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Stimuler la recherche appliquée au Pérou

Avril 2017

Par Catherine Jewell, Division des communications, OMPI

Dans tous les pays, les universités jouent un rôle clé pour repousser les frontières du développement scientifique et technique.  Mais, la mise en pratique des résultats de recherche utiles à la société peut poser des problèmes, en particulier dans les pays en développement où les écosystèmes nationaux de l’innovation en sont à leurs balbutiements.  Il est en premier lieu essentiel d’élaborer et de mettre en place une politique institutionnelle en matière de propriété intellectuelle pour faire en sorte que les universités et leurs chercheurs accordent encore plus d’importance à l’application pratique et la commercialisation de leurs travaux.

Peru’s Pontifical Catholic University (PUCP) is leading the way in
its strategic use of IP to strengthen its applied research activities
and support business development (photo: Courtesy of PUCP).

Reconnaissant les avantages importants qu’il est possible de tirer de l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle, l’Université pontificale catholique du Pérou (UPCP) a joué un rôle moteur pour renforcer ses activités en matière de recherche appliquée et encourager d’autres universités nationales à prendre des mesures analogues.  En faisant de la propriété intellectuelle une priorité stratégique, l’université peut exploiter la valeur de ses travaux de recherche et renforcer sa réputation dans le domaine de la recherche internationale.  Elle soutient également les efforts destinés à renforcer l’écosystème de l’innovation péruvienne.

Incidences de la stratégie de l’UPCP en matière de propriété intellectuelle

La stratégie de l’université en matière de propriété intellectuelle a commencé à prendre forme en 2004 et a été officiellement adoptée en 2009.  Cette même année, un office de propriété intellectuelle a été créé, offrant toute une gamme de services d’appui relatifs à la propriété intellectuelle et de services d’aide à la création d’entreprises aux chercheurs du campus.

“La stratégie de l’université en matière de propriété intellectuelle a établi de solides fondements pour promouvoir l’innovation et la créativité sur tout le campus”, explique Melisa Guevara, directrice de l’office de propriété intellectuelle de l’UPCP.  Cette stratégie énonce également les modalités selon lesquelles les chercheurs sont récompensés pour les inventions qui rencontrent un succès commercial.  “Cela a fortement contribué à recueillir l’adhésion des chercheurs”, note Mme Guevara.  “Le paiement de redevances crée une source de revenus supplémentaires très utile aux chercheurs.”

“Il est toujours utile d’avoir des règles claires, d’être clair quant à ce qu’on possède, à ce que l’UPCP possède et à ce qui est mis en commun.  Cela facilite beaucoup les choses”, indique Adolfo Pillihuaman, chercheur au département d’ingénierie.  “L’appui et l’attachement de l’université à la recherche appliquée et à la propriété intellectuelle ont une incidence positive sur les chercheurs de l’université et leurs résultats.  La créativité de chacun s’en trouve encouragée et cela nous aide à montrer la valeur et la qualité de notre travail.”

Des chercheurs de l’UPCP travaillent sur une nouvelle technique minière rentable et respectueuse de l’environnement pour extraire des métaux précieux de gisements réfractaires.  Le Pérou est l’un des principaux exportateurs au monde de minerais, comme le cuivre et l’or (photo: reproduction autorisée par l’UPCP).

L’équipe de recherche de M. Pillihuaman, dont MM. Edmundo Alfaro et Manuel Shishido font partie, travaille sur une nouvelle technique minière, rentable et respectueuse de l’environnement, afin d’extraire les métaux précieux des minerais réfractaires.  Au niveau mondial, le Pérou est l’un des principaux exportateurs de minerais comme le cuivre et l’or, qui représentent environ 60% des exportations du pays.

L’office de propriété intellectuelle de l’UPCP a son propre budget et est pleinement autonome.  Son équipe pluridisciplinaire d’experts est chargée d’évaluer la brevetabilité de toute nouvelle technique mise au point sur le campus, et d’élaborer des stratégies appropriées en matière de propriété intellectuelle en vue de leur commercialisation.  Cela a un “impact décisif sur le développement de techniques susceptibles d’être protégées par un brevet dans nos laboratoires”, explique Mme Guevara.  L’office offre également un appui aux chercheurs pour négocier des licences et d’autres contrats commerciaux avec des tiers.  Il propose également des services de traduction spécialisée pour aider les jeunes chercheurs à accéder à des travaux de recherche publiés dans des revues étrangères et pour soutenir la publication ultérieure de leurs travaux dans ces revues.

La décision finale de protéger ou non une nouvelle technique incombe à la commission de l’UPCP chargée de la propriété intellectuelle, qui est composée de professeurs et de chercheurs éminents.  Cette commission est également chargée de concevoir les politiques internes de l’université en matière de propriété intellectuelle et de s’occuper de tout problème complexe en rapport avec la propriété intellectuelle.  “Grâce à la structure de la commission, nous sommes dotés de la vision interdisciplinaire nécessaire pour évaluer de nouvelles techniques avec rigueur.  Nous sommes également capables d’appréhender le marché et nous pouvons établir des liens avec des entreprises tiers et leur transférer nos résultats de recherche”, explique Mme Guevara.

Mieux tenir compte de la propriété intellectuelle

La stratégie de l’université en matière de propriété intellectuelle change de façon perceptible la manière dont les chercheurs abordent leur travail.  “Nos chercheurs ont désormais une meilleure connaissance de la propriété intellectuelle.  Même s’il est toujours important pour eux de publier leurs travaux dans des revues universitaires, ils reconnaissent maintenant les avantages qu’il y a à protéger leurs travaux dans le cadre de la propriété intellectuelle avant de les rendre publics”, explique Mme Guevara.  La politique interne de gratification de l’université, qui reconnaît les publications universitaires et les brevets, y est pour beaucoup dans ce changement.

“Le chemin n’a pas été facile, mais nous sommes en train d’obtenir de très bons résultats qui influencent positivement notre classement international.  Nous pouvons donc transférer de nouvelles techniques au secteur privé plus facilement.  Nous avons déjà mis en place un certain nombre de partenariats commerciaux stratégiques”, note-t-elle.

Il faut envisager un problème comme une chance et s’atteler à le résoudre à chaque fois que possible.  On ne doit jamais abandonner!

Mónica Abarca, cofondatrice de qAIRa, une société dérivée de l’UPCP.

Les investisseurs péruviens commencent à parier sur les sociétés dérivées et les start-ups de l’université qui sont axées sur des solutions techniques.  “Cela aurait été inimaginable il y a quelques années”, explique Mme Guevara.  Mais le soutien apporté par le gouvernement central et le secteur privé, conjugué à une conjoncture plus favorable et complété par la création d’un nombre croissant de sociétés dérivées, montre que les entreprises établies accordent un intérêt grandissant aux travaux de l’université.  “Les investisseurs péruviens se montrent de plus en plus intéressés par le développement conjoint d’entreprises axées sur la technologie, soit directement via les sociétés dérivées de l’université, soit via des start-ups auxquelles nous concédons des licences pour exploiter nos techniques.  C’est une expérience toute nouvelle pour nous, mais qui produit de bons résultats.  À l’UPCP, nous mettons au point des techniques qui cherchent à répondre aux réalités des entreprises péruviennes.  Toute la différence est là.”

Chercheurs au département d’ingénierie de l’UPCP (ci-dessus).  “L’UPCP soutient la recherche appliquée et la propriété intellectuelle, ce qui a des effets positifs sur les chercheurs de l’université et leurs résultats.  Cela encourage la créativité de tous et contribue à montrer la valeur et la qualité de notre travail”, note Adolfo Pillihuaman, chercheur à l’UPCP (photo: reproduction autorisée par l’UPCP).

Faire évoluer les mentalités et soutenir la croissance des entreprises

La propriété intellectuelle est désormais une composante à part entière de la vie de l’UPCP et, même si elle a renforcé son portefeuille en matière de recherche appliquée, le transfert de ses résultats de recherche au marché reste une difficulté persistante.  “Nous devons encore faire beaucoup pour renforcer davantage nos liens avec les entreprises”, explique Mme Guevara.  Il faut constamment lutter contre l’idée selon laquelle les techniques étrangères sont meilleures que les solutions nationales.  “C’est un problème que nous rencontrons en tant qu’institution et en tant que pays”, ajoute-t-elle, tout en notant que ce phénomène est aggravé par le fait que les entreprises péruviennes sont culturellement peu disposées à prendre des risques.

Cependant, elle reste optimiste.  “Petit à petit, avec le soutien du gouvernement, nous nous employons à consolider nos liens avec le secteur privé, et à attirer les fonds utiles.  Le renforcement de nos liens avec les entreprises permettra à l’université de déterminer des priorités de recherche afin que ses start-ups et d’autres petites entreprises puissent anticiper les tendances du marché et évoluer”, explique Mme Guevara.  “Nos entrepreneurs, dont la plupart sont à la tête de petites entreprises, doivent développer leur sens du risque et leur esprit d’entreprise, et s’employer à renforcer et à consolider leurs associations d’affaires afin de soutenir l’expansion du marché péruvien de la technologie.  Les entreprises péruviennes doivent également reconnaître qu’ensemble elles peuvent accomplir beaucoup plus qu’en se faisant concurrence.  Il nous faut une vision à long terme.”

Comme les investisseurs de la Silicon Valley nous sollicitent, l’office de propriété intellectuelle de l’UPCP se concentre désormais sur le transfert international de ses techniques.  “Nous étions loin d’imaginer tout cela il y a quelques années”, indique Mme Guevara.  Tout a été possible parce que l’université a su mettre en place une stratégie en matière de propriété intellectuelle à l’échelle de l’institution.  “Le fait de mettre en place une stratégie en matière de propriété intellectuelle et de lui conférer une importance politique à tous les niveaux de l’université a modifié en profondeur les mentalités et commence à créer des possibilités d’innovation très intéressantes.  Nous espérons que notre expérience encouragera d’autres institutions péruviennes à suivre cet exemple, de sorte que, ensemble, nous puissions contribuer au développement de notre pays.”

L’UPCP ne s’est pas contentée de mettre simplement en place une stratégie en matière de propriété intellectuelle.  Elle est également la première institution à soutenir une pépinière d’entreprises et à encourager activement ses chercheurs à suivre la voie de l’entrepreneuriat.  “Nous avons été la première université à établir un office de propriété intellectuelle au Pérou, et nous avons également été les premiers à mettre en place une unité spécialisée pour la création et le développement d’entreprises afin de soutenir les sociétés dérivées.  C’est pourquoi de nombreuses institutions publiques et privées sollicitent notre avis et notre conseil pour développer leurs propres politiques en matière de propriété intellectuelle et leurs procédures de transfert de technique”, explique Mme Guevara.

qAIRa, une société dérivée de l’UPCP

Société dérivée de l’UPCP, qAIRa conçoit et construit des drones
pour survoler de vastes étendues, à de hautes altitudes, afin de collecter
des données sur la qualité de l’air, de sorte que les sociétés minières,
en particulier, puissent mieux surveiller l’impact de leurs activités et
offrir de meilleurs gages de respect de l’environnement (photo: qAIRa).

Crée en 2014 par Mónica Abarca, étudiante-chercheuse à l’UPCP, en collaboration avec Carlos Saito et Francisco Cuéllar, qAIRa est une société dérivée.  Elle utilise des drones pour chercher des solutions à la pollution atmosphérique, une préoccupation majeure dans les zones urbaines ainsi que dans les zones d’exploitation minière du pays.  La pollution atmosphérique est également un problème mondial dans le sens où elle contribue fortement aux changements climatiques et provoque des maladies respiratoires et cardiaques, qui tuent quelque 7 millions de personnes dans le monde chaque année, selon l’Organisation mondiale de la Santé.

À l’heure actuelle, les pratiques de collecte de données sur la qualité de l’air reposent sur des stations statiques qui couvrent de petites zones et dont la mise en place et l’entretien coûtent cher.  “Ces stations doivent fonctionner sur des zones étendues pour collecter suffisamment de données utiles à l’analyse de mégadonnées.  Dans la configuration actuelle, il n’aurait pas été possible de procéder à des analyses de mégadonnées de sitôt.  Nous avons donc décidé de mettre en place une autre solution, plus efficace sur le plan des coûts”, indique Mme Abarca.

“qAIRa s’appuie sur l’analyse de mégadonnées et la robotique pour numériser et démocratiser l’information sur la qualité de l’air à l’aide d’une carte de la pollution mondiale en temps réel”, explique-t-elle.  “Nous concevons et construisons des drones pour constituer un réseau universel.  Les drones survolent de vastes superficies, à de hautes altitudes, afin de collecter des données sur la qualité de l’air que nous respirons.  Nous utilisons ces données pour créer une carte de la pollution mondiale, de sorte que les entreprises – en particulier les sociétés minières – puissent mieux contrôler l’impact de leurs activités et offrir de meilleurs gages de respect de l’environnement.”

En 2014, Mme Abarca a déposé une demande en vue d’obtenir un brevet d’utilité auprès d’INDECOPI, l’office de propriété intellectuelle du Pérou.  “Nous avons compris qu’il était important de protéger notre technique dès le début.  Nous pouvons donc la céder sous licence, si et quand l’occasion se présente”, note-t-elle.  “Le système de propriété intellectuelle est de plus en plus utilisé dans notre pays, et des résultats positifs en découlent.  La propriété intellectuelle nous permet d’ajouter de la valeur à notre technique, mais le système de délivrance des brevets doit devenir de plus en plus efficace car la technique se développe très rapidement et les délais nécessaires pour acquérir les droits de propriété intellectuelle influencent la valeur de la technique dans les négociations avec nos clients potentiels.  En tant que petite start-up, nous aimerions également que les coûts liés à l’obtention de la protection par la propriété intellectuelle soient moins élevés.”

Il a été très difficile d’obtenir les ressources financières nécessaires pour mettre au point la technique, acheter les composants du premier prototype et faire en sorte que l’entreprise tienne bon.  L’appui financier de l’université, les subventions publiques accordées via le Conseil national pour la science, la technique et l’innovation (CONCYTEC) et Start-Up Perú, ainsi que le soutien de Javier Calvo, investisseur providentiel, ont permis à Mme Abarca de donner forme à ses rêves.  “L’appui financier que nous avons reçu de l’UPCP et du Gouvernement péruvien a joué un rôle essentiel”, déclare-t-elle.

Créée en 2014 par Mónica Abarca, étudiante-chercheuse à l’UPCP,
avec Carlos Saito et Francisco Cuéllar, qAIRa est une société dérivée
qui met au point une technique axée sur les drones en s’appuyant
sur les analyses de mégadonnées et la robotique pour cartographier
la pollution atmosphérique (photo: qAIRa).

L’avenir semble désormais radieux pour cette entreprise et son équipe de sept personnes.  “L’industrie minière est très intéressée par notre solution, non seulement pour contrôler la qualité de l’air mais aussi pour répondre à d’autres objectifs”, explique Mme Abarca, qui envisage aussi des applications dans toute une série de secteurs.  “La pollution atmosphérique est un problème commun à tous les secteurs – industrie pétrolière et gazière, agriculture, électricité et bien d’autres.”

On espère que la décision de l’UPCP de mettre en œuvre sa stratégie de propriété intellectuelle continuera à inspirer ses chercheurs et ceux d’autres universités dans le pays, en leur permettant de réaliser leur fort potentiel d’innovation.  “Les chercheurs péruviens sont remplis d’ingéniosité et ont une bonne capacité d’adaptation, comme notre secteur d’activité”, explique Adolfo Pillihuanam.  “Une meilleure utilisation du système de propriété intellectuelle nous permettra d’améliorer notre visibilité sur la scène internationale en tant que producteurs de techniques de haute qualité.  Cela nous permettra de donner de la valeur ajoutée au génie et au talent de nos chercheurs et de nos entreprises de sorte que le pays dans son ensemble devienne plus compétitif et qu’il atteigne ses objectifs économiques.”

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