L’actualité en bref
Un nouveau site Web facilite l’accès aux films et programmes télévisés en ligne
En mai 2013, la Motion Picture Association of America (MPAA) a annoncé le lancement d’un nouveau site Web, www.WheretoWatch.org, qui permet aux internautes de se procurer en ligne des films et des émissions de télévision de manière simple, rapide et légale. Le site dresse un inventaire et classe par catégories les différents services disponibles, décrit brièvement les caractéristiques et le contenu de chaque plate-forme, comment y accéder et les appareils compatibles.
Chris Dodd, sénateur et président-directeur général de la MPAA, a insisté sur l’importance d’utiliser des moyens novateurs et créatifs pour proposer des contenus dans un paysage médiatique qui offre au public des possibilités sans précédent en matière de visionnage. “Aujourd’hui, le public réclame un accès continu aux films et aux émissions télévisées. Notre industrie l’a bien compris et la palette de choix que nous proposons n’a jamais été aussi large”, a déclaré M. Dodd. “Les moyens d’accéder en ligne, de manière légale, à des films ou des programmes télévisés n’ont jamais été aussi nombreux et ce type de plate-forme ne cesse de se développer et de prendre de l’ampleur, grâce en grande partie à un système de droit d’auteur qui encourage l’innovation, la prise de risque et la croissance. Les sociétés que je représente sont déterminées à poursuivre sur la voie de la création et à rechercher les meilleurs moyens de proposer au public ses divertissements favoris.”
La MPAA est un syndicat qui agit en tant que porte-parole et défenseur des intérêts de l’industrie américaine du cinéma, de la vidéo et de la télévision. Elle compte parmi ses membres Walt Disney Studios Motion Pictures, Paramount Pictures Corporation, Sony Pictures Entertainment Inc., Twentieth Century Fox Film Corporation, Universal City Studios LLC et Warner Bros. Entertainment Inc.
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Création en Amérique du Sud du premier groupe de réflexion sur le changement climatique
Le premier groupe de réflexion sud-américain sur le changement climatique a été créé à Montevideo, Uruguay, en mars 2013, a annoncé Daniela Hirschfeld sur le site SciDev.Net. Le Centre régional sur le changement climatique et la prise de décisions, une initiative conjointe d’Avina (une fondation basée au Panama qui œuvre au développement durable dans la région) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), vise à aider les responsables de l’élaboration des politiques à concevoir des outils adaptés aux besoins locaux.
Les projets du centre seront mis en œuvre grâce à un programme de partenariat réunissant 10 universités et fondations universitaires d’Argentine, du Brésil, du Chili, du Paraguay et de l’Uruguay. La première manifestation se tiendra en Uruguay en octobre 2013 et donnera à des décideurs politiques de plusieurs secteurs et pays différents l’occasion de débattre des connaissances et dernières tendances en matière de prise de décisions sur le changement climatique. Plusieurs cours de formation régionaux adaptés à des besoins spécifiques locaux et destinés à aider à la mise en pratique des derniers concepts de développement et éléments scientifiques seront également organisés début 2014, a indiqué Denise Gorfinkiel, membre du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
L’initiative a pour vocation de donner naissance à “une masse critique de décideurs politiques qui intègrent la complexité du changement climatique dans leurs décisions courantes et élaborent de nouveaux outils de gestion”, a expliqué Ramiro Fernández, directeur de la division Énergie et changement climatique de la fondation Avina pour l’Amérique latine.
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Les ventes mondiales de musique enregistrée progressent pour la première fois en 13 ans
Publié par la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), le rapport Recording Industry in Numbers donne des informations sur les grandes tendances du marché de la musique enregistrée dans le monde. L’édition 2013, parue en avril, témoigne du rôle croissant des services sur abonnement et d’une hausse des recettes du secteur de la musique enregistrée en 2012 en grande partie imputable à l’essor des marchés émergents. Les points saillants du rapport sont les suivants :
- hausse des ventes mondiales de musique enregistrée de 0,2% en 2012, après 12 années consécutives de baisse depuis 1999;
- les États-Unis d’Amérique restent le plus grand marché au monde dans le domaine de la musique;
- les ventes de musique numérique représentent 35% du chiffre d’affaires du secteur;
- les supports physiques représentent 57% des ventes des maisons de disques;
- essor des services de diffusion de musique en continu sur abonnement, lesquels représentent, conjugués aux services de diffusion en continu financés par la publicité, 20% des ventes mondiales de musique numérique et environ 31% du chiffre d’affaires total du secteur de la musique numérique en Europe;
- rôle croissant des marchés émergents dans la reprise du secteur, le Brésil, l’Inde et le Mexique affichant respectivement une progression de 24%, 42% et 17% depuis 2008;
- la demande en albums reste forte, ce support représentant 56% du chiffre d’affaires du secteur de la musique enregistrée;
- hausse des recettes découlant de la concession de licences d’exploitation de musique. Les revenus des droits de représentation et d’exécution (découlant de la diffusion, de l’interprétation ou de l’exécution publiques d’œuvres musicales) ont progressé plus rapidement en 2012 que ceux des autres secteurs de l’industrie phonographique : ils représentent 6% des ventes de musique enregistrée, lesquelles ont atteint 943 millions de dollars des États-Unis d’Amérique en 2012, soit une hausse de 9,4%.
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Une société pharmaceutique chinoise s’engage dans la lutte contre les médicaments de contrefaçon
La société pharmaceutique Guilin, premier fabricant mondial d’artémisinine, un antipaludéen présélectionné par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est devenue le premier groupe chinois à adopter un système d’authentification des médicaments par SMS, lequel permet aux consommateurs et aux patients nigérians de confirmer que les traitements antipaludéens qu’ils achètent ne sont pas des contrefaçons. L’entreprise a récemment rallié le réseau mPedigree qui réunit d’importants opérateurs de téléphonie africains et de grandes associations et sociétés de l’industrie pharmaceutique.
Le réseau mPedigree est destiné à “donner aux consommateurs et aux patients africains les moyens de se protéger contre les effets néfastes des médicaments de contrefaçon qui tuent près d’un million de personnes par an et font d’innombrables autres victimes dans des régions vulnérables du monde”, explique le site Web du réseau. mPedigree (www.mpedigree.net et www.goldkeys.org) est un service gratuit qui permet au consommateur de vérifier rapidement au moyen de son téléphone portable l’authenticité des médicaments qu’il s’apprête à acheter. Il lui suffit de gratter l’emballage du médicament pour faire apparaître un code d’identification qu’il peut ensuite envoyer par SMS à un numéro d’appel gratuit; il obtient alors de manière quasi instantanée confirmation de l’authenticité ou non du produit. (voir “Portables et
développement : la téléphonie mobile change la vie de millions de personnes”.
Ce service devrait être étendu à l’ensemble de l’Afrique. Bright Simons, fondateur du réseau mPedigree, a déclaré au Magazine de l’OMPI, “À l’image de ce qui se passe dans pratiquement tous les secteurs du commerce, la Chine est devenue l’un des principaux partenaires de l’Afrique. Les produits pharmaceutiques ne font pas exception. De ce fait, sans la participation active de ce pays à un programme visant à garantir la qualité et l’authenticité des médicaments tout au long de la chaîne d’approvisionnement en Afrique, une lutte concertée contre les atteintes irresponsables à la propriété intellectuelle et, surtout, aux droits des patients, a peu de chances de voir le jour sur le continent africain. L’adhésion de Guilin et, plus récemment, de Watson Global Pharma au programme mPedigree marque une avancée considérable dans la réalisation de l’objectif visant à donner à tous les Africains les moyens d’insister sur la qualité et l’authenticité des médicaments.”
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