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Loi nº 3/2000 du 7 janvier 2000 sur le régime juridique applicable à la protection des obtentions végétales, Espagne

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Détails Détails Année de version 2000 Dates Entrée en vigueur: 10 avril 2000 Adopté/e: 7 janvier 2000 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Brevets (Inventions), Marques, Protection des obtentions végétales, Mise en application des droits, Organe de réglementation de la PI

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Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Espagnol Ley Nº 3/2000, de 7 de enero, de Régimen Jurídico de la Protección de las Obtenciones Vegetales         Anglais Law No. 3/2000 of January 7, 2000, on the Protection of Plant Varieties        

KINGDOM OF SPAIN

LAW 3/2000 GOVERNING THE PROTECTION OF PLANT VARIETIES

Table of Contents* Grounds Preamble – General provisions

Article 1. Object of the Law
Article 2. Definition of variety
Article 3. Definition of plant breeder
Article 4. Scope of application
PART I Substantive Law

CHAPTER I Requirements of plant variety

Article 5. Conditions of variety Article 6. Novelty Article 7 Distinctness Article 8. Uniformity Article 9. Stability

CHAPTER II Requirements of the applicant

Article 10. Entitled applicant Article 11. Nationality of applicant

CHAPTER III Plant breeder rights

Article 12. Scope of plant breeder's rights Article 13. Other cases that require the authorization of the holder Article 14. Exception for the benefit of the farmer Article 15. Limitations on the plant breeder's rights Article 16. Material of a variety Article 17. Limitations in the public interest Article 18. Duration of protection

CHAPTER IV The plant breeder's right as a property right

Article 19. Independence of the plant breeder's right Article 20. Assignment of the right Article 21. Violation of the plant breeder's rights Article 22. Damages

CHAPTER V Exploitation licences

Article 23. Contractual Licences Article 24. Compulsory licences Article 25. Compulsory cross-licences Article 26. Conditions attaching to compulsory licences

CHAPTER VI Nullity and extinction of the plant breeder's right

Article 27. Nullity of right Article 28. Lapse of the right

PART II Offences and penalties

Article 29. Administrative offences Article 30. Penalties Article 31. Amount of the penalties

PART III Organization

Article 32. Competent body Article 33. Official Protected Varieties Register Article 34. Plant Variety Protection Right Committee

PART IV Procedure

CHAPTER I Application

Article 35. Application Article 36. Priority application Article 37. Publication of the applications Article 38. Priority Right

CHAPTER II Application procedure

Article 39. Examination of the application Article 40. Technical examination Article 41. Opposition to the grant of a plant variety right Article 42. Opposition procedure Article 43. Access to the information

CHAPTER III Resolution of the procedure

Article 44. Resolution Article 45. Duration of the procedure Article 46. Expiry of the procedure

CHAPTER IV Denomination of the variety

Article 47. Denomination requirements Article 48. Registration of the denomination Article 49. Use of the denomination

CHAPTER V Maintenance of the plant breeder's right

Article 50. Maintenance of the variety Article 51. Verification of the variety

PART V Fees

Article 52. Passive subjects Article 53. Fee due in respect of procedure and decision Article 54. Fee for conduct of the technical examination Article 55. Maintenance fee Article 56. Fees for administrative services rendered Article 57. Administration and collection

First additional provision. Revision of the amount of the penalties Second additional provision. Interpretation criteria Third additional provision. Limitation of the plant breeder's right Fourth additional provision. Respect for international Treaties and Conventions Fifth additional provision. Community protection

First transitory provision. Procedures initiated before the application of the present Law Second transitory provision. Regime applicable to rights granted prior to the adoption of this Law Third transitory provision. Current law suits

Single derogatory provision. Repeals First final provision. Amendment to Law 11/1986 of 20 March 1986 – the Patent Law Second final provision. Additional application legislation Third final provision. Development of the Law Fourth final provision. Entry into force

ANNEX 1 Law in respect of which an exception may be admitted to Article 14 of the Law

ANNEX 2 Classification of plant species for the purpose of determining the amount of the fees in Articles 54 and 56

Law 3/2000, of 7 January governing the Protection of Plant Varieties

JUAN CARLOS I King of Spain

To all those who may see and here the following

Let it be known that Parliament has adopted and I have duly ratified the following Law.

GROUNDS 1

The existence of a legal system for the protection of the rights of breeders of plant varieties will have a positive impact on the national economy in general and on the agricultural sector in particular in that it will stimulate the investigation and the consequent increase in private resources devoted to this activity, which will in turn facilitate the access of farmers to new technologies, improve farming productivity and, in the final analysis, result in an increase in the competitiveness of our products and the profits realised by farmers.

To date, the system for the protection of plant breeders has been covered by the International Convention for the Protection of New Varieties of Plants of 2 December 1961, administered by the International Union for the Protection of New Varieties Plants (UPOV), signed and ratified by the Kingdom of Spain, and embodied in Law 12/1975, of 12 March 1975, on the Protection of Plant Varieties based to a large extent on the said Convention.

2

There are two fundamental reasons that justify the adoption of new domestic legislation on the protection of plant breeders:

Firstly, it is necessary to adapt domestic legislation to a changing international legal environment. On one hand, the UPOV International Convention has been revised on various occasions; revisions introduced by the Conventions of 10 November 1972 and 23 October 1978 were incorporated into domestic legislation, yet the Convention of 19 March 1991 introduced novelties of which account must be taken in the law of the land.

Conversely, the European Union has adopted its own protection system with Council Regulations (CE) 2100/94 of 27 July 1994 governing Community protection of plant varieties. Nevertheless, Article 3 of these Regulations (CE) recognises the right of the States members of the European Union to "grant national property rights for plant varieties", although it expressly prohibits the simultaneous application of domestic and Community Law. The Spanish State opts for the establishment of its own protection system, although harmonised with that of the Community; in this connection, account should be taken of the fact that Community Law defers to domestic Law on all matters that could arise in connection with legal action that may be taken in respect of breaches of such a right.

Secondly, recent advances in biotechnology and genetic engineering that have accelerated the process of obtaining plant varieties and the experience acquired over the past twenty years, make it necessary and, of course, advisable to amend current legislation to bring it into line with all industrialised countries, not only of the European Union but also of other continents.

The fundamental objectives of the present Law, apart from adapting to international norms, is to reinforce the protection of plant breeders and to improve the operation of the public administration in the exercise of the functions relative to the matter governed by this Law.

The rights of plant breeders will be strengthened by the more precise and technically more perfect regulation of the facilities conferred on them by the plant breeder's rights, as well as the extended duration of protection for all plant species which, in turn, will encourage research in this field. Concretely, the main innovations of this Law are the following:

Firstly, it more precisely defines the facilities of plant breeders with respect to the exploitation of their protected varieties, clearly defining the Laws of third parties relating to such varieties that require the authorization of the breeders and it reinforces the action that can be taken against those who disregard such facilities.

Secondly, it clearly defines the term "farmer's exception" that refers to those situations in which farmers may avail themselves of the plant material produced on their own property for their own use without needing to obtain the authorization of the plant breeder of the variety used or making a payment to that breeder.

Besides the farmer's exception, some exceptions to the plant breeder's rights are clarified that were previously not very well defined. Possibly the most important is that of the use of the protected varieties as material for the creation of new varieties, thereby avoiding any limitation on research in this field. The concept of the essentially derived variety without a doubt plays an important role with respect to the limitation of the rights of plant breeders and will solve situations that in the past posed problems concerning the attribution of ownership of varieties.

Thirdly, the duration of protection for all plant species is increased, thereby offering greater incentive for research into the obtaining of new varieties and bringing these period into alignment with those applicable in other countries.

Fourthly, our legislation now offers the possibility of marketing plant varieties in Spain before requesting protection, so that the plant breeders may, before submitting to the protection system, determine, on the one hand, the practical results and productive value of a variety before incurring expenses that would not be covered in the case of varieties of mediocre results and, on the other, the reaction of farmers to the supply of new varieties.

An effort will be made to improve the operation of the organs involved in the exercise of these functions by more simply and precisely describing their functions and the procedures according to which they perform those functions. In general, the Law improves the operation of the various organs concerned by giving them a far more technical, legal and scientific content than they have had hitherto and by deeply involving representatives of economic agents.

From another point of view, this Law allows for greater international co-operation, not only with other States members of the European Union, but also with third countries, as the systems for establishing co-operation in this area become more flexible.

Furthermore, it should be pointed out that advantage is being taken of this Law to incorporate into domestic legislation Article 12 of Directive 98/44/EC of the European Parliament and of the Council of 6 July 1998 on the legal protection of biotechnological inventions relating to the compulsory granting of cross-licences.

Finally, in the case of varieties that contain or consist of genetically modified organisms, Law 15/1994, of 3 June 1994 will be applied which determines the legal system governing the technical examination required for the confined use, voluntary release and commercialization of modified organisms in order to prevent risks to human health and the environment.

The present Law is issued pursuant to Article 149.1.9 of the Constitution that confers on the State exclusive jurisdiction to legislate on intellectual and industrial property and Article

149.1.1 that confers on the State the right to regulate the basic conditions guaranteeing the equality of all Spaniards in the exercise of their rights and the performance of their constitutional obligations.

PREAMBLE GENERAL PROVISIONS

Article 1

Object of the Law

  1. The object of the present Law is to establish the legal regime governing the protection of plant varieties.
  2. A plant variety right shall be granted for the recognition and protection of the entitlements of the breeder of a new plant variety.

Article 2

Definition of variety

1. For the purpose of this Law, 'variety' shall be taken to mean a group of plant within a single botanical taxon of the lowest known rank, which group, irrespective of whether the conditions for the grant of a plant variety right are fully met, can be:

(a)
Defined by the expression of the characteristics that result from a given genotype or combination of genotypes,
(b)
Distinguished from any other plant group by the expression of at least one of the said characteristics, and
(c)
Considered as a unit with regard to its suitability for being propagated unchanged.

2. For the purpose of this Law, a plant group shall consist of entire plants or parts of plants as far as such parts are capable of producing entire plants.

Article 3

Definition of plant breeder

  1. For the purpose of the provisions of this Law, 'plant breeder' shall be understood as the person who created or discovered and developed a variety, or his successors.
  2. 'Breeder's rights' shall be understood as all of the rights conferred the holder of a plant variety right under the terms of the present Law.

Article 4

Scope of Application

The present Law shall apply to all plant genera and species including hybrids of genera or species.

PART I SUBSTANTIVE LAW

CHAPTER I REQUIREMENTS OF PLANT VARIETY

Article 5

Conditions of variety

1. Plant variety rights shall be granted for varieties that are:

(1)
New
(2)
Distinct
(3)
Uniform, and
(4)
Stable

2. The granting of plant variety rights may not depend on any conditions additional to or different from those mentioned, provided that the variety be designated by a denomination according to articles 47, 48 and 49, that the plant breeder has complied with the formalities foreseen by this Law and any complementary provisions and that he has paid the appropriate fees.

Article 6

Novelty

1. The variety shall be deemed new if, on the date of filing of the variety right application, the reproductive or vegetative multiplication material or a harvested material of the variety has not been sold or otherwise disposed of to others, by or with the consent of the breeder for purposes of exploitation of the variety or, if this has been done, the following periods have not elapsed:

(a)
One year from the above-mentioned date, if the sale or disposal took place in Spain;
(b)
Four years from the above-mentioned date, if the sale or disposal took place outside Spain and did not concern trees or vines;
(c)
Six years from the above-mentioned date, if the sale or disposal took place outside Spain and concerned trees or vines.

2. The condition of novelty shall not be deemed forfeit for sale or disposal to others in the following cases:

(a)
If it results from an abuse committed to the prejudice of the breeder;
(b)
If it results from a transfer of rights to the variety;
(c)
If it results from material for the reproduction or multiplication of the variety being produced by a third party on behalf of the breeder, provided that such material comes under the control of the breeder.
(d)
If it results from its use by a third person to conduct field or laboratory trials including small-scale transformation tests for the purpose of evaluation.
  1. Likewise, the condition of novelty shall not be forfeit by the mere fact of the variety having been entered in an Official Varieties Register admitted for marketing purposes or in compliance with other legal obligations relating to biosecurity.
  2. When the production of a variety requires the repeated use of one or more other varieties, the sale or disposal to others of material for reproduction or multiplication or of the product of the harvest of the first-mentioned variety on the conditions set forth in sub-paragraph 1 above, the condition of novelty of the variety or varieties used in such production shall no longer obtain.

Article 7

Distinctness

    1. A variety shall be deemed to be distinct if it is clearly distinguishable, by reference to the expression of the characteristics that result from a particular genotype or combination of
    2. genotypes, from any other variety whose existence is a matter of common knowledge on the date of application.
  1. The existence of a variety shall in particular be deemed to be a matter of common knowledge from the date on which an application has been filed in any country for:
(a)
either a plant variety right, provided that this leads to obtaining the requested protection;
(b)
or entry of the variety in an official register, provided that it is finally registered.

3. Common knowledge of the existence of another variety may also be deduced from the exploitation of the variety having commenced, the presence of the variety in a reference collection or from any other means of proof.

Article 8

Uniformity

A variety shall be deemed uniform if, subject to the variation that may be expected from the particular features of its sexual propagation or vegetative multiplication, it is sufficiently uniform in the expression of those characteristics.

Article 9

Stability.

A variety shall be deemed to be stable if the expression of its specific characteristics remains unchanged after repeated propagation or, in the case of a particular cycle of propagation, at the end of each such cycle.

CHAPTER II REQUIREMENTS OF THE APPLICANT

Article 10

Entitled applicant

  1. The person who bred a variety as defined in Article 3(1) above may apply for a plant variety right. Where the application is filed by an entitled assignee of the plant breeder that assignee shall provide due proof of his condition as assignee.
  2. Save proof to the contrary, the applicant shall be considered the holder of the breeder's right.
  3. If two or more persons bred or discovered and developed the variety jointly, entitlement shall be vested jointly in both or all of them.
  4. This entitlement shall also apply to the breeder and any other person if the breeder and the other person have agreed to share such rights.
  5. If the breeder is an employee working for another or a civil servant, the entitlement to a plant variety right shall be determined in accordance with the law applicable to the employment relationship in question and, where none such exist, in accordance with the regulations governing inventions by employees contained in Part IV of the Patent Law, being Law 11/1986 of 20 March 1986.

Article 11

Nationality of applicant

The following individuals or bodies corporate may apply for the plant variety rights governed by the present Law:

(a)
Those of Spanish nationality or that have their domicile or registered office in Spain.
(b)
National of a State member of the European Union or of the International Union for the Protection of New Varieties of Plants (UPOV) or of a State that is member of an intergovernmental organization that is member of the said Union or that have their domicile or registered office in one of those States.
(c)
Foreigners not included in the previous paragraphs, whenever, in the State of which they are nationals, Spanish individuals or bodies corporate are granted equivalent rights.

CHAPTER III PLANT BREEDER RIGHTS

Article 12

Scope of plant breeder's rights

  1. Protection of the variety confers the beneficiary or the beneficiaries of the plant variety rights the exclusive right to execute the several Laws described below on the variety in question.
  2. Without prejudice to the provisions of Articles 14 and 15, the following Laws in respect of variety constituents shall require the authorization of the holder:
(a)
production or reproduction (multiplication);
(b)
conditioning for the purpose of propagation;
(c)
offering for sale;
(d)
selling or other form of marketing;
(e)
exporting;
(f)
importing, or
(g)
stocking for any of the purposes mentioned in (a) to (f).

3. The holder may make his authorization subject to conditions and limitations. Article 13

Other cases that require the authorization of the holder

  1. Notwithstanding the provisions of Articles 14 and 15, the authorization of the holder shall be required for the Laws mentioned in Article 12(2), conducted on the product of the harvest, including whole plants and plant parts, obtained by the unauthorized use of reproduction or multiplication material of the protected variety, unless the plant breeder has been reasonably able to exercise his right in respect of this reproduction or multiplication material.
  2. Regulations may provided that, subject to the provisions of Articles 14 and 15, the authorization of the plant breeder shall be required for the Laws mentioned in Article 12(2)(a) to (g), when conducted on products manufactured directly from the yield of a crop of the protected variety covered by the provisions of clause 1 of the present article, by the unauthorized use of the said harvest yield, unless the plant breeder has been reasonably able to exercise his right in respect of this harvest yield.
  3. The provisions of Articles 12 and 13(1) and (2) shall also apply to:
(a)
The varieties derived essentially from a protected variety when that is not in turn an essentially derived variety.
(b)
Varieties that are not clearly distinguished from the protected variety, pursuant to the provisions of Article 7.
(c)
Varieties whose production needs the repeated use of the protected variety.

4. For the purposes of paragraph 3(a), a variety shall be deemed to be essentially derived from another variety, referred to hereinafter as 'the initial variety' when:

(a)
It is predominantly derived from the initial variety, or from a variety that is itself predominantly derived from the initial variety while at the same time conserving those expressions of the essential characteristics that result from the genotype or combination of genotypes of the initial variety.
(b)
It is quite distinct from the initial variety; and
(c)
Except for the differences which result from the Law of derivation, it conforms essentially to the initial variety in the expression of the characteristics that result from the genotype or combination of genotypes of the initial variety.

Article 14

Exception for the benefit of the farmer

1. Farmers shall be authorized for the purpose of propagation on their own farms, to use the product of the harvest obtained from the sowing on such farms of material for the propagation of a protected variety that has been legally acquired and is neither hybrid nor synthetic.

(a)
For the purpose of this Law, the term "own farm" shall be understood to be any farm or part thereof that the farmer really uses to cultivate plants, whether he be the proprietor thereof or whether he administer it under his responsibility and for his own account, in particular in the case of leased land.
(b)
Similarly the term "farmer" shall be understood as referring to any individuals, bodies corporate, co-operatives, agricultural processing companies, mercantile companies or any other admitted in Law as owner of the farm for the purpose of administering it under their own responsibility and for their own account.
  1. The exception to which this Article refers shall apply only to the plant species mentioned in Annex 1.
  2. The exercise of the exception shall be subject to the following rules:
(a)
There shall be no quantitative restrictions on the farmer's exploitation when the operational needs of the farm require that no such restrictions apply.
(b)
The product of the harvest may be processed to provide seed stock to be sown by the farmer himself or by any services to which he may resort but the identity of the product to be processed and the product resulting from the process must be clearly identified at all times.
(c)
Smallholding farmers shall not be obliged to pay the right-holder a fee. For the purpose of this Law, smallholding farmers shall be considered those determined by regulation according to the peculiarities of the species they produce.
(d)
All other farmers shall be obliged to pay the holder a fee that shall be considerably less than the amount paid for production under licence of the propagation material of the same variety in the same area.
(e)
Verification of the observance of the provisions of this Article or of those adopted pursuant hereto shall be the exclusive responsibility of the holder of the plant varieties right.
(f)
Farmers and those providing processing services shall, on request, provide the holder of the plant varieties right with any information he may deem necessary.

4. Official bodies involved in verification may provide relevant information if they came by it in the ordinary performance of their duties and provided that this incurs no additional burden or cost. This provision shall be understood in accordance with domestic or Community provisions on personal data protection.

Article 15

Limitations on the plant breeder's rights

The plant breeder's rights shall not extend to:

(a)
Laws done privately and for non-commercial purposes;
(b)
Laws done for experimental purposes;
(c)
Laws done for the purpose of breeding other varieties as well as Laws referred to in Article 12(2) and Article 13(1) and (2), in respect of such other varieties, except where the other varieties are: varieties essentially derived from the protected variety or that they are not clearly distinguished from the protected variety or that they are varieties whose production needs the repeated use of the protected variety.

Article 16

Material of a variety

1. The plant breeder's rights shall not extend to Laws concerning any material of the protected variety, or of a variety covered by the provisions of Article 13(3), which has been disposed of or marketed to others by the holder or with his consent in Spain, or any material derived from the said material, unless such Laws:

(a)
Involve further reproduction or propagation of the variety in question; or
(b)
Involve the export of variety constituents, from which it can be produced, to a third country which does not protect varieties of the plant genus or species to which the variety belongs, except where the exported material is for final consumption purposes.

2. For the purposes of the present Law, the word "material" used in relation to a variety shall be understood to mean:

(a)
The reproduction or vegetative multiplication material in any form.
(b)
The product of the harvest, including whole plants and plant parts.
(c)
All products directly made from the product of the harvest.

Article 17

Limitations in the public interest

  1. The exercise of the plant breeder's rights may be limited only for reasons of public interest that shall be approved by Royal Decree adopted by the Council on a proposal from the Minister of Agriculture, Fisheries and Food.
  2. Reasons of public interest shall be deemed to exist:
(a)
When the initiation, increase in the generalization of exploitation of the protected variety, or the improvement of the conditions in which such exploitation is conducted be of crucial importance to public health or to national defence or the environment.
(b)
When the lack of exploitation or the inadequate quality or quantity of exploitation incurs a serious threat to the economic or technological development of the country.
(c)
When national supply requirements so demand.
  1. When the limitations referred to in the previous paragraphs result in allowing a third party to do any of the Laws for which the authorization of the plant breeder is required, the Government shall adopt such measures as may be necessary to ensure that the plant breeders receive equitable economic compensation.
  2. Likewise, exercise of the plant breeder's rights may, without the need to resort to the regime foreseen in paragraph 1 above, be limited when the varieties concerned by the rights contain genetically modified organisms by applying the provisions of Law 15/1994, of 3 June 1994, for which purpose the juridical regime shall be established for the confined use, voluntary liberation and commercialization of genetically modified organisms, in order to prevent risks to human or animal health and to the environment.

Article 18

Duration of protection

  1. The term of the plant breeder's right shall run until the end of the 25th calendar year or, in the case of varieties of vine and tree species, until the end of the 30th calendar year, following the year of grant.
  2. During the period ranging from the filing of the application to the granting of the plant breeder's right, the applicant for a plant varieties right shall be entitled to receive financial compensation from anyone who, during the said period, has done Laws which, after the granting of the right, would require authorization from the plant breeder, in accordance with the provisions of Articles 12 and 13.
  3. To receive the financial compensation foreseen in the previous paragraph, the applicant shall inform the third party of the existence of the application.
  4. Should the plant variety right not be granted, an applicant having received the financial compensation mentioned in this article shall reimburse that compensation with legal interest, unless otherwise expressly agreed between the parties.

CHAPTER IV

THE PLANT BREEDER’S RIGHT AS A PROPERTY RIGHT

Article 19

Independence of the plant breeder's right

The validity of the plant breeder's right shall not depend on any restrictions or limitations imposed on the production, monitoring and commercialization of the material of the varieties or the import and export of that material.

Article 20

Assignment of the right

  1. Rights deriving form a duly filed application and the right of the plant breeder shall be assignable by any of the means admitted by Law, without prejudice to any limitation set by Law.
  2. Laws whereby rights deriving from a duly filed application or from the plant breeder's rights are assigned or modified shall not affect rights acquired by third parties prior to the date of such Laws.
  3. To be valid, all the Laws to which the previous paragraphs refer shall be set down in writing.

Article 21

Violation of the plant breeder's rights

The holder of a plant varieties right may take appropriate action of any class and nature before the courts of ordinary jurisdiction against anyone who violates those rights and may demand that the necessary measures be taken to safeguard those rights.

In particular the holder may demand:

(a)
An injunction for cessation of the Laws that violate the right.
(b)
Payment of damages.
(c)
The collection of all obtained vegetable material that is in the possession of any of the persons responsible for the violation and the destruction of such material, if indispensable.
(d)
The granting of ownership of the plant material referred to in the previous paragraph, in which case its value shall be set against the damages awarded. If the value of the said products should exceed the damages granted, the holder of the right shall compensate the condemned party for the excess.
(e)
Publication of the sentence at the cost of the condemned party.
(f)
Adoption of measures necessary to avoid continuation of the violation of the rights.

Article 22

Damages

1. Anyone infringing the plant breeder's rights shall be liable for damages in respect of their having:

(a)
Conducted any of the operations cited in Article 12(2) of this Law without possessing the authorization of the holder of the plant variety rights.
(b)
Used, to the point of creating a risk of confusion, an identical or similar denomination to that of a protected variety, if that denomination is applied to another variety of the same or a botanically close species.
(c)
Omitted to use the denomination for a certain protected variety or changed the mentioned denomination.
  1. Anyone violating the rights of the plant breeder in any other way different from those mentioned in paragraph 1, shall be liable for damages only when, in their performance they employed deceit or negligence, where deceit is deemed to obtain from the moment the offender has been warned by the holder of the plant variety right and summoned to cease violating the plant breeder's rights.
  2. Damages in favour of the holder of the plant varieties rights shall include not only the value of the loss suffered and the earnings forfeited by the holder but also the prejudice that may be deemed to have been suffered from the discredit of the plant variety covered by the plant variety right caused by the offender through improper use thereof. In no case may the damages be less than the benefit derived by the person who committed the offence.

CHAPTER V

EXPLOITATION LICENSES

Article 23

Contractual licences

  1. The holder of a plant varieties right may grant exploitation licences to the variety covered by the right provided that the conditions stipulated by that holder and on this matter in the present Law and its complementary provisions are met.
  2. The licences may be exclusive or non-exclusive.
  3. The licence contracts shall be set down in writing and shall not apply to third parties until duly entered in the Licence Register.

Article 24

Compulsory licences

  1. The Council of Ministers may, by Royal Decree on the proposal of the Minister of Agriculture, Fisheries and Food, grant compulsory exploitation licences to varieties covered by plant varieties rights, pursuant to the terms of Article 17(2), if that be deemed necessary in order to safeguard the public interest.
  2. A compulsory licence shall be granted only if the following requirements are met:
(a)
That the applicant be in a position, in particular technically and financially, to exploit the plant breeder's rights competently and professionally.
(b)
That the holder of the plant breeder's rights has refused to grant the applicant a licence or is not willing to grant it under reasonable conditions.
(c)
That more than three years have elapsed between the date of granting of the plant breeder's rights and the date of application for the granting of the compulsory licence.
(d)
That the person requesting the compulsory licence has paid the required fee for the granting thereof.

3. The mandatory licence confers on the holder thereof the non-exclusive right to do all or some of the Laws covered by Articles 12 and 13.

Article 25 Compulsory cross-licences

    1. When a plant breeder cannot obtain or exploit a right to a plant variety without violating a prior patent, he may, by paying appropriate financial compensation to the owner of the patent, request a non-exclusive compulsory licence to the invention protected by the prior patent, to the extent that that licence is in fact necessary for the exploitation of the plant variety that is to be protected. This financial compensation shall be determined by evaluating the factors relevant for that purpose and especially the economic importance of the invention.
    2. When a licence of this type is granted, the holder of the patent shall be entitled to a reciprocal licence on reasonable conditions to use the plant variety for which the plant variety right was granted.
    1. When the holder of a patent for a biotechnological invention cannot exploit it without infringing a plant variety right he may request a non-exclusive mandatory licence to that plant variety protected by the said plant variety right by paying appropriate financial compensation to the holder of the plant variety right. This financial compensation shall be determined by evaluating the factors relevant for that purpose and especially the economic importance of the plant variety.
    2. When a licence of this type is granted, the holder of the plant variety right shall be entitled to a reciprocal licence on reasonable conditions to use the protected invention.
  1. Applicants for the licences referred to in the previous paragraphs shall demonstrate:
(a)
That an approach had in vain be made to the holder of the patent or the plant varieties right to obtain a contractual licence, and
(b)
That the variety or invention constitutes a significant technical advance of considerable economic importance as compared to the invention claimed in the patent or to the protected plant variety.
  1. The formalities and the handling of applications for compulsory cross-licences for the non-exclusive use of a patented invention, shall be governed in accordance with the provisions of Part IX, Chapter III of the Patent Law 11/1986, of 20 March 1986, and its supplementary regulations.
  2. The formalities and the handling of applications for mandatory cross-licences for the non-exclusive use of a patented invention, shall be governed in accordance with the provisions of the present Law.

Article 26

Conditions of the compulsory licences

The Council of Ministers shall:

(a)
Set the equitable remuneration that the beneficiary of a compulsory licence shall pay the holder of the plant breeder's right, bearing in mind, inter alia, the economic importance of the variety.
(b)
Require, where necessary, that the holder of the plant breeder's right make available to the beneficiary of the compulsory licence the quantity of reproduction or multiplication material necessary for the reasonable use of this licence, subject to payment of appropriate remuneration.
(c)
Set the term of the compulsory licence which may not exceed four years and may be extended if deemed appropriate if the conditions for the granting of the said licence persist.
(d)
Withdraw the compulsory licence if the beneficiary infringes any of the conditions imposed when it was granted him.

CHAPTER VI

NULLITY AND EXTINCTION OF THE PLANT BREEDER’S RIGHT

Article 27

Nullity of right

The plant variety right shall be declare null and void in the cases foreseen in Article 62.1 of Law 30/1992 of 26 November 1992, being the Public Administrations and Civil Service Procedures Law, and, in particular, in the following circumstances:

(a)
When it is found that, at the time of the grant of the right, the protected variety did not comply with any of the conditions laid down in Articles 6 and 7 and, if the grant of the right was essentially based upon information and documents furnished by the applicant, that the protected variety did not comply with conditions laid down in Articles 8 and 9.
(b)
When the plant variety right was granted to a person who is not entitled to it, unless it is transferred to the person who is so entitled.

Article 28

Lapse of the right

1. The plant breeder's right shall lapse for the following reasons:

(a)
Because the period for which it was granted has expired.
(b)
Because the holder waives the right.
(c)
Because events occur which cause the loss of the essential properties of the plant variety as stated in Articles 8 and 9.
(d)
Because of failure to meet the obligations set forth in paragraph 2 below after having been summoned to do so by the Administration.

2. The plant variety holder shall meet the following obligations within the deadlines and in the manner established by regulation:

(a)
Submit to the competent authority the data, documents and material necessary for verifying the maintenance of the essential requirements of the protected variety.
(b)
Pay the due maintenance fee as referred to in Article 56.
(c)
Propose an appropriate denomination for the protected variety in the event of cancellation of that initially designated.

3. The lapse of the right shall incur the cancellation of the registration of the plant variety right in the Official Protected Varieties Register.

PART II OFFENCES AND PENALTIES

Article 29

Administrative offences

  1. Administrative offences shall be classified minor, serious and very serious.
  2. The following shall be deemed very serious offences:
(a)
The transfer of plant material protected by a plant variety right that does not comply with the characteristics shown in its official description.
(b)
The non-fulfilment of the conditions stipulated in the exploitation licence of a protected variety which conditions affect the intrinsic qualities of the material or the circumstances that prompted the grant of the plant variety right.
(c)
The provision of false data that could be relevant to obtaining the rights protected by the present Law.

3. The following shall be deemed serious offences:

(a)
The concealment or the intent to conceal information relevant to obtaining the rights protected by the present Law.
(b)
Laws whose purpose is to render more difficult verification of the activities governed by this Law and observance of the rules laid down herein for their conduct and inspection.
(c)
Refusal or resistance to providing data or information required by the appropriate body or its agents for the purpose of performing the functions of gathering information, conducting formalities, inspecting and executing matters referred to in the present Law.
(d)
The concealment of information by the entities authorized to package seed stock, with respect to the provisions of Article 14.
(e)
Failure to comply with the obligation to use the denomination designated to the variety as envisaged in Article 49(3).

4. Minor offences shall be any of the Laws described in paragraphs 2 and 3 above which do not involve deceit but mere negligence.

Article 30

Penalties

  1. Offences described as very serious shall be penalized by a fine of between 700,001 and 1,500,000 pesetas.
  2. Offences described as serious shall be penalized by a fine of between 300,001 and 700,000 pesetas.
  3. Offences described as minor shall be penalized by a fine of between 100,000 and 300,000 pesetas.
  4. In addition to the fines indicated in this article, the seizure of the plant material shall be ordered in the cases envisaged in Article 29(2)(a) and (b).

Article 31

Amount of the penalties

The amount of the fines shall in each case be determined by taking account of whether there was intent or repetition of the offence, the nature of the prejudice caused and whether this was a first or repeated offence.

PART III

ORGANIZATION

Article 32

Competent body

The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food shall, directly or through a public body answerable thereto, be responsible for the formalities and handling of the grant procedures for plant varieties rights and shall exercise the right to impose penalties in relation thereto. Also, it shall conduct relationships in this matter, through the corresponding channels, with other States and international bodies.

Article 33

Official Protected Varieties Register

  1. An Official Protected Plant Varieties Register shall be constituted and kept by the Ministry Agriculture, Fisheries and Food, wherein shall be registered applications for protection, decisions to grant plant variety rights and exploitation licences, as well as any other relevant circumstance determined by Law.
  2. The Official Register shall be organized in books as required by Law.

Article 34

Plant Variety Protection Right Committee

1. A Plant Variety Protection Right Committee shall be created that shall be answerable to the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food and which shall be given the following functions:

(a)
To propose to the Minister of Agriculture, Fisheries and Food a resolution on the procedures for granting "Plant Variety Rights".
(b)
To officially propose to the Minister of Agriculture, Fisheries and Food the revision of Laws which are null and void or that annullable Laws related with the protection of plant varieties be declared prejudicial.
(c)
To propose to the Minister of Agriculture, Fisheries and Food that draft Royal Decrees on the granting of compulsory licences be submitted to the Council of Ministers pursuant to the terms of Article 25.
(d)
To propose to the appropriate body that measures be adopted and the relative norms be prepared for the protection of plant breeders' rights.
(e)
To investigate any matters relating to plant breeder's rights that are submitted to it.
(f)
Any other functions referred to it by Law or regulation.
  1. The Committee shall comprise experts of recognized prestige in the spheres of botany, genetics, of seed stock and nursery plant production and jurists specialized in the system for protecting the plant breeder's rights. The Committee shall not represent the various sectors affected.
  2. The nature, nomination, composition and operation of the Committee shall be determined by regulation.

PART IV

PROCEDURE

CHAPTER I

Application

Article 35

Application

1. Any person interested in the grant of a plant varieties right for a given variety shall submit an application to the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food that shall, as minimum, include the following details:

(a)
First names, last names and address of the applicant and, where applicable, of the applicant's representative.
(b)
First names, last names and address of the plant breeder should this be different from the applicant.
(c)
Genus and species to which the variety belongs.
(d)
Denomination proposed for the variety or, if necessary, a provisional denomination.
(e)
Nationality of the applicant and, where applicable, of the plant breeder.
(f)
Technical description of the variety and of the procedure whereby the variety was obtained or discovered and developed and its genealogy.
(g)
The date of any prior presentation in another country, the denomination under which the variety has been registered or, where there is none such, the provisional denomination and the country in which the plant breeder's right was requested, all of which will be required if a priority right is claimed for a previous application.
(h)
Proof that the required fees have been paid.
  1. The form and the detailed content of the application form, as well as the documents that must accompany it, will be specified by regulation.
  2. Applications for the granting of a plant variety right may be filed with any of the offices and registries referred to in Article 38.4 of Law 30/1992, of 26 November 1992, being the Public Administrations and Civil Service Procedures Law.

Article 36

Priority application

The right of priority of an application shall be determined by the date of receipt of the application. Where applications have the same date of application, the priorities thereof shall be determined according to the order in which they were received, if this can be established. Otherwise they shall have the same priority.

Article 37

Publication of the applications

  1. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food shall periodically publish an official gazette of protected varieties, of a merely informative character.
  2. Data determined by regulation and in any case the following information shall be published in the gazette of protected varieties:
(a)
The applications for plant breeder's rights submitted and withdrawn.
(b)
The applications of denominations of varieties for which protection applications are being filed, a list of approved denominations, as well as of changes of denomination.
(c)
The plant variety rights granted and the applications refused.

Article 38

Priority Right

1. An applicant for a "Plant Variety Right" may benefit from the priority of an application to protect the same variety that was previously presented in:

(a)
Any State member of the European Union.
(b)
The 'Community Plant Varieties Office' of the European Union.
(c)
Any State member of the UPOV or of an intergovernmental organization affiliated thereto.
(d)
Any State which, without belonging to the UPOV, recognizes applications filed in Spain as having a priority right with equivalent effect.
  1. Recognition of the priority of an application shall be requested within twelve months from its date of presentation and be duly accredited. Should several prior applications have been filed pursuant to paragraph 1 above, the priority shall refer to the oldest application.
  2. Once a previous application has been recognized as having priority, the filing date of the application for the grant of the plant varieties right shall, for the purposes envisaged in Articles 6 and 7, be deemed to be the filing date of that application.
  3. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food shall require that an applicant claiming priority provide a copy of the documents substantiating the first application, certified by the authority to which they were submitted, as well as any other proof that the variety referred to in the two applications are one and the same. The applicant shall have a minimum term of three months from the date on which the priority claim was filed to do this.
  4. The plant breeder shall have two years from the expiry of the period for filing the priority claim, or from the time the first application was rejected or withdrawn in which to provide the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food with any information, documentation or material demanded for conducting the examination foreseen in Article 40.
  5. Events that occur within the term set in paragraph 2 above, such as the filing of another application, or the publication or use of the variety to which the first application applied shall not constitute grounds for rejecting the later application nor can these events create rights in favour of third parties.

CHAPTER II APPLICATION PROCEDURE

Article 39

Examination of the application

1. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food shall ensure that the application filed meets the required conditions and, in particular, that:

(a)
It has been filed pursuant to the provisions of Article 10.
(b)
It meets the conditions set in Article 35(1).
(c)
It is accompanied by the documents determined by the relevant regulations pursuant to the provisions of Article 35(1).
(d)
It complies with the provisions of Article 38 if priority is claimed for a prior application.
(e)
Proof is provided that the relevant fees have been paid pursuant to the procedure set forth in Article 53.
  1. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food will examine the documentation appended to the application to ensure that the variety be entitled to the plant breeder's right.
  2. If, as a result of these verifications, certain lacunae are found, the applicant shall be granted ten days in which to make them good or to furnish the required documents for each case, and shall be informed that should he not comply, he shall be deemed to have withdrawn the application subject to a prior decision adopted to that effect by the appropriate body.

Article 40

Technical examination

1. Once the examinations referred to in the previous Article have been conducted with positive results, the variety will be subjected to a technical examination whose purpose shall be:

(a)
To ensure that the variety belongs to the described botanical taxon.
(b)
To determine that it is distinct, uniform and stable in accordance with the provisions of Articles 7, 8 and 9 respectively.
(c)
To establish an official description of the variety.
  1. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food shall for each species or group of species, determine the precise norms for the conduct of the technical examination of which, at least the following shall be given in detail:
  2. The technical examination shall be conducted under the responsibility of the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food which may conduct it directly or in agreement with the Autonomous Communities or other Spanish or foreign institutions that perform similar tasks.
  3. In such cases as may be determined, the results of technical examinations carried out in another country with which Spain has agreements on the protection of plant breeder's rights may be used provided that the necessary technical guarantee can be provided.
  4. In cases where the conduct of the technical examination involves difficulties, the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food may agree that account be taken of the results of cultivation trials or other trials already conducted by the plant breeder.
  5. In the case of a variety that contains, or constitutes a genetically modified organism, the specific regulations concerning the confined use, voluntary liberation and commercialization of genetically modified organisms shall apply in order to prevent any risk to human health and the environment.
(a) The plant material that the plant breeder is required to provide in order that the relevant observations may be made.
(b) The characteristics as to the quality of the said material.
(c) The dates and places where the said material should be deposited.
(d) The duration of the examinations which shall last at least two years or seasons unless special circumstances indicate the contrary and any other details of the conduct thereof.

Article 41

Opposition to the grant of a plant variety right

  1. Anyone may oppose the granting of a plant varieties right by filing a written protest with the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food.
  2. Opposition may be raised only on one of the following grounds:
(a)
Failure to meet the conditions set in Articles 6 to 11 of the present Law. However, the opposition may not be based on matters of property and ownership which are matters for the ordinary courts.
(b)
Breach of the norms governing plant varieties denomination set forth in this Law or in its development regulations.

3. Anyone filing an opposition shall be deemed interested parties for the purposes of Law 30/1992, of 26 November 1992, being the Public Administrations and Civil Service Procedures Law.

Article 42

Opposition procedure

    1. The applicant shall be informed of the oppositions and shall have three months to comment thereon and to state whether he has the intention of maintaining, modifying or withdrawing the application.
    2. The answer given by the applicant will be communicated to the opponent that shall have one month in which to comment thereon one and to confirm or withdraw its opposition.
  1. Oppositions presented shall be examined and resolved separately and independently from the procedure for the granting of the plant variety right.
  2. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food may, for the purpose of settling oppositions raised, require those who raised the opposition to provide additional information and documentation as well as any necessary plant material for the purposes of technical examination.

Article 43

Access to the information

  1. Parties involved in a procedure shall have access to the documents constituting the file at issue, including the results of the technical examination and the description of the variety, in all cases guaranteeing the secrecy of the plant variety.
  2. For the purpose of ensuring the secrecy of the plant matter, only persons having a legitimate interest therein, for the purpose of consulting documents relative to the application and decision on the granting of a plant variety right shall have access to the files contained in the Official Register of Protected Plant Varieties and be entitled to visit the trials involved in the technical examination of the variety and the verification of its maintenance.
  3. In the cases of varieties in which, to produce the material, the repeated use of material belonging to others is required, the applicant for the corresponding plant varieties right may, when presenting the application, request that the documents and trials relating thereto be treated in all due secrecy. In such cases, that part of the information or trials may be neither consulted nor visited, as appropriate.
  4. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food shall be obliged to preserve the documentation contained in the files for five years from the expiry of the plant variety right or the withdrawal or refusal of the application for protection.

CHAPTER III

RESOLUTION OF THE PROCEDURE

Article 44

Resolution

  1. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food, on the proposal of the of Protection of Plant Varieties Committee, shall grant a plant variety right to an applicant when, as a result of the technical examination of the variety, it is shown that that variety meets the conditions foreseen in Article 5 of the present Law and that it has fulfilled the other requirements foreseen therein.
  2. The protection conferred by the plant variety right shall have retroactive effect from the moment of submission of the application.
  3. The decision shall, however, not become effective until payment has been made of the fee provided for in Article 55.
  4. The grant of the plant breeder's right to a plant variety shall be entered in the Register of Protected Plant Varieties.

Article 45

Duration of the procedure

  1. If the maximum duration of the procedure expires without the Administration having handed down an express decision, the application for the plant variety right shall be seemed to have been rejected.
  2. The maximum duration of the procedure shall be six months. The term shall be interrupted from the date of the communication to the applicant as envisaged in Article 42(4) of Law 30/1992, of 26 November 1992, being the Public Administrations and Civil Service Procedures Law. The interrupted term shall resume from the date on which the applicant is informed that the hearings procedure is open at which point the results of the trials referred to in Article 40 above will have been placed on the case file and the denomination been found suitable in accordance with the provisions Chapter IV below.
  3. The duration of the said technical examination shall, where necessary, be set by regulation for individual species or groups of species.

Article 46

Expiry of the procedure

  1. Should the procedure be paralyzed though some fault of the applicant, he shall be informed that, after three months, the procedure will expire. Once that period has elapsed without the requested party having performed the activities necessary for reviving the procedure, the procedure shall be declared lapsed and the filing of the documentation relating thereto shall be archived.
  2. Notwithstanding the provisions of the previous paragraph, the procedure shall not be declared lapsed if the applicant properly justifies to the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food that his failure to Law was the consequence of a fortuitous event or an Law of God or other exceptional circumstances.

CHAPTER IV DENOMINATION OF THE VARIETY

Article 47

Denomination requirements

  1. The variety shall be designated by a single denomination whereby it can be identified without risk of confusion with any other and which shall be its generic designation.
  2. Without prejudice to the provisions of Article 48(3) below, no right relative to the designation registered as the denomination of the variety can hinder the free use of the denomination in connection with the variety, even after expiry of the plant breeder's right.
  3. The denomination may not comprise only digits, mislead or lead to confusion concerning the characteristics, value or identity of the variety or the identity of the plant breeder.
  4. A composition of letters and digits will be admitted as denomination of a variety only when it is to be used exclusively for the production of material for propagating other varieties, that is to say an established practice for designating varieties.
  5. The denomination must be different from all denominations designating an existing variety of the same plant species or of a closely related species in any State member of UPOV, or member of any of the intergovernmental organization members of UPOV.

Article 48

Registration of the denomination

  1. The denomination of the variety shall be proposed by the applicant to the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food.
  2. It shall be registered at the same time as the plant breeder's right is granted. If it be found that the denomination does not comply with the requirements of Article 47(3), (4) and (5), the registration shall be refused and the plant breeder shall be required to propose another denomination within the deadlines set by the regulations. The rights previously acquired by third parties shall not be affected.
  3. If, by virtue of a previous right, a person who is obliged to use the variety denomination is forbidden to do so, pursuant to the provisions of Article 49(3), the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food will require that the plant breeder propose another denomination for the variety.
  4. In particular, the applicant cannot deposit as denomination of a variety, a designation that already benefits from a mark right referring to identical or similar products, in Spain or in countries with which agreements have been concluded on the protection of plant varieties, or a denomination that can create confusion with such marks, unless the applicant undertakes to give up the rights to the marks as soon as plant varieties are granted in respect of the variety.
  5. The applicant shall, together with the denomination, present a report issued by the Spanish Patent and Trademark Office indicating any possible points of identity and similarity with any marks already registered or pending registration that have been discovered, indicating the products in class 31 protected thereby according to the nomenclature established under the Nice Agreement of 15 June 1957.

The report request shall be filed with the Spanish Patent and Trademark Office, on payment of the corresponding fee and indicating the reason for the request.

Article 49

Use of the denomination

    1. A variety may not be denominated in way differently from the way it was designated in the first country in which it was registered unless it can be proven to the Ministry of Agriculture,
    2. Fisheries and Food that that denomination is inadequate in Spain in which case, the plant breeder will be required to propose another denomination.
  1. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food shall communicate information relative to the denominations of varieties, and specifically their proposal, approval, registration and cancellation, to the corresponding authorities of the other countries members of the UPOV, to those of States members of the intergovernmental organizations members of the UPOV, and to the appropriate institutions in those States.
  2. Anyone who, in Spain, proceeds to sell or commercialize plant reproduction or multiplication material of a protected variety shall be obliged to use the denomination of that variety, even after the plant breeder's right to that variety expires, provided that, pursuant to Article 48(3), no prior rights are raised opposing that use.
  3. When a variety is offered for sale or is marketed, a manufacturing or trade mark, a trade name or a similar indication may be associated with the denomination of the registered variety. If such an indication is thus associated, the denomination shall, nevertheless, be easily recognisable.

CHAPTER V MAINTENANCE OF THE PLANT BREEDER’S RIGHT

Article 50

Maintenance of the variety

  1. The holder of the relative plant variety right shall be responsible for maintaining that right or, when appropriate, its successive components for as long as the protection remains effective.
  2. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food may require the holder of a plant variety right to present to it or to any other authority it may designated, and on the terms determined by regulation, any such information, documents or material that be considered necessary for monitoring the maintenance of the variety, as well as for the renovation of the official samples that comprise the reference collection.

Article 51

Verification of the variety

  1. The Ministry of Agriculture, Fisheries and Food or, as necessary, the corresponding service of the Autonomous Communities, shall determine whether the varieties covered by a plant varieties right remain unalterable, by conducting the corresponding technical verifications.
    1. When there are reasons to believe that the holder of the plant varieties right is not maintaining the variety appropriately, the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food shall order that a check be conducted on the maintenance of the variety and shall determine the conditions attendant thereon by means of field trials or other trials in which the material submitted by the holder is to be compared with the description or the official sample of the variety.
    2. When this check indicates that the holder has not maintained the conditions of the variety he shall be duly informed.
  2. In cases in which it is proven that the variety is not homogeneous or stable, the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food may decide to withdraw the right after hearing the interested party and, if appropriate, after receiving a report from the corresponding services of the Autonomous Communities which conducted the relevant checks.

PART V

FEES

Article 52

Passive subjects

  1. The applicant for the plant variety right and any individuals or bodies corporate on whose behalf services are rendered on which fees may be levied shall be passively liable to the fees set in this Part of the present Law.
  2. The fees set in this Part shall be governed by the present Law and by the other legal sources established with respect to the levying of fees in Article 9 of Law 8/1989, of 13 April 1989, being the Public Fees and Levies Law and especially with respect to subjects obliged to pay fees as parties liable for such levies.

Article 53

Fee due in respect of procedure and decision

  1. The administrative procedure and handing down of a decision shall constitute the Laws in respect of which this fee shall be due.
  2. This fee shall fall due at the moment of presentation of the application for the plant variety right.
  3. The amount of the fee due in respect of procedure and decision on the application shall be 50,000 pesetas.

Article 54

Fee for conduct of the technical examination

    1. The trials and any other activity included in the technical examination to which Article 40 of the present Law refers shall constitute the Laws in respect of which this fee shall be due.
    2. For the purpose of this Article, the species or groups of species to which belong the plant varieties whose material is to be subjected to the technical test shall be classified in the groups listed in Annex 2.
  1. This fee shall fall due at the moment the plant material to be subjected to the technical examination is delivered to the competent authority for its realization.
  2. The fees for conducting the trials that constitute the technical examination for the purpose of granting the "plant variety right" shall be as follows:

For each year of examination:

First group: 125,000 pesetas

Second group: 90,000 pesetas

Third group: 75,000 pesetas

Fourth group: 60,000 pesetas.

In the case of a hybrid variety of any species whatsoever, and where it is necessary to conduct a study of the genealogical components, the fee shall be double the amount indicated for the corresponding species.

When the technical examination is carried out in a foreign body or institution on behalf of the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food because it was so agreed, the fee shall be the amount in pesetas of the sum necessary to pay for the said service. In a case where results of a previously conducted technical examination of the variety are used by a foreign body or institution, the fee shall be the amount in pesetas of the sum necessary to pay for the said service.

Article 55

Maintenance fee

    1. Any periodical work and verifications required to ensure that the conditions necessary for the variety to continue being protected shall constitute the Laws in respect of which this fee shall be due.
    2. For the purpose of this Article, the species or groups of species to which belong the plant varieties whose conditions are to be confirmed are classified in groups as listed in Annex 2.
  1. This fee shall fall due annually, on the same day of the same month as that on which the decision was taken to grant the plant variety right to the holder.
  2. The amounts of the fees for the annual maintenance of the plant breeder's rights shall be as
follows:
For the first year:
First group: 15,000 pesetas.
Second group: 10,000 pesetas.
Third group: 8,000 pesetas.
Fourth group: 6,000 pesetas.
For the second year:
First group: 20,000 pesetas.
Second group: 15,000 pesetas.
Third group: 12,000 pesetas.
Fourth group: 10,000 pesetas.
For the third year:
First group: 27,000 pesetas.
Second group: 22,000 pesetas.
Third group: 17,000 pesetas.
Fourth group: 15,000 pesetas.
For the fourth year:
First group: 30,000 pesetas.
Second group: 26,000 pesetas.
Third group: 20,000 pesetas.
Fourth group: 15,000 pesetas.

For the fifth and subsequent years (until protection lapses):

First group: 36,000 pesetas. Second group: 30,000 pesetas. Third group: 25,000 pesetas. Fourth group: 20,000 pesetas.

Article 56

Fees for administrative services rendered

1. The performance of some of the administrative services deriving from the applications procedure as listed below constitute the Laws in respect of which this fee shall be due:

(a)
Claiming a priority right.
(b)
Changing denomination in a right granted or pending.
(c)
Issuing copies, certificates and duplicates of any document.
(d)
Granting a compulsory licence.
(e)
Entering exploitation licences in the Registration of Protected Plant Varieties, as well as amending entries already made.
  1. This fee shall fall due at the moment the corresponding applications are presented to a Registry.
  2. The fee per request that an application be given priority; application for a change of denomination in an already granted or pending right: issue of copies, certificates and duplicates of any document; grant of a compulsory licence; registration of exploitation licences and amendments to already implemented licences, shall be 5,000 pesetas.

Article 57

Administration and collection

  1. The services and activities for which the fees envisaged in Articles 53 and 56 are due will not be rendered or performed until the payment of the amount due has been made by the applicant and has become effective.
  2. The services and activities for which the fees envisaged in Articles 53 and 56 are due, even when rendered or performed, shall not become effective until such time as payment has been made in the amount demanded. Notwithstanding the above, payment of the said amounts shall be enforceable by legal constraint.
  3. The ordinary administration and collection of these fees shall fall to the Ministry of Agriculture, Fisheries and Food.

First additional provision

Revision of the amount of the penalties

The Government shall be authorized to amend the amount of the penalties contained in the present Law in accordance with variations in the consumer price index.

Second additional provision

Interpretation criteria

This Law shall be interpreted in accordance with the international Treaties and Conventions on such matters applicable in Spain.

Third additional provision

Limitation of the plant breeder's right

No limit may be placed on the free exercise of a plant breeder's right except for that stipulated in Article 17(1) or by virtue of an express provision to that effect in the Treaties and Conventions mentioned in the previous provision.

Fourth additional provision

Respect for international Treaties and Conventions

The measures adopted by the State to regulate the production, control and commercialization of the material of the varieties, or of the import and export of that material, shall in no way hinder the application of the provisions of the Treaties and Conventions mentioned in the third additional provision.

Fifth additional provision

Community protection]

Should Community protection be granted a plant variety to which a plant variety right was previously granted, the holder of such [previous] right may not invoke that plant variety right as long as the Community plant variety protection remains effective for that variety.

On termination of the validity of the Community protection, the holder of the [previous] plant variety right shall be entitled again to invoke the rights deriving therefrom, provided that the periods from the granting of that plant variety right as set in Article 18 have not lapsed.

During the time the Community plant variety protection lasts, the plant variety right holder shall be exonerated from the obligation to pay 70 percent of the initial and annual maintenance fees for the plant breeder's rights envisaged in Part V of this Law.

First transitory provision

Procedures initiated before the application of the present Law

Applications for plant variety rights filed prior to the entry into force of the present Law shall be processed and resolved according to the legal situation effective on the date of filing.

Second transitory provision

Regime applicable to rights granted prior to the adoption of this Law

  1. The plant variety rights granted under the provisions of Law 12/1975, of 12 March 1975, on the Protection of Plant Varieties shall be governed by the provisions of that Law.
  2. Notwithstanding the provisions of the previous paragraph, the following Articles of the present Law shall apply:
(a)
Part I, Chapter III: Article 12; Article 13 except for paragraphs 2 and 3; Article 15; Article 16, and Article 17.
(b)
Part I, Chapter IV, concerning the plant breeder's right as a property right.
(c)
Part I, Chapter V, on exploitation licences.
(d)
Part II, on administrative offences.
(e)
Part IV, Chapter V, on maintenance of the plant breeder's right. Third transitory provision

Current court actions

Court actions that had begun before the entry into force of the present Law shall continue under the same procedure as that under which they were filed.

Single derogatory provision

Repeals

  1. All provisions contrary to the present Law shall be repealed and, in particular, Law 12/1975, of 12 March 1975, governing the Protection of Plant Varieties.
  2. Until such time as the necessary regulations have been adopted for the implementation of this Law, the principles of Decree 1674/1977, of 10 June 1977 by which the General Rules and Regulations on the Protection of Plant Varieties were approved shall be maintained, provided they do not run counter to this Law.

First final provision

Amendment to Law 11/1986 of 20 March 1986 – the Patent Law

    1. Article 5(1(b)) of Law 11/1986, of 20 March 1986, the Patent Law, shall be amended to read:
    2. "(b) Plant varieties."
  1. Article 143(3) of Law 11/1986, of 20 March 1986, the Patent Law, shall be amended to read:

"3. Inventions of procedures and plant varieties cannot be protected as utility models."

Second final provision

Additional application legislation

Where the present Law lacks a provision specifically applicable to plant breeder's rights, the Law governing the legal protection of inventions shall also apply.

Third final provision

Development of the Law

The Government shall be authorized to dictate such provisions for the application and development of the present Law may be necessary as well as to amend the annexes. Within a maximum of six months from the entry into effect of this Law, the Government shall approve the Rules and Regulations for its application.

Fourth final provision

Entry into force

The present Law shall come into effect three months after its publication in the Official State Gazette.

And so saying,

I require all Spaniards, individuals and authorities to observe this Law and ensure that it be observed.

Madrid, 7 January 2000. JUAN CARLOS REX

Prime Minister JOSÉ MARÍA AZNAR LÓPEZ

ANNEX 1

Plant species in respect of which an exception may be admitted to Article 14 of the Law

(a) Fodder species:

Cicer arietinum L. (partim)-chickpea. Hedysarum coronarium L. – "zulla". Lathyrus sp. – pea. Lupinus albus L. -white lupine. Lupinus angustifolius L. - blue lupine. Lupinus luteus L. -yellow lupine. Medicago sativa L. – medic (clover) Onobrychis sativa (L) Lamk. – sainfoin cock's-head clover. Pisum sativum L. (partim) -peas. Trifolium alexandrinum L. – berseem / Egyptian clover. Trifolium resupínatum L. -Persian clover. Trigonella foenum-graecum L. -Fenugreek. Vicia ssp. - Vetch, beans, tare and carob beans.

(b) Cereals:

Avena sativa -common oat. Hordeum vulgare L. -common barley. Oryza safiva L. - rice. Phalaris canariensis L. -bird seed. Secale cereale L. -rye. X triticosecale Wittm. - wheat. Triticum aestivum L. emend frori et paol. - soft wheat. Triticum durum Desf. - hard wheat. Triticum spelta L. – awned wheat.

(c) Potatoes:

Solanum ruberosum - potato.

(d) oleaginous and textile species:

Brassica napus L. (partim) -colza. Brassica rapa L. (partimnj – common turnip. Linum usitatissimum -linseed, excluding textile linen.

(e) Horticultural species:

Lens culinaris L. - lentil. Cicer arietinum L. (partim) -chickpea. Phaseolus ssp. - beans. Pisum sativum L. (partim)-peas.

ANNEX 2

Classification of plant species for the purpose of determining the amount of the fees in Articles 54 and 56

First Group: cotton, strawberry, bean, lettuce, melon, potato, cucumber, pepper, tomato, sugar beet, and fodder and prairie grasses not mentioned in another group.

Second group: garlic, artichoke, rice, oats, barley, rye, colza, asparagus, sunflower, pea, beans, maize, water-melon, sorghum, wheat, wheaten products, vetch and species of the genus tare not mentioned in another group.

Third group: egg-plant, marrow, safflower, onion, carnation(clove), fruit-bearing plants, leguminous for human consumption not mentioned in another group, rose, soy, tare and carrot, and other species for horticultural exploitation not mentioned in another group.

Fourth Group: vine and other species not included in the previous groups.

 Ley N°3/2000, de 7 de enero, de régimen jurídico de la protección de las obtenciones vegetales

BOE núm. 8 Lunes 10 enero 2000 885

d) Tomar acuerdos que fragmenten o aíslen mercados o discriminen agentes económicos afec- tados.

e) Interferir el buen funcionamiento de las orga- nizaciones comunes de mercado.

f) El incumplimiento en el pago de la aportación económica debida a las organizaciones interpro- fesionales agroalimentarias, por los productores y operadores implicados, en los supuestos de exten- sión de normas aprobadas por el Ministerio de Agri- cultura, Pesca y Alimentación, cuando la cuantía exceda de 4.000.000 de pesetas.»

Disposición transitoria única. Validez de los contratos tipo homologados.

Los contratos que hubieran sido homologados con anterioridad a la entrada en vigor de la presente Ley, seguirán regulándose por lo dispuesto en la Ley 19/1982, de 26 de mayo, sobre Contratación de pro- ductos agrarios, y normativa concordante hasta agotar el plazo para el que fueron homologados.

Disposición derogatoria única. Derogación normativa.

Se derogan la Ley 19/1982, de 26 de mayo, sobre Contratación de productos agrarios; el Real Decreto 2707/1983, de 7 de septiembre, por el que se aprueba el Reglamento de la Ley 19/1982; el Real Decreto 2556/1985, de 27 de diciembre, por el que se Regulan los contratos de compraventa de productos agrarios con- templados en la Ley 19/1982, y, así como, todas las demás normas que las desarrollan.

Disposición final primera. Habilitación.

Se faculta al Gobierno para dictar cuantas disposi- ciones sean necesarias para el desarrollo y ejecución de lo dispuesto en la presente Ley.

Disposición final segunda. Entrada en vigor.

La presente Ley entrará en vigor a los tres meses de su publicación en el «Boletín Oficial del Estado».

Por tanto, Mando a todos los españoles, particulares y auto-

ridades, que guarden y hagan guardar esta Ley. Madrid, 7 de enero de 2000.

JUAN CARLOS R. El Presidente del Gobierno, JOSÉ MARÍA AZNAR LÓPEZ

414 LEY 3/2000, de 7 de enero, de régimen jurí- dico de la protección de las obtenciones vege- tales.

JUAN CARLOS I REY DE ESPAÑA

A todos los que la presente vieren y entendieren. Sabed: Que las Cortes Generales han aprobado y Yo

vengo en sancionar la siguiente Ley.

EXPOSICIÓN DE MOTIVOS

1

La existencia de un sistema de protección del derecho de los obtentores de variedades vegetales tiene un

impacto positivo en la economía nacional en general y en el sector agrícola en particular, que se concreta en el estímulo de la investigación y el consecuente incre- mento de los recursos privados destinados a esta acti- vidad, lo que facilitará el acceso de los agricultores a las nuevas tecnologías, mejorará la productividad de las explotaciones y, en definitiva, provocará un aumento de la competitividad de nuestros productos y de la renta de los agricultores.

Hasta ahora, el sistema de protección de los obten- tores se encontraba recogido en el Convenio Interna- cional para la protección de las obtenciones vegetales de 2 de diciembre de 1961, aprobado en el seno de la Unión Internacional para la Protección de las Obten- ciones Vegetales (UPOV), suscrito y ratificado por el Rei- no de España, y en la Ley 12/1975, de 12 de marzo, de protección de obtenciones vegetales inspirada en gran medida en aquél.

2

Las razones que justifican la aprobación de un nuevo marco jurídico nacional de protección de los obtentores obedece a dos razones fundamentales:

En primer lugar, resulta necesario adaptar la norma- tiva nacional a un marco jurídico internacional cambian- te. Por un lado el Convenio internacional de la UPOV ha sido revisado en sucesivas ocasiones; las reformas introducidas por los Convenios de 10 de noviembre de 1972 y el 23 de octubre de 1978 fueron incorporadas al ordenamiento jurídico nacional, sin embargo, el Con- venio de 19 de marzo de 1991 introdujo novedades que resulta preciso contemplar en la legislación nacional.

Por otro lado, la Unión Europea se ha dotado de un sistema de protección propio mediante el Reglamento (CE) 2100/94, del Consejo, de 27 de julio, relativo a la protección comunitaria de las obtenciones vegetales. No obstante, el artículo 3 de este Reglamento (CE) reco- noce el derecho de los Estados miembros de la Unión Europea a «conceder derechos de propiedad nacionales sobre las variedades vegetales», aunque prohíbe expre- samente la doble titularidad de derechos, nacionales y comunitarios. El Estado español opta por el estableci- miento de un sistema de protección propio, aunque armonizado con la normativa comunitaria; en este sen- tido, debe tenerse en cuenta que el derecho comunitario remite a la legislación nacional todas las cuestiones que pueden suscitarse con motivo de las acciones judiciales por infracciones a tal derecho.

En segundo lugar, los recientes avances en materia de biotecnología y la ingeniería genética, que han ace- lerado los procesos de obtención de variedades y la expe- riencia adquirida en los últimos veinte años, hacen nece- sario y, por supuesto, conveniente proceder a modificar la legislación vigente para ponerla en línea con todos los países industrializados no sólo de la Unión Europea, sino de otros continentes.

3

La presente Ley tiene como objetivos fundamentales, aparte de la adaptación a la normativa internacional, reforzar la protección de los obtentores y mejorar el fun- cionamiento de la Administración pública en el ejercicio de las funciones relativas a la materia regulada por esta Ley.

El reforzamiento de los derechos de los obtentores se logrará mediante una regulación más precisa y téc- nicamente perfecta de las facultades que les confiere el título de obtención vegetal, así como la ampliación de la duración de la protección para todas las especies vegetales, lo que incentivará la investigación en este

886 Lunes 10 enero 2000 BOE núm. 8

campo. Concretamente, las principales novedades de esta Ley son las siguientes:

En primer lugar, define con mayor precisión las facul- tades de los obtentores relativas a la explotación de sus variedades protegidas, determinando con claridad las actuaciones de terceros relacionadas con su variedad que requieren su autorización y reforzando las acciones para perseguir a aquellos que prescindan de ella.

En segundo lugar, define con claridad la denominada «excepción del agricultor», que se refiere a aquellos supuestos en los que los agricultores podrán utilizar el material vegetal producido en sus propias fincas para su uso en las mismas, sin necesidad de autorización del obtentor de la variedad utilizada o de realizar con- tribución económica al mismo.

Además de la excepción del agricultor, se clarifican algunas excepciones al derecho del obtentor que antes estaban poco definidas. La más importante quizás es la del posible uso de las variedades protegidas como material para la creación de nuevas variedades, evitando así cualquier tipo de limitación a la investigación en este campo. El concepto de variedad esencialmente derivada juega sin duda un papel importante en lo que se refiere a la delimitación del derecho de los obtentores y resol- verá situaciones que en el pasado presentaron proble- mas de atribución de la propiedad de variedades.

En tercer lugar, se aumenta la duración de la pro- tección para todas las especies vegetales, lo que cons- tituye un mayor estímulo de cara a la investigación en la obtención de nuevas variedades y un alineamiento con lo regulado en otros países para dichos períodos.

En cuarto lugar, se introduce en nuestra legislación la posibilidad de poder comercializar en España las varie- dades vegetales antes de solicitar la protección, circuns- tancia que permite a los obtentores conocer por un lado, los resultados prácticos y el valor productivo de dicha variedad antes de acometer unos gastos que, en el caso de variedades de resultados mediocres, no resultarían compensados, y por otro, la respuesta de los agricultores ante la oferta de las nuevas variedades antes de some- terse al sistema de protección.

La mejora del funcionamiento de los órganos que intervienen en el ejercicio de estas funciones se trata de lograr describiendo con mayor simplicidad y precisión sus funciones y los procedimientos a que debe sujetarse su actuación. En general, la Ley mejora el funcionamiento de los órganos colegiados que intervienen, al darles un contenido mucho más técnico, jurídico y científico, que el que tenían hasta ahora con un elevado índice de par- ticipación representativa de agentes económicos.

4

Desde otro punto de vista, esta Ley permite una mayor colaboración internacional, no sólo con otros Estados miembros de la Unión Europea, sino con terceros países, al flexibilizar los sistemas de establecimiento de la coo- peración en este campo.

Además, debe señalarse que se aprovecha esta Ley para incorporar al ordenamiento jurídico interno el ar- tículo 12 de la Directiva 98/44/CE, del Parlamento Europeo y del Consejo, relativa a la protección jurídica de las invenciones biotecnológicas, en lo referente a la concesión de licencias obligatorias por dependencia.

Finalmente, en el caso de variedades que contengan o estén constituidas por organismos modificados gené- ticamente, se aplicará la Ley 15/1994, de 3 de junio, por la que se establece el régimen jurídico de la uti- lización confinada, liberación voluntaria y comercializa- ción de organismos modificados a fin de prevenir los riesgos para la salud humana y para el medio ambiente, en lo que se refiere a la realización del examen técnico.

La presente Ley se dicta al amparo del artícu- lo 149.1.9.a de la Constitución, que reserva al Estado la competencia exclusiva en materia de legislación sobre propiedad intelectual e industrial y del artícu- lo 149.1.1.a que reserva al Estado la regulación de las condiciones básicas que garanticen la igualdad de todos los españoles en el ejercicio de los derechos y en el cumplimiento de los deberes constitucionales.

TÍTULO PRELIMINAR Disposiciones generales

Artículo 1. Objeto de la Ley.

1. La presente Ley tiene por objeto establecer el régimen jurídico de la protección de las obtenciones vegetales.

2. Para el reconocimiento y protección del derecho de obtentor de una variedad vegetal nueva se concederá un título de obtención vegetal.

Artículo 2. Definición de variedad.

1. Se entiende por variedad, a los efectos de esta Ley: un conjunto de plantas de un solo taxón botánico del rango más bajo conocido que, con independencia de si responde o no plenamente a las condiciones para la concesión de un derecho de obtentor, pueda:

a) Definirse por la expresión de los caracteres resul- tantes de un cierto genotipo o de una cierta combinación de genotipos.

b) Distinguirse de cualquier otro conjunto de plantas por la expresión de uno de dichos caracteres por lo menos, y

c) Considerarse como una unidad, habida cuenta de su aptitud a propagarse sin alteración.

2. A los efectos de esta Ley se entiende por conjunto de plantas el formado por plantas enteras o partes de plantas, siempre que dichas partes puedan generar plan- tas enteras.

Artículo 3. Definición de obtentor.

1. Se entiende por obtentor a los efectos de lo dis- puesto en la presente Ley la persona que haya creado o descubierto y desarrollado una variedad, o sus cau- sahabientes.

2. Se entenderá por derecho de obtentor, el con- junto de derechos que a su titular confiere el título de obtención vegetal de una variedad, de acuerdo con lo dispuesto en la presente Ley.

Artículo 4. Ámbito de aplicación.

La presente Ley será de aplicación a todos los géneros y especies vegetales, incluidos los híbridos de géneros o de especies.

TÍTULO I Derecho material

CAPÍTULO I Requisitos de la variedad vegetal

Artículo 5. Condiciones de la variedad.

1. Se concederá el título de obtención vegetal cuan- do la variedad sea:

1) Nueva. 2) Distinta. 3) Homogénea, y 4) Estable.

2. La concesión del título de obtención vegetal no podrá depender de condiciones suplementarias o dife-

BOE núm. 8 Lunes 10 enero 2000 887

rentes de las antes mencionadas, a reserva de que la variedad sea designada por una denominación conforme a lo dispuesto en los artículos 47, 48 y 49, que el obten- tor haya cumplido las formalidades previstas por esta Ley y disposiciones complementarias y que haya pagado las tasas adeudadas.

Artículo 6. Novedad.

1. La variedad será considerada nueva si, en la fecha de presentación de la solicitud del título de obtención vegetal, el material de reproducción o de multiplicación vegetativa o un producto de cosecha de la variedad no ha sido vendido o entregado a terceros por el obtentor o con su consentimiento para la explotación de la varie- dad o, habiéndolo sido, no han transcurrido los siguientes plazos:

a) Un año, si la venta o entrega se realizó en España. b) Cuatro años, si la venta o entrega se realizó fuera

de España y su objeto no fueron árboles o vides. c) Seis años, si la venta o entrega se realizó fuera

de España y su objeto fueron árboles o vides.

2. No se considerará perdida la condición de nove- dad por una venta o entrega a terceros en los siguientes casos:

a) Si es consecuencia de un abuso cometido en per- juicio del obtentor.

b) Si es resultado de la transferencia de los derechos sobre la variedad.

c) Si, a través de una tercera persona y por cuenta del obtentor, se ha producido material de reproducción o multiplicación de la variedad, siempre y cuando dicho material pase a estar bajo el control del obtentor.

d) Si ha sido utilizada por una tercera persona para llevar a cabo ensayos de campo o laboratorio o incluso ensayos de transformación a pequeña escala para hacer evaluaciones sobre la misma.

3. No se perderá tampoco la condición de novedad por el sólo hecho de la inscripción en un Registro Oficial de Variedades admitidas para la comercialización o en cumplimiento de otras obligaciones jurídicas relaciona- das con la bioseguridad.

4. Cuando la producción de una variedad requiera el empleo repetido de otra u otras variedades distintas, la venta o la entrega a terceros de material de repro- ducción o de multiplicación o del producto de la cosecha de la primera variedad mencionada, en las condiciones establecidas en el apartado 1, determinan la pérdida de la condición de novedad de la variedad o variedades empleadas en dicha producción.

Artículo 7. Distinción.

1. Una variedad será considerada distinta si es posi- ble diferenciarla claramente por la expresión de las carac- terísticas resultantes de un genotipo en particular o de una combinación de genotipos, de cualquier otra varie- dad cuya existencia, en la fecha de presentación de la solicitud, sea notoriamente conocida.

2. En particular, se considerará que una variedad es notoriamente conocida, a partir de la fecha en que se haya presentado en cualquier país una solicitud:

a) Bien de concesión de un derecho de obtentor, siempre que conduzca a la consecución de la protección solicitada.

b) Bien de inscripción de la variedad en un registro oficial, siempre que resulte finalmente inscrita.

3. La notoriedad de la existencia de otra variedad podrá desprenderse también de la explotación de la variedad ya en curso, presencia de la misma en una colección de referencia o de cualquier otro medio de prueba.

Artículo 8. Homogeneidad.

Se considerará homogénea la variedad si es suficien- temente uniforme en sus caracteres específicos, a reser- va de la variación previsible habida cuenta de las par- ticularidades de su reproducción sexuada o de su mul- tiplicación vegetativa.

Artículo 9. Estabilidad.

Se considerará estable la variedad si sus caracteres específicos se mantienen inalterados después de repro- ducciones o multiplicaciones sucesivas o, en caso de un ciclo particular de reproducciones o de multiplica- ciones, al final de cada ciclo.

CAPÍTULO II

Requisitos del solicitante

Artículo 10. Solicitante del derecho.

1. Podrá solicitar el título de obtención vegetal para una variedad, el obtentor de la misma, tal y como se ha definido en el apartado 1 del artículo 3. En el caso de que se trate del causahabiente del obtentor, deberá acreditar debidamente tal condición.

2. Salvo prueba en contrario, el solicitante será con- siderado como el titular del derecho de la obtención.

3. En el caso de que varias personas hayan creado o descubierto y desarrollado conjuntamente una varie- dad, el derecho a obtener el título de obtención vegetal corresponderá en común a todas ellas.

4. Asimismo, el derecho a obtener el título de obten- ción corresponderá de forma conjunta al obtentor y a cualquier otra persona, en caso de que el obtentor y la otra persona hayan acordado compartir dicho derecho.

5. Cuando el obtentor sea un trabajador por cuenta ajena o empleado público, el derecho de obtentor se regirá por la normativa aplicable a la relación de servicios de que se trate y, en su defecto, se aplicará supleto- riamente la regulación de las invenciones laborales, con- tenida en el Título IV de la Ley 11/1986, de 20 de marzo, de Patentes.

Artículo 11. Nacionalidad del solicitante.

Podrán solicitar los títulos de obtención vegetal regu- lados en la presente Ley, las siguientes personas, natu- rales o jurídicas:

a) Las que posean la nacionalidad española, o que tengan su domicilio o su sede en España.

b) Los nacionales de un Estado miembro de la Unión Europea o de la Unión Internacional para la Protección de Obtenciones Vegetales (UPOV) o de un Estado que sea miembro de una organización intergubernamental que sea miembro de dicha Unión, o que tengan su domi- cilio o su sede en uno de dichos Estados.

c) Los extranjeros no comprendidos en los aparta- dos anteriores, siempre que en el Estado del que sean nacionales se permita a las personas naturales o jurídicas de nacionalidad española la obtención de títulos equi- valentes.

888 Lunes 10 enero 2000 BOE núm. 8

CAPÍTULO III

Derechos de obtentor

Artículo 12. Alcance del derecho de obtentor.

1. La protección de la variedad tiene como efectos conferir al beneficiario o a los beneficiarios del título de obtención vegetal el derecho exclusivo a llevar a cabo, respecto a la misma, las distintas actuaciones que figuran en el apartado siguiente.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en los artículos 14 y 15, se requerirá la autorización del obtentor para la ejecución de las actuaciones siguientes realizadas res- pecto al material de reproducción o de multiplicación de la variedad protegida:

a) La producción o la reproducción (multiplicación). b) El acondicionamiento a los fines de la reproduc-

ción o de la multiplicación. c) La oferta en venta. d) La venta o cualquier otra forma de comerciali-

zación. e) La exportación. f) La importación, o g) La posesión para cualquiera de los fines men-

cionados en los apartados a) a f).

3. El obtentor podrá someter su autorización a con- diciones y a limitaciones.

Artículo 13. Otros casos que requieren la autorización del obtentor.

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en los artículos 14 y 15, se requerirá la autorización del obtentor para los actos mencionados en el apartado 2 del artículo anterior, realizados respecto del producto de la cosecha, incluidas plantas enteras y partes de plantas, obtenido por uti- lización no autorizada de material de reproducción o de multiplicación de la variedad protegida, a menos que el obtentor haya podido ejercer razonablemente su dere- cho en relación con dicho material de reproducción o de multiplicación.

2. Reglamentariamente se podrá prever que, a reser- va de lo dispuesto en los artículos 14 y 15, se requerirá la autorización del obtentor para los actos mencionados en los párrafos a) a g) del apartado 2 del artículo anterior, realizados respecto de productos fabricados directamen- te a partir de un producto de cosecha de la variedad protegida cubierto por las disposiciones del apartado 1 del presente artículo, por utilización no autorizada de dicho producto de cosecha, a menos que el obtentor haya podido ejercer razonablemente su derecho en rela- ción con dicho producto de cosecha.

3. Lo dispuesto en los apartados 1 y 2 de los ar- tículos 12 y 13, también se aplicará a:

a) Las variedades derivadas esencialmente de la variedad protegida, cuando ésta no sea a su vez una variedad esencialmente derivada.

b) Las variedades que no se distingan claramente de la variedad protegida, de acuerdo con lo dispuesto en el artículo 7.

c) Las variedades cuya producción necesite el empleo repetido de la variedad protegida.

4. A los fines de lo dispuesto en el apartado 3, a), se considerará que una variedad es esencialmente deri- vada de otra variedad, denominada ésta última variedad inicial, si:

a) Se deriva principalmente de la variedad inicial, o de una variedad que a su vez deriva principalmente de la variedad inicial, conservando al mismo tiempo las

expresiones de los caracteres esenciales que resulten del genotipo o de la combinación de genotipos de la variedad inicial.

b) Se distingue claramente de la variedad inicial, y c) Salvo por lo que respecta a las diferencias resul-

tantes de la derivación, es conforme a la variedad inicial en la expresión de los caracteres esenciales que resulten del genotipo o de la combinación de genotipos de la variedad inicial.

Artículo 14. Excepción en beneficio del agricultor.

1. Los agricultores están autorizados a utilizar con fines de propagación en sus propias explotaciones el producto de la cosecha obtenido de la siembra en ellas de material de propagación de una variedad protegida que haya sido adquirida lícitamente y no sea híbrida ni sintética.

a) A los efectos de esta Ley se entiende por «ex- plotación propia», toda explotación o parte de ella que el agricultor explote realmente cultivando vegetales, tan- to si es de su propiedad como si la administra bajo su responsabilidad y por cuenta propia, en particular en el caso de los arrendamientos.

b) Asimismo, se entiende por «agricultor», a toda persona física o jurídica, cooperativas, sociedades agra- rias de transformación, sociedades mercantiles o cual- quier otra admitida en derecho que figure como titular de la explotación, por administrarla bajo su responsa- bilidad y por cuenta propia.

2. La excepción a que se refiere este artículo se aplicará únicamente a las especies vegetales recogidas en el anexo 1.

3. El ejercicio de la excepción estará sujeto a las siguientes reglas:

a) No habrá restricciones cuantitativas en la explo- tación del agricultor cuando así lo requieran las nece- sidades de la explotación.

b) El producto de la cosecha podrá ser sometido a tratamiento para su siembra por el propio agricultor o por medio de servicios a los que éste recurra, debién- dose en todo momento garantizar la identidad del pro- ducto que se va a someter a tratamiento y del producto resultante del procesamiento.

c) Los pequeños agricultores no estarán obligados a pagar remuneraciones al titular de la obtención. Se considerarán pequeños agricultores, a los efectos de esta Ley, aquellos que reglamentariamente se determinen en función de las peculiaridades de la especie que produzca.

d) Los demás agricultores están obligados a pagar al titular una remuneración, que será apreciablemente menor que la cantidad que se cobre por la producción, bajo licencia, de material de propagación de la misma variedad en la misma zona.

e) El control de la observancia de las disposiciones de este artículo o de las que se adopten de conformidad con el mismo, será responsabilidad exclusiva del titular del título de obtención vegetal.

f) Los agricultores y los que presten servicios de acondicionamiento, facilitarán al titular del título de obtención vegetal, a instancias de éste, la información que considere necesaria.

4. Los organismos oficiales que intervengan en el control podrán facilitar información pertinente, si la han obtenido en el cumplimiento ordinario de sus tareas, sin que ello represente nuevas cargas o costes. Esta disposición se entiende sin perjuicio de las disposiciones nacionales o comunitarias sobre protección de datos personales.

Artículo 15. Limitaciones al derecho del obtentor.

El derecho de obtentor no se extenderá a: a) Los actos realizados en un marco privado con

fines no comerciales.

BOE núm. 8 Lunes 10 enero 2000 889

b) Los actos realizados a título experimental. c) Los actos realizados a los fines de la creación

de nuevas variedades, así como a los actos mencionados en el apartado 2 del artículo 12 y los apartados 1 y 2 del artículo 13 realizados con tales variedades, a menos que las nuevas variedades sean: variedades esencialmen- te derivadas de la variedad protegida, o que no se dis- tinguen claramente de la variedad protegida, o que sean variedades cuya producción necesite el empleo repetido de la variedad protegida.

Artículo 16. Material de una variedad.

1. El derecho de obtentor no se extenderá a los actos relativos al material de su variedad o de una varie- dad prevista por el apartado 3 del artículo 13 que haya sido vendido o comercializado en España por el obtentor o con su consentimiento, o al material derivado de dicho material, a menos que estos actos:

a) Impliquen una nueva reproducción o multiplica- ción de la variedad en cuestión.

b) Impliquen una exportación de material de la varie- dad, que permita reproducirla, a un país que no proteja las variedades del género de la especie vegetal a que pertenezca la variedad, salvo si el material exportado está destinado al consumo.

2. A los fines de lo dispuesto en el apartado anterior, se entenderá por «material», en relación con una varie- dad,

a) El material de reproducción o de multiplicación vegetativa, en cualquier forma.

b) El producto de la cosecha, incluidas las plantas enteras y las partes de plantas.

c) Todo producto fabricado directamente a partir del producto de la cosecha.

Artículo 17. Limitaciones por interés público.

1. El ejercicio del derecho de obtentor sólo podrá limitarse por razones de interés público, que deberán ser acordadas por Real Decreto acordado por el Consejo de Ministros a propuesta del Ministro de Agricultura, Pesca y Alimentación.

2. Se considerará que existen motivos de interés público:

a) Cuando la iniciación, el incremento a la gene- ralización de la explotación de la variedad protegida, o la mejora de las condiciones en que tal explotación se realiza, sean de primordial importancia para la salud pública o para la defensa nacional o para el medio ambiente.

b) Cuando la falta de explotación o la insuficiencia en calidad o en cantidad de la explotación realizada, implique graves perjuicios para el desarrollo económico o tecnológico del país.

c) Cuando las necesidades de abastecimiento nacio- nal así lo exijan.

3. Cuando las limitaciones a que se refieren los apar- tados anteriores, tengan por efecto permitir a un tercero realizar cualquiera de los actos para los que se requiera la autorización del obtentor, el Gobierno deberá adoptar las medidas necesarias para que los obtentores reciban una compensación económica equitativa.

4. También podrá limitarse el ejercicio del derecho del obtentor cuando las variedades objeto del derecho contengan organismos modificados genéticamente, sin necesidad de acudir al régimen previsto en el núme- ro 1 de este artículo, siendo de aplicación lo previsto en la Ley 15/1994, de 3 de junio, por la que se esta-

blecen el régimen jurídico de la utilización confinada, liberación voluntaria y comercialización de organismos modificados genéticamente, a fin de prevenir los riesgos para la salud humana o animal y para el medio ambiente.

Artículo 18. Duración de la protección.

1. La duración del derecho del obtentor se exten- derá hasta el final del vigésimo quinto año natural o, en caso de variedades de vid y de especies arbóreas, hasta el final del trigésimo año natural a contar desde el año de concesión de los derechos de obtentor.

2. Durante el período comprendido entre la presen- tación de la solicitud y la concesión del derecho de obten- tor, el solicitante de un título de obtención vegetal tendrá derecho a percibir una compensación económica de quien, durante el mencionado período, haya realizado actos que, tras la concesión del derecho, requieran la autorización del obtentor, de acuerdo con las disposi- ciones de los artículos 12 y 13.

3. Para percibir la compensación económica pre- vista en el apartado anterior, el solicitante deberá poner en conocimiento del tercero la existencia de la solicitud.

4. En el supuesto de que el título de obtención vege- tal no fuera concedido, el solicitante que hubiera per- cibido las compensaciones económicas mencionadas en el presente artículo deberá reembolsarlas con el interés legal, salvo pacto expreso entre las partes.

CAPÍTULO IV

El derecho de obtentor como derecho de propiedad

Artículo 19. Independencia del derecho del obtentor.

La validez del derecho del obtentor no dependerá de las restricciones o limitaciones que se establezcan a la producción, control y comercialización del material de las variedades o a la importación y exportación de ese material.

Artículo 20. Transmisión del derecho.

1. Los derechos derivados de una solicitud debida- mente presentada y el derecho del obtentor son trans- misibles por cualquiera de los medios admitidos en dere- cho, sin perjuicio de las limitaciones establecidas en la Ley.

2. Los actos por los que se transmitan o modifiquen los derechos derivados de una solicitud debidamente presentada o el derecho de obtentor no afectarán a los derechos adquiridos por terceros antes de la fecha de dichos actos.

3. Todos los actos a que se refieren los apartados anteriores deberán constar por escrito para que tengan validez.

Artículo 21. Vulneración de los derechos del obtentor.

El titular de un título de obtención vegetal, podrá ejer- citar ante los órganos de la jurisdicción ordinaria, las acciones que correspondan, cualquiera que sea su clase y naturaleza, contra quienes lesionen su derecho y exigir las medidas necesarias para su salvaguardia.

En particular el titular podrá exigir:

a) El cese de los actos que violen su derecho. b) La indemnización por los daños y perjuicios sufri-

dos. c) La recogida de todo el material vegetal obtenido

que se encuentre en poder de cualquiera de los res- ponsables y su destrucción cuando ello fuera indispen- sable.

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d) La atribución en propiedad del material vegetal al que hace referencia el párrafo anterior, en cuyo caso su valor será imputado a la indemnización de daños y perjuicios. Si el valor de los citados productos excediera de la indemnización concedida, el titular del derecho deberá compensar a la parte condenada por el exceso.

e) La publicidad de la sentencia por cuenta de la parte condenada.

f) La adopción de las medidas necesarias para evitar que prosiga la violación de su derecho.

Artículo 22. Indemnización por daños y perjuicios.

1. Estarán obligados a responder por los daños y perjuicios causados quienes infrinjan los derechos de obtentor por:

a) Llevar a cabo alguna de las operaciones que se citan en el apartado 2 del artículo 12 de esta Ley sin poseer la debida autorización del titular de la obtención vegetal.

b) Utilizar, hasta el punto de crear riesgo de con- fusión, una designación idéntica o parecida a la deno- minación de una variedad protegida, si dicha designación se aplica a otra variedad de la misma especie o de una especie botánicamente cercana.

c) Omitir el uso de la denominación para una deter- minada variedad protegida o cambiar la citada deno- minación.

2. Todos aquéllos que vulneren los derechos del obtentor, de cualquier otra forma diferente a las indi- cadas en el apartado 1, estarán obligados a indemnizar los daños y perjuicios únicamente cuando en su actua- ción hubiere mediado dolo o negligencia, presumiéndose la existencia de dolo a partir del momento en que el infractor haya sido advertido por el titular del título de obtención vegetal y requerido para que cese en la vio- lación del derecho del obtentor.

3. La indemnización de daños y perjuicios a favor del titular del título de obtención vegetal comprenderá no sólo el valor de la pérdida que haya sufrido y el de la ganancia que haya dejado de obtener, sino también el perjuicio que suponga el desprestigio de la variedad objeto del título de obtención vegetal causado por el infractor mediante una utilización inadecuada. La indem- nización en ningún caso podrá ser inferior al beneficio obtenido por la persona que cometió la infracción.

CAPÍTULO V

Licencias de explotación

Artículo 23. Licencias contractuales.

1. El titular de un título de obtención vegetal podrá conceder licencias de explotación de la variedad objeto del mismo, siempre que se cumplan las condiciones que por dicho titular se establezcan, y cuanto sobre esta materia se regule en la presente Ley y sus disposiciones complementarias.

2. Las licencias podrán ser exclusivas o no exclu- sivas.

3. Los contratos de licencia se realizarán por escrito y no surtirán efectos frente a terceros mientras no estén debidamente inscritos en el libro registro de licencias.

Artículo 24. Licencias obligatorias.

1. El Consejo de Ministros, por Real Decreto, a pro- puesta del Ministro de Agricultura, Pesca y Alimentación, podrá conceder licencias de explotación obligatorias sobre variedades objeto de un título de obtención vegetal si lo considera necesario para salvaguardar el interés

público, en los términos definidos en el apartado 2 del artículo 17.

2. Sólo se concederá licencia obligatoria si se cum- plen los siguientes requisitos:

a) Que la persona que la solicite esté en condiciones, en particular técnico-económicas, de explotar el derecho de obtentor de manera competente y con profesiona- lidad.

b) Que el titular del derecho de obtentor se haya negado a conceder licencia al solicitante, o que no esté dispuesto a concederla en condiciones razonables.

c) Que hayan transcurrido más de tres años entre la fecha de la concesión del derecho de obtentor y la fecha de solicitud de la concesión de la licencia obli- gatoria.

d) Que la persona que solicite la licencia obligatoria, haya abonado las tasas previstas para la concesión de la misma.

3. La licencia obligatoria confiere al titular de la mis- ma el derecho no exclusivo de realizar todos o parte de los actos cubiertos por los artículos 12 y 13.

Artículo 25. Licencias obligatorias por dependencia.

1. Cuando un obtentor no pudiera obtener o explo- tar un derecho de obtención vegetal sin vulnerar una patente anterior, podrá solicitar una licencia obligatoria no exclusiva de la invención protegida por la patente, en la medida en que dicha licencia sea necesaria para la explotación de la variedad vegetal que deba prote- gerse, mediante el pago de una compensación econó- mica adecuada al titular de la patente. Esta compen- sación económica será fijada mediante la evaluación de los factores relevantes a estos efectos y, en especial, la importancia económica del invento.

Cuando se conceda una licencia de este tipo, el titular de la patente tendrá derecho a una licencia recíproca, en condiciones razonables, para utilizar la variedad obje- to del título de obtención vegetal.

2. Cuando el titular de una patente de invención biotecnológica no pudiera explotarla sin infringir un dere- cho de obtención vegetal anterior, podrá solicitar una licencia obligatoria no exclusiva de la variedad vegetal protegida por ese derecho de obtención, mediante el pago de una compensación económica adecuada al titu- lar del derecho de obtención vegetal. Esta compensación económica será fijada mediante la evaluación de los fac- tores relevantes a estos efectos y, en especial, la impor- tancia económica de la variedad vegetal.

Cuando se conceda una licencia de este tipo, el titular del derecho de obtención vegetal tendrá derecho a una licencia recíproca, en condiciones razonables, para uti- lizar la invención protegida.

3. Los solicitantes de las licencias a que se refieren los apartados anteriores deberán demostrar:

a) Que se han dirigido en vano al titular de la patente o del derecho de obtención vegetal para obtener una licencia contractual, y

b) Que la variedad o la invención constituye un avan- ce técnico significativo de considerable importancia eco- nómica en relación con la invención reivindicada en la patente o con la variedad vegetal protegida.

4. La tramitación y la resolución de las solicitudes de licencias obligatorias por dependencia para el uso no exclusivo de una invención patentada, se hará de acuerdo con lo establecido en el capítulo III del Título IX de la Ley 11/1986, de 20 de marzo, de Patentes, y en su normativa complementaria.

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5. La tramitación y la resolución de las solicitudes de licencias obligatorias por dependencia para el uso no exclusivo de un derecho de obtentor, se regirá por lo dispuesto en la presente Ley.

Artículo 26. Condiciones de las licencias obligatorias.

Corresponde al Consejo de Ministros:

a) Fijar la remuneración equitativa que el beneficia- rio de una licencia obligatoria debe abonar al titular del derecho de obtentor, teniendo en cuenta, entre otros criterios, el de la importancia económica de la variedad.

b) Exigir al titular del derecho de obtentor, en su caso, que ponga a disposición del beneficiario de la licen- cia obligatoria la cantidad de material de reproducción o de multiplicación necesaria para la utilización razonable de dicha licencia, contra el pago de una adecuada remu- neración.

c) Fijar el período de duración de la licencia obli- gatoria, que no podrá ser superior a cuatro años y que podrá ser prorrogado, si se estima oportuno, en caso de que persistan las condiciones requeridas para la con- cesión de la citada licencia.

d) Retirar la licencia obligatoria si el beneficiario infringe alguna de las condiciones impuestas cuando le fue concedida.

CAPÍTULO VI

Nulidad y extinción del derecho del obtentor

Artículo 27. Nulidad del derecho.

Será nula la concesión del título de obtención vegetal en los casos previstos en el artículo 62.1 de la Ley 30/1992, de 26 de noviembre, de Régimen Jurídico de las Administraciones Públicas y del Procedimiento Administrativo Común, y, en particular, en los siguientes supuestos:

a) Cuando se compruebe que, en el momento de la concesión, la variedad protegida no cumplía alguna de las condiciones definidas en los artículos 6 y 7, y si, la concesión del derecho se fundó en las informa- ciones y documentos proporcionados por el solicitante, la variedad protegida no cumplía alguna de las condi- ciones definidas en los artículos 8 y 9.

b) Cuando el título de obtención vegetal se conceda a una persona que no tenía derecho al mismo, a menos que se haya transferido a la persona a quien corresponde el derecho.

Artículo 28. Extinción del derecho.

1. El derecho del obtentor se extingue por las siguientes causas:

a) Por expiración del plazo por el que fue concedido. b) Por renuncia del titular. c) Por causas sobrevenidas que provoquen la pér-

dida de las propiedades esenciales de la obtención vege- tal recogidas en los artículos 8 y 9.

d) Por incumplimiento de las obligaciones enume- radas en el apartado 2, previo requerimiento de su cum- plimiento por la Administración.

2. El titular de la obtención vegetal deberá cumplir, en los plazos y forma que reglamentariamente se esta- blezcan, con las siguientes obligaciones:

a) Presentar ante la autoridad competente los datos, documentos y material necesarios para comprobar el mantenimiento de los requisitos esenciales de la varie- dad protegida.

b) Abonar el importe devengado por las tasas por mantenimiento a que se refiere el artículo 56.

c) Proponer una denominación adecuada para la variedad protegida en caso de cancelación de la inicial- mente asignada.

3. La extinción del derecho conllevará la cancela- ción de la inscripción del título de obtención vegetal en el Registro Oficial de Variedades Protegidas.

TÍTULO II

Infracciones y sanciones

Artículo 29. Infracciones administrativas.

1. Las infracciones administrativas se clasifican en leves, graves y muy graves.

2. Serán infracciones muy graves:

a) La transferencia de material vegetal protegido por un título de obtención vegetal que no se corresponda con las características que figuran en su descripción oficial.

b) Los incumplimientos de las condiciones incluidas en la licencia de explotación de una variedad protegida que afecten a las cualidades intrínsecas del material o a las circunstancias que motivaron la concesión del título de obtención vegetal.

c) La aportación de datos falsos que puedan ser relevantes para la obtención de derechos amparados en la presente Ley.

3. Serán infracciones graves:

a) La ocultación o el intento de ocultar información relevante para la obtención de derechos amparados en la presente Ley.

b) Las actuaciones dirigidas a dificultar el control de las actividades reguladas en esta Ley y la observancia de las reglas que para su desarrollo y fiscalización se establecen en la misma.

c) La negativa o resistencia a suministrar datos o a facilitar la información requerida por el órgano com- petente o sus agentes en orden al cumplimiento de las funciones de información, tramitación, inspección y eje- cución de las materias a que se refiere la presente Ley.

d) La ocultación de información por las entidades autorizadas para el acondicionamiento de grano de siem- bra, en relación con lo establecido en el artículo 14.

e) El incumplimiento de la obligación de utilizar la denominación asignada a la variedad contemplada en el apartado 3 del artículo 49.

4. Serán infracciones leves cualesquiera de las actuaciones tipificadas en los apartados 2 y 3 de este artículo cuando no concurra dolo sino simple negligen- cia.

Artículo 30. Sanciones.

1. Las infracciones calificadas como muy graves se sancionarán con multas comprendidas entre 700.001 y 1.500.000 pesetas.

2. Las infracciones calificadas como graves serán sancionadas con multas comprendidas entre 300.001 y 700.000 pesetas.

3. Las infracciones calificadas como leves serán san- cionadas con multas comprendidas entre 100.000 y 300.000 pesetas.

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4. Además de las multas señaladas en el presente artículo, se ordenará el decomiso del material vegetal, en los supuestos previstos en las letras a) y b) del núme- ro 2 del artículo 29.

Artículo 31. Cuantía de las sanciones.

La determinación de la cuantía de las multas se hará atendiendo en cada caso a la existencia de intencio- nalidad o reiteración, a la naturaleza de los perjuicios causados y a la reincidencia en la comisión de infrac- ciones.

TÍTULO III

Organización

Artículo 32. Órgano competente.

Corresponde al Ministerio de Agricultura, Pesca y Ali- mentación, directamente o a través de un organismo público adscrito al mismo, la tramitación y resolución de los procedimientos de concesión de los títulos de obtención vegetal y el ejercicio de la potestad sancio- nadora. Asimismo, le corresponderá las relaciones en esta materia, a través del cauce correspondiente, con otros Estados y Organismos internacionales.

Artículo 33. Registro Oficial de Variedades Protegidas.

1. Se constituye un Registro Oficial de Variedades Vegetales Protegidas, gestionado por el Ministerio Agri- cultura, Pesca y Alimentación, en el que se inscribirán las solicitudes de protección, las resoluciones de con- cesión del título de obtención vegetal y las licencias de explotación, así como cualquier otra circunstancia rele- vante que se determine reglamentariamente.

2. El Registro Oficial se organizará en libros, de acuerdo con lo que se disponga reglamentariamente.

Artículo 34. Comisión de Protección de Obtenciones Vegetales.

1. Se crea la Comisión de Protección de Obtencio- nes Vegetales, adscrita al Ministerio de Agricultura, Pes- ca y Alimentación, a la que se atribuyen las siguientes funciones:

a) Proponer al Ministro de Agricultura, Pesca y Ali- mentación la resolución de los procedimientos de con- cesión de los «Títulos de Obtención Vegetal».

b) Proponer al Ministro de Agricultura, Pesca y Ali- mentación la revisión de oficio de los actos nulos o la declaración de lesividad de los actos anulables relacio- nados con la protección de las obtenciones vegetales.

c) Proponer al Ministro de Agricultura, Pesca y Ali- mentación, la elevación al Consejo de Ministros de los proyectos de Reales Decretos de concesión de licencias obligatorias, de acuerdo con lo previsto en el artícu- lo 25.

d) Proponer al órgano competente la adopción de medidas y la elaboración de normas relativas a la pro- tección del derecho de obtentor.

e) Informar los asuntos relacionados con el derecho de obtentor que le sean sometidos.

f) Cualesquiera otras competencias que legal o reglamentariamente se le encomienden.

2. La Comisión estará integrada por expertos de reconocido prestigio en los campos de la botánica, la genética, la producción de semillas y plantas de vivero y juristas especializados en el régimen de protección

del derecho del obtentor. La Comisión no tendrá carácter representativo de los distintos sectores afectados.

3. La naturaleza, adscripción, composición y funcio- namiento de la Comisión se determinará reglamenta- riamente.

TÍTULO IV

Procedimiento

CAPÍTULO I

Solicitud

Artículo 35. Solicitud.

1. Cualquier persona interesada en la concesión del título de obtención vegetal para una variedad deberá presentar una solicitud dirigida al Ministerio de Agricul- tura, Pesca y Alimentación que deberá comprender, como mínimo, las siguientes especificaciones:

a) Nombre, apellidos y domicilio del solicitante y, en su caso, de su representante.

b) Nombre, apellidos y domicilio del obtentor, en caso de no coincidir con el solicitante.

c) Género y especie a la cual pertenece la variedad. d) Denominación propuesta para la variedad o, en

su caso, una designación provisional. e) Nacionalidad del solicitante y, en su caso, del

obtentor. f) Descripción técnica de la variedad así como el

procedimiento de acuerdo con el cual la variedad ha sido obtenida o descubierta y desarrollada y su genea- logía.

g) La fecha de presentación efectuada anteriormen- te en otro país, la denominación bajo la cual la variedad ha sido registrada o, en su defecto, la designación pro- visional y el país en el cual fue solicitado el derecho de obtentor, todo ello en el caso de que se reivindique el derecho de prioridad de una solicitud anterior.

h) El comprobante de haber sido satisfechas las tasas correspondientes.

2. La forma y el contenido detallado del impreso de solicitud, así como los documentos que hayan de acompañarse a la misma, se especificarán reglamenta- riamente.

3. Las solicitudes de concesión del título de obten- ción vegetal podrán presentarse en cualquiera de las oficinas y registros a que se refiere el artículo 38.4 de la Ley 30/1992, de 26 de noviembre, de Régimen Jurí- dico de las Administraciones Públicas y del Procedimien- to Administrativo Común.

Artículo 36. Precedencia de una solicitud.

La precedencia de una solicitud vendrá determinada por la fecha de recepción de la misma. Cuando se trate de solicitudes con la misma fecha, la precedencia se determinará conforme al orden en que hayan sido reci- bidas, si es posible establecerlo. Si no fuera posible, no habrá precedencia entre las solicitudes.

Artículo 37. Publicidad de las solicitudes.

1. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación publicará periódicamente un boletín oficial de variedades protegidas, de carácter meramente informativo.

2. Deberán publicarse en el boletín de variedades protegidas los datos que se determinen reglamentaria- mente y, en todo caso, la siguiente información:

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a) Las solicitudes del derecho de obtentor presen- tadas y las retiradas.

b) Las solicitudes de denominación de las varieda- des para las que se solicita la protección, la relación de las denominaciones aprobadas, así como los cambios de denominación.

c) Los títulos de obtención vegetal concedidos y las solicitudes desestimadas.

Artículo 38. Derecho de prioridad.

1. El solicitante de un «Título de Obtención Vegetal» podrá beneficiarse de la prioridad de una solicitud de protección de la misma variedad que haya presentado con anterioridad en:

a) Cualquier Estado miembro de la Unión Europea. b) La Oficina Comunitaria de Variedades Vegetales

de la Unión Europea. c) Cualquier Estado miembro de la UPOV o de una

organización intergubernamental miembro de ella. d) Cualquier Estado que, sin pertenecer a la UPOV,

reconozca a las solicitudes presentadas en España un derecho de prioridad con efectos equivalentes.

2. El reconocimiento de la prioridad de una solicitud deberá pedirse en el plazo de doce meses, contados a partir de la fecha de presentación de aquella, y acre- ditarse debidamente. En caso de que fuesen varias las solicitudes anteriores presentadas conforme a lo dispues- to en el apartado 1, la prioridad deberá referirse a la solicitud más antigua.

3. Reconocida la prioridad de una solicitud anterior, se considerará como fecha de presentación de la soli- citud de concesión del título de obtención vegetal, a los efectos de lo previsto en los artículos 6 y 7, la fecha de presentación de aquélla.

4. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación exigirá al solicitante que reivindique la prioridad, que proporcione una copia de los documentos que consti- tuyan la primera solicitud, certificado por la autoridad ante la cual haya sido presentada, así como cualquiera otra prueba de que la variedad objeto de las dos soli- citudes es la misma. El solicitante gozará para ello de un plazo mínimo de tres meses contados a partir de la fecha de reivindicación de la prioridad.

5. El obtentor dispondrá de un plazo de dos años desde la expiración del plazo para la petición de la prio- ridad, o desde que se haya rechazado o retirado la pri- mera solicitud para proporcionar al Ministerio de Agri- cultura, Pesca y Alimentación, cualquier información, documento o material exigidos para la realización del examen previsto en el artículo 40.

6. Los hechos que tengan lugar en el plazo fijado en el apartado 2, tales como la presentación de otra solicitud, o la publicación o utilización de la variedad objeto de la primera solicitud, no constituirán un motivo de rechazo de la solicitud posterior. Estos hechos tam- poco podrán crear derechos en favor de terceros.

CAPÍTULO II

Tramitación de la solicitud

Artículo 39. Examen de la solicitud.

1. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación comprobará que la solicitud presentada cumple los requi- sitos exigidos y, en particular, que:

a) Ha sido presentada de acuerdo con lo dispuesto en el artículo 10.

b) Cumple con las condiciones establecidas en el apartado 1 del artículo 35.

c) Se acompañan los documentos que reglamen- tariamente se establezcan de acuerdo con lo previsto en el apartado 1 del artículo 35.

d) Se ajusta a lo dispuesto en el artículo 38, en el caso de que se reivindique la prioridad de una solicitud anterior.

e) Se presenta el justificante de haber satisfecho las tasas correspondientes por la tramitación del artícu- lo 53.

2. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación examinará la documentación adjunta a la solicitud para comprobar si la variedad puede acogerse al derecho de obtentor.

3. Si como consecuencia de estas comprobaciones se apreciara alguna deficiencia, se requerirá al solicitante para que en un plazo de diez días subsane la falta o acompañe los documentos preceptivos para cada caso, apercibiéndole que, de no hacerlo, se le tendrá por desis- tido de su petición, previa resolución dictada a tal efecto por el órgano competente.

Artículo 40. Examen técnico.

1. Una vez realizados con resultado positivo los exá- menes a que se refiere el artículo anterior, la variedad será sometida a un examen técnico cuya finalidad será:

a) Comprobar que la variedad pertenece al taxón botánico descrito.

b) Determinar que es distinta, homogénea y estable de acuerdo con lo dispuesto en los artículos 7, 8 y 9 respectivamente.

c) Establecer una descripción oficial de la variedad.

2. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación establecerá, para cada especie o grupo de especies, las normas precisas para la realización del examen técnico entre las que, al menos, se detallarán:

a) El material vegetal que el obtentor debe entregar para poder realizar las observaciones pertinentes.

b) Las características en cuanto a la calidad del men- cionado material.

c) Las fechas y lugares donde debe ser depositado el mismo.

d) La duración de los exámenes que, al menos, será de dos años o campañas, salvo que circunstancias espe- ciales aconsejen lo contrario así como otros detalles sobre la realización de los mismos.

3. El examen técnico será realizado bajo la respon- sabilidad del Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimen- tación, que podrá llevarlo a cabo directamente o median- te acuerdo con las Comunidades Autónomas u otras instituciones españolas o extranjeras que desarrollen tareas similares.

4. En los casos en que se determine, se podrán utilizar los resultados de los exámenes técnicos reali- zados en otro país con el que España mantenga acuerdos sobre la protección de derechos de obtentor y siempre y cuando técnicamente sea posible con las debidas garantías.

5. En aquellos casos en que la realización del exa- men técnico entrañe dificultades, el Ministerio de Agri- cultura, Pesca y Alimentación podrá acordar que se ten- gan en cuenta los resultados de los ensayos de cultivo o de otros ensayos ya efectuados por el obtentor.

6. En el caso que se trate de una variedad que con- tenga, o constituya un organismo genéticamente modi- ficado, se aplicará lo establecido en la normativa espe- cífica, referente a la utilización confinada, liberación

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voluntaria y comercialización de organismos modificados genéticamente, a fin de prevenir los riesgos para la salud humana y para el medio ambiente.

Artículo 41. Oposiciones a la concesión del título de obtención vegetal.

1. Cualquier persona podrá oponerse a la concesión de un título de obtención vegetal mediante la presen- tación de un escrito dirigido al Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación.

2. Únicamente podrán plantearse oposiciones basa- das en alguno de los siguientes motivos:

a) El incumplimiento de las condiciones estableci- das en los artículos 6 a 11 de la presente Ley. Sin embar- go, la oposición no podrá fundamentarse en cuestiones de propiedad y dominio, que deberán plantearse ante los Tribunales ordinarios.

b) La infracción de las normas sobre denominacio- nes varietales que se establezcan en esta Ley o en sus reglamentos de desarrollo.

3. Quienes manifiesten su oposición tendrán la con- sideración de interesados a los efectos de lo dispuesto en la Ley 30/1992, de 26 de noviembre, de Régimen Jurídico de las Administraciones Públicas y del Proce- dimiento Administrativo Común.

Artículo 42. Tramitación de la oposición.

1. Las oposiciones serán comunicadas al solicitante, que dispondrá de un plazo de tres meses para hacer alegaciones sobre las mismas y precisar si tiene intención de mantener su solicitud, modificarla o retirarla.

La contestación del solicitante será comunicada al opositor, que dispondrá de un plazo de un mes para formular alegaciones sobre la misma y para ratificar o retirar su oposición.

2. Las oposiciones presentadas serán examinadas y resueltas de forma separada e independiente al pro- cedimiento de concesión del título de obtención vegetal.

3. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimenta- ción, con objeto de resolver las oposiciones presentadas, podrá requerir a las personas que manifestaron la opo- sición la aportación de información y documentación adicional, así como del material vegetal necesario para proceder a su examen técnico.

Artículo 43. Acceso a la información.

1. Los interesados en un procedimiento tendrán acceso a los documentos que constituyen el expediente objeto de tramitación, incluidos los resultados del exa- men técnico y la descripción de la variedad, garanti- zando, en todo caso, el secreto de la obtención vegetal.

2. Con objeto de garantizar el secreto de la obten- ción vegetal, solo tendrán acceso a los expedientes con- tenidos en el Registro Oficial de Variedades Vegetales Protegidas, las personas que invoquen un interés legí- timo sobre aquellas, para consultar los documentos rela- tivos a la solicitud, y resolución de concesión de un título de obtención vegetal, así como para visitar los ensayos correspondientes al examen técnico de la variedad, y los de control de su mantenimiento.

3. En los casos de variedades en las que, para la producción de material, se requiera el empleo repetido del material de otras, el solicitante del título de obtención vegetal correspondiente, podrá pedir, al presentar la soli- citud, que los documentos y los ensayos relativos a estas, se mantengan con el debido secreto. En tales casos, esa parte de información o ensayos no se podrá ni con- sultar ni visitar, respectivamente.

4. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación tendrá la obligación de conservar la documentación con- tenida en los expedientes durante cinco años contados a partir de la extinción del título de obtención vegetal o de la retirada o denegación de la solicitud de pro- tección.

CAPÍTULO III

Resolución del procedimiento

Artículo 44. Resolución.

1. El Ministro de Agricultura, Pesca y Alimentación, a propuesta de la Comisión de Protección de Obten- ciones Vegetales, concederá el título de obtención vege- tal a un solicitante cuando, como resultado del examen técnico de la variedad, se compruebe que la misma cum- ple con las condiciones previstas en el artículo 5 de la presente Ley, además de que haya cumplido con las demás exigencias previstas en la misma.

2. La protección otorgada por el título de obtención vegetal producirá efectos con carácter retroactivo desde el momento de presentación de la solicitud.

3. La eficacia de la resolución quedará demorada hasta que se produzca el pago de la tasa prevista en el artículo 55.

4. La concesión del título de obtentor sobre una variedad vegetal deberá ser inscrita en el Registro de Variedades Vegetales Protegidas.

Artículo 45. Duración del procedimiento.

1. Transcurrido el plazo máximo de duración del pro- cedimiento sin que la Administración haya dictado reso- lución expresa, se entenderá desestimada la solicitud del título de obtención vegetal.

2. El plazo máximo de duración del procedimiento será de seis meses. El plazo se interrumpirá desde la fecha de la comunicación al interesado prevista en el artículo 42, apartado 4, de la Ley 30/1992, de 26 de noviembre, de Régimen Jurídico de las Administraciones Públicas y del Procedimiento Administrativo Común. El plazo interrumpido comenzará a contar nuevamente, desde la fecha en que se comunique al interesado que queda abierto el trámite de audiencia, momento en que se habrán incorporado al expediente los resultados del examen técnico contemplado en el artículo 40 de la presente Ley y se habrá comprobado que la denomi- nación es adecuada de acuerdo con lo dispuesto en el capítulo IV de la misma.

3. La duración del examen técnico citado se fijará, en su caso, reglamentariamente por especies o grupos de especies.

Artículo 46. Caducidad del procedimiento.

1. Cuando se produzca la paralización del proce- dimiento por causa imputable al solicitante se le advertirá que, transcurridos tres meses, se producirá su caducidad. Consumido este plazo sin que el particular requerido realice las actividades necesarias para reanudar la tra- mitación del procedimiento se declarará la caducidad del procedimiento y se ordenará el archivo de las actua- ciones.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado anterior, no se declarará la caducidad del procedimiento cuando el solicitante justifique debidamente ante el Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación que su inactividad fue consecuencia de un caso fortuito o de la concurrencia de causas de fuerza mayor u otras circunstancias excep- cionales.

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CAPÍTULO IV

Denominación de la variedad

Artículo 47. Requisitos de las denominaciones.

1. La variedad será designada por una sola deno- minación, que permita identificarla sin riesgo de con- fusión con otra y destinada a ser su designación genérica.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 3 del artículo siguiente, ningún derecho relativo a la desig- nación registrada como la denominación de la variedad podrá obstaculizar la libre utilización de la denominación en relación con la variedad, incluso después de la expi- ración del derecho de obtentor.

3. La denominación no podrá componerse única- mente de cifras, ni inducir a error o prestarse a confusión sobre las características, el valor o la identidad de la variedad o sobre la identidad del obtentor.

4. Sólo se admitirá como denominación de una variedad una composición de letras y números, cuando la misma vaya a ser utilizada exclusivamente para la producción de material de propagación de otras varie- dades, o sea una práctica establecida para designar variedades.

5. La denominación deberá ser diferente de toda denominación que designe una variedad existente de la misma especie vegetal o de una especie vecina, en cualquier Estado miembro de la UPOV, o miembro de cualquiera de las organizaciones intergubernamentales miembros de la UPOV.

Artículo 48. Registro de la denominación.

1. La denominación de la variedad será propuesta por el solicitante al Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación.

2. Se registrará al mismo tiempo que se conceda el derecho de obtentor. Si se comprueba que la deno- minación no responde a las exigencias de los aparta- dos 3, 4 y 5 del artículo 47, se denegará el registro y se exigirá que el obtentor proponga otra denominación en los plazos que reglamentariamente se señalen. Los derechos adquiridos con anterioridad por terceros no serán afectados.

3. Si, en virtud de un derecho anterior, la utilización de la denominación de una variedad está prohibida a una persona que está obligada a utilizarla, de confor- midad con lo dispuesto en el apartado 3 del artícu- lo 49, el Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación exigirá que el obtentor proponga otra denominación para la variedad.

4. En particular el solicitante no puede depositar como denominación de una variedad, una designación que ya se beneficie de un derecho de marca referente a productos idénticos o similares, en España o en países con los que se hayan establecido convenios sobre pro- tección de obtenciones vegetales, o una denominación que pueda crear confusión con dichas marcas, salvo si se compromete a renunciar a los derechos de las marcas desde el momento en que la variedad sea objeto del título de obtención vegetal.

5. El solicitante deberá presentar junto con la deno- minación, informe expedido por la Oficina Española de Patentes y Marcas en el que conste las posibles iden- tidades y parecidos con marcas ya registradas o en trá- mite de registro que hayan sido descubiertas, con expre- sión de los productos amparados por ellas, dentro de

la clase 31, según el nomenclátor establecido en virtud de Arreglo de Niza de 15 de junio de 1957.

La solicitud de informe se presentará en la Oficina Española de Patentes y Marcas, previo pago de la tasa correspondiente y con indicación del motivo del mismo.

Artículo 49. Utilización de la denominación.

1. Una variedad no podrá denominarse de modo diferente al utilizado en el primer país donde haya sido registrada, a menos que por el Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación, se compruebe que la denomina- ción es inadecuada en España, en cuyo caso, se exigirá que el obtentor proponga otra denominación.

2. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación deberá comunicar a las autoridades correspondientes de los demás países miembros de la UPOV, a las de los Estados miembros de las organizaciones interguber- namentales miembros de la UPOV, y a las instituciones competentes en esta materia de las mismas, las infor- maciones relativas a las denominaciones de variedades, concretamente de la propuesta, la aprobación, el registro y la cancelación de las mismas.

3. Quien en España proceda a la puesta en venta o a la comercialización de material de reproducción o de multiplicación vegetativa de una variedad protegida, estará obligado a utilizar la denominación de esa varie- dad, incluso después de la expiración del derecho de obtentor relativo a esa variedad, a condición de que, de conformidad con lo dispuesto en el apartado 3 del artículo 48, no se opongan derechos anteriores a esa utilización.

4. Cuando una variedad se ofrezca en venta o se comercialice, estará permitido asociar una marca de fábrica o de comercio, un nombre comercial o una indi- cación similar, a la denominación de la variedad regis- trada. Si tal indicación se asociase de esta forma, la denominación deberá ser, no obstante, fácilmente reco- nocible.

CAPÍTULO V

Mantenimiento del derecho de obtentor

Artículo 50. Mantenimiento de la variedad.

1. El titular del título de obtención vegetal relativo a una variedad será responsable del mantenimiento de la misma o, cuando proceda, de sus componentes here- ditarios, mientras permanezca vigente la protección.

2. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación podrá requerir al titular de un título de obtención vegetal, para que presente a dicha autoridad o a cualquier otra por ella designada, en los plazos que reglamentariamente se establezcan, la información, documentos o material que se consideren necesarios para el control del man- tenimiento de la variedad, así como para la renovación de las muestras oficiales que componen la colección de referencia.

Artículo 51. Verificación de la variedad.

1. El Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación o, en su caso, el servicio correspondiente de las Comu- nidades Autónomas, comprobarán si las variedades obje- to del título de obtención vegetal permanecen inalte- rables, lo que se llevará a cabo mediante las compro- baciones técnicas correspondientes.

2. Cuando existan indicios de que la variedad no está siendo mantenida adecuadamente por el titular del título de obtención vegetal, el Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación ordenará un control del mante- nimiento de la variedad estableciendo las modalidades

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del mismo mediante ensayos de campo u otros ensayos en los que el material suministrado por el titular será comparado con la descripción o la muestra oficial de la variedad.

Cuando de dicho control se desprenda que el titular no ha mantenido las condiciones de la variedad se le advertirá de ello.

3. En aquellos casos en que se compruebe que la variedad no es homogénea o estable, el Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación podrá decidir la extin- ción del derecho, previa audiencia del interesado y, en su caso, previo informe de los servicios correspondientes de las Comunidades Autónomas que efectuaron los con- troles pertinentes.

TÍTULO V

Tasas

Artículo 52. Sujetos pasivos.

1. Serán sujetos pasivos de las tasas establecidas en el presente Título, el solicitante del título de obtención vegetal y las personas, físicas o jurídicas, en cuyo favor se realice la prestación de los servicios que constituyen sus hechos imponibles.

2. Las tasas establecidas en el presente Título se regirán por la presente Ley y por las demás fuentes normativas que para las tasas se establecen en el artícu- lo 9 de la Ley 8/1989, de 13 de abril, de Tasas y Precios Públicos, en especial en lo relativo a los sujetos obligados al pago de las tasas como responsables tributarios.

Artículo 53. Tasa por la tramitación y resolución.

1. Constituye el hecho imponible de esta tasa la tramitación del procedimiento administrativo y su reso- lución.

2. El devengo de la tasa se producirá en el momento de presentación de la solicitud del título de obtención vegetal.

3. El importe de la tasa por la tramitación y reso- lución del expediente es de 50.000 pesetas.

Artículo 54. Tasa por la realización del examen técnico.

1. Constituye el hecho imponible de esta tasa la realización de las pruebas, ensayos y cualquier otra acti- vidad comprendida en el examen técnico a que se refiere el artículo 40 de la presente Ley.

A los efectos de este artículo las especies o grupos de especies a que pertenezcan las variedades vegetales cuyo material vaya a ser objeto de examen técnico se clasifican en los grupos recogidos en el anexo 2.

2. El devengo de la tasa se producirá en el momento de entrega del material vegetal objeto del examen téc- nico a la autoridad competente para su realización.

3. Las tasas por la realización de los ensayos que constituyen el examen técnico a efectos de concesión del «título de obtención vegetal», serán las siguientes:

Por cada año de examen:

Grupo primero: 125.000 pesetas. Grupo segundo: 90.000 pesetas. Grupo tercero: 75.000 pesetas. Grupo cuarto: 60.000 pesetas.

Cuando se trate de una variedad híbrida, cualquiera que sea la especie, y sea preciso efectuar un estudio de los componentes genealógicos, el tipo de tasa será el doble de la indicada para la especie correspondiente.

Cuando el examen técnico se realice por encargo del Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación por haberse así convenido, en un organismo o institución extranjeros, el tipo de la tasa será el importe en pesetas de la cantidad que sea preciso satisfacer como pago del citado servicio. En el caso de que se utilicen los resultados de un examen técnico realizado con ante- rioridad para la variedad, por un organismo o institución extranjeros, el tipo de la tasa será el importe en pesetas de la cantidad que sea preciso satisfacer como pago del citado servicio.

Artículo 55. Tasa de mantenimiento.

1. El hecho imponible de esta tasa es la realización de los trabajos y comprobaciones periódicas necesarias para verificar el mantenimiento de las condiciones que precisa la variedad para continuar siendo objeto de pro- tección.

A los efectos de este artículo las especies o grupos de especies a que pertenezcan las variedades vegetales cuyas condiciones vayan a ser objeto de comprobación se clasifican en los grupos recogidos en el anexo 2.

2. El devengo de la tasa se producirá anualmente en el mismo día y mes de notificación de la resolución de concesión del título de obtención vegetal al intere- sado.

3. Los importes de las tasas por el mantenimiento anual de los derechos del obtentor, son los siguientes:

Por el primer año:

Grupo primero: 15.000 pesetas. Grupo segundo: 10.000 pesetas. Grupo tercero: 8.000 pesetas. Grupo cuarto: 6.000 pesetas.

Por el segundo año:

Grupo primero: 20.000 pesetas. Grupo segundo: 15.000 pesetas. Grupo tercero: 12.000 pesetas. Grupo cuarto: 10.000 pesetas.

Por el tercer año:

Grupo primero: 27.000 pesetas. Grupo segundo: 22.000 pesetas. Grupo tercero: 17.000 pesetas. Grupo cuarto: 15.000 pesetas.

Por el cuarto año:

Grupo primero: 30.000 pesetas. Grupo segundo: 26.000 pesetas. Grupo tercero: 20.000 pesetas. Grupo cuarto: 15.000 pesetas.

Por el quinto año y siguientes (hasta finalizar la pro- tección):

Grupo primero: 36.000 pesetas. Grupo segundo: 30.000 pesetas. Grupo tercero: 25.000 pesetas. Grupo cuarto: 20.000 pesetas.

Artículo 56. Tasa por prestación de servicios adminis- trativos.

1. El hecho imponible de esta tasa lo constituye la realización de alguno de los servicios administrativos derivados de la tramitación de las solicitudes que se enumeran a continuación:

a) Reivindicación del derecho de prioridad. b) Cambio de denominación en un título concedido

o en trámite.

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c) Expedición de copias, certificados y duplicados de cualquier documento.

d) Concesión de una licencia obligatoria. e) Inscripción de las licencias de explotación en el

Registro de Variedades Vegetales Protegidas, así como la modificación de las inscripciones ya realizadas.

2. El devengo de la tasa se producirá en el momento de presentación de las solicitudes correspondientes en un registro administrativo.

3. El importe de la tasa por petición de prioridad de una solicitud; solicitud de cambio de denominación en un título ya concedido o en trámite; expedición de copias, certificados y duplicados de cualquier documen- to; concesión de una licencia obligatoria; inscripción de licencias de explotación y la modificación de las ya prac- ticadas, es de 5.000 pesetas.

Artículo 57. Gestión y recaudación.

1. Los servicios y actividades constitutivos del hecho imponible de las tasas previstas en los artículos 53 y 56 no se prestarán o realizarán hasta tanto no se haya efectuado el pago de la cuantía que resultare exigible y que deberá hacerse efectiva por el procedi- miento de autoliquidación.

2. Los servicios y actividades constitutivos del hecho imponible de las tasas previstas en los artícu- los 55 y 56, aun cuando hubieran sido prestados, no serán eficaces hasta tanto no se haya efectuado el pago en la cuantía que fuera exigida. Con independencia de lo anterior, las referidas cuantías serán exigibles por la vía de apremio.

3. La gestión y recaudación en vía ordinaria de estas tasas corresponde al Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación.

Disposición adicional primera. Revisión del importe de las sanciones.

Se faculta al Gobierno para modificar el importe de las sanciones contenidas en la presente Ley de acuerdo con las variaciones del índice de precios al consumo.

Disposición adicional segunda. Criterios de interpreta- ción.

Esta Ley se interpretará de conformidad con los Tra- tados y Convenios internacionales sobre la materia apli- cables en España.

Disposición adicional tercera. Limitación del derecho del obtentor.

El libre ejercicio de un derecho de obtentor no podrá limitarse salvo lo establecido en el apartado 1 del artícu- lo 17 o en virtud de disposición expresa prevista en los Tratados y Convenios aludidos en la disposición anterior.

Disposición adicional cuarta. Respeto a los Tratados y Acuerdos internacionales.

Las medidas adoptadas por el Estado para reglamen- tar la producción, el control y la comercialización del material de las variedades, o de la importación y expor- tación de ese material, no deberán obstaculizar la apli- cación de las disposiciones de los Tratados y Convenios mencionados en la disposición adicional tercera.

Disposición adicional quinta. Protección comunitaria.

En el caso de concesión de la protección comunitaria de obtención vegetal sobre una variedad que fuere objeto

con anterioridad a dicha concesión de un título de obten- ción vegetal, el titular del mismo no podrá invocar los derechos conferidos por tal título de obtención vegetal mientras siga vigente para esa variedad la protección comunitaria de obtención vegetal.

A la finalización de la vigencia de la protección comu- nitaria, el titular del título de obtención vegetal podrá volver a invocar los derechos derivados del mismo, siem- pre que no hubieren transcurrido los plazos previstos en el artículo 18 desde la concesión de dicho título de obtención vegetal.

Durante el tiempo que subsista la protección comu- nitaria de obtención vegetal, el titular del título de obten- ción vegetal quedará exonerado de la obligación de abo- nar las tasas y anualidades correspondientes al man- tenimiento anual de los derechos de obtentor previstas en el Título V de esta Ley, en un 70 por 100 de la cuantía establecida.

Disposición transitoria primera. Procedimientos inicia- dos con anterioridad a la presente Ley.

Las solicitudes del título de obtención vegetal que se hubiesen presentado con anterioridad a la entrada en vigor de la presente Ley, serán tramitadas y resueltas conforme a la normativa legal vigente en la fecha de presentación.

Disposición transitoria segunda. Régimen aplicable a los títulos concedidos con anterioridad a la Ley.

1. Los títulos de obtención vegetal concedidos con- forme a lo dispuesto en la Ley 12/1975, de 12 de marzo, sobre Protección de Obtenciones Vegetales se regirán por las normas de la citada Ley.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado anterior, serán de aplicación los siguientes artículos de la presente Ley:

a) Del capítulo III del Título I: artículo 12; artícu- lo 13 con excepción de los apartados 2 y 3; artícu- lo 15; artículo 16, y artículo 17.

b) El capítulo IV del Título I, relativo al derecho de obtentor como objeto de propiedad.

c) El capítulo V del Título I, sobre licencias de explo- tación.

d) El Título II, sobre infracciones administrativas. e) El capítulo V del Título IV, sobre mantenimiento

del derecho de obtentor.

Disposición transitoria tercera. Acciones legales en cur- so.

Las acciones legales que se hubieran iniciado antes de la entrada en vigor de la presente Ley se seguirán por el mismo procedimiento con arreglo al cual se hubie- ran incoado.

Disposición derogatoria única. Derogación normativa.

1. Quedan derogadas todas las disposiciones que se opongan a la presente Ley y, en particular, la Ley 12/1975, de 12 de marzo, de Protección de Obten- ciones Vegetales.

2. En tanto no se desarrolle reglamentariamente la presente Ley, mantendrán su vigencia los preceptos del

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Decreto 1674/1977, de 10 de junio, por el que se aprue- ba el Reglamento General sobre Protección de Obten- ciones Vegetales, en cuanto no se opongan a ella.

Disposición final primera. Modificación de la Ley 11/1986, de 20 de marzo, de Patentes.

1. Se modifica el párrafo b), apartado 1, artícu- lo 5, de la Ley 11/1986, de 20 de marzo, de Patentes, quedando su texto redactado de la siguiente forma:

«b) Las variedades vegetales.»

2. Se modifica el apartado 3 del artículo 143 de la Ley 11/1986, de 20 de marzo, de Patentes, quedando redactado en los siguientes términos:

«3. No podrán ser protegidas como modelos de utilidad las invenciones de procedimiento y las variedades vegetales.»

Disposición final segunda. Normativa de aplicación supletoria.

En defecto de norma expresamente aplicable a los derechos del obtentor regulados en la presente Ley se aplicarán supletoriamente las normas que regulan la pro- tección legal de las invenciones.

Disposición final tercera. Desarrollo de la Ley.

Se autoriza al Gobierno a dictar cuantas disposiciones de aplicación y desarrollo de la presente Ley sean nece- sarias así como a modificar sus anexos. En el plazo máxi- mo de seis meses a partir de la entrada en vigor de esta Ley, el Gobierno aprobará su Reglamento de desarrollo.

Disposición final cuarta. Entrada en vigor.

La presente Ley entrará en vigor a los tres meses de su publicación en el «Boletín Oficial del Estado».

Por tanto, Mando a todos los españoles, particulares y auto-

ridades, que guarden y hagan guardar esta Ley.

Madrid, 7 de enero de 2000.

JUAN CARLOS R.

El Presidente del Gobierno, JOSÉ MARÍA AZNAR LÓPEZ

ANEXO 1

Especies vegetales susceptibles de beneficiarse de la excepción del artículo 14 de la Ley

a) Especies forrajeras:

Cicer arietinum L. (partim) — garbanzo. Hedysarum coronarium L. — zulla. Lathyrus sp. — almortas. Lupinus albus L. — altramuz blanco. Lupinus angustifolius L. — altramuz azul. Lupinus luteus L. — altramuz amarillo. Medicago sativa L. — alfalfa. Onobrychis sativa (L.) Lamk. — esparceta o pipirigallo. Pisum sativum L. (partim) — guisantes. Trifolium alexandrinum L. — Bersin/trébol de Alejan-

dría. Trifolium resupinatum L. — trébol persa. Trigonella foenum—graecum L. — alholva. Vicia ssp. — vezas, habas, yeros y algarrobas.

b) Cereales:

Avena sativa — avena común. Hordeum vulgare L. — cebada común. Oryza sativa L. — arroz. Phalaris canariensis L. — alpiste. Secale cereale L. — centeno. X Triticosecale Wittm. — triticale. Triticum aestivum L. emend. Fiori et Paol. — trigo

blando. Triticum durum Desf. — trigo duro. Triticum spelta L. — escaña mayor.

c) Patatas:

Solanum tuberosum — patata.

d) Especies oleaginosas y textiles:

Brassica napus L. (partim) — colza. Brassica rapa L. (partim) — nabina. Linum usitatissimum — linaza, excluido el lino textil.

e) Especies hortícolas:

Lens culinaris L. — lenteja. Cicer arietinum L. (partim) — garbanzo. Phaseolus ssp. — judías. Pisum sativum L. (partim) — guisantes.

ANEXO 2

Clasificación de especies vegetales a efectos de determinar los importes de las tasas

de los artículos 54 y 56

Grupo primero: algodón, fresa, judía, lechuga, melón, patata, pepino, pimiento, tomate, remolacha azucarera, y forrajeras y pratenses no citadas en otro grupo.

Grupo segundo: ajo, alcachofa, arroz, avena, cebada, centeno, colza, espárrago, girasol, guisante, habas, maíz, sandía, sorgo, trigo, triticale, veza y especies del género vicia no citadas en otro grupo.

Grupo tercero: berenjena, calabacín, cártamo, cebolla, clavel, frutales, leguminosas consumo humano no cita- das en otro grupo, rosa, soja, yeros y zanahoria, y otras especies de aprovechamiento hortícola no citadas en otro grupo.

Grupo cuarto: vid y las demás especies no incluidas en los grupos anteriores.

415 LEY 4/2000, de 7 de enero, de modificación de la regulación de la declaración de falle- cimiento de los desaparecidos con ocasión de naufragios y siniestros.

JUAN CARLOS I

REY DE ESPAÑA

A todos los que la presente vieren y entendieren. Sabed: Que las Cortes Generales han aprobado y Yo

vengo en sancionar la siguiente Ley.

EXPOSICIÓN DE MOTIVOS

El ejercicio de las actividades marítimas y aéreas tanto de transporte como de pesca extractiva, conforman un sector de la vida económica que se desarrolla en un medio físico natural como es el mar.

Ello implica que se produce un mayor índice de difi- cultad, penosidad y, principalmente, de mayor riesgo


Législation Est remplacé(e) par (3 texte(s)) Est remplacé(e) par (3 texte(s))
Traités Se rapporte à (2 documents) Se rapporte à (2 documents) Référence du document de l'OMC
IP/N/1ESP/P/7
Aucune donnée disponible

N° WIPO Lex ES089