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Règlement (CE) n° 874/2009 de la Commission du 17 septembre 2009 établissant les modalités d’application du règlement (CE) n° 2100/94 du Conseil en ce qui concerne la procédure devant l’Office communautaire des variétés végétales (refonte), Union européenne

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Détails Détails Année de version 2009 Dates Entrée en vigueur: 24 septembre 2009 Adopté/e: 17 septembre 2009 Type de texte Textes règlementaires Sujet Protection des obtentions végétales

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 Commission Regulation (EC) No 874/2009 of 17 September 2009 establishing implementing rules for the application of Council Regulation (EC) No 2100/94 as regards proceedings before the Community Plant Variety Office

COMMISSION REGULATION (EC) No 874/2009

of 17 September 2009

establishing implementing rules for the application of Council Regulation (EC) No 2100/94 as regards proceedings before the Community Plant Variety Office

(recast)

THE COMMISSION OF THE EUROPEAN COMMUNITIES,

Having regard to the Treaty establishing the European Community,

Having regard to Council Regulation (EC) No 2100/94 of 27 July 1994 on Community plant variety rights (1), and in particular Article 114 thereof,

Whereas:

(1) Commission Regulation (EC) No 1239/95 of 31 May 1995 establishing implementing rules for the application of Council Regulation (EC) No 2100/94 as regards proceedings before the Community Plant Variety Office (2) has been substantially amended several times (3). Since further amendments are to be made, it should be recast in the interests of clarity.

(2) Regulation (EC) No 2100/94 (the basic Regulation) creates a new Community system of plant variety rights, whereby a plant variety right is valid throughout the Community.

(3) Such a system should be carried out in an effective manner by the Community Plant Variety Office (the Office), which is assisted by Examination Offices in conducting the technical examination of the plant varieties concerned and which may avail itself of the services of designated national agencies or one of its own sub-offices established for that purpose. In that regard, it is indispensable to define the relationship between the Office and its own sub-offices, the Examination Offices and national agencies.

(4) A fee for the conduct of the technical examination should be paid by the Office to the Examination Offices on the basis of full recovery of costs incurred. Uniform methods for the calculation of the costs should be established by the Administrative Council.

(5) Decisions of the Office may be appealed against before its Board of Appeal. Provisions on the procedure of the

Board of Appeal should be adopted. Further Boards of Appeal may be established, if necessary, by the Administrative Council.

(6) Examination reports made under the responsibility of authorities of a Member State or a third country which is a member of the International Union for the Protection of New Varieties of Plants (UPOV) should be considered a sufficient basis for decision.

(7) The use of electronic means for the filing of applications, objections or appeals and the service of documents by the Office should be permitted. Moreover, the Office should be given the possibility to issue certificates for Community plant variety rights in electronic form. Publi­ cation of information regarding Community plant variety rights should also be possible by electronic means. Finally, the electronic storage of files relating to proceedings should be allowed.

(8) The President of the Office should be empowered to determine all necessary details with respect to the use of electronic means of communication or storage.

(9) Certain provisions of Articles 23, 29, 34, 35, 36, 42, 45, 46, 49, 50, 58, 81, 85, 87, 88 and 100 of the basic Regulation already explicitly provide that detailed rules shall or may be drawn up for their implementation. Other detailed rules should be drawn up for the same purpose if clarification is required.

(10) The entry into effect of a transfer of a Community plant variety right or a transfer of an entitlement thereto should be defined in the rules relating to the entries in the Registers.

(11) The Administrative Council of the Community Plant Variety Office has been consulted.

(12) The rules provided for in this Regulation are in accordance with the opinion of the Standing Committee on Plant Variety Rights,

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/3

(1) OJ L 227, 1.9.1994, p. 1. (2) OJ L 121, 1.6.1995, p. 37. (3) See Annex II.

HAS ADOPTED THIS REGULATION:

TITLE I

PARTIES TO PROCEEDINGS, OFFICE AND EXAMINATION OFFICES

CHAPTER I

Parties to proceedings

Article 1

Parties to proceedings

1. The following persons may be party to proceedings before the Community Plant Variety Office, hereinafter referred to as ‘the Office’:

(a) the applicant for a Community plant variety right;

(b) the objector referred to in Article 59(2) of Regulation (EC) No 2100/94, hereinafter referred to as ‘the basic Regulation’;

(c) the holder or holders of the Community plant variety right, hereinafter referred to as ‘the holder’;

(d) any person whose application or request is a prerequisite for a decision to be taken by the Office.

2. The Office may allow participation in the proceedings by any person other than those referred to in paragraph 1 who is directly and individually concerned, upon written request.

3. Any natural or legal person as well as any body qualifying as a legal person under the law applicable to that body shall be considered a person within the meaning of paragraphs 1 and 2.

Article 2

Designation of parties to proceedings

1. A party to proceedings shall be designated by his name and address.

2. Names of natural persons shall be indicated by the person’s family name and given names. Names of legal persons as well as companies or firms shall be indicated by their official designations.

3. Addresses shall contain all the relevant administrative information, including the name of the State in which the party to proceedings is resident or where his seat or estab­ lishment is located. Only one address should preferably be indicated for each party to proceedings; where several addresses are indicated, only the address mentioned first shall

be taken into account, except where the party to proceedings designates one of the other addresses as an address for service.

The President of the Office shall determine the details concerning the address including any relevant details of other data communication links.

4. Where a party to proceedings is a legal person, it shall also be designated by the name and address of the natural person legally representing the party to proceedings by virtue of the relevant national legislation. The provisions of paragraph 2 shall apply mutatis mutandis to such natural person.

The Office may permit derogations from the provisions of the first sentence of the first subparagraph.

5. Where the Commission or a Member State is party to proceedings, it shall communicate a representative for each proceeding in which it takes part.

Article 3

Languages of parties to proceedings

1. A language, being an official language of the European Union, chosen by a party to proceedings for use in the document first submitted to the Office and signed for the purpose of submission shall be used by the party to proceedings until a final decision is delivered by the Office.

2. If a party to proceedings files a document signed for that purpose by him in any other official language of the European Union than that to be used pursuant to paragraph 1, the document shall be deemed to have been received when the Office holds a translation thereof, provided by other services. The Office may permit derogations from this requirement.

3. If, in oral proceedings, a party uses a language other than the official language of the European Union used by the competent members of the staff of the Office, by other parties to proceedings, or by both, being the language to be used by him, he shall make provision for simultaneous inter­ pretation into that official language. If no such provision is made, oral proceedings may continue in the languages used by the competent members of the staff of the Office and by other parties to the proceedings.

Article 4

Languages in oral proceedings and in the taking of evidence

1. Any party to proceedings and any witness or expert who gives evidence in oral proceedings may use any of the official languages of the European Union Communities.

ENL 251/4 Official Journal of the European Union 24.9.2009

2. Should the taking of evidence referred to in paragraph 1 be allowed at the request of a party to proceedings, then, should a party to proceedings, a witness or expert be unable to express himself adequately in any of the official languages of the European Union, he may be heard only if the party who made the request makes provision for interpretation into the languages used jointly by all parties to proceedings or, in the absence thereof, by the members of the staff of the Office.

The Office may permit derogations from the first subparagraph.

3. Statements made by the members of the staff of the Office, by parties to proceedings, witnesses or experts in one of the official languages of the European Union during oral proceedings or taking of evidence shall be entered in the minutes in the language used. Statements made in any other language shall be entered in the language used by the members of the staff of the Office.

Article 5

Translation of documents of parties to proceedings

1. If a party to proceedings files a document in a language other than an official language of the European Union, the Office may require a translation of the documents received to be made by the party to the proceedings into the language to be used by that party or by the competent members of the staff of the Office.

2. Where a translation of a document is to be filed or is filed by a party to proceedings, the Office may require the filing, within such time as it may specify, of a certificate that the translation corresponds to the original text.

3. Failure to file the translation referred to in paragraph 1 and the certificate referred to in paragraph 2 shall lead to the document being deemed not to have been received.

CHAPTER II

The Office

S e c t i o n 1

C o m m i t t e e s o f t h e O f f i c e

Article 6

Qualification of members of the Committees

1. The Committees referred to in Article 35(2) of the basic Regulation shall, at the discretion of the President of the Office, be composed of technical or legally qualified members, or both.

2. A technical member shall hold a degree, or shall be qualified by recognised experience, in the field of plant science.

3. A legally qualified member shall be a graduate in law or qualified by recognised experience in the field of intellectual property or plant variety registration.

Article 7

Decisions of the Committee

1. A Committee shall, besides taking the decisions referred to in Article 35(2) of the basic Regulation, deal with:

— the non-suspension of a decision pursuant to Article 67(2) of the basic Regulation,

— interlocutory revision pursuant to Article 70 of the basic Regulation,

— the restitutio in integrum pursuant to Article 80 of the basic Regulation, and

— the award of costs pursuant to Article 85(2) of the basic Regulation and Article 75 of this Regulation.

2. A decision of the Committee shall be taken by a majority of its members.

Article 8

Power of individual members of the Committees

1. The Committee shall designate one of its members as rapporteur on its behalf.

2. The rapporteur may in particular:

(a) perform the duties under Article 25 and monitor the submission of reports by the Examination Offices, referred to in Articles 13 and 14;

(b) pursue the procedure within the Office, including the communication of any deficiencies to be remedied by a party to proceedings and the setting of time limits; and

(c) ensure a close consultation and exchange of information with the parties to the proceedings.

Article 9

Role of the President

The President of the Office shall ensure the consistency of decisions taken under his authority. He shall in particular lay down the conditions under which decisions on objections lodged pursuant to Article 59 of the basic Regulation, and also decisions pursuant to Articles 61, 62, 63 or 66 of that Regulation, are taken.

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/5

Article 10

Consultations

Members of the staff of the Office may use, free of charge, the premises of national agencies designated pursuant to Article 30(4) of the basic Regulation, and those of Examination Offices referred to in Articles 13 and 14 of this Regulation, for holding periodical consultation days with parties to proceedings and third persons.

S e c t i o n 2

B o a r d s o f A p p e a l

Article 11

Boards of Appeal

1. For the purpose of deciding on appeals from the decisions referred to in Article 67 of the basic Regulation, a Board of Appeal is established. If necessary, the Administrative Council may, on a proposal from the Office, establish more Boards of Appeal. In that event, it shall determine the allocation of work between the Boards of Appeal thus established.

2. Each Board of Appeal shall consist of technical and legally qualified members. Article 6(2) and (3) shall apply mutatis mutandis. The chairman shall be a legally qualified member.

3. The examination of an appeal shall be assigned by the chairman of the Board of Appeal to one of its members as rapporteur. Such assignment may include, where appropriate, the taking of evidence.

4. Decisions of the Board of Appeal shall be taken by a majority of its members.

Article 12

Registry attached to a Board of Appeal

1. The President of the Office shall attach a registry to the Board of Appeal; members of the staff of the Office shall be excluded from the registry if they have participated in proceedings relating to the decisions under appeal.

2. The employees of the registry shall in particular be responsible for:

— drawing up the minutes of oral proceedings and taking evidence pursuant to Article 63 of this Regulation,

— apportioning costs pursuant to Article 85(5) of the basic Regulation and Article 76 of this Regulation, and

— confirming any settlement of costs referred to in Article 77 of this Regulation.

CHAPTER III

Examination Offices

Article 13

Designation of an Examination Office referred to in Article 55(1) of the basic Regulation

1. When the Administrative Council entrusts the competent office in a Member State with responsibility for technical exam­ ination, the President of the Office shall notify the designation to such office, hereinafter referred to as ‘the Examination Office’. It shall take effect on the day of issue of the notification by the President of the Office. This provision shall apply mutatis mutandis to the cancellation of the designation of an Exam­ ination Office, subject to Article 15(6) of this Regulation.

2. A member of the staff of the Examination Office taking part in a technical examination shall not be allowed to make any unauthorised use of, or disclose to any unauthorised person, any facts, documents and information coming to their knowledge in the course of or in connection with the technical examination. They shall continue to be bound by this obligation after the termination of the technical examination concerned, after leaving the service and after the cancellation of the desig­ nation of the Examination Office concerned.

3. Paragraph 2 shall apply mutatis mutandis to material of the plant variety which has been made available to the Examination Office by the applicant.

4. The Office shall monitor compliance with paragraphs 2 and 3 and shall decide on the exclusion of or objections raised to members of the staff of Examination Offices in accordance with Article 81(2) of the basic Regulation.

Article 14

Designation of an Examination Office referred to in Article 55(2) of the basic Regulation

1. Where the Office intends to entrust agencies with respon­ sibility for the technical examination of varieties in accordance with Article 55(2) of the basic Regulation, it shall transmit an explanatory statement on the technical suitability of such agencies as an Examination Office to the Administrative Council for consent.

2. Where the Office intends to establish its own sub-office for the technical examination of varieties in accordance with Article 55(2) of the basic Regulation, it shall transmit an explanatory statement on the technical and economic appropri­ ateness of establishing such a sub-office for that purpose and on the siting of such sub-office to the Administrative Council for consent.

ENL 251/6 Official Journal of the European Union 24.9.2009

3. When the Administrative Council gives its consent to the explanatory statements referred to in paragraphs 1 and 2, the President of the Office may notify such designation to the agencies referred to in paragraph 1, or may publish the desig­ nation of a sub-office as referred to in paragraph 2 in the Official Journal of the European Union. It may be cancelled only with the consent of the Administrative Council. Article 13(2) and (3) shall apply mutatis mutandis to the members of the staff of the agency referred to in paragraph 1 of this Article.

Article 15

Procedure for designation

1. The designation of an Examination Office shall be effected by a written agreement between the Office and the Examination Office providing for the performance of the technical exam­ ination of plant varieties by the Examination Office and for the payment of the fee referred to in Article 58 of the basic Regulation. In the case of a sub-office referred to in Article 14(2) of this Regulation, the designation shall be by internal rules on working methods issued by the Office.

2. The effect of the written agreement shall be such that acts performed or to be performed by members of the staff of the Examination Office in accordance therewith shall be considered, as far as third parties are concerned, to be acts of the Office.

3. Where the Examination Office intends to avail itself of the services of other technically qualified bodies in accordance with Article 56(3) of the basic Regulation, such bodies shall be named in the written agreement with the Office. Article 81(2) of the basic Regulation and Article 13(2) and (3) of this Regu­ lation shall apply mutatis mutandis to the staff members concerned, who shall sign a written undertaking to observe confidentiality.

4. The Office shall pay the Examination Office a fee for the conduct of the technical examination, on the basis of full recovery of costs incurred. The Administrative Council shall determine uniform methods for calculating the costs and the uniform constituents of the costs, which shall apply to all designated Examination Offices.

5. The Examination Office shall periodically submit to the Office a breakdown of the costs of the technical examination performed and of the maintenance of the necessary reference collections. In the circumstances set out in paragraph 3, a separate auditing report of the bodies shall be submitted to the Office by the Examination Office.

6. Any cancellation of designation of an Examination Office may not take effect prior to the day on which revocation of the written agreement referred to in paragraph 1 takes effect.

TITLE II

SPECIFIC PROCEEDINGS BEFORE THE OFFICE

CHAPTER I

Application for a Community plant variety right

S e c t i o n 1

A c t i o n s o f t h e a p p l i c a n t

Article 16

Filing of the application

1. An application for a Community plant variety right shall be filed at the Office, at the national agencies designated or the sub-offices established pursuant to Article 30(4) of the basic Regulation.

Where the application is filed at the Office it may be filed in paper format or by electronic means. Where it is filed at the national agencies or sub-offices it shall be filed in paper format in duplicate.

2. The information sent to the Office in accordance with Article 49(1)(b) of the basic Regulation shall contain:

— particulars for identifying the applicant and, where appro­ priate, his procedural representative,

— the national agency or sub-office at which the application for a Community plant variety right was filed, and

— the provisional designation of the variety concerned.

3. The Office shall make available the following forms free of charge:

(a) an application form and a technical questionnaire, for the purposes of filing an application for a Community plant variety right;

(b) a form for forwarding the information referred to in paragraph 2, indicating the consequences of any failure of the forwarding.

4. The applicant shall fill in and sign the forms provided for in paragraph 3. Where the application is submitted by elec­ tronic means it shall comply with the second subparagraph of Article 57(3) as regards the signature.

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/7

Article 17

Receipt of the application

1. Where a national agency designated pursuant to Article 30(4) of the basic Regulation or a sub-office established thereunder, receives an application, it shall forward to the Office, together with the application to be forwarded in accordance with Article 49(2) of the basic Regulation, a con­ firmation of receipt. The confirmation of receipt shall include the file number of the national agency or sub-office, the number of forwarded documents and the date of receipt at the national agency or sub-office. A copy of the forwarded receipt shall be issued to the applicant by the national agency or sub-office.

2. Where the Office receives an application from the applicant direct or via a sub-office or a national agency, it shall, without prejudice to other provisions, mark the documents making up the application with a file number and the date of receipt at the Office and shall issue a receipt to the applicant. The receipt shall include the file number of the Office, the number of documents received, the date of receipt at the Office and the date of application within the meaning of Article 51 of the basic Regulation. A copy of the receipt shall be issued to the national agency or sub-office via which the Office has received the application.

3. If the Office receives an application via a sub-office or national agency more than one month after its filing by the applicant, the ‘date of application’ within the meaning of Article 51 of the basic Regulation may not be earlier than the date of receipt at the Office, unless the Office establishes on the basis of sufficient documentary evidence that the applicant has forwarded an information to it in accordance with Article 49(1)(b) of the basic Regulation and Article 16(2) of this Regulation.

Article 18

Conditions laid down in Article 50(1) of the basic Regulation

1. If the Office finds that the application does not comply with the conditions laid down in Article 50(1) of the basic Regulation, it shall notify to the applicant the deficiencies it has found, stating that only such date as sufficient information remedying those deficiencies is received shall be treated as the date of application for the purposes of Article 51 of that Regu­ lation.

2. An application complies with the condition laid down in Article 50(1)(i) of the basic Regulation only if date and country of any first disposal within the meaning of Article 10(1) of that Regulation are indicated, or if, in the absence of such disposal a declaration is made that no such disposal has occurred.

3. An application complies with the condition laid down in Article 50(1)(j) of the basic Regulation only if the date and the country given in any earlier application for the variety are, to the best of the applicant’s knowledge, indicated in respect of:

— an application for a property right in respect of the variety, and

— an application for official acceptance of the variety for certification and marketing where official acceptance includes an official description of the variety,

in a Member State or a Member of the International Union for the Protection of New Varieties of Plants.

Article 19

Conditions referred to in Article 50(2) of the basic Regulation

1. If the Office finds that the application does not comply with the provisions of paragraphs 2, 3 and 4 of this Article or with Article 16 of this Regulation, it shall apply Article 17(2) hereof, but shall require the applicant to remedy the deficiencies it has found within such time limit as it may specify. Where those deficiencies are not remedied in good time the Office shall without delay refuse the application, pursuant to Article 61(1)(a) of the basic Regulation.

2. The application shall contain the following details:

(a) the nationality of the applicant, if he is a natural person, and his designation as party to proceedings referred to in Article 2 of this Regulation and, if he is not the breeder, the name and address of the breeder;

(b) the Latin name of the genus, species or sub-species to which the variety belongs, and the common name;

(c) the characteristics of the variety which, in the applicant’s opinion, are clearly distinguishable from other varieties, such other varieties being named (if appropriate) as reference varieties for testing;

(d) breeding, maintenance and propagation of the variety, including information on:

— the characteristics, the variety denomination or, in the absence thereof, the provisional designation, and the cultivation of any other variety or varieties the material of which has to be used repeatedly for the production of the variety, or

— characteristics which have been genetically modified, where the variety concerned represents a genetically modified organism within the meaning of Article 2(2) of Directive 2001/18/EC of the European Parliament and of the Council (4);

ENL 251/8 Official Journal of the European Union 24.9.2009

(4) OJ L 106, 17.4.2001, p. 1.

(e) the region and the country in which the variety was bred or discovered and developed;

(f) date and country of any first disposal of varietal constituents or harvested material of the variety, for the purposes of assessing novelty in accordance with Article 10 of the basic Regulation, or a declaration that such disposal has not yet occurred;

(g) the designation of the authority applied to and the file number of the applications referred to in Article 18(3) of this Regulation;

(h) existing national plant variety rights or any patent for the variety operating within the Community.

3. The Office may call for any necessary information and documentation, and, if necessary, sufficient drawings or photographs for the conduct of the technical examination within such time limit as it shall specify.

4. Where the variety concerned represents a genetically modified organism within the meaning of Article 2(2) of Directive 2001/18/EC, the Office may require the applicant to transmit a copy of the written attestation of the responsible authorities stating that a technical examination of the variety under Articles 55 and 56 of the basic Regulation does not pose risks to the environment according to the norms of that Directive.

Article 20

Claiming priority

If the applicant claims a right of priority for an application within the meaning of Article 52(2) of the basic Regulation, which is not the earliest of those to be indicated pursuant to the first indent of Article 18(3) of this Regulation, the Office shall state that a priority date can only be given to such earlier application. Where the Office has issued a receipt including the date of filing of an application which is not the earliest of those to be indicated, the priority date notified shall be considered void.

Article 21

Entitlement to a Community plant variety right during proceedings

1. When the commencement of an action against the applicant in respect of a claim referred to in Article 98(4) of the basic Regulation has been entered in the Register of Appli­ cations for Community plant variety rights, the Office may stay the application proceedings. The Office may set a date on which it intends to continue the proceedings pending before it.

2. When a final decision in, or any other termination of, the action referred to in paragraph 1 has been entered in the Register of Applications for Community plant variety rights, the Office shall resume proceedings. It may resume them at

an earlier date, but not prior to the date already set pursuant to paragraph 1.

3. Where entitlement to a Community plant variety right is validly transferred to another person for the purposes of the Office, that person may pursue the application of the first applicant as if it were his own, provided that he gives notice to this effect to the Office within one month of the entry of final judgment in the Register of Applications for Community plant variety rights. Fees due pursuant to Article 83 of the basic Regulation and already paid by the first applicant shall be deemed to have been paid by the subsequent applicant.

S e c t i o n 2

C o n d u c t o f t h e t e c h n i c a l e x a m i n a t i o n

Article 22

Decision on test guidelines

1. Upon proposal of the President of the Office, the Admin­ istrative Council shall take a decision as to test guidelines. The date of the decision and the species concerned by it shall be published in the Official Gazette referred to in Article 87.

2. In the absence of a decision of the Administrative Council as to test guidelines, the President of the Office may take a provisional decision thereon. The provisional decision shall lapse on the date of the decision of the Administrative Council. Where the provisional decision of the President of the Office deviates from the decision of the Administrative Council, a technical examination started prior to the decision of the Administrative Council shall not be affected The Admin­ istrative Council may decide otherwise, if circumstances so dictate.

Article 23

Powers vested in the President of the Office

1. Where the Administrative Council takes a decision on test guidelines, it shall include a power whereby the President of the Office may insert additional characteristics and their expressions in respect of a variety.

2. Where the President of the Office makes use of the power referred to in paragraph 1, Article 22(2) shall apply mutatis mutandis.

Article 24

Notification by the Office of the Examination Office

In accordance with Article 55(3) of the basic Regulation, the Office shall transmit copies of the following documents relating to the variety to the Examination Office:

(a) the application form, the technical questionnaire and each additional document submitted by the applicant containing information needed for the conduct of the technical examination;

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/9

(b) the forms filled out by the applicant pursuant to Article 86 of this Regulation;

(c) documents relating to an objection based on the contention that the conditions laid down in Articles 7, 8 and 9 of the basic Regulation have not been met.

Article 25

Cooperation between the Office and the Examination Office

The staff of the Examination Office responsible for the technical examination and the rapporteur designated in accordance with Article 8(1) shall cooperate in all phases of a technical exam­ ination. Cooperation shall cover at least the following aspects:

(a) the monitoring of the conduct of the technical examination, including the inspection of the locations of the test plots and the methods used for the tests by the rapporteur;

(b) without prejudice to other investigations by the Office, information from the Examination Office about details of any previous disposal of the variety; and

(c) the submission by the Examination Office to the Office of interim reports on each growing period.

Article 26

Form of the examination reports

1. The examination report referred to in Article 57 of the basic Regulation shall be signed by the responsible member of the staff of the Examination Office and shall expressly acknowledge the exclusive rights of disposal of the Office under Article 57(4) of that Regulation.

2. The provisions of paragraph 1 shall apply mutatis mutandis to any interim reports to be submitted to the Office. The Exam­ ination Office shall issue a copy of each interim report direct to the applicant.

Article 27

Other examination reports

1. An examination report on the results of any technical examination which has been carried out or is in the process of being carried out for official purposes in a Member State by one of the offices responsible for the species concerned pursuant to Article 55(1) of the basic Regulation may be considered by the Office to constitute a sufficient basis for decision, provided that:

(a) the material submitted for the technical examination has complied, in quantity and quality, with any standards that may have been laid down pursuant to Article 55(4) of the basic Regulation;

(b) the technical examination has been carried out in a manner consistent with the designations by the Administrative Council pursuant to Article 55(1) of the basic Regulation, and has been conducted in accordance with the test guidelines issued, on general instructions given, pursuant to Article 56(2) of that Regulation and Articles 22 and 23 of this Regulation;

(c) the Office has had the opportunity to monitor the conduct of the technical examination concerned; and

(d) where the final report is not immediately available, the interim reports on each growing period are submitted to the Office prior to the examination report.

2. Where the Office does not consider the examination report referred to in paragraph 1 to constitute a sufficient basis for a decision, it may follow the procedure laid down in Article 55 of the basic Regulation, after consulting the applicant and the Examination Office concerned.

3. The Office and each competent national plant variety office in a Member State shall give administrative assistance to the other by making available, upon request, any exam­ ination reports on a variety, for the purpose of assessing dis­ tinctiveness, uniformity and stability of that variety. A specific amount shall be charged by the Office or the competent national plant variety office for the submission of such a report, such amount being agreed by the offices concerned.

4. An examination report on the results of a technical exam­ ination which has been carried out or is in the process of being carried out for official purposes in a third country which is Member of the International Union for the Protection of New Varieties of Plants may be considered by the Office to constitute a sufficient basis for decision, provided the technical exam­ ination complies with the conditions laid down in a written agreement between the Office and the competent authority of such third country. Such conditions shall at least include:

(a) those related to the material, as referred to in point (a) of paragraph 1;

(b) that the technical examination has been conducted in accordance with the test guidelines issued, or general instructions given, pursuant to Article 56(2) of the basic Regulation;

(c) that the Office has had the opportunity to assess the suit­ ability of facilities for carrying out a technical examination for the species concerned in that third country and to monitor the conduct of the technical examination concerned; and

(d) those related to the availability of reports, as laid down in point (d) of paragraph 1.

ENL 251/10 Official Journal of the European Union 24.9.2009

S e c t i o n 3

V a r i e t y d e n o m i n a t i o n

Article 28

Proposal for a variety denomination

The proposal for a variety denomination shall be signed and shall be filed at the Office, or, if the proposal accompanies the application for a Community plant variety right filed at the national agency designated or the sub-office established pursuant to Article 30(4) of the basic Regulation, in duplicate.

The Office shall make available, free of charge, a form for the purposes of proposing a variety denomination.

Where the proposal for a variety denomination is submitted by electronic means it shall comply with the second subparagraph of Article 57(3) of this Regulation as regards the signature.

Article 29

Examination of a proposal

1. Where the proposal does not accompany the application for a Community plant variety right or where a proposed variety denomination cannot be approved by the Office, the Office shall without delay communicate this to the applicant, shall require him to submit a proposal or a new proposal and shall indicate the consequences of failure to do so.

2. Where the Office establishes at the time of receipt of the results of the technical examination pursuant to Article 57(1) of the basic Regulation that the applicant has not submitted any proposal for a variety denomination, it shall without delay refuse the application for a Community plant variety right in accordance with Article 61(1)(c) of that Regulation.

Article 30

Guidelines for variety denomination

The Administrative Council shall adopt guidelines establishing uniform and definitive criteria for determining impediments to the generic designation of a variety denomination referred to in Article 63(3) and (4) of the basic Regulation.

CHAPTER II

Objection

Article 31

Filing of objections

1. Objections under Article 59 of the basic Regulation shall contain:

(a) the name of the applicant and the file number of the appli­ cation to which the objection is lodged;

(b) the designation of the objector as a party to proceedings as set out in Article 2 of this Regulation;

(c) if the objector has appointed a procedural representative, his name and address;

(d) a statement on the contention referred to in Article 59(3) of the basic Regulation on which the objection is based, and on particulars, items of evidence and arguments presented in support of the objection.

2. If several objections in respect of the same application for a Community plant variety right are filed, the Office may deal with those objections in one set of proceedings.

Article 32

Rejection of objections

1. If the Office finds that the objection does not comply with Article 59(1) and (3) of the basic Regulation or Article 31(1)(d) of this Regulation or that it does not provide sufficient identi­ fication of the application against which objection is lodged, it shall reject the objection as inadmissible unless such deficiencies have been remedied within such time limit as it may specify.

2. If the Office notes that the objection does not comply with other provisions of the basic Regulation or of this Regu­ lation, it shall reject the objection as inadmissible unless such deficiencies have been remedied prior to the expiry of the objection periods.

CHAPTER III

Maintenance of Community plant variety rights

Article 33

Obligations of the holder under Article 64(3) of the basic Regulation

1. The holder shall permit inspection of material of the variety concerned and of the location where the identity of the variety is preserved, in order to furnish the information necessary for assessing the continuance of the variety in its unaltered state, pursuant to Article 64(3) of the basic Regu­ lation.

2. The holder shall be required to keep written records in order to facilitate verification of appropriate measures referred to in Article 64(3) of the basic Regulation.

Article 34

Technical verification of the protected variety

Without prejudice to Article 87(4) of the basic Regulation, a technical verification of the protected variety shall be conducted in accordance with the test guidelines duly applied when the Community plant variety right was granted in respect of that variety. Articles 22 and 24 to 27 of this Regulation shall apply mutatis mutandis to the Office, the Examination Office and to the holder.

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/11

Article 35

Other material to be used for a technical verification

When the holder has submitted material of the variety in accordance with Article 64(3) of the basic Regulation, the Examination Office may, with the consent of the Office, verify the submitted material by inspecting other material which has been taken from holdings where material is produced by the holder, or with his consent, or taken from material being marketed by him, or with his consent, or taken by official bodies in a Member State by virtue of their powers.

Article 36

Amendments of the variety denominations

1. Where the variety denomination has to be amended in accordance with Article 66 of the basic Regulation, the Office shall communicate the grounds thereof to the holder, shall set up a time limit within which the holder must submit a suitable proposal for an amended variety denomination, and shall state that, should he fail to do so, the Community plant variety right may be cancelled pursuant to Article 21 of that Regulation.

2. Where the proposal for an amended variety denomination cannot be approved by the Office, the Office shall without delay inform the holder, shall again set a time limit within which the holder must submit a suitable proposal, and shall state that, should he fail to comply, the Community plant variety right may be cancelled pursuant to Article 21 of the basic Regulation.

3. Articles 31 and 32 of this Regulation shall apply mutatis mutandis to an objection lodged pursuant to Article 66(3) of the basic Regulation.

4. Where the proposal for an amendment of a variety denomination is submitted by electronic means it shall comply with the second subparagraph of Article 57(3) as regards the signature.

CHAPTER IV

Community licences to be granted by the Office

S e c t i o n 1

C o m p u l s o r y l i c e n c e s p u r s u a n t t o A r t i c l e 2 9 o f t h e b a s i c R e g u l a t i o n

Article 37

Applications for a compulsory licence

1. The application for a compulsory licence pursuant to Article 29(1), (2) and (5) of the basic Regulation shall contain:

(a) the designation of the applicant and the opposing holder of the variety concerned as parties to proceedings;

(b) the variety denomination and the plant species of the variety or varieties concerned;

(c) a proposal for the type of acts to be covered by the compulsory licence;

(d) a statement setting out the public interest concerned, including details of facts, items of evidence and arguments presented in support of the public interest claimed;

(e) in the case of an application referred to in Article 29(2) of the basic Regulation, a proposal for the category of persons to which the compulsory licence shall be granted, including, as the case may be, the specific requirements related to that category of persons;

(f) a proposal for an equitable remuneration and the basis for calculating the remuneration.

2. The application for a compulsory licence referred to in Article 29(5a) of the basic Regulation shall contain:

(a) the designation of the applicant holding a patent right and the opposing holder of the variety concerned as parties to proceedings;

(b) the variety denomination and the plant species of the variety or varieties concerned;

(c) a certified copy of the patent certificate showing the number and claims of the patent for a biotechnological invention and the granting authority of the patent;

(d) a proposal for the type of acts to be covered by the compulsory licence;

(e) a proposal for an equitable remuneration and the basis for calculating the remuneration;

(f) a statement setting out why the biotechnological invention constitutes significant technical progress of considerable economic interest compared with the protected variety, including details of facts, items of evidence and arguments in support of the claim;

(g) a proposal for the territorial scope of the licence, which may not exceed the territorial scope of the patent referred to in point (c).

3. The application for a cross-licence referred to in the second subparagraph of Article 29(5a) of the basic Regulation shall contain:

(a) the designation of the applicant holding a patent right and the opposing holder of the variety concerned as parties to proceedings;

ENL 251/12 Official Journal of the European Union 24.9.2009

(b) the variety denomination and the plant species of the variety or varieties concerned;

(c) a certified copy of the patent certificate showing the number and claims of the patent for a biotechnological invention and the granting authority of the patent;

(d) an official document showing that a compulsory licence for a patented biotechnological invention has been granted to the holder of the plant variety right;

(e) a proposal for the type of acts to be covered by the cross- licence;

(f) a proposal for an equitable remuneration and the basis for calculating the remuneration;

(g) a proposal for the territorial scope of the cross-licence, which may not exceed the territorial scope of the patent referred to in point (c).

4. The application for a compulsory licence shall be accom­ panied by documents evidencing that the applicant has applied unsuccessfully to obtain a contractual licence from the holder of the plant variety right. Should the Commission or a Member State be the applicant for a compulsory licence pursuant to Article 29(2) of the basic Regulation, the Office may waive this condition in the case of force majeure.

5. A request for a contractual licence shall be considered unsuccessful within the meaning of paragraph 4 if:

(a) the opposing holder has not given a final reply to the person seeking such right within a reasonable period; or

(b) the opposing holder has refused to grant a contractual licence to the person seeking it; or

(c) the opposing holder has offered a licence to the person seeking it, on obviously unreasonable fundamental terms including those relating to the royalty to be paid, or on terms which, seen as a whole, are obviously unreasonable.

Article 38

Examination of the application for a compulsory licence

1. Oral proceedings and the taking of evidence shall in principle be held together in one hearing.

2. Requests for further hearings shall be inadmissible except for those requests based on circumstances which have undergone change during or after the hearing.

3. Before taking a decision, the Office shall invite the parties concerned to come to an amicable settlement on a contractual

licence. If appropriate, the Office shall make a proposal for such an amicable settlement.

Article 39

Tenure of a Community plant variety right during the proceedings

1. If the commencement of an action in respect of a claim referred to in Article 98(1) of the basic Regulation against the holder has been entered in the Register of Community Plant Variety Rights, the Office may suspend the proceedings on the grant of a compulsory licence. It shall not resume them prior to the entry in the same Register of the final judgment upon, or any other termination of, such action.

2. If a transfer of the Community plant variety right is binding on the Office, the new holder shall enter the proceedings as a party thereto, upon request of the applicant, if that applicant has unsuccessfully requested the new holder to grant him a licence within two months of receipt of communi­ cation from the Office that the name of the new holder has been entered in the Register of Community Plant Variety Rights. A request from the applicant shall be accompanied by sufficient documentary evidence of his vain attempt and, if appropriate, of the conduct of the new holder.

3. In the case of an application referred to in Article 29(2) of the basic Regulation, the new holder shall enter the proceedings as a party thereto. Paragraph 1 of this Article shall not apply.

Article 40

Contents of the decision on the application

The written decision shall be signed by the President of the Office. The decision shall contain:

(a) a statement that the decision is delivered by the Office;

(b) the date when the decision was taken;

(c) the names of the members of the committee having taken part in the proceedings;

(d) the names of the parties to the proceedings and of their procedural representatives;

(e) the reference to the opinion of the Administrative Council;

(f) a statement of the issues to be decided;

(g) a summary of the facts;

(h) the grounds on which the decision is based;

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/13

(i) the order of the Office; if need be, the order shall include the stipulated acts covered by the compulsory licence, the specific conditions pertaining thereto and the category of persons, including where appropriate the specific requirements relating to that category.

Article 41

Grant of a compulsory licence

1. The decision to grant a compulsory licence pursuant to Article 29(1), (2) and (5) of the basic Regulation shall contain a statement setting out the public interest involved.

2. The following grounds may in particular constitute a public interest:

(a) the protection of life or health of humans, animals or plants;

(b) the need to supply the market with material offering specific features;

(c) the need to maintain the incentive for continued breeding of improved varieties.

3. The decision to grant a compulsory licence pursuant to Article 29(5a) of the basic Regulation shall contain a statement setting out the reasons why the invention constitutes significant technical progress of considerable economic interest. The following grounds may in particular constitute reasons why the invention constitutes significant technical progress of considerable economic interest compared to the protected plant variety:

(a) improvement of cultural techniques;

(b) improvement of the environment;

(c) improvement of techniques to facilitate the use of genetic biodiversity;

(d) improvement of quality;

(e) improvement of yield;

(f) improvement of resistance;

(g) improvement of adaptation to specific climatological and/or environmental conditions.

4. The compulsory licence shall be non-exclusive.

5. The compulsory licence may not be transferred otherwise than together with that part of an enterprise which makes use of the compulsory licence, or, in the circumstances set out in Article 29(5) of the basic Regulation, together with the assignment of the rights of an essentially derived variety.

Article 42

Conditions pertaining to the person to whom a compulsory licence is granted

1. Without prejudice to the other conditions referred to in Article 29(3) of the basic Regulation, the person to whom the compulsory licence is granted shall have the appropriate financial and technical capacity to make use of the compulsory licence.

2. Compliance with the conditions pertaining to the compulsory licence and laid down in the decision thereon shall be considered a ‘circumstance’ within the meaning of Article 29(4) of the basic Regulation.

3. The Office shall provide that the person to whom a compulsory licence is granted may not bring a legal action for infringement of a Community plant variety right unless the holder has refused or neglected to do so within two months after being so requested.

Article 43

Category of persons satisfying specific requirements pursuant to Article 29(2) of the basic Regulation

1. Any person intending to make use of a compulsory licence who comes under the category of persons satisfying specific requirements referred to in Article 29(2) of the basic Regulation shall declare his intention to the Office and to the holder by registered letter with advice of delivery. The declaration shall include:

(a) the name and address of that person as laid down for parties to proceedings pursuant to Article 2 of this Regu­ lation;

(b) a statement on the facts meeting the specific requirements;

(c) a statement setting out the acts to be effected; and

(d) an assurance that that person has the appropriate financial resources as well as information about his technical capacity, to make use of the compulsory licence.

2. Upon request, the Office shall enter a person in the Register of Community Plant Variety Rights if such person has fulfilled the conditions relating to the declaration referred to in paragraph 1. Such person shall not be entitled to make use of the compulsory licence prior to the entry. The entry shall be communicated to that person and the holder.

ENL 251/14 Official Journal of the European Union 24.9.2009

3. Article 42(3) shall apply mutatis mutandis to a person entered in the Register of Community Plant Variety Rights pursuant to paragraph 2 of this Article. Any judgment, or other termination, of the legal action in respect of the act of infringement shall apply to the other persons entered or to be entered.

4. The entry referred to in paragraph 2 may be deleted on the sole ground that the specific requirements laid down in the decision on the grant of a compulsory licence or the financial and technical capacities established pursuant to paragraph 2 have undergone change more than one year after the grant of the compulsory licence and within any time limit stipulated in that grant. The deletion of the entry shall be communicated to the person entered and the holder.

S e c t i o n 2

E x p l o i t a t i o n r i g h t s p u r s u a n t t o A r t i c l e 1 0 0 ( 2 ) o f t h e b a s i c R e g u l a t i o n

Article 44

Exploitation rights pursuant to Article 100(2) of the basic Regulation

1. A request for a contractual non-exclusive exploitation right from a new holder, as referred to in Article 100(2) of the basic Regulation, shall be made, in the case of the former holder within two months, or in the case of a person having enjoyed an exploitation right within four months, of receipt of notification from the Office that the name of the new holder has been entered in the Register of Community Plant Variety Rights.

2. An application for an exploitation right to be granted pursuant to Article 100(2) of the basic Regulation shall be accompanied by documents supporting the unsuccessful request referred to in paragraph 1 of this Article. The provisions of Article 37(1)(a), (b), (c) and (5), Article 38, Article 39(3), Article 40 except letter (f), Article 41(3) and (4) and Article 42 of this Regulation shall apply mutatis mutandis.

TITLE III

PROCEEDINGS BEFORE THE BOARD OF APPEAL

Article 45

Contents of the notice of appeal

The notice of appeal shall contain:

(a) the designation of the appellant as a party to appeal proceedings in accordance with Article 2;

(b) the file number of the decision against which the appeal is lodged and a statement as to the extent to which amendment or cancellation of the decision is sought.

Article 46

Receipt of the notice of appeal

Where the Office receives a notice of appeal, it shall mark it with a file number of the appeal proceedings and the date of receipt at the Office and shall notify the appellant of the time limit for setting out the grounds of the appeal; any omission of such notice may not be pleaded.

Article 47

Participation as a party to the appeal proceedings

1. The Office shall promptly transmit a copy of the notice of appeal marked with the file number and the date of its receipt to the parties to proceedings having participated in the proceedings before the Office.

2. The parties to proceedings referred to in paragraph 1 may intervene as parties to the appeal proceedings within two months of transmission of a copy of the notice of appeal.

Article 48

Role of the Office

1. The body of the Office referred to in Article 70(1) of the basic Regulation and the chairman of the Board of Appeal shall ensure by internal preparatory measures that the Board of Appeal can examine the case immediately after its remittal; the chairman shall in particular select the two other members in accordance with Article 46(2) of that Regulation and shall designate a rapporteur, prior to the remittal of the case.

2. Prior to the remittal of the case, the body of the Office referred to in Article 70(1) of the basic Regulation shall promptly transmit a copy of the documents received by a party to the appeal proceedings to the other parties to the appeal proceedings.

3. The President of the Office shall provide for the publi­ cation of the information referred to in Article 89, prior to the remittal of the case.

Article 49

Rejection of the appeal as inadmissible

1. If the appeal does not comply with the provisions of the basic Regulation and in particular Articles 67, 68 and 69 thereof or those of this Regulation and in particular Article 45 thereof, the Board of Appeal shall so inform the appellant and shall require him to remedy the deficiencies found, if possible, within such period as it may specify. If the appeal is not rectified in good time, the Board of Appeal shall reject it as inadmissible.

2. Where an appeal is lodged against a decision of the Office against which an action under Article 74 of the basic Regu­ lation is likewise lodged, the Board of Appeal shall forthwith submit the appeal as an action to the Court of Justice of the

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/15

European Communities, with the consent of the appellant; if the appellant does not consent, it shall reject the appeal as inad­ missible. In the case of the submission of an appeal to the Court of Justice, such an appeal shall be deemed to have been lodged with the Court of Justice as at the date of receipt at the Office under Article 46 of this Regulation.

Article 50

Oral proceedings

1. After the remittal of the case, the chairman of the Board of Appeal shall, without delay, summon the parties to the appeal proceedings to oral proceedings as provided for in Article 77 of the basic Regulation and shall draw their attention to the contents of Article 59(2) of this Regulation.

2. The oral proceedings and the taking of evidence shall in principle be held in one hearing.

3. Requests for further hearings shall be inadmissible except for requests based on circumstances which have undergone change during or after the hearing.

Article 51

Examination of appeals

Unless otherwise provided, the provisions relating to proceedings before the Office shall apply to appeal proceedings mutatis mutandis; parties to proceedings shall in that regard be treated as parties to appeal proceedings.

Article 52

Decision on the appeal

1. Within three months after closure of the oral proceedings, the decision on the appeal shall be forwarded in writing, by any means provided for in Article 64(3), to the parties to the appeal proceedings.

2. The decision shall be signed by the chairman of the Board of Appeal and by the rapporteur designated pursuant to Article 48(1). The decision shall contain:

(a) a statement that the decision is delivered by the Board of Appeal;

(b) the date when the decision was taken;

(c) the names of the chairman and of the other members of the Board of Appeal having taken part in the appeal proceedings;

(d) the names of the parties to the appeal proceedings and their procedural representatives;

(e) a statement of the issues to be decided;

(f) a summary of the facts;

(g) the grounds on which the decision is based;

(h) the order of the Board of Appeal, including, where necessary, a decision as to the award of costs or the refund of fees.

3. The written decision of the Board of Appeal shall be accompanied by a statement that further appeal is possible, together with the time limit for lodging such further appeal. The parties to the appeal proceedings may not plead the omission of that statement.

TITLE IV

GENERAL PROVISIONS RELATING TO PROCEEDINGS

CHAPTER I

Decisions, communications and documents

Article 53

Decisions

1. Any decision of the Office is to be signed by and to state the name of the member of staff duly authorised by the President of the Office in accordance with Article 35 of the basic Regulation.

2. Where oral proceedings are held before the Office, the decisions may be given orally. Subsequently, the decision in writing shall be served on the parties to proceedings in accordance with Article 64.

3. Decisions of the Office which are open to appeal under Article 67 of the basic Regulation or to direct action under Article 74 thereof shall be accompanied by a statement of that appeal or direct action if possible, together with the time limits provided for lodging such appeal or direct action. The parties to proceedings may not plead the omission of that statement.

4. Linguistic errors, errors of transcription and patent mistakes in decisions of the Office shall be corrected.

Article 54

Certificate for a Community plant variety right

1. Where the Office grants a Community plant variety right, it shall issue, together with the decision thereon, a certificate for the Community plant variety right as evidence of the grant.

ENL 251/16 Official Journal of the European Union 24.9.2009

2. The Office shall issue the certificate for the Community plant variety right in whichever official language or languages of the European Union is requested by the holder.

3. On request, the Office may issue a copy to the person entitled if it establishes that the original certificate has been lost or destroyed.

Article 55

Communications

Unless otherwise provided, any communication by the Office or an Examination Office shall include the name of the competent member of the staff.

Article 56

Right of audience

1. If the Office finds that a decision may not be adopted in the terms sought, it shall communicate the deficiencies noted to the party to the proceedings and shall require him to remedy those deficiencies within such time limit as it may specify. If the deficiencies noted and communicated are not remedied in good time, the Office shall proceed to take its decision.

2. If the Office receives observations from a party to proceedings, it shall communicate those observations to the other parties to the proceedings and shall require them, if it considers it necessary, to reply within such time limit as it may specify. If a reply is not received in good time, the Office shall disregard any document received later.

Article 57

Documents filed by parties to proceedings

1. Any documents filed by a party to proceedings shall be submitted by post, personal delivery or electronic means.

The details concerning electronic submissions shall be determined by the President of the Office.

2. The date of receipt of any document filed by parties to proceedings shall be deemed to be the date on which a document is in fact received on the premises or in the case of a document filed by electronic means, when the document is received electronically by the Office.

3. With the exception of annexed documents, any documents filed by parties to proceedings must be signed by them or their procedural representative.

Where a document is submitted to the Office by electronic means, it shall contain an electronic signature.

4. If a document has not duly been signed, or where a document received is incomplete or illegible, or where the Office has doubts as to the accuracy of the document, the Office shall inform the sender accordingly and shall invite him to submit the original of the document signed in accordance with paragraph 3, or to retransmit a copy of the original, within a time limit of one month.

Where the request is complied with within the period specified, the date of receipt of the signed document or of the retrans­ mission shall be deemed to be the date of the receipt of the first document. Where the request is not complied with within the period specified, the document shall be deemed not to have been received.

5. Such document as must be communicated to other parties to proceedings as well as to the Examination Office concerned, or documents relating to two or more applications for a Community plant variety right or an exploitation right, shall be filed in a sufficient number of copies. Missing copies shall be provided at the expense of the party to the proceedings.

The first subparagraph shall not apply to documents submitted by electronic means.

Article 58

Documentary evidence

1. Evidence of final judgments and decisions, other than those of the Office, or other documentary evidence to be submitted by parties to proceedings, may be furnished by submitting an uncertified copy.

2. Where the Office has doubts as to the authenticity of the evidence referred to in paragraph 1, it may require submission of the original or a certified copy.

CHAPTER II

Oral proceedings and taking of evidence

Article 59

Summons to oral proceedings

1. The parties to proceedings shall be summoned to oral proceedings provided for in Article 77 of the basic Regulation and their attention shall be drawn to paragraph 2 hereof. At least one month’s notice of the summons dispatched to the parties to proceedings shall be given unless the parties to proceedings and the Office agree on a shorter period.

2. If a party to proceedings who has duly been summoned to oral proceedings before the Office does not appear as summoned, the proceedings may continue without him.

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/17

Article 60

Taking of evidence by the Office

1. Where the Office considers it necessary to hear the oral evidence of parties to proceedings or of witnesses or experts, or to carry out an inspection, it shall take a decision to that effect, stating the means by which it intends to obtain evidence, the relevant facts to be proved and the date, time and place of hearing or inspection. If oral evidence from witnesses and experts is requested by a party to proceedings, the decision of the Office shall state the period of time within which the party to proceedings filing the request must make known to the Office the names and addresses of the witnesses and experts whom the party to proceedings wishes to be heard.

2. At least one month’s notice of a summons dispatched to a party to proceedings, witness or expert to give evidence shall be given unless the Office and they agree to a shorter period. The summons shall contain:

(a) an extract from the decision referred to in paragraph 1, indicating in particular the date, time and place of the investigation ordered and setting out the facts regarding which parties to proceedings, witnesses and experts are to be heard;

(b) the names of the parties to proceedings and particulars of the rights which the witnesses or experts may invoke under the provisions of Article 62(2), (3) and (4);

(c) a statement that the party to proceedings, witness or expert may ask to be heard by the competent judicial or other authority in his country of domicile and a request that he inform the Office within a time limit to be fixed by the Office whether he is prepared to appear before it.

3. Before a party to proceedings, a witness or an expert may be heard, he shall be informed that the Office may request the competent judicial or other authority in his country of domicile to re-examine his evidence on oath or in some other binding form.

4. The parties to proceedings shall be informed of the hearing of a witness or expert before a competent judicial or other authority. They shall have the right to be present and to put questions to the testifying parties to proceedings, witnesses and experts, either through the intermediary of the authority or direct.

Article 61

Commissioning of experts

1. The Office shall decide in what form the report to be made by an expert whom it appoints shall be submitted.

2. The mandate of the expert shall contain:

(a) a precise description of his task;

(b) the time limit laid down for the submission of the report;

(c) the names of the parties to the proceedings;

(d) particulars of the rights which he may invoke under Article 62(2), (3) and (4).

3. For the purposes of the expert’s report, the Office may require the Examination Office having conducted the technical examination of the variety concerned to make available material in accordance with instructions given. If necessary, the Office may also require material from parties to proceedings or third persons.

4. The parties to proceedings shall be provided with a copy and, where appropriate, a translation of any written report.

5. The parties to proceedings may object to an expert. Articles 48(3) and 81(2) of the basic Regulation shall apply mutatis mutandis.

6. Article 13(2) and (3) shall apply mutatis mutandis to the expert appointed by the Office. When appointing the expert, the Office shall inform him of the requirement of confidentiality.

Article 62

Costs of taking evidence

1. The taking of evidence may be made conditional upon deposit with the Office, by the party to proceedings who requested that such evidence be taken, of a sum to be quantified by the Office by reference to an estimate of the costs.

2. Witnesses and experts who are summoned by and who appear before the Office shall be entitled to appropriate reim­ bursement of expenses for travel and subsistence. An advance may be granted to them.

3. Witnesses entitled to reimbursement under paragraph 2 shall also be entitled to appropriate compensation for loss of earnings, and experts unless members of the staff of the Exam­ ination Offices, to fees for their work. Those payments shall be made to the witnesses after the taking of evidence and to the experts after they have fulfilled their duties or tasks.

4. Payments of amounts due pursuant to paragraphs 2 and 3 and in accordance with the details and scales laid down in Annex I shall be made by the Office.

ENL 251/18 Official Journal of the European Union 24.9.2009

Article 63

Minutes of oral proceedings and of taking of evidence

1. Minutes of oral proceedings and of the taking of evidence shall record the essentials of the oral proceedings or of the taking of evidence, the relevant statements made by the parties to proceedings, the testimony of the parties to proceedings, witnesses or experts and the result of any inspection.

2. The minutes of the testimony of a witness, expert or party to proceedings shall be read out or submitted to him so that he may examine them. It shall be noted in the minutes that this formality has been carried out and that the person who gave the testimony approved the minutes. Where his approval is not given, his objections shall be noted.

3. The minutes shall be signed by the employee who drew them up and by the employee who conducted the oral proceedings or the taking of evidence.

4. The parties to proceedings shall be provided with a copy and, where appropriate, a translation of the minutes.

CHAPTER III

Service

Article 64

General provisions on service

1. In proceedings before the Office, any service of documents to be made by the Office on a party to proceedings shall take the form of the original document, of an uncertified copy thereof or a computer print-out. Documents emanating from other parties to proceedings may be served in the form of uncertified copies.

2. If a procedural representative has been appointed by one or more parties to proceedings, service shall be made on him in accordance with the provisions of paragraph 1.

3. Service shall be made:

(a) by post in accordance with Article 65;

(b) by delivery by hand in accordance with Article 66;

(c) by public notice in accordance with Article 67; or

(d) by electronic means or any other technical means in accordance with the second subparagraph.

The President of the Office shall determine the details concerning service by electronic means.

4. Documents or copies thereof containing actions for which service is provided for in Article 79 of the basic Regulation shall be served by registered letter with advice of delivery served by postal means; it can also be served by electronic means to be determined by the President of the Office.

Article 65

Service by post

1. Service on addressees not having their domicile or their seat or establishment within the Community and who have not appointed a procedural representative in accordance with Article 82 of the basic Regulation shall be effected by posting the documents to be served by ordinary letter to the addressee’s last address known to the Office. Service shall be deemed to have been effected by posting even if the letter is returned as undeliverable.

2. Where service is effected by registered letter, whether or not with advice of delivery, this shall be deemed to have been delivered to the addressee on the tenth day following its posting, unless the letter has failed to reach the addressee or has reached him on a later day; in the event of any dispute, it shall be for the Office to establish that the letter has reached its destination or to establish the date on which the letter was delivered to the addressee, as the case may be.

3. Service by registered letter, whether or not with advice of delivery, shall be deemed to have been effected even if the addressee refuses to accept the letter or to acknowledge receipt thereof.

4. Where service by post is not covered by paragraphs 1, 2 and 3, the law of the State on the territory of which the service is made shall apply.

Article 66

Service by hand delivery

On the premises of the Office, service of a document may be effected by delivery by hand to the addressee, who shall on delivery acknowledge its receipt. Service shall be deemed to have taken place even if the addressee refuses to accept the document or to acknowledge receipt thereof.

Article 67

Public notice

If the address of the addressee cannot be established, or if service in accordance with Article 64(4) has proved to be impossible even after a second attempt by the Office, service shall be effected by public notice, to be issued in the periodical publication referred to in Article 89 of the basic Regulation. The President of the Office shall determine details as to the issue of a public notice.

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/19

Article 68

Irregularities in service

If the Office is unable to prove that a document which has reached the addressee has been duly served, or if provisions relating to its service have not been observed, the document shall be deemed to have been served on the date established by the Office as the date of receipt.

CHAPTER IV

Time limits and interruption of proceedings

Article 69

Computation of time limits

1. Time limits shall be laid down in terms of full years, months, weeks or days.

2. Time limits shall run from the day following the day on which the relevant event occurred, the event being either an action or the expiry of another time limit. Unless otherwise provided, the event considered shall be the receipt of the document served, where the action consists in service.

3. Notwithstanding the provisions of paragraph 2, the time limits shall run from the 15th day following the day of publi­ cation of a relevant action, where the action is either the public notice referred to in Article 67, a decision of the Office unless served to the relevant person, or any action of a party to proceedings to be published.

4. When a time limit is expressed as one year or a certain number of years, it shall expire in the relevant subsequent year in the month having the same name and on the day having the same number as the month and the day on which the said event occurred; where the relevant subsequent month has no day bearing the same number the time limit shall expire on the last day of that month.

5. When a time limit is expressed as one month or a certain number of months, it shall expire in the relevant subsequent month on the day which has the same number as the day on which the said event occurred; where the relevant subsequent month has no day bearing the same number the period shall expire on the last day of that month.

6. Where a time limit is expressed as one week or a certain number of weeks, it shall expire in the relevant subsequent week on the day having the same name as the day on which the said event occurred.

Article 70

Duration of time limits

Where either the basic Regulation or this Regulation specifies a time limit to be determined by the Office, such a time limit shall be not less than one month and not more than three

months. In certain special cases, the time limit may be extended by up to six months upon a request presented before the expiry of such time limit.

Article 71

Extension of time limits

1. If a time limit expires on a day on which the Office is not open for receipt of documents or on which, for reasons other than those referred to in paragraph 2, ordinary mail is not delivered in the locality in which the Office is situated, the time limit shall extend until the first day thereafter on which the Office is open for receipt of documents and on which ordinary mail is delivered. The days referred to in the first sentence shall be as stated and communicated by the President of the Office before the commencement of each calendar year.

2. If a time limit expires on a day on which there is a general interruption or a subsequent dislocation in the delivery of mail in a Member State or between a Member State and the Office, the time limit shall be extended until the first day following the end of the period of dislocation or interruption in the delivery of mail for parties to proceedings having their domicile or seat or establishment in the Member State concerned or having appointed procedural representatives with a seat in that State. Should the Member State concerned be the State in which the Office is located, this provision shall apply to all parties to proceedings. The duration of the period of interruption or dis­ location shall be as stated and communicated by the President of the Office.

As regards documents submitted by electronic means, the first subparagraph shall apply mutatis mutandis in cases where there is an interruption of the connection of the Office to the elec­ tronic means of communication.

3. Paragraphs 1 and 2 shall apply mutatis mutandis to the national agencies, or the sub-offices designated, pursuant to Article 30(4) of the basic Regulation as well as to the Exam­ ination Offices.

Article 72

Interruption of proceedings

1. Proceedings before the Office shall be interrupted:

(a) in the event of the death or legal incapacity of the applicant for, or holder of, a Community plant variety right or of the applicant for an exploitation right to be granted by the Office or of the person entitled to enjoy such exploitation right, or of the procedural representative of any of those parties; or

(b) in the event of a supervening legal impediment to such person’s continuation of proceedings before the Office, due to some action taken against his property.

ENL 251/20 Official Journal of the European Union 24.9.2009

2. When the necessary particulars in respect of the identity of the person authorised to continue proceedings as party thereto or procedural representative have been entered in the relevant register, the Office shall inform such person and the other parties that the proceedings shall be resumed as from the date to be determined by the Office.

3. The time limits in force shall begin afresh as from the day on which proceedings are resumed.

4. The interruption of proceedings shall not affect the pursuit of the technical examination or verification of the variety concerned by an Examination Office where the relevant fees have already been paid to the Office.

CHAPTER V

Procedural representatives

Article 73

Designation of a procedural representative

1. Any designation of a procedural representative shall be communicated to the Office. The communication shall contain the name and address of the procedural representative; Article 2(2) and (3) shall apply mutatis mutandis.

2. Without prejudice to Article 2(4), the communication referred to in paragraph 1 shall also identify as such any employee of the party to proceedings. An employee may not be designated as a procedural representative within the meaning of Article 82 of the basic Regulation.

3. Failure to comply with the provisions of paragraphs 1 and 2 shall lead to the communication being deemed not to have been received.

4. A procedural representative whose mandate has ended shall continue to be considered as procedural representative until the termination of his mandate has been communicated to the Office. Subject to any provisions to the contrary contained therein, a mandate shall however, terminate vis-à- vis the Office upon the death of the person who conferred it.

5. If there are two or more parties to proceedings acting in common, which have not notified a procedural representative to the Office, the party to the proceedings first named in an application for a Community plan variety right or for an ex­ ploitation right to be granted by the Office or in an objection shall be deemed to be designated as the procedural represen­ tative of the other party or parties to the proceedings.

Article 74

Credentials of procedural representatives

1. Where the appointment of a procedural representative is notified to the Office, the necessary signed credentials shall be

presented for inclusion in the files within such period as the Office may specify unless otherwise provided. If the credentials are not filed in due time, any procedural step taken by the procedural representative shall be deemed not to have been taken.

2. Credentials may cover one or more proceedings and shall be filed in the corresponding number of copies. General credentials enabling a procedural representative to act in all the proceedings of the party giving the credentials may be filed. A single document embodying the general credentials shall be sufficient.

3. The President of the Office may determine the contents of, and make available, forms for credentials, including the general credentials referred to in paragraph 2, free of charge.

CHAPTER VI

Apportionment and determination of costs

Article 75

Awards of costs

1. A decision as to costs shall be dealt with in the decision on the revocation or cancellation of a Community plant variety right, or the decision on the appeal.

2. In the case of an award of costs pursuant to Article 85(1) of the basic Regulation, the Office shall set out that award in the statement of the grounds of the decision on the revocation or cancellation of a Community plant variety right, or the decision on the appeal. The parties to proceedings may not plead the omission of that indication.

Article 76

Determination of costs

1. A request for the determination of costs shall be admissible only if the decision has been taken in respect of which the determination of costs is required and if, in the event of an appeal against such decision, the Board of Appeal has decided upon that appeal. A bill of costs, with supporting documents, shall be attached to the request.

2. Costs may be determined once their credibility is estab­ lished.

3. Where one party to proceedings incurs the costs of another party to the proceedings, it shall not be required to reimburse any costs other than those referred to in paragraph 4. Where the successful party to proceedings is represented by more than one agent, adviser or advocate, the losing party shall bear the costs referred to in paragraph 4 for one such person only.

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/21

4. The costs essential to proceedings shall cover:

(a) costs of witnesses and experts paid by the Office to the witness or expert concerned;

(b) expenses for travel and subsistence of a party to proceedings and an agent, adviser or advocate duly designated as a procedural representative before the Office, within the relevant scales applicable to witnesses and experts laid down in Annex I;

(c) remuneration of an agent, adviser or advocate duly designated as the procedural representative of a party to proceedings before the Office, within the scales laid down in Annex I.

Article 77

Settlement of costs

In the event of a settlement of costs referred to in Article 85(4) of the basic Regulation, the Office shall confirm such settlement in a communication to the parties to the proceedings. Where such communication confirms also a settlement as to the amount of costs to be paid, a request for the determination of costs shall be inadmissible.

TITLE V

INFORMATION GIVEN TO THE PUBLIC

CHAPTER I

Registers, public inspection and publications

S e c t i o n 1

T h e R e g i s t e r s

Article 78

Entries related to proceedings and to Community plant variety rights, to be entered in the Registers

1. The following ‘other particulars’ referred to in Article 87(3) of the basic Regulation shall be entered in the Register of Applications for Community Plant Variety Rights:

(a) date of publication where such publication is a relevant event for the computation of time limits;

(b) any objection, together with its date, the name and address of the objector and those of his procedural representative;

(c) priority data (date and State of the earlier application);

(d) any institution of actions in respect of claims referred to in Article 98(4) and Article 99 of the basic Regulation as to entitlement to the Community plant variety right, and the final decision in, or of any other termination of, any such action.

2. The following ‘other particulars’ referred to in Article 87(3) of the basic Regulation shall be entered in the Register of Community Plant Variety Rights, upon request:

(a) the giving of a Community plant variety right as a security or as the object of any other rights in rem; or

(b) any institution of actions in respect of claims referred to in Article 98(1) and (2) and Article 99 of the basic Regulation and relating to the Community plant variety right, and the final decision in, or of any other termination of, any such action.

3. The President of the Office shall decide upon the details of the entries to be made and may decide upon further particulars to be entered in the Registers for the purpose of the management of the Office.

The President of the Office shall determine the form of Registers. The Registers may be maintained in the form of an electronic database.

Article 79

Entry of transfer of a Community plant variety right

1. Any transfer of Community plant variety rights shall be entered in the Register of Community Plant Variety Rights on production of documentary evidence of the transfer, or of official documents confirming the transfer, or of such extracts from those documents as suffice to establish the transfer. The Office shall retain a copy of those pieces of documentary evidence in its files.

The President of the Office shall determine the form in and the conditions under which those pieces of documentary evidence are to be retained in the files of the Office.

2. The entry of a transfer may be refused only in the event of failure to comply with the conditions laid down in paragraph 1 and in Article 23 of the basic Regulation.

3. Paragraphs 1 and 2 shall apply to any transfer of an entitlement to a Community plant variety right for which an application has been entered in the Register of Applications for Community Plant Variety Rights. The reference to the Register of Community Plant Variety Rights shall be understood as a reference to the Register of Applications for Community Plant Variety Rights.

Article 80

Conditions for entries in the Registers

Without prejudice to other provisions of the basic Regulation or of this Regulation, a request for an entry or a deletion of an entry in the Registers may be made by any interested person. The request shall be made in writing, accompanied by supporting documents.

ENL 251/22 Official Journal of the European Union 24.9.2009

Article 81

Conditions for specific entries in the Registers

1. Where a Community plant variety right applied for or granted is concerned by bankruptcy or like proceedings, an entry to this effect shall be made, free of charge, in the Register for Community Plant Variety Rights at the request of the competent national authority. This entry shall also be deleted at the request of the competent national authority, free of charge.

2. Paragraph 1 shall apply mutatis mutandis to the institution of actions in respect of claims referred to in Articles 98 and 99 of the basic Regulation and the final decision in, or of any other termination of, any such action.

3. Where varieties are identified respectively as initial and essentially derived, a request for entry by all the parties to proceedings may be made jointly or separately. In the event of a request from only one party to proceedings, the request shall be accompanied by sufficient documentary evidence of the actions referred to in Article 87(2)(h) of the basic Regulation to replace the request of the other party.

4. Where the entry of a contractual exclusive exploitation right or of a Community plant variety right given as security or as the subject of rights in rem is requested, such request shall be accompanied by sufficient documentary evidence.

Article 82

Public inspection of the Registers

1. The Registers shall be open for public inspection on the premises of the Office.

Access to the Registers and the documents held therein shall be granted under the same terms and conditions as apply to the access to documents held by the Office within the meaning of Article 84.

2. On-the-spot inspection of the Registers shall be free of charge.

The production and delivery of extracts from the Registers in any form that requires the processing or manipulating of data other than the mere reproduction of a document or parts thereof shall be subject to the payment of a fee.

3. The President of the Office may provide for public inspection of the Registers on the premises of national agencies, or sub-offices designated, pursuant to Article 30(4) of the basic Regulation.

S e c t i o n 2

K e e p i n g o f d o c u m e n t s , p u b l i c i n s p e c t i o n o f d o c u m e n t s a n d v a r i e t i e s g r o w n

Article 83

Keeping of the files

1. Documents, either in the form of originals or copies relating to proceedings shall be kept in files, a file number being attached to such proceedings, except for those documents relating to the exclusion of, or objection to, members of the Board of Appeal, or to the staff of the Office or the Examination Office concerned, which shall be kept separately.

2. The Office shall keep one copy of the file referred to in paragraph 1 (file copy) which shall be considered the true and complete copy of the file. The Examination Office may keep a copy of the documents relating to such proceedings (exam­ ination copy), but shall ensure delivery of those originals which the Office does not hold.

3. The original documents filed by parties to the proceedings which form the basis of any electronic files may be disposed of after a period following their reception by the Office.

4. The President of the Office shall determine the details as to the form in which the files are to be kept, the period during which files are to be kept and the period referred to in paragraph 3.

Article 84

Access to documents held by the Office

1. The Administrative Council shall adopt the practical arrangements for access to the documents held by the Office, including the Registers.

2. The Administrative Council shall adopt the categories of documents of the Office that are to be made directly accessible to the public by way of publication, including publication by electronic means.

Article 85

Inspection of the growing of the varieties

1. A request for inspection of the growing of the varieties shall be addressed in writing to the Office. With the consent of the Office, access to the test plots shall be arranged by the Examination Office.

2. Without prejudice to Article 88(3) of the basic Regulation, general access to the test plots by visitors shall not be affected by the provisions of this Regulation, provided that all grown varieties are coded, that appropriate measures against any removal of material are taken by the Examination Office entrusted and are approved by the Office, and that all necessary steps are taken to safeguard the rights of the applicant for, or holder of, a Community plant variety right.

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/23

3. The President of the Office may lay down the details of the procedure for the inspection of the growing of the varieties, and may review the safeguards to be provided under paragraph 2.

Article 86

Confidential information

For the purpose of keeping information confidential, the Office shall make available, free of charge, forms to be used by the applicant for a Community plant variety right in order to request the withholding of all data relating to components as referred to in Article 88(3) of the basic Regulation.

S e c t i o n 3

P u b l i c a t i o n s

Article 87

Official Gazette

1. The publication to be issued at least every two months pursuant to Article 89 of the basic Regulation shall be called the Official Gazette of the Community Plant Variety Office (hereinafter the Official Gazette).

2. The Official Gazette shall also contain the information entered in the Registers pursuant to Article 78(1)(c) and (d), Article 78(2) and Article 79.

3. The President of the Office shall determine the manner in which the Official Gazette is published.

Article 88

Publication of applications for exploitation rights to be granted by the Office and decisions thereon

The date of receipt of an application for an exploitation right to be granted by the Office and of delivery of the decision on such application, the names and addresses of the parties to proceedings and the form of order sought, or decided upon, shall be published in the Official Gazette. In the case of a decision to grant a compulsory licence, the contents of such decision shall likewise be published.

Article 89

Publication of appeals and decisions thereon

The date of receipt of a notice of appeal and of delivery of the decision on such appeal, the names and addresses of the parties to the appeal proceedings and the form of order sought, or decided upon, shall be published in the Official Gazette.

CHAPTER II

Administrative and legal cooperation

Article 90

Communication of information

1. Information to be exchanged in accordance with Article 90 of the basic Regulation shall be communicated directly between the authorities referred to in that provision.

2. The communication of information referred to in Article 91(1) of the basic Regulation by or to the Office may be effected through the competent plant variety offices of the Member States, free of charge.

3. Paragraph 2 shall apply mutatis mutandis to the communi­ cation of information referred to in Article 91(1) of the basic Regulation effected to or by the Examination Office. The Office shall receive a copy of such communication.

Article 91

Inspection by or via courts or public prosecutors’ offices of the Member States

1. The inspection of files under Article 91(1) of the basic Regulation shall be of copies of the files issued by the Office exclusively for that purpose.

2. Courts or public prosecutors’ offices of the Member States may, in the course of proceedings before them, lay the documents transmitted by the Office open to inspection by third parties. Such inspection shall be subject to Article 88 of the basic Regulation; the Office shall not charge any fee for it.

3. The Office shall, at the time of transmission of the files to the courts or public prosecutor’s offices of the Member States, indicate the restrictions to which the inspection of documents relating to applications for, or to grants of Community plant variety rights is subject pursuant to Article 88 of the basic Regulation.

Article 92

Procedure for letters rogatory

1. Each Member State shall designate a central authority which will undertake to receive letters rogatory issued by the Office and to transmit them to the court or authority competent to execute them.

2. The Office shall draw up letters rogatory in the language of the competent court or authority or shall attach to such letters a translation into that language.

3. Subject to paragraphs 4 and 5, the competent court or authority shall apply its own law as to the procedures to be followed in executing such requests. In particular, it shall apply suitable coercive measures in accordance with its law.

ENL 251/24 Official Journal of the European Union 24.9.2009

4. The Office shall be informed of the time when, and the place where, the enquiry or other legal measures is to take place and shall inform the parties to proceedings, witnesses and experts concerned.

5. If so requested by the Office, the competent court or authority shall permit the attendance of the staff of the Office concerned and allow them to question any person giving evidence, either directly or through the competent court or authority.

6. The execution of letters rogatory shall not give rise to any charge of fees or to costs of any kind. Nevertheless, the Member State in which letters rogatory are executed shall have the right to require the Office to reimburse any fees paid to experts and interpreters and the costs arising from the procedure under paragraph 5.

TITLE VI

FINAL PROVISIONS

Article 93

Regulation (EC) No 1239/95 is repealed.

References to the repealed Regulation shall be construed as references to this Regulation and shall be read in accordance with the correlation table in Annex III.

Article 94

Entry into force

This Regulation shall enter into force on the 20th day following its publication in the Official Journal of the European Union.

This Regulation shall be binding in its entirety and directly applicable in all Member States.

Done at Brussels, 17 September 2009.

For the Commission Androulla VASSILIOU

Member of the Commission

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/25

ANNEX I

1. The compensation payable to witnesses and experts in respect of travel and subsistence expenses provided for in Article 62(2) shall be calculated as follows:

1.1. Travel expenses:

For the outward and return journey between the domicile or seat and the place where oral proceedings are held or where evidence is taken:

(a) the cost of the first-class rail transport including usual transport supplements shall be paid where the total distance by the shortest rail route does not exceed 800 km;

(b) the cost of the tourist-class air transport shall be paid where the total distance by the shortest rail route exceeds 800 km or the shortest route requires a sea-crossing.

1.2. Subsistence expenses shall be paid equal to the daily subsistence allowance of officials as laid down in Article 13 of Annex VII to the Staff Regulations of Officials of the European Communities.

1.3. When a witness or expert is summoned to proceedings at the Office he shall receive with the summons a travel order containing details of those amounts payable under points 1.1 and 1.2, together with a request form covering an advance on expenses. Before an advance can be paid to a witness or expert his entitlement must be certified by the member of the staff of the Office who ordered the evidence to be taken or, in the case of appeal proceedings, the chairman of the responsible Board of Appeal. The request form must therefore be returned to the Office for certification.

2. The compensation payable to witnesses in respect of loss of earnings provided for in Article 62(3) shall be calculated as follows:

2.1. If a witness is required to be absent for a total period of 12 hours or less, the compensation for loss of earnings shall be equal to one sixtieth of the basic monthly salary of an employee of the Office at the lowest step of grade AD 12.

2.2. If a witness is required to be absent for a total period of more than 12 hours, he shall be entitled to payment of further compensation equal to one sixtieth of the basic salary referred to in point 2.1 in respect of each further period of 12 hours which is commenced.

3. The fees payable to experts provided for in Article 62(3) shall be determined, case by case, taking into account a proposal by the expert concerned. The Office may decide to invite the parties to proceedings to submit their comments on the amount proposed. Fees may be paid to an expert only if he produces evidence by supporting documents that he is not a member of the staff of an Examination Office.

4. Payments to witnesses or experts for loss of earnings or fees under points 2 and 3 shall be made following certification of the entitlement of the witness or expert concerned by the member of the staff of the Office who ordered the evidence to be taken or, in the case of the appeal proceedings, the chairman of the responsible Boards of Appeal.

5. The remuneration of an agent, adviser or advocate acting as a representative of a party to proceedings as provided for in Article 76(3) and Article 76(4)(c) shall be borne by the other party to proceedings on the basis of the following maximum rates:

(a) in the case of appeal proceedings except for the taking of evidence which involves the examination of witnesses, opinions by experts or inspection: EUR 500;

(b) in the case of taking of evidence in appeal proceedings which involves the examination of witnesses, opinions by experts or inspection: EUR 250;

(c) in the case of proceedings for revocation or cancellation of a Community plant variety right: EUR 250.

ENL 251/26 Official Journal of the European Union 24.9.2009

ANNEX II

Repealed Regulation with list of its successive amendments

Commission Regulation (EC) No 1239/95 (OJ L 121, 1.6.1995, p. 37)

Commission Regulation (EC) No 448/96 (OJ L 62, 13.3.1996, p. 3)

Commission Regulation (EC) No 2181/2002 (OJ L 331, 7.12.2002, p. 14)

Commission Regulation (EC) No 1002/2005 (OJ L 170, 1.7.2005, p. 7)

Commission Regulation (EC) No 355/2008 (OJ L 110, 22.4.2008, p. 3)

EN24.9.2009 Official Journal of the European Union L 251/27

ANNEX III

Correlation table

Regulation (EC) No 1239/95 This Regulation

Articles 1 to 14 Articles 1 to 14

Article 15(1), (2) and (3) Article 15(1), (2) and (3)

Article 15(4) —

Article 15(5) and (6) Article 15(5) and (6)

Articles 16 to 26 Articles 16 to 26

Article 27(1), first to fourth indents Article 27(1) (a) to (d)

Article 27(2) and (3) Article 27(2) and (3)

Article 27(4), first to fourth indents Article 27(4) (a) to (d)

Articles 28 to 40 Articles 28 to 40

Article 41, first sentence Article 41(1)

Article 41(1) to (4) Article 41(2) to (5)

Articles 42 to 64 Articles 42 to 64

Article 65(2) to (5) Article 65(1) to (4)

Articles 66 to 92 Articles 66 to 92

Article 93(1) Article 15(4)

Article 93(2) and (3) —

Article 94 —

— Article 93

Article 95 Article 94

Annex Annex I

— Annexes II and III

ENL 251/28 Official Journal of the European Union 24.9.2009

 
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 Règlement (CE) no 874/2009 de la Commission du 17 septembre 2009 établissant les modalités d’application du règlement (CE) no 2100/94 du Conseil en ce qui concerne la procédure devant l’Office communautaire des variétés végétales

RÈGLEMENT (CE) No 874/2009 DE LA COMMISSION

du 17 septembre 2009

établissant les modalités d’application du règlement (CE) no 2100/94 du Conseil en ce qui concerne la procédure devant l’Office communautaire des variétés végétales

(refonte)

LA COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES,

vu le traité instituant la Communauté européenne,

vu le règlement (CE) no 2100/94 du Conseil du 27 juillet 1994 instituant un régime de protection communautaire des obten­ tions végétales (1), et notamment son article 114,

Considérant ce qui suit:

(1) Le règlement (CE) no 1239/95 de la Commission du 31 mai 1995 établissant les règles d’exécution du règle­ ment (CE) no 2100/94 du Conseil en ce qui concerne la procédure devant l’Office communautaire des variétés végétales (2) a été modifié à plusieurs reprises et de façon substantielle (3). À l’occasion de nouvelles modifi­ cations, il convient, dans un souci de clarté, de procéder à la refonte dudit règlement.

(2) Le règlement (CE) no 2100/94 («le règlement de base») institue un nouveau régime communautaire de protection des obtentions végétales valable sur l’ensemble du terri­ toire de la Communauté.

(3) Ce régime doit être efficacement mis en œuvre par l’Office communautaire des variétés végétales («l’Office»), qui est assisté, aux fins de l’exécution de l’examen tech­ nique des variétés végétales concernées, par les offices d’examen et peut demander le concours des agences nationales qu’il a mandatées à cet effet ou de l’un de ses propres services qu’il a créé à cette même fin. À cet égard, il est indispensable de définir les relations entre l’Office et ses propres services, les offices d’examen et les agences nationales.

(4) Il convient que l’Office verse aux offices d’examen une indemnité couvrant la totalité des coûts exposés par ces derniers dans le cadre de l’examen technique. Il y a lieu que le conseil d’administration détermine, sur une base uniforme, les méthodes de calcul des coûts.

(5) Les décisions de l’Office sont susceptibles de recours devant la chambre de recours de l’Office, selon une procédure dont il convient d’arrêter les modalités. Le conseil d’administration peut, le cas échéant, instituer une ou plusieurs chambres de recours supplémentaires.

(6) Il y a lieu que l’Office considère comme une base de décision suffisante un rapport d’examen établi par les autorités d’un État membre ou d’un pays tiers membre de l’Union internationale pour la protection des obten­ tions végétales.

(7) Il y a lieu d’autoriser l’utilisation de supports électro­ niques pour le dépôt des demandes, des objections ou des recours et la signification des documents par l’Office. En outre, il convient de donner à l’Office la possibilité de délivrer des certificats de protection communautaire des obtentions végétales sous forme électronique. La publica­ tion des informations relatives à la protection commu­ nautaire des obtentions végétales devrait également être possible par voie électronique. Enfin, le stockage électro­ nique des fichiers relatifs aux procédures devrait être autorisé.

(8) Il y a lieu d’habiliter le président de l’Office à déterminer toutes les modalités requises en ce qui concerne le recours à des supports électroniques de communication ou de stockage.

(9) Certaines dispositions des articles 23, 29, 34, 35, 36, 42, 45, 46, 49, 50, 58, 81, 85, 87, 88 et 100 du règlement de base prévoient déjà explicitement que des règles d’application détaillées doivent ou peuvent être arrêtées. D’autres mesures d’exécution détaillées doivent être élaborées si des précisions s’avèrent nécessaires.

(10) La prise d’effet d’un transfert de protection communau­ taire des obtentions végétales ou d’un transfert du droit à une telle protection doit être fixée dans le cadre des dispositions régissant l’inscription aux registres.

(11) Le conseil d’administration de l’Office communautaire des variétés végétales a été consulté.

(12) Les mesures prévues au présent règlement sont conformes à l’avis du comité permanent de la protection des obtentions végétales,

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/3

(1) JO L 227 du 1.9.1994, p. 1. (2) JO L 121 du 1.6.1995, p. 37. (3) Voir annexe II.

A ARRÊTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:

TITRE I

PARTIES À LA PROCÉDURE, OFFICE ET OFFICES D’EXAMEN

CHAPITRE I

Parties à la procédure

Article premier

Parties à la procédure

1. Peuvent être parties à la procédure devant l’Office commu­ nautaire des variétés végétales, ci-après dénommé «l’Office», les personnes suivantes:

a) le demandeur qui dépose une demande de protection communautaire des obtentions végétales;

b) l’auteur d’une objection, au sens de l’article 59, paragraphe 2, du règlement (CE) no 2100/94, ci-après dénommé «le règle­ ment de base»;

c) le(s) titulaire(s) d’une protection communautaire des obten­ tions végétales, ci-après dénommé(s) «le(s) titulaire(s)»;

d) toute personne dont la demande ou la requête est une condi­ tion préalable à une décision de l’Office.

2. L’Office peut autoriser, sur demande écrite, toute tierce personne non visée au paragraphe 1, mais qui est directement et individuellement concernée, à intervenir en qualité de partie à la procédure.

3. Toute personne physique ou morale, de même que tout organisme assimilé à une personne morale en vertu de la légis­ lation dont il relève, est considérée comme une personne au sens des paragraphes 1 et 2.

Article 2

Désignation des parties à la procédure

1. Toute partie à la procédure est désignée par ses nom et adresse.

2. En ce qui concerne les personnes physiques, le nom est entendu au sens du nom de famille et des prénoms. Dans le cas de personnes morales et d’entreprises ou de sociétés, le nom correspond à leur dénomination officielle.

3. L’adresse comprend toutes les informations administratives utiles, notamment le nom de l’État sur le territoire duquel la partie à la procédure a son domicile, son siège ou un établis­ sement. Une seule adresse doit être indiquée, de préférence, pour chacune des parties à la procédure; lorsque plusieurs adresses sont mentionnées, seule l’adresse figurant en première position est prise en considération, sauf lorsque la partie à la

procédure a élu domicile à l’une des autres adresses mention­ nées.

Le président de l’Office détermine les modalités relatives à l’adresse, y compris tout renseignement utile concernant les autres voies de communication de données.

4. Lorsqu’une partie à la procédure est une personne morale, elle est également désignée par les nom et adresse de la personne physique qui est son mandataire au regard de la légis­ lation nationale pertinente. Les dispositions du paragraphe 2 s’appliquent mutatis mutandis à cette personne physique.

L’Office peut accorder des dérogations à l’obligation prévue par la première phrase du premier alinéa.

5. Lorsque la Commission, ou un État membre, est partie à la procédure, il ou elle indique les nom et adresse d’un mandataire pour chacune des procédures auxquelles il ou elle est partie.

Article 3

Langues des parties à la procédure

1. Lorsqu’une partie à la procédure a choisi une langue offi­ cielle de l’Union européenne pour la rédaction du premier docu­ ment qu’elle dépose auprès de l’Office et qu’elle l’a signé à cet effet, elle utilise cette langue jusqu’à ce que l’Office ait statué définitivement sur la demande.

2. Si une partie à la procédure dépose, après l’avoir signé à cet effet, un document qui est rédigé dans l’une des langues officielles de l’Union européenne autre que celle dont il doit être fait usage en vertu du paragraphe 1, ce document est réputé être parvenu à l’Office à la date de réception de sa traduction, celle-ci étant assurée par d’autres services. L’Office peut accorder des dérogations à cette obligation.

3. Si, pour la procédure orale, une partie à la procédure fait usage d’une langue autre que la langue officielle de l’Union européenne qui est utilisée par les membres compétents du personnel de l’Office, par d’autres parties à la procédure ou par les uns et les autres et que ladite partie est tenue d’utiliser, cette dernière prend les dispositions nécessaires pour que soit assurée l’interprétation simultanée dans ladite langue officielle. À défaut d’interprétation, la procédure orale peut se poursuivre dans les langues utilisées par les membres compétents du personnel de l’Office et par les autres parties à la procédure.

Article 4

Langues de la procédure orale et de l’instruction

1. Toute partie à la procédure, tout témoin ou expert qui est entendu(e) dans le cadre de la procédure orale aux fins de l’instruction peut utiliser l’une des langues officielles de l’Union européenne.

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2. S’il est décidé de procéder à l’instruction visée au para­ graphe 1 à la requête de l’une des parties à la procédure, les parties, les témoins et les experts qui ne possèdent pas une maîtrise suffisante de l’une des langues officielles de l’Union européenne ne peuvent être entendus que si la partie ayant formulé la requête prend les dispositions nécessaires pour que soit assurée l’interprétation dans les langues utilisées en commun par toutes les parties à la procédure ou, à défaut, par les membres du personnel de l’Office.

L’Office peut accorder des dérogations à la disposition du premier alinéa.

3. Les déclarations faites, au cours de la procédure orale ou de l’instruction, par des membres du personnel de l’Office, par les parties à la procédure, par des témoins et des experts dans l’une des langues officielles de l’Union européenne sont consi­ gnées au procès-verbal dans la langue dans laquelle elles ont été faites. Les déclarations faites dans toute autre langue sont consi­ gnées au procès-verbal dans la langue utilisée par les membres du personnel de l’Office.

Article 5

Traduction des documents produits par les parties à la procédure

1. Si une partie à la procédure dépose un document rédigé dans une langue autre que l’une des langues officielles de l’Union européenne, l’Office peut exiger de ladite partie qu’elle en fournisse une traduction dans la langue qu’elle doit utiliser ou qui doit être utilisée par les membres compétents du personnel de l’Office.

2. Lorsqu’une partie à la procédure dépose ou est tenue de déposer la traduction d’un document, l’Office peut exiger la production, dans le délai qu’il lui impartit, d’un certificat attes­ tant que la traduction est fidèle à l’original.

3. À défaut de produire la traduction visée au paragraphe 1 et le certificat prévu au paragraphe 2, le document considéré est réputé n’être jamais parvenu à l’Office.

CHAPITRE II

L’Office

S e c t i o n I

C o m i t é s d e l ’ O f f i c e

Article 6

Qualifications des membres des comités

1. Le ou les comités visés à l’article 35, paragraphe 2, du règlement de base sont composés, au choix du président de l’Office, soit exclusivement de techniciens ou de juristes, soit de techniciens et de juristes.

2. Est technicien quiconque est titulaire d’un diplôme ou a acquis une expérience reconnue en botanique.

3. Est juriste toute personne titulaire d’un diplôme de droit ou ayant acquis une expérience reconnue en matière de propriété intellectuelle ou d’enregistrement des variétés végé­ tales.

Article 7

Décisions des comités

1. Les comités, outre les décisions qu’ils prennent en vertu de l’article 35, paragraphe 2, du règlement de base, se prononcent sur les questions suivantes:

— l’effet non suspensif d’une décision, conformément à l’article 67, paragraphe 2, du règlement de base,

— la révision préjudicielle prévue à l’article 70 du règlement de base,

— la restitution en entier visée à l’article 80 du règlement de base, et

— la répartition des frais en vertu de l’article 85, paragraphe 2, du règlement de base et de l’article 75 du présent règlement.

2. Les comités prennent leurs décisions à la majorité de leurs membres.

Article 8

Attributions des membres des comités

1. Les comités désignent en leur sein un rapporteur chargé d’agir au nom du comité considéré.

2. Le rapporteur exerce, entre autres, les attributions suivantes:

a) il exécute les tâches prévues à l’article 25 et s’assure de la remise des rapports par les offices d’examen visés aux articles 13 et 14;

b) il s’assure du bon déroulement de la procédure dans le cadre de l’Office, notamment en signalant toute irrégularité à laquelle une partie à la procédure est tenue de remédier et en fixant les délais; et

c) il procède à d’étroites consultations et aux échanges d’infor­ mations avec les parties à la procédure concernées.

Article 9

Rôle du président

Le président de l’Office veille à la cohérence des décisions prises par l’Office. Il fixe, notamment, les conditions qui régissent les décisions relatives aux objections présentées en application de l’article 59 du règlement de base et les décisions prévues aux articles 61, 62, 63 et 66 du règlement de base.

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Article 10

Consultations

Les membres du personnel de l’Office peuvent utiliser gratuite­ ment les locaux des agences nationales chargées de certaines fonctions administratives en vertu de l’article 30, paragraphe 4, du règlement de base et ceux des offices d’examen, visés aux articles 13 et 14 du présent règlement, afin d’organiser des consultations périodiques avec les parties à la procédure et les tiers.

S e c t i o n I I

C h a m b r e s d e r e c o u r s

Article 11

Chambres de recours

1. Il est institué une chambre de recours, compétente pour statuer sur les recours formés contre les décisions visées à l’article 67 du règlement de base. Le cas échéant, le conseil d’administration peut, sur proposition de l’Office, instituer des chambres de recours supplémentaires, auquel cas il doit répartir les tâches entre les différentes chambres de recours ainsi créées.

2. Chaque chambre de recours est composée de techniciens et de juristes. L’article 6, paragraphes 2 et 3, s’applique mutatis mutandis. Le président doit être juriste.

3. Pour chaque affaire, le président de la chambre de recours désigne, parmi les membres de la chambre, un rapporteur qui sera chargé de l’examen du recours. Cet examen inclut, le cas échéant, l’instruction.

4. La chambre de recours prend ses décisions à la majorité de ses membres.

Article 12

Greffes des chambres de recours

1. Le président de l’Office crée un greffe auprès de chaque chambre de recours. Les membres du personnel de l’Office ne peuvent en faire partie s’ils ont participé à la procédure ayant abouti à la décision attaquée.

2. Le personnel du greffe a, notamment, les attributions suivantes:

— dresser le procès-verbal de la procédure orale et de l’instruc­ tion, conformément à l’article 63 du présent règlement,

— déterminer le montant des frais à acquitter, en application de l’article 85, paragraphe 5, du règlement de base et de l’article 76 du présent règlement,

— confirmer, conformément à l’article 77 du présent règle­ ment, tout règlement des frais conclu par les parties à la procédure.

CHAPITRE III

Offices d’examen

Article 13

Désignation d’un office d’examen en vertu de l’article 55, paragraphe 1, du règlement de base

1. Lorsque le conseil d’administration confie la responsabilité de l’examen technique à l’organisme compétent d’un État membre, le président de l’Office le notifie à l’organisme retenu, ci-après dénommé «office d’examen». Cette attribution prend effet le jour de la notification par le président de l’Office. La présente disposition s’applique mutatis mutandis lorsque l’attribution conférée à un office d’examen lui est retirée, sous réserve des dispositions de l’article 15, paragraphe 6, du présent règlement.

2. Les membres du personnel de l’office d’examen qui parti­ cipent à l’examen technique ne peuvent utiliser à des fins non autorisées ni divulguer à une personne non autorisée les faits, documents et informations qui viendraient à leur connaissance au cours de l’examen technique ou à l’occasion de son exécu­ tion. Ils restent soumis à cette obligation après l’exécution de l’examen technique, la cessation de leurs fonctions ou le retrait de l’attribution conférée à l’office d’examen.

3. Les dispositions du paragraphe 2 s’appliquent mutatis mutandis au matériel d’une variété végétale, mis à la disposition de l’office d’examen par le demandeur.

4. L’Office contrôle la mise en œuvre des dispositions des paragraphes 2 et 3 et statue sur l’exclusion ou la récusation de membres du personnel des offices d’examen, conformément à l’article 81, paragraphe 2, du règlement de base.

Article 14

Désignation d’un office d’examen en vertu de l’article 55, paragraphe 2, du règlement de base

1. Lorsque l’Office entend confier la responsabilité de l’examen technique des variétés à un autre organisme, confor­ mément à l’article 55, paragraphe 2, du règlement de base, il transmet au conseil d’administration, pour approbation, une note dans laquelle il précise les motifs d’ordre technique qui l’ont conduit à choisir cet organisme comme office d’examen.

2. Lorsque l’Office entend créer son propre service pour le charger de l’examen technique des variétés, conformément à l’article 55, paragraphe 2, du règlement de base, il transmet au conseil d’administration, pour approbation, une note dans laquelle il précise les motifs d’ordre technique et économique qui justifient la création et le choix du lieu d’implantation dudit service.

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3. Lorsque le conseil d’administration a approuvé les notes visées aux paragraphes 1 et 2, le président de l’Office peut, lorsque la responsabilité de l’examen technique est confiée à un organisme au sens du paragraphe 1, le notifier à ce dernier ou, lorsque cette responsabilité est confiée à un service de l’Office, conformément au paragraphe 2, publier un avis au Journal officiel de l’Union européenne. Cette attribution ne peut être retirée qu’avec l’accord du conseil d’administration. L’article 13, paragraphes 2 et 3, s’applique mutatis mutandis aux membres du personnel de l’organisme visé au paragraphe 1 du présent article.

Article 15

Conditions de forme auxquelles est soumise la désignation d’un office d’examen

1. Lorsque la responsabilité de l’examen technique est confiée à un office d’examen, un accord écrit est conclu entre l’Office et l’office d’examen concerné, prévoyant que ce dernier réalise l’examen technique des variétés, en contrepartie de l’indemnité visée à l’article 58 du règlement de base et à verser par l’Office. Lorsque la responsabilité de l’examen technique est confiée à un service de l’Office, conformément à l’article 14, paragraphe 2, l’Office applique ses règles internes sur les méthodes de travail.

2. La conclusion de l’accord écrit a pour effet de conférer aux actes réalisés ou devant être réalisés, conformément aux termes de l’accord, par les membres du personnel de l’office d’examen, la qualité d’actes de l’Office opposables aux tiers.

3. Lorsque l’office d’examen entend demander le concours d’autres services techniquement qualifiés, conformément à l’article 56, paragraphe 3, du règlement de base, le nom de ces services doit préalablement figurer dans l’accord écrit conclu avec l’Office. L’article 81, paragraphe 2, du règlement de base et l’article 13, paragraphes 2 et 3, du présent règlement s’appliquent mutatis mutandis aux membres du personnel concernés, qui doivent signer un engagement écrit de respecter l’obligation de confidentialité.

4. L’Office verse à l’office d’examen une indemnité couvrant la totalité des coûts exposés par ce dernier dans le cadre de l’examen technique. Le conseil d’administration détermine, sur une base uniforme, les méthodes de calcul des coûts et les éléments constitutifs de ces coûts, qui sont applicables à tous les offices d’examen désignés.

5. L’office d’examen soumet périodiquement à l’Office un état détaillé des coûts liés à l’exécution de l’examen technique consi­ déré et au maintien des échantillons de référence nécessaires à cet examen. Dans le cas visé au paragraphe 3, l’office d’examen remet à l’Office un rapport d’audit séparé concernant les services dont le concours est demandé.

6. Le retrait de l’attribution conférée à un office d’examen ne produit ses effets qu’à la date de prise d’effet de la résiliation de l’accord écrit visé au paragraphe 1.

TITRE II

PROCÉDURE DEVANT L’OFFICE

CHAPITRE I

Demande de protection communautaire des obtentions végétales

S e c t i o n I

D e m a n d e

Article 16

Dépôt de la demande

1. La demande de protection communautaire des obtentions végétales est déposée en double exemplaire auprès de l’Office, ou en triple exemplaire auprès des agences nationales ou des services de l’Office visés à l’article 30, paragraphe 4, du règle­ ment de base.

Lorsque la demande est déposée à l’Office, elle peut l’être sur papier ou sous forme électronique. Lorsqu’elle est déposée auprès des agences nationales ou des services, elle est déposée sur papier en double exemplaire.

2. L’information transmise à l’Office conformément à l’article 49, paragraphe 1, point b), du règlement de base comporte:

— des renseignements permettant d’identifier le demandeur et, le cas échéant, son mandataire,

— le nom de l’agence nationale ou du service de l’Office auprès de laquelle ou duquel la demande de protection communau­ taire des obtentions végétales a été déposée, et

— la désignation provisoire de la variété concernée.

3. L’Office délivre gratuitement les formulaires suivants:

a) un formulaire de demande et un questionnaire d’ordre tech­ nique, aux fins du dépôt de la demande de protection communautaire des obtentions végétales;

b) un formulaire destiné à transmettre l’information visée au paragraphe 2, sur lequel sont précisées les conséquences qu’entraîne toute omission d’informer l’Office.

4. Le demandeur complète et signe les formulaires visés au paragraphe 3. Lorsque la demande est déposée par voie élec­ tronique, elle respecte les dispositions de l’article 57, paragraphe 3, deuxième alinéa, en matière de signature.

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Article 17

Récépissé de la demande

1. Lorsqu’une agence nationale mandatée en vertu de l’article 30, paragraphe 4, du règlement de base, ou un service de l’Office créé en vertu de cette même disposition, reçoit une demande, elle ou il transmet à l’Office, en même temps que la demande, conformément à l’article 49, paragraphe 2, du règle­ ment de base, un récépissé de la demande. Le récépissé mentionne au moins le numéro de dossier attribué par l’agence nationale ou par le service de l’Office, le nombre de documents transmis et la date de réception de la demande par l’agence nationale ou par le service de l’Office. L’agence nationale, ou le service de l’Office, remet au demandeur une copie du récé­ pissé.

2. Lorsque l’Office reçoit une demande, soit directement du demandeur, soit par l’intermédiaire d’un service de l’Office ou d’une agence nationale, il doit, sous réserve d’autres dispositions, inscrire un numéro de dossier sur les documents accompagnant la demande et la date de leur réception par l’Office et délivrer au demandeur un récépissé. Le récépissé précise au moins le numéro de dossier attribué par l’Office, le nombre de docu­ ments reçus, la date de réception par l’Office et la date de dépôt au sens de l’article 51 du règlement de base. Lorsque la demande a été déposée auprès d’une agence nationale ou d’un service de l’Office, l’Office transmet une copie du récépissé à cet organisme.

3. Si l’Office reçoit une demande déposée auprès d’une agence nationale ou d’un service de l’Office après expiration du délai d’un mois suivant son dépôt par le demandeur, la date de dépôt au sens de l’article 51 du règlement de base ne peut être antérieure à la date de réception par l’Office, sauf si l’Office constate, sur la base de preuves littérales suffisantes, que le demandeur l’a informé conformément à l’article 49, para­ graphe 1, point b), du règlement de base et à l’article 16, para­ graphe 2, du présent règlement.

Article 18

Conditions énoncées à l’article 50, paragraphe 1, du règlement de base

1. Si l’Office constate que la demande ne remplit pas les conditions énoncées à l’article 50, paragraphe 1, du règlement de base, il informe le demandeur des irrégularités constatées en lui précisant que seule la date de réception de renseignements suffisants pour remédier à ces irrégularités sera considérée comme la date de dépôt au sens de l’article 51 du règlement de base.

2. La condition énoncée à l’article 50, paragraphe 1, point i), du règlement de base n’est remplie que si la demande indique la date et le pays de la première cession au sens de l’article 10, paragraphe 1, du règlement de base, ou, lorsque aucune cession n’a encore été effectuée, si elle comporte une déclaration attes­ tant cette absence de cession.

3. La condition énoncée à l’article 50, paragraphe 1, point j), du règlement de base n’est remplie que si la demande

mentionne, dans la mesure où le demandeur les connaît, la date et le pays dans lequel la demande antérieure a été intro­ duite pour la variété considérée, lorsque ladite demande anté­ rieure porte sur:

— l’octroi d’un droit de propriété sur la variété, ou

— la reconnaissance officielle de la variété aux fins de certifi­ cation et de commercialisation, cette reconnaissance comportant une description officielle de la variété,

par un État membre ou par un pays tiers membre de l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales.

Article 19

Conditions visées à l’article 50, paragraphe 2, du règlement de base

1. Si l’Office constate que la demande n’est pas conforme aux paragraphes 2, 3 et 4 du présent article ou à l’article 16 du présent règlement, il applique les dispositions de l’article 17, paragraphe 2, du présent règlement, mais en invitant le deman­ deur à remédier aux irrégularités constatées dans le délai qu’il lui impartit. S’il n’est pas remédié à ces irrégularités en temps voulu, l’Office rejette aussitôt la demande conformément à l’article 61, paragraphe 1, point a), du règlement de base.

2. La demande comporte les précisions suivantes:

a) la nationalité du demandeur, s’il s’agit d’une personne physique, sa désignation comme partie à la procédure au sens de l’article 2 du présent règlement et, lorsque le deman­ deur n’est pas l’obtenteur, les nom et adresse de ce dernier;

b) le nom latin du genre, de l’espèce ou de la sous-espèce auxquels la variété appartient et son nom commun;

c) les caractères de la variété qui, selon le demandeur, la distin­ guent clairement d’autres variétés, ces dernières pouvant être nommées afin de servir de variétés de référence pour les essais;

d) la sélection, le maintien et la reproduction (multiplication) de la variété; les renseignements doivent notamment porter sur:

— les caractères, la dénomination de la variété ou, à défaut, la désignation provisoire, ainsi que sur la culture d’une ou de plusieurs autres variétés dont le matériel doit être utilisé de manière répétée pour la production de la variété considérée, ou

— les caractères génétiquement modifiés, lorsque la variété considérée constitue un organisme génétiquement modifié au sens de l’article 2, paragraphe 2, de la direc­ tive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil (4);

FRL 251/8 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

(4) JO L 106 du 17.4.2001, p. 1.

e) la région et le pays dans lesquels la variété a été soit sélec­ tionnée, soit découverte et développée;

f) la date et le pays de la première cession des constituants variétaux ou du matériel de récolte de la variété, afin d’appré­ cier la nouveauté de la variété au sens de l’article 10 du règlement de base ou, lorsque aucune cession n’a encore été effectuée, une déclaration attestant cette absence de cession;

g) le nom de l’autorité auprès de laquelle les demandes visées à l’article 18, paragraphe 3, du présent règlement ont été déposées et le numéro de dossier qui leur a été attribué;

h) les droits de protection nationale des obtentions végétales existants ou tout brevet ayant été accordé, sur le territoire communautaire, pour la variété considérée.

3. L’Office peut demander la fourniture, dans le délai qu’il impartit, de toutes informations et de tous documents néces­ saires, ainsi que, le cas échéant, de dessins ou de photographies suffisants pour permettre l’exécution de l’examen technique.

4. Lorsque la variété considérée constitue un organisme génétiquement modifié au sens de l’article 2, paragraphe 2, de la directive 2001/18/CE, l’Office peut demander au demandeur de lui transmettre copie de l'attestation écrite des autorités compétentes confirmant que l’examen technique de la variété en question, tel que prévu aux articles 55 et 56 du règlement de base, ne présente aucun risque pour l’environnement, confor­ mément aux dispositions de ladite directive.

Article 20

Revendication d’un droit de priorité

Si le demandeur revendique un droit de priorité au titre d’une demande conformément à l’article 52, paragraphe 2, du règle­ ment de base qui n’est pas la plus ancienne des demandes à signaler conformément à l’article 18, paragraphe 3, premier tiret, du présent règlement, l’Office indique que seule la plus ancienne de ces demandes peut bénéficier d’une date prioritaire. Si l’accusé de réception délivré par l’Office mentionne la date de dépôt d’une demande qui n’est pas la plus ancienne des demandes à signaler, la date prioritaire notifiée est considérée comme nulle.

Article 21

Droit à la protection communautaire des obtentions végétales pendant la procédure

1. Lorsqu’une action en revendication intentée, en vertu de l’article 98, paragraphe 4, du règlement de base, à l’encontre du demandeur est inscrite sur le registre des demandes de protec­ tion communautaire des obtentions végétales, l’Office peut suspendre la procédure. Il peut préciser la date à laquelle il entend poursuivre la procédure.

2. Lorsqu’une décision passée en force de chose jugée a été rendue sur l’action en revendication visée au paragraphe 1 ou qu’une décision constatant qu’il a été mis fin, par tout autre moyen, à cette action, est inscrite sur le registre des demandes

de protection communautaire des obtentions végétales, l’Office reprend la procédure. Il peut reprendre la procédure à une date antérieure, mais pas avant la date fixée en application du para­ graphe 1.

3. Lorsque le droit à la protection communautaire des obten­ tions végétales est transféré au profit d’un tiers et que ce trans­ fert produit ses effets à l’égard de l’Office, le tiers concerné peut se substituer au premier demandeur, sous réserve d’en informer l’Office dans un délai d’un mois à compter de l’inscription de la décision passée en force de chose jugée sur le registre des demandes de protection communautaire des obtentions végé­ tales. Les taxes à acquitter en application de l’article 83 du règlement de base et déjà versées par le premier demandeur sont réputées avoir été acquittées par le second demandeur.

S e c t i o n I I

E x é c u t i o n d e l ’ e x a m e n t e c h n i q u e

Article 22

Décision concernant les principes directeurs

1. Le conseil d’administration arrête, sur proposition du président de l’Office, les principes directeurs. La date de la déci­ sion et les noms des espèces concernées par celle-ci sont publiés au Bulletin officiel prévu à l’article 87.

2. À défaut pour le conseil d’administration d’arrêter les prin­ cipes directeurs, le président de l’Office peut prendre une déci­ sion provisoire en la matière. Celle-ci cesse de produire ses effets le jour où le conseil d’administration arrête les principes direc­ teurs. Tout examen technique entrepris avant que le conseil d’administration n’ait arrêté les principes directeurs n’est pas affecté par le fait que ces principes diffèrent de ceux qui ont été arrêtés, à titre provisoire, par le président de l’Office. Le conseil d’administration peut décider autrement si les circons­ tances le justifient.

Article 23

Habilitation du président de l’Office

1. Lorsque le conseil d’administration arrête les principes directeurs, il habilite le président de l’Office à ajouter de nouveaux caractères et leurs expressions pour une variété.

2. Au cas où le président fait usage de l’habilitation visée au paragraphe 1, l’article 22, paragraphe 2, s’applique mutatis mutandis.

Article 24

Information des offices d’examen par l’Office

Conformément à l’article 55, paragraphe 3, du règlement de base, l’Office transmet aux offices d’examen des copies des documents suivants se rapportant à la variété:

a) le formulaire de la demande, le questionnaire d’ordre tech­ nique et tout autre document, remis par le demandeur, qui contient des informations pour l’exécution de l’examen tech­ nique;

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/9

b) les formulaires remplis par le demandeur en application de l’article 86 du présent règlement;

c) les documents relatifs à toute objection invoquant, comme motif, que les conditions énoncées aux articles 7, 8 et 9 du règlement de base ne seraient pas remplies.

Article 25

Coopération entre l’Office et les offices d’examen

Les membres du personnel des offices d’examen, qui sont chargés de l’examen technique, et le rapporteur désigné en vertu de l’article 8, paragraphe 1, doivent coopérer pendant toutes les phases de l’exécution de l’examen technique. La coopération doit au moins comporter:

a) le contrôle de l’exécution de l’examen technique, y compris l’inspection, par le rapporteur, des parcelles expérimentales et des méthodes d’essai utilisées;

b) sans préjudice des autres investigations réalisées par l’Office, la communication, par l’office d’examen, de renseignements détaillés sur toute cession antérieure de la variété; et

c) la présentation à l’Office par l’office d’examen de rapports intermédiaires sur chaque période de culture.

Article 26

Conditions de forme auxquelles est soumis le rapport d’examen

1. Le rapport d’examen prévu à l’article 57 du règlement de base doit être signé par le membre du personnel de l’office d’examen qui est responsable de l’examen technique et préciser qu’il est réservé à l’usage exclusif de l’Office, en vertu de l’article 57, paragraphe 4, du règlement de base.

2. Les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent mutatis mutandis à tous les rapports intermédiaires qui doivent être présentés à l’Office. L’office d’examen transmet directement au demandeur un exemplaire de chaque rapport intermédiaire.

Article 27

Autres rapports d’examen

1. L’Office peut considérer comme une base de décision suffisante un rapport d’examen indiquant les résultats d’un examen technique exécuté ou étant en cours d’exécution à des fins officielles dans un État membre par un des offices compé­ tents pour les espèces concernées conformément à l’article 55, paragraphe 1, du règlement de base, pour autant que les condi­ tions suivantes soient remplies:

a) le matériel présenté aux fins de l’examen technique répondait aux critères quantitatifs et qualitatifs éventuellement fixés conformément à l’article 55, paragraphe 4, du règlement de base;

b) l’examen technique a été exécuté conformément au mandat confié par le conseil d’administration en vertu de l’article 55, paragraphe 1, du règlement de base et dans le respect des principes directeurs arrêtés par le conseil, ou des instructions générales données par celui-ci, en vertu de l’article 56, para­ graphe 2, du règlement de base et des articles 22 et 23 du présent règlement;

c) l’Office a eu l’occasion de contrôler l’exécution de l’examen technique concerné; et

d) pour autant que le rapport final ne soit pas immédiatement disponible, les rapports intermédiaires concernant chaque période de culture sont présentés à l’Office avant le rapport d'examen.

2. Lorsque l’Office estime que le rapport d’examen visé au paragraphe 1 ne constitue pas une base de décision suffisante, il peut appliquer la procédure exposée à l’article 55 du règlement de base, après consultation du demandeur et de l’office d’examen concerné.

3. L’Office et tout office des variétés compétent dans un État membre se prêtent mutuellement assistance, sur un plan admi­ nistratif, en se communiquant, sur demande, les rapports d’examen existants concernant une variété aux fins de l’évalua­ tion de la distinction, de l’homogénéité et de la stabilité de ladite variété. Un montant spécifique, qui a fait l’objet d’un accord entre les offices concernés, est perçu par l’Office ou par l’office des variétés végétales compétent dans un État membre pour la présentation d’un tel rapport par l’autre partie.

4. L’Office peut considérer comme une base de décision suffisante un rapport d’examen indiquant les résultats d’un examen technique exécuté ou étant en cours d’exécution à des fins officielles dans un pays tiers membre de l’Union internatio­ nale pour la protection des obtentions végétales, pour autant que l’examen technique soit réalisé conformément aux condi­ tions fixées dans l’accord écrit conclu entre l’Office et l’autorité compétence de ce pays. Les conditions minimales à respecter sont les suivantes:

a) les conditions relatives au matériel visé au paragraphe 1, point a);

b) l’examen technique a été exécuté conformément aux prin­ cipes directeurs arrêtés par le conseil d’administration, ou aux instructions générales données par celui-ci, en vertu de l’article 56, paragraphe 2, du règlement de base;

c) l’Office a eu l’occasion de contrôler si les installations se prêtaient à la réalisation d’un examen technique de l’espèce concernée dans le pays tiers en question et a pu suivre l’exécution dudit examen technique; et

d) les conditions relatives à la disponibilité des rapports, confor­ mément au paragraphe 1, point d).

FRL 251/10 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

S e c t i o n I I I

D é n o m i n a t i o n d e l a v a r i é t é

Article 28

Proposition de dénomination variétale

La proposition de dénomination variétale est signée et déposée auprès de l’Office ou, si elle accompagne une demande de protection communautaire des obtentions végétales, déposée en double exemplaire auprès de l’agence nationale mandatée ou du service de l’Office créé en vertu de l’article 30, paragraphe 4, du règlement de base.

L’Office remet gratuitement un formulaire de proposition de dénomination variétale.

Lorsque la proposition de dénomination variétale est déposée par voie électronique, elle respecte les dispositions de l’article 57, paragraphe 3, deuxième alinéa, du présent règlement en matière de signature.

Article 29

Examen de la proposition

1. Lorsque la proposition n’est pas jointe à la demande de protection communautaire des obtentions végétales ou que l’Office ne peut approuver la dénomination variétale proposée, l’Office en informe aussitôt le demandeur, en l’invitant à lui soumettre, selon le cas, une proposition ou une nouvelle propo­ sition et en lui précisant les conséquences auxquelles il s’expose s’il ne se conforme pas à cette exigence.

2. Lorsque l’Office constate, le jour où il reçoit les résultats de l’examen technique conformément à l’article 57, paragraphe 1, du règlement de base, que le demandeur n’a présenté aucune proposition de dénomination variétale, il rejette aussitôt la demande de protection communautaire des obtentions végé­ tales, conformément à l’article 61, paragraphe 1, point c), du règlement de base.

Article 30

Orientations en matière de dénominations variétales

Des critères uniformes et définitifs doivent être établis, dans le cadre d’orientations qui sont arrêtées par le conseil d’adminis­ tration, afin de définir les obstacles qui s’opposent à l’attribution d’une dénomination variétale générique et qui sont énoncés à l’article 63, paragraphes 3 et 4, du règlement de base.

CHAPITRE II

Objection

Article 31

Conditions de forme auxquelles est soumise l’objection

1. Les objections visées à l’article 59 du règlement de base doivent contenir les informations suivantes:

a) le nom du demandeur et le numéro de dossier attribué à la demande à l’encontre de laquelle l’objection est formée;

b) la désignation de l’auteur de l’objection en tant que partie à la procédure au sens de l’article 2 du présent règlement;

c) si l’auteur de l’objection a désigné un mandataire, les nom et adresse de ce dernier;

d) une déclaration précisant les motifs sur lesquels se fonde l’objection, tels qu’ils sont énoncés à l’article 59, paragraphe 3, du règlement de base, ainsi que les faits, les éléments de preuve et les arguments présentés à l’appui de l’objection.

2. Si plusieurs objections sont formées à l’encontre d’une même demande de protection communautaire des obtentions végétales, l’Office peut joindre les procédures.

Article 32

Rejet de l’objection

1. Si l’Office constate que l’objection ne satisfait pas aux conditions prévues à l’article 59, paragraphes 1 et 3, du règle­ ment de base ou à l’article 31, paragraphe 1, point d), du présent règlement, ou qu’elle ne contient pas suffisamment de renseignements permettant d’identifier la demande à l’encontre de laquelle elle est formée, il rejette l’objection comme irrece­ vable, à moins qu’il ne soit remédié aux irrégularités relevées dans le délai imparti par l’Office.

2. Si l’Office constate que l’objection ne remplit pas les autres conditions prévues par le règlement de base ou par le présent règlement, il rejette l’objection comme irrecevable, à moins qu’il ne soit remédié aux irrégularités relevées avant l’expiration des délais de présentation des objections.

CHAPITRE III

Maintien de la protection communautaire des obtentions végétales

Article 33

Obligations du titulaire en vertu de l’article 64, paragraphe 3, du règlement de base

1. Le titulaire est tenu de permettre l’inspection du matériel de la variété concernée et du lieu dans lequel est conservée l’identité de la variété, de manière à ce que puissent être recueillis les renseignements nécessaires pour apprécier si la variété continue d’exister telle quelle, conformément à l’article 64, paragraphe 3, du règlement de base.

2. Le titulaire est tenu de conserver la documentation néces­ saire pour permettre de vérifier que les mesures appropriées ont été prises, conformément à l’article 64, paragraphe 3, du règle­ ment de base.

Article 34

Vérification technique de la variété protégée

Sans préjudice des dispositions de l’article 87, paragraphe 4, du règlement de base, il est procédé, conformément aux principes directeurs qui ont été dûment appliqués lorsque la protection communautaire des obtentions végétales a été accordée pour la variété considérée, à une vérification technique de la variété ainsi protégée. Les articles 22 et 24 à 27 du présent règlement s’appliquent mutatis mutandis à l’Office, à l’office d’examen et au titulaire.

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/11

Article 35

Autre matériel utilisé pour la vérification technique

Lorsque le titulaire soumet le matériel d’une variété conformé­ ment à l’article 64, paragraphe 3, du règlement de base, l’office d’examen peut, avec l’accord de l’Office, vérifier le matériel ainsi présenté en le confrontant à un matériel prélevé, soit dans les exploitations dans lesquelles il est produit par le titulaire ou avec son consentement, soit sur du matériel commercialisé par le titulaire ou avec son consentement, ou saisi par des organismes officiels d’un État membre dans le cadre de leurs compétences.

Article 36

Modification de la dénomination variétale

1. Lorsque la dénomination variétale doit être modifiée en vertu de l’article 66 du règlement de base, l’Office informe le titulaire des raisons motivant cette modification, fixe le délai dans lequel le titulaire doit proposer une dénomination variétale modifiée et éligible et précise que, en cas de non-respect de cette exigence, l’Office peut prononcer la déchéance, en application de l’article 21 dudit règlement, de la protection communautaire des obtentions végétales qui a été accordée au titulaire.

2. Lorsque l’Office ne peut approuver la proposition de dénomination variétale modifiée, il en informe aussitôt le titu­ laire, fixe un nouveau délai pour la présentation d’une propo­ sition éligible et précise que, en cas non-respect de cette exigence, l’Office peut prononcer la déchéance, conformément à l’article 21 du règlement de base, de la protection commu­ nautaire des obtentions végétales qui a été accordée au titulaire.

3. Les articles 31 et 32 du présent règlement s’appliquent mutatis mutandis à toute objection formée en vertu de l’article 66, paragraphe 3, du règlement de base.

4. Lorsque la proposition de dénomination variétale est déposée par voie électronique, elle respecte les dispositions de l’article 57, paragraphe 3, deuxième alinéa, en matière de signa­ ture.

CHAPITRE IV

Licences communautaires accordées par l’office

S e c t i o n I

L i c e n c e s o b l i g a t o i r e s v i s é e s à l ’ a r t i c l e 2 9 d u r è g l e m e n t d e b a s e

Article 37

Demande de licence obligatoire

1. Toute demande de licence obligatoire au titre de l’article 29, paragraphes 1, 2 et 5, du règlement de base contient les renseignements suivants:

a) la désignation, comme parties à la procédure, du demandeur et du titulaire de la variété concernée qui s’oppose à l’octroi d’une licence;

b) la dénomination variétale et l’espèce végétale auxquelles appartiennent la variété ou les variétés concernées;

c) une proposition relative au type d’actes à couvrir par la licence obligatoire;

d) une déclaration précisant l’intérêt public en jeu, y compris le détail des faits, éléments de preuve et arguments présentés à l’appui de l’intérêt public revendiqué;

e) lorsqu’une demande est constituée en vertu de l’article 29, paragraphe 2, du règlement de base, une proposition relative à la catégorie de personnes à laquelle la licence obligatoire sera accordée, indiquant, s’il y a lieu, les conditions particu­ lières applicables à cette catégorie de personnes;

f) une proposition de rémunération équitable précisant le mode de calcul utilisé pour sa détermination.

2. Toute demande de licence obligatoire au titre de l’article 29, paragraphe 5 bis, du règlement de base contient les renseignements suivants:

a) la désignation, comme parties à la procédure, du demandeur titulaire d’un brevet et du titulaire de la variété concernée qui s’oppose à l’octroi d’une licence;

b) la dénomination variétale et l’espèce végétale auxquelles appartiennent la variété ou les variétés concernées;

c) une copie certifiée du certificat de brevet indiquant le numéro et la revendication du brevet relatif à une invention biotechnologique ainsi que le nom de l’autorité ayant délivré ledit brevet;

d) une proposition relative au type d’actes à couvrir par la licence obligatoire;

e) une proposition de rémunération équitable précisant le mode de calcul utilisé pour sa détermination;

f) une déclaration expliquant en quoi l’invention biotechnolo­ gique en cause représente un progrès technique important, d'un intérêt économique considérable, par rapport à la variété protégée, et assortie d’une présentation détaillée des faits, des éléments de preuve et des arguments étayant cette revendication;

g) une proposition relative à la validité territoriale de la licence, qui ne peut dépasser celle du brevet visé au point c).

3. Toute demande de licence réciproque au titre de l’article 29, paragraphe 5 bis, deuxième alinéa, du règlement de base contient les renseignements suivants:

a) la désignation, comme parties à la procédure, du demandeur titulaire d’un brevet et du titulaire de la variété concernée qui s’oppose à l’octroi d’une licence;

FRL 251/12 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

b) la dénomination variétale et l’espèce végétale auxquelles appartiennent la variété ou les variétés concernées;

c) une copie certifiée du certificat de brevet indiquant le numéro et la revendication du brevet relatif à une invention biotechnologique ainsi que le nom de l’autorité ayant délivré ledit brevet;

d) un document officiel attestant qu’une licence obligatoire pour une invention biotechnologique brevetée a été accordée au titulaire des droits pour l’obtention végétale concernée;

e) une proposition relative au type d’actes à couvrir par la licence réciproque;

f) une proposition de rémunération équitable précisant le mode de calcul utilisé pour sa détermination;

g) une proposition relative à la validité territoriale de la licence réciproque, qui ne peut dépasser celle du brevet visé au point c).

4. Toute demande de licence obligatoire est accompagnée de documents établissant que le demandeur s’est vainement adressé au titulaire du droit d'obtention végétale pour obtenir une licence contractuelle. Lorsque la demande de licence obligatoire au titre de l’article 29, paragraphe 2, du règlement de base est présentée par la Commission ou par un État membre, l’Office peut, en cas de force majeure, faire abstraction de l’exigence prévue par la présente disposition.

5. Est considérée comme vaine, au sens du paragraphe 4, toute demande de licence contractuelle pour laquelle:

a) le titulaire n’a donné aucune réponse définitive, dans un délai raisonnable, au demandeur de la licence; ou

b) le titulaire a refusé d’octroyer une licence contractuelle à l’intéressé; ou

c) le titulaire a proposé une licence à l’intéressé, mais à des conditions manifestement abusives, notamment en ce qui concerne la redevance à acquitter, ou à des conditions qui sont, dans leur ensemble, manifestement abusives.

Article 38

Examen de la demande de licence obligatoire

1. En principe, la procédure orale et l’instruction se déroulent simultanément, lors d’une audience unique.

2. Toute demande d’audience supplémentaire est irrecevable, sauf en ce qui concerne les demandes fondées sur des faits ayant connu des modifications au cours de l’audience ou postérieure­ ment à celle-ci.

3. Avant d’arrêter sa décision, l’Office invite les parties à la procédure à rechercher un accord à l’amiable en vue de l’octroi

d’une licence contractuelle. Le cas échéant, l’Office fait une proposition d’accord à l’amiable.

Article 39

Qualité de titulaire de la protection communautaire des obtentions végétales au cours de la procédure

1. Lorsqu’une action en revendication intentée, en vertu de l’article 98, paragraphe 1, du règlement de base, à l’encontre du titulaire est inscrite dans le registre de la protection communau­ taire des obtentions végétales, l’Office peut suspendre la procé­ dure d’octroi de licence obligatoire. Il ne peut reprendre la procédure avant l’inscription au registre précité du jugement passé en force de chose jugée ou d’une décision constatant qu’il a été mis fin, par tout autre moyen, à l’action en revendi­ cation.

2. En cas de transfert de la protection communautaire des obtentions végétales produisant des effets à l’égard de l’Office, le nouveau titulaire devient partie à la procédure, sur la requête du demandeur et si la demande de licence qu’il a constituée auprès du nouveau titulaire n’a pas abouti dans un délai de deux mois à compter de la réception de la notification par laquelle l’Office l’a informé de l’inscription du nom du nouveau titulaire au registre de la protection communautaire des obtentions végé­ tales. La demande introduite par le demandeur doit être accom­ pagnée de preuves littérales suffisantes pour établir l’insuccès de ses efforts et, s’il y a lieu, pour faire la preuve des démarches accomplies par le nouveau titulaire.

3. Lorsqu’une demande est constituée en vertu de l’article 29, paragraphe 2, du règlement de base, le nouveau titulaire devient partie à la procédure et le paragraphe 1 du présent article ne s’applique pas.

Article 40

Contenu de la décision relative à la demande

La décision écrite est signée par le président de l’Office et contient les informations suivantes:

a) une déclaration attestant que la décision est arrêtée par l’Office;

b) la date de la décision;

c) le nom des membres du comité ayant participé à la procé­ dure;

d) le nom des parties à la procédure et de leurs mandataires;

e) le renvoi à l’avis du conseil d’administration;

f) une liste des questions sur lesquelles la chambre de recours était appelée à se prononcer;

g) un résumé des faits;

h) les motifs de la décision;

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/13

i) le dispositif de la décision arrêtée par l’Office, précisant, le cas échéant, les actes couverts par la licence obligatoire, les conditions qui la régissent et la catégorie de personnes à laquelle la licence est accordée, y compris, si nécessaire, les conditions particulières auxquelles cette catégorie de personnes doit répondre.

Article 41

Octroi d’une licence obligatoire

1. Toute décision d’octroi d’une licence obligatoire au titre de l’article 29, paragraphes 1, 2 et 5, du règlement de base contient une déclaration exposant l’intérêt public en cause.

2. Les motifs suivants, notamment, peuvent représenter un intérêt public:

a) la protection de la vie ou de la santé humaine, animale ou végétale;

b) la nécessité d’approvisionner le marché en matériel présen­ tant des caractéristiques déterminées;

c) la nécessité de continuer à encourager la sélection constante de variétés améliorées.

3. Toute décision d’octroi d’une licence obligatoire au titre de l’article 29, paragraphe 5 bis, du règlement de base contient une déclaration expliquant en quoi l’invention représente un progrès technique important, d'un intérêt économique considérable. Les éléments ci-après, notamment, peuvent être cités pour justifier que l’invention représente un progrès technique important, d'un intérêt économique considérable, par rapport à l’obtention végé­ tale protégée:

a) amélioration des techniques culturales;

b) amélioration de l’environnement;

c) amélioration des techniques facilitant l’exploitation de la biodiversité génétique;

d) amélioration de la qualité;

e) amélioration des rendements;

f) renforcement de la résistance;

g) renforcement des capacités d’adaptation à des conditions climatiques et/ou environnementales spécifiques.

4. La licence obligatoire n’est pas exclusive.

5. La licence obligatoire ne peut être cédée, sauf lorsqu’elle l’est en même temps que la partie de l’entreprise qui exploite la licence ou, dans le cas prévu à l’article 29, paragraphe 5, du

règlement de base, lorsqu’elle l'est en même temps que le titre de titulaire de la protection sur une variété essentiellement dérivée.

Article 42

Conditions auxquelles doit satisfaire la personne à laquelle la licence obligatoire est accordée

1. Sans préjudice des autres conditions énoncées à l’article 29, paragraphe 3, du règlement de base, la personne à laquelle la licence obligatoire est octroyée doit disposer de ressources financières et techniques appropriées pour exploiter ladite licence.

2. Le respect des conditions fixées par la licence obligatoire et énoncées dans la décision d’octroi de la licence est considéré comme un «fait» au sens de l’article 29, paragraphe 4, du règle­ ment de base.

3. L’Office veille à ce que le bénéficiaire d’une licence obli­ gatoire ne puisse intenter aucune action en contrefaçon de la protection communautaire des obtentions végétales, à moins que le titulaire ait refusé ou omis d’intenter une telle action dans un délai de deux mois après avoir été sollicité à cet effet.

Article 43

Catégorie de personnes répondant à des conditions particulières au sens de l’article 29, paragraphe 2, du

règlement de base

1. Tout bénéficiaire d’une licence obligatoire qui entend exploiter sa licence et qui entre dans la catégorie des personnes répondant à des conditions particulières visée à l’article 29, paragraphe 2, du règlement de base doit déclarer son intention à l’Office et au titulaire, par lettre recommandée avec accusé de réception. La déclaration comporte au minimum:

a) les nom et adresse du bénéficiaire de la licence, selon les conditions fixées pour les parties à la procédure, conformé­ ment à l’article 2 du présent règlement;

b) un exposé des faits répondant aux conditions particulières;

c) une liste des actes à effectuer; et

d) l’assurance que l’intéressé dispose de ressources financières appropriées ainsi que des précisions sur ses capacités tech­ niques à exploiter la licence obligatoire.

2. Sur demande, l’Office inscrit le bénéficiaire dans le registre de la protection communautaire des obtentions végétales, pour autant que ledit bénéficiaire remplisse les conditions auxquelles est soumise la déclaration visée au paragraphe 1. Le bénéficiaire ne peut exploiter sa licence obligatoire avant d’avoir été inscrit sur le registre. Cette inscription est portée à la connaissance du bénéficiaire et du titulaire.

FRL 251/14 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

3. L’article 42, paragraphe 3, s’applique, mutatis mutandis, à toute personne inscrite au registre de la protection communau­ taire des obtentions végétales en application du paragraphe 2 du présent article. Tout jugement rendu dans le cadre d’une action en contrefaçon, ou tout autre acte mettant fin à une telle action, est opposable aux tiers déjà inscrits ou à inscrire au registre.

4. Le bénéficiaire inscrit en vertu du paragraphe 2 peut être radié du registre au seul motif que les conditions particulières énoncées dans la décision d’octroi d’une licence obligatoire ou que les ressources financières et techniques dont la preuve a été faite en vertu du paragraphe 2 ont connu des modifications plus d'un an après l'octroi de la licence obligatoire, et dans la limite de durée définie par la décision d'octroi. La radiation est notifiée au bénéficiaire inscrit et au titulaire.

S e c t i o n I I

L i c e n c e v i s é e à l ’ a r t i c l e 1 0 0 , p a r a g r a p h e 2 , d u r è g l e m e n t d e b a s e

Article 44

Licence visée à l’article 100, paragraphe 2, du règlement de base

1. Toute demande de concession d’une licence contractuelle non exclusive adressée à un nouveau titulaire en vertu de l’article 100, paragraphe 2, du règlement de base doit être constituée dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la notification par laquelle l’Office informe de l’inscription du nom du nouveau titulaire au registre de la protection communautaire des obtentions végétales, lorsque la demande est introduite par l’ancien titulaire, ou dans un délai de quatre mois à compter de cette même date, lorsqu’elle est intro­ duite par une personne ayant bénéficié d’une licence.

2. Toute demande de concession d’une licence en vertu de l’article 100, paragraphe 2, du règlement de base doit être accompagnée des documents produits à l’appui de la demande qui a été présentée au titre du paragraphe 1 du présent article et qui n’a pas abouti. Les dispositions de l’article 37, paragraphe 1, points a), b), c), de l’article 37, paragraphe 5, de l’article 38, de l’article 39, paragraphe 3, de l’article 40, à l’exception du point f) dudit article, de l’article 41, paragraphes 3 et 4, et de l’article 42 s’appliquent mutatis mutandis.

TITRE III

PROCÉDURE DEVANT LA CHAMBRE DE RECOURS

Article 45

Contenu de l’acte de recours

L’acte de recours comprend:

a) la désignation du requérant en tant que partie à la procédure de recours, selon les modalités prévues à l’article 2;

b) le numéro de dossier de la décision attaquée et une déclara­ tion indiquant la mesure dans laquelle la modification ou l’annulation de celle-ci est demandée.

Article 46

Réception de l’acte de recours

Lorsque l’Office reçoit un acte de recours, il y inscrit le numéro qu’il attribue à l’affaire ainsi que la date de réception de l’acte et notifie au requérant la date limite pour la communication des moyens du recours; les parties à la procédure de recours ne peuvent se prévaloir de l’omission de cette notification.

Article 47

Intervention en tant que partie à la procédure de recours

1. L’Office communique sans délai une copie de l’acte de recours revêtu du numéro d’affaire et de sa date de réception aux parties à la procédure de recours qui ont pris part à la procédure devant l’Office.

2. Les parties à la procédure visées au paragraphe 1 peuvent intervenir en tant que parties à la procédure de recours dans les deux mois qui suivent la communication de la copie de l’acte de recours.

Article 48

Rôle de l’Office

1. Le service de l’Office visé à l’article 70, paragraphe 1, du règlement de base et le président de la chambre de recours prennent, sur le plan interne, les dispositions nécessaires pour que la chambre de recours puisse examiner l’affaire dès qu’elle lui aura été soumise; en particulier, le président choisit les deux autres membres de la chambre conformément à l’article 46, paragraphe 2, du règlement de base et désigne un rapporteur, avant que l’affaire ne lui soit déférée.

2. Avant que l’affaire ne soit déférée à la chambre de recours, le service de l’Office visé à l’article 70, paragraphe 1, du règle­ ment de base communique sans délai à chacune des parties à la procédure de recours une copie des documents reçus par les autres parties à ladite procédure.

3. Le président de l’Office veille à la publication des infor­ mations visées à l’article 89, avant de déférer l’affaire à la chambre de recours.

Article 49

Irrecevabilité du recours

1. Si le recours n’est pas conforme aux dispositions du règle­ ment de base, et notamment de ses articles 67, 68 et 69, ou à celles du présent règlement, et notamment de son article 45, la chambre de recours notifie ce fait au requérant et l’invite à remédier aux irrégularités constatées, si possible, dans les délais qu’elle lui impartit. Si le recours n’est pas rectifié en temps voulu, la chambre de recours le déclare irrecevable.

2. Lorsqu’un recours est formé contre une décision de l’Office qui fait également l’objet du recours direct visé à l’article 74 du règlement de base, la chambre de recours le renvoie immédiatement, sous la forme d’un recours direct, à

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/15

la Cour de justice des Communautés européennes, avec l’accord du requérant; si celui-ci s’y oppose, elle déclare le recours irre­ cevable. En cas de renvoi d’un recours à la Cour de justice, ce recours est réputé avoir été formé auprès de celle-ci à la date de réception par l’Office au sens de l’article 46 du présent règle­ ment.

Article 50

Procédure orale

1. Après que l’affaire a été déférée à la chambre de recours, le président de celle-ci convoque sans délai les parties à la procé­ dure de recours à la procédure orale, dans le respect des condi­ tions fixées à l’article 77 du règlement de base et attire leur attention sur le contenu de l’article 59, paragraphe 2, du présent règlement.

2. En principe, la procédure orale et l’instruction se déroulent simultanément, au cours d’une seule audience.

3. Toute demande d’audience supplémentaire est irrecevable, sauf en ce qui concerne les demandes fondées sur des faits qui se sont modifiés entre-temps.

Article 51

Examen du recours

Sauf disposition contraire, les dispositions relatives aux procé­ dures devant l’Office sont applicables mutatis mutandis aux procédures de recours; à cet effet, il y a lieu d’entendre par «parties à la procédure» les parties à la procédure de recours.

Article 52

Décision sur le recours

1. Dans les trois mois qui suivent la clôture de la procédure orale, la décision sur le recours est communiquée par écrit, par tout moyen prévu à l’article 64, paragraphe 3, aux parties à la procédure de recours.

2. La décision écrite est signée par le président de la chambre de recours et par le rapporteur désigné conformément à l’article 48, paragraphe 1. La décision contient les informations suivantes:

a) une déclaration attestant que la décision a été rendue par la chambre de recours;

b) la date de la décision;

c) les noms du président et des autres membres de la chambre de recours ayant participé à la procédure de recours;

d) les noms des parties à la procédure de recours et de leurs mandataires;

e) une liste des questions sur lesquelles la chambre de recours était appelée à se prononcer;

f) un résumé des faits;

g) les motifs de la décision;

h) le dispositif, y compris, le cas échéant, la décision relative à la répartition des frais ou au remboursement des taxes.

3. La décision écrite de la chambre de recours indique si celle-ci est susceptible de recours et précise le délai dans lequel ce recours doit être formé. Les parties à la procédure de recours ne peuvent se prévaloir de l’absence de ces indica­ tions.

TITRE IV

DISPOSITIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LA PROCÉDURE

CHAPITRE I

Décisions, communications et documents

Article 53

Décisions

1. Toute décision de l’Office porte la signature et le nom du membre du personnel mandaté par le président de l’Office en vertu de l’article 35 du règlement de base.

2. Les décisions prises dans le cadre d’une procédure orale devant l’Office peuvent être prononcées verbalement. Elles sont ensuite formulées par écrit et notifiées aux parties à la procédure conformément à l’article 64.

3. Les décisions de l’Office qui sont susceptibles de faire l’objet d’un recours conformément à l’article 67 du règlement de base ou d’un recours direct conformément à l’article 74 du règlement de base mentionnent cette possibilité et indiquent les délais à respecter en la matière. Les parties à la procédure ne peuvent se prévaloir de l’omission de ces indications.

4. Les erreurs linguistiques, les fautes de transcription et les erreurs manifestes commises dans les décisions de l’Office doivent être rectifiées.

Article 54

Certificat de protection communautaire des obtentions végétales

1. Lorsque l’Office accorde la protection communautaire des obtentions végétales, il délivre, conjointement avec la décision, un certificat attestant l’octroi de cette protection.

FRL 251/16 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

2. Le certificat attestant la protection communautaire des obtentions végétales est délivré dans la ou les langue(s) offi­ cielle(s) de l’Union européenne choisie(s) par le titulaire.

3. À la demande de la personne habilitée, l’Office peut déli­ vrer une copie d’un certificat s’il établit que l’original a été perdu ou détruit.

Article 55

Communications

Sauf disposition contraire, toute communication de l’Office ou d’un office d’examen doit indiquer au minimum le nom du membre du personnel compétent.

Article 56

Droit d’être entendu

1. Si l’Office constate qu’une décision ne peut être prise sur la base de la demande présentée, il communique les irrégularités constatées à la partie à la procédure concernée et l’invite à y remédier dans le délai qu’il fixe. S’il n’est pas remédié en temps voulu auxdites irrégularités, l’Office prend sa décision.

2. Si l’Office reçoit des observations de la part d’une partie à la procédure, il les communique aux autres parties et invite ces dernières, s’il le juge nécessaire, à y répondre dans le délai qu’il impartit. Si aucune réponse ne lui parvient en temps voulu, l’Office ne tient aucun compte des documents reçus, passé ce délai.

Article 57

Documents versés au dossier par les parties à la procédure

1. Tout document versé par une partie à la procédure est remis par courrier, par signification ou par voie électronique.

Les modalités de la transmission par voie électronique sont arrêtées par le président de l’Office.

2. Tout document versé par les parties à la procédure est réputé reçu à sa date de réception effective au siège de l’Office ou, dans le cas d’un document versé par voie électronique, à sa date de réception sous forme électronique par l’Office.

3. À l’exception des documents joints en annexe, tout docu­ ment versé au dossier par les parties à la procédure doit être signé par elles ou par leur mandataire.

Tout document transmis à l’Office par voie électronique contient une signature électronique.

4. Lorsqu’un document n’a pas été dûment signé ou qu’un document reçu est incomplet ou illisible, ou lorsque l’Office a des doutes quant à la précision du document, l’Office informe l’expéditeur en conséquence et l’invite à fournir l’original du document signé conformément au paragraphe 3, ou à renvoyer un exemplaire de l’original dans un délai d’un mois.

Si cette demande est satisfaite dans le délai prévu, le document signé ou renvoyé est réputé reçu à la date de réception du premier exemplaire. Dans le cas contraire, le document est réputé ne pas avoir été reçu.

5. Lorsque des documents doivent être communiqués aux autres parties à la procédure ainsi qu’à l’office d’examen concerné ou qu’ils concernent plusieurs demandes de protection communautaire des obtentions végétales ou de licence d’exploi­ tation, un nombre suffisant d’exemplaires est versé au dossier. Les exemplaires manquants sont fournis aux frais de la partie à la procédure concernée.

Le premier alinéa ne s’applique pas aux documents transmis par voie électronique.

Article 58

Preuves littérales

1. Les preuves de jugements ou de décisions ayant force de chose jugée autres que les jugements ou les décisions rendus par l’Office, ou les autres preuves littérales à produire par les parties à la procédure peuvent être fournies par le dépôt d’une copie non certifiée conforme.

2. Lorsque l’Office doute de l’authenticité des preuves visées au paragraphe 1, il peut demander la communication du docu­ ment original ou d’une copie certifiée conforme.

CHAPITRE II

Procédure orale et instruction

Article 59

Convocation à la procédure orale

1. La convocation des parties à la procédure orale prévue à l’article 77 du règlement de base attire leur attention sur le paragraphe 2 du présent article. Elle prévoit un délai de compa­ rution d’un mois au minimum, à moins qu’elles ne conviennent avec l’Office d’un délai plus court.

2. Si une partie à la procédure régulièrement convoquée à une procédure orale devant l’Office ne comparaît pas, la procé­ dure peut être poursuivie en son absence.

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/17

Article 60

Instruction par l’Office

1. Lorsque l’Office estime nécessaire d’entendre des parties à la procédure, des témoins ou des experts ou de procéder à une descente sur les lieux, il prend à cet effet une décision qui énonce la mesure d’instruction envisagée, les faits pertinents à prouver, ainsi que les jour, heure et lieu où il sera procédé à ladite mesure d’instruction. Si l’audition de témoins et d’experts a été demandée par une partie à la procédure, la décision de l’Office fixe le délai dans lequel cette partie doit communiquer audit Office les noms et adresses des témoins et des experts qu’elle désire faire entendre.

2. La convocation adressée aux parties, aux témoins et aux experts prévoit un délai de comparution d’un mois au minimum, à moins que les intéressés et l’Office ne conviennent d’un délai plus court. La convocation contient:

a) un extrait de la décision mentionnée au paragraphe 1, préci­ sant notamment les jour, heure et lieu où il sera procédé à la mesure d’instruction ordonnée ainsi que les faits sur lesquels les parties, les témoins et les experts seront entendus;

b) la désignation des parties à la procédure et l’indication des droits dont les témoins et les experts peuvent se prévaloir en vertu des dispositions de l’article 62, paragraphes 2, 3 et 4;

c) L’indication que toute partie à la procédure, tout témoin ou tout expert peut demander à être entendu par une juridiction ou par une autorité compétente de son pays de résidence et une invitation à faire savoir à l’Office, dans le délai que celui- ci lui impartit, s’il est disposé à comparaître devant lui.

3. Avant de pouvoir être entendus, toute partie à la procé­ dure, tout témoin ou expert sont avisés de ce que l’Office peut demander à une juridiction ou à une autorité compétente de leur pays de résidence de les entendre à nouveau sous la foi du serment ou sous une autre forme contraignante.

4. Les parties à la procédure sont informées de l’audition d’un témoin ou d’un expert devant une juridiction ou une autorité compétente. Elles ont le droit d’y assister et de poser des questions aux parties à la procédure, aux témoins et aux experts lors de leur déposition, par l’intermédiaire de l’autorité ou directement.

Article 61

Commission d’experts

1. L’Office décide de la forme sous laquelle sont déposés les rapports des experts qu’il désigne.

2. Le mandat de l’expert doit contenir:

a) une description précise de sa mission;

b) le délai qui lui est imparti pour le dépôt du rapport d’exper­ tise;

c) la désignation des parties à la procédure;

d) L’indication des droits dont il peut se prévaloir en vertu des dispositions de l’article 62, paragraphes 2, 3 et 4.

3. Aux fins de l’élaboration du rapport de l’expert, l’Office peut inviter l’office d’examen qui a procédé à l’examen tech­ nique de la variété concernée à mettre le matériel nécessaire à la disposition de l’expert, conformément aux instructions de ce dernier. Si nécessaire, l’Office peut également inviter les parties à la procédure ou des tiers à fournir ce matériel à l’expert.

4. Un exemplaire du rapport écrit et, le cas échéant, une traduction de ce rapport sont remis aux parties à la procédure.

5. Les parties à la procédure peuvent récuser les experts. L’article 48, paragraphe 3, et l’article 81, paragraphe 2, du règlement de base sont applicables mutatis mutandis.

6. L’article 13, paragraphes 2 et 3, du présent règlement est applicable, mutatis mutandis, aux experts commis par l’Office. Lorsqu’il désigne un expert, l’Office l’informe du caractère confi­ dentiel des données qu’il aura à traiter.

Article 62

Frais de l’instruction

1. L’Office peut subordonner l’exécution de l’instruction au dépôt, auprès dudit Office par la partie qui a demandé cette instruction, d’une provision dont il fixe le montant sur la base d’une estimation des frais.

2. Les témoins et les experts qui ont été convoqués par l’Office et comparaissent devant lui ont droit à un rembourse­ ment adéquat de leurs frais de déplacement et de séjour. Une avance peut leur être accordée sur ces frais.

3. Les témoins qui ont droit à un remboursement en appli­ cation du paragraphe 2 ont en outre droit à une indemnité appropriée pour compenser leur manque à gagner, et les experts ont droit, sauf s’ils font partie du personnel des offices d’examen, à des honoraires pour la rémunération de leurs travaux. Ces indemnités ou honoraires sont payés aux témoins après l’instruction et aux experts après l’accomplisse­ ment de leur mission.

4. Le paiement des sommes dues en vertu des paragraphes 2 et 3 est effectué par l’Office selon les modalités et les barèmes figurant à l’annexe I.

FRL 251/18 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

Article 63

Procès-verbal de la procédure orale et de l’instruction

1. La procédure orale et l’instruction donnent lieu à l’établis­ sement d’un procès-verbal contenant l’essentiel de la procédure orale et de l’instruction, les déclarations pertinentes des parties à la procédure et les dépositions de ces parties, des témoins et des experts ainsi que le résultat d’éventuelles descentes sur les lieux.

2. Le procès-verbal de la déposition d’un témoin, d’un expert ou d’une partie à la procédure lui est lu ou lui est soumis pour qu’il ou elle en prenne connaissance. Mention est portée au procès-verbal que cette formalité a été accomplie et que le procès-verbal a été approuvé par l’auteur de la déposition. Lorsque celui-ci ne l’approuve pas, il est pris note de ses objec­ tions.

3. Le procès-verbal est signé par l’agent qui l’a établi et par l’agent qui a dirigé la procédure orale ou l’instruction.

4. Les parties à la procédure reçoivent une copie du procès- verbal et, le cas échéant, une traduction de celui-ci.

CHAPITRE III

Notifications

Article 64

Dispositions générales en matière de notification

1. Dans les procédures devant l’Office, les documents qui doivent être fournis par l’Office à une partie à la procédure sont présentés sous la forme originale, sous la forme d’une copie du document original non certifiée conforme ou d’une version imprimée. Les documents produits par les autres parties à la procédure peuvent être notifiés sous forme de copies non certifiées.

2. Si une ou plusieurs parties à la procédure ont désigné un mandataire, la notification est faite au mandataire conformé­ ment aux dispositions du paragraphe 1.

3. La notification est faite:

a) par voie postale, conformément à l’article 65;

b) par voie de signification, conformément à l’article 66;

c) par publication, conformément à l’article 67; ou

d) par voie électronique ou tout autre moyen technique confor­ mément au deuxième alinéa.

Le président de l’Office détermine les modalités de notifica­ tion par voie électronique.

4. Les documents ou les copies de documents concernant des actes pour lesquels l’article 79 du règlement de base prévoit une signification d’office sont notifiés par lettre recom­ mandée avec accusé de réception par voie postale; ils peuvent aussi être notifiés par voie électronique selon des modalités arrêtées par le président de l’Office.

Article 65

Notification par voie postale

1. Les notifications dont les destinataires n’ont ni domicile ni siège ou établissement dans la Communauté et n’ont pas désigné un mandataire conformément à l’article 82 du règle­ ment de base sont faites par envoi par la poste des documents à notifier, sous pli ordinaire, à la dernière adresse du destinataire connue de l’Office. La notification est réputée faite dès que l’expédition par la poste a eu lieu, même si la lettre est renvoyée à l’expéditeur faute d’avoir pu être délivrée à son destinataire.

2. Lorsque la notification est faite par lettre recommandée avec ou sans accusé de réception, celle-ci est réputée avoir été délivrée à son destinataire le dixième jour suivant celui de l’envoi par la poste, à moins que la lettre ne lui soit pas parvenue ou ne lui soit parvenue qu’à une date ultérieure; en cas de contestation, il incombe à l’Office d’établir que la lettre est parvenue à destination ou d’établir, le cas échéant, la date de sa remise au destinataire.

3. La notification par lettre recommandée avec ou sans accusé de réception est réputée faite, même si le destinataire refuse la lettre ou refuse d’en accuser réception.

4. Le droit de l’État sur le territoire duquel la notification est effectuée est applicable aux aspects de la notification par voie postale qui ne sont pas couverts par les paragraphes 1, 2 et 3.

Article 66

Notification par voie de signification

La signification peut être effectuée dans les locaux de l’Office par remise directe du document à signifier à son destinataire, qui en accuse réception. La signification est réputée faite, même si le destinataire refuse d’accepter le document à signifier ou d’en accuser réception.

Article 67

Notification par voie de publication

S’il n’est pas possible d’établir l’adresse du destinataire ou si la notification prévue à l’article 64, paragraphe 4, n’a pas pu être effectuée, même après une seconde tentative de l’Office, la noti­ fication est faite par voie de publication dans le périodique mentionné à l’article 89 du règlement de base. Le président de l’Office détermine les modalités de la publication.

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/19

Article 68

Vices de la notification

Si l’Office n’est pas en mesure de prouver qu’un document qui est parvenu à son destinataire a été dûment notifié ou si les dispositions relatives à la notification n’ont pas été respectées, le document est réputé avoir été notifié à la date que l’Office détermine comme la date de réception.

CHAPITRE IV

Délais et interruption d’instance

Article 69

Computation des délais

1. Tout délai est exprimé en années, en mois, en semaines et en jours.

2. Tout délai commence à courir le jour suivant la date de l’événement qui fait courir le délai, qu’il s’agisse d’un acte ou de l’expiration d’un délai antérieur. Sauf disposition contraire, lorsque l’acte en question est une notification, la réception du document notifié constitue l’événement qui fait courir le délai.

3. Nonobstant les dispositions du paragraphe 2, le délai commence à courir le quinzième jour suivant celui de la publi­ cation de l’acte qui le fait courir, que l’acte soit la notification par voie de publication visée à l’article 67, une décision de l’Office non notifiée à la personne concernée, ou encore tout acte d’une partie à la procédure devant faire l’objet d’une publi­ cation.

4. Lorsqu’un délai est exprimé en une ou plusieurs années, il expire, dans l’année à prendre en considération, le même mois et le même jour où l’événement en question a eu lieu; toutefois, si le mois à prendre en considération ne compte pas de jour portant le même quantième, ledit délai expire le dernier jour de ce mois.

5. Lorsqu’un délai est exprimé en un ou plusieurs mois, il expire, dans le mois à prendre en considération, le jour portant le même quantième que le jour où l’événement en question a eu lieu; toutefois, si le mois à prendre en considération ne compte pas de jour portant le même quantième, ledit délai expire le dernier jour de ce mois.

6. Lorsqu’un délai est exprimé en une ou plusieurs semaines, il expire, dans la semaine à prendre en considération, le jour portant le même quantième que celui où l’événement en ques­ tion a eu lieu.

Article 70

Durée des délais

Lorsque le règlement de base ou le présent règlement prévoient un délai à impartir par l’Office, ce délai ne peut être ni inférieur

à un mois ni supérieur à trois mois. Dans des cas particuliers, le délai peut être prorogé jusqu’à six mois, sur demande présentée avant son expiration.

Article 71

Prorogation des délais

1. Si un délai expire, soit un jour où on ne peut déposer de documents auprès de l’Office, soit un jour où le courrier normal n’est pas distribué au siège de celui-ci, pour des raisons autres que celles indiquées au paragraphe 2, le délai est prorogé jusqu’au premier jour suivant où les documents peuvent être déposés et où le courrier normal est distribué. Les jours visés à la première phrase sont déterminés et communiqués par le président de l’Office avant le début de chaque année civile.

2. Si un délai expire, soit un jour où se produit une inter­ ruption générale de la distribution du courrier dans un État membre ou entre un État membre et l’Office, soit un jour de perturbation résultant de cette interruption, le délai est prorogé jusqu’au premier jour suivant la fin de cette période d’interrup­ tion ou de perturbation de la distribution du courrier pour les parties à la procédure qui ont leur domicile, leur siège ou un établissement dans l’État membre concerné ou qui ont désigné des mandataires ayant un siège dans ledit État. Au cas où l’État concerné est l’État où l’Office a son siège, la présente disposition est applicable à toutes les parties à la procédure. La durée de cette période d’interruption ou de perturbation est fixée et communiquée par le président de l’Office.

Pour les documents transmis par voie électronique, le premier alinéa s’applique mutatis mutandis en cas d’interruption de la connexion de l’Office aux moyens de communication électro­ niques.

3. Les paragraphes 1 et 2 s’appliquent mutatis mutandis aux agences nationales mandatées et aux services de l’Office créés conformément à l’article 30, paragraphe 4, du règlement de base, ainsi qu’aux offices d’examen.

Article 72

Interruption de la procédure

1. La procédure devant l’Office est interrompue:

a) en cas de décès ou d’incapacité soit du demandeur ou du titulaire d’une protection communautaire des obtentions végétales, soit du demandeur d’une licence d’exploitation à accorder par l’Office ou de la personne habilitée à jouir de cette licence d’exploitation, soit du mandataire d’une de ces parties à la procédure; ou

b) au cas où, en raison d’une action engagée contre ses biens, l’une de ces personnes serait empêchée, pour des raisons juridiques, de poursuivre la procédure devant l’Office.

FRL 251/20 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

2. Une fois les données nécessaires concernant l’identité de la personne habilitée à poursuivre la procédure en qualité de partie à la procédure ou de mandataire inscrites dans le registre appro­ prié, l’Office communique à cette personne ainsi qu’aux autres parties à la procédure que celle-ci sera reprise à l’expiration du délai qu’il a lui-même imparti.

3. Le délai en cours recommence à courir à compter du jour de la reprise de la procédure.

4. L’interruption de la procédure n’empêche pas la poursuite de l’examen ou de la vérification technique de la variété concernée par un office d’examen, pour autant que les taxes dues à ce titre aient déjà été payées à l’Office.

CHAPITRE V

Mandataires

Article 73

Désignation d’un mandataire

1. Toute désignation d’un mandataire est communiquée à l’Office. La communication mentionne les nom et adresse du mandataire; l’article 2, paragraphes 2 et 3, est applicable mutatis mutandis.

2. Sans préjudice de l’article 2, paragraphe 4, la communica­ tion prévue au paragraphe 1 indique également tout lien de subordination éventuel entre le mandataire et la partie à la procédure. Un employé d’une partie à la procédure ne peut être désigné comme mandataire au sens de l’article 82 du règle­ ment de base.

3. En cas d’inobservation des dispositions des paragraphes 1 et 2, la communication est réputée ne pas avoir été reçue.

4. Un mandataire dont le mandat prend fin conserve sa qualité de mandataire jusqu’à ce que la fin de son mandat ait été notifiée à l’Office. Toutefois, sous réserve de clauses contraires du mandat, celui-ci prend fin pour l’Office lors du décès du mandant.

5. Si plusieurs parties à la procédure et agissant en commun n’ont pas notifié la désignation d’un mandataire à l’Office, la partie à la procédure première, nommée sur une demande de protection communautaire d’obtention végétale ou de licence d’exploitation à accorder par l’Office ou dans une objection, est réputée être désignée comme mandataire de l’autre ou des autres parties à la procédure.

Article 74

Pouvoir des mandataires

1. Lorsque la désignation d’un mandataire est communiquée à l’Office, le pouvoir signé nécessaire à cette fin est déposé pour

être versé au dossier dans le délai que l’Office fixe, le cas échéant, sauf disposition contraire. Si le pouvoir n’est pas déposé en temps voulu, les actes accomplis par le mandataire sont réputés non avenus.

2. Le pouvoir peut concerner une ou plusieurs procédures et doit être fourni en un nombre correspondant d’exemplaires. Un pouvoir général habilitant un mandataire à représenter son mandant dans toutes les procédures qui le concernent peut être déposé. Le document matérialisant ce pouvoir général peut être déposé en un seul exemplaire.

3. Le président de l’Office peut définir le contenu des pouvoirs, y compris le pouvoir général mentionné au para­ graphe 2, et remettre gratuitement aux intéressés des formu­ laires de ces pouvoirs.

CHAPITRE VI

Répartition et détermination des frais

Article 75

Répartition des frais

1. La question de la répartition des frais doit être tranchée par la décision sur la demande de déchéance ou d’annulation d’une protection communautaire des obtentions végétales ou par la décision sur le recours.

2. En cas de répartition des frais en vertu de l’article 85, paragraphe 1, du règlement de base, l’Office indique cette répar­ tition dans les motifs de la décision sur la demande de déchéance ou d’annulation d’une protection communautaire des obtentions végétales ou de la décision sur le recours. Les parties à la procédure ne peuvent se prévaloir d’une omission de cette indication.

Article 76

Détermination des frais

1. Une demande de détermination des frais n’est recevable que si la décision sur laquelle porte la demande a été rendue et, au cas où cette décision aurait fait l’objet d’un recours, si la chambre de recours a statué. Un état des frais accompagné de pièces justificatives doit être joint à la demande.

2. Les frais peuvent être déterminés dès que leur crédibilité a été établie.

3. Lorsqu’une partie à la procédure supporte des frais exposés par une autre partie, elle n’est pas tenue de rembourser d’autres frais que ceux mentionnés au paragraphe 4. Si la partie qui obtient gain de cause est représentée par plus d’un conseiller, avocat ou autre représentant, la partie qui succombe supporte les frais mentionnés au paragraphe 4 pour une seule de ces personnes.

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/21

4. Les frais essentiels au déroulement d’une procédure comprennent:

a) les frais relatifs aux témoins et aux experts, payés à ces derniers par l’Office;

b) les frais de déplacement et de séjour exposés par une partie à la procédure et par un conseiller, par un avocat ou par tout autre mandataire de cette partie devant l’Office régulièrement désigné, dans les limites des barèmes applicables aux témoins et aux experts figurant à l’annexe I;

c) la rémunération d’un conseiller, d’un avocat ou de tout autre représentant régulièrement désigné comme mandataire d’une partie à la procédure devant l’Office, dans les limites des barèmes figurant à l’annexe I.

Article 77

Règlement des frais

En cas de règlement des frais au sens de l’article 85, paragraphe 4, du règlement de base, l’Office confirme ce règlement dans une communication adressée aux parties à la procédure concer­ nées. Lorsque cette communication confirme également qu’il y a accord sur le montant des frais à payer, une demande de déter­ mination des frais est irrecevable.

TITRE V

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CHAPITRE I

Registres, inspection publique et publication

S e c t i o n 1

R e g i s t r e s

Article 78

Inscription aux registres des données relatives aux procédures et à la protection communautaire des

obtentions végétales

1. Les «autres détails» visés à l’article 87, paragraphe 3, du règlement de base, à inscrire au registre des demandes de protection communautaire des obtentions végétales, sont les suivants:

a) la date de publication, lorsque cette publication est un événe­ ment à prendre en considération pour la computation des délais;

b) les objections ainsi que la date à laquelle elles ont été formées, les nom et adresse de l'auteur de l'objection et de son mandataire;

c) les données relatives au droit de priorité (la date de la demande antérieure et l’État dans lequel elle a été présentée);

d) les actions engagées sur la base des revendications mention­ nées à l’article 98, paragraphe 4, et à l’article 99 du règle­ ment de base et relatives au droit à la protection commu­ nautaire des obtentions végétales, ainsi que les décisions passées en force de chose jugée et les décisions mettant fin, par tout autre moyen, à ces actions.

2. Les «autres détails» visés à l’article 87, paragraphe 3, du règlement de base, à inscrire, sur demande, au registre de la protection communautaire des obtentions végétales, sont les suivants:

a) la constitution d’une sûreté réelle ou d’un droit réel portant sur un titre de protection communautaire des obtentions végétales; ou

b) les actions engagées sur la base des revendications mention­ nées à l’article 98, paragraphes 1 et 2, et à l’article 99 du règlement de base et relatives au droit à la protection communautaire des obtentions végétales, ainsi que les déci­ sions passées en force de chose jugée et les décisions mettant fin, par tout autre moyen, à ces actions.

3. Le président de l’Office fixe les modalités d’inscription de ces données et peut décider de l’inscription de détails supplé­ mentaires au registre aux fins de la gestion de l’Office.

Le président de l’Office détermine la forme des registres. Les registres peuvent être conservés sous la forme d’une base de données électronique.

Article 79

Inscription d’un transfert d’une protection communautaire des obtentions végétales

1. Le transfert d’une protection communautaire des obten­ tions végétales est inscrit au registre de la protection commu­ nautaire des obtentions végétales sur présentation soit d’une preuve littérale de l’acte de transfert, soit de documents officiels confirmant le transfert, ou encore d’extraits de cet acte ou de ces documents, propres à établir le transfert. L’Office conserve un exemplaire de ces preuves littérales dans ses dossiers.

Le président de l’Office détermine la forme et les conditions de conservation de ces preuves littérales dans les dossiers de l’Office.

2. L’inscription d’un transfert ne peut être refusée qu’en cas d’inobservation des conditions fixées au paragraphe 1 et à l’article 23 du règlement de base.

3. Les paragraphes 1 et 2 sont applicables à tout transfert de la qualité de titulaire d’une protection communautaire des obtentions végétales pour laquelle une demande a été inscrite au registre des demandes de protection communautaire des obtentions végétales. Toute référence au registre de la protection communautaire des obtentions végétales s’entend alors comme une référence au registre des demandes de protection commu­ nautaire des obtentions végétales.

Article 80

Conditions d’inscription aux registres

Sans préjudice d’autres dispositions du règlement de base ou du présent règlement, toute personne intéressée peut présenter une demande d’inscription aux registres ou de radiation d’une inscription des registres. Cette demande est présentée par écrit et accompagnée de pièces justificatives.

FRL 251/22 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

Article 81

Conditions d’inscription aux registres dans des cas particuliers

1. Lorsqu’une protection communautaire des obtentions végétales demandée ou accordée est concernée par une liquida­ tion judiciaire ou par une procédure comparable, cette situation fait l’objet d’une inscription gratuite au registre de la protection communautaire des obtentions végétales, à la demande de l’autorité nationale compétente. De même, cette inscription est radiée gratuitement à la demande de l’autorité nationale compé­ tente.

2. Le paragraphe 1 s’applique mutatis mutandis aux actions engagées sur la base des revendications mentionnées aux articles 98 et 99 du règlement de base ainsi qu’aux décisions ayant force de chose jugée et aux décisions mettant fin, par tout autre moyen, à ces actions.

3. En cas d’identification de variétés en tant que variétés initiales et variétés essentiellement dérivées, les parties à la procédure peuvent présenter une demande d’inscription conjointe ou individuelle. Si une seule des parties à la procédure présente une demande d’inscription, celle-ci est accompagnée, en lieu et place de la demande de l’autre partie à la procédure, d’une preuve littérale suffisante des actes mentionnés à l’article 87, paragraphe 2, point h), du règlement de base.

4. Les demandes d’inscription de licences d’exploitation contractuelles exclusives ou de constitution de sûretés réelles ou de droits réels portant sur un titre de protection commu­ nautaire des obtentions végétales doivent être accompagnées de preuves littérales suffisantes.

Article 82

Inspection publique des registres

1. Les registres sont ouverts à l’inspection publique dans les locaux de l’Office.

L’accès aux registres et aux documents détenus est autorisé selon les mêmes règles et dans les mêmes conditions que celles qui régissent l’accès aux documents détenus par l’Office selon les termes de l’article 84.

2. L’inspection sur place des registres est gratuite.

La production et la délivrance d’extraits des registres sous toute forme exigeant une opération de traitement ou de manipulation de données autre que la simple reproduction d’un document ou de parties d’un document donnent lieu à la perception d’un paiement.

3. Le président de l’Office peut organiser une inspection publique des registres dans les locaux des agences nationales mandatées ou des services de l’Office désignés à cet effet confor­ mément à l’article 30, paragraphe 4, du règlement de base.

S e c t i o n 2

C o n s e r v a t i o n d e s d o c u m e n t s , i n s p e c t i o n p u b l i q u e d e s d o c u m e n t s e t d e s e s s a i s e n

c u l t u r e

Article 83

Tenue des dossiers

1. Les documents relatifs à une procédure, sous forme d’originaux ou de copies, sont conservés dans des dossiers portant le numéro de la procédure, à l’exception des documents concernant les exclusions ou les récusations de membres de la chambre de recours, ainsi que les membres du personnel de l’Office ou de l’office d’examen concerné, qui sont conservés séparément.

2. L’Office conserve un exemplaire du dossier mentionné au paragraphe 1 (exemplaire du dossier) qui est considéré comme l’exemplaire authentique et complet du dossier. Les offices d’examen peuvent garder un exemplaire des documents relatifs à ces procédures (exemplaire de l’office d’examen), mais déli­ vrent les originaux dont l’Office ne dispose pas.

3. Les documents originaux déposés par les parties à la procédure qui forment la base de tout dossier électronique peuvent être éliminés au terme d’une période déterminée après leur réception par l’Office.

4. Le président de l’Office détermine les détails de la forme des dossiers à conserver, la période pendant laquelle ils doivent être conservés et la période visée au paragraphe 3.

Article 84

Accès aux documents détenus par l’Office

1. Le conseil d’administration arrête les modalités pratiques d’accès aux documents détenus par l’Office, y compris les regis­ tres.

2. Le conseil d’administration décide des catégories de docu­ ments détenus par l’Office qu’il convient de mettre directement à la disposition du public par voie de publication, y compris électronique.

Article 85

Inspection des essais en culture

1. Les demandes d’inspection des essais en culture sont adressées par écrit à l’Office. Avec le consentement de celui-ci, l’office d’examen fait le nécessaire pour permettre l’accès aux parcelles expérimentales.

2. Sans préjudice de l’article 88, paragraphe 3, du règlement de base, les dispositions du présent règlement n’empêchent pas l’ouverture au public des parcelles expérimentales, pour autant que toutes les variétés cultivées soient protégées par un code, que des mesures appropriées visant à empêcher tout vol de matériel soient prises par l’office d’examen responsable et soient approuvées par l’Office et que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour protéger les droits du demandeur ou du titulaire de la protection communautaire des obtentions végétales.

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/23

3. Le président de l’Office peut fixer les modalités des procé­ dures relatives à l’inspection des essais en culture et organiser un contrôle des mesures de sécurité à prendre en vertu du para­ graphe 2.

Article 86

Informations confidentielles

Pour protéger le caractère confidentiel des informations four­ nies, l’Office met gratuitement à la disposition du demandeur de la protection communautaire des obtentions végétales des formulaires qui permettent à ce dernier de demander le traite­ ment confidentiel des données relatives aux composants, visées à l’article 88, paragraphe 3, du règlement de base.

S e c t i o n 3

P u b l i c a t i o n

Article 87

Bulletin officiel

1. Le bulletin qui doit être publié au moins tous les deux mois en vertu de l’article 89 du règlement de base porte le nom de Bulletin officiel de l’Office communautaire des variétés végétales (ci- après «le Bulletin officiel»).

2. Les informations inscrites aux registres conformément à l’article 78, paragraphe 1, points c) et d), et paragraphe 2, ainsi qu’à l’article 79 sont, elles aussi, publiées au Bulletin officiel.

3. Le président de l’Office détermine les modalités de publi­ cation du Bulletin officiel.

Article 88

Publication des demandes de licences d’exploitation à accorder par l’Office et des décisions rendues sur ces

demandes

La date de réception des demandes de licences d’exploitation à accorder par l’Office, la date à laquelle une décision a été rendue sur cette demande, les noms et adresses des parties à la procé­ dure ainsi que le type de décision demandée ou rendue sont publiés au Bulletin officiel. S’il a été décidé d’accorder une licence obligatoire, le contenu de la décision doit également être publié.

Article 89

Publication des recours et des décisions statuant sur ces recours

La date de réception d’un acte de recours, la date à laquelle la décision est rendue sur ce recours, les noms et adresses des parties à la procédure de recours et le type de décision demandée ou rendue sont publiés au Bulletin officiel.

CHAPITRE II

Coopération administrative et judiciaire

Article 90

Communication des informations

1. La communication des informations à échanger en vertu de l’article 90 du règlement de base s’effectue directement entre les autorités mentionnées dans ledit article.

2. L’Office peut communiquer ou recevoir gratuitement les informations visées à l’article 91, paragraphe 1, du règlement de base par l’intermédiaire des offices des variétés compétents des États membres.

3. Le paragraphe 2 s’applique mutatis mutandis à la commu­ nication, par l’office d’examen ou à celui-ci, des informations visées à l’article 91, paragraphe 1, du règlement de base. L’Office reçoit copie de ces communications.

Article 91

Inspection effectuée par des juridictions ou des ministères publics des États membres ou par leur intermédiaire

1. L’inspection des documents mentionnés à l’article 91, paragraphe 1, du règlement de base porte sur des copies des originaux de l’exemplaire du dossier détenu par l’Office, copies que ce dernier émet exclusivement à cet effet.

2. Les juridictions ou les ministères publics des États membres peuvent, dans le cadre des procédures engagées devant eux, mettre les documents transmis par l’Office à la disposition de tiers à des fins d’inspection. Cette inspection s’effectue dans le respect de l’article 88 du règlement de base; elle ne donne lieu à la perception d’aucune taxe par l’Office.

3. Lors de la transmission des documents aux juridictions ou aux ministères publics des États membres, l’Office indique les restrictions auxquelles l’inspection des documents relatifs aux demandes de protection communautaire des obtentions végé­ tales ou aux protections accordées est soumise en vertu de l’article 88 du règlement de base.

Article 92

Procédure en matière de commission rogatoire

1. Chaque État membre désigne une autorité centrale qui se charge de recevoir les commissions rogatoires délivrées par l’Office et de les transmettre à la juridiction ou à l’autorité compétente aux fins de leur exécution.

2. L’Office rédige les commissions rogatoires dans la langue de la juridiction ou de l’autorité compétente ou joint à ces commissions une traduction dans cette langue.

3. Sous réserve des dispositions des paragraphes 4 et 5, la juridiction ou l’autorité compétente applique son propre droit national en ce qui concerne la procédure à suivre pour l’exécu­ tion des commissions rogatoires. Elle utilise notamment les moyens de contrainte appropriés prévus par son droit national.

FRL 251/24 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

4. L’Office est informé de la date et du lieu où il sera procédé à l’instruction ou à toute autre mesure et il en informe les parties à la procédure, les témoins et les experts intéressés.

5. À la demande de l’Office, la juridiction ou l’autorité compétente autorise les membres du personnel de l’Office concernés à assister à cette phase de la procédure et à interroger toute personne faisant une déposition, soit directement, soit par l’intermédiaire de ladite juridiction ou autorité.

6. L’exécution de commissions rogatoires ne donne lieu au paiement d’aucune taxe ni à aucun frais, quelle qu’en soit la nature. Néanmoins, l’État membre dans lequel les commissions rogatoires sont exécutées a le droit d’exiger de l’Office le remboursement des rémunérations payées aux experts et aux interprètes, ainsi que des frais résultant de l’application de la procédure prévue au paragraphe 5.

TITRE VI

DISPOSITIONS FINALES

Article 93

Le règlement (CE) no 1239/95 est abrogé.

Les références faites au règlement abrogé s’entendent comme faites au présent règlement et sont à lire selon le tableau de correspondance figurant à l’annexe III.

Article 94

Entrée en vigueur

Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Fait à Bruxelles, le 17 septembre 2009.

Par la Commission Androulla VASSILIOU

Membre de la Commission

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/25

ANNEXE I

1. L’indemnité payable aux témoins et aux experts en vertu de l’article 62, paragraphe 2, et destinée à couvrir leurs frais de déplacement et de séjour est calculée comme suit:

1.1. Frais de déplacement

Pour l’aller-retour entre le domicile ou le siège et le lieu où la procédure orale ou l’instruction se déroule, le remboursement s’effectue sur les bases suivantes:

a) le coût du transport par chemin de fer en première classe, y compris les suppléments habituels, lorsque la distance totale par l’itinéraire ferroviaire le plus court ne dépasse pas 800 kilomètres;

b) le coût du transport aérien en classe «touriste», lorsque la distance totale par l’itinéraire ferroviaire le plus court dépasse 800 kilomètres ou que l’itinéraire le plus court implique une traversée maritime.

1.2. Les frais de séjour sont assimilés à l’indemnité journalière de mission pour les fonctionnaires, prévue à l’article 13 de l’annexe VII du statut des fonctionnaires des Communautés européennes.

1.3. Lorsqu’un témoin ou un expert est convoqué dans le cadre d’une procédure devant l’Office, il reçoit, en même temps que la convocation, un ordre de mission contenant l’indication détaillée des montants remboursables en vertu des points 1.1 et 1.2, ainsi qu’un formulaire de demande d’avances sur frais. Avant qu’une avance puisse être versée à un témoin ou à un expert, ses droits doivent être certifiés par le membre du personnel de l’Office qui a ordonné la mesure ou, en cas de procédure de recours, par le président de la chambre de recours compétente. Le formulaire de demande doit donc être renvoyé à l’Office en vue de cette certification.

2. L’indemnité payable aux témoins en vertu de l’article 62, paragraphe 3, pour couvrir le manque à gagner qu’ils subissent est calculée comme suit.

2.1. Si un témoin doit s’absenter pour une période inférieure ou égale à douze heures, l’indemnité pour manque à gagner est égale à un soixantième du traitement mensuel de base d’un membre du personnel de l’Office de grade AD 12, premier échelon.

2.2. Si un témoin doit s’absenter pour une période supérieure à douze heures, il a le droit de percevoir une indemnité supplémentaire égale à un soixantième du traitement de base visé au point 2.1 pour chaque nouvelle tranche de douze heures entamée.

3. La rémunération à verser à un expert en vertu de l’article 62, paragraphe 3, est déterminée, cas par cas, compte tenu des propositions présentées par l’expert concerné. L’Office peut décider d’inviter les parties à la procédure à présenter leurs observations sur les montants proposés. La rémunération n’est payable à l’expert que pour autant qu’il produise des documents prouvant qu’il n’est pas un membre du personnel d’un office d’examen.

4. Les paiements aux témoins ou aux experts des indemnités pour manque à gagner ou des rémunérations visés aux points 2 et 3 ne peuvent être effectués qu’à condition que les droits des témoins ou des experts concernés soient certifiés, soit par le membre du personnel de l’Office qui a ordonné la mesure, soit, en cas de procédure de recours, par le président de la chambre de recours compétente.

5. Le paiement au conseiller, à l’avocat ou à tout autre représentant chargé de représenter une partie à la procédure en qualité de mandataire des émoluments prévus à l’article 76, paragraphe 3, et à l'article 76, paragraphe 4, point c), est supporté par l’autre partie à la procédure, sans pouvoir excéder les limites suivantes:

a) dans le cas d’une procédure de recours, sauf pour une mesure d’instruction impliquant l’audition de témoins, l’avis d’experts ou une descente sur les lieux: 500 EUR;

b) dans le cas d’une mesure d’instruction, dans le cadre d’une procédure de recours, impliquant l’audition de témoins, l’avis d’experts ou une descente sur les lieux: 250 EUR;

c) pour une procédure en déchéance ou en annulation de la protection communautaire des obtentions végétales: 250 EUR.

FRL 251/26 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

ANNEXE II

Règlement abrogé avec liste de ses modifications successives

Règlement (CE) no 1239/95 de la Commission (JO L 121 du 1.6.1995, p. 37)

Règlement (CE) no 448/96 de la Commission (JO L 62 du 13.3.1996, p. 3)

Règlement (CE) no 2181/2002 de la Commission (JO L 331 du 7.12.2002, p. 14)

Règlement (CE) no 1002/2005 de la Commission (JO L 170 du 1.7.2005, p. 7)

Règlement (CE) no 355/2008 de la Commission (JO L 110 du 22.4.2008, p. 3)

FR24.9.2009 Journal officiel de l’Union européenne L 251/27

ANNEXE III

Tableau de correspondance

Règlement (CE) no 1239/95 Présent règlement

Articles 1 à 14 Articles 1 à 14

Article 15, paragraphes 1, 2 et 3 Article 15, paragraphes 1, 2 et 3

Article 15, paragraphe 4 —

Article 15, paragraphes 5 et 6 Article 15, paragraphes 5 et 6

Articles 16 à 26 Articles 16 à 26

Article 27, paragraphe 1, du premier au quatrième tiret Article 27, paragraphe 1, points a) à d)

Article 27, paragraphes 2 et 3 Article 27, paragraphes 2 et 3

Article 27, paragraphe 4, du premier au quatrième tiret Article 27, paragraphe 4, points a) à d)

Articles 28 à 40 Articles 28 à 40

Article 41, première phrase Article 41, paragraphe 1

Article 41, paragraphes 1 à 4 Article 41, paragraphes 2 à 5

Articles 42 à 64 Articles 42 à 64

Article 65, paragraphes 2 à 5 Article 65, paragraphes 1 à 4

Articles 66 à 92 Articles 66 à 92

Article 93, paragraphe 1 Article 15, paragraphe 4

Article 93, paragraphes 2 et 3 —

Article 94 —

— Article 93

Article 95 Article 94

Annexe Annexe I

— Annexes II et III

FRL 251/28 Journal officiel de l’Union européenne 24.9.2009

 
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 Reglamento (CE) no 874/2009 de la Comisión, de 17 de septiembre de 2009, por el que se establecen disposiciones de aplicación del Reglamento (CE) no 2100/94 del Consejo en lo relativo al procedimiento ante la Oficina Comunitaria de Variedades Vegetales

REGLAMENTO (CE) No 874/2009 DE LA COMISIÓN

de 17 de septiembre de 2009

por el que se establecen disposiciones de aplicación del Reglamento (CE) no 2100/94 del Consejo en lo relativo al procedimiento ante la Oficina Comunitaria de Variedades Vegetales

(refundición)

LA COMISIÓN DE LAS COMUNIDADES EUROPEAS,

Visto el Tratado constitutivo de la Comunidad Europea,

Visto el Reglamento (CE) no 2100/94 del Consejo, de 27 de julio de 1994, relativo a la protección comunitaria de las ob­ tenciones vegetales (1), y, en particular, su artículo 114,

Considerando lo siguiente:

(1) El Reglamento (CE) no 1239/95 de la Comisión, de 31 de mayo de 1995, por el que se establecen disposiciones de aplicación del Reglamento (CE) no 2100/94 del Consejo en lo relativo al procedimiento ante la Oficina Comuni­ taria de Variedades Vegetales (2), ha sido modificado en diversas ocasiones y de forma sustancial (3). Debiéndose llevar a cabo nuevas modificaciones, conviene, en aras de una mayor claridad, proceder a la refundición de dicho Reglamento.

(2) El Reglamento (CE) no 2100/94 (en lo sucesivo, «el Re­ glamento de base»), establece un nuevo sistema comuni­ tario de protección de las obtenciones vegetales válido para toda la Comunidad.

(3) Este régimen ha de ser aplicado de forma eficaz por la Oficina Comunitaria de Variedades Vegetales («la Ofi­ cina»), la cual contará con la colaboración de las oficinas de examen para el examen técnico de las obtenciones vegetales y con los servicios de los organismos nacionales habilitados a tal efecto o de las delegaciones por ella misma creadas para tal fin. Dadas estas circunstancias, resulta indispensable definir la relación entre la Oficina y sus propias delegaciones, las oficinas de examen y los organismos nacionales.

(4) Procede que la Oficina abone a las oficinas de examen una tasa para la realización de los exámenes técnicos, basada en el reintegro completo de los costes habidos. El Consejo de Administración debería determinar méto­ dos uniformes para calcular los costes.

(5) Las resoluciones de la Oficina pueden ser impugnadas ante su propia sala de recurso. El procedimiento de la sala de recurso ha de ser aprobado. En caso necesario, el

Consejo de Administración puede crear nuevas salas de recurso.

(6) Debe considerarse que los informes sobre los exámenes efectuados bajo la responsabilidad de las autoridades de un Estado miembro o de un tercer país que sea miembro de la Unión internacional para la protección de las ob­ tenciones vegetales constituyen una base suficiente para adoptar una decisión.

(7) Procede permitir la utilización de medios electrónicos para la presentación de solicitudes, oposiciones o recur­ sos y, la transmisión de documentos por parte de la Oficina. Además, la Oficina debe tener la posibilidad de expedir certificados de derechos de protección de las variedades vegetales en formato electrónico. La publica­ ción de la información relativa a los derechos de protec­ ción comunitaria de variedades vegetales también debe poder hacerse a través de medios electrónicos. Por úl­ timo, debe autorizarse el almacenamiento electrónico de los expedientes relativos a los procedimientos.

(8) El Presidente de la Oficina debe estar facultado para de­ terminar las modalidades necesarias para la utilización de medios electrónicos de comunicación o almacenamiento.

(9) Determinadas disposiciones de los artículos 23, 29, 34, 35, 36, 42, 45, 46, 50, 58, 81, 85, 87, 88 y 100 del Reglamento de base establecen explícitamente la necesi­ dad o la posibilidad de adoptar disposiciones para su propia aplicación. Para lograr una mayor claridad, deben adoptarse disposiciones de aplicación de otras normas.

(10) En las normas de inscripción en los registros debe espe­ cificarse el momento en que surte efecto la transmisión de la protección comunitaria de las obtenciones vegetales o del título correspondiente.

(11) Se ha consultado al Consejo de Administración de la Oficina Comunitaria de Variedades Vegetales.

(12) Las medidas previstas en el presente Reglamento se ajus­ tan al dictamen del Comité permanente de obtenciones vegetales.

ES24.9.2009 Diario Oficial de la Unión Europea L 251/3

(1) DO L 227 de 1.9.1994, p. 1. (2) DO L 121 de 1.6.1995, p. 37. (3) Véase el anexo II.

HA ADOPTADO EL PRESENTE REGLAMENTO:

TÍTULO I

PARTES EN EL PROCEDIMIENTO, OFICINA Y OFICINAS DE EXAMEN

CAPÍTULO I

Partes en el procedimiento

Artículo 1

Partes en el procedimiento

1. Podrán ser partes en los procedimientos ante la Oficina Comunitaria de Variedades Vegetales, en lo sucesivo denomi­ nada «la Oficina»:

a) el solicitante de protección comunitaria de una obtención vegetal;

b) el opositor a que alude el artículo 59, apartado 2, del Re­ glamento (CE) no 2100/94, en lo sucesivo denominado «el Reglamento de base»;

c) el titular o los titulares del derecho de protección comuni­ taria de una obtención vegetal, en lo sucesivo denominados «el titular»;

d) toda persona cuya solicitud o petición constituya un requi­ sito previo para la adopción de una resolución por parte de la Oficina.

2. Previa solicitud por escrito, la Oficina podrá autorizar la intervención como parte en el procedimiento de aquellas per­ sonas no mencionadas en el apartado 1 que se hallen directa y personalmente afectadas.

3. Toda persona física o jurídica y todo organismo que, en virtud de las leyes que le sean aplicables, esté dotado de perso­ nalidad jurídica, se considerará persona a efectos de lo dispuesto en los apartados 1 y 2.

Artículo 2

Designación de las partes en el procedimiento

1. Las partes en el procedimiento se designarán por su nom­ bre y dirección.

2. Por nombres de las personas físicas se entenderán sus nombres y apellidos. Los nombres de las personas jurídicas, sociedades o empresas se indicarán mediante su denominación oficial.

3. Las direcciones incluirán todos los datos administrativos pertinentes, incluido el nombre del Estado en que esté domici­ liada la parte en el procedimiento o en el que esté ubicada su sede o establecimiento. Deberá indicarse, de preferencia, una

sola dirección para cada parte en el procedimiento; en caso de que se indiquen varias direcciones, solo se tendrá en cuenta la primera, excepto cuando la parte en el procedimiento intere­ sada designe una de las demás direcciones como dirección de servicio.

El Presidente de la Oficina determinará las modalidades aplica­ bles a las direcciones, incluida toda información pormenorizada relativa a otros medios para la comunicación de datos.

4. Cuando la parte en el procedimiento sea una persona jurídica, deberán indicarse asimismo el nombre y la dirección de la persona física que, en virtud de la normativa nacional pertinente, represente legalmente a dicha parte en el procedi­ miento. A esta persona física se le aplicarán mutatis mutandis las disposiciones del apartado 2.

La Oficina podrá establecer excepciones a las disposiciones del párrafo primero, primera frase.

5. Cuando la Comisión o un Estado miembro sean partes en el procedimiento, designarán un representante para cada uno de los procedimientos en que participen.

Artículo 3

Lenguas de las partes en el procedimiento

1. En tanto la Oficina no adopte una resolución final, la parte en el procedimiento utilizará la lengua oficial de la Unión Europea escogida por ella para redactar el primer documento presentado a la Oficina y firmado para su presentación.

2. Cuando una parte presente un documento, firmado por ella misma, en una lengua oficial de la Unión Europea distinta de aquella cuya utilización exige el apartado 1, se considerará que el documento ha sido recibido cuando la Oficina disponga de una traducción que proporcionarán otros servicios. La Ofi­ cina podrá establecer excepciones a este requisito.

3. Cuando una parte en un procedimiento utilice en los procedimientos orales una lengua que no sea la lengua oficial de la Unión Europea utilizada por el personal competente de la Oficina, otras partes en el procedimiento, o ambos, deberán encargarse de proporcionar servicios de interpretación simultá­ nea a esta lengua. Si no lo hicieren, los procedimientos orales proseguirán en las lenguas utilizadas por el personal competente de la Oficina y las otras partes en el procedimiento.

Artículo 4

Lenguas utilizadas en los procedimientos orales y en la presentación de pruebas

1. Toda parte en el procedimiento, testigo o perito que sea oído en los procedimientos orales para la presentación de prue­ bas podrá expresarse en una de las lenguas oficiales de la Unión Europea.

ESL 251/4 Diario Oficial de la Unión Europea 24.9.2009

2. Si la presentación de pruebas mencionada en el apartado 1 se lleva a cabo a petición de una de las partes en el proce­ dimiento y en el supuesto de que una de las partes en el procedimiento, testigo o perito no pueda expresarse adecuada­ mente en una de las lenguas oficiales de la Unión Europea, solo podrá ser oído si la parte solicitante adopta las disposiciones necesarias para la organización de un servicio de interpretación a la lengua utilizada por todas las partes en el procedimiento o, en su defecto, la utilizada por el personal de la Oficina.

La Oficina podrá establecer excepciones con lo dispuesto en el párrafo primero.

3. Las declaraciones efectuadas por el personal de la Oficina, las partes en el procedimiento, los testigos y los peritos en una de las lenguas oficiales de la Unión Europea durante el proce­ dimiento oral o la presentación de pruebas constarán en actas en la lengua utilizada. Las declaraciones efectuadas en cualquier otra lengua se inscribirán en la lengua utilizada por el personal de la Oficina.

Artículo 5

Traducción de los documentos de las partes en el procedimiento

1. Si una parte en el procedimiento presenta un documento en una lengua que no sea una de las oficiales de la Unión Europea, la Oficina podrá exigir que dicha parte presente una traducción de los documentos recibidos a la lengua que vayan a utilizar dicha parte o el personal competente de la Oficina.

2. Cuando una parte en un procedimiento deba presentar o presente la traducción de un documento, la Oficina podrá exigir la presentación, en un plazo que ella misma determinará, de un certificado que acredite que la traducción se ajusta al texto original.

3. La no presentación de la traducción mencionada en el apartado 1 y del certificado mencionado en el apartado 2 im­ plicará que el documento se considere no recibido.

CAPÍTULO II

La oficina

S e c c i ó n 1

C o m i t é s d e l a O f i c i n a

Artículo 6

Cualificación de los miembros del Comité

1. Los Comités mencionados en el artículo 35, apartado 2, del Reglamento de base se compondrán, a discreción del Presi­ dente de la Oficina, de personal de formación técnica, de for­ mación jurídica o ambas.

2. Se considerará formación técnica una licenciatura en cien­ cias botánicas y agronomía o la experiencia equivalente recono­ cida.

3. Se considerará formación jurídica una licenciatura en De­ recho o la experiencia equivalente reconocida en los campos de la propiedad intelectual o el registro de las obtenciones vegeta­ les.

Artículo 7

Decisiones del Comité

1. Los miembros del Comité adoptarán decisiones conjuntas, de acuerdo con lo establecido en el artículo 35, apartado 2, del Reglamento de base, acerca de las cuestiones siguientes:

— la no suspensión de una resolución de acuerdo con el artículo 67, apartado 2, del Reglamento de base,

— el examen prejudicial previsto en el artículo 70 del Regla­ mento de base,

— la restitutio in integrum establecida en el artículo 80 del Re­ glamento de base, y

— el reparto de los gastos con arreglo al artículo 85, apartado 2, del Reglamento de base y al artículo 75 del presente Reglamento.

2. Las decisiones del Comité se adoptarán por mayoría.

Artículo 8

Competencias de los miembros del Comité

1. Los Comités designarán entre sus miembros un portavoz que actuará en su nombre.

2. Las principales funciones del portavoz serán las siguientes:

a) cumplir las obligaciones previstas en el artículo 25 y super­ visar la entrega de los informes realizados por las oficinas de examen que se contemplan en los artículos 13 y 14;

b) llevar el seguimiento del procedimiento en la Oficina, lo que incluirá la comunicación de toda deficiencia que haya de ser subsanada por una parte en el procedimiento y el estableci­ miento de plazos, y

c) llevar a cabo consultas e intercambio de información con las partes interesadas en el procedimiento.

Artículo 9

Función del Presidente

El Presidente de la Oficina deberá garantizar la coherencia de las decisiones adoptadas bajo su mandato. Deberá además estable­ cer las condiciones para la adopción de resoluciones sobre oposiciones con arreglo al artículo 59 del Reglamento de base y de otras resoluciones en virtud de los artículos 61, 62, 63 o 66 del Reglamento de base.

ES24.9.2009 Diario Oficial de la Unión Europea L 251/5

Artículo 10

Consultas

El personal de la Oficina podrá utilizar de forma gratuita las instalaciones de los organismos nacionales habilitados con arre­ glo al artículo 30, apartado 4, del Reglamento de base y las de las oficinas de examen que se contemplan en los artículos 13 y 14 del presente Reglamento para celebrar de forma periódica consultas con las partes en el procedimiento y terceros.

S e c c i ó n 2

S a l a s d e r e c u r s o

Artículo 11

Salas de recurso

1. Queda establecida una sala de recurso que se pronunciará acerca de los recursos interpuestos en relación con las resolu­ ciones mencionadas en el artículo 67 del Reglamento de base. En caso necesario, el Consejo de Administración, a propuesta de la Oficina, creará nuevas salas de recurso y determinará el re­ parto de las tareas entre las distintas salas.

2. Las salas de recurso se compondrán de miembros de for­ mación jurídica y técnica, aplicándose mutatis mutandis las dis­ posiciones del artículo 6, apartados 2 y 3. El presidente deberá tener una formación jurídica.

3. El presidente de la sala de recurso encargará a uno de sus miembros, que actuará como ponente, la tarea de examinar cada recurso. Esta tarea podrá incluir en algunos casos la realización de diligencias de comprobación.

4. La sala de recurso adoptará sus decisiones por mayoría.

Artículo 12

Registro de la sala de recurso

1. El Presidente de la Oficina establecerá un registro depen­ diente de la sala de recurso del que quedará excluido el personal de la Oficina que haya participado en el procedimiento corres­ pondiente a la resolución objeto de recurso.

2. Los empleados del registro serán responsables de:

— redactar las actas de los procedimientos orales y efectuar las diligencias de comprobación con arreglo al artículo 63 del presente Reglamento,

— repartir los gastos proporcionales con arreglo al artículo 85, apartado 5, del Reglamento de base y el artículo 76 del presente Reglamento, y

— confirmar los acuerdos sobre gastos mencionados en el artículo 77 del presente Reglamento.

CAPÍTULO III

Oficinas de examen

Artículo 13

Habilitación de las oficinas de examen mencionadas en el artículo 55, apartado 1, del Reglamento de base

1. Cuando el Consejo de Administración confiera a la oficina competente de un Estado miembro la responsabilidad del exa­ men técnico, el Presidente de la Oficina deberá notificar la habilitación de tal oficina, en lo sucesivo, «la oficina de examen». La habilitación surtirá efecto el día que lo notifique el Presidente de la Oficina. Esta disposición se aplicará mutatis mutandis a la anulación de la habilitación de la oficina de examen en el supuesto de aplicación del artículo 15, apartado 6, del presente Reglamento.

2. El personal de la oficina de examen que participe en los exámenes técnicos no estará autorizado para utilizar ni divulgar a personas no autorizadas los datos, documentos e información de que tengan conocimiento durante o como resultado de la ejecución del examen técnico. Seguirá vinculado por esta obli­ gación después que concluya el examen técnico en cuestión, abandone el citado servicio o quede anulada la habilitación de la oficina de examen en cuestión.

3. Se aplicarán mutatis mutandis las disposiciones del apartado 2 al material de la variedad que el solicitante ponga a disposi­ ción de la oficina de examen.

4. La Oficina controlará la aplicación de las disposiciones de los apartados 2 y 3 y decidirá acerca de la exclusión o recusa­ ción de miembros del personal de la Oficina, de acuerdo con lo dispuesto en el artículo 81, apartado 2, del Reglamento de base.

Artículo 14

Habilitación de las oficinas de examen mencionadas en el artículo 55, apartado 2, del Reglamento de base

1. Cuando la Oficina decida conferir la responsabilidad de los exámenes técnicos de las variedades a otro organismo, de acuerdo con el artículo 55, apartado 2, del Reglamento de base, deberá presentar una declaración explicativa acerca de la idonei­ dad técnica de dicho organismo como oficina de examen con el fin de que el Consejo de Administración le otorgue su aproba­ ción.

2. Cuando la Oficina decida crear sus propios servicios para el examen técnico de las variedades con arreglo al artículo 55, apartado 2, del Reglamento de base, deberá presentar una de­ claración explicativa acerca de la idoneidad técnica y económica de la creación de tal delegación, indicando el emplazamiento de la misma, con el fin de que el Consejo de Administración otorgue su aprobación.

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3. Cuando el Consejo de Administración apruebe las decla­ raciones explicativas mencionadas en los apartados 1 y 2, el Presidente de la Oficina podrá notificar la habilitación al orga­ nismo mencionado en el apartado 1 o publicar la habilitación de la delegación contemplada en el apartado 2 en el Diario Oficial de la Unión Europea. Dicha habilitación solo podrá anu­ larse con el consentimiento del Consejo de Administración. Se aplicará mutatis mutandis el artículo 13, apartados 2 y 3, al personal del organismo mencionado en el apartado 1 del pre­ sente artículo.

Artículo 15

Procedimiento de habilitación

1. La habilitación de una oficina de examen se efectuará por medio de un acuerdo escrito entre la Oficina y la oficina de examen en el que se estipulará la ejecución del examen técnico de las variedades por parte de la oficina de examen previo pago de la tasa a la que se refiere el artículo 58 del Reglamento de base por parte de la Oficina. Cuando se trate de una de las delegaciones a que alude el artículo 14, apartado 2, del presente Reglamento, la habilitación se efectuará por medio de las dis­ posiciones internas sobre métodos de trabajo de la Oficina.

2. La firma del acuerdo escrito tendrá por efecto que los actos ya realizados por el personal de la oficina de examen o que vayan a serlo en virtud del citado acuerdo se consideren actos de la Oficina en relación con terceros.

3. Cuando la oficina de examen decida recurrir a los servicios de otros organismos técnicamente cualificados, con arreglo a lo establecido en el artículo 56, apartado 3, del Reglamento de base, el nombre de dichos organismos deberá constar en el acuerdo escrito celebrado con la Oficina. El artículo 81, apar­ tado 2, del Reglamento de base y el artículo 13, apartados 2 y 3, del presente Reglamento se aplicarán mutatis mutandis al personal interesado, que se comprometerá por escrito a cumplir el requisito de confidencialidad.

4. La Oficina abonará a la oficina de examen una tasa para la realización de exámenes técnicos, basada en el reintegro com­ pleto de los costes habidos. El Consejo de Administración de­ terminará los métodos uniformes para calcular los costes y los elementos uniformes de los costes, que se aplicarán en todas las oficinas de examen habilitadas.

5. La oficina de examen presentará periódicamente a la Ofi­ cina un desglose de los costes derivados del examen técnico y del mantenimiento de las colecciones de referencia necesarias. En el supuesto previsto en el apartado 3, la oficina de examen deberá presentar a la Oficina un informe especial de auditoría sobre los citados organismos.

6. La anulación de la habilitación de una oficina de examen no surtirá efecto antes de la fecha en que surta efecto la revo­ cación del acuerdo escrito mencionado en el apartado 1.

TÍTULO II

PROCEDIMIENTOS ESPECÍFICOS ANTE LA OFICINA

CAPÍTULO I

Solicitud de protección comunitaria de obtención vegetal

S e c c i ó n 1

A c c i o n e s d e l s o l i c i t a n t e

Artículo 16

Presentación de la solicitud

1. Las solicitudes de protección comunitaria de obtenciones vegetales se presentarán a la Oficina, a los organismos naciona­ les habilitados o a los servicios creados en virtud del artículo 30, apartado 4, del Reglamento de base.

En caso de que la solicitud se presente a la Oficina, podrá hacerse en papel o por medios electrónicos. En caso de que se presente a los organismos nacionales o a los servicios, se hará en papel y por duplicado.

2. La notificación enviada a la Oficina con arreglo al artículo 49, apartado 1, letra b), del Reglamento de base in­ cluirá:

— los datos necesarios para identificar al solicitante y, cuando proceda, a su representante en el procedimiento,

— el nombre del organismo nacional o del servicio en los que se haya presentado la solicitud de protección de obtención vegetal, y

— la denominación provisional de la variedad de que se trate.

3. La Oficina facilitará de forma gratuita los impresos si­ guientes:

a) un impreso de solicitud y un cuestionario técnico para las solicitudes de protección comunitaria de obtención vegetal;

b) un impreso para la presentación de los datos mencionados en el apartado 2, en el que se avisará de las consecuencias de la no comunicación de dichos datos.

4. El solicitante cumplimentará y firmará los impresos a que se refiere el apartado 3. Cuando la solicitud se presente por medios electrónicos, cumplirá lo dispuesto en el artículo 57, apartado 3, párrafo segundo, por lo que se refiere a la firma.

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Artículo 17

Recepción de la solicitud

1. Cuando un organismo nacional habilitado o una delega­ ción establecida con arreglo al artículo 30, apartado 4, del Reglamento de base reciban una solicitud, deberán remitir a la Oficina junto con dicha solicitud, de acuerdo con lo establecido en el artículo 49, apartado 2, del Reglamento de base, el acuse de recibo correspondiente. Este documento indicará por lo me­ nos el número de expediente del organismo nacional o de la delegación, el número de documentos enviados y la fecha de recepción en el organismo nacional o la delegación. El orga­ nismo nacional o delegación enviará al solicitante una copia del acuse de recibo.

2. Cuando la Oficina reciba la solicitud directamente del solicitante o a través de una delegación o de un organismo nacional, sin perjuicio de la aplicación de otras disposiciones pertinentes, deberá marcar los documentos constitutivos de la solicitud con un número de expediente, indicar en ellos la fecha de recepción y enviar acuse de recibo al solicitante. En dicho acuse de recibo deberá constar, por lo menos, el número de expediente adjudicado por la Oficina, el número de documentos recibidos y la fecha de presentación de la solicitud a efectos del artículo 51 del Reglamento de base. Cuando la Oficina haya recibido la solicitud a través del organismo nacional o de una delegación, enviará a estos copia del acuse de recibo.

3. Si la Oficina recibiera la solicitud a través de una delega­ ción o de un organismo nacional más de un mes después de su presentación por parte del solicitante, la fecha de presentación de la solicitud a efectos del artículo 51 del Reglamento de base no podrá ser anterior a la fecha de recepción en la Oficina, excepto si esta puede demostrar, basándose en los documentos correspondientes, que el solicitante presentó la información en las condiciones previstas en el artículo 49, apartado 1, letra b), del Reglamento de base y en el artículo 16, apartado 2, del presente Reglamento.

Artículo 18

Condiciones establecidas en el artículo 50, apartado 1, del Reglamento de base

1. Si la Oficina comprobara que la solicitud no cumple las condiciones establecidas en el artículo 50, apartado 1, del Re­ glamento de base, comunicará al solicitante las deficiencias ob­ servadas y le notificará que únicamente se considerará como fecha de presentación de la solicitud, a efectos del artículo 51 del Reglamento de base, la fecha de recepción de la información completa que subsane dichas deficiencias.

2. Solo se considerará que una solicitud cumple la condición establecida en el artículo 50, apartado 1, letra i), del Reglamento de base cuando se indiquen la fecha y el país respecto a la primera venta o cesión a efectos del artículo 10, apartado 1, del Reglamento de base o, en su defecto, se presente una de­ claración de que tal venta o cesión nunca se ha producido.

3. Solo se considerará que una solicitud cumple la condición establecida en el artículo 50, apartado 1, letra j), del Reglamento de base cuando el solicitante indique, según su leal saber y entender, la fecha y el país de las solicitudes anteriormente

presentadas en relación con la citada variedad, en el caso de que:

— se hayan solicitado derechos de propiedad sobre dicha va­ riedad, y

— se haya solicitado la autorización oficial de la certificación y comercialización de la variedad, cuando dicha autorización oficial incluya una descripción de la variedad,

en un Estado miembro o en un tercer país miembro de la Unión internacional para la protección de las obtenciones ve­ getales.

Artículo 19

Condiciones a que se refiere el artículo 50, apartado 2, del Reglamento de base

1. Si la Oficina comprobara que una solicitud no se ajusta a lo dispuesto en los apartados 2, 3 y 4 del presente artículo o en el artículo 16 del presente Reglamento, aplicará el artículo 17, apartado 2, del presente Reglamento exigiendo no obstante al solicitante que subsane las deficiencias comprobadas en un plazo que ella misma determinará. Cuando las deficiencias no­ tificadas no se subsanen en el plazo establecido, la Oficina denegará inmediatamente la solicitud con arreglo al artículo 61, apartado 1, letra a), del Reglamento de base.

2. La solicitud deberá incluir las precisiones siguientes:

a) la nacionalidad del solicitante, si se tratara de una persona física, y su designación como parte en el procedimiento de acuerdo con el artículo 2 del presente Reglamento y, si el solicitante no fuera el obtentor, el nombre y dirección de este;

b) el nombre en latín del género, la especie o la subespecie a los que pertenezca la variedad, así como su denominación común;

c) las características que, en opinión del solicitante, permiten diferenciar claramente aquella variedad de otras variedades; dichas otras variedades podrán citarse como referencia para la realización de pruebas;

d) el cultivo, el mantenimiento y la propagación de dicha va­ riedad; en este apartado se incluirán informaciones particu­ lares relativas a:

— las características de la variedad y su denominación o, en su defecto, su denominación provisional, así como los datos sobre el cultivo de otra variedad o variedades cuyo material deba utilizarse repetidamente para la producción de la variedad en cuestión, o

— las características modificadas genéticamente, cuando la variedad en cuestión constituya un organismo modifi­ cado genéticamente a efectos del artículo 2, punto 2, de la Directiva 2001/18/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (4);

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(4) DO L 106 de 17.4.2001, p. 1.

e) la región y el país en los que se haya obtenido o descubierto y desarrollado la variedad;

f) la fecha y el país respecto a la primera venta o cesión de los constituyentes de la variedad o del material cosechado de la variedad, con el fin de evaluar la novedad de la variedad con arreglo al artículo 10 del Reglamento de base; en caso de que nunca se haya producido venta o cesión alguna, una declaración que lo certifique;

g) la designación de la autoridad correspondiente y los núme­ ros de expediente de las solicitudes mencionados en el artículo 18, apartado 3, del presente Reglamento;

h) los derechos nacionales de protección de obtenciones vege­ tales existentes o cualquier patente de la variedad de que se trate en la Comunidad.

3. La Oficina podrá solicitar información y documentos adi­ cionales, incluido, si es preciso, un número suficiente de dibujos y fotografías que permita llevar a cabo el examen técnico en un plazo que ella misma determinará.

4. Cuando la variedad en cuestión sea un organismo modi­ ficado genéticamente a efectos del artículo 2, punto 2, de la Directiva 2001/18/CE, la Oficina requerirá al solicitante que le transmita una copia de un certificado escrito de las autoridades responsables que atestigüe que la variedad en cuestión no plan­ tea ningún riesgo para el medio ambiente establecido por un examen técnico realizado de conformidad con los artículos 55 y 56 del Reglamento de base, de acuerdo con los requisitos de esa Directiva.

Artículo 20

Derecho de prioridad

Si el solicitante invoca el derecho de prioridad para una solici­ tud a efectos del artículo 52, apartado 2, del Reglamento de base, que no sea la primera de las que deban indicarse con arreglo al artículo 18, apartado 3, primer guión, del presente Reglamento, la Oficina indicará que la fecha de prioridad solo puede atribuirse a la primera solicitud. Cuando la Oficina haya expedido algún resguardo en el que conste una fecha de pre­ sentación de solicitud que no sea la primera de las que deban indicarse, la fecha de prioridad notificada quedará anulada.

Artículo 21

Derecho de protección comunitaria de obtenciones vegetales durante el procedimiento

1. Cuando la interposición de alguna acción contra un soli­ citante, en relación con una solicitud, de acuerdo con lo esta­ blecido en el artículo 98, apartado 4, del Reglamento de base, se inscriba en el registro de solicitudes de protección comunitaria de obtenciones vegetales, la Oficina podrá suspender el proce­ dimiento de solicitud. La Oficina podrá fijar una fecha para su posterior reanudación.

2. Cuando una decisión firme acerca de las acciones inter­ puestas con arreglo al apartado 1, o su extinción de cualquier otra forma, se inscriban en el registro de solicitudes de protec­ ción comunitaria de obtenciones vegetales, la Oficina reanudará el procedimiento. Podrá reanudarlo antes, pero nunca antes de la fecha que haya fijado con arreglo al apartado 1.

3. Cuando el derecho a la protección comunitaria de una obtención vegetal se transmita a otra persona con efectos para la Oficina, dicha persona podrá tramitar la solicitud del primer solicitante como si fuera propia, siempre que notifique tal circunstancia a la Oficina en el plazo de un mes a partir de la fecha de inscripción de la resolución final en el registro de solicitudes de protección comunitaria de las obtenciones vege­ tales. Las tasas abonadas por el primer solicitante con arreglo al artículo 83 del Reglamento de base se considerarán abonadas por el solicitante posterior.

S e c c i ó n 2

R e a l i z a c i ó n d e l e x a m e n t é c n i c o

Artículo 22

Decisión sobre las directrices para la realización de las pruebas

1. El Consejo de Administración, previa propuesta del Presi­ dente de la Oficina, adoptará una decisión acerca de las direc­ trices para la realización de las pruebas. La fecha de la decisión y las especies a las que afecte se publicarán en el Boletín Oficial de la Oficina Comunitaria de Variedades Vegetales, mencionado en el artículo 87.

2. Si el Consejo de Administración no adoptara ninguna decisión sobre las directrices para la realización de las pruebas, el Presidente de la Oficina podrá adoptar una decisión provisio­ nal. Esta quedará automáticamente anulada el día en que el Consejo de Administración se pronuncie al respecto. El hecho de que la decisión provisional del Presidente de la Oficina pre­ sente divergencias con la del Consejo de Administración no afectará a los exámenes técnicos iniciados antes de la adopción de esta última. El Consejo de Administración podrá establecer excepciones a esta disposición si así lo exigieran las circuns­ tancias.

Artículo 23

Autorización para el Presidente de la Oficina

1. Cuando el Consejo de Administración adopte una decisión sobre las directrices para la realización de pruebas, autorizará al Presidente de la Oficina para insertar datos adicionales sobre las características de una variedad determinada y la expresión de los caracteres.

2. Cuando el Presidente de la Oficina haga uso de la autori­ zación prevista en el apartado 1, se aplicará mutatis mutandis el artículo 22, apartado 2.

Artículo 24

Presentación de información de la Oficina a la oficina de examen

De acuerdo con lo establecido en el artículo 55, apartado 3, del Reglamento de base, la Oficina deberá remitir a la oficina de examen, en relación con la variedad de que se trate, una copia de los documentos siguientes:

a) la solicitud, el cuestionario técnico y los documentos adicio­ nales presentados por el solicitante en los que figuren los datos necesarios para la ejecución del examen técnico;

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b) los impresos cumplimentados por el solicitante con arreglo al artículo 86 del presente Reglamento;

c) los documentos relacionados con las oposiciones fundamen­ tadas en el incumplimiento de las condiciones establecidas en los artículos 7, 8 y 9 del Reglamento de base.

Artículo 25

Cooperación entre la Oficina y la oficina de examen

El personal de la oficina de examen responsable del examen técnico y el portavoz nombrado de acuerdo con el artículo 8, apartado 1, cooperarán en todos los aspectos de la ejecución del examen técnico. La cooperación abarcará al menos los siguien­ tes aspectos:

a) supervisión por el portavoz de la ejecución del examen téc­ nico, incluida la inspección del emplazamiento de las parce­ las de prueba y de los métodos utilizados para las pruebas;

b) sin perjuicio de que la Oficina proceda a otras investigacio­ nes, presentación de información por parte de la oficina de examen acerca de cualquier cesión anterior de la variedad;

c) presentación a la Oficina de los informes intermedios refe­ rentes a cada período de vegetación por parte de la oficina de examen.

Artículo 26

Informe sobre el examen

1. El informe sobre el examen mencionado en el artículo 57 del Reglamento de base deberá ser firmado por el responsable de la oficina de examen e indicar su carácter reservado al uso exclusivo de la Oficina, de acuerdo con lo establecido en el artículo 57, apartado 4, de ese Reglamento.

2. Las disposiciones del apartado 1 se aplicarán mutatis mu­ tandis a todos los informes intermedios que se presenten a la Oficina. La oficina de examen enviará directamente una copia de cada informe intermedio a los solicitantes.

Artículo 27

Otros informes sobre los exámenes

1. La Oficina podrá considerar que los informes sobre los resultados de los exámenes técnicos que se hayan realizado o estén siendo realizados con fines oficiales en un Estado miem­ bro por alguna de las oficinas competentes en la especie de que se trate con arreglo al artículo 55, apartado 1, del Reglamento de base constituyen una base suficiente para adoptar una deci­ sión, siempre y cuando:

a) el material sometido al examen técnico reúna los requisitos cuantitativos y cualitativos que, en su caso, se hayan esta­ blecido con arreglo al artículo 55, apartado 4, del Regla­ mento de base;

b) el examen técnico se haya efectuado de forma compatible con las habilitaciones realizadas por el Consejo de Adminis­ tración con arreglo al artículo 55, apartado 1, del Regla­ mento de base y de acuerdo con las directrices de ensayo vigentes o las instrucciones generales fijadas con arreglo al artículo 56, apartado 2, del Reglamento de base y a los artículos 22 y 23 del presente Reglamento;

c) la Oficina haya tenido la oportunidad de controlar el desa­ rrollo del examen técnico, y

d) en caso de que el informe final no esté disponible inmedia­ tamente, los informes intermedios referentes a cada período de vegetación se presenten a la Oficina antes que el informe sobre el examen.

2. Cuando la Oficina considere que el informe sobre el exa­ men mencionado en el apartado 1 no constituye una base suficiente para la adopción de una decisión, podrá proceder con arreglo a lo establecido en el artículo 55 del Reglamento de base, una vez haya consultado al solicitante y a la oficina de examen competente.

3. La Oficina y las oficinas nacionales de variedades vegetales competentes en los Estados miembros se prestarán asistencia mutua, facilitando a la oficina que lo solicite los informes exis­ tentes sobre el examen de una variedad determinada, con el fin de evaluar los caracteres distintivos, la uniformidad y la estabi­ lidad de la citada variedad. La Oficina o las oficinas competentes de los Estados miembros en materia de obtenciones vegetales percibirán una tasa específica a las oficinas solicitantes, acordada con estas, por el envío de los informes.

4. La Oficina podrá considerar que los informes sobre los resultados de los exámenes técnicos que hayan sido realizados o estén siendo realizados con fines oficiales en un tercer país que sea miembro de la Unión internacional para la protección de las obtenciones vegetales constituyen una base suficiente para la adopción de una decisión, siempre que el examen técnico se ajuste a las condiciones establecidas por un acuerdo por escrito entre la Oficina y la autoridad competente del tercer país. Estas condiciones deberán ser, como mínimo, las siguientes:

a) los requisitos relativos al material indicados en el apartado 1, letra a);

b) que el examen técnico se haya efectuado de conformidad con las directrices de ensayo o las instrucciones generales dictadas en aplicación del artículo 56, apartado 2, del Re­ glamento de base;

c) que la Oficina haya podido evaluar la idoneidad de las ins­ talaciones del tercer país para efectuar un examen técnico de las especies de que se trate y supervisar la realización del examen técnico, y

d) los requisitos relativos a la disponibilidad de los informes, contemplados en el apartado 1, letra d).

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S e c c i ó n 3

D e n o m i n a c i ó n d e l a s v a r i e d a d e s

Artículo 28

Propuesta de denominación de una variedad

Las propuestas de denominación de las variedades serán firma­ das y se presentarán a la Oficina o, si se adjuntan a una soli­ citud de protección comunitaria de obtención vegetal presen­ tada ante el organismo nacional habilitado o ante los servicios creados de acuerdo con el artículo 30, apartado 4, del Regla­ mento de base, se presentarán por duplicado.

La Oficina facilitará de forma gratuita un impreso para las propuestas de denominación de variedades.

Cuando la solicitud se presente por medios electrónicos, cum­ plirá lo dispuesto en el artículo 57, apartado 3, párrafo segundo, del presente Reglamento por lo que se refiere a la firma.

Artículo 29

Examen de las propuestas

1. Cuando la propuesta no se adjunte a una solicitud de protección comunitaria de una obtención vegetal o cuando la denominación propuesta de la variedad no pueda ser aprobada por la Oficina, la Oficina comunicará inmediatamente estas circunstancias al solicitante y le instará a que presente una propuesta o una nueva propuesta, indicándole las consecuencias que se derivarían de su no actuación.

2. Cuando la Oficina, al recibir los resultados del examen técnico con arreglo al artículo 57, apartado 1, del Reglamento de base, comprobare que el solicitante no ha presentado nin­ guna propuesta de denominación de variedad adecuada, dene­ gará inmediatamente la solicitud de protección comunitaria de obtención vegetal de acuerdo con el artículo 61, apartado 1, letra c), de ese Reglamento.

Artículo 30

Directrices para la denominación de variedades

El Consejo de Administración adoptará criterios uniformes y definitivos a fin de determinar los impedimentos para la deno­ minación genérica de una variedad de acuerdo con el artículo 63, apartados 3 y 4, del Reglamento de base.

CAPÍTULO II

Oposición

Artículo 31

Presentación de la oposición

1. En las oposiciones a las que se hace referencia en el artículo 59 del Reglamento de base se hará constar:

a) el nombre del solicitante y el número de expediente de la solicitud contra la que se presenta la oposición;

b) el nombramiento del opositor como parte en los procedi­ mientos a que se hace referencia en el artículo 2 del presente Reglamento;

c) si el opositor nombrara un representante en el procedi­ miento, su nombre y su dirección;

d) una declaración en la que se exponga el principio en el que se funda la oposición de los datos que figuran en el artículo 59, apartado 3, del Reglamento de base, así como los hechos, pruebas y argumentos presentados en apoyo de la oposición.

2. Si se presentaran varias oposiciones contra la misma so­ licitud comunitaria de variedad vegetal, la Oficina podrá tratarlas en un solo procedimiento.

Artículo 32

Rechazo de la oposición

1. Si la Oficina comprobare que la oposición no cumple lo dispuesto en el artículo 59, apartados 1 y 3, del Reglamento de base o en el artículo 31, apartado 1, letra d), o no identifica suficientemente la solicitud contra la que se presenta la oposi­ ción, rechazará la oposición por inadmisible, a menos que las deficiencias de identificación se palien dentro del plazo que fije la Oficina.

2. Si la Oficina comprobare que la oposición no cumple las demás disposiciones del Reglamento de base o del presente Reglamento, rechazará la oposición por considerarla inadmisi­ ble, a menos que dichas deficiencias se palien antes de la expi­ ración de los plazos de oposición.

CAPÍTULO III

Mantenimiento de la protección comunitaria de obtención vegetal

Artículo 33

Obligaciones del titular con arreglo al artículo 64, apartado 3, del Reglamento de base

1. El titular estará obligado a permitir la inspección del ma­ terial de la variedad de que se trate y el emplazamiento en el que se mantiene la identidad de la variedad, con objeto de facilitar la información necesaria para determinar la permanen­ cia inalterada de la variedad con arreglo al artículo 64, apartado 3, del Reglamento de base.

2. El titular estará obligado a llevar un registro escrito para permitir la verificación de las medidas adecuadas a las que se refiere el artículo 64, apartado 3, del Reglamento de base.

Artículo 34

Verificación técnica de la variedad protegida

Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 87, apartado 4, del Reglamento de base, se llevará a cabo una verificación técnica de la variedad protegida con arreglo a las directrices aplicadas cuando se concedió a dicha variedad el derecho comunitario de obtención vegetal. Los artículos 22 y 24 a 27 del presente Reglamento se aplicarán mutatis mutandis a la Oficina, la oficina de examen y al titular.

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Artículo 35

Otros materiales utilizados para la verificación técnica

Si el titular hubiera presentado material de la variedad, con arreglo al artículo 64, apartado 3, del Reglamento de base, la oficina de examen, previa autorización de la Oficina, podrá verificar el material presentado mediante un control de otro material que se haya tomado en explotaciones en las que el titular, o un tercero con su consentimiento, produzca material, o se haya tomado una muestra de material comercializado por el titular o un tercero con su consentimiento o haya sido to­ mado por organismos oficiales de un Estado miembro de acuerdo con sus competencias.

Artículo 36

Modificaciones de las denominaciones de las variedades

1. Si la denominación de una variedad debiera modificarse con arreglo al artículo 66 del Reglamento de base, la Oficina comunicará los motivos de dicha modificación al titular, esta­ blecerá un plazo dentro del cual el titular deberá presentar una propuesta adecuada de denominación de variedad modificada e indicará que, en caso de que dicha modificación no sea presen­ tada, la protección comunitaria de obtención vegetal podrá anu­ larse con arreglo al artículo 21 del Reglamento de base.

2. Si la Oficina no pudiera aprobar la propuesta de denomi­ nación de variedad modificada, lo comunicará inmediatamente al titular, fijará un nuevo plazo dentro del cual el titular deberá presentar una propuesta adecuada e indicará que, en caso de que no lo hiciera, la protección comunitaria de obtención ve­ getal podrá anularse con arreglo al artículo 21 del Reglamento de base.

3. Los artículos 31 y 32 del presente Reglamento se aplica­ rán mutatis mutandis a toda oposición presentada con arreglo al artículo 66, apartado 3, del Reglamento de base.

4. Cuando la propuesta de modificación de la denominación de una variedad se presente por medios electrónicos, cumplirá con lo dispuesto en el artículo 57, apartado 3, párrafo segundo, por lo que se refiere a la firma.

CAPÍTULO IV

Licencias comunitarias concedidas por la Oficina

S e c c i ó n 1

L i c e n c i a s o b l i g a t o r i a s c o n a r r e g l o a l a r t í c u l o 2 9 d e l R e g l a m e n t o d e b a s e

Artículo 37

Solicitud de licencia obligatoria

1. La solicitud de licencia obligatoria con arreglo al artículo 29, apartados 1, 2 y 5, del Reglamento de base incluirá:

a) la designación del solicitante y el titular opositor de la va­ riedad de que se trate como partes del procedimiento;

b) la denominación de la variedad y la especie vegetal de la variedad o variedades de que se trate;

c) una propuesta de las prácticas cubiertas por la licencia obli­ gatoria;

d) una declaración en la que se exponga el interés público de que se trate, que incluya datos sobre los hechos, pruebas y argumentos presentados en apoyo del interés público ale­ gado;

e) en caso de que la solicitud se realice en el marco del artículo 29, apartado 2, del Reglamento de base, una pro­ puesta de la categoría de personas a las que se concederá la licencia obligatoria que indique, en su caso, los requisitos específicos que deba cumplir dicha categoría de personas;

f) una propuesta de retribución justa y la base para su cálculo.

2. La solicitud de licencia obligatoria contemplada en el artículo 29, apartado 5 bis, del Reglamento de base incluirá:

a) la designación del solicitante titular de un derecho de patente y del titular opositor de la variedad de que se trate como partes del procedimiento;

b) la denominación de la variedad y la especie vegetal de la variedad o variedades de que se trate;

c) una copia certificada del certificado de patente en el que figure el número y las reivindicaciones de la patente de una invención biotecnológica, así como la autoridad respon­ sable de la concesión de la patente;

d) una propuesta de las prácticas cubiertas por la licencia obli­ gatoria;

e) una propuesta de retribución justa y la base para su cálculo;

f) una declaración en la que se exponga por qué la invención biotecnológica constituye un avance técnico significativo de considerable importancia económica en relación con la va­ riedad protegida, que incluya datos sobre los hechos, pruebas y argumentos en apoyo de la reivindicación;

g) una propuesta relativa al ámbito de aplicación territorial de la licencia, que no debe exceder del ámbito de aplicación territorial de la patente a que se hace referencia en la letra c).

3. La solicitud de la licencia por dependencia contemplada en el artículo 29, apartado 5 bis, párrafo segundo, del Reglamento de base incluirá:

a) la designación del solicitante titular de un derecho de patente y del titular opositor de la variedad de que se trate como partes del procedimiento;

ESL 251/12 Diario Oficial de la Unión Europea 24.9.2009

b) la denominación de la variedad y la especie vegetal de la variedad o variedades de que se trate;

c) una copia certificada del certificado de patente en el que figure el número y las reivindicaciones de la patente de una invención biotecnológica, así como la autoridad respon­ sable de la concesión de la patente;

d) un documento oficial en el que conste que se ha concedido al titular del derecho de obtención vegetal una licencia obli­ gatoria para una invención biotecnológica patentada;

e) una propuesta de las prácticas cubiertas por la licencia por dependencia;

f) una propuesta de retribución justa y la base para su cálculo;

g) una propuesta relativa al ámbito de aplicación territorial de la licencia por dependencia, que no debe exceder del ámbito de aplicación territorial de la patente a que se hace referencia en la letra c).

4. La solicitud de una licencia obligatoria irá acompañada de documentos que demuestren que el solicitante ha tratado, in­ fructuosamente, de obtener una licencia contractual del titular del derecho de obtención vegetal. Si la Comisión o un Estado miembro solicitan una licencia obligatoria con arreglo al artículo 29, apartado 2, del Reglamento de base, la Oficina podrá dispensarles del cumplimiento de esta condición en caso de fuerza mayor.

5. Una solicitud de licencia contractual se considerará infruc­ tuosa en el sentido del apartado 4 si:

a) el titular opositor no ha dado una respuesta definitiva al solicitante en un plazo razonable;

b) el titular opositor ha denegado la concesión de una licencia contractual a la persona solicitante, o

c) el titular opositor ha ofrecido a la persona solicitante una licencia imponiéndole condiciones esenciales claramente irra­ zonables, incluidas las relativas a los derechos que deban pagarse, o condiciones que, en su conjunto, sean claramente irrazonables.

Artículo 38

Examen de la solicitud de licencia obligatoria

1. En principio, el procedimiento oral y la presentación de pruebas se llevarán a cabo en una misma vista.

2. Solo se admitirán solicitudes de vistas posteriores cuando se basen en circunstancias que hayan variado durante la vista o después de ella.

3. Antes de tomar una decisión, la Oficina invitará a las partes implicadas a llegar a un acuerdo amistoso sobre la licen­

cia contractual. Si procede, la Oficina propondrá dicho acuerdo amistoso.

Artículo 39

Titularidad de la protección comunitaria de obtención vegetal durante el procedimiento

1. Si la interposición de alguna acción contra el titular en relación con una reivindicación prevista en el artículo 98, apar­ tado 1, del Reglamento de base se inscribe en el registro de la protección comunitaria de obtenciones vegetales, la Oficina po­ drá suspender el procedimiento de concesión de una licencia obligatoria. No lo reanudará hasta que se haya inscrito en dicho registro la sentencia final o cualquier otro tipo de conclusión de la acción.

2. En caso de que se transmita una protección comunitaria de obtención vegetal con efectos para la Oficina, el nuevo titular se incorporará al procedimiento como parte del mismo, a peti­ ción del solicitante, si este ha solicitado sin éxito del nuevo titular la concesión de una licencia en un plazo de dos meses a partir de la recepción de la comunicación de la Oficina en la que se indique que el nombre del nuevo titular se ha inscrito en el registro de protección comunitaria de obtenciones vegetales. La petición del solicitante irá acompañada de suficientes pruebas documentales de su intento infructuoso y, si procede, de las acciones llevadas a cabo por el nuevo titular.

3. En caso de que se presente una solicitud del tipo mencio­ nado en el artículo 29, apartado 2, del Reglamento de base, el nuevo titular se incorporará al procedimiento como parte del mismo. No será aplicable lo dispuesto en el apartado 1 del presente artículo.

Artículo 40

Contenido de la resolución sobre la solicitud

La resolución escrita estará firmada por el Presidente de la Oficina. La resolución contendrá:

a) la declaración de que la resolución ha sido dictada por la Oficina;

b) la fecha en la que se dictó;

c) los nombres de los miembros del comité que hayan tomado parte en el procedimiento;

d) los nombres de las partes del procedimiento y de sus repre­ sentantes en el mismo;

e) la referencia al dictamen del Consejo de Administración;

f) una exposición de las cuestiones que deban decidirse;

g) una exposición sumaria de los hechos;

h) los motivos en los que se basa la resolución;

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i) la parte dispositiva de la Oficina; en caso necesario, la reso­ lución incluirá las medidas estipuladas cubiertas por la licen­ cia obligatoria, las condiciones específicas correspondientes y la categoría de personas autorizadas, incluidos, si procede, los requisitos específicos aplicables a dicha categoría.

Artículo 41

Concesión de una licencia obligatoria

1. La resolución por la que se conceda una licencia obliga­ toria con arreglo al artículo 29, apartados 1, 2 y 5, del Regla­ mento de base incluirá una declaración en la que se exponga el interés público de que se trate.

2. En particular, podrán considerarse de interés público los siguientes motivos:

a) la protección de la vida o la salud humana, animal o vegetal;

b) la necesidad de proporcionar al mercado un material que presente características específicas;

c) la necesidad de mantener el incentivo para continuar bus­ cando variedades mejoradas.

3. La resolución por la que se conceda una licencia obliga­ toria con arreglo al artículo 29, apartado 5 bis, del Reglamento de base incluirá una declaración en la que se expongan las razones por las que la invención constituye un avance técnico significativo de considerable importancia económica. En parti­ cular, podrán considerarse razones por las que la invención constituye un avance técnico significativo de considerable im­ portancia económica en relación con la variedad vegetal prote­ gida los siguientes motivos:

a) la mejora de las técnicas de cultivo;

b) la mejora del medio ambiente;

c) la mejora de las técnicas para facilitar el uso de la biodiver­ sidad genética;

d) la mejora de la calidad;

e) la mejora del rendimiento;

f) la mejora de la resistencia;

g) la mejora de la adaptación a condiciones climatológicas o medioambientales específicas.

4. La licencia obligatoria no será exclusiva.

5. La licencia obligatoria no podrá transmitirse más que con­ juntamente con la parte de una empresa que haga uso de ella o, en el caso a que se refiere el artículo 29, apartado 5, del

Reglamento de base, junto con la titularidad de los derechos relativos a una variedad esencialmente derivada.

Artículo 42

Condiciones que ha de cumplir la persona a la que se conceda una licencia obligatoria

1. Sin perjuicio de las demás condiciones recogidas en el artículo 29, apartado 3, del Reglamento de base, la persona a la que se conceda la licencia obligatoria deberá disponer de las capacidades técnica y financiera adecuadas para hacer uso de dicha licencia obligatoria.

2. El cumplimiento de las condiciones inherentes a la licencia obligatoria y establecidas en la resolución sobre esta se consi­ derará como circunstancia en el sentido del artículo 29, apar­ tado 4, del Reglamento de base.

3. La Oficina velará por que la persona a la que se conceda una licencia obligatoria no pueda iniciar un procedimiento ju­ dicial por infracción de una protección comunitaria de obten­ ción vegetal a menos que el titular se haya negado o haya omitido hacerlo en un plazo de dos meses a partir del mo­ mento en que se le pidió que lo hiciera.

Artículo 43

Categoría de personas que cumplen los requisitos específicos con arreglo al artículo 29, apartado 2, del

Reglamento de base

1. Toda persona que tenga intención de utilizar una licencia obligatoria y entre en la categoría de personas que reúnen los requisitos específicos contemplados en el artículo 29, apartado 2, del Reglamento de base declarará su intención a la Oficina y al titular mediante carta certificada con acuse de recibo. En esta declaración se incluirán:

a) el nombre y la dirección de dicha persona según las condi­ ciones fijadas para las partes del procedimiento conforme a lo dispuesto en el artículo 2 del presente Reglamento;

b) una exposición de los hechos que dan cumplimiento a los requisitos específicos;

c) una exposición de los actos que se tenga intención de rea­ lizar, y

d) una garantía de que la persona dispone de los recursos financieros adecuados, así como información sobre su capa­ cidad técnica para hacer uso de la licencia obligatoria.

2. Previa solicitud, la Oficina inscribirá a una persona en el registro de protección comunitaria de obtenciones vegetales cuando dicha persona cumpla las condiciones derivadas de la declaración a que se hace referencia en el apartado 1. Dicha persona no estará autorizada para hacer uso de la licencia obli­ gatoria antes de su registro, que será comunicado a la persona y al titular.

ESL 251/14 Diario Oficial de la Unión Europea 24.9.2009

3. El artículo 42, apartado 3, se aplicará mutatis mutandis a toda persona inscrita en el registro de protección comunitaria de obtenciones vegetales con arreglo al apartado 2 del presente artículo. Toda sentencia, o cualquier otro tipo de conclusión de la actuación jurídica con respecto a la infracción, se aplicará a las demás personas inscritas o que vayan a inscribirse.

4. La inscripción en el registro señalada en el apartado 2 podrá suprimirse, basándose solo en que los requisitos especí­ ficos establecidos en la resolución sobre la concesión de una licencia obligatoria o la capacidad técnica y financiera determi­ nada de acuerdo con el apartado 2 han sufrido cambios una vez transcurrido más de un año desde la concesión de la licencia obligatoria y dentro de cualquier límite temporal previsto en la concesión. La supresión de la inscripción en el registro se co­ municará a la persona inscrita y al titular.

S e c c i ó n 2

D e r e c h o s d e e x p l o t a c i ó n c o n a r r e g l o a l a r t í c u l o 1 0 0 , a p a r t a d o 2 , d e l R e g l a m e n t o

d e b a s e

Artículo 44

Derechos de explotación con arreglo al artículo 100, apartado 2, del Reglamento de base

1. Se podrá presentar una solicitud de explotación contrac­ tual no exclusiva a fin de obtener el derecho de un nuevo titular, con arreglo a lo dispuesto en el artículo 100, apartado 2, del Reglamento de base, en un plazo de dos meses si se trata del titular anterior, o en un plazo de cuatro meses si se trata de una persona que ya ha disfrutado del derecho de explotación, contándose ambos plazos a partir de la recepción de la comu­ nicación de la Oficina en la que se indique que el nombre del nuevo titular se ha inscrito en el registro de protección comu­ nitaria de obtenciones vegetales.

2. La solicitud de un derecho de explotación con arreglo al artículo 100, apartado 2, del Reglamento de base deberá ir acompañada de documentos que apoyen la solicitud a que se hace referencia en el apartado 1 del presente artículo y que fue rechazada. Se aplicarán mutatis mutandis las disposiciones del artículo 37, apartado 1, letras a), b) y c), del artículo 37, apar­ tado 5, del artículo 38, del artículo 39, apartado 3, del artículo 40 a excepción de la letra f), del artículo 41, apartados 3 y 4, y del artículo 42 del presente Reglamento.

TÍTULO III

PROCEDIMIENTO ANTE LA SALA DE RECURSO

Artículo 45

Contenido de la notificación de recurso

En la notificación de recurso se hará constar:

a) la designación del recurrente como parte del procedimiento de recurso con arreglo al artículo 2;

b) el número de expediente de la resolución que se recurre y una declaración en la que se especifique si se solicita la modificación o la anulación de la resolución.

Artículo 46

Recepción de la notificación de recurso

Cuando la Oficina reciba una notificación de recurso, le asignará un número de expediente de recurso y la fecha de recepción en la Oficina; asimismo, indicará al recurrente el plazo con el que cuenta para justificar el recurso; no se podrá aducir ningún derecho por omisión de dicha advertencia.

Artículo 47

Intervención como parte en el recurso

1. La Oficina transmitirá inmediatamente a las partes del recurso que hayan participado en el procedimiento ante la Ofi­ cina, una copia de la notificación del recurso en la que se indique el número de expediente y la fecha de su recepción.

2. Las partes del procedimiento a que se hace referencia en el apartado 1 podrán intervenir como partes en el recurso en un plazo de dos meses a partir de la transmisión de la copia de la notificación de recurso.

Artículo 48

Función de la Oficina

1. El servicio de la Oficina a que se hace referencia en el artículo 70, apartado 1, del Reglamento de base y el presidente de la sala de recurso tomarán toda las medidas preparatorias pertinentes para que la sala de recurso examine el caso inme­ diatamente después de su remisión; antes de la remisión del caso, el presidente elegirá a los otros dos miembros con arreglo a lo dispuesto en el artículo 46, apartado 2, del Reglamento de base y nombrará un ponente.

2. Antes de la remisión del caso, el servicio de la Oficina mencionado en el artículo 70, apartado 1, del Reglamento de base transmitirá inmediatamente una copia de los documentos recibidos por una parte del recurso a las demás partes del recurso.

3. El Presidente de la Oficina se encargará de que se publique la información a que se hace referencia en el artículo 89 antes de la remisión del caso.

Artículo 49

Rechazo del recurso por improcedente

1. Si el recurso no cumpliera lo dispuesto en el Reglamento de base, en particular sus artículos 67, 68 y 69, o en el presente Reglamento, en particular su artículo 45, la sala de recurso se encargará de comunicarlo al recurrente y le instará a subsanar las deficiencias observadas, si ello fuera posible, en el plazo que fije la sala. Si el recurso no se corrigiera en dicho plazo, la sala de recurso podrá rechazarlo por improcedente.

2. Si se interpusiera un recurso contra una resolución de la Oficina contra la cual se presente a su vez un recurso directo a efectos del artículo 74 del Reglamento de base, la sala de re­ curso interpondrá dicho recurso en concepto de recurso directo

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ante el Tribunal de Justicia de las Comunidades Europeas, con el consentimiento del recurrente; si el recurrente no diera su con­ sentimiento, la Oficina rechazará el recurso como improcedente. En caso de que se interponga un recurso ante el Tribunal de Justicia, se considerará que dicho recurso se presentó ante el Tribunal de Justicia el día de recepción del mismo en la Oficina con arreglo a lo dispuesto en el artículo 46 del presente Re­ glamento.

Artículo 50

Procedimiento oral

1. Tras la remisión del caso, el presidente de la sala de recurso convocará sin demora a las partes del mismo a un procedimiento oral con arreglo a lo dispuesto en el artículo 77 del Reglamento de base, y les recordará el contenido del artículo 59, apartado 2, del presente Reglamento.

2. El procedimiento oral y la instrucción se celebrarán, en principio, en una misma vista.

3. Solo se admitirá la solicitud de una vista posterior, cuando dicha solicitud se base en circunstancias que hayan variado durante la vista oral o después de ella.

Artículo 51

Examen de los recursos

Salvo disposición en contrario, las disposiciones relativas al procedimiento ante la Oficina se aplicarán mutatis mutandis a los recursos, y se entenderá que las partes en el procedimiento son partes en el recurso.

Artículo 52

Resolución de recursos

1. En un plazo de tres meses a partir de la conclusión del procedimiento oral, la resolución del recurso se remitirá por escrito a las partes en el mismo, por cualquiera de los medios previstos en el artículo 64, apartado 3.

2. La resolución escrita deberá ir firmada por el presidente de la sala de recurso y por el ponente nombrado con arreglo al artículo 48, apartado 1. La resolución contendrá:

a) la indicación de que ha sido dictada por la sala de recurso;

b) la fecha en la que se dictó;

c) los nombres del presidente y de los restantes miembros de la sala de recurso que hayan participado en el procedimiento de recurso;

d) los nombres de las partes en el recurso y de sus represen­ tantes;

e) una exposición de las cuestiones que deban decidirse;

f) una exposición sumaria de los hechos;

g) los motivos en los que se basa la resolución;

h) la parte dispositiva, incluida, si fuere necesario, la resolución relativa al reparto de las costas o al reembolso de los hono­ rarios.

3. La resolución escrita de la sala de recurso deberá ir acom­ pañada de una indicación de la posibilidad de llevar a cabo un recurso de segunda instancia, en la que figure el plazo disponi­ ble para la presentación del mismo. Las partes no podrán aducir ningún derecho por omisión de dicha advertencia.

TÍTULO IV

DISPOSICIONES GENERALES RELATIVAS AL PROCEDIMIENTO

CAPÍTULO I

Resoluciones, comunicaciones y documentos

Artículo 53

Resoluciones

1. Toda resolución de la Oficina deberá indicar el nombre del agente de la Oficina en el que el Presidente de la misma haya delegado poderes con arreglo al artículo 35 del Reglamento de base e ir firmada por dicho agente.

2. En caso de que se lleve a cabo un procedimiento oral ante la Oficina, las resoluciones podrán pronunciarse oralmente. Pos­ teriormente, las resoluciones se notificarán por escrito a las partes en el procedimiento de conformidad con lo dispuesto en el artículo 64.

3. Las resoluciones de la Oficina contra las que quepa re­ curso o recurso directo, contemplados en los artículos 67 y 74 del Reglamento de base, irán acompañadas de una advertencia escrita sobre la posibilidad de recurrirlas o de interponer recurso directo. En dicha advertencia se fijará el plazo para la interpo­ sición de recurso o recurso directo. Las partes no podrán aducir ningún derecho por omisión de dicha advertencia.

4. En las resoluciones de la Oficina se deberán corregir los errores lingüísticos, los errores de transcripción y los errores evidentes.

Artículo 54

Certificado de protección comunitaria de obtención vegetal

1. Cuando la Oficina conceda una protección comunitaria de obtención vegetal, expedirá, junto con la resolución correspon­ diente, un certificado de protección comunitaria de obtención vegetal en calidad de prueba de la concesión.

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2. La Oficina expedirá el certificado de protección comuni­ taria de obtención vegetal en los idiomas oficiales de la Unión Europea que solicite el titular.

3. A petición de la persona habilitada, la Oficina expedirá una copia del certificado original si estableciera que el original se ha perdido o ha sido destruido.

Artículo 55

Comunicaciones

Salvo disposición en contrario, toda comunicación de la Oficina o de la oficina de examen deberá indicar al menos el nombre del agente competente de la misma.

Artículo 56

Derecho a ser oído

1. Si la Oficina observase que no puede pronunciar su reso­ lución por la forma en la que se le ha solicitado, comunicará las deficiencias observadas a la parte del procedimiento afectada y le proporcionará la oportunidad de subsanar dichas deficiencias en el plazo que la Oficina establezca. Si las deficiencias obser­ vadas y comunicadas no fueran subsanadas dentro de plazo, la Oficina dictará su resolución.

2. Si la Oficina recibiera observaciones transmitidas por una parte en el procedimiento, comunicará dichas observaciones a las demás partes y les dará la oportunidad, si lo considerara necesario, de responder dentro del plazo que la Oficina esta­ blezca. Si no recibiera respuesta alguna dentro de dicho plazo, la Oficina no tendrá en consideración ningún documento reci­ bido posteriormente.

Artículo 57

Documentos presentados por las partes en el procedimiento

1. Las partes en el procedimiento presentarán los documen­ tos por correo, en mano o por medios electrónicos.

El Presidente de la Oficina determinará las modalidades de dicha transmisión electrónica.

2. Se considerará que la fecha de recepción de un documento presentado por las partes en el procedimiento es la fecha en la que el documento se recibe de hecho en los locales de la Oficina o, en el caso de que el documento se presente por vía elec­ trónica, cuando el documento se reciba electrónicamente en la Oficina.

3. A excepción de los anexos, los documentos presentados por las partes en el procedimiento deberán ir firmados por ellas mismas o por sus representantes en el mismo.

Cuando un documento se presente a la Oficina por medios electrónicos, deberá incluir una firma electrónica.

4. Si un documento no ha sido debidamente firmado, si el documento recibido está incompleto o es ilegible, o si la Oficina tiene dudas en cuanto a su exactitud, la Oficina informará de ello al remitente y le solicitará que presente el original del documento firmado con arreglo a lo dispuesto en el apartado 3 o que le remita una copia del original, en el plazo de un mes.

Cuando la solicitud se atienda en el plazo establecido, se con­ siderará que la fecha de recepción del documento firmado o de la copia es la fecha de recepción del primer documento. Cuando el documento no se presente en el plazo establecido, se consi­ derará que no se ha recibido.

5. Los documentos que deban ser comunicados a las demás partes en el procedimiento o a la oficina de examen de que se trate, o que se refieran a dos o más solicitudes de protección comunitaria de obtención vegetal o de licencia de explotación se presentarán en un número suficiente de copias. Las copias que falten se proporcionarán con cargo a la parte en el procedi­ miento de que se trate.

El párrafo primero no se aplicará a los documentos presentados por vía electrónica.

Artículo 58

Pruebas documentales

1. Podrán presentarse copias no compulsadas de las pruebas de decisiones o resoluciones finales distintas de las de la Oficina, o de cualquier otro documento que deban remitir las partes en el procedimiento.

2. Cuando la Oficina tenga dudas acerca de la autenticidad de las pruebas a que se refiere el apartado 1, podrá solicitar la presentación del original o de una copia compulsada del mismo.

CAPÍTULO II

Procedimiento oral e instrucción

Artículo 59

Citación a procedimiento oral

1. En el procedimiento oral contemplado en el artículo 77 del Reglamento de base se citará a las partes a comparecer bajo el apercibimiento de lo dispuesto en el apartado 2. La citación se enviará por lo menos con un mes de antelación, salvo en el caso de que las partes y la Oficina acepten un plazo más breve.

2. Si una de las partes en el procedimiento debidamente citada a procedimiento oral no compareciera ante la Oficina, el procedimiento podrá proseguir en su ausencia.

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Artículo 60

Instrucción por la Oficina

1. Cuando la Oficina considere necesario oír a las partes en el procedimiento, a los testigos o a los peritos, o proceder a realizar diligencias de comprobación, adoptará una decisión a estos efectos con indicación de los medios de instrucción de los que se proponga valerse, los hechos pertinentes que hayan de ser probados y la fecha, hora y lugar de la vista o inspección. Si la audición de testigos o peritos hubiera sido solicitada por una de las partes en el procedimiento, la decisión de la Oficina señalará el plazo dentro del cual la parte solicitante deberá poner en conocimiento de esta Oficina los nombres y direccio­ nes de los testigos y peritos que desea sean oídos.

2. Para la citación de las partes en el procedimiento, de los testigos o de los peritos, se les enviará una convocatoria con un mínimo de un mes de antelación, a menos que los interesados y la Oficina acuerden un plazo más breve. En la citación deberá figurar:

a) un extracto de la decisión mencionada en el apartado 1, en el que se indique específicamente la fecha, hora y lugar en que se vaya a proceder a la investigación ordenada, así como los hechos sobre los que vayan a ser oídas las partes en el procedimiento, los testigos y los peritos;

b) la designación de las partes en el procedimiento y la indica­ ción de los derechos que los testigos y los peritos puedan alegar con arreglo a lo dispuesto en el artículo 62, apartados 2, 3 y 4;

c) una indicación según la cual cualquiera de las partes en el procedimiento, de los testigos o de los peritos, podrá solici­ tar ser oído por un órgano judicial u otra autoridad compe­ tente del Estado en el que se halle su domicilio, y el reque­ rimiento de que comunique a la Oficina, dentro del plazo que esta le fije, si está dispuesto a comparecer ante la misma.

3. Antes de que las partes en el procedimiento, los testigos o los peritos sean oídos, habrán de ser informados de que la Oficina puede solicitar de un órgano judicial competente o de otra autoridad competente del Estado en el que estén domici­ liados, que sean oídos de nuevo bajo juramento o bajo cualquier otra forma que igualmente les obligue.

4. Las partes en el procedimiento serán informadas de la declaración de cualquier testigo o perito ante la autoridad judi­ cial o cualquier otra autoridad que sea competente en el caso. Las partes estarán autorizadas a presenciar la diligencia y a interrogar a las partes en el procedimiento, a los testigos o a los peritos, bien a través de la autoridad judicial, o bien direc­ tamente.

Artículo 61

Designación de peritos

1. La Oficina decidirá la forma en que deban presentarse los informes de los peritos que designe.

2. El mandato para el perito contendrá:

a) una descripción precisa de su misión;

b) el plazo que se le fija para presentar su informe pericial;

c) la designación de las partes en el procedimiento;

d) la mención de los derechos que le asisten en virtud del artículo 62, apartados 2, 3 y 4.

3. A efectos de la redacción del informe pericial, la Oficina deberá disponer que la oficina de examen que haya llevado a cabo el examen técnico de la variedad de que se trate, ponga a disposición de quien proceda el material disponible de confor­ midad con las instrucciones recibidas. En caso de que la Oficina lo considerara necesario, podrá también disponer del material en poder de las partes en el procedimiento o de terceras per­ sonas.

4. Las partes en el procedimiento recibirán una copia y, en su caso, una traducción de todo informe escrito.

5. Todo perito podrá ser objeto de recusación por las partes en el procedimiento, en cuyo caso el artículo 48, apartado 3, y el artículo 81, apartado 2, del Reglamento de base serán aplica­ bles mutatis mutandis.

6. El artículo 13, apartados 2 y 3, se aplicará mutatis mutandis al perito designado por la Oficina. Al proceder a su designación, la Oficina deberá informarle del requisito de confidencialidad.

Artículo 62

Costas de la instrucción

1. La Oficina podrá subordinar la práctica de las diligencias de comprobación al depósito en la misma, por la parte que las hubiera solicitado, de una provisión de fondos cuyo importe será calculado por la Oficina a partir de una estimación de las costas.

2. Los testigos y peritos que, habiendo sido citados por la Oficina, comparezcan ante ella, tendrán derecho al reembolso apropiado de sus gastos de desplazamiento y alojamiento. Podrá concedérseles un anticipo sobre estos gastos.

3. Los testigos que tengan derecho a reembolso en virtud de lo dispuesto en el apartado 2, tendrán derecho asimismo a una indemnización apropiada por lucro cesante; los peritos tendrán derecho a honorarios, a menos que sean agentes de las oficinas de examen. Estas indemnizaciones serán pagadas a los testigos tras la instrucción del caso, y los honorarios de los peritos tras el cumplimiento de sus deberes o de su función.

4. Los importes devengados en virtud de los apartados 2 y 3, con arreglo a las normas y límites recogidos en el anexo I, serán pagados por la Oficina.

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Artículo 63

Actas de los procedimientos orales y de la instrucción

1. Los procedimientos orales y la instrucción darán lugar al levantamiento de un acta con lo esencial del procedimiento oral y de las diligencias, las declaraciones oportunas de las partes en el procedimiento y los testimonios de las mismas, de los testi­ gos y peritos, así como el resultado de la diligencia de com­ probación.

2. El acta referente al testimonio de un testigo, de un perito o de una de las partes en el procedimiento, deberá ser leída o sometida a los mismos para su conocimiento. En el acta deberá hacerse constar el cumplimiento de esta formalidad, así como la aprobación del contenido del acta por parte de quien haya testificado. Cuando no se apruebe el acta, habrán de indicarse las objeciones formuladas.

3. El acta deberá ir firmada por el funcionario que la ex­ tienda y por quien haya dirigido el procedimiento oral o la instrucción.

4. Se remitirá a las partes copia del acta y en su caso, una traducción de la misma.

CAPÍTULO III

Notificaciones

Artículo 64

Disposiciones generales aplicables a las notificaciones

1. En los procedimientos ante la Oficina, toda transmisión de documentos que esta deba realizar a una parte en el procedi­ miento se llevará a cabo mediante el documento original, una copia del mismo no compulsada o un documento elaborado por ordenador. Los documentos procedentes de otras partes en el procedimiento podrán presentarse como copias no compul­ sadas.

2. Si una o más de las partes en el procedimiento nombran un representante legal, se le comunicarán las notificaciones con arreglo a lo dispuesto en el apartado 1.

3. La notificación se realizará:

a) por correo, con arreglo al artículo 65;

b) mediante entrega en mano, con arreglo al artículo 66;

c) mediante publicación, con arreglo al artículo 67, o

d) por medios electrónicos o cualquier otro medio técnico, de conformidad con lo dispuesto en el párrafo segundo.

El Presidente de la Oficina determinará las modalidades apli­ cables a la notificación por medios electrónicos.

4. Los documentos o copias de los mismos que contengan diligencias cuya notificación esté contemplada en el artículo 79 del Reglamento de base se transmitirán mediante carta certifi­ cada con acuse de recibo notificado por correo. Podrán notifi­ carse asimismo por los medios electrónicos que determine el Presidente de la Oficina.

Artículo 65

Notificación por correo

1. La notificación a destinatarios que no tengan su domicilio o su sede en la Comunidad y que no hayan nombrado a un representante legal con arreglo al artículo 82 del Reglamento de base, se realizará mediante el envío por correo ordinario de los documentos que deban transmitirse, dirigido a la última direc­ ción del destinatario de la que la Oficina tenga constancia. Se considerará que la notificación se ha efectuado por correo aún cuando se devuelva el envío por no poderse entregar.

2. En caso de notificación mediante carta certificada, con acuse de recibo o sin él, se considerará que la notificación se ha realizado el décimo día posterior a su entrega al correo, salvo que el documento no hubiera llegado a destino o lo hubiera hecho otro día. En caso de discrepancia, incumbirá a la Oficina demostrar la llegada del documento y, en su caso, la fecha de llegada a manos del destinatario.

3. La notificación por carta certificada, con acuse de recibo o sin él, se considerará efectuada aún cuando el receptor se niegue a aceptar la carta o acusar recibo de la misma.

4. En la medida en que lo dispuesto en los apartados 1, 2 y 3 no regule la notificación por correo, será aplicable el Derecho del Estado en cuyo territorio se realice la transmisión.

Artículo 66

Notificación mediante entrega en mano

En las instalaciones de la Oficina se podrá notificar un docu­ mento mediante entrega en mano directa al destinatario, que acusará recibo del mismo. Se considerará que la notificación se ha efectuado incluso cuando el receptor se niegue a aceptar el documento o acusar recibo del mismo.

Artículo 67

Notificación pública

Si no pudiera averiguarse la dirección del destinatario, o si la transmisión resultara imposible con arreglo al artículo 64, apar­ tado 4, incluso después de un segundo intento de la Oficina, la comunicación se realizará mediante notificación pública en la publicación periódica a que se hace referencia en el artículo 89 del Reglamento de base. El Presidente de la Oficina determinará las modalidades de la publicación.

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Artículo 68

Vicios de notificación

Si la Oficina fuera incapaz de demostrar que un documento que hubiere llegado al destinatario se le ha notificado en debida forma, o si el documento hubiere llegado con incumplimiento de alguna de las normas sobre notificación, se considerará como fecha de transmisión aquella que la Oficina acredite como fecha de entrega.

CAPÍTULO IV

Plazos e interrupción del procedimiento

Artículo 69

Cómputo de los plazos

1. Los plazos se computarán por años, meses, semanas o días enteros.

2. Los plazos se computarán a partir del día siguiente a aquel en que hubiere tenido lugar el hecho que constituya el punto inicial del plazo fijado, y que puede consistir tanto en un acto de procedimiento como en la expiración de un plazo anterior. Salvo disposición en contrario, cuando el acto sea una notifica­ ción, el acto considerado será la recepción del documento no­ tificado.

3. Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 2, el cómputo comenzará el decimoquinto día siguiente al de la publicación del acto que constituya el punto inicial, cuando este acto con­ sista en la notificación pública mencionada en el artículo 67, en una resolución de la Oficina, a menos que se notifique a la persona interesada, o en todo acto de una de las partes en el procedimiento que deba ser publicado.

4. Cuando un plazo se exprese en uno o varios años, termi­ nará el día y mes del año siguiente correspondiente en el día de igual número y mes del mismo nombre que aquellos en los que se produjo el hecho de referencia; no obstante, si en el mes de vencimiento no hubiera día equivalente, el plazo considerado terminará el último día de ese mes.

5. Cuando un plazo se exprese en uno o varios meses, ter­ minará el día del mes siguiente correspondiente con el mismo número que el día en el que se produjo el hecho de referencia; no obstante, si en el mes de que se trate no hubiera día equi­ valente, el plazo considerado terminará el último día de dicho mes.

6. Cuando un plazo se exprese en una o varias semanas, expirará el día de la semana siguiente correspondiente del mismo nombre que el día en el que se produjo el hecho de referencia.

Artículo 70

Duración de los plazos

Cuando el Reglamento de base o el presente Reglamento esta­ blezcan un plazo que haya de ser fijado por la Oficina, dicho plazo no podrá ser inferior a un mes ni superior a tres meses. En casos muy especiales podrá prorrogarse el plazo, previa

solicitud presentada antes de su expiración, hasta un máximo de seis meses.

Artículo 71

Ampliación de plazos

1. En caso de que un plazo finalice en un día en que la Oficina no esté abierta para recibir la entrega de documentos o en que el correo ordinario no se distribuya en la localidad en que esté situada la Oficina por razones distintas de las indicadas en el apartado 2, el plazo se ampliará hasta el primer día siguiente en que la Oficina esté abierta para la recepción de documentos y en que se distribuya el correo ordinario. Los días a que se refiere la frase primera serán los que haya decla­ rado y comunicado el Presidente de la Oficina antes del co­ mienzo de cada año civil.

2. En caso de que un plazo finalice en un día en que se haya producido una interrupción general de la distribución del correo o en un día de perturbación derivada de esa interrupción, en un Estado miembro o entre un Estado miembro y la Oficina, el plazo se ampliará hasta el primer día siguiente al final del período de interrupción o perturbación para las partes en el procedimiento que tengan su domicilio, sede o establecimiento en ese Estado miembro o que hayan designado representantes legales con sede en dicho Estado. En caso de que el Estado miembro afectado sea el Estado en que la Oficina tiene su sede, la presente disposición se aplicará a todas las partes en el pro­ cedimiento. La duración del período de interrupción o pertur­ bación será señalada y comunicada por el Presidente de la Ofi­ cina.

En lo que respecta a los documentos presentados por medios electrónicos, el párrafo primero se aplicará mutatis mutandis en aquellos casos en los que se produzca una interrupción de la conexión de la Oficina a los medios de comunicación electró­ nicos.

3. Los apartados 1 y 2 se aplicarán mutatis mutandis a los organismos nacionales encargados o a las delegaciones estable­ cidas, de conformidad con lo dispuesto en el artículo 30, apar­ tado 4, del Reglamento de base, así como a las oficinas de examen.

Artículo 72

Interrupción del procedimiento

1. El procedimiento ante la Oficina será interrumpido:

a) en caso de fallecimiento o incapacidad jurídica del solici­ tante, del titular de un derecho de protección comunitaria de obtenciones vegetales, del solicitante de un derecho de explotación que deba conceder la Oficina, de la persona habilitada para disfrutar de tal derecho de explotación o del representante legal de cualquiera de tales partes, o

b) en caso de impedimento legal sobrevenido que imposibilite a tales personas la prosecución del procedimiento ante la Ofi­ cina, como consecuencia de una acción entablada contra su patrimonio.

ESL 251/20 Diario Oficial de la Unión Europea 24.9.2009

2. Cuando se haya consignado en el registro correspondiente la información necesaria respecto de la identidad de la persona autorizada para proseguir el procedimiento como parte en el mismo o representante legal, la Oficina comunicará a dicha persona y a las demás partes en el procedimiento la reanuda­ ción del mismo a partir de la fecha que determine.

3. Los plazos en curso se iniciarán de nuevo a partir del día en que se reanude el procedimiento.

4. La interrupción del procedimiento no afectará a la conti­ nuación del examen o comprobación técnicos de la variedad de que se trate por parte de una oficina de examen siempre y cuando se hayan abonado las tasas correspondientes a la Ofi­ cina.

CAPÍTULO V

Representantes legales

Artículo 73

Designación de un representante legal

1. Toda designación de un representante legal deberá ser comunicada a la Oficina. En la comunicación figurarán el nom­ bre y apellidos y el domicilio del representante legal; se aplicará mutatis mutandis el artículo 2, apartados 2 y 3.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 2, apartado 4, en la comunicación a que hace referencia el apartado 1 se hará constar asimismo el hecho de estar empleado por las partes en el procedimiento. Un empleado no podrá ser designado como representante legal a efectos del artículo 82 del Reglamento de base.

3. De no cumplirse las disposiciones de los apartados 1 y 2, se considerará que la comunicación no se ha recibido.

4. Un representante legal que haya dejado de serlo, se seguirá considerando como tal hasta que el término de su mandato haya sido comunicado a la Oficina. No obstante, salvo disposi­ ción en contrario, la Oficina considerará que un mandato ha dejado de ser válido cuando fallezca la persona que lo confirió.

5. En caso de que más de una parte en el procedimiento actúe en común y no haya comunicado su representante legal a la Oficina, se considerará representante legal común la parte en el procedimiento nombrada en primer lugar en la solicitud de protección comunitaria de obtenciones vegetales o de un derecho de explotación que deba conceder la Oficina o en un documento de oposición.

Artículo 74

Acreditación de los representantes legales

1. Cuando se comunique a la Oficina la designación de un representante legal, deberá presentarse la acreditación necesaria debidamente firmada para inclusión en los expedientes dentro

del período señalado por la Oficina, a menos que se disponga otra cosa. De no presentarse la acreditación dentro del plazo señalado, cualquier acto legal efectuado por el representante legal se tendrá por no realizado.

2. La acreditación podrá abarcar uno o varios procedimien­ tos y se presentará en el número correspondiente de copias. Podrán presentarse poderes generales que permitan a un repre­ sentante legal actuar en todos los procedimientos en los que participe una parte en el procedimiento que otorgue las creden­ ciales. Bastará con un documento único que incluya los poderes generales.

3. El Presidente de la Oficina podrá determinar el contenido y poner gratuitamente a disposición de los interesados impresos de los poderes que incluyan los poderes generales a que hace referencia el apartado 2.

CAPÍTULO VI

Reparto y determinación de gastos

Artículo 75

Reparto de gastos

1. En los procedimientos de nulidad y anulación de la pro­ tección comunitaria de obtenciones vegetales o en los procedi­ mientos de recurso se adoptará una resolución sobre el reparto de los gastos.

2. En caso de que el reparto de gastos se efectúe de confor­ midad con el artículo 85, apartado 1, del Reglamento de base, la Oficina hará constar ese reparto en la declaración de motivos de la resolución de nulidad o anulación de la protección comu­ nitaria de obtenciones vegetales, o del procedimiento de recurso. Las partes en el procedimiento no podrán alegar la omisión de tal indicación.

Artículo 76

Determinación de gastos

1. Únicamente se considerará admisible una solicitud de de­ terminación de gastos cuando se haya tomado la resolución respecto de la cual se solicita la determinación de gastos y, en caso de que se recurra tal resolución, la sala de recurso haya decidido sobre el recurso. Se adjuntará a la solicitud una factura de gastos acompañada de los justificantes correspondientes.

2. Los gastos se podrán determinar una vez se haya com­ probado su credibilidad.

3. En caso de que una parte en el procedimiento incurra en gastos de otra parte en el procedimiento, no se le exigirá que reembolse gastos distintos de los contemplados en el apartado 4. Cuando la parte vencedora esté representada por más de un agente, asesor o abogado, la parte vencida correrá con los gastos mencionados en el apartado 4 únicamente respecto de una persona de tales categorías.

ES24.9.2009 Diario Oficial de la Unión Europea L 251/21

4. Los gastos esenciales para el procedimiento abarcarán:

a) los importes abonados a testigos y peritos por la Oficina;

b) los gastos de desplazamiento y estancia de una parte en el procedimiento y un agente, asesor o abogado debidamente autorizado como representante ante la Oficina, dentro de los límites fijados para cada categoría aplicables a testigos y peritos, establecidos en el anexo I;

c) la remuneración de un agente, asesor o abogado debida­ mente autorizado como representante de una parte en el procedimiento ante la Oficina, dentro de los límites fijados para cada categoría, establecidos en el anexo I.

Artículo 77

Acuerdo sobre gastos

En caso de que se produzca el acuerdo sobre los gastos men­ cionado en el artículo 85, apartado 4, del Reglamento de base, la Oficina confirmará tal acuerdo en una comunicación a las partes en el procedimiento interesadas. En caso de que tal co­ municación confirme asimismo el acuerdo sobre la cuantía de los gastos que deban abonarse, se considerará inadmisible toda solicitud de determinación de gastos.

TÍTULO V

INFORMACIÓN AL PÚBLICO

CAPÍTULO I

Registros, inspección pública y publicaciones

S e c c i ó n 1

R e g i s t r o s

Artículo 78

Información sobre procedimientos y derechos de protección comunitaria de obtenciones vegetales que

deberán incluirse en los registros

1. En el registro de solicitudes de protección comunitaria de obtenciones vegetales se incluirán los siguientes datos contem­ plados en el artículo 87, apartado 3, del Reglamento de base:

a) fecha de publicación en caso de que la misma constituya un hecho relevante para el cómputo de plazos;

b) oposiciones, fecha de las mismas, nombre y apellidos y do­ micilio del opositor y de su representante legal;

c) fecha de prioridad (fecha y estado de la anterior solicitud);

d) cualquier interposición de acciones respecto de las demandas a que hacen referencia el artículo 98, apartado 4, y el artículo 99 del Reglamento de base, relacionada con el dere­ cho a la protección comunitaria de obtenciones vegetales, así como la decisión final o cualquier otra conclusión de tal interposición de acciones.

2. En el registro de solicitudes de protección comunitaria de obtenciones vegetales se inscribirán, previa petición en tal sen­ tido, los otros datos siguientes que se mencionan en el artículo 87, apartado 3, del Reglamento de base:

a) la conclusión de protección comunitaria a una obtención vegetal como objeto de garantía o de derechos reales, o

b) la interposición de acciones respecto de las solicitudes men­ cionadas en el artículo 98, apartados 1 y 2, y en el artículo 99 del Reglamento de base y relacionadas con la protección comunitaria de obtenciones vegetales, así como la decisión final u otra conclusión de dichas acciones.

3. El Presidente de la Oficina decidirá la manera en que deban introducirse los datos y también podrá incluir otra infor­ mación en el registro a efectos de la gestión de la oficina.

El Presidente de la Oficina determinará la forma de los registros. Los registros podrán mantenerse en forma de base de datos electrónica.

Artículo 79

Registro de transmisiones de derechos de protección comunitaria de obtenciones vegetales

1. La transmisión de un derecho de protección comunitaria de obtenciones vegetales se hará constar en el registro de dere­ chos de protección comunitaria de obtenciones vegetales previa presentación, bien de pruebas documentales suficientes de la transmisión, de documentos oficiales en los que se confirme la transmisión o de extractos de tales instrumentos que demues­ tren que se ha realizado la transmisión. La Oficina conservará una copia de tales pruebas documentales en sus archivos.

El Presidente de la Oficina determinará la forma y las condicio­ nes en que dichas pruebas documentales han de conservarse en los archivos de la Oficina.

2. Únicamente se podrá rechazar la inscripción de una trans­ misión cuando se hayan incumplido las condiciones establecidas en el apartado 1 y en el artículo 23 del Reglamento de base.

3. Los apartados 1 y 2 serán aplicables a cualquier trans­ misión de un derecho de protección comunitaria de obtenciones vegetales respecto del que se haya presentado una solicitud en el registro de solicitudes de protección comunitaria de obtenciones vegetales. La referencia al registro de protección comunitaria de obtenciones vegetales se entenderá como referencia al registro de solicitudes de protección comunitaria de obtenciones vege­ tales.

Artículo 80

Condiciones para la inscripción en los registros

Sin perjuicio de otras disposiciones del Reglamento de base o del presente Reglamento, cualquier persona interesada podrá solicitar la inscripción o la supresión de la misma en los regis­ tros. Tal solicitud se presentará por escrito e irá acompañada de justificantes.

ESL 251/22 Diario Oficial de la Unión Europea 24.9.2009

Artículo 81

Condiciones para inscripciones específicas en los registros

1. En caso de que un derecho de protección comunitaria de obtenciones vegetales solicitado o concedido resulte afectado por un procedimiento de quiebra o procedimientos similares, se inscribirá con carácter gratuito este extremo en el Registro de protección comunitaria de obtenciones vegetales, a petición de la autoridad nacional competente. Tal inscripción podrá ser suprimida gratuitamente, también a petición de la autoridad competente.

2. El apartado 1 se aplicará mutatis mutandis a la interposi­ ción de acciones respecto de las demandas a que hacen referen­ cia los artículos 98 y 99 del Reglamento de base y de la decisión final o cualquier otra conclusión de tal interposición de acciones.

3. En caso de que las variedades se identifiquen como inicial y esencialmente derivada, las partes en el procedimiento podrán presentar, conjuntamente o por separado, una solicitud de ins­ cripción. En caso de que la solicitud sea presentada únicamente por una de las partes en el procedimiento, irá acompañada de las pruebas documentales suficientes para demostrar la interpo­ sición de las acciones establecidas en el artículo 87, apartado 2, letra h), del Reglamento de base, que sustituirán a la solicitud de la otra parte en el procedimiento.

4. Las solicitudes de inscripción de derechos de explotación exclusivos contractuales o de concesión de protección comuni­ taria de obtenciones vegetales como objeto de garantía o de derechos reales irán acompañadas de las pruebas documentales suficientes.

Artículo 82

Inspección pública de los registros

1. Los registros estarán abiertos a inspección pública en la sede de la Oficina.

El acceso a los registros y a los documentos que contengan se concederá en los mismos términos y condiciones aplicables al acceso a los documentos en poder de la Oficina en el sentido de lo dispuesto en el artículo 84.

2. La inspección in situ de los registros será gratuita.

La elaboración y expedición de extractos de los registros en cualquier forma que exija el tratamiento o la manipulación de datos que no sea la simple reproducción de un documento o de partes del mismo estarán sujetas al pago de una tasa.

3. El Presidente de la Oficina podrá abrir a inspección pú­ blica los registros de las sedes de los organismos nacionales encargados o de los servicios establecidos con arreglo al artículo 30, apartado 4, del Reglamento de base.

S e c c i ó n 2

C o n s e r v a c i ó n d e d o c u m e n t o s e i n s p e c c i ó n p ú b l i c a d e d o c u m e n t o s y v a r i e d a d e s c u l ­

t i v a d a s

Artículo 83

Conservación de expedientes

1. Los documentos, ya sean originales o copias, correspon­ dientes a los procedimientos se conservarán en expedientes a los que se asignará un número de procedimiento, con excepción de los documentos relativos a la exclusión o recusación de miem­ bros de la sala de recurso, miembros del personal de la Oficina o de la oficina de examen de que se trate, que se conservarán por separado.

2. La Oficina conservará una copia del expediente a que hace referencia el apartado 1 («copia del expediente»), que será con­ siderada la copia auténtica y completa del expediente. La oficina de examen podrá conservar una copia de los documentos rela­ tivos a tales procedimientos («copia de examen»), si bien deberá poder suministrar en cualquier momento los originales de que la Oficina no disponga.

3. Los documentos originales transmitidos por las partes en el procedimiento que constituyan la base de los expedientes electrónicos podrán eliminarse después de transcurrido un plazo desde su recepción por la Oficina.

4. El Presidente de la Oficina determinará la forma en que se conservarán los expedientes, el período durante el cual habrán de conservarse y el plazo a que se refiere el apartado 3.

Artículo 84

Acceso a los documentos en poder de la Oficina

1. El Consejo de Administración establecerá las modalidades prácticas del acceso a los documentos que obran en poder de la Oficina, incluidos los registros.

2. El Consejo de Administración establecerá las categorías de documentos de la Oficina que deben ponerse directamente a disposición del público mediante su publicación, incluida la publicación por medios electrónicos.

Artículo 85

Inspección del cultivo de variedades

1. Las solicitudes escritas de inspección del cultivo de varie­ dades se dirigirán a la Oficina. Con el consentimiento de esta última, la oficina de examen podrá organizar visitas a las par­ celas de prueba.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 88, apartado 3, del Reglamento de base, el presente Reglamento no autoriza el acceso general a las parcelas de prueba a menos que todas las variedades cultivadas estén codificadas, la oficina de examen encargada tome las medidas adecuadas para evitar cualquier sustracción de material, tales medidas estén autorizadas por la Oficina y se tomen todas las precauciones necesarias para sal­ vaguardar los derechos del solicitante o del titular de un derecho de protección comunitaria de obtenciones vegetales.

ES24.9.2009 Diario Oficial de la Unión Europea L 251/23

3. El Presidente de la Oficina podrá determinar los procedi­ mientos detallados que deban seguirse para llevar a cabo la inspección del cultivo de variedades y el control de las salva­ guardias que deban proporcionarse de conformidad con el apar­ tado 2.

Artículo 86

Información confidencial

A efectos del debido tratamiento de información confidencial, la Oficina pondrá gratuitamente a disposición de los solicitantes de protección comunitaria de obtenciones vegetales impresos que aquellos utilizarán para solicitar que se excluyan todos los datos sobre los componentes, tal y como se establece en el artículo 88, apartado 3, del Reglamento de base.

S e c c i ó n 3

P u b l i c a c i o n e s

Artículo 87

Boletín Oficial

1. La publicación que, de conformidad con lo dispuesto en el artículo 89 del Reglamento de base, se deberá publicar al menos cada dos meses llevará el nombre de Boletín Oficial de la Ofi­ cina comunitaria de variedades vegetales, denominado en lo sucesivo «el Boletín Oficial».

2. El Boletín Oficial deberá publicar asimismo los datos ins­ critos en los registros con arreglo al artículo 78, apartado 1, letras c) y d), al artículo 78, apartado 2, y al artículo 79.

3. El Presidente de la Oficina establecerá la forma en que se publique el Boletín Oficial.

Artículo 88

Publicación de solicitudes de derechos de explotación que deba conceder la Oficina y de decisiones sobre las mismas

Se publicarán en el Boletín Oficial la fecha de recepción de las solicitudes de derechos de explotación que deba conceder la Oficina y la fecha en que se haya tomado la resolución sobre las mismas, así como los nombres, apellidos y domicilios de las partes en el procedimiento y el tipo de decisión solicitado o adoptado. En caso de que se decida conceder una licencia obli­ gatoria, se publicará asimismo el contenido de tal resolución.

Artículo 89

Publicación de recursos y resoluciones sobre los mismos

Se publicarán en el Boletín Oficial la fecha de recepción del aviso de recurso y la de adopción de la decisión sobre tal recurso, así como los nombres, apellidos y domicilios de las partes en el procedimiento de recurso y el tipo de resolución solicitado o adoptado.

CAPÍTULO II

Cooperación administrativa y judicial

Artículo 90

Transmisión de información

1. La transmisión de información que deba intercambiarse de conformidad con lo dispuesto en el artículo 90 del Reglamento de base se efectuará directamente entre las autoridades a que hace referencia dicha disposición.

2. La información comunicada a la Oficina o por la Oficina a que hace referencia el artículo 91, apartado 1, del Reglamento de base, se transmitirá gratuitamente por mediación de las ofi­ cinas competentes de variedades vegetales de los Estados miem­ bros.

3. La disposición establecida en el apartado 2 se aplicará mutatis mutandis a la transmisión de información, contemplada en el artículo 91, apartado 1, del Reglamento de base efectuada por la oficina de examen o transmitida a la misma. Se trans­ mitirá a la Oficina una copia de tal comunicación.

Artículo 91

Inspección por parte o a través de los tribunales o del ministerio fiscal de los Estados miembros

1. A efectos de la inspección de expedientes prevista en el artículo 91, apartado 1, del Reglamento de base se utilizarán copias de los mismos expedidas exclusivamente a tal fin por la Oficina.

2. Los tribunales o el ministerio fiscal de los Estados miem­ bros podrán, en el transcurso de los procedimientos que se presenten ante ellos, permitir la inspección a terceras partes de los documentos transmitidos por la Oficina. Tal inspección quedará supeditada a lo dispuesto en el artículo 88 del Regla­ mento de base; la Oficina no cobrará tasa alguna por ello.

3. Cuando se transmitan los expedientes a los tribunales o al ministerio fiscal de los Estados miembros, la Oficina indicará las restricciones a que esté sujeta la inspección de documentos relativos a la solicitud o concesión de derechos comunitarios de variedades vegetales de conformidad con el artículo 88 del Reglamento de base.

Artículo 92

Procedimiento de comisiones rogatorias

1. Cada Estado miembro designará una autoridad central que se encargará de recibir las comisiones rogatorias expedidas por la Oficina y de transmitirlas al tribunal o autoridad competente para que les den curso.

2. La Oficina redactará las comisiones rogatorias en la lengua del tribunal o autoridad competente, o adjuntará una traducción a dicha lengua.

3. Sin perjuicio de lo dispuesto en los apartados 4 y 5, el tribunal o autoridad competente dará curso a las citadas comi­ siones rogatorias de acuerdo con las formas previstas por la ley de su país. En particular, empleará los medios de apremio ade­ cuados previstos por dicha ley.

ESL 251/24 Diario Oficial de la Unión Europea 24.9.2009

4. La Oficina será informada de la fecha y lugar en que deban llevarse a cabo las diligencias de instrucción o cualquier otra medida judicial y ella, a su vez, informará a las partes en el procedimiento, testigos y peritos interesados.

5. A petición de la Oficina, el tribunal o autoridad compe­ tente autorizará a los miembros de la Oficina interesada para que tomen parte en el procedimiento y para que puedan for­ mular directamente, o por conducto de dicho tribunal o auto­ ridad competente, preguntas a las personas que presten decla­ ración.

6. Por la cumplimentación de las comisiones rogatorias no podrán reclamarse tasas ni costes de ningún tipo. No obstante, el Estado miembro en el que se dé curso a las comisiones rogatorias podrá reclamar de la Oficina el reembolso de los honorarios pagados a los peritos e intérpretes, así como el reembolso de las costas resultantes del procedimiento previsto en el apartado 5.

TÍTULO VI

DISPOSICIONES FINALES

Artículo 93

Queda derogado el Reglamento (CE) no 1239/95.

Las referencias al Reglamento derogado se entenderán hechas al presente Reglamento y se leerán con arreglo a la tabla de co­ rrespondencias que figura en el anexo III.

Artículo 94

Entrada en vigor

El presente Reglamento entrará en vigor el vigésimo día si­ guiente al de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

El presente Reglamento será obligatorio en todos sus elementos y directamente aplicable en cada Estado miembro.

Hecho en Bruselas, el 17 de septiembre de 2009.

Por la Comisión Androulla VASSILIOU

Miembro de la Comisión

ES24.9.2009 Diario Oficial de la Unión Europea L 251/25

ANEXO I

1. La compensación pagadera a testigos y peritos en concepto de gastos de desplazamiento y estancia establecidos en el artículo 62, apartado 2, se calculará del siguiente modo:

1.1. Gastos de desplazamiento:

Por el viaje de ida y vuelta entre el domicilio o sede y el lugar en el que se celebren los procedimientos orales o en el que se tome declaración:

a) se pagará el coste del transporte por ferrocarril en primera clase, incluidos los suplementos de transporte habituales, cuando la distancia total por el trayecto más corto por ferrocarril no sea superior a 800 km;

b) se pagará el coste del transporte aéreo en clase turista, cuando la distancia total por el trayecto más corto por ferrocarril sea superior a 800 km o el trayecto más corto sea obligatoriamente por vía marítima.

1.2. Se abonarán gastos de estancia iguales a las indemnizaciones diarias abonadas a los funcionarios que establece el anexo VII, artículo 13, del Estatuto de los funcionarios de las Comunidades Europeas.

1.3. Los testigos o peritos que sean citados para declarar en la Oficina recibirán junto a la citación una orden de comisión de servicios en la que figurarán las cantidades pagaderas en virtud de los puntos 1.1 y 1.2, además de un impreso de solicitud de anticipo sobre los gastos. No se abonarán anticipos hasta que el miembro del personal de la Oficina que ordenó que se tomara declaración o, en el caso de los procedimientos de recurso, el presidente de la sala de recurso responsable, hayan certificado el derecho del testigo o el perito a actuar como tales. El impreso de solicitud deberá, por tanto, devolverse a la Oficina para que esta lo certifique.

2. La indemnización pagadera a testigos en concepto de lucro cesante establecida en el artículo 62, apartado 3, se calculará del siguiente modo:

2.1. En caso de que el testigo deba ausentarse durante un período total igual o inferior a doce horas, la indemnización por lucro cesante será equivalente a un sesentavo del salario mensual básico de un empleado de la Oficina del escalón inferior de la categoría AD12.

2.2. En caso de que el testigo deba ausentarse durante un período total superior a doce horas, tendrá derecho a recibir una indemnización suplementaria equivalente a un sesentavo del salario básico mencionado en el punto 2.1 respecto de cada nuevo período de doce horas que se inicie.

3. Los honorarios pagaderos a peritos establecidos en el artículo 62, apartado 3, se determinarán, caso por caso, sobre la base de la propuesta que presente el perito en cuestión. La Oficina podrá invitar a las partes en el procedimiento a presentar sus comentarios sobre la cantidad propuesta. Solo se abonarán los honorarios al perito cuando este demuestre con los justificantes adecuados que no es miembro del personal de una oficina de examen.

4. Las indemnizaciones a testigos o peritos por lucro cesante o los honorarios mencionados en los puntos 2 y 3 se abonarán previa certificación del derecho del testigo o perito a actuar como tal por parte del miembro del personal de la Oficina que ordenó que se tomara declaración o, en el caso de los procedimientos de recurso, el presidente de la sala de recurso responsable.

5. Los honorarios de los agentes, asesores o abogados que actúen como representantes de una de las partes en el procedimiento, tal y como establecen el artículo 76, apartado 3, y apartado 4, letra c), correrán a cargo de la otra parte en el procedimiento sobre la base de los siguientes importes máximos:

a) en el caso de los procedimientos de recurso, exceptuando la toma de declaración que implique el examen de testigos, la opinión de peritos o la inspección: 500 EUR;

b) en el caso de la toma de declaración en los procedimientos de recurso que implique el examen de testigos, la opinión de peritos o la inspección: 250 EUR;

c) en el caso de los procedimientos de nulidad o anulación de la protección comunitaria de obtenciones vegetales: 250 EUR.

ESL 251/26 Diario Oficial de la Unión Europea 24.9.2009

ANEXO II

Reglamento derogado con la lista de sus modificaciones sucesivas

Reglamento (CE) no 1239/95 de la Comisión (DO L 121 de 1.6.1995, p. 37)

Reglamento (CE) no 448/96 de la Comisión (DO L 62 de 13.3.1996, p. 3)

Reglamento (CE) no 2181/2002 de la Comisión (DO L 331 de 7.12.2002, p. 14)

Reglamento (CE) no 1002/2005 de la Comisión (DO L 170 de 1.7.2005, p. 7)

Reglamento (CE) no 355/2008 de la Comisión (DO L 110 de 22.4.2008, p. 3)

ES24.9.2009 Diario Oficial de la Unión Europea L 251/27

ANEXO III

Tabla de correspondencias

Reglamento (CE) no 1239/95 El presente Reglamento

Artículos 1 a 14 Artículos 1 a 14

Artículo 15, apartados 1, 2 y 3 Artículo 15, apartados 1, 2 y 3

Artículo 15, apartado 4 —

Artículo 15, apartados 5 y 6 Artículo 15, apartados 5 y 6

Artículos 16 a 26 Artículos 16 a 26

Artículo 27, apartado 1, guiones primero a cuarto Artículo 27, apartado 1, letras a) a d)

Artículo 27, apartados 2 y 3 Artículo 27, apartados 2 y 3

Artículo 27, apartado 4, guiones primero a cuarto Artículo 27, apartado 4, letras a) a d)

Artículos 28 a 40 Artículos 28 a 40

Artículo 41, primera frase Artículo 41, apartado 1

Artículo 41, apartados 1 a 4 Artículo 41, apartados 2 a 5

Artículos 42 a 64 Artículos 42 a 64

Artículo 65, apartados 2 a 5 Artículo 65, apartados 1 a 4

Artículos 66 a 92 Artículos 66 a 92

Artículo 93, apartado 1 Artículo 15, apartado 4

Artículo 93, apartados 2 y 3 —

Artículo 94 —

— Artículo 93

Artículo 95 Artículo 94

Anexo Anexo I

— Anexos II y III

ESL 251/28 Diario Oficial de la Unión Europea 24.9.2009


Législation Met en application (1 texte(s)) Met en application (1 texte(s)) Est mis(e) en application par (3 texte(s)) Est mis(e) en application par (3 texte(s))
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