L’actualité en bref
Le plus jeune titulaire de brevet du Royaume‑Uni
"J’ai vu mon papa balayer, et je l’ai fabriqué." (Photo : IPO)
Grâce à son “balai amélioré”, Sam Houghton est devenu, à l’âge de cinq ans, le plus jeune inventeur du Royaume‑Uni à détenir un brevet. Il n’avait en fait que trois ans lorsque l’idée de son invention lui est venue, en regardant son père balayer la cour avec deux balais – l’un pour les feuilles, et l’autre, pour les plus petits débris. Sam lui suggéra d’attacher les deux ensemble avec un gros élastique. Jugeant l’idée suffisamment nouvelle, utile et inventive, le père de Sam – qui est justement conseil en brevets – déposa une demande de protection auprès de l’Office de la propriété intellectuelle du Royaume‑Uni (IPO). Celle‑ci fut accueillie, et un brevet a depuis été délivré.
“J’ai vu mon papa balayer, et je l’ai fabriqué, raconte Sam. Il y a deux brosses, parce que l’une ramasse les gros morceaux, et l’autre est là pour les petits bouts qui restent. Je ne sais pas si je veux être inventeur quand je serai grand, mais j’ai trouvé ça amusant.”
Sam est un passionné des aventures de Wallace, l’inventeur calamiteux, et de son chien Gromit, les vedettes des films d’animation de Nick Park adoptées par l’IPO comme mascottes de sa campagne Cracking Ideas. “Des personnages comme Wallace & Gromit peuvent vraiment être une source d’inspiration pour les jeunes inventeurs, explique Sally Long, directrice du projet Cracking Ideas. Sam nous a montré ce qui peut sortir d’un jeune esprit. L’âge des inventeurs ne figure pas toujours sur les demandes de brevet, mais nous n’avons jamais vu quelqu’un d’aussi jeune que Sam en obtenir un, et nous pensons qu’il est le plus jeune jusqu’à maintenant.”
Source : Office de la propriété intellectuelle du Royaume‑Uni
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Santé publique, innovation et propriété intellectuelle – Nouvelle résolution de l’OMS
La 61e Assemblée mondiale de la santé, qui s’est tenue du 19 au 24 mai à Genève, a adopté une résolution sur une Stratégie et plan d’action mondiaux pour la santé publique, l’innovation et la propriété intellectuelle, destinée à promouvoir de nouvelles approches pour la recherche‑développement de produits pharmaceutiques et à améliorer l’accès aux médicaments, notamment en ce qui concerne les maladies qui touchent plus particulièrement les pays en développement.
Cette résolution est l’aboutissement d’un processus qui s’était engagé en mai 2003, lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait créé une Commission sur les droits de propriété intellectuelle, l’innovation et la santé publique (CIPIH). Suite au rapport de cette dernière, l’OMS a établi en 2006 un Groupe de travail intergouvernemental sur la propriété intellectuelle, la santé publique et l’innovation (IGWG).
Le Directeur général de l’OMS est prié, dans cette résolution, d’assurer la coordination avec les autres organisations intergouvernementales concernées, dans le respect de leurs mandat et programme respectifs, en vue d’une mise en œuvre effective de la stratégie et du plan d’action mondiaux. En tant qu’institution des Nations Unies spécialisée dans les questions de propriété intellectuelle, l’OMPI a fourni un soutien technique actif au Secrétariat de l’OMS depuis le début du processus et continuera d’y apporter le meilleur appui possible, à la demande de ses partenaires et dans le cadre de son mandat.
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Premier cours d’été de l’OMPI en Thaïlande
(Photo : OMPI/Kongolo)
Pour la première fois au mois de mai, l’Académie de l’OMPI a fait ses valises pour aller donner à l’université Chulalongkorn de Bangkok (Thaïlande) un cours d’été de deux semaines qui a attiré 27 étudiants et jeunes professionnels de neuf pays. L’objectif des cours d’été est de donner aux participants une connaissance d’ensemble des enjeux internationaux de la propriété intellectuelle et de son importance comme outil de développement, ainsi que de leur présenter le rôle et les fonctions de l’OMPI.
Interrogé à l’issue du cours, Fabian Hafenbrädl, étudiant à l’Institut Max Planck de droit de la propriété intellectuelle, en Allemagne, a observé : “Mes études de droit sont axées sur la législation allemande et européenne. Le cours d’été de l’OMPI m’a aidé à mieux comprendre les enjeux internationaux”. Zhao Zhao, une Canadienne qui étudie à l’université George Washington, aux États‑Unis d’Amérique, a déclaré pour sa part : “Grâce au cours d’été, je sais maintenant quels sont les domaines de la propriété intellectuelle qui me passionnent vraiment”, tandis que Romeo Jr. A. Sustiguer, un jeune cadre des Philippines, ajoutait : “Le logo de l’OMPI sur le certificat contribue à ma crédibilité en tant que professionnel des technologies de l’entreprise.”
Les prochains cours d’été de l’OMPI auront lieu en Croatie (du 30 août au 11 juillet), au Mexique (du 28 juillet au 8 août) et en République de Corée (du 11 au 22 août). Les frais d’inscription s’élèvent à USD 300 pour les étudiants et USD 500 pour les jeunes cadres.
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Programme pilote Patent Prosecution Highway
L’Office européen des brevets (OEB) et l’Office des brevets et des marques des États‑Unis d’Amérique (USPTO) ont annoncé leur intention de lancer, en septembre, un programme pilote de coopération intitulé “Patent Prosecution Highway” (PPH). Ce programme, qui s’appuiera sur les procédures d’examen accéléré déjà en place dans les deux offices, réduira les dédoublements, en permettant à chaque office d’exploiter les travaux effectués précédemment par l’autre.
Pour Jon Dudas, sous‑secrétaire du commerce pour la propriété intellectuelle et directeur de l’USPTO, “ce programme pilote est un important pas en avant dans les efforts de coopération entre l’USPTO et l’OEB pour gérer la charge de travail. Il nous permettra de profiter des travaux de chacun et de réduire ainsi nos arriérés, tout en préservant une qualité de brevets élevée”.
Le “Patent Prosecution Highway” permet au demandeur dont la demande déposée auprès de l’OEB ou de l’USPTO comporte au moins une revendication admissible, de requérir auprès de l’autre office un examen accéléré des revendications figurant dans les demandes correspondantes. Toutes les conditions de participation au programme pilote seront disponibles avant sa mise en œuvre sur le site de l’OEB et sur le site de l’USPTO.
Cette initiative expérimentale vise à évaluer l’intérêt des demandeurs et à déterminer si le programme améliore l’efficacité et la qualité, tout en réduisant la charge de travail de chaque office. La période d’essai sera fixée à un an, mais pourra être prolongée ou écourtée, en fonction du volume d’activité et d’autres facteurs.
Source : OEB
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Des Pringles et des cendres
Celui qui avait créé l’emballage distinctif des chips Pringles pour la compagnie Procter & Gamble nous a quittés, emportant dans la tombe l’invention dont il était si fier. Frederic J. Baur, chimiste et technicien en stockage des produits alimentaires à la retraite décédé au mois de mai à l’âge de 89 ans, avait en effet demandé, dans ses dernières volontés, à ce que ses cendres soient enterrées dans un tube de Pringles.
Selon un archiviste de Procter & Gamble, M. Baur avait obtenu en 1970, suite à une demande déposée en 1966, un brevet pour sa boîte cylindrique et pour la méthode d’emballage par empilement des chips à la forme ondulée Pringles.
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