Eu égard à la notification du Royaume-Uni, le gouvernement d'Argentine a, par une communication en date du 26 novembre 1984, déclaré: "La République Argentine rejette l'extension aux îles Malvinas, Georgie du Sud et Sandwich du Sud, de l'application de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel adoptée à Paris le 16 novembre 1972 par la Conférence générale de l'UNESCO, extension qui a été notifiée par le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord au Directeur général de l'UNESCO le 29 mai 1984, et réaffirme ses droits de souveraineté sur les îles Malvinas, Georgie Sud et Sandwich du Sud, qui font partie intégrante de son territoire national. Par ses résolutions 2065 (XX), 3160 (XXVIII), 31/49, 37/9 et 38/12, l'Assemblée générale des Nations Unies a reconnu l'existence d'un conflit de souveraineté touchant à la question des îles Malvinas et prié la République argentine et le Royaume-Uni de poursuivre les négociations afin de trouver, dans les meilleurs délais, une solution pacifique et définitive à ce conflit dans le cadre de la mission de bons offices du Secrétariat général des Nations Unies, qui devra informer l'Assemblée générale des progrès réalisés."
Comme suite à cette déclaration le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord a, le 26 avril 1985, indiqué qu'il: "ne nourrit aucun doute quant à son droit d'étendre l'application de ce traité aux îles Falkland, par notification au Dépositaire au titre des dispositions pertinentes dudit traité. Le gouvernement du Royaume-Uni ne saurait donc considérer la susdite communication de l'Argentine comme ayant un quelconque effet juridique".