Prix
Les photographies sélectionnées et gagnantes seront annoncées sur le site Web de l’OMPI.
Les lauréats se verront remettre des prix divers, notamment du matériel photographique d’une valeur totale allant jusqu’à :
- 3500 francs suisses (premier prix)
- 2500 francs suisses (deuxième prix)
- 1500 francs suisses (troisième prix)
Conditions d’admission
Les participants doivent être membres des peuples autochtones ou des communautés locales situés dans l’un des 193 États membres de l’OMPI et être âgés de moins de 30 ans à la date de clôture des candidatures (le 2 juillet 2023). Si le participant n’a pas l’âge légal (c’est-à-dire 18 ans), l’autorisation d’un parent ou tuteur légal est requise.
Les participants doivent avoir pris les photographies et rédigé les descriptions eux-mêmes.
La photographie ne doit jamais avoir été présentée ou récompensée dans un autre concours de photographie auparavant. Un participant ne peut soumettre qu’une seule candidature. Les candidatures communes ne sont pas autorisées.
Si nécessaire, le participant doit obtenir le consentement des personnes concernées pour afficher des savoirs traditionnels ou des expressions culturelles traditionnelles dans sa photographie. De même, la photographie ne doit contenir aucun contenu sacré, secret ou sensible.
Le droit d’auteur sur la photographie soumise est détenu par les participants. Les participants accordent néanmoins à l’OMPI le droit d’utiliser la photographie soumise pour une durée de deux ans suivant l’annonce des lauréats, uniquement dans le cadre d’activités d’enseignement, de promotion ou de renforcement des capacités, ainsi que pour les communications connexes, avec mention complète des titulaires du droit d’auteur.
Procédure de sélection
Les photographies seront jugées sur la base du principe de neutralité à l’égard de la technologie, c’est-à-dire sans tenir compte de l’expérience ou du parcours professionnel des participants, ni de l’utilisation d’un équipement professionnel ou spécial.
Les critères d’évaluation sont l’expression du thème; l’originalité, la créativité et l’expression artistique; la force d’inspiration; l’attrait visuel; et l’impact sur la communauté.
L’OMPI nommera un jury externe qui sélectionnera plusieurs photographies puis désignera les lauréats. Les juges seront des photographes autochtones de renommée internationale ou des personnes qui connaissent bien le thème. En concertation avec les juges, l’OMPI examinera les candidatures soumises et décidera si elles respectent toutes les exigences énoncées dans le règlement officiel .
Toutes les photographies acceptées, ainsi que le dossier de participation et les noms complets des participants, pourront être publiés sur le site Web de l’OMPI et sur la plateforme prévue à cet effet.
Les lauréats seront avertis par courrier électronique, avant l’annonce officielle des photographies gagnantes le 2 novembre 2023.
Conseil consultatif
L’OMPI souhaiterait rendre hommage aux membres du Conseil consultatif pour leurs conseils et leur aide.
-
Danielle KHAN DA SILVA
Fondatrice et directrice exécutive, Photographers Without Borders (Canada)
Dani séjourne dans le nord de l’Ontario, au Canada, en tant qu’invitée sur les terres traditionnelles des Anichinabés, des Chippewas et des Missisagués. Photographe et réalisatrice de documentaires primée, directrice mais aussi animatrice et conférencière lors de deux conférences TEDx, elle a travaillé avec des centaines d’organisations non gouvernementales (ONG) et de communautés dans plus de 50 pays.
(Crédit photo : Patricia Recourt)
-
Patricia ADJEI
Directrice de First Nations Arts, Australia Council for the Arts (Australie)
Patricia est une femme wuthathi originaire de l’île de Mabuiag, une Ghanéenne de Sydney, mais aussi une militante et écrivaine convaincue. En 2018, elle a reçu la bourse Churchill pour enquêter sur l’application concrète des droits culturels autochtones aux États-Unis d’Amérique et au Panama. Patricia a siégé au sein de plusieurs conseils consultatifs sur les arts et les populations autochtones et a travaillé pour des instances juridiques telles que l’OMPI, le Arts Law Centre of Australia et la chaîne de télévision nationale autochtone.
(Crédit photo : Debbie Johnston)
-
Carson Kiburo KIBETT
Cofondateur et directeur exécutif, Jamii Asilia Centre (Kenya)
Carson est un jeune dirigeant issu du peuple endoroi au Kenya. Il joue le rôle d’organisateur communautaire et travaille sur les droits des peuples autochtones, notamment en matière de changement climatique, de biodiversité et de préservation culturelle des peuples autochtones, ainsi que sur leur lien avec le système intergénérationnel de partage des connaissances.
(Crédit photo : Carson Kiburo Kibett)
-
Leonardo DE TERLIZZI
Conseiller juridique principal, Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC)
Leonardo représente les intérêts des créateurs auprès des pouvoirs publics, des législateurs et des organisations internationales comme les Nations Unies et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour les questions de droit d’auteur et de gestion collective. Leonardo est membre du Barreau de Madrid depuis 2011. Il est l’auteur de plusieurs publications sur le droit d’auteur et la gestion collective.
(Crédit photo : Eilon Paz)
-
Nadine HAKIZIMANA
Facilitatrice de la participation des jeunes, Bureau du sous-directeur général, Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI)
Nadine est facilitatrice de la participation des jeunes. Elle a précédemment participé à des programmes de renforcement des compétences destinés aux jeunes migrants lors du Festival panafricain d’Alger (Panaf) à Abidjan. Elle a été stagiaire à l’Union internationale des télécommunications (UIT) et à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), a reçu une bourse du Centre du commerce international (ITC), a travaillé à l’intégration des questions relatives à l’égalité des sexes auprès de People Centered Internet et a travaillé au Bureau régional du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) pour l’Afrique orientale et australe. Nadine a également été coordonnatrice communautaire pour le programme de défense des objectifs de développement durable de ConnectAID pour les jeunes.
(Crédit photo : OMPI/Berrod)
-
Monica BOȚA-MOISIN
Fondatrice de la Cultural Intellectual Property Rights Initiative® (CIPRI) et de WhyWeCraft (Roumanie)
Monica est une juriste spécialisée en propriété intellectuelle dans le secteur de la culture et de la mode et une consultante en viabilité culturelle qui travaille à la croisée du droit, de la mode et du patrimoine culturel immatériel lié aux savoirs traditionnels, aux expressions culturelles traditionnelles et à la biodiversité. Elle est l’instigatrice d’un cadre de droit non conventionnel, la règle des 3 C : Consentement. Crédit. Compensation ©, qui vise à promouvoir la viabilité culturelle dans le domaine de la mode et des droits collectifs de conservation des peuples autochtones, des groupes ethniques et des communautés locales.
(Crédit photo : Alina Milbradt, 2018)
-
Dali ÁNGEL PÉREZ
Coordonnatrice du programme pour la jeunesse et les femmes autochtones du Fonds pour le développement des peuples autochtones d’Amérique latine et des Caraïbes.
Dali Ángel, Zapotèque originaire d’Oaxaca (Mexique) et ancienne membre de l’Organisation des femmes autochtones pour la conservation, la recherche et l’utilisation des ressources naturelles, est la cofondatrice du Réseau des jeunes autochtones d’Amérique latine et une ancienne présidente du Forum mondial de la jeunesse autochtone.
(Crédit photo : Jorge Ángel Pérez)
Des questions?
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question concernant le Prix de photographie de l’OMPI.
Pour de plus amples informations, voir le règlement du Prix de photographie de l’OMPI. En cas de doute, le règlement du Prix de photographie de l’OMPI fait foi.