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Règlement (CE) n° 3290/94 du Conseil, du 22 décembre 1994, relatif aux adaptations et aux mesures transitoires nécessaires dans le secteur de l'agriculture pour la mise en oeuvre des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, Union européenne

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Détails Détails Année de version 1994 Dates Entrée en vigueur: 1 juillet 1995 Adopté/e: 22 décembre 1994 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Indications géographiques Notes La notification à l'OMC attire particulièrement l'attention aux articles 1 et 2 et l'annexe XVI sur le vin.
La présente loi règlement est obligatoire et directement applicable dans tous les États membres à compter du 1er Juillet 1995, mais voir l'article 6 pour plus de détails.

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Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Français Règlement (CE) n° 3290/94 du Conseil, du 22 décembre 1994, relatif aux adaptations et aux mesures transitoires nécessaires dans le secteur de l'agriculture pour la mise en oeuvre des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay         Espagnol Reglamento (CE) N° 3290/94 del Consejo, de 22 de diciembre de 1994, relativo a las adaptaciones y las medidas transitorias necesarias en el sector agrícola para la aplicación de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay         Anglais Council Regulation (EC) No. 3290/94 of 22 December 1994 on the adjustments and transitional arrangements required in the agriculture sector in order to implement the agreements concluded during the Uruguay Round of multilateral trade negotiations        

Council Regulation (EC) No 3290/94

of 22 December 1994

on the adjustments and transitional arrangements required in the agriculture sector in order to implement the agreements concluded during the Uruguay Round of multilateral trade negotiations

THE COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION,

Having regard to the Treaty establishing the European Community, and in particular Article 43 thereof,

Having regard to Council Regulation (EEC) No 805/68 of 27 June 1968 on the common organization of the market in beef and veal1, and in particular Article 7 (2) thereof,

Having regard to the proposal from the Commission,

Having regard to the opinion of the European Parliament2, Whereas the Community has adopted a set of rules governing the common agricultural policy;

Whereas, under the Uruguay Round of multilateral trade negotiations, the Community has negotiated various agreements (hereinafter referred to as the 'GATT agreements'); whereas several of those agreements concern agriculture, in particular the Agreement on Agriculture (hereinafter referred to as 'the Agreement'); whereas the concessions relating to domestic support can be complied with by setting prices and aid at a suitable level and specific provisions need not be laid down on this subject; whereas the Agreement lays down a six-year timetable for the extension of access to the Community market for agricultural products from third countries on the one hand and the gradual reduction in support granted by the Community on exports of agricultural products on the other hand; whereas the agricultural legislation on trade with third countries should be adapted accordingly;

Whereas, by converting all the measures restricting imports of agricultural products into customs duties (tarification) and by prohibiting the application of such measures in the future, the Agreement requires the abolition of variable import levies and of the other measures and import charges currently provided for under the market organizations; whereas the rates of customs duty applicable to agricultural products in accordance with the Agreement are to be fixed in the Common Customs Tariff; whereas, however, for certain product groups such as cereals, rice, wine and fruit and vegetables, the introduction of supplementary or other trade mechanisms that do not involve the collection of fixed customs duties calls for the adoption of rules providing for derogation's in the basis regulations; whereas, in addition, the measures to protect the Community market against imports of dried grapes and processed cherries can, under the Agreement on Safeguards, be maintained for a period of five years; whereas, moreover, in order to avert problems of supply to the Community market, the suspension of customs duties on certain sugar products should be permitted;

Whereas, in order to maintain a minimum level of protection against the adverse effects on the market as a result of tarification, the Agreement permits the application of additional customs duties under precisely defined conditions but only to products subject to tarification; whereas the corresponding provisions should accordingly be inserted into the basic Regulations concerned;

Whereas the Agreement provides for a series of tariff quotas under arrangements for current and minimum access; whereas the conditions applicable to such quotas are spelled out in detail in the Agreement; whereas, in view of the large number of quotas and in order to ensure that they are implemented as effectively as possible, the Commission should be responsible for opening and administering them using the management committee procedure;

Whereas the amendments resulting from the framework agreement on bananas concluded with certain countries in South America under the Uruguay Round should be incorporated in Council Regulation (EEC) No 404/93 of 13 February 1993 on the common organization of the market in bananas3;

Whereas, since the Agreement of Safeguards lays down clear rules on the application of protective clauses as incorporated in the market organizations, such clauses should be supplemented by a reference to the obligations flowing from international agreements;

Whereas in its trading relations with third countries not subject to the GATT agreements the Community is not bound by the constraints on access to the Community market arising therefrom; whereas, in order to ensure that the necessary measures may be taken where applicable with regard to products from such countries, the Commission should be given the relevant powers, to be exercised through the management committee procedure; Whereas, by virtue of the Agreement, the granting of export subsidies is limited henceforward to certain groups of agricultural products defined therein; whereas, in addition, it is subject to limits in terms of quantity and value;

Whereas compliance with the limits in terms of value can be ensured at the time when refunds are fixed and through monitoring of payments under the rules relating to the EAGGF; whereas monitoring may be facilitated by the compulsory advance fixing of refunds, while allowing the possibility, in the case of differentiated refunds, of changing the specified destination; whereas, in the case of a change of destination, the restitution applicable to the actual destination should be paid, with a ceiling at the level of the amount applicable to the destination fixed in advance; Whereas monitoring of constraints in terms of quantity calls for the introduction of a reliable and effective system of monitoring; whereas, to that end, the granting of refunds should be made subject to an export licence; whereas refunds should be granted up to the limits available, depending on the particular situation of each product concerned; whereas exceptions to that rule can only be permitted in the case of processed products not listed in Annex II to the Treaty, to which limits in value do not apply, and in the case of food-aid operations, which are exempt from any limitation; whereas provision should be made for derogation's from strict compliance with management rules where exports benefiting from refunds are not likely to exceed the limits in quantity laid down; whereas monitoring of the quantities exported with refunds during the marketing years referred to in the Agreement can be carried out on the basis of export licences issued for each marketing year;

Whereas, in most of the common organizations of the market, the exclusion from recourse to the arrangements for inward processing traffic falls exclusively within the competence of the Council; whereas in the economic conditions arising under the Agreement, it could prove necessary to react rapidly to market problems arising from the application of the said arrangements; whereas in that regard competence should be conferred on the Commission to adopt urgent measures which are limited in time; whereas those measures should be subject to the application of the procedure laid down in Article 3 of Council Decision 87/373/EEC of 13 July 19874 ; Whereas compliance with the Agreement on Trade-Related Aspects of Intellectual Property Rights must also be ensured; whereas, to that end, the requisite stipulations must be inserted into Council Regulation (EEC) No 822/87 of 16 March 1987 on the common organization of the market in wine5 ;

Whereas, in the wake of the amendments to the legislation on agriculture provided for in this Regulation, many Council Regulations deriving from the basic regulations no longer serve any purpose; whereas, for the sake of legal clarity, they should be repealed; whereas certain provisions which have lapsed although they are not directly connected with the GATT agreements should also be repealed; whereas it is the same for certain Council Regulations referred to as 'second generation' which may for the most part be incorporated in the basic regulations in question;

Whereas, however, it has not been possible to integrate the existing general rules of the Council on the application of the safeguard clause in the basic regulations; whereas in the light of the importance of the amendments rendered necessary in that area following the GATT agreements, the regulations in question may not be maintained; whereas they should therefore be repealed, while providing the legal bases to enable their replacement;

Whereas application of the Agreement on agriculture could be jeopardized if the internal procedures to be used differed substantially between different sectors; whereas, for that reason, it is desirable to make those procedures uniform;

Whereas adoption by the Council of general implementing rules has in the past made it possible to provide an adequate framework for the more specific rules necessary for managing the markets; whereas implementation of the said Agreement on Agriculture should not call into question the mechanisms and procedures for managing the common agricultural policy;

Whereas it will be useful to analyze, at a later stage, both the functioning of the arrangements set up by this Regulation and the experience acquired with the measures taken by third countries for the implementation of the GATT agreements; whereas to that effect, upon expiry of the first two years of application of this Regulation, the Commission should present a report to the Council and the European Parliament;

Whereas the switch-over from the existing arrangements to those resulting from the GATT agreements may give rise to difficulties of adaptation which are not dealt with in this Regulation; whereas, in order to deal with that eventuality, a general provision should be included enabling the Commission to adopt the transitional measures necessary for a certain period,

HAS ADOPTED THIS REGULATION:

Article 1
This Regulation lays down the adaptations and transitional measures required in the agricultural sector in order to implement the agreements concluded during the Uruguay Round of multilateral trade negotiations.
Article 2
The adaptations referred to in Article 1 are set out in the Annexes hereto.
Article 3
1. Where transitional measures are necessary under the common agricultural policy in order to facilitate the switch-over from the existing arrangements to those resulting from the requirements of the agreements referred to in Article 1, such measures shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 38 of Regulation No 136/66/EEC6 or, as appropriate, the corresponding Articles in the other Regulations on the common organization of agricultural markets, or in Regulation (EC) No 3448/937 .

When such measures are adopted, account shall be taken of the special features of the various agricultural sectors, having due regard to the obligations arising from the agreements referred to in Article 1.

2. The measures referred to in paragraph 1 may be adopted during a period expiring on 30 June 1996 and shall not apply beyond that date. The Council, acting by a qualified majority on a proposal from the Commission, may extend that period.
Article 4
1. Where, in view of the special circumstances affecting an agricultural product, compliance with the requirements on export support under the agreements referred to in Article 1 can be assured by means having a lesser effect than those provided for to that end, the Commission may exempt that product from the application of the provisions on export refunds covered by this Regulation.
2. Without prejudice to the provisions of this Regulation, the Commission may take any measures necessary to protect the Community market against imports of agricultural products from third countries towards which the Community has no obligations under the agreements referred to in Article 1.
3. Measures pursuant to paragraphs 1 and 2 shall be adopted in accordance with the procedure set out in Article 3 (1).
Article 5
The Commission shall submit a report to the Council and to the European Parliament before 30 June 1997 on the operation of the arrangements resulting from this Regulation and on the experience acquired with the measures taken by third countries to implement the agreements concluded during the Uruguay Round of multilateral trade negotiations.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, will decide on any amendments arising out of the results and conclusions of that report.

Article 6
1. This Regulation shall enter into force on 1 January 1995.
2. It shall apply from 1 July 1995.

However:

(a) Article 3 and Article 4 (2) shall apply from 1 January 1995;
(b) the provisions laid down in the Annexes on import duties and additional import duties which apply to products listed in Annexes XIII and XVI for which an entry price is applicable shall apply during 1995 as from the commencement of the marketing year for the products concerned in 1995;
(c) the provisions on export refunds shall apply:

- as from 1 September 1995 as regards Annexes II and XVI,

- as from 1 October 1995 as regards Annex IV,

- as from 1 November 1995 as regards Annex V;

(d) the provisions laid down in Annex XV shall apply as from 1 January 1995;
(e) the provisions laid down in Annex XVI, I.2, shall apply as from 1 January 1996.

This Regulation shall be binding in its entirety and directly applicable in all Member States.

Done at Brussels, 22 December 1994.

For the Council
The President
H. SEEHOFER

ANNEX I
CEREALS

I. Council Regulation (EEC) No 1766/92 of 30 June 1992 (OJ No L 181, 1. 7. 1992, p. 21), as last amended by Regulation (EC) No 1866/94 (OJ No L 197, 30. 7. 1994, p. 1).
1. Article 3 (2) shall be deleted.
2. The following subparagraph shall be added to Article 3 (3):

'The intervention price valid for maize and grain sorghum in May shall remain valid in July, August and September of the following marketing year.'

3. The first sentence of the second subparagraph of Article 3 (4) shall be replaced by the following:

'The intervention price shall be subject to monthly increases for the whole or part of the marketing year.'

4. The first and last indents of Article 5 shall be deleted.
5. Title II shall be replaced by the following:
'TITLE II
Article 9
1 Imports into the Community, or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 shall be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 12 and 13.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 23.
Article 10
1. Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
2. Notwithstanding paragraph 1, the import duty on products covered by CN codes ex 1001 other than merlin, 1002, 1003, ex 1005 other than hybrid seed, and ex 1007 other than hybrid for sowing, shall be equal to the intervention price valid for such products on importation and increased by 55 %, minus the cif, import price applicable to the consignment in question. However, that duty may not exceed the rate of duty in the Common Customs Tariff.
3. For the purposes of calculating the import charge referred to in paragraph 2:
(a) for products listed in paragraph 2 expressed in one standard quality or, as appropriate, subdivided into several (common wheat: high, medium, low; durum wheat; maize; other fodder grains) representative cif import prices shall be recorded on the basis of the prices for those qualities on the world market.
Such representative cif import prices shall be established regularly;
(b) each consignment for import shall be classified according to the nearest quality among the standard qualities referred to in (a).
4. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 23.

The detailed rules shall in particular specify:

- the standard qualities to be used,

- the price quotations to be taken into consideration,

- the method of calculating the import charge for each consignment classified according to one of the standard qualities referred to in paragraph 3 (a),

- the possibility, where appropriate in specific cases, of giving operators the opportunity of knowing the charge applicable before the arrival of the consignments concerned.

Article 11
1. Without prejudice to Article 10 (2), in order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional import duty may be imposed shall be those forwarded to the World Trade Organization by the Community.

The trigger quantities which must be exceeded in order for an additional import duty to be imposed shall be determined, inter alia, on the basis of imports into the Community in the three years preceding that in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or seem likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration when imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment concerned.

Cif import prices shall be checked to that end against the representative prices for the product on the world market or on the Community import market for that product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 23. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties may be applied pursuant to Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary for application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the said Agreement.
Article 12
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 23.
2. Quotas may be administered using one of the following methods or by a combination thereof:

- method based on the order in which applications are submitted (on a 'first come, first served' basis),

- method allocating quotas in proportion to the quantities requested when applications are submitted (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on traditional trade flows (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The method of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements of the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to the rights resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for the opening of annual quotas, if necessary suitably phased over the year, determine the method of administration to be applied and include, where appropriate, provision for:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.

In the case of the quota for import into Spain of 2 000 000 tones of maize and 300 000 tones of sorghum and the quota for import into Portugal of 500 000 tones of maize, those detailed rules shall also include the provisions necessary for carrying out the quota imports and, where appropriate, the public storage of the quantities imported by the intervention agencies of the Member States concerned and their disposal on the markets of those Member States.

Article 13
1. To the extent necessary to enable the products listed in Article 1 to be exported without further processing or in the form of goods listed in Annex B on the basis of quotations or prices for those products on the world market and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those quotations or prices and prices in the Community may be covered by export refunds.

Export refunds on the products listed in Article 1 in the form of goods listed in Annex B may not be higher than those applicable to such products exported without further processing.

2. The method adopted for allocating quantities eligible for export refund shall be that:
(a) best suited to the nature of the product and to the situation on the market concerned, and that will allow the available resources to be used as efficiently as possible, account being taken of the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) which is least cumbersome administratively for operators, account being taken of administration requirements;
(c) which avoids any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community. They may vary according to destination, where the situation on the world market or the specific requirements of certain markets so necessitate.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 23.

Refunds may be fixed:

(a) at regular intervals;
(b) by invitation to tender for products in respect of which provision was made for that procedure in the past.

Refunds fixed at regular intervals may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

4. Refunds on products listed in Article 1 and exported without further processing shall only be granted on application and on presentation of the relevant export licence.
5. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 exported without further processing shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence or, where appropriate;
(b) for the real destination, if it is not the same as that indicated on the licence. In that case, the amount applicable shall not exceed the amount applicable for the destination on the licence.

Appropriate measures may be adopted to prevent the flexibility of this paragraph from being misused.

6. Paragraphs 4 and 5 may be made to apply to products listed in Article 1 and exported in the form of goods listed in Annex B in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
7. Paragraphs 4 and 5 may be waived in the case of products listed in Article 1 on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 23.
8. Save as otherwise provided in accordance with the procedure laid down in Article 23, the refund on products listed in Article 1 (1) (a) and (b) in accordance with paragraph 5 shall be adjusted in line with the level of the monthly increases applicable to the intervention price and, where appropriate, changes in that price. A corrective amount may be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 23. However, the Commission may, where necessary, alter corrective amounts.
The first and second subparagraphs may be applied, in whole or in part, to products listed in Article 1 (1) (c) and (d) and to products listed in Article 1 and exported in the form of goods listed in Annex B. In that case, the adjustment referred to in the first subparagraph shall be corrected by applying to the monthly increase a coefficient expressing the ratio between the quantity of basic product and the quantity of the latter contained in the processed product exported or used in the goods exported.
For the first three months of the marketing year, the refund applicable to exports of malt in storage at the end of the previous marketing year or made from barley in stock at that time shall be that which would have been applied in respect of the certificate in question to exports during the last month of the preceding marketing year.
9. In so far as is necessary to take account of the features of production peculiar to certain spirituous beverages obtained from cereals, the criteria for granting export refunds as provided for in paragraph 1 and the procedures for verification may be adapted to fit this particular situation.
10. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
11. Detailed rules for the application of this Article, including the arrangements for redistributing unallocated and unused quantities, and in particular those on the adaptation provided for in paragraph 9 shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 23. Annex B shall be amended in accordance with the same procedure. However, detailed rules for the application of paragraph 6 to products referred to in Article 1 and exported in the form of goods referred to in the Annex, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
Article 14
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in cereals, the Council, acting in accordance with the procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may prohibit in whole or in part the use of inward processing arrangements:

- in respect of products listed in Article 1 which are intended for the manufacture of products listed in Article 1 (1) (c) and (d), and

- in special cases, in respect of products listed in Article 1 which are intended for the manufacture of goods listed in Annex B.

2. By way of derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by inward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 15
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the tariff classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or pursuant to a provision thereof, the following shall be prohibited in trade with third countries;

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 16
1. Where the quotations or prices on the world market for one or more of the products listed in Article 1 reach the level of Community prices and where that situation is likely to continue and to deteriorate, thereby disturbing or threatening to disturb the Community market, appropriate measures may be taken.
2. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 23.
Article 17
1. If, by reason of an increase in imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for application of this paragraph and shall determine the cases and limits within which Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty'.
6. The following shall be added to Annex A:

CN code

Description

2306

Oil-cake and other solid residues, whether or not ground or in the form of pellets, resulting from the extraction of vegetables fats or oils, other than those of headings 2304 and 2305

2306 90

- Other:

- - Other:

2306 90 91

- - - Of germ of maize.

II. Council Regulation (EEC) No 2729/75 of 29 October 1975 (OJ No L 281, 1. 11. 1975, p. 18).
The terms 'levy' and 'levies' shall be replaced by 'duty' and 'duties' respectively.
III.Council Regulation (EC) No 3670/93 of 22 December 1993 (OJ No L 338, 31. 12. 1993, p. 35).
The above Regulation is repealed.

ANNEX II
RICE

I.Council Regulation (EEC) No 1418/76 of 21 June 1976 (OJ No L 166, 25. 6. 1976, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 1869/94 (OJ No L 197, 30. 7. 1994, p. 7).
1. Article 4 (5) is replaced by the following:
'5. The following shall be determined in accordance with the procedure provided for in Article 27:
(a) after consultation with the Member States concerned, the intervention centers referred to in paragraph 4;
(b) the rate for converting husked rice into paddy rice, or vice versa;
(c) the rate for converting husked rice into wholly milled and semi-milled rice, or vice versa; and
(d) processing costs and the value of by-products to be taken into consideration for the application of paragraph 3.
2. Title II shall be replaced by the following:
'TITLE II
Trade with third countries
Article 10
1. Imports into the Community or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 shall be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 14 and 15.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27.
Article 11
1. A subsidy may be fixed for consignments to the French overseas department of Reunion, intended for consumption there, of products falling within CN code 1006 (excluding code 1006 10 10) which come from the Member States and are in one of the situations referred to in Article 9 (2) of the Treaty.

That subsidy shall be fixed, taking into account the supply requirements of the Reunion market, on the basis of the difference between the quotations or prices of the relevant products on the world market and the quotations or prices of those products on the Community market, and, if necessary, the price of those products delivered to Reunion.

The subsidy shall be granted on application by the party concerned. The subsidy may be fixed, where appropriate, by a tendering procedure. Such tendering procedure shall relate to the amount of the subsidy.

The subsidy shall be fixed periodically in accordance with the procedure laid down in Article 27. However, where the need arises, the Commission may, at the request of a Member State or on its own initiative, alter the subsidy in the interval.

2. The rules on the financing of the common agricultural policy shall apply to the subsidy provided for in paragraph 1.
3. The detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27.
Article 12
1. Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
2. Notwithstanding paragraph 1, the import duty on:
(a) husked rice covered by CN code 1006 20 shall be equal to the intervention price valid for indica rice and japonica rice respectively on importation, increased by:

- 80 % in the case of indica rice, and

- 88 % in the case of japonica rice, minus the import price; and

b) wholly milled rice covered by CN code 1006 30 shall be equal to the intervention price at the time of importation, plus a percentage to be calculated and minus the import price.

However, that duty may not exceed the rate of duty in the Common Customs Tariff.

The percentage referred to in (b) shall be calculated by adjusting the respective percentage referred to in (a) by reference to the conversion rate, processing costs and the value of by-products, and then adding an amount for the protection of the industry.

3. Notwithstanding paragraph 1:
(a) no duty shall be charged on imports of products covered by CN codes 1006 10, 1006 20 or 1006 40 00 into the French overseas department of Reunion, intended for consumption there;
(b) the duty to be charged on imports of products covered by CN code 1006 30 into the French overseas department of Reunion, intended for consumption there shall be multiplied by a coefficient of 0,30.
4. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27. Such detailed rules shall in particular lay down the criteria for distinguishing the types of imported rice referred to in paragraph 2, fix the amount for the protection of the industry and include the necessary provisions for determining and calculating import prices and checking their authenticity.
Article 13
1. Without prejudice to Article 12 (2), in order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional duty may be imposed shall be those forwarded by the Community to the World Trade Organization

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall be determined particularly on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment in question.

The cif import prices shall be verified for this purpose on the basis of representative prices for the product in question on the world market or on the Community import market for the product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 27. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties may be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the Agreement of Agriculture.
Article 14
1. To the extent necessary to enable the products listed in Article 1 to be exported without further processing or in the form of goods listed in Annex B on the basis of quotations or prices for those products on the world market and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those quotations or prices and prices in the Community may be covered by an export refund.

Export refunds on the products listed in Article 1 in the form of goods listed in Annex B may not be higher than those applicable to such products exported without further processing.

2. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available, taking into account the effectiveness and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively, for operators taking account of administration requirements;
(c) prevents any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community. They may vary according to destination, where the world market situation or the specific requirements of certain markets make this necessary.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 27.

Refunds may be fixed:

(a) at regular intervals;
(b) by invitation to tender for products for which that procedure was laid down in the past.

Refunds fixed at regular intervals may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

Refunds fixed at regular intervals for the product referred to in Article 1 (1) (a) and (b) shall be fixed at least once a month.

4. The following shall be taken into account when refunds are being fixed:
(a) the existing situation and future trends with regard to:

- prices and availability of rice and broken rice on the Community market;

- prices of rice and broken rice on the world market;

(b) the aims of the common organization of the market in rice, which are to ensure equilibrium and the natural development of prices and trade on this market;
(c) limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty;
(d) the need to avoid disturbances on the Community market;
(e) the economic aspect of the proposed exports.

When the amount of the refund is set, account shall be taken in particular of the need to establish a balance between the use of basic Community agricultural products for export as processed goods to third countries, and the use of basic agricultural products from these countries admitted for inward processing.

5. Refunds for products listed in Article 1 (1) (a) and (b) shall be fixed in accordance with the following specific criteria:
(a) prices for those products obtaining on the various representative export markets of the Community;
(b) the most favourable quotations recorded on the various markets of importing third countries; and
(c) marketing costs and the most favourable transport charges from the Community markets referred to in (a) to ports or other points of export in the Community serving these markets, as well as costs incurred in placing the goods on the world market.
6. Where refunds are fixed by a tendering procedure, such tendering procedure shall relate to the amount of the refund.
7. Refunds on products listed in Article 1 and exported without further processing shall only be granted on application and on presentation of the relevant export licence.
8. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 exported without further processing shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day for:
(a) the destination indicated on the licence; or
(b) the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable for the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

9. Paragraphs 7 and 8 may be able to apply to products listed in Article 1 and exported in the form of goods listed in Annex B in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
10. Paragraphs 7 and 8 may be waived in the case of products listed in Article 1 on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 27.
11. Save as otherwise provided in accordance with the procedure laid down in Article 27, the refund on products listed in Article 1 (1) (a) and (b) applicable in accordance with paragraph 4 shall be adjusted in line with the amount of monthly increases applicable to the intervention price and, where appropriate, variations in that price, depending on the degree of processing and using the applicable conversion rate.

A corrective amount may be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 27. However, the Commission may, where necessary, alter corrective amounts.

The first and second subparagraphs may be applied, in whole or in part, to products listed in Article 1 (1) (c) and to products listed in Article 1 and exported in the form of goods listed in Annex B. In that case, the adjustment referred to in the first subparagraph shall be corrected by applying a coefficient expressing the ratio between the quantity of basic product and the quantity of the latter contained in the processed product exported or used in the goods exported.

12. The refund may be increased by a compensatory amount in respect of stocks of paddy rice harvested within the Community and of husked rice obtained therefrom, in hand at the end of a marketing year and forming part of that year's crop, which are exported without further processing in the form of wholly milled rice or semi-milled rice between the beginning of the following marketing year and dates still to be determined. Before 1 July of each year the Council, acting by a qualified majority on a proposal from the Commission, shall, if necessary, determine the products to which the provisions of the preceding subparagraph shall apply.

The compensatory amount shall be:

- in the case of husked rice, equal to the difference between the target price valid for the last month of the marketing year and that valid for the first month of the new marketing year,

- in the case of paddy rice, equal to that difference adjusted by the conversion rate.

This amount shall, however, be reduced by the amount of any carry-over payment already granted, pursuant to Article 8.

The compensatory amount shall be granted only if stocks reach a minimum level.

13. The refund on the products referred to in Article 1 (a) and (b) shall be paid upon proof that:

- the products, in the case of paddy rice and husked rice, are of Community origin, except where paragraph 14 applies,

- the products have been exported from the Community, and

- in the case of a differentiated refund, the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which a refund was fixed, without prejudice to paragraph 8 (b). Exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 27, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

Additional provisions may be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27.

14. No export refund shall be granted on paddy rice and husked rice which is imported from third countries and re-exported to third countries, unless the exporter proves:

- that the product to be exported and the product previously imported are one and the same, and

- that the levy was collected on importation.

In such cases the refund on each product shall be equal to the duties collected on importation where the latter are lower than the refund applicable; where the duties collected on importation are higher than that refund, the latter shall apply.

15. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
16. Detailed rules for the application of this Article, including provisions concerning the reallocation of quantities exported not allocated or not used, in particular as regards the adjustment referred to in paragraph 11, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27. Annex B shall be amended in accordance with the same procedure. However, detailed rules for the application of paragraph 7 to products referred to in Article 1 and exported in the form of goods referred to in the Annex shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
Article 15
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in rice, the Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, may in special cases prohibit in whole or in part the use of inward or outward processing arrangements in respect of products listed in Article 1.
2. By way of derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward or outward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. The Commission decision may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which it was notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 16
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the tariff classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation, including the definitions listed in Annex A, shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction on imports or measure having equivalent effect.

Article 17
1. Where the quotations or prices on the world market for one or more of the products listed in Article 1 (a) and (b) reach the level of Community prices and where that situation is likely to continue and to deteriorate, thereby disturbing or threatening to disturb the Community market, appropriate measures may be taken.
2. Quotations or prices on the world market shall be regarded as having reached the level of Community prices when they approach or exceed the intervention buying-in price for indica and japonica rice, increased by:

- 80 % in the case of indica rice, and

- 80 % in the case of japonica rice.

3. The situation referred to in paragraph 1 shall be regarded as likely to persist or deteriorate where there is an imbalance between supply and demand and where that imbalance is likely to continue in view of foreseeable production and market price trends.
4. The Community market shall be regarded as being disturbed or threatened with disturbance, as a result of the situation referred to in the preceding paragraphs, where international trade prices are so high as to impede importation of products listed in Article 1 into the Community or to provoke their export from the Community, thereby jeopardizing market stability or security of supplies.
5. Where the conditions specified in this Article are met, the following measures may be taken:

- application of an export levy; in addition, a special export levy may be determined by a tendering procedure in respect of a fixed quantity,

- fixing of a time limit for the issue of export licences,

- total or partial suspension of the issue of export licences,

- total or partial rejection of outstanding applications for the issue of export licences.

These measures shall be repealed at the latest when it is found that, for a period of three consecutive weeks, the condition stated in paragraphs 2 is no longer fulfilled.

6. The following shall be taken into account when an export levy is being fixed for products listed in Article 1 (1) (a) and (b):
(a) the existing situation and the future trend with regard to:

- prices and availability of rice on the Community market,

- prices for rice and products processed in the rice sector on the world market;

(b) the aims of the common organization of the markets in the rice sector, which are to ensure equilibrium for both supply and trade;
(c) the need to avoid disturbances on the Community market;
(d) the economic aspect of the exports.
7. When the export levy on the products listed in Article 1 (1) (c) is being fixed, the factors listed in paragraph 6 shall apply. In addition, the following specific factors shall be taken into account:
(a) prices obtaining for broken rice on the various Community markets;
(b) the quantity of broken rice necessary to manufacture the products under consideration and, where appropriate, the value of the by-products;
(c) sale opportunities and conditions for the products in question on the world market.
8. Where the situation on the world market and the specific requirements of certain markets so require, the export levy may be differentiated.
9. The export levy to be charged shall be the one applicable on the day of export. However, the levy applicable on the day of lodgment of the application for a licence shall be applied, if the applicant so requests at the time of requesting the licence, to an export to be carried out during the period of validity of the licence.
10. No levy may be applied to exports carried out under food-aid arrangements pursuant to Article 25.
11. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27.

In accordance with the same procedure and for each of the products:

- a decision shall be taken to establish the measures listed in paragraph 5 and put an end to the measures listed in the second and third indents of that paragraph,

- the export levy shall be fixed periodically.

Where necessary, the Commission may establish or modify the export levy.

12. In urgent cases, the Commission may take the measures referred to in the third and fourth indents of paragraph 5. It shall notify its decision to the Member States and shall publish it on the notice boards at its headquarters. The measures shall, by virtue of such a decision, be applied to the relevant products from the date specified to that end, that day shall be subsequent to the date of notification. The decision on the measures referred to in the third indent of paragraph 5 shall be applicable for a period not exceeding seven days.
Article 18
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1, is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and shall define in what cases and within what limits Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures, the Member States shall be notified of such measures which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member States within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.
II. Council Regulation (EEC) No 1423/76 of 21 June 1976 (OJ No L 166, 25. 6. 1976, p. 20).
Article 3 shall be deleted.
III.Council Regulation (EEC) No 1428/76 of 21 June 1976 (OJ No L 166, 25. 6. 1976, p. 30).
Council Regulation (EEC) No 1431/76 of 21 June 1976 (OJ No L 166, 25. 6. 1976, p. 36).

Council Regulation (EEC) No 1432/76 of 21 June 1976 (OJ No L 166, 25. 6. 1976, p. 39).

Council Regulation (EEC) No 1433/76 of 21 June 1976 (OJ No L 166, 25. 6. 1976, p. 42).

Council Regulation (EEC) No 1263/78 of 12 June 1978 (OJ No 156, 14. 6. 1978, p. 14).

The above Regulations shall be repealed.

ANNEX III
DRIED FODDER

Council Regulation (EEC) No 1117/78 of 22 May 1978 (OJ No L 142, 30. 5 .1978, p. 2), as last amended by Regulation (EEC) No 3496/93 (OJ No L 319, 21. 12 .1993, p. 17)
1. In Title II the following Article is inserted before Article 7.
'Article 6a
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
2. Article 7(2) is replaced by the following:

'2. Save as otherwise provided for in this Regulation or pursuant to a provision thereof, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.'

3. Article 8 is replaced by the following:
'Article 8
1. If, by reason of an increase in imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.
The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43(2) of the Treaty, shall adopt the general rules for application of this paragraph and shall determine the cases and limits within which Member States may take protective measures.
2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'

ANNEX IV
SUGAR

I.Council Regulation (EEC) No 1785/81 of 30 June 1981 (OJ No L 177, 1. 7. 1981, p. 4), as last amended by Regulation (EC) No 133/94 (OJ No L 22, 27. 1. 1994, p. 7).
1. Title II is replaced by the following:
'TITLE II
Trade with third countries
Article 13
1. Imports into the Community, or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 (1) (a), (b), (c), (d), (f), (g) and (h) shall be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 16 and 17.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. In accordance with the procedure laid down in Article 41:
(a) the scheme provided for by this Article may be extended to cover the products listed in Article 1 (1) (e);
(b) the term of validity of licences and other detailed rules for the application of his Article, which may lay down in particular a time limit for the issue of licences, shall be adopted.
Article 14
1. Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Custom Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
2. Notwithstanding paragraph 1, to ensure that the Community market is adequately supplied with the products listed in Article 1 (1) (a) (raw sugar for refining falling within CN codes 1701 11 10 an 1701 12 10) and Article 1 (1) (c) (molasses) by means of imports from third countries, the Commission may, in accordance with the procedure laid down in Article 41, suspend in whole or in part the application of import duties on these products, and establish the arrangements for any such suspension.

Suspension may apply for the period in which the price on the world market plus the import duty in the Common Customs Tariff:

- in the case of raw sugar, exceeds the intervention price for the product;

- in the case of molasses, exceeds the price level corresponding to the price of molasses used as a basis, for the sugar marketing year under consideration, for determining revenue from sales of molasses pursuant to the provisions of Article 4 (2).

Article 15
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain agricultural products, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in the Common Customs Tariff shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled, unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional duty may be imposed shall be those notified by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall in particular be determined on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment under consideration.
Cif import prices shall be checked to that end against the representative prices for the product on the world market or on the Community import market for that product.
4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 41. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall apply under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture.
Article 15a
For molasses:

- the world market price referred to in Article 14 (2), and

- the representative price referred to in Article 15 (3),

shall apply to standard quality.

Standard quality may be determined in accordance with the procedure laid down in Article 41.

Article 16
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 41.
2. Quotas shall be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on chronological order of the lodgment of applications ('first come, first served' principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The method of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements of the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to the rights resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year, if necessary, shall determine the administrative method to be used and, where appropriate, shall include provisions regarding:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 17
1. To the extent necessary to enable the products listed in Article 1 (1) (a), (c) and (d) to be exported without further processing or in the form of goods listed in Annex I, on the basis of quotations or prices on the world market for those products listed in Article 1 (1) (a) and (c), and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those quotations or prices and prices in the Community may be covered by export refunds.

The export refund granted for raw sugar may not exceed that granted for white sugar.

2. Provision may be made for export refunds in respect of the products listed in Article 1 (1) (f), (g) and (h) and exported without further processing or in the form of goods mentioned in Annex I.

When determining the amount of the refund, for each 100 kg of dry matter particular account shall be taken of:

(a) the refund applicable to exports of products falling within subheading 1702 30 91 of the Combined Nomenclature;
(b) the refund applicable to exports of the products referred to in Article 1 (1) (d);
(c) the economic aspects of the planned exports.
3. The refund applicable to products listed in Article 1 exported in the form of goods listed in Annex I shall not be greater than that applicable to these products exported without further processing.
4. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available, account being taken of the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively for operators, account being taken of administration requirements;
(c) prevents any discrimination between the operators concerned.
5. Refunds shall be the same for the whole Community. They may vary according to destination, where the world market situation or the specific requirements of certain markets make this necessary.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 41. Refunds may be fixed:

(a) at regular intervals;
(b) by invitation to tender in respect of products for which provision was made for that procedure in the past.

Refunds fixed at regular intervals may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

Tenders submitted in response to an invitation shall not be considered unless a deposit is lodged. Except in cases of force major, the deposit shall be forfeited in whole or in part if tenderers have not fulfilled, or have only partially fulfilled, the obligations placed upon them.

The provisions of Articles 17a, 17b and 17c concerning products not denatured and exported without further processing listed in Article 1 (1) (a), (c) and (d) shall apply in addition.

6. When the amount of the refund is set, account shall be taken in particular of the need to establish a balance between the use of Community basic agricultural products for export as processed goods to third countries, and the use of products from these countries admitted for inward processing.
7. Refunds on products listed in paragraph 1 and exported without further processing shall only be granted on application an on presentation of the relevant export licence.
8. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 exported without further processing shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence; or
(b) for the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable for the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

9. Paragraphs 5 and 6 may be made to apply to products listed in Article 1 and exported in the form of goods listed in Annex I in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
10. Paragraphs 5 and 6 may be waived in the case of products listed in Article 1 on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 41.
11. The refund shall be paid upon proof:

- that the products have been exported from the Community, and

- that, in the case of a differentiated refund, the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which a refund was fixed, without prejudice to paragraph 6 (b). However, exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in paragraph 14, provided that conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

Supplementary provisions may be laid down in accordance with the procedure provided for in Article 41.

12. No refund shall be granted on exports in the natural state of the not denatured products referred to in Article 1 (1) (a) unless, depending on the case, they have been:
(a) obtained from sugar beet or sugar cane harvested within the Community;
(b) imported into the Community in accordance with Article 33;
(c) obtained from one of the products imported pursuant to the provisions of paragraph (b).
13. No refund shall be granted on exports in the natural state of the not denatured products referred to in Article 1 (c) and (d) which are not of Community origin or which have not been obtained from sugars imported into the Community in accordance with the provisions of paragraph 8 (b) or from the products referred to in paragraph 8 (c).
14. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export licences issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned.
15. The detailed rules for the application of this Article, including the arrangements for redistributing unallocated or unused exportable quantities, and the amendment of Annex I shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 41. However, the rules governing the application of paragraph 6 for the products referred to in Article 1 exported in the form of goods listed in the Annex shall be adopted in accordance with the procedure provided for in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
Article 17a
1. This Article shall apply to the fixing of refunds on the not denatured products exported in the natural state referred to in Article 1 (1) (a).
2. As regards the periodic fixing of refunds for the products referred to in Article 1 (1) (a):
(a) the refunds shall be fixed every two weeks.

However, such fixing may be discontinued in accordance with the procedure laid down in Article 41 if it is found that no surplus sugar is available within the Community for export on the basis of world market prices. In that event, no refund shall be granted;

(b) when the refund is being fixed, the situation on the Community and world markets in sugar, and in particular the following, shall be taken into account:

- the intervention price for white sugar for the Community area with the largest surplus or the intervention price for raw sugar for the Community area which is considered to be representative for the exportation of this type of sugar,

- the costs of transporting sugar from the areas referred to in (a) to ports or other points of export in the Community,

- trade expenses and any transshipment, transport and packaging charges incurred in marketing sugar on the world market,

- quotations or prices recorded for sugar on the world market, and

- the economic aspect of the proposed exports.

3. Where the refund is fixed by tender for the products referred to in Article 1 (1) (a):
(a) the purpose of the tender shall be to determine the amount of the refund;
(b) the competent authorities of the Member States shall invite tenders in accordance with an instrument binding in law in all Member States. This instrument shall lay down the terms of the invitation to tender. These terms must guarantee equal access for all persons established within the Community;
(c) the terms of the invitation to tender shall include a time limit for the submission of tenders. The maximum amount of the refund for the invitation in question shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 41 within three working days following the expiry of the time limit and in the light of the tenders received. When the maximum amount is being calculated, account shall be taken of the supply situation and prices within the Community, prices and potential outlets on the world market and costs incurred in exporting sugar.

A maximum tonnage may be fixed in accordance with the same procedure;

(d) where exports can be effected on the basis of a refund which is lower than that which would result from taking the difference between prices within the Community and prices on the world market into account and where exports are for a specific destination, the competent authorities of the Member States may be required to issue a special invitation to tender, the terms of which shall include:

- the possibility of submitting tenders at any time until the tendering procedure is terminated, and

- a maximum amount of the refund, calculated in the light of requirements for the exports in question;

(e) if the amount of the refund shown in a tender:

- exceeds the maximum fixed, the competent authorities of the Member States shall reject that tender,

- does not exceed the maximum, those authorities shall fix the refund at an amount equal to the refund appearing in the tender in question.

4. The refund on raw sugar:
(a) shall be fixed for the standard quality defined in Article 1 of Regulation (EEC) No 431/68;
(b) fixed periodically in accordance with paragraph 2 (a):

- may not exceed 92 % of the refund for white sugar for the same period. However, this limit shall not apply to refunds to be fixed for candy sugar,

- shall for each exporting operation under consideration be multiplied by a conversion factor which shall be obtained by dividing the yield of the raw sugar exported, calculated in accordance with the provisions of Article 1 of Regulation (EEC) No 431/68, by 92;

(c) the maximum amount fixed pursuant to paragraph 3 (c) within the framework of a tender may not exceed 92 % of the maximum amount fixed at the same time for white sugar pursuant to that paragraph.
Article 17b
1. The refund on the not denatured products exported in the natural state listed in Article 1 (1) (c), shall be fixed each month, account being taken of:
(a) the price of molasses used to determine receipts from the sale of molasses for the sugar year in question pursuant to Article 4 (2);
(b) prices and potential outlets for molasses on the Community market;
(c) quotations or prices recorded for molasses on the world market; and
(d) the economic aspect of the proposed exports.

However, such fixing may be discontinued in accordance with the procedure laid down in Article 41 if it is found that no surplus molasses is available within the Community for export on the basis of world market prices. In that event, no refund shall be granted.

2. In special circumstances the amount of the refund may be fixed by tender for specific quantities and specific areas of the Community. The purpose of the tender shall be to determine the amount of the refund.

The competent authorities of the Member States concerned shall invite tenders on the basis of an authorization laying down the terms of the invitation to tender. These terms must guarantee equal access for all persons established within the Community.

Article 17c
1. The basic amount of the refund shall be fixed each month for the not denatured products exported in the natural state listed in Article 1 (1) (d).

However, such periodic fixing may be discontinued in accordance with the procedure laid down in Article 41 if the periodic fixing of the refund on white sugar not further processed, is suspended. In this event, no refund shall be granted.

2. The basic amount of the refund on the products referred to in paragraph 1, with the exception of sorbose, shall be equal to one-hundredth of an amount arrived at by taking account of:
(a) the difference between the intervention price for white sugar for the Community area with the largest surplus for the month for which the basic amount is fixed, and the quotations or prices for white sugar recorded on the world market;
(b) the need to establish a balance between:

- the use of Community basic products in the manufacture of processed goods for export to third countries, and

- the use of third country products brought in under inward processing arrangements.

3. In the case of sorbose, the basic amount of the refund shall be equal to the basic amount of the refund less one-hundredth of the production refund valid pursuant to Regulation (EEC) No 1010/86 for the products listed in Annex I to that Regulation.
4. The application of the basic amount of the refund may be limited to some of the products listed in Article 1 (1) (d).
Article 18
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the markets in the sugar sector, the Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may prohibit in whole or in part the use of inward processing arrangements:

- in respect of products listed in Article 1 (1) (a) and (d), and

- in special cases, in respect of products listed in Article 1 (1) which are intended for the manufacture of goods listed in Annex I.

2. By way of derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by inward or outward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council acting by a qualified majority, may confirm amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 19
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the tariff classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall b incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or pursuant to a provision thereof, the following shall be prohibited in trade with third countries:
(a) the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty;
(b) the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.
Article 20
1. Where the price of sugar on the world market exceeds the intervention price, provision may be made to apply an export levy in respect of the sugar in question. This levy must be applied when the cif price of white sugar or raw sugar is greater than the intervention price plus an amount equal to the sum of 10 % of the intervention price and the storage levy applicable during the marketing year concerned.

The export levy may be determined by tender. Except in the case of tendering, the levy to be charged shall be that applicable on the day of export.

2. Where the cif price of white or raw sugar is greater than the intervention price plus an amount equal to the sum of 10 % of the intervention price and the storage levy applicable during the marketing year concerned, the Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, may decide to grant an import subsidy for the product in question.

Where it is established that:

(a) supplies to the Community or;
(b) supplies to a major consumption region in the Community;

cannot be ensured from Community availability, the Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall decide to grant the import subsidy and determine the conditions for its application. Those conditions shall relate in particular to the quantity of white or raw sugar to be covered by the subsidy, the duration of the subsidy and, where appropriate, the importing regions.

3. The following shall be decided in accordance with the procedure laid down in Article 41:
(a) the cif prices referred to in paragraphs 1 and 2;
(b) the other arrangements for implementation of this Article.

In the case of the products referred to in Article 1 (1) (b), (c), (d), (f), (g) and (h) provisions similar to those in paragraphs 1 and 2 may be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 41.

4. The amounts stemming from the application of this Article shall be fixed by the Commission. However, the export levies determined by tendering shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 41.
Article 21
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, shall adopt the general rules for implementing this paragraph and shall define the cases and limits within which the Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, is shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228(2) of the Treaty.'
2. Article 26 shall be amended as follows:
(a) In paragraph 1 the last sentence shall be replaced by:

'Articles 8, 9, 17 and 20 shall not apply to such sugar and Articles 9, 17 and 20 to such isoglucose and insulin syrup'.

(b) The reference to 'Article 18' in paragraph 2 shall be replaced by a reference to 'Article 20'.
3. Article 35 (1) shall be amended as follows:
(a) Paragraph 1 shall be replaced by the following:

'1. No import duty shall apply to imports of preferential sugar.'

(b) In paragraph 2, 'referred to in Article 21 (2)' shall be replaced by 'referred to in Article 19 (2)'.
II.Council Regulation (EEC) No 431/68 of 9 April 1968 (OJ No L 89, 10. 4. 1968, p. 3).
Article 2 shall be deleted.
III.Council Regulation (EEC) No 766/68 of 18 June 1968 (OJ No L 143, 25. 6. 1968, p. 6), as last amended by Regulation (EEC) No 1489/76 (OJ No L 167, 26. 6. 1976, p. 13).
Council Regulation (EEC) No 770/68 of 18 June 1968 (OJ No L 143, 25. 6. 1968, p. 16).

Council Regulation (EEC) No 226/72 of 31 January 1972 (OJ No L 28, 1. 2. 1972, p. 3).

Council Regulation (EEC) No 608/72 of 23 March 1972 (OJ No L 75, 28. 3. 1972, p. 5).

The above Regulations shall be repealed.

ANNEX V
OILS AND FATS

I.Council Regulation No 136/66/EEC of 22 September 1966 (OJ No 172, 30. 9. 1966, p. 3025), as last amended by Regulation (EC) No 3179/93 (OJ No L 285, 20. 11. 1993, p. 9)
1. Title I is replaced by the following:
'TITLE I
Trade
Article 2
1. Imports into the Community of any of the products listed in Article 1 (2) (c) or of the products falling within CN codes 0709 90 39, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31, 1522 00 39 shall be subject to presentation of an import licence.

Exports of olive oil from the Community shall be subject to presentation of an export licence.

Exports from the Community of other products listed in Article 1 (2) may be subject to presentation of export licences.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Article 3.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; save in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 38.
Article 2a
Save as otherwise provided for in this Regulation, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1 (2).
Article 2b
1. Without prejudice to Article 10 (2), in order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional import duty may be imposed shall be those notified by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes which must be exceeded for an additional import duty to be imposed shall be determined in particular on the bases of Community imports over the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 have occurred or are likely to occur.

3. The import prices to be taken into account for the imposition of an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the shipment concerned.

The cif import prices shall be verified for that purpose on the basis of representative prices for the product concerned on the world market or on the Community import market for the product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 38. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall be applied, in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary for application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the said Agreement.
Article 3
1. To the extent necessary to enable the olive oil and colza and rape seed harvested in the Community to be exported on the basis of quotations or prices for those products on the world market and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those quotations or prices and prices in the Community may be covered by export refunds.
2. For the allocation of the quantities which may be exported with refunds, a method shall be established which:
(a) is the best suited to the nature of the product and to the situation on the market in question, enabling the most efficient use possible to be made of the available resources, taking account of the efficiency and structure of Community imports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is the least cumbersome administratively for operators, having regard to management imperatives;
(c) precludes discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community.

They may vary according to destination where the situation on the world market or the specific requirements of certain markets make this necessary. Where olive oil is concerned, the refund may also be fixed at different levels according to quality and presentation where the situation on the world market or the specific requirements of certain markets make this necessary.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 38. For olive oil, refunds may be fixed in particular:

(a) at regular intervals;
(b) by invitation to tender if the market situation so warrants. For olive oil the invitation to tender may be restricted to certain countries of destination, certain quantities and qualities and presentations.

Except where fixed by invitation to tender, the amount of the refund shall be fixed at least once a month. Where necessary, refunds may be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

4. Refunds for olive oil shall be fixed in the light of:
(a) the situation and likely trends:

- on the Community market, with respect to olive oil prices and supplies,

- on the world market, with respect to olive oil prices;

(b) the limits resulting from the agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty.

However, where the situation on the world market does not allow the most favourable prices for olive oil to be determined, account may be taken of the price on that market of the main competing vegetable oils and of the gap recorded over a representative period between that price and the price for olive oil.

The amount of the refund may not exceed the difference between the price of olive oil in the Community and that on the world market, adjusted if appropriate to take account of the costs of exporting the products to that market.

5. Refunds for colza and rape seed shall be fixed in the light of:
(a) the prices obtaining in the Community on the different representative markets for processing and export and the level of market prices in the Community for colza and rape seed and the likely trends in these prices;
(b) the situation in the Community regarding the supply of these products in relation to demand;
(c) the most favourable prices recorded on the various markets of the importing third countries;
(d) shipment costs on the world market;
(e) the economic aspects of the exports proposed;
(f) the limits arising out of the agreements concluded pursuant to Article 228 of the Treaty.
6. Refunds shall be granted only on request and on presentation of the relevant export licence.
7. The refund applicable to exports of olive oil and colza and rape seed shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence, or, if appropriate;
(b) for the actual destination, if it differs from that indicated on the licence. In that case the amount applicable may not exceed the amount applicable to the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to preclude abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

8. Paragraphs 6 and 7 may be waived in the case of olive oil and colza and rape seed on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 38.
9. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
10. Detailed rules for the application of this Article, including provisions concerning redistribution of unallocated or unused exportable quantities, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 38.
Article 3a
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the tariff classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 3b
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 (2) is affected by or its threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt general rules for the implementation of this paragraph.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty'.
2. Article 4 (1) is replaced by the following:

'1. A production target price, an intervention price and a representative market price for olive oil shall be fixed each year for the Community.

However, when during the marketing year the factors which are used to determine the representative market price for olive oil undergo a change which, on the basis of the criteria to be established under the procedure laid down in Article 38, may be considered as substantial, a decision shall be taken under the said procedure to adjust the representative market price during the marketing year.

In such cases, the level of consumption aid referred to in Article 11 (5) and (6) may be adjusted in accordance with the same procedure.'

3. Articles 9, 14, 15, 16, 17, 18 and 19 shall be deleted.
4. Article 20 shall be replaced by the following:
'Article 20
1. Where olive oil is exported to third countries and world prices are higher than the Community price, a levy to cover the difference may be charged.
2. For olive oil which has not undergone a refining process, the amount of the levy may not exceed the cif price for olive oil less the representative market price fixed pursuant to Articles 4 and 6. The cif price shall be determined on the basis of the most favourable purchasing possibilities on the world market, the prices being adjusted in the light of any differences in relation to the denomination or quality of the products concerned.

For olive oil which has undergone a refining process, the amount of the levy may not exceed the cif price referred to in the first subparagraph less the representative market price, the amount of the difference being weighted, as appropriate, by a weighting of 111 representing the quantity of virgin olive oil needed to produce 100 kg of refined olive oil or by a weighting of 149 representing the quantity of raw olive-residue oil needed to produce 100 kg of refined olive-residue oil.

3. The export levy shall be fixed by the Commission.
4. The detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 38.'
5. Article 20a is replaced by the following:
'Article 20a
1. Olive oil used for the manufacture of preserved fish falling within CN code 1604, with the exception of subheading 1604 30, preserved crustaceans and molluscs falling within CN code 1605 and preserved vegetables falling within CN codes 2001, 2002, 2003, 2004 and 2005, shall benefit from a system of production refunds.
2. The amount of the refund shall be fixed on the basis of the difference between the prices obtaining on the world market and on the Community market. To that end the following shall be taken into account:

- the import charge applicable to olive oil falling within subheading CN 1509 90 00 during a reference period;

- the factors taken into consideration when fixing the export refunds valid for olive oil falling within subheading CN 1509 90 00 during a reference period.

However, where the olive oil used in the manufacture of the preserves was produced in the Community, the refund shall be equal to the amount referred to in the previous subparagraph, plus an amount equal to the consumption aid applicable on the day on which the refund was applied.

3. The refund previously fixed shall be maintained where the difference between that refund and the new one does not exceed an amount to be determined.
4. In the event of a significant change in the representative market price at the beginning of the period of validity of the refund, account may also be taken, when fixing the refund, of the difference between the new representative price and that previously valid.
5. Entitlement to the refund shall be acquired at the time the oil is used in the manufacture of preserves. The Member States shall ensure, by means of monitoring arrangements, that the refund is granted solely for olive oil used for the manufacture of the preserves referred to in paragraph 1.
6. The production refund shall be fixed every two months by the Commission.
7. The detailed rules for the application of this Article, and in particular those concerning the monitoring arrangements referred to in paragraph 5, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 38.'
6. Articles 20b and 28 shall be deleted.
II.Regulation (EEC) No 142/67 of 21 June 1967 (OJ No L 125, 26. 6 1967, p. 2461), as last amended by Regulation (EEC) No 2429/72 (OJ No L 264, 23. 11. 1972, p. 1)
Regulation (EEC) No 143/67 of 21 June 1967 (OJ No L 125, 26. 6. 1967, p. 2463), as last amended by Regulation (EEC) No 2077/71 (OJ No L 220, 30. 9. 1972, p. 1)

Regulation (EEC) No 19/69 of 20 December 1968 (OJ No L 3, 7. 1. 1969, p. 2), as last amended by Regulation (EEC) No 2429/72 (OJ No L 264, 23. 11. 1972, p. 1)

Regulation (EEC) No 2596/69 of 18 December 1969 (OJ No L 324, 27. 12. 1969, p. 12) Regulation (EEC) No 1076/71 of 25 May 1971 (OJ No L 116, 28. 5. 1971, p. 2)

Regulation (EEC) No 443/72 of 29 February 1972 (OJ No L 54, 3. 3. 1972, p. 3), as last amended by Regulation (EEC) No 2560/77 (OJ No L 303, 28. 11. 1977, p. 1)

Regulation (EEC) No 1569/72 of 20 July 1972 (OJ No L 167, 25. 7. 1972, p. 9), as last amended by Regulation (EEC) No 2206/90 (OJ No L 201, 31. 1. 1990, p. 11)

Regulation (EEC) No 2751/78 of 23 November 1978 (OJ No L 331, 28. 11. 1978, p. 5)

Regulation (EEC) No 591/79 of 26 March 1979 (OJ No L 78, 30. 3. 1979, p. 2), as last amended by Regulation (EEC) No 2903/89 (OJ No L 280, 29. 9. 1989, p. 3)

Regulation (EEC) No 1594/83 of 14 June 1983 (OJ No L 163, 22. 6. 1983, p. 44), as last amended by Regulation (EEC) No 1321/90 (OJ No L 132, 23. 5. 1990, p. 15)

Regulation (EEC) No 1491/85 of 23 May 1985 (OJ No L 151, 10. 6. 1985, p. 15), as last amended by Regulation (EEC) No 1724/91 (OJ No L 162, 26. 6. 1991, p. 35)

Regulation (EEC) No 2194/85 of 25 July 1985 (OJ No L 204, 2. 8. 1985, p. 7), as last amended by Regulation (EEC) No 1725/91 (OJ No L 162, 26. 6. 1991, p. 37)

Regulation (EEC) No 1650/86 of 26 May 1986 (OJ No L 145, 30. 5. 1986, p. 8)

The above Regulations are repealed.

ANNEX VI
FLAX AND HEMP

I.Council Regulation (EEC) No 1308/70 of 29 June 1970 (OJ No L 146, 4. 7. 1970, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 1557/93 (OJ No L 154, 25. 6. 1993, p. 26).
Articles 7 and 8 are replaced by the following:
'Article 7
Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 8
1. This Article shall apply without prejudice to more restrictive provisions adopted by Member States.
2. Raw true hemp falling within CN code 5302 10 00 and coming from third countries may be imported only if the product meets the conditions laid down in Article 4 (1) and if evidence is produced that its tetrahydrocannabinol content is no higher than that referred to in Article 4 (4).
3. Only seed or hemp varieties falling with CN code 1207 99 10 coming from third countries which offer the guarantees provided for in Article 4 (1) and which are included in the list to be drawn up may be imported. That list shall be drawn up in accordance with the conditions to be laid down in accordance with Article 4 (4).
4. Community imports of the products specified in paragraphs 2 and 3 shall be subject to checks to determine whether the terms of this Article have been complied with.

Where the said terms have been complied with, the importing Member State shall issue a certificate indicating such compliance.

5. Only the following shall be authorized to import hemp seed falling within CN code 1207 99 91:

- research organizations and institutes,

- natural or legal persons who can provide proof of a sufficient level of activity in the sector concerned.

6. All imports, by persons referred to in the second indent of paragraph 5 of seeds referred to in that paragraph shall be subject to a system of control which shall apply until the seeds are used for a purpose other than sowing.
7. Member States shall communicate to the Commission the provisions adopted by them to ensure the control provided for in paragraph 6 before applying them. Where these provisions do not enable such control to be carried out effectively, the amendments which the Member State concerned is to make to them shall be decided in accordance with the procedure laid down in Article 12.
8. Detailed rules for the implementation of this paragraph shall be adopted in accordance with the procedure provided for in Article 12.
Article 8a
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt general rules for the implementation of the paragraph and define the cases and limits in which Member States may take precautionary measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days of receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
II.Council Regulation (EEC) No 1430/82 of 18 May 1982 (OJ No L 162, 12. 6. 1982, p. 27), as last amended by Regulation (EEC) No L 2058/84 (OJ No L 191, 19. 7. 1984, p. 5).
Article 2 is deleted.
III.Council Regulation (EEC) No 2059/84 of 16 July 1984 (OJ No L 191, 19. 7. 1984, p. 6)
Articles 2, 3 and 4 are deleted.
IV.Council Regulation (EEC) No 1054/72 of 19 May 1972 (OJ No L 120, 25. 5. 1972, p. 1)
The above Regulation is repealed.

ANNEX VII
MILK PRODUCTS

I.Council Regulation (EEC) No 804/68 of 27 June 1968 (OJ No L 148, 27. 6. 1968, p. 13), as last amended by Regulation (EC) No 2807/94 (OJ No L 298, 19. 11. 1994, p. 1).
1. Article 4 is deleted.
2. Title III is replaced by the following:
'TITLE III
Trade with third countries
Article 13
1. Imports into the Community of any of the products listed in Article 1 shall be subject to the presentation of an import licence. Exports from the Community of any such products may be made subject to presentation of an export licence.
2. Licences shall be issued by Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to the measures taken for the application of Articles 16 and 17.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is carried out only partially, within that period.

3. The following shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 30:
(a) the list of products in respect of which export licences are required;
(b) the term of validity of the licences; and
(c) the other detailed rules for the application of this Article.
Article 14
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
Article 15
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional duty may be imposed shall be those which are forwarded by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall be determined particularly on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment under consideration.

Cif import prices shall be checked to that end against the representative prices for the product on the world market or on the Community import market for that product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 30. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture.
Article 16
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 30.
2. Quotas may be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on the chronological order of the lodging of applications (using the 'first come, first served' principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The method of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements on the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to the rights resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year, if necessary, to be opened, determine the administrative method to be applied and, where appropriate, include provisions regarding:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 17
1. To the extent necessary to enable the products listed in Article 1 to be exported without further processing or in the form of goods listed in the Annex if they are products listed in Article 1 (a), (b), (c), (d), (e) and (g), on the basis of prices for those products on the world market and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those prices and prices in the Community may be covered by export refunds.

Export refunds on the products listed in Article 1 in the form of goods listed in the Annex may not be higher than those applicable to such products exported without further processing.

2. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available, account being taken of the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively for operators, account being taken of administration requirements;
(c) prevents any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community.

They may vary according to destination, where the world market situation or the specific requirements of certain markets make this necessary.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 30. Refunds may be fixed:

(a) at regular intervals;
(b) by invitation to tender for products for which that procedure was provided for in the past.

Except where fixed by tender, the list of products on which an export refund is granted and the amount of such refund shall be fixed at least once every four weeks. The amount of the refund may, however, remain at the same level for more than four weeks and may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative. However, for products listed in Article 1 and exported in the form of goods listed in the Annex, the refund may be fixed according to another timetable determined in accordance with the procedure referred to in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.

4. The following shall be taken into account when refunds are being fixed for the products listed in Article 1 and exported without further processing:
(a) the existing situation and future trends with regard to:

- prices and availability's for milk and milk products on the Community market;

- prices of milk and milk products on the world market;

(b) the most favourable marketing costs and transport costs from Community markets to Community ports or other places of export together with forwarding costs to the countries of destination; demand on the Community market;
(c) the objectives of the common organization of the markets in milk and milk products, which are to ensure a balanced situation and natural development regarding prices and trade on these markets;
(d) limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty;
(e) the importance of avoiding disturbances on the Community market;
(f) the economic aspect of the proposed exports.

Account shall also be taken in particular of the need to establish a balance between the use of Community basic agricultural products for export as processed goods to third countries, and the use of products from those countries admitted for inward processing.

5. For the products referred to in Article 1 and exported as such:
(a) the prices in the Community referred to in paragraph 1 shall be determined taking account of the prices prevailing which prove to be the most favourable as regards export;
(b) the prices on the world market referred to in paragraph 1 shall be determined taking account in particular of:
(a) the prices on third-country markets;
(b) the most favourable prices in third countries of destination for third-country imports;
(c) producer prices recorded in exporting third countries, account being taken, where appropriate, of subsidies granted by those countries;
(d) free-at-frontier offer prices.
6. Refunds shall be granted for the products referred to in paragraph 1 only on application and on presentation of the relevant export licence.
7. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 and exported as such shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day for:
(a) the destination indicated on the licence, or where appropriate
(b) the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable or the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

8. Paragraphs 6 and 7 may be made to apply to products listed in Article 1 and exported in the form of goods listed in the Annex in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
9. Paragraphs 6 and 7 may be waived in the case of products listed in Article 1 on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 30.
10. The refund shall be paid upon proof that:

- the products are of Community origin, except where paragraph 11 applies,

- the products have been exported from the Community, and

- in the case of a differentiated refund, the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which a refund was fixed, without prejudice to paragraph 7 (b). Exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 30, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

11. No export refund shall be granted on products which are imported from third countries and re-exported to third countries, unless the exporter proves that:

- the product to be exported and the product previously imported are one and the same, and

- all import duties were collected on importation.

In such cases the refund on each product shall be equal to the levy collected on importation where that levy is equal to or lower than the refund applicable; the refund shall be equal to the refund applicable where the levy collected on importation is higher than this refund.

12. As regards the products referred to in Article 1 and exported in the form of the goods listed in the Annex, paragraphs 10 and 11 shall apply only to goods falling within the following CN codes:

- 1806 90 60 to 1806 90 90 (certain products containing cocoa),

- 1901 (certain food preparations of flour, etc.),

- 2106 90 99 (certain food preparations not elsewhere specified),

having a high milk-product content.

13. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement of Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
14. Detailed rules for the application of this Article, including the arrangements for redistributing unallocated or unused exportable quantities, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 30. However, the detailed rules on the application of paragraphs 8, 10, 11 and 12 for products referred to in Article 1 and exported in the form of goods listed in the Annex shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EEC) No 3448/93.
Article 18
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in milk and milk products, the Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may, in special cases, prohibit in whole or in part the use of inward processing arrangements in respect of products listed in Article 1 which are intended for the manufacture of products listed in that Article or of goods listed in the Annex.
2. By way of derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 19
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the tariff classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 20
1. Where, for one or more of the products listed in Article 1, the free-at-frontier price significantly exceeds the level of Community prices and where that situation is likely to continue, thereby disturbing or threatening to disturb the Community market, the measures provided for in paragraph 5 may be taken.
2. A significant excess within the meaning of paragraph 1 shall exist when the free-at-frontier price exceeds the intervention price fixed for the product in question, increased by 15 %, or, as regards products for which there is no intervention price, a price derived from the intervention price, to be determined in accordance with the procedure laid down in Article 30, taking account of the nature and composition of the product in question.
3. The situation in which the free-at-frontier price significantly exceeds the level of prices is likely to continue when an imbalance exists between supply and demand and that imbalance is likely to continue, in view of foreseeable trends in production and market prices.
4. The Community market is disturbed or under threat of disturbance by the situation referred to in this Article when the high level of prices in international trade:

- hinders imports of milk products into the Community, or

- causes milk products to leave the Community,

so that security of supply is no longer ensured or threatens to be no longer ensured in the Community.

5. Where the conditions listed in the previous paragraphs are met, total or partial suspension of the levies and/or collection of export charges may be decided on in accordance with the procedure laid down in Article 30. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the same procedure.
Article 21
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, shall adopt general rules for the application of this paragraph and shall define the cases in which and the limits within which Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
II.Council Regulation (EEC) No 876/68 of 28 June 1968 (OJ No L 155, 3. 7. 1968, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 1344/86 (OJ No L 119, 8. 5. 1986, p. 36).
Council Regulation (EEC) No 2115/71 of 28 September 1971 (OJ No L 222, 2. 10. 1971, p. 5).

Council Regulation (EEC) No 2180/71 of 12 October 1971 (OJ No L 231, 14. 10. 1971, p. 1).

Council Regulation (EEC) No 1603/74 of 25 June 1974 (OJ No L 172, 27. 6. 1974, p. 9).

Council Regulation (EEC) No 2915/79 of 18 December 1979 (OJ No L 329, 24. 12. 1979, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 3798/91 (OJ No L 357, 28. 12. 1991, p. 3).

The above Regulations are repealed.

ANNEX VIII
BEEF AND VEAL

I.Council Regulation (EEC) No 805/68 of 27 June 1968 (OJ No L 148, 28. 6. 1968, p. 24), as last amended by Regulation (EC) No 1884/94 (OJ No L 197, 30. 7. 1994, p. 27).
1. Article 3 is deleted.
2. Title II is replaced by the following:
'TITLE II
Trade with third countries
Article 9
1. Imports into the Community of any of the products listed in Article 1 (1) (a) shall be subject to presentation of an import licence.

Imports into the Community of any of the products listed in Article 1 (1) (b) and exports from the Community of products listed in Article 1 (1) (a) and (b) may be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 12 and 13.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is carried out only partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27.
Article 10
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
Article 11
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below on which an additional duty may be imposed shall be those which are forwarded by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall be determined particularly on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment under consideration.
Cif import prices shall be checked to that end against the representative prices for the product on the world market or on the Community import market for that product.
4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 30. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties may be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture.
Article 12
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 27.
With regard to the import quota of 50 000 tones of frozen meat coming under CN codes 0202 20 30, 0202 30 and 0206 29 91 and intended for processing, the Commission shall submit a report on the balance before December each year. The Council, acting on a proposal from the Commission by a qualified majority, may lay down that all or part of the quota shall cover equivalent quantities of quality meat, applying a conversion rate of 4,375.
2. Quotas shall be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on chronological order of the lodgment of applications ('first come, first served' principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The method of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements of the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to the rights resulting from agreements concluded as part of the Uruguay Round trade negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year and, if necessary, shall determine the administrative method to be used and, where appropriate, shall include:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product, and, where appropriate, the maintenance of traditional trade patterns;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 13
1. To the extent necessary to enable the products listed in Article 1 to be exported on the basis of prices or those products on the world market and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those prices and prices in the Community may be covered by export refunds.
2. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available, account being taken of the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively for operators, account being taken of administration requirements;
(c) prevents any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community. They may vary according to destination, where the world market situation or the specific requirements of certain markets make this necessary. Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 27. Refunds may be fixed:
(a) at regular intervals;
(b) in addition and for limited quantities, by invitation to tender for products for which that procedure seems appropriate.

Except where fixed by tender, the list of products on which an export refund is granted and the amount of such refund shall be fixed at least once every three months. The amount of the refund may, however, remain at the same level for more than three months and may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

4. The following shall be taken into account when refunds are being fixed:
(a) the existing situation and the future trend with regard to:

- prices and availability's of beef and veal sector products on the Community market;

- prices for beef and veal sector products on the world market;

(b) the aims of the common organization of the market in beef and veal, which are to ensure equilibrium and the natural development of prices and trade on this market;
(c) the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty;
(d) the need to avoid disturbances on the Community market;
(e) the economic aspect of the proposed exports.

Account shall also be taken in particular of the need to establish a balance between the use of Community basic products in the manufacture of processed goods exported to third countries and the use of products from these countries admitted to inward processing arrangements.

In addition, in calculating the amount of the refund for products listed in sections (a), (c) and (d) of the Annex, and in section (b) under subheadings 0202 20 30, 0202 20 50, 0202 20 90, 0202 30 and 0206 29 91, the flat-rate coefficients set for each of the products concerned may be taken into account.

5. When prices within the Community listed in paragraph 1 are being determined the following shall be taken into account:

- prices ruling on the representative Community markets,

- prices ruling at export.

When prices in international trade listed in paragraph 1 are being determined account shall be taken of:

- prices ruling on third-country markets,

- the most favourable prices in third countries of destination for third-country imports,

- producer prices recorded in exporting third countries, account being taken, where appropriate, of subsidies granted by those countries,

- free-at-Community-frontier offer prices.

6. Refunds shall be granted only on application and on presentation of the relevant export licence.
7. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence; or
(b) for the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable for the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

8. Paragraphs 63 and 47 may be waived in the case of products listed in Article 1 on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 27.
9. The refund shall be paid upon proof that:

- the products are of Community origin, except where paragraph 10 applies,

- the products have been exported from the Community, and

- in the case of a differentiated refund the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which the refund was fixed, without prejudice to paragraph 3 (b). Exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 27, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

10. In the absence of a derogation granted in accordance with the procedure laid down in Article 27, no export refund shall be granted on products which are imported from third countries and re-exported to third countries.
11. Observance of the volume limits resulting from the agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export licences issued for the reference periods provided for therein which apply to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising in the framework of the Uruguay Round multilateral trade negotiations, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
12. Detailed rules for the application of this Article, including provisions on the redistribution of exportable quantities which have not been allocated or utilized, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27.
Article 14
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in beef and veal, the Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may, in special cases, prohibit in whole or in part the use of inward or outward processing arrangements in respect of products listed in Article 1.
2. However, by way of derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward or outward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 15
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the detailed rules for its application shall apply to the tariff classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated into the Common Customs tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 16
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission, in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 of the Treaty, shall adopt general rules for the application of this paragraph and shall define the circumstances and limits within which Member States mad adopt protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures: the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
3. Article 22a (2) is replaced by the following:

'2. The Council, acting on a Commission proposal in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 of the Treaty, shall adopt general rules for the application of this Article.'

II.Council Regulation (EEC) No 98/69 of 16 January 1969 (OJ No L 14, 21. 1. 1969, p. 2), as amended by Regulation (EEC) No 429/77 (OJ No L 61, 5. 3. 1977, p. 18).
Article 1 is replaced by the following:
'Article 1

1. Disposal of the products held by intervention agencies may be undertaken only:

(a) where the products are intended for a particular use; or
(b) where the products are intended for export; or
(c) in the case of disposal without a specific destination, if no risk of disturbance of the market results, having regard in particular to the level of average market prices for adult bovine animals in the Community and in the Member States, as recorded in accordance with Regulation (EEC) No 1892/87; or
(d) where removal from storage is necessary for technical reasons.
2. In the cases referred to in paragraph 1 (a) and (b), special conditions may be laid down to ensure that the products are not used for a purpose other than that for which they were intended and to take account of the particular requirements of such sales. To ensure that the obligations entered into are fulfilled, such conditions may include the provision of a security which shall be forfeited in whole or in part if the said obligations are not or are only partially fulfilled.'
III.Council Regulation (EEC) No 885/68 of 28 June 1968 (OJ No L 156, 4. 7. 1968, p. 2), as last amended by Regulation (EEC) No 427/77 (OJ No L 61, 5. 3. 1977, p. 16)

Council Regulation (EEC) No 1157/92 of 28 April 1992 (OJ No L 122, 7. 5. 1992, p. 4)

The above Regulations are repealed.

ANNEX IX
SHEEPMEAT AND GOATMEAT

I.Council Regulation (EEC) No 3013/89 of 25 September 1989 (OJ No L 289, 7. 10. 1989, p. 1), as last amended by Regulation (EC) No 1886/94 (OJ No L 197, 30. 7. 1994, p. 30).
Title II is replaced by the following:
'TITLE II
Trade with third countries
Article 9
1. Imports into the Community, or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 may be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Article 12.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. The issuing of such licences may be subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is carried out only partially, within that period.

2. The list of products for which export licences are required, the term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 30.
Article 10
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
Article 11
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below on which an additional duty may be imposed shall be those which are forwarded by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall be determined particularly on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment under consideration.

Cif import prices shall be checked to that end against the representative prices for the product on the world market or on the Community import market for that product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 30. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties may be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture.
Article 12
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 30.
2. Quotas shall be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on chronological order of the lodgment of applications ('first-come, first served' principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The methods of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements of the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to the rights resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year, if necessary, shall determine the administrative method to be used and, where appropriate, shall include:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product and, where appropriate, the maintenance of traditional trade patterns;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 13
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in milk and milk products, the Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may, in special cases, prohibit in whole or in part the use of inward processing arrangements in respect of products listed in Article 1.
2. However, by way of derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward or outward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 14
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the detailed rules for its application shall apply to the tariff classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated into the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 15
1. If, by reason of an increase in imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a Commission proposal in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt general rules for the application of this paragraph and shall define the circumstances and limits within which Member States may adopt protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
II.Council Regulation (EEC) No 2641/80 of 14 October 1980 (OJ No L 275, 18. 10. 1980, p. 2), as last amended by Regulation (EEC) No 3890/92 (OJ No L 391, 31. 12. 1992, p. 51).
Council Regulation (EEC) No 2642/80 of 14 October 1980 (OJ No L 275, 18. 10. 1980, p. 4), as last amended by Regulation (EEC) No 3939/87 (OJ No L 373, 31. 12. 1987, p. 1).

Council Regulation (EEC) No 3643/85 of 19 December 1985 (OJ No L 348, 24. 12. 1985, p. 2), as last amended by Regulation (EEC) No 3890/92 (OJ No L 391, 31. 12. 1992, p. 51).

The above Regulations are repealed.

ANNEX X
PIGMEAT

I.Council Regulation (EEC) No 2759/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 1) as last amended by Regulation (EEC) No 1249/89 (OJ No L 129, 11. 5. 1989, p. 12).
1. The second subparagraph of Article 4 (1) is replaced by the following:

'The basic price shall be fixed taking account, in particular, of the need to fix this price at a level which contributes towards stabilizing market prices without, however, leading to the formation of structural surpluses in the Community.'

2. Article 5 (2) is replaced by the following:

'For products of standard quality other than pig carcasses, buying-in prices shall be derived from the buying-in price for pig carcasses on the basis of the ratio existing between the commercial value of these products to the commercial value of pig carcasses.'

3. The following point is added to Article 5 (4):

'(d) fixing the coefficient expressing the ratio referred to in paragraph 2.'

4. Title II is replaced by the following:
'TITLE II
Trade with third countries
Article 8
1. Imports into the Community, or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 may be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 11 and 13.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is carried out only partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 24.
Article 9
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1 (1).
Article 10
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional duty may be imposed shall be those which are forwarded by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall be determined particularly on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

Cif import prices shall be checked to that end, against the representative prices for the product on the world market or on Community import market for that product.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment under consideration.
4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 30. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of that Agreement.
Article 11
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1, resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations, shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 24.
2. Quotas shall be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on the chronological order of the lodging of applications ('first come, first served' principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The method of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements of the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to the rights resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year, if necessary and where appropriate for:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 12
1. Where prices on the Community market rise significantly and where that situation is likely to continue, thereby disturbing or threatening to disturb that market, the measure provided for in paragraph 4 may be taken.
2. A significant rise in prices within the meaning of paragraph 1 exists when, following a general price rise in all Community regions, the average price of pig carcasses on the Community representative markets given in the Annex to Regulation (EEC) No 2123/89 is at a higher level than the average of those prices established for the previous period of three marketing years, from 1 July to 30 June, adjusted if necessary on the basis of cyclical trends in the prices in question, with the addition of the difference between that average and the average of basic prices in force during the period under consideration, taking into account any amendment of the basic price by comparison with the price emerging from the average for the said period.
3. The significant rise in prices is likely to continue within the meaning of paragraph 1 when an imbalance between pigmeat supply and demand exists and is likely to continue, particularly in view of:
(a) cyclical trends in the number of sows covered and in the prices for piglets;
(b) surveys and estimates carried out pursuant to Directive 93/23/EEC of 1 June 1993 on the statistical surveys to be carried out on pig production;
(c) foreseeable trends in market prices for pig carcasses.
4. Where the conditions listed in the previous paragraphs are met, total or partial suspension of import duties may be decided on in accordance with the procedure laid down in Article 24. Detailed rules for the application of this Article shall, if necessary, be adopted in accordance with the same procedure.
Article 13
1. To the extent necessary to enable the products listed in Article 1 to be exported on the basis of quotations or prices for those products on the world market and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those quotations or prices and prices in the Community may be covered by export refunds.
2. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available, account being taken of the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively for operators, account being taken of administration requirements;
(c) avoids any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community. They may vary according to destination, where the world market situation or the specific requirements of certain markets make this necessary.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 24. Refunds shall be fixed at regular intervals, without recourse, however, to the tendering procedure.

The list of products on which an export refund is granted and the amount of such refund shall be fixed at least once every three months. The amount of the refund may, however, remain at the same level for more than three months and may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

4. The following shall be taken into account when refunds are being fixed:
(a) the existing situation and the future trend with regard to:

- prices and availability's of pigmeat products on the Community market,

- prices for pigmeat products on the world market;

(b) the need to avoid disturbances likely to cause a prolonged imbalance between supply and demand on the Community market;
(c) the economic aspect of the proposed exports;
(d) the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty.

When the refund is being fixed, particular account shall also be taken of the need to establish a balance between the use of Community basic products in the manufacture of processed goods for export to third countries, and the use of third-country products brought in under processing arrangements.

When the refund on the products listed in Article 1 is being calculated, account shall be taken of the difference between prices within the Community and prices on the world market for the quantity of feed grain required for the production in the Community of one kilogram of pigmeat, the coefficients referred to in Article 5 (2) also being taken into account in the case of products other than pig carcasses.

5. The Community price referred to in paragraph 1 shall be established on the following basis:
(a) prices obtaining at the various stages of marketing in the Community;
(b) prices obtaining for exports.
The world market prices referred to in paragraph 1 shall be established on the following basis:
(a) prices obtaining on third-country markets;
(b) the most favourable prices in third countries of destination for third-country imports;
(c) producer prices recorded in exporting third countries, account being taken, where appropriate, of subsidies granted by those countries; and
(d) free-at-Community-frontier offer prices.
6. Refunds shall only be granted on application and on presentation of the relevant export licence.
7. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence, or, where appropriate;
(b) for the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable for the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

8. Paragraphs 6 and 7 may be waived in the case of products listed in Article 1 on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 24.
9. The refund shall be paid upon proof:

- that the products have been exported from the Community,

- that the products are of Community origin, except where paragraph 10 applies, and

- that in the case of a differentiated refund the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which the refund was fixed, without prejudice to paragraph 7 (b). Exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 24, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

10. No export refund shall be granted on products listed in Article 1 which are imported from third countries and re-exported to third countries, unless the exporter proves:

- that the product to be exported and the product previously imported are one and the same, and

- that all import duties were collected on importation.

In such cases the refund on each product shall be equal to the duty collected on importation where that duty is equal to or lower than the refund applicable; the refund shall be equal to the refund applicable where the duty collected on importation is higher than that refund.

11. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
12. Detailed rules for the application of this Article, including the arrangements for redistributing unallocated or unused exportable quantities, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 24.
Article 14
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in pigmeat, the Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may, in special cases, prohibit in whole or in part the use of inward processing arrangements in respect of products listed in Article 1 which are intended for the manufacture of products listed in that Article.
2. In derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward or outward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 15
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or pursuant to a provision thereof, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 16
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and define the cases in which and the limits within which Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
II.Council Regulation (EEC) No 2764/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 21), as last amended by Regulation (EEC) No 4160/87 (OJ No L 392, 31. 12. 1987, p. 46).
Council Regulation (EEC) No 2765/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 23).

Council Regulation (EEC) No 2766/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 25), as last amended by Regulation (EEC) No 3906/87 (OJ No L 370, 30. 12. 1987, p. 11).

Council Regulation (EEC) No 2768/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 39).

Council Regulation (EEC) No 2769/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 43).

The above Regulations are repealed.

ANNEX XI
POULTRYMEAT

I.Council Regulation (EEC) No 2777/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 77), as last amended by Regulation (EEC) No 1574/93 (OJ No L 52, 24. 6. 1993, p. 1).
1. Articles 3 to 11 are replaced by the following:
'Article 3
1. Imports into the Community, or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 (1) may be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 6 and 8.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 17.
Article 4
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1 (1).
Article 5
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional import duty may be imposed shall be those notified by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes which must be exceeded for an additional import duty to be imposed shall be determined specifically on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment in question.

Cif import prices shall be checked to that end against the representative prices for the product on the world market or on the Community import market for that product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 17. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of that Agreement.
Article 6
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 (1) resulting from agreements concluded in the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 17.
2. Quotas shall be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on the chronological order of the lodging of applications ('first come, first served' principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The method of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements of the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to the rights resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year if necessary, and, where appropriate, for:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 7
Where prices on the Community market rise significantly and where that situation is likely to continue, thereby disturbing or threatening to disturb that market, appropriate measures may be taken.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for application of this Article.

Article 8
1. To the extent necessary to enable the products listed in Article 1 (1) to be exported on the basis of prices for those products on the world market and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those prices and prices in the Community may be covered by export refunds.
2. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available, account being taken of the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively for operators, account being taken of administration requirements;
(c) prevents any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community.

They may vary according to destination, where the world market situation or the specific requirements of certain markets make this necessary.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 17. Refunds shall be fixed at regular intervals, without recourse, however, to the tendering procedure.

The list of products on which an export refund is granted and the amount of such refund shall be fixed at least once every three months. The amount of the refund may, however, remain at the same level for more than three months and may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

4. The following shall be taken into account when refunds are being fixed:
(a) the existing situation and the future trend with regard to:

- prices and availability's of poultrymeat products on the Community market,

- prices for poultrymeat products on the world market;

(b) the importance of avoiding disturbances likely to bring about a prolonged imbalance between supply and demand on the Community market;
(c) the economic aspect of the proposed exports;
(d) limits arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty.

When the amount of the refund is set, account shall also be taken in particular of the need to establish a balance between the use of Community basic agricultural products for export as processed goods to third countries, and the use of products from those countries admitted for inward processing.

In addition, for the purpose of calculating the refund for the products referred to in Article 1 (1), account shall be taken of the difference between Community and world market prices for the amount of feed-grains required to produce one kilogram of slaughtered poultry in the Community, allowing, in the case of products other than slaughtered poultry, for the differences in the weight of the different products and/or the average of their commercial values.

5. The Community price referred to in paragraph 1 shall be established on the following basis:
(a) prices obtaining at the various stages of marketing in the Community;
(b) prices obtaining for exports.
The world market prices referred to in paragraph 1 shall be established on the following basis:
(a) the prices on third-country markets;
(b) the most favourable prices in third countries of destination for third-country imports;
(c) producer prices recorded in exporting third countries, account being taken, where appropriate, of subsidies granted by those countries;
(d) free-at-Community-frontier offer prices.
6. Refunds shall be granted only on application and on presentation of the relevant export licence, except in this case of day-old chicks for which a licence may be granted ex-post.
7. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 (1) shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence or, where appropriate;
(b) for the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable for the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

8. Paragraphs 6 and 7 may be waived in the case of products listed in Article 1 (1) on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 17.
9. The refund shall be paid upon proof:

- that the products have been exported from the Community,

- that the products are of Community origin, except where paragraph 10 applies, and

- that, in the case of a differentiated refund, the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which a refund was fixed, without prejudice to paragraph 7 (b). Exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 17, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

10. No export refund shall be granted on products listed in Article 1 (1) which are imported from third countries and re-exported to third countries, unless the exporter proves: that the product to be exported and the product previously imported are one and the same, and that all import duties were collected on importation.

In such cases the refund on each product shall be equal to the duty collected on importation where that duty is equal to or lower than the refund applicable; the refund shall be equal to the refund applicable where the duty collected on importation is higher than that refund.

11. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
12. Detailed rules for the application of this Article, including the arrangements for redistributing unallocated and unused quantities, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 17.
Article 9
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in poultrymeat, the Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may, in special cases, prohibit in whole or in part the use of inward or outward processing arrangements in respect of products listed in Article 1 (1) which are intended for the manufacture of products listed in Article 1 (1).
2. In derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward or outward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 10
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or pursuant to a provision thereof, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 11
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 (1) is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a Commission proposal in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and define the cases in which and the limits within which Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
2. Article 12 is deleted.
II.Council Regulation (EEC) No 2778/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 84), as last amended by Regulation (EEC) No 3714/92 (OJ No L 378, 23. 12. 1992, p. 23).
Council Regulation (EEC) No 2779/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 90).

Council Regulation (EEC) No 2780/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 94).

The above Regulations are repealed.

ANNEX XII
EGGS, OVALBUMIN AND LACTALBUMIN

A. EGGS

I.Council Regulation (EEC) No 2771/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 49), as last amended by Regulation (EEC) No 1574/93 (OJ No L 152, 24. 6. 1993, p. 1).
1. Articles 3 to 11 are replaced by the following:
'Article 3
1. Imports into the Community, or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 (1) shall be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 6 and 8.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 17.
Article 4
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1 (1).
Article 5
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement of Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional import duty may be imposed shall be those notified which are in conformity with the prices notified by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes which must be exceeded for an additional import duty to be imposed shall be determined specifically on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment under consideration.

Cif import prices shall be checked to that end against the representative prices for the product on the world market or on the Community import market for that product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 17. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the said Agreement.
Article 6
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 (1) resulting from agreements concluded in the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 17.
2. Quotas shall be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on the chronological order of the lodging of applications (first come, first served principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the simultaneous examination method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the traditional/new arrivals method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The method of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements of the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1 without prejudice to the rights resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year if necessary, and, where appropriate, for:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 7
Where prices on the Community market rise significantly and where that situation is likely to continue, thereby disturbing or threatening to disturb that market, appropriate measures may be taken.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for application of this Article.

Article 8
1. To the extent necessary to enable the products listed in Article 1 (1) to be exported on the basis of prices for those products on the world market and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those prices and prices in the Community may be covered by export refunds.
2. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available, account being taken of the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively for operators, account being taken of administration requirements;
(c) prevents any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community.

They may vary according to destination, where the world market situation or the specific requirements of certain markets make this necessary.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 17. Refunds shall be fixed at regular intervals without recourse, however, to the tendering procedure.

The list of products on which an export refund is granted and the amount of such refund shall be fixed at least once every three months. The amount of the refund may, however, remain at the same level for more than three months and may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

4. The following shall be taken into account when refunds are being fixed:
(a) the existing situation and the future trend with regard to:

- prices and availability's of egg-sector products on the Community market,

- prices of egg-sector products on the world market;

(b) the need to avoid disturbances likely to lead to a prolonged imbalance between supply and demand on the Community market;
(c) the economic aspect of the proposed exports;
(d) the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty.

When the amount of the refund is set, account shall also be taken in particular of the need to establish a balance between the use of Community basic agricultural products for export as processed goods to third countries, and the use of products from those countries admitted for inward processing.

Moreover, when the amount of the refund is calculated, account shall be taken, in the case of the products listed in Article 1 (1), of the difference between the prices in the Community on the one hand and on the world market on the other of the quantity of feed-grain needed in the Community to produce one kilogram of eggs in shell and having regard, in the case of products other than eggs in shell, to the quantity of eggs in shell used in the manufacture of such products and/or the average ratio between the commercial values of the egg constituents.

5. When prices in the Community referred to in paragraph 1 are being determined account shall be taken of:
(a) prices obtaining at the various stages of marketing in the Community;
(b) prices obtaining for exports.
When prices on the world market referred to in paragraph 1 are being determined, account shall be taken of:
(a) prices obtaining on third-country markets;
(b) the most favourable prices in third countries of destination for third-country imports;
(c) producer prices recorded in exporting third countries, account being taken where appropriate, of subsidies granted by those countries;
(d) free-at-Community-frontier offer prices.
6. Refunds on products listed in Article 1 (1) and exported without further processing shall only be granted on application and on presentation of the relevant export licence, except in the case of eggs for hatching where a licence may be granted ex post.
7. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 (1) exported without further processing shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day for:
(a) the destination indicated on the licence, or where appropriate;
(b) the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable for the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

8. Paragraphs 6 and 7 may be made to apply to products listed in Article 1 (1) and exported in the form of goods listed in Annex I in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
9. Paragraphs 6 and 7 may be waived in the case of products listed in Article 1 (1) on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 17.
10. The refund shall be paid upon proof that:

- the products have been exported from the Community,

- the products are of Community origin, except where paragraph 11 applies, and

- in the case of a differentiated refund, the products have reached the destination for which the refund was fixed, without prejudice to paragraph 7 (b). Exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 17, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

11. No export refund shall be granted on products listed in Article 1 (1) which are imported from third countries and re-exported to third countries, unless the exporter proves that:

- the product to be exported and the product previously imported are one and the same, and

- the levy was collected on importation. In such cases the refund on each product shall be equal to the levy collected on importation where this levy is equal to or lower than the refund applicable; the refund shall be equal to the refund applicable where the levy collected on importation is higher than this refund.

12. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
13. Detailed rules for the application of this Article, including the arrangements for redistributing unallocated and unused quantities, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 17. Annex I shall be amended in accordance with the same procedure. However, detailed rules for the application of paragraph 8 to the products referred to in Article 1 (1) exported in the form of goods listed in Annex I shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 16 of Regulation (EC) No 3448/93.
Article 9
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in eggs, the Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, may in special cases prohibit in whole or in part the use of inward processing traffic in respect of:

- products listed in Article 1 (1) which are intended for the manufacture of products listed in Article 1 (1) (b), and

- in special cases, products listed in Article 1 (1) which are intended for the manufacture of goods listed in Annex I.

2. In derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.
Article 10
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or pursuant to a provision thereof, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 11
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 (1) is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and shall define in what cases and within what limits Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
2. Article 12 is deleted.
II.Council Regulation (EEC) No 2773/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 64), as last amended by Regulation (EEC) No 4155/87 (OJ No L 392, 31. 12. 1987, p. 29).
Council Regulation (EEC) No 2774/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 68).

Council Regulation (EEC) No 2775/75 of 1 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 72).

The above Regulations are repealed.

B. OVALBUMIN AND LACTALBUMIN

Council Regulation (EEC) No 2783/75 of 29 October 1975 (OJ No L 282, 1. 11. 1975, p. 104), as last amended by Regulation (EEC) No 4001/87 (OJ No L 377, 31. 12. 1987, p. 44).
1. The introductory sentence in Article 1 is replaced by the following:

'Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the following products:'.

2. Article 2 is replaced by the following:
'Article 2
1. Imports into the Community, of any of the products listed in Article 1 shall be subject to presentation of an import licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Article 4.

Import licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported during the term of validity of the licence; except in cases of force major, the security shall be forfeited on whole or in part if import is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 17 of Regulation (EEC) No 2771/75.'
3. Article 3 is replaced by the following:
'Article 3

1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.

2. The trigger prices below which an additional duty may be imposed shall be those notified by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall be determined particularly on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment under consideration.

Cif import prices shall be checked to that end against the representative prices for the product on the world market or on the Community import market for that product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 17 of Regulation (EEC) No 2771/75. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture.'
4. Article 4 is replaced by the following:
'Article 4
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 17 of Regulation (EEC) No 2771/75.
2. Quotas shall be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on chronological order of the lodging of applications (first come, first served principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the simultaneous examination method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the traditional/new arrivals method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year, if necessary to be opened and, where appropriate, for:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.'
5. Article 5 is replaced by the following:
'Article 5
Where prices on the Community market rise significantly and where that situation is likely to continue, thereby disturbing or threatening to disturb that market, appropriate measures may be taken.

The Council, acting in accordance with the procedure laid down in Article 43 of the Treaty, shall, if necessary, adopt detailed rules for the application of this Article.'

6. Article 7 is replaced by the following:
'Article 7
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the market in eggs and this Regulation, the Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may, in special cases, prohibit in whole or in part the use of inward processing arrangements in respect of products listed in Article 1 which are intended for the manufacture of products listed in that Article.
2. In derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. Measures decided on by the Commission may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which they were notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission decision. If the Council has not acted within three months, the Commission decision shall be deemed to have been repealed.'
7. Article 8 is replaced by the following:
'Article 8
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.'

ANNEX XIII
FRUIT AND VEGETABLES

I.Council Regulation (EEC) No 1035/72 of 18 May 1972 (OJ No L 118, 20. 5. 1972, p. 1), as last amended by Regulation (EC) No 3669/93 (OJ No L 338, 31. 12. 1993, p. 26)
Title IV shall be replaced by the following:
'TITLE IV
Trade with third countries
Article 22
1. Imports into the Community, or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 (2) shall be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 25 and 26.

Import and export licences shall be valid throughout the Community; such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force majeure, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 33.
Article 23
1. Save as otherwise provided for in this Regulation, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1 (2).
2. Should the application of the rates of duty in the Common Customs Tariff depend on the entry price of the imported consignment, the veracity of this price shall be checked using a flat-rate import value calculated by the Commission depending on the origin and product on the basis of the weighted average prices for the products in question on Member States' representative import markets or on other markets where applicable.
3. Where the declared entry price of the consignment in question is higher than the flat-rate import value, increased by a margin set in accordance with paragraph 5 which may not exceed the flat-rate value by more than 10 %, the lodging of a security equal to the import duties determined on the basis of the flat-rate import value shall be required.
4. If the entry price of the consignment in question is not declared at the time of customs clearance, the application of the rates of duty in the Common Customs Tariff depends on the flat-rate import value or the application of the relevant provisions of customs legislation under conditions to be determined in accordance with paragraph 5.
5. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 33.
Article 24
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional duty may be imposed shall be those notified by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall be determined particularly on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment under consideration.

The cif import prices shall be checked to that end on the basis of the representative prices for the product in question on the world market or on the Community import market for the product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 33. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties may be applied pursuant to Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary for application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture.
Article 25
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 (2) resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 33.
2. Quotas may be administered using one of the following methods or by a combination thereof:

- method based on the order in which applications are submitted (on a 'first come, first served' basis);

- method allocating quotas in proportion to the quantities requested when applications are submitted (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on traditional trade flows (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid discrimination between the operators concerned.

3. The management method shall take account, where appropriate, of supply needs on the Community market and the need to safeguard balance on that market, and may draw on methods applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to any levies arising from agreements concluded in the course of the Uruguay Round of trade negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year, if necessary, shall determine the administrative method to be used and, where appropriate, shall include:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 26
1. To the extent necessary to enable economically significant quantities of the products listed in Article 1 (2) to be exported on the basis of the prices of these products in international trade and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those prices and prices in the Community may be covered by export refunds.
2. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available and taking account of the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively for operators, taking account of administration requirements;
(c) prevents any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community.

Where the international trade situation or the specific requirements of certain markets make this necessary, the refund for a given product may vary according to the destination of the product.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 33. Refunds shall be fixed at regular intervals. Refunds fixed at regular intervals may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

4. The following shall be taken into account when refunds are being fixed:
(a) the existing situation and future trends with regard to:

- prices and availabilities of fruit and vegetables on the Community market,

- prices for fruit and vegetables in international trade;

(b) marketing costs and the minimum transport charges from Community markets to ports and other points of export in the Community, as well as costs incurred in placing goods on the market of the country of destination;
(c) the economic aspect of the proposed exports;
(d) limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty
5. When prices on the Community market referred to in paragraph 1 are being determined the prices which are most favourable from the exportation point of view shall be taken into account.

When the world market prices referred to in paragraph 1 are being determined particular account shall be taken of:

(a) prices recorded on third-country markets;
(b) the most favourable prices in third countries of destination for third-country imports;
(c) producer prices recorded in exporting third countries;
(d) free-at-Community-frontier offer prices.
6. Refunds shall only be granted on application and on presentation of the relevant export licence.
7. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 (2) shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence; or
(b) for the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable for the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

8. Paragraphs 6 and 7 may be waived in the case of products listed in Article 1 (2) on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 33.
9. The refund shall be paid upon proof:

- that the products have been exported from the Community,

- that the products are of Community origin, and that, in the case of a differentiated refund, the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which a refund was fixed, without prejudice to paragraph 7 (b). Exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 33, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

10. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
11. Detailed rules for the application of this Article, including provisions for the redistribution of exportable quantities not allocated or not used, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 24.
Article 27
1. Save as otherwise provided for in this Regulation or pursuant to a provision thereof, the following shall be prohibited when importing the products listed in Article 1 (2) from third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

2. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
Article 28
1. Appropriate measures may be taken when trading with third countries if, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 (2) is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty,

Such measures may be applied only until, depending on the case, the disturbance or threat of disturbance has ceased or the quantities withdrawn or bought in have diminished appreciably.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for application of this paragraph and shall define in what cases and within what limits Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
II.Council Regulation (EEC) No 2518/69 of 9 December 1969 (OJ No L 318, 18. 12. 1969, p. 17), as last amended by Regulation (EEC) No 2455/72 (OJ No L 266, 14. 11. 1972, p. 7)
Council Regulation (EEC) No 2707/72 of 19 December 1972 (OJ No L 291, 28. 12. 1972, p. 3)

Council Regulation (EEC) No 1200/88 of 28 April 1988 (OJ No L 115, 3. 5. 1988, p. 7), as last amended by Regulation (EEC) No 3821/90 (OJ No L 366, 29. 12. 1990, p. 45)

The above Regulations shall be repealed.

ANNEX XIV
PROCESSED FRUIT AND VEGETABLES

I.Council Regulation (EEC) No 426/86 of 24 February 1986 ( OJ No L 49, 27. 2. 1986, p. 1), as last amended by Regulation (EC) No 1490/94 (OJ No L 161, 29. 6. 1994, p. 13)
1. Title II is replaced by the following:
'TITLE II
Trade with third countries
Article 9
1. Imports into the Community, or exports therefrom, of any of the products listed in Article 1 (1) may be subject to presentation of an import or export licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 12, 13, 14 and 14a.

Import and export licences shall be valid throughout the Community. The issue of such licences may be subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; except in cases of force majeure, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licences and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 22.
Article 10
1. Unless this Regulation otherwise, the rats of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1 (1).
2. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 22.
Article 10a
1. A minimum import price for the 1995, 1996, 1997, 1998 and 1999 marketing years shall be fixed for the products listed in Part B of Annex I. The minimum import price shall be determined having regard in particular to:

- the free-at-frontier prices on import into the Community,

- the prices obtaining on world markets,

- the situation on the internal Community market,

- the trend of trade with third countries.

Where the minimum import price is not observed, a countervailing charge in addition to customs duty shall be imposed, based on the prices of the main supplier third countries.

2. The minimum import price for dried grapes shall be fixed before the beginning of the marketing year.

A minimum import price shall be fixed for currants and for other dried grapes. For each of the two groups of products, the minimum import price may be fixed for products in immediate packing of a net weight to be determined and for products in immediate packing of a net weight exceeding that weight.

3. The minimum import price for processed cherries shall be fixed before the beginning of the marketing year. The price may be fixed for products in immediate packing of a determined net weight.
4. The minimum import price to be observed for dried grapes shall be that applicable on the day of importation. The countervailing charge to be levied, if any, shall be that which is applicable on the same day.
5. The minimum price to be observed for import of sour cherries and processed cherries shall be that applicable on the day of acceptance of entry for free circulation.
6. Countervailing charges for dried grapes shall be fixed by reference to a scale of import prices. The difference between the minimum import price and each step of the scale shall be:

- 1 % of the minimum price for the first step,

- 3, 6 and 9 %, respectively, of the minimum price for the second, third and fourth steps.

The fifth step of the scale shall cover all cases where the import price is lower than that applied for the fourth step.

The maximum countervailing charge to be fixed for dried grapes shall not exceed the difference between the minimum price and an amount determined on the basis of the most favourable prices applied on the world market for significant quantities by the most representative non-member countries.

7. Where the import price for sour cherries and processed cherries is less than the minimum price for those products, a countervailing charge equal to the difference between those prices shall be levied.
8. The minimum import price, the amount of the countervailing charge and the other rules for the implementation of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 22.
Article 11c
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional duty may be imposed shall be those forwarded by the Community to the World Trade Organization in accordance with its offer tabled during the Uruguay Round of multilateral negotiations.

The trigger volumes to be exceeded in order to have the additional import duty imposed shall be determined particularly on the basis of imports into the Community in the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 arise or are likely to arise.

3. The import prices to be taken into consideration for imposing an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the consignment in question.

The cif import prices shall be verified for this purpose on the basis of representative prices for the product in question on the world market or on the Community import market for the product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 22. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties may be applied under the terms of Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary to ensure application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture.
Article 12
1. Tariff quotas for the products listed in Article 1 (1) resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations shall be opened and administered in accordance with detailed rules adopted under the procedure laid down in Article 22.
2. Quotas shall be administered by applying one of the following methods or a combination of them:

- method based on chronological order of the lodgment of applications ('first come, first served' principle),

- method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were lodged (using the 'simultaneous examination' method),

- method based on taking traditional trade patterns into account (using the 'traditional/new arrivals' method).

Other appropriate methods may be adopted.

They must avoid any discrimination between the operators concerned.

3. The method of administration adopted shall, where appropriate, give due weight to the supply requirements of the Community market and the need to safeguard the equilibrium of that market, whilst at the same time possibly drawing on methods which may have been applied in the past to quotas corresponding to those referred to in paragraph 1, without prejudice to the rights resulting from agreements concluded in the framework of the Uruguay Round negotiations.
4. The detailed rules referred to in paragraph 1 shall provide for annual quotas, suitably phased over the year, shall determine the administrative method to be used and, where appropriate, shall include:
(a) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product,
(b) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in (a); and
(c) the conditions under which import licences are issued and their term of validity.
Article 13
1. To the extent necessary to enable export of:
(a) economically significant quantities of the products without added sugar referred to in Article 1 (1);
(b) white and raw sugar falling with CN code 1701,

- glucose and glucose syrup falling within CN codes 1702 30 51, 1702 30 59, 1702 30 91, 1702 30 99 and 1702 40 90,

- isoglucose falling within CN codes 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 and 1702 90 30, and

- beet and cane syrups falling within CN code 1702 90 90,

used in the products listed in Article 1 (1) (b),

on the basis of prices for those products in international trade and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those prices and prices in the Community may be covered by export refunds.

2. The method to be adopted for the allocation of the quantities which may be exported with a refund shall be the method which:
(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the market in question, allowing the most efficient possible use of the resources available and having regard to the effectiveness and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is least cumbersome administratively for operators, taking account of administration requirements;
(c) prevents any discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community.

Where the situation in international trade or the specific requirements of certain markets make this necessary, the refund on a given product may be varied according to destination.

Refunds shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 22. Refunds shall be fixed at regular intervals.

Refunds fixed at regular intervals, may, if necessary, be amended in the interval by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

4. Refunds shall only be granted on application and on presentation of the relevant export licence.
5. The refund applicable to exports shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence; or
(b) for the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence. In that case, the amount applicable may not exceed the amount applicable for the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to prevent abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

6. Paragraphs 4 and 5 may be waived in the case of products on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 22.
7. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.
8. Detailed rules for the application of this Article, including provisions on redistribution of unallocated or unused exportable quantities, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 22.
Article 14
1. This Article shall apply to the refunds referred to in Article 13 (1) (a).
2. The following shall be taken into account when refunds are being fixed:
(a) the existing situation and future trends with regard to:

- prices and availability on the Community market of products processed from fruit and vegetables,

- prices ruling in international trade;

(b) minimum marketing and transport costs from the Community markets to ports or other points of export in the Community, as well as costs of shipment to the countries of destination;
(c) the economic aspect of the proposed exports;
(d) limits resulting from the agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty.
3. When prices on the Community market are being determined for the products referred to in Article 13 (1) (a), account shall be taken of the ruling prices which are most favourable from the point of view of exportation.

The following shall be taken into account when prices in international trade are being determined:

(a) prices ruling on third-country markets;
(b) the most favourable prices in third countries of destination for imports from third countries;
(c) producer prices recorded in exporting third countries;
(d) offer prices at the Community frontier.
4. The refund shall be paid upon proof that:

- the products have been exported from the Community,

- the products are of Community origin, and

- in the case of a differentiated refund the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which the refund was fixed, without prejudice to Article 13 (5) (b). However, exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 22, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

5. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 22.
Article 14a
1. This Article shall apply to the refunds referred to in Article 13 (1) (b).
2. The amount of the refund shall equal:

- for raw sugar, white sugar and beet and cane syrup, the amount of the export refund for such products in the unprocessed state, fixed in accordance with Article 17 of Council Regulation (EEC) No 1785/81 of 30 June 1981 on the common organization of the markets in the sugar sector and its implementing provisions,

- for isoglucose, the amount of the export refund for that product in its unprocessed state, fixed in accordance with Article 17 of Regulation (EEC) No 1785/81 and its implementing provisions,

- for glucose and glucose syrup, the amount of the export refund for such products in their unprocessed state, fixed for each of those products in accordance with Article 13 of Council Regulation (EEC) No 1766/92 of 30 June 1992 on the common organization of the markets in cereals, and its implementing provisions.

3. In order to benefit from the refund, processed products must be accompanied, upon export, by a declaration from the applicant stating the quantities of raw and white sugar and beet and cane syrups, isoglucose, glucose and glucose syrup used in manufacture.

The accuracy of the declaration referred to in the first paragraph shall be subject to checking by the competent authorities of the Member States concerned.

4. If the refund is insufficient to allow export of the products listed in Article 1 (1) (b), the provisions laid down for the refund referred to in Article 13 (1) (a) shall apply to those products instead of those in Article 13 (1) (b).
5. The refund shall be granted on exports of products:
(a) which are of Community origin;
(b) which have been imported from third countries and on which the import duties referred to in Article 10 have been paid, provided the exporter proves:

- that the product to be exported and the product previously imported are one and the same, and

- that the import duties where collected on importation.

In the case covered by subparagraph (b), the refund on each product shall be equal to the duties collected on importation where the latter are lower than the refund applicable; where the duties collected on importation are higher than that refund, the latter shall apply.

6. The refund shall be paid upon proof that:

- the products fulfil either of the two conditions set out in the preceding paragraph,

- the products have been exported from the Community, and in the case of a differentiated refund the products have reached the destination indicated on the licence or another destination for which the refund was fixed, without prejudice to Article 13 (5) (b). However, exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 22, provided conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

7. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 22.
Article 15
1. To the extent necessary for the proper working of the common organization of the markets in cereals, sugar and fruit and vegetables, the Council, acting in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty on a proposal from the Commission, may, in particular cases, prohibit in whole or in part the use of inward processing arrangements in respect of:

- the products referred to in Article 13 (1) (b), and

- fruit and vegetables,

intended for the manufacture of the products listed in Article 1 (1).

2. However, by way of derogation from paragraph 1, if the situation referred to in paragraph 1 arises with exceptional urgency and the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by the inward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, which shall be valid for no more than six months and shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within a week following receipt of the request.
3. The Commission's decision may be referred to the Council by any Member State within a week of the day on which it was notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or repeal the Commission's decision. If the Council has not acted within three months, the Commission's decision shall be deemed to have been repealed.
Article 16
1. Where pursuant to Article 20 of Regulation (EEC) No 1785/81 a levy exceeding ECU 5 per 100 kilograms is charged on exports of white sugar, the imposition of a charge on exports of the products specified in Article 1 (1) containing a minimum of 35 % added sugar may be decided in accordance with the procedure laid down in Article 22.
2. The amount of the export charge shall be fixed taking into account:

- the nature of the product processed from fruit of vegetables which contains added sugar,

- the added sugar content of the product in question,

- the prices of white sugar in the Community and on the world market,

- the export levy applicable to white sugar,

- the economic implications of applying the said charge.

3. The added sugar content shall be considered to be given by the figure shown against the product in question in column 1 of Annex III to this Regulation.

However, at the request of the exporter, if the added sugar content per 100 kilograms net weight of product, established in accordance with paragraph 4, is two kilograms or more below the content expressed by the figure for the product in question appearing in column 1 of Annex III, the content established in accordance with paragraph 4 shall be used.

4. The added sugar content of the products listed in Annex III shall be considered to mean the reading obtained by using a refractometer, multiplied by 0,93 in the case of products falling within CN code 2008, excluding CN codes 2008 11 10, 2008 91 00, 2008 99 85 and 2008 99 91, and by 0,95 in the case of other products listed in Annex III and reduced by the figure for the product in question appearing in column 2 of Annex III.
5. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 22.
Article 17
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the tariff classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 18
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 (1) is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for application of this paragraph and shall determine the cases in which and limits within which Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
2. Annexes II and IV are deleted.
II.Council Regulation (EEC) No 518/77 of 14 March 1977 (OJ No L 73, 21. 3. 1977, p. 22)
Council Regulation (EEC) No 519/77 of 14 March 1977 (OJ No L 73, 21. 3. 1977, p. 24)

Council Regulation (EEC) No 520/77 of 14 March 1977 (OJ No L 73, 21. 3. 1977, p. 26)

Council Regulation (EEC) No 521/77 of 14 March 1977 (OJ No L 73, 21. 3. 1977, p. 28)

Council Regulation (EEC) No 1796/81 of 30 June 1981 (OJ No L 183, 4. 7. 1981) as last amended by Regulation (EEC) No 1122/92 (OJ No L 117, 1. 5. 1992, p. 98)

Council Regulation (EEC) No 2089/85 of 23 July 1985 (OJ No L 197, 27. 7. 1985, p. 10)

Council Regulation (EEC) No 3225/88 of 17 October 1988 (OJ No L 288, 21. 10. 1988, p. 11)

Council Regulation (EEC) No 1201/88 of 28 April 1988 (OJ No L 115, 3. 5. 1988, p. 9), as last amended by Regulation (EEC) No 2781/90 (OJ No L 265, 28. 9. 1990, p. 3)

The above Regulations are repealed.

ANNEX XV
BANANAS

Council Regulation (EEC) No 404/93 of 13 February 1993 (OJ No L 47, 25. 2. 1993, p. 1), as last amended by Regulation (EC) No 3518/93 (OJ No L 320, 22. 12. 1993, p. 15)
1. Article 15 is replaced by the following:
'Article 15
1. Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1 (2).
2. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
3. The trigger prices below which an additional import duty may be imposed shall be those notified by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes which must be exceeded for an additional import duty to be imposed shall be determined in particular on the basis of Community imports over the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 2 have occurred or are likely to occur.

4. The import prices to be taken into account for the imposition of an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the shipment concerned.

The cif import prices shall be verified for this purpose on the basis of representative prices for the product in question on the world market or on the Community import market for the product

5. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 27. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall be applied, in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary for application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the said Agreement.'
2. The following Article is inserted:
'Article 15a
Articles 15a to 20 inclusive of this Title shall apply only to fresh products falling within CN code ex 0803, excluding plantains.

For the purposes of this Title:

(a) "traditional imports from ACP States" means the quantities of bananas set out in the Annex exported by each ACP State which has traditionally exported bananas to the Community; such bananas shall be referred to as "traditional ACP bananas";
(b) "non-traditional imports from ACP States" means the quantities of bananas exported by the ACP States which exceed the quantity defined in 1; such bananas shall be referred to as "non-traditional bananas";
(c) "imports from non-ACP third countries" means quantities exported by other third countries; such bananas shall be referred to as "third-country-bananas";
(d) "Community bananas" means bananas produced in the Community;
(e) "to market" and "marketing" mean placing on the market, not including making the product available to the final consumer.'
3. In Article 17, the second paragraph is replaced by the following:

'Import licences shall be valid throughout the Community. Save where derogations are adopted under the procedure laid down in Article 27, such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported in compliance with this Regulation, during the term of validity of the licence; save in cases of force majeure, the security shall be forfeited in whole or in part if import is not carried out, or is only carried out partially, within that period.'

4. Article 18 is replaced by the following:
'Article 18
1. A tariff quota of 2,2 million tonnes (net weight) shall be opened each year for imports of third-country bananas and non-traditional ACP bananas.

Within the framework of the tariff quota, imports of third-country bananas shall be subject to a levy of ECU 75 per tonne and imports of non-traditional ACP bananas shall be subject to a zero duty. For 1994, the tariff quota shall be 2,1 million tonnes (net weight).

Where Community demand determined on the basis of the supply balance referred to in Article 16 increases, the volume of the quota shall be increased in consequence, in accordance with the procedure laid down in Article 27. Any such adjustment shall be made before 30 November preceding the marketing year concerned.

2. By derogation from Article 15 (1), non-traditional ACP bananas imported outside the tariff quota referred to in paragraph 1 of this Article shall be subject to a customs duty per tonne equal to the duty referred to in Article 15 (1), less ECU 100.
3. The quantities of third-country bananas and non-traditional ACP bananas re-exported from the Community shall not be charged to the quota referred to in paragraph 1.
4. The amounts referred to in this Article shall be converted into national currency at the rate applicable to the products concerned in connection with the Common Customs Tariff.'
5. The following indents are added to Article 20:

- measures guaranteeing the provenance and origin of bananas imported within the tariff quota provided for in Article 18 (1),

- measures necessary to fulfil obligations arising from agreements concluded by the Community in accordance with Article 288 of the Treaty.'

6. Article 22 is replaced by the following:
'Article 22
The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.'
7. Article 23 is replaced by the following:
'Article 23
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be taken in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt general rules for the application of this paragraph and shall determine the cases in and limits within which Member States may take interim protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 27.
5. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from international agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'

ANNEX XVI
WINE

I.Council Regulation (EEC) No 822/87 of 16 March 1987 (OJ No L 84, 27. 3. 1987, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 1891/94 (OJ No L 197, 30. 7. 1994, p. 42)
1. Title IV is replaced by the following:
'TITLE IV
Trade with third countries
Article 52
1. Imports into the Community of any of the products listed in Article 1 (2) (a) and (b) shall be subject to presentation of an import licence. Imports into the Community of any other products listed in Article 1 (2) and exports from the Community of any products listed in Article 1 (2) may be subject to presentation of an import or export licence.
2. Licences shall be issued by Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community and without prejudice to measures taken for the application of Articles 55 and 56.

Licences shall be valid throughout the Community.

Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported during the term of validity of the licence; save in cases of force majeure, the security shall be forfeited in whole or in part if import or export is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

3. The following shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 83:
(a) the list of products in respect of which import or export licences are required;
(b) the term of validity of the licences and other detailed rules for the application of this Article.
Article 53
1. Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
2. For musts falling within CN code 2204 30 for which application of the duties in the Common Customs Tariff depends on the import price of the product imported, the accuracy of that price shall be checked by means of a flat-rate import value calculated by the Commission depending on the origin and product on the basis of the weighted average prices for the products in question on Member States' representative import market or on other markets where applicable.

Where the declared entry price of the consignment in question is higher than the flat-rate import value, increased by a margin set in accordance with paragraph 3 which may not exceed the flat-rate value by more than 10 %, the lodging of a security equal to the import duties determined on the basis of the flat-rate import value shall be required.

If the entry price of the consignment in question is not declared at the time of customs clearance, the application of the rates of duty in the Common Customs Tariff depends on the flat-rate import value or the application of the relevant provisions of customs legislation under conditions to be determined in accordance with paragraph 3.

3. The detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 83. Such detailed rules shall include the provisions necessary for the verification of import prices.
Article 54
1. In order to prevent or counteract adverse effects on the market in the Community which may result from imports of certain products listed in Article 1, imports of one or more of such products at the rate of duty laid down in Article 10 shall be subject to payment of an additional import duty if the conditions set out in Article 5 of the Agreement on Agriculture concluded in accordance with Article 228 of the Treaty in the framework of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations have been fulfilled unless the imports are unlikely to disturb the Community market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.
2. The trigger prices below which an additional import duty may be imposed shall be those forwarded by the Community to the World Trade Organization.

The trigger volumes which must be exceeded for an additional import duty to be imposed shall be determined in particular on the basis of Community imports over the three years preceding the year in which the adverse effects referred to in paragraph 1 have occurred or are likely to occur.

3. The import prices to be taken into account for the imposition of an additional import duty shall be determined on the basis of the cif import prices of the shipment concerned.

The cif import prices shall be verified for this purpose on the basis of representative prices for the product in question on the world market or on the Community import market for the product.

4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in the Article 83. Such detailed rules shall specify in particular:
(a) the products to which additional import duties shall be applied, in accordance with Article 5 of the Agreement on Agriculture;
(b) the other criteria necessary for application of paragraph 1 in accordance with Article 5 of the said Agreement.
Article 55
1. To the extent necessary to enable the export of:
(a) products listed in Article 1 (2) (a), (b) and (c);
(b) sugars falling with CN code 1701, glucose and glucose syrup falling within CN codes 1702 30 91, 1702 30 99, 1702 40 90 and 1702 90 50, including in the form of products falling within CN codes 1702 30 51 and 1702 30 59, incorporated into products falling within CN codes 2009 60 11, 2009 60 71, 2009 60 79 and 2204 30 99;

on the basis of prices for those products in international trade and within the limits resulting from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty, the difference between those prices and prices in the Community may be covered by export refunds.

2. For the allocation of the quantities which may be exported with refunds, the method shall be established which:
(a) is the best suited to the nature of the product and to the situation on the market in question, enabling the most efficient use possible to be made of the available resources, and having regard to the efficiency and structure of Community exports without, however, creating discrimination between large and small operators;
(b) is the least cumbersome administratively for operators, having regard to management imperatives;
(c) precludes discrimination between the operators concerned.
3. Refunds shall be the same for the whole Community. They may vary according to destination where the situation on the international market or the specific requirements of certain markets make this necessary.

The refunds referred to in paragraph 1 (a) shall be fixed in accordance with the procedure laid down in Article 83. They shall be fixed at regular intervals.

Refunds fixed at regular intervals may, where necessary, be adjusted in the intervening period by the Commission at the request of a Member State or on its own initiative.

The provisions of Article 56 regarding the products referred to therein shall apply on a supplementary basis.

4. Refunds shall be granted only on application and on presentation of the relevant export licence.
5. The refund applicable to exports of products listed in Article 1 shall be that applicable on the day of application for the licence and, in the case of a differentiated refund, that applicable on the same day:
(a) for the destination indicated on the licence or, if appropriate;
(b) for the actual destination, if it differs from that indicated on the licence. In that case the amount applicable may not exceed the amount applicable to the destination indicated on the licence.

Appropriate measures may be taken to preclude abuse of the flexibility provided for in this paragraph.

6. Paragraphs 4 and 5 may be waived in the case of products listed in Article 1 on which refunds are paid under food-aid operations, in accordance with the procedure laid down in Article 83.
7. Compliance with the limits on volumes arising from agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty shall be ensured on the basis of the export certificates issued for the reference periods provided for therein and applicable to the products concerned. With regard to compliance with the obligations arising under the Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.

With regard to compliance with the obligations arising under agreements concluded in the framework of the Uruguay Round of trade negotiations, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.

8. Detailed rules for the application of this Article, including provisions on redistribution of unallocated or unused exportable quantities, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 83.
Article 56
1. This Article shall apply to the refunds referred to in Article 55 (1).
2. The amount of the refund for products referred to in Article 55 (1) (b) shall be:

- in the case of raw sugar and white sugar, the amount of refund for export of these products unprocessed as fixed in accordance with Article 17 of Council Regulation (EEC) No 1785/81 of 30 June 1981 on the common organization of the market in the sugar sector and with the provisions adopted for its application;

- in the case of glucose and glucose syrup, the amount of the refund for export of these products unprocessed as fixed for each of these products in accordance with Article 13 of Council Regulation (EEC) No 1766/92 of 30 June 1992 on the common organization of the market in cereals and with the provisions adopted for its application.

To qualify for the refund, processed products must, on export, be accompanied by a declaration from the applicant indicating the amounts of raw sugar, white sugar, glucose and glucose syrup used in there manufacture.

The accuracy of this declaration shall be subject to checks by the competent authorities of the Member State concerned.

3. The following shall be taken into account when refunds are being fixed:
(a) the existing situation and likely trends with regard to:

- prices and availability of the products listed in Article 55 (1) on the Community market;

- world market prices for those products;

(b) the most advantageous marketing and transport costs from the Community markets to the ports or other export points of the Community as well as the costs of shipment to the country of destination;
(c) the objectives of the common organization of the market in wine, which are to ensure balance on the market and natural development in respect of prices and trade;
(d) limits arising out of agreements concluded in accordance with Article 228 of the Treaty;
(e) the need to avoid disturbances on the Community market;
(f) the economic aspect of the proposed exports.
4. Community market prices referred to in Article 55 (1) shall be determined on the basis of the most advantageous export prices.

The following shall be taken into account the prices in international trade referred to in Article 55 (1) are being determined:

(a) prices recorded on third-country markets;
(b) the most advantageous prices in third countries of destination for imports from third countries;
(c) producer prices recorded in exporting third countries, account being taken, where appropriate, of subsidies granted by those countries;
(d) free-at-Community-frontier offer prices.
5. Without prejudice to the third subparagraph of Article 55 (3), the intervals at which the list of products for which a refund is actually granted is to be fixed and the amount at which that refund is to be fixed shall be determined in accordance with the procedure laid down in Article 83.
6. The refund shall be paid upon proof that the products:

- are of Community origin, save where paragraph 7 applies;

- have been exported from the Community, and

- in case of a differentiated refund, have reached the destination indicated on the licence or another destination for which the refund was fixed, without prejudice to Article 55 (5) (b). However, exceptions may be made to this rule in accordance with the procedure laid down in Article 83, provided that conditions are laid down which offer equivalent guarantees.

Additional provisions may be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 83.

7. No export refund shall be granted on products imported from third countries and re-exported to third countries, unless the exporter proves that:

- the product to be exported and the product previously imported are one and the same;

- import duties have been collected on importation.

In such cases the refund on each product shall be equal to the duties collected on importation where these are equal to or lower than the refund applicable; where the duties collected on importation are higher than the refund applicable, the refund shall equal the latter.

Article 57
1. To the extend necessary for the proper working of the common organization of the market in wine, the Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure set out in Article 43 (2) of the Treaty, may in particular cases prohibit the use of inward processing arrangements wholly or partially in respect of the products listed in Article 1.
2. By way of derogation from paragraph 1, if the situation referred to in that paragraph occurs with particular urgency and if the Community market is, or is likely to be, disturbed by outward or inward processing arrangements, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Council and the Member States shall be notified of such measures, the period of validity of which may not exceed six months and which shall apply immediately. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within one week of receipt of the request.
3. The Commission's decision may be referred to the Council by any Member State within one week of the day on which it was notified. The Council, acting by a qualified majority, may confirm, amend or annul the Commission's decision. If the Council has not reached a decision within three months, the Commission's decision shall be deemed to have been repealed.
Article 58
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for this Regulation or pursuant to a provision thereof, the following shall be prohibited:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty;

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 59
1. The import of the products referred to in Article 1 (2) to which alcohol has been added, with the exception of those products equivalent to products originating in the Community in respect of which such an admixture is permitted pursuant to Article 25 (1) and (2), shall be prohibited.
2. Detailed rules for the application of this Article, and in particular the conditions for the equivalence of products, shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 83.
Article 60
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 (2) is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance has ceased.

In order to assess whether the situation justifies the application of such measures, the following in particular must be taken into account:

(a) the quantities in respect of which import licences have been issued or applied for and the figures given in the forecast supply balance;
(b) where appropriate, the scale of intervention.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt general rules for the application of this paragraph and define the cases in which and the limits within which Member States may take interim protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or in its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.
Article 61
1. Imported wine intended for direct human consumption and described with the aid of a geographical ascription may be eligible, with regard to its marketing in the Community and with the proviso that reciprocity exists, for the control and protection arrangements referred to in Article 16 of Regulation (EEC) No 823/87 for quality wines produced in specified regions.
2. The provision laid down in paragraph 1 shall be implemented by means of agreements with interested third countries to be negotiated and concluded in accordance with the procedure laid down in Article 113 of the Treaty.
3. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 83.'
2. The following is inserted after Article 72:
'Article 72a
1. The Member States shall take all necessary measures to enable interested parties to prevent, on the terms stipulated in Articles 23 and 24 of the Agreement on Trade-Related Aspects of Intellectual Property Rights, the use in the Community of a geographical indication attached to the products referred to in Article 1 (2) (b) for products not originating in the place indicated by a geographical indication in question, even where the true origin of the goods is indicated or the geographical indication is used in translation or accompanied by expressions such as "kind", "type", "style", "imitation" or the like.

For the purposes of this Article, "geographical indications" is taken to mean indications which identify a product as originating in the territory of a third country which is a member of the World Trade Organization or in a region or locality within that territory, in cases where a certain quality, reputation or other given characteristic of the product may be attributed essentially to that geographical place of origin.

2. Paragraph 1 shall apply notwithstanding other specific provisions in Community legislation laying down rules for the designation and presentation of the products referred to in Article 1 (2) (b).
3. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted, if necessary, in accordance with the procedure laid down in Article 83.'
3. Annex VII is deleted.
II.Council Regulation (EEC) No 344/79 of 5 February 1979 (OJ No L 54, 5. 3. 1979, p. 67)
Council Regulation (EEC) No 345/79 of 5 February 1979 (OJ No L 54, 5. 3. 1979, p. 69) as amended by Regulation (EEC) No 2009/81 (OJ No L 195, 18. 7. 1981, p. 6)

The above Regulations are repealed.

ANNEX XVII
TOBACCO

Council Regulation (EEC) No 2075/92 of 30 June 1992 (OJ No L 215, 30. 7. 1992, p. 70).
Title IV is replaced by the following:
'TITLE IV
Trade with third countries
Article 15
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
Article 16
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:
(a) the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty;
(b) the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.
Article 16a
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objective set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance of threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and shall define in what cases and within what limits Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'

ANNEX XVIII
HOPS

Council Regulation (EEC) No 1696/71 of 26 July 1971 (OJ No L 175, 4. 8. 1971, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 3124/92 (OJ No L 313, 30. 10. 1992, p. 1).
Title V is replaced by the following:
'TITLE V
Trade with third countries
Article 14
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
Article 15
1. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 15a
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objective set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance of threat of disturbance or disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and shall define in what cases and within what limits Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the

Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.

4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'

ANNEX XIX
LIVE TREES AND OTHER PLANTS, BULBS, ROOTS AND THE LIKE, CUT FLOWERS AND ORNAMENTAL FOLIAGE

I.Council Regulation (EEC) No 234/68 of 27 February 1968 (OJ No L 55, 2. 3. 1968, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 3336/92 (OJ No L 336, 20. 11. 1992, p. 1).
Articles 8, 9 and 10 are replaced by the following:
Article 8
1. Imports into the Community, of any of the products listed in Article 1 may be subject to presentation of an import licence.

Licences shall be issued by the Member States to any applicant, irrespective of his place of establishment in the Community. Import licences shall be valid throughout the Community. Such licences shall be issued subject to the lodging of a security guaranteeing the products are imported during the term of validity of the licence; except in cases of force majeure, the security shall be forfeited in whole or in part if import is not carried out, or is only carried out partially, within that period.

2. The term of validity of licenses and other detailed rules for the application of this Article shall be adopted in accordance with the procedure laid down in Article 14.
Article 9
Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
Article 10
1. The general rule for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
2. Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 10a
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and shall define in what cases and within what limits Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, is shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. The Commission shall adopt detailed rules for the application of this Article in accordance with the procedure laid down in Article 14.
5. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.
II.Council Regulation (EEC) No 3280/75 of 16 December 1975 (OJ No L 326, 18. 12. 1975, p. 4).
The above Regulation is repealed.

ANNEX XX
SEEDS

I.Council Regulation (EEC) No 2358/71 of 26 October 1971 (OJ No L 246, 5. 11. 1971, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 3375/93 (OJ No L 303, 10. 12. 1993, p. 9).
1. Articles 5, 6 and 7 are replaced by the following:
'Article 5
1. Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in Article 1.
2. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff.
Article 6
Save as otherwise provided for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 7
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in Article 1 is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and shall define in what cases and within what limits Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, is shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.
2. Article 8a is deleted.
II.Council Regulation (EEC) No 1578/72 of 20 July 1972 (OJ No L 168, 26. 7. 1972, p. 1), as last amended by Regulation (EEC) No 1984/86 (OJ No L 171, 28. 6. 1986, p. 3).
The above Regulation is repealed.

ANNEX XXI
MISCELLANEOUS REGULATIONS

I.Council Regulation (EEC) No 827/68 of 28 June 1968 (OJ No L 151, 30. 6. 1968, p. 16), as last amended by Regulation (EEC) No 794/94 (OJ No L 92, 9. 4. 1994, p. 15).
1. Articles 2 and 3 are replaced by the following:
'Article 2
1. Unless this Regulation provides otherwise, the rates of duty in the Common Customs Tariff shall apply to the products listed in the Annex.
2. The general rules for the interpretation of the combined nomenclature and the special rules for its application shall apply to the classification of products covered by this Regulation; the tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation shall be incorporated in the Common Customs Tariff. 3. Save as otherwise provide for in this Regulation or in provisions adopted pursuant thereto and subject to the obligations arising from international agreements concerning the products listed in the Annex, the following shall be prohibited in trade with third countries:

- the levying of any charge having equivalent effect to a customs duty,

- the application of any quantitative restriction or measure having equivalent effect.

Article 3
1. If, by reason of imports or exports, the Community market in one or more of the products listed in the Annex is affected by, or is threatened with, serious disturbance likely to jeopardize the achievement of the objectives set out in Article 39 of the Treaty, appropriate measures may be applied in trade with third countries until such disturbance or threat of disturbance has ceased.

The Council, acting on a proposal from the Commission in accordance with the voting procedure laid down in Article 43 (2) of the Treaty, shall adopt the general rules for the application of this paragraph and shall define in what cases and within what limits Member States may take protective measures.

2. If the situation referred to in paragraph 1 arises, the Commission shall, at the request of a Member State or on its own initiative, decide upon the necessary measures; the Member States shall be notified of such measures, which shall be immediately applicable. If the Commission receives a request from a Member State, is shall take a decision thereon within three working days following receipt of the request.
3. Measures decided upon by the Commission may be referred to the Council by any Member State within three working days of the day on which they were notified. The Council shall meet without delay. It may, acting by a qualified majority, amend or annul the measure in question.
4. This Article shall be applied having regard to the obligations arising from agreements concluded in accordance with Article 228 (2) of the Treaty.'
2. Article 6 is replaced by the following:
'Article 6
Where reference is made to this Article, measures shall be adopted in accordance with the procedures laid down in Article 38 of Regulation No 136/66/EEC and the corresponding Articles of the other regulations on the common organization of agricultural markets.'
II.Council Regulation (EEC) No 234/79 of 5 February 1979 (OJ No L 34, 9. 2. 1979, p. 2), as last amended by Regulation (EEC) No 3209/89 (OJ No L 312, 27. 10. 1989, p 5).
Article 2 (2) is deleted.

ANNEX XXII
THE OUTERMOST REGIONS

I.Council Regulation (EEC) No 3763/91 of 16 December 1991 (OJ No L 356, 24. 12. 1991, p. 1) as amended by Regulation (EEC) No 3714/92 (OJ No L 378, 23. 12. 1992, p. 23).
Article 2 (2) is amended as follows:
(a) In the first subparagraph, the part of the sentence which reads: 'The levies fixed pursuant to Article 13 (1) of Council Regulation (EEC) No 2727/75 of 29 October 1975 on the common organization of the market in cereals' is replaced by:

'The import duties provided for in the Common Customs Tariff'

(b) In the second paragraph, the words 'the levy (exemption)' are replaced by '(exemption from) import duty'.
II.Council Regulation (EEC) No 1600/92 of 15 June 1992 (OJ No L 173, 27. 6. 1992, p. 1) as last amended by Regulation (EEC) No 3714/92 (OJ No L 378, 23. 12.1992, p. 23).
1. In Article 3 (1), the words 'Levies and/or' are deleted.
2. In Article 5 (1) (a), the words 'and/or levies referred to in Article 9 of Council Regulation (EEC) No 805/68 of 27 June 1968 on the common organization of the market in beef and veal' are deleted.
3. In Article 7, the words 'the levy/and or' are deleted.
III.Council Regulation (EEC) No 1601/92 of 15 June 1992 (OJ No L 173, 27. 6. 1992, p. 13) as amended by Regulation (EEC) No 3714/92 (OJ No L 378, 23. 12.1992, p. 23).
1. In Article 3 (1), the words 'Levies and/or' are deleted.
2. In Article 5 (1) (a), the words 'and/or levies referred to in Article 9 of Council Regulation (EEC) No 805/68' are deleted.

1 OJ No L 148, 28. 6. 1968, p. 24. Regulation as last amended by Regulation (EC) No 1884/94 (OJ No L 197, 30. 7. 1994, p. 27).

2 Opinion delivered on 14 December 1994 (not yet published in the Official Journal).

3 OJ No L 47, 25. 2. 1993, p. 1. Regulation as last amended by Commission Regulation (EC) No 3518/93 (OJ No L 320, 22. 12. 1993, p. 15).

4 OJ No L 197, 18. 7. 1987, p. 33

6 OJ No 172, 30. 9. 1966, p. 3025/66.

REGLAMENTO (CE) Nº 3290/94 DEL CONSEJO

de 22 de diciembre de 1994

relativo a las adaptaciones y las medidas transitorias necesarias en el sector agrícola para
la aplicación de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales
multilaterales de la Ronda Uruguay

EL CONSEJO DE LA UNIÓN EUROPEA,

Visto el Tratado constitutivo de la Comunidad Europea y, en particular, su artículo 43,

Visto el Reglamento (CEE) n° 805/68 del Consejo, de 27 de junio de 1968, por el que se establece la organización común de mercados en el sector de la carne de bovino1 y, en particular, el apartado 2 de su artículo 7,

Vista la propuesta de la Comisión,

Visto el dictamen del Parlamento Europeo2,

Considerando que la Comunidad ha adoptado un conjunto de normas referentes a la política agrícola común;

Considerando que, en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, la Comunidad ha negociado diversos acuerdos, en lo sucesivo denominados «acuerdos del GATT», que varios de ellos se refieren al sector agrícola, concretamente el Acuerdo de agricultura, en lo sucesivo denominado «Acuerdo»; que, el poderse respetar las concesiones hechas en materia de sostenimiento interno fijando los precios y los importes de las ayudas en el nivel adecuado, ya no es necesario adoptar disposiciones específicas a este respecto; que en el Acuerdo se programa para un período de seis años la ampliación del acceso al mercado comunitario de los productos agrícolas procedenes de países terceros, por una parte, y la progresiva reducción del nivel de ayudas concedido por la Comunidad para la exportación de productos agrícolas, por otra; que, por lo tanto, procede adoptar la normativa agrícola referente a los intercambios comerciales con países terceros;

Considerando que, al convertir en derechos de aduana el conjunto de las medidas que limitan la importación de productos agrícolas (arancelización) y prohibir la aplicación en el futuro de tales medidas, el Acuerdo exige la supresión de las exacciones reguladoras variables a la importación y de las restantes medidas y gravámenes a la importación que en la actualidad están establecidos en las organizaciones comunes de mercado; que, conforme al Acuerdo, la cuantía de los derechos de aduana aplicables a los productos agrícolas se fijará en el arancel aduanero común; que, no obstante, en algunos sectores como el de los cereales, el arroz, el vino y las frutas y hortalizas, la introducción de mecanismos complementarios u otros que no sean la percepción de derechos de aduana estables exige la adopción de normas que establezcan supuestos de inaplicación en los reglamentos de base; que las medidas de protección del mercado comunitario contra la importación de pasas y cerezas transformadas pueden mantenerse, según al Acuerdo, durante un período de cinco años; que, asimismo, para evitar problemas de suministro del mercado comunitario, conviene permitir la suspensión de la aplicación de los derechos de aduana en el caso de algunos productos del sector del azúcar;

Considerando que, con objeto de mantener un mínimo de protección contra los efectos perjudiciales de la mencionada arancelización en el mercado, el Acuerdo permite la aplicación de derechos de aduana adicionales en condiciones definidas con precisión y únicamente en el caso de los productos sometidos a la arancelización; que, por tanto, conviene introducir una disposición al respecto en los reglamentos de base correspondientes;

Considerando que el Acuerdo establece una serie de contingentes arancelarios sujetos a los regímenes denominados «de acceso corriente» y «de acceso mínimo», que las normas aplicables a estos contingentes se establecen con gran precisión en el Acuerdo; que, dado el elevado número de contingentes y con el fin de asegurar su aplicación de la forma más eficaz posible, conviene encargar a la Comisión de su apertura y gestión, de acuerdo con el citado procedimiento de comité de gestión;

Considerando que conviene introducir en el Reglamento (CEE) n° 404/93 del Consejo, de 13 de febrero de 1993, por el que se establece la organización común de mercados en el sector del plátano3, las modificaciones que se deriven del Acuerdo marco celebrado con algunos países de América Latina dentro de la Ronda Uruguay;

Considerando que, dado que el Acuerdo sobre las salvaguardias establece normas concretas para al aplicación de las cláusulas de salvaguardia que se contemplan en las organizaciones de mercado, conviene completar aquéllas mediante una referencia a las obligaciones derivadas de los acuerdos internacionales;

Considerando que, en las relaciones comerciales con países terceros no sometidos a los acuerdos del GATT, la Comunidad no está sujeta a las obligaciones relativas al acceso al mercado comunitario que en aquéllos se imponen; que, para garantizar que en su caso puedan tomarse las medida necesarias con respecto a productos procedentes de esos países, conviene conferir a la Comisión las competencias correspondientes, que ejercerá dentro del procedimiento de comité de gestión;

Considerando que, en virtud del Acuerdo, la concesión de subvenciones por exportación quedará limitada en lo sucesivo a algunos grupos de productos agrícolas que en el mismo se definen, y quedará sujeta a límites expresados en cantidad y en valor;

Considerando que la observancia de los límites en términos de valor podrá garantizarse cuando se fijen las restituciones y mediante el seguimiento de los pagos en el marco de la normativa del FEOGA; que el control podrá facilitarse con la fijación por anticipado obligatoria de las restituciones, sin que ello afecte a la posibilidad, en el caso de las restituciones diferenciadas, de cambiar el desino previamente fijado; que en el supuesto de cambio de destino, es preciso pagar la restitución aplicable al destino real, al tiempo que se limita el nivel del importe aplicable al destino previamente fijado;

Considerando que la vigilancia de los límites de volumen requiere la implantación de un sistema de seguimiento fiable y eficaz; que, para ello, conviene supeditar la concesión de cualquier restitución a la exigencia de una licencia de exportación; que la restituciones deberan concederse dentro de los límites disponibles en función de la situación concreta de cada producto; que únicamente podrán admitirse supuestos de inaplicación de esta norma en el caso de los productos transformados no incluidos en el Anexo II del Tratado a los que no se apliquen límites de valor y en el de las medidas de ayuda alimentaria, ya que estas últimas quedan exentas de toda limitación; que conviene disponer la posibilidad de establecer excepciones a las normas de gestión en el caso de los productos cuyas exportaciones con restitución no puedan sobrepasar los límites de volumen; que el seguimiento de las cantidades exportadas con ayuda de restituciones durante las campañas contempladas en el Acuerdo se realizará sobre la base de los certificados de exportación expedidos para cada campaña;

Considerando que, en la mayoría de las organizaciones comunes de mercado, la exclusión del régimen de tráfico de perfeccionamiento activo es de la competencia exclusvia del Consejo; que en las condiciones económicas resultantes del Acuerdo podría resultar necesario reaccionar con celeridad a problemas de mercado resultantes de la aplicación de dicho régimen; que a este respecto procede otorgar a la Comisión la competencia para adoptar medidas de urgencia limitadas en el tiempo; que conviene someter dichas medidas a la aplicación del procedimiento previsto en el artículo 3 de la Decisión 87/373/CEE del Consejo4;

Considerando que además es necesario garantizar el cumplimiento de las disposiciones del Acuerdo referentes a los aspectos de los derechos de propiedad intelectual que afectan al comercio; que, para ello, deben introducirse las disposiciones necesarias en el Reglamento (CEE) n° 822/87 del Consejo, de 16 de marzo de 1987, por el que se establece la organización común del mercado vitivinícola5;

Considerando que, a causa de las modificaciones de la normativa agrícola que introduce el presente Reglamento, muchos reglamentos del Consejo derivados de los reglamentos de base pierden su razón de ser; que, por razones de claridad, conviene derogarlos; que, en ese caso, conviene asimismo suprimir algunas disposiciones que, sin estar directamente relacionadas con los acuerdos del GATT, han quedado sin objeto; que de igual manera hay que proceder con algunos reglamentos del Consejo llamados de la «segunda generación», que pueden, en lo esencial, ser incorporados en los reglamentos de base en cuestión;

Considerando no obstante que las normas generales del Consejo relativas a la aplicación de la cláusula de salvaguardia no han podido ser integradas en el reglamento de base; que a la luz de la importancia de las modificaciones necesarias en dicho ámbito como consecuencia de los Acuerdos del GATT, los reglamentos en cuestión no pueden continuar vigentes; que es preciso en consecuencia derogarlos, previendo al mismo tiempo las bases jurídicas que harán posible su sustitución;

Considerando que la aplicación del Acuerdo sobre la agricultura podría encontrar dificultades si los procedimientos internos a utilizar difiriesen considerablemente entre los distintos sectores; que por ello conviene uniformizar dichos procedimientos;

Considerando que la adopción por el Consejo de normas generales de ejecución ha hecho posible en el pasado encuadrar de forma adecuada las normas más específicas necesarias para la gestión de los mercados; que la puesta en práctica de dicho acuerdo sobre la agricultura no deberá afectar a los mecanismos y procedimientos de gestión de la política agrícola común;

Considerando que será de utilidad analizar ulteriormente, tanto el funcionamiento de los regímenes establecidos por el presente Reglamento como las experiencias adquiridas con las medidas adoptadas por los países terceros para aplicar los Acuerdos del GATT; que a tal efecto conviene que una vez transcurridos los dos primeros años de aplicación del presente Reglamento, la Comisión presente un informe al Parlamento Europeo y al Consejo;

Considerando que la transición del régimen actual al derivado de los acuerdos del GATT puede ocasionar dificultades de adaptación que no quedan cubiertas por el presente Reglamento; que, para hacer frente a esta posibilidad, conviene establecer una disposición general que permita a la Comisión, tomar las medidas transitorias necesarias durante un período de tiempo determinado,

HA ADOPTADO EL PRESENTE REGLAMENTO:

Artículo 1
El presente Reglamento establece las adaptaciones y medidas transitorias necesarias para la aplicación en el sector agrícola de los acuerdos celebrados en el transcurso de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay.
Artículo 2
Las adaptaciones a que se refiere el artículo 1 figuran en los Anexos.
Artículo 3
1. Si, en el marco de la política agrícola común, fueren necesarias medidas transitorias para facilitar el paso del régimen actual al resultante de las adaptaciones a las exigencias de los acuerdos a que se refiere al artículo 1, tales medidas se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 38 del Reglamento n° 136/66/CEE6 o, según el caso, con los artículos correspondientes de los demás reglamentos que establecen las organizaciones comunes de los mercados agrícolas o del Reglamento (CE) n° 3448/937.

Cuando se tomen estas medidas, se tendrán en cuenta las particularidades de los diversos sectores agrícolas, sin por ello dejar de cumplir la obligaciones que se deriven de los acuerdos a que se refiere el artículo 1.

2. Las medidas mencionadas en el apartado 1 podrán tomarse durante un período de tiempo que vencerá el 30 de junio de 1996 y su aplicación se limitará a ese período. El Consejo, por mayoría cualificada y a propuesta de la Comisión, podrá prolongar dicho período.
Artículo 4
1. Si, dada la situación particular de un producto agrícola, el cumplimiento de las obligaciones correspondientes al nivel de apoyo a la exportación derivadas de los acuerdos a que se refiere el artículo 1 pudiere quedar garantizado por medios de menor efecto que los establecidos al respecto, la Comisión podrá eximir al producto de la aplicación de las disposiciones referentes a las restituciones a la exportación objeto del presente Reglamento.
2. Sin perjuicio de las disposiciones del presente Reglamento, la Comisión podrá tomar las medidas necesarias para proteger el mercado comunitario frente a la importación de productos agrícolas procedentes de países terceros con los que la Comunidad no tenga obligaciones derivadas de los acuerdos a que se refiere el artículo 1.
3. Las medidas que se tomen en aplicación de los apartados 1 y 2 se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el apartado 1 del artículo 3.
Artículo 5
La Comisión presentará un informe al Parlamento Europeo y al Consejo antes del 30 de junio de 1997 sobre la operación de los regímenes resultantes del presente Reglamento y sobre la experiencia adquirida con las medidas adoptadas por países terceros para aplicar los acuerdos celebrados en el transcurso de la Ronda Uruguay sobre negociaciones comerciales multilaterales.

El Consejo, sobre la base de una propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento del apartado 2 del artículo 43 del Tratado, decidirá acerca de cualquier modificación derivada de las conclusiones y resultados de dicho informe.

Artículo 6
1. El presente Reglamento entrará en vigor el 1 de enero de 1995.
2. Será aplicable a partir del 1 de julio de 1995.

No obstante:

a) las disposiciones del artículo 3 y del apartado 2 del artículo 4 serán aplicables a partir del 1 de enero de 1995;
b) las disposiciones de los Anexos relativas a los derechos de importación y a los derechos de importación adicionales que se aplican a los productos enumerados en los Anexos XIII y XVI, para los que sea de aplicación un precio de entrada, se aplicarán durante el año 1995 a partir del comienzo de la campaña de comercialización de los productos correspondientes de 1995;
c) las disposiciones referentes a las restituciones a la exportación se aplicarán de la siguiente manera:

- a partir del 1 de septiembre de 1995 en lo referente a los Anexos II y XVI,

- a partir del 1 de octubre de 1995 en lo referente al Anexo IV,

- a partir del 1 de noviembre de 1995 en lo referente al Anexo V;

d) las disposiciones del Anexo XV se aplicarán a partir del 1 de enero de 1995;
e) las disposiciones del punto 2 del apartado I del Anexo XVI se aplicarán a partir del 1 de enero de 1996.

El presente Reglamento será obligatorio en todos sus elementos y directamente aplicable en cada Estado miembro.

Hecho en Bruselas, el 22 de diciembre de 1994.

Por el Consejo
El Presidente
H. SEEHOFER

ANEXO I
CEREALES

I. Reglamento (CEE) n° 1766/92 del Consejo, de 30 de junio de 1992 (DO n° L 181 de 1. 7. 1992, p. 21), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 1866/94 (DO n° L 197 de 30. 7. 1994, p. 1)
1) Se suprime el apartado 2 del artículo 3.
2) El apartado 3 del artículo 3 se completa con el siguiente párrafo:

«El precio de intervención aplicable al maíz y al sorgo durante el mes de mayo seguirá siendo válido en julio, agosto y septiembre de la campaña de comercialización siguiente.».

3) La primera frase del párrafo segundo del apartado 4 del artículo 3 se sustituye por la siguiente frase:

«El precio de intervención será objeto de incrementos mensuales durante la totalidad o parte de la campaña de comercialización.».

4) En el artículo 5 se suprimen los guiones primero y último.
5) El título II se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO II
Artículo 9
1. Toda importación en la Comunidad o exportación fuera de ella, salvo la de los productos contemplados en el artículo 1 quedará sujeta a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 12 y 13.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que, salvo en caso de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás disposiciones de aplicación del presente artículo se adoptará de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23.
Artículo 10
1. Salvo que en el presente Reglamento se dispusiese lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, el derecho de importación de los productos de los códigos NC ex 1001, salvo el tranquillón, 1002, 1003, ex 1005, salvo el híbrido de semilla, y ex 1007, salvo el híbrido destinado a la siembra, será igual al precio de importación válido para estos productos en el momento de la importación, sumándole un 55 % y restándole el precio de importación cif aplicable a la expedición de que se trate. No obstante, este derecho no podrá sobrepasar el tipo de los derechos del arancel aduanero común.
3. Para calcular el gravamen a la importación a que se refiere el apartado 2:
a) se comprobará, para los productos mencionados en el apartado 2, expresados en una calidad estándar o, en su caso, subdivididos en varias calidades estándar (trigo blando: alta, media, baja; trigo duro; maíz; otros cereales forrajeros), los precios representativos de importación cif, a partir de los precios para dichas calidades en el mercado mundial.

Dichos precios representativos de importación cif se establecerán periódicamente.

b) Cada expedición que se importe se clasificará en la calidad más próxima entre las calidades estándar mencionadas en el punto a).
4. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23. Dichas normas especificarán, en particular:

- las calidades estándar que deben utilizarse,

- las cotizaciones de los precios que deben tenerse en cuenta,

- el método por el cual se calculará el gravamen a la importación de cada expedición clasificada en una de las calidades estándar mencionadas en el punto a) del apartado 3,

- la posibilidad, cuando resulte apropiado, de conceder a los operadores, en determinados casos, la opción de conocer, antes de la llegada de las expediciones en cuestión, el gravamen que se aplicará.

Artículo 11
1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 2 del artículo 10, con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos mencionados en el artículo 1, la importación, con el tipo de derecho establecido en el artículo 10, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales podrá imponerse un derecho adicional de importación serán los transmitidos por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes que deban superarse para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán, en particular, basándose en las importaciones en la Comunidad durante los tres años anteriores a aquél en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales a los que hace referencia el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en cuenta para imponer un derecho adicional de importación se determinarán basándose en los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

A tal fin, los precios de importación cif se verificarán tomando como base los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado comunitario de importación del producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23. Estas normas se referirán, en particular, a:
a) los productos a los que se aplicarán los derechos adicionales de importación con arreglo al apartado 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 del citado Acuerdo.
Artículo 12
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay se abrirán y gestionarán según las modalidades adoptadas de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23.
2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante la aplicación de uno de los métodos siguientes o la combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio "primer llegado, primer servido",

- método de reparto proporcionalmente a las cantidades solicitadas en el momento de presentación de la solicitud (con arreglo al método denominado "examen simultáneo",

- método basado en la toma en consideración de las corrientes tradicionales de intercambios (con arreglo al método denominado "tradicionales/recién llegados").

Podrán establecerse otros métodos adecuados.

Dichos métodos deberán evitar cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta, cuando resulte apropiado, las necesidades de abastecimiento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, pudiendo inspirarse en los métodos aplicados en el pasado a los contingentes que correspondan a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos que resultan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las modalidades a que se refiere el apartado 1 establecen la apertura de contingentes con carácter anual y, si fuera necesario, de forma escalonada, determinarán el método de gestión que deberá aplicarse e incluirán, llegado el caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y la duración de la validez de los certificados de importación.

En el caso del contingente de importación en España de 2 000 000 de toneladas de maíz y 800 000 toneladas de sorgo, y del contingente de importación en Portugal de 500 000 toneladas de maíz, dichas modalidades incluirán, además, las disposiciones necesarias relativas a la realización de las importaciones contingentarias así como, en su caso, al almacenamiento público de las cantidades importadas por los organismos de intervención de los Estados miembros de que se trate y a su salida al mercado de dichos Estados miembros.

Artículo 13
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación de los productos contemplados en el artículo 1, en su estado natural o como una de las mercancías enumeradas en el Anexo B, sobre la base de las cotizaciones o de los precios de dichos productos en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esas cotizaciones o precios y los precios comunitarios mediante una restitución por exportación.

La restitución por la exportación de los productos a que se refiere el artículo 1 en forma de una de las mercancías enumeradas en el Anexo B no podrá ser superior a la que se aplique a esos mismos productos exportados en su estado natural.

2. Por lo que respecta a la atribución de las cantidades que puedan ser exportadas con restitución, se adoptará el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate y que permita utilizar los recursos disponibles con la mayor eficacia posible, teniendo en cuenta la eficacia y la estructura de las exportaciones de la Comunidad, sin dar lugar por ello a una discriminación entre operadores grandes y pequeños;
b) menos pesado para los operadores desde un punto de vista administrativo, habida cuenta de las necesidades de gestión;
c) que evite cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.
3. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad. Podrá variar en función del destino, cuando la situación del mercado mundial o las exigencias específicas de determinadas mercados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23.

Dicha fijación podrá efectuarse, en particular:

a) de forma periódica;
b) mediante licitación, para los productos para los que estuviere previsto este procedimiento en el pasado.

En caso necesario, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por propia iniciativa, podrá modificar entre tanto las restituciones que se fijen de forma periódica.

4. La restitución correspondiente a los productos contemplados en el artículo 1 y exportados en su estado natural únicamente se concederá si se solicitare y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
5. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos señalados en el artículo 1 y exportados en su estado natural será el que sea válido el día de la solicitud de certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo dia:
a) en el destino indicado en el certificado; o, en su caso,
b) en el destino real, cuando sea distinto del indicado en el certificado. En ese caso, el importe aplicable no podrá exceder del importe aplicable en el destino indicado en el certificado.

Para evitar el abuso de la flexibilidad prevista en el presente apartado, podrán adoptarse las medidas adecuadas.

6. Las disposiciones de los apartados 4 y 5 podrán ampliarse a los productos contemplados en el artículo 1 y exportados como una de las mercancías enumeradas en el Anexo B, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.
7. Podrán establecerse excepciones a los apartados 4 y 5 cuando se trate de productos contemplados en el artículo 1 que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23.
8. Salvo que se dispusiere otra cosa de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23, la restitución aplicable de conformidad con el apartado 5 a los productos contemplados en las letras a) y b) del apartado 1 del artículo 1 se ajustará en función del nivel de los incrementos mensuales que se apliquen al precio de intervención y, si procede, de las variaciones de dicho precio.

Podrá fijarse un elemento corrector, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23. No obstante, en caso necesario, la Comisión podrá modificar los elementos correctores.

Las disposiciones de los párrafos primero y segundo podrán aplicarse total o parcialmente a cada uno de los productos señalados en las letras c) y d) del apartado 1 del artículo 1, así como a los productos señalados en el artículo 1 exportados en forma de mercancías incluidas en el Anexo B. En este caso, el ajuste a que se refiere el párrafo primero se corregirá aplicando al incremento mensual un coeficiente que exprese la relación entre la cantidad del producto de base y la cantidad del mismo contenida en el producto transformado exportado o utilizada en la mercancía exportada.

En caso de exportación, durante los tres primeros meses de la campaña, de malta almacenada al final de la campaña anterior o fabricada a partir de cebada que esté almacenada en esa fecha, la restitución aplicable será la que se hubiere aplicado, para dicho certificado, en el caso de una exportación durante el último mes de la campaña anterior.

9. Cuando fuere necesario para respetar las particularidades de la elaboración de determinadas bebidas espirituosas obtenidas a partir de cereales, podrán adaptarse los requisitos de concesión de las restituciones a la exportación contempladas en el apartado 1 y las normas de control.
10. Se garantizará el cumplimiento de los límites de volumen derivados de los acuerdos celebrados con arreglo al apartado 228 del Tratado basándose en los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia previstos en los mismos, aplicables a los productos de que se trate. Por lo que respecta al cumplimiento de las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados en el marco de las regulaciones comerciales de la Ronda Uruguay, la validez de los certificados no se verá afectada por el final de un período de referencia.
11. Las normas de desarrollo del presente artículo incluidas las disposiciones sobre la redistribución de las cantidades exportables no atribuidas o no utilizadas, y en particular las relativas a la adaptación a que se refiere el apartado 9, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23. La modificación del Anexo B se llevará a cabo de acuerdo con el mismo procedimiento. No obstante, las normas relativas a la aplicación del apartado 6 para los productos contemplados en el artículo 1, exportados en forma de mercancías enumeradas en el Anexo, se adoptarán con arreglo al procedimiento previsto en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.
Artículo 14
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector de los cereales, el Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá excluir total o parcialmente el recurso al régimen del tráfico de perfeccionamiento activo de los siguientes productos:

- los contemplados en el apartado 1, destinados a la fabricación de productos contemplados en las letras c) y d) del apartado 1 del artículo 1,

- y, en casos especiales, los contemplados en el artículo 1 destinados a la fabricación de mercancías enumeradas en el Anexo B.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación a que se refiere el apartado 1 resulta excepcionalmente urgente y el mercado comunitario está perturbado o corre riesgo de estarlo por el régimen de perfeccionamiento activo, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán al Consejo y a los Estados miembros, con un período de vigencia que no podrá ser superior a seis meses y que serán aplicables inmediatamente. Si un Estado miembro presenta una solicitud a la Comisión, ésta decidirá dentro del plazo de una semana a partir de la fecha de recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter al Consejo la decisión de la Comisión dentro del plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. si el Consejo, no adopta una decisión dentro de un plazo de tres meses, la decisión de la Comisión se considerará derogada.
Artículo 15
1. Las norma generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas, en los intercambios comerciales con terceros países,

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 16
1. Cuando las cotizaciones o los precios en el mercado mundial de uno o varios de los productos contemplados en el artículo 1 alcanzaren el nivel de los precios comunitarios, cuando tal situación pudiere persistir e incluso agravarse y, por consiguiente, el mercado comunitario acusare perturbaciones o estuviere amenazado con sufrirlas, podrán adoptarse las medidas adecuadas.
2. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 23.
Artículo 17
1. Si, debido a las importaciones o a las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de desarrollo del presente apartado y definirá los casos y los límites en que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por iniciativa propia, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. Si se hubiere sometido a la Comisión una solicitud de un Estado miembro, ésta tomará una decisión al respecto dentro de los tres días hábiles siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter a la consideración del Consejo la medida adoptada por la Comisión dentro del plazo de tres días hábiles después del día de la comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprenden de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
6) El Anexo A se completa con las siguientes indicaciones:

Código NC

Designación de la mercancía

2306

Tortas y demás residuos sólidos de la extracción de grasas o aceites vegetales, incluso molidos o en «pellets», excepto los de las partidas 2304 o 2305;

2306 90

- Los demás:

- - Los demás:

2306 90 91

- - - de germen de maíz.

III. Reglamento (CEE) n° 3670/93 del Consejo, de 22 de diciembre de 1993 (DO n° L 338 de 31. 12. 1993, p. 35)
Queda derogado el mencionado Reglamento.

ANEXO II
ARROZ

I. Reglamento (CEE) n° 1418/76 del Consejo de 21 de junio de 1976 (DO n° L 166 de 25. 6. 1976, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1869/94 (DO n° L 197 de 30. 7. 1994, p. 7)
1) El apartado 5 del artículo 4 se sustituye por el texto siguiente:
«5. Se determinarán los elementos siguientes de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27:
a) los centros de intervención referidos en el apartado 4, tras consultar a los Estados miembros interesados;
b) el tipo de conversión del arroz descascarillado en arroz paddy o viceversa;
c) el tipo de conversión del arroz descascarillado en arroz blanco o semiblanco o viceversa;
d) los gastos de elaboración y el valor de los subproductos que habrán de tomarse en consideración para la aplicación del apartado 3.».
2) El título II se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO II
Régimen de intercambios comerciales con terceros países
Artículo 10
1. Toda importación o exportación comunitaria de los productos contemplados en el artículo 1 quedará sujeta a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 14 y 15.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada a la presentación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás disposiciones de aplicación del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.
Artículo 11
1. Podrá fijarse una subvención para las entregas de los productos del código NC 1006 (con excepción del código NC 1006 10 10) procedentes de los Estados miembros y que se encuentren en una de las situaciones a que se refiere el apartado 2 del artículo 9 del Tratado dirigidas al departamento francés de ultramar de la Reunión y destinadas al consumo en el mismo.

La cuantía de esta subvención se fijará, de acuerdo con las necesidades de abastecimento del mercado de la Reunión, sobre la base de la diferencia existente entre la cotización o los precios de los productos correspondientes en el mercado mundial y las cotizaciones o los precios de esos mismos productos en el mercado comunitario, así como, si fuere necesario, de los precios de tales productos entregados en la isla de la Reunión.

La subvención se concederá previa solicitud del interesado. En su caso, podrá fijarse mediante licitación, que tendrá por objeto la cuantía de la subvención.

La fijación de la subvención tendrá lugar periódicamente, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27. No obstante, en caso necesario, la Comisión podrá, a solicitud de un Estado miembro o por propia iniciativa, modificar la subvención entre tanto.

2. Se aplicarán las disposiciones reglamentarias referentes a la financiación de la política agrícola común a la subvención a que se refiere el apartado 1.
3. Las disposiciones de aplicación del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.
Artículo 12
1. Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, el derecho de importación:
a) del arroz descascarillado del código NC 1006 20 será igual al precio de compra de intervención válido en el momento de la importación para el arroz de tipo Indica y Japonica, respectivamente, sumándole:

- un 80 % en el caso del arroz de tipo Indica,

- un 88 % en el caso del arroz de tipo Japonica,

y restándole el precio de importación;

b) del arroz blanco del código NC 1006 30 será igual al precio de compra de intervención válido en el momento de la importación, sumándole un porcentaje que habrá de calcularse y restándole el precio de importación.

No obstante, este derecho no podrá sobrepasar el tipo de los derechos del arancel aduanero común.

El porcentaje mencionado en la letra b) se calculará ajustando los porcentajes respectivos a que se refiere la letra a) en función de los tipos de conversión, de los gastos de elaboración y del valor de los subproductos y sumando a las cantidades así obtenidas un importe de protección de la industria.

3. No obstante lo dispuesto en el apartado 1:
a) no se percibirá derecho alguno por la importación en el departamento francés de ultramar de la Reunión de los productos del código NC 1006 10 y de los códigos NC 1006 20 y 1006 40 00, destinados a su consumo en dicho departamento;
b) el derecho que se percibirá por la importación en el departamento francés de ultramar de la Reunión de los productos del código NC 1006 30 se ponderará con el coeficiente de 0,30, destinados a su consumo en dicho departamento.
4. Las disposiciones de aplicación del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular establecer criterios que permitan distinguir los tipos de arroz importados a que se refiere el apartado 2, la fijación del importe de protección de la industria y las disposiciones necesarias para determinar y calcular los precios de importación y comprobar su autenticidad.
Artículo 13
1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 2 del artículo 12, con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos mencionados en el artículo 1, la importación, con el tipo del derecho establecido en el artículo 12, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o cuando los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales puede imponerse un derecho adicional de importación serán los transmitidos por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes que deban superarse para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán en particular basándose en las importaciones en la Comunidad de los tres años anteriores al año en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales a los que hace referencia el apartado 1.

3. Los precios de importación que se tendrán en cuenta para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán basándose en los precios de importación cif de la expedición considerada.

A tal fin, los precios de importación cif se comprobarán tomando como base los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado comunitario de importación del producto.

4. La Comisión adoptará las norma de desarrollo del presente artículo según el procedimiento previsto en el artículo 27. Estas normas se referirán en particular a:
a) los productos a los que se apliquen los derechos adicionales de importación según lo dispuesto en el artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación de apartado 1 de conformidad con el artículo 5 de dicho Acuerdo.
Artículo 14
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación de los productos contemplados en el artículo 1, en su estado natural o como una de las mercancías enumeradas en el Anexo B, sobre la base de las cotizaciones o de los precios de dichos productos en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esas cotizaciones o precios y los precios comunitarios mediante una restitución a la exportación.

La restitución a la exportación de productos contemplados en el artículo 1 en forma de una de las mercancías enumeradas en el Anexo B no podrá ser superior a la que se aplique a esos mismos productos exportados en su estado natural.

2. Por lo que respecta a la atribución de cantidades que puedan ser exportadas con restitución, se adoptará el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate y que permita utilizar los recursos disponibles con la mayor eficacia posible, teniendo en cuenta la eficacia y la estructura de las exportaciones de la Comunidad, sin crear, no obstante, una discriminación entre los pequeños y los grandes operadores;
b) menos pesado para los operadores desde un punto de vista administrativo, habida cuenta de las necesidades de gestión;
c) que evite cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.
3. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad. Podrá variar en función del destino, cuando la situación del mercado mundial o las exigencias específicas de determinados mercados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27. Dicha fijación podrá efectuarse, en particular:

a) de forma periódica;
b) mediante licitación, para los productos a los que se aplicaba este procedimiento en el pasado.

En caso necesario, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por propia iniciativa, podrá modificar entre tanto las restituciones que se fijen de forma periódica.

Las restituciones fijadas periódicamente para los productos contemplados en las letras a) y b) del apartado 1 del artículo 1 se fijarán, como mínimo, una vez al mes.

4. Se fijarán las restituciones teniendo en cuenta los elementos siguientes:
a) situación y perspectivas de evolución:

- en el mercado de la Comunidad, de los precios del arroz y del arroz partido así como de las disponibilidades,

- en el mercado mundial, de los precios del arroz y del arroz partido;

b) objetivos de la organización común de mercados del arroz, encaminados a garantizar a éstos una situación equilibrada y un desarrollo natural de los precios y de los intercambios;
c) límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado;
d) interés en evitar perturbaciones en el mercado de la Comunidad;
e) aspecto económico de las exportaciones previstas.

Cuando se fijare la restitución, se tendrá en cuenta en particular la necesidad de establecer un equilibrio entre la utilización de los productos básicos comunitarios para la exportación de mercancías transformadas a terceros países y la utilización de los productos de estos países admitidos en el régimen llamado de perfeccionamiento.

5. Para los productos contemplados en las letras a) y b) del apartado 1 del artículo 1, se fijarán las restituciones con arreglo a los siguientes criterios específicos:
a) precios practicados para estos productos en los distintos mercados representativos de la Comunidad para la exportación;
b) cotizaciones más favorables comprobadas en los distintos mercados de los terceros países importadores;
c) gastos de comercialización y gastos de transporte más favorables desde los mercados de la Comunidad contemplados en la letra a) hasta los puertos u otros lugares de exportación de la Comunidad que abastezcan a estos mercados, así como los gastos de aproximación al mercado mundial.
6. Si se fijare la restitución mediante licitación, esta última se referirá a la cuantía de la restitución.
7. La restitución correspondiente a los productos contemplados en el artículo 1 y exportados en su estado natural únicamente se concederá, si se solicitare y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
8. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos señalados en el artículo 1 y exportados en su estado natural será el que sea válido el día de la solicitud del certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día
a) en el destino indicado en el certificado, o
b) en el destino real, si es distinto del destino indicado en el certificado. En este caso, el importe aplicable no podrá superar el importe aplicable en el destino indicado en el certificado

Con el fin de evitar la utilización abusiva de la flexibilidad establecida en el presente apartado, se podrán tomar las medidas pertinentes.

9. Las disposiciones de los apartados 7 y 8 podrán ampliarse a los productos contemplados en el artículo 1 y exportados como una de las mercancías enumeradas en el Anexo B, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 16 del Reglamento (CE) n°3448/93.
10. Podrán establecerse excepciones a los apartados 7 y 8 cuando se trate de productos contemplados en el artículo 1 que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.
11. Salvo que se dispusiere otra cosa de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27, la restitución aplicable de conformidad con el apartado 4 a los productos contemplados en las letras a) y b) del apartado 1 del artículo 1 se ajustará en función del nivel del incremento mensual aplicable al precio de intervención y, en su caso, de las variaciones de estos precios, según el tipo de conversión aplicable dependiendo de la fase de transformación.

Podrá fijarse un elemento corrector, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27. No obstante, en caso necesario la Comisión podrá modificar los elementos correctores.

Las disposiciones de los párrafos primero y segundo podrán aplicarse total o parcialmente a cada uno de los productos señalados en la letra c) del apartado 1 del artículo 1, así como a los productos señalados en el artículo 1 exportados en forma de mercancías incluidas en el Anexo B. En este caso, el ajuste a que se refiere el párrafo primero se corregirá aplicando al incremento mensual un coeficiente que exprese la relación entre la cantidad del producto de base y la cantidad del mismo contenida en el producto transformado exportado o utilizada en la mercancía exportada.

12. Para el arroz paddy cosechado en la Comunidad y el arroz descascarillado obtenido a partir de este arroz, que se encuentren almacenados al final de una campaña de comercialización y procedan de la cosecha de dicha campaña, y que se exporten, en su estado natural o en forma de arroz blanqueado o semiblanqueado, entre el inicio de la campaña siguiente y unas fechas que se deberán determinar, se podrá incrementar la restitución con un importe compensatorio. El Consejo pronunciándose por mayoría cualificada, a propuesta de la Comisión, designará cada año, antes del 1 de julio, si ha lugar, los productos que se beneficien de las disposiciones del párrafo anterior.

El importe compensatorio será:

- para el arroz descascarillado, igual a la diferencia entre el precio indicativo valedero el último mes de la campaña de comercialización y el del primer mes de la nueva campaña,

- para el arroz paddy, igual a la diferencia contemplada anteriormente, ajustada en función del tipo de conversión.

No obstante, se descontará la indemnización compensatoria ya concedida de este importe, llegado el caso, en virtud del artículo 8.

Sólo se concederá el importe compensatorio si las reservas alcanzan una cantidad mínima.

13. La restitución para los productos a que se refieren las letras a) y b) del artículo 1 se pagará cuando se haya presentado el justificante de que los productos:

- son de origen comunitario, siempre y cuando se trate de arroz paddy y de arroz descascarillado, salvo en el caso de aplicación del apartado 14,

- se han exportado fuera de la Comunidad, y en el caso de una restitución diferenciada, han llegado al destino indicado en el certificado o a otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 8. No obstante, podrán establecerse excepciones a esta norma de acuerdo con el procedimiento contemplado en el apartado 27, sin perjuicio de condiciones que se determinarán para ofrecer garantías equivalentes.

Se podrán adoptar disposiciones complementarias de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.

14. No se concederá ninguna restitución a la exportación de productos importados de terceros países y reexportados hacia terceros países, excepto si el exportador presentara el justificante:

- de la identidad entre el producto que se exporta y el producto importado anteriormente, y

- de la percepción de todos los derechos de importación al importar dicho producto.

En tal caso, la restitución será igual, para cada producto, a los derechos percibidos en el momento de la importación si éstos hubieran sido iguales o inferiores a la restitución aplicable; si los derechos percibidos en el momento de la importación son superiores a la restitución aplicable, la restitución será igual a esta última.

15. El respecto de los límites de volumen que se deriva de los acuerdos celebrados con arreglo al artículo 228 del Tratado queda garantizado en base a los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia que allí se contemplan, aplicables a los productos de que se trate. En relación con el cumplimiento de las obligaciones resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay, la validez de los certificados no se verá afectada por el final de un período de referencia.
16. Las normas de desarrollo del presente artículo, incluidas las disposiciones relativas a la redistribución de las cantidades exportadas no atribuidas o no utilizadas, y en particular las relativas al ajuste mencionado en el apartado 11, se adpotarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27. La modificación del Anexo B se efectuará de acuerdo con el mismo procedimiento. No obstante, las normas relativas a la aplicación del apartado 7 para los productos contemplados en el artículo 1 exportados como mercancías de las enumeradas en el Anexo, podrán adoptarse según el procedimiento establecido en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.
Artículo 15
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector del arroz, el Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión según el procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá, en casos particulares, excluir total o parcialmente el recurso al régimen denominado de perfeccionamiento activo o pasivo de los productos a que se refiere el artículo 1.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación a que se refiere el apartado 1 resulta excepcionalmente urgente y el mercado comunitario se ve perturbado o corre riesgo de estarlo por el régimen de perfeccionamiento activo o pasivo, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, decidirá las medidas necesarias que se comunicarán al Consejo y a los Estados miembros, con un período de vigencia que no podrá ser superior a seis meses y que serán aplicables inmediatamente. Si un Estado miembro presenta una solicitud a la Comisión, ésta decidirá dentro del plazo de una semana a partir de la fecha de recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter al Consejo la decisión de la Comisión en el plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si el Consejo no adoptada una decisión dentro de un plazo de tres meses, la decisión de la Comisión se considerará derogada.
Artículo 16
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las nomas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento, incluidas las definiciones que aparecen en el Anexo A, se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 17
1. Cuando las cotizaciones o los precios en el mercado mundial de uno o varios de los productos contemplados en el artículo 1 alcanzaren el nivel de los precios comunitarios, y tal situación pudiere persistir e incluso agravarse y, por consiguiente, el mercado comunitario acusare perturbaciones o estuviere amenazado con sufrirlas, podrán adoptarse las medidas pertinentes.
2. Las cotizaciones o los precios en el mercado mundial alcanzan el nivel de los precios comunitarios cuando tiendan hacia o sobrepasen un precio de compra de intervención para el arroz Indica y Japonica, aumentado:

- en un 80 % para el arroz Indica y

- en un 80 % para el arroz Japonica.

3. La situación a que se refiere el apartado 1 puede persistir o agravarse cuando se compruebe un desequilibrio entre la oferta y la demanda y ese desequilibrio pueda prolongarse, teniendo en cuenta la evolución previsible de la producción y de los precios de mercado.
4. El mercado de la Comunidad se considerará perturbado o en peligro de serlo debido a la situación a que se refieren los apartados precedentes cuando el nivel elevado de los precios en el comercio internacional pueda obstaculizar la importación a la Comunidad de los productos a que se refiere el artículo 1 o pueda provocar la salida de dichos productos fuera de la Comunidad, de manera tal que se pongan en peligro la estabilidad del mercado o la seguridad de abastecimento.
5. Cuando se cumplan las condiciones previstas en el presente artículo podrán adoptarse las siguientes medidas:

- aplicación de un derecho regulador a la exportación; además, un derecho regulador especial a la importación podrá someterse a un procedimiento de adjudicación relativo a una cantidad determinada,

- fijación de un plazo para la expedición de los certificados de exportación,

- suspensión total o parcial de los certificados de exportación,

- denegación total o parcial de las solicitudes de expedición de certificados de exportación que estén en curso.

La derogación de las medidas citadas se decidirá a más tardar cuando se compruebe que, durante tres semanas consecutivas, deje de cumplirse la condición a que se refiere el apartado 2.

6. Para la fijación del derecho regulador a la exportación de los productos a que se refieren las letras a) y b) del apartado 1 del artículo 1 se tendrán en cuenta los siguientes datos:
a) situación y perspectivas de evolución:

- en el mercado comunitario, de los precios del arroz y de las existencias,

- en el mercado mundial, de los precios del arroz así como de los precios de los productos transformados del sector del arroz;

b) objetivos de la organización común de mercados en el sector del arroz, que consisten en garantizar a esos mercados una situación equilibrada en los aspectos de abastecimiento e intercambios;
c) interés por evitar perturbaciones en el mercado comunitario;
d) aspecto económico de las exportaciones.
7. Para la fijación del derecho regulador a la exportación de los productos a que se refiere la letra c) del apartado 1 del artículo 1 se aplicarán los datos a que se refiere el apartado 6. Además, se tendrán en cuenta los siguientes elementos específicos:
a) precios practicados para el arroz partido en los distintos mercados comunitarios;
b) cantidad de arroz partido necesaria para fabricar los productos de que se trate, y, en su caso, valor de los subproductos;
c) posibilidades y condiciones de venta de los productos de que se trate en el mercado mundial.
8. Cuando la situación del mercado mundial o las exigencias específicas de algunos mercados lo hagan necesario, podrá diferenciarse el derecho regulador a la exportación.
9. El derecho regulador a la exportación que se percibirá será el aplicable el día de la exportación. No obstante, previa petición del interesado presentada al mismo tiempo que la solicitud de certificado, se aplicará el derecho regulador aplicable el día de presentación de la solicitud de certificado a aquellas exportaciones que vayan a producirse durante el período de validez de dicho certificado.
10. No se aplicará ningún derecho regulador a las exportaciones realizadas en virtud de la ayuda alimentaria en aplicación del artículo 25.
11. Las normes de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento previsto en el artículo 27.

De acuerdo con el mismo procedimiento y para cada uno de los productos:

- se decidirá el establecimiento de las medidas a que se refiere el apartado 5 y la supresión de las medidas a que se refieren los guiones segundo y tercero de dicho apartado,

- tendrá lugar periódicamente la fijación del derecho regulador a la exportación.

En caso de necesidad, la Comisión podrá establecer o modificar el derecho regulador a la exportación.

12. En caso de urgencia la Comisión podrá adoptar las medidas a que se refieren los guiones tercero y cuarto del apartado 5. Notificará su decisión a los Estados miembros y la hará pública exponiéndola en su sede. Esta decisión implicará la aplicación de las medidas adoptadas, para los productos de que se trate y a partir del día que se indique a ese efecto, siendo ese día posterior a la notificación. La decisión relativa a las medidas a que se refiere el tercer guión del apartado 5 será aplicable durante siete días como máximo.
Artículo 18
1. Si, debido a las importaciones o las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y las limitaciones con que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se derivan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
II. Reglamento (CEE) n° 1423/76 del Consejo, de 21 de junio de 1976 (DO n° L 166 de 25. 6. 1976, p. 20)
Se suprime el artículo 3.
III. Reglamento (CEE) n° 1428/76 del Consejo, de 21 de junio de 1976 (DO n° L 166 de 25. 6. 1976, p. 30)

Reglamento (CEE) n° 1431/76 del Consejo, de 21 de junio de 1976 (DO n° L 166 de 25. 6. 1976, p. 36)

Reglamento (CEE) n° 1432/76 del Consejo, de 21 de junio de 1976 (DO n° L 166 de 25. 6. 1976, p. 39)

Reglamento (CEE) n° 1433/76 del Consejo, de 21 de junio de 1976 (DO n° L 166 de 25. 6. 1976, p. 42) Reglamento (CEE) n° 1263/78 del Consejo, de 12 de junio de 1978 (DO n° L 156 de 14. 6. 1978, p. 14)

Los citados Reglamentos quedan derogados.

ANEXO III
FORRAJES SECOS

Reglamento (CEE) n° 1117/78 del Consejo de 22 de mayo de 1978 (DO n° L 142 de 30. 5. 1978, p. 2), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 3496/93 (DO n° L 319 de 21. 12. 1993, p. 17)
1) En el título II, antes del artículo 7, se incluirá el siguiente artículo:

«Artículo 6 bis Salvo disposición en contrario del presente Reglamento, los tipos de los derechos del arancel aduanero común se aplicarán a los productos contemplados en el artículo 1.».

2) El apartado 2 del artículo 7 se sustituye por el siguiente texto:

«2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios con los terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.».

3) El artículo 8 se sustituye por el siguiente artículo:
«Artículo 8
1. Si, debido a las importaciones o a las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de desarrollo del presente apartado y definirá los casos y los límites en que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación citada en el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por iniciativa propia, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. Si se hubiere sometido a la Comisión una solicitud de un Estado miembro, ésta tomará una decisión al respecto dentro de los tres días hábiles siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter a la consideración del Consejo la medida adoptada por la Comisión dentro del plazo de tres días hábiles después del día de la comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprenden de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».

ANEXO IV
AZÚCAR

I. Reglamento (CEE) n° 1785/81 del Consejo de 30 de junio de 1981 (DO n° L 177 de 1. 7. 1981, p. 4) cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 133/94 (DO n° L 22 de 27. 1. 1994, p. 7)
1) El título II se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO II
Régimen de intercambios comerciales con terceros países
Artículo 13
1. Toda importación o exportación comunitaria de los productos contemplados en las letras a), b), c), d), f), g) y h) del apartado 1 del artículo 1 quederá sujeta a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 16 a 17.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que, salvo en el caso de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. De acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 41:
a) el régimen establecido en el presente artículo podrá ampliarse a los productos contemplados en la letra e) del apartado 1 del artículo 1,
b) se adoptarán el período de validez de los certificados y las restantes disposiciones de aplicación del presente artículo, que podrán establecer en particular un plazo para la expedición de los certificados.
Artículo 14
1. Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, con objeto de garantizar el adecuado abastecimiento del mercado comunitario con los productos a que se refieren las letras a) (azúcares en bruto para refinado de los códigos NC 1701 11 10 y 1701 12 10) y c) (melaza) del apartado 1 del artículo 1 mediante su importación de terceros países, la Comisión podrá, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 41, suspender parcial o totalmente la aplicación de los derechos de importación de estos productos y determinar las modalidades de tal suspensión.

La suspensión podrá aplicarse durante el período en que el precio en el mercado mundial más el derecho de importación que figure en el arancel aduanero común,

- en el caso del azúcar terciado, supere el precio de intervención para ese producto;

- en el caso de la melaza, supere el nivel de precio correspondiente al precio de la melaza que, para la campaña azucarera considerada, haya servido de base para determinar los ingresos procedentes de las ventas de melazas en aplicación del apartado 2 del artículo 4.

Artículo 15
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudiesen tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos agrícolas, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Lo precios desencadenantes por debajo de los cuales podrá imponerse un derecho de importación adicional serán los transmitidos por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes que deban superarse para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán, en particular, basándose en las importaciones de la Comunidad durante los tres años anteriores a aquél en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales a los que hace referencia el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en cuenta para imponer un derecho adicional de importación se determinarán basándose en los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

A tal fin, los precios de importación cif se verificarán tomando como base los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado comunitario de importación del producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 41. Estas normas se referirán, en particular, a:
a) los productos a los que se aplicarán los derechos adicionales de importación con arreglo al artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios desencadenantes necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 del citado Acuerdo.
Artículo 15 bis
Por lo que respecta a la melaza,

- el precio en el mercado mundial, a que hace referencia el apartado 2 del artículo 14, y

- el precio representativo, a que hace referencia el apartado 3 del artículo 15 se aplicarán a una calidad tipo.

La calidad tipo podrá ser determinada de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 41.

Artículo 16
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda de Uruguay se abrirán y gestionarán según las modalidades adoptadas de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 41.
2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante la aplicación de uno de los métodos siguientes o una combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio "primer llegado, primer servido"),

- método de reparto proporcionalmene a las cantidades solicitadas en el momento de presentación de las solicitudes (con arreglo al método denominado "examen simultáneo"),

- método basado en la toma en consideración de las corrientes tradicionales de intercambios (con arreglo al método denominado "tradicionales/recién llegados").

Podrán establecerse otros métodos adecuados.

Dichos métodos deberán evitar cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta, cuando resulte apropiado, las necesidades de abastecimiento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, pudiendo inspirarse en los métodos aplicados en el pasado a los contingentes que correspondan a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos que resultan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las modalidades a que se refiere el apartado 1 establecerán la apertura de contingentes con carácter anual y, si fuera necesario, de forma escalonada, determinarán el método de gestión que deberá aplicarse e incluirán llegado el caso,
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) la disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y la duración de la validez de los certificados de importación.
Artículo 17
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación de los productos contemplados en las letras a), c) y d) del apartado 1 del artículo 1, en su estado natural o como una de las mercancías enumeradas en el Anexo I, sobre la base de las cotizaciones o de los precios de los productos a que se refieren las letras a) y c) del citado apartado en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esas cotizaciones o precios y los precios comunitarios mediante una restitución por exportación.

La restitución concedida por el azúcar terciado no podrá superar a la concedida por el azúcar blanco.

2. Podrá establecerse una restitución por exportación de los productos a que se refieren las letras f), g) y h) del apartado 1 del artículo 1 en su estado natural o como una de las mercancías enumeradas en el Anexo I.

La cuantía de la restitución se determinará por 100 kilogramos de materia seca y teniendo en cuenta, en particular, los siguientes elementos:

a) la restitución aplicable a la exportación de los productos de la subpartida 1702 30 91 de la nomenclatura combinada;
b) la restitución aplicable a la exportación de los productos a que se refiere la letra d) del apartado 1 del artículo 1;
c) los aspectos económicos de las exportaciones contempladas.
3. La restitución por la exportación de los productos a que se refiere el artículo 1 en forma de una de las mercancías enumeradas en el Anexo I no podrá ser superior a la que se aplique a esos mismos productos exportados en su estado natural.
4. Por lo que respecta a la atribución de las cantidades que puedan ser exportadas con restitución, se adoptará el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate, que permita utilizar los recursos disponibles con la mayor eficacia posible y que tenga en cuenta la eficacia y la estructura de las exportaciones comunitarias, sin dar lugar por ello a una discriminación entre operadores grandes y pequeños;
b) menos pesado para los operadores desde un punto de vista administrativo, habida cuenta de las necesidades de gestión;
c) que evitae cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.
5. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad. Podrá variar en función del destino, cuando la situación del mercado mundial o las necesidades específicas de determinados mercados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 41. Dicha fijación podrá efectuarse, en particular:

a) de forma periódica;
b) mediante licitación, para los productos para los que estuviera previsto este procedimiento en el pasado.

En caso necesario, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por propia iniciativa, podrá modificar entre tanto las restituciones que se fijen de forma periódica.

Únicamente se tomarán en consideración las ofertas presentadas para una licitación mediante el depósito de una fianza. Salvo en caso de fuerza mayor, la fianza se perderá total o parcialmente si los participantes en la licitación no cumplieren las obligaciones que les fueren impuestas o sólo las cumplieren en parte.

Se aplicarán con carácter complementario las disposiciones de los artículos 17 bis, 17 ter y 17 quater relativas a los productos no desnaturalizados y exportados en estado natural, contemplados en las letras a), c) y d) del apartado 1 del artículo 1.

6. Cuando se fije la restitución, se tendrá en cuenta en particular la necesidad de establecer un equilibrio entre la utilización de los productos de base comunitarios para la exportación de mercancías transformadas a terceros países y la utilización de los productos de estos países admitidos en el régimen de tráfico de perfeccionamiento.
7. La restitución correspondiente a los productos contemplados en el artículo 1 y exportados en su estado natural únicamente se concederá si se solicitare y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
8. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos señalados en el artículo 1 y exportados en su estado natural será el que sea válido el día de la solicitud del certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día:
a) al destino indicado en el certificado; o
b) al destino real, cuando sea distinto del indicado en el certificado. En este caso, el importe de la restitución no podrá sobrepasar el importe aplicable al destino indicado en el certificado.

Con el fin de evitar el uso abusivo de la flexibilidad prevista en el presente apartado, podrán adoptarse las medidas oportunas.

9. Las disposiciones de los apartados 5 y 6 podrán ampliarse a los productos contemplados en el artículo 1 y exportados como una de las mercancías enumeradas en el Anexo I, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.
10. Podrán establecerse supuestos de inaplicación excepcional de los apartados 5 y 6 cuando se trate de productos contemplados en el artículo 1 que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 41.
11. La restitución se pagará cuando se aporte la prueba de que los productos:

- han sido exportados fuera de la Comunidad, y

- en caso de restituciones diferentes según los destinos, han llegado al destino indicado en el certificado u otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de la letra b) del apartado 6. No obstante, se podrán establecer excepciones a dicha norma, de acuerdo con el procedimiento previsto en el artículo 41, sin perjuicio de las condiciones que se determinen para ofrecer garantías equivalentes.

Podrán establecerse disposiciones complementarias con arreglo al procedimiento previsto en el artículo 41.

12. Sólo se concederá una restitución a la exportación en su estado natural de los productos no desnaturalizados contemplados en la letra a) del apartado 1 del artículo 1 si éstos, según los casos, hubieren sido:
a) obtenidos a partir de remolacha o de caña de azúcar recolectadas en la Comunidad;
b) importados en la Comunidad de conformidad con el artículo 33;
c) obtenidos a partir de alguno de los productos importados en virtud de las disposiciones mencionadas en la letra b).
13. No se concederá ninguna restitución a la exportación en su estado natural de los productos no desnaturalizados contemplados en la letra c) y la letra d) del apartado 1 del artículo 1 que no sean de origen comunitario o que no se hayan obtenido a partir de azúcar importado en la Comunidad en virtud de las disposiciones contempladas en la letra b) del apartado 8 ter o a partir de los productos contemplados en la letra c) del apartado 8 ter.
14. El respecto de los límites en volumen resultantes de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado se garantizará sobre la base de los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia previstos en los mismos, que sean aplicables a los productos de que se trate.
15. Las normas de desarrollo del presente artículo, incluidas las disposiciones sobre la redistribución de las cantidades exportables no atribuidas o no utilizadas así como la modificación del Anexo I, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 41. No obstante, las disposiciones relativas a la aplicación del apartado 6 para los productos contemplados en el artículo 1 exportados en forma de mercancías de las recogidas en el Anexo, se adoptarán con arreglo al procedimiento previsto en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.
Artículo 17 bis
1. El presente artículo se aplicará a la fijación de las restituciones para los productos no desnaturalizados y exportados en estado natural contemplados en la letra a) del apartado 1 del artículo 1.
2. En caso de fijación periódica, para los productos contemplados en la letra a) del apartado 1 del artículo 1:
a) las restituciones se fijarán cada dos semanas.

No obstane, dicha fijación podrá suspenderse, de acuerdo con el procedimiento previsto en el artículo 41, si se comprobare que no existen en la Comunidad excedentes de azúcar que se deban exportar basándose en los precios del mercado mundial. En tal caso, no se concederá ninguna restitución;

b) la fijación de la restitución se efectuará teniendo en cuenta la situación en el mercado comunitario y en el mercado mundial del azúcar, y, en particular, los elementos siguientes:

- el precio de intervención del azúcar blanco válido en la zona más excedentaria de la Comunidad o el precio de intervención del azúcar en bruto válido en la zona de la Comunidad que se considere representativa para la exportación de dicho azúcar,

- los gastos de transporte del azúcar desde las zonas contempladas en la letra a) hasta los puertos u otros puntos de exportación fuera de la Comunidad,

- los gastos de comercio y, en su caso, de transbordo, de transporte y de envasado, inherentes a la comercialización del azúcar en el mercado mundial,

- los cotizaciones o precios del azúcar comprobados en el mercado mundial,

- el aspecto económico de las exportaciones previstas.

3. En el caso de fijación mediante licitación, para los productos contemplados en la letra a) del apartado 1 del artículo 1:
a) la licitación se referirá al importe de la restitución;
b) las autoridades competentes de los Estados miembros procederán a la licitación con arreglo a un acto jurídico que vincule a todos los Estados miembros. El acto jurídico fijará las bases de la licitación. Dichas bases deberán garantizar la igualdad de acceso a cualquier persona establecida en la Comunidad;
c) entre las bases de la licitación figurará un plazo para la presentación de las ofertas. En los tres días hábiles siguientes al vencimiento del plazo y en función de las ofertas recibidas se fijará el importe máximo de la restitución para la licitación de que se trate, de acuerdo con el procedimiento previsto en el artículo 41. Para calcular el importe máximo, se tendrán en cuenta la situación de la Comunidad en materia de abastecimiento y de precios, los precios y las posibilidades de comercialización en el mercado mundial, así como los gastos correspondientes a la exportación del azúcar.

Podrá fijarse un tonelaje maximo de acuerdo con el mismo procedimeinto;

d) cuando sea posible exportar mediante una restitución inferior a la que resultaría al tomar en consideración la diferencia entre los precios comunitarios y los precios del mercado mundial, y la exportación tenga un destino especial, podrá prescribirse que las autoridades competentes de los Estados miembros procedan a una licitación especial cuyas bases prevean:

- la posibilidad de presentar ofertas en cualquier momento hasta el término de la licitación, y

- un importe máximo de la restitución, calculado en función de la necesidades para la exportación de que se trate;

e) si el importe de la restitución indicado en una oferta:

- superare el importe máximo fijado, las autoridades competentes de los Estados miembros rechazarán la oferta,

- no fuere superior al importe máximo, dichas autoridades deberán fijar la restitución que figure en la oferta de que se trate.

4. Por lo que respecta al azúcar en bruto:
a) se fijará la restitución para la calidad tipo definida en el artículo 1 del Reglamento (CEE) n° 431/68;
b) la restitución fijada periódicamente de conformidad con la letra a) del apartado 2:

- no podrá rebasar el 92 % de la restitución fijada para el mismo período para el azúcar blanco. No obstante, este límite no se aplicará a las restituciones que se fijen para el azúcar candi,

- se multiplicará, para cada operación de exportación considerada, por un coeficiente corrector, que se obtendrá dividiendo por 92 el rendimiento del azúcar en bruto exportado, calculado con arreglo a las disposiciones del artículo 1 del Reglamento (CEE) n° 431/68;

c) el importe máximo previsto en la letra c) del apartado 3 en el marco de una licitación no podrá rebasar el 92 % del importe máximo fijado al mismo tiempo para el azúcar blanco en virtud de dicha disposición.
Artículo 17 ter
1. Para los productos no desnaturalizados y exportados en su estado natural a que se refiere la letra c) del apartado 1 del artículo 1, la restitución se fijará mensualmente habida cuenta:
a) del precio de la melaza que, para la campaña azucarera considerada, haya servido de base para determinar los ingresos procedentes de las ventas de melazas en aplicación de las disposiciones del apartado 2 del artículo 4;
b) de los precios y de las posibilidades de comercialización de las melazas en el mercado comunitario;
c) de las cotizaciones o de los precios de las melazas comprobados en el mercado mundial;
d) del aspecto económico de las exportaciones previstas.

No obstante, dicha fijación periódica podrá suspenderse, de acuerdo con el procedimiento previsto en el artículo 41, si se comprobare que no existen, en la Comunidad, excedentes de melaza para exportar basándose en los precios del mercado mundial. En tal caso no se concederá ninguna restitución.

2. En circunstancias especiales, se podrá fijar el importe de la restitución mediante licitación para cantidades determinadas y para zonas determinadas de la Comunidad. La licitación se referirá al importe de la restitución.

Las autoridades competentes de los Estados miembros interesados procederán a la licitación en virtud de una autorización que fije las bases de la licitación. Estas bases deberán garantizar la igualdad de acceso a cualquier persona establecida en la Comunidad.

Artículo 17 quater
1. Para los productos no desnaturalizados y exportados en estado natural, a que se refiere la letra d) del apartado 1 del artículo 1, se fijará mensualmente un importe de base de la restitución.

No obstante, dicha fijación periódica podrá suspenderse, de acuerdo con el procedimiento previsto en el apartado 41, cuando esté suspendida la fijación periódica de la restitución para el azúcar blanco en estado natural. En tal caso no se concederá ninguna restitución.

2. El importe de base de la restitución previsto para los productos contemplados en el apartado 1, excluida la sorbosa, será igual a la centésima parte del importe que se establezca teniendo en cuenta:
a) la diferencia entre el precio de intervención para el azúcar blanco, válido en la zona más excedentaria de la Comunidad durante el mes para el que se fije el importe de base, y las cotizaciones o precios del azúcar blanco registrados en el mercado mundial;
b) la necesidad de establecer un equilibrio entre:

- la utilización de los productos básicos de la Comunidad para la exportación de productos de transformación destinados a terceros países, y

- la utilización de los productos de estos países admitidos en régimen de tráfico de perfeccionamiento.

3. En el caso de la sorbosa, el importe de base de la restitución será igual al importe de base de la restitución menos la centésima parte de la restitución a la producción que sea válida en virtud del Reglamento (CEE) n° 1010/86, para los productos enumerados en el Anexo del mismo.
4. La aplicación del importe de base de la restitución se podrá limitar a algunos de los productos mencionados en la letra d) del apartado 1 del artículo 1.
Artículo 18
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector del azúcar, el Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá excluir total o parcialmente el recurso al régimen de tráfico de perfeccionamiento activo de los siguientes productos:

- los contemplados en las letras a) y d) del apartado 1 del artículo 1,

- y, en casos especiales, los contemplados en el apartado 1 del artículo 1 destinados a la fabricación de mercancías enumeradas en el Anexo I.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación a que se refiere el apartado 1 resultare excepcionalmente urgente y el mercado comunitario se viere perturbado o corriere riesgo de estarlo por el régimen de perfeccionamiento activo, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán al Consejo y a los Estados miembros, con un período de vigencia que no podrá ser superior a seis meses y que serán aplicables inmediatamente. Si un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta decidirá dentro del plazo de una semana a partir de la fecha de recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter al Consejo la decisión de la Comisión en el plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si el Consejo no adoptare una decisión dentro de un plazo de tres meses, la decisión de la Comisión se considerará derogada.
Artículo 19
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y la normas especiales para su desarrollo se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición contraria del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:
a) la recaudación de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana;
b) la aplicación de cualquier restricción cuantitativa a la importación o medida de efecto equivalente.
Artículo 20
1. Cuando el precio del azúcar en el mercado mundial superare el precio de intervención, podrá establecerse la aplicación de un derecho regulador a la exportación del azúcar de que se trate. Este derecho regulador deberá aplicarse cuando el precio cif del azúcar blanco o del azúcar en bruto fuere superior al precio de intervención aumentado en un importe igual a la suma del 10 % del precio de intervención y de la cotización de almacenamiento aplicable durante la campaña de comercialización de que se trate.

El derecho regulador a la exportación podrá determinarse por licitación. Salvo en caso de licitación, el derecho regulador que se recaude será el aplicable el día de la exportación.

2. Cuando el precio cif del azúcar blanco o del azúcar en bruto fuere superior al precio de intervención aumentado en un importe igual a la suma del 10 % del precio de intervención y de la cotización de almacenamiento aplicable durante la campaña de comercialización de que se trate, el Consejo podrá decidir, a propuesta de la Comisión y con arreglo al procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, conceder una subvención por la importación del producto de que se trate.

Cuando se comprobare que:

a) el abastecimiento de la Comunidad; o
b) el abastecimiento de una región de la Comunidad de consumo importante,

ya no esté garantizado a partir de las existencias comunitarias, el Consejo, a propuesta de la Comisión y con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, decidirá la concesión de la subvención a la importación y las condiciones de aplicación de la misma. Tales condiciones se refieren, en particular, a la cantidad de azúcar blanco o azúcar en bruto que se subvencione, el período de tiempo por el que se conceda la subvención y, en su caso, las regiones de importación.

3. Se aprobarán con arreglo al procedimiento establecido en el artículo 41:
a) los precios cif mencionados en los apartados 1 y 2;
b) la demás normas de desarrollo del presente artículo.

Podrán adoptarse por el procedimiento previsto en el artículo 41 disposiciones correspondientes a las de los apartados 1 y 2 para los productos a que se refieren las letras b), c), d), f), g) y h) del apartado 1 del artículo 1.

4. La Comisión fijará los importes resultantes de la aplicación del presente artículo. No obstante, los derechos reguladores a la exportación determinados por licitación se fijarán con arreglo al procedimiento establecido en el artículo 41.
Artículo 21
1. Si, debido a las importaciones o exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o corriere el riesgo de sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse medidas adecuadas a los intercambios con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o el riesgo de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y límites en que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancias de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días hábiles siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter al Consejo la medida adoptada por la Comisión dentro del plazo de tres días hábiles siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposicones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
2) El artículo 26 queda modificado del modo siguiente:
a) se sustituye la última frase del apartado 1 por el texto siguiente:

«No se aplicarán los artículos 8, 9, 17 y 20 a este azúcar ni los artículos 9, 17 y 20 a esta isoglucosa ni a este jarabe de inulina.»;

b) en el apartado 2 se sustituye la referencia al «artículo 18» por la referencia al «artículo 20».
3) El artículo 35 queda modificado del siguiente modo:
a) el apartado 1 se sustituye por el texto siguiente:

«1. No se aplicará ningún derecho de importación a la importación de azúcar preferencial.»;

b) en el apartado 2, se sustituyen los términos «mencionadas en el apartado 2 del artículo 21» por «mencionadas en el apartado 2 del artículo 19».
II. Reglamento (CEE) n° 431/68 del Consejo, de 9 de abril de 1968 (DO n° L 89 de 10. 4. 1968, p. 3)
Se suprime el artículo 2.
III. Reglamento (CEE) n° 766/68 del Consejo de 18 de junio de 1968 (DO n° L 143 de 25. 6. 1968, p. 6), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1489/76 (DO n° L 167 de 26. 6. 1976, p. 13)

Reglamento (CEE) n° 770/68 del Consejo de 18 de junio de 1968 (DO n° L 143 de 25. 6. 1968, p. 16)

Reglamento (CEE) n° 226/72 del Consejo de 31 de enero de 1972 (DO n° L 28 de 1. 2. 1972, p. 3)

Reglamento (CEE) n° 608/72 del Consejo de 23 de marzo de 1972 (DO n° L 75 de 28. 3. 1972, p. 5)

Los citados Reglamentos quedan derogados.

ANEXO V
MATERIAS GRASAS

I. Reglamento n° 136/66/CEE del Consejo de 22 de septiembre de 1966 (DO n° 172 de 30. 9. 1966, p. 3025), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 3179/93 (DO n° L 285 de 20. 11. 1993, p. 9)
1) El título I se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO I
Régimen de intercambios comerciales
Artículo 2
1. Las importaciones comunitarias de los productos enumerados en la letra c) del apartado 2 del artículo 1 y de los productos correspondientes a los códigos NC 0709 90 39, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31, 1522 00 39 estarán sometidas a la presentación de un certificado de importación.

Las exportaciones comunitarias de aceite de oliva estarán sometidas a la presentación de un certificado de exportación.

Las exportaciones comunitarias de otros productos enumerados en el apartado 2 del artículo 1 podrán estar sometidas a la presentación de un certificado de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación del artículo 3.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada a la presentación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás disposiciones de aplicación del presente artículo se adoptará de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 38.
Artículo 2 bis
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el apartado 2 del artículo 1.
Artículo 2 ter
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos referidos en las letras c), d) y e) del apartado 2 del artículo 1, la importación, con el tipo de derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si las condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, se cumplen, salvo cuando dichas importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o cuando los efectos sean desproporcionados en relación con el objetivo deseado.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales podrá imponerse un derecho de importación adicional serán los transmitidos por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Las cantidades descencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional se determinarán, en particular, sobre la base de las importaciones de la Comunidad durante los tres años anteriores aquél en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales contemplados en el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para imponer un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Los precios de importación cif se comprobarán en este sentido a partir de los precios representativos del producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado de importación comunitario.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 38. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que podrán aplicarse derechos de importación adicionales con arreglo al artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para poner en marcha la aplicación del apartado 1 con arreglo al artículo 5 de dicho Acuerdo.
Artículo 3
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación de aceite de oliva y semillas de nabina y de colza recolectadas en la Comunidad, sobre la base de las cotizaciones o de los precios de dichos productos en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esas cotizaciones o precios y los precios comunitarios mediante una restitución por exportación.
2. Por lo que respecta a la atribución de cantidades que puedan ser exportadas con restitución, se adoptará el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate y que permita utilizar los recursos disponibles con la mayor eficacia posible y que tenga en cuenta la eficacia y la estructura de las exportaciones de la Comunidad, sin crear, no obstante, discriminaciones entre los pequeños y los grandes operadores;
b) menos pesado desde un punto de vista administrativo, para los operadores, habida cuenta de las necesidades de gestión;
c) que evite cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.
3. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad.

Podrá variar en función del destino, cuando la situación del mercado mundial o las exigencias específicas de determinados mercados lo haga necesario. En lo que se refiere al aceite de oliva, se podrá fijar la restitución a niveles distintos en función de la calidad y de la presentación cuando la situación del mercado mundial o las exigencias específicas de determinados mercados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 38. Para el aceite de oliva, dicha fijación podrá efectuarse, en particular:

a) de forma periódica;
b) mediante licitación, si lo justifica la situación del mercado.

Para el aceite de oliva la licitación puede limitarse a determinados países de destino, a determinadas cantidades, calidades y presentaciones.

Salvo en el caso de fijación mediante licitación, el importe de la restitución se fijará al menos mensualmente. En caso necesario, la Comisión podrá modificar las restituciones durante este período a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia.

4. Las restituciones para el aceite de oliva se fijarán teniendo en cuenta:
a) la situación y las perspectivas de evolución;

- en el mercado comunitario, de los precios del aceite de oliva y de las disponibilidades,

- en el mercado mundial, de los precios del aceite de oliva;

b) los límites derivados de los acuerdos celebrados con arreglo al artículo 228 del Tratado.

No obstante, en el caso en que la situación del mercado mundial no permita determinar las cotizaciones más favorables del aceite de oliva, podrá tenerse en cuenta el precio en este mercado de los principales aceites vegetales competidores y la desviación constatada durante un período representativo entre el precio de éstos y el del aceite de oliva.

El importe de la restitución no podrá exceder de la diferencia existente entre el precio del aceite de oliva de la Comunidad y el precio de éste en el mercado mundial, ajustado, en su caso, para tener en cuenta los gastos de exportación de los productos en este último mercado.

5. Las restituciones para las semillas de nabina y de colza se fijarán teniendo en cuenta:
a) los precios practicados en la Comunidad en los distintos mercados representativos de la transformación y la exportación así como el nivel de precios del mercado, en la Comunidad, de las semillas de nabina y de colza y las perspectivas de evolución de dichos precios;
b) la situación en la Comunidad, las existencias de estos productos en relación con la demanda;
c) las cotizaciones más favorables comprobadas en los distintos mercados de los países terceros importadores;
d) los gastos de transporte en el mercado mundial;
e) el aspecto económico de las exportaciones previstas;
f) los límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado.
6. La restitución sólo se concederá previa presentación del correspondiente certificado de exportación.
7. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación del aceite de oliva y de las semillas de nabina y de colza será el que sea válido el día de la solicitud de certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día:
a) al destino indicado en el certificado; o, en su caso,
b) al destino real, cuando sea distinto del indicado en el certificado. En este caso, el importe de la restitución no podrá sobrepasar el importe aplicable al destino indicado en el certificado.

Con el fin de evitar el uso abusivo de la flexibilidad prevista en el presente apartado, podrán adoptarse las medidas oportunas.

8. Podrán establecerse supuestos de inaplicación excepcional de los apartados 6 y 7 cuando se trate de aceite de oliva y semillas de nabina y de colza que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 38.
9. Se garantizará el cumplimiento de los límites de cantidad derivados de los acuerdos celebrados con arreglo al artículo 228 del Tratado, basándose en los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia previstos en los mismos, aplicables a dichos productos, Por lo que se refiere al respeto de las obligaciones que se derivan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, la validez de los certificados de exportación no se verá afectada por el final de un período de referencia.
10. Las normas de desarrollo del presente artículo, incluidas las disposiciones sobre la redistribución de las cantidades exportables no atribuidas o no utilizadas, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 38.
Artículo 3 bis
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 3 ter
1. Si, debido a las importaciones o a las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el apartado 2 del artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, se podrán aplicar las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de desarrollo del presente apartado.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se derivan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
2) El apartado 1 del artículo 4 se sustituye por el texto siguiente:

«1. Todos los años se fijará para la Comunidad un precio indicativo de producción, un precio de intervención y un precio de mercado representativo del aceite de oliva.

Sin embargo, cuando los elementos que se tomen en consideración para la fijación del precio de mercado representativo del aceite de oliva sufrieren en el transcurso de la campaña una modificación que, sobre la base de criterios que se establezcan de acuerdo con el procedimiento contemplado en el artículo 38, pudiera considerarse notable, de acuerdo con el mismo procedimiento se decidirá modificar el precio de mercado representativo en el transcurso de la campaña.

En tal caso y de acuerdo con el mismo procedimiento, podrán adaptarse la ayuda al consumo y los porcentajes de la misma que deban adoptarse referidos en los apartados 5 y 6 del artículo 11.».

3) Se suprimen los artículos 9, 14, 15, 16, 17, 18 y 19.
4) El artículo 20 se sustituye por el texto siguiente:
«Artículo 20
1. Cuando se exportare aceite de oliva a terceros países y las cotizaciones mundiales fueren superiores al precio comunitario, podrá percibirse una exacción reguladora destinada a compensar la diferencia entre esos precios.
2. En lo que se refiere a los aceites de oliva no refinados, el importe de la exacción reguladora no podrá exceder el precio cif del aceite de oliva, al que se restará el precio representativo de mercado fijado en aplicación de los artículos 4 y 6. El precio cif se determinará a partir de las posibilidades de compra más favorables en el mercado mundial, ajustándose las cotizaciones en función de las posibles diferencias en relación a la denominación o a la calidad de los productos de que se trate.

En lo que se refiere a los aceites de oliva refinados, el importe de la exacción reguladora no podrá superar el precio cif a que se refiere al párrafo precedente restándole el precio representativo de mercado, multiplicándose el impore de la diferencia, según los casos, por un coeficiente del 111, que expresa la cantidad de aceite de oliva virgen necesaria para la producción de 100 kg de aceite de oliva refinado, o por un coeficiente de 149 que expresa la cantidad de aceite de orujo de aceituna necesario para la producción de 100 kg de aceite de orujo de aceituna refinado.

3. La Comisión fijará la exacción reguladora de la exportación.
4. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán según el procedimiento previsto en el artículo 38.».
5) El artículo 20 bis se sustituye por el texto siguiente:
«Artículo 20 bis
1. El aceite de oliva utilizado para la fabricación de conservas de pescado correspondientes al código NC 1604, con la excepción de la subpartida 1604 30, de conservas de crustáceos y moluscos correspondientes al código NC 1605 y de las conservas de hortalizas correspondientes a los códigos NC 2001, 2002, 2003, 2004 y 2005, se beneficiará de un régimen de restitución a la producción.
2. El importe de restitución se determinará basándose en la diferencia existente entre los precios practicados en el mercado mundial y en el mercado comunitario. A tal fin se tomarán en consideración:

- la carga a la importación aplicable al aceite de oliva correspondiente a la subpartida NC 1509 90 00 durante un período de referencia,

- los elementos adoptados en el momento de la fijación de las restituciones a la exportación válidas para los aceites de oliva correspondientes a la subpartida NC 1509 90 00 durante un período de referencia.

No obstante, en el caso en que el aceite de oliva utilizado para la fabricación de conservas se haya producido en la Comunidad, la restitución será igual al importe citado en el párrafo precedente, más un importe igual a la ayuda al consumo válida el día de la aplicación de la restitución.

3. La restitución fijada anteriormente se mantendrá cuando la diferencia entre dicha restitución y la nueva no supere un importe por determinar.
4. En caso de modificación notable del precio representativo del mercado al comienzo del período de validez de la restitución se podrá tener también en cuenta para su fijación la diferencia entre el nuevo precio representativo y el que era válido anteriormente.
5. El derecho a la restitución se adquiere en el momento de la utilización del aceite en la fabricación de conservas. Los Estados miembros garantizarán, mediante un régimen de control, que la restitución se concede únicamente al aceite de oliva utilizado para la fabricación de conservas a que hace referencia el apartado 1.
6. La Comisión fijará la restitución a la producción cada dos meses.
7. Las normas de desarrollo del presente artículo y, en particular las relativas al régimen de control citado en el apartado 4, se adoptarán con arreglo al procedimiento previsto en el artículo 38.».
6) Se suprimen los artículos 20 ter y 28.
II. Reglamento (CEE) n° 142/67, de 21 de junio de 1967 (DO n° L 125 de 26. 6. 1967, p. 2461/67), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2429/72 (DO n° L 264 de 23. 11. 1972, p. 1)

Reglamento (CEE) n° 143/67, de 21 de junio de 1967 (DO n° L 125 de 26. 6. 1967, p. 2463), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2077/71 (DO n° L 220 de 30. 9. 1971, p. 1)

Reglamento (CEE) n° 19/69, de 20 de diciembre de 1968 (DO n° L 3 de 7. 1. 1969, p. 2), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2429/72 (DO n° L 264 de 23. 11. 1972, p. 1)

Reglamento (CEE) n° 2596/69, de 18 de diciembre de 1969 (DO n° L 324 de 27. 12. 1969, p. 12)

Reglamento (CEE) n° 1076/71, de 25 de mayo de 1971 (DO n° L 116 de 28. 5. 1971, p. 2)

Reglamento (CEE) n° 443/77, de 29 de febrero de 1972 (DO n° L 54 de 3. 3. 1972, p. 3), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2560/77 (DO n° L 303 de 28. 11. 1977, p. 1)

Reglamento (CEE) n° 1569/72, de 20 de julio de 1972 (DO n° L 167 de 25. 7. 1972, p. 9), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2206/90 (DO n° L 201 de 31. 1. 1990, p. 11)

Reglamento (CEE) n° 2751/78, de 23 de noviembre de 1978 (DO n° L 331 de 28. 11. 1978, p. 5)

Reglamento (CEE) n° 591/79, de 26 de marzo de 1979 (DO n° L 78 de 30. 3. 1979, p. 2), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2903/89 (DO n° L 280 de 29. 9. 1989, p. 3)

Reglamento (CEE) n° 1594/83, de 14 de junio de 1983 (DO n° L 163 de 22. 6. 1983, p. 44), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1321/90 (DO n° L 132 de 23. 5. 1990, p. 15)

Reglamento (CEE) n° 1491/85, de 23 de mayo de 1985 (DO n° L 151 de 10. 6. 1985, p. 15), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1724/91 (DO n° L 162 de 26. 6. 1991, p. 35)

Reglamento (CEE) n° 2194/85, de 25 de julio de 1985 (DO n° L 204 de 2. 8. 1985, p. 7), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1725/91 (DO n° L 162 de 26. 6. 1991, p. 37)

Reglamento (CEE) n° 1650/86, de 26 de mayo de 1986 (DO n° L 145 de 30. 5. 1986, p. 8)

Los citados Reglamentos quedan derogados.

ANEXO VI
LINO Y CÁÑAMO

I. Reglamento (CEE) n° 1308/70 del Consejo, de 29 de junio de 1970 (DO n° L 146 de 4. 7. 1970, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1557/93 (DO n° L 154 de 25. 6. 1993, p. 26)
Los artículos 7 y 8 se sustituyen por el texto siguiente:
«Artículo 7
Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 8
1. El presente artículo se aplicará sin perjuicio de disposiciones más restrictivas adoptadas por los Estados miembros.
2. El cáñamo en bruto correspondiente al código NC 5302 10 00 y procedente de terceros países podrá importarse únicamente si el producto cumple las condiciones previstas en el apartado 1 del artículo 4 y si se aporta la prueba de que su tasa de tetrahidrocannabinol no es superior a la establecida en el apartado 4 del artículo 4.
3. Sólo podrán importarse las semillas de las variedades de cáñamo correspondientes al código NC 1207 99 10 procedentes de países terceros que ofrezcan las garantías establecidas en el apartado 1 del artículo 4 y que se enumeran en la lista que se elaborará con arreglo al apartado 4 del artículo 4.
4. Todas las importaciones a la Comunidad de los productos a que hacen referencia los apartados 2 y 3 estarán sometidas a un control que permita verificar el cumplimiento de las condiciones previstas en el presente artículo.

El Estado miembro de importación expedirá un certificado de conformidad cuando se cumplan dichas condiciones.

5. Sólo se concederá la autorización de importar semillas de cáñamo correspondientes al código NC 1207 99 91 a:

- los institutos u organismos de investigación,

- las personas físicas o jurídicas que justifiquen una actividad suficiente en el sector de que se trate.

6. Todas las importaciones de semillas a que hace referencia el apartado 5 realizadas por las personas citadas en el segundo guión del mismo apartado estarán sometidas a un sistema de control que se ejercerá hasta que las semillas tengan un destino distinto de la siembra.
7. Los Estados miembros comunicarán a la Comisión, antes de su aplicación, las disposiciones adoptadas para garantizar el control a que hace referencia el apartado 6. En caso de que dichas disposiciones no permitan realizar los controles de forma eficaz, se decidirán, según el procedimiento previsto en el artículo 12, las modificaciones que el Estado miembro interesado deberá introducir.
8. Las normas de desarrollo del presente apartado se adoptarán según el procedimiento establecido en el artículo 12.
Artículo 8 bis
1. Si, debido a las importaciones o exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o corriere el riesgo de sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o el riesgo de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y límites en que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días hábiles siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter al Consejo la medida adoptada por la Comisión dentro del plazo de tres días hábiles siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
II. Reglamento (CEE) n° 1430/82 del Consejo, de 18 de mayo de 1982 (DO n° L 162 de 12. 6. 1982, p. 27), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2058/84 (DO n° L 191 de 19. 7. 1984, p. 5)
Se suprime el artículo 2.
III. Reglamento (CEE) n° 2059/84 del Consejo, de 16 de julio de 1984 (DO n° L 191 de 19 de julio de 1984, p. 6)
Se suprimen los artículos 2, 3 y 4.
IV. Reglamento (CEE) n° 1054/72 del Consejo, de 18 de mayo de 1972 (DO n° L 120 de 25. 5. 1972, p. 1)
Este Reglamento queda derogado.

ANEXO VII
PRODUCTOS LÁCTEOS

I. Reglamento (CEE) n° 804/68 del Consejo, de 27. 6. 1968 (DO n° L 148 de 28. 6. 1968, p. 13), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 2807/94 (DO n° L 298 de 19. 11. 1994, p. 1)
1) Se suprime el artículo 4.
2) El título III se sustituye por el siguiente texto:
«TÍTULO III
Régimen de intercambios con terceros países
Artículo 13
1. Toda importación comunitaria de los productos contemplados en el artículo 1 quedará sujeta a la presentación de un certificado de importación. Toda exportación comunitaria de tales productos podrá quedar sujeta a la presentación de un certificado de exportación.
2. Los Estados miembros expedirán el certificado a todo interesado que lo solicite, independientemente de su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 16 y 17.

El certificado será válido en toda la Comunidad. La expedición de los certificados estará supeditada al depósito de una fianza que asegure el compromiso de importar o exportar durante el período de validez del certificado y que, excepto en casos de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si la operación no se realiza en dicho plazo o sólo se realiza parcialmente.

3. Se adoptarán por el procedimiento previsto en el artículo 30:
a) la lista de productos para los que se exijan certificados de exportación;
b) el período de validez de los certificados; y
c) las restantes modalidades de aplicación del presente artículo.
Artículo 14
Salvo disposición en contrario del presente Reglamento, se aplicarán a los productos a que se refiere el artículo 1 los tipos de derechos del arancel aduanero común.
Artículo 15
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieran tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos contemplados en el artículo 1, la importación, con el tipo de derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones derivadas del artículo 5 del Acuerdo de agricultura celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales puede imponerse un derecho adicional de importación serán los comunicados por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes que deben rebasarse para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán en particular tomando como base las importaciones a la Comunidad en el período de tres años anteriores a aquél en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales a que se refiere el apartado 1.

3. Los precios de importación que se tomarán en consideración para imponer un derecho adicional de importación se determinarán tomando como base los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

A tal fin, los precios de importación cif se comprobarán tomando como base los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado comunitario de importación del producto.

4. La Comisión adoptará los normas de desarrollo del presente artículo por el procedimiento establecido en el artículo 30. Estas normas tendrán por objeto, en particular, lo siguiente:
a) los productos a los que pueden aplicarse derechos adicionales de importación en virtud del artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 del Acuerdo citado.
Artículo 16
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay se abrirán y gestionarán según las modalidades fijadas por el procedimiento previsto en el artículo 30.
2. La gestión de los contingentes podrá realizarse aplicando uno o más de los siguientes métodos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio del "orden de llegada"),

- método de distribución proporcional a las cantidades solicitadas al presentar las solicitudes (según el llamado método "de estudio simultáneo"),

- método basado en la consideración de los flujos tradicionales de intercambios (según el llamado método "tradicionales/recién llegados").

Pueden establecerse otros métodos adecuados.

Deberán evitar cualquier discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta, cuando resulte adecuado, las necesidades de abastecimiento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar el equilibrio de éste, y podrá inspirarse en los métodos aplicados en el pasado a los contingentes correspondientes a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las modalidades a que se refiere el apartado 1 preverán la apertura de los contingentes por períodos de un año y, si fuera necesario, determinarán, según el adecuado escalonamiento, el método de gestión que se aplicará e incluirán, en su caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones relativas al reconocimiento del documento por el que puedan comprobarse las garantías a que se refiere la letra a);
c) las condiciones de expedición y plazo de validez de los certificados a la importación.
Artículo 17
1. En la medida en que fuera necesario para permitir la exportación de los productos contemplados en el artículo 1, en su estado natural o como mercancías de las que figuran en el Anexo si se trata de los productos contemplados en las letras a), b), c), d), e) y g) del artículo 1, sobre la base de los precios de dichos productos en el comercio internacional y dentro de los límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esos precios y los precios comunitarios mediante una restitución a la exportación.

La restitución a la exportación de productos contemplados en el artículo 1 en forma de mercancías de las que figuran en el Anexo, no podrá ser superior a la aplicable a los mismos productos exportados en su estado natural.

2. Respecto a la asignación de las cantidades que podrán exportarse con restitución se establecerá el método:
a) más adecuado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate, que permita la utilización más eficaz posible de los recursos disponibles, teniendo en cuenta la eficacia y la estructura de la exportación de la Comunidad, sin dar lugar por ello a una discriminación entre operadores grandes y pequeños;
b) menos complicado administrativamente para los operadores teniendo en cuenta las exigencias de gestión;
c) que evite cualquier discriminación entre los operadores interesados.
3. La restitución será la misma para toda la Comunidad.

Podrá ser diferente según los destinos, cuando la situación del comercio internacional o las exigencias específicas de mercados determinados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán por el procedimiento previsto en el artículo 30. La fijación podrá hacerse en particular:

a) de forma periódica
b) mediante licitación para aquellos productos para los que estuviera previsto en el pasado este procedimiento.

Excepto en los casos de fijación mediante licitación, la lista de productos para los que se concede una restitución y el importe de dicha restitución se fijarán por lo menos una vez cada cuatro semanas. No obstante, las restituciones podrán mantenerse en el mismo nivel durante más de cuatro semanas y, en caso de necesidad, la Comisión podrá modificarlas en ese intervalo a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia. No obstante, para los productos a los que se refiere el artículo 1 exportados bajo la forma de mercancías incluidas en el Anexo, se podrá establecer otro ritmo de fijación con arreglo al procedimiento establecido en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.

4. Las restituciones para los productos a que se refiere el artículo 1 y exportados en su estado natural se fijarán tomando en consideración los siguientes elementos:
a) situación y perspectivas de evolución:

- en el mercado de la Comunidad, en lo que se refiere a los precios de la leche y de los productos lácteos y las disponibilidades,

- en el comercio internacional, en lo que se refiere a los precios de la leche y de los productos lácteos;

b) gastos de comercialización y gastos de transporte más favorables desde los mercados de la Comunidad hasta los puertos u otros lugares de exportación de la Comunidad, así como gastos de envío hasta los países de destino;
c) objetivos de la organización común de mercados en el sector de la leche y de los productos lácteos, que deberán garantizar a dichos mercados una situación equilibrada y un desarrollo natural en cuanto a los precios y los intercambios;
d) limites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado;
e) interés existente por evitar perturbaciones en el mercado de la Comunidad;
f) aspecto económico de las exportaciones previstas.

Además se tendrá en cuenta en particular la necesidad de establecer un equilibrio entre la utilización de los productos básicos comunitarios para la exportación de mercancías transformadas a terceros países y la utilización de los productos de estos países admitidos al tráfico de perfeccionamiento.

5. Para los productos a que se refiere el artículo 1 y exportados en su estado natural:
a) los precios en la Comunidad a que se refiere el apartado 1 se establecerán teniendo en cuenta los precios practicados que resulten más favorables para la exportación;
b) los precios en el comercio internacional a que se refiere el apartado 1 se establecerán teniendo en cuenta en particular:
a) los precios practicados en los mercados de terceros países,
b) los precios más favorables de importación, procedente de terceros países, en los terceros países de destino,
c) los precios de producción registrados en los terceros países exportadores, teniendo en cuenta las posibles subvenciones concedidas por los mismos,
d) los precios de oferta franco frontera de la Comunidad.
6. La restitución para los productos a que se refiere el apartado 1 y exportados en su estado natural únicamente se concederá previa solicitud y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
7. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos a que se refiere el artículo 1 y exportados en su estado natural será el que sea válido el día de la solicitud del certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día:
a) al destino indicado en el certificado; o
b) al destino real, si éste es distinto del indicado en el certificado. En este caso el importe aplicable no podrá ser superior al importe aplicable en el destino indicado en el certificado.

Para evitar la utilización abusiva de la flexibilidad a que se refiere el presente apartado, podrán adoptarse las medidas adecuadas.

8. Las disposiciones de los apartados 6 y 7 podrán ampliarse a los productos contemplados en el artículo 1 exportados como mercancías de las enumeradas en el Anexo, según el procedimiento establecido en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.
9. Podrán establecerse excepciones a los apartados 6 y 7 para los productos a que se refiere el artículo 1 que disfruten de restituciones correspondientes a acciones de ayuda alimentaria, según el procedimiento previsto en el artículo 30.
10. La restitución se pagará cuando se haya presentado el justificante de que los productos:

- son de origen comunitario, salvo en el caso de aplicación del apartado 11,

- se han exportado fuera de la Comunidad, y en el caso de una restitución diferenciada, han llegado al destino indicado en el certificado o a otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 7. No obstante, podrán establecerse excepciones a esta norma de acuerdo con el procedimiento contemplado en el apartado 30, siempre que las condiciones que se determinen ofrezcan garantías equivalentes.

11. No se concederá ninguna restitución a la exportación de productos importados de terceros países y reexportados a terceros países, excepto si el exportador presentara el justificante:

- de la identidad entre el producto que se exporta y el producto importado anteriormente, y

- de la percepción de todos los derechos de importación al importar dicho producto.

En tal caso, la restitución será igual, para cada producto, a los derechos percibidos a la importación si éstos hubieran sido iguales o inferiores a la restitución aplicable; si los derechos percibidos a la importación son superiores a la restitución aplicable, la restitución será igual a esta última.

12. Para los productos a que se refiere el artículo 1 exportados bajo la forma mercancías incluidas en el Anexo, los apartados 10 y 11 serán aplicables únicamente a las mercancías correspondientes a los códigos NC siguientes:

- 1806 90 60 a 1806 90 90 (determinados productos que contienen cacao),

- 1901 (determinados preparados alimentarios de harina, etc.),

- 2106 90 99 (determinados preparados alimentarios no incluidos en otro lugar),

y que tengan un contenido elevado de componentes en productos lácteos.

13. El cumplimiento de los límites en volumen resultantes de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado se garantizará basándose en los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia previstos en los mismos, aplicables a los productos de que se trate. Por lo que respecta al cumplimiento de las obligaciones derivadas de los acuerdos alcanzados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, la validez de los certificados de exportación no se verá afectada por el término de un período de referencia.
14. Las normas de aplicación del presente artículo incluidas las disposiciones relativas a la redistribución de las cantidades exportables, no atribuidas o no utilizadas, se adoptarán por el procedimiento previsto en el artículo 30. No obstante, las modalidades relativas a la aplicación de los apartados 8, 10, 11 y 12 para los productos a que se refiere el artículo 1 exportados como mercancías incluidas en el Anexo, se adoptarán por el procedimiento previsto en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3488/93.
Artículo 18
1. En la medida necesaria para el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector de la leche y los productos lácteos, el Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá, en casos específicos, excluir total o parcialmente el recurso al régimen de tráfico de perfeccionamiento activo para los productos a que se refiere el artículo 1, destinados a la fabricación de productos contemplados en dicho artículo o de mercancías enumeradas en el Anexo.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación mencionada en el apartado 1 tuviera un carácter excepcionalmente urgente y el mercado comunitario se viera perturbado o corriera el riesgo de ser perturbado por el régimen de perfeccionamiento activo, la Comisión, a solicitud de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán al Consejo y a los Estados miembros, cuyo plazo de validez no podrá sobrepasar los seis meses y que serán de inmediata aplicación. Si un Estado miembro hubiere presentado una solicitud a la Comisión, ésta decidirá en el plazo de una semana a partir de la recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter a la consideración del Consejo la decisión de la Comisión en el plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si el Consejo no hubiere tomado ninguna decisión en un plazo de tres meses, la decisión de la Comisión se considerará derogada.
Artículo 19
1. Se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 20
1. Cuando para uno o varios productos de los contemplados en el artículo 1 el precio franco frontera supere de manera considerable el nivel de los precios comunitarios, cuando esta situación pueda persistir y, por consiguiente, el mercado comunitario sufra una perturbación o una amenaza de perturbación, podrán adoptarse las medidas contempladas en el apartado 5.
2. Se producirá una superación considerable, en el sentido del apartado 1, cuando el precio franco frontera supere el precio de intervención fijado para el producto que se trate en un 15% o bien, por lo que respecta a los productos para los que no existe precio de intervención, supere un precio derivado del precio de intervención que deberá determinarse según el procedimiento establecido en el artículo 30, teniendo en cuenta la naturaleza y la composición del producto de que se trate.
3. Se considerará que la superación considerable del nivel de precios por parte del precio franco frontera puede persistir cuando exista un desequilibrio entre la oferta y la demanda, y cuando dicho desequilibrio pueda prolongarse, habida cuenta de la evolución previsible de la producción y de los precios de mercado.
4. Se considerará que el mercado comunitario sufre una perturbación o una amenaza de perturbación debido a la situación contemplada en el presente artículo, cuando el alto nivel de los precios del comercio internacional:

- obstaculice la importación a la Comunidad de productos lácteos, o

- provoque la salida de la Comunidad de productos lácteos,

de manera que ya no quede garantizado el abastecimiento en la Comunidad o se corra peligro de ello.

5. Cuando se cumplan las condiciones contempladas en los anteriores apartados, podrá decidirse la suspensión parcial o total de los derechos a la importación o la percepción de impuestos a la exportación, con arreglo al procedimiento establecido en el artículo 30. Las normas de aplicación del presente Reglamento se adoptarán, en caso necessario, de conformidad con dicho procedimiento.
Artículo 21
1. Si, debido a las importaciones o a las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de desarrollo del presente apartado y establecerá los casos y los límites en los que los Estados miembros pueden adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. Si un Estado miembro hubiere presentado una petición a la Comisión, ésta decidirá en el plazo de tres días laborables a partir de la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión en el plazo de tres días laborables a partir del día de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
II. Reglamento (CEE) n° 876/68 del Consejo, de 28 de junio de 1968 (DO n° L 155 de 3. 7. 1968, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1344/86 (DO n° L 119 de 8. 5. 1986, p. 36)

Reglamento (CEE) n° 2115/71 del Consejo, de 28 de septiembre de 1971 (DO n° L 222 de 2. 10. 1971, p.5)

Reglamento (CEE) n° 2180/71 del Consejo, de 12 de octubre de 1971 (DO n° L 231 de 14. 10. 1971, p. 1)

Reglamento (CEE) n° 1603/74 del Consejo, de 25 de junio de 1974 (DO n° L 172 de 27. 6. 1974, p. 9)

Reglamento (CEE) n° 2915/79 del Consejo, de 18 de diciembre de 1979 (DO n° L 329 de 24. 12. 1979, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3798/91 (DO n° L 357 de 28. 12. 1991, p. 3)

Los citados Reglamentos quedan derogados.

ANEXO VIII
CARNE DE VACUNO

I. Reglamento (CEE) n° 805/68 del Consejo, de 27 de junio de 1968 (DO n° L 148 de 28. 6. 1968, p. 24), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 1884/94 (DO n° 197 de 30. 7. 1994, p. 27)
1) Se suprime el artículo 3.
2) El título II se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO II
Régimen de intercambios comerciales con terceros países
Artículo 9
1. Toda importación comunitaria de los productos contemplados en la letra a) del apartado 1 del artículo 1 quedará sujeta a la presentación de un certificado de importación.

Toda importación comunitaria de los productos contemplados en la letra b) del apartado 1 del artículo 1 y toda exportación comunitaria de los productos contemplados en las letras a) y b) del apartado 1 del artículo 1 podrán quedar sujetas a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 12 y 13.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de valídez del certificado y que, salvo en caso de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás disposiciones de aplicación del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.
Artículo 10
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
Artículo 11
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos agrícolas, la importación, con el tipo de derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos estará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen la condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional serán los transmitidos por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Las cantidades desencadenantes que deben rebasarse para la imposición de un derecho de importación adicional se determinarán, en particular, sobre la base de las importaciones de la Comunidad durante los tres años anteriores a aquél en el que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales contemplados en el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para imponer un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Para ello, se verificarán lo precios de importación cif basándose en los precios representativos para dicho producto en el mercado mundial o en el mercado comunitario de importación de dicho producto.

4. La Comisión adoptará las disposiciones de aplicación del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 30. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que se aplicarán los derechos de importación adicionales con arreglo al artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 de citado Acuerdo.
Artículo 12
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay se abrirán y gestionarán según las disposiciones adoptadas de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.

En lo que se refiere al contingente de importación de 50 000 toneladas de carnes congeladas correspondientes a los códigos NC 0202 20 30, 0202 30 y 0206 29 91, y destinadas a la transformación, la Comisión presentará antes del mes de diciembre de cada año un informe sobre el balance. El Consejo podrá decidir, por mayoría cualificada y a propuesta de la Comisión, que este contingente se destine total o parcialmente a cantidades equivalentes de carnes de calidad, aplicando un tipo de conversión del 4,375.

2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante la aplicación de uno de los métodos siguientes o una combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio de "orden de solicitud"),

- método de reparto en proporción a las cantidades solicitadas en el momento de presentación de las solicitudes (con arreglo al método denominado "de examen simultáneo"),

- método basado en la consideración de las corrientes tradicionales de intercambios (con arreglo al método denominado "tradicionales/recién llegados").

Podrán establecerse otros métodos adecuados.

Deberá evitarse cualquier tipo de discriminación entre los agentes interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta, cuando resulte apropiado, las necesidades de abastecimento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, pudiendo inspirarse en métodos aplicados en el pasado a contingentes similares a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos derivados de los acuerdos alcanzados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las modalidades a que se refiere el apartado 1 establecerán la apertura de contingentes con carácter anual y, si fuera necesario, de forma escalonada, y, llegado el caso, determinarán el método de gestión que se aplicará e incluirán:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y la duración de la validez de los certificados de importación.
Artículo 13
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación de los productos contemplados en el artículo 1, sobre la base de las cotizaciones o de los precios de dichos productos en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esas cotizaciones o precios y los precios comunitarios mediante una restitución por exportación.
2. Por lo que respecta a la atribución de cantidades que puedan ser exportadas con restitución, se adoptará el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate y que permita utilizar los recursos disponibles con la mayor eficacia posible, habida cuenta de la eficacia y de la estructura de la exportaciones comunitarias, sin crear, no obstante, una discriminación entre los pequeños y los grandes operadores;
b) menos pesado para los operadores desde un punto de vista administrativo, habida cuenta de las necesidades de gestión;
c) que evite cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.
3. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad. Podrá variar en función del destino, cuando la situación del mercado mundial o las necesidades específicas de determinados mercados así lo exijan. Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27. Dicha fijación podrá efectuarse, en particular:
a) de forma periódica;
b) a título complementario y para cantidades limitadas, mediante licitación, para los productos para los que parezca apropiado este procedimiento.

Salvo en el caso de fijación mediante licitación, la lista de los productos a los que se concede una restitución y el importe de la misma se fijarán al menos trimestralmente. No obstante, las restituciones pueden mantenerse al mismo nivel durante más de tres meses y, en caso necesario, la Comisión podrá modificarlas durante este período a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia.

4. Las restituciones se fijarán tomando en consideración los siguientes elementos:
a) situación y perspectivas de evolución:

- en el mercado de la Comunidad, de los precios de los productos del sector de la carne de vacuno y de las disponibilidades,

- en el mercado mundial, de los precios de los productos del sector de la carne de vacuno;

b) objetivos de la organización común de mercados en el sector de la carne de vacuno, que consisten en garantizar a dichos mercados una situación equilibrada y un desarrollo natural en cuanto a los precios y los intercambios;
c) límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado;
d) conveniencia de evitar perturbaciones en el mercado de la Comunidad;
e) aspecto económico de las exportaciones previstas.

Además se tendrá en cuenta la necesidad de establecer un equilibrio entre la utilización de los productos básicos comunitarios para la exportación de mercancías transformadas a terceros países y la utilización de los productos de estos países admitidos al régimen de perfeccionamiento activo.

Por otra parte, para el cálculo del importe de la restitución para los productos que figuran en las secciones a), c) y d), así como para los consignados en las subpartidas 0202 20 30, 0202 20 50, 0202 20 90, 2020 30 y 0206 29 91 de la sección b), podrán tenerse en cuenta los coeficientes a tanto alzado que se fijen para cada uno de los productos en cuestión.

5. Los precios en la Comunidad a que se refiere el apartado 1 se establecerán teniendo en cuenta:

- los precios aplicados en los mercados representativos de la Comunidad,

- los precios aplicados en las exportaciones.

Los precios del mercado mundial a que se refiere el apartado 1 se establecerán teniendo en cuenta:

- los precios aplicados en los mercados de terceros países,

- los precios más favorables de importación, procedente de terceros países, en los terceros países de destino,

- los precios de producción registrados en los terceros países exportadores, teniendo en cuenta las posibles subvenciones concedidas por los mismos,

- los precios de oferta franco frontera de la Comunidad.

6. La restitución únicamente se concederá si se solicitare y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
7. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos a que se refiere el artículo 1 será el que sea válido el día de la solicitud del certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día
a) al destino indicado en el certificado o, si procede,
b) al destino real si éste es distinto del indicado en el certificado. En este caso el importe aplicable no podrá ser superior al importe aplicable en el destino indicado en el certificado.

Para evitar la utilización abusiva de la flexibilidad a que se refiere el presente apartado, podrán adoptarse las medidas adecuadas.

8. Podrán establecerse supuestos de inaplicación excepcional de los apartados 63 y 47 cuando se trate de productos contemplados en el artículo 1 que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.
9. La restitución se pagará cuando se haya presentado el justificante de que los productos:

- son de origen comunitario, salvo en el caso de aplicación del apartado 10,

- se han exportado fuera de la Comunidad, y en el caso de una restitución diferenciada, han llegado al destino indicado en el certificado o a otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 3. No obstante, podrán establecerse excepciones a esta norma de acuerdo con el procedimiento contemplado en el apartado 27, siempre que las condiciones que se determinen ofrezcan garantías equivalentes.

10. Salvo excepción decidida por el procedimiento previsto en el artículo 27, no se concederá ninguna restitución a la exportación de productos importados de terceros países y reexportados hacia terceros países.
11. El cumplimiento de los límites en volumen resultantes de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado se garantizará basándose en los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia previstos en los mismos, aplicables a los productos de que se trate. Por lo que respecta al cumplimiento de las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, la validez de los certificados de exportación no se verá afectada por el término de un período de referencia.
12. Las normas de aplicación del presente artículo, incluidas las disposiciones relativas a la redistribución de las cantidades exportables, no asignadas o no utilizadas, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.
Artículo 14
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector de la carne de vacuno, el Consejo, a propuesta de la Comisión y según el procedimiento de voto establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá prohibir total o parcialmente, en determinados casos, el recurso al régimen de tráfico de perfeccionamiento activo o pasivo para los productos contemplados en el artículo 1.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación contemplada en el apartado 1 tuviere un carácter excepcionalmente urgente y el mercado comunitario sufriere perturbaciones o corriere riesgo de sufrirlas a causa del régimen de perfeccionamiento activo o pasivo, la Comisión decidirá, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, las medidas necesarias que comunicará al Consejo y a los Estados miembros, cuyo período de validez no podrá superar los seis meses y que serán de inmediata aplicación. Si un Estado miembro hubiere presentado una solicitud a la Comisión, ésta decidirá en el plazo de una semana a partir de la fecha de recepción de dicha solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter al Consejo la decisión de la Comisión en un plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión por mayoría cualificada. Si el Consejo no hubiere tomado una decisión en un plazo de tres meses, la decisión de la Comisión se considerará derogada.
Artículo 15
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 16
1. Si, debido a las importaciones o exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o corriere el riesgo de sufrir perturbaciones graves que pudieren poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o el riesgo de la misma.

El Consejo adoptará, a propuesta de la Comisión y según el procedimiento de voto establecido en el artículo 43 del Tratado, las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y límites en los que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá la medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto en un plazo de tres días hábiles a partir de la recepción de dicha solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter al Consejo la medida adoptada por la Comisión en un plazo de tres días hábiles a partir del día de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
3) El apartado 2 del artículo 22 bis se sustituye por el siguiente texto:

«2. El Consejo adoptará, a propuesta de la Comisión y según el procedimiento de voto establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, las normas generales de aplicación del presente artículo.».

II. Reglamento (CEE) n° 98/69 del Consejo, de 16 de enero de 1969 (DO n° 14 de 21. 1. 1969, p. 2), modificado por el Reglamento (CEE) n° 429/77 (DO n° L 61 de 5. 3. 1977, p. 18)
El artículo 1 se sustituye por el siguiente texto:
«Artículo 1
1. La comercialización de productos en posesión de los organismos de intervención se podrá decidir únicamente:
a) si los productos se destinan a una utilización particular; o
b) si los productos se destinan a la exportación; o
c) en caso de comercialización sin destino específico, si con ello no se corre el riesgo de originar una perturbación del mercado, habida cuenta en particular del nivel de los precios medios del mercado de bovinos pesados en la Comunidad y en los Estados miembros observados de conformidad con lo dispuesto en el Reglamento (CEE) n° 1892/87; o
d) si la salida de almacén corresponde a una necesidad técnica.
2. En los casos mencionados en las letras a) y b) del apartado 1 se podrán prever condiciones particulares a fin de garantizar que los productos no sean desviados de su destino y a fin de tener en cuenta las exigencias propias de dichas ventas.

Dichas condiciones podrán prever, en particular, la constitución de una fianza destinada a garantizar la ejecución de la obligaciones asumidas, la cual se perderá en todo o en parte, si las obligaciones no se cumplen o si se cumplen sólo parcialmente.».

III. Reglamento (CEE) n° 885/68 del Consejo, de 28 de junio de 1968 (DO n° L 156 de 4. 7. 1968, p. 2), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 427/77 (DO n° L 61 de 5. 3. 1977, p. 16)

Reglamento (CEE) n° 1157/92 del Consejo, de 28 de abril de 1992 (DO n° L 122 de 7. 5. 1992, p. 4)

Los citados Reglamentos quedan derogados.

ANEXO IX
CARNES DE OVINO Y CAPRINO

I. Reglamento (CEE) n° 3013/89 del Consejo, de 25 de septiembre de 1989 (DO n° L 289 de 7. 10. 1989, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 1886/94 (DO n° L 197 de 30. 7. 1994, p. 30)
El título II se sustituye por el siguiente texto:
«TÍTULO II
Régimen de intercambios comerciales con terceros países
Artículo 9
1. Toda importación o exportación comunitaria de los productos contemplados en el artículo 1 podrá quedar sujeta a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que fuere su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación del artículo 12.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados podrá estar supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que, salvo casos de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. La lista de productos que requieran certificados de exportación, el período de validez de los certificados y demás disposiciones de aplicación del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 30.
Artículo 10
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
Artículo 11
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos referidos en el artículo 1, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional serán los que comunique la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes de la imposición de un derecho adicional de importación, se determinarán, en particular, sobre la base de las importaciones de la Comunidad en los tres años precedentes a aquél en el que se presenten o amenacen con presentarse los efectos perjudiciales contemplados en el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para imponer un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Con este fin, los precios de importación cif se comprobarán sobre la base de los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado de importación comunitario para dicho producto.

4. La Comisión adoptará las normas de aplicación del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 30. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que se aplicarán derechos de importación adicionales con arreglo a lo dispuesto en el artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesrios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 del citado Acuerdo.
Artículo 12
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay, se abrirán y gestionarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 30.
2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante la aplicación de uno de los métodos siguientes o la combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio de "orden de llegada"),

- método de reparto proporcional a las cantidades solicitadas en el momento de presentar las solicitudes (según el método del "examen simultáneo"),

- método basado en la consideración de las corrientes tradicionales (según el método denominado "tradicionales/recién llegados").

Podrán establecerse otros métodos adecuados.

Los métodos deberán evitar cualquier discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta cuando convengan, las necesidades de abastecimiento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, pudiéndose inspirar al mismo tiempo en los métodos aplicados en el pasado a los contingentes correspondientes a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos que se derivan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las modalidades a que se refiere el apartado 1 establecerán la apertura de los contingentes anualmente y, si fuera necesario, de forma adecuadamente escalonada, y, en su caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto, así como cuando resulte adecuado el mantenimiento de las corrientes tradicionales de intercambio;
b) las disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y el período de validez de los certificados de importación.
Artículo 13
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector de la carne de ovino y caprino, el Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá, en determinados casos, excluir total o parcialmente el recurso al régimen de perfeccionamiento activo o pasivo de los productos contemplados en el artículo 1.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación a que se refiere en el apartado 1 resultare excepcionalmente urgente y el mercado comunitario estuviere perturbado o corriere riesgo de estarlo por el régimen de perfeccionamiento activo o pasivo, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán al Consejo y a los Estados miembros, cuyo período de vigencia no podrá ser superior a seis meses y que serán aplicables inmediatamente. Si un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta decidirá dentro del plazo de una semana a partir de la fecha de recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter al Consejo la decisión de la Comisión dentro del plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si el Consejo no adoptare una decisión dentro de un plazo de tres meses, la decisión de la Comisión se considerará derogada.
Artículo 14
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su desarrollo se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa a la importación o medida de efecto equivalente.

Artículo 15
1. Si, debido a las importaciones o las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o corriere riesgo de sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse medidas adecuadas a los intercambios con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o el riesgo de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y límites en que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancias de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días hábiles siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter al Consejo la medida adoptada por la Comisión dentro del plazo de tres días hábiles siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
II. Reglamento (CEE) n° 2641/80 del Consejo, de 14 de octubre de 1980 (DO n° L 275 de 18. 10. 1980, p. 2), cuya última modificación la constituye vez por el Reglamento (CEE) n° 3890/92 (DO n° L 391 de 31. 12. 1992, p. 51)

Reglamento (CEE) n° 2642/80 del Consejo, de 14 de octubre de 1980 (DO n° L 275 de 18. 10. 1980, p. 4), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3939/87 (DO n° L 373 de 31. 12. 1987, p. 1)

Reglamento (CEE) n° 3643/85 del Consejo, de 19 de diciembre de 1985 (DO n° L 348 de 24. 12. 1985, p. 2), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3890/92 (DO n° L 391 de 31. 12. 1992, p. 51)

Los citados Reglamentos quedan derogados.

ANEXO X
CARNE DE PORCINO

I. Reglamento (CEE) n° 2759/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1249/89 (DO n° L 129 de 11. 5. 1989, p. 12)
1) El párrafo segundo del apartado 1 del artículo 4 se sustituye por el texto siguiente:

«El precio de base se fijará teniendo en cuenta, en particular, la necesidad de fijar este precio en un nivel que contribuya a garantizar la estabilización de las cotizaciones en los mercados sin que ello traiga como consecuencia la formación de excedentes estructurales en la Comunidad.».

2) El apartado 2 del artículo 5 se sustituye por el texto siguiente:

«Los precios de compra de los productos que no sean el cerdo sacrificado y de calidad tipo se derivarán del precio de compra del cerdo sacrificado en función de la relación existente entre los valores comerciales de estos productos, por una parte, y el valor comercial del cerdo sacrificado, por otra.».

3) En el apartado 4 del artículo 5 se añade la letra siguiente:

«d) se fijará el coeficiente que exprese la relación a que se refiere el apartado 2.».

4) El título II se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO II
Régimen de intercambios comerciales con terceros países
Artículo 8
1. Toda importación o exportación comunitaria de los productos contemplados en el artículo 1 podrá supeditarse a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 11 y 13.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que, salvo casos de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 24.
Artículo 9
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1.
Artículo 10
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieran tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos referidos en el artículo 1, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional serán los transmitidos por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes de la imposición de un derecho adicional de importación, se determinarán, en particular, sobre la base de las importaciones de la Comunidad en los tres años precedentes a aquél en el que se presenten o amenacen con presentarse los efectos perjudiciales contemplados en el apartado 1.

Los precios de importación cif se comprobarán a tal fin sobre la base de los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado de importación comunitario para dicho producto.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para imponer un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.
4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 30. Estas normas tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que se aplicarán derechos de importación adicionales con arreglo a lo dispuesto en el artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 del citado Acuerdo.
Artículo 11
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, se abrirán y gestionarán de acuerdo con las modalidades adoptadas según el procedimiento establecido en el artículo 24.
2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante la aplicación de uno de los métodos siguientes o la combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio de "orden de llegada"),

- método de reparto proporcional a las cantidades solicitadas en el momento de presentar las solicitudes (según el método denominado "examen simultáneo"),

- método basado en la toma en consideración de las corrientes tradicionales (según el método denominado "tradicionales/recién llegados"),

Podrán establecerse otros métodos adecuados.

Los métodos deberán evitar cualquier discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta, cuando resulte apropiado, las necesidades de abastecimiento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, pudiéndose inspirar al mismo tiempo en los métodos aplicados en el pasado a los contingentes correspondientes a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos que resultan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las modalidades a que se refiere el apartado 1 establecerán la apertura de los contingentes anualmente y, si fuere necesario, de forma adecuadamente escalonada, y, en su caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y la duración de la validez de los certificados de importación.
Artículo 12
1. Cuando en el mercado comunitario se comprobare una alza notable de los precios, cuando tal situación pudiere persistir y, por ello, este mercado sufriere perturbaciones o pudiere sufrirlas, podrá adoptarse la medida contemplada en el apartado 4.
2. Existirá una alza notable de los precios en el sentido del apartado 1 cuando, tras una evaluación generalizada de los precios en todas las regiones de la Comunidad, la media de los precios del cerdo sacrificado comprobada en los mercados representativos de la Comunidad que figuran en el Anexo del Reglamento (CEE) n° 2123/89, se sitúe en un nivel superior a la media de dichos precios establecida para el período de las tres campañas anteriores, comprendidas entre el 1 de julio y el 30 de junio, con los ajustes que procedan en función de la evolución cíclica de los precios de que se trate y añadiendo a la media la diferencia existente entre la misma y la media de los precios de base vigentes durante el período que se considere, teniendo en cuenta cualquier modificación del precio de base respecto al precio resultante de la media de dicho período.
3. Se considerará que una situación de alza notable de los precios puede persistir en el sentido del artículo 1 cuando exista un desequilibrio entre la oferta y la demanda de carne de porcino y tal desequilibrio pueda prolongarse, teniendo en cuenta en particular:
a) la evolución coyuntural del número de cubriciones y la de los precios de los lechones;
b) las encuestas y estimaciones realizadas en aplicación de la Directiva 93/23/CEE de 1 de junio de 1993, relativa a la realización de encuestas estadísticas en el sector porcino;
c) la evolución previsible de los precios de mercado del cerdo sacrificado.
4. Cuando se cumplan las condiciones a que se refieren los apartados precedentes, podrá decidirse con arreglo al procedimiento previsto en el artículo 24 la suspensión total o parcial de los derechos de importación. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán, en caso de necesidad, con arreglo al mismo procedimiento.
Artículo 13
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación de los productos contemplados en el artículo 1 sobre la base de las cotizaciones o de los precios de dichos productos en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esas cotizaciones o precios y los precios comunitarios mediante una restitución por exportación.
2. Por lo que respecta a la asignación de las cantidades que podrán exportarse con restitución, se establecerá el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate, que permita la utilización más eficaz posible de los recursos disponibles, teniendo en cuenta la eficacia y la estructura de la exportación en la Comunidad, sin crear, no obstante, una discriminación entre los pequeños y los grandes operadores;
b) menos complicado administrativamente para los operadores, teniendo en cuenta las necesidades de gestión;
c) que evite cualquier discriminación entre los operadores interesados.
3. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad. Podrá ser diferente según los destinos cuando la situación del mercado mundial o las exigencias específicas de determinados mercados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 24. Dicha fijación se efectuará, en particular, de forma periódica sin recurrir al procedimiento de licitación.

La lista de los productos para los que se conceda una restitución a la exportación y el importe de dicha restitución se fijarán como mínimo una vez cada tres meses. No obstante, podrán mantenerse las restituciones al mismo nivel durante más de tres meses, y en caso necesario, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por propia iniciativa, podrá modificarlas dentro de ese intervalo.

4. Las restituciones se fijarán teniendo en cuenta los siguientes elementos:
a) la situación y las perspectivas de evolución:

- en el mercado comunitario, de los precios de los productos del sector de la carne de porcino y de sus existencias,

- en el mercado mundial, de los precios de los productos del sector de la carne de porcino;

b) el interés de evitar perturbaciones capaces de acarrear un desequilibrio prolongado entre oferta y demanda en el mercado de la Comunidad;
c) el aspecto económico de las exportaciones previstas;
d) límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado.

Cuando se fije la restitución, se tendrá además particularmente en cuenta la necesidad de establecer un equilibrio entre la utilización de los productos de base comunitarios para la exportación de mercancías transformadas a terceros países y la utilización de los productos de esos países admitidos en el régimen denominado de perfeccionamiento.

Por otra parte, para el cálculo de la restitución se tendrán en cuenta, para los productos a que se refiere el artículo 1, la diferencia entre los precios en la Comunidad, por una parte, y en el mercado mundial, por otra, así como la cantidad de cereales pienso requerida en la Comunidad para producir un kilogramo de carne de porcino, teniendo en cuenta, por lo que respecta a los productos distintos del cerdo sacrificado, los coeficientes mencionados en el apartado 2 del artículo 5.

5. El precio en la Comunidad mencionado en el apartado 1 se determinará teniendo en cuenta:
a) los precios practicados en las diversas fases de la comercialización en la Comunidad;
b) los precios de exportación practicados.
Los precios en el mercado mundial mencionados en el apartado 1 se determinarán teniendo en cuenta:
a) los precios practicados en los mercados de los países terceros;
b) los precios más favorables de importación procedente de países terceros, aplicados en los países terceros de destino;
c) los precios de producción comprobados en los países terceros exportadores, teniendo en cuenta, en su caso, las subvenciones concedidas por dichos países;
d) los precios de oferta franco frontera de la Comunidad.
6. La restitución se concederá únicamente si se solicitare y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
7. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos señalados en el artículo 1 será el que sea válido el día de la solicitud de certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día:
a) al destino indicado en el certificado; o, en su caso,
b) al destino real, si fuere distinto del indicado en el certificado. En dicho caso, el importe aplicable no podrá superar el que sea aplicable al destino indicado en el certificado.

Se podrán adoptar las medidas oportunas con el fin de evitar el uso abusivo de la flexibilidad que contempla el presente apartado.

8. Podrán establecerse supuestos de inaplicación excepcional de los apartados 6 y 7 cuando se trate de productos contemplados en el artículo 1 que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 24.
9. Se abonará la restitución una vez que se haya presentado la prueba de que los productos:

- han sido exportados fuera de la Comunidad,

- son de origen comunitario, salvo en caso de aplicación del apartado 10, y

- en el caso de una restitución diferenciada, han llegado al destino indicado en el certificado o a otro destino para el cual se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 7. No obstante, se podrán establecer excepciones a esta norma con arreglo al procedimiento establecido en el artículo 24, supeditadas a condiciones, que deberán determinarse, que ofrezcan garantías equivalentes.

10. No se concederá restitución alguna respecto de la exportación de productos mencionados en el artículo 1 importados de países terceros y reexportados hacia los países terceros, salvo en caso de que el exportador presente la prueba:

- de la identidad entre el producto que se va a exportar y el producto importado previamente, y

- de la percepción de todos los derechos de importación en el momento de la importación de dicho producto.

En dicho caso la restitución será igual, para cada producto, al derecho percibido en el momento de la importación, en caso de que éste fuere inferior a la restitución aplicable; si el derecho percibido en el momento de la importación fuere superior a la restitución aplicable, la restitución será igual a esta última.

11. El respeto de los límites en volumen derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado se garantizará sobre la base de los certificados de exportación expedidos en función de los períodos de referencia contemplados en el mismo, que sean aplicables a los productos de que se trate. Por lo que respecta al cumplimiento de las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay, el vencimiento de un período de referencia no afectará a la validez de los certificados de exportación.
12. Las normas de desarrollo del presente artículo, incluidas las disposiciones relativas a la redistribución de las cantidades exportables, no asignadas o no utilizadas, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 24.
Artículo 14
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector de la carne de porcino, el Consejo, a propuesta de la Comisión y pronunciándose con arreglo al procedimiento de votación contemplado en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá excluir total o parcialmente, en casos determinados, el recurso al régimen de perfeccionamiento activo para los productos contemplados en el artículo 1 destinados a la fabricación de productos mencionados en el mismo artículo.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación mencionada en el apartado 1 tuviera un carácter excepcionalmente urgente y el mercado comunitario se viese perturbado o corriese el riesgo de verse perturbado por el régimen de perfeccionamiento activo o pasivo, la Comisión, a instancias de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que deberá comunicar al Consejo y a los Estados miembros, cuyo plazo de validez no podrá superar los seis meses y que se aplicarán de forma inmediata. Si un Estado miembro hubiere presentado una solicitud a la Comisión, ésta deberá decidir al respecto en el plazo de una semana a partir de la recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter a la consideración del Consejo la decisión de la Comisión en el plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si transcurrido un plazo de tres mese, el Consejo no se hubiere pronunciado, se considerará derogada la decisión de la Comisión.
Artículo 15
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 16
1. Si, debido a las importaciones o las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o corriere el riesgo de sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y las limitaciones con que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancias de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se deriven de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
II. Reglamento (CEE) n° 2764/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 21), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 4160/87 (DO n° L 392 de 31. 12. 1987, p. 46)

Reglamento (CEE) n° 2765/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 23)

Reglamento (CEE) n° 2766/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 25), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3906/87 (DO n° L 370 de 30. 12. 1987, p. 11)

Reglamento (CEE) n° 2768/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 39) Reglamento (CEE) n° 2769/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 43)

Los citados Reglamentos quedan derogados.

ANEXO XI
CARNE DE AVES DE CORRAL

I. Reglamento (CEE) n° 2777/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 77), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1574/93 (DO n° L 152 de 24. 6. 1993, p. 1)
1) Los artículos 3 a 11 (inclusive) se sustituyen por los artículos siguientes:
«Artículo 3
1. Toda importación o exportación comunitaria de los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 podrá supeditarse a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 6 y 8.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada al depósito de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que, salvo en caso de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás disposiciones de aplicación del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17.
Artículo 4
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1.
Artículo 5
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieran tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos mencionados en el apartado 1 del artículo 1, la importación, con el tipo de derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales se podrá imponer un derecho de importación adicional serán los comunicados por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional se determinarán, en particular, sobre la base de las importaciones de la Comunidad en los tres años anteriores a aquél en que se presenten o amenacen con presentarse los efectos perjudiciales contemplados en el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para imponer un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Los precios de importación cif se comprobarán a tal fin sobre la base de los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado de importación comunitario para dicho producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que se aplicarán derechos de importación adicionales de conformidad con el artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 de dicho Acuerdo.
Artículo 6
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay se abrirán y gestionarán según las disposiciones adoptadas de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17.
2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante la aplicación de uno de los métodos siguientes o la combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de la presentación de las solicitudes (según el principio de "orden de llegada")

- método de reparto en proporción a las cantidades solicitadas en el momento de la presentación de las solicitudes (según el método denominado "examen simultáneo")

- método basado en la toma en consideración de las corrientes tradicionales (según el método denominado "tradicionales/recién llegados").

Podrán establecerse otros métodos apropiados.

Dichos métodos deberán evitar cualquier discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta, cuando resulte apropiado, las necesidades de abastecimiento del mercado de la Comunidad y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, pudiéndose inspirar al mismo tiempo en los métodos aplicados en el pasado a los contingentes correspondientes a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos que resultan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las disposiciones a que se refiere el apartado 1 establecerán la apertura de los contingentes anualmente y, si fuera necesario, de forma adecuadamente escalonada, y, en su caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y la duración de la validez de los certificados de importación.
Artículo 7
Cuando en el mercado comunitario se comprobare un alza notable de los precios, o que tal situación pudiere persistir y, por ello, este mercado sufriere perturbaciones o tuviere la amenaza de sufrirlas, podrán adoptarse las medidas necesarias.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente artículo.

Artículo 8
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación de los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1, sobre la base de los precios de dichos productos en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esos precios y los precios comunitarios mediante una restitución a la exportación.
2. Por lo que respecta a la asignación de las cantidades que podrán exportarse con restitución, se establecerá el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate, que permita la utilización más eficaz posible de los recursos disponibles, teniendo en cuenta la eficacia y la estructura de las exportaciones de la Comunidad, sin crear, no obstante, una discriminación entre los pequeños y los grandes operadores;
b) menos complicado desde el punto de vista administrativo para los operadores, teniendo en cuenta las exigencias de gestión;
c) que evite cualquier discriminación entre los operadores interesados.
3. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad.

Podrá variar en función del destino cuando la situación del mercado mundial o las exigencias específicas de determinados mercados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17. Dicha fijación se efectuará, en particular, de forma periódica sin recurrir al procedimiento de licitación.

La lista de los productos para los que se conceda una restitución a la exportación y el importe de dicha restitución se fijarán al menos una vez cada tres meses. No obstante, las restituciones podrán mantenerse al mismo nivel durante más de tres meses y, en caso de necesidad, podrán ser modificadas durante dicho intervalo por la Comisión a petición de un Estado miembro o por propia iniciativa.

4. Las restituciones se fijarán teniendo en cuenta los elementos siguientes:
a) la situación y las perspectivas de evolución:

- en el mercado de la Comunidad, de los precios y de la disponibilidad de los productos del sector de la carne de aves de corral,

- en el mercado mundial, de los precios de los productos del sector de la carne de aves de corral;

b) el interés de evitar perturbaciones que puedan acarrear un desequilibrio prolongado entre la oferta y la demanda en el mercado de la Comunidad;
c) el aspecto económico de las exportaciones previstas;
d) los límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado.

Cuando se fije la restitución, se tendrá en cuenta también en particular, la necesidad de establecer un equilibrio entre la utilización de los productos básicos comunitarios para la exportación de mercancías transformadas a terceros países y la utilización de los productos de esos países admitidos en el régimen denominado de perfeccionamiento.

Por otra parte, para el cálculo de la restitución, se tendrán en cuenta, para los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1, la diferencia entre los precios en la Comunidad, por una parte, y en el mercado mundial, por otra, y la cantidad de cereales pienso necesaria para la producción en la Comunidad de un kilogramo de aves de corral sacrificadas, teniendo en cuenta, por lo que respecta a los productos distintos de las aves de corral sacrificadas, las relaciones de peso existentes entre los diferentes productos y/o la relación media entre sus valores comerciales.

5. El precio en la Comunidad contemplado en el apartado 1 se determinará teniendo en cuenta:
a) los precios aplicados en las distintas fases de la comercialización en la Comunidad;
b) los precios de exportación aplicados.
Los precios en el mercado mundial contemplados en el apartado 1 se determinarán teniendo en cuenta:
a) los precios practicados en los mercados de terceros países;
b) los precios de importación más favorables en los terceros países de destino, para las importaciones procedentes de terceros países;
c) los precios de producción observados en los terceros países exportadores, habida cuenta, en su caso, de las subvenciones concedidas por dichos países;
d) los precios de oferta franco frontera de la Comunidad.
6. La restitución se concederá únicamente si se solicitare y previa presentación del certificado de exportación correspondiente, salvo en los casos de los pollitos de un día en los que se pueda expedir un certificado a posteriori.
7. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos señalados en el apartado 1 del artículo 1 será el que sea válido el día de la solicitud del certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día:

a) al destino indicado en el certificado o, en su caso,

b) al destino real, si éste es distinto del destino indicado en el certificado. En este caso, el importe aplicable no podrá superar el importe aplicable al destino indicado en el certificado.

Podrán adoptarse las medidas oportunas con el fin de evitar la utilización abusiva de la flexibilidad prevista en el presente apartado.

8. Podrán establecerse supuestos de inaplicación excepcional de los apartados 6 y 7 cuando se trate de productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento previsto en el artículo 17.
9. La restitución se abonará cuando se aporten pruebas de que los productos:

- han sido exportados fuera de la Comunidad,

- son de origen comunitario, salvo en caso de aplicación del apartado 10, y

- en el caso de una restitución diferenciada, de que han alcanzado el destino indicado en el certificado u otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 7. Sin embargo, podrán establecerse excepciones a esta norma con arreglo al procedimiento previsto en el artículo 17, supeditadas a condiciones que habrán de determinarse y que deberán ofrecer garantías equivalentes.

10. No se concederá ninguna restitución a la exportación de los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 importados de terceros países y reexportados a terceros países, excepto si el exportador aporta pruebas de:

- la identidad entre el producto que se ha de exportar y el producto importado previamente, y

- la percepción de todos los derechos de importación en el momento de la importación de dicho producto.

En este caso, la restitución será igual, para cada producto, al derecho percibido en el momento de la importación si éste es inferior a la restitución aplicable; si el derecho percibido en el momento de la importación es superior a la restitución aplicable, la restitución será igual a esta última.

11. El respeto de los límites en volumen derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado se garantizará mediante certificados de exportación expedidos con arreglo a los períodos de referencia previstos en el mismo, aplicables a los productos de que se trate. Por lo que se refiere al cumplimiento de las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay, el vencimiento de un período de referencia no afectará a la validez de los certificados de exportación.
12. Las normas de desarrollo de aplicación del presente artículo, incluidas las disposiciones relativas a la redistribución de las cantidades exportables, no asignadas o no utilizadas, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17.
Artículo 9
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector de la carne de aves de corral, el Consejo, decidiendo a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá, en casos específicos, excluir total o parcialmente el recurso al régimen de perfeccionamiento activo o pasivo para los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 destinados a la fabricación de los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación contemplada en el apartado 1 se presenta de forma excepcionalmente urgente y el mercado comunitario se ve perturbado o corre el riesgo de verse perturbado por el régimen de perfeccionamiento activo o pasivo, la Comisión, a solicitud de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que comunicará al Consejo y a los Estados miembros, cuyo plazo de validez no podrá sobrepasar los seis meses y que serán aplicables inmediatamente. Si un Estado miembro hubiera presentado una solicitud a la Comisión, ésta decidirá en el plazo de una semana a partir de la recepción de la solicitud.
3. Todo Estado miembro podrá someter a la consideración del Consejo la decisión de la Comisión en el plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, pronunciándose por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si el Consejo no ha tomado una decisión en un plazo de tres meses, la decisión de la Comisión se considerará derogada.
Artículo 10
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 11
1. Si el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 sufriere o estuviere amenazado de sufrir perturbaciones graves que pudieren poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y establecerá los casos y los límites en los que los Estados miembros pueden adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
2) Se suprime el artículo 12.
II. Reglamento (CEE) n° 2778/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 84), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3714/92 (DO n° L 378 de 23. 12. 1992, p. 23)

Reglamento (CEE) n° 2779/75 del Consejo de, 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 90) Reglamento (CEE) n° 2780/75 del Consejo de, 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 94)

Quedan derogados estos Reglamentos.

ANEXO XII
HUEVOS Y OVOALBÚMINA Y LACTOALBÚMINA

A. HUEVOS

I. Reglamento (CEE) n° 2771/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 49), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1574/93 (DO n° L 152 de 24. 6. 1993, p. 1)
1) Los artículos 3 a 11 (inclusive) se sustituyen por los artículos siguientes:
«Artículo 3
1. Toda importación o exportación comunitaria de los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 podrá quedar sujeta a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 6 y 8.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que, salvo en caso de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17.
Artículo 4
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1.
Artículo 5
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieran tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos mencionados en el apartado 1 del artículo 1, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional, si se cumplen las condiciones que se desprenden del artículo 5 del Acuerdo de agricultura celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, salvo en caso de que no exista riesgo de que las importaciones perturben el mercado comunitario, o en caso de que los efectos sean desproporcionados en relación con el objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional serán los comunicados por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional se determinarán, en particular, sobre la base de las importaciones de la Comunidad durante los tres años anteriores a aquél en que se presenten o amenacen con presentarse los efectos perjudiciales contemplados en el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para imponer un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Los precios de importación cif se comprobarán a tal fin sobre la base de los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado de importación comunitario para dicho producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que se aplicarán derechos de importación adicionales con arreglo al artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 de dicho Acuerdo.
Artículo 6
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay se abrirán y gestionarán según las disposiciones adoptadas de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17.
2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante la aplicación de uno de los métodos siguientes o una combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio de "orden de solicitud")

- método de reparto en proporción a las cantidades solicitadas en el momento de presentación de las solicitudes (con arreglo al método denominado de "examen simultáneo")

- método basado en la toma en consideración de las corrientes tradicionales (con arreglo al método denominado "tradicionales/recién llegados").

Podrán establecerse otros métodos apropiados.

Dichos métodos deberán evitar cualquier discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta, cuando proceda, las necesidades de abastecimiento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, pudiéndose inspirar al mismo tiempo en los métodos aplicados en el pasado a los contingentes correspondientes a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos derivados de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las disposiciones a que se refiere el apartado 1 establecerán la apertura de contingentes anualmente y, si fuera necesario, de forma adecuadamente escalonada, y, en su caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y la duración de la validez de los certificados de importación.
Artículo 7
Cuando en el mercado comunitario se comprobare un alza notable de los precios, cuando esta situación pudiere persistir y, por ello, este mercado sufriere o pudiere sufrir perturbaciones, podrán tomarse las medidas necesarias.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente artículo.

Artículo 8
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación de los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1, en su estado natural o como una de las mercancías enumeradas en el Anexo I, sobre la base de los precios de dichos productos en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esos precios y los precios comunitarios mediante una restitución a la exportación.
2. Por lo que respecta a la asignación de las cantidades que podrán exportarse con restitución, se adoptará el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate, que permita la utilización más eficaz posible de los recursos disponibles, teniendo en cuenta la eficacia y la estructura de la exportación en la Comunidad, sin crear, no obstante, una discriminación entre los pequeños y los grandes operadores;
b) menos complicado desde el punto de vista administrativo, teniendo en cuenta las necesidades de gestión;
c) que evite cualquier discriminación entre los operadores interesados.
3. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad.

La restitución podrá variar en función del destino cuando la situación del mercado mundial o las exigencias específicas de determinados mercados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17. Dicha fijación se efectuará en particular, de forma periódica sin recurrir al procedimiento de licitación.

La lista de los productos para los que se conceda una restitución a la exportación y el importe de la misma se fijarán al menos una vez cada tres meses. No obstante, las restituciones podrán mantenerse al mismo nivel durante más de tres meses y, en caso de necesidad, podrán ser modificadas durante dicho intervalo por la Comisión, a petición de un Estado miembro o por propia iniciativa.

4. Las restituciones se fijarán tomando en consideración los siguientes elementos:
a) la situación y perspectivas de evolución:

- en el mercado comunitario, de los precios y de las disponibilidades de los productos del sector de los huevos;

- en el mercado mundial, de los precios de los productos del sector de los huevos;

b) el interés de evitar perturbaciones que puedan acarrear un desequilibrio prolongado entre la oferta y la demanda en el mercado comunitario;
c) el aspecto económico de las exportaciones previstas;
d) los límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado.

Cuando se fije la restitución, se tendrá en cuenta además, en particular, la necesidad de establecer un equilibrio entre la utilización de los productos básicos comunitarios para la exportación de mercancías transformadas a terceros países y la utilización de los productos de esos países admitidos en el régimen denominado de perfeccionamiento.

Por otra parte, para el cálculo de la restitución de los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 se tendrá en cuenta la diferencia de precios en la Comunidad, por un lado, y en el mercado mundial, por otro, de la cantidad de cereales pienso necesaria en la Comunidad para la producción de un kilogramo de huevos con cáscara y, por lo que respecta a los productos distintos de los huevos con cáscara, teniendo en cuenta la cantidad de huevos con cáscara utilizada en la fabricación de esos productos y/o la relación media entre los valores comerciales de los componentes del huevo.

5. El precio en la Comunidad contemplado en el apartado 1 se determinará teniendo en cuenta:
a) los precios aplicados en las distintas fases de comercialización en la Comunidad;
b) los precios de exportación aplicados.
El precio en el mercado mundial contemplado en el apartado 1 se determinará teniendo en cuenta:
a) los precios aplicados en los mercados de los terceros países;
b) los precios más favorables de importación procedente de terceros países, aplicados en los terceros países de destino;
c) los precios de producción comprobados en los terceros países exportadores, habida cuenta, en su caso, de las subvenciones concedidas por dichos países;
d) los precios de oferta franco frontera de la Comunidad.
6. Para los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 y exportados en su estado natural, únicamente se concederá la restitución si se solicitare y previa presentación del certificado de exportación correspondiente, salvo en los casos de los huevos para incubar para los que pueda expedirse un certificado a posteriori.
7. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos señalados en el apartado 1 del artículo 1 y exportados en su estado natural será el que sea válido el día de la solicitud de certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día:
a) al destino indicado en el certificado o, en su caso,
b) al destino real, cuando sea distinto del indicado en el certificado. En este caso, el importe de la restitución no podrá sobrepasar el importe aplicable al destino indicado en el certificado.

Podrán adoptarse las medidas oportunas con el fin de evitar la utilización abusiva de la flexibilidad prevista en el presente apartado.

8. Las disposiciones de los apartados 6 y 7 podrán ampliarse a los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 y exportados como una de las mercancías enumeradas en el Anexo I, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.
9. Podrán establecerse supuestos de inaplicación excepcional de los apartados 6 y 7 cuando se trate de productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17.
10. La restitución se abonará cuando se faciliten pruebas de que los productos:

- han sido exportados fuera de la Comunidad,

- son de origen comunitario, salvo en caso de aplicación del apartado 11, y

- en caso de restitución diferenciada, de que han alcanzado el destino indicado en el certificado u otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de la letra b) del apartado 7. Sin embargo, podrán establecerse excepciones a esta norma según el procedimiento previsto en el artículo 17, supeditadas a condiciones que habrán de determinarse y que deberán ofrecer garantías equivalentes.

11. No se concederá ninguna restitución en caso de exportación de productos de los mencionados en el apartado 1 del artículo 1 importados de países terceros y reexportados hacia países terceros, salvo si el exportador facilita prueba de:

- la identidad entre el producto que ha de exportarse y el producto previamente importado, y

- la percepción de todos los derechos a la importación en el momento de la importación de dicho producto.

En este caso, la restitución será igual, para cada producto, al derecho percibido en el momento de la importación si éste es inferior a la restitución aplicable; si el derecho percibido en el momento de la importación es superior a la restitución aplicable, la restitución será igual a esta última.

12. El cumplimiento de los límites de volumen derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado se garantizará sobre la base de los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia previstos en los mismos, aplicables para los productos de que se trate. Por lo que se refiere al cumplimiento de las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay, el vencimiento de un período de referencia no afectará a la validez de los certificados de exportación.
13. Las normas de desarrollo del presente artículo, incluidas las disposiciones sobre redistribución de las cantidades exportables no atribuidas o no aprovechadas se fijarán según el procedimiento previsto en el artículo 17. El Anexo I se modificará con arreglo al mismo procedimiento. No obstante las normas de desarrollo del artículo 8 para los productos mencionados en el apartado 1 del artículo 1 exportados en forma de mercancías incluidas en el Anexo I se adoptarán con arreglo al procedimiento establecido en el artículo 16 del Reglamento (CE) n° 3448/93.
Artículo 9
1. En la medida necesaria para el buen funcionamiento de la organización común del mercado de los huevos, el Consejo, a propuesta de la Comisión y según el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá, en casos particulares, excluir total o parcialmente el recurso al régimen de perfeccionamiento activo:

- para los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1, destinados a la fabricación de productos contemplados en la letra b) del apartado 1 del artículo 1,

- y, en casos particulares, para los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1, destinados a la fabricación de mercancías de las contempladas en el Anexo I.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación a que se refiere el apartado 1 se presentara de modo excepcionalmente urgente y el mercado comunitario llegase a ser perturbado o corriese peligro de ser perturbado por el régimen de perfeccionamiento activo, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por iniciativa propia, decidirá las medidas necesarias, que comunicará al Consejo y a los Estados miembros, con un período de validez no superior a seis meses y de aplicabilidad inmediata. Si el motivo de la intervención de la Comisión fuera la solicitud de un Estado miembro, la Comisión decidirá en el plazo de una semana a partir del momento de la recepción de la solicitud.
3. Cualquier Estado miembro podrá someter a la consideración del Consejo la decisión de la Comisión en el plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si en el plazo de tres meses el Consejo no hubiere tomado ninguna decisión, se considerará derogada la decisión de la Comisión.
Artículo 10
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 11
1. Si, debido a las importaciones o las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 sufriere o estuviere amenazado de sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

A propuesta de la Comisión, con arreglo al procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, el Consejo adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y límites en los cuales los Estados miembros podrán tomar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
2) Queda suprimido el artículo 12.
II. Reglamento (CEE) n° 2773/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 64), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 4155/87 (DO n° L 392 de 31. 12. 1987, p. 29)

Reglamento (CEE) n° 2774/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 68)

Reglamento (CEE) n° 2775/75 del Consejo, de 1 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 72)

Quedan derogados estos Reglamentos.

B. OVOALBÚMINA Y LACTOALBÚMINA

Reglamento (CEE) n° 2783/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975 (DO n° L 282 de 1. 11. 1975, p. 104), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 4001/87 (DO n° L 377 de 31. 12. 1987, p. 44)
1) En el artículo 1 la frase introductoria se sustituirá por el siguiente texto:

«Salvo, disposición contraria en el presente Reglamento, los tipos de los derechos del arancel aduanero común se aplicarán para los productos siguientes:».

2) El artículo 2 se sustituirá por el siguiente texto:
«Artículo 2
1. Toda importación comunitaria de los productos contemplados en el artículo 1 podrá quedar sujeta a la presentación de un certificado de importación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación del artículo 4.

El certificado de importación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados estará supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar mientras dure el período de validez del certificado y que se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17 del Reglamento (CEE) n° 2771/75.».
3) El artículo 3 se sustituirá por el siguiente texto:
«Artículo 3
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos mencionados en el artículo 1, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional, si se cumplen las condiciones que se desprenden del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, salvo en caso de que no exista riesgo de que las importaciones perturben el mercado comunitario, o en caso de que los efectos sean desproporcionados en relación con el objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales se podrá imponer un derecho de importación adicional serán los comunicados por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes que deberán rebasarse para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán en particular sobre la base de las importaciones en la Comunidad en los tres años anteriores al año en que se presenten o amenacen con presentarse los efectos perjudiciales a que se refiere el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para la imposición de un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Los precios de importación cif se verificarán a tal fin sobre la base de los precios representativos para el producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado de importación comunitaria para el producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17 del Reglamento (CEE) n° 2771/75. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que se aplicarán derechos de importación adicionales a tenor del artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás requisitos necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 del citado Acuerdo.».
4) El artículo 4 se sustituirá por el siguiente texto:
«Artículo 4
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones multilaterales de la Ronda Uruguay se abrirán y gestionarán según las disposiciones adoptadas de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 17 del Reglamento (CEE) n° 2771/75.
2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante aplicación de alguno de los métodos siguientes o por una combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio de "orden de solicitud"),

- método de reparto en proporción a las cantidades solicitadas al presentar las solicitudes (método denominado de "examen simultáneo"),

- método basado en la toma en consideración de las corrientes tradicionales (método llamado de "tradicionales/recién llegados").

Podrán establecerse otros métodos apropiados.

Dichos métodos deberán evitar cualquier discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión que se establezca tendrá en cuenta, cuando proceda, las necesidades de abastecimiento del mercado de la Comunidad y la necesidad de salvaguardar el equilibrio de la misma, pudiendo inspirarse en los métodos que eventualmente se hayan aplicado en el pasado a los contingentes correspondientes a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos derivados de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las modalidades a que se refiere el apartado 1 regularán la apertura de los contingentes sobre una base anual y, si fuere menester, con arreglo a un escalonamiento adecuado y, en su caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y la duración de la validez de los certificados de importación.».
5) El artículo 5 se sustituirá por el siguiente texto:
«Artículo 5
Cuando en el mercado comunitario se comprobare un alza notable de los precios, cuando esta situación pudiere persistir y, por ello, este mercado sufriere o pudiere sufrir perturbaciones, podrán tomarse las medidas necesarias.

El Consejo, a propuesta de la Comisión y según el procedimiento previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, fijará las normas generales de aplicación del presente artículo.».

6) El artículo 7 se sustituirá por el siguiente texto:
«Artículo 7
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector de los huevos y el presente Reglamento, el Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión según el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá en casos concretos, excluir total o parcialmente el recurso al régimen de perfeccionamiento activo de los productos contemplados en el artículo 1 destinados a la fabricación de los productos a que se refiere dicho artículo.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación prevista en dicho apartado aparece como excepcionalmente urgente y el régimen de perfeccionamiento activo perturba o puede perturbar el mercado comunitario, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias que se comunicarán al Consejo y a los Estados miembros, cuyo período de validez en ningún caso podrá exceder los 6 meses y que serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comunidad, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro del plazo de una semana tras la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de una semana a partir del día de su comunicación. El Consejo, pronunciándose por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o anular la decisión de la Comisión. Si el Consejo no se pronuncia dentro de un plazo de tres meses, se considerará derogada la decisión de la Comisión.».
7) Se sustituirá el artículo 8 por el siguiente texto:
«Artículo 8
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento. La nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la recaudación de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.».

ANEXO XIII
FRUTAS Y HORTALIZAS

I. Reglamento (CEE) n° 1035/72 del Consejo, de 18 de mayo de 1972 (DO n° L 118 de 20. 5. 1972, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 3669/93 (DO n° L 338 de 31. 12. 1993, p. 26)
El título IV se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO IV
Régimen de intercambios comerciales con terceros países
Artículo 22
1. Toda importación o exportación comunitaria de los productos contemplados en el apartado 2 del artículo 8 podrá quedar sujeta a la presentación de un certificado de importación o exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 25 y 26.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados podrá estar supeditada al depósito de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado; salvo en caso de fuerza mayor, la fianza se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 33.
Artículo 23
1. Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el apartado 2 del artículo 1.
2. En la medida en que la aplicación de los derechos del arancel aduanero común dependa del precio de entrada del lote importado, se comprobará la veracidad de dicho precio utilizando un valor de importación a tanto alzado, calculado por la Comisión, por origen y por producto, basándose en un promedio ponderado de la cotización de los productos de que se trate en los mercados de importación representativos de los Estados miembros o, llegado el caso, en otros mercados.
3. Si el precio de entrada declarado del lote de que se trate es superior al valor de importación a tanto alzado, incrementado por un margen fijado de conformidad con el apartado 5 y que no podrá superar el valor a tanto alzado en más del 10%, se deberá depositar una fianza igual a los derechos de importación que se fijará a partir del valor de importación a tanto alzado.
4. En la medida en que no se declare el precio de entrada del lote correspondiente al momento de pasar la aduana, la aplicación de los derechos del arancel aduanero común dependerá del valor de importación a tanto alzado o de la aplicación, en condiciones que se fijarán de conformidad con el artículo 5, de las disposiciones pertinentes de la legislación aduanera.
5. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 33.
Artículo 24
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos mencionados en el apartado 2 del artículo 1, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones derivadas del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados en relación con el objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales podrá imponerse un derecho adicional de importación serán los comunicados por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes que deben rebasarse para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán en particular tomando como base las importaciones a la Comunidad en el período de tres años anteriores a aquel en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales a que se refiere el apartado 1.

3. Los precios de importación que se tomarán en consideración para imponer un derecho adicional de importación se determinarán tomando como base los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Para ello, los precios de impostación cif se comprobarán a partir de los precios representativos del producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado de importación comunitario de dicho producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo por el procedimiento establecido en el artículo 33. Estas normas tendrán por objeto, en particular, lo siguiente:
a) los productos a los que podrán aplicarse derechos adicionales de importación en virtud del artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 del Acuerdo mencionado.
Artículo 25
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el apartado 2 del artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay se abrirán y gestionarán según las disposiciones adoptadas de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 33.
2. La gestión de los contingentes podrá realizarse aplicando uno o más de los siguientes métodos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio del "orden de llegada"),

- método de distribución proporcionalmente a las cantidades solicitadas al presentar las solicitudes (según el llamado método de "estudio simultáneo"),

- método basado en la consideración de los flujos tradicionales de intercambios (según el llamado método "tradicionales/recién llegados").

Pueden establecerse otros métodos adecuados.

Deberán evitar cualquier discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tiene en cuenta, en los casos pertinentes las necesidades de abastecimiento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar el equilibrio de éste, pudiéndose inspirar en los métodos que pudieron aplicarse en el pasado a los contingentes correspondientes a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos que se derivan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las modalidades a que se refiere el apartado 1 preverán la apertura de los contingentes por períodos de un año y, si fuera necesario, determinarán, según el adecuado escalonamiento, el método de gestión que se aplicará e incluirán, en su caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones relativas al reconocimiento del documento por el que puedan comprobarse las garantías a que se refiere la letra a);
c) las condiciones de expedición y plazo de validez de los certificados de importación.
Artículo 26
1. En la medida en que resultare necesario para permitir una exportación económicamente importante de los productos contemplados en el apartado 2 del artículo 1, sobre la base de los precios de dichos productos en el comercio internacional y dentro de los límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esos precios y los precios comunitarios mediante una restitución a la exportación.
2. Respecto a la asignación de las cantidades que podrán exportarse con restitución se establecerá el método:
a) más adecuado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate, que permita la utilización más eficaz posible de los recursos disponibles y tenga en cuenta la eficacia y la estructura de las exportaciones de la Comunidad, sin crear, no obstante, discriminaciones entre los pequeños y los grandes operadores;
b) menos complicado administrativamente teniendo en cuenta las exigencias de gestión, para los operadores;
c) que evite cualquier discriminación entre los operadores interesados.
3. La restitución será la misma para toda la Comunidad.

Podrá ser diferente para un producto determinado según los destinos, cuando la situación del comercio internacional o las exigencias específicas de mercados determinados lo hagan necesario.

Las restituciones se fijarán por el procedimiento previsto en el artículo 33. La fijación podrá hacerse en particular de forma periódica.

En caso necesario, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por propia iniciativa, podrá modificar entre tanto las restituciones que se fijen de forma periódica.

4. Las restituciones se fijarán tomando en consideración los siguientes elementos:
a) situación y perspectivas de evolución:

- en el mercado de la Comunidad, en lo que se refiere a los precios de las frutas y hortalizas y las existencias,

- en el comercio internacional en lo que se refiere a los precios de las frutas y hortalizas;

b) gastos de comercialización y gastos de transporte más favorables desde los mercados de la Comunidad hasta los puertos u otros lugares de exportación de la Comunidad, así como gastos de envío hasta los países de destino;
c) aspecto económico de las exportaciones previstas;
d) límites derivados de los Acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado.
5. Los precios en el mercado comunitario a que se refiere el apartado 1 se establecerán teniendo en cuenta los precios practicados que resulten más favorables para la exportación.

Los precios en el mercado internacional a que se refiere el apartado 1 se establecerán teniendo en cuenta en particular:

a) las cotizaciones observadas en los mercados de terceros países;
b) los precios más favorables para la importación, procedente de terceros países, aplicadas en los terceros países de destino;
c) los precios de producción registrados en los terceros países exportadores;
d) los precios de oferta franco frontera de la Comunidad.
6. La restitución únicamente se concederá previa solicitud y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
7. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos a que se refiere el apartado 2 del artículo 1 será el que sea válido el día de la solicitud del certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día
a) al destino indicado en el certificado; o
b) al destino real si éste es distinto del indicado en el certificado. En este caso el importe aplicable no podrá ser superior al importe aplicable en el destino indicado en el certificado.

Para evitar la utilización abusiva de la flexibilidad a que se refiere el presente apartado, podrán adoptarse las medidas pertinentes.

8. Podrán establecerse excepciones a los apartados 6 y 7 para los productos a que se refiere el apartado 2 del artículo 1 que disfruten de restituciones en el marco de acciones de ayuda alimentaria, según el procedimiento previsto en el artículo 33.
9. La restitución se pagará cuando se haya presentado el justificante de que los productos:

- se han exportado fuera de la Comunidad,

- son de origen comunitario, y

- en el caso de una restitución diferenciada, han llegado al destino indicado en el certificado o a otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 7. No obstante, podrán establecerse excepciones a esta norma de acuerdo con el procedimiento contemplado en el artículo 33, siempre que las condiciones que se determinen ofrezcan garantías equivalentes.

10. El respeto de los límites de volumen que se deriva de los acuerdos celebrados con arreglo al artículo 228 del Tratado queda garantizado por los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia que en ellos se contemplan, aplicables para los productos de que se trate. Con respecto a las obligaciones que se derivan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay, la conclusión de un período de referencia no afectará a la validez de los certificados de exportación.
11. Las normas de desarrollo del presente artículo, incluidas las disposiciones relativas a la redistribución de las cantidades exportables, no asignadas o no utilizadas, se adoptarán con arreglo al procedimiento establecido en el artículo 24.
Artículo 27
1. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en las importaciones de los productos contemplados en el apartado 2 del artículo 1 procedentes de terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

2. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
Artículo 28
1. Podrán aplicarse medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países si, debido al aumento de las importaciones o de las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el apartado 2 del artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado.

Estas medidas sólo podrán aplicarse hasta que, según los casos, o bien la perturbación o la amenaza de perturbación hayan desaparecido, o bien las cantidades retiradas o compradas hayan experimentado una notable disminución.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y las limitaciones con que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se derivan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
II. Reglamento (CEE) n° 2518/69 del Consejo, de 9 de diciembre de 1969 (DO n° L 318 de 18. 12. 1969, p. 17), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2455/72 (DO n° L 266 de 14.11. 1972, p. 7)

Reglamento (CEE) n° 2707/72 del Consejo, de 19 de diciembre de 1972 (DO n° L 291 de 28. 12. 1972, p. 3)

Reglamento (CEE) n° 1200/88 del Consejo, de 28 de abril de 1988 (DO n° L 115 de 3. 5. 1988, p. 7), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3821/90 (DO n° L 366 de 29. 12. 1990, p. 45)

Los citados Reglamentos quedan derogados.

ANEXO XIV
FRUTAS Y HORTALIZAS TRANSFORMADAS

I. Reglamento (CEE) n° 426/86 del Consejo, de 24 de febrero de 1986 (DO n° L 49 de 27. 2. 1986, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 1490/94 (DO n° L 161 de 29. 6. 1994, p. 13)
1) El título II se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO II
Intercambios comerciales con terceros países
Artículo 9
1. Toda importación o exportación comunitaria de los productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 podrá quedar sujeta a la presentación de un certificado de importación o de exportación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 12, 13, 14 y 14 bis.

El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. La expedición de dichos certificados podrá estar supeditada a la prestación de una fianza que garantice que la importación o la exportación tendrá lugar durante el período de validez del certificado; salvo en caso de fuerza mayor, la fianza se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22.
Artículo 10
1. Salvo que en el presente Reglamento si dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1.
2. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22.
Artículo 10 bis
1. En el caso de los productos incluidos en la parte B del Anexo I, se fijará un precio de importación mínimo para las campañas de 1995, 1996, 1997, 1998 y 1999. El precio mínimo de importación se establecerá teniendo en cuenta en particular lo siguiente:

- el precio franco frontera de importación en la Comunidad,

- los precios practicados en los mercados mundiales,

- la situación en el mercado interior de la Comunidad,

- la evolución del comercio con terceros países.

Si no se respetare el precio mínimo de importación, se aplicará, además del derecho de aduana, un gravamen compensatorio calculado sobre la base de los precios practicados por los principales terceros países suministradores.

2. El precio mínimo de importación para las pasas se fijará antes del inicio de la campaña.

Se deberá fijar un precio mínimo de importación para las pasas de Corinto y para las demás pasas. Para cada uno de los dos grupos de productos el precio mínimo de importación se podrá fijar para los productos en envases inmediatos de un peso neto que se determinará y para los productos en envases inmediatos de un peso neto superior a dicho peso.

3. El precio mínimo de importación para las cerezas transformadas se fijará antes del inicio de la campaña de comercialización. El precio podrá fijarse para los productos en envases inmediatos de un peso neto determinado.
4. El precio mínimo de importación que habrá que respetar para las pasas será el aplicable el día de la importación. El gravamen compensatorio que habrá de percibirse, en su caso, será el aplicable el mismo día.
5. El precio mínimo de importación que habrá que respetar para las cerezas ácidas y las cerezas transformadas será el aplicable el día de la aceptación de la declaración de despacho a libre práctica.
6. Los gravámenes compensatorios para las pasas se fijarán en relación a una escala de precios de importación. La diferencia entre el precio mínimo de importación y cada nivel será de:

- 1% del precio mínimo para el primer nivel,

- 3%, 6% y 9% del precio mínimo respectivamente para los niveles segundo, tercero y cuarto.

El quinto nivel cubrirá todos los casos en los que el precio de importación sea más bajo que el que se aplique para el cuarto nivel.

El gravamen compensatorio máximo que se fije para las pasas no sobrepasará la diferencia entre el precio mínimo y un importe determinado sobre la base de los precios más favorables aplicados en el mercado mundial a cantidades significativas por los terceros países más representativos.

7. Cuando el precio de importación de las cerezas ácidas y las cerezas transformadas sea inferior al precio mínimo para estos productos, se percibirá un gravamen compensatorio, igual a la diferencia entre ambos precios.
8. El precio mínimo de importación, el importe del gravamen compensatorio y las restantes normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22.
Artículo 11
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieran tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos referidos en el apartado 1 del artículo 1, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones que se derivan del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales puede imponerse un derecho adicional de importación serán los comunicados por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio, de conformidad con su oferta depositada en el marco de las negociaciones multilaterales de la Ronda Uruguay.

Los volúmenes desencadenantes que deban superarse para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán en particular basándose en las importaciones en la Comunidad de los tres años anteriores al año en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales a los que hace referencia el apartado 1.

3. Los precios de importación que se tendrán en cuenta para la imposición de un derecho adicional de importación se determinarán basándose en los precios de importación cif de la expedición considerada.

Para ello los precios de importación cif se comprobarán basándose en los precios representativos para los productos en cuestión en el mercado mundial o en el mercado de importación comunitaria para el producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo según el procedimiento previsto en el artículo 22. Estas normas se referirán en particular a:
a) los productos a los que se apliquen los derechos adicionales de importación según lo dispuesto en el artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para garantizar la aplicación del apartado 1 de conformidad con el artículo 5 de dicho Acuerdo.
Artículo 12
1. Los contingentes arancelarios de los productos a que se refiere el apartado 1 del artículo 1 resultantes de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay se abrirán y gestionarán según las disposiciones adoptadas de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22.
2. La gestión de los contingentes podrá efectuarse mediante la aplicación de uno de los métodos siguientes o la combinación de los mismos:

- método basado en el orden cronológico de presentación de las solicitudes (según el principio "orden de llegada"),

- método de reparto en proporción a las cantidades solicitadas en el momento de presentación de la solicitud (con arreglo al método denominado "examen simultáneo"),

- método basado en la consideración de las corrientes tradicionales (con arreglo al método denominado "tradicionales/recién llegados").

Podrán establecerse otros métodos adecuados.

Deberá evitarse cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.

3. El método de gestión establecido tendrá en cuenta, cuando corresponda, las necesidades de abastecimiento del mercado comunitario y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, y podrá inspirarse asimismo en los métodos aplicados en el pasado a los contingentes correspondientes a los contemplados en el apartado 1, sin perjuicio de los derechos derivados de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay.
4. Las disposiciones a que se refiere el apartado 1 establecerán la apertura de contingentes con carácter anual y en la forma escalonada adecuada, determinarán el método de gestión que deberá aplicarse e incluirán, llegado el caso:
a) las disposiciones que garanticen la naturaleza, procedencia y origen del producto;
b) las disposiciones referentes al reconocimiento del documento que permita comprobar las garantías a que se refiere la letra a); y
c) las condiciones de entrega y la duración de la validez de los certificados de importación.
Artículo 13
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación:
a) de cantidades económicamente importantes de los productos sin adición de azúcar contemplados en el apartado 1 del artículo 1;
b)

- de los azúcares blancos y azúcares en bruto del código NC 1701,

- de la glucosa y el jarabe de glucosa de los códigos NC 1702 30 51, 1702 30 59, 1702 30 91, 1702 30 99 y 1702 40 90,

- de la isoglucosa de los códigos NC 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 y 1702 90 30, y

- de los jarabes de remolacha y de caña del código NC 1702 90 90

utilizados en los productos enumerados en la letra b) del apartado 1 del artículo 1,

sobre la base de los precios de dichos productos en el comercio internacional, y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esos precios y los precios comunitarios mediante una restitución a la exportación.

2. Por lo que respecta a la atribución de las cantidades que podrán ser exportadas con restitución, se adoptará el método:
a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate y que permita utilizar los recursos disponibles con la mayor eficacia posible, teniendo en cuenta la eficacia y la estructura de las exportaciones de la Comunidad;
b) menos complicado para los operadores desde un punto de vista administrativo, habida cuenta de las necesidades de gestión;
c) que evite cualquier tipo de discriminación entre los operadores interesados.
3. Se aplicará la misma restitución en toda la Comunidad.

Cuando la situación en el comercio internacional o las exigencias específicas de determinados mercados lo requieran, la restitución se podrá diferenciar, para un producto determinado, según el destino del mismo.

Las restituciones se fijarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22. Dicha fijación se efectuará, en particular, de forma periódica.

En caso necesario, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por propia iniciativa, podrá modificar en el intervalo las restituciones que se fijen de forma periódica.

4. La restitución únicamente se concederá si se solicitare y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
5. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación será el que sea válido el día de la solicitud de certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día:
a) al destino indicado en el certificado; o
b) al destino real, cuando sea distinto del indicado en el certificado. En ese caso, el importe aplicable no podrá exceder del importe aplicable al destino indicado en el certificado.

Para evitar el abuso de la flexibilidad prevista en el presente apartado, podrán adoptarse las medidas adecuadas.

6. Podrán establecerse supuestos de inaplicación excepcional de los apartados 4 y 5 cuando se trate de productos que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22.
7. El cumplimiento de los límites en volumen resultantes de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado se garantizará basándose en los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia previstos en los mismos, aplicables a los productos de que se trate. Con respecto a las obligaciones que se derivan de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, la conclusión de un período de referencia no afectará a la validez de los certificados de exportación.
8. Las normas de desarrollo del presente artículo, incluidas las disposiciones sobre la redistribución de las cantidades exportables no asignadas o no utilizadas, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22.
Artículo 14
1. El presente artículo se aplicará a las restituciones a que se refiere la letra a) del apartado 1 del artículo 13.
2. Para la fijación de las restituciones, se tomarán en consideración los elementos siguientes:
a) la situación y perspectivas de evolución:

- de los precios de los productos transformados a base de frutas y hortalizas en el mercado de la Comunidad y de sus disponibilidades,

- de los precios practicados en el comercio internacional;

b) los gastos de comercialización y los gastos de transporte mínimos desde los mercados de la Comunidad hasta los puertos u otros lugares de exportación de la Comunidad, así como los gastos de envío hasta los países de destino;
c) el aspecto económico de las exportaciones previstas;
d) los límites resultantes de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado.
3. Los precios en el mercado de la Comunidad para los productos contemplados en la letra a) del apartado 1 del artículo 13 se establecerán teniendo en cuenta los precios practicados que resulten más favorables para la exportación.

Los precios en el comercio internacional se establecerán teniendo en cuenta:

a) los precios practicados en los mercados de terceros países;
b) los precios más favorables a la importación, procedente de terceros países, practicados en los terceros países de destino;
c) los precios a la producción observados en los terceros países exportadores;
d) los precios de oferta en la frontera de la Comunidad.
4. La restitución se pagará cuando se aporte la prueba de que los productos:

- se han exportado fuera de la Comunidad,

- son de origen comunitario, y

- en el caso de una restitución diferenciada, han llegado al destino indicado en el certificado o a otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 5 del artículo 13. No obstante, podrán establecerse excepciones a esta norma de acuerdo con el procedimiento contemplado en el artículo 22, supeditadas a condiciones que habrá de determinarse, que deberán ofrecer garantías equivalentes.

5. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22.
Artículo 14 bis
1. El presente artículo se aplicará a las restituciones a que se refiere la letra b) del apartado 1 del artículo 13.
2. El importe de la restitución será igual a lo siguiente:

- para el azúcar en bruto, el azúcar blanco y los jarabes de remolacha y de caña, al importe de la restitución por exportación de esos productos sin transformar, fijado conforme al artículo 17 del Reglamento (CEE) n° 1785/81 del Consejo, de 30 de junio de 1981, por el que se establece la organización común de mercados en el sector del azúcar, y a las disposiciones adoptadas para su aplicación;

- para la isoglucosa: al importe de la restitución por exportación de este producto sin transformar, fijado conforme al artículo 17 del Reglamento (CEE) n° 1785/81, y a las disposiciones adoptadas para su aplicación;

- para la glucosa y el jarabe de glucosa: al importe de la restitución por exportación de esos productos sin transformar, fijado conforme al artículo 13 del Reglamento (CEE) n° 1766/92 del Consejo, de 30 de junio de 1992, por el que se establece la organización común de mercados en el sector de los cereales, y a las disposiciones adoptadas para su aplicación.

3. Para poder beneficiarse de la restitución, los productos transformados que se exporten deberán ir acompañados de una declaración del solicitante en la que consten las cantidades de azúcar en bruto, azúcar blanco o jarabes de remolacha y de caña, isoglucosa, glucosa o jarabe de glucosa utilizadas en la fabricación.

Las autoridades competentes del Estado miembro de que se trate controlarán la exactitud de la declaración mencionada en el primer párrafo.

4. En caso de que la restitución sea insuficiente para permitir la exportación de los productos enumerados en la letra b) del apartado 1 del artículo 1, se aplicarán a estos productos las disposiciones previstas para la restitución a la que se refiere la letra a) del apartado 1 del artículo 13, en lugar de las disposiciones establecidas en la letra b) del mismo apartado.
5. La restitución se concederá cuando se proceda a la exportación de los productos:
a) que sean de origen comunitario;
b) que hayan sido importados de terceros países y hayan satisfecho, en el momento de su importación, los derechos de importación contemplados en el artículo 10, siempre que el exportador aporte el justificante:

- de la identidad entre el producto que se vaya a exportar y el producto importado previamente, y

- de haber percibido los derechos de importación al importar dicho producto.

En el caso contemplado en la letra b) del párrafo precedente, la restitución será igual, para cada producto, a los derechos percibidos en el momento de la importación, si la misma fuere inferior a la restitución aplicable; si los derechos percibidos en el momento de la importación fueren superiores a la restitución, se aplicará esta última.

6. La restitución se pagará cuando se aporte el justificante de que los productos:

- cumplen una de las dos situaciones contempladas en el apartado precedente;

- se han exportado fuera de la Comunidad, y

- en el caso de una restitución diferenciada, han llegado al destino indicado en el certificado o a otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 5 del artículo 13. No obstante, podrán establecerse excepciones a esta norma de acuerdo con el procedimiento contemplado en el artículo 22, siempre que las condiciones que se determinen ofrezcan garantías equivalentes.

7. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 22.
Artículo 15
1. En la medida en que lo exigiere el buen funcionamiento de la organización común de mercados en los sectores de los cereales, del azúcar y de las frutas y hortalizas, el Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, podrá excluir total o parcialmente, en determinados casos específicos, el recurso al régimen de perfeccionamiento activo de:

- los productos contemplados en la letra b) del apartado 1 del artículo 13, y

- las frutas y hortalizas destinados a la fabricación de los productos enumerados en el apartado 1 del artículo 1.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación a que se refiere el apartado 1 resultara ser excepcionalmente urgente y el mercado comunitario sufriere o corriere el riesgo de sufrir perturbaciones a causa del régimen de perfeccionamiento activo, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por iniciativa propia, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán al Consejo y a los Estados miembros, cuya validez no podrá ser superior a seis meses y que serán de inmediata aplicación. Si un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta decidirá dentro del plazo de una semana a partir de la fecha de recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a consideración del Consejo la decisión de la Comisión dentro del plazo de una semana contada a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si el Consejo no tomara una decisión en el plazo de tres meses, se considerará derogada la decisión de la Comisión.
Artículo 16
1. Si, en virtud del artículo 20 del Reglamento (CEE) n° 1785/81, se percibiere una exacción reguladora superior a 5 ecus por 100 kilogramos a la exportación del azúcar blanco, podrá decidirse, de acuerdo con el procedimiento contemplado en el artículo 22, la percepción de un gravamen a la exportación de los productos mencionados en el apartado 1 del artículo 1 y que contengan como mínimo un 35% de azúcar añadido.
2. El importe de la exacción a la exportación se fijará habida cuenta:

- de la naturaleza del producto transformado a base de frutas y hortalizas con adición de azúcar,

- del contenido en azúcar añadido del producto en cuestión,

- del precio del azúcar blanco practicado en la Comunidad y del practicado en el mercado mundial,

- de la exacción reguladora aplicable al azúcar blanco,

- de los aspectos económicos de la aplicación de dicha exacción.

3. Se considerará como contenido en azúcar añadido la cifra indicada para el producto en cuestión en la columna 1 del Anexo III del presente Reglamento.

No obstante, a instancia del exportador, si el contenido en azúcar añadido por 100 kilogramos de producto neto, determinado con arreglo al apartado 4, fuere inferior en dos o más kilogramos al contenido indicado por la cifra que figura para el producto en cuestión en la columna 1 del Anexo III, se optará por el contenido establecido con arreglo al apartado 4.

4. Se considerará como contenido en azúcar añadido de los productos enumerados en el Anexo III la cifra resultante de la aplicación del refractómetro multiplicada por el factor 0,93 para los productos correspondientes al código NC 2008, de la que se excluirán los códigos NC 2008 11 10, 2008 91 00, 2008 99 85 y 2008 99 91, y por el factor 0,95 para los demás productos enumerados en el Anexo III, restándole la cifra indicada para el producto en cuestión en la columna 2 del Anexo III.
5. Las normas de desarrollo del presente artículo se establecerán de acuerdo con el procedimiento previsto en el artículo 22.
Artículo 17
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas, en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 18
1. Si, debido a las importaciones o las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el apartado 1 del artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión y por el procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales del presente apartado y definirá los casos y las limitaciones con que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere al apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro hubiere presentado una solicitud a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días hábiles siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida adoptada por la Comisión dentro del plazo de los tres días hábiles siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones derivadas de los acuerdos internacionales celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
2) Se suprimen los Anexos II y IV.
II. Reglamento (CEE) n° 518/77 del Consejo, de 14 de marzo de 1977 (DO n° L 73 de 21. 3. 1977, p. 22)

Reglamento (CEE) n° 519/77 del Consejo, de 14 de marzo de 1977 (DO n° L 73 de 21. 3. 1977, p. 24)

Reglamento (CEE) n° 520/77 del Consejo, de 14 de marzo de 1977 (DO n° L 13 de 21. 3. 1977, p. 26)

Reglamento (CEE) n° 521/77 del Consejo, de 14 de marzo de 1977 (DO n° L 73 de 21. 3. 1977, p. 28)

Reglamento (CEE) n° 1796/81 del Consejo, de 30 de junio de 1981 (DO n° L 183 de 4. 7. 1981), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 1122/92 (DO n° L 117 de 1. 5. 1992, p. 98)

Reglamento (CEE) n° 2089/85 del Consejo, de 23 de julio de 1985 (DO n° L 197 de 27. 7. 1985, p. 10

Reglamento (CEE) n° 3225/88 del Consejo, de 17 de octubre de 1988 (DO n° L 288 de 21. 10. 1988, p. 11)

Reglamento (CEE) n° 1201/88 del Consejo, de 28 de abril de 1988 (DO n° L 115 de 3. 5. 1988, p. 9), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 2781/90 (DO n° L 265 de 28. 9. 1990, p. 3)

Quedan derogados los citados Reglamentos.

ANEXO XV
PLÁTANOS

Reglamento (CEE) n° 404/93 del Consejo, de 13 de febrero de 1993 (DO n° L 47 de 25. 2. 1993, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 3518/93 (DO n° L 320 de 22. 12. 1993, p. 15)
1) El artículo 15 se sustituye por el texto siguiente:
«Artículo 15
1. Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el apartado 2 del artículo 1.
2. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos referidos en el apartado 2 del artículo 1, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos quedará sujeta al pago de un derecho de importación adicional si se cumplen las condiciones que se desprenden del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados con relación al objetivo perseguido.
3. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales podrá imponerse un derecho de importación adicional serán los transmitidos por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional se determinarán, en particular, sobre la base de las importaciones de la Comunidad durante los tres años anteriores a aquel en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales contemplados en el apartado 1.

4. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para imponer un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Los precios de importación cif se comprobarán a estos efectos basándose en los precios representativos del producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado comunitario de importación del producto.

5. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que podrán aplicarse derechos de importación adicionales con arreglo al artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para poner en marcha la aplicación del apartado 1 con arreglo al artículo 5 de dicho Acuerdo.».
2) Se añade el artículo siguiente:
«Artículo 15 bis
Los artículos 15 bis a 20, inclusive, del presente título únicamente se aplicarán a los productos frescos del código NC ex 0803, con excepción del plátano de la especie Musa paradisiaca.

A efectos de la aplicación del presente título:

1) "las importaciones tradicionales de los Estados ACP" corresponderán a las cantidades de plátanos fijadas en el Anexo y exportadas por cada suministrador ACP tradicional de la Comunidad; los plátanos objeto de estas importaciones se denominarán en lo sucesivo "plátanos tradicionales ACP";
2) "las importaciones no tradicionales de los Estados ACP" corresponderán a las cantidades exportadas por los Estados ACP que sobrepasen la cantidad definida en el anterior punto 1; los plátanos objeto de estas importaciones se denominarán en lo sucesivo "plátanos no tradicionales ACP";
3) "las importaciones de terceros países no ACP" corresponderán a las cantidades exportadas por los demás terceros países; los plátanos objeto de estas importaciones se denominarán en lo sucesivo "plátanos de terceros países";
4) "los plátanos comunitarios" serán los producidos en la Comunidad;
5) "comercializar" y "comercialización" se referirán a la operación de poner el producto en el mercado, con exclusión de la fase consistente en poner el producto a disposición del consumidor final.».
3) En el artículo 17, se sustituye el segundo párrafo por el siguiente:

«El certificado de importación o de exportación será válido en toda la Comunidad. Salvo excepciones establecidas con arreglo al procedimiento previsto en el artículo 27, la expedición de dichos certificados estará supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que, salvo en caso de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.».

4) El artículo 18 se sustituye por el texto siguiente:
«Artículo 18
1. Todos los años se abrirá un contingente arancelario de 2,2 millones de toneladas/peso neto para las importaciones de plátanos de terceros países y de plátanos no tradicionales ACP.

En el marco de este contingente arancelario, las importaciones de plátanos de terceros países quedarán sujetas a la percepción de un derecho de 75 ecus por tonelada y las importaciones de plátanos no tradicionales ACP quedarán sujetas a un derecho nulo.

El volumen del contingente arancelario para el año 1994 queda establecido en 2,1 millones de toneladas (peso neto).

Cuando aumentare la demande comunitaria, determinada a partir del plan de previsiones a que se refiere el artículo 16, el volumen del contingente se aumentará en consecuencia de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27. Cuando procediere, esta revisión se efectuará antes del 30 de noviembre anterior a la campaña en cuestión.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1 del artículo 15, los plátanos no tradicionales ACP importados fuera del contingente arancelario referido en el apartado 1 del presente artículo quedarán sujetos a la percepción de un derecho de aduana por tonelada de un importe igual al derecho referido en el apartado 1 del artículo 15, menos 100 ecus.
3. Las cantidades de plátanos de terceros países y de plátanos no tradicionales ACP reexportados fuera de la Comunidad no se imputarán al contingente a que se refiere el apartado 1.
4. Los importes a que se refiere el presente artículo se convertirán en moneda nacional mediante el tipo aplicable a los productos considerados en virtud del arancel aduanero común.».
5) Se añaden los siguientes guiones en el artículo 20:

«- las medidas que garanticen la procedencia y el origen de los plátanos importados en el marco del contingente arancelario establecido en el apartado 1 del artículo 18,

- las medidas necesarias para respetar las obligaciones derivadas de los acuerdos celebrados por la Comunidad de conformidad con el artículo 228 del Tratado.».

6) El artículo 22 se sustituye por el texto siguiente:
«Artículo 22
Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.».
7) El artículo 23 se sustituye por el texto siguiente:
«Artículo 23
1. Si, debido a las importaciones o las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contempladas en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión y siguiendo el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de ejecución del presente apartado y definirá los casos y límites en los que los Estados miembros podrán tomar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 27.
5. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos internacionales celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».

ANEXO XVI
VINO

I. Reglamento (CEE) n° 822/87 del Consejo, de 16 de marzo de 1987 (DO n° L 84 de 27. 3. 1987, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 1891/94 (DO n° L 197 de 30. 7. 1994, p. 42)
1) El título IV se sustituye por el texto siguiente:
«TÍTULO IV
Régimen de intercambios comerciales con terceros países
Artículo 52
1. Toda importación comunitaria de los productos contemplados en las letras a) y b) del apartado 2 del artículo 1 quedará sujeta a la presentación de un certificado de importación. Toda importación de los restantes productos contemplados en le apartado 2 del artículo 1 y toda exportación de los productos referidos en dicho apartado podrá quedar sujeta a la presentación de un certificado de importación o de exportación.
2. El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad, sin perjuicio de las disposiciones que se adopten para la aplicación de los artículos 55 y 56.

El certificado será válido en toda la Comunidad.

La expedición de dichos certificados estará supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar o de exportar mientras dure el período de validez del certificado y que, salvo en caso de fuerza mayor, se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

3. De acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 83 se adoptará lo siguiente:
a) la lista de los productos para los que se exijan certificados de importación o de exportación;
b) el período de validez de los certificados y las demás disposiciones de aplicación del presente artículo.
Artículo 53
1. Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
2. Para los mostos del código NC 2204 30 para los que la aplicación de los derechos del arancel aduanero común dependa de los precios de importación del producto importado, se verificará dicho precio con ayuda de un valor a tanto alzado de la importación, calculado por la Comisión, por origen y por productos, basándose en la media ponderada de las cotizaciones de dichos productos en los mercados de importación representativos de los Estados miembros o, en su caso, en otros mercados.

En caso de que el precio de entrada declarado de la partida de que se trate sea superior al valor a tanto alzado de importación, sumándole un margen fijado de conformidad con el apartado 3 y que no puede superar el valor a tanto alzado en más del 10%, será necesario el depósito de una fianza igual a los derechos de importación determinados basándose en el valor a tanto alzado de importación.

En la medida en que los precios de entrada de la partida de que se trate no se declaren en el momento del paso por la aduana, la aplicación de los derechos del arancel aduanero común dependerá del valor a tanto alzado de importación o de la aplicación, en condiciones que se determinarán con arreglo al apartado 3, de las disposiciones pertinentes de la legislación aduanera.

3. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 83. Estas disposiciones tendrán por objeto en particular las normas necesarias para comprobar los precios de importación.
Artículo 54
1. Con el fin de evitar o reprimir los efectos perjudiciales que pudieren tener en el mercado comunitario las importaciones de determinados productos agrícolas, la importación, con el tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, de uno o varios de tales productos estará sujeta al pago de un derecho de importación adicional en las condiciones que se desprenden del artículo 5 del Acuerdo de agricultura, celebrado de conformidad con el artículo 228 del Tratado dentro de las negociaciones comerciales multilaterales de la Ronda Uruguay, excepto cuando las importaciones no puedan perturbar el mercado comunitario o los efectos sean desproporcionados en relación con el objetivo perseguido.
2. Los precios desencadenantes por debajo de los cuales podrá imponerse un derecho de importación adicional serán los transmitidos por la Comunidad a la Organización Mundial del Comercio.

Los volúmenes desencadenantes de la imposición de un derecho de importación adicional se determinarán, en particular, sobre la base de las importaciones de la Comunidad durante los tres años anteriores a aquél en que se presenten o puedan presentarse los efectos perjudiciales contemplados en el apartado 1.

3. Los precios de importación que deberán tomarse en consideración para imponer un derecho de importación adicional se determinarán sobre la base de los precios de importación cif de la expedición de que se trate.

Los precios de importación cif se comprobarán a estos efectos basándose en los precios representativos del producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado comunitario de importación del producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 83. Estas normas tendrán por objeto en particular lo siguiente:
a) la determinación de los productos a los que podrán aplicarse derechos de importación adicionales con arreglo al artículo 5 del Acuerdo de agricultura;
b) los demás criterios necesarios para poner en marcha la aplicación del apartado 1 con arreglo al artículo 5 dicho Acuerdo.
Articulo 55
1. En la medida en que resultare necesario para permitir la exportación:
a) de los productos contemplados en el apartado 2 del artículo 1, letras a), b) y c);
b) de los azúcares del código NC 1701, de la glucosa y el jarabe de glucosa de los códigos NC 1702 30 91, 1702 30 99, 1702 40 90 y 1702 90 50, incluso en forma de los productos de los códigos NC 1702 30 51 y 1702 30 59, incorporados a los productos de los códigos 2009 60 11, 2009 60 71, 2009 60 79 y 2004 30 99 de la nomenclatura combinada,

sobre la base de los precios de dichos productos en el mercado mundial y dentro de los límites establecidos en los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado, podrá compensarse la diferencia entre esos precios y los precios comunitarios mediante una restitución por exportación.

2. Respecto a la asignación de las cantidades que podrán exportarse con restitución se establecerá el método:
a) más adecuado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate, que permita la utilización más eficaz posible de los recursos disponibles, teniendo en cuenta la eficacia y la estructura de la exportación de la Comunidad, sin crear, no obstante, discriminaciones entre los pequeños y los grandes operadores;
b) menos complicado administrativamente teniendo en cuenta las exigencias de gestión;
c) que evite cualquier discriminación entre los operadores interesados.
3. La restitución será la misma para toda la Comunidad. Podrá ser diferente según los destinos, cuando la situación del comercio international o las exigencias específicas de determinados mercados lo hagan necesario.

Las restituciones a que se refiere la letra a) del apartado 1 se fijarán por el procedimiento previsto en el artículo 83. La fijación se hará de forma periódica.

La Comisión podrá modificar las restituciones fijadas periódicamente, en caso necesario dentro del período, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia.

Las disposiciones del artículo 56 relativas a los productos contemplados en el mismo se aplicarán de manera complementaria.

4. La restitución únicamente se concederá si se solicita y previa presentación del certificado de exportación correspondiente.
5. El importe de la restitución aplicable en el momento de la exportación de los productos señalados en el artículo 1 será el que sea válido el día de la solicitud de certificado y, cuando se tratare de una restitución diferenciada, el que se aplique ese mismo día:
a) al destino indicado en el certificado o, en su caso,
b) al destino real, si éste es distinto del indicado en el certificado. En este caso el importe aplicable no podrá ser superior al importe aplicable en el destino indicado en el certificado.

Para evitar la utilización abusiva de la flexibilidad a que se refiere el presente apartado, podrán adoptarse las medidas adecuadas.

6. Podrán establecerse supuestos de inaplicación excepcional de los apartados 4 y 5 cuando se trate de productos contemplados en el artículo 1, que disfruten de restituciones en el marco de medidas de ayuda alimentaria, de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 83.
7. El cumplimiento de los límites en volumen resultantes de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado se garantizará basándose en los certificados de exportación expedidos para los períodos de referencia previstos en los mismos, aplicables a los productos de que se trate.

En lo que respecta al cumplimiento de las obligaciones de los acuerdos celebrados en el marco de las negociaciones comerciales de la Ronda Uruguay, la validez de los certificados de exportación no se verá afectada por la expiración de un período de referencia.

8. Las normas de desarrollo del presente artículo, incluidas las disposiciones relativas a la redistribución de las cantidades exportables no atribuidas o no utilizadas, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 83.
Artículo 56
1. El presente artículo se aplicará a las restituciones a que hace referencia la letra b) del apartado 1 del artículo 55.
2. El importe de la restitución para los productos mencionados en la letra b) el apartado 1 del artículo 55 será igual:

- para el azúcar en bruto y el azúcar blanco, al importe de la restitución para la exportación de estos productos en estado natural, fijado con arreglo al artículo 17 del Reglamento (CEE) n° 1785/81 del Consejo, de 30 de junio de 1981, por el que se establece la organización común de mercados en el sector del azúcar, y en las disposiciones adoptadas para su aplicación,

- para la glucosa y el jarabe de glucosa, al importe de la restitución para la exportación de estos productos en estado natural, fijado de conformidad con el artículo 137 del Reglamento (CEE) n° 1766/92 del Consejo, de 30 de junio de 1992, por el que se establece la organización común de mercados en el sector de los cereales, y a las disposiciones adoptadas para su aplicación.

Para poder disfrutar de la restitución, los productos transformados deberán ir acompañados, en el momento de su exportación, de una declaración del solicitante en que se indiquen las cantidades de azúcar bruto, de azúcar blanco, de glucosa o de jarabe de glucosa utilizados en la fabricación.

La exactitud de dicha declaración estará sometida al control de las autoridades competentes del Estado miembro de que se trate.

3. Las restituciones se fijarán tomando en consideración los siguientes elementos:
a) situación y perspectivas de evolución:

- en el mercado de la Comunidad, para los precios de los productos a que hace referencia la letra b) del apartado 1 del artículo 55 y las existencias,

- en el comercio internacional, de los precios de dichos productos;

b) gastos de comercialización y gastos de transporte más favorables a partir de los mercados de la Comunidad hasta los puertos u otros lugares de exportación de la Comunidad, así como los gastos de transporte hasta los países de destino;
c) objetivos de la organización común del mercado vitivinícola, que consiste en garantizar a dichos mercados una situación equilibrada y un desarrollo natural en cuanto a los precios y los intercambios;
d) límites derivados de los acuerdos celebrados de conformidad con el artículo 228 del Tratado;
e) conveniencia de evitar perturbaciones en el mercado de la Comunidad;
f) aspecto económico de las exportaciones previstas.
4. Los precios en el mercado de la Comunidad a que hace referencia el apartado 1 del artículo 55 se establecerán teniendo en cuenta los precios practicados que resulten más favorables para la exportación.

Los precios en el comercio internacional a que hace referencia el apartado 1 del artículo 56 se fijarán habida cuenta:

a) de las cotizaciones constatadas en los mercados de los terceros países;
b) de los precios más favorables a la importación procedentes de los terceros países, practicados en los terceros países de destino;
c) los precios de producción registrados en los terceros países exportadores, teniendo en cuenta las posibles subvenciones concedidas por los mismos;
d) los precios de oferta franco frontera de la Comunidad.
5. Sin perjuicio de lo dispuesto en el tercer párrafo del apartado 3 del artículo 55, se adoptará la periodicidad según la cual se fijará la lista de productos para los que se conceda efectivamente una restitución así como el montante de dicha restitución con arreglo al procedimiento previsto en el artículo 83.
6. La restitución se pagará cuando se haya presentado el justificante de que los productos:

- son de origen comunitario, salvo en el caso de aplicación del apartado 7,

- se han exportado fuera de la Comunidad, y

- en el caso de una restitución diferenciada, han llegado al destino indicado en el certificado o a otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin perjuicio de lo dispuesto en la letra b) del apartado 5 del artículo 55. No obstante, podrán establecerse excepciones a esta norma de acuerdo con el procedimiento contemplado en el artículo 83, siempre que las condiciones que se determinen ofrezcan garantías equivalentes.

Se podrán establecer disposiciones complementarias de acuerdo con el procedimiento previsto en el artículo 83.

7. No se concederá ninguna restitución en el momento de la exportación de productos importados de terceros países y reexportados hacia terceros países, salvo si el exportador aporta el justificante:

- de la identidad entre el producto que va a exportar y el producto importado previamente, y

- de la percepción de derechos de importación en el momento de la importación de dicho producto.

En ese caso, la restitución será igual, para todos los productos, a los derechos percibidos en el momento de la importación si estos son iguales o inferiores a la restitución aplicable; si los derechos percibidos en el momento de la importación son superiores a la restitución aplicable, la restitución será igual a esta última.

Artículo 57
1. En la medida necesaria para el buen funcionamiento de la organización común de mercados en el sector vitivinícola, el Consejo, a propuesta de la Comisión y según el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado podrá, en casos particulares, excluir total o parcialmente el recurso al régimen de perfeccionamiento activo para los productos a que hace referencia el artículo 1.
2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, si la situación contemplada en el apartado 1 resultara ser excepcionalmente urgente y el mercado comunitario sufriere o corriere el riesgo de sufrir perturbaciones graves a causa del régimen de perfeccionamiento activo o pasivo, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias que se comunicarán al Consejo y a los Estados miembros, cuya validez no podrá superar los seis meses y que serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una solicitud a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto en el plazo de una semana a partir de la recepción e la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a consideración del Consejo la decisión de la Comisión en el plazo de una semana contada a partir del día de su comunicación. El Consejo, por mayoría cualificada, podrá confirmar, modificar o derogar la decisión de la Comisión. Si el Consejo no tomara una decisión en el plazo de tres meses, se considerará derogada la decisión de la Comisión.
Artículo 58
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento a adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 59
1. Queda prohibida la importación de los productos contemplados en el apartado 2 del artículo 1 que hayan sido objeto de una adición de alcohol, con excepción de los correspondientes a los productos originarios de la Comunidad para los que tal adicción esté permitida en aplicación de los apartados 1 y 2 del artículo 25.
2. Las normas de desarrollo del presente artículo, y en particular las condiciones de correspondencia de los productos, se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en le artículo 83.
Artículo 60
1. Si, debido a las importaciones o a las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en le apartado 2 del artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 19 del Tratado, la Comisión podrá aplicar las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

Para determinar si la situación justifica la aplicación de estas medidas, se tendrá en cuenta en particular lo siguiente:

a) las cantidades para las que se hayan expedido o solicitado certificados de importación y los datos que figuren en el plan de previsiones;
b) en su caso, la importancia de la intervención.

El Consejo, a propuesta de la Comisión y con arreglo al procedimiento de votación establecido en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, fijará las normas de desarrollo del presente apartado y definirá los casos y los límites en los Estados miembros que podrán tomar medidas cautelares.

2. Si se produjera la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y que serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar un decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.
Artículo 61
1. Los vinos importados para consumo humano directo y designados con una indicación geográfica podrán acogerse para su comercialización en la Comunidad, siempre que se respete la condición de reciprocidad, al control y la protección a que se refiere el artículo 16 del Reglamento (CEE) n° 823/87 para los vcprd.
2. La disposición del apartado 1 se aplicará mediante acuerdos con los terceros países interesados, que se negociarán y celebrarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 113 del Tratado.
3. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 83.».
2) Después del artículo 72 debe incluirse el artículo siguiente:
«Artículo 72 bis
1. Los Estados miembros tomarán todas las medidas necesarias que permitan a los interesados impedir, en las condiciones estipuladas en los artículos 23 y 24 del Acuerdo sobre los aspectos de los derechos de propiedad intelectual que afectan al comercio, la utilización en la Comunidad de una identificación geográfica que identifique a los productos mencionados en la letra b) del apartado 2 del artículo 1 para productos que no sean originarios del lugar indicado en la indicación geográfica de que se trate, incluso en el caso en que se indique el verdadero origen del producto o en los casos en que la indicación geográfica aparezca traducida o acompañada de expresiones como "género", "tipo", "estilo", "imitación" u otras.

A los efectos del presente artículo, se entrenderá por "indicaciones geográficas" las indicaciones que sirven para identificar un producto como originario del territorio de un país tercero miembro de la Organización Mundial del Comercio, o de una región o localidad de dicho territorio, en los casos en que la calidad, la fama u otra característica determinada del producto puede atribuirse esencialmente a dicho origen geográfico.

2. Las disposiciones del apartado 1 se aplicarán sin perjuicio de otras disposiciones específicas de la legislación comunitaria que establezcan normas para la designación y la presentación de los productos a que se hace referencia en la letra b) del apartado 2 del artículo 1.
3. Las normas de desarrollo del presente artículo se adoptarán, si fuera necesario, con arreglo al procedimiento establecido en el artículo 83.».
3) Se suprime el Anexo VII.
II. Reglamento (CEE) n° 344/79 del Consejo, de 5 de febrero de 1979 (DO n° L 54 de 5. 3. 1979, p. 67) Reglamento (CEE) n° 345/79 del Consejo, de 5 de febrero de 1979 (DO n° L 54 de 5. 3. 1979, p. 69), modificado por el Reglamento (CEE) n° 2009/81 (DO n° L 195 de 18. 7. 1981, p. 6)
Los Reglamentos que arriba se mencionan quedan derogados.

ANEXO XVII
TABACO

Reglamento (CEE) n° 2075/92 del Consejo, de 30 de junio de 1992 (DO n° L 215 de 30. 7. 1992, p. 70)
Se sustituirá el título IV por el siguiente texto:
«TÍTULO IV
Régimen de intercambios con terceros países
Artículo 15
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
Artículo 16
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación, se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios con terceros países:
a) la recaudación de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,
b) la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.
Artículo 16 bis
1. Si, debido a las importaciones o las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir pertubaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión, según el procedimiento de voto previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y decidirá aquellos casos y límites en los que los Estados miembros puedan tomar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicará na los Estados miembros y que serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».

ANEXO XVIII
LÚPULO

Reglamento (CEE) n°1696/71 del Consejo, de 26 de julio de 1971 (DO n° L 175 de 4. 8. 1971, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3124/92 (DO n° L 313 de 30. 10. 1992, p. 1)
Se sustituriá el título V por el siguiente texto:
«TÍTULO V
Régimen de intercambios con terceros países
Artículo 14
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a los que se refiere el artículo 1.
Artículo 15
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la recaudación de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 15 bis
1. Si, debido a las importaciones o las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, podrán aplicarse las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, pronunciándose a propuesta de la Comisión según el procedimiento de voto previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará los normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y límites en los que los Estados miembros puedan tomar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y que serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».

ANEXO XIX
PLANTAS VIVAS Y PRODUCTOS DE LA FLORICULTURA

I. Reglamento (CEE) n° 234/68 del Consejo, de 27 de febrero de 1968 (DO n° L 55 de 2. 3. 1968, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3336/92 (DO n° L 336 de 20. 11. 1992, p. 1)
Los artículos 8 a 10 se sustituyen por el texto siguiente:
«Artículo 8
1. Toda importación comunitaria de los productos contemplados en el artículo 1 podrá quedar sujeta a la presentación de un certificado de importación.

El certificado será expedido por los Estados miembros a toda persona interesada que lo solicitare, cualquiera que sea su lugar de establecimiento en la Comunidad.

El certificado será válido en toda la Comunidad. La expedición del certificado podrá estar supeditada a la prestación de una fianza que garantice la obligación contraída de importar mientras dure el período de validez del certificado y que se perderá total o parcialmente si no se realizare la operación en dicho plazo o si sólo se realizare en parte.

2. El período de validez de los certificados y demás normas de aplicación del presente artículo se adoptarán de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 14.
Artículo 9
Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
Artículo 10
1. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
2. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquer impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de culaquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 10 bis
1. Si, debido al aumento de las importaciones o de las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, se podrán aplicar las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión por el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y los límites en que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión a instancia de un Estado miembro o por propria iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días hábiles siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días hábiles siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. La Comisión adoptará las normas de aplicación del presente artículo de acuerdo con el procedimiento establecido en el artículo 14.
5. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
II. Reglamento (CEE) n° 3280/75 del Consejo, de 16 de diciembre de 1975 (DO n° L 326 de 18. 12. 1975, p. 4)
El citado Reglamento queda derogado.

ANEXO XX
SEMILLAS

I. Reglamento (CEE) n° 2358/71 del Consejo, de 26 de otubre de 1971 (DO n° L 246 de 5. 11. 1971, p. 1), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 3375/93 (DO n° L 303 de 10. 12. 1993, p. 9)
1) Los artículos 5 a 7 se sustituirán por el siguiente texto:
«Artículo 5
1. Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el artículo 1.
2. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
Artículo 6
Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 7
1. Si, debido al aumento de las importaciones o de las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, se podrán aplicar las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión por el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y los límites en que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
2) Se suprimirá el artículo 8 bis.
II. Reglamento (CEE) n° 1578/72 del Consejo, de 20 de julio de 1972 (DO n° L 168 de 26. 7. 1972, p. 1), modificado por el Reglamento (CEE) n° 1984/86 (DO n° L 171 de 28. 6. 1986, p. 3)
El citado Reglamento queda derogado.

ANEXO XXI
OTROS REGLAMENTOS

I. Reglamento (CEE) n° 827/68 del Consejo, de 28 de junio de 1968 (DO n° L 151 de 30. 6. 1968, p. 16), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 794/94 (DO n° L 92 de 9. 4. 1994, p. 15)
1) Los artículos 2 y 3 se sustituirán por los siguientes artículos:
«Artículo 2
1. Salvo que en el presente Reglamento se dispusiere lo contrario, se aplicarán los tipos de los derechos del arancel aduanero común a los productos a que se refiere el Anexo.
2. Las normas generales para la interpretación de la nomenclatura combinada y las normas especiales para su aplicación se aplicarán a la clasificación de los productos regulados por el presente Reglamento; la nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento se incluirá en el arancel aduanero común.
3. Salvo disposición en contrario del presente Reglamento o adoptada en virtud de una de las disposiciones del mismo, y sin perjuicio de las obligaciones derivadas de acuerdos internacionales referentes a los productos que se incluyen en el Anexo, quedarán prohibidas en los intercambios comerciales con terceros países:

- la percepción de cualquier impuesto de efecto equivalente a un derecho de aduana,

- la aplicación de cualquier restricción cuantitativa o medida de efecto equivalente.

Artículo 3
1. Si, debido al aumento de las importaciones o de las exportaciones, el mercado comunitario de uno o más productos contemplados en el artículo 1 sufriere o estuviere amenazado con sufrir perturbaciones graves que pudieran poner en peligro los objetivos del artículo 39 del Tratado, la Comisión podrá aplicar las medidas adecuadas a los intercambios comerciales con terceros países hasta que desaparezca la perturbación o amenaza de la misma.

El Consejo, a propuesta de la Comisión por el procedimiento de votación previsto en el apartado 2 del artículo 43 del Tratado, adoptará las normas generales de aplicación del presente apartado y definirá los casos y los límites en que los Estados miembros podrán adoptar medidas cautelares.

2. Si se produjere la situación a que se refiere el apartado 1, la Comisión, a instancia de un Estado miembro o por propia iniciativa, decidirá las medidas necesarias, que se comunicarán a los Estados miembros y serán de inmediata aplicación. En caso de que un Estado miembro presentare una petición a la Comisión, ésta deberá tomar una decisión al respecto dentro de los tres días laborables siguientes a la recepción de la solicitud.
3. Los Estados miembros podrán someter a la consideración del Consejo la medida dictada por la Comisión dentro del plazo de los tres días laborables siguientes al de su comunicación. El Consejo se reunirá sin demora y podrá, por mayoría cualificada, modificar o anular la medida de que se trate.
4. Las disposiciones del presente artículo se aplicarán respetando las obligaciones que se desprendan de los acuerdos celebrados de conformidad con el apartado 2 del artículo 228 del Tratado.».
2) El artículo 6 se sustituirá por el siguiente texto:
«Artículo 6
En los casos en que se hiciere referencia al presente artículo, las medidas se adoptarán de acuerdo con los procedimientos establecidos en el artículo 38 del Reglamento n° 136/66/CEE y en los artículos correspondientes de los demás Reglamentos por los que se establece la organización común de los mercados agrarios.».
II. Reglamento (CEE) n° 234/79 del Consejo, de 5 de febrero de 1979 (DO n° L 34 de 9. 2. 1979, p. 2), cuya última modificación la constituye el Reglamento (CEE) n° 3209/89 (DO n° L 312 de 27. 10. 1989, p. 5)
Se suprimirá el apartado 2 del artículo 2.

ANEXO XXII
REGIONES ULTRAPERIFÉRICAS

I. Reglamento (CEE) n° 3763/91 del Consejo, de 16 de diciembre de 1991 (DO n° L 356 de 24. 12. 1991, p. 1), modificado por el Reglamento (CEE) n° 3714/92 (DO n° L 378 de 23. 12. 1992, p. 23)
El apartado 2 del artículo 2 quedará modificado del siguiente modo:
a) En el párrafo primero se sustituirá la parte de frase «Las exacciones reguladoras fijadas en virtud del apartado 1 del artículo 13 del Reglamento (CEE) n° 2727/75 del Consejo, de 29 de octubre de 1975, por el que se establece la organización común de mercados en el sector de los cereales» por el texto siguiente:

«Los derechos de importación establecidos en el arancel aduanero común.».

b) En el párrafo segundo, se sustituirán las palabras «de la exacción reguladora» por «de los derechos de importación».
II. Reglamento (CEE) n° 1600/92 del Consejo, de 15 de junio de 1992 (DO n° L 173 de 27. 6. 1992, p. 1), modificado por el Reglamento (CEE) n° 3714/92 (DO n° L 378 de 23. 12. 1992, p. 23)
1) En el apartado 1 del artículo 3 se suprimirán las palabras «exacción reguladora o».
2) En la letra a) del apartado 1 del artículo 5 se suprimirán las palabras «o las exacciones reguladoras contempladas en el artículo 9 del Reglamento (CEE) n° 805/68 del Consejo, de 27 de junio de 1968, por el que se establece la organización común de mercados en el sector de la carne de bovino».
3) En el artículo 7, se suprimirán las palabras «de la exacción reguladora y/o».
III. Reglamento (CEE) n° 1601/92 del Consejo, de 15 de junio de 1992 (DO n° L 173 de 27. 6. 1992, p. 13), modificado por el Reglamento (CEE) n° 3714/92 (DO n° L 378 de 23. 12. 1992, p. 23)
1) En el apartado 1 del artículo 3 se suprimirán las palabras «exacción reguladora o».
2) En la letra a) del apartado 1 del artículo 5 se suprimirán las palabras «y/o las exacciones reguladoras recogidas en el artículo 9 del Reglamento (CEE) n° 805/68».

1 DO n° L 148 de 28. 6. 1968, p. 24. Reglamento cuya última modificación la constiuye el Reglamento (CE) n° 1884/94 (DO n° L 197 de 30. 7. 1994, p. 27).

2 Dictamen emitido el 14 de diciembre de 1994 (aún no publicado en el Diario Oficial).

3 DO n° L 47 de 25. 2. 1993, p. 1. Reglamento cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 3518/93 de la Comisión (DO n° L 320 de 22. 12. 1993, p. 15).

4 DO n° 197 de 18. 7. 1987, p. 33.

5 DO n° L 84 de 27. 3. 1987, p. 1. Reglamento cuya última modificación la constituye el Reglamento (CE) n° 1891/94 (DO n° L 197 de 30. 7. 1994, p. 42).

6 DO n° 172 de 30. 9. 1966, p. 3025/66.

RÈGLEMENT (CE) N° 3290/94 DU CONSEIL

du 22 décembre 1994

relatif aux adaptations et aux mesures transitoires nécessaires dans le secteur de
l'agriculture pour la mise en œuvre des accords conclus dans le cadre des négociations
commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay

LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,

vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 43,

vu le règlement (CEE) n° 805/68 du Conseil, du 27 juin 1968, portant organisation commune des marchés dans le secteur de la viande bovine1, et notamment son article 7 paragraphe 2,

vu la proposition de la Commission,

vu l'avis du Parlement européen2, considérant que la Communauté a adopté un ensemble de règles concernant la politique agricole commune;

considérant que, dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, la Communauté a négocié divers accords (ci-après dénommés «accords GATT»); que, parmi ces accords, plusieurs concernent le secteur agricole, notamment l'accord sur l'agriculture (ci-après dénommé «accord»); que, les concessions faites en matière de soutien interne pouvant être respectées en fixant les prix et les montants d'aides au niveau approprié, il n'est pas nécessaire d'arrêter des dispositions spécifiques à cet égard; que l'accord programme, sur une période de six ans, l'extension de l'accès au marché communautaire pour les produits agricoles en provenance des pays tiers, d'une part, et la réduction progressive du niveau de soutien accordé par la Communauté pour l'exportation des produits agricoles, d'autre part; que, dès lors, il y a lieu d'adapter la législation agricole relative aux échanges avec les pays tiers;

considérant que, en convertissant en droits de douane l'ensemble des mesures qui restreignent l'importation de produits agricoles (tarification) et en interdisant l'application pour l'avenir de telles mesures, l'accord requiert la suppression des prélèvements variables à l'importation ainsi que des autres mesures et charges à l'importation qui à présent sont prévues dans les organisations communes des marchés; que les taux des droits de douane applicables selon l'accord pour les produits agricoles seront fixés dans le tarif douanier commun; que, toutefois, dans certains secteurs comme ceux des céréales, du riz, du vin et des fruits et légumes, l'introduction de mécanismes complémentaires ou autres que la perception des droits de douane stables nécessite l'adoption de règles dérogatoires dans les règlements de base; que, en outre, les mesures de protection du marché communautaire contre l'importation de raisins secs et de cerises transformées peuvent être maintenues, en vertu de l'accord sur les sauvegardes, pour une période de cinq ans; que, par ailleurs, afin d'éviter des problèmes d'approvisionnement du marché communautaire, il est indiqué d'admettre la suspension de l'application des droits de douane pour certains produits dans le secteur du sucre;

considérant que, afin de maintenir un minimum de protection contre les effets préjudiciables sur le marché pouvant résulter de la tarification susmentionnée, l'accord admet l'application de droits de douane additionnels dans des conditions définies avec précision et pour les seuls produits soumis à la tarification; qu'il convient dès lors d'introduire une disposition correspondante dans les règlements de base concernés;

considérant que l'accord prévoit une multitude de contingents tarifaires sous les régimes dits d'«accès courant» et d'«accès minimal»; que les conditions applicables pour ces contingents sont largement précisées dans l'accord; que, compte tenu du nombre élevé de contingents et dans le but d'assurer la mise en œuvre la plus efficace possible, il convient d'attribuer à la Commission leur ouverture et leur gestion, selon la procédure dite «du comité de gestion»;

considérant que, en ce qui concerne le règlement (CEE) n° 404/93 du Conseil, du 13 février 1993, portant organisation commune des marchés dans le secteur de la banane3, il convient d'y introduire les modifications qui résultent de l'accord-cadre conclu avec certains pays d'Amérique latine dans le cadre du cycle d'Uruguay;

considérant que, étant donné que l'accord sur les sauvegardes a établi des règles précises pour l'application des clauses de sauvegarde telles qu'elles sont prévues dans les organisations des marchés, il convient de compléter ces clauses par une référence aux obligations découlant des accords internationaux;

considérant que, dans les relations commerciales avec les pays tiers qui ne sont pas soumis aux accords GATT, la Communauté n'est pas liée par les contraintes quant à l'accès au marché communautaire qui en découlent; que, afin d'assurer que, le cas échéant, les mesures nécessaires puissent être prises à l'égard des produits provenant de ces pays, il convient de conférer à la Commission une compétence correspondante qu'elle exercera dans le cadre de la procédure du comité de gestion;

considérant que, en vertu de l'accord, l'octroi de subventions à l'exportation est désormais limité à certains groupes de produits agricoles y définis; que, en outre, il est soumis à des limites exprimées en quantités et en valeur;

considérant que le respect des limites en valeur pourra être assuré lors la fixation des restitutions et par le suivi des paiements dans le cadre de la réglementation relative au Fonds européen d'orientation et de garantie agricole; que le contrôle peut être facilité par la préfixation obligatoire des restitutions, sans que ne soit préjugée la possibilité, dans le cas de restitutions différenciées, de changer la destination préfixée à l'intérieur d'une zone géographique à laquelle s'applique un taux de restitutions unique; que, dans le cas du changement de la destination, il convient de payer la restitution applicable à la destination réelle, tout en la plafonnant au niveau du montant applicable à la destination préfixée;

considérant que la surveillance des contraintes en volume requiert l'instauration d'un système de suivi fiable et efficace; que, à cet effet, il convient de soumettre l'octroi de toute restitution à l'exigence d'un certificat d'exportation; que l'octroi des restitutions dans les limites disponibles devra être effectué en fonction de la situation particulière de chacun des produits concernés; que des dérogations à cette discipline ne peuvent être admises que pour les produits transformés ne relevant pas de l'annexe II du traité auxquels des limites en valeur ne s'appliquent pas, et pour les actions d'aide alimentaire, ces dernières étant exemptes de toute limitation; qu'il est approprié d'établir la possibilité de déroger aux règles strictes de gestion, pour les produits dont les exportations avec restitutions ne sont pas susceptibles de dépasser les limites en volume; que le suivi des quantités exportées à l'aide de restitutions pendant les campagnes visées par l'accord sera assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre de chaque campagne;

considérant que, dans la plupart des organisations communes des marchés, l'exclusion du recours au régime du trafic de perfectionnement actif relève de la seule compétence du Conseil; que, dans les conditions économiques résultant de l'accord, il pourra s'avérer nécessaire de réagir rapidement à des problèmes de marché découlant de l'application dudit régime; que, à cet égard, il y a lieu de conférer à la Commission la compétence de prendre des mesures d'urgence qui sont limitées dans le temps; qu'il convient de soumettre ces mesures à l'application de la procédure prévue à l'article 3 de la décision 87/373/CEE du Conseil4;

considérant qu'il est, en outre, nécessaire de garantir le respect des dispositions de l'accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce; que, à cette fin, les précisions nécessaires doivent être insérées dans le règlement (CEE) n° 822/87 du Conseil, du 16 mars 1987, portant organisation commune du marché viti-vinicole5;

considérant que, à la suite des modifications de la réglementation agricole prévues par le présent règlement, de nombreux règlements du Conseil dérivés des règlements de base deviennent sans objet; que, dans un souci de clarté juridique, il est indiqué de les abroger; que, en l'occurrence, il convient également de supprimer certaines dispositions qui, sans être directement liées aux accords GATT, sont devenues caduques; qu'il en est de même pour certains règlements du Conseil, dits de la «deuxième génération» qui peuvent, pour l'essentiel, être incorporés dans les règlements de base en cause;

considérant, toutefois, que les règles générales existantes du Conseil relatives à l'application de la clause de sauvegarde n'ont pas pu tre intégrées dans les règlements de base; que, à la lumière de l'importance des modifications rendues nécessaires dans ce domaine suite aux accords GATT, les règlements concernés ne peuvent pas être maintenus; qu'ils convient dès lors de les abroger, tout en prévoyant les bases juridiques permettant leur remplacement;

considérant que l'application de l'accord sur l'agriculture pourrait être mise en difficulté si les procédures internes à utiliser différaient de manière considérable entre les différents secteurs; que, de ce fait, il convient d'uniformiser ces procédures;

considérant que l'adoption par le Conseil de règles générales d'exécution a permis dans le passé d'encadrer de manière adéquate les règles plus spécifiques nécessaires pour la gestion des marchés; que la mise en œuvre dudit accord sur l'agriculture ne devrait pas remettre en cause les mécanismes et procédures de gestion de la politique agricole commune;

considérant qu'il sera utile d'analyser, à un stade ultérieur, tant le fonctionnement des régimes instaurés par le présent règlement que les expériences acquises avec les mesures prises par les pays tiers pour la mise en œuvre des accords GATT; que, à cet effet, il convient que, à l'issue des deux premières années de l'application du présent règlement, la Commission présente un rapport au Conseil ainsi qu'au Parlement européen;

considérant que le passage du régime existant à celui résultant des accords GATT peut donner lieu à des difficultés d'adaptation qui n'ont pas été couvertes par le présent règlement; que, en vue de faire face à cette éventualité, il y a lieu de prévoir une disposition générale permettant à la Commission de prendre, pendant une certaine période, les mesures transitoires nécessaires,

A ARRÊTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT :

Article premier
Le présent règlement établit les adaptations et les mesures transitoires nécessaires pour la mise en œuvre dans le secteur de l'agriculture des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay.
Article 2
Les adaptations visées à l'article 1er figurent aux annexes.
Article 3
1. Si, dans le cadre de la politique agricole commune, des mesures transitoires sont nécessaires pour faciliter le passage du régime existant à celui résultant des adaptations aux exigences découlant des accords visés à l'article 1er, ces mesures sont arrêtées suivant la procédure prévue à l'article 38 du règlement n° 136/66/CEE6 ou, selon le cas, aux articles correspondants des autres règlements portant organisation commune des marchés agricoles ou du règlement (CE) n° 3448/937. Lors de la prise de ces mesures, il est tenu compte des particularités dans les différents secteurs agricoles, tout en respectant les obligations découlant des accords visés à l'article 1er.
2. Les mesures visées au paragraphe 1 peuvent être prises pendant une période expirant le 30 juin 1996, leur application étant limitée à cette date. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée sur proposition de la Commission, peut prolonger cette période.
Article 4
1. Si, compte tenu de la situation particulière d'un produit agricole, le respect des obligations relatives au niveau du soutien à l'exportation, découlant des accords visés à l'article 1er, peut être assuré par des moyens d'effet moindre que ceux introduits à cet effet, la Commission peut exonérer ce produit de l'application des dispositions relatives aux restitutions à l'exportation faisant l'objet du présent règlement.
2. Sans préjudice des dispositions arrêtées par le présent règlement, la Commission peut, à l'importation des produits agricoles en provenance des pays tiers à l'égard desquels la Communauté n'est pas soumise aux obligations découlant des accords visés à l'article 1er, prendre les mesures nécessaires pour la protection du marché communautaire.
3. Les mesures prises en application des paragraphes 1 et 2 sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 3 paragraphe 1.
Article 5
Avant le 30 juin 1997, la Commission soumet au Parlement européen et au Conseil un rapport sur le fonctionnement du régime résultant du présent règlement ainsi que sur les expériences acquises avec les mesures prises par les pays tiers pour la mise en application des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay. Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, décide toutes les modifications découlant des résultats et des conclusions de ce rapport.
Article 6
1. Le présent règlement entre en vigueur le 1er janvier 1995.
2. Il est applicable à partir du 1er juillet 1995. Toutefois, sont applicables :
a) les dispositions de l'article 3 et de l'article 4 paragraphe 2, à partir du 1er janvier 1995;
b) les dispositions prévues aux annexes, relatives aux droits à l'importation et aux droits à l'importation additionnels qui s'appliquent pour les produits visés aux annexes XIII et XVI pour lesquels un prix d'entrée est applicable à partir du début de la campagne de commercialisation des produits concernés en 1995;
c) les dispositions relatives aux restitutions à l'exportation :

- à partir du 1er septembre 1995, en ce qui concerne les annexes II et XVI,

- à partir du 1er octobre 1995, en ce qui concerne l'annexe IV,

- à partir du 1er novembre 1995, en ce qui concerne l'annexe V;

d) les dispositions prévues à l'annexe XV, à partir du 1er janvier 1995;
e) les dispositions prévues à l'annexe XVI partie I point 2, à partir du 1er janvier 1996.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et applicable dans tout État membre.

Fait à Bruxelles, le 22 décembre 1994.

Par le Conseil
Le président
H. SEEHOFER

ANNEXE I
CÉRÉALES

I. Règlement (CEE) n° 1766/92 du Conseil du 30 juin 1992 (JO n° L 181 du 1. 7. 1992, p. 21), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 1866/94 (JO n° L 197 du 30. 7. 1994, p. 1)
1) L'article 3 paragraphe 2 est supprimé.
2) L'article 3 paragraphe 3 est complété par l'alinéa suivant :

«Le prix d'intervention applicable au maïs et au sorgho pendant le mois de mai restera valable en juillet, août et septembre de la campagne de commercialisation suivante.»

3) À l'article 3 paragraphe 4 deuxième alinéa, la première phrase est remplacée par le texte suivant :

«Le prix d'intervention fait l'objet de majorations mensuelles pendant la totalité ou une partie de la campagne de commercialisation.»

4) À l'article 5, les premier et dernier tirets sont supprimés.
5) Le titre II est remplacé par le texte suivant :
«TITRE II
Article 9
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er est soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 12 et 13.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie assurant l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 23.
Article 10
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
2. Par dérogation au paragraphe 1, le droit à l'importation pour les produits relevant des codes NC ex 1001 excepté le méteil, 1002, 1003, ex 1005 excepté l'hybride de semence, et ex 1007 excepté l'hybride destiné à l'ensemencement est égal au prix d'intervention valable pour ces produits lors de l'importation et majoré de 55 %, diminué du prix à l'importation caf applicable à l'expédition en cause. Toutefois, ce droit ne peut dépasser le taux des droits du tarif douanier commun.
3. Aux fins du calcul de la charge à l'importation visée au paragraphe 2 :
a) il est constaté, pour les produits visés au paragraphe 2, exprimés en une ou, le cas échéant, subdivisés en plusieurs qualités standard (blé tendre : haut, moyen, bas; blé dur; maïs; autres céréales fourragères), des prix représentatifs à l'importation caf, sur la base des prix pour ces qualités sur le marché mondial. Ces prix représentatifs à l'importation caf sont établis régulièrement;
b) chaque expédition à importer est classée dans la qualité la plus proche parmi les qualités standard visées au point a).
4. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 23. Ces modalités spécifient notamment :

- les qualités standard à utiliser,

- les cotations de prix pour les différentes qualités de blé et les cotations de prix pour les autres céréales à prendre en considération,

- la méthode selon laquelle est calculée la charge à l'importation de chaque expédition classée dans une des qualités standard visées au paragraphe 3 point a),

- la possibilité, s'il s'avère approprié, dans des cas déterminés, d'accorder aux opérateurs la possibilité de savoir avant l'arrivée des expéditions concernées la charge qui serait appliquée.

Article 11
1. Sans préjudice de l'article 10 paragraphe 2, afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains des produits visés à l'article 1er, l'importation, au taux du droit prévu à l'article 10, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés notamment sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 23. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 12
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 23.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite "examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants d'échanges traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié, déterminent la méthode de gestion à appliquer et comportent, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a);
c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats à l'importation.

Dans le cas du contingent d'importation en Espagne de 2 000 000 de tonnes de maïs et de 300 000 tonnes de sorgho et du contingent d'importation au Portugal de 500 000 tonnes de maïs, ces modalités comportent, en outre, les dispositions nécessaires relatives à la réalisation des importations contingentaires ainsi que, le cas échéant, au stockage public des quantités importées par les organismes d'intervention des États membres concernés, et à leur écoulement sur le marché de ces États membres.

Article 13
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation, en l'état ou sous forme de marchandises reprises à l'annexe B, des produits visés à l'article 1er sur la base des cours ou des prix de ces produits sur le marché mondial, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces cours ou prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.

La restitution pour l'exportation de produits visés à l'article 1er sous forme de marchandises reprises à l'annexe B ne peut pas être supérieure à celle applicable à ces produits exportés en l'état.

2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, est établie la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles en tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté, sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté. Elle peut être différenciée selon les destinations, lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 23.

Cette fixation peut avoir lieu notamment :

a) de façon périodique;
b) par voie d'adjudication pour les produits pour lesquels cette procédure était prévue dans le passé.

Les restitutions fixées de façon périodique peuvent, en cas de nécessité, être modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

4. Pour les produits visés à l'article 1er et exportés en l'état, la restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
5. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er et exportés en l'état est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou le cas échéant

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut pas dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, les mesures appropriées peuvent être prises.

6. Les dispositions des paragraphes 4 et 5 peuvent être étendues aux produits visés à l'article 1er exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe B, selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
7. Il peut être dérogé aux paragraphes 4 et 5 pour les produits visés à l'article 1er bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 23.
8. Sauf dérogation arrêtée selon la procédure prévue à l'article 23, en ce qui concerne les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a) et b), la restitution applicable conformément au paragraphe 5 est ajustée en fonction du niveau des majorations mensuelles applicables au prix d'intervention et, le cas échéant, des variations de ce prix. Un correctif peut être fixé, selon la procédure prévue à l'article 23. Toutefois, en cas de nécessité, la Commission peut modifier les correctifs.

Les dispositions des premier et deuxième alinéas peuvent être appliquées totalement ou partiellement à chacun des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points c) et d), ainsi qu'aux produits visés à l'article 1er exportés sous la forme de marchandises reprises à l'annexe B. Dans ce cas, l'ajustement visé au premier alinéa est corrigé par l'application à la majoration mensuelle d'un cœfficient exprimant la relation entre la quantité du produit de base et la quantité de celui-ci contenue dans le produit transformé exporté ou mise en œuvre dans la marchandise exportée.

En cas d'exportation, pendant les trois premiers mois de la campagne, de malt en stock à la fin de la campagne précédente ou fabriqué à partir d'orge en stock à cette date, la restitution applicable est celle qui aurait été appliquée, pour le certificat en cause, dans le cas d'une exportation le dernier mois de la campagne précédente.

9. Dans la mesure nécessaire pour tenir compte des particularités d'élaboration de certaines boissons spiritueuses obtenues à partir de céréales, les critères pour l'octroi des restitutions à l'exportation visées au paragraphe 1 et les modalités de contrôle peuvent être adaptés à cette situation particulière.
10. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
11. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables non attribuées ou non utilisées, et notamment celles concernant l'adaptation visée au paragraphe 9, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 23. La modification de l'annexe B est effectuée selon la même procédure. Toutefois, les modalités relatives à l'application du paragraphe 6 pour les produits visés à l'article 1er exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
Article 14
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur des céréales, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut exclure totalement ou partiellement le recours au régime du trafic de perfectionnement actif :

- pour les produits visés à l'article 1er, destinés à la fabrication de produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points c) et d)

et

- dans des cas particuliers, pour les produits visés à l'article 1er destinés à la fabrication de marchandises visées à l'annexe B.

2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut pas dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 15
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 16
1. Lorsque les cours ou les prix sur le marché mondial pour un ou plusieurs produits visés à l'article 1er atteignent le niveau des prix communautaires, que cette situation est susceptible de persister et de s'aggraver et que, de ce fait, le marché de la Communauté est perturbé ou menacé d'être perturbé, les mesures appropriées peuvent être prises.
2. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 23.
Article 17
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou des exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
6) L'annexe A est complétée par les mentions suivantes :

«Code NC

Désignation des marchandises

2306

tourteaux et autres résidus solides, même broyés ou agglomérés sous forme de pellets, de l'extraction de graisses ou huiles végétales, autres que ceux des nos 2304 ou2305 :

2306 90

- autre :

- - autres :

2306 90 91

- - - de germes de maïs»

II. Règlement (CEE) n° 2729/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 281 du 1. 11. 1975, p. 18)
Les termes «prélèvement» et «prélèvements» sont remplacés respectivement par les termes «droit» et «droits».
III. Règlement (CE) n° 3670/93 du Conseil du 22 décembre 1993 (JO n° L 338 du 31. 12. 1993, p. 35)
Le règlement mentionné ci-dessus est abrogé.

ANNEXE II
RIZ

I. Règlement (CEE) n° 1418/76 du Conseil du 21 juin 1976 (JO n° L 166 du 25. 6. 1976, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 1869/94 (JO n° L 197 du 30. 7. 1994, p. 7)
1) L'article 4 paragraphe 5 est remplacé par le texte suivant :
«5. Sont déterminés selon la procédure prévue à l'article 27 :
a) après consultation des États membres intéressés, les centres d'intervention visés au paragraphe 4;
b) le taux de conversion du riz décortiqué en riz paddy, ou inversement;
c) le taux de conversion du riz décortiqué en riz blanchi et semi-blanchi, ou inversement;
d) les frais d'usinage et la valeur des sous-produits à prendre en considération pour l'application du paragraphe 3.»
2) Le titre II est remplacé par le texte suivant :
«TITRE II
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 10
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er est soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation. Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 14 et 15. Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie assurant l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.
2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27.
Article 11
1. Pour les livraisons, vers le département français d'outre-mer de la Réunion et destinés à y être consommés, des produits relevant du code NC 1006 (à l'exclusion du code 1006 10 10), en provenance des États membres et se trouvant dans l'une des situations visées à l'article 9 paragraphe 2 du traité, une subvention peut être fixée.

Le montant de cette subvention est fixé, compte tenu des besoins d'approvisionnement du marché réunionnais, sur la base de la différence existant entre le cours ou les prix des produits concernés sur le marché mondial et les cours ou prix de ces mêmes produits sur le marché communautaire, ainsi que, si nécessaire, des prix de ces produits rendus île de la Réunion.

La subvention est accordée sur demande de l'intéressé. Elle peut être fixée, le cas échéant, par voie d'adjudication. Cette adjudication porte sur le montant de la subvention.

La fixation de la subvention a lieu périodiquement selon la procédure prévue à l'article 27. Toutefois, en cas de nécessité, la Commission peut, sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative, modifier la subvention dans l'intervalle.

2. Les dispositions réglementaires relatives au financement de la politique agricole commune s'appliquent à la subvention prévue au paragraphe 1.
3. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27.
Article 12
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
2. Par dérogation au paragraphe 1, le droit à l'importation :
a) du riz décortiqué relevant du code NC 1006 20 est égal au prix d'achat à l'intervention valable au moment de l'importation respectivement pour le riz Indica et Japonica, majoré :

- de 80 % dans le cas du riz Indica,

- de 88 % dans le cas du riz Japonica,

et diminué du prix à l'importation;

b) du riz blanchi relevant du code NC 1006 30 est égal au prix d'achat à l'intervention valable au moment de l'importation, majoré d'un pourcentage à calculer, et diminué du prix à l'importation. Toutefois, ce droit ne peut dépasser le taux des droits du tarif douanier commun. Le pourcentage visé au point b) est calculé en ajustant les pourcentages respectifs visés au point a) en fonction des taux de conversion, des frais d'usinage et de la valeur des sous-produits et en majorant les montants ainsi obtenus d'un montant de protection de l'industrie.
3. Par dérogation au paragraphe 1 :
a) il n'est perçu aucun droit lors de l'importation dans le département français d'outre-mer de la Réunion et destinés à y être consommés des produits relevant du code NC 1006 10 et des codes NC 1006 20 et 1006 40 00;
b) le droit à percevoir lors de l'importation dans le département français d'outre-mer de la Réunion et destinés à y être consommés des produits relevant du code NC 1006 30 est affecté du cœfficient de 0,30.
4. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27. Ces modalités comportent notamment les critères permettant de distinguer les types de riz importés visés au paragraphe 2, la fixation du montant de protection de l'industrie et les dispositions nécessaires pour déterminer et calculer les prix à l'importation et pour vérifier leur authenticité.
Article 13
1. Sans préjudice de l'article 12 paragraphe 2, afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains des produits visés à l'article 1er, l'importation, au taux du droit prévu à l'article 12, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 27. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 14
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation, en l'état ou sous forme de marchandises reprises à l'annexe B, des produits visés à l'article 1er sur la base des cours ou des prix de ces produits sur le marché mondial, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces cours ou ces prix et ces prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.

La restitution pour l'exportation de produits visés à l'article 1er sous forme de marchandises reprises à l'annexe B ne peut pas être supérieure à celle applicable à ces produits exportés en l'état.

2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, est établie la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles, en tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté. Elle peut être différenciée selon les destinations, lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 27. Cette fixation peut avoir lieu notamment :

a) de façon périodique;
b) par voie d'adjudication pour les produits pour lesquels cette procédure était prévue dans le passé.

Les restitutions fixées de façon périodique peuvent, en cas de nécessité, être modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

Les restitutions fixées périodiquement pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a) et b) sont fixées au moins une fois par mois.

4. Les restitutions sont fixées en prenant en considération les éléments suivants :
a) situation et perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, des prix du riz et des brisures ainsi que des disponibilités,

- sur le marché mondial, des prix du riz et des brisures;

b) objectifs de l'organisation commune du marché du riz, qui sont d'assurer à ce marché une situation équilibrée et un développement naturel sur le plan des prix et des échanges;
c) limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité;
d) intérêt d'éviter des perturbations sur le marché de la Communauté;
e) aspect économique des exportations envisagées.

Lors de la fixation de la restitution, il est tenu compte, notamment, de la nécessité d'établir un équilibre entre l'utilisation des produits de base communautaires en vue de l'exportation de marchandises transformées vers les pays tiers et l'utilisation des produits de ces pays admis au régime dit «de perfectionnement».

5. Pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a) et b), les restitutions sont fixées conformément aux critères spécifiques suivants :
a) prix pratiqués pour ces produits sur les différents marchés représentatifs de la Communauté pour l'exportation;
b) cours les plus favorables constatés sur les différents marchés des pays tiers importateurs;
c) frais de commercialisation et frais de transport les plus favorables à partir des marchés de la Communauté visés au point a) jusqu'aux ports ou autres lieux d'exportation de la Communauté desservant ces marchés ainsi que frais d'approche sur le marché mondial.
6. En cas de fixation de la restitution par voie d'adjudication, l'adjudication porte sur le montant de la restitution.
7. Pour les produits visés à l'article 1er exportés en l'état, la restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
8. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er et exportés en l'état est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut pas dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, les mesures appropriées peuvent être prises.

9. Les dispositions des paragraphes 7 et 8 peuvent être étendues aux produits visés à l'article 1er exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe B, selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
10. Il peut être dérogé aux paragraphes 7 et 8, pour les produits visés à l'article 1er bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 27.
11. Sauf dérogation arrêtée selon la procédure prévue à l'article 27, en ce qui concerne les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a) et b), la restitution applicable conformément au paragraphe 4 est ajustée en fonction du niveau des majorations mensuelles applicables au prix d'intervention et, le cas échéant, des variations de ce prix, selon le stade de transformation avec le taux de conversion applicable.

Un correctif peut être fixé, selon la procédure prévue à l'article 27. Toutefois, en cas de nécessité, la Commission peut modifier les correctifs.

Les dispositions des alinéas précédents peuvent être appliquées totalement ou partiellement à chacun des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point c) ainsi qu'aux produits visés à l'article 1er exportés sous la forme de marchandises reprises à l'annexe B. Dans ce cas, l'ajustement visé au premier alinéa est corrigé par l'application d'un coëfficient exprimant la relation entre la quantité du produit de base et la quantité de celui-ci contenue dans le produit transformé exporté ou mise en œuvre dans la marchandise exportée.

12. Pour le riz paddy récolté dans la Communauté et le riz décortiqué obtenu à partir de ce riz, qui se trouvent en stock à la fin d'une campagne de commercialisation et proviennent de la récolte de cette campagne, et qui sont exportés, en l'état ou sous la forme de riz blanchi ou semi-blanchi, entre le début de la campagne suivante et des dates à déterminer, la restitution peut être majorée d'un montant compensatoire. Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission à la majorité qualifiée, désigne, chaque année avant le 1er juillet, s'il y a lieu, les produits bénéficiant des dispositions de l'alinéa précédent.

Le montant compensatoire est :

- pour le riz décortiqué, égal à la différence entre le prix indicatif valable le dernier mois de la campagne de commercialisation et celui valable le premier mois de la nouvelle campagne,

- pour le riz paddy, égal à la différence visée ci-dessus ajustée en fonction du taux de conversion.

Toutefois, ce montant est diminué de l'indemnité compensatrice déjà accordée, le cas échéant, en application de l'article 8. Le montant compensatoire n'est accordé que si les stocks atteignent une quantité minimale.

13. La restitution pour les produits visés à l'article 1er points a) et b) est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- sont d'origine communautaire, pour autant qu'il s'agisse de riz paddy et de riz décortiqué, sauf en cas d'application du paragraphe 14,

- ont été exportés hors de la Communauté

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice du paragraphe 8 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 27, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes. Des dispositions complémentaires peuvent être arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27.

14. Aucune restitution n'est accordée lors de l'exportation de riz paddy et de riz décortiqué, importés de pays tiers et réexportés vers les pays tiers, sauf si l'exportateur apporte la preuve :

- de l'identité entre le produit à exporter et le produit importé préalablement,

- de la perception de tous les droits à l'importation lors de l'importation de ce produit.

Dans ce cas, la restitution est égale, pour chaque produit, aux droits perçus lors de l'importation si ceux-ci sont inférieurs à la restitution applicable; si les droits perçus lors de l'importation sont supérieurs à la restitution applicable, la restitution est égale à la dernière.

15. Le respect des limites en volume découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
16. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportées non attribuées ou non utilisées, et notamment celles concernant l'ajustement visé au paragraphe 11, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27. La modification de l'annexe B est effectuée selon la même procédure. Toutefois, les modalités relatives à l'application du paragraphe 7 pour les produits visés à l'article 1er, exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
Article 15
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur du riz, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du trafic de perfectionnement actif ou passif pour les produits visés à l'article 1er-.
2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente de façon exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif ou passif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut pas dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 16
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement, y compris les définitions figurant à l'annexe A, est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative à l'importation ou mesure d'effet équivalent.

Article 17
1. Lorsque les cours ou les prix sur le marché mondial pour un ou plusieurs produits visés à l'article 1er points a) et b) atteignent le niveau des prix communautaires, que cette situation est susceptible de persister et de s'aggraver et que, de ce fait, le marché de la Communauté est perturbé ou menacé d'être perturbé, les mesures appropriées peuvent être prises.
2. Les cours ou les prix sur le marché mondial atteignent le niveau des prix communautaires lorsqu'ils tendent vers, ou dépassent, le prix d'achat à l'intervention pour le riz Indica et Japonica, majoré :

- de 80 % dans le cas du riz Indica

et

- de 80 % dans le cas du riz Japonica.

3. La situation visée au paragraphe 1 est susceptible de persister ou de s'aggraver lorsqu'un déséquilibre est constaté entre l'offre et la demande et que ce déséquilibre risque de se prolonger, compte tenu de l'évolution prévisible de la production et des prix de marché.
4. Le marché de la Communauté est perturbé ou menacé de l'être du fait de la situation visée aux paragraphes précédents lorsque le niveau élevé des prix dans le commerce international est de nature à entraver l'importation dans la Communauté de produits visés à l'article 1er ou à provoquer la sortie de ces produits hors de la Communauté, de manière telle que la stabilité du marché ou la sécurité des approvisionnements soient mises en cause.
5. Lorsque les conditions prévues au présent article sont remplies, les mesures suivantes peuvent être prises :

- application d'un prélèvement à l'exportation; en outre, un prélèvement à l'exportation particulier peut faire l'objet d'une procédure d'adjudication portant sur une quantité déterminée,

- fixation d'un délai pour la délivrance des certificats d'exportation,

- suspension totale ou partielle des certificats d'exportation,

- rejet total ou partiel des demandes de délivrance des certificats d'exportation qui sont en instance.

L'abrogation de ces mesures est décidée au plus tard lorsqu'il est constaté que, pendant trois semaines consécutives, la condition visée au paragraphe 2 n'est plus remplie.

6. Pour la fixation du prélèvement à l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a) et b), il est tenu compte des éléments suivants :
a) situation et perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, des prix du riz et des disponibilités,

- sur le marché mondial, des prix du riz ainsi que des prix des produits transformés du secteur du riz;

b) objectifs de l'organisation commune des marchés dans le secteur du riz, qui sont d'assurer à ces marchés une situation équilibrée sur le plan des approvisionnements et des échanges;
c) intérêt d'éviter des perturbations sur le marché de la Communauté;
d) aspect économique des exportations.
7. Pour la fixation du prélèvement à l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point c), les éléments visés au paragraphe 6 s'appliquent. En outre, il est tenu compte des éléments spécifiques suivants :
a) prix pratiqués pour les brisures de riz sur les différents marchés de la Communauté;
b) quantité de brisures de riz nécessaires à la fabrication des produits considérés et, le cas échéant, valeur des sous-produits;
c) possibilités et conditions de vente des produits en cause sur le marché mondial.
8. Lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire, le prélèvement à l'exportation peut être différencié.
9. Le prélèvement à l'exportation à percevoir est celui qui est applicable le jour de l'exportation. Toutefois, le prélèvement applicable le jour du dépôt de la demande de certificat est appliqué, sur demande de l'intéressé déposée en même temps que la demande de certificat, à une exportation à réaliser pendant la durée de validité de ce certificat.
10. Aucun prélèvement n'est appliqué aux exportations effectuées au titre de l'aide alimentaire en application de l'article 25.
11. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27.

Selon la même procédure et pour chacun des produits :

- il est décidé de l'établissement des mesures visées au paragraphe 5 et de la suppression des mesures visées aux deuxième et troisième tirets dudit paragraphe,

- a lieu périodiquement la fixation du prélèvement à l'exportation.

En cas de nécessité, la Commission peut établir ou modifier le prélèvement à l'exportation.

12. La Commission peut, en cas d'urgence, prendre les mesures visées au paragraphe 5 troisième et quatrième tirets. Elle notifie sa décision aux États membres et la rend publique par affichage à son siège. Cette décision entraîne, pour les produits en cause et à partir du jour indiqué à cette fin, ce jour étant postérieur à la notification, l'application de mesures prises. La décision relative aux mesures visées au paragraphe 5 troisième tiret est applicable au maximum pendant sept jours.
Article 18
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
II. Règlement (CEE) n° 1423/76 du Conseil du 21 juin 1976 (JO n° L 166 du 25. 6. 1976, p. 20)
L'article 3 est supprimé.
III. Règlement (CEE) n° 1428/76 du Conseil du 21 juin 1976 (JO n° L 166 du 25. 6. 1976, p. 30)
Règlement (CEE) n° 1431/76 du Conseil du 21 juin 1976 (JO n° L 166 du 25. 6. 1976, p. 36)
Règlement (CEE) n° 1432/76 du Conseil du 21 juin 1976 (JO n° L 166 du 25. 6. 1976, p. 39)
Règlement (CEE) n° 1433/76 du Conseil du 21 juin 1976 (JO n° L 166 du 25. 6. 1976, p. 42)
Règlement (CEE) n° 1263/78 du Conseil du 12 juin 1978 (JO n° L 156 du 14. 6. 1978, p. 14)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE III
FOURRAGES SÉCHÉS

Règlement (CEE) n° 1117/78 du Conseil du 22 mai 1978 (JO n° L 142 du 30. 5. 1978, p. 2), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 3496/93 (JO n° L 319 du 21. 12. 1993, p. 17)
1) Au titre II, avant l'article 7, l'article 6 bis suivant est inséré :
«Article 6 bis
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er
2) L'article 7 paragraphe 2 est remplacé par le texte suivant :

«2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.»

3) L'article 8 est remplacé par l'article suivant :
«Article 8
1. Si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en conformité avec les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»

ANNEXE IV
SUCRE

I. Règlement (CEE) n° 1785/81 du Conseil du 30 juin 1981 (JO n° L 177 du 1. 7. 1981, p. 4), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 133/94 (JO n° L 22 du 27. 1. 1994, p. 7)
1) Le titre II est remplacé par le texte suivant :
«TITRE II
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 13
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a), b), c), d), f), g) et h) est soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 16 et 17.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie assurant l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. Selon la procédure prévue à l'article 41 :
a) le régime prévu au présent article peut être étendu aux produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point e);
b) sont arrêtées la période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article, qui peuvent prévoir en particulier un délai pour la délivrance des certificats.
Article 14
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
2. Par dérogation au paragraphe 1, afin d'assurer l'approvisionnement adéquat du marché de la Communauté en produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point a) (sucres bruts destinés à être raffinés des codes NC 1701 11 10 et 1701 12 10) et point c) (mélasse) par leur importation des pays tiers, la Commission peut, selon la procédure prévue à l'article 41, suspendre, partiellement ou totalement, l'application des droits à l'importation pour ces produits et déterminer les modalités de cette suspension.

La suspension peut s'appliquer pendant la période au cours de laquelle le prix sur le marché mondial majoré du droit à l'importation figurant au tarif douanier commun :

- dans le cas du sucre brut, dépasse le prix d'intervention pour ce produit,

- dans le cas de la mélasse, dépasse le niveau de prix correspondant au prix de la mélasse qui a servi de base, pour la campagne sucrière considérée, à la détermination des recettes résultant des ventes de mélasse en application des dispositions de l'article 4 paragraphe 2.

Article 15
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits agricoles, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 41. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires de déclenchement requis pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 15 bis
Pour la mélasse :

- le prix sur le marché mondial visé à l'article 14 paragraphe 2

et

- le prix représentatif visé à l'article 15 paragraphe 3

s'appliquent à une qualité type.

La qualité type peut être déterminée selon la procédure prévue à l'article 41.

Article 16
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 41.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite de "l'examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants d'échanges traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où il s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié, déterminent la méthode de gestion à appliquer et comportent, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a);
c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats à l'importation.
Article 17
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation, en l'état ou sous forme de marchandises mentionnées à l'annexe I, des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a), c) et d), sur la base des cours ou des prix sur le marché mondial pour les produits visés au même paragraphe points a) et c), et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces cours ou prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.

La restitution accordée pour le sucre brut ne peut dépasser celle accordée pour le sucre blanc.

2. Une restitution peut être prévue à l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points f), g) et h) en l'état ou sous forme de marchandises mentionnées à l'annexe I.

Le niveau de la restitution est déterminé, pour 100 kilogrammes de matière sèche, compte tenu notamment :

a) de la restitution applicable à l'exportation des produits relevant de la sous-position 1702 30 91 de la nomenclature combinée;
b) de la restitution applicable à l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point d) :
c) des aspects économiques des exportations envisagées.
3. La restitution pour l'exportation de produits visés à l'article 1er sous forme de marchandises reprises à l'annexe I ne peut pas être supérieure à celle applicable à ces produits exportés en l'état.
4. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, il est établi la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles et tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté sans, toutefois, créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
5. La restitution est la même pour toute la Communauté. Elle peut être différenciée selon les destinations, lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 41. Cette fixation peut avoir lieu notamment :

a) de façon périodique;
b) par voie d'adjudication pour les produits pour lesquels cette procédure était prévue dans le passé.

Les restitutions fixées de façon périodique peuvent, en cas de nécessité, être modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

Les offres présentées en vue d'une adjudication ne sont prises en considération que moyennant constitution d'une garantie. Sauf cas de force majeure, la garantie reste acquise en tout ou en partie si les obligations imposées aux participants à l'adjudication n'ont pas été exécutées ou ne l'ont été qu'en partie.

Les dispositions des articles 17 bis, 17 ter et 17 quater relatives aux produits non dénaturés et exportés en l'état, visés à l'article 1er paragraphe 1 points a), c) et d), s'appliquent à titre complémentaire.

6. Lors de la fixation de la restitution, il est tenu compte notamment de la nécessité d'établir un équilibre entre l'utilisation des produits de base communautaires en vue de l'exportation de marchandises transformées vers les pays tiers et l'utilisation des produits de ces pays admis au trafic de perfectionnement.
7. Pour les produits visés à l'article 1er et exportés en l'état, la restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
8. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er et exportés en l'état est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut pas dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, les mesures appropriées peuvent être prises.

9. Les dispositions des paragraphes 5 et 6 peuvent être étendues aux produits visés à l'article 1er exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe I, selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
10. Il peut être dérogé aux paragraphes 5 et 6 pour les produits visés à l'article 1er bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 41.
11. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- ont été exportés hors de la Communauté

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice du paragraphe 6 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 41, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

Des dispositions complémentaires peuvent être prévues selon la procédure prévue à l'article 41.

12. Une restitution n'est accordée à l'exportation en l'état des produits non dénaturés visés à l'article 1er paragraphe 1 point a) que si ceux-ci ont été, selon le cas :
a) obtenus à partir de betteraves ou de cannes à sucre récoltées dans la Communauté;
b) importés dans la Communauté conformément à l'article 33;
c) obtenus à partir d'un des produits importés en vertu des dispositions visées au point b).
13. Aucune restitution n'est accordée à l'exportation en l'état des produits non dénaturés visés à l'article 1er paragraphe 1 points c) et d) qui ne sont pas d'origine communautaire ou qui ne sont pas obtenus à partir de sucres importés dans la Communauté en vertu des dispositions visées au paragraphe 8 ter point b) ou à partir des produits visés au paragraphe 8 ter point c).
14. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés.
15. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables non attribuées ou non utilisées, ainsi que la modification de l'annexe I sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 41. Toutefois, les modalités relatives à l'application du paragraphe 6 pour les produits visés à l'article 1er exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
Article 17 bis
1. Le présent article s'applique à la fixation des restitutions pour les produits non dénaturés et exportés en l'état, visés à l'article 1er paragraphe 1 point a).
2. En cas de fixation périodique pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point a) :
a) les restitutions sont fixées toutes les deux semaines.

Toutefois, cette fixation peut être suspendue selon la procédure prévue à l'article 41, s'il est constaté qu'il n'existe pas, dans la Communauté, d'excédents de sucre à exporter sur la base des prix du marché mondial. Dans ce cas, aucune restitution n'est octroyée;

b) la fixation de la restitution s'effectue compte tenu de la situation sur le marché communautaire et sur le marché mondial du sucre, et notamment des éléments suivants :

- le prix d'intervention du sucre blanc valable dans la zone la plus excédentaire de la Communauté ou le prix d'intervention du sucre brut valable dans la zone de la Communauté considérée comme représentative pour l'exportation de ce sucre,

- les frais de transport du sucre, des zones visées au point a) aux ports ou autres points d'exportation hors de la Communauté,

- les frais de commerce et éventuellement de transbordement, de transport et d'emballage, inhérents à la commercialisation du sucre sur le marché mondial,

- les cours ou prix du sucre constatés sur le marché mondial,

- l'aspect économique des exportations envisagées.

3. En cas de fixation par voie d'adjudication pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point a) :
a) l'adjudication porte sur le montant de la restitution;
b) les autorités compétentes des États membres procèdent à l'adjudication conformément à un acte juridique qui lie tous les États membres. L'acte juridique fixe les conditions de l'adjudication. Ces conditions doivent garantir l'égalité d'accès pour toute personne établie dans la Communauté;
c) parmi les conditions de l'adjudication figure un délai de présentation des offres. Dans les trois jours ouvrables suivant l'expiration du délai et sur la base des offres reçues, le montant maximal de la restitution pour l'adjudication en cause est fixé selon la procédure prévue à l'article 41. Il est tenu compte, pour le calcul du montant maximal de la situation de la Communauté en matière d'approvisionnement et de prix, des prix et des possibilités d'écoulement sur le marché mondial, ainsi que des frais afférents à l'exportation de sucre.

Un tonnage maximal peut être fixé selon la même procédure;

d) lorsqu'il est possible d'exporter moyennant une restitution inférieure à celle qui résulterait de la prise en considération de la différence entre les prix communautaires et les prix du marché mondial et lorsque l'exportation a une destination particulière, il peut être prescrit que les autorités compétentes des États membres procèdent à une adjudication spéciale dont les conditions prévoient :

- la possibilité de soumettre des offres à tout moment jusqu'à ce que l'adjudication soit close

et

- un montant maximal de la restitution, calculé en fonction des besoins pour l'exportation en question;

e) si le montant de la restitution indiqué dans une offre :

- dépasse le montant maximal fixé, l'offre est rejetée par les autorités compétentes des États membres,

- n'est pas supérieur au montant maximal, la restitution que doivent fixer ces autorités est celle qui figure dans l'offre en question.

4. Pour le sucre brut :
a) la restitution est fixée pour la qualité type définie à l'article 1er du règlement (CEE) n° 431/68;
b) la restitution fixée périodiquement selon le paragraphe 2 point a) :

- ne peut dépasser 92 % de la restitution fixée pour la même période pour le sucre blanc. Toutefois, cette limite ne s'applique pas aux restitutions à fixer pour le sucre candi,

- est, pour chaque opération d'exportation considérée, multipliée par un cœfficient correcteur, celui-ci étant obtenu en divisant par 92 le rendement du sucre brut exporté, calculé conformément aux dispositions de l'article 1er du règlement (CEE) n° 431/68;

c) le montant maximal prévu au paragraphe 3 point c) dans le cadre d'une adjudication ne peut dépasser 92 % du montant maximal fixé en même temps pour le sucre blanc en vertu de ladite disposition.
Article 17 ter
1. Pour les produits non dénaturés et exportés en l'état, visés à l'article 1er paragraphe 1 point c), la restitution est fixée mensuellement compte tenu :
a) du prix de la mélasse qui a servi de base, pour la campagne sucrière considérée, à la détermination des recettes résultant des ventes de mélasses en application des dispositions de l'article 4 paragraphe 2;
b) des prix et des possibilités d'écoulement des mélasses sur le marché de la Communauté;
c) des cours ou des prix des mélasses constatés sur le marché mondial;
d) de l'aspect économique des exportations envisagées.

Toutefois, cette fixation périodique peut être suspendue, selon la procédure prévue à l'article 41, s'il est constaté qu'il n'existe pas, dans la Communauté, d'excédents de mélasse à exporter sur la base des prix du marché mondial. Dans ce cas, aucune restitution n 'est octroyée.

2. Dans des circonstances particulières, le montant de la restitution peut être fixé par voie d'adjudication pour des quantités déterminées et pour des zones déterminées de la Communauté. L'adjudication porte sur le montant de la restitution.

Les autorités compétentes des États membres intéressés procèdent à l'adjudication en vertu d'une autorisation qui fixe les conditions de l'adjudication. Ces conditions doivent garantir l'égalité d'accès pour toute personne établie dans la Communauté.

Article 17 quater
1. Pour les produits non dénaturés et exportés en l'état, visés à l'article 1er paragraphe 1 point d), un montant de base de la restitution est fixé mensuellement.

Toutefois, cette fixation périodique peut être suspendue, selon la procédure prévue à l'article 41, lorsque la fixation périodique de la restitution pour le sucre blanc en l'état est suspendue. Dans ce cas, aucune restitution n'est octroyée.

2. Le montant de base de la restitution prévue pour les produits visés au paragraphe 1, à l'exception du sorbose, est égal au centième d'un montant qui est établi compte tenu :
a) de la différence entre le prix d'intervention pour le sucre blanc, valable dans la zone la plus excédentaire de la Communauté durant le mois pour lequel est fixé le montant de base, et les cours ou prix du sucre blanc constatés sur le marché mondial;
b) de la nécessité d'établir un équilibre entre :

- l'utilisation des produits de base de la Communauté en vue de l'exportation de produits de transformation à destination des pays tiers

et

- l'utilisation des produits de ces pays admis au trafic de perfectionnement.

3. Dans le cas du sorbose, le montant de base de la restitution est égal au montant de base de la restitution diminué du centième de la restitution à la production valable en vertu du règlement (CEE) n° 1010/86 pour les produits énumérés à l'annexe dudit règlement.
4. L'application du montant de base de la restitution peut être limitée à certains des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point d).
Article 18
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur du sucre, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut exclure totalement ou partiellement le recours au régime du trafic de perfectionnement actif :

- pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a) et d)

et

- dans des cas particuliers, pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 destinés à la fabrication de marchandises visées à l'annexe I.

2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut pas dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 19
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :
a) la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane;
b) l'application de toute restriction quantitative à l'importation ou mesure d'effet équivalent.
Article 20
1. Lorsque le prix du sucre sur le marché mondial dépasse le prix d'intervention, l'application d'un prélèvement à l'exportation du sucre considéré peut être prévue. Ce prélèvement doit être appliqué lorsque le prix caf du sucre blanc ou du sucre brut est supérieur au prix d'intervention majoré d'un montant égal à la somme de 10 % du prix d'intervention et de la cotisation de stockage applicable au cours de la campagne de commercialisation en cause.

Le prélèvement à l'exportation peut être déterminé par adjudication. Sauf en cas d'adjudication, le prélèvement à percevoir est celui qui est applicable le jour de l'exportation.

2. Lorsque le prix caf du sucre blanc ou du sucre brut est supérieur au prix d'intervention majoré d'un montant égal à la somme de 10 % du prix d'intervention et de la cotisation de stockage applicable au cours de la campagne de commercialisation en cause. Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut décider d'accorder une subvention à l'importation du produit considéré.

Lorsqu'il est constaté que :

a) l'approvisionnement de la Communauté

ou

b) l'approvisionnement d'une région de consommation importante de la Communauté,

à partir des disponibilités communautaires n'est plus assuré, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, décide de l'octroi de la subvention à l'importation et des conditions de leur application. Ces conditions concernent, notamment, la quantité de sucre blanc ou brut objet de la subvention, la durée pendant laquelle cette dernière est accordée et, le cas échéant, les régions d'importation.

3. Sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 41 :
a) les prix caf visés aux paragraphes 1 et 2;
b) les autres modalités d'application du présent article.

Pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points b), c), d), f), g) et h), des dispositions correspondant à celles des paragraphes 1 et 2 peuvent être prises selon la procédure prévue à l'article 41.

4. Les montants résultant de l'application du présent article sont fixés par la Commission. Toutefois, les prélèvements à l'exportation déterminés par adjudication sont fixés selon la procédure prévue à l'article 41.
Article 21
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en conformité avec les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
2) L'article 26 est modifié comme suit :
a) au paragraphe 1, la dernière phrase est remplacée par le texte suivant :

«Les articles 8, 9, 17 et 20 ne sont pas applicables à ce sucre et les articles 9, 17 et 20 à cet isoglucose et à ce sirop d'inuline.»

b) au paragraphe 2, la mention «l'article 18» est remplacée par la mention «l'article 20».
3) L'article 35 est modifié comme suit :
a) le paragraphe 1 est remplacé par le texte suivant :

«1. Lors de l'importation du sucre préférentiel, aucun droit à l'importation n'est applicable.»

b) au paragraphe 2, les mots «visées à l'article 21 paragraphe 2» sont remplacés par «visées à l'article 19 paragraphe 2».
II. Règlement (CEE) n° 431/68 du Conseil du 9 avril 1968 (JO n° L 89 du 10. 4. 1968, p. 3)
L'article 2 est supprimé.
III. Règlement (CEE) n° 766/68 du Conseil du 18 juin 1968 (JO n° 143 du 25. 6. 1968, p. 6), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1489/76 (JO n° L 167 du 26. 6. 1976, p. 13)
Règlement (CEE) n° 770/68 du Conseil du 18 juin 1968 (JO n° L 143 du 25. 6. 1968, p. 16)
Règlement (CEE) n° 226/72 du Conseil du 31 janvier 1972 (JO n° L 28 du 1. 2. 1972, p. 3)
Règlement (CEE) n° 608/72 du Conseil du 23 mars 1972 (JO n° L 75 du 28. 3. 1972, p. 5)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE V
MATIÈRES GRASSES

I. Règlement n° 136/66/CEE du Conseil du 22 septembre 1966 (JO n° 172 du 30. 9. 1966, p. 3025/66), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 3179/93 (JO n° L 285 du 20. 11. 1993, p. 9)
1) Le titre Ier est remplacé par le texte suivant :
«TITRE PREMIER
Régime des échanges
Article 2
1. Les importations dans la Communauté des produits énumérés à l'article 1er paragraphe 2 point c) et des produits relevant des codes NC 0709 90 39, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31, 1522 00 39 sont soumises à la présentation d'un certificat d'importation.

Les exportations d'huile d'olive hors de la Communauté sont soumises à la présentation d'un certificat d'exportation.

Les exportations hors de la Communauté d'autres produits énumérés à l'article 1er paragraphe 2 peuvent être soumises à la présentation d'un certificat d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application de l'article 3.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie qui assure l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 38.
Article 2 bis
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 2.
Article 2 ter
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er paragraphe 2 points c), d) et e), l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 38. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 3
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation d'huile d'olive et de graines de navette et de colza récoltées dans la Communauté, sur la base des cours ou des prix de ces produits sur le marché mondial, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces cours ou prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.
2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, est établie la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles et tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté, sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté.

Elle peut être différenciée selon les destinations lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire. En ce qui concerne l'huile d'olive, la restitution peut en outre être fixée à des niveaux différents suivant la qualité et la présentation lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 38. Pour l'huile d'olive, cette fixation peut avoir lieu notamment :

a) de façon périodique;
b) par voie d'adjudication si la situation du marché le justifie. Pour l'huile d'olive l'adjudication peut être limitée à certains pays de destination, certaines quantités, qualités et présentations.

Sauf cas de fixation par voie d'adjudication, le montant de la restitution est fixé au moins une fois par mois. En cas de nécessité, les restitutions peuvent être modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

4. Les restitutions pour l'huile d'olive sont fixées en prenant en considération :
a) la situation et les perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, des prix de l'huile d'olive et des disponibilités,

- sur le marché mondial, des prix de l'huile d'olive;

b) les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité.

Toutefois, dans le cas où la situation du marché mondial ne permet pas de déterminer les cours les plus favorables de l'huile d'olive, il peut être tenu compte du prix sur ce marché des principales huiles végétales concurrentes et de l'écart constaté au cours d'une période représentative entre ce prix et celui de l'huile d'olive.

Le montant de la restitution ne peut pas être supérieur à la différence existant entre le prix de l'huile d'olive dans la Communauté et celui sur le marché mondial, ajustée, le cas échéant, pour tenir compte des frais d'exportation des produits sur ce dernier marché.

5. Les restitutions pour les graines de navette et de colza sont fixées en prenant en considération :
a) les prix pratiqués dans la Communauté sur les différents marchés représentatifs pour la transformation et l'exportation ainsi que le niveau des prix du marché, dans la Communauté, des graines de navette et de colza et les perspectives d'évolution de ces prix;
b) la situation dans la Communauté des disponibilités de ces produits par rapport à la demande;
c) les cours les plus favorables constatés sur les différents marchés des pays tiers importateurs;
d) les frais d'approche sur le marché mondial;
e) l'aspect économique des exportations envisagées;
f) les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité.
6. La restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
7. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation de l'huile d'olive et des graines de navette et de colza est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou le cas échéant

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, les mesures appropriées peuvent être prises.

8. Il peut être dérogé aux paragraphes 6 et 7 pour l'huile d'olive et les graines de navette et de colza bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 38.
9. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
10. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 38.
Article 3 bis
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 3 ter
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
2) À l'article 4, le paragraphe 1 est remplacé par le texte suivant :

«1. Il est fixé chaque année pour la Communauté un prix indicatif à la production, un prix d'intervention et un prix représentatif du marché pour l'huile d'olive.

Toutefois, lorsque les éléments pris en considération lors de la fixation du prix représentatif de marché pour l'huile d'olive subissent au cours de la campagne une modification qui, sur la base des critères à établir selon la procédure prévue à l'article 38, peut être considérée comme sensible, il est décidé, selon la même procédure, de modifier au cours de la campagne le prix représentatif du marché. Dans ce cas, et selon la même procédure, l'aide à la consommation ainsi que les pourcentages à retenir de cette aide, prévus à l'article 11 paragraphes 5 et 6, peuvent être adaptés.»

3) Les articles 9, 14, 15, 16, 17, 18 et 19 sont supprimés.
4) L'article 20 est remplacé par le texte suivant :
«Article 20
1. Lors de l'exportation d'huile d'olive vers les pays tiers et lorsque les cours mondiaux sont supérieurs aux prix dans la Communauté, il peut être perçu un prélèvement destiné à combler la différence entre ces prix.
2. En ce qui concerne les huiles d'olive n'ayant pas subi un processus de raffinage, le montant du prélèvement ne peut être supérieur au prix caf de l'huile d'olive, diminué du prix représentatif de marché fixé en application des articles 4 et 6. Le prix caf est déterminé à partir des possibilités d'achat les plus favorables sur le marché mondial, les cours étant ajustés en fonction des différences éventuelles par rapport à la dénomination ou à la qualité des produits concernés.

En ce qui concerne les huiles d'olive ayant subi un processus de raffinage, le montant du prélèvement ne peut être supérieur au prix caf visé à l'alinéa précédent, diminué du prix représentatif de marché, le montant de la différence étant affecté, selon le cas, d'un cœfficient de 111 exprimant la quantité d'huile d'olive vierge nécessaire à la production de 100 kilogrammes d'huile d'olive raffinée, ou d'un cœfficient de 149 exprimant la quantité d'huile de grignons d'olive brute nécessaire à la production de 100 kilogrammes d'huile de grignons d'olive raffinée.

3. Le prélèvement à l'exportation est fixé par la Commission.
4. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 38.»
5) L'article 20 bis est remplacé par le texte suivant :
«Article 20 bis
1. L'huile d'olive utilisée pour la fabrication de conserves de poissons relevant du code NC 1604, à l'exception de la sous-position 1604 30, des conserves de crustacés et de mollusques relevant du code NC 1605 et des conserves de légumes relevant des codes NC 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005 bénéficie d'un régime de restitution à la production.
2. Le montant de la restitution est fixé sur la base de l'écart existant entre les prix pratiqués sur le marché mondial et sur le marché communautaire. À cette fin, sont pris en considération :

- la charge à l'importation applicable à l'huile d'olive relevant de la sous-position NC 1509 90 00 au cours d'une période de référence,

- les éléments retenus lors de la fixation des restitutions à l'exportation valables pour les huiles d'olive relevant de la sous-position NC 1509 90 00 au cours d'une période de référence.

Toutefois, dans le cas où l'huile d'olive utilisée dans la fabrication des conserves a été produite dans la Communauté, la restitution est égale au montant visé à l'alinéa précédent majoré d'un montant égal à l'aide à la consommation valable le jour de la mise en application de la restitution.

3. La restitution fixée antérieurement est maintenue lorsque l'écart entre cette restitution et la nouvelle ne dépasse pas un montant à déterminer.
4. En cas de modification sensible du prix représentatif du marché au début de la période de validité de la restitution, il peut également être tenu compte, pour la fixation de celle-ci, de l'écart entre le nouveau prix représentatif et celui valable précédemment.
5. Le droit à la restitution est acquis au moment de l'utilisation de l'huile dans la fabrication des conserves. Les États membres assurent, par un régime de contrôle, que la restitution est accordée uniquement pour l'huile d'olive utilisée pour la fabrication de conserves visées au paragraphe 1.
6. La restitution à la production est fixée tous les deux mois par la Commission.
7. Les modalités d'application du présent article, et notamment celles relatives au régime de contrôle visé au paragraphe 4, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 38.»
6) Les articles 20 ter et 28 sont supprimés.
II. Règlement (CEE) n° 142/67 du 21 juin 1967 (JO n° 125 du 26. 6. 1967, p. 2461/67), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2429/72 (JO n° L 264 du 23. 11. 1972, p. 1)
Règlement (CEE) n° 143/67 du 21 juin 1967 (JO n° 125 du 26. 6. 1967, p. 2463/67), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2077/71 (JO n° L 220 du 30. 9. 1971, p. 1)
Règlement (CEE) n° 19/69 du 20 décembre 1968 (JO n° L 3 du 7. 1. 1969, p. 2), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2429/72 (JO n° L 264 du 23. 11. 1972, p. 1)
Règlement (CEE) n° 2596/69 du 18 décembre 1969 (JO n° L 324 du 27. 12. 1969, p. 12)
Règlement (CEE) n° 1076/71 du 25 mai 1971 (JO n° L 116 du 28. 5. 1971, p. 2)
Règlement (CEE) n° 443/72 du 29 février 1972 (JO n° L 54 du 3. 3. 1972, p. 3), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2560/77 (JO n° L 303 du 28. 11. 1977, p. 1)
Règlement (CEE) n° 1569/72 du 20 juillet 1972 (JO n° L 167 du 25. 7. 1972, p. 9), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2206/90 (JO n° L 201 du 31. 1. 1990, p. 11)
Règlement (CEE) n° 2751/78 du 23 novembre 1978 (JO n° L 331 du 28. 11. 1978, p. 5)
Règlement (CEE) n° 591/79 du 26 mars 1979 (JO n° L 78 du 30. 3. 1979, p. 2), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2903/89 (JO n° L 280 du 29. 9. 1989, p. 3)
Règlement (CEE) n° 1594/83 du 14 juin 1983 (JO n° L 163 du 22. 6. 1983, p. 44), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1321/90 (JO n° L 132 du 23. 5. 1990, p. 15)
Règlement (CEE) n° 1491/85 du 23 mai 1985 (JO n° L 151 du 10. 6. 1985, p. 15), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1724/91 (JO n° L 162 du 26. 6. 1991, p. 35)
Règlement (CEE) n° 2194/85 du 25 juillet 1985 (JO n° L 204 du 2. 8. 1985, p. 7), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1725/91 (JO n° L 162 du 26. 6. 1991, p. 37)
Règlement (CEE) n° 1650/86 du 26 mai 1986 (JO n° L 145 du 30. 5. 1986, p. 8)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE VI
LIN ET CHANVRE

I. Règlement (CEE) n° 1308/70 du Conseil du 29 juin 1970 (JO n° L 146 du 4. 7. 1970, p. 1 ), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1557/93 (JO n° L 154 du 25. 6. 1993, p. 26)
Les articles 7 et 8 sont remplacés par le texte suivant :
«Article 7
Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 8
1. Le présent article s'applique sans préjudice des dispositions plus restrictives prises par les États membres.
2. Le chanvre brut relevant du code NC 5302 10 00 et provenant des pays tiers ne peut être importé que si le produit répond aux conditions prévues à l'article 4 paragraphe 1 et que si la preuve est apportée que son taux de tétrahydrocannabiol n'est pas supérieur à celui fixé conformément à l'article 4 paragraphe 4.
3. Ne peuvent être importées que les semences de variétés de chanvre relevant du code NC 1207 99 10 en provenance des pays tiers, qui offrent les garanties prévues à l'article 4 paragraphe 1 et qui sont énumérées dans la liste à établir. Cette liste est établie conformément aux conditions à arrêter selon l'article 4 paragraphe 4.
4. Toute importation dans la Communauté des produits visés aux paragraphes 2 et 3 est soumise à un contrôle permettant de vérifier le respect des conditions prévues au présent article.

En cas de respect de ces conditions, l'État membre d'importation délivre un certificat de conformité.

5. L'autorisation d'importer des graines de chanvre relevant du code NC 1207 99 91 n'est octroyée que :

- aux instituts ou aux organismes de recherche,

- aux personnes physiques ou morales justifiant une activité suffisante dans le secteur concerné.

6. Toute importation des graines visées au paragraphe 5 effectuée par les personnes visées au deuxième tiret de ce paragraphe est soumise à un système de contrôle qui s'exerce jusqu'à ce que les graines aient une destination autre que l'ensemencement.
7. Les États membres communiquent à la Commission, avant leur application, les dispositions arrêtées pour assurer le contrôle visé au paragraphe 6. Dans le cas où ces dispositions ne permettent pas d'exécuter ces contrôles de manière efficace, il est décidé, selon la procédure prévue à l'article 12, des modifications que l'État membre concerné doit y apporter.
8. Les modalités d'application du présent paragraphe sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 12.
Article 8 bis
1. Si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en conformité avec les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
II. Règlement (CEE) n° 1430/82 du Conseil du 18 mai 1982 (JO n° L 162 du 12. 6. 1982, p. 27), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2058/84 (JO n° L 191 du 19. 7. 1984, p. 5)
L'article 2 est supprimé.
III. Règlement (CEE) n° 2059/84 du Conseil du 16 juillet 1984 (JO n° L 191 du 19. 7. 1984, p. 6) Les articles 2, 3 et 4 sont supprimés.
IV. Règlement (CEE) n° 1054/72 du Conseil du 18 mai 1972 (JO n° L 120 du 25. 5. 1972, p. 1)
Le règlement mentionné ci-dessus est abrogé.

ANNEXE VII
PRODUITS LAITIERS

I. Règlement (CEE) n° 804/68 du Conseil du 27 juin 1968 (JO n° L 148 du 28. 6. 1968, p. 13), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 2807/94 (JO n° L 298 du 19. 11. 1994, p. 1)
1) L'article 4 est supprimé.
2) Le titre III est remplacé par le texte suivant :
«TITRE III
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 13
1. Toute importation dans la Communauté des produits visés à l'article 1er est soumise à la présentation d'un certificat d'importation. Toute exportation hors de la Communauté de ces produits peut être soumise à la présentation d'un certificat d'exportation.
2. Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 16 et 17.

Le certificat est valable dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie assurant l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

3. Sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 30 :
a) la liste des produits pour lesquels des certificats d'exportation sont exigés;
b) la période de validité des certificats

et

c) les autres modalités d'application du présent article.
Article 14
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
Article 15
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains des produits visés à l'article 1er, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 30. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 16
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont ouverts et gérés selon les modalités fixées selon la procédure prévue à l'article 30.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite "examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants d'échanges traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié, déterminent la méthode de gestion à appliquer et comportent, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a);
c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats à l'importation.
Article 17
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation des produits visés à l'article 1er, en l'état ou sous forme de marchandises figurant à l'annexe s'il s'agit des produits visés à l'article 1er points a), b), c), d), e) et g), sur la base des prix de ces produits dans le commerce international, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.

La restitution pour l'exportation de produits visés à l'article 1er sous forme de marchandises figurant à l'annexe ne peut pas être supérieure à celle applicable à ces produits exportés en l'état.

2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, est établie la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles, tenant compte de l'efficacité et de la structure de l'exportation de la Communauté sans, toutefois, créer une discrimination entre les grands et les petits opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté.

Elle peut être différenciée selon les destinations, lorsque la situation dans le commerce international ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 30. Cette fixation peut avoir lieu notamment :

a) de façon périodique;
b) par voie d'adjudication pour les produits pour lesquels cette procédure était prévue dans le passé.

Sauf cas de fixation par voie d'ajudication, la liste des produits pour lesquels il est accordé une restitution et le montant de cette restitution sont fixés au moins une fois toutes les quatre semaines. Cependant, les restitutions peuvent être maintenues au même niveau pendant plus de quatre semaines et, en cas de nécessité, modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative. Toutefois, pour les produits visés à l'article 1er exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe, un autre rythme de fixation peut être établi selon la procédure visée à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.

4. Les restitutions pour les produits visés à l'article 1er et exportés en l'état sont fixées en prenant en considération les éléments suivants :
a) situation et perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, en ce qui concerne les prix du lait et des produits laitiers et les disponibilités,

- dans le commerce international, en ce qui concerne les prix du lait et des produits laitiers;

b) frais de commercialisation et frais de transport les plus favorables à partir des marchés de la Communauté jusqu'aux ports ou autres lieux d'exportation de la Communauté, ainsi que frais d'approche jusqu'aux pays de destination;
c) objectifs de l'organisation commune des marchés dans le secteur du lait et des produits laitiers, qui sont d'assurer à ces marchés une situation équilibrée et un développement naturel sur le plan des prix et des échanges;
d) limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité;
e) intérêt qu'il y a d'éviter des perturbations sur le marché de la Communauté;
f) aspect économique des exportations envisagées.

En outre, il est tenu compte, notamment, de la nécessité d'établir un équilibre entre l'utilisation des produits de base communautaires en vue de l'exportation de marchandises transformées vers les pays tiers et l'utilisation des produits de ces pays admis au trafic de perfectionnement.

5. Pour les produits visés à l'article 1er et exportés en l'état :
a) les prix dans la Communauté visés au paragraphe 1 sont établis compte tenu des prix pratiqués qui se révèlent les plus favorables en vue de l'exportation;
b) les prix dans le commerce international visés au paragraphe 1 sont établis compte tenu notamment :
a) des prix pratiqués sur les marchés des pays tiers;
b) des prix les plus favorables à l'importation, en provenance des pays tiers, dans les pays tiers de destination;
c) des prix à la production constatés dans les pays tiers exportateurs compte tenu, le cas échéant, des subventions accordées par ces pays;
d) des prix d'offre franco frontière de la Communauté.
6. Pour les produits visés au paragraphe 1 et exportés en l'état, la restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
7. Le montant de la restitution, applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er et exportés en l'état, est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou le cas échéant

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut pas dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, les mesures appropriées peuvent être prises.

8. Les dispositions des paragraphes 6 et 7 peuvent être étendues aux produits visés à l'article 1er exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe, selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
9. Il peut être dérogé aux paragraphes 6 et 7, pour les produits visés à l'article 1er bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 30.
10. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- sont d'origine communautaire, sauf en cas d'application du paragraphe 11,

- ont été exportés hors de la Communauté

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice du paragraphe 7 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 30, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

11. Aucune restitution n'est accordée lors de l'exportation de produits importés de pays tiers et réexportés vers des pays tiers, sauf si l'exportateur apporte la preuve :

- de l'identité entre le produit à exporter et le produit importé préalablement

et

- de la perception de tous les droits à l'importation lors de l'importation de ce produit.

Dans ce cas, la restitution est égale, pour chaque produit, au droit perçu lors de l'importation si celui-ci est égal ou inférieur à la restitution applicable; si le droit perçu lors de l'importation est supérieur à la restitution applicable, la restitution est égale à la dernière.

12. En ce qui concerne les produits visés à l'article 1er exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe, les paragraphes 10 et 11 ne sont applicables qu'aux marchandises relevant des codes NC suivants :

- de 1806 90 60 à 1806 90 90 (certains produits contenant du cacao),

- 1901 (certaines préparations alimentaires de farine, etc.),

- 2106 90 99 (certaines préparations alimentaires non dénommées ailleurs),

et ayant un contenu élevé en produits laitiers.

13. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
14. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables, non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 30. Toutefois, les modalités relatives à l'application des paragraphes 8, 10, 11 et 12 pour les produits visés à l'article 1er, exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
Article 18
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur du lait et des produits laitiers, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du trafic de perfectionnement actif pour les produits visés à l'article 1er, destinés à la fabrication de produits visés audit article ou de marchandises visées à l'annexe.
2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut pas dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 19
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative à l'importation ou mesure d'effet équivalent.

Article 20
1. Lorsque, pour un ou plusieurs des produits visés à l'article 1er, le prix franco frontière dépasse de façon sensible le niveau des prix communautaires, que cette situation est susceptible de persister et que, de ce fait, le marché de la Communauté est perturbé ou menacé d'être perturbé, les mesures prévues au paragraphe 5 peuvent être prises.
2. Un dépassement sensible au sens du paragraphe 1 existe lorsque le prix franco frontière dépasse le prix d'intervention fixé pour le produit en cause, majoré de 15 %, ou, en ce qui concerne les produits pour lesquels un prix d'intervention n'existe pas, un prix dérivé du prix d'intervention, à déterminer selon la procédure prévue à l'article 30 en tenant compte de la nature et de la composition du produit en cause.
3. Le dépassement sensible du niveau des prix par le prix franco frontière est susceptible de persister lorsqu'il existe un déséquilibre entre l'offre et la demande et que ce déséquilibre risque de se prolonger, compte tenu de l'évolution prévisible de la production et des prix de marché.
4. Le marché de la Communauté est perturbé ou menacé d'être perturbé, du fait de la situation visée au présent article lorsque le niveau élevé des prix dans le commerce international :

- entrave l'importation dans la Communauté de produits laitiers

ou

- provoque la sortie de la Communauté de produits laitiers,

de sorte que la sécurité des approvisionnements ne soit plus ou risque de ne plus être assurée dans la Communauté.

5. Lorsque les conditions visées aux paragraphes précédents sont remplies, la suspension totale ou partielle des droits à l'importation et/ou la perception de taxes à l'exportation peuvent être décidées selon la procédure prévue à l'article 30. Les modalités d'application du présent article sont, en cas de besoin, arrêtées selon la même procédure.
Article 21
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
II. Règlement (CEE) n° 876/68 du Conseil du 28 juin 1968 (JO n° L 155 du 3. 7. 1968, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1344/86 (JO n° L 119 du 8. 5. 1986, p. 36)
Règlement (CEE) n° 2115/71 du Conseil du 28 septembre 1971 (JO n° L 222 du 2. 10. 1971, p. 5)
Règlement (CEE) n° 2180/71 du Conseil du 12 octobre 1971 (JO n° L 231 du 14. 10. 1971, p. 1)
Règlement (CEE) n° 1603/74 du Conseil du 25 juin 1974 (JO n° L 172 du 27. 6. 1974, p. 9)
Règlement (CEE) n° 2915/79 du Conseil du 18 décembre 1979 (JO n° L 329 du 24. 12. 1979, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3798/91 (JO n° L 357 du 28. 12. 1991, p. 3)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE VIII
VIANDE BOVINE

I. Règlement (CEE) n° 805/68 du Conseil du 27 juin 1968 (JO n° L 148 du 28. 6. 1968, p. 24), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 1884/94 (JO n° L 197 du 30. 7. 1994, p. 27)
1) L'article 3 est supprimé.
2) Le titre II est remplacé par le texte suivant :
«TITRE II
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 9
1. Toute importation dans la Communauté des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point a) est soumise à la présentation d'un certificat d'importation.

Toute importation dans la Communauté des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point b) et toute exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 points a) et b) peuvent être soumises à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application de l'article 12 et 13.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie assurant l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27.
Article 10
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
Article 11
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits agricoles, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 30. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 12
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er, découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, sont ouverts et gérés selon les modalités fixées selon la procédure prévue à l'article 27.

En ce qui concerne le contingent d'importation de 50 000 tonnes de viandes congelées relevant des codes NC 0202 20 30, 0202 30 et 0206 29 91 et destinées à la transformation, la Commission présente avant le mois de décembre de chaque année un rapport sur le bilan. Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission à la majorité qualifiée, peut prévoir que ce contingent porte en tout ou en partie sur des quantités équivalentes de viandes de qualité en appliquant un taux de conversion de 4,375.

2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite de "l'examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants d'échanges traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié, déterminent la méthode de gestion à appliquer et comportent, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a);
c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats à l'importation.
Article 13
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation des produits visés à l'article 1er sur la base des cours ou des prix de ces produits sur le marché mondial, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces cours ou ces prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.
2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, il est établi la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles et tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté, sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté.

Elle peut être différenciée selon les destinations, lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 27. Cette fixation peut avoir lieu notamment :

a) de façon périodique;
b) à titre complémentaire et pour des quantités limitées, par voie d'adjudication pour les produits pour lesquels cette procédure paraît appropriée.

Sauf cas de fixation par voie d'adjudication, la liste des produits pour lesquels il est accordé une restitution et le montant de cette restitution sont fixés au moins une fois tous les trois mois. Cependant, les restitutions peuvent être maintenues au même niveau pendant plus de trois mois et, en cas de nécessité, modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

4. Les restitutions sont fixées en prenant en considération les éléments suivants :
a) situation et perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, des prix des produits du secteur de la viande bovine ainsi que des disponibilités,

- sur le marché mondial, des prix des produits du secteur de la viande bovine;

b) objectifs de l'organisation commune des marchés dans le secteur de la viande bovine, qui sont d'assurer à ces marchés une situation équilibrée et un développement naturel sur le plan des prix et des échanges;
c) limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité;
d) intérêt d'éviter des perturbations sur le marché de la Communauté;
e) aspect économique des exportations envisagées.

En outre, il est tenu compte notamment de la nécessité d'établir un équilibre entre l'utilisation des produits de base communautaires en vue de l'exportation de marchandises transformées vers les pays tiers et l'utilisation des produits de ces pays admis au régime du perfectionnement actif.

Par ailleurs, pour le calcul du montant de la restitution des produits figurant à l'annexe sections a), c) et d) ainsi que des produits figurant à la section b) dans les sous-positions 0202 20 30, 0202 20 50, 0202 20 90, 0202 30 et 0206 29 91, il peut être tenu compte des cœfficients forfaitaires fixés pour chacun des produits en cause.

5. Les prix dans la Communauté visés au paragraphe 1 sont établis compte tenu :

- des prix pratiqués sur les marchés représentatifs de la Communauté,

- des prix pratiqués à l'exportation.

Les prix sur le marché mondial visés au paragraphe 1 sont établis compte tenu :

- des prix pratiqués sur les marchés des pays tiers,

- des prix les plus favorables à l'importation en provenance des pays tiers, dans les pays tiers de destination,

- des prix constatés à la production dans les pays tiers exportateurs compte tenu, le cas échéant, des subventions accordées par ces pays;

- des prix d'offre franco frontière de la Communauté.

6. La restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
7. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou le cas échéant

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut pas dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, des mesures appropriées peuvent être prises.

8. Il peut être dérogé aux paragraphes 6 et 7 pour les produits visés à l'article 1er bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 27.
9. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- sont d'origine communautaire, sauf en cas d'application du paragraphe 10,

- ont été exportés hors de la Communauté

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice du paragraphe 3 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 27, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

10. Sauf dérogation décidée selon la procédure prévue à l'article 27, aucune restitution n'est accordée lors de l'exportation de produits importés des pays tiers et réexportés vers les pays tiers.
11. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
12. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables, non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27.
Article 14
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur de la viande bovine, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du trafic de perfectionnement actif ou passif pour les produits visés à l'article 1er.
2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif ou passif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut pas dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 15
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 16
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en conformité avec les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
3) L'article 22 bis paragraphe 2 est remplacé par le texte suivant :

«2. Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent article.»

II. Règlement (CEE) n° 98/69 du Conseil du 16 janvier 1969 (JO n° 14 du 21. 1. 1969, p. 2), modifié par le règlement (CEE) n° 429/77 (JO n° L 61 du 5. 3. 1977, p. 18)
L'article 1er est remplacé par le texte suivant :
«Article premier
1. L'écoulement des produits détenus par les organismes d'intervention ne peut être décidé que :
a) si les produits sont destinés à une utilisation particulière

ou

b) si les produits sont destinés à être exportés

ou

c) en cas d'écoulement sans destination spécifique, s'il n'en résulte pas le risque d'une perturbation du marché, compte tenu notamment du niveau des prix moyens du marché des gros bovins dans la Communauté et dans les États membres, constatés conformément aux dispositions du règlement (CEE) n° 1892/87

ou

d) si le déstockage correspond à une nécessité technique.
2. Dans les cas visés au paragraphe 1 points a) et b), des conditions particulières peuvent être prévues afin de garantir que les produits ne seront pas détournés de leur destination et de tenir compte des exigences propres à ces ventes. Ces conditions peuvent notamment prévoir la constitution d'une garantie assurant l'exécution des engagements pris et qui reste acquise, en tout ou en partie, si les engagements ne sont pas exécutés ou ne le sont que partiellement.»
III. Règlement (CEE) n° 885/68 du Conseil du 28 juin 1968 (JO n° L 156 du 4. 7. 1968, p. 2), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 427/77 (JO n° L 61 du 5. 3. 1977, p. 16) Règlement (CEE) n° 1157/92 du Conseil du 28 avril 1992 (JO n° L 122 du 7. 5. 1992, p. 4)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE IX
VIANDES OVINE ET CAPRINE

I. Règlement (CEE) n° 3013/89 du Conseil du 25 septembre 1989 (JO n° L 289 du 7. 10. 1989, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 1886/94 (JO n° L 197 du 30. 7. 1994, p. 30)
Le titre II est remplacé par le texte suivant :
«TITRE II
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 9
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er peut être soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application de l'article 12.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats peut être subordonnée à la constitution d'une garantie qui assure l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La liste des produits pour lesquels des certificats d'exportation sont exigés, la période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 30.
Article 10
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
Article 11
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire et que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 30. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 12
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er, découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay, sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 30.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :
- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),
- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite "de l'examen simultané"),
- méthode fondée sur la prise en compte des courants traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié et, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit, et où il s'avère approprié le maintien des courants traditionnels des échanges;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a)

et

c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats d'importation.
Article 13
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur de la viande ovine et caprine, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du perfectionnement actif ou passif pour les produits visés à l'article 1er.
2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif ou passif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Communauté a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 14
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative à l'importation ou mesure d'effet équivalent.

Article 15
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
II. Règlement (CEE) n° 2641/80 du Conseil du 14 octobre 1980 (JO n° L 275 du 18. 10. 1980, p. 2), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3890/92 (JO n° L 391 du 31. 12. 1992, p. 51)
Règlement (CEE) n° 2642/80 du Conseil du 14 octobre 1980 (JO n° L 275 du 18. 10. 1980, p. 4), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3939/87 (JO n° L 373 du 31. 12. 1987, p. 1)
Règlement (CEE) n° 3643/85 du Conseil du 19 décembre 1985 (JO n° L 348 du 24. 12. 1985, p. 2), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3890/92 (JO n° L 391 du 31. 12. 1992, p. 51)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE X
VIANDE PORCINE

I. Règlement (CEE) n° 2759/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1249/89 (JO n° L 129 du 11. 5. 1989, p. 12)
1) À l'article 4 paragraphe 1, le deuxième alinéa est remplacé par le texte suivant :

«Le prix de base est fixé compte tenu notamment de la nécessité de fixer ce prix à un niveau tel qu'il contribue à assurer la stabilisation des cours sur les marchés tout en n'entraînant pas la formation d'excédents structurels dans la Communauté.»

2) À l'article 5, le paragraphe 2 est remplacé par le texte suivant :

«2. Pour les produits autres que le porc abattu et d'une qualité type, les prix d'achat sont dérivés du prix d'achat pour le porc abattu en fonction du rapport existant entre les valeurs commerciales de ces produits, d'une part, et la valeur commerciale du porc abattu, d'autre part.»

3) À l'article 5 paragraphe 4, le point a) suivant est ajouté :

«d) est fixé le cœfficient exprimant le rapport visé au paragraphe 2.»

4) Le titre II est remplacé par le texte suivant :
«TITRE II
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 8
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er peut être soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 11 et 13.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie qui assure l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 24.
Article 9
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1.
Article 10
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire et que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.
4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 30. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 11
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er, découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 24.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite de "l'examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié et, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a)

et

c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats d'importation.
Article 12
1. Lorsqu'il est constaté sur le marché de la Communauté une hausse sensible des prix, que cette situation est susceptible de persister et que, de ce fait, ce marché est perturbé ou menacé d'être perturbé, la mesure prévue au paragraphe 4 peut être prise.
2. Une hausse sensible des prix au sens du paragraphe 1 existe lorsque, à la suite d'une évaluation généralisée des prix dans toutes les régions de la Communauté, la moyenne des prix du porc abattu constatée sur les marchés représentatifs de la Communauté figurant à l'annexe du règlement (CEE) n° 2123/89 se situe à un niveau supérieur à la moyenne de ces prix établie pour la période précédente de trois campagnes, allant du 1er juillet au 30 juin, éventuellement ajustée en fonction de l'évolution cyclique des prix en cause, cette moyenne étant majorée de la différence existant entre ladite moyenne et la moyenne des prix de base en vigueur pendant la période considérée, en tenant compte de toute modification du prix de base par rapport à celui résultant de la moyenne de ladite période.
3. La situation de hausse sensible des prix est susceptible de persister au sens du paragraphe 1 lorsqu'il existe un déséquilibre entre l'offre et la demande en viande de porc et que ce déséquilibre est de nature à se prolonger, compte tenu notamment :
a) de l'évolution conjoncturelle du nombre des saillies et de celle des prix des porcelets;
b) des enquêtes et des estimations effectuées en application de la directive 93/23/CEE du Conseil, du 1er juin 1993, concernant les enquêtes statistiques à effectuer dans le domaine de la production de porcins;
c) de l'évolution prévisible des prix de marché du porc abattu.
4. Lorsque les conditions visées aux paragraphes précédents sont remplies, la suspension totale ou partielle des droits à l'importation peut être décidée selon la procédure prévue à l'article 24. Les modalités d'application du présent article sont, en cas de besoin, arrêtées selon la même procédure.
Article 13
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation des produits visés à l'article 1er sur la base des cours ou des prix de ces produits sur le marché mondial, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces cours ou ces prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.
2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, il est établi la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles, tenant compte de l'efficacité et de la structure de l'exportation de la Communauté, sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté. Elle peut être différenciée selon les destinations lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 24. Cette fixation a lieu notamment de façon périodique, sans toutefois recourir à la procédure d'adjudication.

La liste des produits pour lesquels il est accordé une restitution à l'exportation et le montant de cette restitution sont fixés au moins une fois tous les trois mois. Cependant, les restitutions peuvent être maintenues au même niveau pendant plus que trois mois, et, en cas de nécessité, modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

4. Les restitutions sont fixées en prenant en considération les éléments suivants :
a) la situation et les perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, des prix des produits du secteur de la viande de porc et des disponibilités,

- sur le marché mondial, des prix des produits du secteur de la viande de porc;

b) l'intérêt d'éviter des perturbations susceptibles d'entraîner un déséquilibre prolongé entre l'offre et la demande sur le marché de la Communauté;
c) l'aspect économique des exportations envisagées;
d) les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité.

Lors de la fixation de la restitution, il est en outre tenu compte notamment de la nécessité d'établir un équilibre entre l'utilisation des produits de base communautaires en vue de l'exportation de marchandises transformées vers les pays tiers et l'utilisation des produits de ces pays admis au régime dit "de perfectionnement".

Par ailleurs, pour le calcul de la restitution, il est tenu compte, pour les produits visés à l'article 1er, de la différence entre les prix dans la Communauté, d'une part, et sur le marché mondial, d'autre part, de la quantité de céréales fourragères nécessaire, dans la Communauté, pour la production d'un kilogramme de viande de porc, compte tenu, en ce qui concerne les produits à l'exclusion du porc abattu, des cœfficients visés à l'article 5 paragraphe 2.

5. Le prix dans la Communauté visé au paragraphe 1 est établi compte tenu :
a) des prix pratiqués aux divers stades de la commercialisation dans la Communauté;
b) des prix pratiqués à l'exportation.
Les prix sur le marché mondial visés au paragraphe 1 sont établis compte tenu :
a) des prix pratiqués sur les marchés des pays tiers;
b) des prix les plus favorables à l'importation en provenance des pays tiers, dans les pays tiers de destination;
c) des prix constatés à la production dans les pays tiers exportateurs compte tenu, le cas échéant, des subventions accordées par ces pays;
d) des prix d'offre franco frontière de la Communauté.
6. La restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
7. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou le cas échéant

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, des mesures appropriées peuvent être prises.

8. Il peut être dérogé aux paragraphes 6 et 7 pour les produits visés à l'article 1er bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 24.
9. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- ont été exportés hors de la Communauté,

- sont d'origine communautaire, sauf en cas d'application du paragraphe 10

et

- dans le cas d'une restitution différenciée ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice du paragraphe 7 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 24, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

10. Aucune restitution n'est accordée lors de l'exportation de produits visés à l'article 1er importés des pays tiers et réexportés vers les pays tiers, sauf si l'exportateur apporte la preuve :

- de l'identité entre le produit à exporter et le produit importé préalablement

et

- de la perception de tous les droits à l'importation lors de l'importation de ce produit.

Dans ce cas, la restitution est égale, pour chaque produit, au droit perçu lors de l'importation si celui-ci est inférieur à la restitution applicable; si le droit perçu lors de l'importation est supérieur à la restitution applicable, la restitution est égale à cette dernière.

11. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
12. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables, non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 24.
Article 14
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur de la viande de porc, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du perfectionnement actif pour les produits visés à l'article 1er destinés à la fabrication de produits visés au même article.
2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif ou passif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 15
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalent à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 16
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
II. Règlement (CEE) n° 2764/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 21), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 4160/87 (JO n° L 392 du 31. 12. 1987, p. 46)
Règlement (CEE) n° 2765/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 23)
Règlement (CEE) n° 2766/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 25), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3906/87 (JO n° L 370 du 30. 12. 1987, p. 11)
Règlement (CEE) n° 2768/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 39)
Règlement (CEE) n° 2769/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 43)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE XI
VIANDE DE VOLAILLE

I. Règlement (CEE) n° 2777/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 77), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1574/93 (JO n° L 52 du 24. 6. 1993, p. 1)
1) Les articles 3 à 11 (inclus) sont remplacés par les articles suivants :
«Article 3
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 peut être soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 6 et 8.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie qui assure l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 17.
Article 4
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1.
Article 5
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er paragraphe 1, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 17. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 6
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 17.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite de "l'examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié et, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a)

et

c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats d'importation.
Article 7
Lorsqu'il est constaté sur le marché de la Communauté une hausse sensible des prix, que cette situation est susceptible de persister et que, de ce fait, ce marché est perturbé, ou menacé d'être perturbé, les mesures nécessaires peuvent être prises.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent article.

Article 8
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 sur la base des prix de ces produits sur le marché mondial, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.
2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, il est établi la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles et tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté, sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté.

Elle peut être différenciée selon les destinations lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 17. Cette fixation a lieu notamment de façon périodique, sans toutefois recourir à la procédure d'adjudication.

La liste des produits pour lesquels il est accordé une restitution à l'exportation et le montant de cette restitution sont fixés au moins une fois tous les trois mois. Cependant, les restitutions peuvent être maintenues au même niveau pendant plus de trois mois et, en cas de nécessité, modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

4. Les restitutions sont fixées en prenant en considération les éléments suivants :
a) la situation et les perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, des prix des produits du secteur de la viande de volaille et des disponibilités,

- sur le marché mondial, des prix des produits du secteur de la viande de volaille;

b) l'intérêt d'éviter des perturbations susceptibles d'entraîner un déséquilibre prolongé entre l'offre et la demande sur le marché de la Communauté;
c) l'aspect économique des exportations envisagées;
d) les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité.

Lors de la fixation de la restitution, il est en outre tenu compte notamment de la nécessité d'établir un équilibre entre l'utilisation des produits de base communautaires en vue de l'exportation de marchandises transformées vers les pays tiers et l'utilisation des produits de ces pays admis au régime dit "de perfectionnement".

Par ailleurs, pour le calcul de la restitution, il est tenu compte, pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, de la différence entre les prix dans la Communauté, d'une part, et sur le marché mondial, d'autre part, de la quantité de céréales fourragères nécessaire pour la production, dans la Communauté, d'un kilogramme de volailles abattues, compte tenu, en ce qui concerne les produits autres que les volailles abattues, des rapports de poids existant entre les différents produits et/ou du rapport moyen entre leurs valeurs commerciales.

5. Le prix dans la Communauté visé au paragraphe 1 est établi compte tenu :
a) des prix pratiqués aux divers stades de commercialisation dans la Communauté;
b) des prix pratiqués à l'exportation.
Les prix sur le marché mondial visés au paragraphe 1 sont établis compte tenu :
a) des prix pratiqués sur les marchés des pays tiers;
b) des prix les plus favorables à l'importation en provenance des pays tiers, dans les pays tiers de destination;
c) des prix constatés à la production dans les pays tiers exportateurs compte tenu, le cas échéant, des subventions accordées par ces pays;
d) des prix d'offre franco frontière de la Communauté.
6. La restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif sauf dans les cas des poussins d'un jour pour lesquels un certificat peut être délivré a posteriori.
7. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 est celui qui est valable le jour de la demande de certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou le cas échéant

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, des mesures appropriées peuvent être prises.

8. Il peut être dérogé aux paragraphes 6 et 7 pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 17.
9. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- ont été exportés hors de la Communauté,

- sont d'origine communautaire, sauf en cas d'application du paragraphe 10

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice du paragraphe 7 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 17, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

10. Aucune restitution n'est accordée lors de l'exportation de produits visés à l'article 1er paragraphe 1 importés des pays tiers et réexportés vers les pays tiers, sauf si l'exportateur apporte la preuve :

- de l'identité entre le produit à exporter et le produit importé préalablement

et

- de la perception de tous les droits à l'importation lors de l'importation de ce produit.

Dans ce cas, la restitution est égale, pour chaque produit, au droit perçu lors de l'importation si celui-ci est inférieur à la restitution applicable; si le droit perçu lors de l'importation est supérieur à la restitution applicable, la restitution est égale à cette dernière.

11. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
12. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables, non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 17.
Article 9
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur de la viande de volaille, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du perfectionnement actif ou passif pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 destinés à la fabrication de produits visés à l'article 1er paragraphe 1.
2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif ou passif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 10
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 11
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu' à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent à la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
2) L'article 12 est supprimé.
II. Règlement (CEE) n° 2778/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 84), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3714/92 (JO n° L 378 du 23. 12. 1992, p. 23)
Règlement (CEE) n° 2779/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 90)
Règlement (CEE) n° 2780/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 94)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE XII
ŒUFS ET OVALBUMINE ET LACTALBUMINE

A. ŒUFS

I. Règlement (CEE) n° 2771/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 49), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1574/93 (JO n° L 152 du 24. 6. 1993, p. 1)
1) Les articles 3 à 11 (inclus) sont remplacés par les articles suivants :
«Article 3
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 peut être soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 6 et 8.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie qui assure l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 17.
Article 4
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1.
Article 5
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er paragraphe 1, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 17. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 6
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 17.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite de "l'examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié et, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a)

et

c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats d'importation.
Article 7
Lorsqu'il est constaté sur le marché de la Communauté une hausse sensible des prix, que cette situation est susceptible de persister et que, de ce fait, ce marché est perturbé, ou menacé d'être perturbé, les mesures nécessaires peuvent être prises. Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent article.
Article 8
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation en l'état, ou sous forme de marchandises reprises à l'annexe I, les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 sur la base des prix de ces produits sur le marché mondial, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.
2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, il est établi la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles et tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté, sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté.

Elle peut être différenciée selon les destinations lorsque la situation du marché mondial ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 17. Cette fixation a lieu notamment de façon périodique sans toutefois recourir à la procédure d'adjudication.

La liste des produits pour lesquels il est accordé une restitution à l'exportation et le montant de cette restitution sont fixés au moins une fois tous les trois mois. Cependant, les restitutions peuvent être maintenues au même niveau pendant plus de trois mois et, en cas de nécessité, modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

4. Les restitutions sont fixées en prenant en considération les éléments suivants :
a) la situation et les perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, des prix des produits du secteur des œufs et des disponibilités,

- sur le marché mondial, des prix des produits du secteur des œufs;

b) l'intérêt d'éviter des perturbations susceptibles d'entraîner un déséquilibre prolongé entre l'offre et la demande sur le marché de la Communauté;
c) l'aspect économique des exportations envisagées;
d) les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité.

Lors de la fixation de la restitution, il est en outre tenu compte notamment de la nécessité d'établir un équilibre entre l'utilisation des produits de base communautaires en vue de l'exportation de marchandises transformées vers les pays tiers et l'utilisation des produits de ces pays admis au régime dit "de perfectionnement". Par ailleurs, pour le calcul de la restitution, il est tenu compte, pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, de la différence entre les prix dans la Communauté, d'une part, et sur le marché mondial, d'autre part, de la quantité de céréales fourragères nécessaire, dans la Communauté, pour la production d'un kilogramme d'œufs en coquille et compte tenu, en ce qui concerne les produits autres que les œufs en coquille, de la quantité d'œufs en coquille utilisée dans la fabrication de ces produits et/ou du rapport moyen entre les valeurs commerciales des constituants de l'œuf.

5. Le prix dans la Communauté visé au paragraphe 1 est établi compte tenu :
a) des prix pratiqués aux divers stades de commercialisation dans la Communauté;
b) des prix pratiqués à l'exportation.
Le prix sur le marché mondial visé au paragraphe 1 est établi compte tenu :
a) des prix pratiqués sur les marchés des pays tiers;
b) des prix les plus favorables à l'importation en provenance des pays tiers, dans les pays tiers de destination;
c) des prix constatés à la production dans les pays tiers exportateurs compte tenu, le cas échéant, des subventions accordées par ces pays;
d) des prix d'offre franco frontière de la Communauté.
6. Pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 et exportés en l'état, la restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif, sauf dans les cas des œufs à couver pour lesquels un certificat peut être délivré a posteriori.
7. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 et exportés en l'état est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou le cas échéant

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, des mesures appropriées peuvent être prises.

8. Les dispositions des paragraphes 6 et 7 peuvent être étendues aux produits visés à l'article 1er paragraphe 1 exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe I, selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
9. Il peut être dérogé aux paragraphes 6 et 7 pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1 bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 17.
10. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- ont été exportés hors de la Communauté,

- sont d'origine communautaire, sauf en cas d'application du paragraphe 11

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice du paragraphe 7 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 17, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

11. Aucune restitution n'est accordée lors de l'exportation de produits visés à l'article 1er paragraphe 1 importés des pays tiers et réexportés vers les pays tiers, sauf si l'exportateur apporte la preuve :

- de l'identité entre le produit à exporter et le produit importé préalablement

et

- de la perception de tous les droits à l'importation lors de l'importation de ce produit.

Dans ce cas, la restitution est égale, pour chaque produit, au droit perçu lors de l'importation si celui-ci est inférieur à la restitution applicable; si le droit perçu lors de l'importation est supérieur à la restitution applicable, la restitution est égale à cette dernière.

12. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
13. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables, non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 17. L'annexe I est modifiée selon la même procédure. Toutefois, les modalités relatives à l'application du paragraphe 8 pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, exportés sous forme de marchandises reprises à l'annexe I, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 16 du règlement (CE) n° 3448/93.
Article 9
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés des œufs, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du perfectionnement actif :

- pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, destinés à la fabrication de produits visés à l'article 1er paragraphe 1 point b)

et

- dans des cas particuliers, pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, destinés à la fabrication de marchandises visées à l'annexe I.

2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Communauté a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 10
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent est interdite.

Article 11
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent à la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
2) L'article 12 est supprimé.
II. Règlement (CEE) n° 2773/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 64), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 4155/87 (JO n° L 392 du 31. 12. 1987, p. 29).
Règlement (CEE) n° 2774/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 68).
Règlement (CEE) n° 2775/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 72)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

B. OVALBUMINE ET LACTALBUMINE

Règlement (CEE) n° 2783/75 du Conseil du 29 octobre 1975 (JO n° L 282 du 1. 11. 1975, p. 104), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 4001/87 (JO n° L 377 du 31. 12. 1987, p. 44)
1) À l'article 1er, la phrase introductive est remplacée par le texte suivant :

«Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits suivants :»

2) L'article 2 est remplacé par le texte suivant :
«Article 2
1. Toute importation dans la Communauté des produits visés à l'article 1er peut être soumise à la présentation d'un certificat d'importation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application de l'article 4.

Le certificat d'importation est valable dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie qui assure l'engagement d'importer pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 17 du règlement (CEE) n° 2771/75.»
3) L'article 3 est remplacé par le texte suivant :
«Article 3
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 17 du règlement (CEE) n° 2771/75. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.»
4) L'article 4 est remplacé par le texte suivant :
«Article 4
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 17 du règlement (CEE) n° 2771/75.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite de "l'examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié et, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a)

et

c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats d'importation.»
5) L'article 5 est remplacé par le texte suivant :
«Article 5
Lorsqu'il est constaté sur le marché de la Communauté une hausse sensible des prix, que cette situation est susceptible de persister et que, de ce fait, ce marché est perturbé, ou menacé d'être perturbé, les mesures nécessaires peuvent être prises. Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent article.»
6) L'article 7 est remplacé par le texte suivant :
«Article 7
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés des œufs et du présent règlement, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du perfectionnement actif pour les produits visés à l'article 1er destinés à la fabrication de produits visés au même article.
2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Communauté a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.»
7) L'article 8 est remplacé par le texte suivant :
«Article 8
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.»

ANNEXE XIII
FRUITS ET LÉGUMES

I. Règlement (CEE) n° 1035/68 du Conseil du 18 mai 1972 (JO n° L 118 du 20. 5. 1972, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 3669/93 (JO n° L 338 du 31. 12. 1993, p. 26)
Le titre IV est remplacé par le texte suivant :
«TITRE IV
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 22
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 peut être soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 25 et 26.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats peut être subordonnée à la constitution d'une garantie qui assure l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat; sauf en cas de force majeure, la garantie reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 33.
Article 23
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 2.
2. Dans la mesure où l'application des droits du tarif douanier commun dépend du prix d'entrée du lot importé, la réalité de ce prix est vérifiée à l'aide d'une valeur forfaitaire à l'importation, calculée par la Commission, par origine et par produit, sur la base de la moyenne pondérée des cours des produits concernés sur les marchés d'importation représentatifs des États membres ou, le cas échéant, sur d'autres marchés.
3. Au cas où le prix d'entrée déclaré du lot concerné est supérieur à la valeur forfaitaire à l'importation, augmentée d'une marge arrêtée conformément au paragraphe 5 et qui ne peut pas dépasser la valeur forfaitaire de plus de 10 %, le dépôt d'une garantie égale aux droits à l'importation déterminée sur la base de la valeur forfaitaire à l'importation est requis.
4. Dans la mesure où le prix d'entrée du lot concerné n'est pas déclaré au moment du passage en douane, l'application des droits du tarif douanier commun dépend de la valeur forfaitaire à l'importation ou de l'application, dans des conditions à déterminer conformément au paragraphe 5, des dispositions pertinentes de la législation douanière.
5. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 33.
Article 24
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er paragraphe 2, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés, notamment, sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée. Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.
4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 33. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 25
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 2, découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 33.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite de "l'examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés").

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et, si nécessaire, selon l'échelonnement approprié, déterminent la méthode de gestion à appliquer et comportent, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a)

et

c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats d'importation.
Article 26
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre une exportation économiquement importante des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 sur la base des prix de ces produits dans le commerce international, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.
2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, il est établi la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles et tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté, sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté.

Lorsque la situation dans le commerce international ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire, la restitution peut être, pour un produit déterminé, différenciée suivant la destination de ce produit.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 33. Cette fixation a lieu de façon périodique.

Les restitutions fixées de façon périodique peuvent, en cas de nécessité, être modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

4. Les restitutions sont fixées en prenant en considération les éléments suivants :
a) situation ou perspectives d'évolution :

- des prix des fruits et légumes sur le marché de la Communauté et des disponibilités,

- des prix pratiqués dans le commerce international;

b) frais de commercialisation et frais de transport minimaux à partir des marchés de la Communauté jusqu'aux ports ou autres lieux d'exportation de la Communauté, ainsi que frais d'approche jusqu'aux pays de destination;
c) aspect économique des exportations envisagées;
d) limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité.
5. Les prix sur le marché de la Communauté visé au paragraphe 1 sont établis compte tenu de ceux qui se révèlent les plus favorables en vue de l'exportation.

Les prix sur le marché mondial visés au paragraphe 1 sont établis compte tenu :

a) des cours constatés sur les marchés des pays tiers;
b) des prix les plus favorables à l'importation en provenance des pays tiers, pratiqués dans les pays tiers de destination;
c) des prix à la production constatés dans les pays tiers exportateurs;
d) des prix d'offre à la frontière de la Communauté.
6. La restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
7. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 est celui valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, les mesures appropriées peuvent être prises.

8. Il peut être dérogé aux paragraphes 6 et 7 pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 2 bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 33.
9. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- ont été exportés hors de la Communauté,

- sont d'origine communautaire

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice du paragraphe 7 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 33, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

10. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
11. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables, non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 24.
Article 27
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites, à l'importation en provenance des pays tiers des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

2. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
Article 28
1. Des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs produits visés à l'article 1er paragraphe 2 subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou des exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité.

Ces mesures ne peuvent être appliquées que jusqu'à ce que, selon le cas, soit la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu, soit les quantités retirées ou achetées aient subi une diminution sensible.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission et selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
II. Règlement (CEE) n° 2518/69 du Conseil du 9 décembre 1969 (JO n° L 318 du 18. 12. 1969, p. 17), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2455/72 (JO n° L 266 du 14. 11. 1972, p. 7)
Règlement (CEE) n° 2707/72 du Conseil du 19 décembre 1972 (JO n° L 291 du 28. 12. 1972, p. 3)
Règlement (CEE) n° 1200/88 du Conseil du 28 avril 1988 (JO n° L 115 du 3. 5. 1988, p. 7), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3821/90 (JO n° L 366 du 29. 12. 1990, p. 45)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE XIV
FRUITS ET LÉGUMES TRANSFORMÉS

I. Règlement (CEE) n° 426/86 du Conseil du 24 février 1986 (JO n° L 49 du 27. 2. 1986, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 1490/94 (JO n° L 161 du 29. 6. 1994, p. 13)
1) Le titre II est remplacé par le texte suivant :
«TITRE II
Échanges avec les pays tiers
Article 9
1. Toute importation dans la Communauté ou exportation hors de celle-ci des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 peut être soumise à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 12, 13, 14 et 14 bis.

Les certificats d'importation et d'exportation sont valables dans toute la Communauté. La délivrance de ces certificats peut être subordonnée à la constitution d'une garantie assurant que l'importation ou l'exportation aura lieu pendant la durée de validité du certificat; sauf en cas de force majeure, la garantie reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 22.
Article 10
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1.
2. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 22.
Article 10 bis
1. Pour les produits repris à l'annexe I partie B, un prix minimal à l'importation est fixé pour les campagnes 1995, 1996, 1997, 1998 et 1999. Le prix minimal à l'importation est établi compte tenu notamment :

- du prix franco frontière à l'importation dans la Communauté,

- des prix pratiqués sur les marchés mondiaux,

- de la situation sur le marché intérieur de la Communauté,

- de l'évolution des échanges avec les pays tiers.

Si le prix minimal à l'importation n'est pas respecté, une taxe compensatoire calculée sur la base des prix pratiqués par les principaux pays tiers fournisseurs est applicable en sus du droit de douane.

2. Le prix minimal à l'importation pour les raisins secs est fixé avant le début de la campagne.

Un prix minimal à l'importation doit être fixé pour les raisins secs de Corinthe et pour les autres raisins secs. Pour chacun des deux groupes, le prix minimal à l'importation peut être fixé pour les produits en emballages immédiats d'un poids net à déterminer et pour les produits en emballages immédiats d'un poids net supérieur à ce poids.

3. Le prix minimal à l'importation pour les cerises transformées est fixé avant le début de la campagne de commercialisation. Le prix peut être fixé pour les produits en emballages immédiats d'un poids net déterminé.
4. Le prix minimal à respecter à l'importation pour les raisins secs est celui applicable le jour de l'importation. La taxe compensatoire à percevoir le cas échéant est celle qui est applicable le même jour.
5. Le prix minimal à l'importation à respecter pour les cerises acides et pour les cerises transformées est celui applicable à la date d'acceptation de la déclaration de mise en libre pratique.
6. Les taxes compensatoires pour les raisins secs sont fixées par rapport à une échelle de prix à l'importation. La différence entre le prix minimal à l'importation et chaque échelon est de :

- 1 % du prix minimal pour le premier échelon,

- 3, 6 et 9 % du prix minimal respectivement pour les deuxième, troisième et quatrième échelons.

Le cinquième échelon couvre tous les cas où le prix à l'importation est plus bas que celui qui s'applique pour le quatrième échelon.

La taxe compensatoire maximale à fixer pour les raisins secs ne dépasse pas la différence entre le prix minimal et un montant déterminé sur la base des prix les plus favorables, pratiqués sur le marché mondial pour des quantités significatives par les pays tiers les plus représentatifs.

7. Lorsque le prix à l'importation des cerises acides et des cerises transformées est inférieur au prix minimal pour ces produits, une taxe compensatoire égale à la différence entre ces deux prix est perçue.
8. Le prix minimal à l'importation, le montant de la taxe compensatoire et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 22.
Article 11
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er paragraphe 1, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux communiqués par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce conformément à son offre déposée dans le cadre des négociations multilatérales du cycle d'Uruguay.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés notamment sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 22. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 12
1. Les contingents tarifaires pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 1, découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, sont ouverts et gérés selon les modalités arrêtées selon la procédure prévue à l'article 22.
2. La gestion des contingents peut s'effectuer par l'application de l'une des méthodes suivantes ou par une combinaison de ces méthodes :

- méthode fondée sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (selon le principe du "premier venu, premier servi"),

- méthode de répartition en proportion des quantités demandées lors de l'introduction des demandes (selon la méthode dite de "l'examen simultané"),

- méthode fondée sur la prise en compte des courants traditionnels (selon la méthode dite "traditionnels/nouveaux arrivés"),

D'autres méthodes appropriées peuvent être établies.

Elles doivent éviter toute discrimination entre les opérateurs intéressés.

3. La méthode de gestion établie tient compte, où cela s'avère approprié, des besoins d'approvisionnement du marché de la Communauté et de la nécessité de sauvegarder l'équilibre de celui-ci, tout en pouvant s'inspirer des méthodes appliquées dans le passé aux contingents correspondant à ceux visés au paragraphe 1, sans préjudice des droits découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay.
4. Les modalités visées au paragraphe 1 prévoient l'ouverture des contingents sur une base annuelle et selon l'échelonnement approprié, déterminent la méthode de gestion à appliquer et comportent, le cas échéant :
a) les dispositions garantissant la nature, la provenance et l'origine du produit;
b) les dispositions relatives à la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point a)

et

c) les conditions de délivrance et la durée de validité des certificats d'importation.
Article 13
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation :
a) des quantités économiquement importantes des produits sans addition de sucre visés à l'article 1er paragraphe 1;
b) des sucres blancs et sucres bruts relevant du code NC 1701 :

- du glucose et du sirop de glucose relevant des codes NC 1702 30 51, 1702 30 59, 1702 30 91, 1702 30 99 et 1702 40 90,

- de l'isoglucose relevant des codes NC 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 et 1702 90 30

et

- des sirops de betterave et de canne relevant du code NC 1702 90 90,

mis en œuvre dans les produits énumérés à l'article 1er paragraphe 1 point b), sur la base des prix de ces produits dans le commerce international, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.

2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, il est établi la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles, et tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté.

Lorsque la situation dans le commerce international ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire, la restitution peut être, pour un produit déterminé, différenciée suivant la destination de ce produit.

Les restitutions sont fixées selon la procédure prévue à l'article 22. Cette fixation a lieu de façon périodique.

Les restitutions fixées de façon périodique peuvent, en cas de nécessité, être modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

4. La restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
5. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation est celui valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, des mesures appropriées peuvent être prises.

6. Il peut être dérogé aux paragraphes 4 et 5 pour les produits bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 22.
7. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité est assuré sur la base des certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés. Au regard du respect des obligations découlant des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.
8. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 22.
Article 14
1. Le présent article s'applique aux restitutions visées à l'article 13 paragraphe 1 point a).
2. Pour la fixation de la restitution, les éléments suivants sont pris en considération :
a) situation et perspectives d'évolution :

- des prix des produits transformés sur la base des fruits et légumes sur le marché de la Communauté et des disponibilités,

- des prix pratiqués dans le commerce international;

b) frais de commercialisation et frais de transport minimaux à partir des marchés de la Communauté jusqu'aux ports ou autres lieux d'exportation de la Communauté, ainsi que frais d'approche jusqu'aux pays de destination;
c) aspect économique des exportations envisagées;
d) limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité.
3. Les prix sur le marché de la Communauté pour les produits visés à l'article 13 paragraphe 1 point a) sont établis compte tenu de ceux qui se révèlent les plus favorables en vue de l'exportation.

Les prix dans le commerce international sont établis compte tenu :

a) des cours constatés sur les marchés des pays tiers;
b) des prix les plus favorables à l'importation en provenance des pays tiers, pratiqués dans les pays tiers de destination;
c) des prix à la production constatés dans les pays tiers exportateurs;
d) des prix d'offre à la frontière de la Communauté.
4. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- ont été exportés hors de la Communauté,

- sont d'origine communautaire

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice de l'article 13 paragraphe 5 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 22, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

5. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 22.
Article 14 bis
1. Le présent article s'applique aux restitutions visées à l'article 13 paragraphe 1 point b).
2. Le montant de la restitution est égal :

- pour le sucre brut, le sucre blanc et les sirops de betterave et de canne, au montant de la restitution pour l'exportation de ces produits en l'état, fixé conformément à l'article 17 du règlement (CEE) n° 1785/81 du Conseil, du 30 juin 1981, portant organisation commune des marchés dans le secteur du sucre, et aux dispositions prises pour son application,

- pour l'isoglucose, au montant de la restitution, pour l'exportation de ce produit en l'état, fixé conformément à l'article 17 du règlement (CEE) n° 1785/81, et aux dispositions prises pour son application,

- pour le glucose et le sirop de glucose, au montant de la restitution pour l'exportation de ces produits en l'état, fixé pour chacun de ces produits conformément à l'article 13 du règlement (CEE) n° 1766/92 du Conseil, du 30 juin 1992, portant organisation commune des marchés dans le secteur des céréales, et aux dispositions prises pour son application.

3. Pour pouvoir bénéficier de la restitution, les produits transformés doivent être accompagnés, lors de leur exportation, d'une déclaration du demandeur indiquant les quantités de sucre brut, de sucre blanc et des sirops de betteraves et de canne, d'isoglucose, de glucose et de sirop de glucose mises en œuvre dans la fabrication.

L'exactitude de la déclaration visée au premier alinéa est soumise au contrôle des autorités compétentes de l'État membre concerné.

4. Dans le cas où la restitution est insuffisante pour permettre l'exportation des produits énumérés à l'article 1er paragraphe 1 point b), les dispositions prévues pour la restitution visée à l'article 13 paragraphe 1 point a) s'appliquent à ces produits au lieu de celles dudit paragraphe point b).
5. La restitution est accordée lors de l'exportation des produits :
a) qui sont d'origine communautaire,
b) qui ont été importés des pays tiers et qui ont acquitté, lors de leur importation, les droits à l'importation visés à l'article 10, à condition que l'exportateur apporte la preuve :

- de l'identité entre le produit à exporter et le produit importé préalablement

et

- de la perception des droits à l'importation lors de l'importation de ce produit.

Dans le cas visé à l'alinéa précédent point b), la restitution est égale, pour chaque produit, au droit perçu lors de l'importation, si celui-ci est inférieur à la restitution applicable; si le droit perçu lors de l'importation est supérieur à la restitution, cette dernière est appliquée.

6. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- répondent à l'une ou l'autre des deux situations visées au paragraphe précédent,

- ont été exportés hors de la Communauté

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice de l'article 13 paragraphe 5 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 22, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

7. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 22.
Article 15
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement des organisations communes des marchés des céréales, du sucre et des fruits et légumes, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du perfectionnement actif pour :

- les produits visés à l'article 13 paragraphe 1 point b)

et

- les fruits et légumes qui sont destinés à la fabrication des produits énumérés à l'article 1er paragraphe 1.

2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si le marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 16
1. Si, en vertu de l'article 20 du règlement (CEE) n° 1785/81, un prélèvement supérieur à 5 écus par 100 kilogrammes est perçu à l'exportation du sucre blanc, la perception d'une taxe à l'exportation des produits visés à l'article 1er paragraphe 1 et contenant au minimum 35 % de sucre d'addition peut être décidée selon la procédure prévue à l'article 22.
2. Le montant de la taxe à l'exportation est fixé compte tenu :

- de la nature du produit transformé à base de fruits et légumes avec addition de sucre,

- de la teneur en sucre d'addition du produit en question,

- du prix du sucre blanc pratiqué dans la Communauté et celui pratiqué sur le marché mondial,

- du prélèvement à l'exportation applicable au sucre blanc,

- des aspects économiques de l'application de cette taxe.

3. Est considéré comme teneur en sucre d'addition le chiffre indiqué pour le produit en question à la colonne 1 de l'annexe III du présent règlement.

Toutefois, sur demande de l'exportateur, si la teneur en sucre d'addition pour 100 kilogrammes net de produit, établie conformément au paragraphe 4, est inférieure de deux kilogrammes ou plus à la teneur exprimée par le chiffre figurant pour le produit en cause à la colonne 1 de l'annexe III, la teneur établie conformément au paragraphe 4 est retenue.

4. Est considéré comme teneur en sucre d'addition des produits énumérés à l'annexe III le chiffre résultant de l'application du réfractomètre multiplié par le facteur 0,93 pour les produits relevant du code NC 2008, duquel sont exclus les codes NC 2008 11 10, 2008 91 00, 2008 99 85 et 2008 99 91, et par le facteur 0,95 pour les autres produits énumérés à l'annexe III, et diminué du chiffre indiqué pour le produit en cause à la colonne 2 de l'annexe III.
5. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 22.
Article 17
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites, à l'importation en provenance des pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 18
1. Si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs produits visés à l'article 1er paragraphe 1 subit ou est menacé de subir, du fait des importations ou des exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission et selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords internationaux conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
2) Les annexes II et IV sont supprimées.
II. Règlement (CEE) n° 518/77 du Conseil du 14 mars 1977 (JO n° L 73 du 21. 3. 1977, p. 22) Règlement (CEE) n° 519/77 du Conseil du 14 mars 1977 (JO n° L 73 du 21. 3. 1977, p. 24)
Règlement (CEE) n° 520/77 du Conseil du 14 mars 1977 (JO n° L 73 du 21. 3. 1977, p. 26)
Règlement (CEE) n° 521/77 du Conseil du 14 mars 1977 (JO n° L 73 du 21. 3. 1977, p. 28)
Règlement (CEE) n° 1796/81 du Conseil du 30 juin 1981 (JO n° L 183 du 4. 7. 1981), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1122/92 (JO n° L 117 du 1. 5. 1992, p. 98)
Règlement (CEE) n° 2089/85 du Conseil du 23 juillet 1985 (JO n° L 197 du 27. 7. 1985, p. 10)
Règlement (CEE) n° 3225/88 du Conseil du 17 octobre 1988 (JO n° L 288 du 21. 10. 1988, p. 11)
Règlement (CEE) n° 1201/88 du Conseil du 28 avril 1988 (JO n° L 115 du 3. 5. 1988, p. 9), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 2781/90 (JO n° L 265 du 28. 9. 1990, p. 3).
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE XV
BANANES

Règlement (CEE) n° 404/93 du Conseil du 13 février 1993 (JO n° L 47 du 25. 2. 1993, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 3518/93 (JO n° L 320 du 22. 12. 1993 p. 15)
1) L'article 15 est remplacé par le texte suivant :
«Article 15
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er paragraphe 2.
2. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits visés à l'article 1er paragraphe 2, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
3. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés notamment sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

4. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

5. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 27. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture,
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.»
2) L'article 15 bis suivant est inséré :
«Article 15 bis
Les articles 15 bis à 20 inclus du présent titre ne s'appliquent qu'aux produits frais relevant du code NC ex 0803, à l'exception des bananes plantains.

Aux fins du présent titre :

1) les "importations traditionnelles des États ACP" correspondent aux quantités, fixées en annexe, de bananes exportées par chaque fournisseur ACP traditionnel de la Communauté; les bananes qui font l'objet de ces importations sont dénommées ci-après "bananes traditionnelles ACP";
2) les "importations non traditionnelles des États ACP" correspondent aux quantités exportées par les États ACP qui dépassent la quantité définie au point 1; les bananes qui font l'objet de ces importations sont dénommées ci-après "bananes non traditionnelles ACP";
3) les "importations des pays tiers non ACP" correspondent aux quantités exportées par les autres pays tiers; les bananes qui font l'objet de ces importations sont; dénommées ci-après "bananes pays tiers";
4) les "bananes communautaires" sont les bananes produites dans la Communauté;
5) "commercialiser" et "commercialisation" visent la mise sur le marché à l'exclusion du stade de la mise du produit à la disposition du consommateur final.»
3) À l'article 17, le deuxième alinéa est remplacé par l'alinéa suivant :

«Le certificat d'importation est valable dans toute la Communauté. Sauf dérogations arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27, la délivrance de ces certificats est subordonnée à la constitution d'une garantie qui cautionne le respect de l'engagement d'importer dans les conditions du présent règlement pendant la durée de validité du présent certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.»

4) L'article 18 est remplacé par le texte suivant :
«Article 18
1. Un contingent tarifaire de 2,2 millions de tonnes (poids net) est ouvert pour chaque année pour les importations des bananes pays tiers et des bananes non traditionnelles ACP.

Dans le cadre de ce contingent tarifaire, les importations des bananes pays tiers sont assujetties à la perception d'un droit de 75 écus par tonne, les importations de bananes non traditionnelles ACP sont soumises à droit nul.

Pour l'année 1994, le volume du contingent tarifaire est fixé à 2,1 millions de tonnes (poids net).

Lorsque la demande de la Communauté déterminée sur la base du bilan prévisionnel visé à l'article 16 augmente, le volume du contingent est augmenté en conséquence, suivant la procédure prévue à l'article 27. Lorsqu'il y a lieu, cette révision est opérée avant le 30 novembre qui précède la campagne en question.

2. Par dérogation à l'article 15 paragraphe 1, les bananes non traditionnelles ACP importées en dehors du contingent tarifaire visé au paragraphe 1 du présent article sont assujetties à la perception d'un droit de douane par tonne d'un montant égal au droit visé à l'article 15 paragraphe 1, diminué de 100 écus.
3. Les quantités de bananes pays tiers et de bananes non traditionnelles ACP réexportées en dehors de la Communauté ne sont pas imputées sur le contingent visé au paragraphe 1.
4. Les montants visés dans le présent article sont à convertir en monnaie nationale avec le taux applicable pour les produits concernés dans le cadre du tarif douanier commun.»
5) À l'article 20, les tirets suivants sont ajoutés :

«- les mesures garantissant la provenance et l'origine des bananes importées dans le cadre du contingent tarifaire prévu à l'article 18 paragraphe 1,

- les mesures nécessaires pour respecter les obligations découlant des accords conclus par la Communauté en conformité avec l'article 228 du traité.»

6) L'article 22 est remplacé par le texte suivant :
«Article 22
Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.»
7) L'article 23 est remplacé par le texte suivant :
«Article 23
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou des exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires, qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en question.
4. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 27.
5. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords internationaux conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»

ANNEXE XVI
VIN

I. Règlement (CEE) n° 822/87 du Conseil du 16 mars 1987 (JO n° L 84 du 27. 3. 1987, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 1891/94 (JO n° L 197 du 30. 7. 1994, p. 42)
1) Le titre IV est remplacé par le texte suivant :
«TITRE IV
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 52
1. Toute importation des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 points a) et b) dans la Communauté est soumise à la présentation d'un certificat d'importation. Toute importation des autres produits visés à l'article 1er paragraphe 2 et toute exportation des produits y visés peuvent être soumises à la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation.
2. Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté, sans préjudice des dispositions prises pour l'application des articles 55 et 56.

Le certificat est valable dans toute la Communauté.

La délivrance du certificat est subordonnée à la constitution d'une garantie assurant l'exécution de l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise, en tout ou en partie, si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

3. Selon la procédure prévue à l'article 83 sont arrêtées :
a) la liste des produits pour lesquels des certificats d'importation ou d'exportation sont exigés;
b) la période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article.
Article 53
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
2. Pour les moûts relevant du code NC 2204 30 pour lesquels l'application des droits du tarif douanier commun dépend du prix d'importation du produit importé, la réalité de ce prix est vérifiée à l'aide d'une valeur forfaitaire à l'importation, calculée par la Commission, par origine et par produit, sur la base de la moyenne pondérée des cours des produits concernés sur les marchés d'importation représentatifs des États membres ou, le cas échéant, sur d'autres marchés.

Au cas où le prix d'entrée déclaré du lot concerné est supérieur à la valeur forfaitaire à l'importation, augmentée d'une marge arrêtée conformément au paragraphe 3 et qui ne peut pas dépasser la valeur forfaitaire de plus de 10 %, le dépôt d'une garantie égale aux droits à l'importation déterminée sur la base de la valeur forfaitaire à l'importation est requis.

Dans la mesure où le prix d'entrée du lot concerné n'est pas déclaré au moment du passage en douane, l'application des droits du tarif douanier commun dépend de la valeur forfaitaire à l'importation ou de l'application, dans des conditions à déterminer conformément au paragraphe 3, des dispositions pertinentes de la législation douanière.

3. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 83. Ces modalités portent notamment sur les dispositions nécessaires pour vérifier les prix d'importation.
Article 54
1. Afin d'éviter ou de réprimer les effets préjudiciables sur le marché dans la Communauté pouvant résulter des importations de certains produits agricoles, l'importation, au taux du droit prévu au tarif douanier commun, d'un ou de plusieurs de ces produits est soumise au paiement d'un droit à l'importation additionnel, si les conditions découlant de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture, conclu en conformité avec l'article 228 du traité dans le cadre des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay sont remplies, sauf lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché communautaire ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.
2. Les prix de déclenchement, au-dessous desquels un droit à l'importation additionnel peut être imposé, sont ceux transmis par la Communauté à l'Organisation mondiale du commerce.

Les volumes de déclenchement devant être dépassés pour l'imposition d'un droit additionnel à l'importation sont déterminés notamment sur la base des importations dans la Communauté dans les trois années précédant celle dans laquelle les effets préjudiciables visés au paragraphe 1 se présentent ou risquent de se présenter.

3. Les prix à l'importation à prendre en considération pour l'imposition d'un droit à l'importation additionnel sont déterminés sur la base des prix à l'importation caf de l'expédition considérée.

Les prix à l'importation caf sont vérifiés à cette fin sur la base des prix représentatifs pour le produit en question sur le marché mondial ou sur le marché d'importation communautaire pour le produit.

4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 83. Ces modalités portent notamment sur :
a) les produits auxquels des droits à l'importation additionnels sont appliqués aux termes de l'article 5 de l'accord sur l'agriculture;
b) les autres critères nécessaires pour assurer l'application du paragraphe 1 en conformité avec l'article 5 dudit accord.
Article 55
1. Dans la mesure nécessaire pour permettre l'exportation :
a) des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 points a), b) et c);
b) des sucres relevant du code NC 1701, du glucose et sirop de glucose relevant des codes NC 1702 30 91, 1702 30 99, 1702 40 90 et 1702 90 50, même sous la forme des produits relevant des codes NC 1702 30 51 et 1702 30 59, incorporés dans les produits relevant des codes NC 2009 60 11, 2009 60 71, 2009 60 79 et 2204 30 99,

sur la base des prix de ces produits dans le commerce international, et dans les limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, la différence entre ces prix et les prix dans la Communauté peut être couverte par une restitution à l'exportation.

2. En ce qui concerne l'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, est établie la méthode :
a) la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché en cause, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles et tenant compte de l'efficacité et de la structure des exportations de la Communauté sans toutefois créer une discrimination entre les petits et les grands opérateurs;
b) administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion;
c) évitant toute discrimination entre les opérateurs intéressés.
3. La restitution est la même pour toute la Communauté. Elle peut être différenciée selon les destinations, lorsque la situation du commerce international ou les exigences spécifiques de certains marchés le rendent nécessaire.

Les restitutions visées au paragraphe 1 point a) sont fixées selon la procédure prévue à l'article 83. Cette fixation a lieu de façon périodique.

Les restitutions fixées de façon périodique peuvent, en cas de nécessité, être modifiées dans l'intervalle par la Commission sur demande d'un État membre ou de sa propre initiative.

Les dispositions de l'article 56 relatives aux produits y visés s'appliquent à titre complémentaire.

4. La restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation du certificat d'exportation y relatif.
5. Le montant de la restitution applicable lors de l'exportation des produits visés à l'article 1er est celui qui est valable le jour de la demande du certificat et, dans le cas d'une restitution différenciée, applicable ce même jour :
a) à la destination indiquée sur le certificat

ou le cas échéant

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destination indiquée sur le certificat. Dans ce cas, le montant applicable ne peut pas dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

Afin d'éviter l'utilisation abusive de la flexibilité prévue au présent paragraphe, des mesures appropriées peuvent être prises.

6. Il peut être dérogé aux paragraphes 4 et 5 pour les produits visés à l'article 1er bénéficiant des restitutions dans le cadre d'actions d'aide alimentaire, selon la procédure prévue à l'article 83.
7. Le respect des limites en volume, découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité, est assuré sur la base de certificats d'exportation délivrés au titre des périodes de référence y prévues, applicables pour les produits concernés.

Au regard du respect des obligations des accords conclus dans le cadre des négociations commerciales du cycle d'Uruguay, la validité des certificats d'exportation n'est pas affectée par la fin d'une période de référence.

8. Les modalités d'application du présent article, y compris les dispositions concernant la redistribution des quantités exportables non attribuées ou non utilisées, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 83.
Article 56
1. Le présent paragraphe s'applique aux restitutions visées à l'article 55 paragraphe 1 point b).
2. Le montant de la restitution pour les produits visés à l'article 55 paragraphe 1 point b) est égal :

- pour le sucre brut et le sucre blanc, au montant de la restitution pour l'exportation de ces produits en l'état, fixé conformément à l'article 17 du règlement (CEE) n° 1785/81 du Conseil, du 30 juin 1981, portant organisation commune des marchés dans le secteur du sucre, et aux dispositions prises pour son application,

- pour le glucose et le sirop de glucose, au montant de la restitution pour l'exportation de ces produits en l'état, fixé conformément à l'article 13 du règlement (CEE) n° 1766/92 du Conseil, du 30 juin 1992, portant organisation commune des marchés dans le secteur des céréales, et aux dispositions prises pour son application.

Pour pouvoir bénéficier de la restitution, les produits transformés doivent être accompagnés, lors de leur exportation, d'une déclaration du demandeur indiquant les quantités de sucre brut, de sucre blanc, de glucose ou de sirop de glucose mises en œuvre dans la fabrication.

L'exactitude de cette déclaration est soumise au contrôle des autorités compétentes de l'État membre concerné.

3. Les restitutions sont fixées en prenant en considération les éléments suivants :
a) situation et perspectives d'évolution :

- sur le marché de la Communauté, en ce qui concerne les prix des produits visés à l'article 55 paragraphe 1 et les disponibilités,

- dans le commerce international, en ce qui concerne les prix de ces produits;

b) frais de commercialisation et frais de transport les plus favorables à partir des marchés de la Communauté jusqu'aux ports ou autres lieux d'exportation de la Communauté, ainsi que frais d'approche jusqu'aux pays de destination;
c) objectifs de l'organisation commune du marché viti-vinicole, qui sont d'assurer à ce marché une situation équilibrée et un développement naturel sur le plan des prix et les échanges;
d) limites découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 du traité;
e) intérêt qu'il y a d'éviter des perturbations sur le marché de la Communauté;
f) aspect économique des exportations envisagées.
4. Les prix sur le marché de la Communauté visés à l'article 55 paragraphe 1 sont établis compte tenu des prix pratiqués qui se révèlent les plus favorables pour l'exportation.

Les prix dans le commerce international visés à l'article 56 paragraphe 1 sont établis compte tenu :

a) des cours constatés sur les marchés des pays tiers;
b) des prix les plus favorables à l'importation, en provenance des pays tiers, pratiqués dans les pays tiers de destination;
c) des prix à la production constatés dans les pays tiers exportateurs, compte tenu, le cas échéant, des subventions accordées par ces pays;
d) des prix d'offre franco frontière de la Communauté.
5. Sans préjudice de l'article 55 paragraphe 3 troisième alinéa, la périodicité selon laquelle sont fixés la liste des produits pour lesquels une restitution est effectivement accordée ainsi que le montant de cette restitution est arrêtée selon la procédure prévue à l'article 83.
6. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que les produits :

- sont d'origine communautaire, sauf en cas d'application du paragraphe 7,

- ont été exportés hors de la Communauté

et

- dans le cas d'une restitution différenciée, ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été fixée, sans préjudice de l'article 55 paragraphe 5 point b). Toutefois, il peut être prévu des dérogations à cette règle selon la procédure prévue à l'article 83, sous réserve de conditions à déterminer, de nature à offrir des garanties équivalentes.

Des dispositions complémentaires peuvent être arrêtées selon la procédure prévue à l'article 83.

7. Aucune restitution n'est accordée lors de l'exportation de produits importés de pays tiers et réexportés vers des pays tiers, sauf si l'exportateur apporte la preuve :

- de l'identité entre le produit à exporter et le produit importé préalablement

et

- de la perception des droits à l'importation lors de l'importation de ce produit.

Dans ce cas, la restitution est égale, pour chaque produit, au droit perçu lors de l'importation si celui-ci est égal ou inférieur à la restitution applicable; si le droit perçu lors de l'importation est supérieur à la restitution applicable, la restitution est égale à la dernière.

Article 57
1. Dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement de l'organisation commune des marchés dans le secteur viti-vinicole, le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, peut, dans des cas particuliers, exclure totalement ou partiellement le recours au régime du trafic de perfectionnement actif pour les produits visés à l'article 1er.
2. Par dérogation au paragraphe 1, si la situation visée au paragraphe 1 se présente exceptionnellement urgente et si marché communautaire est perturbé ou risque d'être perturbé par le régime du perfectionnement actif ou passif, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées au Conseil et aux États membres, dont la durée de validité ne peut pas dépasser six mois et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans le délai d'une semaine suivant la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la décision de la Commission dans le délai d'une semaine suivant le jour de sa communication. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut confirmer, modifier ou abroger la décision de la Commission. Si le Conseil n'a pas pris de décision dans un délai de trois mois, la décision de la Commission est réputée abrogée.
Article 58
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 59
1. L'importation des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 ayant fait l'objet d'une adjonction d'alcool, à l'exception de ceux correspondant aux produits originaires de la Communauté pour lesquels cette adjonction est admise en application de l'article 25 paragraphes 1 et 2, est interdite.
2. Les modalités d'application du présent article, et notamment les conditions de correspondance des produits, sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 83.
Article 60
1. Si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Pour apprécier si la situation justifie l'application de ces mesures, il est tenu compte en particulier :

a) des quantités pour lesquelles des certificats d'importation ont été délivrés ou demandés et des données figurant au bilan prévisionnel;
b) le cas échéant, de l'importance de l'intervention.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.
Article 61
1. Les vins importés, destinés à la consommation humaine directe et désignés à l'aide d'une indication géographique, peuvent bénéficier pour leur commercialisation dans la Communauté, sous condition de réciprocité, du contrôle et de la protection visés à l'article 16 du règlement (CEE)2n° 823/87 pour les v.q.p.r.d.
2. La disposition du paragraphe 1 sera mise en œuvre par des accords avec les pays tiers intéressés à négocier et à conclure selon la procédure prévue à l'article 113 du traité.
3. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 83
2) Après l'article 72, l'article 72 bis suivant est inséré :
«Article 72 bis
1. Les États membres prendront toutes les mesures nécessaires permettant aux intéressés d'empêcher, dans les conditions stipulées aux articles 23 et 24 de l'accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce, l'utilisation dans la Communauté d'une indication géographique identifiant des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 point b) pour des produits, qui ne sont pas originaires du lieu indiqué par l'indication géographique en question, même dans le cas où la véritable origine du produit est indiquée ou dans ceux où l'indication géographique est employée en traduction ou accompagnée d'expressions telles que "genre", "type", "style", "imitation" ou autres.

Au sens du présent article, on entend par "indications géographiques" des indications qui servent à identifier un produit comme étant originaire du territoire d'un pays tiers qui est membre de l'Organisation mondiale du commerce, ou d'une région ou localité de ce territoire, dans les cas où une qualité, réputation ou autre caractéristique déterminée du produit peut être attribuée essentiellement à cette origine géographique.

2. Les dispositions du paragraphe 1 s'appliquent nonobstant d'autres dispositions spécifiques dans la législation communautaire, établissant des règles pour la désignation et la présentation des produits visés à l'article 1er paragraphe 2 point b).
3. Les modalités d'application du présent article sont arrêtées, si nécessaire, selon la procédure prévue à l'article 83
3) L'annexe VII est supprimée.
II. Règlement (CEE) n° 344/79 du Conseil du 5 février 1979 (JO n° L 54 du 5. 3. 1979, p. 67)
Règlement (CEE) n° 345/79 du Conseil du 5 février 1979 (JO n° L 54 du 5. 3. 1979, p. 69), modifié par le règlement (CEE) n° 2009/81 (JO n° L 195 du 18. 7. 1981, p. 6)
Les règlements mentionnés ci-dessus sont abrogés.

ANNEXE XVII
TABAC

Règlement (CEE) n° 2075/92 du Conseil du 30 juin 1992 (JO n° 215 du 30. 7. 1992, p. 70)
Le titre IV est remplacé par le texte suivant :
«TITRE IV
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 15
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
Article 16
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :
a) la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane;
b) l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.
Article 16 bis
1. Si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en conformité avec les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»

ANNEXE XVIII
HOUBLON

Règlement (CEE) n° 1696/71 du Conseil du 26 juillet 1971 (JO n° L 175 du 4. 8. 1971, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3124/92 (JO n° L 313 du 30. 10. 1992, p. 1)
Le titre V est remplacé par le texte suivant :
«TITRE V
Régime des échanges avec les pays tiers
Article 14
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
Article 15
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane;

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 15 bis
1. Si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en respectant les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»

ANNEXE XIX
PLANTES VIVANTES ET FLORICULTURE

I. Règlement (CEE) n° 234/68 du Conseil du 27 février 1968 (JO n° L 55 du 2. 3. 1968, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n°23336/92 (JO n° L 336 du 20. 11. 1992, p. 1)
Les articles 8 à 10 sont remplacés par le texte suivant :
«Article 8
1. Toute importation dans la Communauté des produits visés à l'article 1er peut être soumise à la présentation d'un certificat d'importation.

Le certificat est délivré par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit le lieu de son établissement dans la Communauté.

Le certificat est valable dans toute la Communauté. La délivrance du certificat peut être subordonnée à la constitution d'une garantie assurant l'engagement d'importer pendant la durée de validité du certificat et qui, sauf cas de force majeure, reste acquise en tout ou en partie si l'opération n'est pas réalisée dans ce délai ou n'est réalisée que partiellement.

2. La période de validité des certificats et les autres modalités d'application du présent article sont arrêtées selon la procédure prévue à l'article 14.
Article 9
Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
Article 10
1. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles articulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
2. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 10 bis
1. Si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. La Commission arrête les modalités d'application du présent article selon la procédure prévue à l'article 14.
5. Les dispositions du présent article sont appliquées en conformité avec les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
II. Règlement (CEE) n° 3280/75 du Conseil du 16 décembre 1975 (JO n° L 326 du 18. 12. 1975, p. 4)
Le règlement mentionné ci-dessus est abrogé.

ANNEXE XX
SEMENCES

I. Règlement (CEE) n° 2358/71 du Conseil du 26 octobre 1971 (JO n° L2246 du 5. 11. 1971, p. 1), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 3375/93 (JO n° L 303 du 10. 12. 1993, p. 9)
1) Les articles 5 à 7 sont remplacés par le texte suivant :
«Article 5
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'article 1er.
2. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
Article 6
Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 7
1. Si, dans la Communauté, le marché d'un ou de plusieurs des produits visés à l'article 1er subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation ou la menace de perturbation ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en conformité avec les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
2) L'article 8 bis est supprimé.
II. Règlement (CEE) n° 1578/72 du Conseil du 20 juillet 1972 (JO n° L 168 du 26. 7. 1972, p. 1),modifié par le règlement (CEE) n° 1984/86 (JO n° L 171 du 28. 6. 1986, p. 3)
Le règlement mentionné ci-dessus est abrogé.

ANNEXE XXI
RÈGLEMENTS DIVERS

I. Règlement (CEE) n° 827/68 du Conseil du 28 juin 19682(JO n° L 115 du 30 juin 1968, p. 16), modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 794/94 (JO n° L 92 du 9. 4. 1994, p. 15).
1) Les articles 2 et 3 sont remplacés par les articles suivants :
«Article 2
1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, les taux des droits du tarif douanier commun sont appliqués pour les produits visés à l'annexe.
2. Les règles générales pour l'interprétation de la nomenclature combinée et les règles particulières pour son application sont applicables pour le classement des produits relevant du présent règlement; la nomenclature tarifaire résultant de l'application du présent règlement est reprise dans le tarif douanier commun.
3. Sauf dispositions contraires du présent règlement ou arrêtées en vertu d'une des dispositions de celui-ci, et sous réserve des obligations résultant d'accords internationaux portant sur les produits visés à l'annexe, sont interdites dans les échanges avec les pays tiers :

- la perception de toute taxe d'effet équivalant à un droit de douane,

- l'application de toute restriction quantitative ou mesure d'effet équivalent.

Article 3
1. Si le marché dans la Communauté d'un ou de plusieurs des produits visés à l'annexe subit, ou est menacé de subir, du fait des importations ou exportations, des perturbations graves susceptibles de mettre en péril les objectifs de l'article 39 du traité, des mesures appropriées peuvent être appliquées dans les échanges avec les pays tiers jusqu'à ce que la perturbation, ou la menace de perturbation, ait disparu.

Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission selon la procédure de vote prévue à l'article 43 paragraphe 2 du traité, arrête les règles générales d'application du présent paragraphe et définit les cas et les limites dans lesquels les États membres peuvent prendre des mesures conservatoires.

2. Si la situation visée au paragraphe 1 se présente, la Commission, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, décide des mesures nécessaires qui sont communiquées aux États membres et qui sont immédiatement applicables. Si la Commission a été saisie d'une demande d'un État membre, elle en décide dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
3. Tout État membre peut déférer au Conseil la mesure prise par la Commission dans le délai de trois jours ouvrables suivant le jour de sa communication. Le Conseil se réunit sans délai. Il peut, à la majorité qualifiée, modifier ou annuler la mesure en cause.
4. Les dispositions du présent article sont appliquées en conformité avec les obligations découlant des accords conclus en conformité avec l'article 228 paragraphe 2 du traité.»
2) L'article 6 est remplacé par le texte suivant :
«Article 6
Dans le cas où il est fait référence au présent article, les mesures sont arrêtées selon les procédures prévue à l'article 38 du règlement n° 136/66/CEE et aux articles correspondants des autres règlements portant organisation commune des marchés agricoles.»
II. Règlement (CEE) n° 234/79 du Conseil du 5 février 1979 (JO n° L 34 du 9. 2. 1979, p. 2),modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3209/89 (JO n° L 312 du 27. 10. 1989, p. 5)
L'article 2 paragraphe 2 est supprimé.

ANNEXE XXII
RÉGIONS ULTRAPÉRIPHÉRIQUES

I. Règlement (CEE) n° 3763/91 du Conseil du 16 décembre 1991 (JO n° L 356 du 24. 12. 1991, p. 1), modifié par le règlement (CEE) n° 3714/92 (JO n° L 378 du 23. 12. 1992, p. 23)
À l'article 2, le paragraphe 2 est modifié comme suit :
a) au premier alinéa, le membre de phrase «Les prélèvement fixés en application de l'article 13 paragraphe 1 du règlement (CEE) n° 2727/75 du Conseil, du 29 octobre 1975, portant organisation commune des marchés dans le secteur des céréales» est remplacé par le texte suivant :

«Les droits à l'importation prévus au tarif douanier commun»;

b) au deuxième alinéa, les mots «du prélèvement» sont remplacés par les mots «des droits à l'importation».
II. Règlement (CEE) n° 1600/92 du Conseil du 15 juin 1992 (JO n° L 173 du 27. 6. 1992, p. 1),modifié par le règlement (CEE) n° 3714/92 (JO n° L 378 du 23. 12. 1992, p. 23)
1) À l'article 3 paragraphe 1, les mots «prélèvement ou» sont supprimés.
2) À l'article 5 paragraphe 1 point a), les mots «et/ou les prélèvements visés à l'article 9 du règlement (CEE) n° 805/68 du Conseil, du 27 juin 1968, portant organisation commune des marchés dans le secteur de la viande bovine» sont supprimés.
3) À l'article 7, les mots «du prélèvement et/ou» sont supprimés.
III. Règlement (CEE) n° 1601/92 du Conseil du 15 juin 1992 (JO n° L 173 du 27. 6. 1992, p. 13),modifié par le règlement (CEE) n° 3714/92 (JO n° L 378 du 23. 12. 1992, p. 23)
1) À l'article 3 paragraphe 1, les mots «prélèvement ou» sont supprimés.
2) À l'article 5 paragraphe 1 point a), les mots «et/ou les prélèvements visés à l'article 9 du règlement (CEE) n° 805/68» sont supprimés.

1 JO n° L 148 du 28. 6. 1968, p. 24. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 1884/94 (JO n° L 197 du 30. 7. 1994, p. 27).

2 Avis rendu le 14 décembre 1994 (non encore paru au Journal officiel).

3 JO n° L 47 du 25. 2. 1993, p. 1. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 3518/93 de la Commission (JO n° L 320 du 22. 12. 1993, p. 15).

4 JO n° L 197 du 18. 7. 1987, p. 33.

5 JO n° L 84 du 27. 3. 1987, p. 1. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CE) n° 1891/94 (JO n° L 197 du 30. 7. 1994, p. 42).

6 JO n° 172 du 30. 9. 1966, p. 3025/66.


Législation Modifie (1 texte(s)) Modifie (1 texte(s)) Référence du document de l'OMC
IP/N/1/EEC/1
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N° WIPO Lex EU002