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Malaisie : fixer les savoirs pour relier le passé à l’avenir

Février 2015

Par Ramesh Pillai, secrétaire exécutif, Association malaisienne pour la créativité et l’innovation (MACRI), Kuala Lumpur (Malaisie)

Dans le domaine de l’innovation sociale, une initiative édifiante mobilise des jeunes de toute la Malaisie en les encourageant à redécouvrir et à fixer les savoirs, les manières de penser et la sagesse des anciens du pays. Lancé en décembre 2012 par l’Association malaisienne pour la créativité et l’innovation (MACRI), le projet phare intitulé “Liens : relier le passé à l’avenir” porte sur le partage intergénérationnel des savoirs dans le double but de redécouvrir et de mettre en valeur les savoirs d’une multitude d’inventeurs et de créateurs communautaires à travers le pays.

Depuis 2007, la MACRI œuvre à la promotion d’une culture de la créativité et de l’innovation en Malaisie, l’un des pays les plus riches en biodiversité et en diversité culturelle au monde. Avec le projet Liens, ses activités prennent une nouvelle dimension puisqu’elles cherchent à renforcer la culture de la créativité chez les jeunes, à susciter le respect envers les pratiques et coutumes des anciens et à donner la possibilité de déceler des actifs de propriété intellectuelle susceptibles de présenter un potentiel commercial.

Mme Marzalina, responsable du projet Liens, explique à des jeunes les propriétés des feuilles de garcinia à l’intérieur du jardin ethnobotanique de l’Institut de recherche forestière de Malaisie (FRIM). (Photo: MACRI)

Le projet s’inspire des travaux de M. Anil K. Gupta, vice-président directeur général de la Fondation nationale pour l’innovation de l’Inde. M. Gupta défend la cause des communautés de créateurs et des inventeurs locaux. Ses travaux, qui s’emploient à mettre en lumière la diversité des savoirs traditionnels que recèlent les communautés, nous ont convaincus, mes collègues de la MACRI et moi-même, de la nécessité de trouver un moyen de fixer le savoir-faire et la sagesse dont regorgent les communautés de Malaisie et de déceler d’éventuelles possibilités de création de revenus au titre de la propriété intellectuelle.

L’urgence de cette démarche m’est apparue au détour d’une conversation avec M. Gupta, celui-ci ayant fait observer qu’“une personne âgée qui s’éteint, c’est une bibliothèque qui brûle” et précisé que les savoirs traditionnels se perdaient à un rythme sans précédent.

“L’idée d’amener les petits-enfants à recueillir les témoignages et l’expérience de leurs grands-parents est un noble objectif”, a-t-il déclaré en découvrant l’existence du projet Liens, ajoutant qu’il “constituerait un excellent tremplin pour découvrir la créativité selon un apprentissage expérientiel tout en donnant la possibilité d’élaborer des solutions novatrices.”

Ce point de vue était largement partagé et de nombreuses personnes furent séduites à l’idée, dans le cadre du projet, de collecter des informations sur les savoirs traditionnels, les pratiques et le savoir-faire des anciens de façon à ce que les communautés concernées puissent en tirer un avantage économique. En novembre 2011, une réunion organisée conjointement par la MACRI et la Fondation malaisienne pour l’innovation en marge du Forum de l’innovation de Kuala Lumpur attira près d’un millier de participants, dont des experts en développement communautaire et social, en recherche sur les plantes médicinales, en propriété intellectuelle et en gestion d’événements et des éducateurs.

Ses objectifs correspondant à ceux d’autres initiatives nationales, à l’image du projet de la Multimedia Corporation of Malaysia (MDec) visant à promouvoir les compétences numériques de jeunes Malaisiens, le projet bénéficia d’une nouvelle impulsion. “Insuffler un esprit d’innovation et de créativité et mettre au jour de nouvelles sources de savoirs ancestraux pour les mettre en valeur est un projet particulièrement opportun”, fait observer Sumitra Nair, directrice de la Digital Malaysia Youth Cluster & Initiative au sein de la MDec. “De nos jours, les jeunes sont nombreux à se passionner pour les nouvelles technologies et ils expriment leurs idées de manière très créative. Le projet Liens favorise le respect entre les générations et l’intérêt envers le recueil et le partage de savoirs. Cet exercice permettra également de créer une base de données numérique sur les savoirs locaux qui pourrait au bout du compte ouvrir des perspectives sur les plans socioéconomique et commercial.”

L’une des rencontres les plus marquantes eut lieu dans la réserve naturelle de l’Institut de recherche forestière de Malaisie (FRIM). Des centaines de jeunes à la fois curieux et enthousiastes armés d’appareils photos ont convergé vers la réserve pour s’entretenir avec des personnes âgées. Plus de 50 clips furent réalisés en l’espace de 24 heures. (Photo: MACRI)

Mobiliser la jeunesse

Forte de son expérience acquise en travaillant auprès d’écoles et d’établissements d’enseignement supérieur, la MACRI était idéalement placée pour mobiliser des jeunes en faveur du projet. Pour éveiller leur intérêt, nous avons lancé un concours multimédia intitulé “La sagesse écologique des anciens” qui les mettait au défi de mettre au jour et de faire connaître le savoir-faire, la créativité et les valeurs de générations antérieures.

Nous les avons également encouragés à consigner des astuces ou des éléments de savoir traditionnel qui leur auraient été transmis par leurs aïeux sur des cartes postales intitulées “Mes liens de valeur” (voir encadré) et à les transmettre au projet Liens.

La MACRI a par ailleurs entamé une collaboration avec le très charismatique Michael Teoh, véritable icône dont la participation a permis de mobiliser de nombreux jeunes en faveur du projet. En sus d’animer une série d’ateliers, il a contribué à la désignation des Jeunes ambassadeurs du projet Liens, lesquels jouent un rôle fondamental dans la promotion et l’organisation de la campagne sur les réseaux sociaux. Les années précédentes, certains de ces Jeunes ambassadeurs avaient même créé des vidéos de promotion sur de la musique originale de techno-ethnic-fusion.

L’édition 2013 du concours a attiré près de 500 participants, contre 525 en 2014, preuve de la popularité non démentie du projet.

“Le projet Liens est une excellente idée. Les jeunes d’aujourd’hui devraient être fiers de la sagesse de leurs grands-parents et prendre conscience de l’importance de leur vécu et de l’héritage qu’ils leur laissent”, explique Michael Teoh. “J’ai vu le projet Liens revenir à son point de départ avec des centaines d’anecdotes et de témoignages édifiants de la génération passée partagés par les jeunes. Je suis très honoré d’être associé à cette noble initiative. Il est de notre responsabilité à nous, les jeunes, de ne pas laisser nos traditions et notre patrimoine s’éteindre, pour notre propre bien mais aussi pour assurer un avenir meilleur.”

Mobiliser les anciens

Pour boucler la boucle, nous devions inciter des personnes âgées à nous faire part de leurs témoignages et à partager leurs savoirs. Pour ce faire, nous nous sommes associés au programme sur les personnes âgées du Ministère de l’unité nationale et avons organisé une série de rencontres improvisées où les aînés étaient invités à raconter leur expérience aux plus jeunes. L’une des rencontres les plus marquantes eut lieu dans la réserve naturelle de l’Institut de recherche forestière de Malaisie (FRIM). Des centaines de jeunes à la fois curieux et enthousiastes armés d’appareils photos ont convergé vers la réserve, un lieu particulièrement propice pour prendre des photos ou réaliser des vidéos. Leur défi consistait à aller à la rencontre des anciens et à rendre compte (sous forme de vidéo ou de photoreportage) du plus grand nombre de récits instructifs possible en une journée. Plus de 50 documents furent déposés en 24 heures.

Fixer le savoir-faire des communautés

Nombre de nos aînés sont de véritables mines de savoir et ils ont face à eux des jeunes gens débordant d’énergie créative. En créant des liens entre ces différentes générations, nous contribuons à raviver l’intérêt et le respect envers le savoir traditionnel et le patrimoine culturel de notre pays.

Dans le cadre de notre projet, nous nous efforçons aussi de promouvoir une culture de l’innovation et de la créativité chez les jeunes et étudions la possibilité de transformer ce savoir en actifs de propriété intellectuelle. “La sagesse et les savoirs traditionnels de nos anciens recèlent une telle dimension scientifique et innovante”, explique Mme Marzalina Mansor, responsable du projet Liens. “Ma grand-mère, qui aura bientôt 100 ans, continue de s’occuper de son jardin de plantes médicinales au fond de sa cour. Elle est à elle seule une véritable encyclopédie ambulante de l’herboristerie et des aliments fonctionnels.”

Les règles du concours

Les dossiers de candidature composés de clips vidéo d’environ trois minutes sont généralement déposés en ligne sur un portail Web dédié. Les candidats souhaitant préserver un dossier susceptible de pouvoir faire l’objet d’une protection au titre de la propriété intellectuelle peuvent soumettre leur travail en passant par un portail privé. Tout contenu créé dans le cadre du projet – qu’il s’agisse d’un photoreportage ou d’une vidéo – reste la propriété de son créateur. De même, tous les droits ou intérêts découlant des savoirs traditionnels ou expressions culturelles traditionnelles fixés restent la propriété des personnes à l’origine des récits les concernant ou de leur communauté. Les lauréats sont sélectionnés en fonction de l’originalité et du caractère créatif de leur dossier et des valeurs transmises. Les candidatures sont évaluées par un jury composé de spécialistes.

Le projet Liens séduit de nouveaux parrains

Grâce au projet Liens, la MACRI a réussi à attirer de nouveaux parrains et partenaires. Citons notamment la Fondation nationale pour l’innovation (NIF), défenseur de l’innovation communautaire, le Ministère de la science, de la technologie et de l’innovation (MOSTI), chargé de sensibiliser à l’intérêt de la science et de l’innovation, le Ministère de l’unité et de l’intégration nationales (JPNIN), qui s’emploie à inculquer un plus grand respect envers les personnes âgées, ainsi que la Commission malaisienne des communications et du multimédia (MCMC) et la Multimedia Development Corporation (MDeC), qui s’efforcent d’encourager les jeunes Malaisiens à produire davantage de contenus créatifs. Devenu un projet phare de la MACRI, Liens nous permet d’obtenir des fonds indispensables et de poursuivre nos activités de promotion de la culture de la créativité et de l’innovation en Malaisie.

La détermination de la Malaisie à protéger ses savoirs traditionnels

Le projet Liens a enflammé l’imagination des Malaisiens. Sa réussite a été d’autant plus grande que le Gouvernement s’est engagé de manière globale à protéger les savoirs traditionnels, les ressources génétiques et les expressions culturelles traditionnelles de la Malaisie. Outre les efforts déployés pour appuyer les négociations en vue d’obtenir un consensus international au sein de l’OMPI sur la protection de ces actifs, le Gouvernement a récemment créé la Bibliothèque numérique des savoirs traditionnels de Malaisie (MyTKDL) afin d’aider les examinateurs de brevets à traiter les demandes. L’objectif est d’empêcher l’appropriation illicite des savoirs traditionnels de la Malaisie par des tiers non autorisés.

De manière analogue, des informations sur les expressions culturelles traditionnelles sont recueillies dans tout le pays. Jusqu’ici, des données ont été réunies sur plus de 200 danses, chants, objets artisanaux, contes et cérémonies. Dans l’intention de soutenir ces initiatives, le défi de l’édition 2015 du projet Liens consistera à recueillir des récits sur les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles. Le potentiel commercial de chaque dossier sera examiné par la MACRI, en collaboration avec le MOSTI et le FRIM.

Constatant une “méconnaissance de l’importance des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles, du point de vue notamment de leur potentiel en termes de propriété intellectuelle”, Mme Shamsiah Kamaruddin, directrice générale de l’Office de propriété intellectuelle de la Malaisie (MyIPO), a déclaré que le projet Liens était “une initiative particulièrement opportune qui contribuera à une prise de conscience accrue de la nécessité de préserver notre culture et notre patrimoine pour les générations futures. Elle s’inscrit en complément de la base de données MyTKDL de MyIPO et des projets concernant la création d’une base de données sur les expressions culturelles traditionnelles qui servira de source nationale d’information”.

L’inauguration du projet Liens

Le signal de départ du projet a été donné à l’occasion d’une simple cérémonie d’inauguration. La manifestation eut pour point d’orgue l’intervention d’une dame de 62 ans, Hasniah Hussein, plus connue sous le surnom affectueux de “Mama Tok”, qui captiva tout l’auditoire avec ses histoires d’antan. Elle raconta qu’enfant, dans le village où elle habitait, il n’y avait ni électricité, ni télévision, ni eau courante. “On n’avait même pas de shampoing à l’époque”, ajouta-t-elle en expliquant comment sa défunte grand-mère, pleine de ressources et qui “avait une solution pour tout… utilisait des feuilles de ramboutan pour se laver les cheveux. Chose intéressante, ma grand-mère a gardé des cheveux noirs et soyeux jusqu’à sa mort, à l’âge vénérable de 90 ans”, songea Mama Tok.

Mama Tok a rappelé à tous les membres du public, jeunes et moins jeunes, l’importance de préserver sa culture et son patrimoine. Ses récits et ses encouragements ont aidé à ouvrir la voie à d’autres programmes similaires de sensibilisation ayant pour invités d’honneur des personnes âgées ordinaires venues relater leurs expériences, partager leurs points de vue et communiquer sur leur savoir-faire.

“Le projet Liens aidera à promouvoir un esprit de curiosité et le partage des savoirs. Au bout du compte, nous avons pour espoir de redécouvrir de nouvelles sources d’actifs de propriété intellectuelle susceptibles d’être mis en valeur et monétisés”, explique Shaik Sulaiman, président de la MACRI.

Les enseignements tirés du projet et les perspectives à venir

Ce projet nous a permis de recueillir des centaines d’enseignements auprès des anciens. Citons à titre d’exemple la vidéo intitulée Le remède de Muhti à base de feuilles de margousier réalisée par Jeevan Pillai, âgé de 12 ans. Le film explique comment sa grand-mère Leelavathy prépare un breuvage capable selon elle de réguler le diabète et de soigner des maladies de peau comme le psoriasis.

Le soutien du Gouvernement malaisien ouvre des perspectives prometteuses à la MACRI, laquelle devrait avoir toutes les chances d’élargir l’incidence de son programme phare. “La Malaisie est riche d’une très grande diversité de savoirs traditionnels et d’expressions culturelles traditionnelles qui ne demandent qu’à être redécouverts et transformés en actifs de propriété intellectuelle”, fait observer Kamel Mohamad, sous-secrétaire du MOSTI et ancien directeur général de MyIPO. Le MOSTI “considère que le projet Liens renferme un énorme potentiel et continuera d’appuyer les efforts de la MACRI. En collaboration avec MyIPO et son homologue, l’OMPI, nous espérons que de grandes avancées seront réalisées dans les prochains mois”.

Des reportages édifiants sur la sagesse traditionnelle

Des feuilles de pandanus en guise de répulsif contre les cafards, Liew Liang Huey et Tee Tze Phei, Premier prix de l’édition 2013 du concours organisé au titre du projet Liens

Dans leur clip vidéo, les lauréats du concours ont l’idée astucieuse de relier l’utilisation de savoirs traditionnels à une solution écologique présentant un potentiel commercial. La vidéo montre comment des feuilles de pandanus (Pandanus amaryllifolius) peuvent servir de répulsif contre les cafards. La feuille, qui dégage un parfum aromatique, est nouée et placée sur des lieux de passage des cafards. Elle sert à la fois de répulsif et de désodorisant naturel. 

Bery Meris : la vie dans un village Bidayuh, John Dan Adrian

Premier prix de l’édition 2014 du concours organisé au titre du projet Liens

Dans sa vidéo intitulée “Bery Meris : la vie dans un village Bidayuh”, le lauréat du concours, âgé de 16 ans, nous présente une foule d’astuces et de remèdes pour rester en bonne santé. Bery Meris, une grand-mère de 68 ans de la communauté des Bidayuh, explique notamment comment soigner l’hypertension à l’aide d’un breuvage à base de feuilles de papayer agrémenté d’oignons et d’une pincée de sel.

Mes liens de valeur : des cartes postales du passé

Dans le cadre de ce projet, la MACRI a distribué un très grand nombre de cartes postales intitulées Mes liens de valeur pour encourager les jeunes à consigner des astuces et autres éléments de savoirs traditionnels. En voici quelques illustrations :

  • Comment utiliser des feuilles de bananier pour conserver les aliments.
  • Comment traiter des talons fendillés à l’aide d’oignons.
  • Comment utiliser les feuilles d’hibiscus pour combattre la fièvre ou confectionner un après-shampoing.

 

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