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Directive n° 2000/31/CE du Parlement Européen et du Conseil du 8 juin 2000 relative à certains aspects juridiques des services de la société de l’information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur («directive sur le commerce électronique»), Union européenne

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Détails Détails Année de version 2000 Dates Entrée en vigueur: 17 juillet 2000 Adopté/e: 8 juin 2000 Type de texte Lois en rapport avec la propriété intellectuelle Sujet Droit d'auteur, Mise en application des droits, Divers Notes La notification présentée par l’Union européenne à l’OMC au titre de l’article 63.2 de l’Accord sur les ADPIC indique ce qui suit :
'Directive n° 2000/31/CE établit un cadre pour le commerce électronique dans le marché intérieur. Elle porte sur l'établissement de règles harmonisées couvrant des aspects tels que l'exigence de transparence et de communication de renseignements imposée aux fournisseurs de services en ligne, les communications commerciales, les contrats par voie électronique et la limitation de la responsabilité des fournisseurs de services intermédiaires. La Diretive couvre divers droits de propriété intellectuelle.'

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Texte(s) principal(aux) Textes connexe(s)
Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Français Directive n° 2000/31/CE du Parlement Européen et du Conseil du 8 juin 2000 relative à certains aspects juridiques des services de la société de l’information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur («directive sur le commerce électronique»)         Anglais Directive No. 2000/31/EC of the European Parliament and of the Council of 8 June 2000 on certain legal aspects of information society services, in particular electronic commerce, in the Internal Market (Directive on electronic commerce)         Espagnol Directiva N° 2000/31/CE del Parlamento Europeo y del Consejo de 8 de junio de 2000 relativa a determinados aspectos jurıdicos de los servicios de la sociedad de la informacion, en particular el comercio electronico en el mercado interior (Directiva sobre el comercio electronico)        
Directive No. 2000/31/EC of the European Parliament and of the Council of 8 June 2000 on certain legal aspects of information society services, in particular electronic commerce, in the Internal Market (Directive on electronic commerce)


17.7.2000 EN Official Journal of the European Communities L 178/1

I

(Acts whose publication is obligatory)

DIRECTIVE 2000/31/EC OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL

of 8 June 2000

on certain legal aspects of information society services, in particular electronic commerce, in the

Internal Market (Directive on electronic commerce)

THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL OF THE (3) Community law and the characteristics of the Community EUROPEAN UNION, legal order are a vital asset to enable European citizens and operators to take full advantage, without consideration of

Having regard to the Treaty establishing the European Com­
munity, and in particular Articles 47(2), 55 and 95 thereof,
borders, of the opportunities afforded by electronic commerce; this Directive therefore has the purpose of
ensuring a high level of Community legal integration in
order to establish a real area without internal borders for
Having regard to the proposal from the Commission (1), information society services.
Having regard to the opinion of the Economic and Social
Committee (2),
Acting in accordance with the procedure laid down in (4) It is important to ensure that electronic commerce could
Article 251 of the Treaty (3), fully benefit from the internal market and therefore that,
as with Council Directive 89/552/EEC of 3 October 1989
Whereas: on the coordination of certain provisions laid down by law, regulation or administrative action in Member States concerning the pursuit of television broadcasting
(1) The European Union is seeking to forge ever closer links activities (4), a high level of Community integration is
between the States and peoples of Europe, to ensure achieved.
economic and social progress; in accordance with
Article 14(2) of the Treaty, the internal market comprises an area without internal frontiers in which the free movements of goods, services and the freedom of estab­
lishment are ensured; the development of information
society services within the area without internal frontiers (5) The development of information society services within is vital to eliminating the barriers which divide the the Community is hampered by a number of legal
European peoples. obstacles to the proper functioning of the internal market
which make less attractive the exercise of the freedom of
establishment and the freedom to provide services; these (2) The development of electronic commerce within the obstacles arise from divergences in legislation and from information society offers significant employment oppor­ the legal uncertainty as to which national rules apply tunities in the Community, particularly in small and to such services; in the absence of coordination and medium-sized enterprises, and will stimulate economic adjustment of legislation in the relevant areas, obstacles growth and investment in innovation by European com­ might be justified in the light of the case-law of the Court panies, and can also enhance the competitiveness of of Justice of the European Communities; legal uncertainty European industry, provided that everyone has access to exists with regard to the extent to which Member States
the Internet. may control services originating from another Member
State.

(1) OJ C 30, 5.2.1999, p. 4.

(2) OJ C 169, 16.6.1999, p. 36.

(3) Opinion of the European Parliament of 6 May 1999 (OJ C 279,

1.10.1999, p. 389), Council common position of 28 February

2000 (OJ C 128, 8.5.2000, p. 32) and Decision of the European (4) OJ L 298, 17.10.1989, p. 23. Directive as amended by Directive Parliament of 4 May 2000 (not yet published in the Official 97/36/EC of the European Parliament and of the Council (OJ Journal). L 202, 30.7.1997, p. 60).


L 178/2 EN Official Journal of the European Communities 17.7.2000

(6)

In the light of Community objectives, of Articles 43 and

unfair terms in consumer contracts (1) and Directive

49 of the Treaty and of secondary Community law, these

97/7/EC of the European Parliament and of the Council

obstacles should be eliminated by coordinating certain

of 20 May 1997 on the protection of consumers in

national laws and by clarifying certain legal concepts at

respect of distance contracts (2) form a vital element

Community level to the extent necessary for the proper

for protecting consumers in contractual matters; those

functioning of the internal market; by dealing only with

Directives also apply in their entirety to information

certain specific matters which give rise to problems for

society services; that same Community acquis, which is

the internal market, this Directive is fully consistent with

fully applicable to information society services, also

the need to respect the principle of subsidiarity as set out

embraces in particular Council Directive 84/450/EEC of

in Article 5 of the Treaty.

10 September 1984 concerning misleading and compara­

tive advertising (3), Council Directive 87/102/EEC of

22 December 1986 for the approximation of the laws,

regulations and administrative provisions of the Member

(7) In order to ensure legal certainty and consumer confi- dence, this Directive must lay down a clear and general framework to cover certain legal aspects of electronic commerce in the internal market.
States concerning consumer credit (4), Council Directive
93/22/EEC of 10 May 1993 on investment services in the securities field (5), Council Directive 90/314/EEC of
13 June 1990 on package travel, package holidays and
package tours (6), Directive 98/6/EC of the European Parliament and of the Council of 16 February 1998 on consumer production in the indication of prices of
products offered to consumers (7), Council Directive
(8) The objective of this Directive is to create a legal 92/59/EEC of 29 June 1992 on general product safety (8), framework to ensure the free movement of information Directive 94/47/EC of the European Parliament and of society services between Member States and not to the Council of 26 October 1994 on the protection of harmonise the field of criminal law as such. purchasers in respect of certain aspects on contracts
relating to the purchase of the right to use immovable properties on a timeshare basis (9), Directive 98/27/EC of the European Parliament and of the Council of 19 May
(9) The free movement of information society services can in 1998 on injunctions for the protection of consumers’
many cases be a specific reflection in Community law of interests (10), Council Directive 85/374/EEC of 25 July a more general principle, namely freedom of expression 1985 on the approximation of the laws, regulations as enshrined in Article 10(1) of the Convention for the and administrative provisions concerning liability for
Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms, defective products (11), Directive 1999/44/EC of the Euro- which has been ratified by all the Member States; for this pean Parliament and of the Council of 25 May 1999 on reason, directives covering the supply of information certain aspects of the sale of consumer goods and
society services must ensure that this activity may be associated guarantees (12), the future Directive of the engaged in freely in the light of that Article, subject only European Parliament and of the Council concerning the to the restrictions laid down in paragraph 2 of that Article distance marketing of consumer financial services and
and in Article 46(1) of the Treaty; this Directive is Council Directive 92/28/EEC of 31 March 1992 on not intended to affect national fundamental rules and the advertising of medicinal products (13); this Directive
principles relating to freedom of expression.
(10) In accordance with the principle of proportionality, the

measures provided for in this Directive are strictly limited (1) OJ L 95, 21.4.1993, p. 29.

to the minimum needed to achieve the objective of the (2) OJ L 144, 4.6.1999, p. 19.

proper functioning of the internal market; where action (3) OJ L 250, 19.9.1984, p. 17. Directive as amended by Directive

at Community level is necessary, and in order to guarantee 97/55/EC of the European Parliament and of the Council (OJ
an area which is truly without internal frontiers as far as electronic commerce is concerned, the Directive must ensure a high level of protection of objectives of general interest, in particular the protection of minors and human

L 290, 23.10.1997, p. 18).

(4) OJ L 42, 12.2.1987, p. 48. Directive as last amended by Directive

98/7/EC of the European Parliament and of the Council (OJ L 101,

1.4.1998, p. 17).

(5) OJ L 141, 11.6.1993, p. 27. Directive as last amended by Directive

dignity, consumer protection and the protection of 97/9/EC of the European Parliament and of the Council (OJ L 84,
public health; according to Article 152 of the Treaty, the 26.3.1997, p. 22).

protection of public health is an essential component of (6) OJ L 158, 23.6.1990, p. 59.

other Community policies. (7) OJ L 80, 18.3.1998, p. 27. (8) OJ L 228, 11.8.1992, p. 24. (9) OJ L 280, 29.10.1994, p. 83.

(10) OJ L 166, 11.6.1998, p. 51. Directive as amended by Directive

1999/44/EC (OJ L 171, 7.7.1999, p. 12).

(11) This Directive is without prejudice to the level of (11) OJ L 210, 7.8.1985, p. 29. Directive as amended by Directive

protection for, in particular, public health and consumer 1999/34/EC (OJ L 141, 4.6.1999, p. 20).

interests, as established by Community acts; amongst (12) OJ L 171, 7.7.1999, p. 12.

others, Council Directive 93/13/EEC of 5 April 1993 on (13) OJ L 113, 30.4.1992, p. 13.


17.7.2000 EN Official Journal of the European Communities L 178/3

should be without prejudice to Directive 98/43/EC of the (16) The exclusion of gambling activities from the scope of European Parliament and of the Council of 6 July 1998 application of this Directive covers only games of chance, on the approximation of the laws, regulations and lotteries and betting transactions, which involve wagering administrative provisions of the Member States relating a stake with monetary value; this does not cover pro- to the advertising and sponsorship of tobacco products (1) motional competitions or games where the purpose is to adopted within the framework of the internal market, or encourage the sale of goods or services and where to directives on the protection of public health; this payments, if they arise, serve only to acquire the promoted Directive complements information requirements estab- goods or services.
lished by the abovementioned Directives and in particular
Directive 97/7/EC.
(12) It is necessary to exclude certain activities from the scope of this Directive, on the grounds that the freedom to provide services in these fields cannot, at this stage, be guaranteed under the Treaty or existing secondary legislation; excluding these activities does not preclude any instruments which might prove necessary for the proper functioning of the internal market; taxation,
(17) The definition of information society services already exists in Community law in Directive 98/34/EC of the European Parliament and of the Council of 22 June 1998 laying down a procedure for the provision of information in the field of technical standards and regulations and of rules on information society services (4) and in Directive
98/84/EC of the European Parliament and of the Council of 20 November 1998 on the legal protection of services
particularly value added tax imposed on a large number based on, or consisting of, conditional access (5); this
of the services covered by this Directive, must be excluded form the scope of this Directive.
(13) This Directive does not aim to establish rules on fiscal
definition covers any service normally provided for
remuneration, at a distance, by means of electronic equipment for the processing (including digital com­ pression) and storage of data, and at the individual request
of a recipient of a service; those services referred to in the
obligations nor does it pre-empt the drawing up of indicative list in Annex V to Directive 98/34/EC which
Community instruments concerning fiscal aspects of
do not imply data processing and storage are not covered
electronic commerce. by this definition.
(14) The protection of individuals with regard to the pro­ (18) Information society services span a wide range of econ­
cessing of personal data is solely governed by Directive omic activities which take place on-line; these activities
95/46/EC of the European Parliament and of the Council can, in particular, consist of selling goods on-line; activi­ of 24 October 1995 on the protection of individuals with ties such as the delivery of goods as such or the provision regard to the processing of personal data and on the free of services off-line are not covered; information society movement of such data (2) and Directive 97/66/EC of the services are not solely restricted to services giving rise to European Parliament and of the Council of 15 December on-line contracting but also, in so far as they represent an
1997 concerning the processing of personal data and the economic activity, extend to services which are not
protection of privacy in the telecommunications sector (3) remunerated by those who receive them, such as those
which are fully applicable to information society services; offering on-line information or commercial communi­
these Directives already establish a Community legal cations, or those providing tools allowing for search, framework in the field of personal data and therefore it is access and retrieval of data; information society services not necessary to cover this issue in this Directive in order also include services consisting of the transmission of to ensure the smooth functioning of the internal market, information via a communication network, in providing in particular the free movement of personal data between access to a communication network or in hosting infor- Member States; the implementation and application of mation provided by a recipient of the service; television this Directive should be made in full compliance with the broadcasting within the meaning of Directive principles relating to the protection of personal data, in EEC/89/552 and radio broadcasting are not information particular as regards unsolicited commercial communi­ society services because they are not provided at individ­ cation and the liability of intermediaries; this Directive ual request; by contrast, services which are transmitted cannot prevent the anonymous use of open networks point to point, such as video-on-demand or the provision such as the Internet. of commercial communications by electronic mail are
information society services; the use of electronic mail or
(15) The confidentiality of communications is guaranteed by Article 5 Directive 97/66/EC; in accordance with that Directive, Member States must prohibit any kind of interception or surveillance of such communications by others than the senders and receivers, except when legally authorised.
equivalent individual communications for instance by
natural persons acting outside their trade, business or profession including their use for the conclusion of contracts between such persons is not an information
society service; the contractual relationship between an

(1) OJ L 213, 30.7.1998, p. 9. (4) OJ L 204, 21.7.1998, p. 37. Directive as amended by Directive

(2) OJ L 281, 23.11.1995, p. 31. 98/48/EC (OJ L 217, 5.8.1998, p. 18). (3) OJ L 24, 30.1.1998, p. 1. (5) OJ L 320, 28.11.1998, p. 54.


L 178/4 EN Official Journal of the European Communities 17.7.2000

employee and his employer is not an information society improve mutual trust between Member States, it is service; activities which by their very nature cannot be essential to state clearly this responsibility on the part of carried out at a distance and by electronic means, such as the Member State where the services originate; moreover, the statutory auditing of company accounts or medical in order to effectively guarantee freedom to provide advice requiring the physical examination of a patient are services and legal certainty for suppliers and recipients of not information society services. services, such information society services should in principle be subject to the law of the Member State in
which the service provider is established.
(19) The place at which a service provider is established should be determined in conformity with the case-law of the
Court of Justice according to which the concept of (23) This Directive neither aims to establish additional rules establishment involves the actual pursuit of an economic on private international law relating to conflicts of law activity through a fixed establishment for an indefinite nor does it deal with the jurisdiction of Courts; provisions period; this requirement is also fulfilled where a company of the applicable law designated by rules of private is constituted for a given period; the place of establish- international law must not restrict the freedom to provide ment of a company providing services via an Internet information society services as established in this Direc­ website is not the place at which the technology support­ tive.
ing its website is located or the place at which its website
is accessible but the place where it pursues its economic
activity; in cases where a provider has several places of establishment it is important to determine from which
place of establishment the service concerned is provided; (24) In the context of this Directive, notwithstanding the rule in cases where it is difficult to determine from which of on the control at source of information society services, several places of establishment a given service is provided, it is legitimate under the conditions established in this this is the place where the provider has the centre of his Directive for Member States to take measures to restrict activities relating to this particular service. the free movement of information society services.
(20) The definition of ‘recipient of a service’ covers all types of
usage of information society services, both by persons (25) National courts, including civil courts, dealing with who provide information on open networks such as the private law disputes can take measures to derogate from Internet and by persons who seek information on the the freedom to provide information society services in Internet for private or professional reasons. conformity with conditions established in this Directive.
(21) The scope of the coordinated field is without prejudice to (26) Member States, in conformity with conditions established future Community harmonisation relating to information in this Directive, may apply their national rules on society services and to future legislation adopted at criminal law and criminal proceedings with a view to national level in accordance with Community law; the taking all investigative and other measures necessary for coordinated field covers only requirements relating to the detection and prosecution of criminal offences, on-line activities such as on-line information, on-line without there being a need to notify such measures to the advertising, on-line shopping, on-line contracting and Commission.
does not concern Member States’ legal requirements
relating to goods such as safety standards, labelling
obligations, or liability for goods, or Member States’
requirements relating to the delivery or the transport of
goods, including the distribution of medicinal products;
the coordinated field does not cover the exercise of rights of pre-emption by public authorities concerning certain goods such as works of art.
(27) This Directive, together with the future Directive of the
European Parliament and of the Council concerning the distance marketing of consumer financial services, contributes to the creating of a legal framework for the
on-line provision of financial services; this Directive does not pre-empt future initiatives in the area of financial services in particular with regard to the harmonisation of
(22) Information society services should be supervised at the rules of conduct in this field; the possibility for Member source of the activity, in order to ensure an effective States, established in this Directive, under certain circum­ protection of public interest objectives; to that end, it is stances of restricting the freedom to provide information
necessary to ensure that the competent authority provides society services in order to protect consumers also covers such protection not only for the citizens of its own measures in the area of financial services in particular country but for all Community citizens; in order to measures aiming at protecting investors.

17.7.2000 EN Official Journal of the European Communities L 178/5

(28) The Member States’ obligation not to subject access to (32) In order to remove barriers to the development of cross- the activity of an information society service provider to border services within the Community which members prior authorisation does not concern postal services of the regulated professions might offer on the Internet, it covered by Directive 97/67/EC of the European Parlia- is necessary that compliance be guaranteed at Community ment and of the Council of 15 December 1997 on level with professional rules aiming, in particular, to common rules for the development of the internal market protect consumers or public health; codes of conduct at of Community postal services and the improvement of Community level would be the best means of determining quality of service (1) consisting of the physical delivery of the rules on professional ethics applicable to commercial a printed electronic mail message and does not affect communication; the drawing-up or, where appropriate, voluntary accreditation systems, in particular for pro- the adaptation of such rules should be encouraged viders of electronic signature certification service. without prejudice to the autonomy of professional bodies
and associations.
(33) This Directive complements Community law and national
(29) Commercial communications are essential for the finan­ law relating to regulated professions maintaining a coher­
cing of information society services and for developing a ent set of applicable rules in this field.
wide variety of new, charge-free services; in the interests
of consumer protection and fair trading, commercial communications, including discounts, promotional offers
and promotional competitions or games, must meet a number of transparency requirements; these requirements are without prejudice to Directive 97/7/EC; this Directive
should not affect existing Directives on commercial communications, in particular Directive 98/43/EC.
(30) The sending of unsolicited commercial communications by electronic mail may be undesirable for consumers and information society service providers and may disrupt the smooth functioning of interactive networks; the question of consent by recipient of certain forms of unsolicited commercial communications is not addressed by this Directive, but has already been addressed, in particular, by Directive 97/7/EC and by Directive
(34) Each Member State is to amend its legislation containing
requirements, and in particular requirements as to form,
which are likely to curb the use of contracts by electronic means; the examination of the legislation requiring such adjustment should be systematic and should cover all the
necessary stages and acts of the contractual process, including the filing of the contract; the result of this amendment should be to make contracts concluded
electronically workable; the legal effect of electronic signatures is dealt with by Directive 1999/93/EC of the European Parliament and of the Council of 13 December
1999 on a Community framework for electronic signa­
tures (2); the acknowledgement of receipt by a service
provider may take the form of the on-line provision of the service paid for.
97/66/EC; in Member States which authorise unsolicited (35) This Directive does not affect Member States’ possibility commercial communications by electronic mail, the of maintaining or establishing general or specific legal setting up of appropriate industry filtering initiatives requirements for contracts which can be fulfilled by
should be encouraged and facilitated; in addition it is electronic means, in particular requirements concerning necessary that in any event unsolicited commercial secure electronic signatures.
communities are clearly identifiable as such in order to improve transparency and to facilitate the functioning of
such industry initiatives; unsolicited commercial com­ (36) Member States may maintain restrictions for the use of munications by electronic mail should not result in electronic contracts with regard to contracts requiring by additional communication costs for the recipient. law the involvement of courts, public authorities, or
professions exercising public authority; this possibility also covers contracts which require the involvement of courts, public authorities, or professions exercising public authority in order to have an effect with regard to third
(31) Member States which allow the sending of unsolicited parties as well as contracts requiring by law certification
commercial communications by electronic mail without or attestation by a notary.
prior consent of the recipient by service providers
established in their territory have to ensure that the service providers consult regularly and respect the opt­
out registers in which natural persons not wishing to receive such commercial communications can register themselves.
(37) Member States’ obligation to remove obstacles to the use
of electronic contracts concerns only obstacles resulting from legal requirements and not practical obstacles resulting from the impossibility of using electronic means
in certain cases.

(1) OJ L 15, 21.1.1998, p. 14. (2) OJ L 13, 19.1.2000, p. 12.


L 178/6 EN Official Journal of the European Communities 17.7.2000

(38) Member States’ obligation to remove obstacles to the use (43) A service provider can benefit from the exemptions for of electronic contracts is to be implemented in conformity ‘mere conduit’ and for ‘caching’ when he is in no way with legal requirements for contracts enshrined in Com- involved with the information transmitted; this requires munity law. among other things that he does not modify the infor­ mation that he transmits; this requirement does not cover
manipulations of a technical nature which take place in the course of the transmission as they do not alter the
integrity of the information contained in the transmission.
(39) The exceptions to the provisions concerning the contracts concluded exclusively by electronic mail or by equivalent
individual communications provided for by this Directive, (44) A service provider who deliberately collaborates with one in relation to information to be provided and the placing of the recipients of his service in order to undertake illegal of orders, should not enable, as a result, the by-passing of acts goes beyond the activities of ‘mere conduit’ or those provisions by providers of information society ‘caching’ and as a result cannot benefit from the liability services. exemptions established for these activities.
(45) The limitations of the liability of intermediary service (40) Both existing and emerging disparities in Member States’ providers established in this Directive do not affect legislation and case-law concerning liability of service the possibility of injunctions of different kinds; such providers acting as intermediaries prevent the smooth injunctions can in particular consist of orders by courts functioning of the internal market, in particular by or administrative authorities requiring the termination or impairing the development of cross-border services and prevention of any infringement, including the removal of
producing distortions of competition; service providers illegal information or the disabling of access to it. have a duty to act, under certain circumstances, with a
view to preventing or stopping illegal activities; this
Directive should constitute the appropriate basis for (46) In order to benefit from a limitation of liability, the the development of rapid and reliable procedures for provider of an information society service, consisting removing and disabling access to illegal information; such of the storage of information, upon obtaining actual mechanisms could be developed on the basis of voluntary knowledge or awareness of illegal activities has to act agreements between all parties concerned and should be expeditiously to remove or to disable access to the encouraged by Member States; it is in the interest of all information concerned; the removal or disabling of access parties involved in the provision of information society has to be undertaken in the observance of the principle services to adopt and implement such procedures; the of freedom of expression and of procedures established provisions of this Directive relating to liability should not for this purpose at national level; this Directive does not preclude the development and effective operation, by affect Member States’ possibility of establishing specific the different interested parties, of technical systems of requirements which must be fulfilled expeditiously prior protection and identification and of technical surveillance to the removal or disabling of information.
instruments made possible by digital technology within
the limits laid down by Directives 95/46/EC and
97/66/EC.
(47) Member States are prevented from imposing a monitoring obligation on service providers only with respect to obligations of a general nature; this does not concern monitoring obligations in a specific case and, in particu­
(41) This Directive strikes a balance between the different lar, does not affect orders by national authorities in interests at stake and establishes principles upon which accordance with national legislation.
industry agreements and standards can be based.
(48) This Directive does not affect the possibility for Member States of requiring service providers, who host infor­ mation provided by recipients of their service, to apply
(42) The exemptions from liability established in this Directive duties of care, which can reasonably be expected from
cover only cases where the activity of the information them and which are specified by national law, in order to society service provider is limited to the technical process detect and prevent certain types of illegal activities.
of operating and giving access to a communication
network over which information made available by third
parties is transmitted or temporarily stored, for the sole
purpose of making the transmission more efficient; this (49) Member States and the Commission are to encourage the activity is of a mere technical, automatic and passive drawing-up of codes of conduct; this is not to impair the
nature, which implies that the information society service voluntary nature of such codes and the possibility for provider has neither knowledge of nor control over the interested parties of deciding freely whether to adhere to information which is transmitted or stored. such codes.

17.7.2000 EN Official Journal of the European Communities L 178/7

(50) It is important that the proposed directive on the (56) As regards the derogation contained in this Directive harmonisation of certain aspects of copyright and related regarding contractual obligations concerning contracts rights in the information society and this Directive come concluded by consumers, those obligations should be into force within a similar time scale with a view to interpreted as including information on the essential establishing a clear framework of rules relevant to the elements of the content of the contract, including con- issue of liability of intermediaries for copyright and sumer rights, which have a determining influence on the relating rights infringements at Community level. decision to contract.
(57) The Court of Justice has consistently held that a Member (51) Each Member State should be required, where necessary, State retains the right to take measures against a service to amend any legislation which is liable to hamper the provider that is established in another Member State but
use of schemes for the out-of-court settlement of disputes directs all or most of his activity to the territory of the
through electronic channels; the result of this amendment first Member State if the choice of establishment was
must be to make the functioning of such schemes made with a view to evading the legislation that would genuinely and effectively possible in law and in practice, have applied to the provider had he been established on
even across borders. the territory of the first Member State.
(58) This Directive should not apply to services supplied by (52) The effective exercise of the freedoms of the internal service providers established in a third country; in view market makes it necessary to guarantee victims effective of the global dimension of electronic commerce, it is, access to means of settling disputes; damage which may however, appropriate to ensure that the Community rules
arise in connection with information society services is are consistent with international rules; this Directive is characterised both by its rapidity and by its geographical without prejudice to the results of discussions within extent; in view of this specific character and the need to international organisations (amongst others WTO, ensure that national authorities do not endanger the OECD, Uncitral) on legal issues.
mutual confidence which they should have in one
another, this Directive requests Member States to ensure that appropriate court actions are available; Member
States should examine the need to provide access to (59) Despite the global nature of electronic communications, judicial procedures by appropriate electronic means. coordination of national regulatory measures at European
Union level is necessary in order to avoid fragmentation of the internal market, and for the establishment of an appropriate European regulatory framework; such
(53) Directive 98/27/EC, which is applicable to information society services, provides a mechanism relating to actions for an injunction aimed at the protection of the collective interests of consumers; this mechanism will contribute to the free movement of information society services by ensuring a high level of consumer protection.
(54) The sanctions provided for under this Directive are without prejudice to any other sanction or remedy provided under national law; Member States are not obliged to provide criminal sanctions for infringement of national provisions adopted pursuant to this Directive.
(55) This Directive does not affect the law applicable to contractual obligations relating to consumer contracts; accordingly, this Directive cannot have the result of
coordination should also contribute to the establishment of a common and strong negotiating position in inter- national forums.
(60) In order to allow the unhampered development of electronic commerce, the legal framework must be clear and simple, predictable and consistent with the rules applicable at international level so that it does not adversely affect the competitiveness of European industry or impede innovation in that sector.
(61) If the market is actually to operate by electronic means in the context of globalisation, the European Union and the major non-European areas need to consult each other with a view to making laws and procedures compatible.
depriving the consumer of the protection afforded to him (62) Cooperation with third countries should be strengthened by the mandatory rules relating to contractual obligations in the area of electronic commerce, in particular with
of the law of the Member State in which he has his applicant countries, the developing countries and the
habitual residence. European Union’s other trading partners.

L 178/8 EN Official Journal of the European Communities 17.7.2000

(63) The adoption of this Directive will not prevent the commercial communications, electronic contracts, the liability Member States from taking into account the various of intermediaries, codes of conduct, out-of-court dispute social, societal and cultural implications which are settlements, court actions and cooperation between Member inherent in the advent of the information society; in States.
particular it should not hinder measures which Member
States might adopt in conformity with Community law
to achieve social, cultural and democratic goals taking 3. This Directive complements Community law applicable into account their linguistic diversity, national and to information society services without prejudice to the level regional specificities as well as their cultural heritage, and of protection for, in particular, public health and consumer to ensure and maintain public access to the widest interests, as established by Community acts and national possible range of information society services; in any legislation implementing them in so far as this does not restrict case, the development of the information society is to the freedom to provide information society services.
ensure that Community citizens can have access to
the cultural European heritage provided in the digital
environment. 4. This Directive does not establish additional rules on
private international law nor does it deal with the jurisdiction of Courts.
(64) Electronic communication offers the Member States an
excellent means of providing public services in the
cultural, educational and linguistic fields. 5. This Directive shall not apply to:
(65) The Council, in its resolution of 19 January 1999 on the consumer dimension of the information society (1),
(a) the field of taxation;
stressed that the protection of consumers deserved special (b) questions relating to information society services covered
attention in this field; the Commission will examine the by Directives 95/46/EC and 97/66/EC;
degree to which existing consumer protection rules
provide insufficient protection in the context of the (c) questions relating to agreements or practices governed by information society and will identify, where necessary, cartel law;
the deficiencies of this legislation and those issues which
could require additional measures; if need be, the Com­ (d) the following activities of information society services:
resolve such deficiencies that will thereby have been
identified, — the activities of notaries or equivalent professions to
the extent that they involve a direct and specific
connection with the exercise of public authority,

HAVE ADOPTED THIS DIRECTIVE:

— the representation of a client and defence of his interests before the courts,

CHAPTER I — gambling activities which involve wagering a stake with monetary value in games of chance, including

GENERAL PROVISIONS lotteries and betting transactions.

Article 1

Objective and scope

6. This Directive does not affect measures taken at Com- munity or national level, in the respect of Community law, in order to promote cultural and linguistic diversity and to ensure the defence of pluralism.
1. This Directive seeks to contribute to the proper func- Article 2
tioning of the internal market by ensuring the free movement
of information society services between the Member States.

Definitions

2. This Directive approximates, to the extent necessary for the achievement of the objective set out in paragraph 1, certain national provisions on information society services relating to the internal market, the establishment of service providers,
For the purpose of this Directive, the following terms shall bear the following meanings:
(a) ‘information society services’: services within the meaning of Article 1(2) of Directive 98/34/EC as amended by

(1) OJ C 23, 28.1.1999, p. 1. Directive 98/48/EC;


17.7.2000 EN Official Journal of the European Communities L 178/9

(b) ‘service provider’: any natural or legal person providing an — the taking up of the activity of an information information society service; society service, such as requirements concerning
qualifications, authorisation or notification,
(c) ‘established service provider’: a service provider who — the pursuit of the activity of an information society effectively pursues an economic activity using a fixed service, such as requirements concerning the establishment for an indefinite period. The presence and behaviour of the service provider, requirements use of the technical means and technologies required to regarding the quality or content of the service provide the service do not, in themselves, constitute an including those applicable to advertising and con- establishment of the provider; tracts, or requirements concerning the liability of
the service provider;
(d) ‘recipient of the service’: any natural or legal person who,
for professional ends or otherwise, uses an information (ii) The coordinated field does not cover requirements
society service, in particular for the purposes of seeking such as:
information or making it accessible;
— requirements applicable to goods as such,
(e) ‘consumer’: any natural person who is acting for purposes — requirements applicable to the delivery of goods, which are outside his or her trade, business or profession;
(f) ‘commercial communication’: any form of communication designed to promote, directly or indirectly, the goods, services or image of a company, organisation or person
— requirements applicable to services not provided by electronic means.
pursuing a commercial, industrial or craft activity or Article 3
exercising a regulated profession. The following do not in
themselves constitute commercial communications:
— information allowing direct access to the activity of the

Internal market

company, organisation or person, in particular a 1. Each Member State shall ensure that the information domain name or an electronic-mail address, society services provided by a service provider established on
its territory comply with the national provisions applicable in
— communications relating to the goods, services or the Member State in question which fall within the coordinated image of the company, organisation or person com- field.
piled in an independent manner, particularly when this is without financial consideration;
2. Member States may not, for reasons falling within the coordinated field, restrict the freedom to provide information
(g) ‘regulated profession’: any profession within the meaning society services from another Member State.
of either Article 1(d) of Council Directive 89/48/EEC of
21 December 1988 on a general system for the recognition
of higher-education diplomas awarded on completion of professional education and training of at least three-years’ duration (1) or of Article 1(f) of Council Directi­ ve 92/51/EEC of 18 June 1992 on a second general system for the recognition of professional education and training
to supplement Directive 89/48/EEC (2); 4. Member States may take measures to derogate from
paragraph 2 in respect of a given information society service if
the following conditions are fulfilled:
(h) ‘coordinated field’: requirements laid down in Member
States’ legal systems applicable to information society (a) the measures shall be:
service providers or information society services, regardless
of whether they are of a general nature or specifically
designed for them. (i) necessary for one of the following reasons:
— public policy, in particular the prevention, investi­ (i) The coordinated field concerns requirements with gation, detection and prosecution of criminal which the service provider has to comply in respect of: offences, including the protection of minors and

the fight against any incitement to hatred on grounds of race, sex, religion or nationality, and violations of human dignity concerning individual

(1) OJ L 19, 24.1.1989, p. 16.

(2) OJ L 209, 24.7.1992, p. 25. Directive as last amended by

persons,

Commission Directive 97/38/EC (OJ L 184, 12.7.1997, p. 31). — the protection of public health,


L 178/10 EN Official Journal of the European Communities 17.7.2000

— public security, including the safeguarding of 2. Paragraph 1 shall be without prejudice to authorisation national security and defence, schemes which are not specifically and exclusively targeted at information society services, or which are covered by
— the protection of consumers, including investors; Directive 97/13/EC of the European Parliament and of the
Council of 10 April 1997 on a common framework for
(ii) taken against a given information society service which general authorisations and individual licences in the field of
prejudices the objectives referred to in point (i) or telecommunications services (1). which presents a serious and grave risk of prejudice to
those objectives;
(iii) proportionate to those objectives;

Article 5

(b) before taking the measures in question and without General information to be provided
prejudice to court proceedings, including preliminary
proceedings and acts carried out in the framework of a
criminal investigation, the Member State has: 1. In addition to other information requirements estab­
lished by Community law, Member States shall ensure that the
— asked the Member State referred to in paragraph 1 to service provider shall render easily, directly and permanently take measures and the latter did not take such accessible to the recipients of the service and competent measures, or they were inadequate, authorities, at least the following information:
— notified the Commission and the Member State referred (a) the name of the service provider;
to in paragraph 1 of its intention to take such measures.
5. Member States may, in the case of urgency, derogate from the conditions stipulated in paragraph 4(b). Where this
(b) the geographic address at which the service provider is established;
is the case, the measures shall be notified in the shortest (c) the details of the service provider, including his electronic possible time to the Commission and to the Member State mail address, which allow him to be contacted rapidly and referred to in paragraph 1, indicating the reasons for which communicated with in a direct and effective manner;
the Member State considers that there is urgency.
(d) where the service provider is registered in a trade or similar public register, the trade register in which the service
6. Without prejudice to the Member State’s possibility of provider is entered and his registration number, or equiva­
proceeding with the measures in question, the Commission lent means of identification in that register;
shall examine the compatibility of the notified measures with
Community law in the shortest possible time; where it comes
to the conclusion that the measure is incompatible with Community law, the Commission shall ask the Member State in question to refrain from taking any proposed measures or
(e) where the activity is subject to an authorisation scheme,
the particulars of the relevant supervisory authority;
urgently to put an end to the measures in question. (f) as concerns the regulated professions:

CHAPTER II

— any professional body or similar institution with which the service provider is registered,
— the professional title and the Member State where it

PRINCIPLES has been granted,

— a reference to the applicable professional rules in the
Member State of establishment and the means to access

Section 1: Establishment and information requirements them;

(g) where the service provider undertakes an activity that is Article 4 subject to VAT, the identification number referred to in Article 22(1) of the sixth Council Directive 77/388/EEC of
17 May 1977 on the harmonisation of the laws of the Principle excluding prior authorisation Member States relating to turnover taxes — Common system of value added tax: uniform basis of assessment (2).
1. Member States shall ensure that the taking up and pursuit

of the activity of an information society service provider may (1) OJ L 117, 7.5.1997, p. 15.

not be made subject to prior authorisation or any other (2) OJ L 145, 13.6.1977, p. 1. Directive as last amended by Directive

requirement having equivalent effect. 1999/85/EC (OJ L 277, 28.10.1999, p. 34).

17.7.2000 EN Official Journal of the European Communities L 178/11

2. In addition to other information requirements estab- Article 8
lished by Community law, Member States shall at least ensure that, where information society services refer to prices, these
are to be indicated clearly and unambiguously and, in particu- Regulated professions
lar, must indicate whether they are inclusive of tax and delivery
costs.
1. Member States shall ensure that the use of commercial communications which are part of, or constitute, an infor­ mation society service provided by a member of a regulated

Section 2: Commercial communications profession is permitted subject to compliance with the pro­

fessional rules regarding, in particular, the independence,
dignity and honour of the profession, professional secrecy and

Article 6 fairness towards clients and other members of the profession.

Information to be provided 2. Without prejudice to the autonomy of professional bodies and associations, Member States and the Commission

In addition to other information requirements established by Community law, Member States shall ensure that commercial communications which are part of, or constitute, an infor­ mation society service comply at least with the following conditions:
(a) the commercial communication shall be clearly identifiable as such;
(b) the natural or legal person on whose behalf the commercial communication is made shall be clearly identifiable;
(c) promotional offers, such as discounts, premiums and gifts, where permitted in the Member State where the service provider is established, shall be clearly identifiable as such, and the conditions which are to be met to qualify for them shall be easily accessible and be presented clearly and unambiguously;
(d) promotional competitions or games, where permitted in the Member State where the service provider is established, shall be clearly identifiable as such, and the conditions for
shall encourage professional associations and bodies to estab- lish codes of conduct at Community level in order to determine
the types of information that can be given for the purposes of
commercial communication in conformity with the rules
referred to in paragraph 1
3. When drawing up proposals for Community initiatives which may become necessary to ensure the proper functioning of the Internal Market with regard to the information referred to in paragraph 2, the Commission shall take due account of codes of conduct applicable at Community level and shall act in close cooperation with the relevant professional associations and bodies.
4. This Directive shall apply in addition to Community Directives concerning access to, and the exercise of, activities of the regulated professions.
participation shall be easily accessible and be presented Section 3: Contracts concluded by electronic means
clearly and unambiguously.

Article 7

Article 9

Unsolicited commercial communication

Treatment of contracts

1. In addition to other requirements established by Com­ munity law, Member States which permit unsolicited commer­ cial communication by electronic mail shall ensure that such commercial communication by a service provider established in their territory shall be identifiable clearly and unambiguously as such as soon as it is received by the recipient.
1. Member States shall ensure that their legal system allows contracts to be concluded by electronic means. Member States shall in particular ensure that the legal requirements applicable to the contractual process neither create obstacles for the use of electronic contracts nor result in such contracts being deprived of legal effectiveness and validity on account of their having been made by electronic means.
2. Without prejudice to Directive 97/7/EC and Direct­ ive 97/66/EC, Member States shall take measures to ensure that service providers undertaking unsolicited commercial communications by electronic mail consult regularly and respect the opt-out registers in which natural persons not
2. Member States may lay down that paragraph 1 shall not apply to all or certain contracts falling into one of the following categories:
wishing to receive such commercial communications can (a) contracts that create or transfer rights in real estate, except register themselves. for rental rights;

L 178/12 EN Official Journal of the European Communities 17.7.2000

(b) contracts requiring by law the involvement of courts, Article 11
public authorities or professions exercising public au­
thority;
(c) contracts of suretyship granted and on collateral securities

Placing of the order

furnished by persons acting for purposes outside their 1. Member States shall ensure, except when otherwise trade, business or profession; agreed by parties who are not consumers, that in cases
where the recipient of the service places his order through
(d) contracts governed by family law or by the law of technological means, the following principles apply:
succession.
— the service provider has to acknowledge the receipt of the recipient’s order without undue delay and by electronic
3. Member States shall indicate to the Commission the means, categories referred to in paragraph 2 to which they do
not apply paragraph 1. Member States shall submit to the — the order and the acknowledgement of receipt are deemed Commission every five years a report on the application of to be received when the parties to whom they are addressed paragraph 2 explaining the reasons why they consider it are able to access them.
necessary to maintain the category referred to in para­
graph 2(b) to which they do not apply paragraph 1.
2. Member States shall ensure that, except when otherwise
agreed by parties who are not consumers, the service provider
makes available to the recipient of the service appropriate,

Article 10 effective and accessible technical means allowing him to

identify and correct input errors, prior to the placing of the
order.

Information to be provided

3. Paragraph 1, first indent, and paragraph 2 shall not apply
1. In addition to other information requirements estab- to contracts concluded exclusively by exchange of electronic lished by Community law, Member States shall ensure, except mail or by equivalent individual communications.
when otherwise agreed by parties who are not consumers, that
at least the following information is given by the service
provider clearly, comprehensibly and unambiguously and
prior to the order being placed by the recipient of the service: Section 4: Liability of intermediary service providers
(a) the different technical steps to follow to conclude the contract;

Article 12

(b) whether or not the concluded contract will be filed by the ‘Mere conduit’
service provider and whether it will be accessible;
(c) the technical means for identifying and correcting input errors prior to the placing of the order;
1. Where an information society service is provided that consists of the transmission in a communication network of information provided by a recipient of the service, or the provision of access to a communication network, Member
(d) the languages offered for the conclusion of the contract. States shall ensure that the service provider is not liable for the
information transmitted, on condition that the provider:
2. Member States shall ensure that, except when otherwise (a) does not initiate the transmission;
agreed by parties who are not consumers, the service provider
indicates any relevant codes of conduct to which he subscribes (b) does not select the receiver of the transmission; and and information on how those codes can be consulted
electronically. (c) does not select or modify the information contained in the transmission.
3. Contract terms and general conditions provided to the
recipient must be made available in a way that allows him to 2. The acts of transmission and of provision of access store and reproduce them. referred to in paragraph 1 include the automatic, intermediate and transient storage of the information transmitted in so far
as this takes place for the sole purpose of carrying out the
4. Paragraphs 1 and 2 shall not apply to contracts con- transmission in the communication network, and provided cluded exclusively by exchange of electronic mail or by that the information is not stored for any period longer than equivalent individual communications. is reasonably necessary for the transmission.

17.7.2000 EN Official Journal of the European Communities L 178/13

3. This Article shall not affect the possibility for a court or (b) the provider, upon obtaining such knowledge or aware- administrative authority, in accordance with Member States’ ness, acts expeditiously to remove or to disable access to legal systems, of requiring the service provider to terminate or the information.
prevent an infringement.

Article 13

2. Paragraph 1 shall not apply when the recipient of the service is acting under the authority or the control of the provider.

‘Caching’

3. This Article shall not affect the possibility for a court or administrative authority, in accordance with Member States’
1. Where an information society service is provided that legal systems, of requiring the service provider to terminate or
consists of the transmission in a communication network of prevent an infringement, nor does it affect the possibility for information provided by a recipient of the service, Member Member States of establishing procedures governing the States shall ensure that the service provider is not liable for removal or disabling of access to information.
the automatic, intermediate and temporary storage of that
information, performed for the sole purpose of making more
efficient the information’s onward transmission to other Article 15
recipients of the service upon their request, on condition that:
(a) the provider does not modify the information; No general obligation to monitor
(b) the provider complies with conditions on access to the
information; 1. Member States shall not impose a general obligation on providers, when providing the services covered by Articles 12,
(c) the provider complies with rules regarding the updating of 13 and 14, to monitor the information which they transmit or the information, specified in a manner widely recognised store, nor a general obligation actively to seek facts or and used by industry; circumstances indicating illegal activity.
(d) the provider does not interfere with the lawful use of technology, widely recognised and used by industry, to obtain data on the use of the information; and
(e) the provider acts expeditiously to remove or to disable access to the information it has stored upon obtaining actual knowledge of the fact that the information at the initial source of the transmission has been removed from the network, or access to it has been disabled, or that a court or an administrative authority has ordered such removal or disablement.
2. Member States may establish obligations for information society service providers promptly to inform the competent public authorities of alleged illegal activities undertaken or information provided by recipients of their service or obli­ gations to communicate to the competent authorities, at their request, information enabling the identification of recipients of their service with whom they have storage agreements.

CHAPTER III

2. This Article shall not affect the possibility for a court or IMPLEMENTATION
administrative authority, in accordance with Member States’
legal systems, of requiring the service provider to terminate or prevent an infringement.

Article 16

Article 14 Codes of conduct

Hosting 1. Member States and the Commission shall encourage:

1. Where an information society service is provided that consists of the storage of information provided by a recipient
(a) the drawing up of codes of conduct at Community level, by trade, professional and consumer associations
of the service, Member States shall ensure that the service or organisations, designed to contribute to the proper provider is not liable for the information stored at the request implementation of Articles 5 to 15;
of a recipient of the service, on condition that:
(b) the voluntary transmission of draft codes of conduct at
(a) the provider does not have actual knowledge of illegal national or Community level to the Commission;
activity or information and, as regards claims for damages,
is not aware of facts or circumstances from which the (c) the accessibility of these codes of conduct in the Com­
illegal activity or information is apparent; or munity languages by electronic means;

L 178/14 EN Official Journal of the European Communities 17.7.2000

(d) the communication to the Member States and the Com- on information society services, in particular electronic mission, by trade, professional and consumer associations commerce, in the internal market (Directive on elec­ or organisations, of their assessment of the application of tronic commerce) (OJ L 178, 17.7.2000, p. 1).’
their codes of conduct and their impact upon practices, habits or customs relating to electronic commerce;
(e) the drawing up of codes of conduct regarding the protec­
tion of minors and human dignity.
2. Member States and the Commission shall encourage the involvement of associations or organisations representing consumers in the drafting and implementation of codes of conduct affecting their interests and drawn up in accordance with paragraph 1(a). Where appropriate, to take account of their specific needs, associations representing the visually impaired and disabled should be consulted.

Article 19

Cooperation

1. Member States shall have adequate means of supervision and investigation necessary to implement this Directive effec­ tively and shall ensure that service providers supply them with the requisite information.

Article 17

Out-of-court dispute settlement

2. Member States shall cooperate with other Member States; they shall, to that end, appoint one or several contact points, whose details they shall communicate to the other Member States and to the Commission.
3. Member States shall, as quickly as possible, and in
1. Member States shall ensure that, in the event of disagree- conformity with national law, provide the assistance and ment between an information society service provider and the information requested by other Member States or by the recipient of the service, their legislation does not hamper the Commission, including by appropriate electronic means.
use of out-of-court schemes, available under national law, for dispute settlement, including appropriate electronic means.
4. Member States shall establish contact points which shall be accessible at least by electronic means and from which
2. Member States shall encourage bodies responsible for recipients and service providers may:
the out-of-court settlement of, in particular, consumer disputes
to operate in a way which provides adequate procedural
guarantees for the parties concerned.
3. Member States shall encourage bodies responsible for out-of-court dispute settlement to inform the Commission of
(a) obtain general information on contractual rights and
obligations as well as on the complaint and redress mechanisms available in the event of disputes, including
practical aspects involved in the use of such mechanisms;
the significant decisions they take regarding information (b) obtain the details of authorities, associations or organis­ society services and to transmit any other information on the ations from which they may obtain further information or practices, usages or customs relating to electronic commerce. practical assistance.

Article 18 5. Member States shall encourage the communication to the Commission of any significant administrative or judicial decisions taken in their territory regarding disputes relating to

Court actions information society services and practices, usages and customs relating to electronic commerce. The Commission shall com­

municate these decisions to the other Member States.
1. Member States shall ensure that court actions available
under national law concerning information society services’
activities allow for the rapid adoption of measures, including
interim measures, designed to terminate any alleged infringe­
ment and to prevent any further impairment of the interests
involved.

Article 20

Sanctions

2. The Annex to Directive 98/27/EC shall be supplemented Member States shall determine the sanctions applicable to as follows: infringements of national provisions adopted pursuant to this
Directive and shall take all measures necessary to ensure that
‘11. Directive 2000/31/EC of the European Parliament and they are enforced. The sanctions they provide for shall be of the Council of 8 June 2000 on certain legal aspects effective, proportionate and dissuasive.

17.7.2000 EN Official Journal of the European Communities L 178/15

CHAPTER IV Article 22

FINAL PROVISIONS

Article 21

Re-examination

1. Before 17 July 2003, and thereafter every two years, the Commission shall submit to the European Parliament, the Council and the Economic and Social Committee a report on the application of this Directive, accompanied, where necess­

Transposition

1. Member States shall bring into force the laws, regulations and administrative provisions necessary to comply with this Directive before 17 January 2002. They shall forthwith inform the Commission thereof.
2. When Member States adopt the measures referred to in paragraph 1, these shall contain a reference to this Directive or shall be accompanied by such reference at the time of their official publication. The methods of making such reference shall be laid down by Member States.

Article 23

Entry into force

ary, by proposals for adapting it to legal, technical and This Directive shall enter into force on the day of its publication services, in particular with respect to crime prevention, the
protection of minors, consumer protection and to the proper
functioning of the internal market. Article 24

Addressees

2. In examining the need for an adaptation of this Directive, This Directive is addressed to the Member States. the report shall in particular analyse the need for proposals
concerning the liability of providers of hyperlinks and location Done at Luxemburg, 8 june 2000. tool services, ‘notice and take down’ procedures and the
attribution of liability following the taking down of content.

The report shall also analyse the need for additional conditions

For the European Parliament

For the Council

for the exemption from liability, provided for in Articles 12

and 13, in the light of technical developments, and the

The President

The President

possibility of applying the internal market principles to

unsolicited commercial communications by electronic mail.

N. FONTAINE

G. d’OLIVEIRA MARTINS



L 178/16 EN Official Journal of the European Communities 17.7.2000

ANNEX

DEROGATIONS FROM ARTICLE 3

As provided for in Article 3(3), Article 3(1) and (2) do not apply to:

— copyright, neighbouring rights, rights referred to in Directive 87/54/EEC (1) and Directive 96/9/EC (2) as well as industrial property rights,

— the emission of electronic money by institutions in respect of which Member States have applied one of the derogations provided for in Article 8(1) of Directive 2000/46/EC (3),

— Article 44(2) of Directive 85/611/EEC (4),

— Article 30 and Title IV of Directive 92/49/EEC (5), Title IV of Directive 92/96/EEC (6), Articles 7 and 8 of Directive

88/357/EEC (7) and Article 4 of Directive 90/619/EEC (8),

— the freedom of the parties to choose the law applicable to their contract,

— contractual obligations concerning consumer contacts,

— formal validity of contracts creating or transferring rights in real estate where such contracts are subject to mandatory formal requirements of the law of the Member State where the real estate is situated,

— the permissibility of unsolicited commercial communications by electronic mail.


(1) OJ L 24, 27.1.1987, p. 36. (2) OJ L 77, 27.3.1996, p. 20.

(3) Not yet published in the Official Journal.

(4) OJ L 375, 31.12.1985, p. 3. Directive as last amended by Directive 95/26/EC (OJ L 168, 18.7.1995, p. 7).

(5) OJ L 228, 11.8.1992, p. 1. Directive as last amended by Directive 95/26/EC. (6) OJ L 360, 9.12.1992, p. 2. Directive as last amended by Directive 95/26/EC. (7) OJ L 172, 4.7.1988, p. 1. Directive as last amended by Directive 92/49/EC.

(8) OJ L 330, 29.11.1990, p. 50. Directive as last amended by Directive 92/96/EC.

Directiva N° 2000/31/CE del Parlamento Europeo y del Consejo de 8 de junio de 2000 relativa a determinados aspectos jurıdicos de los servicios de la sociedad de la informacion, en particular el comercio electronico en el mercado interior (Directiva sobre el comercio electronico)


17.7.2000 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas L 178/1

I

(Actos cuya publicacio´ n es una condicio´ n para su aplicabilidad)

DIRECTIVA 2000/31/CE DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO

de 8 de junio de 2000

relativa a determinados aspectos jurı´dicos de los servicios de la sociedad de la informacio´ n, en

particular el comercio electro´ nico en el mercado interior (Directiva sobre el comercio electro´ nico)

EL PARLAMENTO EUROPEO Y EL CONSEJO DE LA UNIO´ N

(3)

El Derecho comunitario y las caracter´ısticas del ordena-

EUROPEA,

miento jurı´dico comunitario constituyen una baza funda­

mental para que los ciudadanos y los agentes europeos

Visto el Tratado constitutivo de la Comunidad Europea y, en particular, el apartado 2 de su artı´culo 47, y sus artı´culos 55 y

95,

puedan disfrutar plenamente, y sin tener en cuenta las

fronteras, de las oportunidades que ofrece el comercio electro´ nico. La presente Directiva tiene, por consiguiente,

como finalidad garantizar un elevado nivel de integracio´ n

Vista la propuesta de la Comisio´ n (1),

jurı´dica comunitaria con objeto de establecer un auténtico

espacio sin fronteras interiores en el a´ mbito de los

Visto el dictamen del Comité Econo´ mico y Social (2),
servicios de la sociedad de la informacio´ n.
De conformidad con el procedimiento establecido en el
artı´culo 251 del Tratado (3), (4) Es importante que el comercio electro´ nico pueda benefici­
arse plenamente del mercado interior y que se alcance un
Considerando lo siguiente: alto grado de integracio´ n comunitaria, como en el caso
de la Directiva 89/552/CEE del Consejo, de 3 de octubre (1) La Unio´ n Europea tiene como objetivo crear una unio´ n de 1989, sobre la coordinacio´ n de determinadas disposi­ cada vez ma´ s estrecha entre los Estados y los pueblos ciones legales, reglamentarias y administrativas de los europeos, ası´ como asegurar el progreso econo´ mico y Estados miembros relativas al ejercicio de actividades de
social. De conformidad con el apartado 2 del artı´culo 14 radiodifusio´ n televisiva (4). del Tratado, el mercado interior supone un espacio sin
fronteras interiores, en el que la libre circulacio´ n de
mercancı´as y servicios y la libertad de establecimiento (5) El desarrollo de los servicios de la sociedad de la esta´ n garantizadas. El desarrollo de los servicios de la informacio´ n en la Comunidad se ve entorpecido por sociedad de la informacio´ n en el espacio sin fronteras cierto nu´ mero de obsta´ culos jurı´dicos que se oponen al interiores es un medio esencial para eliminar las barreras buen funcionamiento del mercado interior y que hacen que dividen a los pueblos europeos. menos atractivo el ejercicio de la libertad de estableci­
miento y de la libre circulacio´ n de servicios. Dichos (2) El desarrollo del comercio electro´ nico en la sociedad de obsta´ culos tienen su origen en la disparidad de legislacio­ la informacio´ n ofrece importantes oportunidades para el nes, ası´ como en la inseguridad jurı´dica de los regı´menes empleo en la Comunidad, especialmente para las peque- nacionales aplicables a estos servicios; a falta de coordina­
n˜ as y medianas empresas, que facilitara´ el crecimiento de cio´ n y ajuste de las legislaciones en los a´ mbitos en
las empresas europeas, ası´ como las inversiones en cuestio´ n, hay obsta´ culos que pueden estar justificados innovacio´ n, y también puede incrementar la competitivi- con arreglo a la jurisprudencia del Tribunal de Justicia de dad de la industria europea, siempre y cuando Internet las Comunidades Europeas y existe una inseguridad
sea accesible para todos. jurı´dica sobre el alcance del control que los Estados miembros pueden realizar sobre los servicios procedentes

de otro Estado miembro.

(1) DO C 30 de 5.2.1999, p. 4.

(2) DO C 169 de 16.6.1999, p. 36.

(3) Dictamen del Parlamento Europeo de 6 de mayo de 1999 (DO C

279 de 1.10.1999, p. 389), Posicio´ n comu´ n del Consejo de 28 de

febrero de 2000 (DO C 128 de 8.5.2000, p. 32) y Decisio´ n del (4) DO L 298 de 17.10.1989, p. 23; Directiva cuya u´ ltima modifica­ Parlamento Europeo de 4 de mayo de 2000 (no publicada au´ n en cio´ n la constituye la Directiva 97/36/CE del Parlamento Europeo el Diario oficial). y del Consejo (DO L 202 de 30.7.1997, p. 60).


L 178/2 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas 17.7.2000

(6) Atendiendo a los objetivos comunitarios, a lo dispuesto en materia de contratos a distancia (2), constituyen un en los artı´culos 43 y 49 del Tratado y al Derecho derivado instrumento esencial para la proteccio´ n del consumidor comunitario, conviene suprimir dichos obsta´ culos coordi- en materia contractual. Dichas Directivas se seguira´ n nando determinadas legislaciones nacionales y aclarando aplicando en su integridad a los servicios de la sociedad conceptos jurı´dicos a nivel comunitario, en la medida en de la informacio´ n; también forman parte de este acervo que sea necesario para el buen funcionamiento del comunitario, plenamente aplicable a los servicios de la mercado interior. La presente Directiva, al no tratar sino sociedad de la informacio´ n, en particular, la Directiva
algunos puntos especı´ficos que plantean problemas para el mercado interior, es plenamente coherente con la necesidad de respetar el principio de subsidiariedad de conformidad con el artı´culo 5 del Tratado.
(7) Es fundamental para garantizar la seguridad jurı´dica y la confianza de los consumidores que la presente Directiva establezca un marco claro y de cara´ cter general para determinados aspectos jurı´dicos del comercio electro´ nico en el mercado interior.
(8) El objetivo de la presente Directiva es crear un marco jurı´dico que garantice la libre circulacio´ n de los servicios de la sociedad de la informacio´ n entre Estados miembros y no armonizar el campo de la legislacio´ n penal en sı´.
(9) La libre circulacio´ n de los servicios de la sociedad de la informacio´ n puede constituir, en muchos casos, un reflejo especı´fico en el Derecho comunitario de un principio ma´ s general, esto es, de la libertad de expresio´ n consagrada en el apartado 1 del artı´culo 10 del Convenio para la
84/450/CEE del Consejo, de 10 de septiembre de 1984,
sobre publicidad engan˜ osa y publicidad comparativa (3), la Directiva 87/102/CEE del Consejo, de 22 de diciembre
de 1986, relativa a la aproximacio´ n de las disposiciones legales, reglamentarias y administrativas de los Estados miembros en materia de crédito al consumo (4), la Direc­
tiva 93/22/CEE del Consejo, de 10 de mayo de 1993, relativa a los servicios de inversio´ n en el a´ mbito de los valores negociables (5), la Directiva 90/314/CEE del Consejo, de 13 de junio de 1990, relativa a los viajes combinados, las vacaciones combinadas y los circuitos combinados (6), la Directiva 98/6/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 16 de febrero de 1998, relativa a la proteccio´ n de los consumidores en materia de indicacio´ n de los precios de los productos ofrecidos a los consumidores (7), la Directiva 92/59/CEE del Consejo, de
29 de junio de 1992, relativa a la seguridad general de los productos (8), la Directiva 94/47/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 26 de octubre de 1994, sobre el derecho de utilizacio´ n de inmuebles en régimen de tiempo compartido (9), la Directiva 98/27/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 19 de mayo de
proteccio´ n de los derechos humanos y de las libertades 1998, relativa a las acciones de cesacio´ n en materia de
fundamentales, ratificado por todos los Estados miem­ proteccio´ n de los intereses de los consumidores (10), la
bros; por esta razo´ n, las Directivas que tratan de la Directiva 85/374/CEE del Consejo, de 25 de julio de
prestacio´ n de servicios de la sociedad de la informacio´ n 1985, relativa a la aproximacio´ n de las disposiciones
deben garantizar que se pueda desempen˜ ar esta actividad legales, reglamentarias y administrativas de los Estados libremente en virtud de dicho artı´culo, quedando condi­ miembros en materia de responsabilidad por los dan˜ os cionada u´ nicamente a las restricciones establecidas en al causados por productos defectuosos (11), la Directiva apartado 2 de dicho artı´culo y en el apartado 1 del 1999/44/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de
artı´culo 46 del Tratado. La presente Directiva no esta´ 25 de abril de 1999, sobre determinados aspectos de la
destinada a influir en las normas y principios nacionales venta y las garantı´as de los bienes de consumo (12), la
fundamentales relativos a la libertad de expresio´ n. futura Directiva del Parlamento Europeo y del Consejo
relativa a la comercializacio´ n a distancia de servicios (10) De conformidad con el principio de proporcionalidad, las financieros destinados a los consumidores y la Directiva medidas previstas en la presente Directiva se limitan al 92/28/CEE del Consejo, de 31 de marzo de 1992, relativa mı´nimo necesario para conseguir el objetivo del correcto a la publicidad de los medicamentos para uso humano (13). funcionamiento del mercado interior. En aquellos casos La presente Directiva no debe afectar a la Directiva

en que sea necesaria una intervencio´ n comunitaria y con el fin de garantizar que realmente dicho espacio interior
no presente fronteras interiores para el comercio electro´­
nico, la Directiva debe garantizar un alto nivel de proteccio´ n de los objetivos de interés general y, en

(2) DO L 144 de 4.6.1997, p. 19.

(3) DO L 250 de 19.9.1984, p. 17; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n la constituye la Directiva 97/55/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (DO L 290 de 23.10.1997, p. 18).

especial, la proteccio´ n de los menores y la dignidad (4) DO L 42 de 12.2.1987, p. 48; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n

humana, la proteccio´ n del consumidor y de la salud la constituye la Directiva 98/7/CE del Parlamento Europeo y del
pu´ blica. A tenor de lo dispuesto en el art´ıculo 152 del Consejo (DO L 101 de 1.4.1998, p. 17).

Tratado, la proteccio´ n de la salud es un componente (5) DO L 141 de 11.6.1993, p. 27; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n

esencial de las dema´ s polı´ticas comunitarias. la constituye la Directiva 97/9/CE del Parlamento Europeo y del

Consejo (DO L 84 de 26.3.1997, p. 22).

(11) La presente Directiva no afecta al nivel de proteccio´ n, en particular, de la salud pu´ blica y de los intereses de los consumidores fijados en los instrumentos comunitarios; entre otras, la Directiva 93/13/CEE del Consejo, de 5 de abril de 1993, sobre las cla´ usulas abusivas en los contratos

(6) DO L 158 de 23.6.1990, p. 59. (7) DO L 80 de 18.3.1998, p. 27. (8) DO L 228 de 11.8.1992, p. 24.

(9) DO L 280 de 29.10.1994, p. 83.

(10) DO L 166 de 11.6.1998, p. 51; Directiva modificada por la

Directiva 1999/4/CE (DO L 171 de 7.7.1999, p. 12).

celebrados con consumidores (1) y la Directiva 97/7/CE (11) DO L 120 de 7.8.1985, p. 29; Directiva modificada por la
del Parlamento Europeo y del Consejo, de 20 de mayo de Directiva 1999/34/CE del Parlamento Europeo y del Consejo

1997, relativa a la proteccio´ n de los consumidores (DO L 141 de 4.6.1999, p. 20). (12) DO L 171 de 7.7.1999, p. 12.

(1) DO L 95 de 21.4.1993, p. 29. (13) DO L 113 de 30.4.1992, p. 13.


17.7.2000 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas L 178/3

98/43/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de (16) La exclusio´ n de las actividades relacionadas con los juegos
6 de julio de 1998, relativa a la aproximacio´ n de las de azar del a´ mbito de aplicacio´ n de la presente Directiva disposiciones legales, reglamentarias y administrativas de se refiere so´ lo a juegos de azar, loterı´as y apuestas, que
los Estados miembros en materia de publicidad y de impliquen una participacio´ n con valor monetario; ésta no patrocinio de los productos del tabaco (1), adoptadas en se refiere a los concursos o juegos promocionales en que el marco del mercado interior ni a otras Directivas sobre el objetivo sea fomentar la venta de bienes o servicios y proteccio´ n de la salud pu´ blica. La presente Directiva en los que los pagos, si los hay, so´ lo sirven para adquirir completa los requisitos de informacio´ n establecidos en los bienes o servicios publicitados.
las Directivas mencionadas y, en particular, en la Directiva
97/7/CE.
(12) Es necesario excluir del a´ mbito de aplicacio´ n de la presente Directiva algunas actividades habida cuenta de que, en el momento presente, la libre circulacio´ n de servicios no puede quedar garantizar con arreglo al Tratado o al actual Derecho comunitario derivado. Esta exclusio´ n no va en perjuicio de los posibles instrumentos que puedan resultar necesarios para el buen funciona­ miento del mercado interior; las cuestiones fiscales y, concretamente, el impuesto sobre el valor an˜ adido —que grava gran nu´ mero de los servicios objeto de la presente Directiva— deben excluirse del a´ mbito de aplicacio´ n de la presente Directiva.
(13) La presente Directiva no tiene la finalidad de establecer normas sobre obligaciones fiscales; tampoco prejuzga la elaboracio´ n de instrumentos comunitarios relativos a aspectos fiscales del comercio electro´ nico.
(14) La proteccio´ n de las personas con respecto al tratamiento
(17) La definicio´ n de servicios de la sociedad de la informacio´ n
ya existe en el Derecho comunitario, y se recoge en la Directiva 98/34/CE del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 22 de junio de 1998, por la que se establece un
procedimiento de informacio´ n en materia de las normas y reglamentaciones técnicas y de las reglas relativas a los servicios de la sociedad de la informacio´ n(4) y en la
Directiva 98/84/CE del Parlamento Europeo y del Con- seje, de 20 de noviembre de 1998, relativa a la proteccio´ n jurı´dica de los servicios de acceso condicional o basados en dicho acceso (5). Dicha definicio´ n se refiere a cualquier servicio prestado normalmente a t´ıtulo oneroso, a distan- cia, mediante un equipo electro´ nico para el tratamiento (incluida la compresio´ n digital) y el almacenamiento de datos, y a peticio´ n individual de un receptor de un servicio; estos servicios a los que se hace referencia en la lista indicativa del anexo V de la Directiva 98/34/CE que no implica tratamiento y almacenamiento de datos no esta´ n incluidos en la presente definicio´ n.
de datos de cara´ cter personal se rige u´ nicamente por la (18) Los servicios de la sociedad de la informacio´ n cubren Directiva 95/46/CE del Parlamento Europeo y del Con­ una amplia variedad de actividades econo´ micas que se sejo, de 24 de octubre de 1995, relativa a la proteccio´ n desarrollan en lı´nea; dichas actividades en particular de las personas f´ısicas en lo que respecta al tratamiento consisten en la venta de mercancı´as en lı´nea. Las activida­ de datos personales y a la libre circulacio´ n de estos des como la entrega de mercancı´as en sı´ misma o la datos (2) y la Directiva 97/66/CE del Parlamento Europeo prestacio´ n de servicios fuera de la lı´nea no esta´ n cubiertas. y del Consejo, de 15 de diciembre de 1997, relativa al Los servicios de la sociedad de la informacio´ n no tratamiento de los datos personales y a la proteccio´ n de se limitan u´ nicamente a servicios que dan lugar a la la intimidad en el sector de las telecomunicaciones (3), contratacio´ n en l´ınea, sino también, en la medida en que que son enteramente aplicables a los servicios de la representan una actividad econo´ mica, son extensivos a sociedad de la informacio´ n. Dichas Directivas establecen servicios no remunerados por sus destinatarios, como ya un marco jur´ıdico comunitario en materia de datos aquéllos que consisten en ofrecer informacio´ n en l´ınea o personales y, por tanto, no es necesario abordar este comunicaciones comerciales, o los que ofrecen instru­ aspecto en la presente Directiva para garantizar el correcto mentos de bu´ squeda, acceso y recopilacio´ n de datos. Los funcionamiento del mercado interior, en particular la servicios de la sociedad de la informacio´ n cubren también libre circulacio´ n de datos personales entre Estados miem­ servicios consistentes en transmitir informacio´ n a través bros. La aplicacio´ n y ejecucio´ n de la presente Directiva de una red de comunicacio´ n, o albergar informacio´ n debe respetar plenamente los principios relativos a la facilitada por el destinatario del servicio. La radiodifusio´ n proteccio´ n de datos personales, en particular en lo que se televisiva segu´ n se define en la Directiva 89/552/CEE y la refiere a las comunicaciones comerciales no solicitadas y radiodifusio´ n radiofo´ nica no son servicios de la sociedad a la responsabilidad de los intermediarios, la presente de la informacio´ n, ya que no se prestan a peticio´ n Directiva no puede evitar el uso ano´ nimo de redes abiertas individual; por el contrario, los servicios que se transmiten como Internet. entre dos puntos, como el vı´deo a la carta o el envı´o de
comunicaciones comerciales por correo electro´ nico son (15) La confidencialidad de las comunicaciones queda garanti- servicios de la sociedad de la informacio´ n. El uso del zada por el artı´culo 5 de la Directiva 97/66/CE; basa´ ndose correo electro´ nico o, por ejemplo, de sistemas equivalen­
en dicha Directiva, los Estados miembros deben prohibir tes de comunicacio´ n entre individuos, por parte de
cualquier forma de interceptar o vigilar esas comunicacio- personas fı´sicas que actu´ an fuera de su profesio´ n, negocio nes por parte de cualquier persona que no sea su remitente o actividad profesional, incluso cuando los usan para
o su destinatario salvo que esté legalmente autorizada.

(1) DO L 213 de 30.7.1998, p. 9. (4) DO L 204 de 21.7.1998, p. 37; Directiva modificada por la

(2) DO L 281 de 23.11.1995, p. 31. Directiva 98/48/CE (DO L 217 de 5.8.1998, p. 18). (3) DO L 24 de 30.1.1998, p. 1. (5) DO L 320 de 28.11.1998, p. 54.


L 178/4 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas 17.7.2000

celebrar contratos entre sı´, no constituyen un servicio de competente garantice dicha proteccio´ n no so´ lo en el caso la sociedad de la informacio´ n. La relacio´ n contractual de los ciudadanos de su paı´s, sino en el de todos los entre un empleado y su empresario no es un servicio de ciudadanos de la Comunidad. Es indispensable precisar la sociedad de la informacio´ n; las actividades que por su con claridad esta responsabilidad del Estado miembro de propia naturaleza no pueden realizarse a distancia ni por origen de los servicios para mejorar la confianza mutua medios electro´ nicos, tales como el control legal de la entre los Estados miembros; adema´ s y con el fin de contabilidad de las empresas o el asesoramiento médico garantizar de forma eficaz la libre circulacio´ n de servicios que requiere el reconocimiento fı´sico de un paciente, no y la seguridad jurı´dica para los prestadores de servicios y constituyen servicios de la sociedad de la informacio´ n. sus destinatarios, en principio estos servicios deben estar sujetos al régimen jurı´dico del Estado miembro en que
esta´ establecido el prestador de servicios.
(19) Se debe determinar el lugar de establecimiento del prestador de servicios a tenor de lo dispuesto en la
jurisprudencia del Tribunal de Justicia, segu´ n la cual el (23) No es objetivo de la presente Directiva fijar normas concepto de establecimiento implica la realizacio´ n efec- adicionales de Derecho internacional privado relativas a tiva de una actividad econo´ mica a través de un estableci- conflictos entre legislaciones y no afecta a la jurisdiccio´ n
miento fijo durante un perı´odo indefinido. Este requisito de los tribunales de justicia. Las disposiciones de la
se cumple también cuando se constituye una sociedad legislacio´ n aplicable determinada por las normas del durante un perı´odo determinado; cuando se trata de una Derecho internacional privado no podra´ n restringir la
sociedad que proporciona servicios mediante un sitio libre prestacio´ n de servicios de la sociedad de la informa- Internet, dicho lugar de establecimiento no se encuentra cio´ n tal como se enuncia en la presente Directiva.
allı´ donde esta´ la tecnologı´a que mantiene el sitio ni allı´
donde se puede acceder al sitio, sino el lugar donde se
desarrolla la actividad econo´ mica. En el supuesto de que (24) En el contexto de la presente Directiva, pese a la regla del existan varios establecimientos de un mismo prestador control en el origen de los servicios de la sociedad de la de servicios es importante determinar desde qué lugar de informacio´ n, resulta legı´timo que, en las condiciones establecimiento se presta un servicio concreto; en caso de establecidas en la presente Directiva, los Estados miem­ especial dificultad para determinar a partir de cual de los bros puedan tomar medidas dirigidas a restringir la distintos lugares de establecimiento se presta un servicio libre circulacio´ n de los servicios de la sociedad de la dado, sera´ el lugar en que el prestador tenga su centro de informacio´ n.
actividades en relacio´ n con ese servicio en particular.
(25) Los tribunales nacionales, incluidos los tribunales civiles, (20) La definicio´ n del «destinatario de un servicio» abarca que conocen de controversias de Derecho privado pueden todos los tipos de utilizacio´ n de los servicios de la adoptar medidas que establecen excepciones a la libertad sociedad de la informacio´ n, tanto por personas que de prestar servicios en el marco de la sociedad de suministran informacio´ n en redes abiertas tales como la informacio´ n de conformidad con las condiciones
Internet, como las que buscan informacio´ n en Internet establecidas en la presente Directiva. por razones profesionales o privadas.
(26) Los Estados miembros, de conformidad con las condicio­ (21) El a´ mbito de aplicacio´ n del a´ mbito coordinado no nes establecidas en la presente Directiva, pueden aplicar prejuzga la futura armonizacio´ n comunitaria en relacio´n sus normas nacionales sobre Derecho penal y enjuicia­
con los servicios de la sociedad de la informacio´ n, ni la miento criminal con vistas a adoptar todas las medidas futura legislacio´ n nacional adoptada con arreglo al Dere- de investigacio´ n y otras, necesarias para la averiguacio´ ny cho comunitario. El a´ mbito coordinado se refiere so´ lo a persecucio´ n de delitos, sin que sea necesario notificar los requisitos relacionados con las actividades en l´ınea, dichas medidas a la Comisio´ n.
como la informacio´ n en l´ınea, la publicidad en lı´nea, las
compras en lı´nea o la contratacio´ n en lı´nea, y no se refiere
a los requisitos legales del Estado miembro relativos a las (27) La presente Directiva, junto con la futura Directiva mercancı´as, tales como las normas de seguridad, las del Parlamento Europeo y del Consejo relativa a la obligaciones de etiquetado o la responsabilidad de las comercializacio´ n a distancia de servicios financieros mercancı´as, ni a los requisitos del Estado miembro destinados a los consumidores, contribuye a la creacio´ n relativos a la entrega o transporte de mercancı´as, incluida de un marco jurı´dico para la provisio´ n en l´ınea de la distribucio´ n de medicamentos. El a´ mbito coordinado servicios financieros. La presente Directiva no impide no afecta al ejercicio del derecho preferente de las futuras iniciativas en el campo de los servicios financieros, autoridades pu´ blicas en relacio´ n con determinados bienes, en particular en relacio´ n con la armonizacio´ n de normas tales como las obras de arte. de conducta en este terreno. La posibilidad, establecida
por la presente Directiva, de que los Estados miembros restrinjan, en determinadas circunstancias, la libre provi­
(22) El control de los servicios de la sociedad de la informacio´ n sio´ n de servicios de la sociedad de la informacio´ n a fin de
debe hacerse en el origen de la actividad para garantizar proteger a los consumidores comprende también medidas que se protegen de forma eficaz los intereses generales y en el a´ mbito de los servicios financieros, en particular
que, para ello, es necesario garantizar que la autoridad medidas destinadas a proteger a los inversores.

17.7.2000 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas L 178/5

(28) La obligacio´ n de los Estados miembros de no someter el (32) Para suprimir los obsta´ culos que impiden el desarrollo en acceso al ejercicio de la actividad de prestador de servicios la Comunidad de los servicios transfronterizos que las de la sociedad de la informacio´ n a autorizacio´ n previa no personas que ejercen las profesiones reguladas puedan se refiere a los servicios postales recogidos en la Directiva ofrecer en Internet, es necesario que se respeten las
97/67/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de normas profesionales, previstas para proteger especial­
15 de diciembre de 1997, relativa a las normas comunes mente a los consumidores o la salud pu´ blica, y que dicho
para el desarrollo del mercado interior de los servicios respeto quede garantizado a nivel comunitario. Los postales de la Comunidad y la mejora de la calidad del co´ digos de conducta a nivel comunitario constituyen un servicio (1), consistentes en el reparto fı´sico de mensajes instrumento privilegiado para determinar las normas
impresos de correo electro´ nico y que no afecta a los deontolo´ gicas aplicables a la comunicacio´ n comercial; regı´menes de acreditacio´ n voluntaria, en particular para conviene impulsar en primer lugar su elaboracio´ n o, si los prestadores de servicios de certificacio´ n de firma procede, su adaptacio´ n, sin perjuicio de la autonomı´a de electro´ nica. los colegios y asociaciones profesionales.
(33) La presente Directiva complementa el Derecho comunita­ (29) Las comunicaciones comerciales son esenciales para rio y nacional en lo que respecta a las profesiones financiar los servicios de la sociedad de la informacio´ n y reguladas manteniendo un conjunto coherente de normas
el desarrollo de una amplia variedad de servicios nuevos aplicables en la materia. y gratuitos. En interés de los consumidores y en beneficio
de la lealtad de las transacciones, las comunicaciones (34) Todo Estado miembro debe ajustar su legislacio´ n en comerciales —incluidas las rebajas, ofertas y concursos o cuanto a los requisitos —y, especialmente, los requisitos juegos promocionales— deben respetar algunas obliga­ formales— que puedan entorpecer la celebracio´ n de ciones en cuanto a su transparencia; dichas obligaciones contratos por vı´a electro´ nica. Se debe examinar de forma se entendera´ n sin perjuicio de lo dispuesto en la Directiva sistema´ tica qué legislaciones necesitan proceder a dicho
97/7/CE. Lo dispuesto en la presente Directiva debera´ ajuste y este examen debe versar sobre todas las fases y entenderse sin perjuicio de las Directivas existentes sobre actos necesarios para realizar el proceso contractual, comunicaciones comerciales y, especialmente, la Direc­ incluyendo el registro del contrato. El resultado de dicho tiva 98/43/CE. ajuste deberı´a hacer posibles la celebracio´ n de contratos
por vı´a electro´ nica. El efecto jurı´dico de la firma electro´ ­
nica es objeto de la Directiva 1999/93/CE del Parlamento (30) El envı´o por correo electro´ nico de comunicaciones Europeo y del Consejo, de 13 de diciembre de 1999, por comerciales no solicitadas puede no resultar deseable la que se establece un marco comu´ n para la firma
para los consumidores y los prestadores de servicios de electro´ nica (2). El acuse de recibo expedido por un presta­ la sociedad de la informacio´ n y trastornar el buen dor de servicios puede consistir en suministrar en l´ınea funcionamiento de las redes interactivas. La cuestio´ n del un servicio pagado.
consentimiento del destinatario en determinados casos
de comunicaciones comerciales no solicitadas no se (35) La presente Directiva no afecta a la posibilidad que tienen regula en la presente Directiva sino que ya esta´ regulada, los Estados miembros de mantener o establecer reg´ımenes en particular, por las Directivas 97/7/CE y 97/66/CE. En jurı´dicos especı´ficos o generales en materia de contratos los Estados miembros que autoricen las comunicaciones que pueden cumplirse por vı´a electro´ nica, en particular comerciales por correo electro´ nico no solicitadas, debera´ los requisitos en relacio´ n con la seguridad de las firmas fomentarse y facilitarse la creacio´ n por el sector compe­ electro´ nicas.
tente de dispositivos de filtro; adema´ s, las comunicaciones
comerciales no solicitadas han de ser en todos los casos
claramente identificables como tales con el fin de mejorar la transparencia y facilitar el funcionamiento de los dispositivos creados por la industria. Las comunicaciones comerciales por correo electro´ nico no solicitadas no debera´ n redundar en gastos suplementarios para el desti­ natario.
(31) Los Estados miembros que permiten el env´ıo de comuni­ cacio´ n comercial no solicitada por parte de prestadores de servicios establecidos en su territorio por correo electro´ nico sin consentimiento previo del receptor, deben garantizar que los prestadores de servicios consultan perio´ dicamente las listas de exclusio´ n voluntaria en las que se podra´ n inscribir las personas fı´sicas que no deseen recibir dichas comunicaciones comerciales, y las respeten.
(36) Los Estados miembros pueden mantener restricciones
para el uso de los contratos electro´ nicos en lo que se refiere a los contratos que requieran, por ley, la interven­
cio´ n de los tribunales, las autoridades pu´ blicas o las profesiones que ejerzan una funcio´ n pu´ blica. Esta posibili­
dad se aplica también a los contratos que requieren la
intervencio´ n de los tribunales, autoridades pu´ blicas o profesiones que ejerzan una funcio´ n pu´ blica para surtir
efectos frente a terceros, ası´ como también a los contratos
que requieran, por ley, la certificacio´ n o la fe pu´ blica notarial.

(37) La obligacio´ n de los Estados miembros de suprimir los obsta´ culos por la celebracio´ n de los contratos electro´ nicos se refiere so´ lo a los obsta´ culos derivados del régimen jurı´dico y no a los obsta´ culos pra´ cticos derivados de la imposibilidad de utilizar la vı´a electro´ nica en determina­ dos casos.

(1) DO L 15 de 21.1.1998, p. 14. (2) DO L 13 de 19.1.2000, p. 12.


L 178/6 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas 17.7.2000

(38) La obligacio´ n de los Estados miembros de suprimir (43) Un prestador de servicios puede beneficiarse de las exen­ obsta´ culos para la celebracio´ n de contratos por la vı´a ciones por mera transmisio´ n (mere conduit) y por la forma electro´ nica debe realizarse con arreglo al régimen jurı´dico de almacenamiento automa´ tico, provisional y temporal, relativo a los contratos consagrado en el Derecho comuni- denominada «memoria tampo´ n» (caching) cuando no tenga tario. participacio´ n alguna en el contenido de los datos transmiti­ dos; esto requiere, entre otras cosas, que no modifique los
datos que transmite. Este requisito no abarca las manipula­
ciones de cara´ cter técnico que tienen lugar en el transcurso
(39) Las excepciones a las disposiciones relativas a los contra- de la transmisio´ n, puesto que no alteran la integridad de
tos celebrados exclusivamente por correo electro´ nico los datos contenidos en la misma.
o mediante comunicaciones individuales equivalentes
previstas en la presente Directiva, en relacio´ n con la (44) Un prestador de servicios que colabore deliberadamente informacio´ n exigida y la realizacio´ n de un pedido, no con uno de los destinatarios de su servicio a fin de deben tener como resultado permitir la elusio´ n de dichas cometer actos ilegales rebasa las actividades de mero disposiciones por parte de los prestadores de servicios de transporte (mere conduit) o la forma de almacenamiento la sociedad de la informacio´ n. automa´ tico, provisional y temporal, denominada «memo­
ria tampo´ n» (caching) y no puede beneficiarse, por consi­
guiente, de las exenciones de responsabilidad establecidas
(40) La divergencia de las normativas y jurisprudencias nacio­
para dichas actividades.
nales actuales o futuras en el a´ mbito de la responsabilidad (45) Las limitaciones de la responsabilidad de los prestadores de los prestadores de servicios que actu´ an como interme­ de servicios intermediarios establecida en la presente diarios entorpece el correcto funcionamiento del mercado Directiva no afecta a la posibilidad de entablar acciones interior al obstaculizar, en especial, el desarrollo de de cesacio´ n de distintos tipos. Dichas acciones de cesacio´ n servicios transfronterizos y producir distorsiones de la pueden consistir, en particular, en o´ rdenes de los tribuna­ competencia. En algunos casos, los prestadores de servi­ les o de las autoridades administrativas por los que se cios tienen el deber de actuar para evitar o poner fin a exija poner fin a cualquier infraccio´ n o impedir que se actividades ilegales. Lo dispuesto en la presente Directiva cometa, incluso retirando la informacio´ n ilı´cita o debera´ constituir una base adecuada para elaborar meca­ haciendo imposible el acceso a ella.
nismos ra´ pidos y fiables que permitan retirar informacio´ n
ilı´cita y hacer que sea imposible acceder a ella; convendrı´a (46) Para beneficiarse de una limitacio´ n de responsabilidad, el que estos mecanismos se elaborasen tomando como base prestador de un servicio de la sociedad de la informacio´ n acuerdos voluntarios negociados entre todas las partes consistente en el almacenamiento de datos habra´ de implicadas y fomentados por los Estados miembros. actuar con prontitud para retirar los datos de que se trate Todas las partes que participan en el suministro de o impedir el acceso a ellos en cuanto tenga conocimiento servicios de la sociedad de la informacio´ n tienen interés efectivo de actividades ilı´citas. La retirada de datos o la en que este tipo de mecanismos se apruebe y se aplique. actuacio´ n encaminada a impedir el acceso a los mismos Lo dispuesto en la presente Directiva sobre responsabili- habra´ de llevarse a cabo respetando el principio de dad no supone un obsta´ culo para que las distintas partes libertad de expresio´ n y los procedimientos establecidos a interesadas desarrollen y apliquen de forma efectiva tal fin a nivel nacional. La presente Directiva no afecta a sistemas técnicos de proteccio´ n e identificacio´n y de la posibilidad de que los Estados miembros establezcan supervisio´ n que permite la tecnolog´ıa digital dentro requisitos especı´ficos que debera´ n cumplirse con pronti­ de los lı´mites trazados por las Directivas 95/46/CE y tud antes de que retiren los datos de que se trate o se
97/66/CE. impida el acceso a los mismos.
(47) Los Estados miembros no pueden imponer a los prestado­
res de servicios una obligacio´ n de supervisio´ n exclusiva­ (41) La presente Directiva logra un justo equilibrio entre los mente con respecto a obligaciones de cara´ cter general. diferentes intereses en presencia y establece principios Esto no se refiere a las obligaciones de supervisio´ n en
sobre los que pueden basarse acuerdos y normas indus- casos especı´ficos y, en particular, no afecta a las o´ rdenes triales. de las autoridades nacionales formuladas de conformidad
con la legislacio´ n nacional.
(48) La presente Directiva no afecta a la posibilidad de que los (42) Las exenciones de responsabilidad establecidas en la Estados miembros exijan a los prestadores de servicios, presente Directiva so´ lo se aplican a aquellos casos en que que proporcionan alojamiento de datos suministrados por
la actividad del prestador de servicios de la sociedad de la destinatarios de su servicio, que apliquen un deber de informacio´ n se limita al proceso técnico de explotar y diligencia, que cabe esperar razonablemente de ellos y que facilitar el acceso a una red de comunicacio´ n mediante la esté especificado en el Derecho nacional, a fin de detectar y cual la informacio´ n facilitada por terceros es transmitida prevenir determinados tipos de actividades ilegales.
o almacenada temporalmente, con el fin de hacer que la
transmisio´ n sea ma´ s eficiente. Esa actividad es de natura- (49) Los Estados miembros y la Comisio´ n fomentara´ n la leza meramente técnica, automa´ tica y pasiva, lo que elaboracio´ n de co´ digos de conducta; ello no ira´ en implica que el prestador de servicios de la sociedad de la perjuicio del cara´ cter voluntario de dichos co´ digos ni de informacio´ n no tiene conocimiento ni control de la la posibilidad de que las partes interesadas decidan informacio´ n transmitida o almacenada. libremente la adhesio´ n a los mismos.

17.7.2000 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas L 178/7

(50) Es importante que la propuesta de Directiva del Parla- (56) Por lo que se refiere a la excepcio´ n prevista en la presente mento Europeo y del Consejo relativa a la armonizacio´ n Directiva, se debera´ interpretar que las obligaciones de ciertos aspectos de los derechos de autor y derechos contractuales en los contratos celebrados por los consu­ conexos en la sociedad de la informacio´ n y la presente midores incluyen la informacio´ n sobre elementos esencia- Directiva entren en vigor ma´ s o menos al mismo tiempo, les del contenido del contrato, incluidos los derechos del para garantizar el establecimiento de un marco normativo consumidor, que tengan una influencia determinante claro relativo a la cuestio´ n de la responsabilidad de los sobre la decisio´ n de celebrarlo.
intermediarios por infracciones de los derechos de autor y los derechos conexos a escala comunitaria.
(57) El Tribunal de Justicia siempre ha sostenido que un Estado miembro conserva el derecho de adoptar medidas contra
(51) Correspondera´ a cada Estado miembro, llegado el caso, un prestador de servicios establecido en otro Estado
ajustar aquellas disposiciones de su legislacio´ n que puedan miembro, cuya actividad se dirige principalmente o en su
entorpecer la utilizacio´ n de los mecanismos de solucio´ n totalidad hacia el territorio del primer Estado miembro,
extrajudicial de conflictos por vı´as electro´ nicas adecuadas. cuando dicho establecimiento se haya realizado con la
El resultado de dicho ajuste debe hacer posible el intencio´ n de evadir la legislacio´ n que se hubiera aplicado
funcionamiento de tales mecanismos de forma real y al prestador de servicios en caso de que se hubiera
efectiva, tanto de derecho como de hecho, incluso en establecido en el territorio del primer Estado miembro. situaciones transfronterizas.
(58) La presente Directiva no sera´ aplicable a los servicios (52) El ejercicio efectivo de las libertades del mercado interior procedentes de prestadores establecidos en un tercer paı´s; hace necesario que se garantice a las v´ıctimas un acceso habida cuenta de la dimensio´ n global del comercio
eficaz a los medios de resolucio´ n de litigios. Los dan˜ os y electro´ nico, conviene garantizar, no obstante, la coheren­ perjuicios que se pueden producir en el marco de los cia del marco comunitario con el marco internacional. La servicios de la sociedad de la informacio´ n se caracterizan Directiva se entendera´ sin perjuicio de los resultados a por su rapidez y por su extensio´ n geogra´ fica. Debido a que se llegue en los debates en curso sobre los aspectos esta caracterı´stica y a la necesidad de velar por que las jurı´dicos en las organizaciones internacionales (entre autoridades nacionales eviten que se ponga en duda la otras, la Organizacio´ n Mundial del Comercio, la Organi­ confianza mutua que se deben conceder, la presente zacio´ n de Cooperacio´ n y Desarrollo Econo´ mico y la Directiva requiere de los Estados miembros que establez- CNUDMI).
can las condiciones para que se puedan emprender los
recursos judiciales pertinentes. Los Estados miembros
estudiara´ n la necesidad de ofrecer acceso a los procedi­
mientos judiciales por los medios electro´ nicos adecuados.
(59) Pese a la naturaleza global de las comunicaciones electro´ ­
nicas, es necesario coordinar las medidas reguladoras nacionales a escala de la Unio´ n Europea, con el fin de
evitar la fragmentacio´ n del mercado interior y establecer
(53) La Directiva 98/27/CE, aplicable a los servicios de la el adecuado marco regulador europeo. Dicha coordina­ sociedad de la informacio´ n, establece un mecanismo cio´ n debera´ contribuir también al establecimiento de una relativo a las acciones de cesacio´ n en materia de protec­ posicio´ n comu´ n firme en las negociaciones en los foros cio´ n de los intereses colectivos de los consumidores; este internacionales.
mecanismo contribuira´ a la libre circulacio´ n de los
servicios de la sociedad de la informacio´ n al garantizar un alto nivel de proteccio´ n de los consumidores.
(54) Las sanciones establecidas en virtud de la presente Directiva se entendera´ n sin perjuicio de cualquier otra sancio´ n o reparacio´ n establecidos en virtud de la legisla­ cio´ n nacional. Los Estados miembros no esta´ n obligados a establecer sanciones penales por infraccio´ n de las disposiciones nacionales adoptadas en aplicacio´ n de la
(60) Para lograr un desarrollo sin trabas del comercio electro´ ­
nico, es esencial que dicho marco jurı´dico sea sencillo, claro y seguro y compatible con las normas vigentes a
escala internacional, de modo que no se vea afectada la competitividad de la industria europea y no se obstaculice
la realizacio´ n de acciones innovadoras en dicho a´ mbito.
presente Directiva. (61) Para el correcto funcionamiento del mercado por vı´a
electro´ nica en un contexto mundializado, es precisa una
concertacio´ n entre la Unio´ n Europea y los grandes
(55) La presente Directiva no afecta a la legislacio´ n aplicable a las obligaciones contractuales relativas a los contratos celebrados por los consumidores; por lo tanto, la presente Directiva no podré tener como efecto el privar al
espacios no europeos con el fin de compatibilizar las
legislaciones y los procedimientos.
consumidor de la proteccio´ n que le confieren las normas (62) Debe reforzarse la cooperacio´ n con terceros paı´ses en el obligatorias relativas a las obligaciones contractuales que sector del comercio electro´ nico, en particular con los
impone la legislacio´ n del Estado miembro en que tiene su paı´ses candidatos, los pa´ıses en vı´as de desarrollo y los
residencia habitual. principales socios comerciales de la Unio´ n Europea.

L 178/8 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas 17.7.2000

(63) La adopcio´ n de la presente Directiva no impide a los intermediarios, los co´ digos de conducta, los acuerdos los Estados miembros tener en cuenta las diferentes extrajudiciales para la solucio´ n de litigios, los recursos judicia­ repercusiones sociales y socioculturales inherentes a la les y la cooperacio´ n entre Estados miembros.
aparicio´ n de la sociedad de la informacio´ n y, en particular, no impide que los Estados miembros adopten medidas
polı´ticas de conformidad con la legislacio´ n comunitaria 3. La presente Directiva completara´ el ordenamiento jurı´­
con el propo´ sito de alcanzar objetivos sociales, culturales dico comunitario aplicable a los servicios de la sociedad de la y democra´ ticas en atencio´ n a su diversidad lingüı´stica, informacio´ n, sin perjuicio del nivel de proteccio´ n, en particular, sus peculiaridades nacionales y regionales y su legado de la salud pu´ blica y de los intereses del consumidor, fijados cultural, ası´ como con el fin de proporcionar y garantizar tanto en los instrumentos comunitarios como en las legislacio­ el acceso pu´ blico a un abanico lo ma´ s amplio posible de nes nacionales que los desarrollan, en la medida en que nos servicios de la sociedad de la informacio´ n. El desarrollo restrinjan la libertad de prestar servicios de la sociedad de la de la sociedad de la informacio´ n debe garantizar en todos informacio´ n.
los casos que los ciudadanos europeos puedan acceder al
patrimonio cultural europeo en un entorno digital.
(64) La comunicaciones electro´ nicas brindan a los Estados miembros una excelente vı´a para prestar servicios pu´ bli­ cos en los a´ mbitos cultural, educativo y lingüı´stico.
(65) El Consejo de Ministros, en su Resolucio´ n de 19 de enero
4. La presente Directiva no establece normas adicionales de
Derecho internacional privado ni afecta a la jurisdiccio´ n de los tribunales de justicia.
5. La presente Directiva no se aplicara´ :
de 1999 sobre la dimensio´ n relativa a los consumidores a) en materia de fiscalidad;
de la sociedad de la informacio´ n(1), ha destacado que la
proteccio´ n de los consumidores merecı´a especial atencio´ n b) a cuestiones relacionadas con servicios de la sociedad de en el marco de dicha sociedad. La Comisio´ n examinara´ la informacio´ n incluidas en las Directivas 95/46/CE y en qué medida las actuales normas de proteccio´ n del 97/66/CE;
consumidor no proporcionan la proteccio´ n adecuada en
relacio´ n con la sociedad de la informacio´ n y, si procede, c) a cuestiones relacionadas con acuerdos o pra´ cticas que se sen˜ alara´ las posibles lagunas de esta legislacio´ n y los rijan por la legislacio´ n sobre carteles;
aspectos en los que podrı´a resultar necesario tomar
medidas adicionales; llegado el caso, la Comisio´ n deberı´a
hacer propuestas especı´ficas adicionales para colmar las lagunas que haya detectado.

HAN ADOPTADO LA PRESENTE DIRECTIVA:

CAPI´TULO I

d) a las siguientes actividades de los servicios de la sociedad
de la informacio´ n;
— las actividades de los notarios o profesiones equivalen- tes, en la medida en que impliquen una conexio´n directa y especı´fica con el ejercicio de la autoridad pu´ blica,
— la representacio´ n de un cliente y la defensa de sus

DISPOSICIONES GENERALES intereses ante los tribunales,

Art´ıculo 1

— las actividades de juegos de azar que impliquen apues­
tas de valor monetario incluidas loterı´as y apuestas.

Objetivo y a´ mbito de aplicacio´ n

6. La presente Directiva no afectara´ a las medidas adoptadas en el plano comunitario ni nacional, dentro del respeto del
1. El objetivo de la presente Directiva es contribuir al Derecho comunitario, para fomentar la diversidad cultural y
correcto funcionamiento del mercado interior garantizando la lingüı´stica y garantizar la defensa del pluralismo.
libre circulacio´ n de los servicios de la sociedad de la informa­
cio´ n entre los Estados miembros.
2. En la medida en que resulte necesario para alcanzar el objetivo enunciado en el apartado 1 mediante la presente

Art´ıculo 2

Directiva, se aproximara´ n entre sı´ determinadas disposiciones Definiciones
nacionales aplicables a los servicios de la sociedad de la
informacio´ n relativas al mercado interior, el establecimiento
de los prestadores de servicios, las comunicaciones comercia- A efectos de la presente Directiva, se entendera´ por:
les, los contratos por vı´a electro´ nica, la responsabilidad de

a) «servicios de la sociedad de la informacio´ n»: servicios en el sentido del apartado 2 del art´ıculo 1 de la Directiva

(1) DO C 23 de 28.1.1999, p. 1. 98/34/CE, modificada por la Directiva 98/48/CE;


17.7.2000 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas L 178/9

b) «prestador de servicios»: cualquier persona fı´sica o jurı´dica que suministre un servicio de la sociedad de la informacio´ n;
c) «prestador de servicios establecido»: prestador que ejerce de manera efectiva una actividad econo´ mica a través de una instalacio´ n estable y por un perı´odo de tiempo indeterminado. La presencia y utilizacio´ n de los medios técnicos y de las tecnologı´as utilizadas para prestar el servicio no constituyen en sı´ mismos el establecimiento del prestador de servicios;
d) «destinatario del servicio»: cualquier persona fı´sica o jurı´­ dica que utilice un servicio de la sociedad de la informacio´ n por motivos profesionales o de otro tipo y, especialmente, para buscar informacio´ n o para hacerla accesible;
e) «consumidor»: cualquier persona f´ısica que actu´ a con un propo´ sito ajeno a su actividad econo´ mica, negocio o profesio´ n;
f) «comunicacio´ n comercial»: todas las formas de comunica­ cio´ n destinadas a proporcionar directa o indirectamente bienes, servicios o la imagen de una empresa, organizacio´ n o persona con una actividad comercial, industrial, artesanal o de profesiones reguladas. No se consideran comunicacio­ nes comerciales en sı´ mismas las siguientes:
— los datos que permiten acceder directamente a la actividad de dicha empresa, organizacio´ n o persona y, concretamente el nombre de dominio o la direccio´ n de correo electro´ nico,
— las comunicaciones relativas a los bienes, servicios o a la imagen de dicha empresa, organizacio´ n o persona, elaboradas de forma independiente de ella, en parti­ cular cuando estos se realizan sin contrapartida econo´ ­ mica;
g) «profesio´ n regulada»: cualquier profesio´ n en el sentido o bien de la letra d) del artı´culo 1 de la Directiva 89/48/CE del Consejo, de 21 de diciembre de 1988, relativa a un sistema general de reconocimiento de tı´tulos de ensen˜ anza superior que sancionen formaciones profesionales de una duracio´ n m´ınima de tres an˜ os (1), o de la letra f) del art´ıculo
1 de la Directiva 92/51/CE del Consejo, de 18 de junio de
1992, relativa a un segundo sistema general de reconoci­
miento de formaciones profesionales que completa la
Directiva 89/48/CE (2);
h) «a´ mbito coordinado»: los requisitos exigibles a los prestado­ res de servicios en los regı´menes jurı´dicos de los Estados miembros aplicables a los prestadores de servicios de la sociedad de la informacio´ n a los servicios de la sociedad de la informacio´ n, independientemente de si son de tipo general o destinados especı´ficamente a los mismos.
i) El a´ mbito coordinado se refiere a los requisitos que debe cumplir el prestador de servicios en relacio´ n con:

(1) DO L 19 de 24.1.1989, p. 16.

(2) DO L 209 de 24.7.1992, p. 25; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n la constituye la Directiva 97/38/CE de la Comisio´ n (DO L 184 de

12.7.1997, p. 31).

— el inicio de la actividad de un servicio de la sociedad de la informacio´ n, como los requisitos relativos a cualificaciones, autorizaciones o notificaciones,
— el ejercicio de la actividad de un servicio de la sociedad de la informacio´ n, como los requisitos relativos al comportamiento del prestador de servi­ cios, los requisitos en relacio´ n con la calidad o el contenido del servicio, incluidos los aplicables a publicidad y contratos, o los requisitos relativos a la responsabilidad del prestador de servicios.
ii) El a´ mbito coordinado no se refiere a los requisitos siguientes:
— requisitos aplicables a las mercanc´ıas en sı´,
— requisitos aplicables a la entrega de las mercanc´ıas,
— requisitos aplicables a los servicios no prestados por medios electro´ nicos.

Art´ıculo 3

Mercado interior

1. Todo Estado miembro velara´ por que los servicios de la sociedad de la informacio´ n facilitados por un prestador de servicios establecido en su territorio respeten las disposiciones nacionales aplicables en dicho Estado miembro que formen parte del a´ mbito coordinado.
2. Los Estados miembros no podra´ n restringir la libertad de prestacio´ n de servicios de la sociedad de la informacio´ n de otro Estado miembro por razones inherentes al a´ mbito coordinado.
3. No se aplicara´ n los apartados 1 y 2 a los a´ mbitos a que se hace referencia en el anexo.
4. Los Estados miembros podra´ n tomar medidas que consti­ tuyen excepciones al apartado 2 respecto de un determinado servicio de la sociedad de la informacio´ n si se cumplen las condiciones siguientes:
a) Las medidas debera´ n ser:
i) necesarias por uno de los motivos siguientes:
— orden pu´ blico, en particular la prevencio´ n, investi­ gacio´ n, descubrimiento y procesamiento del delito, incluidas la proteccio´ n de menores y la lucha contra la instigacio´ n al odio por motivos de raza, sexo, religio´ n o nacionalidad, ası´ como las violaciones de la dignidad humana de personas individuales,
— proteccio´ n de la salud pu´ blica,

L 178/10 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas 17.7.2000

— seguridad pu´ blica, incluidas la salvaguarda de la 2. Lo dispuesto en el apartado 1 no ira´ en perjuicio de los seguridad y la defensa nacionales, regı´menes de autorizacio´ n que no tengan por objeto especı´fico y exclusivo los servicios de la sociedad de la informacio´ n, ni
— proteccio´ n de los consumidores, incluidos los de los regı´menes cubiertos por la Directiva 97/13/CE del
inversores; Parlamento Europeo y del Consejo, de 10 de abril de 1997,
relativa a un marco comu´ n en materia de autorizaciones ii) tomadas en contra de un servicio de la sociedad de la generales y licencias individuales en el a´ mbito de los servicios
informacio´ n que vaya en detrimento de los objetivos de telecomunicaciones (1).
enunciados en el inciso i) o que presente un riesgo
serio y grave de ir en detrimento de dichos objetivos;
iii) proporcionadas a dichos objetivos.
b) Antes de adoptar dichas medidas y sin perjuicio de los

Art´ıculo 5

Informacio´ n general exigida

procesos judiciales, incluidas las actuaciones preliminares 1. Adema´ s de otros requisitos en materia de informacio´ n y los actos realizados en el marco de una investigacio´ n contemplados en el Derecho comunitario, los Estados miem­ criminal, el Estado miembro debera´ : bros garantizara´ n que el prestador de servicios permita a los destinatarios del servicio y a las autoridades competentes
— haber pedido al Estado miembro que figura en el apartado 1 que tome medidas y este u´ ltimo no haberlas
acceder con facilidad y de forma directa y permanente como mı´nimo a los datos siguientes:
tomado, o no haber resultado suficientes, a) nombre del prestador de servicios;
— haber notificado a la Comisio´ n y al Estado miembro b) direccio´ n geogra´ fica donde esta´ establecido el prestador de mencionado en el apartado 1 su intencio´ n de adoptar servicios
dichas medidas.
c) sen˜ as que permitan ponerse en contacto ra´ pidamente con
el prestador de servicios y establecer una comunicacio´ n
5. En caso de urgencia, los Estados miembros podra´ n directa y efectiva con él, incluyendo su direccio´ n de correo
establecer excepciones a las condiciones estipuladas en la letra electro´ nico;
b) del apartado 4. Cuando ası´ ocurra, las medidas se notificara´ n
con la mayor brevedad a la Comisio´ n y al Estado miembro a que hace referencia el apartado 1, indicando las razones de la urgencia segu´ n el Estado miembro.
6. Sin perjuicio de la posibilidad de un Estado miembro de tomar las medidas en cuestio´ n, la Comisio´ n debera´ examinar la compatibilidad de las medidas notificadas con el Derecho comunitario en el ma´ s breve plazo; en caso de que llegue a la
d) si el prestador de servicios esta´ inscrito en un registro
mercantil u otro registro pu´ blico similar, nombre de dicho registro y nu´ mero de inscripcio´ n asignado en él al prestador
de servicios, u otros medios equivalentes de identificacio´ n
en el registro;
e) si una determinada actividad esta´ sujeta a un régimen de autorizacio´ n, los datos de la autoridad de supervisio´n correspondiente;
conclusio´ n de que dichas medidas son incompatibles con el f) en lo que se refiere a las profesiones reguladas: Derecho comunitario, la Comisio´ n solicitara´ a dicho Estado
miembro que se abstenga de tomar ninguna de las medidas — si el prestador de servicios pertenece a un colegio propuestas o que ponga fin lo antes posible a las mismas. profesional o institucio´ n similar, datos de dicho colegio
o institucio´ n,
— t´ıtulo profesional expedido y el Estado miembro en

CAPI´TULO II que se expidio´,

— referencia a las normas profesionales aplicables en el

PRINCIPIOS Estado miembro de establecimiento y los medios de acceder a las mismas;

g) si el prestador de servicios ejerce una actividad gravada por Seccio´ n 1: Régimen de establecimiento y de informacio´ n el impuesto sobre el valor an˜ adido (IVA), el nu´ mero de identificacio´ n a que hace referencia el apartado 1 del
artı´culo 22 de la Sexta Directiva 77/388/CEE del Consejo,

Art´ıculo 4

de 17 de mayo de 1977, en materia de armonizacio´n de
las legislaciones de los Estados miembros relativas a los
impuestos sobre el volumen de negocios — Sistema comu´ n
Principio de no autorizacio´ n previa del Impuesto sobre el Valor An˜ adido: base imponible uniforme (2).

1. Los Estados miembros dispondra´ n que el acceso a la (1) DO L 117 de 7.5.1997, p. 15.

actividad de prestador de servicios de la sociedad de la (2) DO L 145 de 13.6.1977, p. 1; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n

informacio´ n no pueda someterse a autorizacio´ n previa ni a la constituye la Directiva 1999/85/CE del Parlamento Europeo y
ningu´ n otro requisito con efectos equivalentes. del Consejo (DO L 277 de 28.10.1999, p. 34).

17.7.2000 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas L 178/11

2. Adema´ s de otros requisitos en materia de informacio´ n Art´ıculo 8
establecidos en el Derecho comunitario, los Estados miembros
garantizara´ n que cuando los servicios de la sociedad de la
informacio´ n hagan referencia a precios, éstos se indiquen Profesiones reguladas
claramente y sin ambigüedades, y se haga constar en particular,
si esta´ n incluidos los impuestos y los gastos de envı´o.

Seccio´ n 2: Comunicaciones comerciales

Art´ıculo 6

Informacio´ n exigida

1. Los Estados miembros garantizara´ n que esté permitido
el uso de comunicaciones comerciales que en todo o en parte
constituyan un servicio de la sociedad de la informacio´n
facilitado por un miembro de una profesio´ n regulada, condi­ cionado al cumplimiento de normas profesionales relativas, en particular, a la independencia, dignidad y honor de la profesio´ n, el secreto profesional y la lealtad hacia clientes y colegas.
2. Sin perjuicio de la autonom´ıa de los colegios y asociacio­
Adema´ s de otros requisitos en materia de informacio´ n estable- nes profesionales, los Estados miembros y la Comisio´ n fomen­
cidos en el Derecho comunitario, los Estados miembros tara´ n que las asociaciones y colegios profesionales establezcan garantizara´ n que las comunicaciones comerciales que forman co´ digos de conducta comunitarios para determinar los tipos de
parte o constituyen un servicio de la sociedad de la informacio´ n informacio´ n que puedan facilitarse a efectos de comunicacio´ n cumplan al menos las condiciones siguientes: comercial, con arreglo a las normas a que se hace referencia
en el apartado 1.
a) las comunicaciones comerciales sera´ n claramente identifi­
cables como tales;
3. A la hora de elaborar propuestas de iniciativas comunita­
b) sera´ claramente identificable la persona fı´sica o jurı´dica rias que puedan resultar necesarias para garantizar el funciona­ en nombre de la cual se hagan dichas comunicaciones miento adecuado del mercado interior en los que se refiere a la comerciales; informacio´ n a la que hace referencia el apartado 2, la Comisio´n
c) las ofertas promocionales, como los descuentos, premios y regalos, cuando estén permitidos en el Estado miembro de establecimiento del prestador de servicios, debera´ n ser claramente identificables como tales, y sera´ n fa´ cilmente
tendra´ debidamente en cuenta los co´ digos de conducta aplica­ bles en el plano comunitario y actuara´ en estrecha cooperacio´ n con las asociaciones y colegios profesionales correspondientes.
accesibles y presentadas de manera clara e inequı´voca las 4. La presente Directiva se aplicara´ adema´ s de las Directivas condiciones que deban cumplirse para acceder a ellos; comunitarias relativas al acceso a las actividades de las
d) los concursos o juegos promocionales, cuando estén permitidos en el Estado miembro de establecimiento del prestador de servicios, sera´ n claramente identificables como tales las condiciones de participacio´ n; sera´ n fa´ cil­ mente accesibles y se presentara´ n de manera clara e inequı´voca.
profesiones reguladas y a su ejercicio.

Seccio´ n 3: Contratos por vı´a electro´ nica

Art´ıculo 7

Art´ıculo 9

Comunicacio´ n comercial no solicitada

Tratamiento de los contratos por vı´a electro´ nica

1. Adema´ s de otros requisitos establecidos en el Derecho 1. Los Estados miembros velara´ n por que su legislacio´n comunitario, los Estados miembros que permitan la comunica­ permita la celebracio´ n de contratos por vı´a electro´ nica. Los cio´ n comercial no solicitada por correo electro´ nico garantiza- Estados miembros garantizara´ n en particular que el régimen ra´ n que dicha comunicacio´ n comercial facilitada por un jurı´dico aplicable al proceso contractual no entorpezca la prestador de servicios establecido en su territorio sea identifica­ utilizacio´ n real de los contratos por vı´a electro´ nica, ni con­ ble de manera clara e inequı´voca como tal en el mismo duzca a privar de efecto y de validez jurı´dica a este tipo de momento de su recepcio´ n. contratos en razo´ n de su celebracio´ n por vı´a electro´ nica.
2. Sin perjuicio de los dispuesto en las Directivas 97/7/CE
y 97/66/CE, los Estados miembros debera´ n adoptar medidas 2. Los Estados miembros podra´ n disponer que el apartado
para garantizar que los prestadores de servicios que realicen
1 no se aplique a contratos incluidos en una de las categorı´as
comunicaciones comerciales no solicitadas por correo electro´ ­ siguientes:
nico consulten regularmente las listas de exclusio´ n voluntaria
opt-out») en las que se podra´ n inscribir las personas fı´sicas a) los contratos de creacio´ n o transferencia de derechos en que no deseen recibir dichas comunicaciones comerciales, y materia inmobiliaria, con la excepcio´ n de los derechos de las respeten. arrendamiento;

L 178/12 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas 17.7.2000

b) los contratos que requieran por ley la intervencio´ n de los Art´ıculo 11
tribunales, las autoridades pu´ blicas o profesionales que
ejerzan una funcio´n pu´ blica;
c) los contratos de crédito y caucio´ n y las garant´ıas presenta­

Realizacio´ n de un pedido

das por personas que actu´ an por motivos ajenos a su 1. Los Estados miembros garantizara´ n que, excepto cuando actividad econo´ mica, negocio o profesio´ n; las partes que no son consumidores ası´ lo acuerden, en los
casos en que el destinatario de un servicio efectu´ e su pedido d) los contratos en materia de Derecho de familia o de por vı´a electro´ nica, se aplicara´ n los principios siguientes:
sucesiones.
3. Los Estados miembros comunicara´ n a la Comisio´ n las
— el prestador de servicios debe acusar recibo del pedido del destinatario sin demora indebida y por vı´a electro´ nica,
categorı´as a que hace referencia el apartado 2 a las que no se — se considerara´ que se han recibido el pedido y el acuse de
aplicara´ el apartado 1. Los Estados miembros enviara´n a la recibo cuando las partes a las que se dirigen puedan tener
Comisio´ n cada cinco an˜ os un informe sobre la aplicacio´ n del acceso a los mismos. apartado 2, explicando los motivos por los que consideran
necesario mantener las categorı´as a que hace referencia la letra
b) del apartado 2, a las que no aplicara´ el apartado 1.
2. Los Estados miembros garantizara´ n que, excepto cuando
ası´ lo acuerden las partes que no son consumidores, el prestador de servicios ponga a disposicio´ n del destinatario del
servicio los medios técnicos adecuados, eficaces, accesibles que

Art´ıculo 10 le permitan identificar y corregir los errores de introduccio´ n

de datos, antes de realizar el pedido.

Informacio´ n exigida

3. El primer guio´ n del apartado 1 y el apartado 2 del artı´culo 11 no se aplicara´ n a los contratos celebrados exclusiva­
1. Adema´ s de otros requisitos en materia de informacio´ n mente por intercambio de correo electro´ nico u otra comunica­
contemplados en el Derecho comunitario, los Estados miem- cio´ n individual equivalente.
bros garantizara´ n, excepto cuando las partes que no son consumidores ası´ los acuerden, que el prestador de servicios facilite al menos la siguiente informacio´ n de manera clara,
comprensible e inequ´voca y antes de que el destinatario del
servicio efectu´ e un pedido:

Seccio´ n 4: Responsabilidad de los prestadores de servicios

intermediarios

a) los diferentes pasos técnicos que deben darse para celebrar el contrato;
b) si el prestador de servicios va a registrar o no el contrato Mera transmisio´ n
celebrado, y si éste va a ser accesible;
c) los medios técnicos para identificar y corregir los errores de introduccio´ n de datos antes de efectuar el pedido;
1. Los Estados miembros garantizara´ n que, en el caso de un servicio de la sociedad de la informacio´ n que consista en transmitir en una red de comunicaciones, datos facilitados por el destinatario del servicio o en facilitar acceso a una red de
d) las lenguas ofrecidas para la celebracio´ n del contrato. comunicaciones, no se pueda considerar al prestador de
servicios de este tipo responsable de los datos transmitidos, a
condicio´ n de que el prestador de servicios:
2. Los Estados miembros garantizara´ n que, excepto cuando
las partes que no son consumidores ası´ lo acuerden, el a) no haya originado él mismo la transmisio´ n;
prestador de servicios indique los co´ digos de conducta corres­
pondientes a los que se acoja y facilite informacio´ n sobre la b) no seleccione al destinatario de la transmisio´ n; y manera de consultar electro´ nicamente dichos co´ digos.
3. Las condiciones generales de los contratos facilitadas al
c) no seleccione ni modifique los datos transmitidos.
destinatario deben estar disponibles de tal manera que éste 2. Las actividades de transmisio´ n y concesio´ n de acceso pueda almacenarlas y reproducirlas. enumeradas en el apartado 1 engloban el almacenamiento automa´ tico, provisional y transitorio de los datos transmitidos
siempre que dicho almacenamiento sirva exclusivamente para
4. Los apartados 1 y 2 no son aplicables a los contratos ejecutar la transmisio´ n en la red de comunicaciones y que su celebrados exclusivamente mediante intercambio de correo duracio´ n no supere el tiempo razonablemente necesario para electro´ nico u otra comunicacio´ n individual equivalente. dicha transmisio´ n.

17.7.2000 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas L 178/13

3. El presente art´ıculo no afectara´ a la posibilidad de que un tribunal o una autoridad administrativa, de conformidad con los sistemas jurı´dicos de los Estados miembros, exija al prestador de servicios que ponga fin a una infraccio´ n o que la impida.

Art´ıculo 13

Memoria tampo´ n (Caching)

1. Los Estados miembros garantizara´ n que, cuando se preste un servicio de la sociedad de la informacio´ n consistente en transmitir por una red de comunicaciones datos facilitados por el destinatario del servicio, el prestador del servicio no pueda ser considerado responsable del almacenamiento automa´ tico, provisional y temporal de esta informacio´ n, realizado con la u´ nica finalidad de hacer ma´ s eficaz la transmisio´ n ulterior de la informacio´ n a otros destinatarios del servicio, a peticio´ n de éstos, a condicio´ n de que:
a) el prestador de servicios no modifique la informacio´ n;
b) el prestador de servicios cumpla las condiciones de acceso a la informacio´ n;
c) el prestador de servicios cumpla las normas relativas a la actualizacio´ n de la informacio´ n, especificadas de manera ampliamente reconocida y utilizada por el sector;
d) el prestador de servicios no interfiera en la utilizacio´ n l´ıcita de tecnologı´a ampliamente reconocida y utilizada por el sector, con el fin de obtener datos sobre la utilizacio´ n de la informacio´ n; y
e) el prestador de servicios actu´ e con prontitud para retirar la informacio´ n que haya almacenado, o hacer que el acceso a ella sera´ imposible, en cuanto tenga conocimiento efectivo del hecho de que la informacio´ n ha sido retirada del lugar de la red en que se encontraba inicialmente, de que se ha imposibilitado el acceso a dicha informacio´ n o de que un tribunal o una autoridad administrativa ha ordenado retirarla o impedir que se acceda a ella.
2. El presente art´ıculo no afectara´ a la posibilidad de que un tribunal o una autoridad administrativa, de conformidad con los sistemas jur´ıdicos de los Estados miembros, exija al prestador de servicios poner fin a una infraccio´ n o impedirla.

Art´ıculo 14

Alojamiento de datos

1. Los Estados miembros garantizara´ n que, cuando se preste un servicio de la sociedad de la informacio´ n consistente en almacenar datos facilitados por el destinatario del servicio, el prestador de servicios no pueda ser considerado responsable de los datos almacenados a peticio´ n del destinatario, a condicio´ n de que:
a) el prestador de servicios no tenga conocimiento efectivo de que la actividad a la informacio´ n es ilı´cita y, en lo que se refiere a una accio´ n por dan˜ os y perjuicios, no tenga conocimiento de hechos o circunstancias por los que la actividad o la informacio´ n revele su cara´ cter ilı´cito, o de que,
b) en cuanto tenga conocimiento de estos puntos, el prestador de servicios actu´ e con prontitud para retirar los datos o hacer que el acceso a ellos sea imposible.
2. El apartado 1 no se aplicara´ cuando el destinatario del servicio actu´ e bajo la autoridad o control del prestador de servicios.
3. El presente artı´culo no afectara´ la posibilidad de que un tribunal o una autoridad administrativa, de conformidad con los sistemas jurı´dicos de los Estados miembros, exijan al prestador de servicios de poner fin a una infraccio´ n o impedirla, ni a la posibilidad de que los Estados miembros establezcan procedimientos por los que se rija la retirada de datos o impida el acceso a ellos.

Art´ıculo 15

Inexistencia de obligacio´ n general de supervisio´ n

1. Los Estados miembros no impondra´ n a los prestadores de servicios una obligacio´ n general de supervisar los datos que transmitan o almacenen, ni una obligacio´ n general de realizar bu´ squedas activas de hechos o circunstancias que indiquen actividades ilı´citas, respecto de los servicios contemplados en los artı´culos 12, 13 y 14.
2. Los Estados miembros podra´ n establecer obligaciones tendentes a que los prestadores de servicios de la sociedad de la informacio´ n comuniquen con prontitud a las autoridades pu´ blicas competentes los presuntos datos ilı´citos o las activida­ des ilı´citas llevadas a cabo por destinatarios de su servicio o la obligacio´ n de comunicar a las autoridades competentes, a solicitud de éstas, informacio´ n que les permita identificar a los destinatarios de su servicio con los que hayan celebrado acuerdos de almacenamiento.

CAPI´TULO III

APLICACIO´ N

Art´ıculo 16

Co´ digos de conducta

1. Los Estados miembros y la Comisio´ n fomentara´ n:
a) la elaboracio´ n de co´ digos de conducta a nivel comunitario, a través de asociaciones u organizaciones comerciales, profesionales o de consumidores, con el fin de contribuir a que se apliquen correctamente los artı´culos 5 a 15;
b) el envı´o voluntario a la Comisio´ n de los proyectos de co´ digos de conducta a nivel nacional o comunitario;
c) la posibilidad de acceder a los co´ digos de conducta por vı´a electro´ nica en las lenguas comunitarias;

L 178/14 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas 17.7.2000

d) la comunicacio´ n a los Estados miembros y a la Comisio´ n, dos aspectos jurı´dicos de los servicios de la sociedad por parte de las asociaciones u organizaciones profesiona- de la informacio´ n, en particular el comercio electro´ ­ les y de consumidores, de la evaluacio´ n que éstas hagan de nico, en el mercado interior (“Directiva sobre el la aplicacio´ n de sus co´ digos de conducta y su repercusio´ n comercio electro´ nico”) (DO L 178 de 17.7.2000, en las pra´ cticas, usos o costumbres relacionados con el p. 1).»
comercio electro´ nico;
e) la elaboracio´ n de co´ digos de conducta en materia de Art´ıculo 19
proteccio´ n de los menores y de la dignidad humana.
2. Los Estados miembros y la Comisio´ n fomentara´ n la participacio´ n de asociaciones u organizaciones que representen

Cooperacio´ n

a los consumidores en la redaccio´ n y aplicacio´ n de los co´ digos 1. Los Estados miembros dispondra´ n de los medios de de conducta que afecten a sus intereses, y que se elaborara´ n de control e investigacio´ n necesarios para aplicar de forma eficaz conformidad con lo dispuesto en la letra a) del apartado 1. la presente Directiva y garantizara´ n que los prestadores de Cuando resulte adecuado, a fin de tener en cuenta sus servicios comuniquen la informacio´ n requerida.
necesidades especı´ficas, debera´ consultarse a las asociaciones
que representen a los discapacitados y a los malvidentes.
2. Los Estados miembros cooperara´ n con los dema´ s Estados
miembros y, a tal efecto, designara´ n uno o ma´ s puntos de

Art´ıculo 17 contacto cuyas sen˜ as comunicara´ n a los dema´ s Estados miembros y a la Comisio´ n.

Solucio´ n extrajudicial de litigios

3. Los Estados miembros facilitara´ n, a la mayor brevedad y
1. Los Estados miembros velara´ n por que, en caso de de conformidad con la legislacio´ n nacional, la ayuda y la desacuerdo entre un prestador de servicios de la sociedad de la informacio´ n que les soliciten otros Estados miembros o la
informacio´ n y el destinatario del servicio, su legislacio´ n no Comisio´ n, incluso utilizando las vı´as electro´ nicas adecuadas.
obstaculice la utilizacio´ n de los mecanismos de solucio´ n extrajudicial, existentes con arreglo a la legislacio´ n nacional
para la solucio´ n de litigios, incluso utilizando vı´as electro´ nicas
adecuadas.
2. Los Estados miembros alentara´ n a los o´ rganos responsa­
4. Los Estados miembros creara´ n puntos de contacto
accesibles, como mı´nimo, por vı´a electro´ nica y a los que los
destinatarios de un servicio y los prestadores de servicios podra´ n dirigirse para:
bles de la solucio´ n extrajudicial de litigios, en particular de a) conseguir informacio´ n general sobre sus derechos y obliga­ litigios en materia de productos de consumo, a que actu´ en ciones contractuales ası´ como los mecanismos de reclama­ de modo tal que proporcionen garantı´as de procedimiento cio´ n y recurso disponibles en caso de litigio, incluidos adecuadas a las partes afectadas. los aspectos pra´ cticos relativos a la utilizacio´ n de tales
mecanismos;
3. Los Estados miembros incitara´ n a los o´ rganos responsa­
bles de la solucio´ n extrajudicial de litigios a que informen a la b) obtener los datos de las autoridades, asociaciones u Comisio´ n de las decisiones relevantes que tomen en relacio´ n organizaciones de las que pueden obtener informacio´ n con los servicios de la sociedad de la informacio´ n, y a que le adicional o asistencia pra´ ctica.
transmitan todos los dema´ s datos sobre pra´ cticas, usos o
costumbres relacionados con el comercio electro´ nico. 5. Los Estados miembros velara´ n por que se comunique a
la Comisio´ n toda decisio´ n administrativa o resolucio´ n judicial

Art´ıculo 18 de cara´ cter relevante que se adopte en sus respectivos territo­

rios sobre litigios relativos a los servicios de la sociedad de la

Recursos judiciales

1. Los Estados miembros velara´ n por que los recursos judiciales existentes en virtud de la legislacio´ n nacional en
informacio´ n y a las pra´ cticas, usos y costumbres relacionados con el comercio electro´ nico. La Comisio´ n comunicara´ dichas decisiones o resoluciones a los dema´ s Estados miembros.
relacio´ n con las actividades de servicios de la sociedad de la Art´ıculo 20
informacio´ n permitan adoptar ra´ pidamente medidas, incluso
medidas provisionales, destinadas a poner término a cualquier
presunta infraccio´ n y a evitar que se produzcan nuevos Sanciones
perjuicios contra los intereses afectados.
2. En el anexo de la Directiva 98/27/CE se an˜ adira´ el punto siguiente:
Los Estados miembros determinara´ n las sanciones aplicables a las infracciones de las disposiciones nacionales que se adopten en aplicacio´ n de la presente Directiva y tomara´ n todas las medidas necesarias para garantizar su aplicacio´ n. Las sanciones
«11. Directiva 2000/31/CE del Parlamento Europeo y del que establezcan debera´ n ser efectivas, proporcionadas y disua- Consejo, de 8 de junio de 2000, relativa a determina- sorias.

17.7.2000 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas L 178/15

CAPI´TULO IV Art´ıculo 22

Trasposicio´ n

DISPOSICIONES FINALES 1. Los Estados miembros adoptara´ n las disposiciones lega­ les, reglamentarias y administrativas necesarias para dar cum­ plimiento a lo establecido en la presente Directiva antes del 17 de enero de 2002. Las comunicara´ n inmediatamente a la

Art´ıculo 21 Comisio´ n.

Reexamen

1. Antes del 17 de julio de 2003 y, a continuacio´ n, cada dos an˜ os, la Comisio´ n presentara´ al Parlamento Europeo, al
2. Cuando los Estados miembros adopten las disposiciones contempladas en el apartado 1, éstas incluira´ n una referencia a la presente Directiva o ira´ n acompan˜ adas de dicha referencia en su publicacio´ n oficial. Los Estados miembros establecera´ n las modalidades de la mencionada referencia.
Consejo y al Comité Econo´ mico y Social un informe sobre su Art´ıculo 23
aplicacio´ n, que ira´ acompan˜ ado, en su caso, de propuestas
para adaptarla a la evolucio´ n jurı´dica, técnica y econo´ mica en el a´ mbito de los servicios de la sociedad de la informacio´ n, en particular por lo que respecta a la prevencio´ n del delito, proteccio´ n de menores, de los consumidores y al buen funcionamiento del mercado interior.
2. Al examinar la necesidad de adaptar la presente Directiva,

Entrada en vigor

La presente Directiva entrara´ en vigor el dı´a de su publicacio´ n en el Diario Oficial de las Comunidades Europeas.

Art´ıculo 24

Destinatarios

el informe analizara´ especialmente la necesidad de presentar
propuestas relativas a la responsabilidad de los proveedores de hipervı´nculos y servicios de instrumentos de localizacio´ n, a los
procedimientos de «deteccio´ n y retirada» y a la imputacio´ n de Hecho en Luxemburgo, el 8 de junio de 2000. responsabilidad tras la retirada del contenido. El informe
analizara´ asimismo la necesidad de establecer condiciones

suplementarias para la exencio´ n de responsabilidad, dispuesta

Por el Parlamento Europeo

Por el Consejo

de los artı´culos 12 y 13, en funcio´ n del desarrollo tecnolo´ gico,

ası´ como la posibilidad de aplicar los principios del mercado

La Presidenta

El Presidente

interior a las comunicaciones comerciales por correo electro´ ­

nico no solicitadas.

N. FONTAINE

G. d’OLIVEIRA MARTINS



L 178/16 ES Diario Oficial de las Comunidades Europeas 17.7.2000

ANEXO

EXCEPCIONES AL ARTI´CULO 3

Tal como se establece en el apartado 3 del artı´culo 3, los apartados 1 y 2 del artı´culo 3 no se aplicara´ n a los a´ mbitos siguientes:

— derechos de autor, derechos afines y derechos mencionados en la Directiva 87/54/CEE (1) y en la Directiva 96/9/ CE (2), ası´ como a los derechos de propiedad industrial,

— emisio´ n de moneda electro´ nica por parte de instituciones a las que los Estados miembros hayan aplicado una de las excepciones previstas en el apartado 1 del artı´culo 8 de la Directiva 2000/46/CE (3),

— apartado 2 del artı´culo 44 de la Directiva 85/611/CEE (4),

— artı´culo 30 y tı´tulo IV de la Directiva 92/49/CEE (5), tı´tulo IV de la Directiva 92/96/CEE (6), artı´culos 7 y 8 de la

Directiva 88/357/CEE (7) y artı´culo 4 de la Directiva 90/619/CEE (8),

— libertad de las partes de elegir la legislacio´ n aplicable a su contrato,

— obligaciones contractuales relativas a contratos celebrados por los consumidores,

— validez formal de los contratos por los que se crean o transfieren derechos en materia de propiedad inmobiliaria, en caso de que dichos contratos estén sujetos a requisitos formales obligatorios en virtud de la legislacio´ n del Estado miembro en el que esté situada la propiedad inmobiliaria,

— licitud de las comunicaciones comerciales no solicitadas por correo electro´ nico.


(1) DO L 24 de 27.1.1987, p. 36. (2) DO L 77 de 27.3.1996, p. 20.

(3) No publicada au´ n en el Diario Oficial.

(4) DO L 375 de 31.12.1985, p. 3; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n la constituye la Directiva 95/26/CE (DO L 168 de 18.7.1995, p. 7).

(5) DO L 228 de 11.8.1992, p. 1; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n la constituye la Directiva 92/26/CE. (6) DO L 360 de 9.12.1992, p. 1; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n la constituye la Directiva 95/26/CE. (7) DO L 172 de 4.7.1988, p. 1; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n la constituye la Directiva 92/49/CE.

(8) DO L 330 de 29.11.1990, p. 50; Directiva cuya u´ ltima modificacio´ n la constituye la Directiva 92/96/CE.

Directive n° 2000/31/CE du Parlement Européen et du Conseil du 8 juin 2000 relative à certains aspects juridiques des services de la société de l’information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur («directive sur le commerce électronique»)


17.7.2000 FR Journal officiel des Communautés européennes L 178/1

I

(Actes dont la publication est une condition de leur applicabilité)

DIRECTIVE 2000/31/CE DU PARLEMENT EUROPE´ EN ET DU CONSEIL

du 8 juin 2000

relative à certains aspects juridiques des services de la société de l’information, et notamment du

commerce électronique, dans le marché intérieur («directive sur le commerce électronique»)

LE PARLEMENT EUROPE´ EN ET LE CONSEIL DE L’UNION EURO-

(3)

Le droit communautaire et les caractéristiques de l’ordre

PE´ ENNE,

vu le traité instituant la Communauté européenne, et notam-

juridique communautaire constituent un atout essentiel pour que les citoyens et les opérateurs européens puissent

bénéficier pleinement, sans considération de frontières,

ment son article 47, paragraphe 2, son article 55 et son des possibilités offertes par le commerce électronique. La
article 95, présente directive a ainsi pour objet d’assurer un niveau élevé d’intégration juridique communautaire afin d’établir
vu la proposition de la Commission (1), un réel espace sans frontières intérieures pour les services de la société de l’information.
vu l’avis du Comité économique et social (2),
statuant conformément à la procédure visée à l’article 251 du (4) Il est important de veiller à ce que le commerce électroni­
traité (3), que puisse bénéficier dans sa globalité du marché intérieur
et donc que au même titre que pour la directive considérant ce qui suit: 89/552/CEE du Conseil du 3 octobre 1989 visant à
la coordination de certaines dispositions législatives, (1) L’Union européenne vise à établir des liens toujours plus réglementaires et administratives des E´ tats membres étroits entre les E´ tats et les peuples européens et à relatives à l’exercice d’activités de radiodiffusion télévi­ assurer le progrès économique et social. Conformément suelle (4), un niveau élevé d’intégration communautaire
à l’article 14, paragraphe 2, du traité, le marché intérieur soit obtenu.
comporte un espace sans frontières intérieures dans lequel
la libre circulation des marchandises et des services
ainsi que la liberté d’établissement sont assurées. Le
développement des services de la société de l’information dans l’espace sans frontières intérieures est un moyen essentiel pour éliminer les barrières qui divisent les peuples européens.
(5) Le développement des services de la société de l’informa­
tion dans la Communauté est limité par un certain
nombre d’obstacles juridiques au bon fonctionnement du marché intérieur qui sont de nature à rendre moins attrayant l’exercice de la liberté d’établissement et de la
libre prestation des services. Ces obstacles résident dans
(2) Le développement du commerce électronique dans la la divergence des législations ainsi que dans l’insécurité société de l’information offre des opportunités importan­ juridique des régimes nationaux applicables à ces services. tes pour l’emploi dans la Communauté, en particulier En l’absence d’une coordination et d’un ajustement des dans les petites et moyennes entreprises. Il facilitera la législations dans les domaines concernés, des obstacles croissance économique des entreprises européennes ainsi peuvent être justifiés au regard de la jurisprudence de la que leurs investissements dans l’innovation, et il peut Cour de justice des Communautés européennes. Une également renforcer la compétitivité des entreprises euro­ insécurité juridique existe sur l’étendue du contrôle péennes, pour autant que tout le monde puisse accéder à que les E´ tats membres peuvent opérer sur les services l’Internet. provenant d’un autre E´ tat membre.

(1) JO C 30 du 5.2.1999, p. 4.

(2) JO C 169 du 16.6.1999, p. 36.

(3) Avis du Parlement européen du 6 mai 1999 (JO C 279 du

1.10.1999, p. 389), position commune du Conseil du 28 février (4) JO L 298 du 17.10.1989, p. 23. Directive modifiée par la directive

2000 (JO C 128 du 8.5.2000, p. 32) et décision du Parlement 97/36/CE du Parlement européen et du Conseil (JO L 202 du européen du 4 mai 2000 (non encore parue au Journal officiel). 30.7.1997, p. 60).


L 178/2 FR Journal officiel des Communautés européennes 17.7.2000

(6) Il convient, au regard des objectifs communautaires, des avec les consommateurs (1) et la directive 97/7/CE du articles 43 et 49 du traité et du droit communautaire Parlement européen et du Conseil du 20 mai 1997 dérivé, de supprimer ces obstacles par une coordination concernant la protection des consommateurs en matière de certaines législations nationales et par une clarification de contrats à distance (2) constituent un élément fonda­ au niveau communautaire de certains concepts juridiques, mental pour la protection des consommateurs en matière dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement du contractuelle. Ces directives sont également applicables, marché intérieur. La présente directive, en ne traitant dans leur intégralité, aux services de la société de l’infor­ que certaines questions spécifiques qui soulèvent des mation. Ce même acquis communautaire, qui est pleine­ problèmes pour le marché intérieur, est pleinement ment applicable aux services de la société de l’informa­ cohérente avec la nécessité de respecter le principe de tion, englobe aussi notamment la directive 84/450/CEE subsidiarité tel qu’énoncé à l’article 5 du traité. du Conseil du 10 septembre 1984 relative à la publicité trompeuse et comparative (3), la directive 87/102/CEE du
Conseil du 22 décembre 1986 relative au rapprochement
(7) Pour garantir la sécurité juridique et la confiance du des dispositions législatives, réglementaires et administra­ consommateur, il y a lieu que la présente directive tives des E´ tats membres en matière de crédit à la établisse un cadre général clair pour couvrir certains consommation (4), la directive 93/22/CEE du Conseil du aspects juridiques du commerce électronique dans le 10 mai 1993 concernant les services d’investissement
marché intérieur. dans le domaine des valeurs mobilières (5), la directive
90/314/CEE du Conseil du 13 juin 1990 concernant les
voyages, vacances et circuits à forfait (6), la directive
(8) L’objectif de la présente directive est de créer un cadre juridique pour assurer la libre circulation des services de la société de l’information entre les E´ tats membres et non
d’harmoniser le domaine du droit pénal en tant que tel.
(9) Dans bien des cas, la libre circulation des services de la société de l’information peut refléter spécifiquement, dans la législation communautaire, un principe plus général, à savoir la liberté d’expression, consacrée par l’article 10, paragraphe 1, de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui a été
ratifiée par tous les E´ tats membres. Pour cette raison, les directives couvrant la fourniture de services de la société
de l’information doivent assurer que cette activité peut être exercée librement en vertu de l’article précité, sous
réserve uniquement des restrictions prévues au paragra­
phe 2 du même article et à l’article 46, paragraphe 1, du traité. La présente directive n’entend pas porter atteinte
aux règles et principes fondamentaux nationaux en matière de liberté d’expression.
(10) Conformément au principe de proportionnalité, les mesu­
res prévues par la présente directive se limitent strictement
98/6/CE du Parlement européen et du Conseil du
16 février 1998 relative à la protection des consomma­
teurs en matière d’indication des prix des produits offerts
aux consommateurs (7), la directive 92/59/CEE du Conseil du 29 juin 1992 relative à la sécurité générale des produits (8), la directive 94/47/CE du Parlement européen
et du Conseil du 26 octobre 1994 concernant la protec­ tion des acquéreurs pour certains aspects des contrats portant sur l’acquisition d’un droit d’utilisation à temps
partiel de biens immobiliers (9), la directive 98/27/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 1998 relative aux actions en cessation en matière de protection
des intérêts des consommateurs (10), la directive
85/374/CEE du Conseil du 25 juillet 1985 relative à la responsabilité du fait des produits défectueux (11), la
directive 1999/44/CE du Parlement européen et du
Conseil du 25 mai 1999 relative à certains aspects de la vente et aux garanties des biens de consommation (12), la
future directive du Parlement européen et du Conseil concernant la vente à distance de services financiers aux
consommateurs et la directive 92/28/CEE du Conseil du
31 mars 1992 concernant la publicité faite à l’égard des
médicaments (13). La présente directive doit être sans

au minimum requis pour atteindre l’objectif du bon (1) JO L 95 du 21.4.1993, p. 29.

fonctionnement du marché intérieur. Là où il est néces- (2) JO L 144 du 4.6.1997, p. 19.

saire d’intervenir au niveau communautaire, et afin de garantir un espace qui soit réellement sans frontières intérieures pour le commerce électronique, la directive doit assurer un haut niveau de protection des objectifs

(3) JO L 250 du 19.9.1984, p. 17. Directive modifiée par la directive

97/55/CE du Parlement européen et du Conseil (JO L 290 du

23.10.1997, p. 18).

(4) JO L 42 du 12.2.1987, p. 48. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 98/7/CE du Parlement européen et du Conseil (JO

d’intérêt général, en particulier la protection des mineurs, L 101 du 1.4.1998, p. 17).

de la dignité humaine, du consommateur et de la santé (5) JO L 141 du 11.6.1993, p. 27. Directive modifiée en dernier lieu

publique. Conformément à l’article 152 du traité, la par la directive 97/9/CE du Parlement européen et du Conseil (JO
protection de la santé publique est une composante L 84 du 26.3.1997, p. 22).

essentielle des autres politiques de la Communauté. (6) JO L 158 du 23.6.1990, p. 59. (7) JO L 80 du 18.3.1998, p. 27.

(8) JO L 228 du 11.8.1992, p. 24.

(11) La présente directive est sans préjudice du niveau de protection existant notamment en matière de protection

(9) JO L 280 du 29.10.1994, p. 83.

(10) JO L 166 du 11.6.1998, p. 51. Directive modifiée par la directive

1999/44/CE (JO L 171 du 7.7.1999, p. 12).

de la santé publique et des intérêts des consommateurs, (11) JO L 210 du 7.8.1985, p. 29. Directive modifiée par la directive

établi par les instruments communautaires. Entre autres, 1999/34/CE (JO L 141 du 4.6.1999, p. 20).

la directive 93/13/CEE du Conseil du 5 avril 1993 (12) JO L 171 du 7.7.1999, p. 12.

concernant les clauses abusives dans les contrats conclus (13) JO L 113 du 30.4.1992, p. 13.


17.7.2000 FR Journal officiel des Communautés européennes L 178/3

préjudice de la directive 98/43/CE du Parlement européen (16) L’exclusion des activités de jeux d’argent du champ et du Conseil du 6 juillet 1998 concernant le rapproche- d’application de la présente directive couvre uniquement ment des dispositions législatives, réglementaires et admi- les jeux de hasard, les loteries et les transactions portant
nistratives des E´ tats membres en matière de publicité et sur des paris, qui supposent des enjeux en valeur moné­ de parrainage en faveur des produits du tabac (1) adoptée taire. Elle ne couvre pas les concours ou jeux promotion­ dans le cadre du marché intérieur ou des directives nels qui ont pour but d’encourager la vente de biens ou
relatives à la protection de la santé publique. La présente de services et pour lesquels les paiements, s’ils ont lieu, directive complète les exigences d’information établies ne servent qu’à acquérir les biens ou les services en par les directives précitées et en particulier la directive promotion.
97/7/CE.
(12) Il est nécessaire d’exclure du champ d’application de la (17) La définition des services de la société de l’information présente directive certaines activités compte tenu du fait existe déjà en droit communautaire. Elle figure dans la que la libre prestation des services dans ces domaines ne directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil peut être, à ce stade, garantie au regard du traité ou du du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information droit communautaire dérivé existant. Cette exclusion dans le domaine des normes et réglementations techni­ doit être sans préjudice des éventuels instruments qui ques et des règles relatives aux services de la société de pourraient s’avérer nécessaires pour le bon fonctionne- l’information (4) et dans la directive 98/84/CE du Parle­ ment du marché intérieur. La fiscalité, notamment la taxe ment européen et du Conseil du 20 novembre 1998 sur la valeur ajoutée frappant un grand nombre des concernant la protection juridique des services à accès services visés par la présente directive, doit être exclue du conditionnel et des services d’accès conditionnel (5). Cette champ d’application de la présente directive. définition couvre tout service fourni, normalement contre rémunération, à distance au moyen d’équipement électro­
(13) La présente directive n’a pas pour but d’établir des nique de traitement (y compris la compression numéri­ règles en matière d’obligations fiscales ni ne préjuge de que) et de stockage des données, à la demande individuelle l’élaboration d’instruments communautaires relatifs aux d’un destinataire de services. Les services visés dans la aspects fiscaux du commerce électronique. liste indicative figurant à l’annexe V de la directive
98/34/CE qui ne comportent pas de traitement et de
(14) La protection des personnes physiques à l’égard du stockage des données ne sont pas couverts par la présente traitement des données à caractère personnel est unique- définition.
ment régie par la directive 95/46/CE du Parlement
européen et du Conseil du 24 octobre 1995 relative à la
protection des personnes physiques à l’égard du traite- (18) Les services de la société de l’information englobent un ment des données à caractère personnel et à la libre large éventail d’activités économiques qui ont lieu en circulation de ces données (2) et par la directive 97/66/CE ligne. Ces activités peuvent consister, en particulier, à
du Parlement européen et du Conseil du 15 décembre vendre des biens en ligne. Les activités telles que la
1997 concernant le traitement des données à caractère livraison de biens en tant que telle ou la fourniture de
personnel et la protection de la vie privée dans le services hors ligne ne sont pas couvertes. Les services de secteur des télécommunications (3), qui sont pleinement la société de l’information ne se limitent pas exclusive­ applicables aux services de la société de l’information. ment aux services donnant lieu à la conclusion de contrats
Ces directives établissent d’ores et déjà un cadre juridique en ligne, mais, dans la mesure où ils représentent une communautaire dans le domaine des données à caractère activité économique, ils s’étendent à des services qui ne personnel et, par conséquent, il n’est pas nécessaire de sont pas rémunérés par ceux qui les reçoivent, tels que les
traiter cette question dans la présente directive afin services qui fournissent des informations en ligne ou des d’assurer le bon fonctionnement du marché intérieur, et communications commerciales, ou ceux qui fournissent notamment la libre circulation des données à caractère des outils permettant la recherche, l’accès et la récupéra­ personnel entre les E´ tats membres. La mise en œuvre tion des données. Les services de la société de l’informa­ et l’application de la présente directive devraient être tion comportent également des services qui consistent à conformes aux principes relatifs à la protection des transmettre des informations par le biais d’un réseau de données à caractère personnel, notamment pour ce qui communication, à fournir un accès à un réseau de
est des communications commerciales non sollicitées et communication ou à héberger des informations fournies de la responsabilité des intermédiaires. La présente direc- par un destinataire de services. Les services de télévision
tive ne peut pas empêcher l’utilisation anonyme de au sens de la directive 89/552/CEE et de radiodiffusion réseaux ouverts tels qu’Internet. ne sont pas des services de la société de l’information car
ils ne sont pas fournis sur demande individuelle. En
(15) Le secret des communications est garanti par l’article 5 revanche, les services transmis de point à point, tels que de la directive 97/66/CE. Conformément à cette directive, les services de vidéo à la demande ou la fourniture de les E´ tats membres doivent interdire tout type d’intercep- communications commerciales par courrier électronique
tion illicite ou la surveillance de telles communications constituent des services de la société de l’information. par d’autres que les expéditeurs et les récepteurs, sauf L’utilisation du courrier électronique ou d’autres moyens lorsque ces activités sont légalement autorisées.

(1) JO L 213 du 30.7.1998, p. 9. (4) JO L 204 du 21.7.1998, p. 37. Directive modifiée par la directive

(2) JO L 281 du 28.11.1995, p. 31. 98/48/CE (JO L 217 du 5.8.1998, p. 18). (3) JO L 24 du 30.1.1998, p. 1. (5) JO L 320 du 28.11.1998, p. 54.


L 178/4 FR Journal officiel des Communautés européennes 17.7.2000

de communication individuels équivalents par des per- efficace des objectifs d’intérêt général. Pour cela, il est sonnes physiques agissant à des fins qui n’entrent pas nécessaire de garantir que l’autorité compétente assure dans le cadre de leurs activités commerciales ou profes- cette protection non seulement pour les citoyens de son sionnelles, y compris leur utilisation pour la conclusion propre pays, mais aussi pour l’ensemble des citoyens de de contrats entre ces personnes, n’est pas un service de la la Communauté. Pour améliorer la confiance mutuelle
société de l’information. La relation contractuelle entre entre les E´ tats membres, il est indispensable de préciser un employé et son employeur n’est pas un service de la clairement cette responsabilité de l’E´ tat membre d’origine
société de l’information. Les activités qui, par leur nature, des services. En outre, afin d’assurer efficacement la libre
ne peuvent pas être réalisées à distance ou par voie prestation des services et une sécurité juridique pour les
électronique, telles que le contrôle légal des comptes prestataires et leurs destinataires, ces services de la société d’une société ou la consultation médicale requérant un de l’information doivent être soumis en principe au examen physique du patient, ne sont pas des services de régime juridique de l’E´ tat membre dans lequel le presta­
la société de l’information. taire est établi.
(19) Le lieu d’établissement d’un prestataire devrait être déter­ (23) La présente directive n’a pas pour objet d’établir des règles miné conformément à la jurisprudence de la Cour de supplémentaires de droit international privé relatives aux justice, selon laquelle le concept d’établissement implique conflits de loi ni de traiter de la compétence des tribunaux. l’exercice effectif d’une activité économique au moyen Les dispositions du droit applicable désigné par les règles d’une installation stable et pour une durée indéterminée. du droit international privé ne doivent pas restreindre la Cette exigence est également remplie lorsqu’une société libre prestation des services de la société de l’information est constituée pour une période donnée. Le lieu d’établis­ telle que prévue par la présente directive.
sement d’une société fournissant des services par le biais
d’un site Internet n’est pas le lieu où se situe l’installation technologique servant de support au site ni le lieu où son
site est accessible, mais le lieu où elle exerce son activité
économique. Dans le cas où un prestataire a plusieurs lieux d’établissement, il est important de déterminer de quel lieu d’établissement le service concerné est presté.
Dans les cas où il est difficile de déterminer, entre plusieurs lieux d’établissement, celui à partir duquel un service donné est fourni, le lieu d’établissement est celui
dans lequel le prestataire a le centre de ses activités pour
(24) Dans le cadre de la présente directive et nonobstant le
principe du contrôle à la source de services de la société
de l’information, il apparaît légitime, dans les conditions prévues par la présente directive, que les E´ tats membres prennent des mesures tendant à limiter la libre circulation
des services de la société de l’information.
ce service spécifique. (25) Les juridictions nationales, y compris les juridictions civiles, statuant sur les différends de droit privé peuvent déroger à la libre prestation des services de la société de
(20) La définition du «destinataire d’un service» couvre tous l’information, conformément aux conditions définies
les types d’utilisation des services de la société de dans la présente directive.
l’information, tant par les personnes qui fournissent
l’information sur les réseaux ouverts tels que l’Internet
que par celles qui recherchent des informations sur (26) Les E´ tats membres peuvent, conformément aux condi­
l’Internet pour des raisons privées ou professionnelles. tions définies dans la présente directive, appliquer leurs
règles nationales de droit pénal et de procédure pénale
(21) La portée du domaine coordonné est sans préjudice d’une future harmonisation communautaire concernant les services de la société de l’information et de futures législations adoptées au niveau national conformément au droit communautaire. Le domaine coordonné ne couvre que les exigences relatives aux activités en ligne,
pour engager toutes les mesures d’enquêtes et autres
nécessaires pour détecter et poursuivre les infractions en matière pénale, sans qu’il soit besoin de notifier ces mesures à la Commission.
telles que l’information en ligne, la publicité en ligne, les (27) La présente directive, en liaison avec la future directive du
achats en ligne, la conclusion de contrats en ligne et ne Parlement européen et du Conseil concernant la vente concerne pas les exigences juridiques des E´ tats membres à distance de services financiers aux consommateurs, relatives aux biens telles que les normes en matière de contribue à la création d’un cadre juridique pour la sécurité, les obligations en matière d’étiquetage ou la prestation en ligne de services financiers. La présente
responsabilité du fait des produits, ni les exigences des directive ne préjuge pas de futures initiatives dans le E´ tats membres relatives à la livraison ou au transport de domaine des services financiers, notamment en ce qui biens, y compris la distribution de médicaments. Le concerne l’harmonisation des règles de conduite dans ce domaine coordonné ne couvre pas l’exercice du droit de domaine. La possibilité pour les E´ tats membres, établie
préemption par les pouvoirs publics concernant certains par la présente directive, de restreindre, dans certaines biens tels que les œuvres d’art. circonstances, la libre prestation des services de la société de l’information aux fins de protection des consomma­
teurs couvre également les mesures dans le domaine des
(22) Le contrôle des services de la société de l’information doit services financiers, notamment des mesures visant à se faire à la source de l’activité pour assurer une protection protéger les investisseurs.

17.7.2000 FR Journal officiel des Communautés européennes L 178/5

(28) L’obligation faite aux E´ tats membres de ne pas soumettre (32) Pour supprimer les entraves au développement des servi­ l’accès à l’activité d’un prestataire de services de la société ces transfrontaliers dans la Communauté que les membres de l’information à une autorisation préalable ne concerne des professions réglementées pourraient proposer sur pas les services postaux couverts par la directive 97/67/CE l’Internet, il est nécessaire que le respect des règles du Parlement européen et du Conseil du 15 décembre professionnelles prévues pour protéger notamment le
1997 concernant des règles communes pour le dévelop- consommateur ou la santé publique soit garanti au pement du marché intérieur des services postaux de la niveau communautaire. Les codes de conduite au niveau
Communauté et l’amélioration de la qualité du service (1), communautaire constituent le meilleur instrument pour consistant dans la remise physique d’un message imprimé déterminer les règles déontologiques applicables à la
par courrier électronique et n’affecte pas les régimes communication commerciale. Il convient d’encourager d’accréditation volontaire, notamment pour les prestatai- leur élaboration ou, le cas échéant, leur adaptation, res de services de signature électronique et de certification. sans préjudice de l’autonomie des organismes et des
associations professionnels.
(29) Les communications commerciales sont essentielles (33) La présente directive complète le droit communautaire et pour le financement des services de la société de l’infor­ le droit national relatif aux professions réglementées en mation et le développement d’une large variété de nou­ maintenant un ensemble cohérent de règles applicables veaux services gratuits. Dans l’intérêt de la protection dans ce domaine.
des consommateurs et de la loyauté des transactions, les
communications commerciales, y compris les rabais, les
offres, concours et jeux promotionnels, doivent respecter (34) Chaque E´ tat membre doit ajuster sa législation qui un certain nombre d’obligations relatives à la transpa­ contient des exigences, notamment de forme, susceptibles rence. Ces obligations sont sans préjudice de la directive de gêner le recours à des contrats par voie électronique. Il
97/7/CE. La présente directive ne doit pas affecter les convient que l’examen des législations nécessitant cet directives existantes concernant les communications ajustement se fasse systématiquement et porte sur l’en­ commerciales, en particulier la directive 98/43/CE. semble des étapes et des actes nécessaires au processus
contractuel, y compris l’archivage du contrat. Il convient que le résultat de cet ajustement soit de rendre réalisables
(30) L’envoi par courrier électronique de communications les contrats conclus par voie électronique. L’effet juridique commerciales non sollicitées peut être inopportun pour des signatures électroniques fait l’objet de la directive les consommateurs et pour les fournisseurs de services de 1999/93/CE du Parlement européen et du Conseil du la société de l’information et susceptible de perturber le 13 décembre 1999 sur un cadre communautaire pour les bon fonctionnement des réseaux interactifs. La question signatures électroniques (2), l’accusé de réception par un du consentement du destinataire pour certaines formes prestataire peut être constitué par la fourniture en ligne de communication commerciale non sollicitée n’est pas d’un service payé.
traitée dans la présente directive, mais a déjà été traitée, en particulier, dans la directive 97/7/CE et dans la
directive 97/66/CE. Dans les E´ tats membres qui autorisent
l’envoi par courrier électronique de communications
commerciales non sollicitées, la mise en place de disposi­ tifs de filtrage approprié par les entreprises doit être encouragée et facilitée. Il faut en outre, en toute hypo-
thèse, que les communications commerciales non sollici­
tées soient clairement identifiables en tant que telles afin
(35) La présente directive n’affecte pas la possibilité pour les
E´ tats membres de maintenir ou d’établir pour les contrats des exigences juridiques générales ou spécifiques qui
peuvent être satisfaites par des moyens électroniques, notamment des exigences en matière de sécurité des signatures électroniques.
d’améliorer la transparence et de faciliter le fonctionne­ (36) Les E´ tats membres peuvent maintenir des restrictions à ment de tels dispositifs mis en place par les entreprises. l’utilisation de contrats électroniques en ce qui concerne L’envoi par courrier électronique de communications les contrats pour lesquels la loi requiert l’intervention commerciales non sollicitées ne saurait entraîner de frais de tribunaux, d’autorités publiques ou de professions supplémentaires pour le destinataire. exerçant une autorité publique. Cette possibilité couvre
également les contrats requérant l’intervention de tribu­
naux, d’autorités publiques ou de professions exerçant (31) Les E´ tats membres qui autorisent l’envoi par courrier une autorité publique afin de produire des effets à l’égard électronique, par des prestataires établis sur leur territoire, des tiers, aussi bien que les contrats requérant une
de communications commerciales non sollicitées sans le certification juridique ou une attestation par un notaire. consentement préalable du destinataire, doivent veiller à
ce que les prestataires consultent régulièrement les regis­
tres «opt-out» où les personnes physiques qui ne souhai- (37) L’obligation faite aux E´ tats membres d’éliminer les obs­
tent pas recevoir ce type de communications commercia­ tacles à l’utilisation des contrats électroniques ne concerne
les peuvent s’inscrire, et respectent le souhait de ces que les obstacles résultant d’exigences juridiques et non
personnes. pas les obstacles d’ordre pratique résultant d’une impossi­
bilité d’utiliser les moyens électroniques dans certains cas.

(1) JO L 15 du 21.1.1998, p. 14. (2) JO L 13 du 19.1.2000, p. 12.


L 178/6 FR Journal officiel des Communautés européennes 17.7.2000

(38) L’obligation faite aux E´ tats membres d’éliminer les obs- (43) Un prestataire de services peut bénéficier de dérogations tacles à l’utilisation des contrats électroniques est mise en pour le «simple transport» et pour la forme de stockage œuvre dans le respect des exigences juridiques pour les dite «caching» lorsqu’il n’est impliqué en aucune manière contrats, consacrées par le droit communautaire. dans l’information transmise. Cela suppose, entre autres, qu’il ne modifie pas l’information qu’il transmet. Cette
exigence ne couvre pas les manipulations à caractère
(39) Les exceptions aux dispositions relatives aux contrats passés exclusivement au moyen du courrier électronique ou au moyen de communications individuelles équivalen­ tes prévues dans la présente directive, en ce qui concerne
technique qui ont lieu au cours de la transmission, car ces dernières n’altèrent pas l’intégrité de l’information contenue dans la transmission.
les informations à fournir et la passation d’une com- (44) Un prestataire de services qui collabore délibérément avec
mande, ne sauraient avoir comme conséquence de per- l’un des destinataires de son service afin de se livrer à des
mettre le contournement de ces dispositions par les activités illégales va au-delà des activités de «simple
prestataires de services de la société de l’information. transport» ou de «caching» et, dès lors, il ne peut pas
bénéficier des dérogations en matière de responsabilité
prévues pour ce type d’activité.
(40) Les divergences existantes et émergentes entre les législa­ tions et les jurisprudences des E´ tats membres dans le domaine de la responsabilité des prestataires de services
agissant en qualité d’intermédiaires empêchent le bon fonctionnement du marché intérieur, en particulier en gênant le développement des services transfrontaliers et en produisant des distorsions de concurrence. Les prestataires des services ont, dans certains cas, le devoir d’agir pour éviter les activités illégales ou pour y mettre fin. La présente directive doit constituer la base adéquate pour l’élaboration de mécanismes rapides et fiables
(45) Les limitations de responsabilité des prestataires de servi­ ces intermédiaires prévues dans la présente directive sont sans préjudice de la possibilité d’actions en cessation de différents types. Ces actions en cessation peuvent notamment revêtir la forme de décisions de tribunaux ou d’autorités administratives exigeant qu’il soit mis un terme à toute violation ou que l’on prévienne toute violation, y compris en retirant les informations illicites ou en rendant l’accès à ces dernières impossible.
permettant de retirer les informations illicites et de rendre (46) Afin de bénéficier d’une limitation de responsabilité, le l’accès à celles-ci impossible. Il conviendrait que de prestataire d’un service de la société de l’information tels mécanismes soient élaborés sur la base d’accords consistant dans le stockage d’informations doit, dès volontaires négociés entre toutes les parties concernées et qu’il prend effectivement connaissance ou conscience du
qu’ils soient encouragés par les E´ tats membres. Il est dans caractère illicite des activités, agir promptement pour l’intérêt de toutes les parties qui participent à la fourniture retirer les informations concernées ou rendre l’accès à
de services de la société de l’information d’adopter et celles-ci impossible. Il y a lieu de procéder à leur retrait
d’appliquer de tels mécanismes. Les dispositions de la ou de rendre leur accès impossible dans le respect du présente directive sur la responsabilité ne doivent pas principe de la liberté d’expression et des procédures faire obstacle au développement et à la mise en œuvre établies à cet effet au niveau national. La présente directive
effective, par les différentes parties concernées, de systè- n’affecte pas la possibilité qu’ont les E´ tats membres de mes techniques de protection et d’identification ainsi que définir des exigences spécifiques auxquelles il doit être d’instruments techniques de surveillance rendus possibles satisfait promptement avant de retirer des informations
par les techniques numériques, dans le respect des limites ou d’en rendre l’accès impossible. établies par les directives 95/46/CE et 97/66/CE.
(47) L’interdiction pour les E´ tats membres d’imposer aux prestataires de services une obligation de surveillance ne
(41) La présente directive instaure un équilibre entre les vaut que pour les obligations à caractère général. Elle ne différents intérêts en jeu et établit des principes qui concerne pas les obligations de surveillance applicables à peuvent servir de base aux normes et aux accords adoptés un cas spécifique et, notamment, elle ne fait pas obstacle par les entreprises. aux décisions des autorités nationales prises conformé­
ment à la législation nationale.
(42) Les dérogations en matière de responsabilité prévues par
(48) La présente directive n’affecte en rien la possibilité qu’ont
la présente directive ne couvrent que les cas où l’activité les E´ tats membres d’exiger des prestataires de services qui
du prestataire de services dans le cadre de la société de l’information est limitée au processus technique d’exploi­ tation et de fourniture d’un accès à un réseau de communication sur lequel les informations fournies par des tiers sont transmises ou stockées temporairement, dans le seul but d’améliorer l’efficacité de la transmission.
stockent des informations fournies par des destinataires
de leurs services qu’ils agissent avec les précautions que
l’on peut raisonnablement attendre d’eux et qui sont définies dans la législation nationale, et ce afin de détecter et d’empêcher certains types d’activités illicites.
Cette activité revêt un caractère purement technique, (49) Les E´ tats membres et la Commission doivent encourager automatique et passif, qui implique que le prestataire l’élaboration de codes de conduite. Cela ne porte pas
de services de la société de l’information n’a pas la atteinte au caractère volontaire de ces codes et à la connaissance ni le contrôle des informations transmises possibilité, pour les parties intéressées, de décider libre­ ou stockées. ment si elles adhèrent ou non à ces codes.

17.7.2000 FR Journal officiel des Communautés européennes L 178/7

(50) Il est important que la proposition de directive sur (56) En ce qui concerne la dérogation prévue par la présente l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur et directive pour les obligations contractuelles dans les des droits voisins dans la société de l’information et la contrats conclus par les consommateurs, celles-ci doivent présente directive entrent en vigueur au même moment être interprétées comme comprenant les informations sur afin d’établir un cadre réglementaire clair en ce qui les éléments essentiels du contenu du contrat, y compris concerne la responsabilité des intermédiaires en cas de les droits du consommateur, ayant une influence détermi­ violation du droit d’auteur et des droits voisins au niveau nante sur la décision de contracter.
communautaire.
(57) Conformément à une jurisprudence constante de la Cour (51) Il doit incomber à chaque E´ tat membre, le cas échéant, de de justice, un E´ tat membre conserve le droit de prendre modifier toute législation susceptible de gêner l’utilisation des mesures à l’encontre d’un prestataire établi dans un
des mécanismes de règlement extrajudiciaire des litiges autre E´ tat membre, mais dont l’activité est entièrement par les voies électroniques. Le résultat de cette modifica- ou principalement tournée vers le territoire du premier tion doit être de rendre réellement et effectivement E´ tat membre, lorsque le choix de cet établissement a été
possible, en droit et dans la pratique, le fonctionnement fait en vue de se soustraire aux règles qui seraient de tels mécanismes, y compris dans des situations trans- applicables à ce prestataire s’il s’était établi sur le territoire frontalières. du premier E´ tat membre.
(52) L’exercice effectif des libertés du marché intérieur néces- (58) La présente directive ne doit pas s’appliquer aux services site de garantir aux victimes un accès efficace aux fournis par des prestataires établis dans un pays tiers. règlements des litiges. Les dommages qui peuvent se Compte tenu de la dimension mondiale du service produire dans le cadre des services de la société de électronique, il convient toutefois d’assurer la cohérence l’information se caractérisent à la fois par leur rapidité et des règles communautaires avec les règles internationales. leur étendue géographique. En raison de cette spécificité La présente directive est sans préjudice des résultats des et de la nécessité de veiller à ce que les autorités nationales discussions en cours sur les aspects juridiques dans les ne mettent pas en cause la confiance qu’elles doivent organisations internationales (entre autres, OMC, OCDE, s’accorder mutuellement, la présente directive invite Cnudci).
les E´ tats membres à faire en sorte que les recours
juridictionnels appropriés soient disponibles. Les E´ tats membres doivent évaluer la nécessité de fournir un
accès aux procédures juridictionnelles par les moyens (59) En dépit de la nature planétaire des communications
électroniques appropriés. électroniques, la coordination au niveau de l’Union
européenne des mesures réglementaires nationales est
nécessaire afin d’éviter la fragmentation du marché intérieur et d’établir un cadre réglementaire européen
(53) La directive 98/27/CE, applicable aux services de la approprié. Cette coordination doit également contribuer
société de l’information, prévoit un mécanisme relatif aux à l’établissement d’une position de négociation commune
actions en cessation visant à protéger les intérêts collectifs et forte dans les enceintes internationales.
des consommateurs. Ce mécanisme contribuera à la libre
circulation des services de la société de l’information en assurant un niveau élevé de protection des consomma­
teurs. (60) Pour permettre un développement sans entrave du com­
merce électronique, le cadre juridique doit être clair et
simple, prévisible et cohérent avec les règles applicables au niveau international, de sorte qu’il ne porte pas atteinte
(54) Les sanctions prévues dans le cadre de la présente directive à la compétitivité de l’industrie européenne et qu’il ne
sont sans préjudice de toute autre sanction ou voie de fasse pas obstacle à l’innovation dans ce secteur. droit prévue par le droit national. Les E´ tats membres ne
sont pas tenus de prévoir des sanctions pénales pour la violation des dispositions nationales adoptées en
application de la présente directive. (61) Si le marché doit réellement fonctionner par des moyens électroniques dans un contexte mondialisé, l’Union euro­
péenne et les grands ensembles non européens ont besoin de se concerter pour rendre leurs législations et leurs
(55) La présente directive ne porte pas atteinte au droit procédures compatibles.
applicable aux obligations contractuelles relatives aux
contrats conclus par les consommateurs. En conséquence, la présente directive ne saurait avoir pour effet de priver
le consommateur de la protection que lui procurent les (62) La coopération avec les pays tiers doit être renforcée dans
règles impératives relatives aux obligations contractuelles le domaine du commerce électronique, notamment avec prévues par le droit de l’E´ tat membre dans lequel il a sa les pays candidats, les pays en développement et les autres résidence habituelle. partenaires commerciaux de l’Union européenne.

L 178/8 FR Journal officiel des Communautés européennes 17.7.2000

(63) L’adoption de la présente directive ne saurait empêcher les E´ tats membres de prendre en compte les différentes implications sociales, sociétales et culturelles inhérentes à
l’avènement de la société de l’information. En particulier, elle ne devrait pas porter atteinte aux mesures destinées à atteindre des objectifs sociaux, culturels et démocratiques
que les E´ tats membres pourraient adopter, conformément au droit communautaire, en tenant compte de leur diversité linguistique, des spécificités nationales et régio­
nales ainsi que de leurs patrimoines culturels, et à assurer et à maintenir l’accès du public à un éventail le plus large possible de services de la société de l’information. Le
développement de la société de l’information doit assurer, en tout état de cause, l’accès des citoyens de la Commu­
nauté au patrimoine culturel européen fourni dans un environnement numérique.
(64) La communication électronique constitue pour les E´ tats membres un excellent moyen de fournir un service public dans les domaines culturel, éducatif et linguistique.
(65) Le Conseil, dans sa résolution du 19 janvier 1999 sur la dimension consumériste de la société de l’information (1), a souligné que la protection des consommateurs méritait une attention particulière dans le cadre de celle-ci. La Commission étudiera la mesure dans laquelle les règles de protection des consommateurs existantes fournissent une protection insuffisante au regard de la société de l’information et identifiera, le cas échéant, les lacunes de cette législation et les aspects pour lesquels des mesures additionnelles pourraient s’avérer nécessaires. En cas de besoin, la Commission devrait faire des propositions spécifiques additionnelles visant à combler les lacunes qu’elle aurait ainsi identifiées,

A ARREˆ TE´ LA PRE´ SENTE DIRECTIVE:

CHAPITRE I

DISPOSITIONS GE´ NE´ RALES

Article premier

Objectif et champ d’application

1. La présente directive a pour objectif de contribuer au bon fonctionnement du marché intérieur en assurant la libre circulation des services de la société de l’information entre les
E´ tats membres.
2. La présente directive rapproche, dans la mesure néces­ saire à la réalisation de l’objectif visé au paragraphe 1, certaines dispositions nationales applicables aux services de la société de l’information et qui concernent le marché intérieur, l’établisse­ ment des prestataires, les communications commerciales, les

(1) JO C 23 du 28.1.1999, p. 1.

contrats par voie électronique, la responsabilité des intermé­ diaires, les codes de conduite, le règlement extrajudiciaire des litiges, les recours juridictionnels et la coopération entre E´ tats
membres.
3. La présente directive complète le droit communautaire applicable aux services de la société de l’information sans préjudice du niveau de protection, notamment en matière de santé publique et des intérêts des consommateurs, établi par les instruments communautaires et la législation nationale les mettant en œuvre dans la mesure où cela ne restreint pas la libre prestation de services de la société de l’information.
4. La présente directive n’établit pas de règles additionnelles de droit international privé et ne traite pas de la compétence des juridictions.
5. La présente directive n’est pas applicable:
a) au domaine de la fiscalité;
b) aux questions relatives aux services de la société de l’information couvertes par les directives 95/46/CE et
97/66/CE;
c) aux questions relatives aux accords ou pratiques régis par le droit sur les ententes;
d) aux activités suivantes des services de la société de l’information:
— les activités de notaire ou les professions équivalentes, dans la mesure où elles comportent une participation directe et spécifique à l’exercice de l’autorité publique,
— la représentation d’un client et la défense de ses intérêts devant les tribunaux,
— les activités de jeux d’argent impliquant des mises ayant une valeur monétaire dans des jeux de hasard, y compris les loteries et les transactions portant sur des paris.
6. La présente directive ne porte pas atteinte aux mesures prises au niveau communautaire ou au niveau national, dans le respect du droit communautaire, pour promouvoir la diversité culturelle et linguistique et assurer la défense du pluralisme.

Article 2

Définitions

Aux fins de la présente directive, on entend par:
a) «services de la société de l’information»: les services au sens de l’article 1er, paragraphe 2, de la directive 98/34/CE, telle que modifiée par la directive 98/48/CE;

17.7.2000 FR Journal officiel des Communautés européennes L 178/9

b) «prestataire»: toute personne physique ou morale qui — l’accès à l’activité d’un service de la société de fournit un service de la société de l’information; l’information, telles que les exigences en matière de
qualification, d’autorisation ou de notification,
c) «prestataire établi»: prestataire qui exerce d’une manière
effective une activité économique au moyen d’une installa- — l’exercice de l’activité d’un service de la société de tion stable pour une durée indéterminée. La présence et l’information, telles que les exigences portant sur l’utilisation des moyens techniques et des technologies le comportement du prestataire, la qualité ou le requis pour fournir le service ne constituent pas en tant contenu du service, y compris en matière de que telles un établissement du prestataire; publicité et de contrat, ou sur la responsabilité du
prestataire.
d) «destinataire du service»: toute personne physique ou
morale qui, à des fins professionnelles ou non, utilise un ii) Le domaine coordonnée ne couvre pas les exigences service de la société de l’information, notamment pour telles que:
rechercher une information ou la rendre accessible;
e) «consommateur»: toute personne physique agissant à des
— les exigences applicables aux biens en tant que tels,
fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activité — les exigences applicables à la livraison de biens, professionnelle ou commerciale;
— les exigences applicables aux services qui ne sont f) «communication commerciale»: toute forme de communi- pas fournis par voie électronique.
cation destinée à promouvoir, directement ou indirecte­
ment, des biens, des services, ou l’image d’une entreprise, d’une organisation ou d’une personne ayant une activité
commerciale, industrielle, artisanale ou exerçant une pro­
fession réglementée. Ne constituent pas en tant que telles des communications commerciales:
— les informations permettant l’accès direct à l’activité

Article 3

Marché intérieur

de l’entreprise, de l’organisation ou de la personne, 1. Chaque E´ tat membre veille à ce que les services de la notamment un nom de domaine ou une adresse de société de l’information fournis par un prestataire établi sur courrier électronique, son territoire respectent les dispositions nationales applicables
dans cet E´ tat membre relevant du domaine coordonné.
— les communications relatives aux biens, aux services
ou à l’image de l’entreprise, de l’organisation ou de la
personne élaborées d’une manière indépendante, en particulier lorsqu’elles sont fournies sans contrepartie financière;
g) «profession réglementée»: toute profession au sens, soit de l’article 1er, point d), de la directive 89/49/CEE du Conseil du 21 décembre 1988 relative à un système général de
2. Les E´ tat membres ne peuvent, pour des raisons relevant du domaine coordonné, restreindre la libre circulation des services de la société de l’information en provenance d’un
autre E´ tat membre.
reconnaissance des diplômes d’enseignement supérieur qui 3. Les paragraphes 1 et 2 ne sont pas applicables aux
sanctionne des formations professionnelles d’une durée minimale de trois ans (1), soit au sens de l’article 1er, point f), de la directive 92/51/CEE du Conseil du 18 juin
domaines visés à l’annexe.
1992 relative à un deuxième système général de reconnais- 4. Les E´ tats membres peuvent prendre, à l’égard d’un service sance des formations professionnelles, qui complète la donné de la société de l’information, des mesures qui dérogent directive 89/48/CEE (2); au paragraphe 2 si les conditions suivantes sont remplies:
h) «domaine coordonné»: les exigences prévues par les systè­ a) les mesures doivent être:
mes juridiques des E´ tats membres et applicables aux
prestataires des services de la société de l’information ou
aux services de la société de l’information, qu’elles revêtent i) nécessaires pour une des raisons suivantes:
un caractère général ou qu’elles aient été spécifiquement
conçues pour eux. — l’ordre public, en particulier la prévention, les investigations, la détection et les poursuites en
i) Le domaine coordonné a trait à des exigences que le prestataire doit satisfaire et qui concernent:

(1) JO L 19 du 24.1.1989, p. 16.

(2) JO L 209 du 24.7.1992, p. 25. Directive modifiée en dernier lieu

matière pénale, notamment la protection des mineurs et la lutte contre l’incitation à la haine
pour des raisons de race, de sexe, de religion ou de nationalité et contre les atteintes à la dignité de la personne humaine,

par la directive 97/38/CE (JO L 184 du 12.7.1997, p. 31). — la protection de la santé publique,


L 178/10 FR Journal officiel des Communautés européennes 17.7.2000

— la sécurité publique, y compris la protection de la 2. Le paragraphe 1 est sans préjudice des régimes d’autori­ sécurité et de la défense nationales, sation qui ne visent pas spécifiquement et exclusivement les services de la société de l’information ou qui sont couverts par
— la protection des consommateurs, y compris des la directive 97/13/CE du Parlement européen et du Conseil du
investisseurs; 10 avril 1997 relative à un cadre commun pour les autorisa­
tions générales et les licences individuelles dans le secteur des ii) prises à l’encontre d’un service de la société de services des télécommunications (1).
l’information qui porte atteinte aux objectifs visés au
point i) ou qui constitue un risque sérieux et grave
d’atteinte à ces objectifs; Article 5
iii) proportionnelles à ces objectifs;
b) l’E´ tat membre a préalablement et sans préjudice de la procédure judiciaire, y compris la procédure préliminaire et les actes accomplis dans le cadre d’une enquête pénale:
— demandé à l’E´ tat membre visé au paragraphe 1 de prendre des mesures et ce dernier n’en a pas pris ou elles n’ont pas été suffisantes,
— notifié à la Commission et à l’E´ tat membre visé au paragraphe 1 son intention de prendre de telles mesures.

Informations générales à fournir

1. Outre les autres exigences en matière d’information prévues par le droit communautaire, les E´ tats membres veillent à ce que le prestataire rende possible un accès facile, direct et
permanent, pour les destinataires du service et pour les autorités compétentes, au moins aux informations suivantes:
a) le nom du prestataire de services;
b) l’adresse géographique à laquelle le prestataire de services est établi;
5. Les E´ tats membres peuvent, en cas d’urgence, déroger c) les coordonnées du prestataire, y compris son adresse aux conditions prévues au paragraphe 4, point b). Dans ce cas, de courrier électronique, permettant d’entrer en contact les mesures sont notifiées dans les plus brefs délais à la rapidement et de communiquer directement et efficace-
Commission et à l’E´ tat membre visé au paragraphe 1, en ment avec lui;
indiquant les raisons pour lesquelles l’E´ tat membre estime qu’il
y a urgence. d) dans le cas où le prestataire est inscrit dans un registre de commerce ou dans un autre registre public similaire, le
registre de commerce dans lequel il est inscrit et son
6. Sans préjudice de la faculté pour l’E´ tat membre de numéro d’immatriculation, ou des moyens équivalents
prendre et d’appliquer les mesures en question, la Commission d’identification figurant dans ce registre;
doit examiner dans les plus brefs délais la compatibilité des
mesures notifiées avec le droit communautaire; lorsqu’elle e) dans le cas où l’activité est soumise à un régime d’autorisa­ parvient à la conclusion que la mesure est incompatible avec tion, les coordonnées de l’autorité de surveillance compé­ le droit communautaire, la Commission demande à l’E´ tat tente;
membre concerné de s’abstenir de prendre les mesures envisa­
gées ou de mettre fin d’urgence aux mesures en question. f) en ce qui concerne les professions réglementées:

CHAPITRE II

— tout ordre professionnel ou organisme similaire auprès duquel le prestataire est inscrit,
— le titre professionnel et l’E´ tat membre dans lequel il a

PRINCIPES été octroyé,

Section 1: Exigences en matière d’établissement et d’information

Article 4

— une référence aux règles professionnelles applicables dans l’E´ tat membre d’établissement et aux moyens d’y avoir accès;
g) dans le cas où le prestataire exerce une activité soumise à la TVA, le numéro d’identification visé à l’article 22, paragraphe 1, de la sixième directive 77/388/CEE du Conseil du 17 mai 1977 en matière d’harmonisation des

Principe de non-autorisation préalable législations des E´ tats membres relatives aux taxes sur le

chiffre d’affaires — Système commun de taxe sur la valeur
ajoutée: assiette uniforme (2).
1. Les E´ tats membres veillent à ce que l’accès à l’activité
d’un prestataire de services de la société de l’information et

l’exercice de celle-ci ne puissent pas être soumis à un régime (1) JO L 117 du 7.5.1997, p. 15.

d’autorisation préalable ou à toute autre exigence ayant un (2) JO L 145 du 13.6.1977, p. 1. Directive modifiée en dernier lieu

effet équivalent. par la directive 1999/85/CE (JO L 277 du 28.10.1999, p. 34).

17.7.2000 FR Journal officiel des Communautés européennes L 178/11

2. Outre les autres exigences en matière d’information Article 8
prévues par le droit communautaire, les E´ tats membres veillent au moins à ce que, lorsque les services de la société de
l’information mentionnent des prix, ces derniers soient indi- Professions réglementées
qués de manière claire et non ambiguë et précisent notamment si les taxes et les frais de livraison sont inclus.

Section 2: Communications commerciales

Article 6

Informations à fournir

Outre les autres exigences en matière d’information prévues par le droit communautaire, les E´ tats membres veillent à ce que les communications commerciales qui font partie d’un
service de la société de l’information ou qui constituent un tel service répondent au moins aux conditions suivantes:
a) la communication commerciale doit être clairement identi­
fiable comme telle;
1. Les E´ tats membres veillent à ce que l’utilisation de
communications commerciales qui font partie d’un service de la société de l’information fourni par un membre d’une
profession réglementée, ou qui constituent un tel service, soit autorisée sous réserve du respect des règles professionnelles visant, notamment, l’indépendance, la dignité et l’honneur de
la profession ainsi que le secret professionnel et la loyauté envers les clients et les autres membres de la profession.
2. Sans préjudice de l’autonomie des organismes et associa- tions professionnels, les E´ tats membres et la Commission encouragent les associations et les organismes professionnels
à élaborer des codes de conduite au niveau communautaire pour préciser les informations qui peuvent être données à des fins de communications commerciales dans le respect des règles visées au paragraphe 1.
b) la personne physique ou morale pour le compte de 3. Lors de l’élaboration de propositions relatives à des laquelle la communication commerciale est faite doit être initiatives communautaires qui peuvent s’avérer nécessaires clairement identifiable; pour assurer le bon fonctionnement du marché intérieur au regard des informations visées au paragraphe 2, la Commission
c) lorsqu’elles sont autorisées dans l’E´ tat membre où le tient dûment compte des codes de conduite applicables au prestataire est établi, les offres promotionnelles, telles que niveau communautaire et agit en étroite coopération avec les les rabais, les primes et les cadeaux, doivent être clairement associations et organismes professionnels concernés. identifiables comme telles et les conditions pour en
bénéficier doivent être aisément accessibles et présentées
de manière précise et non équivoque; 4. La présente directive s’applique en sus des directives
communautaires régissant l’accès aux activités des professions
d) lorsqu’ils sont autorisés dans l’E´ tat membre où le presta- réglementées et l’exercice de celles-ci. taire est établi, les concours ou jeux promotionnels doivent
être clairement identifiables comme tels et leurs conditions
de participation doivent être aisément accessibles et présen­
tées de manière précise et non équivoque. Section 3: Contrats par voie électronique

Article 7 Article 9

Communications commerciales non sollicitées

1. Outre les autres exigences prévues par le droit commu­

Traitement des contrats

nautaire, les E´ tats membres qui autorisent les communications 1. Les E´ tats membres veillent à ce que leur système juridique commerciales non sollicitées par courrier électronique veillent rende possible la conclusion des contrats par voie électronique. à ce que ces communications commerciales effectuées par un Les E´ tats membres veillent notamment à ce que le régime prestataire établi sur leur territoire puissent être identifiées de juridique applicable au processus contractuel ne fasse pas manière claire et non équivoque dès leur réception par le obstacle à l’utilisation des contrats électroniques ni ne conduise destinataire. à priver d’effet et de validité juridiques de tels contrats pour le
motif qu’ils sont passés par voie électronique.
2. Sans préjudice de la directive 97/7/CE et de la directive
97/66/CE, les E´ tats membres prennent des mesures visant à
garantir que les prestataires qui envoient par courrier électroni- 2. Les E´ tats membres peuvent prévoir que le paragraphe 1
que des communications commerciales non sollicitées consul- ne s’appliquent pas à tous les contrats ou à certains d’entre eux
tent régulièrement les registres «opt-out» dans lesquels les qui relèvent des catégories suivantes:
personnes physiques qui ne souhaitent pas recevoir ce type de
communications peuvent s’inscrire, et respectent le souhait de a) les contrats qui créent ou transfèrent des droits sur des ces dernières. biens immobiliers, à l’exception des droits de location;

L 178/12 FR Journal officiel des Communautés européennes 17.7.2000

b) les contrats pour lesquels la loi requiert l’intervention Article 11
des tribunaux, des autorités publiques ou de professions
exerçant une autorité publique; Passation d’une commande
c) les contrats de sûretés et garanties fournis par des person­
nes agissant à des fins qui n’entrent pas dans le cadre de 1. Les E´ tats membres veillent, sauf si les parties qui ne sont
leur activité professionnelle ou commerciale; pas des consommateurs en ont convenu autrement, à ce que,
dans les cas où un destinataire du service passe sa commande
d) les contrats relevant du droit de la famille ou du droit des successions.
3. Les E´ tats membres indiquent à la Commission les catégories visées au paragraphe 2 auxquelles ils n’appliquent pas le paragraphe 1. Ils soumettent tous les cinq ans à la Commission un rapport sur l’application du paragraphe 2 en expliquant les raisons pour lesquelles ils estiment nécessaire de maintenir les catégories visées au paragraphe 2, point b),
par des moyens technologiques, les principes suivants s’appli­
quent:
— le prestataire doit accuser réception de la commande du destinataire sans délai injustifié et par voie électronique,
— la commande et l’accusé de réception sont considérés comme étant reçus lorsque les parties auxquelles il sont adressés peuvent y avoir accès.
auxquelles ils n’appliquent pas le paragraphe 1. 2. Les E´ tats membres veillent, sauf si les parties qui ne sont pas des consommateurs en ont convenu autrement, à ce que
le prestataire mette à la disposition du destinataire du service Article 10 des moyens techniques appropriés, efficaces et accessibles lui permettant d’identifier les erreurs commises dans la saisie des
données et de les corriger, et ce avant la passation de la

Informations à fournir commande.

1. Outre les autres exigences en matière d’information prévues par le droit communautaire, les E´ tats membres veillent à ce que, sauf si les parties qui ne sont pas des consommateurs
en ont convenu autrement, le prestataire de services fournisse au moins les informations mentionnées ci-après, formulées de manière claire, compréhensible et non équivoque et avant que
3. Le paragraphe 1, premier tiret, et le paragraphe 2 ne sont pas applicables à des contrats conclus exclusivement au moyen d’un échange de courriers électroniques ou au moyen de communications individuelles équivalentes.
le destinataire du service ne passe sa commande: Section 4: Responsabilité des prestataires intermédiaires
a) les différentes étapes techniques à suivre pour conclure le Article 12
b) si le contrat une fois conclu est archivé ou non par le Simple transport («Mere conduit»)
prestataire de services et s’il est accessible ou non;
1. Les E´ tats membres veillent à ce que, en cas de fourniture c) les moyens techniques pour identifier et corriger des d’un service de la société de l’information consistant à erreurs commises dans la saisie des données avant que la transmettre, sur un réseau de communication, des informa­ commande ne soit passée; tions fournies par le destinataire du service ou à fournir un
accès au réseau de communication, le prestataire de services d) les langues proposées pour la conclusion du contrat. ne soit pas responsable des informations transmises, à condi­
tion que le prestataire:
2. Les E´ tats membres veillent à ce que, sauf si les parties qui a) ne soit pas à l’origine de la transmission;
ne sont pas des consommateurs en ont convenu autrement, le
prestataire indique les éventuels codes de conduite pertinents b) ne sélectionne pas le destinataire de la transmission auxquels il est soumis ainsi que les informations sur la façon
dont ces codes peuvent être consultés par voie électronique.
3. Les clauses contractuelles et les conditions générales fournies au destinataire doivent l’être d’une manière qui lui
et
c) ne sélectionne et ne modifie pas les informations faisant l’objet de la transmission.
permette de les conserver et de les reproduire. 2. Les activités de transmission et de fourniture d’accès
visées au paragraphe 1 englobent le stockage automatique,
intermédiaire et transitoire des informations transmises, pour
4. Les paragraphes 1 et 2 ne sont pas applicables à des autant que ce stockage serve exclusivement à l’exécution de la
contrats conclus exclusivement par le biais d’un échange de transmission sur le réseau de communication et que sa courriers électroniques ou par des communications individuel- durée n’excède pas le temps raisonnablement nécessaire à la les équivalentes. transmission.

17.7.2000 FR Journal officiel des Communautés européennes L 178/13

3. Le présent article n’affecte pas la possibilité, pour une juridiction ou une autorité administrative, conformément aux systèmes juridiques des E´ tats membres, d’exiger du prestataire
qu’il mette un terme à une violation ou qu’il prévienne une violation.

Article 13

Forme de stockage dite «caching»

1. Les E´ tats membre veillent à ce que, en cas de fourniture d’un service de la société de l’information consistant à transmettre, sur un réseau de communication, des informa­ tions fournies par un destinataire du service, le prestataire ne soit pas responsable au titre du stockage automatique, intermédiaire et temporaire de cette information fait dans le seul but de rendre plus efficace la transmission ultérieure de l’information à la demande d’autres destinataires du service, à condition que:
a) le prestataire ne modifie pas l’information;
b) le prestataire se conforme aux conditions d’accès à l’infor­
mation;
c) le prestataire se conforme aux règles concernant la mise à jour de l’information, indiquées d’une manière largement reconnue et utilisées par les entreprises;
d) le prestataire n’entrave pas l’utilisation licite de la technolo­ gie, largement reconnue et utilisée par l’industrie, dans le but d’obtenir des données sur l’utilisation de l’information
et
e) le prestataire agisse promptement pour retirer l’informa­ tion qu’il a stockée ou pour en rendre l’accès impossible dès qu’il a effectivement connaissance du fait que l’informa­ tion à l’origine de la transmission a été retirée du réseau ou du fait que l’accès à l’information a été rendu impossible, ou du fait qu’un tribunal ou une autorité administrative a ordonné de retirer l’information ou d’en rendre l’accès impossible.
2. Le présent article n’affecte pas la possibilité, pour une juridiction ou une autorité administrative, conformément aux systèmes juridiques des E´ tats membres, d’exiger du prestataire
qu’il mette fin à une violation ou qu’il prévienne une violation.

Article 14

Hébergement

1. Les E´ tats membres veillent à ce que, en cas de fourniture d’un service de la société de l’information consistant à stocker des informations fournies par un destinataire du service, le prestataire ne soit pas responsable des informations stockées à la demande d’un destinataire du service à condition que:
a) le prestataire n’ait pas effectivement connaissance de l’activité ou de l’information illicites et, en ce qui concerne une demande en dommages et intérêts, n’ait pas connais­ sance de faits ou de circonstances selon lesquels l’activité ou l’information illicite est apparente
ou
b) le prestataire, dès le moment où il a de telles connaissances, agisse promptement pour retirer les informations ou rendre l’accès à celles-ci impossible.
2. Le paragraphe 1 ne s’applique pas lorsque le destinataire du service agit sous l’autorité ou le contrôle du prestataire.
3. Le présent article n’affecte pas la possibilité, pour une juridiction ou une autorité administrative, conformément aux systèmes juridiques des E´ tats membres, d’exiger du prestataire
qu’il mette un terme à une violation ou qu’il prévienne une violation et n’affecte pas non plus la possibilité, pour les E´ tats membres, d’instaurer des procédures régissant le retrait de ces
informations ou les actions pour en rendre l’accès impossible.

Article 15

Absence d’obligation générale en matière de surveillance

1. Les E´ tats membres ne doivent pas imposer aux prestatai­
res, pour la fourniture des services visée aux articles 12, 13 et
14, une obligation générale de surveiller les informations qu’ils transmettent ou stockent, ou une obligation générale de rechercher activement des faits ou des circonstances révélant
des activités illicites.
2. Les E´ tats membres peuvent instaurer, pour les prestatai­ res de services de la société de l’information, l’obligation d’informer promptement les autorités publiques compétentes d’activités illicites alléguées qu’exerceraient les destinataires de leurs services ou d’informations illicites alléguées que ces derniers fourniraient ou de communiquer aux autorités compé­ tentes, à leur demande, les informations permettant d’identifier les destinataires de leurs services avec lesquels ils ont conclu un accord d’hébergement.

CHAPITRE III

MISE EN ŒUVRE

Article 16

Codes de conduite

1. Les E´ tats membres et la Commission encouragent:
a) l’élaboration, par les associations ou organisations d’en­ treprises, professionnelles ou de consommateurs, de codes de conduite au niveau communautaire, destinés à contri­ buer à la bonne application des articles 5 à 15;
b) la transmission volontaire à la Commission des projets de codes de conduite au niveau national ou communautaire;
c) l’accessibilité par voie électronique des codes de conduite dans les langues communautaires;

L 178/14 FR Journal officiel des Communautés européennes 17.7.2000

d) la communication aux E´ tats membres et à la Commission, services de la société de l’information, et notamment par les associations ou organisations d’entreprises, profes- du commerce électronique, dans le marché intérieur sionnelles ou de consommateurs, de leurs évaluations de («directive sur le commerce électronique») (JO L 178 l’application de leurs codes de conduite et de leur impact du 17.7.2000, p. 1).»
sur les pratiques, les us ou les coutumes relatifs au commerce électronique;
e) l’établissement de codes de conduite pour ce qui a trait à la protection des mineurs et de la dignité humaine.
2. Les E´ tats membres et la Commission encouragent les

Article 19

Coopération

associations ou les organisations représentant les consomma- 1. Les E´ tats membres disposent de moyens suffisants de teurs à participer à l’élaboration et à l’application des codes de contrôle et d’investigation nécessaires à la mise en œuvre conduite ayant des incidences sur leurs intérêts et élaborés en efficace de la présente directive et veillent à ce que les conformité avec le paragraphe 1, point a). Le cas échéant, prestataires leur fournissent les informations requises.
les associations représentant les personnes souffrant d’un
handicap visuel et, de manière générale, les personnes handica­
pées devraient être consultées afin de tenir compte de leurs 2. Les E´ tats membres coopèrent avec les autres E´ tats besoins spécifiques. membres; à cette fin, ils désignent un ou plusieurs points de
contact, dont ils communiquent les coordonnées aux autres
E´ tats membres et à la Commission.

Article 17

Règlement extrajudiciaire des litiges

3. Les E´ tats membres fournissent dans les plus brefs délais et conformément au droit national l’assistance et les informations demandées par les autres E´ tats membres ou par la Commission,
1. Les E´ tats membres veillent à ce que, en cas de désaccord y compris par les voies électroniques appropriées.
entre un prestataire de services de la société de l’information
et le destinataire du service, leur législation ne fasse pas obstacle
à l’utilisation des mécanismes de règlement extrajudiciaire pour 4. Les E´ tats membres établissent des points de contact
le règlement des différends, disponibles dans le droit national, accessibles au moins par voie électronique auxquels les destina­
y compris par des moyens électroniques appropriés. taires de services et les prestataires de services peuvent s’adresser pour:
2. Les E´ tats membres encouragent les organes de règlement a) obtenir des informations générales sur leurs droits et extrajudiciaire, notamment en ce qui concerne les litiges en obligations en matière contractuelle ainsi que sur les matière de consommation, à fonctionner de manière à assurer procédures de réclamation et de recours disponibles en cas les garanties procédurales appropriées pour les parties de différends, y compris sur les aspects pratiques liés à concernées. l’utilisation de ces procédures;
3. Les E´ tats membres encouragent les organes de règlement b) obtenir les coordonnées des autorités, associations ou extrajudiciaire des litiges à communiquer à la Commission les organisations auprès desquelles ils peuvent obtenir d’autres décisions importantes qu’ils prennent en matière de services informations ou une assistance pratique.
de la société de l’information ainsi que toute autre information
sur les pratiques, les us ou les coutumes relatifs au commerce
électronique. 5. Les E´ tats membres encouragent la communication à
la Commission des décisions administratives et judiciaires
importantes prises sur leur territoire s’agissant des litiges Article 18 relatifs aux services de la société de l’information ainsi que des pratiques, des us ou des coutumes relatifs au commerce

Recours juridictionnels

1. Les E´ tats membres veillent à ce que les recours juridic­
électronique. La Commission communique ces décisions aux autres E´ tats membres.
tionnels disponibles dans le droit national portant sur les Article 20
activités des services de la société de l’information permettent
l’adoption rapide de mesures, y compris par voie de référé,
visant à mettre un terme à toute violation alléguée et à prévenir Sanctions
toute nouvelle atteinte aux intérêts concernés.
Les E´ tats membres déterminent le régime des sanctions
2. L’annexe de la directive 98/27/CE est complétée par le applicable aux violations des dispositions nationales adoptées texte suivant: en application de la présente directive et prennent toutes
mesures nécessaires pour assurer leur mise en œuvre. Les
«11. Directive 2000/31/CE du Parlement européen et du sanctions ainsi prévues doivent être effectives, proportionnées
Conseil du 8 juin 2000 relative à certains aspects des et dissuasives.

17.7.2000 FR Journal officiel des Communautés européennes L 178/15

CHAPITRE IV Article 22

DISPOSITIONS FINALES

Article 21

Transposition

1. Les E´ tats membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la présente directive avant le 17 janvier 2002. Ils en informent immédiatement la Commission.
2. Lorsque les E´ tats membres adoptent les dispositions visées au paragraphe 1, celles-ci contiennent une référence à la

Réexamen présente directive ou sont accompagnées d’une telle référence lors de leur publication officielle. Les modalités de cette référence sont arrêtées par les E´ tats membres.

1. Avant le 17 juillet 2003 et ensuite tous les deux ans, la
Commission présente au Parlement européen, au Conseil et au Article 23
Comité économique et social un rapport relatif à l’application
de la présente directive accompagné, le cas échéant, de Entrée en vigueur
propositions visant à l’adapter à l’évolution juridique, techni­
que et économique dans le domaine des services de la société Le présente directive entre en vigueur le jour de sa publication de l’information, notamment en ce qui concerne la prévention au Journal officiel des Communautés européennes.
de la criminalité, la protection des mineurs, la protection des
consommateurs et le bon fonctionnement du marché intérieur.

Article 24

2. Ce rapport, en examinant la nécessité d’adapter la présente directive, analyse en particulier la nécessité de présen- ter des propositions relatives à la responsabilité des fournis­ seurs de liens d’hypertexte et de services de moteur de recherche, les procédures de notification et de retrait (notice and take down) et l’imputation de la responsabilité après le retrait du contenu. Le rapport analyse également la nécessité

Destinataires

Les E´ tats membres sont destinataires de la présente directive. Fait à Luxembourg, le 8 juin 2000.
de prévoir des conditions supplémentaires pour l’exemption Par le Parlement européen Par le Conseil
de responsabilité, prévue aux articles 12 et 13, compte tenu de
l’évolution des techniques, et la possibilité d’appliquer les La présidente Le président
principes du marché intérieur à l’envoi par courrier électroni­
que de communications commerciales non sollicitées. N. FONTAINE G. d’OLIVEIRA MARTINS


L 178/16 FR Journal officiel des Communautés européennes 17.7.2000

ANNEXE

DE´ ROGATIONS A` L’ARTICLE 3

Comme prévu à l’article 3, paragraphe 3, les paragraphes 1 et 2 de l’article 3 ne s’appliquent pas dans les cas suivants:

— le droit d’auteur, les droits voisins, les droits visés par la directive 87/54/CEE (1) et par la directive 96/9/CE (2)

ainsi que les droits de propriété industrielle,

— l’émission de monnaie électronique par des institutions pour lesquelles les E´ tats membres ont appliqué une des dérogations prévues à l’article 8, paragraphe 1, de la directive 2000/46/CE (3),

— l’article 44, paragraphe 2, de la directive 85/611/CEE (4),

— l’article 30 et le titre IV de la directive 92/49/CEE (5), le titre IV de la directive 92/96/CEE (6), les articles 7 et 8 de la directive 88/357/CEE (7) et l’article 4 de la directive 90/619/CEE (8),

— la liberté des parties de choisir le droit applicable à leur contrat,

— les obligations contractuelles concernant les contrats conclus par les consommateurs,

— la validité formelle des contrats créant ou transférant des droits sur des biens immobiliers, lorsque ces contrats sont soumis à des exigences formelles impératives selon le droit de l’E´ tat membre dans lequel le bien immobilier est situé,

— l’autorisation des communications commerciales non sollicitées par courrier électronique.


(1) JO L 24 du 27.1.1987, p. 36. (2) JO L 77 du 27.3.1996, p. 20.

(3) Non encore parue au Journal officiel.

(4) JO L 375 du 31.12.1985, p. 3. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 95/26/CE (JO L 168 du 18.7.1995, p. 7).

(5) JO L 228 du 11.8.1992, p. 1. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 95/26/CE. (6) JO L 360 du 9.12.1992, p. 1. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 95/26/CE. (7) JO L 172 du 4.7.1988, p. 1. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 92/49/CEE.

(8) JO L 330 du 29.11.1990, p. 50. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 92/96/CEE.


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