L’actualité en bref
Des roses bleues pour la Saint-Valentin
(Photo Suntory)
“Les roses sont rouges, les violettes sont bleues”, dit le quatrain de Saint-Valentin. Mais cette vérité n’en sera bientôt plus une, puisque c’est cette année que sera mise en vente au Japon la première rose véritablement bleue, juste à temps pour le 14 février.
La longue quête de la rose bleue s’était intensifiée en 1840, lorsque les sociétés d’horticulture de Grande-Bretagne et de Belgique avaient offert un prix de 500 000 francs au premier obtenteur qui réussirait à produire une telle fleur. Au cours des 160 années qui s’ensuivirent, de nombreuses teintes furent créées, dont notamment des lilas et des gris proches du but recherché, mais la rose bleue restait hors d’atteinte et avait fini par être considérée comme un rêve impossible.
La société australienne de biotechnologie Florigene Ltd, filiale du groupe japonais Suntory Ltd, a été fondée en 1986, spécialement dans le but de créer la première vraie rose bleue. En 2004, ses chercheurs réussissaient enfin à décrypter le code génétique de la rose. Leur prototype était de couleur mauve pâle, mais il ouvrait la voie à la production de fleurs de toutes les teintes de bleu, du plus clair au plus foncé. Après quatre autres années de travail, la rose bleue de Suntory est maintenant prête à être commercialisée au Japon.
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Forum à l’intention des offices de propriété industrielle de la région Asie et Pacifique
(Photo IPOS)
Plus de 50 chefs et représentants de haut niveau des offices de propriété intellectuelle de 29 pays d’Asie et du Pacifique étaient réunis à Singapour du 4 au 6 décembre dernier, pour un échange de vues sur les questions d’actualité et les faits nouveaux touchant les offices de propriété intellectuelle de la région. Cette manifestation était organisée conjointement par l’OMPI et l’Office de la propriété intellectuelle de Singapour (IPOS).
Les entretiens étaient axés sur sept grands thèmes : i) enjeux actuels et perspectives, ii) élaboration de politiques et de stratégies en matière de propriété intellectuelle, iii) utilisation efficace de l’informatique dans les opérations ayant trait à la propriété intellectuelle, iv) critères de recrutement et compétences requises pour une administration efficace des droits de propriété intellectuelle, v) organisation d’activités et de programmes de sensibilisation du public afin d’encourager le respect des droits de propriété intellectuelle, vi) pratiques recommandées en matière de défense des droits de propriété intellectuelle et vii) renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé aux fins d’une utilisation efficace du système de la propriété intellectuelle. Les participants ont pu comparer, pour chacun de ces thèmes, les perspectives, expériences et pratiques recommandées de leurs pays respectifs. Les trois journées de délibérations ont conduit à l’adoption d’un document conjoint exposant les grandes lignes d’une orientation commune et de mesures qui devraient aider les offices de propriété intellectuelle de la région à relever leurs défis et à cerner leurs priorités et leurs besoins futurs.
Pour les pays en développement et moins avancés, faciliter l’utilisation du système de la propriété intellectuelle à des fins de développement économique, social et culturel et transformer le potentiel de la propriété intellectuelle en avantages concrets et tangibles représente un défi majeur. Le forum a permis de reconnaître le rôle central que jouent les offices de propriété intellectuelle en tant qu’agents et moteurs de cette transformation, et de mettre l’accent sur le fait qu’ils doivent participer activement au processus.
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Un jockey ingénieux
Des robots comme celui-ci ont remplacé les enfants jockeys. (Photo K-Team)
Un jockey téléguidé a remporté l’un des premiers prix de la Foire internationale de l’invention du Moyen-Orient, qui s’est tenue au mois d’octobre à Koweït. Il a été remis à M. Rashed Ali Ibrahem, du Qatar Scientific Club.
Les courses de dromadaires sont un sport populaire dans le golfe Persique. Encore récemment, les bêtes étaient montées exclusivement par des enfants, et cela dans des conditions particulièrement dangereuses. Les organisations humanitaires leur ayant fait part de leurs préoccupations à cet égard, les gouvernements du Koweït, d’Oman, du Qatar et des Émirats Arabes Unis avaient interdit cette pratique, mais sans réussir à l’éliminer. Le Qatar Scientific Club, désireux de trouver une autre solution au problème, conçut alors l’idée d’un robot jockey. Il élabora un prototype, mais celui-ci étant trop gros, il s’adressa à l’un des chefs de file de la robotique suisse, la société K-Team. Le résultat fut un jockey cybernétique de 26 kilos, ressemblant à un enfant et que l’on imprégna d’un parfum traditionnel arabe, afin d’éviter que les dromadaires, qui sont des créatures très nerveuses, ne cherchent à le désarçonner. Ses mouvements sont contrôlés à distance, à l’aide d’un ordinateur portable et d’un manche à balai. Depuis le succès remporté lors des premiers essais, en 2005, les propriétaires de dromadaires, même les plus sceptiques, sont conquis.
Deux ans plus tard, il semble que les robots aient atteint leur objectif : les enfants jockeys ont disparu. Comme l’a déclaré à National Public Radio M. Mohamed Ali El Wahidi, un entraîneur des Émirats, ces petits androïdes ont transformé les courses de dromadaires; on ne s’inquiète plus de voir un enfant tomber et être piétiné par les bêtes, et en plus, les temps sont beaucoup plus rapides depuis que les robots ont été allégés.
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Échange d’informations entre les ports de Chine et de l’UE pour lutter contre la contrefaçon
Les ports sont le point d’entrée et de sortie d’un grand nombre de produits contrefaits tels que médicaments, aliments, jouets, etc., qui menacent la sécurité du public et mettent des vies en danger. À la fin du mois de janvier, l’Union européenne et la Chine ont dévoilé un projet de réseau d’échange d’informations entre les ports, destiné à renforcer la répression de la contrefaçon. Un membre des services de lutte anti-contrefaçon de l’Union européenne sera en outre posté à Beijing afin de travailler avec les autorités chinoises.
Selon M. Laszlo Kovacs, commissaire européen aux Douanes, la Chine est actuellement le lieu d’origine et de la majorité des contrefaçons saisies dans les ports européens, et cela malgré l’intensification des opérations de riposte des autorités chinoises. La mise en place du réseau d’échange d’informations permettra de combattre plus énergiquement les contrefacteurs et d’exercer un contrôle accru sur les ports, tant en Europe qu’en Chine.
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Bon anniversaire, Toblerone®
©Kraft Foods Suisse SA
Une barre triangulaire dont le centre est une masse blanche alliant miel et amandes, recouverte d’un chocolat au lait onctueux… c’est la “recette secrète” du Toblerone, mise au point en 1908 par Theodor Tobler et Emil Baumann. Ils déposèrent la marque – la contraction des mots Tobler et torrone, qui signifie nougat en italien – en 1909. Désormais propriété de la société Kraft et distribué dans plus de 110 pays, Toblerone vient de lancer les festivités de son centenaire à Berne (Suisse), la ville de sa création.
La forme triangulaire du Toblerone a été enregistrée en 1994 en tant que marque tridimensionnelle en vertu du système de Madrid (n° 615992). Tobler a créé la forme d’après celle du mont Cervin, qui est représenté sur l’emballage. Chacun des triangles de chocolat est désigné sous le nom d’Alpe. Un ours, symbole de la ville de Berne, se cache dans le logo.
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