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Directive 2011/77/UE du Parlement Européen et du Conseil du 27 septembre 2011 modifiant la directive 2006/116/CE relative à la durée de protection du droit d’auteur et de certains droits voisins, Union européenne

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Détails Détails Année de version 2011 Dates Entrée en vigueur: 31 octobre 2011 Adopté/e: 27 septembre 2011 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Droit d'auteur Notes Date d'entrée en vigueur: voir article 4 pour de plus amples détails.

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 Directive 2011/77/EU of the European Parliament and of the Council of 27 September 2011 amending Directive 2006/116/EC on the term of protection of copyright and certain related rights

I

(Legislative acts)

DIRECTIVES

DIRECTIVE 2011/77/EU OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL

of 27 September 2011

amending Directive 2006/116/EC on the term of protection of copyright and certain related rights

THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION,

Having regard to the Treaty on the Functioning of the European Union, and in particular Articles 53(1), 62 and 114 thereof,

Having regard to the proposal from the European Commission,

Having regard to the opinion of the European Economic and Social Committee (1),

Acting in accordance with the ordinary legislative procedure (2),

Whereas:

(1) Under Directive 2006/116/EC of the European Parliament and of the Council (3), the term of protection for performers and producers of phonograms is 50 years.

(2) In the case of performers this period starts with the performance or, when the fixation of the performance is lawfully published or lawfully communicated to the public within 50 years after the performance is made, with the first such publication or the first such communi­ cation to the public, whichever is the earliest.

(3) For phonogram producers the period starts with the fixation of the phonogram or its lawful publication within 50 years after fixation, or, if it is not so published, its lawful communication to the public within 50 years after fixation.

(4) The socially recognised importance of the creative contribution of performers should be reflected in a level of protection that acknowledges their creative and artistic contribution.

(5) Performers generally start their careers young and the current term of protection of 50 years applicable to fixations of performances often does not protect their performances for their entire lifetime. Therefore, some performers face an income gap at the end of their lifetime. In addition, performers are often unable to rely on their rights to prevent or restrict an objectionable use of their performances that may occur during their lifetime.

(6) The revenue derived from the exclusive rights of repro­ duction and making available, as provided for in Directive 2001/29/EC of the European Parliament and of the Council of 22 May 2001 on the harmonisation of certain aspects of copyright and related rights in the information society (4), as well as fair compensation for reproductions for private use within the meaning of that Directive, and from the exclusive rights of distribution and rental within the meaning of Directive 2006/115/EC of the European Parliament and of the Council of 12 December 2006 on rental right and lending right and on certain rights related to copyright in the field of intellectual property (5), should be available to performers for at least their lifetime.

(7) The term of protection for fixations of performances and for phonograms should therefore be extended to 70 years after the relevant event.

(8) The rights in the fixation of the performance should revert to the performer if a phonogram producer refrains from offering for sale in sufficient quantity,

EN11.10.2011 Official Journal of the European Union L 265/1

(1) OJ C 182, 4.8.2009, p. 36. (2) Position of the European Parliament of 23 April 2009 (OJ C 184 E,

8.7.2010, p. 331) and Decision of the Council of 12 September 2011.

(3) OJ L 372, 27.12.2006, p. 12. (4) OJ L 167, 22.6.2001, p. 10. (5) OJ L 376, 27.12.2006, p. 28.

within the meaning of the International Convention on the Protection of Performers, Producers of Phonograms and Broadcasting Organisations, copies of a phonogram which, but for the term extension, would be in the public domain, or refrains from making such a phonogram available to the public. That option should be available on expiry of a reasonable period of time for the phonogram producer to carry out both of these acts of exploitation. The rights of the phonogram producer in the phonogram should therefore expire, in order to avoid a situation in which these rights would coexist with those of the performer in the fixation of the performance while the latter rights are no longer transferred or assigned to the phonogram producer.

(9) Upon entering into a contractual relationship with a phonogram producer, performers normally have to transfer or assign to the phonogram producer their exclusive rights of reproduction, distribution, rental and making available of fixations of their performances. In exchange, some performers are paid an advance on royalties and enjoy payments only once the phonogram producer has recouped the initial advance and made any contractually defined deductions. Other performers transfer or assign their exclusive rights in return for a one-off payment (non-recurring remuneration). This is particularly the case for performers who play in the back­ ground and do not appear in the credits (non-featured performers) but sometimes also for performers who appear in the credits (featured performers).

(10) In order to ensure that performers who have transferred or assigned their exclusive rights to phonogram producers actually benefit from the term extension, a series of accompanying measures should be introduced.

(11) A first accompanying measure should be the imposition on phonogram producers of an obligation to set aside, at least once a year, a sum corresponding to 20 % of the revenue from the exclusive rights of distribution, repro­ duction and making available of phonograms. ‘Revenue’ means the revenue derived by the phonogram producer before deducting costs.

(12) Payment of those sums should be reserved solely for the benefit of performers whose performances are fixed in a phonogram and who have transferred or assigned their rights to the phonogram producer in return for a one-off payment. The sums set aside in this manner should be distributed to non-featured performers at least once a year on an individual basis. Such distribution should be entrusted to collecting societies and national rules on non-distributable revenue may be applied. In order to avoid the imposition of a disproportionate burden in the collection and administration of that revenue, Member States should be able to regulate the extent to which micro-enterprises are subject to the obligation to

contribute where such payments would appear unreas­ onable in relation to the costs of collecting and admin­ istering such revenue.

(13) However, Article 5 of Directive 2006/115/EC already grants performers an unwaivable right to equitable remuneration for the rental of, inter alia, phonograms. Likewise, in contractual practice performers do not usually transfer or assign to phonogram producers their rights to claim a single equitable remuneration for broad­ casting and communication to the public under Article 8(2) of Directive 2006/115/EC and to fair compensation for reproductions for private use under point (b) of Article 5(2) of Directive 2001/29/EC. Therefore, in the calculation of the overall amount to be dedicated by a phonogram producer to payments of the supplementary remuneration, no account should be taken of revenue which the phonogram producer has derived from the rental of phonograms, of the single equitable remuneration received for broadcasting and communication to the public or of the fair compensation received for private copying.

(14) A second accompanying measure designed to rebalance contracts whereby performers transfer their exclusive rights on a royalty basis to a phonogram producer, should be a ‘clean slate’ for those performers who have assigned their above-mentioned exclusive rights to phonogram producers in return for royalties or remun­ eration. In order for performers to benefit fully from the extended term of protection, Member States should ensure that, under agreements between phonogram producers and performers, a royalty or remuneration rate unencumbered by advance payments or contractually defined deductions is paid to performers during the extended period.

(15) For the sake of legal certainty it should be provided that, in the absence of clear indications to the contrary in the contract, a contractual transfer or assignment of rights in the fixation of the performance concluded before the date by which Member States are to adopt measures implementing this Directive shall continue to produce its effects for the extended term.

(16) Member States should be able to provide that certain terms in those contracts which provide for recurring payments can be renegotiated for the benefit of performers. Member States should have procedures in place to cover the eventuality that the renegotiation fails.

(17) This Directive should not affect national rules and agreements which are compatible with its provisions, such as collective agreements concluded in Member States between organisations representing performers and organisations representing producers.

ENL 265/2 Official Journal of the European Union 11.10.2011

(18) In some Member States, musical compositions with words are given a single term of protection, calculated from the death of the last surviving author, while in other Member States separate terms of protection apply for music and lyrics. Musical compositions with words are overwhelmingly co-written. For example, an opera is often the work of a librettist and a composer. Moreover, in musical genres such as jazz, rock and pop music, the creative process is often collaborative in nature.

(19) Consequently, the harmonisation of the term of protection in respect of musical compositions with words the lyrics and music of which were created in order to be used together is incomplete, giving rise to obstacles to the free movement of goods and services, such as cross-border collective management services. In order to ensure the removal of such obstacles, all such works in protection at the date by which the Member States are required to transpose this Directive should have the same harmonised term of protection in all Member States.

(20) Directive 2006/116/EC should therefore be amended accordingly.

(21) Since the objectives of the accompanying measures cannot be sufficiently achieved by the Member States, inasmuch as national measures in that field would either lead to distortion of competition or affect the scope of exclusive rights of the phonogram producer which are defined by Union legislation, and can therefore be better achieved at Union level, the Union may adopt measures, in accordance with the principle of subsidiarity as set out in Article 5 of the Treaty on European Union. In accordance with the principle of proportionality, as set out in that Article, this Directive does not go beyond what is necessary in order to achieve those objectives.

(22) In accordance with point 34 of the interinstitutional agreement on better law-making (1), Member States are encouraged to draw up, for themselves and in the interests of the Union, their own tables which will, as far as possible, illustrate the correlation between this Directive and their transposition measures, and to make them public,

HAVE ADOPTED THIS DIRECTIVE:

Article 1

Amendments to Directive 2006/116/EC

Directive 2006/116/EC is hereby amended as follows:

(1) The following paragraph shall be added to Article 1:

‘7. The term of protection of a musical composition with words shall expire 70 years after the death of the last of the

following persons to survive, whether or not those persons are designated as co-authors: the author of the lyrics and the composer of the musical composition, provided that both contributions were specifically created for the respective musical composition with words.’.

(2) Article 3 shall be amended as follows:

(a) in paragraph 1, the second sentence shall be replaced by the following:

‘However,

— if a fixation of the performance otherwise than in a phonogram is lawfully published or lawfully communicated to the public within this period, the rights shall expire 50 years from the date of the first such publication or the first such communication to the public, whichever is the earlier,

— if a fixation of the performance in a phonogram is lawfully published or lawfully communicated to the public within this period, the rights shall expire 70 years from the date of the first such publication or the first such communication to the public, whichever is the earlier.’;

(b) in the second and third sentences of paragraph 2, the number ‘50’ shall be replaced by ‘70’;

(c) the following paragraphs shall be inserted:

‘2a. If, 50 years after the phonogram was lawfully published or, failing such publication, 50 years after it was lawfully communicated to the public, the phonogram producer does not offer copies of the phonogram for sale in sufficient quantity or does not make it available to the public, by wire or wireless means, in such a way that members of the public may access it from a place and at a time individually chosen by them, the performer may terminate the contract by which the performer has transferred or assigned his rights in the fixation of his performance to a phonogram producer (hereinafter a “contract on transfer or assignment”). The right to terminate the contract on transfer or assignment may be exercised if the producer, within a year from the notification by the performer of his intention to terminate the contract on transfer or assignment pursuant to the previous sentence, fails to carry out both of the acts of exploi­ tation referred to in that sentence. This right to terminate may not be waived by the performer. Where a phonogram contains the fixation of the performances of a plurality of performers, they may terminate their contracts on transfer or assignment in accordance with applicable national law. If the contract on transfer or assignment is terminated pursuant to this paragraph, the rights of the phonogram producer in the phonogram shall expire.

EN11.10.2011 Official Journal of the European Union L 265/3

(1) OJ C 321, 31.12.2003, p. 1.

2b. Where a contract on transfer or assignment gives the performer a right to claim a non-recurring remun­ eration, the performer shall have the right to obtain an annual supplementary remuneration from the phonogram producer for each full year immediately following the 50th year after the phonogram was lawfully published or, failing such publication, the 50th year after it was lawfully communicated to the public. The right to obtain such annual supplementary remuneration may not be waived by the performer.

2c. The overall amount to be set aside by a phonogram producer for payment of the annual supple­ mentary remuneration referred to in paragraph 2b shall correspond to 20 % of the revenue which the phonogram producer has derived, during the year preceding that for which the said remuneration is paid, from the reproduction, distribution and making available of the phonogram in question, following the 50th year after it was lawfully published or, failing such publication, the 50th year after it was lawfully communicated to the public.

Member States shall ensure that phonogram producers are required on request to provide to performers who are entitled to the annual supplementary remuneration referred to in paragraph 2b any information which may be necessary in order to secure payment of that remun­ eration.

2d. Member States shall ensure that the right to obtain an annual supplementary remuneration as referred to in paragraph 2b is administered by collecting societies.

2e. Where a performer is entitled to recurring payments, neither advance payments nor any contractually defined deductions shall be deducted from the payments made to the performer following the 50th year after the phonogram was lawfully published or, failing such publication, the 50th year after it was lawfully communicated to the public.’.

(3) The following paragraphs shall be added to Article 10:

‘5. Article 3(1) to (2e) in the version thereof in force on 31 October 2011 shall apply to fixations of performances and phonograms in regard to which the performer and the phonogram producer are still protected, by virtue of those provisions in the version thereof in force on 30 October 2011, as at 1 November 2013 and to fixations of performances and phonograms which come into being after that date.

6. Article 1(7) shall apply to musical compositions with words of which at least the musical composition or the lyrics are protected in at least one Member State on

1 November 2013, and to musical compositions with words which come into being after that date.

The first subparagraph of this paragraph shall be without prejudice to any acts of exploitation performed before 1 November 2013. Member States shall adopt the necessary provisions to protect, in particular, acquired rights of third parties.’.

(4) The following Article shall be inserted:

‘Article 10a

Transitional measures

1. In the absence of clear contractual indications to the contrary, a contract on transfer or assignment concluded before 1 November 2013 shall be deemed to continue to produce its effects beyond the moment at which, by virtue of Article 3(1) in the version thereof in force on 30 October 2011, the performer would no longer be protected.

2. Member States may provide that contracts on transfer or assignment which entitle a performer to recurring payments and which are concluded before 1 November 2013 can be modified following the 50th year after the phonogram was lawfully published or, failing such publi­ cation, the 50th year after it was lawfully communicated to the public.’.

Article 2

Transposition

1. Member States shall bring into force the laws, regulations and administrative provisions necessary to comply with this Directive by 1 November 2013. They shall forthwith inform the Commission thereof.

When Member States adopt those measures, they shall contain a reference to this Directive or shall be accompanied by such a reference on the occasion of their official publication. The methods of making such reference shall be laid down by Member States.

2. Member States shall communicate to the Commission the text of the main provisions of national law which they adopt in the field covered by this Directive.

Article 3

Reporting

1. By 1 November 2016, the Commission shall submit to the European Parliament, the Council and the European Economic and Social Committee a report on the application of this Directive in the light of the development of the digital market, accompanied, where appropriate, by a proposal for the further amendment of Directive 2006/116/EC.

ENL 265/4 Official Journal of the European Union 11.10.2011

2. By 1 January 2012, the Commission shall submit a report to the European Parliament, the Council and the European Economic and Social Committee, assessing the possible need for an extension of the term of protection of rights to performers and producers in the audiovisual sector. If appro­ priate, the Commission shall submit a proposal for the further amendment of Directive 2006/116/EC.

Article 4

Entry into force

This Directive shall enter into force on the 20th day following its publication in the Official Journal of the European Union.

Article 5

Addressees

This Directive is addressed to the Member States.

Done at Strasbourg, 27 September 2011.

For the European Parliament The President

J. BUZEK

For the Council The President

M. DOWGIELEWICZ

EN11.10.2011 Official Journal of the European Union L 265/5

 Directiva 2011/77/UE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 27 de septiembre de 2011, por la que se modifica la Directiva 2006/116/CE relativa al plazo de protección del derecho de autor y de determinados derechos afines

I

(Actos legislativos)

DIRECTIVAS

DIRECTIVA 2011/77/UE DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO

de 27 de septiembre de 2011

por la que se modifica la Directiva 2006/116/CE relativa al plazo de protección del derecho de autor y de determinados derechos afines

EL PARLAMENTO EUROPEO Y EL CONSEJO DE LA UNIÓN EUROPEA,

Visto el Tratado de Funcionamiento de la Unión Europea y, en particular, su artículo 53, apartado 1, y sus artículos 62 y 114,

Vista la propuesta de la Comisión Europea,

Visto el dictamen del Comité Económico y Social Europeo (1),

De conformidad con el procedimiento legislativo ordinario (2),

Considerando lo siguiente:

(1) Según establece la Directiva 2006/116/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (3), el plazo de protección de los artistas intérpretes o ejecutantes y de los productores de fonogramas es de cincuenta años.

(2) En el caso de los artistas intérpretes o ejecutantes, este período comienza a contar desde la fecha de la interpre­ tación o ejecución, o, si dentro de ese período de cin­ cuenta años se publica o se comunica lícitamente al público una grabación de la interpretación o ejecución, con la primera publicación o la primera comunicación al público, si esta última es anterior.

(3) En el caso de los productores de fonogramas, el período comienza a contar desde la fecha de grabación del fono­ grama o desde la fecha de publicación lícita de la graba­ ción, si esta se produce dentro del período de cincuenta años o, si no se efectúa tal publicación, desde la fecha de su comunicación lícita al público cuando esta se pro­ duzca dentro del período de cincuenta años.

(4) La importancia que socialmente se atribuye a la contri­ bución creativa de los artistas intérpretes o ejecutantes debe reflejarse en un nivel de protección que reconozca esa contribución creativa y artística.

(5) Los artistas intérpretes o ejecutantes comienzan, en ge­ neral, su carrera profesional jóvenes, y el actual plazo de cincuenta años de protección aplicable a la grabación de las interpretaciones o ejecuciones a menudo no protege

tales interpretaciones o ejecuciones durante todo el pe­ ríodo de vida del artista. Esto hace que, al final de sus vidas, algunos artistas intérpretes o ejecutantes se enfren­ ten a una pérdida de ingresos. Además, con frecuencia, los artistas intérpretes o ejecutantes no pueden valerse del derecho a impedir o restringir un uso improcedente de sus interpretaciones o ejecuciones que pueda producirse a lo largo de su vida.

(6) Los artistas intérpretes o ejecutantes deben poder perci­ bir, al menos, durante toda su vida los ingresos proce­ dentes de los derechos exclusivos de reproducción y puesta a disposición del público, previstos en la Directiva 2001/29/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 22 de mayo de 2001, relativa a la armonización de determinados aspectos de los derechos de autor y dere­ chos afines a los derechos de autor en la sociedad de la información (4), así como una compensación equitativa por la reproducción para uso privado, conforme a la citada Directiva, y los ingresos derivados de los derechos exclusivos de distribución y alquiler, previstos en la Di­ rectiva 2006/115/CE del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 12 de diciembre de 2006, sobre derechos de alquiler y préstamo y otros derechos afines a los derechos de autor en el ámbito de la propiedad intelectual (5).

(7) En consecuencia, el plazo de protección de la grabación de las interpretaciones o ejecuciones, y de los fonogra­ mas, debe ampliarse a un período de setenta años, a contar desde el hecho generador pertinente.

(8) Los derechos por grabación de la interpretación o ejecu­ ción deben revertir al artista cuando el productor del fonograma no ponga a la venta un número suficiente, con arreglo a la Convención internacional sobre la pro­ tección de los artistas intérpretes o ejecutantes, los pro­ ductores de fonogramas y los organismos de radiodifu­ sión, de copias de un fonograma que, sin ampliación del plazo, sería de dominio público, o no ponga tal fono­ grama a disposición del público. Esa opción debe ser posible al término de un período de tiempo razonable que permita al productor de fonogramas realizar ambos

ES11.10.2011 Diario Oficial de la Unión Europea L 265/1

(1) DO C 182 de 4.8.2009, p. 36. (2) Posición del Parlamento Europeo de 23 de abril de 2009 (DO C 184

E de 8.7.2010, p. 331) y Decisión del Consejo de 12 de septiembre de 2011.

(3) DO L 372 de 27.12.2006, p. 12. (4) DO L 167 de 22.6.2001, p. 10. (5) DO L 376 de 27.12.2006, p. 28.

actos de explotación. Los derechos del productor del fonograma con respecto al fonograma deben expirar, por tanto, a fin de que tales derechos no coexistan con los del artista intérprete o ejecutante con respecto a la grabación de la interpretación o ejecución, no siendo ya estos últimos objeto de cesión o concesión al productor del fonograma.

(9) Cuando celebran un contrato con un productor de fono­ gramas, los artistas intérpretes o ejecutantes deben habi­ tualmente ceder o conceder a dicho productor sus dere­ chos exclusivos de reproducción, distribución, alquiler y puesta a disposición de las grabaciones de sus interpre­ taciones o ejecuciones. A cambio, algunos artistas intér­ pretes o ejecutantes reciben un anticipo sobre los cáno­ nes y no perciben pagos hasta que el productor del fonograma haya recuperado el anticipo inicial y efec­ tuado las posibles deducciones establecidas contractual­ mente. Otros artistas intérpretes o ejecutantes realizan la cesión o concesión de sus derechos exclusivos a cambio de un pago único (remuneración única). Ello ocurre, en particular, en el caso de los intérpretes o ejecutantes que actúan en un segundo plano y no figuran en los títulos de crédito (artistas de estudio), pero en ocasiones también sucede con los intérpretes o ejecutantes que figuran en los títulos de crédito (artistas identificados).

(10) A fin de garantizar que los artistas intérpretes o ejecu­ tantes que hayan cedido o concedido sus derechos exclu­ sivos a productores de fonogramas se beneficien real­ mente de la ampliación del plazo deben adoptarse diver­ sas medidas adicionales.

(11) Como primera medida adicional, ha de establecerse la imposición a los productores de fonogramas de la obli­ gación de reservar, al menos una vez al año, un importe correspondiente al 20 % de los ingresos procedentes de los derechos exclusivos de distribución, reproducción y puesta a disposición de fonogramas. «Ingresos» significa los ingresos obtenidos por el productor de fonogramas antes de deducir los costes.

(12) El pago de dichos importes debe destinarse exclusiva­ mente a los artistas intérpretes o ejecutantes cuyas inter­ pretaciones o ejecuciones estén grabadas en un fono­ grama y que hayan cedido o concedido sus derechos al productor del fonograma a cambio de un pago único. Los importes así reservados deben distribuirse individual­ mente entre los diferentes artistas de estudio al menos una vez al año. Esta distribución debe confiarse a socie­ dades recaudadoras y pueden aplicarse las disposiciones nacionales sobre ingresos no distribuibles. Con el fin de evitar la imposición de una carga desproporcionada en la recaudación y la gestión de estos ingresos, los Estados miembros deben ser capaces de regular la medida en que las microempresas están sometidas a la obligación de contribuir cuando tales pagos no parezcan razonables respecto de los costes derivados de recaudar y gestionar esos ingresos.

(13) No obstante, el artículo 5 de la Directiva 2006/115/CE ya otorga a los artistas intérpretes o ejecutantes el dere­ cho irrenunciable a una remuneración equitativa por el alquiler, entre otras cosas, de fonogramas. Del mismo modo, en la práctica, los artistas intérpretes o ejecutantes no estipulan habitualmente en sus contratos con los productores de fonogramas la cesión o concesión de su derecho a una remuneración equitativa por radiodifusión y comunicación al público, conforme a lo establecido en el artículo 8, apartado 2, de la Directiva 2006/115/CE, y a una compensación equitativa por reproducción para uso privado, de conformidad con el artículo 5, apartado 2, letra b), de la Directiva 2001/29/CE. En el cálculo del importe total que el productor de fonogramas deba des­ tinar al pago de la remuneración suplementaria, no de­ ben contarse, por tanto, ni los ingresos que dicho pro­ ductor haya obtenido del alquiler de fonogramas, ni las remuneraciones equitativas únicas por radiodifusión y comunicación al público, ni la compensación equitativa recibida por copia privada.

(14) Una segunda medida adicional destinada a reequilibrar los contratos en virtud de los cuales los artistas intér­ pretes o ejecutantes ceden sus derechos exclusivos, sobre la base de un sistema de canon, a un productor de fonogramas, debe operar como «tabla rasa» en el caso de los intérpretes o ejecutantes que hayan asignado los derechos exclusivos mencionados al productor a cambio de un canon o de una remuneración. A fin de que los artistas intérpretes o ejecutantes puedan beneficiarse ple­ namente del plazo de protección ampliado, los Estados miembros deben garantizar que, en virtud de los acuer­ dos entre productores de fonogramas e intérpretes y eje­ cutantes, se satisfaga a estos últimos, durante el plazo ampliado, un canon o una remuneración no gravados por pagos anticipados o por deducciones establecidas contractualmente.

(15) En aras de la seguridad jurídica, conviene establecer que, salvo indicación manifiesta en contrario en el contrato, las cesiones o concesiones contractuales de derechos co­ nexos a la grabación de interpretaciones o ejecuciones, acordadas antes de la fecha límite en la cual los Estados miembros deban haber adoptado disposiciones de aplica­ ción de la presente Directiva, sigan surtiendo efecto du­ rante el plazo ampliado.

(16) Los Estados miembros deben poder disponer que algunos términos de dichos contratos que prevén pagos periódi­ cos puedan volverse a negociar en beneficio de los artis­ tas intérpretes o ejecutantes. Los Estados miembros de­ ben establecer procedimientos para cubrir la eventualidad de que fracase la renegociación.

(17) La presente Directiva no debe afectar a las normas y los acuerdos nacionales que sean compatibles con sus dispo­ siciones, tales como los acuerdos colectivos celebrados en los Estados miembros entre organizaciones que represen­ ten a los artistas intérpretes o ejecutantes y organizacio­ nes que representen a los productores.

ESL 265/2 Diario Oficial de la Unión Europea 11.10.2011

(18) En algunos Estados miembros, las composiciones musi­ cales con letra gozan de un plazo único de protección, calculado a partir del fallecimiento del último autor con vida, al tiempo que, en otros Estados miembros, se apli­ can plazos de protección independientes para la música y la letra. Las composiciones musicales con letra son habi­ tualmente de autoría compartida. Por ejemplo, una ópera es a menudo obra de un libretista y un compositor. Y en géneros tales como el jazz, el rock y la música pop el proceso creativo se desarrolla con frecuencia en colabo­ ración.

(19) En consecuencia, la armonización del plazo de protec­ ción de las composiciones musicales con letra cuya letra y música se crearon con el fin de que se usaran juntas es incompleta, lo que obstaculiza la libre circulación de bienes y servicios, tales como los servicios transfronteri­ zos de gestión colectiva. A fin de garantizar la supresión de este tipo de obstáculos, todas las obras de este tipo que se encuentren bajo protección en la fecha en que los Estados miembros estén obligados a transponer la pre­ sente Directiva deben gozar de los mismos plazos de protección armonizados en todos los Estados miembros.

(20) Por consiguiente, procede modificar la Directiva 2006/116/CE en consecuencia.

(21) Dado que los objetivos de las medidas adicionales no pueden ser alcanzados de manera suficiente por los Es­ tados miembros, puesto que la adopción de medidas nacionales en este ámbito falsearía la competencia o afec­ taría al alcance de los derechos exclusivos del productor de fonogramas, definidos por la legislación de la Unión, y, por consiguiente, pueden lograrse mejor a nivel de la Unión, esta puede adoptar medidas, de acuerdo con el principio de subsidiariedad consagrado en el artículo 5 del Tratado de la Unión Europea. De conformidad con el principio de proporcionalidad enunciado en dicho artí­ culo, la presente Directiva no excede de lo necesario para alcanzar esos objetivos.

(22) De conformidad con el punto 34 del Acuerdo interins­ titucional «Legislar mejor» (1), se alienta a los Estados miembros a establecer, en su propio interés y en el de la Unión, sus propios cuadros, que muestren, en la me­ dida de lo posible, la concordancia entre la presente Directiva y las medidas de transposición, y a hacerlos públicos.

HAN ADOPTADO LA PRESENTE DIRECTIVA:

Artículo 1

Modificación de la Directiva 2006/116/CE

La Directiva 2006/116/CE se modifica como sigue:

1) En el artículo 1 se añade el apartado siguiente:

«7. El plazo de protección de una composición musical con letra expirará setenta años después del fallecimiento de la última de las siguientes personas con vida, ya estén o no

designadas esas personas como coautoras: el autor de la letra y el compositor de la composición musical, siempre que ambas contribuciones fueran creadas específicamente para la respectiva composición musical con letra.».

2) El artículo 3 se modifica como sigue:

a) en el apartado 1, la segunda frase se sustituye por el texto siguiente:

«No obstante,

— si se publica o se comunica lícitamente al público, dentro de dicho período, y por un medio distinto al fonograma, una grabación de la interpretación o eje­ cución, los derechos expirarán cincuenta años después de la fecha de primera publicación o de primera co­ municación al público, si esta última es anterior,

— si se publica o se comunica lícitamente al público en un fonograma, dentro de dicho período, una graba­ ción de la interpretación o ejecución, los derechos expirarán setenta años después de la fecha de primera publicación o de primera comunicación al público, si esta última es anterior.»;

b) en el apartado 2, segunda y tercera frases, el término «cincuenta» se sustituye por el término «setenta»;

c) se añaden los apartados siguientes:

«2 bis. Si, una vez transcurridos cincuenta años desde la publicación lícita del fonograma o, en caso de no haberse producido esta última, cincuenta años desde su comunicación lícita al público, el productor de fonogra­ mas no pone a la venta un número suficiente de copias de un fonograma o no lo pone a disposición del público, por procedimientos alámbricos o inalámbricos, de tal modo que el público pueda tener acceso individual al fonograma en el momento y lugar que desee, el artista intérprete o ejecutante podrá poner fin al contrato en virtud del cual cede o hace concesión de sus derechos con respecto a la grabación de su interpretación o ejecu­ ción a un productor de fonogramas (en lo sucesivo, “con­ trato de cesión o concesión”). El derecho a resolver el contrato de cesión o concesión podrá ejercerse si, en el plazo de un año desde la notificación del artista intér­ prete o ejecutante de su intención de resolver el contrato de cesión o concesión conforme a lo dispuesto en la frase anterior, el productor no lleva a cabo ambos actos de explotación mencionados en dicha frase. Esta posibilidad de resolución no podrá ser objeto de renuncia por parte del artista intérprete o ejecutante. Cuando un fonograma contenga la grabación de las interpretaciones o ejecucio­ nes de varios artistas intérpretes o ejecutantes, estos solo podrán resolver el contrato de cesión o concesión de conformidad con la legislación nacional aplicable. Si se pone fin al contrato de cesión o concesión de conformi­ dad con lo especificado en el presente apartado, expirarán los derechos del productor del fonograma sobre este.

ES11.10.2011 Diario Oficial de la Unión Europea L 265/3

(1) DO C 321 de 31.12.2003, p. 1.

2 ter. Cuando un contrato de cesión o concesión otor­ gue al artista intérprete o ejecutante el derecho a una remuneración única, tendrá derecho a percibir del pro­ ductor de fonogramas una remuneración anual adicional por cada año completo una vez transcurridos cincuenta años desde la publicación lícita del fonograma o, en caso de no haberse producido esta última, cincuenta años desde su comunicación lícita al público. El derecho a obtener esa remuneración anual adicional no podrá ser objeto de renuncia por parte del artista intérprete o eje­ cutante.

2 quater. El importe total de los fondos que el produc­ tor de fonogramas deba destinar al pago de la remune­ ración adicional anual mencionada en el apartado 2 ter será igual al 20 % de los ingresos que el productor de fonogramas haya obtenido, en el año precedente a aquel en el que se abone la remuneración, por la reproducción, distribución y puesta a disposición de los fonogramas en cuestión, una vez transcurridos cincuenta años desde la publicación lícita del fonograma o, en caso de no haberse producido esta última, cincuenta años desde su comuni­ cación lícita al público.

Los Estados miembros velarán por que los productores de fonogramas estén obligados a facilitar, previa solicitud, a los artistas intérpretes o ejecutantes que tengan derecho a la remuneración anual adicional a que se refiere el apar­ tado 2 ter, toda información que pueda resultar necesaria a fin de asegurar el pago de dicha remuneración.

2 quinquies. Los Estados miembros garantizarán que el derecho a obtener una remuneración anual adicional, a que se refiere el apartado 2 ter, sea gestionado por socie­ dades recaudadoras.

2 sexies. Cuando un artista intérprete o ejecutante tenga derecho a pagos periódicos, no se deducirán de los importes abonados al artista intérprete o ejecutante ningún pago anticipado ni deducciones establecidas con­ tractualmente al cumplirse cincuenta años desde la publi­ cación lícita del fonograma o, en caso de no haberse producido esta última, cincuenta años desde su comuni­ cación lícita al público.».

3) En el artículo 10, se añaden los apartados:

«5. Los apartados 1 a 2 sexies del artículo 3, en su versión del 31 de octubre de 2011, serán aplicables a la grabación de interpretaciones o ejecuciones y a los fonogramas con respecto a los cuales el artista intérprete o ejecutante y el productor de los fonogramas gocen aún de protección, en virtud de dichas disposiciones, en su versión del 30 de octu­ bre de 2011, a fecha de 1 de noviembre de 2013, y a la grabación de interpretaciones o ejecuciones y a los fonogra­ mas posteriores a esa fecha.

6. El artículo 1, apartado 7, se aplicará solo a las com­ posiciones musicales con letra de las que al menos la com­ posición musical o la letra estén protegidas en al menos un

Estado miembro el 1 de noviembre de 2013 y a las com­ posiciones musicales con letra que se creen después de esta fecha.

El párrafo primero del presente apartado se aplicará sin perjuicio de cualquier acto de explotación ejecutado antes del 1 de noviembre de 2013. Los Estados miembros adop­ tarán las disposiciones necesarias para proteger, en particular, los derechos adquiridos de terceros.».

4) Se añade el artículo:

«Artículo 10 bis

Disposiciones transitorias

1. De no existir alguna indicación contractual claramente contraria, se considerará que un contrato de cesión o con­ cesión celebrado antes del 1 de noviembre de 2013 sigue surtiendo efecto transcurrida la fecha en que, en virtud del artículo 3, apartado 1, en su versión del 30 de octubre de 2011, el artista intérprete o ejecutante dejaría de estar pro­ tegido.

2. Los Estados miembros podrán disponer que los con­ tratos de cesión o concesión celebrados antes del 1 de no­ viembre de 2013 que confieren a un artista intérprete o ejecutante el derecho a pagos periódicos puedan ser modifi­ cados transcurridos cincuenta años desde la publicación lícita del fonograma, o en caso de no haberse producido esta última, cincuenta años desde su comunicación lícita al pú­ blico.».

Artículo 2

Transposición

1. Los Estados miembros pondrán en vigor las disposiciones legales, reglamentarias y administrativas necesarias para dar cumplimiento a lo establecido en la presente Directiva antes del 1 de noviembre de 2013. Informarán de ello inmediata­ mente a la Comisión.

Cuando los Estados miembros adopten dichas disposiciones, estas incluirán una referencia a la presente Directiva o irán acompañadas de dicha referencia en su publicación oficial. Los Estados miembros establecerán las modalidades de la mencio­ nada referencia.

2. Los Estados miembros comunicarán a la Comisión el texto de las principales disposiciones de Derecho interno que adopten en el ámbito regulado por la presente Directiva.

Artículo 3

Informes

1. A más tardar el 1 de noviembre de 2016, la Comisión presentará al Parlamento Europeo, al Consejo y al Comité Eco­ nómico y Social Europeo un informe sobre la aplicación de la presente Directiva, habida cuenta del desarrollo del mercado digital, acompañado, si procede, de una propuesta para una nueva modificación de la Directiva 2006/116/CE.

ESL 265/4 Diario Oficial de la Unión Europea 11.10.2011

2. A más tardar el 1 de enero de 2012, la Comisión presen­ tará al Parlamento Europeo, al Consejo y al Comité Económico y Social Europeo un informe de evaluación de la posible nece­ sidad de ampliar el plazo de protección de los derechos de los artistas intérpretes o ejecutantes y de los productores pertene­ cientes al sector audiovisual. Si procede, la Comisión presentará una propuesta para una nueva modificación de la Directiva 2006/116/CE.

Artículo 4

Entrada en vigor

La presente Directiva entrará en vigor a los veinte días de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

Artículo 5

Destinatarios

Los destinatarios de la presente Directiva son los Estados miem­ bros.

Hecho en Estrasburgo, el 27 de septiembre de 2011.

Por el Parlamento Europeo El Presidente

J. BUZEK

Por el Consejo El Presidente

M. DOWGIELEWICZ

ES11.10.2011 Diario Oficial de la Unión Europea L 265/5

 Directive 2011/77/UE du Parlement européen et du Conseil du 27 septembre 2011 modifiant la directive 2006/116/CE relative à la durée de protection du droit d’auteur et de certains droits voisins

I

(Actes législatifs)

DIRECTIVES

DIRECTIVE 2011/77/UE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

du 27 septembre 2011

modifiant la directive 2006/116/CE relative à la durée de protection du droit d’auteur et de certains droits voisins

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 53, paragraphe 1, et ses articles 62 et 114,

vu la proposition de la Commission européenne,

vu l’avis du Comité économique et social européen (1),

statuant conformément à la procédure législative ordinaire (2),

considérant ce qui suit:

(1) En vertu de la directive 2006/116/CE du Parlement euro­ péen et du Conseil (3), la durée de protection dont béné­ ficient les artistes interprètes ou exécutants et les produc­ teurs de phonogrammes est de cinquante ans.

(2) En ce qui concerne les artistes interprètes ou exécutants, cette période débute au moment de l’exécution ou, lorsque la fixation de l’exécution est publiée ou commu­ niquée au public de manière licite dans les cinquante ans qui suivent l’exécution, au moment de la première publi­ cation ou de la première communication au public, la date retenue étant celle du premier de ces faits.

(3) En ce qui concerne les producteurs de phonogrammes, la période débute au moment de la fixation du phono­ gramme ou de sa publication licite dans les cinquante ans qui suivent la fixation ou, en l’absence de publication, de sa communication licite au public dans les cinquante ans qui suivent la fixation.

(4) Compte tenu de l’importance sociale reconnue à la contribution créative des artistes interprètes ou exécu­ tants, il convient de leur accorder un niveau de protec­ tion qui reconnaisse leur contribution créative et artistique.

(5) En général, les artistes interprètes ou exécutants commen­ cent leur carrière jeunes et il est fréquent que la durée

actuelle de protection de cinquante ans applicable à la fixation d’exécutions ne suffise pas à protéger leurs exécutions pendant toute leur vie. Certains d’entre eux subissent par conséquent une perte de revenus à la fin de leur vie. En outre, il est fréquent que les artistes inter­ prètes ou exécutants soient incapables de se prévaloir de leurs droits pour empêcher ou limiter une utilisation contestable éventuelle de leurs exécutions faite de leur vivant.

(6) Les recettes découlant des droits exclusifs de reproduction et de mise à disposition prévus par la directive 2001/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2001 sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur et des droits voisins dans la société de l’information (4), ainsi que des droits à une compen­ sation équitable pour la reproduction à usage privé au sens de ladite directive, et les recettes découlant des droits exclusifs de distribution et de location au sens de la directive 2006/115/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 relative au droit de loca­ tion et de prêt et à certains droits voisins du droit d’auteur dans le domaine de la propriété intellectuelle (5) devraient bénéficier aux artistes interprètes ou exécutants au moins pendant la durée de leur vie.

(7) La durée de protection applicable aux fixations d’exécu­ tions et aux phonogrammes devrait par conséquent être prolongée jusqu’à soixante-dix ans après le fait générateur pertinent.

(8) Les droits sur la fixation de l’exécution devraient revenir à l’artiste interprète ou exécutant si un producteur de phonogrammes s’abstient de mettre en vente, en quantité suffisante, au sens de la convention internationale sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, des exemplaires d’un phonogramme qui, en l’absence de prolongation de la durée de protection, serait dans le domaine public, ou s’abstient de mettre un tel phonogramme à la disposition du public. Il devrait pouvoir être fait usage de cette option à l’expiration d’un

FR11.10.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 265/1

(1) JO C 182 du 4.8.2009, p. 36. (2) Position du Parlement européen du 23 avril 2009 (JO C 184 E du

8.7.2010, p. 331) et décision du Conseil du 12 septembre 2011. (3) JO L 372 du 27.12.2006, p. 12.

(4) JO L 167 du 22.6.2001, p. 10. (5) JO L 376 du 27.12.2006, p. 28.

délai raisonnable permettant au producteur de phono­ grammes d’accomplir ces deux actes d’exploitation. Les droits du producteur de phonogrammes sur le phono­ gramme devraient dès lors expirer, afin d’éviter la surve­ nance d’une situation où ces droits coexisteraient avec ceux que possède l’artiste interprète ou exécutant sur la fixation de l’exécution, alors que lesdits droits de l’artiste interprète ou exécutant ne sont plus transférés ou cédés au producteur de phonogrammes.

(9) Lorsqu’ils établissent une relation contractuelle avec un producteur de phonogrammes, les artistes interprètes ou exécutants doivent normalement lui transférer ou céder leurs droits exclusifs de reproduction, de distribution, de location et de mise à disposition des fixations de leurs exécutions. En échange, une avance sur les redevances est payée à certains artistes interprètes ou exécutants qui ne reçoivent de paiements qu’à partir du moment où le producteur de phonogrammes a amorti l’avance initiale et a procédé aux éventuelles déductions définies contrac­ tuellement. D’autres artistes interprètes ou exécutants transfèrent ou cèdent leurs droits exclusifs en échange d’un paiement unique (rémunération non récurrente). C’est en particulier le cas d’artistes interprètes ou exécu­ tants qui ont un rôle secondaire et ne sont pas crédités (ci-après dénommés «artistes interprètes ou exécutants non crédités») mais parfois également le cas d’artistes interprètes ou exécutants qui sont crédités (ci-après dénommés «artistes interprètes ou exécutants crédités»).

(10) Pour garantir que les artistes interprètes ou exécutants qui ont transféré ou cédé leurs droits exclusifs à des produc­ teurs de phonogrammes bénéficient effectivement de cette prolongation de la durée de protection, diverses mesures d’accompagnement devraient être mises en place.

(11) Une première mesure d’accompagnement devrait consister en l’introduction d’une obligation imposée aux producteurs de phonogrammes de réserver, au moins une fois par an, une somme correspondant à 20 % des recettes provenant des droits exclusifs de distribution, de reproduction et de mise à disposition de phono­ grammes. Par «recettes», il faut entendre les recettes perçues par le producteur de phonogrammes avant déduction des coûts.

(12) Le paiement de ces sommes devrait être réservé au seul bénéfice des artistes interprètes ou exécutants dont les exécutions sont fixées dans un phonogramme et qui ont transféré ou cédé leurs droits au producteur de phonogrammes en échange d’un paiement unique. Les sommes réservées de cette manière devraient être distri­ buées aux artistes interprètes ou exécutants non crédités au moins une fois par an, sur une base individuelle. Cette distribution devrait être confiée à des sociétés de gestion collective et les réglementations nationales sur les recettes non distribuables pourraient être appliquées. Pour éviter que la collecte et la gestion de ces recettes entraînent des charges administratives disproportionnées, les États membres devraient avoir la possibilité de réglementer la mesure dans laquelle les micro-entreprises sont soumises à l’obligation de contribuer lorsque de tels paiements s’avéreraient déraisonnables en comparaison des coûts de la collecte et de la gestion de ces recettes.

(13) Toutefois, l’article 5 de la directive 2006/115/CE accorde déjà aux artistes interprètes ou exécutants un droit à une rémunération équitable, auquel il ne peut être renoncé, pour la location, notamment, de phonogrammes. De même, selon les pratiques contractuelles, les artistes inter­ prètes ou exécutants ne transfèrent ou ne cèdent habi­ tuellement pas aux producteurs de phonogrammes leurs droits à une rémunération équitable et unique pour la radiodiffusion et la communication au public en vertu de l’article 8, paragraphe 2, de la directive 2006/115/CE, ni leurs droits à une compensation équitable pour les reproductions pour un usage privé en vertu de l’article 5, paragraphe 2, point b), de la directive 2001/29/CE. Par conséquent, le calcul du montant global qu’un producteur de phonogrammes devrait affecter au paiement de la rémunération supplémentaire ne devrait tenir aucun compte des recettes que ledit producteur de phonogrammes a perçues grâce à la loca­ tion de phonogrammes, ni de la rémunération équitable et unique perçue pour la radiodiffusion et la communi­ cation au public, ni de la compensation équitable perçue pour les copies à usage privé.

(14) Une deuxième mesure d’accompagnement destinée à rééquilibrer les contrats par lesquels les artistes interprètes ou exécutants transfèrent leurs droits exclusifs en échange de redevances à des producteurs de phonogrammes devrait consister à appliquer le principe de la «table rase» pour les artistes interprètes ou exécutants qui ont cédé leurs droits exclusifs précités à des producteurs de phonogrammes en échange de redevances ou d’une rémunération. Afin que les artistes interprètes ou exécu­ tants puissent bénéficier pleinement de la prolongation de la durée de protection, les États membres devraient garantir que, dans le cadre des accords conclus entre les producteurs de phonogrammes et les artistes interprètes ou exécutants, les artistes interprètes ou exécutants reçoi­ vent, pendant la période de prolongation des droits, des redevances ou une rémunération qui ne soient pas grevées par les avances versées ou des déductions définies contractuellement.

(15) Dans un souci de sécurité juridique, il convient de prévoir que, en l’absence d’indication contraire claire dans le contrat, un transfert ou une cession contractuels des droits sur la fixation de l’exécution, convenus avant la date à laquelle les États membres doivent avoir adopté les mesures d’exécution de la présente directive, continuent de produire leurs effets pendant la durée de prolongation.

(16) Les États membres devraient pouvoir prévoir que certains termes des contrats prévoyant des paiements récurrents peuvent être renégociés au bénéfice des artistes inter­ prètes ou exécutants. Les États membres devraient avoir des procédures en place en cas d’échec éventuel des rené­ gociations.

(17) La présente directive ne devrait pas affecter les règles et accords nationaux qui sont compatibles avec ses disposi­ tions, tels que les accords collectifs conclus au sein des États membres entre les organisations représentant les artistes interprètes ou exécutants et les organisations représentant les producteurs.

FRL 265/2 Journal officiel de l’Union européenne 11.10.2011

(18) Dans certains États membres, les compositions musicales comportant des paroles bénéficient d’une durée de protection unique, calculée à compter du décès du dernier auteur survivant, tandis que, dans d’autres États membres, des durées de protection différentes s’appli­ quent pour la musique et les paroles. Les compositions musicales comportant des paroles sont très majoritaire­ ment des œuvres coécrites. Par exemple, un opéra est souvent le fruit du travail d’un librettiste et d’un compo­ siteur. Par ailleurs, dans des genres musicaux comme le jazz, le rock et la musique pop, le processus créatif est souvent collaboratif par nature.

(19) Par conséquent, l’harmonisation de la durée de protection des compositions musicales comportant des paroles, dont le texte et la musique ont été créés pour être utilisés ensemble, est incomplète, ce qui constitue une source d’entraves à la libre circulation des marchandises et des services, tels que les services de gestion collective trans­ frontalière. Afin de garantir la suppression de ces entraves, toutes les œuvres protégées à la date à laquelle les États membres doivent transposer la présente directive devraient jouir d’une durée de protection identique harmonisée dans tous les États membres.

(20) La directive 2006/116/CE devrait donc être modifiée en conséquence.

(21) Étant donné que les objectifs des mesures d’accompagne­ ment ne peuvent être réalisés de manière suffisante par les États membres, dans la mesure où des mesures natio­ nales dans ce domaine aboutiraient à des distorsions de concurrence ou porteraient atteinte à la portée des droits exclusifs du producteur de phonogrammes tels que définis par la législation de l’Union et peuvent donc être mieux réalisés au niveau de l’Union, celle-ci peut prendre des mesures, conformément au principe de subsidiarité consacré à l’article 5 du traité sur l’Union européenne. Conformément au principe de proportion­ nalité tel qu’énoncé audit article, la présente directive n’excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre ces objectifs.

(22) Conformément au point 34 de l’accord interinstitutionnel «Mieux légiférer» (1), les États membres sont encouragés à établir, pour eux-mêmes et dans l’intérêt de l’Union, leurs propres tableaux, qui illustrent, dans la mesure du possible, la concordance entre la présente directive et les mesures de transposition et à les rendre publics,

ONT ADOPTÉ LA PRÉSENTE DIRECTIVE:

Article premier

Modifications de la directive 2006/116/CE

La directive 2006/116/CE est modifiée comme suit:

1) À l’article 1er, le paragraphe suivant est ajouté:

«7. La durée de protection d’une composition musicale comportant des paroles prend fin soixante-dix ans après la mort du dernier survivant parmi les personnes suivantes, que

ces personnes soient ou non désignées comme coauteurs: l’auteur des paroles et le compositeur de la composition musicale, à condition que les deux contributions aient été spécialement créées pour ladite composition musicale comportant des paroles.»

2) L’article 3 est modifié comme suit:

a) au paragraphe 1, la deuxième phrase est remplacée par le texte suivant:

«Toutefois,

— si une fixation de l’exécution par un moyen autre qu’un phonogramme fait l’objet d’une publication licite ou d’une communication licite au public dans ce délai, les droits expirent cinquante ans à compter de la date du premier de ces faits,

— si une fixation de l’exécution dans un phonogramme fait l’objet d’une publication licite ou d’une commu­ nication licite au public dans ce délai, les droits expi­ rent soixante-dix ans à compter de la date du premier de ces faits.»

b) au paragraphe 2, deuxième et troisième phrases, le nombre «cinquante» est remplacé par le nombre «soixante-dix»

c) les paragraphes suivants sont insérés:

«2 bis. Si, cinquante ans après que le phonogramme a fait l’objet d’une publication licite, ou, faute de cette publication, cinquante ans après qu’il a fait l’objet d’une communication licite au public, le producteur de phono­ grammes n’offre pas à la vente des exemplaires du phonogramme en quantité suffisante ou ne le met pas à la disposition du public, par fil ou sans fil, de manière que les membres du public puissent y avoir accès de l’endroit et au moment qu’ils choisissent individuellement, l’artiste interprète ou exécutant peut résilier le contrat par lequel l’artiste interprète ou exécutant a transféré ou cédé ses droits sur la fixation de son exécution à un produc­ teur de phonogrammes (ci-après dénommé “contrat de transfert ou de cession”). Le droit de résilier le contrat de transfert ou de cession peut être exercé si le produc­ teur, dans un délai d’un an à compter de la notification par l’artiste interprète ou exécutant de son intention de résilier le contrat de transfert ou de cession conformé­ ment à la phrase précédente, n’accomplit pas les deux actes d’exploitation visés dans ladite phrase. L’artiste inter­ prète ou exécutant ne peut renoncer à ce droit de rési­ liation. Si un phonogramme contient la fixation des exécutions de plusieurs artistes interprètes ou exécutants, ceux-ci peuvent résilier leurs contrats de transfert ou de cession conformément au droit national applicable. Si le contrat de transfert ou de cession est résilié en applica­ tion du présent paragraphe, les droits du producteur de phonogrammes sur le phonogramme expirent.

FR11.10.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 265/3

(1) JO C 321 du 31.12.2003, p. 1.

2 ter. Lorsqu’un contrat de transfert ou de cession donne à l’artiste interprète ou exécutant le droit de reven­ diquer une rémunération non récurrente, l’artiste inter­ prète ou exécutant a le droit d’obtenir une rémunération annuelle supplémentaire de la part du producteur de phonogrammes pour chaque année complète suivant directement la cinquantième année après que le phono­ gramme a fait l’objet d’une publication licite, ou, faute de cette publication, la cinquantième année après qu’il a fait l’objet d’une communication licite au public. Les artistes interprètes ou exécutants ne peuvent renoncer à ce droit d’obtenir une rémunération annuelle supplémentaire.

2 quater. Le montant global qu’un producteur de phonogrammes doit réserver au paiement de la rémuné­ ration annuelle supplémentaire visée au paragraphe 2 ter correspond à 20 % des recettes que le producteur de phonogrammes a perçues, au cours de l’année précédant celle du paiement de ladite rémunération, au titre de la reproduction, de la distribution et de la mise à disposition du phonogramme concerné, au-delà de la cinquantième année après que le phonogramme a fait l’objet d’une publication licite, ou, faute de cette publication, la cinquantième année après qu’il a fait l’objet d’une communication licite au public.

Les États membres veillent à ce que les producteurs de phonogrammes soient tenus de fournir, sur demande, aux artistes interprètes ou exécutants qui ont droit à la rému­ nération annuelle supplémentaire visée au paragraphe 2 ter toute information pouvant s’avérer nécessaire afin de garantir le paiement de ladite rémunération.

2 quinquies. Les États membres veillent à ce que le droit à l’obtention d’une rémunération annuelle supplé­ mentaire visé au paragraphe 2 ter soit administré par des sociétés de gestion collective.

2 sexies. Lorsqu’un artiste interprète ou exécutant a droit à des paiements récurrents, aucune avance ni déduc­ tion définie contractuellement ne peut être retranchée des paiements dont il bénéficie au-delà de la cinquantième année après que le phonogramme a fait l’objet d’une publication licite ou, faute de cette publication, la cinquantième année après qu’il a fait l’objet d’une communication licite au public.»

3) À l’article 10, les paragraphes suivants sont ajoutés:

«5. L’article 3, paragraphes 1 à 2 sexies, dans sa version en vigueur le 31 octobre 2011, s’applique aux fixations d’exécu­ tions et aux phonogrammes à l’égard desquels l’artiste inter­ prète ou exécutant et le producteur de phonogrammes sont encore protégés, en vertu desdites dispositions, dans leur version en vigueur le 30 octobre 2011, à la date du 1er novembre 2013, ainsi qu’aux fixations d’exécutions et aux phonogrammes qui sont postérieurs à cette date.

6. L’article 1er, paragraphe 7, s’applique aux compositions musicales comportant des paroles pour lesquelles, au minimum, la composition de la musique ou les paroles

sont protégées dans au moins un État membre le 1er novembre 2013, ainsi qu’à celles qui sont postérieures à cette date.

Le premier alinéa du présent paragraphe s’entend sans préju­ dice de tous actes d’exploitation intervenus avant le 1er novembre 2013. Les États membres adoptent les disposi­ tions nécessaires afin de protéger notamment les droits acquis des tiers.»

4) L’article suivant est inséré:

«Article 10 bis

Mesures transitoires

1. En l’absence d’indication contraire claire dans le contrat, un contrat de transfert ou de cession conclu avant le 1er novembre 2013 est réputé continuer à produire ses effets au-delà de la date à laquelle, en vertu de l’article 3, paragraphe 1, dans sa version en vigueur le 30 octobre 2011, les droits de l’artiste interprète ou exécutant ne seraient plus protégés.

2. Les États membres peuvent prévoir la possibilité que les contrats de transfert ou de cession en vertu desquels un artiste interprète ou exécutant a droit à des paiements récur­ rents et qui ont été conclus avant le 1er novembre 2013 soient modifiés au-delà de la cinquantième année après que le phonogramme a fait l’objet d’une publication licite ou, faute de cette publication, la cinquantième année après qu’il a fait l’objet d’une communication licite au public.».

Article 2

Transposition

1. Les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la présente directive au plus tard le 1er novembre 2013. Ils en informent immédiatement la Commission.

Lorsque les États membres adoptent ces dispositions, celles-ci contiennent une référence à la présente directive ou sont accompagnées d’une telle référence lors de leur publication offi­ cielle. Les modalités de cette référence sont arrêtées par les États membres.

2. Les États membres communiquent à la Commission le texte des dispositions essentielles de droit interne qu’ils adoptent dans le domaine régi par la présente directive.

Article 3

Rapport

1. Au plus tard le 1er novembre 2016, la Commission présente au Parlement européen, au Conseil et au Comité économique et social européen un rapport sur l’application de la présente directive, à la lumière de l’évolution du marché numérique, accompagné, s’il y a lieu, d’une proposition visant à apporter d’autres modifications à la directive 2006/116/CE.

FRL 265/4 Journal officiel de l’Union européenne 11.10.2011

2. Au plus tard le 1er janvier 2012, le Commission présente au Parlement européen, au Conseil et au Comité économique et social européen un rapport évaluant la nécessité éventuelle d’une extension de la durée de protection des droits des artistes inter­ prètes ou exécutants et des producteurs dans le secteur audio­ visuel. Le cas échéant, la Commission soumet une proposition visant à apporter d’autres modifications à la directive 2006/116/CE.

Article 4

Entrée en vigueur

La présente directive entre en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.

Article 5

Destinataires

Les États membres sont destinataires de la présente directive.

Fait à Strasbourg, le 27 septembre 2011.

Par le Parlement européen Le président

J. BUZEK

Par le Conseil Le président

M. DOWGIELEWICZ

FR11.10.2011 Journal officiel de l’Union européenne L 265/5


Législation Est mis(e) en application par (4 texte(s)) Est mis(e) en application par (4 texte(s))
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