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Loi sur les produits agricoles au Canada (L.R.C., 1985, ch. 20 (4e suppl.)), Canada

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Détails Détails Année de version 2005 Dates Entrée en vigueur: 7 juillet 1988 Adopté/e: 7 juillet 1988 Type de texte Autres textes Sujet Marques, Indications géographiques, Mise en application des droits, Divers, Propriété industrielle Notes Cette version consolidée de la Loi sur les produits agricoles au Canada, qui a été modifiée en dernier lieu sur 12 décembre 2005 intègre toutes les modifications jusqu'en 2005.

Pour les dispositions concernant la protection des droits de propriété intellectuelle, voir:
- La partie 'Définitions' en référence aux marques
- Art. 32 avec référence à l'origine des marchandises.

Source : http://laws.justice.gc.ca/fra/lois/C-0.4/

Documents disponibles

Texte(s) principal(aux) Textes connexe(s)
Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Français Loi sur les produits agricoles au Canada (L.R.C., 1985, ch. 20 (4e suppl.))         Anglais Canada Agricultural Products Act (R.S.C., 1985, c. 20 (4th Supp.))        

Canada Agricultural Products Act

R.S.C., 1985, c. 20 (4th Supp.)

An Act to regulate the marketing of agricultural products in import, export and interprovincial trade and to provide for national standards and grades of agricultural products, for their inspection and grading, for the registration of establishments and for standards governing establishments

[1988, c. 27, assented to 7th July, 1988]

SHORT TITLE

Short title

1. This Act may be cited as the Canada Agricultural Products Act.

INTERPRETATION

Definitions

2. In this Act,

“advertisement”

« promotion »

“advertisement” means anything that directly or indirectly promotes the sale or other distribution of agricultural products;

“agricultural product”

« produit agricole »

“agricultural product” means

(a) an animal, a plant or an animal or plant product,

(b) a product, including any food or drink, wholly or partly derived from an animal or a plant, or

(c) a product prescribed for the purposes of this Act;

“agricultural product legend”

« estampille »

“agricultural product legend” means a legend prescribed for an agricultural product;

“analyst”

« analyste »

“analyst” means an analyst designated pursuant to section 19;

“Board”

« Conseil »

“Board” means the Board of Arbitration continued by subsection 4(1);

“container”

« contenant »

“container” means a receptacle, package, wrapper or confining band used or to be used in connection with an agricultural product;

“convey”

« acheminement »

“convey” means, in respect of an agricultural product, sending or transporting the agricultural product;

“dealer”

« marchand »

“dealer” means a person who

(a) is engaged in the business of purchasing or selling agricultural products,

(b) negotiates consignments, sales, purchases or other transactions involving agricultural products,

(c) receives or handles, on commission, agricultural products, or

(d) is prescribed as a dealer for the purposes of this Act;

“establishment”

« établissement »

“establishment” means a place where agricultural products are prepared;

“grade name”

« nom de catégorie »

“grade name” means a prescribed name, mark or designation of a category and includes a standard prescribed for an agricultural product;

“grader”

« classificateur »

“grader” means a grader designated pursuant to section 19;

“inspector”

« inspecteur »

“inspector” means an inspector designated pursuant to section 19;

“label”

« étiquetage »

“label” means a label, legend, word, mark, symbol, design, imprint, stamp, brand, ticket or tag or any combination thereof that is, or is to be, applied or attached to an agricultural product or a container or that accompanies or is to accompany the product or container;

“marketing”

« commercialisation »

“marketing” means the preparation and advertisement of agricultural products and includes the conveyance, purchase and sale of agricultural products and any other act necessary to make agricultural products available for consumption or use;

“Minister”

« ministre »

“Minister” means the Minister of Agriculture and Agri-Food;

“penalty”

« sanction »

“penalty” means an administrative monetary penalty imposed under the Agriculture and Agri-Food Administrative Monetary Penalties Act for a violation;

“person”

« personne »

“person” means an individual, a corporation, an association or an organization;

“place”

« lieu »

“place” includes a vessel, an aircraft and a train or other surface vehicle;

“preparation”

« conditionnement »

“preparation” includes, in respect of an agricultural product, processing, slaughtering, storing, inspecting, grading, packing, assembling, pricing, marking and labelling;

“prescribed”

Version anglaise seulement

“prescribed” means prescribed by regulation;

“sell”

« vente »

“sell” includes

(a) agreeing to sell or offering, keeping, exposing, transmitting, conveying or delivering for sale,

(b) selling by consignment,

(c) exchanging or agreeing to exchange, and

(d) disposing of or consenting to dispose of, in any manner, for a consideration;

“Tribunal”

« Commission »

“Tribunal” means the Review Tribunal continued by subsection 4.1(1);

“violation”

« violation »

“violation” means any contravention of this Act or the regulations that may be proceeded with in accordance with the Agriculture and Agri-Food Administrative Monetary Penalties Act.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 2; 1994, c. 38, s. 25; 1995, c. 40, s. 27; 1997, c. 6, s. 38.

HER MAJESTY

Binding on Her Majesty

3. This Act is binding on Her Majesty in right of Canada or a province.

BOARD OF ARBITRATION AND REVIEW TRIBUNAL

Board of Arbitration continued

4. (1) The Board of Arbitration, consisting of such members as are appointed by the Minister, one of whom shall be appointed as Chairperson and one as Vice-Chairperson, is hereby continued.

Tenure

(2) Each member shall be appointed for a term of not more than five years and shall hold office during good behaviour, but may be removed by the Minister for cause.

Re-appointment

(3) Each member may be re-appointed as a member in the same or another capacity.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 4; 1995, c. 40, s. 28.

Review Tribunal continued

4.1 (1) The Review Tribunal, consisting of such members as are appointed by the Governor in Council, one of whom shall be appointed as Chairperson, is hereby continued.

Qualifications

(2) A person is not eligible to be appointed a member of the Tribunal unless the person is knowledgeable about or has experience related to agriculture or agri-food and the Chairperson of the Tribunal and at least one other member of the Tribunal must, in addition, be a barrister or advocate of at least ten years standing at the bar of any province or a notary of at least ten years standing at the Chambre des notaires du Québec.

Membership

(3) The Chairperson of the Tribunal shall be appointed as a full-time member and the other members shall be appointed as either full-time members or part-time members of the Tribunal.

Tenure

(4) Each member of the Tribunal shall be appointed for a term of not more than five years and shall hold office during good behaviour, but may be removed by the Governor in Council for cause.

Re-appointment

(5) Each member of the Tribunal may be re-appointed as a member in the same or another capacity.

1995, c. 40, s. 29.

Not employed in the federal public administration

4.2 (1) A member of the Tribunal may not be a person employed in the federal public administration.

Conflict of interest

(2) A member of the Tribunal shall not accept or hold any office or employment that is inconsistent with the member’s duties or take part in any matter before the Tribunal in which the member has an interest.

1995, c. 40, s. 29; 2003, c. 22, s. 224(E).

Contractual assistance

4.3 The Board or the Tribunal may, for specific projects, enter into contracts for the services of persons having technical or specialized knowledge of any matter relating to the work of the Board or Tribunal to advise and assist it in the exercise of its powers or the performance of its duties and functions under this Act.

1995, c. 40, s. 29.

Consultations

4.4 The members of the Board or the members of the Tribunal may consult with other members of the Board or Tribunal, as the case may be, in respect of any matter before it.

1995, c. 40, s. 29.

Absence or incapacity of members — Board

5. (1) Where a member of the Board is absent or unable to act or the member’s position becomes vacant, the Minister may appoint a person to act in the member’s place and, in the case of the Chairperson of the Board, the Vice-Chairperson of the Board shall act as Chairperson pending the appointment of a replacement.

Absence or incapacity of Chairperson of Tribunal

(2) Where the Chairperson of the Tribunal is absent or unable to act or the Chairperson’s position becomes vacant, the members of the Tribunal shall designate a member of the Tribunal with the legal qualifications described in subsection 4.1(2) to act as Chairperson pending the appointment of a replacement.

Duties of Chairpersons

(3) The Chairperson of the Board and the Chairperson of the Tribunal are the chief executive officers of the Board and the Tribunal, respectively, and shall apportion work among their members.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 5; 1995, c. 40, s. 29.

Head offices

6. (1) The head offices of the Board and the Tribunal shall be in the National Capital Region, as described in the schedule to the National Capital Act.

Meetings

(2) The Board may sit at such places in Canada as it considers appropriate and the Tribunal may sit at such places in Canada as may be specified by the Governor in Council.

Quorum

(3) Three members of the Board constitute a quorum.

Staff and facilities

(4) The Minister may provide the Board and the Tribunal with such officers and employees from within the federal public administration and such facilities and professional advisers as are necessary for the proper conduct of the business of the Board and the Tribunal.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 6; 1995, c. 40, s. 30; 2003, c. 22, s. 224(E).

Travel and living expenses — Board

7. Each member of the Board is entitled to be paid

(a) an amount fixed by the Treasury Board for each day or part of a day that the member is performing duties under this Act unless the member is employed in the federal public administration; and

(b) reasonable travel and living expenses incurred by the member in the course of the member’s duties under this Act.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 7; 1995, c. 40, s. 31; 2003, c. 22, s. 224(E).

Remuneration — Tribunal

7.1 (1) Each full-time member of the Tribunal shall be paid such salary as is fixed by the Governor in Council and each part-time member of the Tribunal is entitled to be paid such fees or other remuneration for that member’s services as may be fixed by the Governor in Council.

Travel and living expenses

(2) Each member of the Tribunal is entitled to be paid reasonable travel and living expenses incurred by the member in the course of the member’s duties under this Act.

1995, c. 40, s. 31.

Courts of record

8. (1) The Board and the Tribunal are courts of record and each shall have an official seal that shall be judicially noticed.

Examination of witnesses, etc.

(2) In addition to the powers conferred by subsection (1), the Board and the Tribunal each have, with respect to the appearance, swearing and examination of witnesses, the production and inspection of documents, the enforcement of their orders and other matters necessary or proper for the due exercise of their jurisdiction, all such powers, rights and privileges as are vested in a superior court of record and, without limiting the generality of the foregoing, the Board and the Tribunal may each

(a) issue a summons requiring a person

(i) to appear at the time and place stated in the summons to testify to all matters within the person’s knowledge relative to any subject-matter before the Board or the Tribunal, as the case may be, and

(ii) to bring and produce any document, book or paper in the person’s possession or under the person’s control relative to that subject-matter;

(b) administer oaths and examine any person on oath; and

(c) during a hearing, receive such evidence as they consider relevant and trustworthy.

Rules

(3) The Board and, subject to the Agriculture and Agri-Food Administrative Monetary Penalties Act, the Tribunal may, with the approval of the Governor in Council, each make rules governing

(a) the practice and procedure in respect of hearings;

(b) the time and manner in which applications and notices must be made or given; and

(c) the work of the Board or the Tribunal, as the case may be.

Rules of evidence do not apply

(4) Neither the Board nor the Tribunal is bound by any legal or technical rules of evidence in conducting any matter that comes before it, and each shall deal with matters that come before it as informally and expeditiously as the circumstances and considerations of fairness and natural justice permit.

Privileged evidence not receivable

(5) Neither the Board nor the Tribunal shall receive or accept as evidence anything that would be inadmissible in a court by reason of any privilege under the law of evidence.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 8; 1995, c. 40, s. 32.

COMPLAINT TO BOARD OF ARBITRATION

Complaints against dealers

9. (1) A dealer may, within the prescribed time, file with the Board a written complaint against a dealer licensed under this Act for failure to comply with the regulations relating to grades, standards or marketing of prescribed agricultural products in import, export or interprovincial trade.

Board to hear complaints

(2) The Board shall hear a complaint and

(a) where it finds that the complaint is not well founded, the Board shall dismiss it;

(b) where it finds that the complaint is well founded, the Board shall make such order as it considers will provide adequate relief from the activity complained of, including, if necessary, an order for the payment of compensation and interest; and

(c) the Board shall give reasons for its decision where reasons are requested by any party to the proceedings.

REVIEW

Application for review

10. (1) A party to any complaint proceedings may apply to the Tribunal for a review of the decision of the Board in accordance with subsection (1.1), and the application shall be brought within thirty days after the Board made the decision or within such longer period as the Tribunal may allow, either before or after the expiration of the thirty days.

Nature of review

(1.1) A review referred to in subsection (1) shall be based on the record of the Board’s proceedings and on the grounds of fairness, natural justice or error of law, but the Tribunal may hear evidence not previously available if it deems it necessary for the purposes of the review.

Disposition of review

(2) After concluding a review referred to in subsection (1), the Tribunal may, by order, confirm the decision, make the decision that the Board should have made or direct that the Board re-hear the matter, and the Tribunal shall, in accordance with its rules, notify the parties of any order under this subsection.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 10; 1995, c. 40, s. 33.

ENFORCEMENT OF DECISIONS AND ORDERS

Filing in Federal Court

11. (1) Subject to subsection (3), any person affected by a decision or order of the Board made under subsection 9(2), if it is final, or a decision or order of the Tribunal made under subsection 10(2), may file in the Federal Court for immediate registration a copy of the decision or order, exclusive of any reasons given for it, but the decision or order shall not be filed until at least thirty days after the day on which the decision or order was made.

Effect of filing

(2) On filing in the Federal Court, a decision or order shall be registered in that Court and, when registered, it shall have the same force and effect, and all proceedings may be taken, as if the decision or order were a judgment obtained in that Court.

Staying filing

(3) The Tribunal may make an order staying the filing in the Federal Court of any order pending its review by the Tribunal.

Definition

(4) In subsection (1), the expression “order of the Board” includes an order as varied by the Tribunal, but does not include an order made by a decision that has been cancelled by the Tribunal.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 11; 1995, c. 40, s. 35.

Exclusive jurisdiction

12. (1) The Board has sole and exclusive jurisdiction to hear and determine all questions of fact or law in relation to any matter over which the Board is given jurisdiction by section 9, and the Tribunal has sole and exclusive jurisdiction to hear and determine all questions of fact or law in relation to any matter over which the Tribunal is given jurisdiction by this Act and the Agriculture and Agri-Food Administrative Monetary Penalties Act.

Review by Federal Court

(2) Subject to section 10, a decision or order of the Board and a decision or order of the Tribunal may only be reviewed under the Federal Courts Act.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 12; 1990, c. 8, s. 42; 1995, c. 40, s. 36; 2002, c. 8, s. 182.

Chairperson

12.1 (1) The jurisdiction of the Tribunal in relation to the following matters shall be exercised by the Chairperson of the Tribunal:

(a) applications under subsection 10(1);

(b) requests under subsection 8(1) or 12(2) of the Agriculture and Agri-Food Administrative Monetary Penalties Act for a review in respect of a notice of violation that contains a warning; and

(c) requests under paragraph 9(3)(c) or subsection 13(2) of that Act for a review in respect of a notice of violation that sets out a penalty of less than $2,000.

Other legally qualified members

(2) The jurisdiction of the Tribunal in relation to a matter referred to in subsection (1) may be exercised, where the Chairperson of the Tribunal so directs, by any member of the Tribunal with the legal qualifications described in subsection 4.1(2).

1995, c. 40, s. 36.

Reviews under other Act

12.2 Reviews by the Tribunal under the Agriculture and Agri-Food Administrative Monetary Penalties Act shall be heard by a single member of the Tribunal.

1995, c. 40, s. 36.

REGISTERED ESTABLISHMENTS AND ACCREDITED LABORATORIES

Registered establishments

13. It shall be a condition of the registration and operation of an establishment as a registered establishment under this Act that the establishment and all agricultural products in it are subject to this Act and the regulations.

Accredited laboratories

14. For the purpose of administering this Act and the regulations, the Minister may designate as an accredited laboratory all or part of any building or place set aside and used for conducting research or carrying out inspections, grading, testing, analyses or experiments in science or used for the manufacture of chemical or biological products.

NATIONAL TRADE-MARKS

National trade-marks

15. Every agricultural product legend and every grade name is a national trade-mark and the exclusive property in the trade-mark and, subject to this Act, the right to the use of the trade-mark are hereby vested in Her Majesty in right of Canada.

Use of similar legend or grade name

16. No person shall

(a) apply or use a legend, word, mark, symbol or design or any combination thereof that resembles an agricultural product legend or a grade name; or

(b) market, or possess for the purpose of marketing, an agricultural product to which there is applied or in connection with which there is used a legend, word, mark, symbol or design or any combination thereof that resembles an agricultural product legend or a grade name.

TRADE IN AGRICULTURAL PRODUCTS

Prohibition

17. No person shall, except in accordance with this Act or the regulations,

(a) market an agricultural product in import, export or interprovincial trade;

(b) possess an agricultural product for the purpose of marketing it in import, export or interprovincial trade; or

(c) possess an agricultural product that has been marketed in contravention of this Act or the regulations.

Presumption

18. In any proceedings for a contravention of section 16 or 17, a person found in possession of an agricultural product in a quantity greater than is ordinarily necessary for a person’s own consumption shall be deemed, in the absence of evidence to the contrary, to have been in possession of the product for the purpose of marketing it.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 18; 1995, c. 40, s. 37.

ADMINISTRATIVE OFFICERS

Designation

19. (1) The President of the Canadian Food Inspection Agency may designate inspectors, analysts and graders under section 13 of the Canadian Food Inspection Agency Act for the purposes of this Act.

Designation

(1.1) The President of the Canada Border Services Agency may designate inspectors under paragraph 9(2)(b) of the Canada Border Services Agency Act for the purposes of enforcing this Act.

Certificate to be produced

(2) Inspectors shall be given certificates in a form established by the President of the Canadian Food Inspection Agency or the President of the Canada Border Services Agency, as the case may be, attesting to their designation and, on entering any place under this Act, an inspector shall show the certificate to the person in charge of the place on request.

(3) [Repealed, 1997, c. 6, s. 39]

Obstruction of administrative officers

(4) No person shall obstruct or hinder, or make any false or misleading statement either orally or in writing to, an inspector, analyst or grader who is carrying out duties or functions under this Act or the regulations.

Interference

(5) Except as authorized by an inspector, no person shall remove, alter or interfere in any way with a thing seized or detained under this Act or the regulations.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 19; 1997, c. 6, s. 39; 2005, c. 38, s. 33.

Designation of methods and equipment

20. The Minister may designate methods and equipment to be used by inspectors, analysts and graders in carrying out duties and functions under this Act or the regulations.

INSPECTION

Powers of inspectors

21. (1) For the purpose of ensuring compliance with this Act and the regulations, an inspector may, subject to section 22, enter and inspect any place, or stop any vehicle, in which the inspector believes on reasonable grounds there is any agricultural product or other thing in respect of which this Act or the regulations apply, and the inspector may

(a) open any container that the inspector believes on reasonable grounds contains an agricultural product;

(b) inspect any agricultural product or other thing and take samples of it free of charge; and

(c) require any person to produce for inspection or copying, in whole or in part, any record or other document that the inspector believes on reasonable grounds contains any information relevant to the administration of this Act or the regulations.

Operation of data processing systems and copying equipment

(2) In carrying out an inspection under this section, an inspector may

(a) use or cause to be used any data processing system at the place to examine any data contained in or available to the data processing system;

(b) reproduce any record or cause it to be reproduced from the data in the form of a printout or other intelligible output and take the printout or other output for examination or copying; and

(c) use or cause to be used any copying equipment at the place to make copies of any record or other document.

Assistance to inspectors

(3) The owner or person in charge of a place referred to in subsection (1) and every person found in that place shall give the inspector all reasonable assistance to enable the inspector to carry out the inspector’s duties and functions under this Act and shall furnish the inspector with such information with respect to the administration of this Act or the regulations as the inspector may reasonably require.

Warrant required to enter dwelling-place

22. (1) An inspector may not enter a dwelling-place except with the consent of the occupant of the dwelling-place or under the authority of a warrant issued under subsection (2).

Authority to issue warrant

(2) Where on ex parte application a justice is satisfied by information on oath that

(a) the conditions for entry described in section 21 exist in relation to a dwelling-place,

(b) entry to the dwelling-place is necessary for any purpose relating to the administration of this Act or the regulations, and

(c) entry to the dwelling-place has been refused or that there are reasonable grounds for believing that entry will be refused,

the justice may issue a warrant authorizing the inspector named in the warrant to enter the dwelling-place subject to such conditions as may be specified in the warrant.

Use of force

(3) An inspector who executes a warrant issued under subsection (2) shall not use force unless the inspector is accompanied by a peace officer and the use of force has been specifically authorized in the warrant.

Assistance of peace officers

(4) A peace officer shall provide such assistance as an inspector may request for the purpose of enforcing this Act or the regulations.

Seizure

23. Where an inspector believes on reasonable grounds that this Act or the regulations have been contravened, the inspector may seize and detain any agricultural product or other thing

(a) by means of or in relation to which the inspector believes on reasonable grounds the contravention occurred; or

(b) that the inspector believes on reasonable grounds will afford evidence in respect of a contravention of this Act or the regulations.

SEARCH

Warrant

24. (1) Where on ex parte application a justice is satisfied by information on oath that there are reasonable grounds to believe that there is in any place an agricultural product, record, document or other thing

(a) by means of or in relation to which this Act or the regulations have been contravened or are suspected of having been contravened, or

(b) that there are reasonable grounds to believe will afford evidence in respect of a contravention of this Act or the regulations,

the justice may at any time issue a warrant authorizing an inspector to enter and search the place for the agricultural product, record, document or thing and to seize it.

Search and seizure powers

(2) An inspector who executes a warrant issued under subsection (1) may exercise the powers described in section 21 and may seize, in addition to any thing mentioned in the warrant, any agricultural product or other thing

(a) by means of or in relation to which the inspector believes on reasonable grounds that this Act or the regulations have been contravened; or

(b) that the inspector believes on reasonable grounds will afford evidence in respect of a contravention of this Act or the regulations.

Execution of search warrant

(3) A warrant issued under subsection (1) shall be executed by day unless the justice authorizes its execution by night.

Where warrant not necessary

(4) An inspector may exercise any of the powers referred to in subsections (1) and (2) without a warrant if the conditions for obtaining a warrant exist but by reason of exigent circumstances it would not be practical to obtain a warrant.

DISPOSITION OF THINGS SEIZED

Storage and removal

25. (1) A thing seized and detained under this Act may be stored by an inspector, or by any person designated by an inspector, in the place where it was seized or may, at the inspector’s discretion, be removed to any other place for storage and the costs of storage or removal shall be paid by the owner of the thing or by the person who was in possession of it at the time of its seizure.

Perishable agricultural products

(2) An inspector who seizes a perishable agricultural product under this Act may dispose of or destroy the product and any proceeds realized from its disposition shall be paid to the Receiver General.

Redelivery on deposit of security

26. In proceedings for a violation the Tribunal may, and in proceedings for an offence under this Act the court in which the proceedings are or may be brought may, with the consent of the Minister, order redelivery of a thing seized under this Act, or delivery of any proceeds realized from its disposition under section 25, to the person from whom the thing was seized if security is given to the Minister in an amount and form satisfactory to the Minister.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 26; 1995, c. 40, s. 38.

Detention

27. (1) A thing seized under this Act, or the proceeds realized from its disposition under section 25, shall not be detained after

(a) an inspector determines that the thing is in conformity with the provisions of this Act and the regulations, or

(b) the expiration of one hundred and eighty days after the day of its seizure, or such longer period as may be prescribed,

unless before that time proceedings are instituted in relation to the thing seized, in which case it may be detained until the proceedings are finally concluded.

Application for return

(2) Subject to subsection 28(2), where proceedings are instituted in accordance with subsection (1) in respect of a thing seized, other than an agricultural product bearing an agricultural product legend or a grade name, the owner of the thing or the person in possession of it at the time of its seizure may apply

(a) in the case of a violation, to the Tribunal, or

(b) in the case of an offence, to the court before which the proceedings are being held,

for an order that the thing be returned.

Order

(3) Where the Tribunal or court, as the case may be, is satisfied that sufficient evidence exists or may reasonably be obtained without detaining the thing, the Tribunal or court may order it to be returned to the applicant, subject to any conditions the Tribunal or court may impose to ensure that it is preserved for any purpose for which it may subsequently be required.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 27; 1995, c. 40, s. 39.

Forfeiture

28. (1) Where the Tribunal decides that a person has committed a violation, or a person is convicted of an offence under this Act, the Tribunal or the convicting court, as the case may be, may, on its own motion or at the request of any party to the proceedings, in addition to any penalty or punishment imposed, order that any thing by means of or in relation to which the violation or offence was committed, or any proceeds realized from its disposition, be forfeited to Her Majesty in right of Canada.

Forfeiture without conviction

(2) Where the owner of a thing seized under this Act or the person in possession of it at the time of its seizure consents to its forfeiture, it is thereupon forfeited to Her Majesty in right of Canada.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 28; 1993, c. 34, s. 12(F); 1995, c. 40, s. 40.

Disposal of forfeited things

29. (1) Where proceedings mentioned in subsection 27(1) are instituted within the time provided in that subsection and, at the final conclusion of those proceedings, the Tribunal or court orders the forfeiture of a seized thing, it may be disposed of, at the expense of the person from whom it was seized, in accordance with the regulations, unless the Minister directs otherwise.

Return of seized things where no forfeiture ordered

(2) Where the Tribunal or court does not order the forfeiture of the thing seized, it shall be returned to the person from whom it was seized or any proceeds realized from its disposition or any security given for it shall be returned to that person.

Exception

(3) Where the Tribunal decides that the person from whom a thing was seized has committed a violation, or a person from whom a thing was seized is convicted of an offence under this Act, the thing, any proceeds realized from its disposition or any security given for it may be retained until the penalty or fine, as the case may be, is paid, or the thing may be sold under execution in satisfaction of the penalty or fine or the proceeds or the security or any part thereof may be applied in payment of the penalty or fine.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 29; 1993, c. 34, s. 13(F); 1995, c. 40, s. 41.

ILLEGAL IMPORT

Notice for removal

30. (1) Where an inspector believes on reasonable grounds that an agricultural product is being or has been imported into Canada in contravention of this Act or the regulations, the inspector may, whether or not the product is seized, require the importer to remove it from Canada by delivering personally to the importer a notice for its removal or by sending the notice by registered mail to the importer’s business address in Canada.

Forfeiture and disposal

(2) Where an agricultural product is not removed from Canada within the period specified for its removal in a notice delivered or sent under subsection (1) or, where no period is specified, within ninety days after the notice was delivered or sent to the importer, the agricultural product shall, notwithstanding section 27, be forfeited to Her Majesty in right of Canada and may be disposed of, at the expense of the importer, in accordance with the regulations, unless the Minister directs otherwise.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 30; 1995, c. 40, s. 42(F).

FINANCIAL RESPONSIBILITY

Evidence of financial responsibility

31. The Minister may require any person or class of persons marketing agricultural products in import, export or interprovincial trade to provide evidence of financial responsibility in any form, including an insurance or indemnity bond, or a suretyship, that is satisfactory to the Minister.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 31; 2001, c. 4, s. 63.

REGULATIONS

Regulations

32. The Governor in Council may make regulations for carrying out the purposes and provisions of this Act and prescribing anything that is to be prescribed under this Act and, without limiting the generality of the foregoing, may make regulations

(a) prescribing agricultural product legends and grade names and generally respecting agricultural product legends, grade names and other labels;

(b) for the licensing, registration or accreditation of any activity or operation to which this Act applies, including regulations

(i) prescribing the records to be kept in respect of any licensed, registered or accredited activity or operation,

(ii) governing the registration of establishments and the licensing of dealers and operators of establishments,

(iii) governing the renewal, cancellation and suspension of the registration of establishments and the licences of dealers and operators of establishments,

(iv) providing for the accreditation of operations involving inspection, analysis or grading, and

(v) requiring dealers or operators of establishments to post bonds or to provide suretyships, or to provide other security satisfactory to the Minister, as a guarantee that they will comply with the terms and conditions of any licence or registration issued to them and providing for the forfeiture of the bonds, suretyships or other security if they fail to comply with those terms and conditions;

(c) governing the design, construction, hygiene, sanitation and maintenance of registered establishments and of the equipment and facilities in them and governing

(i) the operation of registered establishments and the suspension of their operations, and

(ii) the procedures to be followed and the standards to be maintained in registered establishments for the preparation of agricultural products;

(d) providing for the inspection of establishments and the inspection, analysis, testing, grading and sampling of agricultural products;

(e) governing analyses related to pesticide residues and any other dangerous or potentially dangerous substance that is found on, in or near agricultural products;

(f) establishing grades and standards, including standards of wholesomeness, for agricultural products and establishing standards for containers;

(g) regulating or prohibiting the preparation of any agricultural product;

(h) providing for measures, including slaughter and destruction, to be taken respecting agricultural products or other things that

(i) are, or are suspected on reasonable grounds of being, injurious to health, or

(ii) do not meet, or are suspected on reasonable grounds of not meeting, the requirements of this Act and the regulations

and prohibiting any slaughter or destruction that is not in accordance with those measures;

(i) providing for systems to ascertain the places of origin or destination of agricultural products;

(j) establishing requirements governing the seizure and detention of things under this Act, providing for the safe-keeping and disposal of things seized, detained or forfeited under this Act and regulating the inspection of places and the stopping of vehicles;

(k) regulating or prohibiting the marketing of any agricultural product, other than a fresh or processed fruit or vegetable, in import, export or interprovincial trade and establishing terms and conditions governing that marketing;

(l) regulating or prohibiting the marketing of any fresh or processed fruit or vegetable in import, export or interprovincial trade, including regulations

(i) establishing the terms and conditions governing that marketing,

(ii) defining fresh or processed fruits or vegetables,

(iii) controlling the consignment selling of fresh fruits and vegetables,

(iv) permitting the Minister or a delegate of the Minister to exempt the marketing of any fresh or processed fruit or vegetable in import or interprovincial trade from any of the requirements of this Act or the regulations where the Minister or delegate considers that it is necessary to do so in order to alleviate a shortage in Canada of the fruit or vegetable or an equivalent fruit or vegetable, and

(v) permitting the Minister or a delegate of the Minister to exempt the marketing of any fresh or processed fruit or vegetable in export trade from any of the requirements of this Act or the regulations;

(m) prescribing agricultural products for the purposes of sections 9 to 12;

(n) for exempting any person, establishment, agricultural product, class of agricultural products, container or other thing from the application of any or all of the provisions of this Act or the regulations;

(o) providing for the collection of market information and statistics, the publication of studies dealing with the marketing of agricultural products and the conduct of surveys on any matter related to this Act or the regulations; and

(p) prescribing any fees or charges required for the administration of this Act or the regulations and the interest that shall accrue on unpaid fees or charges.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 32; 2001, c. 4, s. 64(E).

OFFENCE AND PUNISHMENT

Indictable or summary conviction offences

33. (1) Every person who contravenes any provision of this Act or the regulations

(a) is guilty of an offence punishable on summary conviction and liable to a fine not exceeding $50,000 or to imprisonment for a term not exceeding six months, or to both; or

(b) is guilty of an indictable offence and liable to a fine not exceeding $250,000 or to imprisonment for a term not exceeding two years, or to both.

Time limit

(2) Proceedings by way of summary conviction in respect of an offence under this Act may be instituted at any time within, but not later than, two years after the time when the Minister became aware of the subject-matter of the proceedings.

Minister’s certificate

(3) A document purporting to have been issued by the Minister, certifying the day on which the Minister became aware of the subject-matter of any proceedings, shall be received in evidence and, in the absence of any evidence to the contrary, the document shall be considered as conclusive proof of that fact without proof of the signature or of the official character of the person appearing to have signed the document and without further proof.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 33; 1995, c. 40, s. 43.

Ticket offences

34. (1) The Governor in Council may make regulations designating the contravention of any provision of this Act or the regulations as an offence with respect to which

(a) notwithstanding the provisions of the Criminal Code, an inspector may issue and serve a summons by completing a ticket in the prescribed form, signing it and delivering it to the accused; or

(b) the summons may be served by mailing it to the accused at the latest known address of the accused.

Failure to respond to ticket

(2) Where a person is served with a ticket and does not enter a plea within the prescribed time, a justice shall examine the ticket and

(a) if the ticket is complete and regular on its face, the justice shall enter a conviction in the person’s absence and impose a fine of the prescribed amount; or

(b) if the ticket is not complete and regular on its face, the justice shall quash the proceedings.

Regulations

(3) The Governor in Council may make regulations for the purposes of applying this section, including regulations prescribing the amount of the fine for any offence and establishing a procedure for entering a plea of guilty and paying the fine.

Repeated offences

(4) The amount of the fine for an offence may be prescribed to be higher with respect to persons who are convicted of the offence for a second or further time.

Recovery of fines

35. Where a person is convicted of an offence under this Act and a fine imposed as punishment is not paid when required, the prosecutor may, by filing the conviction, enter as a judgment the amount of the fine and costs, if any, in the superior court of the province in which the trial was held, and the judgment is enforceable against the convicted person in the same manner as if it were a judgment obtained by Her Majesty in right of Canada against the person in that court in civil proceedings.

Officers, etc., of corporations

36. Where a corporation commits an offence under this Act, any officer, director or agent of the corporation who directed, authorized, assented to or acquiesced or participated in the commission of the offence is a party to and guilty of the offence and is liable on conviction to the punishment provided for the offence, whether or not the corporation has been prosecuted or convicted.

Offences by employees or agents

37. In any prosecution for an offence under this Act, it is sufficient proof of the offence to establish that it was committed by an employee or agent of the accused, whether or not the employee or agent is identified or has been prosecuted for the offence, unless the accused establishes that the offence was committed without the knowledge or consent of the accused and that the accused exercised all due diligence to prevent its commission.

Venue

38. A prosecution for an offence under this Act may be instituted, heard and determined

(a) in the place where the offence was committed or the subject-matter of the prosecution arose;

(b) where the accused was apprehended; or

(c) where the accused happens to be or is carrying on business.

Unpaid fees or charges

39. Where any fees or charges imposed under this Act or the regulations, or any interest thereon, are unpaid, they may be recovered from the person on whom they were imposed as a debt due to Her Majesty in right of Canada.

EVIDENCE

Admissibility of certain documents

40. (1) In any proceedings for a violation, or for an offence under this Act, a certificate or report of an analyst, inspector or grader, purporting to have been signed by the analyst, inspector or grader, and stating the results of the relevant analysis, inspection or grading, is admissible in evidence without proof of the signature or official character of the person appearing to have signed the certificate or report and, in the absence of evidence to the contrary, is proof of the matters asserted in the certificate or report.

Copies of documents

(2) In any proceedings for a violation, or for an offence under this Act, a copy of or an extract from any book, record or document made by an inspector under paragraph 21(1)(c) or (2)(b) or subsection 24(2) or (4) and appearing to have been certified under the inspector’s signature as a true copy or extract is admissible in evidence without proof of the signature or official character of the person appearing to have signed the copy and extract and, in the absence of evidence to the contrary, has the same probative force as the original would have if it were proved in the ordinary way.

Notice

(3) No certificate, report, copy or extract referred to in this section shall be received in evidence unless the party intending to produce it has, before the trial, served on the party against whom it is intended to be produced reasonable notice of that intention together with a duplicate of the certificate, report, copy or extract.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 40; 1995, c. 40, s. 44.

Evidence of identification

41. In any proceedings for a violation, or for an offence under this Act, proof that an agricultural product or its container bore

(a) a name and address purporting to be that of the person who prepared it, or

(b) a registered number or registered brand mark purporting to be that of the establishment where it was prepared,

is proof, in the absence of evidence to the contrary, that the agricultural product was prepared by the person or at the establishment whose name, address, registered number or registered brand mark appeared on the agricultural product or container.

R.S., 1985, c. 20 (4th Supp.), s. 41; 1995, c. 40, s. 45.

REPEAL

42. [Repeal]

AMENDMENTS NOT IN FORCE

1991, c. 24, s. 51 (Sch. III, s. 2)

2. Paragraph 32(p) is repealed and the following substituted therefor:

(p) prescribing any fees or charges required for the administration of this Act or the regulations.

1992, c. 47, s. 84 (Sch., s. 1)

1. Section 34 is repealed.

 Loi sur les produits agricoles au Canada

Loi sur les produits agricoles au Canada

L.R.C., 1985, ch. 20 (4e suppl.)

Loi réglementant la commercialisation — soit interprovinciale, soit liée à l’importation ou l’exportation — des produits agricoles et prévoyant l’institution de normes et de noms de catégorie nationaux à leur égard, leur inspection et classification et l’agrément d’établissements ainsi que les normes relatives à ceux-ci

[1988, ch. 27, sanctionné le 7 juillet 1988] TITRE ABRÉGÉ

Titre abrégé

1. Loi sur les produits agricoles au Canada.

DÉFINITIONS

Définitions

2. Les définitions qui suivent s’appliquent à la présente loi.

« acheminement » “convey”

« acheminement » L’expédition et le transport de produits agricoles.

« analyste » “analyst”

« analyste » Personne désignée à ce titre en application de l’article 19.

« classificateur » “grader”

« classificateur » Personne désignée à ce titre en application de l’article 19.

« commercialisation » “marketing”

« commercialisation » Les opérations de conditionnement, de promotion et de vente des produits agricoles et toute opération nécessaire à leur offre pour consommation ou utilisation. Y sont assimilés l’acheminement et l’achat de ces produits.

« Commission » “Tribunal”

« Commission » La Commission de révision prorogée par le paragraphe 4.1(1).

« conditionnement » “preparation”

« conditionnement » Toute opération de préparation et de transformation d’un produit agricole, y compris l’abattage, l’emballage, la classification, l’inspection, la fixation du prix, l’entreposage, l’estampillage et l’étiquetage.

« conforme » French version only

« conforme » Conforme à la présente loi ou à ses règlements.

« Conseil » “Board”

« Conseil » Le Conseil d’arbitrage prorogé par le paragraphe 4(1).

« contenant » “container”

« contenant » Tout récipient ou emballage destiné à un produit agricole.

« estampille » “agricultural product legend”

« estampille » Estampille établie par règlement.

« établissement » “establishment”

« établissement » Lieu de conditionnement des produits agricoles.

« étiquetage » “label”

« étiquetage » Signes, mentions, marques ou images destinés à un produit agricole ou à son contenant.

« inspecteur » “inspector”

« inspecteur » Personne désignée à ce titre en application de l’article 19.

« lieu » “place”

« lieu » Sont compris les véhicules terrestres — ferroviaires inclus — , navires ou aéronefs.

« marchand » “dealer”

« marchand » Personne, selon le cas :

a) dont l’activité consiste à acheter ou vendre des produits agricoles;

b) qui négocie des consignations, ventes, achats ou toutes opérations concernant des produits agricoles;

c) qui, moyennant commission, reçoit ou manutentionne des produits agricoles;

d) qui est déclarée telle par règlement.

« ministre » “Minister”

« ministre » Le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

« nom de catégorie » “grade name”

« nom de catégorie » Toute appellation, marque ou désignation d’une catégorie établie par règlement; y sont assimilées les normes relatives aux produits agricoles.

« personne » “person”

« personne » Personne morale ou physique, ainsi qu’une société de personnes ou un organisme.

« produit agricole » “agricultural product”

« produit agricole » Tout produit végétal ou animal — ou d’origine végétale ou animale — , y compris les aliments et boissons qui en proviennent en tout ou en partie, ainsi que tout produit désigné comme tel par règlement pour l’application de la présente loi.

« promotion » “advertisement”

« promotion » Toute mesure destinée à développer la vente, ou toute autre forme d’aliénation, des produits agricoles.

« sanction » “penalty”

« sanction » Sanction administrative pécuniaire infligée pour une violation au titre de la Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire.

« vente » “sell”

« vente » Y sont assimilés le consentement de vente et l’offre, la possession, l’exposition, la transmission, l’acheminement ou la livraison en vue de la vente, l’échange ou le consentement d’échange, ainsi que la vente en consignation.

« violation » “violation”

« violation » Contravention à la présente loi ou à ses règlements punissable sous le régime de la Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 2; 1994, ch. 38, art. 25; 1995, ch. 40, art. 27; 1997, ch. 6, art. 38.

SA MAJESTÉ

Application à Sa Majesté

3. La présente loi lie Sa Majesté du chef du Canada ou d’une province.

CONSEIL D’ARBITRAGE ET COMMISSION DE RÉVISION

Prorogation et composition du Conseil

4. (1) Est prorogé le Conseil d’arbitrage composé des membres, dont le président et le vice-président, nommés par le ministre.

Mandat

(2) Les membres occupent leur poste à titre inamovible pour un mandat maximal de cinq ans, sous réserve de révocation motivée prononcée par le ministre.

Nouveau mandat

(3) Les membres peuvent recevoir un nouveau mandat, aux fonctions identiques ou non.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 4; 1995, ch. 40, art. 28.

Prorogation et composition de la Commission

4.1 (1) Est prorogée la Commission de révision composée des membres, dont le président, nommés par le gouverneur en conseil.

Compétences

(2) Les membres sont nommés en raison de leurs connaissances et de leur expérience dans le domaine de l’agriculture ou de l’agroalimentaire et au moins le président et un autre membre sont obligatoirement choisis parmi les avocats ou notaires inscrits respectivement, depuis au moins dix ans, au barreau d’une province ou à la Chambre des notaires du Québec.

Exercice des fonctions

(3) Le président exerce ses fonctions à temps plein; les autres membres, à temps plein ou à temps partiel.

Mandat

(4) Les membres occupent leur poste à titre inamovible pour un mandat maximal de cinq ans, sous réserve de révocation motivée prononcée par le gouverneur en conseil.

Nouveau mandat

(5) Les membres peuvent recevoir un nouveau mandat, aux fonctions identiques ou non.

1995, ch. 40, art. 29.

Incompatibilité de fonctions

4.2 (1) La charge de membre est incompatible avec d’autres fonctions dans l’administration publique fédérale.

Conflits d’intérêts

(2) Les membres ne peuvent accepter ni occuper de charge ou d’emploi incompatibles avec leurs fonctions, ni se saisir d’une affaire dans laquelle ils ont un intérêt.

1995, ch. 40, art. 29; 2003, ch. 22, art. 224(A).

Assistance contractuelle

4.3 Le Conseil et la Commission peuvent chacun, pour des travaux déterminés, engager à contrat des experts dans les domaines relevant de leur champ d’activité.

1995, ch. 40, art. 29.

Consultations

4.4 Les membres peuvent, dans le cadre des affaires dont le Conseil ou la Commission sont saisis, consulter d’autres membres.

1995, ch. 40, art. 29.

Absence ou empêchement — Conseil

5. (1) En cas d’absence ou d’empêchement du président, du vice-président ou d’un autre membre du Conseil, ou de vacance de son poste, le ministre peut confier les attributions du titulaire du poste à toute personne compétente. Le vice-président assure l’intérim de la présidence.

Absence ou empêchement — Commission

(2) En cas d’absence ou d’empêchement du président de la Commission, ou de vacance de son poste, les autres membres confient l’intérim à l’un des membres dotés de la formation juridique prévue au paragraphe 4.1(2).

Fonctions du président

(3) Le président de chacun des organismes en est le premier dirigeant; à ce titre, il en assure la direction et répartit les affaires et le travail entre les membres.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 5; 1995, ch. 40, art. 29.

Sièges

6. (1) Les sièges du Conseil et de la Commission sont fixés dans la région de la capitale nationale définie à l’annexe de la Loi sur la capitale nationale.

Réunions

(2) Le Conseil peut siéger en tout lieu du Canada qui lui semble indiqué; la Commission siège en tout lieu du Canada fixé par le gouverneur en conseil.

Quorum

(3) Le quorum du Conseil est de trois membres.

Personnel et installations

(4) Le ministre peut mettre à la disposition du Conseil et de la Commission les cadres et agents de l’administration publique fédérale, les conseillers techniques et professionnels, ainsi que les installations et fournitures nécessaires à leur bon fonctionnement.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 6; 1995, ch. 40, art. 30; 2003, ch. 22, art. 224(A).

Indemnités — Conseil

7. Les membres du Conseil, à l’exclusion de ceux qui font partie de l’administration publique fédérale, reçoivent les indemnités fixées par le Conseil du Trésor pour les journées ou fractions de journée pendant lesquelles ils exercent leurs fonctions; cependant, tous ont droit aux frais de déplacement et autres entraînés par l’accomplissement de leurs fonctions.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 7; 1995, ch. 40, art. 31; 2003, ch. 22, art. 224(A).

Indemnités — Commission

7.1 (1) Les membres à temps plein de la Commission reçoivent le traitement, et les autres membres reçoivent les honoraires ou toute autre rémunération, que fixe le gouverneur en conseil.

Frais

(2) Les membres de la Commission ont droit aux frais de déplacement et autres entraînés par l’accomplissement de leurs fonctions.

1995, ch. 40, art. 31.

Cour d’archives

8. (1) Le Conseil et la Commission sont des cours d’archives; ils ont chacun un sceau officiel, dont l’authenticité est admise d’office.

Interrogatoire des témoins, etc.

(2) En outre, le Conseil et la Commission ont, pour la comparution, la prestation de serment et l’interrogatoire des témoins, ainsi que pour la production et l’examen des pièces, l’exécution de leurs décisions et toutes autres questions relevant de leur compétence, les pouvoirs et attributions d’une juridiction supérieure d’archives. Ils peuvent notamment :

a) citer les personnes ayant connaissance de faits se rapportant à l’affaire dont ils sont saisis à comparaître comme témoins aux date, heure et lieu indiqués et à apporter et produire tous documents, livres ou pièces utiles à l’affaire, dont elles ont la possession;

b) faire prêter serment et interroger sous serment;

c) recevoir en cours d’audition les éléments de preuve supplémentaires qu’ils estiment utiles et dignes de foi.

Règles

(3) Le Conseil et, sous réserve de la Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire, la Commission peuvent chacun, avec l’approbation du gouverneur en conseil, établir des règles régissant :

a) la pratique et la procédure des audiences;

b) les modalités, y compris les délais, d’établissement des demandes et les avis à donner;

c) de façon générale, l’exercice de leurs activités.

Audiences

(4) Le Conseil et la Commission ne sont pas liés par les règles juridiques ou techniques applicables en matière de preuve lors des audiences. Dans la mesure où les circonstances, l’équité et la justice naturelle le permettent, il leur appartient d’agir rapidement et sans formalités.

Exception en matière de preuve

(5) Le Conseil et la Commission ne peuvent recevoir ni admettre en preuve les éléments protégés par le droit de la preuve et rendus, de ce fait, inadmissibles en justice devant un tribunal judiciaire.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 8; 1995, ch. 40, art. 32.

PLAINTE AU CONSEIL D’ARBITRAGE

Plainte

9. (1) Tout marchand peut déposer, dans le délai fixé par règlement, une plainte contre un marchand agréé sous le régime de la présente loi pour inobservation des règlements en ce qui touche, d’une part, à la commercialisation — soit interprovinciale, soit liée à l’importation ou l’exportation — de produits agricoles déterminés par règlement, et, d’autre part, leurs normes ou classifications.

Instruction

(2) Le Conseil est tenu d’instruire les plaintes et, sur demande, de motiver ses décisions; il rejette celles qu’il juge non fondées ou rend la décision qu’il estime indiquée pour réparer — y compris, si nécessaire, sous forme d’indemnité et d’intérêts — le tort causé par l’inobservation.

RECOURS EN RÉVISION

Recours en révision

10. (1) La partie peut, dans les trente jours, demander à la Commission de réviser, conformément au paragraphe (1.1), la décision du Conseil. Celle-ci peut proroger ce délai avant ou après son expiration.

Nature de l’examen

(1.1) L’examen porte sur le dossier du Conseil et vise à contrôler le respect des principes de l’équité et de la justice naturelle ainsi que toute erreur de droit. Toutefois, la Commission peut prendre en considération tout élément de preuve non disponible lors de l’instruction de la plainte.

Décision

(2) À la conclusion de l’affaire, la Commission peut, par ordonnance, confirmer la décision du Conseil, y substituer la décision qu’à son avis il aurait dû rendre ou encore demander à celui-ci de reprendre l’affaire. Elle notifie l’ordonnance aux parties conformément à ses règles.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 10; 1995, ch. 40, art. 33.

EXÉCUTION DES DÉCISIONS ET ORDONNANCES

Dépôt

11. (1) La personne visée par la décision du Conseil rendue au titre du paragraphe 9(2), si elle est définitive, ou par l’ordonnance de la Commission rendue au titre du paragraphe 10(2) peut, à l’expiration des trente jours qui suivent la date de la décision, en déposer, pour enregistrement immédiat, copie à la Cour fédérale, sans l’exposé des motifs.

Force de jugement

(2) La décision ou l’ordonnance est dès lors assimilée à un jugement de la Cour fédérale, notamment en ce qui concerne la procédure d’exécution.

Délai de dépôt

(3) La Commission peut cependant retarder le dépôt devant la Cour fédérale d’une décision du Conseil tant qu’elle n’a pas pu la réviser.

Définition

(4) Pour l’application du paragraphe (1), toute décision du Conseil modifiée par la Commission — mais non celle annulée par celle-ci — vaut décision du Conseil.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 11; 1995, ch. 40, art. 35.

Exclusivité de la compétence du Conseil et de la Commission

12. (1) Le Conseil a compétence exclusive pour les litiges visés à l’article 9 et la Commission a compétence exclusive pour les affaires visées par la présente loi et la Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire.

Révision en Cour fédérale

(2) Les décisions du Conseil, sous réserve de l’article 10, de même que les ordonnances de la Commission ne sont susceptibles de révision qu’au titre de la Loi sur les Cours fédérales.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 12; 1990, ch. 8, art. 42; 1995, ch. 40, art. 36; 2002, ch. 8, art. 182.

Compétence

12.1 (1) Le président de la Commission a seul compétence pour entendre :

a) les demandes formées au titre du paragraphe 10(1);

b) les demandes touchant les avertissements formées au titre des paragraphes 8(1) ou 12(2) de la Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire;

c) les demandes touchant les sanctions de moins de 2 000 $ formées au titre de l’alinéa 9(3)c) ou du paragraphe 13(2) de cette loi.

Délégation

(2) Le président peut déléguer aux autres membres l’audition des demandes mentionnées au paragraphe (1) s’ils sont dotés de la compétence juridique prévue au paragraphe 4.1(2).

1995, ch. 40, art. 36.

Membre seul

12.2 Les demandes de révision formées au titre de la Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire sont entendues par un membre seul.

1995, ch. 40, art. 36.

AGRÉMENT DES ÉTABLISSEMENTS ET DES LABORATOIRES

Établissements

13. Pour pouvoir être agréé et exploité comme tel, tout établissement — de même que l’ensemble des produits agricoles qu’il contient — doit être assujetti à la présente loi et à ses règlements.

Laboratoires

14. Pour l’application de la présente loi et des règlements, le ministre peut attribuer la qualité de laboratoire agréé à tout ou partie des locaux ou autres lieux affectés et servant effectivement, soit à l’inspection, à la classification, à l’essai, à l’analyse et à des expériences

scientifiques ou à la fabrication de produits chimiques ou biologiques, soit à la recherche à ces fins.

MARQUES DE COMMERCE NATIONALES

Exclusivité

15. L’estampille et le nom de catégorie sont des marques de commerce nationales, dont la propriété exclusive et, sous réserve de la présente loi, le droit d’usage sont dévolus à Sa Majesté du chef du Canada.

Utilisation d’une indication semblable

16. Il est interdit d’utiliser, de quelque manière que ce soit, une indication de nature à créer la confusion avec l’estampille ou un nom de catégorie; l’interdiction vise également la commercialisation, ou la possession à cette fin, de tout produit agricole portant une telle indication, ou faisant l’objet de l’utilisation de celle-ci.

COMMERCE DES PRODUITS AGRICOLES

Interdiction

17. Sont interdites, relativement à un produit agricole, toute commercialisation — soit interprovinciale, soit liée à l’importation ou l’exportation — effectuée en contravention avec la présente loi ou ses règlements de même que la possession à ces fins ou la possession résultant d’une telle commercialisation.

Présomption

18. Dans les poursuites pour contravention aux articles 16 ou 17, la personne qui était en possession d’un produit agricole non conforme en quantité supérieure à celle dont elle aurait normalement eu besoin pour sa propre consommation est réputée, sauf preuve contraire, l’avoir eu en sa possession en vue de le commercialiser.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 18; 1995, ch. 40, art. 37.

AGENTS D’APPLICATION

Désignations

19. (1) Les inspecteurs, analystes et classificateurs chargés de l’application de la présente loi sont désignés par le président de l’Agence canadienne d’inspection des aliments conformément à l’article 13 de la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Désignations

(1.1) Le président de l’Agence des services frontaliers du Canada peut, en vertu de l’alinéa 9(2)b) de la Loi sur l’Agence des services frontaliers du Canada, désigner des inspecteurs chargés du contrôle d’application de la présente loi.

Production du certificat

(2) Chaque inspecteur reçoit un certificat établi en la forme fixée par le président de l’Agence canadienne d’inspection des aliments ou par le président de l’Agence des services

frontaliers du Canada, selon le cas, et attestant sa qualité, qu’il présente, sur demande, au responsable des lieux qui font l’objet de sa visite.

(3) [Abrogé, 1997, ch. 6, art. 39]

Entrave

(4) Il est interdit d’entraver l’action de ces agents dans l’exercice de leurs fonctions ou de leur faire, oralement ou par écrit, une déclaration fausse ou trompeuse.

Intervention

(5) Il est interdit, sans l’autorisation de l’inspecteur, de modifier l’état ou la situation des objets saisis ou retenus en application de la présente loi ou des règlements.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 19; 1997, ch. 6, art. 39; 2005, ch. 38, art. 33.

Pouvoir du ministre

20. Le ministre peut procéder à la désignation de méthodes et de matériel pour la mise en oeuvre des attributions des agents d’application dans le cadre de la présente loi ou de ses règlements.

INSPECTION

Pouvoir

21. (1) Dans le but de faire observer la présente loi et ses règlements, l’inspecteur peut procéder à la visite de tout lieu — ou, s’il s’agit d’un véhicule, à son immobilisation et à sa visite — s’il a des motifs raisonnables de croire que s’y trouvent des produits agricoles ou d’autres objets visés par la présente loi ou ses règlements. Il peut en outre, son avis devant, dans tous les cas, être fondé sur des motifs raisonnables :

a) ouvrir tout contenant qui, à son avis, contient des produits agricoles;

b) examiner tout produit agricole ou tout autre objet et en prélever, sans compensation, des échantillons;

c) exiger la communication, pour examen ou reproduction totale ou partielle, de tout document qui, à son avis, contient des renseignements utiles à l’application de la présente loi et de ses règlements.

Usage du système informatique

(2) L’inspecteur peut également :

a) avoir recours à tout système informatique se trouvant dans le lieu visité pour vérifier les données qu’il contient ou auxquelles il donne accès;

b) à partir de ces données, reproduire ou faire reproduire le document sous forme d’imprimé ou toute autre forme intelligible qu’il peut emporter pour examen ou reproduction;

c) utiliser ou faire utiliser le matériel de reproduction.

Assistance à l’inspecteur

(3) Le propriétaire ou le responsable du lieu visité, ainsi que quiconque s’y trouve, sont tenus de prêter à l’inspecteur toute l’assistance possible dans l’exercice de ses fonctions et de lui donner les renseignements qu’il peut valablement exiger quant à l’application de la présente loi et de ses règlements.

Mandat pour maison d’habitation

22. (1) Dans le cas d’une maison d’habitation, l’inspecteur ne peut toutefois procéder à la visite sans l’autorisation de l’occupant que s’il est muni du mandat prévu au paragraphe (2).

Délivrance du mandat

(2) Sur demande ex parte, le juge de paix peut signer un mandat autorisant, sous réserve des conditions éventuellement fixées, l’inspecteur qui y est nommé, à procéder à la visite d’une maison d’habitation s’il est convaincu, sur la foi d’une dénonciation sous serment, que sont réunis les éléments suivants :

a) les circonstances prévues à l’article 21 existent;

b) la visite est nécessaire pour l’application de la présente loi ou de ses règlements;

c) un refus a été opposé à la visite ou il y a des motifs raisonnables de croire que tel sera le cas.

Usage de la force

(3) L’inspecteur ne peut recourir à la force dans l’exécution du mandat que si celui-ci en autorise expressément l’usage et que si lui-même est accompagné d’un agent de la paix.

Assistance spéciale

(4) Tout agent de la paix est tenu de prêter à l’inspecteur, sur demande de celui-ci, l’assistance voulue pour l’application de la présente loi et de ses règlements.

Saisie

23. L’inspecteur peut saisir et retenir tout produit agricole ou tout autre objet, s’il a des motifs raisonnables de croire qu’ils ont servi ou donné lieu à une contravention à la présente loi ou à ses règlements, soit tout produit agricole, ou tous autres éléments, dont il a des motifs raisonnables de croire qu’ils peuvent servir à prouver la contravention.

PERQUISITION

Mandat de perquisition

24. (1) Sur demande ex parte, le juge de paix peut, s’il est convaincu, sur la foi d’une dénonciation sous serment, qu’il y a des motifs raisonnables de croire à la présence, dans un lieu, soit de produits agricoles, ou de tous autres objets, qui ont ou auraient servi ou donné lieu à une contravention à la présente loi ou à ses règlements, soit de produits agricoles, ou de tous autres éléments, dont il y a des motifs raisonnables de croire qu’ils peuvent servir à

prouver la contravention, signer à tout moment un mandat autorisant l’inspecteur qui y est nommé à perquisitionner dans le lieu pour y rechercher ces produits ou éléments et les saisir.

Extension du pouvoir de saisie

(2) L’inspecteur peut exercer les pouvoirs prévus à l’article 21 et, en outre, saisir tous les produits agricoles ou autres objets qui, à son appréciation fondée sur des motifs raisonnables, ont servi ou donné lieu à une contravention à la présente loi ou à ses règlements ainsi que les produits agricoles et tous autres éléments dont il a des motifs raisonnables de croire qu’ils peuvent servir à prouver la contravention.

Moment de l’exécution

(3) Le mandat ne peut, sauf autorisation spéciale du juge de paix, être exécuté de nuit.

Perquisition sans mandat

(4) L’inspecteur peut exercer sans mandat les pouvoirs visés au paragraphe (1) lorsque l’urgence de la situation rend difficilement réalisable l’obtention du mandat, sous réserve que les conditions de délivrance de celui-ci soient réunies.

MESURES CONSÉCUTIVES À LA SAISIE

Entreposage et déplacement

25. (1) L’inspecteur — ou la personne qu’il désigne — peut entreposer, aux frais du propriétaire ou du saisi, tout produit agricole ou tout autre objet saisi et retenu sur le lieu même de la saisie; il peut aussi, à son appréciation, les faire transférer, aux frais de l’un ou l’autre, dans un autre lieu.

Produits périssables

(2) Les produits agricoles périssables peuvent être aliénés ou détruits par l’inspecteur qui a effectué la saisie; en cas de vente, le produit en est versé au receveur général.

Remise en possession

26. La Commission ou le tribunal compétent, selon qu’il s’agit d’une poursuite pour violation ou pour infraction, peut, avec le consentement du ministre, ordonner la restitution au saisi de l’objet de la saisie, ou du produit de son aliénation, moyennant le dépôt auprès du ministre d’une caution dont le montant et la nature doivent agréer à celui-ci.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 26; 1995, ch. 40, art. 38.

Rétention

27. (1) Sauf en cas de poursuite où elle peut se prolonger jusqu’à l’issue définitive de l’affaire, la rétention prend fin soit après la constatation, par l’inspecteur, de l’observation de la présente loi et de ses règlements, soit à l’expiration d’un délai de cent quatre-vingts jours à compter de la date de la saisie ou du délai supérieur fixé par règlement.

Demande de restitution

(2) Le propriétaire d’un objet, autre qu’un produit agricole estampillé ou portant un nom de catégorie, qui a donné lieu à la poursuite, ou le saisi, peut, sous réserve du paragraphe 28(2), demander sa restitution, selon qu’il s’agit d’une poursuite pour violation ou pour infraction, à la Commission ou au tribunal chargé de l’affaire.

Ordonnance de restitution

(3) La juridiction peut faire droit à la demande si elle est convaincue qu’il existe ou peut être obtenu suffisamment d’éléments de preuve pour rendre inutile la rétention de l’objet, sous réserve des conditions jugées utiles pour assurer sa conservation dans un but ultérieur.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 27; 1995, ch. 40, art. 39.

Ordonnance de confiscation

28. (1) La Commission, sur détermination de responsabilité pour violation, ou le tribunal, sur déclaration de culpabilité pour infraction, peut, d’office ou sur demande, ordonner, en sus de la sanction ou de la peine prononcée, la confiscation, au profit de Sa Majesté du chef du Canada, de l’objet ayant servi ou donné lieu à la violation ou à l’infraction, ou du produit de sa vente.

Confiscation sans déclaration de culpabilité

(2) La confiscation peut aussi s’effectuer sur consentement du propriétaire ou du saisi.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 28; 1993, ch. 34, art. 12(F); 1995, ch. 40, art. 40.

Réalisation d’un bien confisqué

29. (1) Dans le cas où, à l’issue de poursuites intentées dans les délais prévus au paragraphe 27(1), la Commission ou le tribunal ordonne la confiscation de l’objet saisi, il en est disposé, aux frais du saisi, conformément, sous réserve des instructions du ministre, au règlement.

Restitution d’un bien saisi mais non confisqué

(2) À défaut de confiscation, l’objet saisi est restitué au saisi; le produit de la vente et, le cas échéant, la caution lui sont également remis.

Exception

(3) En cas de détermination de responsabilité pour violation ou de déclaration de culpabilité pour infraction, le bien saisi, le produit de la vente et la caution peuvent être retenus jusqu’au paiement de l’amende ou de la sanction, aliénés par adjudication forcée ou bien affectés, en tout ou en partie, à son paiement.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 29; 1993, ch. 34, art. 13(F); 1995, ch. 40, art. 41.

IMPORTATIONS IRRÉGULIÈRES

Avis de retrait

30. (1) S’il a des motifs raisonnables de croire qu’un produit agricole est ou a été importé en contravention avec la présente loi ou ses règlements, l’inspecteur peut, qu’il y ait ou non saisie, en exiger le retrait par l’importateur en envoyant à celui-ci, à son adresse commerciale au Canada, un avis à remettre à personne ou sous pli recommandé.

Confiscation et disposition

(2) Par dérogation à l’article 27, tout produit agricole qui n’est pas retiré du Canada dans le délai fixé dans l’avis, ou, à défaut d’indication de délai, dans les quatre-vingt-dix jours suivant la signification, est confisqué au profit de Sa Majesté du chef du Canada; il peut dès lors en être disposé, aux frais de l’importateur, conformément, sous réserve des instructions du ministre, au règlement.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 30; 1995, ch. 40, art. 42(F).

PREUVE DE SOLVABILITÉ

Preuve de solvabilité

31. Le ministre peut obliger toute personne se livrant à la commercialisation — soit interprovinciale, soit liée à l’importation ou l’exportation — de produits agricoles ou toute catégorie de ces personnes à établir leur solvabilité de la manière — notamment au moyen d’une assurance ou d’un cautionnement — qu’il estime indiquée.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 31; 2001, ch. 4, art. 63.

RÈGLEMENTS

Règlements

32. Le gouverneur en conseil peut, par règlement, prendre toute mesure d’application de la présente loi, et notamment :

a) établir les estampilles et les noms de catégories des produits agricoles et, d’une façon générale, édicter des prescriptions à cet égard ainsi qu’en matière d’étiquetage;

b) régir l’agrément — éventuellement le renouvellement, le retrait et la suspension de celui-ci — des établissements et de leurs exploitants ainsi que des marchands, obliger les marchands et les exploitants d’établissements à garantir l’observation des conditions de leur agrément par un cautionnement ou une autre forme de sûreté, déterminé par le ministre, et en prévoir la réalisation en cas de manquement, déterminer les livres à conserver et prévoir l’agrément d’entreprises en matière d’analyse, d’inspection ou de classification ou de toute autre activité prévue à la présente loi ou à ses règlements;

c) régir la conception, la réalisation, l’hygiène, la salubrité et l’entretien tant des établissements agréés que du matériel et des installations qui s’y trouvent, ainsi que l’exploitation des établissements agréés — et éventuellement la suspension de celle-ci — , et déterminer les méthodes à suivre et les normes de conditionnement à respecter dans ces établissements;

d) prévoir l’inspection tant des établissements, agréés ou non, que des produits agricoles, ainsi que l’analyse, l’essai, la classification et la prise d’échantillons de ces produits;

e) régir les analyses relatives aux résidus de pesticides et à toute autre substance effectivement ou potentiellement dangereuse trouvés sur ou dans des produits agricoles ou à proximité de ceux-ci;

f) établir les classifications et les normes, y compris de salubrité, visant les produits agricoles et les normes des contenants;

g) régir ou interdire le conditionnement de tout produit agricole;

h) prévoir toute mesure à prendre, abattage et élimination compris, concernant les produits agricoles ou autres objets nuisibles, insalubres ou non conformes ou soupçonnés, pour des motifs raisonnables, de l’être et, éventuellement, interdire tout abattage et toute élimination non conformes;

i) prévoir des méthodes de détermination sûre des lieux d’origine et de destination des produits agricoles;

j) déterminer les modalités de saisie et de rétention, prévoir la garde et la destination de tout objet saisi, retenu ou confisqué au titre de la présente loi, et régir la visite de tout lieu et l’immobilisation de tout véhicule;

k) régir ou interdire, relativement aux produits agricoles autres que ceux visés à l’alinéa l), la commercialisation — soit interprovinciale, soit liée à l’importation ou l’exportation — , et fixer toutes conditions et modalités liées à cette activité;

l) régir ou interdire, relativement aux fruits et légumes frais ou transformés, la commercialisation — soit interprovinciale, soit liée à l’importation ou l’exportation — , et à cet effet :

(i) fixer toutes conditions et modalités liées à cette activité,

(ii) définir les fruits et légumes frais ou transformés,

(iii) délimiter la vente en consignation de fruits et légumes frais,

(iv) permettre au ministre, ou à son délégué, de soustraire aux obligations de la présente loi ou de ses règlements la commercialisation — interprovinciale, ou liée à l’importation — de tous fruits et légumes frais ou transformés quand il l’estime nécessaire pour prévenir une pénurie au Canada de certaines de ces denrées ou de denrées semblables,

(v) permettre au ministre, ou à son délégué, de soustraire aux obligations de la présente loi ou de ses règlements la commercialisation — liée à l’exportation — de tous fruits et légumes frais ou transformés;

m) définir les produits agricoles pour l’application des articles 9 à 12;

n) exempter toute personne, tout établissement, agréé ou non, tout produit agricole — ou la classe correspondante — , tout contenant ou tout autre objet de l’application totale ou partielle de la présente loi ou de ses règlements;

o) prévoir la collecte de renseignements ou statistiques sur les marchés, la publication d’études sur la commercialisation des produits agricoles et la tenue d’enquêtes ou sondages sur tout aspect touchant à la présente loi et à ses règlements;

p) fixer tous droits et redevances exigibles dans le cadre de la présente loi et des règlements, ainsi que les intérêts afférents.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 32; 2001, ch. 4, art. 64(A).

INFRACTIONS ET PEINES

Infraction

33. (1) Quiconque contrevient à la présente loi ou à ses règlements commet une infraction et encourt, sur déclaration de culpabilité :

a) par procédure sommaire, une amende maximale de 50 000 $ et un emprisonnement maximal de six mois, ou l’une de ces peines;

b) par mise en accusation, une amende maximale de 250 000 $ et un emprisonnement maximal de deux ans, ou l’une de ces peines.

Prescription

(2) Les poursuites visant une infraction à la présente loi punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire se prescrivent par deux ans à compter de la date où le ministre a eu connaissance des éléments constitutifs de l’infraction.

Certificat du ministre

(3) Le document censé délivré par le ministre et attestant la date où ces éléments sont parvenus à sa connaissance fait foi de façon concluante, en l’absence de preuve contraire, sans qu’il soit nécessaire de prouver l’authenticité de la signature qui y est apposée ou la qualité officielle du signataire.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 33; 1995, ch. 40, art. 43.

Contravention

34. (1) Le gouverneur en conseil peut, par règlement, déterminer, parmi les contraventions à la présente loi ou à ses règlements :

a) celles pour lesquelles, par dérogation au Code criminel, l’inspecteur peut remplir et signer, pour valoir dénonciation et citation, le formulaire réglementaire de contravention et le remettre au prévenu;

b) celles qui peuvent faire l’objet d’une citation signifiée au contrevenant par la poste, à sa dernière adresse connue.

Défaut

(2) Si la personne qui reçoit le formulaire de contravention n’y donne pas suite dans le délai réglementaire, le juge, après examen du formulaire :

a) si celui-ci est complet et régulier, la déclare coupable en son absence et lui impose l’amende réglementaire;

b) s’il n’est pas complet et régulier, met fin aux procédures.

Règlement

(3) Le gouverneur en conseil peut, par règlement, prendre toute mesure d’application du présent article et notamment fixer le montant de l’amende et établir la procédure permettant au contrevenant de plaider coupable et d’acquitter l’amende prévue.

Récidive

(4) Le montant des amendes prévues par règlement peut être plus élevé en cas de récidive.

Recouvrement des amendes

35. Faute de paiement, dans le délai fixé, de l’amende imposée pour une infraction à la présente loi, le poursuivant peut, par dépôt de la déclaration de culpabilité auprès de la juridiction supérieure de la province où le procès a eu lieu, faire tenir pour jugement de ce tribunal le montant de l’amende et des frais éventuels; le jugement est dès lors exécutoire contre l’intéressé comme s’il s’agissait d’un jugement rendu contre lui en faveur de Sa Majesté du chef du Canada par le même tribunal en matière civile.

Dirigeants, etc. d’une personne morale

36. En cas de perpétration par une personne morale d’une infraction à la présente loi, ceux de ses dirigeants, administrateurs ou mandataires qui l’ont ordonnée ou autorisée, ou qui y ont consenti ou participé, sont considérés comme des coauteurs de l’infraction et encourent, sur déclaration de culpabilité, la peine prévue, que la personne morale ait été ou non poursuivie ou déclarée coupable.

Infraction commise par un agent ou un mandataire

37. Dans les poursuites pour infraction à la présente loi, il suffit, pour prouver l’infraction, d’établir qu’elle a été commise par un agent ou un mandataire de l’accusé, que cet agent ou mandataire ait été ou non identifié ou poursuivi. L’accusé peut se disculper en prouvant que la perpétration a eu lieu à son insu ou sans son consentement et qu’il avait pris les mesures nécessaires pour l’empêcher.

Lieu du procès

38. La poursuite d’une infraction à la présente loi peut être intentée, entendue ou jugée soit au lieu de la perpétration, soit au lieu où a pris naissance l’objet de la poursuite, soit encore au lieu où l’accusé a été appréhendé, se trouve ou exerce ses activités.

Frais et redevances

39. Le paiement des droits et redevances exigibles dans le cadre de la présente loi ou de ses règlements, ainsi que des intérêts afférents, peut être recouvré contre le défaillant comme s’il s’agissait d’une créance de Sa Majesté du chef du Canada.

PREUVE

Admissibilité de certains documents

40. (1) Dans les poursuites pour violation ou pour infraction, le certificat ou le rapport censé signé par l’analyste, le classificateur ou l’inspecteur, où sont donnés les résultats de son examen, est admissible en preuve sans qu’il soit nécessaire de prouver l’authenticité de la signature ni la qualité officielle du signataire; sauf preuve contraire, ce document fait foi de son contenu.

Copies ou extraits

(2) De même, la reproduction totale ou partielle des documents visés à l’alinéa 21(1)c) ou (2)b) ou aux paragraphes 24(2) ou (4) et censée certifiée conforme par l’inspecteur est admissible en preuve sans qu’il soit nécessaire de prouver l’authenticité de la certification ou la qualité officielle du certificateur et, sauf preuve contraire, a la même force probante qu’un original dont l’authenticité serait prouvée de la manière habituelle.

Préavis

(3) Les documents — certificat, rapport, copie ou extrait — mentionnés au présent article ne sont admis en preuve que si la partie qui entend les produire au procès donne de son intention à la partie qu’elle vise un préavis suffisant, accompagné du double des documents.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 40; 1995, ch. 40, art. 44.

Preuve d’origine

41. Dans les poursuites pour violation ou pour infraction, il suffit, pour établir, en l’absence de preuve contraire, l’identité de la personne ou le nom de l’établissement ayant procédé au conditionnement de produits agricoles, d’établir que ceux-ci ou leur contenant portaient soit un nom et une adresse censés être ceux de la personne soit un numéro d’immatriculation ou une marque de fabrique déposée censés être ceux de l’établissement.

L.R. (1985), ch. 20 (4e suppl.), art. 41; 1995, ch. 40, art. 45.

ABROGATION

42. [Abrogation]

MODIFICATIONS NON EN VIGUEUR

— 1991, ch. 24, art. 51 (ann. III, art. 2)

2. L'alinéa 32p) est abrogé et remplacé par ce qui suit :

p) fixer tous droits et redevances exigibles dans le cadre de la présente loi et de ses règlements.

— 1992, ch. 47, art. 84 (ann., art. 1)

1. L'article 34 est abrogé.


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N° WIPO Lex CA120