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Règlement (CE) n° 450/2008 du Parlement Européen et du Conseil du 23 avril 2008 établissant le code des douanes communautaire (code des douanes modernisé), Union européenne

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Détails Détails Année de version 2008 Dates Entrée en vigueur: 24 juin 2008 Adopté/e: 23 avril 2008 Type de texte Lois en rapport avec la propriété intellectuelle Sujet Mise en application des droits Notes Ce règlement loi simplifie la législation douanière, permet l'utilisation d'outils modernes et de la technologie et promots encore l'application uniforme de la législation douanière et modernise les approches à un contrôle douanier, ainsi qu'elle contribue à assurer la base des procédures de traitement efficace et simple

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I

(Acts adopted under the EC Treaty/Euratom Treaty whose publication is obligatory)

REGULATIONS

REGULATION (EC) No 450/2008 OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL

of 23 April 2008

laying down the Community Customs Code (Modernised Customs Code)

THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL OF THE EURO- PEAN UNION,

Having regard to the Treaty establishing the European Commu- nity, and in particular Articles 26, 95, 133 and 135 thereof,

Having regard to the proposal from the Commission,

Having regard to the opinion of the European Economic and Social Committee (1),

Acting in accordance with the procedure laid down in Article 251 of the Treaty (2),

Whereas:

(1) The Community is based upon a customs union. It is advis- able, in the interests both of economic operators and of the customs authorities in the Community, to assemble cur- rent customs legislation in a Community Customs Code (hereinafter referred to as the Code). Based on the concept of an internal market, the Code should contain the general rules and procedures which ensure the implementation of the tariff and other common policy measures introduced at Community level in connection with trade in goods between the Community and countries or territories out- side the customs territory of the Community, taking into account the requirements of those common policies. Cus- toms legislation should be better aligned on the provisions relating to the collection of import charges without change to the scope of the tax provisions in force.

(2) In accordance with the Communication from the Commis- sion concerning the protection of the Community’s finan- cial interests and the Action Plan for 2004-2005, it is appropriate to adapt the legal framework for the protec- tion of the financial interests of the Community.

(3) Council Regulation (EEC) No 2913/92 of 12October 1992 establishing the Community Customs Code (3) was based upon integration of the customs procedures applied sepa- rately in the respective Member States during the 1980s. That Regulation has been repeatedly and substantially amended since its introduction, in order to address specific problems such as the protection of good faith or the tak- ing into account of security requirements. Further amend- ments to the Code are necessary as a consequence of the important legal changes which have occurred in recent years, at both Community and international level, such as the expiry of the Treaty establishing the European Coal and Steel Community and the entry into force of the 2003 and 2005 Acts of Accession, as well as the Amendment to the International Convention on the simplification and harmonisation of customs procedures (hereinafter referred to as the revised Kyoto Convention), the accession of the Community to which was approved by Council Decision 2003/231/EC (4). The time has now come to streamline customs procedures and to take into account the fact that electronic declarations and processing are the rule and paper-based declarations and processing the exception. For all of these reasons, further amendment of the present Code is not sufficient and a complete overhaul is necessary.

(1) OJ C 309, 16.12.2006, p. 22. (2) Opinion of the European Parliament of 12 December 2006, Council Common Position of 15 October 2007 (OJ C 298 E, 11.12.2007, p. 1) and Position of the European Parliament of 19 February 2008.

(3) OJ L 302, 19.10.1992, p. 1. Regulation as last amended by Regula- tion (EC) No 1791/2006 (OJ L 363, 20.12.2006, p. 1).

(4) OJ L 86, 3.4.2003, p. 21. Decision as amended by Decision 2004/485/EC (OJ L 162, 30.4.2004, p. 113).

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/1

(4) It is appropriate to introduce in the Code a legal frame- work for the application of certain provisions of the cus- toms legislation to trade in goods between parts of the customs territory to which the provisions of Council Direc- tive 2006/112/EC of 28 November 2006 on the common system of value added tax (1) apply and parts of that terri- tory where those provisions do not apply, or to trade between parts where those provisions do not apply. Con- sidering the fact that the goods concerned are Community goods and the fiscal nature of the measures at stake in this intra-Community trade, it is justifiable to introduce, through implementing measures, appropriate simplifica- tions to the customs formalities to be applied to those goods.

(5) The facilitation of legitimate trade and the fight against fraud require simple, rapid and standard customs proce- dures and processes. It is therefore appropriate, in line with the Communication from the Commission on a simple and paperless environment for customs and trade, to sim- plify customs legislation, to allow the use of modern tools and technology and to promote further the uniform appli- cation of customs legislation and modernised approaches to customs control, thus helping to ensure the basis for efficient and simple clearance procedures. Customs proce- dures should be merged or aligned and the number of pro- cedures reduced to those that are economically justified, with a view to increasing the competitiveness of business.

(6) The completion of the internal market, the reduction of barriers to international trade and investment and the rein- forced need to ensure security and safety at the external borders of the Community have transformed the role of customs authorities giving them a leading role within the supply chain and, in their monitoring and management of international trade, making them a catalyst to the competi- tiveness of countries and companies. Customs legislation should therefore reflect the new economic reality and the new role and mission of customs authorities.

(7) The use of information and communication technologies, as laid down in the future Decision of the European Par- liament and of the Council on a paperless environment for customs and trade, is a key element in ensuring trade facili- tation and, at the same time, the effectiveness of customs controls, thus reducing costs for business and risk for soci- ety. It is therefore necessary to establish in the Code the legal framework within which that Decision can be imple- mented, in particular the legal principle that all customs and trade transactions are to be handled electronically and that information and communication systems for customs operations are to offer, in each Member State, the same facilities to economic operators.

(8) Such use of information and communication technologies should be accompanied by harmonised and standardised application of customs controls by the Member States, to ensure an equivalent level of customs control throughout

the Community so as not to give rise to anti-competitive behaviour at the various Community entry and exit points.

(9) In the interests of facilitating business, while at the same time providing for the proper levels of control of goods brought into or out of the customs territory of the Com- munity, it is desirable that the information provided by economic operators be shared, taking account of the rel- evant data-protection provisions, between customs authorities and with other agencies involved in that con- trol, such as police, border guards, veterinary and environ- mental authorities, and that controls by the various authorities be harmonised, so that the economic operator need give the information only once and that goods are controlled by those authorities at the same time and at the same place.

(10) In the interests of facilitating certain types of business, all persons should continue to have the right to appoint a rep- resentative in their dealings with the customs authorities. However, it should no longer be possible for that right of representation to be reserved under a law laid down by one of the Member States. Furthermore, a customs representa- tive who complies with the criteria for the granting of the status of authorised economic operator, should be entitled to provide his services in a Member State other than the one where he is established.

(11) Compliant and trustworthy economic operators should, as ‘authorised economic operators’, be able to take maximum advantage of widespread use of simplification and, taking account of security and safety aspects, benefit from reduced levels of customs control. They may thus enjoy the status of ‘customs simplification’ authorised economic operator or the status of ‘security and safety’ authorised economic operator. They may be granted one or other status, or both together.

(12) All decisions, that is to say, official acts by the customs authorities pertaining to customs legislation and having legal effect on one or more persons, including binding information issued by those authorities, should be covered by the same rules. Any such decisions should be valid throughout the Community and should be capable of being annulled, amended except where otherwise stipu- lated, or revoked where they do not conform to the cus- toms legislation or its interpretation.

(13) In accordance with the Charter of Fundamental Rights of the European Union, it is necessary, in addition to the right of appeal against any decision taken by the customs authorities, to provide for the right of every person to be heard before any decision is taken which would adversely affect him.

(14) The streamlining of customs procedures within an elec- tronic environment requires the sharing of responsibilities between the customs authorities of different Member States. It is necessary to ensure an appropriate level of effective, dissuasive and proportionate sanctions through- out the internal market.

(1) OJ L 347, 11.12.2006, p. 1. Directive as last amended by Directive 2008/8/EC (OJ L 44, 20.2.2008, p. 11).

L 145/2 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

(15) In order to secure a balance between, on the one hand, the need for customs authorities to ensure the correct applica- tion of customs legislation and, on the other, the right of economic operators to be treated fairly, the customs authorities should be granted extensive powers of control and economic operators a right of appeal.

(16) In order to minimise the risk to the Community, its citi- zens and its trading partners, the harmonised application of customs controls by the Member States should be based upon a common risk management framework and an elec- tronic system for its implementation. The establishment of a risk management framework common to all Member States should not prevent them from controlling goods by random checks.

(17) It is necessary to establish the factors on the basis of which import or export duties and other measures in respect of trade in goods are applied. It is also appropriate to lay down clear provisions for issuing proofs of origin in the Community, where the exigencies of trade so require.

(18) It is desirable to group together all cases of incurrence of a customs debt on importation, other than following the submission of a customs declaration for release for free cir- culation or temporary admission with partial relief, in order to avoid difficulties in determining the legal basis on which the customs debt was incurred. The same should apply in cases of incurrence of a customs debt on exportation.

(19) Since the new role of customs authorities implies the shar- ing of responsibilities and cooperation between inland and border customs offices, the customs debt should, in most cases, be incurred at the place where the debtor is estab- lished, as the customs office competent for that place can best supervise the activities of the person concerned.

(20) Furthermore, in line with the revised Kyoto Convention, it is appropriate to provide for a reduced number of cases where administrative cooperation between Member States is required in order to establish the place where the cus- toms debt was incurred and to recover the duties.

(21) The rules for special procedures should allow for the use of a single guarantee for all categories of special procedures and for that guarantee to be comprehensive, covering a number of transactions.

(22) In order to ensure better protection of the financial inter- ests of the Community and of the Member States, a guar- antee should cover non-declared or incorrectly declared goods included in a consignment or in a declaration for which it is provided. For the same reason, the undertaking of the guarantor should also cover amounts of import or export duty which fall to be paid following post-release controls.

(23) In order to safeguard the financial interests of the Commu- nity and of the Member States and to curb fraudulent prac- tices, arrangements involving graduated measures for the application of a comprehensive guarantee are advisable.

Where there is an increased risk of fraud it should be pos- sible to prohibit temporarily the application of the com- prehensive guarantee, taking account of the particular situation of the economic operators concerned.

(24) It is appropriate to take account of the good faith of the person concerned in cases where a customs debt is incurred through non-compliance with customs legislation and to minimise the impact of negligence on the part of the debtor.

(25) It is necessary to lay down the principle of how to deter- mine the status of Community goods and the circum- stances pertaining to the loss of such status, and to provide a basis for determining when that status remains unaltered in cases where goods temporarily leave the customs terri- tory of the Community.

(26) It is appropriate, where an economic operator has pro- vided, in advance, the information necessary for risk-based controls on the admissibility of the goods, to ensure that quick release of goods is then the rule. Fiscal and trade policy controls should primarily be performed by the cus- toms office competent in respect of the premises of the economic operator.

(27) The rules for customs declarations and for the placing of goods under a customs procedure should be modernised and streamlined, in particular by requiring that customs declarations be, as a rule, made electronically and provid- ing for only one type of simplified declaration.

(28) Since the revised Kyoto Convention favours the lodging, registering and checking of the customs declaration prior to the arrival of the goods and, furthermore, the dissocia- tion of the place where the declaration is lodged from the place where the goods are physically located, it is appro- priate to provide for centralised clearance at the place where the economic operator is established. Centralised clearance should include the facility for the use of simpli- fied declarations, deferment of the date of the submission of a complete declaration and required documents, peri- odic declaration and deferred payment.

(29) In order to help to ensure neutral conditions for competi- tion throughout the Community, it is appropriate to lay down at Community level the rules governing the destruc- tion or disposal otherwise of goods by the customs authori- ties, these being matters which have previously required national legislation.

(30) It is appropriate to lay down common and simple rules for the special procedures (transit, storage, specific use and processing), supplemented by a small set of rules for each category of special procedure, in order to make it simple for the operator to choose the right procedure, to avoid errors and to reduce the number of post-release recoveries and repayments.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/3

(31) The granting of authorisations for several special proce- dures with a single guarantee and a single supervising cus- toms office should be facilitated and there should be simple rules on the incurrence of a customs debt in these cases. The basic principle should be that goods placed under a special procedure, or the products made from them, are to be assessed at the time when the customs debt is incurred. However, it should also be possible, where economically justified, to assess the goods at the time when they were placed under a special procedure. The same principles should apply to usual forms of handling.

(32) In view of the increased security-related measures intro- duced into the Code under Regulation (EC) No 648/2005 of the European Parliament and of the Council of 13 April 2005 amending Council Regulation (EEC) No 2913/92 establishing the Community Customs Code (1), the placing of goods into free zones should become a customs proce- dure and the goods should be subject to customs controls at entry and with regard to records.

(33) Given that the intention of re-exportation is no longer nec- essary, the inward processing suspension procedure should be merged with processing under customs control and the inward processing drawback procedure abandoned. This single inward-processing procedure should also cover destruction, except where destruction is carried out by, or under the supervision of, customs.

(34) Security-related measures relating to Community goods brought out of the customs territory of the Community should apply equally to the re-export of non-Community goods. The same basic rules should apply to all types of goods, with the possibility of exceptions where necessary, such as for goods only transiting through the customs ter- ritory of the Community.

(35) The measures necessary for the implementation of this Regulation should be adopted in accordance with Council Decision 1999/468/EC of 28 June 1999 laying down the procedure for the exercise of implementing powers con- ferred on the Commission (2).

(36) It is appropriate to provide for the adoption of measures implementing this Code. These measures should be adopted in accordance with the management and regula- tory procedures provided for in Articles 4 and 5 of Deci- sion 1999/468/EC.

(37) In particular, the Commission should be empowered to define the conditions and criteria necessary for the effec- tive application of this Code. Since those measures are of general scope and are designed to amend non-essential ele- ments of this Regulation or to supplement this Regulation by the addition of new non-essential elements, they must be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny provided for in Article 5a of Decision 1999/468/EC.

(38) It is appropriate, in order to ensure an effective decision- making process, to examine questions relating to the preparation of a position to be taken by the Community in committees, working groups and panels established by or under international agreements dealing with customs legislation.

(39) In order to simplify and rationalise customs legislation, a number of provisions presently contained in autonomous Community acts have, for the sake of transparency, been incorporated into the Code.

The following Regulations, together with Regulation (EEC) No 2913/92, should therefore be repealed:

Council Regulation (EEC) No 3925/91 of 19 December 1991 concerning the elimination of controls and formali- ties applicable to the cabin and hold baggage of persons taking an intra-Community flight and the baggage of per- sons making an intra-Community sea crossing (3) and Council Regulation (EC) No 1207/2001 of 11 June 2001 on procedures to facilitate the issue or the making out in the Community of proofs of origin and the issue of certain approved exporter authorisations under the provisions governing preferential trade between the European Com- munity and certain countries (4).

(40) Since the objectives of this Regulation, namely, to lay down rules and procedures applicable to goods brought into or out of the customs territory of the Community in order to enable the Customs Union to function effectively as a cen- tral pillar of the internal market, cannot be sufficiently achieved by the Member States and can therefore be better achieved at Community level, the Community may adopt measures, in accordance with the principle of subsidiarity as set out in Article 5 of the Treaty. In accordance with the principle of proportionality, as set out in that Article, this Regulation does not go beyond what is necessary in order to achieve those objectives,

HAVE ADOPTED THIS REGULATION:

(1) OJ L 117, 4.5.2005, p. 13. (2) OJ L 184, 17.7.1999, p. 23. Decision as amended by Decision 2006/512/EC (OJ L 200, 22.7.2006, p. 11).

(3) OJ L 374, 31.12.1991, p. 4. Regulation as amended by Regulation (EC) No 1882/2003 of the European Parliament and of the Council (OJ L 284, 31.10.2003, p. 1).

(4) OJ L 165, 21.6.2001, p. 1. Regulation as last amended by Regulation (EC) No 75/2008 (OJ L 24, 29.1.2008, p. 1).

L 145/4 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

TABLE OF CONTENTS

Page

TITLE I GENERAL PROVISIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

CHAPTER 1 Scope of customs legislation, mission of customs and definitions . . . . . . . . . . . . . . . 7

CHAPTER 2 Rights and obligations of persons with regard to customs legislation . . . . . . . . . . . . 10

S e c t i o n 1 P rov i s i on o f i n f o rma t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

S e c t i o n 2 Cu s t oms r ep r e s en t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

S e c t i o n 3 Au tho r i s e d e conom i c op e r a t o r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

S e c t i o n 4 Dec i s i o n s r e l a t i n g t o t h e a pp l i c a t i o n o f c u s t oms l e g i s l a - t i o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

S e c t i o n 5 P en a l t i e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

S e c t i o n 6 Appe a l s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

S e c t i o n 7 Con t r o l o f g ood s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

S e c t i o n 8 Keep i n g o f do cumen t s a nd o t h e r i n f o rma t i on ; c h a r g e s a nd co s t s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

CHAPTER 3 Currency conversion and time limits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

TITLE II FACTORS ON THE BASIS OF WHICH IMPORT OR EXPORT DUTIES AND OTHER MEASURES IN RESPECT OF TRADE IN GOODS ARE APPLIED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

CHAPTER 1 Common customs tariff and tariff classification of goods . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

CHAPTER 2 Origin of goods . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

S e c t i o n 1 Non - p r e f e r e n t i a l o r i g i n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

S e c t i o n 2 P r e f e r e n t i a l o r i g i n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

CHAPTER 3 Value of goods for customs purposes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

TITLE III CUSTOMS DEBT AND GUARANTEES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

CHAPTER 1 Incurrence of a customs debt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

S e c t i o n 1 Cu s t oms deb t on impo r t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

S e c t i o n 2 Cu s t oms deb t on expo r t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

S e c t i o n 3 P rov i s i on s common to cu s t oms d eb t s i n c u r r e d on impo r - t a t i o n and expo r t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

CHAPTER 2 Guarantee for a potential or existing customs debt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

CHAPTER 3 Recovery and payment of duty and repayment and remission of the amount of import and export duty . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

S e c t i o n 1 De t e rm in a t i on o f t h e amoun t o f impo r t o r e xpo r t du t y , no t i f i c a t i on o f t h e cu s t oms deb t and en t r y i n t h e a c coun t s 26

S e c t i o n 2 P aymen t o f t h e amoun t o f impo r t o r e xpo r t du t y . . . . . . . . . . 28

S e c t i o n 3 Repaymen t and r em i s s i on o f t h e amoun t o f impo r t o r e xpo r t du t y . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

CHAPTER 4 Extinguishment of customs debt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

TITLE IV GOODS BROUGHT INTO THE CUSTOMS TERRITORY OF THE COMMUNITY . . . . . 32

CHAPTER 1 Entry summary declaration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

CHAPTER 2 Arrival of goods . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

S e c t i o n 1 En t r y o f good s i n t o t h e cu s t oms t e r r i t o r y o f t h e Commu - n i t y . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

S e c t i o n 2 P r e s en t a t i on , un l o a d i n g and ex am in a t i on o f good s . . . . . . . . . 35

S e c t i o n 3 Fo rma l i t i e s a f t e r p r e s en t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

S e c t i o n 4 Good s moved unde r a t r a n s i t p r o c edu r e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/5

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TITLE V GENERAL RULES ON CUSTOMS STATUS, PLACING GOODS UNDER A CUSTOMS PROCEDURE, VERIFICATION, RELEASE AND DISPOSAL OF GOODS . . . . . . . . . . . . . 36

CHAPTER 1 Customs status of goods . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

CHAPTER 2 Placing goods under a customs procedure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

S e c t i o n 1 Gene r a l p r ov i s i on s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

S e c t i o n 2 S t a nd a r d cu s t oms d e c l a r a t i on s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

S e c t i o n 3 S imp l i f i e d c u s t oms d e c l a r a t i on s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

S e c t i o n 4 P rov i s i on s a pp l y i n g t o a l l c u s t oms d e c l a r a t i on s . . . . . . . . . . . . 38

S e c t i o n 5 Othe r s imp l i f i c a t i o n s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

CHAPTER 3 Verification and release of goods . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

S e c t i o n 1 Ve r i f i c a t i o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

S e c t i o n 2 Re l e a s e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

CHAPTER 4 Disposal of goods . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

TITLE VI RELEASE FOR FREE CIRCULATION AND RELIEF FROM IMPORT DUTIES . . . . . . . . . 42

CHAPTER 1 Release for free circulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

CHAPTER 2 Relief from import duties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

S e c t i o n 1 Re t u rn ed good s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

S e c t i o n 2 Se a - f i s h i n g and p rodu c t s t a k en f r om th e s e a . . . . . . . . . . . . . . . . 43

S e c t i o n 3 Imp l emen t i n g me a s u r e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

TITLE VII SPECIAL PROCEDURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

CHAPTER 1 General provisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

CHAPTER 2 Transit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

S e c t i o n 1 Ex t e r n a l a nd i n t e r n a l t r a n s i t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

S e c t i o n 2 Commun i t y t r a n s i t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

CHAPTER 3 Storage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

S e c t i o n 1 Common p rov i s i on s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

S e c t i o n 2 Tempo r a r y s t o r a g e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

S e c t i o n 3 Cu s t oms wa r ehou s i n g . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

S e c t i o n 4 F r e e zone s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

CHAPTER 4 Specific use . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

S e c t i o n 1 Tempo r a r y adm i s s i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

S e c t i o n 2 End - u s e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

CHAPTER 5 Processing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

S e c t i o n 1 Gene r a l p r ov i s i on s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

S e c t i o n 2 I nwa rd p ro c e s s i n g . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

S e c t i o n 3 Ou twa rd p ro c e s s i n g . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

TITLE VIII DEPARTURE OF GOODS FROM THE CUSTOMS TERRITORY OF THE COMMUNITY 53

CHAPTER 1 Goods leaving the customs territory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

CHAPTER 2 Export and re-export . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

CHAPTER 3 Relief from export duties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

TITLE IX CUSTOMS CODE COMMITTEE AND FINAL PROVISIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

CHAPTER 1 Customs code committee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

CHAPTER 2 Final provisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

ANNEX CORRELATION TABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

L 145/6 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

TITLE I

GENERAL PROVISIONS

CHAPTER 1

Scope of customs legislation, mission of customs and definitions

Article 1

Subject matter and scope

1. This Regulation establishes the Community Customs Code, hereinafter referred to as ‘the Code’, laying down the general rules and procedures applicable to goods brought into or out of the customs territory of the Community.

Without prejudice to international law and conventions and Community legislation in other fields, the Code shall apply uni- formly throughout the customs territory of the Community.

2. Certain provisions of the customs legislation may apply out- side the customs territory of the Community within the frame- work of legislation governing specific fields or of international conventions.

3. Certain provisions of the customs legislation, including the simplifications for which it provides, shall apply to the trade in goods between parts of the customs territory of the Community to which the provisions of Directive 2006/112/EC apply and parts of that territory where those provisions do not apply, or to trade between parts of that territory where those provisions do not apply.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the provisions referred to in the first subparagraph and simplified formalities for their implementation, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4). Those measures shall also take account of particular circum- stances pertaining to the trade in goods involving only one Mem- ber State.

Article 2

Mission of customs authorities

Customs authorities shall be primarily responsible for the super- vision of the Community’s international trade, thereby contribut- ing to fair and open trade, to the implementation of the external aspects of the internal market, of the common trade policy and of the other common Community policies having a bearing on trade, and to overall supply chain security. Customs authorities shall put in place measures aimed, in particular, at the following:

(a) protecting the financial interests of the Community and its Member States;

(b) protecting the Community from unfair and illegal trade while supporting legitimate business activity;

(c) ensuring the security and safety of the Community and its residents, and the protection of the environment, where appropriate in close cooperation with other authorities;

(d) maintaining a proper balance between customs controls and facilitation of legitimate trade.

Article 3

Customs territory

1. The customs territory of the Community shall comprise the following territories, including their territorial waters, internal waters and airspace:

— the territory of the Kingdom of Belgium,

— the territory of the Republic of Bulgaria,

— the territory of the Czech Republic,

— the territory of the Kingdom of Denmark, except the Faeroe Islands and Greenland,

— the territory of the Federal Republic of Germany, except the Island of Heligoland and the territory of Buesingen (Treaty of 23 November 1964 between the Federal Republic of Ger- many and the Swiss Confederation),

— the territory of the Republic of Estonia,

— the territory of Ireland,

— the territory of the Hellenic Republic,

— the territory of the Kingdom of Spain, except Ceuta and Melilla,

— the territory of the French Republic, except New Caledonia, Mayotte, Saint-Pierre and Miquelon, Wallis and Futuna Islands, French Polynesia and the French Southern and Ant- arctic Territories,

— the territory of the Italian Republic, except the municipalities of Livigno and Campione d’Italia and the national waters of Lake Lugano which are between the bank and the political frontier of the area between Ponte Tresa and Porto Ceresio,

— the territory of the Republic of Cyprus, in accordance with the provisions of the 2003 Act of Accession,

— the territory of the Republic of Latvia,

— the territory of the Republic of Lithuania,

— the territory of the Grand Duchy of Luxembourg,

— the territory of the Republic of Hungary,

— the territory of Malta,

— the territory of the Kingdom of the Netherlands in Europe,

— the territory of the Republic of Austria,

— the territory of the Republic of Poland,

— the territory of the Portuguese Republic,

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/7

— the territory of Romania,

— the territory of the Republic of Slovenia,

— the territory of the Slovak Republic,

— the territory of the Republic of Finland,

— the territory of the Kingdom of Sweden,

— the territory of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland and of the Channel Islands and the Isle of Man.

2. The following territories, including their territorial waters, internal waters and airspace, situated outside the territory of the Member States shall, taking into account the conventions and treaties applicable to them, be considered to be part of the cus- toms territory of the Community:

(a) FRANCE

The territory of Monaco as defined in the Customs Conven- tion signed in Paris on 18 May 1963 (Journal officiel de la République française (Official Journal of the French Republic) of 27 September 1963, p. 8679);

(b) CYPRUS

The territory of the United Kingdom Sovereign Base Areas of Akrotiri and Dhekelia as defined in the Treaty concerning the Establishment of the Republic of Cyprus, signed in Nicosia on 16 August 1960 (United Kingdom Treaty Series No 4 (1961) Cmnd. 1252).

Article 4

Definitions

For the purposes of the Code, the following definitions shall apply:

1. ‘customs authorities’ means the customs administrations of the Member States responsible for applying the customs leg- islation and any other authorities empowered under national law to apply certain customs legislation;

2. ‘customs legislation’ means the body of legislation made up of the following:

(a) the Code and the provisions adopted at Community level and, where appropriate, at national level, to implement it;

(b) the Common Customs Tariff;

(c) the legislation setting up a Community system of reliefs from customs duties;

(d) international agreements containing customs provisions, insofar as they are applicable in the Community;

3. ‘customs controls’ means specific acts performed by the cus- toms authorities in order to ensure the correct application of customs legislation and other legislation governing the entry, exit, transit, transfer, storage and end-use of goods moved between the customs territory of the Community and other territories, and the presence and movement within the cus- toms territory of non-Community goods and goods placed under the end-use procedure;

4. ‘person’ means a natural person, a legal person, and any asso- ciation of persons which is not a legal person but which is recognised under Community or national law as having the capacity to perform legal acts;

5. ‘economic operator’ means a person who, in the course of his business, is involved in activities covered by customs legislation;

6. ‘customs representative’ means any person appointed by another person to carry out the acts and formalities required under the customs legislation in his dealings with customs authorities;

7. ‘risk’ means the likelihood of an event that may occur, with regard to the entry, exit, transit, transfer or end-use of goods moved between the customs territory of the Community and countries or territories outside that territory and to the pres- ence of goods which do not have Community status, which would have any of the following results:

(a) it would prevent the correct application of Community or national measures;

(b) it would compromise the financial interests of the Com- munity and its Member States;

(c) it would pose a threat to the security and safety of the Community and its residents, to human, animal or plant health, to the environment or to consumers;

8. ‘customs formalities’ means all the operations which must be carried out by the persons concerned and by the customs authorities in order to comply with the customs legislation;

9. ‘summary declaration’ (entry summary declaration and exit summary declaration) means the act whereby, before or at the time of the event, a person informs the customs authori- ties, in the prescribed form and manner, that goods are to be brought into or out of the customs territory of the Community;

10. ‘customs declaration’ means the act whereby a person indi- cates in the prescribed form and manner a wish to place goods under a given customs procedure, with an indication, where appropriate, of any specific arrangements to be applied;

11. ‘declarant’ means the person lodging a summary declaration or a re-export notification or making a customs declaration in his own name or the person in whose name such a decla- ration is made;

12. ‘customs procedure’ means any of the following procedures under which goods may be placed in accordance with this Code:

(a) release for free circulation;

L 145/8 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

(b) special procedures;

(c) export;

13. ‘customs debt’ means the obligation on a person to pay the amount of import or export duty which applies to specific goods under the customs legislation in force;

14. ‘debtor’ means any person liable for a customs debt;

15. ‘import duties’ means customs duties payable on the impor- tation of goods;

16. ‘export duties’ means customs duties payable on the expor- tation of goods;

17. ‘customs status’ means the status of goods as Community or non-Community goods;

18. ‘Community goods’ means goods which fall into any of the following categories:

(a) goods wholly obtained in the customs territory of the Community and not incorporating goods imported from countries or territories outside the customs territory of the Community. Goods wholly obtained in the customs territory of the Community shall not have the customs status of Community goods if they are obtained from goods placed under the external transit procedure, a storage procedure, the temporary admission procedure or the inward-processing procedure in cases determined in accordance with Article 101(2)(c);

(b) goods brought into the customs territory of the Com- munity from countries or territories outside that terri- tory and released for free circulation;

(c) goods obtained or produced in the customs territory of the Community, either solely from goods referred to in point (b) or from goods referred to in points (a) and (b);

19. ‘non-Community goods’ means goods other than those referred to in point (18) or which have lost their customs sta- tus as Community goods;

20. ‘risk management’ means the systematic identification of risk and the implementation of all measures necessary for limit- ing exposure to risk. This includes activities such as collect- ing data and information, analysing and assessing risk, prescribing and taking action and regular monitoring and review of that process and its outcomes, based on interna- tional, Community and national sources and strategies;

21. ‘release of goods’ means the act whereby the customs authori- ties make goods available for the purposes specified for the customs procedure under which they are placed;

22. ‘customs supervision’ means action taken in general by the customs authorities with a view to ensuring that customs leg- islation and, where appropriate, other provisions applicable to goods subject to such action are observed;

23. ‘repayment’ means the refunding of any import or export duty that has been paid;

24. ‘remission’ means the waiving of the obligation to pay import or export duties which have not been paid;

25. ‘processed products’ means goods placed under a processing procedure which have undergone processing operations;

26. ‘person established in the customs territory of the Commu- nity’ means:

(a) in the case of a natural person, any person who has his habitual residence in the customs territory of the Community;

(b) in the case of a legal person or an association of persons, any person who has his registered office, central head- quarters or a permanent business establishment in the customs territory of the Community;

27. ‘presentation of goods to customs’ means the notification to the customs authorities of the arrival of goods at the customs office or at any other place designated or approved by the customs authorities and the availability of those goods for customs controls;

28. ‘holder of the goods’ means the person who is the owner of the goods or who has a similar right of disposal over them or who has physical control of them;

29. ‘holder of the procedure’ means the person who makes the customs declaration, or on whose behalf the customs decla- ration is made, or the person to whom the rights and obli- gations of that person in respect of a customs procedure have been transferred;

30. ‘commercial policy measures’ means non-tariff measures established, as part of the common commercial policy, in the form of Community provisions governing international trade in goods;

31. ‘processing operations’ means any of the following:

(a) the working of goods, including erecting or assembling them or fitting them to other goods;

(b) the processing of goods;

(c) the destruction of goods;

(d) the repair of goods, including restoring them and put- ting them in order;

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(e) the use of goods which are not to be found in the pro- cessed products, but which allow or facilitate the pro- duction of those products, even if they are entirely or partially used up in the process (production accessories);

32. ‘rate of yield’ means the quantity or percentage of processed products obtained from the processing of a given quantity of goods placed under a processing procedure;

33. ‘message’ means a communication in a prescribed format containing data transmitted from one person, office or authority to another using information technology and com- puter networks.

CHAPTER 2

Rights and obligations of persons with regard to customs legislation

S e c t i o n 1

P rov i s i on o f i n f o rma t i on

Article 5

Exchange and storage of data

1. All exchanges of data, accompanying documents, decisions and notifications between customs authorities and between eco- nomic operators and customs authorities required under the cus- toms legislation, and the storage of such data as required under the customs legislation, shall be made using electronic data- processing techniques.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down exceptions to the first subparagraph, shall be adopted in accordance with the regu- latory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Those measures shall define the cases in which and the conditions under which paper or other transactions may be used in place of electronic exchanges of data, taking the following, in particular, into account:

(a) the possibility of temporary failure of the customs authori- ties’ computerised systems;

(b) the possibility of temporary failure of the economic opera- tor’s computerised systems;

(c) international conventions and agreements which provide for the use of paper documents;

(d) travellers without direct access to the computerised systems and with no means of providing electronic information;

(e) practical requirements for declarations to be made orally or by any other act.

2. Except where these are otherwise specifically provided for in the customs legislation, the Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt mea- sures laying down the following:

(a) the messages to be exchanged between customs offices, as required for the application of the customs legislation;

(b) a common data set and format of the messages to be exchanged under the customs legislation.

The data referred to in point (b) of the first subparagraph shall contain the particulars necessary for risk analysis and the proper application of customs controls, using, where appropriate, inter- national standards and commercial practices.

Article 6

Data protection

1. All information acquired by the customs authorities in the course of performing their duties which is by its nature confiden- tial or which is provided on a confidential basis shall be covered by the obligation of professional secrecy. Except as provided for under Article 26(2), such information shall not be disclosed by the competent authorities without the express permission of the person or authority that provided it.

Such information may, however, be disclosed without permission where the customs authorities are obliged or authorised to do so pursuant to the provisions in force, particularly in respect of data protection, or in connection with legal proceedings.

2. Communication of confidential data to the customs authori- ties and other competent authorities of countries or territories outside the customs territory of the Community shall be permit- ted only in the framework of an international agreement ensur- ing an adequate level of data protection.

3. The disclosure or communication of information shall take place in full compliance with data-protection provisions in force.

Article 7

Exchange of additional information between customs authorities and economic operators

1. Customs authorities and economic operators may exchange any information not specifically required under the customs leg- islation, in particular for the purpose of mutual cooperation in the identification and counteraction of risk. That exchange may take place under a written agreement and may include access to the computer systems of economic operators by the customs authorities.

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2. Any information provided by one party to the other in the course of the cooperation referred to in paragraph 1 shall be con- fidential unless both parties agree otherwise.

Article 8

Provision of information by the customs authorities

1. Any person may request information concerning the appli- cation of customs legislation from the customs authorities. Such a request may be refused where it does not relate to an activity pertaining to international trade in goods that is actually envisaged.

2. Customs authorities shall maintain a regular dialogue with economic operators and other authorities involved in interna- tional trade in goods. They shall promote transparency by mak- ing the customs legislation, general administrative rulings and application forms freely available, wherever practical without charge, and through the Internet.

Article 9

Provision of information to the customs authorities

1. Any person directly or indirectly involved in the accom- plishment of customs formalities or in customs controls shall, at the request of the customs authorities and within any time limit specified, provide those authorities with all the requisite docu- ments and information, in an appropriate form, and all the assis- tance necessary for the completion of those formalities or controls.

2. The lodging of a summary declaration or customs declara- tion, or notification, or the submission of an application for an authorisation or any other decision, shall render the person con- cerned responsible for the following:

(a) the accuracy and completeness of the information given in the declaration, notification or application;

(b) the authenticity of any documents lodged or made available;

(c) where applicable, compliance with all of the obligations relat- ing to the placing of the goods in question under the customs procedure concerned, or to the conduct of the authorised operations.

The first subparagraph shall apply also to the provision of any information in any other form required by or given to the cus- toms authorities.

Where the declaration or notification is lodged, the application is submitted or information is provided by a customs representa- tive of the person concerned, the customs representative shall also be bound by the obligations set out in the first subparagraph.

Article 10

Electronic systems

1. Member States shall cooperate with the Commission with a view to developing, maintaining and employing electronic sys- tems for the exchange of information between customs offices

and for the common registration and maintenance of records relating, in particular, to the following:

(a) economic operators directly or indirectly involved in the accomplishment of customs formalities;

(b) applications and authorisations concerning a customs proce- dure or the status of authorised economic operator;

(c) applications and special decisions granted in accordance with Article 20;

(d) common risk management, as referred to in Article 25.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the following:

(a) the standard form and content of the data to be registered;

(b) maintenance of those data, by the customs authorities of Members States;

(c) the rules for access to those data by:

(i) economic operators,

(ii) other competent authorities,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

S e c t i o n 2

Cu s t oms r ep r e s en t a t i on

Article 11

Customs representative

1. Any person may appoint a customs representative.

Such representation may be either direct, in which case the cus- toms representative shall act in the name of and on behalf of another person, or indirect, in which case the customs represen- tative shall act in his own name but on behalf of another person.

A customs representative shall be established within the customs territory of the Community.

2. Member States may define, in accordance with Community law, the conditions under which a customs representative may provide services in the Member State where he is established. However, without prejudice to the application of less stringent criteria by the Member State concerned, a customs representative who complies with the criteria laid down in Article 14(a) to (d) shall be entitled to provide such services in a Member State other than the one where he is established.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/11

3. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down in particular, the following:

(a) the conditions under which the requirement referred to in the third subparagraph of paragraph 1 may be waived;

(b) the conditions under which the entitlement referred to in paragraph 2 may be conferred and proved;

(c) any further measures for the implementation of this Article,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 12

Empowerment

1. When dealing with the customs authorities, a customs rep- resentative shall state that he is acting on behalf of the person rep- resented and specify whether the representation is direct or indirect.

A person who fails to state that he is acting as a customs repre- sentative or who states that he is acting as a customs representa- tive without being empowered to do so shall be deemed to be acting in his own name and on his own behalf.

2. The customs authorities may require any person stating that he is acting as a customs representative to produce evidence of his empowerment by the person represented.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down derogations from the first subparagraph, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

S e c t i o n 3

Au tho r i s e d e conom i c op e r a t o r

Article 13

Application and authorisation

1. An economic operator who is established in the customs territory of the Community and who meets the conditions set out in Articles 14 and 15 may request the status of authorised eco- nomic operator.

The customs authorities shall, if necessary following consultation with other competent authorities, grant that status, which shall be subject to monitoring.

2. The status of authorised economic operator shall consist in two types of authorisations: that of a ‘customs simplification’ authorised economic operator and that of a ‘security and safety’ authorised economic operator.

The first type of authorisation shall enable economic operators to benefit from certain simplifications in accordance with the cus- toms legislation. Under the second type of authorisation the holder thereof shall be entitled to facilitations relating to security and safety.

Both types of authorisations may be held at the same time.

3. The status of authorised economic operator shall, subject to Articles 14 and 15, be recognised by the customs authorities in all Member States, without prejudice to customs controls.

4. Customs authorities shall, on the basis of the recognition of the status of authorised economic operator and provided that the requirements related to a specific type of simplification provided for in the customs legislation are fulfilled, authorise the operator to benefit from that simplification.

5. The status of authorised economic operator may be sus- pended or revoked in accordance with the conditions laid down pursuant to Article 15(1)(g).

6. The authorised economic operator shall notify the customs authorities of all factors arising after that status was granted which may influence its continuation or content.

Article 14

Granting of status

The criteria for the granting of the status of authorised economic operator shall be the following:

(a) a record of compliance with customs and tax requirements;

(b) a satisfactory system of managing commercial and, where appropriate, transport records, which allows appropriate cus- toms controls;

(c) proven solvency;

(d) pursuant to Article 13(2), in cases where an authorised eco- nomic operator wishes to take advantage of the simplifica- tions provided for in accordance with the customs legislation, practical standards of competence or professional qualifica- tions directly related to the activity carried out;

(e) pursuant to Article 13(2), in cases where an authorised eco- nomic operator wishes to take advantage of facilitations with regard to customs controls relating to security and safety, appropriate security and safety standards.

Article 15

Implementing measures

1. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down rules in respect of the following:

(a) the granting of the status of authorised economic operator;

L 145/12 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

(b) the cases in which review of the status of authorised eco- nomic operator is to be carried out;

(c) the granting of authorisations for the use of simplifications by authorised economic operators;

(d) identification of the customs authority competent for the granting of such status and authorisations;

(e) the type and extent of facilitations that may be granted to authorised economic operators in respect of customs con- trols relating to security and safety;

(f) consultation with and provision of information to other cus- toms authorities;

(g) the conditions under which the status of authorised eco- nomic operator may be suspended or revoked;

(h) the conditions under which the requirement of being estab- lished in the customs territory of the Community may be waived for specific categories of authorised economic opera- tors, taking into account, in particular, international agreements,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

2. Those measures shall take account of the following:

(a) the rules adopted pursuant to Article 25(3);

(b) professional involvement in activities covered by customs legislation;

(c) practical standards of competence or professional qualifica- tions directly related to the activity carried out;

(d) the economic operator as the holder of any internationally recognised certificate issued on the basis of relevant interna- tional conventions.

S e c t i o n 4

Dec i s i on s r e l a t i n g t o t h e app l i c a t i on o f c u s t oms l e g i s l a t i o n

Article 16

General provisions

1. Where a person requests that the customs authorities take a decision relating to the application of customs legislation, that person shall supply all the information required by those authori- ties in order for them to be able to take that decision.

A decision may also be requested by, and taken with regard to, several persons, in accordance with the conditions laid down in the customs legislation.

2. Except where otherwise provided for in the customs legis- lation, a decision as referred to in paragraph 1 shall be taken, and the applicant notified, without delay, and at the latest within four months of the date on which all the information required by the customs authorities in order for them to be able to take that deci- sion is received by those authorities.

However, where the customs authorities are unable to comply with those time limits, they shall inform the applicant of that fact before the expiry of those time limits, stating the reasons and indi- cating the further period of time which they consider necessary in order to give a decision on the request.

3. Except where otherwise specified in the decision or in the customs legislation, the decision shall take effect from the date on which the applicant receives the decision, or is deemed to have received it. Except in the cases provided for in Article 24(2), deci- sions adopted shall be enforceable by the customs authorities from that date.

4. Before taking a decision which would adversely affect the person or persons to whom it is addressed, the customs authori- ties shall communicate the grounds on which they intend to base their decision to the person or persons concerned, who shall be given the opportunity to express their point of view within a period prescribed from the date on which the communication was made.

Following the expiry of that period, the person concerned shall be notified, in the appropriate form, of the decision, which shall set out the grounds on which it is based. The decision shall refer to the right of appeal provided for in Article 23.

5. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the following:

(a) the cases in which and conditions under which the first sub- paragraph of paragraph 4 shall not apply;

(b) the period referred to in the first subparagraph of paragraph 4,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

6. Without prejudice to provisions laid down in other fields which specify the cases in which, and the conditions under which, decisions are invalid or become null and void, the customs authorities who issued a decision may at any time annul, amend or revoke it where it does not conform with the customs legislation.

7. Except when a customs authority acts as a judicial author- ity, the provisions of paragraphs 3, 4 and 6 of this Article and of Articles 17, 18 and 19 shall also apply to decisions taken by the customs authorities without prior request from the person con- cerned and, in particular, to the notification of a customs debt as provided for in Article 67(3).

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/13

Article 17

Community-wide validity of decisions

Except where otherwise requested or specified, decisions taken by the customs authorities which are based upon or related to the application of customs legislation shall be valid throughout the customs territory of the Community.

Article 18

Annulment of favourable decisions

1. The customs authorities shall annul a decision favourable to the person to whom it is addressed if all the following conditions are satisfied:

(a) the decision was issued on the basis of incorrect or incom- plete information;

(b) the applicant knew or ought reasonably to have known that the information was incorrect or incomplete;

(c) if the information had been correct and complete, the deci- sion would have been different.

2. The person to whom the decision was addressed shall be notified of its annulment.

3. Annulment shall take effect from the date on which the ini- tial decision took effect, unless otherwise specified in the decision in accordance with the customs legislation.

4. The Commission may, in accordance with the management procedure referred to in Article 184(3), adopt measures for the implementation of this Article, in particular in respect of deci- sions addressed to several persons.

Article 19

Revocation and amendment of favourable decisions

1. A favourable decision shall be revoked or amended where, in cases other than those referred to in Article 18, one or more of the conditions laid down for its issue were not or are no longer fulfilled.

2. Except where otherwise specified in the customs legislation, a favourable decision addressed to several personsmay be revoked only in respect of a person who fails to fulfil an obligation imposed under that decision.

3. The person to whom the decision was addressed shall be notified of its revocation or amendment.

4. Article 16(3) shall apply to the revocation or amendment of the decision.

However, in exceptional cases where the legitimate interests of the person to whom the decision was addressed so require, the cus- toms authorities may defer the date on which revocation or amendment takes effect.

5. The Commission may, in accordance with the management procedure referred to in Article 184(3), adopt measures for the implementation of this Article, in particular in respect of deci- sions addressed to several persons.

Article 20

Decisions relating to binding information

1. The customs authorities shall, on formal request, issue deci- sions relating to binding tariff information, hereinafter referred to as ‘BTI decisions’, or decisions relating to binding origin informa- tion, hereinafter referred to as ‘BOI decisions’.

Such a request shall be refused in any of the following circumstances:

(a) where the application is made, or has already been made, at the same or another customs office, by or on behalf of the holder of a decision in respect of the same goods and, for BOI decisions, under the same circumstances determining the acquisition of origin;

(b) where the application does not relate to any intended use of the BTI or BOI decision or any intended use of a customs procedure.

2. BTI or BOI decisions shall be binding only in respect of the tariff classification or determination of the origin of goods.

Those decisions shall be binding on the customs authorities, as against the holder of the decision, only in respect of goods for which customs formalities are completed after the date on which the decision takes effect.

The decisions shall be binding on the holder of the decision, as against the customs authorities, only with effect from the date on which he receives, or is deemed to have received, notification of the decision.

3. BTI or BOI decisions shall be valid for a period of three years from the date on which the decision takes effect.

4. For the application of a BTI or BOI decision in the context of a particular customs procedure, the holder of the decision must be able to prove that:

(a) in the case of a BTI decision, the goods declared correspond in every respect to those described in the decision;

(b) in the case of a BOI decision, the goods in question and the circumstances determining the acquisition of origin corre- spond in every respect to the goods and the circumstances described in the decision.

L 145/14 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

5. By way of derogation from Article 16(6) and Article 18, BTI or BOI decisions shall be annulled where they are based on inac- curate or incomplete information from the applicants.

6. BTI or BOI decisions shall be revoked in accordance with Article 16(6) and Article 19.

They may not be amended.

7. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of paragraphs 1 to 5 of this Article.

8. Without prejudice to Article 19, the measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplement- ing it, laying down

(a) the conditions under which, and the moment when, the BTI or BOI decision ceases to be valid;

(b) the conditions under which, and the period of time for which, a decision as referred to in point (a) may still be used in respect of binding contracts based upon the decision and concluded before the expiry of its validity;

(c) the conditions under which the Commission may issue deci- sions requesting Member States to revoke or amend a deci- sion relating to binding information and giving different binding information compared with other decisions on the same subject,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

9. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the conditions under which other decisions relating to binding information are to be issued shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

S e c t i o n 5

P en a l t i e s

Article 21

Application of penalties

1. Each Member State shall provide for penalties for failure to comply with Community customs legislation. Such penalties shall be effective, proportionate and dissuasive.

2. Where administrative penalties are applied, they may take, inter alia, one of the following forms, or both:

(a) a pecuniary charge by the customs authorities, including, where appropriate, a settlement applied in place of and in lieu of a criminal penalty;

(b) the revocation, suspension or amendment of any authorisa- tion held by the person concerned.

3. Member States shall notify the Commission, within six months from the date of application of this Article, as determined in accordance with Article 188(2), of the national provisions in force as envisaged in paragraph 1 and shall notify it without delay of any subsequent amendment affecting them.

S e c t i o n 6

Appe a l s

Article 22

Decisions taken by a judicial authority

Articles 23 and 24 shall not apply to appeals lodged with a view to the annulment, revocation or amendment of a decision relat- ing to the application of customs legislation taken by a judicial authority, or by customs authorities acting as judicial authorities.

Article 23

Right of appeal

1. Any person shall have the right to appeal against any deci- sion taken by the customs authorities relating to the application of customs legislation which concerns him directly and individually.

Any person who has applied to the customs authorities for a deci- sion and has not obtained a decision on that request within the time limits referred to in Article 16(2) shall also be entitled to exercise the right of appeal.

2. The right of appeal may be exercised in at least two steps:

(a) initially, before the customs authorities or a judicial author- ity or other body designated for that purpose by the Member States;

(b) subsequently, before a higher independent body, which may be a judicial authority or an equivalent specialised body, according to the provisions in force in the Member States.

3. The appeal must be lodged in the Member State where the decision has been taken or applied for.

4. Member States shall ensure that the appeals procedure enables the prompt confirmation or correction of decisions taken by the customs authorities.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/15

Article 24

Suspension of implementation

1. The submission of an appeal shall not cause implementa- tion of the disputed decision to be suspended.

2. The customs authorities shall, however, suspend implemen- tation of such a decision in whole or in part where they have good reason to believe that the disputed decision is inconsistent with customs legislation or that irreparable damage is to be feared for the person concerned.

3. In the cases referred to in paragraph 2, where the disputed decision has the effect of causing import duties or export duties to be payable, suspension of that decision shall be conditional upon the provision of a guarantee, unless it is established, on the basis of a documented assessment, that such a guarantee would be likely to cause the debtor serious economic or social difficulties.

The Commission may, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures for the imple- mentation of the first subparagraph of this paragraph.

S e c t i o n 7

Con t r o l o f g ood s

Article 25

Customs controls

1. The customs authorities may carry out all the customs con- trols they deem necessary.

Customs controls may in particular consist of examining goods, taking samples, verifying declaration data and the existence and authenticity of documents, examining the accounts of economic operators and other records, inspecting means of transport, inspecting luggage and other goods carried by or on persons and carrying out official enquiries and other similar acts.

2. Customs controls, other than random checks, shall prima- rily be based on risk analysis using electronic data-processing techniques, with the purpose of identifying and evaluating the risks and developing the necessary counter-measures, on the basis of criteria developed at national, Community and, where avail- able, international level.

Member States, in cooperation with the Commission, shall develop, maintain and employ a common risk management framework, based upon the exchange of risk information and analysis between customs administrations and establishing, inter alia, common risk evaluation criteria, control measures and pri- ority control areas.

Controls based upon such information and criteria shall be car- ried out without prejudice to other controls carried out in accor- dance with paragraphs 1 and 2 or with other provisions in force.

3. The Commission, without prejudice to paragraph 2 of this Article, shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt implementing measures laying down the following:

(a) common risk management framework;

(b) common criteria and priority control areas;

(c) the risk information and analysis to be exchanged between customs administrations.

Article 26

Cooperation between authorities

1. Where, in respect of the same goods, controls other than customs controls are to be performed by competent authorities other than the customs authorities, customs authorities shall, in close cooperation with those other authorities, endeavour to have those controls performed, wherever possible, at the same time and place as customs controls (one-stop-shop), with customs authorities having the coordinating role in achieving this.

2. In the framework of the controls referred to in this Section, customs and other competent authorities may, where necessary for the purposes of minimising risk and combating fraud, exchange with each other and with the Commission data received in the context of the entry, exit, transit, transfer, storage and end- use of goods, including postal traffic, moved between the customs territory of the Community and other territories, the presence and movement within the customs territory of non-Community goods and goods placed under the end-use procedure, and the results of any control. Customs authorities and the Commission may also exchange such data with each other for the purpose of ensuring a uniform application of Community customs legislation.

Article 27

Post-release control

The customs authorities may, after releasing the goods and in order to ascertain the accuracy of the particulars contained in the summary or customs declaration, inspect any documents and data relating to the operations in respect of the goods in question or to prior or subsequent commercial operations involving those goods. Those authorities may also examine such goods and/or take samples where it is still possible for them to do so.

Such inspections may be carried out at the premises of the holder of the goods or his representative, of any other person directly or indirectly involved in those operations in a business capacity or of any other person in possession of those documents and data for business purposes.

L 145/16 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Article 28

Intra-Community flights and sea crossings

1. Customs controls or formalities shall be carried out in respect of the cabin and hold baggage of persons either taking an intra-Community flight, or making an intra-Community sea crossing, only where the customs legislation provides for such controls or formalities.

2. Paragraph 1 shall apply without prejudice to either of the following:

(a) security and safety checks;

(b) checks linked to prohibitions or restrictions.

3. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of this Article, laying down the cases in which and the conditions under which customs controls and formalities may be applied to the following:

(a) the cabin and hold baggage of the following:

(i) persons taking a flight in an aircraft which comes from a non-Community airport and which, after a stopover at a Community airport, continues to another Community airport;

(ii) persons taking a flight in an aircraft which stops over at a Community airport before continuing to a non- Community airport;

(iii) persons using a maritime service provided by the same vessel and comprising successive legs departing from, calling at or terminating in a non-Community port;

(iv) persons on board pleasure craft and tourist or business aircraft;

(b) cabin and hold baggage:

(i) arriving at a Community airport on board an aircraft coming from a non-Community airport and transferred at that Community airport to another aircraft proceed- ing on an intra-Community flight;

(ii) loaded at a Community airport onto an aircraft proceed- ing on an intra-Community flight for transfer at another Community airport to an aircraft whose destination is a non-Community airport.

S e c t i o n 8

Keep i n g o f do cumen t s a nd o t h e r i n f o rma t i on ; c h a r g e s a nd co s t s

Article 29

Keeping of documents and other information

1. The person concerned shall, for the purposes of customs controls, keep the documents and information referred to in Article 9(1) for at least three calendar years, by any means acces- sible by and acceptable to the customs authorities.

In the case of goods released for free circulation in circumstances other than those referred to in the third subparagraph, or goods declared for export, that period shall run from the end of the year in which the customs declarations for release for free circulation or export are accepted.

In the case of goods released for free circulation duty-free or at a reduced rate of import duty on account of their end-use, that period shall run from the end of the year in which they cease to be subject to customs supervision.

In the case of goods placed under another customs procedure, that period shall run from the end of the year in which the cus- toms procedure concerned has ended.

2. Without prejudice to Article 68(4), where a customs con- trol in respect of a customs debt shows that the relevant entry in the accounts has to be corrected and the person concerned has been notified of this, the documents and information shall be kept for three years beyond the time limit provided for in paragraph 1 of this Article.

Where an appeal has been lodged or where court proceedings have begun, the documents and information must be kept for the period provided for in paragraph 1 of this Article or until the appeals procedure or court proceedings are terminated, which- ever is the later.

Article 30

Charges and costs

1. Customs authorities shall not impose charges for the per- formance of customs controls or any other application of the cus- toms legislation during the official opening hours of their competent customs offices.

However, the customs authorities may impose charges or recover costs where specific services are rendered, in particular the following:

(a) attendance, where requested, by customs staff outside offi- cial office hours or at premises other than customs premises;

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/17

(b) analyses or expert reports on goods and postal fees for the return of goods to an applicant, particularly in respect of decisions taken pursuant to Article 20 or the provision of information in accordance with Article 8(1);

(c) the examination or sampling of goods for verification pur- poses, or the destruction of goods, where costs other than the cost of using customs staff are involved;

(d) exceptional control measures, where these are necessary due to the nature of the goods or to potential risk.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down measures for the implementation of the second subparagraph of paragraph 1, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

CHAPTER 3

Currency conversion and time limits

Article 31

Currency conversion

1. The competent authorities shall publish, and/or make avail- able on the Internet, the rate of exchange applicable where the conversion of currency is necessary for one of the following reasons:

(a) because factors used to determine the customs value of goods are expressed in a currency other than that of the Member State where the customs value is determined;

(b) because the value of the euro is required in national curren- cies for the purposes of determining the tariff classification of goods and the amount of import and export duty, including value thresholds in the Community Customs Tariff.

2. Where the conversion of currency is necessary for reasons other than those referred to in paragraph 1, the value of the euro in national currencies to be applied within the framework of the customs legislation shall be fixed at least once a year.

3. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of this Article.

Article 32

Time limits

1. Where a period, date or time limit is laid down in the cus- toms legislation, such period shall not be extended or reduced and such date or time limit shall not be deferred or brought forward unless specific provision is made in the provisions concerned.

2. The rules applicable to periods, dates and time limits set out in Regulation (EEC, Euratom) No 1182/71 of the Council of 3 June 1971 determining the rules applicable to periods, dates and time limits (1) shall apply, except where otherwise specifically provided for in Community customs legislation.

TITLE II

FACTORS ON THE BASIS OF WHICH IMPORT OR EXPORT DUTIES AND OTHER MEASURES IN RESPECT OF TRADE IN

GOODS ARE APPLIED

CHAPTER 1

Common Customs Tariff and tariff classification of goods

Article 33

Common Customs Tariff

1. Import and export duties due shall be based on the Com- mon Customs Tariff.

Other measures prescribed by Community provisions governing specific fields relating to trade in goods shall, where appropriate, be applied in accordance with the tariff classification of those goods.

2. The Common Customs Tariff shall comprise the following:

(a) the Combined Nomenclature of goods as laid down in Coun- cil Regulation (EEC) No 2658/87 of 23 July 1987 on the tar- iff and statistical nomenclature and on the Common Customs Tariff (2);

(b) any other nomenclature which is wholly or partly based on the Combined Nomenclature or which provides for further subdivisions to it, and which is established by Community provisions governing specific fields with a view to the appli- cation of tariff measures relating to trade in goods;

(c) the conventional or normal autonomous customs duties applicable to goods covered by the Combined Nomenclature;

(d) the preferential tariff measures contained in agreements which the Community has concluded with certain countries or territories outside the customs territory of the Community or groups of such countries or territories;

(e) preferential tariff measures adopted unilaterally by the Com- munity in respect of certain countries or territories outside the customs territory of the Community or groups of such countries or territories;

(f) autonomous measures providing for a reduction in or exemption from customs duties on certain goods;

(g) favourable tariff treatment specified for certain goods, by rea- son of their nature or end-use, in the framework of measures referred to under points (c) to (f) or (h);

(1) OJ L 124, 8.6.1971, p. 1. (2) OJ L 256, 7.9.1987, p. 1. Regulation as last amended by Regulation (EC) No 275/2008 (OJ L 85, 27.3.2008, p. 3).

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(h) other tariff measures provided for by agricultural or commer- cial or other Community legislation.

3. Where the goods concerned fulfil the conditions included in the measures laid down in points (d) to (g) of paragraph 2, the measures referred to in those provisions shall apply, at the request of the declarant, instead of those provided for in point (c) of that paragraph. Such application may be made retrospectively, pro- vided that the time limits and conditions laid down in the relevant measure or in the Code are complied with.

4. Where application of the measures referred to in points (d) to (g) of paragraph 2, or the exemption from measures referred to in point (h) thereof, is restricted to a certain volume of imports or exports, such application or exemption shall, in the case of tar- iff quotas, cease as soon as the specified volume of imports or exports is reached.

In the case of tariff ceilings such application shall cease by virtue of a legal act of the Community.

5. The Commission shall, in accordance with the management procedure referred to in Article 184(3), adopt measures for the implementation of paragraphs 1 and 4 of this Article.

Article 34

Tariff classification of goods

1. For the application of the Common Customs Tariff, ‘tariff classification’ of goods shall consist in the determination of one of the subheadings or further subdivisions of the Combined Nomenclature under which those goods are to be classified.

2. For the application of non-tariff measures, ‘tariff classifica- tion’ of goods shall consist in the determination of one of the sub- headings or further subdivisions of the Combined Nomenclature, or of any other nomenclature which is established by Commu- nity provisions and which is wholly or partly based on the Com- bined Nomenclature or which provides for further subdivisions to it, under which those goods are to be classified.

3. The subheading or further subdivision determined in accor- dance with paragraphs 1 and 2 shall be used for the purpose of applying the measures linked to that subheading.

CHAPTER 2

Origin of goods

S e c t i o n 1

Non - p r e f e r e n t i a l o r i g i n

Article 35

Scope

Articles 36, 37 and 38 lay down rules for the determination of the non-preferential origin of goods for the purposes of applying the following:

(a) the Common Customs Tariff with the exception of the mea- sures referred to in Article 33(2)(d) and (e);

(b) measures, other than tariff measures, established by Commu- nity provisions governing specific fields relating to trade in goods;

(c) other Community measures relating to the origin of goods.

Article 36

Acquisition of origin

1. Goods wholly obtained in a single country or territory shall be regarded as having their origin in that country or territory.

2. Goods the production of which involved more than one country or territory shall be deemed to originate in the country or territory where they underwent their last substantial transformation.

Article 37

Proof of origin

1. Where an origin has been indicated in the customs declara- tion pursuant to customs legislation, the customs authorities may require the declarant to prove the origin of the goods.

2. Where proof of origin of goods is provided pursuant to cus- toms legislation or other Community legislation governing spe- cific fields, the customs authorities may, in the event of reasonable doubt, require any additional evidence needed in order to ensure that the indication of origin does comply with the rules laid down by the relevant Community legislation.

3. A document proving origin may be issued in the Commu- nity where the exigencies of trade so require.

Article 38

Implementing measures

The Commission shall, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures for the imple- mentation of Articles 36 and 37.

S e c t i o n 2

P r e f e r e n t i a l o r i g i n

Article 39

Preferential origin of goods

1. In order to benefit from the measures referred to in points (d) or (e) of Article 33(2) or from non-tariff preferential measures, goods shall comply with the rules on preferential ori- gin referred to in paragraphs 2 to 5 of this Article.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/19

2. In the case of goods benefiting from preferential measures contained in agreements which the Community has concluded with certain countries or territories outside the customs territory of the Community or with groups of such countries or territories, the rules on preferential origin shall be laid down in those agreements.

3. In the case of goods benefiting from preferential measures adopted unilaterally by the Community in respect of certain coun- tries or territories outside the customs territory of the Commu- nity or groups of such countries or territories, other than those referred to in paragraph 5, the Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures laying down the rules on preferential origin.

4. In the case of goods benefiting from preferential measures applicable in trade between the customs territory of the Commu- nity and Ceuta and Melilla, as contained in Protocol 2 to the 1985 Act of Accession, the rules on preferential origin shall be adopted in accordance with Article 9 of that Protocol.

5. In the case of goods benefiting from preferential measures contained in preferential arrangements in favour of the overseas countries and territories associated with the Community, the rules on preferential origin shall be adopted in accordance with Article 187 of the Treaty.

6. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures necessary for the implementation of the rules referred to in paragraphs 2 to 5 of this Article.

CHAPTER 3

Value of goods for customs purposes

Article 40

Scope

The customs value of goods, for the purposes of applying the Common Customs Tariff and non-tariff measures laid down by Community provisions governing specific fields relating to trade in goods, shall be determined in accordance with Articles 41 to 43.

Article 41

Method of customs valuation based on the transaction value

1. The primary basis for the customs value of goods shall be the transaction value, that is the price actually paid or payable for the goods when sold for export to the customs territory of the Community, adjusted, where necessary, in accordance with mea- sures adopted pursuant to Article 43.

2. The price actually paid or payable is the total payment made or to be made by the buyer to the seller or by the buyer to a third party for the benefit of the seller for the imported goods and includes all payments made or to be made as a condition of sale of the imported goods.

3. The transaction value shall apply provided that the follow- ing conditions are satisfied:

(a) there are no restrictions as to the disposal or use of the goods by the buyer, other than any of the following:

(i) restrictions imposed or required by a law or by the pub- lic authorities in the Community;

(ii) limitations of the geographical area in which the goods may be resold;

(iii) restrictions which do not substantially affect the customs value of the goods;

(b) the sale or price is not subject to some condition or consid- eration for which a value cannot be determined with respect to the goods being valued;

(c) no part of the proceeds of any subsequent resale, disposal or use of the goods by the buyer will accrue directly or indirectly to the seller, unless an appropriate adjustment can be made in accordance with measures adopted pursuant to Article 43;

(d) the buyer and seller are not related or the relationship did not influence the price.

Article 42

Secondary methods of customs valuation

1. Where the customs value of goods cannot be determined under Article 41, it shall be determined by proceeding sequen- tially from point (a) to paragraph 2(d) of this Article, until the first point under which the customs value of goods can be determined.

The order of application of points (c) and (d) shall be reversed if the declarant so requests.

2. The customs value, pursuant to paragraph 1, shall be:

(a) the transaction value of identical goods sold for export to the customs territory of the Community and exported at or about the same time as the goods being valued;

(b) the transaction value of similar goods sold for export to the customs territory of the Community and exported at or about the same time as the goods being valued;

(c) the value based on the unit price at which the imported goods, or identical or similar imported goods, are sold within the customs territory of the Community in the greatest aggre- gate quantity to persons not related to the sellers;

(d) the computed value.

L 145/20 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

3. Where the customs value cannot be determined under para- graph 1, it shall be determined, on the basis of data available in the customs territory on the Community, using reasonable means consistent with the principles and general provisions of the following:

(a) the agreement on implementation of Article VII of the Gen- eral Agreement on Tariffs and Trade;

(b) Article VII of General Agreement on Tariffs and Trade;

(c) this chapter.

Article 43

Implementing measures

The Commission shall, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt themeasures laying down the following:

(a) the elements which, for the purposes of determining the cus- toms value, must be added to the price actually paid or pay- able, or which may be excluded;

(b) elements which are to be used to determine the computed value;

(c) the method of determination of the customs value in specific cases, and with regard to goods for which a customs debt is incurred after the use of a special procedure;

(d) any further conditions, provisions and rules necessary for the application of Articles 41 and 42.

TITLE III

CUSTOMS DEBT AND GUARANTEES

CHAPTER 1

Incurrence of a customs debt

S e c t i o n 1

Cu s t oms deb t on impo r t a t i on

Article 44

Release for free circulation and temporary admission

1. A customs debt on importation shall be incurred through the placing of non-Community goods liable to import duties under either of the following customs procedures:

(a) release for free circulation, including under the end-use provisions;

(b) temporary admission with partial relief from import duties.

2. A customs debt shall be incurred at the time of acceptance of the customs declaration.

3. The declarant shall be the debtor. In the event of indirect representation, the person on whose behalf the customs declara- tion is made shall also be a debtor.

Where a customs declaration in respect of one of the procedures referred to in paragraph 1 is drawn up on the basis of informa- tion which leads to all or part of the import duties not being col- lected, the person who provided the information required to draw up the declaration and who knew, or who ought reasonably to have known, that such information was false shall also be a debtor.

Article 45

Special provisions relating to non-originating goods

1. Where a prohibition of drawback of, or exemption from, import duties applies to non-originating goods used in the manu- facture of products for which a proof of origin is issued or made out in the framework of a preferential arrangement between the Community and certain countries or territories outside the cus- toms territory of the Community or groups of such countries or territories, a customs debt on importation shall be incurred in respect of those non-originating goods, through the acceptance of the re-export notification relating to the products in question.

2. Where a customs debt is incurred pursuant to paragraph 1, the amount of import duty corresponding to that debt shall be determined under the same conditions as in the case of a customs debt resulting from the acceptance, on the same date, of the cus- toms declaration for release for free circulation of the non- originating goods used in the manufacture of the products in question for the purpose of ending the inward-processing procedure.

3. Article 44(2) and (3) shall apply mutatis mutandis. However, in the case of non-Community goods as referred to in Article 179, the person who lodges the re-export notification shall be the debtor. In the event of indirect representation, the person on whose behalf the notification is lodged shall also be a debtor.

Article 46

Customs debt incurred through non-compliance

1. For goods liable to import duties, a customs debt on impor- tation shall be incurred through non-compliance with any of the following:

(a) one of the obligations laid down in customs legislation con- cerning the introduction of non-Community goods into the customs territory of the Community, their removal from cus- toms supervision, or the movement, processing, storage, temporary admission or disposal of such goods within that territory;

(b) one of the obligations laid down in customs legislation con- cerning the end-use of goods within the customs territory of the Community;

(c) a condition governing the placing of non-Community goods under a customs procedure or the granting, by virtue of the end-use of the goods, of duty exemption or a reduced rate of import duty.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/21

2. The time at which the customs debt is incurred shall be either of the following:

(a) the moment when the obligation the non-fulfilment of which gives rise to the customs debt is not met or ceases to be met;

(b) the moment when a customs declaration is accepted for the placing of goods under a customs procedure where it is established subsequently that a condition governing the plac- ing of the goods under that procedure or the granting of a duty exemption or a reduced rate of import duty by virtue of the end-use of the goods was not in fact fulfilled.

3. In cases referred to under points (a) and (b) of paragraph 1, the debtor shall be any of the following:

(a) any person who was required to fulfil the obligations concerned;

(b) any person who was aware or should reasonably have been aware that an obligation under the customs legislation was not fulfilled and who acted on behalf of the person who was obliged to fulfil the obligation, or who participated in the act which led to the non-fulfilment of the obligation;

(c) any person who acquired or held the goods in question and who was aware or should reasonably have been aware at the time of acquiring or receiving the goods that an obligation under the customs legislation was not fulfilled.

4. In cases referred to under point (c) of paragraph 1, the debtor shall be the person who is required to comply with the conditions governing the placing of the goods under a customs procedure or declaring the goods concerned under that procedure or the granting of a duty exemption or reduced rate of import duty by virtue of the end-use of the goods.

Where a customs declaration in respect of one of the procedures referred to in paragraph 1 is drawn up, or any information required under the customs legislation relating to the conditions governing the placing of the goods under a customs procedure is given to the customs authorities, which leads to all or part of the import duties not being collected, the person who provided the information required to draw up the declaration and who knew, or who ought reasonably to have known, that such information was false shall also be a debtor.

Article 47

Deduction of an amount of import duty already paid

1. Where a customs debt is incurred, pursuant to Article 46(1), in respect of goods released for free circulation at a reduced rate of import duty on account of their end-use, the amount of import duty paid when the goods were released for free circulation shall be deducted from the amount of the import duty corresponding to the customs debt.

The first subparagraph shall apply mutatis mutandis where a cus- toms debt is incurred in respect of scrap and waste resulting from the destruction of such goods.

2. Where a customs debt is incurred, pursuant to Article 46(1), in respect of goods placed under temporary admission with par- tial relief from import duties, the amount of import duty paid under partial relief shall be deducted from the amount of the import duty corresponding to the customs debt.

S e c t i o n 2

Cu s t oms deb t on expo r t a t i on

Article 48

Export and outward processing

1. A customs debt on exportation shall be incurred through the placing of goods liable to export duties under the export pro- cedure or the outward-processing procedure.

2. The customs debt shall be incurred at the time of acceptance of the customs declaration.

3. The declarant shall be the debtor. In the event of indirect representation, the person on whose behalf the customs declara- tion is made shall also be a debtor.

Where a customs declaration is drawn up on the basis of infor- mation which leads to all or part of the export duties not being collected, the person who provided the information required for the declaration and who knew, or who should reasonably have known, that such information was false shall also be a debtor.

Article 49

Customs debt incurred through non-compliance

1. For goods liable to export duties, a customs debt on expor- tation shall be incurred through non-compliance with either of the following:

(a) one of the obligations laid down in customs legislation for the exit of the goods;

(b) the conditions under which the goods were allowed to leave the customs territory of the Community with total or partial relief from export duties.

2. The time at which the customs debt is incurred shall be one of the following:

(a) the moment at which the goods actually leave the customs territory of the Community without a customs declaration;

(b) the moment at which the goods reach a destination other than that for which they were allowed to leave the customs territory of the Community with total or partial relief from export duties;

(c) should the customs authorities be unable to determine the moment referred in point (b), the expiry of the time limit set for the production of evidence that the conditions entitling the goods to such relief have been fulfilled.

L 145/22 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

3. In cases referred to under point (a) of paragraph 1, the debtor shall be any of the following:

(a) any person who was required to fulfil the obligation concerned;

(b) any person who was aware or should reasonably have been aware that the obligation concerned was not fulfilled and who acted on behalf of the person who was obliged to fulfil the obligation;

(c) any person who participated in the act which led to the non- fulfilment of the obligation and who was aware or should reasonably have been aware that a customs declaration had not been lodged but should have been.

4. In cases referred to under point (b) of paragraph 1, the debtor shall be any person who is required to comply with the conditions under which the goods were allowed to leave the cus- toms territory of the Community with total or partial relief from export duties.

S e c t i o n 3

P rov i s i on s common to cu s t oms d eb t s i n c u r r e d on impo r t a t i on and expo r t a t i on

Article 50

Prohibitions and restrictions

1. The customs debt on importation or exportation shall be incurred even if it relates to goods which are subject to measures of prohibition or restriction on importation or exportation of any kind.

2. However, no customs debt shall be incurred on either of the following:

(a) the unlawful introduction into the customs territory of the Community of counterfeit currency;

(b) the introduction into the customs territory of the Commu- nity of narcotic drugs and psychotropic substances other than where strictly supervised by the competent authorities with a view to their use for medical and scientific purposes.

3. For the purposes of penalties as applicable to customs offences, the customs debt shall nevertheless be deemed to have been incurred where, under the law of a Member State, customs duties or the existence of a customs debt provide the basis for determining penalties.

Article 51

Several debtors

Where several persons are liable for payment of the amount of import or export duty corresponding to one customs debt, they shall be jointly and severally liable for the full amount of the debt.

Article 52

General rules for calculation of the amount of import or export duty

1. The amount of the import or export duty shall be deter- mined on the basis of those rules for calculation of duty which

were applicable to the goods concerned at the time at which the customs debt in respect of them was incurred.

2. Where it is not possible to determine precisely the time at which the customs debt is incurred, that time shall be deemed to be the time at which the customs authorities conclude that the goods are in a situation in which a customs debt has been incurred.

However, where the information available to the customs authori- ties enables them to establish that the customs debt had been incurred prior to the time at which they reached that conclusion, the customs debt shall be deemed to have been incurred at the earliest time that such a situation can be established.

Article 53

Special rules for calculation of the amount of import duty

1. Where costs for storage or usual forms of handling have been incurred within the customs territory of the Community in respect of goods placed under a customs procedure, such costs or the increase in value shall not be taken into account for the cal- culation of the amount of import duty where satisfactory proof of those costs is provided by the declarant.

However, the customs value, quantity, nature and origin of non- Community goods used in the operations shall be taken into account for the calculation of the amount of import duty.

2. Where the tariff classification of goods placed under a cus- toms procedure changes as a result of usual forms of handling within the customs territory of the Community, the original tariff classification for the goods placed under the procedure shall be applied at the request of the declarant.

3. Where a customs debt is incurred for processed products resulting from the inward-processing procedure, the amount of import duty corresponding to such debt shall, at the request of the declarant, be determined on the basis of the tariff classification, customs value, quantity, nature and origin of the goods placed under the inward-processing procedure at the time of acceptance of the customs declaration relating to those goods.

4. Where customs legislation provides for a favourable tariff treatment of goods, or for relief or total or partial exemption from import or export duties, pursuant to Article 33(2)(d) to (g), Articles 130 to 133 or Articles 171 to 174, or pursuant to Coun- cil Regulation (EEC) No 918/83 of 28 March 1983 setting up a Community system of reliefs from customs duty (1), such favour- able tariff treatment, relief or exemption shall also apply in cases where a customs debt is incurred pursuant to Articles 46 or 49 of this Regulation, on condition that the failure which led to the incurrence of a customs debt did not constitute an attempt at deception.

(1) OJ L 105, 23.4.1983, p. 1. Regulation as last amended by Regulation (EC) No 274/2008 (OJ L 85, 27.3.2008, p. 1).

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/23

Article 54

Implementing measures

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the following:

(a) the rules for the calculation of the amount of import or export duty applicable to goods;

(b) further special rules for specific procedures;

(c) derogations from Articles 52 and 53, in particular to avoid the circumvention of the tariff measures referred to in Article 33(2)(h),

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 55

Place where the customs debt is incurred

1. A customs debt shall be incurred at the place where the cus- toms declaration or the re-export notification referred to in Articles 44, 45 and 48 is lodged or where the supplementary dec- laration referred to in Article 110(3) is to be lodged.

In all other cases, the place where a customs debt is incurred shall be the place where the events from which it arises occur.

If it is not possible to determine that place, the customs debt shall be incurred at the place where the customs authorities conclude that the goods are in a situation in which a customs debt is incurred.

2. If the goods have been entered for a customs procedure which has not been discharged, and the place cannot be deter- mined, pursuant to the second or third subparagraphs of para- graph 1, within a specified period of time, the customs debt shall be incurred at the place where the goods were either placed under the procedure concerned or were introduced into the customs ter- ritory of the Community under that procedure.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the period of time referred to in the first subparagraph of this paragraph shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scru- tiny referred to in Article 184(4).

3. Where the information available to the customs authorities enables them to establish that the customs debt may have been incurred in several places, the customs debt shall be deemed to have been incurred at the place where it was first incurred.

4. If a customs authority establishes that a customs debt has been incurred under Article 46 or Article 49 in another Member State and the amount of import or export duty corresponding to that debt is lower than EUR 10 000, the customs debt shall be deemed to have been incurred in the Member State where the finding was made.

CHAPTER 2

Guarantee for a potential or existing customs debt

Article 56

General provisions

1. This Chapter shall apply to guarantees both for customs debts which have been incurred and for those which may be incurred, unless otherwise specified.

2. Customs authorities may require a guarantee to be provided in order to ensure payment of the amount of import or export duty corresponding to a customs debt. Where the relevant provi- sions so provide, the guarantee required may also cover other charges as provided for under other relevant provisions in force.

3. Where the customs authorities require a guarantee to be provided, it shall be required from the debtor or the person who may become the debtor. They may also permit the guarantee to be provided by a person other than the person from whom it is required.

4. Without prejudice to Article 64, the customs authorities shall require only one guarantee to be provided in respect of spe- cific goods or a specific declaration.

The guarantee provided for a specific declaration shall apply to the amount of import or export duty corresponding to the cus- toms debt and other charges in respect of all goods covered by or released against that declaration, whether or not that declaration is correct.

If the guarantee has not been released, it may also be used, within the limits of the secured amount, for the recovery of amounts of import or export duty and other charges payable following post- release control of those goods.

5. At the request of the person referred to in paragraph 3 of this Article, the customs authorities may, in accordance with Article 62(1) and (2), authorise the provision of a comprehensive guarantee to cover the amount of import or export duty corre- sponding to the customs debt in respect of two or more opera- tions, declarations or customs procedures.

6. No guarantee shall be required from States, regional and local government authorities or other bodies governed by public law, in respect of the activities in which they engage as public authorities.

7. The customs authorities may waive the requirement for pro- vision of a guarantee where the amount of import or export duty to be secured does not exceed the statistical threshold for decla- rations laid down in accordance with Article 12 of Council Regu- lation (EC) No 1172/95 of 22 May 1995 on the statistics relating to the trading of goods by the Community and its Member States with non-member countries (1).

(1) OJ L 118, 25.5.1995, p. 10. Regulation as last amended by Regula- tion (EC) No 1882/2003.

L 145/24 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

8. A guarantee accepted or authorised by the customs authori- ties shall be valid throughout the customs territory of the Com- munity, for the purposes for which it is given.

9. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the following:

— conditions for the implementation of this Article,

— cases, other than those laid down in paragraph 6 of this Article, in which no guarantee is to be required,

— exceptions to paragraph 8 of this Article,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 57

Compulsory guarantee

1. Where it is compulsory for a guarantee to be provided, and subject to the rules adopted pursuant to paragraph 3, the customs authorities shall fix the amount of such guarantee at a level equal to the precise amount of import or export duty corresponding to the customs debt and of other charges where that amount can be established with certainty at the time when the guarantee is required.

Where it is not possible to establish the precise amount, the guar- antee shall be fixed at the maximum amount, as estimated by the customs authorities, of import or export duty corresponding to the customs debt and of other charges which have been or may be incurred.

2. Without prejudice to Article 62, where a comprehensive guarantee is provided for the amount of import or export duty corresponding to customs debts and other charges which vary in amount over time, the amount of such guarantee shall be set at a level enabling the amount of import or export duty correspond- ing to customs debts and other charges to be covered at all times.

3. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of paragraph 1 of this Article.

Article 58

Optional guarantee

Where the provision of a guarantee is optional, such guarantee shall in any case be required by the customs authorities if they consider that the amount of import or export duty correspond- ing to a customs debt and other charges are not certain to be paid within the prescribed period. Its amount shall be fixed by those authorities so as not to exceed the level referred to in Article 57.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down when a guarantee is optional shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 59

Provision of a guarantee

1. A guarantee may be provided in one of the following forms:

(a) by a cash deposit or by any other means of payment recog- nised by the customs authorities as being equivalent to a cash deposit, made in euro or in the currency of the Member State in which the guarantee is required;

(b) by an undertaking given by a guarantor;

(c) by another form of guarantee which provides equivalent assurance that the amount of import or export duty corre- sponding to the customs debt and other charges will be paid.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the forms of guar- antee referred in point (c) of the first subparagraph of this para- graph, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

2. A guarantee in the form of a cash deposit or payment deemed equivalent to a cash deposit shall be given in accordance with the provisions in force in the Member State in which the guarantee is required.

Article 60

Choice of guarantee

The person required to provide a guarantee may choose between the forms of guarantee laid down in Article 59(1).

However, the customs authorities may refuse to accept the form of guarantee chosen where it is incompatible with the proper functioning of the customs procedure concerned.

The customs authorities may require that the form of guarantee chosen be maintained for a specific period.

Article 61

Guarantor

1. The guarantor referred to in Article 59(1)(b) must be a third person established in the customs territory of the Community. The guarantor must be approved by the customs authorities requiring the guarantee, unless the guarantor is a credit institu- tion, financial institution or insurance company accredited in the Community in accordance with Community provisions in force.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/25

2. The guarantor shall undertake in writing to pay the secured amount of import or export duty corresponding to a customs debt and other charges.

3. The customs authorities may refuse to approve the guaran- tor or the type of guarantee proposed where either does not appear certain to ensure payment within the prescribed period of the amount of import or export duty corresponding to the cus- toms debt and of other charges.

Article 62

Comprehensive guarantee

1. The authorisation referred to in Article 56(5) shall be granted only to persons who satisfy the following conditions:

(a) they are established in the customs territory of the Community;

(b) they have a record of compliance with customs and tax requirements;

(c) they are regular users of the customs procedures involved or are known to the customs authorities to have the capacity to fulfil their obligation in relation to those procedures.

2. Where a comprehensive guarantee is to be provided for cus- toms debts and other charges which may be incurred, an eco- nomic operator may be authorised to use a comprehensive guarantee with a reduced amount or to have a guarantee waiver provided that he fulfils the following criteria:

(a) a satisfactory system of managing commercial and, where appropriate, transport records, which allows appropriate cus- toms controls;

(b) proven solvency.

3. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures govern- ing the procedure for granting authorisations under paragraphs 1 and 2 of this Article.

Article 63

Additional provisions relating to the use of guarantees

1. In cases where a customs debt may be incurred in the frame- work of special procedures, paragraphs 2 and 3 shall apply.

2. The guarantee waiver authorised in accordance with Article 62(2) shall not apply to goods which are considered to present increased risks of fraud.

3. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures:

(a) implementing paragraph 2 of this Article;

(b) temporarily prohibiting the use of a comprehensive guaran- tee with a reduced amount referred to in Article 62(2);

(c) as an exceptional measure in special circumstances, tempo- rarily prohibiting the use of a comprehensive guarantee in respect of goods which have been identified as being subject to large-scale fraud while under a comprehensive guarantee.

Article 64

Additional or replacement guarantee

Where the customs authorities establish that the guarantee pro- vided does not ensure, or is no longer certain or sufficient to ensure, payment within the prescribed period of the amount of import or export duty corresponding to the customs debt and other charges, they shall require any of the persons referred to in Article 56(3) either to provide an additional guarantee or to replace the original guarantee with a new guarantee, according to his choice.

Article 65

Release of the guarantee

1. The customs authorities shall release the guarantee imme- diately when the customs debt or liability for other charges is extinguished or can no longer arise.

2. Where the customs debt or liability for other charges has been extinguished in part, or may arise only in respect of part, of the amount which has been secured, a corresponding part of the guarantee shall be released accordingly at the request of the per- son concerned, unless the amount involved does not justify such action.

3. The Commission may, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of this Article.

CHAPTER 3

Recovery and payment of duty and repayment and remission of the amount of import and export duty

S e c t i o n 1

De t e rm in a t i on o f t h e amoun t o f impo r t o r e xpo r t du t y , no t i f i c a t i o n o f t h e c u s t oms

d eb t a nd en t r y i n t h e a c coun t s

Article 66

Determination of the amount of import or export duty

1. The amount of import or export duty payable shall be deter- mined by the customs authorities responsible for the place where the customs debt is incurred, or is deemed to have been incurred in accordance with Article 55, as soon as they have the necessary information.

L 145/26 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

2. Without prejudice to Article 27, the customs authorities may accept the amount of import or export duty payable deter- mined by the declarant.

Article 67

Notification of the customs debt

1. The customs debt shall be notified to the debtor in the form prescribed at the place where the customs debt is incurred, or is deemed to have been incurred in accordance with Article 55.

The notification referred to in the first subparagraph shall not be made in the following situations:

(a) where, pending a final determination of the amount of import or export duty, a provisional commercial policy mea- sure taking the form of a duty has been imposed;

(b) where the amount of import or export duty payable exceeds that determined on the basis of a decision made in accor- dance with Article 20;

(c) where the original decision not to notify the customs debt or to notify it with an amount of import or export duty at a fig- ure less than the amount of import or export payable was taken on the basis of general provisions invalidated at a later date by a court decision;

(d) in cases where the customs authorities are exempted under the customs legislation from notification of the customs debt.

The Commission shall, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures for the imple- mentation of point (d) of the second subparagraph of this paragraph.

2. Where the amount of import or export duty payable is equal to the amount entered in the customs declaration, release of the goods by the customs authorities shall be equivalent to notifying the debtor of the customs debt.

3. Where paragraph 2 of this Article does not apply, the cus- toms debt shall be notified to the debtor within 14 days of the date on which the customs authorities are in a position to deter- mine the amount of import or export duty payable.

Article 68

Limitation of the customs debt

1. No customs debt shall be notified to the debtor after the expiry of a period of three years from the date on which the cus- toms debt was incurred.

2. Where the customs debt is incurred as the result of an act which, at the time it was committed, was liable to give rise to criminal court proceedings, the three year period laid down in paragraph 1 shall be extended to a period of 10 years.

3. Where an appeal is lodged under Article 23, the periods laid down in paragraphs 1 and 2 of this Article shall be suspended, for the duration of the appeal proceedings, from the date on which the appeal is lodged.

4. Where liability for a customs debt is reinstated pursuant to Article 79(5), the periods laid down in paragraphs 1 and 2 of this Article shall be considered as suspended from the date on which the repayment or remission application was submitted in accor- dance with Article 84, until a decision on the repayment or remis- sion is taken.

Article 69

Entry in the accounts

1. The customs authorities referred to in Article 66 shall enter in their accounts, in accordance with the national legislation, the amount of import or export duty payable as determined in accor- dance with that Article.

The first subparagraph shall not apply in cases referred to in the second subparagraph of Article 67(1).

The customs authorities need not enter in the accounts amounts of import or export duty which, pursuant to Article 68, corre- spond to a customs debt which could no longer be notified to the debtor.

2. The Member States shall determine the practical procedures for the entry in the accounts of the amounts of import or export duty. Those procedures may differ according to whether, in view of the circumstances in which the customs debt was incurred, the customs authorities are satisfied that those amounts will be paid.

Article 70

Time of entry in the accounts

1. Where a customs debt is incurred as a result of the accep- tance of the customs declaration of goods for a customs proce- dure, other than temporary admission with partial relief from import duties, or of any other act having the same legal effect as such acceptance, the customs authorities shall enter the amount of import or export duty payable in the accounts within 14 days of the release of the goods.

However, provided that payment has been guaranteed, the total amount of import or export duty relating to all the goods released to one and the same person during a period fixed by the customs authorities, which may not exceed 31 days, may be covered by a single entry in the accounts at the end of that period. Such entry in the accounts shall take place within 14 days of the expiry of the period concerned.

2. Where goods may be released subject to certain conditions which govern either the determination of the amount of import or export duty payable or its collection, entry in the accounts shall take place within 14 days of the day on which the amount of import or export duty payable is determined or the obligation to pay that duty is fixed.

However, where the customs debt relates to a provisional com- mercial policy measure taking the form of a duty, the amount of import or export duty payable shall be entered in the accounts within two months of the date of publication in the Official Jour- nal of the European Union of the Regulation establishing the defini- tive commercial policy measure.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/27

3. Where a customs debt is incurred in circumstances not cov- ered by paragraph 1, the amount of import or export duty pay- able shall be entered in the accounts within 14 days of the date on which the customs authorities are in a position to determine the amount of import or export duty in question and take a decision.

4. Paragraph 3 shall apply mutatis mutandis with regard to the amount of import or export duty to be recovered or which remains to be recovered where the amount of import or export duty payable has not been entered in the accounts in accordance with paragraphs 1, 2 and 3, or has been determined and entered in the accounts at a level lower than the amount payable.

5. The time limits for entry in the accounts laid down in para- graphs 1, 2 and 3 shall not apply in unforeseeable circumstances or in cases of force majeure.

Article 71

Implementing measures

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down rules for entry in the accounts, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

S e c t i o n 2

P aymen t o f t h e amoun t o f impo r t o r e xpo r t du t y

Article 72

General time limits for payment and suspension of the time limit for payment

1. Amounts of import or export duty, corresponding to a cus- toms debt notified in accordance with Article 67, shall be paid by the debtor within the period prescribed by the customs authorities.

Without prejudice to Article 24(2), that period shall not exceed 10 days following notification to the debtor of the customs debt. In the case of aggregation of entries in the accounts under the conditions laid down in the second subparagraph of Article 70(1), it shall be so fixed as not to enable the debtor to obtain a longer period for payment than if he had been granted deferred payment in accordance with Article 74.

Extension of that period may be granted by the customs authori- ties at the request of the debtor where the amount of import or export duty payable has been determined in the course of post- release control as referred to in Article 27. Without prejudice to Article 77(1), such extensions shall not exceed the time necessary for the debtor to take the appropriate steps to discharge his obligation.

2. If the debtor is entitled to any of the payment facilities laid down in Articles 74 to 77, payment shall be made within the period or periods specified in relation to those facilities.

3. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the conditions for the suspension of the time limit for payment of the amount of import or export duty corresponding to a customs debt in the following situations:

(a) where an application for remission of duty is made in accor- dance with Article 84;

(b) where goods are to be confiscated, destroyed or abandoned to the State;

(c) where the customs debt was incurred pursuant to Article 46 and there is more than one debtor,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Those measures shall lay down, in particular, the period of the suspension, taking into account the time which is reasonable for the conclusion of any formalities or for the recovery of the amount of import or export duty corresponding to the customs debt.

Article 73

Payment

1. Payment shall be made in cash or by any other means with similar discharging effect, including by adjustment of a credit bal- ance, in accordance with national legislation.

2. Payment may be made by a third person instead of the debtor.

3. The debtor may in any case pay all or part of the amount of import or export duty without awaiting expiry of the period he has been granted for payment.

Article 74

Deferment of payment

Without prejudice to Article 79, the customs authorities shall, at the request of the person concerned and upon provision of a guarantee, permit deferment of payment of the duty payable in any of the following ways:

(a) separately in respect of each amount of import or export duty entered in the accounts in accordance with the first sub- paragraph of Article 70(1), or Article 70(4);

(b) globally in respect of all amounts of import or export duty entered in the accounts in accordance with the first subpara- graph of Article 70(1) during a period fixed by the customs authorities and not exceeding 31 days;

(c) globally in respect of all amounts of import or export duty forming a single entry in accordance with the second sub- paragraph of Article 70(1).

L 145/28 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Article 75

Time limits for deferred payment

1. The period for which payment is deferred under Article 74 shall be 30 days.

2. Where payment is deferred in accordance with Article 74(a), the period shall begin on the day following that on which the cus- toms debt is notified to the debtor.

3. Where payment is deferred in accordance with Article 74(b), the period shall begin on the day following that on which the aggregation period ends. It shall be reduced by the number of days corresponding to half the number of days covered by the aggregation period.

4. Where payment is deferred in accordance with Article 74(c), the period shall begin on the day following the end of the period fixed for release of the goods in question. It shall be reduced by the number of days corresponding to half the number of days covered by the period concerned.

5. Where the number of days in the periods referred to in para- graphs 3 and 4 is an odd number, the number of days to be deducted from the 30-day period pursuant to those paragraphs shall be equal to half the next lowest even number.

6. Where the periods referred to in paragraphs 3 and 4 are cal- endar weeks, Member States may provide that the amount of import or export duty in respect of which payment has been deferred is to be paid on the Friday of the fourth week following the calendar week in question at the latest.

If those periods are calendar months, Member States may provide that the amount of import or export duty in respect of which pay- ment has been deferred is to be paid by the 16th day of the month following the calendar month in question.

Article 76

Implementing measures

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the rules for defer- ment of payment in cases where the customs declaration is sim- plified in accordance with Article 109, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 77

Other payment facilities

1. The customs authorities may grant the debtor payment facilities other than deferred payment on condition that a guar- antee is provided.

Where facilities are granted pursuant to the first subparagraph, credit interest shall be charged on the amount of import or export duty. The rate of credit interest shall be the interest rate applied

by the European Central Bank to its most recent main refinanc- ing operation carried out before the first calendar day of the half- year in question (the reference rate), plus one percentage point.

For a Member State which is not participating in the third stage of economic and monetary union, the reference rate referred to above shall be the equivalent rate set by its national central bank. In that case, the reference rate in force on the first calendar day of the half-year in question shall apply for the following six months.

2. The customs authorities may refrain from requiring a guar- antee or from charging credit interest where it is established, on the basis of a documented assessment of the situation of the debtor, that this would create serious economic or social difficulties.

3. The Commission may, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of paragraphs 1 and 2.

Article 78

Enforcement of payment and arrears

1. Where the amount of import or export duty payable has not been paid within the prescribed period, the customs authori- ties shall secure payment of that amount by all means available to them under the law of the Member State concerned.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down measures in respect of securing payment from guarantors within the framework of a special procedure, shall be adopted in accordance with the regu- latory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

2. Interest on arrears shall be charged on the amount of import or export duty from the date of expiry of the prescribed period until the date of payment.

The rate of interest on arrears shall be the interest rate applied by the European Central Bank to its most recent main refinancing operation carried out before the first calendar day of the half-year in question (the reference rate), plus two percentage points.

For a Member State which is not participating in the third stage of economic and monetary union, the reference rate referred to above shall be the equivalent rate set by its national central bank. In that case, the reference rate in force on the first calendar day of the half-year in question shall apply for the following six months.

3. Where a customs debt has been notified pursuant to Article 67(3), interest on arrears shall be charged over and above the amount of import or export duty, from the date on which the customs debt was incurred until the date of its notification.

The rate of interest on arrears shall be set in accordance with paragraph 2.

4. The customs authorities may refrain from charging interest on arrears where it is established, on the basis of a documented assessment of the situation of the debtor, that to charge it would create serious economic or social difficulties.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/29

5. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the cases, in terms of time and amounts, in which the customs authorities may waive the collection of interest on arrears, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

S e c t i o n 3

Repaymen t and r em i s s i on o f t h e amoun t o f impo r t o r e xpo r t du t y

Article 79

Repayment and remission

1. Subject to the conditions laid down in this Section, amounts of import or export duty shall, provided that the amount to be repaid or remitted exceeds a certain amount, be repaid or remit- ted on the following grounds:

(a) overcharged amounts of import or export duty;

(b) defective goods or goods not complying with the terms of the contract;

(c) error by the competent authorities;

(d) equity.

In addition, where an amount of import or export duty has been paid and the corresponding customs declaration is invalidated in accordance with Article 114, that amount shall be repaid.

2. Subject to the rules of competence for a decision, where the customs authorities themselves discover within the periods referred to in Article 84(1) that an amount of import or export duty is repayable or remissible pursuant to Articles 80, 82 or 83, they shall repay or remit on their own initiative.

3. No repayment or remission shall be granted when the situ- ation which led to the notification of the customs debt results from deception by the debtor.

4. Repayment shall not give rise to the payment of interest by the customs authorities concerned.

However, interest shall be paid where a decision granting repay- ment is not implemented within three months of the date on which that decision was taken, unless the failure to meet the dead- line was outside the control of the customs authorities.

In such cases, the interest shall be paid from the date of expiry of the three-month period until the date of repayment. The rate of interest shall be established in accordance with Article 77.

5. Where the competent authority has granted repayment or remission in error, the original customs debt shall be reinstated insofar as it is not time-barred under Article 68.

In such cases, any interest paid under the second subparagraph of paragraph 4 must be reimbursed.

Article 80

Repayment and remission of overcharged amounts of import or export duty

An amount of import or export duty shall be repaid or remitted insofar as the amount corresponding to the customs debt initially notified exceeds the amount payable, or the customs debt was notified to the debtor contrary to points (c) or (d) of Article 67(1).

Article 81

Defective goods or goods not complying with the terms of the contract

1. An amount of import duty shall be repaid or remitted if the notification of the customs debt relates to goods which have been rejected by the importer because, at the time of release, they were defective or did not comply with the terms of the contract on the basis of which they were imported.

Defective goods shall be deemed to include goods damaged before their release.

2. Repayment or remission of import duties shall be granted provided the goods have not been used, except for such initial use as may have been necessary to establish that they were defective or did not comply with the terms of the contract and provided they are exported from the customs territory of the Community.

3. Instead of being exported, at the request of the person con- cerned, the customs authorities shall permit the goods to be placed under the inward-processing procedure, including for destruction, or the external transit, the customs warehousing or the free-zone procedure.

Article 82

Repayment or remission on account of error by the competent authorities

1. In situations other than those referred to in the second sub- paragraph of Article 79(1) and in Articles 80, 81 and 83, an amount of import or export duty shall be repaid or remitted where, as a result of an error on the part of the competent authorities, the amount corresponding to the customs debt ini- tially notified was lower than the amount payable, provided the following conditions are met:

(a) the debtor could not reasonably have detected that error;

(b) the debtor was acting in good faith.

2. Where the preferential treatment of the goods is granted on the basis of a system of administrative cooperation involving the authorities of a country or territory outside the customs territory of the Community, the issue of a certificate by those authorities, should it prove to be incorrect, shall constitute an error which could not reasonably have been detected within the meaning of paragraph 1(a).

L 145/30 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

The issue of an incorrect certificate shall not, however, constitute an error where the certificate is based on an incorrect account of the facts provided by the exporter, except where it is evident that the issuing authorities were aware or should have been aware that the goods did not satisfy the conditions laid down for entitlement to the preferential treatment.

The debtor shall be considered to be in good faith if he can dem- onstrate that, during the period of the trading operations con- cerned, he has taken due care to ensure that all the conditions for the preferential treatment have been fulfilled.

The debtor may not rely on a plea of good faith if the Commis- sion has published a notice in the Official Journal of the European Union stating that there are grounds for doubt concerning the proper application of the preferential arrangements by the ben- eficiary country or territory.

Article 83

Repayment and remission in equity

In situations other than those referred to in the second subpara- graph of Article 79(1) and in Articles 80, 81 and 82, an amount of import or export duty shall be repaid or remitted in the inter- est of equity where a customs debt is incurred under special cir- cumstances in which no deception or obvious negligence may be attributed to the debtor.

Article 84

Procedure for repayment and remission

1. Applications for repayment or remission in accordance with Article 79 shall be submitted to the appropriate customs office within the following periods:

(a) in the case of overcharged duties, error by the competent authorities or equity, within three years of the date of notifi- cation of the customs debt;

(b) in the case of defective goods or goods not complying with the terms of the contract, within one year of the date of noti- fication of the customs debt;

(c) in the case of invalidation of a customs declaration, within the period specified in the rules applicable to invalidation.

The period specified in points (a) and (b) of the first subparagraph shall be extended where the applicant provides evidence that he was prevented from submitting his application within the pre- scribed period as a result of unforeseeable circumstances or force majeure.

2. Where an appeal has been lodged under Article 23 against the notification of the customs debt, the relevant period specified in the first subparagraph of paragraph 1 of this Article shall be suspended, from the date on which the appeal is lodged, for the duration of the appeal proceedings.

Article 85

Implementing measures

The Commission shall, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures for the imple- mentation of this Section. Those measures shall lay down, in

particular, the cases in which the Commission shall, in accordance with the management procedure referred to in Article 184(3), decide whether remission or repayment of an amount of import or export duty is justified.

CHAPTER 4

Extinguishment of customs debt

Article 86

Extinguishment

1. Without prejudice to Article 68 and the provisions in force relating to non-recovery of the amount of import or export duty corresponding to a customs debt in the event of the judicially established insolvency of the debtor, a customs debt on importa- tion or exportation shall be extinguished in any of the following ways:

(a) by payment of the amount of import or export duty;

(b) subject to paragraph 4, by remission of the amount of import or export duty;

(c) where, in respect of goods declared for a customs procedure entailing the obligation to pay duties, the customs declara- tion is invalidated;

(d) where goods liable to import or export duties are confiscated;

(e) where goods liable to import or export duties are seized and simultaneously or subsequently confiscated;

(f) where goods liable to import and export duties are destroyed under customs supervision or abandoned to the State;

(g) where the disappearance of the goods or the non-fulfilment of obligations arising from the customs legislation results from the total destruction or irretrievable loss of those goods as a result of the actual nature of the goods or unforeseeable circumstances or force majeure, or as a consequence of instruc- tion by the customs authorities; for the purpose of this point, goods shall be considered as irretrievably lost when they have been rendered unusable by any person;

(h) where the customs debt was incurred pursuant to Article 46 or 49 and where the following conditions are fulfilled:

(i) the failure which led to the incurrence of a customs debt had no significant effect on the correct operation of the customs procedure concerned and did not constitute an attempt at deception;

(ii) all of the formalities necessary to regularise the situation of the goods are subsequently carried out;

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/31

(i) where goods released for free circulation duty-free, or at a reduced rate of import duty by virtue of their end-use, have been exported with the permission of the customs authorities;

(j) where it was incurred pursuant to Article 45 and where the formalities carried out in order to enable the preferential tar- iff treatment referred to in that Article to be granted are cancelled;

(k) where, subject to paragraph 5 of this Article, the customs debt was incurred pursuant to Article 46 and evidence is pro- vided to the satisfaction of the customs authorities that the goods have not been used or consumed and have been exported from the customs territory of the Community.

2. In the event of confiscation, as referred to in paragraph 1(d), the customs debt shall, nevertheless, for the purposes of penalties applicable to customs offences, be deemed not to have been extin- guished where, under the law of a Member State, customs duties or the existence of a customs debt provide the basis for determin- ing penalties.

3. Where, in accordance with paragraph 1(g), a customs debt is extinguished in respect of goods released for free circulation duty-free or at a reduced rate of import duty on account of their end-use, any scrap or waste resulting from their destruction shall be deemed to be non-Community goods.

4. Where several persons are liable for payment of the amount of import or export duty corresponding to the customs debt and remission is granted, the customs debt shall be extinguished only in respect of the person or persons to whom the remission is granted.

5. In the case referred to in paragraph 1(k), the customs debt shall not be extinguished in respect of any person or persons who attempted deception.

6. Where the customs debt was incurred pursuant to Article 46, it shall be extinguished with regard to the person whose behaviour did not involve any attempt at deception and who contributed to the fight against fraud.

7. The Commission may, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of this Article.

TITLE IV

GOODS BROUGHT INTO THE CUSTOMS TERRITORY OF THE COMMUNITY

CHAPTER 1

Entry summary declaration

Article 87

Obligation to lodge an entry summary declaration

1. Goods brought into the customs territory of the Commu- nity shall be covered by an entry summary declaration, with the exception of means of transport temporarily imported and means

of transport and the goods carried thereon only passing through the territorial waters or the airspace of the customs territory of the Community without a stop within that territory.

2. Except where otherwise specified in the customs legislation, an entry summary declaration shall be lodged at the competent customs office before the goods are brought into the customs ter- ritory of the Community.

Customs authorities may accept, instead of the lodging of the entry summary declaration, the lodging of a notification and access to the entry summary declaration data in the economic operator’s computer system.

3. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the following:

(a) the cases, other than those referred to in paragraph 1 of this Article, in which the requirement for an entry summary dec- laration may be waived or adapted and the conditions under which it may be so waived or adapted;

(b) the deadline by which the entry summary declaration is to be lodged or made available before the goods are brought into the customs territory of the Community;

(c) the rules for exceptions from and variations to the deadline referred to in point (b);

(d) the rules for determining the competent customs office at which the entry summary declaration is to be lodged or made available and where risk analysis and risk-based entry con- trols are to be carried out,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

In adopting those measures, account shall be taken of the following:

(a) special circumstances;

(b) the application of those measures to certain types of goods traffic, modes of transport or economic operators;

(c) international agreements which provide for special security arrangements.

Article 88

Lodgement and responsible person

1. The entry summary declaration shall be lodged using an electronic data-processing technique. Commercial, port or trans- port information may be used provided it contains the necessary particulars for an entry summary declaration.

L 145/32 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Customs authorities may, in exceptional circumstances, accept paper-based entry summary declarations, provided that they apply the same level of risk management as that applied to entry summary declarations made using an electronic data-processing technique and that the requirements for the exchange of such data with other customs offices can be met.

2. The entry summary declaration shall be lodged by the per- son who brings the goods into the customs territory of the Com- munity or who assumes responsibility for the carriage of the goods into that territory.

3. Notwithstanding the obligations of the person referred to in paragraph 2, the entry summary declaration may be lodged instead by one of the following persons:

(a) the importer or consignee or other person in whose name or on whose behalf the person referred to in paragraph 2 acts;

(b) any person who is able to present the goods in question or to have them presented to the competent customs authority.

4. Where the entry summary declaration is lodged by a per- son other than the operator of the means of transport by which the goods are brought on to Community customs territory, that operator shall lodge with the appropriate customs office a notifi- cation of arrival in the form of a manifest, a dispatch note or a load sheet containing the information required in order to enable all the goods transported which are to be covered by an entry summary declaration to be identified.

The Commission shall, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures stipulating the information which must appear on the notification of arrival.

Paragraph 1 shall apply, mutatis mutandis, to the notification of arrival mentioned in the first subparagraph of this paragraph.

Article 89

Amendment of entry summary declaration

1. The person who lodges the entry summary declaration shall, at his request, be permitted to amend one or more particulars of that declaration after it has been lodged.

However, no such amendment shall be possible after any of the following events:

(a) the customs authorities have informed the person who lodged the entry summary declaration that they intend to examine the goods;

(b) the customs authorities have established that the particulars in question are incorrect;

(c) the customs authorities have allowed the removal of the goods from the place where they were presented.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down exceptions to paragraph 1(c) of this Article, defining, in particular, the following:

(a) criteria for establishing grounds for amendments after removal;

(b) the data elements which may be amended;

(c) the time limit after removal within which amendment may be permitted,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 90

Customs declaration replacing entry summary declaration

The competent customs office may waive the lodging of an entry summary declaration in respect of goods for which, prior to the expiry of the deadline referred to in point (b) of the first subpara- graph of Article 87(3), a customs declaration is lodged. In that case, the customs declaration shall contain at least the particulars necessary for the entry summary declaration. Until such time as the customs declaration is accepted in accordance with Article 112, it shall have the status of an entry summary declaration.

CHAPTER 2

Arrival of goods

S e c t i o n 1

En t r y o f good s i n t o t h e cu s t oms t e r r i t o r y o f t h e Commun i t y

Article 91

Customs supervision

1. Goods brought into the customs territory of the Commu- nity shall, from the time of their entry, be subject to customs supervision and may be subject to customs controls. Where appli- cable, they shall be subject to such prohibitions and restrictions as are justified on grounds of, inter alia, public morality, public policy or public security, the protection of the health and life of humans, animals or plants, the protection of the environment, the protection of national treasures possessing artistic, historic or archaeological value and the protection of industrial or commer- cial property, including controls on drug precursors, goods infringing certain intellectual property rights and cash entering the Community, as well as to the implementation of fishery con- servation and management measures and of commercial policy measures.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/33

They shall remain under such supervision for as long as is neces- sary to determine their customs status and shall not be removed therefrom without the permission of the customs authorities.

Without prejudice to Article 166, Community goods shall not be subject to customs supervision once their customs status is established.

Non-Community goods shall remain under customs supervision until their customs status is changed, or they are re-exported or destroyed.

2. The holder of goods under customs supervision may, with the permission of the customs authorities, at any time examine the goods or take samples, in particular in order to determine their tariff classification, customs value or customs status.

Article 92

Conveyance to the appropriate place

1. The person who brings goods into the customs territory of the Community shall convey them without delay, by the route specified by the customs authorities and in accordance with their instructions, if any, to the customs office designated by the cus- toms authorities, or to any other place designated or approved by those authorities, or into a free zone.

Goods brought into a free zone shall be brought into that free zone directly, either by sea or air or, if by land, without passing through another part of the customs territory of the Community, where the free zone adjoins the land frontier between a Member State and a third country.

The goods shall be presented to the customs authorities in accor- dance with Article 95.

2. Any person who assumes responsibility for the carriage of goods after they have been brought into the customs territory of the Community shall become responsible for compliance with the obligation laid down in paragraph 1.

3. Goods which, although still outside the customs territory of the Community, may be subject to customs controls by the cus- toms authority of a Member State as a result of an agreement con- cluded with the relevant country or territory outside the customs territory of the Community, shall be treated in the same way as goods brought into the customs territory of the Community.

4. Paragraph 1 shall not preclude application of any special provisions with respect to letters, postcards and printed matter and their electronic equivalents held on other media or to goods carried by travellers, goods transported within frontier zones or in pipelines and wires as well as any other traffic of negligible

economic importance, provided that customs supervision and customs control possibilities are not thereby jeopardised.

5. Paragraph 1 shall not apply tomeans of transport and goods carried thereon only passing through the territorial waters or the airspace of the customs territory of the Community without a stop within that territory.

Article 93

Intra-Community air and sea services

1. Articles 87 to 90, 92(1) and 94 to 97 shall not apply to goods which have temporarily left the customs territory of the Community while moving between two points in that territory by sea or air, provided that carriage has been effected by a direct route and by an air or regular shipping service without a stop out- side the customs territory of the Community.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down special provi- sions for air and regular shipping services, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 94

Conveyance under special circumstances

1. Where, by reason of unforeseeable circumstances or force majeure, the obligation laid down in Article 92(1) cannot be com- plied with, the person bound by that obligation or any other per- son acting on that person’s behalf shall inform the customs authorities of the situation without delay. Where the unforesee- able circumstances or force majeure do not result in total loss of the goods, the customs authorities shall also be informed of their pre- cise location.

2. Where, by reason of unforeseeable circumstances or force majeure, a vessel or aircraft covered by Article 92(5) is forced to put into port or to land temporarily in the customs territory of the Community and the obligation laid down in Article 92(1) cannot be complied with, the person who brought the vessel or aircraft into the customs territory of the Community, or any other per- son acting on that person’s behalf, shall inform the customs authorities of the situation without delay.

3. The customs authorities shall determine the measures to be taken in order to permit customs supervision of the goods referred to in paragraph 1, or of the vessel or aircraft and any goods thereon in the circumstances specified in paragraph 2, and to ensure, where appropriate, that they are subsequently conveyed to a customs office or other place designated or approved by the authorities.

L 145/34 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

S e c t i o n 2

P r e s en t a t i on , un l o a d i n g and ex am in a t i on o f good s

Article 95

Presentation of goods to customs

1. Goods brought into the customs territory of the Commu- nity shall be presented to customs immediately upon their arrival at the designated customs office or any other place designated or approved by the customs authorities or in the free zone by one of the following persons:

(a) the person who brought the goods into the customs territory of the Community;

(b) the person in whose name or on whose behalf the person who brought the goods into that territory acts;

(c) the person who assumed responsibility for carriage of the goods after they were brought into the customs territory of the Community.

2. Notwithstanding the obligations of the person described in paragraph 1, presentation of the goods may be effected instead by one of the following persons:

(a) any person who immediately places the goods under a cus- toms procedure;

(b) the holder of an authorisation for the operation of storage facilities or any person who carries out an activity in a free zone.

3. The person presenting the goods shall make a reference to the entry summary declaration or customs declaration which has been lodged in respect of the goods.

4. Paragraph 1 shall not preclude application of any special provisions with respect to letters, postcards and printed matter and their electronic equivalents held on other media or to goods carried by travellers, goods transported within frontier zones or in pipelines and wires as well as any other traffic of negligible eco- nomic importance, provided that customs supervision and cus- toms control possibilities are not thereby jeopardised.

Article 96

Unloading and examination of goods

1. Goods shall be unloaded or trans-shipped from the means of transport carrying them solely with the permission of the cus- toms authorities in places designated or approved by those authorities.

However, such permission shall not be required in the event of an imminent danger necessitating the immediate unloading of all or part of the goods. In that case, the customs authorities shall immediately be informed accordingly.

2. The customs authorities may at any time require goods to be unloaded and unpacked for the purpose of examining them, taking samples or examining the means of transport carrying them.

3. Goods presented to customs shall not be removed from the place where they have been presented without the permission of the customs authorities.

S e c t i o n 3

Fo rma l i t i e s a f t e r p r e s en t a t i on

Article 97

Obligation to place non-Community goods under a customs procedure

1. Without prejudice to Articles 125 to 127, non-Community goods presented to customs shall be placed under a customs procedure.

2. Except as otherwise provided, the declarant shall be free to choose the customs procedure under which he wishes to place the goods, under the conditions for that procedure, irrespective of their nature or quantity, or their country of origin, consignment or destination.

Article 98

Goods deemed to be placed in temporary storage

1. Except where goods are immediately placed under a cus- toms procedure for which a customs declaration has been accepted, or have been placed in a free zone, non-Community goods presented to customs shall be deemed to have been placed under temporary storage, in accordance with Article 151.

2. Without prejudice to the obligation laid down in Article 87(2) and the exceptions or waiver provided for by the measures adopted under Article 87(3), where it is found that non- Community goods presented to customs are not covered by an entry summary declaration, the holder of the goods shall lodge such a declaration immediately.

S e c t i o n 4

Good s moved unde r a t r a n s i t p r o c edu r e

Article 99

Waiver for goods arriving under transit

Article 92, with the exception of the first subparagraph of para- graph 1 thereof, and Articles 95 to 98 shall not apply when goods already under a transit procedure are brought into the customs territory of the Community.

Article 100

Provisions applicable to non-Community goods after a transit procedure has ended

Articles 96, 97 and 98 shall apply to non-Community goods moving under a transit procedure, once such goods have been presented to the customs office of destination in the customs ter- ritory of the Community, in accordance with the rules governing transit.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/35

TITLE V

GENERAL RULES ON CUSTOMS STATUS, PLACING GOODS UNDER A CUSTOMS PROCEDURE, VERIFICATION, RELEASE

AND DISPOSAL OF GOODS

CHAPTER 1

Customs status of goods

Article 101

Presumption of customs status of Community goods

1. Without prejudice to Article 161, all goods in the customs territory of the Community shall be presumed to have the cus- toms status of Community goods, unless it is established that they are not Community goods.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down:

(a) the cases in which the presumption referred to in paragraph 1 of this Article does not apply;

(b) the means by which the customs status of Community goods may be established;

(c) the cases in which goods wholly obtained in the customs ter- ritory of the Community do not have the customs status of Community goods if they are obtained from goods placed under the external transit procedure, a storage procedure, the temporary admission procedure or the inward-processing procedure,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 102

Loss of customs status of Community goods

Community goods shall become non-Community goods in the following cases:

(a) where they are moved out of the customs territory of the Community, insofar as the rules on internal transit or the measures laid down in accordance with Article 103 do not apply;

(b) where they have been placed under the external transit pro- cedure, a storage procedure or the inward-processing proce- dure, insofar as the customs legislation so allows;

(c) where they have been placed under the end-use procedure and are either subsequently abandoned to the State, or are destroyed and waste remains;

(d) where the declaration for release of goods for free circulation is invalidated after release in accordance with measures adopted pursuant to the second subparagraph of Article 114(2).

Article 103

Community goods leaving the customs territory temporarily

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the conditions under which Community goods may move, without being sub- ject to a customs procedure, from one point to another within the customs territory of the Community and temporarily out of that territory without alteration of their customs status, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scru- tiny referred to in Article 184(4).

CHAPTER 2

Placing goods under a customs procedure

S e c t i o n 1

Gene r a l p r ov i s i on s

Article 104

Customs declaration of goods and customs supervision of Community goods

1. All goods intended to be placed under a customs procedure, except for the free-zone procedure, shall be covered by a customs declaration appropriate for the particular procedure.

2. Community goods declared for export, internal Community transit or outward processing shall be subject to customs super- vision from the time of acceptance of the declaration referred to in paragraph 1 until such time as they leave the customs territory of the Community or are abandoned to the State or destroyed or the customs declaration is invalidated.

Article 105

Competent customs offices

1. Except where Community legislation provides otherwise, Member States shall determine the location and competence of the various customs offices situated in their territory.

Member States shall ensure that official opening hours are fixed for those offices that are reasonable and appropriate, taking into account the nature of the traffic and of the goods and the customs procedures under which they are to be placed, so that the flow of international traffic is neither hindered nor distorted.

L 145/36 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

2. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures defining the various roles and responsibilities of competent customs offices, and notably of the following:

(a) the customs offices of entry, import, export or exit;

(b) the customs offices carrying out the formalities for the plac- ing of goods under a customs procedure;

(c) the customs offices granting authorisations and supervising customs procedures.

Article 106

Centralised clearance

1. Customs authorities may authorise a person to lodge, or make available, at the customs office responsible for the place where he is established a customs declaration for goods which are presented to customs at another customs office. In such cases, the customs debt shall be deemed to be incurred at the customs office at which the customs declaration is lodged or made available.

2. The customs office at which the customs declaration is lodged or made available shall carry out the formalities for the verification of the declaration, the recovery of the amount of import or export duty corresponding to any customs debt and for granting release of the goods.

3. The customs office at which the goods are presented shall, without prejudice to its own controls for security and safety pur- poses, carry out any examination justifiably requested by the cus- toms office at which the customs declaration is lodged or made available and shall allow release of the goods, taking into account information received from that office.

4. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down in particular, rules in respect of the following:

(a) the granting of the authorisation referred to in paragraph 1;

(b) the cases in which review of the authorisation is to be carried out;

(c) the conditions under which the authorisation is granted;

(d) identification of the customs authority competent for the granting of the authorisation;

(e) consultation with and provision of information to other cus- toms authorities, where appropriate;

(f) the conditions under which the authorisation may be sus- pended or revoked;

(g) the specific role and responsibilities of the competent cus- toms offices involved, particularly in respect of the controls to be applied;

(h) the form of, and any time limit for, the completion of formalities,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Those measures shall take account of the following:

— with regard to point (c), where more than one Member State is involved, compliance by the applicant with the criteria laid down in Article 14 for the granting of the status of autho- rised economic operator,

— with regard to point (d), the place where the applicant’s main accounts for customs purposes are held or accessible, facili- tating audit-based controls, and where at least part of the activities to be covered by the authorisation are to be carried out.

Article 107

Types of customs declaration

1. The customs declaration shall be lodged using an electronic data-processing technique. The customs authorities may allow the customs declaration to take the form of an entry in the declarant’s records, provided that the customs authorities have access to those data in the declarant’s electronic system and that the require- ments for any necessary exchange of such data between customs offices are met.

2. Where this is provided for in the customs legislation, the customs authorities may accept a paper-based customs declara- tion, or a customs declaration made orally or by any other act whereby goods can be placed under a customs procedure.

3. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of this Article.

S e c t i o n 2

S t a nd a r d cu s t oms d e c l a r a t i on s

Article 108

Content of a declaration and supporting documents

1. Customs declarations shall contain all the particulars neces- sary for application of the provisions governing the customs pro- cedure for which the goods are declared. Customs declarations made using an electronic data-processing technique shall contain an electronic signature or other means of authentication. Paper- based declarations shall be signed.

The Commission shall, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures laying down the specifications to which customs declarations must correspond.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/37

2. The supporting documents required for application of the provisions governing the customs procedure for which the goods are declared shall be made available to the customs authorities at the time when the declaration is lodged.

3. When a customs declaration is lodged using an electronic data-processing technique, the customs authorities may also allow supporting documents to be lodged using that technique. Cus- toms authorities may accept, instead of the lodging of those docu- ments, access to the relevant data in the economic operator’s computer system.

However, upon request by the declarant, the customs authorities may allow those documents to be made available after release of the goods.

4. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of paragraphs 2 and 3 of this Article.

S e c t i o n 3

S imp l i f i e d c u s t oms d e c l a r a t i on s

Article 109

Simplified declaration

1. The customs authorities shall, provided that the conditions of paragraphs 2 and 3 of this Article are fulfilled, authorise any person to have goods placed under a customs procedure on the basis of a simplified declaration which may omit certain of the particulars and supporting documents referred to in Article 108.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, relating to the conditions under which the authorisation referred to in paragraph 1 of this Article is to be given, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

3. The Commission may, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures concern- ing the specifications to which the simplified declarations must correspond.

Article 110

Supplementary declaration

1. In the case of a simplified declaration pursuant to Article 109(1), the declarant shall furnish a supplementary decla- ration containing the further particulars necessary to complete the customs declaration for the customs procedure concerned.

The supplementary declaration may be of a general, periodic or recapitulative nature.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down exceptions to the first subparagraph of this paragraph, shall be adopted in accor- dance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

2. The supplementary declaration and the simplified declara- tion referred to in Article 109(1) shall be deemed to constitute a single, indivisible instrument taking effect on the date on which the simplified declaration is accepted in accordance with Article 112.

Where the simplified declaration takes the form of an entry in the declarant’s records and access to those data by the customs authorities, the declaration shall take effect from the date on which the goods are entered in the records.

3. The place where the supplementary declaration is to be lodged in accordance with the authorisation shall be deemed, for the purposes of Article 55, to be the place where the customs dec- laration has been lodged.

S e c t i o n 4

P rov i s i on s a pp l y i n g t o a l l c u s t oms d e c l a r a t i on s

Article 111

Person lodging a declaration

1. Without prejudice to Article 110(1), a customs declaration may be made by any person who is able to present or make avail- able all of the documents which are required for the application of the provisions governing the customs procedure in respect of which the goods are declared. That person shall also be able to present the goods in question or to have them presented to the competent customs office.

However, where acceptance of a customs declaration imposes particular obligations on a specific person, the declaration must be made by that person or by his representative.

2. The declarant shall be established in the customs territory of the Community. However, the following declarants shall not be required to be established within the Community:

— persons who lodge a declaration for transit or temporary admission,

— persons who declare goods occasionally, provided that the customs authorities deem this to be justified.

3. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the cases in which, and the conditions under which, the requirements referred to in paragraph 2 may be waived, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 112

Acceptance of a declaration

1. Declarations which comply with the conditions laid down in this Chapter shall be accepted by the customs authorities immediately, provided that the goods to which they refer have been presented to customs or, to the satisfaction of the customs authorities, are made available for customs controls.

L 145/38 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Where the declaration takes the form of an entry in the declarant’s records and access to those data by the customs authorities, the declaration shall be deemed to have been accepted at the moment at which the goods are entered in the records. The customs authorities may, without prejudice to the legal obligations of the declarant or to the application of security and safety controls, waive the obligation for the goods to be presented or to be made available for customs control.

2. Without prejudice to Article 110(2) or the second subpara- graph of paragraph 1 of this Article, where a customs declaration is lodged at a customs office other than the office at which the goods are presented, the declaration shall be accepted when the office at which the goods are presented confirms the availability of the goods for customs controls.

3. The date of acceptance of the customs declaration by the customs authorities shall, except where otherwise provided, be the date to be used for the application of the provisions govern- ing the customs procedure for which the goods are declared and for all other import or export formalities.

4. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures laying down detailed rules for the implementation of this Article.

Article 113

Amendment of a declaration

1. The declarant shall, at his request, be permitted to amend one or more of the particulars of the declaration after the decla- ration has been accepted by customs. The amendment shall not render the declaration applicable to goods other than those which it originally covered.

2. No such amendment shall be permitted where it is requested after any of the following events:

(a) the customs authorities have informed the declarant that they intend to examine the goods;

(b) the customs authorities have established that the particulars in question are incorrect;

(c) the customs authorities have released the goods.

3. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down exceptions to paragraph 2(c) of this Article, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 114

Invalidation of a declaration

1. The customs authorities shall, at the request of the declarant, invalidate a declaration already accepted in the following cases:

(a) where they are satisfied that the goods are immediately to be placed under another customs procedure;

(b) where they are satisfied that, as a result of special circum- stances, the placing of the goods under the customs proce- dure for which they were declared is no longer justified.

However, where the customs authorities have informed the declarant of their intention to examine the goods, a request for invalidation of the declaration shall not be accepted before the examination has taken place.

2. The declaration shall not be invalidated after the goods have been released.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down exceptions to the first subparagraph of this paragraph, shall be adopted in accor- dance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

S e c t i o n 5

Othe r s imp l i f i c a t i o n s

Article 115

Facilitation of the drawing-up of customs declarations for goods falling under different tariff subheadings

Where a consignment is made up of goods falling within differ- ent tariff subheadings, and dealing with each of those goods in accordance with its tariff subheadings for the purpose of drawing-up the customs declaration would entail a burden of work and expense disproportionate to the import duties charge- able, the customs authorities may, at the request of the declarant, agree that import duties be charged on the whole consignment on the basis of the tariff subheadings of the goods which are subject to the highest rate of import or export duty.

The Commission may, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures for the imple- mentation of this Article.

Article 116

Simplification of customs formalities and controls

1. Customs authorities may authorise simplifications, other than as referred to under Section 3 of this Chapter, of the customs formalities and controls.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down in particular rules in respect of the following:

(a) the granting of the authorisations referred to in paragraph 1;

(b) the cases in which review of the authorisations is to be car- ried out and the conditions under which their use is to be monitored by the customs authorities;

(c) the conditions under which the authorisations are granted;

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/39

(d) the conditions under which an economic operator may be authorised to carry out certain customs formalities which should in principle be carried out by the customs authorities, including the self-assessment of import and export duties, and to perform certain controls under customs supervision;

(e) identification of the customs authority competent for the granting of the authorisations;

(f) consultation with and provision of information to other cus- toms authorities, where appropriate;

(g) the conditions under which the authorisations may be sus- pended or revoked;

(h) the specific role and responsibilities of the competent cus- toms offices involved, particularly in respect of the controls to be applied;

(i) the form of, and any time limit for, the completion of formalities,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Those measures shall take account of the following:

— the customs formalities to be completed and customs con- trols to be performed for security and safety purposes on goods brought into or leaving the customs territory of the Community,

— the rules adopted pursuant to Article 25(3),

— with regard to point (d), where more than one Member State is involved, the applicant shall hold the status of authorised economic operator in accordance with Article 14,

— with regard to point (e), the place where the applicant’s main accounts for customs purposes are held or accessible, facili- tating audit-based controls, and where at least part of the activities to be covered by the authorisation are to be carried out.

CHAPTER 3

Verification and release of goods

S e c t i o n 1

Ve r i f i c a t i o n

Article 117

Verification of a customs declaration

The customs authorities may, for the purpose of verifying the accuracy of the particulars contained in a customs declaration which they have accepted:

(a) examine the declaration and all of the supporting documents;

(b) require the declarant to present other documents;

(c) examine the goods;

(d) take samples for analysis or for detailed examination of the goods.

Article 118

Examination and sampling of goods

1. Transport of the goods to the places where they are to be examined and where samples are to be taken, and all the handling necessitated by such examination or taking of samples, shall be carried out by or under the responsibility of the declarant. The costs incurred shall be borne by the declarant.

2. The declarant shall have the right to be present or repre- sented when the goods are examined and when samples are taken. Where the customs authorities have reasonable grounds for so doing, they may require the declarant to be present or represented when the goods are examined or samples are taken or to provide them with the assistance necessary to facilitate such examination or taking of samples.

3. Provided that samples are taken in accordance with the pro- visions in force, the customs authorities shall not be liable for pay- ment of any compensation in respect thereof but shall bear the costs of their analysis or examination.

Article 119

Partial examination and sampling of goods

1. Where only part of the goods covered by a customs decla- ration is examined, or samples are taken, the results of the partial examination, or of the analysis or examination of the samples, shall be taken to apply to all the goods covered by the same declaration.

However, the declarant may request a further examination or sampling of the goods if he considers that the results of the par- tial examination, or of the analysis or examination of the samples taken, are not valid as regards the remainder of the goods declared. The request shall be granted, provided that the goods have not been released or that, if they have been released, the declarant proves that they have not been altered in any way.

2. For the purposes of paragraph 1, where a customs declara- tion covers two or more items, the particulars relating to each item shall be deemed to constitute a separate declaration.

L 145/40 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

3. The Commission shall, in accordance with the management procedure referred to in Article 184(3), adopt measures laying down the procedure to be followed in the event of divergent results of examinations pursuant to paragraph 1 of this Article.

Article 120

Results of the verification

1. The results of verifying the customs declaration shall be used for the application of the provisions governing the customs procedure under which the goods are placed.

2. Where the customs declaration is not verified, paragraph 1 shall apply on the basis of the particulars contained in the declaration.

3. The results of the verification made by the customs authori- ties shall have the same conclusive force throughout the customs territory of the Community.

Article 121

Identification measures

1. The customs authorities or, where appropriate, economic operators authorised to do so by the customs authorities, shall take the measures necessary to identify the goods where identifi- cation is required in order to ensure compliance with the provi- sions governing the customs procedure for which those goods have been declared.

Those identification measures shall have the same legal effect throughout the customs territory of the Community.

2. Means of identification affixed to the goods or means of transport shall be removed or destroyed only by the customs authorities or, where they are authorised to do so by the customs authorities, by economic operators, unless, as a result of unfore- seeable circumstances or force majeure, their removal or destruc- tion is essential to ensure the protection of the goods or the means of transport.

Article 122

Implementing measures

The Commission may, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures for the imple- mentation of this Section.

S e c t i o n 2

Re l e a s e

Article 123

Release of the goods

1. Without prejudice to Article 117, where the conditions for placing the goods under the procedure concerned are fulfilled and provided that any restriction has been applied and the goods are not subject to any prohibition, the customs authorities shall

release the goods as soon as the particulars in the customs decla- ration have been verified or are accepted without verification.

The first subparagraph shall also apply where verification as referred to in Article 117 cannot be completed within a reason- able period of time and the goods are no longer required to be present for verification purposes.

2. All the goods covered by the same declaration shall be released at the same time.

For the purposes of the first subparagraph, where a customs dec- laration covers two or more items, the particulars relating to each item shall be deemed to constitute a separate customs declaration.

3. Where the goods are presented at a customs office other than the office at which the customs declaration has been accepted, the customs authorities involved shall exchange the information necessary for the release of the goods, without preju- dice to appropriate controls.

Article 124

Release dependent upon payment of the amount of import or export duty corresponding to the customs debt or

provision of a guarantee

1. Where the placing of goods under a customs procedure gives rise to a customs debt, the release of the goods shall be con- ditional upon the payment of the amount of import or export duty corresponding to the customs debt or the provision of a guarantee to cover that debt.

However, without prejudice to the third subparagraph, the first subparagraph shall not apply to temporary admission with par- tial relief from import duties.

Where, pursuant to the provisions governing the customs proce- dure for which the goods are declared, the customs authorities require the provision of a guarantee, those goods shall not be released for the customs procedure in question until such guar- antee is provided.

2. The Commission may, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures laying down exceptions to the first and third subparagraphs of para- graph 1 of this Article.

CHAPTER 4

Disposal of goods

Article 125

Destruction of goods

Where the customs authorities have reasonable grounds for so doing, they may require goods which have been presented to cus- toms to be destroyed and shall inform the holder of the goods accordingly. The costs of destruction shall be borne by the holder of the goods.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/41

Article 126

Measures to be taken by the customs authorities

1. The customs authorities shall take any necessary measures, including confiscation and sale, or destruction, to dispose of goods in the following cases:

(a) where one of the obligations laid down in customs legisla- tion concerning the introduction of non-Community goods into the customs territory of the Community has not been fulfilled, or the goods have been withheld from customs supervision;

(b) where the goods cannot be released for any of the following reasons:

(i) it has not been possible, for reasons attributable to the declarant, to undertake or continue examination of the goods within the period prescribed by the customs authorities;

(ii) the documents which must be produced before the goods can be placed under, or released for, the customs procedure requested have not been made available;

(iii) payments or a guarantee which should have been made or provided in respect of import or export duties, as the case may be, have not been made or provided within the period prescribed;

(iv) they are subject to prohibitions or restrictions;

(c) where the goods have not been removed within a reasonable period after their release;

(d) where, after their release, the goods are found not to have ful- filled the conditions for that release;

(e) where goods are abandoned to the State in accordance with Article 127.

2. Non-Community goods which have been abandoned to the State, seized or confiscated shall be deemed to be placed under the temporary storage procedure.

Article 127

Abandonment

1. Non-Community goods and goods placed under the end- use procedure may with prior permission of the customs authori- ties be abandoned to the State by the holder of the procedure or, where applicable, the holder of the goods.

2. Abandonment shall not entail any expense for the State. The holder of the procedure or, where applicable, the holder of goods, shall bear the costs of any destruction or other disposal of goods.

Article 128

Implementing measures

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, relating to the implementation of this Chapter, shall be adopted in accordance with the regula- tory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

TITLE VI

RELEASE FOR FREE CIRCULATION AND RELIEF FROM IMPORT DUTIES

CHAPTER 1

Release for free circulation

Article 129

Scope and effect

1. Non-Community goods intended to be put on the Commu- nity market or intended for private use or consumption within the Community shall be placed under release for free circulation.

2. Release for free circulation shall entail the following:

(a) the collection of any import duties due;

(b) the collection, as appropriate, of other charges, as provided for under relevant provisions in force relating to the collec- tion of those charges;

(c) the application of commercial policy measures and prohibi- tions and restrictions insofar as they do not have to be applied at an earlier stage;

(d) completion of the other formalities laid down in respect of the importation of the goods.

3. Release for free circulation shall confer on non-Community goods the customs status of Community goods.

CHAPTER 2

Relief from import duties

S e c t i o n 1

Re t u rn ed good s

Article 130

Scope and effect

1. Non-Community goods which, having originally been exported as Community goods from the customs territory of the Community, are returned to that territory within a period of three years and declared for release for free circulation shall, at the request of the person concerned, be granted relief from import duties.

L 145/42 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

2. The three-year period referred to in paragraph 1 may be exceeded in order to take account of special circumstances.

3. Where, prior to their export from the customs territory of the Community, the returned goods had been released for free cir- culation duty-free or at a reduced rate of import duty because of a particular end-use, relief from duty under paragraph 1 shall be granted only if they are to be released for free circulation for the same end-use.

Where the end-use for which the goods in question are to be released for free circulation is no longer the same, the amount of import duty shall be reduced by any amount collected on the goods when they were first released for free circulation. Should the latter amount exceed that levied on the release for free circu- lation of the returned goods, no repayment shall be granted.

4. Where Community goods have lost their customs status as Community goods pursuant to Article 102(b) and are subse- quently released for free circulation, paragraphs 1, 2 and 3 of this Article shall apply mutatis mutandis.

5. The relief from import duties shall be granted only if goods are reimported in the state in which they were exported.

Article 131

Cases in which no relief from import duties is granted

Relief from import duties provided for in Article 130 shall not be granted in the following cases:

(a) goods exported from the customs territory of the Commu- nity under the outward-processing procedure, unless one of the following applies:

(i) those goods remain in the state in which they were exported;

(ii) the rules adopted in accordance with Article 134 allow for this;

(b) goods which have benefited from measures laid down under the common agricultural policy involving their export out of the customs territory of the Community, except where the rules adopted in accordance with Article 134 allow for this.

Article 132

Goods previously placed under the inward-processing procedure

1. Article 130 shall apply mutatis mutandis to processed prod- ucts which were originally re-exported from the customs territory of the Community subsequent to an inward-processing procedure.

2. At the request of the declarant and provided he submits the necessary information, the amount of import duty on the goods covered by paragraph 1 of this Article shall be determined in accordance with Article 53(3). The date of acceptance of the re-export notification shall be regarded as the date of release for free circulation.

3. The relief from import duties provided for in Article 130 shall not be granted for processed products which were exported in accordance with Article 142(2)(b), unless it is ensured that no goods will be placed under the inward-processing procedure.

S e c t i o n 2

Se a - f i s h i n g and p rodu c t s t a k en f r om th e s e a

Article 133

Products of sea-fishing and other products taken from the sea

Without prejudice to Article 36(1), the following shall be exempt from import duties when they are released for free circulation:

(a) products of sea-fishing and other products taken from the territorial sea of a country or territory outside the customs territory of the Community by vessels solely registered or recorded in a Member State and flying the flag of that state;

(b) products obtained from products referred to in point (a) on board factory-ships fulfilling the conditions laid down in that point.

S e c t i o n 3

Imp l emen t i n g me a s u r e s

Article 134

Implementing measures

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, relating to the implementation of this Chapter, shall be adopted in accordance with the regula- tory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

TITLE VII

SPECIAL PROCEDURES

CHAPTER 1

General provisions

Article 135

Scope

Goods may be placed under any of the following categories of special procedures:

(a) transit, which shall comprise external and internal transit;

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/43

(b) storage, which shall comprise temporary storage, customs warehousing and free zones;

(c) specific use, which shall comprise temporary admission and end-use;

(d) processing, which shall comprise inward and outward processing.

Article 136

Authorisation

1. An authorisation from the customs authorities shall be required for the following:

— the use of the inward or outward-processing procedure, the temporary admission procedure or the end-use procedure,

— the operation of storage facilities for the temporary storage or customs warehousing of goods, except where the storage facility operator is the customs authority itself.

The conditions under which the use of one or more of the pro- cedures referred to above or the operation of storage facilities is permitted shall be set out in the authorisation.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down in particular rules in respect of the following:

(a) the granting of the authorisation referred to in paragraph 1;

(b) the cases in which review of the authorisation is to be carried out;

(c) the conditions under which the authorisation is granted;

(d) identification of the customs authority competent for the granting of the authorisation;

(e) consultation with and provision of information to other cus- toms authorities, where appropriate;

(f) the conditions under which the authorisation may be sus- pended or revoked;

(g) the specific role and responsibilities of the competent cus- toms offices involved, particularly in respect of the controls to be applied;

(h) the form of, and any time limit for, the completion of formalities,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Those measures shall take account of the following:

(a) with regard to point (c) of the first subparagraph, where more than one Member State is involved, compliance by the appli- cant with the criteria laid down in Article 14 for the granting of the status of authorised economic operator,

(b) with regard to point (d) of the first subparagraph, the place where the applicant’s main accounts for customs purposes are held or accessible, facilitating audit-based controls, and where at least part of the activities to be covered by the authorisation are to be carried out.

3. Except where otherwise provided for in the customs legis- lation, the authorisation referred to in paragraph 1 shall be granted only to the following persons:

(a) persons who are established in the customs territory of the Community;

(b) persons who provide the necessary assurance of the proper conduct of the operations and, in cases where a customs debt or other charges may be incurred for goods placed under a special procedure, provide a guarantee in accordance with Article 56;

(c) in the case of the temporary admission or inward-processing procedure, the person who uses the goods or arranges for their use or who carries out processing operations on the goods or arranges for them to be carried out, respectively.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, providing for derogations from the first subparagraph of this paragraph, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

4. Except where otherwise provided for and in addition to paragraph 3, the authorisation referred to in paragraph 1 shall be granted only where the following conditions are fulfilled:

(a) where the customs authorities are able to exercise customs supervision without having to introduce administrative arrangements disproportionate to the economic needs involved;

(b) where the essential interests of Community producers would not be adversely affected by an authorisation for a process- ing procedure (economic conditions).

The essential interests of Community producers shall be deemed not to be adversely affected, as referred to in point (b) of the first subparagraph, except where evidence to the contrary exists or where the customs legislation provides that the economic condi- tions are deemed to be fulfilled.

Where evidence exists that the essential interests of Community producers are likely to be adversely affected, an examination of the economic conditions shall take place in accordance with Article 185.

L 145/44 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

The Commission shall, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures governing the following:

(a) examination of the economic conditions;

(b) the determination of cases in which the essential interests of Community producers are likely to be adversely affected, tak- ing into account commercial and agricultural policy measures;

(c) the determination of cases in which the economic conditions are deemed to be fulfilled.

5. The holder of the authorisation shall notify the customs authorities of all factors arising after the authorisation was granted which may influence its continuation or content.

Article 137

Records

1. Except for the transit procedure, or where otherwise pro- vided for under the customs legislation, the holder of the autho- risation, the holder of the procedure, and all persons carrying on an activity involving the storage, working or processing of goods, or the sale or purchase of goods in free zones, shall keep records in a form approved by the customs authorities.

The records must enable the customs authorities to supervise the procedure concerned, in particular with regard to identification of the goods placed under that procedure, their customs status and their movements.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, relating to the implementa- tion of this Article, shall be adopted in accordance with the regu- latory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 138

Discharge of a procedure

1. In cases other than the transit procedure and without preju- dice to Article 166, a special procedure shall be discharged when the goods placed under the procedure, or the processed products, are placed under a subsequent customs procedure, have left the customs territory of the Community, or have been destroyed with no waste remaining, or are abandoned to the State in accordance with Article 127.

2. The transit procedure shall be discharged by the customs authorities when they are in a position to establish, on the basis of a comparison of the data available to the customs office of departure and those available to the customs office of destination, that the procedure has ended correctly.

3. The customs authorities shall take all the measures neces- sary to regularise the situation of the goods in respect of which a procedure has not been discharged under the conditions prescribed.

Article 139

Transfer of rights and obligations

The rights and obligations of the holder of a procedure with regard to goods which have been placed under a special proce- dure other than transit may, under the conditions laid down by the customs authorities, be fully or partially transferred to other persons who fulfil the conditions laid down for the procedure concerned.

Article 140

Movement of goods

1. Goods placed under a special procedure other than transit or in a free zone may be moved between different places in the customs territory of the Community, insofar as this is provided for in the authorisation or under the customs legislation.

2. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of this Article.

Article 141

Usual forms of handling

Goods placed under customs warehousing or a processing pro- cedure or in a free zone may undergo usual forms of handling intended to preserve them, improve their appearance or market- able quality or prepare them for distribution or resale.

Article 142

Equivalent goods

1. Equivalent goods shall consist in Community goods which are stored, used or processed instead of the goods placed under a special procedure.

Under the outward-processing procedure, equivalent goods shall consist in non-Community goods which are processed instead of Community goods placed under the outward-processing procedure.

Equivalent goods shall have the same eight-digit Combined Nomenclature code, the same commercial quality and the same technical characteristics as the goods which they are replacing.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, providing for derogations from the third subparagraph of this paragraph, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/45

2. The customs authorities shall authorise the following, pro- vided that the proper conduct of the procedure, in particular as regards customs supervision, is ensured:

(a) the use of equivalent goods under a special procedure other than the transit, temporary admission and temporary stor- age procedure;

(b) in the case of the inward-processing procedure, the exporta- tion of processed products obtained from equivalent goods before the importation of the goods they are replacing;

(c) in the case of the outward-processing procedure, the impor- tation of processed products obtained from equivalent goods before the exportation of the goods they are replacing.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the cases in which the customs authorities may authorise the use of equivalent goods under temporary admission, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

3. The use of equivalent goods shall not be permitted in any of the following cases:

(a) where only usual forms of handling as defined in Article 141 are carried out under inward processing;

(b) where a prohibition of drawback of, or exemption from, import duties applies to non-originating goods used in the manufacture of processed products under inward processing, for which a proof of origin is issued or made out in the framework of a preferential arrangement between the Com- munity and certain countries or territories outside the cus- toms territory of the Community or groups of such countries or territories; or

(c) where it would lead to an unjustified import duty advantage.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, specifying additional cases where equivalent goods may not be used, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

4. In the case referred to in paragraph 2(b) of this Article, and where the processed products would be liable to export duties if they were not being exported in the context of the inward- processing procedure, the holder of the authorisation shall pro- vide a guarantee to ensure payment of the duties should the non- Community goods not be imported within the period referred to in Article 169(3).

Article 143

Implementing measures

The Commission shall, in accordance with the regulatory proce- dure referred to in Article 184(2), adopt measures for the opera- tion of the procedures under this Title.

CHAPTER 2

Transit

S e c t i o n 1

Ex t e r n a l a nd i n t e r n a l t r a n s i t

Article 144

External transit

1. Under the external transit procedure, non-Community goods may be moved from one point to another within the cus- toms territory of the Community without being subject to any of the following:

(a) import duties;

(b) other charges as provided for under other relevant provisions in force;

(c) commercial policy measures, insofar as they do not prohibit the entry or exit of goods into or from the customs territory of the Community.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down cases in which and the conditions under which Community goods are to be placed under external transit, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

3. Movement as referred to in paragraph 1 shall take place in one of the following ways:

(a) under the external Community transit procedure;

(b) in accordance with the TIR Convention, provided that such movement:

(i) began or is to end outside the customs territory of the Community; or

(ii) is effected between two points in the customs territory of the Community through the territory of a country or territory outside the customs territory of the Community;

(c) in accordance with the ATA Convention/Istanbul Conven- tion, where a transit movement takes place;

(d) under cover of the Rhine Manifest (Article 9 of the Revised Convention for the Navigation of the Rhine);

(e) under cover of form 302 provided for in the Agreement between the Parties to the North Atlantic Treaty regarding the Status of their Forces, signed in London on 19 June 1951;

(f) under the postal system in accordance with the acts of the Universal Postal Union, when the goods are carried by or for holders of rights and obligations under such acts.

4. External transit shall apply without prejudice to Article 140.

L 145/46 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Article 145

Internal transit

1. Under the internal transit procedure, and under the condi- tions laid down in paragraphs 2 and 3, Community goods may be moved from one point to another within the customs territory of the Community, and pass through another territory outside that territory, without any change in their customs status.

2. The movement referred to in paragraph 1 shall take place in one of the following ways:

(a) under the internal Community transit procedure provided that such a possibility is provided for in an international agreement;

(b) in accordance with the TIR Convention;

(c) in accordance with the ATA Convention/Istanbul Conven- tion, where a transit movement takes place;

(d) under cover of a Rhine Manifest (Article 9 of the Revised Convention for the Navigation of the Rhine);

(e) under cover of form 302 as provided for in the Agreement between the Parties to the North Atlantic Treaty regarding the Status of their Forces, signed in London on 19 June 1951;

(f) under the postal system in accordance with the acts of the Universal Postal Union, when the goods are carried by or for holders of rights and obligations under such acts.

3. In the cases referred to in points (b) to (f) of paragraph 2, goods shall keep their customs status as Community goods only if that status is established under certain conditions and by means laid down in the customs legislation.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the conditions under which and the means by which that customs status may be established, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

S e c t i o n 2

Commun i t y t r a n s i t

Article 146

Obligations of the holder of the Community transit procedure and of the carrier and recipient of goods moving under the Community transit procedure

1. The holder of the Community transit procedure shall be responsible for the following:

(a) presentation of the goods intact and the required informa- tion at the customs office of destination within the prescribed time limit and in compliance with the measures taken by the customs authorities to ensure their identification;

(b) observance of the customs provisions relating to the procedure;

(c) unless otherwise provided for in the customs legislation, pro- vision of a guarantee in order to ensure payment of the amount of import or export duty corresponding to any cus- toms debt or other charges, as provided for under other rel- evant provisions in force, which may be incurred in respect of the goods.

2. The obligation of the holder of the procedure shall be met and the transit procedure shall end when the goods placed under the procedure and the required information are available at the customs office of destination in accordance with the customs legislation.

3. A carrier or recipient of goods who accepts goods knowing that they are moving under the Community transit procedure shall also be responsible for presentation of the goods intact at the customs office of destination within the prescribed time limit and in compliance with the measures taken by the customs authori- ties to ensure their identification.

Article 147

Goods passing through the territory of a country outside the customs territory of the Community under the

external Community transit procedure

1. The external Community transit procedure shall apply to goods passing through a territory outside the customs territory of the Community if one of the following conditions is satisfied:

(a) provision is made to that effect under an international agreement;

(b) carriage through that territory is effected under cover of a single transport document drawn up in the customs territory of the Community.

2. In the case referred to in paragraph 1(b), the operation of the external Community transit procedure shall be suspended while the goods are outside the customs territory of the Community.

CHAPTER 3

Storage

S e c t i o n 1

Common p rov i s i on s

Article 148

Scope

1. Under a storage procedure, non-Community goods may be stored in the customs territory of the Community without being subject to any of the following:

(a) import duties;

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/47

(b) other charges as provided for under other relevant provisions in force;

(c) commercial policy measures, insofar as they do not prohibit the entry or exit of goods into or from the customs territory of the Community.

2. Community goods may be placed under the customs ware- housing or free-zone procedure in accordance with the customs legislation or Community legislation governing specific fields, or in order to benefit from a decision granting repayment or remis- sion of import duties.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down cases in which, and the conditions under which, Community goods may be placed under the customs warehousing or free-zone procedures, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scru- tiny referred to in Article 184(4).

Article 149

Responsibilities of the holder of the authorisation or procedure

1. The holder of the authorisation and the holder of the pro- cedure shall be responsible for the following:

(a) ensuring that goods under the temporary storage or customs warehousing procedures are not removed from customs supervision;

(b) fulfilling the obligations arising from the storage of goods covered by the temporary storage or customs warehousing procedures;

(c) complying with the particular conditions specified in the authorisation for the operation of a customs warehouse or temporary storage facilities.

2. By way of derogation from paragraph 1, where the autho- risation concerns a public customs warehouse, it may provide that the responsibilities referred to in points (a) or (b) of para- graph 1 devolve exclusively upon the holder of the procedure.

3. The holder of the procedure shall be responsible for fulfill- ing the obligations arising from the placing of the goods under the temporary storage or customs warehousing procedures.

Article 150

Duration of a storage procedure

1. There shall be no limit to the length of time goods may remain under a storage procedure.

2. However, the customs authorities may set a time limit by which a storage procedure must be discharged in one of the fol- lowing cases:

(a) where a storage facility is operated by the customs authori- ties and available for use by any person for the temporary storage of goods under Article 151;

(b) in exceptional circumstances, in particular where the type and nature of the goods may, in the case of long-term stor- age, pose a threat to human, animal or plant health or to the environment.

3. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the cases referred to in paragraph 2, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

S e c t i o n 2

Tempo r a r y s t o r a g e

Article 151

Placing of goods in temporary storage

1. Where not otherwise declared for a customs procedure, the following non-Community goods shall be deemed to be declared for the temporary storage procedure by the holder of the goods at the moment of their presentation to customs:

(a) goods which are brought into the customs territory of the Community, other than directly into a free zone;

(b) goods which are brought from a free zone into another part of the customs territory of the Community;

(c) goods for which the external transit procedure is ended.

The customs declaration shall be regarded as having been lodged and accepted by the customs authorities at the moment of pre- sentation of the goods to customs.

2. The entry summary declaration, or a transit document replacing it, shall constitute the customs declaration for the tem- porary storage procedure.

3. The customs authorities may require the holder of the goods to provide a guarantee with a view to ensuring payment of the amount of import or export duty corresponding to any customs debt or other charges, as provided for under other relevant pro- visions in force, which may be incurred.

4. Where, for any reason, goods cannot be placed or can no longer be maintained under the temporary storage procedure, the customs authorities shall without delay take all measures neces- sary to regularise the situation of the goods. Articles 125 to 127 shall apply mutatis mutandis.

5. The Commission may, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of this Article.

Article 152

Goods in temporary storage

1. Goods under the temporary storage procedure shall be stored only in places authorised for temporary storage.

L 145/48 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

2. Without prejudice to the provisions of Article 91(2), goods under the temporary storage procedure shall be subject only to such forms of handling as are designed to ensure their preserva- tion in an unaltered state without modifying their appearance or technical characteristics.

S e c t i o n 3

Cu s t oms wa r ehou s i n g

Article 153

Storage in customs warehouses

1. Under the customs warehousing procedure, non- Community goods may be stored in premises or any other loca- tion authorised for that procedure by the customs authorities and under customs supervision, hereinafter referred to as ‘customs warehouses’.

2. Customs warehouses may be available for use by any per- son for the warehousing of goods (public customs warehouse), or for the storage of goods by the holder of an authorisation for cus- toms warehousing (private customs warehouse).

3. Goods placed under the customs warehousing procedure may be temporarily removed from the customs warehouse. Such removal must, except in case of force majeure, be authorised in advance by the customs authorities.

Article 154

Community goods, end-use and processing activities

1. The customs authorities may, where an economic need exists and customs supervision will not be adversely affected, authorise the following to take place in a customs warehouse:

(a) storage of Community goods;

(b) processing of goods under the inward processing or end-use procedure, subject to the conditions provided for by these procedures.

2. In the cases referred to in paragraph 1, the goods shall not be regarded as being under the customs warehousing procedure.

S e c t i o n 4

F r e e zone s

Article 155

Designation of free zones

1. Member States may designate parts of the customs territory of the Community as free zones.

For each free zone the Member State shall determine the area cov- ered and define the entry and exit points.

2. Free zones shall be enclosed.

The perimeter and the entry and exit points of the area of free zones shall be subject to customs supervision.

3. Persons, goods and means of transport entering or leaving free zones may be subject to customs controls.

Article 156

Buildings and activities in free zones

1. The construction of any building in a free zone shall require the prior approval of the customs authorities.

2. Subject to customs legislation, any industrial, commercial or service activity shall be permitted in a free zone. The carrying on of such activities shall be subject to notification, in advance, to the customs authorities.

3. The customs authorities may impose prohibitions or restric- tions on the activities referred to in paragraph 2, having regard to the nature of the goods in question, or the requirements of cus- toms supervision, or security or safety requirements.

4. The customs authorities may prohibit persons who do not provide the necessary assurance of compliance with the customs provisions from carrying on an activity in a free zone.

Article 157

Presentation of goods and their placement under the procedure

1. Goods brought into a free zone shall be presented to cus- toms and undergo the prescribed customs formalities in the fol- lowing cases:

(a) where they are brought into the free zone directly from out- side the customs territory of the Community;

(b) where they have been placed under a customs procedure which is ended or discharged when they are placed under the free-zone procedure;

(c) where they are placed under the free-zone procedure in order to benefit from a decision granting repayment or remission of import duties;

(d) where legislation other than customs legislation provides for such formalities.

2. Goods brought into a free zone in circumstances other than those covered by paragraph 1 need not be presented to customs.

3. Without prejudice to Article 158, goods brought into a free zone are deemed to be placed under the free-zone procedure:

(a) at the moment of their entry into a free zone, unless they have already been placed under another customs procedure;

(b) at the moment when a transit procedure is ended, unless they are immediately placed under a subsequent customs procedure.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/49

Article 158

Community goods in free zones

1. Community goods may be entered, stored, moved, used, processed or consumed in a free zone. In such cases the goods shall not be regarded as being under the free-zone procedure.

2. At the request of the person concerned, the customs authorities shall certify the customs status as Community goods of the following goods:

(a) Community goods which enter a free zone;

(b) Community goods which have undergone processing opera- tions within a free zone;

(c) goods released for free circulation within a free zone.

Article 159

Non-Community goods in free zones

1. Non-Community goods may, while they remain in a free zone, be released for free circulation or be placed under the inward processing, temporary admission or end-use procedure, under the conditions laid down for those procedures.

In such cases the goods shall not be regarded as being under the free-zone procedure.

2. Without prejudice to the provisions applicable to supplies or to victualling storage, where the procedure concerned so pro- vides, paragraph 1 of this Article shall not preclude the use or consumption of goods of which the release for free circulation or temporary admission would not entail application of import duties or measures laid down under the common agricultural or commercial policies.

In the case of such use or consumption, no customs declaration for the release for free circulation or temporary admission proce- dure shall be required.

Such declaration shall, however, be required if such goods are subject to a tariff quota or ceiling.

Article 160

Bringing goods out of a free zone

Without prejudice to legislation in fields other than customs, goods in a free zone may be exported or re-exported from the customs territory of the Community, or brought into another part of the customs territory of the Community.

Articles 91 to 98 shall apply mutatis mutandis to goods brought into other parts of the customs territory of the Community.

Article 161

Customs status

Where goods are brought out of a free zone into another part of the customs territory of the Community or placed under a cus- toms procedure, they shall be regarded as non-Community goods unless their customs status as Community goods has been proven by the certificate referred to in Article 158(2) or by any other sta- tus document provided for in Community customs legislation.

However, for the purposes of applying export duties and export licences or export control measures laid down under the common agricultural or commercial policies, such goods shall be regarded as Community goods, unless it is established that they do not have the customs status of Community goods.

CHAPTER 4

Specific use

S e c t i o n 1

Tempo r a r y adm i s s i on

Article 162

Scope

1. Under the temporary admission procedure non-Community goods intended for re-export may be used in the customs terri- tory of the Community, with total or partial relief from import duties, and without being subject to any of the following:

(a) other charges as provided for under other relevant provisions in force;

(b) commercial policy measures, insofar as they do not prohibit the entry or exit of goods into or from the customs territory of the Community.

2. The temporary admission procedure may only be used pro- vided that the following conditions are met:

(a) the goods are not intended to undergo any change, except normal depreciation due to the use made of them;

(b) it is possible to ensure that the goods placed under the pro- cedure can be identified, except where, in view of the nature of the goods or of the intended use, the absence of identifi- cation measures is not liable to give rise to any abuse of the procedure or, in the case referred to in Article 142, where compliance with the conditions laid down in respect of equivalent goods can be verified;

L 145/50 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

(c) the holder of the procedure is established outside the customs territory of the Community, except where otherwise pro- vided for in the customs legislation;

(d) the requirements for total or partial duty relief laid down in the Community customs legislation are met.

Article 163

Period during which goods may remain under the temporary admission procedure

1. The customs authorities shall determine the period within which goods placed under the temporary admission procedure must be re-exported or placed under a subsequent customs pro- cedure. Such period must be long enough for the objective of authorised use to be achieved.

2. The maximum period during which goods may remain under the temporary admission procedure for the same purpose and under the responsibility of the same authorisation holder shall be 24 months, even where the procedure was discharged by placing the goods under another special procedure and subse- quently placing them under the temporary admission procedure again.

3. Where, in exceptional circumstances, the authorised use cannot be achieved within the periods referred to in paragraphs 1 and 2, the customs authorities may, at the duly justified request of the authorisation holder, extend those periods for a reasonable duration.

Article 164

Situations covered by temporary admission

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the cases in which, and the conditions under which, the temporary admission proce- dure may be used and total or partial relief from import duties may be granted, shall be adopted in accordance with the regula- tory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

In adopting those measures, account shall be taken of interna- tional agreements and of the nature and the use of the goods.

Article 165

Amount of import duty in case of temporary admission with partial relief from import duties

1. The amount of import duties in respect of goods placed under the temporary admission procedure with partial relief from import duties shall be set at 3 % of the amount of import duty which would have been payable on those goods had they been released for free circulation on the date on which they were placed under the temporary admission procedure.

That amount shall be payable for every month or fraction of a month during which the goods have been placed under tempo- rary admission with partial relief from import duty.

2. The amount of import duty shall not exceed that which would have been payable if the goods in question had been released for free circulation on the date on which they were placed under the temporary admission procedure.

S e c t i o n 2

End - u s e

Article 166

End-use procedure

1. Under the end-use procedure, goods may be released for free circulation under a duty exemption or at a reduced rate of duty on account of their specific use. They shall remain under cus- toms supervision.

2. Customs supervision under the end-use procedure shall end in the following cases:

(a) where the goods have been used for the purposes laid down for the application of the duty exemption or reduced rate of duty;

(b) where the goods are exported, destroyed or abandoned to the State;

(c) where the goods have been used for purposes other than those laid down for the application of the duty exemption or reduced duty rate and the applicable import duties have been paid.

3. Where a rate of yield is required, Article 167 shall apply mutatis mutandis to the end-use procedure.

CHAPTER 5

Processing

S e c t i o n 1

Gene r a l p r ov i s i on s

Article 167

Rate of yield

Except where a rate of yield has been specified in Community leg- islation governing specific fields, the customs authorities shall set either the rate of yield or average rate of yield of the processing operation or where appropriate, the method of determining such rate.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/51

The rate of yield or average rate of yield shall be determined on the basis of the actual circumstances in which processing opera- tions are, or are to be, carried out. That rate may be adjusted, where appropriate, in accordance with Articles 18 and 19.

S e c t i o n 2

I nwa rd p ro c e s s i n g

Article 168

Scope

1. Without prejudice to Article 142, under the inward- processing procedure non-Community goods may be used in the customs territory of the Community in one or more processing operations without such goods being subject to any of the following:

(a) import duties;

(b) other charges as provided for under other relevant provisions in force;

(c) commercial policy measures, insofar as they do not prohibit the entry or exit of goods into or from the customs territory of the Community.

2. The inward-processing procedure may be used in cases other than repair and destruction only where, without prejudice to the use of production accessories, the goods placed under the procedure can be identified in the processed products.

In the case referred to in Article 142, the procedure may be used where compliance with the conditions laid down in respect of equivalent goods can be verified.

3. In addition to paragraphs 1 and 2, the inward-processing procedure may also be used for the following goods:

(a) goods intended to undergo operations to ensure their com- pliance with technical requirements for their release for free circulation;

(b) goods which have to undergo usual forms of handling in accordance with Article 141.

Article 169

Period for discharge

1. The customs authorities shall specify the period within which the inward-processing procedure is to be discharged, in accordance with Article 138.

That period shall run from the date on which the non-Community goods are placed under the procedure and shall take account of the time required to carry out the processing operations and to discharge the procedure.

2. The customs authorities may grant an extension, of reason- able duration, of the period specified pursuant to paragraph 1, on submission of a duly justified request by the holder of the authorisation.

The authorisation may specify that a period which commences in the course of a calendar month, quarter or semester shall end on the last day of a subsequent calendar month, quarter or semester respectively.

3. In cases of prior exportation in accordance with Article 142(2)(b), the customs authorities shall specify the period within which the non-Community goods must be declared for the procedure. That period shall run from the date of acceptance of the export declaration relating to the processed products obtained from the corresponding equivalent goods.

Article 170

Temporary re-export for further processing

Subject to authorisation by the customs authorities, some or all of the goods placed under the inward-processing procedure, or the processed products, may be temporarily re-exported for the purpose of further processing outside the customs territory of the Community, in accordance with the conditions laid down for the outward-processing procedure.

S e c t i o n 3

Ou twa rd p ro c e s s i n g

Article 171

Scope

1. Under the outward-processing procedure Community goods may be temporarily exported from the customs territory of the Community in order to undergo processing operations. The processed products resulting from those goods may be released for free circulation with total or partial relief from import duties at the request of the holder of the authorisation or any other per- son established in the customs territory of the Community pro- vided that that person has obtained the consent of the holder of the authorisation and the conditions of the authorisation are fulfilled.

2. Outward processing shall not be allowed for the following Community goods:

(a) goods the export of which gives rise to repayment or remis- sion of import duties;

(b) goods which, prior to exportation, were released for free cir- culation under a duty exemption or at a reduced rate of duty by virtue of their end-use, for as long as the purposes of such end-use have not been fulfilled, unless those goods have to undergo repair operations;

(c) goods the export of which gives rise to the granting of export refunds;

L 145/52 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

(d) goods in respect of which a financial advantage other than refunds referred to in point (c) is granted under the common agricultural policy by virtue of the exportation of those goods.

3. In cases not covered by Articles 172 and 173 and where ad valorem duties are involved, the amount of the import duty shall be calculated on the basis of the cost of the processing operation undertaken outside the customs territory of the Community.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the rules for such calculation and the rules where specific duties are involved, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

4. The customs authorities shall specify the period within which goods temporarily exported must be reimported into the customs territory of the Community in the form of processed products, and placed under release for free circulation, in order to be able to benefit from total or partial relief from import duties. They may, extend that period, for a reasonable duration, on sub- mission of a duly justified request by the holder of the authorisation.

Article 172

Goods repaired free of charge

1. Where it is established to the satisfaction of the customs authorities that goods have been repaired free of charge, either because of a contractual or statutory obligation arising from a guarantee or because of a manufacturing or material defect, they shall be granted total relief from import duties.

2. Paragraph 1 shall not apply where account was taken of the manufacturing or material defect at the time when the goods in question were first released for free circulation.

Article 173

Standard exchange system

1. Under the standard exchange system an imported product, hereinafter referred to as a ‘replacement product’, may, in accor- dance with paragraphs 2 to 5, replace a processed product.

2. The customs authorities shall authorise the standard exchange system to be used where the processing operation involves the repair of defective Community goods other than those subject to measures laid down under the common agricul- tural policy or to the specific arrangements applicable to certain goods resulting from the processing of agricultural products.

3. Replacement products shall have the same eight-digit Com- bined Nomenclature code, the same commercial quality and the same technical characteristics as the defective goods had the lat- ter undergone repair.

4. Where the defective goods have been used before export, the replacement products must also have been used.

The customs authorities shall, however, waive the requirement set out in the first subparagraph if the replacement product has been supplied free of charge, either because of a contractual or statu- tory obligation arising from a guarantee or because of a material or manufacturing defect.

5. The provisions which would be applicable to the processed products shall apply to the replacement products.

Article 174

Prior importation of replacement products

1. The customs authorities shall, under the conditions they lay down, and at the request of the person concerned, authorise replacement products to be imported before the defective goods are exported.

In the event of such prior importation of a replacement product, a guarantee shall be provided covering the amount of the import duty that would be payable should the defective goods not be exported in accordance with paragraph 2.

2. The defective goods shall be exported within a period of two months from the date of acceptance by the customs authorities of the declaration for the release for free circulation of the replace- ment products.

3. Where, in exceptional circumstances, the defective goods cannot be exported within the period referred to in paragraph 2, the customs authorities may, at the duly justified request of the person concerned, extend that period for a reasonable duration.

TITLE VIII

DEPARTURE OF GOODS FROM THE CUSTOMS TERRITORY OF THE COMMUNITY

CHAPTER 1

Goods leaving the customs territory

Article 175

Obligation to lodge a pre-departure declaration

1. Goods destined to leave the customs territory of the Com- munity shall be covered by a pre-departure declaration lodged or made available at the competent customs office before the goods are to be brought out of the customs territory of the Community.

However, the first subparagraph shall not apply to goods carried on means of transport which only pass through the territorial waters or the airspace of the customs territory of the Community without a stop therein.

2. The pre-departure declaration shall take the form of one of the following:

(a) where goods leaving the customs territory of the Community are placed under a customs procedure for the purpose of which a customs declaration is required, the appropriate cus- toms declaration;

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/53

(b) a re-export notification, in accordance with Article 179;

(c) where neither a customs declaration nor a re-export notifi- cation is required, the exit summary declaration referred to in Article 180.

3. The pre-departure declaration shall contain at least the par- ticulars necessary for the exit summary declaration.

Article 176

Measures establishing certain details

1. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, concerning the following:

(a) the cases in which, and the conditions under which, goods leaving the customs territory of the Community are not sub- ject to a pre-departure declaration;

(b) the conditions under which the requirement for a pre- departure declaration may be waived or adapted;

(c) the deadline by which the pre-departure declaration is to be lodged or made available before the goods are brought out of the customs territory of the Community;

(d) any exceptions from and variations to the deadline referred to in point (c);

(e) the determination of the competent customs office at which the pre-departure declaration is to be lodged or made avail- able and where risk analysis and risk-based export and exit controls are to be carried out,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

2. In adopting those measures, account shall be taken of the following:

(a) special circumstances;

(b) the application of those measures to certain types of goods traffic, modes of transport or economic operators;

(c) international agreements which provide for special security arrangements.

Article 177

Customs supervision and exit formalities

1. Goods leaving the customs territory of the Community shall be subject to customs supervision and may be subject to customs controls. Where appropriate, the customs authorities may, in accordance with the measures adopted under paragraph 5, deter- mine the route to be used, and the time limit to be respected when goods are to leave the customs territory of the Community.

2. Goods destined to leave the customs territory of the Com- munity shall be presented to customs at the customs office com- petent for the place where the goods leave the customs territory of the Community and shall be subject to the application of exit formalities, which shall, as appropriate, include the following:

(a) the repayment or remission of import duties or the payment of export refunds;

(b) the collection of export duties;

(c) the formalities required under provisions in force with regard to other charges;

(d) the application of prohibitions and restrictions justified on grounds of, inter alia, public morality, public policy or pub- lic security, the protection of the health and life of humans, animals or plants, the protection of the environment, the protection of national treasures possessing artistic, historic or archaeological value and the protection of industrial or com- mercial property, including controls against drug precursors, goods infringing certain intellectual property rights and cash leaving the Community, as well as the implementation of fishery conservation and management measures and of com- mercial policy measures.

3. Goods leaving the customs territory of the Community shall be presented to customs by one of the following persons:

(a) the person who exports the goods from the customs terri- tory of the Community;

(b) the person in whose name or on whose behalf the person who exports the goods from that territory acts;

(c) the person who assumed responsibility for carriage of the goods prior to their export from the customs territory of the Community.

4. Release for exit shall be granted on condition that the goods in question leave the customs territory of the Community in the same condition as when the pre-departure declaration was accepted.

5. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of paragraphs 1, 2 and 3 of this Article.

CHAPTER 2

Export and re-export

Article 178

Community goods

1. Community goods destined to leave the customs territory of the Community shall be placed under the export procedure.

L 145/54 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

2. Paragraph 1 shall not apply to the following goods:

(a) goods placed under the end-use or outward-processing procedure;

(b) goods placed under the internal transit procedure or leaving the customs territory of the Community temporarily, in accordance with Article 103.

3. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures laying down the export formalities applicable to goods placed under the export procedure, under the end-use procedure or the outward- processing procedure.

Article 179

Non-Community goods

1. Non-Community goods destined to leave the customs ter- ritory of the Community shall be subject to a re-export notifica- tion to be lodged at the competent customs office and to the exit formalities.

2. Articles 104 to 124 shall apply mutatis mutandis to the re-export notification.

3. Paragraph 1 shall not apply to the following goods:

(a) goods placed under the external transit procedure which only pass through the customs territory of the Community;

(b) goods trans-shipped within, or directly re-exported from, a free zone;

(c) goods under the temporary storage procedure which are directly re-exported from an authorised temporary storage facility.

Article 180

Exit summary declaration

1. Where goods are destined to leave the customs territory of the Community and a customs declaration or a re-export notifi- cation is not required, an exit summary declaration shall be lodged at the competent customs office, in accordance with Article 175.

2. The exit summary declaration shall be made using an elec- tronic data-processing technique. Commercial, port or transport information may be used, provided that it contains the necessary particulars for an exit summary declaration.

3. In exceptional circumstances, customs authorities may accept paper-based exit summary declarations, provided that they apply the same level of risk management as that applied to exit summary declarations made using an electronic data-processing technique and that the requirements for the exchange of such data with other customs offices can be met.

Customs authorities may accept, instead of the lodging of the exit summary declaration, the lodging of a notification and access to the summary declaration data in the economic operator’s com- puter system.

4. The exit summary declaration shall be lodged by one of the following persons:

(a) the person who brings the goods, or who assumes responsi- bility for the carriage of the goods, out of the customs terri- tory of the Community;

(b) the exporter or consignor or other person in whose name or on whose behalf the persons referred to in point (a) act;

(c) any person who is able to present the goods in question or to have them presented to the competent customs authority.

Article 181

Amendment of the exit summary declaration

The declarant shall, at his request, be permitted to amend one or more particulars of the exit summary declaration after it has been lodged.

However, no amendment shall be possible after any of the follow- ing events:

(a) the customs authorities have informed the person who lodged the summary declaration that they intend to examine the goods;

(b) the customs authorities have established that the particulars in question are incorrect;

(c) the customs authorities have already allowed the removal of the goods.

The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down exceptions to point (c) of the second subparagraph of this Article, shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scru- tiny referred to in Article 184(4).

CHAPTER 3

Relief from export duties

Article 182

Temporary export

1. Without prejudice to Article 171, Community goods may be temporarily exported from the customs territory of the Com- munity and benefit from export duty relief, conditional upon reimportation.

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/55

2. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt measures for the implementation of this Article.

TITLE IX

CUSTOMS CODE COMMITTEE AND FINAL PROVISIONS

CHAPTER 1

Customs Code Committee

Article 183

Further implementing measures

1. The Commission shall, in accordance with the regulatory procedure referred to in Article 184(2), adopt rules for the interoperability of Member States’ electronic customs systems as well as for the relevant Community components to bring about improved cooperation based upon electronic data exchange between customs authorities, between customs authorities and the Commission and between customs authorities and economic operators.

2. The measures designed to amend non-essential elements of this Regulation, by supplementing it, laying down the following:

(a) the conditions under which the Commission may issue deci- sions requesting Member States to revoke or amend a deci- sion — other than those referred to in Article 20(8)(c) issued within the framework of the customs legislation which devi- ates from comparable decisions of other competent authori- ties and thereby compromises the uniform application of customs legislation;

(b) any other implementing measures, where necessary, includ- ing where the Community has accepted commitments and obligations in relation to international agreements which require the adaptation of provisions of the Code;

(c) further cases and conditions under which the application of this Code may be simplified,

shall be adopted in accordance with the regulatory procedure with scrutiny referred to in Article 184(4).

Article 184

Committee

1. The Commission shall be assisted by the Customs Code Committee, hereinafter referred to as ‘the Committee’.

2. Where reference is made to this paragraph, Articles 5 and 7 of Decision 1999/468/EC shall apply, having regard to the pro- visions of Article 8 thereof.

The period laid down in Article 5(6) of Decision 1999/468/EC shall be set at three months.

3. Where reference is made to this paragraph, Articles 4 and 7 of Decision 1999/468/EC shall apply, having regard to the pro- visions of Article 8 thereof.

The period laid down in Article 4(3) of Decision 1999/468/EC shall be set at three months.

4. Where reference is made to this paragraph, Article 5a(1) to (4) and Article 7 of Decision 1999/468/EC shall apply, having regard to the provisions of Article 8 thereof.

Article 185

Further matters

The Committee may examine any question concerning the cus- toms legislation which is raised by its chairman, either on the ini- tiative of the Commission or at the request of a representative of a Member State, and which concerns, in particular, the following:

(a) any problems arising from the application of customs legislation;

(b) any position to be taken by the Community in committees, working groups and panels established by or under interna- tional agreements dealing with customs legislation.

CHAPTER 2

Final provisions

Article 186

Repeal

Regulations (EEC) No 3925/91, (EEC) No 2913/92 and (EC) No 1207/2001 are hereby repealed.

References to the repealed Regulations shall be construed as ref- erences to this Regulation and shall be read in accordance with the correlation tables set out in the Annex.

Article 187

Entry into force

This Regulation shall enter into force on the 20th day following its publication in the Official Journal of the European Union.

L 145/56 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Article 188

Application

1. The second subparagraph of Article 1(3), second subpara- graph of Article 5(1), first subparagraph of Article 5(2), Article 10(2), Article 11(3), second subparagraph of Article 12(2), Article 15(1), Article 16(5), Article 18(4), Article 19(5), Article 20(7), Article 20(8), Article 20(9), second subparagraph of Article 24(3), Article 25(3), Article 28(3), Article 30(2), Article 31(3), Article 33(5), Article 38, Article 39(3), Article 39(6), Article 43, Article 54, second subparagraph of Article 55(2), Article 56(9), Article 57(3), second subparagraph of Article 58, second subparagraph of Article 59(1), Article 62(3), Article 63(3), Article 65(3), third subparagraph of Article 67(1), Article 71, first subparagraph of Article 72(3), Article 76, Article 77(3), second subparagraph of Article 78(1), Article 78(5), Article 85, Article 86(7), first subparagraph of Article 87(3), second subpara- graph of Article 88(4), Article 89(2), Article 93(2), Article 101(2), Article 103, Article 105(2), first subparagraph of Article 106(4), Article 107(3), second subparagraph of Article 108(1), Article 108(4), Article 109(2), Article 109(3), third subparagraph of Article 110(1), Article 111(3), Article 112(4), Article 113(3), second subparagraph of Article 114(2), second subparagraph of

Article 115, first subparagraph of Article 116(2), Article 119(3), Article 122, Article 124(2), Article 128, Article 134, first subpara- graph of Article 136(2), second subparagraph of Article 136(3), fourth subparagraph of Article 136(4), Article 137(2), Article 140(2), fourth subparagraph of Article 142(1), second subparagraph of Article 142(2), second subparagraph of Article 142(3), Article 143, Article 144(2), second subparagraph of Article 145(3), second subparagraph of Article 148(2), Article 150(3), Article 151(5), first subparagraph of Article 164, second subparagraph of Article 171(3), Article 176(1), Article 177(5), Article 178(3), third subparagraph of Article 181, Article 182(2), Article 183(1) and Article 183(2) shall be appli- cable from 24 June 2008.

2. All other provisions shall be applicable once the implement- ing provisions adopted on the basis of the Articles referred to in the paragraph 1 are applicable. The implementing provisions shall enter into force on 24 June 2009 at the earliest.

Notwithstanding the entry into force of the implementing provi- sions, the provisions of this Regulation referred to in this para- graph shall be applicable on 24 June 2013 at the latest.

3. Article 30(1) shall apply from 1 January 2011.

This Regulation shall be binding in its entirety and directly applicable in all Member States.

Done at Strasbourg, 23 April 2008.

For the European Parliament The President H.-G. PÖTTERING

For the Council The President J. LENARČIČ

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/57

ANNEX

CORRELATION TABLES

1. Regulation (EEC) No 2913/92

Regulation (EEC) No 2913/92 This Regulation

Article 1 Article 4

Article 2 Article 1

Article 3 Article 3

Article 4 Article 4

Article 4, points (4a) to (4d) —

Article 5 Articles 11 and 12

Article 5a Articles 13, 14 and 15

Article 6 Article 16

Article 7 Article 16

Article 8 Article 18

Article 9 Article 19

Article 10 Article 16

Article 11 Articles 8 and 30

Article 12 Article 20

Article 13 Articles 25 and 26

Article 14 Article 9

Article 15 Article 6

Article 16 Article 29

Article 17 Article 32

Article 18 Article 31

Article 19 Articles 116 and 183

Article 20 Articles 33 and 34

Article 21 Article 33

Article 22 Article 35

Article 23 Article 36

Article 24 Article 36

Article 25 —

Article 26 Article 37

Article 27 Article 39

Article 28 Article 40

Article 29 Article 41

Article 30 Article 42

Article 31 Article 42

Article 32 Article 43

Article 33 Article 43

Article 34 Article 43

Article 35 Article 31

Article 36 Article 41

L 145/58 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Regulation (EEC) No 2913/92 This Regulation

Article 36a Article 87

Article 36b Articles 5, 88 and 89

Article 36c Article 90

Article 37 Article 91

Article 38 Articles 92 and 93

Article 39 Article 94

Article 40 Article 95

Article 41 Article 95

Article 42 Article 91

Article 43 —

Article 44 —

Article 45 —

Article 46 Article 96

Article 47 Article 96

Article 48 Article 97

Article 49 —

Article 50 Articles 98 and 151

Article 51 Articles 151 and 152

Article 52 Article 152

Article 53 Article 151

Article 54 Article 99

Article 55 Article 100

Article 56 Article 125

Article 57 Article 126

Article 58 Articles 91 and 97

Article 59 Article 104

Article 60 Article 105

Article 61 Article 107

Article 62 Article 108

Article 63 Article 112

Article 64 Article 111

Article 65 Article 113

Article 66 Article 114

Article 67 Article 112

Article 68 Article 117

Article 69 Article 118

Article 70 Article 119

Article 71 Article 120

Article 72 Article 121

Article 73 Article 123

Article 74 Article 124

Article 75 Article 126

Article 76 Articles 108, 109, 110 and 112

Article 77 Articles 107 and 108

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/59

Regulation (EEC) No 2913/92 This Regulation

Article 78 Article 27

Article 79 Article 129

Article 80 —

Article 81 Article 115

Article 82 Article 166

Article 83 Article 102

Article 84 Article 135

Article 85 Article 136

Article 86 Article 136

Article 87 Article 136

Article 87a —

Article 88 Article 136

Article 89 Article 138

Article 90 Article 139

Article 91 Articles 140 and 144

Article 92 Article 146

Article 93 Article 147

Article 94 Articles 62, 63, 136 and 146

Article 95 Articles 136 and 146

Article 96 Article 146

Article 97 Article 143

Article 98 Articles 143, 148 and 153

Article 99 Article 153

Article 100 Article 136

Article 101 Article 149

Article 102 Article 149

Article 103 —

Article 104 Article 136

Article 105 Article 137

Article 106 Articles 137 and 154

Article 107 Article 137

Article 108 Article 150

Article 109 Articles 141 and 143

Article 110 Article 153

Article 111 Article 140

Article 112 Article 53

Article 113 —

Article 114 Articles 142 and 168

Article 115 Articles 142 and 143

Article 116 Article 136

Article 117 Article 136

Article 118 Article 169

Article 119 Article 167

Article 120 Article 143

L 145/60 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Regulation (EEC) No 2913/92 This Regulation

Article 121 Articles 52 and 53

Article 122 Articles 52 and 53

Article 123 Article 170

Article 124 —

Article 125 —

Article 126 —

Article 127 —

Article 128 —

Article 129 —

Article 130 Article 168

Article 131 Article 143

Article 132 Article 136

Article 133 Article 136

Article 134 —

Article 135 Article 53

Article 136 Article 53

Article 137 Article 162

Article 138 Article 136

Article 139 Article 162

Article 140 Article 163

Article 141 Article 164

Article 142 Articles 143 and 164

Article 143 Articles 47 and 165

Article 144 Articles 47, 52 and 53

Article 145 Articles 48 and 171

Article 146 Articles 143 and 171

Article 147 Article 136

Article 148 Article 136

Article 149 Article 171

Article 150 Article 171

Article 151 Article 171

Article 152 Article 172

Article 153 Article 171

Article 154 Articles 173 and 174

Article 155 Article 173

Article 156 Article 173

Article 157 Article 174

Article 158 —

Article 159 —

Article 160 —

Article 161 Articles 176, 177 and 178

Article 162 Article 177

Article 163 Article 145

Article 164 Articles 103 and 145

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/61

Regulation (EEC) No 2913/92 This Regulation

Article 165 Article 143

Article 166 Article 148

Article 167 Articles 155 and 156

Article 168 Article 155

Article 168a —

Article 169 Articles 157 and 158

Article 170 Articles 157 and 158

Article 171 Article 150

Article 172 Article 156

Article 173 Articles 141 and 159

Article 174 —

Article 175 Article 159

Article 176 Article 137

Article 177 Article 160

Article 178 Article 53

Article 179 —

Article 180 Article 161

Article 181 Article 160

Article 182 Articles 127, 168 and 179

Article 182a Article 175

Article 182b Article 176

Article 182c Articles 176, 179 and 180

Article 182d Articles 5, 180 and 181

Article 183 Article 177

Article 184 —

Article 185 Articles 130 and 131

Article 186 Article 130

Article 187 Article 132

Article 188 Article 133

Article 189 Article 56

Article 190 Article 58

Article 191 Article 56

Article 192 Articles 57 and 58

Article 193 Article 59

Article 194 Article 59

Article 195 Article 61

Article 196 Article 60

Article 197 Article 59

Article 198 Article 64

Article 199 Article 65

Article 200 —

Article 201 Article 44

Article 202 Article 46

Article 203 Article 46

L 145/62 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

Regulation (EEC) No 2913/92 This Regulation

Article 204 Articles 46 and 86

Article 205 Article 46

Article 206 Articles 46 and 86

Article 207 Article 86

Article 208 Article 47

Article 209 Article 48

Article 210 Article 49

Article 211 Article 49

Article 212 Article 50

Article 212a Article 53

Article 213 Article 51

Article 214 Articles 52 and 78

Article 215 Articles 55 and 66

Article 216 Article 45

Article 217 Articles 66 and 69

Article 218 Article 70

Article 219 Article 70

Article 220 Articles 70 and 82

Article 221 Articles 67 and 68

Article 222 Article 72

Article 223 Article 73

Article 224 Article 74

Article 225 Article 74

Article 226 Article 74

Article 227 Article 75

Article 228 Article 76

Article 229 Article 77

Article 230 Article 73

Article 231 Article 73

Article 232 Article 78

Article 233 Article 86

Article 234 Article 86

Article 235 Article 4

Article 236 Articles 79, 80, and 84

Article 237 Articles 79 and 84

Article 238 Articles 79, 81 and 84

Article 239 Articles 79, 83, 84, and 85

Article 240 Article 79

Article 241 Article 79

Article 242 Article 79

Article 243 Article 23

Article 244 Article 24

Article 245 Article 23

Article 246 Article 22

4.6.2008 EN Official Journal of the European Union L 145/63

Regulation (EEC) No 2913/92 This Regulation

Article 247 Article 183

Article 247a Article 184

Article 248 Article 183

Article 248a Article 184

Article 249 Article 185

Article 250 Articles 17, 120 and 121

Article 251 Article 186

Article 252 Article 186

Article 253 Article 187

2. Regulations (EEC) No 3925/91 and (EC) No 1207/2001

Repealed Regulation This Regulation

Regulation (EEC) No 3925/91 Article 28

Regulation (EC) No 1207/2001 Article 39

L 145/64 EN Official Journal of the European Union 4.6.2008

I

(Actos adoptados en aplicación de los Tratados CE/Euratom cuya publicación es obligatoria)

REGLAMENTOS

REGLAMENTO (CE) No 450/2008 DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO

de 23 de abril de 2008

por el que se establece el código aduanero comunitario (código aduanero modernizado)

EL PARLAMENTO EUROPEO Y EL CONSEJO DE LA UNIÓN EUROPEA,

Visto el Tratado constitutivo de la Comunidad Europea y, en par- ticular, sus artículos 26, 95, 133 y 135,

Vista la propuesta de la Comisión,

Visto el dictamen del Comité Económico y Social Europeo (1),

De conformidad con el procedimiento establecido en el artí- culo 251 del Tratado (2),

Considerando lo siguiente:

(1) La Comunidad Europea se basa en una unión aduanera. En interés de los operadores económicos y de las autoridades aduaneras de la Comunidad, es aconsejable reunir la legis- lación aduanera actual en un código aduanero comunita- rio (denominado en lo sucesivo «el código»). Partiendo del concepto de un mercado interior, dicho código debe con- tener las disposiciones y procedimientos generales necesa- rios para garantizar la aplicación de las medidas arancelarias y de las demás políticas comunes que se esta- blezcan a nivel comunitario para regular —habida cuenta de los requisitos de esas políticas— el comercio de mercan- cías entre la Comunidad y los países y territorios situados fuera del territorio aduanero de esta. La normativa adua- nera debe ajustarse mejor a las disposiciones que regulan la recaudación de los gravámenes a la importación, sin por ello alterar el alcance de las normas fiscales vigentes.

(2) De conformidad con la Comunicación de la Comisión que lleva por título «Protección de los intereses financieros de las Comunidades. Lucha contra el fraude. Plan de Acción 2004-2005», es oportuno adaptar el marco jurí- dico para la protección de esos intereses.

(3) El Reglamento (CEE) no 2913/92 del Consejo, de 12 de octubre de 1992, por el que se aprueba el código aduanero comunitario (3), se basó en la integración de los regímenes aduaneros que se habían aplicado por separado en cada Estado miembro durante la década de los años ochenta. Desde su adopción, dicho Reglamento ha sido modificado sustancialmente en repetidas ocasiones a fin de atender a necesidades concretas tales como la protección de la buena fe o la consideración de los requisitos de segu- ridad. Hoy, de nuevo, es preciso modificar el código para responder a los importantes cambios legales que han tenido lugar en los últimos años en los ámbitos comuni- tario e internacional, entre ellos, la expiración del Tratado constitutivo de la Comunidad Europea del Carbón y del Acero, la entrada en vigor de las Actas de adhesión de 2003 y 2005 o el Protocolo de Enmienda del Convenio Internacional para la Simplificación y Armonización de los Regímenes Aduaneros (denominado en lo sucesivo «Con- venio de Kioto revisado»), Protocolo al que se adhirió la Comunidad por la Decisión 2003/231/CE del Consejo (4). Ha llegado el momento de racionalizar los regímenes adua- neros y de tener en cuenta el hecho de que las declaracio- nes y la tramitación electrónicas son ya la norma, y las declaraciones y la tramitación en papel la excepción. Por todos estos motivos, no basta con modificar nuevamente el actual código, sino que se necesita una revisión total.

(1) DO C 309 de 16.12.2006, p. 22. (2) Dictamen del Parlamento Europeo de 12 de diciembre de 2006, Posi- ción Común del Consejo de 15 de octubre de 2007 (DO C 298 E de 11.12.2007, p. 1) y Posición del Parlamento Europeo de 19 de febrero de 2008.

(3) DO L 302 de 19.10.1992, p. 1. Reglamento modificado en último lugar por el Reglamento (CE) no 1791/2006 (DO L 363 de 20.12.2006, p. 1).

(4) DO L 86 de 3.4.2003, p. 21. Decisión modificada por la Decisión 2004/485/CE (DO L 162 de 30.4.2004, p. 113).

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/1

(4) Es conveniente introducir en el código un marco jurídico para la aplicación de determinadas disposiciones de la legislación aduanera al comercio de mercancías entre par- tes del territorio aduanero a las que sean aplicables las dis- posiciones de la Directiva 2006/112/CE del Consejo, de 28 de noviembre de 2006, relativa al sistema común del impuesto sobre el valor añadido (1), y partes de ese territo- rio a las que no sean aplicables, así como al comercio entre partes a las que no sean aplicables dichas disposiciones. Teniendo en cuenta que las mercancías en cuestión son mercancías comunitarias y el carácter fiscal de las medidas en juego en dicho comercio intracomunitario, está justifi- cado introducir, a través de medidas de aplicación, proce- dimientos simplificados adecuados en las formalidades aduaneras que se deban aplicar a dichas mercancías.

(5) La facilitación del comercio legítimo y la lucha contra el fraude exigen adoptar unos regímenes aduaneros y unos procedimientos simples, rápidos y uniformes. Por tanto, de conformidad con la Comunicación de la Comisión titulada «Un entorno simplificado y sin soporte de papel para el comercio y las aduanas», es oportuno simplificar la legis- lación aduanera para posibilitar el uso de las tecnologías e instrumentos modernos y para impulsar con más fuerza la aplicación uniforme de esa legislación y modernizar los enfoques aplicables al control aduanero, contribuyendo así a sentar las bases de unos procedimientos de despacho sen- cillos y eficaces. Los regímenes aduaneros deben fundirse o alinearse, y su número reducirse al que esté económica- mente justificado, a fin de aumentar con ello la competiti- vidad de las empresas.

(6) La realización del mercado interior, la reducción de los obstáculos al comercio y a la inversión internacionales y la necesidad cada vez mayor de garantizar la seguridad y pro- tección de las fronteras exteriores de la Comunidad son factores, todos ellos, que han transformado el papel de las autoridades aduaneras, otorgándoles un protagonismo dentro de la cadena de suministros y, merced al segui- miento y gestión del comercio internacional que realizan, haciendo de ellas un importante catalizador de la compe- titividad de los países y de las empresas. La normativa aduanera debe, pues, reflejar la nueva realidad económica y la nueva función que han de desempeñar las autoridades aduaneras.

(7) Un factor esencial para garantizar la facilitación del comer- cio al tiempo que la efectividad de los controles aduaneros es el uso de las tecnologías de la información y la comuni- cación, con arreglo a la futura Decisión del Parlamento Europeo y del Consejo relativa a un entorno sin soporte de papel en las aduanas y el comercio, que reducen los costes de las empresas y los riesgos para la sociedad. Por consi- guiente, debe establecerse en el código el marco jurídico en el que poder aplicar dicha Decisión, en particular, el prin- cipio jurídico de que todas las transacciones aduaneras y comerciales han de tramitarse electrónicamente y que los sistemas de información y comunicación utilizados para las operaciones aduaneras tienen que ofrecer iguales faci- lidades a los operadores económicos de todos los Estados miembros.

(8) Dicho uso de tecnologías de la información y la comuni- cación debe acompañarse de una aplicación armonizada y

normalizada de los controles aduaneros por parte de los Estados miembros, con el fin de garantizar un nivel de con- trol aduanero similar en toda la Comunidad que no dé pie a conductas anticompetitivas en los distintos puntos de entrada y salida de la Comunidad.

(9) Con el fin de facilitar la actividad de las empresas, garanti- zando al mismo tiempo un nivel adecuado de control de las mercancías que entren o salgan del territorio aduanero de la Comunidad, es conveniente que, sin perjuicio de las disposiciones aplicables en materia de protección de datos, la información que suministren los operadores económi- cos sea intercambiada por las autoridades aduaneras y por los demás cuerpos u organismos que participen en ese con- trol (por ejemplo, policía, guardia de fronteras o autorida- des veterinarias y medioambientales) y que se armonicen los controles efectuados por las distintas autoridades, de forma que el operador económico solo tenga que presen- tar la información una vez y que las mercancías sean con- troladas por esas autoridades al mismo tiempo y en el mismo lugar.

(10) Con el fin de facilitar la actividad de ciertos tipos de empre- sas, toda persona debe conservar el derecho a nombrar a un representante en sus relaciones con las autoridades aduaneras. Ninguna ley de un Estado miembro debe poder reservar este derecho de representación. Además, el repre- sentante aduanero que cumpla los criterios para la conce- sión del estatuto de operador económico autorizado debe estar autorizado a prestar sus servicios en un Estado miem- bro distinto de aquel en que esté establecido.

(11) Es preciso también que los operadores económicos rectos y fiables, en su calidad de «operadores económicos autoriza- dos», puedan aprovechar al máximo la simplificación admi- nistrativa y, sin menoscabo de las necesidades de seguridad y protección, beneficiarse de unos niveles de control adua- nero más reducidos. De este modo podrán acogerse al esta- tuto de operadores económicos autorizados en el ámbito de la «simplificación aduanera» y al de operadores económicos autorizados en el ámbito de la «seguridad y protección», de manera independiente o acumulativa.

(12) Es necesario sujetar a unas mismas disposiciones todas las decisiones, es decir, los actos oficiales de las autoridades aduaneras que, enmarcándose en la legislación aduanera, tengan efectos jurídicos en una o más personas, incluida la información vinculante emitida por dichas autoridades. Tales decisiones han de considerarse válidas en toda la Comunidad y deben poder ser anuladas, modificadas —salvo disposición en contrario— o revocadas si no se ajustan a la legislación aduanera o a sus disposiciones interpretativas.

(13) De acuerdo con la Carta de Derechos Fundamentales de la Unión Europea, es preciso que, además del derecho de recurso contra las decisiones tomadas por las autoridades aduaneras, se reconozca a todas las personas el derecho a ser oídas antes de la adopción de una decisión que les afecte negativamente.

(14) La racionalización de los regímenes aduaneros en un entorno electrónico exige que las autoridades aduaneras de los distintos Estados miembros compartan responsabilida- des. Es necesario garantizar en todo el mercado interior un nivel adecuado de sanciones efectivas, disuasorias y proporcionadas.

(1) DO L 347 de 11.12.2006, p. 1. Directiva modificada en último lugar por la Directiva 2008/8/CE (DO L 44 de 20.2.2008, p. 11).

L 145/2 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

(15) Con el fin de garantizar un equilibrio entre el deber de las autoridades aduaneras de garantizar la correcta aplicación de la legislación comunitaria y el derecho de los operado- res económicos a recibir un trato equitativo, es preciso que esas autoridades gocen de amplios poderes de control y que los operadores económicos puedan ejercer el derecho de recurso.

(16) Con objeto de minimizar los riesgos para la Comunidad, para sus ciudadanos y para sus socios comerciales, la apli- cación armonizada de los controles aduaneros en los Esta- dos miembros debe basarse en un marco común de gestión de riesgos, provisto de un sistema electrónico para su apli- cación. No obstante, el establecimiento de ese marco común a todos los Estados miembros no debe impedir a estos sujetar las mercancías a controles aleatorios.

(17) Deben determinarse, por otra parte, los factores que hayan de servir de base para aplicar al comercio de mercancías derechos de importación y de exportación y otras medidas. Procede, asimismo, establecer disposiciones claras para la expedición de pruebas de origen en la Comunidad en caso de que las necesidades del comercio así lo requieran.

(18) Para evitar dificultades en la determinación del marco jurí- dico en el que nazcan las deudas aduaneras de importa- ción, es aconsejable agrupar todos los casos de nacimiento de esas deudas, salvo los derivados de la presentación de una declaración en aduana de despacho a libre práctica o de importación temporal con exención parcial. La misma medida debe aplicarse también a las deudas aduaneras de exportación.

(19) Teniendo en cuenta que el nuevo papel de las autoridades aduaneras requiere que las aduanas interiores y fronterizas cooperen y compartan responsabilidades, procede que en la mayoría de los casos la deuda aduanera nazca en el lugar donde se halle establecido el deudor, dado que la aduana competente en ese lugar puede supervisar mejor las activi- dades de aquel.

(20) Además, de conformidad con el Convenio de Kioto revi- sado, es pertinente prever un número reducido de casos en los que se imponga la cooperación administrativa entre dos o más Estados miembros para determinar el lugar de nacimiento de la deuda aduanera y recaudar los derechos.

(21) En el caso de los regímenes especiales, deben establecerse disposiciones que permitan el uso para todos ellos de una sola garantía y la cobertura por esta de varias transaccio- nes (garantía global).

(22) Con el fin de garantizar mejor la protección de los intere- ses financieros de la Comunidad y de los Estados miem- bros, la garantía debe cubrir las mercancías no declaradas o declaradas incorrectamente que formen parte del envío o de la declaración por los que se haya prestado. Con igual fin, es preciso que el compromiso del fiador cubra también el importe de los derechos de importación o exportación que corresponda pagar a raíz de controles realizados con posterioridad al levante.

(23) Para salvaguardar esos mismos intereses financieros y para frenar las prácticas fraudulentas, es aconsejable establecer disposiciones que permitan una aplicación graduada de la

garantía global. En caso de alto riesgo de fraude, debe poder prohibirse temporalmente el uso de esa garantía en fun- ción de la situación concreta de los operadores económi- cos de que se trate.

(24) Es oportuno, por otra parte, tener en cuenta la buena fe de los operadores en el caso de las deudas aduaneras que naz- can por incumplimiento de la legislación aduanera, a la vez que se reducen todo lo posible las consecuencias de la negligencia del deudor.

(25) Es necesario establecer el modo de determinar el estatuto de mercancías comunitarias y las circunstancias que cau- sen su pérdida, así como la forma de decidir los casos en que ese estatuto no se verá alterado aunque las mercancías salgan temporalmente del territorio aduanero de la Comunidad.

(26) Procede velar por la agilización del levante de las mercan- cías en los casos en que los operadores económicos pre- senten por anticipado la información necesaria para efectuar controles de admisibilidad basados en el riesgo. Los controles fiscales y comerciales deben incumbir pri- mordialmente a la aduana competente respecto del lugar en donde tenga sus locales el operador.

(27) Es preciso que las disposiciones aplicables a las declaracio- nes en aduana y a la inclusión de mercancías en un régi- men aduanero se modernicen y racionalicen, exigiendo en particular que las declaraciones en aduana se realicen, como regla general, por medios electrónicos y estable- ciendo un solo tipo de declaración simplificada.

(28) Dado que el Convenio de Kioto revisado favorece no solo que la declaración en aduana se presente, registre y con- trole antes de la llegada de las mercancías, sino también que el lugar donde se presente la declaración pueda diso- ciarse de aquel en el que se encuentren físicamente las mer- cancías, es oportuno centralizar el despacho en el lugar donde se halle establecido el operador económico. En el marco de ese despacho centralizado, deben permitirse el uso de declaraciones simplificadas, el aplazamiento de la fecha de presentación de la declaración completa y de los demás documentos requeridos, la presentación de declara- ciones periódicas y el aplazamiento de pagos.

(29) Para contribuir a garantizar en toda la Comunidad unas condiciones de competencia neutras, es oportuno estable- cer a nivel comunitario normas que regulen la destrucción u otras modalidades de cesión de mercancías por las auto- ridades aduaneras, aspectos estos para los que se requería anteriormente una legislación nacional.

(30) En el caso de los regímenes especiales (tránsito, depósito, destino especial y perfeccionamiento), es pertinente esta- blecer unas normas comunes y sencillas, complementadas con unas pocas específicas para cada uno de ellos, a fin de simplificar al operador la elección del régimen adecuado, evitar errores y reducir el número de recaudaciones y reem- bolsos posteriores al levante de las mercancías.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/3

(31) Es necesario facilitar la concesión de autorizaciones que cubran varios regímenes especiales y conlleven una sola garantía y una sola aduana de vigilancia, así como estable- cer para estos casos normas sencillas que regulen el naci- miento de las deudas aduaneras. El principio básico ha de ser que las mercancías incluidas en un régimen especial, o los productos resultantes de ellas, han de valorarse en el momento en que nazca la deuda aduanera. No obstante, cuando haya motivos económicos que así lo justifiquen, debe ser posible también valorar las mercancías en el momento en que se incluyan en el régimen especial. Estos principios han de aplicarse asimismo a las formas usuales de manipulación.

(32) En vista de las mayores medidas de seguridad introducidas en el código por el Reglamento (CE) no 648/2005 del Par- lamento Europeo y del Consejo, de 13 de abril de 2005, que modifica el Reglamento (CEE) no 2913/92 del Consejo por el que se aprueba el código aduanero comunitario (1), es preciso que la inclusión de mercancías en una zona franca pase a convertirse en un régimen aduanero y que tales mercancías se sujeten a controles aduaneros de entrada y a control de registros.

(33) Dado que el propósito de reexportar ha dejado de ser nece- sario, el régimen de suspensión del perfeccionamiento activo debe fundirse con el régimen de transformación bajo control aduanero, y el régimen de reintegro del perfeccio- namiento activo ha de suprimirse. Este régimen único de perfeccionamiento activo debe cubrir también la destruc- ción, salvo cuando esta sea efectuada por las aduanas o bajo vigilancia aduanera.

(34) Es preciso, por otra parte, que las medidas de seguridad aplicables a las mercancías comunitarias que salen del terri- torio aduanero de la Comunidad afecten igualmente a la reexportación de mercancías no comunitarias. En esta materia deben aplicarse a todos los tipos de mercancías las mismas disposiciones básicas, con la posibilidad, sin embargo, de admitir excepciones en casos necesarios, entre ellos, el de las mercancías que solo transiten por el territo- rio aduanero de la Comunidad.

(35) Las medidas de aplicación necesarias para la aplicación del presente Reglamento deben adoptarse de conformidad con la Decisión 1999/468/CE del Consejo, de 28 de junio de 1999, por la que se establecen los procedimientos para el ejercicio de las competencias de ejecución atribuidas a la Comisión (2).

(36) Conviene establecer la adopción de medidas de aplicación del presente código. Dichas normas deben adoptarse con arreglo a los procedimientos de gestión y reglamentación previstos en los artículos 4 y 5 de la Decisión 1999/468/CE.

(37) Conviene, en particular, conferir competencias a la Comi- sión para que defina las condiciones y criterios necesarios para la aplicación eficaz del presente código. Dado que dichas medidas son de alcance general, y están destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Regla- mento o a completarlo añadiendo nuevos elementos no esenciales, deben adoptarse con arreglo al procedimiento de reglamentación con control previsto en el artículo 5 bis de la Decisión 1999/468/CE.

(38) Con objeto de garantizar un proceso eficaz de toma de decisiones, es oportuno estudiar cuestiones relativas a la preparación de la posición que ha de adoptar la Comuni- dad en los comités y grupos de trabajo o de expertos cons- tituidos al amparo o en virtud de acuerdos internacionales relacionados con la legislación aduanera.

(39) En aras de la transparencia, es preciso simplificar y racio- nalizar la normativa aduanera incorporando al código cierto número de disposiciones que están contenidas actualmente en actos comunitarios autónomos.

Procede, pues, derogar además del Reglamento (CEE) no 2913/92 los siguientes Reglamentos:

Reglamento (CEE) no 3925/91 del Consejo, de 19 de diciembre de 1991, relativo a la supresión de los controles y formalidades aplicables a los equipajes de mano y a los equipajes facturados de las personas que efectúen un vuelo intracomunitario, así como a los equipajes de las personas que efectúen una travesía marítima intracomuni- taria (3), y Reglamento (CE) no 1207/2001 del Consejo, de 11 de junio de 2001, relativo a los procedimientos desti- nados a facilitar la expedición o la extensión en la Comu- nidad de pruebas de origen y la expedición de determinadas autorizaciones de exportador autorizado en aplicación de las disposiciones que regulan los intercambios preferencia- les entre la Comunidad Europea y determinados países (4).

(40) Dado que los objetivos del presente Reglamento, a saber, establecer disposiciones y procedimientos aplicables a las mercancías introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad o que salgan del mismo para posibilitar un efi- caz funcionamiento de la unión aduanera como base fun- damental del mercado interior, no pueden ser alcanzados de manera suficiente por los Estados miembros y, por con- siguiente, pueden lograrse mejor a nivel comunitario, la Comunidad puede adoptar medidas, de acuerdo con el principio de subsidiariedad consagrado en el artículo 5 del Tratado. De conformidad con el principio de proporciona- lidad enunciado en dicho artículo, el presente Reglamento no excede de lo necesario para alcanzar dichos objetivos.

HAN ADOPTADO EL PRESENTE REGLAMENTO:

(1) DO L 117 de 4.5.2005, p. 13. (2) DO L 184 de 17.7.1999, p. 23. Decisión modificada por la Decisión 2006/512/CE (DO L 200 de 22.7.2006, p. 11).

(3) DO L 374 de 31.12.1991, p. 4. Reglamento modificado por el Regla- mento (CE) no 1882/2003 del Parlamento Europeo y del Consejo (DO L 284 de 31.10.2003, p. 1).

(4) DO L 165 de 21.6.2001, p. 1. Reglamento modificado en último lugar por el Reglamento (CE) no 75/2008 (DO L 24 de 29.1.2008, p. 1).

L 145/4 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

ÍNDICE

Página

TÍTULO I DISPOSICIONES GENERALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 CAPÍTULO 1 Ámbito de aplicación de la legislación aduanera, misión de las aduanas y definicio-

nes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 CAPÍTULO 2 Derechos y obligaciones de las personas en el marco de la legislación aduanera 10

S e c c i ó n 1 Sum in i s t r o d e i n f o rma c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

S e c c i ó n 2 Rep r e s en t a c i ón adu an e r a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

S e c c i ó n 3 Ope r ado r e conóm i co au t o r i z a do . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

S e c c i ó n 4 Dec i s i on e s r e l a t i v a s a l a a p l i c a c i ón d e l a l e g i s l a c i ón adu a - n e r a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

S e c c i ó n 5 S an c i on e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

S e c c i ó n 6 Recu r s o s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

S e c c i ó n 7 Con t r o l d e l a s me r c an c í a s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

S e c c i ó n 8 Con s e r v a c i ón d e do cumen to s y d a t o s . G r a v ámene s y co s - t e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

CAPÍTULO 3 Conversión de divisas y plazos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 TÍTULO II ELEMENTOS EN QUE SE BASA LA APLICACIÓN DE LOS DERECHOS DE IMPORTA-

CIÓN O EXPORTACIÓN Y OTRAS MEDIDAS EN EL COMERCIO DE MERCANCÍAS 18 CAPÍTULO 1 Arancel aduanero común y clasificación arancelaria de las mercancías . . . . . . . . . . 18 CAPÍTULO 2 Origen de las mercancías . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

S e c c i ó n 1 Or i g en no p r e f e r e n c i a l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

S e c c i ó n 2 Or i g en p r e f e r e n c i a l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 CAPÍTULO 3 Valor en aduana de las mercancías . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 TÍTULO III DEUDA ADUANERA Y GARANTÍAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 CAPÍTULO 1 Origen de la deuda aduanera . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

S e c c i ó n 1 Deud a adu an e r a d e impo r t a c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

S e c c i ó n 2 Deud a adu an e r a d e e xpo r t a c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

S e c c i ó n 3 Di spo s i c i on e s c omune s a l a s d eud a s a du an e r a s n a c i d a s en e l momen to d e l a impo r t a c i ón y d e l a e xpo r t a c i ón . . . . . . . . 23

CAPÍTULO 2 Garantía de una deuda aduanera potencial o existente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 CAPÍTULO 3 Cobro y pago de los derechos y devolución y condonación del importe de los dere-

chos de importación y de exportación . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

S e c c i ó n 1 De t e rm in a c i ón de l impo r t e d e l o s d e r e cho s d e impo r t a c i ón o de expo r t a c i ón , no t i f i c a c i ón d e l a d eud a adu an e r a y con - t r a c c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

S e c c i ó n 2 P a g o d e l impo r t e d e l o s d e r e c ho s d e impo r t a c i ó n o d e expo r t a c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

S e c c i ó n 3 Devo l u c i ón y condon a c i ón d e l impo r t e d e l o s d e r e cho s d e impo r t a c i ón o de expo r t a c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

CAPÍTULO 4 Extinción de la deuda aduanera . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 TÍTULO IV MERCANCÍAS INTRODUCIDAS EN EL TERRITORIO ADUANERO DE LA COMUNI-

DAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

CAPÍTULO 1 Declaración sumaria de entrada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 CAPÍTULO 2 Llegada de las mercancías . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

S e c c i ó n 1 I n t r odu c c i ón d e l a s me r c an c í a s e n e l t e r r i t o r i o a du an e r o d e l a Comun i d ad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

S e c c i ó n 2 P r e s en t a c i ón , d e s c a r g a y ex amen de l a s me r c an c í a s . . . . . . . . 35

S e c c i ó n 3 Fo rma l i d a d e s po s t e r i o r e s a l a p r e s en t a c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

S e c c i ó n 4 Mer c an c í a s qu e h an c i r c u l a do a l ampa ro d e un r é g imen de t r á n s i t o . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

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Página

TÍTULO V NORMAS GENERALES SOBRE EL ESTATUTO ADUANERO, LA INCLUSIÓN DE MER- CANCÍAS EN UN RÉGIMEN ADUANERO, LA VERIFICACIÓN, EL LEVANTE Y LA CESIÓN DE LAS MERCANCÍAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

CAPÍTULO 1 Estatuto aduanero de las mercancías . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 CAPÍTULO 2 Inclusión de mercancías en un régimen aduanero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

S e c c i ó n 1 Di spo s i c i on e s g en e r a l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

S e c c i ó n 2 Dec l a r a c i on e s a du an e r a s no rma l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

S e c c i ó n 3 Dec l a r a c i on e s a du an e r a s s imp l i f i c a d a s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

S e c c i ó n 4 D i s p o s i c i o n e s a p l i c a b l e s a t o d a s l a s d e c l a r a c i o n e s e n adu an a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

S e c c i ó n 5 Ot r a s s imp l i f i c a c i on e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 CAPÍTULO 3 Comprobación y levante de las mercancías . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

S e c c i ó n 1 Comprob a c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

S e c c i ó n 2 L ev an t e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 CAPÍTULO 4 Cesión de las mercancías . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 TÍTULO VI DESPACHO A LIBRE PRÁCTICA Y EXENCIÓN DE DERECHOS DE IMPORTACIÓN 42

CAPÍTULO 1 Despacho a libre práctica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 CAPÍTULO 2 Exención de derechos de importación . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

S e c c i ó n 1 Mer c an c í a s d e r e t o r no . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

S e c c i ó n 2 P e s c a ma r í t ima y p rodu c t o s e x t r a í d o s d e l ma r . . . . . . . . . . . . . . 43

S e c c i ó n 3 Med i d a s d e ap l i c a c i ón . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 TÍTULO VII REGÍMENES ESPECIALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

CAPÍTULO 1 Disposiciones generales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 CAPÍTULO 2 Tránsito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

S e c c i ó n 1 T r án s i t o e x t e r no e i n t e r no . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

S e c c i ó n 2 T r án s i t o comun i t a r i o . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 CAPÍTULO 3 Depósito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

S e c c i ó n 1 Di spo s i c i on e s c omune s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

S e c c i ó n 2 Depó s i t o t empo r a l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

S e c c i ó n 3 Depó s i t o a du an e r o . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

S e c c i ó n 4 Zona s f r a n c a s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 CAPÍTULO 4 Destinos especiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

S e c c i ó n 1 Impo r t a c i ón t empo r a l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

S e c c i ó n 2 Des t i no f i n a l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 CAPÍTULO 5 Perfeccionamiento . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

S e c c i ó n 1 Di spo s i c i on e s g en e r a l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

S e c c i ó n 2 P e r f e c c i on am i en t o a c t i v o . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

S e c c i ó n 3 P e r f e c c i on am i en t o p a s i vo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 TÍTULO VIII SALIDA DE LAS MERCANCÍAS DEL TERRITORIO ADUANERO DE LA COMUNIDAD 53

CAPÍTULO 1 Mercancías que salen del territorio aduanero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 CAPÍTULO 2 Exportación y reexportación . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 CAPÍTULO 3 Exención de derechos de exportación . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 TÍTULO IX COMITÉ DEL CÓDIGO ADUANERO Y DISPOSICIONES FINALES . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

CAPÍTULO 1 Comité del código aduanero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 CAPÍTULO 2 Disposiciones finales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 ANEXO TABLAS DE CORRESPONDENCIAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

L 145/6 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

TÍTULO I

DISPOSICIONES GENERALES

CAPÍTULO 1

Ámbito de aplicación de la legislación aduanera, misión de las aduanas y definiciones

Artículo 1

Objeto y ámbito de aplicación

1. El presente Reglamento establece el código aduanero comu- nitario, denominado en lo sucesivo el «código», que contiene las disposiciones y procedimientos generales aplicables a las mercan- cías introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad o que salen del mismo.

Sin perjuicio del Derecho y de los convenios internacionales y de la normativa comunitaria aplicable a otros ámbitos, el código se aplicará de manera uniforme en todo el territorio aduanero de la Comunidad.

2. Se podrán aplicar determinadas disposiciones de la legisla- ción aduanera fuera del territorio aduanero de la Comunidad cuando así se prevea en normas reguladoras de ámbitos específi- cos o en convenios internacionales.

3. Determinadas disposiciones de la legislación aduanera, incluidos los procedimientos simplificados contemplados, serán aplicables al comercio de mercancías entre partes del territorio aduanero de la Comunidad a las que sean aplicables las disposi- ciones de la Directiva 2006/112/CE y partes de ese territorio a las que no sean aplicables, así como al comercio entre partes de ese territorio a las que no sean aplicables dichas disposiciones.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan las dis- posiciones a que se refiere el párrafo primero y las formalidades simplificadas para su aplicación, se adoptarán con arreglo al pro- cedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4. Dichas medidas tembién tendrán en cuenta las circunstancias particulares correspondientes al comer- cio de mercancías en que solo interviene un Estado miembro.

Artículo 2

Misión de las autoridades aduaneras

Las autoridades aduaneras serán responsables de supervisar el comercio internacional de la Comunidad, debiendo contribuir a un comercio justo y abierto, a la aplicación de los aspectos exter- nos del mercado interior y a la ejecución de la política comercial común y de las restantes políticas comunes relacionadas con el comercio, así como a la seguridad global de la cadena de sumi- nistros. Las autoridades aduaneras adoptarán medidas destinadas, en particular, a:

a) proteger los intereses financieros de la Comunidad y de sus Estados miembros;

b) proteger a la Comunidad del comercio desleal e ilegal, apo- yando al mismo tiempo las actividades comerciales legítimas;

c) garantizar la seguridad y protección de la Comunidad y de sus residentes y la protección del medio ambiente, actuando, cuando proceda, en estrecha cooperación con otras autoridades;

d) mantener un equilibrio adecuado entre los controles aduane- ros y la facilitación del comercio legítimo.

Artículo 3

Territorio aduanero

1. El territorio aduanero de la Comunidad comprenderá los territorios siguientes, incluidos su mar territorial, sus aguas inte- riores y su espacio aéreo:

— el territorio del Reino de Bélgica,

— el territorio de la República de Bulgaria,

— el territorio de la República Checa,

— el territorio del Reino de Dinamarca, salvo las Islas Feroe y Groenlandia,

— el territorio de la República Federal de Alemania, salvo la isla de Heligoland y el territorio de Buesingen (Tratado de 23 de noviembre de 1964 entre la República Federal de Ale- mania y la Confederación Suiza),

— el territorio de la República de Estonia,

— el territorio de Irlanda,

— el territorio de la República Helénica,

— el territorio del Reino de España, salvo Ceuta y Melilla,

— el territorio de la República Francesa, salvo Nueva Caledonia, Mayotte, San Pedro y Miquelón, Wallis y Futuna, la Polinesia Francesa y los Territorios Australes y Antárticos Franceses,

— el territorio de la República Italiana, salvo los municipios de Livigno y Campione d’Italia y las aguas nacionales del lago de Lugano comprendidas entre la orilla y la frontera política de la zona situada entre Ponte Tresa y Porto Ceresio,

— el territorio de la República de Chipre, de acuerdo con las dis- posiciones del Acta de adhesión de 2003,

— el territorio de la República de Letonia,

— el territorio de la República de Lituania,

— el territorio del Gran Ducado de Luxemburgo,

— el territorio de la República de Hungría,

— el territorio de Malta,

— el territorio europeo del Reino de los Países Bajos,

— el territorio de la República de Austria,

— el territorio de la República de Polonia,

— el territorio de la República Portuguesa,

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— el territorio de Rumanía,

— el territorio de la República de Eslovenia,

— el territorio de la República Eslovaca,

— el territorio de la República de Finlandia,

— el territorio del Reino de Suecia,

— el territorio del Reino Unido de Gran Bretaña e Irlanda del Norte, de las Islas Anglonormandas y de la Isla de Man.

2. Habida cuenta de los convenios y tratados que les son apli- cables, se considerarán parte integrante del territorio aduanero de la Comunidad los territorios situados fuera del territorio de los Estados miembros que se indican a continuación, incluidos su mar territorial, sus aguas interiores y su espacio aéreo:

a) FRANCIA

El territorio de Mónaco, tal y como se define en el Convenio aduanero firmado en París el 18 de mayo de 1963 (Journal officiel de la République française de 27 de septiembre de 1963, p. 8679);

b) CHIPRE

El territorio de las zonas de soberanía del Reino Unido de Akrotiri y Dhekelia, tal como se definen en el Tratado rela- tivo al Establecimiento de la República de Chipre, firmado en Nicosia el 16 de agosto de 1960 [United Kingdom Treaty Series no 4 (1961), Cmnd. 1252].

Artículo 4

Definiciones

A los efectos del presente código, se entenderá por:

1) «autoridades aduaneras»: las administraciones de aduanas de los Estados miembros competentes para aplicar la legislación aduanera, así como cualquier otra autoridad que esté facul- tada por la legislación nacional para aplicar determinadas dis- posiciones de esa legislación;

2) «legislación aduanera»: el cuerpo legal integrado por:

a) el código y las disposiciones de aplicación de este que se adopten a nivel comunitario y, en su caso, nacional;

b) el arancel aduanero común;

c) la legislación relativa al establecimiento de un régimen comunitario de franquicias aduaneras;

d) los acuerdos internacionales que contengan disposicio- nes aduaneras aplicables en la Comunidad;

3) «controles aduaneros»: los actos específicos efectuados por las autoridades aduaneras para garantizar que se apliquen correc- tamente la legislación aduanera y las demás disposiciones sobre entrada, salida, tránsito, transferencia, depósito y des- tino final de las mercancías que circulen entre el territorio aduanero de la Comunidad y otros territorios, así como sobre la presencia y la circulación en el territorio aduanero de mer- cancías no comunitarias y de mercancías incluidas en el régi- men de destino final;

4) «persona»: las personas físicas o jurídicas, así como cualquier asociación de personas que no sea una persona jurídica pero cuya capacidad para realizar actos jurídicos esté reconocida por la legislación comunitaria o por las legislaciones nacionales;

5) «operador económico»: una persona que, en el ejercicio de su actividad profesional, intervenga en actividades cubiertas por la legislación aduanera;

6) «representante aduanero»: toda persona nombrada por otra persona para ejecutar los actos y formalidades necesarios en virtud de la legislación aduanera en sus relaciones con las autoridades aduaneras;

7) «riesgo»: la probabilidad de que se produzca un hecho en rela- ción con la entrada, salida, tránsito, transferencia o destino final de las mercancías que circulen entre el territorio adua- nero de la Comunidad y otros países o territorios situados fuera de aquel, o con la presencia de mercancías que no ten- gan estatuto comunitario, que lleve a cualquiera de los resul- tados siguientes:

a) impedir la correcta aplicación de disposiciones comuni- tarias o nacionales;

b) comprometer los intereses financieros de la Comunidad y de sus Estados miembros;

c) constituir una amenaza para la seguridad y protección de la Comunidad y de sus residentes, para la salud pública, la sanidad animal o la fitosanidad, para el medio ambiente o para los consumidores;

8) «formalidades aduaneras»: todas las operaciones que tengan que ser efectuadas por una persona determinada y por las autoridades aduaneras para cumplir con la legislación aduanera;

9) «declaración sumaria» (declaración sumaria de entrada y declaración sumaria de salida): el acto por el que una persona informa antes o en el momento mismo a las autoridades aduaneras, en la forma y el modo establecidos, de que deter- minadas mercancías van a entrar o salir del territorio adua- nero de la Comunidad;

10) «declaración en aduana»: el acto por el que una persona expresa en la forma y el modo establecidos la voluntad de incluir las mercancías en un determinado régimen aduanero, con mención, en su caso, de las disposiciones particulares que deban aplicarse;

11) «declarante»: la persona que presenta una declaración suma- ria o una notificación de reexportación o efectúa una decla- ración en aduana en nombre propio, o la persona en cuyo nombre se realiza dicha declaración;

12) «régimen aduanero»: cualquiera de los regímenes en los que puedan incluirse las mercancías con arreglo al presente código, a saber:

a) despacho a libre práctica;

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b) regímenes especiales;

c) exportación;

13) «deuda aduanera»: la obligación de una persona de pagar el importe de los derechos de importación o exportación apli- cables a mercancías específicas con arreglo a la legislación aduanera vigente;

14) «deudo»: toda persona responsable de una deuda aduanera;

15) «derechos de importación»: los derechos de aduana que deben pagarse por la importación de mercancías;

16) «derechos de exportación»: los derechos de aduana que deben pagarse por la exportación de mercancías;

17) «estatuto aduanero»: el estatuto de una mercancía como mer- cancía comunitaria o no comunitaria;

18) «mercancías comunitarias»: las que respondan a alguno de los criterios siguientes:

a) se obtengan enteramente en el territorio aduanero de la Comunidad y no incorporen ninguna mercancía impor- tada de países o territorios situados fuera del territorio aduanero de aquella. Las mercancías que se obtengan enteramente en el territorio aduanero de la Comunidad no tendrán estatuto de mercancías comunitarias si se han obtenido a partir de mercancías incluidas bajo un régimen de tránsito externo, de depósito, de importación temporal o de perfeccionamiento activo, en los casos determinados con arreglo al artículo 101, apartado 2, letra c);

b) se introduzcan en el territorio aduanero de la Comuni- dad procedentes de países o territorios situados fuera de dicho territorio y se despachen a libre práctica;

c) se obtengan o produzcan en el territorio aduanero de la Comunidad solo con las mercancías a las que se refiere la letra b) o con mercancías que respondan a los crite- rios indicados en las letras a) y b);

19) «mercancías no comunitarias»: las mercancías no recogidas en el punto 18 o que hayan perdido su estatuto aduanero de mercancías comunitarias;

20) «gestión de riesgos»: la detección sistemática de los riesgos y la aplicación de todas las medidas que sean necesarias para reducir la exposición a ellos. Incluye actividades tales como la recogida de datos e información, el análisis y la evaluación de riesgos, la prescripción y adopción de medidas, y el segui- miento y la revisión periódicos del proceso y sus resultados, a partir de fuentes y estrategias internacionales, comunitarias y nacionales;

21) «levante de las mercancías»: el acto por el que las autoridades aduaneras pongan las mercancías a disposición de los fines concretos del régimen aduanero en el que se hayan incluido;

22) «vigilancia aduanera»: las tareas desempeñadas generalmente por las autoridades aduaneras para garantizar el cumpli- miento de la legislación aduanera y, en su caso, el de otras disposiciones aplicables a las mercancías sujetas a dichas tareas;

23) «devolución»: el reembolso de los derechos de importación o de exportación que han sido pagados;

24) «condonación»: la dispensa de la obligación de pagar dere- chos de importación o de exportación que no han sido pagados;

25) «productos transformados»: los productos resultantes de las operaciones de transformación en el marco de los regímenes de perfeccionamiento;

26) «persona establecida en el territorio aduanero de la Comunidad»:

a) en el caso de las personas físicas, cualquier persona que tenga su domicilio habitual en el territorio aduanero de la Comunidad;

b) en el caso de las personas jurídicas y de las asociaciones de personas, cualquier persona que tenga su domicilio social, su sede o un establecimiento comercial perma- nente en el territorio aduanero de la Comunidad;

27) «presentación en aduana»: la notificación a las autoridades aduaneras de la llegada de las mercancías a la aduana, o a cualquier otro lugar designado o autorizado por aquellas, y de su disponibilidad para los controles aduaneros;

28) «titular de las mercancías»: la persona que ostente su propie- dad o un derecho similar de disposición de ellas o que tenga el control físico de ellas;

29) «titular del régimen»: la persona que haga la declaración en aduana o en cuyo nombre se haga esta, o la persona a la que se hayan cedido los derechos y obligaciones de esa persona en el marco de un régimen aduanero;

30) «medidas de política comercial»: las medidas no arancelarias que se establezcan en el ámbito de la política comercial común en forma de disposiciones comunitarias para regular el comercio internacional de mercancías;

31) «operaciones de transformación»: cualquiera de las siguientes:

a) la manipulación de mercancías, incluidos su montaje o ensamblaje o su incorporación a otras mercancías;

b) la transformación de mercancías;

c) la destrucción de mercancías;

d) la reparación de mercancías, incluidas su restauración y su puesta a punto;

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e) el uso de mercancías que no formen parte del producto transformado pero que permitan o faciliten la produc- ción de este, incluso aunque se consuman total o parcial- mente en el proceso (ayudas a la producción);

32) «coeficiente de rendimiento»: la cantidad o el porcentaje de productos transformados que se obtengan de la transforma- ción de una determinada cantidad de mercancías incluidas en un régimen de perfeccionamiento;

33) «mensaje»: una comunicación en un formato establecido que contenga datos que se transmiten de una persona, oficina o autoridad a otra, utilizando la tecnología de la información y redes de ordenadores.

CAPÍTULO 2

Derechos y obligaciones de las personas en el marco de la legislación aduanera

S e c c i ó n 1

Sum in i s t r o d e i n f o rma c i ón

Artículo 5

Intercambio y almacenamiento de datos

1. Todo intercambio de datos, documentos de acompaña- miento, decisiones y notificaciones entre las autoridades aduane- ras y entre estas y los operadores económicos que sea necesario con arreglo a la legislación aduanera y el almacenamiento de esos datos necesario con arreglo a la legislación aduanera deberán efec- tuarse por medios electrónicos.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepcio- nes a lo dispuesto en el párrafo primero, se adoptarán con arre- glo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Dichas medidas definirán los casos en los que se podrá recurrir a una comunicación mediante documentos en papel o por cual- quier otro medio en lugar de un intercambio electrónico de datos y las condiciones en las que se producirá dicha comunicación, teniendo en cuenta, en particular, lo siguiente:

a) la posibilidad de que fallen temporalmente los sistemas infor- máticos de las autoridades aduaneras;

b) la posibilidad de que fallen temporalmente los sistemas infor- máticos de los operadores económicos;

c) los convenios y acuerdos internacionales que disponen el uso de documentos en papel;

d) los viajeros sin acceso directo a sistemas informáticos y sin medios para obtener información electrónica;

e) los requisitos prácticos de que las declaraciones se hagan ver- balmente o mediante cualquier otro acto.

2. Salvo disposición expresa en contrario en la legislación aduanera, la Comisión adoptará con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, las medidas que sean necesarias a fin de establecer:

a) los mensajes que deban intercambiarse las aduanas para la aplicación de la legislación aduanera;

b) un conjunto de datos y un formato comunes para los men- sajes que hayan de intercambiarse por disposición de la legis- lación aduanera.

Los datos que se mencionan en la letra b) del párrafo primero ofrecerán la información necesaria para los análisis de riesgos y la correcta realización de los controles aduaneros; tales datos se ajus- tarán, cuando proceda, a las normas y prácticas comerciales internacionales.

Artículo 6

Protección de los datos

1. Toda información obtenida por las autoridades aduaneras en el desempeño de sus funciones que sea confidencial por natu- raleza o que se haya facilitado con ese carácter estará protegida por el deber de secreto profesional. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 26, apartado 2, las autoridades competentes no podrán difundir esa información sin el consentimiento expreso de la persona o autoridad que la haya facilitado.

Dicha información, sin embargo, podrá difundirse sin ese consen- timiento cuando las autoridades aduaneras estén obligadas o auto- rizadas a hacerlo así en el marco de un procedimiento judicial o en virtud de las disposiciones vigentes, especialmente en materia de protección de datos.

2. La comunicación de datos confidenciales a las autoridades aduaneras y otras autoridades competentes de países o territorios situados fuera del territorio aduanero de la Comunidad solo estará permitida en el marco de acuerdos internacionales que garanti- cen un nivel de protección de datos adecuado.

3. La difusión o comunicación de cualquier información deberá efectuarse con pleno respeto de las disposiciones vigentes en materia de protección de datos.

Artículo 7

Intercambio de información complementaria entre las autoridades aduaneras y los operadores económicos

1. En particular a efectos de la cooperación mutua en la detec- ción y prevención de riesgos, las autoridades aduaneras y los operadores económicos podrán intercambiarse cualquier infor- mación que no esté exigida expresamente por la legislación adua- nera. Tal intercambio podrá tener lugar en el marco de un acuerdo escrito e incluir el acceso de las autoridades aduaneras a los siste- mas informáticos del operador económico.

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2. Toda información que facilite una parte a la otra en el marco de cooperación previsto en el apartado 1 se considerará de carác- ter confidencial a menos que ambas partes acuerden lo contrario.

Artículo 8

Suministro de información por las autoridades aduaneras

1. Cualquier persona interesada podrá solicitar a las autorida- des aduaneras información relativa a la aplicación de la legislación aduanera. Tal solicitud podrá rechazarse si no se relaciona con una actividad que se prevea realizar en el ámbito del comercio internacional de mercancías.

2. Las autoridades aduaneras mantendrán un diálogo regular con los operadores económicos y con otras autoridades que inter- vengan en el comercio internacional de mercancías. Promoverán, asimismo, la necesaria transparencia divulgando sin restricciones y, siempre que sea factible, sin gastos y a través de Internet, la legislación aduanera, las resoluciones administrativas generales y los formularios de solicitud.

Artículo 9

Suministro de información a las autoridades aduaneras

1. A requerimiento de las autoridades aduaneras y dentro del plazo fijado, toda persona que intervenga directa o indirectamente en la realización de las formalidades aduaneras o en los controles aduaneros deberá facilitar a dichas autoridades toda la informa- ción y documentación exigida, en una forma adecuada, y toda la asistencia que sea precisa para la realización de esas formalidades o controles.

2. Toda persona que presente una declaración sumaria o una declaración en aduana, una notificación o una solicitud de auto- rización o de cualquier otra decisión será responsable de lo siguiente:

a) la exactitud e integridad de la información que contenga la declaración, notificación o solicitud;

b) la autenticidad de los documentos presentados a las autori- dades o puestos a su disposición;

c) en su caso, el cumplimiento de todas las obligaciones deriva- das del régimen en el que se incluyan las mercancías o de la realización de las operaciones aduaneras que se hayan autorizado.

Lo dispuesto en el párrafo primero se aplicará también al sumi- nistro de cualquier otra información en cualquier otra forma exi- gida por las autoridades aduaneras o en que se haya presentado a estas.

En caso de que sea el representante aduanero de la persona inte- resada quien presente la declaración, notificación o solicitud o facilite la información, dicho representante aduanero quedará también sujeto a la responsabilidad establecida en el párrafo primero.

Artículo 10

Sistemas electrónicos

1. Los Estados miembros cooperarán con la Comisión en el desarrollo, mantenimiento y utilización de sistemas electrónicos

para el intercambio de información entre aduanas y para el regis- tro y la conservación comunes de información referente, en par- ticular, a:

a) los operadores económicos que intervengan directa o indi- rectamente en la cumplimentación de las formalidades aduaneras;

b) las solicitudes y autorizaciones relativas a un régimen adua- nero o al estatuto de operador económico autorizado;

c) las solicitudes y decisiones especiales con arreglo al artículo 20;

d) la gestión común de riesgos que se menciona en el artículo 25.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan lo siguiente:

a) el formato y contenido normalizados de la información que deba registrarse;

b) el mantenimiento de dicha información por las autoridades aduaneras de los Estados miembros;

c) las normas de acceso a dicha información por parte de:

i) los operadores económicos,

ii) otras autoridades competentes,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

S e c c i ó n 2

Rep r e s en t a c i ón adu an e r a

Artículo 11

Representante aduanero

1. Toda persona podrá nombrar a un representante aduanero.

Esta representación podrá ser directa, en cuyo caso el represen- tante aduanero actuará en nombre y por cuenta de la persona que lo haya designado, o indirecta, en cuyo caso actuará en su propio nombre pero por cuenta de esa persona.

Los representantes aduaneros deberán estar establecidos en el territorio aduanero de la Comunidad.

2. Los Estados miembros podrán determinar, de conformidad con el Derecho comunitario, las condiciones en las que un repre- sentante aduanero podrá prestar servicios en el Estado miembro en que esté establecido. No obstante, sin perjuicio de la aplicación de criterios menos estrictos por parte de los Estados miembros en cuestión, todo representante aduanero que cumpla los criterios establecidos en el artículo 14, letras a) a d), estará autorizado a prestar tales servicios en otro Estado miembro distinto de aquel en que esté establecido.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/11

3. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan lo siguiente:

a) las condiciones con arreglo a las cuales podrá dispensarse del requisito contemplado en el apartado 1, párrafo tercero;

b) las condiciones con arreglo a las cuales podrá concederse y probarse la autorización contemplada en el apartado 2;

c) cualquier otra norma de desarrollo del presente artículo,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 12

Poder de representación

1. En su relación con las autoridades aduaneras, el represen- tante aduanero declarará estar actuando por cuenta de la persona representada e indicará si la representación es directa o indirecta.

En caso de que una persona se abstenga de declarar que está actuando como representante aduanero o si declara estar actuando en tal condición sin poseer un poder de representación para ello, se considerará que esa persona está actuando en su pro- pio nombre y por cuenta propia.

2. Las autoridades aduaneras podrán exigir a cualquier persona que declare estar actuando como representante aduanero la pre- sentación de la prueba del poder de representación que le haya otorgado la persona representada.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepcio- nes a lo dispuesto en el párrafo primero, se adoptarán con arre- glo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

S e c c i ó n 3

Ope r ado r e conóm i co au t o r i z a do

Artículo 13

Solicitud y autorización

1. Todo operador económico establecido en el territorio adua- nero de la Comunidad que cumpla las condiciones dispuestas en los artículos 14 y 15 podrá solicitar el estatuto de «operador eco- nómico autorizado».

Dicho estatuto será concedido por las autoridades aduaneras, en su caso tras evacuar consultas con otras autoridades competen- tes, y se someterá a supervisión.

2. El estatuto de operador económico autorizado consistirá en dos tipos de autorización: la de operador económico autorizado en el ámbito de la «simplificación aduanera» y la de operador eco- nómico autorizado en el ámbito de la «seguridad y protección».

El primer tipo de autorización permitirá a los operadores econó- micos beneficiarse de determinados procedimientos simplificados en virtud de la legislación aduanera. El segundo tipo de autoriza- ción concederá a su titular facilidades en materia de seguridad y protección.

Ambos tipos de autorización son acumulables.

3. Con sujeción a lo dispuesto en los artículos 14 y 15 y sin perjuicio de los controles aduaneros pertinentes, el estatuto de operador económico autorizado será reconocido por las autori- dades aduaneras de todos los Estados miembros.

4. Una vez reconocido el estatuto de operador económico autorizado y siempre que se cumplan las condiciones fijadas por la legislación aduanera para un tipo específico de procedimiento simplificado, las autoridades aduaneras autorizarán al operador a beneficiarse de dicho procedimiento.

5. El estatuto de operador económico autorizado podrá ser suspendido o revocado de acuerdo con las condiciones que se establezcan en virtud del artículo 15, apartado 1, letra g).

6. Los operadores económicos autorizados deberán informar a las autoridades aduaneras de todas las circunstancias posterio- res a la concesión de dicho estatuto que puedan afectar a su con- tinuación o a su contenido.

Artículo 14

Concesión del estatuto

Los criterios para la concesión del estatuto de operador econó- mico autorizado serán los siguientes:

a) una trayectoria adecuada de cumplimiento de los requisitos aduaneros y fiscales;

b) un sistema satisfactorio de gestión de los registros comercia- les y, en su caso, de los registros de transporte, que permita la correcta realización de los controles aduaneros;

c) una solvencia acreditada;

d) de conformidad con el artículo 13, apartado 2, cuando un operador económico autorizado quiera beneficiarse de los procedimientos simplificados previstos en la legislación aduanera, un nivel adecuado de competencia o de cualifica- ciones profesionales directamente relacionadas con la activi- dad que ejerza;

e) de conformidad con el artículo 13, apartado 2, cuando un operador económico autorizado quiera beneficiarse de las facilidades en materia de controles aduaneros relacionadas con la seguridad, unos niveles de seguridad y protección apropiados.

Artículo 15

Medidas de aplicación

1. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan nor- mas en relación con lo siguiente:

a) la concesión del estatuto de operador económico autorizado;

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b) los casos en que deberá revisarse el estatuto de operador eco- nómico autorizado;

c) la concesión de autorizaciones para el uso de procedimien- tos simplificados por operadores económicos autorizados;

d) la identificación de la autoridad aduanera competente para la concesión del estatuto y de esas autorizaciones;

e) el tipo y el alcance de las facilidades que pueden concederse a los operadores económicos autorizados en lo que se refiere a controles aduaneros en materia de seguridad y protección;

f) las consultas con otras autoridades aduaneras y el suministro a ellas de información;

g) las condiciones en que pueda suspenderse o revocarse el esta- tuto de operador económico autorizado;

h) las condiciones en que, teniendo especialmente en cuenta los acuerdos internacionales, pueda dispensarse del requisito de establecimiento en el territorio aduanero de la Comunidad a categorías concretas de operadores económicos autorizados,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

2. Dichas medidas tendrán en cuenta lo siguiente:

a) las normas adoptadas en virtud de lo dispuesto en el artí- culo 25, apartado 3;

b) la participación profesional en actividades cubiertas por la legislación aduanera;

c) el nivel adecuado de competencia o de cualificaciones profe- sionales directamente relacionadas con la actividad que ejerza;

d) la posesión por el operador económico de un certificado reconocido internacionalmente, expedido con arreglo a los convenios internacionales pertinentes.

S e c c i ó n 4

Dec i s i on e s r e l a t i v a s a l a a p l i c a c i ón d e l a l e g i s l a c i ón adu an e r a

Artículo 16

Disposiciones generales

1. Toda persona que solicite una decisión a las autoridades aduaneras relacionada con la aplicación de la legislación aduanera deberá facilitarles la información por ellas requerida para poder adoptar esa decisión.

La decisión podrá también ser solicitada por varias personas y adoptarse para todas ellas, de acuerdo con las condiciones esta- blecidas en la legislación aduanera.

2. Salvo que la legislación aduanera disponga lo contrario, las decisiones a las que se refiere el apartado 1 se adoptarán y noti- ficarán a su solicitante sin demora y a más tardar en el plazo de cuatro meses a partir de la fecha en que las autoridades aduaneras hayan recibido toda la información por ellas requerida para poder adoptar dicha decisión.

No obstante, en caso de no poder cumplir ese plazo y antes de su expiración, las autoridades aduaneras informarán al solicitante de los motivos de tal imposibilidad, indicándole el plazo suplemen- tario que consideren necesario para adoptar la decisión solicitada.

3. Salvo que se disponga lo contrario en la legislación adua- nera o en la propia decisión que se adopte, esta surtirá efecto desde la fecha en que el solicitante reciba, o se considere que ha recibido, la notificación de su adopción. Salvo en los casos pre- vistos en el artículo 24, apartado 2, las decisiones adoptadas serán ejecutables por las autoridades aduaneras desde esa misma fecha.

4. Antes de adoptar una decisión que afecte negativamente a la persona o personas a la que vaya dirigida, las autoridades adua- neras comunicarán los motivos en los que pretenden basar su decisión a los interesados, los cuales tendrán la oportunidad de expresar sus observaciones dentro de un plazo prescrito, que comenzará a contar a partir de la fecha en que se haya producido la comunicación.

Tras la expiración de ese plazo, los interesados serán debidamente notificados de la decisión adoptada y de los motivos en los que se base. La decisión que se adopte mencionará el derecho de recurso que dispone el artículo 23.

5. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento completándolo, y que establezcan lo siguiente:

a) los casos en los que no se aplicará el párrafo primero del apartado 4 y las condiciones de su no aplicación;

b) el plazo mencionado en el párrafo primero del apartado 4,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

6. Sin perjuicio de las disposiciones que regulan en otros ámbi- tos los casos y las condiciones de invalidez o de nulidad de las decisiones, las autoridades aduaneras que hayan adoptado una decisión podrán anularla, modificarla o revocarla en cualquier momento cuando no se ajuste a la legislación aduanera.

7. Excepto cuando una autoridad aduanera actúe en calidad de autoridad judicial, las disposiciones de los apartados 3, 4 y 6 del presente artículo y de los artículos 17, 18 y 19 se aplicarán tam- bién a las decisiones que tomen las autoridades aduaneras sin soli- citud previa del interesado y, en particular, a los casos en que, por disposición del artículo 67, apartado 3, sea preciso notificar la deuda aduanera.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/13

Artículo 17

Validez comunitaria de las decisiones

A menos que se requiera o especifique lo contrario, las decisiones adoptadas por las autoridades aduaneras basadas en la aplicación de la legislación aduanera o relacionadas con ella serán válidas en todo el territorio aduanero de la Comunidad.

Artículo 18

Anulación de decisiones favorables

1. Las autoridades aduaneras anularán las decisiones que sean favorables a las personas a las que se hayan dirigido en caso de que concurran las tres circunstancias siguientes:

a) que la decisión adoptada se haya basado en información incorrecta o incompleta;

b) que el solicitante supiera o debiera razonablemente haber sabido que la información era incorrecta o incompleta, y

c) que la decisión habría sido diferente si la información hubiese sido correcta y completa.

2. La anulación de una decisión será notificada al destinatario de dicha decisión.

3. Salvo que se disponga lo contrario en la decisión conforme a la legislación aduanera, la anulación será efectiva desde la misma fecha en que haya comenzado a surtir efectos la decisión inicial.

4. La Comisión podrá adoptar, por el procedimiento de ges- tión contemplado en el artículo 184, apartado 3, medidas de apli- cación del presente artículo y, en especial, relativas a los casos en que una decisión se dirija a varias personas.

Artículo 19

Revocación y modificación de decisiones favorables

1. Una decisión favorable al interesado será revocada o modi- ficada cuando, en casos distintos de los previstos en el artículo 18, no se hubieren cumplido o dejaren de cumplirse una o varias de las condiciones establecidas para su adopción.

2. Salvo que la legislación aduanera disponga lo contrario, la revocación de una decisión favorable a varias personas podrá afectar únicamente a aquella que haya incumplido las obligacio- nes impuestas por esa decisión.

3. La revocación o modificación de una decisión será notifi- cada al destinatario de dicha decisión.

4. El artículo 16, apartado 3, se aplicará a la revocación o modificación de la decisión.

No obstante, en casos excepcionales en que así lo requieran los intereses legítimos deldestinatario de la decisión, las autoridades aduaneras podrán aplazar la fecha en que la revocación o modi- ficación deba comenzar a surtir efectos.

5. La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de gestión contemplado en el artículo 184, apartado 3, medidas de aplicación del presente artículo y, en especial, las relativas a los casos en que una decisión se dirija a varias personas.

Artículo 20

Decisiones relativas a la información vinculante

1. Cuando se les solicite formalmente, las autoridades aduane- ras emitirán decisiones relativas a información arancelaria vincu- lante (denominadas en lo sucesivo «decisiones IAV») o decisiones relativas a información vinculante en materia de origen (denomi- nadas en lo sucesivo «decisiones IVO»).

Dicha solicitud se denegará en cualquiera de las siguientes circunstancias:

a) cuando se efectúe o se haya efectuado ya en la misma aduana o en otra diferente, por el titular o por una persona que actúe en nombre del titular, la solicitud de una decisión relativa a las mismas mercancías, y tratándose de decisiones IVO, cuando se den las mismas circunstancias que determinaron la adquisición del origen;

b) cuando la solicitud no esté relacionada con ninguno de los fines previstos para las decisiones IAV o IVO ni con ninguno de los destinos previstos de un régimen aduanero.

2. Las decisiones IAV e IVO solo serán vinculantes en materia de clasificación arancelaria y de determinación del origen de las mercancías.

Dichas decisiones vincularán a las autoridades aduaneras, respecto del titular de la decisión, únicamente con relación a las mercan- cías cuyas formalidades aduaneras se cumplimenten después de la fecha en que la decisión surta efecto.

Las decisiones vincularán al titular de la decisión, respecto de las autoridades aduaneras, únicamente desde la fecha en que reciba, o se considere que ha recibido, la notificación de la decisión.

3. Las decisiones IAV e IVO tendrán una validez de tres años a partir de la fecha en la que la decisión surta efecto.

4. Para aplicar una decisión IAV o IVO en el marco de un régi- men aduanero concreto, el titular de la decisión tendrá que pro- bar lo siguiente:

a) en el caso de las decisiones IAV, que las mercancías declara- das se corresponden en todos sus aspectos con las descritas en la decisión;

b) en el caso de las decisiones IVO, que las mercancías en cues- tión y las circunstancias determinantes de la adquisición del origen se corresponden en todos sus aspectos con las mer- cancías y las circunstancias descritas en la decisión.

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5. No obstante lo dispuesto en el artículo 16, apartado 6, y en el artículo 18, las decisiones IAV e IVO serán anuladas cuando se hayan basado en información incorrecta o incompleta facilitada por los solicitantes.

6. Las decisiones IAV e IVO se revocarán de acuerdo con lo dispuesto en el artículo 16, apartado 6, y en el artículo 19.

No podrán, en cambio, modificarse.

7. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación de los apartados 1 a 5 del presente artículo.

8. Sin perjuicio del artículo 19, las medidas destinadas a modi- ficar elementos no esenciales del presente Reglamento, comple- tándolo, y que establezcan lo siguiente:

a) las condiciones y el momento en que una decisión IAV o IVO perderá su validez;

b) las condiciones y el plazo en que la decisión mencionada en la letra a) puede seguir siendo utilizada en contratos vincu- lantes basados en ella y celebrados antes de la expiración de su validez;

c) las condiciones en las que la Comisión podrá emitir decisio- nes en las que solicite a los Estados miembros que revoquen o modifiquen una decisión relativa a información vinculante que ofrece una información vinculante diferente en compa- ración con otras decisiones sobre el mismo tema,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

9. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, que establezcan las con- diciones en las que deben emitirse otras decisiones relativas a información vinculante, se adoptarán con arreglo al procedi- miento de reglamentación con control contemplado en el artí- culo 184, apartado 4.

S e c c i ó n 5

S an c i on e s

Artículo 21

Imposición de sanciones

1. Cada Estado miembro establecerá sanciones en caso de incumplimiento de la legislación aduanera comunitaria. Dichas sanciones serán efectivas, proporcionadas y disuasorias.

2. Cuando se impongan sanciones administrativas, estas podrán adoptar, inter alia, una de las dos formas siguientes o ambas:

a) una carga pecuniaria impuesta por las autoridades aduane- ras, incluido, cuando proceda, un pago suplementario que sustituya a la sanción penal aplicable;

b) la revocación, suspensión o modificación de cualquier auto- rización de la que se beneficie la persona sancionada.

3. Los Estados miembros notificarán a la Comisión, en el plazo de seis meses a partir de la fecha de aplicación del presente Regla- mento que se determine con arreglo al artículo 188, apartado 2, las disposiciones nacionales vigentes contempladas en el apar- tado 1 y comunicarán sin demora cualquier modificación poste- rior que les afecte.

S e c c i ó n 6

Recu r s o s

Artículo 22

Decisiones adoptadas por la autoridad judicial

Los artículos 23 y 24 no se aplicarán a los recursos que puedan presentarse para la anulación, revocación o modificación de deci- siones relativas a la aplicación de la legislación aduanera adopta- das por una autoridad judicial o por autoridades aduaneras que actúen en calidad de autoridades judiciales.

Artículo 23

Derecho de recurso

1. Toda persona tendrá derecho a recurrir una decisión de las autoridades aduaneras relativa a la aplicación de la legislación aduanera, cuando esta le afecte directa e individualmente.

De igual modo, toda persona que haya solicitado una decisión a las autoridades aduaneras y no la haya obtenido dentro del plazo dispuesto en el artículo 16, apartado 2, estará legitimada para ejercer el derecho de recurso.

2. El derecho de recurso podrá ejercerse en al menos dos fases:

a) inicialmente, ante las autoridades aduaneras o ante una auto- ridad judicial u otro órgano designado a tal efecto por los Estados miembros;

b) subsiguientemente, ante un órgano superior independiente, que podrá ser, según las disposiciones vigentes en los Esta- dos miembros, una autoridad judicial o un órgano especiali- zado equivalente.

3. El recurso deberá interponerse en el Estado miembro en que se haya adoptado o solicitado la decisión.

4. Los Estados miembros garantizarán que los procedimientos de recurso aplicados hagan posible la rápida confirmación o corrección de las decisiones tomadas por las autoridades aduaneras.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/15

Artículo 24

Suspensión de decisiones

1. La presentación de un recurso no determinará la suspensión de la decisión recurrida.

2. No obstante, las autoridades aduaneras ordenarán la suspen- sión total o parcial de la ejecución de dicha decisión cuando ten- gan razones fundadas para dudar de la conformidad de la decisión impugnada con la legislación aduanera o cuando pueda temerse un daño irreparable para el interesado.

3. En los casos mencionados en el apartado 2, cuando la deci- sión recurrida determine la obligación de pagar derechos de importación o de exportación, la suspensión de la decisión estará supeditada a la prestación de una garantía, salvo que se determine, basándose en una evaluación documentada, que esta podría cau- sar al deudor graves dificultades económicas o sociales.

La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del párrafo primero del presente apartado.

S e c c i ó n 7

Con t r o l d e l a s me r c an c í a s

Artículo 25

Controles aduaneros

1. Las autoridades aduaneras podrán efectuar cuantos contro- les aduaneros consideren necesarios.

Dichos controles podrán consistir, en particular, en examinar las mercancías, tomar muestras, verificar los datos contenidos en las declaraciones y la existencia y autenticidad de los documentos, revisar la contabilidad de los operadores económicos y otros registros, inspeccionar los medios de transporte y las mercancías y equipajes que transporten las personas facturados o como bulto de mano y realizar investigaciones oficiales y otros actos similares.

2. Los controles aduaneros que no sean aleatorios se basarán, principalmente, en un análisis de riesgos que, haciendo uso de las técnicas de tratamiento electrónico de datos, permita identificar y evaluar los riesgos y desarrollar las medidas necesarias para afron- tarlos, sobre la base de criterios establecidos a nivel nacional, comunitario y, en su caso, internacional.

Los Estados miembros, en cooperación con la Comisión, desarro- llarán, mantendrán y utilizarán un marco común de gestión de riesgos basado en el intercambio de información y de análisis de riesgos entre las administraciones aduaneras que establezca entre otras cosas, criterios comunes de evaluación de riesgos, medidas de control y ámbitos prioritarios de control.

Los controles basados en dicha información y criterios se llevarán a cabo sin perjuicio de los demás controles realizados de confor- midad con el apartado 1 y el presente apartado o con otras dis- posiciones en vigor.

3. La Comisión, sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 2 del presente artículo, adoptará por el procedimiento de reglamen- tación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación que establezcan:

a) un marco común de gestión de riesgos;

b) criterios comunes y unos ámbitos de control prioritarios;

c) la información y el análisis de riesgos que habrá de intercam- biarse entre administraciones aduaneras.

Artículo 26

Cooperación entre autoridades

1. Cuando las mercancías sujetas a controles aduaneros sean sometidas a otros controles por autoridades competentes distin- tas de las aduaneras, las autoridades aduaneras procurarán, en estrecha cooperación con esas otras autoridades, que dichos con- troles se efectúen, siempre que sea posible, en el mismo momento y en el mismo lugar que los controles aduaneros (controles cen- tralizados); serán las autoridades aduaneras las que cumplan la función de coordinación para lograrlo.

2. En el marco de los controles objeto de la presente sección, las autoridades aduaneras y no aduaneras competentes podrán, cuando ello sea necesario para minimizar los riesgos y combatir el fraude, intercambiarse entre sí y con la Comisión los datos de los que dispongan sobre la entrada, salida, tránsito, transferencia, depósito y destino final de las mercancías, incluido el tráfico pos- tal, que circulen entre el territorio aduanero de la Comunidad y otros territorios, sobre la presencia y la circulación en el territorio aduanero de mercancías no comunitarias y de mercancías inclui- das en el régimen de destino final, y sobre los resultados de todos los controles. Las autoridades aduaneras y la Comisión también podrán intercambiarse entre sí los datos a efectos de garantizar una aplicación uniforme de la legislación aduanera comunitaria.

Artículo 27

Control posterior al levante

Con el fin de determinar la exactitud de la información contenida en las declaraciones en aduana o en las declaraciones sumarias, las autoridades aduaneras podrán, tras el levante de una mercancía, verificar cualesquiera datos y documentos de las operaciones rela- tivas a esa mercancía o de otras operaciones comerciales anterio- res o posteriores que la afecten. Dichas autoridades podrán también examinar dichas mercancías y tomar muestras de ellas en el caso de que todavía fuese posible.

Las inspecciones podrán realizarse en los locales del titular de las mercancías o de su representante, en los de otra persona que, de forma directa o indirecta, haya actuado o actúe comercialmente en esas operaciones o en los de cualquier otra persona que esté en posesión de esos datos y documentos comerciales.

L 145/16 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Artículo 28

Vuelos y cruceros intracomunitarios

1. Se someterán a controles o formalidades aduaneros el equi- paje facturado y de mano de las personas que realicen un vuelo intracomunitario o que realicen un crucero marítimo intracomu- nitario, únicamente cuando la legislación aduanera así lo disponga.

2. Lo dispuesto en el apartado 1 se aplicará sin perjuicio de:

a) los controles de seguridad y protección;

b) los controles enmarcados en prohibiciones o restricciones.

3. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del presente artículo en las que establecerá los casos y condiciones en los que podrán aplicarse los controles y formalidades aduaneros a:

a) el equipaje de mano y los equipajes facturados de las siguien- tes personas:

i) personas que efectúen un vuelo en una aeronave proce- dente de un aeropuerto no comunitario y que vayan a continuar, previa escala en un aeropuerto comunitario, dicho vuelo con destino a otro aeropuerto comunitario,

ii) personas que efectúen un vuelo a bordo de una aeronave que realice escala en un aeropuerto comunitario antes de continuar dicho vuelo con destino a un aeropuerto no comunitario,

iii) personas que utilicen un servicio marítimo efectuado por el mismo buque y que comprenda trayectos sucesi- vos que hayan comenzado, incluyan escala o terminen en un puerto no comunitario,

iv) personas a bordo de una embarcación de recreo y de una aeronave turística o comercial;

b) el equipaje de mano y facturado:

i) que llegue a un aeropuerto comunitario a bordo de una aeronave procedente de un aeropuerto no comunitario y sea transbordado, en este aeropuerto comunitario, a otra aeronave que realice un vuelo intracomunitario,

ii) embarcado en un aeropuerto comunitario en una aero- nave que efectúe un vuelo intracomunitario con el fin de ser transbordado, en otro aeropuerto comunitario, a una aeronave cuyo destino sea un aeropuerto no comunitario.

S e c c i ó n 8

Con s e r v a c i ón d e do cumen to s y d a t o s . G r a v ámene s y co s t e s

Artículo 29

Conservación de documentos y datos

1. Con el fin de posibilitar los controles aduaneros, las perso- nas interesadas deberán conservar, al menos durante tres años naturales, toda la documentación e información prevista en el artículo 9, apartado 1, en una forma que sea accesible y aceptable para las autoridades aduaneras.

En el caso de las mercancías despachadas a libre práctica en cir- cunstancias distintas de las indicadas en el párrafo tercero, o en el de las declaradas para la exportación, ese plazo se iniciará a partir del final del año en el que se acepten las declaraciones en aduana de despacho a libre práctica o de exportación.

En el caso de las mercancías que, en razón de su destino final, se despachen a libre práctica con exención de derechos o con un tipo reducido de derecho de importación, el plazo se iniciará a partir del final del año en el que dejen de estar sujetas a la vigi- lancia aduanera.

En el caso de las mercancías incluidas en otros regímenes adua- neros, el plazo comenzará a contar a partir del final del año en el que concluya el régimen en cuestión.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 68, apartado 4, cuando el control aduanero de una deuda aduanera ponga de manifiesto la necesidad de corregir la contracción de esta, y siem- pre que la persona interesada sea informada de tal necesidad, el plazo previsto en el apartado 1 del presente artículo para la con- servación de la documentación y de la información se prolongará tres años más.

Cuando se haya interpuesto un recurso o haya dado comienzo un proceso judicial, la documentación y la información deberán con- servarse durante el plazo de tiempo previsto en el apartado 1 del presente artículo o hasta que concluya el recurso o el procedi- miento judicial, si se trata de una fecha posterior.

Artículo 30

Gravámenes y costes

1. Las autoridades aduaneras no impondrán gravámenes por los controles aduaneros y demás actos de aplicación de la norma- tiva aduanera efectuados durante el horario oficial de sus aduanas competentes.

No obstante, podrán imponer gravámenes o recuperar costes cuando se presten servicios especiales, en particular, los costes derivados:

a) de la presencia que pueda solicitarse del personal de aduanas fuera del horario oficial o en locales que no sean los de aduanas;

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/17

b) de los análisis e informes de expertos sobre las mercancías y de las tarifas postales que deban pagarse en caso de devolu- ción de aquellas a un solicitante, particularmente en el marco de las decisiones contempladas en el artículo 20 o en el del suministro de información previsto en el artículo 8, apartado 1;

c) del examen o muestreo de las mercancías para fines de veri- ficación, o de la destrucción de estas, en caso de que se pro- duzcan gastos que no sean los de la utilización del personal de aduanas;

d) de las medidas de control excepcionales que sean necesarias debido a la naturaleza de las mercancías o a los riesgos poten- ciales existentes.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepciones a lo dispuesto en el párrafo segundo del apartado 1, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

CAPÍTULO 3

Conversión de divisas y plazos

Artículo 31

Conversión de divisas

1. Las autoridades competentes publicarán y/o divulgarán en Internet, el tipo de cambio aplicable, cuando sea necesaria la con- versión de divisas por algunas de las razones siguientes:

a) porque los factores utilizados para determinar el valor en aduana de una mercancía estén expresados en una moneda distinta de la del Estado miembro donde ese valor se deter- mine, o

b) porque se requiera calcular el valor del euro en una moneda nacional a fin de determinar la clasificación arancelaria de la mercancía y el importe de los derechos de importación o exportación, incluidos los umbrales de valor en el arancel aduanero comunitario.

2. Cuando la conversión de divisas sea necesaria por motivos distintos de los indicados en el apartado 1, el valor del euro en monedas nacionales que deba aplicarse en el marco de la norma- tiva aduanera se fijará, al menos, una vez al año.

3. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de regla- mentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del presente artículo.

Artículo 32

Plazos

1. En el caso en que las disposiciones de la legislación adua- nera establezcan plazos, fechas o fechas límite, tales plazos no podrán prolongarse o reducirse ni las fechas o fechas límite dife- rirse o adelantarse a menos que esas disposiciones prevean expre- samente lo contrario.

2. Serán de aplicación las normas aplicables a los plazos, fechas y términos que establece el Reglamento (CEE, Euratom)

no 1182/71 del Consejo, de 3 de junio de 1971, por el que se determinan las normas aplicables a los plazos, fechas y térmi- nos (1), salvo que se disponga lo contrario en la legislación adua- nera comunitaria.

TÍTULO II

ELEMENTOS EN QUE SE BASA LA APLICACIÓN DE LOS DERECHOS DE IMPORTACIÓN O EXPORTACIÓN Y OTRAS

MEDIDAS EN EL COMERCIO DE MERCANCÍAS

CAPÍTULO 1

Arancel aduanero común y clasificación arancelaria de las mercancías

Artículo 33

Arancel aduanero común

1. Los derechos de importación y de exportación adeudados se basarán en el arancel aduanero común.

Otras medidas establecidas por la legislación comunitaria que regule ámbitos específicos relacionados con el comercio de mer- cancías se aplicarán, en su caso, de conformidad con la clasifica- ción arancelaria de estas.

2. El arancel aduanero común comprenderá lo siguiente:

a) la nomenclatura combinada de las mercancías establecida en el Reglamento (CEE) no 2658/87 del Consejo, de 23 de julio de 1987, relativo a la nomenclatura arancelaria y estadística y al arancel aduanero común (2);

b) cualquier otra nomenclatura que se base total o parcialmente en la nomenclatura combinada, o que introduzca en esta nuevas subdivisiones, y que sea establecida por un acto comunitario de ámbito específico con el fin de aplicar medi- das arancelarias en el comercio de mercancías;

c) los derechos de aduana autónomos, convencionales o nor- males, aplicables a las mercancías cubiertas por la nomencla- tura combinada;

d) las medidas arancelarias preferenciales contenidas en acuer- dos que haya celebrado la Comunidad con países o territo- rios situados fuera de su territorio aduanero o con grupos de esos países o territorios;

e) las medidas arancelarias preferenciales que adopte unilateral- mente la Comunidad para países o territorios situados fuera de su territorio aduanero o para grupos de esos países o territorios;

f) las medidas autónomas que establezcan una reducción o una exención de los derechos de aduana por ciertas mercancías;

g) las disposiciones que prevean un trato arancelario favorable para ciertas mercancías en razón de su naturaleza o de su des- tino final en el marco de las medidas indicadas en las letras c) a f) o h);

(1) DO L 124 de 8.6.1971, p. 1. (2) DO L 256 de 7.9.1987, p. 1. Reglamento modificado en último lugar por el Reglamento (CE) no 275/2008 (DO L 85 de 27.3.2008, p. 3).

L 145/18 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

h) otras medidas arancelarias contenidas en la normativa comu- nitaria de la agricultura, del comercio o de otros ámbitos.

3. En el caso de las mercancías que cumplan las condiciones incluidas en las medidas indicadas en el apartado 2, letras d) a g), dichas medidas se aplicarán, a solicitud del declarante, en lugar de los derechos mencionados en la letra c) de ese mismo apartado. Tal aplicación podrá hacerse con carácter retroactivo siempre que se cumplan los plazos y condiciones fijados en las disposiciones pertinentes o en el código.

4. Cuando la aplicación de las medidas indicadas en el apar- tado 2, letras d) a g), o la exención de las de la letra h) del mismo apartado se limite a un determinado volumen de importaciones o exportaciones, tal aplicación o exención cesará, en el caso de los contingentes arancelarios, tan pronto como se alcance el volumen de importaciones o exportaciones fijado.

En el caso de los límites máximos arancelarios, tal aplicación cesará en virtud de un acto normativo de la Comunidad.

5. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de ges- tión contemplado en el artículo 184, apartado 3, medidas de apli- cación de los apartados 1 y 4 del presente artículo.

Artículo 34

Clasificación arancelaria de las mercancías

1. Para la aplicación del arancel aduanero común, la «clasifica- ción arancelaria» de una mercancía consistirá en determinar la subpartida o subdivisión de la nomenclatura combinada en la que deba clasificarse.

2. Para la aplicación de medidas no arancelarias, la «clasifica- ción arancelaria» de una mercancía consistirá en determinar la subpartida o subdivisión en la que deba clasificarse dentro de la nomenclatura combinada o de cualquier otra nomenclatura que esté establecida por actos comunitarios y que se base total o par- cialmente en la nomenclatura combinada o que introduzca en esta más subdivisiones.

3. La subpartida o subdivisión que, según lo previsto en los apartados 1 o 2, se determine para una mercancía servirá de base para aplicarle las medidas correspondientes a esa subpartida.

CAPÍTULO 2

Origen de las mercancías

S e c c i ó n 1

Or i g en no p r e f e r e n c i a l

Artículo 35

Ámbito de aplicación

Los artículos 36, 37 y 38 contienen disposiciones para determi- nar el origen no preferencial de las mercancías a efectos de la apli- cación de las medidas siguientes:

a) el arancel aduanero común, salvo las medidas indicadas en el artículo 33, apartado 2, letras d) y e);

b) las medidas no arancelarias establecidas por actos comunita- rios que regulen ámbitos específicos relacionados con el comercio de mercancías;

c) otras medidas comunitarias relacionadas con el origen de las mercancías.

Artículo 36

Adquisición del origen

1. Se considerará que las mercancías obtenidas enteramente en un solo país o territorio tienen su origen en este.

2. Se considerará que las mercancías en cuya producción inter- vengan dos o más países o territorios tienen su origen en aquel en el que se haya producido su última transformación sustancial.

Artículo 37

Prueba de origen

1. Cuando en la declaración en aduana se indique un origen de acuerdo con la legislación aduanera, las autoridades aduaneras podrán exigir que el declarante pruebe el origen de las mercancías.

2. En caso de plantearse dudas razonables sobre la prueba de origen que se haya presentado en virtud de la legislación adua- nera o de otras disposiciones comunitarias de ámbitos específi- cos, las autoridades aduaneras podrán exigir cualquier otra prueba complementaria necesaria para cerciorarse de que la indicación del origen cumpla la legislación comunitaria aplicable.

3. Si las necesidades del comercio así lo requieren, se podrán expedir en la Comunidad documentos que prueben el origen.

Artículo 38

Medidas de aplicación

La Comisión adoptará, con arregloal procedimiento de reglamen- tación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación de los artículos 36 y 37.

S e c c i ó n 2

Or i g en p r e f e r e n c i a l

Artículo 39

Origen preferencial de las mercancías

1. Para poder beneficiarse de las medidas indicadas en el artí- culo 33, apartado 2, letras d) o e), o de medidas preferenciales no arancelarias, las mercancías deberán cumplir las normas de ori- gen preferencial previstas en los apartados 2 a 5 del presente artículo.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/19

2. En el caso de las mercancías que se acojan a medidas prefe- renciales contenidas en acuerdos que haya suscrito la Comunidad con países o territorios situados fuera de su territorio aduanero o con grupos de esos países o territorios, las normas de origen pre- ferencial se establecerán en dichos acuerdos.

3. En el caso de las mercancías que se acojan a medidas prefe- renciales adoptadas unilateralmente por la Comunidad para paí- ses o territorios situados fuera de su territorio aduanero o para grupos de esos países o territorios que no sean los indicados en el apartado 5, las normas de origen preferencial se establecerán mediante medidas que adoptará la Comisión con arreglo al pro- cedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2.

4. En el caso de las mercancías que se acojan a las medidas pre- ferenciales que establece el Protocolo no 2 del Acta de adhesión de 1985 para el comercio entre el territorio aduanero de la Comu- nidad y Ceuta y Melilla, las normas de origen preferencial se adop- tarán de conformidad con el artículo 9 de dicho Protocolo.

5. En el caso de las mercancías que se acojan a medidas prefe- renciales de regímenes preferenciales establecidos en favor de los países y territorios de ultramar asociados a la Comunidad, las nor- mas de origen preferencial se adoptarán de acuerdo con el artí- culo 187 del Tratado.

6. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación de las normas previstas en los apartados 2 a 5 del presente artículo.

CAPÍTULO 3

Valor en aduana de las mercancías

Artículo 40

Ámbito de aplicación

Para la aplicación del arancel aduanero común y de las medidas no arancelarias establecidas por disposiciones comunitarias que regulen ámbitos específicos relacionados con el comercio de mer- cancías, el valor en aduana de estas se determinará de conformi- dad con los artículos 41, 42 y 43.

Artículo 41

Método de valoración en aduana basado en el valor de transacción

1. La base principal para determinar el valor en aduana de las mercancías será el valor de transacción, que es el precio realmente pagado o que debe pagarse por ellas cuando se vendan para su exportación al territorio aduanero de la Comunidad, ajustado, en su caso, de acuerdo con las medidas que se adopten en virtud del artículo 43.

2. El precio realmente pagado o que debe pagarse será el pago total que el comprador haya efectuado o deba efectuar al vende- dor o a un tercero en favor del vendedor, por las mercancías importadas, e incluirá todos los pagos efectuados o por efectuar como condición de la venta de esas mercancías.

3. El valor de transacción se aplicará siempre que se cumplan las condiciones siguientes:

a) que no afecten al uso o disposición de las mercancías por parte del comprador más restricciones que cualquiera de las siguientes:

i) restricciones impuestas o exigidas por las normas o por las autoridades públicas de la Comunidad,

ii) limitaciones de la zona geográfica en la que las mercan- cías puedan ser objeto de reventa,

iii) restricciones que no afecten sustancialmente al valor en aduana de las mercancías;

b) que ni la venta ni el precio estén sujetos a condiciones o con- sideraciones que impidan determinar el valor de las mercan- cías que deban valorarse;

c) que ninguno de los beneficios derivados de la reventa, cesión o utilización posterior de las mercancías por el comprador repercuta directa o indirectamente en el vendedor, salvo que el valor pueda ajustarse convenientemente de conformidad con las medidas previstas en el artículo 43;

d) que no exista vinculación entre comprador y vendedor o la vinculación no tenga influencia en el precio.

Artículo 42

Métodos secundarios de valoración en aduana

1. En caso de que la determinación del valor en aduana de las mercancías no sea posible en el marco del artículo 41, se irán apli- cando sucesivamente las letras a) a d) del apartado 2 del presente artículo hasta llegar a aquella que permita en primer lugar deter- minar dicho valor.

El orden de aplicación de las letras c) y d) se invertirá si el decla- rante así lo solicita.

2. En el marco del apartado 1, el valor en aduana será:

a) el valor de transacción de mercancías idénticas que se ven- dan para su exportación al territorio aduanero de la Comu- nidad y se exporten a ella al mismo tiempo que las mercancías que deban valorarse o en una fecha próxima;

b) el valor de transacción de mercancías similares que se ven- dan para su exportación al territorio aduanero de la Comu- nidad y se exporten a ella al mismo tiempo que las mercancías que deban valorarse o en una fecha próxima;

c) el valor basado en el precio unitario al que se venda en el territorio aduanero de la Comunidad a personas no vincula- das con los vendedores la mayor cantidad total de las mer- cancías importadas o de otras mercancías idénticas o similares también importadas;

d) el valor calculado.

L 145/20 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

3. En caso de que no sea posible determinar el valor en aduana con arreglo al apartado 1, la determinación de dicho valor se efec- tuará basándose en la información disponible en el territorio aduanero de la Comunidad y utilizando medios adecuados que se ajusten a los principios y disposiciones generales contenidos en:

a) el Acuerdo relativo a la Aplicación del artículo VII del Acuerdo General sobre Aranceles Aduaneros y Comercio;

b) el artículo VII del Acuerdo General sobre Aranceles Aduane- ros y Comercio;

c) el presente capítulo.

Artículo 43

Medidas de aplicación

La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamen- tación contemplado en el artículo 184, apartado 2, las medidas pertinentes para regular:

a) los elementos que, a fin de determinar el valor en aduana, deban añadirse al precio realmente pagado o que debe pagarse, o puedan excluirse de este;

b) los elementos que tienen que utilizarse para determinar el valor calculado;

c) el método de determinación del valor en aduana en casos específicos y con respecto a las mercancías que den naci- miento a una deuda aduanera tras el uso de un régimen especial;

d) cualesquiera otras condiciones, disposiciones y normas nece- sarias para la aplicación de los artículos 41 y 42.

TÍTULO III

DEUDA ADUANERA Y GARANTÍAS

CAPÍTULO 1

Origen de la deuda aduanera

S e c c i ó n 1

Deud a adu an e r a d e impo r t a c i ón

Artículo 44

Despacho a libre práctica e importación temporal

1. Una deuda aduanera de importación nacerá al ser incluidas las mercancías no comunitarias sujetas a derechos de importación en uno de los regímenes aduaneros siguientes:

a) el despacho a libre práctica, incluso con arreglo a las dispo- siciones del destino final;

b) la importación temporal con exención parcial de derechos de importación.

2. La deuda aduanera se originará en el momento de la admi- sión de la declaración en aduana.

3. El declarante será el deudor. En caso de representación indi- recta, será también deudora la persona por cuya cuenta se haga la declaración en aduana.

Cuando una declaración en aduana relativa a uno de los regíme- nes mencionados en el apartado 1 sea formulada sobre la base de una información que lleve a no percibir la totalidad o parte de los derechos exigibles, la persona que suministró la información requerida para la realización de la declaración y que supiera o debiera razonablemente haber sabido que dicha información era falsa será también un deudor.

Artículo 45

Disposiciones especiales relativas a las mercancías no originarias

1. Cuando se aplique una prohibición de devolución o de exención de derechos de importación a mercancías no originarias utilizadas en la fabricación de productos para los que se expida o se establezca una prueba de origen en el marco de un acuerdo pre- ferencial entre la Comunidad y determinados países o territorios situados fuera del territorio aduanero de la Comunidad o grupos de dichos países o territorios, nacerá una deuda aduanera de importación respecto de dichas mercancías no originarias mediante la admisión de la notificación de reexportación relativa a los productos en cuestión.

2. Cuando nazca una deuda aduanera con arreglo al apar- tado 1, el importe de los derechos de importación correspon- diente a esta deuda se determinará con arreglo a las mismas condiciones que en el caso de una deuda aduanera derivada de la admisión, en la misma fecha, de la declaración en aduana de des- pacho a libre práctica de las mercancías no originarias utilizadas en la fabricación de los productos en cuestión a efectos de finali- zar el perfeccionamiento activo.

3. Se aplicará, mutatis mutandis, el artículo 44, apartados 2 y 3. No obstante, en el caso de las mercancías no comunitarias men- cionadas en el artículo 179, el deudor será la persona que presente la notificación de reexportación. En caso de representación indi- recta, será también deudora la persona por cuya cuenta se pre- sente la notificación.

Artículo 46

Deuda aduanera nacida por incumplimiento

1. Respecto de las mercancías sujetas a derechos de importa- ción, nacerá una deuda aduanera de importación por incumpli- miento de alguna de las siguientes circunstancias:

a) una de las obligaciones establecidas en la legislación aduanera relativa a la introducción de mercancías no comunitarias en el territorio aduanero de la Comunidad, a la retirada de estas de la vigilancia aduanera o a la circulación, transformación, depósito, importación temporal o disposición de tales mer- cancías en ese territorio;

b) una de las obligaciones establecidas en la legislación aduanera relativa al destino final de las mercancías dentro del territo- rio aduanero de la Comunidad;

c) una condición que regule la inclusión de mercancías no comunitarias en un régimen aduanero o la concesión, en vir- tud del destino final de las mercancías, de una exención de derechos o de una reducción del tipo de los derechos de importación.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/21

2. El momento en que nacerá la deuda aduanera será uno de los siguientes:

a) el momento en que no se cumpla o deje de cumplirse la obli- gación cuyo incumplimiento dé origen a la deuda aduanera;

b) el momento en que se acepte una declaración en aduana para que las mercancías se incluyan en un régimen aduanero, cuando posteriormente se compruebe que de hecho no se había cumplido una de las condiciones que regulan la inclu- sión de las mercancías en ese régimen o la concesión de una exención de derechos o una reducción del tipo de los dere- chos de importación en virtud del destino final de las mercancías.

3. En los casos mencionados en las letras a) y b) del apartado 1, el deudor será una de las siguientes personas:

a) toda persona a la que se exigiera el cumplimiento de las obli- gaciones en cuestión;

b) toda persona que supiera o debiera razonablemente haber sabido que no se había cumplido una obligación con arreglo a la legislación aduanera y que actuara por cuenta de la per- sona que estaba obligada a cumplir la obligación, o que par- ticipara en el acto que condujo al incumplimiento de la obligación;

c) toda persona que adquiriera o poseyera las mercancías en cuestión y que supiera o debiera razonablemente haber sabido en el momento de adquirir o recibir las mercancías que no se había cumplido una obligación prescrita por la legislación aduanera.

4. En los casos mencionados en el apartado 1, letra c), el deu- dor será la persona que deba cumplir las condiciones que regulan la inclusión de las mercancías en un régimen aduanero, que decla- ran las mercancías en cuestión en dicho régimen o que conceden una exención de derechos o una reducción del tipo de los dere- chos de importación en virtud del destino final de las mercancías.

Cuando se presente una declaración en aduana respecto de uno de los regímenes mencionados en el apartado 1, o se suministre a las autoridades aduaneras cualquier información requerida con arre- glo a la legislación aduanera y relativa a las condiciones que regu- lan la inclusión de las mercancías en un régimen aduanero, de modo que ello conduzca a la no percepción de la totalidad o parte de los derechos exigibles, el deudor será la persona que suminis- tró la información requerida para formular la declaración y que sabía o debería razonablemente haber sabido que dicha informa- ción era falsa.

Artículo 47

Deducción de un importe de derechos de importación ya pagado

1. Cuando nazca una deuda aduanera, con arreglo al artí- culo 46, apartado 1, respecto de mercancías despachadas a libre práctica con una reducción del tipo de los derechos de importa- ción debido a su destino final, el importe de derechos de impor- tación pagados al ser despachadas las mercancías a libre práctica será deducido del importe de los derechos de importación corres- pondiente a la deuda aduanera.

El párrafo primero se aplicará mutatis mutandis cuando nazca una deuda aduanera respecto de los residuos y desechos resultantes de la destrucción de dichas mercancías.

2. Cuando nazca una deuda aduanera, con arreglo al artí- culo 46, apartado 1, respecto de mercancías incluidas en un régi- men de importación temporal con exención parcial de derechos de importación, el importe de derechos de importación pagado con arreglo a la exención parcial será deducido del importe de los derechos de importación correspondiente a la deuda aduanera.

S e c c i ó n 2

Deud a adu an e r a d e e xpo r t a c i ón

Artículo 48

Exportación y tráfico de perfeccionamiento pasivo

1. Una deuda aduanera de exportación nacerá al incluirse las mercancías sujetas a derechos de exportación en el régimen de exportación o en el régimen de perfeccionamiento pasivo.

2. La deuda aduanera nacerá en el momento de la admisión de la declaración en aduana.

3. El declarante será el deudor. En caso de representación indi- recta, será también deudora la persona por cuya cuenta se haga la declaración en aduana.

Cuando se presente una declaración en aduana sobre la base de una información que lleve a la no percepción de la totalidad o parte de los derechos exigibles, será también deudora la persona que suministró la información requerida para la declaración y que sabía o debería razonablemente haber sabido que dicha informa- ción era falsa.

Artículo 49

Deuda aduanera nacida por incumplimiento

1. Respecto de las mercancías sujetas a derechos de exporta- ción, nacerá una deuda aduanera de exportación por incumpli- miento de una de las siguientes circunstancias:

a) una de las obligaciones establecidas en la legislación aduanera para la salida de las mercancías;

b) las condiciones con arreglo a las cuales se permitió la salida de las mercancías del territorio aduanero de la Comunidad con exención total o parcial de los derechos de exportación.

2. El momento en que nacerá la deuda aduanera será uno de los siguientes:

a) el momento en que las mercancías salgan efectivamente del territorio aduanero de la Comunidad sin una declaración en aduana;

b) el momento en que las mercancías alcancen un destino dis- tinto de aquel para el que fueron autorizadas a abandonar el territorio aduanero de la Comunidad con exención total o parcial de los derechos de exportación;

c) en caso de que las autoridades aduaneras no puedan deter- minar el momento mencionado en la letra b), la expiración del plazo fijado para la presentación de pruebas de que se han cumplido las condiciones que permiten a las mercancías beneficiarse de dicha exención.

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3. En los casos mencionados en la letra a) del apartado 1, el deudor será una de las siguientes personas:

a) toda persona a la que se exigiera el cumplimiento de la obli- gación en cuestión;

b) toda persona que supiera o debiera razonablemente haber sabido que no se había cumplido la obligación en cuestión y que actuara por cuenta de la persona obligada a cumplir dicha obligación;

c) toda persona que participara en el acto que llevó al incum- plimiento de la obligación y que supiera o debiera razonable- mente haber sabido que no se había presentado una declaración en aduana, a pesar de ser preceptiva.

4. En los casos mencionados en la letra b) del apartado 1, el deudor será toda persona que esté obligada a cumplir las condi- ciones con arreglo a las cuales se autorizó la salida de las mercan- cías del territorio aduanero de la Comunidad con exención total o parcial de los derechos de exportación.

S e c c i ó n 3

Di spo s i c i on e s c omune s a l a s d eud a s a du an e r a s n a c i d a s en e l momen to d e l a

impo r t a c i ón y d e l a e xpo r t a c i ón

Artículo 50

Prohibiciones y restricciones

1. La deuda aduanera de importación o de exportación nacerá incluso cuando se refiera a mercancías sujetas a medidas de pro- hibición o restricción de importación o de exportación de cual- quier tipo.

2. No obstante, no nacerá ninguna deuda aduanera en nin- guno de los siguientes casos:

a) por la introducción ilegal en el territorio aduanero de la Comunidad de monedas falsificadas;

b) por la introducción en el territorio aduanero de la Comuni- dad de estupefacientes y sustancias psicotrópicas distintos de los estrictamente supervisados por las autoridades competen- tes con vistas a su utilización para fines médicos y científicos.

3. A efectos de las sanciones aplicables a las infracciones adua- neras, se considerará que ha nacido una deuda aduanera cuando, con arreglo a la legislación de un Estado miembro, los derechos de aduana o la existencia de una deuda aduanera suministren la base para determinar las sanciones.

Artículo 51

Pluralidad de deudores

Cuando varias personas sean responsables del pago del importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a una deuda aduanera, ellas serán, de manera conjunta y solidaria, responsables del monto total de la deuda.

Artículo 52

Reglas generales para el cálculo del importe de los derechos de importación o exportación

1. El importe de los derechos de importación o de exportación será determinado con arreglo a las reglas de cálculo de los dere- chos que fueron aplicables a las mercancías en cuestión en el

momento en que nació la deuda aduanera relativa a dichas mercancías.

2. Cuando no sea posible determinar con precisión el momento en que nació la deuda aduanera, se considerará que es el momento en que las autoridades aduaneras determinen que las mercancías se encuentran en una situación que ha originado una deuda aduanera.

No obstante, cuando la información de que dispongan las auto- ridades aduaneras les permita comprobar que la deuda aduanera había nacido antes del momento en que llegaron a esa conclusión, se considerará que la deuda aduanera nació en la fecha más próxima al momento en que pueda comprobarse dicha situación.

Artículo 53

Reglas especiales para el cálculo del importe de los derechos de importación

1. Cuando los costes de almacenamiento o las operaciones usuales de manipulación se hayan generado en el territorio adua- nero de la Comunidad respecto de mercancías incluidas en un régimen aduanero, dichos costes o el incremento de valor no se tendrán en cuenta para el cálculo del importe de los derechos de importación en caso de que el declarante suministre pruebas satis- factorias de dichos costes.

No obstante, se tendrá en cuenta el valor en aduana, la cantidad, la naturaleza y el origen de las mercancías no comunitarias utili- zados en las operaciones para el cálculo del importe de los dere- chos de importación.

2. Cuando la clasificación arancelaria de las mercancías inclui- das en un régimen aduanero cambie como consecuencia de ope- raciones usuales de manipulación en el territorio aduanero de la Comunidad, se aplicará a solicitud del declarante la clasificación arancelaria original de las mercancías incluidas en el régimen.

3. Cuando nazca una deuda aduanera para productos transfor- mados resultantes del régimen de perfeccionamiento activo, el importe de los derechos de importación correspondiente a dicha deuda, a solicitud del declarante, se determinará sobre la base de la clasificación arancelaria, el valor en aduana, la cantidad, la natu- raleza y el origen de las mercancías de importación en el momento de la admisión de la declaración en aduana de incluir dichas mer- cancías en el régimen de perfeccionamiento activo.

4. Cuando la legislación aduanera conceda un tratamiento arancelario favorable o una franquicia o una exención total o par- cial de los derechos de importación o exportación en virtud del artículo 33, apartado 2, letras d) a g), los artículos 130 a 133 o los artículos 171 a 174 o en virtud del Reglamento (CEE) no 918/83 del Consejo, de 28 de marzo de 1983, relativo al esta- blecimiento de un régimen comunitario de franquicias aduane- ras (1), dicho tratamiento favorable, franquicia o exención se aplicarán asimismo en los casos de nacimiento de deuda aduanera en virtud de los artículos 46 o 49 del presente Reglamento, siem- pre que el incumplimiento que lleve al nacimiento de la deuda aduanera no constituya tentativa de fraude.

(1) DO L 105 de 23.4.1983, p. 1. Reglamento modificado en último lugar por el Reglamento (CE) no 274/2008 (DO L 85 de 27.3.2008, p. 1).

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/23

Artículo 54

Medidas de aplicación

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan lo siguiente:

a) el cálculo del importe de los derechos de importación o de exportación aplicables a las mercancías;

b) otras normas especiales para regímenes específicos;

c) excepciones a los artículos 52 y 53, en particular para evitar que se eludan las medidas arancelarias a que se refiere el artí- culo 33, apartado 2, letra h),

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 55

Lugar de nacimiento de la deuda aduanera

1. Una deuda aduanera nacerá en el lugar en que se haya pre- sentado la declaración en aduana o la notificación de reexporta- ción mencionadas en los artículos 44, 45 y 48 o en el que haya de presentarse la declaración complementaria mencionada en el artículo 110, apartado 3.

En todos los demás casos, el lugar en que nazca una deuda adua- nera será el lugar en que se produzcan los hechos de los que se derive.

Si no es posible determinar dicho lugar, la deuda aduanera nacerá en el lugar en que las autoridades aduaneras concluyan que las mercancías se encuentran en una situación que ha originado una deuda aduanera.

2. Si las mercancías han sido incluidas en un régimen adua- nero que no ha sido ultimado, y no puede determinarse el lugar, con arreglo a los párrafos segundo o tercero del apartado 1, en un plazo determinado, la deuda aduanera nacerá en el lugar en que las mercancías fueron, bien incluidas en el régimen en cuestión, bien introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad con arreglo a dicho régimen.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan el plazo a que se refiere el primer párrafo del presente apartado, se adop- tarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con con- trol contemplado en el artículo 184, apartado 4.

3. Cuando la información de que dispongan las autoridades aduaneras les permita comprobar que la deuda aduanera pudo haber nacido en varios lugares, se considerará que la deuda adua- nera nació en el primero de ellos.

4. Si una autoridad aduanera comprueba que una deuda adua- nera nació, con arreglo al artículo 46 o al artículo 49, en otro Estado miembro, y el importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a dicha deuda es inferior a 10 000 EUR, se considerará que la deuda aduanera nació en el Estado miembro en que se efectuó la verificación.

CAPÍTULO 2

Garantía de una deuda aduanera potencial o existente

Artículo 56

Disposiciones generales

1. El presente capítulo se aplicará tanto a las garantías de las deudas aduaneras que ya han nacido como a las de aquellas que puedan nacer, a no ser que se disponga lo contrario.

2. Las autoridades aduaneras podrán exigir que se constituya una garantía para garantizar el pago del importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a una deuda adua- nera. Cuando las disposiciones pertinentes así lo establezcan, la garantía exigida podrá cubrir asimismo otros gravámenes de con- formidad con otras disposiciones pertinentes en vigor.

3. Cuando las autoridades aduaneras exijan que se constituya una garantía, esta será exigida del deudor o de la persona que pueda llegar a ser el deudor. También podrá permitirse que la garantía sea constituida por una persona distinta de la persona a la que se le exige.

4. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 64, las autorida- des aduaneras solo exigirán que se constituya una garantía res- pecto de unas mercancías determinadas o de una declaración determinada.

La garantía constituida para una declaración determinada se apli- cará al importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a la deuda aduanera y otros gravámenes respecto de todas las mercancías contempladas por dicha declaración o a cuyo levante se haya procedido en virtud de ella, sea o no correcta dicha declaración.

Si la garantía no ha sido liberada, también se podrá utilizar, den- tro de los límites del importe garantizado, para el cobro de los importes de los derechos de importación o de exportación y otros gravámenes exigibles como consecuencia del control posterior al levante de dichas mercancías.

5. A solicitud de la persona mencionada en el apartado 3 del presente artículo, las autoridades aduaneras, de conformidad con el artículo 62, apartados 1 y 2, podrán autorizar la constitución de una garantía global para cubrir el importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a la deuda aduanera respecto de dos o más operaciones, declaraciones o regímenes aduaneros.

6. No se exigirá ninguna garantía de los Estados, de las auto- ridades gubernamentales regionales y locales o de otros organis- mos regulados por el Derecho público, respecto de las actividades en las que participen como autoridades públicas.

7. Las autoridades aduaneras podrán renunciar a exigir la cons- titución de una garantía cuando el importe de los derechos de importación o exportación que deba ser garantizado no sobrepase el umbral estadístico de las declaraciones establecido de confor- midad con el artículo 12 del Reglamento (CE) no 1172/95 del Consejo, de 22 de mayo de 1995, relativo a las estadísticas de los intercambios de bienes de la Comunidad y de sus Estados miem- bros con terceros países (1).

(1) DO L 118 de 25.5.1995, p. 10. Reglamento modificado en último lugar por el Reglamento (CE) no 1882/2003.

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8. Una garantía aceptada o autorizada por las autoridades aduaneras será válida en todo el territorio aduanero de la Comu- nidad, a los efectos para los que se concedió.

9. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan lo siguiente:

— las condiciones para la aplicación del presente artículo,

— otros casos distintos de los del apartado 6 del presente artí- culo en los que no se exija la constitución de garantía,

— las excepciones al apartado 8 del presente artículo,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 57

Garantía obligatoria

1. Cuando sea obligatorio constituir una garantía, y sin perjui- cio de las normas adoptadas con arreglo al apartado 3, las auto- ridades aduaneras fijarán el importe de dicha garantía a un nivel igual al importe exacto de los derechos de importación o expor- tación correspondiente a la deuda aduanera en cuestión y de otros gravámenes, siempre que dicho importe pueda ser determinado con certeza en el momento en que se exija la garantía.

Cuando no sea posible determinar el importe exacto, la garantía será fijada en el importe más elevado, estimado por las autorida- des aduaneras, de los derechos de importación o exportación correspondiente a la deuda aduanera y de otros gravámenes que ya existan o puedan originarse.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 62, cuando se constituya una garantía global para el importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a deudas aduaneras y otros gravámenes cuyo importe varíe en el tiempo, el importe de dicha garantía se fijará en un nivel que permita cubrir en todo momento el importe de los derechos de importación o exporta- ción correspondientes a deudas aduaneras y otros gravámenes.

3. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del apartado 1 del presente artículo.

Artículo 58

Garantía facultativa

Cuando la constitución de una garantía sea facultativa, dicha garantía será exigida en cualquier caso por las autoridades adua- neras si consideran que no existe la certeza de que se pague el importe de los derechos de importación o exportación correspon- diente a la deuda aduanera y otros gravámenes en el plazo esta- blecido. Su importe será fijado por dichas autoridades de modo que no sobrepase el nivel mencionado en el artículo 57.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan los supuestos en que la garantía será facultativa, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contem- plado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 59

Constitución de una garantía

1. La garantía podrá adoptar una de las formas siguientes:

a) un depósito en metálico o cualquier otro medio de pago admitido por las autoridades aduaneras como equivalente a un depósito en metálico, efectuado en euros o en la moneda del Estado miembro en que se exija la garantía;

b) un compromiso suscrito por un fiador;

c) otra forma de garantía que proporcione una seguridad equi- valente de que se pagarán el importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a la deuda adua- nera y los demás gravámenes.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan las for- mas de la garantía a que se refiere la letra c) del primer párrafo del presente apartado, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

2. Una garantía en forma de depósito en metálico o de pago considerado equivalente a un depósito en metálico se constituirá de conformidad con las disposiciones vigentes en el Estado miem- bro en que se exija la garantía.

Artículo 60

Elección de la garantía

La persona a la que se exija constituir una garantía podrá elegir entre las formas de garantía establecidas en el artículo 59, apartado 1.

No obstante, las autoridades aduaneras podrán negarse a aceptar la forma de garantía elegida cuando sea incompatible con el ade- cuado funcionamiento del régimen aduanero de que se trate.

Las autoridades aduaneras podrán exigir que la forma de garantía elegida sea mantenida durante un plazo específico.

Artículo 61

Fiador

1. El fiador mencionado en el artículo 59, apartado 1, letra b), deberá ser una tercera persona establecida en el territorio adua- nero de la Comunidad. El fiador deberá ser aprobado por las auto- ridades aduaneras que exijan la garantía, a menos que sea una entidad de crédito, una institución financiera o una compañía de seguros, acreditadas en la Comunidad de conformidad con las dis- posiciones vigentes del Derecho comunitario.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/25

2. El fiador se comprometerá por escrito a pagar el importe garantizado de los derechos de importación o exportación corres- pondiente a una deuda aduanera y de los otros gravámenes.

3. Las autoridades aduaneras podrán negarse a aprobar al fia- dor o el tipo de garantía propuestos cuando consideren que no queda suficientemente garantizado el pago, en el plazo estable- cido, del importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a la deuda aduanera y de los otros gravámenes.

Artículo 62

Garantía global

1. La autorización mencionada en el artículo 56, apartado 5, solo será concedida a personas que cumplan las siguientes condiciones:

a) haberse establecido en el territorio aduanero de la Comunidad;

b) tener una trayectoria adecuada de cumplimiento de los requi- sitos aduaneros y fiscales;

c) utilizar habitualmente los regímenes aduaneros de que se trate o ser conocidas por las autoridades aduaneras por su capacidad para cumplir sus obligaciones en relación con dichos regímenes.

2. Cuando deba constituirse una garantía global por deudas aduaneras y otros gravámenes que puedan nacer, un operador económico podrá utilizar una garantía global con un importe reducido o gozar de una dispensa de garantía, siempre que satis- faga los siguientes criterios:

a) un sistema satisfactorio de gestión de los registros comercia- les y, en su caso, de los registros de transporte, que permita la correcta realización de los controles aduaneros;

b) una solvencia acreditada.

3. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas que regulen el procedimiento para la concesión de las autorizaciones con arreglo a los apartados 1 y 2 del presente artículo.

Artículo 63

Disposiciones adicionales relativas a la utilización de las garantías

1. En los casos en que pueda nacer una deuda aduanera en el marco de regímenes especiales, se aplicarán los apartados 2 y 3.

2. La dispensa de garantía autorizada de conformidad con el artículo 62, apartado 2, no se aplicará a las mercancías que se considere que presentan un incremento de riesgo de fraude.

3. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, las siguientes medidas:

a) medidas de aplicación del apartado 2 del presente artículo;

b) medidas de prohibición temporal de la utilización de la garantía global de importe reducido contemplada en el artí- culo 62, apartado 2;

c) como medida excepcional en circunstancias especiales, medi- das de prohibición temporal de la utilización de una garantía global, por lo que respecta a las mercancías de las que se haya comprobado que son objeto de fraude a gran escala hallán- dose bajo una garantía global.

Artículo 64

Garantía adicional o de sustitución

Cuando las autoridades aduaneras comprueben que la garantía constituida no garantiza o ha dejado de garantizar o resulta insu- ficiente para garantizar el pago, en el plazo establecido, del importe de los derechos de importación o exportación correspon- diente a la deuda aduanera y demás gravámenes, exigirán de cual- quiera de las personas mencionadas en el artículo 56, apartado 3, bien que constituya una garantía adicional, bien que sustituya la garantía original por una nueva garantía, a su elección.

Artículo 65

Liberación de la garantía

1. Las autoridades aduaneras liberarán inmediatamente la garantía cuando la deuda aduanera o la obligación de pagar otros gravámenes se extinga o ya no pueda originarse.

2. Cuando la deuda aduanera o la obligación de pagar otros gravámenes se haya extinguido parcialmente, o solo pueda origi- narse respecto de parte del importe que ha sido garantizado, la garantía constituida será liberada parcialmente en consecuencia a solicitud de la persona interesada, a menos que el importe de que se trate no justifique dicha actuación.

3. La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del presente artículo.

CAPÍTULO 3

Cobro y pago de los derechos y devolución y condonación del importe de los derechos de importación y de exportación

S e c c i ó n 1

De t e rm in a c i ón d e l impo r t e d e l o s d e r e cho s d e impo r t a c i ón o de expo r t a c i ón , no t i f i c a c i ón d e l a d eud a adu an e r a y

con t r a c c i ón

Artículo 66

Determinación del importe de los derechos de importación o de exportación

1. El importe de los derechos de importación o exportación exigibles será determinado por las autoridades aduaneras respon- sables del lugar en el que nazca la deuda aduanera, o en que se considere que ha nacido de conformidad con el artículo 55, tan pronto como dispongan de la información necesaria.

L 145/26 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 27, las autorida- des aduaneras podrán aceptar el importe de los derechos de impor- tación o exportación exigibles que haya determinado el declarante.

Artículo 67

Notificación de la deuda aduanera

1. La deuda aduanera será notificada al deudor en la forma establecida en el lugar en el que haya nacido la deuda o en el que se considere que ha nacido de conformidad con el artículo 55.

La notificación prevista en el párrafo primero no se efectuará en las siguientes situaciones:

a) cuando, en espera de la determinación final del importe de los derechos de importación o exportación, se haya impuesto una medida de política comercial provisional que adopte la forma de un derecho;

b) cuando el importe de los derechos de importación o expor- tación exigibles sea superior al importe determinado sobre la base de una decisión tomada de conformidad con el artículo 20;

c) cuando la decisión original de no notificar la deuda aduanera o de notificar esta con el importe de los derechos de impor- tación o exportación en una cifra inferior a la del importe de los derechos de importación o exportación exigible se haya tomado con arreglo a disposiciones generales invalidadas en una fecha posterior por una decisión judicial;

d) en los casos en que las autoridades aduaneras estén dispen- sadas conforme a la normativa aduanera de la notificación del importe de la deuda aduanera.

La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamen- tación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación de la letra d) del párrafo segundo del presente apartado.

2. Cuando el importe de los derechos de importación o expor- tación exigibles sea igual al importe consignado en la declaración en aduana, el levante de las mercancías por las autoridades adua- neras será equivalente a la notificación al deudor de la deuda aduanera.

3. Cuando no sea de aplicación el apartado 2 del presente artí- culo, la deuda aduanera se notificará al deudor dentro de los 14 días siguientes a la fecha en la que las autoridades aduaneras se hallen en posición de determinar el importe de los derechos de importación o exportación exigibles.

Artículo 68

Límites de la deuda aduanera

1. No se podrá notificar ninguna deuda aduanera una vez que haya transcurrido un plazo de tres años contados a partir de la fecha de nacimiento de la deuda aduanera.

2. Cuando el nacimiento de la deuda aduanera sea consecuen- cia de un acto que, en el momento en que fue cometido, hubiera dado lugar a procedimientos judiciales penales, el plazo de tres años establecido en el apartado 1 será ampliado a un plazo de diez años.

3. Cuando se presente un recurso con arreglo al artículo 23, se suspenderán los plazos establecidos en los apartados 1 y 2 del presente artículo, mientras dure el procedimiento del recurso, a partir de la fecha en que se presente el recurso.

4. Cuando se restablezca la responsabilidad por una deuda aduanera con arreglo al artículo 79, apartado 5, los plazos esta- blecidos en los apartados 1 y 2 del presente artículo se conside- rarán suspendidos a partir de la fecha en que se presentó la solicitud de devolución o condonación de conformidad con el artículo 84, hasta que se tome una decisión sobre la devolución o la condonación.

Artículo 69

Contracción

1. Las autoridades aduaneras mencionadas en el artículo 66 procederán a la contracción, de conformidad con la legislación nacional, del importe de los derechos de importación o exporta- ción exigibles, determinado de conformidad con ese artículo.

El párrafo primero no se aplicará en los casos mencionados en el artículo 67, apartado 1, párrafo segundo.

Las autoridades aduaneras no deberán proceder a la contracción de los importes de los derechos de importación o exportación que, con arreglo al artículo 68, correspondan a una deuda adua- nera que ya no pueda ser notificada al deudor.

2. Los Estados miembros determinarán las modalidades prác- ticas de contracción de los importes de los derechos de importa- ción o exportación. Dichas modalidades podrán ser diferentes según que las autoridades aduaneras, habida cuenta de las condi- ciones en las que nació la deuda aduanera, estén seguras o no del pago de dichos importes.

Artículo 70

Momento de la contracción

1. Cuando nazca una deuda aduanera como consecuencia de la admisión de la declaración en aduana de las mercancías para un régimen aduanero distinto de la importación temporal con exen- ción parcial de derechos de importación, o de cualquier otro acto que tenga el mismo efecto jurídico que dicha admisión, las auto- ridades aduaneras procederán a la contracción del importe de los derechos de importación o exportación exigibles dentro de los 14 días siguientes al levante de las mercancías.

No obstante, siempre que el pago haya sido garantizado, el importe total de los derechos de importación o exportación rela- tivos a todas las mercancías cuyo levante haya sido concedido en beneficio de una única y misma persona durante un plazo fijado por las autoridades aduaneras, que no podrá sobrepasar 31 días, podrá figurar en un único asiento contable al final de dicho plazo. Dicha contracción se producirá dentro de los 14 días siguientes a la expiración del plazo en cuestión.

2. Cuando se pueda proceder al levante de las mercancías con arreglo a ciertas condiciones que regulen, bien la determinación del importe de los derechos de importación o exportación exigi- bles, bien su percepción, la contracción se producirá dentro de los 14 días siguientes a la fecha en la que se determine el importe de los derechos de importación o exportación exigibles o se esta- blezca la obligación de pagar dicho derecho.

No obstante, cuando la deuda aduanera se refiera a una medida provisional de política comercial que adopte la forma de un dere- cho, se procederá a la contracción del importe de los derechos de importación o exportación exigibles dentro de los dos meses siguientes a la fecha de publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea del Reglamento por el que se adopta la medida definitiva de política comercial.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/27

3. Cuando una deuda aduanera nazca en circunstancias no contempladas por el apartado 1, se procederá a la contracción del importe de los derechos de importación o exportación exigibles dentro de los 14 días siguientes a la fecha en la que las autorida- des aduaneras se hallen en posición de determinar el importe de los derechos de importación o exportación en cuestión y de adop- tar una decisión.

4. El apartado 3 se aplicará mutatis mutandis respecto del importe de los derechos de importación o exportación que deba recaudarse o que quede por recaudar cuando no se haya proce- dido a la contracción del importe de los derechos de importación o exportación exigibles de conformidad con los apartados 1, 2 y 3, o cuando haya sido determinado y se haya procedido a su contracción a un nivel inferior al importe exigible.

5. Los plazos para la contracción establecidos en los aparta- dos 1, 2 y 3 no se aplicarán en caso fortuito o de fuerza mayor.

Artículo 71

Medidas de aplicación

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan normas sobre la contracción, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

S e c c i ó n 2

P a go d e l impo r t e d e l o s d e r e cho s d e impo r t a c i ón o de expo r t a c i ón

Artículo 72

Plazos generales para el pago y suspensión del plazo de pago

1. Los importes de los derechos de importación o exportación correspondientes a una deuda aduanera notificados de conformi- dad con el artículo 67 serán pagados por el deudor en el plazo establecido por las autoridades aduaneras.

Sin perjuicio del artículo 24, apartado 2, dicho plazo no sobre- pasará los diez días siguientes a la notificación al deudor de la deuda aduanera. En caso de globalización de contrataciones con arreglo a las condiciones establecidas en el artículo 70, apartado 1, párrafo segundo, el plazo será fijado de manera que no permita al deudor disponer de un plazo de pago más largo que si se le hubiera concedido un pago aplazado de conformidad con el artículo 74.

Las autoridades aduaneras también podrán conceder una pró- rroga de ese plazo a solicitud del deudor cuando el importe de los derechos de importación o exportación exigibles haya sido deter- minado durante el control posterior al levante mencionado en el artículo 27. Sin perjuicio del artículo 77, apartado 1, dicha pró- rroga no sobrepasará el tiempo necesario para que el deudor tome las medidas apropiadas para ultimar su obligación.

2. Si el deudor tiene derecho a cualquiera de las facilidades de pago establecidas en los artículos 74 a 77, el pago se efectuará en el plazo o plazos especificados en relación con dichas facilidades.

3. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan las condiciones para la suspensión del plazo para el pago del importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a una deuda aduanera en las siguientes situaciones:

a) cuando se presente una solicitud de condonación de derechos de conformidad con el artículo 84;

b) cuando las mercancías sean decomisadas, destruidas o aban- donadas en beneficio del Estado;

c) cuando la deuda aduanera haya nacido con arreglo a lo dis- puesto en el artículo 46 y haya más de un deudor,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Dichas medidas determinarán, en particular, el plazo de suspen- sión, tomando en consideración el plazo que se considera razo- nable para cumplimentar todas las formalidades o para el cobro del importe de los derechos de importación o exportación corres- pondiente a la deuda aduanera.

Artículo 73

Pago

1. El pago se efectuará en metálico o por cualquier otro medio que tenga un poder liberatorio similar, incluido un ajuste de la compensación de créditos, de conformidad con la legislación nacional.

2. El pago podrá ser efectuado por una tercera persona en lugar del deudor.

3. En cualquier caso, el deudor podrá pagar todo o parte del importe de los derechos de importación o exportación antes de que expire el plazo concedido para el pago.

Artículo 74

Aplazamiento de pago

Sin perjuicio del artículo 79, las autoridades aduaneras, a solici- tud de la persona interesada y previa constitución de una garan- tía, permitirán el aplazamiento del pago de los derechos exigibles de cualquiera de las siguientes maneras:

a) separadamente, respecto de cada importe de los derechos de importación o exportación contraído de conformidad con el artículo 70, apartado 1, párrafo primero, o el artículo 70, apartado 4;

b) globalmente, respecto de todos los importes de los derechos de importación o exportación contraídos de conformidad con el artículo 70, apartado 1, párrafo primero, durante un plazo establecido por las autoridades aduaneras y que no sea superior a 31 días;

c) globalmente, para el conjunto de los importes de derechos de importación o exportación que sean objeto de una contrac- ción única en virtud del artículo 70, apartado 1, párrafo segundo.

L 145/28 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Artículo 75

Plazos para el pago aplazado

1. El plazo durante el cual se aplazará el pago con arreglo al artículo 74 será de 30 días.

2. Cuando el pago se aplace de conformidad con el artículo 74, letra a), el plazo dará comienzo el día siguiente a aquel en que se notifique al deudor la deuda aduanera.

3. Cuando el pago se aplace de conformidad con el artículo 74, letra b), el plazo dará comienzo el día siguiente a aquel en que finalice el plazo de globalización. Se reducirá en el número de días correspondiente a la mitad del número de días que comprenda el período de globalización.

4. Cuando el pago se aplace de conformidad con el artículo 74, letra c), el plazo dará comienzo el día siguiente a aquel en que finalice el plazo establecido para el levante de las mercancías en cuestión. Se reducirá en el número de días correspondiente a la mitad del número de días que comprenda el período en cuestión.

5. Cuando el número de días de los plazos mencionados en los apartados 3 y 4 sea impar, el número de días que se deducirá del plazo de 30 días con arreglo a dichos apartados será igual a la mitad del número par inmediatamente inferior.

6. Cuando los plazos mencionados en los apartados 3 y 4 sean semanas naturales, los Estados miembros podrán disponer que el importe de los derechos de importación o exportación respecto del cual se haya aplazado el pago deberá pagarse, a más tardar, el viernes de la cuarta semana siguiente a la semana natural en cuestión.

En caso de que estos plazos sean meses naturales, los Estados miembros podrán disponer que el importe de los derechos de importación o exportación respecto del cual se haya aplazado el pago deberá haberse pagado para el decimosexto día del mes siguiente al mes civil en cuestión.

Artículo 76

Medidas de aplicación

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan normas para el aplazamiento del pago en los casos en que la declaración en aduana se simplifique de conformidad con el artículo 109, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 77

Otras facilidades de pago

1. Las autoridades aduaneras podrán conceder al deudor faci- lidades de pago distintas del pago aplazado con la condición de que se constituya una garantía.

Cuando se concedan facilidades con arreglo al párrafo primero, se percibirá un interés de crédito sobre el importe de los derechos de importación o exportación. El tipo de interés de crédito será el tipo de interés aplicado por el Banco Central Europeo a la opera- ción de refinanciación importante más reciente que haya llevado

a cabo antes del primer día natural del semestre de que se trate («el tipo de referencia») más un punto porcentual.

Con respecto a los Estados miembros que no participen en la ter- cera fase de la unión económica y monetaria, el tipo de referencia mencionado anteriormente será el tipo equivalente establecido por sus bancos centrales nacionales. En este caso, se aplicará durante los siguientes seis meses el tipo de referencia vigente el primer día natural del semestre de que se trate.

2. Las autoridades aduaneras podrán abstenerse de exigir una garantía o de percibir intereses de crédito cuando, sobre la base de una evaluación documentada de la situación del deudor, se deter- mine que eso podría provocar dificultades graves de orden eco- nómico o social.

3. La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación de los apartados 1 y 2.

Artículo 78

Ejecución forzosa del pago e intereses de demora

1. Cuando el importe de los derechos de importación o expor- tación exigibles no haya sido pagado en el plazo establecido, las autoridades aduaneras garantizarán el pago de dicho importe por todos los medios de que dispongan con arreglo a la legislación del Estado miembro de que se trate.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan normas para garantizar el pago por parte de los fiadores en el marco de un régimen especial, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

2. Se percibirán intereses de demora sobre el importe de los derechos de importación o exportación desde la fecha en que expire el plazo establecido para el pago hasta la fecha de su realización.

El tipo aplicable a los intereses de demora será el tipo de interés aplicado por el Banco Central Europeo a la operación de refinan- ciación importante más reciente que haya llevado a cabo antes del primer día natural del semestre de que se trate («el tipo de refe- rencia») más dos puntos porcentuales.

Con respecto a los Estados miembros que no participen en la ter- cera fase de la unión económica y monetaria, el tipo de referencia mencionado anteriormente será el tipo equivalente establecido por sus bancos centrales nacionales. En este caso, se aplicará durante los siguientes seis meses el tipo de referencia vigente el primer día natural del semestre de que se trate.

3. Cuando el importe de una deuda aduanera haya sido noti- ficado con arreglo al artículo 67, apartado 3, se percibirá un inte- rés de demora, además del importe de los derechos de importación o exportación, desde la fecha en que nació la deuda aduanera hasta la fecha de su notificación.

El interés de demora se fijará de conformidad con el apartado 2.

4. Las autoridades aduaneras podrán abstenerse de percibir intereses de demora cuando, sobre la base de una evaluación documentada de la situación del deudor, se determine que esa per- cepción podría provocar dificultades graves de orden económico o social.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/29

5. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan los casos, en cuanto a plazos e importes, en que las autoridades adua- neras podrán renunciar a percibir intereses de demora, se adop- tarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

S e c c i ó n 3

Devo l u c i ón y condon a c i ón d e l impo r t e d e l o s d e r e cho s d e impo r t a c i ón o de

expo r t a c i ón

Artículo 79

Devolución y condonación

1. Sin perjuicio de las condiciones establecidas en la presente sección, se devolverán o condonarán los importes de los derechos de importación o de exportación, siempre que el importe que se deba devolver o condonar exceda cierta cantidad, por los siguien- tes motivos:

a) cobro excesivo de importes de derechos de importación o de exportación;

b) mercancías defectuosas o que incumplen los términos del contrato;

c) error de las autoridades competentes;

d) equidad.

Por otra parte, cuando se haya pagado un importe de derechos de importación o exportación y se invalide la correspondiente decla- ración en aduana, de conformidad con el artículo 114, dicho importe será devuelto.

2. A reserva de las normas de competencia para una decisión, cuando las propias autoridades aduaneras descubran en el plazo contemplado en el artículo 84, apartado 1, que un importe de derechos de importación o de exportación puede ser devuelto o condonado con arreglo a los artículos 80, 82 o 83, lo devolverán o condonarán por propia iniciativa.

3. No se concederá la devolución ni la condonación cuando la situación que llevó a la notificación de la deuda aduanera sea con- secuencia de una tentativa de fraude del deudor.

4. La devolución no dará origen al pago de intereses por las autoridades aduaneras de que se trate.

No obstante, se pagarán intereses cuando una decisión por la que se conceda la devolución no se haya ejecutado a los tres meses de la fecha en la que se tomó dicha decisión, a no ser que el incum- plimiento del plazo no pueda imputarse a las autoridades aduaneras.

En tales casos, los intereses serán pagados desde la fecha de expi- ración del plazo de tres meses hasta la fecha de la devolución. El tipo de interés se establecerá con arreglo al artículo 77.

5. Cuando la autoridad competente haya concedido errónea- mente una devolución o condonación, la deuda aduanera inicial volverá a ser exigible siempre que esta no haya prescrito con arre- glo al artículo 68.

En tales casos, los intereses pagados con arreglo al apartado 4, párrafo segundo, deberán ser reembolsados.

Artículo 80

Devolución y condonación del cobro excesivo de importes de derechos de importación o de exportación

Se devolverá o condonará un importe de derechos de importación o de exportación en la medida en que el importe correspondiente a la deuda aduanera inicialmente notificada exceda del importe exigible, o en que la deuda aduanera haya sido notificada al deu- dor en contra de lo establecido en el artículo 67, apartado 1, letras c) o d).

Artículo 81

Mercancías defectuosas o que incumplen los términos del contrato

1. Un importe de derechos de importación será devuelto o condonado si la notificación de la deuda aduanera se refiere a mercancías que fueron rechazadas por el importador debido a que, en el momento del levante, se hallaban defectuosas o no cumplían los términos del contrato con arreglo al cual se importaron.

Se asimilarán a mercancías defectuosas las mercancías dañadas antes del levante.

2. Se concederá la devolución o la condonación de los dere- chos de importación siempre que las mercancías no hayan sido utilizadas, salvo por lo que respecta a la utilización inicial que pueda haber resultado necesaria para comprobar que eran defec- tuosas o que no cumplían los términos del contrato y siempre que hayan sido exportadas fuera del territorio aduanero de la Comunidad.

3. En lugar de su exportación, las autoridades aduaneras per- mitirán, a petición del interesado, que las mercancías se incluyan en el régimen de perfeccionamiento activo, incluso para su des- trucción, en el régimen de tránsito externo o en el régimen de depósito aduanero o de zona franca.

Artículo 82

Devolución o condonación debidas a un error de las autoridades competentes

1. En situaciones distintas de las referidas en el artículo 79, apartado 1, párrafo segundo, y en los artículos 80, 81 y 83, se devolverá o condonará un importe de derechos de importación o exportación cuando, como consecuencia de un error cometido por las autoridades competentes, el importe correspondiente a la deuda aduanera notificada inicialmente sea inferior al importe exi- gible, siempre que se cumplan las siguientes condiciones:

a) el deudor no pudo haber detectado razonablemente dicho error;

b) el deudor actuó de buena fe.

2. Cuando se conceda el trato preferencial de las mercancías con arreglo a un sistema de cooperación administrativa en que participen las autoridades de un país o territorio situado fuera del territorio aduanero de la Comunidad, el hecho de que dichas auto- ridades expidan un certificado, en caso de que resulte ser inco- rrecto, constituirá un error que no pudo haber sido detectado razonablemente a efectos del apartado 1, letra a).

L 145/30 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

No obstante, el hecho de expedir un certificado incorrecto no constituirá un error cuando el certificado se base en una relación de los hechos incorrecta aportada por el exportador, excepto cuando sea evidente que las autoridades expedidoras sabían o deberían haber sabido que las mercancías no cumplían las condi- ciones establecidas para tener derecho al tratamiento preferencial.

Se considerará que el deudor actuó de buena fe si se puede demos- trar que, durante el período de operaciones comerciales de que se trate, veló adecuadamente por que se cumplieran todas las con- diciones para el tratamiento preferencial.

El deudor no podrá alegar su buena fe si la Comisión ha publi- cado un anuncio en el Diario Oficial de la Unión Europea en el que se declare que existen motivos para dudar de la adecuada aplica- ción de los acuerdos preferenciales por el país o territorio beneficiario.

Artículo 83

Devolución y condonación por equidad

En situaciones diferentes de las mencionadas en el artículo 79, apartado 1, párrafo segundo, y en los artículos 80, 81 y 82, se devolverá o condonará un importe de derechos de importación y de exportación en aras de la equidad cuando nazca una deuda aduanera en circunstancias especiales en las que no quepa atribuir al deudor ninguna tentativa de fraude ni negligencia manifiesta.

Artículo 84

Procedimiento de devolución y condonación

1. Las solicitudes de devolución o de condonación de confor- midad con el artículo 79 se presentarán a la aduana correspon- diente dentro de los plazos siguientes:

a) en caso de un exceso de cobro de derechos, error de las auto- ridades competentes, o equidad, en el plazo de tres años a partir de la fecha de notificación de la deuda aduanera;

b) en caso de mercancías defectuosas o que incumplen las con- diciones del contrato, en el plazo de un año a partir de la fecha de notificación de la deuda aduanera;

c) en caso de invalidación de una declaración en aduana, en el plazo especificado en las normas aplicables a la invalidación.

El plazo especificado en las letras a) y b) del párrafo primero se prorrogará cuando el solicitante presente pruebas de que se vio imposibilitado para presentar su solicitud dentro del plazo esta- blecido por tratarse de un caso fortuito o de fuerza mayor.

2. Cuando se haya presentado un recurso con arreglo al artí- culo 23 contra la notificación de la deuda aduanera, se suspen- derá el plazo correspondiente especificado en el párrafo primero del apartado 1 del presente artículo, a partir de la fecha en que se presentó el recurso, mientras dure el procedimiento de este.

Artículo 85

Medidas de aplicación

La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamen- tación contemplado en el artículo 184, apartado 2, las medidas de

aplicación de la presente sección. Dichas medidas incluirán la determinación, en particular, de los casos en los que la Comisión será competente para decidir, con arreglo al procedimiento de gestión contemplado en el artículo 184, apartado 3, si está justi- ficada la condonación o la devolución del importe de los derechos de importación o exportación.

CAPÍTULO 4

Extinción de la deuda aduanera

Artículo 86

Extinción

1. Sin perjuicio del artículo 68 y de las disposiciones vigentes relativas a la no recaudación del importe de derechos de impor- tación o exportación correspondiente a una deuda aduanera en caso de que se determine judicialmente la insolvencia del deudor, una deuda aduanera de importación o de exportación se extin- guirá de una de las siguientes maneras:

a) mediante el pago del importe de los derechos de importación o de exportación;

b) a reserva del apartado 4, por condonación del importe de los derechos de importación o exportación;

c) cuando, respecto de mercancías declaradas para un régimen aduanero que implique la obligación de pagar derechos, se invalide la declaración en aduana;

d) cuando unas mercancías sujetas a derechos de importación o de exportación sean decomisadas;

e) cuando unas mercancías sujetas a derechos de importación o de exportación sean confiscadas y simultánea o posterior- mente decomisadas;

f) cuando unas mercancías sujetas a derechos de importación y de exportación sean destruidas bajo supervisión aduanera o abandonadas en beneficio del Estado;

g) cuando la desaparición de las mercancías o el incumpli- miento de las obligaciones derivadas de la legislación adua- nera se derive de la total destrucción o pérdida irremediable de dichas mercancías por causa inherente a la naturaleza misma de las mercancías, caso fortuito o fuerza mayor, o como consecuencia de instrucciones de las autoridades adua- neras; a efectos de la presente letra, las mercancías se consi- derarán irremediablemente perdidas cuando nadie pueda utilizarlas;

h) cuando la deuda aduanera nazca con arreglo a los artícu- los 46 o 49 y se cumplan las siguientes condiciones:

i) el incumplimiento que llevó al nacimiento de la deuda aduanera no tenga efectos significativos para el adecuado funcionamiento del régimen aduanero de que se trate y no constituya tentativa de fraude,

ii) todos los trámites necesarios para regularizar la situa- ción de las mercancías se lleven a cabo posteriormente;

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/31

i) cuando las mercancías despachadas a libre práctica con exen- ción de derechos, o acogidas a un derecho de importación reducido debido a su destino final, se hayan exportado con autorización de las autoridades aduaneras;

j) cuando haya nacido con arreglo al artículo 45 y cuando los trámites efectuados para obtener el tratamiento arancelario preferencial mencionado en dicho artículo sean anulados;

k) cuando, a reserva del apartado 5 del presente artículo, la deuda aduanera haya nacido con arreglo al artículo 46 y se justifique a satisfacción de las autoridades aduaneras que las mercancías no se han utilizado ni consumido y han sido exportadas desde el territorio aduanero de la Comunidad.

2. No obstante, en caso de decomiso, tal como se menciona en el apartado 1, letra d), se considerará que la deuda aduanera, a efectos de las sanciones aplicables a las infracciones aduaneras, no se ha extinguido cuando, con arreglo a la legislación de un Estado miembro, los derechos de aduana o la existencia de una deuda aduanera constituyan la base para determinar las sanciones.

3. Cuando, con arreglo al apartado 1, letra g), una deuda adua- nera se haya extinguido respecto de unas mercancías despacha- das a libre práctica con exención de derechos o acogidas a un derecho de importación reducido debido a su destino final, todo residuo o desecho resultante de su destrucción será considerado como mercancías no comunitarias.

4. Cuando varias personas sean responsables del pago del importe de los derechos de importación o exportación correspon- diente a la deuda aduanera, y se conceda la condonación, la deuda aduanera solo se extinguirá respecto de la persona o personas a las que se conceda la condonación.

5. En el caso mencionado en el apartado 1, letra k), la deuda aduanera no se extinguirá respecto de toda persona o personas que hayan intentado cometer un fraude.

6. Cuando la deuda aduanera haya nacido con arreglo al artí- culo 46, esta se extinguirá con respecto a la persona cuyo com- portamiento no haya incluido ninguna tentativa de fraude y que haya contribuido a la lucha contra el fraude.

7. La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del presente artículo.

TÍTULO IV

MERCANCÍAS INTRODUCIDAS EN EL TERRITORIO ADUANERO DE LA COMUNIDAD

CAPÍTULO 1

Declaración sumaria de entrada

Artículo 87

Obligación de presentar una declaración sumaria de entrada

1. Las mercancías introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad deberán ser objeto de una declaración sumaria de

entrada, salvo los medios de transporte importados temporal- mente y los medios de transporte y las mercancías que se hallen en ellos que se limiten a atravesar las aguas territoriales o el espa- cio aéreo del territorio aduanero de la Comunidad sin hacer escala en dicho territorio.

2. Salvo que se disponga lo contrario en la legislación adua- nera, la declaración sumaria de entrada será presentada a la aduana competente antes de que las mercancías sean introduci- das en el territorio aduanero de la Comunidad.

Las autoridades aduaneras podrán aceptar, en vez de la presenta- ción de una declaración sumaria de entrada, la presentación de una notificación y el acceso a los datos de la declaración sumaria de entrada en el sistema informático del operador económico.

3. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento completándolo, y que establezcan lo siguiente:

a) los casos, distintos de los mencionados en el apartado 1 del presente artículo, en los que la exigencia de una declaración sumaria de entrada podrá dispensarse o adaptarse y las con- diciones con arreglo a las cuales podrá dispensarse o adaptarse;

b) la fecha límite en la que la declaración sumaria de entrada deberá presentarse o estar disponible antes de que las mer- cancías sean introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad;

c) las normas referentes a las excepciones y variaciones relati- vas a la fecha límite mencionada en la letra b);

d) las normas de determinación de la aduana competente en la que se presentará o estará disponible la declaración sumaria de entrada y en la que deberán llevarse a cabo los análisis de riesgos y los controles de entradas basados en el riesgo,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Cuando se adopten dichas medidas se tendrán en cuenta:

a) circunstancias especiales;

b) la aplicación de dichas medidas a determinados tipos de trá- fico de mercancías, modos de transporte u operadores económicos;

c) los acuerdos internacionales que establezcan mecanismos especiales de seguridad.

Artículo 88

Presentación y persona responsable

1. La declaración sumaria de entrada se presentará mediante una técnica de tratamiento electrónico de datos. Podrá utilizarse información comercial, portuaria o de transporte, siempre que contenga los datos necesarios para una declaración sumaria de entrada.

L 145/32 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Las autoridades aduaneras, en circunstancias excepcionales, podrán aceptar declaraciones sumarias de entrada en papel, siem- pre que apliquen el mismo nivel de gestión de riesgos que el apli- cado a las declaraciones sumarias de entrada efectuadas mediante una técnica de tratamiento electrónico de datos y se cumplan las exigencias para el intercambio de dichos datos con otras aduanas.

2. La declaración sumaria de entrada será presentada por la persona que introduzca las mercancías en el territorio aduanero de la Comunidad, o que asuma la responsabilidad del transporte de las mercancías en dicho territorio.

3. Sin perjuicio de las obligaciones de la persona mencionada en el apartado 2, la declaración sumaria de entrada podrá ser pre- sentada en su lugar por una de las siguientes personas:

a) el importador o destinatario u otra persona en cuyo nombre o por cuya cuenta actúe la persona mencionada en el apartado 2;

b) cualquier persona que esté en condiciones de presentar o de disponer que se presenten las mercancías en cuestión a la autoridad aduanera competente.

4. Cuando la declaración sumaria de entrada la presente una persona distinta del titular del medio de transporte con el que las mercancías se introducen en el territorio aduanero de la Comu- nidad, dicho titular deberá presentar en la aduana competente un aviso de llegada en forma de manifiesto de carga, boletín de expe- dición o lista de carga, en el que constarán todos los elementos necesarios para la identificación de las mercancías transportadas que vayan a ser objeto de una declaración sumaria de entrada.

La Comisión determinará, con arreglo al procedimiento contem- plado en el artículo 184, apartado 2, el conjunto de datos que habrán de figurar en el aviso de llegada.

El apartado 1 se aplicará, mutatis mutandis, al aviso de llegada mencionado en el párrafo primero del presente apartado.

Artículo 89

Rectificación de la declaración sumaria de entrada

1. Previa solicitud de la persona que presente la declaración sumaria de entrada, se le permitirá rectificar uno o más datos de esta declaración después de que haya sido presentada.

No obstante, no será posible efectuar una rectificación de ese tipo después de que las autoridades aduaneras:

a) o bien hayan comunicado a la persona que presentó la decla- ración sumaria de entrada su intención de examinar las mercancías;

b) o bien hayan comprobado la inexactitud de los datos en cuestión;

c) o bien hayan permitido la retirada de las mercancías del lugar en el que fueron presentadas.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, que establezcan excep- ciones a la letra c) del apartado 1 del presente artículo, y que defi- nan, en particular, lo siguiente:

a) criterios para establecer los motivos de rectificación después de la retirada;

b) los elementos de los datos que podrán rectificarse;

c) el plazo después de la retirada en el que puede permitirse la rectificación,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 90

Declaración en aduana que sustituye a la declaración sumaria de entrada

La aduana competente podrá no exigir la presentación de una declaración sumaria de entrada respecto de las mercancías para las cuales se ha presentado una declaración en aduana antes de que haya expirado la fecha límite mencionada en el artículo 87, apar- tado 3, letra b). En este caso, la declaración en aduana contendrá como mínimo los datos necesarios para la declaración sumaria de entrada. Hasta el momento en que la declaración en aduana sea admitida de conformidad con el artículo 112, tendrá el estatuto de declaración sumaria de entrada.

CAPÍTULO 2

Llegada de las mercancías

S e c c i ó n 1

I n t r odu c c i ón d e l a s me r c an c í a s e n e l t e r r i t o r i o a du an e r o d e l a Comun i d ad

Artículo 91

Vigilancia aduanera

1. Las mercancías introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad, a partir del momento de su introducción, se hallarán bajo vigilancia aduanera y podrán ser objeto de controles adua- neros. Cuando proceda, estarán sujetas a prohibiciones y restric- ciones que estén justificadas, entre otras cosas, por razones de moralidad, orden o seguridad públicos, protección de la salud y la vida de personas, animales o plantas, protección del medio ambiente, protección del patrimonio artístico, histórico o arqueo- lógico nacional y protección de la propiedad industrial o comer- cial, incluidos los controles sobre precursores químicos, mercancías que infrinjan determinados derechos de propiedad intelectual y dinero en metálico que se introduzcan en la Comu- nidad, así como a la aplicación de medidas de conservación y ges- tión de los recursos pesqueros y de medidas de política comercial.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/33

Permanecerán bajo dicha vigilancia mientras ello resulte necesa- rio para determinar su estatuto aduanero y no serán retiradas de esta sin previa autorización de las autoridades aduaneras.

Sin perjuicio del artículo 166, las mercancías comunitarias no estarán bajo vigilancia aduanera una vez se haya determinado su estatuto aduanero.

Las mercancías no comunitarias estarán bajo vigilancia aduanera hasta que cambie su estatuto aduanero, o hasta que sean reexpor- tadas o destruidas.

2. El titular de las mercancías bajo vigilancia aduanera, previa autorización de las autoridades aduaneras, podrá examinar en cualquier momento las mercancías o tomar muestras de ellas, en particular con objeto de determinar su clasificación arancelaria, valor en aduana o estatuto aduanero.

Artículo 92

Traslado al lugar apropiado

1. La persona que introduzca mercancías en el territorio adua- nero de la Comunidad las trasladará sin demora, utilizando, en su caso, la vía determinada por las autoridades aduaneras y según las modalidades establecidas por dichas autoridades, bien a la aduana designada por las autoridades aduaneras o a cualquier otro lugar designado o autorizado por dichas autoridades, bien a una zona franca.

Las mercancías introducidas en una zona franca serán introduci- das directamente en dicha zona franca, bien por vía marítima o aérea o, en caso de que sea por vía terrestre, sin pasar por otra parte del territorio aduanero de la Comunidad, cuando se trate de una zona franca contigua a la frontera terrestre entre un Estado miembro y un tercer país.

Las mercancías serán presentadas a las autoridades aduaneras, de conformidad con el artículo 95.

2. Toda persona que se haga cargo del transporte de las mer- cancías después de que se hayan introducido en el territorio adua- nero de la Comunidad se hará responsable de la ejecución de la obligación a que se refiere el apartado 1.

3. Se asimilarán a mercancías introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad las mercancías que, aunque estén aún fuera de dicho territorio, puedan estar sujetas al control de las autoridades aduaneras de un Estado miembro en virtud de un acuerdo celebrado con el país o territorio de que se trate situado fuera del territorio aduanero de la Comunidad.

4. El apartado 1 no impedirá la aplicación de disposiciones especiales en materia de cartas, postales e impresos, así como sus equivalentes electrónicos contenidos en otros medios, o de mer- cancías transportadas por los viajeros, mercancías transportadas en las zonas fronterizas o por conductos o hilos o cualquier otro

tráfico de escasa importancia económica, siempre que la vigilan- cia aduanera y las posibilidades de control aduanero no se vean comprometidas por ello.

5. El apartado 1 no se aplicará a los medios de transporte y a las mercancías que se hallen en ellos que tan solo atraviesen las aguas territoriales o el espacio aéreo del territorio aduanero de la Comunidad sin hacer escala en ese territorio.

Artículo 93

Servicios aéreos y marítimos intracomunitarios

1. Los artículos 87 a 90, el artículo 92, apartado 1, y los artí- culos 94 a 97 no se aplicarán a las mercancías que hayan aban- donado temporalmente el territorio aduanero de la Comunidad circulando entre dos puntos de la Comunidad por vía marítima o aérea siempre y cuando el transporte se haya efectuado en línea directa por un avión o un barco de línea regular sin escala fuera del territorio aduanero de la Comunidad.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, complementándolo, y que establezcan normas especiales para los aviones o barcos de línea regular, se adoptarán con arreglo a procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 94

Traslado en circunstancias especiales

1. Cuando, por caso fortuito o fuerza mayor, no pueda cum- plirse la obligación establecida en el artículo 92, apartado 1, la persona vinculada por dicha obligación o toda otra persona que actúe en nombre de dicha persona informará a las autoridades aduaneras de la situación sin demora. Cuando el caso fortuito o de fuerza mayor no haya ocasionado la pérdida total de las mer- cancías, se deberá además informar a las autoridades aduaneras del lugar exacto en el que se hallen dichas mercancías.

2. Cuando por caso fortuito o fuerza mayor, los buques o aeronaves contemplados en el artículo 92, apartado 5, se vean obligados a hacer escala o detenerse de forma temporal en el terri- torio aduanero de la Comunidad sin poder cumplir la obligación prevista en el artículo 92, apartado 1, la persona que haya intro- ducido el buque o aeronave en el territorio aduanero de la Comu- nidad, o cualquier otra persona que actúe en su lugar, informará sin demora de esta situación a las autoridades aduaneras.

3. Las autoridades aduaneras determinarán las medidas que deban cumplirse para facilitar la vigilancia aduanera de las mer- cancías contempladas en el apartado 1, así como de los buques o aeronaves y de las mercancías que se hallen en ellos, de confor- midad con el apartado 2, y garantizar, llegado el caso, su ulterior presentación en una aduana o en cualquier otro lugar designado o autorizado por dichas autoridades.

L 145/34 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

S e c c i ó n 2

P r e s en t a c i ón , d e s c a r g a y ex amen de l a s me r c an c í a s

Artículo 95

Presentación de las mercancías en aduana

1. Las mercancías introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad serán presentadas en aduana inmediatamente después de su llegada a cualquier aduana designada o a cualquier lugar designado o aprobado por las autoridades aduaneras o a una zona franca por una de las siguientes personas:

a) la persona que introdujo las mercancías en el territorio adua- nero de la Comunidad;

b) la persona en cuyo nombre o por cuya cuenta actúe la per- sona que introdujo las mercancías en dicho territorio;

c) la persona que asumió la responsabilidad por el transporte de las mercancías después de que fueran introducidas en el terri- torio aduanero de la Comunidad.

2. Sin perjuicio de las obligaciones de la persona descrita en el apartado 1, la presentación de las mercancías podrá ser efectuada en su lugar por una de las siguientes personas:

a) toda persona que incluya inmediatamente las mercancías en un régimen aduanero;

b) el titular de una autorización para el funcionamiento de almacenes de depósito o toda persona que realice una activi- dad en una zona franca.

3. La persona que presente las mercancías hará referencia a la declaración sumaria de entrada o a la declaración en aduana que haya sido presentada respecto de las mercancías.

4. El apartado 1 no impedirá la aplicación de disposiciones especiales en materia de cartas, postales e impresos, así como sus equivalentes electrónicos contenidos en otros medios, o de mer- cancías transportadas por los viajeros, mercancías transportadas en las zonas fronterizas o por conductos o hilos o cualquier otro tráfico de escasa importancia económica, siempre que la vigilan- cia aduanera y las posibilidades de control aduanero no se vean comprometidas por ello.

Artículo 96

Descarga y examen de las mercancías

1. Únicamente se podrán descargar o transbordar las mercan- cías del medio de transporte en que se hallen, previa autorización de las autoridades aduaneras, en los lugares designados o autori- zados por dichas autoridades.

No obstante, no se exigirá dicha autorización en caso de peligro inminente que requiera la inmediata descarga de la totalidad o parte de las mercancías. En tal caso, las autoridades aduaneras serán inmediatamente informadas al respecto.

2. Las autoridades aduaneras podrán exigir en cualquier momento que las mercancías sean descargadas y desembaladas con objeto de examinarlas, tomando muestras o examinando los medios de transporte en que se hallen.

3. Las mercancías presentadas en aduana no serán retiradas del lugar en que hayan sido presentadas sin previa autorización de las autoridades aduaneras.

S e c c i ó n 3

Fo rma l i d a d e s po s t e r i o r e s a l a p r e s en t a c i ón

Artículo 97

Obligación de incluir las mercancías no comunitarias en un régimen aduanero

1. Sin perjuicio del artículo 125, 126 y 127, las mercancías no comunitarias presentadas en aduana serán incluidas en un régi- men aduanero.

2. Salvo que se disponga lo contrario, el declarante podrá elegir libremente el régimen aduanero en el que desee incluir las mercan- cías, bajo las condiciones de dicho régimen, independientemente de su naturaleza, cantidad, país de origen, envío o destino.

Artículo 98

Mercancías consideradas en depósito temporal

1. Salvo cuando las mercancías se incluyan inmediatamente en un régimen aduanero para el que haya sido admitida una decla- ración en aduana, o hayan sido introducidas en una zona franca, se considerará que las mercancías no comunitarias presentadas en aduana han sido incluidas en depósito temporal, de conformidad con el artículo 151.

2. Sin perjuicio de la obligación establecida en el artículo 87, apartado 2, y las excepciones o la dispensa establecidas por las medidas adoptadas con arreglo al artículo 87, apartado 3, cuando se compruebe que las mercancías no comunitarias presentadas en aduana no son objeto de una declaración sumaria de entrada, el titular de las mercancías presentará inmediatamente dicha declaración.

S e c c i ó n 4

Mer c an c í a s qu e h an c i r c u l a do a l ampa ro d e un r é g imen de t r á n s i t o

Artículo 99

Dispensa para las mercancías que lleguen incluidas en el régimen de tránsito

El artículo 92, salvo el párrafo primero de su apartado 1, y los artículos 95 a 98 no se aplicarán cuando las mercancías que se encuentren incluidas en el régimen de tránsito sean introducidas en el territorio aduanero de la Comunidad.

Artículo 100

Disposiciones aplicables a las mercancías no comunitarias tras haber finalizado un régimen de tránsito

Los artículos 96, 97 y 98 se aplicarán a las mercancías no comu- nitarias que se transporten al amparo de un régimen de tránsito, una vez hayan sido presentadas en una aduana de destino en el territorio aduanero de la Comunidad de conformidad con las nor- mas que regulan el tránsito.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/35

TÍTULO V

NORMAS GENERALES SOBRE EL ESTATUTO ADUANERO, LA INCLUSIÓN DE MERCANCÍAS EN UN RÉGIMEN ADUANERO, LA VERIFICACIÓN, EL LEVANTE Y LA CESIÓN DE LAS

MERCANCÍAS

CAPÍTULO 1

Estatuto aduanero de las mercancías

Artículo 101

Presunción de estatuto aduanero de mercancías comunitarias

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 161, se presu- mirá que todas las mercancías que se hallan en el territorio adua- nero de la Comunidad tienen el estatuto aduanero de mercancías comunitarias, salvo que se compruebe que no son mercancías comunitarias.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento completándolo, y que establezcan:

a) los casos en que no se aplicará la presunción mencionada en el apartado 1 del presente artículo;

b) los medios para determinar qué mercancías tienen estatuto aduanero de mercancías comunitarias;

c) los supuestos en que las mercancías que se obtienen entera- mente en el territorio aduanero de la Comunidad no tendrán estatuto aduanero de mercancías comunitarias si se han obte- nido a partir de mercancías incluidas bajo un régimen de tránsito externo, de depósito, de importación temporal o de perfeccionamiento activo,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 102

Pérdida del estatuto aduanero de mercancías comunitarias

Las mercancías comunitarias se convertirán en mercancías no comunitarias en los siguientes casos:

a) cuando salgan del territorio aduanero de la Comunidad, siempre que no se apliquen las normas sobre tránsito interno o las medidas establecidas con arreglo al artículo 103;

b) cuando se incluyan en un régimen de tránsito externo, de depósito o de perfeccionamiento activo, siempre que la legis- lación aduanera así lo establezca;

c) cuando se incluyan en un régimen de destino final y sean posteriormente bien abandonadas en beneficio del Estado o bien destruidas y terminen como residuos;

d) cuando la declaración de despacho a libre práctica de las mer- cancías sea invalidada después de haberse efectuado el levante de conformidad con el artículo 114, apartado 2.

Artículo 103

Mercancías comunitarias que salen temporalmente del territorio aduanero

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, complementándolo, y que establezcan las condiciones con arreglo a las cuales podrán circular las mercan- cías comunitarias, sin hallarse al amparo de un régimen aduanero, entre dos puntos del territorio aduanero de la Comunidad y tem- poralmente fuera de dicho territorio sin alteración de su estatuto aduanero, se adoptarán con arreglo al procedimiento de regla- mentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

CAPÍTULO 2

Inclusión de mercancías en un régimen aduanero

S e c c i ó n 1

Di spo s i c i on e s g en e r a l e s

Artículo 104

Declaración en aduana de mercancías y vigilancia aduanera de las mercancías comunitarias

1. Todas las mercancías que vayan a incluirse en un régimen aduanero, salvo el régimen de zona franca, serán objeto de una declaración en aduana apropiada para el régimen concreto de que se trate.

2. Las mercancías comunitarias declaradas para la exportación, tránsito interno comunitario o el régimen de perfeccionamiento pasivo serán objeto de vigilancia aduanera desde el momento de admisión de la declaración mencionada en el apartado 1 hasta el momento en que salgan del territorio aduanero de la Comunidad, sean abandonadas en beneficio del Estado o destruidas o se inva- lide la declaración en aduana.

Artículo 105

Aduanas competentes

1. Salvo que la legislación comunitaria disponga lo contrario, los Estados miembros determinarán la localización y competen- cias de las distintas aduanas situadas en su territorio.

Los Estados miembros se asegurarán de que se asigne a dichas aduanas un horario oficial, razonable y adecuado, teniendo en cuenta la naturaleza del tráfico y de las mercancías y el régimen aduanero en que se vayan a incluir, de modo que el flujo del trá- fico internacional no se vea entorpecido ni perturbado.

L 145/36 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

2. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas que definan las funciones y responsabilidades de las aduanas competentes, y especialmente las siguientes:

a) la aduana de entrada, importación, exportación o salida;

b) la aduana encargada de llevar a cabo las formalidades nece- sarias para la inclusión de las mercancías en un régimen aduanero;

c) la aduana encargada de conceder autorizaciones y supervisar los procedimientos aduaneros.

Artículo 106

Despacho de aduanas centralizado

1. Las autoridades aduaneras podrán autorizar a una persona a presentar en la aduana competente del lugar en el que la per- sona esté establecida, o a poner a disposición de dicha aduana, una declaración en aduana relativa a mercancías que se presentan a despacho en otra aduana. En tales casos, se considerará que la deuda aduanera se ha originado en la aduana en la que se haya presentado o a cuya disposición se haya puesto la declaración.

2. La aduana en la que se presente o a cuya disposición se ponga la declaración en aduana llevará a cabo las formalidades de la verificación de la declaración, la recaudación del importe de derechos de importación o exportación correspondiente a cual- quier deuda aduanera y la autorización del levante de las mercancías.

3. La aduana en la que se presenten las mercancías llevará a cabo, sin perjuicio de sus propios controles aduaneros de seguri- dad, cualquier examen que, con justificación, le pida la aduana en que se haya presentado o a cuya disposición se haya puesto la declaración en aduana, y permitirá el levante de las mercancías atendiendo a la información que reciba de dicha aduana.

4. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, que establezcan, en par- ticular, normas en relación con lo siguiente:

a) la concesión de la autorización a que se refiere el apartado 1;

b) los casos en que se llevará a cabo una revisión de la autorización;

c) las condiciones de concesión de la autorización;

d) la identificación de la autoridad aduanera competente para la concesión de la autorización;

e) las consultas con otras autoridades aduaneras y el suministro de información a dichas autoridades, si procede;

f) las condiciones en que podrá suspenderse o revocarse la autorización;

g) la función y las responsabilidades específicas de las aduanas competentes implicadas, en particular por lo que atañe a los controles que deberán realizarse;

h) la forma de cumplimiento de los trámites y los posibles pla- zos para ello,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Dichas medidas tendrán en cuenta lo siguiente:

— por lo que atañe a la letra c), cuando esté implicado más de un Estado miembro, el cumplimiento por parte del solicitante de los criterios fijados en el artículo 14 para la concesión del estatuto de operador económico autorizado,

— por lo que atañe a la letra d), el lugar en que se lleve o se encuentre accesible la contabilidad principal del solicitante a efectos aduaneros, a fin de facilitar los controles basados en auditorías, y en el que vaya a realizarse al menos una parte de las actividades a que se refiere la autorización.

Artículo 107

Tipos de declaración en aduana

1. La declaración en aduana será presentada utilizando una técnica de tratamiento electrónico de datos. Las autoridades adua- neras podrán permitir que la declaración en aduana adopte la forma de una inscripción en los libros de contabilidad del decla- rante, siempre que dichas autoridades tengan acceso a dichos datos en el sistema electrónico del declarante y que se satisfagan los requisitos para cualquier intercambio necesario de dichos datos entre aduanas.

2. Cuando así se disponga en la legislación aduanera, las auto- ridades aduaneras podrán aceptar una declaración aduanera en papel o una declaración aduanera verbal o cualquier otro acto por el cual las mercancías puedan ser incluidas en un régimen aduanero.

3. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, las medidas de aplicación del presente artículo.

S e c c i ó n 2

Dec l a r a c i on e s a du an e r a s no rma l e s

Artículo 108

Contenido de una declaración y documentos justificativos

1. Las declaraciones en aduana contendrán todos los datos necesarios para la aplicación de las disposiciones que regulan el régimen aduanero para el que se declaren las mercancías. Las declaraciones en aduana efectuadas utilizando un procedimiento informático incluirán una firma electrónica u otro medio de autenticación. Las declaraciones en papel irán firmadas.

La Comisión establecerá, con arreglo al procedimiento de regla- mentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, las espe- cificaciones a las que deberá ajustarse la declaración en aduana.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/37

2. Los documentos justificativos exigidos para la aplicación de las disposiciones que regulan el régimen aduanero para el que se declaran las mercancías se pondrán a disposición de las autorida- des aduaneras en el momento en que se presente la declaración.

3. Cuando se presente una declaración en aduana utilizando una técnica de tratamiento electrónico de datos, las autoridades aduaneras podrán permitir que los documentos justificativos tam- bién se presenten mediante la misma técnica. Las autoridades aduaneras podrán aceptar, en vez de la presentación de estos documentos, el acceso a los datos pertinentes en el sistema infor- mático del operador económico.

No obstante, previa petición del declarante, las autoridades adua- neras podrán permitir que dichos documentos estén disponibles tras el levante de las mercancías.

4. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación de los apartados 2 y 3 del presente artículo.

S e c c i ó n 3

Dec l a r a c i on e s a du an e r a s s imp l i f i c a d a s

Artículo 109

Declaración simplificada

1. Las autoridades aduaneras autorizarán, siempre que se cum- plan las condiciones estipuladas en los apartados 2 y 3 del pre- sente artículo, que cualquier persona incluya mercancías en un régimen aduanero sirviéndose de una declaración simplificada en la cual se podrán omitir algunos de los datos y documentos jus- tificativos mencionados en el artículo 108.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, relativas a las condicio- nes en las que se dará la autorización a que se refiere el apartado 1 del presente artículo se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

3. La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas que regulen las especificaciones a las que deberá atenerse la declaración aduanera simplificada.

Artículo 110

Declaración complementaria

1. En caso de una declaración simplificada con arreglo al artí- culo 109, apartado 1, el declarante suministrará una declaración complementaria que contenga los demás datos necesarios para completar la declaración en aduana para el régimen aduanero considerado.

La declaración complementaria podrá ser de carácter global, periódico o recapitulativo.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepcio- nes a lo dispuesto en el párrafo primero del presente apartado, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

2. Se considerará que la declaración complementaria y la declaración simplificada mencionadas en el artículo 109, apar- tado 1, constituyen un instrumento único e indivisible que surtirá efecto en la fecha en que se admita la declaración simplificada de conformidad con el artículo 112.

Cuando la declaración simplificada sea sustituida por una inscrip- ción en los libros de contabilidad del declarante y el acceso de las autoridades aduaneras a dichos datos, la declaración surtirá efec- tos a partir de la fecha en que las mercancías se hayan inscrito en los libros.

3. Se considerará que el lugar en que deberá ser presentada la declaración complementaria de conformidad con la autorización, a efectos del artículo 55, será el lugar en que haya sido presentada la declaración en aduana.

S e c c i ó n 4

Di spo s i c i on e s a p l i c a b l e s a t od a s l a s d e c l a r a c i on e s en adu an a

Artículo 111

Declarante

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 110, apartado 1, la declaración en aduana podrá ser realizada por toda persona que pueda presentar o tener disponibles todos los documentos que se exijan para la aplicación de las disposiciones que regulan el régi- men aduanero respecto del cual se declaren las mercancías. Dicha persona también podrá presentar las mercancías en cuestión o hacerlas presentar en la aduana competente.

No obstante, cuando la admisión de una declaración en aduana imponga obligaciones particulares a una persona concreta, la declaración deberá ser efectuada por dicha persona o por su representante.

2. El declarante deberá estar establecido en el territorio adua- nero de la Comunidad. No obstante, estarán exentas de la obliga- ción de establecimiento en la Comunidad:

— las personas que presenten una declaración a efectos de trán- sito o de admisión temporal,

— las personas que declaren mercancías de forma ocasional siempre que las autoridades aduaneras lo consideren justificado.

3. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan los casos y las condiciones en que podrá dispensarse del requisito contemplado en el apartado 2, se adoptarán con arreglo al pro- cedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 112

Admisión de una declaración

1. Las declaraciones que cumplan las condiciones establecidas en el presente capítulo serán admitidas inmediatamente por las autoridades aduaneras, siempre que las mercancías a las que se refieran hayan sido presentadas en aduana o, a satisfacción de las autoridades aduaneras, vayan a ponerse a su disposición para los controles aduaneros.

L 145/38 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Cuando la declaración adopte la forma de inscripción en los libros de contabilidad del declarante y acceso de las autoridades adua- neras a dichos datos, se considerará que la declaración ha sido admitida desde el momento de la inscripción de las mercancías en los libros. Las autoridades aduaneras, sin perjuicio de las obliga- ciones legales del declarante o de la aplicación de los controles de seguridad y protección, podrán eximir de la obligación de que las mercancías se presenten o se pongan a su disposición para los controles aduaneros.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 110, apartado 2, o en el apartado 1, párrafo segundo, del presente artículo, las declaraciones en aduana que se presenten en una aduana distinta de la aduana en la que se presenten las mercancías serán admiti- das cuando esta última aduana confirme la disponibilidad de las mercancías para los controles aduaneros.

3. Salvo disposición contraria, la fecha de admisión de la decla- ración en aduana por las autoridades aduaneras será la fecha que deberá utilizarse para la aplicación de las disposiciones que regu- lan el régimen aduanero para el que se declaren las mercancías y para cualesquiera otras formalidades de importación o exportación.

4. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas que establezcan medidas de aplicación del presente artículo.

Artículo 113

Rectificación de una declaración

1. Podrá permitirse al declarante, previa solicitud, rectificar uno o más de los datos de la declaración después de que esta haya sido admitida por la aduana. La rectificación no permitirá utilizar la declaración para mercancías distintas de las contempladas ori- ginalmente en ella.

2. No se permitirá una rectificación de ese tipo cuando sea solicitada después de que las autoridades aduaneras:

a) hayan informado al declarante de que desean examinar las mercancías;

b) o bien hayan comprobado la inexactitud de los datos en cuestión;

c) o bien hayan autorizado el levante de las mercancías.

3. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepciones a lo dispuesto en el apartado 2, letra c), del presente artículo, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamen- tación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 114

Invalidación de una declaración

1. Las autoridades aduaneras, a solicitud del declarante, inva- lidarán una declaración ya admitida en los siguientes casos:

a) cuando se hayan cerciorado de que las mercancías van a incluirse inmediatamente en otro régimen aduanero;

b) cuando se hayan cerciorado de que, como consecuencia de circunstancias especiales, la inclusión de las mercancías en el régimen aduanero para el que fueron declaradas ya no está justificada.

No obstante, cuando las autoridades aduaneras hayan informado al declarante acerca de su intención de examinar las mercancías, no se aceptará una solicitud de invalidación de la declaración antes de que haya tenido lugar el examen.

2. La declaración no será invalidada después de que se haya procedido al levante de las mercancías.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepcio- nes a lo dispuesto en el párrafo primero del presente apartado, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

S e c c i ó n 5

Ot r a s s imp l i f i c a c i on e s

Artículo 115

Facilitación del establecimiento de la declaración en aduana de mercancías incluidas en diferentes subpartidas

arancelarias

Cuando un mismo envío esté compuesto de mercancías cuya subpartida arancelaria sea diferente y el tratamiento de cada una de estas mercancías según su subpartida arancelaria entrañe, para el establecimiento de la declaración en aduana, un trabajo y un coste desproporcionados con respecto al importe de los derechos de importación aplicables, las autoridades aduaneras, a petición del declarante, podrán aceptar que la totalidad del envío sea gra- vada tomando como base la subpartida arancelaria de las mercan- cías que estén sujetas al derecho de importación o de exportación más elevado.

La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del presente artículo.

Artículo 116

Simplificación de trámites y controles aduaneros

1. Las autoridades aduaneras podrán autorizar otras simplifi- caciones de los trámites y controles aduaneros, además de las pre- vistas en la sección 3 del presente capítulo.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, que establezcan, en par- ticular, normas en relación con lo siguiente:

a) la concesión de las autorizaciones a que se refiere el apartado 1;

b) los casos en que se llevará a cabo una revisión de las autori- zaciones y las condiciones en las que las autoridades aduane- ras controlarán su utilización;

c) las condiciones para la concesión de la autorización;

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/39

d) las condiciones en las que podrá autorizarse a un operador económico a efectuar determinados trámites aduaneros que en principio deberían ser efectuados por las autoridades aduaneras, incluida la autoliquidación de los derechos de importación y exportación, y a efectuar determinados con- troles bajo supervisión aduanera;

e) la identificación de la autoridad aduanera competente para la concesión de las autorizaciones;

f) las consultas con otras autoridades aduaneras y el suministro de información a dichas autoridades, si procede;

g) las condiciones en que podrán suspenderse o revocarse las autorizaciones;

h) la función y las responsabilidades específicas de las aduanas competentes implicadas, en particular por lo que atañe a los controles que deberán realizarse;

i) la forma de cumplimiento de los trámites y los posibles pla- zos para ello,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Dichas medidas tendrán en cuenta lo siguiente:

— los trámites y los controles aduaneros que deberán llevarse a cabo por razones de seguridad y protección respecto de las mercancías que entran en el territorio aduanero de la Comu- nidad o salen del mismo,

— las normas adoptadas en virtud de lo dispuesto en el artí- culo 25, apartado 3,

— por lo que atañe a la letra d), cuando esté implicado más de un Estado miembro, se mantendrá el estatuto de operador económico autorizado del solicitante con arreglo al artículo 14,

— por lo que atañe a la letra e), el lugar en que se lleve o se encuentre accesible la contabilidad principal del solicitante a efectos aduaneros, a fin de facilitar los controles basados en auditorías, y en el que vaya a realizarse al menos una parte de las actividades a que se refiere la autorización.

CAPÍTULO 3

Comprobación y levante de las mercancías

S e c c i ó n 1

Comprob a c i ón

Artículo 117

Comprobación de una declaración en aduana

Las autoridades aduaneras, a efectos de comprobar la exactitud de los datos contenidos en una declaración en aduana que han admi- tido, podrán:

a) examinar la declaración y todos los documentos justificantes;

b) exigir al declarante que presente otros documentos;

c) examinar las mercancías;

d) tomar muestras para análisis o para un examen pormenori- zado de las mercancías.

Artículo 118

Examen y extracción de muestras

1. El transporte de las mercancías hasta los lugares donde vayan a ser examinadas y donde se vayan a tomar muestras, así como todas las manipulaciones que requiera dicho examen o toma de muestras, serán efectuados por el declarante o bajo su responsabilidad. Los gastos que resulten de ello correrán a cargo del declarante.

2. El declarante tendrá el derecho de estar presente o represen- tado en el momento en que las mercancías sean examinadas y en el momento en que se tomen las muestras. Cuando las autorida- des aduaneras tengan motivos razonables para ello, podrán exigir del declarante que esté presente o sea representado al ser exami- nadas las mercancías o al ser tomadas las muestras, o que les pro- porcione la asistencia necesaria para facilitar dicho examen o toma de muestras.

3. Siempre que se efectúe con arreglo a las disposiciones vigen- tes, la extracción de muestras por parte de las autoridades adua- neras no dará lugar a ninguna indemnización por parte de la administración, si bien los gastos ocasionados por este análisis o examen correrán a cargo de esta última.

Artículo 119

Examen parcial y extracción de muestras

1. Cuando solo se examine o se tomen muestras de una parte de las mercancías objeto de una declaración en aduana, los resul- tados del examen parcial, o del análisis o examen de las muestras, se aplicarán a todas las mercancías comprendidas en la misma declaración.

No obstante, el declarante podrá solicitar un nuevo examen o extracción de muestras de las mercancías si considera que los resultados del examen parcial, o del análisis o examen de las muestras tomadas, no son válidos por lo que respecta al resto de las mercancías declaradas. Se dará curso favorable a la solicitud, siempre que no se haya procedido al levante de las mercancías o, se haya procedido al levante de las mercancías, siempre que el declarante pruebe que no han sido modificadas de ninguna manera.

2. A efectos del apartado 1, cuando una declaración en aduana incluya varias partidas de orden, cada una de ellas se considerará como una declaración separada.

L 145/40 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

3. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de ges- tión contemplado en el artículo 184, apartado 3, medidas que establezcan el procedimiento aplicable en caso de que los exáme- nes realizados con arreglo al apartado 1 del presente artículo den resultados divergentes.

Artículo 120

Resultados de la comprobación

1. Los resultados de la comprobación de la declaración en aduana serán utilizados para la aplicación de las disposiciones que regulen el régimen aduanero en el que se incluyan las mercancías.

2. Cuando no se compruebe la declaración en aduana, se apli- cará el apartado 1 con arreglo a los datos que figuren en la declaración.

3. Los resultados de las comprobaciones llevadas a cabo por las autoridades aduaneras tendrán la misma fuerza probatoria en todo el territorio aduanero de la Comunidad.

Artículo 121

Medidas de identificación

1. Las autoridades aduaneras o, en su caso, los operadores eco- nómicos autorizados al efecto por las autoridades aduaneras, adoptarán las medidas que permitan identificar las mercancías, cuando dicha identificación sea necesaria para garantizar el cum- plimiento de las disposiciones por las que se rige el régimen adua- nero para el que dichas mercancías han sido declaradas.

Dichas medidas de identificación tendrán el mismo efecto jurídico en todo el territorio aduanero de la Comunidad.

2. Los medios de identificación colocados en las mercancías o en los medios de transporte solo podrán ser retirados o destrui- dos por las autoridades aduaneras o por los operadores económi- cos con la autorización de dichas autoridades, salvo que, por caso fortuito o fuerza mayor, sea indispensable retirarlos o destruirlos para garantizar la protección de las mercancías o de los medios de transporte.

Artículo 122

Medidas de aplicación

La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicaciónde la presente sección.

S e c c i ó n 2

L ev an t e

Artículo 123

Levante de las mercancías

1. Sin perjuicio del artículo 117, cuando se cumplan las con- diciones para incluir las mercancías en el régimen de que se trate,

y siempre que no se haya aplicado restricción alguna a las mer- cancías, ni estas sean objeto de prohibición, las autoridades adua- neras autorizarán el levante de las mercancías tan pronto hayan sido comprobados los datos de la declaración en aduana, o hayan sido aceptados sin comprobación.

El párrafo primero se aplicará asimismo cuando la comprobación- mencionada en el artículo 117 no pueda ser completada en un plazo razonable y ya no sea necesario que estén presentes las mer- cancías a efectos de comprobación.

2. El levante se concederá una sola vez para la totalidad de las mercancías que sean objeto de la misma declaración.

A efectos del párrafo primero, cuando una declaración en aduana incluya varias partidas de orden, cada una de ellas se considerará como una declaración en aduana separada.

3. Cuando las mercancías se presenten en una aduana distinta de aquella en la que se haya admitido la declaración en aduana, las autoridades aduaneras afectadas intercambiarán la informa- ción necesaria para el levante de las mercancías, sin perjuicio de los controles pertinentes.

Artículo 124

Levante supeditado al pago del importe del derecho de importación o de exportación correspondiente a la deuda

aduanera o a la constitución de una garantía

1. Cuando la inclusión de mercancías en un régimen aduanero implique el nacimiento de una deuda aduanera, el levante de las mercancías estará supeditado al pago del importe del derecho de importación o de exportación correspondiente a la deuda adua- nera o a la constitución de una garantía que cubra dicha deuda.

No obstante, sin perjuicio del párrafo tercero, el párrafo primero no se aplicará al régimen de admisión temporal con exención par- cial de derechos de importación.

Cuando, con arreglo a las disposiciones que regulan el régimen aduanero para el que se declaren las mercancías, las autoridades aduaneras exijan la constitución de una garantía, solo se podrá conceder el levante de dichas mercancías para el régimen adua- nero considerado una vez se haya constituido dicha garantía.

2. La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas que establezcan excepciones a los párrafos primero y ter- cero del apartado 1 del presente artículo.

CAPÍTULO 4

Cesión de las mercancías

Artículo 125

Destrucción de las mercancías

Cuando las autoridades aduaneras tengan motivos razonables para ello, podrán disponer que se destruyan las mercancías pre- sentadas en aduana e informarán de ello al titular de las mercan- cías. Los costes de la destrucción correrán a cargo del titular de las mercancías.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/41

Artículo 126

Medidas que deberán tomar las autoridades aduaneras

1. Las autoridades aduaneras adoptarán todas las medidas necesarias, inclusive el decomiso y venta o la destrucción, para disponer de las mercancías en los siguientes casos:

a) cuando se haya incumplido alguna de las obligaciones esta- blecidas en la legislación aduanera relativas a la introducción de mercancías no comunitarias en el territorio aduanero de la Comunidad, o cuando se hayan sustraído las mercancías a la vigilancia aduanera;

b) cuando no pueda procederse al levante de las mercancías por alguna de las siguientes razones:

i) por no haberse podido, por motivos imputables al decla- rante, realizar o continuar el examen de las mercancías en los plazos establecidos por las autoridades aduaneras,

ii) por no haber sido entregados los documentos a cuya presentación se subordine la inclusión de las mercancías en el régimen aduanero solicitado o su levante para dicho régimen,

iii) por no haber sido pagados ni garantizados los derechos de importación o los derechos de exportación, según el caso, en los plazos establecidos,

iv) por estar sujetas las mercancías a medidas de prohibi- ción o de restricción;

c) cuando las mercancías no hayan sido retiradas en un plazo razonable tras concederse su levante;

d) cuando, tras haberse procedido a su levante, se compruebe que las mercancías no han cumplido las condiciones para que se proceda a dicho levante;

e) cuando las mercancías se abandonen a favor del Estado, de conformidad con el artículo 127.

2. Las mercancías no comunitarias que hayan sido abandona- das en beneficio del Estado, confiscadas o decomisadas se consi- derarán incluidas en el régimen de depósito temporal.

Artículo 127

Abandono

1. Las mercancías no comunitarias y las mercancías incluidas en el régimen de destino final podrán, con la autorización previa de las autoridades aduaneras, ser abandonadas en beneficio del Estado por el titular del régimen o, cuando así proceda, por el titu- lar de las mercancías.

2. El abandono no deberá ocasionar gasto alguno al Estado. Los posibles gastos de destrucción o cesión de las mercancías correrán a cargo del titular del régimen o, cuando así proceda, del titular de las mercancías.

Artículo 128

Medidas de aplicación

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, relativas a la aplicación del presente capítulo, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

TÍTULO VI

DESPACHO A LIBRE PRÁCTICA Y EXENCIÓN DE DERECHOS DE IMPORTACIÓN

CAPÍTULO 1

Despacho a libre práctica

Artículo 129

Ámbito de aplicación y efecto

1. Las mercancías no comunitarias destinadas a ser introduci- das en el mercado comunitario o destinadas a utilización o con- sumo privados dentro de la Comunidad se incluirán en el régimen de despacho a libre práctica.

2. El despacho a libre práctica implicará:

a) la percepción de los derechos de importación debidos;

b) la percepción, según proceda, de otros gravámenes, con arre- glo a las disposiciones pertinentes en vigor relativas a la per- cepción de dichos gravámenes;

c) la aplicación de medidas de política comercial y de prohibi- ciones y restricciones en la medida en que no se hayan apli- cado en una fase anterior;

d) el cumplimiento de las demás formalidades aduaneras pre- vistas para la importación de las mercancías.

3. El despacho a libre práctica conferirá a las mercancías no comunitarias el estatuto aduanero de mercancías comunitarias.

CAPÍTULO 2

Exención de derechos de importación

S e c c i ó n 1

Mer c an c í a s d e r e t o r no

Artículo 130

Ámbito de aplicación y efecto

1. A petición del interesado, quedarán exentas de derechos de importación las mercancías no comunitarias que, tras haber sido inicialmente exportadas fuera del territorio aduanero de la Comu- nidad como mercancías comunitarias, se reintroduzcan y decla- ren para su despacho a libre práctica en dicho territorio en un plazo de tres años.

L 145/42 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

2. El plazo de tres años a que se refiere el apartado 1 se podrá prorrogar atendiendo a circunstancias especiales.

3. Cuando, previamente a su exportación fuera del territorio aduanero de la Comunidad, las mercancías de retorno hayan sido despachadas a libre práctica con exención de derechos o con tipo reducido de derecho de importación en razón de su destino final especial, la exención del derecho prevista en el apartado 1 solo se concederá si van a ser despachadas a libre práctica con el mismo destino final.

En caso de que el destino final para el que vayan a ser despacha- das a libre práctica las mercancías ya no sea el mismo, el derecho de importación se reducirá en la cuantía de los derechos percibi- dos, en su caso, con ocasión del primer despacho a libre práctica. Si este último importe fuera superior al resultante del despacho a libre práctica de las mercancías de retorno, no se concederá devo- lución alguna.

4. Cuando las mercancías hayan perdido su estatuto aduanero de mercancías comunitarias con arreglo a lo dispuesto en el artí- culo 102, letra b), y en una fase posterior se despachen a libre práctica, se aplicarán mutatis mutandis los apartados 1, 2 y 3 del presente artículo.

5. La exención de derechos de importación solo se concederá en caso de que las mercancías se reimporten en el mismo estado en el que fueron exportadas.

Artículo 131

Casos en los que no se concederá la exención de derechos de importación

No se concederá la exención de derechos de importación prevista en el artículo 130 cuando se trate de:

a) mercancías exportadas fuera del territorio aduanero comuni- tario bajo el régimen de perfeccionamiento pasivo, salvo que concurra una de las siguientes circunstancias:

i) que dichas mercancías se queden en el estado en que fue- ron exportadas,

ii) que las normas adoptadas de conformidad con el artí- culo 134 así lo permitan;

b) mercancías que se hayan beneficiado de medidas estableci- das en virtud de la política agrícola común que impliquen su exportación fuera del territorio aduanero de la Comunidad, a no ser que las normas adoptadas de conformidad con el artí- culo 134 así lo permitan.

Artículo 132

Mercancías incluidas con anterioridad en el régimen de perfeccionamiento activo

1. El artículo 130 se aplicará mutatis mutandis a los productos transformados inicialmente reexportados fuera del territorio aduanero de la Comunidad tras haber sido incluidos en el régi- men de perfeccionamiento activo.

2. A petición del declarante y a condición de que presente la información necesaria, el importe de los derechos de importación relativos a las mercancías a que se refiere el apartado 1 del pre- sente artículo se determinará de conformidad con el artículo 53, apartado 3. La fecha de admisión de la notificación de reexporta- ción se considerará como la fecha de despacho a libre práctica.

3. La exención de derechos de importación establecida en el artículo 130 no se concederá para los productos transformados que hayan sido exportados de conformidad con el artículo 142, apartado 2, letra b), a menos que se garantice que las mercancías no se incluirán en el régimen de perfeccionamiento activo.

S e c c i ó n 2

P e s c a ma r í t ima y p rodu c t o s e x t r a í d o s d e l ma r

Artículo 133

Productos de la pesca marítima y demás productos extraídos del mar

Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 36, apartado 1, estarán exentos del pago de derechos de importación cuando se despa- chen a libre práctica:

a) los productos de la pesca marítima y los demás productos extraídos de las aguas territoriales de un país o territorio situado fuera del territorio aduanero de la Comunidad por buques exclusivamente matriculados o registrados en un Estado miembro y que enarbolen pabellón de dicho Estado;

b) los productos obtenidos a partir de los productos menciona- dos en la letra a) a bordo de buques factoría y que cumplan las condiciones previstas en esa misma letra a).

S e c c i ó n 3

Med i d a s d e ap l i c a c i ón

Artículo 134

Medidas de aplicación

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, relativas a la aplicación del presente capítulo, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

TÍTULO VII

REGÍMENES ESPECIALES

CAPÍTULO 1

Disposiciones generales

Artículo 135

Ámbito de aplicación

Las mercancías podrán incluirse en cualquiera de las siguientes categorías de regímenes especiales:

a) el tránsito, que incluirá el tránsito interno y el tránsito externo;

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/43

b) el depósito, que incluirá el depósito temporal, el depósito aduanero y las zonas francas;

c) destinos especiales, que incluirán la importación temporal y el destino final;

d) el perfeccionamiento, que incluirá el perfeccionamiento activo y el perfeccionamiento pasivo.

Artículo 136

Autorización

1. Se requerirá autorización de las autoridades aduaneras para lo siguiente:

— la utilización de regímenes de perfeccionamiento activo o pasivo, de importación temporal y de destino final,

— la explotación de instalaciones de almacenamiento para el depósito temporal o el depósito aduanero de mercancías, a no ser que el operador de las instalaciones de almacena- miento sea la propia autoridad aduanera.

En la autorización figurarán las condiciones en que se permitirá el uso de uno o más de los regímenes mencionados o la explota- ción de instalaciones de almacenamiento.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, que establezcan, en par- ticular, normas en relación con lo siguiente:

a) la concesión de la autorización a que se refiere el apartado 1;

b) los casos en que se llevará a cabo una revisión de la autorización;

c) las condiciones de concesión de la autorización;

d) la identificación de la autoridad aduanera competente para la concesión de la autorización;

e) las consultas con otras autoridades aduaneras y el suministro de información a dichas autoridades, si procede;

f) las condiciones en que podrá suspenderse o revocarse la autorización;

g) la función y las responsabilidades específicas de las aduanas competentes implicadas, en particular por lo que atañe a los controles que deberán realizarse;

h) la forma de cumplimiento de los trámites y los posibles pla- zos para ello,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Dichas medidas tendrán en cuenta lo siguiente:

a) por lo que atañe a la letra c) del presente apartado, cuando esté implicado más de un Estado miembro, el cumplimiento por parte del solicitante de los criterios fijados en el artí- culo 14 para la concesión del estatuto de operador econó- mico autorizado,

b) por lo que atañe a la letra d) del presente apartado, el lugar en que se lleve o se encuentre accesible la contabilidad prin- cipal del solicitante a efectos aduaneros, a fin de facilitar los controles basados en auditorías, y en el que vaya a realizarse al menos una parte de las actividades a que se refiere la autorización.

3. Salvo disposición en contrario de la legislación aduanera, la autorización mencionada en el apartado 1 se concederá exclusi- vamente a las siguientes personas:

a) personas establecidas en el territorio aduanero de la Comunidad;

b) personas que ofrezcan la seguridad necesaria en lo que res- pecta a la buena ejecución de las operaciones y, en los casos en que pueda originarse una deuda aduanera u otros gravá- menes respecto de mercancías incluidas en un régimen espe- cial, que constituyan una garantía de conformidad con el artículo 56;

c) en el caso de los regímenes de importación temporal o de perfeccionamiento activo, la persona que utilice o mande uti- lizar las mercancías o efectúe o mande efectuar las operacio- nes de transformación de las mercancías, respectivamente.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepcio- nes a lo dispuesto en el párrafo primero del presente apartado, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

4. Salvo disposición contraria, y como complemento de lo dis- puesto en el apartado 3, la autorización a que se refiere el apar- tado 1 se concederá únicamente cuando se cumplan las siguientes condiciones:

a) que las autoridades aduaneras puedan ejercer la vigilancia aduanera sin verse obligadas a poner en marcha un disposi- tivo administrativo desproporcionado respecto de las necesi- dades económicas correspondientes;

b) que la autorización para la inclusión en el régimen de perfec- cionamiento (condiciones económicas) no perjudique los intereses esenciales de los productores comunitarios.

A efectos de la letra b) del párrafo anterior, se considerará que los intereses esenciales de los productores de la Comunidad no resul- tan perjudicados salvo que existan pruebas de lo contrario o toda vez que la legislación aduanera establezca que se consideran cum- plidas las condiciones económicas.

Cuando existan pruebas de que los intereses esenciales de los pro- ductores comunitarios pueden resultar perjudicados, se llevará a cabo un examen de las condiciones económicas de conformidad con el artículo 185.

L 145/44 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamen- tación contemplado en el artículo 184, apartado 2, las medidas de aplicación que sean necesarias para regular lo siguiente:

a) el examen de las condiciones económicas;

b) la determinación de los casos en que es probable que los inte- reses esenciales de los productores comunitarios se vean per- judicados, teniendo en cuenta las medidas de política comercial y agrícola;

c) a determinación de los casos en que se considerarán cumpli- das las condiciones económicas.

5. El titular de la autorización estará obligado a informar a las autoridades aduaneras de cualquier elemento que surja tras la con- cesión de esta autorización que pueda influir en sumantenimiento o su contenido.

Artículo 137

Libros de contabilidad

1. Excepto para el régimen de tránsito, cuando así lo disponga la legislación aduanera, el titular de la autorización, el titular del régimen y toda persona que ejerza una actividad de depósito, ela- boración o transformación de mercancías o de venta o compra de mercancías en zonas francas deberán llevar los correspondientes libros de contabilidad, de la forma aprobada por las autoridades aduaneras.

Dichos libros deberán posibilitar a las autoridades aduaneras la vigilancia del régimen en cuestión, particularmente en lo relativo a la identificación de las mercancías incluidas en dicho régimen, a su estatuto aduanero y a su circulación.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, relativas a la aplicación del presente artículo, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 138

Ultimación de un régimen

1. Excepto cuando se trate del régimen de tránsito, y sin per- juicio de lo dispuesto en el artículo 166, se ultimará un régimen especial cuando las mercancías incluidas en dicho régimen, o los productos transformados, se incluyan en otro régimen aduanero posterior, hayan salido del territorio aduanero de la Comunidad, se hayan destruido sin producir residuos o se abandonen en favor del Estado, de conformidad con el artículo 127.

2. Las autoridades aduaneras ultimarán el régimen de tránsito cuando puedan determinar, comparando los datos que obren, res- pectivamente, en poder de las aduanas de partida y de destino, que el procedimiento ha finalizado correctamente.

3. Las autoridades aduaneras adoptarán todas las medidas necesarias para regularizar la situación de las mercancías para las cuales no se haya ultimado un régimen en las condiciones previstas.

Artículo 139

Transferencia de derechos y obligaciones

Los derechos y obligaciones del titular de un régimen respecto de las mercancías incluidas en un régimen especial distinto del régi- men de tránsito podrán, en las condiciones establecidas por las autoridades aduaneras, ser transferidos total o parcialmente a otras personas que reúnan las condiciones establecidas para el régimen en cuestión.

Artículo 140

Circulación de mercancías

1. Las mercancías incluidas en un régimen especial distinto del de tránsito o de zona franca podrán circular entre distintos luga- res del territorio aduanero de la Comunidad siempre que así se estipule en la autorización o en la legislación aduanera.

2. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, las medidas de aplicación del presente artículo.

Artículo 141

Manipulaciones usuales

Las mercancías incluidas en un régimen de depósito aduanero o de perfeccionamiento o en una zona franca podrán ser sometidas a las operaciones usuales de manipulación destinadas a garanti- zar su conservación, mejorar su presentación o su calidad comer- cial o preparar su distribución o reventa.

Artículo 142

Mercancías equivalentes

1. Se considerarán mercancías equivalentes las mercancías comunitarias depositadas, utilizadas o transformadas en lugar de las mercancías incluidas en un régimen especial.

En el marco del régimen de perfeccionamiento pasivo, se consi- derarán mercancías equivalentes las mercancías no comunitarias que sean sometidas a operaciones de transformación en lugar de mercancías comunitarias incluidas en el régimen de perfecciona- miento pasivo.

Las mercancías equivalentes deberán tener el mismo código de ocho dígitos de la nomenclatura combinada, ser de idéntica cali- dad comercial y poseer las mismas características técnicas que las mercancías a las que sustituyan.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepcio- nes a lo dispuesto en el párrafo tercero del presente apartado, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/45

2. A condición de que se garantice la buena marcha del régi- men, en particular en lo relativo a la vigilancia aduanera, las auto- ridades aduaneras autorizarán:

a) la utilización de mercancías equivalentes al amparo de un régimen especial distinto de los regímenes de tránsito, impor- tación temporal y depósito temporal;

b) en el caso del régimen de perfeccionamiento activo, la expor- tación de productos transformados obtenidos a partir de las mercancías equivalentes antes de la importación de las mer- cancías a las que sustituyan;

c) en el caso del régimen de perfeccionamiento pasivo, la impor- tación de productos transformados obtenidos a partir de mercancías equivalentes antes de la exportación de las mer- cancías a las que sustituyan.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan los casos en que las autoridades aduaneras podrán autorizar la utilización de mercancías equivalentes en régimen de importación temporal, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

3. No se permitirá la utilización de mercancías equivalentes en ninguno de los casos siguientes:

a) cuando únicamente las operaciones usuales de manipulación de conformidad con el artículo 141 se lleven a cabo en régi- men de perfeccionamiento activo;

b) cuando se aplique una prohibición de devolución o de exen- ción de derechos de importación a mercancías no originarias utilizadas en la fabricación de productos transformados en régimen de perfeccionamiento activo, para los que se expida o se establezca una prueba de origen en el marco de un acuerdo preferencial entre la Comunidad y determinados paí- ses o territorios situados fuera del territorio aduanero de la Comunidad, o grupos de dichos países o territorios, o

c) cuando pueda dar lugar a una ventaja injustificada en mate- ria de derechos de importación.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que especifiquen otros casos en los que no se podrán utilizar mercancías equivalentes, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

4. En el caso contemplado en el apartado 2, letra b), del pre- sente artículo y en caso de que los productos transformados estu- viesen sujetos a derechos de exportación de no exportarse en el contexto del régimen de perfeccionamiento activo, el titular de la autorización deberá constituir una garantía para garantizar el pago de los derechos en el supuesto de que las mercancías no comunitarias no llegaran a importarse dentro del plazo contem- plado en el artículo 169, apartado 3.

Artículo 143

Medidas de aplicación

La Comisión, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, adoptará medidas para el funcionamiento de los regímenes objeto del presente título.

CAPÍTULO 2

Tránsito

S e c c i ó n 1

T r án s i t o e x t e r no e i n t e r no

Artículo 144

Tránsito externo

1. En el marco del régimen de tránsito externo, las mercancías no comunitarias podrán circular de un punto a otro dentro del territorio aduanero de la Comunidad sin estar sujetas:

a) a derechos de importación;

b) a otros gravámenes prescritos por otras disposiciones perti- nentes en vigor;

c) a medidas de política comercial en la medida en que no pro- híban la entrada de las mercancías en el territorio aduanero de la Comunidad o su salida de él.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan los casos y las condiciones en que podrán colocarse mercancías comunitarias en régimen de tránsito externo, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contem- plado en el artículo 184, apartado 4.

3. La circulación contemplada en el apartado 1 podrá efec- tuarse de una de las siguientes maneras:

a) al amparo del régimen de tránsito comunitario externo;

b) de conformidad con el Convenio TIR, siempre que:

i) haya comenzado o vaya a terminar en el exterior del territorio aduanero de la Comunidad, o

ii) tenga lugar entre dos puntos del territorio aduanero de la Comunidad a través del territorio de un país o terri- torio situado fuera del territorio aduanero de la Comunidad;

c) de conformidad con el Convenio ATA/Convenio de Estam- bul, cuando se trate de circulación de tránsito;

d) al amparo del Manifiesto Renano (artículo 9 del Convenio revisado para la navegación del Rin);

e) al amparo del impreso 302 establecido en el marco del Con- venio entre los Estados Partes en el Tratado del Atlántico Norte, relativo al estatuto de sus Fuerzas, firmado en Londres el 19 de junio de 1951;

f) al amparo del sistema postal de conformidad con los actos de la Unión Postal Universal si las mercancías son transportadas por o para los titulares de derechos y obligaciones en virtud de dichos actos.

4. El tránsito externo se aplicará sin perjuicio del artículo 140.

L 145/46 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Artículo 145

Tránsito interno

1. El régimen de tránsito interno permitirá, en las condiciones dispuestas en los apartados 2 y 3, la circulación de mercancías comunitarias entre dos puntos del territorio aduanero de la Comu- nidad, pasando por otro territorio no comunitario, sin que su estatuto aduanero se modifique.

2. La circulación contemplada en el apartado 1 podrá efec- tuarse de una de las siguientes maneras:

a) al amparo del régimen de tránsito comunitario interno, siem- pre que esté prevista tal posibilidad en un acuerdo internacional;

b) de conformidad con el Convenio TIR;

c) de conformidad con el Convenio ATA/Convenio de Estam- bul, cuando se trate de circulación de tránsito;

d) al amparo del Manifiesto Renano (artículo 9 del Convenio revisado relativo a la navegación sobre el Rin);

e) al amparo del impreso 302 tal como establece el Convenio entre los Estados Partes en el Tratado del Atlántico Norte, relativo al estatuto de sus Fuerzas, firmado en Londres el 19 de junio de 1951;

f) al amparo del sistema postal de conformidad con los actos de la Unión Postal Universal si las mercancías son transportadas por o para los titulares de derechos y obligaciones en virtud de dichos actos.

3. En los casos contemplados en el apartado 2, letras b) a f), las mercancías conservarán su estatuto aduanero de mercancías comunitarias únicamente si dicho estatuto está establecido en determinadas condiciones y en virtud de medios establecidos en la legislación aduanera.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan las condiciones y los medios para la determinación de tal estatuto aduanero, se adoptarán con arreglo al procedimiento de regla- mentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

S e c c i ó n 2

T r án s i t o comun i t a r i o

Artículo 146

Obligaciones del titular del régimen de tránsito comunitario y del transportista y destinatario de las

mercancías que circulen al amparo del régimen de tránsito comunitario

1. El titular del régimen de tránsito comunitario será respon- sable de:

a) presentar las mercancías intactas y la información requerida en la aduana de destino, en el plazo señalado y habiendo res- petado las medidas tomadas por las autoridades aduaneras para garantizar su identificación;

b) respetar las disposiciones aduaneras relativas al régimen;

c) salvo que la legislación aduanera disponga lo contrario, cons- tituir una garantía con objeto de asegurar el pago del importe de los derechos de importación o exportación correspon- diente a la deuda aduanera y demás gravámenes que puedan nacer con respecto a las mercancías en virtud de otras dispo- siciones pertinentes en vigor.

2. Las obligaciones del titular del régimen se habrán satisfecho y el régimen de tránsito habrá finalizado cuando las mercancías incluidas en dicho régimen y la información requerida sean pre- sentados en la aduana de destino, de conformidad con la legisla- ción aduanera.

3. Todo transportista o destinatario de mercancías que las acepte a sabiendas de que están incluidas en el régimen de trán- sito comunitario deberá presentarlas intactas en la aduana de des- tino, en el plazo señalado y habiendo respetado las medidas tomadas por las autoridades aduaneras para garantizar su identificación.

Artículo 147

Mercancías que circulen a través del territorio de un país situado fuera del territorio aduanero de la Comunidad al amparo del régimen de tránsito externo comunitario

1. El régimen de tránsito externo comunitario se aplicará a las mercancías que circulen a través de un territorio situado fuera del territorio aduanero de la Comunidad siempre que se cumpla una de las siguientes condiciones:

a) que un acuerdo internacional prevea dicha posibilidad;

b) que el paso a través de dicho territorio se efectúe al amparo de un título único de transporte, expedido en el territorio aduanero de la Comunidad.

2. En el caso contemplado en el apartado 1, letra b), el efecto del régimen de tránsito externo comunitario quedará suspendido mientras las mercancías se encuentren fuera del territorio adua- nero de la Comunidad.

CAPÍTULO 3

Depósito

S e c c i ó n 1

Di spo s i c i on e s c omune s

Artículo 148

Ámbito de aplicación

1. En el marco de un régimen de depósito, las mercancías no comunitarias podrán ser almacenadas en el territorio aduanero de la Comunidad sin estar sujetas:

a) a derechos de importación;

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/47

b) a otros gravámenes prescritos por otras disposiciones perti- nentes en vigor;

c) a medidas de política comercial, en la medida en que no pro- híban la entrada de mercancías en el territorio aduanero de la Comunidad o su salida de él.

2. Las mercancías comunitarias podrán incluirse en el régimen de depósito aduanero o de zona franca con arreglo a la legisla- ción aduanera o la legislación comunitaria reguladora de ámbitos específicos, o con el fin de beneficiarse de una decisión que con- ceda la devolución o condonación de los derechos de importación.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan los casos y las condiciones en que podrán colocarse mercancías comunita- rias en los regímenes de depósito aduanero o de zona franca, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 149

Responsabilidades del titular de la autorización o del régimen

1. El titular de la autorización y el titular del régimen serán res- ponsables de:

a) garantizar que las mercancías incluidas en el régimen de depósito temporal o de depósito aduanero no se sustraigan a la vigilancia aduanera;

b) ejecutar las obligaciones que resulten del almacenamiento de las mercancías cubiertas por los regímenes de depósito tem- poral o de depósito aduanero;

c) observar las condiciones particulares especificadas en la auto- rización para la explotación de los almacenes de depósito aduanero o depósito temporal.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, cuando la auto- rización se refiera a un depósito aduanero público, se podrá esta- blecer que las responsabilidades contempladas en el apartado 1, letras a) o b), sean de incumbencia exclusiva del titular del régimen.

3. El titular del régimen será responsable del cumplimiento de las obligaciones que resulten de la inclusión de las mercancías en los regímenes de depósito temporal o de depósito aduanero.

Artículo 150

Duración del régimen de depósito

1. El período de inclusión de mercancías en un régimen de depósito no estará limitado.

2. No obstante, las autoridades aduaneras podrán fijar un plazo, transcurrido el cual se dará por ultimado el régimen de depósito, en uno de los casos siguientes:

a) cuando la instalación de depósito esté explotada por las auto- ridades aduaneras y pueda ser utilizada por cualquier persona para el depósito temporal de mercancías contemplado en el artículo 151;

b) en circunstancias excepcionales, en particular, cuando el tipo y la naturaleza de las mercancías, en caso de almacenamiento de larga duración, pueda constituir una amenaza para la salud pública, la sanidad animal o la fitosanidad o para el medio ambiente.

3. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan los casos a que se refiere el apartado 2, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

S e c c i ó n 2

Depó s i t o t empo r a l

Artículo 151

Inclusión de mercancías en depósito temporal

1. Salvo que se disponga lo contrario para un régimen adua- nero, las siguientes mercancías no comunitarias se considerarán declaradas para el régimen de depósito temporal por el titular de las mismas en el momento de su presentación en aduana:

a) mercancías que se introduzcan en el territorio aduanero de la Comunidad excepto las que entren directamente en una zona franca;

b) mercancías procedentes de una zona franca que se introduz- can en otra parte del territorio aduanero de la Comunidad;

c) mercancías para las que haya finalizado el régimen de trán- sito externo.

La declaración en aduana se considerará efectuada y admitida por las autoridades aduaneras en el momento de la presentación de las mercancías en la aduana.

2. La declaración sumaria de entrada, o el documento de trán- sito que la sustituya, constituirá la declaración en aduana para el régimen de depósito temporal.

3. Las autoridades aduaneras podrán exigir al titular de las mercancías la constitución de una garantía a fin de asegurar el pago del importe de los derechos de importación o exportación correspondiente a cualquier deuda aduanera u otros gravámenes, de conformidad con las disposiciones vigentes, que puedan originarse.

4. Cuando, por cualquier razón, las mercancías no puedan incluirse o ya no puedan mantenerse en el régimen de depósito temporal, las autoridades aduaneras deberán tomar sin demora todas las medidas necesarias para regularizar la situación de tales mercancías. Se aplicarán mutatis mutandis los artículos 125, 126 y 127.

5. La Comisión podrá adoptar, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del presente artículo.

Artículo 152

Mercancías en depósito temporal

1. Las mercancías incluidas en el régimen de depósito tempo- ral únicamente podrán ser almacenadas en lugares autorizados para el depósito temporal.

L 145/48 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 91, apartado 2, las mercancías incluidas en el régimen de depósito temporal no podrán ser objeto de más manipulaciones que las destinadas a garantizar su conservación en el estado en que se encuentren, sin modificar su presentación o sus características técnicas.

S e c c i ó n 3

Depó s i t o a du an e r o

Artículo 153

Almacenamiento en depósitos aduaneros

1. Bajo el régimen de depósito aduanero, las mercancías no comunitarias podrán ser depositadas en instalaciones u otros lugares autorizados para dicho régimen por las autoridades adua- neras y bajo supervisión aduanera (denominados en lo sucesivo «depósitos aduaneros»).

2. Los depósitos aduaneros podrán estar a disposición de cual- quier persona para el depósito de mercancías (depósitos aduane- ros públicos) o bien a disposición del titular de una autorización de depósito aduanero para el almacenamiento de mercancías (depósitos aduaneros privados).

3. Las mercancías incluidas en el régimen de depósito adua- nero podrán ser temporalmente retiradas del depósito aduanero. Excepto en caso de fuerza mayor, esa retirada deberá ser autori- zada previamente por las autoridades aduaneras.

Artículo 154

Mercancías comunitarias, destino final y actividades de transformación

1. Cuando exista una necesidad económica y ello no compro- meta la vigilancia aduanera, las autoridades aduaneras podrán admitir que en un depósito aduanero se efectúe:

a) el almacenamiento de mercancías comunitarias;

b) la transformación de mercancías incluidas en el régimen de perfeccionamiento activo o de destino final, siempre que se respeten las condiciones establecidas para dichos regímenes.

2. En los casos contemplados en el apartado 1, las mercancías no se considerarán incluidas en el régimen de depósito aduanero.

S e c c i ó n 4

Zona s f r a n c a s

Artículo 155

Designación de zonas francas

1. Los Estados miembros podrán designar determinadas par- tes del territorio aduanero de la Comunidad como zonas francas.

Los Estados miembros fijarán el límite geográfico de cada zona franca y definirán los puntos de acceso y de salida de ella.

2. Las zonas francas estarán cercadas.

El perímetro y los puntos de acceso y de salida de las zonas fran- cas estarán sometidos a supervisión aduanera.

3. Las personas, las mercancías y los medios de transporte que entren en una zona franca o salgan de ella podrán ser sometidos a controles aduaneros.

Artículo 156

Inmuebles y actividades en las zonas francas

1. Cualquier construcción de inmueble en una zona franca estará supeditada a una autorización previa de las autoridades aduaneras.

2. A reserva de la legislación aduanera, se autorizará en las zonas francas cualquier actividad de tipo industrial, comercial o de prestación de servicios. El ejercicio de dichas actividades se supeditará a su notificación previa a las autoridades aduaneras.

3. Las autoridades aduaneras podrán imponer determinadas prohibiciones o restricciones respecto de las actividades contem- pladas en el apartado 2, habida cuenta de la naturaleza de las mer- cancías a que se refieran tales actividades o de las necesidades de la vigilancia aduanera o de los requisitos en materia de seguridad.

4. Las autoridades aduaneras podrán prohibir el ejercicio de una actividad en una zona franca a las personas que no ofrezcan la seguridad necesaria en lo que respecta al cumplimiento de las disposiciones aduaneras.

Artículo 157

Presentación de las mercancías e inclusión de estas en el régimen

1. Las mercancías introducidas en una zona franca se presen- tarán en aduana y se someterán a las formalidades aduaneras esta- blecidas cuando:

a) se introduzcan en la zona franca directamente desde fuera del territorio aduanero de la Comunidad;

b) hayan sido incluidas en un régimen aduanero que finalice o se ultime al incluirlas en el régimen de zona franca;

c) se incluyan en un régimen de zona franca con el fin de bene- ficiarse de una decisión por la que se conceda la devolución o la condonación de los derechos de importación;

d) las formalidades estén prescritas por una legislación distinta de la aduanera.

2. No será necesario presentar en aduana las mercancías intro- ducidas en una zona franca en circunstancias distintas de las men- cionadas en el apartado 1.

3. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 158, se conside- rará que las mercancías introducidas en una zona franca están incluidas en el régimen de zona franca:

a) en el momento de su admisión en la zona franca, a menos que ya hayan sido incluidas en otro régimen aduanero;

b) en el momento en que finalice un régimen de tránsito, salvo que se incluyan inmediatamente después en otro régimen aduanero.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/49

Artículo 158

Mercancías comunitarias en zonas francas

1. Las mercancías comunitarias podrán ser introducidas, alma- cenadas, trasladadas, utilizadas, transformadas o consumidas en una zona franca. En tales casos, las mercancías no se considera- rán incluidas en el régimen de zona franca.

2. A petición de la persona interesada, las autoridades aduane- ras certificarán el estatuto aduanero de mercancías comunitarias de las siguientes mercancías:

a) mercancías comunitarias que entren en una zona franca;

b) mercancías comunitarias que hayan sido objeto de operacio- nes de transformación dentro de una zona franca;

c) mercancías despachadas a libre práctica dentro de una zona franca.

Artículo 159

Mercancías no comunitarias en zonas francas

1. Mientras permanezcan en una zona franca, las mercancías no comunitarias podrán ser despachadas a libre práctica o ser incluidas en el régimen de perfeccionamiento activo, de importa- ción temporal o de destino final, en las condiciones establecidas para dichos regímenes.

En tales casos, las mercancías no se considerarán incluidas en el régimen de zona franca.

2. Sin perjuicio de las disposiciones aplicables a los suminis- tros o al almacenamiento para el avituallamiento, y en la medida en que lo permita el régimen correspondiente, el apartado 1 del presente artículo no será obstáculo para la utilización o consumo de mercancías que, en caso de despacho a libre práctica o de inclu- sión en el régimen de importación temporal, no estarían someti- das a la aplicación de derechos de importación o a medidas de política agrícola o comercial común.

En caso de esta utilización o consumo, no se requerirá ninguna declaración en aduana para el despacho a libre práctica o el régi- men de importación temporal.

No obstante, se exigirá tal declaración en caso de que dichas mer- cancías deban imputarse a un contingente arancelario o a un límite máximo.

Artículo 160

Salida de las mercancías de una zona franca

Sin perjuicio de la legislación vigente en otros ámbitos distintos del aduanero, las mercancías que se encuentren en una zona franca podrán ser exportadas o reexportadas fuera del territorio aduanero de la Comunidad, o introducidas en otra parte de dicho territorio.

Los artículos 91 a 98 se aplicarán mutatis mutandis a las mercan- cías introducidas en otras partes del territorio aduanero de la Comunidad.

Artículo 161

Estatuto aduanero

Las mercancías que se saquen de una zona franca y se introduz- can en otra parte del territorio aduanero de la Comunidad o que se incluyan en un régimen aduanero se considerarán mercancías no comunitarias a menos que se demuestre su estatuto aduanero de mercancías comunitarias mediante el certificado a que se refiere el artículo 158, apartado 2, o mediante cualquier otro documento previsto en la legislación aduanera comunitaria que especifique su estatuto.

No obstante, a los efectos de la aplicación de los derechos de exportación y de las licencias de exportación, así como de las medidas de control de exportaciones en el marco de la política comercial o agrícola común, dichas mercancías serán considera- das mercancías comunitarias, a menos que se establezca que no tienen el estatuto aduanero de mercancías comunitarias.

CAPÍTULO 4

Destinos especiales

S e c c i ó n 1

Impo r t a c i ón t empo r a l

Artículo 162

Ámbito de aplicación

1. En el marco del régimen de importación temporal, las mer- cancías no comunitarias destinadas a la reexportación podrán ser utilizadas en el territorio aduanero de la Comunidad con exención total o parcial de derechos de importación y sin estar sometidas a lo siguiente:

a) a otros gravámenes prescritos por otras disposiciones perti- nentes en vigor;

b) a medidas de política comercial en la medida en que no pro- híban la entrada de mercancías en el territorio aduanero de la Comunidad o su salida de él.

2. El régimen de importación temporal únicamente podrá uti- lizarse cuando se cumplan las siguientes condiciones:

a) que no esté previsto que las mercancías sufran cambio alguno, a excepción de la depreciación normal causada por el uso que se haga de ellas;

b) que sea posible garantizar la identificación de las mercancías incluidas en el régimen, excepto cuando, habida cuenta de la naturaleza de las mercancías o de la utilización prevista, la ausencia de medidas de identificación no pueda conducir a un abuso del régimen, o, en el caso mencionado en el artí- culo 142, cuando sea posible comprobar el cumplimiento de las condiciones estipuladas para las mercancías equivalentes;

L 145/50 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

c) que el titular del régimen esté establecido fuera del territorio aduanero de la Comunidad, salvo que la legislación aduanera disponga lo contrario;

d) que se cumplan las condiciones necesarias para la exención total o parcial de derechos establecidas en la legislación adua- nera comunitaria.

Artículo 163

Plazo de permanencia de las mercancías en el régimen de importación temporal

1. Las autoridades aduaneras fijarán el plazo al término del cual las mercancías incluidas en el régimen de importación tem- poral deberán ser reexportadas o incluidas en un régimen adua- nero posterior. Este plazo deberá ser suficiente para que se pueda alcanzar el objetivo del destino autorizado.

2. El plazo máximo de permanencia de las mercancías en el régimen de importación temporal, para el mismo destino y bajo la responsabilidad del mismo titular de la autorización, será de 24 meses, aun cuando el régimen se hubiera ultimado por inclusión de las mercancías en otro régimen especial, a su vez seguido de una nueva inclusión en el régimen de importación temporal.

3. Cuando, en circunstancias excepcionales, el destino autori- zado no pueda alcanzarse dentro de los plazos mencionados en los apartados 1 y 2, las autoridades aduaneras, a petición debida- mente justificada del titular de la autorización, podrán prorrogar por un tiempo razonable dichos plazos.

Artículo 164

Situaciones contempladas en el régimen de importación temporal

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento completándolo, y que establezcan los casos y las condiciones en las que podrá recurrirse al régimen de impor- tación temporal y concederse la exención total o parcial de dere- chos de importación, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Al adoptar dichas medidas, se tendrán en cuenta los acuerdos internacionales y la naturaleza y el destino de las mercancías.

Artículo 165

Cuantía del derecho de importación en caso de importación temporal con exención parcial de derechos de

importación

1. El importe de los derechos de importación respecto de las mercancías incluidas en el régimen de importación temporal con exención parcial de esos derechos se fijará en el 3 % del importe del derecho de importación que habría sido exigible por dichas mercancías si hubieran sido despachadas a libre práctica en la fecha en que fueron incluidas en el régimen de importación temporal.

Dicho importe será exigible por cada mes o fracción de mes que las mercancías hayan estado incluidas en el régimen de importa- ción temporal con exención parcial del derecho de importación.

2. El importe del derecho de importación no excederá del que hubiese sido exigible en caso de despacho a libre práctica de las mercancías en cuestión en la fecha de su inclusión en el régimen de importación temporal.

S e c c i ó n 2

Des t i no f i n a l

Artículo 166

Régimen de destino final

1. En el marco del régimen de destino final, las mercancías podrán ser despachadas a libre práctica con exención de derechos o con un tipo reducido de derechos atendiendo a su destino espe- cífico. Las mercancías permanecerán bajo vigilancia aduanera.

2. La vigilancia aduanera en el marco del régimen de destino final finalizará cuando las mercancías:

a) se hayan destinado a los fines establecidos para la aplicación de la exención de derechos o del tipo reducido de derechos;

b) se hayan exportado, destruido o abandonado en beneficio del Estado;

c) se hayan destinado a fines distintos de los establecidos para la aplicación de la exención de derechos o del tipo reducido de derechos y se hayan abonado los derechos de importación aplicables.

3. Cuando la normativa aplicable exija un coeficiente de ren- dimiento, el artículo 167 se aplicará mutatis mutandis al régimen de destino final.

CAPÍTULO 5

Perfeccionamiento

S e c c i ó n 1

Di spo s i c i on e s g en e r a l e s

Artículo 167

Coeficiente de rendimiento

Salvo cuando la normativa comunitaria que regula ámbitos espe- cíficos estipule un coeficiente de rendimiento, las autoridades aduaneras fijarán el coeficiente de rendimiento o el coeficiente medio de rendimiento de la operación de perfeccionamiento o, cuando corresponda, el modo en que se determinará ese coeficiente.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/51

El coeficiente de rendimiento o el coeficiente medio de rendi- miento se determinarán en función de las circunstancias en que se efectúen o vayan a efectuarse las operaciones de perfecciona- miento. Dicho coeficiente podrá ajustarse, cuando proceda, con arreglo a los artículos 18 y 19.

S e c c i ó n 2

P e r f e c c i on am i en t o a c t i v o

Artículo 168

Ámbito de aplicación

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 142, en el marco del régimen de perfeccionamiento activo las mercancías no comu- nitarias podrán ser utilizadas dentro del territorio aduanero de la Comunidad en una o más operaciones de transformación sin que tales mercancías estén sujetas:

a) a derechos de importación;

b) a otros gravámenes prescritos por otras disposiciones perti- nentes en vigor;

c) a medidas de política comercial, en la medida en que no pro- híban la entrada de mercancías en el territorio aduanero de la Comunidad o su salida de él.

2. El régimen de perfeccionamiento activo solamente podrá utilizarse en casos distintos de la reparación y la destrucción cuando, sin perjuicio de la utilización de ayudas a la producción, las mercancías incluidas en el régimen puedan ser identificadas en los productos transformados.

En el caso a que se refiere el artículo 142, el régimen podrá utili- zarse cuando sea posible comprobar que se reúnen las condicio- nes establecidas para las mercancías equivalentes.

3. Como complemento de lo dispuesto en los apartados 1 y 2, el régimen de perfeccionamiento activo también podrá aplicarse a las mercancías siguientes:

a) mercancías destinadas a ser objeto de operaciones encamina- das a garantizar su conformidad con los requisitos técnicos establecidos para su despacho a libre práctica;

b) mercancías que deban ser objeto de operaciones usuales de manipulación de conformidad con el artículo 141.

Artículo 169

Plazo de ultimación

1. Las autoridades aduaneras fijarán el plazo dentro del cual debe ultimarse el régimen de perfeccionamiento activo, de con- formidad con el artículo 138.

Dicho plazo empezará a contar a partir de la fecha en que las mer- cancías no comunitarias sean incluidas en el régimen y tendrá en cuenta el tiempo necesario para llevar a cabo las operaciones de transformación y de ultimación del régimen.

2. Las autoridades aduaneras podrán autorizar una prórroga, de una duración razonable, del plazo especificado con arreglo al apartado 1, previa petición, debidamente justificada, del titular de la autorización.

La autorización podrá especificar que los plazos que se inicien en el curso de un mes, trimestre o semestre natural finalicen el último día de un mes, trimestre o semestre natural ulterior, respectivamente.

3. En los casos de exportación anterior de conformidad con el artículo 142, apartado 2, letra b), las autoridades aduaneras fija- rán el plazo dentro del cual las mercancías no comunitarias deban ser declaradas para el régimen. Este plazo empezará a contar a partir de la fecha de admisión de la declaración de exportación de los productos transformados obtenidos a partir de las mercancías equivalentes correspondientes.

Artículo 170

Reexportación temporal para transformación ulterior

Previa autorización de las autoridades aduaneras, la totalidad o parte de las mercancías incluidas en el régimen de perfecciona- miento activo, o los productos transformados, podrán reexpor- tarse temporalmente para ser objeto de transformación ulterior fuera del territorio aduanero de la Comunidad, de conformidad con las condiciones establecidas para el régimen de perfecciona- miento pasivo.

S e c c i ó n 3

P e r f e c c i on am i en t o p a s i vo

Artículo 171

Ámbito de aplicación

1. En el marco del régimen de perfeccionamiento pasivo, las mercancías comunitarias podrán exportarse temporalmente fuera del territorio aduanero de la Comunidad a fin de ser objeto de operaciones de transformación. Los productos transformados resultantes de dichas transformaciones podrán ser despachados a libre práctica con exención total o parcial de derechos de impor- tación a petición del titular de la autorización o de cualquier otra persona establecida en el territorio aduanero de la Comunidad y que haya obtenido el consentimiento del titular de la autorización, siempre que se cumplan las condiciones de la autorización.

2. No podrán acogerse al régimen de perfeccionamiento pasivo las mercancías comunitarias:

a) cuya exportación dé lugar a una devolución o condonación de los derechos de importación;

b) que, con anterioridad a su exportación, se hubieren despa- chado a libre práctica acogidas a una exención de derechos o a un tipo reducido de derechos en razón de su destino final, mientras los objetivos de ese destino final no se hayan cum- plido, a menos que dichas mercancías deban ser sometidas a operaciones de reparación;

c) cuya exportación dé lugar a la concesión de restituciones por exportación.

L 145/52 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

d) por cuya exportación se conceda, en el marco de la política agrícola común, una ventaja financiera distinta de las restitu- ciones mencionadas en la anterior letra c).

3. En los casos no cubiertos por los artículos 172 y 173 y cuando intervengan derechos ad valorem, el importe de los dere- chos de importación se calculará en función del coste de la ope- ración de transformación realizada fuera del territorio aduanero de la Comunidad.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, que establezcan las normas para dicho cálculo y las que regularán los casos de aplicación de derechos específicos, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

4. Las autoridades aduaneras fijarán el plazo dentro del cual las mercancías exportadas temporalmente deberán ser reimportadas en el territorio aduanero de la Comunidad en forma de productos transformados e incluidas en el régimen de despacho a libre prác- tica para poder acogerse a la exención total o parcial de derechos de importación. Podrán prorrogar dicho plazo, por un tiempo razonable, a petición, debidamente justificada, del titular de la autorización.

Artículo 172

Mercancías reparadas gratuitamente

1. Cuando se demuestre, a satisfacción de las autoridades adua- neras, que la reparación de las mercancías se ha realizado de forma gratuita, bien por obligación contractual o legal derivada de una garantía, bien por la existencia de un defecto material o de fabri- cación, se les concederá una exención total de derechos de importación.

2. El apartado 1 no será aplicable en caso de que el defecto material o de fabricación ya se hubiera tenido en cuenta en el momento del primer despacho a libre práctica de las mercancías.

Artículo 173

Sistema de intercambios estándar

1. En virtud del sistema de intercambios estándar, un producto importado (denominado en lo sucesivo «producto de sustitución») podrá sustituir, de conformidad con los apartados 2 a 5, a un pro- ducto transformado.

2. Las autoridades aduaneras permitirán el recurso al sistema de intercambios estándar cuando la operación de transformación consista en una reparación de mercancías comunitarias defectuo- sas distintas de las sujetas a las medidas establecidas por la polí- tica agrícola común o a las disposiciones específicas aplicables a determinadas mercancías resultantes de la transformación de pro- ductos agrícolas.

3. Los productos de sustitución deberán tener el mismo código de ocho dígitos de la nomenclatura combinada, ser de idéntica calidad comercial y poseer las mismas características técnicas que tendrían las mercancías defectuosas si hubiesen sido objeto de la reparación prevista.

4. En caso de que las mercancías defectuosas hubiesen sido usadas antes de la exportación, los productos de sustitución tam- bién deberán haber sido usados.

No obstante, las autoridades aduaneras podrán dispensar de la norma establecida en el párrafo primero cuando el producto de sustitución haya sido enviado gratuitamente como consecuencia de una obligación contractual o legal derivada de una garantía o de la existencia de un defecto material o de fabricación.

5. Se aplicarán a los productos de sustitución las mismas dis- posiciones que serían aplicables a los productos transformados.

Artículo 174

Importación previa de los productos de sustitución

1. Las autoridades aduaneras permitirán que, con arreglo a condiciones por ellas fijadas y a petición de la persona afectada, los productos de sustitución se importen con anterioridad a la exportación de las mercancías defectuosas.

La importación previa de un producto de sustitución dará lugar a la constitución de una garantía que cubra el importe del derecho de importación que sería exigible si las mercancías defectuosas no llegaran a exportarse de conformidad con el apartado 2.

2. La exportación de las mercancías defectuosas deberá reali- zarse dentro de un plazo de dos meses a partir de la fecha de admisión por las autoridades aduaneras de la declaración de des- pacho a libre práctica de los productos de sustitución.

3. Cuando, debido a circunstancias excepcionales, las mercan- cías defectuosas no puedan exportarse dentro del plazo mencio- nado en el apartado 2, las autoridades aduaneras podrán, a petición debidamente justificada del interesado, prorrogar dicho plazo por un tiempo razonable.

TÍTULO VIII

SALIDA DE LAS MERCANCÍAS DEL TERRITORIO ADUANERO DE LA COMUNIDAD

CAPÍTULO 1

Mercancías que salen del territorio aduanero

Artículo 175

Obligación de presentar una declaración previa a la salida

1. Las mercancías destinadas a salir del territorio aduanero de la Comunidad serán objeto de una declaración previa a la salida presentada en la aduana competente o puesta a su disposición antes de que las mercancías vayan a salir del territorio aduanero de la Comunidad.

Sin embargo, el párrafo primero no se aplicará a las mercancías cargadas en medios de transporte que se limiten a atravesar las aguas territoriales o el espacio aéreo del territorio aduanero de la Comunidad sin efectuar ninguna parada en el mismo.

2. La declaración previa a la salida adoptará una de las siguien- tes formas:

a) si las mercancías que salen del territorio aduanero de la Comunidad están incluidas en un régimen aduanero que requiere declaración en aduana, la declaración en aduana correspondiente;

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/53

b) la notificación de reexportación a que se refiere el artículo 179;

c) en caso de que no se exija declaración en aduana ni notifica- ción de reexportación, la declaración sumaria de salida a que se refiere el artículo 180.

3. La declaración previa a la salida contendrá como mínimo los datos necesarios para la declaración sumaria de salida.

Artículo 176

Medidas que establecen determinadas medidas de aplicación

1. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establecen lo siguiente:

a) los casos y condiciones en que las mercancías que salen del territorio aduanero de la Comunidad no estarán sujetas a declaración previa a la salida;

b) las condiciones en que se podrá dispensar de la exigencia de una declaración previa a la salida o adaptar dicha exigencia;

c) el plazo en que la declaración previa a la salida deberá pre- sentarse o estar disponible antes de que las mercancías sal- gan del territorio aduanero de la Comunidad;

d) cualesquiera excepciones o variaciones respecto del plazo mencionado en la letra c);

e) la determinación de la aduana competente en la que deberá presentarse o a cuya disposición deberá ponerse la declara- ción previa a la salida y en la que deberán efectuarse los aná- lisis de riesgo y los controles de salida y de exportación en función del riesgo,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

2. Cuando se adopten dichas medidas se tendrán en cuenta:

a) circunstancias especiales;

b) la aplicación de dichas medidas a determinados tipos de trá- fico de mercancías, modos de transporte u operadores económicos;

c) los acuerdos internacionales que establezcan mecanismos especiales de seguridad.

Artículo 177

Vigilancia aduanera y formalidades de salida

1. Las mercancías que salgan del territorio aduanero de la Comunidad estarán sujetas a vigilancia aduanera y podrán ser objeto de controles aduaneros. Cuando proceda, las autoridades aduaneras podrán determinar, con arreglo a las medidas adopta- das en virtud del apartado 5, la ruta que deberá utilizarse y el plazo que habrá que respetar cuando las mercancías vayan a salir del territorio aduanero de la Comunidad.

2. Las mercancías destinadas a salir del territorio aduanero de la Comunidad se presentarán a la aduana en la aduana compe- tente respecto del lugar en que las mercancías salgan del territo- rio aduanero de la Comunidad y se someterán a la aplicación de formalidades de salida, que incluirán, en su caso, las siguientes:

a) la devolución o condonación de los derechos de importación o el pago de las restituciones por exportación;

b) la percepción de los derechos de exportación;

c) las formalidades necesarias en virtud de disposiciones vigen- tes relativas a otros gravámenes;

d) la aplicación de prohibiciones y restriccionesjustificadas, entre otras cosas, por razones de moralidad, orden o seguri- dad públicos, protección de la salud y la vida de personas, animales o plantas, protección del medio ambiente, protec- ción del patrimonio artístico, histórico o arqueológico nacio- nal y protección de la propiedad industrial o comercial, incluidos los controles sobre precursores químicos, mercan- cías que infringen determinados derechos de propiedad inte- lectual y dinero en metálico que salgan de la Comunidad, así como la aplicación de medidas de conservación y gestión de los recursos pesqueros y de medidas de política comercial.

3. Las mercancías que salgan del territorio aduanero de la Comunidad serán presentadas a la aduana por una de las siguien- tes personas:

a) la persona que exporta las mercancías desde el territorio aduanero de la Comunidad;

b) la persona en cuyo nombre o por cuya cuenta actúe la per- sona que exporta las mercancías de dicho territorio;

c) la persona que asumió la responsabilidad de transportar las mercancías antes de la exportación desde el territorio adua- nero de la Comunidad.

4. La concesión del levante para la salida estará supeditada a que las mercancías correspondientes salgan del territorio adua- nero de la Comunidad en el mismo estado en que se encontraban en el momento de la admisión de la declaración previa a la salida.

5. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación de los apartados 1, 2 y 3 del presente artículo.

CAPÍTULO 2

Exportación y reexportación

Artículo 178

Mercancías comunitarias

1. Las mercancías comunitarias destinadas a salir del territorio aduanero de la Comunidad se incluirán en el régimen de exportación.

L 145/54 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

2. El apartado 1 no se aplicará a las mercancías siguientes:

a) mercancías en régimen de destino final o de perfecciona- miento pasivo;

b) mercancías en régimen de tránsito interno o que salgan tem- poralmente del territorio aduanero de la Comunidad, de con- formidad con el artículo 103.

3. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas que establezcan las formalidades aduaneras de exporta- ción aplicables a las mercancías incluidas en el régimen de exportación, el régimen de destino final o el régimen de perfec- cionamiento pasivo.

Artículo 179

Mercancías no comunitarias

1. Las mercancías no comunitarias destinadas a salir del terri- torio aduanero de la Comunidad estarán sujetas a una notifica- ción de reexportación, que deberá presentarse en la aduana competente, y a las formalidades aduaneras de salida.

2. Los artículos 104 a 124 se aplicarán mutatis mutandis a la notificación de reexportación.

3. El apartado 1 no se aplicará a las mercancías:

a) incluidas en el régimen de tránsito externo que únicamente atraviesen el territorio aduanero de la Comunidad;

b) transbordadas dentro de una zona franca o directamente reexportadas desde una zona franca;

c) incluidas en el régimen de depósito temporal y que se reex- porten directamente desde un almacén autorizado de depó- sito temporal.

Artículo 180

Declaración sumaria de salida

1. Cuando las mercancías estén destinadas a salir del territorio aduanero de la Comunidad y no se requiera una declaración en aduana ni una notificación de reexportación, se presentará una declaración sumaria de salida en la aduana competente, de con- formidad con el artículo 175.

2. La declaración sumaria de salida se efectuará utilizando un medio electrónico de tratamiento de datos. Se podrá utilizar infor- mación comercial, portuaria o relativa al transporte siempre que contenga los detalles necesarios para una declaración sumaria de salida.

3. En circunstancias excepcionales, las autoridades aduaneras podrán aceptar declaraciones sumarias de salida presentadas en papel, a condición de que estas apliquen el mismo nivel de ges- tión del riesgo que el aplicado a las declaraciones sumarias de salida efectuadas utilizando un medio electrónico de tratamiento de datos y que puedan cumplirse los requisitos para el intercam- bio de esos datos con otras aduanas.

Las autoridades aduaneras podrán permitir que se sustituya la pre- sentación de la declaración sumaria de salida por la presentación de una notificación y el acceso a los datos de la declaración suma- ria en el sistema informático del operador económico.

4. La declaración sumaria de salida deberá ser presentada por una de las siguientes personas:

a) la persona que saque las mercancías del territorio aduanero de la Comunidad o que asuma la responsabilidad del trans- porte de esas mercancías;

b) el exportador o expedidor, o cualquier otra persona en cuyo nombre o por cuya cuenta actúen las personas mencionadas en la letra a);

c) cualquier persona que esté en condiciones de presentar o de disponer que se presenten las mercancías en cuestión a la autoridad aduanera competente.

Artículo 181

Rectificación de la declaración sumaria de salida

El declarante podrá, previa petición suya, rectificar uno o varios de los datos de la declaración sumaria de salida después de haberla presentado.

No obstante, no será posible efectuar ninguna rectificación una vez que:

a) las autoridades aduaneras hayan comunicado a la persona que presentó la declaración sumaria su intención de exami- nar las mercancías;

b) las autoridades aduaneras hayan comprobado la inexactitud de los datos en cuestión;

c) las autoridades aduaneras hayan autorizado ya la salida de las mercancías.

Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan excepcio- nes a lo dispuesto en la letra c) del párrafo segundo del presente artículo, se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamen- tación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

CAPÍTULO 3

Exención de derechos de exportación

Artículo 182

Exportación temporal

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 171, las mercan- cías comunitarias podrán ser exportadas temporalmente fuera del territorio aduanero de la Comunidad y acogerse a una exención de derechos de exportación, que estará supeditada a que se reim- porten las mercancías.

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/55

2. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, medidas de aplicación del presente artículo.

TÍTULO IX

COMITÉ DEL CÓDIGO ADUANERO Y DISPOSICIONES FINALES

CAPÍTULO 1

Comité del código aduanero

Artículo 183

Medidas de aplicación adicionales

1. La Comisión adoptará, con arreglo al procedimiento de reglamentación contemplado en el artículo 184, apartado 2, nor- mas que permitan la interoperabilidad de los sistemas aduaneros electrónicos de los Estados miembros y de los componentes comunitarios pertinentes, a fin de impulsar una mayor coopera- ción basada en el intercambio electrónico de datos entre las auto- ridades aduaneras, entre las autoridades aduaneras y la Comisión y entre las autoridades aduaneras y los operadores económicos.

2. Las medidas destinadas a modificar elementos no esenciales del presente Reglamento, completándolo, y que establezcan lo siguiente:

a) las condiciones en las cuales la Comisión podrá adoptar deci- siones por las que se solicite a los Estados miembros que revoquen o modifiquen una decisión distinta de las mencio- nadas en el artículo 20, apartado 8, letra c), adoptada en el marco de la legislación aduanera, que se desvíe de las deci- siones comparables de otras autoridades competentes y que, por ende, ponga en peligro la aplicación uniforme de la legis- lación aduanera;

b) cualquier otra norma de desarrollo que pueda resultar nece- saria, como por ejemplo cuando la Comunidad haya acep- tado compromisos y obligaciones en virtud de acuerdos internacionales que requieran la adaptación de disposiciones del código;

c) otros casos y condiciones en los que podrá simplificarse la aplicación del código,

se adoptarán con arreglo al procedimiento de reglamentación con control contemplado en el artículo 184, apartado 4.

Artículo 184

Comité

1. La Comisión estará asistida por el Comité del código adua- nero (denominado en lo sucesivo «el Comité»).

2. En los casos en que se haga referencia al presente apartado, serán de aplicación los artículos 5 y 7 de la Decisión 1999/468/CE, observando lo dispuesto en su artículo 8.

El plazo contemplado en el artículo 5, apartado 6, de la Decisión 1999/468/CE será de tres meses.

3. En los casos en que se haga referencia al presente apartado, serán de aplicación los artículos 4 y 7 de la Decisión 1999/468/CE, observando lo dispuesto en su artículo 8.

El plazo contemplado en el artículo 4, apartado 3, de la Decisión 1999/468/CE será de tres meses.

4. En los casos en que se haga referencia al presente apartado, serán de aplicación el artículo 5 bis, apartados 1 a 4, y el artículo 7 de la Decisión 1999/468/CE, observando lo dispuesto en su artículo 8.

Artículo 185

Otros asuntos

El Comité podrá examinar cualquier tema relativo a la legislación aduanera planteado por su Presidente, bien por iniciativa de la Comisión, bien a petición de un representante de un Estado miembro, referido en particular a:

a) problemas derivados de la aplicación de la legislación aduanera;

b) la posición que la Comunidad deba adoptar en comités, gru- pos de trabajo y grupos especiales establecidos por acuerdos internacionales o bajo sus auspicios que traten de la legisla- ción aduanera.

CAPÍTULO 2

Disposiciones finales

Artículo 186

Derogación

Quedan derogados los Reglamentos (CEE) no 3925/91, (CEE) no 2913/92 y (CE) no 1207/2001.

Las referencias a los Reglamentos derogados se entenderán hechas al presente Reglamento con arreglo a las tablas de corresponden- cias que figura en el anexo.

Artículo 187

Entrada en vigor

El presente Reglamento entrará en vigor a los veinte días de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

L 145/56 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Artículo 188

Aplicación

1. El artículo 1, apartado 3, párrafo segundo; el artículo 5, apartado 1, párrafo segundo, y apartado 2, párrafo primero; el artículo 10, apartado 2; el artículo 11, apartado 3; el artículo 12, apartado 2, párrafo segundo; el artículo 15, apartado 1; el artí- culo 16, apartado 5; el artículo 18, apartado 4; el artículo 19, apartado 5; el artículo 20, apartados 7, 8 y 9; el artículo 24, apar- tado 3, párrafo segundo; el artículo 25, apartado 3; el artículo 28, apartado 3; el artículo 30, apartado 2; el artículo 31, apartado 3; el artículo 33, apartado 5; el artículo 38; el artículo 39, aparta- dos 3 y 6; el artículo 43; el artículo 51, apartado 2; el artículo 54; el artículo 55, apartado 2, párrafo segundo; el artículo 56, apar- tado 9; el artículo 57, apartado 3; el artículo 58, párrafo segundo; el artículo 59, apartado 1, párrafo segundo; el artículo 62, apar- tado 3; el artículo 63, apartado 3; el artículo 65, apartado 3; el artículo 67, apartado 1, párrafo tercero; el artículo 71; el artí- culo 72, apartado 3, párrafo primero; el artículo 76; el artículo 77, apartado 3; el artículo 78, apartado 1, párrafo segundo, y apar- tado 5; el artículo 85; el artículo 86, apartado 7; el artículo 87, apartado 3, párrafo primero; el artículo 88, apartado 4, párrafo segundo; el artículo 89, apartado 2; el artículo 93, apartado 2; el artículo 101, apartado 2; el artículo 103; el artículo 105, apar- tado 2; el artículo 106, apartado 4, párrafo primero; el artí- culo 107, apartado 3; el artículo 108, apartado 1, párrafo segundo, y apartado 4; el artículo 109, apartados 2 y 3; el artí- culo 110, apartado 1, párrafo tercero; el artículo 111, apartado 3;

el artículo 112, apartado 4; el artículo 113, apartado 3; el artí- culo 114, apartado 2, párrafo segundo; el artículo 115, párrafo segundo; el artículo 116, apartado 2, párrafo primero; el artí- culo 119, apartado 3; el artículo 122; el artículo 124, apartado 2; el artículo 128; el artículo 134; el artículo 136, apartado 2, párrafo primero, apartado 3, párrafo segundo, y apartado 4, párrafo cuarto; el artículo 137, apartado 2; el artículo 140, apar- tado 2; el artículo 142, apartado 1, párrafo cuarto, apartado 2, párrafo segundo, y apartado 3, párrafo segundo; el artículo 143; el artículo 144, apartado 2; el artículo 145, apartado 3, párrafo segundo; el artículo 148, apartado 2, párrafo segundo; el artí- culo 150, apartado 3; el artículo 151, apartado 5; el artículo 164, párrafo primero; el artículo 171, apartado 3, párrafo segundo; el artículo 176, apartado 1; el artículo 177, apartado 5; el artí- culo 178, apartado 3; el artículo 181, párrafo tercero; el artí- culo 182, apartado 2, y el artículo 183, apartados 1 y 2, serán aplicables a partir del 24 de junio de 2008.

2. Las restantes disposiciones serán de aplicación cuando sean aplicables las medidas de aplicación adoptadas con arreglo a los artículos citados en el apartado 1. Las medidas de aplicación entrarán en vigor no antes del 24 de junio de 2009.

No obstante la entrada en vigor de las medidas de aplicación, las disposiciones del presente Reglamento mencionadas en el pre- sente apartado serán aplicables a partir del 24 de junio de 2013 a más tardar.

3. El artículo 30, apartado 1, será aplicable a partir del 1 de enero de 2011.

El presente Reglamento será obligatorio en todos sus elementos y directamente aplicable en cada Estado miembro.

Hecho en Estrasburgo, el 23 de abril de 2008.

Por el Parlamento Europeo El Presidente

H.-G. PÖTTERING

Por el Consejo El Presidente J. LENARČIČ

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/57

ANEXO

TABLAS DE CORRESPONDENCIAS

1. Reglamento (CEE) no 2913/92

Reglamento (CEE) no 2913/92 Presente Reglamento

Artículo 1 Artículo 4

Artículo 2 Artículo 1

Artículo 3 Artículo 3

Artículo 4 Artículo 4

Artículo 4, puntos 4 bis a 4 quinquies

Artículo 5 Artículos 11 y 12

Artículo 5 bis Artículos 13, 14 y 15

Artículo 6 Artículo 16

Artículo 7 Artículo 16

Artículo 8 Artículo 18

Artículo 9 Artículo 19

Artículo 10 Artículo 16

Artículo 11 Artículos 8 y 30

Artículo 12 Artículo 20

Artículo 13 Artículos 25 y 26

Artículo 14 Artículo 9

Artículo 15 Artículo 6

Artículo 16 Artículo 29

Artículo 17 Artículo 32

Artículo 18 Artículo 31

Artículo 19 Artículos 116 y 183

Artículo 20 Artículos 33 y 34

Artículo 21 Artículo 33

Artículo 22 Artículo 35

Artículo 23 Artículo 36

Artículo 24 Artículo 36

Artículo 25 —

Artículo 26 Artículo 37

Artículo 27 Artículo 39

Artículo 28 Artículo 40

Artículo 29 Artículo 41

Artículo 30 Artículo 42

Artículo 31 Artículo 42

Artículo 32 Artículo 43

Artículo 33 Artículo 43

Artículo 34 Artículo 43

Artículo 35 Artículo 31

Artículo 36 Artículo 41

L 145/58 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Reglamento (CEE) no 2913/92 Presente Reglamento

Artículo 36 bis Artículo 87

Artículo 36 ter Artículos 5, 88 y 89

Artículo 36 quater Artículo 90

Artículo 37 Artículo 91

Artículo 38 Artículos 92 y 93

Artículo 39 Artículo 94

Artículo 40 Artículo 95

Artículo 41 Artículo 95

Artículo 42 Artículo 91

Artículo 43 —

Artículo 44 —

Artículo 45 —

Artículo 46 Artículo 96

Artículo 47 Artículo 96

Artículo 48 Artículo 97

Artículo 49 —

Artículo 50 Artículos 98 y 151

Artículo 51 Artículos 151 y 152

Artículo 52 Artículo 152

Artículo 53 Artículo 151

Artículo 54 Artículo 99

Artículo 55 Artículo 100

Artículo 56 Artículo 125

Artículo 57 Artículo 126

Artículo 58 Artículos 91 y 97

Artículo 59 Artículo 104

Artículo 60 Artículo 105

Artículo 61 Artículo 107

Artículo 62 Artículo 108

Artículo 63 Artículo 112

Artículo 64 Artículo 111

Artículo 65 Artículo 113

Artículo 66 Artículo 114

Artículo 67 Artículo 112

Artículo 68 Artículo 117

Artículo 69 Artículo 118

Artículo 70 Artículo 119

Artículo 71 Artículo 120

Artículo 72 Artículo 121

Artículo 73 Artículo 123

Artículo 74 Artículo 124

Artículo 75 Artículo 126

Artículo 76 Artículos 108, 109, 110 y 112

Artículo 77 Artículos 107 y 108

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/59

Reglamento (CEE) no 2913/92 Presente Reglamento

Artículo 78 Artículo 27

Artículo 79 Artículo 129

Artículo 80 —

Artículo 81 Artículo 115

Artículo 82 Artículo 166

Artículo 83 Artículo 102

Artículo 84 Artículo 135

Artículo 85 Artículo 136

Artículo 86 Artículo 136

Artículo 87 Artículo 136

Artículo 87 bis

Artículo 88 Artículo 136

Artículo 89 Artículo 138

Artículo 90 Artículo 139

Artículo 91 Artículos 140 y 144

Artículo 92 Artículo 146

Artículo 93 Artículo 147

Artículo 94 Artículos 62, 63, 136 y 146

Artículo 95 Artículos 136 y 146

Artículo 96 Artículo 146

Artículo 97 Artículo 143

Artículo 98 Artículos 143, 148 y 153

Artículo 99 Artículo 153

Artículo 100 Artículo 136

Artículo 101 Artículo 149

Artículo 102 Artículo 149

Artículo 103 —

Artículo 104 Artículo 136

Artículo 105 Artículo 137

Artículo 106 Artículos 137 y 154

Artículo 107 Artículo 137

Artículo 108 Artículo 150

Artículo 109 Artículos 141 y 143

Artículo 110 Artículo 153

Artículo 111 Artículo 140

Artículo 112 Artículo 53

Artículo 113 —

Artículo 114 Artículos 142 y 168

Artículo 115 Artículos 142 y 143

Artículo 116 Artículo 136

Artículo 117 Artículo 136

Artículo 118 Artículo 169

Artículo 119 Artículo 167

Artículo 120 Artículo 143

L 145/60 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Reglamento (CEE) no 2913/92 Presente Reglamento

Artículo 121 Artículos 52 y 53

Artículo 122 Artículos 52 y 53

Artículo 123 Artículo 170

Artículo 124 —

Artículo 125 —

Artículo 126 —

Artículo 127 —

Artículo 128 —

Artículo 129 —

Artículo 130 Artículo 168

Artículo 131 Artículo 143

Artículo 132 Artículo 136

Artículo 133 Artículo 136

Artículo 134 —

Artículo 135 Artículo 53

Artículo 136 Artículo 53

Artículo 137 Artículo 162

Artículo 138 Artículo 136

Artículo 139 Artículo 162

Artículo 140 Artículo 163

Artículo 141 Artículo 164

Artículo 142 Artículos 143 y 164

Artículo 143 Artículos 47 y 165

Artículo 144 Artículos 47, 52 y 53

Artículo 145 Artículos 48 y 171

Artículo 146 Artículos 143 y 171

Artículo 147 Artículo 136

Artículo 148 Artículo 136

Artículo 149 Artículo 171

Artículo 150 Artículo 171

Artículo 151 Artículo 171

Artículo 152 Artículo 172

Artículo 153 Artículo 171

Artículo 154 Artículos 173 y 174

Artículo 155 Artículo 173

Artículo 156 Artículo 173

Artículo 157 Artículo 174

Artículo 158 —

Artículo 159 —

Artículo 160 —

Artículo 161 Artículos 176, 177 y 178

Artículo 162 Artículo 177

Artículo 163 Artículo 145

Artículo 164 Artículos 103 y 145

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/61

Reglamento (CEE) no 2913/92 Presente Reglamento

Artículo 165 Artículo 143

Artículo 166 Artículo 148

Artículo 167 Artículos 155 y 156

Artículo 168 Artículo 155

Artículo 168 bis

Artículo 169 Artículos 157 y 158

Artículo 170 Artículos 157 y 158

Artículo 171 Artículo 150

Artículo 172 Artículo 156

Artículo 173 Artículos 141 y 159

Artículo 174 —

Artículo 175 Artículo 159

Artículo 176 Artículo 137

Artículo 177 Artículo 160

Artículo 178 Artículo 53

Artículo 179 —

Artículo 180 Artículo 161

Artículo 181 Artículo 160

Artículo 182 Artículos 127, 168 y 179

Artículo 182 bis Artículo 175

Artículo 182 ter Artículo 176

Artículo 182 quater Artículos 176, 179 y 180

Artículo 182 quinquies Artículos 5, 180 y 181

Artículo 183 Artículo 177

Artículo 184 —

Artículo 185 Artículos 130 y 131

Artículo 186 Artículo 130

Artículo 187 Artículo 132

Artículo 188 Artículo 133

Artículo 189 Artículo 56

Artículo 190 Artículo 58

Artículo 191 Artículo 56

Artículo 192 Artículos 57 y 58

Artículo 193 Artículo 59

Artículo 194 Artículo 59

Artículo 195 Artículo 61

Artículo 196 Artículo 60

Artículo 197 Artículo 59

Artículo 198 Artículo 64

Artículo 199 Artículo 65

Artículo 200 —

Artículo 201 Artículo 44

Artículo 202 Artículo 46

Artículo 203 Artículo 46

L 145/62 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

Reglamento (CEE) no 2913/92 Presente Reglamento

Artículo 204 Artículos 46 y 86

Artículo 205 Artículo 46

Artículo 206 Artículos 46 y 86

Artículo 207 Artículo 86

Artículo 208 Artículo 47

Artículo 209 Artículo 48

Artículo 210 Artículo 49

Artículo 211 Artículo 49

Artículo 212 Artículo 50

Artículo 212 bis Artículo 53

Artículo 213 Artículo 51

Artículo 214 Artículos 52 y 78

Artículo 215 Artículos 55 y 66

Artículo 216 Artículo 45

Artículo 217 Artículos 66 y 69

Artículo 218 Artículo 70

Artículo 219 Artículo 70

Artículo 220 Artículos 70 y 82

Artículo 221 Artículos 67 y 68

Artículo 222 Artículo 72

Artículo 223 Artículo 73

Artículo 224 Artículo 74

Artículo 225 Artículo 74

Artículo 226 Artículo 74

Artículo 227 Artículo 75

Artículo 228 Artículo 76

Artículo 229 Artículo 77

Artículo 230 Artículo 73

Artículo 231 Artículo 73

Artículo 232 Artículo 78

Artículo 233 Artículo 86

Artículo 234 Artículo 86

Artículo 235 Artículo 4

Artículo 236 Artículos 79, 80, y 84

Artículo 237 Artículos 79 y 84

Artículo 238 Artículos 79, 81 y 84

Artículo 239 Artículos 79, 83, 84, y 85

Artículo 240 Artículo 79

Artículo 241 Artículo 79

Artículo 242 Artículo 79

Artículo 243 Artículo 23

Artículo 244 Artículo 24

Artículo 245 Artículo 23

Artículo 246 Artículo 22

4.6.2008 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 145/63

Reglamento (CEE) no 2913/92 Presente Reglamento

Artículo 247 Artículo 183

Artículo 247 bis Artículo 184

Artículo 248 Artículo 183

Artículo 248 bis Artículo 184

Artículo 249 Artículo 185

Artículo 250 Artículos 17, 120 y 121

Artículo 251 Artículo 186

Artículo 252 Artículo 186

Artículo 253 Artículo 187

2. Reglamentos (CEE) no 3925/91 y (CE) no 1207/2001

Reglamento derogado Presente Reglamento

Reglamento (CEE) no 3925/91 Artículo 28

Reglamento (CE) no 1207/2001 Artículo 39

L 145/64 ES Diario Oficial de la Unión Europea 4.6.2008

I

(Actes pris en application des traités CE/Euratom dont la publication est obligatoire)

RÈGLEMENTS

RÈGLEMENT (CE) No 450/2008 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

du 23 avril 2008

établissant le code des douanes communautaire (code des douanes modernisé)

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment ses articles 26, 95, 133 et 135,

vu la proposition de la Commission,

vu l’avis du Comité économique et social européen (1),

statuant conformément à la procédure visée à l’article 251 du traité (2),

considérant ce qui suit:

(1) La Communauté est fondée sur une union douanière. Il convient, dans l’intérêt tant des opérateurs économiques que des administrations douanières de la Communauté, de rassembler la législation douanière actuelle dans un code des douanes communautaire (ci-après dénommé «le code»). Partant de l’idée d’un marché intérieur, le code devrait contenir les règles et procédures générales assurant l’appli- cation des mesures tarifaires et autres mesures de politique commune instaurées sur le plan communautaire dans le cadre des échanges de marchandises entre la Communauté et les pays ou territoires situés hors du territoire douanier de la Communauté, compte tenu des exigences de ces poli- tiques communes. La législation douanière devrait être mieux alignée sur les dispositions applicables à la percep- tion des impositions à l’importation, sans modifier la por- tée des réglementations fiscales en vigueur.

(2) Conformément à la communication de la Commission relative à la protection des intérêts financiers de la Com- munauté et au plan d’action 2004-2005, il convient d’adapter le cadre juridique pour la protection des intérêts financiers de la Communauté.

(3) Le règlement (CEE) no 2913/92 du Conseil du 12 octobre 1992 établissant le code des douanes communautaire (3), était fondé sur l’intégration des procédures douanières appliquées séparément dans les États membres respectifs dans les années 80. Il a été remanié substantiellement et à différentes reprises depuis son entrée en vigueur, afin de traiter certains problèmes, notamment la protection de la bonne foi ou la prise en compte des exigences en matière de sécurité. D’autres modifications doivent être apportées au code en raison des importantes mutations réglementai- res qui se sont produites ces dernières années, tant au niveau communautaire qu’international, comme l’expira- tion du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier, l’entrée en vigueur des actes d’adhé- sion de 2003 et 2005 et l’amendement à la convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers (ci-après dénommée «convention de Kyoto révisée»), auquel l’adhésion de la Communauté a été approuvée par la décision 2003/231/CE du Conseil (4). Le temps est venu de rationaliser les procédures douanières et de tenir compte du fait que le recours aux techniques élec- troniques pour établir les déclarations et traiter les dossiers est la règle, l’utilisation d’un support papier l’exception. Pour toutes ces raisons, des modifications supplémentai- res du présent code ne suffisent plus; il faut procéder à sa révision complète.

(1) JO C 309 du 16.12.2006, p. 22. (2) Avis du Parlement européen du 12 décembre 2006, position com- mune du Conseil du 15 octobre 2007 (JO C 298 E du 11.12.2007, p. 1) et position du Parlement européen du 19 février 2008.

(3) JO L 302 du 19.10.1992, p. 1. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CE) no 1791/2006 (JO L 363 du 20.12.2006, p. 1).

(4) JO L 86 du 3.4.2003, p. 21. Décision modifiée par la décision 2004/485/CE (JO L 162 du 30.4.2004, p. 113).

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/1

(4) Il convient d’introduire dans le code un cadre juridique pour l’application de certaines dispositions de la législation douanière aux échanges de marchandises entre les parties du territoire douanier auxquelles s’applique la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée (1) et les parties de ce territoire auxquelles ladite directive ne s’appli- que pas, ou aux échanges entre les parties auxquelles ladite directive ne s’applique pas. Compte tenu du fait que les marchandises concernées sont des marchandises commu- nautaires et compte tenu de la nature fiscale des mesures en question dans ces échanges intracommunautaires, il est justifié d’introduire, par le biais de mesures d’exécution, des simplifications appropriées des formalités douanières à appliquer à ces marchandises.

(5) La facilitation du commerce légitime et la lutte contre la fraude exigent des procédures et processus douaniers sim- ples, rapides et uniformisés. Il y a donc lieu, conformément à la communication de la Commission intitulée «Un envi- ronnement simple et sans support papier pour la douane et le commerce», de simplifier la législation douanière, de permettre l’utilisation d’outils et de techniques modernes, de continuer à promouvoir une application uniforme de cette législation et d’approches modernes en matière de contrôle douanier, et de contribuer ainsi à garantir les conditions d’un déroulement simple et efficace des procé- dures de dédouanement. Les régimes douaniers devraient être fusionnés ou harmonisés et leur nombre devrait être réduit à ceux qui sont économiquement justifiés, afin d’améliorer la compétitivité des entreprises.

(6) L’achèvement du marché intérieur, la réduction des entra- ves aux échanges et aux investissements internationaux et la nécessité accrue d’assurer la sécurité et la sûreté aux fron- tières extérieures de la Communauté ont transformé le rôle des autorités douanières, en leur faisant jouer un rôle cen- tral dans la chaîne logistique et en leur conférant, dans le suivi et dans la gestion du commerce international, une mission de catalyseur de la compétitivité des pays et des entreprises. La législation douanière devrait donc refléter cette nouvelle réalité économique ainsi que ce nouveau rôle et cette nouvelle mission des autorités douanières.

(7) L’utilisation des technologies de l’information et de la com- munication, comme prévu dans la future décision du Par- lement européen et du Conseil relative à un environnement sans support papier pour la douane et le commerce, est un élément fondamental de la simplification des échanges et, dans le même temps, de l’efficacité des contrôles douaniers, à l’origine d’une réduction des coûts supportés par les entreprises et des risques encourus par la société. Il convient donc de définir dans le code le cadre juridique régissant la mise en œuvre de la décision précitée, et notamment le principe réglementaire selon lequel toutes les opérations douanières et commerciales doivent être gérées électroniquement, et les systèmes d’information et de communication conçus pour les opérations douanières proposer aux agents économiques les mêmes possibilités dans chacun des États membres.

(8) Ce recours aux technologies de l’information et de la com- munication devra s’accompagner d’une application harmo- nisée et cohérente des contrôles douaniers par les États

membres, afin d’assurer un niveau équivalent de contrôle douanier dans toute la Communauté, de manière à ne pas entraîner des comportements anticoncurrentiels aux diffé- rents points d’entrée et de sortie du territoire.

(9) En vue de faciliter le commerce, tout en garantissant un niveau de contrôle adéquat des marchandises entrant dans le territoire douanier de la Communauté ou en sortant, il est souhaitable, en tenant compte des dispositions relati- ves à la protection des données, que les informations four- nies par les opérateurs économiques soient échangées entre les autorités douanières et avec les autres services interve- nant dans ce contrôle, tels que la police, les gardes- frontières, les services vétérinaires et les autorités environnementales, et que les contrôles effectués par les différentes autorités soient harmonisés, de sorte que l’opé- rateur économique n’ait à fournir l’information qu’une seule fois et que les marchandises soient contrôlées par ces autorités au même moment et au même endroit.

(10) Afin de faciliter certains types de commerce, toute per- sonne devrait pouvoir continuer à se faire représenter auprès des autorités douanières. Toutefois, il ne devrait plus être possible de réserver ce droit de représentation en vertu de la loi d’un État membre. En outre, un représentant en douane satisfaisant aux critères d’octroi du statut d’opé- rateur économique agréé devrait être autorisé à proposer ses services dans un État membre autre que celui dans lequel il est établi.

(11) Les opérateurs économiques respectueux des règles et dignes de confiance devraient, en tant qu’«opérateurs éco- nomiques agréés», pouvoir profiter au maximum du recours généralisé à la simplification et, en tenant compte des aspects relatifs à la sécurité et à la sûreté, bénéficier d’un allègement des contrôles douaniers. Ils pourraient ainsi bénéficier du statut d’opérateur économique agréé «simpli- fication douanière» ou de celui d’opérateur économique agréé «sécurité et sûreté». Ils pourront se voir octroyer l’un ou l’autre statut, ou les deux.

(12) Toutes les décisions, c’est-à-dire les actes officiels concer- nant la législation douanière pris par les autorités douaniè- res et ayant des effets de droit sur une ou plusieurs personnes, y compris les renseignements contraignants délivrés par ces autorités, devraient être couverts par les mêmes règles. Ces décisions devraient être valables dans l’ensemble de la Communauté et pouvoir être annulées, modifiées sauf dispositions contraires ou révoquées lorsqu’elles ne sont pas conformes à la législation doua- nière ou à son interprétation.

(13) Conformément à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, il est nécessaire, outre la possibilité de recours contre toute décision des autorités douanières, de prévoir le droit de toute personne d’être entendue avant qu’une mesure défavorable ne soit prise à son encontre.

(14) La rationalisation des procédures douanières dans un envi- ronnement électronique exige un partage des responsabi- lités entre les autorités douanières des différents États membres. Il est nécessaire de garantir un niveau adéquat de sanctions effectives, proportionnées et dissuasives dans l’ensemble du marché intérieur.

(1) JO L 347 du 11.12.2006, p. 1. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 2008/8/CE (JO L 44 du 20.2.2008, p. 11).

L 145/2 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

(15) Pour garantir un équilibre entre l’obligation des adminis- trations douanières d’assurer la bonne application de la législation douanière, d’une part, et le droit des opérateurs économiques d’être traités de façon équitable, d’autre part, il y aurait lieu de prévoir des possibilités étendues de contrôle pour ces administrations et un droit de recours pour ces opérateurs.

(16) Afin de réduire les risques pour la Communauté et ses citoyens ainsi que pour ses partenaires commerciaux, l’application harmonisée de contrôles douaniers par les États membres devrait reposer sur un cadre commun de gestion des risques et un système électronique pour sa mise en œuvre. L’instauration d’un cadre de gestion des risques commun à tous les États membres ne devrait pas empêcher ces derniers de contrôler les marchandises de manière inopinée.

(17) Il est nécessaire de déterminer les éléments sur la base des- quels les droits à l’importation ou à l’exportation et d’autres mesures prévues dans le cadre des échanges de marchan- dises sont appliqués. Il convient également d’énoncer des dispositions claires pour la délivrance des preuves de l’ori- gine dans la Communauté, lorsque les besoins des échan- ges commerciaux l’exigent.

(18) Il convient de regrouper tous les cas où il y a naissance d’une dette douanière à l’importation, autres que ceux résultant de la présentation d’une déclaration douanière de mise en libre pratique ou d’admission temporaire en exo- nération partielle des droits, afin d’éviter les difficultés liées à la détermination de la base juridique sur laquelle la dette douanière est née. Ceci devrait s’appliquer aussi aux cas où il y a naissance d’une dette douanière à l’exportation.

(19) Dans la mesure où le nouveau rôle des autorités douaniè- res implique un partage des responsabilités et une coopé- ration entre bureaux de douane intérieurs et frontaliers, la dette douanière devrait, dans la plupart des cas, naître au lieu d’établissement du débiteur, compte tenu du fait que le bureau de douane compétent pour ce lieu est le mieux placé pour assurer la surveillance de la personne concernée.

(20) En outre, conformément à la convention de Kyoto révisée, il convient de prévoir un nombre restreint de cas où la coo- pération administrative entre les États membres est requise pour déterminer le lieu où la dette douanière a pris nais- sance et pour recouvrer les droits.

(21) Les règles applicables aux régimes particuliers devraient permettre qu’une garantie unique soit utilisée pour toutes les catégories de régimes particuliers et que cette garantie globale couvre plusieurs transactions.

(22) Afin d’assurer une meilleure protection des intérêts finan- ciers de la Communauté et des États membres, une garan- tie devrait couvrir les marchandises non déclarées ou incorrectement déclarées dans un envoi ou une déclaration pour lequel/laquelle elle a été constituée. Pour la même rai- son, l’engagement de la caution devrait aussi couvrir les montants de droits à l’importation ou à l’exportation dont le paiement devient exigible par suite de contrôles effectués a posteriori.

(23) Il convient, pour sauvegarder les intérêts financiers de la Communauté et des États membres et pour prévenir les

opérations frauduleuses, de prévoir un dispositif compor- tant des mesures graduelles aux fins de l’application d’une garantie globale. Lorsqu’il existe un risque de fraude élevé, une interdiction temporaire d’application de la garantie globale devrait être possible, en tenant compte de la situa- tion particulière des opérateurs économiques concernés.

(24) Il y a lieu de prendre en considération la bonne foi de la personne concernée dans les cas où une dette douanière naît par suite du non-respect de la législation douanière et de minimiser l’incidence de la négligence de la part du débiteur.

(25) Il est nécessaire de préciser le principe régissant la manière dont le statut de marchandises communautaires est déter- miné, ainsi que les circonstances entraînant la perte de ce statut, et de définir les cas dans lesquels ce statut reste inchangé lorsque les marchandises quittent temporaire- ment le territoire douanier de la Communauté.

(26) Il convient de veiller à ce que la mainlevée rapide des mar- chandises soit la règle lorsque l’opérateur économique a fourni à l’avance les informations nécessaires pour effec- tuer les contrôles de l’admissibilité des marchandises fon- dés sur les risques. Les contrôles fiscaux et les contrôles relevant de la politique commerciale devraient essentielle- ment être réalisés par le bureau de douane compétent selon les locaux de l’opérateur économique.

(27) Les règles en matière de déclarations en douane et de placement des marchandises sous un régime douanier devraient être modernisées et rationalisées, notamment en exigeant que les déclarations douanières soient, en règle générale, effectuées par la voie électronique et en ne pré- voyant qu’un seul type de déclaration simplifiée.

(28) Dans la mesure où la convention de Kyoto révisée préco- nise que le dépôt, l’enregistrement et le contrôle de la déclaration en douane se fassent préalablement à l’arrivée des marchandises, et que le lieu de dépôt de la déclaration puisse être dissocié de celui dans lequel les marchandises se trouvent physiquement, il convient de prévoir un dédoua- nement centralisé à l’endroit où l’opérateur économique est établi. Dans le cadre du dédouanement centralisé, le recours aux déclarations simplifiées, le report de la date de présen- tation d’une déclaration détaillée accompagnée des pièces justificatives, la déclaration périodique et le report du paie- ment devraient pouvoir être utilisés.

(29) Pour contribuer à garantir la neutralité des conditions de concurrence dans l’ensemble de la Communauté, il y a lieu de fixer, au niveau communautaire, les règles régissant la destruction ou toute autre manière de disposer des mar- chandises par les autorités douanières, domaines qui rele- vaient auparavant de la législation nationale.

(30) Il convient de prévoir des règles communes et simples pour les régimes particuliers (transit, stockage, utilisation spéci- fique ou transformation), complétées par un ensemble réduit de règles applicables à chaque catégorie de régime particulier, afin de simplifier le choix du régime adéquat par l’opérateur, d’éviter les erreurs et de restreindre le nom- bre de recouvrements a posteriori et de remboursements.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/3

(31) Il y a lieu de faciliter l’octroi des autorisations de placement sous différents régimes particuliers au moyen d’une garan- tie unique et d’un seul bureau de contrôle et d’appliquer, dans ces cas, des règles simples en ce qui concerne la nais- sance d’une dette douanière. Il conviendrait de s’en tenir au principe de base selon lequel les marchandises admises sous un régime particulier ou les produits issus de ces der- nières sont appréhendés au moment de la naissance de la dette douanière. Il devrait toutefois être également possi- ble, dans des cas économiquement justifiés, d’appréhender les marchandises au moment où elles sont admises sous un régime particulier. Les mêmes principes devraient s’appli- quer aux manipulations usuelles.

(32) Compte tenu des mesures renforcées liées à la sécurité introduites dans le code par le règlement (CE) no 648/2005 du Parlement européen et du Conseil du 13 avril 2005 modifiant le règlement (CEE) no 2913/92 du Conseil éta- blissant le code des douanes communautaire (1), le place- ment de marchandises dans des zones franches devrait désormais être considéré comme un régime douanier et les marchandises devraient faire l’objet de contrôles douaniers à l’entrée et de contrôles documentaires.

(33) L’intention de réexporter n’étant plus nécessaire, il convien- drait de fusionner le régime de perfectionnement actif, sys- tème de la suspension, avec le régime de la transformation sous douane et d’abandonner le régime de perfectionnement actif, système du rembours. Ce régime unique de perfection- nement actif devrait également couvrir la destruction, excepté dans les cas où celle-ci est effectuée par les douanes ou sous leur surveillance.

(34) Les mesures liées à la sécurité se rapportant aux marchan- dises communautaires sortant du territoire de la Commu- nauté devraient également s’appliquer à la réexportation de marchandises non communautaires. Les mêmes règles de base devraient être applicables à tous les types de marchan- dises, certaines exceptions étant possibles le cas échéant, notamment pour les marchandises ne faisant que transiter par le territoire douanier de la Communauté.

(35) Il y a lieu d’arrêter les mesures nécessaires pour la mise en œuvre du présent règlement en conformité avec la décision 1999/468/CE du Conseil du 28 juin 1999 fixant les moda- lités de l’exercice des compétences d’exécution conférées à la Commission (2).

(36) Il convient de prévoir l’adoption de mesures d’application du présent code. Les mesures nécessaires à cette fin devraient être arrêtées selon les procédures de gestion et de réglementation prévues aux articles 4 et 5 de la décision 1999/468/CE.

(37) Il convient en particulier d’habiliter la Commission à défi- nir les conditions et les critères nécessaires à l’application effective du présent code. Ces mesures ayant une portée générale et ayant pour objet de modifier des éléments non essentiels du présent règlement ou de compléter le présent règlement par l’ajout de nouveaux éléments non essentiels, elles doivent être arrêtées selon la procédure de réglemen- tation avec contrôle prévue à l’article 5 bis de la décision 1999/468/CE.

(38) Il y a lieu, afin de garantir un processus de décision effi- cace, d’étudier les questions touchant à l’élaboration d’une position à adopter par la Communauté au sein des comi- tés et groupes de travail créés en vertu ou dans le cadre d’accords internationaux se rapportant à la législation douanière.

(39) Dans le but de simplifier et de rationaliser la législation douanière, un certain nombre de dispositions actuellement contenues dans des actes communautaires autonomes ont, par souci de transparence, été incluses dans le code.

En conséquence, il y lieu d’abroger les règlements suivants ainsi que le règlement (CEE) no 2913/92:

le règlement (CEE) no 3925/91 du Conseil du 19 décem- bre 1991 relatif à la suppression des contrôles et formali- tés applicables aux bagages à main et aux bagages de soute des personnes effectuant un vol intracommunautaire ainsi qu’aux bagages des personnes effectuant une traversée maritime intracommunautaire (3) et le règlement (CE) no 1207/2001 du Conseil du 11 juin 2001 relatif aux pro- cédures prévues par les dispositions régissant les échanges préférentiels entre la Communauté européenne et certains pays et destinées à faciliter la délivrance ou l’établissement, dans la Communauté, des preuves de l’origine et la déli- vrance de certaines autorisations d’exportateurs agréés (4).

(40) Étant donné que les objectifs du présent règlement, à savoir fixer les règles et procédures générales applicables aux mar- chandises entrant dans le territoire douanier de la Commu- nauté ou en sortant, afin de permettre à l’union douanière de fonctionner efficacement en tant que pilier du marché intérieur, ne peuvent pas être réalisés de manière suffisante par les États membres et peuvent donc être mieux réalisés au niveau communautaire, la Communauté peut prendre des mesures conformément au principe de subsidiarité consacré à l’article 5 du traité. Conformément au principe de proportionnalité, tel qu’énoncé audit article, le présent règlement n’excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre ces objectifs,

ONT ARRÊTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:

(1) JO L 117 du 4.5.2005, p. 13. (2) JO L 184 du 17.7.1999, p. 23. Décision modifiée par la décision 2006/512/CE (JO L 200 du 22.7.2006, p. 11).

(3) JO L 374 du 31.12.1991, p. 4. Règlement modifié par le règlement (CE) no 1882/2003 du Parlement européen et du Conseil (JO L 284 du 31.10.2003, p. 1).

(4) JO L 165 du 21.6.2001, p. 1. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CE) no 75/2008 (JO L 24 du 29.1.2008, p. 1).

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SOMMAIRE

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TITRE I DISPOSITIONS GÉNÉRALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 CHAPITRE 1 Champ d’application de la législation douanière, mission de la douane et défini-

tions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 CHAPITRE 2 Droits et obligations des personnes au regard de la législation douanière . . . . . . . . 10

S e c t i o n 1 Commun i c a t i on d ’ i n f o rma t i on s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

S e c t i o n 2 Rep r é s en t a t i on en dou an e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

S e c t i o n 3 Opé r a t e u r é conom iqu e a g r é é . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

S e c t i o n 4 Déc i s i on s r e l a t i v e s à l ’ a pp l i c a t i on d e l a l é g i s l a t i o n dou a - n i è r e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

S e c t i o n 5 S an c t i on s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

S e c t i o n 6 Recou r s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

S e c t i o n 7 Con t r ô l e d e s ma r ch and i s e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

S e c t i o n 8 Con s e r v a t i on d e s do cumen t s e t a u t r e s i n f o rma t i on s — F r a i s e t c oû t s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

CHAPITRE 3 Conversions monétaires et délais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 TITRE II ÉLÉMENTS SUR LA BASE DESQUELS LES DROITS À L’IMPORTATION OU À

L’EXPORTATION ET D’AUTRES MESURES SONT APPLIQUÉS DANS LE CADRE DES ÉCHANGES DE MARCHANDISES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

CHAPITRE 1 Tarif douanier commun et classement tarifaire des marchandises . . . . . . . . . . . . . . . 18 CHAPITRE 2 Origine des marchandises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

S e c t i o n 1 Or i g i n e non p r é f é r e n t i e l l e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

S e c t i o n 2 Or i g i n e p r é f é r e n t i e l l e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 CHAPITRE 3 Valeur en douane des marchandises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 TITRE III DETTE DOUANIÈRE ET GARANTIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 CHAPITRE 1 Naissance de la dette douanière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

S e c t i o n 1 De t t e dou an i è r e à l ’ impo r t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

S e c t i o n 2 De t t e dou an i è r e à l ’ e xpo r t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

S e c t i o n 3 D i s po s i t i o n s c ommune s a u x d e t t e s d o u a n i è r e s n é e s à l ’ impo r t a t i on e t à l ’ e xpo r t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

CHAPITRE 2 Garantie du montant d’une dette douanière existante ou potentielle . . . . . . . . . . . . . 24 CHAPITRE 3 Recouvrement et paiement des droits et remboursement et remise du montant des

droits à l’importation ou à l’exportation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

S e c t i o n 1 Dé t e rm in a t i on du mon t an t d e s d r o i t s à l ’ impo r t a t i on ou à l ’ e xpo r t a t i on , no t i f i c a t i on de l a d e t t e douan i è r e e t p r i s e en comp t e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

S e c t i o n 2 P a i emen t d u mon t a n t d e s d r o i t s à l ’ impo r t a t i o n ou à l ’ e xpo r t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

S e c t i o n 3 Rembou r s emen t e t r em i s e du mon t an t d e s d ro i t s à l ’ impo r - t a t i o n ou à l ’ e xpo r t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

CHAPITRE 4 Extinction de la dette douanière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 TITRE IV MARCHANDISES INTRODUITES DANS LE TERRITOIRE DOUANIER DE LA COMMU-

NAUTÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

CHAPITRE 1 Déclaration sommaire d’entrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 CHAPITRE 2 Arrivée des marchandises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

S e c t i o n 1 I n t r odu c t i on d e s ma r ch and i s e s d an s l e t e r r i t o i r e dou an i e r d e l a c ommunau t é . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

S e c t i o n 2 P r é s en t a t i on , d é ch a r g emen t e t e x amen de s ma r ch and i s e s 35

S e c t i o n 3 Fo rma l i t é s po s t é r i e u r e s à l a p r é s en t a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

S e c t i o n 4 Mar ch and i s e s a c h em in é e s s ou s un r é g ime de t r a n s i t . . . . . . . 35

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/5

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TITRE V RÈGLES GÉNÉRALES APPLICABLES AU STATUT DOUANIER, AU PLACEMENT DE MARCHANDISES SOUS UN RÉGIME DOUANIER, À LA VÉRIFICATION, À LA MAIN- LEVÉE ET À LA DISPOSITION DES MARCHANDISES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

CHAPITRE 1 Statut douanier des marchandises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 CHAPITRE 2 Placement des marchandises sous un régime douanier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

S e c t i o n 1 Di spo s i t i o n s g én é r a l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

S e c t i o n 2 Déc l a r a t i on s en dou an e no rma l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

S e c t i o n 3 Déc l a r a t i on s en dou an e s imp l i f i é e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

S e c t i o n 4 D i s p o s i t i o n s a p p l i c a b l e s à t o u t e s l e s d é c l a r a t i o n s e n dou an e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

S e c t i o n 5 Au t r e s s imp l i f i c a t i o n s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 CHAPITRE 3 Vérification et mainlevée des marchandises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

S e c t i o n 1 Vé r i f i c a t i o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

S e c t i o n 2 Ma in l e v é e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 CHAPITRE 4 Disposition des marchandises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 TITRE VI MISE EN LIBRE PRATIQUE ET EXONÉRATION DES DROITS À L’IMPORTATION 42

CHAPITRE 1 Mise en libre pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 CHAPITRE 2 Exonération des droits à l’importation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

S e c t i o n 1 Mar ch and i s e s e n r e t ou r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

S e c t i o n 2 P ê ch e ma r i t ime e t p r odu i t s e x t r a i t s d e l a me r . . . . . . . . . . . . . . 43

S e c t i o n 3 Mesu r e s d ’ a pp l i c a t i on . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 TITRE VII RÉGIMES PARTICULIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

CHAPITRE 1 Dispositions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 CHAPITRE 2 Transit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

S e c t i o n 1 T r an s i t e x t e r n e e t i n t e r n e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

S e c t i o n 2 T r an s i t c ommunau t a i r e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 CHAPITRE 3 Stockage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

S e c t i o n 1 Di spo s i t i o n s commune s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

S e c t i o n 2 Dépô t t empo r a i r e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

S e c t i o n 3 En t r e pô t dou an i e r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

S e c t i o n 4 Zone s f r a n ch e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 CHAPITRE 4 Utilisation spécifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

S e c t i o n 1 Admi s s i on t empo r a i r e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

S e c t i o n 2 Des t i n a t i on p a r t i c u l i è r e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 CHAPITRE 5 Transformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

S e c t i o n 1 Di spo s i t i o n s g én é r a l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

S e c t i o n 2 P e r f e c t i onn emen t a c t i f . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

S e c t i o n 3 P e r f e c t i onn emen t p a s s i f . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 TITRE VIII SORTIE DE MARCHANDISES DU TERRITOIRE DOUANIER DE LA COMMUNAUTÉ 53

CHAPITRE 1 Marchandises quittant le territoire douanier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 CHAPITRE 2 Exportation et réexportation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 CHAPITRE 3 Exonération des droits à l’exportation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 TITRE IX COMITÉ DU CODE DES DOUANES ET DISPOSITIONS FINALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

CHAPITRE 1 Comité du code des douanes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 CHAPITRE 2 Dispositions finales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 ANNEXE TABLEAUX DE CORRESPONDANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

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TITRE I

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

CHAPITRE 1

Champ d’application de la législation douanière, mission de la douane et définitions

Article premier

Objet et champ d’application

1. Le présent règlement établit le code des douanes commu- nautaire, ci-après dénommé «le code», fixant les règles et procé- dures générales applicables aux marchandises entrant dans le territoire douanier de la Communauté ou en sortant.

Sans préjudice des conventions et de la législation internationales ainsi que de la législation communautaire régissant d’autres domaines, le code s’applique de façon uniforme dans l’ensemble du territoire douanier de la Communauté.

2. Certaines dispositions de la législation douanière peuvent s’appliquer hors du territoire douanier de la Communauté dans le cadre, soit de réglementations spécifiques, soit de conventions internationales.

3. Certaines dispositions de la législation douanière, y compris les simplifications qu’elle prévoit, s’appliquent aux échanges de marchandises entre les parties du territoire douanier de la Com- munauté auxquelles s’applique la directive 2006/112/CE et les parties de ce territoire auxquelles ladite directive ne s’applique pas, ou aux échanges entre les parties de ce territoire auxquelles ladite directive ne s’applique pas.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et établissant les dispositions visées au premier alinéa et des formalités simplifiées aux fins de leur mise en œuvre, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragra- phe 4. Lesdites mesures tiennent également compte des condi- tions particulières propres aux échanges de marchandises dans lesquels n’intervient qu’un seul État membre.

Article 2

Mission des autorités douanières

Les autorités douanières sont essentiellement chargées de la sur- veillance du commerce international de la Communauté, contri- buant ainsi à garantir un commerce ouvert et équitable et à mettre en œuvre la dimension extérieure du marché intérieur, de la poli- tique commerciale commune et des autres politiques communes de la Communauté ayant une portée commerciale, ainsi qu’à assu- rer la sécurité de l’ensemble de la chaîne logistique. Les autorités douanières instaurent des mesures visant, en particulier, à:

a) protéger les intérêts financiers de la Communauté et de ses États membres;

b) protéger la Communauté du commerce déloyal et illégal tout en encourageant les activités économiques légitimes;

c) garantir la sécurité et la sûreté de la Communauté et de ses résidents ainsi que la protection de l’environnement, le cas échéant en coopération étroite avec d’autres autorités;

d) maintenir un équilibre adéquat entre les contrôles douaniers et la facilitation du commerce légitime.

Article 3

Territoire douanier

1. Le territoire douanier de la Communauté comprend les ter- ritoires suivants, y compris leurs eaux territoriales, leurs eaux inté- rieures et leur espace aérien:

— le territoire du Royaume de Belgique,

— le territoire de la République de Bulgarie,

— le territoire de la République tchèque,

— le territoire du Royaume de Danemark, à l’exception des Îles Féroé et du Groenland,

— le territoire de la République fédérale d’Allemagne, à l’excep- tion, d’une part, de l’Île de Helgoland et, d’autre part, du ter- ritoire de Büsingen (traité du 23 novembre 1964 conclu entre la République fédérale d’Allemagne et la Confédération suisse),

— le territoire de la République d’Estonie,

— le territoire de l’Irlande,

— le territoire de la République hellénique,

— le territoire du Royaume d’Espagne, à l’exception de Ceuta et Melilla,

— le territoire de la République française, à l’exception de la Nouvelle-Calédonie, de Mayotte, de Saint-Pierre-et- Miquelon, des Îles Wallis et Futuna, de la Polynésie française et des Ter- res australes et antarctiques françaises,

— le territoire de la République italienne, à l’exception des com- munes de Livigno et Campione d’Italia ainsi que des eaux nationales du lac de Lugano comprises entre la rive et la fron- tière politique de la zone située entre Ponte Tresa et Porto Ceresio,

— le territoire de la République de Chypre, conformément aux dispositions de l’acte d’adhésion de 2003,

— le territoire de la République de Lettonie,

— le territoire de la République de Lituanie,

— le territoire du Grand-Duché de Luxembourg,

— le territoire de la République de Hongrie,

— le territoire de Malte,

— le territoire du Royaume des Pays-Bas en Europe,

— le territoire de la République d’Autriche,

— le territoire de la République de Pologne,

— le territoire de la République portugaise,

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/7

— le territoire de la Roumanie,

— le territoire de la République de Slovénie,

— le territoire de la République slovaque,

— le territoire de la République de Finlande,

— le territoire du Royaume de Suède,

— le territoire du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ainsi que les Îles Anglo-Normandes et l’Île de Man.

2. Compte tenu des conventions et traités qui leur sont appli- cables, sont considérés comme faisant partie du territoire doua- nier de la Communauté, les territoires suivants situés hors du territoire des États membres, y compris leurs eaux territoriales, leurs eaux intérieures et leur espace aérien:

a) FRANCE

Le territoire de Monaco défini par la convention douanière signée à Paris le 18 mai 1963 (Journal officiel de la République française du 27 septembre 1963, p. 8679);

b) CHYPRE

Le territoire des zones de souveraineté britannique d’Akrotiri et de Dhekelia, définies dans le traité relatif à la création de la République de Chypre, signé à Nicosie le 16 août 1960 [Uni- ted Kingdom Treaty Series, No 4 (1961) Cmnd. 1252].

Article 4

Définitions

Aux fins du code, on entend par:

1) «autorités douanières»: les administrations douanières des États membres chargées de l’application de la législation douanière et toute autre autorité habilitée en droit national à appliquer certaines dispositions douanières;

2) «législation douanière»: l’ensemble des dispositions constitué par:

a) le code et les dispositions adoptées au niveau commu- nautaire et, le cas échéant, national, pour en assurer l’application;

b) le tarif douanier commun;

c) la législation établissant un régime communautaire des franchises douanières;

d) les accords internationaux comportant des dispositions douanières, dans la mesure où celles-ci sont applicables dans la Communauté;

3) «contrôles douaniers»: les actes spécifiques posés par les auto- rités douanières pour garantir l’application correcte de la législation douanière et des autres dispositions régissant l’entrée, la sortie, le transit, le transfert, le stockage et la des- tination particulière de marchandises circulant entre le terri- toire douanier de la Communauté et d’autres territoires, et la présence et la circulation dans le territoire douanier de mar- chandises non communautaires et de marchandises placées sous le régime de la destination particulière;

4) «personne»: une personne physique, une personne morale, ou une association de personnes reconnue, en droit communau- taire ou national, comme ayant la capacité d’accomplir des actes juridiques sans avoir le statut de personne morale;

5) «opérateur économique»: une personne assurant, dans le cadre de ses activités commerciales, des activités couvertes par la législation douanière;

6) «représentant en douane»: toute personne désignée par une autre personne pour accomplir auprès des autorités douaniè- res des actes ou des formalités prévus par la législation douanière;

7) «risque»: la probabilité que survienne, en rapport avec l’entrée, la sortie, le transit, le transfert ou la destination particulière de marchandises circulant entre le territoire douanier de la Communauté et les pays ou territoires situés hors de ce ter- ritoire, ou avec la présence de marchandises n’ayant pas le statut communautaire, un événement qui aurait pour conséquence:

a) soit d’entraver l’application correcte de mesures commu- nautaires ou nationales;

b) soit de porter préjudice aux intérêts financiers de la Communauté et de ses États membres;

c) soit de constituer une menace pour la sécurité ou la sûreté de la Communauté et de ses résidents, pour la santé des personnes, des animaux ou des végétaux, pour l’environnement ou les consommateurs;

8) «formalités douanières»: l’ensemble des opérations que doi- vent exécuter les personnes concernées et les autorités doua- nières afin de se conformer à la législation douanière;

9) «déclaration sommaire» (déclaration sommaire d’entrée et déclaration sommaire de sortie): l’acte par lequel une per- sonne informe les autorités douanières, préalablement ou au moment même et dans les formes et selon les modalités pres- crites, que des marchandises vont entrer dans le territoire de la Communauté ou en sortir;

10) «déclaration en douane»: l’acte par lequel une personne mani- feste, dans les formes et selon les modalités prescrites, la volonté d’assigner un régime douanier déterminé à une mar- chandise, en indiquant le cas échéant la procédure spécifique à appliquer;

11) «déclarant»: la personne qui dépose une déclaration sommaire ou une notification de réexportation ou qui établit une décla- ration en douane en son nom propre ou celle au nom de laquelle une telle déclaration est faite;

12) «régime douanier»: l’un des régimes suivants sous lequel les marchandises sont placées conformément au présent code:

a) la mise en libre pratique;

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b) les régimes particuliers;

c) l’exportation;

13) «dette douanière»: l’obligation incombant à une personne d’acquitter le montant des droits à l’importation ou à l’expor- tation applicables à des marchandises particulières en vertu de la législation douanière en vigueur;

14) «débiteur»: toute personne tenue au paiement de la dette douanière;

15) «droits à l’importation»: les droits de douane exigibles à l’importation des marchandises;

16) «droits à l’exportation»: les droits de douane exigibles à l’exportation des marchandises;

17) «statut douanier»: le statut d’une marchandise comme mar- chandise communautaire ou non communautaire;

18) «marchandises communautaires»: les marchandises qui relè- vent d’une des catégories suivantes:

a) les marchandises entièrement obtenues dans le territoire douanier de la Communauté, sans apport de marchan- dises importées de pays ou territoires situés hors du ter- ritoire douanier de la Communauté. N’ont pas le statut douanier de marchandises communautaires les mar- chandises entièrement obtenues dans le territoire doua- nier de la Communauté lorsqu’elles sont obtenues à partir de marchandises placées sous le régime du transit externe, du stockage, du régime de l’admission tempo- raire ou du régime du perfectionnement actif dans les cas déterminés selon l’article 101, paragraphe 2, point c);

b) les marchandises entrant dans le territoire douanier de la Communauté en provenance de pays ou territoires situés hors de ce territoire et mises en libre pratique;

c) les marchandises obtenues ou produites dans le territoire douanier de la Communauté, soit à partir de marchan- dises visées au point b) exclusivement, soit à partir de marchandises visées aux points a) et b);

19) «marchandises non communautaires»: les marchandises autres que celles visées au point 18) ou qui ont perdu leur sta- tut douanier de marchandises communautaires;

20) «gestion du risque»: la détection systématique d’un risque et la mise en œuvre de toutes les mesures nécessaires pour limi- ter l’exposition à ce risque. Sont notamment comprises les activités telles que la collecte de données et d’informations, l’analyse et l’évaluation des risques, la détermination et la mise en œuvre des mesures requises ainsi que le suivi et le réexamen réguliers du processus et des résultats obtenus, sur la base de sources et de stratégies internationales, commu- nautaires et nationales;

21) «mainlevée d’une marchandise»: l’acte par lequel les autorités douanières mettent à disposition une marchandise aux fins prévues par le régime douanier sous lequel elle est placée;

22) «surveillance douanière»: l’action menée sur le plan général par les autorités douanières en vue d’assurer le respect de la législation douanière et, le cas échéant, des autres dispositions applicables aux marchandises soumises à cette action;

23) «remboursement», la restitution de tout droit ayant été acquitté à l’importation ou à l’exportation;

24) «remise»: la dispense de payer des droits à l’importation ou à l’exportation qui n’ont pas été acquittés;

25) «produits transformés»: les marchandises placées sous un régime de transformation et ayant subi des opérations de transformation;

26) «personne établie sur le territoire douanier de la Communauté»:

a) s’agissant d’une personne physique, toute personne qui y a sa résidence normale;

b) s’agissant d’une personne morale ou d’une association de personnes, toute personne qui y a son siège légal, son administration centrale ou un établissement stable;

27) «présentation en douane»: la notification aux autorités doua- nières de l’arrivée des marchandises au bureau de douane ou en tout autre lieu désigné ou agréé par ces autorités douaniè- res et de leur disponibilité aux fins des contrôles douaniers;

28) «détenteur des marchandises»: la personne qui a qualité de propriétaire des marchandises ou qui est titulaire d’un droit similaire d’en disposer ou encore qui exerce un contrôle phy- sique sur ces marchandises;

29) «titulaire du régime»: la personne qui fait la déclaration en douane ou celle au nom de laquelle une déclaration en douane est faite ou la personne à qui les droits et les obliga- tions de ladite personne relatifs à un régime douanier ont été transférés;

30) «mesures de politique commerciale»: les mesures non tarifai- res établies, dans le cadre de la politique commerciale com- mune, par les dispositions communautaires applicables au commerce international de marchandises;

31) «opérations de transformation»: l’une des opérations suivantes:

a) l’ouvraison de marchandises, y compris leur montage, leur assemblage ou leur adaptation à d’autres marchandises;

b) la transformation de marchandises;

c) la destruction de marchandises;

d) la réparation de marchandises, y compris leur remise en état et leur mise au point;

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/9

e) l’utilisation de marchandises qui ne se retrouvent pas dans les produits transformés, mais qui permettent ou facilitent l’obtention de ces produits, même si elles dis- paraissent totalement ou partiellement au cours du pro- cessus (aides à la production);

32) «taux de rendement»: la quantité ou le pourcentage de pro- duits transformés obtenus lors de la transformation d’une quantité déterminée de marchandises admises sous le régime;

33) «message»: une communication présentée sous un format déterminé et contenant des données, transmise d’une per- sonne, d’un bureau ou d’une autorité à une autre personne, bureau ou autorité au moyen de technologies de l’informa- tion et de réseaux informatiques.

CHAPITRE 2

Droits et obligations des personnes au regard de la législation douanière

S e c t i o n 1

Commun i c a t i on d ’ i n f o rma t i on s

Article 5

Échange et stockage de données

1. Tout échange de données, de documents d’accompagne- ment, de décisions et de notes opéré entre autorités douanières ou entre opérateurs économiques et autorités douanières requis en vertu de la législation douanière ainsi que le stockage de ces don- nées en vertu de la législation douanière doivent doit être effec- tués en utilisant un procédé informatique de traitement des données.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et établissant des dérogations au premier alinéa, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

Lesdites mesures définissent les cas et les conditions dans lesquels les informations requises peuvent être communiquées sur papier ou par d’autres moyens plutôt que par voie d’échanges électroni- ques de données, et ce, en tenant compte en particulier:

a) de la possibilité de panne temporaire des systèmes informa- tiques des autorités douanières;

b) de la possibilité de panne temporaire des systèmes informa- tiques de l’opérateur économique;

c) des conventions et accords internationaux prévoyant l’utili- sation de documents imprimés;

d) des voyageurs ne disposant pas d’un accès direct aux systè- mes informatiques ni d’unmoyen de communiquer des infor- mations sous forme électronique;

e) les conditions pratiques à observer pour permettre de dépo- ser les déclarations oralement ou par d’autres moyens.

2. À moins que la législation douanière ne les prévoie expres- sément par ailleurs, la Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures établissant:

a) les messages à échanger entre les bureaux de douane aux fins de l’application de la législation douanière;

b) un ensemble de données et un modèle communs pour les messages à échanger en vertu de la législation douanière.

Les données visées au premier alinéa, point b), comportent les élé- ments nécessaires à l’analyse de risque et à l’application correcte des contrôles douaniers, par le recours, le cas échéant, aux nor- mes et pratiques commerciales internationales.

Article 6

Protection des données

1. Toute information de nature confidentielle ou fournie à titre confidentiel obtenue par les autorités douanières dans le cadre de l’accomplissement de leurs tâches est couverte par le secret pro- fessionnel. Elle n’est pas divulguée par les autorités compétentes, sinon pour des motifs visés à l’article 26, paragraphe 2, sans la permission expresse de la personne ou de l’autorité qui l’a fournie.

Toutefois, cette information peut être transmise sans permission lorsque les autorités douanières y sont contraintes ou autorisées conformément aux dispositions en vigueur, notamment en matière de protection des données, ou dans le cadre de procédu- res judiciaires.

2. La communication de données confidentielles aux autorités douanières ou autres autorités compétentes de pays ou territoires situés hors du territoire douanier de la Communauté n’est permise que dans le cadre d’un accord international, garantissant un niveau adéquat de protection des données.

3. La divulgation ou la communication d’informations doit se dérouler dans le respect intégral des dispositions applicables à la protection des données.

Article 7

Échange d’informations complémentaires entre les autorités douanières et les opérateurs économiques

1. Les autorités douanières et les opérateurs économiques peu- vent échanger des informations qui ne sont pas expressément exi- gées par la législation douanière, en particulier lorsque ces informations sont échangées aux fins de la coopération mutuelle visant à identifier et à contrecarrer les risques. Cet échange peut s’effectuer dans le cadre d’un accord écrit et prévoir l’accès aux systèmes informatiques des opérateurs économiques par les auto- rités douanières.

L 145/10 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

2. À moins que les parties n’en conviennent autrement, toute information fournie par une partie à l’autre dans le cadre de la coopération visée au paragraphe 1 doit être considérée comme confidentielle.

Article 8

Communication d’informations par les autorités douanières

1. Toute personne peut demander aux autorités douanières des renseignements concernant l’application de la réglementation douanière. Une telle demande peut être refusée si elle ne se rap- porte pas à une activité en matière de commerce international de marchandises qui est effectivement envisagée.

2. Les autorités douanières entretiennent un dialogue régulier avec les opérateurs économiques et d’autres autorités associées au commerce international des marchandises. Elles favorisent la transparence en mettant à disposition dans la mesure du possible gratuitement et grâce à l’internet la législation douanière, les déci- sions administratives générales et les formulaires de demande.

Article 9

Communication d’informations aux autorités douanières

1. Toute personne intervenant directement ou indirectement dans l’accomplissement des formalités douanières ou dans les contrôles douaniers fournit aux autorités douanières, à leur demande et dans les délais éventuellement fixés, la totalité des documents ou informations requis, sous une forme appropriée, ainsi que toute l’assistance nécessaire à l’accomplissement des for- malités ou des contrôles précités.

2. Le dépôt d’une déclaration sommaire ou d’une déclaration en douane ou d’une notification, ou la présentation d’une demande d’autorisation ou de toute autre décision, rend la per- sonne concernée responsable:

a) de l’exactitude et du caractère complet des renseignements fournis dans cette déclaration, notification ou demande;

b) de l’authenticité des documents déposés ou rendus disponibles;

c) le cas échéant, de la conformité à l’ensemble des obligations se rapportant au placement des marchandises en question sous le régime douanier en cause, ou à l’exécution des opé- rations autorisées.

Le premier alinéa s’applique également à la communication sous toute autre forme de toute information requise par les autorités douanières ou fournies à ces dernières.

Lorsque la déclaration ou notification déposée, la demande pré- sentée ou l’information fournie émane d’un représentant en douane de la personne concernée, ce représentant en douane est lié lui aussi par les obligations visées au premier alinéa.

Article 10

Systèmes informatiques

1. Les États membres coopèrent avec la Commission pour ce qui est de mettre en place, d’assurer le fonctionnement et d’exploi- ter des systèmes informatiques communs pour l’échange de don- nées entre bureaux de douane, ainsi que pour l’enregistrement et la tenue en commun de relevés concernant en particulier:

a) les opérateurs économiques intervenant directement on indi- rectement dans l’accomplissement des formalités douanières;

b) les demandes et les autorisations relatives à un régime doua- nier ou au statut d’opérateur économique agréé;

c) les demandes et les décisions spéciales délivrées dans le cadre de l’article 20;

d) la gestion commune des risques visée à l’article 25.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et définissant:

a) les normes en matière de format et de contenu des données à enregistrer;

b) les modalités de gestion de ces données par les autorités douanières des États membres;

c) et les règles d’accès à ces données par:

i) les opérateurs économiques;

ii) les autres autorités compétentes;

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

S e c t i o n 2

Rep r é s en t a t i on en dou an e

Article 11

Représentant en douane

1. Toute personne peut désigner un représentant en douane.

Cette représentation peut être soit directe, auquel cas le représen- tant en douane agit au nom et pour le compte d’autrui, soit indi- recte, auquel cas le représentant en douane agit en son nom propre, mais pour le compte d’autrui.

Le représentant en douane est établi sur le territoire douanier de la Communauté.

2. Les États membres peuvent définir, dans le respect de la législation communautaire, les conditions dans lesquelles un représentant en douane peut fournir des services dans l’État mem- bre dans lequel il est établi. Toutefois, sans préjudice de l’applica- tion de critères moins stricts par l’État membre concerné, un représentant en douane satisfaisant aux critères fixés à l’article 14, points a) à d), est autorisé à proposer ces services dans un État membre autre que celui dans lequel il est établi.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/11

3. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et définissant en particulier:

a) les conditions dans lesquelles l’obligation prévue au paragra- phe 1, troisième alinéa, peut faire l’objet d’une dérogation;

b) les conditions dans lesquelles l’autorisation prévue au para- graphe 2 peut être octroyée et attestée;

c) toute autre mesure nécessaire aux fins de l’application du pré- sent article;

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Article 12

Habilitation

1. Lorsqu’il traite avec les autorités douanières, le représentant en douane doit déclarer agir pour le compte de la personne repré- sentée et préciser s’il s’agit d’une représentation directe ou indirecte.

La personne qui ne déclare pas qu’elle agit en tant que représen- tant en douane ou qui déclare agir en tant que représentant en douane sans y être habilitée est réputée agir en son nom propre et pour son propre compte.

2. Les autorités douanières peuvent exiger de toute personne déclarant agir en tant que représentant en douane la preuve de son habilitation par la personne représentée.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et établissant des dérogations au premier alinéa sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

S e c t i o n 3

Opé r a t e u r é conom iqu e a g r é é

Article 13

Demande et autorisation

1. Tout opérateur économique établi sur le territoire douanier de la Communauté et satisfaisant aux conditions énoncées aux articles 14 et 15 peut demander à bénéficier du statut d’opérateur économique agréé.

Ce statut est accordé par les autorités douanières, au besoin après consultation d’autres autorités compétentes, et fait l’objet d’un suivi.

2. Le statut d’opérateur économique agréé consiste en deux types d’autorisations: le statut d’opérateur économique agréé «simplifications douanières», et celui d’opérateur économique agréé «sécurité et sûreté».

Le premier type d’autorisation permet à l’opérateur économique de bénéficier de certaines simplifications en vertu de la législation douanière. Le deuxième type d’autorisation permet au titulaire de bénéficier de certaines facilités en matière de sécurité et de sûreté.

Une personne peut être titulaire des deux types d’autorisations en même temps.

3. Sous réserve des articles 14 et 15, le statut d’opérateur éco- nomique agréé est reconnu par les autorités douanières de tous les États membres, sans préjudice des contrôles douaniers.

4. Les autorités douanières sont tenues, sur la foi de la recon- naissance du statut d’opérateur économique agréé et à condition que les exigences liées à un type spécifique de simplification prévu dans la législation douanière soient remplies, d’autoriser l’opéra- teur considéré à bénéficier de cette simplification.

5. Le statut d’opérateur économique agréé peut être suspendu ou retiré conformément aux conditions définies au titre de l’arti- cle 15, paragraphe 1, point g).

6. L’opérateur économique agréé est tenu d’informer les auto- rités douanières de tout évènement survenu après l’octroi de ce statut et susceptible d’avoir une incidence sur son maintien ou son contenu.

Article 14

Octroi du statut

Les critères d’octroi du statut d’opérateur économique agréé por- tent sur:

a) l’existence d’antécédents satisfaisants en ce qui concerne le respect des exigences douanières et fiscales;

b) l’utilisation d’un système efficace de gestion des écritures commerciales et, le cas échéant, des documents relatifs au transport, permettant d’exercer les contrôles douaniers nécessaires;

c) une solvabilité prouvée;

d) en vertu de l’article 13, paragraphe 2, si un opérateur écono- mique agréé souhaite bénéficier des simplifications prévues en vertu de la législation douanière, le respect de normes pra- tiques de compétence ou de qualifications professionnelles directement liées à l’activité exercée;

e) en vertu de l’article 13, paragraphe 2, si un opérateur écono- mique agréé souhaite bénéficier des facilitations concernant les contrôles douaniers en matière de sécurité et de sûreté, l’existence de normes de sécurité et de sûreté adéquates.

Article 15

Mesures d’application

1. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et réglant les questions suivantes:

a) l’octroi du statut d’opérateur économique agréé;

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b) les cas dans lesquels il y a lieu de procéder au réexamen du statut d’opérateur économique agréé;

c) l’octroi aux opérateurs économiques agréés de l’autorisation d’utiliser les procédures simplifiées;

d) l’identification de l’autorité douanière compétente pour octroyer ce statut et ces autorisations;

e) le type et la portée des facilités qui peuvent être accordées aux opérateurs économiques agréés du point de vue des contrô- les douaniers de sécurité et de sûreté;

f) la consultation des autorités douanières et la communication d’informations à ces autorités;

g) les conditions auxquelles le statut d’opérateur économique agréé peut être suspendu ou retiré;

h) les conditions auxquelles l’obligation d’être établi sur le ter- ritoire douanier de la Communauté peut être levée pour cer- taines catégories d’opérateurs économiques agréés, compte tenu en particulier des accords internationaux conclus,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

2. Ces mesures tiennent compte des éléments suivants:

a) les règles adoptées au titre de l’article 25, paragraphe 3;

b) la participation à titre professionnel à des activités couvertes par la législation douanière;

c) l’existence de normes pratiques de compétences ou de quali- fications professionnelles directement liées à l’activité exercée;

d) le fait que l’opérateur économique soit détenteur d’un certi- ficat reconnu internationalement sur la base de conventions internationales pertinentes.

S e c t i o n 4

Déc i s i on s r e l a t i v e s à l ’ a pp l i c a t i on d e l a l é g i s l a t i o n dou an i è r e

Article 16

Dispositions générales

1. Lorsqu’une personne sollicite des autorités douanières une décision ayant trait à l’application de la législation douanière, elle fournit toutes les informations nécessaires à ces autorités pour statuer.

Une décision concernant plusieurs personnes peut également être demandée et arrêtée, selon les conditions énoncées dans la légis- lation douanière.

2. À moins que la législation douanière n’en dispose autre- ment, la décision visée au paragraphe 1 est arrêtée et notifiée au demandeur sans délai, et au plus tard dans les quatre mois qui sui- vent la date de la réception par les autorités douanières de toutes les informations requises pour qu’elles puissent arrêter cette décision.

Toutefois, lorsque les autorités douanières ne sont pas en mesure de respecter ce délai, elles en informent le demandeur avant l’expi- ration de celui-ci, en indiquant les motifs qui justifient le dépas- sement ainsi que le nouveau délai qu’elles estiment nécessaire pour statuer sur la demande.

3. À moins que la décision ou la législation douanière n’en dis- posent autrement, cette décision prend effet à la date à laquelle elle est reçue ou réputée reçue par le demandeur. À l’exception des cas visés à l’article 24, paragraphe 2, les décisions prises sont exé- cutoires par les autorités douanières à compter de cette date.

4. Avant de prendre une décision susceptible d’avoir des consé- quences défavorables pour la/les personne(s) à laquelle/auxquelles elle s’adresse, les autorités douanières informent cette/ces derniè- re(s) des motifs sur lesquels elles comptent fonder leur décision. La/les personne(s) concernée(s) a/ont la possibilité d’exprimer son/leur point de vue dans un délai déterminé à compter de la date de communication desdits motifs.

À la suite de l’expiration de ce délai, la/les personne(s) concer- née(s) est/sont informée(s), dans la forme appropriée, de la déci- sion prise et des raisons qui la motivent. La décision doit mentionner la possibilité de recours prévue à l’article 23.

5. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et établissant:

a) les cas et les conditions dans lesquels le premier alinéa du paragraphe 4 ne s’applique pas;

b) le délai visé au paragraphe 4, premier alinéa,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

6. Sans préjudice des dispositions prévues dans d’autres domai- nes et précisant les cas et les conditions dans lesquels les décisions sont sans effet ou perdent leur effet, les autorités douanières qui ont arrêté une décision peuvent à tout moment l’annuler, la modi- fier ou la révoquer lorsqu’elle n’est pas conforme à la législation douanière.

7. Sauf lorsqu’une autorité douanière agit en qualité d’autorité judiciaire, les dispositions des paragraphes 3, 4 et 6 du présent article ainsi que les dispositions des articles 17, 18 et 19 s’appli- quent également aux décisions prises par les autorités douanières sans demande préalable de la personne concernée, et notamment à la notification d’une dette douanière visée à l’article 67, paragraphe 3.

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Article 17

Validité des décisions à l’échelle de la Communauté

Sauf instructions ou dispositions contraires, les décisions prises par les autorités douanières sur la base de la législation douanière ou aux fins de l’application de cette dernière sont applicables sur tout le territoire douanier de la Communauté.

Article 18

Annulation de décisions favorables

1. Les autorités douanières annulent une décision favorable à la personne à laquelle elle s’adresse si toutes les conditions suivan- tes sont réunies:

a) la décision a été délivrée sur la base d’éléments inexacts ou incomplets;

b) le demandeur connaissait ou devait raisonnablement connaî- tre le caractère inexact ou incomplet des éléments;

c) la décision aurait été différente si les éléments avaient été exacts et complets.

2. L’annulation de la décision est notifiée à son destinataire.

3. L’annulation prend effet à compter de la date à laquelle la décision initiale a pris effet, à moins que la décision arrêtée en application de la législation douanière n’en dispose autrement.

4. La Commission peut, selon la procédure de gestion visée à l’article 184, paragraphe 3, arrêter les mesures d’application du présent article, notamment en ce qui concerne les décisions adres- sées à plusieurs personnes.

Article 19

Révocation et modification de décisions favorables

1. Une décision favorable est révoquée ou modifiée lorsque, dans des cas autres que ceux visés à l’article 18, une ou plusieurs des conditions fixées pour sa délivrance ne sont pas ou plus respectées.

2. À moins que la législation douanière n’en dispose autre- ment, une décision favorable adressée à plusieurs destinataires ne peut être révoquée qu’à l’égard d’une personne qui ne se conforme pas à une obligation lui incombant du fait de cette décision.

3. La révocation ou la modification de la décision est notifiée au destinataire de cette décision.

4. L’article 16, paragraphe 3, s’applique en cas de révocation ou de modification de la décision.

Toutefois, dans les cas exceptionnels dans lesquels des intérêts légitimes du destinataire de la décision l’exigent, les autorités douanières peuvent reporter la prise d’effet de la révocation ou de la modification à une date ultérieure.

5. La Commission peut, selon la procédure de gestion visée à l’article 184, paragraphe 3, arrêter les mesures d’application du présent article, notamment en ce qui concerne les décisions adres- sées à plusieurs personnes.

Article 20

Décisions en matière de renseignements contraignants

1. Les autorités douanières délivrent, sur demande formelle, des décisions en matière de renseignements tarifaires contrai- gnants, ci-après dénommées «décisions RTC», ou des décisions en matière de renseignements contraignants en matière d’origine, ci-après dénommées «décisions RCO».

Cette demande est rejetée dans tous les cas suivants:

a) la demande est présentée, ou a été présentée précédemment au même bureau ou à un autre bureau de douane, par le titu- laire d’une décision relative aux mêmes marchandises ou pour son compte et, en ce qui concerne les décisions RCO, les conditions déterminant l’acquisition de l’origine sont inchangées;

b) la demande ne correspond à aucune utilisation prévue d’une décision RTC ou RCO ou à aucune utilisation prévue d’un régime douanier

2. Les décisions RTC ou RCO ne sont contraignantes qu’en ce qui concerne le classement tarifaire ou la détermination de l’ori- gine des marchandises.

Ces décisions ne lient les autorités douanières vis-à-vis du titulaire de la décision qu’à l’égard des marchandises pour lesquelles les formalités douanières sont accomplies après la date à laquelle la décision prend effet.

Les décisions ne lient le titulaire de la décision vis-à-vis des auto- rités douanières qu’à partir de la date à laquelle la notification de la décision est reçue ou réputée reçue par celui-ci.

3. Les décisions RTC ou RCO sont valables trois ans à comp- ter de la date à laquelle la décision prend effet.

4. Aux fins de l’application d’une décision RTC ou RCO dans le cadre d’un régime douanier particulier, le titulaire d’une telle décision doit être en mesure de prouver:

a) dans le cas d’une décision RTC, que les marchandises décla- rées correspondent à tous égards à celles décrites dans la décision;

b) dans le cas d’une décision RCO, que les marchandises en question et les conditions déterminant l’acquisition de l’ori- gine correspondent à tous égards aux marchandises et aux conditions décrites dans la décision.

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5. Par dérogation à l’article 16, paragraphe 6, et à l’article 18, les décisions RTC et RCO sont annulées lorsqu’elles sont fondées sur des informations inexactes ou incomplètes fournies par le demandeur.

6. Les décisions RTC et RCO sont révoquées conformément à l’article 16, paragraphe 6, et à l’article 19.

Elles ne peuvent pas être modifiées.

7. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application des paragraphes 1 à 5 du présent article.

8. Sans préjudice de l’article 19, les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complé- tant, et établissant:

a) les conditions et la date auxquelles la décision RTC ou RCO cesse d’être valable;

b) les conditions auxquelles et la période pendant laquelle une décision visée au point a) peut toujours être invoquée pour des contrats fermes et définitifs basés sur la décision et conclus avant l’expiration de sa validité;

c) les conditions dans lesquelles la Commission peut arrêter des décisions demandant aux États membres de révoquer ou de modifier une décision en matière de renseignements contrai- gnants et de communiquer des informations contraignantes différentes de celles contenues dans d’autres décisions sur le même sujet,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

9. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et définissant les conditions dans lesquelles d’autres décisions en matière de renseignements contraignants doivent être arrêtées, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’arti- cle 184, paragraphe 4.

S e c t i o n 5

S an c t i on s

Article 21

Application des sanctions

1. Chaque État membre prévoit des sanctions en cas d’infrac- tion à la législation douanière communautaire. Ces sanctions doi- vent être effectives, proportionnées et dissuasives.

2. Lorsque des sanctions administratives sont appliquées, elles peuvent l’être, notamment, sous l’une ou les deux formes suivantes:

a) une charge pécuniaire imposée par les autorités douanières, y compris, le cas échéant, un règlement en lieu et place d’une sanction pénale;

b) le retrait, la suspension ou la modification de toute autorisa- tion dont la personne concernée est titulaire.

3. Les États membres informent la Commission, dans un délai de six mois à compter de la date d’application du présent article, déterminée conformément à l’article 188, paragraphe 2, des dis- positions nationales en vigueur comme indiqué au paragraphe 1 et lui communiquent sans délai toute modification ultérieure de ces dernières.

S e c t i o n 6

Recou r s

Article 22

Décisions prises par une autorité judiciaire

Les articles 23 et 24 ne s’appliquent pas aux recours introduits en vue de l’annulation, de la révocation ou de la modification d’une décision relative à l’application de la législation douanière prise par une autorité judiciaire, ou par les autorités douanières agis- sant en qualité d’autorité judiciaire.

Article 23

Droit de recours

1. Toute personne a le droit d’exercer un recours contre les décisions relatives à l’application de la législation douanière pri- ses par les autorités douanières et qui la concernent directement et individuellement.

A également le droit d’exercer un recours quiconque a sollicité une décision auprès des autorités douanières mais qui n’a pas obtenu de décision sur cette demande dans le délai visé à l’arti- cle 16, paragraphe 2.

2. Le droit de recours peut être exercé au minimum en deux temps:

a) dans un premier temps, devant les autorités douanières ou une autorité judiciaire ou un autre organisme désigné à cet effet par les États membres;

b) dans un second temps, devant une instance supérieure indé- pendante qui peut être une autorité judiciaire ou un orga- nisme spécialisé équivalent, conformément aux dispositions en vigueur dans les États membres.

3. Le recours doit être introduit dans l’État membre où la déci- sion a été prise ou sollicitée.

4. Les États membres veillent à ce que la procédure de recours permette de confirmer ou de rectifier rapidement les décisions pri- ses par les autorités douanières.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/15

Article 24

Suspension d’exécution

1. L’introduction d’un recours n’est pas suspensive de l’exécu- tion de la décision contestée.

2. Toutefois, les autorités douanières sursoient en tout ou en partie à l’exécution de ladite décision lorsqu’elles ont des raisons fondées de douter de la conformité de la décision contestée à la législation douanière ou de penser qu’un dommage irréparable est à craindre pour l’intéressé.

3. Dans les cas visés au paragraphe 2, lorsque la décision contestée a pour effet l’application de droits à l’importation ou à l’exportation, le sursis à l’exécution de cette décision est subor- donné à la constitution d’une garantie, à moins qu’il ne soit éta- bli, sur la base d’une appréciation documentée, que cette garantie serait de nature à causer de graves difficultés d’ordre économique ou social au débiteur.

La Commission peut, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures nécessaires à l’application du premier alinéa du présent paragraphe.

S e c t i o n 7

Con t r ô l e d e s ma r ch and i s e s

Article 25

Contrôles douaniers

1. Les autorités douanières peuvent exercer tous les contrôles douaniers qu’elles estiment nécessaires.

Les contrôles douaniers peuvent notamment consister à vérifier les marchandises, prélever des échantillons, contrôler les données de la déclaration ainsi que l’existence et l’authenticité de docu- ments, examiner la comptabilité des opérateurs économiques et d’autres écritures, contrôler les moyens de transport et inspecter les bagages et autres marchandises transportés par ou sur des per- sonnes ainsi que mener des enquêtes officielles et procéder à d’autres actes similaires.

2. Les contrôles douaniers autres que les contrôles inopinés sont principalement fondés sur l’analyse de risque pratiquée à l’aide de procédés informatiques de traitement des données, et visent à déceler et à évaluer les risques et à élaborer les contre- mesures nécessaires, sur la base des critères établis à l’échelon national ou communautaire et, le cas échéant, international.

Les États membres, en collaboration avec la Commission, élabo- rent, entretiennent et utilisent un cadre commun de gestion des risques, fondé sur l’échange d’informations en matière de risque et d’analyse de risque entre les administrations douanières et l’éta- blissement, entre autres, de critères d’évaluation des risques, de mesures de contrôle et de domaines de contrôle prioritaires communs.

Les contrôles fondés sur ces informations et critères sont effec- tués sans préjudice d’autres contrôles pratiqués conformément aux paragraphes 1 et 2 ou à d’autres dispositions en vigueur.

3. Sans préjudice du paragraphe 2 du présent article, la Com- mission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’arti- cle 184, paragraphe 2, les mesures d’exécution établissant:

a) un cadre commun de gestion des risques;

b) des critères et des domaines de contrôle prioritaires communs;

c) les informations en matière de risque et d’analyse de risque à échanger entre les administrations douanières.

Article 26

Coopération entre les autorités

1. Lorsque les mêmes marchandises font l’objet de contrôles autres que douaniers effectués par des autorités compétentes autres que les autorités douanières, ces dernières s’efforcent, en étroite coopération avec les autres autorités concernées, de faire en sorte que, dans la mesure du possible, ces contrôles soient effectués au même moment et au même endroit que les contrôles douaniers («guichet unique»), les autorités douanières assurant la coordination de ces différents contrôles.

2. Dans le cadre des contrôles prévus dans la présente section, les autorités douanières et autres autorités compétentes peuvent, lorsque cela est nécessaire pour réduire au minimum les risques et lutter contre la fraude, échanger entre elles et avec la Commis- sion les données reçues dans le cadre de l’entrée, de la sortie, du transit, du transfert, du stockage et de la destination particulière des marchandises, y compris le trafic postal, circulant entre le ter- ritoire douanier de la Communauté et d’autres territoires, et de la présence et de la circulation dans le territoire douanier de mar- chandises non communautaires et de marchandises placées sous le régime de la destination particulière, ainsi que les résultats des contrôles effectués. Les autorités douanières et la Commission peuvent également échanger ces données aux fins d’assurer une application uniforme de la législation douanière communautaire.

Article 27

Contrôle a posteriori

Les autorités douanières peuvent, après octroi de la mainlevée des marchandises et pour s’assurer de l’exactitude des indications fournies dans la déclaration en douane ou la déclaration som- maire, vérifier tous documents et données se rapportant aux opé- rations relatives aux marchandises en question ou à d’autres opérations commerciales antérieures ou ultérieures portant sur ces marchandises. Ces autorités peuvent aussi examiner ces mar- chandises elles-mêmes et/ou prélever des échantillons lorsqu’il est encore possible de procéder à un tel examen ou prélèvement.

Ces contrôles peuvent s’exercer dans les locaux du détenteur des marchandises ou de son représentant, de toute personne directe- ment ou indirectement liée à titre professionnel à ces opérations ainsi que de toute autre personne disposant de ces documents et données pour des raisons professionnelles.

L 145/16 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Article 28

Vols aériens et traversées maritimes intracommunautaires

1. Les contrôles et les formalités en matière douanière s’appli- quent aux bagages à main et aux bagages de soute des personnes effectuant soit un vol intracommunautaire soit une traversée maritime intracommunautaire uniquement lorsque la législation douanière le prévoit.

2. Le paragraphe 1 s’applique sans préjudice:

a) des contrôles de sécurité et de sûreté;

b) des contrôles liés aux interdictions ou restrictions.

3. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application du présent article définissant les cas et les conditions dans lesquels les contrôles et formalités en matière douanière peuvent s’appliquer en ce qui concerne:

a) les bagages à main et les bagages de soute:

i) des personnes effectuant un vol à bord d’un aéronef venant d’un aéroport non communautaire et appelé à poursuivre, après escale dans un aéroport communau- taire, ce vol à destination d’un autre aéroport communautaire;

ii) des personnes effectuant un vol à bord d’un aéronef fai- sant escale dans un aéroport communautaire avant de poursuivre ce vol à destination d’un aéroport non communautaire;

iii) des personnes utilisant un service maritime effectué par le même navire et comportant des trajets successifs ayant débuté ou comportant une escale ou se terminant dans un port non communautaire;

iv) des personnes se trouvant à bord d’un bateau de plai- sance ou d’un aéronef de tourisme ou d’affaires;

b) les bagages à main et les bagages de soute:

i) arrivant dans un aéroport communautaire à bord d’un aéronef provenant d’un aéroport non communautaire et transbordés, dans cet aéroport communautaire, sur un autre aéronef effectuant un vol intracommunautaire;

ii) embarqués dans un aéroport communautaire sur un aéronef effectuant un vol intracommunautaire en vue d’être transbordés dans un autre aéroport communau- taire sur un aéronef à destination d’un aéroport non communautaire.

S e c t i o n 8

Con s e r v a t i on d e s do cumen t s e t a u t r e s i n f o rma t i on s — F r a i s e t c oû t s

Article 29

Conservation des documents et autres informations

1. La personne concernée doit conserver aux fins des contrô- les douaniers, pendant au moins trois années civiles, les docu- ments et informations visés à l’article 9, paragraphe 1, par tout moyen permettant aux autorités douanières d’y avoir accès et acceptable par ces dernières.

Pour les marchandises mises en libre pratique dans des circons- tances autres que celles visées au troisième alinéa ou pour les mar- chandises déclarées pour l’exportation, cette période commence à la fin de l’année au cours de laquelle les déclarations de mise en libre pratique ou d’exportation ont été acceptées.

Pour ce qui concerne les marchandises mises en libre pratique en exonération des droits ou à un taux de droit réduit en raison de leur destination particulière, ce délai commence à la fin de l’année au cours de laquelle elles cessent d’être sous surveillance douanière.

En ce qui concerne les marchandises placées sous un autre régime douanier, ce délai commence à la fin de l’année au cours de laquelle le régime douanier considéré a pris fin.

2. Sans préjudice de l’article 68, paragraphe 4, lorsqu’un contrôle concernant une dette douanière fait apparaître la néces- sité de rectifier la prise en compte correspondante et que la per- sonne concernée en a été informée, les documents et informations sont conservés pendant trois ans au-delà du délai prévu au para- graphe 1 du présent article.

Lorsqu’un recours a été introduit ou lorsque la procédure judi- ciaire a été entamée, les documents et informations doivent être conservés pendant le délai prévu au paragraphe 1 du présent arti- cle ou jusqu’à la clôture de la procédure qui se termine en dernier lieu, que ce soit la procédure de recours ou la procédure judiciaire.

Article 30

Frais et coûts

1. Les autorités douanières ne demandent le paiement d’aucun frais pour l’accomplissement des contrôles douaniers ou de tout autre acte lié à l’application de la législation douanière pendant les heures d’ouverture officielles de leurs bureaux de douane compétents.

Les autorités douanières peuvent toutefois demander le paiement de frais ou récupérer des coûts pour des services spécifiques ren- dus, notamment dans les cas suivants:

a) la présence requise du personnel douanier en dehors des heu- res de bureau officielles ou dans des locaux autres que ceux de la douane;

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/17

b) des analyses ou des expertises de marchandises ainsi que des frais postaux pour leur renvoi au demandeur, notamment en rapport avec des décisions prises au titre de l’article 20 ou des informations fournies au titre de l’article 8, paragraphe 1;

c) l’examen ou le prélèvement d’échantillons de marchandises à des fins de vérification, ou la destruction de marchandises, en cas de frais autres que ceux liés au recours au personnel douanier;

d) des mesures exceptionnelles de contrôle, lorsque celles-ci se révèlent nécessaires en raison de la nature des marchandises ou du risque potentiel.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et définissant des disposi- tions d’application du deuxième alinéa du paragraphe 1, sont arrê- tées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

CHAPITRE 3

Conversions monétaires et délais

Article 31

Conversions monétaires

1. Les autorités compétentes publient, et/ou communiquent sur l’internet, le taux de change applicable lorsqu’une conversion monétaire est nécessaire pour l’une des raisons suivantes:

a) les éléments servant à déterminer la valeur en douane d’une marchandise sont exprimés dans une monnaie autre que celle de l’État membre où est déterminée la valeur en douane;

b) la contre-valeur de l’euro en monnaies nationales est requise pour déterminer le classement tarifaire des marchandises et le montant des droits à l’importation et à l’exportation, y compris les seuils de valeur dans le tarif douanier communautaire.

2. Lorsqu’une conversion monétaire est nécessaire pour des raisons autres que celles visées au paragraphe 1, la contre-valeur de l’euro en monnaies nationales à appliquer dans le cadre de la législation douanière est fixée au minimum une fois par an.

3. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application du présent article.

Article 32

Délais

1. Lorsqu’un délai, une date ou un terme est fixé dans la légis- lation douanière, ce délai ne peut être prorogé ou réduit et la date ou le terme reporté ou avancé que dans la mesure expressément prévue par les dispositions considérées.

2. Les règles applicables aux délais, aux dates et aux termes énoncées dans le règlement (CEE, Euratom) no 1182/71 du Conseil du 3 juin 1971 portant détermination des règles

applicables aux délais, aux dates et aux termes (1) s’appliquent, sauf lorsque la législation douanière communautaire prévoit des dispositions spécifiques.

TITRE II

ÉLÉMENTS SUR LA BASE DESQUELS LES DROITS À L’IMPORTATION OU À L’EXPORTATION ET D’AUTRES

MESURES SONT APPLIQUÉS DANS LE CADRE DES ÉCHANGES DE MARCHANDISES

CHAPITRE 1

Tarif douanier commun et classement tarifaire des marchandises

Article 33

Tarif douanier commun

1. Les droits à l’importation et à l’exportation dus sont fondés sur le tarif douanier commun.

D’autres mesures prévues par des dispositions communautaires spécifiques dans le cadre des échanges des marchandises sont, le cas échéant, appliquées conformément au classement tarifaire de ces marchandises.

2. Le tarif douanier commun comprend les éléments suivants:

a) la nomenclature combinée des marchandises établie par le règlement (CEE) no 2658/87 du Conseil du 23 juillet 1987 relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun (2);

b) toute autre nomenclature qui reprend la nomenclature com- binée en totalité ou en partie ou prévoyant d’autres subdivi- sions et qui est établie par des dispositions communautaires spécifiques en vue de l’application des mesures tarifaires dans le cadre des échanges de marchandises;

c) les droits de douane conventionnels ou autonomes normaux applicables aux marchandises couvertes par la nomenclature combinée;

d) les mesures tarifaires préférentielles contenues dans des accords que la Communauté a conclus avec certains pays ou territoires ou groupes de pays ou de territoires situés hors du territoire douanier de la Communauté;

e) les mesures tarifaires préférentielles arrêtées unilatéralement par la Communauté vis-à-vis de certains pays ou territoires ou groupes de pays ou de territoires situés hors du territoire douanier de la Communauté;

f) les mesures autonomes prévoyant la réduction ou l’exonéra- tion des droits de douane sur certaines marchandises;

g) les régimes tarifaires préférentiels définis pour certaines mar- chandises en raison de leur nature ou de leur destination par- ticulière dans le cadre des mesures visées aux points c) à f) ou h);

(1) JO L 124 du 8.6.1971, p. 1. (2) JO L 256 du 7.9.1987, p. 1. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CE) no 275/2008 (JO L 85 du 27.3.2008, p. 3).

L 145/18 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

h) d’autres mesures tarifaires prévues par la législation agricole ou commerciale ou par d’autres législations communautaires.

3. Lorsque les marchandises en cause remplissent les condi- tions prévues par les mesures définies au paragraphe 2, points d) à g), ces dispositions s’appliquent, à la demande du déclarant, au lieu de celles prévues au point c) dudit paragraphe. La demande peut être introduite a posteriori tant que le délai et les conditions fixés dans la mesure correspondante ou dans le code sont respectés.

4. Lorsque l’application des mesures visées au paragraphe 2, points d) à g), ou l’exemption des mesures visées au point h) dudit paragraphe, est limitée à un certain volume d’importation ou d’exportation, elle prend fin, dans le cas des contingents tarifai- res, dès que la limite du volume d’importation ou d’exportation prévu est atteinte.

Dans le cas des plafonds tarifaires, l’application des mesures consi- dérées prend fin en vertu d’un acte juridique de la Communauté.

5. La Commission arrête, selon la procédure de gestion visée à l’article 184, paragraphe 3, les mesures d’application des paragra- phes 1 et 4 du présent article.

Article 34

Classement tarifaire de marchandises

1. Aux fins de l’application du tarif douanier commun, on entend par «classement tarifaire» de marchandises la détermina- tion d’une des sous-positions ou autres subdivisions de la nomen- clature combinée dans laquelle les marchandises doivent être rangées.

2. Aux fins de l’application de mesures non tarifaires, on entend par «classement tarifaire» de marchandises la détermina- tion d’une des sous-positions ou autres subdivisions de la nomen- clature combinée ou d’une autre nomenclature établie par des dispositions communautaires et reprenant la nomenclature com- binée en totalité ou en partie ou y ajoutant éventuellement des subdivisions, dans laquelle les marchandises doivent être rangées.

3. La sous-position ou l’autre subdivision déterminée confor- mément aux paragraphes 1 et 2 est utilisée aux fins de l’applica- tion des mesures liées à cette sous-position.

CHAPITRE 2

Origine des marchandises

S e c t i o n 1

Or i g i n e non p r é f é r e n t i e l l e

Article 35

Champ d’application

Les articles 36, 37 et 38 fixent les règles pour la détermination de l’origine non préférentielle des marchandises aux fins de l’application:

a) du tarif douanier commun, à l’exception des mesures visées à l’article 33, paragraphe 2, points d) et e);

b) des mesures autres que tarifaires établies par des dispositions communautaires spécifiques définies dans le cadre des échan- ges de marchandises;

c) d’autres mesures communautaires se rapportant à l’origine des marchandises.

Article 36

Acquisition de l’origine

1. Les marchandises entièrement obtenues dans un même pays ou territoire sont considérées comme originaires de ce pays ou territoire.

2. Les marchandises dans la production de laquelle sont inter- venus plusieurs pays ou territoires sont considérées comme ori- ginaires de celui où elles ont subi leur dernière transformation substantielle.

Article 37

Preuve de l’origine

1. Lorsque l’origine est indiquée dans la déclaration douanière conformément à la législation douanière, les autorités douanières peuvent exiger du déclarant qu’il prouve l’origine des marchandises.

2. Lorsque la preuve de l’origine est fournie conformément à la législation douanière ou d’autres dispositions communautaires spécifiques, les autorités douanières peuvent, en cas de doute rai- sonnable, exiger tout élément justificatif complémentaire néces- saire pour s’assurer que l’indication d’origine est conforme aux règles établies par la législation communautaire applicable.

3. Un document prouvant l’origine peut aussi être délivré dans la Communauté si les besoins des échanges commerciaux l’exigent.

Article 38

Mesures d’application

La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application des arti- cles 36 et 37.

S e c t i o n 2

Or i g i n e p r é f é r e n t i e l l e

Article 39

Origine préférentielle des marchandises

1. Pour bénéficier des mesures visées à l’article 33, paragra- phe 2, point d) ou e), ou de mesures préférentielles non tarifaires, les marchandises doivent satisfaire aux règles d’origine préféren- tielle visées aux paragraphes 2 à 5 du présent article.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/19

2. Pour les marchandises bénéficiant de mesures préférentiel- les définies dans les accords conclus par la Communauté avec cer- tains pays ou territoires ou groupes de pays ou de territoires situés hors du territoire douanier de la Communauté, les règles d’origine préférentielle sont déterminées dans ces accords.

3. Pour les marchandises bénéficiant de mesures préférentiel- les adoptées unilatéralement par la Communauté à l’égard de cer- tains pays ou territoires ou groupes de pays ou de territoires situés hors du territoire douanier de la Communauté, autres que ceux visés au paragraphe 5, la Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures établissant les règles d’origine préférentielle.

4. Pour les marchandises bénéficiant de mesures préférentiel- les applicables au commerce entre le territoire douanier de la Communauté et Ceuta et Melilla, définies dans le protocole no 2 de l’acte d’adhésion de 1985, les règles d’origine préférentielle sont arrêtées conformément à l’article 9 dudit protocole.

5. Pour les marchandises bénéficiant de mesures préférentiel- les définies dans les dispositifs préférentiels mis en place en faveur des pays et territoire d’outre-mer associés à la Communauté, les règles d’origine préférentielle sont arrêtées conformément à l’arti- cle 187 du traité.

6. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application des règles visées aux paragraphes 2 à 5 du présent article.

CHAPITRE 3

Valeur en douane des marchandises

Article 40

Champ d’application

Aux fins de l’application du tarif douanier commun et des mesu- res non tarifaires établies par des dispositions communautaires spécifiques dans le cadre des échanges de marchandises, la valeur en douane des marchandises est déterminée conformément aux articles 41 à 43.

Article 41

Détermination de la valeur en douane sur la base de la valeur transactionnelle

1. La base première pour la détermination de la valeur en douane des marchandises est la valeur transactionnelle, c’est-à- dire le prix effectivement payé ou à payer pour les marchandises lorsqu’elles sont vendues pour l’exportation à destination du ter- ritoire douanier de la Communauté, après ajustement, le cas échéant, conformément aux mesures arrêtées en vertu de l’article 43.

2. Le prix effectivement payé ou à payer est le paiement total effectué ou à effectuer par l’acheteur au vendeur ou à une tierce partie au bénéfice du vendeur, pour les marchandises importées et comprend tous les paiements effectués ou à effectuer comme condition de la vente des marchandises importées.

3. La valeur transactionnelle s’applique à condition:

a) qu’il n’existe pas de restrictions concernant la cession ou l’uti- lisation des marchandises par l’acheteur, autres que l’une quelconque de celles qui:

i) sont imposées ou exigées par la loi ou par les autorités publiques dans la Communauté;

ii) limitent la zone géographique dans laquelle les marchan- dises peuvent être revendues;

iii) n’affectent pas substantiellement la valeur en douane des marchandises;

b) que la vente ou le prix ne soit pas subordonné à des condi- tions ou à des prestations dont la valeur n’est pas détermina- ble pour ce qui se rapporte aux marchandises à évaluer;

c) qu’aucune partie du produit de toute revente, cession ou uti- lisation ultérieure des marchandises par l’acheteur ne revienne directement ou indirectement au vendeur, sauf si un ajustement approprié peut être opéré conformément aux mesures arrêtées en vertu de l’article 43;

d) que l’acheteur et le vendeur ne soient pas liés ou que les liens n’aient pas influencé le prix.

Article 42

Méthodes secondaires de détermination de la valeur en douane

1. Lorsque la valeur en douane des marchandises ne peut être déterminée par application de l’article 41, il y a lieu de passer suc- cessivement au paragraphe 2, points a) à d), du présent article, jusqu’au premier de ces points qui permettra de la déterminer.

L’ordre d’application des points c) et d) est inversé si le déclarant émet une demande en ce sens.

2. La valeur en douane déterminée par application du paragra- phe 1 est:

a) la valeur transactionnelle de marchandises identiques, ven- dues pour l’exportation à destination de la Communauté et exportées au mêmemoment ou à peu près au mêmemoment que les marchandises à évaluer;

b) la valeur transactionnelle de marchandises similaires, vendues pour l’exportation à destination de la Communauté et expor- tées au même moment ou à peu près au même moment que les marchandises à évaluer;

c) la valeur fondée sur le prix unitaire correspondant aux ven- tes sur le territoire douanier de la Communauté des marchan- dises importées ou de marchandises identiques ou similaires importées totalisant la quantité la plus élevée, ainsi faites à des personnes non liées aux vendeurs;

d) la valeur calculée.

L 145/20 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

3. Si la valeur en douane ne peut être déterminée par applica- tion du paragraphe 1, elle est déterminée, sur la base des données disponibles dans le territoire douanier de la Communauté, par des moyens raisonnables compatibles avec les principes et les dispo- sitions générales suivantes:

a) l’accord relatif à la mise en œuvre de l’article VII de l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce;

b) l’article VII de l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce;

c) le présent chapitre.

Article 43

Mesures d’application

La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures établissant:

a) les éléments qui, dans la détermination de la valeur en douane, doivent être ajoutés au prix effectivement payé ou à payer ou peuvent en être déduits;

b) les éléments qui doivent être utilisés pour déterminer la valeur calculée;

c) la méthode de détermination de la valeur en douane dans des cas particuliers et pour des marchandises donnant naissance à une dette douanière après utilisation d’un régime spécial;

d) toute autre condition, disposition et règle nécessaire pour l’application des articles 41 et 42.

TITRE III

DETTE DOUANIÈRE ET GARANTIES

CHAPITRE 1

Naissance de la dette douanière

S e c t i o n 1

De t t e dou an i è r e à l ’ impo r t a t i on

Article 44

Mise en libre pratique et admission temporaire

1. Une dette douanière à l’importation naît par suite du place- ment de marchandises non communautaires soumises aux droits à l’importation sous l’un des régimes douaniers suivants:

a) la mise en libre pratique, y compris dans le cadre du régime de la destination particulière;

b) l’admission temporaire en exonération partielle des droits à l’importation.

2. La dette douanière naît au moment de l’acceptation de la déclaration en douane.

3. Le déclarant est le débiteur. En cas de représentation indi- recte, la personne pour le compte de laquelle la déclaration en douane est faite est également débiteur.

Lorsqu’une déclaration en douane pour l’un des régimes visés au paragraphe 1 est établie sur la base d’informations qui conduisent à ce que les droits à l’importation ne sont pas perçus en totalité ou en partie, la personne qui a fourni les données nécessaires à l’établissement de la déclaration et qui savait ou devait raisonna- blement savoir que ces données étaient fausses est également débiteur.

Article 45

Dispositions particulières relatives aux marchandises non originaires

1. Lorsqu’une interdiction de rembours ou d’exonération des droits à l’importation s’applique à des marchandises non originai- res mises en œuvre dans la fabrication de produits pour lesquels une preuve d’origine est délivrée ou établie dans le cadre d’un régime préférentiel institué entre la Communauté et certains pays ou territoires ou groupes de pays ou de territoires situés hors du territoire douanier de la Communauté, une dette douanière naît, à l’importation de ces marchandises non originaires, de l’accepta- tion de la notification de réexportation relative aux produits en cause.

2. Lorsqu’une dette douanière naît en vertu du paragraphe 1, le montant des droits à l’importation correspondant à cette dette est déterminé dans les mêmes conditions que s’il s’agissait d’une dette douanière résultant de l’acceptation, à la même date, pour mettre fin au régime de perfectionnement actif, de la déclaration de mise en libre pratique des marchandises non originaires mises en œuvre dans la fabrication des produits en cause.

3. L’article 44, paragraphes 2 et 3, s’applique mutatis mutan- dis. Toutefois, dans le cas des marchandises non communautaires visées à l’article 179, la personne qui dépose la notification de réexportation est débiteur. En cas de représentation indirecte, la personne pour le compte de laquelle la notification est déposée est également débiteur.

Article 46

Dette douanière née en raison d’une inobservation

1. Une dette douanière naît à l’importation, dans la mesure où les marchandises sont passibles de droits à l’importation, par suite de l’inobservation:

a) soit d’une des obligations définies dans la législation douanière applicable à l’introduction de marchandises non communau- taires dans le territoire douanier de la Communauté, à leur soustraction à la surveillance douanière, ou à la circulation, à la transformation, au stockage, à l’admission temporaire ou à la disposition de ces marchandises dans ce territoire;

b) soit d’une des obligations définies dans la législation doua- nière pour la destination particulière de marchandises dans le territoire douanier de la Communauté;

c) soit d’une des conditions fixées pour le placement des mar- chandises non communautaires sous un régime douanier ou pour l’octroi d’une exonération de droits ou d’un droit à l’importation réduit en raison de la destination particulière des marchandises.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/21

2. Le moment où naît la dette douanière est:

a) soit le moment où l’obligation dont l’inexécution fait naître la dette douanière n’est pas remplie ou cesse d’être remplie;

b) soit le moment où une déclaration en douane est acceptée en vue du placement des marchandises sous un régime doua- nier, lorsqu’il apparaît a posteriori qu’une des conditions fixées pour le placement de ces marchandises sous ce régime ou pour l’octroi d’une exonération des droits ou d’un droit à l’importation réduit en raison de leur destination particulière n’était pas réellement satisfaite.

3. Dans les cas visés au paragraphe 1, points a) et b), le débi- teur est:

a) toute personne appelée à remplir les obligations considérées;

b) toute personne qui savait ou devait raisonnablement savoir qu’une obligation découlant de la législation douanière n’était pas remplie et qui a agi pour le compte de la personne qui était tenue de remplir l’obligation ou qui a participé à l’acte ayant donné lieu à l’inexécution de l’obligation;

c) toute personne qui a acquis ou détenu les marchandises en cause et qui savait ou devait raisonnablement savoir, au moment où elle a acquis ou reçu ces marchandises, qu’une obligation découlant de la législation douanière n’était pas remplie.

4. Dans les cas visés au paragraphe 1, point c), le débiteur est la personne qui doit satisfaire aux conditions fixées pour le pla- cement sous un régime douanier ou pour établir la déclaration des marchandises en cause sous ce régime ou pour bénéficier de l’octroi d’une exonération des droits ou d’un droit à l’importation réduit en raison de la destination particulière des marchandises.

Lorsqu’une déclaration en douane pour l’un des régimes visés au paragraphe 1 est établie ou lorsque d’éventuelles informations requises en vertu de la législation douanière sur les conditions fixées pour le placement sous un régime douanier sont fournies aux autorités douanières, conduisant à ce que les droits à l’impor- tation ne soient pas perçus en totalité ou en partie, la personne qui a fourni les données nécessaires à l’établissement de la décla- ration, en sachant ou en devant raisonnablement savoir que ces données étaient fausses, est également débiteur.

Article 47

Déduction d’un montant de droits à l’importation déjà payé

1. Lorsque, conformément à l’article 46, paragraphe 1, une dette douanière naît à l’égard de marchandises mises en libre pra- tique à un taux réduit de droit à l’importation en raison de leur destination particulière, le montant de droits à l’importation payé lors de la mise en libre pratique est déduit du montant de droits à l’importation correspondant à la dette douanière.

Le premier alinéa s’applique mutatis mutandis lorsqu’une dette douanière naît pour des déchets et débris résultant de la destruc- tion de telles marchandises.

2. Lorsque, conformément à l’article 46, paragraphe 1, une dette douanière naît à l’égard de marchandises placées sous le régime de l’admission temporaire en exonération partielle des droits à l’importation, lemontant de droits à l’importation acquitté au titre de l’exonération partielle est déduit du montant de droits à l’importation correspondant à la dette douanière.

S e c t i o n 2

De t t e dou an i è r e à l ’ e xpo r t a t i on

Article 48

Exportation et perfectionnement passif

1. Une dette douanière à l’exportation naît du fait du place- ment de marchandises passibles de droits à l’exportation sous le régime de l’exportation ou du perfectionnement passif.

2. La dette douanière naît au moment de l’acceptation de la déclaration en douane.

3. Le déclarant est le débiteur. En cas de représentation indi- recte, la personne pour le compte de laquelle la déclaration en douane est faite est également débiteur.

Lorsqu’une déclaration en douane est établie sur la base de don- nées qui conduisent à ce que les droits à l’exportation ne sont pas perçus en totalité ou en partie, la personne qui a fourni les don- nées nécessaires à la déclaration en sachant ou en devant raison- nablement savoir que ces données étaient fausses est également débiteur.

Article 49

Dette douanière née en raison d’une inobservation

1. Une dette douanière naît à l’exportation, dans la mesure où les marchandises sont passibles de droits à l’exportation, par suite de l’inobservation:

a) soit d’une des obligations définies dans la législation doua- nière applicable à la sortie des marchandises;

b) soit des conditions qui ont permis la sortie de la marchan- dise hors du territoire douanier de la Communauté en exo- nération totale ou partielle des droits à l’exportation.

2. Le moment où naît la dette douanière est:

a) soit le moment où les marchandises quittent effectivement le territoire douanier de la Communauté sans déclaration en douane;

b) soit le moment où les marchandises atteignent une destina- tion autre que celle qui a permis leur sortie hors du territoire douanier de la Communauté en exonération totale ou par- tielle des droits à l’exportation;

c) soit, à défaut de la possibilité pour les autorités douanières de déterminer le moment visé au point b), le moment où expire le délai fixé pour la production de la preuve attestant que les conditions qui donnent droit à cette exonération ont été remplies.

L 145/22 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

3. Dans les cas visés au paragraphe 1, point a), le débiteur est:

a) toute personne appelée à remplir l’obligation considérée;

b) toute personne qui savait ou devait raisonnablement savoir que l’obligation considérée n’était pas remplie et qui a agi pour le compte de la personne qui était tenue de remplir l’obligation;

c) toute personne qui a participé à l’acte ayant donné lieu au non-respect de l’obligation et qui savait ou aurait raisonna- blement dû savoir qu’une déclaration en douane n’avait pas été déposée alors qu’elle aurait dû l’être.

4. Dans les cas visés au paragraphe 1, point b), le débiteur est toute personne qui doit remplir les conditions qui ont permis la sortie des marchandises hors du territoire douanier de la Commu- nauté en exonération totale ou partielle des droits à l’exportation.

S e c t i o n 3

Di spo s i t i o n s commune s a ux d e t t e s dou an i è r e s n é e s à l ’ impo r t a t i on e t à

l ’ e xpo r t a t i on

Article 50

Interdictions et restrictions

1. La dette douanière à l’importation ou à l’exportation prend naissance même si elle concerne des marchandises faisant l’objet de mesures d’interdiction ou de restriction à l’importation ou à l’exportation, quelle qu’en soit la nature.

2. Toutefois, aucune dette douanière ne prend naissance:

a) lors de l’introduction irrégulière, dans le territoire douanier de la Communauté, de fausse monnaie;

b) lors de l’introduction, dans le territoire douanier de la Com- munauté, de stupéfiants et de substances psychotropes lors- que cette introduction n’est pas étroitement surveillée par les autorités compétentes en vue d’une utilisation à des fins médicales ou et scientifiques.

3. Pour les besoins des sanctions applicables aux infractions douanières, la dette douanière est cependant considérée comme ayant pris naissance lorsque la législation d’un État membre pré- voit que les droits de douane ou l’existence d’une dette douanière servent de base à la détermination de sanctions.

Article 51

Débiteurs multiples

Lorsque plusieurs personnes sont redevables du montant de droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à une dette doua- nière, elles sont tenues conjointement et solidairement au paie- ment de la totalité de la dette.

Article 52

Règles générales de calcul du montant des droits à l’importation ou à l’exportation

1. Le montant des droits à l’importation ou à l’exportation est déterminé sur la base des règles de calcul des droits applicables

aux marchandises concernées au moment où prend naissance la dette douanière les concernant.

2. Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer avec exactitude le moment où prend naissance la dette douanière, ce moment est réputé être celui où les autorités douanières constatent que ces marchandises se trouvent dans une situation ayant fait naître une dette douanière.

Toutefois, lorsque les éléments d’information dont disposent les autorités douanières leur permettent d’établir que la dette doua- nière a pris naissance à un moment antérieur à celui auquel elles ont procédé à cette constatation, la dette douanière est réputée avoir pris naissance au moment le plus éloigné dans le temps où l’existence de la dette douanière résultant de cette situation peut être établie.

Article 53

Règles particulières de calcul du montant des droits à l’importation

1. Lorsque, pour des marchandises placées sous un régime douanier, des coûts ont été supportés dans le territoire douanier de la Communauté par suite de du stockage ou de l’exécution de manipulations usuelles, ces coûts ou la plus-value acquise ne sont pas pris en considération dans le calcul des droits dus à l’impor- tation si le déclarant est en mesure de fournir des éléments justi- ficatifs suffisants à leur sujet.

La valeur en douane, la nature, la quantité et l’origine des mar- chandises non communautaires utilisées dans ces opérations sont toutefois prises en considération pour le calcul des droits à l’importation.

2. Lorsqu’un classement tarifaire est modifié à la suite de l’exé- cution de manipulations usuelles réalisées dans le territoire doua- nier de la Communauté, le classement tarifaire initial des marchandises placées sous le régime est appliqué à la demande du déclarant.

3. Lorsqu’une dette douanière naît en rapport avec des pro- duits transformés issus d’une opération de perfectionnement actif, le montant de droits à l’importation correspondant à cette dette est déterminé, à la demande du déclarant, sur la base du classe- ment tarifaire, de la valeur en douane, de la quantité, de la nature et de l’origine des marchandises placées sous le régime du perfec- tionnement actif au moment de l’acceptation de la déclaration en douane relative à ces marchandises.

4. Lorsque la législation douanière prévoit un traitement tari- faire favorable, une franchise ou une exonération totale ou par- tielle des droits à l’importation ou à l’exportation en vertu de l’article 33, paragraphe 2, points d) à g), et des articles 130 à 133 et 171 à 174, ou du règlement (CEE) no 918/83 du Conseil du 28 mars 1983 relatif à l’établissement du régime communautaire des franchises douanières (1), ce traitement favorable, cette fran- chise ou cette exonération s’applique également en cas de nais- sance d’une dette douanière en vertu des articles 46 à 49 du présent règlement, à condition que l’inobservation à l’origine de la naissance de la dette douanière ne constitue pas une tentative de manœuvre.

(1) JO L 105 du 23.4.1983, p. 1. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CE) no 274/2008 (JO L 85 du 27.3.2008, p. 1).

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/23

Article 54

Mesures d’application

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et établissant:

a) les règles de calcul du montant des droits à l’importation ou à l’exportation applicables aux marchandises,

b) d’autres règles particulières applicables aux fins de régimes particuliers,

c) des dérogations aux articles 52 et 53 destinées en particulier à éviter le détournement des mesures tarifaires visées à l’arti- cle 33, paragraphe 2, point h),

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Article 55

Lieu de naissance de la dette douanière

1. La dette douanière prend naissance au lieu où est déposée la déclaration en douane ou la notification de réexportation visées aux articles 44, 45 et 48 ou au lieu où la déclaration complémen- taire visée à l’article 110, paragraphe 3, doit être déposée.

Dans tous les autres cas, la dette douanière prend naissance au lieu où se produisent les faits qui sont à l’origine de cette dette.

Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer ce lieu, la dette doua- nière prend naissance au lieu où les autorités douanières consta- tent que les marchandises se trouvent dans une situation ayant fait naître une dette douanière.

2. Si les marchandises ont été placées sous un régime doua- nier qui n’a pas été apuré, et que le lieu ne peut pas être déterminé conformément au deuxième ou au troisième alinéa du paragra- phe 1, dans un délai déterminé, la dette douanière prend naissance au lieu où les marchandises ont soit été placées sous le régime considéré, soit été introduites dans le territoire douanier de la Communauté sous ce régime.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et définissant la durée du délai visé au premier alinéa du présent paragraphe sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

3. Lorsque les éléments d’information dont disposent les auto- rités douanières leur permettent d’établir que la dette douanière a pu prendre naissance en plusieurs lieux, cette dette est considérée comme née à celui de ces lieux où elle a initialement pris naissance.

4. Si une autorité douanière établit qu’une dette douanière prend naissance, en vertu des articles 46 ou 49, dans un autre État membre et que le montant de droits à l’importation ou à l’expor- tation correspondant à cette dette est inférieur à 10 000 EUR, la dette douanière en question est considérée comme ayant pris nais- sance dans l’État membre où la constatation en a été faite.

CHAPITRE 2

Garantie du montant d’une dette douanière existante ou potentielle

Article 56

Dispositions générales

1. À moins qu’il n’en soit disposé autrement, le présent chapi- tre définit les règles applicables aux garanties à constituer aussi bien pour les dettes douanières nées que pour les dettes douaniè- res susceptibles de naître.

2. Les autorités douanières peuvent exiger la constitution d’une garantie en vue d’assurer le paiement du montant de droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à la dette doua- nière. Lorsque les dispositions pertinentes le prévoient, la garan- tie exigée peut également couvrir d’autres impositions prévues par d’autres dispositions pertinentes.

3. Lorsque les autorités douanières exigent la constitution d’une garantie, cette garantie doit être fournie par le débiteur ou la personne susceptible de le devenir. Les autorités douanières peuvent également autoriser que la garantie soit constituée par une personne autre que celle auprès de laquelle elle est exigée.

4. Sans préjudice de l’article 64, les autorités douanières ne peuvent exiger la constitution que d’une seule garantie pour des marchandises déterminées ou une déclaration déterminée.

La garantie constituée pour une déclaration déterminée s’applique au montant de droits à l’importation ou à l’exportation correspon- dant à la dette douanière et d’autres impositions afférentes à tou- tes les marchandises couvertes par cette déclaration ou pour lesquelles la mainlevée a été donnée en rapport avec cette décla- ration, même si cette déclaration n’est pas correcte.

Lorsque la garantie n’a pas été libérée, elle peut également être employée, dans les limites du montant garanti, aux fins du recou- vrement des montants de droits à l’importation ou à l’exportation et des autres impositions exigibles à la suite d’un contrôle a pos- teriori des marchandises considérées.

5. À la demande de la personne visée au paragraphe 3 du pré- sent article, les autorités douanières peuvent, conformément à l’article 62, paragraphes 1 et 2, permettre qu’une garantie globale soit constituée pour couvrir le montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à la dette douanière se rappor- tant à deux ou plusieurs opérations, déclarations ou régimes douaniers.

6. Aucune garantie n’est exigée des États, collectivités territo- riales, autorités régionales et locales et autres organismes de droit public, pour les activités ou opérations qu’ils accomplissent en tant qu’autorités publiques.

7. Les autorités douanières peuvent dispenser de l’obligation de constituer une garantie lorsque le montant des droits à l’importa- tion ou à l’exportation à couvrir n’excède pas le seuil statistique fixé pour les déclarations conformément à l’article 12 du règle- ment (CE) no 1172/95 du Conseil du 22 mai 1995 relatif aux sta- tistiques des échanges de biens de la Communauté et de ses États membres avec les pays tiers (1).

(1) JO L 118 du 25.5.1995, p. 10. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CE) no 1882/2003.

L 145/24 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

8. Une garantie acceptée ou autorisée par les autorités doua- nières est valable sur tout le territoire douanier de la Commu- nauté, aux fins pour lesquelles elle est constituée.

9. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et établissant:

— les conditions régissant la mise en œuvre du présent article,

— les cas autres que ceux visés au paragraphe 6 du présent arti- cle, pour lesquels il n’y a lieu d’exiger la constitution d’aucune garantie,

— les exceptions au paragraphe 8 du présent article,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Article 57

Garantie obligatoire

1. Lorsque la constitution d’une garantie est obligatoire, et sous réserve des dispositions arrêtées en application du paragraphe 3, les autorités douanières fixent le montant de cette garantie à un niveau égal au montant des droits à l’importation ou à l’exporta- tion correspondant à la dette douanière et des autres impositions, si ce montant peut être déterminé de façon certaine au moment où la garantie est exigée.

Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer le montant de façon cer- taine, la garantie doit correspondre au montant le plus élevé, estimé par les autorités douanières, des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à la dette douanière et des autres impositions nées ou susceptibles de naître.

2. Sans préjudice de l’article 62, dans le cas d’une garantie glo- bale constituée pour le montant de droits à l’importation ou à l’exportation correspondant aux dettes douanières et des autres frais dont la somme varie dans le temps, le montant de cette garantie doit être fixé à un niveau permettant de couvrir à tout moment le montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant aux dettes douanières et des autres impositions.

3. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application du paragraphe 1 du présent article.

Article 58

Garantie facultative

Lorsque la constitution d’une garantie est facultative, cette garan- tie doit en tout état de cause être exigée par les autorités douaniè- res si elles estiment qu’il n’est pas certain que le montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à la dette douanière et des autres impositions soit acquitté dans les délais prescrits. Le montant de la garantie est fixé par les autorités doua- nières de telle sorte qu’il n’excède pas le niveau prévu à l’article 57.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et définissant les conditions dans lesquelles la constitution d’une garantie est facultative sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

Article 59

Constitution d’une garantie

1. La garantie peut être constituée comme suit:

a) soit par le dépôt d’espèces ou de tout autre moyen de paie- ment reconnu par les autorités douanières comme équivalent à un dépôt en espèces, effectué en euro ou dans la monnaie de l’État membre dans lequel la garantie est exigée;

b) soit par l’engagement d’une caution;

c) soit encore par un autre type de garantie, qui fournit une assurance équivalente que le montant des droits à l’importa- tion ou à l’exportation correspondant à la dette douanière et des autres impositions sera payé.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et définissant les types de garan- ties visés au premier alinéa, point c), du présent paragraphe, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

2. Le dépôt en espèces ou assimilé doit être constitué d’une façon conforme aux dispositions de l’État membre dans lequel la garantie est exigée.

Article 60

Choix de la garantie

La personne tenue de fournir la garantie a le libre choix entre les modes de garantie prévus à l’article 59, paragraphe 1.

Toutefois, les autorités douanières peuvent refuser d’accepter le mode de garantie choisi lorsque celui-ci est incompatible avec le bon fonctionnement du régime douanier considéré.

Les autorités douanières peuvent exiger que le mode de garantie choisi soit maintenu pendant une période déterminée.

Article 61

Caution

1. La caution visée à l’article 59, paragraphe 1, point b), est une tierce personne établie sur le territoire douanier de la Commu- nauté. Elle doit être agréée par les autorités douanières exigeant la garantie, sauf si la caution est un établissement de crédit, une ins- titution financière ou une compagnie d’assurances accrédités dans la Communauté conformément aux dispositions en vigueur.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/25

2. La caution doit s’engager par écrit à payer le montant garanti des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à la dette douanière et des autres impositions.

3. Les autorités douanières peuvent refuser d’agréer la caution ou le mode de garantie proposé lorsque l’une ou l’autre ne leur semble pas assurer d’une manière certaine le paiement dans les délais prescrits du montant des droits à l’importation ou à l’expor- tation correspondant à la dette douanière et des autres impositions.

Article 62

Garantie globale

1. L’autorisation visée à l’article 56, paragraphe 5, n’est accor- dée qu’aux personnes qui remplissent les conditions suivantes:

a) être établies sur le territoire douanier de la Communauté;

b) posséder des antécédents satisfaisants en ce qui concerne le respect des exigences douanières et fiscales;

c) être des utilisateurs réguliers des régimes douaniers concer- nés ou être réputés, auprès des autorités douanières, avoir la capacité de remplir les obligations qui leur incombent en rap- port avec ces régimes.

2. Lorsqu’une garantie globale doit être constituée pour cou- vrir des dettes douanières et d’autres impositions susceptibles de naître, un opérateur économique peut être autorisé à fournir une garantie globale d’un montant réduit ou à bénéficier d’une dis- pense de garantie, pour autant qu’il remplisse les critères suivants:

a) l’utilisation d’un système efficace de gestion des écritures commerciales et, le cas échéant, des documents relatifs au transport, permettant d’exercer les contrôles douaniers nécessaires;

b) une solvabilité prouvée.

3. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures régissant la procé- dure d’octroi des autorisations en application des paragraphes 1 et 2 du présent article.

Article 63

Dispositions complémentaires concernant l’utilisation des garanties

1. Dans les cas où une dette douanière est susceptible de naî- tre dans le cadre de régimes particuliers, les paragraphes 2 et 3 s’appliquent.

2. La dispense de garantie octroyée en application de l’arti- cle 62, paragraphe 2, ne s’applique pas aux marchandises qui sont considérées comme présentant des risques de fraude accrus.

3. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures concernant:

a) la mise en œuvre du paragraphe 2 du présent article;

b) l’interdiction temporaire du recours à la garantie globale d’un montant réduit visée à l’article 62, paragraphe 2;

c) à titre exceptionnel, dans des circonstances particulières, l’interdiction temporaire du recours à la garantie globale pour les marchandises qui ont fait l’objet, dans le cadre de cette garantie, de fraudes avérées en grande quantité.

Article 64

Garantie complémentaire ou de remplacement

Lorsque les autorités douanières constatent que la garantie four- nie n’assure pas ou n’assure plus d’une manière certaine ou com- plète le paiement dans les délais prescrits du montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à la dette doua- nière et des autres impositions, elles exigent de l’une, quelconque, des personnes visées à l’article 56, paragraphe 3, au choix de celle- ci, soit la fourniture d’une garantie complémentaire, soit le rem- placement de la garantie initiale par une nouvelle garantie.

Article 65

Libération de la garantie

1. Les autorités douanières libèrent immédiatement la garan- tie dès que la dette douanière pour laquelle elle a été constituée ou que l’obligation de payer d’autres impositions est éteinte ou n’est plus susceptible de prendre naissance.

2. Lorsque la dette douanière ou l’obligation de payer d’autres impositions est partiellement éteinte ou n’est plus susceptible de prendre naissance que pour une partie du montant qui a été garanti, la garantie constituée est libérée dans une proportion cor- respondante, à la demande de la personne concernée, à moins que le montant en jeu ne le justifie pas.

3. La Commission peut, selon à la procédure de réglementa- tion visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures d’appli- cation du présent article.

CHAPITRE 3

Recouvrement et paiement des droits et remboursement et remise du montant des droits à l’importation ou à

l’exportation

S e c t i o n 1

Dé t e rm in a t i on du mon t an t d e s d r o i t s à l ’ impo r t a t i on ou à l ’ e xpo r t a t i on ,

no t i f i c a t i o n d e l a d e t t e dou an i è r e e t p r i s e en comp t e

Article 66

Détermination du montant des droits à l’importation ou à l’exportation

1. Le montant des droits à l’importation ou à l’exportation exi- gibles doit être déterminé par les autorités douanières compéten- tes pour le lieu où la dette douanière a pris naissance, ou est réputée avoir pris naissance en vertu de l’article 55, dès qu’elles disposent des informations nécessaires.

L 145/26 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

2. Sans préjudice de l’article 27, les autorités douanières peu- vent accepter le montant des droits à l’importation ou à l’expor- tation exigibles déterminé par le déclarant.

Article 67

Notification de la dette douanière

1. La dette douanière est notifiée au débiteur sous la forme prescrite au lieu où la dette douanière est née ou réputée être née conformément à l’article 55.

Il n’est pas procédé à la notification visée au premier alinéa dans les situations suivantes:

a) lorsque, dans l’attente de la détermination définitive du mon- tant des droits à l’importation ou à l’exportation, une mesure de politique commerciale provisoire prenant la forme d’un droit a été instituée;

b) lorsque le montant des droits à l’importation ou à l’exporta- tion exigibles est supérieur à celui déterminé sur la base d’une décision prise conformément à l’article 20;

c) lorsque la décision initiale de ne pas notifier la dette doua- nière ou de la notifier en indiquant un montant de droits à l’importation ou à l’exportation inférieur au montant de droits à l’importation ou à l’exportation exigible a été prise sur la base de dispositions à caractère général ultérieurement invalidées par une décision judiciaire;

d) lorsque les autorités douanières sont dispensées en vertu de la législation douanière de notifier la dette douanière.

La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application du deuxième alinéa, point d), du présent paragraphe.

2. Lorsque le montant des droits à l’importation ou à l’expor- tation exigibles correspond au montant mentionné dans la décla- ration en douane, l’octroi de la mainlevée des marchandises par les autorités douanières vaut décision notifiant au débiteur la dette douanière.

3. Lorsque le paragraphe 2 du présent article ne s’applique pas, la dette douanière est notifiée au débiteur dans un délai de qua- torze jours à compter de la date à laquelle les autorités douanières sont en mesure de déterminer le montant des droits à l’importa- tion ou à l’exportation exigibles.

Article 68

Prescription de la dette douanière

1. Aucune dette douanière n’est notifiée au débiteur après l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date de la nais- sance de la dette douanière.

2. Lorsque la dette douanière est née par suite d’un acte qui, à l’époque où il a été accompli, était passible de poursuites judiciai- res répressives, le délai de trois ans fixé au paragraphe 1 est porté à dix ans.

3. Lorsqu’un recours est formé en vertu de l’article 23, les délais fixés aux paragraphes 1 et 2 du présent article sont suspendus à partir de la date à laquelle le recours est formé et pour la durée de la procédure de recours.

4. Lorsque l’exigibilité des droits est rétablie en vertu de l’arti- cle 79, paragraphe 5, les délais fixés aux paragraphes 1 et 2 du

présent article sont considérés comme suspendus à partir de la date à laquelle la demande de remboursement ou de remise a été déposée conformément à l’article 84, et jusqu’à ce qu’une décision ait été arrêtée au sujet de cette demande de remboursement ou de remise.

Article 69

Prise en compte

1. Les autorités douanières visées à l’article 66 prennent en compte, conformément à la législation nationale, le montant des droits à l’importation ou à l’exportation exigibles, déterminé conformément audit article.

Le premier alinéa ne s’applique pas dans les cas visés à l’article 67, paragraphe 1, deuxième alinéa.

Les autorités douanières peuvent ne pas prendre en compte des montants des droits à l’importation ou à l’exportation correspon- dant à une dette douanière qui ne peut plus être notifiée au débi- teur en vertu de l’article 68.

2. Les modalités pratiques de prise en compte des montants des droits à l’importation ou à l’exportation sont déterminées par les États membres. Ces modalités peuvent être différentes, selon que les autorités douanières, compte tenu des circonstances dans lesquelles la dette douanière est née, sont assurées ou non du paie- ment de ces montants.

Article 70

Délais de prise en compte

1. Lorsqu’une dette douanière naît de l’acceptation de la décla- ration de marchandises pour un régime douanier autre que l’admission temporaire en exonération partielle des droits à l’importation ou de tout autre acte ayant les mêmes effets juridi- ques que cette acceptation, les autorités douanières prennent en compte le montant des droits à l’importation ou à l’exportation exigibles dans un délai de quatorze jours à compter de la mainle- vée des marchandises.

Toutefois, sous réserve que leur paiement ait été garanti, l’ensem- ble des montants des droits à l’importation ou à l’exportation rela- tifs aux marchandises dont la mainlevée a été donnée au profit d’une même personne au cours d’une période fixée par les auto- rités douanières et qui ne doit pas être supérieure à trente et un jours, peuvent faire l’objet d’une prise en compte unique à la fin de cette période. Cette prise en compte doit intervenir dans un délai de quatorze jours à compter de la date d’expiration de la période considérée.

2. Lorsque la mainlevée d’une marchandise est subordonnée à certaines conditions dont dépend soit la détermination du mon- tant des droits à l’importation ou à l’exportation, soit la percep- tion de celui-ci, la prise en compte doit intervenir dans un délai de quatorze jours à compter du jour où soit le montant des droits à l’importation ou à l’exportation exigibles est déterminé, soit l’obligation d’acquitter ces droits est fixée.

Toutefois, lorsque la dette douanière concerne une mesure de politique commerciale provisoire prenant la forme d’un droit, la prise en compte du montant des droits à l’importation ou à l’exportation exigibles doit intervenir dans un délai de deux mois à compter de la date de publication du règlement instituant la mesure de politique commerciale définitive au Journal officiel de l’Union européenne.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/27

3. En cas de naissance d’une dette douanière dans des condi- tions autres que celles visées au paragraphe 1, la prise en compte du montant des droits à l’importation ou à l’exportation exigibles correspondants doit intervenir dans un délai de quatorze jours à compter de la date à laquelle les autorités douanières sont en mesure de déterminer le montant des droits à l’importation ou à l’exportation en cause et d’arrêter une décision.

4. Lorsque le montant des droits à l’importation ou à l’expor- tation exigibles n’a pas été pris en compte conformément aux paragraphes 1, 2 et 3, ou a été calculé et pris en compte à raison d’un montant de droits à l’importation ou à l’exportation inférieur au montant dû, le paragraphe 3 s’applique mutatis mutandis au montant des droits à recouvrer ou restant à recouvrer.

5. Les délais de prise en compte prévus aux paragraphes 1, 2 et 3 ne s’appliquent pas dans les cas fortuits ou de force majeure.

Article 71

Mesures d’application

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et définissant les modalités de prise en compte, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

S e c t i o n 2

P a i emen t du mon t an t d e s d r o i t s à l ’ impo r t a t i on ou à l ’ e xpo r t a t i on

Article 72

Délai général de paiement et suspension du délai de paiement

1. Tout montant de droits à l’importation ou à l’exportation, correspondant à une dette douanière, qui a fait l’objet de la noti- fication visée à l’article 67, doit être acquitté par le débiteur dans le délai fixé par les autorités douanières.

Sans préjudice de l’article 24, paragraphe 2, ce délai ne peut excé- der dix jours à compter de la notification au débiteur de la dette douanière. En cas de globalisation des prises en compte dans les conditions prévues à l’article 70, paragraphe 1, deuxième alinéa, ce délai doit être fixé de façon à ne pas permettre au débiteur d’obtenir un délai de paiement plus long que s’il avait bénéficié d’un report de paiement conformément à l’article 74.

Une prolongation de ce délai peut, à la demande du débiteur, être accordée par les autorités douanières, lorsque le montant des droits à l’importation ou à l’exportation exigibles résulte d’un contrôle a posteriori visé à l’article 27. Sans préjudice de l’arti- cle 77, paragraphe 1, la prolongation de délai ainsi accordée ne peut excéder le temps nécessaire pour permettre au débiteur de prendre les mesures qui s’imposent pour s’acquitter de son obligation.

2. Si le débiteur bénéficie d’une des facilités de paiement pré- vues aux articles 74 à 77, le paiement doit s’effectuer dans le(s) délais fixé(s) dans le cadre de ces facilités.

3. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et établissant les conditions dans lesquelles le délai de paiement du montant de droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à la dette doua- nière est suspendu dans les circonstances suivantes:

a) lorsqu’une demande de remise des droits est introduite conformément à l’article 84;

b) lorsque les marchandises doivent être confisquées, détruites ou abandonnées à l’État;

c) lorsqu’il y a naissance d’une dette douanière en vertu de l’arti- cle 46 et qu’il y a plusieurs débiteurs,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Ces mesures énoncent, notamment, la durée de la suspension, compte tenu du délai raisonnable nécessaire à la conclusion des formalités ou au recouvrement du montant des droits à l’impor- tation ou à l’exportation correspondant à la dette douanière.

Article 73

Paiement

1. Le paiement doit être effectué en espèces ou par tout autre moyen ayant un pouvoir libératoire similaire, y compris par voie de compensation, conformément à la législation nationale.

2. Le paiement peut être effectué par une tierce personne se substituant au débiteur.

3. Le débiteur peut en tout état de cause acquitter tout ou par- tie du montant des droits à l’importation ou à l’exportation exi- gibles avant l’expiration du délai qui lui a été imparti à cette fin.

Article 74

Report de paiement

Sans préjudice de l’article 79, les autorités douanières accordent, à la demande de la personne concernée et sous réserve de la cons- titution d’une garantie, un report de paiement du montant des droits exigibles selon une des modalités suivantes:

a) soit isolément pour chaque montant de droits à l’importation ou à l’exportation pris en compte conformément à l’arti- cle 70, paragraphe 1, premier alinéa, ou à l’article 70, paragraphe 4;

b) soit globalement pour l’ensemble des montants de droits à l’importation ou à l’exportation pris en compte conformé- ment à l’article 70, paragraphe 1, premier alinéa, pendant une période fixée par les autorités douanières et qui ne peut être supérieure à trente et un jours;

c) soit globalement pour l’ensemble des montants de droits à l’importation ou à l’exportation faisant l’objet d’une prise en compte unique en application de l’article 70, paragraphe 1, deuxième alinéa.

L 145/28 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Article 75

Délais de report de paiement

1. Le délai d’un report de paiement accordé en vertu de l’arti- cle 74 est de trente jours.

2. Lorsque le report de paiement est accordé conformément à l’article 74, point a), le délai est calculé à compter du jour suivant celui au cours duquel la dette douanière est notifiée au débiteur.

3. Lorsque le report de paiement est accordé conformément à l’article 74, point b), le délai est calculé à compter du jour suivant celui où expire la période de globalisation. Il est diminué d’un nombre de jours correspondant à la moitié du nombre de jours que comprend la période de globalisation.

4. Lorsque le report de paiement est accordé conformément à l’article 74, point c), le délai est calculé à compter du jour suivant celui où expire la période fixée pour la mainlevée des marchandi- ses considérées. Il est diminué d’un nombre de jours correspon- dant à la moitié du nombre de jours que comprend la période en question.

5. Lorsque les périodes visées aux paragraphes 3 et 4 compren- nent un nombre de jours impair, le nombre de jours à déduire du délai de trente jours, en application de ces paragraphes, est égal à la moitié du nombre pair immédiatement inférieur à ce nombre impair.

6. Lorsque les périodes visées aux paragraphes 3 et 4 sont d’une semaine civile, les États membres peuvent prévoir que le paiement des montants des droits à l’importation ou à l’exporta- tion qui ont fait l’objet du report de paiement soit effectué au plus tard le vendredi de la quatrième semaine suivant cette semaine civile.

Lorsque ces périodes sont d’un mois civil, les États membres peu- vent prévoir que le paiement des montants des droits à l’impor- tation ou à l’exportation qui ont fait l’objet du report de paiement soit effectué au plus tard le seizième jour du mois suivant ce mois civil.

Article 76

Mesures d’application

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et définissant les règles concer- nant le report de paiement dans les cas où la déclaration en douane est simplifiée conformément à l’article 109, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

Article 77

Autres facilités de paiement

1. Les autorités douanières peuvent octroyer au débiteur des facilités de paiement autres que le report de paiement, sous réserve qu’une garantie soit constituée.

Lorsque les facilités visées au premier alinéa sont accordées, un intérêt de crédit est perçu en plus du montant des droits à l’impor- tation ou à l’exportation. Le taux de l’intérêt de crédit est le taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale européenne à son opé- ration de refinancement principal la plus récente effectuée avant le premier jour de calendrier du semestre en question («taux direc- teur»), majoré d’un point.

Pour un État membre qui ne participe pas à la troisième phase de l’Union économique et monétaire, le taux directeur visé précé- demment est le taux directeur équivalent fixé par sa banque cen- trale. Dans ce cas, le taux directeur en vigueur le premier jour de calendrier du semestre en question s’applique pendant les six mois suivants.

2. Les autorités douanières peuvent renoncer à exiger la cons- titution d’une garantie ou à appliquer un intérêt de crédit, lorsqu’il est établi, sur la base d’une évaluation documentée de la situation du débiteur, que cela provoquerait de graves difficultés d’ordre économique ou social.

3. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application des paragraphes 1 et 2.

Article 78

Exécution forcée et intérêts de retard

1. Lorsque le montant des droits à l’importation ou à l’expor- tation exigibles n’a pas été acquitté dans le délai imparti, les auto- rités douanières utilisent tous les moyens dont elles disposent en vertu de la législation de l’État membre concerné pour assurer le paiement de ce montant.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et définissant des dispositions visant à garantir le paiement par la caution, dans le cadre d’un régime particulier, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

2. Un intérêt de retard est perçu en plus du montant des droits à l’importation ou à l’exportation pour la période comprise entre l’expiration du délai fixé et la date de paiement.

Le taux d’intérêt de retard est le taux appliqué par la Banque cen- trale européenne à son opération de refinancement principal la plus récente effectuée avant le premier jour de calendrier du semestre en question («taux directeur»), majoré de deux points de pourcentage.

Pour un État membre qui ne participe pas à la troisième phase de l’Union économique et monétaire, le taux directeur visé précé- demment est le taux directeur équivalent fixé par sa banque cen- trale. Dans ce cas, le taux directeur en vigueur le premier jour de calendrier du semestre en question s’applique pendant les six mois suivants.

3. Lorsqu’une dette douanière a été communiquée en vertu de l’article 67, paragraphe 3, un intérêt de retard est perçu en plus du montant des droits à l’importation ou à l’exportation. Cet intérêt court de la date de naissance de la dette à la date de sa notification.

Le taux de cet intérêt est fixé conformément au paragraphe 2.

4. Les autorités douanières peuvent renoncer à appliquer un intérêt de retard lorsqu’il est établi, sur la base d’une évaluation documentée de la situation du débiteur, que cela provoquerait de graves difficultés d’ordre économique ou social.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/29

5. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et définissant les cas, en ter- mes de délais et de montants, dans lesquels les autorités douaniè- res peuvent renoncer à percevoir l’intérêt de retard, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

S e c t i o n 3

Rembou r s emen t e t r em i s e du mon t an t d e s d r o i t s à l ’ impo r t a t i on ou à l ’ e xpo r t a t i on

Article 79

Remboursement et remise

1. Sous réserve des conditions fixées dans la présente section, et pour autant que le montant à rembourser ou à remettre dépasse un certain niveau, le montant des droits à l’importation ou à l’exportation est remboursé ou remis pour les raisons suivantes:

a) perception de montants excessifs de droits à l’importation ou à l’exportation;

b) marchandises défectueuses ou non conformes aux stipula- tions du contrat;

c) erreur des autorités douanières,

d) équité.

En outre, il est procédé au remboursement du montant des droits à l’importation ou à l’exportation lorsque la déclaration en douane est invalidée conformément à l’article 114 et que ce montant a été acquitté.

2. Sous réserve des règles de compétence en matière de déci- sion, lorsque les autorités douanières constatent d’elles-mêmes, pendant les délais visés à l’article 84, paragraphe 1, qu’un mon- tant de droits à l’importation ou à l’exportation peut être rem- boursé ou remis en vertu des articles 80, 82 ou 83, elles procèdent d’office au remboursement ou à la remise.

3. Aucun remboursement ni remise n’est accordé lorsque la situation ayant conduit à la notification de la dette douanière résulte d’une manœuvre du débiteur.

4. Le remboursement ne donne pas lieu au paiement d’intérêts par les autorités douanières concernées.

Toutefois, des intérêts sont payés si la décision d’accorder le rem- boursement n’est pas mise en œuvre dans les trois mois qui sui- vent la date à laquelle cette décision a été prise, à moins que les raisons du non-respect du délai n’échappent au contrôle des auto- rités douanières.

Dans de tels cas, des intérêts doivent être payés pour la période comprise entre l’expiration de la période de trois mois et la date de remboursement. Le taux de ces intérêts est déterminé confor- mément à l’article 77.

5. Lorsque l’autorité compétente a accordé à tort un rembour- sement ou une remise, la dette douanière initiale est rétablie dans la mesure où il n’y a pas prescription en vertu de l’article 68.

Dans ce cas, les intérêts éventuellement acquittés en vertu du paragraphe 4, deuxième alinéa, doivent être remboursés.

Article 80

Remboursement et remise des montants excessifs de droits à l’importation ou à l’exportation

Il est procédé au remboursement ou à la remise d’un montant de droits à l’importation ou à l’exportation dans la mesure où le montant correspondant à la dette douanière initialement notifiée excède le montant exigible ou dans la mesure où la dette doua- nière n’a pas été notifiée au débiteur selon les modalités définies à l’article 67, paragraphe 1, point c) ou d).

Article 81

Marchandises défectueuses ou non conformes aux stipulations du contrat

1. Il est procédé au remboursement ou à la remise d’un mon- tant de droits à l’importation lorsque la notification de la dette douanière se rapporte à des marchandises refusées par l’importa- teur parce qu’au moment de la mainlevée, elles étaient défectueu- ses ou non conformes aux stipulations du contrat ayant donné lieu à leur importation.

Sont assimilées aux marchandises défectueuses, les marchandises endommagées avant la mainlevée.

2. Le remboursement ou la remise des droits à l’importation est subordonné à la condition que les marchandises n’aient pas été utilisées, à moins qu’un commencement d’utilisation n’ait été nécessaire pour constater leur défectuosité ou leur non- conformité aux stipulations du contrat, et qu’elles soient expor- tées hors du territoire douanier de la Communauté.

3. À la demande de la personne concernée, les autorités doua- nières peuvent permettre que l’exportation des marchandises soit remplacée par leur placement sous le régime du perfectionnement actif, y compris en vue de leur destruction ou du transit externe, de l’entrepôt douanier ou en zone franche.

Article 82

Remboursement ou remise en raison d’une erreur des autorités compétentes

1. Dans des situations autres que celles visées à l’article 79, paragraphe 1, deuxième alinéa, et aux articles 80, 81 et 83, il est procédé au remboursement ou à la remise d’un montant de droits à l’importation ou à l’exportation lorsque, par suite d’une erreur des autorités compétentes, le montant correspondant à la dette douanière initialement notifiée était inférieur au montant exigi- ble, pour autant que les conditions suivantes soient remplies

a) le débiteur ne pouvait pas raisonnablement déceler cette erreur;

b) le débiteur a agi de bonne foi.

2. Lorsque le traitement préférentiel des marchandises est accordé sur la base d’un système de coopération administrative avec les autorités d’un pays ou territoire situé hors du territoire douanier de la Communauté, la délivrance d’un certificat par ces autorités, s’il se révèle incorrect, constitue une erreur qui n’était pas raisonnablement décelable au sens du paragraphe 1, point a).

L 145/30 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Toutefois, la délivrance d’un certificat incorrect ne constitue pas une erreur si l’établissement de ce certificat résulte d’une présen- tation incorrecte des faits par l’exportateur, sauf s’il est évident que les autorités de délivrance du certificat savaient ou auraient dû savoir que les marchandises ne remplissaient pas les conditions requises pour bénéficier du régime préférentiel.

Le débiteur est considéré comme de bonne foi s’il est en mesure de prouver que, durant la période couverte par les opérations commerciales en cause, il a fait preuve de la diligence nécessaire pour garantir que toutes les conditions pour le traitement préfé- rentiel ont été respectées.

Le débiteur ne peut toutefois pas invoquer la bonne foi si la Com- mission européenne a publié, au Journal officiel de l’Union euro- péenne, un avis indiquant que des doutes fondés existent quant à l’application correcte du régime préférentiel par le pays ou terri- toire bénéficiaire.

Article 83

Remboursement et remise en équité

Dans des situations autres que celles visées à l’article 79, paragra- phe 1, deuxième alinéa, et aux articles 80, 81 et 82, il est procédé au remboursement ou à la remise d’un montant de droits à l’importation ou à l’exportation, pour des raisons d’équité, lors- que la dette douanière est née dans des circonstances particulières dans lesquelles aucune manœuvre ni négligence manifeste ne peut être reprochée au débiteur.

Article 84

Procédure pour le remboursement et la remise

1. Les demandes de remboursement ou de remise présentées en vertu de l’article 79 doivent être déposées auprès du bureau de douane compétent dans les délais suivants:

a) en cas de trop-perçu, d’erreur des autorités compétentes et pour des raisons d’équité, dans un délai de trois ans à comp- ter de la date de la notification de la dette douanière;

b) en cas de marchandises défectueuses ou non conformes aux stipulations du contrat, dans un délai d’un an à compter de la notification de la dette douanière;

c) en cas d’invalidation d’une déclaration en douane, dans le délai fixé par les règles relatives à l’invalidation.

Le délai visé au premier alinéa, points a) et b), est prorogé si la per- sonne concernée apporte la preuve qu’elle a été empêchée de déposer sa demande dans ce délai par suite d’un cas fortuit ou de force majeure.

2. Lorsqu’un recours contre la notification de la dette doua- nière est formé sur la base de l’article 23, les délais visés au para- graphe 1, premier alinéa, du présent article sont suspendus à partir de la date à laquelle le recours a été formé et pour la durée de cette procédure de recours.

Article 85

Mesures d’application

La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application de la pré- sente section. Ces mesures établissent en particulier les cas dans

lesquels la Commission décide, selon la procédure de gestion visée à l’article 184, paragraphe 3, du bien-fondé de la remise ou du remboursement d’un montant de droits à l’importation ou à l’exportation.

CHAPITRE 4

Extinction de la dette douanière

Article 86

Extinction

1. Sans préjudice de l’article 68 et des dispositions applicables au non-recouvrement du montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à une dette douanière en cas d’insol- vabilité du débiteur constatée par voie judiciaire, la dette doua- nière à l’importation ou à l’exportation s’éteint de l’une des manières suivantes:

a) par le paiement du montant des droits à l’importation ou à l’exportation;

b) sous réserve du paragraphe 4, par la remise du montant des droits à l’importation ou à l’exportation;

c) lorsque, à l’égard de marchandises déclarées pour un régime douanier comportant l’obligation d’acquitter des droits, la déclaration en douane est invalidée;

d) lorsque des marchandises passibles de droits à l’importation ou à l’exportation sont confisquées;

e) lorsque des marchandises passibles de droits à l’importation ou à l’exportation sont saisies et simultanément ou ultérieu- rement confisquées;

f) lorsque des marchandises passibles de droits à l’importation ou à l’exportation sont détruites sous surveillance douanière ou abandonnées au profit de l’État;

g) lorsque la disparition des marchandises ou la non-exécution d’obligations découlant de la législation douanière résulte de leur destruction totale ou de leur perte irrémédiable du fait de la nature même des marchandises ou d’un cas fortuit ou de force majeure, ou encore par suite d’une instruction des autorités douanières; aux fins du présent point, les marchan- dises sont considérées comme irrémédiablement perdues lorsqu’elles sont rendues inutilisables par quiconque;

h) lorsque la dette douanière est née en vertu de l’article 46 ou 49 et que les conditions suivantes sont réunies:

i) le manquement ayant donné lieu à la naissance de la dette douanière n’a pas eu de conséquence réelle sur le fonctionnement correct du régime douanier considéré et ne constituait pas une tentative de manœuvre;

ii) toutes les formalités nécessaires pour régulariser la situa- tion de la marchandise sont accomplies a posteriori;

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/31

i) lorsque les marchandises mises en libre pratique en exonéra- tion des droits à l’importation ou à un taux réduit de ces droits en raison de leur destination particulière ont été expor- tées avec l’autorisation des autorités douanières;

j) lorsque la dette est née en vertu de l’article 45 et que les for- malités accomplies pour permettre l’obtention du régime tarifaire préférentiel visé dans cet article sont annulées;

k) lorsque, sous réserve du paragraphe 5 du présent article, la dette douanière est née en vertu de l’article 46 et que la preuve est fournie, à la satisfaction des autorités douanières, que les marchandises n’ont pas été utilisées ou consommées et qu’elles ont été exportées hors du territoire douanier de la Communauté.

2. En cas de confiscation, visée au paragraphe 1, point d), la dette douanière est cependant considérée, pour les besoins des sanctions applicables aux infractions douanières, comme n’étant pas éteinte lorsque la législation d’un État membre prévoit que les droits de douane ou l’existence d’une dette douanière servent de base à la détermination de sanctions.

3. Lorsque, conformément au paragraphe 1, point g), une dette douanière s’éteint en rapport avec des marchandises mises en libre pratique en exonération des droits à l’importation ou à un taux réduit de ces droits en raison de leur destination particulière, les déchets et débris résultant de leur destruction sont considérés comme des marchandises non communautaires.

4. Lorsque plusieurs débiteurs sont tenus au paiement d’un montant de droits à l’importation ou à l’exportation et qu’une remise est accordée, la dette douanière n’est éteinte qu’à l’égard de la personne à laquelle ou des personnes auxquelles la remise a été accordée.

5. Dans le cas visé au paragraphe 1, point k), la dette douanière n’est pas éteinte à l’égard de la/des personne(s) qui a/ont commis une tentative de manœuvre.

6. Lorsque la dette douanière est née en vertu de l’article 46, elle est éteinte à l’égard de la personne dont le comportement n’a impliqué aucune tentative de manœuvre et qui a participé à la lutte contre la fraude.

7. La Commission peut, selon à la procédure de réglementa- tion visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures d’appli- cation du présent article.

TITRE IV

MARCHANDISES INTRODUITES DANS LE TERRITOIRE DOUANIER DE LA COMMUNAUTÉ

CHAPITRE 1

Déclaration sommaire d’entrée

Article 87

Obligation de déposer une déclaration sommaire d’entrée

1. À l’exception des moyens de transport importés temporai- rement et des marchandises se trouvant à bord ne faisant que tra- verser les eaux territoriales ou l’espace aérien du territoire

douanier de la Communauté sans s’y arrêter, les marchandises introduites dans le territoire douanier de la Communauté sont couvertes par une déclaration sommaire d’entrée.

2. À moins que la législation douanière n’en dispose autre- ment, la déclaration sommaire d’entrée est déposée au bureau de douane compétent avant l’introduction des marchandises dans le territoire douanier de la Communauté.

Les autorités douanières peuvent autoriser que le dépôt de la déclaration sommaire d’entrée soit remplacé par le dépôt d’une notification et l’accès aux données figurant dans la déclaration sommaire d’entrée se trouvant dans le système informatique de l’opérateur économique.

3. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et établissant:

a) les cas autres que ceux visés au paragraphe 1 du présent arti- cle dans lequel l’obligation de déposer une déclaration som- maire d’entrée peut faire l’objet d’une dérogation ou d’un aménagement ainsi que les conditions dans lesquelles cette obligation peut faire l’objet d’une dérogation ou d’un aménagement;

b) le délai dans lequel la déclaration sommaire d’entrée doit être déposée ou rendue disponible avant l’introduction des mar- chandises dans le territoire douanier de la Communauté;

c) les règles régissant les exceptions et modulations autorisées par rapport au délai visé au point b);

d) les règles régissant la désignation du bureau de douane com- pétent où la déclaration sommaire d’entrée doit être déposée ou rendue disponible et où l’analyse de risque et les contrôles à l’entrée effectués en fonction du risque doivent être réalisés,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Pour l’adoption de ces mesures, il est tenu compte des éléments suivants:

a) les circonstances particulières;

b) l’application de ces mesures à certains types de flux de mar- chandises, de modes de transport ou d’opérateurs économiques;

c) les accords internationaux prévoyant des dispositions spéci- fiques en matière de sécurité.

Article 88

Dépôt et personne compétente

1. La déclaration sommaire d’entrée est déposée en utilisant un procédé informatique de traitement des données. Des documents commerciaux, portuaires ou de transport peuvent être utilisés, sous réserve qu’ils comportent les informations nécessaires à une déclaration sommaire d’entrée.

L 145/32 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Dans des cas exceptionnels, les autorités douanières peuvent accepter des déclarations sommaires d’entrée imprimées, sous réserve qu’elles permettent d’assurer le même niveau de gestion du risque que celui des déclarations sommaires d’entrée établies à l’aide des techniques électroniques de traitement des données et que les conditions applicables à l’échange de ces données avec d’autres bureaux de douane puissent être remplies.

2. La déclaration sommaire d’entrée est déposée par la per- sonne qui introduit les marchandises dans le territoire douanier de la Communauté ou qui prend en charge leur transport sur ce territoire.

3. Nonobstant les obligations de la personne visée au paragra- phe 2, la déclaration sommaire d’entrée peut aussi être déposée par l’une des personnes suivantes:

a) l’importateur, le destinataire ou toute autre personne au nom ou pour le compte de laquelle la personne visée au paragra- phe 2 agit;

b) toute personne en mesure de présenter ou de faire présenter les marchandises en question aux autorités douanières compétentes.

4. Lorsque la déclaration sommaire d’entrée est déposée par une personne autre que l’exploitant du moyen de transport par lequel les marchandises sont introduites dans le territoire doua- nier de la Communauté, cet exploitant doit déposer auprès du bureau de douane compétent un avis d’arrivée sous forme de manifeste, bordereau d’expédition ou liste de chargement, repre- nant les énonciations nécessaires pour l’identification de toutes les marchandises transportées devant faire l’objet d’une déclaration sommaire d’entrée.

La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures établissant les énoncia- tions devant figurer dans l’avis d’arrivée.

Le paragraphe 1 s’applique, mutatis mutandis, en ce qui concerne l’avis d’arrivée visé au premier alinéa du présent paragraphe.

Article 89

Rectification de la déclaration sommaire d’entrée

1. La personne qui dépose la déclaration sommaire d’entrée est autorisée, à sa demande, à rectifier une ou plusieurs des énoncia- tions de cette déclaration après le dépôt de celle-ci.

Toutefois, aucune rectification n’est possible après que les autori- tés douanières:

a) ont informé la personne qui a déposé la déclaration som- maire d’entrée qu’elles ont l’intention d’examiner les marchandises;

b) ont constaté l’inexactitude des énonciations en question; ou

c) soit ont autorisé l’enlèvement des marchandises du lieu où elles avaient été présentées.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant des dérogations au paragraphe 1, point c), du présent article et définissant en particulier:

a) des critères pour l’établissement des motifs de rectification après enlèvement;

b) les éléments d’information pouvant être rectifiés;

c) le délai après enlèvement dans lequel la rectification peut être autorisée,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Article 90

Déclaration en douane remplaçant la déclaration sommaire d’entrée

Le bureau de douane compétent peut dispenser du dépôt d’une déclaration sommaire d’entrée dans le cas de marchandises pour lesquelles une déclaration en douane est déposée avant l’expira- tion du délai visé à l’article 87, paragraphe 3, point b), premier ali- néa. Dans ce cas, la déclaration en douane doit comporter au moins les informations à faire figurer dans la déclaration som- maire d’entrée. Jusqu’au moment où la déclaration en douane est acceptée conformément à l’article 112, elle a le statut de déclara- tion sommaire d’entrée.

CHAPITRE 2

Arrivée des marchandises

S e c t i o n 1

I n t r odu c t i on d e s ma r ch and i s e s d an s l e t e r r i t o i r e dou an i e r d e l a Communau t é

Article 91

Surveillance douanière

1. Les marchandises qui sont introduites dans le territoire douanier de la Communauté sont, dès cette introduction, soumi- ses à la surveillance douanière et peuvent faire l’objet de contrôles douaniers. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet d’interdictions ou de restrictions justifiées, entre autres, par des raisons de mora- lité publique, d’ordre public, de sécurité publique, de protection de la santé et de la vie des personnes et des animaux ou de préser- vation des végétaux, de protection de l’environnement, de protec- tion des trésors nationaux ayant une valeur artistique, historique ou archéologique et la protection de la propriété industrielle ou commerciale, y compris le contrôle des précurseurs chimiques, des marchandises portant atteinte à certains droits de propriété intellectuelle et des sommes d’argent liquide entrant dans la Com- munauté, ainsi que la mise en œuvre de mesures de conservation et de gestion des ressources de pêche et de mesures de politique commerciale.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/33

Elles restent sous cette surveillance aussi longtemps qu’il est néces- saire pour déterminer leur statut douanier et ne peuvent y être soustraites sans l’autorisation des autorités douanières.

Sans préjudice de l’article 166, les marchandises communautaires ne font pas l’objet d’une surveillance douanière une fois leur sta- tut douanier établi.

Les marchandises non communautaires restent sous surveillance douanière, soit jusqu’à ce qu’elles changent de statut douanier, soit jusqu’à ce qu’elles soient réexportées ou détruites.

2. Le détenteur des marchandises faisant l’objet d’une sur- veillance douanière peut à tout moment, avec l’autorisation des autorités douanières, examiner ces marchandises ou les échan- tillonner, notamment afin d’en déterminer le classement tarifaire, la valeur en douane ou le statut douanier.

Article 92

Acheminement vers un lieu approprié

1. La personne qui introduit les marchandises dans le territoire douanier de la Communauté les achemine sans délai, par la voie déterminée et selon les modalités éventuellement fixées par les autorités douanières, soit au bureau de douane désigné par ces dernières ou en tout autre lieu désigné ou agréé par elles, soit dans une zone franche.

L’introduction de marchandises dans une zone franche doit s’effectuer directement, soit par voie maritime ou aérienne, soit par voie terrestre sans emprunt d’une autre partie du territoire douanier de la Communauté, lorsque la zone franche jouxte la frontière terrestre entre un État membre et un pays tiers.

Les marchandises doivent être présentées aux autorités douaniè- res, conformément à l’article 95.

2. Toute personne qui prend en charge le transport de mar- chandises après qu’elles ont été introduites dans le territoire doua- nier de la Communauté devient responsable de l’exécution de l’obligation visée au paragraphe 1.

3. Les marchandises qui, bien que se trouvant encore en dehors du territoire douanier de la Communauté, peuvent faire l’objet de contrôles effectués par les autorités douanières d’un État membre en vertu d’un accord conclu avec le pays ou territoire concerné situé hors du territoire douanier de la Communauté, sont assimi- lées aux marchandises introduites dans le territoire douanier de la Communauté.

4. Le paragraphe 1 ne fait pas obstacle à l’application d’éven- tuelles dispositions particulières se rapportant aux lettres, cartes postales, imprimés et leurs équivalents électroniques enregistrés sur d’autres supports ou marchandises transportées par les voya- geurs, marchandises transportées dans les zones frontalières ou

par canalisations ou câbles et autre trafic d’importance économi- que négligeable, pour autant que la surveillance douanière et les possibilités de contrôle douanier ne s’en trouvent pas compromises.

5. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux moyens de transport ni aux marchandises se trouvant à bord ne faisant que traverser les eaux territoriales ou l’espace aérien du territoire douanier de la Communauté sans s’y arrêter.

Article 93

Services aériens et maritimes intracommunautaires

1. Les articles 87 à 90, l’article 92, paragraphe 1, et les arti- cles 94 à 97 ne s’appliquent pas aux marchandises qui ont quitté temporairement le territoire douanier de la Communauté en cir- culant entre deux points de ce territoire par voie maritime ou aérienne, à condition que le transport ait été effectué en ligne directe par un avion ou un bateau de ligne régulière sans escale en dehors du territoire douanier de la Communauté.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, et établissant certaines dis- positions particulières applicables aux services aériens ou mariti- mes réguliers, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

Article 94

Acheminement dans des situations particulières

1. Lorsque, par suite d’un cas fortuit ou de force majeure, l’obligation visée à l’article 92, paragraphe 1, ne peut être exécu- tée, la personne tenue par cette obligation, ou toute autre per- sonne agissant pour son compte, informe sans délai les autorités douanières de cette situation. Lorsque ce cas fortuit ou de force majeure n’a pas entraîné la perte totale des marchandises, les auto- rités douanières doivent en outre être informées du lieu précis où ces marchandises se trouvent.

2. Lorsqu’un navire ou un aéronef visé à l’article 92, paragra- phe 5, est contraint, par suite d’un cas fortuit ou de force majeure, à faire relâche ou à stationner temporairement dans le territoire douanier de la Communauté sans pouvoir respecter l’obligation prévue à l’article 92, paragraphe 1, la personne qui a introduit ce navire ou cet aéronef sur ledit territoire douanier, ou toute autre personne agissant pour son compte, informe sans délai les auto- rités douanières de cette situation.

3. Les autorités douanières déterminent les mesures à obser- ver pour permettre la surveillance douanière des marchandises visées au paragraphe 1 ou du navire ou de l’aéronef et de toutes marchandises se trouvant à bord dans les circonstances spécifiées au paragraphe 2, et assurer, le cas échéant, leur acheminement ultérieur à un bureau de douane ou en tout autre lieu désigné ou agréé par elles.

L 145/34 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

S e c t i o n 2

P r é s en t a t i on , d é ch a r g emen t e t e x amen de s ma r ch and i s e s

Article 95

Présentation en douane des marchandises

1. Les marchandises introduites dans le territoire douanier de la Communauté doivent être présentées en douane immédiate- ment après leur arrivée au bureau de douane désigné ou à tout autre lieu désigné ou agréé par les autorités douanières ou dans la zone franche par l’une des personnes ci-après:

a) la personne qui a introduit les marchandises dans le territoire douanier de la Communauté;

b) la personne au nom ou pour le compte de laquelle agit la per- sonne qui a introduit les marchandises dans le territoire douanier de la Communauté;

c) la personne qui a pris en charge le transport des marchandi- ses après leur introduction dans le territoire douanier de la Communauté.

2. Nonobstant les obligations de la personne visée au paragra- phe 1, les marchandises peuvent aussi être présentées par l’une des personnes suivantes:

a) toute personne qui place immédiatement les marchandises sous un régime douanier spécifique;

b) le titulaire d’une autorisation d’exploitation d’installations de stockage ou toute personne exerçant une activité dans une zone franche.

3. La personne qui présente les marchandises fait mention de la déclaration sommaire d’entrée ou de la déclaration en douane déposée pour ces marchandises.

4. Le paragraphe 1 ne fait pas obstacle à l’application d’éven- tuelles dispositions particulières se rapportant aux lettres, cartes postales, imprimés et leurs équivalents électroniques enregistrés sur d’autres supports ou marchandises transportées par les voya- geurs, marchandises transportées dans les zones frontalières ou par canalisations ou câbles et autre trafic d’importance économi- que négligeable, pour autant que la surveillance douanière et les possibilités de contrôle douanier ne s’en trouvent pas compromises.

Article 96

Déchargement et examen des marchandises

1. Les marchandises ne peuvent être déchargées ou transbor- dées du moyen de transport sur lequel elles se trouvent qu’avec l’autorisation des autorités douanières, dans les lieux désignés ou agréés par ces dernières.

Toutefois, cette autorisation n’est pas requise en cas de péril immi- nent nécessitant le déchargement immédiat des marchandises, en totalité ou en partie. Dans ce cas, les autorités douanières en sont informées sans délai.

2. Les autorités douanières peuvent, en vue d’assurer le contrôle des marchandises et du moyen sur lequel elles se trou- vent ou de prélever des échantillons, exiger à tout moment le déchargement et le déballage des marchandises.

3. Les marchandises présentées en douane ne peuvent être enlevées de l’endroit où elles ont été présentées sans l’autorisation des autorités douanières.

S e c t i o n 3

Fo rma l i t é s po s t é r i e u r e s à l a p r é s en t a t i on

Article 97

Obligation de placer les marchandises non communautaires sous un régime douanier

1. Sans préjudice des articles 125 à 127, les marchandises non communautaires présentées en douane sont placées sous un régime douanier.

2. Sauf disposition contraire, le déclarant est libre de choisir, conformément aux conditions fixées pour ce régime, le régime douanier sous lequel il souhaite placer les marchandises, quels que soient leur nature, leur quantité, leur pays d’origine, de prove- nance ou de destination.

Article 98

Marchandises considérées comme placées en dépôt temporaire

1. Sauf si elles sont admises immédiatement sous un régime douanier pour lequel la déclaration en douane a été acceptée, ou si elles ont été placées dans une zone franche, les marchandises non communautaires présentées en douane sont considérées comme ayant été placées en dépôt temporaire, conformément à l’article 151.

2. Sans préjudice de l’obligation définie à l’article 87, paragra- phe 2, et des exceptions ou des dispenses prévues par les mesures visées à l’article 87, paragraphe 3, lorsqu’il est constaté que des marchandises non communautaires présentées en douane ne sont pas couvertes par une déclaration sommaire d’entrée, le détenteur des marchandises est tenu de déposer immédiatement une telle déclaration.

S e c t i o n 4

Mar ch and i s e s a c h em in é e s s ou s un r é g ime de t r a n s i t

Article 99

Dispense pour les marchandises arrivant sous transit

L’article 92, à l’exception de son paragraphe 1, premier alinéa, ainsi que les articles 95 à 98 ne s’appliquent pas lors de l’intro- duction, dans le territoire douanier de la Communauté, de mar- chandises qui se trouvent déjà placées sous un régime de transit.

Article 100

Dispositions applicables aux marchandises non communautaires à l’issue d’une procédure de transit

Les articles 96, 97 et 98 s’appliquent aux marchandises non com- munautaires circulant sous le régime du transit, dès que ces mar- chandises ont fait l’objet d’une présentation au bureau de destination situé dans le territoire douanier de la Communauté conformément aux règles régissant le transit.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/35

TITRE V

RÈGLES GÉNÉRALES APPLICABLES AU STATUT DOUANIER, AU PLACEMENT DE MARCHANDISES SOUS UN RÉGIME

DOUANIER, À LA VÉRIFICATION, À LA MAINLEVÉE ET À LA DISPOSITION DES MARCHANDISES

CHAPITRE 1

Statut douanier des marchandises

Article 101

Présomption de statut douanier de marchandises communautaires

1. Sans préjudice de l’article 161, toutes les marchandises se trouvant dans le territoire douanier de la Communauté sont pré- sumées avoir le statut douanier de marchandises communautai- res, sauf s’il est établi qu’elles ne sont pas des marchandises communautaires.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant:

a) les cas dans lesquels la présomption visée au paragraphe 1 du présent article ne s’applique pas;

b) les méthodes d’établissement du statut douanier de marchan- dises communautaires;

c) les cas dans lesquels les marchandises entièrement obtenues dans le territoire douanier de la Communauté n’ont pas le statut douanier de marchandises communautaires, si elles sont obtenues à partir de marchandises placées sous le régime du transit externe, le régime du stockage, le régime de l’admis- sion temporaire ou le régime du perfectionnement actif,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Article 102

Perte du statut douanier de marchandises communautaires

Les marchandises communautaires deviennent des marchandises non communautaires dans les cas suivants:

a) lorsqu’elles sont acheminées hors du territoire douanier de la Communauté, dans la mesure où les règles en matière de transit interne ou les mesures arrêtées en vertu de l’article 103 ne s’appliquent pas;

b) lorsqu’elles sont placées sous le régime du transit externe, le régime du stockage ou le régime du perfectionnement actif, dans la mesure où la législation douanière le prévoit;

c) lorsqu’elles sont placées sous le régime de la destination par- ticulière et sont ensuite soit abandonnées à l’État soit détrui- tes sans laisser de déchets;

d) lorsque la déclaration de mise en libre pratique des marchan- dises est invalidée après octroi de la mainlevée conformé- ment aux mesures arrêtées conformément à l’article 114, paragraphe 2, deuxième alinéa.

Article 103

Marchandises communautaires quittant temporairement le territoire douanier

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, et établissant les conditions dans lesquelles les marchandises communautaires peuvent circuler, sans faire l’objet d’un régime douanier, d’un point à l’autre du ter- ritoire douanier de la Communauté et quitter temporairement ce territoire sans altération de leur statut douanier, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

CHAPITRE 2

Placement des marchandises sous un régime douanier

S e c t i o n 1

Di spo s i t i o n s g én é r a l e s

Article 104

Déclaration des marchandises à la douane et surveillance douanière des marchandises communautaires

1. Toute marchandise destinée à être placée sous un régime douanier, à l’exclusion du régime de la zone franche, doit faire l’objet d’une déclaration en douane correspondant à ce régime particulier.

2. Les marchandises communautaires déclarées pour l’expor- tation, le transit communautaire interne ou le perfectionnement passif se trouvent sous surveillance douanière dès l’acceptation de la déclaration visée au paragraphe 1 et jusqu’au moment où elles quittent le territoire douanier de la Communauté ou sont aban- données à l’État ou sont détruites, ou jusqu’au moment où la déclaration en douane est invalidée.

Article 105

Bureaux de douane compétents

1. Sauf disposition contraire de la législation douanière, les États membres définissent l’emplacement et la compétence des différents bureaux de douane situés sur leur territoire.

Les États membres veillent à fixer pour ces bureaux des heures d’ouverture officielles qui soient raisonnables et adéquates, compte tenu de la nature du trafic et des marchandises ou du régime douanier sous lequel elles doivent être placées, de sorte que le flux de trafic international ne s’en trouve pas entravé ni perturbé.

L 145/36 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

2. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures définissant les dif- férentes fonctions et les responsabilités des bureaux de douane compétents et notamment des bureaux suivants:

a) les bureaux de douane d’entrée, d’importation, d’exportation ou de sortie;

b) les bureaux de douane chargés d’effectuer les formalités nécessaires pour placer les marchandises sous un régime douanier;

c) les bureaux de douane chargés de délivrer les autorisations et de contrôler les régimes douaniers.

Article 106

Dédouanement centralisé

1. Les autorités douanières peuvent autoriser une personne à déposer auprès du bureau de douane compétent pour le lieu où elle est établie, ou à mettre à sa disposition, une déclaration en douane concernant des marchandises présentées à la douane à un autre bureau. Le cas échéant, la dette douanière est réputée née au bureau de douane auprès duquel la déclaration en douane est déposée ou a été mise à disposition.

2. Le bureau de douane auprès duquel la déclaration en douane est déposée ou mise à disposition accomplit les formalités néces- saires aux fins de la vérification de la déclaration, du recouvre- ment du montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à l’éventuelle dette douanière et de l’octroi de la mainlevée des marchandises.

3. Sans préjudice des contrôles de sécurité et de sûreté qu’il lui incombe d’effectuer, le bureau de douane auprès duquel les mar- chandises sont présentées procède à tout examen à la demande justifiée du bureau de douane auprès duquel la déclaration en douane a été déposée ou mise à disposition et octroie la mainle- vée des marchandises en tenant compte des informations com- muniquées par ce bureau.

4. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant en particulier les règles suivantes:

a) l’octroi des autorisations visées au paragraphe 1;

b) les cas dans lesquels il sera procédé à un réexamen de l’autorisation;

c) les conditions dont l’autorisation est assortie;

d) l’identification de l’autorité douanière compétente pour octroyer ces autorisations;

e) la consultation des autorités douanières et la communication d’informations à ces autorités, si nécessaire;

f) les conditions auxquelles l’autorisation peut être suspendue ou retirée;

g) le rôle et les responsabilités spécifiques des bureaux de douane compétents concernés, en particulier en ce qui concerne les contrôles à effectuer;

h) la manière dont il convient d’accomplir les formalités, ainsi que tout délai éventuel,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

Ces mesures tiennent compte des éléments suivants:

— en ce qui concerne le point c), lorsque plusieurs États mem- bres sont concernés, le respect par le demandeur des critères fixés à l’article 14 en ce qui concerne l’octroi du statut d’opé- rateur économique agréé,

— en ce qui concerne le point d), le lieu où la personne tient sa comptabilité principale à des fins douanières ou le lieu où celle-ci est disponible, afin de faciliter les contrôles basés sur l’audit, et où une partie au moins des activités destinées à être couvertes par l’autorisation sont exercées.

Article 107

Types de déclarations en douane

1. La déclaration en douane est faite en utilisant un procédé informatique de traitement des données. Les autorités douanières peuvent accepter que la déclaration en douane soit effectuée sous la forme d’une prise en charge dans les écritures du déclarant, sous réserve qu’elles aient accès à ces données dans le système électro- nique du déclarant et que les conditions nécessaires pour permet- tre l’échange de ces données entre bureaux de douane soient réunies.

2. Lorsque cette possibilité est prévue dans la législation doua- nière, les autorités douanières peuvent autoriser que la déclaration en douane soit faite sur support papier, ou par déclaration ver- bale ou par tout autre acte par lequel les marchandises peuvent être placées sous un régime douanier.

3. La Commission peut, selon à la procédure de réglementa- tion visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures d’appli- cation du présent article.

S e c t i o n 2

Déc l a r a t i on s en dou an e no rma l e s

Article 108

Contenu d’une déclaration et documents d’accompagnement

1. Les déclarations en douane doivent comporter toutes les informations nécessaires à l’application des dispositions régissant le régime douanier pour lequel les marchandises sont déclarées. Les déclarations en douane effectuées en utilisant un procédé informatique de traitement des données doivent contenir une signature électronique ou un autre moyen d’authentification. Les déclarations imprimées doivent être signées.

La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures établissant les spécifica- tions auxquelles les déclarations en douane doivent répondre.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/37

2. Les documents d’accompagnement exigés pour l’application des dispositions régissant le régime douanier pour lequel les mar- chandises sont déclarées doivent être mis à la disposition des autorités douanières au moment du dépôt de la déclaration.

3. Lorsqu’une déclaration en douane est effectuée en utilisant un procédé informatique de traitement des données, les autorités douanières peuvent permettre que les documents d’accompagne- ment soient également déposés selon ce procédé. Les autorités douanières peuvent autoriser que le dépôt de ces documents soit remplacé par l’accès aux données correspondantes se trouvant dans le système informatique de l’opérateur économique.

À la demande du déclarant, les autorités douanières peuvent tou- tefois permettre que ces documents leur soient remis après la mainlevée des marchandises.

4. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application des paragraphes 2 et 3 du présent article.

S e c t i o n 3

Déc l a r a t i on s en dou an e s imp l i f i é e s

Article 109

Déclaration simplifiée

1. Les autorités douanières, pour autant que les conditions visées aux paragraphes 2 et 3 du présent article soient remplies, autorisent toute personne à obtenir que les marchandises soient placées sous un régime douanier sur la base d’une déclaration sim- plifiée qui peut omettre une partie des énonciations et des docu- ments d’accompagnement visés à l’article 108.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, concernant les conditions auxquelles l’autorisation visée au paragraphe 1 du présent article est accordée, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

3. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures établissant les spé- cifications auxquelles les déclarations simplifiées doivent répondre.

Article 110

Déclaration complémentaire

1. En cas de déclaration simplifiée au titre de l’article 109, paragraphe 1, le déclarant fournit une déclaration complémen- taire comportant les informations supplémentaires nécessaires pour compléter la déclaration en douane pour le régime douanier concerné.

La déclaration complémentaire peut présenter un caractère glo- bal, périodique ou récapitulatif.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant des dérogations au premier alinéa du présent paragraphe, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’arti- cle 184, paragraphe 4.

2. La déclaration complémentaire et la déclaration simplifiée visée à l’article 109, paragraphe 1, sont réputées constituer un acte unique et indivisible prenant effet à la date à laquelle la décla- ration simplifiée est acceptée conformément à l’article 112.

Lorsque la déclaration simplifiée prend la forme d’une inscription dans les écritures du déclarant et d’un accès à ces données par les autorités douanières, la déclaration prend effet à partir de la date à laquelle les marchandises sont prises en charge dans les écritures.

3. Aux fins de l’article 55, le lieu où la déclaration complémen- taire doit être déposée conformément à l’autorisation est réputé être celui où la déclaration en douane a été déposée.

S e c t i o n 4

Di spo s i t i o n s a pp l i c a b l e s à t ou t e s l e s d é c l a r a t i on s en dou an e

Article 111

Personne déposant une déclaration

1. Sans préjudice de l’article 110, paragraphe 1, une déclara- tion en douane peut être faite par toute personne qui est en mesure de présenter ou de mettre à disposition tous les docu- ments dont la production est nécessaire pour permettre l’applica- tion des dispositions régissant le régime douanier pour lequel les marchandises sont déclarées. Cette personne doit également être en mesure de présenter ou de faire présenter les marchandises en question au bureau de douane compétent.

Cependant, lorsque l’acceptation d’une déclaration en douane entraîne des obligations particulières pour une personne détermi- née, cette déclaration doit être faite par cette personne ou par son représentant.

2. Le déclarant doit être établi sur le territoire douanier de la Communauté. Toutefois, la condition d’établissement dans la Communauté n’est pas exigée des personnes qui:

— font une déclaration de transit ou d’admission temporaire,

— déclarent des marchandises à titre occasionnel, pour autant que les autorités douanières l’estiment justifié.

3. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant les cas et les conditions dans lesquels les obligations visées au paragraphe 2 peuvent être levées, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Article 112

Acceptation d’une déclaration

1. Les déclarations qui répondent aux conditions fixées au pré- sent chapitre sont immédiatement acceptées par les autorités douanières, pour autant que les marchandises auxquelles elles se rapportent aient été présentées à la douane ou que, à la satisfac- tion des autorités douanières, les marchandises soient mises à dis- position aux fins d’un contrôle par ces dernières.

L 145/38 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Lorsque la déclaration prend la forme d’une inscription dans les écritures du déclarant et d’un accès à ces données par les autorités douanières, la déclaration est réputée avoir été acceptée au moment où les marchandises sont prises en charge dans les écri- tures. Les autorités douanières peuvent, sans préjudice des obli- gations légales du déclarant ou de la mise en œuvre de contrôles de sécurité et de sûreté, dispenser le déclarant de l’obligation de présenter les marchandises en douane ou de les rendre disponi- bles aux fins d’un contrôle douanier.

2. Sans préjudice de l’article 110, paragraphe 2, ou du para- graphe 1, deuxième alinéa, du présent article, lorsqu’une déclara- tion en douane est déposée dans un bureau de douane autre que celui où les marchandises sont présentées, la déclaration est accep- tée dès que le bureau de présentation confirme leur disponibilité aux fins de contrôles douaniers.

3. La date d’acceptation de la déclaration en douane par les autorités douanières est, sauf dispositions contraires, la date à prendre en considération pour l’application des dispositions régis- sant le régime douanier pour lequel les marchandises sont décla- rées et pour toutes les autres formalités d’importation ou d’exportation.

4. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures établissant les modalités pratiques d’application du présent article.

Article 113

Rectification d’une déclaration

1. Le déclarant est autorisé, à sa demande, à rectifier une ou plusieurs des énonciations de la déclaration après son acceptation par les autorités douanières. La rectification n’a pas pour effet de faire porter la déclaration sur des marchandises autres que celles qui en ont fait initialement l’objet.

2. Une telle rectification ne peut pas être autorisée si elle est sollicitée après que les autorités douanières:

a) soit ont informé le déclarant de leur intention de procéder à un examen des marchandises;

b) ont constaté l’inexactitude des énonciations en question; ou

c) ont donné mainlevée des marchandises.

3. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant des dérogations au paragraphe 2, point c), du présent article, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

Article 114

Invalidation d’une déclaration

1. À la demande du déclarant, les autorités douanières invali- dent une déclaration déjà acceptée dans les cas suivants:

a) lorsqu’elles sont assurées que les marchandises sont placées immédiatement sous un autre régime douanier;

b) lorsqu’elles sont assurées que, par suite de circonstances par- ticulières, le placement des marchandises sous le régime douanier pour lequel elle a été déclarée ne se justifie plus.

Toutefois, lorsque les autorités douanières ont informé le décla- rant de leur intention de procéder à un examen des marchandi- ses, la demande d’invalidation de la déclaration ne peut être acceptée avant que cet examen n’ait eu lieu.

2. La déclaration ne peut être invalidée après octroi de la main- levée des marchandises.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant des dérogations au premier alinéa du présent paragraphe, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’arti- cle 184, paragraphe 4.

S e c t i o n 5

Au t r e s s imp l i f i c a t i o n s

Article 115

Facilitation de l’établissement des déclarations en douane relatives à des marchandises relevant de différentes

sous-positions tarifaires

Lorsqu’un même envoi est composé de marchandises dont la sous-position tarifaire est différente et que le traitement de cha- cune de ces marchandises selon sa sous-position tarifaire entraî- nerait, pour l’établissement de la déclaration en douane, un travail et des frais hors de proportion avec le montant des droits à l’importation qui leur sont applicables, les autorités douanières peuvent, à la demande du déclarant, accepter que la totalité de l’envoi soit taxée en retenant la sous-position tarifaire de celle de ces marchandises qui est soumise au droit à l’importation ou à l’exportation le plus élevé.

La Commission peut, selon à la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures d’application du présent article.

Article 116

Simplification des formalités et contrôles en matière douanière

1. Les autorités douanières peuvent autoriser des simplifica- tions, autres que celles visées à la Section 3 du présent chapitre.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant en particulier les règles régissant:

a) l’octroi des autorisations visées au paragraphe 1;

b) les cas dans lesquels il sera procédé à un réexamen des auto- risations et les conditions dans lesquelles les autorités doua- nières contrôlent l’usage qui est fait de ces autorisations;

c) les conditions dont l’autorisation est assortie;

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/39

d) les conditions dans lesquelles un opérateur économique peut être autorisé à effectuer certaines formalités douanières qui incombent en principe aux autorités douanières, notamment l’autoévaluation des droits à l’importation et à l’exportation, et à réaliser certains contrôles sous surveillance douanière;

e) l’identification de l’autorité douanière compétente pour octroyer les autorisations;

f) la consultation d’autres autorités douanières et la communi- cation d’informations à ces autorités, si nécessaire;

g) les conditions auxquelles les autorisations peuvent être sus- pendues ou révoquées;

h) le rôle et les responsabilités spécifiques des bureaux de douane compétents concernés, en particulier en ce qui concerne les contrôles à effectuer;

j) la manière dont il convient d’accomplir les formalités,

ainsi que tout délai éventuel, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Ces mesures tiennent compte des éléments suivants:

— les formalités douanières à accomplir et les contrôles doua- niers à effectuer à des fins de sécurité et de sûreté sur des mar- chandises introduites dans le territoire douanier de la Communauté ou quittant ce territoire,

— les règles adoptées au titre de l’article 25, paragraphe 3,

— en ce qui concerne le point d), lorsque plusieurs États mem- bres sont concernés, le demandeur détient le statut d’opéra- teur économique agréé conformément à l’article 14,

— en ce qui concerne le point e), le lieu où la personne tient sa comptabilité principale à des fins douanières ou le lieu où celle-ci est disponible, afin de faciliter les contrôles basés sur l’audit, et où une partie au moins des activités destinées à être couvertes par l’autorisation sont exercées.

CHAPITRE 3

Vérification et mainlevée des marchandises

S e c t i o n 1

Vé r i f i c a t i o n

Article 117

Vérification d’une déclaration en douane

Aux fins de la vérification de l’exactitude des énonciations conte- nues dans une déclaration en douane qu’elles ont acceptée, les autorités douanières peuvent:

a) procéder à un examen de la déclaration et de tous les docu- ments d’accompagnement;

b) exiger du déclarant qu’il leur présente d’autres documents;

c) examiner les marchandises;

d) prélever des échantillons en vue de l’analyse ou d’un examen approfondi des marchandises.

Article 118

Examen des marchandises et prélèvement d’échantillons

1. Le transport des marchandises aux lieux où il doit être pro- cédé à leur examen ainsi que, le cas échéant, au prélèvement d’échantillons, et toutes les manipulations nécessitées pour per- mettre cet examen ou ce prélèvement sont effectuées par le décla- rant ou sous sa responsabilité. Les frais qui en résultent sont à la charge du déclarant.

2. Le déclarant a le droit d’assister ou d’être représenté à l’exa- men des marchandises ou au prélèvement d’échantillons. Lorsque les autorités douanières ont des motifs raisonnables de le faire, elles peuvent exiger du déclarant qu’il assiste à cet examen ou à ce prélèvement ou qu’il s’y fasse représenter, ou qu’il leur fournisse l’assistance nécessaire pour faciliter ledit examen ou prélèvement d’échantillons.

3. Dès lors qu’il est effectué selon les dispositions en vigueur, le prélèvement d’échantillons ne donne lieu à aucune indemnisa- tion de la part des autorités douanières, mais les frais d’analyse ou de contrôle sont à charge de ces dernières.

Article 119

Examen partiel des marchandises et prélèvement d’échantillons

1. Lorsque l’examen ne porte que sur une partie des marchan- dises couvertes par une déclaration en douane ou qu’il est procédé par échantillonnage, les résultats de cet examen partiel ou de l’analyse ou du contrôle des échantillons sont valables pour l’ensemble des marchandises couvertes par la même déclaration.

Toutefois, le déclarant peut demander un examen ou un échan- tillonnage supplémentaire des marchandises lorsqu’il estime que les résultats de l’examen partiel ou de l’analyse ou du contrôle des échantillons prélevés ne sont pas valables pour le reste des mar- chandises déclarées. La demande est acceptée à condition que les marchandises n’aient pas fait l’objet d’une mainlevée ou, si celle-ci a été octroyée, que le déclarant démontre qu’elles n’ont pas été altérées de quelque manière que ce soit.

2. Aux fins du paragraphe 1, lorsqu’une déclaration en douane couvre plusieurs articles, les énonciations relatives à chacun d’eux sont considérées comme constituant une déclaration séparée.

L 145/40 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

3. La Commission arrête, conformément à la procédure de ges- tion visée à l’article 184, paragraphe 3, les mesures établissant la procédure à suivre en cas de résultats divergents des examens effectués en vertu du paragraphe 1 du présent article.

Article 120

Résultats de la vérification

1. Les résultats de la vérification de la déclaration en douane servent de base pour l’application des dispositions régissant le régime douanier sous lequel les marchandises sont placées.

2. Lorsqu’il n’est pas procédé à la vérification de la déclaration en douane, l’application du paragraphe 1 s’effectue d’après les énonciations de la déclaration.

3. Les résultats de la vérification effectuée par les autorités douanières ont la même force probante sur tout le territoire doua- nier de la Communauté.

Article 121

Mesures d’identification

1. Les autorités douanières ou, le cas échéant, les opérateurs économiques autorisés à le faire par les autorités douanières, pren- nent les mesures permettant d’identifier les marchandises lorsque cette identification est nécessaire pour garantir le respect des dis- positions du régime douanier pour lequel ces marchandises ont été déclarées.

Ces mesures d’identification ont les mêmes effets de droit sur tout le territoire douanier de la Communauté.

2. Les moyens d’identification apposés sur les marchandises ou sur les moyens de transport ne peuvent être enlevés ou détruits que par les autorités douanières ou, lorsque ces dernières les y autorisent, par les opérateurs économiques, à moins que, par suite d’un cas fortuit ou de force majeure, leur enlèvement ou leur des- truction ne soit indispensable pour assurer la sauvegarde des mar- chandises ou des moyens de transport.

Article 122

Mesures d’application

La Commission peut, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures d’application de la présente section.

S e c t i o n 2

Ma in l e v é e

Article 123

Mainlevée des marchandises

1. Sans préjudice de l’article 117, lorsque les conditions de pla- cement sous le régime concerné sont réunies et pour autant que les éventuelles restrictions aient été appliquées et que les marchan- dises ne fassent pas l’objet de mesures d’interdiction, les autorités douanières octroient la mainlevée des marchandises dès que les

énonciations de la déclaration en douane ont été vérifiées ou admises sans vérification.

Le premier alinéa s’applique également si la vérification visée à l’article 117 ne peut pas être terminée dans des délais raisonna- bles et si la présence des marchandises en vue de cette vérification n’est plus nécessaire.

2. La mainlevée est donnée en une seule fois pour la totalité des marchandises faisant l’objet d’une même déclaration.

Aux fins du premier alinéa, lorsqu’une déclaration en douane cou- vre plusieurs articles, les énonciations relatives à chacun d’eux sont considérées comme constituant une déclaration en douane séparée.

3. Lorsque les marchandises sont présentées dans un bureau de douane autre que celui où la déclaration en douane a été accep- tée, les autorités douanières concernées échangent les informa- tions nécessaires à la mainlevée des marchandises, sans préjudice des contrôles appropriés.

Article 124

Mainlevée subordonnée au paiement d’un montant de droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à la dette douanière ou à la constitution d’une garantie

1. Lorsque le placement des marchandises sous un régime douanier entraîne la naissance d’une dette douanière, l’octroi de la mainlevée des marchandises est subordonné au paiement du montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspon- dant à la dette douanière ou à la constitution d’une garantie pour couvrir cette dette.

Toutefois, sans préjudice du troisième alinéa, le premier alinéa n’est pas applicable au régime de l’admission temporaire en exo- nération partielle des droits à l’importation.

Lorsque, en application des dispositions relatives au régime doua- nier pour lequel les marchandises sont déclarées, les autorités douanières exigent la constitution d’une garantie, la mainlevée de ces marchandises pour le régime douanier concerné ne peut être octroyée qu’après que cette garantie a été constituée.

2. La Commission peut, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, adopter des mesures de déro- gation aux premier et troisième alinéas du paragraphe 1 du pré- sent article.

CHAPITRE 4

Disposition des marchandises

Article 125

Destruction des marchandises

Lorsqu’elles ont des motifs raisonnables de le faire, les autorités douanières peuvent exiger que les marchandises qui ont été pré- sentées en douane soient détruites. Elles en informent alors le détenteur de ces marchandises. Les frais résultant de cette destruc- tion sont à la charge de ce dernier.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/41

Article 126

Mesures à prendre par les autorités douanières

1. Les autorités douanières prennent toutes les mesures néces- saires, y compris la confiscation et la vente ou la destruction, pour régler la situation des marchandises dans les cas suivants:

a) lorsqu’une des obligations prévues par la législation doua- nière en ce qui concerne l’introduction de marchandises non communautaires dans le territoire douanier de la Commu- nauté n’a pas été satisfaite ou que les marchandises ont été soustraites à la surveillance douanière;

b) lorsque les marchandises ne peuvent donner lieu à mainle- vée pour une des raisons suivantes:

i) leur examen n’a pu, pour des motifs imputables au décla- rant, être entrepris ou poursuivi dans les délais fixés par les autorités douanières;

ii) les documents dont la présentation conditionne le pla- cement sous le régime douanier sollicité ou la mainlevée pour ce régime n’ont pas été produits;

iii) les paiements ou garanties qui auraient dû être effectués ou constitués en rapport avec les droits à l’importation ou à l’exportation, selon le cas, n’ont pas été opérés ou fournis dans les délais prescrits;

iv) elles sont soumises à des mesures de prohibition ou de restriction;

c) lorsque les marchandises ne sont pas enlevées dans un délai raisonnable après leur mainlevée;

d) lorsque, après mainlevée, il apparaît que les marchandises n’ont pas rempli les conditions justifiant cette mainlevée;

e) lorsque les marchandises sont abandonnées à l’État en vertu de l’article 127.

2. Les marchandises non communautaires qui ont été aban- données à l’État, saisies ou confisquées sont considérées comme placées sous le régime du dépôt temporaire.

Article 127

Abandon

1. Des marchandises non communautaires ou sous destination particulière peuvent, avec l’autorisation préalable des autorités douanières, être abandonnées à l’État par le titulaire du régime ou, le cas échéant, par leur détenteur.

2. L’abandon des marchandises ne doit entraîner aucun frais pour l’État. Le titulaire du régime ou, le cas échéant, le détenteur des marchandises supporte les frais de toute destruction ou autre manière de disposer des marchandises.

Article 128

Mesures d’application

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, concernant l’application du pré- sent chapitre, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

TITRE VI

MISE EN LIBRE PRATIQUE ET EXONÉRATION DES DROITS À L’IMPORTATION

CHAPITRE 1

Mise en libre pratique

Article 129

Champ d’application et effet

1. Les marchandises non communautaires destinées à être ver- sées sur le marché communautaire ou à un usage ou à la consom- mation privés à l’intérieur de la Communauté font l’objet d’une mise en libre pratique.

2. La mise en libre pratique implique:

a) la perception des droits à l’importation dus;

b) la perception, le cas échéant, d’autres impositions, selon les dispositions pertinentes en vigueur en matière de perception desdites impositions;

c) l’application des mesures de politique commerciale, ainsi que des mesures de prohibition ou de restriction, pour autant qu’elles n’aient pas été appliquées à un stade antérieur;

d) l’accomplissement des autres formalités prévues pour l’importation des marchandises.

3. La mise en libre pratique confère le statut douanier de mar- chandise communautaire à une marchandise non communautaire.

CHAPITRE 2

Exonération des droits à l’importation

S e c t i o n 1

Mar ch and i s e s e n r e t ou r

Article 130

Champ d’application et effet

1. Les marchandises non communautaires qui, après avoir été initialement exportées en tant que marchandises communautai- res hors du territoire douanier de la Communauté, y sont réintro- duites dans un délai de trois ans et déclarées pour la mise en libre pratique sont, sur demande de la personne concernée, exonérées des droits à l’importation.

L 145/42 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

2. Le délai de trois ans visé au paragraphe 1 peut être dépassé pour tenir compte de circonstances particulières.

3. Lorsque les marchandises en retour avaient été, préalable- ment à leur exportation hors du territoire douanier de la Com- munauté, mises en libre pratique en exonération des droits ou à un taux réduit de droits à l’importation en raison de leur destina- tion particulière, l’exonération visée au paragraphe 1 n’est accor- dée qu’à la condition qu’elles soient mises en libre pratique pour la même destination.

Lorsque la destination particulière pour laquelle les marchandises en question sont appelées à être mises en libre pratique n’est plus la même, le montant des droits à l’importation est diminué du montant éventuellement perçu lors de leur première mise en libre pratique. Si ce dernier montant est supérieur à celui perçu lors de la mise en libre pratique des marchandises en retour, il n’est accordé aucun remboursement.

4. Lorsque des marchandises communautaires ont perdu leur statut douanier de marchandises communautaires en vertu de l’article 102, point b), et sont ensuite mises en libre pratique, les paragraphes 1 à 3 du présent article s’appliquent mutatis mutandis.

5. L’exonération des droits à l’importation n’est accordée que pour autant que les marchandises soient réimportées dans le même état que celui dans lequel elles ont été exportées.

Article 131

Cas dans lesquels l’exonération des droits à l’importation n’est pas accordée

L’exonération des droits à l’importation prévue à l’article 130 n’est pas accordée:

a) aux marchandises exportées hors du territoire douanier de la Communauté sous le régime du perfectionnement passif, à moins que:

i) ces marchandises ne se trouvent encore dans l’état dans lequel elles ont été exportées; ou que

ii) les mesures arrêtées en application de l’article 134 ne le permettent.

b) aux marchandises ayant bénéficié de mesures fixées dans le cadre de la politique agricole commune impliquant leur exportation hors du territoire douanier de la Communauté, à moins que les mesures arrêtées en application de l’article 134 ne le permettent.

Article 132

Marchandises préalablement placées sous le régime du perfectionnement actif

1. L’article 130 s’applique, mutatis mutandis, aux produits transformés qui ont été initialement réexportés hors du territoire douanier de la Communauté sous un régime de perfectionnement actif.

2. À la demande du déclarant et sous réserve qu’il communi- que les informations nécessaires, le montant des droits à l’impor- tation sur les marchandises visées au paragraphe 1 du présent article est déterminé conformément à l’article 53, paragraphe 3. La date d’acceptation de la notification de réexportation est consi- dérée comme la date de mise en libre pratique.

3. L’exonération des droits à l’importation prévue à l’arti- cle 130 n’est pas accordée aux produits transformés qui avaient été exportés conformément à l’article 142, paragraphe 2, point b), sauf s’il est assuré qu’aucune marchandise d’importation ne sera admise sous le régime du perfectionnement actif.

S e c t i o n 2

P ê ch e ma r i t ime e t p r odu i t s e x t r a i t s d e l a me r

Article 133

Produits de la pêche maritime et autres produits extraits de la mer

Sans préjudice de l’article 36, paragraphe 1, sont exonérés des droits à l’importation lorsqu’ils sont mis en libre pratique:

a) les produits de la pêche et les autres produits extraits de la mer territoriale d’un pays ou territoire situé hors du territoire douanier de la Communauté, exclusivement par des bateaux immatriculés ou enregistrés dans un État membre et battant pavillon de cet État;

b) les produits obtenus, à partir de produits visés au point a), à bord de navires-usines remplissant les conditions définies dans ce même point.

S e c t i o n 3

Mesu r e s d ’ a pp l i c a t i on

Article 134

Mesures d’application

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, concernant l’application du pré- sent chapitre, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

TITRE VII

RÉGIMES PARTICULIERS

CHAPITRE 1

Dispositions générales

Article 135

Champ d’application

Les marchandises peuvent être placées dans l’une des catégories suivantes de régimes particuliers:

a) le transit, lequel comprend le transit externe et le transit interne;

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/43

b) le stockage, lequel comprend le dépôt temporaire, l’entrepôt douanier et les zones franches;

c) l’utilisation spécifique, lesquelles comprennent l’admission temporaire et la destination particulière;

d) la transformation, laquelle comprend le perfectionnement actif et le perfectionnement passif.

Article 136

Autorisation

1. Une autorisation des autorités douanières est requise en cas:

— de recours au régime de perfectionnement actif ou passif, au régime de l’admission temporaire ou au régime de la destina- tion particulière,

— d’exploitation d’installations de stockage pour le dépôt tem- poraire ou l’entrepôt douanier de marchandises, sauf si l’exploitant de l’installation de stockage est l’autorité doua- nière elle-même.

Les conditions dans lesquelles l’utilisation d’un ou de plusieurs des régimes susmentionnés ou l’exploitation d’installations de stoc- kage est autorisée sont énoncées dans l’autorisation.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant en particulier les règles régissant:

a) l’octroi de l’autorisation visée au paragraphe 1;

b) les cas dans lesquels il sera procédé à un réexamen de l’autorisation;

c) les conditions dont l’autorisation est assortie;

d) l’identification de l’autorité douanière compétente pour octroyer ces autorisations;

e) la consultation d’autres autorités douanières et la communi- cation d’informations à ces autorités, si nécessaire;

f) les conditions dans lesquelles l’autorisation peut être suspen- due ou retirée;

g) le rôle et les responsabilités spécifiques des bureaux de douane compétents concernés, en particulier en ce qui concerne les contrôles à effectuer;

h) la manière dont il convient d’accomplir les formalités, ainsi que tout délai éventuel,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Ces mesures tiennent compte des éléments suivants:

a) en ce qui concerne le point c) du premier alinéa, lorsque plu- sieurs États sont concernés, le respect par le demandeur des critères fixés à l’article 14 en ce qui concerne l’octroi du sta- tut d’opérateur économique agréé;

b) en ce qui concerne le point d) du premier alinéa, le lieu où la personne tient sa comptabilité principale à des fins douaniè- res ou le lieu où celle-ci est disponible, afin de faciliter les contrôles basés sur l’audit, et où une partie au moins des acti- vités devant être couvertes par l’autorisation sont exercées.

3. À moins que la législation douanière n’en dispose autre- ment, l’autorisation visée au paragraphe 1 est accordée exclusive- ment aux personnes suivantes:

a) les personnes établies sur le territoire douanier de la Communauté;

b) les personnes qui offrent l’assurance nécessaire d’un bon déroulement des opérations et, dans les cas où une dette douanière ou d’autres impositions peuvent prendre naissance pour des marchandises placées sous un régime particulier, constituent une garantie conformément à l’article 56;

c) dans le cas du régime de l’admission temporaire ou du per- fectionnement actif, la personne qui utilise les marchandises ou se charge de les faire utiliser, ou qui leur applique des opé- rations de transformation ou se charge de les faire exécuter.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant des dérogations au premier alinéa du présent paragraphe, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’arti- cle 184, paragraphe 4.

4. Sauf dispositions contraires et en complément du paragra- phe 3, l’autorisation visée au paragraphe 1 n’est accordée que si les conditions suivantes sont réunies:

a) les autorités douanières peuvent assurer la surveillance doua- nière sans devoir mettre en place un dispositif administratif disproportionné par rapport aux besoins économiques en question;

b) les intérêts essentiels des producteurs de la Communauté ne risquent pas d’être affectés négativement par une autorisation de placement sous un régime de transformation (conditions économiques).

Les intérêts essentiels des producteurs de la Communauté sont considérés comme n’étant pas affectés négativement, comme indi- qué au point b), premier alinéa, sauf en cas de preuve du contraire ou lorsque la législation douanière prévoit que les conditions éco- nomiques sont considérées comme remplies.

Lorsqu’il est prouvé que les intérêts essentiels des producteurs de la Communauté risquent d’être affectés négativement, un examen des conditions économiques est opéré conformément aux dispo- sitions de l’article 185.

L 145/44 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

La Commission arrête, conformément à la procédure de régle- mentation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures régissant:

a) l’examen des conditions économiques;

b) la détermination des cas dans lesquels les intérêts essentiels des producteurs de la Communauté risquent d’être affectés négativement, compte tenu des mesures de politique com- merciale et de politique agricole;

c) la détermination des cas dans lesquels les conditions écono- miques sont considérées comme remplies.

5. Le titulaire de l’autorisation informe les autorités douaniè- res de tout élément survenu après l’octroi de cette autorisation et susceptible d’avoir une incidence sur son maintien ou son contenu.

Article 137

Écritures

1. Sauf dans le cas du régime du transit, ou lorsque la législa- tion douanière en dispose autrement, le titulaire de l’autorisation, le titulaire du régime et toutes les personnes exerçant une activité portant sur le stockage, l’ouvraison ou la transformation de mar- chandises, ou encore sur la vente ou l’achat de marchandises dans des zones franches tiennent des écritures sous la forme approu- vée par les autorités douanières.

Ces écritures doivent permettre aux autorités douanières de sur- veiller le régime concerné, et plus particulièrement en ce qui concerne l’identification des marchandises placées sous ce régime, leur statut douanier et les mouvements dont elles font l’objet.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, concernant l’application du présent chapitre, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

Article 138

Apurement d’un régime

1. Dans les cas autres que le régime du transit et sans préju- dice de l’article 176, un régime particulier est apuré lorsque les marchandises admises sous ce régime ou les produits transformés sont placés sous un nouveau régime douanier, ont quitté le terri- toire douanier de la Communauté, ont été détruits sans laisser de déchets ou sont abandonnés à l’État en vertu de l’article 127.

2. Le régime du transit est apuré par les autorités douanières, lorsque celles-ci sont en mesure d’établir, sur la base d’une com- paraison entre les données disponibles au bureau de départ et cel- les disponibles au bureau de destination, que le régime a pris fin correctement.

3. Les autorités douanières prennent toutes mesures nécessai- res en vue de régler la situation des marchandises pour lesquelles le régime n’est pas apuré dans les conditions prévues.

Article 139

Transfert des droits et obligations

Les droits et obligations du titulaire d’un régime, au regard des marchandises placées sous un régime particulier autre que le tran- sit, peuvent, aux conditions prévues par les autorités douanières, être partiellement ou entièrement transférés à d’autres personnes remplissant les conditions définies pour le régime en question.

Article 140

Circulation des marchandises

1. Des marchandises placées sous un régime particulier autre que le transit ou placées en zone franche peuvent circuler entre différents lieux du territoire douanier de la Communauté, dans la mesure où l’autorisation accordée ou la législation douanière le prévoient.

2. La Commission peut, selon à la procédure de réglementa- tion visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures d’appli- cation du présent article.

Article 141

Manipulations usuelles

Des marchandises placées sous le régime de l’entrepôt douanier ou un régime de transformation, ou placées dans une zone fran- che, peuvent subir les manipulations usuelles destinées à en assu- rer la conservation, à en améliorer la présentation ou la qualité marchande ou à en préparer la distribution ou la revente.

Article 142

Marchandises équivalentes

1. On entend par «marchandises équivalentes», des marchan- dises communautaires entreposées, utilisées ou transformées en lieu et place de marchandises placées sous un régime particulier.

Dans le cadre du régime du perfectionnement passif, on entend par «marchandises équivalentes», des marchandises non commu- nautaires transformées en lieu et place des marchandises commu- nautaires admises sous le régime du perfectionnement passif.

Les marchandises équivalentes relèvent du même code à huit chif- fres de la nomenclature combinée, sont de même qualité commer- ciale et présentent les mêmes caractéristiques techniques que les marchandises qu’elles remplacent.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant des dérogations au troisième alinéa du présent paragraphe, sont arrêtées en confor- mité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/45

2. Les autorités douanières autorisent, à la condition que le bon déroulement du régime et, en particulier, la surveillance douanière de ce dernier soient garantis:

a) que des marchandises équivalentes soient utilisées dans le cadre d’un régime particulier autre que le régime du transit, de l’admission temporaire et du dépôt temporaire;

b) que, dans le cas du régime du perfectionnement actif, des produits transformés obtenus à partir de marchandises équi- valentes soient exportés avant l’importation des marchandi- ses qu’ils remplacent;

c) que, dans le cas du régime du perfectionnement passif, des produits transformés obtenus à partir de marchandises équi- valentes soient importés avant l’exportation des marchandi- ses qu’ils remplacent.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant les cas dans lesquels les autorités douanières peuvent permettre l’utilisation de mar- chandises équivalentes dans le cadre de l’admission temporaire, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

3. L’utilisation de marchandises équivalentes n’est pas autori- sée dans les cas suivants:

a) lorsque seules les manipulations usuelles définies à l’arti- cle 141 sont effectuées dans le cadre du perfectionnement actif;

b) lorsqu’une interdiction de rembours ou d’exonération des droits à l’importation s’applique à des marchandises non ori- ginaires mises en œuvre dans la fabrication de produits trans- formés dans le cadre du perfectionnement actif, pour lesquels une preuve d’origine est délivrée ou établie dans le cadre d’un régime préférentiel institué entre la Communauté et certains pays ou territoires ou groupes de pays ou de territoires situés hors du territoire douanier de la Communauté; ou

c) lorsque cette utilisation risquerait de donner lieu à un avan- tage tarifaire injustifié à l’importation.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, précisant les autres cas dans les- quels des marchandises équivalentes ne peuvent pas être utilisées, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

4. Dans le cas visé au paragraphe 2, point b), du présent arti- cle, et lorsque les produits transformés seraient assujettis à des droits à l’exportation s’ils n’étaient pas exportés dans le cadre du régime du perfectionnement actif, le titulaire de l’autorisation est tenu de constituer une garantie couvrant le paiement des droits qui seraient dus si les marchandises non communautaires n’étaient pas importées dans le délai visé à l’article 169, paragraphe 3.

Article 143

Mesures d’application

La Commission arrête, conformément à la procédure de régle- mentation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures relati- ves au fonctionnement des régimes relevant du présent titre.

CHAPITRE 2

Transit

S e c t i o n 1

T r an s i t e x t e r n e e t i n t e r n e

Article 144

Transit externe

1. Le régime du transit externe permet la circulation de mar- chandises non communautaires d’un point à un autre du territoire douanier de la Communauté sans que ces marchandises soient soumises:

a) aux droits à l’importation;

b) aux autres impositions, conformément aux autres disposi- tions pertinentes en vigueur;

c) aux mesures de politique commerciale dans la mesure où elles n’interdisent pas l’entrée de marchandises dans le terri- toire douanier de la Communauté ou leur sortie de ce territoire.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant les cas et les conditions dans lesquelles les marchandises communautaires sont placées sous le régime du transit externe, sont arrêtées en confor- mité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

3. La circulation visée au paragraphe 1 s’effectue:

a) soit sous le régime du transit communautaire externe;

b) conformément à la convention TIR, à condition:

i) qu’elle ait débuté ou doive se terminer à l’extérieur du territoire douanier de la Communauté; ou

ii) qu’elle soit effectuée d’un point à un autre du territoire douanier de la Communauté avec emprunt du territoire d’un pays ou territoire hors du territoire douanier de la Communauté;

c) conformément à la convention ATA/convention d’Istanbul, lorsqu’intervient une circulation en transit;

d) soit sous le couvert du manifeste rhénan (article 9 de la convention révisée pour la navigation du Rhin);

e) soit sous le couvert du formulaire 302 prévu dans le cadre de la convention entre les États parties au traité de l’Atlantique Nord sur le statut de leurs forces, signée à Londres le 19 juin 1951;

f) soit par la poste, conformément aux statuts de l’Union pos- tale universelle, lorsque les marchandises sont transportées par les titulaires de droits et obligations découlant de ces sta- tuts ou pour leur compte.

4. Le transit externe s’applique sans préjudice de l’article 140.

L 145/46 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Article 145

Le transit interne

1. Le régime du transit interne permet, aux conditions prévues aux paragraphes 2 et 3, la circulation de marchandises commu- nautaires d’un point à un autre du territoire douanier de la Com- munauté, avec emprunt d’un autre territoire que ce dernier, sans modification de leur statut douanier.

2. La circulation visée au paragraphe 1 s’effectue:

a) sous le régime du transit communautaire interne, pour autant qu’une telle possibilité soit prévue par un accord international;

b) conformément à la convention TIR;

c) conformément à la convention ATA/convention d’Istanbul, lorsqu’intervient une circulation en transit;

d) sous le couvert du manifeste rhénan (article 9 de la conven- tion révisée pour la navigation du Rhin);

e) sous le couvert du formulaire 302 prévu dans le cadre de la convention entre les États parties au traité de l’Atlantique Nord sur le statut de leurs forces, signée à Londres, le 19 juin 1951;

f) par la poste, conformément aux statuts de l’Union postale universelle, lorsque les marchandises sont transportées par les titulaires de droits et obligations découlant de ces statuts ou pour leur compte.

3. Dans les cas visés au paragraphe 2, points b) à f), les mar- chandises ne gardent leur statut douanier de marchandises com- munautaires que pour autant que ce statut soit établi sous certaines conditions et par les moyens prévus par la législation douanière.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant les conditions dans lesquelles et les moyens par lesquels ce statut douanier peut être établi, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglemen- tation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

S e c t i o n 2

T r an s i t c ommunau t a i r e

Article 146

Obligations du titulaire du régime du transit communautaire et du transporteur ou destinataire des marchandises circulant sous le régime du transit

communautaire

1. Le titulaire du régime du transit communautaire est tenu de:

a) présenter en douane les marchandises intactes et les informa- tions requises au bureau de destination, dans le délai prescrit et dans le respect des mesures d’identification prises par les autorités douanières;

b) respecter les dispositions douanières relatives au régime considéré;

c) sauf disposition contraire de la législation douanière, consti- tuer une garantie afin d’assurer le paiement du montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspondant à toute dette douanière ou d’autres impositions, conformément aux autres dispositions pertinentes, qui pourrait naître en rapport avec les marchandises.

2. Les obligations du titulaire du régime sont remplies et le régime du transit prend fin lorsque les marchandises placées sous le régime et les informations requises sont disponibles au bureau de douane de destination, conformément à la législation douanière.

3. Le transporteur ou le destinataire des marchandises qui accepte celles-ci en sachant qu’elles circulent sous le régime du transit communautaire est tenu aussi de les présenter intactes au bureau de douane de destination dans le délai prescrit et dans le respect des mesures d’identification prises par les autorités douanières.

Article 147

Marchandises empruntant le territoire d’un pays hors du territoire douanier de la Communauté sous le régime du

transit communautaire externe

1. Le régime du transit communautaire externe ne s’applique aux marchandises empruntant un territoire situé hors du territoire douanier de la Communauté que pour autant qu’une des condi- tions suivantes soit satisfaite:

a) qu’une telle possibilité soit prévue par un accord international;

b) que la traversée de ce territoire s’effectue sous le couvert d’un titre de transport unique établi dans le territoire douanier de la Communauté.

2. Dans le cas visé au paragraphe 1, point b), l’effet du régime du transit communautaire externe est suspendu pendant que les marchandises se trouvent hors du territoire douanier de la Communauté.

CHAPITRE 3

Stockage

S e c t i o n 1

Di spo s i t i o n s commune s

Article 148

Champ d’application

1. Un régime de stockage permet de stocker des marchandises non communautaires dans le territoire douanier de la Commu- nauté sans que ces marchandises ne soient soumises:

a) aux droits à l’importation;

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/47

b) aux autres impositions, conformément aux autres disposi- tions pertinentes;

c) aux mesures de politique commerciale dans la mesure où elles n’interdisent pas l’entrée de marchandises dans le terri- toire douanier de la Communauté ou leur sortie de ce territoire.

2. Les marchandises communautaires peuvent être admises sous le régime de l’entrepôt douanier ou des zones franches conformément à la législation douanière ou à la législation com- munautaire régissant des domaines spécifiques ou pour bénéficier d’une décision accordant le remboursement ou la remise des droits à l’importation.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant les cas et les condi- tions dans lesquels les marchandises communautaires peuvent être admises sous le régime de l’entrepôt douanier ou des zones franches, sont arrêtées en conformité avec la procédure de régle- mentation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

Article 149

Responsabilités du titulaire de l’autorisation ou du régime

1. Le titulaire de l’autorisation et le titulaire du régime ont la responsabilité:

a) d’assurer que les marchandises admises sous le régime du dépôt temporaire ou de l’entrepôt douanier ne sont pas sous- traites à la surveillance douanière;

b) d’exécuter les obligations qui résultent du stockage des mar- chandises se trouvant sous le régime du dépôt temporaire ou de l’entrepôt douanier;

c) d’observer les conditions particulières fixées dans l’autorisa- tion d’exploitation d’un entrepôt douanier ou d’installations de dépôt temporaire.

2. Par dérogation au paragraphe 1, lorsque l’autorisation concerne un entrepôt douanier public, elle peut prévoir que les responsabilités visées au paragraphe 1, point a) ou b), incombent exclusivement au titulaire du régime.

3. Le titulaire du régime est responsable de l’exécution des obli- gations découlant du placement des marchandises sous le régime du dépôt temporaire ou de l’entrepôt douanier.

Article 150

Durée d’un régime de stockage

1. La durée du séjour des marchandises sous un régime de stockage n’est pas limitée.

2. Toutefois, les autorités douanières peuvent fixer un délai dans lequel un régime de stockage doit être apuré dans un des cas suivants:

a) lorsqu’une installation de stockage est exploitée par les auto- rités douanières et mise à la disposition de toute personne pour le dépôt temporaire de marchandises en vertu de l’article 151;

b) dans des circonstances exceptionnelles, plus particulièrement lorsque le type et la nature des marchandises peuvent, en cas de stockage à long terme, constituer une menace pour la santé des personnes, des animaux ou des végétaux ou pour l’environnement.

3. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant les cas visés au paragraphe 2, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

S e c t i o n 2

Dépô t t empo r a i r e

Article 151

Placement des marchandises en dépôt temporaire

1. Sauf déclaration contraire pour un régime douanier, les marchandises non communautaires ci-après sont considérées comme déclarées pour le régime du dépôt temporaire par leur détenteur au moment de leur présentation en douane:

a) les marchandises introduites dans le territoire douanier de la Communauté sans entrer directement dans une zone franche;

b) les marchandises introduites dans une autre partie du terri- toire douanier de la Communauté en provenance d’une zone franche;

c) les marchandises pour lesquelles le régime de transit externe prend fin.

La déclaration en douane est considérée avoir été déposée et acceptée par les autorités douanières au moment de la présenta- tion en douane des marchandises.

2. La déclaration en douane pour le régime du dépôt tempo- raire est constituée par la déclaration sommaire d’entrée ou le document de transit la remplaçant.

3. Les autorités douanières peuvent exiger du détenteur des marchandises qu’il constitue une garantie afin d’assurer le paiement du montant des droits à l’importation ou à l’exportation correspon- dant à toute dette douanière ou autre imposition, conformément aux autres dispositions pertinentes, qui pourrait naître.

4. Lorsque, pour une raison quelconque, des marchandises ne peuvent pas être placées ou ne peuvent plus être maintenues sous le régime du dépôt temporaire, les autorités douanières prennent, sans délai, toutes les mesures nécessaires pour régulariser la situa- tion de ces marchandises. Les articles 125 à 127 s’appliquent par analogie.

5. La Commission peut, selon à la procédure de réglementa- tion visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures d’appli- cation du présent article.

Article 152

Marchandises en dépôt temporaire

1. Les marchandises placées sous le régime du dépôt tempo- raire ne doivent séjourner que dans des endroits agréés pour le stockage temporaire.

L 145/48 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

2. Sans préjudice des dispositions de l’article 91, paragraphe 2, les marchandises admises sous le régime du dépôt temporaire ne doivent pas faire l’objet de manipulations autres que celles desti- nées à assurer leur conservation en l’état, sans en modifier la pré- sentation ou les caractéristiques techniques.

S e c t i o n 3

En t r e pô t dou an i e r

Article 153

Stockage dans des entrepôts douaniers

1. Les marchandises non communautaires placées sous le régime de l’entrepôt douanier peuvent être stockées dans des locaux ou tout autre endroit agréé pour ce régime par les autori- tés douanières et soumis à la surveillance douanière, ci-après dénommés «entrepôts douaniers».

2. Les entrepôts douaniers peuvent être utilisés pour le stoc- kage de marchandises par toute personne (entrepôt douanier public) ou par le titulaire d’une autorisation d’entrepôt douanier (entrepôt douanier privé).

3. Les marchandises placées sous le régime de l’entrepôt doua- nier peuvent être temporairement enlevées de l’entrepôt douanier. Sauf dans les cas de force majeure, cet enlèvement doit être auto- risé préalablement par les autorités douanières.

Article 154

Marchandises communautaires, destination particulière et activités de transformation

1. Lorsqu’il existe un besoin économique et que la surveillance douanière ne s’en trouve pas compromise, les autorités douaniè- res peuvent autoriser les opérations suivantes dans un entrepôt douanier:

a) le stockage de marchandises communautaires;

b) la transformation de marchandises placées sous le régime du perfectionnement actif ou de la destination particulière, aux conditions prévues par ces régimes.

2. Dans les cas visés au paragraphe 1, les marchandises ne sont pas considérées comme se trouvant sous le régime de l’entrepôt douanier.

S e c t i o n 4

Zone s f r a n ch e s

Article 155

Désignation des zones franches

1. Les États membres peuvent constituer certaines parties du territoire douanier de la Communauté en zones franches.

L’État membre détermine le périmètre de chaque zone franche ainsi que ses points d’accès et de sortie.

2. Les zones franches sont clôturées.

Le périmètre et les points d’accès et de sortie d’une zone franche sont soumis à la surveillance douanière.

3. Les personnes, les marchandises et les moyens de transport qui entrent dans une zone franche ou qui en sortent peuvent faire l’objet de contrôles douaniers.

Article 156

Constructions et activités autorisées dans les zones franches

1. Toute construction d’immeuble dans une zone franche est subordonnée à une autorisation préalable des autorités douanières.

2. Sous réserve de la législation douanière, toute activité de nature industrielle, commerciale, ou de prestation de services est autorisée dans une zone franche. L’exercice de ces activités fait l’objet d’une notification préalable aux autorités douanières.

3. Les autorités douanières peuvent prévoir des interdictions ou restrictions aux activités visées au paragraphe 2, compte tenu de la nature des marchandises en cause, des besoins de sur- veillance douanière ou des nécessités de la sécurité ou de la sûreté.

4. Les autorités douanières peuvent interdire l’exercice d’une activité dans une zone franche aux personnes qui n’offrent pas les assurances nécessaires pour le respect des dispositions douanières.

Article 157

Présentation des marchandises et placement sous le régime

1. Les marchandises introduites dans une zone franche doivent être présentées en douane et faire l’objet des formalités douaniè- res prévues dans les cas suivants:

a) lorsqu’elles sont introduites dans la zone franche en arrivant directement de l’extérieur du territoire douanier de la communauté;

b) lorsqu’elles se trouvent placées sous un régime douanier qui prend fin ou est apuré lorsqu’elles sont admises sous le régime de la zone franche;

c) lorsqu’elles sont placées sous le régime de la zone franche pour bénéficier d’une décision accordant le remboursement ou la remise des droits à l’importation;

d) lorsqu’une législation autre que la législation douanière pré- voit de telles formalités.

2. Les marchandises introduites dans une zone franche dans des circonstances autres que celles couvertes par le paragraphe 1 ne doivent pas être présentées en douane.

3. Sans préjudice des dispositions de l’article 158, les marchan- dises introduites dans une zone franche sont considérées comme placées sous le régime de la zone franche:

a) au moment de leur introduction dans cette zone, sauf si elles se trouvent déjà sous un autre régime douanier;

b) à la fin d’un régime de transit, sauf si elles sont immédiate- ment placées sous un autre régime douanier.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/49

Article 158

Marchandises communautaires dans les zones franches

1. Des marchandises communautaires peuvent être introdui- tes, entreposées, déplacées, utilisées, transformées ou consom- mées dans une zone franche. Dans ces cas, elles ne sont pas considérées comme se trouvant sous le régime de la zone franche.

2. À la demande de la personne concernée, les autorités doua- nières attestent le statut douanier de marchandises communautai- res des marchandises suivantes:

a) marchandises communautaires introduites dans une zone franche;

b) marchandises communautaires ayant subi des opérations de transformation dans une zone franche;

c) marchandises mises en libre pratique dans une zone franche.

Article 159

Marchandises non communautaires en zone franche

1. Les marchandises non communautaires peuvent, pendant leur séjour en zone franche, être mises en libre pratique ou être placées sous le régime du perfectionnement actif, de l’admission temporaire ou d’une destination particulière, aux conditions pré- vues par ces régimes.

Dans ces cas, elles ne sont pas considérées comme se trouvant sous le régime de la zone franche.

2. Sans préjudice des dispositions applicables aux provisions ou produits d’avitaillement et dans la mesure où le régime en question le permet, le paragraphe 1 ne fait pas obstacle à l’utili- sation ou à la consommation des marchandises qui, en cas de mise en libre pratique ou d’admission temporaire, ne seraient pas soumises à l’application de droits à l’importation ou à des mesu- res arrêtées dans le cadre de la politique agricole commune ou de la politique commerciale commune.

Dans le cas d’une telle utilisation ou consommation, une déclara- tion en douane de mise en libre pratique ou de placement sous le régime de l’admission temporaire n’est pas nécessaire.

Une déclaration est toutefois exigée dans le cas où ces marchan- dises sont soumises à un contingent ou un plafond tarifaire.

Article 160

Marchandises sortant d’une zone franche

Sans préjudice de la législation dans des domaines autres que les douanes, les marchandises séjournant en zone franche peuvent être exportées ou réexportées hors du territoire douanier de la Communauté, ou introduites dans une autre partie de ce territoire.

Les articles 91 à 98 s’appliquent, mutatis mutandis, aux marchan- dises introduites dans d’autres parties du territoire douanier de la Communauté.

Article 161

Statut douanier

Lorsque des marchandises sont sorties d’une zone franche et introduites dans une autre partie du territoire douanier de la Com- munauté ou placées sous un régime douanier, elles sont considé- rées comme des marchandises non communautaires, à moins que leur statut douanier de marchandises communautaires n’ait été démontré par l’attestation visée à l’article 158, paragraphe 2, ou par tout autre document prévu par la législation douanière communautaire.

Néanmoins, aux fins de l’application des droits à l’exportation et des certificats d’exportation ou des mesures de contrôle à l’expor- tation prévues dans le cadre de la politique agricole commune ou de la politique commerciale commune, ces marchandises sont considérées comme des marchandises communautaires, sauf s’il est établi qu’elles n’ont pas le statut douanier de marchandises communautaires.

CHAPITRE 4

Utilisation spécifique

S e c t i o n 1

Admi s s i on t empo r a i r e

Article 162

Champ d’application

1. Le régime de l’admission temporaire permet l’utilisation dans le territoire douanier de la Communauté de marchandises non communautaires destinées à la réexportation, en exonération totale ou partielle des droits à l’importation et sans qu’elles soient soumises:

a) aux autres impositions, conformément aux autres disposi- tions pertinentes en vigueur;

b) aux mesures de politique commerciale dans la mesure où elles n’interdisent pas l’entrée de marchandises dans le terri- toire douanier de la Communauté ou leur sortie de ce territoire.

2. Le régime de l’admission temporaire ne peut être utilisé que si les conditions suivantes sont satisfaites:

a) les marchandises ne sont appelées à subir aucune modifica- tion, exception faite de leur dépréciation normale par suite de l’usage qui en est fait;

b) il est possible d’assurer l’identification des marchandises pla- cées sous le régime sauf si, compte tenu de la nature de celles-ci ou de leur utilisation prévue, l’absence de mesures d’identification ne risque pas de conduire à des abus du régime ou, dans le cas visé à l’article 142, lorsqu’il est possi- ble de vérifier que les conditions prévues pour des marchan- dises équivalentes sont remplies;

L 145/50 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

c) le titulaire du régime est établi en dehors du territoire doua- nier de la Communauté, à moins que la législation douanière n’en dispose autrement;

d) les exigences prévues par la législation douanière de la Com- munauté pour l’octroi de l’exonération totale ou partielle des droits sont satisfaites.

Article 163

Délai de séjour des marchandises sous admission temporaire

1. Les autorités douanières fixent le délai dans lequel les mar- chandises placées sous le régime de l’admission temporaire doi- vent être réexportées ou placées sous un autre régime douanier. Ce délai doit être suffisant pour que l’objectif de l’utilisation auto- risée soit atteint.

2. La durée maximale du séjour des marchandises sous le régime de l’admission temporaire pour la même utilisation et sous la responsabilité du même titulaire de l’autorisation est de vingt- quatre mois, même lorsque le régime a été apuré par le placement des marchandises sous un autre régime particulier, lui-même suivi par un nouveau placement sous le régime de l’admission temporaire.

3. Lorsque, dans des circonstances exceptionnelles, les délais d’utilisation autorisée visés aux paragraphes 1 et 2 ne sont pas suf- fisants, les autorités douanières peuvent les proroger pour une durée raisonnable à la demande dûment justifiée du titulaire de l’autorisation.

Article 164

Situations couvertes par l’admission temporaire

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant les cas et les condi- tions dans lesquels le recours au régime de l’admission temporaire en exonération totale ou partielle des droits à l’importation peut être autorisé, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Pour l’adoption de ces mesures, il est tenu compte de l’existence d’accords internationaux, ainsi que de la nature et de l’utilisation des marchandises.

Article 165

Montant du droit à l’importation dans le cas d’une admission temporaire assortie d’une exonération partielle

des droits à l’importation

1. Le montant des droits à l’importation pour des marchandi- ses placées sous le régime de l’admission temporaire en exonéra- tion partielle des droits à l’importation est fixé à 3 % du montant des droits qui auraient été dus pour ces marchandises si celles-ci avaient fait l’objet d’une mise en libre pratique à la date à laquelle elles ont été placées sous le régime de l’admission temporaire.

Le montant est dû pour chaque mois ou fraction de mois pendant lequel les marchandises ont été placées sous le régime de l’admis- sion temporaire en exonération partielle des droits à l’importation.

2. Le montant des droits à l’importation ne doit pas être supé- rieur à celui qui aurait été dû en cas de mise en libre pratique des marchandises concernées à la date à laquelle elles ont été placées sous le régime de l’admission temporaire.

S e c t i o n 2

Des t i n a t i on p a r t i c u l i è r e

Article 166

Régime de la destination particulière

1. Le régime de la destination particulière permet la mise en libre pratique de marchandises en exonération totale ou partielle de droits en raison de leur utilisation spécifique. Les marchandi- ses restent sous surveillance douanière.

2. La surveillance douanière exercée dans le cadre du régime de la destination particulière prend fin dans les cas suivants:

a) lorsque les marchandises ont été utilisées aux fins prévues dans la demande d’exonération de droits ou de taux de droits réduit;

b) lorsque les marchandises sont exportées, détruites ou aban- données à l’État;

c) lorsque les marchandises ont été utilisées à des fins autres que celles prévues dans la demande d’admission en exonération de droits ou à taux réduit et que les droits dus à l’importation ont été acquittés.

3. Lorsqu’un taux de rendement est requis, l’article 167 s’appli- que, mutatis mutandis, au régime de la destination particulière.

CHAPITRE 5

Transformation

S e c t i o n 1

Di spo s i t i o n s g én é r a l e s

Article 167

Taux de rendement

À moins qu’un taux de rendement ne soit précisé dans la législa- tion communautaire régissant des domaines spécifiques, les auto- rités douanières fixent soit le taux de rendement ou le taux de rendement moyen de l’opération de transformation, soit, le cas échéant, le mode de détermination de ce taux.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/51

Le taux de rendement ou le taux de rendement moyen est établi en fonction des conditions réelles dans lesquelles s’effectue ou devra s’effectuer cette opération de transformation. Ce taux peut, le cas échéant, être ajusté en application des articles 18 et 19.

S e c t i o n 2

P e r f e c t i onn emen t a c t i f

Article 168

Champ d’application

1. Sans préjudice de l’article 142, le régime du perfectionne- ment actif permet de mettre en œuvre dans le territoire douanier de la Communauté, pour leur faire subir une ou plusieurs opéra- tions de transformation, des marchandises non communautaires, sans que ces marchandises soient soumises:

a) aux droits à l’importation;

b) aux autres impositions, conformément aux autres disposi- tions pertinentes;

c) aux mesures de politique commerciale dans la mesure où elles n’interdisent pas l’entrée de marchandises dans le terri- toire douanier de la Communauté ou leur sortie de ce territoire.

2. Le régime du perfectionnement actif ne peut être utilisé, dans les cas autres que la réparation et la destruction, que si les marchandises admises sous ce régime peuvent être identifiées dans les produits transformés, sans préjudice de l’utilisation d’aides à la production.

Dans les cas visés à l’article 142, le régime ne peut être utilisé que si le respect des conditions définies en ce qui concerne les mar- chandises équivalentes peut être vérifié.

3. Outre les paragraphes 1 et 2, le régime du perfectionnement actif peut aussi être utilisé pour les marchandises suivantes:

a) marchandises appelées à subir des opérations visant à assu- rer leur conformité aux spécifications techniques nécessaires à leur mise en libre pratique;

b) marchandises devant faire l’objet des manipulations usuelles visées à l’article 141.

Article 169

Délai d’apurement

1. Les autorités douanières fixent le délai dans lequel le régime du perfectionnement actif doit être apuré, conformément aux dis- positions de l’article 138.

Ce délai court à partir de la date à laquelle les marchandises non communautaires sont placées sous le régime et est déterminé en tenant compte de la durée nécessaire à la réalisation des opéra- tions de transformation et à l’apurement du régime.

2. Les autorités douanières peuvent proroger pour une durée raisonnable le délai fixé conformément au paragraphe 1, sur demande dûment justifiée du titulaire de l’autorisation.

L’autorisation peut préciser qu’un délai commençant à courir au cours d’un mois, d’un trimestre ou d’un semestre civil expire le dernier jour, selon le cas, d’un mois, d’un trimestre ou d’un semes- tre ultérieur.

3. En cas d’exportation anticipée conformément à l’article 142, paragraphe 2, point b), les autorités douanières fixent le délai dans lequel les marchandises non communautaires doivent être décla- rées pour le régime. Ce délai court à compter de la date de l’accep- tation de la déclaration d’exportation des produits transformés obtenus à partir des marchandises équivalentes correspondantes.

Article 170

Réexportation temporaire pour transformation complémentaire

Sous réserve de la délivrance d’une autorisation des autorités douanières, tout ou partie desmarchandises placées sous le régime du perfectionnement actif ou des produits transformés peuvent faire l’objet d’une réexportation temporaire en vue d’opérations de transformation complémentaire à effectuer en dehors du territoire douanier de la Communauté, selon les conditions fixées pour le régime du perfectionnement passif.

S e c t i o n 3

P e r f e c t i onn emen t p a s s i f

Article 171

Champ d’application

1. Le régime du perfectionnement passif permet d’exporter temporairement des marchandises communautaires hors du ter- ritoire douanier de la Communauté en vue de les soumettre à des opérations de transformation. Les produits transformés résultant de ces opérations peuvent être mis en libre pratique en exonéra- tion totale ou partielle des droits à l’importation sur demande du titulaire de l’autorisation ou de toute autre personne établie sur le territoire douanier de la Communauté, à condition qu’elle ait obtenu le consentement du titulaire de l’autorisation et que les conditions de l’autorisation soient remplies.

2. Les marchandises communautaires suivantes ne peuvent pas être placées sous le régime du perfectionnement passif:

a) marchandises dont l’exportation donne lieu à un rembourse- ment ou à une remise des droits à l’importation;

b) marchandises qui, préalablement à leur exportation, avaient été mises en libre pratique en exonération ou à un taux réduit de droits en raison de leur destination particulière, aussi long- temps que les finalités de cette destination particulière ne sont pas remplies, à moins que ces marchandises ne doivent subir des opérations de réparation;

c) marchandises dont l’exportation donne lieu à l’octroi de res- titutions à l’exportation;

L 145/52 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

d) marchandises pour lesquelles un avantage financier autre que les restitutions visées au point c) est octroyé dans le cadre de la politique agricole commune en raison de l’exportation de ces marchandises.

3. Dans les cas non couverts par les articles 172 et 173 et ceux impliquant des droits ad valorem, le montant des droits à l’impor- tation est calculé sur la base du coût de l’opération de transfor- mation exécutée hors du territoire douanier de la Communauté.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant les modalités de ce calcul et les règles applicables en cas de droits spécifiques, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle prévue à l’article 184, paragraphe 4.

4. Les autorités douanières fixent le délai dans lequel les mar- chandises d’exportation temporaire doivent être réimportées, sous forme de produits transformés, dans le territoire douanier de la Communauté et être mises en libre pratique pour pouvoir béné- ficier de l’exonération totale ou partielle des droits à l’importation. Elles peuvent le prolonger pour une durée raisonnable sur demande dûment justifiée du titulaire de l’autorisation.

Article 172

Marchandises réparées gratuitement

1. Des marchandises bénéficient d’une exonération totale des droits à l’importation s’il est établi, à la satisfaction des autorités douanières, qu’elles ont été réparées gratuitement, soit en raison d’une obligation contractuelle ou légale de garantie, soit par suite de l’existence d’un vice de fabrication ou d’un défaut matériel.

2. Le paragraphe 1 n’est pas applicable lorsqu’il a été tenu compte du vice de fabrication ou du défaut matériel au moment de la première mise en libre pratique des marchandises en question.

Article 173

Système des échanges standard

1. Le système des échanges standard permet, conformément aux paragraphes 2 à 5, de substituer un produit importé, ci-après dénommé «produit de remplacement», à un produit compensateur.

2. Les autorités douanières permettent le recours au système des échanges standard lorsque l’opération de transformation consiste en une réparation de marchandises communautaires défectueuses autres que celles soumises à des mesures adoptées dans le cadre de la politique agricole commune ou des régimes spécifiques applicables à certaines marchandises résultant de la transformation de produits agricoles.

3. Les produits de remplacement doivent relever du même code à huit chiffres de la nomenclature combinée, être de même qualité commerciale et présenter les mêmes caractéristiques tech- niques que les marchandises défectueuses si ces dernières avaient fait l’objet d’une réparation.

4. Si les marchandises défectueuses ont été utilisées avant l’exportation, les produits de remplacement doivent aussi l’avoir été.

Les autorités douanières dérogent toutefois à la condition énon- cée au premier alinéa si le produit de remplacement a été livré gra- tuitement, soit en raison d’une obligation contractuelle ou légale de garantie, soit par suite de l’existence d’un défaut matériel ou d’un vice de fabrication.

5. Les dispositions applicables aux produits transformés s’appliquent aussi aux produits de remplacement.

Article 174

Importation préalable de produits de remplacement

1. Les autorités douanières autorisent, dans les conditions fixées par elles et à la demande de la personne concernée, que les produits de remplacement soient importés préalablement à l’exportation des marchandises défectueuses.

En cas d’importation préalable d’un produit de remplacement, une garantie est constituée, couvrant le montant du droit à l’importa- tion qui serait exigible si les marchandises défectueuses n’étaient pas exportées conformément au paragraphe 2.

2. L’exportation des marchandises défectueuses doit être réali- sée dans un délai de deux mois à compter de l’acceptation, par les autorités douanières, de la déclaration de mise en libre pratique des produits de remplacement.

3. Lorsque, dans des circonstances exceptionnelles, les mar- chandises défectueuses ne peuvent pas être exportées dans le délai visé au paragraphe 2, les autorités douanières peuvent le proro- ger pour une durée raisonnable à la demande dûment justifiée de la personne concernée.

TITRE VIII

SORTIE DE MARCHANDISES DU TERRITOIRE DOUANIER DE LA COMMUNAUTÉ

CHAPITRE 1

Marchandises quittant le territoire douanier

Article 175

Obligation de dépôt d’une déclaration préalable à la sortie

1. Les marchandises appelées à quitter le territoire douanier de la Communauté sont couvertes par une déclaration préalable à la sortie déposée au bureau de douane compétent ou mise à sa dis- position avant que les marchandises ne sortent du territoire doua- nier de la Communauté.

Le premier alinéa ne s’applique toutefois pas aux marchandises acheminées par un moyen de transport ne faisant que traverser les eaux territoriales ou l’espace aérien du territoire douanier de la Communauté, sans s’y arrêter.

2. La déclaration préalable à la sortie revêt une des formes suivantes:

a) lorsque les marchandises quittant le territoire douanier de la Communauté sont placées sous un régime douanier aux fins duquel une déclaration en douane est requise, la déclaration en douane correspondante;

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/53

b) une notification de réexportation, conformément à l’article 179;

c) lorsque ni une déclaration en douane, ni une notification de réexportation n’est requise, la déclaration sommaire de sortie visée à l’article 180.

3. La déclaration préalable à la sortie doit comporter au moins les énonciations à faire figurer dans la déclaration sommaire de sortie.

Article 176

Mesures fixant certaines modalités détaillées

1. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, concernant:

a) les cas et les conditions dans lesquels des marchandises quit- tant le territoire douanier de la Communauté ne font pas l’objet d’une déclaration préalable à la sortie;

b) les conditions dans lesquelles l’obligation de déposer une déclaration préalable à la sortie peut faire l’objet d’une déro- gation ou d’un aménagement;

c) le délai dans lequel la déclaration préalable à la sortie doit être déposée ou rendue disponible avant que les marchandises ne quittent le territoire douanier de la Communauté;

d) les éventuelles exceptions et modulations autorisées par rap- port au délai visé au point c);

e) la désignation du bureau de douane compétent où la décla- ration préalable à la sortie doit être déposée ou mise à dispo- sition et où l’analyse de risque et les contrôles à l’exportation et à la sortie effectués en fonction du risque doivent être réalisés.

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

2. Pour l’adoption de ces mesures, il est tenu compte des élé- ments suivants:

a) les circonstances particulières,

b) l’application de ces mesures à certains types de flux de mar- chandises, de modes de transport ou d’opérateurs économiques,

c) les accords internationaux prévoyant des dispositions spéci- fiques en matière de sécurité.

Article 177

Surveillance douanière et formalités de sortie

1. Les marchandises qui sortent du territoire douanier de la Communauté sont soumises à la surveillance douanière et peu- vent faire l’objet de contrôles douaniers. Le cas échéant, les auto- rités douanières peuvent, en application des mesures arrêtées en vertu du paragraphe 5, déterminer l’itinéraire que doivent emprunter les marchandises quittant le territoire douanier de la Communauté et le délai à respecter à cette fin.

2. Les marchandises appelées à quitter le territoire douanier de la Communauté sont présentées en douane au bureau de douane compétent du lieu où les marchandises quittent le territoire doua- nier de la Communauté et sont soumises à l’application des for- malités de sortie, notamment, selon le cas:

a) le remboursement ou la remise des droits à l’importation ou le paiement de restitutions à l’exportation;

b) la perception des droits à l’exportation;

c) les formalités requises conformément aux dispositions en vigueur en matière d’autres impositions;

d) l’application d’interdictions ou de restrictions justifiées par des raisons, entre autres, de moralité publique, d’ordre public, de sécurité publique, de protection de la santé et de la vie des personnes et des animaux ou de préservation des végétaux, de protection de l’environnement, de protection des trésors nationaux ayant une valeur artistique, historique ou archéo- logique et la protection de la propriété industrielle ou com- merciale, y compris le contrôle des précurseurs chimiques, des marchandises portant atteinte à certains droits de pro- priété intellectuelle et des sommes d’argent liquide quittant la Communauté, ainsi que la mise en œuvre de mesures de conservation et de gestion des ressources de pêche et de mesures de politique commerciale.

3. Les marchandises quittant le territoire douanier de la Com- munauté sont présentées en douane:

a) soit par la personne qui exporte les marchandises hors du ter- ritoire douanier de la Communauté;

b) soit par la personne au nom ou pour le compte de laquelle agit la personne qui exporte les marchandises hors du terri- toire douanier de la Communauté;

c) soit par la personne qui a pris en charge le transport des mar- chandises avant leur exportation hors du territoire douanier de la Communauté.

4. La mainlevée pour la sortie est accordée à condition que les marchandises en cause quittent le territoire douanier de la Com- munauté dans l’état qui était le leur au moment de l’acceptation de la déclaration préalable à la sortie.

5. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures d’application des paragraphes 1, 2 et 3 du présent article.

CHAPITRE 2

Exportation et réexportation

Article 178

Marchandises communautaires

1. Les marchandises communautaires appelées à quitter le ter- ritoire douanier de la Communauté sont placées sous le régime de l’exportation.

L 145/54 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

2. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux marchandises suivantes:

a) marchandises placées sous le régime de la destination parti- culière ou du perfectionnement passif;

b) marchandises placées sous le régime du transit interne ou quittant temporairement le territoire douanier de la Commu- nauté, conformément à l’article 103.

3. La Commission arrête, conformément à la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les mesures éta- blissant les formalités d’exportation applicables aux marchandi- ses placées sous le régime de l’exportation, de la destination particulière ou du perfectionnement passif.

Article 179

Marchandises non communautaires

1. Les marchandises non communautaires appelées à quitter le territoire douanier de la Communauté sont soumises à une noti- fication de réexportation à déposer au bureau de douane compé- tent, ainsi qu’aux formalités de sortie.

2. Les articles 104 à 124 s’appliquent, mutatis mutandis, à la notification de réexportation.

3. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux marchandises suivantes:

a) marchandises placées sous le régime du transit externe et ne faisant que traverser le territoire douanier de la Communauté;

b) marchandises transbordées dans ou directement réexportées d’une zone franche;

c) marchandises placées sous le régime du dépôt temporaire, directement réexportées d’une installation de stockage tem- poraire agréée.

Article 180

Déclaration sommaire de sortie

1. Lorsque des marchandises sont appelées à quitter le terri- toire douanier de la Communauté et qu’une déclaration en douane ou une notification de réexportation n’est pas requise, une décla- ration sommaire de sortie est déposée au bureau de douane com- pétent, conformément à l’article 175.

2. La déclaration sommaire de sortie est établie en utilisant des techniques électroniques de traitement des données. Des docu- ments commerciaux, portuaires ou de transport peuvent être uti- lisés, sous réserve qu’ils comportent les énonciations nécessaires à une déclaration sommaire de sortie.

3. Dans des cas exceptionnels, les autorités douanières peuvent accepter des déclarations sommaires de sortie établies sur support papier, sous réserve qu’elles permettent d’assurer le même niveau de gestion du risque que celui des déclarations sommaires de sor- tie établies à l’aide des techniques électroniques de traitement des données et que les conditions applicables à l’échange de ces don- nées avec d’autres bureaux de douane puissent être satisfaites.

Les autorités douanières peuvent accepter que le dépôt de la décla- ration sommaire de sortie soit remplacé par le dépôt d’une noti- fication et l’accès aux données figurant dans la déclaration sommaire se trouvant dans le système informatique de l’opérateur économique.

4. La déclaration sommaire de sortie est déposée par une des personnes suivantes:

a) la personne qui achemine les marchandises ou assume la res- ponsabilité de leur transport hors du territoire douanier de la Communauté;

b) l’exportateur, l’expéditeur ou toute autre personne au nom ou pour le compte de laquelle les personnes visées au point a) agissent;

c) toute personne en mesure de présenter ou de faire présenter les marchandises en question aux autorités douanières compétentes.

Article 181

Rectification de la déclaration sommaire de sortie

Le déclarant est autorisé, à sa demande, à rectifier une ou plusieurs des énonciations de la déclaration sommaire de sortie après le dépôt de celle-ci.

Toutefois, aucune rectification n’est possible après que les autori- tés douanières:

a) ont informé la personne qui a déposé la déclaration som- maire qu’elles ont l’intention d’examiner les marchandises;

b) ont constaté l’inexactitude des énonciations en question, ou

c) ont déjà autorisé l’enlèvement des marchandises.

Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du pré- sent règlement, en le complétant, établissant des dérogations au point c), deuxième alinéa, du présent article, sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

CHAPITRE 3

Exonération des droits à l’exportation

Article 182

Exportation temporaire

1. Sans préjudice de l’article 171, les marchandises commu- nautaires peuvent être exportées temporairement hors du terri- toire douanier de la Communauté et bénéficier d’une exonération des droits à l’exportation, sous réserve de leur réimportation.

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/55

2. La Commission peut, selon à la procédure de réglementa- tion visée à l’article 184, paragraphe 2, arrêter les mesures d’appli- cation du présent article.

TITRE IX

COMITÉ DU CODE DES DOUANES ET DISPOSITIONS FINALES

CHAPITRE 1

Comité du code des douanes

Article 183

Modalités d’application complémentaires

1. La Commission arrête, selon la procédure de réglementation visée à l’article 184, paragraphe 2, les règles nécessaires à l’inter- opérabilité des systèmes douaniers électroniques des États mem- bres, ainsi que celles relatives aux composants communautaires pertinents, afin de susciter une coopération accrue fondée sur l’échange de données électroniques entre les autorités douanières, entre ces autorités et la Commission et entre ces autorités et les opérateurs économiques.

2. Les mesures visant à modifier les éléments non essentiels du présent règlement, en le complétant, établissant:

a) les conditions dans lesquelles la Commission peut arrêter des décisions invitant les États membres à révoquer ou modifier une décision, autre que celles visées à l’article 20, paragra- phe 8, point c), délivrée dans le cadre de la législation doua- nière qui s’écarte de décisions comparables prises par d’autres autorités compétentes et qui remet ainsi en cause l’applica- tion uniforme de la législation douanière;

b) les autres modalités d’application, si nécessaire, notamment lorsque la Communauté a accepté des engagements et des obligations dans le cadre d’accords internationaux, qui exi- gent une adaptation des dispositions du code;

c) les autres cas et conditions dans lesquels l’application du pré- sent code peut être simplifiée,

sont arrêtées en conformité avec la procédure de réglementation avec contrôle visée à l’article 184, paragraphe 4.

Article 184

Comité

1. La Commission est assistée du comité du code des douanes, ci-après dénommé «le comité».

2. Dans le cas où il est fait référence au présent paragraphe, les articles 5 et 7 de la décision 1999/468/CE s’appliquent, dans le respect des dispositions de l’article 8 de celle-ci.

La période prévue à l’article 5, paragraphe 6, de la décision 1999/468/CE est fixée à trois mois.

3. Dans le cas où il est fait référence au présent paragraphe, les articles 4 et 7 de la décision 1999/468/CE s’appliquent, dans le respect des dispositions de l’article 8 de celle-ci.

La période prévue à l’article 4, paragraphe 3, de la décision 1999/468/CE est fixée à trois mois.

4. Dans le cas où il est fait référence au présent paragraphe, l’article 5 bis, paragraphe 1 à 4, et l’article 7 de la décision 1999/468/CE s’appliquent, dans le respect des dispositions de l’article 8 de celle-ci.

Article 185

Autres questions

Le comité peut examiner toute question relative à la législation douanière, qui est soulevée par son président, soit à l’initiative de la Commission, soit à la demande du représentant d’un État mem- bre, notamment en ce qui concerne:

a) tous problèmes résultant de l’application de la législation douanière;

b) toute position à adopter par la Communauté dans les comi- tés et groupes de travail institués par des accords internatio- naux se rapportant à la législation douanière ou en application de ceux-ci.

CHAPITRE 2

Dispositions finales

Article 186

Abrogation

Les règlements (CEE) no 3925/91, (CEE) no 2913/92 et (CE) no 1207/2001 sont abrogés.

Les références aux règlements abrogés s’entendent comme faites au présent règlement et sont à lire selon les tableaux de corres- pondance figurant en annexe.

Article 187

Entrée en vigueur

Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.

L 145/56 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Article 188

Application

1. L’article 1er, paragraphe 3, deuxième alinéa, l’article 5, para- graphe 1, deuxième alinéa, l’article 5, paragraphe 2, premier ali- néa, l’article 10, paragraphe 2, l’article 11, paragraphe 3, l’article 12, paragraphe 2, deuxième alinéa, l’article 15, paragra- phe 1, l’article 16, paragraphe 5, l’article 18, paragraphe 4, l’arti- cle 19, paragraphe 5, l’article 20, paragraphes 7, 8 et 9, l’article 24, paragraphe 3, deuxième alinéa, l’article 25, paragraphe 3, l’arti- cle 28, paragraphe 3, l’article 30, paragraphe 2, l’article 31, para- graphe 3, l’article 33, paragraphe 5, l’article 38, l’article 39, paragraphes 3 et 6, l’article 43, l’article 54, l’article 55, paragra- phe 2, deuxième alinéa, l’article 56, paragraphe 9, l’article 57, paragraphe 3, l’article 58, deuxième alinéa, l’article 59, paragra- phe 1, deuxième alinéa, l’article 62, paragraphe 3, l’article 63, paragraphe 3, l’article 65, paragraphe 3, l’article 67, paragraphe 1, troisième alinéa, l’article 71, l’article 72, paragraphe 3, premier ali- néa, l’article 76, l’article 77, paragraphe 3, l’article 78, paragra- phe 1, deuxième alinéa, l’article 78, paragraphe 5, l’article 85, l’article 86, paragraphe 7, l’article 87, paragraphe 3, premier ali- néa, l’article 88, paragraphe 4, deuxième alinéa, l’article 89, para- graphe 2, l’article 93, paragraphe 2, l’article 101, paragraphe 2, l’article 103, l’article 105, paragraphe 2, l’article 106, paragra- phe 4, premier alinéa, l’article 107, paragraphe 3, l’article 108, paragraphe 1, deuxième alinéa, l’article 108, paragraphe 4, l’arti- cle 109, paragraphes 2 et 3, l’article 110, paragraphe 1, troisième alinéa, l’article 111, paragraphe 3, l’article 112, paragraphe 4,

l’article 113, paragraphe 3, l’article 114, paragraphe 2, deuxième alinéa, l’article 115, paragraphe 2, l’article 116, paragraphe 2, pre- mier alinéa, l’article 119, paragraphe 3, l’article 122, l’article 124, paragraphe 2, l’article 128, l’article 134, l’article 136, paragra- phe 2, premier alinéa, l’article 136, paragraphe 3, deuxième ali- néa, l’article 136, paragraphe 4, quatrième alinéa, l’article 137, paragraphe 2, l’article 140, paragraphe 2, l’article 142, paragra- phe 1, quatrième alinéa, l’article 142, paragraphe 2, deuxième ali- néa, l’article 142, paragraphe 3, deuxième alinéa, l’article 143, l’article 144, paragraphe 2, l’article 145, paragraphe 3, deuxième alinéa, l’article 148, paragraphe 2, deuxième alinéa, l’article 150, paragraphe 3, l’article 151, paragraphe 5, l’article 164, premier alinéa, l’article 171, paragraphe 3, deuxième alinéa, l’article 176, paragraphe 1, l’article 177, paragraphe 5, l’article 178, paragra- phe 3, l’article 181, paragraphe 3, l’article 182, paragraphe 2, l’article 183, paragraphes 1 et 2, sont applicables à partir du 24 juin 2008.

2. Toutes les autres dispositions sont applicables dès que les dispositions d’application arrêtées sur la base des articles visés au premier paragraphe sont applicables. Les dispositions d’applica- tion entrent en vigueur le 24 juin 2009 au plus tôt.

Nonobstant l’entrée en vigueur des dispositions d’application, les dispositions du présent règlement visées au présent paragraphe sont applicables à partir du 24 juin 2013 au plus tard.

3. L’article 30, paragraphe 1, s’applique à partir du 1er janvier 2011.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Fait à Strasbourg, le 23 avril 2008.

Par le Parlement européen Le président

H.-G. PÖTTERING

Par le Conseil Le président J. LENARČIČ

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/57

ANNEXE

TABLEAUX DE CORRESPONDANCE

1. Règlement (CEE) no 2913/92

Règlement (CEE) no 2913/92 Présent règlement

Article 1er Article 4

Article 2 Article 1er

Article 3 Article 3

Article 4 Article 4

Article 4, points 4 bis à 4 quinquies

Article 5 Articles 11 et 12

Article 5 bis Articles 13, 14 et 15

Article 6 Article 16

Article 7 Article 16

Article 8 Article 18

Article 9 Article 19

Article 10 Article 16

Article 11 Articles 8 et 30

Article 12 Article 20

Article 13 Articles 25 et 26

Article 14 Article 9

Article 15 Article 6

Article 16 Article 29

Article 17 Article 32

Article 18 Article 31

Article 19 Articles 116 et 183

Article 20 Articles 33 et 34

Article 21 Article 33

Article 22 Article 35

Article 23 Article 36

Article 24 Article 36

Article 25 —

Article 26 Article 37

Article 27 Article 39

Article 28 Article 40

Article 29 Article 41

Article 30 Article 42

Article 31 Article 42

Article 32 Article 43

Article 33 Article 43

Article 34 Article 43

Article 35 Article 31

Article 36 Article 41

L 145/58 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Règlement (CEE) no 2913/92 Présent règlement

Article 36 bis Article 87

Article 36 ter Articles 5, 88 et 89

Article 36 quater Article 90

Article 37 Article 91

Article 38 Articles 92 et 93

Article 39 Article 94

Article 40 Article 95

Article 41 Article 95

Article 42 Article 91

Article 43 —

Article 44 —

Article 45 —

Article 46 Article 96

Article 47 Article 96

Article 48 Article 97

Article 49 —

Article 50 Articles 98 et 151

Article 51 Articles 151 et 152

Article 52 Article 152

Article 53 Article 151

Article 54 Article 99

Article 55 Article 100

Article 56 Article 125

Article 57 Article 126

Article 58 Articles 91 et 97

Article 59 Article 104

Article 60 Article 105

Article 61 Article 107

Article 62 Article 108

Article 63 Article 112

Article 64 Article 111

Article 65 Article 113

Article 66 Article 114

Article 67 Article 112

Article 68 Article 117

Article 69 Article 118

Article 70 Article 119

Article 71 Article 120

Article 72 Article 121

Article 73 Article 123

Article 74 Article 124

Article 75 Article 126

Article 76 Articles 108, 109, 110 et 112

Article 77 Articles 107 et 108

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/59

Règlement (CEE) no 2913/92 Présent règlement

Article 78 Article 27

Article 79 Article 129

Article 80 —

Article 81 Article 115

Article 82 Article 166

Article 83 Article 102

Article 84 Article 135

Article 85 Article 136

Article 86 Article 136

Article 87 Article 136

Article 87 bis

Article 88 Article 136

Article 89 Article 138

Article 90 Article 139

Article 91 Articles 140 et 144

Article 92 Article 146

Article 93 Article 147

Article 94 Articles 62, 63, 136 et 146

Article 95 Articles 136 et 146

Article 96 Article 146

Article 97 Article 143

Article 98 Articles 143, 148 et 153

Article 99 Article 153

Article 100 Article 136

Article 101 Article 149

Article 102 Article 149

Article 103 —

Article 104 Article 136

Article 105 Article 137

Article 106 Articles 137 et 154

Article 107 Article 137

Article 108 Article 150

Article 109 Articles 141 et 143

Article 110 Article 153

Article 111 Article 140

Article 112 Article 53

Article 113 —

Article 114 Articles 142 et 168

Article 115 Articles 142 et 143

Article 116 Article 136

Article 117 Article 136

Article 118 Article 169

Article 119 Article 167

Article 120 Article 143

L 145/60 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Règlement (CEE) no 2913/92 Présent règlement

Article 121 Articles 52 et 53

Article 122 Articles 52 et 53

Article 123 Article 170

Article 124 —

Article 125 —

Article 126 —

Article 127 —

Article 128 —

Article 129 —

Article 130 Article 168

Article 131 Article 143

Article 132 Article 136

Article 133 Article 136

Article 134 —

Article 135 Article 53

Article 136 Article 53

Article 137 Article 162

Article 138 Article 136

Article 139 Article 162

Article 140 Article 163

Article 141 Article 164

Article 142 Articles 143 et 164

Article 143 Articles 47 et 165

Article 144 Articles 47, 52 et 53

Article 145 Articles 48 et 171

Article 146 Articles 143 et 171

Article 147 Article 136

Article 148 Article 136

Article 149 Article 171

Article 150 Article 171

Article 151 Article 171

Article 152 Article 172

Article 153 Article 171

Article 154 Articles 173 et 174

Article 155 Article 173

Article 156 Article 173

Article 157 Article 174

Article 158 —

Article 159 —

Article 160 —

Article 161 Articles 176, 177 et 178

Article 162 Article 177

Article 163 Article 145

Article 164 Articles 103 et 145

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/61

Règlement (CEE) no 2913/92 Présent règlement

Article 165 Article 143

Article 166 Article 148

Article 167 Articles 155 et 156

Article 168 Article 155

Article 168 bis

Article 169 Articles 157 et 158

Article 170 Articles 157 et 158

Article 171 Article 150

Article 172 Article 156

Article 173 Articles 141 et 159

Article 174 —

Article 175 Article 159

Article 176 Article 137

Article 177 Article 160

Article 178 Article 53

Article 179 —

Article 180 Article 161

Article 181 Article 160

Article 182 Articles 127, 168 et 179

Article 182 bis Article 175

Article 182 ter Article 176

Article 182 quater Articles 176, 179 et 180

Article 182 quinquies Articles 5, 180 et 181

Article 183 Article 177

Article 184 —

Article 185 Articles 130 et 131

Article 186 Article 130

Article 187 Article 132

Article 188 Article 133

Article 189 Article 56

Article 190 Article 58

Article 191 Article 56

Article 192 Articles 57 et 58

Article 193 Article 59

Article 194 Article 59

Article 195 Article 61

Article 196 Article 60

Article 197 Article 59

Article 198 Article 64

Article 199 Article 65

Article 200 —

Article 201 Article 44

Article 202 Article 46

Article 203 Article 46

L 145/62 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008

Règlement (CEE) no 2913/92 Présent règlement

Article 204 Articles 46 et 86

Article 205 Article 46

Article 206 Articles 46 et 86

Article 207 Article 86

Article 208 Article 47

Article 209 Article 48

Article 210 Article 49

Article 211 Article 49

Article 212 Article 50

Article 212a Article 53

Article 213 Article 51

Article 214 Articles 52 et 78

Article 215 Articles 55 et 66

Article 216 Article 45

Article 217 Articles 66 et 69

Article 218 Article 70

Article 219 Article 70

Article 220 Articles 70 et 82

Article 221 Articles 67 et 68

Article 222 Article 72

Article 223 Article 73

Article 224 Article 74

Article 225 Article 74

Article 226 Article 74

Article 227 Article 75

Article 228 Article 76

Article 229 Article 77

Article 230 Article 73

Article 231 Article 73

Article 232 Article 78

Article 233 Article 86

Article 234 Article 86

Article 235 Article 4

Article 236 Articles 79, 80, et 84

Article 237 Articles 79 et 84

Article 238 Articles 79, 81 et 84

Article 239 Articles 79, 83, 84, et 85

Article 240 Article 79

Article 241 Article 79

Article 242 Article 79

Article 243 Article 23

Article 244 Article 24

Article 245 Article 23

Article 246 Article 22

4.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne L 145/63

Règlement (CEE) no 2913/92 Présent règlement

Article 247 Article 183

Article 247 bis Article 184

Article 248 Article 183

Article 248 bis Article 184

Article 249 Article 185

Article 250 Articles 17, 120 et 121

Article 251 Article 186

Article 252 Article 186

Article 253 Article 187

2. Règlements (CEE) no 3925/91 et (CE) no 1207/2001

Règlements abrogés Présent règlement

Règlement (CEE) no 3925/91 Article 28

Règlement (CE) no 1207/2001 Article 39

L 145/64 FR Journal officiel de l’Union européenne 4.6.2008


Législation Se rapporte à (1 texte(s)) Se rapporte à (1 texte(s))
Aucune donnée disponible

N° WIPO Lex EU115