L'Assemblée examine la question de la nomination du directeur général
Genève, 24 septembre 2002
Communiqués de presse PR/2002/325
L'ASSEMBLÉE EXAMINE LA QUESTION DE LA NOMINATION
DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
Les États membres de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) ont examiné les procédures relatives à la nomination d'un directeur général en 2003 et ont décidé de tenir une session extraordinaire de l'Assemblée générale en vue de nommer au poste de directeur général le candidat présenté par le Comité de coordination de l'OMPI, qui doit se réunir au mois de mars prochain. Réunie à Genève du 23 septembre au 1er octobre 2002, l'Assemblée générale a décidé d'adopter cette procédure accélérée de nomination d'un directeur général compte tenu du soutien massif exprimé par les délégations en faveur de la réélection de M. Kamil Idris, directeur général en exercice, pour un deuxième mandat.
Le mandat de M. Kamil Idris expirera le 30 novembre 2003. Les États membres ont été invités par le président du Comité de coordination de l'OMPI à présenter des candidats pour le poste de directeur général. La date limite pour le dépôt des candidatures a été fixée au 9 décembre 2002. Dans un document rédigé pour les assemblées des États membres sur les procédures approuvées en 1998, il est proposé que la session du Comité de coordination au cours de laquelle sera désigné un candidat au poste de directeur général ait lieu les 24 et 25 mars 2003. Selon ce document, l'Assemblée générale serait invitée à approuver la recommandation du comité en septembre 2003.
Toutefois, le président du Comité de coordination, M. Gustavo Albin, représentant permanent du Mexique, a fait remarquer que le calendrier proposé ne laisserait que deux mois entre la nomination du directeur général et la constitution de son équipe de haute direction (les mandats des vice-directeurs généraux et des sous-directeurs généraux s'achèvent avec le mandat du directeur général actuel). Dans le souci de ménager une transition sans heurts pour le directeur général et sa nouvelle équipe, M. Albin a prié l'Assemblée générale de donner maintenant au Comité de coordination le pouvoir de demander la tenue d'une session extraordinaire de l'Assemblée générale avant septembre 2003 pour nommer le directeur général.
Après avoir écouté les déclarations faites par quelque 112 délégations, qui se sont prononcées pour la réélection de M. Idris pour un deuxième mandat de six ans et pour la mise en oeuvre d'une procédure accélérée, le président des assemblées des États membres, M. Bernard Kessedjian, représentant permanent de la France auprès de l'Office des Nations Unies et des institutions spécialisées à Genève, a déclaré que l'Assemblée générale serait appelée à tenir une session extraordinaire pour entériner la décision du Comité de coordination.
Les délégations, parlant à la fois au nom de groupes régionaux et de leur pays, ont manifesté leur confiance en M. Idris et ont noté que sa réélection garantirait la continuité dans la direction de l'Organisation et serait un gage de transparence et de stabilité. Compte tenu du consensus manifeste qui existe parmi les États membres en faveur de la réélection de M. Kamil Idris pour un deuxième mandat, l'Assemblée générale a décidé que la session extraordinaire se tiendrait en mai ou juin 2003.
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