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Action pour le climat et durabilité : les peuples autochtones au cœur de la solution

Mars 2020

Oluwatobiloba Moody, Bureau de l’OMPI au Nigéria

Les peuples autochtones doivent faire partie de la solution au changement climatique […]. La valeur importante des connaissances [traditionnelles] ne peut tout simplement pas – et ne doit pas – être sous-estimée. [Les peuples autochtones] sont également indispensables pour trouver des solutions aujourd’hui et demain…

Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la CCNUCC

Le climat mondial est dans la tourmente. Les vastes feux de brousse qui ont ravagé l’Australie et provoqué la destruction massive de vies (tant animales qu’humaines), de biens et de l’environnement ont été au centre de l’attention médiatique mondiale durant des mois. Dans l’Arctique, des images terribles montrent des ours polaires à l’agonie, menacés par la disparition de leur habitat naturel en raison de la montée des eaux et de la fonte des calottes glaciaires. Au Kenya, les perturbations de la circulation océanique ont favorisé l’apparition d’essaims de criquets qui ravagent les cultures. Ces événements extrêmes font apparaître une triste réalité : le climat est modifié par notre activité, avec de graves conséquences pour l’humanité, les écosystèmes et la biodiversité mondiale.

Un défi majeur de notre temps

Entre 1998 et 2017, les catastrophes liées au climat ont fait environ 1,3 million de victimes, causant des pertes économiques directes d’environ 3000 milliards de dollars É.-U. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estime que d’ici à 2050 les records de températures dans le monde dépasseront de 2 °C les niveaux actuels, avec des températures au-dessus de l’océan arctique en hausse de 3 à 5 °C. Si la tendance actuelle se poursuit, les températures des régions tropicales d’Afrique de l’Ouest et du Sahel devraient augmenter de 4 à 6 °C d’ici à la fin du siècle. Entre autres effets, l’augmentation des températures entraînera des fluctuations des précipitations avec des conséquences pour la sécurité alimentaire, la santé, les ressources en eau et la biodiversité au niveau mondial. Nous ne pouvons pas ignorer le changement climatique. Il menace la durabilité de notre environnement, refuge indispensable à la survie de l’humanité.

La Commission Brundtland

Il y a plus de trois décennies, la Commission Brundtland forgeait le concept de “développement durable”, défini comme un développement permettant de satisfaire les besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire leurs propres besoins. Dans son rapport de 1987, intitulé “Notre avenir à tous”, la Commission a examiné de manière détaillée le rapport entre le développement humain et l’environnement, compte tenu du caractère indissociable de l’“environnement” (là où nous vivons) et du “développement” (ce que nous faisons pour y améliorer notre sort). Elle a également relevé l’absence de viabilité de bon nombre des voies de développement suivies par les pays industrialisés dont les décisions, compte tenu de leur grande puissance politique et économique, “auront une incidence profonde sur la capacité de tous les peuples de maintenir le progrès de l’humanité dans l’intérêt des générations futures.”

Collaborer avec les peuples autochtones pour tirer parti de leurs connaissances, tout en respectant leur vision du monde et en assurant la pérennité de leurs modes de vie, doit rester un élément central des réponses mondiales au changement climatique. (Photo : parkerphotos/Alamy Stock Photo)

La Commission Brundtland a également mis en garde contre les émissions découlant du développement humain, en particulier de l’industrialisation et de l’utilisation accrue des énergies fossiles, arguant que si rien n’était fait, l’on assisterait à une hausse des températures médianes à l’échelle planétaire, à une fluctuation des conditions météorologiques et à des conséquences irréversibles pour notre avenir à tous.

Mobiliser les communautés autochtones : un impératif

Alors que la communauté mondiale se concentre sur les moyens de lutter contre les effets du changement climatique et de passer à un avenir à faible émission de carbone, l’impact sur les peuples autochtones ne doit pas être oublié pour au moins trois raisons.

Les événements extrêmes qui ont récemment touché l’environnement font apparaître une triste réalité : le climat est modifié par notre activité, avec de graves conséquences pour l’humanité, les écosystèmes et la biodiversité mondiale. (Photo : Jennifer Watson/iStock/Getty Images Plus)

Premièrement, les peuples autochtones dépendent de la biodiversité et des services fournis par les écosystèmes locaux pour leur subsistance et leur bien-être. Cela signifie que ces communautés sont plus vulnérables que la plupart aux effets du changement climatique. Par exemple, les peuples autochtones de l’Arctique sont en première ligne d’une insécurité alimentaire croissante résultant de la fonte du pergélisol. L’Organisation internationale du Travail (OIT) fait état de six “risques uniques” qui relient les groupes autochtones dans l’expérience qu’ils font du changement climatique. Ces groupes sont pauvres; ils dépendent des ressources naturelles renouvelables; ces ressources naturelles sont vulnérables au changement climatique; les communautés autochtones ont des taux de migration élevés en raison du changement climatique; elles se caractérisent par des inégalités entre les sexes; et elles sont souvent exclues des prises de décisions sur les questions relatives à leurs droits. Ces facteurs limitent leurs possibilités d’accès à des voies de recours, ce qui accroît leur vulnérabilité et compromet leur capacité d’atténuer les effets du changement climatique ou de s’y adapter. Ils menacent également leur capacité de défendre et de protéger leurs droits.

(Photo: UN Photo/Steve Winter)

Deuxièmement, les peuples autochtones sont les dépositaires d’une mine de connaissances environnementales, qui peuvent être essentielles à une adaptation efficace au changement climatique. Ainsi que le notent Terry Williams et Preston Hardison dans Culture, Law, Risk and Governance : Contexts of Traditional Knowledge in Climate Change Adaptation, les peuples autochtones possèdent d’importantes connaissances sur les questions d’adaptation au changement climatique. Ces connaissances sont précieuses, entre autres raisons, pour aider à la reconstitution des références historiques, trouver des modes d’adaptation adéquats d’un point de vue culturel et faciliter la mise en place de mécanismes d’adaptation au changement climatique, tous ces éléments concourant à la survie des peuples autochtones dans des conditions difficiles.

En Australie, par exemple, le professeur honoraire Bill Gammage étudie une pratique aborigène de prévention des incendies vieille de 50 000 ans, la technique du brûlis, utilisée pour débarrasser la terre des débris, résidus végétaux et broussailles ainsi que de certaines herbes afin de prévenir les feux de brousse à grande échelle. Cette pratique réduit l’impact des feux de brousse sur les insectes et les animaux et protège les arbres et la canopée. Cependant, “de solides compétences locales” sont requises pour maîtriser dans les règles de l’art cette gestion de l’environnement.

Ces compétences locales, ou savoirs traditionnels, renvoient au savoir-faire des peuples autochtones et aux connaissances qu’ils ont accumulées, transmises d’une génération à l’autre. L’UNESCO note que ces savoirs fonctionnent à une échelle spatiale et temporelle beaucoup plus fine que la science, et qu’ils renferment des clés de compréhension permettant de répondre à la variabilité et aux tendances environnementales afin de s’y adapter. Les savoirs traditionnels s’étendent à tous les domaines de l’activité humaine, et leur rôle dans la prévision des changements climatiques, dans l’adaptation à ces changements et dans l’atténuation de leurs conséquences inévitables est aujourd’hui largement admis. Par exemple, dans le nord-est de l’Éthiopie, les pasteurs afar utilisent du bétail, des insectes, des oiseaux, des arbres et d’autres espèces sauvages pour prédire la météo et l’évolution du climat. De même, la nation Sapara, en Amazonie équatorienne, utilise ses connaissances et perceptions locales du changement environnemental, ainsi que ses institutions coutumières, pour améliorer les pratiques agricoles et la gestion des ressources naturelles. Ce ne sont là que deux exemples dans lesquels les savoirs traditionnels pdfcontribuent à l’adaptation, à la durabilité et à la résilience les peuples autochtones.

Troisièmement, et compte tenu de ce qui précède, figure la nécessité de tenir compte du droit des peuples autochtones de participer aux prises de décisions sur les questions les concernant pdf et de leur droit d’être consultés sur l’utilisation qui est faite de leurs savoirs. Les savoirs traditionnels offrent aux peuples autochtones des instruments leur permettant de gérer leurs ressources naturelles, mais ils constituent également un mode de vie et une manière distincte de voir le monde. Lorsque des politiques sont élaborées sur des questions qui touchent les peuples autochtones et la relation de longue date qu’ils entretiennent avec leurs terres et leurs ressources, il est de leur le droit de participer aux consultations. Il est également de leur droit d’être consultés et de se prononcer sur tout avantage découlant de l’utilisation de leurs savoirs et ressources conformément aux normes nationales et internationales en place. Collaborer avec les peuples autochtones pour tirer parti de leurs connaissances, tout en respectant leur vision du monde et en assurant la pérennité de leurs modes de vie, doit rester au cœur des réponses mondiales au changement climatique.

Les peuples autochtones dépendent de la biodiversité et des services fournis par les écosystèmes locaux pour leur subsistance et leur bien-être. Cela signifie que ces communautés sont plus vulnérables que la plupart aux effets du changement climatique. Ils sont les dépositaires d’une mine de connaissances environnementales, qui peuvent être essentielles à une adaptation efficace au changement climatique. (Photo : UN Photo/Eskinder Debe)

Les modalités de la collaboration

Divers accords internationaux prévoient une collaboration avec les peuples autochtones concernant l’utilisation de leurs savoirs et pratiques, ou lorsque des questions les concernant sont au centre des préoccupations. Fondamentalement, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones établit un cadre de normes minimales garantissant le respect, la reconnaissance et l’équité en termes de participation des peuples autochtones. Selon l’Accord de Paris sur le climat, les parties doivent, dans leurs mesures de lutte contre le changement climatique, respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits des peuples autochtones et des communautés locales. La plateforme relative aux communautés locales et aux peuples autochtones, créée par la Conférence des Parties (COP) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), reconnaît la nécessité de tenir compte des solutions des communautés autochtones dans le dialogue sur le changement climatique. Toutefois, des travaux supplémentaires sont nécessaires pour garantir l’intégration de ces idées dans l’élaboration des politiques générales. La Convention sur la diversité biologique (CDB) et son Protocole de Nagoya reconnaissent également l’importance d’obtenir le consentement préalable en connaissance de cause des peuples autochtones, et d’établir des conditions convenues d’un commun accord pour le partage des avantages découlant de l’utilisation de leurs savoirs traditionnels. À l’OMPI, les négociations en cours au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC) offrent également la possibilité de compléter les droits dont disposent les peuples autochtones qui cherchent à protéger ou à défendre leurs intérêts lorsque leurs savoirs sont recherchés ou utilisés pour mettre au point des produits et procédés technologiques en rapport avec le climat.

Action pour le climat et intégration des savoirs traditionnels : quels sont les enjeux?

Selon Kanyinke Sena, ancien président de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, il existe divers enjeux liés à l’intégration des savoirs traditionnels dans l’action pour le climat, en particulier dans les pays africains. Ils sont notamment liés à l’absence de cadres juridiques favorables, du désintérêt des principaux décideurs et secteurs, de l’absence de fixation des savoirs traditionnels pertinents et d’une pénurie relative aux compétences et aux ressources nécessaires. La fixation des savoirs traditionnels liés au climat reçoit une attention particulière en tant que moyen important de progresser. Cela étant, elle soulève un certain nombre de questions de propriété intellectuelle et doit être abordée avec soin. Il est donc encourageant de voir l’OMPI travailler en étroite collaboration avec la CCNUCC et apporter des conseils en matière de propriété intellectuelle à sa plateforme relative aux communautés locales et aux peuples autochtones. L’instrument d’aide à la fixation des savoirs traditionnels de l’OMPI, qui vise le renforcement des capacités, renferme également des conseils utiles à l’intention des communautés autochtones ou des parties prenantes qui envisagent de mener des projets de fixation.

Renforcer la capacité des peuples autochtones de participer à des négociations internationales complexes, y compris en matière de propriété intellectuelle, et d’utiliser efficacement les droits de propriété intellectuelle doit être une priorité. Participants (ci-dessus) à un atelier de l’OMPI à l’intention des femmes chefs d’entreprises des peuples autochtones et des communautés locales (Photo : WIPO/E. Berrod)

Renforcer la capacité des peuples autochtones de participer à des négociations internationales complexes, y compris en matière de propriété intellectuelle, doit être une priorité. Cela permettra de recenser les lacunes dans la fixation des savoirs traditionnels ainsi que les opportunités offertes par les cadres politiques et juridiques, en vue d’établir des partenariats avec la communauté scientifique et d’améliorer la contribution des savoirs traditionnels à la lutte contre le changement climatique et aux objectifs de développement durable (ODD). Ces activités créeront également des possibilités d’échange d’informations et renforceront la capacité des peuples autochtones de collaborer avec les autorités locales à la conception et la mise en œuvre d’efforts mutuellement avantageux en matière d’atténuation des changements climatiques.

Évolution des attitudes et solutions vertes

La reconnaissance accrue de l’ampleur de la crise climatique alimente la recherche de solutions vertes. En termes généraux, le concept de “développement vert” traduit un changement de mentalité au niveau mondial et une prise de conscience de l’importance de l’environnement dans l’activité humaine, et dans la conception et la mise en œuvre des politiques et cadres applicables au développement. Les accords internationaux susmentionnés reconnaissent l’importante contribution que les peuples autochtones et leurs principes de gestion de l’environnement peuvent apporter en matière de gestion et d’utilisation durables de la biodiversité. Les terres autochtones couvrent 22% de la surface mondiale et représentent quelque 80% de la biodiversité de la planète, et 85% des espaces protégés dans le monde. En tant que telles, et grâce en grande partie aux approches traditionnelles de la gestion des ressources naturelles, ces terres renferment des centaines de gigatonnes de carbone.

Diverses approches institutionnelles, qui témoignent d’un engagement mondial croissant en faveur de solutions écologiques, émergent également. On peut citer comme exemples WIPO GREEN, une plateforme en ligne d’échange de technologies vertes, l’Initiative verte de l’OIT et le Cadre de croissance verte de la Banque africaine de développement. pdf. Ces approches doivent également accorder la priorité à un engagement actif aux côtés des peuples autochtones, afin d’assurer la pérennité de leurs moyens de subsistance et de leurs expériences.

Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 donne la priorité à la nécessité de “renforcer, dans tous les pays, la résilience et les capacités d’adaptation face aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles liés au climat” (ODD 13.1). C’est pourquoi la participation active des peuples autochtones est essentielle, notamment pour que la conception et la mise en œuvre des “projets verts” bien pensés n’aient pas d’incidence négative sur les ressources, les moyens de subsistance et les cultures des communautés autochtones. La non-intégration des savoirs traditionnels dans la conception et la mise en œuvre de stratégies d’atténuation des changements climatiques risque de compromettre les moyens de subsistance et la résilience des peuples autochtones et d’affaiblir les droits coutumiers sur leurs terres et leurs ressources naturelles. Cela constituerait également une occasion manquée de compléter les données scientifiques existantes par de précieuses informations sur les pratiques d’adaptation et d’atténuation appliquées par les peuples autochtones.

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