À propos de la propriété intellectuelle Formation en propriété intellectuelle Respect de la propriété intellectuelle Sensibilisation à la propriété intellectuelle La propriété intellectuelle pour… Propriété intellectuelle et… Propriété intellectuelle et… Information relative aux brevets et à la technologie Information en matière de marques Information en matière de dessins et modèles industriels Information en matière d’indications géographiques Information en matière de protection des obtentions végétales (UPOV) Lois, traités et jugements dans le domaine de la propriété intellectuelle Ressources relatives à la propriété intellectuelle Rapports sur la propriété intellectuelle Protection des brevets Protection des marques Protection des dessins et modèles industriels Protection des indications géographiques Protection des obtentions végétales (UPOV) Règlement extrajudiciaire des litiges Solutions opérationnelles à l’intention des offices de propriété intellectuelle Paiement de services de propriété intellectuelle Décisions et négociations Coopération en matière de développement Appui à l’innovation Partenariats public-privé Outils et services en matière d’intelligence artificielle L’Organisation Travailler avec nous Responsabilité Brevets Marques Dessins et modèles industriels Indications géographiques Droit d’auteur Secrets d’affaires Académie de l’OMPI Ateliers et séminaires Application des droits de propriété intellectuelle WIPO ALERT Sensibilisation Journée mondiale de la propriété intellectuelle Magazine de l’OMPI Études de cas et exemples de réussite Actualités dans le domaine de la propriété intellectuelle Prix de l’OMPI Entreprises Universités Peuples autochtones Instances judiciaires Ressources génétiques, savoirs traditionnels et expressions culturelles traditionnelles Économie Financement Actifs incorporels Égalité des genres Santé mondiale Changement climatique Politique en matière de concurrence Objectifs de développement durable Technologies de pointe Applications mobiles Sport Tourisme PATENTSCOPE Analyse de brevets Classification internationale des brevets Programme ARDI – Recherche pour l’innovation Programme ASPI – Information spécialisée en matière de brevets Base de données mondiale sur les marques Madrid Monitor Base de données Article 6ter Express Classification de Nice Classification de Vienne Base de données mondiale sur les dessins et modèles Bulletin des dessins et modèles internationaux Base de données Hague Express Classification de Locarno Base de données Lisbon Express Base de données mondiale sur les marques relative aux indications géographiques Base de données PLUTO sur les variétés végétales Base de données GENIE Traités administrés par l’OMPI WIPO Lex – lois, traités et jugements en matière de propriété intellectuelle Normes de l’OMPI Statistiques de propriété intellectuelle WIPO Pearl (Terminologie) Publications de l’OMPI Profils nationaux Centre de connaissances de l’OMPI Série de rapports de l’OMPI consacrés aux tendances technologiques Indice mondial de l’innovation Rapport sur la propriété intellectuelle dans le monde PCT – Le système international des brevets ePCT Budapest – Le système international de dépôt des micro-organismes Madrid – Le système international des marques eMadrid Article 6ter (armoiries, drapeaux, emblèmes nationaux) La Haye – Le système international des dessins et modèles industriels eHague Lisbonne – Le système d’enregistrement international des indications géographiques eLisbon UPOV PRISMA UPOV e-PVP Administration UPOV e-PVP DUS Exchange Médiation Arbitrage Procédure d’expertise Litiges relatifs aux noms de domaine Accès centralisé aux résultats de la recherche et de l’examen (WIPO CASE) Service d’accès numérique aux documents de priorité (DAS) WIPO Pay Compte courant auprès de l’OMPI Assemblées de l’OMPI Comités permanents Calendrier des réunions WIPO Webcast Documents officiels de l’OMPI Plan d’action de l’OMPI pour le développement Assistance technique Institutions de formation en matière de propriété intellectuelle Mesures d’appui concernant la COVID-19 Stratégies nationales de propriété intellectuelle Assistance en matière d’élaboration des politiques et de formulation de la législation Pôle de coopération Centres d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI) Transfert de technologie Programme d’aide aux inventeurs WIPO GREEN Initiative PAT-INFORMED de l’OMPI Consortium pour des livres accessibles L’OMPI pour les créateurs WIPO Translate Speech-to-Text Assistant de classification États membres Observateurs Directeur général Activités par unité administrative Bureaux extérieurs Avis de vacance d’emploi Achats Résultats et budget Rapports financiers Audit et supervision
Arabic English Spanish French Russian Chinese
Lois Traités Jugements Recherche par ressort juridique

Loi de 1968 sur la protection des artistes, interprètes ou exécutants (loi n° 19 de 1968), Irlande

Retour
Texte abrogé 
Détails Détails Année de version 1968 Dates Entrée en vigueur: 1 octobre 1968 Promulgué: 2 juillet 1968 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Droit d'auteur Sujet (secondaire) Mise en application des droits, Organe de réglementation de la PI Notes La notification présentée par l’Irlande à l’OMC au titre de l’article 63.2 de l’Accord sur les ADPIC indique ce qui suit :
'Cette loi fait obstacle à la réalisation d'enregistrements phonographiques, de films cinématographiques et d'émissions radiodiffusées non autorisés d'exécutions ou représentations d'oeuvres littéraires, dramatiques, musicales et artistiques'.

Documents disponibles

Texte(s) principal(aux) Textes connexe(s)
Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Anglais Performers' Protection Act 1968 (Act No. 19 of 1968)         Français Loi de 1968 sur la protection des artistes, interprètes ou exécutants (loi n° 19 de 1968)        
 
Télécharger le PDF open_in_new
IE004: Copyright (Performers' Protection), Act, 02/07/1968, No. 19

Performers' Protection Act, 1968

(No. 19, of July 2, 1968)*

An Act to prevent the making of unauthorised records, films and broadcasts of
performances of literary, dramatic, musical and artistic works

Interpretation

1. -
(1) In this Act, unless the context otherwise requires -
"broadcast" means broadcast by wireless telegraphy whether by way of sound broadcasting or of television;
"cinematograph film" means any print, negative, tape or other article on which a performance of performers or part thereof is recorded for the purposes of visual reproduction;
"communication to the public" includes transmission by wire to subscribers to a diffusion service;
"performance" means a performance of any actors, singers, musicians, dancers or other persons who act, sing, deliver, declaim, play in or otherwise perform literary, dramatic, musical or artistic works, and includes any such performance rendered or intended to be rendered audible or visible by mechanical or electrical means;
"performers", in the case of a mechanical performance, means the persons whose performance is mechanically reproduced;
"Radio Telefís Éireann" means the broadcasting authority established by virtue of the Broadcasting Authority Acts, 1960 to 1966;
"rebroadcast" means the simultaneous broadcast by one broadcasting organisation of a broadcast of another broadcasting organisation;
"record" means any record or similar contrivance for reproducing sound, including the sound-track of a cinematograph film.
(2) Any reference in this Act to the making of a cinematograph film is a reference to the carrying out of any process whereby a performance or part thereof is recorded for the purposes of visual reproduction.

Prohibition of making records without consent of performers.

2. -
(1) Subject to the provisions of this Act, if a person knowingly -
(a) makes a record, directly or indirectly from or by means of a performance without the consent in writing of the performers, or
(b) sells or lets for hire, or distributes for the purposes of trade, or by way of trade exposes or offers for sale or hire, a record made or deemed to have been made in contravention of this Act, or
(c) uses for the purposes of a broadcast or communication to the public such a record,

he shall be guilty of an offence, and shall be liable, on summary conviction, to a fine not exceeding five pounds for each record in respect of which an offence is proved, but not exceeding one hundred pounds in respect of any one transaction or on conviction on indictment to a fine not exceeding two thousand pounds.

(2) Where a person is charged with an offence under subsection (1)(a) of this section, it shall be a defence to prove that the record to which the charge relates was made for his private and domestic use only.
(3) The making of a record from or by means of a performance without the consent in writing of the performers shall not be a contravention of subsection (1) of this section if -
(a) the record was made by Radio Telefís Éireann by means of its own facilities, the performers had consented in writing to the broadcasting of the performance by Radio Telefís Éireann and the record, or a reproduction thereof, was not used by Radio Telefís Éireann for any purpose other than such broadcasting, or
(b) the record was -
(i) a reproduction of a performance incorporated in a record made with the consent of the performers and the reproduction was not made for a purpose different from those for which that consent was given, or
(ii) a reproduction of a performance incorporated in a record made for the purpose of reporting current events and the reproduction was not made for a different purpose, or
(iii) a reproduction of a performance incorporated in a record by way of background, or otherwise as incidental to the principal matters comprised or represented in the record, and the reproduction was not made for a different purpose.
(4) Where Radio Telefís Éireann makes a record (other than a record of the kind referred to in subsection (3)(b) of this section) directly or indirectly by means of its own facilities of a performance without the consent in writing of the performers, but the performance is one to the broadcasting of which the performers had consented in writing, Radio Telefís Éireann shall, not more than six months after the date on which the making of the record was completed or such longer period (if any) as may be agreed upon by Radio Telefís Éireann and the performers, destroy the record and any reproductions of it, and, if Radio Telefís Éireann contravenes the provisions of this subsection, it shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding one hundred pounds.
(5)
(a) Subsection (4) of this section shall not apply in relation to a record of a performance which is of an exceptional documentary character, but such a record shall not be used for broadcasting or for any other purpose without the consent of the performers and section 12 (9) of the Copyright Act, 1963, shall apply in relation thereto as if it were a reproduction of a work made under subsection (7) of that section which is of an exceptional documentary character.
(b) A person who contravenes paragraph (a) of this subsection shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding one hundred pounds and, on conviction on indictment, to a fine not exceeding two thousand pounds.

Prohibition of making cinematograph films without consent of performers

3. -
(1) Subject to the provisions of this Act, if a person knowingly -

(a) makes a cinematograph film, directly or indirectly, from or by means of a performance without the consent in writing of the performers, or

(b) sells or lets for hire, or distributes for the purposes of trade, or by way of trade exposes or offers for sale or hire, a cinematograph film made or deemed to have been made in contravention of this Act, or

(c) uses for the purposes of a broadcast or communication to the public such a cinematograph film,

he shall be guilty of an offence, and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding five pounds for each fifty feet of film in respect of which an offence is proved, but not exceeding one hundred pounds in respect of any one transaction or on conviction on indictment to a fine not exceeding two thousand pounds.

(2) Where a person is charged with an offence under subsection (1)(a) of this section, it shall be a defence to prove that the cinematograph film to which the charge relates was made for his private and domestic use only.
(3) The making by Radio Telefís Éireann by means of its own facilities of a cinematograph film from or by means of a performance without the consent in writing of the performers shall not be a contravention of subsection (1) of this section if -
(a) the performers had consented in writing to the broadcasting of the performance by Radio Telefís Éireann and the film or a reproduction of it was not used by Radio Telefís Éireann for any purpose other than the broadcast, or
(b) the film was a film of a performance incorporated in a cinematograph film lawfully made.
(4) Where Radio Telefís Éireann makes a cinematograph film (other than a film of the kind referred to in subsection (3)(b) of this section) directly or indirectly by means of its own facilities of a performance without the consent in writing of the performers, but the performance is one to the broadcasting of which the performers had consented in writing, Radio Telefís Éireann shall, not more than six months after the date on which the making of the film was completed or such longer period (if any) as may be agreed upon by Radio Telefís Éireann and the performers, destroy the film and any reproductions of it, and, if Radio Telefís Éireann contravenes the provisions of this subsection, it shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding one hundred pounds.
(5)
(a) Subsection (4) of this section shall not apply in relation to a film of a performance which is of an exceptional documentary character, but such a film shall not be used for broadcasting or for any other purpose without the consent of the performers and section 12 (9) of the Copyright Act, 1963, shall apply in relation thereto as if it were a reproduction of a work made under subsection (7) of that section which is of an exceptional documentary character.
(b) A person who contravenes paragraph (a) of this subsection shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding one hundred pounds and, on conviction on indictment, to a fine not exceeding two thousand pounds.

Foreign records and films to be deemed to contravene Act in certain circumstances

4. - For the purposes of paragraphs (b) and (c) of section 2 (1) of this Act and paragraphs (b) and (c) of section 3 (1) of this Act, a record or film to which an order under section 12 of this Act applies and which is made directly or indirectly from or by means of a performance shall, if the consent of any performer to the making of the record or film was required by the law of the country in which it was made, be deemed to have been made in contravention of the Act if, whether knowingly or not, it was made without the consent so required.

Prohibition of broadcasting without consent of performers

5. - Subject to the provisions of this Act, a person who, otherwise than by the use of a record or cinematograph film or the reception of a broadcast, knowingly broadcasts or makes a communication to the public of a performance of performers, or any part of such a performance, without the consent in writing of the performers, shall be guilty of an offence, and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding one hundred pounds.

Rebroadcasting of performances

6. - A consent to the broadcasting of a performance shall, unless the consent provides otherwise, be deemed to include consent to the rebroadcasting of the performance.

Prohibition of making or having plates for making records in contravention of Act

7. - If a person makes, or has in his possession a plate or similar contrivance for the purpose of making records in contravention of this Act, he shall be guilty of an offence, and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding one hundred pounds.

Power of court to order destruction of records contravening Act

8. - The court before which any proceedings are taken under this Act may, on conviction of the offender, order that all records, cinematograph films, plates or similar contrivances in the possession of the offender which appear to the court to have been made in contravention of this Act, or to be adapted for the making of records in contravention of this Act, and in respect of which the offender has been convicted, be destroyed, or otherwise dealt with as the court may think fit.

Special defences

9. - Notwithstanding anything in the preceding provisions of this Act, where a person is charged with an offence under any provision of this Act, it shall be a defence to prove -
(a) that the record, cinematograph film, broadcast or communication to the public to which the charge relates was made only for the purpose of reporting current events, or
(b) that the inclusion of the performance in question in the record, cinematograph film, broadcast or communication to the public to which the charge relates was only by way of background or was otherwise only incidental to the principal matters comprised or represented in the record, film, broadcast or communication to the public.

Consent on behalf of performers

10. - Where in any proceedings under this Act it is proved -

(a) that the record, cinematograph film, broadcast or communication to the public to which the proceedings relate was made with the consent in writing of a person who, at the time of giving the consent, represented that he was authorised by the performers to give it on their behalf, and

(b) that the person making the record, film, broadcast or communication to the public had no reasonable grounds for believing that the person giving the consent was not so authorised,

the provisions of this Act shall apply as if it had been proved that the performers had themselves consented in writing to the making of the record, film, broadcast or communication to the public.

Giving of consent without authority

11. -
(1) Where -

(a) a record, cinematograph film, broadcast or transmission is made with the consent in writing of a person who, at the time of giving the consent, represented that he was authorised by the performers to give it on their behalf when to his knowledge he was not so authorised, and

(b) the consent would, by virtue of section 10 of this Act afford a defence to any proceedings in relation to such making against the person to whom the consent was given,

the person giving the consent shall be guilty of an offence and shall be liable on summary conviction to a fine not exceeding one hundred pounds.

(2) The said section 10 shall not apply to proceedings under this section.

Application of certain provisions of Act to other countries

12. -
(1) The Government may by order provide that such provisions of this Act as may be specified in the order shall apply in relation to performances, records and cinematograph films, respectively, made in such foreign countries or group or groups of foreign countries as may be specified in the order, in circumstances that are such that, if the performances, records or cinematograph films had been made in the State, the making would have contravened the provisions of the Act.
(2) The Government shall not make an order under this section applying any of the provisions of this Act in respect of any country which is not a party to a convention for the protection of performers to which the State is also a party unless the Government is satisfied that provision has been or will be made under the laws of that country whereby adequate protection will be given in that country to performances in the State.
(3) The Government may by order revoke or amend an order under this section including an order under this subsection.
(4) Every order made under this section shall be laid before each House of the Oireachtas as soon as may be after it is made, and if a resolution annulling the order is passed by either House within the next twenty-one days on which that House has sat after the order has been laid before it, the order shall be annulled accordingly, but without prejudice to the validity of anything previously done thereunder.

Short title and commencement

13. -
(1) This Act may be cited as the Performers' Protection Act, 1968.
(2) This Act shall come into operation on such day as the Minister for Industry and Commerce appoints by order.

* This Act came into operation on October 1, 1968, by virtue of the Performers' Protection Act, 1968 (Commencement) Order, 1968, of September 19, 1968.

 
Télécharger le PDF open_in_new
 IE004FR

IRLANDEBase de données de l’OMPI sur les textes législatifs de propriété intellectuelle

IE004FR Droit d'auteur et droits voisins (protection des artistes interprètes), loi, 02/07/1968, n° 19 page 1/6

Loi de 1968 sur la protection des artistes interprètes ou exécutants

(N° 19, du 2 juillet 1968)*

Loi destinée à réprimer la fabrication de phonogrammes et la réalisation de films ou d’émissions de radiodiffusion non autorisés de représentations ou

d’exécutions d’œuvres littéraires, dramatiques, musicales et artistiques

DISPOSITION DES ARTICLES

Articles

1. Interprétation

2. Interdiction de fabriquer des phonogrammes sans le consentement des artistes interprètes ou exécutants

3. Interdiction de réaliser des films cinématographiques sans le consentement des artistes interprètes ou exécutants

4. Phonogrammes étrangers et films considérés comme enfreignant la loi dans certaines circonstances

5. Interdiction de radiodiffusion sans le consentement des artistes interprètes ou exécutants

6. Réémission de prestations

7. Interdiction de fabriquer ou de détenir des matrices destinées à la fabrication de phonogrammes en infraction à la loi

8. Pouvoir du tribunal d’ordonner la destruction des phonogrammes fabriqués en infraction à la loi

9. Moyens spéciaux de défense

10. Consentement donné au nom des artistes interprètes ou exécutants

11. Consentement donné sans autorisation

12. Application de certaines dispositions de la loi à d’autres pays

13. Titre abrégé et entrée en vigueur

Interprétation

Article premier.— 1) Dans la présente loi, sauf indication contraire du contexte : émission s’entend d’une émission diffusée au moyen de la télégraphie sans fil, que ce soit au moyen

d’une radiodiffusion sonore ou télévisuelle; film cinématographique s’entend de toute copie, de tout négatif, bande ou autre objet sur lequel la

prestation d’un artiste interprète ou exécutant, ou une partie de celle -ci, est enregistrée aux fins de reproduction visuelle;

communication au public comprend la transmission par fil aux abonnés d’un service de diffusion; prestation s’entend d’une prestation effectuée par des acteurs, chanteurs, musiciens, danseurs ou

autres personnes qui représentent, chantent, récitent, déclament, jouent ou exécutent de toute autre manière des œuvres littéraires, dramatiques, musicales ou artistiques, et comprend toute prestation rendue audible ou visible ou destinée à être rendue audible ou visible, par des moyens mécaniques ou électriques;

* La présente loi est entrée en vigueur le 1er octobre 1968 en vertu de l’ordonnance intitulée Performers’ Protection Act, 1968 (Commencement) Order, 1968, datée du 19 septembre 1968. — Traduction des BIRPI.

IRLANDEBase de données de l’OMPI sur les textes législatifs de propriété intellectuelle

IE004FR Droit d'auteur et droits voisins (protection des artistes interprètes), loi, 02/07/1968, n° 19 page 2/6

artistes interprètes ou exécutants s’entend, dans le cas d’une prestation mécanique, des personnes dont la prestation est reproduite mécaniquement;

Radio Telefís Éireann s’entend de l’organisme de radiodiffusion établi en vertu des Broadcasting Authority Acts de 1960 à 1966;

réémission s’entend de l’émission simultanée par un organisme de radiodiffusion d’une émission d’un autre organisme de radiodiffusion;

phonogramme s’entend de tout phonogramme ou de tout dispositif analogue destiné à reproduire les sons, y compris la piste sonore d’un film cinématographique.

2) Toute référence dans la présente loi à la réalisation d’un film cinématographique est une référence à la mise en œuvre de tout procédé par lequel une prestation ou une partie de celle -ci est enregistrée aux fins de reproduction visuelle.

Interdiction de fabriquer des phonogrammes sans le consentement des artistes interprètes ou exécutants

Art. 2 — 1) Sous réserve des dispositions de la présente loi, toute personne qui, sciemment : a) fabrique un phonogramme, directement ou indirectement à partir d’une prestation ou au moyen

de celle-ci, sans le consentement écrit des artistes interprètes ou exécutants; ou b) vend ou met en location, ou distribue à des fins commerciales, ou offre ou présente

commercialement en vue de la vente ou de la location, un phonogramme fabriqué, ou considéré comme ayant été fabriqué, en infraction à la présente loi; ou

c) utilise aux fins d’une émission ou d’une communication au public un tel phonogramme, se rend coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cinq livres pour chaque phonogramme sur lequel porte le délit dûment établi, mais ne dépassant pas cent livres pour une transaction isolée, ou, en procédure devant jury, d’une amende ne dépassant pas deux mille livres. 2) Lorsqu’une personne est accusée d’un délit selon l’alinéa 1)a) du présent article, elle peut faire

valoir pour sa défense que le phonogramme objet de l’accusation a été fait uniquement pour son usage personnel et privé.

3) Le fait de fabriquer un phonogramme à partir d’une prestation ou au moyen de celle-ci sans le consentement écrit des artistes interprètes ou exécutants ne constitue pas une infraction à l’alinéa 1) du présent article lorsque :

a) le phonogramme a été fabriqué par Radio Telefís Éireann au moyen de ses propres installations, que les artistes interprètes ou exécutants ont donné leur consentement par écrit pour la radiodiffusion de leur prestation par Radio Telefís Éireann et que le phonogramme, ou une reproduction de celui-ci, n’a pas été utilisé par Radio Telefís Éireann à des fins autres que ladite radiodiffusion; ou

b) le phonogramme est : i) la reproduction d’une prestation incorporée dans un phonogramme fait avec le

consentement des artistes interprètes ou exécutants et que la reproduction n’a pas été faite à des fins différentes de celles pour lesquelles ce consentement a été donné; ou

ii) la reproduction d’une prestation incorporée dans un phonogramme fait aux fins de comptes rendus d’événement d’actualité et que la reproduction n’a pas été faite à des fins différentes; ou

iii) la reproduction d’une prestation incorporée dans un phonogramme en tant que fond sonore ou autrement en tant qu’accompagnement par rapport aux sujets principaux compris ou représentés dans le phonogramme et que la reproduction n’a pas été faite à des fins différentes.

IRLANDEBase de données de l’OMPI sur les textes législatifs de propriété intellectuelle

IE004FR Droit d'auteur et droits voisins (protection des artistes interprètes), loi, 02/07/1968, n° 19 page 3/6

4) Lorsque Radio Telefís Éireann fabrique, directement ou indirectement au moyen de ses propres installations, un phonogramme (autre qu’un phonogramme du genre auquel il est fait référence à l’alinéa 3)b) du présent article) d’une prestation sans le consentement écrit des artistes interprètes ou exécutants, mais que ces derniers ont donné leur consentement écrit pour la radiodiffusion de cette prestation, Radio Telefís Éireann doit, dans un délai ne dépassant pas six mois à partir de la date à laquelle ledit phonogramme a été achevé — ou éventuellement dans un délai plus long convenu entre Radio Telefís Éireann et les artistes interprètes ou exécutants — détruire le phonogramme et toutes reproductions de celui-ci; et si Radio Telefís Éireann enfreint les dispositions du présent alinéa, elle se rend coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cent livres.

5) a) L’alinéa 4) du présent article n’est pas applicable en ce qui concerne le phonogramme d’une

prestation qui présente un caractère documentaire exceptionnel, mais ou tel phonogramme ne peut être utilisé pour la radiodiffusion ou à toute autre fin sans le consentement des artistes interprètes ou exécutants, et l’article 12, alinéa 9), de la loi sur le droit d’auteur de 1963 est applicable dans ce cas comme s’il s’agissait de la reproduction d’une œuvre faite selon les dispositions de l’alinéa 7) dudit article, c’est-à-dire présentant un caractère documentaire exceptionnel.

b) Toute personne qui enfreint la disposition de la lettre a) du présent alinéa est coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cent livres et, en procédure devant jury, d’une amende ne dépassant pas deux mille livres.

Interdiction de réaliser des films cinématographiques sans le consentement des artistes interprètes ou exécutants

Art. 3. — 1) Sous réserve des dispositions de la présente loi, toute personne qui, sciemment : a) réalise un film cinématographique, directement ou indirectement à partir d’une prestation ou an

moyen de celle-ci sans le consentement écrit des artistes interprètes ou exécutants; ou b) vend ou met en location, ou distribue à des fins commerciales, ou offre ou présente

commercialement, en vue de la vente ou de la location, un film cinématographique réalisé ou considéré comme ayant été réalisé en infraction à la présente loi; ou

c) utilise aux fins d’une émission ou d’une communication au public un tel film cinématographique,

se rend coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cinq livres pour chaque cinquante pieds de film sur lesquels porte le délit dûment établi, mais ne dépassant pas cent livres pour une transaction isolée ou, en procédure devant jury, d’une amende ne dépassant pas deux mille livres. 2) Lorsqu’une personne est accusée d’un délit selon l’alinéa 1)a) du présent article, elle peut faire

valoir pour sa défense que le film cinématographique objet de l’accusation a été réalise uniquement pour son usage personnel et privé.

3) La réalisation d’un film cinématographique par Radio Telefís Éireann au moyen de ses propres installations ou au moyen d’une prestation sans le consentement écrit des artistes interprètes ou exécutants ne constitue pas une infraction à l’alinéa 1) du présent article lorsque :

a) les artistes interprètes ou exécutants ont donné leur consentement écrit pour la radiodiffusion de la prestation par Radio Telefís Éireann et que le film, ou une reproduction de celui -ci, n’est pas utilisé par Radio Telefís Éireann à des fins autres qu’une émission; ou

b) le film est le film d’une prestation, incorporé dans un film cinématographique réalisé licitement.

IRLANDEBase de données de l’OMPI sur les textes législatifs de propriété intellectuelle

IE004FR Droit d'auteur et droits voisins (protection des artistes interprètes), loi, 02/07/1968, n° 19 page 4/6

4) Lorsque Radio Telefís Éireann réalise, directement ou indirectement au moyen de ses propres installations, un film cinématographique (autre qu’un film du genre auquel il est fait référence à l’alinéa 3)b) du présent article) d’une prestation sans le consentement écrit des artistes interprètes ou exécutants, mais que ces derniers ont donné leur consentement écrit pour la radiodiffusion de cette prestation, Radio Telefís Éireann doit, dans un délai ne dépassant pas six mois à partir de la date à laquelle la réalisation dudit film a été achevée — ou éventuellement dans un délai plus long convenu entre Radio Telefís Éireann et les artistes interprètes ou exécutants — détruire le film et toutes reproductions de celui -ci; et si Radio Telefís Éireann enfreint les dispositions du présent alinéa, elle se rend coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cent livres.

5) a) L’alinéa 4) du présent article n’est pas applicable en ce qui concerne le film d’une prestation

qui présente un caractère documentaire exceptionnel, mais un tel film ne peut être utilisé pour la radiodiffusion ou à toute autre fin sans le consentement des artistes interprètes ou exécutants, et l’article 12, alinéa 9), de la loi sur le droit d’auteur de 1963 est applicable dans ce cas comme s’il s’agissait de la reproduction d’une œuvre faite selon les dispositions de l’alinéa 7) dudit article, c’est-à-dire présentant un caractère documentaire exceptionnel.

b) Toute personne qui enfreint la disposition de la lettre a) du présent alinéa est coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cent livres et, en procédure devant jury, d’une amende ne dépassant pas deux mille livres.

Phonogrammes étrangers et films considérés comme enfreignant la loi dans certaines circonstances

Art. 4. — Aux fins des dispositions des lettres b) et c) de l’article 2, alinéa 1), de la présente loi et des lettres b) et c) de l’article 3, alinéa 1), de la présente loi, tout phonogramme ou film auquel s’applique une ordonnance prise en vertu de l’article 12 de la présente loi et qui est fabriqué ou réalisé, directement ou indirectement à partir d’une prestation ou au moyen de celle-ci, est considéré, si le consentement de l’un quelconque des artistes interprètes ou exécutants qui a pris part à la fabrication du phonogramme ou à la réalisation du film est exigé par la législation du pays dans lequel il a été fabriqué ou réalisé, comme ayant été fabriqué ou réalisé en infraction à la loi lorsque, sciemment ou non, il a été fabriqué ou réalisé sans le consentement requis.

Interdiction de radiodiffusion sans le consentement des artistes interprètes ou exécutants

Art. 5. — Sous réserve des dispositions de la présente loi, toute personne qui, sans le consentement écrit des artistes interprètes ou exécutants, radiodiffuse sciemment ou communique sciemment au public la prestation d’artistes interprètes ou exécutants, ou une partie de cette prestation, autrement qu’en utilisant un phonogramme ou un film cinématographique ou la réception d’une émission, est coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cent livres.

Réémission de prestations

Art. 6. — L’autorisation de radiodiffuser une prestation est considérée, à moins qu’il n’en soit disposé autrement dans cette autorisation, comme comprenant l’autorisation de réémettre la prestation.

Interdiction de fabriquer ou de détenir des matrices destinées à la fabrication de phonogrammes en infraction à la loi

Art. 7. — Lorsqu’une personne fabrique, ou détient, une matrice ou un dispositif similaire aux fins de fabriquer des phonogrammes en infraction à la présente loi, cette personne est coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cent livres.

IRLANDEBase de données de l’OMPI sur les textes législatifs de propriété intellectuelle

IE004FR Droit d'auteur et droits voisins (protection des artistes interprètes), loi, 02/07/1968, n° 19 page 5/6

Pouvoir du tribunal d’ordonner la destruction des phonogrammes fabriqués en infraction à la loi

Art. 8. — Le tribunal devant lequel une procédure est engagée en vertu de la présente loi peut, lors de la condamnation du délinquant, ordonner que tous les phonogrammes, films cinématographiques, matrices ou autres dispositifs analogues détenus par le délinquant, qui paraissent, de l’avis du tribunal, avoir été fabriqués ou réalisés en infraction à la présente loi, ou avoir été adaptés en vue de la fabrication de phonogrammes en infraction à la présente loi, et au sujet desquels le délinquant a été reconnu coupable, soient détruits ou qu’il en soit autrement disposé comme le tribunal le jugera approprié.

Moyens spéciaux de défense

Art. 9. — Nonobstant toute disposition précédente de la présente loi, une personne accusée d’un délit commis selon l’une quelconque des dispositions de la présente loi peut faire valoir pour sa défense :

a) que le phonogramme, le film cinématographique, l’émission ou la communication au public objet de l’accusation a été fait dans la seule intention de rendre compte d’événements d’actualité; ou

b) que la prestation en question n’a été incorporée dans le phonogramme, le film cinématographique, l’émission ou la communication au public objet de l’accusation qu’en tant que fond sonore ou autrement en tant qu’accompagnement par rapport aux sujets principaux compris ou représentés dans le phonogramme, le film, l’émission ou la communication au public.

Consentement donné au nom des artistes interprètes ou exécutants

Art. 10. — Lorsque, dans une action en justice intentée en vertu de la présente loi, il est dûment établi :

a) que le phonogramme, le film cinématographique, l’émission ou la communication au public auquel se réfère ladite action a été fait avec le consentement écrit d’une personne qui, au moment où ledit consentement a été donné, se déclarait autorisée, par les artistes interprètes ou exécutants, à donner ce consentement en leur nom; et

b) que la personne qui a fabriqué ce phonogramme, réalisé ce film ou cette émission ou effectué cette communication au public n’avait pas de motifs raisonnables de penser que la personne qui donnait son consentement n’était pas habilitée à le faire,

les dispositions de la présente loi sont applicables comme s’il avait été dûment établi que les artistes interprètes ou exécutants avaient, eux-mêmes, donné leur consentement écrit en vue de la fabrication du phonogramme, la réalisation du film ou de l’émission, ou de la communication an public.

Consentement donné sans autorisation

Art. 11. — 1) Lorsque : a) un phonogramme, un film cinématographique, une émission ou une transmission est fait avec le

consentement écrit d’une personne qui, au moment où ledit consentement a été donné, se déclarait autorisée par les artistes interprètes ou exécutants à donner ce consentement en leur nom alors que, à sa connaissance, elle n’était pas autorisée à le faire; et que

b) le consentement constitue, en vertu de l’article 10 de la présente loi, un moyen de défense dans toute action en justice intentée pour un tel acte contre la personne à qui le consentement a été donné,

la personne qui donne ce consentement est coupable d’un délit et est passible, en procédure sommaire, d’une amende ne dépassant pas cent livres. 2) Ledit article 10 n’est pas applicable aux actions en justice intentées en vertu du présent article.

IRLANDEBase de données de l’OMPI sur les textes législatifs de propriété intellectuelle

IE004FR Droit d'auteur et droits voisins (protection des artistes interprètes), loi, 02/07/1968, n° 19 page 6/6

Application de certaines dispositions de la loi à d’autres pays

Art. 12. — 1) Le Gouvernement peut, par une ordonnance, prévoir que les dispositions de la présente loi

telles qu’elles peuvent être spécifiées dans l’ordonnance, sont applicables en ce qui concerne respectivement les prestations effectuées, les phonogrammes fabriqués et les films cinématographiques réalisés dans les pays étrangers ou dans le ou les groupes de pays étrangers tels qu’ils peuvent être spécifiés dans l’ordonnance, dans les circonstances où, si les prestations avaient été effectuées, les phonogrammes fabriqués ou les films cinématographiques réalisés dans l’Etat, ces actes auraient enfreint les dispositions de la loi.

2) Le Gouvernement n’édictera pas, en vertu du présent article, d’ordonnance appliquant l’une quelconque des dispositions de la présente loi à un pays qui n’est pas partie à une convention pour la protection des artistes interprètes ou exécutants et à laquelle l’Etat est partie, à moins que le Gouvernement ne soit assuré que des mesures ont été ou seront prises, en vertu des lois de ce pays, pour assurer une protection adéquate dans ce pays aux prestations effectuées dans l’Etat.

3) Le Gouvernement peut, par une ordonnance, abroger ou modifier une ordonnance édictée en vertu du présent article, comprenant une ordonnance édictée en vertu du présent alinéa.

4) Toute ordonnance édictée en vertu du présent article est soumise à chacune des Chambres de l’Oireachtas aussitôt que possible après qu’elle a été édictée et, lorsqu’une résolution annulant l’ordonnance est adoptée par l’une ou l’autre des Chambres au cours de la période de 21 jours de session de cette Chambre à compter de la date à laquelle l’ordonnance lui a été soumise, l’ordonnance sera en conséquence annulée, mais sans préjudice de la validité de tout acte accompli précédemment en vertu de cette ordonnance.

Titre abrégé et entrée en vigueur

Art. 13. — 1) La présente loi peut être citée comme la loi de 1968 sur la protection des artistes interprètes ou

exécutants (Performers’ Protection Act, 1968). 2) La présente loi entre en vigueur à la date que le Ministre de l’Industrie et du Commerce fixera

par une ordonnance.


Législation Est mis(e) en application par (1 texte(s)) Est mis(e) en application par (1 texte(s)) est abrogé(e) par (1 texte(s)) est abrogé(e) par (1 texte(s)) Référence du document de l'OMC
IP/N/1/IRL/C/1
Aucune donnée disponible

N° WIPO Lex IE004