Conférence régionale africaine de l’OMPI en faveur de l’innovation intensive dans les sciences de la vie en Ouganda

L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et le Bureau des services d’enregistrement de l’Ouganda (URSB) ont conjointement organisé la Conférence régionale africaine en faveur de l’innovation intensive dans les sciences de la vie du 11 au 12 juin 2024, à Kampala (Ouganda).

Cette conférence a réuni plus de 40 participants de la région, dont des experts internationaux parfaitement au fait de l’écosystème de l’innovation dans le domaine des sciences de la vie.  Les délégués venaient de quatre pays d’Afrique de l’Est, à savoir l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda et la République-Unie de Tanzanie.

La conférence avait pour principal objet de fournir aux participants des outils et des ressources pour les aider à prendre conscience des compétences et des capacités nécessaires pour l’identification, la protection et la gestion de la propriété intellectuelle, ainsi que des mécanismes de transfert de technologie, des accords et des stratégies pertinentes pour les technologies sanitaires.

Représentant l’OMPI, Michael Mbogoro, chef de la Section du transfert de technologie, a prononcé un discours de bienvenue.  Il a souligné l’importance de l’utilisation de la propriété intellectuelle pour promouvoir et faciliter la collaboration tout au long de la chaîne d’approvisionnement.  Pour ce faire, les titulaires de droit de propriété intellectuelle sont autorisés à concéder un accès bien structuré à des tiers afin que ceux-ci puissent mettre au point des technologies nouvelles et utiles.

La conférence portait sur les thèmes suivant :

• les connaissances et les capacités fondamentales relatives à la propriété intellectuelle et au transfert de technologie dans le domaine des sciences de la vie;
• les bases de données et les stratégies permettant d’effectuer des recherches sur les composés chimiques et les séquences biologiques;
• les exigences de divulgation liées aux brevets dans le secteur des sciences de la vie;
• introduction à la pertinence des ressources génétiques dans la création de stratégies pour la gestion et la concession de licences de propriété intellectuelle et le transfert de technologie;
• les politiques de propriété intellectuelle adaptées aux sciences de la vie.

En résumé, la conférence a permis des échanges ouverts et la collaboration entre les représentants de divers pays de la région africaine en favorisant efficacement le dialogue ouvert et la coopération entre les délégués issus de divers milieux régionaux.  Il a été convenu qu’indépendamment des disparités nationales, la nécessité commune de disposer d’écosystèmes d’innovation solides dans le secteur des sciences de la vie unit un large éventail de parties prenantes, allant des grandes sociétés biopharmaceutiques et des entreprises de biotechnologie de taille variable aux établissements d’enseignement en passant par les centres de recherche et les organismes publics.  Les droits de propriété intellectuelle restent notamment un élément clé pour faciliter le transfert de technologies et soutenir les investissements dans la recherche scientifique, le développement et l’innovation.