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Directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux pratiques commerciales déloyales vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur et modifiant la directive 84/450/CEE du Conseil et les directives 97/7/CE, 98 / 27/EC et 2002/65/CE du Parlement européen et du Conseil et le règlement (CE) n° 2006/2004 du Parlement européen et du Conseil («directive sur les pratiques commerciales déloyales»), Union européenne

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 DIRECTIVE 2005/29/EC OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL of 11 May 2005 concerning unfair business-to-consumer commercial practices in the internal market and amending Council Directive 84/450/EEC, Directives 97/7/EC, 98/27/EC and 2002/65/EC of the European Parliament and of the Council and Regulation (EC) No 2006/2004 of the European Parliament and of the Council (‘Unfair Commercial Practices Directive’)

DIRECTIVE 2005/29/EC OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL

of 11 May 2005 concerning unfair business-to-consumer commercial practices in the internal market and amending Council Directive 84/450/EEC, Directives 97/7/EC, 98/27/EC and 2002/65/EC of the European Parliament and of the Council and Regulation (EC) No 2006/2004 of the European Parliament and of

the Council (‘Unfair Commercial Practices Directive’)

(Text with EEA relevance)

THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL OF THE EURO- PEAN UNION,

Having regard to the Treaty establishing the European Commu- nity, and in particular Article 95 thereof,

Having regard to the proposal from the Commission,

Having regard to the opinion of the European Economic and Social Committee (1),

Acting in accordance with the procedure laid down in Article 251 of the Treaty (2),

Whereas:

(1) Article 153(1) and (3)(a) of the Treaty provides that the Community is to contribute to the attainment of a high level of consumer protection by the measures it adopts pursuant to Article 95 thereof.

(2) In accordance with Article 14(2) of the Treaty, the internal market comprises an area without internal frontiers in which the free movement of goods and services and free- dom of establishment are ensured. The development of fair commercial practices within the area without internal fron- tiers is vital for the promotion of the development of cross- border activities.

(3) The laws of the Member States relating to unfair commer- cial practices show marked differences which can generate appreciable distortions of competition and obstacles to the smooth functioning of the internal market. In the field of

advertising, Council Directive 84/450/EEC of 10 Septem- ber 1984 concerning misleading and comparative adver- tising (3) establishes minimum criteria for harmonising legislation on misleading advertising, but does not prevent the Member States from retaining or adopting measures which provide more extensive protection for consumers. As a result, Member States’ provisions onmisleading adver- tising diverge significantly.

(4) These disparities cause uncertainty as to which national rules apply to unfair commercial practices harming con- sumers’ economic interests and create many barriers affect- ing business and consumers. These barriers increase the cost to business of exercising internal market freedoms, in particular when businesses wish to engage in cross border marketing, advertising campaigns and sales promotions. Such barriers also make consumers uncertain of their rights and undermine their confidence in the internal market.

(5) In the absence of uniform rules at Community level, obstacles to the free movement of services and goods across borders or the freedom of establishment could be justified in the light of the case-law of the Court of Justice of the European Communities as long as they seek to pro- tect recognised public interest objectives and are propor- tionate to those objectives. In view of the Community’s objectives, as set out in the provisions of the Treaty and in secondary Community law relating to freedom of move- ment, and in accordance with the Commission’s policy on commercial communications as indicated in the Commu- nication from the Commission entitled ‘The follow-up to the Green Paper on Commercial Communications in the Internal Market’, such obstacles should be eliminated. These obstacles can only be eliminated by establishing uni- form rules at Community level which establish a high level of consumer protection and by clarifying certain legal con- cepts at Community level to the extent necessary for the proper functioning of the internal market and to meet the requirement of legal certainty.

(1) OJ C 108, 30.4.2004, p. 81. (2) Opinion of the European Parliament of 20 April 2004 (OJ C 104 E, 30.4.2004, p. 260), Council Common Position of 15 November 2004 (OJ C 38 E, 15.2.2005, p. 1), Position of the European Parliament of 24 February 2005 (not yet published in the Official Journal) and Coun- cil Decision of 12 April 2005.

(3) OJ L 250, 19.9.1984, p. 17. Directive as amended by Directive 97/55/EC of the European Parliament and of the Council (OJ L 290, 23.10.1997, p. 18).

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(6) This Directive therefore approximates the laws of the Member States on unfair commercial practices, including unfair advertising, which directly harm consumers’ eco- nomic interests and thereby indirectly harm the economic interests of legitimate competitors. In line with the prin- ciple of proportionality, this Directive protects consumers from the consequences of such unfair commercial prac- tices where they are material but recognises that in some cases the impact on consumers may be negligible. It nei- ther covers nor affects the national laws on unfair com- mercial practices which harm only competitors’ economic interests or which relate to a transaction between traders; taking full account of the principle of subsidiarity, Mem- ber States will continue to be able to regulate such prac- tices, in conformity with Community law, if they choose to do so. Nor does this Directive cover or affect the provisions of Directive 84/450/EEC on advertising which misleads business but which is not misleading for consumers and on comparative advertising. Further, this Directive does not affect accepted advertising and marketing practices, such as legitimate product placement, brand differentiation or the offering of incentives which may legitimately affect con- sumers’ perceptions of products and influence their behav- iour without impairing the consumer’s ability to make an informed decision.

(7) This Directive addresses commercial practices directly related to influencing consumers’ transactional decisions in relation to products. It does not address commercial prac- tices carried out primarily for other purposes, including for example commercial communication aimed at investors, such as annual reports and corporate promotional litera- ture. It does not address legal requirements related to taste and decency which vary widely among the Member States. Commercial practices such as, for example, commercial solicitation in the streets, may be undesirable in Member States for cultural reasons. Member States should accord- ingly be able to continue to ban commercial practices in their territory, in conformity with Community law, for rea- sons of taste and decency even where such practices do not limit consumers’ freedom of choice. Full account should be taken of the context of the individual case concerned in applying this Directive, in particular the general clauses thereof.

(8) This Directive directly protects consumer economic interests from unfair business-to-consumer commercial practices. Thereby, it also indirectly protects legitimate businesses from their competitors who do not play by the rules in this Directive and thus guarantees fair competition in fields coordinated by it. It is understood that there are other commercial practices which, although not harming

consumers, may hurt competitors and business customers. The Commission should carefully examine the need for Community action in the field of unfair competition beyond the remit of this Directive and, if necessary, make a legislative proposal to cover these other aspects of unfair competition.

(9) This Directive is without prejudice to individual actions brought by those who have been harmed by an unfair commercial practice. It is also without prejudice to Com- munity and national rules on contract law, on intellectual property rights, on the health and safety aspects of prod- ucts, on conditions of establishment and authorisation regimes, including those rules which, in conformity with Community law, relate to gambling activities, and to Com- munity competition rules and the national provisions implementing them. The Member States will thus be able to retain or introduce restrictions and prohibitions of com- mercial practices on grounds of the protection of the health and safety of consumers in their territory wherever the trader is based, for example in relation to alcohol, tobacco or pharmaceuticals. Financial services and immov- able property, by reason of their complexity and inherent serious risks, necessitate detailed requirements, including positive obligations on traders. For this reason, in the field of financial services and immovable property, this Direc- tive is without prejudice to the right of Member States to go beyond its provisions to protect the economic interests of consumers. It is not appropriate to regulate here the cer- tification and indication of the standard of fineness of articles of precious metal.

(10) It is necessary to ensure that the relationship between this Directive and existing Community law is coherent, particularly where detailed provisions on unfair commer- cial practices apply to specific sectors. This Directive there- fore amends Directive 84/450/EEC, Directive 97/7/EC of the European Parliament and of the Council of 20 May 1997 on the protection of consumers in respect of dis- tance contracts (1), Directive 98/27/EC of the European Parliament and of the Council of 19 May 1998 on injunc- tions for the protection of consumers’ interests (2) and Directive 2002/65/EC of the European Parliament and of the Council of 23 September 2002 concerning the dis- tance marketing of consumer financial services (3). This Directive accordingly applies only in so far as there are no

(1) OJ L 144, 4.6.1997, p. 19. Directive as amended by Directive 2002/65/EC (OJ L 271, 9.10.2002, p. 16).

(2) OJ L 166, 11.6.1998, p. 51. Directive as last amended by Directive 2002/65/EC.

(3) OJ L 271, 9.10.2002, p. 16.

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specific Community law provisions regulating specifi- caspects ofunfair commercial practices, such as informa- tion requirements and rules on the way the information is presented to the consumer. It provides protection for con- sumers where there is no specific sectoral legislation at Community level and prohibits traders from creating a false impression of the nature of products. This is particu- larly important for complex products with high levels of risk to consumers, such as certain financial services prod- ucts. This Directive consequently complements the Com- munity acquis, which is applicable to commercial practices harming consumers’ economic interests.

(11) The high level of convergence achieved by the approxima- tion of national provisions through this Directive creates a high common level of consumer protection. This Directive establishes a single general prohibition of those unfair commercial practices distorting consumers’ economic behaviour. It also sets rules on aggressive commercial prac- tices, which are currently not regulated at Community level.

(12) Harmonisation will considerably increase legal certainty for both consumers and business. Both consumers and business will be able to rely on a single regulatory frame- work based on clearly defined legal concepts regulating all aspects of unfair commercial practices across the EU. The effect will be to eliminate the barriers stemming from the fragmentation of the rules on unfair commercial practices harming consumer economic interests and to enable the internal market to be achieved in this area.

(13) In order to achieve the Community’s objectives through the removal of internal market barriers, it is necessary to replace Member States’ existing, divergent general clauses and legal principles. The single, common general prohibi- tion established by this Directive therefore covers unfair commercial practices distorting consumers’ economic behaviour. In order to support consumer confidence the general prohibition should apply equally to unfair com- mercial practices which occur outside any contractual rela- tionship between a trader and a consumer or following the conclusion of a contract and during its execution. The gen- eral prohibition is elaborated by rules on the two types of commercial practices which are by far the most common, namely misleading commercial practices and aggressive commercial practices.

(14) It is desirable that misleading commercial practices cover those practices, including misleading advertising, which by deceiving the consumer prevent him from making an informed and thus efficient choice. In conformity with the laws and practices of Member States on misleading adver- tising, this Directive classifies misleading practices into misleading actions and misleading omissions. In respect of omissions, this Directive sets out a limited number of key items of information which the consumer needs to make an informed transactional decision. Such information will not have to be disclosed in all advertisements, but only where the trader makes an invitation to purchase, which is a concept clearly defined in this Directive. The full har- monisation approach adopted in this Directive does not preclude the Member States from specifying in national law the main characteristics of particular products such as, for example, collectors’ items or electrical goods, the omis- sion of which would be material when an invitation to pur- chase is made. It is not the intention of this Directive to reduce consumer choice by prohibiting the promotion of products which look similar to other products unless this similarity confuses consumers as to the commercial origin of the product and is therefore misleading. This Directive should be without prejudice to existing Community law which expressly affords Member States the choice between several regulatory options for the protection of consumers in the field of commercial practices. In particular, this Directive should be without prejudice to Article 13(3) of Directive 2002/58/EC of the European Parliament and of the Council of 12 July 2002 concerning the processing of personal data and the protection of privacy in the elec- tronic communications sector (1).

(15) Where Community law sets out information requirements in relation to commercial communication, advertising and marketing that information is considered as material under this Directive. Member States will be able to retain or add information requirements relating to contract law and hav- ing contract law consequences where this is allowed by the minimum clauses in the existing Community law instru- ments. A non-exhaustive list of such information require- ments in the acquis is contained in Annex II. Given the full harmonisation introduced by this Directive only the infor- mation required in Community law is considered as mate- rial for the purpose of Article 7(5) thereof. Where Member States have introduced information requirements over and above what is specified in Community law, on the basis of minimum clauses, the omission of that extra information will not constitute a misleading omission under this Direc- tive. By contrast Member States will be able, when allowed by the minimum clauses in Community law, to maintain or introduce more stringent provisions in conformity with Community law so as to ensure a higher level of protec- tion of consumers’ individual contractual rights.

(1) OJ L 201, 31.7.2002, p. 37.

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(16) The provisions on aggressive commercial practices should cover those practices which significantly impair the con- sumer’s freedom of choice. Those are practices using harassment, coercion, including the use of physical force, and undue influence.

(17) It is desirable that those commercial practices which are in all circumstances unfair be identified to provide greater legal certainty. Annex I therefore contains the full list of all such practices. These are the only commercial practices which can be deemed to be unfair without a case-by-case assessment against the provisions of Articles 5 to 9. The list may only be modified by revision of the Directive.

(18) It is appropriate to protect all consumers from unfair com- mercial practices; however the Court of Justice has found it necessary in adjudicating on advertising cases since the enactment of Directive 84/450/EEC to examine the effect on a notional, typical consumer. In line with the principle of proportionality, and to permit the effective application of the protections contained in it, this Directive takes as a benchmark the average consumer, who is reasonably well- informed and reasonably observant and circumspect, tak- ing into account social, cultural and linguistic factors, as interpreted by the Court of Justice, but also contains pro- visions aimed at preventing the exploitation of consumers whose characteristics make them particularly vulnerable to unfair commercial practices. Where a commercial practice is specifically aimed at a particular group of consumers, such as children, it is desirable that the impact of the com- mercial practice be assessed from the perspective of the average member of that group. It is therefore appropriate to include in the list of practices which are in all circum- stances unfair a provision which, without imposing an out- right ban on advertising directed at children, protects them from direct exhortations to purchase. The average con- sumer test is not a statistical test. National courts and authorities will have to exercise their own faculty of judge- ment, having regard to the case-law of the Court of Justice, to determine the typical reaction of the average consumer in a given case.

(19) Where certain characteristics such as age, physical or men- tal infirmity or credulity make consumers particularly sus- ceptible to a commercial practice or to the underlying product and the economic behaviour only of such con- sumers is likely to be distorted by the practice in a way that the trader can reasonably foresee, it is appropriate to ensure that they are adequately protected by assessing the practice from the perspective of the average member of that group.

(20) It is appropriate to provide a role for codes of conduct, which enable traders to apply the principles of this Direc- tive effectively in specific economic fields. In sectors where there are specific mandatory requirements regulating the behaviour of traders, it is appropriate that these will also provide evidence as to the requirements of professional diligence in that sector. The control exercised by code owners at national or Community level to eliminate unfair commercial practices may avoid the need for recourse to administrative or judicial action and should therefore be encouraged. With the aim of pursuing a high level of con- sumer protection, consumers’ organisations could be informed and involved in the drafting of codes of conduct.

(21) Persons or organisations regarded under national law as having a legitimate interest in the matter must have legal remedies for initiating proceedings against unfair commer- cial practices, either before a court or before an adminis- trative authority which is competent to decide upon complaints or to initiate appropriate legal proceedings. While it is for national law to determine the burden of proof, it is appropriate to enable courts and administrative authorities to require traders to produce evidence as to the accuracy of factual claims they have made.

(22) It is necessary that Member States lay down penalties for infringements of the provisions of this Directive and they must ensure that these are enforced. The penalties must be effective, proportionate and dissuasive.

(23) Since the objectives of this Directive, namely to eliminate the barriers to the functioning of the internal market represented by national laws on unfair commercial prac- tices and to provide a high common level of consumer protection, by approximating the laws, regulations and administrative provisions of the Member States on unfair commercial practices, cannot be sufficiently achieved by the Member States and can therefore be better achieved at Community level, the Community may adopt measures, in accordance with the principle of subsidiarity as set out in Article 5 of the Treaty. In accordance with the principle of proportionality, as set out in that Article, this Directive does not go beyond what is necessary in order to eliminate the internal market barriers and achieve a high common level of consumer protection.

(24) It is appropriate to review this Directive to ensure that bar- riers to the internal market have been addressed and a high level of consumer protection achieved. The review could lead to a Commission proposal to amend this Directive, which may include a limited extension to the derogation in

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Article 3(5), and/or amendments to other consumer pro- tection legislation reflecting the Commission’s Consumer Policy Strategy commitment to review the existing acquis in order to achieve a high, common level of consumer protection.

(25) This Directive respects the fundamental rights and observes the principles recognised in particular by the Charter of Fundamental Rights of the European Union,

HAVE ADOPTED THIS DIRECTIVE:

CHAPTER 1

GENERAL PROVISIONS

Article 1

Purpose

The purpose of this Directive is to contribute to the proper func- tioning of the internal market and achieve a high level of con- sumer protection by approximating the laws, regulations and administrative provisions of the Member States on unfair com- mercial practices harming consumers’ economic interests.

Article 2

Definitions

For the purposes of this Directive:

(a) ‘consumer’ means any natural person who, in commercial practices covered by this Directive, is acting for purposes which are outside his trade, business, craft or profession;

(b) ‘trader’ means any natural or legal person who, in commer- cial practices covered by this Directive, is acting for purposes relating to his trade, business, craft or profession and anyone acting in the name of or on behalf of a trader;

(c) ‘product’ means any goods or service including immovable property, rights and obligations;

(d) ‘business-to-consumer commercial practices’ (hereinafter also referred to as commercial practices) means any act, omission, course of conduct or representation, commercial communi- cation including advertising and marketing, by a trader, directly connected with the promotion, sale or supply of a product to consumers;

(e) ‘to materially distort the economic behaviour of consumers’ means using a commercial practice to appreciably impair the consumer’s ability to make an informed decision, thereby causing the consumer to take a transactional decision that he would not have taken otherwise;

(f) ‘code of conduct’ means an agreement or set of rules not imposed by law, regulation or administrative provision of a Member State which defines the behaviour of traders who undertake to be bound by the code in relation to one or more particular commercial practices or business sectors;

(g) ‘code owner’ means any entity, including a trader or group of traders, which is responsible for the formulation and revision of a code of conduct and/or for monitoring compliance with the code by those who have undertaken to be bound by it;

(h) ‘professional diligence’ means the standard of special skill and care which a trader may reasonably be expected to exercise towards consumers, commensurate with honest market prac- tice and/or the general principle of good faith in the trader’s field of activity;

(i) ‘invitation to purchase’ means a commercial communication which indicates characteristics of the product and the price in a way appropriate to the means of the commercial com- munication used and thereby enables the consumer to make a purchase;

(j) ‘undue influence’ means exploiting a position of power in relation to the consumer so as to apply pressure, even with- out using or threatening to use physical force, in a way which significantly limits the consumer’s ability to make an informed decision;

(k) ‘transactional decision’ means any decision taken by a con- sumer concerning whether, how and on what terms to pur- chase, make payment in whole or in part for, retain or dispose of a product or to exercise a contractual right in rela- tion to the product, whether the consumer decides to act or to refrain from acting;

(l) ‘regulated profession’ means a professional activity or a group of professional activities, access to which or the pur- suit of which, or one of the modes of pursuing which, is con- ditional, directly or indirectly, upon possession of specific professional qualifications, pursuant to laws, regulations or administrative provisions.

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Article 3

Scope

1. This Directive shall apply to unfair business-to-consumer commercial practices, as laid down in Article 5, before, during and after a commercial transaction in relation to a product.

2. This Directive is without prejudice to contract law and, in particular, to the rules on the validity, formation or effect of a contract.

3. This Directive is without prejudice to Community or national rules relating to the health and safety aspects of products.

4. In the case of conflict between the provisions of this Direc- tive and other Community rules regulating specific aspects of unfair commercial practices, the latter shall prevail and apply to those specific aspects.

5. For a period of six years from 12 June 2007, Member States shall be able to continue to apply national provisions within the field approximated by this Directive which are more restrictive or prescriptive than this Directive and which implement directives containing minimum harmonisation clauses. These measures must be essential to ensure that consumers are adequately pro- tected against unfair commercial practices and must be propor- tionate to the attainment of this objective. The review referred to in Article 18 may, if considered appropriate, include a proposal to prolong this derogation for a further limited period.

6. Member States shall notify the Commission without delay of any national provisions applied on the basis of paragraph 5.

7. This Directive is without prejudice to the rules determining the jurisdiction of the courts.

8. This Directive is without prejudice to any conditions of establishment or of authorisation regimes, or to the deontologi- cal codes of conduct or other specific rules governing regulated professions in order to uphold high standards of integrity on the part of the professional, which Member States may, in conformity with Community law, impose on professionals.

9. In relation to ‘financial services’, as defined in Directive 2002/65/EC, and immovable property, Member States may impose requirements which are more restrictive or prescriptive than this Directive in the field which it approximates.

10. This Directive shall not apply to the application of the laws, regulations and administrative provisions of Member States relating to the certification and indication of the standard of fine- ness of articles of precious metal.

Article 4

Internal market

Member States shall neither restrict the freedom to provide ser- vices nor restrict the free movement of goods for reasons falling within the field approximated by this Directive.

CHAPTER 2

UNFAIR COMMERCIAL PRACTICES

Article 5

Prohibition of unfair commercial practices

1. Unfair commercial practices shall be prohibited.

2. A commercial practice shall be unfair if:

(a) it is contrary to the requirements of professional diligence,

and

(b) it materially distorts or is likely to materially distort the eco- nomic behaviour with regard to the product of the average consumer whom it reaches or to whom it is addressed, or of the average member of the group when a commercial prac- tice is directed to a particular group of consumers.

3. Commercial practices which are likely to materially distort the economic behaviour only of a clearly identifiable group of consumers who are particularly vulnerable to the practice or the underlying product because of their mental or physical infirmity, age or credulity in a way which the trader could reasonably be expected to foresee, shall be assessed from the perspective of the average member of that group. This is without prejudice to the common and legitimate advertising practice of making exagger- ated statements or statements which are not meant to be taken literally.

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4. In particular, commercial practices shall be unfair which:

(a) are misleading as set out in Articles 6 and 7,

or

(b) are aggressive as set out in Articles 8 and 9.

5. Annex I contains the list of those commercial practices which shall in all circumstances be regarded as unfair. The same single list shall apply in all Member States and may only be modi- fied by revision of this Directive.

S e c t i o n 1

Mi s l e a d i n g commer c i a l p r a c t i c e s

Article 6

Misleading actions

1. A commercial practice shall be regarded as misleading if it contains false information and is therefore untruthful or in any way, including overall presentation, deceives or is likely to deceive the average consumer, even if the information is factually correct, in relation to one or more of the following elements, and in either case causes or is likely to cause him to take a transactional deci- sion that he would not have taken otherwise:

(a) the existence or nature of the product;

(b) the main characteristics of the product, such as its availabil- ity, benefits, risks, execution, composition, accessories, after- sale customer assistance and complaint handling, method and date of manufacture or provision, delivery, fitness for purpose, usage, quantity, specification, geographical or com- mercial origin or the results to be expected from its use, or the results and material features of tests or checks carried out on the product;

(c) the extent of the trader’s commitments, the motives for the commercial practice and the nature of the sales process, any statement or symbol in relation to direct or indirect sponsor- ship or approval of the trader or the product;

(d) the price or the manner in which the price is calculated, or the existence of a specific price advantage;

(e) the need for a service, part, replacement or repair;

(f) the nature, attributes and rights of the trader or his agent, such as his identity and assets, his qualifications, status, approval, affiliation or connection and ownership of indus- trial, commercial or intellectual property rights or his awards and distinctions;

(g) the consumer’s rights, including the right to replacement or reimbursement under Directive 1999/44/EC of the European Parliament and of the Council of 25 May 1999 on certain aspects of the sale of consumer goods and associated guar- antees (1), or the risks he may face.

2. A commercial practice shall also be regarded as misleading if, in its factual context, taking account of all its features and cir- cumstances, it causes or is likely to cause the average consumer to take a transactional decision that he would not have taken oth- erwise, and it involves:

(a) any marketing of a product, including comparative advertis- ing, which creates confusion with any products, trade marks, trade names or other distinguishing marks of a competitor;

(b) non-compliance by the trader with commitments contained in codes of conduct by which the trader has undertaken to be bound, where:

(i) the commitment is not aspirational but is firm and is capable of being verified,

and

(ii) the trader indicates in a commercial practice that he is bound by the code.

Article 7

Misleading omissions

1. A commercial practice shall be regarded as misleading if, in its factual context, taking account of all its features and circum- stances and the limitations of the communication medium, it omits material information that the average consumer needs, according to the context, to take an informed transactional deci- sion and thereby causes or is likely to cause the average consumer to take a transactional decision that he would not have taken otherwise.

(1) OJ L 171, 7.7.1999, p. 12.

L 149/28 EN Official Journal of the European Union 11.6.2005

2. It shall also be regarded as a misleading omission when, tak- ing account of the matters described in paragraph 1, a trader hides or provides in an unclear, unintelligible, ambiguous or untimely manner such material information as referred to in that paragraph or fails to identify the commercial intent of the commercial prac- tice if not already apparent from the context, and where, in either case, this causes or is likely to cause the average consumer to take a transactional decision that he would not have taken otherwise.

3. Where the medium used to communicate the commercial practice imposes limitations of space or time, these limitations and any measures taken by the trader to make the information available to consumers by other means shall be taken into account in deciding whether information has been omitted.

4. In the case of an invitation to purchase, the following infor- mation shall be regarded as material, if not already apparent from the context:

(a) the main characteristics of the product, to an extent appro- priate to the medium and the product;

(b) the geographical address and the identity of the trader, such as his trading name and, where applicable, the geographical address and the identity of the trader on whose behalf he is acting;

(c) the price inclusive of taxes, or where the nature of the prod- uct means that the price cannot reasonably be calculated in advance, the manner in which the price is calculated, as well as, where appropriate, all additional freight, delivery or postal charges or, where these charges cannot reasonably be calcu- lated in advance, the fact that such additional charges may be payable;

(d) the arrangements for payment, delivery, performance and the complaint handling policy, if they depart from the require- ments of professional diligence;

(e) for products and transactions involving a right of withdrawal or cancellation, the existence of such a right.

5. Information requirements established by Community law in relation to commercial communication including advertising or marketing, a non-exhaustive list of which is contained in Annex II, shall be regarded as material.

S e c t i o n 2

Agg r e s s i v e commer c i a l p r a c t i c e s

Article 8

Aggressive commercial practices

A commercial practice shall be regarded as aggressive if, in its fac- tual context, taking account of all its features and circumstances, by harassment, coercion, including the use of physical force, or undue influence, it significantly impairs or is likely to significantly impair the average consumer’s freedom of choice or conduct with regard to the product and thereby causes him or is likely to cause him to take a transactional decision that he would not have taken otherwise.

Article 9

Use of harassment, coercion and undue influence

In determining whether a commercial practice uses harassment, coercion, including the use of physical force, or undue influence, account shall be taken of:

(a) its timing, location, nature or persistence;

(b) the use of threatening or abusive language or behaviour;

(c) the exploitation by the trader of any specific misfortune or circumstance of such gravity as to impair the consumer’s judgement, of which the trader is aware, to influence the con- sumer’s decision with regard to the product;

(d) any onerous or disproportionate non-contractual barriers imposed by the trader where a consumer wishes to exercise rights under the contract, including rights to terminate a con- tract or to switch to another product or another trader;

(e) any threat to take any action that cannot legally be taken.

11.6.2005 EN Official Journal of the European Union L 149/29

CHAPTER 3

CODES OF CONDUCT

Article 10

Codes of conduct

This Directive does not exclude the control, which Member States may encourage, of unfair commercial practices by code owners and recourse to such bodies by the persons or organisations referred to in Article 11 if proceedings before such bodies are in addition to the court or administrative proceedings referred to in that Article.

Recourse to such control bodies shall never be deemed the equiva- lent of foregoing a means of judicial or administrative recourse as provided for in Article 11.

CHAPTER 4

FINAL PROVISIONS

Article 11

Enforcement

1. Member States shall ensure that adequate and effective means exist to combat unfair commercial practices in order to enforce compliance with the provisions of this Directive in the interest of consumers.

Such means shall include legal provisions under which persons or organisations regarded under national law as having a legitimate interest in combating unfair commercial practices, including com- petitors, may:

(a) take legal action against such unfair commercial practices;

and/or

(b) bring such unfair commercial practices before an administra- tive authority competent either to decide on complaints or to initiate appropriate legal proceedings.

It shall be for each Member State to decide which of these facili- ties shall be available and whether to enable the courts or admin- istrative authorities to require prior recourse to other established means of dealing with complaints, including those referred to in

Article 10. These facilities shall be available regardless of whether the consumers affected are in the territory of the Member State where the trader is located or in another Member State.

It shall be for each Member State to decide:

(a) whether these legal facilities may be directed separately or jointly against a number of traders from the same economic sector;

and

(b) whether these legal facilities may be directed against a code owner where the relevant code promotes non-compliance with legal requirements.

2. Under the legal provisions referred to in paragraph 1, Mem- ber States shall confer upon the courts or administrative authori- ties powers enabling them, in cases where they deem such measures to be necessary taking into account all the interests involved and in particular the public interest:

(a) to order the cessation of, or to institute appropriate legal pro- ceedings for an order for the cessation of, unfair commercial practices;

or

(b) if the unfair commercial practice has not yet been carried out but is imminent, to order the prohibition of the practice, or to institute appropriate legal proceedings for an order for the prohibition of the practice,

even without proof of actual loss or damage or of intention or negligence on the part of the trader.

Member States shall also make provision for the measures referred to in the first subparagraph to be taken under an accelerated procedure:

— either with interim effect,

or

— with definitive effect,

on the understanding that it is for each Member State to decide which of the two options to select.

L 149/30 EN Official Journal of the European Union 11.6.2005

Furthermore, Member States may confer upon the courts or administrative authorities powers enabling them, with a view to eliminating the continuing effects of unfair commercial practices the cessation of which has been ordered by a final decision:

(a) to require publication of that decision in full or in part and in such form as they deem adequate;

(b) to require in addition the publication of a corrective statement.

3. The administrative authorities referred to in paragraph 1 must:

(a) be composed so as not to cast doubt on their impartiality;

(b) have adequate powers, where they decide on complaints, to monitor and enforce the observance of their decisions effectively;

(c) normally give reasons for their decisions.

Where the powers referred to in paragraph 2 are exercised exclu- sively by an administrative authority, reasons for its decisions shall always be given. Furthermore, in this case, provision must be made for procedures whereby improper or unreasonable exercise of its powers by the administrative authority or improper or unreasonable failure to exercise the said powers can be the sub- ject of judicial review.

Article 12

Courts and administrative authorities: substantiation of claims

Member States shall confer upon the courts or administrative authorities powers enabling them in the civil or administrative proceedings provided for in Article 11:

(a) to require the trader to furnish evidence as to the accuracy of factual claims in relation to a commercial practice if, taking into account the legitimate interest of the trader and any other party to the proceedings, such a requirement appears appropriate on the basis of the circumstances of the particu- lar case;

and

(b) to consider factual claims as inaccurate if the evidence demanded in accordance with (a) is not furnished or is deemed insufficient by the court or administrative authority.

Article 13

Penalties

Member States shall lay down penalties for infringements of national provisions adopted in application of this Directive and shall take all necessary measures to ensure that these are enforced. These penalties must be effective, proportionate and dissuasive.

Article 14

Amendments to Directive 84/450/EEC

Directive 84/450/EEC is hereby amended as follows:

1. Article 1 shall be replaced by the following:

‘Article 1

The purpose of this Directive is to protect traders against misleading advertising and the unfair consequences thereof and to lay down the conditions under which comparative advertising is permitted.’;

2. in Article 2:

— point 3 shall be replaced by the following:

‘3. “trader” means any natural or legal person who is acting for purposes relating to his trade, craft, busi- ness or profession and any one acting in the name of or on behalf of a trader.’,

— the following point shall be added:

‘4. “code owner” means any entity, including a trader or group of traders, which is responsible for the for- mulation and revision of a code of conduct and/or for monitoring compliance with the code by those who have undertaken to be bound by it.’;

11.6.2005 EN Official Journal of the European Union L 149/31

3. Article 3a shall be replaced by the following:

‘Article 3a

1. Comparative advertising shall, as far as the comparison is concerned, be permitted when the following condi- tions are met:

(a) it is not misleading within the meaning of Articles 2(2), 3 and 7(1) of this Directive or Articles 6 and 7 of Directive 2005/29/EC of the European Parliament and of the Council of 11 May 2005 concerning unfair business-to-consumer commercial practices in the internal market (*);

(b) it compares goods or services meeting the same needs or intended for the same purpose;

(c) it objectively compares one or more material, rel- evant, verifiable and representative features of those goods and services, which may include price;

(d) it does not discredit or denigrate the trade marks, trade names, other distinguishing marks, goods, ser- vices, activities, or circumstances of a competitor;

(e) for products with designation of origin, it relates in each case to products with the same designation;

(f) it does not take unfair advantage of the reputation of a trade mark, trade name or other distinguishing marks of a competitor or of the designation of ori- gin of competing products;

(g) it does not present goods or services as imitations or replicas of goods or services bearing a protected trade mark or trade name;

(h) it does not create confusion among traders, between the advertiser and a competitor or between the advertiser’s trade marks, trade names, other distin- guishing marks, goods or services and those of a competitor.

(*) OJ L 149, 11.6.2005, p. 22.’;

4. Article 4(1) shall be replaced by the following:

‘1. Member States shall ensure that adequate and effective means exist to combat misleading advertising in order to enforce compliance with the provisions on comparative advertising in the interest of traders and competitors. Such means shall include legal provisions under which persons or organisations regarded under national law as having a legitimate interest in combating misleading advertising or regulating comparative advertising may:

(a) take legal action against such advertising;

or

(b) bring such advertising before an administrative authority competent either to decide on complaints or to initiate appropriate legal proceedings.

It shall be for each Member State to decide which of these facilities shall be available and whether to enable the courts or administrative authorities to require prior recourse to other established means of dealing with complaints, including those referred to in Article 5.

It shall be for each Member State to decide:

(a) whether these legal facilities may be directed sepa- rately or jointly against a number of traders from the same economic sector;

and

(b) whether these legal facilities may be directed against a code owner where the relevant code promotes non-compliance with legal requirements.’;

5. Article 7(1) shall be replaced by the following:

‘1. This Directive shall not preclude Member States from retaining or adopting provisions with a view to ensur- ing more extensive protection, with regard to mislead- ing advertising, for traders and competitors.’

L 149/32 EN Official Journal of the European Union 11.6.2005

Article 15

Amendments to Directives 97/7/EC and 2002/65/EC

1. Article 9 of Directive 97/7/EC shall be replaced by the following:

‘Article 9

Inertia selling

Given the prohibition of inertia selling practices laid down in Directive 2005/29/EC of 11 May 2005of the European Parliament and of the Council concerning unfair business-to- consumer commercial practices in the internal market (*), Member States shall take the measures necessary to exempt the consumer from the provision of any consideration in cases of unsolicited supply, the absence of a response not constituting consent.

(*) OJ L 149, 11.6.2005, p. 22.’;

2. Article 9 of Directive 2002/65/EC shall be replaced by the following:

‘Article 9

Given the prohibition of inertia selling practices laid down in Directive 2005/29/EC of 11 May 2005 of the European Par- liament and of the Council concerning unfair business-to- consumer commercial practices in the internal market (*) and without prejudice to the provisions of Member States’ legis- lation on the tacit renewal of distance contracts, when such rules permit tacit renewal, Member States shall take measures to exempt the consumer from any obligation in the event of unsolicited supplies, the absence of a reply not constituting consent.

(*) OJ L 149, 11.6.2005, p. 22.’

Article 16

Amendments to Directive 98/27/EC and Regulation (EC) No 2006/2004

1. In the Annex to Directive 98/27/EC, point 1 shall be replaced by the following:

‘1. Directive 2005/29/EC of the European Parliament and of the Council of 11 May 2005 concerning unfair business- to-consumer commercial practices in the internal mar- ket (OJ L 149, 11.6.2005, p. 22).’

2. In the Annex to Regulation (EC) No 2006/2004 of the Euro- pean Parliament and of the Council of 27 October 2004 on cooperation between national authorities responsible for the enforcement of the consumer protection law (the Regulation on consumer protection cooperation) (1) the following point shall be added:

‘16. Directive 2005/29/EC of the European Parliament and of the Council of 11 May 2005 concerning unfair business-to-consumer commercial practices in the inter- nal market (OJ L 149, 11.6.2005, p. 22).’

Article 17

Information

Member States shall take appropriate measures to inform con- sumers of the national law transposing this Directive and shall, where appropriate, encourage traders and code owners to inform consumers of their codes of conduct.

Article 18

Review

1. By 12 June 2011 the Commission shall submit to the Euro- pean Parliament and the Council a comprehensive report on the application of this Directive, in particular of Articles 3(9) and 4 and Annex I, on the scope for further harmonisation and simpli- fication of Community law relating to consumer protection, and, having regard to Article 3(5), on any measures that need to be taken at Community level to ensure that appropriate levels of consumer protection are maintained. The report shall be accom- panied, if necessary, by a proposal to revise this Directive or other relevant parts of Community law.

2. The European Parliament and the Council shall endeavour to act, in accordance with the Treaty, within two years of the pre- sentation by the Commission of any proposal submitted under paragraph 1.

Article 19

Transposition

Member States shall adopt and publish the laws, regulations and administrative provisions necessary to comply with this Directive by 12 June 2007. They shall forthwith inform the Commission thereof and inform the Commission of any subsequent amend- ments without delay.

(1) OJ L 364, 9.12.2004, p. 1.

11.6.2005 EN Official Journal of the European Union L 149/33

They shall apply those measures by 12 December 2007. When Member States adopt those measures, they shall contain a refer- ence to this Directive or be accompanied by such a reference on the occasion of their official publication. Member States shall determine how such reference is to be made.

Article 20

Entry into force

This Directive shall enter into force on the day following its pub- lication in the Official Journal of the European Union.

Article 21

Addressees

This Directive is addressed to the Member States.

Done at Strasbourg, 11 May 2005.

For the European Parliament The President

J. P. BORRELL FONTELLES

For the Council The President N. SCHMIT

L 149/34 EN Official Journal of the European Union 11.6.2005

ANNEX I

COMMERCIAL PRACTICES WHICH ARE IN ALL CIRCUMSTANCES CONSIDERED UNFAIR

Misleading commercial practices

1. Claiming to be a signatory to a code of conduct when the trader is not.

2. Displaying a trust mark, quality mark or equivalent without having obtained the necessary authorisation.

3. Claiming that a code of conduct has an endorsement from a public or other body which it does not have.

4. Claiming that a trader (including his commercial practices) or a product has been approved, endorsed or authorised by a public or private body when he/it has not or making such a claim without complying with the terms of the approval, endorsement or authorisation.

5. Making an invitation to purchase products at a specified price without disclosing the existence of any reasonable grounds the trader may have for believing that he will not be able to offer for supply or to procure another trader to supply, those products or equivalent products at that price for a period that is, and in quantities that are, reasonable having regard to the product, the scale of advertising of the product and the price offered (bait advertising).

6. Making an invitation to purchase products at a specified price and then:

(a) refusing to show the advertised item to consumers;

or

(b) refusing to take orders for it or deliver it within a reasonable time;

or

(c) demonstrating a defective sample of it,

with the intention of promoting a different product (bait and switch)

7. Falsely stating that a product will only be available for a very limited time, or that it will only be available on particular terms for a very limited time, in order to elicit an immediate decision and deprive consumers of sufficient opportunity or time to make an informed choice.

8. Undertaking to provide after-sales service to consumers with whom the trader has communicated prior to a transac- tion in a language which is not an official language of the Member State where the trader is located and then making such service available only in another language without clearly disclosing this to the consumer before the consumer is committed to the transaction.

9. Stating or otherwise creating the impression that a product can legally be sold when it cannot.

11.6.2005 EN Official Journal of the European Union L 149/35

10. Presenting rights given to consumers in law as a distinctive feature of the trader’s offer.

11. Using editorial content in the media to promote a product where a trader has paid for the promotion without making that clear in the content or by images or sounds clearly identifiable by the consumer (advertorial). This is without preju- dice to Council Directive 89/552/EEC (1).

12. Making a materially inaccurate claim concerning the nature and extent of the risk to the personal security of the con- sumer or his family if the consumer does not purchase the product.

13. Promoting a product similar to a product made by a particular manufacturer in such a manner as deliberately to mis- lead the consumer into believing that the product is made by that same manufacturer when it is not.

14. Establishing, operating or promoting a pyramid promotional scheme where a consumer gives consideration for the opportunity to receive compensation that is derived primarily from the introduction of other consumers into the scheme rather than from the sale or consumption of products.

15. Claiming that the trader is about to cease trading or move premises when he is not.

16. Claiming that products are able to facilitate winning in games of chance.

17. Falsely claiming that a product is able to cure illnesses, dysfunction or malformations.

18. Passing on materially inaccurate information on market conditions or on the possibility of finding the product with the intention of inducing the consumer to acquire the product at conditions less favourable than normal market conditions.

19. Claiming in a commercial practice to offer a competition or prize promotion without awarding the prizes described or a reasonable equivalent.

20. Describing a product as ‘gratis’, ‘free’, ‘without charge’ or similar if the consumer has to pay anything other than the unavoidable cost of responding to the commercial practice and collecting or paying for delivery of the item.

21. Including in marketing material an invoice or similar document seeking payment which gives the consumer the impres- sion that he has already ordered the marketed product when he has not.

22. Falsely claiming or creating the impression that the trader is not acting for purposes relating to his trade, business, craft or profession, or falsely representing oneself as a consumer.

23. Creating the false impression that after-sales service in relation to a product is available in a Member State other than the one in which the product is sold.

(1) Council Directive 89/552/EEC of 3 October 1989 on the coordination of certain provisions laid down by Law, Regulation or Adminis- trative Action in Member States concerning the pursuit of television broadcasting activities (OJ L 298, 17.10.1989, p. 23). Directive as amended by Directive 97/36/EC of the European Parliament and of the Council (OJ L 202, 30.7.1997, p. 60).

L 149/36 EN Official Journal of the European Union 11.6.2005

Aggressive commercial practices

24. Creating the impression that the consumer cannot leave the premises until a contract is formed.

25. Conducting personal visits to the consumer’s home ignoring the consumer’s request to leave or not to return except in circumstances and to the extent justified, under national law, to enforce a contractual obligation.

26. Making persistent and unwanted solicitations by telephone, fax, e-mail or other remote media except in circum- stances and to the extent justified under national law to enforce a contractual obligation. This is without prejudice to Article 10 of Directive 97/7/EC and Directives 95/46/EC (1) and 2002/58/EC.

27. Requiring a consumer who wishes to claim on an insurance policy to produce documents which could not reasonably be considered relevant as to whether the claim was valid, or failing systematically to respond to pertinent correspon- dence, in order to dissuade a consumer from exercising his contractual rights.

28. Including in an advertisement a direct exhortation to children to buy advertised products or persuade their parents or other adults to buy advertised products for them. This provision is without prejudice to Article 16 of Direc- tive 89/552/EEC on television broadcasting.

29. Demanding immediate or deferred payment for or the return or safekeeping of products supplied by the trader, but not solicited by the consumer except where the product is a substitute supplied in conformity with Article 7(3) of Direc- tive 97/7/EC (inertia selling).

30. Explicitly informing a consumer that if he does not buy the product or service, the trader’s job or livelihood will be in jeopardy.

31. Creating the false impression that the consumer has already won, will win, or will on doing a particular act win, a prize or other equivalent benefit, when in fact either:

— there is no prize or other equivalent benefit,

or

— taking any action in relation to claiming the prize or other equivalent benefit is subject to the consumer paying money or incurring a cost.

(1) Directive 95/46/EC of the European Parliament and of the Council of 24 October 1995 on the protection of individuals with regard to the processing of personal data and on the free movement of such data (OJ L 281, 23.11.1995, p. 31). Directive as amended by Regu- lation (EC) No 1882/2003 (OJ L 284, 31.10.2003, p. 1).

11.6.2005 EN Official Journal of the European Union L 149/37

ANNEX II

COMMUNITY LAW PROVISIONS SETTING OUT RULES FOR ADVERTISING AND COMMERCIAL COMMUNICATION

Articles 4 and 5 of Directive 97/7/EC

Article 3 of Council Directive 90/314/EEC of 13 June 1990 on package travel, package holidays and package tours (1)

Article 3(3) of Directive 94/47/EC of the European Parliament and of the Council of 26 October 1994 on the protection of purchasers in respect of certain aspects of contracts relating to the purchase of a right to use immovable properties on a timeshare basis (2)

Article 3(4) of Directive 98/6/EC of the European Parliament and of the Council of 16 February 1998 on consumer pro- tection in the indication of the prices of products offered to consumers (3)

Articles 86 to 100 of Directive 2001/83/EC of the European Parliament and of the Council of 6 November 2001 on the Community code relating to medicinal products for human use (4)

Articles 5 and 6 of Directive 2000/31/EC of the European Parliament and of the Council of 8 June 2000 on certain legal aspects of information society services, in particular electronic commerce, in the Internal Market (Directive on electronic commerce) (5)

Article 1(d) of Directive 98/7/EC of the European Parliament and of the Council of 16 February 1998 amending Council Directive 87/102/EEC for the approximation of the laws, regulations and administrative provisions of the Member States concerning consumer credit (6)

Articles 3 and 4 of Directive 2002/65/EC

Article 1(9) of Directive 2001/107/EC of the European Parliament and of the Council of 21 January 2002 amending Coun- cil Directive 85/611/EEC on the coordination of laws, regulations and administrative provisions relating to undertakings for collective investment in transferable securities (UCITS) with a view to regulating management companies and simplified pro- spectuses (7)

Articles 12 and 13 of Directive 2002/92/EC of the European Parliament and of the Council of 9 December 2002 on insur- ance mediation (8)

Article 36 of Directive 2002/83/EC of the European Parliament and of the Council of 5 November 2002 concerning life assurance (9)

(1) OJ L 158, 23.6.1990, p. 59. (2) OJ L 280, 29.10.1994, p. 83. (3) OJ L 80, 18.3.1998, p. 27. (4) OJ L 311, 28.11.2001, p. 67. Directive as last amended by Directive 2004/27/EC (OJ L 136, 30.4.2004, p. 34). (5) OJ L 178, 17.7.2000, p. 1. (6) OJ L 101, 1.4.1998, p. 17. (7) OJ L 41, 13.2.2002, p. 20. (8) OJ L 9, 15.1.2003, p. 3. (9) OJ L 345, 19.12.2002, p. 1. Directive as amended by Council Directive 2004/66/EC. (OJ L 168, 1.5.2004, p. 35).

L 149/38 EN Official Journal of the European Union 11.6.2005

Article 19 of Directive 2004/39/EC of the European Parliament and of the Council of 21 April 2004 on markets in financial instruments (1)

Articles 31 and 43 of Council Directive 92/49/EEC of 18 June 1992 on the coordination of laws, regulations and admin- istrative provisions relating to direct insurance other than life assurance (2) (third non-life insurance Directive)

Articles 5, 7 and 8 of Directive 2003/71/EC of the European Parliament and of the Council of 4 November 2003 on the prospectus to be published when securities are offered to the public or admitted to trading (3)

(1) OJ L 145, 30.4.2004, p. 1. (2) OJ L 228, 11.8.1992, p. 1. Directive as last amended by Directive 2002/87/EC of the European Parliament and of the Council (OJ L 35, 11.2.2003, p. 1).

(3) OJ L 345, 31.12.2003, p. 64.

11.6.2005 EN Official Journal of the European Union L 149/39

 
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 DIRECTIVA 2005/29/CE DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO de 11 de mayo de 2005 relativa a las prácticas comerciales desleales de las empresas en sus relaciones con los consumidores en el mercado interior, que modifica la Directiva 84/450/CEE del Consejo, las Directivas 97/7/CE, 98/27/CE y 2002/65/CE del Parlamento Europeo y del Consejo y el Reglamento (CE) no 2006/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo («Directiva sobre las prácticas comerciales desleales»)

DIRECTIVA 2005/29/CE DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO

de 11 de mayo de 2005 relativa a las prácticas comerciales desleales de las empresas en sus relaciones con los consumidores en el mercado interior, que modifica la Directiva 84/450/CEE del Consejo, las Directivas 97/7/CE, 98/27/CE y 2002/65/CE del Parlamento Europeo y del Consejo y el Reglamento (CE) no 2006/2004 del

Parlamento Europeo y del Consejo («Directiva sobre las prácticas comerciales desleales»)

(Texto pertinente a efectos del EEE)

EL PARLAMENTO EUROPEO Y EL CONSEJO DE LA UNIÓN EUROPEA,

Visto el Tratado constitutivo de la Comunidad Europea y, en par- ticular, su artículo 95,

Vista la propuesta de la Comisión,

Visto el dictamen del Comité Económico y Social Europeo (1),

De conformidad con el procedimiento establecido en el artí- culo 251 del Tratado (2),

Considerando lo siguiente:

(1) El artículo 153, apartado 1, y apartado 3, letra a), del Tra- tado establecen que la Comunidad contribuirá a que se alcance un alto nivel de protección de los consumidores mediante las medidas que adopte en virtud del artículo 95 del mismo Tratado.

(2) Según el artículo 14, apartado 2, del Tratado, el mercado interior comprende un espacio sin fronteras interiores en el que están garantizadas la libre circulación de mercancías y servicios y la libertad de establecimiento. El desarrollo de prácticas comerciales leales dentro del espacio sin fronte- ras interiores es vital para promover la expansión de las actividades transfronterizas.

(3) Las leyes de los Estados miembros relativas a las prácticas comerciales desleales muestran marcadas diferencias que pueden generar distorsiones apreciables de la competencia y obstaculizar el buen funcionamiento del mercado inte- rior. En el ámbito de la publicidad, la Directiva 84/450/CEE

del Consejo, de 10 de septiembre de 1984, sobre publici- dad engañosa y publicidad comparativa (3), establece crite- rios mínimos para la armonización de la legislación sobre la publicidad engañosa, pero no impide que los Estados miembros mantengan o adopten medidas que ofrezcan una mayor protección a los consumidores. Como conse- cuencia, las disposiciones de los Estados miembros sobre publicidad engañosa difieren de forma significativa.

(4) Estas disparidades provocan incertidumbre en cuanto a cuáles son las normas nacionales aplicables a las prácticas comerciales desleales que perjudican a los intereses econó- micos de los consumidores y crean numerosas barreras que afectan a las empresas y a los consumidores. Estos obs- táculos incrementan el coste que supone para las empresas el ejercicio de las libertades del mercado interior, en particular cuando desean realizar actividades de comercia- lización transfronteriza, campañas de publicidad y promo- ciones de ventas. Dichos obstáculos también crean incertidumbre a los consumidores sobre sus derechos, y merman su confianza en el mercado interior.

(5) A falta de normas uniformes a escala comunitaria, los obs- táculos a la libre circulación transfronteriza de bienes y ser- vicios o a la libertad de establecimiento pueden estar justificados al amparo de la jurisprudencia del Tribunal de Justicia de las Comunidades Europeas siempre y cuando traten de proteger objetivos de interés público reconocidos y resulten proporcionados en relación con tales objetivos. En vista de los objetivos comunitarios recogidos en las dis- posiciones del Tratado y en las del Derecho comunitario derivado relativas a la libertad de circulación, y conforme a la política de la Comisión sobre comunicaciones comerciales según lo indicado en la comunicación de la Comisión «Seguimiento del Libro Verde sobre las comuni- caciones comerciales en el mercado interior», tales obstá- culos deben eliminarse, lo cual sólo puede conseguirse estableciendo normas uniformes a escala comunitaria que garanticen un alto nivel de protección del consumidor y aclarando ciertos conceptos jurídicos a escala comunitaria en la medida necesaria para el adecuado funcionamiento del mercado interior y para el cumplimiento del requisito de seguridad jurídica.(1) DO C 108, 30.4.2004, p. 81.

(2) Dictamen del Parlamento Europeo de 20 de abril de 2004 (DO C 104 E de 30.4.2004, p. 260), Posición Común del Consejo de 15 de noviembre de 2004 (DO C 38 E de 15.2.2005, p. 1) y Posi- ción del Parlamento Europeo de 24 de febrero de 2005 (no publicada aún en el Diario Oficial). Decisión del Consejo de 12 de abril de 2005.

(3) DO L 250 de 19.9.1984, p. 17. Directiva modificada por la Directiva 97/55/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (DO L 290 de 23.10.1997, p. 18).

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(6) En vista de ello, la presente Directiva aproxima las leyes de los Estados miembros sobre las prácticas comerciales des- leales, incluida la publicidad desleal, que son directamente perjudiciales para los intereses económicos de los consu- midores y, por ende, indirectamente perjudiciales para los de los competidores legítimos. Conforme al principio de proporcionalidad, la Directiva protege a los consumidores de las consecuencias de dichas prácticas comerciales des- leales cuando éstas son sustanciales, si bien reconoce que, en determinados casos, la incidencia para el consumidor puede ser insignificante. No comprende ni atañe a las leyes nacionales sobre prácticas comerciales desleales que perju- dican sólo a los intereses económicos de los competidores o que se refieren a transacciones entre comerciantes; para tener plenamente en cuenta el principio de subsidiariedad, los Estados miembros seguirán teniendo la capacidad de regular esas prácticas, de conformidad con el Derecho comunitario, si así lo deciden. La presente Directiva tam- poco comprende ni atañe a las disposiciones de la Directiva 84/450/CEE sobre publicidad que induce a error a las empresas pero no a los consumidores y sobre publi- cidad comparativa. No afecta tampoco a las prácticas publicitarias y de comercialización aceptadas, como la publicidad indirecta (product placement) legítima, la diferen- ciación de marcas o la oferta de incentivos que pueden afectar legítimamente a la percepción que tienen los con- sumidores de los productos e influir en su comporta- miento, pero sin mermar su capacidad de tomar una decisión con el debido conocimiento de causa.

(7) La presente Directiva aborda las prácticas comerciales que influyen directamente en las decisiones de los consumido- res sobre transacciones relacionadas con productos. No se refiere a prácticas comerciales realizadas fundamental- mente con otros fines, como las comunicaciones comer- ciales dirigidas a inversores, por ejemplo, informes anuales y publicaciones de promoción empresarial. La Directiva no trata de los requisitos legales en relación con el buen gusto y el decoro, los cuales varían considerablemente de un Estado miembro a otro. Hay prácticas comerciales, como, por ejemplo, las campañas de publicidad directa en la calle, que pueden resultar indeseables en algunos Estados miem- bros por motivos culturales. Por consiguiente, los Estados miembros deben poder seguir prohibiendo en sus territo- rios, de conformidad con la legislación comunitaria, deter- minadas prácticas comerciales por motivos de buen gusto o decoro, aun cuando dichas prácticas no limiten la liber- tad de elección de los consumidores. Al aplicar la presente Directiva, y en particular las cláusulas generales, deberían tenerse plenamente en cuenta las circunstancias de cada caso.

(8) La presente Directiva protege directamente los intereses económicos de los consumidores frente a las prácticas comerciales desleales de las empresas en sus relaciones con los consumidores. Por lo tanto, protege también indirecta- mente a las empresas que operan lícitamente de aquellos de sus competidores que no cumplen lo dispuesto en la Direc- tiva, garantizando así una competencia leal en el ámbito coordinado por la Directiva. Existen, indudablemente, otras prácticas comerciales que, aunque no perjudican al

consumidor, pueden dañar a los competidores y a los clientes de las empresas. La Comisión deberá estudiar dete- nidamente la necesidad de una intervención comunitaria en el campo de la competencia desleal más allá del ámbito de la presente Directiva y, en su caso, presentar una pro- puesta legislativa que incluya esos otros aspectos de la competencia desleal.

(9) La presente Directiva se entiende sin perjuicio de las accio- nes individuales ejercidas por quienes hayan resultado per- judicados por una práctica comercial desleal. La presente Directiva tampoco afecta a las normas del Derecho nacio- nal y comunitario en materia contractual, derechos de pro- piedad intelectual, salud y seguridad de los productos, condiciones de establecimiento y regímenes de autoriza- ción, incluidas las que, de conformidad con el Derecho comunitario, se aplican a los juegos de azar, ni a las nor- mas comunitarias sobre competencia y las disposiciones nacionales que las desarrollan. Así, pues, los Estados miem- bros podrán mantener o promulgar restricciones y prohi- biciones de prácticas comerciales por motivos de protección de la salud y de la seguridad de los consumido- res en su territorio, con independencia del lugar en el que esté establecido el comerciante, por ejemplo en relación con las bebidas alcohólicas, el tabaco o los productos far- macéuticos. Los servicios financieros y los bienes inmue- bles, por su complejidad y por la importancia de los riesgos que conllevan, exigen unos requisitos detallados que inclu- yen obligaciones positivas para los comerciantes. Por tal motivo, en el ámbito de los servicios financieros y de los bienes inmuebles, la presente Directiva se entiende sin per- juicio del derecho de los Estados miembros de ir más allá de las disposiciones que en ella se incluyen con objeto de proteger los intereses económicos de los consumidores. No procede regular aquí la certificación ni la indicación del grado de pureza de los objetos fabricados con metales preciosos.

(10) Es preciso garantizar una relación coherente entre la pre- sente Directiva y el Derecho comunitario existente, espe- cialmente por lo que respecta a las disposiciones detalladas sobre prácticas comerciales desleales aplicables a sectores concretos. La presente Directiva modifica, en consecuen- cia, la Directiva 84/450/CEE, la Directiva 97/7/CE del Par- lamento Europeo y del Consejo, de 20 de mayo de 1977, relativa a la protección de los consumidores en materia de contratos a distancia (1), la Directiva 98/27/CE del Parla- mento Europeo y del Consejo, de 19 de mayo de 1998, relativa a las acciones de cesación en materia de protección de los intereses de los consumidores (2), y la Directiva 2002/65/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 23 de septiembre de 2002, relativa a la comercialización a distancia de servicios financieros destinados a los consu- midores (3). La presente Directiva resulta por tanto aplica- ble sólo en la medida en que no haya disposiciones específicas del Derecho comunitario que regulen aspectos

(1) DO L 144 de 4.6.1997, p. 19. Directiva modificada por la Directiva 2002/65/CE (DO L 271 de 9.10.2002, p. 16).

(2) DO L 166 de 11.6.1998, p. 51. Directiva cuya última modificación la constituye la Directiva 2002/65/CE.

(3) DO L 271 de 9.10.2002, p. 16.

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concretos de las prácticas comerciales desleales, como requisitos relativos a la información y normas sobre la manera en que ha de presentarse la información al consu- midor. Establece una protección para los consumidores allí donde no existe legislación sectorial específica a nivel comunitario y prohíbe a los comerciantes crear una falsa impresión sobre la naturaleza de los productos. Esto es especialmente importante en el caso de productos comple- jos que implican un elevado nivel de riesgo para los con- sumidores, como ciertos productos ligados a servicios financieros. La presente Directiva complementa, pues, el acervo comunitario aplicable a las prácticas comerciales que perjudican a los intereses económicos de los consumidores.

(11) El alto grado de convergencia conseguido con la aproxi- mación de las disposiciones nacionales a través de esta Directiva crea un elevado nivel común de protección de los consumidores. La Directiva establece una única prohibi- ción general de aquellas prácticas comerciales desleales que distorsionan el comportamiento económico de los consu- midores. Establece también normas sobre las prácticas comerciales agresivas, que en la actualidad no están regu- ladas a escala comunitaria.

(12) La armonización reforzará considerablemente la seguridad jurídica tanto para los consumidores como para las empre- sas. Ambos podrán contar con un único marco normativo basado en conceptos jurídicos claramente definidos que regularán todos los aspectos de las prácticas comerciales desleales en toda la Unión Europea. Como consecuencia de ello, desaparecerán los obstáculos derivados de la fragmen- tación de las normas sobre prácticas comerciales desleales que perjudican a los intereses económicos de los consumi- dores y será posible la consecución del mercado interior en este ámbito.

(13) A fin de conseguir los objetivos comunitarios mediante la eliminación de los obstáculos al mercado interior, es pre- ciso reemplazar las cláusulas generales y principios jurídi- cos divergentes de los Estados miembros. La prohibición general común establecida por la presente Directiva abarca por ello las prácticas comerciales desleales que distorsio- nan el comportamiento económico de los consumidores. Para fomentar la confianza del consumidor, la prohibición general debe aplicarse también a las prácticas comerciales desleales que se produzcan fuera de cualesquiera relacio- nes contractuales existentes entre un comerciante y un consumidor o tras la celebración de un contrato y durante su ejecución. Esta prohibición general se desarrolla mediante normas sobre dos tipos de prácticas comerciales que son, conmucho, las más comunes: las prácticas comer- ciales engañosas y las prácticas comerciales agresivas.

(14) Es conveniente que se consideren prácticas comerciales engañosas aquellas prácticas, incluida la publicidad enga- ñosa, que al inducir a engaño al consumidor, le impiden elegir con el debido conocimiento de causa y, en conse- cuencia, de manera eficiente. De conformidad con las leyes

y prácticas de Estados miembros sobre publicidad enga- ñosa, la Directiva clasifica las prácticas engañosas en accio- nes engañosas y omisiones engañosas. Con respecto a las omisiones, la Directiva establece un número limitado de datos esenciales que el consumidor necesita para poder tomar una decisión sobre una transacción con el debido conocimiento de causa. Tal información no tendrá que figurar en todos los anuncios, sino únicamente cuando el comerciante haga una invitación a comprar, concepto éste claramente definido en la Directiva. El enfoque de plena armonización adoptado en la presente Directiva no excluye la posibilidad de que los Estados miembros especifiquen en su legislación nacional las principales características de determinados productos como, por ejemplo, los objetos de colección o los materiales eléctricos, cuya omisión sería sustancial cuando se hiciera una invitación a la compra. La Directiva no pretende reducir las posibilidades de elección del consumidor mediante la prohibición de la promoción de productos que parecen similares a otros, a menos que esta semejanza confunda al consumidor en cuanto al ori- gen comercial del producto y sea, por consiguiente, enga- ñosa. La presente Directiva debe entenderse sin perjuicio de la legislación comunitaria en vigor, que permite expresa- mente a los Estados miembros elegir entre diversas posibi- lidades de reglamentación para proteger a los consumidores en materia de prácticas comerciales. En par- ticular, la presente Directiva debe entenderse sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 13, apartado 3, de la Directiva 2002/58/CE del Parlamento Europeo y del Con- sejo, de 12 de julio de 2002, relativa al tratamiento de los datos personales y a la protección de la intimidad en el sec- tor de las comunicaciones electrónicas (1).

(15) En los casos en que el Derecho comunitario establece requisitos de información relacionados con las comunica- ciones comerciales, la publicidad y la comercialización, esa información se considera sustancial con arreglo a la pre- sente Directiva. Los Estados miembros podrán mantener o añadir requisitos de información relacionada con el Dere- cho contractual y con repercusiones en el ámbito del Dere- cho contractual si así lo autorizan las cláusulas mínimas de los instrumentos de Derecho comunitario vigentes. En el anexo II figura una lista no exhaustiva de tales requisitos en materia de información previstos en el acervo. Dado que la presente Directiva introduce una armonización plena, úni- camente se considera sustancial a efectos del artículo 7, apartado 5, la información exigida por el Derecho comu- nitario. Cuando los Estados miembros hayan introducido requisitos de información más allá de lo especificado en el Derecho comunitario, sobre la base de cláusulas mínimas, la omisión de esta información complementaria no se con- siderará una omisión engañosa con arreglo a la presente Directiva. En cambio, los Estados miembros podrán, cuando así lo permitan las cláusulas mínimas del Derecho comunitario, mantener o introducir disposiciones más estrictas, de conformidad con el Derecho comunitario, para garantizar un mayor nivel de protección de los dere- chos contractuales individuales de los consumidores.

(1) DO L 201 de 31.7.2002, p. 37.

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(16) Las disposiciones sobre las prácticas comerciales agresivas deben abarcar aquellas prácticas que mermen de forma sig- nificativa la libertad de elección del consumidor. Se trata de las prácticas que utilizan el acoso, la coacción, incluido el uso de la fuerza física, y la influencia indebida.

(17) Para incrementar la seguridad jurídica, es importante que estén identificadas aquellas prácticas comerciales que se consideran desleales en cualquier circunstancia. Ese tipo de prácticas se enumeran exhaustivamente en la lista del anexo I. Se trata exclusivamente de las prácticas comercia- les que pueden considerarse desleales sin necesidad de un examen pormenorizado de que se dan en cada caso con- creto los supuestos contemplados en los artículos 5 a 9. La lista sólo puede modificarse mediante una revisión de la presente Directiva.

(18) Es importante que todos los consumidores estén protegi- dos de las prácticas comerciales desleales; sin embargo, el Tribunal de Justicia ha considerado necesario, al fallar sobre casos relacionados con la publicidad desde la entrada en vigor de la Directiva 84/450/CEE, estudiar los efectos de dichas prácticas en la figura teórica del consumidor típico. Atendiendo al principio de proporcionalidad, la presente Directiva, con objeto de permitir la aplicación efectiva de las disposiciones de protección que contiene, toma como referencia al consumidor medio, que, según la interpreta- ción que ha hecho de este concepto el Tribunal de Justicia, está normalmente informado y es razonablemente atento y perspicaz, teniendo en cuenta los factores sociales, cul- turales y lingüísticos, pero incluye además disposiciones encaminadas a impedir la explotación de consumidores cuyas características los hacen especialmente vulnerables a las prácticas comerciales desleales. Cuando una práctica comercial se dirija específicamente a un grupo concreto de consumidores, como los niños, es conveniente que el efecto de la práctica comercial se evalúe desde la perspec- tiva del miembro medio de ese grupo. Por consiguiente, es adecuado incluir en la lista de prácticas que se consideran desleales en cualquier circunstancia una disposición por la cual, sin prohibir totalmente la publicidad dirigida a los niños, los proteja frente a exhortaciones directas a com- prar. La referencia del consumidor medio no es una refe- rencia estadística. Los tribunales y autoridades nacionales deben aplicar su propio criterio, teniendo en cuenta la jurisprudencia del Tribunal de Justicia, para determinar la reacción típica del consumidor medio en un caso concreto.

(19) Cuando determinadas características como la edad, una dolencia física o un trastorno mental o la credulidad hagan que los consumidores sean especialmente sensibles a una práctica comercial o al producto correspondiente y, con toda probabilidad, únicamente el comportamiento econó- mico de tales consumidores sea susceptible de distorsión merced a la práctica en cuestión en un sentido que el comerciante pueda prever razonablemente, debe garanti- zarse que estén adecuadamente protegidos, para lo cual es necesario que la práctica se evalúe desde la perspectiva de un miembro medio de ese grupo.

(20) Debe otorgarse un papel a los códigos de conducta, que permiten a los comerciantes aplicar los principios de la Directiva de forma eficaz en ámbitos económicos específi- cos. En los sectores en que existan requisitos obligatorios específicos que regulen la conducta de los comerciantes, es oportuno que tales requisitos proporcionen igualmente elementos de juicio sobre la diligencia profesional en dicho sector. El control ejercido por los responsables de los códi- gos a escala nacional o comunitaria para eliminar las prác- ticas comerciales desleales puede evitar tener que recurrir a acciones administrativas o judiciales, por lo que se debe fomentar. Con objeto de obtener un nivel elevado de pro- tección del consumidor, se podría informar a las organiza- ciones de consumidores de la elaboración de códigos de conducta y asociarlas a su redacción.

(21) Las personas u organizaciones que, conforme al Derecho nacional, tengan un interés legítimo en la cuestión deben poder contar con el recurso jurídico de ejercitar acciones contra las prácticas comerciales desleales, ya sea ante un tribunal o ante un órgano administrativo competente para dirimir reclamaciones o para entablar las acciones judicia- les pertinentes. Si bien corresponde al Derecho nacional determinar sobre quién recae la carga de la prueba, con- viene que los tribunales o los órganos administrativos estén facultados para exigir a los comerciantes que aporten prue- bas de la exactitud de las afirmaciones de hecho realizadas.

(22) Es necesario que los Estados miembros establezcan sancio- nes por el incumplimiento de las disposiciones de la pre- sente Directiva y garanticen su aplicación. Estas sanciones deben ser eficaces, proporcionadas y disuasorias.

(23) Dado que los objetivos de la presente Directiva, a saber, eli- minar los obstáculos al funcionamiento del mercado inte- rior que constituyen las diferentes leyes nacionales sobre las prácticas comerciales desleales, y conseguir un elevado nivel común de protección de los consumidores, mediante la aproximación de las disposiciones legales, reglamenta- rias y administrativas de los Estados miembros sobre prác- ticas comerciales desleales, no pueden ser alcanzados de manera suficiente por los Estados miembros y, por consi- guiente, pueden lograrse mejor a nivel comunitario, la Comunidad puede adoptar medidas, de acuerdo con el principio de subsidiariedad consagrado en el artículo 5 del Tratado. De conformidad con el principio de proporciona- lidad enunciado en dicho artículo, la presente Directiva no excede de lo necesario para suprimir los obstáculos al mer- cado interior y conseguir un elevado nivel común de pro- tección de los consumidores.

(24) Es conveniente someter a revisión la presente Directiva para garantizar que se ha abordado adecuadamente la cues- tión de los obstáculos al mercado interior y se ha alcan- zado un elevado nivel de protección de los consumidores. La revisión podría dar lugar a una propuesta de la Comi- sión para modificar la presente Directiva, propuesta que podría incluir una ampliación limitada de la excepción contemplada en el artículo 3, apartado 5, así como

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modificaciones de otros actos legislativos relativos a la pro- tección de los consumidores que reflejen el compromiso, formulado en la estrategia de la Comisión en el ámbito de la política de consumidores, de revisar el acervo actual- mente en vigor con vistas a alcanzar un elevado nivel común de protección de estos últimos.

(25) La presente Directiva respeta los derechos fundamentales y observa los principios reconocidos, en particular, en la Carta de los Derechos Fundamentales de la Unión Europea.

HAN ADOPTADO LA PRESENTE DIRECTIVA:

CAPÍTULO 1

DISPOSICIONES GENERALES

Artículo 1

Objeto

La presente Directiva tiene por objeto contribuir al buen funcio- namiento del mercado interior y alcanzar un elevado nivel de pro- tección de los consumidores mediante la aproximación de las disposiciones legales, reglamentarias y administrativas de los Esta- dos miembros sobre las prácticas comerciales desleales que per- judican a los intereses económicos de los consumidores.

Artículo 2

Definiciones

A efectos de la presente Directiva, se entenderá por:

a) «consumidor»: cualquier persona física que, en las prácticas comerciales contempladas por la presente Directiva, actúe con un propósito ajeno a su actividad económica, negocio, oficio o profesión;

b) «comerciante»: cualquier persona física o jurídica que, en las prácticas comerciales contempladas por la presente Directiva, actúe con un propósito relacionado con su actividad econó- mica, negocio, oficio o profesión, así como cualquiera que actúe en nombre del comerciante o por cuenta de éste;

c) «producto»: cualquier bien o servicio, incluidos los bienes inmuebles, así como los derechos y obligaciones;

d) «prácticas comerciales de las empresas en sus relaciones con los consumidores» (en lo sucesivo «prácticas comerciales»): todo acto, omisión, conducta o manifestación, o comunica- ción comercial, incluidas la publicidad y la comercialización, procedente de un comerciante y directamente relacionado con la promoción, la venta o el suministro de un producto a los consumidores;

e) «distorsionar de manera sustancial el comportamiento eco- nómico de los consumidores»: utilizar una práctica comer- cial para mermar de manera apreciable la capacidad del consumidor de adoptar una decisión con pleno conoci- miento de causa haciendo así que éste tome una decisión sobre una transacción que de otro modo no hubiera tomado;

f) «código de conducta»: acuerdo o conjunto de normas no impuestas por disposiciones legales, reglamentarias o admi- nistrativas de un Estado miembro, en el que se define el com- portamiento de aquellos comerciantes que se comprometen a cumplir el código en relación con una o más prácticas comerciales o sectores económicos concretos;

g) «responsable del código»: cualquier entidad, incluido un comerciante o grupo de comerciantes, que sea responsable de la elaboración y revisión de un código de conducta y/o de supervisar su cumplimiento por quienes se hayan compro- metido a respetarlo;

h) «diligencia profesional»: el nivel de competencia y cuidado especiales que cabe razonablemente esperar del comerciante en sus relaciones con los consumidores, acorde con las prác- ticas honradas del mercado o con el principio general de buena fe en el ámbito de actividad del comerciante;

i) «invitación a comprar»: comunicación comercial que indica las características del producto y su precio de una manera adecuada al medio de la comunicación comercial utilizado, y permite así al consumidor realizar una compra;

j) «influencia indebida»: utilización de una posición de poder en relación con el consumidor para ejercer presión, incluso sin usar fuerza física ni amenazar con su uso, de una forma que limite de manera significativa la capacidad del consumidor de tomar una decisión con el debido conocimiento de causa;

k) «decisión sobre una transacción»: toda decisión por la que un consumidor opta por comprar o no un producto y resuelve de qué manera y en qué condiciones efectúa la compra, si realiza un pago íntegro o parcial, si conserva un producto o se deshace de él y si ejerce un derecho contractual en rela- ción con dicho producto, tanto si el consumidor opta por actuar como por abstenerse de actuar;

l) «profesión regulada»: la actividad o conjunto de actividades profesionales en las que el acceso, ejercicio o una de las modalidades de ejercicio están subordinados de manera directa o indirecta, en virtud de disposiciones legales, regla- mentarias o administrativas, a la posesión de determinadas cualificaciones profesionales.

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Artículo 3

Ámbito de aplicación

1. La presente Directiva será aplicable a las prácticas comer- ciales desleales de las empresas en sus relaciones con los consu- midores según establece el artículo 5, antes, durante y después de una transacción comercial en relación con un producto.

2. La presente Directiva se entenderá sin perjuicio del Derecho contractual, y en particular de las normas relativas a la validez, la formación o el efecto de los contratos.

3. La presente Directiva se entenderá sin perjuicio de las nor- mas nacionales o comunitarias relativas a los aspectos de salud y seguridad de los productos.

4. En caso de conflicto entre las disposiciones de la presente Directiva y otras normas comunitarias que regulen aspectos con- cretos de las prácticas comerciales desleales, estas últimas preva- lecerán y serán aplicables a esos aspectos concretos.

5. Durante un período de seis años a partir del 12 de junio de 2007, los Estados miembros podrán seguir aplicando, dentro del ámbito objeto de la aproximación que realiza la Directiva, dispo- siciones nacionales más exigentes o más restrictivas que las que ésta contiene y que tengan por objeto la aplicación de las Direc- tivas que contienen cláusulas mínimas de armonización. Las men- cionadas disposiciones nacionales deberán ser indispensables para que los consumidores estén adecuadamente protegidos de las prácticas comerciales desleales y habrán de ser proporcionadas a ese objetivo. La revisión a que se refiere el artículo 18 podrá, si se considera apropiado, incluir una propuesta para prolongar esta excepción por un período limitado de tiempo.

6. Los Estados miembros notificarán sin demora a la Comisión cualesquiera disposiciones nacionales que apliquen al amparo de lo dispuesto en el apartado 5.

7. La presente Directiva se entenderá sin perjuicio de las nor- mas que determinan la competencia de los tribunales.

8. La presente Directiva se entenderá sin perjuicio de cuales- quiera requisitos para el establecimiento o los regímenes de auto- rización, o de los códigos deontológicos u otras normas específicas que rijan las profesiones reguladas con el fin de man- tener rigurosas exigencias de integridad por parte de los profesio- nales que los Estados miembros puedan imponer a estos últimos de conformidad con el Derecho comunitario.

9. Por lo que respecta a los «servicios financieros» definidos en la Directiva 2002/65/CE y a los bienes inmuebles, los Estados miembros podrán imponer requisitos más exigentes o más res- trictivos que los previstos en la presente Directiva en el ámbito objeto de la aproximación que ésta realiza.

10. La presente Directiva no afectará a la aplicación de las dis- posiciones legales, reglamentarias y administrativas de los Esta- dos miembros relativas a la certificación e indicación del grado de pureza de los objetos fabricados con metales preciosos.

Artículo 4

Mercado interior

Los Estados miembros no restringirán la libre prestación de ser- vicios ni la libre circulación de mercancías por razones pertinen- tes al ámbito objeto de la aproximación que lleva a cabo esta Directiva.

CAPÍTULO 2

PRÁCTICAS COMERCIALES DESLEALES

Artículo 5

Prohibición de las prácticas comerciales desleales

1. Se prohibirán las prácticas comerciales desleales.

2. Una práctica comercial será desleal si:

a) es contraria a los requisitos de la diligencia profesional,

y

b) distorsiona o puede distorsionar de manera sustancial, con respecto al producto de que se trate, el comportamiento eco- nómico del consumidor medio al que afecta o al que se dirige la práctica, o del miembro medio del grupo, si se trata de una práctica comercial dirigida a un grupo concreto de consumidores.

3. Las prácticas comerciales que puedan distorsionar de manera sustancial, en un sentido que el comerciante pueda pre- ver razonablemente, el comportamiento económico únicamente de un grupo claramente identificable de consumidores especial- mente vulnerables a dichas prácticas o al producto al que se refie- ran, por padecer estos últimos una dolencia física o un trastorno mental o por su edad o su credulidad, deberán evaluarse desde la perspectiva del miembro medio de ese grupo. Ello se entenderá sin perjuicio de la práctica publicitaria habitual y legítima de efec- tuar afirmaciones exageradas o afirmaciones respecto de las cua- les no se pretenda una interpretación literal.

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4. En particular, serán desleales las prácticas comerciales que:

a) sean engañosas según lo establecido en los artículos 6 y 7,

o

b) sean agresivas según lo establecido en los artículos 8 y 9.

5. En el anexo I figura una lista de las prácticas comerciales que se considerarán desleales en cualquier circunstancia. La misma lista única se aplicará en todos los Estados miembros y sólo podrá modificarse mediante una revisión de la presente Directiva.

S e c c i ó n 1

P r á c t i c a s c ome r c i a l e s e n g año s a s

Artículo 6

Acciones engañosas

1. Se considerará engañosa toda práctica comercial que con- tenga información falsa y por tal motivo carezca de veracidad o información que, en la forma que sea, incluida su presentación general, induzca o pueda inducir a error al consumidor medio, aun cuando la información sea correcta en cuanto a los hechos, sobre uno o más de los siguientes elementos, y que en cualquiera de estos dos casos le haga o pueda hacerle tomar una decisión sobre una transacción que de otro modo no hubiera tomado:

a) la existencia o la naturaleza del producto;

b) las características principales del producto, tales como su dis- ponibilidad, sus beneficios, sus riesgos, su ejecución, su com- posición, sus accesorios, la asistencia posventa al cliente y el tratamiento de las reclamaciones, el procedimiento y la fecha de su fabricación o suministro, su entrega, su carácter apro- piado, su utilización, su cantidad, sus especificaciones, su ori- gen geográfico o comercial o los resultados que pueden esperarse de su utilización, o los resultados y características esenciales de las pruebas o controles efectuados al producto;

c) el alcance de los compromisos del comerciante, los motivos de la práctica comercial y la naturaleza del proceso de venta, así como cualquier afirmación o símbolo que indique que el comerciante o el producto son objeto de un patrocinio o una aprobación directos o indirectos;

d) el precio o su modo de fijación, o la existencia de una ven- taja específica con respecto al precio;

e) la necesidad de un servicio o de una pieza, sustitución o reparación;

f) la naturaleza, las características y los derechos del comer- ciante o su agente, tales como su identidad y su patrimonio, sus cualificaciones, su situación, su aprobación, su afiliación o sus conexiones y sus derechos de propiedad industrial, comercial o intelectual, o los premios y distinciones que haya recibido;

g) los derechos del consumidor, incluidos los derechos de sus- titución o de reembolso previstos por la Directiva 1999/44/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 25 de mayo de 1999, sobre determinados aspectos de la venta y las garantías de los bienes de consumo (1), o los ries- gos que pueda correr.

2. También se considerará engañosa toda práctica comercial que, en su contexto fáctico, y teniendo en cuenta todas sus carac- terísticas y circunstancias, haga o pueda hacer que el consumidor medio tome una decisión sobre una transacción que de otromodo no hubiera tomado, y que suponga:

a) cualquier operación de comercialización de un producto, incluida la publicidad comparativa, que cree confusión con cualesquiera productos, marcas registradas, nombres comer- ciales u otras marcas distintivas de un competidor;

b) el incumplimiento por parte del comerciante de compromi- sos incluidos en códigos de conducta que aquél se haya obli- gado a respetar, siempre y cuando:

i) el compromiso no remita a una aspiración u objetivo sino que sea firme y pueda ser verificado,

y

ii) el comerciante indique en una práctica comercial que está vinculado por el código.

Artículo 7

Omisiones engañosas

1. Se considerará engañosa toda práctica comercial que, en su contexto fáctico, teniendo en cuenta todas sus características y cir- cunstancias y las limitaciones del medio de comunicación, omita información sustancial que necesite el consumidor medio, según el contexto, para tomar una decisión sobre una transacción con el debido conocimiento de causa y que, en consecuencia, haga o pueda hacer que el consumidor medio tome una decisión sobre una transacción que de otro modo no hubiera tomado.

(1) DO L 171 de 7.7.1999, p. 12.

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2. Se considerará también que hay omisión engañosa cuando un comerciante oculte la información sustancial contemplada en el apartado 1, teniendo en cuenta las cuestiones contempladas en dicho apartado, o la ofrezca de manera poco clara, ininteligible, ambigua o en un momento que no sea el adecuado, o no dé a conocer el propósito comercial de la práctica comercial en cues- tión en caso de que no resulte evidente por el contexto, siempre que, en cualquiera de estos casos, haga o pueda hacer que el con- sumidor medio tome una decisión sobre una transacción que de otro modo no hubiera tomado.

3. Cuando el medio utilizado para comunicar la práctica comercial imponga limitaciones de espacio o de tiempo, a la hora de decidir si se ha omitido información deberán tenerse en cuenta esas limitaciones y todas las medidas adoptadas por el comer- ciante para poner la información a disposición del consumidor por otros medios.

4. En los casos en que haya una invitación a comprar se con- siderará sustancial la información que figura a continuación, si no se desprende ya claramente del contexto:

a) las características principales del producto, en la medida ade- cuada al medio utilizado y al producto;

b) la dirección geográfica y la identidad del comerciante, tal como su nombre comercial y, en su caso, la dirección geo- gráfica y la identidad del comerciante por cuya cuenta actúa;

c) el precio, incluidos los impuestos, o, en caso de que éste no pueda calcularse razonablemente de antemano por la natu- raleza del producto, la forma en que se determina el precio, así como, cuando proceda, todos los gastos adicionales de transporte, entrega o postales o, cuando tales gastos no pue- dan ser calculados razonablemente de antemano, el hecho de que pueden existir dichos gastos adicionales;

d) los procedimientos de pago, entrega y funcionamiento, y el sistema de tratamiento de las reclamaciones, si se apartan de las exigencias de la diligencia profesional;

e) en el caso de los productos y transacciones que lleven apare- jado un derecho de revocación o cancelación, la existencia de tal derecho.

5. Se considerarán sustanciales los requisitos establecidos por el Derecho comunitario en materia de información relacionados con las comunicaciones comerciales, con inclusión de la publici- dad o la comercialización, de los que el anexo II contiene una lista no exhaustiva.

S e c c i ó n 2

P r á c t i c a s c ome r c i a l e s a g r e s i v a s

Artículo 8

Prácticas comerciales agresivas

Se considerará agresiva toda práctica comercial que, en su con- texto fáctico, teniendo en cuenta todas sus características y cir- cunstancias, merme o pueda mermar de forma importante, mediante el acoso, la coacción, incluido el uso de la fuerza, o la influencia indebida, la libertad de elección o conducta del consu- midor medio con respecto al producto y, por consiguiente, le haga o pueda hacerle tomar una decisión sobre una transacción que de otra forma no hubiera tomado.

Artículo 9

Utilización del acoso, la coacción y la influencia indebida

Para determinar si una práctica comercial hace uso del acoso, la coacción, con inclusión del uso de la fuerza, o la influencia inde- bida se tendrán en cuenta:

a) el momento y el lugar en que se produce, su naturaleza o su persistencia;

b) el empleo de un lenguaje o un comportamiento amenazador o insultante;

c) la explotación por parte del comerciante de cualquier infor- tunio o circunstancia específicos lo suficientemente graves como para mermar la capacidad de discernimiento del con- sumidor, de los que el comerciante tenga conocimiento, para influir en la decisión del consumidor con respecto al producto;

d) cualesquiera obstáculos no contractuales onerosos o despro- porcionados impuestos por el comerciante cuando un con- sumidor desee ejercitar derechos previstos en el contrato, incluidos el derecho de poner fin al contrato o el de cambiar de producto o de comerciante;

e) la amenaza de ejercer cualquier acción que, legalmente, no pueda ejercerse.

11.6.2005 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 149/29

CAPÍTULO 3

CÓDIGOS DE CONDUCTA

Artículo 10

Códigos de conducta

La presente Directiva no excluye el control, que los Estados miem- bros pueden fomentar, de las prácticas comerciales desleales por parte de los responsables de códigos, ni el recurso a tales organis- mos por parte de las personas u organizaciones a las que se hace referencia en el artículo 11, siempre y cuando el procedimiento ante tales organismos sea adicional al procedimiento administra- tivo o judicial mencionado en dicho artículo.

El recurso a tales órganos de control nunca supondrá la renuncia a las acciones judiciales o administrativas a que se refiere el artí- culo 11.

CAPÍTULO 4

DISPOSICIONES FINALES

Artículo 11

Ejecución

1. Los Estados miembros velarán por que existan medios ade- cuados y eficaces para luchar contra las prácticas comerciales des- leales, con miras al cumplimiento de las disposiciones de la presente Directiva en interés de los consumidores.

Estos medios deberán incluir disposiciones legales en virtud de las cuales las personas o las organizaciones que tengan, con arreglo a la legislación nacional, un interés legítimo en combatir las prác- ticas comerciales desleales, incluidos los competidores, puedan:

a) proceder judicialmente contra tales prácticas comerciales desleales,

y/o

b) someter las prácticas comerciales desleales a un órgano admi- nistrativo competente, bien para que se pronuncie sobre las reclamaciones, bien para que entable las acciones judiciales pertinentes.

Corresponderá a cada Estado miembro decidir cuál de esos pro- cedimientos se adoptará y si conviene que el tribunal o el órgano administrativo esté facultado para exigir el recurso previo a otras vías establecidas para la solución de reclamaciones, incluidas las mencionadas en el artículo 10. Estos procedimientos estarán dis- ponibles con independencia de que los consumidores afectados se

hallen en el territorio del Estado miembro en que se encuentre el comerciante o en otro Estado miembro.

Corresponderá a cada Estado miembro decidir:

a) si estos procedimientos legales podrán utilizarse, por sepa- rado o conjuntamente, contra varios comerciantes de un mismo sector económico,

y

b) si podrán utilizarse contra el responsable de un código en caso de que el código en cuestión fomente el incumplimiento de requisitos legales.

2. En el marco de las disposiciones legales a que se refiere el apartado 1, los Estados miembros conferirán a los tribunales o a los órganos administrativos unas competencias que les faculten para tomar las medidas que se indican a continuación si estiman que dichas medidas son necesarias habida cuenta de todos los intereses en juego y, en particular, del interés general:

a) ordenar el cese de prácticas comerciales desleales, o empren- der las acciones legales pertinentes para que se ordene el cese de dichas prácticas,

o

b) prohibir la práctica comercial desleal o emprender las accio- nes legales pertinentes para que se ordene la prohibición de la práctica, cuando ésta no haya sido todavía utilizada pero sea inminente su utilización,

incluso en ausencia de prueba de una pérdida o de un perjuicio real, o de una intención o negligencia por parte del comerciante.

Los Estados miembros preverán además que las medidas a que se refiere el párrafo primero se adopten en el marco de un procedi- miento acelerado:

— bien con efecto provisional,

— bien con efecto definitivo,

quedando entendido que corresponde a cada Estado miembro determinar cuál de estas dos opciones será la que se adopte.

L 149/30 ES Diario Oficial de la Unión Europea 11.6.2005

Además, los Estados miembros podrán atribuir a los tribunales o a los órganos administrativos competencias que, con el fin de eli- minar los efectos persistentes de prácticas comerciales desleales cuyo cese haya sido ordenado por una decisión definitiva, les faculten:

a) para exigir la publicación total o parcial de dicha decisión en la forma que juzguen adecuada;

b) para exigir, además, la publicación de un comunicado rectificativo.

3. Los órganos administrativos a que se refiere el apartado 1 deberán:

a) tener una composición tal que no arroje dudas sobre su imparcialidad;

b) tener poderes adecuados para poder supervisar e imponer de manera eficaz la observancia de sus decisiones cuando se pronuncien acerca de las reclamaciones;

c) en principio, motivar sus decisiones.

Cuando las competencias a que se refiere el apartado 2 sean ejer- cidas únicamente por un órgano administrativo, éste deberá moti- var sus decisiones en todos los casos. Además, en este caso, se deberán prever procedimientos que permitan someter a control jurisdiccional todo acto u omisión impropio o injustificado en el ejercicio de las competencias del órgano administrativo.

Artículo 12

Tribunales y órganos administrativos: justificación de las afirmaciones

Los Estados miembros atribuirán a los tribunales o a los órganos administrativos competencias que les faculten, en el caso de los procedimientos civiles o administrativos a los que se refiere el artículo 11:

a) para exigir que el comerciante aporte pruebas de la exactitud de las afirmaciones de hecho realizadas en la práctica comer- cial si, habida cuenta de los intereses legítimos del comer- ciante y de cualquier otra parte en el procedimiento, tal exigencia parece apropiada a la vista de las circunstancias del caso,

y

b) para considerar inexactas las afirmaciones de hecho si no se presentan las pruebas exigidas de conformidad con la letra a) o si tales pruebas son consideradas insuficientes por el tribu- nal o el órgano administrativo.

Artículo 13

Sanciones

Los Estados miembros establecerán sanciones para los casos de incumplimiento de las disposiciones nacionales adoptadas en aplicación de la presente Directiva, y tomarán todas las medidas necesarias para garantizar el cumplimiento de las mismas. Las sanciones deberán ser eficaces, proporcionadas y disuasorias.

Artículo 14

Modificaciones de la Directiva 84/450/CEE

La Directiva 84/450/CEE se modifica como sigue:

1) El artículo 1 se sustituye por el texto siguiente:

«Artículo 1

La presente Directiva tiene por objeto proteger a los comer- ciantes contra la publicidad engañosa y sus consecuencias injustas y establecer las condiciones en las que estará permi- tida la publicidad comparativa.».

2) En el artículo 2:

— el punto 3 se sustituye por el texto siguiente:

«3) vendedor o proveedor (en lo sucesivo denominado “comerciante”): toda persona física o jurídica que actúe con un propósito relacionado con su activi- dad económica, oficio, negocio o profesión, así como cualquiera que actúe en nombre del comer- ciante o por cuenta de éste;»,

— se añade el punto siguiente:

«4) responsable del código: toda entidad, incluido un comerciante o grupo de comerciantes, que sea res- ponsable de la elaboración y revisión de un código de conducta y/o de supervisar su cumplimiento por quienes se hayan comprometido a respetarlo.».

11.6.2005 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 149/31

3) El artículo 3 bis se sustituye por el texto siguiente:

«Artículo 3 bis

1) La publicidad comparativa, en lo que se refiere a la com- paración, estará permitida cuando cumpla las siguientes condiciones:

a) que no sea engañosa con arreglo a lo dispuesto en el artículo 2, apartado 2, el artículo 3 y el artículo 7, apartado 1, de la presente Directiva y en los artícu- los 6 y 7 de la Directiva 2005/29/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 11 de mayo de 2005, relativa a las prácticas comerciales desleales de las empresas en sus relaciones con los consumidores en el mercado interior (*).;

b) que compare bienes o servicios que satisfagan las mismas necesidades o tengan la misma finalidad;

c) que compare de modo objetivo una o más caracte- rísticas esenciales, pertinentes, verificables y repre- sentativas de dichos bienes y servicios, entre las que podrá incluirse el precio;

d) que no desacredite ni denigre las marcas, nombres comerciales, otros signos distintivos, bienes, servi- cios, actividades o circunstancias de algún competidor;

e) que se refiera en cada caso, en productos con deno- minación de origen, a productos con la misma denominación;

f) que no obtenga indebidamente ventaja de la repu- tación de unamarca, nombre comercial u otro signo distintivo de algún competidor o de las denomina- ciones de origen de productos competidores;

g) que no presente un bien o un servicio como imita- ción o réplica de un bien o un servicio con una marca o un nombre comercial protegidos;

h) que no dé lugar a confusión entre los comerciantes, entre el anunciante y un competidor o entre las marcas, los nombres comerciales, otros signos dis- tintivos o los bienes o servicios del anunciante y los de algún competidor.

(*) DO L 149 de 11.6.2005, p. 22.»

4) El apartado 1 del artículo 4 se sustituye por el texto siguiente:

«1) Los Estados miembros velarán por que existan los medios adecuados y eficaces para luchar contra la publi- cidad engañosa y con miras al cumplimiento de las dis- posiciones en materia de publicidad comparativa en interés de los comerciantes y de los competidores. Estos medios deberán incluir disposiciones legales en virtud de las cuales las personas o las organizaciones que tengan, con arreglo a la legislación nacional, un interés legítimo en la lucha contra la publicidad engañosa o en la regu- lación de la publicidad comparativa puedan:

a) proceder judicialmente contra esta publicidad,

o

b) someter esta publicidad a una autoridad administra- tiva competente bien para que ésta se pronuncie sobre las reclamaciones o bien para entablar las acciones judiciales pertinentes.

Corresponderá a cada Estado miembro decidir cuál de los procedimientos se adoptará y si conviene que el tri- bunal o el órgano administrativo esté facultado para exi- gir un recurso previo a otras vías establecidas para la solución de reclamaciones, incluidas las mencionadas en el artículo 5.

Corresponderá a cada Estado miembro decidir:

a) si estos procedimientos legales podrán utilizarse, por separado o conjuntamente, contra varios comerciantes de un mismo sector económico,

y

b) si podrán utilizarse contra el responsable de un código en caso de que el código en cuestión fomente el incumplimiento de requisitos legales.».

5) El apartado 1 del artículo 7 se sustituye por el texto siguiente:

«1) La presente Directiva no será óbice para que los Estados miembros mantengan o adopten disposiciones tenden- tes a asegurar una protección más amplia, en materia de publicidad engañosa, de los comerciantes y los competidores.».

L 149/32 ES Diario Oficial de la Unión Europea 11.6.2005

Artículo 15

Modificaciones de la Directiva 97/7/CE y de la Directiva 2002/65/CE

1) El artículo 9 de la Directiva 97/7/CE se sustituye por el texto siguiente:

«Artículo 9

Suministro no solicitado

Habida cuenta de la prohibición de las prácticas de suminis- tro no solicitado que establece la Directiva 2005/29/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 11 de mayo de 2005, relativa a las prácticas comerciales desleales de las empresas en sus relaciones con los consumidores en el mercado inte- rior (*)., los Estados miembros adoptarán las medidas necesa- rias para dispensar al consumidor de toda contraprestación en caso de suministro no solicitado, sin que la falta de res- puesta pueda considerarse como consentimiento.

(*) DO L 149 de 11.6.2005, p. 22.»

2) El artículo 9 de la Directiva 2002/65/CE se sustituye por el texto siguiente:

«Artículo 9

Habida cuenta de la prohibición de las prácticas de suminis- tro no solicitado que establece la Directiva 2005/29/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 11 de mayo de 2005, relativa a las practicas comerciales desleales de las empresas en sus relaciones con los consumidores en el mercado interior (*)., y sin perjuicio de la legislación de los Estados miembros relativa a la renovación tácita de los contratos a distancia, cuando ésta permita dicha renovación, los Estados miembros tomarán medidas a fin de dispensar al consumi- dor de toda obligación en caso de prestación no solicitada, sin que la falta de respuesta pueda considerarse como consentimiento.

(*) DO L 149 de 11.6.2005, p. 22.»

Artículo 16

Modificación de la Directiva 98/27/CE y del Reglamento (CE) no 2006/2004

1) En el anexo de la Directiva 98/27/CE, el punto 1 se sustituye por el texto siguiente:

«1) Directiva 2005/29/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 11 de mayo de 2005, relativa a las prácticas comerciales desleales de las empresas en sus relaciones con los consumidores en el mercado interior (DO L 149 de 11.6.2005, p. 22.).».

2) En el anexo del Reglamento (CE) no 2006/2004 del Parla- mento Europeo y del Consejo, de 27 de octubre de 2004, relativo a la cooperación entre las autoridades nacionales encargadas de la aplicación de la legislación en materia de protección de los consumidores («Reglamento relativo a la cooperación en materia de protección de los consumido- res») (1) se añade el punto siguiente:

«16) Directiva 2005/29/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 11 de mayo de 2005, relativa a las prácti- cas comerciales desleales de las empresas en sus relacio- nes con los consumidores en el mercado interior (DO L 149 de 11.6.2005, p. 22.).».

Artículo 17

Información

Los Estados miembros adoptarán las medidas adecuadas para informar a los consumidores de la ley nacional por la que se incorpora la presente Directiva a su ordenamiento interno, y, cuando proceda, alentarán a los comerciantes y a los responsa- bles de códigos a informar a los consumidores de sus códigos de conducta.

Artículo 18

Revisión

1. A más tardar el 12 de junio de 2011, la Comisión presen- tará al Parlamento Europeo y al Consejo un informe global sobre la aplicación de la Directiva, en particular del artículo 3, apar- tado 9, y del artículo 4 y el anexo I, sobre las posibilidades de proseguir la armonización y simplificación de la legislación comunitaria en materia de protección de los consumidores, y, teniendo en cuenta lo dispuesto en el artículo 3, apartado 5, sobre cuantas medidas sea necesario adoptar a escala comunitaria para garantizar el mantenimiento de niveles adecuados de protección de los consumidores. El informe irá acompañado, si es necesario, de una propuesta de revisión de la presente Directiva o de otras disposiciones pertinentes del Derecho comunitario.

2. El Parlamento Europeo y el Consejo procurarán tomar una decisión, de conformidad con el Tratado, en un plazo de dos años desde la presentación por la Comisión de cualquier propuesta que ésta les haya sometido con arreglo a lo dispuesto en el apartado 1.

Artículo 19

Incorporación al Derecho interno

Los Estados miembros adoptarán y publicarán las disposiciones legales, reglamentarias y administrativas necesarias para dar cum- plimiento a lo establecido en la presente Directiva a más tardar el 12 de junio de 2007. Informarán inmediatamente de ello a la Comisión y le comunicarán también sin demora cualquier modi- ficación posterior.

(1) DO L 364 de 9.12.2004, p. 1.

11.6.2005 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 149/33

Aplicarán dichas disposiciones a más tardar el 12 de diciembre de 2007. Cuando los Estados miembros adopten dichas disposicio- nes, éstas incluirán una referencia a la presente Directiva o irán acompañadas de dicha referencia en su publicación oficial. Los Estados miembros establecerán las modalidades de la mencionada referencia.

Artículo 20

Entrada en vigor

La presente Directiva entrará en vigor al día siguiente de su publi- cación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

Artículo 21

Destinatarios

Los destinatarios de la presente Directiva son los Estados miembros.

Hecho en Estrasburgo, el 11 de mayo de 2005.

Por el Parlamento Europeo El Presidente

J. P. BORRELL FONTELLES

Por el Consejo El Presidente N. SCHMIT

L 149/34 ES Diario Oficial de la Unión Europea 11.6.2005

ANEXO I

PRÁCTICAS COMERCIALES QUE SE CONSIDERAN DESLEALES EN CUALQUIER CIRCUNSTANCIA

Prácticas comerciales engañosas

1) Afirmar el comerciante ser signatario de un código de conducta no siendo cierto.

2) Exhibir un sello de confianza o de calidad o un distintivo equivalente sin haber obtenido la necesaria autorización.

3) Afirmar que un código de conducta ha recibido el refrendo de un organismo público o de otro tipo no siendo cierto.

4) Afirmar que un comerciante (incluidas sus prácticas comerciales) o un producto ha sido aprobado, aceptado o auto- rizado por un organismo público o privado cuando éste no sea el caso, o hacer esa afirmación sin cumplir las condi- ciones de la aprobación, aceptación o autorización.

5) Realizar una invitación a comprar productos a un precio determinado sin revelar la existencia de motivos razonables que el comerciante pueda tener para pensar que no estará en condiciones de ofrecer, él mismo o a través de otro comer- ciante, dichos productos o productos equivalentes a ese precio durante un período y en cantidades razonables, teniendo en cuenta el producto, el alcance de la publicidad que se le haya dado y el precio de que se trate (publicidad señuelo).

6) Realizar una invitación a comprar productos a un precio determinado para luego:

a) negarse a mostrar el artículo anunciado a los consumidores,

o

b) negarse a aceptar pedidos de dicho artículo o a hacer entregas del mismo en un período de tiempo razonable,

o

c) enseñar una muestra defectuosa del mismo,

con la intención de promocionar un producto diferente (señuelo y cambio).

7) Afirmar falsamente que el producto sólo estará disponible durante un período de tiempo muy limitado o que sólo estará disponible en determinadas condiciones durante un período de tiempo muy limitado a fin de inducir al consumidor a tomar una decisión inmediata, privándole así de la oportunidad o el tiempo suficiente para hacer su elección con el debido conocimiento de causa.

8) Comprometerse a proporcionar un servicio posventa a consumidores con los que el comerciante se haya comunicado con anterioridad a una transacción en un idioma que no sea idioma oficial del Estado miembro en que esté instalado el comerciante, y que tal servicio se encuentre luego disponible únicamente en otro idioma, sin haber advertido clara- mente de ello al consumidor antes de que éste se comprometa a realizar la transacción.

9) Afirmar o crear por otro medio la impresión de que un producto puede ser legalmente vendido no siendo cierto.

11.6.2005 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 149/35

10) Presentar los derechos que otorga la legislación a los consumidores como si fueran una característica distintiva de la oferta del comerciante.

11) Recurrir a un contenido editorial en los medios de comunicación para promocionar un producto, pagando el comer- ciante por dicha promoción, pero sin que ello quede claramente especificado en el contenido o mediante imágenes y sonidos claramente identificables para el consumidor (publirreportajes). Este supuesto se entenderá sin perjuicio de la Directiva 89/552/CEE (1).

12) Hacer afirmaciones materialmente inexactas en cuanto a la naturaleza y la extensión del peligro que supondría para la seguridad personal del consumidor o de su familia el hecho de que el consumidor no compre el producto.

13) Promocionar un producto similar al producto de un determinado fabricante para inducir de manera deliberada al con- sumidor a creer que el producto procede de ese mismo fabricante no siendo cierto.

14) Crear, dirigir o promocionar un plan de venta piramidal en el que el consumidor realice una contraprestación a cambio de la oportunidad de recibir una compensación derivada fundamentalmente de la entrada de otros consumidores en el plan, y no de la venta o el consumo de productos.

15) Afirmar que el comerciante está a punto de cesar en sus actividades o de trasladarse sin que vaya a hacerlo.

16) Alegar que los productos pueden facilitar la obtención de premios en juegos de azar.

17) Proclamar falsamente que un producto puede curar enfermedades, disfunciones o malformaciones.

18) Transmitir información materialmente inexacta sobre las condiciones del mercado o sobre la posibilidad de encontrar el producto, con la intención de inducir al consumidor a adquirirlo en condiciones menos favorables que las condi- ciones normales de mercado.

19) Afirmar en una práctica comercial que se ofrece un concurso o premios de promoción sin conceder los premios des- critos ni algo razonablemente equivalente.

20) Describir un producto como «gratuito», «regalo», «sin gastos» o cualquier fórmula equivalente si el consumidor tiene que abonar dinero por cualquier concepto distinto del coste inevitable de la respuesta a la práctica comercial y la reco- gida del producto o del pago por la entrega de éste.

21) Incluir en la documentación de comercialización una factura o un documento similar de pago que dé al consumidor la impresión de que ya ha encargado el producto comercializado sin que éste haya hecho el pedido correspondiente.

22) Afirmar de forma fraudulenta o crear la impresión falsa de que un comerciante no actúa a los fines propios de su acti- vidad comercial, industrial, artesanal o profesional, o presentarse de forma fraudulenta como un consumidor.

23) Crear la impresión falsa de que el servicio posventa en relación con el producto está disponible en un Estado miembro distinto de aquel en el que se ha vendido el producto.

(1) Directiva 89/552/CEE del Consejo, de 3 de octubre de 1989, sobre la coordinación de determinadas disposiciones legales, reglamentarias y administrativas de los Estados Miembros relativas al ejercicio de actividades de radiodifusión televisiva (DO L 298 de 17.10.1989, p. 23). Directiva modificada por la Directiva 97/36/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (DO L 202 de 30.7.1997, p. 60).

L 149/36 ES Diario Oficial de la Unión Europea 11.6.2005

Prácticas comerciales agresivas

24) Crear la impresión de que el consumidor no puede abandonar el local hasta haber perfeccionado el contrato.

25) Realizar visitas en persona al domicilio del consumidor, ignorando las peticiones de éste de que el comerciante aban- done su casa o no vuelva a personarse en ella, salvo en las circunstancias y en la medida en que esté justificado, con arreglo a la legislación nacional, para hacer cumplir una obligación contractual.

26) Realizar proposiciones no solicitadas y persistentes por teléfono, fax, correo electrónico u otros medios a distancia, salvo en las circunstancias y en la medida en que esté justificado, con arreglo a la legislación nacional, para hacer cum- plir una obligación contractual. Este supuesto se entenderá sin perjuicio del artículo 10 de la Directiva 97/7/CE y de las Directivas 95/46/CE (1) y 2002/58/CE.

27) Exigir al consumidor que desee reclamar una indemnización al amparo de una póliza de seguro que presente docu- mentos que no puedan razonablemente considerarse pertinentes para determinar la validez de la reclamación o dejar sistemáticamente sin responder la correspondencia al respecto, con el fin de disuadirlo de ejercer sus derechos contractuales.

28) Incluir en una publicidad una exhortación directa a los niños para que compren o convenzan a sus padres u otros adul- tos de que les compren los productos anunciados. Esta disposición se entiende sin perjuicio de lo dispuesto en el artí- culo 16 de la Directiva 89/552/CEE relativa a la radiodifusión televisiva.

29) Exigir el pago inmediato o aplazado, la devolución o la custodia de productos suministrados por el comerciante, pero que no hayan sido solicitados por el consumidor (suministro no solicitado), salvo cuando el producto en cuestión sea un producto de sustitución suministrado de conformidad con lo establecido en el artículo 7, apartado 3, de la Directiva 97/7/CE.

30) Informar expresamente al consumidor de que el trabajo o el sustento del comerciante corren peligro si el consumidor no adquiere el producto o servicio.

31) Crear la impresión falsa de que el consumidor ha ganado ya, ganará, o conseguirá si realiza un acto determinado, un premio o cualquier otra ventaja equivalente, cuando en realidad:

— no existe tal premio o ventaja equivalente,

o

— la realización de una acción relacionada con la obtención del premio o ventaja equivalente está sujeta a la obli- gación, por parte del consumidor, de efectuar un pago o incurrir en un gasto.

(1) Directiva 95/46/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 24 de octubre de 1995, relativa a la protección de las personas físicas en lo que respecta al tratamiento de datos personales y a la libre circulación de estos datos (DO L 281 de 23.11.1995, p. 31). Directiva modi- ficada por el Reglamento (CE) no 1882/2003 (DO L 284 de 31.10.2003, p. 1).

11.6.2005 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 149/37

ANEXO II

DISPOSICIONES DEL DERECHO COMUNITARIO QUE ESTABLECEN NORMAS RELATIVAS A LA PUBLICIDAD Y A LAS COMUNICACIONES COMERCIALES

Artículos 4 y 5 de la Directiva 97/7/CE.

Artículo 3 de la Directiva 90/314/CEE del Consejo, de 13 de junio de 1990, relativa a los viajes combinados, las vacaciones combinadas y los circuitos combinados (1).

Artículo 3, apartado 3, de la Directiva 94/47/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 26 de octubre de 1994, relativa a la protección de los adquirentes en lo relativo a determinados aspectos de los contratos de adquisición de un derecho de utilización de inmuebles en régimen de tiempo compartido (2).

Artículo 3, apartado 4, de la Directiva 98/6/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 16 de febrero de 1998, relativa a la protección de los consumidores en materia de indicación de los precios de los productos ofrecidos a los consumidores (3).

Artículos 86 a 100 de la Directiva 2001/83/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 6 de noviembre de 2001, por la que se establece un código comunitario sobre medicamentos para uso humano (4).

Artículos 5 y 6 de la Directiva 2000/31/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 8 de junio de 2000, relativa a deter- minados aspectos jurídicos de los servicios de la sociedad de la información, en particular el comercio electrónico en el mer- cado interior (Directiva sobre el comercio electrónico) (5).

Artículo 1, letra d), de la Directiva 98/7/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 16 de febrero de 1998, que modifica la Directiva 87/102/CEE del Consejo relativa a la aproximación de las disposiciones legales, reglamentarias y administrativas de los Estados miembros en materia de crédito al consumo (6).

Artículos 3 y 4 de la Directiva 2002/65/CE.

Artículo 1, apartado 9, de la Directiva 2001/107/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 21 de enero de 2002, que modifica la Directiva 85/611/CEE del Consejo por la que se coordinan las disposiciones legales, reglamentarias y adminis- trativas sobre determinados organismos de inversión colectiva en valores mobiliarios (OICVM), con vistas a la regulación de las sociedades de gestión y los folletos simplificados (7).

Artículos 12 y 13 de la Directiva 2002/92/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 9 de diciembre de 2002, sobre la mediación en los seguros (8).

Artículo 36 de la Directiva 2002/83/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 5 de noviembre de 2002, sobre el seguro de vida (9).

(1) DO L 158 de 23.6.1990, p. 59. (2) DO L 280 de 29.10.1994, p. 83. (3) DO L 80 de 18.3.1998, p. 27. (4) DO L 311 de 28.11.2001, p. 67. Directiva cuya última modificación la constituye la Directiva 2004/27/CE (DO L 136 de 30.4.2004, p. 34).

(5) DO L 178 de 17.7.2000, p. 1. (6) DO L 101 de 1.4.1998, p. 17. (7) DO L 41 de 13.2.2002, p. 20. (8) DO L 9 de 15.1.2003, p. 3. (9) DO L 345 de 19.12.2002, p. 1. Directiva modificada por la Directiva 2004/66/CE del Consejo (DO L 168 de 1.5.2004, p. 35).

L 149/38 ES Diario Oficial de la Unión Europea 11.6.2005

Artículo 19 de la Directiva 2004/39/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 21 de abril de 2004, relativa a los mer- cados de instrumentos financieros (1).

Artículos 31 y 43 de la Directiva 92/49/CEE del Consejo, de 18 de junio de 1992, sobre coordinación de las disposiciones legales, reglamentarias y administrativas relativas al seguro directo distinto del seguro de vida (2) (tercera Directiva de segu- ros distintos del seguro de vida).

Artículos 5, 7 y 8 de la Directiva 2003/71/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 4 de noviembre de 2003, sobre el prospecto que debe publicarse en caso de oferta pública o admisión a cotización de valores (3).

(1) DO L 145 de 30.4.2004, p. 1. (2) DO L 228 de 11.8.1992, p. 1. Directiva cuya última modificación la constituye la Directiva 2002/87/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (DO L 35 de 11.2.2003, p. 1).

(3) DO L 345 de 31.12.2003, p. 64.

11.6.2005 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 149/39

 
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 DIRECTIVE 2005/29/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 11 mai 2005 relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur et modifiant la directive 84/450/CEE du Conseil et les directives 97/7/CE, 98/27/CE et 2002/65/CE du Parlement européen et du Conseil et le règlement (CE) no 2006/2004 du Parlement européen et du Conseil («directive sur les pratiques commerciales déloyales»)

DIRECTIVE 2005/29/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

du 11 mai 2005 relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur et modifiant la directive 84/450/CEE du Conseil et les directives 97/7/CE, 98/27/CE et 2002/65/CE du Parlement européen et du Conseil et le règlement (CE) no 2006/2004 du Parlement

européen et du Conseil («directive sur les pratiques commerciales déloyales»)

(Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE)

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 95,

vu la proposition de la Commission,

vu l’avis du Comité économique et social européen (1),

statuant conformément à la procédure visée à l’article 251 du traité (2),

considérant ce qui suit:

(1) L’article 153, paragraphe 1, et paragraphe 3, point a), du traité prévoit que la Communauté contribue à la réalisation d’un niveau élevé de protection des consommateurs par les mesures qu’elle adopte en application de l’article 95 du traité.

(2) Conformément à l’article 14, paragraphe 2, du traité, le marché intérieur comporte un espace sans frontières inté- rieures dans lequel la libre circulation des marchandises et des services et la liberté d’établissement sont assurées. Le développement de pratiques commerciales loyales au sein de l’espace sans frontières intérieures est essentiel pour favoriser l’expansion des activités transfrontalières.

(3) Les législations des États membres en matière de pratiques commerciales déloyales présentent des différences mar- quées, qui peuvent entraîner des distorsions sensibles de concurrence et faire obstacle au bon fonctionnement du

marché intérieur. Dans le domaine de la publicité, la direc- tive 84/450/CEE du Conseil du 10 septembre 1984 rela- tive au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres en matière de publicité trompeuse et de publicité compara- tive (3) fixe des critères minimaux visant à une harmonisa- tion de la législation sur la publicité trompeuse, mais ne fait pas obstacle au maintien ou à l’adoption par les États mem- bres de mesures apportant aux consommateurs une pro- tection plus étendue. En conséquence, les dispositions législatives des États membres en matière de publicité trompeuse présentent des divergences importantes.

(4) Ces disparités entraînent une incertitude quant aux règles nationales applicables aux pratiques commerciales déloya- les portant atteinte aux intérêts économiques des consom- mateurs et créent de nombreuses entraves touchant les entreprises et les consommateurs. Ces entraves augmen- tent le coût à supporter par les entreprises pour exercer les libertés liées au marché intérieur, en particulier lorsqu’elles souhaitent s’engager dans une commercialisation, lancer des campagnes publicitaires ou offrir des promotions com- merciales transfrontalières. Pour les consommateurs, de telles entraves entraînent également des incertitudes quant à leurs droits et affaiblissent leur confiance dans le marché intérieur.

(5) En l’absence de règles uniformes à l’échelon communau- taire, des obstacles à la libre circulation transfrontalière des services et des marchandises ou à la liberté d’établissement pourraient se justifier, à la lumière de la jurisprudence de la Cour de justice des Communautés européennes, dès lors qu’ils visent à protéger des objectifs reconnus d’intérêt public et qu’ils sont proportionnés à ces objectifs. Compte tenu des objectifs communautaires, tels que définis dans les dispositions du traité et du droit communautaire dérivé relatives à la liberté de circulation, et conformément à la politique de la Commission en matière de communications commerciales, précisée dans la communication de la Com- mission intitulée «Suivi du Livre vert: les communications commerciales dans le marché intérieur», ces obstacles devraient être éliminés. Ils ne peuvent l’être qu’en établis- sant, à l’échelon communautaire, des règles uniformes qui assurent un niveau élevé de protection des consomma- teurs, et en clarifiant certaines notions juridiques, dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement du marché inté- rieur et afin d’assurer la sécurité juridique.(1) JO C 108 du 30.4.2004, p. 81.

(2) Avis du Parlement européen du 20 avril 2004 (JO C 104 E du 30.4.2004, p. 260), position commune du Conseil du 15 novem- bre 2004 (JO C 38 E du 15.2.2005, p. 1) et position du Parlement européen du 24 février 2005 (non encore parue au Journal officiel). Décision du Conseil du 12 avril 2005.

(3) JO L 250 du 19.9.1984, p. 17. Directive modifiée par la directive 97/55/CE du Parlement européen et du Conseil (JO L 290 du 23.10.1997, p. 18).

L 149/22 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

(6) La présente directive a dès lors pour objet de rapprocher les législations des États membres relatives aux pratiques com- merciales déloyales, y compris la publicité déloyale, por- tant atteinte directement aux intérêts économiques des consommateurs et, par conséquent, indirectement aux intérêts économiques des concurrents légitimes. Confor- mément au principe de proportionnalité, la présente direc- tive protège les consommateurs des conséquences de ces pratiques commerciales déloyales dès lors qu’elles sont substantielles, tout en reconnaissant que, dans certains cas, ces conséquences sont négligeables. Elle ne couvre ni n’affecte les législations nationales relatives aux pratiques commerciales déloyales qui portent atteinte uniquement aux intérêts économiques de concurrents ou qui concer- nent une transaction entre professionnels; pour tenir plei- nement compte du principe de subsidiarité, les États membres conserveront, s’ils le souhaitent, la faculté de réglementer les pratiques visées, conformément à la légis- lation communautaire. La présente directive ne couvre ni n’affecte les dispositions de la directive 84/450/CEE ayant trait à la publicité trompeuse pour les entreprises mais pas pour les consommateurs ainsi qu’à la publicité compara- tive. La présente directive n’affecte pas non plus les prati- ques publicitaires et commerciales admises, comme le placement légitime de produits, la différenciation des mar- ques ou les incitations à l’achat, qui peuvent légitimement influencer la perception d’un produit par le consommateur ainsi que son comportement, sans altérer son aptitude à prendre une décision en connaissance de cause.

(7) La présente directive porte sur les pratiques commerciales qui visent directement à influencer les décisions commer- ciales des consommateurs à l’égard de produits. Elle ne s’applique pas aux pratiques commerciales mises en œuvre principalement à d’autres fins, parmi lesquelles figurent par exemple les communications commerciales destinées aux investisseurs, telles que les rapports annuels et la documen- tation promotionnelle des entreprises. Elle ne s’applique pas aux prescriptions légales concernant le bon goût et la bienséance, qui sont très variables d’un État membre à l’autre. Des pratiques commerciales telles que, par exem- ple, la sollicitation commerciale dans la rue peuvent être malvenues dans certains États membres pour des raisons culturelles. Les États membres devraient par conséquent avoir la possibilité de continuer à interdire certaines prati- ques commerciales sur leur territoire, conformément au droit communautaire, pour des motifs de bon goût et de bienséance, même lorsque ces pratiques ne restreignent pas la liberté de choix des consommateurs. Il serait judicieux, lors de l’application de la directive, notamment des clauses générales, de tenir largement compte des circonstances de chaque espèce.

(8) La présente directive protège expressément les intérêts éco- nomiques des consommateurs contre les pratiques com- merciales déloyales des entreprises à leur égard. Dès lors, elle protège aussi indirectement les entreprises légitimes contre les concurrents qui ne suivent pas les règles du jeu fixées par la présente directive, garantissant ainsi une concurrence loyale dans le secteur d’activité qu’elle coordonne. Il va de soi qu’il existe d’autres pratiques com- merciales qui, si elles ne portent pas atteinte aux

consommateurs, peuvent néanmoins porter préjudice aux concurrents et aux clients des entreprises. Il convient que la Commission examine attentivement s’il y a lieu d’envi- sager une action communautaire en ce qui concerne la concurrence déloyale au-delà du champ d’application de la présente directive et formule, si nécessaire, une proposition législative couvrant ces autres formes de concurrence déloyale.

(9) La présente directive s’applique sans préjudice des recours individuels formés par les personnes lésées par une prati- que commerciale déloyale. Elle s’applique également sans préjudice des règles communautaires et nationales relati- ves au droit des contrats, aux droits de propriété intellec- tuelle, aux questions de santé et de sécurité liées aux produits, aux conditions d’établissement et aux régimes d’autorisation, notamment les règles qui, conformément au droit communautaire, concernent les activités de jeux d’argent, et des règles communautaires en matière de concurrence et des dispositions nationales visant à les met- tre en œuvre. Les États membres pourront ainsi maintenir ou instaurer sur leur territoire des mesures de restriction ou d’interdiction de pratiques commerciales pour des motifs de protection de la santé et de la sécurité des consomma- teurs, quel que soit le lieu d’établissement du profession- nel, par exemple pour ce qui concerne l’alcool, le tabac ou les produits pharmaceutiques. Eu égard à leur complexité et aux graves risques qui leur sont propres, les services financiers et les biens immobiliers doivent faire l’objet de prescriptions détaillées, y compris l’instauration d’obliga- tions positives à respecter par les professionnels. C’est la raison pour laquelle, s’agissant des services financiers et des biens immobiliers, la présente directive s’applique sans pré- judice de la faculté pour les États membres d’adopter des mesures qui aillent au delà des dispositions de la présente directive, pour protéger les intérêts économiques des consommateurs. Il ne convient pas que la présente direc- tive réglemente la certification et l’indication du titre des ouvrages en métal précieux.

(10) Il est nécessaire de veiller à ce que la relation entre la pré- sente directive et la législation communautaire existante soit cohérente, en particulier lorsque des dispositions détaillées concernant les pratiques commerciales déloyales s’appliquent à des secteurs spécifiques. La présente direc- tive modifie donc la directive 84/450/CEE, la directive 97/7/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 1997 concernant la protection des consommateurs en matière de contrats à distance (1), la directive 98/27/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 1998 rela- tive aux actions en cessation en matière de protection des intérêts des consommateurs (2) et la directive 2002/65/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 septembre 2002 concernant la commercialisation à distance de servi- ces financiers auprès des consommateurs (3). La présente directive ne s’applique, en conséquence, que lorsqu’il

(1) JO L 144 du 4.6.1997, p. 19. Directive modifiée par la directive 2002/65/CE (JO L 271 du 9.10.2002, p. 16).

(2) JO L 166 du 11.6.1998, p. 51. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 2002/65/CE.

(3) JO L 271 du 9.10.2002, p. 16.

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n’existe pas de dispositions communautaires spécifiques régissant des aspects particuliers des pratiques commercia- les déloyales, telles que des prescriptions enmatière d’infor- mation ou des règles régissant la présentation des informations au consommateur. Elle apporte une protec- tion aux consommateurs lorsqu’il n’existe aucune législa- tion sectorielle spécifique à l’échelon communautaire et interdit aux professionnels de donner une fausse impres- sion de la nature des produits. Ceci est particulièrement important dans le cas de produits complexes comportant un niveau de risque élevé pour les consommateurs, comme certains produits liés à des services financiers. La présente directive complète par conséquent l’acquis communautaire applicable aux pratiques commerciales portant préjudice aux intérêts économiques des consommateurs.

(11) Le niveau élevé de convergence résultant du rapproche- ment des dispositions nationales assuré par la présente directive crée un niveau commun élevé de protection des consommateurs. La présente directive établit une interdic- tion générale unique des pratiques commerciales déloyales qui altèrent le comportement économique des consomma- teurs. Elle établit également des règles sur les pratiques commerciales agressives, qui ne sont pas actuellement réglementées au niveau communautaire.

(12) L’harmonisation augmentera considérablement la sécurité juridique tant pour les consommateurs que pour les pro- fessionnels. Les consommateurs et les professionnels pour- ront ainsi s’appuyer sur un cadre réglementaire unique basé sur des concepts juridiques clairement définis réglementant tous les aspects des pratiques commerciales déloyales au sein de l’Union européenne. Ceci aura pour conséquence d’éliminer les entraves résultant de la disparité des règles relatives aux pratiques commerciales déloyales portant atteinte aux intérêts économiques des consommateurs et de permettre la réalisation du marché intérieur dans ce domaine.

(13) Pour atteindre les objectifs communautaires en éliminant les entraves au marché intérieur, il est nécessaire de rem- placer les clauses générales et principes juridiques diver- gents actuellement en vigueur dans les États membres. L’interdiction générale commune et unique établie par la présente directive couvre donc les pratiques commerciales déloyales altérant le comportement économique des consommateurs. Afin de renforcer la confiance des consommateurs, l’interdiction générale devrait aussi s’appliquer aux pratiques commerciales déloyales qui sont utilisées en dehors de toute relation contractuelle entre le professionnel et le consommateur ou consécutivement à la conclusion d’un contrat ou durant l’exécution de celui-ci. Cette interdiction générale est développée par les règles relatives aux deux types de pratiques commerciales de loin les plus nombreuses, à savoir les pratiques commerciales trompeuses et les pratiques commerciales agressives.

(14) Il est souhaitable que les pratiques commerciales trompeu- ses couvrent les pratiques, y compris la publicité trom- peuse, qui, en induisant le consommateur en erreur, l’empêchent de faire un choix en connaissance de cause et donc de façon efficace. En conformité avec les législations

et les pratiques des États membres sur la publicité trom- peuse, la présente directive distingue, parmi les pratiques trompeuses, les actions trompeuses et les omissions trom- peuses. En ce qui concerne les omissions, la présente direc- tive énumère un nombre limité d’informations clés dont le consommateur a besoin pour prendre une décision com- merciale en connaissance de cause. Ces informations ne devront pas être fournies dans toutes les publicités mais seulement lorsque le professionnel fera une invitation à l’achat, concept clairement défini par la présente directive. L’approche adoptée dans la présente directive, qui consiste en une harmonisation complète, n’empêche pas les États membres de préciser dans leur droit national les principa- les caractéristiques de produits particuliers, par exemple les objets de collection ou les biens électriques, dont l’omis- sion serait substantielle lors d’une invitation à l’achat. La présente directive n’entend pas réduire le choix des consommateurs en interdisant la promotion de produits qui semblent similaires à d’autres produits, à moins que cette similarité ne sème la confusion dans l’esprit des consommateurs quant à l’origine commerciale du produit et soit donc trompeuse. Il convient que la présente direc- tive s’applique sans préjudice de la législation communau- taire existante qui laisse expressément aux État membres le choix entre plusieurs options réglementaires aux fins de la protection des consommateurs en matière de pratiques commerciales. La présente directive devrait en particulier s’appliquer sans préjudice de l’article 13, paragraphe 3, de la directive 2002/58/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 juillet 2002 concernant le traitement des données à caractère personnel et la protection de la vie pri- vée dans le secteur des communications électroniques (1).

(15) Lorsque la législation communautaire fixe des prescrip- tions en matière d’information applicables à la publicité, à la communication commerciale et au marketing, les infor- mations en question sont réputées substantielles au sens de la présente directive. Les États membres auront la faculté de maintenir ou d’instaurer des prescriptions en matière d’information liées au droit des contrats ou ayant des implications en matière de droit des contrats lorsque cette possibilité est prévue par les clauses minimales comprises dans les instruments de droit communautaire existants. On trouvera à l’annexe II une liste non exhaustive de ce type de prescriptions en matière d’information telles qu’elles figurent dans l’acquis. Étant donné que la présente direc- tive vise à procéder à une harmonisation totale, seules les informations exigées en vertu de la législation communau- taire sont considérées comme étant substantielles aux fins de son article 7, paragraphe 5. Si les États membres ont introduit des prescriptions en matière d’information au-delà ou en sus de ce qui est spécifié par la législation communautaire, en vertu des clauses minimales, le non- respect de ces prescriptions ne sera pas considéré comme une omission trompeuse au sens de la présente directive. Par contre, les États membres auront la faculté, lorsque les clauses minimales comprises dans la législation commu- nautaire le permettent, de maintenir ou d’instaurer des dis- positions plus strictes, conformes à la législation communautaire, pour assurer un niveau plus élevé de pro- tection des droits contractuels individuels des consommateurs.

(1) JO L 201 du 31.7.2002, p. 37.

L 149/24 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

(16) Les dispositions sur les pratiques commerciales agressives devraient couvrir les pratiques qui altèrent de manière significative la liberté de choix du consommateur. Il s’agit de pratiques incluant le harcèlement, la contrainte, y com- pris le recours à la force physique, ou une influence injustifiée.

(17) Afin d’apporter une plus grande sécurité juridique, il est souhaitable d’identifier les pratiques commerciales qui sont, en toutes circonstances, déloyales. L’annexe I contient donc la liste complète de toutes ces pratiques. Il s’agit des seules pratiques commerciales qui peuvent être considérées comme déloyales sans une évaluation au cas par cas au titre des dispositions des articles 5 à 9. Cette liste ne peut être modifiée que par une révision de la directive.

(18) Il convient de protéger tous les consommateurs des prati- ques commerciales déloyales. La Cour de justice a toute- fois estimé nécessaire, lorsqu’elle a statué sur des affaires de publicité depuis la transposition de la directive 84/450/CEE, d’examiner leurs effets pour un consomma- teur typique fictif. Conformément au principe de propor- tionnalité, et en vue de permettre l’application effective des protections qui en relèvent, la présente directive prend comme critère d’évaluation le consommateur moyen qui est normalement informé et raisonnablement attentif et avisé, compte tenu des facteurs sociaux, culturels et linguis- tiques, selon l’interprétation donnée par la Cour de justice, mais prévoit également des dispositions visant à empêcher l’exploitation de consommateurs dont les caractéristiques les rendent particulièrement vulnérables aux pratiques commerciales déloyales. Lorsqu’une pratique commerciale s’adresse spécifiquement à un groupe particulier de consommateurs, comme les enfants, il est souhaitable que son incidence soit évaluée du point de vue du membre moyen de ce groupe. Par conséquent, il convient d’inscrire sur la liste des pratiques réputées déloyales en toutes cir- constances une disposition qui, sans édicter une interdic- tion totale de la publicité à destination des enfants, protège ces derniers d’incitations directes à acheter. La notion de consommateur moyen n’est pas une notion statistique. Les juridictions et les autorités nationales devront s’en remet- tre à leur propre faculté de jugement, en tenant compte de la jurisprudence de la Cour de justice, pour déterminer la réaction typique du consommateur moyen dans un cas donné.

(19) Lorsque certaines caractéristiques, telles que l’âge, une infir- mité physique ou mentale ou la crédulité, rendent un groupe particulier de consommateurs particulièrement vul- nérable à une pratique commerciale ou au produit qu’elle concerne, ou lorsque le comportement économique de ce seul groupe de consommateurs est susceptible d’être altéré par cette pratique d’une manière que le professionnel peut raisonnablement prévoir, il y a lieu de veiller à ce que ce groupe soit suffisamment protégé, en évaluant la pratique en cause du point de vue du membre moyen de ce groupe.

(20) Il convient de prévoir un rôle pour des codes de conduite, qui permettent aux professionnels d’appliquer les princi- pes de la présente directive de manière effective dans des domaines économiques particuliers. Dans les secteurs dans lesquels le comportement des professionnels est soumis à des exigences contraignantes spécifiques, il convient que celles-ci soient également prises en considération aux fins des exigences en matière de diligence professionnelle dans le secteur concerné. Le contrôle exercé par les responsables des codes au niveau national ou communautaire afin d’éli- miner les pratiques commerciales déloyales peut éviter le recours à une action administrative ou judiciaire et devrait dès lors être encouragé. Dans le but d’assurer un niveau élevé de protection des consommateurs, les organisations de consommateurs pourraient être informées de l’élabora- tion des codes de conduite et y être associées.

(21) Les personnes ou organisations considérées, selon la légis- lation nationale, comme ayant un intérêt légitime à agir doivent disposer de voies de recours pour engager une action contre des pratiques commerciales déloyales, soit devant un tribunal, soit auprès d’une autorité administra- tive compétente pour statuer sur les plaintes ou pour enga- ger une action en justice appropriée. Bien que la charge de la preuve doive être déterminée conformément à la légis- lation nationale, il convient que les tribunaux et les auto- rités administratives soient habilités à exiger des professionnels qu’ils fournissent des preuves sur l’exacti- tude de leurs allégations factuelles.

(22) Il est nécessaire que les États membres déterminent le régime des sanctions applicables aux violations des dispo- sitions de la présente directive et veillent à leur mise en œuvre. Les sanctions ainsi prévues doivent être effectives, proportionnées et dissuasives.

(23) Étant donné que les objectifs de la présente directive, à savoir éliminer les entraves au fonctionnement du marché intérieur que constituent les législations nationales sur les pratiques commerciales déloyales et assurer un niveau commun élevé de protection des consommateurs, en rap- prochant les dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres concernant les prati- ques commerciales déloyales, ne peuvent pas être atteints de manière suffisante par les États membres et peuvent donc être mieux réalisés au niveau communautaire, la Communauté peut prendre des mesures, conformément au principe de subsidiarité consacré à l’article 5 du traité. Conformément au principe de proportionnalité tel qu’énoncé audit article, la présente directive n’excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre ces objectifs.

(24) Il convient de procéder au réexamen de la présente direc- tive afin de garantir que les obstacles au marché intérieur ont été traités et qu’un niveau élevé de protection des consommateurs est atteint. Ce réexamen pourrait donner lieu à une proposition de la Commission visant à modifier la présente directive, ce qui pourrait comporter une proro- gation limitée de la dérogation prévue à l’article 3, paragraphe 5, et/ou une modification d’autres législations

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en matière de protection des consommateurs, reflétant l’engagement pris par la Commission dans le cadre de sa stratégie pour la politique des consommateurs de réexami- ner l’acquis existant afin d’atteindre un niveau commun élevé de protection des consommateurs.

(25) La présente directive respecte les droits fondamentaux et observe les principes qui sont reconnus notamment par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne,

ONT ARRÊTÉ LA PRÉSENTE DIRECTIVE:

CHAPITRE I

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article premier

Objectif

L’objectif de la présente directive est de contribuer au bon fonc- tionnement du marché intérieur et d’assurer un niveau élevé de protection des consommateurs en rapprochant les dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres relatives aux pratiques commerciales déloyales qui portent atteinte aux intérêts économiques des consommateurs.

Article 2

Définitions

Aux fins de la présente directive, on entend par:

a) «consommateur»: toute personne physique qui, pour les pra- tiques commerciales relevant de la présente directive, agit à des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activité com- merciale, industrielle, artisanale ou libérale;

b) «professionnel»: toute personne physique ou morale qui, pour les pratiques commerciales relevant de la présente direc- tive, agit à des fins qui entrent dans le cadre de son activité, commerciale, industrielle, artisanale ou libérale, et toute per- sonne agissant au nom ou pour le compte d’un professionnel;

c) «produit»: tout bien ou service, y compris les biens immobi- liers, les droits et les obligations;

d) «pratiques commerciales des entreprises vis-à-vis des consommateurs» (ci-après également dénommées «pratiques commerciales»): toute action, omission, conduite, démarche ou communication commerciale, y compris la publicité et le marketing, de la part d’un professionnel, en relation directe avec la promotion, la vente ou la fourniture d’un produit aux consommateurs;

e) «altération substantielle du comportement économique des consommateurs»: l’utilisation d’une pratique commerciale compromettant sensiblement l’aptitude du consommateur à prendre une décision en connaissance de cause et l’amenant par conséquent à prendre une décision commerciale qu’il n’aurait pas prise autrement;

f) «code de conduite»: un accord ou un ensemble de règles qui ne sont pas imposés par les dispositions législatives, régle- mentaires ou administratives d’un État membre et qui défi- nissent le comportement des professionnels qui s’engagent à être liés par lui en ce qui concerne une ou plusieurs pratiques commerciales ou un ou plusieurs secteurs d’activité;

g) «responsable de code»: toute entité, y compris un profession- nel ou groupe de professionnels, responsable de l’élaboration et de la révision d’un code de conduite et/ou de la surveillance du respect de ce code par ceux qui se sont engagés à être liés par lui;

h) «diligence professionnelle»: le niveau de compétence spécia- lisée et de soins dont le professionnel est raisonnablement censé faire preuve vis-à-vis du consommateur, conformé- ment aux pratiques de marché honnêtes et/ou au principe général de bonne foi dans son domaine d’activité;

i) «invitation à l’achat»: une communication commerciale indi- quant les caractéristiques du produit et son prix de façon appropriée en fonction du moyen utilisé pour cette commu- nication commerciale et permettant ainsi au consommateur de faire un achat;

j) «influence injustifiée»: l’utilisation d’une position de force vis- à-vis du consommateur de manière à faire pression sur celui- ci, même sans avoir recours à la force physique ou menacer de le faire, de telle manière que son aptitude à prendre une décision en connaissance de cause soit limitée de manière significative;

k) «décision commerciale»: toute décision prise par un consom- mateur concernant l’opportunité, les modalités et les condi- tions relatives au fait d’acheter, de faire un paiement intégral ou partiel pour un produit, de conserver ou de se défaire d’un produit ou d’exercer un droit contractuel en rapport avec le produit; une telle décision peut amener le consommateur, soit à agir, soit à s’abstenir d’agir;

l) «profession réglementée»: une activité ou un ensemble d’acti- vités professionnelles dont l’accès, l’exercice ou une des modalités d’exercice est subordonné directement ou indirec- tement à des dispositions législatives, réglementaires ou administratives relatives à la possession de qualifications pro- fessionnelles déterminées.

L 149/26 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

Article 3

Champ d’application

1. La présente directive s’applique aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs, telles que définies à l’article 5, avant, pendant et après une transaction com- merciale portant sur un produit.

2. La présente directive s’applique sans préjudice du droit des contrats, ni, en particulier, des règles relatives à la validité, à la for- mation ou aux effets des contrats.

3. La présente directive s’applique sans préjudice des disposi- tions communautaires ou nationales relatives à la santé et à la sécurité des produits.

4. En cas de conflit entre les dispositions de la présente direc- tive et d’autres règles communautaires régissant des aspects spé- cifiques des pratiques commerciales déloyales, ces autres règles priment et s’appliquent à ces aspects spécifiques.

5. Pendant une période de six ans à compter du 12 juin 2007, les États membres ont la faculté de continuer à appliquer des dis- positions nationales dont la présente directive opère le rapproche- ment, plus restrictives ou plus rigoureuses que la présente directive et qui mettent en œuvre des directives incluant des clauses d’har- monisation minimale. Ces mesures doivent être essentielles pour garantir que les consommateurs soient protégés de manière adé- quate contre les pratiques commerciales déloyales et doivent être proportionnées à cet objectif à atteindre. La révision visée à l’arti- cle 18 peut, s’il y a lieu, comprendre une proposition visant à pro- roger cette dérogation pour une durée limitée.

6. Les États membres notifient sans délai à la Commission toute disposition nationale appliquée au titre du paragraphe 5.

7. La présente directive s’applique sans préjudice des règles régissant la compétence des tribunaux.

8. La présente directive s’applique sans préjudice des condi- tions d’établissement ou des régimes d’autorisation ou des codes de déontologie ou de toute autre disposition spécifique régissant les professions réglementées que les États membres peuvent impo- ser aux professionnels, conformément à la législation communau- taire, pour garantir que ceux-ci répondent à un niveau élevé d’intégrité.

9. Pour ce qui est des «services financiers», au sens de la direc- tive 2002/65/CE, et des biens immobiliers, les États membres peu- vent imposer des exigences plus restrictives ou plus rigoureuses que celles prévues par la présente directive dans le domaine dans lequel cette dernière vise au rapprochement des dispositions en vigueur.

10. La présente directive ne vise pas l’application des disposi- tions législatives, réglementaires et administratives des États mem- bres en matière de certification et d’indication du titre des ouvrages en métal précieux.

Article 4

Marché intérieur

Les États membres ne restreignent ni la libre prestation de servi- ces, ni la libre circulation des marchandises pour des raisons rele- vant du domaine dans lequel la présente directive vise au rapprochement des dispositions en vigueur.

CHAPITRE 2

PRATIQUES COMMERCIALES DÉLOYALES

Article 5

Interdiction des pratiques commerciales déloyales

1. Les pratiques commerciales déloyales sont interdites.

2. Une pratique commerciale est déloyale si:

a) elle est contraire aux exigences de la diligence professionnelle,

et

b) elle altère ou est susceptible d’altérer de manière substantielle le comportement économique, par rapport au produit, du consommateur moyen qu’elle touche ou auquel elle s’adresse, ou du membre moyen du groupe lorsqu’une pratique com- merciale est ciblée vers un groupe particulier de consommateurs.

3. Les pratiques commerciales qui sont susceptibles d’altérer de manière substantielle le comportement économique d’un groupe clairement identifiable de consommateurs parce que ceux-ci sont particulièrement vulnérables à la pratique utilisée ou au produit qu’elle concerne en raison d’une infirmité mentale ou physique, de leur âge ou de leur crédulité, alors que l’on pourrait raisonnable- ment attendre du professionnel qu’il prévoie cette conséquence, sont évaluées du point de vue du membre moyen de ce groupe. Cette disposition est sans préjudice de la pratique publicitaire cou- rante et légitime consistant à formuler des déclarations exagérées ou des déclarations qui ne sont pas destinées à être comprises au sens littéral.

11.6.2005 FR Journal officiel de l’Union européenne L 149/27

4. En particulier, sont déloyales les pratiques commerciales qui sont:

a) trompeuses au sens des articles 6 et 7,

ou

b) agressives au sens des articles 8 et 9.

5. L’annexe I contient la liste des pratiques commerciales répu- tées déloyales en toutes circonstances. Cette liste unique s’appli- que dans tous les États membres et ne peut être modifiée qu’au travers d’une révision de la présente directive.

S e c t i o n 1

P r a t i q u e s c ommer c i a l e s t r ompeu s e s

Article 6

Actions trompeuses

1. Une pratique commerciale est réputée trompeuse si elle contient des informations fausses, et qu’elle est donc mensongère ou que, d’une manière quelconque, y compris par sa présentation générale, elle induit ou est susceptible d’induire en erreur le consommateur moyen, même si les informations présentées sont factuellement correctes, en ce qui concerne un ou plusieurs des aspects ci-après et que, dans un cas comme dans l’autre, elle l’amène ou est susceptible de l’amener à prendre une décision commerciale qu’il n’aurait pas prise autrement:

a) l’existence ou la nature du produit;

b) les caractéristiques principales du produit, telles que sa dis- ponibilité, ses avantages, les risques qu’il présente, son exé- cution, sa composition, ses accessoires, le service après-vente et le traitement des réclamations, le mode et la date de fabri- cation ou de prestation, sa livraison, son aptitude à l’usage, son utilisation, sa quantité, ses spécifications, son origine géographique ou commerciale ou les résultats qui peuvent être attendus de son utilisation, ou les résultats et les carac- téristiques essentielles des tests ou contrôles effectués sur le produit;

c) l’étendue des engagements du professionnel, la motivation de la pratique commerciale et la nature du processus de vente, ainsi que toute affirmation ou tout symbole faisant croire que le professionnel ou le produit bénéficie d’un parrainage ou d’un appui direct ou indirect;

d) le prix ou le mode de calcul du prix, ou l’existence d’un avan- tage spécifique quant au prix;

e) la nécessité d’un service, d’une pièce détachée, d’un rempla- cement ou d’une réparation;

f) la nature, les qualités et les droits du professionnel ou de son représentant, tels que son identité et son patrimoine, ses qua- lifications, son statut, son agrément, son affiliation ou ses liens et ses droits de propriété industrielle, commerciale ou intellectuelle ou les récompenses et distinctions qu’il a reçues;

g) les droits du consommateur, en particulier le droit de rem- placement ou de remboursement selon les dispositions de la directive 1999/44/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 mai 1999 sur certains aspects de la vente et des garan- ties des biens de consommation (1), ou les risques qu’il peut encourir.

2. Une pratique commerciale est également réputée trompeuse si, dans son contexte factuel, compte tenu de toutes ses caracté- ristiques et des circonstances, elle amène ou est susceptible d’ame- ner le consommateur moyen à prendre une décision commerciale qu’il n’aurait pas prise autrement, et qu’elle implique:

a) toute activité de marketing concernant un produit, y compris la publicité comparative, créant une confusion avec un autre produit, marque, nom commercial ou autre signe distinctif d’un concurrent;

b) le non-respect par le professionnel d’engagements contenus dans un code de conduite par lequel il s’est engagé à être lié, dès lors:

i) que ces engagements ne sont pas de simples aspirations, mais sont fermes et vérifiables,

et

ii) que le professionnel indique, dans le cadre d’une prati- que commerciale, qu’il est lié par le code.

Article 7

Omissions trompeuses

1. Une pratique commerciale est réputée trompeuse si, dans son contexte factuel, compte tenu de toutes ses caractéristiques et des circonstances ainsi que des limites propres au moyen de com- munication utilisé, elle omet une information substantielle dont le consommateur moyen a besoin, compte tenu du contexte, pour prendre une décision commerciale en connaissance de cause et, par conséquent, l’amène ou est susceptible de l’amener à prendre une décision commerciale qu’il n’aurait pas prise autrement.

(1) JO L 171 du 7.7.1999, p. 12.

L 149/28 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

2. Une pratique commerciale est également considérée comme une omission trompeuse lorsqu’un professionnel, compte tenu des aspects mentionnés au paragraphe 1, dissimule une informa- tion substantielle visée audit paragraphe ou la fournit de façon peu claire, inintelligible, ambiguë ou à contretemps, ou lorsqu’il n’indique pas sa véritable intention commerciale dès lors que celle-ci ne ressort pas déjà du contexte et lorsque, dans l’un ou l’autre cas, le consommateur moyen est ainsi amené ou est sus- ceptible d’être amené à prendre une décision commerciale qu’il n’aurait pas prise autrement.

3. Lorsque le moyen de communication utilisé aux fins de la pratique commerciale impose des limites d’espace ou de temps, il convient, en vue de déterminer si des informations ont été omi- ses, de tenir compte de ces limites ainsi que de toute mesure prise par le professionnel pour mettre les informations à la disposition du consommateur par d’autres moyens.

4. Lors d’une invitation à l’achat, sont considérées comme substantielles, dès lors qu’elles ne ressortent pas déjà du contexte, les informations suivantes:

a) les caractéristiques principales du produit, dans la mesure appropriée eu égard au moyen de communication utilisé et au produit concerné;

b) l’adresse géographique et l’identité du professionnel, par exemple sa raison sociale et, le cas échéant, l’adresse géogra- phique et l’identité du professionnel pour le compte duquel il agit;

c) le prix toutes taxes comprises, ou, lorsque la nature du pro- duit signifie que le prix ne peut raisonnablement pas être cal- culé à l’avance, la manière dont le prix est calculé, ainsi que, le cas échéant, tous les coûts supplémentaires de transport, de livraison et postaux, ou, lorsque ces coûts ne peuvent raison- nablement pas être calculés à l’avance, la mention que ces coûts peuvent être à la charge du consommateur;

d) les modalités de paiement, de livraison, d’exécution et de trai- tement des réclamations, si elles diffèrent des conditions de la diligence professionnelle;

e) pour les produits et transactions impliquant un droit de rétractation ou d’annulation, l’existence d’un tel droit.

5. Les informations qui sont prévues par le droit communau- taire et qui sont relatives aux communications commerciales, y compris la publicité ou le marketing, et dont une liste non exhaus- tive figure à l’annexe II, sont réputées substantielles.

S e c t i o n 2

P r a t i q u e s c ommer c i a l e s a g r e s s i v e s

Article 8

Pratiques commerciales agressives

Une pratique commerciale est réputée agressive si, dans son contexte factuel, compte tenu de toutes ses caractéristiques et des circonstances, elle altère ou est susceptible d’altérer de manière significative, du fait du harcèlement, de la contrainte, y compris le recours à la force physique, ou d’une influence injustifiée, la liberté de choix ou de conduite du consommateur moyen à l’égard d’un produit, et, par conséquent, l’amène ou est susceptible de l’amener à prendre une décision commerciale qu’il n’aurait pas prise autrement.

Article 9

Utilisation du harcèlement, de la contrainte ou d’une influence injustifiée

Afin de déterminer si une pratique commerciale recourt au har- cèlement, à la contrainte, y compris la force physique, ou à une influence injustifiée, les éléments suivants sont pris en considération:

a) le moment et l’endroit où la pratique est mise en œuvre, sa nature et sa persistance;

b) le recours à la menace physique ou verbale;

c) l’exploitation en connaissance de cause par le professionnel de tout malheur ou circonstance particulière d’une gravité propre à altérer le jugement du consommateur, dans le but d’influencer la décision du consommateur à l’égard du produit;

d) tout obstacle non contractuel important ou disproportionné imposé par le professionnel lorsque le consommateur sou- haite faire valoir ses droits contractuels, et notamment celui de mettre fin au contrat ou de changer de produit ou de fournisseur;

e) toute menace d’action alors que cette action n’est pas légale- ment possible.

11.6.2005 FR Journal officiel de l’Union européenne L 149/29

CHAPITRE 3

CODES DE CONDUITE

Article 10

Codes de conduite

La présente directive n’exclut pas le contrôle, que les États mem- bres peuvent encourager, des pratiques commerciales déloyales par les responsables de codes de conduite, ni le recours à ces der- niers par les personnes ou organisations visées à l’article 11, s’il existe des procédures devant de telles entités en sus des procédu- res judiciaires ou administratives visées audit article.

Le recours à de tels organismes de contrôle ne vaut en aucun cas renoncement à une voie de recours judiciaire ou administrative visée à l’article 11.

CHAPITRE 4

DISPOSITIONS FINALES

Article 11

Application de la législation

1. Les États membres veillent à ce qu’il existe des moyens adé- quats et efficaces pour lutter contre les pratiques commerciales déloyales afin de faire respecter les dispositions de la présente directive dans l’intérêt des consommateurs.

Ces moyens doivent inclure des dispositions juridiques aux ter- mes desquelles les personnes ou organisations ayant, selon la législation nationale, un intérêt légitime à lutter contre les prati- ques commerciales déloyales, y compris les concurrents, peuvent:

a) intenter une action en justice contre ces pratiques commer- ciales déloyales,

et/ou

b) porter ces pratiques commerciales déloyales devant une auto- rité administrative compétente soit pour statuer sur les plain- tes, soit pour engager les poursuites judiciaires appropriées.

Il appartient à chaque État membre de décider laquelle de ces pro- cédures sera retenue et s’il convient que les tribunaux ou les auto- rités administratives puissent exiger le recours préalable à d’autres voies établies de règlement des plaintes, y compris celles mention- nées à l’article 10. Les consommateurs doivent avoir accès à ces

moyens, qu’ils soient établis sur le territoire du même État mem- bre que le professionnel ou sur celui d’un autre État membre.

Il incombe à chaque État membre de décider:

a) si ces moyens juridiques peuvent être mis en œuvre séparé- ment ou conjointement contre un certain nombre de profes- sionnels du même secteur économique,

et

b) si ces moyens juridiques peuvent être mis en œuvre contre le responsable d’un code lorsque ce code encourage le non- respect des prescriptions légales.

2. Dans le cadre des dispositions juridiques visées au paragra- phe 1, les États membres confèrent aux tribunaux ou aux autori- tés administratives des pouvoirs les habilitant, dans les cas où ceux-ci estiment que ces mesures sont nécessaires compte tenu de tous les intérêts en jeu, et notamment de l’intérêt général:

a) à ordonner la cessation de pratiques commerciales déloyales ou à engager les poursuites appropriées en vue de faire ordonner la cessation desdites pratiques,

ou

b) si la pratique commerciale déloyale n’a pas encore été mise en œuvre mais est imminente, à interdire cette pratique ou à engager les poursuites appropriées en vue de faire ordonner son interdiction,

même en l’absence de preuve d’une perte ou d’un préjudice réels, ou d’une intention ou d’une négligence de la part du professionnel.

Les États membres prévoient en outre que les mesures visées au premier alinéa peuvent être prises dans le cadre d’une procédure accélérée:

— soit avec effet provisoire,

— soit avec effet définitif,

étant entendu qu’il appartient à chaque État membre de détermi- ner laquelle de ces deux options sera retenue.

L 149/30 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

En outre, les États membres peuvent conférer aux tribunaux ou aux autorités administratives des compétences les habilitant, en vue d’éliminer les effets persistants de pratiques commerciales déloyales dont la cessation a été ordonnée par une décision définitive:

a) à exiger la publication de ladite décision en tout ou en partie et dans la forme qu’ils jugent adéquate;

b) à exiger, en outre, la publication d’un communiqué rectificatif.

3. Les autorités administratives visées au paragraphe 1 doivent:

a) être composées de manière à ce que leur impartialité ne puisse être mise en doute;

b) avoir des pouvoirs suffisants, lorsqu’elles statuent sur des plaintes, pour surveiller et imposer de façon efficace le res- pect de leurs décisions;

c) motiver en principe leurs décisions.

Lorsque les pouvoirs visés au paragraphe 2 sont exclusivement exercés par une autorité administrative, celle-ci doit toujours motiver ses décisions. En outre, dans ce cas, des procédures doi- vent être prévues selon lesquelles tout exercice impropre ou injus- tifié des pouvoirs de l’autorité administrative ou tout manquement impropre ou injustifié à l’exercice desdits pouvoirs peuvent faire l’objet d’un recours juridictionnel.

Article 12

Tribunaux et autorités administratives: justification des allégations

Les États membres confèrent aux tribunaux ou aux autorités administratives des pouvoirs les habilitant, lors d’une procédure judiciaire ou administrative visée à l’article 11:

a) à exiger que le professionnel fournisse des preuves sur l’exac- titude de ses allégations factuelles en rapport avec une prati- que commerciale si, compte tenu de l’intérêt légitime du professionnel et de toute autre partie à la procédure, une telle exigence paraît appropriée au vu des circonstances du cas d’espèce,

et

b) à considérer des allégations factuelles comme inexactes si les preuves exigées conformément au point a) ne sont pas appor- tées ou sont jugées insuffisantes par le tribunal ou l’autorité administrative.

Article 13

Sanctions

Les États membres déterminent le régime des sanctions applica- bles aux violations des dispositions nationales prises en applica- tion de la présente directive, et mettent tout en œuvre pour en assurer l’exécution. Les sanctions ainsi prévues doivent être effec- tives, proportionnées et dissuasives.

Article 14

Modifications de la directive 84/450/CEE

La directive 84/450/CEE est modifiée comme suit:

1) L’article premier est remplacé par le texte suivant:

«Article premier

La présente directive a pour objet de protéger les profession- nels contre la publicité trompeuse et ses conséquences déloyales et d’établir les conditions dans lesquelles la publi- cité comparative est considérée comme licite.»

2) À l’article 2:

— le point 3 est remplacé par le texte suivant:

«3. “professionnel”: toute personne physique ou morale qui agit à des fins qui entrent dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libé- rale et toute personne agissant au nom ou pour le compte d’un professionnel.»;

— le point suivant est ajouté:

«4. “responsable de code”: toute entité, y compris un professionnel ou groupe de professionnels, respon- sable de l’élaboration et de la révision d’un code de conduite et/ou de la surveillance du respect de ce code par ceux qui se sont engagés à être liés par lui.»

11.6.2005 FR Journal officiel de l’Union européenne L 149/31

3) L’article 3 bis est remplacé par le texte suivant:

«Article 3 bis

1. Pour ce qui concerne la comparaison, la publicité com- parative est licite dès lors que les conditions suivantes sont remplies:

a) elle n’est pas trompeuse au sens de l’article 2, para- graphe 2, de l’article 3 et de l’article 7, paragraphe 1, de la présente directive ou des articles 6 et 7 de la directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux pratiques com- merciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur (*);

b) elle compare des biens ou services répondant aux mêmes besoins ou ayant le même objectif;

c) elle compare objectivement une ou plusieurs carac- téristiques essentielles, pertinentes, vérifiables et représentatives de ces biens et services, y compris éventuellement le prix;

d) elle n’entraîne pas le discrédit ou le dénigrement des marques, noms commerciaux, autres signes distinc- tifs, biens, services, activités ou situation d’un concurrent;

e) pour les produits ayant une appellation d’origine, elle porte dans chaque cas sur des produits ayant la même appellation;

f) elle ne tire pas indûment profit de la notoriété atta- chée à une marque, à un nom commercial ou à d’autres signes distinctifs d’un concurrent ou de l’appellation d’origine de produits concurrents;

g) elle ne présente pas un bien ou un service comme une imitation ou une reproduction d’un bien ou d’un service portant une marque ou un nom com- mercial protégés;

h) elle ne soit pas source de confusion parmi les pro- fessionnels, entre l’annonceur et un concurrent ou entre lesmarques, noms commerciaux, autres signes distinctifs, biens ou services de l’annonceur et ceux d’un concurrent.

(*) JO L 149 du 11.6.2005, p. 22.»

4) À l’article 4, le paragraphe 1 est remplacé par le texte suivant:

«1. Les États membres veillent à ce qu’il existe des moyens adéquats et efficaces pour lutter contre la publicité trom- peuse et faire respecter les dispositions en matière de publicité comparative dans l’intérêt des professionnels et des concurrents. Ces moyens doivent inclure des dispo- sitions juridiques aux termes desquelles les personnes ou organisations ayant, selon la législation nationale, un intérêt légitime à lutter contre la publicité trompeuse ou à réglementer la publicité comparative peuvent:

a) intenter une action en justice contre une telle publicité,

ou

b) porter une telle publicité devant une autorité admi- nistrative compétente soit pour statuer sur les plain- tes, soit pour engager les poursuites judiciaires appropriées.

Il appartient à chaque État membre de décider laquelle de ces procédures sera retenue et s’il convient que les tribu- naux ou les autorités administratives puissent exiger le recours préalable à d’autres voies établies de règlement des plaintes, y compris celles mentionnées à l’article 5.

Il incombe à chaque État membre de décider:

a) si ces moyens juridiques peuvent être mis en œuvre séparément ou conjointement contre un certain nombre de professionnels du même secteur économique,

et

b) si ces moyens juridiques peuvent être mis en œuvre contre le responsable d’un code lorsque ce code encourage le non respect des prescriptions légales.»

5) À l’article 7, le paragraphe 1 est remplacé par le texte suivant:

«1. La présente directive ne fait pas obstacle au maintien ou à l’adoption par les États membres de dispositions visant à assurer, en matière de publicité trompeuse, une pro- tection plus étendue des professionnels et des concurrents.»

L 149/32 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

Article 15

Modifications des directives 97/7/CE et 2002/65/CE

1) L’article 9 de la directive 97/7/CE est remplacé par le texte suivant:

«Article 9

Fourniture non demandée

Étant donné que les pratiques de fourniture non demandée sont interdites par la directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux prati- ques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur (*), les États mem- bres prennent les mesures nécessaires pour dispenser le consommateur de toute contre-prestation en cas de fourni- ture non demandée, l’absence de réponse ne valant pas consentement.

(*) JO L 149 du 11.6.2005, p. 22.»

2) L’article 9 de la directive 2002/65/CE est remplacé par le texte suivant:

«Article 9

Étant donné que les pratiques de fourniture non demandée sont interdites par la directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux prati- ques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur (*), et sans préjudice des dispositions en vigueur dans la législation des États mem- bres relatives à la reconduction tacite de contrats à distance lorsque celles-ci permettent une telle reconduction tacite, les États membres prennent les mesures nécessaires pour dispen- ser le consommateur de toute obligation en cas de fourniture non demandée, l’absence de réponse ne valant pas consentement.

(*) JO L 149 du 11.6.2005, p. 22.»

Article 16

Modifications des directives 98/27/CE et du règlement (CE) no 2006/2004

1) À l’annexe de la directive 98/27/CE, le point 1 est remplacé par le texte suivant:

«1. Directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux pratiques commer- ciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consomma- teurs dans le marché intérieur (JO L 149 du 11.6.2005, p. 22.)»

2) À l’annexe du règlement (CE) no 2006/2004 du Parlement européen et du Conseil du 27 octobre 2004 relatif à la coo- pération entre les autorités nationales responsables de l’appli- cation de la législation en matière de protection des consommateurs («règlement sur la coopération en matière de protection des consommateurs») (1) le point suivant est ajouté:

«16. La directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux pratiques commer- ciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consomma- teurs dans le marché intérieur (JO L 149 du 11.6.2005, p. 22.)»

Article 17

Information

Les États membres prennent les mesures appropriées pour infor- mer les consommateurs des dispositions de droit national qui transposent la présente directive et incitent, le cas échéant, les pro- fessionnels et les responsables de code à faire connaître leurs codes de conduite aux consommateurs.

Article 18

Révision

1. Au plus tard le 12 juin 2006, la Commission soumet au Par- lement européen et au Conseil un rapport global sur l’application de son article 3, paragraphe 9, de la présente directive et en par- ticulier sur l’application de son article 4 et de son annexe I, sur l’ampleur de toute harmonisation et simplification supplémentai- res du droit communautaire enmatière de protection des consom- mateurs et, compte tenu de l’article 3, paragraphe 5, sur toute mesure qu’il convient de prendre sur le plan communautaire afin de veiller à maintenir des niveaux appropriés de protection des consommateurs. Ce rapport est accompagné, si besoin est, d’une proposition de révision de la présente directive ou d’autres par- ties pertinentes du droit communautaire.

2. Le Parlement européen et le Conseil s’efforcent d’agir, conformément au traité, dans un délai de deux ans à compter de la présentation par la Commission de toute proposition présen- tée en vertu du paragraphe 1.

Article 19

Transposition

Les États membres adoptent et publient au plus tard le 12 juin 2007 les dispositions législatives, réglementaires et administrati- ves nécessaires pour se conformer à la présente directive. Ils en informent immédiatement la Commission et ils lui notifient sans retard toute modification ultérieure.

(1) JO L 364 du 9.12.2004, p. 1.

11.6.2005 FR Journal officiel de l’Union européenne L 149/33

Ils appliquent ces dispositions au plus tard le 12 décembre 2007. Lorsque les États membres adoptent ces dispositions, celles-ci contiennent une référence à la présente directive ou sont accom- pagnées d’une telle référence lors de leur publication officielle. Les modalités de cette référence sont arrêtées par les États membres.

Article 20

Entrée en vigueur

La présente directive entre en vigueur le jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.

Article 21

Destinataires

Les États membres sont destinataires de la présente directive.

Fait à Strasbourg, le 11 mai 2005.

Par le Parlement européen Le président

J. P. BORRELL FONTELLES

Par le Conseil Le président N. SCHMIT

L 149/34 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

ANNEXE I

PRATIQUES COMMERCIALES RÉPUTÉES DÉLOYALES EN TOUTES CIRCONSTANCES

Pratiques commerciales trompeuses

1) Pour un professionnel, se prétendre signataire d’un code de conduite alors qu’il ne l’est pas.

2) Afficher un certificat, un label de qualité ou un équivalent sans avoir obtenu l’autorisation nécessaire.

3) Affirmer qu’un code de conduite a reçu l’approbation d’un organisme public ou autre alors que ce n’est pas le cas.

4) Affirmer qu’un professionnel (y compris ses pratiques commerciales) ou qu’un produit a été agréé, approuvé ou auto- risé par un organisme public ou privé alors que ce n’est pas le cas ou sans respecter les conditions de l’agrément, de l’approbation ou de l’autorisation reçue.

5) Proposer l’achat de produits à un prix indiqué sans révéler les raisons plausibles que pourrait avoir le professionnel de penser qu’il ne pourra fournir lui même, ou faire fournir par un autre professionnel, les produits en question ou des produits équivalents au prix indiqué, pendant une période et dans des quantités qui soient raisonnables compte tenu du produit, de l’ampleur de la publicité faite pour le produit et du prix proposé (publicité appât).

6) Proposer l’achat de produits à un prix indiqué, et ensuite:

a) refuser de présenter aux consommateurs l’article ayant fait l’objet de la publicité,

ou

b) refuser de prendre des commandes concernant cet article ou de le livrer dans un délai raisonnable,

ou

c) en présenter un échantillon défectueux,

dans le but de faire la promotion d’un produit différent (amorcer et ferrer).

7) Déclarer faussement qu’un produit ne sera disponible que pendant une période très limitée ou qu’il ne sera disponible que sous des conditions particulières pendant une période très limitée afin d’obtenir une décision immédiate et priver les consommateurs d’une possibilité ou d’un délai suffisant pour opérer un choix en connaissance de cause.

8) S’engager à fournir un service après-vente aux consommateurs avec lesquels le professionnel a communiqué avant la transaction dans une langue qui n’est pas une langue officielle de l’État membre dans lequel il est établi et, ensuite, assu- rer ce service uniquement dans une autre langue sans clairement en informer le consommateur avant que celui-ci ne s’engage dans la transaction.

9) Déclarer ou de toute autre manière donner l’impression que la vente d’un produit est licite alors qu’elle ne l’est pas.

11.6.2005 FR Journal officiel de l’Union européenne L 149/35

10) Présenter les droits conférés au consommateur par la loi comme constituant une caractéristique propre à la proposi- tion faite par le professionnel.

11) Utiliser un contenu rédactionnel dans les médias pour faire la promotion d’un produit, alors que le professionnel a financé celle-ci lui-même, sans l’indiquer clairement dans le contenu ou à l’aide d’images ou de sons clairement iden- tifiables par le consommateur (publi-reportage). Cette disposition s’entend sans préjudice de la directive 89/552/CEE (1).

12) Formuler des affirmations factuellement inexactes en ce qui concerne la nature et l’ampleur des risques auxquels s’expose le consommateur sur le plan de sa sécurité personnelle ou de celle de sa famille s’il n’achète pas le produit.

13) Promouvoir un produit similaire à celui d’un fabricant particulier de manière à inciter délibérément le consommateur à penser que le produit provient de ce même fabricant alors que tel n’est pas le cas.

14) Créer, exploiter ou promouvoir un système de promotion pyramidale dans lequel un consommateur verse une parti- cipation en échange de la possibilité de percevoir une contrepartie provenant essentiellement de l’entrée d’autres consommateurs dans le système plutôt que de la vente ou de la consommation de produits.

15) Déclarer que le professionnel est sur le point de cesser ses activités ou de les établir ailleurs alors que tel n’est pas le cas.

16) Affirmer d’un produit qu’il augmente les chances de gagner aux jeux de hasard.

17) Affirmer faussement qu’un produit est de nature à guérir des maladies, des dysfonctionnements ou des malformations.

18) Communiquer des informations factuellement inexactes sur les conditions de marché ou sur les possibilités de trouver le produit, dans le but d’inciter le consommateur à acquérir celui-ci à des conditions moins favorables que les condi- tions normales de marché.

19) Affirmer dans le cadre d’une pratique commerciale qu’un concours est organisé ou qu’un prix peut être gagné sans attri- buer les prix décrits ou un équivalent raisonnable.

20) Décrire un produit comme étant «gratuit», «à titre gracieux», «sans frais» ou autres termes similaires si le consommateur doit payer quoi que ce soit d’autre que les coûts inévitables liés à la réponse à la pratique commerciale et au fait de pren- dre possession ou livraison de l’article.

21) Inclure dans le matériel promotionnel une facture ou un document similaire demandant paiement qui donne au consommateur l’impression qu’il a déjà commandé le produit commercialisé alors que ce n’est pas le cas.

22) Faussement affirmer ou donner l’impression que le professionnel n’agit pas à des fins qui entrent dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale, ou se présenter faussement comme un consommateur.

23) Créer faussement l’impression que le service après-vente en rapport avec un produit est disponible dans un État mem- bre autre que celui dans lequel le produit est vendu.

(1) Directive 89/552/CEE du Conseil du 3 octobre 1989 visant à la coordination de certaines dispositions législatives, réglementaires et admi- nistratives des États membres relatives à l’exercice d’activités de radiodiffusion télévisuelle (JO L 298 du 17.10.1989, p. 23). Directive modi- fiée par la directive 97/36/CE du Parlement européen et du Conseil (JO L 202 du 30.7.1997, p. 60).

L 149/36 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

Pratiques commerciales agressives

24) Donner au consommateur l’impression qu’il ne pourra quitter les lieux avant qu’un contrat n’ait été conclu.

25) Effectuer des visites personnelles au domicile du consommateur, en ignorant sa demande de voir le professionnel quit- ter les lieux ou de ne pas y revenir, sauf si et dans la mesure où la législation nationale l’autorise pour assurer l’exécu- tion d’une obligation contractuelle.

26) Se livrer à des sollicitations répétées et non souhaitées par téléphone, télécopieur, courrier électronique ou tout autre outil de communication à distance, sauf si et dans la mesure où la législation nationale l’autorise pour assurer l’exécu- tion d’une obligation contractuelle. Cette disposition s’entend sans préjudice de l’article 10 de la directive 97/7/CE, et des directives 95/46/CE (1) et 2002/58/CE.

27) Obliger un consommateur qui souhaite demander une indemnité au titre d’une police d’assurance à produire des docu- ments qui ne peuvent raisonnablement être considérés comme pertinents pour établir la validité de la demande ou s’abs- tenir systématiquement de répondre à des correspondances pertinentes, dans le but de dissuader ce consommateur d’exercer ses droits contractuels.

28) Dans une publicité, inciter directement les enfants à acheter ou à persuader leurs parents ou d’autres adultes de leur acheter le produit faisant l’objet de la publicité. Cette disposition ne porte pas atteinte à l’article 16 de la directive 89/552/CEE sur la radiodiffusion télévisuelle.

29) Exiger le paiement immédiat ou différé de produits fournis par le professionnel sans que le consommateur les ait deman- dés, ou exiger leur renvoi ou leur conservation, sauf lorsqu’il s’agit d’un produit de substitution fourni conformément à l’article 7, paragraphe 3, de la directive 97/7/CE (fournitures non demandées).

30) Informer explicitement le consommateur que s’il n’achète pas le produit ou le service, l’emploi ou les moyens d’exis- tence du professionnel seront menacés.

31) Donner la fausse impression que le consommateur a déjà gagné, gagnera ou gagnera en accomplissant tel acte un prix ou un autre avantage équivalent, alors que, en fait,

— soit il n’existe pas de prix ou autre avantage équivalent,

— soit l’accomplissement d’une action en rapport avec la demande du prix ou autre avantage équivalent est subor- donné à l’obligation pour le consommateur de verser de l’argent ou de supporter un coût.

(1) Directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre 1995 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (JO L 281 du 23.11.1995, p. 31). Directive modi- fiée par le règlement (CE) no 1882/2003 (JO L 284 du 31.10.2003, p. 1).

11.6.2005 FR Journal officiel de l’Union européenne L 149/37

ANNEXE II

DISPOSITIONS COMMUNAUTAIRES ÉTABLISSANT DES RÈGLES EN MATIÈRE DE PUBLICITÉ ET DE COMMUNICATION COMMERCIALE

Articles 4 et 5 de la directive 97/7/CE

Article 3 de la directive 90/314/CEE du Conseil du 13 juin 1990 concernant les voyages, vacances et circuits à forfait (1)

Article 3, paragraphe 3, de la directive 94/47/CE du Parlement européen et du Conseil du 26 octobre 1994 concernant la protection des acquéreurs pour certains aspects des contrats portant sur l’acquisition d’un droit d’utilisation à temps partiel de biens immobiliers (2)

Article 3, paragraphe 4, de la directive 98/6/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998 relative à la pro- tection des consommateurs en matière d’indication des prix des produits offerts aux consommateurs (3)

Articles 86 à 100 de la directive 2001/83/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain (4)

Articles 5 et 6 de la directive 2000/31/CE du Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2000 relative à certains aspects juridiques des services de la société de l’information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur («directive sur le commerce électronique») (5)

Article 1er, point d), de la directive 98/7/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998 modifiant la directive 87/102/CEE du Conseil relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres en matière de crédit à la consommation (6)

Articles 3 et 4 de la directive 2002/65/CE

Article 1er, point 9), de la directive 2001/107/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 janvier 2002 modifiant la direc- tive 85/611/CEE du Conseil portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et administratives concernant certains organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) en vue d’introduire une réglementation relative aux sociétés de gestion et aux prospectus simplifiés (7)

Articles 12 et 13 de la directive 2002/92/CE du Parlement européen et du Conseil du 9 décembre 2002 sur l’intermédiation en assurance (8)

Article 36 de la directive 2002/83/CE du Parlement européen et du Conseil du 5 novembre 2002 concernant l’assurance directe sur la vie (9)

(1) JO L 158 du 23.6.1990, p. 59. (2) JO L 280 du 29.10.1994, p. 83. (3) JO L 80 du 18.3.1998, p. 27. (4) JO L 311 du 28.11.2001, p. 67. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 2004/27/CE (JO L 136 du 30.4.2004, p. 34). (5) JO L 178 du 17.7.2000, p. 1. (6) JO L 101 du 1.4.1998, p. 17. (7) JO L 41 du 13.2.2002, p. 20. (8) JO L 9 du 15.1.2003, p. 3. (9) JO L 345 du 19.12.2002, p. 1. Directive modifiée par la directive 2004/66/CE du Conseil (JO L 168 du 1.5.2004, p. 35).

L 149/38 FR Journal officiel de l’Union européenne 11.6.2005

Article 19 de la directive 2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 concernant les marchés d’ins- truments financiers (1)

Articles 31 et 43 de la directive 92/49/CEE du Conseil du 18 juin 1992 portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et administratives concernant l’assurance directe autre que l’assurance sur la vie (2) (troisième directive «assurance non vie»)

Articles 5, 7 et 8 de la directive 2003/71/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 novembre 2003 concernant le pros- pectus à publier en cas d’offre au public de valeurs mobilières ou en vue de l’admission de valeurs mobilières à la négocia- tion (3)

(1) JO L 145 du 30.4.2004, p. 1. (2) JO L 228 du 11.8.1992, p. 1. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 2002/87/CE du Parlement européen et du Conseil (JO L 35 du 11.2.2003, p. 1).

(3) JO L 345 du 31.12.2003, p. 64.

11.6.2005 FR Journal officiel de l’Union européenne L 149/39


Législation Se rapporte à (1 texte(s)) Se rapporte à (1 texte(s)) Est mis(e) en application par (11 texte(s)) Est mis(e) en application par (11 texte(s))
Aucune donnée disponible

N° WIPO Lex EU131