L’actualité en bref
Le Danemark et la Chine nommés premiers producteurs de technologies vertes
Selon un communiqué d’Associated Press, le Danemark a été nommé premier producteur mondial de technologies vertes dans un récent rapport demandé par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le Danemark tire quelque 9,4 milliards de dollars des États-Unis d’Amérique – soit 3,1% de son produit intérieur brut (PIB) – des technologies liées aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. Néanmoins, l’essor des technologies vertes en Chine occulte les résultats d’autres pays avec une croissance annuelle inégalée de 77% selon le WWF. La Chine est le plus grand producteur de technologies vertes en termes financiers, avec des recettes d’environ 64 milliards de dollars des États-Unis d’Amérique, soit 1,4% de son PIB. L’Allemagne, le Brésil et la Lituanie se classent également parmi les cinq plus grands producteurs de technologies propres en termes de pourcentage du PIB, juste derrière le Danemark et la Chine. Le rapport a été établi par le cabinet de conseil allemand Roland Berger Strategy Consultants.
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La science, point de mire des parlementaires africains
Début mai, Africa Online News a annoncé le lancement du Forum interparlementaire africain sur la science, la technologie et l’innovation. À l’initiative de parlementaires africains, ce forum vise à accorder une place plus importante à la science, la technologie et l’innovation dans l’élaboration des politiques sur l’ensemble du continent. Parmi les membres du forum figuraient tous les parlements nationaux africains, le parlement panafricain et toutes les assemblées parlementaires régionales. Selon Mme Opoku-Mensa, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CENUA), cette initiative des parlementaires pour stimuler l’intérêt envers la science, la technologie et l’innovation “contribuera à faire avancer son programme au sein de leurs gouvernements pour que ce thème se voit accorder l’attention qu’il mérite”. L’objectif est d’aider au renforcement des structures de recherche et de développement sur l’ensemble du continent pour remédier aux problèmes de développement de l’Afrique.
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Les premiers pas d’un téléphone intelligent de l’épaisseur d’une feuille de papier
(Photo: Queen's University, Canada)
Selon un récent article de BBC News, des chercheurs viennent de dévoiler un prototype de téléphone intelligent interactif de l’épaisseur d’une feuille de papier capable des mêmes fonctionnalités qu’un téléphone plus épais (émission et réception d’appels, envoi de messages, lecture de fichiers musicaux ou stockage de livres électroniques). Appelé “PaperPhone”, ce téléphone est fait de papier électronique qui, une fois tordu, plié ou courbé dans les coins ou sur les côtés enclenche différentes fonctions ou affichages. “C’est le futur. D’ici cinq ans, tout ressemblera à ce type d’objet,” a déclaré Roel Vertegaal, l’un de ses créateurs. “Cet ordinateur a la même apparence, le même toucher et le même type de fonctionnement qu’une petite feuille de papier interactif,” a-t-il expliqué; “pour l’actionner, il suffit de le plier pour lui donner la taille d’un téléphone mobile, de saisir le coin supérieur droit pour tourner une page ou d’écrire dessus avec un stylo”.
L’écran du PaperPhone, d’une épaisseur de quelques millimètres à peine, consiste en un film fin et souple de 9,5 cm de diagonale qui utilise la technologie de l’encre électronique E-ink. En versions plus grandes, ces ordinateurs devraient permettre d’éviter l’utilisation de papier ou d’imprimantes. “Vous avez sous les yeux le bureau sans papier de demain,” a déclaré M. Vertegaal; “tout peut être conservé sous forme numérique et vous pouvez disposer ces ordinateurs les uns sur les autres, comme on empile du papier”.
Ce nouvel appareil a été créé par une équipe de chercheurs du laboratoire Human Media Lab de l’université Queen’s, au Canada, et du groupe Motivational Environments Research de l’université d’État de l’Arizona, aux États-Unis d’Amérique. Les inventeurs de ce dispositif ultraléger cherchent à le faire bénéficier d’une protection internationale par brevet en recourant au Traité de coopération en matière de brevets (PCT) de l’OMPI (WO/2011/005318).
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