11 juillet 2024
Le Directeur général de l’OMPI, M. Daren Tang, a accueilli les représentants et représentantes des organisations non gouvernementales à un dialogue annuel, en soulignant la nécessité vitale d’un partenariat et d’une coopération renforcés avec les ONG et les autres parties prenantes.
Le “Dialogue OMPI-ONG-parties prenantes”, qui s’est tenu à l’occasion de la soixante-cinquième série de réunions des assemblées des États membres de l’OMPI, a rassemblé des représentants et représentantes de plus de 60 ONG et groupes de parties prenantes du monde de l’entreprise accrédités auprès de l’OMPI.
“Nos partenariats sont indispensables. Nous souhaitons collaborer avec vous, et nous le faisons déjà avec bon nombre d’entre vous dans différents domaines. Les ONG apportent différents types de compétences et de perspectives au dialogue sur la propriété intellectuelle, et ont également accès à des parties prenantes que nous souhaiterions atteindre”, a déclaré M. Tang.
M. Tang a également fait part de ses observations quant au rôle joué par les ONG pour faire progresser la propriété intellectuelle et la faire mieux connaître, et a présenté dans les grandes lignes les réalisations de l’OMPI au cours de l’année écoulée, notamment le traité de l’OMPI sur la propriété intellectuelle, les ressources génétiques et les savoirs traditionnels associés récemment conclu.
Mme Francisca E. Méndez Escoba, ambassadrice et représentante permanente du Mexique auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a animé la séance, notant que cet événement offrait la possibilité d’un dialogue ouvert et constructif.
Le sous-directeur général Edward Kwakwa, qui supervise le Secteur des enjeux et des partenariats mondiaux de l’OMPI, dont relève le service chargé de la coopération de l’OMPI avec les ONG, a expliqué aux participants la manière dont l’innovation et la technologie interagissent avec le changement climatique, et a donné une vue d’ensemble de l’action et de l’appui de l’OMPI dans ce domaine.
“La technologie joue un rôle crucial dans la réalisation de plusieurs objectifs de développement durable liés au climat. En protégeant les innovations, le système de la propriété intellectuelle encourage la mise au point de nouvelles technologies. Au niveau des entreprises, la propriété intellectuelle contribue à créer des identités distinctes pour les produits et services, générant des revenus grâce à la concession de licences et favorisant la collaboration”, a-t-il déclaré.
S’exprimant sur le paysage de la propriété intellectuelle et de l’intelligence artificielle, Ulrike Till, directrice de la Division de la propriété intellectuelle et des technologies de pointe de l’OMPI, a mentionné certaines études sur l’analyse des brevets dans le domaine de l’intelligence artificielle générative et les tendances en matière de droit d’auteur, ajoutant que le système de la propriété intellectuelle était conçu pour des innovateurs humains.
“Le système de la propriété intellectuelle doit rester centré sur l’humain afin d’assurer un partage équitable des avantages entre les créateurs, les innovateurs et la société”, a déclaré Mme Till.
Au cours d’une séance de questions-réponses, des représentants d’ONG ont examiné des questions concernant entre autres le nouveau traité, l’appui de l’OMPI aux petites et moyennes entreprises, le Plan d’action de l’OMPI en matière de propriété intellectuelle et d’égalité des sexes et la protection du droit d’auteur dans l’environnement numérique, notamment en ce qui concerne les nouvelles technologies émergentes.
Le Dialogue OMPI-ONG-parties prenantes donne lieu à une réunion annuelle avec des ONG accréditées auprès de l’OMPI qui ont démarré il y a plus de 10 ans. Cette manifestation organisée en marge des assemblées vise à renforcer les relations de l’OMPI avec la communauté des ONG, compte tenu de son importance en tant que partie prenante du système de la propriété intellectuelle.
Elle offre également l’occasion d’échanger sur les principales questions de propriété intellectuelle avec toutes les ONG accréditées auprès de l’OMPI, ainsi qu’avec les observateurs ad hoc auprès de comités permanents et d’autres comités tels que le Comité intergouvernemental et le Comité consultatif sur l’application des droits.