OMPI |
WO/PBC/3/5 |
adopté par le Comité
1. La troisième session du Comité du programme et budget de lOMPI (ci-après dénommé comité) sest tenue au siège de lOMPI du 25 au 27 avril 2001.
2. Les membres du Comité du programme et budget sont les suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Bulgarie, Canada, Chili, Chine, Colombie, Croatie, Égypte, Équateur, États-Unis dAmérique, Fédération de Russie, France, Hongrie, Inde, Jamaïque, Japon, Maroc, Mexique, Nigéria, Norvège, Ouzbékistan, Pakistan, Paraguay, Pays-Bas, Philippines, République de Corée, Royaume-Uni, Sénégal, Slovaquie, Sri Lanka, Suisse (ex officio) (33). Les membres du Comité du programme et budget qui étaient représentés à la session sont les suivants : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Bulgarie, Canada, Chili, Chine, Colombie, Croatie, Égypte, Équateur, États-Unis dAmérique, Fédération de Russie, France, Hongrie, Inde, Jamaïque, Japon, Maroc, Mexique, Nigéria, Paraguay, Pays-Bas, Philippines, République de Corée, Royaume-Uni, Sénégal, Slovaquie, Sri Lanka, Suisse (ex officio) (30). En outre, les États ci-après, membres de lOMPI sans être membres du Comité du programme et budget étaient représentés en qualité dobservateurs : Arabie saoudite, Argentine, Australie, Bélarus, Bénin, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Cameroun, Congo, Côte dIvoire, Cuba, El Salvador, Espagne, Éthiopie, Ghana, Guatemala, Guinée, Haïti, Indonésie, Iraq, Irlande, Italie, Kenya, Lettonie, Madagascar, Malaisie, Malte, Nicaragua, Ouganda, Panama, Pérou, Portugal, République dominicaine, République populaire démocratique de Corée, Roumanie, Thaïlande, Turquie, Uruguay, Venezuela, Viet Nam (40). La liste des participants figure à lannexe du présent rapport.
3. Les délibérations ont eu lieu sur la base des documents WO/PBC/3/2 (Projet de programme et budget pour lexercice biennal 2002-2003), WO/PBC/3/3 (Projets relatifs aux techniques de linformation à financer au moyen des excédents) et WO/PBC/3/4 (Comptes de lexercice biennal 1998-1999).
4. La session a été ouverte par M. François Curchod, vice-directeur général, qui a souhaité la bienvenue aux participants au nom du directeur général de lOMPI.
5. Le comité a élu à lunanimité M. Arturo Hernández Basave (Mexique) président et MM. Milan Majek (Slovaquie) et James H. Williamson (États-Unis dAmérique) vice-présidents du comité.
6. Le président a invité les délégations à présenter leurs observations sur le projet dordre du jour figurant dans le document WO/PBC/3/1 Prov. En labsence dobservations, lordre du jour a été adopté.
7. Toutes les délégations ont félicité le président et les deux vice-présidents pour leur élection et ont remercié en particulier le président pour les consultations informelles très productives et transparentes qui ont eu lieu au sujet du projet de programme et budget.
8. Le président a invité le Secrétariat à présenter le document relatif au programme et budget.
9. Le Secrétariat a tout dabord présenté ses excuses pour le retard avec lequel les documents ont été mis à disposition dans certaines langues, retard dû à la demande nettement accrue de services de traduction, et il a assuré quà lavenir les documents seront diffusés en temps voulu.
10. Présentant le document relatif au projet de programme et budget, le Secrétariat a souligné lintérêt croissant dont fait lobjet la propriété intellectuelle dans le monde entier et le rôle que joue celle-ci dans les affaires, le commerce international, le progrès culturel et la création de savoir, ainsi que les défis qui attendent lOrganisation en matière de promotion et dadaptation de la propriété intellectuelle aux changements rapides observés dans les domaines socioéconomique, culturel et technique, en vue notamment de tirer le meilleur parti des avantages découlant de la révolution de lInternet qui est en cours. Des progrès notables ont été accomplis dans la réalisation de lobjectif de lOMPI consistant à mettre la propriété intellectuelle au service des individus et des nations dans la perspective de la création de savoir et de richesse. Le document contenant le projet de programme et budget sappuie sur une stratégie de mise en uvre plus ciblée, le nouveau processus détablissement du budget approuvé par lAssemblée générale lannée précédente et lévaluation globale des faits et des tendances observés récemment. La révision de la structure des programmes et une procédure détablissement du budget plus pragmatique doivent permettre de mieux répondre à une demande croissante ainsi quaux défis qui découlent de limportance accrue de la propriété intellectuelle. En ce qui concerne la stratégie ayant présidé à lélaboration du document, trois points ont été soulignés : tout dabord, la nécessité daffiner les programmes principaux existants afin daméliorer leur portée et leur précision et de renforcer leur efficacité, en sappuyant sur les fondations solides établies depuis 1998 grâce à la mise en uvre dun programme et budget axé sur les résultats et à la restructuration de lOrganisation. Ensuite, la nécessité dassurer en temps voulu la prestation des services de lOMPI avec la meilleure qualité possible en réponse à la demande croissante et dynamique que suscitent les systèmes et services de protection mondiaux de lOMPI, à savoir les systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye et les services de règlement en ligne des litiges relatifs aux noms de domaine. Enfin, limportance et la nécessité des investissements dans linfrastructure informatique de lOMPI de manière à rendre les services de protection de la propriété intellectuelle assurés par lOMPI à lintention des États membres et des utilisateurs aussi rationnels, rapides et fiables que possible.
11. Le Secrétariat a aussi résumé les principaux indicateurs figurant dans la proposition de budget. Le budget proposé pour lexercice 2002-2003 sélève à 512,6 millions de francs suisses, soit une augmentation de 13,8% par rapport au budget révisé pour lexercice 2000-2001, dun montant de 450,4 millions de francs suisses. Ce budget révisé est lui-même en augmentation de 9,9% par rapport au budget initial de 409,7 millions de francs suisses. En outre, il est proposé de porter à 82,9 millions de francs suisses le montant consacré aux nouveaux projets et aux projets en cours en ce qui concerne les techniques de linformation.
12. Les augmentations de budget proposées sont nécessaires pour faire face à la demande croissante en faveur des systèmes et des services de protection mondiaux de lOMPI. Il a été noté quun nouvel accroissement de lordre de 14,5% est maintenant attendu, par rapport à laugmentation escomptée de 24,6%, en ce qui concerne les demandes selon le PCT au cours de lexercice biennal actuel, et que la progression devrait être proche de 20% pendant lexercice biennal 2002-2003. Une croissance importante a été enregistrée et est aussi attendue en ce qui concerne les demandes de règlement des litiges en ligne. Le recours accru aux services fournis par lOMPI permettra, grâce aux recettes provenant des taxes, de financer le budget ordinaire et les activités de projet proposés. Léquilibre entre les besoins et les ressources disponibles sera atteint malgré la proposition de nouvelle baisse des taxes perçues au titre du PCT (- 16,5% au cours du prochain exercice biennal). Par conséquent, les taxes payées au titre du PCT auront diminué au total de 45% par rapport à 1997.
13. En ce qui concerne les activités financées par des contributions, le budget est établi sur la base dune croissance nominale nulle et du maintien de la contribution de chaque État membre. La présentation des propositions budgétaires a été améliorée sans le sens dune plus grande transparence et grâce à la fourniture dinformations supplémentaires sur des questions budgétaires et financières fondamentales, y compris lincorporation dans la section C du document du budget révisé pour lexercice biennal en cours. Alors quil était rendu compte auparavant des ajustements budgétaires dans le cadre du rapport de gestion financière établi une fois lexercice budgétaire terminé, lincorporation de ces ajustements dans le document du budget est considérée comme une initiative majeure sur la voie dune plus grande transparence budgétaire. Le budget révisé est principalement le résultat de lapplication des formules de flexibilité budgétaire approuvées, qui ont été élaborées et qui sont codifiées pour la première fois à lappendice 3 du document. Le budget ordinaire proposé a été établi compte tenu de la situation financière globale de lOrganisation et est assorti dinformations nouvelles concernant les réserves, les projets financés par les excédents ainsi que les activités financées au moyen de fonds fiduciaires. Le tableau 3 du document en particulier présente un plan relatif aux ressources pour les exercices actuels et à venir, tenant compte, notamment, de lapplication de la nouvelle politique en matière dexcédents et de réserves approuvée par lAssemblée générale au mois de septembre de lannée précédente.
14. Le budget sous sa nouvelle forme comporte dautres innovations telles quune présentation détaillée des estimations de recettes (section D du document), une description de la méthode utilisée pour létablissement du budget (appendice 1), la présentation dindicateurs financiers pour une période de 10 ans jusquen 2005 (appendice 2) et un système amélioré dallocations budgétaires par union et par programme (tableau 8). Enfin, une partie est consacrée à la présentation de la nouvelle politique budgétaire pour les techniques de linformation. Comme cela est indiqué dans la partie D de lappendice 1, le format actuel nétait pas satisfaisant étant donné que les dépenses de fonctionnement relatives aux techniques de linformation, y compris les dépenses de maintenance de linfrastructure utilisée pour les techniques de linformation, étaient financées en partie au moyen du budget ordinaire et en partie au moyen des excédents. Les projets non renouvelables faisaient lobjet dun financement mixte et les activités relatives aux techniques de linformation étaient réparties entre un certain nombre de programmes principaux, ce qui limitait la transparence et faisait obstacle à une gestion rationnelle. Le budget relatif aux techniques de linformation est maintenant intégré selon des critères rationnels, les coûts de fonctionnement correspondants étant regroupés dans le programme principal 15 et étant totalement financés au moyen du budget ordinaire. Le programme 15 a été estimé à 49,1 millions de francs suisses et lon peut sattendre que des montants du même ordre seront régulièrement nécessaires pour les années à venir en vue de maintenir linfrastructure actuelle de lOMPI dans ce domaine. En outre, dans le cadre de la nouvelle politique budgétaire en matière de techniques de linformation, toutes les principales activités non renouvelables sont maintenues hors budget, de la même façon que les investissements en faveur des bâtiments, et englobent des projets déjà approuvés, tels que IMPACT et WIPOnet, ainsi que les nouveaux projets proposés tels que le dépôt électronique des demandes selon le PCT et le projet AIMS (Administrative Information Management System). Faire figurer ces projets ponctuels non renouvelables parmi les activités budgétaires ordinaires contribuerait à gonfler le budget, à saper la discipline budgétaire et à limiter la transparence budgétaire au cours des années à venir. Les projets relatifs aux techniques de linformation sont présentés dans un document à part, mais lintroduction du document présentant le budget ordinaire fait une part importante à la présentation densemble du budget, englobant le budget ordinaire et toutes les activités relatives à des projets.
15. Des investissements importants pour lavenir de lOMPI devraient être réalisés pendant le prochain exercice biennal, y compris au titre des projets approuvés en ce qui concerne les bâtiments et les techniques de linformation ainsi quen ce qui concerne les nouveaux projets proposés en matière de techniques de linformation. Ainsi quil ressort de la présentation des indicateurs financiers à lappendice 2 du document, les dépenses correspondant à des projets atteindront leur point culminant en 2002, suivi de lachèvement progressif des projets, et ces investissements aboutiront à des gains defficacité importants après 2003 grâce au développement de lautomatisation fondée sur les techniques de linformation et à la diminution des coûts de location par suite de la mise à disposition de locaux supplémentaires devenus propriété de lOMPI.
16. La délégation de la Malaisie, parlant au nom du groupe des pays dAsie et du Pacifique, a félicité le Secrétariat pour avoir établi un document aussi transparent et pour avoir organisé les consultations informelles. Le document, qui comprend des objectifs, des stratégies et des activités bien définis, est assez large pour tenir compte des préoccupations et des intérêts des différents membres et suffisamment audacieux pour incorporer les changements dynamiques nécessaires. La délégation a pris acte des investissements importants consacrés à linfrastructure relative aux techniques de linformation et a reconnu leur importance pour le long terme. Tout en approuvant laugmentation proposée qui vise à faire passer le budget de 450 à 512,6 millions de francs suisses, la délégation a marqué son accord avec la baisse des taxes pour les demandes déposées selon le PCT et lArrangement de La Haye et sest déclarée pour laugmentation des taxes darbitrage destinée à couvrir le coût de la fourniture des services de règlement des litiges. Elle a aussi approuvé la création dun nouveau programme dactivités axé sur les besoins des petites et moyennes entreprises (PME) dans le domaine de la propriété intellectuelle, ces entreprises formant lélément essentiel des économies de la région Asie et Pacifique. Tout en se félicitant des activités prévues dans le domaine de la protection des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et du folklore, elle a souligné la nécessité dapporter une assistance financière aux représentants des pays en développement et des pays les moins avancés (PMA) pour leur permettre de participer activement aux différentes réunions et manifestations. La délégation a exprimé sa satisfaction au sujet de lanalyse réalisée par lOMPI quant à sa stratégie globale de coopération pour le développement, sagissant en particulier de la nécessité de renforcer lassistance fournie aux pays en développement et aux PMA pour la modernisation et linformatisation des offices de propriété intellectuelle. En ce qui concerne la gestion des ressources humaines, elle a insisté sur la nécessité dune représentation géographique plus équitable dans le recrutement.
17. La délégation de Madagascar, parlant au nom du groupe des pays africains, a félicité le Secrétariat pour le caractère transparent des consultations informelles quil a organisées, pour le plan daction bien défini présenté pour les deux années à venir et pour la nouvelle politique budgétaire élaborée en ce qui concerne les activités relatives aux techniques de linformation, éléments qui sinscrivent dans la vision et lorientation stratégique de lOMPI approuvées en 1999. Elle a noté laugmentation de 13,8% du budget proposé pour le prochain exercice biennal par rapport à lexercice actuel, mais a pris acte du fait quaucune augmentation nest envisagée en ce qui concerne les contributions des États membres. Elle sest félicitée du renforcement des objectifs définis dans le programme et de laugmentation denviron 13,4% de la part du budget consacrée aux activités de coopération pour le développement en faveur des pays en développement. Sagissant de linvestissement des excédents dans le cadre des projets relatifs aux techniques de linformation, elle a mis laccent sur le développement des services informatiques dans les pays en développement en vue de renforcer les offices nationaux de propriété intellectuelle. La délégation a mentionné tout particulièrement des domaines intéressant les pays en développement et les pays les moins avancés (PMA), tels que la rédaction des lois relatives à la propriété intellectuelle et leur règlement dapplication, le renforcement de la capacité à administrer et à faire respecter les lois relatives à la propriété intellectuelle, qui exigent une assistance supplémentaire. Elle a approuvé les réductions de taxes proposées pour les systèmes de La Haye et du PCT ainsi que laugmentation des taxes darbitrage à condition que la baisse des taxes du PCT ne compromette pas la mise à disposition de ressources pour dautres programmes, en particulier pour le programme de coopération avec les pays en développement. La délégation a appuyé la proposition de programme et budget pour lexercice biennal 2002-2003.
18. La délégation de la France, parlant au nom du groupe B, a remercié le Secrétariat et plus particulièrement le directeur général, le Bureau du contrôleur et le Bureau de la planification stratégique et du développement des politiques pour sêtre attachés à modifier le processus détablissement du budget, conformément à la décision prise au cours des dernières réunions des assemblées en septembre 2000. Le groupe a ajouté que la participation du Secrétariat à des séances de consultation au cours desquelles il a été répondu à de nombreuses questions a facilité lexamen des faits et des propositions. Il a toutefois exprimé le regret que les documents dans toutes les langues naient été distribués que très tardivement, rendant plus difficile le travail de certaines délégations. Il a rappelé la décision prise lors des dernières Assemblées générales qui prévoit que les documents de travail doivent être mis à disposition pour examen dans toutes les langues de travail de lOMPI six semaines avant la première réunion du Comité du programme et budget en avril. Le groupe a exprimé sa satisfaction que les chiffres du projet de programme et de budget aient été établis à partir des projections des résultats actuels. Il a suggéré que cette approche devienne une pratique habituelle et que des comptes provisoires de lannée la plus récente soient à lavenir disponibles lors de lexamen des projets budgétaires. Il a proposé également que les futurs ordres du jour du comité commencent par lexamen des résultats de lexercice biennal précédent.
19. La délégation a fait, par ailleurs, des observations sur cinq points principaux. En ce qui concerne la présentation du nouveau budget, tout en se déclarant satisfaite de la restructuration proposée du budget biennal en quatre grands chapitres et de lintention du Secrétariat de viser à une plus grande efficacité en regroupant des services analogues, elle a souligné quil est important détablir un budget entièrement consolidé couvrant toutes les activités, y compris les projets relatifs aux techniques de linformation et aux locaux. Elle a demandé des informations sur létat davancement, les délais prévus, les résultats escomptés et les indicateurs dexécution en ce qui concerne ces projets. Elle a également voulu savoir si pour ces projets, une coopération avec les autres grands offices de propriété intellectuelle avait été envisagée. Elle a proposé quavant que des fonds soient alloués à ces propositions, le SCIT soit appelé à déterminer si elles correspondent aux besoins. Elle a de plus demandé au Secrétariat de présenter les implications de cette restructuration sur les mandats du personnel, en particulier sur les responsabilités dont seront chargés les différents vice-directeurs généraux et sous-directeurs généraux. En ce qui concerne le contenu du programme, la délégation a demandé des précisions sur létat davancement de certains programmes et leur place dans la structure proposée. Dans le domaine de la mise en uvre des droits de propriétés intellectuelle et industrielle, elle a souligné limportance des travaux des comités consultatifs et sest interrogée sur la réduction du budget consacré à ces comités. Elle a également souligné la nécessité dallouer suffisamment de fonds aux services de traduction et dinterprétation. Elle a pris note de la mention des bureaux de lOMPI à Washington, New York et Bruxelles (sous-programme 09.2) dont la mission est de promouvoir la compréhension de lOMPI et des questions de propriété intellectuelle et a demandé des informations appropriées justifiant ce projet. En ce qui concerne le montant du budget, elle a approuvé la réduction des taxes proposée pour les systèmes du PCT et de La Haye. La délégation a fait part de sa préoccupation devant la sous-estimation persistante des recettes tirées des enregistrements des demandes selon le PCT. Elle a demandé au Secrétariat de réexaminer les estimations de recettes établies pour la période 2002-2003 et de fournir des explications plus claires à lappui de ces prévisions de recettes et de coûts. En ce qui concerne les mécanismes de contrôle, le Secrétariat a été encouragé à créer de nouveaux instruments dévaluation, ainsi que la suggéré le vérificateur des comptes dans son examen des comptes de la période 1998-1999, et à élaborer un système dévaluation et de présentation amélioré en ce qui concerne lexécution des programmes. Sagissant de la question des dépenses pour lexercice biennal 1998-1999, il a été demandé au Secrétariat dapporter en temps voulu des explications sur le dépassement des montants prévus au titre des dépenses consacrées aux missions de fonctionnaires ainsi quen ce qui concerne les programmes principaux 2, 3, 6, 8, 12, 16 et 18. Il lui a aussi été demandé de fournir des renseignements supplémentaires en ce qui concerne des questions relatives au personnel, parmi lesquelles les dépenses relatives aux cessations de service, les postes inscrits au budget et les contrats de courte durée.
20. La délégation de lInde a remercié le Secrétariat davoir organisé des consultations franches et transparentes avec les délégations et a appuyé les propositions présentées en matière de programme et budget. Faisant sienne la déclaration de la délégation de la Malaisie prononcée au nom du groupe des pays dAsie et du Pacifique, la délégation a remercié le directeur général daccorder un degré élevé de priorité au programme de coopération pour le développement, ce qui permettra aux pays en développement de mettre au maximum le système de propriété intellectuelle au service du développement économique. À cet égard, elle a souligné la nécessité pour lOMPI daider davantage les pays en développement à participer aux différentes réunions afin de leur permettre de mieux comprendre limportance des questions de propriété intellectuelle et la protection de ce domaine. Elle a fait état du rôle important joué par lAcadémie mondiale de lOMPI dans la mise en valeur des ressources humaines et des efforts déployés par lOMPI pour offrir des activités de formation dune excellente qualité. La délégation a aussi approuvé les investissements proposés en faveur des projets relatifs aux techniques de linformation. Elle a noté en particulier les investissements consacrés au WIPOnet et le rôle de ce projet qui contribuera à aplanir la fracture numérique entre les pays industrialisés et les pays en développement. La délégation a soutenu sans réserve les efforts faits par lOMPI pour traiter les questions nouvelles de portée mondiale et créer un nouveau programme relatif aux besoins des PME en matière de propriété intellectuelle. Elle a accueilli avec satisfaction le programme sur la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore qui, selon elle, répond à un besoin de longue date des pays en développement.
21. La délégation de lAlgérie a appuyé les propositions du Secrétariat en ce qui concerne le programme et budget et a repris à son compte la déclaration de la délégation de Madagascar faite au nom du groupe des pays africains. Elle a souligné limportance des objectifs stratégiques du nouveau budget qui tiennent compte de la nécessité de relever les défis du XXIe siècle et qui vont dans le sens de la création de richesses. Elle a approuvé la stratégie préconisée par le Secrétariat visant à fournir une meilleure assistance aux divers clients et parties prenantes en fonction des cultures et des langues de chacun dentre eux. Lintérêt croissant porté à la propriété intellectuelle doit être pris en considération dans sa pleine mesure de manière que les pays en développement puissent bénéficier de la croissance économique. En ce qui concerne lutilisation des excédents pour les nouvelles techniques, elle a souligné limportance de linfrastructure en matière de techniques de linformation pour la coopération et la promotion de la propriété intellectuelle dans les pays développement. Le renforcement des capacités nationales des pays en développement sur le plan de la propriété intellectuelle grâce à la fourniture dune assistance et à létablissement de liens de partenariat permettrait à ces pays de traiter les questions nouvelles. La délégation a aussi noté les efforts faits par le Secrétariat pour mettre en uvre de meilleurs indicateurs dexécution et le système dévaluation.
22. La délégation de la Suisse sest associée à la déclaration faite par la France au nom du groupe B. Elle a félicité le Bureau international pour les améliorations apportées dans létablissement du budget, la présentation de celui-ci et le partage dinformations. Tout en notant la volonté de transparence de lOMPI, elle a suggéré certaines améliorations; elle a souhaité en particulier que soit présenté un budget consolidé permettant de mieux comparer différents exercices biennaux et comprenant toutes les activités de lOrganisation y compris les projets relatifs aux techniques de linformation et aux bâtiments. Elle sest aussi félicitée des efforts de lOMPI visant à approfondir les programmes principaux, accroître lefficacité des activités, élaborer une structure des programmes plus cohérente et réduire le nombre de sous-programmes. Elle a souhaité que ces informations soient, à lavenir, systématiquement données au début de la séance du comité. Des fonds suffisants devraient être alloués en vue de promouvoir le développement du droit international de la propriété intellectuelle. Il convient aussi de continuer de fournir une assistance aux pays en développement, aux PMA et aux pays en transition. Ces éléments justifient une augmentation du budget. Le financement des projets relatifs aux techniques de linformation représente des investissements ponctuels limités dans le temps qui devraient accroître lefficacité et la productivité de lOrganisation. La délégation a demandé des éclaircissements sur lestimation des recettes compte tenu des réductions proposées des taxes dans le cadre du système du PCT. Tout en se disant préoccupée par lexcédent de 20 millions qui est budgété, la délégation a noté le caractère transitoire de cette situation. Dans le cadre du sous-programme 05.2, la délégation a indiqué que le point du projet de programme et budget relatif aux activités du SCT en matière dindications géographiques ne retranscrit pas létat actuel des discussions en cours au SCT. Vu létat de ces discussions, il paraît correct que le programme et budget contienne des activités sur les indications géographiques parmi les activités du SCT. Il nest cependant pas adapté de prévoir une simple continuation des travaux du SCT entrepris pendant lexercice biennal 2000-2001, avec les différents sujets tels que cités dans lactuel projet de programme et budget, vu labsence daccord en la matière. Elle a estimé, compte tenu de la situation actuelle, que cette question devait être rediscutée dans le cadre du SCT, voire des assemblées, avant que le comité puisse adopter une proposition portant sur cette activité. Elle espère cela possible en septembre prochain. La délégation a demandé des informations sur les incidences financières des bureaux de Bruxelles, New York et de Washington. Elle sest félicitée du travail de lAcadémie mondiale de lOMPI, qui est devenue un centre de formation dexcellence, et des efforts déployés pour la formation à distance. Elle a estimé que des fonds suffisants doivent continuer à être alloués pour les activités sur le terrain, laccès à Internet nétant pas encore assuré partout.
23. La délégation de la Fédération de Russie, parlant au nom du groupe des pays dAsie centrale, du Caucase et dEurope orientale, a noté la distribution tardive de la version russe du document. Elle a exprimé lespoir que cela ne deviendra pas une habitude comme dans dautres organisations internationales. Elle a fait part de sa satisfaction au sujet du document relatif au projet de programme et budget, qui apparaît bien équilibré et qui tient compte des intérêts des pays de son groupe. Elle a noté avec satisfaction lesprit de coopération manifesté par le Secrétariat et a remercié celui-ci pour lassistance fournie au cours des consultations informelles. Elle a estimé que le programme principal 13 répond parfaitement aux intérêts des pays de son groupe et quil permettra à ces pays de renforcer leur système de propriété intellectuelle, qui pourra ainsi fonctionner plus efficacement. Toutefois, elle a noté la réduction du budget correspondant au programme principal 13. Dune façon générale, elle a porté un jugement favorable sur le document, qui doit être considéré comme offrant de bonnes perspectives de coopération avec le Secrétariat.
24. La délégation de la Bulgarie, sexprimant au nom du groupe des pays dEurope centrale et des États baltes, sest dite satisfaite du processus budgétaire celui-ci sétant, en effet, avéré transparent et riche en exposés et en discussions qui ont permis de mieux comprendre les nouveaux concepts sur lesquels repose létablissement des programmes et du budget. Elle a exprimé le point de vue du groupe, selon lequel, dune part, laugmentation budgétaire de 13% par an est pleinement justifiée par la nature des activités de lOMPI et les indicateurs dexécution relatifs au marché et à la demande dont font lobjet les services quoffre lOrganisation, et, dautre part, la répartition générale des dépenses par union et par programme est raisonnable. La délégation de la Bulgarie sest également félicitée des réductions de taxes proposées dans le cadre des systèmes du PCT et de La Haye. Elle approuve la nouvelle structure du programme et budget tout en se disant convaincue que celle-ci ne devrait impliquer aucune nouvelle structure en matière dadministration, de supervision ou de compte rendu. Elle a, par ailleurs, indiqué avoir distribué auprès du comité et du Secrétariat des propositions écrites visant à rationaliser la terminologie, les références et le bilan dans tout le document relatif au projet de programme et budget. La délégation sest toutefois déclarée préoccupée par des questions telles que le niveau de détail de la présentation et des références à certaines priorités précises et le fait que la coopération avec lUnion européenne et dautres organisations régionales importantes na pas été traitée. Elle a estimé nécessaire de fournir davantage dinformations sur les activités de sanction des droits et de faire preuve de souplesse dans lexécution du programme. La délégation a également souligné quil importe de continuer à appuyer la participation des pays de la région à certaines réunions de lOMPI.
25. La délégation du Mexique a remercié le Secrétariat pour le document ainsi que pour la grande transparence dont il a fait preuve au cours des consultations précédentes. Elle a noté avec satisfaction la structure cohérente des divers domaines dactivité de lOMPI. Elle sest déclarée satisfaite de lagenda global en matière de propriété intellectuelle figurant dans la deuxième partie et de lindépendance du programme de coopération pour le développement, quelle juge tout aussi important. La délégation a estimé quun niveau approprié des taxes PCT serait bénéfique pour les utilisateurs, rendrait le système du PCT plus attrayant et renforcerait les finances de lOrganisation. Elle nest pas opposée aux réduction des taxes, mais celles-ci ne devraient pas continuer à influer sur létablissement du budget de lOrganisation. Le montant du budget est acceptable compte tenu de la croissance nominale zéro des contributions des États membres. Cette même délégation a appuyé le financement des différents programmes au titre de lensemble des unions. Elle sest en outre félicitée de la répartition des dépenses par programme et des efforts qui ont été faits pour réduire les charges administratives, de gestion et de politiques. Elle a appelé lattention sur le programme 09,concernant la communication mondiale, en raison de son importance au regard de la sensibilisation à la propriété intellectuelle. La délégation a souscrit à lidée selon laquelle les projets de coopération pour le développement exigent de la flexibilité. Enfin, elle sest déclarée favorable aux projets relatifs aux techniques de linformation dans la mesure où ceux-ci traduisent le débat intergouvernemental qui sest notamment fait jour au sein du Comité permanent des techniques de linformation et à loccasion de la Conférence diplomatique pour ladoption du PLT. Elle a indiqué que les projets sont interdépendants et a appelé à leur exécution conjointe.
26. La délégation de lÉgypte a dit souscrire à la déclaration faite par la délégation de Madagascar. Elle a exprimé sa gratitude au Secrétariat pour les efforts quil a déployés lors de lélaboration de cet excellent document et la félicité pour les améliorations apportées à sa présentation. Elle a recommandé que les programmes proposés dans le projet de programme et budget soient reliés aux recommandations des comités permanents dont ils découlent. Elle approuve laugmentation globale de 13,8% proposée par le Secrétariat, ainsi que laugmentation de 14% au titre des programmes de coopération pour le développement et les différentes augmentations prévues pour le programme principal 10. Elle estime toutefois que le programme principal 12 devrait faire lobjet dune augmentation plus importante, en raison de limportance quil revêt pour les pays en développement. Enfin, la délégation de lÉgypte a souligné quil est important daugmenter le budget alloué à la traduction vers larabe.
27. La délégation du Sénégal a déclaré que laide fournie aux pays en développement et aux pays en transition est particulièrement importante pour le développement économique dans le nouveau millénaire, comme le directeur général la indiqué dans son rapport. En dautres termes, la propriété intellectuelle devrait être un instrument du développement économique des pays en développement. La délégation du Sénégal attache une importance particulièrement aux programmes principaux 10, 12 et 14, relatifs respectivement aux questions mondiales de propriété intellectuelle, à la coopération avec les pays en développement et à lAcadémie mondiale de lOMPI. Faire de la propriété intellectuelle un instrument efficace de développement passe avant tout par une promotion harmonieuse des questions de propriété intellectuelle dans les pays en développement. Celle-ci doit être facilitée, entre autres, par les mesures suivantes : le renforcement des capacités nationales, régionales et sous-régionales pour une utilisation plus bénéfique du système de propriété intellectuelle; léducation et la sensibilisation du public aux questions de propriété intellectuelle; lappui aux petites et moyennes entreprises en tant que moteurs du développement et, enfin, la poursuite et lintensification du dialogue en vue de résoudre les problèmes liés aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore. Un réel effort a été fait en vue de lexpansion, au bénéfice de tous, de la propriété intellectuelle. La délégation du Sénégal appuie le budget, qui vise à renforcer la connaissance de la propriété intellectuelle et à en élargir le bénéfice. Enfin, elle souscrit sans réserve à la déclaration faite par la délégation de Madagascar au nom du groupe des pays africains.
28. La délégation de la Jamaïque sest félicitée du projet de programme dactivités proposé pour lexercice biennal 2002-2003 et du budget prévu pour financer ces activités. Elle a remercié le Secrétariat pour leffort important quil a réalisé afin daugmenter la transparence du processus budgétaire, de façon à ce que lon ait une idée plus claire des activités envisagées pour le prochain exercice et des ressources allouées. Elle a pris note, par ailleurs, de laugmentation de 13,8% par rapport au budget de lexercice précédent. Les questions relevant de la coopération pour le développement revêtent pour elle une grande importance, et elle est heureuse de voir quune augmentation de 8,1% a été prévue pour le budget alloué au financement de ce domaine. Elle a pris acte des quatre pôles dactivité de la stratégie globale de coopération pour le développement. Dans ce domaine, lassistance à la modernisation de la législation de la propriété intellectuelle, le partenariat en matière dadministration et dautomatisation des systèmes, la création de savoirs et la démythification de la propriété intellectuelle sont autant de pas accomplis dans la bonne direction. Des pays en développement tels que la Jamaïque, tout en reconnaissant que la propriété intellectuelle peut servir dinstrument pour soutenir le développement, doivent encore faire face à de graves problèmes lorsquil sagit de maximaliser ses avantages potentiels. La Jamaïque estime que le fait de coopérer avec lOMPI aux fins du développement peut aider ces pays à réaliser ces objectifs de propriété intellectuelle. À cet égard, elle est consciente du travail à accomplir dans le domaine de la gestion collective du droit dauteur et des droits connexes, sagissant notamment de la coopération avec les organisations ou fédérations dorganisations de gestion collective compétentes aux échelons national, régional et international en vue de renforcer les systèmes de gestion collective dans les pays en développement, eu égard en particulier à lévolution rapide de lenvironnement numérique. Examinant de près la section consacrée aux systèmes et questions mondiales de propriété intellectuelle, la Jamaïque sest félicitée de constater que des modifications ont été apportées au programme dactivités afin de prendre en compte de nouveaux mandats tels que ceux qui ont trait aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore, ainsi quaux petites et moyennes entreprises et à leurs rapports avec la propriété intellectuelle. Elle sinquiète toutefois, comme la exprimé le coordonnateur du groupe B, que le budget proposé pour le développement du droit dauteur et des droits connexes ait, malgré cela, été réduit. Cela préoccupe beaucoup la délégation de la Jamaïque, et il est à espérer que cette question pourra être traitée au cours des délibérations du comité.
29. La délégation de lOuganda a déclaré souscrire pleinement à la déclaration faite par la délégation de Madagascar au nom du groupe des pays africains. Elle sest dite satisfaite de la transparence qui a marqué les consultations officieuses tenues ces quelques derniers mois à propos du programme et budget de lexercice biennal 2002-2003. Elle a remercié le Secrétariat pour le document très accessible qui est à lexamen, car sa lisibilité facilite la tâche pour ceux qui ne sont pas des spécialistes. Avec la mondialisation, les questions de propriété intellectuelle ont acquis une importance de tout premier plan dans le développement socioéconomique des pays, et notamment des pays les moins avancés. Si lon veut avoir un système de propriété intellectuelle efficace, il faut se doter de programmes bien définis et centrés. La délégation de lOuganda estime que le projet de programme et budget du directeur général pour lexercice biennal 2002-2003 a été conçu dans cette optique. Elle est entièrement daccord avec la délégation de Madagascar, qui sest exprimée au nom du groupe des pays africains, et souhaite réaffirmer sa gratitude pour le renforcement des programmes et du budget consacrés à la coopération pour le développement. En tant que pays figurant parmi les pays les moins avancés, lOuganda a notamment remarqué le sous-programme 12.2, qui traite, entre autres, des problèmes particuliers auxquels doivent faire face les pays les moins avancés dans le cadre des systèmes de propriété intellectuelle. Il a relevé que lobjectif énoncé dans le projet de programme est daider les pays les moins avancés (PMA) à élaborer des politiques qui leur permettent dutiliser efficacement la propriété intellectuelle pour les besoins de leur développement. Les mots clés, dans cette phrase, sont les besoins de leur développement. Depuis des années, cest-à-dire depuis la mise en place de lunité des pays les moins avancés à lOMPI, la délégation de lOuganda ne cesse de déclarer à quel point elle est satisfaite de la création de cette unité. Au fil des années, celle-ci a effectivement démontré son utilité et son efficacité en ce qui concerne les questions de propriété intellectuelle auxquelles doivent faire face les PMA, et a notamment a organisé un nombre important de réunions de premier plan pour ces pays. La délégation a tenu à mentionner à cet égard la réunion tenue à Kampala en décembre 2000 sur le thème de la modernisation de leurs systèmes de propriété intellectuelle, suivie de la table ronde de haut niveau organisée à Lisbonne en février 2001, qui a rassemblé des ministres des PMA au plan mondial, avant la Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés qui doit se tenir à Bruxelles cette année. La délégation a souligné à quel point il est important de faire réellement participer les PMA au système de propriété intellectuelle. Elle aurait apprécié quune indication claire du budget alloué aux programmes qui leur sont destinés figure dans le programme biennal en cours. Enfin, elle estime quune large intégration des pays les moins avancés dans le système de propriété intellectuelle ne peut seffectuer que concurremment avec la mise en uvre des projets relatifs aux techniques de linformation. Elle souligne donc la nécessité daccélérer le processus de raccordement à lInternet des pays les moins avancés dans le cadre de leurs offices de propriété intellectuelle.
30. La délégation de la Turquie a mentionné deux points. Tout dabord, elle a déclaré souscrire pleinement à la déclaration faite par la délégation de la Suisse sur la question des indications géographiques. La délégation a noté que les États membres ne sont pas encore parvenus à un consensus sur cette question. Il est ressorti de réunions récentes quil faut encore du temps pour lexaminer de manière plus approfondie. À ce stade, a ajouté la délégation, le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) est le cadre qui convient pour mener les discussions. Elle est donc convaincue quil est trop tôt pour que le Comité du programme et budget sengage dans des débats sur la question des indications géographiques. Jusquà ce que des précisions soient apportées, il ne devrait pas prendre position sur cette question. Les États membres sont profondément intéressés par ce sujet, et des débats nourris ont lieu non seulement dans le cadre de lOMPI au niveau du comité permanent, mais dans dautres instances également, plus précisément dans le cadre du Conseil des ADPIC de lOMC. Le Comité du programme et budget ne devrait pas, dans ses travaux, préjuger des discussions qui se tiennent dans dautres enceintes. La délégation de la Turquie préfère un texte neutre concernant les futurs travaux de la 11e session du Comité permanent sur la question des indications géographiques. Le second point qua soulevé la délégation concerne le sous-programme 09.2, à savoir les relations avec la presse et avec le public, et les bureaux de lOMPI à New York, Washington et Bruxelles. À ce stade, elle na pas dobjection préliminaire à formuler, mais estime quil faut un complément dinformation sur les raisons qui sous-tendent cette proposition. Elle souhaite obtenir quelques précisions sur la question avant de formuler véritablement des observations.
31. La délégation du Maroc a dit approuver la déclaration faite par la délégation de Madagascar au nom du groupe des pays africains. Elle a tenu à exprimer la satisfaction de son pays quant à sa coopération avec lOMPI, et elle souhaite que cette coopération se poursuive, non seulement sur le plan logistique dans le domaine des techniques de linformation, mais aussi en ce qui concerne les programmes de formation, et notamment la mise en place dune unité détude de la propriété intellectuelle dans lune des universités marocaines. La délégation a tenu à mettre laccent sur trois points. Le premier a trait au sous-programme 10.1, relatif aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore. La délégation se félicite de ce programme mais trouve que les objectifs définis pour les quatre prochaines sessions sont très limités. Elle aurait souhaité quils soient beaucoup plus ambitieux. Les quatre sessions devraient aboutir à des résultats tangibles et pas uniquement à une meilleure compréhension des questions. Le deuxième point qui intéresse particulièrement la délégation est le sous-programme 05.2. À cet égard, elle fait sienne la proposition de la délégation de la Suisse, appuyée par la délégation de la Turquie, en ce qui concerne les futures activités en matière dindications géographiques. Elle a tenu en outre à rappeler les difficultés rencontrées pour dégager un consensus autour de cette question lors des deux dernières sessions du SCT, et estime quil serait judicieux de soumettre ce sujet aux assemblées afin déviter une perte supplémentaire de temps et dargent. Toutefois, elle appuie le projet dorganisation dun colloque mondial sur la protection des indications géographiques, avec la participation de toutes les instances qui traitent de cette question, afin den permettre une meilleure compréhension et de faciliter le dégagement dun consensus. En ce qui concerne le troisième point, cest-à-dire le sous-programme 17.2 relatif au Service linguistique, la délégation du Maroc a déclaré que cette question lui paraît urgente car le fait de disposer des documents de travail dans leur langue nationale constitue un élément essentiel pour toutes les délégations lors de la préparation dune réunion. La délégation estime que le nombre de traducteurs est très bas. Il ny a que trois traducteurs pour larabe, et cela reste très en deçà de ce quexige la masse de travail.
32. La délégation de la Slovaquie a remercié le Secrétariat pour la transparence du document WO/PBC/3/2. Elle sassocie à la déclaration faite par la délégation de la Bulgarie, parlant au nom de son groupe régional, au cours de discussions avec les membres du Secrétariat tenues le 8 avril 2001. Elle souligne que les pays dEurope centrale et orientale traversent, sur le plan économique et social, des années très difficiles, marquées par le chômage. Plus de 20% de la population active en Slovaquie est actuellement sans travail; il sagit là dun chiffre très élevé, résultat de la suppression progressive de lindustrie de larmement, qui employait près de 15% de lensemble de la population active. La délégation de la Slovaquie estime quil est maintenant nécessaire de suivre une politique plutôt passive à légard du problème car il faut se concentrer sur le paiement des indemnités de chômage. Linvestissement étranger direct est une nécessité, et lon peut citer les exemples positifs de Volkswagen, Peugeot et Siemens, qui ont investi en Slovaquie. Le pays doit également voir se développer davantage ses petites et moyennes entreprises car elles créent beaucoup demplois. Il aimerait accélérer la création de PME sous légide de lOMPI. Se pose également la question de laffectation et de lutilisation des ressources budgétaires de lOMPI, peut-être sous forme dassistance non seulement aux pays en développement mais également aux pays en transition.
33. La délégation des États-Unis dAmérique a appuyé la déclaration faite par la France au nom du groupe B et a souhaité ajouter quelques observations au nom de son propre gouvernement. Elle a tout dabord félicité lOMPI des améliorations apportées à la structure et à la présentation générale du projet de programme et budget, y compris lindication plus précise des mesures dévaluation des résultats et la mise en uvre de la politique sur le niveau des excédents et des réserves, ainsi que lunification de la présentation budgétaire. Elle a reconnu que lOMPI est une importante organisation dans léconomie mondiale et que ses services, axés sur le marché, sont essentiels au commerce international. Elle a enfin relevé laccroissement sensible de la demande prévu pour le prochain exercice biennal en ce qui concerne tous les services de lOMPI. La délégation des États-Unis sest néanmoins inquiétée de laugmentation importante du budget global 2000-2001 par rapport au niveau initialement envisagé. La nécessité de lajustement de 9,9% illustre les difficultés auxquelles se heurte à lOMPI pour estimer les recettes provenant des taxes. Elle a demandé à lOrganisation de fournir des précisions sur la façon dont les estimations de recettes sont ajustées pour aboutir à des prévisions plus réalistes. Elle reviendra sur cette question à la prochaine réunion du comité. Cette même délégation a félicité lOMPI de lintégration plus poussée des mesures dévaluation des résultats et de luniformisation de la présentation qui permet de regrouper les activités du budget ordinaire et les activités financées par les excédents et les fonds fiduciaires. Elle a estimé que la meilleure façon de formuler le budget est de relier les résultats escomptés aux ressources budgétaires appropriées, et attend avec intérêt de pouvoir examiner les progrès accomplis par lOMPI dans le prochain rapport sur lexécution et les résultats, en septembre. En outre, la délégation des États-Unis dAmérique a constaté avec plaisir que lOMPI met en uvre une politique rationnelle en ce qui concerne les excédents et les réserves, avec des objectifs précis pour les réserves union par union. En ce qui concerne les excédents en général, elle continue de préconiser la réduction des taxes comme moyen privilégié de réduire les excédents budgétaires. À cet égard, elle se félicite de la réduction proposée des taxes de La Haye et du PCT et compte sur de nouvelles réductions de taxes à lavenir. Dans lidéal, elle préférerait que les taxes de lOMPI soient fixées en fonction du coût effectif des services. Elle souhaiterait une analyse plus approfondie du coût effectif du traitement des demandes du PCT, de Madrid et de La Haye et des arbitrages. Elle a demandé si le Secrétariat pourrait fournir des précisions sur les modalités de réduction des taxes à lavenir. Tout en se félicitant que, pour les unions financées par des contributions, la croissance nominale zéro reste dactualité dans le budget proposé, la délégation des États-Unis sest inquiétée de laccroissement global de celui-ci. Sa politique budgétaire pour les organisations internationales en général demeure fondée sur une croissance nominale zéro, et elle ne pourrait donc approuver le niveau global proposé du budget ordinaire de lOrganisation. Cette délégation continue de préconiser la discipline budgétaire et la réalisation des objectifs de lOrganisation dans le cadre de gains defficacité et de réductions de coûts, et reste convaincue que les recettes provenant des taxes doivent être ajustées de manière correspondante. En ce qui concerne les projets relatifs aux techniques de linformation et la construction des locaux financés par les excédents, la délégation des États-Unis a demandé au Secrétariat de fournir un complément dinformations sur ces activités, y compris un calendrier dexécution et des précisions sur les résultats escomptés. Quant aux bureaux régionaux de New York, Washington D.C. et Bruxelles, la délégation des États-Unis dAmérique estime que leurs activités doivent être évaluées et financées en fonction du rapport coûts-avantages de ces offices. Pour ce qui est des modalités selon lesquelles ces analyses doivent être établies, sa position est entièrement neutre. En ce qui concerne les prévisions de programme et budget pour les indications géographiques, la délégation des États-Unis a appuyé la proposition selon laquelle cette question doit tout dabord être examinée par lorganisme chargé de la substance avant dêtre renvoyée au Comité du programme et budget pour lexamen des questions liées aux ressources.
34. La délégation de la Fédération de Russie a approuvé la déclaration générale faite au nom de certains États dAsie centrale, du Caucase et dEurope orientale et souhaité revenir sur certains points. Elle a remercié le Secrétariat et approuvé globalement le travail accompli pour létablissement du programme. Elle sest dite favorable à la nouvelle structure du programme, en estimant que celle-ci donne une image plus précise et plus transparente des activités de lOMPI. Elle a évoqué le programme principal 10 (Questions mondiales de propriété intellectuelle), qui imprime une nouvelle orientation aux travaux de lOMPI. Elle a notamment relevé et approuvé lincorporation dans ce programme dun sous-programme 10.4 consacré aux questions et stratégies relatives à la sanction des droits de propriété intellectuelle. Cette même délégation a considéré quil sagit dun sous-programme extrêmement utile, dont elle attend avec intérêt le développement. Elle sest aussi félicitée du programme principal 09 (Communication mondiale) et a estimé que la diffusion dinformations au sujet de lOMPI et de ses activités contribuerait à mieux faire connaître la propriété intellectuelle du grand public. Elle sest dite satisfaite de ce que certaines observations formulées par son pays aient été retenues dans le programme biennal, et notamment dans le cadre du programme principal 13 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie). La réduction des crédits affectés à ce programme a suscité des inquiétudes. Elle a exprimé lespoir que le Secrétariat de lOMPI mettra tout en uvre pour développer les systèmes de propriété intellectuelle de la région de son ensemble, compte tenu des intérêts des pays. Cette même délégation a dit que son pays est prêt à collaborer, au cours des deux prochaines années, à lexécution de la plupart des programmes, conformément aux traités quil a signés, et notamment des programmes principaux 13 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie), 14 (Académie mondiale de lOMPI), 08 (Développement du droit dauteur et des droits connexes), 15 (Techniques de linformation) et 10 (Questions mondiales de propriété intellectuelle). Elle sest dite intéressée par laugmentation du nombre de documents de lOMPI et de programmes denseignement en langue russe, dont bénéficieraient la plupart des pays visés par le programme principal 13 ainsi quun certain nombre dautres pays qui contribueraient au développement des systèmes de propriété intellectuelle de la région. Cela pourrait être réalisé dans le cadre des programmes principaux 13 et 14, ainsi que du sous-programme 17.2. Elle a enfin déclaré approuver, dans son ensemble, le programme et budget proposé.
35. La délégation du Royaume-Uni sest associée à la déclaration faite par la délégation de la France au nom du groupe B. Ayant à formuler un certain nombre dobservations dordre général ou particulier, qui demandent un examen attentif, elle sest félicitée davoir la possibilité de procéder à un échange de vues initial, qui pourra être poursuivi à la prochaine session du comité, en septembre. Cette même délégation a dit quil semble y avoir une certaine confusion au sujet de laccroissement budgétaire effectivement proposé par le Secrétariat. La formule de flexibilité a abouti à une augmentation de 10% (de 409 à 450 millions de francs suisses). En outre, le Secrétariat semble proposer une nouvelle majoration de 14%, ce qui porterait le montant du budget à 513 millions de francs suisses, représentant une augmentation denviron 24% du budget ordinaire. Le comité est aussi saisi dune proposition de financement de projets relatifs aux techniques de linformation par des excédents à hauteur de 80 millions de francs suisses, ce qui représente globalement une très sensible augmentation des dépenses. Devant les préoccupations que ces propositions ont fait naître, la délégation du Royaume-Uni propose létablissement dun document budgétaire unique couvrant tous les postes budgétaires pour un montant total de dépenses de 673 millions de francs suisses. Les projets financés par les excédents devraient être assimilés à dautres activités financées par le budget ordinaire. Toutes les activités et dépenses de lOrganisation doivent être présentées avec des objectifs clairs, des indicateurs dexécution mieux définis et les résultats escomptés. Elle a estimé que cest la seule façon de lui permettre dévaluer lefficacité de lutilisation des ressources de lOMPI et lobtention des résultats souhaités. Il semble quà lheure actuelle cette évaluation soit possible pour les activités du budget ordinaire et le projet envisagé de 82,9 millions de francs suisses relatif aux techniques de linformation; il reste quune grande partie des dépenses échappe à ce processus dévaluation. La délégation du Royaume-Uni a estimé que ce serait là une lacune importante dans les éléments dinformation dont les États membres ont besoin pour remplir leur rôle de supervision. Elle a ajouté quun budget intégré est selon elle essentiel pour combler cette lacune, comme cela a été le cas dans dautres organisations des Nations Unies. Elle ne pense pas quun budget prévoyant un montant global pour les dépenses dinvestissement soit de nature à réduire la transparence ou à gonfler artificiellement les chiffres, à condition que les projets en question soient clairement indiqués comme tels. Elle considère justifiée la décision du Comité permanent des techniques de linformation de demander à ses nouveaux groupes de travail dévaluer les projets dont ils sont responsables. Cette pratique pourrait aussi être envisagée par dautres comités.
36. La délégation de la France a dit appuyer les déclarations du groupe B et a remercié le directeur général et ses collaborateurs de lexcellent travail accompli pour la préparation de la réunion du comité. Elle a néanmoins regretté, notamment, que le Secrétariat nait pas eu le temps de tenir compte des observations formulées par la délégation française il y a quelques semaines : il semblerait plus opportun détudier et dexaminer le point 6 de lordre du jour (Comptes de lexercice biennal 1998-1999) avant les points 4 et 5. Elle a aussi regretté que les documents établis dans certaines langues, dont le français, naient été distribués que très tard. Sils avaient été envoyés aux délégations en même temps que les documents publiés en anglais, ils seraient parvenus six semaines avant la réunion du comité. Afin déviter de pénaliser ainsi certaines délégations, il conviendrait dappliquer les règles et procédures du système des Nations Unies et dengager le nombre de traducteurs nécessaire. La délégation française a aussi demandé certains renseignements complémentaires. Elle a suggéré que les projets relatifs aux techniques de linformation et aux locaux soient ramenés sous le budget ordinaire, afin de pouvoir être consultés plus facilement, dautant plus que leur mise en uvre sur plusieurs exercices biennaux implique des sommes dargent considérables qui ne peuvent être dissociées de lensemble du budget. Cela ne signifie pas, néanmoins, de lavis de cette délégation, que le budget de lOMPI doive demeurer toujours au niveau du budget consolidé pour 2002-2003. Elle sest dit satisfaite si le budget reste unifié. Elle a aussi souhaité obtenir des renseignements complémentaires sur les raisons de la diminution du nombre de programmes au détriment des activités de propriété industrielle. Elle a ajouté que lOMPI ne doit pas devenir un simple centre denregistrement et doit poursuivre son rôle de normalisation, comme dautres organisations du système des Nations Unies. Elle a demandé des précisions au sujet de louverture envisagée de nouveaux bureaux à Washington D.C., New York et Bruxelles, et notamment sur leurs objectifs, leur rôle et les incidences financières de leur création. Elle a aussi demandé des éclaircissements au sujet des comptes de 1998-1999, notamment quant au fait que les dépenses consacrées aux missions ont plus que doublé par rapport au budget. Elle a déclaré quelle préférerait la poursuite active des travaux menés au sein du Comité permanent du droit des brevets, afin que le traité sur lharmonisation du droit matériel des brevets puisse être rapidement adopté. Quant au programme relatif au commerce électronique, la délégation française estime quil devrait être conçu de sorte quil puisse être adapté au fil de lévolution des problèmes nouveaux, mais sans que la participation des états aux travaux soit trop limitée. En ce qui concerne la classification internationale des brevets, cette même délégation souhaiterait que les versions française et anglaise soient dégale qualité car lune et lautre sont des versions officielles aux termes de lArrangement de Strasbourg. Elle a demandé au Secrétariat si les ressources budgétaires allouées aux services linguistiques sont suffisantes. Elle souhaiterait aussi des renseignements complémentaires sur les projets envisagés dans le cadre du sous-programme 10.1, sur les liens entre la propriété intellectuelle et le droit de la concurrence et sur la possibilité dinstituer un service denregistrement des brevets. En ce qui concerne la nécessité de poursuivre les travaux consacrés aux indications géographiques, elle a fait observer, en se référant à la déclaration de la délégation de la Suisse, quaucun consensus ne sétait encore dégagé sur les modalités à suivre à cet égard. À ce propos, elle a appuyé la proposition de la délégation de la Suisse. Elle a par ailleurs relevé que le tableau 7 du projet de budget pour 2002 et 2003 recense tous les postes par grade. Il semble quà la différence des années précédentes il nest pas précisé si le nombre de postes de directeur proposé, à savoir 46, comprend les postes de directeur général, de vice-directeur général et de sous-directeur général. Elle a aussi relevé que le nombre de postes proposés dans le cadre du budget ordinaire sélève à 998. Il serait plus juste, à son sens, dy ajouter les 34 postes financés par des excédents, ce qui aboutirait à un total de 1032 postes. La délégation française a remercié le Secrétariat de la diffusion du rapport financier intérimaire établi au 30 décembre 2000. À ce propos, elle a demandé si les 129 millions de francs suisses de dépenses de personnel recensés au 31 décembre de lan dernier couvrent les dépenses relatives aux contrats à court terme. Elle a aussi noté que les dépenses consacrées aux experts et consultants se chiffraient à 5,8 millions de francs suisses au 31 décembre 2000, contre 16,5 millions dans le budget révisé pour 2000-2001. Quant à lutilisation des excédents, elle a noté que le Secrétariat a fait des prévisions jusquà lannée 2005. À cet égard, elle a demandé pourquoi la même démarche logique na pas été suivie pour les activités du PCT, de Madrid et de La Haye, avec une allocation de ressources correspondante.
37. La délégation de lUruguay, sexprimant au nom du groupe des pays dAmérique latine et des Caraïbes, a remercié le Secrétariat pour les documents fournis, bien élaborés et bien conçus, semble-t-il, ainsi que pour les informations et précisions données durant les consultations officieuses. Elle a aussi souligné la souplesse qui caractérise certains chapitres du budget. Elle a dit que cette souplesse peut être maintenue dans la mesure où elle ne nuit pas à la transparence de laffectation des ressources. À la deuxième session du Comité permanent de la coopération pour le développement en rapport avec la propriété intellectuelle (PCIPD), le GRULAC a exprimé le souhait que lOMPI continue à augmenter le montant des fonds affectés aux activités de coopération technique dans le cadre soit de plans daction ciblés par pays, soit de programmes visant à promouvoir la coopération sous-régionale ou régionale. Cest la raison pour laquelle elle considère que laugmentation de 13,8% des fonds affectés à la coopération pour le développement est une évolution très positive. Au cours de cette session du PCIPD et, par le passé, à dautres occasions, elle a souligné la nécessité de faciliter la participation dun plus grand nombre de représentants de pays en développement aux différentes réunions de lOMPI, en espérant que les ressources nécessaires seraient mises à disposition. Elle a pris note avec satisfaction de limportance accordée à lappui aux petites et moyennes entreprises, dont témoigne lélargissement des activités au titre de ce sous-programme afin de renforcer le développement de ce secteur très important. Elle sest aussi félicitée de la proposition daugmentation du personnel affecté aux activités de coopération pour le développement, ce qui montre la place accordée à ces activités dans les travaux du Secrétariat. Parmi ces activités, elle a cité la mise à jour des législations nationales sur la propriété intellectuelle, suivie dun renforcement des structures administratives aux fins de la sanction des droits. La délégation a indiqué que dautres activités concernant notamment les ressources génétiques, les savoirs traditionnels, le folklore et le commerce électronique, qui sont devenues très importantes à lOMPI, se sont révélées extrêmement utiles à la fois pour les pays en développement et pour les pays développés et que leur incorporation dans le projet de programme et budget est donc pleinement justifiée. Cette même délégation a souligné limportance considérable que revêt la promotion de lutilisation des systèmes de propriété intellectuelle pour les secteurs de la création et de linnovation, doù la priorité attachée aux activités de sensibilisation et dinformation. La délégation a estimé que le Bureau international devrait tenir compte des besoins particuliers des pays les moins avancés dans son programme et budget. Elle a aussi observé quil est important que lOrganisation dispose des ressources suffisantes pour pouvoir améliorer ses services de traduction et distribuer tous les documents, dans toutes les langues officielles, bien avant louverture des réunions. En conclusion, elle a formé le vu que le projet de programme et budget tienne compte des questions susmentionnées, dans un esprit de solidarité avec les régions du monde les moins favorisées.
38. La délégation du Chili a fait sienne la déclaration faite par la délégation de lUruguay au nom du GRULAC. Elle a aussi remercié le Secrétariat du travail accompli aux fins de lélaboration du programme et budget et dautres documents connexes ainsi que de sa volonté de rencontrer des représentants de différents groupes régionaux au cours de ce processus délaboration, ce qui montre la grande transparence avec laquelle le budget est établi. Elle a fait siennes les observations dautres délégations et notamment celle du groupe B en ce qui concerne la nécessité de disposer dun budget consolidé regroupant toutes les activités, toutes les recettes, toutes les dépenses et tous les investissements de lOrganisation. Elle a déclaré ne pas être favorable au financement de certaines activités, bien quimportantes, par des excédents car, selon elle, il sagit avant tout de savoir exactement à quoi sont destinées les différentes ressources. En ce qui concerne la proposition de la délégation de la Suisse sur la question des indications géographiques, elle a estimé que le comité ne doit pas prendre de décision susceptible dentraver ou de préjuger les délibérations de fond des différents organes compétents de lOMPI. Si lintention est de différer lexamen des fonds à affecter au Comité permanent du droit des marques pour ces activités, la décision qui sera prise aura nécessairement des répercussions sur tous les aspects de la question des indications géographiques, y compris ceux qui sont traités dans dautres parties du projet de budget.
39. La délégation de Cuba a exprimé ses remerciements au Secrétariat pour la documentation quelle a reçue et pour la tenue de consultations officieuses avec différents membres du personnel de lOrganisation, qui ont permis de fournir des informations, de répondre à des questions et de faire des observations selon que de besoin. Elle a aussi remercié le président du comité pour le travail accompli. La délégation de Cuba a déclaré que ce document est très utile et très important et quil constitue une excellente base pour les délibérations. Elle a dit appuyer les déclarations du groupe des pays dAsie et du Pacifique, du groupe des pays africains et, bien entendu, du GRULAC et a dit que certaines questions sont source de préoccupation, notamment celles qui ont trait aux techniques de linformation, à lenseignement à distance et aux services contractuels, en particulier en ce qui concerne les publications. Se référant aux techniques de linformation telles quelles sont présentées dans le tableau 5 de la page 19 du projet de programme et budget, la délégation a souligné que la majorité des pays en développement ne dispose pas des équipements nécessaires pour tirer pleinement parti de ces techniques, qui supposent une modernisation des infrastructures nationales dans la plupart des cas. La délégation a aussi déclaré que la proposition visant à renforcer les activités de lAcadémie mondiale de lOMPI, notamment lenseignement à distance, risque aussi davoir pour effet de pénaliser les pays en développement, qui ne disposent pas des techniques de pointe nécessaires. Elle sest déclarée préoccupée par la diminution des ressources attribuées aux publications dans le tableau no 6 de la page 21 du document. Selon elle, les publications continuent à jouer un rôle très important dans la diversification du savoir et la démythification de la propriété intellectuelle et constituent un moyen indispensable pour tout un chacun dapprofondir ses connaissances dans ces domaines. Il aurait donc fallu à tout le moins affecter à cet objet de dépense des fonds dun niveau équivalent à celui qui figurait dans le budget antérieur. La délégation a dit appuyer la déclaration de la délégation de la Suisse à propos du sous-programme 05.2, sagissant notamment des indications géographiques, et les propositions concernant la distribution en temps voulu des traductions des documents de lOMPI.
40. La délégation de la Colombie a déclaré appuyer pleinement la déclaration faite au nom du GRULAC et approuver la nouvelle structure du programme et budget. Elle sest prononcée en faveur du développement des activités de coopération, notamment en ce qui concerne les petites et moyennes entreprises.
41. La délégation de lArgentine a appuyé la déclaration qua faite la délégation de lUruguay au nom du GRULAC. Elle sest dite préoccupée par les propositions concernant le sous-programme 05.2 qui visent à supprimer toute programmation sur un pan entier des droits de propriété industrielle. Elle a jugé inquiétant que lon souhaite subordonner la programmation budgétaire des activités relatives aux indications géographiques à des discussions conduites au sein dorganes subsidiaires alors que le programme principal 05 lui-même prévoit, tant dans le cadre du Comité permanent du droit des brevets que dans celui du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques, des activités entièrement nouvelles et au sujet desquelles aucune discussion na eu lieu dans les comités quant à savoir si elles seraient ou non exécutées au cours de lexercice biennal à venir. La délégation de lArgentine a réservé sa position en ce qui concerne la décision qui sera prise. Quoi quil en soit, sil était décidé de reporter lexamen de la question des indications géographiques au titre du sous-programme 05.2, elle a demandé que le même traitement soit réservé aux propositions figurant dans le programme principal 07 sous lintitulé Système de Lisbonne (sous-programmes 07.1 et 07.2). À ce propos, elle a estimé que les activités proposées au titre de ces sous-programmes, qui sont liées à larticle 23.4) de lAccord sur les ADPIC, dépassent les capacités et les compétences des États membres de lUnion de Lisbonne et du Secrétariat car elles impliquent non seulement les 19 États membres de lUnion de Lisbonne mais aussi les membres de lOMPI dans leur ensemble et les membres dautres organisations telles que lOMC. De plus, ces activités débordent le cadre fixé par lAccord de 1995 entre lOMPI et lOMC. Sil était décidé de différer le débat sur certains aspects du sous-programme 05.2, la délégation a demandé que le programme 05 dans sa totalité soit soumis aux mêmes conditions dapprobation définitive, étant donné que toute modification apportée aux sous-programmes ou aux activités quil recouvre aura des incidences sur les estimations budgétaires et la programmation de lensemble du programme principal, ce qui compromettra léquilibre de la proposition initiale.
42. La délégation de la République du Nicaragua a dit appuyer la déclaration faite par la délégation de lUruguay au nom du GRULAC et a souhaité souligner la nécessité daffecter de manière continue des ressources à la coopération technique. Elle a déclaré que les pays de la région sont en train dadopter et de promulguer des lois sur les marques et les brevets, entre autres, mais que, malgré leur bonne volonté, ils sont conscients quils ne disposent pas des ressources nécessaires assurer lapplication de ces lois.
43. La délégation des États-Unis dAmérique a demandé au Secrétariat de fournir des informations complémentaires sur les projets de construction de bâtiments qui seront financés au moyen des excédents de ressources, à savoir un échéancier des activités et un résumé des résultats escomptés à la prochaine réunion en septembre. Elle a aussi demandé de façon pressante que les réunions communes des comités consultatifs chargés de la sanction des droits de propriété industrielle et du droit dauteur ne débouchent pas nécessairement sur une réduction de lensemble des ressources allouées.
44. La délégation de lÉquateur a déclaré appuyer tous les points soulevés par la délégation de lUruguay au nom du GRULAC. À cet égard, elle a appuyé la déclaration sur limportance quil convient daccorder à des questions telles que les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et le folklore. Elle a aussi préconisé dappuyer la participation de délégués des pays en développement aux différentes réunions de lOMPI et a exprimé le souhait que soient renforcés les systèmes visant à améliorer et consolider la propriété intellectuelle dans les pays en développement par le biais de leurs organes spécialisés et de leurs offices en vue de respecter lesprit de solidarité dont il est question dans la déclaration du GRULAC.
45. La délégation du Nigéria a appuyé la proposition visant à financer les projets relatifs aux techniques de linformation au moyen des excédents, soulignant combien il est important détablir une infrastructure dans ce domaine, notamment compte tenu du développement des communications fondées sur lutilisation de lInternet. Selon elle, il est à noter que si les techniques de linformation ne font pas lobjet dun financement approprié, lenseignement à distance proposé par lAcadémie mondiale de lOMPI naura pas dutilité réelle puisquil repose sur lutilisation de lInternet. Pour finir, la délégation du Nigéria a exprimé le souhait que la transparence avec laquelle le programme et budget est établi soit maintenue et a déclaré appuyer pleinement la déclaration faite par la délégation de Madagascar au nom du groupe des pays africains.
46. La délégation de la Chine a déclaré appuyer le projet de programme et budget pour lexercice biennal 2002-2003 tel quil est proposé par le directeur général. Elle a exprimé la reconnaissance de son pays pour la très bonne coopération mise en place avec lOMPI lannée dernière dans le domaine de la protection de la propriété intellectuelle et approuvé lassistance accrue que lOrganisation prévoit de fournir aux pays en développement, ainsi quil ressort du projet de programme et budget. La délégation a exprimé le souhait que cette coopération avec lOMPI se poursuive et quil en soit tenu compte lors de la révision du programme et budget du prochain exercice biennal.
47. La délégation du Paraguay a demandé instamment au Secrétariat daffecter davantage de ressources à la traduction des documents afin que ceux-ci puissent parvenir à temps à leurs destinataires. Elle a exprimé sa satisfaction devant la transparence accrue avec laquelle les consultations sur le projet de programme et budget ont été menées et linstitution de cette procédure par le directeur général. Elle a souhaité exprimer sa préoccupation devant la réduction du montant des taxes PCT, qui ne devrait pas continuer à servir de fondement à lélaboration du budget. La délégation a appelé lattention sur le fait que lexistence, au sein de lOMPI, dun programme sur les ressources génétiques, les savoirs traditionnels et le folklore montre que ces questions revêtent une grande importance pour tous les États membres. Elle a souligné que les activités visant à promouvoir les PME devraient être intensifiées. Elle sest prononcée en faveur de ladoption du projet de programme et budget et de son approbation lors des réunions des assemblées des États membres, ainsi quil est proposé au paragraphe 18 de ce document. La délégation du Paraguay sest félicitée de la manière dont le document WO/PBC/3/2 a été élaboré et des résultats qui y sont exposés.
48. La délégation de lEspagne a déclaré appuyer tous les points de la déclaration faite par la délégation de la France au nom du groupe B. Elle a déploré que certaines délégations aient reçu avec du retard la traduction des documents et naient donc eu que très peu de temps pour étudier le projet de programme et budget. Elle a donc insisté pour que le Secrétariat dispose des ressources et du personnel nécessaires à la traduction, en temps voulu, des documents. En ce qui concerne le document lui-même, la délégation de lEspagne sest déclarée satisfaite des améliorations apportées à sa présentation, quil sagisse du plan général et des chapitres ou de la structure. La délégation a déclaré approuver, sur le principe, les propositions faites par certaines délégations de consolider le budget en associant pour ce faire ressources ordinaires et excédents. Selon elle, axer le budget sur les résultats, comme la fait lOMPI, est une bonne idée et une façon moderne et efficace de présenter les objectifs qui doivent être atteints; elle a donc déclaré appuyer ce document. Elle a aussi approuvé laugmentation générale du budget, aux fins notamment de lamélioration de linfrastructure des techniques de linformation, qui, selon elle, est plus que nécessaire pour que lOMPI puisse relever le défi considérable auquel elle sera confrontée dans un avenir proche. Elle sest déclarée favorable à laffectation de ressources aux activités de coopération avec les pays en développement et avec certains pays dEurope et dAsie. La délégation a dit faire siennes les préoccupations exprimées par les délégations de la Suisse, de la France, de la Turquie, des États-Unis dAmérique, du Maroc et du Chili en ce qui concerne les indications géographiques.
49. La délégation de la République de Corée a déclaré que, si elle appuie de manière générale le projet de programme et budget pour lexercice biennal à venir, elle souhaite néanmoins insister sur la transparence et la responsabilisation en matière dexécution des différents projets indiqués dans le projet de programme et budget. Afin de renforcer cette obligation de rendre compte, elle a proposé que soit mis en place un système dévaluation concret non seulement de la quantité mais aussi de la qualité. Elle a dit appuyer les projets relatifs aux techniques de linformation qui doivent être financés par les excédents. Elle a souligné limportance dun interfonctionnement entre les systèmes déjà en place et les nouveaux systèmes. À ce propos, elle a cité le système coréen de dépôt électronique, par lintermédiaire duquel, depuis sa mise en place en janvier 1999, environ 90% des demandes de brevet ont été déposées. La délégation a souhaité souligner que son pays a très récemment été classé loin devant les autres États membres de lOCDE en ce qui concerne le taux de connexions à haut débit à lInternet. Elle a aussi proposé que lOMPI utilise lInternet et les systèmes de messagerie électronique pour faire parvenir ses documents aux États membres qui sont en mesure dutiliser ces outils, afin de réaliser des économies. Elle a également proposé de réduire encore les taxes de dépôt selon le PCT, en particulier pour les pays en développement, afin de faciliter le dépôt de leurs demandes. Il faut faciliter le dépôt de demandes selon le PCT par les pays en développement et non se contenter de laugmentation du nombre des États contractants. Enfin, au sujet des ressources humaines, la délégation a insisté sur lapplication du critère de représentation géographique.
50. Le président a apporté des précisions en réponse à lobservation de la délégation de la France concernant le point 6 de lordre du jour, relatif aux comptes de lexercice biennal 1998-1999. Il a été rappelé que la délégation avait suggéré daborder le point 6 avant dexaminer le projet de programme et budget pour lexercice biennal 2002-2003. Le président a expliqué que le Secrétariat a demandé à examiner le point 6 en présence des vérificateurs extérieurs, lesquels nétaient pas en mesure dassister à la première journée de la réunion. Lexamen du point relatif aux comptes de lexercice biennal 1998-1999 a donc été reporté au deuxième jour pour que les vérificateurs extérieurs puissent être présents. Lassurance a été donnée que des efforts seront faits pour veiller à ce que lordre des points de lordre du jour soit plus logique à lavenir.
51. En réponse à une question concernant les plans en matière de réduction des taxes du PCT, le Secrétariat sest référé au paragraphe 326 du document WO/PBC/3/2, où il est indiqué quau-delà de 2003 les recettes devraient se maintenir au même niveau que celui de 2002-2003, les augmentations du nombre de demandes étant plus ou moins contrebalancées par les réductions de taxes. Les possibilités concernant une nouvelle réduction des taxes seront fonction de la situation budgétaire et financière à ce moment-là. Si cest possible, le Secrétariat a lintention de continuer à abaisser le plafond de la taxe de désignation. Cette mesure sinscrirait également dans le cadre des gains defficacité escomptés de la mise en uvre du projet IMPACT concernant les coûts des communications entre le Secrétariat et les offices désignés.
52. Sagissant de la version française de la Classification internationale des brevets (CIB), le Secrétariat a indiqué que la réforme de la CIB à lexamen prévoit deux niveaux, le niveau de base et le niveau plus élevé. En ce qui concerne le niveau plus élevé, le projet CLAIMS prévoit des ressources en faveur de la traduction assistée par ordinateur. Le niveau de base restera quant à lui relativement stable, à lexception de quelques modifications. Il est également prévu que la version française du niveau de base de la CIB continue à être établie avec le concours dun office francophone dun État membre, sans incidences budgétaires pour lOMPI. En conclusion, et puisque les modifications du niveau plus élevé de la CIB ne seront pas adoptées avant 2005, aucun problème nest attendu pour lexercice biennal 2002-2003.
53. En ce qui concerne lexécution du budget de lexercice 1998-1999 telle quelle ressort du rapport de gestion financière, une explication a été donnée par le Secrétariat sur les écarts entre le budget approuvé et les dépenses effectivement consenties par programme principal. Des raisons techniques et de fond ont été avancées à cet égard. Cest dans le cadre de lexercice 1998-1999 que le budget a été présenté pour la première fois sous forme de programme et budget, de sorte que lon disposait de peu dexpérience en matière destimation des budgétaires. Des améliorations du système financier visant à fournir de meilleures informations par activité sont proposées afin dobtenir les données budgétaires nécessaires. Lexpérience acquise en 1998-1999 devrait permettre de faire de meilleures estimations pour lexercice biennal 2000-2001 et plus encore pour le projet de budget 2002-2003. En ce qui concerne les raisons de fond, il a été indiqué que le directeur général a la faculté et la responsabilité de répondre aux besoins émergents et aux priorités nouvelles, ce qui suppose de réaffecter des ressources dun programme principal à un autre. Au sujet du dépassement des dépenses au titre du programme 06 (Coopération avec les pays en développement) et du programme 08 (Académie mondiale de lOMPI et mise en valeur des ressources humaine), il a été précisé que lexercice biennal 1998-1999 a coïncidé avec la mise en uvre de lAccord sur les ADPIC. Il a également fallu assurer dans le cadre de linitiative conjointe OMPI-OMC un grand nombre de services non prévus à lorigine, allant de la collaboration avec des magistrats et des élus à lassistance en matière délaboration de lois, en passant par les activités de sensibilisation et la création des conditions propices à ladoption de la législation pertinente.
54. En réponse à une question sur le niveau de ressources au titre des activités de coopération pour le développement proposées pour lexercice biennal 2002-2003, il a été indiqué que ces ressources sont appropriées. En particulier, le taux daccroissement pour le programme 12 (Coopération avec les pays en développement) est le même que celui de lOrganisation dans son ensemble. Pour le programme 14 (Académie mondiale de lOMPI), le taux de progression est légèrement supérieur. LAcadémie a été en mesure de mettre en uvre à un coût de 40 dollars É.-U. par personne dexcellents programmes denseignement à distance, qui touchent un vaste public et donnent de très bons résultats. Par ailleurs, le budget proposé tient compte dautres activités au profit des pays en développement, comme le projet WIPOnet, qui prévoit la fourniture de matériel et lorganisation de cours de formation dans ces pays, ainsi que des dépenses de voyage au titre de divers programmes afin de financer la participation de représentants des pays en développement au sein des différents comités. Le Secrétariat sest donc dit confiant que ces dispositions permettront dexploiter les synergies et de continuer à faire plus avec moins.
55. En ce qui concerne le sous-programme 10.4 (Questions et stratégies relatives à la sanction des droits de propriété intellectuelle), il a été indiqué quil sagit dune nouvelle initiative lancée par lOMPI au cours de lexercice biennal 2000-2001 et quune première réunion a été tenue en octobre 2000. Le Secrétariat ayant lintention de solliciter des avis et contributions supplémentaires de la part des États membres sur la question de la sanction des droits de propriété intellectuelle pendant lexercice biennal 2002-2003, des ressources ont été allouées en vue de lorganisation dun certain nombre de réunions. Les modalités de ces réunions nont toutefois pas été incluses dans le projet de programme et budget pour 2002-2003 afin de conserver une marge de manuvre aussi large que possible quant à leur nature, à leur forme et à leur échelonnement, ce qui favorisera la coordination de ce programme avec dautres programmes relatifs à la sanction des droits.
56. Sagissant du volume dactivité proposé au cours de lexercice 2002-2003 au titre du programme 08 (Développement du droit dauteur et des droits connexes), le Secrétariat a assuré le comité que ces activités sont dune importance cruciale. Le Secrétariat a noté avec plaisir que les États membres sont pleinement satisfaits des programmes à mettre en uvre et sest dit résolu à faire plus avec moins afin de répondre à leurs attentes dans le cadre des ressources disponibles.
57. En ce qui concerne les services de traduction, il a été indiqué que laccroissement de la charge de travail et les ressources limitées imposent de rechercher de nouveaux moyens permettant de répondre à la préoccupation des délégations sagissant dobtenir en temps voulu les documents dans les langues appropriées. À cet effet, il est notamment envisagé délaborer beaucoup plus tôt les documents originaux à lintérieur du Secrétariat afin de laisser plus de temps pour leur traduction. Une autre mesure consiste à confier une partie du travail de traduction à des collaborateurs extérieurs et il a été fait référence à laugmentation du budget correspondant dans le cadre du sous-programme 17.2 (Service linguistique). Parmi les autres solutions figurent létablissement de priorités parmi les documents à traduire ainsi que la réduction de la longueur des documents et des rapports de réunion.
58. En réponse à la question posée par la délégation de la France au sujet du fonds de réserve pour cessation de service, cette provision (car cest plutôt une provision quun fonds de réserve) était dun montant de 13 588 000 francs (arrondis) au 31 décembre 1997. Ce montant a été augmenté, chaque trimestre pendant lexercice biennal 1998-1999, de 6% du coût bureau des fonctionnaires; au total 7 820 000 francs pour lexercice biennal. Cette provision a été utilisée pour payer les montants dus à la cessation de service des fonctionnaires, cest-à-dire, les versements en compensation des congés accumulés, les primes de rapatriement, les frais de voyage et de déménagement pour le retour dans leurs foyers, indemnités de licenciement, allocation en cas de décès, et prestations similaires. Le total de ces paiements a été de 8 703 000 francs pendant lexercice biennal 1998-1999. Si on ajoute le montant de 7 820 000 francs au chiffre original de 13 588 000 francs, et quon retranche le montant de 8 703 000 francs, on arrive au chiffre de 12 705 000 francs à la fin 1999 qui figure dans le rapport de gestion financière 1998-1999.
59. En ce qui concerne létablissement des estimations de recettes, il a été indiqué que le projet de programme et budget comprend pour la première fois une présentation détaillée des recettes prévisionnelles, qui figure dans la partie D du document WO/PBC/3/2. La nouvelle démarche mise en uvre renforce la solidité des estimations relatives aux recettes et remédie aux carences passées, étant entendu que la prévision sapparente autant à un art quà une science. En outre, des échanges de données dexpérience en matière de prévision des recettes ont été organisés avec des offices de brevets nationaux afin daméliorer la fiabilité de ces estimations. Lamélioration des méthodes employées sest traduite par une augmentation substantielle des recettes escomptées pour lexercice biennal 2000-2001. Par ailleurs, les estimations relatives aux recettes pour lexercice 2000-2001 tiennent compte des intérêts précédemment crédités au fonds de réserve spécial, ce qui représente une partie importante des excédents pour lexercice biennal 2000-2001. Les estimations pour lexercice biennal 2002-2003 ont été établies en tenant compte du relèvement des recettes escomptées pour lexercice 2000-2001. En ce qui concerne le PCT, par exemple, une augmentation de 20% du nombre des demandes a été envisagée pour lexercice biennal à venir, ce qui peut être considéré comme une estimation prudente. Il apparaît que les offices des brevets et des marques nationaux suivent une démarche similaire. Malgré lhypothèse dune augmentation de 20% du nombre des demandes selon le PCT au cours de lexercice biennal à venir, il a été envisagé que les recettes resteraient au même niveau étant donné que le montant des taxes continue à être sensiblement abaissé. Même pour lexercice biennal 2000-2001, et en dépit de laccroissement ininterrompu des dépôts, les recettes escomptées pour 2001 ne dépassent guère le niveau enregistré en 2000 compte tenu de la réduction des taxes applicable dès 2001, ainsi quil est indiqué dans la partie D du document. Une révision des estimations relatives aux ressources supposerait essentiellement une révision du volume de travail escompté. Si cette révision se traduit par une augmentation des estimations, cela signifiera non seulement une élévation du niveau de recettes mais également une augmentation des estimations budgétaires afin dabsorber la charge de travail supplémentaire. En dautres termes, il faut être conscient que ladoption dune perspective plus optimiste en matière de recettes prévisionnelles se traduira également par des incidences budgétaires si lon veut maintenir la logique de létablissement du budget.
60. En ce qui concerne lintégration budgétaire, il a été noté quau cours du dernier exercice budgétaire, aucun document du budget ne contenait dinformations sur les projets inscrits au budget ordinaire et sur ceux financés par les excédents. Aussi lintégration a-t-elle constitué lune des principales préoccupations lors de lélaboration du nouveau budget et des améliorations considérables ont été introduites. Dans la partie B du document, plus précisément dans le tableau 3, figurent conjointement et de manière intégrée le budget ordinaire et les budgets des projets. Le tableau 10 indique lallocation budgétaire par programme pour le budget ordinaire et pour les budgets des projets, en particulier pour le programme principal 15, relatif aux techniques de linformation et le programme principal 18, consacré aux locaux. Dans lappendice 2 figurent même les dépenses inscrites au budget ordinaire et les dépenses prévues pour les projets par année jusquen 2005, les prévisions globales étant fondées sur les prévisions détaillées pour chaque union. Le document WO/PBC/3/2 contient des indicateurs dexécution et des informations plus détaillées sur les projets relatifs aux techniques de linformation. Il a été supposé que les États membres étaient satisfaits de la présentation conjointe du budget ordinaire et des activités menées au titre des projets. En appelant à une intégration budgétaire, les États membres semblent vouloir se référer à un aspect différent, à savoir le classement des activités en activités permanentes et non permanentes. Le budget ordinaire étant une activité permanente, les projets sont considérés comme des activités ponctuelles, non permanentes. Cette distinction a été jugée utile étant donné que lOMPI traverse une période exceptionnelle nécessitant des investissements ponctuels de grande ampleur durant lexercice biennal en cours et lexercice à venir. Il faut toutefois déduire quun appel à une intégration plus poussée constitue un appel à la suppression de la distinction entre budget permanent et budget non permanent. Une seule estimation budgétaire devrait donc être présentée, sans fournir dindication sur la nécessité ou non de renouveler les provisions budgétaires pour les années à venir, ce qui se traduirait par lintégration dans le budget ordinaire des projets relatifs aux techniques de linformation approuvés et proposés ainsi que des projets relatifs aux bâtiments. Sur le plan des prévisions budgétaires, cela impliquerait une augmentation de lassise budgétaire pour le prochain exercice biennal, en loccurrence le budget révisé de 2000-2001, qui passerait de 450,4 à 565,9 millions de francs suisses, et une augmentation du budget proposé pour lexercice biennal 2002-2003, qui passerait de 512,6 à 678,3 millions de francs suisses.
61. Concernant les bureaux de lOMPI à New York, Washington et Bruxelles, il a été signalé que le bureau de New York a déjà été inclus dans le budget de lexercice biennal 2000-2001, dans le sous-programme 02.2, intitulé Relations extérieures et coopération avec le siège de lOrganisation des Nations Unies. Les activités de ce bureau consistent à assurer la liaison avec le siège de lONU, avec un certain nombre de missions diplomatiques à New York et avec plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) importantes uvrant dans le domaine de la propriété intellectuelle. Compte tenu de lexpérience acquise avec le bureau de New York, un petit bureau a été ouvert à Washington afin dassurer la liaison avec un certain nombre dorganisations intergouvernementales, de missions diplomatiques et dONG pour mieux faire connaître le rôle de la propriété intellectuelle et renforcer laudience de lOMPI auprès des cercles diplomatiques et du grand public.
62. En ce qui concerne les deux autres bureaux de lOMPI proposés au paragraphe 147, le Secrétariat a indiqué au comité que lOMPI a renforcé avec succès sa présence à New York en établissant ce bureau au titre du sous-programme 02.2 du programme et budget de lexercice 2000-2001 et quil est à présent proposé délargir laudience de lOMPI auprès des milieux gouvernementaux, intergouvernementaux et daffaires, y compris les ONG, en ouvrant deux nouveaux bureaux à Washington et à Bruxelles, où plusieurs de ces organisations et bureaux de représentation de groupes industriels ont leur siège. Le Secrétariat a déclaré que le coût de fonctionnement des deux nouveaux bureaux serait moindre en comparaison des 410 000 francs suisses (services collectifs et communications) alloués dans le cadre de lexercice biennal actuel au Bureau de coordination de New York, qui emploie cinq fonctionnaires.
63. En ce qui concerne une activité proposée relative à la convocation dune réunion dexperts sur le rapport entre le droit et les politiques régissant la propriété intellectuelle, dune part, et régissant la concurrence, dautre part (sous-programme 10.1), le Secrétariat a précisé que cette activité avait été inscrite dans le sous-programme 11.4 du programme et budget de lexercice biennal en cours en vue détudier ladéquation de la propriété intellectuelle avec les questions socioéconomiques et quelle a été reportée sur lexercice biennal suivant.
64. En réponse à des délégations qui ont demandé des renseignements supplémentaires sur les locaux, le Secrétariat a présenté le rapport de situation ci-après au sujet des projets relatifs aux bâtiments :
65. Depuis septembre 2000, lorsque lAssemblée générale a approuvé un plan et un budget révisés pour la rénovation, la modernisation et lagrandissement de lancien bâtiment de lOrganisation météorologique mondiale (OMM), les travaux de la première phase, cest-à-dire les travaux préalables à la rénovation à effectuer dans le cadre de la seconde phase, ont été menés sans interruption. En novembre 2000, lOMPI a conclu un contrat conforme au plan révisé avec un consortium de trois sociétés établies à Genève (BPS), qui avait été engagé en qualité dentreprise générale en août 2000. En avril 2001 a été lancée la seconde phase des travaux de rénovation, de construction et dagrandissement, y compris les travaux portant sur la structure du bâtiment, les travaux dinstallation, le traitement des surfaces intérieures et extérieures et divers travaux connexes nécessaires pour mener à terme la rénovation, la construction et lagrandissement.
66. Lancien bâtiment de lOMM consistait en un bâtiment principal et une tour. La première partie du bâtiment principal a été construite en 1960 selon les normes techniques de lépoque prévoyant une charge maximale de 200 kilogrammes au mètre carré sur chaque étage. Le bâtiment rénové devant comporter deux étages supplémentaires, et tous les étages devant être suffisamment solides pour supporter une charge de 500 kilogrammes au mètre carré pour les opérations du PCT, les travaux entrepris ont consisté à démolir la première partie du bâtiment principal et non à renforcer une structure âgée et peu résistante. Cette démolition partielle na pas entraîné une augmentation des coûts mais a permis de consolider le bâtiment et accéléré les travaux. Par ailleurs, la seconde partie du bâtiment principal et la tour, construites en 1970 selon des normes techniques relativement nouvelles, se sont révélées suffisamment solides pour supporter une charge de 300 kilogrammes au mètre carré. Il a été décidé de conserver le gros uvre de la seconde partie du bâtiment principal et la tour. Les composantes du projet indiquées dans le plan révisé demeurent inchangées et le Secrétariat peut assurer que le projet continuera dêtre exécuté dans des conditions garantissant un rapport coût-efficacité et un degré de robustesse technique les plus satisfaisants possibles.
67. Selon la dernière analyse réalisée, le coût de lénergie et de lélectricité serait encore réduit et la fonctionnalité de lensemble serait accrue si certains éléments étaient ajoutés au cahier des charges du projet (tels que le remplacement des stores manuels par des stores motorisés et le remplacement des cloisons fixes par des cloisons mobiles plus adaptées aux fréquents changements de configuration des bureaux). Le budget approuvé pour la rénovation et lagrandissement de lancien bâtiment de lOMM, financé au moyen des excédents, sélève à 59 millions de francs suisses. Le coût de toutes les activités supplémentaires ou imprévues nécessitées par les travaux relatifs à lancien bâtiment de lOMM sera financé dans le cadre du budget ordinaire établi pour les locaux. Le budget ordinaire comprend des provisions aux fins de la rénovation et de lamélioration des bâtiments. Les travaux se poursuivent conformément au plan établi et le bâtiment devrait être entièrement occupé au début de 2003.
68. En ce qui concerne le projet de construction du nouveau bâtiment, le Secrétariat a sélectionné en avril 2001, avec le cabinet Behnisch, Behnisch & Partner, lauréat du concours international darchitecture, plusieurs bureaux dingénieurs-conseils par le biais dun appel doffres. Ils aideront le Secrétariat et larchitecte à élaborer le cahier des charges du projet en ce qui concerne lélectricité, leau, la ventilation et le génie civil, en vue de lobtention du permis de construire auprès des autorités genevoises. Parallèlement à lélaboration du cahier des charges du projet, le Secrétariat lancera la procédure dappel doffres en vue de sélectionner un entrepreneur général à lautomne. Il établira avec lentrepreneur général qui aura été choisi une estimation précise du budget, compte tenu de tous les facteurs techniques à respecter pour réaliser le projet darchitecture retenu, et soumettra lestimation aux États membres avant la fin de 2001. Une fois le permis de construire délivré, lentrepreneur général devrait commencer les travaux pendant le premier semestre de 2002.
69. Afin de consolider la gestion des projets relatifs aux bâtiments, le directeur général a confié la responsabilité de lensemble de la gestion à un membre de la haute direction de lOrganisation et a créé un nouveau comité interne appelé Comité de supervision des projets relatifs aux bâtiments, présidé par un autre membre de la haute direction et composé des directeurs des divisions pertinentes et du contrôleur. Ce comité supervisera la progression des deux projets relatifs aux bâtiments et donnera des avis au directeur général ou lui fera des recommandations.
70. Le Secrétariat a confirmé quil continuera, à lavenir, de rendre compte aux États membres de lavancement des deux projets relatifs aux bâtiments.
71. Quant au nombre de postes des catégories des directeurs et supérieures, le Secrétariat a évoqué le nombre total de 46 postes de la catégorie spéciale qui figure dans le tableau 7 du projet de programme et budget. Le même nombre de postes est indiqué dans le tableau révisé du programme et budget de lexercice biennal 2000-2001 (document WO/PBC/1/2 Rev., en date du 19 avril 1999). Ce chiffre recouvre trois postes de vice-directeur général, trois postes de sous-directeur général, le poste du directeur général et 39 postes de directeurs. Sagissant du nombre total de postes proposés, si ceux-ci étaient intégrés au budget ordinaire, il sétablirait à 1032, soit 998 postes proposés dans le projet de budget ordinaire et 34 postes proposés pour les projets relatifs aux techniques de linformation. Sur ces 34 postes, 20 ont déjà été approuvés. En ce qui concerne les dépenses de personnel pour lan 2000, leur montant sétablit à 129 465 000 francs suisses au 31 décembre 2000. Ce chiffre comprend les traitements et prestations du personnel permanent ainsi que les coûts associés aux agents temporaires. Sur les dépenses totales de personnel, les coûts liés aux agents temporaires sélèvent à 20 914 000 francs suisses.
72. La délégation de la France a demandé des précisions sur lexpression qualité satisfaisante employée par le Secrétariat. La délégation a rappelé dans sa déclaration faite le matin même que, selon lArrangement de Strasbourg, les deux textes officiels de la classification, en anglais et en français, font également foi. Or, lexpression qualité satisfaisante sous-entend que la version française pourrait ne pas être de la même qualité que la version anglaise. La délégation a souligné quil importe que les versions anglaise et française soient toutes deux dexcellente qualité et fassent également foi. Sagissant des dépenses de personnel, elle a déclaré avoir du mal à comprendre lexplication donnée par le Secrétariat en ce qui concerne les mouvements de personnel entre le budget ordinaire et les réserves. Tout serait beaucoup plus simple si le Secrétariat était en mesure de présenter un tableau unique sur les coûts liés aux locaux afin de répondre aux demandes des États-Unis dAmérique et du groupe B.
73. Présentant le document WO/PBC/3/3, le Secrétariat a rappelé que celui-ci contient des propositions relatives à cinq projets relatifs aux techniques de linformation dont deux, à savoir les projets IMPACT et WIPOnet, ont précédemment été approuvés par lAssemblée de lUnion du PCT et le SCIT, respectivement. Les chiffres indiqués pour les projets IMPACT et WIPOnet comprennent les coûts de démarrage pour lexercice biennal 2002-2003, liés notamment à linstallation et à la location dun important matériel informatique qui permettra à lOMPI de transférer les opérations informatiques du Centre international de calcul au Bureau international.
74. Les trois autres projets dont il est question dans le document (AIMS, CLAIMS et dépôt électronique selon le PCT) sont considérés comme des activités nouvelles, étant entendu que le projet relatif au dépôt électronique selon le PCT a été lancé dans le cadre du projet IMPACT. Suite à la réunion concernant le PLT tenue en juin 2000, au cours de laquelle sest posée la question de laccès, dans les pays en développement notamment, des offices de propriété intellectuelle et des déposants aux moyens techniques nécessaires pour le dépôt électronique, et compte tenu du fait que les estimations initiales pour le projet relatif au dépôt électronique selon le PCT se sont révélées insuffisantes, le directeur général a décidé que ce projet devait être établi en marge du projet IMPACT. Ce projet devrait donc être mis en uvre par un chef de projet et une équipe à part et un budget révisé. Il sera établi dans les meilleurs délais afin de faire droit aux demandes des États membres.
75. Le président a exprimé sa satisfaction quant aux délibérations tenues sur les points 4 et 5 de lordre du jour, qui, à ses yeux, ont été fructueuses non seulement pendant la réunion en cours mais également au long des mois qui lont précédée. Il a rappelé la décision prise précédemment concernant la possibilité de convoquer de nouveau le Comité du programme et budget en septembre et a assuré les délégations que tel sera le cas si cela savère nécessaire. Il a toutefois insisté une nouvelle fois sur limportance de disposer dinstructions claires et précises concernant le montant du budget et sa répartition. Il a pris acte du travail accompli en vue de rendre le budget plus transparent et sest félicité des efforts déployés par le Secrétariat afin de produire un document plus souple et plus facile à manier. Il a formé le vu quun accord soit trouvé sur le document de budget à lexamen. Il a pris note des différentes positions exprimées par les délégations qui ont pris la parole. Compte tenu de ces interventions, il a proposé les conclusions ci-après pour les délibérations du Comité du programme et budget relatives aux points 4 et 5.
76. Le Comité du programme et budget
i) a noté que le plafond budgétaire proposé de 512 600 000 francs suisses pour lexercice biennal 2002-2003 (document WO/PBC/3/2) et de 82 900 000 francs suisses pour les projets relatifs aux techniques de linformation (document WO/PBC/3/3) a recueilli une large adhésion;
ii) est convenu que les propositions budgétaires doivent être présentées dans un document unique, reflétant la structure des programmes et des sous-programmes et la répartition des dépenses par union et programme proposées dans les documents WO/PBC/3/2 et WO/PBC/3/3, y compris les projets relatifs aux techniques de linformation et aux locaux;
iii) a noté que le montant proposé des taxes pour lexercice biennal 2002-2003, tel quil ressort du tableau 2.B, et le montant proposé des contributions des États membres pour ce même exercice, tel quil ressort de lappendice 4 du document WO/PBC/3/2, ont recueilli une large adhésion;
iv) a noté que le contenu du document WO/PBC/3/3 consacré aux projets relatifs aux techniques de linformation sera présenté au Groupe de travail du SCIT sur les projets relatifs aux techniques de linformation, lors de sa première session (qui doit se tenir du 3 au 7 septembre 2001), pour examen technique;
v) a pris note des conclusions formulées par la présidente du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques à la sixième session de ce comité (paragraphe 8 du document SCT/6/5);
vi) est convenu de demander au directeur général de présenter dans toutes les langues officielles, dici au 30 juin 2001 au plus tard, un document de budget révisé compte tenu des points de vue exprimés au cours de la session du Comité du programme et budget;
vii) est convenu de demander au directeur général dappeler le Comité du programme et budget à se réunir à nouveau en septembre 2001, afin de permettre lexamen des questions restant à régler.
77. Le Comité du programme et budget a adopté les conclusions présentées par le président et reproduites au paragraphe 76.
78. La délégation du Chili a regretté que les propositions aient été adoptées bien que lun des points nait pas été soumis par écrit dans toutes les langues officielles. Elle a émis des doutes sur la possibilité daccepter un rapport contenant des propositions, notamment en ce qui concerne le point 5, sur des questions de fond qui sont encore en discussion au sein des organes subsidiaires de lOrganisation. Elle a aussi exprimé son mécontentement à légard de la façon dont il est rendu compte des débats sur le point 5.
79. La délégation de lAustralie, sassociant aux déclarations de la délégation du Chili, a signalé que le texte relatif aux indications géographiques ne préjuge pas de sa position sur cette question.
80. La délégation des États-Unis dAmérique a dit quil ne faut attribuer à ce texte aucune signification sur le fond de la question. Elle la approuvé à la condition expresse quil nemporte aucune prise de position de quelque nature que ce soit quant aux travaux de fond du Comité permanent du droit des marques.
81. La délégation du Mexique sest associée aux déclarations de la délégation des États-Unis dAmérique au sujet du fait que le contenu du point 5 ne doit avoir aucune incidence matérielle sur les travaux du Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques.
82. La délégation de la France a demandé des éclaircissements quant à la signification du terme examen technique au point 4.
83. Selon le Secrétariat, le terme examen technique implique lexamen par le SCIT de toutes les questions techniques figurant dans le document consacré aux projets relatifs aux techniques de linformation et à leurs budgets.
84. La délégation de Madagascar a fait part de linquiétude du groupe africain au sujet du point 1 et a demandé des précisions quant aux projets relatifs aux techniques de linformation au-delà de 2003. En ce qui concerne le point 4, elle a demandé des éclaircissements sur la question de savoir si la présentation des documents pertinents au SCIT en septembre naurait pas dincidence préjudiciable sur le démarrage des projets envisagés.
85. Le Secrétariat a fait part de son intention de faire figurer dans le document du programme et budget les débats consacrés aux projets relatifs aux techniques de linformation et aux locaux, comme cela a été demandé, en soulignant leurs incidences financières à long terme.
86. La délégation des Pays-Bas a formulé des observations sur la question des prévisions relatives aux activités du PCT et aux recettes correspondantes. Si le niveau des activités et des budgets des systèmes du PCT et de Madrid continue à augmenter, la réduction proposée des taxes du PCT aura vraisemblablement pour effet de stabiliser les recettes et de neutraliser la croissance attendue. En ce qui concerne le système de Madrid, le résultat devrait être identique compte tenu des mesures prises en 1996. Le Secrétariat a été prié de faire connaître, à la prochaine session du comité, son avis sur des questions telles que la hausse possible des coûts à la suite de laugmentation du nombre de demandes et léventuelle stabilisation des recettes. La délégation a pris note de laugmentation importante du budget proposé et a reconnu lintérêt de financer lautomatisation au moyen des excédents de ressources. Le Secrétariat a aussi été prié dexposer sa position sur les limites éventuelles de la réduction des taxes et les autres possibilités dutilisation des excédents de ressources, y compris une redistribution de ceux-ci aux États.
87. La délégation du Royaume-Uni a souscrit aux conclusions présentées par le président mais a fait siennes les préoccupations exprimées par la délégation des États-Unis dAmérique. Elle a constaté que laugmentation du budget proposé est considérable et ne se limite pas aux secteurs dappui aux très fructueux systèmes denregistrement et darbitrage mais concerne presque tous les programmes. La délégation a fait observer que les États membres de lOMPI ont de la chance dans la mesure où leurs gouvernements nont pas à financer lintégralité du montant des programmes de lOrganisation mais que celle-ci ne doit toutefois pas abuser de la situation en supposant quune augmentation des coûts de programme à chaque exercice biennal est admissible. Elle sest félicitée de la proposition daugmentation du budget de certaines activités, notamment en ce qui concerne lappui au projet important sur lharmonisation du droit matériel des brevets et au nouveau Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore. Dune manière générale, cependant, cette même délégation a jugé préférable que ces priorités soient financées au moyen déconomies réalisées dans dautres domaines, comme il est dusage en matière de programmes délaboration des politiques dans dautres institutions des Nations Unies. Elle nest pas certaine que toutes les dépenses prévues dans le projet de budget soient réellement rentables au regard des objectifs de lOrganisation. Avant dexaminer toute proposition budgétaire pour lexercice biennal suivant, elle demandera des preuves des améliorations apportées et de la valeur ajoutée grâce à ces augmentations. Elle espère en particulier disposer de rapports sur lexécution du programme plus objectifs, indiquant les domaines dans lesquels des améliorations sont nécessaires en plus des réussites avérées. Elle espère également quil sera envisagé daméliorer les indicateurs dexécution, ainsi que la recommandé le vérificateur extérieur. Par exemple, le nombre de séminaires organisés par programme présente moins dintérêt que le nombre de personnes qui ont participé à ces activités et qui en ont bénéficié. Elle a également fait valoir que, dans le programme principal 09, il serait bon dindiquer à quel besoin répondent les 100 nouveaux produits dinformation envisagés étant donné que la gamme de littérature de lOMPI est déjà excellente et semble répondre aux besoins en la matière. La délégation a néanmoins fait observer que son intervention peut sembler négative mais que ce nest pas dans son intention. Le fait de demander à chaque nouvel exercice biennal une augmentation budgétaire considérable laisse à penser que certains objectifs importants de lexercice en cours nont pu être atteints. Dans ce cas, il faudrait savoir de quoi il est question. Bien que des améliorations soient toujours possibles, le Royaume-Uni est globalement très satisfait du travail de lOMPI.
88. En ce qui concerne le point 6 de lordre du jour (document WO/PBC/3/4, intitulé Comptes de lexercice biennal 1998-1999), le président a souhaité la bienvenue au vérificateur des comptes, M. Kurt Grüter, qui est aussi vérificateur général des comptes de la Confédération suisse, et à son collègue, M. Denys Neier, responsable du mandat confié par lOMPI. Il a ajouté que des consultations informelles ont eu lieu cette semaine sur les comptes de lexercice biennal 1998-1999.
89. Le vérificateur des comptes, après avoir présenté les recommandations figurant dans le rapport de vérification des comptes, a déclaré quil a été en mesure démettre une opinion favorable, ce qui signifie que les comptes peuvent être approuvés sans réserve. Cette vérification a permis de constater que les comptes étaient bien gérés et très bien tenus; la collaboration avec le Secrétariat a été très bonne et le vérificateur des comptes en a remercié le directeur général et le Secrétariat. Les quatre recommandations figurant dans le rapport, qui visent à améliorer la gestion et qui vont dans le sens des intérêts des États membres, ont dans leur plus grande partie été mises en uvre. Par ailleurs, en ce qui concerne le remplacement de lancienne attestation de vérification par une opinion de vérification, le vérificateur des comptes a expliqué quil sagit là dun simple changement de forme, sans incidence sur le contenu, ni sur le sérieux de la vérification, quil a effectuée en continuant dappliquer les mêmes principes. Ce changement de forme correspond aux normes appliquées par les organisations internationales, qui, elles-mêmes, suivent les normes édictées par les organismes professionnels et lOrganisation des Nations Unies.
90. La délégation des États-Unis dAmérique a réaffirmé quelle soppose à lutilisation de fonds provenant des unions financées par des contributions pour la constitution dune réserve visant à couvrir en tout ou en partie les contributions impayées des États membres. La création de cette réserve nest pas justifiée et ne permettrait pas de régler efficacement la question des contributions impayées. En réalité, elle aurait pour effet de dissuader les États de sacquitter de leur obligation de payer leurs contributions. La délégation a pris note avec satisfaction des efforts du Secrétariat pour réconcilier les listes dinventaire et la encouragé à poursuivre ses efforts dans le sens de la justification des comptes au niveau des inventaires.
91. La délégation de la France a remercié le vérificateur des comptes de son exposé et a fait observer que le rapport de gestion financière 1998-1999 contient certains tableaux qui sont extrêmement intéressants et qui pourront éventuellement être utilisés à lavenir. La délégation a cité en particulier le tableau 3 (qui compare les recettes budgétisées et effectives et indique que les recettes ont été sous-estimées lors de létablissement des estimations budgétaires), le tableau 7 (qui compare les dépenses budgétisées et les dépenses effectives), le tableau 15, qui est extrêmement important (qui indique les réserves financières et lutilisation qui en est faite, et que la délégation aurait souhaité voir actualiser au 31 décembre 2000), ainsi que le tableau 28 (qui compare les recettes et les dépenses de lexercice biennal 1996-1997 et de lexercice biennal 1998-1999). En ce qui concerne le tableau 28, la délégation a noté que, dun exercice biennal à lautre, les recettes ont augmenté de 6% alors que les dépenses ont progressé de plus de 33%. Il ressort de lévolution des dépenses entre les exercices 1996-1997 et 1998-1999 que les dépenses de personnel ont progressé denviron 26%, les dépenses pour les missions de 75%, les dépenses pour les conférenciers de 75%, les dépenses pour les consultants et les experts de 132% et que les autres services contractuels ont enregistré une hausse de 47,6%. Ces constatations donnent à réfléchir pour lavenir, sachant que les dépenses de personnel ont continué de croître avec laugmentation du budget pour lexercice 2000-2001; il conviendra donc de rester attentif à cette question. La délégation a estimé que, si un grand nombre de personnel est recruté, les dépenses dexperts et de consultants devront être considérablement réduites. Soulignant lintérêt quelle porte à ces tableaux, la délégation a suggéré que le Secrétariat fournisse des tableaux comme les tableaux 3, 7 et 15 en y incorporant des résultats intérimaires, pour la prochaine réunion consacrée au budget, de sorte que les délégués disposent dun état à mi-parcours et puissent tirer parti de lexpérience passée. Cela est important pour pouvoir prévoir les recettes, étant donné que les recettes sont sous-estimées depuis plusieurs exercices, ainsi que pour prévoir les dépenses, y compris les dépenses consacrées à de grands projets relatifs aux techniques de linformation ou aux bâtiments, qui nécessitent des investissements importants sur le long terme.
92. Le Secrétariat a fait observer que, si lon compare les dépenses correspondant aux exercices biennaux 1996-1997 et 1998-1999, il ressort clairement que lOrganisation a connu une forte croissance, et que tel continue dêtre le cas; on peut donc sattendre, dans ces conditions, à des variations et certaines dépenses ont augmenté plus que dautres. En ce qui concerne la suggestion détablir une série de tableaux du type de ceux indiqués par la délégation de la France, dans lesquels figureraient des chiffres enregistrés à mi-parcours, le Secrétariat a indiqué quil est possible de fournir de tels chiffres, comme latteste létat financier intérimaire pour lan 2000 qui a été fourni, mais a noté quune comparaison ne pourra être établie avec le budget que sur lensemble de lexercice biennal, étant donné quil nexiste pas de budget pour la première année de lexercice.
93. La délégation de la France a ajouté que sa préoccupation est de veiller à ce que lon tienne compte de lexpérience passée en matière de prévision des recettes et des dépenses. Remarquant que le Secrétariat a sous-estimé les recettes lors de plusieurs exercices biennaux antérieurs, la délégation a émis lavis quil pourrait être utile pour le Secrétariat de réexaminer sa méthode de prévision des recettes, et ce peut-être en consultation avec les vérificateurs des comptes. En ce qui concerne les dépenses de personnel, la délégation a noté quelles ont augmenté de quelque 20% entre les exercices 1996-1997 et 1998-1999, puis de 26% encore entre le dernier exercice biennal et lexercice actuel. Pour 2002-2003 on constate une nouvelle augmentation de 14%. Laugmentation globale entre 1996-1997 et 2002-2003 est denviron 85%, ce qui donne à réfléchir, étant donné notamment que les dépenses de personnel constituent une partie importante de lensemble du budget de lOMPI. Il conviendrait donc dexercer une certaine prudence à légard de ce poste budgétaire. La délégation a ajouté que, si elle souhaite des chiffres intermédiaires, en milieu dexercice, pour les questions importantes des recettes, des dépenses et des réserves, cest afin que le Secrétariat puisse travailler dans une transparence et une coopération totales avec les États membres.
94. Le vérificateur extérieur des comptes a déclaré en ce qui concerne la déclaration de la délégation des États-Unis dAmérique relative à la constitution dune provision pour couvrir les contributions impayées que sa recommandation a été formulée au nom du principe de prudence. Lintention nest pas de suggérer que lon pourrait se passer de ces contributions, mais simplement de constituer une provision, en vertu de ce principe de prudence. Le vérificateur a souligné que, dans le cadre du travail de vérification effectué chaque année, on examine ce domaine dun il très critique et que, si les vérificateurs avaient limpression que les contributions ne sont pas gérées efficacement, le directeur général en serait informé. En ce qui concerne les observations formulées par la délégation de la France, il a déclaré que les fonctions du vérificateur extérieur sont définies dans le mandat pour la vérification des comptes figurant dans le règlement financier de lOMPI. Le travail des vérificateurs se limite donc à vérifier lexactitude des comptes dans le cadre de lexécution du budget. Ils effectuent également des examens et des analyses pour voir si les dépenses réelles correspondent aux décisions des assemblées, et toute dépense excessive est notée dans le rapport du vérificateur. Létablissement du budget et son approbation relèvent de la compétence du directeur général et des assemblées.
95. Le président a remercié le vérificateur extérieur dêtre venu à la réunion et davoir fourni ces explications. Il la remercié également pour son rapport très favorable et lopinion non moins favorable quil a produite; ce rapport déclare en effet que les comptes ont été tenus avec une grande exactitude et que lon peut les approuver sans aucune réserve. Des observations ayant été formulées par les membres du Comité sur les comptes vérifiés pour lexercice biennal 1998-1999, et des réponses ayant été données à ces commentaires, le président considère que ce point de lordre du jour est clos.
96. Le comité a adopté le présent rapport contenant les dispositions récapitulées par le président au paragraphe 76.
[L'annexe suit (Adobe PDF)]