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Loi de 1992 sur les brevets, Irlande

(loi n° 1 de 1992)

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Détails Détails Année de version 1992 Dates Entrée en vigueur: 1 août 1992 Promulgué: 27 février 1992 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Brevets (Inventions) Sujet (secondaire) Mise en application des droits, Organe de réglementation de la PI Notes La notification présentée par l’Irlande à l’OMC au titre de l’article 63.2 de l’Accord sur les ADPIC indique ce qui suit :
'Cette loi prévoit des dispositions nouvelles en ce qui concerne les brevets et les questions connexes pour remplacer des dispositions des lois de 1964 et 1966 sur les brevets; pour permettre de donner effet à certaines conventions internationales sur les brevets; et pour régir d'autres questions liées à celles qui précèdent'.

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Texte(s) principal(aux) Textes connexe(s)
Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Anglais Patents Act 1992          Français Loi de 1992 sur les brevets         

PATENTS ACT, 1992

Number 1 of 1992

Arbitration Act, 1954 1954, No. 26

Companies Act, 1963 1963, No. 33

Continental Shelf Act, 1968 1968, No. 14

Foreign Tribunals' Evidence Act, 1856 1856, c. 113

Industrial and Commercial Property (Protection) Act, 1927 1927, No. 16

Local Government Act, 1941 1941, No. 23

Maritime Jurisdiction Act, 1959 1959, No. 22

Patents Act, 1964 1964, No. 12

Patents (Amendment) Act, 1966 1966, No. 9

Petty Sessions (Ireland) Act, 1851 1851, c. 93

Public Offices Fees Act, 1879 1879, c. 58

Solicitors Act, 1954 1954, No. 36

Superannuation and Pensions Act, 1976 1976, No. 22

Number 1 of 1992

PATENTS ACT, 1992

AN ACT TO MAKE NEW PROVISION IN RESPECT OF PATENTS AND RELATED MATTERS IN SUBSTITUTION FOR THE PROVISIONS OF THE PATENTS ACTS, 1964 AND 1966; TO ENABLE EFFECT TO BE GIVEN TO CERTAIN INTERNATIONAL CONVENTIONS ON PATENTS; AND TO PROVIDE FOR OTHER MATTERS CONNECTED WITH THE MATTERS AFORESAID. [27th February, 1992]

BE IT ENACTED BY THE OIREACHTAS AS FOLLOWS:

PART I
Preliminary and General

1.-
(1) This Act may be cited as the Patents Act, 1992.
(2) Except as otherwise provided, this Act shall come into operation on such day as the Minister may by order appoint.
2.-
(1) In this Act, except where the context otherwise requires-
"the Act of 1964" means the Patents Act, 1964;
"applicant," in relation to an application under this Act, means the person making the application and includes a person whose title has been registered under section 85 or in relation to whose title a direction has been given under that section and the personal representative of a deceased person by whom such an application is made;
"application for a European patent" means an application made under the European Patent Convention;
"assignee" includes the personal representative of a deceased assignee, and references to the assignee of any person include references to the assignee of the personal representative or assignee of that person;
"commercially worked" means the manufacture of the product or the carrying on of the process which is the subject of a patent in or by means of a definite and substantial establishment or organisation, and on a scale which is adequate and reasonable in all the circumstances;
"company" means a company within the meaning of section 2 of the Companies Act, 1963, or any other body corporate whether incorporated inside or outside the State;
"the Controller" means the Controller of Patents, Designs and Trade Marks;
"Convention on International Civil Aviation" means the Convention on International Civil Aviation signed at Chicago on the 7th day of December, 1944;
"the Court" means the High Court and, in relation to proceedings to which section 66 applies, includes the Circuit Court;
"date of filing" means-
(a) in relation to an application for a patent made under this Act, the date which is the date of filing of the application by virtue of the relevant provision of this Act, and
(b) in relation to any other application, the date which, under the law of the country where the application is made or in accordance with the terms of a treaty or convention to which the country is a party, is to be treated as the date of filing the application or is equivalent to the date of filing an application in that country;
"date of priority" means the earliest date which has been claimed for priority purposes in accordance with section 26;
"designate" means-
(i) in relation to an application for a patent, designate (in pursuance of the European Patent Convention or the Treaty, as the case may be) the state or states in which protection is sought for an invention,
(ii) in relation to a patent, designate (in pursuance of the European Patent Convention) the state or states in which the patent has effect;
"director" includes any person occupying the position of director (by whatever name called) of any body corporate;
"divisional application" has the meaning assigned to it by section 24;
"the European list" means the list of professional representatives maintained by the European Patent Office in pursuance of the European Patent Convention;
"European patent" means a patent granted under the European Patent Convention;
"European Patent Bulletin" means the bulletin of that name published under the European Patent Convention;
"European Patent Convention" means the Convention on the Grant of European Patents signed at Munich on the 5th day of October, 1973;
"European Patent Office" means the office of that name established by the European Patent Convention;
"exclusive licence" means a licence from a proprietor of or applicant for a patent which confers on the licensee or on the licensee and persons authorized by him, to the exclusion of all other persons (including the proprietor of or applicant for the patent), any right in respect of the invention and "exclusive licensee" and "non-exclusive licence" shall each be construed accordingly;
"functions" includes powers and duties;
"international application for a patent" means an application made under the Treaty;
"inventor" means the actual deviser of an invention and "joint inventor" shall be construed accordingly;
"the Journal" means the Patents Office Journal;
"the Minister" means the Minister for Industry and Commerce;
"the Office" means the Patents Office;
"the Paris Convention for the Protection of Industrial Property" means the convention of that name signed at Paris on the 20th day of March, 1883, as amended or supplemented by any protocol to that convention which is for the time being in force in the State;
"patent" means an exclusive right conferred pursuant to Part II or Part III;
"patent agent" except in section 94 has the meaning assigned to it by section 105;
"patent application" means an application under Part II or Part III for a patent;
"prescribed" means, in the case of proceedings before the Court, prescribed by rules of court, and, in any other case, prescribed by rules made under this Act;
"proprietor of the patent" means the person to whom the patent was granted or the person whose title is subsequently registered under section 85;
"published"-
(a) in relation to any document which is required to be published under this Act, means made available to the public and includes the making available for inspection of the document as of right, at the Office and such other place (if any) as may be for the time being specified for the purpose by the Minister, by the public, whether on payment of a fee or not, and
(b) in relation to any other document, matter, record or information which the Controller is authorized to publish means made available to the public and includes the making available of the document, matter, record or information in any form at the Office and such other place (if any) as may be for the time being specified for the purpose by the Minister, whether on payment of a fee or not;
"the register" means the Register of Patents or the register of patent agents, as may be appropriate;
"right," in relation to any patent or application, includes an interest in the patent or application and, without prejudice to the foregoing, any reference in this Act to a right in a patent includes a reference to a share in the patent;
"the Treaty" means the treaty known as the Patent Co-operation Treaty signed at Washington on the 19th day of June, 1970;
"Union of Paris for the Protection of Industrial Property" means the union established by the Paris Convention for the Protection of Industrial Property.
(2) In this Act, unless otherwise indicated-
(a) a reference to a Part, section or Schedule is to a Part, section or Schedule of this Act,
(b) a reference to a subsection is a reference to a subsection of the section in which the reference occurs.
3.-
(1) Where a power to make orders or rules is conferred by this Act, such orders or rules may be made either as respects all, or as respects any one or more, of the matters to which the power relates, and different provisions may be made by any such orders or rules as respects matters which are of different classes or descriptions.
(2) Every order or rule made under this Act shall be laid before each House of the Oireachtas as soon as may be after it is made and if a resolution annulling the order or rule is passed by either such House within the next twenty-one days on which the House has sat after the order or rule is laid before it, the order or rule shall be annulled accordingly, but without prejudice to the validity of anything previously done thereunder.
(3) As soon as may be after any order or rule is made under this Act notice of the making thereof, and of the place where copies thereof may be obtained, shall be published in the Journal.
(4) The power to make an order includes power to amend or revoke the order, except in the case of an order under section 1(2).
4.-
The expenses incurred by the Minister in the administration of this Act shall, to such extent as may be sanctioned by the Minister for Finance, be paid out of moneys provided by the Oireachtas.
5.-
The Act of 1964 and the Patents (Amendment) Act, 1966, are hereby repealed, subject to the provisions of the First Schedule.

PART II
Patents Generally

CHAPTER I
The Patents Office and the Controller

6.-
(1) The Patents Office and the Controller of Patents, Designs and Trade Marks shall continue in being for the purposes provided for by this Act or any other enactment.
(2) The Controller of Patents, Designs and Trade Marks shall continue as a corporation sole with perpetual succession and an official seal which shall be judicially noticed and may sue and be sued by that name.
(3) The Patents Office shall be under the control of the Controller who shall be independent in the discharge of the functions conferred on him by this Act or any other enactment.
(4) References in any enactment to the Industrial and Commercial Property Registration Office and to the Controller of Industrial and Commercial Property shall continue to be construed respectively as references to the Patents Office and the Controller.
7.-
Patents shall be granted by the Controller subject to and in accordance with the provisions of this Act.
8.-
The subsequent provisions of this Part shall, in relation to short-term patents to which Part III applies, have effect subject to the provisions of that Part.

CHAPTER II
Patentability

9.-
(1) An invention shall be patentable under this Part if it is susceptible of industrial application, is new and involves an inventive step.
(2) Any of the following in particular shall not be regarded as an invention within the meaning of subsection (1):
(a) a discovery, a scientific theory or a mathematical method,
(b) an aesthetic creation,
(c) a scheme, rule or method for performing a mental act, playing a game or doing business, or a program for a computer,
(d) the presentation of information.
(3) The provisions of subsection (2) shall exclude patentability of subject-matter or activities referred to in that subsection only to the extent to which a patent application or patent relates to such subject-matter or activities as such.
(4) A method for treatment of the human or animal body by surgery or therapy and a diagnostic method practised on the human or animal body shall not be regarded as an invention susceptible of industrial application for the purposes of subsection (1). This provision shall not apply to a product, and in particular a substance or composition, for use in any such method.
(5) The Minister may by order modify any of the provisions of this section or of section 10 (other than paragraph (a)), or section 11 for the purpose of giving effect, in relation to the patentability of inventions, to the European Patent Convention as amended by any international treaty, convention or agreement to which the State is or proposes to become a party.
10.-
A patent shall not be granted in respect of-
(a) an invention the publication or exploitation of which would be contrary to public order or morality, provided that the exploitation shall not be deemed to be so contrary only because it is prohibited by law;
(b) a plant or animal variety or an essentially biological process for the production of plants or animals other than a microbiological process or the products thereof.
11.-
(1) An invention shall be considered to be new if it does not form part of the state of the art.
(2) The state of the art shall be held to comprise everything made available to the public (whether in the State or elsewhere) by means of a written or oral description, by use, or in any other way, before the date of filing of the patent application.
(3) Additionally, the content of a patent application as filed, of which the date of filing is prior to the date referred to in subsection (2) and which was published under this Act on or after that date, shall be considered as comprised in the state of the art.
(4) The provisions of subsections (1), (2) and (3) shall not exclude the patentability of any substance or composition, comprised in the state of the art, for use in a method referred to in subsection (4) of section 9 provided that its use for any method referred to in the said subsection (4) is not comprised in the state of the art.
12.-
(1) For the application of section 11 a disclosure of the invention shall not be taken into consideration it if occurred not earlier than six months preceding the filing of the patent application and if it was due to, or in consequence of-
(a) a breach of confidence or agreement in relation to, or the unlawful obtaining of the matter constituting, the invention, or
(b) the fact that the applicant or his legal predecessor has displayed the invention at an international exhibition which is either official or officially recognised under the Convention on International Exhibitions signed at Paris on the 22nd day of November, 1928, or any subsequent treaty, convention or other agreement replacing that Convention:

Provided that the exhibitor states, when making the patent application, that the invention has been so displayed and files a supporting certificate within the period and under the conditions prescribed.

(2) The Minister may for the purpose of subsection (1) prescribe a period other than the six months specified in that subsection and circumstances other than those specified in paragraph (a) or (b) of that subsection where the Minister is satisfied that it is necessary to do so in order to give effect to any treaty or international convention to which the State is or becomes a party and the said subsection shall be construed accordingly.
(3) Where a statement appears in the Journal stating that an international exhibition specified in the statement is or was an international exhibition of the class referred to in subsection (1), then for the purposes of this section the statement shall be evidence that the international exhibition specified therein is or was an international exhibition of such class.
13.-
An invention shall be considered as involving an inventive step if, having regard to the state of the art, it is not obvious to a person skilled in the art, but if the state of the art also includes documents within the meaning of section 11(3) those documents shall not be considered in deciding whether or not there has been an inventive step.
14.-
An invention shall be considered as susceptible of industrial application if it can be made or used in any kind of industry, including agriculture.

CHAPTER III
Applications

15.-
Any person may make an application for a patent either alone or jointly with another.
16.-
(1) The right to a patent shall belong to the inventor or his successor in title, but if the inventor is an employee the right to a patent shall be determined in accordance with the law of the state in which the employee is wholly or mainly employed or, if the identity of such state cannot be determined, in accordance with the law of the state in which the employer has his place of business to which the employee is attached.
(2) If two or more persons have made an invention independently of each other, the right to a patent for the invention shall belong to the person whose patent application has the earliest or earlier (as may be appropriate) date of filing, but this provision shall apply only if the earliest or earlier application has been duly published under this Act.
(3) For the purposes of proceedings before the Controller the applicant shall be deemed to be entitled to exercise the right to the patent.
17.-
(1) The inventor or joint inventors of an invention shall have a right to be mentioned as such in any specification of a patent granted for the invention and shall also have a right to be so mentioned, if practicable, in any published patent application for the invention.
(2) Unless he has already given the Controller the information hereinafter mentioned, an applicant shall within the prescribed period file with the Controller a statement-
(a) identifying the person or persons whom he believes to be the inventor or inventors, and
(b) where the applicant is not the sole inventor or the applicants are not the joint inventors, indicating the derivation of his or their right to be granted the patent,

and if he fails to do so, the application shall be deemed to be withdrawn.

(3) Where a person has been mentioned as sole or joint inventor in pursuance of this section, any other person who alleges that the former ought not to have been so mentioned may at any time request the Controller to make a finding to that effect; and if the Controller does so, he shall accordingly amend the register and any undistributed copies both of the published patent application and of the specification of the granted patent.
18.-
(1) Every application for a patent under this Part shall be filed at the Office in the prescribed manner and be in the prescribed form.
(2) A patent application shall contain-
(a) a request for the grant of a patent;
(b) a specification containing a description of the invention to which the application relates, one or more claims and any drawing referred to in the description or the claim or claims; and
(c) an abstract.
(3) Every application shall be accompanied by the prescribed filing fee unless the Minister prescribes a later date by which such fee may be paid.
19.-
(1) A patent application shall disclose the invention to which it relates in a manner sufficiently clear and complete for it to be carried out by a person skilled in the art.
(2) Without prejudice to the generality of subsection (1), rules may prescribe the circumstances in which an application for a patent for an invention which requires for its performance the use of a micro-organism is to be treated for the purposes of this Act as complying with that subsection and may specify other provisions, in relation to such applications.
20.-
The claim or claims shall define the matter for which protection is sought, be clear and concise and be supported by the description.
21.-
(1) A patent application shall relate to one invention only or to a group of inventions so linked as to form a single general inventive concept.
(2) Without prejudice to the generality of subsection (1), rules may provide for treating two or more inventions as being so linked as to form a single general inventive concept for the purpose of this Act.
22.-
(1) The abstract shall only serve for use as technical information; it may not be taken into account for any other purpose and in particular it may be used neither for the purpose of interpreting the scope of the protection sought nor for the purpose of applying section 11(3).
(2) The Controller may determine whether the abstract adequately fulfils its purpose and if, in his opinion, it does not, he may reframe it so that it does.
23.-
(1) The date of filing of a patent application shall be the earliest date on which the applicant paid the filing fee and filed documents which contain-
(a) an indication that a patent is sought;
(b) information identifying the applicant; and
(c) a description of the invention even though the description does not comply with the requirements of this Act or with any requirements that may be prescribed.
(2) If the Minister prescribes a later date for payment of the filing fee under section 18(3), the date of filing referred to in subsection (1) shall be the date on which the documents referred to in that subsection are filed.
(3) If any drawing referred to in the application is filed later than the date of filing accorded to the application by virtue of subsection (1), the Controller shall give the applicant an opportunity of requesting, within the prescribed period, that the date on which the drawing was filed shall be treated as being, for the purposes of this Act, the date of filing the application, and-
(a) if the applicant makes any such request, the date of filing the drawing shall be so treated;
(b) if the request is not made, any reference to the drawing in the application shall be deemed to be deleted.
(4) If any drawing referred to in the application has not been filed, the Controller shall invite the applicant to file the drawing within the prescribed period, and-
(a) if the drawing is subsequently filed within the prescribed period, the date on which it is filed shall be treated for the purposes of this Act as the date of filing the application;
(b) if the drawing is not so filed, any reference to the drawing in the application shall be deemed to be deleted.
(5) If in the case of an application which has a date of filing by virtue of the foregoing provisions of this section, or is deemed to have a date of filing accorded to it by virtue of section 24 or 81, one or more claims or the abstract has not been filed within the relevant prescribed period, the application shall be deemed to have been withdrawn at the end of that period.
24.-
A patent application (a "divisional application") which-
(a) is in respect of subject-matter which does not extend beyond the content of an earlier application as filed, and
(b) complies with the relevant requirements (including procedure and time limits) specified in the rules,

shall be deemed to have been filed on the date of filing of the earlier application and shall have the benefit of any right to priority.

25.-
(1) A person who has duly filed in or for the State, or in or for any other state party to the Paris Convention for the Protection of Industrial Property, an application for a patent or for the registration of a utility model or for a utility certificate or for an inventor's certificate, or his successors in title, shall enjoy, for the purpose of filing a subsequent patent application under this Act in respect of the same invention, a right of priority during such period as may be prescribed, subject to compliance with any prescribed conditions and the payment of any prescribed fee.
(2) Every filing that is equivalent to a regular national filing under the national law of the state where it was made (including the State), or under bilateral or multilateral agreements, shall be recognised as giving rise to a right of priority.
(3) In this section, "a regular national filing" means any filing that establishes the date on which the application was filed, whatever may be the outcome of the application.
(4)
(a) A subsequent application for the same subject-matter as a previous first application and filed in or in respect of the same state (including the State) shall be considered as the first application for the purposes of determining priority if, and only if, at the date of filing the subsequent application, the previous application has been withdrawn, abandoned or refused, without having been open to public inspection and without having left any rights outstanding, and has not served as a basis for claiming right of priority.
(b) Where, pursuant to this subsection, a subsequent application is considered as a first application, the first application may not thereafter serve as a basis for claiming a right of priority.
(5) If the first filing has been made in a state which is not a party to the Paris Convention for the Protection of Industrial Property subsections (1) to (4) shall apply if the Government makes an order to that effect under this subsection consequent upon bilateral or multilateral agreements under which the State grants on the basis of a first filing made in or for that state and subject to conditions equivalent to those laid down in the said convention, a right of priority having equivalent effect.
26.-
(1) An applicant desiring to take advantage of the priority of a previous application shall file, in the prescribed manner and within the prescribed period, a declaration of priority. Rules made under this Act may require the filing of a copy of the previous application and, if the language of the latter is a foreign language, a translation in English.
(2) Multiple priorities may be claimed in respect of a patent application, notwithstanding the fact that they originated in different states, and, where appropriate, multiple priorities may be claimed for any one claim, and where multiple priorities are claimed, time limits which run from the date of priority shall run from the earliest date of priority.
(3) If one or more priorities are claimed in respect of a patent application, the right of priority shall cover only those elements of the patent application which are included in the application or applications whose priority is claimed.
(4) If certain elements of the invention for which priority is claimed do not appear among the claims formulated in the previous application, priority may nonetheless be granted if the documents of the previous application as a whole specifically disclosed such elements.
27.-
(1) The right of priority shall have the following effect, namely, the date of priority shall be regarded as being the date of filing of the patent application for the purposes of subsections (2) and (3) of section 11 and section 16(2).
(2) Where a patent application is filed and the priority of a previous application is claimed under section 26, then, notwithstanding anything contained in this Act, the patent application and any patent granted in pursuance of it shall not be invalidated by reason only of the fact that any subject-matter disclosed in the previous application was made available to the public at any time after the date of filing of the previous application.
28.-
(1) A patent application shall be published in the prescribed manner as soon as practicable after the expiry of the period of eighteen months beginning on the date of filing, or, if priority has been claimed, beginning on the date of priority; provided that at the request of the applicant the application may be published before the expiry of the period aforesaid.
(2) Subject to subsection (3), a patent application shall not be published if, before the termination of the technical preparations for publication, it has been finally refused or withdrawn or has been deemed to have been withdrawn.
(3) A patent application which forms the basis for a divisional application under section 24 shall be published with its divisional application unless it has already been published under subsection (1).
(4) The Controller shall advertise the date of publication of a patent application in the Journal.
(5) The Controller may cause to be omitted from the published patent application-
(a) statements or other matter contrary to public order or morality;
(b) statements disparaging the products or processes of any particular person other than the applicant, or the merits or validity of applications or patents of any such person; provided that mere comparisons with the prior art shall not be considered disparaging per se.

CHAPTER IV
Procedure up to Grant

29.-
(1) If a patent application under this Part has a date of filing, includes one or more claims and is not withdrawn or deemed to be withdrawn the Controller shall, on the request of the applicant made within the prescribed time, accompanied by the prescribed fee ("the search fee") cause a search to be undertaken in relation to the invention and a report (a "search report") of the results of the search to be prepared. The rules may specify by whom the search report shall be prepared and the scope thereof.
(2) If it appears, in the course of the search, that an application discloses more than one invention the search shall be conducted in relation only to the first invention specified in the claims. A search may however be conducted in relation to the additional invention, or inventions, if the applicant, within the time allowed by the Controller, submits a request to that effect accompanied by the search fee.
(3) The Controller shall send a copy of the search report to the applicant and, unless the application is withdrawn within a prescribed period, shall publish it.
(4) If the application is not withdrawn, the Controller shall allow the applicant an opportunity to amend the application in the light of the search report or reports. Any amendments shall be submitted within the prescribed period. If the applicant fails, before the expiry of the prescribed period, either to submit amendments to the application or a statement that no amendment is considered necessary, the application may be refused by the Controller. In the case of an application to which subsection (2) applies, such application shall be amended so as to confine it to one invention only.
30.-
(1) In lieu of making the request provided for in section 29(1), an applicant for a patent under this Part may, within the time prescribed for the purpose of section 29(1), submit a statement to the Controller that an application for a patent for the same invention has been made in a prescribed foreign state or under the provisions of any prescribed convention or treaty and where such a statement is submitted the applicant shall submit, within the prescribed period, such evidence as may be prescribed of either-
(a) the results of the search carried out on the said application, or
(b) the grant of a patent in pursuance of the said application.
(2) The applicant shall, if so required by the Controller, also furnish to the Controller within the prescribed time such information as may be prescribed with regard to the filing of foreign applications for protection of the invention for which a patent is sought.
(3) The evidence submitted under subsection (1) shall be accompanied by the prescribed fee. Unless the application is subsequently withdrawn within a prescribed period the evidence shall be published by the Controller.
(4) Where the evidence submitted is that referred to in subsection (1)(a) the Controller shall, unless the application is withdrawn, allow the applicant an opportunity to amend the application in the light of that evidence. Any amendments shall be submitted within the prescribed period. If the applicant fails, before the expiry of the prescribed period, either to submit amendments to the application or a statement that no amendment is considered necessary, the application may be refused by the Controller.
(5) Where the evidence submitted is that referred to in subsection (1)(b) the Controller shall, unless the application is withdrawn, allow the applicant an opportunity to amend the application in the light of that evidence. The applicant shall in particular submit such amendments as are required to the specification so that the subject-matter claimed therein does not extend beyond that of the evidence. Any amendments shall be submitted within the prescribed period. If the applicant fails, before the expiry of the prescribed period, either to submit amendments to the application or a statement that no amendment is considered necessary the application may be refused by the Controller.
(6) Any amendment or statement submitted in pursuance of subsections (4) and (5) or section 29(4) shall, where a duly authorized patent agent acts on behalf of the applicant, be submitted by such agent.
31.-
(1) If it appears to the Controller that an application does not comply with a requirement of this Act or the rules made thereunder (other than the requirements of sections 9(1), 11, 13, 14, 19 and 20), the Controller shall so inform the applicant and if the applicant, within the time specified by the Controller, fails to satisfy the Controller that the said requirement is complied with or to amend the application so as to comply therewith the Controller may, subject to section 90, refuse the application.
(2) Nothing in subsection (1) shall preclude the Controller from refusing, or requiring amendment of, a patent application by reference to any requirement of a section mentioned in that subsection which may be specified in rules.
(3) A patent shall not be granted by the Controller until he has requested the applicant to pay the prescribed fee for the grant of a patent and the applicant has paid the said fee within the prescribed time. If the said fee is not so paid, the application shall be deemed to be withdrawn.
(4) The grant of a patent shall be notified to the applicant in the prescribed form.
(5) Where two or more patent applications for the same invention having the same date of filing or the same date of priority are filed by the same applicant or his successor in title, the Controller may on that ground refuse to grant a patent in respect of more than one of the applications.
32.-
(1) At any time before a patent is granted under this Act an applicant may, in accordance with the prescribed conditions, amend the application of his own volition.
(2) Any amendment made under this section or under section 29, 30 or 31 shall be invalid to the extent that it extends the subject-matter disclosed in the application as filed.
(3) The Controller may refuse an amendment under this section if, in his opinion, it ought properly to have been submitted under the provisions of section 29 or 30.
(4) Where an amendment of an application under this section or under section 29, 30 or 31 involves alterations to the specification or any drawing the applicant shall, if requested to do so, file a fresh specification or drawing, as the case may require, within the time specified by the Controller.
33.-
(1) At any time before a patent is granted under this Act the applicant may withdraw in writing his application and any such withdrawal may not be revoked.
(2) Where a patent application is withdrawn under this section, or is deemed under this Act to have been withdrawn, or is refused under any provision of this Act, the following provisions shall apply:
(a) if the application has been published under section 28, the provisions of section 11(3) shall continue to apply as regards the application;
(b) the applicant shall continue to enjoy the right of priority under section 25 which he enjoyed immediately before such withdrawal or refusal;
(c) no other right may be claimed under this Act in relation to the application.
34.-
(1) The Controller shall as soon as practicable after a patent has been granted publish a notice of the grant in the Journal.
(2) At the same time as the publication of the notice of a grant, the Controller shall publish a specification of the patent containing the description and claims, and drawings (if any), and also such matters and information as appear to him to be useful or important.
35.-
(1) A pending application shall lapse at the end of the period prescribed for the payment of any renewal fee if the fee is not paid within that period or within that period as extended under this section.
(2) The period prescribed for payment of any renewal fee shall be extended by such period, not being a period of more than six months, as may be specified in a request made in that behalf by the applicant to the Controller if the request is made and the prescribed additional fee paid before the expiration of the period of extension so specified.
(3) The provisions of section 37 shall apply to an application to which this section relates as if the references in that section to a patent and the proprietor of a patent were references to a patent application and the applicant for a patent, respectively.

CHAPTER V
Provisions as to Patents after Grant

36.-
(1) A patent shall take effect on the date on which notice of its grant is published in the Journal and, subject to subsection (2), shall continue in force until the end of the period of twenty years beginning with the date of filing of the patent application.
(2) A patent shall lapse at the end of the period prescribed for payment of any renewal fee if the fee is not paid within that period or within that period as extended under this section.
(3) The period prescribed for payment of any renewal fee shall be extended by such period, not being a period of more than six months, as may be specified in a request made in that behalf by or on behalf of the proprietor of the patent to the Controller if the request is made and the prescribed additional fee paid before the expiration of the period of extension so specified.
(4) The Minister may by order alter the period for which a patent shall remain in force for the purpose of giving effect to a provision of any international treaty, convention or agreement relating to the term of protection of a patent to which the State is or proposes to become a party.
37.-
(1) Where a patent has lapsed by reason of a failure to pay any renewal fee within the prescribed period or within that period as extended under section 36(3), an application may be made to the Controller, within two years from the date on which the patent lapsed, for the restoration of the patent.
(2) An application under this section may be made by the person who was the proprietor of the patent or by his personal representative, and where the patent was held by two or more persons jointly, the application may, with the leave of the Controller, be made by one or more of them without joining the others.
(3) An application under this section shall contain a statement (to be verified in such manner as may be prescribed) fully setting out the circumstances which led to the failure to pay the renewal fee, and the Controller may require from the applicant such further evidence as he may think necessary.
(4) If the Controller is satisfied that the failure to pay the renewal fee was prima facie unintentional, that reasonable care had been taken to ensure payment of the fee within the prescribed period and that there has not been undue delay in the making of the application, he shall advertise the application in the Journal, and within the prescribed period any person may give notice to the Controller of opposition thereto.
(5) If notice of opposition is duly given under this section, the Controller shall notify the applicant and shall determine the question.
(6) If the Controller decides to allow an application under this section for restoration, he shall upon payment of any unpaid renewal fee and of such additional fee as may be prescribed, make a restoration order in accordance with the application.
(7) An order under this section for the restoration of a patent-
(a) may be made subject to such conditions as the Controller thinks fit, including in particular a condition requiring the entry in the register of any matter in respect of which the provisions of this Act as to entries in the register is not complied with; and
(b) shall be subject to such provisions as are prescribed for the protection of persons who, during the period beginning on the date on which the patent lapsed and ending on the date of the order under this section, may have begun to avail themselves of the invention which is the subject of the patent,

and if any condition to which an order under this section is subject is not complied with by the proprietor of the patent, the Controller may revoke the order and give such directions consequential on the revocation as he thinks fit.

38.-
(1) Subject to the following provisions of this section, the Controller may, on an application made in the prescribed manner by the proprietor of a patent, allow the specification of the patent to be amended, subject to such terms as to advertising the proposed amendment and such other conditions, if any, as he thinks fit; provided that no such amendment shall be allowed where there are pending before the Court or the Controller proceedings in which the validity of the patent has been or may be put in issue.
(2) In any proceedings before the Court or the Controller in which the validity of a patent is put in issue, the Court or, as may be appropriate, the Controller may, subject to the following provisions of this section, allow the proprietor of the patent to amend the specification of the patent in such manner, and subject to such terms as to advertising the proposed amendment and as to costs, expenses or otherwise, as the Court or the Controller thinks fit.
(3) An amendment of a specification under this section shall be invalid to the extent that it extends the subject-matter disclosed in the application as filed or the protection conferred by the patent.
(4) An amendment of a specification under this section shall have effect and be deemed always to have had effect from the date of the grant of the patent.
(5) Where an application for leave to amend a specification has been advertised in accordance with subsection (1) or (2), any person may give within the prescribed period notice to the Court or the Controller, as may be appropriate, of his opposition to an amendment proposed by the proprietor of the patent, and if he does so shall notify the proprietor and the Court or the Controller shall consider the opposition in deciding whether the amendment, or any other amendment, should be allowed.
(6) Where an application for an order under this section is made to the Court, the applicant shall notify the Controller who shall be entitled to appear and be heard on the hearing of the application and shall so appear if so directed by the Court.
39.-
(1) A proprietor of a patent may at any time by written notice given to the Controller offer to surrender his patent.
(2) Where an offer is made under this section, the Controller shall advertise the offer in the prescribed manner and any person interested may, within the prescribed period commencing on the date of the publication of the advertisement, give notice to the Controller of opposition to the proposed surrender.
(3) Where notice of opposition is duly given under this section the Controller shall notify the proprietor of the patent and determine the question.
(4) Subject to subsection (3), if the Controller is satisfied that a patent may properly be surrendered, he may accept the offer.
(5) As from the date when notice of acceptance is published in the Journal the patent shall cease to have effect but no action for infringement shall lie in respect of any act done before that date and no right to compensation shall accrue for any use of the patented invention before that date for the service of the State.

CHAPTER VI
The Effects of a Patent and a Patent Application

40.-
A patent while it is in force shall confer on its proprietor the right to prevent all third parties not having his consent from doing in the State all or any of the things following:
(a) making, offering, putting on the market or using a product which is the subject-matter of the patent, or importing or stocking the product for those purposes;
(b) using a process which is the subject-matter of the patent, or, when the third party knows, or it is obvious to a reasonable person in the circumstances, that the use of the process is prohibited without the consent of the proprietor of the patent, offering the process for use in the State;
(c) offering, putting on the market, using or importing, or stocking for those purposes, the product obtained directly by a process which is the subject-matter of the patent.
41.-
(1) A patent while it is in force shall also confer on its proprietor the right to prevent all third parties not having his consent from supplying or offering to supply in the State a person, other than a party entitled to exploit the patented invention, with means, relating to an essential element of that invention, for putting it into effect therein, when the third party knows, or it is obvious in the circumstances to a reasonable person, that the said means are suitable and intended for putting that invention into effect.
(2) Subsection (1) shall not apply when the means referred to therein are staple commercial products, except when the third party induces the person supplied to commit acts which the proprietor of a patent is enabled to prevent by virtue of section 40.
(3) Persons performing acts referred to in paragraph (a), (b), or (c) of section 42 shall not be considered to be parties entitled to exploit an invention pursuant to subsection (1).
42.-
The rights conferred by a patent shall not extend to-
(a) acts done privately for non-commercial purposes;
(b) acts done for experimental purposes relating to the subject-matter of the relevant patented invention;
(c) the extemporaneous preparation for individual cases in a pharmacy of a medicine in accordance with a medical prescription issued by a registered medical practitioner or acts concerning the medicine so prepared;
(d) the use on board vessels registered in any of the countries of the Union of Paris for the Protection of Industrial Property, other than the State, of the invention which is the subject of the patent, in the body of the vessel, in the machinery, tackle, gear and other accessories, when such vessels temporarily or accidentally enter the territorial waters of the State, provided that the invention is used in such waters exclusively for the needs of the vessel;
(e) the use of the invention which is the subject of the patent in the construction or operation of aircraft or land vehicles of countries of the Union of Paris for the Protection of Industrial Property, other than the State, or of such aircraft or land vehicle accessories when such aircraft or land vehicles temporarily or accidentally enter the State;
(f) the acts specified in Article 27 of the Convention on International Civil Aviation, where those acts concern the aircraft of countries, other than the State, benefiting from the provisions of that Article.
43.-
The rights conferred by a patent shall not extend to any act which, pursuant to any obligations imposed by the law of the Treaties establishing the European Communities, cannot be prevented by the proprietor of the patent.
44.-
(1) A patent application shall, on and from the date of its publication under section 28, provisionally confer upon the applicant such protection as is conferred by virtue of sections 40 to 43.
(2) A patent application shall be deemed never to have had the effects set out in subsection (1) if it is withdrawn, is deemed to be withdrawn or is finally refused.
45.-
(1) The extent of the protection conferred by a patent or a patent application shall be determined by the terms of the claims; nevertheless, the description and drawings shall be used to interpret the claims.
(2) For the period up to the grant of a patent, the extent of the protection conferred by the patent application shall be determined by the latest filed claims contained in the publication under section 28; however, the terms of the claims of the patent as granted or as amended in accordance with section 38 shall determine the extent of protection conferred by section 44; provided that the foregoing provisions of this subsection shall not be construed as granting to an applicant protection greater than that sought by him at the date of publication under section 28.
(3) In the interpretation of this section, the Court shall have regard to the directions contained in the Protocol on the Interpretation of Article 69 of the European Patent Convention and set out in the Second Schedule to this Act.
46.-
(1) If the subject-matter of a patent or patent application is a process for obtaining a new product, the same product when produced by a person other than the proprietor or applicant, as the case may be, shall, in the absence of sufficient evidence to raise an issue as to whether the product was obtained by that or another process, be deemed to have been obtained by the process which is such subject-matter.
(2) In considering whether a party has discharged the burden imposed upon him by this section, the Court shall have regard to the interest of the defendant in the protection of his manufacturing and business secrets, and for that purpose the Court may, if it thinks fit, hear or receive evidence on behalf of the defendant in the absence of any other party to the proceedings.
(3)
(a) Any party to infringement proceedings may, in the absence of every other party to the proceedings, apply to the Court for an order under this subsection.
(b) If in considering an application for an order under this subsection the Court is satisfied that-

(i) the applicant is in possession of a manufacturing or commercial secret, and

(ii) the secret (evidence of which shall be given in the absence of any party to the proceedings other than the applicant) is such as would enable the applicant to discharge the burden imposed by this section, and

(iii) in the circumstances of the case to require the disclosure (otherwise than on the application) of the secret would be unreasonable,

the Court shall allow the application.

(c) Where the Court makes an order under this subsection, the burden imposed under this section shall, in relation to the relevant infringement proceedings, be regarded as having been discharged by the applicant.

CHAPTER VII
Infringement

47.-
(1) Civil proceedings for infringement of a patent may be brought in the Court by the proprietor of the patent in respect of any act of infringement which he alleges he is entitled under sections 40 to 43 and section 45 to prevent and (without prejudice to any other jurisdiction of the Court) in those proceedings a claim may be made-
(a) for an injunction restraining the defendant from any apprehended act of such infringement;
(b) for an order requiring the defendant to deliver up or destroy any product covered by the patent in relation to which the patent is alleged to have been infringed or any article in which the product is inextricably comprised;
(c) for damages in respect of the alleged infringement;
(d) for an account of the profits derived by the defendant from the alleged infringement;
(e) for a declaration that the patent is valid and has been infringed by the defendant.
(2) The Court shall not, in respect of the same infringement, both award the proprietor of a patent damages and order that he shall be given an account of the profits.
48.-
(1) In the application of sections 40 to 43 to a patent of which there are two or more joint proprietors each of the references therein to the proprietor shall be construed-
(a) in relation to any act, as a reference to that proprietor or those proprietors who, by virtue of section 80 or any agreement referred to in that section, is or are entitled to do that act without its amounting to an infringement; and
(b) in relation to any consent, as a reference to that proprietor or those proprietors who, by virtue of section 80 or any such agreement, is or are the proper person or persons to give the requisite consent.
(2) One or two or more joint proprietors of a patent may without the concurrence of the others bring proceedings in respect of an act alleged to infringe the patent, but shall not do so unless all the others are made parties to the proceedings as defendants, but any of the others who, pursuant to the requirements of this subsection, is made a defendant shall not be liable for any costs or expenses unless he enters an appearance and takes part in the proceedings.
49.-
(1) In proceedings for the infringement of a patent damages shall not be awarded, and no order shall be made for an account of profits, against a defendant who proves that at the date of the infringement he was not aware, and had no reasonable grounds for supposing, that that patent existed, and a person shall not be deemed to have been so aware or to have had reasonable grounds for so supposing by reason only of the application to a product of the word "patent" or "patented" or any word or words expressing or implying that a patent has been obtained for the product, unless the number of the relevant patent accompanied the word or words in question.
(2) In proceedings for infringement of a patent the Court may, if it thinks fit, refuse to award any damages or make any order in respect of any infringement committed during an extension period specified in a request under subsection (3) of section 36 but before the payment of the renewal fee and any additional fee prescribed for the purpose of that subsection.
(3) Where an amendment of a specification of a patent has been allowed under this Act, no damages shall be awarded in any proceedings for an infringement of the patent committed before the date of the decision allowing the amendment, unless the Court is satisfied that the specification of the patent, as originally published, was framed in good faith and with reasonable skill and knowledge.
50.-
(1) If in proceedings for infringement of a patent the validity of the patent is put in issue and it is found that the patent is only valid in part, the Court may grant relief in respect of that part of the patent which is found to be valid and infringed; provided that the Court shall not grant relief by way of damages or costs except in the circumstances mentioned in subsection (2).
(2) Where in proceedings for the infringement of a patent the plaintiff proves that the specification of the patent was framed in good faith and with reasonable skill and knowledge, the Court may grant relief in respect of that part of the patent which is valid and infringed, subject to the discretion of the Court as to costs and as to the date from which damages should be reckoned.
(3) As a condition of relief under subsection (1) or subsection (2) the Court may direct that the specification shall be amended to its satisfaction upon an application made for that purpose under section 38, and such an application may be made whether or not all other issues in the proceedings have been determined.
51.-
(1) Subject to the provisions of this section, the holder of an exclusive licence under a patent shall have the like right as the proprietor of the patent to take proceedings in respect of any infringement of the patent committed after the date of the licence, and in awarding damages or granting any other relief in any such proceedings the Court shall take into consideration any loss suffered or likely to be suffered by the exclusive licensee as a result of the infringement or, as the case may be, the profits derived from the infringement, so far as it constitutes an infringement of the rights of the exclusive licensee as such.
(2) In any proceedings taken by the holder of an exclusive licence by virtue of this section the proprietor of the relevant patent shall, unless he is joined as plaintiff in the proceedings, be added as defendant; provided that a proprietor added as a defendant in pursuance of this subsection shall not be liable for any costs unless he enters an appearance and takes part in the proceedings.
52.-
(1) If in any proceedings before the Court the validity of a patent to any extent is contested and the patent is found by the Court to be wholly or partially valid, the Court may certify the finding and the fact that the validity of the patent was contested.
(2) Where any certificate has been granted under subsection (1), then if, in any subsequent proceedings before the Court for infringement of the patent or before the Court or the Controller for revocation of the patent, a final order or judgement is made or given in favour of the party relying on the validity of the patent, that party shall, unless the Court otherwise directs, be entitled to his costs as between solicitor and own client.
53.-
(1) Where any person (whether entitled to or interested in a patent or not) by circulars, advertisements or otherwise threatens any other person with proceedings for infringement of a patent, any person aggrieved thereby may bring proceedings in the Court against him for any such relief as is mentioned in subsection (2).
(2) Unless in any action brought by virtue of this section the defendant proves that the acts in respect of which proceedings were threatened constitute or, if done, would constitute, an infringement of a patent, the plaintiff shall be entitled to the following relief, that is to say-
(a) a declaration to the effect that the threats complained of were unjustifiable;
(b) an injunction against the continuance of the threats; and
(c) such damages, if any, as have been sustained by him by reason of the threats.
(3) Proceedings may not be brought under this section as regards a threat to bring proceedings for an infringement alleged to consist of making or importing a product for disposal or of using a process.
(4) For the purposes of this section a notification of the existence of a patent or a patent application does not of itself constitute a threat of proceedings.
54.-
(1) A declaration that the use by any person of any process, or the making or use or sale by any person of any product, does not and would not constitute an act of infringement of a patent may be made by the Court in proceedings between the person and the proprietor of the patent or the holder of an exclusive licence under the patent, notwithstanding the fact that no assertion to the contrary has been made by the proprietor or licensee, if it is shown that-
(a) the plaintiff has applied in writing to the proprietor or licensee for a written acknowledgement the effect of which, if given, would be similar to that of the declaration claimed, and has furnished him with full particulars in writing of the process or product in question; and
(b) the proprietor or licensee has refused or neglected to give such an acknowledgement.
(2) The costs of all parties in proceedings for a declaration made by virtue of this section shall, unless for special reasons the Court thinks fit to order otherwise, be paid by the plaintiff.
(3) The validity of a patent in whole or in part shall not be called in question in proceedings for a declaration made by virtue of this section, and accordingly the making or refusal of such a declaration in the case of a patent shall not be deemed to imply that the patent is valid.
55.-
(1) Where a patent is granted for an invention, a person who in the State before the date of filing of the patent application or, if priority was claimed, before the date of priority, does in good faith an act which would constitute an infringement of the patent if it were then in force, or makes in good faith effective and serious preparations to do such an act, shall have the rights specified in subsection (2).
(2) The rights referred to in subsection (1) are the following:
(a) the right to continue to do or, as the case may be, to do the act referred to in subsection (1),
(b) if such act was done or preparations had been made to do it in the course of a business-
(i) in the case of an individual-
(I) the right to assign the right to do it or to transmit such right on death, or
(II) the right to authorize the doing of the act by any of his partners for the time being in the business in the course of which the act was done or preparations had been made to do it;
(ii) in the case of a body corporate, the right to assign the right to do it or to transmit such right on the body's dissolution;

and the doing of that act by virtue of this subsection shall not amount to an infringement of the patent concerned.

(3) The rights specified in subsection (2) shall not include the right to grant a licence to any person to do an act referred to in subsection (1).
(4) Where a product which is the subject of a patent is disposed of by any person to another in exercise of a right conferred by subsection (2), that other and any person claiming through him shall be entitled to deal with the product in the same way as if it had been disposed of by a sole proprietor of the patent.
56.-
(1) After a patent has been granted the proprietor may bring civil proceedings in the Court for infringement of the patent application by any act committed in the period, beginning on the day after the date of publication of the application pursuant to section 28 and ending on the day before the date of publication of the notice of the grant of the patent, which he alleges he is entitled by virtue of sections 44 and 45 to prevent and in such proceedings a claim for damages may be made in respect of an alleged infringement.
(2) The provisions of sections 48 to 53 and section 55 relating to infringement of a patent shall apply, in so far as they are appropriate, to proceedings under this section.
(3) In considering the amount of any damages to be awarded in proceedings under this section, the Court shall consider whether or not it would have been reasonable to expect, from a consideration of the application as published under section 28, that a patent would be granted conferring on the proprietor of the patent protection from an act of the same description as that found to have infringed those rights, and if the Court finds that it would not have been reasonable so to expect, it shall reduce the damages to such an amount as it thinks fit.

CHAPTER VIII
Revocation

57.-
(1) Subject to the following provisions of this section and section 58, any person may apply to the Court or the Controller for revocation of a patent.
(2) An application for the revocation of a patent on the ground mentioned in section 58(e) may be made only by a person found by the Court pursuant to section 81(2) to be entitled to be granted that patent or to be granted a patent for part of the matter covered by the patent, or, in case more than one person is found to be so entitled, by all those persons.
(3) An application under this section may be filed even if the patent has lapsed.
(4) The application for revocation of a patent shall be made in the prescribed manner and it shall not be deemed to have been filed until the fee prescribed in relation to such applications has been paid.
(5) Where proceedings with respect to a patent are pending in the Court under any provision of this Act, no application may be made to the Controller under this section in relation to the patent without the leave of the Court.
(6) Where the Controller has not disposed of an application made to him under this section, the applicant may not apply to the Court under this section in respect of the patent concerned unless either-
(a) the proprietor of the patent agrees that the applicant may so apply,

or

(b) the Controller certifies in writing that it appears to him that the question whether the patent should be revoked is one which would more properly be determined by the Court.
58.-
An application for revocation of a patent may be made only on the grounds that-
(a) the subject-matter of the patent is not patentable under this Act;
(b) the specification of the patent does not disclose the invention in a manner sufficiently clear and complete for it to be carried out by a person skilled in the art;
(c) the matter disclosed in the specification of the patent extends beyond that disclosed in the application as filed, or, if the patent was granted on an application which by virtue of section 24 or 81 is deemed to have been filed on the date of filing of an earlier application, it extends beyond that disclosed in the earlier application as filed;
(d) the protection conferred by the patent has been extended by an amendment of the application or the specification of the patent;
(e) the proprietor of the patent is not entitled thereto under section 16(1).
59.-
(1) If the application for revocation of a patent is admissible, the Court or the Controller, as may be appropriate, shall consider whether the grounds for revocation mentioned in section 58 prejudice the maintenance of the patent.
(2) If on an application for revocation of a patent the Court or the Controller considers that the grounds for revocation mentioned in section 58 prejudice the maintenance of the patent, the Court or the Controller, as may be appropriate, may by order unconditionally revoke the patent.
(3) If on an application for revocation of a patent the Court or the Controller considers that the grounds for revocation mentioned in section 58 affect the patent only in part, the Court or the Controller, as may be appropriate, may make an order for the revocation of the patent unless within a time specified by the Court or the Controller the relevant specification is amended, under section 38, to the satisfaction of the Court or the Controller.
60.-
(1) If it appears to the Controller that an invention for which a patent has been granted formed part of the state of the art by virtue only of section 11(3), he may on his own initiative by order revoke the patent, but he shall not do so without giving the proprietor of the patent an opportunity of making any observations and of amending the specification of the patent in accordance with section 38 so as to exclude any matter which formed part of the state of the art as aforesaid.
(2) If it appears to the Controller that-

(a) a patent under this Part and a European patent designating the State have been granted for the same invention, and

(b) the applications for both patents have the same date as their date of filing or, where priority was claimed, their date of priority, and

(c) the applications for both patents were filed by the same applicant or his successor in title,

the Controller shall give the proprietor of the patent under this Part an opportunity of making observations and of amending the specification of the patent, and if the proprietor fails to satisfy the Controller that there are not two patents in respect of the same invention, or to amend the specification so as to prevent there being two patents in respect of the same invention, he shall revoke the patent.

(3) The Controller shall not take action under subsection (2) before-

(a) the end of the period for filing an opposition to the European patent designating the State under the European Patent Convention, or

(b) if later, the date on which any opposition proceedings under the Convention are finally disposed of;

and he shall not then take any action if the decision is not to maintain the European patent or if it is amended so that there are not two patents in respect of the same invention.

61.-
(1) Subject to the following provisions of this section, the validity of a patent may be put in issue only on a ground which is one of the grounds specified in section 58, and, in addition to the foregoing, such validity shall be raised only-
(a) by way of defence in proceedings for infringement under section 47 or 56, or
(b) in proceedings under section 53 or 57, or
(c) pursuant to section 77.
(2) No determination shall be made in any proceedings mentioned in subsection (1) on the validity of a patent which any person puts in issue on the ground specified in section 58(e) unless-
(a) it has been determined, either in entitlement proceedings commenced by that person or in the proceedings in which the validity of the patent is in issue, that the patent should have been granted to him and not some other person; and
(b) except where it has been so determined in entitlement proceedings,
(i) the proceedings in which the validity of the patent is in issue are commenced before the end of the period of two years beginning on the date of the grant of the patent, or
(ii) it is shown that any person registered as a proprietor of the patent knew at the time of the grant or of the transfer of the patent to him that he was not entitled to the patent.
(3) In subsection (2) "entitlement proceedings," in relation to a patent, means proceedings, whether by way of a reference under section 81 or otherwise, to determine the question whether a patent was granted to a person not entitled to it.
(4) It is hereby declared that, for the purposes of this Act, the validity of a patent is not put in issue by reason only of the fact that the Controller considers its validity in order to decide whether or not to revoke it under section 60.
62.-
The Controller shall be given notice in writing by the plaintiff or proprietor, as the case may be, of any proceedings for infringement under section 47 or 56 or of any proceedings before the Court where, under section 61, the validity of a patent is put in issue and of the decision of the Court in respect of any such proceedings.

PART III
Short-Term Patents

63.-
(1) An application under this Part may be made for a patent the term of which shall be 10 years in lieu of the term provided for by or under section 36 in respect of a patent granted under Part II.
(2) A patent granted on such an application is referred to in this Part as ashort-term patent.
(3) Part II shall apply to a short-term patent and an application for a short-term patent as it applies to a patent and an application for a patent under that Part subject to the necessary modifications and to the provisions of this Part.
(4) An invention shall be patentable under this Part if it is new and susceptible of industrial application provided it is not clearly lacking an inventive step.
(5) An application for a short-term patent shall be filed at the Office in the prescribed manner and be in the prescribed form.
(6) Rules made under Part II in relation to patent applications shall apply to an application for a short-term patent as they apply to an application under that Part except so far as otherwise prescribed, and different rules may be made in relation to short-term patents and applications for short-term patents.
(7) An application for a short-term patent shall-
(a) contain a request for the grant of a short-term patent;
(b) contain a specification which-
(i) describes the invention and the best method of performing it known to the applicant,
(ii) incorporates one or more claims, but not exceeding five, defining the matter for which protection is sought, which claims shall be clear and supported by the description, and
(iii) is accompanied by any drawing referred to in the description, claim or claims and an abstract to which section 22 shall apply.
(8) The application shall be accompanied by the prescribed filing fee unless the Minister prescribes a later date by which the fee may be paid.
64.-
Where an application for a patent under Part II and an application for ashort-term patent have been filed by the same applicant in respect of the same invention, then-
(a) the short-term patent, if granted first, shall be deemed void upon the grant of a patent under Part II,
(b) the short-term patent application shall, if pending on the date of grant of a patent under Part II, be deemed abandoned as of that date.
65.-
(1) Sections 29, 30 and 35 shall not apply in respect of an application for a short-term patent. Sections 44 and 56 shall have effect in relation to such an application subject to section 66.
(2) Sections 40 to 43 shall have effect in relation to short-term patents subject to section 66.
(3) If a short-term patent is granted before the expiry of the period referred to in section 28(1), the application shall be published at the same time as the publication provided for in section 34(1).
66.-
(1) Civil proceedings for infringement under section 47 or 56 shall not be instituted against any person by the proprietor of a short-term patent until he has-
(a) made a request to the Controller, accompanied by the prescribed fee, to cause a search to be undertaken in relation to the invention and a report (a "search report") of the results of the search to be prepared, and
(b) received from the Controller a copy of the search report and furnished a copy to that person.
(2) The Controller shall publish the search report referred to in subsection (1).
(3) In lieu of making the request referred to in subsection (1)(a) the applicant may, if an application for a patent for the same invention has also been filed in a prescribed foreign state or under the provisions of any prescribed convention or treaty, submit to the Controller the evidence referred to in section 30(1); and proceedings may not be instituted until after the Controller has published any evidence so submitted to him and the proprietor has sent a copy thereof to the person concerned.
(4) The proceedings referred to in subsection (1) may be brought in the Circuit Court irrespective of the amount of a claim.
(5) References to the Court in sections 47, 49, 50, 51, 52, 54, 56 and 62 in relation to an action for infringement of a short-term patent shall be construed as including references to the Circuit Court.
(6) The Minister may, by rules, permit any person other than the proprietor to make a request to the Controller to cause a search report to be prepared in relation to an invention which is the subject of a short-term patent. The rules may specify that such a request shall be subject to the payment of any prescribed fee. A search report prepared under this subsection shall be published by the Controller.
67.-
Section 58 shall, so far as relevant, apply to an application for the revocation of a short-term patent: provided, however, that it shall also be a ground for revocation of a short-term patent that the claims of the specification of the patent are not supported by the description.

PART IV
Voluntary and Compulsory Licences

68.-
(1) At any time after the grant of a patent the proprietor of the patent may apply to the Controller for an entry to be made in the register to the effect that licences under the patent are to be available as of right, and where such an application is made, the Controller shall give notice of the application to any person entered on the register as being entitled to an interest in the patent, and if the Controller is satisfied that the proprietor of the patent is not precluded by contract from granting licences under the patent he shall make such entry.
(2) Where an entry is made under this section in the register the following provisions shall apply:
(a) any person shall, at any time thereafter, be entitled as of right to a licence under the patent upon such terms as may, in default of agreement, be settled by the Controller on the application of the proprietor or the person requiring the licence,
(b) the Controller may, on the application of the holder of any licence granted under the patent before the entry was made, order the licence to be exchanged for a licence of right upon terms to be settled as aforesaid,
(c) if in proceedings for infringement of the patent (otherwise than by the importation of goods) the defendant undertakes to take a licence upon terms to be settled by the Controller as aforesaid, no injunction shall be granted against him, and the amount (if any) recoverable against him by way of damages shall not exceed double the amount which would have been payable by him as licensee if such a licence had been granted before the earliest infringement,
(d) the renewal fees payable in respect of the patent after the date of entry shall be one half of the renewal fees which would be payable if the entry had not been made.
(3) The licensee under any licence of right granted by virtue of this section shall (unless, in the case of a licence the terms of which are settled by agreement, the licence otherwise expressly provides) be entitled to require the proprietor of the patent to take proceedings to prevent any infringement of the patent; and if the proprietor refuses or neglects to comply with a requirement under this subsection within two months after being so required, the licensee may institute proceedings for the infringement in his own name as if he were the proprietor, and in case such proceedings are initiated, the proprietor of the patent shall be made a defendant; provided that a proprietor who is so made a defendant shall not be liable for any costs unless he enters an appearance and takes part in the proceedings.
(4) An application for an entry under this section shall contain a statement (to be verified in such manner as may be prescribed) that the proprietor of the patent to which the application relates is not precluded by contract from granting licences under the patent, and the Controller may require from the proprietor such further evidence in this regard as he may think necessary.
(5) All entries in the register under this section shall be published in the Journal and in such other manner (if any) as the Controller thinks desirable for bringing the entry to the notice of the public.
69.-
(1) At any time after an entry has been made under section 68, the proprietor of a patent may apply to the Controller for cancellation of the entry, and where such an application is made and the balance paid of all renewal fees which would have been payable if the entry had not been made, the Controller may, if satisfied that there is no existing licence under the patent, or that all licensees under the patent have consented to such cancellation, cancel the entry.
(2) If, within the prescribed period after an entry has been made under section 68, any person claims that the proprietor of the patent concerned is, and was at the time when the entry was made, by a contract in which the claimant is interested precluded from granting licences under the patent, he may apply to the Controller for cancellation of the entry.
(3) Where the Controller is satisfied, on application made under subsection (2), that the proprietor of a patent is and was precluded in the manner mentioned in subsection (2), he shall cancel the entry referred to in that subsection, and thereupon the proprietor shall be liable to pay, within such period as may be prescribed, a sum equal to the balance of all renewal fees which would have been payable if the entry had not been made, and if the sum is not paid within the said period the patent shall cease to have effect on the expiration of the said period.
(4) Where an entry is cancelled under this section, the rights and liabilities of the proprietor of the patent to which the entry relates shall thereafter be the same as if the entry had not been made.
(5) The Controller shall advertise in the prescribed manner any application made to him under this section and within the prescribed period after publication of such advertisement notice of opposition to the cancellation sought may be given to the Controller by-
(a) in the case of an application under subsection (1), any person, and
(b) in the case of an application under subsection (2), the proprietor of the patent to which the application relates.
(6) Where a notice of opposition is given under subsection (5), the Controller shall notify the applicant before determining the application.
70.-
(1) At any time after the expiration of the period of three years, or such other period as may be prescribed, beginning on the date of the publication of notice of grant of a patent any person may apply to the Controller for a licence under the patent, or for an entry in the register to the effect that licences under the patent are to be available as of right, on one or more of the grounds specified in subsection (2).
(2) The grounds referred to in subsection (1) are the following:
(a) that the invention which is the subject of the patent, being capable of being commercially worked in the State, is not being commercially worked therein or is not being so worked to the fullest extent that is reasonably practicable;
(b) that a demand in the State for a product which is protected by the patent is not being met, or is not being met on reasonable terms, or is being met to a substantial extent by importation;
(c) that the commercial working in the State of the invention which is the subject of the patent is being prevented or hindered by the importation of a product which is protected by the patent;
(d) that by reason of the refusal of the proprietor to grant a licence or licences on reasonable terms-
(i) a market for the export of a product which is protected by the patent and is manufactured in the State is not being supplied; or
(ii) the working or efficient working in the State of any other invention which is the subject of a patent and which makes a substantial contribution to the art is prevented or hindered; or
(iii) the establishment or development of commercial or industrial activities in the State is unfairly prejudiced;
(e) that by reason of conditions imposed by the proprietor upon the grant of licences under the patent, or upon the purchase, hire or use of the product or process which is the subject of the patent, the manufacture, use or sale of materials not protected by the patent or the establishment or development of commercial or industrial activities in the State is unfairly prejudiced;
(f) that a condition which by virtue of section 83 is null and void has been included in a contract in relation to the sale or lease of, or licence to use or work, any product or process protected by the patent.
(3) Subject as hereinafter provided, the Controller may, on an application being made under this section, if satisfied that any of the grounds specified in subsection (2) are established, make an order in accordance with the application, and where the order is for the grant of a licence, it may require the licence to be granted upon such terms as the Controller thinks fit; provided that-
(a) where the application is made on the grounds that the invention which is the subject of the relevant patent is not being commercially worked in the State or is not being worked to the fullest extent that is reasonably practicable, and it appears to the Controller that the time which has elapsed since the grant of the patent has for any reason been insufficient to enable it to be so worked, he may by order adjourn the application for such period as will, in his opinion, give sufficient time for the invention to be so worked;
(b) an order shall not be made under this section for an entry in the register on the ground that a market for the export of the product which is protected by the relevant patent is not being supplied, and any licence granted under this section on that ground shall contain such provisions as appear to the Controller to be expedient for restricting the countries in which the product may be sold or used by the licensee;
(c) no order shall be made under this section in respect of a patent on the ground that the working or efficient working in the State of another invention which is the subject of a patent is prevented or hindered unless the Controller is satisfied that the proprietor of the patent of which the other invention is the subject is able and willing to grant to the proprietor of the patent and his licensees a licence in respect of that other invention on reasonable terms;
(d) any licence granted under this section shall be both non-exclusive and non-transferable;
(e) the terms of any licence so granted may be so framed as to preclude the licensee from importing into the State any goods the importation of which the proprietor of the patent has the right to prevent, and in case the said terms are so framed the proprietor of the patent and all licensees under the patent shall be deemed to have mutually covenanted against such importation;
(f) in settling the terms of any licence granted under this section in respect of a patent which relates to food or medicine the Controller shall endeavour to secure that food and medicine shall be available to the public at the lowest prices consistent with the proprietors of patents deriving reasonable remuneration having regard to the nature of the inventions.
(4) The Controller shall, in determining whether to make an order in pursuance of an application under this section, take account of the following matters, that is to say-

(a) the nature of the relevant invention, the time which has elapsed since the grant of the patent and the measures already taken by the proprietor or any licensee to make full use of the invention;

(b) the ability of any person to whom a licence would be granted under the order to work the invention to the public advantage; and

(c) the risks to be undertaken by that person in providing capital and working the invention if the application is granted;

but he shall not be required to take account of matters subsequent to the making of the application.

(5) An application under this section may be made by any person notwithstanding the fact that he is already the holder of a licence under the patent, and no person shall be estopped from alleging any of the matters mentioned in subsection (2) by reason of any admission made by him, whether in such a licence or otherwise, or by reason of his having accepted such a licence.
(6) Section 68(3) shall apply to a licence granted in pursuance of an order under this section as it applies to a licence granted by virtue of section 68.
71.-
(1) Where the Controller is satisfied, on application made under section 70, that the manufacture, use or sale of materials not protected by the relevant patent is unfairly prejudiced by reason of conditions imposed by the proprietor of the patent upon the grant of licences under the patent, or upon the purchase, hire or use of the product or process which is the subject of the patent, he may, subject to the provisions of that section, order the grant of licences under the patent to such customers of the applicant as he thinks fit as well as to the applicant.
(2) Where an application under section 70 is made by a person being the holder of a licence under the relevant patent, the Controller may, if he makes an order under section 70 for the grant of a licence to the applicant, order the existing licence to be cancelled, or may, if he thinks fit, instead of making such an order, order the existing licence to be amended.
72.-
(1) At any time after the expiration of the period of three years beginning on the date of the publication of notice of grant of a patent, or such other period as may be prescribed under section 70(1), any Minister of the Government may apply to the Controller upon any one or more of the grounds specified in section 70 for an entry in the register to the effect that licences under the patent are to be available as of right, or for the grant to any person specified in the application of a licence under the patent, and the Controller may, if satisfied that any of those grounds are established, make an order in accordance with the application.
(2) Sections 70(3) and 71 shall, so far as applicable, apply in relation to an application and an order made under this section as they apply in relation to an application and an order under section 70.
73.-
(1) Every application under section 70 or 72 shall specify the nature of the order sought by the applicant and shall contain a statement (to be verified in such manner as may be prescribed) setting out the nature of the applicant's interest (if any) and the facts upon which the application is based.
(2) Where the Controller is satisfied, upon consideration of any application referred to in subsection (1), that a prima facie case has been made out for the making of an order, he shall direct the applicant to serve copies of the application upon the proprietor of the relevant patent and any other persons appearing from the register to be interested in the patent in respect of which the application is made, and shall advertise the application in the Journal.
(3) The proprietor of the relevant patent or any other person desiring to oppose an application referred to in subsection (1) may, within such time as may be prescribed, give to the Controller notice of opposition.
(4) A notice of opposition given under this section shall contain a statement (to be verified in such manner as may be prescribed) setting out the grounds on which the relevant application is opposed.
(5) Where a notice of opposition is duly given under this section, the Controller shall notify the applicant and shall, subject to the provisions of section 74 with respect to arbitration, determine the question.
74.-
(1) On any appeal from any order made by the Controller in pursuance of an application under section 70 or 72 the Attorney General shall be entitled to appear and be represented.
(2) Where an application is opposed and either-

(a) the parties consent; or

(b) the proceedings require a prolonged examination of documents or any scientific or local investigation which cannot, in the opinion of the Controller, conveniently be made before him,

the Controller may at any time order the whole proceedings, or any question or issue of fact arising therein, to be referred to an arbitrator agreed on by the parties, or, in default of agreement, appointed by the Controller.

(3) Where the whole proceedings are referred under this section, section 35 of the Arbitration Act, 1954 (which relates to the statement of cases by arbitrators for the decision of the Court), shall not apply to the arbitration; but unless the parties otherwise agree before the award of the arbitrator is made, an appeal to the Court shall lie from the award.
(4) Where a question or issue of fact is referred under this section, the arbitrator shall report his findings to the Controller.
75.-
(1) Any order under this Act for the grant of a licence shall, without prejudice to any other method of enforcement, have effect as if it were a deed, executed by the proprietor of the patent and all other necessary parties, granting a licence in accordance with the order.
(2) An order may be made on an application under section 70 or 72 for an entry in the register to the effect that licences under the relevant patent are to be available as of right notwithstanding any contract which would have precluded the making of such an entry in respect of the patent on the application of the proprietor of the patent under section 68, and any such order shall for all purposes have the same effect as an entry made in pursuance of an application under section 68.
(3) No order shall be made in pursuance of any application under section 70 or 72 which would be at variance with the Treaty establishing the European Economic Community.

PART V
Use of Inventions for the Service of the State

76.-
(1) Any inventor, or any applicant for or proprietor of a patent, may (either for or without valuable consideration) make to a Minister of the Government, and such Minister may take on behalf of the State, an assignment of the whole of or any share or interest in the benefit of an invention, of a patent application therefor, or of any patent obtained or to be obtained therefor, and where a Minister of the Government takes any such assignment, such Minister may do, or, as may be appropriate, join in doing, on behalf of the State, all or any of the following things, that is to say-
(a) develop and perfect such invention,
(b) form or promote an incorporated company or an unincorporated association of persons to develop and perfect such invention,
(c) sell or lease any such patent application or patent or grant licences under any such application or patent on such terms as he shall, with the agreement of the Minister for Finance, think proper,
(d) form or promote an incorporated company or an unincorporated association of persons to work commercially any such invention,
(e) do all such things as may be necessary for the maintenance or preservation of any such application or patent or be otherwise incidental to the ownership thereof.
(2) Every Minister of the Government shall, before the 1st day of April in every year, lay before each House of the Oireachtas a report of every (if any) exercise by him during the year ending on the previous 31st day of December of the several powers conferred on him by paragraph (c) or (d) of subsection (1) and also, if and so far as he considers it to be in the public interest, of any or all of the powers conferred by paragraph (a), (b) or (e) of subsection (1).
(3) All expenses incurred by a Minister of the Government under this section shall, to such extent as may be sanctioned by the Minister for Finance, be paid out of moneys provided by the Oireachtas.
77.-
(1) A patent and a patent application shall have to all intents the like effect as against the State as it has against an individual; provided that any Minister of the Government may, by himself or by such of his officers, servants or agents as may be authorized in writing by him or by any other person acting on his behalf at any time after the making of an application for a patent, do for the service of the State any of the following acts in the State in relation to an invention which is the subject of the application or patent, without the consent of the applicant for or the proprietor of the patent, that is to say-
(a) where the invention is a product, make, use, import or stock the product or dispose of or sell or offer to dispose of or sell it to any person;
(b) where the invention is a process, use it or do in relation to any product obtained directly by means of the process anything mentioned in paragraph (a);
(c) supply or offer to supply to any person any of the means, relating to an essential element of that invention, for putting the invention into effect.
(2) Anything done by virtue of subsection (1) in relation to an invention which is the subject of an application or a patent, is subsequently in this section and in section 78 referred to as "use of the invention" and the doing of any such thing shall not amount to an infringement of the application or patent concerned.
(3) Use of an invention under this section shall be subject to such terms as may, either before or after the use thereof, be agreed on, with the approval of the Minister for Finance, by any Minister of the Government and the applicant for or the proprietor of the patent relating to the invention, or, in default of agreement, as may be settled in the manner hereinafter provided, and the terms of any agreement or licence concluded between such applicant or proprietor and any person other than a Minister of the Government shall not operate to prevent or regulate the use of the invention for the service of the State.
(4) Where an invention which is the subject of any patent or application for a patent has, before the date of filing, or, where priority is claimed, the priority date of the application, been duly recorded in a document by, or been tried by or on behalf of any Minister of the Government (such invention not having been communicated directly or indirectly by the applicant for or the proprietor of the relevant patent), any Minister of the Government or such of his officers, servants or agents as may be authorized in writing by him, may use the invention so recorded or tried for the service of the State free of any royalty or other payment to the applicant for or the proprietor of the patent, notwithstanding the existence of the application or patent, and, if in the opinion of such Minister the disclosure to the applicant or the proprietor, as the case may be, of the document recording the invention or the evidence of the trial thereof would be detrimental to the public interest, such disclosure may be made confidentially to counsel on behalf of such applicant or proprietor or to any independent expert mutually agreed upon.
(5) Where any use of an invention is made by or with the authority of a Minister of the Government under this section, then, unless it appears to such Minister that it would be contrary to the public interest so to do, the Minister shall notify the applicant for or the proprietor of a patent (if any) relating to the invention as soon as practicable after the use is begun and furnish him with such information as to the extent of the use as he may from time to time reasonably require.
(6) In the case of any dispute as to or in connection with the use of an invention under this section or the terms therefor, or as to the existence or scope of any record or trial referred to in subsection (4), the matter shall be referred to the Court for decision, and the Court shall have the power to refer the whole matter or any question or issue of fact arising thereon to be heard by an arbitrator upon such conditions as it may direct; the Court or arbitrator in settling the dispute shall be entitled to take into consideration any benefit or compensation which the applicant for or proprietor of a patent (if any) relating to the invention or any other person interested in such application or in such patent may have received directly or indirectly from the State in respect of such application or patent.
(7) In any proceedings under this section the Minister of the Government who is a party to the proceedings may-
(a) put in issue the validity of the relevant patent without applying for its revocation;
(b) if the proprietor of a patent is a party to the proceedings, apply for revocation of the patent upon any ground upon which a patent may be revoked under section 58.
(8) The right to use an invention for the service of the State under the provisions of this section shall include a power to dispose of or sell, or offer to dispose of or sell, any products made in pursuance of such right which are no longer required for the service of the State.
(9) Any person who acquires products disposed of or sold in the exercise of powers conferred by this section and any person claiming through him shall have power to deal with the products in the same manner as if they had been made pursuant to a patent held on behalf of the State.
(10) In this section "service of the State" means a service financed out of moneys charged on or advanced out of the Central Fund or moneys provided by the Oireachtas or by a local authority for the purposes of the Local Government Act, 1941.
78.-
(1) During any period when an order under subsection (2)(a) is in force the power exercisable in relation to an invention by a Minister of the Government, or a person authorized by a Minister of the Government under section 77, shall include power to use the invention for any purpose which appears to such Minister to be necessary or expedient-
(a) for the maintenance of supplies and services essential to the life of the community;
(b) for securing a sufficiency of supplies and services essential to the well-being of the community;
(c) for promoting the productivity of commerce and industry, including agriculture;
(d) generally for ensuring that the whole resources of the community are available for use and are used, in a manner best calculated to serve the interests of the community;
(e) for assisting the relief of suffering and the restoration and distribution of essential supplies and services in any country or territory other than the State that is in grave distress; or
(f) for ensuring the public safety and the preservation of the State.
(2)
(a) Where the Government are of opinion that, owing to the existence of exceptional circumstances, it is desirable in the interests of the community that a power conferred by subsection (1) shall be available, they may by order declare that the power shall be available.
(b) Where an order under paragraph (a) of this subsection is for the time being in force and the Government are of the opinion that the exceptional circumstances referred to in that paragraph no longer exist, they shall by order revoke the first-mentioned order.

PART VI
Property in Patent Applications and Patents Contract Conditions

79.-
Subject to section 80, the rules of law applicable to the ownership and devolution of personal property shall apply in relation to patent applications and patents as they apply in relation to other choses in action.
80.-
(1) Where a patent is applied for by, or is granted to, two or more persons, each of those persons shall, unless an agreement to the contrary is in force, be entitled to an equal undivided share in common in the patent application or patent, as the case may be.
(2) Subject to the provisions of this section where two or more persons are entered in the register as applicants for or proprietors of a patent, then, unless an agreement to the contrary is in force, each of those persons shall be entitled, by himself or his agents, to do in respect of the invention concerned for his own benefit without accounting to the others any act which would, apart from this subsection, amount to an infringement of the patent application or patent concerned.
(3) Subject to any agreement for the time being in force, a licence under a patent or a published patent application shall not be granted, and a share in a patent or in any such application shall not be assigned, except with the consent of all persons, other than the licensor or assignor, who are entered in the register as applicants for or proprietors of the patent.
(4) Subject to the provisions of this section, where two or more persons are entered in the register as applicants for or proprietors of a patent, any other person may supply one of those persons with means, relating to an essential element of the relevant invention, for putting the invention into effect, and the supply of those means by virtue of this section shall not amount to an infringement of the patent application or patent.
(5) Where a product is sold by one of two or more persons who are entered in the register as applicants for or proprietors of a patent in respect of the product, the purchaser and any person claiming through him shall be entitled to deal with it in the same manner as if the product had been sold by a sole applicant for or sole proprietor of a patent relating to the product.
(6) Nothing in subsection (1) or (2) shall affect the mutual rights or obligations of trustees or of the personal representatives of a deceased person, or their rights or obligations as such.
81.-
(1) Any person may refer to the Court the question whether, by operation of law or otherwise, he is entitled (alone or jointly with any other person) to any patent granted or to be granted in the State for an invention, and the Court may make such order (including an order of apportionment) for giving effect to its decision as it considers expedient.
(2) The Court on a reference under this section, or in the exercise of any declaratory or other jurisdiction, shall not determine a question whether a patent was granted to a person not entitled to be granted the patent if the reference was made or the action was commenced after the end of the period of two years beginning on the date of the grant, unless it is shown that any person registered as a proprietor of the patent knew at the time of the grant or, as the case may be, of the transfer or assignment of the patent to him, that he was not entitled to the patent.
(3) An order under this section shall not be made so as to affect the mutual rights or obligations of trustees or of the personal representatives of a deceased person, or their rights or obligations as such.
(4) When the Court finds on a reference under this section, or in the exercise of any declaratory or other jurisdiction, that a patent was granted to a person who was not entitled to be granted that patent (whether alone or with other persons) and on an application made under section 57 the Court or Controller makes an order by reason of the persons not being so entitled for the conditional or unconditional revocation of the patent, the Court or Controller may order that the person by whom the application was made or his successor in title may make a new patent application-
(a) in the case of unconditional revocation, for the whole of the matter comprised in the specification of that patent, and
(b) in the case of conditional revocation, for the matter which in the opinion of the Court or the Controller should be excluded from the specification by amendment under section 38,

and when such a new application is made, it shall be treated as having been filed on the date of filing of the application for the patent to which the reference or other proceedings relate and shall have the benefit of any right to priority.

(5) A new patent application shall not be allowed to be filed under subsection (4) in respect of subject-matter which extends beyond the content of the original patent application.
82.-
(1) Where there is a complete change of proprietorship of a patent as a result of an order of the Court transferring the patent to one or more persons none of whom immediately before the transfer had a proprietary interest in the patent (on the ground that the patent was granted to a person who was not entitled to be granted the patent), then, subject to subsection (2), licences and other rights which, as regards the relevant patent, were in force immediately before such transfer shall lapse upon the entry in the register of the name of the person or persons entitled to the patent.
(2) Where an order referred to in subsection (1) is made, the Controller shall notify the person or persons registered as proprietor or proprietors of the relevant patent and their licensees (if any) of whom he is aware, of the making of the order, and where the proprietor or proprietors or such a licensee acting in good faith has, before the commencement of the proceedings in which the order is made, used the invention within the State or made effective and serious preparations to do so, he may continue such use if, but only if, he requests, within the period prescribed, a non-exclusive licence under the patent from the new proprietor whose name is entered in the register.
(3) A licence granted under subsection (2) shall be for a reasonable period and upon reasonable terms and failing agreement between the parties concerned the terms of the licence shall be determined by the Controller.
83.-
(1) It shall not be lawful to include in any contract in relation to the sale or lease of, or licence to use or work, any product or process which is the subject of a patent application or patent a condition which, directly or indirectly, would-

(a) prevent or restrict a party to the contract from using any product or process, whether or not the subject of a patent application or patent, which in either case is supplied or owned by any person other than a party to the contract or his nominee;

(b) require any such party to acquire from any other such party, or his nominee, any product which is not the subject of a patent application or a patent;

and any such condition, if so included, shall be null and void; provided that this subsection shall not apply if-

(i) the party seeking to rely on the condition proves that at the time the contract was entered into the party which the condition purports to bind had the option of purchasing the relevant product or obtaining a lease or licence in relation thereto on reasonable terms, without the conditions described in paragraphs (a) and (b) of this subsection; and
(ii) the contract entitles the party to the contract which the condition purports to bind to relieve himself of his liability to observe the condition on giving to the other party three months notice in writing and on the payment of compensation for such relief, in the case of a purchase, of such sum, or in the case of a lease or licence, of such rent or royalty for the residue of the term of the contract, as may be fixed by an arbitrator appointed by the Minister.
(2) In any proceedings under this Act no person shall be estopped from applying for or obtaining relief by reason only of any admission made by him as to the reasonableness of the terms offered to him under paragraph (i) of the proviso to subsection (1).
(3) Any contract for or relating to a lease of or a licence to use or work any product or process which, at the time when the contract is made, is the subject of one or more patent applications or one or more patents may, at any time after the patent or all of the patents, as may be appropriate, by which the product or process was protected or the patent or patents, as may be appropriate, resulting from such application or applications, has or have ceased to be in force, be determined by either party to the contract on giving three months notice in writing to the other party to the contract notwithstanding anything to the contrary contained in that or in any other contract.
(4) The inclusion by the proprietor of or applicant for a patent in a contract of any condition which by virtue of this section is null and void shall be available as a defence to an action for infringement of the patent or application to which the contract relates brought while that contract is in force.
(5) Nothing in this section shall-
(a) affect any condition in a contract whereby a person is prohibited from selling any goods other than those of a particular person; or
(b) be construed as validating any contract which would, apart from this section, be invalid; or
(c) affect any right of determining a contract or conditions in a contract exercisable independently of this section; or
(d) affect any condition in a contract for the lease of or licence to use a product which is the subject of a patent application or patent, whereby a party to the contract reserves to himself or his nominees the right to supply such new parts of the product as may be required to put or keep it in repair.

PART VII
Register of Patents; Evidence of Register, Documents, etc.

84.-
(1) There shall continue to be kept at the Office a register to be known as the Register of Patents in which there shall be entered particulars of published patent applications, of patents in force, of assignments and transmissions of, and of licences under, patents and published applications, and notice of all matters which are required by or under this Act to be entered in the register and of such other matters affecting the validity or proprietorship of published applications and patents as the Controller thinks fit.
(2) Rules under this section may make provision for the register, or entries or reproductions of entries in it, to be open to inspection by the public at all convenient times and for copies of any entry in the register to be given to any person requiring them on payment of the prescribed fee.
(3) Rules under this section may make provision for the register, entries therein and reproductions thereof to be made and kept in any form whether by means of writing, printing, lithography, photography, electromagnetism or any electronic or other mode of retaining, storing or reproducing information.
(4) The register shall be prima facie evidence of any matters required or authorized by or under this Act to be entered therein.
(5) No notice of any trust, whether express, implied or constructive, shall be entered in the register, and the Controller shall not be affected by any such notice.
85.-
(1) Where a person becomes entitled by assignment or transmission, operation of law or any other mode of transfer to an interest in a published patent application or a patent, or to a share in such an application or patent, or becomes entitled as mortgagee, licensee or otherwise to any other interest in such an application or patent he shall apply to the Controller in the prescribed manner for the registration of his title as applicant or co-applicant, proprietor or co-proprietor, or, as the case may be, of notice of his interest, in the register.
(2) An application for the registration in the register of the title of any person becoming entitled by assignment to a published patent application or a patent, or a share in such an application or patent, or becoming entitled by virtue of a mortgage, licence or other instrument to any other interest in such an application or patent, may be made in the prescribed manner by the assignor, mortgagor, licensor or other party to the instrument by which the assignment is made.
(3) Where application is made under subsection (1) or (2) for the registration of the title of any person, the Controller shall, upon proof of title to his satisfaction-
(a) that the person is entitled to an interest in a published patent application or a patent, or a share in such an application or patent, register him in the register as applicant or co-applicant for the patent, or proprietor or co-proprietor of the patent, and enter in the register particulars of the instrument or event by which he derives title; or
(b) that the person is entitled to any other interest in the application or patent, enter in the register notice of his interest, with particulars of the instrument (if any) creating it.
(4) An entry in the register that a person has an interest in a published patent application, or in a patent by virtue of a mortgage, licence or other instrument, may be cancelled by the Controller if he is satisfied, upon an application's being made in the prescribed manner by the person registered as applicant for the patent or proprietor of the patent, that such interest has ceased, and in case the Controller is so satisfied he shall note in the register the cancellation of such entry.
(5) Subject to the provisions of this Act relating to co-ownership of patent applications and co-ownership of patents, and subject also to any rights vested in any other person of which notice is entered in the register, the person registered as applicant for a patent or proprietor of a patent shall have power to assign, grant licences under, or otherwise deal with the application or patent, as to give effectual receipts for any consideration for any such assignment, licence or dealings; provided that any equities in respect of the application or patent may be enforced in like manner as equities arising in respect of any other personal property.
(6) Rules under this Act may require the supply for the purposes of this section to the Controller for filing at the Office of copies of such deeds, licences and other documents as may be prescribed.
(7) Except for the purposes of an application to amend the register under section 86, a document in respect of which no entry has been made in the register under subsection (3) shall only be admitted in any court as evidence of the title of any person to a patent application or patent or share of or interest in a patent application or patent if the court so directs.
(8) If the Controller is satisfied, on a claim made in the prescribed manner at any time before a patent is granted, that, by virtue of any assignment or agreement made by the applicant or one of the applicants, or by adecision under section 81, the claimant would, if the patent were then granted, be entitled thereto or to the interest of the applicant therein, or to an undivided share of the patent or of that interest, the Controller shall direct that the application shall proceed in the name of the claimant or in the names of the claimant and the applicant or each of the other such applicants, according as the case may require; provided that no such direction as aforesaid shall be given by virtue of any assignment or agreement made by one of two or more joint patent applicants except with the consent of the other joint applicant or each of the other such applicants.
86.-
(1) Subject to subsection (7), the Court may, on the application in the prescribed manner of any person aggrieved by the non-insertion in, or omission from, the register of any entry, or by any entry made in the register without sufficient cause, or by any entry wrongly remaining in the register, or by an error or defect in any entry in the register, make such order for making, expunging, or varying such entry as it may think fit.
(2) The Court may in any proceedings under this section decide any question that it may be necessary or expedient to decide in connection with the amendment of the register.
(3) The prescribed notice of any application under this section shall be given to the Controller, who shall have the right to appear and be heard thereon, and shall appear if so directed by the Court.
(4) Unless otherwise directed by the Court, the Controller may, in lieu of appearing and being heard, submit to the Court a statement in writing, signed by him, giving particulars of the proceedings before him in relation to the matter in issue, or of the grounds of any decision given by him affecting the same, or of the practice of the Office in like cases, or of such matters relevant to the issues, and within his knowledge as Controller, as he shall think fit, and such statement shall be deemed to form part of the evidence in the proceedings.
(5) In the case of fraud in the registration or transmission of a patent application or a patent, the Controller may apply on his own motion to the Court under this section.
(6) Any order of the Court for the amendment of the register shall provide for service of notice of the amendment on the Controller in the prescribed manner and on receipt of any such notice the Controller shall amend the register in accordance with the terms of the order to which the notice relates.
(7) Any application under this section (other than an application by the Controller) may, at the option of the applicant, be made in the first instance to the Controller, and in such case the Controller shall have all the powers of the Court under this section to decide the matter.
87.-
(1) A certificate purporting to be under the hand of the Controller as to any entry, matter, or thing which he is authorized by this Act to do, or by any rules made thereunder, to make or do, shall be prima facie evidence of the entry having been made, and of the contents thereof, or, as may be appropriate, of the matters or things having been done or left undone.
(2) Copies or extracts, purporting to be certified by the Controller or an officer of the Controller and sealed with the seal of the Controller, and purporting to be of or from applications for patents, patents, or other documents or books in the Office, or of or from registers kept there shall be admitted in any legal proceedings as prima facie evidence without further proof or production of the originals.
88.-
(1) After publication of a patent application under section 28 the Controller shall, on a request being made in the prescribed manner and on payment of the prescribed fee, give the person making the request such information as may be prescribed and permit him to inspect such documents, relating to the application or to any patent granted in pursuance of the application, as may be specified in the request subject, however, to any prescribed restrictions.
(2) Subject to subsection (3), until a patent application is published under section 28, documents or information constituting or relating to the application shall not, without the consent of the applicant, be published or communicated to any person by the Controller.
(3) Subsection (2) shall not prevent the Controller from-
(a) sending the European Patent Office information which it is his duty to send that office under the European Patent Convention; or
(b) publishing or communicating any prescribed bibliographic information about an unpublished patent application; or
(c) giving information as to whether an unpublished patent application has been either withdrawn or is deemed to be withdrawn.
89.-
The Controller may, on a request being made to him in the prescribed manner by any person, and on payment of the prescribed fee, cause a search to be made as regards any product, process or apparatus specified by the person making the request and amongst such categories of documents as are so specified, being categories of documents which for the time being stand prescribed for the purposes of this section and cause to be furnished the results of such search to the person.

PART VIII
Proceedings before the Controller
or the Court

90.-
Where any discretionary power is by or under this Act given to the Controller, he shall not exercise that power adversely to any applicant for or proprietor of a patent or to any party in any proceeding before him without giving that applicant, proprietor or party an opportunity of being heard as regards such exercise.
91.-
(1) The Controller may, in any proceeding before him under this Act, order the payment to any party of such costs (if any) as he may consider reasonable, and direct how and by what parties they are to be paid, and any such order may be made a rule of court.
(2) If any party by whom notice of any opposition is given to the Controller under this Act or by whom an application is made to the Controller for the revocation of a patent or for the grant of a licence under a patent, or by whom notice of appeal is given from any decision of the Controller under this Act, neither resides nor carries on business in the State or in such other states as may be prescribed, the Controller, or, in the case of an appeal, the Court, may require the party to give security for the costs of the proceedings and in default of a requirement under this subsection being complied with the Controller or the Court, as may be appropriate, may treat the opposition, application or appeal as abandoned.
92.-
(1) In any proceeding under this or any other enactment before the Controller, evidence shall be given by statutory declaration in the absence of directions to the contrary; but in any case in which the Controller thinks it right so to do he may take evidence viva voce in lieu of or in addition to evidence by such declaration.
(2) Any such statutory declaration in pursuance of subsection (1) may in the case of an appeal be used in lieu of evidence on affidavit, but if so used shall have all the incidents and consequences of evidence on affidavit.
(3) The Controller may for the purposes of any of the functions assigned to him by this Act do all or any of the following things-
(a) summon witnesses to attend before him;
(b) examine on oath or affirmation (which he is hereby authorized to administer) or permit the examination on oath or affirmation of the witnesses attending before him;
(c) require any such witness to produce to him any document relevant to the proceedings and which is within his power to produce;
(d) permit evidence to be given on affidavit or other sworn testimony instead of, or in addition to, evidence given by statutory declaration, or orally.
(4) A witness summons under this section shall be signed by the Controller.
(5) A witness before the Controller shall be entitled to the same immunities and privileges as if he were a witness before the Court.
(6) If any person-

(a) on being duly summoned as a witness before the Controller makes default in attending, or

(b) being in attendance as witness refuses to take an oath or affirmation duly required by the Controller to be taken, or to produce any document which is within his power to produce and which is duly required by the Controller to be produced by him, or to answer any question to which the Controller may properly require an answer,

he shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding £ 1,000.

93.-
Any party to a proceeding before the Controller under this Act may be represented by counsel or a solicitor, or by a patent agent who is for the time being registered in the register within the meaning of Part X, or may appear before the Controller in person or be represented by any other person, whom he desires to represent him, being a person to whom section 106(3) applies.
94.-
(1) A communication to which this section applies shall be privileged from disclosure in any proceeding (including a proceeding before the Controller or competent authority under the European Patent Convention or the Treaty) to the same extent as a communication between client and solicitor is privileged in any proceeding before a court in the State.
(2) This section applies to a communication-
(a) between a person, or person acting on his behalf and a solicitor or patent agent, or person acting on his behalf, or
(b) for the purpose of obtaining, or in response to a request for, information which a person is seeking for the purpose of instructing a solicitor or patent agent

in relation to any matter concerning the protection of an invention, patent, design or technical information or any matter involving passing off.

(3) In this section "patent agent" means a person registered as a patent agent in the register of patent agents, a company or partnership lawfully practising as a patent agent in the State or a person or partnership who satisfies the condition mentioned in subsection (1) or (3) of section 125.
95.-
(1) In an action or proceedings for infringement or revocation of a patent, or other proceedings under this Act, the Court may, if it thinks fit, and shall, on the request of all parties to the proceedings, call in the aid of an assessor specially qualified in the opinion of the Court, and try the case wholly or partially with his assistance.
(2) The Supreme Court may, if it thinks fit, in any proceedings before it relating to a patent application or a patent call in the aid of an assessor as aforesaid.
(3) The remuneration, if any, to be paid to an assessor under this section shall be determined by the Court or the Supreme Court, as may be appropriate, and be paid as part of the expenses incurred by the Minister in the administration of this Act.
96.-
(1) An appeal to the Court shall lie from any decision or order of the Controller other than a decision under section 22(2) or section 28(5).
(2) Any appeal under this Act which concerns a patent application which has not been published shall be heard in private.
(3) In any appeal under this Act the Controller shall be entitled to appear or be represented and be heard in support of his decision and shall appear if so directed by the Court.
(4) In any appeal under this Act the Court may exercise any power which could have been exercised by the Controller in the proceedings from which the appeal is brought.
(5) Rules of court for the conduct of appeals under this Act may include provisions for the appointment of scientific advisers to assist the Court, and for regulating the functions of such advisers; and the remuneration of any such scientific adviser shall be defrayed out of moneys provided by the Oireachtas.
(6) Save where otherwise provided in this Act, an appeal, except by leave of the Court, from an order or decision of the Controller shall not be entertained unless notice to the Court is given within the period of three months beginning on the date of the order or decision appealed against.
(7) An appeal to the Supreme Court from a decision of the Court under this section shall lie only on a question of law.
(8) In an appeal under this Act the Controller shall not be awarded or be ordered to pay costs.

PART IX
The Controller: Supplementary Provisions

97.-
(1)
(a) The Government shall appoint as occasion arises a fit person to the office of Controller who shall hold office on such terms and conditions as the Government shall, at the time the appointment is made, determine.
(b) The person holding the office of Controller immediately before the commencement of this section shall continue to hold that office on the same terms and conditions, including conditions as to superannuation or other allowance or gratuity, as those on which he held the office theretofore.
(2) The Controller shall receive such remuneration as the Minister for Finance shall determine.
(3) The Controller shall be a civil servant in the Civil Service of the State.
(4) Whenever the Controller is temporarily unable to attend to his duties or his office is vacant, the Minister may appoint a person to perform the duties of the Controller during such inability or vacancy, and every person so appointed shall for as long as the appointment remains in force have all the powers of the Controller under this Act and as otherwise determined by law and shall receive such remuneration as the Minister shall, with the sanction of the Minister for Finance, direct.
(5) The Controller may authorize any of his officers to exercise any of his functions under this Act or any other enactment and any such function shall, when exercised for the purpose of such enactment, be deemed to have been exercised by the Controller.
(6) An authorization under subsection (5)-
(a) may be made subject to such directions as the Controller may specify,
(b) shall, while in force, not prevent the discharge by the Controller of the functions thereby delegated, and
(c) may at any time be modified or revoked by the Controller.
98.-
(1) The officers of the Controller shall be appointed by the Minister and there shall be such number of officers as the Minister, with the sanction of the Minister for Finance, may consider necessary and those persons shall hold office upon such terms and be remunerated at such rates and in such manner as the Minister for Finance may sanction.
(2) The salaries or remuneration of the Controller and his officers and such other expenses of carrying this Act into effect as may be sanctioned by the Minister for Finance shall be paid out of moneys provided by the Oireachtas.
(3) Persons who immediately before the commencement of this section were officers of the Controller shall continue to hold office under this Act on the same terms and conditions (subject to the provisions of this Act) as theretofore.
99.-
(1) There shall be charged by the Controller and paid in respect of matters relating to applications for and the grant and renewal of patents or other matters determined by law as coming within the functions of the Controller, such fees as may from time to time be prescribed by the Minister with the sanction of the Minister for Finance.
(2) All fees charged by the Controller under this section shall be collected and accounted for in such manner as shall be determined by the Minister with the consent of the Minister for Finance.
(3) The Public Offices Fees Act, 1879, shall not apply in respect of any fees payable under this section.
100.-
(1) The Controller shall issue periodically a journal to be known as the Patents Office Journal (which is referred to in this Act as "the Journal") in which he shall include all matters which he is directed by this Act or otherwise by law to publish in the Journal and also such matters and information as appear to him to be useful or important in relation to patents or applications for patents and other matters for which he is responsible under this Act or otherwise by law and references in any enactment to the Official Journal of Industrial and Commercial Property shall each be construed as including a reference to the Journal.
(2) The Controller may prepare for publication and publish such matters, records and information as appear to him to be useful or important in relation to inventions, designs, patents, trade marks, copyright and patent and trade mark applications whether the matters, records or information originate within the State or elsewhere.
(3) The Controller shall make provision for the sale of copies of all documents which he is, by law, directed to issue or publish and may make such provision as he deems expedient for the sale of copies of other documents, information or records which he is by law authorized to publish.
101.-
Except as provided by this Act or as prescribed by the Minister, reports of the Controller and officers of the Controller made under this Act or under any other enactment for the administration of which the Controller is responsible shall not be published or be open to public inspection and shall not be liable to production or inspection in any legal proceedings unless the Court or any officer having power to order discovery in such proceedings certifies that such production or inspection is desirable in the interests of justice and ought to be allowed.
102.-
The Controller may, in any case of doubt or difficulty arising in the administration of any of the provisions of this Act or of any other enactment for the administration of which he is responsible, apply to the Attorney General for advice in the matter.
103.-
The Controller shall prepare a report in respect of each year ending 31st December respecting the execution by or under him of this Act and of any other enactment for the administration of which he is responsible and he shall cause the report to be laid before each House of the Oireachtas within six months following the end of the year to which it relates. The report shall include, in respect of the year to which it relates, particulars of all rules made in that year under or for the purposes of the said Act or enactments and an account of all fees, salaries and allowances, and other money received and paid under the Act or enactments.
104.-
(1) Rules made by the Minister under section 114 may specify the hour at which the Office shall be deemed to be closed on any day for the purpose of the transaction by the public of business under this Act or such other business as may by law be made a function of the Controller or of any class of such business, and may specify days as excluded days for any such purposes.
(2) Any business done under this Act on any day after the hour specified as aforesaid or on a day which is an excluded day, in relation to business of that class, shall be deemed to have been done on the next following day not being an excluded day; and where the time for doing anything under this Act expires on an excluded day, the time shall be extended to the next following day not being an excluded day.

PART X
Patent Agents

105.-
(1) Subject to rules under section 109(2) or 114, whenever under this Act any act has to be done by or to any person in connection with a patent or any procedure relating to a patent or the obtaining thereof, the act may be done by or to an agent (in this Act referred to as a "patent agent") of such person duly authorized in the prescribed manner.
(2) A person duly authorized by another person under subsection (1) to act as his patent agent may (subject to any provision to the contrary in any agreement between the patent agent and that person) on giving notice to the Controller and the other person, cease to act as patent agent for the other person.
106.-
(1) The register which, immediately before the commencement of this section, was known as the register of patent agents shall continue to be known as such and to be maintained by the Controller (which register is in this Part referred to as "the register").
(2) Subject to the subsequent provisions of this section-
(a) a person acting for gain shall not, either alone or in partnership with any other person, practise, describe himself or hold himself out as a patent agent, or permit himself to be so described or held out, unless he is for the time being registered as a patent agent in the register, or, in case he is a member of a partnership holding itself out as patent agents, unless he and all his partners are so registered;
(b) a company acting for gain shall not practise, describe itself or hold itself out or permit itself to be described or held out as aforesaid unless every director of the company and, if the company has a manager who is not a director, that manager, is registered as aforesaid.
(3) The Minister may, at his discretion, permit any person not registered as aforesaid, upon application made by that person, to act on behalf of others for the purpose of obtaining patents subject to any conditions he considers appropriate.
(4) The legal personal representative of a deceased patent agent may carry on the business or practice of the deceased patent agent for a period not exceeding three years from the death of the patent agent, or for such further period (if any) as the Court allows, if he is authorized by the Court to manage the business or practice or employs another person who is so authorized to manage the business or practice on his behalf.
(5) Any person who contravenes any provision of this section shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding £ 500 in the case of a first offence, and in the case of a second or subsequent offence, £ 1,000.
(6) Notwithstanding section 10(4) of the Petty Sessions (Ireland) Act, 1851, proceedings for an offence under this section may be begun at any time within twelve months from the date of the offence.
(7) Nothing in this Act shall be construed as prohibiting solicitors from taking such part in proceedings under this Act as has heretofore been taken by solicitors in connection with a patent or any procedure relating to a patent or the obtaining thereof.
(8) A patent agent shall not be guilty of an offence under section 58 of the Solicitors Act, 1954 (which prohibits the preparation for reward of certain instruments by persons not legally qualified), by reason only of the preparation by him of a deed assigning the right to make an application for a patent, or the property in a patent application or a patent, or any document (not being a deed) for use in proceedings under this Act before the Controller or the Court.
107.-
(1) Any person who-
(a) resides in the State or in such other state as may be prescribed,
(b) has a place of business in the State,
(c) possesses the prescribed educational and professional qualifications, and
(d) complies with the prescribed conditions,

shall be eligible to be registered in the register and a partnership shall be so eligible if every partner thereof is registered in accordance with the provisions of this section and a person or partnership so eligible shall on application in the prescribed form and manner and on payment of the prescribed fee be so registered.

(2) Persons and partnerships whose names were entered in the register under the Act of 1964 immediately before the commencement of this Act shall be deemed to be registered in the register.
108.-
(1) Any person registered in the register who applies to the Controller to be removed from the register may be removed by the Controller.
(2) Where, in the opinion of the Controller, a person registered in the register ceases to be eligible to be registered or has been guilty of conduct disgraceful to that person in his capacity as a patent agent the Controller may decide that the name of that person should be erased from the register or that during a period of specified duration registration of his name in the register should not have effect, but no such decision shall be made without giving that person an opportunity of being heard.
(3) On making a decision under subsection (2), the Controller shall forthwith send by post to the person to whom the decision relates, at his address as stated in the register, a notice in writing stating the decision, the date thereof and the reason therefor.
(4) On giving notice to the Controller in the prescribed manner, a person to whom a decision under this section relates may, within the period of 21 days, beginning on the date of the decision, apply to the Court for cancellation of the decision and if he so applies-
(a) the Court, on hearing the application, may either-
(i) cancel the decision, or
(ii) declare that it was proper for the Controller to make a decision under this section in relation to such person and either (as the Court may consider proper) direct the Controller to erase his name from the register or direct that during a specified period (beginning not earlier than 7 days after the decision of the Court) registration of his name in the register shall not have effect.
(b) If at any time the Controller satisfies the Court that such person has delayed unduly in proceeding with the application, the Court shall, unless it sees good reason to the contrary, declare that it was proper for the Controller to make a decision under this section in relation to such person and either (as the Court may consider proper) direct the Controller to erase his name from the register or direct that during a specified period (beginning not earlier than 7 days after the decision of the Court) registration of his name in the register shall not have effect.
(5) The Controller shall not be awarded or be ordered to pay costs on an application under this section.
(6) Where a person to whom a decision of the Controller under this section relates does not, within the period of 21 days beginning on the date of the decision, apply to the Court for cancellation of the decision, the Controller may apply ex parte to the Court for confirmation of the decision and, if the Controller so applies, the Court on the hearing of the application shall, unless it sees good reason to the contrary, declare accordingly and either (as the Court may consider proper) direct the Controller to erase the name of such person from the register or direct that during a specified period (beginning not earlier than 7 days after the decision of the Court) registration of his name in the register shall not have effect.
(7) The decision of the Court on an application under this section shall be final, save that, by leave of the Court or the Supreme Court, an appeal, by the Controller or the person concerned, from the decision shall lie to the Supreme Court on a specified question of law.
(8)
(a) On erasing the name of a person from the register the Controller shall forthwith send by pre-paid post to such person, at his address as stated in the register, notice in writing of the erasure.
(b) Where a direction is given under this section that during a specified period registration of the name of a person in the register shall not have effect, the Controller shall, before the commencement of that period, send by pre-paid post to such person, at his address as stated in the register, notice in writing of such direction.
(9) The name of any person which has been erased from the register may at any time be restored to the register by direction of the Controller but not otherwise, and when a person's name is so restored to the register, the Controller may attach to the restoration such conditions (including the payment of a fee not exceeding the fee which would be payable by such person for registration if he was then being registered for the first time) as he thinks fit.
(10) Where the registration of a person in the register has ceased to have effect under this section for a period of specified duration, the Controller may, if he so thinks fit, on application made to him by such person, by direction terminate the suspension.
109.-
(1) The Minister may make rules for the management of the register and may by such rules prescribe any matter or thing referred to in section 107 or 108 as prescribed, and in particular may so prescribe the educational and professional qualifications and the conditions (including conditions relating to nationality or citizenship) for eligibility for registration in the register, and the maximum fees which may be charged by any person registered in the register for such services in connection with the obtaining of patents as may be specified in such rules.
(2) Rules under this section may authorize the Controller to refuse to recognise as agent in respect of any business under this Act any person who does not satisfy the requirements of section 106.
(3) Rules under this section may authorize the Controller to refuse to recognise as agent in respect of any business under this Act a company or firm of which any director or manager or any partner (as the case may be) is an individual whom the Controller could refuse to recognise as an agent.

PART XI
Miscellaneous

110.-
(1)
(a) The Controller may, in accordance with the provisions of this section, correct any linguistic error, error of transcription, clerical error or mistake in any specification of a patent, any application for a patent, or any document filed in pursuance of such an application, or any error in the register.
(b) The power conferred on the Controller by paragraph (a) of this subsection is in addition to the powers conferred on him by section 86(7).
(2) A correction may be made in pursuance of this section either upon a request made in the prescribed manner by any person interested and accompanied by the prescribed fee, or without such a request.
(3) Where the Controller proposes, or a request is made, to make a correction referred to in subsection (1), he shall before determining the matter give notice of the proposal or the request to the proprietor of or applicant for the patent, as the case may be, and to any person, other than the person by whom a request is made, who appears to him to be concerned.
111.-
If any person makes or causes to be made a false entry in any register kept under this Act, or a writing falsely purporting to be a copy of an entry in any such register, or produces or tenders or causes to be produced or tendered in evidence any such writing, knowing the entry or writing to be false, he shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding £ 1000, or, at the discretion of the court, to imprisonment for any term not exceeding six months or to both such fine and such imprisonment.
112.-
(1) If any person falsely represents that any product sold by him is patented, he shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding £ 1000.
(2) For the purpose of this section a person who sells a product having stamped, engraved or impressed thereon, or otherwise applied thereto, the word "patent" or "patented," or any word expressing or implying that the product is patented, shall be deemed to represent that the product is patented.
113.-
If any person uses on his place of business, or on any document issued by him, or otherwise, any words suggesting that his place of business is officially connected with, or is, the Office, he shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction thereof to a fine not exceeding £ 500.
114.-
(1) The Minister may make such rules (except in relation to any matter appropriate to be provided for by rules of court) and do such things as he thinks expedient, subject to the provisions of this Act-
(a) for prescribing the form and contents of applications for patents and other documents which may be filed at the Office, and for requiring copies to be furnished of any such documents;
(b) for regulating the procedure to be followed in connection with any proceedings or other matter before the Controller and for authorizing the rectification of irregularities of procedure;
(c) for requiring fees to be paid in connection with any such proceedings or matter or in connection with the provision of any service by the Office and providing for the remission of fees in prescribed circumstances;
(d) for prescribing the circumstances under which a person is required to be represented by a patent agent who is for the time being registered in the register within the meaning of Part X and act through him in proceedings under this Act;
(e) for prescribing time limits for doing anything required to be done in connection with any such proceedings by or under this Act and providing for the alteration of any period of time specified in or under this Act;
(f) for prescribing how periods of time are to be calculated;
(g) for regulating the publication, sale and contents of anything which the Controller is by this Act required or authorized to publish;
(h) for regulating the presentation of copies of publications made under this Act to applicants for and proprietors of patents and to public authorities, bodies and institutions (whether in or outside the State);
(i) for regulating the maintenance and keeping of the Register of Patents and the register referred to in paragraph (d);
(j) for prescribing any matter or thing referred to in this Act as prescribed;
(k) for doing anything which is either by Article 9 of the First Schedule or otherwise by this Act authorized or required to be done or is in this Act referred to as being, or to be done, by rules under this Act;
(n( �/em> generally for regulating the business of the Office and anything which by this Act is placed under the direction or control of the Controller.
(2) Without prejudice to subsection (1), the Controller may adopt such procedures for giving effect to this Act as appear to him to be appropriate.
115.-
Any notice required or authorized to be given by or under this Act, and any application or other document so required or authorized to be made or filed, may be given, made or filed by post or by any other prescribed means.
116.-
Nothing in this Act shall affect the right of the State, or of any person deriving title directly or indirectly from the State, to sell or use any products forfeited under the Customs Act or any enactment relating to the excise.
117.-
For the avoidance of doubt, it is hereby declared that this Act applies to the following waters, namely, the waters in the portion of the sea which comprises the territorial seas of the State, the waters in all the areas of the sea to which the internal or inland waters of the State are extended by section 5 of the Maritime Jurisdiction Act, 1959, and the waters in any area which is for the time being a designated area within the meaning of section 1 of the Continental Shelf Act, 1968.
118.-
Neither the Minister, the Controller nor any officer of the Minister or Controller shall-
(a) be taken to warrant the validity of any patent granted under this Act or any treaty or international convention to which the State is a party; or
(b) incur any liability by reason of or in connection with any search, examination or investigation carried out under the provisions of this Act or any such treaty or convention or any report, communication or proceeding consequent on any such search, examination or investigation.

PART XII
Provisions Regarding International Conventions

119.-
(1) Subject to the provisions of this Act, a European patent designating the State shall, as from the publication of the mention of its grant in the European Patent Bulletin, be treated for the purposes of this Act as if it were a patent under this Act granted in pursuance of an application made under Part II and as if notice of the grant of the patent had, on the date of the publication, been published under section 34 in the Journal, and in addition to the foregoing the following shall apply:
(a) the proprietor of a European patent designating the State shall, accordingly, as respects the State have the same rights and remedies and be subject to the same conditions, as the proprietor of a patent granted under this Act;
(b) references in this Act to a patent shall be construed accordingly;

and

(c) any statement made and any certificate filed for the purposes of the provision of the European Patent Convention corresponding to section 12(1)(b) shall be treated respectively as a statement made and certificate filed for the purposes of section 12(1)(b).
(2) Subsection (1) shall not affect the operation in relation to a European patent designating the State of any provisions of the European Patent Convention relating to the amendment or revocation of such a patent in proceedings before the European Patent Office.
(3) Where, after proceedings for the infringement of a European patent designating the State have been commenced before the Court but have not been finally disposed of, it is established in proceedings before the European Patent Office that the patent is only valid in part, section 50 shall, without prejudice to the jurisdiction of the Court concerning the validity of the European patent in so far as it designates the State, apply in relation to such patent in the same manner as it applies to proceedings in which the validity of a patent granted under this Act is put in issue and in which it is found that the patent so granted is only valid in part.
(4) Subject to subsection (6), where a European patent designating the State is amended or revoked in accordance with the European Patent Convention, the amendment shall be treated for the purposes of this Act as if it had been made, or where appropriate, the patent shall be treated for those purposes as having been revoked, under this Act.
(5) Where-

(a) under the European Patent Convention a European patent designating the State is revoked for failure to observe a time limit and is subsequently restored; and

(b) between the revocation and publication of the fact that it has been restored a person begins in good faith to do an act which would, apart from section 77, constitute an infringement of the patent or makes in good faith effective and serious preparations to do such an act;

he shall have the same protection as if an order had been made under section 37(7).

(6)
(a) Subsection (1) shall not apply to a European patent designating the State and whose specification was published in French or German, unless a translation in English of the specification is filed at the Office and the prescribed fee is paid before the end of the prescribed period.
(b) Subsection (4) shall not apply to an amendment made in French or German unless a translation in English of the specification as amended is filed at the Office and the prescribed fee is paid before the end of the prescribed period.
(7) Where such a translation is not filed in accordance with subsection (6), the patent shall be treated as always having been void.
(8) The Controller shall publish any translation filed at the Office under subsection (6).
120.-
(1)
(a) An application for a European patent designating the State and having a date of filing under the European Patent Convention shall be treated for the purposes of the provisions of this Act specified in subsection (2) as an application for a patent under this Act having the said date as its date of filing under this Act.
(b) This Act shall apply to an application described in paragraph (a) of this subsection subject to the modifications specified in subsection (3).
(2) The provisions of this Act referred to in subsection (1) are sections 11(3), 25, 26, 27, 44, 45, 46, 55, 56, 62, 76, 77, 78, 79, 80, 83, 84 and 85 together with section 17(3) in so far, and only in so far, as it provides for the making of a request to and a finding by the Controller and section 22 in so far as it restricts the application of section 11(3).
(3) The modifications referred to in subsection (1) are the following:
(a) any declaration of priority made in connection with the application under the European Patent Convention shall be treated for the purposes of this Act as a declaration of priority under section 26(1);
(b) where a period of time relevant to priority is extended under the said convention, the reference in section 25(1) shall in relation to the application be regarded as being a reference to a period equal to the period as so extended;
(c) where the date of filing an application is re-dated under that convention to a later date, that date shall be so treated as the date of filing the application;
(d) the application, if published in accordance with the said convention, shall, subject to subsection (6), be treated as having been so published under section 28;
(e) any designation of the inventor under the said convention or any statement under it indicating the origin of the right to a European patent shall be treated for the purposes of section 17(3) as a statement filed under section 17(2);
(f) registration of the application in the Register of European Patents shall be treated as registration in the register;
(g) the provisions of section 35 shall not apply to such an application.
(4) Subsections (1), (2) and (3) shall cease to apply to an application for a European patent designating the State when the application is refused or withdrawn or deemed to be withdrawn, or the designation of the State in the application is withdrawn or deemed to be withdrawn, but if the rights of the applicant are re-established under the European Patent Convention, subsections (1), (2) and (3) shall, as from the re-establishment of those rights, again apply to the application; provided, however, that the occurrence of an event of withdrawal or refusal referred to shall not affect the continued operation of section 11(3) in relation to matter contained in an application for a European patent designating the State which by virtue of that provision has become part of the state of the art as regards other inventions.
(5) Where between the cesser, by virtue of subsection (4), of subsections (1), (2) and (3) as regards an application for a European patent and the re-establishment of the rights of the applicant, a person begins in good faith to do an act which would, apart from section 77, constitute an infringement of the application if subsections (1), (2) and (3) then applied, or makes in good faith effective and serious preparations to do such an act, he shall have the same protection as if an order had been made under section 37(7).
(6) An application for a European patent designating the State published by the European Patent Office under the European Patent Convention in French or German shall be treated for the purposes of section 56 as published under section 28 when a translation in English of the claims of the application has been filed at and published by the Office and the prescribed fee has been paid, but an applicant may bring proceedings by virtue of section 56 in respect of an act mentioned in that section which is done before publication of that translation if, but only if, before the doing of that act he has sent by post or delivered to the person alleged to have done the act, a translation in English of the said claims.
(7) An application for a European patent may be filed at the Office. This provision shall not apply in respect of an application which is a European divisional application under the European Patent Convention.
121.-
(1) Subject to subsection (2), the text of a European patent or application for such a patent in the language of the proceedings, that is to say the language in which proceedings relating to the patent or the application are to be conducted before the European Patent Office, shall be the authentic text for the purposes of any proceedings under this Act before the Controller or the Court.
(2) Where the language of the proceedings referred to in subsection (1) is French or German, a translation in English of the specification of the patent under section 119, or of the claims of the application under section 120, shall be treated as the authentic text for the purpose of any proceedings under this Act, other than proceedings for the revocation of the patent, if the patent or application, as translated, confers protection which is narrower than that conferred by it in French or German.
(3) If any such translation referred to in subsection (2) results in a European patent or application conferring a narrower protection than that conferred by the language of the proceedings referred to in subsection (1), the proprietor of or applicant for the patent may file a corrected translation with the Office and, if he pays the prescribed fee within the prescribed period, the Office shall publish it; provided that the proprietor of the patent or the applicant shall not be entitled to bring proceedings in respect of an act which infringed the patent or application as correctly translated, but not as originally translated, unless before the doing of the act the corrected translation has been published by the Office or the proprietor or applicant has sent the corrected translation by post or delivered it to the person alleged to have done that act.
(4) Where a correction of a translation is published under subsection (3) and before it is so published a person begins in good faith to do an act which would not constitute an infringement of the patent or application, as originally translated, but would (apart from section 77) constitute an infringement of it under the amended translation, or makes in good faith effective and serious preparations to do such an act, he shall have the same protection as if an order had been made under section 37(7).
122.-
(1) Where under the European Patent Convention an application for a European patent designating the State is deemed to have been withdrawn because it has not, within the period required by the said convention, been received by the European Patent Office, the Controller may direct that, on compliance with the conditions mentioned in subsection (2), the application shall be treated as a patent application under Part II.
(2) The conditions referred to in subsection (1) are that-
(a) the applicant within the prescribed period shall pay the filing fee, and, if the application is in French or German, file a translation in English of the application and of any amendments previously made in accordance with the European Patent Convention; and
(b)
(i) the applicant shall request the Controller within the prescribed period (where the application was filed with the Office) to give a direction under this section; or
(ii) the central industrial property office of a country which is party to the said convention, other than the State, with which the application was filed shall transmit within the prescribed period a request that the application be converted into an application under Part II, together with a copy of the said application as so filed.
(3) Where an application for a European patent falls to be treated as a patent application (within the meaning of this Act) by virtue of a direction under this section-
(a) the date which is the date of filing the application under the European Patent Convention shall be treated as its date of filing for the purposes of this Act, but if that date is re-dated under the European Patent Convention to a later date, then that later date shall be treated for those purposes as the date of filing the application;
(b) if the application satisfies a requirement imposed by virtue of a provision of the said convention it shall be treated as satisfying the requirements for a patent application under this Act;
(c) any document filed with the European Patent Office under any provision of the European Patent Convention corresponding to any of the following provisions of this Act, that is to say, sections 12(1)(b), 17(2), 18(2) or 26(1) or any rule made for the purposes of any of those provisions, shall be treated as filed with the Office under that provision or rule.
123.-
(1) The Court shall determine a question to which this section applies in accordance with the following provisions of this section.
(2) This section applies to a question arising before the grant of a European patent as to whether or not a person has a right to be granted a European patent, or a share in any such patent, and in this section "employer-employee question" means any such question between an employer and an employee, or either or both of their successors in title, arising out of an application for a European patent for an invention made by the employee.
(3) Subject to subsection (5), the Court shall consider and determine a question to which this section applies, other than an employer-employee question, if, and only if, the following conditions are satisfied:
(a) there is neither an agreement in writing whereby, nor other written evidence establishing that, the parties have agreed to submit to the jurisdiction of a court or other competent authority which under the law of a relevant contracting state other than the State has jurisdiction to decide the question, and
(b)
(i) the applicant ordinarily resides in or has his principal place of business in the State, or
(ii) the other party claims that the patent should be granted to him and he ordinarily resides in or has his principal place of business in the State, and the applicant does not have his residence or principal place of business in any of the relevant contracting states.
(4) Subject to subsection (5), the Court shall consider and determine an employer-employee question if, and only if, the following conditions are satisfied:
(a)
(i) the employee is wholly or mainly employed in the State, or
(ii) the employee is neither wholly nor mainly employed in a particular state or territory, or
(iii) the place at which the employee is mainly employed cannot be determined but the employer has in the State a place of business to which the employee is attached (whether or not he is also attached elsewhere);

and

(b) there is not written evidence that the parties have agreed to submit to the jurisdiction of a court or other competent authority which under the law of a relevant contracting state other than the State has jurisdiction to decide the question, or, where there is such evidence of such an agreement, the proper law of the contract of employment does not recognise the validity of the agreement.
(5) The Court may consider and determine any question to which this section applies if there is written evidence that the parties have agreed to submit to the jurisdiction of the Court and, in the case of an employer-employee question, the proper law of the contract of employment recognises the validity of the agreement.
(6) If, after proceedings to determine a question to which this section applies have been brought before a court or other competent authority which under the law of a relevant contracting state other than the State has jurisdiction to decide the question, proceedings are begun before the Court, the Court shall stay the proceedings before it until the following conditions are satisfied:
(a) such authority either-
(i) declines jurisdiction, or
(ii) makes a determination which the Court refuses to recognise under section 124, and
(b) where an appeal lies from the decision of such authority, either an appeal has been taken and has been determined or withdrawn or, in case such an appeal is not taken, the time for appealing has expired.
(7) References in this section to the determination of a question include references to-
(a) the making of a declaration with respect to the question; and
(b) the making of such order as the Court deems appropriate in relation to the question.
(8) In this section and section 124 "relevant contracting state" means a state which is a party to the European Patent Convention and has not exercised its right under the said convention to exclude the application of the protocol to the said convention therein referred to and known as the Protocol on Recognition.
(9) This section and section 124 apply to a question arising before the grant of a European patent whether the relevant European patent application designates the State or not.
124.-
(1) Subject to subsection (2), a determination of a question to which section 123 applies by a court or other competent authority which under the law of a relevant contracting state other than the State has jurisdiction to decide the question shall, if no appeal lies from the determination or if the time for appealing has expired without an appeal having been taken, be recognised in the State as if it had been made by the Court.
(2) The Court may refuse to recognise any determination referred to in subsection (1) that the applicant for a European patent had no right to be granted the patent, or any share of it, if either-
(a) the applicant did not contest the proceedings to which the determination relates because he was not notified of them either at all or in the proper manner or was not notified of them in time for him to contest such proceedings; or
(b) the determination conflicts with the determination of a court or other competent authority which under the law of any other relevant contracting state has jurisdiction to decide the question in proceedings instituted earlier between the same parties as those to the proceedings under this Act and relating to the same question.
125.-
(1) A person acting for gain shall not, either alone or in partnership with any other person, practise, describe himself or hold himself out as being, or as carrying on the business of agent or other representative of other persons for the purpose of applying for or obtaining European patents or for the purpose of conducting proceedings in connection with such patents before the European Patent Office, unless he satisfies the condition that his name and that of each of his partners appears on the European list.
(2) Subsection (1) shall not be construed as prohibiting a barrister or solicitor from appearing or taking part in proceedings before the European Patent Office which correspond to proceedings in which by virtue of section 93 or 106 he is entitled to appear or take part.
(3) A company acting for gain shall not practise, describe itself or hold itself out or permit itself to be described or held out as agent or other representative of other persons for any purpose mentioned in subsection (1) unless permitted to do so under the European Patent Convention.
(4) Any person who contravenes subsection (1) or (3) shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding £ 500 in the case of a first offence, and in the case of a second or subsequent offence, £ 1000.
(5) A person who does any act mentioned in subsection (1) but satisfies the condition mentioned in that subsection shall not be treated as contravening section 106 so long as he does not without qualification describe himself as a patent agent and does not hold himself out, or permit himself to be held out, as carrying on any business other than the one mentioned in that subsection.
(6) The Controller may refuse to recognise as agent or other representative for the purposes of applying for European patents any person who does not satisfy the conditions mentioned in subsection (1) and does not fall within the exception in subsection (2).
126.-
(1) For the avoidance of doubt, it is hereby declared that any person whose name appears on the European list shall not be guilty of an offence under section 56 of the Solicitors Act, 1954, by reason only of his describing himself as a European patent attorney.
(2) A person whose name appears on the European list shall not be guilty of an offence under the Solicitors Acts, 1954 to 1960, by reason only of the preparation by him of any document (other than a deed) for use in proceedings before the Controller under this Act in relation to a European patent or an application for such a patent.
127.-
(1) An international application for a patent designating the State shall be deemed to be an application for a European patent designating the State.
(2) The Office may, without prejudice to Article 151 of the European Patent Convention, act as a receiving office within the meaning of Article 2(xv) of the Treaty for persons making international applications, provided such applications are in English.
(3) Applications filed at the Office, as receiving office, shall be accompanied by the prescribed transmittal fee.
(4) The Minister may by rules make provisions with respect to international applications consequent upon the Office acting as a receiving office for applicants making such applications.
(5) Any application referred to in subsection (1) which is published under the Treaty shall be treated for the purposes of section 11(3) as published when, and only when, a copy of the application has been supplied to the European Patent Office in English, French or German and the relevant fee has been paid under the European Patent Convention.
(6) Any application referred to in subsection (1) which is published under the Treaty in a language other than English, French or German shall be treated for the purposes of section 56 as published when, and only when, it is re-published in English, French or German by the European Patent Office under the European Patent Convention.
128.-
(1) The Minister may by order make such provision as appears to him to be necessary or expedient to enable effect to be given to, or to any particular provision of, any amendment of the European Patent Convention or the Treaty or to any international treaty, convention or agreement (or protocol thereto) relating to patents to which the State is or proposes to become a party.
(2) The Minister may by order revoke or amend an order under this section.
129.-
(1) Judicial notice and notice by the Controller shall be taken of the following, that is to say-
(a) the European Patent Convention, the Treaty and any other convention or any protocol or other agreement to which an order under section 128 applies,
(b) any bulletin, journal or gazette published or issued under the European Patent Convention and the Treaty and the register of European patents kept under the European Patent Convention, and
(c) any decision of, or expression of opinion pursuant to the European Patent Convention by a competent authority on any question arising under or in connection with that convention.
(2) Any document mentioned in subsection (1)(b) which purports to state the contents or provisions, or part of the contents or provisions, of any instrument made or any act done by any institution of the European Patent Convention or the Treaty shall be admissible under this Act as prima facie evidence of such contents, provisions or part.
(3) Prima facie evidence of any instrument made under the European Patent Convention or the Treaty by any institution referred to in subsection (2), including any judgement or order so made by a competent authority of the European Patent Convention, or of any record or other document in the custody of any such institution, or any part of, entry in or extract from, such a record or other document, may be given in any legal proceedings by the production of a copy certified as a true copy by an officer of that institution; and any document purporting to be such a copy shall be received in evidence without proof of the official position or handwriting of the person signing the certificate or of his authority to do so.
(4) Evidence of any instrument or order referred to in subsection (3) may also be given in any proceedings whether under this Act or otherwise-

(a) by the production of a copy purporting to be officially printed on behalf of the institution by whom it was issued or made,

(b) where the instrument is in the custody of a government department, by the production of a copy certified as being a true copy by an officer of the department duly authorized in that behalf,

and any document purporting to be a copy mentioned in paragraph (b) shall be received in evidence without proof of the official position or handwriting of the person signing the certificate, or of his authority to do so, or of the document's being in the custody of the department.

130.-
(1) The Foreign Tribunals' Evidence Act, 1856 (in this section subsequently referred to as "the Act of 1856"), shall apply in relation to any competent authority constituted under the European Patent Convention as it applies in relation to any court or tribunal of competent jurisdiction in a foreign country and accordingly the reference in section 1 of that Act to a court or tribunal of competent jurisdiction in a foreign country shall be construed as including a reference to a competent authority so constituted.
(2) In the application of the Act of 1856, the Court may order the examination upon oath of any witness before the Controller.
(3) Any person who, being examined on oath before the Controller pursuant to the Act of 1856, as extended by this section, wilfully gives false evidence shall be liable to the penalties of perjury.
131.-
No enactment, whether passed before or after the passing of this Act, shall be construed as making it unlawful to communicate the following information in pursuance of the European Patent Convention to the European Patent Office or the authority competent to receive such information in any country which is party to that convention, that is to say-
(a) information in the files of the Court which, in accordance with rules of court, the Court authorizes to be so communicated,
(b) information in the files of the Office which, in accordance with rules made under this Act in that behalf, the Controller authorizes to be so communicated.
132.-
(1) There shall be paid out of moneys provided by the Oireachtas any sums, as may be sanctioned by the Minister for Finance, required to meet any financial obligation of the State under the European Patent Convention or the Patent Cooperation Treaty.
(2) Any sums received in pursuance of the convention or treaty referred to in subsection (1) shall be paid into such fund and accounted for in such manner as shall be determined by the Minister with the consent of the Minister for Finance.

FIRST SCHEDULE
Transitional Provisions

1.-
Subject to the provisions of this Schedule, any order, regulation, rule, patent, requirement, certificate, notice, decision, direction, authorization, consent, application, request or thing made, granted, issued, given or done under any enactment repealed by this Act shall, if in force immediately before the commencement of this Act, and in so far as it could have been made, granted, issued, given or done under this Act, continue in force and have effect as if made, granted, issued, given or done under the corresponding provision of this Act. A patent of addition granted under the Act of 1964 shall remain in force only for so long as the patent for the main invention remains in force.
2.-
(1) The term of any patent granted under the Act of 1964 and in force at the commencement of this Act shall be extended to 20 years, subject to the payment of the prescribed renewal fees, within the period prescribed, in respect of each year of the additional term.
(2) This paragraph does not apply to a patent the term of which was extended, prior to the commencement of this Act, following presentation of a petition under section 27 of the Act of 1964.
(3) No petition for an extension of the term of any patent granted under the Act of 1964 shall be presented under section 27 of that Act after the commencement of this Act.
3.-
(1) Where a patent expired before the commencement of this Act and a petition under the Act of 1964 for the extension of its term was pending immediately before such commencement, the following provisions shall apply:
(a) if no notice of objection to the extension has been given within the time prescribed in that behalf by rules under the Act of 1964 or by rules of court (as the case may be) or if, having been so given, such notice has been withdrawn the proprietor of the patent may withdraw the petition and the term of the patent shall thereupon stand extended for a period of four years from the date of its expiry;
(b) if notice as aforesaid has been given within the time prescribed and has not been withdrawn or if the petition is not withdrawn the provisions of the Act of 1964 shall continue to apply in respect of that petition.
(2) Where, immediately before the commencement of this Act, an appeal was pending against a decision on a petition presented under section 27 of the Act of 1964, the provisions of that Act shall continue to apply in respect of that appeal until the appeal is determined.
4.-
In the case of a patent the term of which has been extended under paragraph 2(1) or 3(1) of this Schedule, proceedings for infringement of such a patent may not be instituted against a person who, during the final 2 years of the term of that patent, as extended under those provisions, makes any such preparations (other than the importation or placing on the market of aproduct protected by such patent) as would enable that person to put the invention into effect commercially after the term of the patent expires.
5.-
Applications for restoration of lapsed patents which were pending at the commencement of this Act shall be decided under the provisions of the Act of 1964.
6.-
Where, before the commencement of this Act, a complete specification had been filed under the Act of 1964 but had not been accepted, the provisions of Part II of this Act shall apply to the application to which such specification relates and to any patent granted on the application as they apply to applications under that Part, subject to the modifications specified in paragraph 7 of this Schedule.
7.-
The modifications referred to in paragraph 6 of this Schedule are as follows:
(a) the date of filing of the application shall be the date on which the complete specification was filed and references in Part II to the description, claims and drawings shall be construed as referring to this complete specification,
(b) sections 18(2)(c), 19(2) and 35 shall not have effect as regards the application, and sections 29(1) and 30(1) shall not have effect except as specified in subparagraph (k),
(c) any provisional specification filed shall give rise to the same right of priority for the application as if a valid claim to priority had been made under section 26 to the extent, and only to the extent, that the matter disclosed in the provisional specification forms a fair basis for the invention the subject of the complete specification,
(d) where the application was made as a Convention application within the meaning of the Act of 1964, then, provided the requirements for Convention applications within such meaning are met, the application shall enjoy the same right of priority as if a valid claim to priority had been made under section 26,
(e) where a complete specification was laid open to public inspection under section 69 of the Act of 1964 before the commencement of this Act, the laying open to public inspection shall be regarded as being publication under section 28 and the date on which it was so laid open shall be regarded as being the date of such publication; other documents accompanying the application (including any provisional specification filed in relation to the application) shall be laid open to public inspection as soon as practicable after the commencement of this Act,
(f) a declaration as to inventorship made in respect of an application filed or deemed to have been filed before the commencement of this Act shall be deemed to satisfy the requirements of section 17(2),
(g) the time limit for doing any act or filing any document under this Act shall not expire before the expiry of the corresponding time limit under the Act of 1964,
an application under section 11(5) of the Act of 1964 shall be treated as a divisional application within the meaning of section 24,
an application for a patent of addition under section 28 of the Act of 1964 shall be considered as being an application for an independent patent,
(j) notwithstanding anything contained in this Act, an application may proceed in the name of a person who was entitled to apply under the Act of 1964,
(k) an applicant who furnishes the evidence specified under section 8(6)(a) or (b) of the Act of 1964 within the time prescribed in the Patents Rules, 1965 for so doing shall be deemed to have satisfied the requirements of section 30(1) of this Act; where such evidence is furnished after the commencement of this Act, it shall be accompanied by the fee prescribed for the purpose of section 30(3); and where, in the case of any application, the evidence is not furnished within the time prescribed by the said Rules, the application shall be deemed to have been withdrawn unless the applicant complies with the provisions of section 29(1) or 30(1), as appropriate,
(l) any amendments to an application submitted before the commencement of this Act which correspond to amendments which could be submitted under the provisions of section 29(4), 30(4) or 30(5) as appropriate shall be deemed to have been submitted under these provisions provided they have been submitted by a duly authorized patent agent where such an agent acts on behalf of the applicant,
(m) in the case of any application in respect of which the applicant had been notified of any requirements under the Act of 1964 (or the Rules made thereunder) with which he was required to comply and the applicant had not, before the commencement of this Act, complied with these requirements or satisfied the Controller that the requirements were complied with, the provisions of the Act of 1964 (and the relevant Rules made thereunder) shall continue to apply until the matters at issue are finally decided.
8.-
(1) In the case of any application the acceptance of the complete specification of which had been advertised under section 18 of the Act of 1964 and in respect of which the period specified in subsection (1) of section 19 of that Act had not expired at the commencement of this Act, a patent shall not be granted under this Act on such application before the expiry of that period or, where opposition is notified during that period, before the relevant proceedings are concluded under the provisions of the Act of 1964 and a determination that a patent may be granted has been made.
(2) In any case in which opposition to the grant of a patent had been notified under section 19 of the Act of 1964 and the case had not been decided before the commencement of this Act, a patent shall not be granted under this Act before the relevant proceedings have been concluded under the Act of 1964 and a determination that a patent may be granted has been made.
9.-
The power to make rules under section 114 shall include power to make rules for any purpose mentioned in section 96 of the Act of 1964.
10.-
A patent application (the original application) which is made before the commencement of this Act, but in respect of which a complete specification is not filed before such commencement, shall be taken to have been abandoned immediately before that commencement but, notwithstanding anything in subsection (1) or (4) of section 25, the original application may nevertheless serve to establish a claim to priority under section 26 in relation to a later patent application under this Act if the date of filing of the original application falls within the period of fifteen months ending on the day immediately preceding the date of filing of the later application, and in relation to such later application the following provisions shall apply, namely:
(a) publication of the application, which shall take place as soon as practicable after the expiry of a period of eighteen months beginning on the date of filing of the original application, shall include the provisional specification which accompanied the original application, and
(b) where for a purpose of this Act a period is prescribed as being twelve months from the date of priority of an application, then such period shall for such purpose in relation to such later application be taken to be a period of fifteen months beginning on the date of filing of the original application.
11.-
Where there is in any document a reference to an enactment repealed by this Act, the reference shall be construed as a reference to the provision of this Act which corresponds to such enactment.
12.-
A patent granted under the Act of 1964 to which paragraph 1, 2 or 3 of this Schedule applies shall be revocable only in accordance with the provisions of that Act.
13.-
Any application for a licence under section 42 of the Act of 1964 which was pending at the commencement of this Act shall be decided under the provisions of the Act of 1964.

SECOND SCHEDULE
Directions Referred to in Section 45(3)

Section 45should not be interpreted in the sense that the extent of the protection conferred by a patent is to be understood as that defined by the strict, literal meaning of the wording used in the claims, the description and drawings being employed only for the purpose of resolving an ambiguity found in the claims. Neither should it be interpreted in the sense that the claims serve only as a guideline and that the actual protection conferred may extend to what, from a consideration of the description and drawings by a person skilled in the art, the patentee has contemplated. On the contrary, it is to be interpreted as defining a position between these extremes which combines a fair protection for the patentee with a reasonable degree of certainty for third parties.

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Loi de 1992 sur les brevets*

(du 27 février 1992)

TABLE DES MATIÈRES

Article

Ire partie : Dispositions préliminaires et générales Titre abrégé et entrée en vigueur................................... 1er

Interprétation................................................................. 2 Ordonnances et règles ................................................... 3 Dépenses ....................................................................... 4 Abrogation d’autres textes législatifs et dispositions transitoires..................................................................... 5

IIe partie : Des brevets en général

Chapitre Ier : L’Office des brevets et le contrôleur L’Office des brevets et le contrôleur des brevets, des dessins et modèles et des marques ................................ 6 Délivrance des brevets .................................................. 7 Étendue de l’application de la IIe partie........................ 8

Chapitre II : Brevetabilité Inventions brevetables................................................... 9 Exceptions à la brevetabilité ......................................... 10 Nouveauté ..................................................................... 11 Divulgations non opposables ........................................ 12 Activité inventive.......................................................... 13 Application industrielle................................................. 14

Chapitre III : Demandes Droit de déposer une demande de brevet ...................... 15 Droit au brevet .............................................................. 16 Désignation de l’inventeur ............................................ 17 Rédaction de la demande .............................................. 18 Exposé de l’invention.................................................... 19 Revendications.............................................................. 20 Unité d’invention .......................................................... 21 Abrégé........................................................................... 22 Date de dépôt de la demande......................................... 23 Demande divisionnaire.................................................. 24 Droit de priorité............................................................. 25 Revendication de priorité .............................................. 26 Effet du droit de priorité................................................ 27 Publication de la demande ............................................ 28

Chapitre IV : Procédure jusqu’à la délivrance Rapport de recherche..................................................... 29 Utilisation d’un mémoire descriptif ou d’un rapport de recherche étranger ......................................................... 30 Rejet de la demande ou délivrance du brevet ................ 31 Modification de la demande.......................................... 32 Retrait de la demande.................................................... 33 Notification de la délivrance du brevet; publication du mémoire descriptif ........................................................ 34 Maintien en vigueur des demandes ............................... 35

Chapitre V : Dispositions relatives aux brevets après la délivrance Durée du brevet............................................................. 36 Rétablissement de brevets qui ont pris fin..................... 37

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Modification après la délivrance ................................... 38 Renonciation au brevet.................................................. 39

Chapitre VI : Effets d’un brevet et d’une demande de brevet Interdiction d’utiliser directement l’invention............... 40 Interdiction d’utiliser indirectement l’invention............ 41 Limitation des effets du brevet...................................... 42 Limitation des droits ..................................................... 43 Droits conférés par la demande de brevet après sa publication..................................................................... 44 Étendue de la protection................................................ 45 Charge de la preuve....................................................... 46

Chapitre VII : Contrefaçon Action en contrefaçon de brevet.................................... 47 Procédure en contrefaçon engagée par le copropriétaire ................................................................ 48 Limitation du recouvrement de dommages-intérêts pour contrefaçon ........................................................... 49 Réparation pour contrefaçon d’un brevet partiellement valide............................................................................. 50 Procédure en contrefaçon engagée par le preneur d’une licence exclusive ................................................. 51 Certificat attestant que la validité d’un brevet a été contestée........................................................................ 52 Réparation pour menaces non fondées de procédure en contrefaçon.................................................................... 53 Pouvoir du tribunal de faire une déclaration indiquant une absence de contrefaçon........................................... 54 Droit de poursuivre l’usage commencé avant la date de dépôt ou de priorité................................................... 55 Action en violation d’une demande publiée .................. 56

Chapitre VIII : Annulation Requête en annulation d’un brevet ................................ 57 Motifs d’annulation....................................................... 58 Examen de la requête en annulation.............................. 59 Compétence du contrôleur d’annuler des brevets de sa propre initiative ............................................................. 60 Circonstances dans lesquelles la validité du brevet peut être contestée......................................................... 61 Le contrôleur doit être avisé d’une procédure engagée devant le tribunal........................................................... 62

IIIe partie : Brevets de courte durée Demande de brevet de courte durée .............................. 63 Impossibilité pour un brevet délivré en vertu de la IIe

partie et un brevet de courte durée de cœxister pour la même invention............................................................. 64 Dispositions relatives aux brevets de courte durée et aux demandes correspondantes ..................................... 65 Actions en contrefaçon ou en violation ......................... 66 Motif spécial d’annulation d’un brevet de courte durée 67

IVe partie : Licences volontaires et obligatoires Requête tendant à l’inscription au registre d’une mention relative à la disponibilité de licences de plein droit............................................................................... 68 Radiation d’une inscription ........................................... 69 Licences obligatoires..................................................... 70 Dispositions relatives aux licences obligatoires ............ 71 Concession de licences, etc., sur requête d’un ministre du gouvernement........................................................... 72

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Procédure relative aux requêtes présentées en vertu des articles 70 et 72....................................................... 73 Recours et arbitrage ...................................................... 74 Dispositions supplémentaires en ce qui concerne les licences.......................................................................... 75

Ve partie : Usage d’inventions pour le service de l’État Cession d’une invention, d’une demande ou d’un brevet à un ministre du gouvernement .......................... 76 Droit d’utiliser des inventions pour le service de l’État 77 Usage d’inventions conformément à l’article 77; dispositions supplémentaires......................................... 78

VIe partie : Propriété des demandes de brevet et des brevets Contrats Nature des demandes de brevet et des brevets .............. 79 Copropriété de demandes de brevet et de brevets ......... 80 Décision relative au droit sur des brevets, etc. .............. 81 Effet du changement de propriété ................................. 82 Nullité de certaines conditions dans les contrats ........... 83

VIIe partie : Registre des brevets; registre, documents, etc., en tant que preuves Registre des brevets ...................................................... 84 Cession, etc., de demandes de brevet et de brevets ....... 85 Pouvoir du tribunal de modifier le registre.................... 86 Certificat du contrôleur et copies certifiées conformes de documents reconnus comme preuves ....................... 87 Renseignement sur les demandes de brevet et les brevets et consultation de ces documents ...................... 88 Demande de recherche .................................................. 89

VIIIe partie : Procédures devant le contrôleur ou le tribunal Exercice du pouvoir discrétionnaire du contrôleur........ 90 Frais et cautions pour les frais....................................... 91 Présentation des preuves au contrôleur ......................... 92 Droit d’audience devant le contrôleur ........................... 93 Communications ne donnant pas lieu à une obligation de divulgation................................................................ 94 Assesseurs ..................................................................... 95 Recours contre les décisions du contrôleur ................... 96

IXe partie : Le contrôleur : dispositions supplémentaires Nomination du contrôleur ............................................. 97 Nomination des fonctionnaires relevant du contrôleur.. 98 Taxes............................................................................. 99 Journal officiel et publication d’informations ............... 100 Exemption de l’obligation de divulgation pour certains rapports ......................................................................... 101 Le contrôleur peut consulter l’Attorney General........... 102 Rapport annuel .............................................................. 103 Heures ouvrables et jours de fermeture ......................... 104

Xe partie : Agents de brevets Un agent dûment autorisé est habilité à agir.................. 105 Prétention indue au titre d’agent de brevets .................. 106 Droit d’être inscrit au registre des agents de brevets ..... 107 Radiation du registre ou suspension de l’enregistrement d’agents de brevets ............................. 108 Règles relatives aux agents de brevets .......................... 109

XIe partie : Dispositions diverses Correction d’erreurs ...................................................... 110 Falsification du registre, etc. ......................................... 111 Prétentions indues à des droits sur des brevets.............. 112

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Éléments suggérant faussement un lien officiel avec l’office........................................................................... 113 Pouvoir du ministre d’édicter des règles ....................... 114 Envoi d’un avis, etc., par voie postale........................... 115 Objets confisqués en vertu de la présente loi ................ 116 Étendue de la protection territoriale .............................. 117 Immunité du ministre, du contrôleur et des fonctionnaires pour les actes officiels ........................... 118

XIIe partie : Dispositions relatives aux conventions internationales Effets du brevet européen.............................................. 119 Effets du dépôt d’une demande de brevet européen...... 120 Texte authentique des brevets européens et des demandes de brevet européen ....................................... 121 Transformation des demandes de brevet européen........ 122 Décision du tribunal sur des questions concernant le droit au brevet européen................................................ 123 Effets des décisions en matière de brevets rendues par les autorités compétentes d’autres États ........................ 124 Agents de brevets et autres mandataires........................ 125 Mandataires en brevets européens................................. 126 Demandes internationales de brevet.............................. 127 Ordonnances visant à donner effet à des accords internationaux relatifs aux brevets ................................ 128 Preuve des conventions et instruments établis en vertu de conventions .............................................................. 129 Obtention de preuves aux fins des procédures engagées en vertu de la Convention sur le brevet européen........................................................................ 130 Communication d’informations à l’Office européen des brevets, etc. ............................................................. 131 Dispositions relatives aux finances ............................... 132

Annexes

Ire Annexe : Dispositions transitoires

IIe Annexe : Directives visées à l’article 45.3)

PREMIERE PARTIE DISPOSITIONS PRELIMINAIRES ET GENERALES

Titre abrégé et entrée en vigueur

1er. — 1) La présente loi peut être citée sous le nom de Loi de 1992 sur les brevets.

2) Sauf disposition contraire, la présente loi entre en vigueur à la date fixée par ordonnance du ministre.

Interprétation

2. — 1) Dans la présente loi, à moins qu’un sens différent ne ressorte du contexte,

“loi de 1964” s’entend de la Loi de 1964 sur les brevets;

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“déposant”, s’agissant d’une demande déposée en vertu de la présente loi, s’entend de la personne qui dépose la demande et comprend une personne dont le droit a été enregistré en vertu de l’article 85 ou dont le droit a fait l’objet d’une instruction en vertu dudit article et l’exécuteur testamentaire d’une personne décédée qui dépose une telle demande;

“demande de brevet européen” s’entend d’une demande déposée en vertu de la Convention sur le brevet européen;

“cessionnaire” comprend l’exécuteur testamentaire d’un cessionnaire décédé et toute mention du cessionnaire d’une personne quelconque vise aussi le cessionnaire de l’exécuteur testamentaire ou le cessionnaire de cette personne;

“exploité commercialement” s’entend de la fabrication du produit ou de l’application du procédé qui fait l’objet d’un brevet dans un établissement ou une organisation déterminés et effectifs et sur une échelle qui est appropriée et raisonnable en toutes circonstances;

“société” s’entend d’une société au sens de l’article 2 de la loi de 1963 dite Companies Act ou de toute autre personne morale constituée dans l’État ou hors de l’État;

“contrôleur” s’entend du contrôleur des brevets, des dessins et modèles et des marques;

“Convention sur l’aviation civile internationale” s’entend de la Convention sur l’aviation civile internationale signée à Chicago le 7 décembre 1944;

“tribunal” s’entend de la Haute Cour et, en ce qui concerne les procédures auxquelles s’applique l’article 66, s’entend du tribunal de circonscription;

“date de dépôt” s’entend,

a) s’agissant d’une demande de brevet déposée en vertu de la présente loi, de la date de dépôt de cette demande en vertu des dispositions pertinentes de la présente loi, et

b) s’agissant de toute autre demande, de la date qui, en vertu de la législation du pays dans lequel la demande a été déposée ou conformément aux dispositions d’un traité ou d’une convention auxquels ce pays est partie, doit être considérée comme la date de dépôt de cette demande ou équivaut à la date de dépôt d’une demande dans ce pays;

“date de priorité” s’entend de la date la plus ancienne qui a été revendiquée à des fins de priorité conformément à l’article 26;

“désigner” signifie,

i) s’agissant d’une demande de brevet, désigner (conformément à la Convention sur le brevet européen ou au traité, selon le cas) l’État ou les États dans lesquels la protection est demandée pour une invention,

ii) s’agissant d’un brevet, désigner (conformément à la Convention sur le brevet européen) l’État ou les États dans lesquels le brevet produit ses effets;

“administrateur” comprend toute personne occupant le poste d’administrateur (quelle que soit l’appellation utilisée) d’une personne morale;

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“demande divisionnaire” a le sens qui lui est donné à l’article 24;

“liste européenne” s’entend de la liste des mandataires agréés tenue par l’Office européen des brevets conformément à la Convention sur le brevet européen;

“brevet européen” s’entend d’un brevet délivré en vertu de la Convention sur le brevet européen;

“Bulletin européen des brevets” s’entend du bulletin qui porte ce nom publié en vertu de la Convention sur le brevet européen;

“Convention sur le brevet européen” s’entend de la Convention sur la délivrance de brevets européens signée à Munich le 5 octobre 1973;

“Office européen des brevets” s’entend de l’office qui porte ce nom créé aux termes de la Convention sur le brevet européen;

“licence exclusive” s’entend d’une licence accordée par le propriétaire d’un brevet ou le déposant d’une demande de brevet qui confère au preneur de la licence ou à celui-ci et aux personnes autorisées par lui, à l’exclusion de toute autre personne (y compris le propriétaire ou le déposant), un droit à l’égard de l’invention; les expressions “preneur de licence exclusive” et “licence non exclusive” doivent être interprétées chacune en conséquence;

“fonctions” comprend les pouvoirs et les devoirs;

“demande internationale de brevet” s’entend d’une demande déposée selon le traité;

“inventeur” s’entend du véritable auteur de l’invention et le terme “coïnventeur” doit être interprété en conséquence;

“journal” s’entend du journal de l’office des brevets;

“ministre” s’entend du ministre de l’industrie et du commerce;

“office” s’entend de l’Office des brevets;

“Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle” s’entend de la convention appelée ainsi signée à Paris le 20 mars 1883, telle qu’elle a été modifiée ou complétée par tout protocole relatif à cette convention actuellement en vigueur dans l’État;

“brevet” s’entend d’un droit exclusif conféré conformément à la IIe partie ou à la IIIe

partie;

“agent de brevets”, sauf à l’article 94, a le sens qui lui est donné à l’article 105;

“demande de brevet” s’entend d’une demande de brevet déposée en vertu de la IIe partie ou de la IIIe partie;

“prescrit” s’entend, dans le cas d’une procédure devant le tribunal, prescrit par le règlement du tribunal, et, dans tout autre cas, prescrit par les dispositions réglementaires édictées en vertu de la présente loi;

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“propriétaire du brevet” s’entend de la personne à laquelle le brevet a été délivré ou de la personne dont le droit est enregistré ultérieurement en vertu de l’article 85;

“publié” signifie,

a) s’agissant d’un document quelconque qui doit être publié en vertu de la présente loi, rendu accessible au public, y compris le cas où le document peut être consulté par le public de plein droit à l’office et en tout autre lieu (le cas échéant) indiqué à cet effet par le ministre, moyennant paiement ou non d’une taxe, et

b) s’agissant de tout autre document, élément, note ou information que le contrôleur est autorisé à publier, rendu accessible au public, y compris le cas où le document, l’élément, la note ou l’information est rendu accessible sous une forme quelconque à l’office et en tout autre lieu (le cas échéant) indiqué à cet effet par le ministre, moyennant paiement ou non d’une taxe;

“registre” s’entend du registre des brevets ou du registre des agents de brevets, selon qu’il convient;

“droit”, s’agissant d’un brevet ou d’une demande de brevet, s’entend également d’un intérêt relatif au brevet ou à la demande et, sans préjudice des dispositions qui précèdent, “droit concernant un brevet” s’entend également, dans la présente loi, d’une part du brevet;

“traité” s’entend du traité appelé “Traité de coopération en matière de brevets” signé à Washington le 19 juin 1970;

“Union de Paris pour la protection de la propriété industrielle” s’entend de l’union créée aux termes de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle.

2) Dans la présente loi, sauf indication contraire,

a) on entend par “partie”, “article” ou “annexe” une partie, un article ou une annexe de la présente loi,

b) on entend par alinéa un alinéa de l’article dans lequel l’alinéa en question est mentionné.

Ordonnances et règles

3. — 1) Lorsque la compétence d’édicter des ordonnances ou des règles est conférée par la présente loi, ces ordonnances ou ces règles peuvent porter sur la totalité ou sur une ou plusieurs des questions qui relèvent de cette compétence, et des dispositions différentes peuvent être édictées au moyen de ces ordonnances ou règles pour des questions de type ou de nature différents.

2) Chaque ordonnance ou règle édictée en vertu de la présente loi est présentée devant chaque Chambre de l’Oireachtas dès que possible après avoir été édictée et si l’une de ces chambres adopte une résolution annulant cette ordonnance ou cette règle dans les 21 jours pendant lesquels la Chambre a siégé après avoir été saisie de l’ordonnance ou de la règle,

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ladite ordonnance ou ladite règle est annulée en conséquence, mais sans préjudice de la validité de toute action qui a pu être prise en vertu de celle-ci.

3) Dès que possible après qu’une ordonnance ou une règle a été édictée en vertu de la présente loi, cette ordonnance ou cette règle fait l’objet de la publication d’un avis au journal, avec indication du lieu où une copie du texte en question peut être obtenue.

4) La compétence d’édicter une ordonnance inclut également la compétence de modifier ou de révoquer ladite ordonnance, sauf dans le cas d’une ordonnance édictée en vertu de l’article 1.2).

Dépenses

4. Les dépenses engagées par le ministre au titre de l’administration de la présente loi sont financées, dans la mesure où elles sont approuvées par le ministre des finances, par des crédits fournis par l’Oireachtas.

Abrogation d’autres textes législatifs et dispositions transitoires

5. Sont abrogées par la présente loi la loi de 1964 et la Loi (modificative) de 1966 sur les brevets, sous réserve des dispositions de la première annexe.

IIe PARTIE DES BREVETS EN GENERAL

Chapitre premier L’Office des brevets et le contrôleur

L’Office des brevets et le contrôleur des brevets, des dessins et modèles et des marques

6. — 1) L’Office des brevets et le contrôleur des brevets, des dessins et modèles et des marques continuent d’exister aux fins prévues dans la présente loi ou tout autre texte législatif.

2) Le contrôleur des brevets, des dessins et modèles et des marques reste une société unipersonnelle de caractère perpétuel qui dispose d’un sceau officiel qui fait foi devant les tribunaux, et qui peut ester et être poursuivie en justice sous ce nom.

3) L’Office des brevets est placé sous la direction du contrôleur, qui remplit de façon indépendante les fonctions qui lui sont conférées par la présente loi ou tout autre texte législatif.

4) Quel que soit le texte législatif dans lequel elles figurent, les expressions “Office de l’enregistrement de la propriété industrielle et commerciale” et “contrôleur de la propriété

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industrielle et commerciale” continuent d’être interprétées respectivement comme désignant l’Office des brevets et le contrôleur.

Délivrance des brevets

7. Les brevets sont délivrés par le contrôleur sous réserve des dispositions de la présente loi et conformément auxdites dispositions.

Étendue de l’application de la IIe partie

8. Les dispositions énoncées ci-après dans la présente partie ont effet, en ce qui concerne les brevets de courte durée auxquels s’applique la IIIe partie, sous réserve des dispositions de ladite partie.

Chapitre II Brevetabilité

Inventions brevetables

9. — 1) Une invention est brevetable en vertu de la présente partie si elle est susceptible d’application industrielle, si elle est nouvelle et si elle implique une activité inventive.

2) Ne sont pas considérés comme des inventions au sens de l’alinéa 1), en particulier :

a) les découvertes, les théories scientifiques et les méthodes mathématiques,

b) les créations esthétiques,

c) les plans, principes et méthodes dans l’exercice d’activités intellectuelles, en matière de jeu ou dans le domaine des activités économiques, ainsi que les programmes d’ordinateur,

d) les présentations d’informations.

3) Les dispositions de l’alinéa 2) n’excluent la brevetabilité des éléments énumérés dans lesdites dispositions que dans la mesure où la demande de brevet ou le brevet ne concerne que l’un de ces éléments, considéré en tant que tel.

4) Ne sont pas considérées comme des inventions susceptibles d’application industrielle aux fins de l’alinéa 1) les méthodes de traitement chirurgical ou thérapeutique du corps humain ou animal et les méthodes de diagnostic appliquées au corps humain ou animal. Cette disposition ne s’applique pas aux produits, notamment aux substances ou compositions, pour la mise en œuvre d’une de ces méthodes.

5) Le ministre peut, par voie d’ordonnance, modifier l’une quelconque des dispositions du présent article, de l’article 10 (à l’exception du sous-alinéa a)) ou de l’article 11 afin de donner effet, en ce qui concerne la brevetabilité des inventions, à la Convention sur le brevet

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européen telle qu’elle peut être modifiée par tout traité, convention ou accord international auquel l’État est ou envisage de devenir partie.

Exceptions à la brevetabilité

10. Un brevet n’est pas délivré pour :

a) une invention dont la publication ou la mise en œuvre serait contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs, la mise en œuvre d’une invention ne pouvant être considérée comme telle du seul fait qu’elle est interdite par une disposition légale;

b) les variétés végétales ou les races animales ainsi que les procédés essentiellement biologiques d’obtention de végétaux ou d’animaux, cette disposition ne s’appliquant pas aux procédés microbiologiques et aux produits obtenus par ces procédés.

Nouveauté

11. — 1) Une invention est considérée comme nouvelle si elle n’est pas comprise dans l’état de la technique.

2) L’état de la technique est constitué par tout ce qui a été rendu accessible au public (soit dans l’État, soit ailleurs) avant la date de dépôt de la demande de brevet par une description écrite ou orale, un usage ou tout autre moyen.

3) Est également considéré comme compris dans l’état de la technique le contenu d’une demande de brevet telle qu’elle a été déposée, qui a une date de dépôt antérieure à celle mentionnée à l’alinéa 2) et qui n’a été publiée, en vertu de la présente loi, qu’à cette date ou à une date postérieure.

4) Les dispositions des alinéas 1), 2) et 3) n’excluent pas la brevetabilité, pour la mise en œuvre d’une des méthodes visées à l’alinéa 4 de l’article 9, d’une substance ou composition exposée dans l’état de la technique, à condition que son utilisation pour toute méthode visée dans ledit alinéa ne soit pas contenue dans l’état de la technique.

Divulgations non opposables

12. — 1) Pour l’application de l’article 11, une divulgation de l’invention n’est pas prise en considération si elle n’est pas intervenue plus tôt que six mois avant le dépôt de la demande de brevet et si elle résulte directement ou indirectement

a) d’une violation de secret ou d’accord à l’égard de l’invention ou de l’obtention illicite de l’élément constitutif de l’invention, ou

b) du fait que le demandeur ou son prédécesseur en droit a exposé l’invention dans des expositions officielles ou officiellement reconnues au sens de la Convention concernant les expositions internationales signée à Paris le 22 novembre 1928, ou de tous traités, conventions ou autres accords ultérieurs remplaçant ladite convention,

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à condition que l’exposant déclare, lors du dépôt de la demande de brevet, que l’invention a été réellement exposée et produise une attestation à l’appui de sa déclaration dans le délai et dans les conditions prescrites.

2) Le ministre peut, aux fins de l’alinéa 1), prescrire un délai différent du délai de six mois mentionné audit alinéa et des circonstances autres que celles mentionnées au sous- alinéa a) ou b) dudit alinéa lorsqu’il est convaincu qu’il est nécessaire de le faire pour donner effet à un traité ou une convention internationale auxquels l’État est ou devient partie, et ledit alinéa doit être interprété en conséquence.

3) Lorsque figure au journal une déclaration selon laquelle l’exposition internationale mentionnée dans la déclaration est ou était une exposition internationale du type mentionné à l’alinéa 1), la déclaration constitue, aux fins du présent article, la preuve que l’exposition internationale en question est ou était une exposition internationale de ce type.

Activité inventive

13. Une invention est considérée comme impliquant une activité inventive si, pour un homme du métier, elle ne découle pas d’une manière évidente de l’état de la technique, mais si l’état de la technique comprend des documents visés à l’article 11.3), ces documents ne sont pas pris en considération pour l’appréciation de l’activité inventive.

Application industrielle

14. Une invention est considérée comme susceptible d’application industrielle si son objet peut être fabriqué ou utilisé dans tout genre d’industrie, y compris l’agriculture.

Chapitre III Demandes

Droit de déposer une demande de brevet

15. Toute personne peut déposer une demande de brevet seule ou conjointement avec une autre personne.

Droit au brevet

16. — 1) Le droit à un brevet appartient à l’inventeur ou à son ayant cause, mais si l’inventeur est un employé, le droit au brevet est défini selon le droit de l’État dans lequel l’employé exerce totalement ou principalement son activité ou, si l’État en question ne peut pas être déterminé, selon le droit de l’État dans lequel se trouve l’établissement de l’employeur auquel l’employé est attaché.

2) Si plusieurs personnes ont réalisé l’invention indépendamment l’une de l’autre, le droit au brevet pour ladite invention appartient à celle qui a déposé la demande de brevet dont

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la date de dépôt est la plus ancienne, mais la présente disposition n’est applicable que si la demande la plus ancienne a été dûment publiée en vertu de la présente loi.

3) Dans la procédure devant le contrôleur, le déposant est réputé habilité à exercer le droit au brevet.

Désignation de l’inventeur

17. — 1) L’inventeur ou les coïnventeurs d’une invention ont le droit d’être désignés en tant que tels dans tout mémoire descriptif d’un brevet délivré pour l’invention, et ont aussi le droit d’être désignés en tant que tels, si cela est possible, dans toute demande de brevet qui est publiée pour cette invention.

2) À moins qu’il n’ait déjà donné au contrôleur les renseignements mentionnés ci- après, un déposant doit déposer auprès du contrôleur, dans le délai prescrit,

a) une déclaration identifiant la ou les personnes qu’il croit être l’inventeur ou les inventeurs, et

b) lorsque le déposant n’est pas le seul inventeur ou que les déposants ne sont pas les coïnventeurs, une déclaration justifiant de son droit ou de leurs droits d’obtenir la délivrance du brevet;

à défaut de cette déclaration, la demande est réputée retirée.

3) Lorsqu’une personne a été désignée en tant que seul inventeur ou en tant que coïnventeur en vertu du présent article, toute autre personne qui allègue que la personne mentionnée en premier lieu n’aurait pas dû être désignée en tant que telle peut, en tout temps, demander au contrôleur de faire une constatation dans ce sens; s’il procède à cette constatation, le contrôleur modifie en conséquence le registre et tous les exemplaires non distribués de la demande de brevet publiée et du mémoire descriptif du brevet délivré.

Rédaction de la demande

18. — 1) Chaque demande de brevet présentée en vertu de la présente partie est déposée auprès de l’office de la manière et dans la forme prescrite.

2) Une demande de brevet contient

a) une requête en délivrance d’un brevet,

b) un mémoire descriptif contenant la description de l’invention sur laquelle porte la demande, une ou plusieurs revendications et tout dessin auquel renvoie la description ou l’une des revendications, et

c) un abrégé.

3) À cette demande doit être joint le montant de la taxe de dépôt prescrite à moins que le ministre ne prescrive une date ultérieure pour le paiement de ladite taxe.

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Exposé de l’invention

19. — 1) L’invention doit être exposée dans la demande de brevet de façon suffisamment claire et complète pour qu’un homme du métier puisse l’exécuter.

2) Sans préjudice du caractère général de l’alinéa 1), les dispositions réglementaires peuvent prescrire les circonstances dans lesquelles une demande de brevet relative à une invention dont l’exécution nécessite l’utilisation d’un micro-organisme doit être considérée aux fins de la présente loi comme conforme audit alinéa et peuvent énoncer d’autres dispositions, en ce qui concerne des demandes de ce genre.

Revendications

20. La ou les revendications doivent définir l’objet dont le déposant demande la protection, être claires et concises et se fonder sur la description.

Unité d’invention

21. — 1) Une demande de brevet ne concerne qu’une invention ou une pluralité d’inventions liées entre elles de telle sorte qu’elles ne forment qu’un seul concept inventif général.

2) Sans préjudice du caractère général de l’alinéa 1), les dispositions réglementaires peuvent prévoir que deux inventions ou davantage soient considérées comme étant liées entre elles de telle sorte qu’elles ne forment qu’un seul concept inventif général aux fins de la présente loi.

Abrégé

22. — 1) L’abrégé sert exclusivement à des fins d’information technique; il ne peut être pris en considération pour aucune autre fin, notamment pour apprécier l’étendue de la protection demandée et pour l’application de l’article 11.3).

2) Le contrôleur peut se prononcer sur la question de savoir si l’abrégé atteint son but de façon adéquate et, si tel n’est pas le cas à son avis, il peut le remanier de manière à ce qu’il en soit ainsi.

Date de dépôt de la demande

23. — 1) La date de dépôt de la demande de brevet est la première date à laquelle le déposant paie la taxe de dépôt et dépose des documents qui contiennent :

a) une indication selon laquelle un brevet est demandé;

b) les indications qui permettent d’identifier le déposant; et

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c) une description de l’invention même si la description n’est pas conforme aux exigences de la présente loi ou à l’une quelconque des exigences susceptibles d’être prescrites.

2) Si le ministre prescrit une date ultérieure pour le paiement de la taxe de dépôt prévue à l’article 18.3), la date de dépôt mentionnée à l’alinéa 1) correspond à la date à laquelle les documents mentionnés audit alinéa sont déposés.

3) Lorsqu’un dessin auquel la demande se réfère est déposé après la date de dépôt accordée à la demande en vertu de l’alinéa 1), le contrôleur donne au déposant la faculté de demander, dans le délai prescrit, que la date de dépôt du dessin soit considérée, aux fins de la présente loi, comme étant la date de dépôt de la demande, et

a) sur requête du déposant, la date de dépôt du dessin est considérée comme telle;

b) en l’absence d’une telle requête, toute référence au dessin dans la demande est considérée comme supprimée.

4) Si l’un des dessins mentionnés dans la demande n’est pas déposé, le contrôleur invite le déposant à déposer le dessin dans le délai prescrit, et

a) si le dessin est déposé ultérieurement dans le délai prescrit, sa date de dépôt est considérée, aux fins de la présente loi, comme la date de dépôt de la demande;

b) en l’absence de ce dépôt ultérieur, toute référence au dessin dans la demande est considérée comme supprimée.

5) Si, dans le cas d’une demande qui a une date de dépôt en vertu des dispositions précédentes du présent article ou est réputée avoir une date de dépôt accordée en vertu de l’article 24 ou l’article 81, une ou plusieurs revendications ou l’abrégé n’ont pas été déposés dans le délai prescrit, la demande est réputée retirée à l’expiration de ce délai.

Demande divisionnaire

24. Une demande de brevet (dite “demande divisionnaire”) qui

a) porte sur des éléments qui ne s’étendent pas au-delà du contenu d’une demande antérieure telle qu’elle a été déposée, et

b) satisfait aux exigences pertinentes (notamment sur le plan de la procédure et des délais) mentionnées dans les dispositions réglementaires

est considérée comme ayant été déposée à la date du dépôt de la demande initiale et bénéficie de tout droit de priorité.

Droit de priorité

25. — 1) Quiconque a dûment déposé dans ou pour l’État, ou dans ou pour un quelconque autre pays partie à la Convention de Paris pour la protection de la propriété

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industrielle, une demande de brevet, une demande d’enregistrement de modèle d’utilité ou une demande de certificat d’utilité ou de certificat d’auteur d’invention, ou son ayant cause, jouit, pour effectuer le dépôt d’une demande de brevet ultérieure en vertu de la présente loi pour la même invention, d’un droit de priorité pendant le délai qui peut être prescrit, sous réserve du respect des conditions prescrites et du paiement de toute taxe susceptible d’être prescrite.

2) Est reconnu comme donnant naissance à un droit de priorité tout dépôt ayant la valeur d’un dépôt national régulier en vertu de la législation nationale du pays dans lequel il a été effectué (y compris l’État) ou d’accords bilatéraux ou multilatéraux.

3) Dans le présent article, il faut entendre par “dépôt national régulier” tout dépôt qui établit la date à laquelle la demande a été déposée, quel que soit le sort ultérieur de cette demande.

4)a) Est considérée comme première demande, dont la date de dépôt est le point de départ du délai de priorité, une demande ultérieure ayant le même objet qu’une première demande antérieure, déposée dans ou pour le même pays (y compris l’État), uniquement si cette demande antérieure, à la date de dépôt de la demande ultérieure, a été retirée, abandonnée ou refusée, sans avoir été soumise à l’inspection publique et sans laisser subsister de droits, et à condition qu’elle n’ait pas encore servi de base pour la revendication du droit de priorité.

b) Si, conformément au présent alinéa, une demande ultérieure est considérée comme la première demande, la première demande ne peut plus alors servir de base pour la revendication du droit de priorité.

5) Si le premier dépôt a été effectué dans un pays qui n’est pas partie à la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle, les dispositions des alinéas 1) à 4) s’appliquent si le gouvernement édicte une ordonnance dans ce sens en vertu du présent alinéa conformément à des accords bilatéraux ou multilatéraux en vertu desquels l’État accorde, sur la base d’un premier dépôt effectué dans ou pour ce pays, un droit de priorité soumis à des conditions et ayant des effets équivalents à ceux prévus dans ladite convention.

Revendication de priorité

26. — 1) Un déposant qui souhaite se prévaloir de la priorité d’une demande antérieure est tenu de produire une déclaration de priorité de la façon et dans le délai prescrits. Les dispositions réglementaires édictées en vertu de la présente loi peuvent exiger le dépôt d’une copie de la demande antérieure et, si celle-ci est rédigée dans une langue étrangère, une traduction en anglais.

2) Des priorités multiples peuvent être revendiquées pour une demande de brevet, même si elles proviennent de pays différents. Le cas échéant, des priorités multiples peuvent être revendiquées pour une même revendication. Si des priorités multiples sont revendiquées, les délais qui ont pour point de départ la date de priorité sont calculés à compter de la date de priorité la plus ancienne.

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3) Lorsqu’une ou plusieurs priorités sont revendiquées pour une demande de brevet, le droit de priorité ne couvre que les éléments de la demande de brevet qui sont contenus dans la demande ou dans les demandes dont la priorité est revendiquée.

4) Si certains éléments de l’invention pour lesquels la priorité est revendiquée ne figurent pas parmi les revendications formulées dans la demande antérieure, il suffit, pour que la priorité puisse être accordée, que l’ensemble des pièces de la demande antérieure révèle d’une façon précise lesdits éléments.

Effet du droit de priorité

27. — 1) Par l’effet du droit de priorité, la date de priorité est considérée comme celle du dépôt de la demande de brevet aux fins des alinéas 2) et 3) de l’article 11 et de l’article 16.2).

2) Lorsqu’une demande de brevet est déposée et que la priorité d’une demande antérieure est revendiquée en vertu de l’article 26, la demande de brevet et tout brevet délivré à la suite de cette demande ne sont pas annulés, nonobstant une disposition quelconque de la présente loi, du seul fait qu’un élément divulgué dans la demande antérieure a été rendu accessible au public à un moment quelconque après la date de dépôt de la demande antérieure.

Publication de la demande

28. — 1) Toute demande de brevet est publiée de la façon prescrite dès que possible après l’expiration d’un délai de 18 mois à compter de la date de dépôt ou, si une priorité a été revendiquée, à compter de la date de cette priorité, étant entendu qu’elle peut être publiée avant le terme du délai précité sur requête du déposant.

2) Sous réserve de l’alinéa 3), une demande de brevet n’est pas publiée si, avant la fin des préparatifs techniques entrepris en vue de la publication, elle a été finalement refusée ou retirée ou a été considérée comme retirée.

3) Une demande de brevet qui constitue la base d’une demande divisionnaire en vertu de l’article 24 est publiée avec sa demande divisionnaire sauf si elle a déjà été publiée en vertu de l’alinéa 1).

4) Le contrôleur annonce la date de publication d’une demande de brevet au journal.

5) Le contrôleur peut faire omettre de la demande de brevet publiée

a) des indications ou tout autre élément contraires à l’ordre public ou aux bonnes mœurs;

b) des déclarations qui dénigrent les produits ou les procédés d’une personne quelconque autre que le déposant ou le bien-fondé ou la validité des demandes ou des brevets d’une telle personne, étant entendu que de simples comparaisons avec les techniques antérieures ne doivent pas être considérées comme dénigrantes en soi.

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Chapitre IV Procédure jusqu’à la délivrance

Rapport de recherche

29. — 1) Si une demande de brevet déposée en vertu de la présente partie a une date de dépôt, comprend une ou plusieurs revendications et n’est pas retirée ou n’est pas considérée comme retirée, le contrôleur, sur requête du déposant présentée dans le délai prescrit et assortie du montant de la taxe prescrite (ci-après “taxe de recherche”), fait procéder à une recherche en ce qui concerne l’invention et fait établir un rapport (ci-après “rapport de recherche”) sur les résultats de la recherche. Les dispositions réglementaires peuvent indiquer la personne qui établira le rapport de recherche et la portée de celui-ci.

2) S’il apparaît, pendant la recherche, qu’une demande concerne plusieurs inventions, la recherche porte uniquement sur la première invention décrite dans les revendications. Toutefois, la recherche peut porter sur l’autre ou les autres inventions si le déposant présente une requête dans ce sens accompagnée du montant de la taxe de recherche, dans le délai fixé par le contrôleur.

3) Le contrôleur envoie une copie du rapport de recherche au déposant et, sauf si la demande est retirée dans un délai prescrit, publie ce rapport.

4) Si la demande n’est pas retirée, le contrôleur donne au déposant la possibilité de modifier la demande à la lumière du rapport ou des rapports de recherche. Toute modification est présentée dans le délai prescrit. Si, avant le terme du délai prescrit, le déposant ne soumet pas de modifications au sujet de la demande ou de déclaration selon laquelle aucune modification n’est considérée comme nécessaire, la demande peut être rejetée par le contrôleur. Dans le cas d’une demande à laquelle l’alinéa 2) est applicable, cette demande est modifiée de manière à ne la ramener qu’à une seule invention.

Utilisation d’un mémoire descriptif ou d’un rapport de recherche étranger

30. — 1) Au lieu de présenter la requête prévue à l’article 29.1), le déposant d’une demande de brevet en vertu de la présente partie peut, dans le délai prescrit à cette fin à l’article 29.1), présenter une déclaration au contrôleur indiquant qu’une demande de brevet pour la même invention a déjà été déposée dans un pays étranger déterminé ou conformément aux dispositions d’un traité ou d’une convention déterminés; lorsqu’une déclaration de ce genre est présentée, le déposant doit fournir, dans le délai prescrit, les pièces qui peuvent être exigées attestant

a) les résultats de la recherche effectuée en ce qui concerne ladite demande, ou

b) la délivrance d’un brevet à la suite de ladite demande.

2) Le déposant doit aussi fournir au contrôleur, dans le délai prescrit, si celui-ci l’exige, les renseignements qui peuvent être requis en ce qui concerne le dépôt de demandes

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étrangères visant à obtenir une protection pour l’invention qui fait l’objet de la demande de brevet.

3) Les pièces fournies conformément à l’alinéa 1) sont accompagnées du montant de la taxe prescrite. À moins que la demande ne soit retirée par la suite dans un délai prescrit, lesdites pièces sont publiées par le contrôleur.

4) Lorsque les pièces fournies sont celles mentionnées à l’alinéa 1)a), le contrôleur donne au déposant la possibilité de modifier la demande à la lumière de ces pièces, sauf si la demande est retirée. Toute modification est présentée dans le délai prescrit. Si, avant le terme du délai prescrit, le déposant ne soumet pas de modifications au sujet de la demande ou de déclaration selon laquelle aucune modification n’est considérée comme nécessaire, la demande peut être rejetée par le contrôleur.

5) Lorsque les pièces présentées sont celles qui sont mentionnées à l’alinéa 1)b), le contrôleur donne la possibilité au déposant de modifier la demande à la lumière de ces pièces, sauf si la demande est retirée. Le déposant soumet en particulier les modifications qu’il est nécessaire d’apporter au mémoire descriptif de façon que l’objet revendiqué dans ce mémoire ne s’étende pas au-delà des pièces précitées. Toute modification est soumise dans le délai prescrit. Si, avant le terme du délai prescrit, le déposant ne soumet pas de modifications au sujet de la demande ou de déclaration selon laquelle aucune modification n’est considérée comme nécessaire, la demande peut être rejetée par le contrôleur.

6) Lorsqu’un agent de brevets dûment mandaté agit au nom du déposant, toute modification ou déclaration soumise conformément aux alinéas 4) et 5) ou à l’article 29.4) est soumise par ledit agent.

Rejet de la demande ou délivrance du brevet

31. — 1) S’il apparaît au contrôleur qu’une demande ne remplit pas l’une des conditions prévues dans la présente loi ou dans les dispositions réglementaires correspondantes (à l’exception des conditions énoncées aux articles 9.1), 11, 13, 14, 19 et 20), le contrôleur en informe le déposant et si le déposant, dans le délai fixé par le contrôleur, ne remplit pas ces conditions d’une manière que le contrôleur estime satisfaisante ou ne modifie pas la demande de manière à les remplir, le contrôleur peut, sous réserve de l’article 90, rejeter la demande.

2) Aucune disposition de l’alinéa 1) n’empêche le contrôleur de rejeter une demande de brevet ou d’exiger qu’elle soit modifiée en invoquant une condition quelconque d’un article cité audit alinéa qui peut être mentionnée dans les dispositions réglementaires.

3) Le contrôleur ne délivre pas de brevet tant qu’il n’a pas demandé au déposant de payer la taxe prescrite pour la délivrance d’un brevet et que le déposant n’a pas payé ladite taxe dans le délai prescrit. Si cette taxe n’est pas payée, la demande est considérée comme retirée.

4) La délivrance du brevet est notifiée au déposant sous la forme prescrite.

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5) Lorsque le même déposant ou son ayant cause a déposé, pour la même invention, plusieurs demandes de brevet qui ont la même date de dépôt ou la même date de priorité, le contrôleur peut, pour ce motif, refuser de délivrer un brevet à la suite de plus d’une des demandes.

Modification de la demande

32. — 1) À tout moment avant qu’un brevet soit délivré en vertu de la présente loi, un déposant peut, conformément aux conditions prescrites, modifier la demande de sa propre initiative.

2) Toute modification apportée en vertu du présent article ou en vertu de l’article 29, 30 ou 31 est nulle si elle va au-delà du contenu de la demande telle qu’elle a été déposée.

3) Le contrôleur peut rejeter une modification apportée en vertu du présent article si, à son avis, elle aurait dû être présentée en vertu des dispositions de l’article 29 ou 30.

4) Lorsqu’une modification apportée à une demande en vertu du présent article ou de l’article 29, 30 ou 31 entraîne des modifications dans le mémoire descriptif ou dans un dessin quelconque, le déposant doit déposer, s’il lui est demandé de le faire, un nouveau mémoire descriptif ou un nouveau dessin, selon le cas, dans le délai fixé par le contrôleur.

Retrait de la demande

33. — 1) À tout moment avant qu’un brevet soit délivré en vertu de la présente loi, le déposant peut retirer par écrit sa demande et un tel retrait ne peut être révoqué.

2) Lorsqu’une demande de brevet est retirée en vertu du présent article, est considérée comme retirée en vertu de la présente loi ou est rejetée en vertu de l’une quelconque des dispositions de la présente loi, les dispositions ci-après sont applicables :

a) si la demande a été publiée en vertu de l’article 28, les dispositions de l’article 11.3) continuent d’être applicables en ce qui concerne la demande;

b) le déposant continue de jouir du droit de priorité reconnu en vertu de l’article 25 dont il jouissait immédiatement avant ledit retrait ou ledit rejet;

c) aucun autre droit ne peut être revendiqué en vertu de la présente loi en ce qui concerne la demande.

Notification de la délivrance du brevet; publication du mémoire descriptif

34. — 1) Dès que possible après la délivrance d’un brevet, le contrôleur publie au journal un avis relatif à cette délivrance.

2) En même temps que l’avis relatif à la délivrance, le contrôleur publie un mémoire descriptif du brevet contenant la description et les revendications, ainsi que les dessins (le cas

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échéant), de même que les autres éléments et renseignements qu’il estime utiles ou importants.

Maintien en vigueur des demandes

35. — 1) Une demande en instance tombe en déchéance au terme du délai prescrit pour le paiement d’une taxe de renouvellement si la taxe n’est pas acquittée dans ce délai ou dans ce délai prorogé en vertu du présent article.

2) Le délai prescrit pour le paiement d’une taxe de renouvellement fait l’objet d’une prorogation dont la durée, qui ne dépassera pas six mois, est indiquée dans une requête du déposant au contrôleur, si ladite requête est présentée et la taxe supplémentaire prescrite payée avant l’expiration de la prorogation ainsi indiquée.

3) Les dispositions de l’article 37 sont applicables à une demande visée dans le présent article comme si, dans l’article susmentionné, les termes “brevet” et “propriétaire d’un brevet” désignaient respectivement une demande de brevet et le déposant d’une demande de brevet.

Chapitre V Dispositions relatives aux brevets après la délivrance

Durée du brevet

36. — 1) Un brevet prend effet à la date à laquelle l’avis relatif à sa délivrance est publié au journal et, sous réserve de l’alinéa 2), reste en vigueur jusqu’au terme d’une période de 20 ans à compter de la date du dépôt de la demande de brevet.

2) Un brevet prend fin au terme du délai prescrit pour le paiement d’une taxe de renouvellement quelconque si la taxe n’est pas payée dans ce délai ou dans ce délai prorogé en vertu du présent article.

3) Le délai prescrit pour le paiement d’une taxe de renouvellement fait l’objet d’une prorogation dont la durée, qui ne dépassera pas six mois, est indiquée dans une requête présentée au contrôleur par le propriétaire du brevet ou au nom de celui-ci, si ladite requête est présentée et la taxe supplémentaire prescrite payée avant l’expiration de la prorogation ainsi indiquée.

4) Le ministre peut modifier, par ordonnance, la période pendant laquelle un brevet demeure en vigueur afin de donner effet à une disposition d’un traité, d’une convention ou d’un accord international relatif à la durée de la protection d’un brevet auquel l’État est ou envisage de devenir partie.

Rétablissement de brevets qui ont pris fin

37. — 1) Lorsqu’un brevet a pris fin en raison du défaut de paiement d’une taxe de renouvellement dans le délai prescrit, ou dans ce délai tel qu’il a été prorogé en vertu de

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l’article 36.3), une requête en rétablissement du brevet peut être présentée au contrôleur dans les deux ans qui suivent la date à laquelle le brevet a pris fin.

2) La requête prévue par le présent article peut être présentée par la personne qui était propriétaire du brevet ou par son exécuteur testamentaire, et, lorsque le brevet appartenait à plusieurs personnes conjointement, la requête peut, avec l’approbation du contrôleur, être présentée par une de ces personnes ou davantage indépendamment des autres.

3) La requête prévue par le présent article doit contenir une déclaration (qui sera vérifiée de la manière prescrite) indiquant toutes les circonstances qui ont abouti au défaut de paiement de la taxe de renouvellement, et le contrôleur peut exiger de la personne qui présente la requête toute preuve supplémentaire qu’il peut estimer nécessaire.

4) Si le contrôleur est convaincu que le défaut de paiement de la taxe de renouvellement n’est pas, de prime abord, intentionnel, que la diligence nécessaire a été exercée pour que la taxe soit payée dans le délai prescrit et que la requête a été présentée sans retard injustifié, il publie au journal un avis relatif à la requête, et, dans le délai prescrit, toute personne peut faire opposition à la requête auprès du contrôleur.

5) S’il est dûment fait opposition en vertu du présent article, le contrôleur informe le déposant et se prononce sur la question.

6) Si le contrôleur décide de permettre la présentation d’une requête en rétablissement en vertu du présent article, il rend une ordonnance de rétablissement conformément à la requête présentée après paiement de toute taxe de renouvellement non payée et de toute taxe supplémentaire prescrite.

7) Le contrôleur peut subordonner l’ordonnance rendue en vertu du présent article en vue du rétablissement du brevet

a) aux conditions qu’il estime appropriées, y compris en particulier à celle qui veut que soit inscrit au registre tout élément pour lequel les dispositions de la présente loi relatives aux inscriptions à porter au registre ne sont pas respectées; et

b) aux dispositions édictées pour la protection des personnes qui, pendant la période commençant à la date à laquelle le brevet a pris fin et se terminant à la date de l’ordonnance rendue en vertu du présent article, peuvent avoir commencé à utiliser l’invention qui fait l’objet du brevet,

et si l’une quelconque des conditions auxquelles est subordonnée l’ordonnance rendue en vertu du présent article n’est pas remplie par le propriétaire du brevet, le contrôleur peut révoquer l’ordonnance et donner les instructions qu’il estime appropriées en conséquence de la révocation.

Modification après la délivrance

38. — 1) Sous réserve des dispositions suivantes du présent article, le contrôleur peut, sur requête du propriétaire d’un brevet présentée de la façon prescrite, autoriser la

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modification du mémoire descriptif du brevet en la subordonnant, le cas échéant, aux conditions qu’il estime appropriées en ce qui concerne notamment l’annonce de la modification proposée; il est toutefois entendu qu’aucune modification de ce genre ne peut être autorisée lorsqu’une procédure dans laquelle la validité du brevet a été ou peut être contestée est en instance devant le tribunal ou le contrôleur.

2) Dans toute procédure en instance devant le tribunal ou le contrôleur dans laquelle la validité du brevet est contestée, le tribunal ou, selon le cas, le contrôleur peut, sous réserve des dispositions suivantes du présent article, autoriser le propriétaire du brevet à modifier le mémoire descriptif du brevet de la façon et aux conditions que le tribunal ou le contrôleur estime appropriées en ce qui concerne l’annonce de la modification proposée et les frais, les dépenses ou tous autres éléments.

3) Une modification apportée à un mémoire descriptif en vertu du présent article est nulle dans la mesure où elle étend la portée de l’objet exposé dans la demande telle qu’elle a été déposée ou la protection conférée par le brevet.

4) Une modification apportée à un mémoire descriptif en vertu du présent article produit ses effets et est réputée avoir toujours produit ses effets à compter de la date de délivrance du brevet.

5) Lorsqu’une requête portant sur l’autorisation de modifier un mémoire descriptif a été annoncée conformément à l’alinéa 1) ou l’alinéa 2), toute personne peut, dans le délai prescrit, faire opposition, auprès du tribunal ou du contrôleur, selon qu’il convient, à une modification proposée par le propriétaire du brevet et, si elle fait effectivement opposition, informe le propriétaire; le tribunal ou le contrôleur tient compte de l’opposition au moment de décider si ladite modification, ou toute autre modification, doit être autorisée.

6) Lorsqu’une requête demandant au tribunal de rendre une ordonnance en vertu du présent article est présentée, le requérant indique au contrôleur la personne qui est habilitée à comparaître et à être entendue pendant l’examen de la requête et qui comparaît si le tribunal en décide ainsi.

Renonciation au brevet

39. — 1) Le propriétaire d’un brevet peut, en tout temps, dans un avis écrit adressé au contrôleur, offrir de renoncer à son brevet.

2) Lorsqu’une offre est présentée en vertu du présent article, le contrôleur publie l’offre de la façon prescrite et toute personne intéressée peut, dans le délai prescrit commençant à la date de la publication de l’annonce, faire opposition auprès du contrôleur à la renonciation proposée.

3) En cas d’opposition dûment formée en vertu du présent article, le contrôleur avise le propriétaire du brevet et se prononce sur la question.

4) Sous réserve de l’alinéa 3), si le contrôleur est convaincu que le brevet peut à bon droit faire l’objet d’une renonciation, il accepte l’offre.

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5) À compter de la date de publication au journal de l’avis relatif à l’acceptation du contrôleur, le brevet cesse de produire ses effets, mais aucune action en contrefaçon ne peut être intentée pour un acte commis avant cette date et un usage de l’invention brevetée pour les services de l’État avant cette date ne donne aucun droit à une indemnité.

Chapitre VI Effets d’un brevet et d’une demande de brevet

Interdiction d’utiliser directement l’invention

40. Un brevet en vigueur confère à son propriétaire le droit d’interdire à tous les tiers d’accomplir sans son consentement, dans l’État, la totalité ou l’un des actes ci-après :

a) la fabrication, l’offre, la mise sur le marché ou l’utilisation d’un produit qui fait l’objet du brevet, ou l’importation ou la détention du produit à ces fins;

b) l’utilisation d’un procédé qui fait l’objet du brevet ou, lorsque le tiers sait ou lorsque les circonstances rendent évident pour une personne raisonnable que l’utilisation du procédé est interdite sans le consentement du propriétaire du brevet, l’offre de son utilisation dans l’État;

c) l’offre, la mise sur le marché, l’utilisation ou l’importation ou la détention à ces fins du produit obtenu directement par un procédé qui fait l’objet du brevet.

Interdiction d’utiliser indirectement l’invention

41. — 1) Un brevet en vigueur confère aussi à son propriétaire le droit d’interdire à tout tiers, en l’absence du consentement du propriétaire, la fourniture ou l’offre de fourniture, dans l’État, à une personne autre qu’une partie habilitée à exploiter l’invention brevetée, des moyens de mise en œuvre, dans l’État, de cette invention se rapportant à un élément essentiel de celle-ci, lorsque le tiers sait ou lorsque les circonstances rendent évident pour une personne raisonnable que lesdits moyens sont aptes et destinés à cette mise en œuvre.

2) L’alinéa 1) n’est pas applicable lorsque les moyens visés dans cet alinéa sont des produits qui se trouvent couramment dans le commerce, sauf lorsque le tiers incite la personne à laquelle il fournit les moyens à commettre des actes que le propriétaire d’un brevet peut interdire en vertu de l’article 40.

3) Les personnes qui accomplissent les actes mentionnés à l’alinéa a), b) ou c) de l’article 42 ne sont pas considérées comme personnes habilitées à exploiter une invention au sens de l’alinéa 1).

Limitation des effets du brevet

42. Les droits conférés par un brevet ne s’étendent pas

a) aux actes accomplis dans un cadre privé à des fins non commerciales;

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b) aux actes accomplis à des fins expérimentales qui portent sur l’objet de l’invention brevetée pertinente;

c) à la préparation d’un médicament faite extemporanément et par unité dans une pharmacie sur ordonnance médicale délivrée par un médecin agréé ou aux actes relatifs au médicament ainsi préparé;

d) à l’emploi à bord des navires immatriculés dans l’un quelconque des pays de l’Union de Paris pour la protection de la propriété industrielle autres que l’État, de l’invention qui fait l’objet du brevet, dans le corps du navire, dans les machines, agrès, apparaux et autres accessoires, lorsque ces navires pénètrent temporairement ou accidentellement dans les eaux territoriales de l’État, sous réserve que l’invention soit employée dans ces eaux exclusivement pour les besoins du navire;

e) à l’emploi de l’invention qui fait l’objet du brevet dans la construction ou le fonctionnement des engins de locomotion aérienne ou terrestre de pays de l’Union de Paris pour la protection de la propriété industrielle autres que l’État ou des accessoires de ces engins, lorsque ceux-ci pénètrent temporairement ou accidentellement dans l’État;

f) aux actes mentionnés à l’article 27 de la Convention sur l’aviation civile internationale, lorsque ces actes concernent les aéronefs de pays autres que l’État auxquels s’appliquent les dispositions dudit article.

Limitation des droits

43. Les droits conférés par un brevet ne s’étendent à aucun acte qui, selon l’une quelconque des obligations imposées par le droit des traités créant les Communautés européennes, ne peut pas être interdit par le propriétaire du brevet.

Droits conférés par la demande de brevet après sa publication

44. — 1) À compter de la date de sa publication en vertu de l’article 28, une demande de brevet confère provisoirement au déposant la protection conférée en vertu des articles 40 à 43.

2) Une demande de brevet est considérée comme n’ayant jamais produit les effets prévus à l’alinéa 1) si elle est retirée, si elle est considérée comme retirée ou si elle est finalement rejetée.

Étendue de la protection

45. — 1) L’étendue de la protection conférée par un brevet ou une demande de brevet est déterminée par le texte des revendications; toutefois, la description et les dessins servent à interpréter les revendications.

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2) Pour la période allant jusqu’à la délivrance d’un brevet, l’étendue de la protection conférée par la demande de brevet est déterminée par les revendications déposées en dernier lieu contenues dans la publication prévue à l’article 28. Toutefois, le texte des revendications correspondant au brevet qui a été délivré ou qui a été modifié conformément à l’article 38 détermine l’étendue de la protection conférée par l’article 44; il est entendu que les dispositions précédentes du présent alinéa ne doivent pas être interprétées comme conférant à un déposant une protection plus grande que celle qu’il souhaitait obtenir à la date de la publication visée à l’article 28.

3) En interprétant le présent article, le tribunal tient compte des directives figurant dans le protocole interprétatif de l’article 69 de la Convention sur le brevet européen et dans la deuxième annexe de la présente loi.

Charge de la preuve

46. — 1) Si l’objet d’un brevet ou d’une demande de brevet est un procédé d’obtention d’un produit nouveau, le même produit, lorsqu’il est obtenu par une personne autre que le propriétaire ou que le déposant, selon le cas, est considéré, en l’absence d’une preuve suffisante pour soulever la question de savoir si le produit a été obtenu par ce procédé ou un autre procédé, comme ayant été obtenu par le procédé qui fait l’objet du brevet ou de la demande de brevet.

2) En examinant si une partie s’est acquittée de la charge qui lui est imposée par le présent article, le tribunal tient compte du droit du défendeur à la protection de ses secrets de fabrication et d’affaires, et, à cette fin, le tribunal peut, s’il l’estime approprié, entendre des témoignages ou recevoir des preuves au nom du défendeur en l’absence de toute autre partie à la procédure.

3)a) Toute partie à une procédure en contrefaçon peut, en l’absence d’une quelconque autre partie à la procédure, demander au tribunal de rendre une ordonnance en vertu du présent alinéa.

b) Si le tribunal, en examinant la demande qui lui est faite de rendre une ordonnance en vertu du présent article, est convaincu que

i) le déposant est en possession d’un secret de fabrication ou d’un secret commercial,

ii) le secret (dont la preuve doit être fournie en l’absence de toute partie à la procédure autre que le déposant) est tel qu’il permettrait au déposant de s’acquitter de la charge qui lui est imposée par le présent article, et

iii) il serait déraisonnable, compte tenu des circonstances de l’affaire examinée, d’exiger la divulgation du secret (autrement que sur la demande),

il fait droit à la demande.

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c) Lorsque le tribunal rend une ordonnance en vertu du présent alinéa, on considère que, s’agissant de la procédure correspondante en contrefaçon, le déposant s’est acquitté de la charge qui lui est imposée en vertu du présent article.

Chapitre VII Contrefaçon

Action en contrefaçon de brevet

47. — 1) Le propriétaire du brevet peut engager auprès du tribunal une procédure civile pour tout acte qu’il allègue avoir le droit d’interdire en vertu des articles 40 à 43 et de l’article 45, et (sans préjudice de toute autre compétence du tribunal) peut demander dans cette procédure :

a) une ordonnance interdisant au défendeur de commettre un acte actuel ou envisagé de contrefaçon;

b) une ordonnance concluant à la restitution ou à la destruction par le défendeur de tout produit breveté en relation avec lequel il est allégué que le brevet a été contrefait ou tout article dont ce produit fait inextricablement partie;

c) des dommages-intérêts pour la contrefaçon alléguée;

d) une reddition des comptes des bénéfices réalisés par le défendeur grâce à la contrefaçon alléguée;

e) une déclaration selon laquelle le brevet est valide et a été contrefait par le défendeur.

2) Pour une même contrefaçon, le tribunal ne doit pas accorder au propriétaire d’un brevet à la fois des dommages-intérêts et une reddition des comptes des bénéfices.

Procédure en contrefaçon engagée par le copropriétaire

48. — 1) Dans l’application des articles 40 à 43 à un brevet appartenant à plusieurs copropriétaires, le mot “propriétaire” doit être interprété de la façon suivante :

a) à l’égard d’un acte, comme s’entendant du ou des propriétaires qui ont, en vertu de l’article 80 ou de tout accord visé audit article, le droit d’accomplir cet acte sans que cela équivale à une contrefaçon; et

b) à l’égard d’un consentement, comme s’entendant du ou des propriétaires qui sont les personnes habilitées à donner le consentement requis en vertu de l’article 80 ou d’un tel accord.

2) L’un des copropriétaires d’un brevet peut, sans le concours des autres copropriétaires, engager une procédure pour un acte dont il allègue qu’il constitue une contrefaçon du brevet; il ne peut toutefois le faire que si les autres copropriétaires sont joints à la procédure en tant que défendeurs; chacun des autres copropriétaires qui, conformément aux

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prescriptions du présent alinéa, est joint à la procédure en tant que défendeur n’est toutefois tenu aux frais ou dépens que s’il comparaît et participe à la procédure.

Limitation du recouvrement de dommages-intérêts pour contrefaçon

49. — 1) Dans une procédure en contrefaçon d’un brevet, il n’est pas accordé de dommages-intérêts ni rendu d’ordonnance concluant à la reddition des comptes des bénéfices à l’encontre d’un défendeur qui prouve qu’à la date de la contrefaçon il ne savait pas et n’avait aucun motif raisonnable de supposer que ledit brevet existait; nul n’est considéré comme ayant su ou ayant eu des motifs raisonnables de supposer que le brevet existait en raison uniquement de l’application à un produit du mot “patent” (brevet) ou “patented” (breveté) ou de tous mot ou mots exprimant ou impliquant qu’un brevet a été obtenu pour le produit, si le ou les mots en cause n’étaient pas accompagnés du numéro du brevet pertinent.

2) Dans une procédure en contrefaçon d’un brevet, le tribunal peut, s’il l’estime approprié, refuser d’accorder des dommages-intérêts ou de rendre une ordonnance pour une contrefaçon commise pendant la durée de la prorogation de délai spécifiée dans une requête présentée en vertu de l’alinéa 3) de l’article 36 mais avant le paiement de la taxe de renouvellement et de toute taxe supplémentaire prescrite aux fins dudit alinéa.

3) Lorsqu’une modification du mémoire descriptif d’un brevet a été autorisée en vertu d’une disposition de la présente loi, des dommages-intérêts ne sont accordés dans une procédure en contrefaçon du brevet commise avant la date de la décision d’accorder la modification que si le tribunal est convaincu que le mémoire descriptif du brevet, tel qu’il a été publié initialement, a été établi de bonne foi et de manière raisonnablement compétente et expérimentée.

Réparation pour contrefaçon d’un brevet partiellement valide

50. — 1) Si la validité d’un brevet est contestée dans une procédure en contrefaçon de brevet et s’il est constaté que le brevet n’est que partiellement valide, le tribunal peut accorder une indemnité pour la partie du brevet dont la validité et la contrefaçon sont constatées; il est toutefois entendu que le tribunal n’accorde pas, à titre d’indemnité, des dommages-intérêts et des frais sauf dans les circonstances mentionnées à l’alinéa 2).

2) Lorsque, dans une procédure en contrefaçon de brevet, le demandeur prouve que le mémoire descriptif du brevet a été établi de bonne foi et de manière raisonnablement compétente et expérimentée, le tribunal peut accorder une indemnité pour la partie du brevet qui est valide et qui fait l’objet de la contrefaçon, sous réserve du pouvoir discrétionnaire du tribunal quant aux frais et quant à la date à compter de laquelle les dommages-intérêts doivent être accordés.

3) Le tribunal peut ordonner que l’indemnité prévue à l’alinéa 1) ou à l’alinéa 2) soit subordonnée à la condition que le mémoire descriptif soit modifié d’une manière qu’il estime satisfaisante par présentation d’une requête à cet effet en vertu de l’article 38; une telle

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requête peut être présentée, que tous les autres points de l’action aient ou non fait l’objet d’une décision.

Procédure en contrefaçon engagée par le preneur d’une licence exclusive

51. — 1) Sous réserve des dispositions du présent article, le preneur d’une licence exclusive portant sur le brevet a le même droit que le propriétaire du brevet d’engager une procédure en contrefaçon du brevet commise après la date de la licence, et en accordant des dommages-intérêts ou toute autre forme d’indemnité dans une procédure de ce genre, le tribunal doit tenir compte de tout préjudice subi ou susceptible d’être subi par le preneur de la licence exclusive du fait de la contrefaçon ou, selon le cas, des bénéfices réalisés grâce à la contrefaçon, dans la mesure où celle-ci constitue une contrefaçon des droits du preneur de la licence exclusive en tant que tel.

2) Dans toute procédure engagée par le preneur d’une licence exclusive en vertu du présent article, le propriétaire du brevet doit être joint à la procédure en tant que défendeur, sauf s’il y est joint en tant que demandeur; toutefois, un propriétaire qui est joint à la procédure en tant que défendeur conformément au présent alinéa n’est tenu des frais que s’il comparaît et participe à la procédure.

Certificat attestant que la validité d’un brevet a été contestée

52. — 1) Si la validité d’un brevet est contestée dans une mesure quelconque dans une procédure engagée devant le tribunal et que le tribunal conclut que le brevet est valide dans son ensemble ou en partie, il peut délivrer un certificat attestant cette constatation ainsi que le fait que la validité du brevet a été contestée.

2) Lorsqu’un certificat a été délivré en vertu de l’alinéa 1), s’il est rendu, dans une procédure ultérieure en contrefaçon du brevet engagée devant le tribunal ou dans une procédure ultérieure en annulation du brevet engagée devant le tribunal ou le contrôleur, une ordonnance ou décision finale en faveur de la partie qui invoque la validité du brevet, cette partie a droit au remboursement de ses frais au taux fixé entre avoué et client, à moins que le tribunal n’en décide autrement.

Réparation pour menaces non fondées de procédure en contrefaçon

53. — 1) Lorsqu’une personne (ayant ou non un droit sur le brevet) menace une autre personne d’une procédure en contrefaçon du brevet par des circulaires, des moyens publicitaires ou autres, la personne lésée par les menaces peut engager contre leur auteur une procédure devant le tribunal et demander l’une des réparations prévues à l’alinéa 2).

2) Sauf si, dans une action quelconque engagée en vertu du présent article, le défendeur prouve que les actes sur lesquels porte la menace de procédure constituent ou constitueraient,

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s’ils étaient accomplis, une contrefaçon du brevet, le demandeur a droit à une réparation sous la forme suivante :

a) une déclaration selon laquelle les menaces dont il s’est plaint sont injustifiées;

b) une ordonnance interdisant la poursuite des menaces; et

c) des dommages-intérêts pour tout préjudice éventuel subi par le demandeur en raison des menaces.

3) Une procédure ne peut pas être engagée en vertu du présent article pour une menace d’engager une procédure en raison d’une contrefaçon dont il est allégué qu’elle consiste dans la fabrication ou l’importation d’un produit en vue d’en disposer ou l’utilisation d’un procédé.

4) Aux fins du présent article, un avis faisant état de l’existence d’un brevet ou d’une demande de brevet ne constitue pas une menace d’engager une procédure.

Pouvoir du tribunal de faire une déclaration indiquant une absence de contrefaçon

54. — 1) Le tribunal peut déclarer que l’utilisation d’un procédé par une personne quelconque ou la fabrication, l’utilisation ou la vente d’un produit par une personne quelconque ne constitue ou ne constituerait pas un acte de contrefaçon du brevet dans une procédure engagée entre cette personne et le propriétaire du brevet ou le preneur d’une licence exclusive portant sur le brevet, nonobstant le fait que le propriétaire ou le preneur de la licence n’a fait aucune assertion en sens contraire, s’il est démontré

a) que le demandeur s’est adressé par écrit au propriétaire ou au preneur de la licence pour obtenir de lui une reconnaissance écrite dont l’effet, si elle lui était remise, serait similaire à celui de la déclaration demandée et lui a fourni par écrit tous détails relatifs au procédé ou au produit en question; et

b) que le propriétaire ou le preneur de la licence a refusé de remettre cette reconnaissance ou a négligé de le faire.

2) Les frais de toutes les parties à une procédure engagée en vue de l’obtention d’une déclaration en vertu du présent article sont à la charge du demandeur, sauf si le tribunal juge opportun d’en décider autrement pour des raisons spéciales.

3) La validité d’un brevet ne doit pas être remise en question totalement ou partiellement dans une procédure engagée en vue de l’obtention d’une déclaration en vertu du présent article et, de la même façon, le fait pour le tribunal de faire une déclaration de ce genre ou de refuser de la faire dans le cas d’un brevet ne doit pas être considéré comme sous- entendant que le brevet est valide.

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Droit de poursuivre l’usage commencé avant la date de dépôt ou de priorité

55. — 1) Lorsqu’un brevet est délivré pour une invention, une personne qui, dans l’État, avant la date de dépôt de la demande de brevet ou, si une priorité est revendiquée, avant la date de priorité, accomplit de bonne foi un acte qui constituerait une contrefaçon du brevet s’il était en vigueur ou fait de bonne foi des préparatifs effectifs et sérieux en vue d’accomplir un tel acte a les droits précisés à l’alinéa 2).

2) Les droits visés à l’alinéa 1) sont les suivants :

a) le droit de poursuivre l’accomplissement de l’acte ou, selon le cas, d’accomplir l’acte visé à l’alinéa 1),

b) si l’acte a été accompli ou si les préparatifs ont été faits en vue de son accomplissement dans le cours d’une transaction commerciale

i) dans le cas d’un particulier,

I) le droit de céder le droit de l’accomplir ou de le transmettre pour cause de décès, ou

II) le droit d’autoriser l’accomplissement de l’acte par l’un quelconque de ses associés au moment considéré dans la transaction commerciale pendant laquelle l’acte a été accompli ou des préparatifs ont été faits en vue d’accomplir un tel acte;

ii) dans le cas d’une personne morale, le droit de céder le droit d’accomplir l’acte ou de transmettre ce droit à la dissolution de ladite personne morale.

L’accomplissement de cet acte en vertu du présent alinéa ne constitue pas une contrefaçon du brevet en cause.

3) Les droits mentionnés à l’alinéa 2) ne comprennent pas le droit d’accorder l’autorisation à une personne d’accomplir un acte visé à l’alinéa 1).

4) Lorsqu’une personne dispose en faveur d’une autre personne d’un produit qui fait l’objet d’un brevet dans l’exercice d’un droit conféré par l’alinéa 2), cette personne et toute personne se réclamant d’elle ont le droit d’user du produit de la même manière que si c’était l’unique propriétaire du brevet qui en avait disposé.

Action en violation d’une demande publiée

56. — 1) Après qu’un brevet a été délivré, le propriétaire peut engager devant le tribunal une procédure civile en violation de la demande de brevet pour tout acte accompli pendant la période commençant le jour qui suit la date de la publication de la demande conformément à l’article 28 et se terminant le jour précédant la date de la publication de l’avis relatif à la délivrance du brevet qu’il allègue avoir le droit d’interdire en vertu des articles 44 et 45, et, dans le cadre d’une procédure de ce genre, des dommages-intérêts peuvent être demandés en ce qui concerne la violation alléguée.

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2) Les dispositions des articles 48 à 53 et de l’article 55 relatives à la contrefaçon d’un brevet sont applicables, dans la mesure où elles sont appropriées, à la procédure engagée en vertu du présent article.

3) En prenant sa décision sur le montant des dommages-intérêts à accorder dans le cadre d’une procédure engagée en vertu du présent article, le tribunal examine s’il aurait été ou non raisonnable de s’attendre, compte tenu de la demande telle qu’elle a été publiée en vertu de l’article 28, à la délivrance d’un brevet conférant à son propriétaire la protection contre un acte du même genre que celui dont il a été constaté qu’il violait ces droits; si le tribunal constate que cela n’aurait pas été raisonnable, il diminue le montant des dommages- intérêts dans la mesure qu’il estime appropriée.

Chapitre VIII Annulation

Requête en annulation d’un brevet

57. — 1) Sous réserve des dispositions suivantes du présent article et de l’article 58, toute personne peut présenter au tribunal ou au contrôleur une requête en annulation d’un brevet.

2) Une requête en annulation d’un brevet pour un des motifs prévus à l’article 58.e) ne peut être présentée que par une personne dont le tribunal a constaté, conformément à l’article 81.2), qu’elle a le droit d’obtenir la délivrance de ce brevet ou un brevet pour une partie des éléments couverts par le brevet, ou, dans le cas où il est constaté que plusieurs personnes ont ce droit, par toutes ces personnes.

3) Une requête peut être présentée en vertu du présent article même si le brevet a pris fin.

4) La requête en annulation d’un brevet est établie de la façon prescrite et est considérée comme n’ayant pas été présentée tant que la taxe prescrite pour les requêtes de ce genre n’a pas été payée.

5) Lorsqu’une procédure relative à un brevet est en instance devant le tribunal en vertu de l’une des dispositions de la présente loi, aucune requête ne peut être présentée au contrôleur en vertu du présent article pour le brevet sans l’autorisation du tribunal.

6) Lorsque le contrôleur n’a pas statué sur une requête qui lui a été présentée en vertu du présent article, le requérant ne peut présenter sa requête au tribunal en vertu du présent article en relation avec le brevet en cause que si

a) le propriétaire du brevet y consent; ou si

b) le contrôleur certifie par écrit qu’il estime que la question de savoir si le brevet devrait être annulé relève à plus juste titre du tribunal.

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Motifs d’annulation

58. Une requête en annulation d’un brevet ne peut être présentée que pour l’un des motifs suivants :

a) l’objet du brevet n’est pas brevetable en vertu de la présente loi;

b) le mémoire descriptif du brevet n’expose pas l’invention de façon suffisamment claire et complète pour qu’un homme du métier puisse l’exécuter;

c) les éléments divulgués dans le mémoire descriptif du brevet s’étendent au-delà de ceux divulgués dans la demande de brevet telle qu’elle a été déposée ou, si le brevet a été délivré à la suite d’une demande qui, en vertu de l’article 24 ou 81, est considérée comme ayant été déposée à la date du dépôt d’une demande antérieure, ces éléments s’étendent au- delà de ceux divulgués dans la demande antérieure telle qu’elle a été déposée;

d) la protection conférée par le brevet a été étendue par une modification de la demande ou du mémoire descriptif du brevet;

e) le propriétaire du brevet n’a pas droit au brevet en vertu de l’article 16.1).

Examen de la requête en annulation

59. — 1) Si la requête en annulation d’un brevet est recevable, le tribunal ou le contrôleur, selon qu’il convient, examine si les motifs d’annulation mentionnés à l’article 58 s’opposent ou non au maintien en vigueur du brevet.

2) Si, au vu d’une requête en annulation d’un brevet, le tribunal ou le contrôleur estime que les motifs de révocation mentionnés à l’article 58 s’opposent au maintien en vigueur du brevet, ledit tribunal ou ledit contrôleur, selon qu’il convient, peut rendre une ordonnance concluant à l’annulation inconditionnelle du brevet.

3) Si, au vu d’une requête en annulation d’un brevet, le tribunal ou le contrôleur estime que les motifs de nullité mentionnés à l’article 58 n’affectent le brevet qu’en partie, le tribunal ou le contrôleur, selon qu’il convient, peut rendre une ordonnance concluant à l’annulation du brevet, à moins que, dans un délai fixé par le tribunal ou le contrôleur, le mémoire descriptif pertinent soit modifié, en vertu de l’article 38, d’une manière jugée satisfaisante par le tribunal ou le contrôleur.

Compétence du contrôleur d’annuler des brevets de sa propre initiative

60. — 1) Si le contrôleur estime qu’une invention pour laquelle un brevet a été délivré faisait partie de l’état de la technique en vertu uniquement de l’article 11.3), il peut, de sa propre initiative, ordonner l’annulation du brevet; il ne le fait toutefois pas sans accorder au propriétaire du brevet la possibilité de présenter des observations et de modifier le mémoire descriptif du brevet conformément à l’article 38 de manière à exclure tout élément qui faisait ainsi partie de l’état de la technique.

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2) Si le contrôleur estime que

a) un brevet délivré en vertu de la présente partie et un brevet européen désignant l’État ont été délivrés pour la même invention, et

b) les demandes déposées pour ces deux brevets ont la même date de dépôt ou, lorsqu’une priorité a été revendiquée, la même date de priorité, et

c) les demandes déposées pour les deux brevets l’ont été par le même déposant ou son ayant cause,

il donne au propriétaire du brevet, en vertu de la présente partie, la possibilité de présenter des observations et de modifier le mémoire descriptif du brevet et, si le propriétaire ne parvient pas à convaincre le contrôleur du fait qu’il n’existe pas deux brevets pour la même invention ou ne modifie pas le mémoire descriptif de façon à empêcher qu’il y ait deux brevets pour la même invention, le contrôleur annule le brevet.

3) Le contrôleur ne prend pas la mesure prévue à l’alinéa 2) avant

a) l’expiration du délai prévu pour l’opposition à la délivrance du brevet européen désignant l’État en vertu de la Convention sur le brevet européen, ou

b) la date à laquelle toute procédure d’opposition engagée selon la convention a fait l’objet d’une décision finale, si cette date est postérieure;

et il ne prend aucune mesure si la décision consiste à ne pas maintenir le brevet européen ou à le modifier de façon à empêcher qu’il y ait deux brevets pour la même invention.

Circonstances dans lesquelles la validité du brevet peut être contestée

61. — 1) Sous réserve des dispositions ci-après du présent article, la validité d’un brevet peut être contestée uniquement pour l’un des motifs indiqués à l’article 58 et, outre la disposition qui précède, la validité du brevet ne peut être contestée que

a) par la voie d’une exception soulevée dans une procédure en contrefaçon engagée en vertu de l’article 47 ou 56, ou

b) dans une procédure engagée en vertu de l’article 53 ou 57, ou

c) conformément à l’article 77.

2) Dans une procédure mentionnée à l’alinéa 1) relative à la validité d’un brevet qu’une personne a contestée pour le motif prévu à l’article 58.e), une décision n’est rendue que

a) s’il a été décidé, dans une procédure relative au droit au brevet engagée par cette personne ou dans une procédure dans laquelle la validité du brevet est contestée, que le brevet aurait dû être délivré à cette personne et non à une autre; et

b) si, excepté parce qu’il en a ainsi été décidé dans une procédure relative au droit au brevet,

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i) la procédure dans laquelle la validité du brevet est contestée a été engagée avant le terme du délai de deux ans à compter de la date de délivrance du brevet, ou

ii) il est démontré qu’une personne enregistrée en tant que propriétaire du brevet savait, au moment où le brevet lui a été délivré ou cédé, qu’elle n’avait pas droit au brevet.

3) À l’alinéa 2), l’expression “procédure relative au droit au brevet” s’entend d’une procédure, par le biais de la soumission d’une question en vertu de l’article 81 ou d’une autre façon, visant à déterminer si un brevet a été délivré à une personne qui n’y avait pas droit.

4) Il est expressément déclaré par la présente disposition que le seul fait que le contrôleur examine la validité d’un brevet afin de décider s’il y a lieu ou non de l’annuler en vertu de l’article 60 ne constitue pas une contestation de la validité d’un brevet aux fins de la présente loi.

Le contrôleur doit être avisé d’une procédure engagée devant le tribunal

62. Le demandeur ou le propriétaire, selon le cas, doit aviser par écrit le contrôleur de toute procédure en contrefaçon ou en violation engagée en vertu de l’article 47 ou 56 ou de toute procédure engagée devant le tribunal lorsque, en vertu de l’article 61, la validité d’un brevet est contestée, ainsi que de la décision rendue par le tribunal en ce qui concerne une procédure de ce genre.

IIIe PARTIE BREVETS DE COURTE DUREE

Demande de brevet de courte durée

63. — 1) Il peut être déposé en vertu de la présente partie une demande portant sur la délivrance d’un brevet d’une durée de 10 ans et non de la durée prévue à l’article 36 ou en vertu de cet article applicable à un brevet délivré conformément à la IIe partie.

2) Un brevet délivré sur la base d’une demande de ce genre est dénommé, dans la présente partie, “brevet de courte durée”.

3) La IIe partie est applicable à un brevet de courte durée et à une demande de brevet de courte durée de la même façon qu’elle est applicable à un brevet délivré et à une demande de brevet déposée en vertu de ladite partie sous réserve des modifications nécessaires et des dispositions énoncées dans la présente partie.

4) Une invention est brevetable en vertu de la présente partie si elle est nouvelle et susceptible d’application industrielle, à condition qu’elle n’exclue manifestement pas une activité inventive.

5) Une demande de brevet de courte durée doit être déposée auprès de l’office de la manière prescrite et sous la forme prescrite.

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6) Les règles édictées en vertu de la IIe partie en ce qui concerne les demandes de brevet sont applicables à une demande de brevet de courte durée de la même façon qu’elles sont applicables à une demande déposée en vertu de ladite partie, sauf dispositions contraires, et des règles différentes peuvent être édictées en ce qui concerne les brevets de courte durée et les demandes de brevet de courte durée.

7) Une demande de brevet de courte durée doit

a) contenir une requête en délivrance d’un brevet de courte durée;

b) contenir un mémoire descriptif qui

i) expose l’invention et la meilleure méthode connue du déposant pour l’exécuter,

ii) comporte une ou plusieurs revendications (mais pas plus de cinq) définissant l’objet sur lequel porte la demande de protection, étant entendu que ces revendications doivent être rédigées clairement et se fonder sur la description, et

iii) est accompagné de tout dessin mentionné dans la description, de la ou des revendications et d’un abrégé auquel l’article 22 est applicable.

8) À la demande est joint le montant de la taxe de dépôt prescrite à moins que le ministre ne fixe une date ultérieure pour le paiement de la taxe.

Impossibilité pour un brevet délivré en vertu de la IIe partie et un brevet de courte durée de cœxister pour la même invention

64. Lorsqu’une demande de brevet présentée en vertu de la IIe partie et une demande de brevet de courte durée ont été déposées par la même personne pour la même invention,

a) le brevet de courte durée, s’il a été délivré le premier, est considéré comme nul à la date de la délivrance d’un brevet en vertu de la IIe partie,

b) si elle est en instance à la date de délivrance d’un brevet en vertu de la IIe partie, la demande de brevet de courte durée est considérée comme abandonnée à cette date.

Dispositions relatives aux brevets de courte durée et aux demandes correspondantes

65. — 1) Les articles 29, 30 et 35 ne sont pas applicables à une demande de brevet de courte durée. Les articles 44 et 56 déploient leurs effets à l’égard d’une demande de ce genre sous réserve de l’article 66.

2) Les articles 40 à 43 déploient leurs effets à l’égard des brevets de courte durée sous réserve de l’article 66.

3) Si un brevet de courte durée est délivré avant le terme du délai mentionné à l’article 28.1), la demande est publiée à la même date que la publication prévue à l’article 34.1).

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Actions en contrefaçon ou en violation

66. — 1) Le propriétaire d’un brevet de courte durée n’engage pas de procédure civile en contrefaçon ou en violation contre une personne quelconque en application de l’article 47 ou 56 tant qu’il n’a pas

a) présenté au contrôleur de requête, accompagnée du montant de la taxe prescrite, visant à faire effectuer une recherche sur l’invention et à faire établir un rapport (“rapport de recherche”) sur les résultats de la recherche, et

b) reçu du contrôleur une copie du rapport de recherche et fourni une copie à ladite personne.

2) Le contrôleur publie le rapport de recherche mentionné à l’alinéa 1).

3) Au lieu de présenter la requête mentionnée à l’alinéa 1)a), le déposant peut, si une demande de brevet a aussi été déposée pour la même invention dans un pays étranger prescrit ou en vertu des dispositions de tous traité ou convention prescrits, présenter au contrôleur les pièces justificatives visées à l’article 30.1); une procédure ne peut être engagée qu’une fois que le contrôleur a publié une pièce qui lui aura été ainsi remise et qu’une fois que le propriétaire aura envoyé une copie de celle-ci à la personne intéressée.

4) La procédure mentionnée à l’alinéa 1) peut être engagée auprès du tribunal de circonscription indépendamment du montant demandé.

5) Le terme “tribunal” figurant aux articles 47, 49, 50, 51, 52, 54, 56 et 62 doit être interprété, en relation avec une action en contrefaçon d’un brevet de courte durée, comme englobant le tribunal de circonscription.

6) Le ministre peut, par voie de dispositions réglementaires, autoriser une personne autre que le propriétaire à présenter au contrôleur une requête visant à faire établir un rapport de recherche sur une invention qui fait l’objet d’un brevet de courte durée. Les dispositions réglementaires peuvent indiquer qu’une requête de ce genre est subordonnée au paiement d’une taxe prescrite. Un rapport de recherche établi en vertu du présent alinéa est publié par le contrôleur.

Motif spécial d’annulation d’un brevet de courte durée

67. L’article 58 est applicable, dans la mesure où il est pertinent, à une requête en annulation d’un brevet de courte durée, étant toutefois entendu que le fait que les revendications contenues dans le mémoire descriptif du brevet ne se fondent pas sur la description constitue aussi un motif d’annulation d’un brevet de courte durée.

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IVe PARTIE LICENCES VOLONTAIRES ET OBLIGATOIRES

Requête tendant à l’inscription au registre d’une mention relative à la disponibilité de licences de plein droit

68. — 1) En tout temps après la délivrance d’un brevet, son propriétaire peut présenter au contrôleur une requête tendant à faire inscrire au registre une mention relative à la disponibilité de licences de plein droit portant sur le brevet; lorsqu’une requête de ce genre est présentée, le contrôleur en avise toute personne inscrite au registre comme ayant un droit sur le brevet, et, si le contrôleur est convaincu qu’aucun contrat n’empêche le propriétaire du brevet d’accorder des licences portant sur le brevet, il effectue l’inscription.

2) Lorsqu’une inscription est effectuée au registre en vertu du présent article, les dispositions suivantes sont applicables :

a) en tout temps après l’inscription, toute personne peut, de plein droit, obtenir la concession d’une licence portant sur le brevet aux conditions qui peuvent, à défaut d’accord, être fixées par le contrôleur sur requête du propriétaire du brevet ou de la personne qui demande la licence,

b) sur requête du preneur d’une licence portant sur le brevet accordée avant l’inscription, le contrôleur peut ordonner que cette licence soit remplacée par une licence de plein droit aux conditions fixées de la manière précitée,

c) lorsque, dans une procédure en contrefaçon du brevet (commise autrement que par l’importation de produits), le défendeur s’engage à prendre une licence aux conditions fixées par le contrôleur de la façon indiquée plus haut, il n’est pas accordé d’ordonnance à son encontre et le montant (éventuellement) recouvrable à son encontre à titre de dommages- intérêts ne doit pas excéder le double du montant qu’il aurait dû payer en tant que preneur de licence si une licence de ce genre avait été accordée avant l’accomplissement du premier acte de contrefaçon,

d) le montant des taxes de renouvellement dues pour le brevet après la date de l’inscription équivaut à la moitié des taxes de renouvellement qui auraient été dues si l’inscription n’avait pas été effectuée.

3) Le preneur d’une licence de plein droit accordée en vertu du présent article (sauf disposition contraire expresse si les conditions de la licence sont fixées par un accord) peut demander au propriétaire du brevet d’engager une procédure pour prévenir une contrefaçon du brevet; si le propriétaire refuse ou néglige de satisfaire à une exigence énoncée au présent alinéa dans un délai de deux mois après y avoir été invité, le preneur de licence peut engager une procédure en contrefaçon en son propre nom comme s’il était le propriétaire; si une procédure de ce genre est engagée, le propriétaire du brevet est joint en tant que défendeur; il est toutefois entendu qu’un propriétaire qui est joint à la procédure en tant que défendeur n’est passible d’aucun frais à moins qu’il ne comparaisse et participe à la procédure.

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4) Une requête tendant à faire effectuer une inscription en vertu du présent article contient une déclaration (qui doit être vérifiée de la façon prescrite) selon laquelle le propriétaire du brevet qui fait l’objet de la demande n’est pas empêché par contrat d’accorder des licences portant sur le brevet, et le contrôleur peut demander à cet égard au propriétaire toute pièce justificative qu’il peut estimer nécessaire.

5) Toutes les inscriptions effectuées au registre en vertu du présent article sont publiées au journal et de toute autre façon (éventuelle) que le contrôleur estime souhaitable pour porter l’inscription à l’attention du public.

Radiation d’une inscription

69. — 1) En tout temps après qu’une inscription a été effectuée en vertu de l’article 68, le propriétaire d’un brevet peut présenter au contrôleur une requête en radiation de l’inscription, et, sur présentation de cette requête et moyennant paiement du solde de toutes les taxes de renouvellement qui auraient été dues si l’inscription n’avait pas été effectuée, le contrôleur peut radier l’inscription s’il est convaincu qu’il n’existe aucune licence portant sur le brevet ou que tous les preneurs de licence portant sur le brevet ont consenti à ladite radiation.

2) Si, dans le délai prescrit après qu’une inscription a été effectuée en vertu de l’article 68, une personne allègue que le propriétaire du brevet en cause est, et était au moment où l’inscription a été effectuée, empêché, par un contrat dans lequel elle a un intérêt, d’accorder des licences portant sur le brevet, elle peut demander au contrôleur la radiation de l’inscription.

3) Lorsque le contrôleur est convaincu, au vu d’une requête présentée en vertu de l’alinéa 2), que le propriétaire d’un brevet est ou était empêché de la façon mentionnée à l’alinéa 2), il radie l’inscription visée à l’alinéa précité; le propriétaire est alors tenu de payer, dans le délai prescrit, un montant égal au solde de toutes les taxes de renouvellement qui auraient été dues si l’inscription n’avait pas été effectuée; si ce montant n’est pas payé dans ledit délai, le brevet cesse de produire ses effets à l’expiration dudit délai.

4) À compter de la radiation d’une inscription en vertu du présent article, les droits et obligations du propriétaire du brevet auquel a trait l’inscription sont les mêmes que si aucune inscription n’avait été effectuée.

5) Le contrôleur publie, de la façon prescrite, toute requête qui lui est présentée en vertu du présent article et les personnes ci-après peuvent, dans le délai prescrit après ladite publication, faire opposition à la radiation auprès du contrôleur :

a) dans le cas d’une requête présentée en vertu de l’alinéa 1), toute personne, et

b) dans le cas d’une requête présentée en vertu de l’alinéa 2), le propriétaire du brevet sur lequel porte la requête.

6) Lorsqu’il est fait opposition en vertu de l’alinéa 5), le contrôleur avise le déposant avant de se prononcer sur la requête.

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Licences obligatoires

70. — 1) En tout temps après l’expiration d’un délai de trois ans, ou de tout autre délai qui peut être prescrit, à compter de la date de la publication d’un avis de délivrance d’un brevet, toute personne peut demander au contrôleur une licence portant sur le brevet ou l’inscription au registre d’une mention relative à la disponibilité de licences de plein droit sur le brevet, pour l’un ou plusieurs des motifs énumérés à l’alinéa 2).

2) Les motifs visés à l’alinéa 1) sont les suivants :

a) l’invention qui fait l’objet du brevet est susceptible d’être exploitée commercialement dans l’État, mais ne l’est pas ou ne l’est pas suffisamment compte tenu de ce qui est raisonnablement possible;

b) il n’est pas satisfait dans l’État à la demande d’un produit qui est protégé par le brevet ou il n’est pas satisfait à ladite demande à des conditions raisonnables ou dans une mesure suffisante par l’importation;

c) l’exploitation commerciale dans l’État de l’invention qui fait l’objet du brevet est empêchée ou entravée par l’importation d’un produit protégé par le brevet;

d) le refus du propriétaire d’accorder une ou plusieurs licences à des conditions raisonnables a pour conséquence

i) qu’un marché d’exportation d’un produit protégé par le brevet et fabriqué dans l’État n’est pas approvisionné; ou

ii) que l’exploitation ou l’exploitation efficace dans l’État d’une autre invention qui fait l’objet d’un brevet et qui contribue d’une manière substantielle à la technique est empêchée ou entravée; ou

iii) qu’il est injustement porté préjudice à l’établissement ou au développement d’activités commerciales ou industrielles dans l’État;

e) les conditions imposées par le propriétaire à la concession de licences portant sur le brevet ou à l’achat, à la location ou à l’utilisation du produit ou du procédé qui fait l’objet du brevet ont pour conséquence qu’il est injustement porté préjudice à la fabrication, à l’utilisation ou à la vente d’objets non protégés par le brevet ou à l’établissement ou au développement d’activités commerciales ou industrielles dans l’État;

f) une condition qui, en vertu de l’article 83, est nulle et non avenue a été incluse dans un contrat relatif à la vente ou à la location d’un produit ou d’un procédé protégé par le brevet ou à la concession d’une licence d’utilisation ou d’exploitation d’un tel produit ou procédé.

3) Sous réserve des dispositions énoncées ci-après, le contrôleur peut, à la suite d’une requête présentée en vertu du présent article, s’il est convaincu que l’un des motifs précisés à l’alinéa 2) est établi, rendre une ordonnance conformément à la requête, et lorsque l’ordonnance conclut à la concession d’une licence, il peut exiger que la licence soit accordée aux conditions qu’il estime appropriées; il est entendu que

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a) lorsque la requête est présentée pour le motif que l’invention qui fait l’objet du brevet pertinent n’est pas exploitée commercialement dans l’État ou ne l’est pas suffisamment compte tenu de ce qui est raisonnablement possible et que le contrôleur estime que le laps de temps écoulé depuis la délivrance du brevet a, pour un motif quelconque, été insuffisant pour permettre cette exploitation, il peut ordonner l’ajournement de la requête pour un délai qu’il estime suffisant pour permettre l’exploitation de l’invention;

b) il n’est pas rendu, en vertu du présent article, d’ordonnance demandant que soit effectuée une inscription au registre pour le motif qu’un marché d’exportation du produit qui est protégé par le brevet pertinent n’est pas approvisionné, et toute licence accordée en vertu du présent article pour ce motif comporte les dispositions que le contrôleur estime opportunes pour limiter le nombre de pays dans lesquels le produit peut être vendu ou utilisé par le preneur de la licence;

c) il n’est pas rendu d’ordonnance selon le présent article en ce qui concerne un brevet pour le motif que l’exploitation ou l’exploitation efficace dans l’État d’une autre invention qui fait l’objet d’un brevet est empêchée ou entravée, sauf si le contrôleur est convaincu que le propriétaire du brevet dont fait l’objet l’autre invention a la capacité et la volonté de concéder au propriétaire du brevet et à ses preneurs de licence une licence portant sur l’autre invention à des conditions raisonnables;

d) toute licence accordée en vertu du présent article est non exclusive et non transmissible;

e) les conditions d’une licence ainsi accordée peuvent être établies de manière à interdire au preneur de la licence d’importer dans l’État des produits dont le propriétaire du brevet a le droit d’interdire l’importation, et si de telles conditions sont ainsi établies, le propriétaire du brevet et tous les preneurs de licence portant sur le brevet sont considérés comme s’étant mutuellement engagés contre l’importation de tels produits;

f) en fixant les conditions d’une licence accordée selon le présent article en ce qui concerne un brevet relatif à des produits alimentaires ou à des médicaments, le contrôleur s’efforce de garantir que les produits alimentaires et les médicaments seront accessibles au public aux prix les plus bas permettant aux propriétaires des brevets d’en tirer une rémunération raisonnable compte tenu de la nature des inventions.

4) En décidant s’il y a lieu de rendre une ordonnance sur la base d’une requête présentée en vertu du présent article, le contrôleur tient compte

a) de la nature de l’invention en question, du laps de temps qui s’est écoulé depuis que le brevet a été délivré et des mesures déjà prises par le propriétaire ou par un preneur de licence pour faire pleinement usage de l’invention;

b) de la capacité de toute personne à laquelle une licence serait concédée par l’ordonnance d’exploiter l’invention à l’avantage du public; et

c) des risques que cette personne courrait en fournissant le capital et en exploitant l’invention si la requête était acceptée;

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le contrôleur n’est toutefois pas tenu de prendre en considération des éléments survenus après la présentation de la requête.

5) Une requête peut être présentée en vertu du présent article par toute personne, nonobstant le fait qu’elle est déjà titulaire d’une licence portant sur le brevet, et aucune personne n’est empêchée d’alléguer l’un quelconque des éléments mentionnés à l’alinéa 2) en raison d’une admission qu’elle aurait faite dans le contrat de licence ou de toute autre manière, ou en raison du fait qu’elle a accepté cette licence.

6) L’article 68.3) est applicable à une licence concédée sur la base d’une ordonnance rendue en vertu du présent article de la même façon qu’elle s’applique à une licence concédée en vertu de l’article 68.

Dispositions relatives aux licences obligatoires

71. — 1) Lorsque le contrôleur est convaincu, au vu d’une requête présentée en vertu de l’article 70, qu’il est injustement porté préjudice à la fabrication, à l’utilisation ou à la vente d’objets non protégés par le brevet pertinent en raison de conditions imposées par le propriétaire du brevet à la concession de licences portant sur le brevet, à l’achat, à la location ou à l’utilisation du produit ou du procédé qui fait l’objet du brevet, il peut, sous réserve des dispositions dudit article, ordonner la concession de licences portant sur le brevet à ceux des clients du requérant à qui il juge opportun de le faire, de même qu’au requérant lui-même.

2) Lorsqu’une requête est présentée en vertu de l’article 70 par un preneur de licence portant sur le brevet correspondant, le contrôleur peut, s’il ordonne, en vertu de l’article 70, la concession d’une licence au requérant, ordonner la radiation de la licence existante ou, s’il l’estime opportun, au lieu d’ordonner la concession d’une licence au requérant, ordonner la modification de la licence existante.

Concession de licences, etc., sur requête d’un ministre du gouvernement

72. — 1) En tout temps après l’expiration du délai de trois ans à compter de la date de la publication de l’avis relatif à la délivrance d’un brevet ou de tout autre délai prescrit en vertu de l’article 70.1), tout ministre du gouvernement peut présenter au contrôleur, pour l’un ou plusieurs des motifs indiqués à l’article 70, une requête tendant à faire inscrire au registre une mention relative à la disponibilité de licences de plein droit portant sur le brevet ou tendant à concéder à une personne mentionnée dans la requête une licence portant sur le brevet, et le contrôleur peut, s’il est convaincu que l’un quelconque de ces motifs est établi, rendre une ordonnance sur la base de la requête.

2) Les articles 70.3) et 71, dans la mesure où ils sont applicables, s’appliquent en relation avec une requête présentée et une ordonnance rendue en vertu du présent article de la même façon qu’ils s’appliquent envers une requête présentée et une ordonnance rendue en vertu de l’article 70.

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Procédure relative aux requêtes présentées en vertu des articles 70 et 72

73. — 1) Chaque requête présentée en vertu de l’article 70 ou 72 indique la nature de l’ordonnance demandée par le requérant et contient une déclaration (qui devra être vérifiée de la manière prescrite) indiquant la nature de l’intérêt du requérant (le cas échéant) et les faits sur lesquels la requête est fondée.

2) Lorsque le contrôleur est convaincu, après avoir examiné toute requête visée à l’alinéa 1), que les éléments justifiant de prime abord qu’une ordonnance soit rendue sont réunis, il demande au requérant de communiquer une copie de la requête au propriétaire du brevet pertinent et à toutes autres personnes qui, d’après le registre, apparaissent comme ayant un intérêt dans le brevet concernant lequel la requête est présentée, et publie la requête au journal.

3) Le propriétaire du brevet en cause ou toute autre personne qui souhaite s’opposer à une requête visée à l’alinéa 1) peut, dans le délai prescrit, faire opposition auprès du contrôleur.

4) L’acte d’opposition établi en vertu du présent article comporte une déclaration (qui devra être vérifiée de la façon prescrite) énonçant les motifs sur lesquels l’opposition à la requête en cause est fondée.

5) Lorsqu’un acte d’opposition est dûment présenté en vertu du présent article, le contrôleur avise le requérant et rend une décision sur la question, sous réserve des dispositions de l’article 74 relatives à l’arbitrage.

Recours et arbitrage

74. — 1) Pour tout recours contre une ordonnance quelconque rendue par le contrôleur sur la base d’une requête présentée en vertu de l’article 70 ou 72, l’Attorney General a le droit de comparaître et d’être représenté.

2) Lorsqu’une requête présentée fait l’objet d’une opposition et que

a) les parties y consentent, ou que

b) la procédure exige un examen prolongé de documents ou une enquête scientifique ou sur les lieux qui ne peut pas, de l’avis du contrôleur, être aisément effectuée devant lui,

le contrôleur peut, en tout temps, ordonner que l’ensemble de la procédure ou toute question ou point de fait survenant au cours de la procédure soit renvoyé à un arbitre agréé par les parties ou, à défaut d’accord, désigné par le contrôleur.

3) Lorsque l’ensemble de la procédure est ainsi renvoyé à un arbitre, l’article 35 de la loi de 1954 dite Arbitration Act (qui porte sur l’instruction d’affaires par des arbitres en vue d’une décision du tribunal) ne s’applique pas à l’arbitrage; toutefois, à moins que les parties n’en conviennent autrement avant que la sentence de l’arbitre soit rendue, la sentence peut faire l’objet d’un recours devant le tribunal.

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4) Lorsqu’une question ou un point de fait est ainsi renvoyé à un arbitre en vertu du présent article, celui-ci présente au contrôleur un rapport de ses conclusions.

Dispositions supplémentaires en ce qui concerne les licences

75. — 1) Toute ordonnance rendue en vertu de la présente loi et concluant à la concession d’une licence produit ses effets, sans préjudice d’un autre mode d’exécution forcée, comme s’il s’agissait d’un acte sous seing privé de concession de licence, signé par le propriétaire du brevet et toutes les autres parties nécessaires.

2) Une ordonnance peut être rendue sur la base d’une requête présentée en vertu de l’article 70 ou 72 tendant à faire inscrire au registre une mention relative à la disponibilité de licences de droit portant sur le brevet correspondant, nonobstant tout contrat qui aurait empêché l’inscription d’une telle mention en ce qui concerne le brevet sur requête du propriétaire du brevet présentée en vertu de l’article 68, et toute ordonnance de ce genre a, à tous égards, les mêmes effets qu’une inscription effectuée sur la base d’une requête présentée en vertu de l’article 68.

3) Aucune ordonnance n’est rendue à la suite d’une requête quelconque présentée en vertu de l’article 70 ou 72 qui serait en contradiction avec le traité instituant la Communauté économique européenne.

Ve PARTIE USAGE D’INVENTIONS POUR LE SERVICE DE L’ÉTAT

Cession d’une invention, d’une demande ou d’un brevet à un ministre du gouvernement

76. — 1) Un inventeur, le déposant d’une demande de brevet ou le propriétaire d’un brevet peut (à titre onéreux ou non) céder à un ministre du gouvernement, et ce ministre peut acquérir dans le cadre d’une cession au nom de l’État, la totalité du bénéfice attaché à une invention, une demande de brevet pour cette invention ou un brevet qui a été ou qui doit être obtenu pour cette même invention ou une part ou un intérêt quelconque dans ledit bénéfice, et lorsqu’un ministre du gouvernement acquiert ainsi la qualité de cessionnaire, il peut accomplir seul ou, le cas échéant, en se joignant à d’autres personnes, au nom de l’État, la totalité ou l’un quelconque des actes suivants :

a) mettre en valeur l’invention et la perfectionner,

b) constituer ou promouvoir une société jouissant de la personnalité morale ou une association de personnes n’ayant pas la personnalité morale en vue de mettre en valeur l’invention et de la perfectionner,

c) vendre ou louer toute demande de brevet ou tout brevet ou concéder des licences en vertu d’une telle demande ou d’un tel brevet aux conditions qu’il juge appropriées, avec l’accord du ministre des finances,

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d) constituer ou promouvoir une société jouissant de la personnalité morale ou une association de personnes ne jouissant pas de la personnalité morale en vue d’exploiter commercialement une telle invention,

e) accomplir tous les actes qui peuvent être nécessaires pour le maintien ou la préservation d’une telle demande ou d’un tel brevet ou avoir un quelconque caractère accessoire en ce qui concerne la propriété de l’un ou de l’autre.

2) Chaque ministre du gouvernement présente, avant le 1er avril de chaque année, devant chaque chambre de l’Oireachtas un rapport portant sur chaque usage qu’il a éventuellement fait au cours de l’année se terminant le 31 décembre précédent des différents pouvoirs qui lui sont conférés au sous-alinéa c) ou d) de l’alinéa 1) ainsi que, s’il considère que cela est dans l’intérêt public et dans la mesure où il estime que tel est le cas, de l’un quelconque ou de la totalité des pouvoirs conférés par le sous-alinéa a), b) ou e) de l’alinéa 1).

3) Toutes les dépenses engagées par un ministre du gouvernement en vertu du présent article seront financées, dans la mesure où le ministre des finances peut l’autoriser, au moyen de crédits votés par l’Oireachtas.

Droit d’utiliser des inventions pour le service de l’État

77. — 1) Un brevet et une demande de brevet produisent, à tous égards, les mêmes effets envers l’État qu’envers un particulier, étant entendu que tout ministre du gouvernement peut, lui-même ou par l’intermédiaire d’un fonctionnaire, d’un préposé ou d’un agent autorisé par écrit par ledit ministre ou par toute autre personne agissant en son nom à tout moment après le dépôt d’une demande de brevet, accomplir pour le service de l’État l’un des actes suivants dans l’État à l’égard d’une invention qui fait l’objet d’une demande de brevet ou d’un brevet, sans le consentement du déposant de la demande de brevet ou du propriétaire du brevet :

a) si l’invention est un produit, fabriquer, utiliser, importer ou détenir le produit ou en disposer ou le vendre ou offrir d’en disposer ou de le vendre à une personne quelconque;

b) lorsque l’invention est un procédé, l’utiliser ou accomplir à l’égard de tout produit obtenu directement par ce procédé tous les actes mentionnés au sous-alinéa a);

c) fournir ou offrir de fournir à toute personne l’un quelconque des moyens de mise en œuvre de ladite invention se rapportant à un élément essentiel de celle-ci.

2) Tout acte accompli en vertu de l’alinéa 1) à l’égard d’une invention qui fait l’objet d’une demande de brevet ou d’un brevet est désigné, dans la suite du présent article et à l’article 78, par l’expression “usage de l’invention” et l’accomplissement d’un tel acte ne constitue pas une violation de la demande de brevet ou une contrefaçon du brevet en cause.

3) L’usage d’une invention en vertu du présent article est subordonné aux conditions qui peuvent être convenues, avant ou après l’usage de ladite invention, et avec l’approbation du ministre des finances, par un ministre quelconque du gouvernement et le déposant de la demande de brevet portant sur ladite invention ou le propriétaire du brevet correspondant, ou,

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à défaut d’accord, qui peuvent être fixées de la manière indiquée ci-après, et les dispositions de toute convention ou de tout contrat de licence conclu entre ledit déposant ou ledit propriétaire et toute personne autre qu’un ministre du gouvernement n’ont pas pour effet d’empêcher ou de réglementer l’usage de l’invention pour le service de l’État.

4) Lorsqu’une invention qui fait l’objet d’un brevet quelconque ou d’une demande de brevet quelconque a, avant la date de dépôt, ou lorsqu’une priorité est revendiquée, la date de priorité de la demande, été dûment inscrite dans un document ou expérimentée par ou au nom d’un ministre du gouvernement (ladite invention n’ayant pas été communiquée directement ou indirectement par le déposant de la demande de brevet ou le propriétaire du brevet correspondant), tout ministre du gouvernement ou un de ses fonctionnaires, auxiliaires ou agents autorisé par écrit par ledit ministre peut utiliser l’invention ainsi inscrite ou expérimentée pour le service de l’État sans paiement d’une quelconque redevance ou d’un quelconque autre paiement au déposant de la demande de brevet ou au propriétaire du brevet, nonobstant l’existence de la demande ou du brevet, et, si de l’avis dudit ministre, la divulgation au déposant ou au propriétaire, selon le cas, du document dans lequel l’invention est inscrite ou de la preuve de l’expérimentation de celle-ci était préjudiciable à l’intérêt public, cette divulgation peut être faite confidentiellement au défenseur au nom dudit déposant ou dudit propriétaire ou à tout expert indépendant agréé par les parties.

5) Lorsqu’un ministre du gouvernement autorise l’usage d’une invention en vertu du présent article, ce ministre, à moins qu’il n’estime cela contraire à l’intérêt public, avise le déposant de la demande de brevet ou le propriétaire du brevet (s’il en existe un) portant sur l’invention aussitôt que possible après le commencement de l’usage et lui fournit les informations concernant l’étendue de l’usage qu’il peut raisonnablement demander périodiquement.

6) En cas de litige concernant l’usage d’une invention en vertu du présent article ou les conditions d’usage de celle-ci, ou encore l’existence ou la portée d’une quelconque inscription ou expérimentation visée à l’alinéa 4), la question est soumise au tribunal pour décision, et le tribunal a le pouvoir de soumettre la totalité de l’affaire ou toute question ou tout point de fait survenant au cours de la procédure à un arbitre, aux conditions que le tribunal peut ordonner; le tribunal ou l’arbitre, en rendant sa décision, a le droit de tenir compte de tout avantage ou rémunération que le déposant de la demande de brevet portant sur l’invention ou le propriétaire du brevet en question (s’il en existe un) ou toute autre personne intéressée par une telle demande ou un tel brevet peut avoir obtenu directement ou indirectement de l’État pour ladite demande ou ledit brevet.

7) Dans toute procédure engagée en vertu du présent article, le ministre du gouvernement qui est partie à la procédure peut

a) contester la validité du brevet correspondant sans demander son annulation;

b) si le propriétaire d’un brevet est partie à la procédure, demander l’annulation du brevet pour tout motif justifiant l’annulation d’un brevet en vertu de l’article 58.

8) Le droit d’utiliser une invention pour le service de l’État en application des dispositions du présent article comprend le pouvoir de disposer de ou de vendre, ou d’offrir de

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disposer de ou de vendre, tous produits fabriqués conformément audit droit qui ne sont plus exigés pour le service de l’État.

9) L’acquéreur de produits ayant fait l’objet d’une disposition ou d’une vente dans l’exercice des pouvoirs conférés par le présent article et toute personne se réclamant de lui a le pouvoir d’utiliser ces produits de la même façon que s’ils avaient été fabriqués en vertu d’un brevet détenu au nom de l’État.

10) Dans le présent article, “service de l’État” s’entend d’un service financé au moyen de crédits imputés au Central Fund ou avancés sur ce fonds ou de crédits fournis par l’Oireachtas ou par une administration locale aux fins de la loi de 1941 dite Local Government Act.

Usage d’inventions conformément à l’article 77; dispositions supplémentaires

78. — 1) Pendant toute période au cours de laquelle une ordonnance prise en vertu de l’alinéa 2)a) est en vigueur, le pouvoir qui peut être exercé à l’égard d’une invention par un ministre du gouvernement, ou une personne autorisée par un ministre du gouvernement en vertu de l’article 77, comprend celui d’utiliser l’invention à toute fin que le ministre estime nécessaire ou opportune

a) pour continuer à assurer l’approvisionnement et la fourniture des services essentiels au bien-être de la collectivité;

b) pour assurer un approvisionnement et la fourniture de services essentiels au bien-être de la collectivité en quantité suffisante;

c) pour promouvoir la productivité du commerce et de l’industrie, agriculture comprise;

d) d’une manière générale, pour assurer que l’ensemble des ressources de la collectivité soit à disposition et utilisé de la manière la mieux adaptée pour servir les intérêts de la collectivité;

e) pour aider à secourir des victimes et à réassurer l’approvisionnement et la fourniture des services essentiels dans tout pays ou territoire autre que l’État se trouvant dans une situation de détresse grave; ou

f) pour assurer la sécurité publique et l’intégrité de l’État.

2)a) Lorsque le gouvernement estime que, en raison de l’existence de circonstances exceptionnelles, il est souhaitable dans l’intérêt de la collectivité qu’un pouvoir conféré en vertu de l’alinéa 1) soit susceptible d’être exercé, il peut, par ordonnance, déclarer que ledit pouvoir est susceptible d’être exercé.

b) Lorsqu’une ordonnance prise en vertu du sous-alinéa a) du présent alinéa est en vigueur et que le gouvernement estime que les circonstances exceptionnelles visées audit sous-alinéa n’existent plus, il annule, par ordonnance, l’ordonnance précitée.

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IE027FR Brevets, Loi, 27/02/1992, n° 1 page 47/83

VIe PARTIE PROPRIETE DES DEMANDES DE BREVET ET DES BREVETS

CONTRATS

Nature des demandes de brevet et des brevets

79. Sous réserve de l’article 80, les règles de droit applicables à la propriété et à la dévolution des biens corporels s’appliquent en ce qui concerne les demandes de brevet et les brevets de la même façon qu’elles s’appliquent en ce qui concerne d’autres créances.

Copropriété de demandes de brevet et de brevets

80. — 1) Sous réserve d’une convention contraire en vigueur, lorsqu’une demande de brevet est déposée par plusieurs personnes ou qu’un brevet a été délivré à plusieurs personnes, chacune d’elles a droit à une part indivise égale de la demande de brevet ou du brevet, selon le cas.

2) Sous réserve des dispositions du présent article, lorsque plusieurs personnes sont inscrites au registre en tant que déposants d’une demande de brevet ou propriétaires d’un brevet, chacune de ces personnes, sauf convention contraire en vigueur, a le droit d’accomplir à l’égard de l’invention en cause, elle-même ou par l’intermédiaire de ses agents, pour son propre bénéfice, sans obligation de rendre des comptes aux autres copropriétaires, tout acte qui, n’était le présent alinéa, équivaudrait à une violation de la demande de brevet ou à une contrefaçon du brevet en cause.

3) Sous réserve de toute convention en vigueur, il n’est pas accordé de licence dans le cadre d’un brevet ou d’une demande de brevet publiée et il n’est pas cédé de part d’un brevet ou d’une demande de brevet publiée, sauf avec le consentement de toutes les personnes, à l’exception du donneur de licence ou du cédant, qui sont inscrites au registre en tant que déposants de la demande de brevet ou propriétaires du brevet.

4) Sous réserve des dispositions du présent article, lorsque plusieurs personnes sont inscrites au registre en tant que déposants d’une demande de brevet ou propriétaires d’un brevet, tout tiers peut fournir à l’une de ces personnes les moyens de mise en œuvre de l’invention se rapportant à un élément essentiel de celle-ci; la fourniture de ces moyens en vertu du présent article n’équivaut pas à une violation de la demande de brevet ou à une contrefaçon du brevet.

5) Lorsqu’un produit est vendu par l’une des personnes qui sont inscrites au registre en tant que déposants d’une demande de brevet ou propriétaires d’un brevet portant sur le produit, l’acheteur et toute personne se réclamant de lui ont le droit d’user le produit de la même manière que si ce produit avait été vendu par le déposant unique d’une demande de brevet portant sur ce produit ou le propriétaire unique d’un brevet portant sur le même produit.

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IE027FR Brevets, Loi, 27/02/1992, n° 1 page 48/83

6) L’alinéa 1) ou 2) ne porte pas préjudice aux droits ou aux obligations réciproques des fidéicommissaires ou des exécuteurs testamentaires d’une personne décédée ou à leurs droits ou obligations en tant que tels.

Décision relative au droit sur des brevets, etc.

81. — 1) Toute personne peut saisir le tribunal de la question de savoir si, en application de la loi ou pour une autre raison, elle a droit (seule ou conjointement avec une autre personne) à tout brevet qui a été délivré ou qui doit être délivré dans l’État pour une invention, et le tribunal peut rendre toute ordonnance (y compris une ordonnance d’attribution) visant à donner effet à sa décision de la façon qu’elle estime opportune.

2) Le tribunal, à propos d’une question soumise en vertu du présent article ou dans l’exercice de sa compétence déclaratoire ou autre, ne se prononce pas sur la question de savoir si un brevet a été délivré à une personne qui n’y avait pas droit, si la question a été soumise ou si l’action a été engagée après l’expiration d’un délai de deux ans à compter de la date de la délivrance du brevet, à moins qu’il ne soit établi qu’une personne enregistrée en tant que propriétaire du brevet savait, à la date de la délivrance ou, selon le cas, du transfert ou de la cession du brevet, qu’elle n’avait pas droit au brevet.

3) Il n’est pas rendu, en vertu du présent article, d’ordonnance portant préjudice aux droits ou obligations réciproques des fidéicommissaires ou des exécuteurs testamentaires de personnes décédées ou à leurs droits ou obligations en tant que tels.

4) Lorsque le tribunal constate, au vu d’une question qui lui est soumise en vertu du présent article, ou dans l’exercice d’une compétence déclaratoire ou autre, qu’un brevet a été délivré à une personne qui n’y avait pas droit (seule ou avec d’autres personnes) et que, à la suite de la présentation d’une requête en vertu de l’article 57, le tribunal ou le contrôleur ordonne, au motif que la personne n’avait pas droit au brevet, l’annulation conditionnelle ou inconditionnelle du brevet, le tribunal ou le contrôleur peut rendre une ordonnance concluant que la personne qui a présenté la requête ou son ayant cause peut déposer une nouvelle demande de brevet,

a) s’agissant d’une annulation inconditionnelle, pour tous les éléments figurant dans le mémoire descriptif du brevet, et

b) s’agissant d’une annulation conditionnelle, pour les éléments dont le tribunal ou le contrôleur estime qu’ils devraient être exclus du mémoire descriptif par une modification opérée en vertu de l’article 38;

si cette nouvelle demande est déposée, elle est réputée l’avoir été à la date du dépôt de la demande du brevet pour lequel la question a été soumise ou une autre procédure a été engagée et bénéficie de tout droit de priorité.

5) Il n’est pas possible de déposer une nouvelle demande de brevet en vertu de l’alinéa 4) en ce qui concerne des éléments qui vont au-delà du contenu de la demande de brevet initiale.

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Effet du changement de propriété

82. — 1) En cas de changement total dans la propriété d’un brevet par suite d’une ordonnance rendue par le tribunal prévoyant le transfert du brevet à une ou plusieurs personnes dont aucune n’avait, immédiatement avant le transfert, de droit de propriété sur le brevet (au motif que le brevet avait été délivré à une personne qui n’y avait pas droit), toutes licences et autres droits qui étaient en vigueur en ce qui concerne le brevet correspondant immédiatement avant ledit transfert expirent, sous réserve des dispositions de l’alinéa 2), à la date de l’inscription au registre du nom de la ou des personnes ayant droit au brevet.

2) Lorsqu’une ordonnance visée à l’alinéa 1) est rendue, le contrôleur avise la ou les personnes enregistrées en tant que propriétaires du brevet correspondant et leur (éventuel) preneur de licence dont il a connaissance que l’ordonnance a été rendue, et lorsque le ou les propriétaires ou ledit preneur de licence agissant de bonne foi ont, avant le début de la procédure dans le cadre de laquelle l’ordonnance a été rendue, utilisé l’invention dans l’État ou fait des préparatifs effectifs et sérieux à cette fin, ils peuvent continuer de l’utiliser uniquement si, dans le délai prescrit, ils demandent au nouveau propriétaire dont le nom est inscrit au registre de leur accorder une licence non exclusive portant sur le brevet.

3) Une licence concédée en vertu de l’alinéa 2) l’est pour une durée raisonnable et à des conditions raisonnables; faute d’accord entre les parties intéressées, les conditions de la licence sont fixées par le contrôleur.

Nullité de certaines conditions dans les contrats

83. — 1) Il est illégal de faire figurer dans tout contrat relatif à la vente ou à la location d’un produit ou d’un procédé faisant l’objet d’une demande de brevet ou d’un brevet ou relatif à la concession d’une licence d’utilisation ou d’exploitation d’un tel produit ou procédé une condition qui, directement ou indirectement,

a) interdirait à une partie au contrat ou restreindrait la liberté de celle-ci d’utiliser tout produit ou procédé, faisant ou non l’objet d’une demande de brevet ou d’un brevet, fourni par ou appartenant à toute personne autre qu’une des parties au contrat ou une personne désignée par elle;

b) imposerait à l’une desdites parties de se procurer auprès d’une autre desdites parties ou d’une personne désignée par elle tout produit ne faisant pas l’objet d’une demande de brevet ou d’un brevet;

toute condition de ce genre figurant dans un tel contrat est nulle, étant entendu que le présent alinéa n’est pas applicable si

i) la partie qui cherche à invoquer la condition prouve qu’au moment où le contrat a été conclu, la partie qui est censée être liée par la condition énoncée avait la possibilité d’acheter le produit en question ou d’obtenir un bail ou une licence en ce qui concerne ledit produit à des conditions raisonnables, à l’exclusion des conditions mentionnées aux sous-alinéas a) et b) du présent alinéa; et

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IE027FR Brevets, Loi, 27/02/1992, n° 1 page 50/83

ii) le contrat habilite la partie au contrat que la condition est censée lier à se délier de son obligation d’observer la condition en donnant à l’autre partie un préavis écrit de trois mois et sous réserve du paiement d’une indemnité correspondante — c’est-à-dire, dans le cas d’un achat, de la somme ou, dans le cas d’une location ou d’une licence, du loyer ou de la redevance pour la durée du contrat restant à courir — qui peut être fixée par un arbitre désigné par le ministre.

2) Dans toute procédure engagée en vertu de la présente loi, nul n’est empêché de demander ou d’obtenir réparation en raison d’une admission qu’il aurait faite sur le caractère raisonnable des conditions qui lui ont été offertes selon le sous-alinéa i) de la clause conditionnelle énoncée à l’alinéa 1).

3) Tout contrat de location ou de licence portant sur l’utilisation ou l’exploitation d’un produit ou d’un procédé qui, au moment où le contrat est conclu, fait l’objet d’une ou plusieurs demandes de brevet ou d’un ou plusieurs brevets, ou tout contrat relatif à une location ou à une licence de ce genre peut, en tout temps après l’expiration du brevet ou de tous les brevets, selon le cas, par lesquels le produit ou le procédé était protégé ou du ou des brevets, selon le cas, résultant d’une ou de demandes de ce genre, être résilié par chacune des parties au contrat moyennant un préavis écrit de trois mois donné à l’autre partie au contrat, nonobstant toute disposition contraire figurant dans ledit contrat ou dans tout autre contrat.

4) L’insertion par le propriétaire d’un brevet ou le déposant d’une demande de brevet, dans un contrat, d’une condition nulle et non avenue en vertu du présent article peut être soulevée par voie d’exception dans une action en contrefaçon ou en violation du brevet ou de la demande auxquels le contrat se rapporte, engagée alors que ce contrat est en vigueur.

5) Les dispositions du présent article

a) ne portent pas préjudice à une clause contractuelle interdisant à une personne de vendre les produits autres que ceux d’une personne déterminée; ou

b) ne doivent pas être interprétées comme validant un contrat qui serait, hormis le présent article, invalide; ou

c) ne portent pas préjudice au droit de résilier un contrat ou une clause contractuelle qui pourrait être exercé indépendamment du présent article; ou

d) ne portent pas préjudice à une clause d’un contrat de location ou de licence relatif à l’utilisation d’un produit qui fait l’objet d’une demande de brevet ou d’un brevet, par laquelle une partie au contrat réserve à elle-même ou à une personne désignée par elle le droit de fournir les nouvelles pièces du produit qui sont nécessaires à sa réparation ou à son entretien.

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VIIe PARTIE REGISTRE DES BREVETS; REGISTRE, DOCUMENTS, ETC.,

EN TANT QUE PREUVES

Registre des brevets

84. — 1) Un registre, appelé registre des brevets, continue d’être tenu à l’office; y sont inscrits les indications relatives aux demandes de brevet publiées, aux brevets en vigueur, aux cessions et aux transmissions des brevets et des demandes publiées ainsi qu’aux licences correspondantes, et les avis portant sur tous les points qui doivent être inscrits au registre aux termes ou en vertu de la présente loi et sur tous les autres points qui touchent à la validité ou à la propriété des demandes publiées et des brevets et que le contrôleur estime appropriés.

2) Les dispositions réglementaires édictées en vertu du présent article peuvent prévoir que le registre ou les inscriptions ou les reproductions d’inscriptions y figurant sont ouverts à l’inspection publique aux heures appropriées et que des copies d’une inscription figurant au registre sont remises à toute personne qui en fait la demande contre paiement de la taxe prescrite.

3) Les dispositions réglementaires édictées en vertu du présent article peuvent prévoir que le registre est tenu et que les inscriptions au registre et les reproductions de celles-ci peuvent être effectuées et conservées sous n’importe quelle forme, c’est-à-dire sous une forme manuscrite, imprimée ou au moyen d’une technique fondée sur la lithographie, la photographie, l’électromagnétisme ou tout mode électronique ou autre de conservation, de stockage ou de reproduction de l’information.

4) Le registre constitue un commencement de preuve de tous les éléments dont l’inscription au registre est obligatoire ou autorisée aux termes ou en vertu de la présente loi.

5) Aucun avis relatif à des fidéicommis — explicites, implicites ou découlant de l’interprétation — n’est inscrit au registre et le contrôleur n’est pas réputé en avoir eu connaissance.

Cession, etc., de demandes de brevet et de brevets

85. — 1) Lorsqu’une personne acquiert, par cession ou transmission, application de la loi ou tout autre mode de transfert, un intérêt dans une demande de brevet publiée ou un brevet, ou une part de ladite demande ou dudit brevet, ou acquiert en tant que créancier hypothécaire, preneur de licence ou d’une autre façon tout autre intérêt dans une telle demande ou un tel brevet, elle forme auprès du contrôleur, de la façon prescrite, une requête en vue de l’inscription au registre de son droit en tant que déposant ou codéposant, propriétaire ou copropriétaire ou, selon le cas, de l’avis qui fait état de son intérêt.

2) Une requête en inscription au registre du droit acquis par toute personne en vertu d’une cession sur une demande de brevet publiée ou sur un brevet, ou sur une part de ladite demande ou dudit brevet, ou de tout autre intérêt dans une telle demande ou un tel brevet

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acquis en vertu d’une hypothèque, d’une licence ou de tout autre instrument, peut être présentée, de la manière prescrite, par le cédant, le créancier hypothécaire, le donneur de licence ou une autre partie à l’instrument par lequel la cession est effectuée.

3) Lorsqu’une requête est présentée en vertu de l’alinéa 1) ou l’alinéa 2) en vue de l’inscription au registre du droit d’une personne, le contrôleur, après avoir acquis la conviction au vu de la preuve fournie

a) que la personne a un intérêt dans une demande de brevet publiée ou un brevet, ou a droit à une part dans une demande ou un brevet de ce genre, inscrit celle-ci au registre en tant que déposant ou codéposant de la demande de brevet, ou propriétaire ou copropriétaire du brevet, et inscrit au registre les indications relatives à l’instrument ou à l’événement dont cette personne tire son droit; ou

b) que la personne a un quelconque autre intérêt dans la demande ou le brevet, fait mention de son intérêt dans le registre, en donnant des indications sur l’instrument (éventuel) créant ce droit.

4) Une inscription effectuée au registre indiquant qu’une personne a un intérêt dans une demande de brevet publiée ou dans un brevet en vertu d’une hypothèque, d’une licence ou d’un autre instrument peut être radiée par le contrôleur s’il est convaincu, après qu’une requête a été présentée de la façon prescrite par la personne inscrite au registre en tant que déposant de la demande de brevet ou propriétaire du brevet, que ledit intérêt n’existe plus, et, si le contrôleur est convaincu, il fait état dans le registre de la radiation de ladite inscription.

5) Sous réserve des dispositions de la présente loi relative à la copropriété des demandes de brevet et des brevets, et sous réserve également de tout droit dévolu à d’autres personnes inscrit au registre, la personne enregistrée en tant que déposant d’une demande de brevet ou propriétaire d’un brevet peut céder la demande ou le brevet, accorder les licences correspondantes ou procéder à une autre opération avec la demande ou le brevet, et fournir des récépissés valides pour toute rémunération correspondant à une cession, une licence ou une autre opération; il est toutefois entendu que tout droit découlant de l’equity relatif à la demande ou au brevet peut faire l’objet de la même procédure d’exécution forcée qu’un droit de ce genre existant pour tout autre bien corporel.

6) Les dispositions réglementaires édictées en vertu de la présente loi peuvent imposer la fourniture au contrôleur, aux fins du présent article, de copies des actes, licences et autres documents qui peuvent être prescrits afin qu’elles puissent être classées à l’office.

7) Sauf aux fins d’une requête en modification du registre présentée en vertu de l’article 86, un document pour lequel aucune inscription n’a été portée au registre en vertu de l’alinéa 3) n’est admis dans un tribunal comme preuve du droit d’une personne sur une demande de brevet, un brevet ou une part d’une demande de brevet ou d’un brevet ou comme preuve de l’intérêt d’une personne dans une demande de brevet ou un brevet que si le tribunal en décide ainsi.

8) Si le contrôleur est convaincu, à la suite d’une requête présentée de la façon prescrite en tout temps avant qu’un brevet soit délivré, qu’en vertu de toute cession ou accord conclu

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par le déposant ou l’un des déposants, ou à la suite d’une décision prise en vertu de l’article 81, l’auteur de la requête, si le brevet était délivré, aurait droit à ce brevet ou aurait l’intérêt du déposant dans celui-ci, ou aurait droit à une part indivise du brevet ou de cet intérêt, le contrôleur donne pour instruction que la procédure relative à la demande se poursuive au nom de l’auteur de la requête ou au nom de l’auteur de la requête et du déposant ou de chacun des autres déposants, selon le cas; il est toutefois entendu qu’aucune instruction du genre précité n’est donnée en vertu d’une quelconque cession ou d’un quelconque accord conclu par un ou plusieurs codéposants d’une demande de brevet sans le consentement de l’autre codéposant ou de chacun des autres codéposants.

Pouvoir du tribunal de modifier le registre

86. — 1) Sous réserve de l’alinéa 7), le tribunal peut, sur requête présentée de la façon prescrite par toute personne lésée par la non-insertion ou l’omission d’une quelconque inscription au registre, par une inscription effectuée au registre sans motif suffisant, par une inscription demeurant indûment au registre, ou par une erreur ou un défaut dans une inscription figurant au registre, rendre une ordonnance demandant que l’inscription soit effectuée, rayée ou modifiée de la façon qu’il considère appropriée.

2) Au cours d’une procédure engagée en vertu du présent article, le tribunal peut se prononcer sur toute question relative à la modification du registre qu’il peut être nécessaire ou opportun de trancher.

3) Toute requête présentée en vertu du présent article doit être notifiée au contrôleur, qui a le droit de comparaître et d’être entendu à ce sujet et qui comparaît si le tribunal l’ordonne.

4) Sauf instruction contraire du tribunal, le contrôleur peut, au lieu de comparaître et d’être entendu, présenter au tribunal une déclaration par écrit, signée par lui, donnant des indications sur la procédure engagée devant lui en ce qui concerne la question faisant l’objet du litige ou sur les motifs de toute décision qu’il a rendue à propos de cette question, ou sur la pratique de l’office dans des cas semblables, ou sur tous les points dont il a connaissance en tant que contrôleur et qu’il estime appropriés; une déclaration de ce genre est considérée comme faisant partie des preuves présentées dans le cadre de la procédure.

5) En cas de fraude dans l’enregistrement ou la transmission d’une demande de brevet ou d’un brevet, le contrôleur peut, de sa propre initiative, saisir le tribunal en vertu du présent article.

6) Toute ordonnance rendue par le tribunal dans le sens d’une modification du registre prévoit que le contrôleur doit être avisé de la modification de la façon prescrite et le contrôleur, après réception de l’avis correspondant, modifie le registre conformément au texte de l’ordonnance citée dans l’avis.

7) Toute requête présentée en vertu du présent article (à l’exception d’une requête émanant du contrôleur) peut, si le déposant le souhaite, être présentée au contrôleur, auquel

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cas celui-ci a tous les pouvoirs du tribunal indiqués dans le présent article pour se prononcer sur la question.

Certificat du contrôleur et copies certifiées conformes de documents reconnus comme preuves

87. — 1) Un certificat présenté comme étant de la main du contrôleur concernant une inscription, un élément ou un acte que la présente loi ou que toute disposition réglementaire édictée en vertu de celle-ci autorise le contrôleur à faire figurer ou à accomplir constitue un commencement de preuve en ce qui concerne l’existence de cette inscription et sa teneur ou, selon qu’il convient, l’existence ou l’absence de l’élément ou l’accomplissement ou le non- accomplissement de l’acte.

2) Des copies ou des extraits, présentés comme certifiés conformes par le contrôleur ou l’un de ses fonctionnaires et portant le sceau du contrôleur, et présentés comme étant des copies ou des extraits de demandes de brevet, de brevets ou d’autres documents ou livres conservés par l’office ou de registres tenus par celui-ci, sont admissibles, dans toute procédure juridique, en tant que commencement de preuve sans preuve supplémentaire ou production des originaux.

Renseignement sur les demandes de brevet et les brevets et consultation de ces documents

88. — 1) Après la publication d’une demande de brevet en vertu de l’article 28, lorsque la requête lui en est présentée de la manière prescrite et après paiement de la taxe prescrite, le contrôleur fournit à la personne qui les demande les renseignements prescrits et l’autorise à consulter les documents relatifs à la demande ou à tout brevet délivré à la suite de la demande et indiqués dans la requête, sous réserve toutefois des limitations éventuellement prescrites.

2) Sous réserve de l’alinéa 3), tant qu’une demande de brevet n’est pas publiée en vertu de l’article 28, le contrôleur ne publie ni ne communique à personne les documents ou renseignements qui constituent ou concernent cette demande sans le consentement du déposant.

3) L’alinéa 2) n’empêche pas le contrôleur

a) d’envoyer à l’Office européen des brevets les renseignements qu’il est tenu de lui envoyer conformément aux dispositions de la Convention sur le brevet européen; ou

b) de publier ou de communiquer tout renseignement bibliographique prescrit au sujet d’une demande de brevet non publiée; ou

c) de donner des renseignements sur la question de savoir si une demande de brevet non publiée a été retirée ou est considérée comme telle.

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Demande de recherche

89. Le contrôleur peut, lorsque la requête lui en est présentée de la manière prescrite par une personne quelconque et après paiement de la taxe prescrite, faire effectuer une recherche en ce qui concerne tout produit, procédé ou appareil mentionné par la personne présentant la requête et parmi les catégories de documents indiquées, s’agissant de catégories de documents qui, pour le moment, figurent parmi celles qui sont prescrites aux fins du présent article, et faire communiquer les résultats de ladite recherche à la personne en question.

VIIIe PARTIE PROCEDURES DEVANT LE CONTROLEUR

OU LE TRIBUNAL

Exercice du pouvoir discrétionnaire du contrôleur

90. Lorsqu’un pouvoir discrétionnaire est conféré au contrôleur aux termes ou en vertu de la présente loi, celui-ci n’exerce pas ce pouvoir à l’encontre d’un quelconque déposant d’une demande de brevet ou propriétaire d’un brevet ou d’une quelconque partie à une procédure engagée devant lui sans donner au déposant, au propriétaire ou à la partie la possibilité d’être entendu en ce qui concerne ledit exercice.

Frais et cautions pour les frais

91. — 1) Le contrôleur peut, dans toute procédure se déroulant devant lui en vertu de la présente loi, ordonner le paiement à une des parties des frais (éventuels) qu’il peut juger raisonnables, en fixer les modalités de paiement et désigner les parties auxquelles ils sont imputés; toute ordonnance de ce genre peut être érigée en décision du tribunal.

2) Si une partie qui forme opposition auprès du contrôleur en vertu de la présente loi ou qui présente au contrôleur une requête en annulation d’un brevet ou en concession d’une licence portant sur un brevet, ou qui forme un recours contre une décision quelconque du contrôleur prise en vertu de la présente loi, ne réside pas ou n’a pas d’établissement dans l’État ou dans tout autre pays susceptible d’être prescrit, le contrôleur ou, dans le cas d’un recours, le tribunal peut exiger de la partie qu’elle fournisse une caution pour les frais de la procédure et, si une condition prévue dans le présent alinéa n’est pas remplie à l’égard du contrôleur ou du tribunal, selon le cas, peut considérer l’opposition, la requête ou le recours comme abandonné.

Présentation des preuves au contrôleur

92. — 1) Dans toute procédure engagée devant le contrôleur en vertu de la présente loi ou de tout autre texte législatif, les preuves sont présentées sous la forme d’une déclaration écrite solennelle en l’absence de directives dans le sens contraire; toutefois, dans tous les cas

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où le contrôleur estime qu’il est approprié d’agir ainsi, il peut accepter les preuves présentées de vive voix en lieu et place d’une déclaration de ce genre ou en plus de celle-ci.

2) Une déclaration écrite solennelle présentée conformément à l’alinéa 1) peut, dans le cas d’un recours, être utilisée en lieu et place d’une déclaration sous serment, mais, si tel est le cas, elle a les mêmes effets et les mêmes conséquences qu’une déclaration sous serment.

3) Le contrôleur peut, aux fins de l’une quelconque des fonctions qui lui sont conférées par la présente loi, accomplir l’un ou la totalité des actes suivants :

a) citer des témoins devant lui;

b) interroger, sous serment ou après une affirmation solennelle de la part de ceux-ci, les témoins qui comparaissent devant lui (étant habilité par la présente disposition à recevoir un serment ou une affirmation de ce genre) ou autoriser l’interrogatoire de ces témoins, sous serment ou après une affirmation solennelle de la part de ceux-ci;

c) exiger d’un témoin qu’il produise tout document qui présente un intérêt pour la procédure et qu’il a le pouvoir de produire;

d) permettre que des preuves soient présentées dans une déclaration sous serment ou au titre d’un témoignage fait sous la foi du serment en lieu et place ou en plus des preuves présentées dans le cadre d’une déclaration écrite solennelle ou oralement.

4) Une citation de témoin en vertu du présent article est signée par le contrôleur.

5) Un témoin comparaissant devant le contrôleur a droit aux mêmes immunités et privilèges que s’il comparaissait devant le tribunal.

6) Si une personne

a) dûment citée comme témoin devant le contrôleur ne se présente pas, ou

b) comparaissant comme témoin refuse de prêter serment ou de prononcer l’affirmation solennelle que le contrôleur peut légalement exiger d’elle, refuse de produire un document qu’elle a le pouvoir de produire et dont le contrôleur peut légalement exiger la production de la part de cette personne, ou refuse de répondre à une question à laquelle le contrôleur est fondé d’exiger une réponse,

elle commet un délit et est passible, sur condamnation à la suite d’une procédure simplifiée, d’une amende n’excédant pas 1 000 livres irlandaises.

Droit d’audience devant le contrôleur

93. Une partie à une procédure engagée devant le contrôleur en vertu de la présente loi peut être représentée par un conseil ou un avoué, ou par un agent de brevets qui est pour le moment inscrit au registre au sens de la Xe partie, ou peut comparaître devant le contrôleur en personne ou se faire représenter par toute personne par laquelle elle souhaite se faire représenter, s’agissant d’une personne à laquelle l’article 106.3) est applicable.

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Communications ne donnant pas lieu à une obligation de divulgation

94. — 1) Une communication à laquelle le présent article est applicable bénéficie de l’exemption de divulgation dans toute procédure (y compris une procédure devant le contrôleur ou l’autorité compétente en vertu de la Convention sur le brevet européen ou du traité) dans la même mesure qu’une communication entre client et avoué dans toute procédure engagée devant un tribunal de l’État.

2) Le présent article s’applique à une communication

a) entre une personne, ou une personne agissant en son nom, et un avoué ou un agent de brevets, ou une personne agissant en son nom, ou

b) destinée à obtenir des informations ou faite en réponse à une demande d’informations qu’une personne cherche à obtenir pour donner des instructions à un avoué ou à un agent de brevets,

se rapportant à la protection d’une invention, d’un brevet, d’un dessin ou modèle, d’informations techniques ou à toute question concernant un passing off.

3) Dans le présent article, “agent de brevets” s’entend d’une personne inscrite en tant qu’agent de brevets au registre des agents de brevets, d’une société de capitaux ou d’une société de personnes exerçant légalement les fonctions d’agent de brevets dans l’État, ou d’une personne ou d’une société de personnes qui remplit la condition mentionnée à l’alinéa 1) ou 3) de l’article 125.

Assesseurs

95. — 1) Dans une action ou dans une procédure en contrefaçon de brevet ou en annulation d’un brevet, ou dans toute autre procédure engagée en vertu de la présente loi, le tribunal peut, s’il l’estime approprié, s’assurer le concours d’un assesseur qu’il considère comme particulièrement qualifié et s’assure le concours dudit assesseur sur requête de l’ensemble des parties à la procédure; en outre, il juge l’affaire totalement ou en partie avec l’aide de celui-ci.

2) La Cour suprême peut, si elle l’estime opportun, demander le concours d’un assesseur de la façon indiquée ci-dessus dans toute procédure engagée devant elle en ce qui concerne une demande de brevet ou un brevet.

3) La rémunération à verser éventuellement à un assesseur en vertu du présent article est fixée par le tribunal ou la Cour suprême, selon qu’il convient, et est payée au titre des dépenses financées par le ministre pour l’application de la présente loi.

Recours contre les décisions du contrôleur

96. — 1) Les décisions ou les ordonnances rendues par le contrôleur, à l’exception des décisions rendues en vertu de l’article 22.2) ou 28.5), peuvent faire l’objet d’un recours devant le tribunal.

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2) Un recours formé en vertu de la présente loi en ce qui concerne une demande de brevet qui n’a pas été publiée est examiné à huis clos.

3) Dans tout recours formé en vertu de la présente loi, le contrôleur a le droit de comparaître ou d’être représenté et d’être entendu pour défendre sa décision, et il comparaît s’il est invité à le faire par le tribunal.

4) Dans tout recours formé en vertu de la présente loi, le tribunal peut exercer tout pouvoir qui aurait pu être exercé par le contrôleur dans la procédure à l’origine du recours.

5) Les règles du tribunal relatives à la conduite d’une procédure de recours engagée en vertu de la présente loi peuvent comporter des dispositions prévoyant la désignation de conseillers scientifiques chargés d’assister le tribunal et régissant les fonctions de ces conseillers; la rémunération de ces conseillers scientifiques est financée au moyen des crédits votés par l’Oireachtas.

6) Sauf disposition contraire de la présente loi, et sauf autorisation du tribunal, aucun recours formé contre une ordonnance ou une décision du contrôleur n’est pris en considération s’il n’est pas formé auprès du tribunal dans un délai de trois mois à compter de la date de l’ordonnance ou de la décision faisant l’objet du recours.

7) Un recours contre une décision du tribunal ne peut être formé en vertu du présent article devant la Cour suprême que sur un point de droit.

8) Dans un recours formé en vertu de la présente loi, il ne sera alloué au contrôleur ni frais ni dépens et il n’aura pas non plus à en verser.

IXe PARTIE LE CONTROLEUR : DISPOSITIONS SUPPLEMENTAIRES

Nomination du contrôleur

97. — 1)a) Le gouvernement nomme comme contrôleur, lorsqu’il y a lieu, une personne compétente, qui occupe ce poste aux conditions fixées par le gouvernement au moment de sa nomination.

b) La personne qui occupait le poste de contrôleur immédiatement avant l’entrée en vigueur du présent article continue d’occuper ce poste aux mêmes conditions, y compris les conditions relatives à la retraite ou à toute indemnité ou prime, que celles qui étaient attachées à son poste jusqu’alors.

2) Le contrôleur reçoit la rémunération fixée par le ministre des finances.

3) Le contrôleur est membre de la fonction publique de l’État.

4) Chaque fois que le contrôleur est temporairement dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions ou lorsque son poste est vacant, le ministre peut nommer une personne chargée d’exercer les fonctions du contrôleur pendant cet empêchement ou cette vacance, et la personne ainsi nommée aura, pendant la durée de sa nomination, tous les pouvoirs conférés au

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contrôleur en vertu de la présente loi et d’autres textes de loi et recevra la rémunération fixée par le ministre avec l’approbation du ministre des finances.

5) Le contrôleur peut autoriser l’un de ses fonctionnaires à exercer l’une des fonctions prévues dans le cadre de la présente loi ou de tout autre texte législatif et ladite fonction, lorsqu’elle est exercée aux fins du texte législatif en question, sera considérée comme ayant été exercée par le contrôleur.

6) Une autorisation donnée en vertu de l’alinéa 5)

a) peut être donnée sous réserve des directives indiquées par le contrôleur,

b) n’empêche pas, pendant qu’elle est en vigueur, le contrôleur d’exercer les fonctions ainsi déléguées, et

c) peut, en tout temps, être modifiée ou annulée par le contrôleur.

Nomination des fonctionnaires relevant du contrôleur

98. — 1) Les fonctionnaires relevant du contrôleur sont nommés par le ministre et leur nombre est celui que le ministre, avec l’approbation du ministre des finances, peut estimer nécessaire; ces personnes occupent leur poste aux conditions qui sont approuvées par le ministre des finances et sont rémunérées selon le barème et de la façon approuvée par celui-ci.

2) Le traitement ou la rémunération du contrôleur et de ses fonctionnaires ainsi que toutes les autres dépenses liées à l’application de la présente loi, telles qu’elles sont approuvées par le ministre des finances, sont payées sur les crédits votés par l’Oireachtas.

3) Les personnes qui, immédiatement avant l’entrée en vigueur du présent article, étaient des fonctionnaires relevant du contrôleur continuent d’occuper leur poste en application de la présente loi aux mêmes conditions qu’avant (sous réserve des dispositions de cette même loi).

Taxes

99. — 1) Sont perçues par le contrôleur et payées les taxes prescrites par le ministre, avec l’approbation du ministre des finances, en ce qui concerne les formalités relatives aux demandes, à la délivrance et au renouvellement des brevets ou toute autre formalité qui, d’après la loi, entre dans le cadre des fonctions du contrôleur.

2) Toutes les taxes prélevées par le contrôleur en vertu du présent article sont perçues et comptabilisées de la manière fixée par le ministre, avec l’approbation du ministre des finances.

3) La loi de 1879, dite Public Offices Fees Act, n’est applicable à aucune des taxes exigibles en vertu du présent article.

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Journal officiel et publication d’informations

100. — 1) Le contrôleur publie périodiquement un journal appelé “Journal officiel des brevets” (dénommé “journal” dans la présente loi), dans lequel il fait figurer tous les éléments qu’il est tenu de publier au journal en vertu de la présente loi ou d’autres textes de loi et tous les éléments et indications qui lui semblent utiles ou importants en ce qui concerne les brevets ou les demandes de brevet, ainsi que tous les éléments dont il a la responsabilité en vertu de la présente loi ou de tout autre texte de loi; toute mention dans un quelconque texte législatif du Journal officiel de la propriété industrielle et commerciale doit être interprétée comme désignant aussi le journal.

2) Le contrôleur peut préparer aux fins de publication et publier les éléments, notes et informations qui lui semble utiles ou importants en ce qui concerne des inventions, des dessins et modèles, des brevets, des marques, un droit d’auteur ainsi que des demandes de brevet et d’enregistrement de marque, que ces éléments, notes ou renseignements proviennent de l’État ou d’ailleurs.

3) Le contrôleur prend des dispositions en vue de la vente d’exemplaires de tous les documents qu’il est chargé, en vertu de la loi, de distribuer ou de publier et peut prendre les dispositions qu’il juge opportunes en vue de la vente d’exemplaires d’autres documents, d’informations ou de notes qu’il est autorisé à publier en vertu de la loi.

Exemption de l’obligation de divulgation pour certains rapports

101. — Sauf disposition contraire de la présente loi ou instruction du ministre, les rapports du contrôleur et des fonctionnaires dépendant du contrôleur rédigés en vertu de la présente loi ou de tout autre texte législatif dont l’application incombe au contrôleur ne sont pas publiés ou ne peuvent pas être consultés par le public et ne sont pas susceptibles d’être produits ou examinés dans une quelconque action en justice, à moins que le tribunal ou un fonctionnaire ayant pouvoir d’ordonner la communication d’informations dans une procédure de ce genre ne certifie que la communication ou l’examen en question sont souhaitables dans l’intérêt de la justice et devraient être autorisés.

Le contrôleur peut consulter l’Attorney General

102. Le contrôleur peut, en cas de doute ou de difficulté dans l’application de l’une quelconque des dispositions de la présente loi ou de tout autre texte législatif dont l’application lui incombe, demander à l’Attorney General des conseils en la matière.

Rapport annuel

103. Pour chaque année se terminant le 31 décembre, le contrôleur rédige ou fait rédiger sous sa supervision un rapport relatif à l’application de la loi et d’autres textes législatifs dont il a la responsabilité et veille à ce que ce rapport soit présenté devant chaque chambre de l’Oireachtas dans les six mois qui suivent la fin de l’année sur laquelle il porte.

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Ce rapport contient, pour l’année qu’il couvre, des indications sur toutes les dispositions réglementaires édictées pendant l’année en question en vertu ou aux fins d’application de ladite loi ou desdits textes législatifs et le décompte de l’ensemble des taxes, des traitements et des indemnités ainsi que de toutes les autres sommes perçues et payées en vertu de la présente loi ou desdits textes législatifs.

Heures ouvrables et jours de fermeture

104. — 1) Les dispositions réglementaires édictées par le ministre en vertu de l’article 114 peuvent fixer l’heure de fermeture au public de l’office un jour quelconque pour l’accomplissement de démarches en vertu de la présente loi ou de toute autre démarche qui peut correspondre, en vertu de la loi, à une fonction du contrôleur, ou pour l’accomplissement de toute catégorie de démarches de ce genre, et peuvent fixer des jours de fermeture à cet effet.

2) Toute démarche accomplie en vertu de la présente loi un jour quelconque après l’heure fixée de la façon indiquée à l’alinéa précédent ou un jour de fermeture pour les opérations de cette catégorie est réputée effectuée le premier jour suivant (autre qu’un jour de fermeture), et lorsqu’un délai pour accomplir un acte en vertu de la présente loi expire un jour de fermeture, il est prorogé jusqu’au prochain jour ouvrable.

Xe PARTIE AGENTS DE BREVETS

Un agent dûment autorisé est habilité à agir

105. — 1) Sous réserve des règles édictées en vertu de l’article 109.2) ou 114, chaque fois qu’en vertu de la présente loi un acte quelconque doit être accompli par une personne quelconque ou à l’égard d’une personne quelconque en ce qui concerne un brevet ou toute procédure relative à un brevet ou à l’obtention d’un brevet, l’acte peut être accompli par un mandataire ou à l’égard d’un mandataire (dénommé, dans la présente loi, “agent de brevets”) de ladite personne, dûment autorisé de la manière prescrite.

2) Une personne dûment autorisée par une autre personne en vertu de l’alinéa 1) à agir pour elle en tant qu’agent de brevets peut (sauf disposition contraire figurant dans un accord conclu entre l’agent de brevets et ladite personne) cesser d’agir en tant qu’agent de brevets de l’autre personne après avoir informé le contrôleur et cette personne.

Prétention indue au titre d’agent de brevets

106. — 1) Le registre qui, immédiatement avant l’entrée en vigueur du présent article, était appelé registre des agents de brevets continue d’être appelé ainsi et d’être tenu par le contrôleur (dans la présente partie, le registre des agents de brevets est dénommé “registre”).

2) Sous réserve des dispositions énoncées plus loin dans le présent article,

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a) une personne agissant à des fins lucratives ne doit pas, seule ou en association avec une autre personne, s’intituler agent de brevets, exercer ou se présenter comme telle ou se laisser ainsi intituler ou présenter, à moins qu’elle ne soit inscrite comme agent de brevets au registre, ou, si elle est membre d’une société de personnes se présentant comme étant un agent de brevets, à moins qu’elle-même et tous ses associés ne soient inscrits comme tels;

b) une société agissant à des fins lucratives ne doit pas exercer, s’intituler ou se présenter ou se laisser intituler ou présenter de la façon susmentionnée à moins que chaque administrateur de la société, et, si la société a un directeur qui n’est pas administrateur, ce directeur ne soient inscrits au registre susmentionné.

3) Le ministre peut, s’il le juge bon, permettre à toute personne qui n’est pas inscrite de la façon susmentionnée d’agir, sur requête de cette personne, au nom d’autres personnes pour obtenir des brevets sous réserve de toute condition qu’il considère comme appropriée.

4) L’exécuteur testamentaire d’un agent de brevets décédé peut poursuivre les affaires ou les activités de l’agent décédé pendant une période n’excédant pas trois ans à compter du décès de l’agent de brevets ou durant la période supplémentaire (éventuelle) autorisée par le tribunal, s’il est lui-même autorisé par le tribunal à gérer les affaires ou les activités ou emploie une autre personne qui est autorisée à gérer les affaires ou les activités en son nom.

5) Toute personne qui viole une quelconque disposition du présent article est coupable d’un délit et est passible, sur condamnation à la suite d’une procédure simplifiée, d’une amende n’excédant pas 500 livres irlandaises dans le cas d’un premier délit et 1 000 livres irlandaises en cas de récidive.

6) Nonobstant l’article 10.4) de la loi de 1851 dite Petty Sessions (Ireland) Act, des poursuites portant sur un délit résultant de la violation du présent article peuvent être engagées, en tout temps, dans les 12 mois qui suivent la date du délit.

7) Aucune disposition de la présente loi n’est interprétée comme interdisant aux avoués de participer, comme il l’ont fait jusqu’ici, aux procédures engagées en vertu de la présente loi en ce qui concerne un brevet ou à une procédure relative à un brevet ou à l’obtention d’un brevet.

8) Un agent de brevets ne se rend pas coupable d’un délit en vertu de l’article 58 de la loi de 1954 dite Solicitors Act (qui interdit la rédaction, contre rémunération, de certains instruments par des personnes non légalement habilitées), au motif uniquement de la rédaction par lui-même d’un acte de cession du droit de présenter une demande de brevet ou de la propriété d’une demande de brevet ou d’un brevet, ou de tout document (autre qu’un acte authentique) destiné à être utilisé dans une procédure engagée en vertu de la présente loi devant le contrôleur ou le tribunal.

Droit d’être inscrit au registre des agents de brevets

107. — 1) Toute personne qui

a) réside dans l’État ou dans tout autre pays prescrit,

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b) a un établissement dans l’État,

c) possède les qualifications prescrites sur le plan des études et sur le plan professionnel, et

d) remplit les conditions prescrites

peut être inscrite au registre, et une société de personnes peut aussi être inscrite au registre si chaque associé est inscrit conformément aux dispositions du présent article; une personne ou une société de personnes qui peut ainsi être inscrite le sera sur requête présentée dans la forme et de la façon prescrites et contre paiement de la taxe prescrite.

2) Les personnes et les sociétés de personnes dont le nom a été inscrit au registre en vertu de la loi de 1964 immédiatement avant l’entrée en vigueur de la présente loi sont considérées comme inscrites au registre.

Radiation du registre ou suspension de l’enregistrement d’agents de brevets

108. — 1) Toute personne inscrite au registre qui demande au contrôleur d’être radiée du registre peut être radiée par le contrôleur.

2) Lorsque, de l’avis du contrôleur, une personne inscrite au registre cesse de remplir les conditions requises pour pouvoir y être inscrite ou a eu une conduite indigne à l’égard d’une personne en sa qualité d’agent de brevets, le contrôleur peut décider que le nom de cette personne sera radié du registre ou que, pendant une période d’une durée déterminée, l’inscription du nom de cette personne au registre ne produira aucun effet, mais aucune décision de ce genre n’est prise sans que cette personne ait eu la possibilité d’être entendue.

3) Après avoir pris une décision en vertu de l’alinéa 2), le contrôleur adresse sans délai par la poste à la personne visée par cette décision, dont l’adresse est indiquée dans le registre, une notification écrite dans laquelle figurent le texte de la décision ainsi que la date et le motif de celle-ci.

4) Une personne visée par une décision rendue en vertu du présent article peut, en avisant le contrôleur de la manière prescrite, dans un délai de 21 jours à compter de la date de la décision, demander que le tribunal annule cette décision et, à la suite d’une telle requête,

a) le tribunal, après examen de la requête, peut

i) annuler la décision ou

ii) déclarer que le contrôleur était fondé à rendre une décision en vertu du présent article à l’égard de ladite personne, et ou bien (selon ce que le tribunal peut considérer comme opportun) donne pour instruction au contrôleur de radier le nom de cette personne du registre, ou bien donne pour instruction que, pendant une période déterminée (commençant au terme d’un délai minimal de sept jours après la décision du tribunal), l’inscription du nom de cette personne au registre ne produira aucun effet.

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b) Si, à un moment quelconque, le contrôleur convainc le tribunal que la personne en question a tardé indûment à présenter sa requête, le tribunal, sauf s’il estime qu’une raison valable justifie une décision contraire, déclare que le contrôleur était fondé à rendre une décision en vertu du présent article à l’égard de ladite personne, et ou bien (selon ce que le tribunal peut considérer comme opportun) donne pour instruction au contrôleur de radier le nom de cette personne du registre, ou bien donne pour instruction que, pendant une période déterminée (commençant au terme d’un délai minimal de sept jours après la décision du tribunal), l’inscription du nom de cette personne au registre ne produira aucun effet.

5) À la suite d’une requête présentée en vertu du présent article, il ne sera alloué au contrôleur ni frais ni dépens et il n’aura pas non plus à en verser.

6) Lorsqu’une personne visée par une décision rendue par le contrôleur en vertu du présent article n’adresse pas au tribunal, dans un délai de 21 jours à compter de la date de la décision, une requête en annulation de cette décision, le contrôleur peut s’adresser unilatéralement au tribunal pour lui demander confirmation de la décision; si le contrôleur s’adresse ainsi au tribunal, celui-ci, après avoir examiné la requête en question, se prononce dans ce sens — sauf s’il estime qu’une raison valable justifie une décision contraire — et ou bien (selon ce que le tribunal peut considérer comme opportun) donne pour instruction au contrôleur de radier le nom de cette personne du registre, ou bien donne pour instruction que, pendant une période déterminée (commençant au terme d’un délai minimal de sept jours après la décision du tribunal), l’inscription du nom de cette personne au registre ne produira aucun effet.

7) La décision rendue par le tribunal à la suite d’une requête présentée en vertu du présent article est définitive, mais, avec l’autorisation du tribunal ou de la Cour suprême, il peut être recouru, par le contrôleur ou la personne intéressée, à la Cour suprême sur un point déterminé de droit.

8)a) Après avoir radié le nom d’une personne du registre, le contrôleur envoie par courrier postal affranchi à la personne dont l’adresse est indiquée dans le registre une notification écrite l’informant de la radiation.

b) Lorsqu’en vertu du présent article le tribunal donne pour instruction que, pendant une période déterminée, l’inscription du nom d’une personne au registre ne produira aucun effet, le contrôleur, avant le début de cette période, envoie par courrier postal affranchi à ladite personne, dont l’adresse est indiquée dans le registre, une notification écrite l’informant de cette instruction.

9) Une personne dont le nom a été radié du registre peut, en tout temps, être inscrite de nouveau au registre uniquement sur instruction du contrôleur; lorsqu’une personne est ainsi de nouveau inscrite au registre, le contrôleur peut assortir cette réinscription des conditions qu’il juge appropriées (y compris le paiement d’une taxe ne dépassant pas la taxe qui serait exigible de cette personne au titre de l’inscription pour une première inscription au registre).

10) Lorsque l’inscription d’une personne au registre a cessé d’avoir effet en vertu du présent article pendant une période d’une durée déterminée, le contrôleur peut, s’il le juge

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opportun, et sur requête qui lui est présentée par la personne en question, mettre un terme sur instruction à la suspension.

Règles relatives aux agents de brevets

109. — 1) Le ministre peut éditer des règles relatives à la tenue du registre et peut, au moyen de telles règles, prescrire tous les éléments ou actes visés à l’article 107 ou 108, et, en particulier, prescrire les qualifications exigées sur le plan des études et sur le plan professionnel et les conditions (y compris les conditions de nationalité ou de citoyenneté) à remplir pour pouvoir être inscrit au registre, ainsi que les honoraires maximaux que peut demander une personne inscrite au registre pour les services se rapportant à l’obtention de brevets qui peuvent être spécifiés dans lesdites règles.

2) Les règles édictées en vertu du présent article peuvent autoriser le contrôleur à refuser de reconnaître en tant qu’agent, pour toute activité relevant de la présente loi, une personne qui ne remplit pas les conditions énoncées à l’article 106.

3) Les règles édictées en vertu du présent article peuvent autoriser le contrôleur à refuser de reconnaître en tant qu’agent, pour toute activité relevant de la présente loi, une société ou une firme dont un administrateur ou un directeur ou un associé (selon le cas) est une personne que le contrôleur pourrait refuser de reconnaître en tant qu’agent.

XIe PARTIE DISPOSITIONS DIVERSES

Correction d’erreurs

110. — 1)a) Sous réserve des dispositions du présent article, le contrôleur peut corriger toute erreur linguistique, de transcription, de plume, toute inexactitude figurant dans un mémoire descriptif de brevet, dans une demande de brevet ou dans un document déposé à la suite du dépôt d’une demande de brevet, ou toute erreur dans le registre.

b) Le pouvoir conféré au contrôleur aux termes du sous-alinéa a) du présent alinéa s’ajoute aux pouvoirs qui lui sont conférés par l’article 86.7).

2) Il peut être procédé à une correction en application du présent article sur requête présentée de la manière prescrite par toute personne intéressée et assortie du paiement de la taxe prescrite ou en l’absence d’une telle requête.

3) Lorsque le contrôleur propose de procéder à une correction visée à l’alinéa 1) ou lorsqu’une requête est présentée dans ce sens, il notifie, avant de prendre une décision, la proposition ou la requête en question au propriétaire du brevet ou au déposant de la demande de brevet, selon le cas, et à toute personne autre que la personne qui présente la requête qui lui semble intéressée.

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Falsification du registre, etc.

111. Quiconque porte ou fait porter une inscription fausse sur un registre tenu en vertu de la présente loi, établit un document faussement présenté comme la copie d’une inscription figurant dans un tel registre ou produit, offre ou fait produire ou offrir comme moyen de preuve un document de ce genre sachant que l’inscription ou le document est faux se rend coupable d’un délit et est passible, sur condamnation à la suite d’une procédure en forme simplifiée, d’une amende n’excédant pas 1 000 livres irlandaises, ou, selon la volonté du tribunal, d’un emprisonnement d’une durée ne dépassant pas six mois ou de ces deux peines à la fois.

Prétentions indues à des droits sur des brevets

112. — 1) Quiconque donne fallacieusement à croire qu’un produit qu’il vend est breveté est coupable d’un délit et est passible, sur condamnation à la suite d’une procédure en forme simplifiée, d’une amende n’excédant pas 1 000 livres irlandaises.

2) Aux fins du présent article, quiconque vend un produit sur lequel les mots “patent” (brevet) ou “patented” (breveté) ou toute autre mention indiquant explicitement ou implicitement que le produit est un produit breveté sont estampillés, gravés ou imprimés ou apposés d’une autre manière est réputé donner à croire que l’article est un produit breveté.

Éléments suggérant faussement un lien officiel avec l’office

113. Si une personne utilise dans son établissement ou dans tout document délivré par elle, ou d’une autre façon, des mots suggérant qu’il existe un lien officiel entre son établissement et l’office ou que son établissement est l’office, elle est coupable d’un délit et passible, sur condamnation à la suite d’une procédure en forme simplifiée, d’une amende n’excédant pas 500 livres irlandaises.

Pouvoir du ministre d’édicter des règles

114. — 1) Le ministre peut édicter des règles (sauf en ce qui concerne les questions qu’il est approprié de traiter dans le règlement du tribunal) et accomplir les actes qu’il considère comme opportuns, sous réserve des dispositions de la présente loi,

a) pour prescrire la forme et la teneur des demandes de brevet et d’autres documents susceptibles d’être déposés auprès de l’office, et pour exiger que soient fournies des copies de tous ces documents;

b) pour réglementer la procédure à suivre en ce qui concerne toute action ou toute question dont est saisi le contrôleur et pour autoriser la rectification des irrégularités de procédure;

c) pour exiger les taxes qui doivent être payées en ce qui concerne une procédure ou une question de ce genre ou la fourniture d’un service quelconque par l’office et pour prévoir l’exonération du paiement des taxes dans des circonstances prescrites;

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d) pour prescrire les circonstances dans lesquelles une personne est tenue d’être représentée par un agent de brevets qui est, pour l’instant, inscrit au registre au sens de la Xe partie et d’agir par l’intermédiaire de cet agent dans le cadre des procédures prévues par la présente loi;

e) pour prescrire des délais à respecter dans l’accomplissement d’un acte quelconque défini comme nécessaire en ce qui concerne l’une desdites procédures aux termes ou en vertu de la présente loi et pour procéder à la modification d’un délai quelconque fixé dans la présente loi ou en vertu de celle-ci;

f) pour prescrire la façon de calculer les délais;

g) pour réglementer la publication, la vente et la teneur d’un élément quelconque que le contrôleur est tenu de publier ou d’autoriser à publier aux termes de la présente loi;

h) pour réglementer la présentation des copies ou exemplaires de publications faites en vertu de la présente loi aux déposants de demandes de brevet et aux propriétaires de brevets ainsi qu’aux autorités, organismes et institutions publics (qu’ils soient ou non de l’État);

i) pour réglementer la tenue du registre des brevets et du registre visé à l’alinéa d);

j) pour prescrire tout élément ou tout acte visé dans la présente loi de la façon prescrite;

k) pour accomplir un acte quelconque autorisé ou exigé par la présente loi aux termes de l’article 9 de la première annexe ou d’une quelconque autre disposition ou présenté, dans la présente loi, comme accompli ou devant être accompli aux termes des dispositions réglementaires édictées en vertu de ladite loi;

l) d’une façon générale, pour réglementer les activités de l’office et tout acte qui, aux termes de la présente loi, est placé sous l’autorité ou la surveillance du contrôleur.

2) Sans préjudice des dispositions de l’alinéa 1), le contrôleur peut adopter les procédures qu’il estime appropriées pour donner effet à la présente loi.

Envoi d’un avis, etc., par voie postale

115. Tous avis, demandes ou autres documents qui peuvent ou doivent être donnés ou déposés aux termes ou en vertu de la présente loi peuvent être donnés ou déposés par voie postale ou par tous autres moyens prescrits.

Objets confisqués en vertu de la présente loi

116. Les dispositions de la présente loi n’ont aucune incidence sur le droit de l’État ou de tout autre ayant cause direct ou indirect de l’État de vendre ou d’utiliser tout produit confisqué en vertu des lois relatives aux douanes ou de tout texte législatif relatif aux impôts indirects.

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Étendue de la protection territoriale

117. Pour éviter toute incertitude, il est déclaré par la présente disposition que la présente loi s’applique aux eaux suivantes : les eaux de la zone marine qui constituent la mer territoriale de l’État, les eaux situées dans toutes les zones marines auxquelles sont étendues les eaux intérieures de l’État selon l’article 5 de la loi de 1959 dite Maritime Jurisdiction Act et les eaux situées dans une zone qui constitue, pour le moment, une zone désignée au sens de l’article premier de la loi de 1968 dite Continental Shelf Act.

Immunité du ministre, du contrôleur et des fonctionnaires pour les actes officiels

118. Ni le ministre, ni le contrôleur, ni un fonctionnaire quelconque relevant du ministre ou du contrôleur

a) n’est réputé garantir la validité des brevets délivrés en vertu de la présente loi ou de traités ou conventions internationales auxquels l’État est partie; ou

b) n’encourt une responsabilité quelconque en raison ou à l’égard d’une recherche, d’un examen ou d’une enquête réalisés en vertu des dispositions de la présente loi ou d’un tel traité ou d’une telle convention, ou pour un rapport, une communication ou une procédure découlant d’une telle recherche, d’un tel examen ou d’une telle enquête.

XIIe PARTIE DISPOSITIONS RELATIVES AUX CONVENTIONS INTERNATIONALES

Effets du brevet européen

119. — 1) Sous réserve des dispositions de la présente loi, un brevet européen désignant l’État, dès la publication d’une mention relative à sa délivrance au Bulletin européen des brevets, est considéré, aux fins de la présente loi, comme un brevet délivré en vertu de la présente loi à la suite d’une demande déposée en vertu de la IIe partie et comme si la mention relative à la délivrance du brevet avait été publiée au journal en vertu de l’article 34 à la date de cette publication; en outre,

a) le propriétaire d’un brevet européen désignant l’État jouit en conséquence à l’égard de l’État des mêmes droits et recours légaux, aux mêmes conditions que le propriétaire d’un brevet délivré en vertu de la présente loi;

b) le terme “brevet”, dans la présente loi, doit être interprété en conséquence; et

c) toute déclaration faite et tout certificat déposé aux fins de la disposition de la Convention sur le brevet européen correspondant à l’article 12.1)b) doivent être respectivement considérés comme une déclaration faite et comme un certificat déposé aux fins de l’article 12.1)b).

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2) L’alinéa 1) ne porte pas préjudice à l’application à l’égard d’un brevet européen désignant l’État de toute disposition de la Convention sur le brevet européen concernant la modification ou l’annulation d’un brevet de ce genre dans une procédure devant l’Office européen des brevets.

3) Lorsque, après qu’une procédure en contrefaçon d’un brevet européen désignant l’État a été engagée devant le tribunal mais n’a pas fait l’objet d’une décision finale, il est établi dans une procédure devant l’Office européen des brevets que le brevet n’est que partiellement valide, les dispositions de l’article 50, sans préjudice de la compétence du tribunal en ce qui concerne la validité d’un brevet européen dans la mesure où il désigne l’État, s’appliquent à un brevet de ce genre de la même manière qu’elles s’appliquent à une procédure dans laquelle la validité d’un brevet délivré en vertu de la présente loi est contestée et dans laquelle il est constaté que le brevet ainsi délivré n’est que partiellement valide.

4) Sous réserve de l’alinéa 6), lorsqu’un brevet européen désignant l’État est modifié ou annulé conformément à la Convention sur le brevet européen, la modification est considérée aux fins de la présente loi comme si elle avait été apportée ou, le cas échéant, le brevet est considéré à ces mêmes fins comme ayant été annulé en vertu de la présente loi.

5) Si

a) un brevet européen désignant l’État est annulé en vertu de la Convention sur le brevet européen pour inobservation d’un délai et est rétabli ultérieurement; et

b) au cours de la période comprise entre l’annulation et la publication de la mention du rétablissement du brevet, une personne commence, de bonne foi, à accomplir un acte ou fait des préparatifs effectifs et sérieux pour accomplir un acte qui, n’était l’article 77, constituerait une contrefaçon du brevet,

cette personne bénéficie de la même protection que si une ordonnance avait été rendue en vertu de l’article 37.7).

6)a) L’alinéa 1) ne s’applique à un brevet européen désignant l’État dont le mémoire descriptif a été publié en allemand ou en français que si une traduction en anglais du mémoire descriptif est déposée à l’office et si la taxe prescrite est payée avant le terme du délai prescrit.

b) L’alinéa 4) ne s’applique aux modifications rédigées en allemand ou en français que si une traduction en anglais du mémoire descriptif modifié est déposée à l’office et si la taxe prescrite est payée avant le terme du délai prescrit.

7) Si une traduction n’est pas déposée conformément à l’alinéa 6), le brevet est considéré comme nul dès l’origine.

8) Le contrôleur publie toute traduction déposée à l’office en vertu de l’alinéa 6).

Effets du dépôt d’une demande de brevet européen

120. — 1)a) Une demande de brevet européen désignant l’État et ayant une date de dépôt en vertu de la Convention sur le brevet européen est considérée, aux fins des

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dispositions de la présente loi mentionnées à l’alinéa 2), comme une demande de brevet déposée en vertu de la présente loi portant cette date en tant que date de dépôt en vertu de la présente loi.

b) La présente loi s’applique à une demande visée au sous-alinéa a) du présent alinéa sous réserve des modifications mentionnées à l’alinéa 3).

2) Les dispositions de la présente loi visées à l’alinéa 1) sont les articles 11.3), 25, 26, 27, 44, 45, 46, 55, 56, 62, 76, 77, 78, 79, 80, 83, 84 et 85 ainsi que l’article 17.3) uniquement dans la mesure où il prévoit qu’une demande est adressée au contrôleur et que celui-ci fait une constatation et l’article 22 dans la mesure où il restreint l’application de l’article 11.3).

3) Les modifications prévues à l’alinéa 1) sont les suivantes :

a) toute revendication de priorité faite en relation avec une demande en vertu de la Convention sur le brevet européen est considérée, aux fins de la présente loi, comme une revendication de priorité faite en vertu de l’article 26.1);

b) lorsqu’un délai se rapportant à la priorité est prorogé en vertu de ladite convention, le délai mentionné à l’article 25.1) en ce qui concerne la demande est considéré comme étant égal au délai ainsi prorogé;

c) lorsque le dépôt d’une demande est redaté en vertu de cette convention à une date ultérieure, cette date est considérée comme étant la date de dépôt de la demande;

d) si la demande est publiée conformément à ladite convention, elle est considérée, sous réserve de l’alinéa 6), comme publiée en vertu de l’article 28;

e) toute mention de l’inventeur faite en vertu de ladite convention ou toute déclaration indiquant l’origine du droit à un brevet européen est considérée, aux fins de l’article 17.3), comme une déclaration déposée en vertu de l’article 17.2);

f) l’inscription de la demande au Registre européen des brevets est considérée comme une inscription au registre;

g) les dispositions de l’article 35 ne s’appliquent pas à une telle demande.

4) Les alinéas 1), 2) et 3) cessent de s’appliquer à une demande de brevet européen désignant l’État lorsque la demande est rejetée ou retirée ou considérée comme retirée, ou lorsque la désignation de l’État dans la demande est retirée ou considérée comme retirée, mais si le déposant est rétabli dans ses droits en vertu de la Convention sur le brevet européen, les alinéas 1), 2) et 3) s’appliquent à nouveau à la demande à compter de ce rétablissement; il est toutefois entendu que la survenance d’un tel retrait ou d’un tel rejet n’empêche pas que l’article 11.3) continue de s’appliquer à l’égard des éléments contenus dans une demande de brevet européen désignant l’État qui, en vertu de ladite disposition, est devenue partie de l’état de la technique en ce qui concerne d’autres inventions.

5) Une personne qui, dans la période comprise entre la date à laquelle les alinéas 1), 2) et 3) cessent de s’appliquer, en vertu de l’alinéa 4), à une demande de brevet européen et le rétablissement du déposant dans ses droits, a commencé, de bonne foi, à accomplir un acte

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qui, n’était l’article 77, constituerait une violation de la demande si les alinéas 1), 2) et 3) s’appliquaient alors, ou a fait, de bonne foi, des préparatifs effectifs et sérieux en vue de l’accomplissement d’un tel acte, jouit de la même protection que si une ordonnance avait été rendue en vertu de l’article 37.7).

6) Une demande de brevet européen désignant l’État publiée en allemand ou en français par l’Office européen des brevets en vertu de la Convention sur le brevet européen est réputée, aux fins de l’article 56, publiée en vertu de l’article 28 lorsqu’une traduction en anglais des revendications de la demande a été déposée à l’office et publiée par ce dernier et lorsque la taxe prescrite a été payée; mais un déposant peut engager une procédure en vertu de l’article 56 pour tout acte mentionné dans ledit article qui est accompli avant la publication de cette traduction si, mais uniquement si, avant l’accomplissement de cet acte, il a envoyé par voie postale ou remis à la personne dont il allègue qu’elle a accompli l’acte une traduction en anglais de ces revendications.

7) Une demande de brevet européen peut être déposée à l’office. Cette disposition ne s’applique pas en ce qui concerne une demande qui constitue une demande européenne divisionnaire en vertu de la Convention sur le brevet européen.

Texte authentique des brevets européens et des demandes de brevet européen

121. — 1) Sous réserve de l’alinéa 2), le texte d’un brevet européen ou d’une demande de brevet européen dans la langue de la procédure, c’est-à-dire la langue dans laquelle doit se dérouler la procédure relative au brevet ou à la demande devant l’Office européen des brevets, constitue le texte authentique aux fins de toute procédure engagée en vertu de la présente loi devant le contrôleur ou le tribunal.

2) Lorsque la langue de la procédure visée à l’alinéa 1) est l’allemand ou le français, une traduction en anglais du mémoire descriptif du brevet selon l’article 119 ou des revendications de la demande selon l’article 120 est considérée comme étant le texte authentique aux fins de toute procédure engagée en vertu de la présente loi autre qu’une procédure en annulation du brevet si le brevet ou la demande, tels qu’ils ont été traduits, confèrent une protection moins étendue que celle conférée par le brevet ou la demande en allemand ou en français.

3) Lorsqu’une traduction visée à l’alinéa 2) a pour effet qu’un brevet européen ou une demande de brevet européen confère une protection moins étendue que celle conférée par le texte utilisé dans la procédure mentionnée à l’alinéa 1), le propriétaire du brevet ou le déposant de la demande de brevet peut déposer auprès de l’office une traduction corrigée, et, s’il paie la taxe prescrite dans le délai prescrit, l’office la publie; toutefois, le propriétaire du brevet ou le déposant de la demande de brevet n’est habilité à engager une procédure à l’égard d’un acte constituant une contrefaçon du brevet ou violant la demande tels que le brevet ou la demande ont été correctement traduits, mais non du brevet ou de la demande dans leur traduction initiale, que si, avant l’accomplissement de l’acte, la traduction corrigée a été

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publiée par l’office ou si le propriétaire ou le déposant a envoyé la traduction corrigée par voie postale ou l’a remise à la personne dont il allègue qu’elle a accompli cet acte.

4) Après publication de la correction d’une traduction en vertu de l’alinéa 3), une personne qui a commencé de bonne foi, avant cette publication, à accomplir un acte qui ne constituerait pas une contrefaçon du brevet tel qu’il a été initialement traduit ou une violation de la demande telle qu’elle a été initialement traduite, mais qui constituerait (n’était l’article 77) une contrefaçon du brevet ou une violation de la demande en vertu de la traduction modifiée, ou qui a fait de bonne foi des préparatifs effectifs et sérieux pour accomplir un acte de ce genre, bénéficie de la même protection qui si une ordonnance avait été rendue en vertu de l’article 37.7).

Transformation des demandes de brevet européen

122. — 1) Lorsqu’en vertu de la Convention sur le brevet européen, une demande de brevet européen désignant l’État est considérée comme ayant été retirée parce qu’elle n’a pas, dans le délai exigé par ladite convention, été reçue par l’Office européen des brevets, le contrôleur peut donner des instructions selon lesquelles la demande doit être considérée comme une demande de brevet déposée en vertu de la IIe partie, une fois remplies les conditions mentionnées à l’alinéa 2).

2) Les conditions visées à l’alinéa 1) sont les suivantes :

a) le déposant paie, dans le délai prescrit, la taxe de dépôt, et, si la demande est rédigée en allemand ou en français, dépose une traduction en anglais de cette demande et de toute modification apportée précédemment conformément à la Convention sur le brevet européen; et

b) i) le déposant adresse au contrôleur, dans le délai prescrit (lorsque la demande a été déposée auprès de l’office), une requête tendant à obtenir des instructions au sens du présent article; ou

ii) le service central de la propriété industrielle d’un pays partie à ladite convention, autre que l’État, auprès duquel la demande a été déposée transmet, dans le délai prescrit, une requête tendant à la transformation de la demande en une demande déposée en vertu de la IIe

partie, en joignant une copie de ladite demande telle qu’elle a été déposée.

3) Lorsqu’une demande de brevet européen doit être considérée comme une demande de brevet (au sens de la présente loi) conformément à des instructions données en vertu du présent article,

a) la date de dépôt de la demande en vertu de la Convention sur le brevet européen est considérée comme sa date de dépôt aux fins de la présente loi, mais si elle est redatée en vertu de la Convention sur le brevet européen à une date ultérieure, cette date ultérieure est considérée, à ces mêmes fins, comme date de dépôt de la demande;

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b) si la demande remplit une condition imposée en vertu d’une disposition de ladite convention, elle est considérée comme remplissant les conditions prescrites pour une demande de brevet en vertu de la présente loi;

c) tout document déposé auprès de l’Office européen des brevets en vertu d’une disposition de la Convention sur le brevet européen correspondant à l’une des dispositions suivantes de la présente loi, à savoir les articles 12.1)b), 17.2), 18.2) ou 26.1), ou de toute règle édictée aux fins de l’une quelconque de ces dispositions, est considéré comme déposé auprès de l’office en vertu de ladite disposition ou de ladite règle.

Décision du tribunal sur des questions concernant le droit au brevet européen

123. — 1) Le tribunal statue sur une question à laquelle le présent article s’applique conformément aux dispositions suivantes du présent article.

2) Le présent article s’applique à la question de savoir, avant la délivrance d’un brevet européen, si une personne a ou non le droit d’obtenir la délivrance d’un tel brevet ou une part d’un tel brevet; dans le présent article, l’expression “question employeur-employé” s’entend de toute question de ce genre survenant entre un employeur et un employé ou leurs ayants cause, découlant du dépôt d’une demande de brevet européen pour une invention faite par l’employé.

3) Sous réserve de l’alinéa 5), le tribunal examine une question à laquelle s’applique le présent article, autre qu’une question employeur-employé, et statue sur cette question si, et uniquement si, les conditions suivantes sont remplies :

a) il n’existe aucun accord par écrit ou aucune autre preuve écrite établissant que les parties sont convenues de se soumettre à la juridiction d’un tribunal ou de toute autre autorité compétente qui, en vertu du droit d’un pays partie pertinent autre que l’État, a compétence pour statuer sur la question, et

b) i) le déposant réside ou a son établissement principal dans l’État, ou

ii) l’autre partie demande que le brevet lui soit délivré et, normalement, réside ou a son établissement principal dans l’État, alors que le déposant ne réside pas ou n’a pas son établissement principal dans l’un des pays contractants pertinents.

4) Sous réserve de l’alinéa 5), le tribunal examine une question employeur-employé et statue sur cette question si, et uniquement si, les conditions suivantes sont remplies :

a) i) l’employé est employé entièrement ou principalement dans l’État, ou

ii) l’employé n’est employé ni entièrement ni principalement dans un pays ou un territoire particulier, ou

iii) le lieu dans lequel l’employé est employé principalement ne peut pas être déterminé mais l’employeur a dans l’État un établissement professionnel auquel l’employé est rattaché (qu’il soit ou non également rattaché à un autre lieu);

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et

b) il n’existe pas de preuve écrite établissant que les parties sont convenues de se soumettre à la juridiction d’un tribunal ou d’une autre autorité compétente qui, en vertu de la législation d’un pays contractant pertinent autre que l’État, a compétence pour statuer sur la question, ou, s’il existe des preuves écrites de l’existence d’une convention de ce genre, le droit régissant le contrat de travail ne reconnaît pas la validité d’une telle convention.

5) Le tribunal peut examiner une question à laquelle s’applique le présent article et statuer sur cette question s’il existe des preuves écrites établissant que les parties sont convenues de se soumettre à la juridiction du tribunal et, s’il s’agit d’une question employeur- employé, si le droit régissant le contrat de travail reconnaît la validité d’une telle convention.

6) Si, après qu’une procédure tendant à obtenir une décision sur une question à laquelle s’applique le présent article a été engagée devant un tribunal ou une autre autorité compétente qui, en vertu du droit d’un pays contractant pertinent autre que l’État, a compétence pour statuer sur la question, la procédure est engagée devant le tribunal, le tribunal suspend la procédure engagée jusqu’à ce que les conditions suivantes soient remplies :

a) ladite autorité

i) se déclare incompétente, ou

ii) rend une décision que le tribunal refuse de reconnaître en vertu de l’article 124, et

b) lorsque la décision de ladite autorité fait l’objet d’un recours, le recours a été formé et a fait l’objet d’une décision ou a été retiré ou, dans le cas où un tel recours n’est pas formé, le délai de recours a expiré.

7) Dans le présent article, l’expression “décision sur une question” s’entend

a) d’une déclaration relative à cette question; et

b) de l’ordonnance que le tribunal estime appropriée de rendre en ce qui concerne cette question.

8) Dans le présent article et à l’article 124, l’expression “pays contractant pertinent” s’entend d’un pays qui est partie à la Convention sur le brevet européen et qui n’a pas exercé son droit reconnu par ladite convention d’exclure l’application du protocole relatif à ladite convention et mentionné dans cette dernière, dit Protocole sur la reconnaissance.

9) Le présent article et l’article 124 sont applicables à la question qui se pose avant la délivrance d’un brevet européen et qui consiste à se demander si la demande de brevet européen pertinent désigne ou non l’État.

Effets des décisions en matière de brevets rendues par les autorités compétentes d’autres États

124. — 1) Sous réserve de l’alinéa 2), toute décision rendue sur une question à laquelle s’applique l’article 123 par un tribunal ou toute autre autorité compétente qui, en vertu du

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droit d’un pays contractant pertinent autre que l’État, a compétence pour statuer sur cette question est, en l’absence d’un recours contre la décision ou si le délai de recours a expiré sans qu’un recours ait été formé, reconnue dans l’État comme si elle avait été rendue par le tribunal.

2) Le tribunal peut refuser de reconnaître une décision visée à l’alinéa 1) selon laquelle le déposant d’une demande de brevet européen n’a pas le droit d’obtenir la délivrance d’un tel brevet ou une part d’un tel brevet

a) si le déposant n’a pas contesté la procédure dont il est question dans la décision parce qu’elle ne lui a pas été du tout notifiée, qu’elle ne lui a pas été notifiée de la manière appropriée ou qu’elle ne lui a pas été notifiée en temps voulu pour lui permettre de contester la procédure; ou

b) si la décision est en conflit avec la décision d’un tribunal ou de toute autre autorité compétente qui, en vertu du droit d’un quelconque autre pays contractant pertinent, a compétence pour statuer sur la question dans le cadre d’une procédure engagée antérieurement entre les mêmes parties que les parties à la procédure engagée en vertu de la présente loi et portant sur la même question.

Agents de brevets et autres mandataires

125. — 1) Une personne ne peut pas, à des fins lucratives, exercer seule ou en association avec une autre personne une activité d’agent ou de mandataire d’autres personnes en vue de déposer des demandes de brevet européen ou d’obtenir des brevets européens ou en vue d’engager des procédures relatives à de tels brevets devant l’Office européen des brevets, ni s’intituler ainsi ou se présenter comme telle si elle ne remplit pas la condition selon laquelle son nom et celui de chacun de ses associés doivent être inscrits sur la liste européenne.

2) L’alinéa 1) ne doit pas être interprété comme interdisant à un avocat ou à un avoué de participer à une procédure devant l’Office européen des brevets qui correspond à une procédure à laquelle il est habilité à participer en vertu de l’article 93 ou 106.

3) Une société agissant à des fins lucratives ne doit pas s’intituler agent ou mandataire d’autres personnes aux fins mentionnées à l’alinéa 1) ou exercer ou se présenter comme telle ou se laisser ainsi intituler ou présenter auxdites fins à moins qu’elle n’y soit autorisée en vertu de la Convention sur le brevet européen.

4) Toute personne qui viole les dispositions de l’alinéa 1) ou 3) est coupable d’un délit et est passible, sur condamnation à la suite d’une procédure en forme simplifiée, d’une amende n’excédant pas 500 livres irlandaises dans le cas d’un premier délit et de 1 000 livres irlandaises en cas de récidive.

5) Une personne qui accomplit un acte visé à l’alinéa 1) mais remplit la condition indiquée audit alinéa n’est pas considérée comme violant les dispositions de l’article 106 pour autant qu’elle ne s’intitule pas sans émettre la moindre restriction agent de brevets, et ne se présente pas ou ne se laisse pas présenter comme exerçant une activité autre que celle mentionnée audit alinéa.

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6) Le contrôleur peut refuser de reconnaître la qualité d’agent ou d’autre représentant en vue du dépôt de demandes de brevet européen à toute personne qui ne remplit pas les conditions mentionnées à l’alinéa 1) et à laquelle ne s’applique pas l’exception mentionnée à l’alinéa 2).

Mandataires en brevets européens

126. — 1) Pour éviter toute incertitude, il est déclaré par la présente disposition qu’aucune des personnes dont le nom figure sur la liste européenne n’est coupable d’un délit en vertu de l’article 56 de la loi de 1954 dite Solicitors Act au seul motif qu’elle s’intitule mandataire en brevets européens.

2) Une personne dont le nom figure sur la liste européenne n’est pas coupable d’un délit en vertu d’un des textes de loi votés de 1954 à 1960 dits Solicitors Acts, au seul motif qu’elle a rédigé un document (autre qu’un acte authentique) destiné à être utilisé dans une procédure engagée devant le contrôleur en vertu de la présente loi en ce qui concerne un brevet européen ou une demande de brevet européen.

Demandes internationales de brevet

127. — 1) Une demande internationale de brevet désignant l’État est considérée comme une demande de brevet européen désignant l’État.

2) L’office peut, sans préjudice de l’article 151 de la Convention sur le brevet européen, agir comme office récepteur au sens de l’article 2.xv) du traité pour des personnes déposant des demandes internationales, à condition que ces demandes soient en anglais.

3) Aux demandes déposées auprès de l’office, en tant qu’office récepteur, est joint le montant de la taxe de transmission prescrite.

4) Le ministre peut édicter des règles énonçant des dispositions relatives aux demandes internationales découlant du fait que l’office agit en tant qu’office récepteur pour les déposants de demandes de ce genre.

5) Toute demande visée à l’alinéa 1) qui est publiée en vertu du traité est considérée aux fins de l’article 11.3) comme publiée uniquement lorsqu’une copie de la demande a été remise à l’Office européen des brevets en allemand, anglais ou français et que la taxe correspondante a été payée en application de la Convention sur le brevet européen.

6) Toute demande visée à l’alinéa 1) qui est publiée en vertu du traité dans une langue autre que l’allemand, l’anglais ou le français est considérée aux fins de l’article 56 comme publiée uniquement lorsqu’elle est republiée en allemand, anglais ou français par l’Office européen des brevets en vertu de la Convention sur le brevet européen.

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Ordonnances visant à donner effet à des accords internationaux relatifs aux brevets

128. — 1) Le ministre peut, par ordonnance, édicter toute disposition qui lui semble être nécessaire ou opportune pour permettre de donner effet à une modification de la Convention sur le brevet européen ou du traité ou à toute disposition particulière d’une telle modification ou à tout traité, convention ou accord internationaux (ou protocole correspondant) relatifs aux brevets auxquels l’État est partie ou propose de devenir partie.

2) Le ministre peut, par ordonnance, annuler ou modifier une ordonnance édictée en vertu du présent article.

Preuve des conventions et instruments établis en vertu de conventions

129. — 1) Font foi dans les procédures judiciaires et dans les procédures engagées devant le contrôleur :

a) la Convention sur le brevet européen, le traité et toute autre convention ou tout protocole ou autre accord auquel s’applique une ordonnance rendue en vertu de l’article 128,

b) tout bulletin, journal ou gazette publié en vertu de la Convention sur le brevet européen et du traité ainsi que le Registre européen des brevets tenu en application de la Convention sur le brevet européen, et

c) toute décision ou tout avis donné conformément à la Convention sur le brevet européen par une autorité compétente sur toute question découlant de ladite convention ou de son application.

2) Tout document visé à l’alinéa 1)b) présenté comme indiquant la teneur ou les dispositions, ou une partie de la teneur ou des dispositions, de tout instrument établi ou de tout acte accompli par une institution reconnue par la Convention sur le brevet européen ou le traité est admissible en vertu de la présente loi comme commencement de preuve de ladite teneur, desdites dispositions ou de ladite partie.

3) La preuve d’un instrument établi en vertu de la Convention sur le brevet européen ou du traité par une quelconque institution visée à l’alinéa 2), y compris tout jugement ou ordonnance d’une autorité compétente reconnue par la Convention sur le brevet européen, de toute note ou autre document placé sous la garde d’une institution de ce genre ou de toute partie, toute inscription ou tout extrait d’une telle note ou d’un tel autre document, peut être fournie dans toute procédure judiciaire par la production d’un exemplaire certifié conforme par un fonctionnaire de cette institution; tout document présenté comme étant un tel exemplaire est reçu en tant que preuve sans attestation du statut officiel ni authentification de la signature du signataire du certificat ou de son pouvoir de le faire.

4) La preuve d’un instrument ou d’une ordonnance quelconque visé à l’alinéa 3) peut aussi être donnée dans toute procédure engagée en vertu ou non de la présente loi

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a) par la production d’un exemplaire présenté comme étant officiellement imprimé au nom de l’institution par laquelle il a été promulgué ou établi,

b) lorsque l’instrument est placé sous la garde d’un ministère, par la production d’un exemplaire certifié conforme par un fonctionnaire du ministère dûment autorisé au nom de ce dernier,

et tout document présenté comme étant un exemplaire visé au sous-alinéa b) est reçu comme preuve sans attestation du statut officiel ni authentification de la signature de la personne ayant signé le certificat et sans qu’il soit nécessaire de prouver qu’elle est autorisée à le faire ou que le document est placé sous la garde du ministère.

Obtention de preuves aux fins des procédures engagées en vertu de la Convention sur le brevet européen

130. — 1) La loi de 1856 dite Foreign Tribunals’ Evidence Act (dénommée dans le présent article “loi de 1856”) s’applique en ce qui concerne toute autorité compétente constituée en vertu de la Convention sur le brevet européen de la même façon qu’elle s’applique en ce qui concerne tout tribunal compétent dans un pays étranger, et, de la même façon, toute mention d’un tribunal compétent dans un pays étranger à l’article premier de ladite loi doit être interprétée comme incluant aussi une autorité compétente ainsi constituée.

2) Dans le cadre de l’application de la loi de 1856, le tribunal peut ordonner l’interrogatoire sous serment d’un témoin devant le contrôleur.

3) Toute personne interrogée sous serment devant le contrôleur conformément à la loi de 1856, comme cela est prévu par le présent article, qui donne intentionnellement de fausses indications est passible des peines prévues pour faux témoignage.

Communication d’informations à l’Office européen des brevets, etc.

131. Aucun texte législatif, adopté avant ou après l’adoption de la présente loi, n’est interprété comme rendant illicite la communication des informations ci-après, conformément à la Convention sur le brevet européen, à l’Office européen des brevets ou à l’autorité compétente pour recevoir des informations de ce genre dans un pays partie à ladite convention :

a) les informations tirées des dossiers du tribunal dont celui-ci autorise la communication conformément à son règlement,

b) les informations tirées des dossiers de l’office dont le contrôleur autorise la communication conformément aux dispositions réglementaires édictées en application de la présente loi.

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Dispositions relatives aux finances

132. — 1) Toutes sommes d’argent approuvées par le ministre des finances et requises pour acquitter une obligation financière de l’État en vertu de la Convention sur le brevet européen ou du Traité de coopération en matière de brevets sont prélevées sur les crédits votés par l’Oireachtas.

2) Toutes sommes d’argent reçues en application de la convention ou du traité visés à l’alinéa 1) sont versées à un fonds et comptabilisées d’une certaine façon conformément aux indications données par le ministre avec l’autorisation du ministre des finances.

PREMIERE ANNEXE DISPOSITIONS TRANSITOIRES

Article 5

1er. Sous réserve des dispositions de la présente annexe, tous règlement, ordonnance, règle, brevet, prescription, certificat, avis, décision, instruction, autorisation, consentement, demande, requête ou acte édictés, rendus, délivrés, accordés, donnés, présentés ou accomplis en vertu d’un texte législatif abrogé par la présente loi continuent, s’ils ont effet immédiatement avant l’entrée en vigueur de la présente loi et dans la mesure où ils auraient pu être édictés, rendus, délivrés, accordés, donnés, présentés ou accomplis en vertu de la présente loi, d’être en vigueur et produisent leurs effets comme s’ils avaient été édictés, rendus, délivrés, accordés, donnés, présentés ou accomplis en vertu de la disposition correspondante de la présente loi. Un brevet d’addition délivré en vertu de la loi de 1964 reste en vigueur uniquement tant que le brevet délivré pour l’invention principale reste en vigueur.

2. — 1) La durée d’un brevet délivré en vertu de la loi de 1964 et en vigueur au début de l’entrée en vigueur de la présente loi est portée à 20 ans, sous réserve du paiement des taxes de renouvellement prescrites, dans le délai prescrit, pour chaque année supplémentaire.

2) Ce sous-alinéa ne s’applique pas à un brevet dont la durée a été prolongée, avant que la présente loi entre en vigueur, sur présentation d’une requête en vertu de l’article 27 de la loi de 1964.

3) Aucune requête en prolongation de la durée d’un brevet délivré en vertu de la loi de 1964 n’est présentée en vertu de l’article 27 de ladite loi après l’entrée en vigueur de la présente loi.

3. — 1) Lorsqu’un brevet a expiré avant l’entrée en vigueur de la présente loi et qu’une requête en prolongation de la durée de ce brevet présentée en vertu de la loi de 1964 était en instance immédiatement avant l’entrée en vigueur de la présente loi, les dispositions suivantes sont applicables :

a) si aucune objection à la prolongation n’a été formée dans le délai prescrit à cet égard par les dispositions réglementaires édictées en vertu de la loi de 1964 ou dans le règlement du tribunal (selon le cas), ou si une objection de ce genre, après avoir été formée, a été retirée, le

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propriétaire du brevet peut retirer la requête et la durée du brevet est alors prolongée de quatre ans à compter de la date de son expiration;

b) si une objection du genre de celle visée au sous-alinéa précédent a été formée dans le délai prescrit et n’a pas été retirée ou si la requête n’est pas retirée, les dispositions de la loi de 1964 continuent de s’appliquer en ce qui concerne ladite requête.

2) Lorsque, immédiatement avant l’entrée en vigueur de la présente loi, un recours était en instance contre une décision relative à une requête présentée en vertu de l’article 27 de la loi de 1964, les dispositions de ladite loi continuent de s’appliquer en ce qui concerne ce recours jusqu’à ce qu’une décision soit prise concernant ledit recours.

4. Dans le cas d’un brevet dont la durée a été prolongée en vertu de l’alinéa 2.1) ou 3.1) de la présente annexe, une procédure en contrefaçon dudit brevet ne peut pas être engagée contre une personne qui, pendant les deux dernières années de la période de validité de ce brevet, telle qu’elle a été prolongée en vertu des dispositions précitées, a fait les préparatifs (autres que l’importation ou la mise sur le marché d’un produit protégé par ledit brevet) qui permettraient à cette personne d’exploiter commercialement l’invention après l’expiration du brevet.

5. Les requêtes portant sur le rétablissement de brevets qui ont pris fin en instance au début de l’entrée en vigueur de la présente loi font l’objet d’une décision en vertu des dispositions de la loi de 1964.

6. Lorsque, avant l’entrée en vigueur de la présente loi, un mémoire descriptif complet a été déposé en vertu de la loi de 1964 mais n’a pas été accepté, les dispositions de la IIe partie de la présente loi s’appliquent à la demande à laquelle a trait ledit mémoire descriptif et à tout brevet délivré sur la base de la demande de la même façon qu’elles s’appliquent aux demandes déposées en vertu de ladite partie, sous réserve des modifications mentionnées à l’alinéa 7 de la présente annexe.

7. Les modifications visées à l’alinéa 6 de la présente annexe sont les suivantes :

a) la date de dépôt de la demande est la date à laquelle le mémoire descriptif complet a été déposé et les termes “description”, “revendications” et “dessins” figurant dans la IIe partie sont interprétés comme désignant ce mémoire descriptif complet,

b) les articles 18.2)c), 19.2) et 35 sont sans effet en ce qui concerne la demande, et les articles 29.1) et 30.1) n’ont aucun effet en dehors des dispositions énoncées au sous-alinéa k),

c) tout mémoire descriptif provisoire déposé donne naissance au même droit de priorité pour la demande que si une revendication de priorité valable avait été présentée en vertu de l’article 26 uniquement dans la mesure où les éléments divulgués dans le mémoire descriptif provisoire constituent une base satisfaisante pour l’invention qui fait l’objet du mémoire descriptif complet,

d) lorsque la demande a été présentée en tant que demande conventionnelle au sens de la loi de 1964, la demande bénéficie, à condition que les conditions prévues pour les

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demandes conventionnelles dans le sens précité soient remplies, du même droit de priorité que si une revendication de priorité valable avait été présentée en vertu de l’article 26,

e) lorsqu’un mémoire descriptif complet a été ouvert à l’inspection publique en vertu de l’article 69 de la loi de 1964, avant l’entrée en vigueur de la présente loi, l’ouverture à l’inspection publique est considérée comme une publication en vertu de l’article 28 et la date à laquelle il a ainsi été ouvert à l’inspection publique est considérée comme étant la date de ladite publication; les autres documents joints à la demande (y compris tout mémoire descriptif provisoire déposé en relation avec la demande) sont ouverts à l’inspection publique dès que possible après l’entrée en vigueur de la présente loi,

f) une déclaration quant à la paternité de l’invention faite en ce qui concerne une demande déposée ou considérée comme ayant été déposée avant l’entrée en vigueur de la présente loi est considérée comme remplissant les conditions énoncées à l’article 17.2),

g) le délai prévu pour accomplir un acte ou déposer un document en vertu de la présente loi n’expire pas avant l’expiration du délai correspondant en application de la loi de 1964,

h) une demande déposée en vertu de l’article 11.5) de la loi de 1964 est considérée comme une demande divisionnaire au sens de l’article 24,

i) une demande de brevet d’addition déposée en vertu de l’article 28 de la loi de 1964 est considérée comme une demande de brevet indépendant,

j) nonobstant une disposition quelconque énoncée dans la présente loi, une demande peut être instruite au nom d’une personne qui avait le droit de déposer une demande en vertu de la loi de 1964,

k) un déposant qui fournit la preuve indiquée à l’article 8.6)a) ou b) de la loi de 1964 dans le délai prescrit dans le règlement sur les brevets de 1965 est considéré comme ayant rempli les conditions prévues à l’article 30.1) de la présente loi; lorsqu’une preuve de ce genre est fournie après l’entrée en vigueur de la présente loi, elle doit être accompagnée du paiement de la taxe prescrite aux fins de l’article 30.3); et lorsque, dans le cas d’une demande quelconque, la preuve n’est pas fournie dans le délai prescrit dans ledit règlement, la demande est considérée comme ayant été retirée à moins que le déposant ne respecte les dispositions de l’article 29.1) ou 30.1), selon qu’il convient,

l) toutes modifications relatives à une demande présentées avant l’entrée en vigueur de la présente loi qui correspondent à des modifications susceptibles d’être présentées en vertu des dispositions de l’article 29.4), 30.4) ou 30.5), selon qu’il convient, sont considérées comme ayant été présentées en vertu de ces dispositions à condition qu’elles l’aient été par un agent de brevets dûment autorisé lorsqu’un tel agent agit au nom du déposant,

m) dans le cas d’une demande ayant fait l’objet d’une notification informant le déposant de conditions énoncées dans la loi de 1964 (ou dans des règles édictées en vertu de celle-ci) qu’il était tenu de remplir et dans le cas où le déposant n’avait pas, avant l’entrée en vigueur de la présente loi, rempli ces conditions ou convaincu le contrôleur que ces conditions

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étaient remplies, les dispositions de la loi de 1964 (et des règles pertinentes édictées en vertu de celle-ci) continuent de s’appliquer jusqu’à ce qu’une décision soit finalement prise en ce qui concerne les questions en cause.

8. — 1) Dans le cas d’une demande dont le mémoire descriptif complet a été annoncé comme accepté en vertu de l’article 18 de la loi de 1964 et concernant laquelle le délai mentionné à l’alinéa 1) de l’article 19 de ladite loi n’avait pas expiré à l’entrée en vigueur de la présente loi, un brevet n’est pas délivré en vertu de la présente loi sur la base de cette demande avant l’expiration dudit délai ou, lorsqu’une opposition est notifiée pendant ce délai, avant que la procédure pertinente ait été terminée en vertu des dispositions de la loi de 1964 et qu’une décision concluant à la délivrance d’un brevet ait été rendue.

2) Dans toute affaire dans laquelle notification a été faite d’une opposition à la délivrance d’un brevet en vertu de l’article 19 de la loi de 1964 et lorsqu’aucune décision n’a été rendue dans cette affaire avant l’entrée en vigueur de la présente loi, un brevet n’est pas délivré en vertu de la présente loi avant que la procédure pertinente ait été terminée en vertu de la loi de 1964 et qu’une décision concluant à la délivrance d’un brevet ait été rendue.

9. Le pouvoir d’édicter des règles en vertu de l’article 114 comprend le pouvoir d’édicter des règles à toutes fins mentionnées à l’article 96 de la loi de 1964.

10. Une demande de brevet (la demande initiale) qui est déposée avant l’entrée en vigueur de la présente loi, mais concernant laquelle un mémoire descriptif complet n’a pas été déposé avant l’entrée en vigueur de ladite loi, est considérée comme ayant été abandonnée immédiatement avant que celle-ci entre en vigueur; toutefois, nonobstant une quelconque disposition de l’alinéa 1) ou 4) de l’article 25, la demande initiale peut servir de base à une revendication de priorité en vertu de l’article 26 en relation avec une demande de brevet ultérieure déposée selon la présente loi si la date de dépôt de la demande initiale se situe dans la période de 15 mois se terminant le jour précédant la date du dépôt de la demande ultérieure, et les dispositions ci-après sont applicables en ce qui concerne ladite demande ultérieure :

a) la publication de la demande, qui intervient dès que possible après l’expiration d’une période de 18 mois à compter de la date du dépôt de la demande initiale, comprend le mémoire descriptif provisoire joint à la demande initiale, et

b) lorsqu’à une des fins de la présente loi, il est prescrit un délai de 12 mois à compter de la date de priorité d’une demande, ce délai est considéré à cette fin en relation avec cette demande ultérieure comme étant d’une durée de 15 mois à compter de la date de dépôt de la demande initiale.

11. Toute mention dans un quelconque document d’un texte législatif abrogé par la présente loi doit être interprétée comme une mention de la disposition de la présente loi qui correspond au texte législatif en question.

12. Un brevet délivré en vertu de la loi de 1964 auquel l’alinéa 1, 2 ou 3 de la présente annexe est applicable ne peut être susceptible d’annulation que conformément aux dispositions de ladite loi.

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13. Toute demande déposée pour l’attribution d’une licence en vertu de l’article 42 de la loi de 1964 qui était en instance au moment de l’entrée en vigueur de la présente loi fera l’objet d’une décision rendue en vertu des dispositions de la loi de 1964.

DEUXIÈME ANNEXE DIRECTIVES VISEES A L’ARTICLE 45.3)

Article 45

L’article 45 ne doit pas être interprété comme signifiant que l’étendue de la protection conférée par un brevet est déterminée au sens étroit et littéral du texte des revendications et que la description et les dessins servent uniquement à dissiper les ambiguïtés que pourraient receler les revendications. Il ne doit pas davantage être interprété comme signifiant que les revendications servent uniquement de ligne directrice et que la protection s’étend également à ce que, de l’avis d’un homme du métier ayant examiné la description et les dessins, le titulaire du brevet a entendu protéger. L’article 45 doit, par contre, être interprété comme définissant entre ces extrêmes une position qui assure à la fois une protection équitable au titulaire et un degré raisonnable de certitude aux tiers.

* Titre anglais : Patents Act, 1992. Entrée en vigueur : 1er août 1992. Source : communication des autorités irlandaises. Note : traduction du Bureau international de l’OMPI.


Législation Se rapporte à (2 texte(s)) Se rapporte à (2 texte(s)) est modifié(e) par (10 texte(s)) est modifié(e) par (10 texte(s)) Est mis(e) en application par (13 texte(s)) Est mis(e) en application par (13 texte(s))
Traités Se rapporte à (3 documents) Se rapporte à (3 documents)
Versions historiques Abroge (2 texte(s)) Abroge (2 texte(s)) Référence du document de l'OMC
IP/N/1/IRL/P/1
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N° WIPO Lex IE027