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Règlement (UE) n° 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles et abrogeant les règlements (CEE) n° 922/72, (CEE) n° 234/79, (CE) n° 1037/2001 et (CE) n° 1234/2007 du Conseil, Union européenne

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Détails Détails Année de version 2013 Dates Entrée en vigueur: 20 décembre 2013 Adopté/e: 17 décembre 2013 Type de texte Lois en rapport avec la propriété intellectuelle Sujet Indications géographiques Notes La notification présentée par l’Union européenne à l’OMC au titre de l’article 63.2 de l’Accord sur les ADPIC indique ce qui suit :
'Le Règlement (UE) n° 1308/2013 porte sur l'établissement d'une organisation commune des marchés pour les produits agricoles.
Les produits agricoles couverts par ce Règlement incluent les céréales, le riz, le sucre, les semences, l'huile d'olive et les olives de table, les fruits et légumes, le vin, le tabac et le lait.'

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Texte(s) principal(aux) Textes connexe(s)
Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Allemand Verordnung (EU) Nr. 1308/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 17. Dezember 2013 über eine gemeinsame Marktorganisation für landwirtschaftliche Erzeugnisse und zur Aufhebung der Verordnungen (EWG) Nr. 922/72, (EWG) Nr. 234/79, (EG) Nr. 1037/2001 und (EG) Nr. 1234/2007         Français Règlement (UE) n° 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles et abrogeant les règlements (CEE) n° 922/72, (CEE) n° 234/79, (CE) n° 1037/2001 et (CE) n° 1234/2007 du Conseil         Anglais Regulation (EU) No. 1308/2013 of the European Parliament and of the Council of 17 December 2013 establishing a common organisation of the markets in agricultural products and repealing Council Regulations (EEC) No. 922/72, (EEC) No. 234/79, (EC) No. 1037/2001 and (EC) No. 1234/2007         Portugais Regulamento (UE) n.° 1308/2013 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 17 de dezembro de 2013 , que estabelece uma organização comum dos mercados dos produtos agrícolas e que revoga os Regulamentos (CEE) n.° 922/72, (CEE) n.° 234/79, (CE) n.° 103797/2001, (CE) n.° 1234/2007 do Conselho         Italien Regolamento (UE) n. 1308/2013 del Parlamento europeo e del Consiglio, del 17 dicembre 2013 , recante organizzazione comune dei mercati dei prodotti agricoli e che abroga i regolamenti (CEE) n. 922/72, (CEE) n. 234/79, (CE) n. 1037/2001 e (CE) n. 1234/2007 del Consiglio         Espagnol Reglamento (UE) N° 1308/2013 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 17 de diciembre de 2013, por el que se crea la organización común de mercados de los productos agrarios y por el que se derogan los Reglamentos (CEE) N° 922/72, (CEE) N° 234/79, (CE) N° 1037/2001 y (CE) N° 1234/2007        

VERORDNUNG (EU) Nr. 1308/2013 DES EUROPÄISCHEN PARLAMENTS UND DES RATES

vom 17. Dezember 2013

über eine gemeinsame Marktorganisation für landwirtschaftliche Erzeugnisse und zur Aufhebung der Verordnungen (EWG) Nr. 922/72, (EWG) Nr. 234/79, (EG) Nr. 1037/2001 und (EG)

Nr. 1234/2007

DAS EUROPÄISCHE PARLAMENT UND DER RAT DER EUROPÄI­ SCHEN UNION —

gestützt auf den Vertrag über die Arbeitsweise der Europäischen Union, insbesondere auf Artikel 42 Absatz 1 und Artikel 43 Absatz 2,

auf Vorschlag der Europäischen Kommission,

nach Zuleitung des Entwurfs des Gesetzgebungsakts an die na­ tionalen Parlamente,

nach Stellungnahme des Rechnungshofs (1),

nach Stellungnahmen des Europäischen Wirtschafts- und Sozial­ ausschusses (2),

nach Stellungnahme des Ausschusses der Regionen (3),

gemäß dem ordentlichen Gesetzgebungsverfahren (4),

in Erwägung nachstehender Gründe:

(1) In der Mitteilung der Kommission an das Europäische Parlament, den Rat, den Europäischen Wirtschafts- und Sozialausschuss und den Ausschuss der Regionen mit dem Titel "Die GAP bis 2020: Nahrungsmittel, natürliche Ressourcen und ländliche Gebiete – die künftigen Heraus­ forderungen" sind die potenziellen Herausforderungen, Ziele und Ausrichtungen für die Gemeinsame Agrarpoli­ tik (im Folgenden "GAP") nach 2013 aufgeführt. Im Lichte der Debatte über diese Mitteilung sollte die GAP mit Wirkung vom 1. Januar 2014 reformiert werden. Diese Reform sollte sich auf alle Hauptinstrumente der GAP erstrecken, einschließlich der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 des Rates (5). Aufgrund des Umfangs ei­ ner solchen Reform ist es angezeigt, die genannte Ver­ ordnung aufzuheben und durch eine neue Verordnung über eine gemeinsame Marktorganisation für landwirt­ schaftliche Erzeugnisse zu ersetzen. Mit der Reform soll­ ten auch die Bestimmungen, insbesondere diejenigen für mehr als einen Agrarsektor, soweit wie möglich harmo­ nisiert, gestrafft und vereinfacht werden, auch indem si­ chergestellt wird, dass die Kommission nicht wesentliche Elemente von Maßnahmen im Wege delegierter Rechts­ akte erlassen kann.

(2) Diese Verordnung sollte alle grundlegenden Elemente der gemeinsamen Marktorganisation für landwirtschaftliche Erzeugnisse enthalten.

(3) Diese Verordnung sollte für alle in Anhang I des Vertrags über die Europäische Union (EUV) und des Vertrags über die Arbeitsweise der Europäischen Union (AEUV) (ge­ meinsam im Folgenden "die Verträge") aufgeführten land­ wirtschaftlichen Erzeugnisse gelten, um sicherzustellen, dass es eine gemeinsame Marktorganisation für alle diese Erzeugnisse gibt, wie in Artikel 40 Absatz 1 des AEUV vorgeschrieben.

(4) Es sollte klargestellt werden, dass die Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 des Europäischen Parlaments und des Ra­ tes (6) und die auf ihrer Grundlage erlassenen Bestimmun­ gen grundsätzlich für die in der vorliegenden Verordnung festgelegten Maßnahmen gelten sollten. Insbesondere legt die Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 Bestimmungen fest, um die Einhaltung der Verpflichtungen zu garantieren, die für die GAP festgelegt wurden, einschließlich der Kontrollen, der Anwendung von Verwaltungsmaßnah­ men und Verwaltungssanktionen im Falle eines Versto­ ßes, der Regeln für die Hinterlegung und Freigabe von Sicherheiten und der Wiedereinziehung zu Unrecht ge­ zahlter Beträge.

(5) Gemäß Artikel 43 Absatz 3 AEUV hat der Rat Maßnah­ men zur Festsetzung der Preise, der Abschöpfungen, der Beihilfen und der mengenmäßigen Beschränkungen zu erlassen. Im Interesse der Klarheit sollte in der vorliegen­ den Verordnung bei Anwendung von Artikel 43 Absatz 3 AEUV ausdrücklich darauf hingewiesen werden, dass der Rat Maßnahmen auf dieser Rechtsgrundlage festlegt.

(6) Zur Ergänzung oder Änderung bestimmter nicht wesent­ licher Vorschriften dieser Verordnung sollte der Kommis­ sion die Befugnis übertragen werden, gemäß Artikel 290 AEUV Rechtsakte zu erlassen. Es ist von besonderer Be­ deutung, dass die Kommission im Zuge ihrer Vorberei­ tungsarbeit angemessene Konsultationen, auch auf der Ebene von Sachverständigen, durchführt. Bei der Vor­ bereitung und Ausarbeitung delegierter Rechtsakte sollte die Kommission gewährleisten, dass die einschlägigen Dokumente dem Europäischen Parlament und dem Rat gleichzeitig, rechtzeitig und auf angemessene Weise über­ mittelt werden.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/671

(1) Stellungnahme vom 8. März 2012 (noch nicht im Amtsblatt ver­ öffentlicht).

(2) ABl. C 191 vom 29.6.2012, S. 116, und ABl. C 44 vom 15.2.2013, S. 158.

(3) ABl. C 225 vom 27.7.2012, S. 174. (4) Standpunkt des Europäischen Parlaments vom 20. November 2013

(noch nicht im Amtsblatt veröffentlicht) (5) Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 des Rates vom 22. Oktober 2007

über eine gemeinsame Organisation der Agrarmärkte und mit Son­ dervorschriften für bestimmte landwirtschaftliche Erzeugnisse (Ver­ ordnung "Einheitliche GMO") (ABl. L 299 vom 16.11.2007, S. 1)

(6) Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 17. Dezember 2013 über die Finanzierung, die Ver­ waltung und das Kontrollsystem der Gemeinsamen Agrarpolitik und zur Aufhebung der Verordnungen (EWG) Nr. 352/78, (EG) Nr. 165/94, (EG) Nr. 2799/98, (EG) Nr. 814/2000, (EG) Nr. 1290/2005 und (EG) Nr. 485/2008 des Rates (Siehe Seite 549 dieses Amtsblatts).

(7) In der vorliegenden Verordnung sollten einige Begriffs­ bestimmungen für bestimmte Sektoren festgelegt werden. Um den besonderen Merkmalen des Reissektors Rech­ nung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, die sich auf die Änderung der Begriffsbestimmungen für den Reis­ sektor beziehen, soweit dies für die Aktualisierung der Begriffsbestimmungen im Lichte der Marktentwicklungen erforderlich ist.

(8) Die vorliegende Verordnung bezieht sich auf die Waren­ bezeichnungen und enthält Positionen und Unterpositio­ nen der Kombinierten Nomenklatur. Änderungen des Schemas des Gemeinsamen Zolltarifs können anschlie­ ßend Anpassungen der vorliegenden Verordnung erfor­ derlich machen. Im Hinblick auf diese Änderungen sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, be­ stimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die erforder­ lichen technischen Anpassungen vorgenommen werden. Aus Gründen der Klarheit und Einfachheit sollte die Ver­ ordnung (EWG) Nr. 234/79 des Rates (1), die derzeit eine solche Ermächtigung vorsieht, aufgehoben und die Er­ mächtigung in die vorliegende Verordnung aufgenom­ men werden.

(9) Es sollten Wirtschaftsjahre für Getreide, Reis, Zucker, Trockenfutter, Saatgut, Wein, Olivenöl und Tafeloliven, Flachs und Hanf, Obst und Gemüse, Verarbeitungserzeug­ nisse aus Obst und Gemüse, Bananen, Milch und Milch­ erzeugnisse sowie Seidenraupen festgelegt werden, die im Wesentlichen den biologischen Produktionszyklen jedes dieser Erzeugnisse angepasst sind.

(10) Um die Märkte zu stabilisieren und der landwirtschaftli­ chen Bevölkerung einen angemessenen Lebensstandard zu sichern, ist ein differenziertes System der Marktstüt­ zung für die verschiedenen Sektoren entwickelt und sind direkte Stützungsregelungen eingeführt worden, wobei den unterschiedlichen Bedürfnissen in den einzelnen Sek­ toren einerseits und der wechselseitigen Abhängigkeit zwischen den verschiedenen Sektoren andererseits Rech­ nung getragen wurde. Diese Maßnahmen erfolgen in Form der öffentlichen Intervention oder der Gewährung von Beihilfen für die private Lagerhaltung. Marktstüt­ zungsmaßnahmen sind weiterhin notwendig, müssen je­ doch gestrafft und vereinfacht werden.

(11) Es sollten Handelsklassenschemata der Union für die Klassifizierung, Kennzeichnung und Aufmachung von Schlachtkörpern von Rindern, Schweinen, Schafen und Ziegen für die Aufzeichnung von Preisen und die An­ wendung der Interventionsregelungen in diesen Sektoren festgelegt werden. Außerdem sollen diese Schemata der Union zur Markttransparenz beitragen.

(12) In dem Bemühen um Klarheit und Transparenz ist für die Vorschriften über die öffentliche Intervention eine ge­ meinsame Struktur vorzusehen, wobei die in jedem Sek­ tor verfolgte Politik beizubehalten ist. Zu diesem Zweck ist es angezeigt, zwischen Referenzschwellenwerten und

Interventionspreisen zu unterscheiden und Letztere zu definieren. Dabei ist es besonders wichtig, klarzustellen, dass nur Interventionspreise für die öffentliche Interven­ tion den angewendeten amtlich geregelten Preisen gemäß Anhang 3 Nummer 8 erster Satz des WTO-Übereinkom­ mens über die Landwirtschaft entsprechen (d. h. Markt­ preisstützung). In diesem Zusammenhang ist darauf hin­ zuweisen, dass die Marktintervention die Form einer öf­ fentlichen Intervention sowie auch andere Interventions­ formen annehmen kann, die sich nicht auf im Voraus ermittelte Preisangaben stützen.

(13) Die Regelung der öffentlichen Intervention sollte für je­ den betreffenden Sektor in Anbetracht der Praxis und Erfahrungen im Rahmen der vorherigen gemeinsamen Marktorganisationen (GMOs) während bestimmten Zeit­ räumen des Jahres verfügbar und in diesen Zeiträumen entweder ständig geöffnet sein oder abhängig von den Marktpreisen geöffnet werden.

(14) Der Preis der öffentlichen Intervention sollte für be­ stimmte Mengen und Erzeugnisse fest sein und in ande­ ren Fällen unter Berücksichtigung der Praxis und Erfah­ rungen im Rahmen der vorherigen GMO im Wege einer Ausschreibung ermittelt werden.

(15) In dieser Verordnung sollte die Möglichkeit des Absatzes von zur öffentlichen Intervention angekauften Erzeugnis­ sen vorgesehen werden. Entsprechende Maßnahmen sind so zu ergreifen, dass Marktstörungen vermieden und glei­ cher Zugang zu den Waren sowie die Gleichbehandlung der Käufer gewährleistet werden.

(16) Die bestehende, im Rahmen der GAP verabschiedete Re­ gelung für die Abgabe von Nahrungsmitteln an Bedürf­ tige in der Union sollte Gegenstand einer getrennten Ver­ ordnung sein, die erlassen wird, um die Politikziele des sozialen Zusammenhalts, die dieser Regelung zugrunde liegen, widerzuspiegeln. In der vorliegenden Verordnung sollte jedoch vorgesehen werden, dass Erzeugnisse, die im Rahmen der öffentlichen Intervention gelagert werden, zur Verwendung für die vorgenannte Regelung abgesetzt werden können.

(17) Um ein Marktgleichgewicht zu erzielen und die Markt­ preise zu stabilisieren, kann es notwendig sein, Beihilfen für die private Lagerung von bestimmten landwirtschaft­ lichen Erzeugnissen zu gewähren. Um Markttransparenz herzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertra­ gen werden, bestimmte Rechtsakte hinsichtlich der Bedin­ gungen zu erlassen, gemäß denen sie beschließen kann, Beihilfen zur privaten Lagerhaltung unter Berücksichti­ gung der Marktlage zu gewähren.

(18) Um sicherzustellen, dass zur öffentlichen Intervention angekaufte Erzeugnisse oder Erzeugnisse, für die eine Bei­ hilfe für die private Lagerhaltung gewährt wird, für die langfristige Lagerung geeignet und in einwandfreiem Zu­ stand, unverfälscht und von vermarktbarer Qualität sind, und um den besonderen Merkmalen der verschiedenen Sektoren Rechnung zu tragen, damit die kosteneffiziente

DEL 347/672 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EWG) Nr. 234/79 des Rates vom 5. Februar 1979 über das Verfahren zur Anpassung des Schemas des Gemeinsamen Zoll­ tarifs für landwirtschaftliche Erzeugnisse (ABl. L 34 vom 9.2.1979, S. 2).

Durchführung der öffentlichen Intervention und der pri­ vaten Lagerhaltung sichergestellt ist, sollte der Kommis­ sion die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechts­ akte zu erlassen, mit denen sie die Anforderungen und Bedingungen festlegt, die diese Erzeugnisse in Bezug auf ihre Qualität und Förderfähigkeit zusätzlich zu den An­ forderungen der vorliegenden Verordnung erfüllen müs­ sen.

(19) Um den besonderen Merkmalen des Getreide- und des Rohreissektors Rechnung zu tragen, sollte der Kommis­ sion die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechts­ akte zur Festlegung von Qualitätskriterien für Ankäufe und für Verkäufe dieser Erzeugnisse zu erlassen.

(20) Um eine angemessene Lagerkapazität und die Effizienz des öffentlichen Interventionssystems in Bezug auf Kos­ teneffizienz, Verteilung und Zugang für die Marktteilneh­ mer zu gewährleisten und um die Qualität von Erzeug­ nissen aufrechtzuerhalten, die im Rahmen der öffent­ lichen Intervention zum Zwecke des Absatzes am Ende der Lagerzeit angekauft wurden, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Anforderungen, die die Lagerorte für alle Erzeugnisse, die Gegenstand der öffentlichen In­ tervention sind, erfüllen müssen, Vorschriften über die Lagerhaltung von Erzeugnissen innerhalb oder außerhalb des Mitgliedstaats, der für sie und ihre Behandlung hin­ sichtlich der Zölle und sonstigen im Rahmen der GAP zu gewährenden oder zu erhebenden Beträge verantwortlich ist, festgelegt werden.

(21) Um zu gewährleisten, dass die private Lagerhaltung die gewünschten Auswirkungen auf den Markt hat, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Regelungen und Bedingungen für den Fall, dass die eingelagerte Menge die Vertragsmenge unterschreitet, die Bedingungen für die Gewährung einer Vorauszahlung und die Bedingun­ gen, die auf die erneute Vermarktung oder den anderwei­ tigen Absatz von unter Verträge für die private Lagerhal­ tung fallenden Erzeugnissen anwendbar sind, festgelegt werden.

(22) Um das ordnungsgemäße Funktionieren des öffentlichen Interventions- und des privaten Lagerhaltungssystems zu gewährleisten, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Bestimmungen über das Zurückgreifen auf Ausschreibungsverfahren, die Festlegung der von den Marktteilnehmern zu erfüllenden zusätzlichen Vorausset­ zungen und die Anforderungen an die Marktteilnehmer zur Stellung einer Sicherheit festgelegt werden.

(23) Um den technischen Entwicklungen und den Bedürfnis­ sen der Sektoren Rindfleisch, Schweinefleisch sowie Schaf- und Ziegenfleisch und dem Erfordernis Rechnung zu tragen, die Aufmachung der verschiedenen Erzeug­ nisse im Hinblick auf eine Verbesserung der Markttrans­ parenz, die Preisnotierung und die Anwendung der Marktinterventionsmaßnahmen zu standardisieren, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, be­ stimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Handels­ klassenschemata der Union für die Klassifizierung von Schlachtkörpern in diesen Sektoren angepasst und aktua­ lisiert und bestimmte einschlägige zusätzliche Bestim­ mungen und abweichende Regelungen festgelegt werden.

(24) Der Verzehr von Obst und Gemüse sowie von Milch und Milcherzeugnissen durch Schulkinder, sollte gefördert werden, um den Anteil dieser Erzeugnisse an der Ernäh­ rung von Kindern in der Phase, in der ihre Essgewohn­ heiten geprägt werden, nachhaltig zu erhöhen und damit dazu beizutragen, dass die Ziele der GAP, insbesondere die Stabilisierung der Märkte und die Versorgungssicher­ heit, heute wie in der Zukunft erreicht werden. Daher ist eine Unionsbeihilfe zur Finanzierung bzw. Kofinanzie­ rung der Abgabe dieser Erzeugnisse an Kinder in Bil­ dungseinrichtungen vorzusehen.

(25) Zur Gewährleistung einer wirtschaftlichen Haushaltsfüh­ rung beim Schulobst- und -gemüseprogramm und dem Schulmilchprogramm der Union sollten geeignete Be­ stimmungen für jedes dieser Programme festgelegt wer­ den. Die Unionsbeihilfe sollte nicht dazu verwendet wer­ den, die Mittel für bestehende nationale Schulobst- und -gemüseprogramme und Schulmilchprogramme zu erset­ zen. In Anbetracht von Haushaltszwängen sollten die Mitgliedstaaten ihren finanziellen Beitrag zu den Pro­ grammen jedoch durch Beiträge des privaten Sektors er­ setzen können. Um ihre Schulobst- und -gemüsepro­ gramme wirksam zu gestalten, sind möglicherweise flan­ kierende Maßnahmen notwendig, für die sie nationale Beihilfen gewähren können. Die Mitgliedstaaten, die an den Programmen teilnehmen, sollten für die Bekannt­ machung der finanziellen Unterstützung durch die Uni­ onsbeihilfe sorgen.

(26) Um die gesunden Ernährungsgewohnheiten von Kindern zu fördern und um sicherzustellen, dass die Beihilfe ge­ zielt für Kinder verwendet wird, die auf regelmäßiger Basis von den Mitgliedstaaten verwaltete oder anerkannte Bildungseinrichtungen besuchen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen hinsichtlich des Schulobst- und -gemüseprogramms Folgendes festgelegt wird: zusätzliche Kriterien betreffend die gezielte Verwendung der Beihilfe, Zulassung und Auswahl der Antragsteller sowie nationale oder regionale Strategien und flankierende Maßnahmen.

(27) Um eine effiziente und gezielte Verwendung der Finanz­ mittel der Union sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen hinsichtlich des Schulobst- und -ge­ müseprogramms Folgendes festgelegt wird: das Verfahren zur Neuaufteilung der Beihilfe auf die Mitgliedstaaten an­ hand der eingegangenen Beihilfeanträge, die Kosten, die für eine Beihilfe der Union in Betracht kommen, ein­ schließlich der Möglichkeit, einen allgemeinen Höchst­ betrag für diese Kosten festzusetzen, und die Verpflich­ tung der Mitgliedstaaten, die Effizienz ihrer Schulobst- und -gemüseprogramme zu überwachen und zu bewer­ ten.

(28) Um die Sensibilisierung für das Schulobst- und -gemüse­ programm zu fördern, sollte der Kommission die Befug­ nis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zum Erfor­ dernis, dass die Mitgliedstaaten mit einem Schulobst- und -gemüseprogramm für die Bekanntmachung der finan­ ziellen Unterstützung durch die Unionsbeihilfe sorgen müssen, zu erlassen.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/673

(29) Um der Entwicklung bei den Verbrauchsmustern von Milcherzeugnissen, den Innovationen und Entwicklungen auf dem Milcherzeugnismarkt, der Verfügbarkeit der Er­ zeugnisse auf den verschiedenen Unionsmärkten sowie Ernährungsaspekten Rechnung zu tragen, sollte der Kom­ mission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen hinsichtlich des Schul­ milchprogramms Folgendes festgelegt wird: die Erzeug­ nisse, die für das Programm in Betracht kommen, die nationalen oder regionalen Strategien der Mitgliedstaaten, gegebenenfalls einschließlich flankierender Maßnahmen, und die Begleitung und Bewertung des Programms.

(30) Um sicherzustellen, dass die geeigneten Begünstigten und Antragsteller für die Unionsbeihilfe in Betracht kommen, und um zu gewährleisten, das diese effizient und wirk­ sam verwendet wird, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Folgendes festgelegt wird: die Vorschriften für die Begünstigten und Antragsteller, die für die Beihilfe in Betracht kommen; die Vorschrift, dass die Antragsteller die Zulassung des betreffenden Mitgliedstaats haben müs­ sen, und die Verwendung von Milcherzeugnissen bei der Zubereitung von Mahlzeiten in Bildungseinrichtungen.

(31) Um sicherzustellen, dass die Antragsteller ihren Verpflich­ tungen nachkommen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zum Erforder­ nis, im Falle der Zahlung eines Vorschusses eine Sicher­ heit zu leisten, zu erlassen.

(32) Um die Sensibilisierung für das Schulmilchprogramm zu fördern, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, in denen die Bedingungen festgelegt werden, unter denen die Mitglied­ staaten für die Bekanntmachung ihrer Teilnahme am Schulmilchprogramm und des Umstands zu sorgen ha­ ben, dass das Programm von der Union bezuschusst wird.

(33) Um sicherzustellen, dass sich die Beihilfe in dem Preis der Erzeugnisse widerspiegelt, sollte der Kommission die Be­ fugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte mit Vor­ schriften über die Preisüberwachung im Rahmen des Schulmilchprogramms zu erlassen.

(34) Eine Finanzierung durch die Union ist erforderlich, um den anerkannten Erzeugerorganisationen, Vereinigungen von Erzeugerorganisationen oder Branchenverbänden Anreize zu bieten, Aktionsprogramme zur Verbesserung der Produktion und Vermarktung von Olivenöl und Ta­ feloliven aufzustellen. In diesem Zusammenhang sollte die vorliegende Verordnung vorsehen, dass die Stützung durch die Union gemäß dem Grad der Priorität gewährt wird, der den im Rahmen der betreffenden Aktionspro­ gramme durchgeführten Tätigkeiten zugewiesen wird. Al­ lerdings sollte die Kofinanzierung eingeschränkt werden, um die Effizienz dieser Programme zu verbessern.

(35) Um die effiziente und wirksame Verwendung der Erzeu­ gerorganisationen, Vereinigungen von Erzeugerorganisa­ tionen oder Branchenverbände im Sektor Olivenöl und Tafeloliven gewährten Unionsbeihilfe sowie um die Ver­ besserung der Produktionsqualität von Olivenöl und

Tafeloliven sicherzustellen, sollte der Kommission die Be­ fugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu er­ lassen, mit denen Folgendes festgelegt wird: die konkre­ ten Maßnahmen, die mit der Unionsbeihilfe finanziert werden können, und die Tätigkeiten und Kosten, die nicht hieraus finanziert werden können, die Mindest­ zuweisung von Unionsmitteln für bestimmte Bereiche, das Erfordernis der Stellung einer Sicherheit und die Kri­ terien, die von den Mitgliedstaaten bei der Auswahl und Genehmigung der Arbeitsprogramme zu berücksichtigen sind.

(36) In dieser Verordnung sollte zwischen einerseits Obst und Gemüse, das Obst und Gemüse zum unmittelbaren Ver­ brauch umfasst, sowie andererseits Obst und Gemüse für die Verarbeitung und Verarbeitungserzeugnissen aus Obst und Gemüse unterschieden werden. Vorschriften für Be­ triebsfonds, operationelle Programme und die finanzielle Unterstützung durch die Union sollten nur für die erste Kategorie gelten, wobei beide Arten von Obst und Ge­ müse innerhalb dieser Kategorie vergleichbar behandelt werden sollten.

(37) Die Erzeugung von Obst und Gemüse ist unvorherseh­ bar, und es handelt sich um leicht verderbliche Erzeug­ nisse. Selbst geringe Überschüsse können den Markt er­ heblich stören. Daher sollten Maßnahmen zur Krisenbe­ wältigung eingeführt und weiterhin in operationelle Pro­ gramme aufgenommen werden.

(38) Im Zuge der Erzeugung und Vermarktung von Obst und Gemüse sollte den ökologischen Belangen sowohl bei den Anbauverfahren als auch bei der Abfallverwertung sowie bei der Beseitigung der aus dem Markt genom­ menen Erzeugnisse in vollem Umfang Rechnung getragen werden, insbesondere was den Gewässerschutz, die Erhal­ tung der biologischen Vielfalt und die Landschaftspflege anbelangt.

(39) Eine Unterstützung für die Gründung von Erzeugergrup­ pierungen sollte für alle Sektoren in den Mitgliedstaaten im Rahmen der Politik zur Entwicklung des ländlichen Raums gewährt werden. Die besondere Unterstützung für den Sektor Obst und Gemüse sollte daher abgeschafft werden.

(40) Damit das Verantwortungsbewusstsein der Erzeugerorga­ nisationen und ihrer Vereinigungen im Sektor Obst und Gemüse hinsichtlich ihrer finanziellen Entscheidungen ge­ stärkt wird und die ihnen gewährten öffentlichen Mittel auf zukunftsweisende Aufgaben ausgerichtet werden, soll­ ten Bedingungen für die Verwendung dieser Mittel fest­ gelegt werden. Dafür ist die Kofinanzierung der von den Erzeugerorganisationen und ihren Vereinigungen einge­ richteten Betriebsfonds eine geeignete Lösung. In be­ stimmten Fällen sollten zusätzliche Finanzierungsmög­ lichkeiten erlaubt werden. Betriebsfonds sollten nur zur Finanzierung operationeller Programme im Obst- und Gemüsesektor verwendet werden. Zur Eindämmung der Unionsausgaben sollte die Beihilfe für die Erzeugerorga­ nisationen und ihre Vereinigungen, die einen Betriebs­ fonds einrichten, einen bestimmten Höchstbetrag nicht überschreiten dürfen.

DEL 347/674 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(41) In Regionen, in denen die Erzeuger des Obst- und Ge­ müsesektors nur in geringem Umfang organisiert sind, sollten zusätzliche nationale Finanzbeiträge gewährt wer­ den dürfen. Im Falle von strukturell besonders benach­ teiligten Mitgliedstaaten sollte die Union diese Beiträge zurückerstatten.

(42) Um eine effiziente, gezielte und nachhaltige Stützung der Erzeugerorganisationen und ihrer Vereinigungen im Obst- und Gemüsesektor sicherzustellen, sollte der Kom­ mission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Betriebsfonds und operationellen Programme, der nationale Rahmen und die nationale Strategie für operationelle Programme hin­ sichtlich der Verpflichtung, die Effizienz des nationalen Rahmens und der nationalen Strategien zu überwachen und zu bewerten, die finanzielle Unterstützung der Uni­ on, Krisenpräventions- und Krisenmanagementmaßnah­ men sowie die nationale finanzielle Unterstützung ge­ regelt werden.

(43) Im Weinsektor sollten Stützungsmaßnahmen zur Stär­ kung der Wettbewerbsstrukturen vorgesehen werden. Diese Maßnahmen sollten von der Union festgelegt und finanziert werden, doch sollte es den Mitgliedstaaten überlassen bleiben, diejenigen Maßnahmen auszuwählen, die für die Bedürfnisse ihrer jeweiligen regionalen Stellen – erforderlichenfalls unter Berücksichtigung von deren Besonderheiten – angemessen sind, und diese Maßnah­ men in nationale Stützungsprogramme einzubeziehen. Die Mitgliedstaaten sollten für die Durchführung dieser Programme zuständig sein.

(44) Eine wichtige, für nationale Stützungsprogramme geeig­ nete Maßnahme sollte die Förderung des Absatzes und der Vermarktung von Weinen aus der Union sein. Durch die Förderung für Innovationen kann die Vermarktbarkeit und die Wettbewerbsfähigkeit von Weinbauerzeugnissen der Union gesteigert werden. Die Umstrukturierung und Umstellung sollten aufgrund ihrer positiven strukturellen Auswirkungen auf den Weinsektor weiter finanziert wer­ den. Unterstützung sollte auch für Investitionen in den Weinsektor bereitgestellt werden, die auf die Verbes­ serung der wirtschaftlichen Leistungsfähigkeit der Unter­ nehmen ausgerichtet sind. Unterstützung für die Destil­ lation von Nebenerzeugnissen sollte den Mitgliedstaaten als Maßnahme zur Verfügung stehen, die ein solches In­ strument einsetzen wollen, um die Weinqualität zu ge­ währleisten und zugleich die Umwelt zu schützen.

(45) Präventionsinstrumente wie Ernteversicherung, Fonds auf Gegenseitigkeit und grüne Weinlese sollten für eine Un­ terstützung im Rahmen der Stützungsprogramme für Wein in Betracht kommen, um einen verantwortungs­ vollen Umgang mit Krisensituationen zu fördern.

(46) Die von den Mitgliedstaaten beschlossene Unterstützung der Weinerzeuger durch die Zuteilung von Zahlungs­ ansprüchen ist mit Artikel 103n der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 ab dem Haushaltsjahr 2015 endgültig eingeführt worden, wobei die Bedingungen des genann­ ten Artikels einzuhalten sind.

(47) Um sicherzustellen, dass die Stützungsprogramme der Mitgliedstaaten für Wein ihre Ziele erreichen und die

Finanzmittel der Union effizient und wirksam verwendet werden, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Vor­ schriften festgelegt werden, die Folgendes betreffen: Be­ stimmungen zur Verantwortung für die Ausgaben zwi­ schen dem Zeitpunkt des Eingangs der Stützungspro­ gramme bzw. Änderungen der Stützungsprogramme bei der Kommission und dem Zeitpunkt des Geltungs­ beginns; Bestimmungen zum Inhalt der Stützungspro­ gramme und die Ausgaben, die Verwaltungs- und Per­ sonalkosten und die Maßnahmen, die in die Stützungs­ programme der Mitgliedstaaten aufgenommen werden können, und die Bedingungen für und die Möglichkeit von Zahlungen über Versicherungsmittler im Falle einer Unterstützung für Ernteversicherungen; Bestimmungen zum Erfordernis der Leistung einer Sicherheit, wenn ein Vorschuss gezahlt wird; Bestimmungen zur Verwendung bestimmter Begriffe; Bestimmungen zur Festsetzung einer Obergrenze für Ausgaben für die Wiederbepflanzung von Rebflächen aus gesundheitlichen oder pflanzengesund­ heitlichen Gründen; Bestimmungen zur Vermeidung der Doppelfinanzierung von Vorhaben; Bestimmungen zur Pflicht der Erzeuger, Nebenerzeugnisse der Weinbereitung zu beseitigen und zu Ausnahmen von dieser Verpflich­ tung, um zusätzlichen Verwaltungsaufwand zu vermei­ den, und Bestimmungen für die freiwillige Zertifizierung von Brennern; und Bestimmungen, die es den Mitglied­ staaten ermöglichen, die Voraussetzungen für das ord­ nungsgemäße Funktionieren der Stützungsmaßnahmen festzulegen.

(48) Der Bienenzuchtsektor zeichnet sich durch die Vielfalt von Erzeugungsbedingungen und Erträgen sowie durch die Heterogenität und verstreute Einzellage sowohl der Produktions- als auch der Vermarktungsbetriebe aus. In Anbetracht des Umstands, dass Bienenstöcke von be­ stimmten Arten von Besiedelungen heimgesucht werden, die sich in zunehmendem Maße auf die Gesundheit der Bienen auswirken, und insbesondere der Ausbreitung der Varroose während der letzten Jahre in mehreren Mitglied­ staaten und der Schwierigkeiten, die diese Krankheit für die Honigerzeugung mit sich bringt, sind darüber hinaus weiterhin Maßnahmen auf Unionsebene erforderlich, ins­ besondere da die Varroose nicht völlig getilgt werden kann und mit zugelassenen Erzeugnissen behandelt wer­ den muss. Angesichts dieser Lage sollten zur Verbes­ serung der Erzeugung und Vermarktung von Bienen­ zuchterzeugnissen in der Union alle drei Jahre nationale Programme für diesen Sektor aufgelegt werden, die zur Verbesserung der allgemeinen Erzeugungs- und Vermark­ tungsbedingungen für Bienenzuchterzeugnisse beitragen sollten. Diese nationalen Programme sollten teilweise von der Union finanziert werden.

(49) Die Maßnahmen, die in die Imkereiprogramme auf­ genommen werden können, sollten angegeben werden. Um sicherzustellen, dass die Beihilferegelung der Union an die jüngsten Entwicklungen angepasst ist und dass sich mit den betreffenden Maßnahmen tatsächlich Ver­ besserungen in Bezug auf die allgemeinen Erzeugungs- und Vermarktungsbedingungen für Bienenzuchterzeug­ nisse erzielen lassen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte zu erlassen, mit denen das Verzeichnis dieser Maßnahmen durch An­ passung bestehender Maßnahmen oder die Hinzufügung neuer Maßnahmen aktualisiert wird.

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(50) Um eine effiziente und wirksame Verwendung der Uni­ onsmittel für die Bienenzucht sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte betreffend die Vermeidung der Doppelfinan­ zierung zwischen Programmen der Mitgliedstaaten für die Imkerei und die Entwicklung des ländlichen Raums und die Grundlagen für die Zuteilung des finanziellen Beitrags der Union an jeden teilnehmenden Mitgliedstaat zu er­ lassen.

(51) Gemäß der Verordnung (EG) Nr. 73/2009 des Rates (1) wurden die Flächenzahlungen für Hopfen ab dem 1. Ja­ nuar 2010 entkoppelt. Damit die Hopfenerzeugerorgani­ sationen ihren Tätigkeiten wie bisher nachgehen können, sollte in einer speziellen Bestimmung vorgesehen werden, dass in dem betreffenden Mitgliedstaat für ein und die­ selben Tätigkeiten die gleichen Beträge verwendet wer­ den. Um sicherzustellen, dass mit den Beihilfen die Ziele der Erzeugerorganisationen wie in dieser Verordnung dar­ gelegt finanziert werden, sollte der Kommission die Be­ fugnis übertragen werden, bestimmte Rechtsakte in Be­ zug auf Beihilfeanträge, Vorschriften für förderfähige Hopfenanbauflächen und die Berechnung von Beihilfen zu erlassen.

(52) Die Unionsbeihilfe für die Seidenraupenzucht sollte nach Maßgabe des Vorgehens bei Beihilfen für andere Sektoren entkoppelt und in die Direktzahlungsregelung integriert werden.

(53) Die Beihilfe für Magermilch und Magermilchpulver, die in der Union hergestellt wurden und zur Verwendung als Futtermittel sowie zur Verarbeitung zu Kasein und Kasei­ nat bestimmt sind, hat sich als nicht wirksam für die Marktstützung erwiesen und sollte daher ebenso wie die Vorschriften für die Verwendung von Kasein und Kaseinat zur Käseherstellung aufgehoben werden.

(54) Der Beschluss, das vorübergehende Rebpflanzungsverbot auf Unionsebene aufzuheben, ist dadurch gerechtfertigt, dass die wesentlichen Ziele der Reform der Weinmarkt­ organisation der Union aus dem Jahr 2008 erreicht wor­ den sind, insbesondere durch den Abbau der seit langem bestehenden strukturellen Überschüsse in der Weinpro­ duktion und die schrittweise Verbesserung der Wett­ bewerbsfähigkeit und der Marktausrichtung des Weinsek­ tors in der Union. Diese positiven Entwicklungen sind das Ergebnis einer deutlichen Abnahme der Rebflächen in der gesamten Union, der Aufgabe des Weinbaus durch die weniger wettbewerbsfähigen Erzeuger sowie des Aus­ laufens bestimmter Marktstützungsmaßnahmen, wodurch die Anreize für unrentable Investitionen beseitigt worden sind. Die Verringerung der Angebotskapazität sowie die

Förderung von Strukturmaßnahmen und der Weinaus­ fuhren ermöglichten eine bessere Anpassung an die rück­ läufige Nachfrage auf Unionsebene, die auf einen allmäh­ lichen Rückgang des Verbrauchs in den Mitgliedstaaten, in denen traditionell Wein erzeugt wird, zurückzuführen ist.

(55) Die Aussicht auf einen allmählichen Anstieg der Nach­ frage auf den Weltmärkten bietet jedoch einen Anreiz zur Steigerung der Angebotskapazität und demzufolge zur Pflanzung neuer Reben in den nächsten zehn Jahren. Während das Kernziel, die Wettbewerbsfähigkeit des Weinsektors in der Union zu steigern, verfolgt werden sollte, um keine Anteile auf den Weltmärkten zu verlie­ ren, kann eine allzu rasche Zunahme der Neuanpflan­ zungen von Reben als Reaktion auf die vorhergesagte Entwicklung der weltweiten Nachfrage mittelfristig erneut zu sehr großen Überkapazitäten auf der Angebotsseite mit möglichen sozialen und ökologischen Folgen in be­ stimmten Weinanbaugebieten führen. Im Hinblick auf eine geordnete Zunahme der Pflanzungen von Reben im Zeitraum zwischen 2016 und 2030 sollte auf Uni­ onsebene eine neue Regelung für die Verwaltung der Rebpflanzungen in Form eines Genehmigungssystems für Rebpflanzungen eingeführt werden.

(56) Im Rahmen dieses neuen Systems können Genehmigun­ gen für Rebpflanzungen erteilt werden, ohne dass dabei irgendwelche Kosten für die Erzeuger anfallen; diese Ge­ nehmigungen sollten verfallen, wenn sie nach Ablauf von drei Jahren nicht in Anspruch genommen worden sind. Damit würde ein Beitrag zur raschen und unmittelbaren Inanspruchnahme der Genehmigungen durch die Wein­ erzeuger, denen sie gewährt werden, geleistet, und jegli­ che Spekulation würde dadurch verhindert.

(57) Die Zunahme der Neuanpflanzungen von Reben sollte auf Unionsebene durch einen Schutzmechanismus be­ grenzt werden, der sich auf die Verpflichtung der Mit­ gliedstaaten stützt, pro Jahr für 1 % der Rebflächen Ge­ nehmigungen für Neuanpflanzungen bereitzustellen und gleichzeitig für eine gewisse Flexibilität zu sorgen, damit den besonderen Gegebenheiten in den einzelnen Mit­ gliedstaaten Rechnung getragen werden kann. Die Mit­ gliedstaaten sollten auf der Grundlage objektiver und nicht diskriminierender Gründe beschließen können, auf nationaler oder regionaler Ebene – auch auf der Ebene von Gebieten, die für spezifische geschützte Ursprungs­ bezeichnungen und geschützte geografische Angaben in Betracht kommen – kleinere Flächen zur Verfügung zu stellen und gleichzeitig sicherzustellen, dass die Begren­ zungen über 0 % liegen und im Verhältnis zu den ange­ strebten Zielen nicht zu restriktiv sind.

(58) Um zu gewährleisten, dass die Genehmigungen in nicht diskriminierender Weise erteilt werden, sollten bestimmte Kriterien festgelegt werden, insbesondere wenn die Ge­ samtanzahl der Hektarflächen, die durch die von den Mitgliedstaaten angebotenen Genehmigungen bereit­ gestellt werden die Gesamtanzahl der Hektarflächen, die von den Erzeugern beantragt wurde, übersteigt.

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(1) Verordnung (EG) Nr. 73/2009 des Rates vom 19. Januar 2009 mit gemeinsamen Regeln für Direktzahlungen im Rahmen der gemein­ samen Agrarpolitik und mit bestimmten Stützungsregelungen für Inhaber landwirtschaftlicher Betriebe und zur Änderung der Verord­ nungen (EG) Nr. 1290/2005, (EG) Nr. 247/2006, (EG) Nr. 378/2007 sowie zur Aufhebung der Verordnung (EG) Nr. 1782/2003 (ABl. L 30 vom 31.1.2009, S. 16).

(59) Erzeugern, die bestehende Rebflächen roden, sollte nach Vorlage eines Antrags unabhängig von dem Schutz­ mechanismus für Neuanpflanzungen automatisch eine Genehmigung erteilt werden, da eine solche Genehmi­ gung nicht zur allgemeinen Ausweitung der Rebflächen beiträgt. Die Mitgliedstaaten sollten die Möglichkeit ha­ ben, in bestimmten Gebieten, die für die Erzeugung von Wein mit einer geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe in Betracht kom­ men, die Erteilung von Genehmigungen für Wiederbe­ pflanzungen auf der Grundlage von Empfehlungen an­ erkannter und repräsentativer berufsständischer Organisa­ tionen zu beschränken.

(60) Dieses neue Genehmigungssystem für Rebpflanzungen sollte nicht für die Mitgliedstaaten gelten, die die vorüber­ gehende Pflanzungsrechtregelung der Union nicht an­ wenden, und sollte für die Mitgliedstaaten fakultativ sein, in denen die Rebfläche ungeachtet der Anwendung der Pflanzungsrechtregelung unter einer bestimmten Schwelle liegt.

(61) Es sollten Übergangsbestimmungen festgelegt werden, um einen reibungslosen Übergang von der früheren Pflanzungsrechtregelung zum neuen System zu gewähr­ leisten und insbesondere zu verhindern, dass vor Beginn der Anwendung der neuen Regelung zu viele Anpflan­ zungen getätigt werden. Die Mitgliedstaaten sollten die Frist für die Einreichung von Anträgen auf Umwandlung von Anpflanzungsrechten in Genehmigungen vom 31. Dezember 2015 bis zum 31. Dezember 2020 flexi­ bel festlegen können.

(62) Um eine harmonisierte und wirksame Durchführung des neuen Genehmigungssystems für Rebpflanzungen sicher­ zustellen, sollte der Kommission die Befugnis zum Erlass delegierter Rechtsakte übertragen werden, und zwar in Bezug auf die Voraussetzungen für die Ausnahme be­ stimmter Rebpflanzungen von dem System, die Vor­ schriften im Zusammenhang mit den Kriterien für die Genehmigungsfähigkeit und die Prioritäten, die zusätzli­ che Aufnahme von Förderfähigkeits- und Prioritätskrite­ rien, das Nebeneinanderbestehen von Rebflächen, die zu roden sind, und neu bepflanzten Rebflächen, und die Gründe, aus denen die Mitgliedstaaten die Erteilung von Genehmigungen für Wiederbepflanzungen beschränken können.

(63) Die Kontrollen nicht genehmigter Anpflanzungen sollten wirksam sein, um sicherzustellen, dass die Vorschriften des neuen Systems eingehalten werden.

(64) Die Anwendung von Normen für die Vermarktung land­ wirtschaftlicher Erzeugnisse kann zu einer Verbesserung der wirtschaftlichen Bedingungen für die Erzeugung und Vermarktung sowie der Qualität dieser Erzeugnisse bei­ tragen. Die Anwendung solcher Normen liegt daher im Interesse der Erzeuger, der Händler und der Verbraucher.

(65) Gemäß der Mitteilung der Kommission über die Quali­ tätspolitik für Agrarerzeugnisse und der nachfolgenden Debatten ist es zweckmäßig, sektor- oder erzeugnisspezi­ fische Vermarktungsnormen beizubehalten, um den Er­ wartungen der Verbraucher gerecht zu werden und zugleich zu einer Verbesserung der wirtschaftlichen

Bedingungen für die Erzeugung und Vermarktung von landwirtschaftlichen Erzeugnissen wie auch zur För­ derung ihrer Qualität beizutragen.

(66) Für die Vermarktungsnormen sollten horizontale Bestim­ mungen eingeführt werden.

(67) Bei Vermarktungsnormen sollte zwischen obligatorischen Regeln für bestimmte Sektoren oder Erzeugnisse und fa­ kultativen vorbehaltenen Bezeichnungen, die nach Sektor oder Erzeugnis zu erstellen sind, unterschieden werden.

(68) Die Vermarktungsnormen sollten grundsätzlich auf alle in der Union vermarkteten einschlägigen Erzeugnisse an­ wendbar sein.

(69) Die Sektoren und Erzeugnisse, auf die Vermarkungsnor­ men angewendet werden können, sollten in dieser Ver­ ordnung aufgelistet werden. Um jedoch den Erwartungen der Verbraucher und der Notwendigkeit, die Qualität landwirtschaftlicher Erzeugnisse und die wirtschaftlichen Bedingungen für deren Erzeugung und Vermarktung zu verbessern, Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen diese Auflistung unter strengen Be­ dingungen geändert werden kann.

(70) Um den Erwartungen der Verbraucher zu entsprechen und die wirtschaftlichen Bedingungen für die Erzeugung und Vermarktung landwirtschaftlicher Erzeugnisse sowie die Qualität bestimmter landwirtschaftlicher Erzeugnisse zu verbessern, ferner um mit den sich ständig ändernden Marktverhältnissen und Verbrauchererwartungen und den Entwicklungen bei den einschlägigen internationalen Normen Schritt zu halten und um keine Hindernisse für die Produktinnovation zu schaffen, sollte der Kom­ mission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Vermarktungsnormen für einzelne Sektoren oder Erzeugnisse auf allen Ver­ marktungsstufen sowie Abweichungen und Ausnahmen von der Anwendung dieser Normen festgelegt werden. Die Vermarktungsnormen sollten unter anderem den na­ türlichen und wesentlichen Merkmalen der betreffenden Erzeugnisse Rechnung tragen, um zu verhindern, dass sich die übliche Zusammensetzung des betreffenden Er­ zeugnisses erheblich ändert. Ferner sollten die Vermark­ tungsnormen dem Risiko Rechnung tragen, dass die Ver­ braucher aufgrund ihrer Erwartungen und Wahrnehmun­ gen irregeführt werden könnten. Abweichungen oder Ausnahmen von den Normen sollten nicht zu Zusatz­ kosten führen, die ausschließlich von den Betriebsinha­ bern getragen werden.

(71) Die Vermarktungsnormen sollten gewährleisten, dass normgerechte Erzeugnisse von zufriedenstellender Quali­ tät problemlos auf den Markt gelangen, und deshalb sollte in ihnen insbesondere Folgendes geregelt sein: tech­ nische Begriffsbestimmungen, Klassifizierungen, Auf­ machung, Kennzeichnung und Etikettierung, Verpackung, Herstellungsverfahren, Haltbarmachung, Lagerung, Trans­ port, zugehörige Verwaltungsdokumente, Zertifizierung und Fristen sowie Beschränkungen der Verwendung und Beseitigung.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/677

(72) Angesichts des Interesses der Erzeuger, die Erzeugnis- und Anbaumerkmale mitzuteilen, und des Interesses der Verbraucher an einer angemessenen und transparenten Produktinformation sollte es möglich sein, den Erzeu­ gungsort und/oder den Ursprungsort je nach Fall auf der geeigneten geografischen Ebene zu bestimmen, wobei den besonderen Merkmalen bestimmter Sektoren, na­ mentlich bei landwirtschaftlichen Verarbeitungserzeugnis­ sen, Rechnung zu tragen ist.

(73) Es sollten Sonderbestimmungen für aus Drittländern ein­ geführte Erzeugnisse vorgesehen werden, vorausgesetzt, dass die in bestimmten Drittländern geltenden nationalen Vorschriften Abweichungen von den Vermarktungsnor­ men rechtfertigen und soweit die Gleichwertigkeit mit dem Unionsrecht gewährleistet ist. Es ist außerdem an­ gebracht, Vorschriften für die Anwendung der Vermark­ tungsnormen auf die aus der Union ausgeführten Erzeug­ nisse festzulegen.

(74) Erzeugnisse des Sektors Obst und Gemüse, die frisch an den Verbraucher verkauft werden sollen, sollten nur in Verkehr gebracht werden, wenn sie in einwandfreiem Zustand, unverfälscht und von vermarktbarer Qualität sind und das Ursprungsland angegeben ist. Um die ord­ nungsgemäße Anwendung dieser Anforderung sicher­ zustellen und um bestimmten besonderen Situationen Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte in Bezug auf spezifische Abweichungen von dieser Anforderung zu erlassen.

(75) In der ganzen Union sollte eine Qualitätspolitik verfolgt werden, indem ein Zertifizierungsverfahren für Erzeug­ nisse des Hopfensektors angewendet und die Vermark­ tung von solchen Erzeugnissen, für die kein Zertifikat ausgestellt wurde, verboten wird. Um die ordnungs­ gemäße Anwendung dieser Anforderung sicherzustellen und um bestimmten besonderen Situationen Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte in Bezug auf spezifische Abweichungen von dieser Anforderung zu erlassen.

(76) Für bestimmte Sektoren und Erzeugnisse bilden Begriffs­ bestimmungen, Bezeichnungen und Verkehrsbezeichnun­ gen wichtige Aspekte für die Festlegung der Wett­ bewerbsbedingungen. Es ist daher angezeigt, für diese Sektoren und/oder Erzeugnisse Begriffsbestimmungen, Bezeichnungen und/oder Verkehrsbezeichnungen fest­ zulegen, die in der Union nur für die Vermarktung von Erzeugnissen verwendet werden dürfen, die mit den ent­ sprechenden Anforderungen übereinstimmen.

(77) Um die Begriffsbestimmungen und Verkehrsbezeichnun­ gen für bestimmte Erzeugnisse an den Bedarf anzupassen, der sich aufgrund geänderter Verbrauchererwartungen, des technischen Fortschritts oder der Notwendigkeiten der Produktinnovation ergibt, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu er­ lassen, mit denen Modifizierungen, Abweichungen oder Ausnahmen von den Begriffsbestimmungen und Ver­ kehrsbezeichnungen erlassen werden.

(78) Um sicherzustellen, dass die Marktteilnehmer und die Mitgliedstaaten ein klares und richtiges Verständnis von den Begriffsbestimmungen und Verkehrsbezeichnungen haben, die für bestimmte Sektoren festgelegt sind, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, dele­ gierte Rechtsakte hinsichtlich der Vorschriften für deren Spezifizierung und Anwendung zu erlassen.

(79) Um den besonderen Merkmalen jedes Erzeugnisses oder Sektors, den verschiedenen Vermarktungsstufen, den technischen Bedingungen, etwaigen erheblichen prakti­ schen Schwierigkeiten sowie der Genauigkeit und Wie­ derholbarkeit der Analysemethoden Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte hinsichtlich der Toleranz für eine oder mehrere spezifische Normen zu erlassen, bei deren Überschreitung die gesamte Erzeugnispartie als nicht normgerecht gelten sollte.

(80) Es sollten bestimmte önologische Verfahren und Be­ schränkungen bei der Weinbereitung festgelegt werden, insbesondere in Bezug auf den Verschnitt und die Ver­ wendung bestimmter Arten von Traubenmost, Trauben­ saft und frischen Trauben mit Ursprung in Drittländern. Um den internationalen Normen in diesem Bereich ge­ recht zu werden, sollte die Kommission bei weiteren önologischen Verfahren den von der Internationalen Or­ ganisation für Rebe und Wein (OIV) empfohlenen öno­ logischen Verfahren Rechnung tragen.

(81) Es sollten Vorschriften über die Klassifizierung von Kel­ tertraubensorten festgelegt werden, denen zufolge Mit­ gliedstaaten mit einer Weinerzeugung von mehr als 50 000 hl pro Jahr weiterhin gehalten sein sollten, eine Klassifizierung der Keltertraubensorten zu erstellen, die in ihrem Hoheitsgebiet für die Weinbereitung verwendet werden dürfen. Bestimmte Keltertraubensorten sollten da­ bei ausgeschlossen werden.

(82) Den Mitgliedstaaten sollte die Möglichkeit eingeräumt werden, bestimmte nationale Vorschriften über Qualitäts­ klassen für Streichfette beizubehalten oder zu erlassen.

(83) Im Weinsektor sollte den Mitgliedstaaten gestattet wer­ den, die Verwendung bestimmter önologischer Verfahren zu beschränken oder auszuschließen und noch restrikti­ vere Einschränkungen für in ihrem Hoheitsgebiet er­ zeugte Weine beizubehalten sowie zu erlauben, nicht zugelassene önologische Verfahren zu Versuchszwecken einzusetzen.

(84) Um eine ordnungsgemäße und transparente Anwendung der nationalen Vorschriften für bestimmte Erzeugnisse und Sektoren hinsichtlich der Vermarktungsnormen zu gewährleisten, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit de­ nen die Bedingungen für die Anwendung dieser Vermark­ tungsnormen sowie für die Aufbewahrung, Verbringung und Verwendung der aus den Verfahren zu Versuchszwe­ cken gewonnenen Erzeugnisse festgelegt werden.

DEL 347/678 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(85) Zusätzlich zu den Vermarktungsnormen sollten fakulta­ tive Qualitätsangaben festgelegt werden, um sicherzustel­ len, dass Begriffe, die Erzeugnis- bzw. Anbau- oder Ver­ arbeitungsmerkmale beschreiben, auf dem Markt nicht missbräuchlich verwendet werden und der Verbraucher auf diese Begriffe vertrauen kann, wenn es um die Fest­ stellung einzelner Erzeugniseigenschaften geht. Aufgrund der Ziele dieser Verordnung und im Interesse der Klarheit sollten bestehende fakultative Qualitätsangaben in dieser Verordnung aufgeführt werden.

(86) Den Mitgliedstaaten sollte gestattet werden, Vorschriften über den Absatz von Weinerzeugnissen festzulegen, die den Anforderungen dieser Verordnung nicht entsprechen. Um eine ordnungsgemäße und transparente Anwendung der nationalen Vorschriften betreffend Weinerzeugnisse zu gewährleisten, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte hinsichtlich der Festlegung von Bedingungen für die Verwendung von Weinerzeugnissen, die den Anforderungen dieser Verordnung nicht entsprechen, zu erlassen.

(87) Um der Marktlage und den Entwicklungen bei den Ver­ marktungsnormen sowie den internationalen Normen Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte in Bezug auf Folgendes zu erlassen: die Reservierung einer zusätzlichen fakultativen vorbehaltenen Angabe und die Festlegung ihrer Verwendungsbedingungen, die Änderung der Ver­ wendungsbedingungen einer fakultativen vorbehaltenen Angabe und die Löschung einer fakultativen vorbehalte­ nen Angabe.

(88) Um den Besonderheiten bestimmter Sektoren und den Erwartungen der Verbraucher Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, dele­ gierte Rechtsakte zur Festlegung weiterer Einzelheiten zu den Anforderungen, die bei der Einführung einer zu­ sätzlichen vorbehaltenen Angabe zu beachten sind, zu erlassen.

(89) Um sicherzustellen, dass Erzeugnisse, die mit fakultativen vorbehaltenen Angaben beschrieben werden, mit den gel­ tenden Verwendungsbedingungen in Einklang stehen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zur Festlegung zusätzlicher Vor­ schriften für die Verwendung fakultativer vorbehaltener Angaben zu erlassen.

(90) Um den besonderen Merkmalen des Handels zwischen der Union und bestimmten Drittländern sowie dem be­ sonderen Charakter bestimmter landwirtschaftlicher Er­ zeugnisse Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Bedingungen festgelegt wer­ den, unter denen davon ausgegangen wird, dass einge­ führte Erzeugnisse ein der Einhaltung der Anforderungen der Union an die Vermarktungsnormen gleichwertiges Konformitätsniveau bieten, und die Maßnahmen zur Ab­ weichung von den Vorschriften erlauben, dass Erzeug­ nisse in der Union nur unter Einhaltung dieser Normen vermarktet werden dürfen, sowie mit denen Vorschriften für die Anwendung der Vermarktungsnormen auf aus der Union ausgeführte Erzeugnisse festgelegt werden.

(91) Die Vorschriften für Wein sollten im Lichte der in Ein­ klang mit AEUV geschlossenen internationalen Überein­ künfte Anwendung finden.

(92) Das Konzept von Qualitätsweinen in der Union basiert unter anderem auf den besonderen Merkmalen, die auf den geografischen Ursprung des Weins zurückgehen. Diese Weine werden für den Verbraucher mit geschütz­ ten Ursprungsbezeichnungen und geografischen Angaben gekennzeichnet. Damit sich der Anspruch des betreffen­ den Erzeugnisses, ein Qualitätserzeugnisses zu sein, auf transparente und noch stärker differenzierte Rahmenvor­ schriften stützen kann, sollte eine Regelung geschaffen werden, nach der die Anträge auf eine Ursprungsbezeich­ nung oder eine geografische Angabe entsprechend dem Ansatz geprüft werden, der bei der horizontalen Quali­ tätspolitik der Union für andere Lebensmittel als Wein und Spirituosen gemäß der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 des Europäischen Parlaments und des Ra­ tes (1) angewendet wird.

(93) Zur Erhaltung der besonderen Qualitätsmerkmale von Weinen mit geschützter Ursprungs-bezeichnung oder ge­ schützter geografischer Angabe sollten die Mitgliedstaaten strengere Vorschriften anwenden dürfen.

(94) Um in der Union geschützt zu sein, müssen die Ur­ sprungsbezeichnungen und geografischen Angaben für Wein auf Unionsebene gemäß den von der Kommission festgelegten Verfahrensregeln anerkannt und eingetragen sein.

(95) Der Schutz sollte Ursprungsbezeichnungen und geogra­ fischen Angaben aus Drittländern offenstehen, sofern sie auch in ihrem Ursprungsland geschützt sind.

(96) Das Eintragungsverfahren sollte jeder natürlichen oder juristischen Person mit einem legitimen Interesse in ei­ nem Mitgliedstaat oder Drittland die Möglichkeit geben, ihre Rechte durch Einlegen eines Einspruchs geltend zu machen.

(97) Eingetragene Ursprungsbezeichnungen und geografische Angaben sollten vor Verwendungen geschützt werden, die sich den Ruf zunutze machen, den vorschriftskon­ forme Erzeugnisse genießen. Um einen fairen Wett­ bewerb zu fördern und die Verbraucher nicht irrezufüh­ ren, sollte sich dieser Schutz auch auf nicht unter diese Verordnung fallende Erzeugnisse und Dienstleistungen erstrecken, einschließlich solcher, die nicht in Anhang I der Verträge aufgeführt sind.

(98) Um den bestehenden Etikettierungspraktiken Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Verwendung des Namens einer Keltertraubensorte erlaubt werden kann, der eine geschützte Ursprungsbezeichnung oder geschützte geografische Angabe enthält oder daraus besteht.

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(1) Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 21. November 2012 über Qualitätsregelungen für Agrarerzeugnisse und Lebensmittel (ABl. L 343 vom 14.12.2012, S. 1).

(99) Um den besonderen Merkmalen der Erzeugung im abge­ grenzten geografischen Gebiet Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, dele­ gierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Folgendes fest­ gelegt wird: die weiteren Kriterien für die Abgrenzung des geografischen Gebiets sowie die Einschränkungen und Abweichungen im Zusammenhang mit der Erzeu­ gung im abgegrenzten geografischen Gebiet.

(100) Um die Qualität und Rückverfolgbarkeit der Erzeugnisse sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit de­ nen die Bedingungen festgelegt werden, unter denen die Produktspezifikationen zusätzliche Anforderungen um­ fassen können.

(101) Um den Schutz der legitimen Rechte und Interessen von Erzeugern und Marktteilnehmern sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, dele­ gierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Folgendes fest­ gelegt wird: die Art des Antragstellers, der den Schutz einer Ursprungsbezeichnung oder geografischen Angabe beantragen kann; die Bedingungen, die in Bezug auf ei­ nen Antrag auf den Schutz einer Ursprungsbezeichnung oder einer geografischen Angabe einzuhalten sind; die Prüfung durch die Kommission, das Einspruchverfahren und die Verfahren zur Änderung, Löschung und Um­ wandlung von geschützten Ursprungsbezeichnungen oder geschützten geografischen Angaben. Diese Befugnis sollte sich auch auf Folgendes erstrecken: die Bedingun­ gen für grenzübergreifende Anträge; die Bedingungen für Anträge betreffend geografische Gebiete in Drittländern; der Zeitpunkt, ab dem ein Schutz oder eine diesbezüg­ liche Änderung anwendbar ist; und die Bedingungen für Änderungen von Produktspezifikationen.

(102) Um ein angemessenes Schutzniveau sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, dele­ gierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Einschränkungen hinsichtlich des geschützten Namens festgelegt werden.

(103) Um sicherzustellen, dass die Marktteilnehmer und die zuständigen Behörden nicht durch die Anwendung dieser Verordnung hinsichtlich der Weinnamen, denen der Schutz vor dem 1. August 2009 gewährt wurde oder deren Schutz vor demselben Zeitpunkt beantragt wurde, ungebührlich beeinträchtigt werden, sollte der Kommis­ sion die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechts­ akte zu erlassen, mit denen Folgendes festgelegt wird: Übergangsbestimmungen für diese Weinnamen; für vor einem bestimmten Zeitpunkt auf den Markt gebrachte oder etikettierte Weine; und für Änderungen der Produkt­ spezifikationen.

(104) In der Union werden bestimmte traditionelle Begriffe ver­ wendet, die dem Verbraucher zusätzlich zu den geschütz­ ten Ursprungsbezeichnungen und geografischen Angaben Hinweise auf die Besonderheiten und die Qualität der Weine geben. Um das Funktionieren des Binnenmarktes und einen fairen Wettbewerb zu gewährleisten und um eine Irreführung der Verbraucher zu verhindern, sollten auch diese traditionellen Begriffe in der Union geschützt werden können.

(105) Um ein angemessenes Schutzniveau sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, dele­ gierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Sprache und die Schreibweise eines zu schützenden traditionellen Begriffs festgelegt wird.

(106) Um den Schutz der legitimen Rechte der Erzeuger und Marktteilnehmer zu gewährleisten, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Folgendes festgelegt wird: die Art der Antragsteller, die den Schutz eines traditionellen Begriffs beantragen können; die Gültigkeitsbedingungen für einen Antrag auf Anerkennung eines traditionellen Begriffs; die Gründe für einen Einspruch gegen den vorgeschlagenen Schutz eines traditionellen Begriffs; der Schutzumfang einschließlich der Beziehung zu Marken, geschützten tra­ ditionellen Begriffen, geschützten Ursprungsbezeichnun­ gen oder geschützten geografischen Angaben, Homony­ men oder bestimmten Namen von Keltertraubensorten; die Gründe für die Löschung eines traditionellen Begriffs; der Zeitpunkt der Antragstellung; und die Verfahren, die beim Antrag auf Schutz eines traditionellen Begriffs ein­ zuhalten sind, einschließlich der Prüfung durch die Kom­ mission, des Einspruchsverfahrens und der Löschungs- und Änderungsverfahren.

(107) Um den besonderen Merkmalen des Handels zwischen der Union und bestimmten Drittländern Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte hinsichtlich der Bedingun­ gen für die Verwendung traditioneller Begriffe für Dritt­ landserzeugnisse zu erlassen und in denen entsprechende Ausnahmen vorgesehen sind.

(108) Die Beschreibung, Bezeichnung und Aufmachung der un­ ter diese Verordnung fallenden Erzeugnisse des Weinsek­ tors können entscheidende Auswirkungen auf ihre Ver­ marktbarkeit haben. Unterschiede zwischen den die Eti­ kettierung von Weinerzeugnissen betreffenden Rechtsvor­ schriften der Mitgliedstaaten können das reibungslose Funktionieren des Binnenmarkts beeinträchtigen. Es sind daher Vorschriften festzulegen, die den legitimen Interes­ sen der Verbraucher und Erzeuger Rechnung tragen. Aus diesem Grund ist es angezeigt, Unionsvorschriften für die Etikettierung und Aufmachung vorzusehen.

(109) Um die Einhaltung der bestehenden Etikettierungsprakti­ ken sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zur Festlegung der außergewöhnlichen Umstände zu erlassen, unter de­ nen es gerechtfertigt ist, die Begriffe "geschützte Ur­ sprungsbezeichnung" oder "geschützte geografische An­ gabe" nicht zu verwenden.

(110) Um den besonderen Merkmalen des Weinsektors Rech­ nung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit de­ nen Folgendes festgelegt wird: die Aufmachung und die Verwendung von Angaben auf den Etiketten, die nicht in dieser Verordnung vorgesehen sind; bestimmte obliga­ torische und fakultative Angaben; sowie die Aufmachung.

DEL 347/680 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(111) Um den Schutz der berechtigten Interessen der Markt­ teilnehmer zu gewährleisten, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu er­ lassen, mit denen Folgendes festgelegt wird: die zeitwei­ lige Etikettierung und Aufmachung von Weinen mit einer Ursprungsbezeichnung oder einer geografischen Angabe, wobei diese Ursprungsbezeichnung oder geografische Angabe die vorgeschriebenen Anforderungen erfüllt.

(112) Um sicherzustellen, dass Marktteilnehmer nicht benach­ teiligt werden, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit de­ nen Übergangsbestimmungen für Weine, die nach den vor dem 1. August 2009 geltenden einschlägigen Vor­ schriften in den Verkehr gebracht und etikettiert wurden, festgelegt werden.

(113) Um den besonderen Merkmalen des Handels mit Erzeug­ nissen des Weinsektors zwischen der Europäischen Union und bestimmten Drittländern Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Ausnah­ men von den Vorschriften für Etikettierung und Auf­ machung hinsichtlich auszuführender Erzeugnisse fest­ gelegt werden, wenn das Recht des betreffenden Dritt­ lands dies erfordern.

(114) Um eine ausgewogene Verteilung von Rechten und Pflichten zwischen Zuckerunternehmen und Zuckerrü­ benerzeugern zu gewährleisten, werden besondere Instru­ mente auch nach dem Ablauf der Quotenregelung erfor­ derlich sein. Daher sollten Standardvorschriften für die schriftlichen Branchenvereinbarungen zwischen Unter­ nehmen und Erzeugern festgelegt werden.

(115) Mit der Reform der Zuckermarktordnung von 2006 wur­ den weitreichende Änderungen im Zuckersektor der Union eingeführt. Damit die Zuckerrübenerzeuger ihre Anpassung an die neue Marktlage und an die verstärkte Marktorientierung des Sektors abschließen können, sollte die Geltungsdauer des derzeitigen Zuckerquotensystems bis zu seiner Abschaffung zum Ende des Wirtschaftsjahrs 2016/2017 verlängert werden.

(116) Um den besonderen Merkmalen des Zuckersektors Rech­ nung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte in Bezug auf die Aktualisierung der technischen Begriffsbestimmungen für den Zuckersektor, die Aktualisierung der Kaufbedin­ gungen für Rüben gemäß dieser Verordnung sowie wei­ tere Vorschriften über die Bestimmung von Bruttoge­ wicht, Leergewicht und Zuckergehalt von an ein Unter­ nehmen geliefertem Zucker und über Zuckerrübenschnit­ zel zu erlassen.

(117) Die jüngsten Erfahrungen haben gezeigt, dass besondere Maßnahmen erforderlich sind, um während der verblei­ benden Geltungsdauer des Zuckerquotensystems ein aus­ reichendes Zuckerangebot auf dem Unionsmarkt sicher­ zustellen.

(118) Um den besonderen Merkmalen des Zuckersektors Rech­ nung zu tragen und sicherzustellen, dass die Interessen aller Parteien gebührend berücksichtigt werden, sowie

angesichts der Notwendigkeit, jegliche Marktstörungen zu vermeiden, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit de­ nen Folgendes festgelegt wird: Kaufbedingungen und Lie­ ferverträge, die Aktualisierung der Kaufbedingungen für Rüben gemäß dieser Verordnung und die von den Zu­ ckerunternehmen anzuwendenden Kriterien bei der Auf­ teilung der Zuckerrübenmengen, für die die Lieferverträge vor der Aussaat gelten sollen, auf die Zuckerrübenver­ käufer.

(119) Um den technischen Entwicklungen Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mittels denen ein Ver­ zeichnis der Erzeugnisse erstellt wird, für deren Erzeu­ gung Industriezucker, Industrieisoglukose oder Industriei­ nulinsirup verwendet werden können.

(120) Um sicherzustellen, dass zugelassene Unternehmen, die Zucker, Isoglukose oder Inulinsirup erzeugen bzw. ver­ arbeiten, ihren Verpflichtungen nachkommen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Bedingungen für die Gewährung und den Entzug der Zulassung für solche Unternehmen sowie die Kriterien für Verwaltungssanktio­ nen festgelegt werden.

(121) Um den besonderen Merkmalen des Zuckersektors Rech­ nung zu tragen und sicherzustellen, dass die Interessen aller Parteien gebührend berücksichtigt werden, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte hinsichtlich der Bedeutung von Begriffen für den Betrieb des Quotensystems und der Bedingungen für die Verkäufe an Gebiete in äußerster Randlage zu erlas­ sen.

(122) Um sicherzustellen, dass die Erzeuger eng an einem et­ waigen Beschluss zur Übertragung einer bestimmten Er­ zeugungsmenge beteiligt werden, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte in Bezug auf die Übertragung von Zucker zu erlassen.

(123) Zur besseren Bewirtschaftung des Weinbaupotenzials sollten die Mitgliedstaaten der Kommission auf der Grundlage der Weinbaukartei eine Aufstellung ihres Er­ zeugungspotenzials übermitteln. Als Anreiz für die Mit­ gliedstaaten, diese Aufstellung zu übermitteln, sollten nur Mitgliedstaaten, die dies auch getan haben, eine Unter­ stützung für die Umstrukturierung und Umstellung erhal­ ten.

(124) Um die Überwachung und Kontrolle des Produktions­ potenzials durch die Mitgliedstaaten zu erleichtern, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, dele­ gierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen der Inhalt der Weinbaukartei und etwaige Ausnahmen festgelegt wer­ den.

(125) Um insbesondere im Interesse des Verbraucherschutzes eine zufriedenstellende Rückverfolgbarkeit der betreffen­ den Erzeugnisse zu gewährleisten, sollte es ein Erforder­ nis sein, dass allen unter diese Verordnung fallenden Er­ zeugnissen des Weinsektors beim Verkehr innerhalb der Union ein Begleitdokument beiliegen muss.

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(126) Um den Transport von Weinerzeugnissen und dessen Überprüfung durch die Mitgliedstaaten zu erleichtern, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Folgendes festgelegt wird: die Vorschriften über das Begleitdoku­ ment und seine Verwendung; über die Bedingungen, un­ ter denen ein Begleitdokument als Bescheinigung für ge­ schützte Ursprungsbezeichnungen oder geschützte geo­ grafische Angaben gilt; die Vorschriften über die Ver­ pflichtung zur Führung eines Registers und über dessen Verwendung; die Vorschriften, wer ein Register führen muss, und wer von der Verpflichtung zum Führen eines Registers befreit ist, sowie die Vorschriften über die im Register aufzuführenden Vorgänge.

(127) Da es keine Rechtsvorschriften der Union über förmliche schriftliche Verträge gibt, können die Mitgliedstaaten be­ schließen, im Rahmen ihres nationalen Vertragsrechts die Verwendung derartiger Verträge zwingend vorzuschrei­ ben, sofern sie dabei nicht gegen Unionsrecht verstoßen und insbesondere nicht das ordnungsgemäße Funktionie­ ren des Binnenmarkts und der gemeinsamen Marktorga­ nisation beeinträchtigen. Angesichts der unionsweit un­ terschiedlichen Verhältnisse und im Interesse der Sub­ sidiarität sollte diese Entscheidung den Mitgliedstaaten überlassen bleiben. Damit jedoch im Sektor Milch und Milcherzeugnisse angemessene Mindeststandards für der­ artige Verträge sowie das ordnungsgemäße Funktionieren des Binnenmarkts und der gemeinsamen Marktorganisa­ tion sichergestellt sind, sollten einige grundlegende Vo­ raussetzungen für die Verwendung dieser Verträge auf Unionsebene festgelegt werden. Alle diese grundlegenden Bedingungen sollten frei ausgehandelt werden können. Da die Satzungen einiger Molkereigenossenschaften mög­ licherweise Bestimmungen mit ähnlichen Auswirkungen enthalten, sollten sie der Einfachheit halber von einer Vertragspflicht befreit werden. Um die Wirksamkeit einer solchen Regelung über Verträge zu verbessern, sollten die Mitgliedstaaten beschließen, ob sie auch gelten sollten, wenn Dritte die Milch von den Betriebsinhabern abholen und an die verarbeitenden Betriebe liefern.

(128) Damit eine rentable Entwicklung der Erzeugung und auf diese Weise ein angemessener Lebensstandard der Milch­ bauern sichergestellt wird, sollte ihre Verhandlungsmacht gegenüber den verarbeitenden Betrieben gestärkt werden, was wiederum zu einer gerechteren Verteilung des ent­ lang der Wertschöpfungskette entstehenden Mehrwerts führen sollte. Zur Verwirklichung dieser Ziele der GAP sollte daher gemäß Artikel 42 und Artikel 43 Absatz 2 AEUV eine Regelung verabschiedet werden, die es von Milchbauern bzw. deren Verbänden gegründeten Erzeu­ gerorganisationen ermöglicht, für die Gesamtheit oder einen Teil der Rohmilcherzeugung ihrer Mitglieder mit einer Molkerei die Vertragsbedingungen einschließlich der Preise gemeinsam auszuhandeln. Im Sinne der Erhal­ tung eines tatsächlichen Wettbewerbs auf dem Milch­ markt sollte dies nur unter Wahrung einer angemessenen Mengenbegrenzung möglich sein. Um die wirksame Ar­ beitsweise von Genossenschaften nicht zu behindern und um Klarheit zu schaffen, sollte festgelegt werden, dass – sofern die Mitgliedschaft eines Betriebsinhabers in einer Genossenschaft mit der Verpflichtung einhergeht, seine gesamte Rohmilcherzeugung oder einen Teil derselben

zu Bedingungen abzuliefern, die in der Satzung der Ge­ nossenschaft oder den darauf gestützten Regeln und Be­ schlüssen festgelegt werden – diese Bedingungen nicht Gegenstand von Verhandlungen durch eine Erzeugerorga­ nisation sein sollten.

(129) Angesichts der wichtigen Rolle der geschützten Ur­ sprungsbezeichnung und der geschützten geografischen Angabe insbesondere für strukturschwache ländliche Ge­ biete und um den Mehrwert dieser Gütezeichen zu si­ chern und die Qualität insbesondere von Käse mit ge­ schützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geo­ grafischer Angabe zu erhalten, sowie im Hinblick auf das Auslaufen des Systems der Milchquoten sollte es den Mitgliedstaaten gestattet sein, auf Antrag eines Bran­ chenverbands, einer Erzeugerorganisation oder einer Ver­ einigung, wie sie in der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 definiert sind, Bestimmungen zur Steuerung des gesam­ ten Angebots eines in der bestimmten geografischen Re­ gion erzeugten Käses anzuwenden. Ein derartiger Antrag sollte von einer großen Mehrheit der Milcherzeuger, die den größten Teil der für diesen Käse verwendeten Milch­ menge ausmacht, und im Falle von Branchenorganisatio­ nen und Vereinigungen von einer großen Mehrheit der Käseerzeuger, die den größten Teil der Produktion dieses Käses ausmacht, unterstützt werden.

(130) Um auf Marktentwicklungen reagieren zu können, benö­ tigt die Kommission rechtzeitig Informationen über Roh­ milchliefermengen. Es sollten daher Vorkehrungen dafür getroffen werden, dass der Erstankäufer solche Informa­ tionen regelmäßig an die Mitgliedstaaten weiterleitet und dass der Mitgliedstaat die Kommission hiervon in Kennt­ nis setzt.

(131) Die Erzeugerorganisationen und ihre Vereinigungen kön­ nen eine nützliche Rolle bei der Bündelung des Angebots, der Verbesserung der Vermarktung, der Planung und der Anpassung der Erzeugung an die Nachfrage, der Optimie­ rung der Erzeugungskosten und der Stabilisierung der Erzeugerpreise, der Durchführung von Forschung, der Förderung bewährter Verfahren und der Leistung tech­ nischer Unterstützung, der Bewirtschaftung von Neben­ erzeugnissen und von Risikomanagement-Instrumenten, die ihren Mitgliedern zur Verfügung stehen, spielen und somit zur Stärkung der Stellung der Erzeuger in der Lebensmittelkette beitragen.

(132) Die Branchenverbände können eine wichtige Rolle für den Dialog zwischen den Akteuren der Versorgungskette sowie die Förderung bewährter Verfahren und der Markt­ transparenz einnehmen.

(133) Die bestehenden Vorschriften über die Begriffsbestim­ mung und Anerkennung der Erzeugerorganisationen, ih­ rer Vereinigungen und der Branchenverbände sollten da­ her harmonisiert, gestrafft und ausgedehnt werden, um eine mögliche Anerkennung auf Antrag im Rahmen von durch diese Verordnung geregelten Satzungen für be­ stimmte Sektoren vorzusehen. Insbesondere sollten die Kriterien für die Anerkennung und die Satzungen von

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Erzeugerorganisationen sicherstellen, dass diese Organisa­ tionen auf Initiative von Erzeugern gegründet werden und nach Regeln kontrolliert werden, die es den zusam­ mengeschlossenen Erzeugern ermöglichen, eine demokra­ tische Kontrolle über ihre Organisation und deren Ent­ scheidungen auszuüben.

(134) Die bestehenden Bestimmungen in verschiedenen Sekto­ ren, mit denen die Wirkung der Tätigkeit der Erzeuger­ organisationen, ihrer Vereinigungen und der Branchen­ verbände dadurch verstärkt wird, dass die Mitgliedstaaten bestimmte Vorschriften dieser Organisationen unter be­ stimmten Umständen auf Marktteilnehmer, die Nichtmit­ glieder sind, ausdehnen können, haben sich als wirksam erwiesen und sollten harmonisiert, gestrafft und auf alle Sektoren ausgedehnt werden.

(135) Es sollte die Möglichkeit vorgesehen werden, bestimmte Maßnahmen zu erlassen, um die Anpassung des Ange­ bots an die Markterfordernisse zu erleichtern, was zur Stabilisierung der Märkte und zur Gewährleistung eines angemessenen Lebensstandards für die betroffene land­ wirtschaftliche Bevölkerung beitragen könnte.

(136) Um Maßnahmen der Erzeugerorganisationen, Vereinigun­ gen von Erzeugerorganisationen und Branchenverbände zur leichteren Anpassung des Angebots an die Markter­ fordernisse zu fördern – ausgenommen Maßnahmen be­ treffend Marktrücknahmen – sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu er­ lassen, mit denen Maßnahmen zur Qualitätsverbesserung, Maßnahmen zur Förderung besserer Erzeugungs-, Ver­ arbeitungs- und Vermarktungsstrukturen, Maßnahmen zur Erleichterung der Feststellung der Marktpreisentwick­ lung sowie Maßnahmen, die die Aufstellung von kurz- oder langfristigen Vorausschätzungen aufgrund der Kenntnis der eingesetzten Produktionsmittel ermöglichen sollen, festgelegt werden.

(137) Um das Funktionieren des Marktes für Weine zu verbes­ sern, sollten die Mitgliedstaaten die von den Branchen­ verbänden getroffenen Entscheidungen umsetzen können. Diese Entscheidungen dürfen jedoch keine Praktiken um­ fassen, die den Wettbewerb verzerren könnten.

(138) Obgleich der Einsatz förmlicher schriftlicher Verträge im Milchsektor Gegenstand gesonderter Bestimmungen ist, könnte der Einsatz dieser Verträge auch die Verantwort­ lichkeit der Akteure in anderen Sektoren verbessern und das Bewusstsein für die Notwendigkeit schärfen, gezielter auf Marktsignale zu reagieren, die Preisweitergabe zu ver­ bessern und das Angebot stärker an die Nachfrage an­ zupassen, sowie dazu beitragen, bestimmte unfaire Han­ delspraktiken zu unterlassen. Da es im Unionsrecht keine Vorschriften über solche Verträge gibt, können die Mit­ gliedstaaten beschließen, im Rahmen ihres nationalen Vertragsrechts solche Verträge zwingend vorzuschreiben, sofern sie dabei das Unionsrecht einhalten und insbeson­ dere nicht das ordnungsgemäße Funktionieren des Bin­ nenmarkts und die gemeinsame Marktorganisation beein­ trächtigen.

(139) Damit eine rentable Entwicklung der Erzeugung und auf diese Weise ein angemessener Lebensstandard der Erzeu­ ger im Rindfleisch- und im Olivenölsektor sowie der Erzeuger bestimmter landwirtschaftlicher Kulturpflanzen sichergestellt wird, sollte ihre Verhandlungsmacht gegen­ über den nachgeschalteten Marktteilnehmern gestärkt werden, was wiederum zu einer gerechteren Verteilung des entlang der Wertschöpfungskette entstehenden Mehr­ werts führen sollte. Zur Verwirklichung dieser GAP-Ziele sollte es anerkannten Erzeugerorganisationen vorbehalt­ lich mengenmäßiger Beschränkungen ermöglicht werden, die Bedingungen von Lieferverträgen einschließlich der Preise für einen Teil oder die Gesamtheit der Erzeugung ihrer Mitglieder auszuhandeln, sofern diese Organisatio­ nen eines oder mehrere der Ziele der Bündelung des Angebots, der Vermarktung der Erzeugung ihrer Mitglie­ der und der Optimierung der Produktionskosten verfol­ gen und sofern die Verfolgung dieser Ziele zu einer In­ tegration von Tätigkeiten führt, durch die voraussichtlich erhebliche Effizienzgewinne erzielt werden, mit dem Er­ gebnis, dass die Tätigkeiten der Erzeugerorganisation ins­ gesamt zur Verwirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV beitragen. Dies könnte erreicht werden, sofern die Erzeugerorganisation bestimmte besondere Tätigkei­ ten durchführt und diese Tätigkeiten – gemessen an der Menge des betroffenen Erzeugnisses und den Erzeugungs- und Vermarktungskosten – erheblich sind.

(140) Um den Mehrwert zu sichern und die Qualität insbeson­ dere von gepökeltem Schinken mit geschützter Ur­ sprungsbezeichnung oder geschützter geografischer An­ gabe zu erhalten, sollte es den Mitgliedstaaten gestattet sein, unter strengen Bedingungen Bestimmungen zur Steuerung des Angebots an diesem Schinken anzuwen­ den, sofern diese Bestimmungen von einer breiten Mehr­ heit seiner Erzeuger und gegebenenfalls von den Schwei­ nehaltern in dem in Bezug zu diesem Schinken stehen­ den geografischen Gebiet unterstützt werden.

(141) Die Verpflichtung zur Registrierung aller Lieferverträge über in der Union erzeugten Hopfen ist aufwendig und sollte aufgegeben werden.

(142) Um sicherzustellen, dass die Ziele und Verantwortlichkei­ ten der Erzeugerorganisationen, der Vereinigungen von Erzeugerorganisationen und der Branchenverbände klar festgelegt sind und um zur Wirksamkeit ihrer Aktionen beizutragen, ohne dass dies einen unangemessenen Ver­ waltungsaufwand auferlegen würde oder der Grundsatz der Vereinigungsfreiheit insbesondere hinsichtlich Nicht­ mitgliedern dieser Organisationen in Frage gestellt würde, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu Folgendem zu erlassen:

Vorschriften zu den spezifischen Zielen, die diese Orga­ nisationen und Vereinigungen verfolgen können, müssen oder nicht verfolgen dürfen, gegebenenfalls zusätzlich zu den in dieser Verordnung aufgeführten Zielen; die Sat­ zung dieser Organisationen und Vereinigungen, die Sat­ zung von anderen als Erzeugerorganisationen, die spezi­ fischen Bedingungen für die Satzung von Erzeugerorga­ nisationen in bestimmten Sektoren, einschließlich der

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Ausnahmen, die Struktur, Mitgliedschaftsdauer, Größe, demokratische Rechenschaftspflicht und die Tätigkeiten solcher Organisationen und Vereinigungen sowie die Auswirkungen von Zusammenschlüssen; die Vorausset­ zungen für die Anerkennung, Rücknahme und Ausset­ zung der Anerkennung, die sich hieraus ergebenden Aus­ wirkungen sowie die Anforderungen für Abhilfemaßnah­ men im Fall eines Verstoßes gegen die Kriterien für die Anerkennung;

die länderübergreifenden Organisationen und Vereinigun­ gen und die Vorschriften über die Leistung von Amtshilfe im Falle der länderübergreifenden Zusammenarbeit; die einer Genehmigung durch die Mitgliedstaaten unterlie­ genden Sektoren, in denen die Auslagerung zur Anwen­ dung kommt, und die Bedingungen dafür sowie die Art von Tätigkeiten, die ausgelagert werden dürfen, und die Bereitstellung von technischen Mitteln durch Organisatio­ nen oder Vereinigungen; die Grundlage für die Berech­ nung der Mindestmenge bzw. des Mindestwerts der ver­ marktbaren Erzeugung der Organisationen und Vereini­ gungen; die Vorschriften für die Berechnung der Roh­ milchmenge, die von den Verhandlungen durch eine Er­ zeugerorganisation abgedeckt ist, die Zulassung von Mit­ gliedern, die keine Erzeuger sind, im Falle von Erzeuger­ organisationen, oder von Mitgliedern, die keine Erzeuger­ organisationen sind, im Falle von Vereinigungen von Er­ zeugerorganisationen;

die Ausdehnung bestimmter Regeln der Organisationen auf Nichtmitglieder und die obligatorische Zahlung eines Mitgliedsbeitrags durch Nichtmitglieder, einschließlich der Verwendung und Zuweisung dieser Zahlung durch diese Organisationen und eines Verzeichnisses strengerer Er­ zeugungsvorschriften, das ausgedehnt werden kann, wei­ tere Anforderungen hinsichtlich des Repräsentationsgra­ des, der betreffenden Wirtschaftsbereiche, einschließlich einer Kontrolle ihrer Definition durch die Kommission, Mindestzeiträume, während derer die Vorschriften vor ihrer Ausdehnung gelten sollten, die Personen oder Or­ ganisationen, für die die Vorschriften oder Beiträge gelten können, und die Umstände, unter denen die Kommission verlangen kann, dass die Ausdehnung der Vorschriften oder obligatorischen Beiträge abgelehnt oder zurückgezo­ gen wird.

(143) Die Überwachung der Handelsströme ist hauptsächlich eine Frage der Verwaltung, die flexibel gehandhabt wer­ den sollte. Bei der Entscheidung über die Einführung von Lizenzanforderungen sollte dem Bedarf an Lizenzen, an Verwaltung der betreffenden Märkte und insbesondere an Überwachung der Einfuhren oder Ausfuhren der betref­ fenden Erzeugnisse Rechnung getragen werden.

(144) Um den internationalen Verpflichtungen der Union und den geltenden Sozial-, Umwelt- und Tierschutznormen der Union, dem Erfordernis einer Überwachung der Ent­ wicklungen des Handels und der Märkte sowie der Ein­ fuhren und Ausfuhren, der Notwendigkeit einer wirk­ samen Marktverwaltung und der Notwendigkeit einer Verringerung des Verwaltungsaufwands Rechnung zu tra­ gen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen wer­ den, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen das Verzeichnis der Erzeugnisse, für die eine Einfuhr- oder

Ausfuhrlizenz vorzulegen ist, und die Fälle und Situatio­ nen, in denen keine Einfuhr- oder Ausfuhrlizenz vor­ gelegt werden muss, festgelegt werden.

(145) Um weitere Bestandteile der Lizenzregelung vorzugeben, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Vorschriften über Folgendes festgelegt werden: die Rechte und Pflich­ ten, die sich aus der Lizenz ergeben, ihre Rechtswirkung und die Fälle, in denen in Bezug auf die Einhaltung der Pflicht zur Einfuhr oder Ausfuhr der in der Lizenz ge­ nannten Menge eine Toleranz besteht oder, wenn der Ursprung anzugeben ist, die Fälle, in denen die Erteilung einer Einfuhrlizenz oder die Überführung in den zoll­ rechtlich freien Verkehr von der Vorlage eines von einem Drittland oder einer Einrichtung ausgestellten Dokuments abhängig gemacht wird, mit dem u.a. der Ursprung, die Echtheit und die Qualitätsmerkmale des Erzeugnisses be­ scheinigt werden; die Übertragung der Lizenz oder Ein­ schränkungen ihrer Übertragbarkeit; zusätzliche Bedin­ gungen für Einfuhrlizenzen für Hanf und den Grundsatz der Amtshilfe zwischen Mitgliedstaaten, um Betrugsfälle und Unregelmäßigkeiten zu verhüten oder zu bekämpfen; die Fälle und Situationen, in denen die Stellung einer Sicherheit erforderlich ist oder nicht, um zu gewährleis­ ten, dass die Erzeugnisse innerhalb der Gültigkeitsdauer der Lizenzen ein- oder ausgeführt werden.

(146) Die wesentlichen Elemente der auf landwirtschaftliche Er­ zeugnisse anwendbaren Zölle, die sich aus den WTO- Übereinkommen und bilateralen Abkommen ergeben, sind im Gemeinsamen Zolltarif festgelegt. Die Kommis­ sion sollte ermächtigt werden, Maßnahmen zur detaillier­ ten Berechnung der Einfuhrzölle anhand dieser wesentli­ chen Elemente zu erlassen.

(147) Die Einfuhrpreisregelung sollte für bestimmte Erzeugnisse beibehalten werden. Um die Wirksamkeit dieser Regelung sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte im Hinblick auf die Überprüfung der Richtigkeit des angegebenen Preises ei­ ner Sendung anhand eines pauschalen Einfuhrwerts und die Festlegung der Bedingungen, gemäß denen die Stel­ lung einer Sicherheit erforderlich ist, zu erlassen.

(148) Um zu vermeiden, dass die Einfuhren bestimmter land­ wirtschaftlicher Erzeugnisse nachteilige Auswirkungen auf den Unionsmarkt haben könnten, oder um dem ent­ gegenzuwirken, sind auf die Einfuhren dieser Erzeugnisse zusätzliche Zölle zu entrichten, sofern bestimmte Bedin­ gungen erfüllt sind.

(149) Unter bestimmten Voraussetzungen ist es angezeigt, Ein­ fuhrzollkontingente zu eröffnen und zu verwalten, die sich aus den gemäß AEUV geschlossenen internationalen Übereinkünften oder anderen Rechtsakten der Union er­ geben. Bei Einfuhrzollkontingenten sollte mit dem fest­ gelegten Verwaltungsverfahren dem Versorgungsbedarf des bestehenden und sich neu erschließenden Unions­ markts für Erzeugung, Verarbeitung und Verbrauch in Bezug auf die Wettbewerbsfähigkeit und die sichere und kontinuierliche Versorgung sowie dem Erfordernis der Erhaltung des Gleichgewichts auf diesem Markt Rech­ nung getragen werden.

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(150) Um den Verpflichtungen nachzukommen, die in den im Rahmen der multilateralen Handelsverhandlungen der Uruguay-Runde geschlossenen Übereinkünften enthalten sind und die Zollkontingente für die Einfuhr von 2 000 000 t Mais und 300 000 t Sorghum nach Spanien und Zollkontingente für die Einfuhr von 500 000 t Mais nach Portugal betreffen, sollte der Kommission die Befug­ nis übertragen werden, delegierte Rechtsakte mit Vor­ schriften zu erlassen, die für die Einfuhren der Zollkon­ tingente und gegebenenfalls die öffentliche Lagerung der von den Zahlstellen der betreffenden Mitgliedstaaten ein­ geführten Mengen erforderlich sind.

(151) Um einen angemessenen Zugang zu den verfügbaren Mengen und die Gleichbehandlung der Marktteilnehmer im Rahmen des Zollkontingents sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, um Folgendes festzulegen: die Bedingungen und Zugangsanforderungen, die ein Markt­ teilnehmer erfüllen muss, um einen Antrag im Rahmen des Zollkontingents zu stellen; Vorschriften für die Über­ tragung von Ansprüchen zwischen Marktteilnehmern und erforderlichenfalls die Übertragungsbeschränkungen im Rahmen der Verwaltung des Zollkontingents; die Auf­ lage, wonach die Teilnahme am Zollkontingent von einer Sicherheitsleistung abhängig ist; und, soweit erforderlich die besonderen Merkmale, Anforderungen oder Ein­ schränkungen, die gemäß den internationalen Überein­ künften oder anderen Rechtsakten für das Zollkontingent gelten.

(152) Landwirtschaftlichen Erzeugnissen, die bestimmten An­ forderungen und/oder Preisbedingungen genügen, kann in gewissen Fällen bei der Einfuhr in Drittländer eine besondere Behandlung zugutekommen. Um die ord­ nungsgemäße Anwendung dieser Regelung zu gewähr­ leisten, bedarf es der Zusammenarbeit zwischen den Ver­ waltungsbehörden des einführenden Drittlandes und der Union. Zu diesem Zweck sollten die Erzeugnisse von einer in der Union ausgestellten Bescheinigung begleitet werden.

(153) Um sicherzustellen, dass Ausfuhrerzeugnissen bei der Einfuhr in ein Drittland aufgrund von internationalen Übereinkünften, die die Union in Einklang mit AEUV geschlossenen hat, eine besondere Behandlung zugute­ kommen kann, falls bestimmte Bedingungen eingehalten werden, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen fest­ gelegt wird, dass die zuständigen Behörden der Mitglied­ staaten auf Antrag und nach angemessener Überprüfung ein Dokument ausstellen, in dem die Einhaltung der Be­ dingungen bescheinigt wird.

(154) Damit das Funktionieren des Faserhanfmarktes nicht durch illegale Kulturen gestört wird, sollte diese Verord­ nung eine Kontrolle der Hanf- und Hanfsameneinfuhren vorsehen, um sicherzustellen, dass die betreffenden Er­ zeugnisse bestimmte Garantien hinsichtlich ihres Tetrahy­ drocannabinolgehalts bieten. Außerdem sollte für die Ein­ fuhr von nicht zur Aussaat bestimmtem Hanfsamen wei­ terhin eine Kontrollregelung gelten, die vorsieht, dass die betreffenden Einführer zugelassen sein müssen.

(155) Für Erzeugnisse des Hopfensektors wird auf Unionsebene eine Qualitätspolitik verfolgt. Für den Fall der Einfuhr von Erzeugnissen sollte die Bestimmung, dass nur Er­ zeugnisse eingeführt werden dürfen, die den entsprechen­ den Mindestqualitätsmerkmalen genügen, in diese Ver­ ordnung aufgenommen werden. Um den Verwaltungsauf­ wand möglichst gering zu halten, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte im Hinblick auf die Fälle zu erlassen, in denen die Verpflich­ tungen im Zusammenhang mit einer Bescheinigung der Gleichwertigkeit und der Etikettierung der Verpackung keine Anwendung finden sollten.

(156) Die Union hat mehrere präferenzielle Marktzugangsrege­ lungen mit Drittländern ausgehandelt, die es diesen Län­ dern erlauben, Rohrzucker zu günstigen Bedingungen nach der Union auszuführen. Die entsprechenden Bestim­ mungen über die Einschätzung des Bedarfs der Raffine­ rien an zur Raffination bestimmtem Zucker sowie über die Möglichkeit, vorbehaltlich bestimmter Voraussetzun­ gen spezialisierten Verwendern von erheblichen Mengen an eingeführtem rohem Rohrzucker, die als Vollzeitraf­ finerien in der Union gelten, Einfuhrlizenzen vorzubehal­ ten, sollten für eine gewisse Zeit beibehalten werden. Um sicherzustellen, dass zur Raffination bestimmter einge­ führter Zucker gemäß diesen Anforderungen raffiniert wird, sollte der Kommission die Befugnis übertragen wer­ den, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Folgen­ des festgelegt wird: die Anwendung der Bedingungen für das Funktionieren der Einfuhrregelung; die Bedingungen und Zugangsvoraussetzungen, die ein Marktteilnehmer erfüllen muss, um einen Antrag auf eine Einfuhrlizenz zu stellen, einschließlich einer Sicherheitsleistung, und die Vorschriften über die zu verhängenden Verwaltungs­ sanktionen.

(157) Die Zolltarifregelung macht es möglich, auf alle sonstigen Schutzmaßnahmen an den Außengrenzen der Union zu verzichten. Allerdings könnten sich der Binnenmarkt- und Abgabemechanismus unter außergewöhnlichen Um­ ständen als unzulänglich erweisen. Um den Unionsmarkt den sich daraus möglicherweise ergebenden Störungen nicht ungeschützt auszusetzen, sollte die Union in diesen Fällen unverzüglich die erforderlichen Maßnahmen ergrei­ fen können. Diese Maßnahmen sollten mit den interna­ tionalen Verpflichtungen der Union in Einklang stehen.

(158) Wenn der Unionsmarkt durch die Inanspruchnahme des aktiven und passiven Veredelungsverkehrs gestört wird oder gestört zu werden droht, empfiehlt es sich, eine Aussetzung der Inanspruchnahme des entsprechenden Veredelungsverkehrs zu ermöglichen.

(159) Erstattungen bei der Ausfuhr nach Drittländern auf der Grundlage des Unterschieds zwischen den Preisen in der Union und denen auf dem Weltmarkt innerhalb der im Rahmen der WTO-Verpflichtungen gesetzten Grenzen sollten als Maßnahme beibehalten werden, die auf be­ stimmte Erzeugnisse angewandt werden kann, für die die vorliegende Verordnung gilt, wenn die Bedingun­ gen im Binnenmarkt so sind, wie diejenigen, die für

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außergewöhnliche Maßnahmen beschrieben sind. Für subventionierte Ausfuhren sollten wert- und mengen­ mäßige Obergrenzen gelten und die verfügbare Erstattung sollte unbeschadet der Anwendung der außergewöhnli­ chen Maßnahmen Null betragen.

(160) Die Einhaltung der in Werten ausgedrückten Obergren­ zen sollte zu dem Zeitpunkt sichergestellt werden, zu dem die Ausfuhrerstattungen im Rahmen der Über­ wachung der Zahlungen gemäß den Vorschriften über den Europäischen Garantiefonds für die Landwirtschaft festgesetzt werden. Die Überwachung sollte durch die obligatorische Vorausfestsetzung der Ausfuhrerstattung erleichtert werden, und dabei sollte im Fall differenzierter Erstattungen die Möglichkeit der Änderung der angege­ benen Bestimmung innerhalb eines geografischen Ge­ biets, für das ein einheitlicher Ausfuhrerstattungssatz gilt, vorgesehen werden. Im Fall der Änderung der Bestim­ mung sollte die für die tatsächliche Bestimmung geltende Ausfuhrerstattung gezahlt werden, wobei der Erstattungs­ betrag für die ursprüngliche Bestimmung nicht über­ schritten werden darf.

(161) Die Einhaltung der mengenmäßigen Obergrenzen sollte durch ein zuverlässiges und effizientes Kontrollsystem sichergestellt werden. Zu diesem Zweck sollte die Gewäh­ rung einer Ausfuhrerstattung von der Vorlage einer Aus­ fuhrlizenz abhängig gemacht werden. Die Ausfuhrerstat­ tungen sollten im Rahmen der verfügbaren Mengen unter Berücksichtigung der jeweiligen Lage der betreffenden Er­ zeugnisse gewährt werden. Ausnahmen von dieser Rege­ lung sollten nur für nicht in Anhang I der Verträge auf­ geführte Verarbeitungserzeugnisse erlaubt sein, für die keine mengenmäßigen Beschränkungen gelten. Es ist die Möglichkeit vorzusehen, dass für Erzeugnisse, bei deren erstattungsbegünstigter Ausfuhr eine Überschreitung der mengenmäßigen Beschränkungen unwahrscheinlich ist, vom Erfordernis der strikten Einhaltung der Verwaltungs­ vorschriften abgewichen werden kann.

(162) Im Falle der Ausfuhr von lebenden Rindern sollten die Ausfuhrerstattungen nur gewährt und gezahlt werden, wenn die in der Union geltenden Tierschutzvorschriften, insbesondere diejenigen betreffend den Schutz von Tieren beim Transport, eingehalten werden.

(163) Um das reibungslose Funktionieren der Ausfuhrerstat­ tungsregelung sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu er­ lassen, mit denen das Erfordernis einer Sicherheitsleistung festgelegt wird, die gewährleistet, dass die Marktteilneh­ mer ihren Verpflichtungen nachkommen.

(164) Um den Verwaltungsaufwand für die Marktteilnehmer und die Behörden so gering wie möglich zu halten, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, dele­ gierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Schwellen fest­ gesetzt werden, bei deren Unterschreitung möglicher­ weise keine Ausfuhrlizenz erteilt oder vorgelegt werden muss, und Bestimmungsorte oder Vorgänge bezeichnet werden, bei denen eine Ausnahme von der obligatori­ schen Vorlage einer Ausfuhrlizenz gerechtfertigt werden kann, und die nachträgliche Erteilung von Ausfuhrlizen­ zen in gerechtfertigten Fällen gestattet wird.

(165) Um praktische Situationen zu regeln, in denen Ausfuhr­ erstattungen in voller Höhe oder teilweise gezahlt werden

können, und die Marktteilnehmer dabei zu unterstützen, den Zeitraum zwischen der Beantragung und der endgül­ tigen Zahlung der Ausfuhrerstattung zu überbrücken, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Vorschriften über Folgendes festgelegt werden: einen anderen Zeit­ punkt für die Erstattung; die Vorauszahlung der Ausfuhr­ erstattungen einschließlich der Bedingungen für die Leis­ tung und Freigabe einer Sicherheit; zusätzliche Nachwei­ se, wenn Zweifel an der tatsächlichen Bestimmung von Erzeugnissen, und an der Möglichkeit einer Wiederein­ fuhr in das Zollgebiet der Union bestehen; die Bestim­ mungsorte, die als Ausfuhren aus der Union behandelt werden, und die Einbeziehung von Bestimmungsorten innerhalb des Zollgebiets der Union, die für Ausfuhr­ erstattungen in Betracht kommen.

(166) Um sicherzustellen, dass die Ausführer der in Anhang I der Verträge genannten Erzeugnisse und der Verarbei­ tungserzeugnisse daraus gleichberechtigten Zugang zu Ausfuhrerstattungen haben, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu er­ lassen, mit denen bestimmte Vorschriften für landwirt­ schaftliche Erzeugnisse auf in Form von Verarbeitungs­ erzeugnissen ausgeführte Erzeugnisse angewendet wer­ den.

(167) Um sicherzustellen, dass die Erzeugnisse, für die Ausfuhr­ erstattungen gezahlt werden, aus dem Zollgebiet der Union ausgeführt werden, um ihre Rückkehr in dieses Gebiet zu vermeiden und um den Verwaltungsaufwand für die Marktteilnehmer beim Beibringen und der Vorlage von Nachweisen, dass die Erzeugnisse mit Erstattung ein für differenzierte Erstattungen in Betracht kommendes Bestimmungsland erreicht haben, so gering wie möglich zu halten, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Vor­ schriften über Folgendes festgelegt werden: den Termin, bis zu dem das Verlassen des Zollgebiets der Union end­ gültig stattgefunden haben muss, einschließlich der Zeit­ raum für die vorübergehende Wiedereinfuhr; die Ver­ arbeitung, der die Erzeugnisse, für die Ausfuhrerstattun­ gen gewährt werden, während dieses Zeitraums unterzo­ gen werden können; den Nachweis, dass ein Bestim­ mungsort erreicht wurde, um für differenzierte Erstattun­ gen in Betracht zu kommen; die Erstattungsschwellen und die Bedingungen, unter denen die Ausführer keinen solchen Nachweis erbringen müssen; die Bedingungen für die Genehmigung eines Nachweises - durch unabhängige Dritte - für das Erreichen eines Bestimmungsorts, an dem differenzierte Erstattungen gelten.

(168) Um den Ausführern einen Anreiz dafür zu bieten, die Tierschutzbedingungen einzuhalten und um es den zu­ ständigen Behörden zu ermöglichen, die ordnungs­ gemäße Zahlung der Ausfuhrerstattungen zu überprüfen, wenn diese von der Einhaltung der Tierschutzanforderun­ gen abhängt, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit de­ nen die Bestimmungen über die Einhaltung der Tier­ schutzanforderungen außerhalb des Zollgebiets der Union einschließlich des Einsatzes unabhängiger Dritter festgelegt werden.

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(169) Um den besonderen Merkmalen der verschiedenen Sek­ toren Rechnung zu tragen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu er­ lassen, mit denen besondere Anforderungen und Bedin­ gungen für die Marktteilnehmer und die für eine Aus­ fuhrerstattung in Betracht kommenden Erzeugnisse und Bestimmungen über die Festsetzung von Koeffizienten zur Berechnung der Ausfuhrerstattungen unter Berück­ sichtigung der Reifung bestimmter aus Getreide gewon­ nener Spirituosen festgelegt werden.

(170) Mindestausfuhrpreise für Blumenzwiebeln sind nicht län­ ger nützlich und sollten abgeschafft werden.

(171) Gemäß Artikel 42 AEUV finden die Bestimmungen des AEUV über die Wettbewerbsregeln auf die Produktion landwirtschaftlicher Erzeugnisse und den Handel mit die­ sen nur in dem mit den Unionsvorschriften im Rahmen von Artikel 43 Absatz 2 AEUV festgelegten Umfang und gemäß dem dort vorgesehenen Verfahren Anwendung.

(172) In Anbetracht der besonderen Merkmale des landwirt­ schaftlichen Sektors und dessen Abhängigkeit vom guten Funktionieren der gesamten Lebensmittelversorgungsket­ te, einschließlich der wirksamen Anwendung der Wett­ bewerbsregeln in allen verwandten Sektoren entlang der gesamten Lebensmittelversorgungskette, in denen es eine starke Konzentration geben kann, sollte der Anwendung der Wettbewerbsregeln gemäß Artikel 42 AEUV beson­ dere Aufmerksamkeit geschenkt werden. Zu diesem Zweck bedarf es einer engen Zusammenarbeit zwischen der Kommission und den Wettbewerbsbehörden der Mit­ gliedstaaten. Überdies sind gegebenenfalls von der Kom­ mission festgelegte Leitlinien ein geeignetes Instrument, um Unternehmen und anderen betroffenen Beteiligten eine Orientierungshilfe zu bieten.

(173) Es sollte vorgesehen werden, dass die Wettbewerbsregeln betreffend die in Artikel 101 AEUV genannten Verein­ barungen, Beschlüsse und Verhaltensweisen sowie die missbräuchliche Ausnutzung einer beherrschenden Stel­ lung für die Produktion landwirtschaftlicher Erzeugnisse und den Handel mit diesen gelten, vorausgesetzt, ihre Anwendung gefährdet nicht die Verwirklichung der Ziele der GAP.

(174) Eine besondere Herangehensweise ist in Bezug auf land­ wirtschaftliche Erzeugerbetriebe oder Erzeugerorganisatio­ nen oder deren Vereinigungen zulässig, soweit sie ins­ besondere die gemeinsame Produktion oder Vermarktung landwirtschaftlicher Erzeugnisse oder die Nutzung ge­ meinsamer Einrichtungen zum Gegenstand haben, es sei denn, ein solches gemeinsames Handeln schließt den Wettbewerb aus oder gefährdet die Verwirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV.

(175) Unbeschadet der Steuerung des Angebots für bestimmte Erzeugnisse, wie beispielsweise Käse und Schinken mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geo­ grafischer Angabe, oder Wein, der besonderen Bestim­ mungen unterliegt, sollte in Bezug auf bestimmte Tätig­ keiten der Branchenverbände ein besonderer Ansatz ver­ folgt werden, soweit sie keine Abschottung der Märkte bewirken, das ordnungsgemäße Funktionieren der GMO nicht gefährden, den Wettbewerb nicht verzerren oder ausschalten, nicht die Festsetzung von Preisen oder Quo­ ten umfassen oder zu Diskriminierungen führen.

(176) Das reibungslose Funktionieren des Binnenmarkts würde durch die Gewährung nationaler Beihilfen gefährdet. Da­ her sollten die Bestimmungen des AEUV über staatliche Beihilfen grundsätzlich für landwirtschaftliche Erzeug­ nisse gelten. Dessen ungeachtet sollten in bestimmten Situationen Ausnahmen zugelassen werden. Wenn diese Ausnahmen Anwendung finden, sollte die Kommission jedoch die Möglichkeit haben, ein Inventar der bestehen­ den, neuen oder geplanten nationalen Beihilfen aufzustel­ len, den Mitgliedstaaten geeignete Hinweise zu geben und zweckdienliche Maßnahmen vorzuschlagen.

(177) Die Vorschriften für die Rodungsprämie und bestimmte Maßnahmen im Rahmen der Stützungsprogramme für Wein sollten nicht von vornherein nationale Zahlungen zum selben Zweck ausschließen.

(178) Infolge der besonderen wirtschaftlichen Lage bei der Er­ zeugung und Vermarktung von Rentieren und Rentier­ erzeugnissen sollten Finnland und Schweden weiterhin nationale Zahlungen gewähren.

(179) In Finnland hängt die Zuckerrübenerzeugung von spezi­ fischen geografischen und klimatischen Gegebenheiten ab, die den Sektor zusätzlich zu den allgemeinen Aus­ wirkungen der Zuckerreform beeinträchtigen werden. Dieser Mitgliedstaat sollte daher dauerhaft ermächtigt werden, seinen Zuckerrübenerzeugern nationale Zahlun­ gen zu gewähren.

(180) Die Mitgliedstaaten sollten nationale Zahlungen zur Ko­ finanzierung der im Rahmen dieser Verordnung fest­ gelegten Maßnahmen zugunsten der Bienenzucht sowie zum Schutz von Imkereibetrieben, die durch strukturelle oder natürliche Bedingungen benachteiligt sind, oder vor­ behaltlich wirtschaftlicher Entwicklungsprogramme, mit Ausnahme von nationalen Zahlungen zugunsten der Er­ zeugung oder des Handels, gewähren dürfen.

(181) Mitgliedstaaten, die an Regelungen zur Verbesserung der Nahrungsmittelversorgung von Kindern teilnehmen, soll­ ten zusätzlich zur Unionsbeihilfe eine nationale Beihilfe für die Bereitstellung der Erzeugnisse und für bestimmte damit zusammenhängende Kosten gewähren dürfen.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/687

(182) Um auf begründete Dringlichkeitsfälle auch nach der Übergangszeit reagieren zu können, sollten die Mitglied­ staaten nationale Zahlungen für die Dringlichkeitsdestil­ lation innerhalb einer globalen Haushaltsobergrenze von 15 % des jeweiligen Wertes der entsprechenden jähr­ lichen Haushaltsmittel des Mitgliedstaats für sein nationa­ les Stützungsprogramm tätigen können. Diese nationalen Zahlungen sollten der Kommission gemeldet und geneh­ migt werden, bevor sie gewährt werden.

(183) Den Mitgliedstaaten sollte erlaubt werden, weiterhin na­ tionale Zahlungen für Schalenfrüchte, die derzeit in Ar­ tikel 120 der Verordnung (EG) Nr. 73/2009 vorgesehen sind, zu tätigen, um die Auswirkungen der Entkoppelung der früheren Beihilferegelung der Union für Schalen­ früchte abzuschwächen. Da die genannte Verordnung aufzuheben ist, sollten diese nationalen Zahlungen aus Gründen der Klarheit in die vorliegende Verordnung auf­ genommen werden.

(184) Es sollten besondere Interventionsmaßnahmen vorgese­ hen werden, um effizient und wirksam gegen drohende Marktstörungen vorzugehen. Der Umfang dieser Maßnah­ men sollte festgelegt werden.

(185) Um effizient und wirksam gegen drohende Marktstörun­ gen vorzugehen, die durch erhebliche Preissteigerungen oder -rückgänge auf internen oder externen Märkten oder andere Ereignisse oder Umstände hervorgerufen werden, die den Markt erheblich stören oder zu stören drohen, falls diese Lage oder deren Auswirkungen auf den Markt wahrscheinlich andauert/andauern oder sich verschlechtert/verschlechtern, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte mit Maßnahmen zu erlassen, die erforderlich sind, um dieser Marktlage zu begegnen, wobei die Verpflichtungen ein­ zuhalten sind, die sich aus internationalen Übereinkom­ men ergeben, und vorausgesetzt wird, dass alle anderen im Rahmen dieser Verordnung zur Verfügung stehenden Maßnahmen unzureichend erscheinen; dazu zählen Maß­ nahmen zur Ausdehnung oder Änderung des Geltungs­ bereichs, der Dauer oder anderer Aspekte anderer Maß­ nahmen gemäß dieser Verordnung, oder Maßnahmen, mit denen Ausfuhrerstattungen vorgesehen werden, oder Maßnahmen, mit denen die Einfuhrzölle ganz oder teilweise, auch für bestimmte Mengen oder Zeiträu­ me, ausgesetzt werden, soweit dies erforderlich ist.

(186) Verbringungsbeschränkungen, die in Anwendung von Maßnahmen zur Verhütung der Ausbreitung von Tierseu­ chen verhängt werden, könnten in einem oder mehreren Mitgliedstaaten zu Marktstörungen führen. Die Erfahrung hat gezeigt, dass ernsthafte Marktstörungen, wie ein we­ sentlicher Rückgang des Verbrauchs oder der Preise, auf einen Vertrauensverlust der Verbraucher infolge von Ri­ siken für die menschliche, tierische oder pflanzliche Ge­ sundheit zurückzuführen sein können. In Anbetracht der gesammelten Erfahrungen sollten die Maßnahmen auf­ grund eines Vertrauensverlusts der Verbraucher auf pflanzliche Erzeugnisse ausgedehnt werden.

(187) Die außergewöhnlichen Marktstützungsmaßnahmen für Rindfleisch, Milch und Milcherzeugnisse, Schweinefleisch,

Schaf- und Ziegenfleisch, Eier und Geflügelfleisch sollten in direktem Zusammenhang mit den veterinär- und ge­ sundheitsrechtlichen Maßnahmen stehen, die zur Be­ kämpfung der Seuchenausbreitung getroffen werden. Sie sind auf Antrag der Mitgliedstaaten zu treffen, um schwerwiegende Störungen der Märkte zu vermeiden.

(188) Damit sie wirksam auf außerordentliche Umstände rea­ gieren kann, sollte der Kommission die Befugnis über­ tragen werden, delegierte Rechtsakte in Bezug auf die Erweiterung der Liste der Erzeugnisse gemäß dieser Ver­ ordnung, für die außergewöhnliche Stützungsmaßnah­ men angenommen werden können, zu erlassen.

(189) Die Kommission sollte ermächtigt werden, die erforderli­ chen Maßnahmen zu erlassen, um in Notfällen spezi­ fische Probleme lösen zu können.

(190) Ein effizientes und wirksames Vorgehen gegen drohende Marktstörungen kann im Milchsektor von besonderer Be­ deutung sein. Desgleichen können sich in Notfällen spe­ zifische Probleme ergeben. Deshalb ist hervorzuheben, dass die Annahme der oben erwähnten Maßnahmen im Fall einer Marktstörung, einschließlich eines Markt­ ungleichgewichts, oder der Maßnahmen, die erforderlich sind, um im Notfall spezifische Probleme zu lösen, durch die Kommission, sich speziell auf den Milchsektor bezie­ hen kann.

(191) Um gegen zeitlich befristete schwere Marktungleichge­ wichte vorzugehen, können spezifische Kategorien ge­ meinsamer Maßnahmen privater Marktteilnehmer als au­ ßergewöhnliche Maßnahmen angemessen sein, um die betreffenden Sektoren zu stabilisieren; dies gilt vorbehalt­ lich genauer Garantien, Grenzen und Bedingungen. Falls diese Maßnahmen in den Geltungsbereich des Artikels 101 Absatz 1 AEUV fallen könnten, sollte die Kommis­ sion zeitlich befristete Ausnahmen vorsehen können. Diese Maßnahmen sollten jedoch eine Ergänzung des Handelns der Union im Bereich der öffentlichen Interven­ tion und der privaten Lagerhaltung oder der im Rahmen dieser Verordnung in Aussicht genommenen Maßnahmen darstellen und das Funktionieren des Binnenmarkts nicht beeinträchtigen.

(192) Es sollte möglich sein, zum Zweck der Anwendung die­ ser Verordnung, der Überwachung, Analyse und Verwal­ tung des Marktes für landwirtschaftliche Erzeugnisse, der Sicherstellung der Markttransparenz, des ordnungsgemä­ ßen Funktionierens der GAP-Maßnahmen, der Prüfung, Kontrolle, Überwachung, Bewertung und Rechnungsprü­ fung der GAP-Maßnahmen sowie zum Zweck der Ein­ haltung der in internationalen Übereinkünften festgeleg­ ten Anforderungen, einschließlich der Anforderungen an Mitteilungen im Rahmen dieser Übereinkünfte, von Un­ ternehmen, Mitgliedstaaten oder Drittländern die Vorlage von Mitteilungen zu verlangen. Um ein harmonisiertes, gestrafftes und vereinfachtes Vorgehen sicherzustellen, sollte die Kommission ermächtigt werden, die erforderli­ chen Maßnahmen betreffend Mitteilungen zu erlassen. Dabei sollte sie dem Datenbedarf und den Synergien zwischen potenziellen Datenquellen Rechnung tragen.

DEL 347/688 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(193) Um die Integrität der Informationssysteme und die Echt­ heit und Lesbarkeit der übermittelten Dokumente und der übermittelten dazugehörigen Daten zu gewährleisten, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Art und Typ der mitzuteilenden Informationen, die Kategorien der zu verarbeitenden Daten und die Höchstdauer der Speiche­ rung, der Verarbeitungszweck, insbesondere im Fall der Veröffentlichung solcher Daten und ihrer Übermittlung an Drittländer, die Zugangsrechte für die verfügbar ge­ machten Informationen oder Informationssysteme sowie die Bedingungen für die Veröffentlichung der Informatio­ nen festgelegt werden.

(194) Das Unionsrecht zum Schutz natürlicher Personen bei der Verarbeitung personenbezogener Daten und zum freien Datenverkehr, insbesondere die Richtlinie 95/46/EG des Europäischen Parlaments und des Rates (1) und die Verordnung (EG) Nr. 45/2001 des Europäischen Parlaments und des Rates (2) sind anwendbar.

(195) Der Europäische Datenschutzbeauftragte wurde angehört und hat seine Stellungnahme am 14. Dezember 2011 (3) abgegeben.

(196) Aus der Reserve für Krisen im Agrarsektor sollten gemäß den Bedingungen und dem Verfahren des Artikels 24 der Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 und von 17. Dezember 2013 Nummer 22 der Interinstitutionellen Vereinbarung zwischen dem Europäischen Parlament, dem Rat und der Europäischen Kommission über die Haushaltsdisziplin, die Zusammenarbeit im Haushaltsbereich und die wirt­ schaftliche Haushaltsführung (4) Finanzmittel übertragen werden, und es sollte klargestellt werden, dass die vor­ liegende Verordnung der einschlägige Basisrechtsakt ist.

(197) Um einen reibungslosen Übergang von der Regelung ge­ mäß der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 auf diejenige gemäß der vorliegenden Verordnung sicherzustellen, sollte der Kommission die Befugnis übertragen werden, delegierte Rechtsakte zur Festlegung der erforderlichen Maßnahmen, insbesondere zum Schutz der erworbenen Rechte und berechtigten Erwartungen der Unternehmen, zu erlassen.

(198) Der Rückgriff auf das Dringlichkeitsverfahren beim Erlass delegierter Rechtsakte nach dieser Verordnung sollte für Ausnahmefälle vorbehalten bleiben, wenn dies aus Grün­ den äußerster Dringlichkeit notwendig ist, um effizient und wirksam gegen drohende oder bestehende Marktstö­ rungen vorzugehen. Die Entscheidung zur Anwendung eines solchen Dringlichkeitsverfahren sollte begründet und die Fälle, in denen das Dringlichkeitsverfahren ange­ wandt werden sollte, sollten präzisiert werden.

(199) Zur Gewährleistung einheitlicher Bedingungen für die Durchführung der vorliegenden Verordnung sollten der

Kommission Durchführungsbefugnisse übertragen wer­ den. Diese Befugnisse sollten im Einklang mit der Ver­ ordnung (EU) Nr. 182/2011 des Europäischen Parlaments und des Rates (5) ausgeübt werden.

(200) Für den Erlass von Rechtsakten zur Durchführung der vorliegenden Verordnung sollte das Prüfverfahren ange­ wandt werden, weil sich diese Rechtsakte gemäß Artikel 2 Absatz 2 Buchstabe b Ziffer ii der Verordnung (EU) Nr. 182/2011 auf die GAP beziehen. Für den Erlass von Rechtsakten zur Durchführung der vorliegenden Ver­ ordnung zu Wettbewerbsfragen sollte jedoch das Bera­ tungsverfahren angewandt werden, weil dieses Verfahren im Allgemeinen für den Erlass von Durchführungsrechts­ akten im Bereich des Wettbewerbsrechts angewandt wird.

(201) Die Kommission sollte unmittelbar anwendbare Durch­ führungsrechtsakte im Zusammenhang mit dem Erlass, der Änderung oder der Aufhebung von Schutzmaßnah­ men der Union, der Aussetzung der Inanspruchnahme der Umwandlung unter zollamtlicher Überwachung oder des aktiven oder passiven Veredelungsverkehrs, er­ forderlichenfalls zur unmittelbaren Reaktion auf die Marktlage und zur Lösung besonderer Probleme, wenn in einem Notfall zwingend und umgehend Maßnahmen ergriffen werden müssen, um den Problemen zu begeg­ nen, erlassen, wenn dies aus Gründen äußerster Dring­ lichkeit in hinreichend begründeten Fällen erforderlich ist.

(202) Bei bestimmten Maßnahmen im Rahmen dieser Verord­ nung, die rasches Handeln erfordern oder die einfache Anwendung allgemeiner Bestimmungen auf bestimmte Situationen ohne Vertraulichkeitsregeln betreffen, sollte die Kommission befugt sein, Durchführungsrechtsakte zu erlassen, ohne die Verordnung (EU) Nr. 182/2011 anzuwenden.

(203) Die Kommission sollte außerdem ermächtigt werden, be­ stimmte Verwaltungs- oder Managementaufgaben zu er­ füllen, die keinen Erlass von delegierten oder Durchfüh­ rungsrechtsakten erfordern.

(204) Diese Verordnung sollte im Einklang mit der Akte über den Beitritt Kroatiens bestimmte Sondervorschriften für Kroatien vorsehen (6).

(205) Gemäß der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 werden ver­ schiedene Maßnahmen nach Sektor innerhalb einer ver­ tretbaren Zeitspanne nach Inkrafttreten der vorliegenden Verordnung aufgehoben. Nach Aufhebung der Verord­ nung (EG) Nr. 1234/2007 sollten die einschlägigen Be­ stimmungen bis zum Ende der betreffenden Regelungen weiterhin gelten.

(206) Die Verordnung (EWG) Nr. 922/72 des Rates (7) in Bezug auf die Beihilfe für Seidenraupen für das Zuchtjahr 1972/1973 ist nunmehr hinfällig; die Verordnung (EWG)

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/689

(1) Richtlinie 95/46/EG des Europäischen Parlaments und des Rates vom 24. Oktober 1995 zum Schutz natürlicher Personen bei der Verarbeitung personenbezogener Daten und zum freien Datenver­ kehrs (ABl. L 281 vom 23.11.1995, S. 31).

(2) Verordnung (EG) Nr. 45/2001 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 18. Dezember 2000 zum Schutz natürlicher Personen bei der Verarbeitung personenbezogener Daten durch die Organe und Einrichtungen der Gemeinschaft und zum freien Datenverkehr (ABl. L 8 vom 12.1.2001, S. 1).

(3) ABl. C 35 vom 9.2.2012, S. 1. (4) ABl. C 373 vom 20.12.2013, S. 1.

(5) Verordnung (EU) Nr. 182/2011 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 16. Februar 2011 zur Festlegung der allgemeinen Regeln und Grundsätze, nach denen die Mitgliedstaaten die Wahr­ nehmung der Durchführungsbefugnisse durch die Kommission kon­ trollieren (ABl. L 55 vom 28.2.2011, S. 13).

(6) ABl. L 112 vom 24.4.2012, S. 21. (7) Verordnung (EWG) Nr. 922/72 des Rates vom 2. Mai 1972 zur

Festlegung der Grundregeln für die Gewährung der Beihilfe für Sei­ denraupen für das Zuchtjahr 1972/1973 (ABl. L 106 vom 5.5.1972, S. 1).

Nr. 234/79 bezüglich des Verfahrens zur Anpassung des Schemas des Gemeinsamen Zolltarifs wird durch diese Verordnung ersetzt; die Verordnung (EG) Nr. 1601/96 des Rates (1) bezüglich der Beihilfe für Hopfenerzeuger für die Ernte 1995 betrifft eine befristete Maßnahme, die als solche nunmehr hinfällig ist. Die Verordnung (EG) Nr. 1037/2001 des Rates (2) zur Genehmigung des Anbietens oder der Abgabe von bestimmten eingeführten Weinen, wurde durch die Bestimmungen des mit dem Beschluss 2006/232/EG des Rates (3) erlassenen Abkom­ mens zwischen der Europäischen Gemeinschaft und den Vereinigten Staaten von Amerika über den Handel mit Wein ersetzt und ist daher hinfällig. Im Interesse der Klarheit und der Rechtssicherheit sollte diese Verordnun­ gen aufgehoben werden.

(207) Bestimmte Vorschriften im Sektor Milch und Milch­ erzeugnisse, insbesondere vertragliche Beziehungen und Vertragsverhandlungen, die Steuerung des Angebots bei Käse mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder ge­ schützter geografischer Angabe, Angaben von Erstkäu­ fern, Erzeugerorganisationen, Vereinigungen von Erzeu­ gerorganisationen und Branchenverbänden, sind kürzlich in Kraft getreten und sind vor dem Hintergrund der der­ zeitigen wirtschaftlichen Lage des Milchmarkts sowie der Struktur der Versorgungskette weiterhin gerechtfertigt. Sie sollten daher in jenem Sektor über einen ausreichend langen Zeitraum angewandt werden (sowohl vor als auch nach dem Auslaufen der Milchquoten), damit sie ihre volle Wirkung entfalten können. Diese Vorschriften soll­ ten jedoch nur vorübergehender Natur sein und Über­ prüfungen unterzogen werden. Die Kommission sollte einen ersten Bericht bis zum 30. Juni 2014 und einen zweiten Bericht bis zum 31. Dezember 2018 bezüglich der Entwicklung des Milchmarkts vorlegen, in denen ins­ besondere mögliche Anreize für Betriebsinhaber, in Ver­ einbarungen über eine gemeinschaftliche Erzeugung ein­ zutreten, behandelt werden sollten —

HABEN FOLGENDE VERORDNUNG ERLASSEN:

TEIL I

EINLEITENDE BESTIMMUNGEN

Artikel 1

Geltungsbereich

(1) Mit dieser Verordnung wird eine gemeinsame Marktorga­ nisation für landwirtschaftliche Erzeugnisse errichtet, d. h. alle Erzeugnisse, die in Anhang I der Verträge aufgeführt sind, aus­ genommen Erzeugnisse der Fischerei und der Aquakultur im

Sinne der Gesetzgebungsakte der Union über die gemeinsame Marktorganisation für Erzeugnisse der Fischerei und der Aqua­ kultur.

(2) Landwirtschaftliche Erzeugnisse im Sinne von Absatz 1 werden in folgende, in den verschiedenen Teilen des Anhangs I aufgeführte Sektoren unterteilt:

a) Getreide, Teil I;

b) Reis, Teil II;

c) Zucker, Teil III;

d) Trockenfutter, Teil IV;

e) Saatgut, Teil V;

f) Hopfen, Teil VI;

g) Olivenöl und Tafeloliven, Teil VII;

h) Flachs und Hanf, Teil VIII;

i) Obst und Gemüse, Teil IX;

j) Verarbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse, Teil X;

k) Bananen, Teil XI;

l) Wein, Teil XII;

m) lebende Pflanzen und Waren des Blumenhandels, Teil XIII;

n) Rohtabak, Teil XIV;

o) Rindfleisch, Teil XV;

p) Milch und Milcherzeugnisse, Teil XVI;

q) Schweinefleisch, Teil XVII;

r) Schaf- und Ziegenfleisch, Teil XVIII;

s) Eier, Teil XIX;

t) Geflügelfleisch, Teil XX;

u) Ethylalkohol landwirtschaftlichen Ursprungs, Teil XXI;

v) Bienenzuchterzeugnisse, Teil XXII;

w) Seidenraupen, Teil XXIII;

x) sonstige Erzeugnisse, Teil XXIV.

DEL 347/690 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EG) Nr. 1601/96 des Rates vom 30. Juli 1996 zur Festsetzung der den Hopfenerzeugern für die Ernte 1995 zu zahlen­ den Beihilfe (ABl. L 206 vom 16.8.1996, S 46).

(2) Verordnung (EG) Nr. 1037/2001 des Rates vom 22. Mai 2001 zur Genehmigung des Anbietens oder der Abgabe zum unmittelbaren menschlichen Verbrauch von bestimmten eingeführten Weinen, bei denen angenommen werden kann, dass sie Gegenstand von in der Verordnung (EG) Nr. 1493/1999 vorgesehenen önologischen Verfah­ ren waren (ABl. L 145 vom 31.5.2001, S. 12).

(3) Beschluss 2006/232/EG des Rates vom 20. Dezember 2005 zum Abschluss des Abkommens zwischen der Europäischen Gemein­ schaft und den Vereinigten Staaten von Amerika über den Handel mit Wein (ABl. L 87 vom 24.3.2006, S. 1.).

Artikel 2

Allgemeine Bestimmungen der Gemeinsamen Agrarpolitik (GAP)

Die Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 und die auf ihrer Grund­ lage erlassenen Bestimmungen gelten für die in der vorliegenden Verordnung festgelegten Maßnahmen.

Artikel 3

Begriffsbestimmungen

(1) Für die Zwecke dieser Verordnung gelten die in Anhang II für bestimmte Sektoren aufgeführten Begriffsbestimmungen.

(2) Die Begriffsbestimmungen gemäß Anhang II Teil II Ab­ schnitt B gelten lediglich bis zum Ende des Zuckerwirtschafts­ jahres 2016/2017.

(3) Die in der Verordnung (EU) Nr. 1306/2013, der Verord­ nung (EU) Nr. 1307/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates (1) und der Verordnung (EU) Nr. 1305/2013 des Europäi­ schen Parlaments und des Rates (2) aufgeführten Begriffsbestim­ mungen gelten vorbehaltlich anders lautender Bestimmungen der vorliegenden Verordnung für deren Zwecke.

(4) Um den besonderen Merkmalen des Reissektors Rech­ nung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, um die in Anhang II Teil I aufgeführten Begriffsbestimmungen für den Reissektor zu ändern, soweit dies für die Aktualisierung der Begriffsbestimmungen im Lichte der Marktentwicklungen erfor­ derlich ist.

(5) Im Sinne der vorliegenden Verordnung bezeichnet der Ausdruck:

a) "weniger entwickelte Regionen" diejenigen Regionen, die als solche in Artikel 90 Absatz 2 Unterabsatz 1 Buchstabe a der Verordnung (EU) Nr. 1303/2013 des Europäischen Par­ lament und des Rates (3) aufgeführt sind.

b) "einer Naturkatastrophe gleichzusetzende widrige Witte­ rungsverhältnisse" widrige Witterungsverhältnisse wie Frost, Hagel, Eis, Regen oder Dürre, aufgrund derer mehr als 30 % der durchschnittlichen Jahreserzeugung des betreffenden Be­ triebsinhabers im vorhergehenden Dreijahreszeitraum oder

eines Dreijahresdurchschnitts auf der Grundlage des vorher­ gehenden Fünfjahreszeitraums unter Ausschluss des höchsten und des niedrigsten Werts zerstört wurden.

Artikel 4

Anpassungen des Schemas des Gemeinsamen Zolltarifs für landwirtschaftliche Erzeugnisse

Soweit dies erforderlich ist, um den Änderungen der Kombinier­ ten Nomenklatur Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, um die Warenbezeichnungen sowie die Bezugnah­ men in dieser Verordnung auf die Positionen und Unterpositio­ nen der Kombinierten Nomenklatur anzupassen.

Artikel 5

Umrechnungssätze für Reis

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung von Folgendem erlassen:

a) die Umrechnungssätze für die verschiedenen Reisverarbei­ tungsstufen, die Verarbeitungskosten und den Wert der Ne­ benerzeugnisse,

b) alle erforderlichen Maßnahmen für die Anwendung der Um­ rechnungssätze für Reis.

Diese Durchführungsrechtsakte werden gemäß dem in Arti­ kel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 6

Wirtschaftsjahre

Folgende Wirtschaftsjahre werden festgesetzt:

a) 1. Januar bis 31. Dezember eines bestimmten Jahres für den Sektor Obst und Gemüse, den Sektor Verarbeitungserzeug­ nisse aus Obst und Gemüse und den Bananensektor;

b) 1. April bis 31. März des darauf folgenden Jahres für den Trockenfuttersektor und den Seidenraupensektor;

c) 1. Juli bis 30. Juni des darauf folgenden Jahres für

i) den Getreidesektor,

ii) den Saatgutsektor,

iii) den Sektor Olivenöl und Tafeloliven,

iv) den Flachs- und Hanfsektor,

v) den Sektor Milch und Milcherzeugnisse,

d) 1. August bis 31. Juli des darauf folgenden Jahres für den Weinsektor;

e) 1. September bis 31. August des darauf folgenden Jahres für den Reissektor;

f) 1. Oktober bis 30. September des darauf folgenden Jahres für den Zuckersektor.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/691

(1) Verordnung (EU) Nr. 1307/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 17. Dezember 2013 mit Vorschriften über Direkt­ zahlungen an Inhaber landwirtschaftlicher Betriebe im Rahmen von Stützungsregelungen der Gemeinsamen Agrarpolitik und zur Auf­ hebung der Verordnung (EG) Nr. 637/2008 des Rates und der Ver­ ordnung (EG) Nr. 73/2009 des Rates (Siehe Seite 608 dieses Amts­ blatts).

(2) Verordnung (EU) Nr. 1305/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 17. Dezember 2013 über die Förderung der ländli­ chen Entwicklung durch den Europäischen Landwirtschaftsfonds für die Entwicklung des ländlichen Raums (ELER) und zur Aufhebung der Verordnung (EG) Nr. 1698/2005 des Rates (Siehe Seite 487 dieses Amtsblatts).

(3) Verordnung (EU) Nr. 1303/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 17. Dezember 2013 mit gemeinsamen Bestimmun­ gen über den Europäischen Fonds für regionale Entwicklung, den Europäischen Sozialfonds, den Kohäsionsfonds, den Europäischen Landwirtschaftsfonds für die Entwicklung des ländlichen Raums und den Europäischen Meeres- und Fischereifonds, für die der Ge­ meinsame Strategische Rahmen gilt, sowie mit allgemeinen Bestim­ mungen über den Europäischen Fonds für regionale Entwicklung, den Europäischen Sozialfonds, den Kohäsionsfonds und den Euro­ päischen Meeres- und Fischereifonds und zur Aufhebung der Ver­ ordnung (EG) Nr. 1083/2006 des Rates (Siehe Seite 85 dieses Amts­ blatts).

Artikel 7

Referenzschwellenwerte

(1) Die folgenden Referenzschwellenwerte werden festgesetzt:

a) für den Getreidesektor 101,31 EUR/Tonne, bezogen auf die Großhandelsstufe bei freier Anlieferung an das Lager, nicht abgeladen;

b) für Rohreis 150 EUR/Tonne für die Standardqualität gemäß der Begriffsbestimmung in Anhang III Teil A, bezogen auf die Großhandelsstufe bei freier Anlieferung an das Lager, nicht abgeladen;

c) für Zucker der Standardqualität gemäß der Begriffsbestim­ mung in Anhang III Teil B, bezogen auf unverpackten Zu­ cker, ab Fabrik:

i) für Weißzucker: 404,4 EUR/Tonne,

ii) für Rohzucker: 335,2 EUR/Tonne,

d) für den Rindfleischsektor 2 224 EUR/Tonne für Schlachtkör­ per männlicher Rinder der Fleischigkeits- und Fettgewe­ beklassen R3 nach dem Handelsklassenschema der Union für Schlachtkörper mindestens acht Monate alter Rinder ge­ mäß Anhang IV Teil A;

e) für den Sektor Milch und Milcherzeugnisse:

i) 246,39 EUR/100 kg für Butter,

ii) 169,80 EUR/100 kg für Magermilchpulver;

f) für den Schweinefleischsektor 1 509,39 EUR/Tonne für Schweineschlachtkörper der nach dem Handelsklassen­ schema der Union für Schweineschlachtkörper gemäß An­ hang IV Teil B nach Gewicht und Muskelfleischanteil wie folgt definierten Standardqualität:

i) Schlachtkörper mit einem Gewicht von 60 kg bis weniger als 120 kg: Klasse E,

ii) Schlachtkörper mit einem Gewicht von 120 kg bis 180 kg: Klasse R,

g) für den Olivenölsektor

i) 1 779 EUR/Tonne für die Kategorie natives Olivenöl ex­ tra,

ii) 1 710 EUR/Tonne für die Kategorie natives Olivenöl,

iii) 1 524 EUR/Tonne bei Lampantöl mit einem Gehalt an freien Fettsäuren von zwei Grad, abzüglich 36,70 EUR/ Tonne für jeden weiteren Säuregrad.

(2) Die in Absatz 1 festgelegten Referenzschwellenwerte wer­ den von der Kommission unter Berücksichtigung objektiver Kri­ terien, insbesondere Entwicklungen bei Erzeugung, Erzeugungs­ kosten (insbesondere Produktionsmittel) und Markttrends regel­ mäßig überprüft. Gegebenenfalls werden die Referenzschwellen­ werte entsprechend der Erzeugungs- und Marktentwicklungen nach dem ordentlichen Gesetzgebungsverfahren aktualisiert.

TEIL II

BINNENMARKT

TITEL I

MARKTINTERVENTION

KAPITEL I

Öffentliche intervention und beihilfe für die private lager­ haltung

A b s c h n i t t 1

A l l g e m e i n e b e s t i m m u n g e n f ü r d i e ö f f e n t l i c h e i n t e r v e n t i o n u n d d i e b e i h i l f e

f ü r d i e p r i v a t e l a g e r h a l t u n g

Artikel 8

Geltungsbereich

Dieses Kapitel enthält Vorschriften über die Marktintervention betreffend

a) die öffentliche Intervention, wenn Erzeugnisse von den zu­ ständigen Behörden der Mitgliedstaaten angekauft und von diesen Behörden bis zu ihrem Absatz gelagert werden, und

b) die Gewährung einer Beihilfe für die Lagerhaltung der Er­ zeugnisse durch private Marktteilnehmer.

Artikel 9

Ursprung der in Betracht kommenden Erzeugnisse

Erzeugnisse, die für den Ankauf im Rahmen der öffentlichen Intervention oder die Gewährung der Beihilfe für die private Lagerhaltung in Betracht kommen, müssen ihren Ursprung in der Union haben. Wenn sie von Kulturen stammen, müssen diese Kulturen in der Union geerntet, und wenn sie von Milch stammen, muss diese Milch in der Union erzeugt worden sein.

Artikel 10

Handelsklassenschemata der Union für Schlachtkörper

Die Handelsklassenschemata der Union für Schlachtkörper gel­ ten gemäß Anhang IV Abschnitte A bzw. B im Rindfleischsek­ tor für Schlachtkörper mindestens acht Monate alter Rinder und im Schweinefleischsektor für Schlachtkörper von Schweinen, die nicht für die Zucht verwendet worden sind.

Im Sektor Schaf- und Ziegenfleisch können die Mitgliedstaaten ein Handelsklassenschema der Union für Schlachtkörper von Schafen nach den in Anhang IV Teil C enthaltenen Vorschriften anwenden.

DEL 347/692 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

A b s c h n i t t 2

Ö f f e n t l i c h e I n t e r v e n t i o n

Artikel 11

Für die öffentliche Intervention in Betracht kommende Erzeugnisse

Die öffentliche Intervention findet nach den Bedingungen dieses Abschnitts und den zusätzlichen Anforderungen und Bedingun­ gen, die von der Kommission im Wege von delegierten Rechts­ akten gemäß Artikel 19 und Durchführungsrechtsakten gemäß Artikel 20 festgelegt werden können, auf die folgenden Erzeug­ nisse Anwendung:

a) Weichweizen, Hartweizen, Gerste und Mais;

b) Rohreis;

c) frisches oder gekühltes Rindfleisch der KN-Codes 0201 10 00 und 0201 20 20 bis 0201 20 50;

d) Butter, die in einem in der Union zugelassenen Betrieb un­ mittelbar und ausschließlich aus pasteurisiertem Rahm, der unmittelbar und ausschließlich aus Kuhmilch gewonnen wurde, hergestellt wurde und die mindestens 82 GHT Milch­ fettgehalt und höchstens 16 GHT Wassergehalt aufweist;

e) Magermilchpulver der ersten Qualität, das in einem in der Union zugelassenen Betrieb durch Sprüh-Trocknung aus Kuhmilch hergestellt worden ist und mindestens einen Ei­ weißgehalt von 34,0 GHT, bezogen auf die fettfreie Trocken­ masse, aufweist.

Artikel 12

Zeiträume für die Anwendung der öffentlichen Intervention

Die öffentliche Intervention findet Anwendung

a) für Weichweizen, Hartweizen, Gerste und Mais vom 1. No­ vember bis zum 31. Mai,

b) für Rohreis vom 1. April bis zum 31. Juli,

c) für Rindfleisch das gesamte Jahr über,

d) für Butter und Magermilchpulver vom 1. März bis zum 30. September.

Artikel 13

Eröffnung und Beenden der öffentlichen Intervention

(1) Während der Zeiträume gemäß Artikel 11

a) wird die öffentliche Intervention für Weichweizen, Butter und Magermilchpulver eröffnet;

b) kann die Kommission Durchführungsrechtsakte zur Eröff­ nung der öffentlichen Intervention für Hartweizen, Gerste, Mais und Rohreis (einschließlich bestimmter Sorten oder

Arten von Rohreis) erlassen, wenn die Marktlage dies ver­ langt. Diese Durchführungsrechtsakte werden gemäß dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

c) kann die Kommission Durchführungsrechtsakte – ohne An­ wendung des Verfahrens gemäß Artikel 229 Absatz 2 oder 3 – zur Eröffnung der öffentlichen Intervention für Rindfleisch erlassen, wenn der durchschnittliche Marktpreis, der während eines gemäß Artikel 20 Absatz 1 Buchstabe c festgesetzten repräsentativen Zeitraums in einem Mitgliedstaat oder einer Region eines Mitgliedstaats auf der Grundlage des Handels­ klassenschemas der Union für Schlachtkörper von Rindern nach Anhang IV Teil A festgestellt wurde, unter 85 % des in Artikel 7 Absatz 1 Buchstabe d festgelegten Referenzschwel­ lenwerts liegt.

(2) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Be­ endigung der öffentlichen Intervention für Rindfleisch erlassen, wenn die Voraussetzungen von Absatz 1 Buchstabe c des vor­ liegenden Artikels während eines gemäß Artikel 20 Absatz 1 Buchstabe c festgesetzten repräsentativen Zeitraums nicht mehr erfüllt sind. Diese Durchführungsrechtsakte werden ohne An­ wendung des Verfahrens gemäß Artikel 229 Absätze 2 und 3 erlassen.

Artikel 14

Ankauf zu einem festen Preis oder im Wege der Ausschreibung

Ist die öffentliche Intervention gemäß Artikel 13 Absatz 1 er­ öffnet, so ergreift der Rat im Einklang mit Artikel 43 Absatz 3 AEUV Maßnahmen zur Festsetzung der Ankaufspreise für die in Artikel 11 genannten Erzeugnisse, sowie gegebenenfalls Maß­ nahmen zur mengenmäßigen Beschränkung, wenn die Ankäufe zu einem Festpreis erfolgen.

Artikel 15

Preis der öffentlichen Intervention

(1) Der Preis der öffentlichen Intervention ist

a) der Preis, zu dem die Erzeugnisse zur öffentliche Intervention angekauft werden, wenn dies zu einem festen Preis geschieht, oder

b) der Höchstpreis, zu dem für die öffentliche Intervention in Betracht kommende Erzeugnisse angekauft werden dürfen, wenn dies im Wege der Ausschreibung geschieht.

(2) Die Maßnahmen zur Festsetzung der Höhe des Interven­ tionspreises einschließlich der Zuschläge und Abzüge werden vom Rat im Einklang mit Artikel 43 Absatz 3 AEUV ergriffen.

Artikel 16

Allgemeine Grundsätze für den Absatz aus der öffentlichen Intervention

(1) Der Absatz der zur öffentlichen Intervention angekauften Erzeugnisse erfolgt auf solche Weise, dass

a) jede Marktstörung vermieden wird,

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b) allen Käufern gleicher Zugang zu den Waren und gleiche Behandlung gewährleistet werden und

c) die Verpflichtungen eingehalten werden, die sich aus gemäß AEUV geschlossenen internationalen Übereinkünften er­ geben.

(2) Zur öffentlichen Intervention angekaufte Erzeugnisse können abgesetzt werden, indem sie für die Regelung für die Abgabe von Nahrungsmittel an Bedürftige in der Union gemäß den einschlägigen Rechtsakten der Union zur Verfügung gestellt werden. In diesem Fall entspricht der Buchwert dieser Erzeug­ nisse der Höhe des jeweiligen festgesetzten Preises der öffent­ lichen Intervention gemäß Artikel 14 Absatz 2 dieser Verord­ nung.

(3) Die Kommission veröffentlicht jährlich die Bedingungen, unter denen die zur öffentlichen Intervention angekauften Er­ zeugnisse im Laufe des Vorjahres abgegeben wurden.

A b s c h n i t t 3

B e i h i l f e f ü r d i e p r i v a t e L a g e r h a l t u n g

Artikel 17

Förderfähige Erzeugnisse

Eine Beihilfe für die private Lagerhaltung kann nach den Bedin­ gungen dieses Abschnitts und den von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 18 Absatz 1 oder Artikel 19 und Durchführungsrechtakten gemäß Artikel 18 Absatz 2 oder Artikel 20 zu erlassenden zusätzlichen Anforde­ rungen und Bedingungen für die nachstehenden Erzeugnisse gewährt werden:

a) Weißzucker;

b) Olivenöl;

c) Faserflachs;

d) frisches oder gekühltes Fleisch von mindestens acht Monate alten Rindern;

e) Butter aus Rahm, der unmittelbar und ausschließlich aus Kuhmilch gewonnen wurde;

f) Käse;

g) Magermilchpulver aus Kuhmilch;

h) Schweinefleisch;

i) Schaf- und Ziegenfleisch.

Unterabsatz 1 Buchstabe f gilt nur für Käse mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geografischer Angabe gemäß der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012, der über die in der Produktspezifikation gemäß Artikel 7 der genannten Ver­ ordnung für dieses Erzeugnis genannte Reifungsdauer hinaus gelagert wird, und/oder dessen Reifungsdauer zur Wertsteige­ rung des Käses beiträgt.

Artikel 18

Bedingungen für die Gewährung der Beihilfe

(1) Um Markttransparenz herzustellen, wird der Kommission erforderlichenfalls die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Bedingungen festgelegt werden, gemäß denen sie beschließen kann, eine Bei­ hilfe für die private Lagerhaltung der in Artikel 17 aufgeführten Erzeugnisse zu gewähren, wobei sie

a) den festgestellten durchschnittlichen Marktpreisen in der Union und den Referenzschwellenwerten und den Produkti­ onskosten für die betreffenden Erzeugnisse und/oder

b) rechtzeitig der Notwendigkeit Rechnung trägt, auf eine be­ sonders schwierige Marktlage oder auf wirtschaftliche Ent­ wicklungen mit erheblichen negativen Auswirkungen auf die Gewinnspannen in dem Sektor zu reagieren.

(2) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Fest­ legung von Folgendem erlassen:

a) Gewährung einer Beihilfe für die private Lagerhaltung der in Artikel 17 aufgeführten Erzeugnisse, wobei sie den Bedin­ gungen von Absatz 1 dieses Artikels Rechnung trägt;

b) Beschränkung der Gewährung einer Beihilfe für die private Lagerhaltung.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

(3) Maßnahmen zur Festsetzung der Höhe der Beihilfe für die private Lagerhaltung gemäß Artikel 17 werden vom Rat im Einklang mit Artikel 43 Absatz 3 AEUV ergriffen.

A b s c h n i t t 4

G e m e i n s a m e b e s t i m m u n g e n ü b e r ö f f e n t l i c h e I n t e r v e n t i o n e n u n d d i e

b e i h i l f e f ü r d i e p r i v a t e L a g e r h a l t u n g

Artikel 19

Delegierte Befugnisse

(1) Um sicherzustellen, dass zur öffentlichen Intervention angekaufte Erzeugnisse oder Erzeugnisse, für die eine Beihilfe für die private Lagerhaltung gewährt wird, für die langfristige Lagerung geeignet und in einwandfreiem Zustand, unverfälscht und von vermarktbarer Qualität sind, und um den besonderen Merkmalen der verschiedenen Sektoren Rechnung zu tragen, damit die kosteneffiziente Durchführung der öffentlichen Inter­ vention und der privaten Lagerhaltung sichergestellt ist, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte ge­ mäß Artikel 227 zu erlassen, mit denen sie die Anforderungen und Bedingungen festlegt, die diese Erzeugnisse, zusätzlich zu den Anforderungen der vorliegenden Verordnung erfüllen müs­ sen. Mit diesen Anforderungen und Bedingungen soll für die angekauften und eingelagerten Erzeugnisse Folgendes gewähr­ leistet werden:

a) ihre Qualität hinsichtlich Qualitätsparametern, Qualitätsgrup­ pen, Qualitätsklassen, Klassen, Erzeugnismerkmale und Alter;

DEL 347/694 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

b) ihre Förderfähigkeit hinsichtlich Mengen, Verpackung ein­ schließlich Etikettierung, Haltbarmachung, vorherige Lager­ haltungsverträge, Zulassung von Unternehmen sowie Erzeug­ nisstufe, auf die sich der Preis für die öffentliche Intervention und die Beihilfe für die private Lagerhaltung beziehen.

(2) Um den besonderen Merkmalen des Getreide- und des Rohreissektors Rechnung zu tragen, ist die Kommission befugt, delegierte Rechtsakte im Einklang mit Artikel 227 zu erlassen, in denen die Qualitätskriterien sowohl für Ankäufe zur öffent­ lichen Intervention als auch für Verkäufe von Weichweizen, Hartweizen, Gerste, Mais und Rohreis festgelegt werden.

(3) Um eine angemessene Lagerkapazität und die Effizienz des öffentlichen Interventionssystems in Bezug auf Kosteneffi­ zienz, Verteilung und Zugang für die Marktteilnehmer zu ge­ währleisten, und um die Qualität von Erzeugnissen aufrecht­ zuerhalten, die im Rahmen der öffentlichen Intervention zum Zwecke des Absatzes am Ende der Lagerungszeit angekauft wurden, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, in denen Folgen­ des festgelegt wird:

a) die Anforderungen, die die Lagerorte für alle Erzeugnisse, die Gegenstand der öffentlichen Intervention sind, erfüllen müs­ sen;

b) Vorschriften über die Lagerung von Erzeugnissen innerhalb und außerhalb der für sie verantwortlichen Mitgliedstaaten und über die Behandlung dieser Erzeugnisse hinsichtlich der Zölle und anderer im Rahmen der GAP zu gewährender oder zu erhebender Beträge;

(4) Um sicherzustellen, dass die private Lagerhaltung die ge­ wünschten Auswirkungen auf den Markt hat, wird der Kommis­ sion die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Ar­ tikel 227 zu erlassen, in denen Folgendes festgelegt wird:

a) Regelungen und Bedingungen für den Fall, dass die einge­ lagerte Menge die Vertragsmenge unterschreitet;

b) die Bedingungen für die Gewährung einer solchen Beihilfe­ vorauszahlung.

c) die Bedingungen, gemäß denen beschlossen werden kann, dass unter Verträge für die private Lagerhaltung fallende Er­ zeugnisse erneut vermarktet oder anderweitig abgesetzt wer­ den dürfen.

(5) Um das ordnungsgemäße Funktionieren des öffentlichen Interventions- und des privaten Lagerhaltungssystems zu ge­ währleisten, wird der Kommission die Befugnis übertragen, de­ legierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, in denen

a) vorgesehen wird, dass auf Ausschreibungsverfahren zurück­ zugreifen ist, die gleichen Zugang zu den Waren und die Gleichbehandlung der Marktteilnehmer gewährleisten;

b) festgelegt wird, welche zusätzlichen Voraussetzungen von den Marktteilnehmern zu erfüllen sind, um die effiziente Verwaltung und Kontrolle des Systems für Mitgliedstaaten und Marktteilnehmer zu erleichtern;

c) das Erfordernis einer Sicherheitsleistung durch Marktteilneh­ mer festgelegt wird, die gewährleistet, dass diese ihre Ver­ pflichtungen erfüllen.

(6) Um den technischen Entwicklungen und den Bedürfnis­ sen der Sektoren gemäß Artikel 10 und dem Erfordernis Rech­ nung zu tragen, die Aufmachung der verschiedenen Erzeugnisse im Hinblick auf eine Verbesserung der Markttransparenz, die Preisnotierung und die Anwendung der Marktinterventionsmaß­ nahmen zu standardisieren, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 2270 delegierte Rechtsakte zu Fol­ gendem zu erlassen:

a) Anpassung und Aktualisierung der Bestimmungen über die Handelsklassenschemata der Union für die Klassifizierung, Kennzeichnung und Aufmachung von Schlachtkörpern nach Anhang IV;

b) Festlegung zusätzlicher Bestimmungen über die Klassifizie­ rung (einschließlich durch qualifiziertes Personal), die Einstu­ fung (einschließlich apparativer Klassifizierungsmethoden), die Identifizierung, das Wiegen und die Kennzeichnung der Schlachtkörper sowie über die Berechnung der durchschnitt­ lichen Unionspreise und die bei der Berechnung dieser Preise verwendeten Gewichtungskoeffizienten;

c) Festlegung, im Rindfleischsektor, von abweichenden Regelun­ gen von den Bestimmungen sowie von spezifischen abwei­ chenden Regelungen, die von Mitgliedstaaten für Schlacht­ häuser und -betriebe gewährt werden können, in denen nur wenige Rinder geschlachtet werden, und von ergänzenden Bestimmungen für die betreffenden Erzeugnisse, einschließ­ lich von Bestimmungen zu den Fleischigkeits- und Fettgewe­ beklassen und, im Schaffleischsektor, von ergänzenden Be­ stimmungen zu Gewicht, Fleischfarbe und Fettgewebe sowie der Kriterien für die Einstufung leichter Lämmer;

d) Festlegung, dass es den Mitgliedstaaten gestattet wird, das Handelsklassenschema für die Klassifizierung von Schweine­ schlachtkörpern nicht anzuwenden und zusätzliche Bewer­ tungskriterien zu Gewicht und dem geschätzten Muskel­ fleischanteil anzuwenden oder Abweichungen vom Schema festzulegen.

Artikel 20

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte zur Festlegung von Maßnahmen, die für die einheitliche Anwendung dieses Kapitels erforderlich sind. Diese Maßnahmen können sich ins­ besondere auf Folgendes beziehen:

a) die vom Marktteilnehmer zu tragenden Kosten, wenn die für die öffentliche Intervention angelieferten Erzeugnisse nicht den Mindestqualitätsanforderungen entsprechen;

b) die Festsetzung einer Mindestlagerkapazität für die Interven­ tionslagerorte;

c) die für die Anwendung dieses Kapitels erforderlichen reprä­ sentativen Zeiträume, Märkte Marktpreise;

d) die Lieferung der im Rahmen der öffentlichen Intervention anzukaufenden Erzeugnisse, die vom Bieter zu tragenden Transportkosten, die Übernahme der Erzeugnisse durch die Zahlstellen und die Zahlung;

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e) die verschiedenen Arbeitsvorgänge im Zusammenhang mit dem Entbeinen im Rindfleischsektor;

f) die praktischen Regelungen für die Verpackung, Vermark­ tung und Etikettierung von Erzeugnissen;

g) die Verfahren für die Zulassung von Unternehmen, die But­ ter und Magermilchpulver erzeugen, für die Zwecke dieses Kapitels;

h) die etwaige Genehmigung der Lagerung außerhalb des Ho­ heitsgebiets des Mitgliedstaats, wenn die Erzeugnisse ange­ kauft und eingelagert worden sind;

i) den Verkauf oder den Absatz von im Rahmen der öffent­ lichen Intervention angekauften Erzeugnissen, insbesondere hinsichtlich der Verkaufspreise, der Auslagerungsbedingun­ gen sowie der Verwendung oder Bestimmung der ausgela­ gerten Erzeugnisse, einschließlich der Verfahren für Erzeug­ nisse, die im Rahmen einer Regelung nach Artikel 16 Ab­ satz 2 zur Verfügung gestellt werden, wozu auch Übertra­ gungen zwischen Mitgliedstaaten gehören können;

j) hinsichtlich im Rahmen der öffentlichen Intervention ange­ kaufter Erzeugnisse die Bestimmungen über die Möglichkeit für Mitgliedstaaten, unter eigener Verantwortung kleine, auf Lager verbliebene Mengen oder Mengen, die nicht wieder verpackt werden können oder die qualitätsgemindert sind, zu verkaufen;

k) hinsichtlich der privaten Lagerhaltung den Abschluss und den Inhalt der Verträge zwischen der zuständigen Behörde des Mitgliedstaats und den Antragstellern;

l) die Einlagerung von Erzeugnissen in die private Lagerhal­ tung, deren Aufbewahrung in der privaten Lagerhaltung und deren Auslagerung daraus;

m) die Dauer der privaten Lagerhaltung und die Bestimmungen, gemäß denen eine solche im Vertrag festgesetzte Dauer ge­ kürzt oder verlängert werden kann;

n) die Verfahren, die beim Ankauf zum Festpreis einzuhalten sind, einschließlich der Verfahren für die Leistung der er­ forderlichen Sicherheit und des Betrags dieser Sicherheit, oder die bei der Gewährung der im Voraus festgesetzten Beihilfe für die private Lagerhaltung einzuhalten sind;

o) das Zurückgreifen auf Ausschreibungsverfahren sowohl für die öffentliche Intervention als auch für die private Lager­ haltung, insbesondere betreffend

i) die Einreichung von Angeboten und die Mindestmenge eines Angebots;

ii) die Verfahren für die Leistung der erforderlichen Sicher­ heit und den Betrag dieser Sicherheit; und

iii) die Auswahl der Angebote, wobei sichergestellt wird, dass jeweils das für die Union vorteilhafteste Angebot den Vorrang hat; es ist auch möglich, keinen Zuschlag zu erteilen.

p) die Anwendung der Handelsklassenschemata der Union für Rinder-, Schweine- und Schafschlachtkörper;

q) zum Zweck der Feststellung der Marktpreise eine andere Aufmachung der Schlachtkörper und Schlachtkörperhälften als diejenige gemäß Anhang IV Buchstabe A Abschnitt IV;

r) die Berichtigungsfaktoren, die von den Mitgliedstaaten bei einer anderen Aufmachung der Schlachtkörper von Rindern und Schafen anzuwenden sind, wenn die Referenzaufma­ chung nicht verwendet wird;

s) die praktischen Regelungen für die Kennzeichnung einge­ stufter Schlachtkörper und für die Berechnung des gewich­ teten Unionsdurchschnittspreises für Rinder-, Schweine- und Schafschlachtkörper durch die Kommission;

t) die Ermächtigung der Mitgliedstaaten, für die in ihrem Ge­ biet geschlachteten Schweine eine andere als die in Anhang IV Teil B Abschnitt III vorgesehene Aufmachungsform des Schweineschlachtkörpers zuzulassen, wenn eine der folgen­ den Bedingungen erfüllt ist:

i) der Handel in ihrem Gebiet weicht üblicherweise von der in Abschnitt B Ziffer III Unterabsatz 1 des Anhangs IV festgelegten Standardaufmachung ab;

ii) technische Erfordernisse rechtfertigen eine solche Maß­ nahme;

iii) Schweineschlachtkörper werden in einheitlicher Weise enthäutet;

u) die Bestimmungen für die Überprüfung der Anwendung des Handelsklassenschemas für Schlachtkörper in den Mitglied­ staaten durch einen Unionsausschuss vor Ort, der aus Sach­ verständigen der Kommission und aus von den Mitglied­ staaten bezeichneten Sachverständigen besteht, um eine aus­ reichende Genauigkeit und Zuverlässigkeit bei der Klassifi­ zierung von Schlachtkörpern sicherzustellen. In diesen Be­ stimmungen wird vorgesehen, dass die Union die Kosten dieser Prüfungstätigkeit trägt.

Diese Durchführungsrechtsakte werden gemäß dem in Arti­ kel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 21

Sonstige Durchführungsbefugnisse

Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte, um die Mit­ gliedstaaten zu ermächtigen, bei Lämmern mit einem Schlacht­ körpergewicht von weniger als 13 kg abweichend von Anhang IV Teil C Abschnitt III für die Einstufung folgende Kriterien anzuwenden:

a) Schlachtkörpergewicht,

b) Fleischfarbe,

c) Fettgewebe.

Diese Durchführungsrechtsakte werden ohne Anwendung des in Artikel 229 Absätze 2 oder 3 genannten Verfahrens erlassen.

DEL 347/696 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KAPITEL II

Beihilfereglungen

A b s c h n i t t 1

R e g e l u n g e n z u r V e r b e s s e r u n g d e r N a h r u n g s m i t t e l v e r s o r g u n g

Artikel 22

Zielgruppe

Beihilfeprogramme zur Verbesserung der Verteilung landwirt­ schaftlicher Erzeugnisse und zur Verbesserung der Ernährungs­ gewohnheiten von Kindern richten sich an Kinder, die regel­ mäßig eine Kindertageseinrichtung,eine Vorschule, eine Grund­ schule oder eine weiterführende Schule besuchen, die von den zuständigen Behörden eines Mitgliedstaats verwaltet werden oder zugelassen sind.

U n t e r a b s c h n i t t 1

S c h u l o b s t u n d G e m ü s e p r o g r a m m

Artikel 23

Beihilfe für die Abgabe von Obst und Gemüse, Verarbeitungserzeugnissen aus Obst und Gemüse sowie

Bananenerzeugnissen an Kinder

(1) Eine Unionsbeihilfe wird gewährt für

a) die Abgabe von Erzeugnissen der Sektoren Obst und Gemü­ se, Verarbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse sowie Bananen an Kinder in den Bildungseinrichtungen nach Ar­ tikel 22, und

b) damit zusammenhängende Kosten für Logistik und Vertei­ lung, Ausrüstung, Öffentlichkeitsarbeit, Überwachung, Be­ wertung und flankierende Maßnahmen.

(2) Mitgliedstaaten, die sich an dem Programm beteiligen wollen, müssen zunächst auf nationaler oder regionaler Ebene eine Strategie für seine Umsetzung ausarbeiten. Sie müssen auch die flankierenden Maßnahmen vorsehen, die zur Gewährleistung der Effizienz des Programms erforderlich sind, wie beispiels­ weise Informationen über Bildungsmaßnahmen über gesunde Ernährungsgewohnheiten, lokale Nahrungsmittelketten und die Bekämpfung der Lebensmittelverschwendung.

(3) Bei der Ausarbeitung ihrer Strategie erstellen die Mitglied­ staaten eine Liste der für ihre jeweiligen Programme in Betracht kommenden Erzeugnisse der Sektoren Obst und Gemüse, Ver­ arbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse sowie Bananen. Diese Liste darf keine in Anhang V aufgeführten Erzeugnisse enthalten.

In hinreichend begründeten Fällen, etwa wenn ein Mitgliedstaat im Rahmen seines Programms ein breitgefächertes Sortiment von Erzeugnissen anbieten oder sein Programm attraktiver ge­ stalten will, kann er in seiner Strategie jedoch vorsehen, dass

diese Erzeugnisse beihilfefähig sein können, wenn ihnen nur begrenzte Mengen der in dem genannten Anhang aufgeführten Stoffe zugesetzt werden.

Die Mitgliedstaaten tragen dafür Sorge, dass ihre zuständigen Gesundheitsbehörden das Verzeichnis der im Rahmen ihrer Pro­ gramme beihilfefähigen Erzeugnisse billigen.

Die Mitgliedstaaten wählen ihre Erzeugnisse auf der Grundlage objektiver Kriterien aus, zu denen Gesundheits- und Umwelt­ erwägungen, das jahreszeitliche Angebot, die Vielfalt oder die Verfügbarkeit der Erzeugnisse zählen können, wobei sie, soweit durchführbar, Erzeugnissen mit Ursprung in der Union sowie insbesondere lokalen Ankäufen und Märkten, sowie kurzen Ver­ sorgungsketten oder dem ökologischen Nutzen Vorrang einräu­ men.

(4) Maßnahmen für die Festsetzung der Unionsbeihilfe im Sinne des Absatzes 1 werden vom Rat nach Artikel 43 Absatz 3 AEUV ergriffen.

(5) Die Unionsbeihilfe gemäß Absatz 1 wird den einzelnen Mitgliedstaaten anhand objektiver Kriterien ausgehend von ih­ rem jeweiligen Anteil an sechs- bis zehnjährigen Kindern zuge­ wiesen.

Mitgliedstaaten, die sich an dem Programm beteiligen, beantra­ gen die Unionsbeihilfe jedes Jahr auf der Grundlage ihrer in Absatz 2 genannten Strategie.

Maßnahmen zur Festsetzung des Mindestbetrags der Unionsbei­ hilfe für jeden Mitgliedstaat, der sich an dem Programm betei­ ligt, und zur indikativen und endgültigen Aufteilung der Beihilfe zwischen den Mitgliedstaaten werden vom Rat gemäß Artikel 43 Absatz 3 AEUV erlassen.

(6) Die Unionsbeihilfe gemäß Absatz 1 wird nicht dazu ver­ wendet, die Finanzierung bestehender nationaler Schulobstpro­ gramme, in deren Rahmen Obst und Gemüse, Verarbeitungs­ erzeugnisse aus Obst und Gemüse sowie Bananen abgegeben werden, oder sonstiger für Schulen eingerichteter Verteilungs­ programme, die diese Erzeugnisse einbeziehen, zu ersetzen.

Hat ein Mitgliedstaat allerdings bereits ein Programm eingeführt, das für eine Unionsbeihilfe nach diesem Artikel in Betracht käme, und beabsichtigt er, es unter anderem mit Blick auf die Zielgruppe des Programms, seine Dauer oder die förderungs­ würdigen Erzeugnisse auszuweiten oder seine Effizienz zu erhö­ hen, so kann eine Unionsbeihilfe gewährt werden, sofern die gemäß Artikel 43 Absatz 3 AEUV festgelegten Höchstsätze hinsichtlich des Anteils der Unionsbeihilfe am nationalen Ge­ samtbeitrag eingehalten werden. In einem solchen Fall gibt der Mitgliedstaat in seiner Umsetzungsstrategie an, wie er dieses Programm ausweiten oder dessen Effizienz erhöhen will.

(7) Die Mitgliedstaaten können zusätzlich zur Unionsbeihilfe eine nationale Beihilfe gemäß Artikel 217 gewähren.

(8) Das Schulobst- und -gemüseprogramm der Union gilt unbeschadet gesonderter nationaler Schulobst- und -gemüsepro­ gramme, die mit dem Unionsrecht vereinbar sind.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/697

(9) Die Union kann gemäß Artikel 6 der Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 auch Informations-, Monitoring- und Bewer­ tungsmaßnahmen im Zusammenhang mit dem Schulobst- und -gemüseprogramm einschließlich Maßnahmen zur Sensibilisie­ rung der Öffentlichkeit und entsprechende Netzwerkmaßnah­ men finanzieren.

(10) Mitgliedstaaten, die das Programm in Anspruch neh­ men, machen an den Orten, an denen die Lebensmittel verteilt werden, ihre Teilnahme am Beihilfeprogramm bekannt und wei­ sen darauf hin, dass das Programm von der Union bezuschusst wird.

Artikel 24

Delegierte Befugnisse

(1) Um gesunde Ernährungsgewohnheiten von Kindern zu fördern und sicherzustellen, dass die Beihilfe gezielt für Kinder verwendet wird, die der Zielgruppe gemäß Artikel 22 angehö­ ren, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Ar­ tikel 227 delegierte Rechtsakte mit Vorschriften zu Folgendem zu erlassen:

a) die zusätzlichen Kriterien betreffend die gezielte Verwendung der Beihilfe durch die Mitgliedstaaten;

b) die Zulassung und Auswahl der Antragsteller durch die Mit­ gliedstaaten;

c) die Ausarbeitung nationaler oder regionaler Strategien und flankierender Maßnahmen.

(2) Um die effiziente und gezielte Nutzung der Finanzmittel der Union sicherzustellen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu Folgen­ dem zu erlassen:

a) dem Verfahren zur Neuaufteilung der vorläufigen Aufteilung der Beihilfe gemäß Artikel 23 Absatz 5 auf die Mitgliedstaa­ ten anhand der eingegangenen Beihilfeanträge;

b) den in den Strategien der Mitgliedstaaten vorgesehenen Kos­ ten, die für eine Unionsbeihilfe in Betracht kommen, und der Möglichkeit, einen allgemeinen Höchstbetrag für spezifische Kosten festzusetzen;

c) der Verpflichtung der Mitgliedstaaten, die Effizienz ihrer Schulobst- und -gemüseprogramme zu überwachen und zu bewerten.

(3) Um die Regelung besser bekannt zu machen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 dele­ gierte Rechtsakte zu erlassen, in denen vorgeschrieben wird, dass die Mitgliedstaaten mit einem Schulobst- und -gemüsepro­ gramm auf die finanzielle Unterstützung durch die Unionsbei­ hilfe hinweisen müssen.

Artikel 25

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der erforderlichen Maßnahmen für die Anwendung dieses Un­ terabschnitts erlassen, die unter anderem Folgendes einschließen:

a) die Informationen, die in den Strategien der Mitgliedstaaten enthalten sein müssen;

b) die Beihilfeanträge und Zahlungen;

c) die Methoden zum Hinweis auf das Programm und die mit ihm zusammenhängenden Netzwerkmaßnahmen;

d) die Vorlage, das Format und den Inhalt der Begleitungs- und Bewertungsberichte der Mitgliedstaaten, die sich an dem Schulobst- und -gemüseprogramm der Union beteiligen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden gemäß dem in Arti­ kel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

U n t e r a b s c h n i t t 2

S c h u l m i l c h p r o g r a m m

Artikel 26

Beihilfe für die Abgabe von Milch und Milcherzeugnissen an Kinder

(1) Es wird eine Unionsbeihilfe gewährt, um Kinder in Bil­ dungseinrichtungen gemäß Artikel 22 mit bestimmten Milch­ erzeugnissen und Verarbeitungserzeugnissen aus Milch der KN- Codes 0401, 0403, 0404 90 und 0406 oder des KN-Codes 2202 90 zu versorgen.

(2) Ab dem 1. August 2015 müssen Mitgliedstaaten, die sich auf nationaler oder regionaler Ebene an dem Programm betei­ ligen wollen, zuvor eine Strategie für seine Umsetzung haben. Sie können auch die flankierenden Maßnahmen vorsehen, bei­ spielsweise Informationen über Bildungsmaßnahmen in Bezug auf gesunde Ernährungsgewohnheiten, lokale Nahrungsmittel­ ketten und die Bekämpfung der Lebensmittelverschwendung, die zur Gewährleistung der Effizienz des Programms erforderlich sind.

(3) Bei der Ausarbeitung ihrer Strategien erstellen die Mit­ gliedstaaten im Einklang mit den von der Kommission gemäß Artikel 27 erlassenen Vorschriften ein Verzeichnis der für ihre jeweiligen Programme in Betracht kommenden Erzeugnisse des Sektors Milch und Milcherzeugnisse.

(4) Mit Ausnahme der kostenlosen Verteilung von Mahlzei­ ten an Kinder in Bildungseinrichtungen wird die Unionsbeihilfe gemäß Absatz 1 nicht dazu verwendet, die Finanzierung beste­ hender nationaler Programme des Sektors Milch und Milch­ erzeugnisse oder sonstiger für Schulen eingerichteter Vertei­ lungsprogramme, die Milch und Milcherzeugnisse einbeziehen, zu ersetzen. Hat jedoch ein Mitgliedstaat bereits ein Programm aufgelegt, das gemäß diesem Artikel für die Unionsbeihilfe in Frage käme, und beabsichtigt er, dieses Programm auszuweiten oder dessen Effizienz auch hinsichtlich der Zielgruppe oder der Dauer des Programms sowie der in Betracht kommender Er­ zeugnisse zu steigern, so kann die Unionsbeihilfe gewährt wer­ den. In einem solchen Fall gibt der Mitgliedstaat in seiner Um­ setzungsstrategie an, wie er dieses Programm ausweiten oder dessen Effizienz erhöhen will.

DEL 347/698 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(5) Die Mitgliedstaaten können zusätzlich zur Unionsbeihilfe eine nationale Beihilfe gemäß Artikel 217 gewähren.

(6) Die Schulprogramme der Union für den Sektor Milch und Milcherzeugnisse gelten unbeschadet gesonderter nationa­ ler, auf eine Förderung des Verzehrs von Milch und Milch­ erzeugnisse abzielender Schulprogramme, die mit dem Unions­ recht vereinbar sind.

(7) Maßnahmen für die Festsetzung der Unionsbeihilfe für alle Arten von Milch und Milcherzeugnissen und der für die Unionsbeihilfe gemäß Absatz 1 in Betracht kommenden Höchstmenge werden vom Rat im Einklang mit Artikel 43 Ab­ satz 3 AEUV ergriffen.

(8) Mitgliedstaaten, die das Programm in Anspruch nehmen, machen an den Orten, an denen die Lebensmittel verteilt wer­ den, ihre Teilnahme am Beihilfeprogramm bekannt und weisen darauf hin, dass das Programm von der Union bezuschusst wird.

Artikel 27

Delegierte Befugnisse

(1) Um die Entwicklung bei den Verbrauchsmustern für Milcherzeugnisse, die Innovation und Entwicklungen auf dem Milcherzeugnismarkt, die Verfügbarkeit der Erzeugnisse auf den verschiedenen Unionsmärkten sowie die Ernährungsaspekte zu berücksichtigen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, in denen Folgendes festgelegt wird:

a) die gemäß den Bestimmungen von Artikel 26 Absatz 1 sowie unter Berücksichtigung der Ernährungsaspekte für das Programm in Betracht kommenden Erzeugnisse;

b) die Ausarbeitung von nationalen oder regionalen Strategien durch die Mitgliedstaaten, gegebenenfalls einschließlich der flankierenden Maßnahmen; und

c) die zur Überwachung und Bewertung erforderlichen Maß­ nahmen.

(2) Um die effiziente und wirksame Verwendung der Unions­ beihilfe sicherzustellen, wird der Kommission die Befugnis über­ tragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, die Folgendes betreffen:

a) Regelungen zur Förderfähigkeit von Begünstigten und An­ tragstellern;

b) das Erfordernis der Zulassung der Antragsteller durch den betreffenden Mitgliedstaat;

c) die Verwendung von Milcherzeugnissen, für die Beihilfen gewährt werden, bei der Zubereitung von Mahlzeiten in Bil­ dungseinrichtungen.

(3) Um sicherzustellen, dass die Antragsteller ihren Verpflich­ tungen nachkommen, wird der Kommission die Befugnis über­ tragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 in Bezug auf

Maßnahmen zu erlassen, die das Erfordernis einer Sicherheits­ leistung für den Fall, dass ein Vorschuss gezahlt wird, betreffen.

(4) Um die Beihilferegelung besser bekannt zu machen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, in denen die Bedingungen festgelegt werden, unter denen die Mitgliedstaaten für die Be­ kanntmachung ihrer Teilnahme am Beihilfeprogramm zu sorgen und darauf hinzuweisen haben, dass das Programm von der Union bezuschusst wird.

(5) Um sicherzustellen, dass sich die Beihilfe in dem Preis widerspiegelt, zu dem die Erzeugnisse im Rahmen der Regelung zur Verfügung gestellt werden, wird der Kommission die Befug­ nis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zur Festlegung von Vorschriften über die Preisüberwachung im Rah­ men der Regelung zu erlassen.

Artikel 28

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung aller erforderlichen Maßnahmen für die Anwendung dieses Un­ terabschnitts erlassen, die unter anderem Folgendes einschließen:

a) die Verfahren zur Gewährleistung der Einhaltung der beihil­ fefähigen Höchstmenge;

b) die Verfahren für die Sicherheitsleistung und den Betrag die­ ser Sicherheit, wenn ein Beihilfevorschuss gezahlt wird;

c) Regelungen zu den von den Mitgliedstaaten vorzulegenden Informationen zu Zulassung von Antragsstellern, Beihilfe­ anträgen und Zahlungen;

d) die Methoden zum Hinweis auf das Programm;

e) die Verwaltung der Preisüberwachung gemäß Artikel 27 Ab­ satz 5.

Diese Durchführungsrechtsakte werden gemäß dem in Arti­ kel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

A b s c h n i t t 2

B e i h i l f e n i m s e k t o r o l i v e n ö l u n d t a f e l o l i v e n

Artikel 29

Programme zur Stützung des Sektors Olivenöl und Tafeloliven

(1) Die Union finanziert dreijährige Arbeitsprogramme, die von den gemäß Artikel 152 anerkannten Erzeugerorganisatio­ nen, den gemäß Artikel 156 anerkannten Vereinigungen von Erzeugerorganisationen oder den gemäß Artikel 157 anerkann­ ten Branchenverbänden in einem oder mehreren der folgenden Bereiche zu erstellen sind:

a) Begleitung und Bewirtschaftung des Marktes im Sektor Oli­ venöl und Tafeloliven;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/699

b) der Verbesserung der Umweltauswirkungen des Oliven­ anbaus;

c) Verbesserung der Wettbewerbsfähigkeit des Olivenanbaus durch Modernisierung;

d) Verbesserung der Produktionsqualität von Olivenöl und Ta­ feloliven;

e) Rückverfolgbarkeitssystem, Zertifizierung und Schutz der Olivenöl- und Tafelolivenqualität, insbesondere Über­ wachung der Qualität des an den Endverbraucher verkauften Olivenöls, unter der Aufsicht der nationalen Verwaltungen;

f) Verbreitung der Informationen über die von Erzeugerorgani­ sationen, Vereinigungen von Erzeugerorganisationen oder Branchenverbänden zur Verbesserung der Qualität von Oli­ venöl und Tafeloliven durchgeführten Maßnahmen.

(2) Die Finanzierung der Arbeitsprogramme gemäß Absatz 1 durch die Union beträgt

a) 11 098 000 EUR jährlich für Griechenland,

b) 576 000 EUR jährlich für Frankreich und

c) 35 991 000 EUR jährlich für Italien.

(3) Der Höchstbetrag der Finanzierung der Union für die Arbeitsprogramme gemäß Absatz 1 entspricht den von den Mitgliedstaaten einbehaltenen Beträgen. Für die Finanzierung der förderfähigen Kosten gelten folgende Höchstwerte:

a) 75 % bei Maßnahmen in den Bereichen gemäß Absatz 1 Buchstaben a, b und c;

b) 75 % bei Anlageinvestitionen und 50 % bei den anderen Maßnahmen in dem Bereich gemäß Absatz 1 Buchstabe d;

c) 75 % bei Arbeitsprogrammen, die in mindestens drei Dritt­ staaten oder Nichterzeugermitgliedstaaten von anerkannten Organisationen nach Absatz 1 aus mindestens zwei Erzeu­ germitgliedstaaten in den Bereichen gemäß Absatz 1 Buch­ staben e und f durchgeführt werden, und 50 % bei den anderen Maßnahmen in diesen Bereichen.

Eine zusätzliche Finanzierung erfolgt durch die Mitgliedstaaten und beträgt bis zu 50 % der nicht durch die Unionsfinanzierung abgedeckten Kosten.

Artikel 30

Delegierte Befugnisse

Um den effizienten und wirksamen Einsatz der Unionsbeihilfen gemäß Artikel 29 sicherzustellen und zum Zwecke der Verbes­ serung der Produktionsqualität von Olivenöl und Tafeloliven, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Arti­ kel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, die Folgendes betref­ fen:

a) in Bezug auf die in Artikel 29 Absatz 1 genannten Bereiche die spezifischen Maßnahmen, die aus Unionsbeihilfen finan­ ziert werden können, und die Tätigkeiten und Kosten, die nicht derart finanziert werden können;

b) die von den Mitgliedstaaten vorzunehmende Mindestzuwei­ sung der Unionsfinanzierung an die spezifischen Bereiche;

c) das Erfordernis einer Sicherheitsleistung, wenn ein Antrag auf Genehmigung eines Arbeitsprogramms vorgelegt und ein Beihilfevorschuss gezahlt wird;

d) die Kriterien, die von den Mitgliedstaaten bei der Auswahl und Genehmigung der Arbeitsprogramme zu berücksichtigen sind.

Artikel 31

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der erforderlichen Maßnahmen für die Anwendung dieses Ab­ schnitts erlassen, die Folgendes betreffen:

a) die Durchführung von Arbeitsprogrammen und die Ände­ rungen dieser Programme;

b) die Zahlung der Beihilfe, einschließlich der Beihilfevorschüs­ se;

c) das Verfahren für die Leistung der Sicherheit und den Betrag dieser Sicherheit, wenn ein Antrag auf Genehmigung eines Arbeitsprogramms vorgelegt und ein Beihilfevorschuss ge­ zahlt wird.

Diese Durchführungsrechtsakte werden gemäß dem in Arti­ kel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

A b s c h n i t t 3

B e i h i l f e n i m S e k t o r O b s t u n d G e m ü s e

Artikel 32

Betriebsfonds

(1) Die Erzeugerorganisationen im Sektor Obst und Gemüse und/oder ihre Vereinigungen können einen Betriebsfonds ein­ richten. Dieser Fonds wird wie folgt finanziert:

a) Finanzbeiträge

i) der Mitglieder der Erzeugerorganisation und/oder der Er­ zeugerorganisation selbst, oder

ii) der Vereinigungen von Erzeugerorganisationen durch die Mitglieder dieser Vereinigungen;

b) finanzielle Unterstützung der Union, die den Erzeugerorga­ nisationen oder ihren Vereinigungen, wenn diese Vereinigun­ gen ein operationelles Programm oder Teilprogramm vor­ stellen, verwalten und umsetzen, gemäß den Bedingungen gewährt werden kann, die die Kommission mittels delegierter Rechtsakte nach Artikel 37 und Durchführungsrechtsakten nach Artikel 38 erlässt.

DEL 347/700 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(2) Die Betriebsfonds dienen ausschließlich der Finanzierung der operationellen Programme, die den Mitgliedstaaten vorgelegt und von ihnen genehmigt worden sind.

Artikel 33

Operationelle Programme

(1) Die operationellen Programme im Sektor Obst und Ge­ müse sind auf eine Mindestdauer von drei Jahren und eine Höchstdauer von fünf Jahren angelegt. Sie müssen mindestens zwei der in Artikel 152 Absatz 1 Buchstabe c genannten Ziele oder zwei der folgenden Ziele verfolgen:

a) Planung der Produktion, einschließlich der Vorhersage der Produktion und des Verbrauchs sowie der Folgemaßnahmen hierzu,

b) die Verbesserung der Qualität der Erzeugnisse in frischer oder verarbeiteter Form,

c) die Steigerung des Vermarktungswerts,

d) die Förderung des Absatzes der Erzeugnisse in frischer oder verarbeiteter Form,

e) Umweltmaßnahmen, insbesondere im Bereich Wasser, und Methoden der umweltfreundlichen Produktion, einschließlich des ökologischen Landbaus,

f) Krisenprävention und Krisenmanagement.

Die operationellen Programme müssen den Mitgliedstaaten zur Genehmigung vorgelegt werden.

(2) Die Vereinigungen der Erzeugerorganisationen können auch ein operationelles Gesamt- oder Teilprogramm vorlegen, das sich aus bestimmten Maßnahmen zusammensetzt, die von den Mitgliederorganisationen im Rahmen ihrer operationellen Programme identifiziert, aber nicht umgesetzt werden. Diese operationellen Programme von Vereinigungen von Erzeuger­ organisationen unterliegen denselben Bestimmungen wie die übrigen operationellen Programme von Erzeugerorganisationen und werden gleichzeitig mit den operationellen Programmen der Mitgliederorganisationen geprüft.

Zu diesem Zweck stellen die Mitgliedstaaten sicher, dass

a) die Maßnahmen der operationellen Programme einer Ver­ einigung der Erzeugerorganisationen vollständig aus den Bei­ trägen der Mitgliederorganisationen der betreffenden Vereini­ gung finanziert werden und die Mittel aus den operativen Mitteln dieser Mitgliederorganisationen stammen;

b) die Maßnahmen und deren entsprechender finanzieller Anteil im operationellen Programm jeder Mitgliederorganisation ausgewiesen sind;

c) keine Doppelfinanzierung stattfindet.

(3) Die Krisenprävention und das Krisenmanagement gemäß Absatz 1 Unterabsatz 1 Buchstabe f zielen darauf ab, Krisen auf

dem Obst- und Gemüsemarkt zu vermeiden bzw. zu bewälti­ gen, und umfassen in diesem Zusammenhang Folgendes:

a) Investitionen zur effizienteren Steuerung der auf den Markt gebrachten Mengen;

b) Aus- und Weiterbildungsmaßnahmen und Austausch über bewährte Verfahren;

c) Vermarktungsförderung und Kommunikation zur Vorbeu­ gung von oder während Krisen;

d) Finanzhilfen zu den Verwaltungskosten für die Einrichtung von Risikofonds auf Gegenseitigkeit;

e) erforderlichenfalls Wiederbepflanzung von Obstplantagen, die nach obligatorischer Rodung aus gesundheitlichen oder pflanzengesundheitlichen Gründen auf Anweisung der zu­ ständigen Behörde des Mitgliedstaats erforderlich sind;

f) Marktrücknahmen;

g) die Ernte vor der Reifung oder das Nichternten von Obst und Gemüse;

h) Ernteversicherung.

Die Unterstützung für Ernteversicherungen trägt zur Sicherung der Erzeugereinkommen bei, wenn es durch Naturkatastrophen, widrige Witterungsverhältnisse, Krankheiten oder Schädlings­ befall zu Ausfällen kommt.

Die Versicherungsverträge müssen die Empfänger verpflichten, die zur Risikoverhütung erforderlichen Maßnahmen zu ergrei­ fen.

Die Krisenpräventions- und -managementmaßnahmen, ein­ schließlich Kapital- und Zinsrückzahlungen gemäß Unterabsatz 5, dürfen nicht mehr als ein Drittel der Ausgaben im Rahmen des operationellen Programms in Anspruch nehmen.

Zur Finanzierung von Krisenpräventions- und -management­ maßnahmen dürfen Erzeugerorganisationen Kredite zu Markt­ konditionen aufnehmen. In diesem Fall können die entsprechen­ den Kapital- und Zinsrückzahlungen in das operationelle Pro­ gramm aufgenommen werden und somit für eine finanzielle Unterstützung der Union gemäß Artikel 34 in Betracht kom­ men. Einzelmaßnahmen im Rahmen der Krisenprävention und des Krisenmanagements können über solche Kredite oder direkt oder über beide Mechanismen finanziert werden.

(4) Im Sinne dieses Abschnitts bezeichnet der Ausdruck

a) "Ernte vor der Reifung" das vollständige Abernten von un­ reifen, nicht marktfähigen Erzeugnissen auf einer bestimmten Fläche, wobei die Erzeugnisse vor der Ernte vor der Reifung weder durch Witterungsverhältnisse, Krankheiten noch an­ dere Ursachen beschädigt worden sein dürfen;

b) "Nichternte" die Beendigung des laufenden Anbauzyklus auf einer Fläche, auf der die Erzeugnisse gut gereift und von einwandfreier, unverfälschter und vermarktbarer Qualität sind. Die Vernichtung von Erzeugnissen durch Witterungs­ verhältnisse oder Krankheiten gilt jedoch nicht als "Nicht­ ernten".

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/701

(5) Die Mitgliedstaaten stellen sicher, dass

a) die operationellen Programme zwei oder mehr Umweltmaß­ nahmen umfassen, oder

b) mindestens 10 % der Ausgaben im Rahmen der operationel­ len Programme für Umweltmaßnahmen getätigt werden.

Bei den Umweltmaßnahmen müssen die Bedingungen für Agrarumwelt- und Klimazahlungen gemäß Artikel 28 Absatz 3 der Verordnung (EU) Nr. 1305/2013 erfüllt werden.

Unterliegen mindestens 80 % der einer Erzeugerorganisation an­ geschlossenen Erzeuger einer oder mehreren identischen Agrar­ umwelt- und Klimaverpflichtungen aufgrund von Artikel 28 Ab­ satz 3 der Verordnung (EU) Nr. 1305/2013, so zählt jede dieser Verpflichtungen als eine Umweltmaßnahme im Sinne des Unter­ absatzes 1 Buchstabe a dieses Absatzes.

Die Beihilfe für Umweltmaßnahmen im Sinne des Unterabsatzes 1 dieses Absatzes dient zur Deckung der zusätzlichen Kosten und der Einkommensverluste infolge der Maßnahme.

(6) Die Mitgliedstaaten stellen sicher, dass Investitionen, die eine höhere Umweltbelastung verursachen, nur in Situationen erlaubt werden, in denen ein wirksamer Schutz der Umwelt vor diesen Belastungen gewährleistet ist.

Artikel 34

Finanzielle Unterstützung der Union

(1) Die finanzielle Unterstützung der Union ist gleich der Höhe der tatsächlich entrichteten Finanzbeiträge gemäß Arti­ kel 32 Absatz 1 Buchstabe a, beträgt aber höchstens 50 % der tatsächlichen Ausgaben.

(2) Für die finanzielle Unterstützung der Union gilt eine Obergrenze von 4,1 % des Werts der vermarkteten Erzeugung jeder Erzeugerorganisation oder ihrer Vereinigung.

Im Falle von Erzeugerorganisationen kann dieser Prozentsatz jedoch auf 4,6 % des Werts der vermarkteten Erzeugung erhöht werden, sofern der den Satz von 4,1 % des Werts der vermark­ teten Erzeugung übersteigende Betrag ausschließlich für Krisen­ präventions- und -managementmaßnahmen verwendet wird.

Im Falle von Vereinigungen von Erzeugerorganisationen kann dieser Prozentsatz auf 4,7 % des Werts der vermarkteten Erzeu­ gung der Vereinigung oder ihrer Mitglieder erhöht werden, so­ fern der den Satz von 4,1 % des Werts der vermarkteten Erzeu­ gung übersteigende Betrag ausschließlich für Krisenpräventions- und -managementmaßnahmen verwendet wird, die diese Ver­ einigung von Erzeugerorganisationen im Namen ihrer Mitglieder durchführt.

(3) Auf Antrag einer Erzeugerorganisation wird der in Absatz 1 genannte Prozentsatz von 50 % für ein operationelles Pro­ gramm oder einen Teil eines operationellen Programms, das mindestens eine der nachstehenden Bedingungen erfüllt, auf 60 % angehoben:

a) Es wird von seiten mehrerer Erzeugerorganisationen der Union vorgelegt, die bei grenzübergreifenden Maßnahmen in verschiedenen Mitgliedstaaten zusammenarbeiten;

b) es wird vonseiten einer oder mehrerer Erzeugerorganisatio­ nen für branchenübergreifende Maßnahmen vorgelegt;

c) es bezieht sich nur auf die besondere Stützung der Erzeu­ gung von unter die Verordnung (EG) Nr. 834/2007 (1) des Rates fallenden ökologischen Erzeugnissen;

d) es ist das erste Programm, das von einer anerkannten Erzeu­ gerorganisation vorgelegt wird, die aus dem Zusammen­ schluss von zwei anerkannten Erzeugerorganisationen ent­ standen ist;

e) es ist das erste Programm, das von einer anerkannten Ver­ einigung von Erzeugerorganisationen vorgelegt wird;

f) es wird von Erzeugerorganisationen in Mitgliedstaaten vor­ gelegt, in denen weniger als 20 % der Obst- und Gemüse­ produktion von Erzeugerorganisationen vermarktet wird;

g) es wird von einer Erzeugerorganisation in einer der Regionen in äußerster Randlage nach Artikel 349 AEUV vorgelegt.

(4) Der in Absatz 1 genannte Prozentsatz von 50 % wird auf 100 % angehoben im Fall von Marktrücknahmen von Obst und Gemüse, die 5 % der Menge der von jeder Erzeugerorganisation vermarkteten Mengen nicht übersteigen und folgendermaßen abgesetzt werden:

a) kostenlose Verteilung an zu diesem Zweck von den Mitglied­ staaten anerkannte gemeinnützige Einrichtungen oder wohl­ tätige Stiftungen für ihre Tätigkeit zugunsten von Personen, die aufgrund des nationalen Rechts Anspruch auf öffentliche Unterstützung haben, insbesondere, weil sie nicht über aus­ reichende Mittel für ihren Lebensunterhalt verfügen; oder

b) kostenlose Verteilung an folgende Einrichtungen: von den Mitgliedstaaten bestimmte Justizvollzugsanstalten, Schulen und Einrichtungen nach Artikel 22, Kinderferienlager, Kran­ kenhäuser und Altenheime; die Mitgliedstaaten ergreifen die erforderlichen Maßnahmen, damit diese Mengen zusätzlich zu den normalerweise von diesen Einrichtungen eingekauften Mengen verteilt werden.

DEL 347/702 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EG) Nr. 834/2007 des Rates vom 28. Juni 2007 über die ökologische/biologische Produktion und die Kennzeichnung von ökologischen/biologischen Erzeugnissen und zur Aufhebung der Ver­ ordnung (EWG) Nr. 2092/91 (ABl. L 189 vom 20.7.2007, S. 1).

Artikel 35

Nationale finanzielle Unterstützung

(1) In Regionen der Mitgliedstaaten, in denen der Organisa­ tionsgrad der Erzeuger im Sektor Obst und Gemüse besonders niedrig ist, kann die Kommission Durchführungsrechtsakte er­ lassen, mit denen die Mitgliedstaaten ermächtigt werden, den Erzeugerorganisationen auf hinreichend begründeten Antrag eine nationale finanzielle Unterstützung zu zahlen, die höchs­ tens 80 % der Finanzbeiträge gemäß Artikel 32 Absatz 1 Buch­ stabe a entspricht. Diese Beihilfe kommt zum Betriebsfonds hinzu.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

(2) In Regionen von Mitgliedstaaten, in denen weniger als 15 % des Werts der Obst- und Gemüseerzeugung dieser Regio­ nen von Erzeugerorganisationen, Vereinigungen von Erzeuger­ organisationen und den Erzeugergruppierungen gemäß Arti­ kel 27 der Verordnung (EU) Nr. 1305/2013 vermarktet werden und in denen die Obst- und Gemüseerzeugung mindestens 15 % der gesamten landwirtschaftlichen Erzeugung dieser Regionen ausmacht, kann die nationale finanzielle Unterstützung gemäß Absatz 1 dieses Artikels von der Union auf Antrag des betref­ fenden Mitgliedstaats erstattet werden.

Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte über diese Er­ stattung. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 36

Nationaler Rahmen und nationale Strategie für operationelle Programme

(1) Die Mitgliedstaaten legen einen nationalen Rahmen mit den Lastenheften für die in Artikel 33 Absatz 5 genannten Umweltmaßnahmen fest. Dieser Rahmen muss insbesondere vorsehen, dass diese Maßnahmen die entsprechenden Anforde­ rungen der Verordnung (EU) Nr. 1305/2013, insbesondere die Anforderungen des Artikels 3 dieser Verordnung, erfüllen.

Die Mitgliedstaaten übermitteln den Entwurf dieses Rahmens der Kommission, die im Wege von Durchführungsrechtsakten, die ohne Anwendung des Verfahrens gemäß Artikel 229 Absatz 2 oder 3 erlassen wurden, innerhalb von drei Monaten nach Übermittlung Änderungen daran verlangen kann, falls sie fest­ stellt, dass der Entwurf nicht zur Verwirklichung der Ziele des Artikels 191 AEUV sowie des siebten Umweltaktionspro­ gramms der Europäischen Union beiträgt. Investitionen in Ein­ zelbetrieben, die aus operationellen Programmen unterstützt werden, müssen auch diesen Zielen entsprechen.

(2) Jeder Mitgliedstaat muss eine nationale Strategie für nach­ haltige operationelle Programme auf dem Obst- und Gemüse­ markt ausarbeiten. Diese Strategie muss Folgendes umfassen:

a) eine Analyse der Situation in Bezug auf Stärken und Schwä­ chen sowie des Entwicklungspotenzials,

b) eine Begründung der gewählten Prioritäten,

c) die Ziele der operationellen Programme und Instrumente sowie Leistungsindikatoren,

d) eine Bewertung der operationellen Programme,

e) eine Meldepflicht für die Erzeugerorganisationen.

Die nationale Strategie muss auch den nationalen Rahmen ge­ mäß Absatz 1 umfassen.

(3) Die Absätze 1 und 2 gelten nicht für Mitgliedstaaten, in denen keine anerkannten Erzeugerorganisationen bestehen.

Artikel 37

Delegierte Befugnisse

Um eine effiziente, gezielte und nachhaltige Stützung der Erzeu­ gerorganisationen und ihrer Vereinigungen im Obst- und Ge­ müsesektor sicherzustellen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte mit Vor­ schriften zu Folgendem zu erlassen:

a) Betriebsfonds und operationelle Programme betreffend

i) die Schätzbeträge, die Entscheidungen der Erzeugerorga­ nisationen und ihrer Vereinigungen über die Finanzbei­ träge und die Nutzung der Betriebsfonds,

ii) die Maßnahmen, Aktionen, Ausgaben sowie die Verwal­ tungs- und Personalkosten, die im Rahmen der operatio­ nellen Programme einzubeziehen oder auszuschließen sind, deren Änderung und die von den Mitgliedstaaten festzulegenden zusätzlichen Anforderungen,

iii) die Vermeidung der Doppelfinanzierung zwischen den operationellen Programmen und den Entwicklungspro­ grammen für den ländlichen Raum,

iv) die operationellen Programme von Vereinigungen von Erzeugerorganisationen;

v) besondere Vorschriften für die Fälle, in denen Vereini­ gungen von Erzeugerorganisationen operationelle Pro­ gramme ganz oder teilweise verwalten, handhaben, durchführen und vorstellen;

vi) die Verpflichtung, gemeinsame Indikatoren für die Zwe­ cke der Begleitung und Bewertung der operationellen Programme zu verwenden,

b) den nationalen Rahmen und die nationale Strategie für ope­ rationelle Programme betreffend die Verpflichtung zur Über­ wachung und Bewertung der Effizienz der nationalen Rah­ men und der nationalen Strategien;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/703

c) die finanzielle Unterstützung der Union betreffend

i) die Grundlage für die Berechnung der finanziellen Unter­ stützung der Union und den Wert der vermarkteten Er­ zeugung nach Artikel 34 Absatz 2,

ii) die geltenden Referenzzeiträume für die Berechnung der Beihilfe,

iii) Vorauszahlungen sowie das Erfordernis einer Sicherheits­ leistung, wenn ein Beihilfevorschuss gezahlt wird,

iv) besondere Vorschriften für die Finanzierung von opera­ tionellen Programmen von Vereinigungen von Erzeuger­ organisationen, insbesondere in Bezug auf die Anwen­ dung der in Artikel 34 Absatz 2 genannten Obergrenzen;

d) Krisenpräventions- und -managementmaßnahmen betreffend

i) die den Mitgliedstaaten eingeräumte Möglichkeit, eine oder mehrere Krisenpräventions- und -management­ maßnahmen nicht anzuwenden,

ii) die Bedingungen in Bezug auf Artikel 33 Absatz 3 Unterabsatz 1 Buchstaben a, b und c,

iii) die von den Mitgliedstaaten zu beschließende zulässige Bestimmung der aus dem Markt genommenen Erzeug­ nisse,

iv) den Höchstbetrag des Ausgleichs für Marktrücknahmen,

v) das Erfordernis vorheriger Mitteilungen im Falle von Marktrücknahmen,

vi) die Grundlage für die Berechnung der Menge der ver­ markteten Erzeugung für die kostenlose Verteilung nach Artikel 34 Absatz 4 und die Festlegung einer Höchst­ menge der vermarkteten Erzeugung im Falle von Rück­ nahmen,

vii) das Erfordernis der Anbringung des Unionslogos auf den Verpackungen der für die kostenlose Verteilung bestimmten Erzeugnisse,

viii) die Verpflichtungen der Empfänger von aus dem Markt genommenen Erzeugnissen,

ix) die Verwendung von Begriffen für die Zwecke dieses Abschnittes;

x) die von den Mitgliedstaaten festzulegenden Verpflich­ tungen hinsichtlich der Ernte vor der Reifung und der Nichternte;

xi) Ernteversicherung,

xii) Fonds auf Gegenseitigkeit und

xiii) die Voraussetzungen für die Ausgaben für die Wieder­ bepflanzung von Obstplantagen aus gesundheitlichen oder pflanzengesundheitlichen Gründen nach Artikel 33 Absatz 3 Unterabsatz 1 Buchstabe e und die Festlegung einer Obergrenze,

e) die nationale finanzielle Unterstützung betreffend

i) den Organisationsgrad der Erzeuger,

ii) das Erfordernis einer Sicherheitsleistung, wenn ein Bei­ hilfevorschuss gezahlt wird,

iii) den Höchstanteil der Erstattung der nationalen finanziel­ len Unterstützung durch die Union.

Artikel 38

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung von Maßnahmen erlassen, die Folgendes betreffen:

a) die Verwaltung der Betriebsfonds;

b) die Informationen, die in den in Artikel 36 genannten ope­ rationellen Programmen, nationalen Rahmen und nationalen Strategien enthalten sein müssen, die Vorlage der operatio­ nellen Programme bei den Mitgliedstaaten, Fristen, Begleit­ unterlagen und Genehmigung durch die Mitgliedstaaten;

c) die Umsetzung der operationellen Programme durch Erzeu­ gerorganisationen und Vereinigungen von Erzeugerorganisa­ tionen;

d) die Vorlage, das Format und den Inhalt der Begleitungs- und Bewertungsberichte zu den nationalen Strategien und den operationellen Programmen;

e) die Beihilfeanträge und Beihilfezahlungen, einschließlich Bei­ hilfevorauszahlungen und -teilzahlungen;

f) die praktischen Regelungen für die Anbringung des Unions­ logos auf den Verpackungen der für die kostenlose Vertei­ lung bestimmten Erzeugnisse;

g) die Einhaltung der Vermarktungsnormen im Falle von Rück­ nahmen;

h) die Transport-, Sortier- und Verpackungskosten im Falle der kostenlosen Verteilung;

i) die Werbe-, Kommunikations- und Ausbildungskosten im Falle von Krisenprävention und -management;

j) die Durchführung von Rücknahmemaßnahmen, der Ernte vor der Reifung, der Nichternte und von Ernteversicherungs­ maßnahmen;

k) die Beantragung, Genehmigung, Zahlung und Rückerstattung der nationalen finanziellen Unterstützung;

l) die Verfahren für die Leistung der Sicherheit und den Betrag dieser Sicherheit, wenn ein Beihilfevorschuss gezahlt wird.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

DEL 347/704 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

A b s c h n i t t 4

S t ü t z u n g s p r o g r a m m e i m w e i n s e k t o r

U n t e r a b s c h n i t t 1

A l l g e m e i n e B e s t i m m u n g e n u n d F ö r d e r f ä h i g e M a s s n a h m e n

Artikel 39

Geltungsbereich

Dieser Abschnitt enthält Vorschriften für die Zuteilung von Finanzmitteln der Union an die Mitgliedstaaten und für die Verwendung dieser Mittel durch die Mitgliedstaaten im Rahmen von fünfjährigen nationalen Stützungsprogrammen (im Folgen­ den "Stützungsprogramme"), mit denen besondere Stützungs­ maßnahmen zugunsten des Weinsektors finanziert werden.

Artikel 40

Vereinbarkeit und Kohärenz

(1) Die Stützungsprogramme müssen mit dem Unionsrecht im Einklang stehen und mit den Tätigkeiten, Politiken und Prioritäten der Union vereinbar sein.

(2) Die Mitgliedstaaten sind für die Stützungsprogramme zu­ ständig und tragen dafür Sorge, dass diese in sich stimmig sind und in einer objektiven Weise aufgestellt und durchgeführt wer­ den, wobei die wirtschaftliche Lage der betreffenden Erzeuger und die Notwendigkeit, eine ungerechtfertigte Ungleichbehand­ lung der Erzeuger zu vermeiden, zu berücksichtigen sind.

(3) Für Folgendes wird keine Stützung gewährt:

a) Forschungsvorhaben und Maßnahmen zur Förderung von Forschungsvorhaben, außer solchen nach Artikel 45 Absatz 2 Buchstaben d und e,

b) Maßnahmen, die in den Programmen der Mitgliedstaaten für die Entwicklung des ländlichen Raums gemäß der Verord­ nung (EU) Nr. 1305/2013 enthalten sind.

Artikel 41

Einreichung von Stützungsprogrammen

(1) Jeder in Anhang VI aufgeführte Erzeugermitgliedstaat reicht bei der Kommission einen Entwurf eines fünfjährigen Stützungsprogramms ein, das mindestens eine der in Artikel 38 festgelegten förderfähigen Maßnahmen enthält.

(2) Die Stützungsmaßnahmen im Rahmen des Stützungspro­ grammentwurfs werden auf der geografischen Ebene ausgearbei­ tet, die von den Mitgliedstaaten als am geeignetsten betrachtet wird. Der Mitgliedstaat konsultiert die zuständigen Behörden und Organisationen auf der geeigneten Gebietsebene zum Stüt­ zungsprogrammentwurfs vor dessen Einreichung bei der Kom­ mission.

(3) Jeder Mitgliedstaat reicht einen einzigen Stützungspro­ grammentwurf ein, der regionalen Besonderheiten Rechnung tragen kann.

(4) Die Stützungsprogramme werden drei Monate nach der Einreichung des Stützungsprogrammentwurfs bei der Kommis­ sion anwendbar.

Die Kommission kann jedoch Durchführungsrechtsakte zur Feststellung erlassen, dass der eingereichte Stützungsprogramm­ entwurf den in diesem Abschnitt festgelegten Bedingungen nicht entspricht und setzt den Mitgliedstaat hiervon in Kenntnis. In diesem Fall reicht der Mitgliedstaat bei der Kommission einen überarbeiteten Stützungsprogrammentwurf ein. Das überarbei­ tete Stützungsprogramm wird zwei Monate nach der Einrei­ chung des überarbeiteten Stützungsprogrammentwurfs anwend­ bar, außer es liegen weiterhin Unstimmigkeiten vor, in welchem Fall der vorliegende Unterabsatz gilt.

Diese Durchführungsrechtskate werden ohne Anwendung des in Artikel 229 Absätze 2 und 3 genannten Verfahrens erlassen.

(5) Absatz 4 gilt entsprechend für Änderungen der von den Mitgliedstaaten eingereichten anwendbaren Stützungsprogram­ me.

Artikel 42

Inhalt der Stützungsprogramme

Stützungsprogramme umfassen mindestens Folgendes:

a) eine detaillierte Beschreibung der vorgeschlagenen Maßnah­ men sowie deren quantifizierte Ziele;

b) die Ergebnisse der durchgeführten Konsultationen;

c) eine Beurteilung der erwarteten technischen, wirtschaftlichen, ökologischen und sozialen Auswirkungen;

d) einen Zeitplan für die Durchführung der Maßnahmen;

e) eine allgemeine Finanzierungstabelle, die Aufschluss über die einzusetzenden Mittel und die geplante vorläufige Aufteilung der Mittel auf die Maßnahmen entsprechend den in Anhang VI vorgesehenen Haushaltsobergrenzen gibt;

f) die Kriterien und quantitativen Indikatoren für die Über­ wachung und Bewertung sowie die Vorkehrungen, die zur Gewährleistung einer angemessenen und effizienten Durch­ führung des Stützungsprogramms getroffen wurden; und

g) die Bezeichnung der zuständigen Behörden und für die Durchführung des Stützungsprogramms verantwortlichen Einrichtungen.

Artikel 43

Förderfähige Maßnahmen

Die Stützungsprogramme können eine oder mehrere der folgen­ den Maßnahmen umfassen:

a) Absatzförderung gemäß Artikel 45,

b) Umstrukturierung und Umstellung von Rebflächen gemäß Artikel 46,

c) grüne Weinlese gemäß Artikel 47,

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/705

d) Fonds auf Gegenseitigkeit gemäß Artikel 48,

e) Ernteversicherung gemäß Artikel 49,

f) Investitionen gemäß Artikel 50,

g) Innovation im Weinsektor gemäß Artikel 51;

h) Destillation von Nebenerzeugnissen gemäß Artikel 52.

Artikel 44

Allgemeine Vorschriften für die Stützungsprogramme

(1) Die verfügbaren Finanzmittel der Union werden im Rah­ men der in Anhang VI aufgeführten Haushaltsobergrenzen zu­ gewiesen.

(2) Die Unterstützung der Union wird nur gewährt für die förderfähigen Ausgaben, die nach Einreichung des jeweiligen Stützungsprogrammentwurfs getätigt werden.

(3) Die Mitgliedstaaten beteiligen sich nicht an den Kosten der Maßnahmen, die von der Union im Rahmen der Stützungs­ programme finanziert werden.

U n t e r a b s c h n i t t 2

B e s o n d e r e S t ü t z u n g s m a s s n a h m e n

Artikel 45

Absatzförderung

(1) Die Stützungsmaßnahmen im Rahmen dieses Artikels umfassen Informations- oder Absatzförderungsmaßnahmen für Weine aus der Union:

a) in Mitgliedstaaten, um die Verbraucher über den verantwor­ tungsvollen Weinkonsum und über die Unionssysteme für Ursprungsbezeichnungen und geografische Angaben zu in­ formieren; oder

b) in Drittländern, um die Wettbewerbsfähigkeit dieser Weine zu verbessern.

(2) Die Maßnahmen gemäß Absatz 1 Buchstabe b betreffen Weine mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geografischer Angabe oder Weine mit Angabe der Keltertrau­ bensorte; sie dürfen nur eine oder mehrere der folgenden Maß­ nahmen umfassen:

a) Öffentlichkeitsarbeit, Absatzförderungs- und Werbemaßnah­ men, insbesondere um die hohen Standards der Unions­ erzeugnisse vor allem in Bezug auf Qualität, Lebensmittel­ sicherheit oder Ökologie hervorzuheben;

b) Teilnahme an bedeutenden internationalen Veranstaltungen, Messen und Ausstellungen;

c) Informationskampagnen, insbesondere über die Unionssys­ teme für Ursprungsbezeichnungen, geografische Angaben und ökologische Erzeugung;

d) Studien über neue Märkte zwecks Verbesserung der Absatz­ möglichkeiten;

e) Studien zur Bewertung der Ergebnisse der Informations- und Absatzförderungsmaßnahmen.

(3) Der Unionsbeitrag zu den Informations- oder Absatzför­ derungsmaßnahmen gemäß Absatz 1 beträgt höchstens 50 % der förderfähigen Ausgaben.

Artikel 46

Umstrukturierung und Umstellung von Rebflächen

(1) Die Maßnahmen für die Umstrukturierung und Umstel­ lung von Rebflächen zielen darauf ab, die Wettbewerbsfähigkeit der Weinerzeuger zu verbessern.

(2) Die Umstrukturierung und Umstellung von Rebflächen wird nur unterstützt, wenn die Mitgliedstaaten die Aufstellung über ihr Weinbaupotenzial gemäß Artikel 145 Absatz 3 über­ mitteln.

(3) Die Unterstützung für die Umstrukturierung und Umstel­ lung von Rebflächen, die auch dazu beitragen könnte, nachhal­ tige Produktionsverfahren und den ökologischen Fußabdruck des Weinsektors zu verbessern, darf nur eine oder mehrere der folgenden Tätigkeiten betreffen:

a) Sortenumstellung auch durch Umveredelung;

b) Umbepflanzung von Rebflächen;

c) Wiederbepflanzung von Rebflächen, die nach obligatorischer Rodung aus gesundheitlichen oder pflanzengesundheitlichen Gründen auf Anweisung der zuständigen Behörde des Mit­ gliedstaats, erforderlich ist;

d) Verbesserungen der Rebflächenbewirtschaftungstechniken, insbesondere die Einführung fortschrittlicher Systeme nach­ haltiger Erzeugung.

Die normale Erneuerung ausgedienter Altrebflächen, d. h. von Rebflächen, auf denen dieselbe Rebsorte auf derselben Parzelle und nach derselben Anbaumethode wieder angepflanzt wird, wird nicht unterstützt.

Die Mitgliedstaaten können weitere Einzelheiten festlegen, ins­ besondere bezüglich des Alters der ersetzten Rebflächen.

(4) Die Unterstützung für die Umstrukturierung und Umstel­ lung von Rebflächen, einschließlich der Verbesserung der Reb­ flächenbewirtschaftungstechniken, darf nur in folgender Form erfolgen:

a) Ausgleich für die Erzeuger für Einkommenseinbußen auf­ grund der Durchführung der Maßnahme;

b) Beteiligung an den Umstrukturierungs- und Umstellungskos­ ten.

DEL 347/706 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(5) Der den Erzeugern gewährte Ausgleich für Einkommens­ einbußen gemäß Absatz 4 Buchstabe a kann sich auf bis zu 100 % der betreffenden Einbußen belaufen und eine der folgen­ den Formen haben:

a) unbeschadet des Teils II Titel I Kapitel III Abschnitt IVa Unterabschnitt II der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007, der die vorübergehende Pflanzungsrechtregelung betrifft, Zulas­ sung des Nebeneinanderbestehens alter und neuer Rebflä­ chen für einen Zeitraum von höchstens drei Jahren bis zum Auslaufen der vorübergehenden Regelung;

b) finanzielle Entschädigung.

(6) Die Unionsbeteiligung an den tatsächlichen Kosten der Umstrukturierung und Umstellung von Rebflächen darf 50 % dieser Kosten nicht überschreiten. In weniger entwickelten Re­ gionen darf die Unionsbeteiligung an den Umstrukturierungs- und Umstellungskosten 75 % dieser Kosten nicht überschreiten.

Artikel 47

Grüne Weinlese

(1) Für die Zwecke dieses Artikels bezeichnet der Ausdruck "grüne Weinlese" die vollständige Vernichtung oder Entfernung noch unreifer Traubenbüschel, wodurch der Ertrag der betref­ fenden Fläche auf Null gesenkt wird.

Der Verzicht auf die Ernte gewerblich angebauter Weintrauben am Ende des normalen Produktionszyklus (Nichternte) gilt nicht als grüne Weinlese.

(2) Die Unterstützung der grünen Weinlese soll zur Wieder­ herstellung des Gleichgewichts zwischen Angebot und Nach­ frage auf dem Weinmarkt der Union beitragen, um Marktkrisen vorzubeugen.

(3) Die Unterstützung der grünen Weinlese kann als Aus­ gleich in Form einer vom betreffenden Mitgliedstaat festzuset­ zenden Pauschalzahlung je Hektar gewährt werden. Die Zahlung darf 50 % der Summe aus den direkten Kosten der Vernichtung oder Entfernung von Traubenbüscheln und den Einkommens­ einbußen aufgrund dieser Vernichtung oder Entfernung nicht überschreiten.

(4) Der betreffende Mitgliedstaat richtet ein auf objektiven Kriterien basierendes System ein, das sicherstellt, dass die Maß­ nahme zur Unterstützung der grünen Weinlese nicht zu einem Ausgleich für einzelne Weinerzeuger über die in Absatz 3 fest­ gesetzte Obergrenze hinaus führt.

Artikel 48

Fonds auf Gegenseitigkeit

(1) Mit der Unterstützung für die Errichtung von Fonds auf Gegenseitigkeit sollen Erzeuger unterstützt werden, die sich ge­ gen Marktschwankungen absichern wollen.

(2) Die Unterstützung für die Errichtung von Fonds auf Ge­ genseitigkeit kann als befristete und degressiv gestaffelte Beihilfe zur Deckung der Verwaltungskosten der Fonds gewährt werden.

Artikel 49

Ernteversicherung

(1) Die Unterstützung für Ernteversicherungen soll zur Siche­ rung der Erzeugereinkommen beitragen, wenn es durch Natur­ katastrophen, widrige Witterungsverhältnisse, Krankheiten oder Schädlingsbefall zu Ausfällen kommt.

Die Versicherungsverträge müssen die Empfänger verpflichten, die zur Risikoverhütung erforderlichen Maßnahmen zu ergrei­ fen.

(2) Die Unterstützung für Ernteversicherungen kann als fi­ nanzieller Beitrag der Union gewährt werden, der folgende Obergrenzen nicht überschreiten darf:

a) 80 % der Kosten der Versicherungsprämien, die von den Erzeugern zur Versicherung gegen Verluste aufgrund von Naturkatastrophen gleichzusetzenden widrigen Witterungs­ verhältnissen gezahlt werden;

b) 50 % der Kosten der Versicherungsprämien, die von den Erzeugern gezahlt werden zur Versicherung

i) gegen Verluste gemäß Buchstabe a und sonstige durch widrige Witterungsverhältnisse bedingte Verluste;

ii) gegen durch Tiere, Pflanzenkrankheiten oder Schädlings­ befall bedingte Verluste.

(3) Eine Unterstützung für Ernteversicherungen darf nur ge­ währt werden, wenn die Erzeuger – unter Berücksichtigung etwaiger Ausgleichszahlungen, die sie über andere Stützungs­ regelungen im Zusammenhang mit dem versicherten Risiko bezogen haben – durch die betreffenden Versicherungszahlun­ gen keinen Ausgleich für mehr als 100 % der erlittenen Ein­ kommenseinbuße erhalten.

(4) Die Unterstützung für Ernteversicherungen darf zu keinen Wettbewerbsverzerrungen auf dem Versicherungsmarkt führen.

Artikel 50

Investitionen

(1) Für materielle oder immaterielle Investitionen in Verarbei­ tungseinrichtungen, in Infrastrukturen von Weinbaubetrieben und in die Vermarktungsstrukturen und -instrumente kann eine Unterstützung gewährt werden. Diese Investitionen dienen der Verbesserung der Gesamtleistung des Betriebs und seiner Anpassung an die Marktanforderungen, ebenso wie der Erhö­ hung seiner Wettbewerbsfähigkeit und betreffen die Erzeugung oder die Vermarktung von Weinbauerzeugnissen im Sinne von Anhang VII Teil II, auch mit Blick auf eine Verbesserung der Energieeinsparungen, die globale Energieeffizienz und nachhal­ tige Prozesse.

(2) Die Unterstützung gemäß Absatz 1 in ihrem Höchstsatz

a) ist auf Kleinstunternehmen sowie kleine und mittlere Unter­ nehmen im Sinne der Empfehlung 2003/361/EG der Kom­ mission (1) begrenzt;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/707

(1) Empfehlung 2003/361/EG der Kommission vom 6. Mai 2003 be­ treffend die Definition der Kleinstunternehmen sowie der kleinen und mittleren Unternehmen (ABl. L 124 vom 20.5.2003, S. 36).

b) kann zusätzlich für alle Unternehmen in den Regionen in äußerster Randlage gemäß Artikel 349 AEUV und auf den kleineren Inseln des Ägäischen Meeres im Sinne von Artikel 1 Absatz 2 der Verordnung (EU) Nr. 229/2013 des Europäi­ schen Parlaments und des Rates (1) gelten.

Bei Unternehmen, die nicht unter Titel I Artikel 2 Absatz 1 des Anhangs der Empfehlung 2003/361/EG fallen, weniger als 750 Personen beschäftigen oder einen Jahresumsatz von weniger als 200 Mio. EUR erzielen, wird die Beihilfehöchstintensität hal­ biert.

Unternehmen in Schwierigkeiten im Sinne der Leitlinien der Gemeinschaft für staatliche Beihilfen zur Rettung und Umstruk­ turierung von Unternehmen in Schwierigkeiten (2) kommen für die Unterstützung nicht in Betracht.

(3) Die nicht förderfähigen Kosten, die in Artikel 69 Absatz 3 der Verordnung (EU) Nr. 1303/2013 aufgeführt sind, gelten nicht als förderfähige Ausgaben.

(4) Für die Unionsbeteiligung im Zusammenhang mit den förderfähigen Investitionskosten gelten folgende Beihilfehöchst­ sätze:

a) 50 % in weniger entwickelten Regionen,

b) 40 % in anderen Regionen als weniger entwickelten Regio­ nen,

c) 75 % in den Regionen in äußerster Randlage nach Arti­ kel 349 AEUV,

d) 65 % auf den kleineren Inseln des Ägäischen Meeres im Sinne von Artikel 1 Absatz 2 der Verordnung (EU) Nr. 229/2013.

(5) Für die Unterstützung gemäß Absatz 1 des vorliegenden Artikels gilt Artikel 71 der Verordnung (EU) Nr. 1303/2013 sinngemäß.

Artikel 51

Innovation im Weinsektor

Die Unterstützung kann für materielle oder immaterielle Inves­ titionen zur Entwicklung neuer Erzeugnisse, Verfahren und Technologien im Zusammenhang mit den Erzeugnissen im Sinne von Anhang VI Teil II gewährt werden. Die Unterstützung hat die Steigerung der Vermarktbarkeit und der Wettbewerbs­ fähigkeit von Weinbauerzeugnissen der Union zum Ziel; sie kann als ein Element einen Wissenstransfer beinhalten. Die Bei­ hilfehöchstsätze bezüglich des Unionsbeitrags zur Unterstützung nach dem vorliegenden Artikel sind die gleichen wie die in Artikel 50 Absatz 4 genannten.

Artikel 52

Destillation von Nebenerzeugnissen

(1) Für die freiwillige oder obligatorische Destillation von Nebenerzeugnissen der Weinbereitung, die unter den in Anhang VIII Teil II Abschnitt D festgelegten Bedingungen durchgeführt wurde, kann eine Unterstützung gewährt werden.

Die Höhe der Beihilfe wird je % vol Alkohol und je Hektoliter erzeugten Alkohols festgesetzt. Für die in den zu destillierenden Nebenerzeugnissen enthaltenen Volumenteile an Alkohol, die 10 % der in dem erzeugten Wein enthaltenen Volumenteile an Alkohol übersteigen, wird keine Beihilfe gezahlt.

(2) Die Beihilfe wird an Brennereien gezahlt, die die zur Des­ tillation gelieferten Nebenerzeugnisse der Weinbereitung zu Rohalkohol mit einem Alkoholgehalt von mindestens 92 % vol. verarbeiten.

Die Mitgliedstaaten können die Gewährung der Unterstützung von einer Sicherheitsleistung durch den Begünstigten abhängig machen.

(3) Der Höchstbetrag der Beihilfe wird von der Kommission auf der Grundlage der Kosten für die Sammlung und Verarbei­ tung im Wege von Durchführungsrechtsakten gemäß Artikel 54 festgesetzt.

(4) Die betreffende Beihilfe umfasst einen Pauschalbetrag zur Deckung der Kosten für das Einsammeln der Nebenerzeugnisse der Weinbereitung. Dieser Betrag wird von der Brennerei auf den Erzeuger übertragen, wenn diese Kosten vom Erzeuger ge­ tragen werden.

(5) Um Wettbewerbsverzerrungen zu vermeiden, darf Alko­ hol aus der unterstützten Destillation gemäß Absatz 1 aus­ schließlich zu industriellen Zwecken bzw. zur Energieerzeugung genutzt werden.

U n t e r a b s c h n i t t 3

V e r f a h r e n s v o r s c h r i f t e n

Artikel 53

Delegierte Befugnisse

Um sicherzustellen, dass die Stützungsprogramme der Mitglied­ staaten für Wein ihre Ziele erreichen und die Finanzmittel der Union effizient und wirksam verwendet werden, wird der Kom­ mission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Vorschriften festgelegt werden

a) über die Verantwortung für die Ausgaben zwischen dem Zeitpunkt des Eingangs der Stützungsprogramme bzw. von Änderungen der Stützungsprogramme bei der Kommission und dem Zeitpunkt ihres Geltungsbeginns;

b) über den Inhalt der Stützungsprogramme und die Ausgaben, die Verwaltungs- und Personalkosten und die Maßnahmen, die in die Stützungsprogramme der Mitgliedstaaten auf­ genommen werden können, sowie die Bedingungen für und die Möglichkeit von Zahlungen über Versicherungsmitt­ ler im Falle der Unterstützung für Ernteversicherung gemäß Artikel 49;

DEL 347/708 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EU) Nr. 229/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 13. März 2013 über Sondermaßnahmen im Bereich der Landwirtschaft zugunsten der kleineren Inseln des Ägäischen Meeres und zur Aufhebung der Verordnung (EG) Nr. 1405/2006 des Rates (ABl. L 78 vom 20.3.2013, S. 41).

(2) ABl. C 244 vom 1.10.2004, S. 2.

c) über das Erfordernis einer Sicherheitsleistung, wenn ein Bei­ hilfevorschuss gezahlt wird;

d) über die Verwendung von Begriffen für die Zwecke dieses Abschnittes;

e) über die Festlegung einer Obergrenze für die Ausgaben für die Wiederbepflanzung von Rebflächen aus gesundheitlichen oder pflanzengesundheitlichen Gründen nach Artikel 46 Ab­ satz 3 Unterabsatz 1 Buchstabe c;

f) über die Vermeidung der Doppelfinanzierung zwischen

i) den verschiedenen Maßnahmen des Stützungsprogramms eines Mitgliedstaats für Wein und

ii) dem Stützungsprogramm eines Mitgliedstaats für Wein und dessen Programmen zur Entwicklung des ländlichen Raums bzw. Absatzförderungsprogrammen;

g) über die Beseitigung der Nebenerzeugnisse der Weinberei­ tung durch die Erzeuger, die Ausnahmen von dieser Ver­ pflichtung, um zusätzlichen Verwaltungsaufwand zu vermei­ den, und Bestimmungen für die freiwillige Zertifizierung von Brennern;

h) die es den Mitgliedstaaten erlauben, in ihren Programmen die Voraussetzungen für das reibungslose Funktionieren der Stützungsmaßnahmen festzulegen.

Artikel 54

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung von Maßnahmen erlassen, die Folgendes betreffen:

a) die Vorlage der Stützungsprogramme, die entsprechende Fi­ nanzplanung sowie die Überarbeitung der Stützungspro­ gramme;

b) Antrags-, Auswahl- und Zahlungsverfahren;

c) die Vorlage, das Format und den Inhalt der Berichte über die und der Bewertungen der Stützungsprogramme der Mitglied­ staaten;

d) die Festsetzung der Beihilfesätze für die grüne Weinlese und die Destillation der Nebenerzeugnisse durch die Mitgliedstaa­ ten;

e) das Finanzmanagement und die Vorschriften betreffend die Anwendung der Stützungsmaßnahmen durch die Mitglied­ staaten;

f) die Verfahren für die Leistung der Sicherheit und den Betrag dieser Sicherheit, wenn ein Beihilfevorschuss gezahlt wird.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

A b s c h n i t t 5

B e i h i l f e i m b i e n e n z u c h t s e k t o r

Artikel 55

Nationale Programme und Finanzierung

(1) Zur Verbesserung der allgemeinen Erzeugungs- und Ver­ marktungsbedingungen für Bienenzuchterzeugnisse können die Mitgliedstaaten nationale Dreijahresprogramme für den Bienen­ zuchtsektor (im Folgenden "Imkereiprogramme") ausarbeiten. Diese Programme werden in Zusammenarbeit mit Interessenver­ bänden im Bienenzuchtsektor entwickelt.

(2) Der im Einklang mit Artikel 57 Absatz 1 Buchstabe c genehmigte Unionsbeitrag zu den Imkereiprogrammen ent­ spricht 50 % der von den Mitgliedstaaten im Rahmen ihrer Zuteilung getragenen Ausgaben für solche Programme.

(3) Um die in Absatz 2 vorgesehenen Unionsbeteiligung in Anspruch nehmen zu können, müssen die Mitgliedstaaten eine Studie über die Erzeugungs- und Vermarktungsstruktur des Bie­ nenzuchtsektors in ihrem Gebiet durchführen.

(4) Folgende Maßnahmen können in Imkereiprogramme auf­ genommen werden:

a) technische Hilfe für Imker und Imkerorganisationen;

b) Bekämpfung von Bienenstockfeinden und -krankheiten, ins­ besondere der Varroatose;

c) Rationalisierung der Wanderimkerei;

d) Maßnahmen zur Unterstützung der Analyselabors, die Bie­ nenzuchterzeugnisse untersuchen, mit dem Ziel, die Imker bei der Vermarktung und Wertsteigerung ihrer Erzeugnisse zu unterstützen;

e) Unterstützung der Wiederauffüllung des Bienenbestands der Union;

f) Zusammenarbeit mit Organisationen, die auf die Durchfüh­ rung von Programmen der angewandten Forschung auf dem Gebiet der Bienenzucht und der Bienenzuchterzeugnisse spe­ zialisiert sind;

g) Marktbeobachtung;

h) Verbesserung der Qualität der Erzeugnisse im Hinblick auf die Ausschöpfung des Produktpotentials auf dem Markt.

Artikel 56

Delegierte Befugnisse

(1) Um die wirksame und effiziente Verwendung der Unions­ mittel für die Bienenzucht sicherzustellen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechts­ akte zu erlassen, die Folgendes betreffen:

a) die Vermeidung der Doppelfinanzierung zwischen den Imke­ reiprogrammen der Mitgliedstaaten und ihren Programmen zur Entwicklung des ländlichen Raums;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/709

b) die Grundlage der Zuteilung der finanziellen Beteiligung der Union an jeden teilnehmenden Mitgliedstaat u.a. auf der Grundlage der Gesamtanzahl der Bienenstöcke in der Union.

(2) Um sicherzustellen, dass die Beihilferegelung der Union an die jüngsten Entwicklungen angepasst ist und dass sich mit den betreffenden Maßnahmen tatsächlich Verbesserungen in Be­ zug auf die allgemeinen Erzeugungs- und Vermarktungsbedin­ gungen für Bienenzuchterzeugnissen erzielen lassen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 dele­ gierte Rechtsakte zu erlassen, um das Verzeichnis der Maßnah­ men gemäß Artikel 55 Absatz 4, die in die Imkereiprogramme der Mitgliedstaaten aufgenommen werden können, zu aktuali­ sieren, indem weitere Maßnahmen einbezogen oder bereits vor­ gesehene Maßnahmen angepasst werden, wobei keine Maß­ nahme aus dem Verzeichnis gestrichen werden darf. Diese Ak­ tualisierung des Verzeichnisses der Maßnahmen darf die natio­ nalen Programme, die vor dem Inkrafttreten des delegierten Rechtsakts angenommen wurden, nicht berühren.

Artikel 57

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der für die Anwendung dieses Abschnitts erforderlichen Maß­ nahmen erlassen, die Folgendes betreffen:

a) den Inhalt der nationalen Programme und der Studien, die die Mitgliedstaaten über die Erzeugungs- und Vermarktungs­ struktur des Bienenzuchtsektors in ihrem Gebiet durchfüh­ ren;

b) das Verfahren für die Neuzuteilung der nicht verwendeten Mittel;

c) die Genehmigung der von den Mitgliedstaaten vorgelegten Imkereiprogramme einschließlich der Zuteilung der finanziel­ len Beteiligung der Union an jeden teilnehmenden Mitglied­ staat und den Höchstbetrag der von den Mitgliedstaaten zur Verfügung gestellten Mittel.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

A b s c h n i t t 6

B e i h i l f e i m H o p f e n s e k t o r

Artikel 58

Beihilfe für Erzeugerorganisationen

(1) Die Union gewährt gemäß Artikel 152 anerkannten Er­ zeugerorganisationen im Hopfensektor eine Beihilfe zur Finan­ zierung der Verfolgung der Ziele gemäß Artikel 152 Absatz 1 Buchstabe c Ziffern i, ii oder iii.

(2) Die Finanzierung der Beihilfe für die in Absatz 1 genann­ ten Erzeugerorganisationen durch die Union beträgt jährlich 2 277 000 EUR für Deutschland.

Artikel 59

Delegierte Befugnisse

Um zu gewährleisten, dass mit der in Artikel 58 genannten Beihilfe die Verfolgung der in Artikel 152 genannten Ziele fi­ nanziert wird, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, in denen Folgendes festgelegt wird:

a) die Beihilfeanträge, einschließlich Vorschriften über die Ter­ mine und Begleitdokumente;

b) die Vorschriften über beihilfefähige Hopfenanbauflächen und die Berechnung der jeder Erzeugerorganisation zu zahlenden Beträge.

Artikel 60

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der für die Anwendung dieses Abschnitts über die Zahlung der Beihilfe erforderlichen Maßnahmen erlassen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

KAPITEL III

Genehmigungssystem für rebpflanzungen

Artikel 61

Geltungsdauer

Das Genehmigungssystem für Rebpflanzungen gemäß diesem Kapitel gilt vom 1. Januar 2016 bis zum 31. Dezember 2030, wobei die Kommission eine Halbzeitüberprüfung zur Bewertung der Funktionsweise der Regelung vornimmt und gegebenenfalls Vorschläge vorlegt.

A b s c h n i t t 1

V e r w a l t u n g d e s g e n e h m i g u n g s s y s t e m s f ü r r e b p f l a n z u n g e n

Artikel 62

Genehmigungen

(1) Reben von nach Artikel 81 Absatz 2 klassifizierten Kel­ tertraubensorten dürfen nur angepflanzt oder wiedergepflanzt werden, wenn gemäß den Artikeln 64, 66 und 68 unter den in diesem Kapitel festgelegten Bedingungen eine Genehmigung erteilt wird.

(2) Die Mitgliedstaaten erteilen die Genehmigung gemäß Ab­ satz 1 für eine in bestimmte, in Hektar ausgedrückte Fläche, nachdem die Erzeuger einen Antrag gestellt haben, der den objektiven und nicht diskriminierenden Kriterien für die Geneh­ migungsfähigkeit genügt. Diese Genehmigung wird erteilt, ohne dass den Erzeugern eine Gebühr auferlegt wird.

(3) Die in Absatz 1 genannten Genehmigungen gelten für einen Zeitraum von drei Jahren ab dem Zeitpunkt, zu dem sie erteilt wurden. Gegen einen Erzeuger, der eine erteilte Ge­ nehmigung während der Gültigkeitsdauer dieser Genehmigung nicht in Anspruch genommen hat, werden Verwaltungssanktio­ nen gemäß Artikel 89 Absatz 4 der Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 verhängt.

(4) Dieses Kapitel gilt nicht für die Anpflanzung oder Wie­ derbepflanzung von Flächen, die zu Versuchszwecken oder zur Anlegung eines Bestands für die Erzeugung von Edelreisern be­ stimmt sind, für Flächen, deren Weine oder Weinbauerzeugnisse ausschließlich zum Verbrauch im Haushalt des Weinerzeugers bestimmt sind, oder für Flächen, die aufgrund einer Enteignung im öffentlichen Interesse nach Maßgabe des geltenden nationa­ len Rechts neu bepflanzt werden.

DEL 347/710 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Artikel 63

Schutzmechanismus für Neuanpflanzungen

(1) Die Mitgliedstaaten stellen jährlich Genehmigungen für Neuanpflanzungen für 1 % der tatsächlich mit Reben bepflanz­ ten Gesamtfläche in ihrem Hoheitsgebiet, wie sie am 31. Juli des vorangegangenen Jahres gemessen worden ist, zur Verfügung.

(2) Die Mitgliedstaaten können

a) auf nationaler Ebene einen niedrigeren Prozentsatz als den in Absatz 1 festgelegten Prozentsatz anwenden;

b) die Ausstellung von Genehmigungen auf regionaler Ebene für bestimmte, für die Erzeugung von Wein mit einer ge­ schützten Ursprungsbezeichnung in Betracht kommende Flä­ chen, für die Erzeugung von Wein mit einer geschützten geografischen Angabe in Betracht kommende Flächen oder für Flächen ohne geografische Angabe, einschränken.

(3) Einschränkungen nach Absatz 2 müssen zu einer geord­ neten Zunahme der Rebpflanzungen beitragen, müssen mehr als 0 % betragen und durch einen oder mehrere der folgenden spezifischen Gründe gerechtfertigt sein:

a) die Notwendigkeit, ein erwiesenermaßen drohendes Über­ angebot von Weinerzeugnissen im Verhältnis zu den Markt­ aussichten für diese Erzeugnisse zu verhindern, wobei die Einschränkung nicht über das zur Erreichung dieses Ziels erforderliche Maß hinausgehen darf;

b) die Notwendigkeit, eine erwiesenermaßen drohende erhebli­ che Wertminderung einer bestimmten geschützten Ur­ sprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe zu verhindern.

(4) Die Mitgliedstaaten veröffentlichen die gemäß Absatz 2 erlassenen Beschlüsse unter Angabe der Gründe für diese Be­ schlüsse. Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission unverzüg­ lich die diesbezüglichen Beschlüsse und Begründungen mit.

Artikel 64

Erteilung von Genehmigungen für Neuanpflanzungen

(1) Übersteigt in einem bestimmten Jahr die Gesamtfläche, für die genehmigungsfähige Anträge gestellt wurden, nicht die von dem Mitgliedstaat zur Verfügung gestellte Fläche, so werden alle solchen Anträge angenommen.

Die Mitgliedstaaten können für die Zwecke dieses Artikels eines oder mehrere der folgenden objektiven und nichtdiskriminieren­ den Kriterien für die Genehmigungsfähigkeit anwenden:

a) Der Antragsteller hat eine landwirtschaftlich genutzte Fläche, die nicht kleiner ist als die Fläche, für die er die Genehmi­ gung beantragt;

b) der Antragsteller verfügt über eine ausreichende berufliche Qualifikation;

c) der Antrag birgt kein wesentliches Risiko des Missbrauchs des Ansehens bestimmter geschützter Ursprungsbezeichnun­ gen; hiervon wird ausgegangen, sofern die Behörden nicht nachweisen, dass ein solches Risiko besteht;

d) in hinreichend begründeten Fällen eines oder mehrere der in Absatz 2 genannten Kriterien, sofern diese auf objektive und nichtdiskriminierende Weise angewandt werden.

(2) Übersteigt in einem bestimmten Jahr die in Absatz 1 genannte Gesamtfläche, für die zulässige Anträge gestellt wur­ den, die von dem Mitgliedstaat zur Verfügung gestellte Fläche, so werden die Genehmigungen anteilig nach Hektarverteilung auf alle Antragsteller auf der Grundlage der Fläche erteilt, für die sie die Genehmigung beantragt haben. Die Genehmigungen können auch teilweise oder ganz nach Maßgabe eines oder mehrerer der folgenden objektiven und nichtdiskriminierenden Prioritätskriterien erteilt werden:

a) Erzeuger, die erstmals Reben anpflanzen und die den Betrieb als Inhaber bewirtschaften (Neueinsteiger);

b) Flächen, auf denen Reben zur Erhaltung der Umwelt beitra­ gen;

c) Flächen, die im Rahmen von Flurbereinigungsmaßnahmen neu bepflanzt werden;

d) Flächen, die aus naturbedingten oder anderen spezifischen Gründen benachteiligt sind;

e) die Nachhaltigkeit von Vorhaben zur Entwicklung oder Wie­ derbepflanzung auf der Grundlage einer wirtschaftlichen Be­ wertung;

f) neu zu bepflanzende Flächen, die zur Steigerung der Wett­ bewerbsfähigkeit auf Betriebs- und regionaler Ebene beitra­ gen;

g) Vorhaben mit dem Potenzial zur Verbesserung der Qualität von Erzeugnissen mit geografischen Angaben;

h) im Rahmen der Vergrößerung kleiner und mittlerer Betriebe neu zu bepflanzende Flächen.

(3) Die Mitgliedstaaten machen die von ihnen verwendeten Kriterien gemäß den Absätzen 1 und 2 öffentlich bekannt und teilen sie unverzüglich der Kommission mit.

Artikel 65

Rolle der berufsständischen Organisationen

Im Rahmen der Anwendung des Artikels 63 Absatz 2 kann ein Mitgliedstaat den Empfehlungen anerkannter berufsständischer Organisationen des Weinsektors im Sinne der Artikel 152, 156 und 157, interessierter Gruppen von Erzeugern im Sinne des Artikels 95 oder sonstiger, auf der Grundlage der Rechts­ vorschriften dieses Mitgliedstaats anerkannter berufsständischer

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/711

Organisationen Rechnung tragen, sofern die betroffenen Partei­ en, die für das geografische Bezugsgebiet repräsentativ sind, zuvor eine Vereinbarung über diese Empfehlungen abgeschlos­ sen haben.

Die Empfehlungen gelten für höchstens drei Jahre.

Artikel 66

Wiederbepflanzungen

(1) Die Mitgliedstaaten erteilen automatisch eine Genehmi­ gung an die Erzeuger, die ab 1. Januar 2016 eine Rebfläche gerodet und einen Antrag gestellt haben. Diese Genehmigung muss sich auf eine Fläche erstrecken, die hinsichtlich der Rein­ kultur dieser Fläche gleichwertig ist. Die unter diese Genehmi­ gungen fallenden Flächen werden für die Zwecke des Artikels 63 nicht mitgerechnet.

(2) Die Mitgliedstaaten können die Genehmigung im Sinne des Absatzes 1 Erzeugern erteilen, die sich verpflichtet haben, eine Rebfläche zu roden, wenn die Rodung der Verpflichtungs­ fläche spätestens bis zum Ablauf des vierten Jahres, gerechnet ab dem Zeitpunkt der Anpflanzung neuer Reben, erfolgt.

(3) Die Genehmigung im Sinne des Absatzes 1 wird in dem­ selben Betrieb in Anspruch genommen, der die Rodung vor­ genommen hat. Die Mitgliedstaaten können für Flächen, die für die Erzeugung von Wein mit einer geschützten Ursprungs­ bezeichnung oder mit einer geschützten geografischen Angabe in Betracht kommen, die Wiederbepflanzung auf der Grundlage einer Empfehlung einer berufsständischen Organisation gemäß Artikel 65 auf Weine beschränken, die derselben Spezifikation der geschützten Ursprungsbezeichnung oder geografischen An­ gabe entsprechen wie die gerodete Fläche.

(4) Dieser Artikel findet im Falle von Rodungen nicht geneh­ migter Anpflanzungen keine Anwendung.

Artikel 67

De minimis

(1) Das Genehmigungssystem für Rebpflanzungen gemäß diesem Kapitel gilt nicht in Mitgliedstaaten, in denen die vorü­ bergehende Pflanzungsrechtregelung gemäß Teil II Titel I Kapitel III Abschnitt IVa Unterabschnitt II der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 am 31. Dezember 2007 nicht galt.

(2) Die Mitgliedstaaten, auf die das in Absatz 1 genannte System am 31. Dezember 2007 angewandt wurde und in denen die derzeit bepflanzten Rebflächen 10 000 ha nicht übersteigen, können beschließen, das Genehmigungssystem für Rebpflanzun­ gen, das in diesem Kapitel festgelegt ist, nicht umzusetzen.

Artikel 68

Übergangsbestimmungen

(1) Pflanzungsrechte, die Erzeugern gemäß den Artikeln 85h, 85i oder 85k der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 vor dem 31. Dezember 2015 gewährt, von ihnen jedoch nicht in An­ spruch genommen wurden und zu diesem Zeitpunkt noch gül­ tig sind, können ab dem 1. Januar 2016 in Genehmigungen im Sinne dieses Kapitels umgewandelt werden.

Eine solche Umwandlung erfolgt auf einen von den betreffenden Erzeuger vor dem 31. Dezember 2015 zu stellenden Antrag. Die Mitgliedstaaten können beschließen, Erzeugern zu gestatten, einen solchen Antrag auf Umwandlung von Rechten in Geneh­ migungen bis zum 31. Dezember 2020 stellen.

(2) Die Geltungsdauer der Genehmigungen gemäß Absatz 1 entspricht der Geltungsdauer der Pflanzungsrechte gemäß Ab­ satz 1. Werden diese Genehmigungen nicht in Anspruch ge­ nommen, so laufen sie spätestens zum 31. Dezember 2018 oder, falls ein Mitgliedstaat den Beschluss gemäß Absatz 1 Un­ terabsatz 2 getroffen hat, spätestens zum 31. Dezember 2023 aus.

(3) Die Flächen, die unter die gemäß Absatz 1 erteilten Ge­ nehmigungen fallen, werden für die Zwecke des Artikels 63 nicht mitgerechnet.

Artikel 69

Delegierte Befugnisse

Die Kommission wird ermächtigt, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte in Bezug auf Folgendes zu erlassen:

a) die Voraussetzungen für die Anwendung der Ausnahme ge­ mäß Artikel 62 Absatz 4;

b) die Vorschriften betreffend die Kriterien gemäß Artikel 64 Absätze 1 und 2;

c) die zusätzliche Aufnahme von Kriterien zu denen gemäß Artikel 64 Absätze 1 und 2;

d) das Nebeneinanderbestehen von Rebflächen, zu deren Ro­ dung sich der Erzeuger verpflichtet hat, und von neu be­ pflanzten Rebflächen gemäß Artikel 66 Absatz 2;

e) die Gründe für Beschlüsse der Mitgliedstaaten im Rahmen des Artikels 66 Absatz 3.

Artikel 70

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der erforderlichen Maßnahmen zu Folgendem erlassen:

a) die Verfahren für die Erteilung der Genehmigungen;

b) die von den Mitgliedstaaten zu führenden Aufzeichnungen und die Mitteilungen an die Kommission.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

DEL 347/712 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

A b s c h n i t t 2

K o n t r o l l e d e s G e n e h m i g u n g s s y s t e m s f ü r R e b p f l a n z u n g e n

Artikel 71

Nicht genehmigte Anpflanzungen

(1) Die Erzeuger müssen Flächen, die ohne Genehmigung mit Reben bepflanzt wurden, auf eigene Kosten roden.

(2) Roden die Erzeuger nicht innerhalb von vier Monaten ab dem Zeitpunkt, zu dem ihnen die Unregelmäßigkeit mitgeteilt wurde, so stellen die Mitgliedstaaten sicher, dass die Rodung dieser nicht genehmigten Anpflanzungen innerhalb von zwei Jahren nach Ablauf der Viermonatsfrist erfolgt. Die anfallenden Kosten gehen zulasten der betroffenen Erzeuger.

(3) Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission bis zum 1. März jedes Jahres die gesamten ermittelten Flächen mit, die nach dem 1. Januar 2016 ohne Genehmigung mit Reben be­ pflanzt worden sind, sowie die gemäß den Absätzen 1 und 2 gerodeten Flächen.

(4) Gegen einen Erzeuger, der den Verpflichtungen nach Ab­ satz 1 dieses Artikels nicht nachgekommen ist, werden Sank­ tionen gemäß Artikel 64 der Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 verhängt.

(5) Flächen, die ohne Genehmigung mit Reben bepflanzt worden sind, kommen nicht für nationale oder Stützungsmaß­ nahmen der Union in Betracht.

Artikel 72

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der erforderlichen Maßnahmen zur Bestimmung der Einzelhei­ ten zu den von den Mitgliedstaaten mitzuteilenden Angaben einschließlich möglicher Kürzungen der in Anhang VI vorgese­ henen Haushaltsobergrenze im Falle des Verstoßes erlassen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

TITEL II

VORSCHRIFTEN FÜR DIE VERMARKTUNG UND DIE ERZEUGERORGANISATIONEN

KAPITEL I

Vermarktungsvorschriften

A b s c h n i t t 1

V e r m a r k t u n g s n o r m e n

U n t e r a b s c h n i t t 1

E i n l e i t e n d e B e s t i m m u n g e n

Artikel 73

Geltungsbereich

Unbeschadet anderer für landwirtschaftliche Erzeugnisse gelten­ der Bestimmungen und der veterinär-, pflanzenschutz- und

lebensmittelrechtlichen Vorschriften zur Gewährleistung der Hy­ giene und Genusstauglichkeit der Erzeugnisse und zum Schutz der Gesundheit von Menschen, Tieren und Pflanzen werden mit diesem Abschnitt die Vorschriften für die Vermarktungsnormen für landwirtschaftliche Erzeugnisse festgelegt. Diese Vorschriften unterscheiden zwischen obligatorischen Regeln und fakultativen vorbehaltenen Angaben.

U n t e r a b s c h n i t t 2

S e k t o r - o d e r e r z e u g n i s s p e z i f i s c h e v e r m a r k t u n g s n o r m e n

Artikel 74

Allgemeiner Grundsatz

Die Erzeugnisse, für die in Einklang mit diesem Abschnitt Ver­ marktungsnormen für einzelne Sektoren oder Erzeugnisse fest­ gelegt wurden, dürfen in der Union nur vermarktet werden, wenn sie diesen Normen entsprechen.

Artikel 75

Festlegung und Inhalt

(1) Vermarktungsnormen können für einen oder mehrere der folgenden Sektoren und für ein oder mehrere Erzeugnisse gel­ ten:

a) Olivenöl und Tafeloliven;

b) Obst und Gemüse;

c) Verarbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse;

d) Bananen;

e) lebende Pflanzen;

f) Eier;

g) Geflügelfleisch;

h) Streichfette, die für den menschlichen Verbrauch bestimmt sind;

i) Hopfen.

(2) Um den Erwartungen der Verbraucher Rechnung zu tra­ gen und die wirtschaftlichen Bedingungen für die Erzeugung und Vermarktung sowie die Qualität der in den Absätzen 1 und 4 aufgeführten landwirtschaftlichen Erzeugnisse zu verbes­ sern, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Ar­ tikel 227 delegierte Rechtsakte betreffend Vermarktungsnormen für einzelne Sektoren oder Erzeugnisse auf allen Vermarktungs­ stufen sowie Abweichungen und Ausnahmen von der Anwen­ dung dieser Normen zu erlassen, um mit den sich ständig än­ dernden Marktverhältnissen und Verbrauchererwartungen sowie den Entwicklungen bei den einschlägigen internationalen Nor­ men Schritt zu halten und keine Hindernisse für die Produkt­ innovation zu schaffen.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/713

(3) Unbeschadet des Artikels 26 der Verordnung (EU) Nr. 1169/2011 des Europäischen Parlaments und des Rates (1) können die Vermarktungsnormen gemäß Absatz 1 sich auf eine oder mehrere der folgenden, auf Sektor- oder Produktbasis fest­ zulegenden Anforderungen beziehen, die den Merkmalen jedes Sektors, der Notwendigkeit einer Regulierung der Vermarktung und den Bedingungen gemäß Absatz 5 dieses Artikels Rechnung tragen:

a) die technischen Begriffsbestimmungen, Bezeichnungen und Verkehrsbezeichnungen für andere als die in Artikel 78 ge­ nannten Sektoren;

b) die Klassifizierungskriterien wie Klasseneinteilung, Gewicht, Größe, Alter und Kategorie;

c) die Arten, die Pflanzensorte oder die Tierrasse oder den Handelstyp;

d) die Aufmachung, Etikettierung im Zusammenhang mit ob­ ligatorischen Vermarktungsnormen, Verpackung, Vorschrif­ ten für Packstellen, Kennzeichnung, das Erntejahr und die Verwendung besonderer Begriffe, Artikel 92 bis 123 bleiben hiervon unberührt;

e) Kriterien wie Aussehen, Konsistenz, Beschaffenheit, Erzeug­ nismerkmale und den Wassergehalt in Prozent;

f) bei der Erzeugung verwendete besondere Stoffe oder Be­ standteile und Zutaten, einschließlich ihres Gewichtsanteils, ihrer Reinheit und Identifizierung;

g) die Art der landwirtschaftlichen Tätigkeit und das Herstel­ lungsverfahren, einschließlich der önologischen Verfahren, und fortschrittliche Systeme nachhaltiger Erzeugung;

h) den Verschnitt von Traubenmost und Wein einschließlich der diesbezüglichen Begriffsbestimmungen, die Mischung von Wein und die diesbezüglichen Einschränkungen;

i) die Häufigkeit der Einsammlung sowie Lieferung, Haltbar­ machung und Handhabung, das Verfahren der Haltbarma­ chung und die Temperatur, die Lagerung und den Trans­ port;

j) den Erzeugungsort und/oder den Ursprungsort des landwirt­ schaftlichen Produkts, mit Ausnahme von Geflügelfleisch und Streichfetten;

k) die Einschränkungen bei der Verwendung bestimmter Stoffe und dem Einsatz bestimmter Verfahren;

l) die Verwendung zu einem besonderen Zweck;

m) die Bedingungen für die Beseitigung, Aufbewahrung, den Verkehr und die Verwendung von Erzeugnissen, die den gemäß Absatz 1 erlassenen Vermarktungsnormen und den Begriffsbestimmungen, Bezeichnungen und Verkehrs­ bezeichnungen gemäß Artikel 78 nicht entsprechen, sowie für die Beseitigung der Nebenerzeugnisse;

(4) Zusätzlich zu den Bestimmungen des Absatzes 1 können Vermarktungsnormen für den Weinsektor Anwendung finden. Absatz 3 Buchstaben f, g, h, k und m finden auf den Weinsek­ tor Anwendung.

(5) Die gemäß Absatz 1 dieses Artikels erlassenen Vermark­ tungsnormen für einzelne Sektoren oder Erzeugnisse werden unbeschadet der Artikel 84 bis 88 und Anhang IX unter Be­ rücksichtigung folgender Faktoren festgelegt:

a) der besonderen Merkmale des betreffenden Erzeugnisses;

b) der erforderlichen Bedingungen für einen leichteren Absatz der Erzeugnisse auf den Märkten;

c) des Interesses der Erzeuger, die Erzeugnis- und Anbaumerk­ male mitzuteilen, und des Interesses der Verbraucher an ei­ ner angemessenen, transparenten Produktinformation, zu der insbesondere Angaben über den Erzeugungsort des landwirt­ schaftlichen Produkts gehören, die im Einzelfall auf der an­ gemessenen geografischen Ebene nach einer Bewertung ins­ besondere der Kosten und des Verwaltungsaufwands für die Marktteilnehmer sowie der Vorteile für die Erzeuger und den Endverbraucher berücksichtigt werden, festzulegen sind;

d) der bestehenden Verfahren zur Bestimmung der physika­ lischen, chemischen und organoleptischen Produkteigen­ schaften;

e) der Normenempfehlungen der internationalen Gremien;

f) der Notwendigkeit, dafür zu sorgen, dass die natürlichen und wesentlichen Merkmale von Erzeugnissen erhalten bleiben, und zu verhindern, dass sich die Zusammensetzung des be­ treffenden Erzeugnisses erheblich ändert.

(6) Um den Erwartungen der Verbraucher und der Notwen­ digkeit, die Qualität und die wirtschaftlichen Bedingungen für die Erzeugung und Vermarktung landwirtschaftlicher Erzeug­ nisse zu verbessern, Rechnung zu tragen, wird die Kommission ermächtigt, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zur Ände­ rung der Liste der Sektoren in Absatz 1 zu erlassen. Diese delegierten Rechtsakte sind strikt auf Fälle zu beschränken, in denen nachweislich Bedarf aufgrund geänderter Verbraucher­ erwartungen, aufgrund des technischen Fortschritts oder auf­ grund eines Bedarfs an Produktinnovation besteht, und sie sind Gegenstand eines Berichts der Kommission an das Euro­ päische Parlament und den Rat, in dem insbesondere die Bedürf­ nisse der Verbraucher, die Kosten und der Verwaltungsaufwand für die Marktteilnehmer, einschließlich der Auswirkungen auf den Binnenmarkt und den internationalen Handel, sowie die Nutzen für die Erzeuger und für die Endverbraucher bewertet werden.

DEL 347/714 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EU) Nr. 1169/2011 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 25. Oktober 2011 betreffend die Information der Verbraucher über Lebensmittel und zur Änderung der Verordnungen (EG) Nr. 1924/2006 und (EG) Nr. 1925/2006 des Europäischen Par­ laments und des Rates und zur Aufhebung der Richtlinie 87/250/EWG der Kommission, der Richtlinie 90/496/EWG des Ra­ tes, der Richtlinie 1999/10/EG der Kommission, der Richtlinie 2000/13/EG des Europäischen Parlaments und des Rates, der Richt­ linien 2002/67/EG und 2008/5/EG der Kommission und der Ver­ ordnung (EG) Nr. 608/2004 der Kommission (ABl. L 304 vom 22.11.2011, S. 18).

Artikel 76

Zusätzliche Anforderungen für die Vermarktung von Erzeugnissen des Sektors Obst und Gemüse

(1) Zusätzlich zu den in Artikel 75 genannten geltenden Vermarktungsnormen dürfen gegebenenfalls Erzeugnisse des Sektors Obst und Gemüse, die frisch an den Verbraucher ver­ kauft werden sollen, nur in Verkehr gebracht werden, wenn sie in einwandfreiem Zustand, unverfälscht und von vermarktbarer Qualität sind und das Ursprungsland angegeben ist.

(2) Die Vermarktungsnormen gemäß Absatz 1 und jegliche Vermarktungsnorm für den Sektor Obst und Gemüse, die in Einklang mit diesem Unterabschnitt festgelegt werden, gelten auf allen Stufen der Vermarktung, einschließlich Ein- und Aus­ fuhr, und können Güte- und Gewichtsklassen, die Kategorisie­ rung, die Größensortierung, die Verpackung, die Lagerung, die Beförderung, die Aufmachung und die Vermarktung umfassen.

(3) Der Besitzer von Erzeugnissen des Sektors Obst und Ge­ müse, für die Vermarktungsnormen gelten, darf diese Erzeug­ nisse in der Union nur dann feilhalten, anbieten, liefern oder anderweitig vermarkten, wenn sie diesen Normen entsprechen; er ist dafür verantwortlich, dass diese Normen erfüllt werden.

(4) Um die ordnungsgemäße Anwendung der Anforderung des Absatzes 1 sicherzustellen und um bestimmten besonderen Situationen Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Be­ fugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, in denen spezielle abweichende Regelungen von die­ sem Artikel festgelegt werden, die für seine ordnungsgemäße Anwendung unerlässlich sind.

Artikel 77

Zertifizierung von Hopfen

(1) Zusätzlich zu den geltenden Vermarktungsnormen unter­ liegen die in der Union geernteten oder hergestellten Erzeug­ nisse des Hopfensektors gegebenenfalls einem Bescheinigungs­ verfahren gemäß diesem Artikel.

(2) Bescheinigungen werden nur für Erzeugnisse erteilt, wel­ che die Mindestqualitätsmerkmale für eine bestimmte Vermark­ tungsstufe aufweisen. Für Hopfenpulver, Lupulin-angereichertes Hopfenpulver, Hopfenextrakt und Hopfen-Mischerzeugnisse wird die Bescheinigung nur erteilt, wenn der Alpha-Säure-Gehalt dieser Erzeugnisse mindestens dem des Hopfens entspricht, aus dem sie gewonnen wurden.

(3) Die Bescheinigungen müssen mindestens folgende Anga­ ben enthalten:

a) den Ort/die Orte der Hopfenerzeugung,

b) das Erntejahr/die Erntejahre und

c) die Sorte(n).

(4) Erzeugnisse des Hopfensektors dürfen nur in Verkehr gebracht oder ausgeführt werden, wenn sie Gegenstand einer gemäß diesem Artikel ausgestellten Bescheinigung sind.

Bei eingeführten Erzeugnissen des Hopfensektors wird die Be­ scheinigung nach Artikel 190 Absatz 2 als gleichwertig an­ erkannt.

(5) Der Kommission wird die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, mit denen von Ab­ satz 4 dieses Artikels abweichende Maßnahmen festgelegt wer­ den, und zwar

a) mit Rücksicht auf die kommerziellen Anforderungen be­ stimmter Drittländer oder

b) für Erzeugnisse, die für besondere Verwendungszwecke be­ stimmt sind.

Die Maßnahmen gemäß Unterabsatz 1

i) dürfen den normalen Absatz der Erzeugnisse, für die die Bescheinigung erteilt wurde, nicht beeinträchtigen, und

ii) müssen von einer Zusicherung begleitet sein, die darauf ab­ zielt, eine Verwechslung mit den genannten Erzeugnissen auszuschließen.

Artikel 78

Begriffsbestimmungen, Bezeichnungen und Verkehrsbezeichnungen für bestimmte Sektoren und

Erzeugnisse

(1) Zusätzlich zu den geltenden Vermarktungsnormen gelten gegebenenfalls die Begriffsbestimmungen, Bezeichnungen und Verkehrsbezeichnungen des Anhangs VII für die folgenden Sek­ toren oder Erzeugnisse:

a) Rindfleisch,

b) Wein,

c) Milch und Milcherzeugnisse, die für den menschlichen Ver­ zehr bestimmt sind,

d) Geflügelfleisch,

e) Eier,

f) Streichfette, die für den menschlichen Verzehr bestimmt sind, und

g) Olivenöl und Tafeloliven.

(2) Die Begriffsbestimmungen, Bezeichnungen oder Verkehrs­ bezeichnungen im Sinne des Anhangs VII darf in der Union nur für die Vermarktung eines Erzeugnisses verwendet werden, das den entsprechenden Anforderungen dieses Anhangs genügt.

(3) Der Kommission wird die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen betreffend der Än­ derungen und Abweichungen oder Ausnahmen von den Be­ griffsbestimmungen und Verkehrsbezeichnungen des Anhangs VII. Diese delegierten Rechtsakte sind strikt auf Fälle zu be­ schränken, in denen nachweislich Bedarf aufgrund geänderter Verbrauchererwartungen, aufgrund des technischen Fortschritts oder aufgrund des Bedarfs an Produktinnovation besteht.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/715

(4) Um sicherzustellen, dass die in Anhang VII vorgesehenen Begriffsbestimmungen und Verkehrsbezeichungen für Marktteil­ nehmer und Mitgliedstaaten klar und hinreichend verständlich sind, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Ar­ tikel 227 delegierte Rechtsakte mit Vorschriften zu deren Spe­ zifizierung und Anwendung zu erlassen.

(5) Um den Verbrauchererwartungen und den Entwicklungen auf dem Markt für Milcherzeugnisse Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, in denen die Milcherzeugnisse aufgeführt werden, bei denen die Tierart, von der die Milch stammt – falls es sich nicht um Kuhmilch handelt – anzugeben ist, und die notwendigen Vorschriften festgelegt werden.

Artikel 79

Toleranz

(1) Um den besonderen Merkmalen jedes Erzeugnisses oder Sektors, den verschiedenen Vermarktungsstufen, den tech­ nischen Bedingungen, etwaigen erheblichen praktischen Schwie­ rigkeiten sowie der Genauigkeit und Wiederholbarkeit der Ana­ lysemethoden Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte betreffend eine Toleranz für eine oder mehrere spezifische Nor­ men zu erlassen, bei deren Überschreitung die gesamte Partie dieser Erzeugnisse als nicht konform gilt.

(2) Erlässt die Kommission Vorschriften gemäß Absatz 1, so trägt sie der Notwendigkeit Rechnung, die besonderen Eigen­ schaften des Erzeugnisses nicht zu verändern und eine Vermin­ derung ihrer Qualität zu vermeiden.

Artikel 80

Önologische Verfahren und Analysemethoden

(1) Nur gemäß Anhang VIII zugelassene und in Artikel 75 Absatz 3 Buchstabe g und Artikel 83 Absätze 2 und 3 vor­ gesehene önologische Verfahren dürfen für die Erzeugung und Haltbarmachung der in Anhang VII Teil II aufgeführten Wein­ bauerzeugnisse in der Union verwendet werden.

Unterabsatz 1 gilt nicht für

a) Traubensaft und konzentrierten Traubensaft und

b) Traubenmost und konzentrierten Traubenmost zur Herstel­ lung von Traubensaft.

Die zugelassenen önologischen Verfahren dürfen nur zur ord­ nungsgemäßen Weinherstellung, Haltbarmachung oder zum ordnungsgemäßen Ausbau des Erzeugnisses verwendet werden.

Die in Anhang VII Teil II aufgeführten Erzeugnisse müssen in der Union im Einklang mit den in Anhang VIII festgelegten Vorschriften hergestellt werden.

(2) In Anhang VII Teil II aufgeführte Erzeugnisse dürfen in der Union nicht vermarktet werden, wenn sie

a) Gegenstand von durch die Union nicht zugelassenen önolo­ gischen Verfahren waren;

b) Gegenstand von national nicht zugelassenen önologischen Verfahren waren; oder

c) den Vorschriften des Anhangs VIII nicht entsprechen.

Die gemäß Unterabsatz 1 nicht marktfähigen Weinbauerzeug­ nisse werden vernichtet. Abweichend von dieser Vorschrift dür­ fen die Mitgliedstaaten jedoch zulassen, dass bestimmte der­ artige Erzeugnisse, deren Merkmale sie festlegen, in einer Bren­ nerei, einer Essigfabrik oder zu industriellen Zwecken verwendet werden, sofern diese Genehmigung sich nicht zu einem Anreiz entwickelt, Weinbauerzeugnisse unter Nutzung nicht zugelasse­ ner önologischer Verfahren zu produzieren.

(3) Bei der Zulassung önologischer Verfahren für Wein ge­ mäß Artikel 75 Absatz 3 Buchstabe g geht die Kommission wie folgt vor:

a) Sie berücksichtigt die von der OIV empfohlenen und ver­ öffentlichten önologischen Verfahren und Analysemethoden sowie die Ergebnisse des Einsatzes bislang nicht zugelassener önologischer Verfahren zu Versuchszwecken;

b) sie trägt dem Schutz der menschlichen Gesundheit Rech­ nung;

c) sie trägt dem Risiko Rechnung, dass die Verbraucher auf­ grund der gewohnten Wahrnehmung des Erzeugnisses und entsprechender Erwartungen irregeführt werden könnten, und berücksichtigt, inwieweit Informationsmittel verfügbar und praktikabel sind, um ein solches Risiko auszuschließen;

d) sie trägt dafür Sorge, dass die natürlichen wesentlichen Merk­ male des Weins erhalten bleiben und sich die Zusammenset­ zung des betreffenden Erzeugnisses nicht erheblich ändert;

e) sie gewährleistet ein akzeptables Mindestmaß an Umweltpfle­ ge;

f) sie berücksichtigt die allgemeinen Vorschriften über önolo­ gische Verfahren und die in Anhang VIII festgelegten Vor­ schriften.

(4) Um die richtige Behandlung nicht vermarktungsfähiger Weinerzeugnisse sicherzustellen, wird der Kommission die Be­ fugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte mit Vorschriften zu den in Absatz 2 Unterabsatz 2 dieses Artikels genannten nationalen Verfahren sowie zu abweichenden Rege­ lungen dazu im Hinblick auf die Rücknahme oder die Vernich­ tung von Weinerzeugnissen, die den Anforderungen nicht ent­ sprechen, zu erlassen.

(5) Die Kommission erlässt erforderlichenfalls Durchfüh­ rungsrechtsakte zur Festlegung der Verfahren gemäß Artikel 75 Absatz 5 Buchstabe d für die in Anhang VII Teil II genannten Erzeugnisse. Diese Verfahren gründen sich auf jegliche einschlä­ gigen Verfahren, die von der OIV empfohlen und veröffentlicht worden sind, es sei denn, diese wären für die Erreichung des von der Union verfolgten Ziels wirkungslos oder ungeeignet. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

DEL 347/716 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Bis zur Annahme solcher Durchführungsrechtsakte sind die vom betreffenden Mitgliedstaat zugelassenen Methoden und Re­ geln anzuwenden.

Artikel 81

Keltertraubensorten

(1) Die in Anhang VII Teil II aufgeführten und in der Union hergestellten Erzeugnisse müssen von Keltertraubensorten stam­ men, die gemäß Absatz 2 dieses Artikels klassifiziert werden können.

(2) Vorbehaltlich der Bestimmungen von Absatz 3 erstellen die Mitgliedstaaten eine Klassifizierung der Keltertraubensorten, die in ihrem Hoheitsgebiet zum Zwecke der Weinherstellung angepflanzt, wiederangepflanzt oder veredelt werden dürfen.

Von den Mitgliedstaaten dürfen nur solche Keltertraubensorten in die Klassifizierung aufgenommen werden, die die folgenden Bedingungen erfüllen:

a) Die betreffende Keltertraubensorte gehört der Art Vitis vini­ fera an oder stammt aus einer Kreuzung der Art Vitis vini­ fera mit anderen Arten der Gattung Vitis;

b) die betreffende Keltertraubensorte ist keine der Folgenden: Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton und Herbemont.

Wird eine Keltertraubensorte aus der Klassifizierung gemäß Un­ terabsatz 1 gestrichen, so sind die betreffenden Flächen inner­ halb von 15 Jahren nach der Streichung zu roden.

(3) Mitgliedstaaten, in denen die Weinerzeugung je Wein­ wirtschaftsjahr, berechnet auf der Grundlage der durchschnitt­ lichen Erzeugung in den vorangegangenen fünf Weinwirt­ schaftsjahren, 50 000 Hektoliter nicht übersteigt, sind von der Pflicht zur Klassifizierung gemäß Absatz 2 Unterabsatz 1 aus­ genommen.

Allerdings dürfen auch in diesen Mitgliedstaaten nur Keltertrau­ bensorten zum Zwecke der Weinherstellung angepflanzt, wie­ derangepflanzt oder veredelt werden, die Absatz 2 Unterabsatz 2 entsprechen.

(4) Abweichend von Absatz 2 Unterabsätze 1 und 3 und Absatz 3 Unterabsatz 2 wird die Anpflanzung, Wiederanpflan­ zung oder Veredelung der nachfolgend genannten Keltertrau­ bensorten von den Mitgliedstaaten für wissenschaftliche For­ schungs- und Versuchszwecke gestattet:

a) nicht klassifizierte Keltertraubensorten, im Falle anderer Mit­ gliedstaaten als der in Absatz 3 genannten;

b) nicht Absatz 2 Unterabsatz 2 entsprechende Keltertrauben­ sorten, im Falle der in Absatz 3 genannten Mitgliedstaaten.

(5) Flächen, die mit Keltertraubensorten bepflanzt sind, die unter Verstoß gegen die Absätze 2, 3 und 4 zum Zwecke der Weinherstellung angepflanzt wurden, müssen gerodet werden.

Die Verpflichtung zur Rodung dieser Flächen besteht jedoch nicht, wenn die entsprechenden Erzeugnisse ausschließlich für den Verbrauch durch den Haushalt des Weinerzeugers bestimmt sind.

Artikel 82

Besondere Verwendung von Wein, der den Kategorien von Anhang VII Teil II nicht entspricht

Abgesehen von Flaschenweinen, für die nachgewiesen werden kann, dass die Abfüllung vor dem 1. September 1971 erfolgte, darf Wein von Keltertraubensorten, die in den gemäß Artikel 81 Absatz 2 Unterabsatz 1 erstellten Klassifizierungen aufgeführt sind, ohne dass das Erzeugnis einer der in Anhang VII Teil II festgelegten Kategorien entspricht, nur für den Eigenbedarf des Haushalts des Weinerzeugers, zur Erzeugung von Weinessig oder zur Destillation verwendet werden.

Artikel 83

Nationale Vorschriften für bestimmte Erzeugnisse und Sektoren

(1) Die Mitgliedstaaten können ungeachtet des Artikels 75 Absatz 2 nationale Vorschriften zur Festlegung verschiedener Qualitätsklassen für Streichfette erlassen oder beibehalten. Diese Vorschriften sollen es ermöglichen, die genannten Qualitätsklas­ sen anhand von Kriterien, insbesondere hinsichtlich der verwen­ deten Rohstoffe, der organoleptischen Merkmale der Erzeugnisse sowie der physikalischen und mikrobiologischen Beständigkeit, zu bewerten.

Die Mitgliedstaaten, die von der Möglichkeit gemäß Unterabsatz 1 Gebrauch machen, tragen dafür Sorge, dass die Erzeugnisse der übrigen Mitgliedstaaten, die den in den nationalen Vorschrif­ ten festgelegten Kriterien entsprechen, Bezeichnungen, die aus­ sagen, dass die genannten Kriterien erfüllt worden sind, unter nicht diskriminierenden Bedingungen verwenden können.

(2) Die Mitgliedstaaten können die Verwendung bestimmter önologischer Verfahren beschränken oder untersagen und für nach dem Unionsrecht zugelassene und in ihrem Hoheitsgebiet erzeugte Weine strengere Vorschriften vorsehen, um die Erhal­ tung der wesentlichen Merkmale von Weinen mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geografischer Angabe sowie von Schaumweinen und Likörweinen zu fördern.

(3) Die Mitgliedstaaten können den Einsatz nicht zugelasse­ ner önologischer Verfahren zu Versuchszwecken genehmigen.

(4) Um eine ordnungsgemäße und transparente Anwendung dieses Artikels zu gewährleisten, wird der Kommission die Be­ fugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, mit denen die Bedingungen für die Anwendung der Absätze 1, 2 und 3 sowie für die Aufbewahrung, Verbringung und Verwendung der aus den Verfahren zu Versuchszwecken gewonnenen Erzeugnisse gemäß Absatz 3 festgelegt werden.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/717

(5) Die Mitgliedstaaten können zusätzliche nationale Rechts­ vorschriften über Erzeugnisse, die von einer Vermarktungsnorm der Union erfasst sind, nur erlassen oder beibehalten, wenn diese Bestimmungen mit dem Unionsrecht und insbesondere mit dem Grundsatz des freien Warenverkehrs in Einklang ste­ hen, und unter der Voraussetzung, dass der Richtlinie 98/34/EG des Europäischen Parlaments und des Rates (1) Genüge getan wird.

U n t e r a b s c h n i t t 3

F a k u l t a t i v e v o r b e h a l t e n e a n g a b e n

Artikel 84

Allgemeine Bestimmung

Es wird eine Regelung für fakultative vorbehaltene Angaben nach Sektoren oder Erzeugnissen eingeführt, mit der es den Erzeugern von Agrarerzeugnissen mit wertsteigernden Merkma­ len oder Eigenschaften erleichtert werden soll, diese Merkmale oder Eigenschaften auf dem Binnenmarkt bekanntzumachen, und mit der insbesondere spezifische Vermarktungsnormen ge­ fördert und ergänzt werden sollen.

Dieser Unterabschnitt gilt nicht für Weinbauerzeugnisse gemäß Artikel 92 Absatz 1.

Artikel 85

Bestehende fakultative vorbehaltene Angaben

(1) Die fakultativen vorbehaltenen Angaben, die zum 20. De­ zember 2013 in Anhang IX dieser Verordnung aufgeführt sind, und die Bedingungen für deren Verwendung werden gemäß Artikel 86 Buchstabe a festgelegt.

(2) Die fakultativen vorbehaltenen Angaben gemäß Absatz 1 dieses Artikels behalten vorbehaltlich etwaiger Änderungen ihre Gültigkeit, soweit sie nicht gemäß Artikel 86 aufgehoben wer­ den.

Artikel 86

Vorbehaltung, Änderung und Aufhebung fakultativer vorbehaltener Angaben

Zur Berücksichtigung der Erwartungen der Verbraucher, der neuesten wissenschaftlichen und technischen Erkenntnisse, der Marktlage und der Entwicklungen bei den Vermarktungsnormen sowie den internationalen Normen wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, um

a) eine zusätzliche fakultative vorbehaltene Angabe und die Bedingungen für deren Verwendung vorzubehalten,

b) die Bedingungen für die Verwendung einer fakultativen vor­ behaltenen Angabe zu ändern, oder

c) eine fakultative vorbehaltene Angabe zu löschen.

Artikel 87

Zusätzliche fakultative vorbehaltene Angaben

(1) Eine Angabe kommt dafür in Betracht, als eine zusätzli­ che fakultative vorbehaltene Angabe vorbehalten zu werden, wenn die folgenden Voraussetzungen insgesamt erfüllt sind:

a) Die Angabe bezieht sich auf eine Eigenschaft eines Erzeug­ nisses oder auf ein Anbau- oder Verarbeitungsmerkmal so­ wie auf einen Sektor oder ein Erzeugnis;

b) die Verwendung der Angabe ermöglicht es, den Mehrwert des Erzeugnisses aufgrund seiner besonderen Merkmale oder der Anbau- oder Verarbeitungseigenschaften besser be­ kanntzumachen;

c) das Merkmal oder die Eigenschaft gemäß Buchstabe a ist zum Zeitpunkt des Inverkehrbringens des betreffenden Er­ zeugnisses für Verbraucher in mehreren Mitgliedstaaten er­ kennbar;

d) die für die Bezeichnung geltenden Bedingungen und ihre Verwendung stehen mit der Richtlinie 2000/13/EG des Eu­ ropäischen Parlaments und des Rates (2) oder der Verord­ nung (EU) Nr. 1169/2011 im Einklang.

Bei Einführung einer zusätzlichen fakultativen vorbehaltenen Angabe trägt die Kommission allen maßgeblichen internationa­ len Normen und den für die betroffenen Erzeugnisse oder Sek­ toren bestehenden vorbehaltenen Angaben Rechnung.

(2) Zur Berücksichtigung der Besonderheiten bestimmter Sektoren sowie der Erwartungen der Verbraucher wird der Kom­ mission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, um nähere Vorschriften zu den Anfor­ derungen festzulegen, die bei der Einführung einer zusätzlichen fakultativen vorbehaltenen Angabe nach Absatz 1 dieses Arti­ kels zu beachten sind.

Artikel 88

Einschränkungen der Verwendung von fakultativen vorbehaltenen Angaben

(1) Eine fakultative vorbehaltene Angabe kann nur für die Beschreibung von Erzeugnissen verwendet werden, die mit den geltenden Verwendungsbedingungen im Einklang stehen.

(2) Die Mitgliedstaaten stellen mit geeigneten Maßnahmen sicher, dass die Produktkennzeichnung nicht mit fakultativen vorbehaltenen Angaben verwechselt werden kann.

(3) Um sicherzustellen, dass Erzeugnisse, die mit fakultativen vorbehaltenen Bezeichnungen beschrieben werden, mit den gel­ tenden Verwendungsbedingungen im Einklang stehen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte ge­ mäß Artikel 227 zur Festlegung zusätzlicher Vorschriften für die Verwendung fakultativer vorbehaltener Angaben zu erlassen.

DEL 347/718 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Richtlinie 98/34/EG des Europäischen Parlaments und des Rates vom 22. Juni 1998 über ein Informationsverfahren auf dem Gebiet der Normen und technischen Vorschriften und der Vorschriften für die Dienste der Informationsgesellschaft (ABl. L 204 vom 21.7.1998, S. 37).

(2) Richtlinie 2000/13/EG des Europäischen Parlaments und des Rates vom 20. März 2000 zur Angleichung der Rechtsvorschriften der Mitgliedstaaten über die Etikettierung und Aufmachung von Lebens­ mitteln sowie die Werbung hierfür (ABl. L 109 vom 6.5.2000, S. 29).

U n t e r a b s c h n i t t 4

V e r m a r k t u n g s n o r m e n i m Z u s a m m e n h a n g m i t d e r E i n - u n d A u s f u h r

Artikel 89

Allgemeine Bestimmungen

Um den besonderen Merkmalen des Handels zwischen der Union und bestimmten Drittländern sowie dem besonderen Charakter bestimmter landwirtschaftlicher Erzeugnisse Rech­ nung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, um Fol­ gendes festzulegen:

a) die Bedingungen, unter denen davon ausgegangen wird, dass eingeführte Erzeugnisse im Hinblick auf die Vermarktungs­ normen der Union ein gleichwertiges Niveau bieten, und die Bedingungen für die Abweichung von Artikel 74; und

b) die Vorschriften für die Anwendung der Vermarktungsnor­ men auf aus der Union ausgeführte Erzeugnisse.

Artikel 90

Sonderbestimmungen für Einfuhren von Wein

(1) Vorbehaltlich anderslautender Regelungen in gemäß AEUV geschlossenen internationalen Übereinkünften gelten die Bestimmungen über die Ursprungsbezeichnungen und geogra­ fischen Angaben und die Etikettierung des Weins gemäß Ab­ schnitt 2 dieses Kapitels und in den Begriffsbestimmungen, Be­ zeichnungen und Verkehrsbezeichnungen gemäß Artikel 78 die­ ser Verordnung für in die Union eingeführte Erzeugnisse, die unter die KN-Codes 2009 61, 2009 69 und 2204 fallen.

(2) Vorbehaltlich anderslautender Regelungen in gemäß AEUV geschlossenen internationalen Übereinkünften werden die in Absatz 1 genannten Erzeugnisse nach den önologischen Verfahren gewonnen, die von der Union gemäß dieser Verord­ nung zugelassen worden sind, oder vor der Zulassung nach Artikel 80 Absatz 3 nach önologischen Verfahren gewonnen, die von der OIV empfohlen oder veröffentlicht worden sind.

(3) Für die Einfuhr der in Absatz 1 genannten Erzeugnisse ist Folgendes vorzulegen:

a) eine Bescheinigung über die Erfüllung der Bestimmungen der Absätze 1 und 2; diese Bescheinigung ist von einer zustän­ digen Einrichtung des Ursprungslandes auszustellen, die in einem von der Kommission zu veröffentlichenden Verzeich­ nis aufgeführt ist;

b) ein Analysebulletin einer vom Ursprungsland benannten Ein­ richtung oder Dienststelle, wenn das Erzeugnis für den di­ rekten menschlichen Verbrauch bestimmt ist.

U n t e r a b s c h n i t t 5

G e m e i n s a m e B e s t i m m u n g e n

Artikel 91

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zu Folgendem erlassen:

a) Erstellung des Verzeichnisses der Erzeugnisse des Sektors Milch und Milcherzeugnisse gemäß Anhang VII Teil III Num­ mer 5 Unterabsatz 2 und der Streichfette gemäß Anhang VII Teil VII Abschnitt I Absatz 6 Buchstabe a auf der Grundlage der von den Mitgliedstaaten an die Kommission zu übermit­ telnden vorläufigen Verzeichnisse der Erzeugnisse, die diesen Bestimmungen nach Ansicht der Mitgliedstaaten in ihrem Hoheitsgebiet entsprechen;

b) Festlegung der Vorschriften für die Anwendung der sektor- oder erzeugnisspezifischen Vermarktungsnormen;

c) Festlegung der Vorschriften für die Feststellung, ob Erzeug­ nisse nicht zugelassenen önologischen Verfahren unterzogen worden sind;

d) Festlegung der Vorschriften für die Analysemethoden zur Feststellung der Merkmale der Erzeugnisse;

e) Festlegung der Vorschriften für die Festsetzung der Toleranz­ grenze;

f) Festlegung der Vorschriften für die Anwendung der in Ar­ tikel 89 genannten Maßnahmen;

g) Festlegung der Vorschriften für die Identifizierung oder Re­ gistrierung des Erzeugers und/oder der industriellen Anlagen, in denen das Erzeugnis zubereitet oder verarbeitet wurde, für die Zertifizierungsverfahren sowie für die Warenpapiere, die Begleitdokumente und die zu führenden Aufzeichnungen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

A b s c h n i t t 2

U r s p r u n g s b e z e i c h n u n g e n , G e o g r a f i s c h e a n g a b e n u n d t r a d i t i o n e l l e B e g r i f f e i m

w e i n s e k t o r

U n t e r a b s c h n i t t 1

E i n l e i t e n d e B e s t i m m u n g e n

Artikel 92

Geltungsbereich

(1) Die in diesem Abschnitt festgelegten Vorschriften betref­ fend Ursprungsbezeichnungen, geografische Angaben und tradi­ tionelle Begriffe gelten für die Erzeugnisse im Sinne von Anhang VIII Teil II Nummern 1, 3 bis 6, 8, 9, 11, 15 und 16.

(2) Die Vorschriften gemäß Absatz 1 gründen sich auf

a) den Schutz der legitimen Interessen der Verbraucher und der Erzeuger;

b) die Gewährleistung eines reibungslosen Funktionierens des Binnenmarktes für die betreffenden Erzeugnisse und

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/719

c) die Förderung der Herstellung von in diesem Abschnitt ge­ nannten Qualitätserzeugnissen, wobei auch Maßnahmen im Rahmen der innerstaatlichen Qualitätspolitik ergriffen wer­ den können.

U n t e r a b s c h n i t t 2

U r s p r u n g s b e z e i c h n u n g e n u n d g e o g r a f i s c h e A n g a b e n

Artikel 93

Begriffsbestimmungen

(1) Im Sinne dieses Abschnitts bezeichnet der Ausdruck

a) "Ursprungsbezeichnung" den Namen einer Gegend, eines be­ stimmten Ortes oder in ordnungsgemäß gerechtfertigten Ausnahmefällen eines Landes, der zur Bezeichnung eines Erzeugnisses im Sinne des Artikels 92 Absatz 1 dient, das folgende Anforderungen erfüllt:

i) Es verdankt seine Güte oder Eigenschaften überwiegend oder ausschließlich den geografischen Verhältnissen ein­ schließlich der natürlichen und menschlichen Einflüsse;

ii) die Weintrauben, aus denen es gewonnen wird, stammen ausschließlich aus diesem geografischen Gebiet;

iii) seine Herstellung erfolgt in diesem geografischen Gebiet und

iv) es wurde aus Rebsorten gewonnen, die zu Vitis vinifera gehören;

b) "geografische Angabe" den Namen einer Gegend, eines be­ stimmten Ortes oder in ordnungsgemäß gerechtfertigten Ausnahmefällen eines Landes, der zur Bezeichnung eines Erzeugnisses im Sinne des Artikels 92 Absatz 1 dient, das folgende Anforderungen erfüllt:

i) Es hat eine bestimmte Güte, ein bestimmtes Ansehen oder andere Eigenschaften, die sich aus diesem geogra­ fischen Ursprung ergeben;

ii) mindestens 85 % der zu seiner Herstellung verwendeten Trauben stammen ausschließlich aus diesem geogra­ fischen Gebiet;

iii) seine Herstellung erfolgt in diesem geografischen Gebiet und

iv) es wurde aus Rebsorten gewonnen, die zu Vitis vinifera oder einer Kreuzung zwischen der Sorte Vitis vinifera und einer anderen Sorte der Gattung Vitis gehören.

(2) Bestimmte traditionell verwendete Namen können als Ur­ sprungsbezeichnungen dienen, wenn sie

a) einen Wein bezeichnen;

b) sich auf einen geografischen Namen beziehen;

c) die Anforderungen des Absatzes 1 Buchstabe a Ziffern i bis iv erfüllen und

d) dem schutzverleihenden Verfahren für Ursprungsbezeichnun­ gen und geografische Angaben gemäß diesem Unterabschnitt unterzogen wurden.

(3) Ursprungsbezeichnungen und geografische Angaben, ein­ schließlich derjenigen, die sich auf geografische Gebiete in Dritt­ ländern beziehen, können gemäß den Vorschriften dieses Unter­ abschnitts in der Union geschützt werden.

(4) Die Herstellung im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a Zif­ fer iii umfasst alle Arbeitsgänge von der Traubenernte bis zum Abschluss der Weinbereitungsverfahren mit Ausnahme nach­ gelagerter Produktionsverfahren.

(5) Für die Anwendung von Absatz 1 Buchstabe b Ziffer ii stammt der Traubenanteil von höchstens 15 %, der von außer­ halb des abgegrenzten Gebiets stammen kann, aus dem betref­ fenden Mitgliedstaat oder Drittland, in dem sich das abgegrenzte Gebiet befindet.

Artikel 94

Schutzanträge

(1) Die Anträge auf den Schutz von Namen als Ursprungs­ bezeichnungen oder geografische Angaben umfassen technische Unterlagen, die Folgendes enthalten:

a) den zu schützenden Namen;

b) Name und Anschrift des Antragstellers;

c) eine Produktspezifikation gemäß Absatz 2 und

d) ein einziges Dokument mit einer Zusammenfassung der Pro­ duktspezifikation gemäß Absatz 2.

(2) Die Produktspezifikation ermöglicht es den Interessenten, die einschlägigen Bedingungen für die Produktion in Bezug auf die jeweilige Ursprungsbezeichnung oder geografische Angabe zu überprüfen.

Die Produktspezifikation beinhaltet mindestens Folgendes:

a) den zu schützenden Namen;

b) eine Beschreibung des Weines oder der Weine:

i) hinsichtlich der Ursprungsbezeichnung die Beschreibung ihrer wichtigsten analytischen und organoleptischen Ei­ genschaften;

ii) hinsichtlich der geografischen Angabe die Beschreibung ihrer wichtigsten analytischen Eigenschaften sowie eine Bewertung oder die Angabe ihrer organoleptischen Eigen­ schaften;

c) gegebenenfalls die spezifischen önologischen Verfahren zur Weinbereitung sowie die einschlägigen Einschränkungen für die Weinbereitung;

DEL 347/720 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

d) die Abgrenzung des betreffenden geografischen Gebiets;

e) den Höchstertrag je Hektar;

f) eine Angabe der Keltertraubensorte oder -sorten, aus denen der Wein oder die Weine gewonnen wurde bzw. wurden;

g) Angaben, aus denen sich der Zusammenhang gemäß Arti­ kel 93 Absatz 1 Buchstabe a Ziffer i beziehungsweise Ar­ tikel 93 Absatz 1 Buchstabe b Ziffer i ergibt;

h) geltende Anforderungen gemäß Unions- oder nationalen Rechtsvorschriften oder – sofern von den Mitgliedstaaten vorgesehen – von Organisationen, die geschützte Ursprungs­ bezeichnungen oder geschützte geografische Angaben ver­ walten, wobei darauf zu achten ist, dass diese Anforderungen objektiv und nichtdiskriminierend sowie mit dem Unions­ recht vereinbar sind;

i) den Namen und die Anschrift der Behörden oder Stellen, die die Einhaltung der Bestimmungen der Produktspezifikation kontrollieren, und ihre besonderen Aufgaben.

(3) Betrifft der Schutzantrag ein geografisches Gebiet in ei­ nem Drittland, so muss er zusätzlich zu den Angaben gemäß den Absätzen 1 und 2 den Nachweis enthalten, dass der be­ treffende Name in seinem Ursprungsland geschützt ist.

Artikel 95

Antragsteller

(1) Jede interessierte Gruppe von Erzeugern oder in ord­ nungsgemäß gerechtfertigten Ausnahmefällen ein Einzelerzeuger kann den Schutz einer Ursprungsbezeichnung oder geogra­ fischen Angabe beantragen. Andere interessierte Parteien kön­ nen sich am Antrag beteiligen.

(2) Die Erzeuger dürfen den Schutz nur für von ihnen er­ zeugte Weine beantragen.

(3) Bezeichnet ein Name ein grenzübergreifendes geogra­ fisches Gebiet oder ist ein traditioneller Name mit einem grenz­ übergreifenden geografischen Gebiet verbunden, so kann ein gemeinsamer Antrag gestellt werden.

Artikel 96

Nationales Vorverfahren

(1) Anträge auf den Schutz einer Ursprungsbezeichnung oder geografischen Angabe von Weinen mit Ursprung in der Union werden einem nationalen Vorverfahren unterzogen.

(2) Der Schutzantrag wird bei dem Mitgliedstaat eingereicht, aus dessen Hoheitsgebiet die Ursprungsbezeichnung oder geo­ grafische Angabe stammt.

(3) Der Mitgliedstaat, bei dem der Schutzantrag eingereicht wird, prüft, ob dieser die Bedingungen dieses Unterabschnitts erfüllt.

Dieser Mitgliedstaat führt ein nationales Verfahren durch, indem er für eine angemessene Veröffentlichung des Antrags sorgt und eine Frist von mindestens zwei Monaten ab dem Zeitpunkt der Veröffentlichung setzt, innerhalb deren natürliche oder juristi­ sche Personen mit einem berechtigten Interesse, die in seinem Hoheitsgebiet ansässig oder niedergelassen sind, anhand einer ausreichend begründeten Erklärung bei diesem Mitgliedstaat Ein­ spruch gegen den Antrag einlegen können.

(4) Ist der Mitgliedstaat, der den Antrag prüft, der Auffas­ sung, dass die Ursprungsbezeichnung oder die geografische An­ gabe die Bedingungen dieses Unterabschnitts nicht erfüllt oder mit dem Unionsrecht unvereinbar ist, so lehnt er den Antrag ab.

(5) Ist der Mitgliedstaat, der den Antrag prüft, der Auffas­ sung, dass die Anforderungen erfüllt sind, so führt er ein na­ tionales Verfahren durch, das eine angemessene Veröffent­ lichung der Produktspezifikation zumindest im Internet sicher­ stellt und übermittelt den Antrag an die Kommission.

Artikel 97

Prüfung durch die Kommission

(1) Die Kommission veröffentlicht den Zeitpunkt der Einrei­ chung des Antrags auf den Schutz der Ursprungsbezeichnung oder geografischen Angabe.

(2) Die Kommission prüft, ob die Schutzanträge gemäß Ar­ tikel 94 die Bedingungen dieses Unterabschnitts erfüllen.

(3) Gelangt die Kommission zu der Auffassung, dass die An­ forderungen dieses Unterabschnitts erfüllt sind, so erlässt sie Durchführungsrechtsakte in Bezug auf die Veröffentlichung des einzigen Dokuments gemäß Artikel 94 Absatz 1 Buchstabe d und der Fundstelle der im Rahmen des nationalen Vorver­ fahrens veröffentlichten Produktspezifikation im Amtsblatt der Europäischen Union. Diese Durchführungsrechtsakte werden ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genann­ ten Verfahrens erlassen.

(4) Gelangt die Kommission zu der Auffassung, dass die An­ forderungen dieses Unterabschnitts nicht erfüllt sind, so erlässt sie Durchführungsrechtsakte zur Ablehnung des Antrags.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 98

Einspruchsverfahren

Innerhalb von zwei Monaten ab der Veröffentlichung des ein­ zigen Dokuments gemäß Artikel 94 Absatz 1 Buchstabe d kann jeder Mitgliedstaat oder jedes Drittland oder jede natürliche oder juristische Person mit einem berechtigten Interesse, die in einem anderen als dem antragstellenden Mitgliedstaat oder in einem Drittland ansässig oder niedergelassen ist, Einspruch gegen den beabsichtigten Schutz einlegen, indem bei der Kommission eine ordnungsgemäß begründete Erklärung zu den in diesem Unter­ abschnitt festgelegten Bedingungen für die Inanspruchnahme des Schutzes eingereicht wird.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/721

Bei natürlichen oder juristischen Personen, die in einem Dritt­ land ansässig oder niedergelassen sind, erfolgt die Einreichung innerhalb des Zeitraums von zwei Monaten gemäß Absatz 1 entweder direkt oder über die Behörden des betreffenden Dritt­ lands.

Artikel 99

Entscheidung über den Schutz

Auf der Grundlage der der Kommission nach Abschluss des Einspruchsverfahrens gemäß Artikel 98 vorliegenden Informa­ tionen erlässt die Kommission Durchführungsrechtsakte entwe­ der zum Schutz der Ursprungsbezeichnung oder geografischen Angabe, die die Bedingungen dieses Unterabschnitts erfüllt und mit dem Unionsrecht vereinbar ist, oder zur Ablehnung des Antrags, wenn diese Bedingungen nicht erfüllt sind.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 100

Homonyme

(1) Bei der Eintragung eines Namens, für den ein Antrag gestellt wurde und der mit einem nach dieser Verordnung be­ reits eingetragenen Namen ganz oder teilweise gleichlautend ist (Homonym), sind die örtlichen und traditionellen Gebräuche und etwaige Verwechslungsgefahren gebührend zu beachten.

Ein homonymer Name, der den Verbraucher zu der irrigen Annahme verleitet, dass die Erzeugnisse aus einem anderen Ge­ biet stammen, wird nicht eingetragen, auch wenn er in Bezug auf das Gebiet, die Gegend oder den Ort, aus dem/der diese Erzeugnisse stammen, zutreffend ist.

Ein eingetragener homonymer Name darf nur dann verwendet werden, wenn der später eingetragene homonyme Name in der Praxis deutlich von dem bereits eingetragenen Namen zu unter­ scheiden ist, wobei sichergestellt sein muss, dass die betroffenen Erzeuger gerecht behandelt und die Verbraucher nicht irrege­ führt werden.

(2) Absatz 1 findet entsprechend Anwendung, wenn ein Na­ me, für den ein Antrag gestellt wurde, ganz oder teilweise mit einer geografischen Angabe homonym ist, die als solche durch das nationale Recht der Mitgliedstaaten geschützt ist.

(3) Enthält der Name einer Keltertraubensorte eine geschützte Ursprungsbezeichnung oder eine geschützte geografische An­ gabe oder besteht er daraus, so darf dieser Name nicht zur Etikettierung landwirtschaftlicher Erzeugnisse verwendet werden.

Um bestehenden Etikettierungspraktiken Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechts­ akte gemäß Artikel 227 zu erlassen, mit denen Ausnahmen von dieser Regel festgelegt werden.

(4) Der Schutz von Ursprungsbezeichnungen und geogra­ fischen Angaben für Erzeugnisse im Sinne des Artikels 93 dieser

Verordnung gilt unbeschadet der geschützten geografischen An­ gaben für Spirituosen gemäß Artikel 2 der Verordnung (EG) Nr. 110/2008 des Europäischen Parlaments und des Rates (1).

Artikel 101

Zusätzliche Gründe für die Verweigerung des Schutzes

(1) Ein Name, der zu einer Gattungsbezeichnung geworden ist, darf nicht als Ursprungsbezeichnung oder geografische An­ gabe geschützt werden.

Im Sinne dieses Unterabschnitts ist ein "Name, der zur Gat­ tungsbezeichnung geworden ist", der Name eines Weins, der sich zwar auf einen Ort oder ein Gebiet bezieht, in dem das betreffende Erzeugnis ursprünglich hergestellt oder vermarktet wurde, der jedoch in der Union der gemeinhin übliche Name für einen Wein geworden ist.

Bei der Feststellung, ob ein Name zur Gattungsbezeichnung geworden ist, sind alle relevanten Faktoren und insbesondere Folgendes zu berücksichtigen:

a) die bestehende Situation in der Union, insbesondere in den Verbrauchsgebieten;

b) das einschlägige Unions- oder nationale Recht.

(2) Ein Name wird nicht als Ursprungsbezeichnung oder geo­ grafische Angabe geschützt, wenn der Schutz aufgrund des An­ sehens, das eine Marke genießt, den Verbraucher in Bezug auf die tatsächliche Identität des Weins irreführen könnte.

Artikel 102

Beziehung zu Marken

(1) Die Eintragung einer Marke, die eine geschützte Ur­ sprungsbezeichnung oder eine geschützte geografische Angabe enthält oder daraus besteht, die nicht der betreffenden Produkt­ spezifikation entspricht, oder deren Verwendung unter Arti­ kel 103 Absatz 2 fällt und die eine in Anhang VII Teil II aufgeführte Art von Erzeugnis betrifft, wird

a) abgelehnt, wenn dieser Antrag nach dem Zeitpunkt der Ein­ reichung des Antrags auf Schutz der Ursprungsbezeichnung oder der geografischen Angabe bei der Kommission einge­ reicht wird und die Ursprungsbezeichnung oder geografische Angabe daraufhin geschützt wird, oder

b) gelöscht.

(2) Unbeschadet des Artikels 101 Absatz 2 darf eine Marke im Sinne des Absatzes 1 dieses Artikels, die im Gebiet der Union entweder vor dem Zeitpunkt des Schutzes der Ur­ sprungsbezeichnung oder geografischen Angabe im Ursprungs­ land, oder vor dem 1. Januar 1996, in gutem Glauben ange­ meldet, eingetragen oder, sofern dies nach dem einschlägigen Recht vorgesehen ist, durch fortwährende Verwendung erwor­ ben wurde, ungeachtet des Schutzes einer Ursprungsbezeich­ nung oder geografischen Angabe weiter verwendet und erneuert

DEL 347/722 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EG) Nr. 110/2008 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 15. Januar 2008 zur Begriffsbestimmung, Bezeich­ nung, Aufmachung und Etikettierung von Spirituosen sowie zum Schutz geografischer Angaben für Spirituosen (ABl. L 39 vom 13.2.2008, S. 16).

werden, sofern für die Marke keine Gründe für die Ungültig­ erklärung oder den Verfall gemäß der Richtlinie 2008/95/EG des Europäischen Parlaments und des Rates (1) oder der Verord­ nung (EG) Nr. 207/2009 des Rates (2) vorliegen.

In solchen Fällen wird die Verwendung der Ursprungsbezeich­ nung oder geografischen Angabe neben den jeweiligen Marken erlaubt.

Artikel 103

Schutz

(1) Geschützte Ursprungsbezeichnungen und geschützte geo­ grafische Angaben dürfen von jedem Marktteilnehmer verwen­ det werden, der einen Wein vermarktet, der entsprechend der betreffenden Produktspezifikation erzeugt wurde.

(2) Geschützte Ursprungsbezeichnungen und geschützte geo­ grafische Angaben sowie die diese geschützten Namen in Über­ einstimmung mit der Produktspezifikation verwendenden Weine werden geschützt gegen

a) jede direkte oder indirekte kommerzielle Verwendung dieses geschützten Namens

i) durch vergleichbare Erzeugnisse, die der Produktspezifika­ tion des geschützten Namens nicht entsprechen, oder

ii) soweit durch diese Verwendung das Ansehen einer Ur­ sprungsbezeichnung oder geografischen Angabe aus­ genutzt wird;

b) jede widerrechtliche Aneignung, Nachahmung oder Anspie­ lung, selbst wenn der tatsächliche Ursprung des Erzeugnisses oder der Dienstleistung angegeben ist oder wenn der ge­ schützte Name in Übersetzung, Transkription oder Translite­ ration oder zusammen mit Ausdrücken wie "Art", "Typ", "Verfahren", "Fasson", "Nachahmung", "Aroma", oder ähn­ lichem verwendet wird;

c) alle sonstigen falschen oder irreführenden Angaben, die sich auf Herkunft, Ursprung, Natur oder wesentliche Eigenschaf­ ten des Erzeugnisses beziehen und auf der Aufmachung oder der äußeren Verpackung, in der Werbung oder in Unterlagen zu den betreffenden Weinerzeugnissen erscheinen, sowie die Verwendung von Behältnissen, die geeignet sind, einen fal­ schen Eindruck hinsichtlich des Ursprungs zu erwecken;

d) alle sonstigen Praktiken, die geeignet sind, den Verbraucher in Bezug auf den tatsächlichen Ursprung des Erzeugnisses irrezuführen.

(3) Geschützte Ursprungsbezeichnungen und geschützte geo­ grafische Angaben werden in der Union nicht zu Gattungs­ bezeichnungen im Sinne von Artikel 101 Absatz 1.

Artikel 104

Register

Die Kommission erstellt und unterhält ein öffentlich zugäng­ liches elektronisches Register der geschützten Ursprungsbezeich­ nungen und geschützten geografischen Angaben für Wein. Ur­ sprungsbezeichnungen und geografische Angaben für Drittland­ serzeugnisse, die in der Union im Rahmen eines internationalen Übereinkommens, in dem die Union Vertragspartei ist, ge­ schützt sind, können in das Register eingetragen werden. Diese Namen werden in das Register als geschützte geografische An­ gaben eingetragen, es sei denn, sie werden in dem genannten Übereinkommen ausdrücklich als geschützte Ursprungsbezeich­ nungen im Sinne dieser Verordnung geführt.

Artikel 105

Änderungen der Produktspezifikationen

Ein Antragsteller, der die Bedingungen gemäß Artikel 95 erfüllt, kann insbesondere zur Berücksichtigung des Stands von Wis­ senschaft und Technik oder im Hinblick auf eine neue Abgren­ zung des geografischen Gebiets gemäß Artikel 94 Absatz 2 Unterabsatz 2 Buchstabe d die Genehmigung für eine Änderung der Produktspezifikation einer geschützten Ursprungsbezeich­ nung oder einer geschützten geografischen Angabe beantragen. Der Antrag enthält eine Beschreibung der beabsichtigten Ände­ rungen und deren Begründung.

Artikel 106

Löschung

Die Kommission kann von sich aus oder auf ordnungsgemäß begründeten Antrag eines Mitgliedstaats, eines Drittlands oder einer natürlichen oder juristischen Person mit begründetem In­ teresse Durchführungsrechtsakte zur Löschung des Schutzes ei­ ner Ursprungsbezeichnung oder geografischen Angabe erlassen, wenn die Einhaltung der entsprechenden Produktspezifikation nicht mehr gewährleistet ist.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 107

Bestehende geschützte Weinnamen

(1) Die in den Artikeln 51 und 54 der Verordnung (EG) Nr. 1493/1999 des Rates (3) und Artikel 28 der Verordnung (EG) Nr. 753/2002 der Kommission (4) genannten Weinnamen sind automatisch im Rahmen der vorliegenden Verordnung ge­ schützt. Die Kommission führt sie in dem Register gemäß Ar­ tikel 104 der vorliegenden Verordnung auf.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/723

(1) Richtlinie 2008/95/EG des Europäischen Parlaments und des Rates vom 22. Oktober 2008 zur Angleichung der Rechtsvorschriften der Mitgliedstaaten über die Marken (ABl. L 299 vom 8.11.2008, S. 25).

(2) Verordnung (EG) Nr. 207/2009 des Rates vom 26. Februar 2009 über die Gemeinschaftsmarke (ABl. L 78 vom 24.3.2009, S. 1).

(3) Verordnung (EG) Nr. 1493/1999 des Rates vom 17. Mai 1999 über die gemeinsame Marktorganisation für Wein (ABl. L 179 vom 14.7.1999, S. 1).

(4) Verordnung (EG) Nr. 753/2002 der Kommission vom 29. April 2002 mit Durchführungsbestimmungen zur Verordnung (EG) Nr. 1493/1999 des Rates hinsichtlich der Beschreibung, der Bezeich­ nung, der Aufmachung und des Schutzes bestimmter Weinbau­ erzeugnisse (ABl. L 118 vom 4.5.2002, S. 1).

(2) Die Kommission ergreift im Wege von Durchführungs­ rechtsakten den entsprechenden formalen Schritt, Weinnamen, für die Artikel 118s Absatz 3 der Verordnung (EU) Nr. 1234/2007 gilt, aus dem in Artikel 104 der vorliegenden Verordnung vorgesehenen Register zu streichen. Diese Durch­ führungsrechtsakte werden ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 dieser Verordnung genannten Verfahrens er­ lassen.

(3) Artikel 106 gilt nicht für bestehende geschützte Wein­ namen nach Absatz 1 des vorliegenden Artikels.

Die Kommission kann bis zum 31. Dezember 2014 auf eigene Initiative Durchführungsrechtsakte zur Löschung des Schutzes von bestehenden geschützten Weinnamen gemäß Absatz 1 des vorliegenden Artikels erlassen, wenn diese die in Artikel 93 festgelegten Bedingungen nicht erfüllen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

(4) Für Kroatien werden die im Amtsblatt der Europäischen Union veröffentlichten Weinnamen (1) vorbehaltlich eines posi­ tiven Ergebnisses des Einspruchsverfahrens im Rahmen der vor­ liegenden Verordnung geschützt. Die Kommission führt sie in dem Register gemäß Artikel 104 auf.

Artikel 108

Gebühren

Die Mitgliedstaaten können eine Gebühr zur Deckung ihrer Kosten erheben, einschließlich derjenigen, die bei der Prüfung der Schutz-, Änderungs- und Löschungsanträge sowie der Ein­ spruchserklärungen im Sinne dieses Unterabschnitts anfallen.

Artikel 109

Delegierte Befugnisse

(1) Um den besonderen Merkmalen der Erzeugung im abge­ grenzten geografischen Gebiet Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte ge­ mäß Artikel 227 zur Festlegung von Folgendem zu erlassen:

a) weitere Kriterien für die Abgrenzung des geografischen Ge­ biets und

b) die Einschränkungen und Abweichungen im Zusammenhang mit der Erzeugung im abgegrenzten geografischen Gebiet.

(2) Um die Qualität und Rückverfolgbarkeit der Erzeugnisse sicherzustellen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, um die Bedingungen festzulegen, unter denen die Produktspezifikatio­ nen zusätzliche Anforderungen umfassen können.

(3) Um den Schutz der legitimen Rechte und Interessen von Erzeugern und Marktteilnehmern sicherzustellen, wird der Kom­ mission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zur Festlegung von Vorschriften für Folgendes zu erlassen:

a) die Art des Antragstellers, der den Schutz einer Ursprungs­ bezeichnung oder geografischen Angabe beantragen kann;

b) die Bedingungen, die beim Antrag auf Schutz einer Ur­ sprungsbezeichnung oder geografischen Angabe, der Prüfung durch die Kommission, dem Einspruchverfahren und den Verfahren zur Änderung, Löschung und Umwandlung von geschützten Ursprungsbezeichnungen oder geschützten geo­ grafischen Angaben einzuhalten sind;

c) die Bedingungen für grenzübergreifende Anträge;

d) die Bedingungen für Anträge betreffend geografische Gebiete in Drittländern;

e) den Zeitpunkt, ab dem der Schutz oder die Änderung eines Schutzes gilt;

f) die Bedingungen für Änderungen von Produktspezifikatio­ nen.

(4) Um ein angemessenes Schutzniveau sicherzustellen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, um Einschränkungen hinsicht­ lich des geschützten Namens festzulegen.

(5) Um sicherzustellen, dass die Marktteilnehmer und die zuständigen Behörden nicht durch die Anwendung dieses Unter­ abschnitts hinsichtlich der Weinnamen ungebührlich beeinträch­ tigt werden, denen der Schutz vor dem 1. August 2009 gewährt wurde oder deren Schutz vor demselben Zeitpunkt beantragt wurde, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zur Festlegung von Übergangs­ bestimmungen für Folgendes zu erlassen:

a) Weinnamen, die von den Mitgliedstaaten bis zum 1. August 2009 als Ursprungsbezeichnungen oder geografische Anga­ ben anerkannt worden sind, und Weinnamen, deren Schutz vor demselben Zeitpunkt beantragt wurde;

b) vor einem bestimmten Zeitpunkt auf den Markt gebrachte oder etikettierte Weine und

c) Änderungen der Produktspezifikationen.

Artikel 110

Durchführungsbefugnisse gemäß dem Prüfverfahren

(1) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Fest­ legung der erforderlichen Maßnahmen für Folgendes erlassen:

a) die in der Produktspezifikation zu machenden Angaben über den Zusammenhang zwischen dem geografischen Gebiet und dem Enderzeugnis;

b) die Veröffentlichung der Beschlüsse über Schutz oder Ableh­ nung;

c) die Erstellung und Unterhaltung des Registers gemäß Arti­ kel 104;

DEL 347/724 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) ABl. C 116 vom 14.4.2011, S. 12.

d) die Umstellung von geschützter Ursprungsbezeichnung auf geschützte geografische Angabe;

e) die Einreichung grenzübergreifender Anträge.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

(2) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Fest­ legung der erforderlichen Maßnahmen für das Verfahren zur Prüfung der Schutzanträge oder der Genehmigung einer Ände­ rung einer Ursprungsbezeichnung oder einer geografischen An­ gabe, für das Verfahren für Anträge auf Einspruch, Löschung oder Umstellung und für die Vorlage von Angaben im Zusam­ menhang mit bestehenden geschützten Weinnamen, insbeson­ dere zu Folgendem erlassen

a) Dokumentenmuster und Übermittlungsformat;

b) Fristen;

c) die Einzelheiten der Tatsachen, Beweismittel und Nachweise, die zur Unterstützung des Antrags oder des Ersuchens zu übermitteln sind.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 111

Sonstige Durchführungsbefugnisse

Wird ein Einspruch für unzulässig befunden, so erlässt die Kom­ mission einen Durchführungsrechtsakt zur Ablehnung des Ein­ spruchs als unzulässig. Dieser Durchführungsrechtsakt wird ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genann­ ten Verfahrens erlassen.

U n t e r a b s c h n i t t 3

T r a d i t i o n e l l e B e g r i f f e

Artikel 112

Begriffsbestimmung

Der Ausdruck "traditioneller Begriff" bezeichnet einen traditio­ nell in den Mitgliedstaaten verwendeten Namen für Erzeugnisse gemäß Artikel 92 Absatz 1, um

a) anzuzeigen, dass das Erzeugnis eine geschützte Ursprungs­ bezeichnung oder eine geschützte geografische Angabe nach Unions- oder nationalen Rechtsvorschriften hat, oder

b) die Erzeugungs- oder Reifungsmethode oder die Qualität und die Farbe des Erzeugnisses mit einer geschützten Ursprungs­ bezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe sowie die Art des Ortes oder ein besonderes geschichtliches Ereignis im Zusammenhang mit diesen Erzeugnissen zu be­ zeichnen.

Artikel 113

Schutz

(1) Ein geschützter traditioneller Begriff darf nur für ein Er­ zeugnis verwendet werden, das entsprechend der Begriffsbestim­ mung in Artikel 112 hergestellt wurde.

Traditionelle Begriffe sind gegen widerrechtliche Verwendung geschützt.

(2) Die traditionellen Begriffe werden nur in der Sprache und für die Kategorien von Weinbauerzeugnissen, die im Antrag genannt sind, gegen Folgendes geschützt:

a) jede widerrechtliche Aneignung des geschützten Begriffs, selbst wenn er zusammen mit Ausdrücken wie "Art", "Typ", "Verfahren", "Fasson", "Nachahmung", "Aroma", oder ähn­ lichem verwendet wird;

b) alle sonstigen falschen oder irreführenden Angaben, die sich auf Art, Merkmale oder wesentliche Eigenschaften des Er­ zeugnisses beziehen und auf der inneren oder äußeren Ver­ packung, in der Werbung oder in Unterlagen zu den betref­ fenden Weinbauerzeugnissen erscheinen;

c) alle sonstigen Praktiken, die geeignet sind, den Verbraucher irrezuführen, indem insbesondere der Anschein hervorgeru­ fen wird, dass der Wein die Anforderungen für den ge­ schützten traditionellen Begriff erfüllt.

(3) Traditionelle Begriffe werden in der Union nicht zu Gat­ tungsbezeichnungen.

Artikel 114

Delegierte Befugnisse

(1) Um ein angemessenes Schutzniveau sicherzustellen, wird der Kommission gemäß Artikel 227 die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte zur Sprache und Schreibweise des zu schützenden traditionellen Begriffs zu erlassen.

(2) Um den Schutz der legitimen Rechte und Interessen der Erzeuger und Marktteilnehmer sicherzustellen, wird der Kom­ mission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, um Folgendes festzulegen:

a) die Art der Antragsteller, die den Schutz eines traditionellen Begriffs beantragen kann;

b) die Gültigkeitsbedingungen für einen Antrag auf Schutz eines traditionellen Begriffs;

c) die Gründe für einen Einspruch gegen die vorgeschlagene Anerkennung eines traditionellen Begriffs;

d) den Schutzumfang, die Beziehung zu Marken, geschützten traditionellen Begriffen, geschützten Ursprungsbezeichnun­ gen oder geografischen Angaben, Homonymen oder be­ stimmten Namen von Keltertraubensorten;

e) die Gründe für die Löschung eines traditionellen Begriffs;

f) den Zeitpunkt der Stellung des Antrags oder eines Ersuchens auf Einspruch oder Löschung;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/725

g) die Verfahren, die beim Antrag auf Schutz eines traditionel­ len Begriffs einzuhalten sind, einschließlich der Prüfung durch die Kommission, der Einspruchsverfahren und der Lö­ schungs- und Änderungsverfahren.

(3) Um den besonderen Merkmalen des Handels zwischen der Union und bestimmten Drittländern Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechts­ akte gemäß Artikel 227 zu erlassen, in denen die Bedingungen für die Verwendung traditioneller Begriffe für Drittlandserzeug­ nisse und abweichende Regelungen von Artikel 112 und Arti­ kel 113 Absatz 2 vorgesehen sind.

Artikel 115

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

(1) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Fest­ legung der erforderlichen Maßnahmen für das Verfahren zur Prüfung der Schutzanträge oder der Genehmigung einer Ände­ rung eines traditionellen Begriffs sowie für das Verfahren für Anträge auf Einspruch oder Löschung, insbesondere zu Folgen­ dem erlassen:

a) Dokumentenmuster und Übermittlungsformat;

b) Fristen;

c) die Einzelheiten der Tatsachen, Beweismittel und Nachweise, die zur Unterstützung des Antrags oder des Ersuchens zu übermitteln sind;

d) die genaueren Bestimmungen dafür, die geschützten traditio­ nellen Begriffe der Öffentlichkeit zur Verfügung zu stellen.

(2) Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte zur An­ nahme oder Ablehnung eines Antrags auf Schutz eines traditio­ nellen Begriffs oder eines Antrags auf Änderung des geschützten Begriffs oder auf Löschung des Schutzes eines traditionellen Begriffs.

(3) Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte zur Be­ reitstellung des Schutzes traditioneller Begriffe, für die der Schutzantrag angenommen wurde, insbesondere, indem diese Begriffe gemäß Artikel 112 eingeteilt und eine Begriffsbestim­ mung und/oder die Verwendungsbedingungen veröffentlicht wird/werden.

(4) Die Durchführungsrechtsakte gemäß den Absätzen 1, 2 und 3 des vorliegenden Artikels werden nach dem in Arti­ kel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 116

Sonstige Durchführungsbefugnisse

Wird ein Einspruch für unzulässig befunden, so erlässt die Kom­ mission einen Durchführungsrechtsakt zur seiner Ablehnung als unzulässig. Dieser Durchführungsrechtsakt wird ohne Anwen­ dung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genannten Verfahrens erlassen.

A b s c h n i t t 3

K e n n z e i c h n u n g u n d A u f m a c h u n g i m w e i n s e k t o r

Artikel 117

Begriffsbestimmung

Im Sinne dieses Abschnitts bezeichnet der Ausdruck

a) "Kennzeichnung" die Angaben, Bezeichnungen, Hersteller- oder Handelsmarken, Abbildungen oder Zeichen auf Ver­ packungen, Dokumenten, Schildern, Etiketten, Ringen oder Bundverschlüssen, die einem Erzeugnis beigefügt sind oder sich auf dieses beziehen;

b) "Aufmachung" die Informationen, die dem Verbraucher an­ hand der Verpackung des betreffenden Erzeugnisses, ein­ schließlich der Form und Art der Flasche, vermittelt werden.

Artikel 118

Anwendbarkeit horizontaler Vorschriften

Vorbehaltlich anderslautender Bestimmungen der vorliegenden Verordnung finden die Richtlinien 89/396/EWG (1), 2000/13/EG, 2007/45/EG (2) und 2008/95/EG und die Verord­ nung (EU) Nr. 1169/2011 Anwendung auf die Kennzeichnung und Aufmachung.

Die Kennzeichnung der in Anhang VII Teil II Nummern 1 bis 11 sowie 13, 15 und 16 genannten Erzeugnisse darf durch andere als die in dieser Verordnung vorgesehenen Angaben nur dann ergänzt werden, wenn die Angaben die Anforderun­ gen der Richtlinie 2000/13/EG oder der Verordnung (EU) Nr. 1169/2011 erfüllen.

Artikel 119

Obligatorische Angaben

(1) Die Kennzeichnung und Aufmachung der in Anhang VII Teil II Nummern 1 bis 11 sowie 13, 15 und 16 genannten, in der Union vermarkteten oder für die Ausfuhr bestimmten Er­ zeugnisse umfasst die folgenden obligatorischen Angaben:

a) die Bezeichnung der Kategorie des Weinbauerzeugnisses ge­ mäß Anhang VII Teil II;

b) für Weine mit einer geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe:

i) den Begriff "geschützte Ursprungsbezeichnung" oder "ge­ schützte geografische Angabe" und

ii) den Namen der geschützten Ursprungsbezeichnung oder der geschützten geografischen Angabe;

DEL 347/726 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Richtlinie 89/396/EWG des Rates vom 14. Juni 1989 über Angaben oder Marken, mit denen sich das Los, zu dem ein Lebensmittel gehört, feststellen lässt (ABl. L 186 vom 30.6.1989, S. 21).

(2) Richtlinie 2007/45/EG des Europäischen Parlaments und des Rates vom 5. September 2007 zur Festlegung von Nennfüllmengen für Erzeugnisse in Fertigpackungen, zur Aufhebung der Richtlinien 75/106/EWG und 80/232/EWG des Rates und zur Änderung der Richtlinie 76/211/EWG des Rates (ABl. L 247 vom 21.9.2007, S. 17).

c) den vorhandenen Alkoholgehalt;

d) die Angabe der Herkunft;

e) die Angabe des Abfüllers oder, im Fall von Schaumwein, Schaumwein mit zugesetzter Kohlensäure, Qualitätsschaum­ wein oder aromatischem Qualitätsschaumwein den Namen des Herstellers oder Verkäufers;

f) bei eingeführten Weinen die Angabe des Einführers und

g) im Fall von Schaumwein, Schaumwein mit zugesetzter Koh­ lensäure, Qualitätsschaumwein oder aromatischem Qualitäts­ schaumwein die Angabe des Zuckergehalts.

(2) Abweichend von Absatz 1 Buchstabe a kann auf die Angabe der Kategorie des Weinbauerzeugnisses bei Weinen ver­ zichtet werden, deren Etiketten den Namen einer geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe tragen.

(3) Abweichend von Absatz 1 Buchstabe b kann auf die Angabe des Begriffs "geschützte Ursprungsbezeichnung" oder "geschützte geografische Angabe" in folgenden Fällen verzichtet werden:

a) wenn in Einklang mit der Produktspezifikation gemäß Arti­ kel 94 Absatz 2 dieser Verordnung ein traditioneller Begriff gemäß Artikel 112 Buchstabe a auf dem Etikett angegeben ist;

b) unter außergewöhnlichen und hinreichend begründeten, Um­ ständen, die von der Kommission durch den Erlass von de­ legierten Rechtsakten gemäß Artikel 227 festgelegt werden, um die Einhaltung der bestehenden Etikettierungspraktiken zu gewährleisten.

Artikel 120

Fakultative Angaben

(1) Die Kennzeichnung und Aufmachung der in Anhang VII Teil II Nummern 1 bis 11 sowie 13, 15 und 16 genannten Erzeugnisse kann insbesondere die folgenden fakultativen An­ gaben umfassen:

a) das Erntejahr;

b) die Bezeichnung einer oder mehrerer Keltertraubensorten;

c) für andere als die in Artikel 119 Absatz 1 Buchstabe g genannten Weine die Angabe des Zuckergehalts;

d) für Weine mit einer geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe einen traditionellen Begriff gemäß Artikel 112 Buchstabe b;

e) das Unionszeichen zur Angabe der geschützten Ursprungs­ bezeichnung oder der geschützten geografischen Angabe;

f) die Angabe bestimmter Erzeugungsverfahren;

g) für Weine mit einer geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe den Namen einer anderen geografischen Einheit, die kleiner oder größer ist als das Gebiet, das der Ursprungsbezeichnung oder geogra­ fischen Angabe zugrunde liegt.

(2) Unbeschadet des Artikels 100 Absatz 3 verfahren die Mitgliedstaaten in Bezug auf die Verwendung der Angaben ge­ mäß Absatz 1 Buchstaben a und b des vorliegenden Artikels bei Weinen ohne geschützte Ursprungsbezeichnung oder geschützte geografische Angabe wie folgt:

a) Sie erlassen Rechts- und Verwaltungsvorschriften, die sicher­ stellen, dass Zertifizierungs-, Genehmigungs- und Überprü­ fungsverfahren zur Gewährleistung der Richtigkeit der betref­ fenden Angaben bestehen.

b) Sie können auf der Grundlage nichtdiskriminierender und objektiver Kriterien und unter gebührender Berücksichtigung des fairen Wettbewerbs für Weine, die aus Keltertraubensor­ ten in ihrem Gebiet hergestellt werden, Listen von aus­ genommenen Keltertraubensorten erstellen, insbesondere wenn folgende Voraussetzungen gegeben sind:

i) Es besteht Verwechslungsgefahr beim Verbraucher in Be­ zug auf den wahren Ursprung des Weins aufgrund der Tatsache, dass die betreffende Keltertraubensorte Bestand­ teil einer bestehenden geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe ist;

ii) entsprechende Kontrollen wären nicht kosteneffizient, da die betreffende Keltertraubensorte nur einen sehr kleinen Teil des Weinbaus des Mitgliedstaats ausmacht.

c) Im Falle von Mischungen von Weinen aus verschiedenen Mitgliedstaaten wird bzw. werden die Keltertraubensorte bzw. -sorten nicht angegeben, es sei denn, die betreffenden Mitgliedstaaten treffen eine anderslautende Vereinbarung und sorgen für die Durchführbarkeit der einschlägigen Zertifizie­ rungs-, Genehmigungs- und Überprüfungsverfahren.

Artikel 121

Sprachen

(1) Erfolgen die obligatorischen und fakultativen Angaben gemäß den Artikeln 119 und 120 in Wörtern, so muss dies in einer Amtssprache oder in mehreren Amtssprachen der Union geschehen.

(2) Ungeachtet des Absatzes 1 ist der Name einer geschütz­ ten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe oder ein traditioneller Begriff gemäß Artikel 112 Buch­ stabe b auf dem Etikett in der Sprache bzw. den Sprachen auf­ zuführen, auf die sich der Schutz erstreckt. Bei einer geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe oder nationalen besonderen Bezeichnung, für die nicht das lateinische Alphabet verwendet wird, kann der Name auch in einer Amtssprache oder in mehreren Amtssprachen der Union angegeben werden.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/727

Artikel 122

Delegierte Befugnisse

(1) Um den besonderen Merkmalen des Weinsektors Rech­ nung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 mit Vorschriften und Einschränkungen zu Folgendem zu erlassen:

a) die Aufmachung und die Verwendung von Angaben auf den Etiketten, die nicht in diesem Abschnitt vorgesehen sind;

b) obligatorische Angaben betreffend

i) die bei den obligatorischen Angaben zu verwendenden Begriffe und die Bedingungen für ihre Verwendung;

ii) die Begriffe betreffend einen Betrieb und die Bedingungen für ihre Verwendung;

iii) Bestimmungen, gemäß denen die Erzeugermitgliedstaaten zusätzliche Vorschriften für die obligatorischen Angaben festlegen können;

iv) Bestimmungen, die weitere Abweichungen zusätzlich zu denjenigen gemäß Artikel 119 Absatz 2 hinsichtlich der Nichtangabe der Kategorie des Weinbauerzeugnisses er­ lauben, und

v) Bestimmungen über die Verwendung von Sprachen;

c) fakultative Angaben betreffend

i) die bei den fakultativen Angaben zu verwendenden Be­ griffe und die Bedingungen für ihre Verwendung;

ii) Bestimmungen, gemäß denen die Erzeugermitgliedstaaten zusätzliche Vorschriften für die fakultativen Angaben fest­ legen können;

d) die Aufmachung betreffend

i) die Bedingungen für die Verwendung bestimmter Fla­ schenformen und ein Verzeichnis bestimmter besonderer Flaschenformen;

ii) die Bedingungen für die Verwendung von "Schaumwein"- Flaschen und -Verschlüssen;

iii) Bestimmungen, gemäß denen die Erzeugermitgliedstaaten zusätzliche Vorschriften für die Aufmachung festlegen können;

iv) Bestimmungen über die Verwendung von Sprachen.

(2) Um den Schutz der berechtigten Interessen der Marktteil­ nehmer zu gewährleisten, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, die Vorschriften über die zeitweilige Etikettierung und Auf­ machung von Weinen mit Ursprungsbezeichnung oder

geografischer Angabe betreffen, wenn diese Ursprungsbezeich­ nung oder geografische Angabe die vorgeschriebenen Anforde­ rungen erfüllt.

(3) Um sicherzustellen, dass Marktteilnehmer nicht benach­ teiligt werden, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, die Über­ gangsbestimmungen für Weine betreffen, die nach den vor dem 1. August 2009 geltenden einschlägigen Vorschriften in den Verkehr gebracht und etikettiert wurden.

(4) Um den besonderen Merkmalen des Handels zwischen der Union und bestimmten Drittländern Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechts­ akte gemäß Artikel 227 zu erlassen, die Abweichungen von diesem Abschnitt hinsichtlich auszuführender Erzeugnisse be­ treffen, wenn das Recht des betreffenden Drittlands dies erfor­ dert.

Artikel 123

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der erforderlichen Maßnahmen zu den in diesem Abschnitt vor­ gesehenen Verfahren und technischen Kriterien erlassen, ein­ schließlich der erforderlichen Maßnahmen für die Zertifizie­ rungs-, Genehmigungs- und Überprüfungsverfahren für Weine ohne eine geschützte Ursprungsbezeichnung oder eine ge­ schützte geografische Angabe. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfver­ fahren erlassen.

KAPITEL II

Sonderbestimmungen für einzelne sektoren

A b s c h n i t t 1

Z u c k e r

Artikel 124

Geltungsdauer

Mit Ausnahme der Artikel 125 und 126 gilt dieser Abschnitt bis zum Ende des Wirtschaftsjahres 2016/2017.

U n t e r a b s c h n i t t 1

K o n k r e t e M a s s n a h m e n

Artikel 125

Vereinbarungen im Zuckersektor

(1) Die Bedingungen für den Kauf von Zuckerrüben und Zuckerrohr, einschließlich der Lieferverträge vor der Aussaat, werden durch schriftliche Branchenvereinbarungen zwischen den Zuckerrüben- und Zuckerrohrerzeugern der Union einer­ seits und den Zuckerunternehmen der Union andererseits, bzw. in ihrem Namen durch die Organisationen, deren Mitglie­ der sie sind, festgelegt.

(2) Die Zuckerunternehmen unterrichten die zuständigen Be­ hörden des Mitgliedstaats, in dem sie Zucker erzeugen, über Branchenvereinbarungen im Sinne von Anhang II Teil II Ab­ schnitt A Nummer 6.

DEL 347/728 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(3) Ab dem 1. Oktober 2017 müssen Branchenvereinbarun­ gen den in Anhang X dargelegten Kaufbedingungen entspre­ chen.

(4) Um den besonderen Merkmalen des Zuckersektors und der Entwicklung des Sektors im Zeitraum nach dem Ende der Erzeugungsquoten Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu Folgendem zu erlassen:

a) Aktualisierung der Bedingungen gemäß Anhang II Teil II Abschnitt A;

b) Aktualisierung der in Anhang X genannten Kaufbedingungen für Zuckerrüben;

c) Festlegung weiterer Vorschriften über die Bestimmung von Bruttogewicht, Leergewicht und Zuckergehalt von an ein Unternehmen gelieferten Zuckerrüben und über Zuckerrü­ benschnitzel.

(5) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Fest­ legung der zur Anwendung dieses Artikels erforderlichen Maß­ nahmen erlassen, einschließlich zu Verfahren, Mitteilungen und Amtshilfe bei Branchenvereinbarungen, die mehr als einen Mit­ gliedstaat betreffen. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 126

Preisberichterstattung auf dem Zuckermarkt

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte erlassen, um ein System zur Information über die Preise auf dem Zucker­ markt einzurichten, das einen Mechanismus zur Veröffent­ lichung des Preisniveaus für diesen Markt beinhaltet. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Ab­ satz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Das System gemäß Absatz 1 stützt sich auf die Informationen, die von den Weißzucker erzeugenden Unternehmen oder ande­ ren am Zuckerhandel beteiligten Marktteilnehmern übermittelt werden. Diese Informationen werden vertraulich behandelt.

Die Kommission stellt sicher, dass spezifische Preise oder Na­ men einzelner Marktteilnehmer nicht veröffentlicht werden.

U n t e r a b s c h n i t t 2

A n f o r d e r u n g e n a n d e n Z u c k e r s e k t o r , d i e i n d e m i n A r t i k e l 1 2 4 g e n a n n t e n Z e i t r a u m g e l t e n

Artikel 127

Lieferverträge

(1) Zusätzlich zu den in Artikel 125 Absatz 1 festgelegten Anforderungen müssen Branchenvereinbarungen den in Anhang XI festgelegten Kaufbedingungen entsprechen.

(2) In den Lieferverträgen wird danach unterschieden, ob es sich bei den aus den Zuckerrüben zu erzeugenden Zuckermen­ gen um

a) Quotenzucker oder

b) Nichtquotenzucker handelt.

(3) Jedes Zuckerunternehmen teilt dem Mitgliedstaat, in dem es Zucker herstellt, Folgendes mit:

a) die in Absatz 2 Buchstabe a genannten Zuckerrübenmengen, über die es vor der Aussaat Lieferverträge abgeschlossen hat, sowie den in den Verträgen zugrunde gelegten Zuckergehalt;

b) der entsprechende erwartete Ertrag.

Die Mitgliedstaaten können zusätzliche Angaben verlangen.

(4) Zuckerunternehmen, die vor der Aussaat nicht wie in Artikel 135 vorgesehen Lieferverträge über eine ihrer Zucker­ quote entsprechende Zuckerrübenmenge zu dem Mindestpreis für Quotenzuckerrüben, gegebenenfalls um den gemäß Arti­ kel 130 Absatz 2 Unterabsatz 1 festgesetzten Koeffizienten für eine präventive Rücknahme vom Markt angepasst, abge­ schlossen haben, sind verpflichtet, für alle von ihnen zu Zucker verarbeiteten Zuckerrübenmengen mindestens den Mindestpreis für Quotenzuckerrüben zu zahlen.

(5) Im Rahmen einer Branchenvereinbarung kann mit Ge­ nehmigung des betreffenden Mitgliedstaats von den Absätzen 2, 3 und 4 abgewichen werden.

(6) Fehlen Branchenvereinbarungen, so trifft der betreffende Mitgliedstaat die mit dieser Verordnung vereinbarten erforderli­ chen Maßnahmen, um die Interessen der betroffenen Parteien zu wahren.

Artikel 128

Produktionsabgabe

(1) Auf die Zucker-, Isoglucose- und Inulinsirupquote, über die die Zucker, Isoglucose oder Inulinsirup erzeugenden Unter­ nehmen nach Artikel 136 Absatz 2 verfügen, wird eine Pro­ duktionsabgabe erhoben.

(2) Maßnahmen zur Festsetzung der in Absatz 1 genannten Produktionsabgabe auf Quotenzucker, Quotenisoglucose und Quoteninulinsirup werden vom Rat in Übereinstimmung mit Artikel 43 Absatz 3 AEUV getroffen.

Artikel 129

Produktionserstattung

(1) Für die in Anhang I Teil III Buchstaben b bis e genannten Erzeugnisse des Zuckersektors kann eine Produktionserstattung gewährt werden, wenn Überschusszucker oder eingeführter Zu­ cker, Überschussisoglucose oder Überschussinulinsirup für die Herstellung der Erzeugnisse gemäß Artikel 140 Absatz 2 Unter­ absatz 2 Buchstaben b und c nicht zu einem Preis zur Ver­ fügung steht, der dem Weltmarktpreis entspricht.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/729

(2) Maßnahmen zur Festsetzung der in Absatz 1 genannten Produktionserstattung werden vom Rat in Übereinstimmung mit Artikel 43 Absatz 3 AEUV getroffen.

Artikel 130

Rücknahme von Zucker vom Markt

(1) Um einen Preisverfall auf dem Binnenmarkt zu verhin­ dern und im Fall einer auf der Grundlage der Bedarfsvoraus­ schätzung festgestellten Überproduktion Abhilfe zu schaffen, sowie unter Berücksichtigung der Verpflichtungen der Union, die sich aus gemäß dem AEUV geschlossenen internationalen Übereinkünften ergeben, kann die Kommission Durchführungs­ rechtsakte zur Rücknahme, für ein bestimmtes Wirtschaftsjahr, der Mengen an Quotenzucker oder Quotenisoglucose, die die gemäß Absatz 2 berechnete Schwelle überschreiten, vom Markt erlassen.

(2) Die Rücknahmeschwelle gemäß Absatz 1 wird für jedes über eine Quote verfügende Unternehmen berechnet, indem seine Quote mit einem Koeffizienten multipliziert wird. Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte erlassen, mittels de­ nen dieser Koeffizient für ein Wirtschaftsjahr spätestens bis zum 28. Februar des vorausgehenden Wirtschaftsjahres auf der Grundlage der erwarteten Marktentwicklung festgesetzt wird.

Auf der Grundlage aktualisierter Markttendenzen kann die Kom­ mission bis zum 31. Oktober des betreffenden Wirtschaftsjahres Durchführungsrechtsakte zur Anpassung oder, falls noch kein Koeffizient gemäß Unterabsatz 1 festgesetzt wurde, zur Festset­ zung eines Koeffizienten, erlassen.

(3) Jeder Betrieb, der über eine Quote verfügt, lagert die Quotenzuckermengen, die über die gemäß Absatz 2 berechnete Schwelle hinaus erzeugt werden, bis zu Beginn des folgenden Wirtschaftsjahres auf eigene Rechnung ein. Die in einem Wirt­ schaftsjahr vom Markt genommenen Zucker-, Isoglucose- oder Inulinsirupmengen gelten als die ersten im Rahmen der Quote für das folgende Wirtschaftsjahr erzeugten Mengen.

Abweichend von Unterabsatz 1 kann die Kommission unter Berücksichtigung der zu erwartenden Entwicklung des Zucker­ markts Durchführungsrechtsakte zur Festlegung erlassen, dass die Gesamtheit oder ein Teil der vom Markt genommenen Zu­ cker-, Isoglucose- oder Inulinsirupmenge für das laufende, das folgende oder beide Wirtschaftsjahre als Folgendes angesehen werden:

a) als Überschusszucker, Überschussisoglucose bzw. Überschus­ sinulinsirup, der bzw. die verfügbar ist, um zu Industrie­ zucker, Industrieisoglucose oder Industrieinulinsirup zu wer­ den, oder

b) als vorübergehende Quotenerzeugung, die unter Wahrung der Verpflichtungen der Union, die sich aus internationalen Übereinkünften ergeben, die gemäß dem AEUV geschlossen wurden, teilweise zur Ausfuhr vorbehalten werden kann.

(4) Ist die Zuckerversorgung der Union unzureichend, so kann die Kommission Durchführungsrechtsakte zur Erlaubnis,

eine bestimmte vom Markt genommene Zucker-, Isoglucose- oder Inulinsirupmenge vor Ablauf der Rücknahmezeit auf dem Unionsmarkt zu verkaufen, erlassen.

(5) Wird der vom Markt genommene Zucker als die erste erzeugte Menge des folgenden Wirtschaftsjahrs behandelt, so wird den Zuckerrübenerzeugern der in dem folgenden Wirt­ schaftsjahr geltende Mindestpreis gemäß Artikel 135 gezahlt.

Wird der vom Markt genommene Zucker gemäß Absatz 3 Unterabsatz 2 Buchstabe a oder b dieses Artikels zu Industrie­ zucker oder wird ausgeführt, so gelten die Anforderungen des Artikels 135 bezüglich des Mindestpreises nicht.

Wird der vom Markt genommene Zucker gemäß Absatz 4 dieses Artikels vor Ablauf der Rücknahmezeit auf dem Unions­ markt verkauft, so wird den Zuckerrübenerzeugern der im lau­ fenden Wirtschaftsjahr geltende Mindestpreis gezahlt.

(6) Die in diesem Artikel genannten Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfver­ fahren erlassen.

Artikel 131

Vorübergehender Marktverwaltungsmechanismus

(1) Die Kommission kann für die Dauer des in Artikel 124 genannten Zeitraums Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der Maßnahmen erlassen, die erforderlich sind, um ein ausrei­ chendes Zuckerangebot auf dem Unionsmarkt sicherzustellen. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Mit diesen Maßnahmen kann – in Bezug auf die erforderliche Menge und Dauer – die Höhe des auf eingeführtem Rohzucker zu zahlenden Zolls angepasst werden.

Maßnahmen zur Festlegung einer Überschussabgabe im Rahmen des vorübergehenden Marktverwaltungsmechanismus werden vom Rat gemäß Artikel 43 Absatz 3 AEUV erlassen.

(2) Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte zur Be­ stimmung der angemessenen Menge von Nichtquotenzucker und eingeführtem Rohzucker, die auf den Unionsmarkt freige­ setzt werden kann. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 132

Delegierte Befugnisse

Um den besonderen Merkmalen des Zuckersektors Rechnung zu tragen und sicherzustellen, dass die Interessen aller Parteien gebührend berücksichtigt werden sowie angesichts der Notwen­ digkeit, jegliche Marktstörungen zu vermeiden, wird der Kom­ mission die Befugnis übertragen, nach Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu Folgendem zu erlassen:

a) Kaufbedingungen und Lieferverträge gemäß Artikel 127,

DEL 347/730 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

b) Aktualisierung der in Anhang XI dargelegten Kaufbedingun­ gen für Zuckerrüben;

c) die von den Zuckerunternehmen anzuwendenden Kriterien bei der Aufteilung der Zuckerrübenmengen, für die in Arti­ kel 127 Absatz 3 erwähnten Lieferverträge vor der Aussaat gelten sollen, auf die Zuckerrübenverkäufer.

Artikel 133

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der erforderlichen Maßnahmen für die Anwendung dieses Un­ terabschnitts erlassen, die die Verfahren, den Inhalt und die technischen Kriterien betreffen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

U n t e r a b s c h n i t t 3

P r o d u k t i o n s r e g u l i e r u n g

Artikel 134

Quoten im Zuckersektor

(1) Für Zucker, Isoglucose und Inulinsirup gilt eine Quoten­ regelung.

(2) Überschreitet ein Erzeuger bei dem Quotenregelungen nach Absatz 1 die maßgebliche Quote und führt er die Über­ schussmengen nicht ihrer Bestimmung gemäß Artikel 139 zu, so ist auf diese Mengen eine Überschussabgabe nach Maßgabe der Artikel 139 bis 142 zu zahlen.

Artikel 135

Mindestpreis für Zuckerrüben

Der Mindestpreis für Quotenzuckerrüben wird vom Rat im Ein­ klang mit Artikel 43 Absatz 3 AEUV festgesetzt.

Artikel 136

Zuteilung der Quoten

(1) Die Quoten für die Erzeugung von Zucker, Isoglucose und Inulinsirup auf nationaler und regionaler Ebene sind in Anhang XII festgesetzt.

(2) Die Mitgliedstaaten teilen jedem Unternehmen, das Zu­ cker, Isoglucose oder Inulinsirup erzeugt, in ihrem Hoheitsgebiet niedergelassen und gemäß Artikel 137 zugelassen ist, eine Quote zu.

Für jedes Unternehmen entspricht die zugeteilte Quote der dem Unternehmen für das Wirtschaftsjahr 2010/2011 gemäß der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 zugeteilten Quote.

(3) Wird einem Zuckerunternehmen mit mehr als einer Pro­ duktionseinheit eine Quote zugeteilt, so erlassen die Mitglied­ staaten die Maßnahmen, die sie für erforderlich halten, um den Interessen der Zuckerrüben- und Zuckerrohrerzeuger Rechnung zu tragen.

Artikel 137

Zugelassene Unternehmen

(1) Auf Antrag erteilen die Mitgliedstaaten einem Zucker, Isoglucose oder Inulinsirup erzeugenden Unternehmen oder ei­ nem Unternehmen, das diese Erzeugnisse zu einem Erzeugnis verarbeitet, das in dem Verzeichnis gemäß Artikel 140 Absatz 2 aufgeführt ist, eine Zulassung, sofern das Unternehmen

a) nachweist, dass es über gewerbliche Produktionskapazitäten verfügt;

b) sich bereit erklärt, jegliche Angaben zu übermitteln und sich den mit dieser Verordnung zusammenhängenden Kontrollen zu unterziehen;

c) keiner Aussetzung bzw. keinem Entzug der Zulassung un­ terliegt.

(2) Die zugelassenen Unternehmen übermitteln den Mitglied­ staaten, in deren Hoheitsgebiet die Zuckerrüben- oder Zucker­ rohrernte bzw. die Raffination stattfindet, folgende Angaben:

a) die Zuckerrüben- oder Zuckerrohrmengen, für die ein Liefer­ vertrag abgeschlossen wurde, sowie die entsprechenden ge­ schätzten Zuckerrüben- bzw. Zuckerrohrerträge und Zucker­ erträge pro Hektar;

b) Angaben über voraussichtliche und tatsächliche Zuckerrü­ ben-, Zuckerrohr- und Rohzuckerlieferungen sowie über die Zuckererzeugung und die Lagermengen an Zucker;

c) die verkauften Weißzuckermengen mit den entsprechenden Preisen und Bedingungen.

Artikel 138

Neuzuteilung der nationalen Quote und Quotenkürzung

(1) Ein Mitgliedstaat darf die Zucker- oder Isoglucosequote eines in seinem Hoheitsgebiet niedergelassenen Unternehmens um bis zu 10 % kürzen. Er stützt sich dabei auf objektive und nicht diskriminierende Kriterien.

(2) Die Mitgliedstaaten können unter den Bedingungen des Anhangs XIII und unter Berücksichtigung der Interessen aller betroffenen Parteien, insbesondere der Zuckerrüben- und Zu­ ckerrohrerzeuger, Quoten von einem Unternehmen auf ein an­ deres übertragen.

(3) Die gemäß den Absätzen 1 und 2 gekürzten Mengen werden von dem betreffenden Mitgliedstaat einem oder mehre­ ren anderen Unternehmen mit oder ohne Quote zugeteilt, das/ die in seinem Hoheitsgebiet niedergelassen ist/sind.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/731

Artikel 139

Nichtquotenerzeugung

(1) Zucker, Isoglucose oder Inulinsirup, der bzw. die in ei­ nem Wirtschaftsjahr über die in Artikel 136 genannte Quote hinaus erzeugt wird, kann

a) zur Verarbeitung bestimmter Erzeugnisse gemäß Artikel 140 verwendet werden,

b) gemäß Artikel 141 auf die Erzeugung innerhalb der Quote des nächsten Wirtschaftsjahres übertragen werden,

c) im Rahmen der besonderen Versorgungsregelung für die Re­ gionen in äußerster Randlage gemäß Kapitel III der Verord­ nung (EU) Nr. 228/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates (1) verwendet werden,

d) im Rahmen einer von der Kommission im Wege von Durch­ führungsrechtsakten festzusetzenden Mengenbegrenzung un­ ter Wahrung der Verpflichtungen ausgeführt werden, die sich aus internationalen Abkommen ergeben, die gemäß dem AEUV geschlossen wurden, oder

e) für den Binnenmarkt freigegeben werden, unter Einhaltung des in Artikel 131 beschriebenen Mechanismus, zum Zwecke der Anpassung des Angebots an die Nachfrage auf der Grundlage der Bedarfsvorausschätzung.

Die unter Unterabsatz 1 Buchstabe e dieses Artikels beschriebe­ nen Maßnahmen werden umgesetzt, bevor die Maßnahmen ge­ gen Marktstörung gemäß Artikel 219 Absatz 1 getroffen wer­ den.

Auf sonstige Mengen wird die Überschussabgabe gemäß Arti­ kel 142 erhoben.

(2) Die in diesem Artikel genannten Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfver­ fahren erlassen.

Artikel 140

Industriezucker

(1) Industriezucker, Industrieisoglucose oder Industrieinulin­ sirup werden für die Erzeugung eines der in Absatz 2 genannten Erzeugnisse vorbehalten, wenn

a) er bzw. sie Gegenstand eines Liefervertrags war, der vor Ende des Wirtschaftsjahres zwischen einem Erzeuger und einem Verwender geschlossen wurde, die beide gemäß Artikel 137 zugelassen worden sind, und

b) er bzw. sie dem Verwender spätestens am 30. November des folgenden Wirtschaftsjahres geliefert worden ist.

(2) Um den technischen Entwicklungen Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechts­ akte gemäß Artikel 227 zur Erstellung eines Verzeichnisses der Erzeugnisse zu erlassen, für deren Erzeugung Industriezucker, Industrieisoglucose oder Industrieinulinsirup verwendet werden können.

Das Verzeichnis umfasst insbesondere

a) Bioethanol, Alkohol, Rum, lebende Hefe und Mengen von Streichsirup sowie von Sirup, der zu "Rinse appelstroop" verarbeitet wird;

b) bestimmte Industrieerzeugnisse ohne Zuckergehalt, bei deren Herstellung jedoch Zucker, Isoglucose oder Inulinsirup ver­ wendet wird;

c) bestimmte Erzeugnisse der chemischen Industrie oder Arz­ neimittelindustrie, die Zucker, Isoglucose oder Inulinsirup enthalten.

Artikel 141

Übertragung von Überschusszucker

(1) Jedes Unternehmen kann beschließen, den seine Zucker-, Isoglucose- oder Inulinsirupquote überschreitenden Teil der Er­ zeugung ganz oder teilweise auf die Erzeugung des folgenden Wirtschaftsjahres zu übertragen. Dieser Beschluss ist unbescha­ det des Absatzes 3 unwiderruflich.

(2) Die Unternehmen, die den in Absatz 1 genannten Be­ schluss gefasst haben,

a) unterrichten den betreffenden Mitgliedstaat vor einem von diesem festgesetzten Datum

i) zwischen dem 1. Februar und dem 31. August des lau­ fenden Wirtschaftsjahres über die übertragenen Rohr­ zuckermengen,

ii) zwischen dem 1. Februar und dem 31. August des lau­ fenden Wirtschaftsjahres über die anderen übertragenen Mengen von Rübenrohzucker, Isoglucose oder Inulinsi­ rup;

b) verpflichten sich, diese Mengen bis zum Ende des laufenden Wirtschaftsjahres auf eigene Rechnung zu lagern.

(3) Lag die endgültige Erzeugung eines Unternehmens im betreffenden Wirtschaftsjahr unter der zum Zeitpunkt des Be­ schlusses gemäß Absatz 1 vorgenommenen Vorausschätzung, so kann die übertragene Menge bis spätestens 31. Oktober des folgenden Wirtschaftsjahres rückwirkend angepasst werden.

(4) Die übertragenen Mengen gelten als die ersten im Rah­ men der Quote des folgenden Wirtschaftsjahres erzeugten Men­ gen.

DEL 347/732 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EU) Nr. 228/2013 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 13. März 2013 über Sondermaßnahmen im Bereich der Landwirtschaft zugunsten der Regionen in äußerster Randlage der Union und zur Aufhebung der Verordnung (EG) Nr. 247/2006 des Rates (ABl. L 78 vom 20.3.2013, S. 23).

(5) Während eines Wirtschaftsjahres gemäß den Bestimmun­ gen dieses Artikels eingelagerter Zucker darf nicht Gegenstand anderer Einlagerungsmaßnahmen gemäß den Artikeln 16 oder 130 sein.

Artikel 142

Überschussabgabe

(1) Eine Überschussabgabe wird auf folgende Mengen er­ hoben:

a) Überschusszucker, Überschussisoglucose und Überschussinu­ linsirup, die in einem Wirtschaftsjahr erzeugt wurden, aus­ genommen die auf die Erzeugung im Rahmen der Quoten des folgenden Wirtschaftsjahres übertragenen und gemäß Artikel 141 gelagerten Mengen sowie die in Artikel 139 Absatz 1 Unterabsatz 1 Buchstaben c, d und e genannten Mengen;

b) Industriezucker, Industrieisoglucose und Industrieinulinsirup, für die innerhalb einer Frist, die die Kommission in Durch­ führungsrechtsakten festlegt, nicht der Nachweis erbracht wurde, dass sie in einem der Erzeugnisse gemäß Artikel 140 Absatz 2 verarbeitet worden sind;

c) Zucker, Isoglucose und Inulinsirup, die gemäß Artikel 130 vom Markt zurückgenommen wurden und für die die Ver­ pflichtungen des Artikels 130 Absatz 3 nicht eingehalten werden.

Die Durchführungsrechtsakte gemäß Unterabsatz 1 Buchstabe b werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfver­ fahren erlassen.

(2) Maßnahmen für die Festsetzung einer Überschussabgabe im Sinne des Absatzes 1 werden vom Rat nach Artikel 43 Absatz 3 AEUV ergriffen.

Artikel 143

Delegierte Befugnisse

(1) Um sicherzustellen, dass die in Artikel 137 genannten Unternehmen ihren Verpflichtungen nachkommen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte ge­ mäß Artikel 227 zu erlassen, um die Bedingungen für die Ge­ währung und den Entzug der Zulassungen für solche Unterneh­ men sowie die Kriterien für Verwaltungssanktionen festzulegen.

(2) Um den besonderen Merkmalen des Zuckersektors Rech­ nung zu tragen und sicherzustellen, dass die Interessen aller Parteien gebührend berücksichtigt werden, wird die Kommission ermächtigt, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, um die Bedeutung von Begriffen für den Betrieb des Quoten­ systems zu klären sowie die Bedingungen für die Verkäufe in Gebieten in äußerster Randlage festzulegen.

(3) Um sicherzustellen, dass die Zuckerrübenerzeuger eng an einem etwaigen Beschluss zur Übertragung einer bestimmten Erzeugungsmenge beteiligt werden, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227

zu erlassen, um Vorschriften für die Übertragung von Zucker­ mengen festzulegen.

Artikel 144

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Was die in Artikel 137 genannten Unternehmen angeht, so kann die Kommission Durchführungsrechtsakte zur Festlegung von Vorschriften zu Folgendem erlassen:

a) die Zulassungsanträge der Unternehmen sowie die von den zugelassenen Unternehmen zu führenden Aufzeichnungen und vorzulegenden Angaben;

b) die Regelung für die von den Mitgliedstaaten bei den zuge­ lassenen Unternehmen vorzunehmenden Kontrollen;

c) die Mitteilungen der Mitgliedstaaten an die Kommission und die zugelassenen Unternehmen;

d) die Lieferung der Ausgangserzeugnisse an die Unternehmen, einschließlich der Lieferverträge und Lieferscheine;

e) die Zuckeräquivalenz gemäß Artikel 139 Absatz 1 Unter­ absatz 1 Buchstabe a;

f) die besondere Versorgungsregelung für die Regionen in äu­ ßerster Randlage;

g) die Ausfuhren gemäß Artikel 139 Absatz 1 Unterabsatz 1 Buchstabe d;

h) die Zusammenarbeit der Mitgliedstaaten, um wirksame Kon­ trollen zu gewährleisten;

i) die Änderung der Termine gemäß Artikel 141 für spezifische Wirtschaftsjahre;

j) die Festsetzung der Überschussmenge, die Mitteilungen und die Zahlung der Überschussabgabe gemäß Artikel 142;

k) die Erstellung einer Liste von Vollzeitraffinerien im Sinne von Anhang II Teil II Abschnitt B Nummer 6.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

A b s c h n i t t 2

W e i n

Artikel 145

Weinbaukartei und Aufstellung über das Produktionspotenzial

(1) Die Mitgliedstaaten führen eine Weinbaukartei, die die jüngsten Informationen über das Produktionspotenzial enthält. Ab dem 1. Januar 2016 gilt diese Verpflichtung nur, wenn die Mitgliedstaaten das Genehmigungssystem für Rebpflanzungen gemäß Titel I Kapitel III anwenden oder ein nationales Stüt­ zungsprogramm durchführen.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/733

(2) Bis zum 31. Dezember 2015 sind Mitgliedstaaten, in denen die Gesamtrebfläche, die mit nach Artikel 81 Absatz 2 klassifizierbaren Keltertraubensorten bepflanzt ist, weniger als 500 Hektar beträgt, von der in Absatz 1 des vorliegenden Artikels festgelegten Verpflichtung ausgenommen.

(3) Die Mitgliedstaaten, die in ihren Stützungsprogrammen nach Artikel 46 die Maßnahme "Umstrukturierung und Umstel­ lung von Rebflächen" vorsehen, übermitteln der Kommission bis zum 1. März jedes Jahres eine aktualisierte Aufstellung über ihr Produktionspotenzial auf der Grundlage der Weinbau­ kartei. Ab dem 1. Januar 2016 legt die Kommission in Durch­ führungsrechtsakten im Einzelnen fest, welche Angaben zu den Weinanbauflächen an die Kommission zu übermitteln sind. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

(4) Um die Überwachung und Kontrolle des Produktions­ potenzials durch die Mitgliedstaaten zu erleichtern, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte ge­ mäß Artikel 227 zu Vorschriften über den Inhalt der Weinbau­ kartei und über etwaige Ausnahmen hiervon zu erlassen.

Artikel 146

Zuständige nationale Behörden im Weinsektor

(1) Unbeschadet anderer Vorschriften dieser Verordnung über die Bestimmung zuständiger einzelstaatlicher Behörden be­ nennen die Mitgliedstaaten eine oder mehrere Behörden, denen die Kontrolle der Einhaltung des Unionsrechts für den Weinsek­ tor obliegt. Insbesondere benennen sie die zur Durchführung amtlicher Analysen im Weinsektor befugten Labors. Die be­ nannten Labors müssen den allgemeinen Betriebskriterien für Prüflabors nach ISO/IEC 17025 genügen.

(2) Die Mitgliedstaaten übermitteln der Kommission Namen und Anschrift der in Absatz 1 genannten Behörden und Labors. Die Kommission macht diese Angaben öffentlich zugänglich und aktualisiert sie regelmäßig.

Artikel 147

Begleitdokumente und Register

(1) Die Erzeugnisse des Weinsektors werden innerhalb der Union mit einem amtlich zugelassenen Begleitdokument in den Verkehr gebracht.

(2) Alle natürlichen oder juristischen Personen und Personen­ vereinigungen, die in Ausübung ihres Berufs Erzeugnisse des Weinsektors besitzen, insbesondere die Erzeuger, Abfülletriebe, Verarbeitungsbetriebe und Händler, sind verpflichtet, über die Ein- und Ausgänge dieser Erzeugnisse Register zu führen.

(3) Um den Transport von Weinerzeugnissen und deren Überprüfung durch die Mitgliedstaaten zu erleichtern, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte ge­ mäß Artikel 227 zu Folgendem zu erlassen

a) Vorschriften über das Begleitdokument und seine Verwen­ dung;

b) die Bedingungen, unter denen ein Begleitdokument als Be­ scheinigung für geschützte Ursprungsbezeichnungen oder geografische Angaben gilt;

c) die Verpflichtung zur Führung eines Registers und dessen Verwendung;

d) die Personen, die verpflichtet sind, ein Register zu führen, und welche Personen von dieser Verpflichtung befreit sind;

e) die im Register aufzuführenden Vorgänge.

(4) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Fest­ legung von Folgendem erlassen:

a) Vorschriften über die Bestandteile der Register, die darin auf­ zuführenden Erzeugnisse, Fristen für die Eintragungen in die Register und die Schließung der Register;

b) Maßnahmen zur Aufforderung der Mitgliedstaaten, den an­ nehmbaren Höchstverlustprozentsatz festzusetzen;

c) allgemeine und Übergangsbestimmungen für das Führen der Register;

d) Vorschriften darüber, wie lange die Begleitdokumente und Register aufbewahrt werden müssen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

A b s c h n i t t 3

M i l c h u n d M i l c h e r z e u g n i s s e

Artikel 148

Vertragsbeziehungen im Sektor Milch und Milcherzeugnisse

(1) Beschließt ein Mitgliedstaat, dass für jede Rohmilchliefe­ rung eines Landwirts an einen Rohmilch verarbeitenden Betrieb in seinem Hoheitsgebiet ein schriftlicher Vertrag zwischen den beteiligten Parteien abzuschließen ist und/oder dass Erstankäufer ein schriftliches Vertragsangebot für Rohmilchlieferungen durch Landwirte vorzulegen haben, so müssen solche Verträge und/ oder solche Vertragsangebote die in Absatz 2 festgelegten Be­ dingungen erfüllen.

Beschließt ein Mitgliedstaat, dass für Rohmilchlieferungen durch Landwirte an einen Rohmilch verarbeitenden Betrieb ein schrift­ licher Vertrag zwischen den beteiligten Parteien abzuschließen ist, so muss der betreffende Mitgliedstaat ebenfalls festlegen, für welche Stufe bzw. Stufen der Lieferung ein solcher Vertrag ab­ zuschließen ist, wenn die Rohmilchlieferung durch einen oder mehrere Abholer vorgenommen wird.

Im Sinne dieses Artikels bezeichnet der Begriff "Abholer" ein Unternehmen, das Rohmilch von einem Landwirt oder einem weiteren Abholer zu einem Rohmilch verarbeitendem Betrieb oder einem weiteren Abholer befördert, wobei das Eigentum an der Rohmilch bei jeder Stufe der Lieferung übertragen wird.

DEL 347/734 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(2) Der Vertrag und/oder das Vertragsangebot gemäß Ab­ satz 1

a) ist vor der Lieferung abzuschließen bzw. vorzulegen,

b) ist schriftlich abzuschließen bzw. vorzulegen und

c) hat insbesondere die folgenden Bestandteile zu enthalten:

i) den Preis für die gelieferte Milch, der

— fest und im Vertrag genannt sein muss und/oder

— als Kombination verschiedener im Vertrag festgelegter Faktoren errechnet wird, etwa auf der Grundlage von Marktindikatoren, die Veränderungen der Markt­ bedingungen, die Liefermenge sowie die Qualität und Zusammensetzung der gelieferten Rohmilch wi­ derspiegeln,

ii) die Rohmilchmengen, die geliefert werden können und/ oder müssen, und den Zeitplan für diese Lieferungen,

iii) die Laufzeit des Vertrags, der auf bestimmte oder auf unbestimmte Zeit mit Kündigungsklauseln abgeschlossen werden kann,

iv) Angaben zu Zahlungsperioden und -verfahren,

v) die Abhol- oder Liefermodalitäten für Rohmilch, sowie

vi) die im Falle höherer Gewalt anwendbaren Regelungen.

(3) Abweichend von Absatz 1 darf bei der Lieferung von Rohmilch von einem Landwirt an eine Genossenschaft kein Vertrag und/oder kein Vertragsangebot vorgeschrieben sein, wenn der betreffende Landwirt dieser Genossenschaft angehört und die Satzung dieser Genossenschaft oder die sich aus dieser Satzung ergebenden oder darin vorgesehenen Regeln und Be­ schlüsse Bestimmungen enthalten, mit denen eine ähnliche Wir­ kung erzielt wird wie mit den in Absatz 2 Buchstaben a, b und c genannten Bestimmungen.

(4) Sämtliche Bestandteile von Verträgen über Rohmilchliefe­ rungen, die von Landwirten, Abholern oder Rohmilch verarbei­ tenden Betrieben abgeschlossen werden, einschließlich der in Absatz 2 Buchstabe c genannten Bestandteile, sind zwischen den beteiligten Parteien frei verhandelbar.

Ungeachtet des Unterabsatzes 1 gilt mindestens eine oder beide der folgenden Regelungen:

a) Schreibt ein Mitgliedstaat den Abschluss eines schriftlichen Vertrags für die Lieferung von Rohmilch gemäß Absatz 1 verbindlich vor, so kann er eine lediglich für schriftliche Verträge zwischen einem Landwirt und einem Erstankäufer von Rohmilch geltende Mindestlaufzeit festlegen; diese Min­ destlaufzeit beträgt mindestens sechs Monate und darf das ordnungsgemäße Funktionieren des Binnenmarktes nicht be­ einträchtigen;

b) beschließt ein Mitgliedstaat, dass Erstankäufer von Rohmilch gemäß Absatz 1 ein schriftliches Angebot für einen Vertrag mit einem Landwirt zu unterbreiten haben, so kann er vor­ schreiben, dass das Angebot auch eine Mindestlaufzeit des

Vertrags entsprechend den diesbezüglichen nationalen Vor­ schriften beinhalten muss; diese Mindestdauer sollte mindes­ tens sechs Monate umfassen und das ordnungsgemäße Funk­ tionieren des Binnenmarktes nicht beeinträchtigen.

Unterabsatz 2 lässt das Recht des Landwirts, eine solche Min­ destlaufzeit in schriftlicher Form abzulehnen, unberührt. In die­ sem Falle steht es den beteiligten Parteien offen, Verhandlungen über alle Bestandteile des Vertrags zu führen, auch über die in Absatz 2 Buchstabe c aufgeführten.

(5) Nutzt ein Mitgliedstaat die in diesem Artikel genannten Möglichkeiten, so setzt er die Kommission über deren Anwen­ dung in Kenntnis.

(6) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte erlassen, in denen die für die einheitliche Anwendung von Absatz 2 Buchstaben a und b sowie Absatz 3 erforderlichen Maßnahmen sowie die Maßnahmen bezüglich der von den Mitgliedstaaten vorzunehmenden Benachrichtigungen gemäß diesem Artikel festgelegt werden. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Artikel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

Artikel 149

Vertragsverhandlungen im Sektor Milch und Milcherzeugnisse

(1) Eine gemäß Artikel 152 Absatz 3 anerkannte Erzeuger­ organisation im Sektor Milch und Milcherzeugnisse kann im Namen der ihr angehörenden Landwirte für deren gesamte ge­ meinsame Erzeugung oder einen Teil davon Verträge über die Lieferung von Rohmilch durch einen Landwirt an einen Roh­ milch verarbeitenden Betrieb oder Abholer im Sinne von Arti­ kel 148 Absatz 1 Unterabsatz 3 aushandeln.

(2) Die Erzeugerorganisation kann Verträge unter den folgen­ den Umständen aushandeln:

a) unabhängig davon, ob das Eigentum an der Rohmilch von den Landwirten auf die Erzeugerorganisation übergeht,

b) unabhängig davon, ob für die gemeinsame Erzeugung einiger oder aller der ihnen angehörenden Landwirte derselbe Preis ausgehandelt wird,

c) sofern für eine bestimmte Erzeugerorganisation sämtliche folgenden Bedingungen erfüllt sind

i) die von den Verhandlungen abgedeckte Rohmilchmenge überschreitet nicht 3,5 % der gesamten Erzeugung der Union,

ii) die von den Verhandlungen abgedeckte Rohmilchmenge, die in einem bestimmten Mitgliedstaat erzeugt wird, überschreitet nicht 33 % der gesamten nationalen Erzeu­ gung dieses Mitgliedstaats und

iii) die von den Verhandlungen abgedeckte Rohmilchmenge, die in einem bestimmten Mitgliedstaat geliefert wird, überschreitet nicht 33 % der gesamten nationalen Erzeu­ gung dieses Mitgliedstaats,

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/735

d) sofern die betreffenden Landwirte keiner anderen Erzeuger­ organisation angehören, die ebenfalls in ihrem Namen solche Verträge aushandelt; wobei die Mitgliedstaaten jedoch in hin­ reichend begründeten Fällen von dieser Bedingung abwei­ chen können, wenn Landwirte über zwei getrennte Erzeu­ gungseinheiten in unterschiedlichen geografischen Gebieten verfügen,

e) soweit der Landwirt nicht aufgrund seiner Mitgliedschaft in einer Genossenschaft verpflichtet ist, die Rohmilch gemäß den Bedingungen der Satzung dieser Genossenschaft oder gemäß den sich aus dieser Satzung ergebenden oder darin vorgesehenen Bestimmungen und Beschlüssen abzuliefern, und

f) sofern die Erzeugerorganisation die zuständigen Behörden des Mitgliedstaats oder der Mitgliedstaaten, in dem/denen sie tätig ist, über die von den Verhandlungen abgedeckte Rohmilchmenge benachrichtigt.

(3) Unbeschadet der Bedingungen des Absatzes 2 Buchstabe c Ziffern ii und iii kann eine Erzeugerorganisationen gemäß Absatz 1 Verhandlungen führen, wenn im Hinblick auf diese Erzeugerorganisation die von den Verhandlungen abgedeckte Rohmilchmenge, die in einem Mitgliedstaat mit einer jährlichen Gesamterzeugung an Rohmilch von weniger als 500 000 t er­ zeugt oder in diesen geliefert wird, nicht mehr als 45 % der nationalen Gesamterzeugung dieses Mitgliedstaates beträgt.

(4) Im Sinne dieses Artikels schließen Bezugnahmen auf Er­ zeugerorganisationen Zusammenschlüsse von Erzeugerorganisa­ tionen ein.

(5) Im Sinne von Absatz 2 Buchstabe c sowie von Absatz 3 veröffentlicht die Kommission auf die ihr angebracht erschei­ nende Weise die Mengen der in der Union und den Mitglied­ staaten erzeugten Rohmilch und greift dafür auf die aktuellsten verfügbaren Informationen zurück.

(6) Die entsprechend dem Unterabsatz 2 des vorliegenden Absatzes zuständige Wettbewerbsbehörde kann, abweichend von Absatz 2 Buchstabe c und Absatz 3 – selbst wenn die darin festgelegten Grenzwerte nicht überschritten werden –, in Einzelfällen beschließen, dass die betreffende Erzeugerorganisa­ tion bestimmte Verhandlungen wieder aufzunehmen hat oder keine Verhandlungen führen darf, wenn sie dies als erforderlich erachtet, um den Wettbewerb aufrechtzuerhalten oder um ernst­ haften Schaden von auf ihrem Hoheitsgebiet angesiedelten klei­ nen und mittleren Unternehmen, die Rohmilch verarbeiten, ab­ zuwenden.

Bei Verhandlungen, die mehr als einen Mitgliedstaat zum Ge­ genstand haben, ist der im ersten Unterabsatz beschriebene Be­ schluss ohne die Verfahren nach Artikel 229 Absatz 2 oder 3 von der Kommission zu fassen. In allen anderen Fällen wird der Beschluss von der nationalen Wettbewerbsbehörde des Mitglied­ staats gefasst, auf den sich die Verhandlungen beziehen.

Die Beschlüsse im Sinne dieses Absatzes gelten erst ab dem Zeitpunkt, zu dem sie den betroffenen Unternehmen mitgeteilt werden.

(7) Im Sinne dieses Artikels bezeichnet der Ausdruck

a) "nationale Wettbewerbsbehörde" die in Artikel 5 der Verord­ nung (EG) Nr. 1/2003 des Rates (1) genannte Behörde;

b) "kleine und mittlere Unternehmen" Kleinstunternehmen so­ wie kleine und mittlere Unternehmen im Sinne der Empfeh­ lung 2003/361/EG.

(8) Die Mitgliedstaaten, in denen die Verhandlungen nach diesem Artikel stattfinden, teilen der Kommission die Anwen­ dung des Absatzes 2 Buchstabe f und des Absatzes 6 mit.

Artikel 150

Steuerung des Angebots bei Käse mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geografischer

Angabe

(1) Auf Anfrage einer gemäß Artikel 152 Absatz 3 anerkann­ ten Erzeugerorganisation, einem gemäß Artikel 157 Absatz 3 anerkannten Branchenverband oder einer Vereinigung von Wirt­ schaftsbeteiligten gemäß Artikel 3 Nummer 2 der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 kann ein Mitgliedstaat für einen bestimm­ ten Zeitraum verbindliche Bestimmungen für die Steuerung des Angebots bei Käse mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geografischer Angabe gemäß Artikel 5 Absätze 1 und 2 der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 festlegen.

(2) Die Bestimmungen gemäß Absatz 1 dieses Artikels un­ terliegen einer zuvor getroffenen Vereinbarung zwischen den Parteien in dem geografischen Gebiet gemäß Artikel 7 Absatz 1 Buchstabe c der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012. Eine der­ artige Vereinbarung muss zwischen mindestens zwei Dritteln der Milcherzeuger oder ihrer Vertreter, die mindestens zwei Drittel der für die Erzeugung des Käses gemäß Absatz 1 dieses Artikels verwendeten Rohmilch erzeugen, sowie gegebenenfalls von mindestens zwei Dritteln der Erzeuger dieses Käses, die mindestens zwei Drittel der Erzeugung dieses Käses in dem geografischen Gebiet gemäß Artikel 7 Absatz 1 Buchstabe c der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 umfassen, getroffen wer­ den.

(3) Im Sinne von Absatz 1 dieses Artikels ist für Käse mit geschützter geografischer Angabe das geografische Herkunfts­ gebiet der Rohmilch gemäß der Produktspezifikation des Käses identisch mit dem geografischen Gebiet gemäß Artikel 7 Absatz 1 Buchstabe c der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 bezüglich dieses Käses.

(4) Die Bestimmungen gemäß Absatz 1

a) betreffen nur die Steuerung des Angebots des jeweiligen Er­ zeugnisses und haben zum Ziel, das Angebot des Käses an die Nachfrage anzupassen;

b) dürfen sich nur auf das betreffende Erzeugnis auswirken;

DEL 347/736 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EG) Nr. 1/2003 des Rates vom 16. Dezember 2002 zur Durchführung der in den Artikeln 101 und 102 des Vertrags nieder­ gelegten Wettbewerbsregeln (ABl. L 1 vom 4.1.2003, S. 1).

c) dürfen nur für höchstens drei Jahre verbindlich vorgeschrie­ ben werden und können nach Ablauf dieses Zeitraums auf eine erneute Anfrage gemäß Absatz 1 hin erneuert werden;

d) dürfen den Handel mit anderen Erzeugnissen außer den von jenen Bestimmungen betroffenen nicht beeinträchtigen;

e) dürfen sich nicht auf Operationen nach der Erstvermarktung des betreffenden Käses beziehen;

f) dürfen keine Preisfestsetzung erlauben, auch wenn Preise nur zur Orientierung oder als Empfehlung festgesetzt werden;

g) dürfen nicht dazu führen, dass ein übermäßiger Anteil des betreffenden Erzeugnisses, das andernfalls verfügbar wäre, nicht mehr verfügbar ist;

h) dürfen weder zu Diskriminierungen führen, ein Hemmnis für neue Marktteilnehmer darstellen noch dazu führen, dass Kleinerzeuger Nachteile erleiden;

i) tragen dazu bei, die Qualität und/oder die Entwicklung des betroffenen Erzeugnisses aufrechtzuerhalten;

j) gelten unbeschadet des Artikels 149.

(5) Die Bestimmungen gemäß Absatz 1 werden in einer amt­ lichen Publikation des jeweiligen Mitgliedstaats veröffentlicht.

(6) Die Mitgliedstaaten führen Kontrollen durch, um sicher­ zustellen, dass die Bedingungen gemäß Absatz 4 erfüllt sind. Stellen die zuständigen nationalen Behörden fest, dass diese Bedingungen nicht erfüllt werden, so heben die Mitgliedstaaten die Bestimmungen gemäß Absatz 1 auf.

(7) Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission unverzüglich die von ihnen gemäß Absatz 1 festgelegten Bestimmungen mit. Die Kommission unterrichtet die anderen Mitgliedstaaten über jede Mitteilung hinsichtlich dieser Bestimmungen.

(8) Die Kommission kann jederzeit im Wege von Durchfüh­ rungsrechtsakten beschließen, dass ein Mitgliedstaat die von ihm festgelegten Bestimmungen gemäß Absatz 1 aufheben muss, wenn die Kommission feststellt, dass diese Bestimmungen nicht in Einklang mit den Bedingungen gemäß Absatz 4 stehen, den Wettbewerb in einem wesentlichen Teil des Binnenmarkts ver­ hindern oder verzerren, die Freiheit des Handels beeinträchtigen oder die Erreichung der Ziele des Artikels 39 AEUV gefährden. Diese Durchführungsrechtakte werden ohne Anwendung des Verfahrens nach Artikel 229 Absatz 2 oder 3 dieser Verordnung angenommen.

Artikel 151

Verpflichtende Angaben im Sektor Milch und Milcherzeugnisse

Ab dem 1. April 2015 geben Erstankäufer von Rohmilch den zuständigen nationalen Behörden für jeden Monat die Roh­ milchmengen an, die ihnen geliefert wurden.

Im Sinne dieses Artikels und des Artikels 148 bezeichnet der Ausdruck "Erstankäufer" ein Unternehmen oder eine Unterneh­ mensgemeinschaft, die Milch bei Erzeugern kauft, um

a) sie einem oder mehreren Sammel-, Verpackungs-, Lagerungs-, Kühlungs- oder Verarbeitungsvorgängen zu un­ terziehen, auch auf Vertragsbasis;

b) sie an eines oder mehrere Unternehmen abzugeben, die Milch oder andere Milcherzeugnisse behandeln oder verarbei­ ten.

Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission die Rohmilchmenge gemäß Unterabsatz 1 mit.

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Festlegung der Regeln über Inhalt, Form und Zeitpunkt derartiger Erklärun­ gen und Maßnahmen bezüglich der von den Mitgliedstaaten vorzunehmenden Benachrichtigung gemäß diesem Artikel erlas­ sen. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem in Arti­ kel 229 Absatz 2 genannten Prüfverfahren erlassen.

KAPITEL III

Erzeugerorganisationen und deren vereinigungen und branchenverbände

A b s c h n i t t 1

B e g r i f f s b e s t i m m u n g u n d A n e r k e n n u n g

Artikel 152

Erzeugerorganisationen

(1) Die Mitgliedstaaten können auf Antrag Erzeugerorganisa­ tionen anerkennen, die:

a) aus Erzeugern aus bestimmten der in Artikel 1 Absatz 2 genannten Sektoren bestehen und von diesen Erzeugern ge­ mäß Artikel 153 Absatz 2 Buchstabe c kontrolliert werden;

b) auf Initiative der Erzeuger gebildet wurden;

c) ein spezifisches Ziel verfolgen, das mindestens eine der fol­ genden Zielsetzungen einschließen kann:

i) Sicherstellung einer planvollen und insbesondere in quantitativer und qualitativer Hinsicht nachfragegerech­ ten Erzeugung;

ii) Bündelung des Angebots und Vermarktung der Erzeu­ gung ihrer Mitglieder, auch durch Direktwerbung;

iii) Optimierung der Produktionskosten und Investitions­ erträge als Reaktion auf Umwelt- und Tierschutznormen und Stabilisierung der Erzeugerpreise;

iv) Durchführung von Forschungsarbeiten und Erarbeitung von Initiativen zu nachhaltigen Erzeugungsverfahren, innovativen Verfahren, wirtschaftlicher Wettbewerbs­ fähigkeit und Marktentwicklungen;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/737

v) Förderung umweltgerechter Anbau- und Herstellungs­ verfahren und Bereitstellung technischer Hilfe, damit diese zum Einsatz kommen, sowie solide Praktiken und Verfahren im Bereich Tierschutz;

vi) Förderung und Bereitstellung technischer Hilfe für die Anwendung von Produktionsnormen, die Verbesserung der Produktqualität und die Entwicklung von Erzeug­ nissen mit geschützter Ursprungsbezeichnung, ge­ schützter geografischer Angabe oder einem nationalen Gütezeichen;

vii) Bewirtschaftung der Nebenerzeugnisse und Abfallver­ wertung, insbesondere zum Schutz der Gewässer, des Bodens und der Landschaft sowie zur Erhaltung oder Förderung der Biodiversität;

viii) Beitrag zur nachhaltigen Nutzung natürlicher Ressour­ cen und Bekämpfung des Klimawandels;

ix) Entwicklung von Initiativen im Bereich Werbung und Vermarktung;

x) Verwaltung der in operationellen Programmen genann­ ten Fonds auf Gegenseitigkeit im Sektor Obst und Ge­ müse gemäß Artikel 31 Absatz 2 der vorliegenden Ver­ ordnung und gemäß Artikel 36 der Verordnung (EU) Nr. 1305/2013;

xi) Bereitstellung der erforderlichen technischen Hilfe für die Benutzung der Zukunftsmärkte und der Versiche­ rungssysteme.

(2) Eine anerkannte Erzeugerorganisation im Sinne des Ab­ satzes 1 kann weiterhin anerkannt werden, wenn sie Erzeug­ nisse, die unter der KN-Code ex 2208 fallen, die nicht in An­ hang I der Verträge aufgeführt sind, vermarkten, sofern der Anteil dieser Erzeugnisse 49 % des Gesamtwerts der vermarkte­ ten Erzeugnisse der Erzeugerorganisation nicht übersteigt und die Union für diese Erzeugnisse keine Unterstützung gewährt. Diese Erzeugnisse zählen bei Erzeugerorganisationen im Sektor Obst und Gemüse nicht im Hinblick auf die Berechnung des Werts der vermarkteten Erzeugung für die Zwecke des Artikels 34 Absatz 2.

(3) Abweichend von Absatz 1 erkennen die Mitgliedstaaten Erzeugerorganisationen an, die aus Erzeugern im Sektor Milch und Milcherzeugnisse bestehen und

a) auf Initiative der Erzeuger gebildet wurden;

b) ein spezifisches Ziel verfolgen, das eine oder mehrere der folgenden Zielsetzungen einschließen kann:

i) Sicherstellung einer planvollen und insbesondere in quantitativer und qualitativer Hinsicht nachfragegerech­ ten Erzeugung;

ii) Bündelung des Angebots und Vermarktung der Erzeu­ gung ihrer Mitglieder;

iii) Optimierung der Produktionskosten und Stabilisierung der Erzeugerpreise.

Artikel 153

Satzung der Erzeugerorganisationen

(1) Die einer Erzeugerorganisation beigetretenen Erzeuger werden durch deren Satzung insbesondere dazu verpflichtet,

a) die von der Erzeugerorganisation erlassenen Vorschriften hinsichtlich der Erzeugungsmeldung, der Erzeugung, der Ver­ marktung und des Umweltschutzes zu erfüllen;

b) nur Mitglied einer einzigen Erzeugerorganisation für ein be­ stimmtes Erzeugnis ihres Betriebs zu sein; die Mitgliedstaaten können jedoch in ordnungsgemäß begründeten Ausnahme­ fällen, in denen die angeschlossenen Erzeuger zwei getrennte Produktionseinheiten in unterschiedlichen geografischen Ge­ bieten besitzen, von dieser Bedingung abweichende Regelun­ gen vorsehen;

c) die von der Erzeugerorganisation zu statistischen Zwecken angeforderten Auskünfte zu erteilen.

(2) Die Satzung einer Erzeugerorganisation muss ferner Fol­ gendes vorsehen:

a) die Modalitäten zur Festlegung, zum Erlass und zur Ände­ rung der in Absatz 1 Buchstabe a genannten Vorschriften;

b) die Verpflichtung der Mitglieder, die für die Finanzierung der Erzeugerorganisation erforderlichen Finanzbeiträge zu ent­ richten;

c) Regeln, die es den zusammengeschlossenen Erzeugern er­ möglichen, eine demokratische Kontrolle über ihre Organi­ sation und deren Entscheidungen auszuüben;

d) Sanktionen zur Ahndung von Verstößen gegen die Satzung, namentlich bei Nichtentrichtung der Finanzbeiträge, oder gegen die von der Erzeugerorganisation festgelegten Vor­ schriften;

e) Vorschriften für die Aufnahme neuer Mitglieder und ins­ besondere die Mindestdauer einer Mitgliedschaft, die mindes­ tens ein Jahr betragen muss;

f) die für den Betrieb der Organisation erforderlichen Buchfüh­ rungs- und Haushaltsregeln.

(3) Die Absätze 1 und 2 gelten nicht für Erzeugerorganisa­ tionen im Sektor Milch und Milcherzeugnisse.

Artikel 154

Anerkennung der Erzeugerorganisationen

(1) Um durch einen Mitgliedstaat anerkannt zu werden, muss es sich bei der Erzeugerorganisation, die einen entsprechenden Antrag stellt, um eine juristische Person oder genau definierte Teile einer juristischen Person handeln,

a) die die Anforderungen nach Artikel 152 Absatz 1 Buchsta­ ben a, b und c erfüllt;

DEL 347/738 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

b) der eine Mindestanzahl von Erzeugern angeschlossen ist und/ oder die innerhalb ihres jeweiligen Tätigkeitsbereichs eine von dem jeweiligen Mitgliedstaat festzusetzende Mindest­ menge bzw. Mindestwert an vermarktbaren Erzeugnissen ab­ deckt;

c) die hinreichende Sicherheit für die sachgerechte Ausübung ihrer Tätigkeit sowohl hinsichtlich des Zeitverlaufs als auch in Bezug auf Effizienz, die Bereitstellung von personeller, materieller und technischer Unterstützung für ihre Mitglieder und, wenn dies zweckmäßig ist, eine Bündelung des Ange­ bots bietet;

d) die eine Satzung hat, die den Buchstaben a, b, und c dieses Absatzes entspricht.

(2) Die Mitgliedstaaten können beschließen, dass Erzeuger­ organisationen, die vor dem 1. Januar 2014 auf der Grundlage nationaler Rechtsvorschriften anerkannt wurden und die Bedin­ gungen nach Absatz 1 erfüllen, als nach Artikel 152 anerkannte Erzeugerorganisationen zu betrachten sind.

(3) Erzeugerorganisationen, die vor dem 1. Januar 2014 auf der Grundlage nationaler Rechtsvorschriften anerkannt wurden und die Bedingungen nach Absatz 1 nicht erfüllen, können ihre Tätigkeiten in Einklang mit den nationalen Rechtsvorschriften bis zum 1. Januar 2015 fortsetzen.

(4) Die Mitgliedstaaten haben folgende Aufgaben:

a) Sie entscheiden innerhalb von vier Monaten nach Erhalt des mit allen zweckdienlichen Nachweisen versehenen Antrags über die Anerkennung einer Erzeugerorganisation; dieser An­ trag ist in dem Mitgliedstaat zu stellen, in dem die Organi­ sation ihren Sitz hat;

b) sie führen in Abständen, die von ihnen festgelegt werden, Kontrollen durch, um festzustellen, ob die anerkannten Er­ zeugerorganisationen die Bestimmungen dieses Kapitels er­ füllen;

c) sie erlassen im Falle des Verstoßes oder von Unregelmäßig­ keiten hinsichtlich der Bestimmungen dieses Kapitels die von ihnen festgelegten Sanktionsmaßnahmen gegen diese Orga­ nisationen und Vereinigungen und beschließen erforderli­ chenfalls den Entzug ihrer Anerkennung;

d) sie teilen der Kommission bis zum 31. März eines jeden Jahres die Entscheidungen über die Gewährung, die Verwei­ gerung oder den Entzug der Anerkennung mit, die sie im vorherigen Kalenderjahr getroffen haben.

Artikel 155

Auslagerung

Die Mitgliedstaaten können einer anerkannten Erzeugerorgani­ sation oder einer anerkannten Vereinigung von Erzeugerorgani­ sationen in den von der Kommission gemäß Artikel 173 Absatz 1 Buchstabe f festgelegten Sektoren gestatten, Tätigkeiten mit Ausnahme der Erzeugung auszulagern, auch durch Übertragung

von Tätigkeiten an Tochterunternehmen, sofern die Erzeuger­ organisation bzw. die Vereinigung von Erzeugerorganisationen weiterhin für die Durchführung dieser Tätigkeit sowie die all­ gemeine Verwaltungskontrolle und die Überwachung des Ge­ schäftsvertrags für die Durchführung der Tätigkeit verantwort­ lich bleibt.

Artikel 156

Vereinigungen von Erzeugerorganisationen

(1) Die Mitgliedstaaten können auf Antrag Vereinigungen von Erzeugerorganisationen in bestimmten der in Artikel 1 Ab­ satz 2 genannten Sektoren anerkennen, die auf Initiative an­ erkannter Erzeugerorganisationen gebildet wurden.

Vorbehaltlich der nach Artikel 173 erlassenen Vorschriften kön­ nen die Vereinigungen von Erzeugerorganisationen alle Tätig­ keiten oder Funktionen einer Erzeugerorganisation ausüben.

(2) Abweichend von Absatz 1 können Mitgliedstaaten auf Antrag eine Vereinigung anerkannter Erzeugerorganisationen im Sektor Milch und Milcherzeugnisse anerkennen, wenn sie nach Auffassung des betreffenden Mitgliedstaats imstande ist, alle Tätigkeiten einer anerkannten Erzeugerorganisation in wirk­ samer Weise auszuüben, und wenn sie die in Artikel 161 Ab­ satz 1 festgelegten Bedingungen erfüllt.

Artikel 157

Branchenverbände

(1) Die Mitgliedstaaten können auf Antrag Branchenverbände in bestimmten der in Artikel 1 Absatz 2 genannten Sektoren anerkennen, die:

a) aus Vertretern von Wirtschaftszweigen gebildet werden, die mit der Erzeugung und mindestens einer der folgenden Stu­ fen der Versorgungskette zusammenhängen: Verarbeitung der oder Handel, einschließlich des Vertriebs, mit den Er­ zeugnissen in einem oder mehreren Sektoren;

b) auf Initiative aller oder eines Teils der in ihr zusammen­ geschlossenen Organisationen oder Vereinigungen gegründet wurden;

c) unter Berücksichtigung der Interessen ihrer Mitglieder und der Verbraucherinteressen ein spezifisches Ziel verfolgen, das insbesondere eine oder mehrere der folgenden Zielset­ zungen beinhalten kann:

i) dafür sorgen, dass der Wissensstand steigt und Markt und Erzeugung transparenter werden, z. B. durch die Veröffentlichung von aggregierten Statistiken über Pro­ duktionskosten, Preise, gegebenenfalls ergänzt durch Preisindikatoren, sowie über Mengen und die Dauer von bereits geschlossenen Verträgen und durch Ana­ lysen möglicher künftiger Marktentwicklungen auf re­ gionaler, nationaler oder internationaler Ebene;

ii) Vorausschätzung des Erzeugungspotenzials und Auf­ zeichnung der Preise auf dem öffentlichen Markt;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/739

iii) Mitwirkung an einer besseren Koordinierung des Absat­ zes der Erzeugnisse, insbesondere durch Marktforschung und -studien;

iv) Erschließung potenzieller Exportmärkte;

v) unbeschadet der Artikel 148 und 168 Ausarbeitung von Standardverträgen in Einklang mit dem Unions­ recht für den Absatz landwirtschaftlicher Produkte an Käufer und/oder die Lieferung verarbeiteter Erzeugnisse an Vertriebsunternehmen und Einzelhändler unter Be­ rücksichtigung der Notwendigkeit, gerechte Wett­ bewerbsbedingungen zu erreichen und Marktverzerrun­ gen zu vermeiden;

vi) bessere Ausschöpfung des Produktpotenzials, auch be­ züglich der Absatzmöglichkeiten und Erarbeitung von Initiativen zur Stärkung der wirtschaftlichen Wett­ bewerbsfähigkeit und der Innovation;

vii) Information und Marktforschung zur Innovation, Ratio­ nalisierung, Verbesserung und Ausrichtung der Produk­ tion sowie gegebenenfalls der Verarbeitung und Ver­ marktung auf Erzeugnisse, die dem Marktbedarf sowie den Vorlieben und Erwartungen der Verbraucher, ins­ besondere hinsichtlich der Qualität, einschließlich der besonderen Merkmale von Erzeugnissen mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geografischer Angabe, und der Umweltfreundlichkeit, besser gerecht werden;

viii) Entwicklung von Verfahren zur Verringerung des Ein­ satzes von Tierarzneimitteln oder Pflanzenschutzmit­ teln, zur besseren Steuerung anderer Betriebsmittel, zur Sicherstellung der Produktqualität sowie des Boden- und Gewässerschutzes, zur Förderung der Lebensmittel­ sicherheit, insbesondere durch die Rückverfolgbarkeit von Erzeugnissen, und zur Verbesserung der Tier­ gesundheit und des Tierschutzes;

ix) Entwicklung von Verfahren und Geräten zur Verbes­ serung der Produktqualität auf allen Stufen der Erzeu­ gung und gegebenenfalls der Verarbeitung und Ver­ marktung;

x) Ergreifung sämtlicher möglichen Maßnahmen für die Verteidigung, den Schutz und die Förderung des öko­ logischen Landbaus und der Ursprungsbezeichnungen, Gütesiegel und geografischen Angaben;

xi) Förderung und Erforschung der integrierten nachhalti­ gen Erzeugung oder anderer umweltfreundlicher Erzeu­ gungsmethoden;

xii) Förderung eines maßvollen und verantwortungsbewuss­ ten Konsums der Erzeugnisse auf dem Binnenmarkt; und/oder Information über die Schäden infolge eines verantwortungslosen Konsumverhaltens;

xiii) Förderung des Verbrauchs und/oder Bereitstellung von Informationen über Erzeugnisse auf dem Binnenmarkt und dem Weltmarkt;

xiv) Beteiligung an der Bewirtschaftung der Nebenerzeug­ nisse und der Abfallverminderung und -bewirtschaftung.

(2) In hinreichend begründeten Fällen können die Mitglied­ staaten auf der Grundlage nichtdiskriminierender und objektiver Kriterien beschließen, dass die Bedingung nach Artikel 158 Ab­ satz 1 Buchstabe c erfüllt ist, indem sie Zahl der Branchenver­ bände auf regionaler oder nationaler Ebene begrenzen, sofern dies in den vor dem 1. Januar 2014 geltenden nationalen Vor­ schriften vorgesehen ist und das ordnungsgemäße Funktionieren des Binnenmarktes hierdurch nicht beeinträchtigt wird.

(3) Abweichend von Absatz 1 können die Mitgliedstaaten im Sektor Milch und Milcherzeugnisse Branchenverbände anerken­ nen, die:

a) ihre Anerkennung förmlich beantragt haben und aus Ver­ tretern der mit der Erzeugung von Rohmilch und mindestens einer der folgenden Stufen der Versorgungskette zusammen­ hängenden Wirtschaftszweige bestehen: der Verarbeitung von oder dem Handel, einschließlich des Vertriebs, mit Er­ zeugnissen des Sektors Milch und Milcherzeugnisse;

b) auf Initiative aller oder einiger der unter Buchstabe a genann­ ten Vertreter gegründet werden;

c) unter Berücksichtigung der Interessen ihrer Mitglieder und der Verbraucherinteressen eine oder mehrere der folgenden Tätigkeiten in einer oder mehreren Regionen der Union aus­ üben:

i) Verbesserung des Wissensstandes und der Transparenz hinsichtlich der Erzeugung und des Marktes, z. B. durch die Veröffentlichung von Statistiken über Preise, Men­ gen und die Vertragsdauer von Rohmilchlieferverträgen, die bereits abgeschlossen wurden, und durch Analysen möglicher künftiger Marktentwicklungen auf regionaler, nationaler und internationaler Ebene;

ii) Mitwirkung an einer besseren Koordinierung der Ver­ marktung der Erzeugnisse des Sektors Milch und Milch­ erzeugnisse, insbesondere durch Marktforschung und -studien;

iii) Förderung des Verzehrs von und Information über Milch und Milcherzeugnisse auf Märkten sowohl inner­ halb als auch außerhalb der Union;

iv) Erschließung potenzieller Exportmärkte;

v) Ausarbeitung von Standardverträgen in Einklang mit dem Unionsrecht für den Verkauf von Rohmilch an Käufer oder die Lieferung verarbeiteter Erzeugnisse an Groß- und Einzelhandel unter Berücksichtigung der Notwendigkeit, faire Wettbewerbsbedingungen zu schaf­ fen und Wettbewerbsverzerrungen zu verhindern;

DEL 347/740 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

vi) Bereitstellung von Informationen und Marktforschung zur Ausrichtung der Produktion auf Erzeugnisse, die dem Marktbedarf sowie den Vorlieben und den Erwar­ tungen der Verbraucher, insbesondere hinsichtlich der Qualität und der Umweltfreundlichkeit, besser gerecht werden;

vii) Erhaltung und Ausbau des Erzeugungspotenzials im Milchsektor, unter anderem durch die Förderung von Innovations- und Stützungsprogrammen für ange­ wandte Forschung und Entwicklung, um das gesamte Potenzial von Milch und Milcherzeugnissen auszuschöp­ fen, insbesondere um hochwertige Produkte zu schaffen, die für die Verbraucher attraktiver sind;

viii) Suche nach Möglichkeiten, den Einsatz von tiermedizi­ nischen Produkten zu begrenzen, die Bewirtschaftung anderer Stoffe zu verbessern, die Lebensmittelsicherheit zu erhöhen und die Tiergesundheit zu fördern;

ix) Entwicklung von Verfahren und Geräten zur Verbes­ serung der Produktqualität auf allen Stufen der Erzeu­ gung und Vermarktung;

x) Ausschöpfung des Potenzials des ökologischen Land­ baus und Schutz und Förderung dieser Art der Land­ wirtschaft sowie der Erzeugung von Produkten mit Ur­ sprungsbezeichnungen, Gütesiegel und geografischen Angaben und

xi) Förderung der integrierten Erzeugung oder anderer um­ weltfreundlicher Erzeugungsmethoden.

Artikel 158

Anerkennung von Branchenverbänden

(1) Die Mitgliedstaaten können Branchenverbände anerken­ nen, die dies beantragen, sofern sie

a) die Anforderungen von Artikel 157 erfüllen;

b) ihre Tätigkeit in einer oder mehreren Regionen des betref­ fenden Hoheitsgebiets ausüben;

c) einen wesentlichen Anteil der in Artikel 157 Absatz 1 Buch­ stabe a genannten Wirtschaftszweige vertreten;

d) nicht selbst die Tätigkeit der Erzeugung, der Verarbeitung oder der Vermarktung ausüben, mit Ausnahme der in Arti­ kel 162 genannten Fälle.

(2) Die Mitgliedstaaten können beschließen, dass Branchen­ verbände, die vor dem 1. Januar 2014 auf der Grundlage na­ tionaler Rechtsvorschriften anerkannt worden sind und die Be­ dingungen nach Absatz 1 des vorliegenden Artikels erfüllen, als nach Artikel 157 anerkannte Branchenverbände zu betrachten sind.

(3) Branchenverbände, die vor dem 1. Januar 2014 auf der Grundlage nationaler Rechtsvorschriften anerkannt worden sind

und die Bedingungen nach Absatz 1 nicht erfüllen, können ihre Tätigkeiten in Einklang mit den nationalen Rechtsvorschriften bis zum 1. Januar 2015 fortsetzen.

(4) Die Mitgliedstaaten können Branchenverbände in allen Sektoren anerkennen, die vor dem 1. Januar 2014 bestanden haben, unabhängig davon, ob sie auf Antrag anerkannt oder kraft Gesetzes eingerichtet wurden, auch wenn sie die Bedin­ gung nach Artikel 157 Absatz 1 Buchstabe b oder Artikel 157 Absatz 3 Buchstabe b nicht erfüllen.

(5) Erkennen die Mitgliedstaaten einen Branchenverband ge­ mäß Absatz 1 oder Absatz 2 an, so:

a) entscheiden sie innerhalb von vier Monaten nach Erhalt des mit allen zweckdienlichen Nachweisen versehenen Antrags über die Anerkennung; dieser Antrag ist in dem Mitgliedstaat zu stellen, in dem der Verband seinen Sitz hat;

b) führen sie in Abständen, die von ihnen festgelegt werden, Kontrollen durch, um festzustellen, ob die anerkannten Bran­ chenverbände die mit ihrer Anerkennung verbundenen Be­ dingungen erfüllen;

c) erlassen sie im Falle des Verstoßes oder von Unregelmäßig­ keiten hinsichtlich der Bestimmungen dieser Verordnung die von ihnen festgelegten Sanktionsmaßnahmen gegen diese Verbände und beschließen erforderlichenfalls den Entzug ih­ rer Anerkennung;

d) entziehen sie die Anerkennung, wenn die in diesem Artikel für die Anerkennung vorgesehenen Anforderungen und Vo­ raussetzungen nicht mehr erfüllt sind;

e) teilen sie der Kommission bis zum 31. März eines jeden Jahres die Entscheidungen über die Gewährung, die Verwei­ gerung oder den Entzug der Anerkennung mit, die sie im vorherigen Kalenderjahr getroffen haben.

A b s c h n i t t 2

Z u s ä t z l i c h e v o r s c h r i f t e n f ü r s p e z i f i s c h e S e k t o r e n

Artikel 159

Anerkennungspflicht

In Abweichung von den Artikeln 152 bis 158 erkennen die Mitgliedstaaten auf Antrag folgende Organisationen an:

a) Erzeugerorganisationen in folgenden Sektoren:

i) Obst und Gemüse, in Bezug auf eines oder mehrere Er­ zeugnisse dieses Sektors und/oder Erzeugnisse, die aus­ schließlich zur Verarbeitung bestimmt sind,

ii) Olivenöl und Tafeloliven,

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/741

iii) Seidenraupen,

iv) Hopfen;

b) Branchenverbände im Olivenöl- und Tafelolivensektor und im Tabaksektor.

Artikel 160

Erzeugerorganisationen im Sektor Obst und Gemüse

Im Sektor Obst und Gemüse verfolgen die Erzeugerorganisatio­ nen mindestens eines der in Artikel 152 Absatz 1 Buchstabe c Ziffern i bis iii genannten Ziele.

Die einer Erzeugerorganisation beigetretenen Erzeuger werden durch deren Satzung dazu verpflichtet, ihre gesamte betreffende Erzeugung über die Erzeugerorganisation abzusetzen.

Bei Erzeugerorganisationen und Vereinigungen von Erzeuger­ organisationen im Sektor Obst und Gemüse wird davon aus­ gegangen, dass sie im Rahmen ihrer Aufgaben in wirtschaftli­ chen Fragen im Namen und im Auftrag ihrer Mitglieder han­ deln.

Artikel 161

Anerkennung von Erzeugerorganisationen im Sektor Milch und Milcherzeugnisse

(1) Die Mitgliedstaaten erkennen alle juristischen Personen oder genau definierten Teile juristischer Personen auf Antrag als Erzeugerorganisationen im Sektor Milch und Milcherzeug­ nisse an, wenn

a) sie die Anforderungen von Artikel 152 Absatz 3 erfüllen;

b) ihnen eine Mindestanzahl von Erzeugern angeschlossen ist und/oder sie innerhalb ihrer jeweiligen Tätigkeitsbereiche eine von dem jeweiligen Mitgliedstaat festzusetzende Min­ destmenge an vermarktbaren Erzeugnissen abdecken;

c) sie hinreichende Sicherheit für die sachgerechte Ausübung ihrer Tätigkeit sowohl hinsichtlich des Zeitverlaufs als auch in Bezug auf Effizienz und Bündelung des Angebots bieten;

d) Satzungen haben, die den Buchstaben a, b, und c dieses Absatzes entsprechen.

(2) Die Mitgliedstaaten können beschließen, dass Erzeuger­ organisationen, die vor dem 2. April 2012 auf der Grundlage nationaler Rechtsvorschriften anerkannt wurden und die Bedin­ gungen nach Absatz 1 dieses Artikels erfüllen, als nach Arti­ kel 152 Absatz 3 anerkannte Erzeugerorganisationen zu be­ trachten sind.

(3) Die Mitgliedstaaten haben folgende Aufgaben:

a) innerhalb von vier Monaten nach Erhalt des mit allen zweckdienlichen Nachweisen versehenen Antrags über die

Anerkennung einer Erzeugerorganisation zu entscheiden; die­ ser Antrag ist in dem Mitgliedstaat zu stellen, in dem die Organisation ihren Sitz hat;

b) in Abständen, die von ihnen festgelegt werden, Kontrollen durchzuführen, um zu überprüfen, ob die anerkannten Er­ zeugerorganisationen und die Vereinigungen von Erzeuger­ organisationen den Bestimmungen dieses Kapitels entspre­ chen;

c) im Falle des Verstoßes gegen oder von Unregelmäßigkeiten hinsichtlich der Bestimmungen dieses Kapitels die von ihnen festgelegten Sanktionen gegen diese Organisationen und Ver­ einigungen zu erlassen und erforderlichenfalls den Entzug ihrer Anerkennung zu beschließen;

d) der Kommission spätestens bis zum 31. März eines jeden Jahres die Entscheidungen über die Gewährung, die Verwei­ gerung oder den Entzug der Anerkennung mitzuteilen, die sie im vorherigen Kalenderjahr getroffen haben.

Artikel 162

Branchenverbände in den Sektoren Olivenöl und Tafeloliven sowie Tabak

Bei Branchenverbänden in den Sektoren Olivenöl und Tafeloli­ ven sowie Tabak kann das spezifische Ziel gemäß Artikel 157 Absatz 1 Buchstabe c auch mindestens eine der folgenden Ziel­ setzungen einschließen:

a) Zusammenfassung und Koordinierung des Angebots und Vermarktung der Erzeugung der Mitglieder;

b) gemeinsame Anpassung der Erzeugung und Verarbeitung an die Markterfordernisse und Verbesserung der Erzeugnisse;

c) Förderung der Rationalisierung und Verbesserung der Erzeu­ gung und Verarbeitung.

Artikel 163

Anerkennung von Branchenverbänden im Sektor Milch und Milcherzeugnisse

(1) Die Mitgliedstaaten können Branchenverbände im Sektor Milch und Milcherzeugnisse anerkennen, wenn diese Branchen­ verbände

a) die Anforderungen des Artikels 157 Absatz 3 erfüllen;

b) ihre Tätigkeit in einer oder mehreren Regionen des betref­ fenden Hoheitsgebiets ausüben;

c) einen wesentlichen Anteil der in Artikel 157 Absatz 3 Buch­ stabe a genannten Wirtschaftszweige vertreten;

d) Erzeugnisse im Sektor Milch und Milcherzeugnisse weder selbst erzeugen noch verarbeiten noch vermarkten.

DEL 347/742 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(2) Die Mitgliedstaaten können beschließen, dass Branchen­ verbände, die vor dem 2. April 2012 auf der Grundlage natio­ naler Rechtsvorschriften anerkannt worden sind und die Bedin­ gungen nach Absatz 1 erfüllen, als nach Artikel 157 Absatz 3 anerkannte Branchenverbände zu betrachten sind.

(3) Wenn die Mitgliedstaaten von der Möglichkeit der An­ erkennung eines Branchenverbands gemäß Absatz 1 oder Ab­ satz 2 Gebrauch machen,

a) entscheiden sie innerhalb von vier Monaten nach Erhalt des mit allen zweckdienlichen Nachweisen versehenen Antrags über die Anerkennung des Branchenverbands; dieser Antrag ist in dem Mitgliedstaat zu stellen, in dem der Branchenver­ band seinen Sitz hat;

b) führen sie in Abständen, die von ihnen festgelegt werden, Kontrollen durch, um festzustellen, ob die anerkannten Bran­ chenverbände die mit ihrer Anerkennung verbundenen Be­ dingungen erfüllen;

c) erlassen sie im Falle von Verstößen gegen die oder von Un­ regelmäßigkeiten hinsichtlich der Bestimmungen dieser Ver­ ordnung die von ihnen festgelegten Sanktionen gegen diese Organisationen und beschließen erforderlichenfalls den Ent­ zug ihrer Anerkennung;

d) entziehen sie die Anerkennung, wenn

i) die in diesem Artikel für die Anerkennung vorgesehenen Anforderungen und Voraussetzungen nicht mehr erfüllt sind;

ii) der Branchenverband an Vereinbarungen, Beschlüssen oder aufeinander abgestimmten Verhaltensweisen nach Artikel 210 Absatz 4 beteiligt ist; ein solcher Entzug der Anerkennung erfolgt ungeachtet der möglichen Sank­ tionen nach nationalem Recht;

iii) der Branchenverband seiner Mitteilungspflicht nach Arti­ kel 210 Absatz 2 Unterabsatz 1 Buchstabe a nicht nach­ kommt;

e) teilen sie der Kommission spätestens bis zum 31. März eines jeden Jahres die Entscheidungen über die Gewährung, die Verweigerung oder den Entzug der Anerkennung mit, die sie im vorherigen Kalenderjahr getroffen haben.

A b s c h n i t t 3

A u s d e h n u n g d e r V o r s c h r i f t e n u n d O b l i g a t o r i s c h e B e i t r ä g e

Artikel 164

Ausdehnung der Vorschriften

(1) Wird eine anerkannte Erzeugerorganisation, eine an­ erkannte Vereinigung von Erzeugerorganisationen oder ein an­ erkannter Branchenverband, die bzw. der in einem bestimmten

Wirtschaftsbezirk oder -bezirken eines Mitgliedstaats tätig ist, als repräsentativ für die Erzeugung, Vermarktung oder Verarbeitung eines bestimmten Erzeugnisses angesehen, so kann der betref­ fende Mitgliedstaat auf Antrag dieser Organisation bestimmte Vereinbarungen, Beschlüsse oder aufeinander abgestimmte Ver­ haltensweisen der Organisation für der Organisation oder Ver­ einigung nicht angehörende Einzelunternehmen oder Gruppie­ rungen, die in diesem Wirtschaftsbezirk bzw. diesen Wirt­ schaftsbezirken tätig sind, befristet verbindlich vorschreiben.

(2) Im Sinne dieses Abschnitts bezeichnet der Ausdruck "Wirtschaftsbezirk" ein geografisches Gebiet, das aus unmittel­ bar nebeneinander liegenden oder benachbarten Produktions­ gebieten besteht, in denen einheitliche Erzeugungs- und Ver­ marktungsbedingungen herrschen.

(3) Eine Organisation oder Vereinigung gilt als repräsentativ, wenn in dem betreffenden Wirtschaftsbezirk bzw. den betref­ fenden Wirtschaftsbezirken eines Mitgliedstaats Folgendes auf sie entfällt:

a) als Prozentsatz der Produktions-, Handels- oder Verarbei­ tungsmenge des betreffenden Erzeugnisses bzw. der betref­ fenden Erzeugnisse:

i) bei Erzeugerorganisationen im Sektor Obst und Gemüse mindestens 60 % oder

ii) in anderen Fällen mindestens zwei Drittel und

b) bei Erzeugerorganisationen mehr als 50 % der betreffenden Erzeuger.

Bei Branchenverbänden, bei denen sich der Prozentsatz der Pro­ duktions-, Handels- oder Verarbeitungsmenge des betreffenden Erzeugnisses bzw. der betreffenden Erzeugnisse aus praktischen Gründen nur schwer ermitteln lässt, kann ein Mitgliedstaaten jedoch nationale Vorschriften für die Bestimmung des in Unter­ absatz 1 Buchstabe a Ziffer a genannten Grades der Repräsen­ tativität erlassen.

Betrifft der Antrag auf Ausdehnung der Vorschriften auf andere Marktteilnehmer mehrere Regionen, so muss die Organisation oder Vereinigung die Mindestrepräsentativität im Sinne des Un­ terabsatzes 1 für jeden der angeschlossenen Teilbereiche in allen betreffenden Wirtschaftsbezirken nachweisen.

(4) Die Vorschriften, deren Ausdehnung auf andere Markt­ teilnehmer gemäß Absatz 1 beantragt werden können, müssen sich auf eines der folgenden Ziele beziehen:

a) Meldung der Erzeugung und der Marktgegebenheiten;

b) strengere Produktionsvorschriften als jene in der Union oder nationale Vorschriften;

c) die Erstellung von Musterverträgen, die mit dem Unions­ recht vereinbar sind;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/743

d) Vermarktungsvorschriften;

e) Umweltschutzbestimmungen;

f) Maßnahmen zur Förderung und Ausschöpfung des Produkt­ potenzials;

g) Maßnahmen zum Schutz des ökologischen Landbaus sowie der Ursprungsbezeichnungen, Gütesiegel und geografischen Angaben;

h) Forschungstätigkeit im Hinblick auf einen verstärkten Mehr­ wert der Erzeugnisse, insbesondere durch neue Verwen­ dungsmöglichkeiten ohne Gefährdung der Volksgesundheit;

i) Untersuchungen, die auf die Qualitätsverbesserung der Er­ zeugnisse abzielen;

j) Erforschung insbesondere von Anbauweisen mit geringerem Einsatz von Pflanzenschutzmitteln oder Tierarzneimitteln unter Gewährleistung des Bodenschutzes sowie des Schutzes der Umwelt oder der Verbesserung ihres Zustands;

k) die Definition von Mindestqualitätsnormen und von Min­ destnormen für die Verpackung und Aufmachung;

l) die Verwendung von zertifiziertem Saatgut und die För­ derung der Qualitätskontrolle;

m) Vorschriften für Tier- und Pflanzengesundheit und Lebens­ mittelsicherheit.

n) Vorschriften für die Bewirtschaftung von Nebenerzeugnis­ sen.

Diese Vorschriften dürfen sich nicht nachteilig auf die anderen Marktteilnehmer in dem betreffenden Mitgliedstaat oder der Union auswirken, keine der in Artikel 210 Absatz 4 aufgeführ­ ten Auswirkungen haben und nicht im Widerspruch zum gel­ tenden Unionsrecht und nationalen Recht stehen.

(5) Die Ausdehnung der in Absatz 1 genannten Vorschriften sind den Marktteilnehmern in vollem Umfang durch Veröffent­ lichung in einer amtlichen Publikation des betreffenden Mit­ gliedstaats zur Kenntnis zu bringen.

(6) Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission sämtliche ge­ mäß diesem Artikel getroffenen Entscheidungen mit.

Artikel 165

Finanzbeiträge nicht angeschlossener Erzeuger

Werden die Vorschriften einer anerkannten Erzeugerorganisati­ on, einer anerkannten Vereinigung von Erzeugerorganisationen oder eines anerkannten Branchenverbands gemäß Artikel 164 ausgedehnt und sind die unter diese Vorschriften fallenden Tä­ tigkeiten von allgemeinem wirtschaftlichem Interesse für die Marktteilnehmer, deren Tätigkeit sich auf die betreffenden Er­ zeugnisse bezieht, so kann der Mitgliedstaat, der die Anerken­ nung erteilt hat, nach Anhörung aller relevanten Interessenträger die einzelnen organisationsfremden Marktteilnehmer oder Grup­ pierungen, denen diese Maßnahmen zugute kommen, zur Ent­ richtung eines Betrags in voller oder anteiliger Höhe der Mit­ gliedsbeiträge an die Organisation verpflichten, soweit diese zur Deckung der unmittelbar aus der Durchführung der betreffen­ den Tätigkeiten entstehenden Kosten bestimmt sind.

A b s c h n i t t 4

A n p a s s u n g d e s A n g e b o t s

Artikel 166

Maßnahmen zur Erleichterung der Anpassung des Angebots an die Marktnachfrage

Um Maßnahmen der in den Artikeln 152 bis 163 genannten Organisationen zur besseren Anpassung des Angebots an die Marktnachfrage, mit Ausnahme von Maßnahmen zur Rück­ nahme vom Markt, zu fördern, wird der Kommission die Be­ fugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte in den in Artikel 1 Absatz 2 genannten Sektoren zu Folgendem zu erlassen:

a) Maßnahmen zur Qualitätsverbesserung;

b) Maßnahmen zur Verbesserung der Erzeugungs-, Verarbei­ tungs- und Vermarktungsstrukturen;

c) Maßnahmen zur Erleichterung der Feststellung der Markt­ preisentwicklung;

d) Maßnahmen, die die Aufstellung von kurz- und langfristigen Vorausschätzungen aufgrund der Kenntnis der eingesetzten Produktionsmittel ermöglichen sollen.

Artikel 167

Vermarktungsregeln zur Verbesserung und Stabilisierung des gemeinsamen Marktes für Weine

(1) Im Hinblick auf ein besseres und stabileres Funktionieren des gemeinsamen Marktes für Weine, einschließlich der Wein­ trauben, Traubenmoste und Weine, von denen sie stammen, können die Erzeugermitgliedstaaten insbesondere mittels Durch­ führung der Beschlüsse der gemäß Artikel 157 und 158 an­ erkannten Branchenverbände Vermarktungsregeln zur Steuerung des Angebots festlegen.

Diese Regeln müssen im Verhältnis zu dem angestrebten Ziel angemessen sein und dürfen

a) sich nicht auf Operationen nach der Erstvermarktung des betreffenden Erzeugnisses beziehen;

b) keine Preisfestsetzung erlauben, sei es auch nur als Orientie­ rung oder Empfehlung;

c) nicht dazu führen, dass ein zu hoher Prozentsatz der nor­ malerweise verfügbaren jährlichen Ernte zurückbehalten wird;

d) nicht dazu Anlass geben, dass die Ausstellung der nationalen und der Unionsbescheinigungen für das Inverkehrbringen und die Vermarktung der Weine verweigert wird, wenn die Vermarktung mit den obengenannten Regeln in Einklang steht.

(2) Die in Absatz 1 genannten Vorschriften sind den Markt­ teilnehmern in vollem Umfang durch Veröffentlichung in einer amtlichen Publikation des betreffenden Mitgliedstaats zur Kennt­ nis zu bringen.

DEL 347/744 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(3) Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission sämtliche ge­ mäß diesem Artikel getroffenen Entscheidungen mit.

A b s c h n i t t 5

S y s t e m e f ü r d e n A b s c h l u s s v o n V e r t r ä g e n

Artikel 168

Vertragsbeziehungen

(1) Wenn ein Mitgliedstaat unbeschadet des Artikels 148 betreffend den Sektor Milch und Milcherzeugnisse sowie des Artikels 125 betreffend den Zuckersektor im Hinblick auf land­ wirtschaftliche Erzeugnisse aus einem in Artikel 1 Absatz 2 genannten Sektor mit Ausnahme der Sektoren Milch und Milch­ erzeugnisse sowie Zucker Folgendes beschließt:

a) dass für alle Lieferungen dieser Erzeugnisse auf seinem Ho­ heitsgebiet durch einen Erzeuger an einen verarbeitenden Betrieb oder ein Vertriebsunternehmen ein schriftlicher Ver­ trag zwischen den beteiligten Parteien geschlossen werden muss; und/oder

b) dass die Erstankäufer ein schriftliches Angebot für einen Ver­ trag über die Lieferung dieser landwirtschaftlichen Erzeug­ nisse in seinem Hoheitsgebiet durch den Erzeuger vorlegen müssen,

so gilt, dass dieser Vertrag oder dieses Angebot den in den Absätzen 4 und 6 festgelegten Bedingungen entsprechen muss.

(2) Beschließt ein Mitgliedstaat, dass für Lieferungen der von diesem Artikel erfassten Erzeugnisse durch einen Erzeuger an einen verarbeitenden Betrieb ein schriftlicher Vertrag zwischen den beteiligten Parteien abzuschließen ist, so muss er ebenfalls festlegen, für welche Stufen der Lieferung ein solcher Vertrag abzuschließen ist, wenn die Lieferung der betreffenden Erzeug­ nisse durch mehrere Dritte vorgenommen wird.

Die Mitgliedstaaten stellen sicher, dass die Vorschriften, die sie nach diesem Artikel erlassen, nicht das ordnungsgemäße Funk­ tionieren des Binnenmarktes beeinträchtigen.

(3) In dem in Unterabsatz 2 beschriebenen Fall kann der Mitgliedsstaat eine Mediationsstelle einrichten, die sich der Fälle annimmt, in denen keine Einigung über den Abschluss eines solchen Vertrags erzielt werden kann, um faire Vertragsbezie­ hungen zu gewährleisten.

(4) Der Vertrag und/oder das Vertragsangebot gemäß Arti­ kel 1

a) ist vor der Lieferung abzuschließen bzw. vorzulegen,

b) ist schriftlich abzuschließen bzw. vorzulegen und

c) hat insbesondere die folgenden Bestandteile zu enthalten:

i) den Preis für das gelieferte Erzeugnis, der

— fest und im Vertrag genannt sein muss und/oder

— als Kombination verschiedener im Vertrag festgelegter Faktoren errechnet wird, etwa auf der Grundlage von

Marktindikatoren, die Veränderungen der Markt­ bedingungen, die Liefermengen sowie die Qualität und Zusammensetzung der gelieferten landwirtschaft­ lichen Erzeugnisse widerspiegeln,

ii) die Menge und die Qualität der betreffenden Erzeugnisse, die geliefert werden können und/oder müssen, und den Zeitplan für diese Lieferungen,

iii) die Laufzeit des Vertrags, der auf bestimmte oder auf unbestimmte Zeit mit Kündigungsklauseln abgeschlossen werden kann,

iv) Angaben zu Zahlungsperioden und -verfahren,

v) die Abhol- oder Liefermodalitäten für die landwirtschaft­ lichen Erzeugnisse sowie

vi) die im Falle höherer Gewalt anzuwendenden Regelungen.

(5) Abweichend von Absatz 1 darf bei der Lieferung der betreffenden Erzeugnisse von einem Erzeuger an einen Käufer kein Vertrag oder Vertragsangebot vorgeschrieben sein, wenn es sich bei dem Käufer um eine Genossenschaft handelt, der der betreffende Erzeuger angehört, und die Satzung dieser Genos­ senschaft oder die sich aus dieser Satzung ergebenden oder darin vorgesehenen Regeln und Beschlüsse Bestimmungen ent­ halten, mit denen eine ähnliche Wirkung erzielt wird wie mit den in Absatz 4 Buchstaben a, b und c genannten Bestimmun­ gen.

(6) Sämtliche Bestandteile von Verträgen über Lieferungen landwirtschaftlicher Erzeugnisse, die von Erzeugern, Abholern, verarbeitenden Betrieben oder Vertriebsunternehmen abge­ schlossen werden, einschließlich der in Absatz 4 Buchstabe c genannten, sind zwischen den beteiligten Parteien frei verhan­ delbar.

Ungeachtet des Unterabsatzes 1 gilt mindestens eine der beiden folgenden Bestimmungen:

a) Schreibt ein Mitgliedstaat den Abschluss eines schriftlichen Vertrags für die Lieferung landwirtschaftlicher Erzeugnisse gemäß Absatz 1 verbindlich vor, so kann er eine lediglich für schriftliche Verträge zwischen einem Erzeuger und einem Erstankäufer landwirtschaftlicher Erzeugnisse geltende Min­ destlaufzeit festlegen. Diese Mindestlaufzeit beträgt mindes­ tens sechs Monate und darf das ordnungsgemäße Funktio­ nieren des Binnenmarktes nicht beeinträchtigen;

b) beschließt ein Mitgliedstaat, dass Erstankäufer landwirtschaft­ licher Erzeugnisse gemäß Absatz 1 dem Erzeuger ein schrift­ liches Angebot für einen Vertrag zu unterbreiten haben, so kann er vorschreiben, dass das Angebot auch eine Mindest­ laufzeit des Vertrags entsprechend den diesbezüglichen na­ tionalen Vorschriften beinhalten muss. Diese Mindestdauer beträgt mindestens sechs Monate und darf das ordnungs­ gemäße Funktionieren des Binnenmarktes nicht beeinträchti­ gen.

Unterabsatz 2 lässt das Recht des Erzeugers, eine solche Min­ destlaufzeit in schriftlicher Form abzulehnen, unberührt. In die­ sem Falle steht es den beteiligten Parteien offen, Verhandlungen über alle Bestandteile des Vertrags, auch über die in Absatz 4 Buchstabe c aufgeführten, zu führen.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/745

(7) Mitgliedstaaten, die die in diesem Artikel genannten Mög­ lichkeiten nutzen, stellen sicher, dass die Vorschriften, die sie erlassen, nicht das ordnungsgemäße Funktionieren des Binnen­ marktes beeinträchtigen.

Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission mit, wie sie die Maß­ nahmen, die sie nach diesem Artikel getroffen haben, anwenden.

(8) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte erlassen, in denen die für die einheitliche Anwendung von Absatz 4 Buchstaben a und b sowie Absatz 5 erforderlichen Maßnahmen sowie die Maßnahmen bezüglich der von den Mitgliedstaaten vorzunehmenden Benachrichtigungen gemäß diesem Artikel festgelegt werden.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 169

Vertragsverhandlungen im Olivenölsektor

(1) Eine gemäß Artikel 152 Absatz 1 anerkannte Erzeuger­ organisation im Olivenölsektor, die zum Ziel hat, das Angebot zu bündeln, die Erzeugnisse ihrer Mitglieder zu vermarkten und/ oder die Produktionskosten zu optimieren, kann im Namen ihrer Mitglieder für deren gesamte Erzeugung oder einen Teil davon Verträge über die Lieferung von Olivenöl aushandeln.

Eine Erzeugerorganisation erfüllt die in diesem Absatz genann­ ten Ziele, wenn mit der Verfolgung dieser Ziele eine Integration von Tätigkeiten erreicht wird und durch eine solche Integration voraussichtlich erhebliche Effizienzgewinne erzielt werden, so dass die Tätigkeiten der Erzeugerorganisation insgesamt zur Ver­ wirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV beitragen.

Dies könnte der Fall sein,

a) wenn die Erzeugerorganisation mindestens eine der folgen­ den Tätigkeiten ausführt:

i) gemeinsamer Vertrieb, einschließlich einer gemeinsamen Verkaufsplattform oder gemeinsamen Beförderung;

ii) gemeinsame Verpackung, Kennzeichnung oder Wer­ bung;

iii) gemeinsame Durchführung von Qualitätskontrollen;

iv) gemeinsame Nutzung von Ausrüstungen und Lagerein­ richtungen;

v) gemeinsame Verarbeitung;

vi) gemeinsame Verwertung der bei der Olivernölerzeugung unmittelbar anfallenden Abfälle;

vii) gemeinsame Beschaffung von Betriebsmitteln;

b) diese Tätigkeiten – gemessen an der Menge des betroffenen Olivenöls und den Produktions- und Vermarktungskosten – erheblich sind.

(2) Die anerkannte Erzeugerorganisation kann Verträge aus­ handeln

a) unabhängig davon, ob das Eigentum an dem Olivenöl von den Erzeugern auf die Erzeugerorganisation übergeht;

b) unabhängig davon, ob für die gesamte Erzeugung einiger oder aller ihrer Mitglieder derselbe Preis ausgehandelt wird;

c) sofern für eine bestimmte Erzeugerorganisation die von den Verhandlungen abgedeckte Olivenölmenge, die in einem be­ stimmten Mitgliedstaat erzeugt wird, einem Marktanteil von höchstens 20 % entspricht; bei Berechnung dieser Menge ist zwischen für den menschlichen Verzehr bestimmtem Oli­ venöl und für andere Zwecke bestimmtem Olivenöl zu un­ terscheiden.

d) sofern sie für die von diesen Verhandlungen abgedeckte Oli­ venölmenge das Angebot bündelt und das Erzeugnis ihrer Mitglieder vermarktet;

e) sofern die betreffenden Erzeuger keiner anderen Erzeuger­ organisation angehören, die ebenfalls in ihrem Namen solche Verträge aushandelt;

f) soweit der Erzeuger nicht aufgrund seiner Mitgliedschaft in einer Genossenschaft, die selbst nicht der betreffenden Erzeu­ gerorganisation angehört, verpflichtet ist, das Olivenöl ge­ mäß den Bedingungen der Satzung dieser Genossenschaft oder gemäß den sich aus dieser Satzung ergebenden oder darin vorgesehenen Bestimmungen und Beschlüssen abzulie­ fern, und

g) sofern die Erzeugerorganisation den zuständigen Behörden des Mitgliedstaats, in dem sie tätig ist, mitteilt, auf welche Olivenölmenge sich diese Verhandlungen erstrecken.

(3) Für die Zwecke dieses Artikels schließen Bezugnahmen auf Erzeugerorganisationen auch gemäß Artikel 156 Absatz 1 anerkannte Vereinigungen von Erzeugerorganisationen ein.

(4) Für die Anwendung von Absatz 2 Buchstabe c veröffent­ licht die Kommission auf die ihr angebracht erscheinende Weise die in den Mitgliedstaaten erzeugten Olivenölmengen.

(5) Die in Unterabsatz 2 genannte zuständige Wettbewerbs­ behörde kann abweichend von Absatz 2 Buchstabe c – selbst wenn der darin festgelegte Grenzwert nicht überschritten wird – in Einzelfällen beschließen, dass bestimmte Verhandlungen von der betreffenden Erzeugerorganisation wieder aufgenommen werden müssen oder nicht geführt werden dürfen, wenn sie dies als erforderlich erachtet, um den Wettbewerb aufrechtzuer­ halten, oder wenn sie feststellt, dass die Verwirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV gefährdet ist.

DEL 347/746 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Bei Verhandlungen, die mehr als einen Mitgliedstaat zum Ge­ genstand haben, ist der im ersten Unterabsatz beschriebene Be­ schluss ohne die Verfahren nach Artikel 229 Absatz 2 oder 3 von der Kommission zu fassen. In allen anderen Fällen wird der Beschluss von der nationalen Wettbewerbsbehörde des Mitglied­ staats gefasst, auf den sich die Verhandlungen beziehen.

Die Beschlüsse im Sinne dieses Absatzes gelten erst ab dem Zeitpunkt, zu dem sie den betroffenen Unternehmen mitgeteilt werden.

Für diesen Artikel gilt die Begriffsbestimmung der "nationalen Wettbewerbsbehörde" gemäß Artikel 149 Absatz 7 Buchstabe a.

(6) Die Mitgliedstaaten, in denen die Verhandlungen gemäß diesem Artikel stattfinden, teilen der Kommission die Anwen­ dung von Absatz 2 Buchstabe g und Absatz 5 mit.

Artikel 170

Vertragsverhandlungen im Rindfleischsektor

(1) Eine gemäß Artikel 152 Absatz 1 anerkannte Erzeuger­ organisation im Rindfleischsektor, die eines oder mehrere der Ziele, das Angebot zu bündeln, die Erzeugnisse ihrer Mitglieder zu vermarkten und/oder die Produktionskosten zu optimieren, verfolgt, kann im Namen ihrer Mitglieder für deren gesamte Erzeugung oder einen Teil davon Verträge über die Lieferung der folgenden Kategorien von lebenden Schlachtrindern der Art Bos taurus, die in die KN-Codes ex 0102 29 21, ex 0102 29 41, ex 0102 29 51, ex 0102 29 61, ex 0102 29 91 fallen, aushan­ deln:

a) weniger als zwölf Monate alte Rinder and

b) mindestens 12 Monate alte Rinder.

Eine Erzeugerorganisation erfüllt die in diesem Absatz genann­ ten Ziele, wenn mit der Verfolgung dieser Ziele eine Integration von Tätigkeiten erreicht wird und durch eine solche Integration voraussichtlich erhebliche Effizienzgewinne erzielt werden, so dass die Tätigkeiten der Erzeugerorganisation insgesamt zur Ver­ wirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV beitragen.

Dies könnte der Fall sein, wenn

a) die Erzeugerorganisation mindestens eine der folgenden Tä­ tigkeiten ausführt:

i) gemeinsamer Vertrieb, einschließlich einer gemeinsamen Verkaufsplattform oder gemeinsamen Beförderung;

ii) gemeinsame Werbung;

iii) gemeinsame Durchführung von Qualitätskontrollen;

iv) gemeinsame Nutzung von Ausrüstungen und Lagerein­ richtungen;

v) gemeinsame Verwertung der bei der Aufzucht lebender Rinder unmittelbar anfallenden Abfälle;

vi) gemeinsame Beschaffung von Betriebsmitteln;

b) diese Tätigkeiten – gemessen an der Menge des betroffenen Rindfleischs und den Produktions- und Vermarktungskosten – erheblich sind.

(2) Die anerkannte Erzeugerorganisation kann Verträge aus­ handeln

a) unabhängig davon, ob das Eigentum von den Betriebsinha­ bern auf die Erzeugerorganisation übergeht;

b) unabhängig davon, ob für die gesamte Erzeugung einiger oder aller ihrer Mitglieder derselbe Preis ausgehandelt wird;

c) sofern für eine bestimmte Erzeugerorganisation die von den Verhandlungen abgedeckte Rindfleischmenge, die in einem bestimmten Mitgliedstaat erzeugt wird, höchstens 15 % der gesamten Erzeugung dieses Mitgliedstaats bei jedem der in Absatz 1 Unterabsatz 1 Buchstaben a und b genannten Er­ zeugnisse (in Schlachtkörperäquivalenten) entspricht;

d) sofern sie für die von diesen Verhandlungen abgedeckte Rindfleischmenge das Angebot bündelt und das Erzeugnis ihrer Mitglieder vermarktet;

e) sofern die betreffenden Erzeuger keiner anderen Erzeuger­ organisation angehören, die ebenfalls in ihrem Namen solche Verträge aushandelt;

f) soweit der Erzeuger nicht aufgrund seiner Mitgliedschaft in einer Genossenschaft, die selbst nicht der betreffenden Erzeu­ gerorganisation angehört, verpflichtet ist, das Erzeugnis ge­ mäß den Bedingungen der Satzung dieser Genossenschaft oder gemäß den sich aus dieser Satzung ergebenden oder darin vorgesehenen Bestimmungen und Beschlüssen zu lie­ fern, und

g) sofern die Erzeugerorganisation den zuständigen Behörden des Mitgliedstaats, in dem sie tätig ist, mitteilt, auf welche Rindfleischmenge sich diese Verhandlungen erstrecken.

(3) Für die Zwecke dieses Artikels schließen Bezugnahmen auf Erzeugerorganisationen auch gemäß Artikel 156 Absatz 1 anerkannte Vereinigungen von Erzeugerorganisationen ein.

(4) Für die Anwendung von Absatz 2 Buchstabe c veröffent­ licht die Kommission auf die ihr angebracht erscheinende Weise die in den Mitgliedstaaten erzeugten Rindfleischmengen (in Schlachtkörperäquivalenten).

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/747

(5) Die in Unterabsatz 2 genannte Wettbewerbsbehörde kann abweichend von Absatz 2 Buchstabe c – selbst wenn die darin festgelegten Grenzwerte nicht überschritten werden – in Einzelfällen beschließen, dass bestimmte Verhandlungen von der betreffenden Erzeugerorganisation wieder aufgenommen werden müssen oder nicht geführt werden dürfen, wenn sie dies als erforderlich erachtet, um den Wettbewerb aufrechtzuer­ halten, oder feststellt, dass das Erzeugnis, das Gegenstand der Verhandlungen ist, aufgrund seiner besonderen Merkmale oder seiner vorgesehenen Verwendung Teil eines anderen Marktes ist und die kollektiven Verhandlungen mehr als 15 % der nationa­ len Erzeugung dieses Marktes abdecken würden oder dass die Verwirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV gefährdet ist.

Bei Verhandlungen, die mehr als einen Mitgliedstaat zum Ge­ genstand haben, ist der im ersten Unterabsatz beschriebene Be­ schluss ohne die Verfahren nach Artikel 229 Absatz 2 oder 3 von der Kommission zu fassen. In allen anderen Fällen wird der Beschluss von der nationalen Wettbewerbsbehörde des Mitglied­ staats gefasst, auf den sich die Verhandlungen beziehen.

Die Beschlüsse im Sinne dieses Absatzes gelten erst ab dem Zeitpunkt, zu dem sie den betroffenen Unternehmen mitgeteilt werden.

Für diesen Artikel gilt die Begriffsbestimmung der "nationalen Wettbewerbsbehörde" gemäß Artikel 149 Absatz 7 Buchstabe a.

(6) Die Mitgliedstaaten, in denen die Verhandlungen gemäß diesem Artikel stattfinden, teilen der Kommission die Anwen­ dung von Absatz 2 Buchstabe g und Absatz 5 mit.

Artikel 171

Vertragsverhandlungen über bestimmte Kulturpflanzen

(1) Eine gemäß Artikel 152 anerkannte Erzeugerorganisation, die zum Ziel hat, das Angebot zu bündeln, die Erzeugnisse ihrer Mitglieder zu vermarkten und/oder die Produktionskosten zu optimieren, kann im Namen ihrer Mitglieder für deren gesamte Erzeugung oder einen Teil davon Verträge über die Lieferung eines oder mehrerer der folgenden, nicht zur Aussaat und – im Falle von Gerste – zur Verwendung als Braugerste bestimmten Erzeugnisse aushandeln:

a) Weichweizen des KN-Codes ex 1001 99 00;

b) Gerste des KN-Codes ex 1003 90 00;

c) Mais des KN-Codes 1005 90 00;

d) Roggen des KN-Codes 1002 90 00;

e) Hartweizen des KN-Codes 1001 19 00;

f) Hafer des KN- Codes 1004 90 00;

g) Triticale des KN-Codes ex 1008 60 00;

h) Rapssamen des KN-Codes ex 1205;

i) Sonnenblumensamen des KN-Codes ex 1206 00;

j) Sojabohnen des KN-Codes 1201 90 00;

k) Ackerbohnen des KN-Codes ex 0708 und ex 0713;

l) Futtererbsen des KN-Codes ex 0708 und ex 0713.

Eine Erzeugerorganisation erfüllt die in diesem Absatz genann­ ten Ziele, wenn mit der Verfolgung dieser Ziele eine Integration von Tätigkeiten erreicht und durch eine solche Integration vo­ raussichtlich erhebliche Effizienzgewinne erzielt werden, so dass die Tätigkeiten der Erzeugerorganisation insgesamt zur Verwirk­ lichung der Ziele des Artikels 39 AEUV beitragen.

Dies könnte der Fall sein, wenn

a) die Erzeugerorganisation mindestens eine der folgenden Tä­ tigkeiten ausführt:

i) gemeinsamer Vertrieb, einschließlich einer gemeinsamen Verkaufsplattform oder gemeinsamen Beförderung;

ii) gemeinsame Werbung;

iii) gemeinsame Durchführung von Qualitätskontrollen;

iv) gemeinsame Nutzung von Ausrüstungen und Lagerein­ richtungen;

v) gemeinsame Beschaffung von Betriebsmitteln;

b) diese Tätigkeiten – gemessen an der Menge des betroffenen Erzeugnisses und den Produktions- und Vermarktungskosten – erheblich sind.

(2) Die anerkannte Erzeugerorganisation kann Verträge aus­ handeln

a) unabhängig davon, ob das Eigentum von den Erzeugern auf die Erzeugerorganisation übergeht;

b) unabhängig davon, ob für die gesamte Erzeugung einiger oder aller ihrer Mitglieder derselbe Preis ausgehandelt wird;

c) sofern bei jedem der in Absatz 1 genannten Erzeugnisse und für eine bestimmte Erzeugerorganisation die von den Ver­ handlungen abgedeckte Menge des betreffenden Erzeugnisses, die in einem bestimmten Mitgliedstaat erzeugt wird, höchs­ tens 15 % der gesamten Erzeugung dieses Erzeugnisses in diesem Mitgliedstaat entspricht;

d) sofern die Erzeugerorganisation für die von den Verhand­ lungen abgedeckte Menge des Erzeugnisses das Angebot bündelt und das Erzeugnis ihrer Mitglieder vermarktet;

e) sofern die betreffenden Erzeuger keiner anderen Erzeuger­ organisation angehören, die ebenfalls in ihrem Namen solche Verträge aushandelt;

DEL 347/748 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

f) soweit der Erzeuger nicht aufgrund seiner Mitgliedschaft in einer Genossenschaft, die selbst nicht der betreffenden Erzeu­ gerorganisation angehört, verpflichtet ist, das Erzeugnis ge­ mäß den Bedingungen der Satzung dieser Genossenschaft oder gemäß den sich aus dieser Satzung ergebenden oder darin vorgesehenen Bestimmungen und Beschlüssen abzulie­ fern, und

g) sofern die Erzeugerorganisation den zuständigen Behörden des Mitgliedstaats, in dem sie tätig ist, für jedes Erzeugnis mitteilt, auf welche Menge sich diese Verhandlungen erstre­ cken.

(3) Für die Zwecke dieses Artikels schließen Bezugnahmen auf Erzeugerorganisationen auch gemäß Artikel 156 Absatz 1 anerkannte Vereinigungen von Erzeugerorganisationen ein.

(4) Für die Anwendung von Absatz 2 Buchstabe c veröffent­ licht die Kommission auf die ihr angebracht erscheinende Weise für die in Absatz 1 genannten Erzeugnisse die in den Mitglied­ staaten erzeugten Mengen.

(5) Die in Unterabsatz 2 genannte Wettbewerbsbehörde kann abweichend von Absatz 2 Buchstabe c – selbst wenn die darin festgelegten Grenzwerte nicht überschritten werden – in Einzelfällen beschließen, dass bestimmte Verhandlungen von der betreffenden Erzeugerorganisation wieder aufgenommen werden müssen oder nicht geführt werden dürfen, wenn sie dies als erforderlich erachtet, um den Wettbewerb aufrechtzuer­ halten, oder feststellt, dass das Erzeugnis, das Gegenstand der Verhandlungen ist, aufgrund seiner besonderen Merkmale oder seiner vorgesehenen Verwendung Teil eines anderen Marktes ist und die kollektiven Verhandlungen mehr als 15 % der nationa­ len Erzeugung dieses Marktes abdecken würden oder dass die Verwirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV gefährdet ist.

Bei Verhandlungen, die mehr als einen Mitgliedstaat zum Ge­ genstand haben, ist der im ersten Unterabsatz beschriebene Be­ schluss ohne die Verfahren nach Artikel 229 Absatz 2 oder 3 von der Kommission zu fassen. In allen anderen Fällen wird der Beschluss von der nationalen Wettbewerbsbehörde des Mitglied­ staats gefasst, auf den sich die Verhandlungen beziehen.

Die Beschlüsse im Sinne dieses Absatzes gelten erst ab dem Zeitpunkt, zu dem sie den betroffenen Unternehmen mitgeteilt werden.

Für diesen Artikel gilt die Begriffsbestimmung der "nationalen Wettbewerbsbehörde" gemäß Artikel 149 Absatz 7 Buchstabe a.

(6) Die Mitgliedstaaten, in denen die Verhandlungen gemäß diesem Artikel stattfinden, teilen der Kommission die Anwen­ dung von Absatz 2 Buchstabe g und Absatz 5 mit.

Artikel 172

Steuerung des Angebots bei Schinken mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geografischer

Angabe

(1) Auf Antrag einer gemäß Artikel 152 Absatz 1 dieser Verordnung anerkannten Erzeugerorganisation, eines gemäß

Artikel 157 Absatz 1 dieser Verordnung anerkannten Branchen­ verbandes oder einer Vereinigung von Erzeugern oder Verarbei­ tern gemäß Artikel 3 Absatz 2 der Verordnung (EG) Nr. 1151/2012 kann ein Mitgliedstaat für einen bestimmten Zeitraum verbindliche Bestimmungen für die Steuerung des An­ gebots bei Schinken mit geschützter Ursprungsbezeichnung oder geschützter geografischer Angabe gemäß Artikel 5 Absätze 1 und 2 der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 festlegen.

(2) Die Bestimmungen gemäß Absatz 1 dieses Artikels un­ terliegen einer zuvor getroffenen Vereinbarung zwischen den Parteien in dem geografischen Gebiet gemäß Artikel 7 Absatz 1 Buchstabe c der Verordnung (EG) Nr. 1151/2012. Eine der­ artige Vereinbarung muss nach Anhörung der Schweinehalter in dem betreffenden geografischen Gebiet zwischen mindestens zwei Dritteln der Verarbeiter dieses Schinkens, auf die mindes­ tens zwei Drittel der Erzeugung dieses Schinkens in dem geo­ grafischen Gebiet gemäß Artikel 7 Absatz 1 Buchstabe c der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 entfallen, und – wenn der betreffende Mitgliedstaat dies für angebracht hält – mindestens zwei Dritteln der Schweinezüchter in dem geografischen Gebiet gemäß Artikel 7 Absatz 1 Buchstabe c der Verordnung (EG) Nr. 1151/2012 getroffen werden.

(3) Die Bestimmungen gemäß Absatz 1

a) betreffen nur die Steuerung des Angebots des jeweiligen Er­ zeugnisses und/oder seines Rohstoffs und haben zum Ziel, das Angebot bei diesem Schinken an die Nachfrage anzupas­ sen;

b) dürfen sich nur auf das betreffende Erzeugnis auswirken;

c) dürfen nur für höchstens drei Jahre verbindlich vorgeschrie­ ben werden und können nach Ablauf dieses Zeitraums auf einen erneuten Antrag gemäß Absatz 1 hin erneuert werden;

d) dürfen den Handel mit anderen Erzeugnissen außer den von jenen Bestimmungen betroffenen nicht beeinträchtigen;

e) dürfen sich nicht auf Transaktionen nach der Erstvermark­ tung des betreffenden Schinkens beziehen;

f) dürfen keine Preisfestsetzung erlauben, auch wenn Preise nur zur Orientierung oder als Empfehlung festgesetzt werden;

g) dürfen nicht dazu führen, dass ein übermäßiger Anteil des betreffenden Erzeugnisses, das andernfalls verfügbar wäre, nicht mehr verfügbar ist;

h) dürfen nicht zu Diskriminierungen führen, kein Hemmnis für neue Marktteilnehmer darstellen und keine Nachteile für Kleinerzeuger zur Folge haben;

i) tragen dazu bei, die Qualität und/oder die Entwicklung des betroffenen Erzeugnisses aufrechtzuerhalten.

(4) Die Bestimmungen gemäß Absatz 1 werden in einem amtlichen Mitteilungsblatt des jeweiligen Mitgliedstaats ver­ öffentlicht.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/749

(5) Die Mitgliedstaaten führen Überprüfungen durch, um si­ cherzustellen, dass die Bedingungen gemäß Absatz 3 erfüllt sind. Stellen die zuständigen nationalen Behörden fest, dass diese Bedingungen nicht erfüllt werden, so heben die Mitglied­ staaten die Bestimmungen gemäß Absatz 1 auf.

(6) Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission unverzüglich die von ihnen gemäß Absatz 1 festgelegten Bestimmungen mit. Die Kommission unterrichtet die Mitgliedstaaten über jede Mit­ teilung hinsichtlich dieser Bestimmungen.

(7) Die Kommission kann jederzeit im Wege von Durchfüh­ rungsrechtsakten beschließen, dass ein Mitgliedstaat die von ihm festgelegten Bestimmungen gemäß Absatz 1 aufzuheben hat, wenn die Kommission feststellt, dass diese Bestimmungen nicht in Einklang mit den Bedingungen gemäß Absatz 4 stehen, den Wettbewerb in einem wesentlichen Teil des Binnenmarkts ver­ hindern oder verzerren, die Freiheit des Handels beeinträchtigen oder die Verwirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV gefähr­ den. Diese Durchführungsrechtakte werden ohne Anwendung des Verfahrens nach Artikel 229 Absatz 2 oder 3 dieser Ver­ ordnung angenommen.

A b s c h n i t t 6

V e r f a h r e n s v o r s c h r i f t e n

Artikel 173

Delegierte Befugnisse

(1) Um sicherzustellen, dass die Ziele und Verantwortlichkei­ ten der Erzeugerorganisationen, der Vereinigungen von Erzeu­ gerorganisationen, und der Branchenverbände klar festgelegt sind, um zur Wirksamkeit der Aktionen dieser Organisationen und Vereinigungen beizutragen, ohne dass dies mit einem un­ angemessenen Verwaltungsaufwand verbunden wäre oder der Grundsatz der Vereinigungsfreiheit insbesondere hinsichtlich Nichtmitgliedern dieser Organisationen in Frage gestellt würde, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechts­ akte gemäß Artikel 227 in Bezug auf die folgenden Angelegen­ heiten betreffend Erzeugerorganisationen, Vereinigungen von Er­ zeugerorganisationen und Branchenverbände für einen oder mehrere der In Artikel 1 Absatz 2 genannten Sektoren oder spezifische Produkte dieser Sektoren zu erlassen.

a) die spezifischen Ziele, die solche Organisationen und Ver­ einigungen verfolgen dürfen, müssen oder nicht dürfen und gegebenenfalls zusätzlich zu denen gemäß den Artikeln 152 bis 163;

b) die Satzung dieser Organisationen und Vereinigungen, die Satzung von anderen als Erzeugerorganisationen, die spezi­ fischen Bedingungen für die Satzung von Erzeugerorganisa­ tionen in bestimmten Sektoren, einschließlich der Ausnah­ men von der Pflicht, die gesamte Erzeugung über die Erzeu­ gerorganisation gemäß Artikel 160 Absatz 2 abzusetzen, die Struktur, Mitgliedschaftsdauer, Größe, Rechenschaftspflicht und Tätigkeiten dieser Organisationen und Vereinigungen, die Auswirkungen der Anerkennung, die Rücknahme der Anerkennung und Zusammenschlüsse;

c) die Voraussetzungen für die Anerkennung, Rücknahme und Aussetzung der Anerkennung, die Auswirkungen der An­ erkennung, der Rücknahme der Anerkennung und deren

Aussetzung sowie die Anforderungen an solche Organisatio­ nen und Vereinigungen zur Einleitung von Abhilfemaßnah­ men im Fall einer Nichteinhaltung der Kriterien für die An­ erkennung;

d) die länderübergreifenden Organisationen und Vereinigungen, einschließlich der unter den Buchstaben a, b und c dieses Absatzes genannten Vorschriften;

e) die Vorschriften hinsichtlich der Einrichtung von und der Bedingungen für Amtshilfe durch die jeweils zuständigen Behörden im Falle einer längerübergreifenden Zusammen­ arbeit;

f) die Sektoren, auf die Artikel 161 Anwendung findet, die Bedingungen für die Auslagerung von Tätigkeiten, die Art von Tätigkeiten, die ausgelagert werden dürfen, und die Be­ reitstellung von technischen Mitteln durch Organisationen oder Vereinigungen;

g) die Grundlage für die Berechnung der Mindestmenge bzw. des Mindestwerts der vermarktbaren Erzeugung der Organi­ sationen und Vereinigungen;

h) die Zulassung von Mitgliedern, die keine Erzeuger sind, im Falle von Erzeugerorganisationen, und von Mitgliedern, die keine Erzeugerorganisationen sind, im Falle von Vereinigun­ gen von Erzeugerorganisationen;

i) die Ausdehnung bestimmter Vorschriften der Organisationen gemäß Artikel 164 auf Nichtmitglieder und die obligatori­ sche Zahlung von Finanzbeiträgen durch Nichtmitglieder ge­ mäß Artikel 165, einschließlich der Verwendung und Zuwei­ sung dieser Zahlung durch diese Organisationen und eines Verzeichnisses der strengeren Erzeugungsvorschriften, die ge­ mäß Artikel 164 Absatz 4 Unterabsatz 1 Buchstabe b aus­ gedehnt werden dürfen, während zugleich sichergestellt wird, dass diese Organisationen gegenüber Nichtmitgliedern trans­ parent und rechenschaftspflichtig sind und dass Mitgliedern dieser Organisationen keine günstigere Behandlung zuteil wird als Nichtmitgliedern, insbesondere was den Rückgriff auf die obligatorische Zahlung von Mitgliedsbeiträgen anbe­ langt;

j) weitere Anforderungen hinsichtlich der Repräsentativität der in Artikel 164 genannten Organisationen, die betreffenden Wirtschaftsbezirke, einschließlich einer Prüfung ihrer Ab­ grenzung durch die Kommission, die Mindestdauer, während der die Vorschriften vor ihrer Ausdehnung gelten müssen, die Personen oder Organisationen, für die die Vorschriften oder Beiträge gelten, und die Umstände, unter denen die Kommission verlangen kann, dass die Ausdehnung der Vor­ schriften oder obligatorischen Beiträge abgelehnt oder zu­ rückgezogen wird.

(2) Um zu gewährleisten, dass die Ziele und Zuständigkeiten der Erzeugerorganisationen, Vereinigungen von Erzeugerorgani­ sationen und Branchenverbände im Sektor Milch und Milch­ erzeugnisse klar festgelegt sind und damit, ohne einen un­ zumutbaren Aufwand zu verursachen, zur Wirksamkeit der Maßnahmen dieser Organisationen beizutragen, wird abwei­ chend von Absatz 1 die Kommission ermächtigt, delegierte Rechtsakte nach Artikel 227 zu erlassen, in denen Folgendes festgelegt wird:

a) die Bedingungen für die Anerkennung von staatenübergrei­ fenden Erzeugerorganisationen oder ihrer Vereinigungen;

DEL 347/750 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

b) die Bestimmungen hinsichtlich der Einrichtung von und der Bedingungen für behördliche Unterstützung der Erzeuger­ organisationen, einschließlich der Vereinigungen von Erzeu­ gerorganisationen durch die jeweils zuständigen Behörden im Falle einer staatenübergreifenden Zusammenarbeit;

c) zusätzliche Bestimmungen für die Berechnung der bei Ver­ handlungen gemäß Artikel 149 Absatz 2 Buchstabe c und Artikel 149 Absatz 3 erfassten Rohmilchmenge;

d) die Bestimmungen hinsichtlich der Ausdehnung bestimmter Vorschriften der Organisationen auf Nichtmitglieder gemäß Artikel 164 und die obligatorische Zahlung eines Mitglieds­ beitrags durch Nichtmitglieder gemäß Artikel 165.

Artikel 174

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

(1) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zu den erforderlichen Maßnahmen für die Anwendung dieses Kapitels erlassen, insbesondere:

a) Maßnahmen zur Umsetzung der Bedingungen für die An­ erkennung von Erzeugerorganisationen und von Branchen­ verbänden gemäß den Artikeln 154 und 158;

b) Verfahren im Falle eines Zusammenschlusses von Erzeuger­ organisationen;

c) von den Mitgliedstaaten festzulegende Verfahren in Bezug auf die Mindestgröße und die Mindestmitgliedschaftsdauer;

d) Verfahren in Bezug auf die Ausdehnung von Vorschriften und die Finanzbeiträge gemäß den Artikeln 164 und 165, insbesondere die Umsetzung des in Artikel 164 Absatz 2 genannten Konzepts eines "Wirtschaftsbezirks";

e) Verfahren in Bezug auf Amtshilfe;

f) Verfahren in Bezug auf die Auslagerung von Tätigkeiten;

g) Verfahren und technische Bedingungen hinsichtlich der Durchführung der in Artikel 166 genannten Maßnahmen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

(2) Abweichend von Absatz 1 kann die Kommission in Be­ zug auf den Sektor Milch und Milcherzeugnisse Durchführungs­ rechtsakte erlassen, um Durchführungsbestimmungen festzule­ gen für

a) die Umsetzung der Bedingungen für die Anerkennung von Erzeugerorganisationen und ihren Vereinigungen sowie von Branchenverbänden gemäß den Artikeln 161 und 163;

b) die Benachrichtigung nach Artikel 149 Absatz 2 Buchstabe f;

c) die von den Mitgliedstaaten gemäß Artikel 161 Absatz 3 Buchstabe d, Artikel 163 Absatz 3 Buchstabe e, Artikel 149 Absatz 8 und Artikel 150 Absatz 7 vorzunehmende Benach­ richtigung der Kommission;

d) die Verfahren für die Amtshilfe bei länderübergreifender Zu­ sammenarbeit.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 175

Sonstige Durchführungsbefugnisse

Die Kommission kann im Wege von Durchführungsrechtsakten Einzelbeschlüsse erlassen betreffend

a) die Anerkennung von Organisationen, die Tätigkeiten in mehr als einem Mitgliedstaat durchführen, im Rahmen der gemäß Artikel 174 Absatz 1 Buchstabe d erlassenen Vor­ schriften;

b) den Einspruch gegen die oder den Entzug der Anerkennung eines Branchenverbands durch einen Mitgliedstaat;

c) die Liste der Wirtschaftsbezirke, die von den Mitgliedstaaten im Einklang mit den gemäß Artikel 174 Absatz 1 Buchstabe h und 174 Absatz 2 Buchstabe d angenommenen Vorschrif­ ten mitgeteilt werden;

d) die Anforderung, dass ein Mitgliedstaat eine von ihm be­ schlossene Ausdehnung von Vorschriften oder Zahlung von Finanzbeiträgen durch Nichtmitglieder ablehnen oder aufheben kann.

Diese Durchführungsrechtsakte werden ohne Anwendung des Verfahrens gemäß Artikel 229 Absatz 2 oder 3 erlassen.

TEIL III

HANDEL MIT DRITTLÄNDERN

KAPITEL I

Einfuhr- und ausfuhrlizenzen

Artikel 176

Allgemeine Vorschriften

(1) Unbeschadet der Fälle, in denen Einfuhr- oder Ausfuhr­ lizenzen aufgrund dieser Verordnung erforderlich sind, kann für die Einfuhr zur Überführung in den zollrechtlich freien Verkehr in die bzw. die Ausfuhr eines oder mehrerer Erzeugnisse der folgenden Sektoren aus der Union die Vorlage einer Lizenz vorgeschrieben werden:

a) Getreide,

b) Reis,

c) Zucker,

d) Saatgut,

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/751

e) Olivenöl und Tafeloliven der KN-Codes 1509, 1510 00, 0709 92 90, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31 und 1522 00 39;

f) Flachs und Hanf, soweit es sich um Hanf handelt;

g) Obst und Gemüse,

h) Verarbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse,

i) Bananen,

j) Wein,

k) lebende Pflanzen,

l) Rindfleisch,

m) Milch und Milcherzeugnisse,

n) Schweinefleisch,

o) Schaf- und Ziegenfleisch,

p) Eier,

q) Geflügelfleisch;

r) Ethylalkohol landwirtschaftlichen Ursprungs.

(2) Sofern in einem gemäß Artikel 43 Absatz 2 AEUV er­ lassenen Rechtsakt nichts anderes vorgesehen ist, und unbescha­ det der Anwendung der Artikel 177, 178 und 179 dieser Ver­ ordnung erteilen die Mitgliedstaaten jedem Antragsteller un­ geachtet des Ortes seiner Niederlassung in der Union die Lizen­ zen.

(3) Die Lizenzen sind unionsweit gültig.

Artikel 177

Delegierte Befugnisse

(1) Um den internationalen Verpflichtungen der Union und den geltenden Sozial-, Umwelt-und Tierschutzstandards der Union sowie der Notwendigkeit Rechnung zu tragen, die Ent­ wicklung des Handels und der Märkte und die Ein- und Aus­ fuhren von Erzeugnissen zu überwachen, eine wirksame Markt­ regulierung zu gewährleisten und den Verwaltungsaufwand zu verringern, wird der Kommission die Befugnis übertragen, dele­ gierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, mit denen Folgendes festgelegt wird:

a) das Verzeichnis der Erzeugnisse der in Artikel 176 Absatz 1 genannten Sektoren, für die eine Einfuhr- oder Ausfuhrlizenz vorzulegen ist;

b) die Fälle und Situationen, in denen keine Einfuhr- oder Aus­ fuhrlizenz vorgelegt werden muss, wobei dem zollrecht­ lichen Status der betreffenden Erzeugnisse, den einzuhalten­ den Handelsvereinbarungen, dem Zweck der Transaktionen,

dem Rechtsstatus des Antragstellers und den jeweiligen Men­ gen Rechnung zu tragen ist.

(2) Im Hinblick auf weitere Bestandteile der Einfuhrlizenz­ regelung wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen Vor­ schriften über Folgendes festgelegt werden:

a) die Rechte und Pflichten, die sich aus der Lizenz ergeben, ihre Rechtswirkung und die Fälle, in denen eine Toleranz besteht in Bezug auf die Einhaltung der Verpflichtung, die in der Lizenz angegebene Menge ein- oder auszuführen, oder in Bezug auf die Stelle in der Lizenz, an der der Ursprung anzugeben ist;

b) die Erteilung einer Einfuhrlizenz oder die Überführung in den zollrechtlich freien Verkehr, die von der Vorlage eines von einem Drittland oder einer Einrichtung ausgestellten Dokuments abhängig gemacht wird, mit dem u. a. der Ur­ sprung, die Echtheit und die Qualitätsmerkmale des Erzeug­ nisses bescheinigt werden;

c) die Übertragung der Lizenz oder die Einschränkungen ihrer Übertragbarkeit;

d) zusätzliche Bedingungen für Einfuhrlizenzen für Hanf gemäß Artikel 189 und den Grundsatz der Amtshilfe zwischen Mit­ gliedstaaten, um Betrugsfälle und Unregelmäßigkeiten zu ver­ hüten oder zu bekämpfen;

e) die Fälle und Situationen, in denen eine Sicherheitsleistung zur Gewährleistung, dass die Erzeugnisse innerhalb der Gül­ tigkeitsdauer der Lizenz ein- oder ausgeführt werden erfor­ derlich ist bzw. nicht erforderlich ist.

Artikel 178

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte mit den erfor­ derlichen Maßnahmen für die Anwendung dieses Kapitels, ein­ schließlich der Vorschriften über

a) das Format und den Inhalt der Lizenz;

b) die Antragstellung sowie die Erteilung und Verwendung von Lizenzen;

c) die Gültigkeitsdauer der Lizenz,

d) die Verfahren für die zu stellende Sicherheit und deren Be­ trag;

e) die Nachweise, dass die Anforderungen im Zusammenhang mit der Verwendung der Lizenzen eingehalten worden sind;

f) die Toleranzgrenze in Bezug auf die Einhaltung der in der Lizenz angegebenen Einfuhr- oder Ausfuhrpflicht;

g) die Ausstellung von Ersatzlizenzen und Zweitschriften von Lizenzen;

DEL 347/752 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

h) die Behandlung der Lizenzen durch die Mitgliedstaaten und den für die Verwaltung der Regelung erforderlichen Informa­ tionsaustausch, einschließlich der Verfahren in Bezug auf die besondere Amtshilfe zwischen den Mitgliedstaaten.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 179

Sonstige Durchführungsbefugnisse

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte erlassen, die,

a) die Mengen begrenzen, für die Lizenzen erteilt werden dür­ fen;

b) die beantragten Mengen ablehnen;

c) die Antragstellung aussetzen, um den Markt zu entlasten, wenn Anträge für große Mengen gestellt werden.

Diese Durchführungsrechtsakte werden ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genannten Verfahrens erlassen.

KAPITEL II

Einfuhrzölle

Artikel 180

Umsetzung internationaler Übereinkünfte und bestimmter anderer Rechtsakte

Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte mit Maßnah­ men zur Einhaltung der Anforderungen, die in gemäß dem AEUV geschlossenen internationalen Übereinkünften oder in anderen gemäß Artikel 43 Absatz 2 oder Artikel 207 AEUV oder gemäß dem Gemeinsamen Zolltarif erlassenen Rechtsakten hinsichtlich der Berechnung der Einfuhrzölle für landwirtschaft­ liche Erzeugnisse festgelegt sind. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.]

Artikel 181

Einfuhrpreisregelung für bestimmte Erzeugnisse der Sektoren Obst und Gemüse, Verarbeitungserzeugnisse aus

Obst und Gemüse sowie Wein

(1) Für die Anwendung der Zollsätze des Gemeinsamen Zoll­ tarifs für Erzeugnisse der Sektoren Obst und Gemüse und Ver­ arbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse sowie für Trauben­ säfte und -moste entspricht der Einfuhrpreis einer Lieferung ihrem Zollwert, der gemäß der Verordnung (EWG) Nr. 2913/92 des Rates (1) (Zollkodex) und der Verordnung (EG) Nr. 2454/93 der Kommission (2) berechnet worden ist.

(2) Um die Wirksamkeit der Regelung sicherzustellen, wird die Kommission ermächtigt, delegierte Rechtsakte gemäß Arti­ kel 227 zu erlassen, um vorzusehen, dass die Richtigkeit des angegebene Einfuhrpreises anhand eines pauschalen Einfuhrwer­ tes zu überprüfen ist, und die Bedingungen festzulegen, gemäß denen eine Sicherheitsleistung erforderlich ist.

(3) Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte mit Vorschriften für die Berechnung des pauschalen Einfuhrwertes gemäß Absatz 2. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 182

Zusätzliche Einfuhrzölle

(1) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Fest­ legung der Erzeugnisse der Sektoren Getreide, Reis, Zucker, Obst und Gemüse, Verarbeitungserzeugnisse aus Obst und Ge­ müse, Rindfleisch, Milch und Milcherzeugnisse, Schweinefleisch, Schaf- und Ziegenfleisch, Eier, Geflügelfleisch und Bananen so­ wie der Traubensaft- und Traubenmosterzeugnisse erlassen, bei deren Einfuhr zur Vermeidung oder Behebung von Nachteilen, die sich aus diesen Einfuhren für den Unionsmarkt ergeben können, zu dem im Gemeinsamen Zolltarif festgesetzten Zoll­ satz ein zusätzlicher Einfuhrzoll erhoben wird, wenn

a) die Einfuhren zu Preisen erfolgen, die unter dem von der Union der Welthandelsorganisation mitgeteilten Preisniveau liegen ("Auslösungspreis"), oder

b) das Einfuhrvolumen in einem beliebigen Jahr ein bestimmtes Niveau überschreitet ("Auslösungsvolumen").

Das Auslösungsvolumen wird auf der Grundlage von Absatz­ möglichkeiten, definiert als Einfuhren, ausgedrückt in Prozenten des entsprechenden einheimischen Verbrauchs in den drei vo­ rangegangenen Jahren, festgesetzt.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

(2) Zusätzliche Einfuhrzölle werden nicht erhoben, wenn es unwahrscheinlich ist, dass die Einfuhren den Unionsmarkt stö­ ren, oder die Auswirkungen in keinem Verhältnis zum ange­ strebten Ziel stünden.

(3) Für die Anwendung von Absatz 1 Unterabsatz 1 Buch­ stabe a werden die Einfuhrpreise anhand der cif-Einfuhrpreise der betreffenden Sendung bestimmt. Die cif-Einfuhrpreise wer­ den zu diesem Zweck unter Zugrundelegung der repräsentativen Preise des betreffenden Erzeugnisses auf dem Weltmarkt oder dem Einfuhrmarkt der Union überprüft.

(4) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte mit den erforderlichen Maßnahmen für die Anwendung des vorliegenden Artikels erlassen. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/753

(1) Verordnung (EWG) Nr. 2913/92 des Rates vom 12. Oktober 1992 zur Festlegung des Zollkodex der Gemeinschaften (ABl. L 302 vom 19.10.1992, S. 1).

(2) Verordnung (EWG) Nr. 2454/93 der Kommission vom 2. Juli 1993 mit Durchführungsvorschriften zu der Verordnung (EWG) Nr. 2913/92 des Rates zur Festlegung des Zollkodex der Gemein­ schaften (ABl. L 253 vom 11.10.1993, S. 1).

Artikel 183

Sonstige Durchführungsbefugnisse

Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte, die

a) die Höhe des angewendeten Einfuhrzolls im Einklang mit den Vorschriften in einer gemäß dem AEUV geschlossenen internationalen Übereinkunft, des Gemeinsamen Zolltarifs und mit den Vorschriften in den Durchführungsrechtsakten nach Artikel 180 festsetzen;

b) die repräsentativen Preise und Auslösungsvolumen für die Anwendung der zusätzlichen Einfuhrzölle im Rahmen der gemäß Artikel 182 Absatz 1 erlassenen Vorschriften festset­ zen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genannten Verfahrens erlassen.

KAPITEL III

Verwaltung der zollkontingente und besondere behandlung von drittlandseinfuhren

Artikel 184

Zollkontingente

(1) Zollkontingente für die Einfuhr landwirtschaftlicher Er­ zeugnisse zur Überführung in den zollrechtlich freien Verkehr in der Union oder einem Teil davon oder Zollkontingente für die Einfuhr landwirtschaftlicher Erzeugnisse der Union in Dritt­ länder, die teilweise oder vollständig von der Union verwaltet werden sollen und sich aus den gemäß dem AEUV geschlosse­ nen internationalen Übereinkünften oder einem anderen gemäß Artikel 43 Absatz 2 oder Artikel 207 AEUV erlassenen Rechts­ akt ergeben, werden von der Kommission im Wege von dele­ gierten Rechtsakten gemäß Artikel 186 dieser Verordnung und Durchführungsrechtsakten gemäß den Artikeln 187 und 188 dieser Verordnung eröffnet und/oder verwaltet.

(2) Zur Verwaltung der Zollkontingente kann eines der nach­ stehenden Verfahren oder eine Kombination dieser Verfahren oder ein anderes geeignetes Verfahren so angewandt werden, dass keiner der betreffenden Wirtschaftsteilnehmer diskriminiert wird:

a) Berücksichtigung der Anträge nach der Zeitabfolge ihres Ein­ gangs ("Windhund-Verfahren");

b) Aufteilung proportional zu den bei der Antragstellung be­ antragten Mengen ("Verfahren der gleichzeitigen Prüfung");

c) Berücksichtigung der traditionellen Handelsströme ("Verfah­ ren der traditionellen/neuen Wirtschaftsteilnehmer").

(3) Mit dem festgelegten Verwaltungsverfahren wird,

a) bei Einfuhrzollkontingenten dem Versorgungsbedarf des be­ stehenden und sich neu erschließenden Unionsmarkts für Erzeugung, Verarbeitung und Verbrauch in Bezug auf die

Wettbewerbsfähigkeit und die sichere und kontinuierliche Versorgung sowie dem Erfordernis der Erhaltung des Gleich­ gewichts auf diesem Markt Rechnung getragen und

b) bei Ausfuhrzollkontingenten die vollständige Ausschöpfung der im Rahmen des Kontingents verfügbaren Möglichkeiten gestattet.

Artikel 185

Besondere Zollkontingente

Für Zwecke der Anwendung des Zollkontingents für die Einfuhr nach Spanien in Höhe von 2 000 000 Tonnen Mais und 300 000 Tonnen Sorghum und des Zollkontingents für die Einfuhr nach Portugal in Höhe von 500 000 Tonnen Mais wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechts­ akte gemäß Artikel 227 erlassen, um die notwendigen Bestim­ mungen für die Durchführung der Zollkontingenteinfuhren so­ wie gegebenenfalls für die öffentliche Lagerung der von den Zahlstellen der betreffenden Mitgliedstaaten eingeführten Men­ gen und für deren Absatz auf dem Markt dieser Mitgliedstaaten festzulegen.

Artikel 186

Delegierte Befugnisse

(1) Um einen angemessenen Zugang zu den verfügbaren Mengen und die Gleichbehandlung der Marktteilnehmer im Rahmen des Zollkontingents sicherzustellen, wird der Kommis­ sion die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen

a) die Bedingungen und Zugangsanforderungen festgelegt wer­ den, die ein Marktteilnehmer erfüllen muss, um einen Antrag im Rahmen des Zollkontingents zu stellen; die betreffenden Bestimmungen können ausreichende Erfahrung im Handel mit Drittländern und denen gleichgestellten Gebieten oder in der Verarbeitungstätigkeit, ausgedrückt in einer Mindest­ menge und einem Mindestzeitraum in einem bestimmten Marktsektor, vorschreiben; diese Bestimmungen können be­ sondere Vorschriften umfassen, um den Bedürfnissen und Praktiken in einem bestimmten Sektor sowie den Gebräu­ chen und Bedürfnissen der Verarbeitungsindustrie zu ent­ sprechen;

b) Vorschriften für die Übertragung von Ansprüchen zwischen Marktteilnehmern und erforderlichenfalls die Übertragungs­ beschränkungen im Rahmen der Verwaltung des Zollkontin­ gents festgelegt werden;

c) festgelegt wird, dass die Teilnahme am Zollkontingent von einer Sicherheitsleistung abhängig ist;

d) erforderlichenfalls Bestimmungen hinsichtlich der besonde­ ren Merkmale, besonderer Anforderungen oder Einschrän­ kungen festgelegt werden, die gemäß der internationalen Übereinkunft oder einem anderen in Artikel 184 Absatz 1 genannten Rechtsakt für den Zolltarif gelten.

(2) Um sicherzustellen, dass Ausfuhrerzeugnissen bei der Ein­ fuhr in ein Drittland im Einklang mit den von der Union gemäß dem AEUV geschlossenen internationalen Übereinkünften unter bestimmten Bedingungen eine besondere Behandlung gewährt werden kann, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 betreffend Vorschriften

DEL 347/754 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

zu erlassen, mit denen die zuständigen Behörden der Mitglied­ staaten aufgefordert werden, auf Antrag und nach angemessener Überprüfung ein Dokument auszustellen, in dem die Einhaltung der Bedingungen für Erzeugnisse bescheinigt wird, denen im Falle ihrer Ausfuhr eine besondere Behandlung bei der Einfuhr in ein Drittland zugute kommen kann, wenn bestimmte Bedin­ gungen eingehalten werden.

Artikel 187

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zu Folgendem festlegen:

a) die Zollkontingente auf Jahresbasis, die erforderlichenfalls in geeigneter Weise gestaffelt sind, und das anzuwendende Ver­ waltungsverfahren;

b) Verfahren für die Anwendung der Sonderbestimmungen in der Übereinkunft oder im Rechtsakt zur Verabschiedung der Einfuhr- oder Ausfuhrregelung, insbesondere betreffend

i) Garantien in Bezug auf Art, Herkunft und Ursprung des Erzeugnisses,

ii) die Anerkennung des Dokuments zur Überprüfung der unter Ziffer i genannten Garantien;

iii) die Vorlage eines vom Ausfuhrland ausgestellten Doku­ ments;

iv) Bestimmung und Verwendung der Erzeugnisse;

c) die Gültigkeitsdauer der Lizenzen oder Genehmigungen;

d) die Verfahren für die zu leistende Sicherheit und deren Be­ trag;

e) die Verwendung von Lizenzen und erforderlichenfalls beson­ dere Maßnahmen, insbesondere betreffend die Bedingungen, unter denen Einfuhranträge gestellt und im Rahmen des Zollkontingents Genehmigungen erteilt werden;

f) die Verfahren und technischen Kriterien für die Anwendung von Artikel 185;

g) die erforderlichen Maßnahmen im Zusammenhang mit dem Inhalt, der Form, der Ausstellung und der Verwendung des in Artikel 186 Absatz 2 genannten Dokuments;

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 188

Sonstige Durchführungsbefugnisse

(1) Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte betref­ fend die Verwaltung des Verfahrens, mit dem gewährleistet wird,

dass die im Rahmen des Einfuhrkontingents verfügbaren Men­ gen nicht überschritten werden, insbesondere durch Festsetzung eines Zuteilungskoeffizienten für jeden Antrag, wenn die ver­ fügbaren Mengen erreicht sind, die Ablehnung noch anhängiger Anträge und erforderlichenfalls die Aussetzung der Antragstel­ lung.

(2) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte zur Neu­ zuteilung der nicht verwendeten Mengen erlassen.

(3) Die Durchführungsrechtsakte nach diesem Artikel werden ohne Anwendung des Verfahrens gemäß Artikel 229 Absatz 2 oder 3 erlassen.

KAPITEL IV

Besondere einfuhrbestimmungen für bestimmte erzeugnisse

Artikel 189

Hanfeinfuhren

(1) Folgende Erzeugnisse dürfen in die Union nur eingeführt werden, wenn die nachstehenden Bedingungen erfüllt sind:

a) Rohhanf des KN-Codes 5302 10 00 muss den in Artikel 32 Absatz 6 und Artikel 35 Absatz 3 der Verordnung (EU) Nr. 1307/2013 entsprechen;

b) bei zur Aussaat bestimmten Samen von Hanfsorten des KN- Codes ex 1207 99 20 muss nachgewiesen werden, dass der Tetrahydrocannabinolgehalt der betreffenden Sorte nicht über dem gemäß Artikel 32 Absatz 6 und Artikel 35 Absatz 3 der Verordnung (EU) Nr. 1307/2013 Wert liegt;

c) nicht zur Aussaat bestimmte Hanfsamen des KN-Codes 1207 99 91 werden nur durch vom Mitgliedstaat anerkannte Einfuhrunternehmen eingeführt, um sicherzustellen, dass sie nicht zur Aussaat verwendet werden.

(2) Dieser Artikel lässt strengere Bestimmungen unberührt, die die Mitgliedstaaten im Einklang mit dem AEUV und den Verpflichtungen aus dem WTO-Übereinkommen über die Land­ wirtschaft erlassen haben.

Artikel 190

Hopfeneinfuhren

(1) Erzeugnisse des Hopfensektors dürfen nur dann aus Dritt­ ländern eingeführt werden, wenn sie mindestens den Qualitäts­ merkmalen entsprechen, die für die gleichen in der Union ge­ ernteten Erzeugnisse oder aus diesen hergestellten Erzeugnisse gelten.

(2) Bei Erzeugnissen, für die eine von den Behörden des Ursprungslandes ausgestellte und mit der Bescheinigung gemäß Artikel 77 als gleichwertig anerkannte Bescheinigung vorliegt, gelten die Qualitätsanforderungen nach Absatz 1 als erfüllt.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/755

Bei Hopfenpulver, Lupulin-angereichertem Hopfenpulver, Hop­ fenextrakt und Hopfen-Mischerzeugnissen wird die Bescheini­ gung nur dann als gleichwertig anerkannt, wenn der Alpha- Säure-Gehalt dieser Erzeugnisse mindestens dem des Hopfens entspricht, aus dem sie gewonnen wurden.

(3) Um den Verwaltungsaufwand möglichst gering zu halten, wird die Kommission ermächtigt, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, um die Bedingungen festzulegen, ge­ mäß denen die Verpflichtungen im Zusammenhang mit einer Bescheinigung der Gleichwertigkeit und der Etikettierung der Verpackung keine Anwendung finden.

(4) Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte mit den für die Anwendung dieses Artikels erforderlichen Maßnahmen, einschließlich der Vorschriften über die Anerkennung der Be­ scheinigung der Gleichwertigkeit und die Kontrolle der Hopfen­ einfuhren. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 191

Abweichungen für Einfuhrerzeugnisse und besondere Sicherheit im Weinsektor

Abweichungen von Anhang VIII Teil II Abschnitt B Nummer 5 oder Abschnitt C können für Einfuhrerzeugnisse gemäß Arti­ kel 43 Absatz 2 AEUV im Zusammenhang mit den interna­ tionalen Verpflichtungen der Union erlassen werden.

Im Falle von Abweichungen von Anhang VIII Teil II Abschnitt B Nummer 5 müssen die Einführer zum Zeitpunkt der Überfüh­ rung in den zollrechtlich freien Verkehr bei den bezeichneten Zollbehörden eine Sicherheit für diese Erzeugnisse stellen. Die Sicherheit wird freigegeben, wenn der Einführer gegenüber den Zollbehörden des Mitgliedstaats der Überführung in den zoll­ rechtlich freien Verkehr den von diesen akzeptierten Nachweis erbracht hat, dass

a) den Erzeugnissen die Abweichungen nicht zugute gekom­ men sind oder

b) wenn ihnen die Abweichungen zugute gekommen sind, dass die Erzeugnisse nicht zur Weinbereitung verwendet wurden, oder, falls sie zur Weinbereitung verwendet wurden, dass die dabei entstandenen Erzeugnisse entsprechend gekennzeich­ net worden sind.

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte mit Vorschrif­ ten festlegen, um die einheitliche Anwendung dieses Artikels sicherzustellen, einschließlich betreffend die Sicherheitsbeträge und die entsprechende Kennzeichnung. Diese Durchführungs­ rechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 192

Einfuhr von zur Raffination bestimmtem Rohzucker

(1) Bis zum Ende des Wirtschaftsjahrs 2016/2017 wird Voll­ zeitraffinerien eine exklusive Einfuhrkapazität von 2 500 000 Tonnen je Wirtschaftsjahr, ausgedrückt in Weißzuckeräquiva­ lent, gewährt.

(2) Der einzige im Jahr 2005 Zuckerrüben verarbeitende Be­ trieb in Portugal gilt als Vollzeitraffinerie.

(3) Einfuhrlizenzen für zur Raffination bestimmten Zucker werden nur für Vollzeitraffinerien ausgestellt, sofern die betref­ fenden Mengen nicht die in Artikel 1 genannten Mengen über­ schreiten. Die betreffenden Lizenzen dürfen nur zwischen Voll­ zeitraffinerien übertragen werden und ihre Gültigkeitsdauer läuft am Ende des Wirtschaftsjahres ab, für das sie erteilt wurden.

Dieser Absatz gilt für die ersten drei Monate jedes Wirtschafts­ jahrs.

(4) Da sichergestellt werden muss, dass zur Raffination be­ stimmter Zucker, der gemäß diesem Artikel eingeführt wird, raffiniert wird, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, in denen Folgendes festgelegt wird:

a) die Anwendung der Bedingungen für das Funktionieren der Einfuhrregelung gemäß Absatz 1;

b) die Bedingungen und Zugangskriterien, die ein Marktteilneh­ mer erfüllen muss, um einen Einfuhrlizenzantrag zu stellen, einschließlich einer Sicherheitsleistung;

c) Vorschriften über die zu verhängenden verwaltungsrecht­ lichen Sanktionen.

(5) Die Kommission kann im Wege von Durchführungs­ rechtsakten die erforderlichen Vorschriften über die vorzulegen­ den Nachweise und Unterlagen hinsichtlich der Anforderungen und Verpflichtungen für die Einführer, und insbesondere für Vollzeitraffinerien, erlassen. Diese Durchführungsrechtsakte wer­ den nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 er­ lassen.

Artikel 193

Aussetzung der Einfuhrzölle im Zuckersektor

Um die ausreichende Versorgung für die Herstellung der in Artikel 140 Absatz 2 genannten Erzeugnisse zu gewährleisten, kann die Kommission bis zum Ende des Wirtschaftsjahrs 2016/2017 Durchführungsrechtsakte erlassen, die die Anwen­ dung von Einfuhrzöllen für bestimmte Mengen in Bezug auf die folgenden Erzeugnisse ganz oder teilweise aussetzen:

a) Zucker des KN-Codes 1701;

b) Isoglucose der KN-Codes 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 und 1702 90 30.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

DEL 347/756 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KAPITEL V

Schutzmassnahmen und aktiver veredelungsverkehr

Artikel 194

Schutzmaßnahmen

(1) Vorbehaltlich des Absatzes 3 dieses Artikels erlässt die Kommission gemäß den Verordnungen (EG) Nr. 260/2009 des Rates (1) und (EG) Nr. 625/2009 des Rates (2) Schutzmaßnah­ men gegen Einfuhren in die Union.

(2) Vorbehaltlich anderslautender Bestimmungen in Rechts­ akten des Europäischen Parlaments und des Rates sowie Rechts­ akten des Rates erlässt die Kommission gemäß Absatz 3 dieses Artikels Schutzmaßnahmen gegen Einfuhren in die Union, die in gemäß dem AEUV geschlossenen internationalen Überein­ künften vorgesehen sind.

(3) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte mit den Maßnahmen gemäß den Absätzen 1 und 2 des vorliegenden Artikels auf Antrag eines Mitgliedstaats oder von sich aus er­ lassen. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüf­ verfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Ist die Kommission mit einem Antrag eines Mitgliedstaats be­ fasst worden, so entscheidet sie hierüber im Wege von Durch­ führungsrechtsakten innerhalb von fünf Arbeitstagen nach Ein­ gang des Antrags. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

In hinreichend begründeten Fällen äußerster Dringlichkeit erlässt die Kommission nach dem Verfahren gemäß Artikel 229 Absatz 3 sofort geltende Durchführungsrechtsakte.

Diese Maßnahmen werden den Mitgliedstaaten unverzüglich mitgeteilt und sind sofort wirksam.

4. Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte erlassen, die die gemäß Absatz 3 dieses Artikels getroffenen Schutzmaß­ nahmen der Union aufheben oder ändern. Diese Durchfüh­ rungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Arti­ kel 229 Absatz 2 erlassen.

In hinreichend begründeten Fällen äußerster Dringlichkeit erlässt die Kommission nach dem Verfahren gemäß Artikel 229 Absatz 3 sofort geltende Durchführungsrechtsakte.

Artikel 195

Aussetzung der Umwandlung unter zollamtlicher Überwachung und des aktiven Veredelungsverkehrs

Wenn der Unionsmarkt durch die Umwandlung unter zollamt­ licher Überwachung oder den aktiven Veredelungsverkehr ge­ stört wird oder gestört zu werden droht, kann die Kommission

auf Antrag eines Mitgliedstaats oder von sich aus Durchfüh­ rungsrechtsakte erlassen, die die Inanspruchnahme der Um­ wandlung unter zollamtlicher Überwachung oder des aktiven Veredelungsverkehrs für die Erzeugnisse der Sektoren Getreide, Reis, Zucker, Olivenöl und Tafeloliven, Obst und Gemüse, Ver­ arbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse, Wein, Rindfleisch, Milch und Milcherzeugnisse, Schweinefleisch, Schaf- und Zie­ genfleisch, Eier, Geflügelfleisch und Ethylalkohol landwirtschaft­ lichen Ursprungs ganz oder teilweise aussetzen. Diese Durch­ führungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Ar­ tikel 229 Absatz 2 erlassen.

Ist die Kommission mit einem Antrag eines Mitgliedstaats be­ fasst worden, so entscheidet sie hierüber im Wege von Durch­ führungsrechtsakten innerhalb von fünf Arbeitstagen nach Ein­ gang des Antrags. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

In hinreichend begründeten Fällen äußerster Dringlichkeit erlässt die Kommission nach dem Verfahren gemäß Artikel 229 Absatz 3 sofort geltende Durchführungsrechtsakte.

Diese Maßnahmen werden den Mitgliedstaaten unverzüglich mitgeteilt und sind sofort wirksam.

KAPITEL VI

Ausfuhrerstattungen

Artikel 196

Geltungsbereich

(1) Um die Ausfuhr folgender Erzeugnisse auf der Grundlage der Notierungen oder Preise, die auf dem Weltmarkt gelten, zu ermöglichen, wenn auf dem Binnenmarkt Bedingungen vorlie­ gen, die denen entsprechen, die unter die Artikel 219 Absatz 1 oder Artikel 221 fallen, kann der Unterschied zwischen diesen Notierungen oder Preisen und den Preisen in der Union inner­ halb der Grenzen der gemäß dem AEUV geschlossenen interna­ tionalen Übereinkünfte durch eine Erstattung bei der Ausfuhr ausgeglichen werden:

a) Erzeugnisse der folgenden Sektoren, die in unverändertem Zustand ausgeführt werden sollen:

i) Getreide;

ii) Reis;

iii) Zucker hinsichtlich der in Anhang I Teil III Buchstaben b bis d und g aufgelisteten Erzeugnisse;

iv) Rindfleisch;

v) Milch und Milcherzeugnisse;

vi) Schweinefleisch;

vii) Eier;

viii) Geflügelfleisch;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/757

(1) Verordnung (EG) Nr. 260/2009 des Rates vom 26. Februar 2009 über die gemeinsame Einfuhrregelung (ABl. L 84 vom 31.3.2009, S. 1).

(2) Verordnung (EG) Nr. 625/2009 des Rates vom 7. Juli 2009 über die gemeinsame Regelung der Einfuhren aus bestimmten Drittländern (ABl. L 185 vom 17.7.2009, S. 1).

b) unter Buchstabe a Ziffern i bis iii, v und vii aufgeführte Erzeugnisse, die in Form von Verarbeitungserzeugnissen ge­ mäß der Verordnung (EG) Nr. 1216/2009 des Rates (1) und in Form von Zucker enthaltenden Erzeugnissen gemäß An­ hang I Teil X Buchstabe b der vorliegenden Verordnung ausgeführt werden sollen.

(2) Die Erstattung bei der Ausfuhr von in Form von Ver­ arbeitungserzeugnissen ausgeführten Erzeugnissen darf nicht hö­ her sein als die Erstattung, die bei der Ausfuhr dieser Erzeug­ nisse in unverändertem Zustand Anwendung findet.

(3) Unbeschadet der Anwendung von Artikel 219 Absatz 1 und Artikel 221 beträgt die verfügbare Erstattung für die in Absatz 1 des vorliegenden Artikels genannten Erzeugnisse 0 Euro.

Artikel 197

Zuteilung der Ausfuhrerstattungen

Für die Zuteilung der Mengen, für die eine Ausfuhrerstattung gewährt werden kann, wird eine Methode herangezogen, die

a) der Art des Erzeugnisses und der Lage auf dem betreffenden Markt am ehesten gerecht wird, die bestmögliche Nutzung der verfügbaren Mittel ermöglicht sowie der Effizienz und der Struktur der Ausfuhren der Union und ihren Auswirkun­ gen auf das Marktgleichgewicht Rechnung trägt, ohne jedoch zu einer Diskriminierung zwischen den betreffenden Markt­ teilnehmern, insbesondere zwischen kleinen und großen Marktteilnehmern, zu führen;

b) unter Berücksichtigung der Verwaltungserfordernisse den Wirtschaftsteilnehmern den geringsten Verwaltungsaufwand verursacht.

Artikel 198

Festsetzung der Ausfuhrerstattung

(1) Die Ausfuhrerstattungen sind für dieselben Erzeugnisse in der gesamten Union gleich. Sie können je nach Zielbestimmung unterschiedlich festgesetzt werden, insbesondere wenn dies die Lage auf dem Weltmarkt oder die spezifischen Anforderungen bestimmter Märkte erfordern oder dies aufgrund der Verpflich­ tungen aus den gemäß dem AEUV geschlossenen internationa­ len Übereinkünften notwendig ist.

(2) Maßnahmen für die Festsetzung der Erstattungen werden vom Rat gemäß Artikel 43 Absatz 3 AEUV ergriffen.

Artikel 199

Gewährung von Ausfuhrerstattungen

(1) Für die in Artikel 196 Absatz 1 Buchstabe a genannten Erzeugnisse, die in unverändertem Zustand ausgeführt werden, wird die Erstattung nur nach Beantragung und nach Vorlage einer Ausfuhrlizenz gewährt.

(2) Der auf die in Artikel 196 Absatz 1 Buchstabe a genann­ ten Erzeugnisse anwendbare Erstattungsbetrag ist der Erstat­ tungsbetrag, der am Tag der Lizenzbeantragung gilt oder der sich aufgrund der betreffenden Ausschreibung ergibt, und im Fall einer differenzierten Erstattung der Betrag, der am selben Tag gilt

a) für die in der Lizenz angegebene Bestimmung oder

b) für die tatsächliche Bestimmung, wenn diese von der in der Lizenz angegebenen Bestimmung abweicht; in diesem Fall darf der anwendbare Betrag den Betrag, der für die in der Lizenz angegebene Bestimmung gilt, nicht übersteigen.

(3) Die Erstattung wird gewährt, wenn nachgewiesen wird, dass die Erzeugnisse

a) das Zollgebiet der Union im Einklang mit dem Ausfuhrver­ fahren des Artikels 161 des Zollkodex verlassen haben;

b) bei einer differenzierten Erstattung die in der Lizenz angege­ bene Bestimmung oder eine andere Bestimmung erreicht haben, für die eine Erstattung unbeschadet des Absatzes 2 Buchstabe b festgesetzt worden war.

Artikel 200

Ausfuhrerstattungen für lebende Rinder

Im Rindfleischsektor wird die Gewährung und Zahlung der Aus­ fuhrerstattung für lebende Tiere von der Einhaltung der Tier­ schutzvorschriften im Unionsrecht und insbesondere der Vor­ schriften zum Schutz von Tieren beim Transport abhängig ge­ macht.

Artikel 201

Ausfuhrbegrenzungen

Die Volumengrenzen, die sich aus den gemäß dem AEUV ge­ schlossenen internationalen Übereinkünften ergeben, werden auf der Grundlage der Ausfuhrlizenzen für die Bezugszeiträume und die betreffenden Erzeugnisse eingehalten.

Im Hinblick auf die Einhaltung der Verpflichtungen, die sich aus dem WTO-Übereinkommen über die Landwirtschaft ergeben, berührt das Ende eines Bezugszeitraums nicht die Gültigkeit der Ausfuhrlizenzen.

Artikel 202

Delegierte Befugnisse

(1) Um das reibungslose Funktionieren der Ausfuhrerstat­ tungsregelung sicherzustellen, wird der Kommission die Befug­ nis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, mit denen die Verpflichtung zur Sicherheitsleistung festgelegt wird, die gewährleistet, dass die Marktteilnehmer ihren Verpflichtungen nachkommen.

DEL 347/758 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EG) Nr. 1216/2009 des Rates vom 30. November 2009 über die Handelsregelung für bestimmte aus landwirtschaftli­ chen Erzeugnissen hergestellte Waren (ABl. L 328 vom 15.12.2009, S. 10).

(2) Um den Verwaltungsaufwand für die Marktteilnehmer und die Behörden so gering wie möglich zu halten, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte ge­ mäß Artikel 227 zu erlassen, mit denen Schwellen festgesetzt werden, bei deren Unterschreitung möglicherweise keine Aus­ fuhrlizenz erteilt oder vorgelegt werden muss, Bestimmungsorte oder Transaktionen bezeichnet werden, bei denen eine Aus­ nahme von der obligatorischen Vorlage einer Lizenz gerechtfer­ tigt werden kann, und gestattet wird, dass Ausfuhrlizenzen in gerechtfertigten Fällen nachträglich erteilt werden.

(3) Um praktische Situationen zu regeln, in denen Ausfuhr­ erstattungen in voller Höhe oder teilweise gezahlt werden kön­ nen, und die Marktteilnehmer dabei zu unterstützen, den Zeit­ raum zwischen der Beantragung und der endgültigen Zahlung der Ausfuhrerstattung zu überbrücken, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 betreffend Vorschriften über Folgendes zu erlassen:

a) einen anderen Zeitpunkt für die Erstattung;

b) die Vorauszahlung der Ausfuhrerstattungen einschließlich der Bedingungen für die Leistung und Freigabe einer Sicherheit;

c) zusätzliche Nachweise, wenn Zweifel an der tatsächlichen Bestimmung von Erzeugnissen bestehen, und die Möglichkeit einer Wiedereinfuhr in das Zollgebiet der Union;

d) die Bestimmungsorte, die als Ausfuhren aus der Union be­ handelt werden, und die Einbeziehung von Bestimmungs­ orten innerhalb des Zollgebiets der Union, die für Ausfuhr­ erstattungen in Betracht kommen.

(4) Um sicherzustellen, dass die Ausführer der in Anhang I der Verträge genannten Erzeugnisse und der Verarbeitungs­ erzeugnisse daraus gleichberechtigten Zugang zu Ausfuhrerstat­ tungen haben, wird der Kommission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte in Bezug auf die An­ wendung des Artikels 199 Absätze 1 und 2 auf die in Arti­ kel 196 Absatz 1 Buchstabe b genannten Erzeugnisse zu erlas­ sen.

(5) Um sicherzustellen, dass die Erzeugnisse, für die Ausfuhr­ erstattungen gezahlt werden, aus dem Zollgebiet der Union ausgeführt werden, und um ihre Rückkehr in dieses Gebiet zu vermeiden und den Verwaltungsaufwand für die Marktteilneh­ mer beim Beibringen und der Vorlage von Nachweisen, dass die Erzeugnisse mit Erstattung ein für differenzierte Erstattungen in Betracht kommendes Bestimmungsland erreicht haben, so ge­ ring wie möglich zu halten, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 betreffend Vorschriften über Folgendes zu erlassen:

a) den Termin, bis zu dem das Verlassen des Zollgebiets der Union endgültig stattgefunden haben muss, einschließlich der Zeit für die vorübergehende Wiedereinfuhr;

b) die Verarbeitung, der die Erzeugnisse, für die Ausfuhrerstat­ tungen gewährt werden, während dieses Zeitraums unterzo­ gen werden können;

c) den Nachweis, dass ein Bestimmungsort erreicht wurde, um für differenzierte Erstattungen in Betracht zu kommen;

d) die Erstattungsschwellen und die Bedingungen, unter denen die Ausführer keinen solchen Nachweis erbringen müssen;

e) die Bedingungen für die Genehmigung eines durch unabhän­ gige Dritte erbrachten Nachweises für das Erreichen eines Bestimmungsorts, an dem differenzierte Erstattungen gelten.

(6) Um den Ausführern einen Anreiz dafür zu bieten, die Tierschutzbedingungen einzuhalten, und um es den zuständigen Behörden zu ermöglichen, die ordnungsgemäße Zahlung der Ausfuhrerstattungen zu überprüfen, wenn diese von der Einhal­ tung der Tierschutzanforderungen abhängt, wird der Kommis­ sion die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen über die Einhaltung der Tierschutzanfor­ derungen außerhalb des Zollgebiets der Union, einschließlich des Einsatzes unabhängiger Dritter.

(7) Um den besonderen Merkmalen der verschiedenen Sek­ toren Rechnung zu tragen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 mit beson­ deren Anforderungen und Bedingungen für die Marktteilnehmer und die Erzeugnisse, die für Ausfuhrerstattungen in Betracht kommen, sowie für die Festsetzung von Koeffizienten zur Be­ rechnung der Ausfuhrerstattungen unter Berücksichtigung der Reifung bestimmter aus Getreide gewonnener Spirituosen zu erlassen.

Artikel 203

Durchführungsbefugnisse nach dem Prüfverfahren

Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte mit den erfor­ derlichen Maßnahmen für die Anwendung dieses Kapitels, ins­ besondere

a) zur Neuverteilung der ausführbaren Mengen, die noch nicht zugewiesen oder genutzt wurden,

b) zur Methode für die Neuberechnung der Zahlung der Aus­ fuhrerstattung, wenn der in einer Lizenz aufgeführte Erzeug­ niscode oder Bestimmungsort nicht mit dem tatsächlichen Erzeugnis oder Bestimmungsort übereinstimmt;

c) zu den in Artikel 196 Absatz 1 Buchstabe b genannten Erzeugnissen;

d) zu den Verfahren für die zu stellende Sicherheit und deren Betrag;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/759

e) zur Anwendung von gemäß Artikel 202 Absatz 4 erlassenen Maßnahmen.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 204

Sonstige Durchführungsbefugnisse

Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte erlassen, um,

a) geeignete Maßnahmen festzulegen, um einen Missbrauch der in Artikel 199 Absatz 2 vorgesehenen Flexibilität, insbeson­ dere im Zusammenhang mit dem Antragstellungsverfahren, zu verhindern;

b) die Maßnahmen festzulegen, die für die Einhaltung der in Artikel 201 genannten Volumengrenzen erforderlich sind, einschließlich der Einstellung oder der Begrenzung der Ertei­ lung von Ausfuhrlizenzen, wenn die Volumengrenzen über­ schritten werden oder überschritten zu werden drohen;

c) Koeffizienten festzusetzen, die für die Ausfuhrerstattungen im Einklang mit den gemäß Artikel 202 Absatz 7 erlassenen Vorschriften gelten.

Diese Durchführungsrechtsakte werden ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genannten Verfahrens erlassen.

KAPITEL VII

Passive veredelung

Artikel 205

Aussetzung des passiven Veredelungsverkehrs

Wenn der Unionsmarkt durch den passiven Veredelungsverkehr gestört wird oder gestört zu werden droht, kann die Kommis­ sion auf Antrag eines Mitgliedstaats oder von sich aus Durch­ führungsrechtsakte zur ganzen oder teilweisen Aussetzung der Inanspruchnahme des passiven Veredelungsverkehrs für die Er­ zeugnisse der Sektoren Getreide, Reis, Obst und Gemüse, Ver­ arbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse, Wein, Rindfleisch, Schweinefleisch, Schaf- und Ziegenfleisch sowie Geflügelfleisch erlassen. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüf­ verfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Ist die Kommission mit einem Antrag eines Mitgliedstaats be­ fasst worden, so entscheidet sie hierüber im Wege von Durch­ führungsrechtsakten innerhalb von fünf Arbeitstagen nach Ein­ gang des Antrags. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

In hinreichend begründeten Fällen äußerster Dringlichkeit erlässt die Kommission nach dem Verfahren gemäß Artikel 229 Absatz 3 sofort geltende Durchführungsrechtsakte.

Diese Maßnahmen werden den Mitgliedstaaten unverzüglich mitgeteilt und sind sofort wirksam.

TEIL IV

WETTBEWERBSVORSCHRIFTEN

KAPITEL I

Vorschriften für unternehmen

Artikel 206

Leitlinien der Kommission zur Anwendung der Wettbewerbsregeln im Agrarbereich

Sofern in dieser Verordnung nichts anderes bestimmt ist, finden gemäß Artikel 42 AEUV die Artikel 101 bis 106 AEUV und die entsprechenden Durchführungsbestimmungen vorbehaltlich der Artikel 207 bis 210 dieser Verordnung auf alle in Artikel 101 Absatz 1 und Artikel 102 AEUV genannten Vereinbarungen, Beschlüsse und Verhaltensweisen bezüglich der Produktion land­ wirtschaftlicher Erzeugnisse und des Handels mit diesen Erzeug­ nissen Anwendung.

Um das Funktionieren des Binnenmarkts und die einheitliche Anwendung der Wettbewerbsregeln der Union sicherzustellen, arbeiten die Kommission und die Wettbewerbsbehörden der Mitgliedstaaten bei der Anwendung der Wettbewerbsregeln eng zusammen.

Außerdem veröffentlicht die Kommission gegebenenfalls Leit­ linien zur Unterstützung der nationalen Wettbewerbsbehörden sowie der Unternehmen.

Artikel 207

Relevanter Markt

Die Definition des relevanten Marktes dient der genauen Ab­ grenzung des Gebiets, auf dem Unternehmen miteinander in Wettbewerb stehen, und beruht auf zwei kumulativen Elemen­ ten:

a) dem sachlich relevanten Produktmarkt: Im Sinne dieses Ka­ pitels bezeichnet der Ausdruck "Produktmarkt" einen Markt, der sämtliche Erzeugnisse umfasst, die von den Verbrauchern hinsichtlich ihrer Eigenschaften, Preise und ihres vorgesehe­ nen Verwendungszwecks als austauschbar oder substituierbar angesehen werden;

b) dem räumlich relevanten Markt: Im Sinne dieses Kapitels bezeichnet der Ausdruck "geografischer Markt" den Markt, der das Gebiet umfasst, in dem die beteiligten Unternehmen die relevanten Produkte anbieten, in dem die Wettbewerbs­ bedingungen hinreichend homogen sind und das sich von benachbarten Gebieten durch spürbar unterschiedliche Wett­ bewerbsbedingungen unterscheidet.

DEL 347/760 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Artikel 208

Beherrschende Stellung

Im Sinne dieses Kapitels bezeichnet der Ausdruck "beherr­ schende Stellung" den Umstand, dass ein Unternehmen über die wirtschaftliche Machtstellung verfügt, die dieses in die Lage versetzt, die Aufrechterhaltung eines wirksamen Wettbewerbs auf dem relevanten Markt zu verhindern, indem sie ihm die Möglichkeit verschafft, sich seinen Wettbewerbern, seinen Ab­ nehmern und letztendlich den Verbrauchern gegenüber in ei­ nem nennenswerten Umfang unabhängig zu verhalten.

Artikel 209

Ausnahmen bei den GAP-Zielen sowie den landwirtschaftlichen Erzeugerbetrieben und deren

Vereinigungen

(1) Artikel 101 Absatz 1 AEUV findet keine Anwendung auf die in Artikel 206 dieser Verordnung genannten Vereinbarun­ gen, Beschlüsse und Verhaltensweisen, die zur Verwirklichung der Ziele des Artikels 39 AEUV notwendig sind.

Artikel 101 Absatz 1 AEUV findet keine Anwendung auf Ver­ einbarungen, Beschlüsse und aufeinander abgestimmte Verhal­ tensweisen von landwirtschaftlichen Erzeugerbetrieben, Vereini­ gungen von landwirtschaftlichen Erzeugerbetrieben oder Ver­ einigungen dieser Erzeugervereinigungen oder gemäß Arti­ kel 152 dieser Verordnung anerkannten Erzeugerorganisationen oder gemäß Artikel 156 dieser Verordnung anerkannten Ver­ einigungen von Erzeugerorganisationen, soweit sie die Erzeu­ gung oder den Absatz landwirtschaftlicher Erzeugnisse oder die Benutzung gemeinschaftlicher Einrichtungen für die Lage­ rung, Be- oder Verarbeitung landwirtschaftlicher Erzeugnisse be­ treffen, es sei denn, dass dadurch die Ziele des Artikels 39 AEUV gefährdet werden.

Dieser Absatz gilt nicht für Vereinbarungen, Beschlüsse und aufeinander abgestimmte Verhaltensweisen, die zu einer Preis­ bindung verpflichten oder durch die der Wettbewerb aus­ geschlossen wird.

(2) Vereinbarungen, Beschlüsse und aufeinander abgestimmte Verhaltensweisen, die die Voraussetzungen des Absatzes 1 des vorliegenden Artikels erfüllen, sind nicht verboten, ohne dass dies einer vorherigen Entscheidung bedarf.

In allen nationalen und Unionsverfahren zur Anwendung des Artikels 101 AEUV obliegt die Beweislast für eine Zuwiderhand­ lung gegen Artikel 101 Absatz 1 AEUV der Partei oder der Behörde, die diesen Vorwurf erhebt. Der Partei, die die Aus­ nahmeregelungen des Absatzes 1 des vorliegenden Artikels für sich geltend macht, obliegt die Beweislast dafür, dass die Vo­ raussetzungen dieses Absatzes erfüllt sind.

Artikel 210

Vereinbarungen und aufeinander abgestimmte Verhaltensweisen anerkannter Branchenverbände

(1) Artikel 101 Absatz 1 AEUV findet keine Anwendung auf Vereinbarungen, Beschlüsse und aufeinander abgestimmte

Verhaltensweisen von gemäß Artikel 157 dieser Verordnung anerkannten Branchenverbänden, die der Ausübung der Tätig­ keiten nach Artikel 157 Absatz 1 Buchstabe c und, was die Sektoren Milch und Milcherzeugnisse anbelangt, nach Arti­ kel 157 Absatz 3 Buchstabe c dieser Verordnung und, was die Sektoren Olivenöl und Tafeloliven sowie Tabak anbelangt, nach Artikel 162 dieser Verordnung dienen.

(2) Absatz 1 gilt unter der Voraussetzung, dass

a) die darin erwähnten Vereinbarungen, Beschlüsse und auf­ einander abgestimmten Verhaltensweisen der Kommission mitgeteilt worden sind; und

b) die Kommission binnen zwei Monaten nach Eingang aller zur Beurteilung notwendigen Informationen nicht festgestellt hat, dass diese Vereinbarungen, Beschlüsse oder aufeinander abgestimmten Verhaltensweisen mit den Unionsvorschriften unvereinbar sind.

Stellt die Kommission fest, dass die Vereinbarungen, Beschlüsse und aufeinander abgestimmten Verhaltensweisen gemäß Absatz 1 mit den Unionsvorschriften unvereinbar sind, so legt sie ihre Feststellung ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genannten Verfahrens dar.

(3) Die Vereinbarungen, Beschlüsse oder aufeinander abge­ stimmten Verhaltensweisen gemäß Absatz 1 dürfen erst nach Ablauf der in Absatz 2 Unterabsatz 1 Buchstabe b genannten Zweimonatsfrist in Kraft gesetzt werden.

(4) Die Feststellung der Unvereinbarkeit mit Unionsrecht er­ folgt, wenn die betreffenden Vereinbarungen, Beschlüsse bzw. aufeinander abgestimmten Verhaltensweisen

a) eine wie auch immer geartete Abschottung der Märkte inner­ halb der Union bewirken können;

b) das ordnungsgemäße Funktionieren der Marktorganisation gefährden können;

c) Wettbewerbsverzerrungen hervorrufen können, die zur Errei­ chung der von der Branchenmaßnahme verfolgten Ziele der GAP nicht unbedingt erforderlich sind;

d) die Festsetzung von Preisen oder Quoten umfassen;

e) zu Diskriminierungen führen oder den Wettbewerb für einen wesentlichen Teil der betreffenden Erzeugnisse ausschalten können.

(5) Stellt die Kommission nach Ablauf der in Absatz 2 Un­ terabsatz 1 Buchstabe b genannten Frist von zwei Monaten fest, dass die Voraussetzungen für die Anwendung von Absatz 1 nicht erfüllt sind, so fasst sie ohne Anwendung des in Arti­ kel 229 Absatz 2 oder 3 genannten Verfahrens einen Beschluss, mit dem sie erklärt, dass Artikel 101 Absatz 1 AEUV auf die Vereinbarung, den Beschluss oder die aufeinander abgestimmte Verhaltensweise anwendbar ist.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/761

Der Zeitpunkt für das Inkrafttreten des Beschlusses der Kom­ mission darf nicht vor dem Datum seiner Mitteilung an den betreffenden Branchenverband liegen, außer wenn dieser falsche Angaben gemacht oder die Ausnahmeregelung nach Absatz 1 missbräuchlich in Anspruch genommen hat.

(6) Bei Mehrjahresvereinbarungen gilt die Mitteilung für das erste Jahr auch für die folgenden Jahre der Vereinbarung. Die Kommission kann in diesem Fall jedoch von sich aus oder auf Ersuchen eines anderen Mitgliedstaats jederzeit die Unvereinbar­ keit feststellen.

(7) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte erlassen, in denen die für die einheitliche Anwendung dieses Artikels erforderlichen Maßnahmen festgelegt werden. Diese Durchfüh­ rungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Arti­ kel 229 Absatz 2 erlassen.

KAPITEL II

Staatliche beihilfen

Artikel 211

Anwendung der Artikel 107 bis 109 AEUV

(1) Die Artikel 107 bis 109 AEUV finden auf die Produktion landwirtschaftlicher Erzeugnisse und den Handel mit diesen Er­ zeugnissen Anwendung.

(2) Abweichend von Absatz 1 finden die Artikel 107 bis 109 AEUV keine Anwendung auf Zahlungen, die von den Mitglied­ staaten gemäß und in Übereinstimmung mit folgenden Maß­ nahmen bzw. Bestimmungen geleistet werden:

a) den in dieser Verordnung vorgesehenen Maßnahmen, die ganz oder teilweise von der Union finanziert werden;

b) den Bestimmungen der Artikel 213 bis 218 der vorliegenden Verordnung.

Artikel 212

Nationale Zahlungen im Zusammenhang mit den Stützungsprogrammen für Wein

Abweichend von Artikel 44 Absatz 3 können die Mitgliedstaa­ ten unter Einhaltung des Unionsrechts für staatliche Beihilfen nationale Zahlungen für die Maßnahmen gemäß den Artikeln 45, 49 und 50 gewähren.

Der im einschlägigen Unionsrecht für staatliche Beihilfen fest­ gesetzte Beihilfehöchstsatz gilt für die öffentliche Finanzierung – aus Finanzmitteln der Union und nationalen Mitteln – ins­ gesamt.

Artikel 213

Nationale Zahlungen für Rentiererzeugnisse in Finnland und Schweden

Vorbehaltlich einer Genehmigung durch die Kommission, die diese ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genannten Verfahrens erteilt, können Finnland und Schweden nationale Zahlungen für die Erzeugung und Vermarktung von Rentieren und Rentiererzeugnissen (KN-Codes ex 0208 und ex 0210) gewähren, sofern dies zu keiner Erhöhung der tradi­ tionellen Erzeugungsniveaus führt.

Artikel 214

Nationale Zahlungen für den Zuckersektor in Finnland

Finnland kann Zuckerrübenerzeugern je Wirtschaftsjahr natio­ nale Zahlungen von bis zu 350 EUR pro Hektar gewähren.

Artikel 215

Nationale Zahlungen für die Bienenzucht

Die Mitgliedstaaten können nationale Zahlungen zum Schutz von Imkereibetrieben, die durch strukturelle oder natürliche Be­ dingungen benachteiligt sind, oder im Rahmen wirtschaftlicher Entwicklungsprogramme gewähren, mit Ausnahme von Beihil­ fen zugunsten der Erzeugung oder des Handels.

Artikel 216

Nationale Zahlungen für die Destillation von Wein in Krisenfällen

(1) Die Mitgliedstaaten können Weinerzeugern nationale Zahlungen für die freiwillige oder obligatorische Destillation von Wein in begründeten Krisenfällen gewähren.

Diese Zahlungen müssen verhältnismäßig und geeignet sein, diese Krise zu beheben.

Der Gesamtbetrag, der in einem Mitgliedstaat in einem be­ stimmten Jahr für diese Zahlungen bereitgestellt wird, darf 15 % der für den betreffenden Mitgliedstaat in Anhang VI für das betreffende Jahr festgesetzten Mittel nicht übersteigen.

(2) Mitgliedstaaten, die die nationalen Zahlungen gemäß Ab­ satz 1 anwenden wollen, übermitteln der Kommission eine mit Gründen versehene Notifikation. Die Kommission entscheidet ohne Anwendung des in Artikel 229 Absatz 2 oder 3 genann­ ten Verfahrens, ob die Maßnahme gebilligt wird und ob die Zahlungen gewährt werden können.

(3) Um Wettbewerbsverzerrungen zu vermeiden, darf Alko­ hol aus der Destillation gemäß Absatz 1 ausschließlich zu in­ dustriellen Zwecken bzw. zur Energieerzeugung genutzt werden.

(4) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte mit den für die Anwendung des vorliegenden Artikels erforderlichen Maßnahmen erlassen. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 217

Nationale Zahlungen für die Verteilung von Erzeugnissen an Kinder

Die Mitgliedstaaten können ergänzend zu der Unionsbeihilfe gemäß den Artikeln 23 und 26 nationale Zahlungen für die Abgabe der Erzeugnisse an Schüler in Bildungseinrichtungen bzw. die damit zusammenhängenden Kosten gemäß Artikel 23 Absatz 1 gewähren.

DEL 347/762 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Die Mitgliedstaaten können diese Zahlungen durch eine auf den betreffenden Sektor erhobene Abgabe oder durch einen anderen Beitrag des Privatsektors finanzieren.

Die Mitgliedstaaten können ergänzend zu der Unionsbeihilfe gemäß Artikel 23 nationale Zahlungen für die Finanzierung der flankierenden Maßnahmen gewähren, die erforderlich sind, um die Unionsregelung für die Abgabe von Obst und Gemüse, Verarbeitungserzeugnissen aus Obst und Gemüse und Bananen­ erzeugnissen gemäß Artikel 23 Absatz 2 wirksam zu machen.

Artikel 218

Nationale Zahlungen für Schalenfrüchte

(1) Die Mitgliedstaaten können nationale Zahlungen bis zu 120,75 EUR/ha pro Jahr an Betriebsinhaber gewähren, die fol­ gende Produkte erzeugen:

a) Mandeln der KN-Codes 0802 11 und 0802 12;

b) Haselnüsse der KN-Codes 0802 21 und 0802 22;

c) Walnüsse der KN-Codes 0802 31 00 und 0802 32 00;

d) Pistazien des KN-Codes 0802 51 00 und 0802 52 00;

e) Johannisbrot des KN-Codes 1212 92 00.

(2) Die nationalen Zahlungen nach Absatz 1 dürfen nur im Rahmen folgender Höchstflächen gezahlt werden:

Mitgliedstaat Höchstfläche (ha)

Belgien 100

Bulgarien 11 984

Deutschland 1 500

Griechenland 41 100

Spanien 568 200

Frankreich 17 300

Italien 130 100:

Zypern 5 100

Luxemburg 100

Ungarn 2 900

Niederlande 100

Polen 4 200

Portugal 41 300

Mitgliedstaat Höchstfläche (ha)

Rumänien 1 645

Slowenien 300

Slowakei 3 100

Vereinigtes Königreich 100

(3) Die Mitgliedstaaten können beschließen, die nationalen Zahlungen nach Absatz 1 nur Betriebsinhabern zu gewähren, die Mitglied einer anerkannten Erzeugerorganisation im Sinne von Artikel 152 sind.

TEIL V

ALLGEMEINE BESTIMMUNGEN

KAPITEL I

Aussergewöhnliche massnahmen

A b s c h n i t t 1

M a r k t s t ö r u n g e n

Artikel 219

Maßnahmen gegen Marktstörungen

(1) Um effizient und wirksam gegen drohende Marktstörun­ gen vorzugehen, die durch erhebliche Preissteigerungen oder -rückgänge auf internen oder externen Märkten oder andere Ereignisse oder Umstände hervorgerufen werden, durch die der Markt erheblich gestört wird oder gestört zu werden droht, und soweit diese Situation oder ihre Wirkung auf den Markt voraussichtlich andauert oder sich verschlechtert, wird der Kom­ mission die Befugnis übertragen, gemäß Artikel 227 delegierte Rechtsakte zu erlassen, um die erforderlichen Maßnahmen zur Bereinigung dieser Marktsituation zu treffen, wobei den Ver­ pflichtungen Rechnung zu tragen ist, die sich aus den gemäß dem AEUV geschlossenen internationalen Übereinkünften er­ geben, und sofern andere verfügbare Maßnahmen im Rahmen dieser Verordnung offenbar unzureichend sind.

Sofern dies in Fällen drohender Marktstörungen gemäß Unter­ absatz 1 des vorliegenden Absatzes aus unabweisbaren Dring­ lichkeitsgründen erforderlich ist, findet das Verfahren gemäß Artikel 228 auf die gemäß Unterabsatz 1 dieses Absatzes erlas­ senen delegierten Rechtsakte Anwendung.

Solche unabweisbaren Dringlichkeitsgründe können die Not­ wendigkeit von Sofortmaßnahmen zur Beseitigung oder Verhin­ derung der Marktstörung umfassen, wenn die Gefahr einer Marktstörung so plötzlich oder unerwartet auftritt, dass Sofort­ maßnahmen erforderlich sind, um der Lage effizient und wirk­ sam abzuhelfen, oder wenn Maßnahmen verhindern würden, dass die Gefahr einer Marktstörung eintritt oder andauert oder sich eine schwerere oder anhaltende Störung entwickelt, oder wenn der Aufschub von Sofortmaßnahmen die Störung zu ver­ ursachen oder zu verschlimmern drohte oder später umfang­ reichere Maßnahmen zur Beseitigung der Gefahr oder der Stö­ rung erforderlich machen würde oder die Erzeugungs- oder Marktbedingungen beeinträchtigen würde.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/763

Mit diesen Maßnahmen können der Geltungsbereich, die Dauer oder andere Aspekte anderer in dieser Verordnung vorgesehener Maßnahmen in dem zur Behebung der Marktstörung oder der drohenden Marktstörung erforderlichen Umfang und Zeitraum ausgedehnt oder geändert werden oder Ausfuhrerstattungen vor­ gesehen werden oder erforderlichenfalls Einfuhrzölle, auch für bestimmte Mengen oder Zeiträume, ganz oder teilweise aus­ gesetzt werden.

(2) Die Maßnahmen gemäß Absatz 1 finden keine Anwen­ dung auf die in Anhang I Teil XXIV Abschnitt 2 aufgeführten Erzeugnisse.

Die Kommission kann jedoch im Wege von nach dem Dring­ lichkeitsverfahren gemäß Artikel 228 erlassenen delegierten Rechtsakten beschließen, dass die Maßnahmen des Absatzes 1 auf die in Anhang I Teil XXIV Abschnitt 2 aufgeführten Erzeug­ nisse Anwendung finden.

(3) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte mit den erforderlichen Verfahrensvorschriften und technischen Kriterien für die Anwendung von Maßnahmen gemäß Absatz 1 dieses Artikels erlassen. Diese Vorschriften können sich insbesondere auf Verfahren und technische Kriterien beziehen. Diese Durch­ führungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Ar­ tikel 229 Absatz 2 erlassen.

A b s c h n i t t 2

M a r k t s t ü t z u n g s m a s s n a h m e n i m Z u s a m m e n h a n g m i t T i e r s e u c h e n u n d d e m

V e r t r a u e n s v e r l u s t d e r V e r b r a u c h e r i n f o l g e v o n R i s i k e n f ü r d i e m e n s c h l i c h e , t i e r i s c h e

o d e r p f l a n z l i c h e G e s u n d h e i t

Artikel 220

Maßnahmen betreffend Tierseuchen und den Vertrauensverlust der Verbraucher infolge von Risiken für

die menschliche, tierische oder pflanzliche Gesundheit

(1) Die Kommission kann Durchführungsrechtsakte im Hin­ blick auf außergewöhnliche Stützungsmaßnahmen für den be­ troffenen Markt erlassen,

a) um Beschränkungen des freien Warenverkehrs innerhalb oder außerhalb der Europäischen Union Rechnung zu tragen, die sich aus der Anwendung von Maßnahmen zur Bekämp­ fung der Ausbreitung von Tierseuchen ergeben können, und

b) um ernsthaften Marktstörungen Rechnung zu tragen, die unmittelbar auf einen Vertrauensverlust der Verbraucher in­ folge von Risiken für die menschliche, tierische oder pflanz­ liche Gesundheit und infolge von Krankheiten bzw. von Tier- und Pflanzenseuchen zurückzuführen sind.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

(2) Die in Absatz 1 vorgesehenen Maßnahmen gelten für die folgenden Sektoren:

a) Rindfleisch;

b) Milch und Milcherzeugnisse;

c) Schweinefleisch;

d) Schaf- und Ziegenfleisch;

e) Eier;

f) Geflügelfleisch.

Die Maßnahmen gemäß Absatz 1 Unterabsatz 1 Buchstabe b im Zusammenhang mit einem Vertrauensverlust der Verbraucher infolge von Risiken für die menschliche, tierische oder pflanzli­ che Gesundheit gelten auch für alle anderen landwirtschaftlichen Erzeugnisse mit Ausnahme derjenigen, die in Anhang I Teil XXIV Abschnitt 2 aufgeführt sind.

Der Kommission wird die Befugnis übertragen, nach dem Dringlichkeitsverfahren gemäß Artikel 228 delegierte Rechtsakte zu erlassen, um die Liste der Erzeugnisse in den Unterabsätzen 1 und 2 zu erweitern.

(3) Die in Absatz 1 vorgesehenen Maßnahmen werden auf Antrag des betreffenden Mitgliedstaats getroffen.

(4) Die in Absatz 1 Unterabsatz 1 Buchstabe a vorgesehenen Maßnahmen dürfen nur erlassen werden, wenn der betroffene Mitgliedstaat die für eine rasche Beendigung der Seuchenaus­ breitung notwendigen gesundheits- und veterinärrechtlichen Maßnahmen getroffen hat, und nur in dem Umfang und für den Zeitraum, die für die Stützung dieses Marktes unbedingt erforderlich sind.

(5) Die Europäische Union beteiligt sich an der Finanzierung der in Absatz 1 genannten Maßnahmen in Höhe von 50 % der von den Mitgliedstaaten getragenen Ausgaben.

Bei der Bekämpfung der Maul- und Klauenseuche in den Sek­ toren Rindfleisch, Milch und Milcherzeugnisse, Schweinefleisch sowie Schaf- und Ziegenfleisch beteiligt sich die Union jedoch in Höhe von 60 % dieser Ausgaben.

(6) Tragen die Erzeuger zu den Ausgaben der Mitgliedstaaten bei, so stellen die Mitgliedstaaten sicher, dass dadurch keine Wettbewerbsverzerrungen zwischen den Erzeugern in den ver­ schiedenen Mitgliedstaaten auftreten.

A b s c h n i t t 3

S p e z i f i s c h e P r o b l e m e

Artikel 221

Maßnahmen zur Lösung spezifischer Probleme

(1) Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte zu Dringlichkeitsmaßnahmen, die erforderlich und gerechtfertigt sind, um spezifische Probleme zu lösen. Diese Maßnahmen können von den Bestimmungen dieser Verordnung abweichen, jedoch nur so weit und so lange, wie dies unbedingt erforderlich ist. Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfver­ fahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

DEL 347/764 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(2) Um spezifische Probleme zu lösen, und in hinreichend begründeten Fällen äußerster Dringlichkeit in Situationen, in denen eine sehr schnelle Verschlechterung der Erzeugungs- und Marktbedingungen droht, der im Falle von Verzögerungen beim Erlass von Maßnahmen später nur mit Schwierigkeiten zu begegnen wäre, erlässt die Kommission nach dem Verfahren gemäß Artikel 229 Absatz 3 sofort geltende Durchführungs­ rechtsakte.

(3) Die Kommission erlässt Maßnahmen nach Absatz 1 oder 2 nur dann, wenn es nicht möglich ist, die erforderlichen So­ fortmaßnahmen gemäß Artikel 219 oder 220 zu erlassen.

(4) Die nach Absatz 1 oder 2 erlassenen Maßnahmen bleiben für einen Zeitraum von höchstens zwölf Monaten in Kraft. Dauert das spezifische Problem, aufgrund dessen diese Maßnah­ men erlassen wurden, nach diesem Zeitraum an, so kann die Kommission im Hinblick auf eine dauerhafte Lösung delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu der Problematik erlassen oder geeignete Vorschläge für Gesetzgebungsakte vorlegen.

(5) Die Kommission unterrichtet das Europäische Parlament und den Rat über die von ihr gemäß Absatz 1 oder 2 erlassenen Maßnahmen innerhalb von zwei Arbeitstagen nach deren Erlass.

A b s c h n i t t 4

V e r e i n b a r u n g e n u n d B e s c h l ü s s e w ä h r e n d s c h w e r e r U n g l e i c h g e w i c h t e a u f d e n

m ä r k t e n

Artikel 222

Anwendung von Artikel 101 Absatz 1 AEUV

(1) Während schwerer Ungleichgewichte auf den Märkten kann die Kommission Durchführungsrechtsakte erlassen, aus denen hervorgeht, dass Artikel 101 Absatz 1 AEUV keine An­ wendung auf Vereinbarungen und Beschlüsse von anerkannten Erzeugerorganisationen, ihren Vereinigungen und anerkannten Branchenverbänden in allen in Artikel 1 Absatz 2 dieser Ver­ ordnung genannten Sektoren findet, sofern diese Vereinbarun­ gen und Beschlüsse nicht das ordnungsgemäße Funktionieren des Binnenmarkts unterminieren, strikt darauf abzielen, den be­ treffenden Sektor zu stabilisieren, und unter eine oder mehrere der folgenden Kategorien fallen:

a) Marktrücknahmen oder kostenlose Verteilung ihrer Erzeug­ nisse;

b) Umwandlung und Verarbeitung;

c) Lagerung durch private Marktteilnehmer;

d) gemeinsame Absatzförderungsmaßnahmen;

e) Vereinbarungen über Qualitätsanforderungen;

f) gemeinsamer Einkauf von Betriebsmitteln, die erforderlich sind, um die Verbreitung von Tier- und Pflanzenschädlingen und -seuchen in der Union zu bekämpfen, oder von Be­ triebsmitteln, die erforderlich sind, um die Auswirkungen von Naturkatastrophen zu bewältigen;

g) vorläufige Planung der Produktion, wobei die spezifische Art des Anbauzyklus berücksichtigt wird.

Die Kommission gibt in Durchführungsrechtsakten den mate­ riellen und geografischen Anwendungsbereich dieser Ausnahme­ regelung und vorbehaltlich des Absatzes 3 deren Geltungszeit­ raum an.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

(2) Absatz 1 gilt nur dann, wenn die Kommission bereits eine der Maßnahmen nach diesem Kapitel erlassen hat, soweit Erzeugnisse zur öffentlichen Intervention angekauft wurden oder soweit eine Beihilfe für die private Lagerhaltung nach Teil II Titel I Kapitel I gewährt wurde.

(3) Die Vereinbarungen und Beschlüsse nach Absatz 1 kön­ nen höchstens sechs Monate angewandt werden.

Die Kommission kann jedoch Durchführungsrechtsakte erlassen, mit denen derartige Vereinbarungen und Beschlüsse für weitere sechs Monate zugelassen werden. Diese Durchführungsrechts­ akte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

KAPITEL II

Mitteilungen und berichte

Artikel 223

Mitteilungsanforderungen

(1) Für die Zwecke der Anwendung dieser Verordnung, die Überwachung, Analyse und Verwaltung des Marktes für land­ wirtschaftliche Erzeugnisse, die Gewährleistung der Markttrans­ parenz, das ordnungsgemäße Funktionieren der GAP-Maßnah­ men, die Überprüfung, Kontrolle, Überwachung, Bewertung und Rechnungsprüfung der GAP-Maßnahmen, und die Einhaltung der Anforderungen, die in gemäß dem AEUV geschlossenen internationalen Übereinkommen festgelegt sind, einschließlich der Anforderungen an die Mitteilungen im Rahmen dieser Über­ einkommen, kann die Kommission nach dem Verfahren des Absatzes 2 die erforderlichen Maßnahmen in Bezug auf die obligatorischen Mitteilungen der Unternehmen, Mitgliedstaaten und Drittländer erlassen. Hierbei berücksichtigt sie den Daten­ bedarf und die Synergien zwischen potenziellen Datenquellen.

Die übermittelten Angaben können internationalen Organisatio­ nen und den zuständigen Behörden von Drittländern übermit­ telt oder zugänglich gemacht und dürfen vorbehaltlich des Schutzes personenbezogener Daten und der berechtigten Inte­ ressen der Unternehmen an der Wahrung ihrer Geschäfts­ geheimnisse, einschließlich der Preise, veröffentlicht werden.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/765

(2) Um die Integrität der Informationssysteme und die Echt­ heit und Lesbarkeit der übermittelten Dokumente und der über­ mittelten dazugehörigen Daten zu gewährleisten, wird der Kom­ mission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 zu erlassen, mit denen Folgendes festgelegt wird:

a) Art und Typ der mitzuteilenden Informationen;

b) die Kategorien der zu verarbeitenden Daten, die Höchstdauer der Speicherung und der Zweck der Verarbeitung, insbeson­ dere im Falle einer Veröffentlichung dieser Daten oder ihrer Übermittlung an Drittstaaten;

c) die Rechte auf Zugang zu den verfügbar gemachten Infor­ mationen oder Informationssystemen;

d) die Bedingungen für die Veröffentlichung der Informationen.

(3) Die Kommission erlässt Durchführungsrechtsakte mit den erforderlichen Bestimmungen für die Anwendung dieses Arti­ kels, einschließlich der

a) Mitteilungsmethoden;

b) Vorschriften über die mitzuteilenden Informationen;

c) Einzelheiten der Verwaltung der mitzuteilenden Informatio­ nen sowie in Bezug auf Inhalt, Form, Zeitplan, Häufigkeit und Fristen der Mitteilungen;

d) Modalitäten der Übermittlung oder Bereitstellung von Infor­ mationen und Dokumenten an bzw. für die Mitgliedstaaten, die internationalen Organisationen, die zuständigen Behör­ den in Drittländern oder die Öffentlichkeit, vorbehaltlich des Schutzes personenbezogener Daten und der berechtigten Interessen der Unternehmen an der Wahrung ihrer Ge­ schäftsgeheimnisse.

Diese Durchführungsrechtsakte werden nach dem Prüfverfahren gemäß Artikel 229 Absatz 2 erlassen.

Artikel 224

Verarbeitung und Schutz personenbezogener Daten

(1) Die Mitgliedstaaten und die Kommission erheben per­ sonenbezogene Daten für die in Artikel 223 Absatz 1 genann­ ten Zwecke und sie verarbeiten diese Daten nicht auf eine mit diesen Zwecken unvereinbare Weise.

(2) Erfolgt die Verarbeitung personenbezogener Daten für die Zwecke der Überwachung und Bewertung nach Artikel 223 Absatz 1, so werden sie anonymisiert und nur in aggregierter Form verarbeitet.

(3) Personenbezogene Daten werden nach der Richtlinie 95/46/EG und der Verordnung (EG) Nr. 45/2001 verarbeitet. Insbesondere dürfen derartige Daten nicht in einer Form gespei­ chert werden, die die Identifizierung der Personen, die sie be­ treffen, für eine längere Zeit ermöglicht als es für die Zwecke,

für die die Daten erhoben wurden oder weiterverarbeitet wer­ den, erforderlich ist; hierbei sind die im geltenden nationalen und Unionsrecht festgelegten Mindestfristen für die Dauer der Speicherung zu berücksichtigen.

(4) Die Mitgliedstaaten unterrichten die betroffenen Personen davon, dass ihre personenbezogenen Daten von nationalen oder Unionsstellen in Einklang mit Absatz 1 verarbeitet werden dür­ fen und ihnen in diesem Zusammenhang die in der Richtlinie 95/46/EG bzw. der Verordnung (EG) Nr. 45/2001 aufgeführten Rechte zustehen.

Artikel 225

Berichterstattungspflicht der Kommission

Die Kommission übermittelt dem Europäischen Parlament und dem Rat einen Bericht

a) alle drei Jahre und erstmals bis zum 21. Dezember 2016 über die Durchführung von Maßnahmen im Bienenzuchtsek­ tor gemäß den Artikeln 55, 56 und 57, unter anderem auch über die neuesten Entwicklungen im Bereich der Bienen­ stock-Erkennungssysteme;

b) bis zum 30. Juni 2014 und ferner bis zum 31. Dezember 2018 über die Entwicklung der Marktlage im Sektor Milch und Milcherzeugnisse, insbesondere über das Funktionieren der Artikel 148 bis 151, des Artikels 152 Absatz 3 und des Artikels 157 Absatz 3; sie bewertet dabei insbesondere die Auswirkungen auf die Milcherzeuger und die Milcherzeu­ gung in benachteiligten Regionen im Hinblick auf das all­ gemeine Ziel einer Aufrechterhaltung der Erzeugung in die­ sen Regionen, einschließlich möglicher Anreize für Betriebs­ inhaber, in Vereinbarungen über gemeinschaftliche Erzeu­ gung einzutreten, und fügt gegebenenfalls geeignete Vor­ schläge bei;

c) bis zum 31. Dezember 2014 über eine mögliche Ausdeh­ nung des Anwendungsbereichs der Schulprogramme auf Oli­ venöl und Tafeloliven;

d) bis zum 31. Dezember 2017 über die Anwendung der Wett­ bewerbsregeln auf den Agrarbereich in allen Mitgliedstaaten, insbesondere über das Funktionieren der Artikel 209 und 210, und der Artikel 169, 170 und 171 in den betreffenden Sektoren.

KAPITEL III

Reserve für krisen im agrarsektor

Artikel 226

Verwendung der Reserve

Die Finanzmittel, die aus der Reserve für Krisen im Agrarsektor unter den Bedingungen und dem Verfahren des Artikels 25 der Verordnung (EU) Nr. 1306/2013 und Nummer 22 der Interins­ titutionellen Vereinbarung zwischen dem Europäischen Par­ lament, dem Rat und der Europäischen Kommission über die Haushaltsdisziplin, die Zusammenarbeit im Haushaltsbereich und die wirtschaftliche Haushaltsführung übertragen werden, werden für die Maßnahmen, auf die sich die vorliegende Ver­ ordnung bezieht, für das Jahr bzw. die Jahre zur Verfügung gestellt, für die eine zusätzliche Stützung erforderlich ist, sofern Bedingungen vorliegen, die über die normalen Marktentwick­ lungen hinausgehen.

DEL 347/766 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Insbesondere werden Finanzmittel übertragen für Ausgaben im Rahmen

a) der Artikel 8 bis 21,

b) der Artikel 196 bis 204 und

c) der Artikel 219, 220 und 221 dieser Verordnung.

TEIL VI

BEFUGNISÜBERTRAGUNGEN, DURCHFÜHRUNGSBESTIMMUNGEN,

ÜBERGANGS- UND SCHLUSSBESTIMMUNGEN

KAPITEL I

Befugnisübertragungen und durchführungsbestimmungen

Artikel 227

Ausübung der Befugnisübertragung

(1) Die Befugnis zum Erlass delegierter Rechtsakte wird der Kommission unter den in diesem Artikel festgelegten Bedingun­ gen übertragen.

(2) Die Befugnis zum Erlass delegierter Rechtsakte gemäß dieser Verordnung wird der Kommission für einen Zeitraum von sieben Jahren ab dem 20. Dezember 2013 übertragen. Die Kommission erstellt spätestens neun Monate vor Ablauf des Zeitraums von sieben Jahren einen Bericht über die Befug­ nisübertragung. Die Befugnisübertragung verlängert sich still­ schweigend um Zeiträume gleicher Länge, es sei denn, das Eu­ ropäische Parlament oder der Rat widersprechen einer solchen Verlängerung spätestens drei Monate vor Ablauf des jeweiligen Zeitraums.

(3) Die Befugnisübertragung gemäß dieser Verordnung kann jederzeit vom Europäischen Parlament oder vom Rat widerrufen werden. Ein Beschluss über den Widerruf beendet die Übertra­ gung der in diesem Beschluss genannten Befugnis. Er wird am Tag nach seiner Veröffentlichung im Amtsblatt der Europäischen Union oder zu einem im Beschluss über den Widerruf angege­ benen späteren Zeitpunkt wirksam. Die Gültigkeit von delegier­ ten Rechtsakten, die bereits in Kraft getreten sind, wird von dem Beschluss nicht berührt.

(4) Sobald die Kommission einen delegierten Rechtsakt er­ lässt, übermittelt sie ihn gleichzeitig dem Europäischen Par­ lament und dem Rat.

(5) Ein delegierter Rechtsakt, der gemäß dieser Verordnung erlassen wurde, tritt nur in Kraft, wenn weder das Europäische Parlament noch der Rat innerhalb einer Frist von zwei Monaten nach Übermittlung dieses Rechtsakts an das Europäische Par­ lament und den Rat Einwände erhoben haben oder wenn vor Ablauf dieser Frist das Europäische Parlament und der Rat beide der Kommission mitgeteilt haben, dass sie keine Einwände er­ heben werden. Auf Initiative des Europäischen Parlaments oder des Rats wird diese Frist um zwei Monate verlängert.

Artikel 228

Dringlichkeitsverfahren

(1) Delegierte Rechtsakte, die nach diesem Artikel erlassen werden, treten umgehend in Kraft und sind anwendbar, solange

keine Einwände gemäß Absatz 2 erhoben werden. Bei der Über­ mittlung eines delegierten Rechtsakts, der nach diesem Artikel erlassen wurde, an das Europäische Parlament und den Rat werden die Gründe für die Anwendung des Dringlichkeitsver­ fahrens angegeben.

(2) Das Europäische Parlament oder der Rat können gegen einen gemäß diesem Artikel erlassenen delegierten Rechtsakt nach dem Verfahren gemäß Artikel 227 Absatz 5 Einwände erheben. In diesem Fall hebt die Kommission den Rechtsakt umgehend nach der Übermittlung des Beschlusses des Europäi­ schen Parlaments oder des Rates, Einwände zu erheben, auf.

Artikel 229

Ausschussverfahren

(1) Die Kommission wird von einem Ausschuss mit der Be­ zeichnung "Ausschuss für die gemeinsame Organisation der Agrarmärkte" unterstützt. Dieser Ausschuss ist ein Ausschuss im Sinne der Verordnung (EU) Nr. 182/2011.

(2) Wird auf diesen Absatz Bezug genommen, so gilt Arti­ kel 5 der Verordnung (EU) Nr. 182/2011.

Gibt der Ausschuss im Fall der in Artikel 80 Absatz 5, Arti­ kel 91 Buchstaben c und d, Artikel 97 Absatz 4, Artikel 99, Artikel 106 sowie Artikel 107 Absatz 3 genannten Durchfüh­ rungsrechtsakte keine Stellungnahme ab, so nimmt die Kommis­ sion den Entwurf des Durchführungsrechtsaktes nicht an, und Artikel 5 Absatz 4 Unterabsatz 3 der Verordnung (EU) Nr. 182/2011 findet Anwendung.

(3) Wird auf diesen Absatz Bezug genommen, so gilt Arti­ kel 8 der Verordnung (EU) Nr. 182/2011 in Verbindung mit deren Artikel 5.

KAPITEL II

Übergangs- und schlussbestimmungen

Artikel 230

Aufhebungen

(1) Die Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 wird aufgehoben.

Die folgenden Bestimmungen der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 gelten jedoch weiterhin:

a) für das System der Milchproduktionsregulierung Teil II Titel I Kapitel III Abschnitt III, Artikel 55, Artikel 85 sowie die Anhänge IX und X bis zum 31. März 2015;

b) für den Weinsektor:

i) die Artikel 85a bis 85e hinsichtlich der in Artikel 85a Absatz 2 genannten Gebiete, die noch nicht gerodet worden sind, und hinsichtlich der in Artikel 85b Absatz 1 genannten Gebiete, die noch nicht regularisiert worden sind, bis zur Rodung bzw. Regularisierung dieser Gebiete, sowie der Artikel 188a Absätze 1 und 2;

ii) die vorübergehende Pflanzungsrechtregelung in Teil II Titel I Kapitel III Abschnitt IVa Unterabschnitt II bis zum 31.Dezember 2015;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/767

iii) Artikel 118m Absatz 5 bis zum Absatz der Bestände von Weinen mit der Bezeichnung "Mlado vino portugizac", die am 1. Juli 2013 vorhanden sind;

iv) Artikel 118s Absatz 5 bis zum 30. Juni 2017;

c) Artikel 113a Absatz 4, die Artikel 114, 115 und 116, Ar­ tikel 117 Absätze 1 bis 4 und Artikel 121 Buchstabe e Ziffer iv sowie Anhang XIV Teil B Abschnitt I Nummern 2 und 3 und Abschnitt III Nummer 1 und Teil C sowie Anhang XV Abschnitt II Nummern 1, 3, 5 und 6 und Abschnitt IV Nummer 2 für die Zwecke der Anwendung jener Artikel bis zum Tag der Anwendung der entsprechenden Vermark­ tungsregeln, die mittels der delegierten Rechtsakte gemäß Artikel 75 Absatz 2, Artikel 76 Absatz 4, Artikel 78 Absätze 3 und 4, Artikel 79 Absatz 1, Artikel 80 Absatz 4, Artikel 83 Absatz 4, Artikel 86, Artikel 87 Absatz 2, Artikel 88 Absatz 3 und Artikel 89 der vorliegenden Verordnung festzulegen sind;

d) Artikel 133a Absatz 1 und Artikel 140a bis zum 30. Sep­ tember 2014;

e) Artikel 182 Absatz 3 Unterabsätze 1 und 2 bis zum Ende des Zuckerwirtschaftsjahres 2013/2014 am 30. September 2014;

f) Artikel 182 Absatz 4 bis zum 31. Dezember 2017;

g) Artikel 182 Absatz 7 bis zum 31. März 2014;

h) Anhang XV Abschnitt III Nummer 3 Buchstabe b bis zum 31. Dezember 2015;

i) Anhang XX bis zum Tag des Inkrafttretens des Gesetz­ gebungsakts zur Ersetzung der Verordnung (EG) Nr. 1216/2009 und der Verordnung (EG) Nr. 614/2009 des Rates (1).

(2) Verweise auf die Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 gelten als Verweise auf die vorliegende Verordnung und auf die Ver­ ordnung (EU) Nr. 1306/2013nach der Entsprechungstabelle in Anhang XIV der vorliegenden Verordnung.

(3) Die Verordnungen (EWG) Nr. 922/72, (EWG) Nr. 234/79, (EG) Nr. 1601/96 und (EG) Nr. 1037/2001 des Ra­ tes werden aufgehoben.

Artikel 231

Übergangsbestimmungen

(1) Um einen reibungslosen Übergang von den Vorschriften der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 auf die Vorschriften der vorliegenden Verordnung sicherzustellen, wird der Kommission die Befugnis übertragen, delegierte Rechtsakte gemäß Artikel 227 betreffend Maßnahmen zu erlassen, die zum Schutz der erwor­ benen Rechte und berechtigten Erwartungen der Unternehmen erforderlich sind.

(2) Alle Mehrjahresprogramme, die vor dem 1. Januar 2014 angenommen wurden, unterliegen auch nach dem Inkrafttreten dieser Verordnung bis zum Auslaufen der jeweiligen Programme weiter den betreffenden Bestimmungen der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007.

Artikel 232

Inkrafttreten und Anwendung

(1) Diese Verordnung tritt am Tag nach ihrer Veröffent­ lichung im Amtsblatt der Europäischen Union in Kraft.

Sie gilt ab 1. Januar 2014.

Es gilt jedoch Folgendes:

a) Artikel 181 gilt ab 1. Oktober 2014;

b) Anhang VII Teil VII Abschnitt II Nummer 3 gilt ab 1. Januar 2016.

(2) Die Artikel 148 bis 151, Artikel 152 Absatz 3, Arti­ kel 156 Absatz 2, Artikel 157 Absatz 3, die Artikel 161 und 163, Artikel 173 Absatz 2 und Artikel 174 Absatz 2 gelten bis zum 30. Juni 2020.

(3) Die Artikel 127 bis 144 sowie die Artikel 192 und 193 gelten bis Ende des Wirtschaftsjahres 2016/2017 für Zucker, d. h. bis zum 30. September 2017.

Diese Verordnung ist in allen ihren Teilen verbindlich und gilt unmittelbar in jedem Mitglied­ staat.

Geschehen zu Brüssel am 17. Dezember 2013.

Im Namen des Europäischen Parlaments Der Präsident M. SCHULZ

Im Namen des Rates Der Präsident

V. JUKNA

DEL 347/768 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EG) Nr. 614/2009 des Rates vom 7. Juli 2009 über die gemeinsame Handelsregelung für Eieralbumin und Milchalbumin (ABl. L 181 vom 14.7.2009, S. 8).

ANHANG I

LISTE DER IN ARTIKEL 1 ABSATZ 2 GENANNTEN ERZEUGNISSE

TEIL I

Getreide

Der Getreidesektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 0709 99 60 Zuckermais, frisch oder gekühlt

0712 90 19 Zuckermais (Zea mays var. saccharata), getrocknet, auch in Stücke oder Scheiben geschnitten, als Pulver oder sonst zerkleinert, jedoch nicht weiter zubereitet, ausgenommen Hybriden zur Aussaat

1001 91 20 Weichweizen und Mengkorn, zur Aussaat

ex 1001 99 00 Spelz, Weichweizen und Mengkorn, nicht zur Aussaat

1002 Roggen

1003 Gerste

1004 Hafer

1005 10 90 Mais, zur Aussaat, anderer als Hybridmais

1005 90 00 Mais, nicht zur Aussaat

1007 10 90,

1007 90 00

Körner-Sorghum, anderer als Hybrid-Körner-Sorghum zur Aussaat

1008 Buchweizen, Hirse (ausgenommen Körner-Sorghum) und Kanariensaat; anderes Getreide

b) 1001 11 00,

1001 19 00

Hartweizen

c) 1101 00 Mehl von Weizen oder Mengkorn

1102 90 70 Mehl von Roggen

1103 11 Grobgrieß und Feingrieß von Weizen

1107 Malz, auch geröstet

d) 0714 Maniok, Pfeilwurz (Arrowroot) und Salep, Topinambur, Süßkartoffeln und ähnliche Wurzeln und Knollen mit hohem Gehalt an Stärke oder Inulin, frisch, gekühlt, gefroren oder getrock­ net, auch in Stücken oder in Form von Pellets; Mark des Sagobaumes

ex 1102 Mehl von anderem Getreide als Weizen oder Mengkorn:

1102 20 – von Mais

1102 90 – andere:

1102 90 10 – – Gerstenmehl

1102 90 30 – – Hafermehl

1102 90 90 – – andere:

ex 1103 Grobgrieß, Feingrieß und Pellets von Getreide, ausgenommen Grobgrieß und Feingrieß von Weizen (Unterposition 1103 11) und von Reis (Unterposition 1103 19 50) sowie Pellets von Reis (Unterposition 1103 20 50)

ex 1104 Getreidekörner, anders bearbeitet (z. B. geschält, gequetscht, als Flocken, perlförmig geschlif­ fen, geschnitten oder geschrotet), ausgenommen Reis der Position 1006 und Reis als Flocken (Unterposition 1104 19 91); Getreidekeime, ganz, gequetscht, als Flocken oder gemahlen

1106 20 Mehl, Grieß und Pulver von Sagomark und von Wurzeln oder Knollen der Position 0714

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/769

KN-Code Warenbezeichnung

ex 1108 Stärke, Inulin:

– Stärke:

1108 11 00 – – von Weizen

1108 12 00 – – von Mais

1108 13 00 – – von Kartoffeln

1108 14 00 – – von Maniok

ex 1108 19 – – andere Stärke:

1108 19 90 – – – andere

1109 00 00 Kleber von Weizen, auch getrocknet

1702 Andere Zucker, einschließlich chemisch reine Lactose, Maltose, Glucose und Fructose, fest; Zuckersirupe, ohne Zusatz von Aroma- oder Farbstoffen; Invertzuckercreme, auch mit natür­ lichem Honig vermischt; Zucker und Melassen, karamellisiert:

ex 1702 30 – Glucose und Glucosesirup, keine Fructose enthaltend oder mit einem Gehalt an Fructose, bezogen auf die Trockenmasse, von weniger als 20 GHT:

– – andere:

ex 1702 30 50 – – – als weißes, kristallines Pulver, auch agglomeriert, mit einem Gehalt an Glucose, bezogen auf die Trockenmasse, von weniger als 99 GHT

ex 1702 30 90 – – – andere, mit einem Gehalt an Glucose, bezogen auf die Trockenmasse, von weniger als 99 GHT

ex 1702 40 – Glucose und Glucosesirup, mit einem Gehalt an Fructose, bezogen auf die Trockenmasse, von 20 GHT oder mehr, jedoch weniger als 50 GHT, ausgenommen Invertzucker

1702 40 90 – – andere:

ex 1702 90 – andere, einschließlich Invertzucker und anderer Zucker und Zuckersirupe mit einem Gehalt an Fructose, bezogen auf die Trockenmasse, von 50 GHT:

1702 90 50 – – Maltodextrin und Maltodextrinsirup

– – Zucker und Melassen, karamellisiert:

– – – andere

1702 90 75 – – – – als Pulver, auch agglomeriert

1702 90 79 – – – – andere

2106 Lebensmittelzubereitungen, anderweit weder genannt noch inbegriffen:

ex 2106 90 – andere:

– – Zuckersirupe, aromatisiert oder gefärbt:

– – – andere

2106 90 55 – – – – Glucose- und Maltodextrinsirup

ex 2302 Kleie und andere Rückstände, auch in Form von Pellets, vom Sichten, Mahlen oder von anderen Bearbeitungen von Getreide

ex 2303 Rückstände aus der Stärkegewinnung und ähnliche Rückstände, ausgelaugte Rübenschnitzel, Bagasse und andere Abfälle aus der Zuckergewinnung, Treber, Schlempen und Abfälle aus Brauereien oder Brennereien, auch in Form von Pellets:

2303 10 – Rückstände aus der Stärkegewinnung und ähnliche Rückstände

2303 30 00 – Treber, Schlempen und Abfälle aus Brauereien oder Brennereien

ex 2306 Ölkuchen und andere feste Rückstände aus der Gewinnung pflanzlicher Fette oder Öle, auch gemahlen oder in Form von Pellets, ausgenommen Waren der Positionen 2304 und 2305:

– andere:

2306 90 05 – – aus Maiskeimen

DEL 347/770 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

ex 2308 00 Pflanzliche Stoffe und pflanzliche Abfälle, pflanzliche Rückstände und pflanzliche Neben­ erzeugnisse der zur Fütterung verwendeten Art, auch in Form von Pellets, anderweit weder genannt noch inbegriffen:

2308 00 40 – Eicheln und Rosskastanien; Trester (ausgenommen Traubentrester)

2309 Zubereitungen von der zur Fütterung verwendeten Art:

ex 2309 10 – Hunde- und Katzenfutter, in Aufmachungen für den Einzelverkauf:

2309 10 11

2309 10 13

2309 10 31

2309 10 33

2309 10 51

2309 10 53

– – Stärke, Glucose, Glucosesirup, Maltodextrin oder Maltodextrinsirup der Unterpositionen 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 und 2106 90 55 oder Milcherzeug­ nisse enthaltend

ex 2309 90 – andere:

2309 90 20 – – Erzeugnisse gemäß der zusätzlichen Anmerkung 5 zu Kapitel 23 der Kombinierten No­ menklatur

– – andere, einschließlich Vormischungen

2309 90 31

2309 90 33

2309 90 41

2309 90 43

2309 90 51

2309 90 53

– – – Stärke, Glucose, Glucosesirup, Maltodextrin oder Maltodextrinsirup der Unterpositionen 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 und 2106 90 55 oder Milcherzeug­ nisse enthaltend

(1) Für die Anwendung dieser Unterpositionen sind "Milcherzeugnisse" Erzeugnisse der Positionen 0401 bis 0406 und der Unterpositionen 1702 11 00, 1702 19 00 und 2106 90 51.

TEIL II

Reis

Der Reissektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 1006 10 21 bis

1006 10 98

Rohreis (Paddy-Reis), nicht zur Aussaat

1006 20 geschälter Reis ("Cargo-Reis" oder "Braunreis")

1006 30 halbgeschliffener oder vollständig geschliffener Reis, auch poliert oder glasiert

b) 1006 40 00 Bruchreis

c) 1102 90 50 Reismehl

1103 19 50 Grobgrieß und Feingrieß von Reis

1103 20 50 Pellets von Reis

1104 19 91 Reisflocken

ex 1104 19 99 Reiskörner, gequetscht

1108 19 10 Stärke von Reis

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/771

TEIL III

Zucker

Der Zuckersektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 1212 91 Zuckerrüben

1212 93 00 Zuckerrohr

b) 1701 Rohr- und Rübenzucker und chemisch reine Saccharose, fest

c) 1702 20 Ahornzucker und Ahornsirup

1702 60 95 und

1702 90 95

Andere Zucker, fest, und Zuckersirupe, ohne Zusatz von Aroma- oder Farbstoffen, außer Lactose, Glucose, Maltodextrin und Isoglucose

1702 90 71 Zucker und Melassen, karamellisiert, mit einem Gehalt an Saccharose, bezogen auf den Tro­ ckenstoff, von 50 GHT oder mehr

2106 90 59 Zuckersirupe, aromatisiert oder gefärbt, andere als Isoglucosesirup, Lactosesirup, Glucose- und Maltodextrinsirup

d) 1702 30 10

1702 40 10

1702 60 10

1702 90 30

Isoglucose

e) 1702 60 80

1702 90 80

Inulinsirup

f) 1703 Melassen aus der Gewinnung oder Raffination von Zucker

g) 2106 90 30 Isoglucosesirup, aromatisiert oder gefärbt

h) 2303 20 ausgelaugte Rübenschnitzel, Bagasse und andere Abfälle aus der Zuckergewinnung

TEIL IV

Trockenfutter

Der Trockenfuttersektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) ex 1214 10 00 – Mehl und Pellets von durch künstliche Wärmetrocknung getrockneter Luzerne

– Mehl und Pellets von Luzerne, auf andere Weise getrocknet und gemahlen

ex 1214 90 90 – Luzerne, Esparsette, Klee, Lupinen, Wicken und ähnliches Futter, durch künstliche Wär­ metrocknung getrocknet, außer Heu und Futterkohl sowie Heu enthaltende Erzeugnisse

– Luzerne, Esparsette, Klee, Lupinen, Wicken, Honigklee, Platterbsen und Hornschotenklee, auf andere Weise getrocknet und gemahlen

b) ex 2309 90 96 – aus Luzernen- und Grassaft hergestellte Eiweißkonzentrate

– ausschließlich aus festen Abfallstoffen und Saft von der Herstellung der vorgenannten Kon­ zentrate gewonnene Trockenerzeugnisse

DEL 347/772 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

TEIL V

Saatgut

Der Saatgutsektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

0712 90 11 Hybriden von Zuckermais:

– zur Aussaat

0713 10 10 Erbsen (Pisum sativum):

– zur Aussaat

ex 0713 20 00 Kichererbsen:

– zur Aussaat

ex 0713 31 00 Bohnen der Art Vigna mungo (L.) Hepper oder Vigna radiata (L.) Wilczek:

– zur Aussaat

ex 0713 32 00 Adzukibohnen (Phaseolus oder Vigna angularis):

– zur Aussaat

0713 33 10 Gartenbohnen (Phaseolus vulgaris):

– zur Aussaat

ex 0713 34 00 Bambara-Erdnüsse oder Erderbsen (Vigna subterranea oder Voandzeia subterranea):

ex 0713 35 00 – zur Aussaat

ex 0713 39 00 Kuhbohnen (Vigna unguiculata):

– zur Aussaat

andere:

– zur Aussaat

ex 0713 40 00 Linsen:

– zur Aussaat

ex 0713 50 00 Puffbohnen (Dicke Bohnen) (Vicia faba var. major), Pferdebohnen und Ackerbohnen (Vicia faba var. equina und Vicia faba var. minor):

ex 0713 60 00 – zur Aussaat

Straucherbsen (Cajanus cajan):

– zur Aussaat

ex 0713 90 00 Andere getrocknete Hülsenfrüchte:

– zur Aussaat

1001 91 10 Spelz:

– Saatgut

1001 91 90 Andere:

– Saatgut

ex 1005 10 Hybridmais, Saatgut

1006 10 10 Rohreis (Paddy-Reis):

– zur Aussaat

1007 10 10 Hybrid-Körner-Sorghum:

– Saatgut

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/773

KN-Code Warenbezeichnung

1201 10 00 Sojabohnen, auch geschrotet:

– Saatgut

1202 30 00 Erdnüsse, weder geröstet noch auf andere Weise hitzebehandelt, auch geschält oder geschro­ tet:

– Saatgut

1204 00 10 Leinsamen, auch geschrotet:

– zur Aussaat

1205 10 10 und Raps- oder Rübsensamen, auch geschrotet:

ex 1205 90 00 – zur Aussaat

1206 00 10 Sonnenblumenkerne, auch geschrotet:

– zur Aussaat

ex 1207 andere Ölsamen und ölhaltige Früchte, auch geschrotet:

– zur Aussaat

1209 Samen, Früchte und Sporen

– zur Aussaat

TEIL VI

Hopfen

Der Hopfensektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

1210 Hopfen (Blütenzapfen), frisch oder getrocknet, auch gemahlen, sonst zerkleinert oder in Form von Pellets; Lupulin

1302 13 00 Pflanzensäfte und Pflanzenauszüge von Hopfen

TEIL VII

Olivenöl und Tafeloliven

Der Sektor Olivenöl und Tafeloliven umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 1509 Olivenöl und seine Fraktionen, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert

1510 00 Andere Öle und ihre Fraktionen, ausschließlich aus Oliven gewonnen, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert, einschließlich Mischungen dieser Öle oder Fraktionen mit Ölen oder Fraktionen der Position 1509

b) 0709 92 10 Oliven, frisch oder gekühlt, zu anderen Zwecken als zur Ölgewinnung bestimmt

0710 80 10 Oliven, auch in Wasser oder Dampf gekocht, gefroren

0711 20 Oliven, vorläufig haltbar gemacht (z. B. durch Schwefeldioxid oder in Wasser, dem Salz, Schwefeldioxid oder andere vorläufig konservierend wirkende Stoffe zugesetzt sind), zum unmittelbaren Genuss nicht geeignet

ex 0712 90 90 Oliven, getrocknet, auch in Stücke oder Scheiben geschnitten, als Pulver oder sonst zerklei­ nert, jedoch nicht weiter zubereitet

2001 90 65 Oliven, mit Essig oder Essigsäure zubereitet oder haltbar gemacht

ex 2004 90 30 Oliven, anders als mit Essig oder Essigsäure zubereitet oder haltbar gemacht, gefroren

2005 70 00 Oliven, anders als mit Essig oder Essigsäure zubereitet oder haltbar gemacht, nicht gefroren

DEL 347/774 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

c) 1522 00 31

1522 00 39

Rückstände aus der Verarbeitung von Fettstoffen oder von tierischen oder pflanzlichen Wach­ sen, die Öl enthalten, das die Merkmale von Olivenöl aufweist

2306 90 11

2306 90 19

Olivenölkuchen und andere feste Rückstände aus der Gewinnung von Olivenöl

TEIL VIII

Flachs und Hanf

Der Sektor Flachs und Hanf umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

5301 Flachs (Leinen), roh oder bearbeitet, jedoch nicht versponnen; Werg und Abfälle von Flachs (Leinen) (einschließlich Garnabfälle und Reißspinnstoff)

5302 Hanf (Cannabis sativa L.), roh oder bearbeitet, jedoch nicht versponnen; Werg und Abfälle von Hanf (einschließlich Garnabfälle und Reißspinnstoff)

TEIL IX

Obst und Gemüse

Der Sektor Obst und Gemüse umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

0702 00 00 Tomaten, frisch oder gekühlt

0703 Speisezwiebeln, Schalotten, Knoblauch, Porree/Lauch und andere Gemüse der Allium-Arten, frisch oder gekühlt

0704 Kohl, Blumenkohl/Karfiol, Kohlrabi, Wirsingkohl und ähnliche genießbare Kohlarten der Gattung Brassica, frisch oder gekühlt

0705 Salate (Lactuca sativa) und Chicorée (Cichorium-Arten), frisch oder gekühlt

0706 Karotten und Speisemöhren, Speiserüben, Rote Rüben, Schwarzwurzeln, Knollensellerie, Ret­ tiche und ähnliche genießbare Wurzeln, frisch oder gekühlt

0707 00 Gurken und Cornichons, frisch oder gekühlt

0708 Hülsenfrüchte, auch ausgelöst, frisch oder gekühlt

ex 0709 Anderses Gemüse, frisch oder gekühlt, ausgenommen Gemüse der Unterpositionen 0709 60 91, 0709 60 95, 0709 60 99, 0709 92 10, 0709 92 90 und 0709 99 60

ex 0802 Andere Schalenfrüchte, frisch oder getrocknet, auch ohne Schalen oder enthäutet, ausgenom­ men Areka-(Betel-)Nüsse und Kolanüsse der Unterposition 0802 70 00, 0802 80 00

0803 10 10 Mehlbananen, frisch

0803 10 90 Mehlbananen, getrocknet

0804 20 10 Feigen, frisch

0804 30 00 Ananas

0804 40 00 Avocadofrüchte

0804 50 00 Guaven, Mangofrüchte und Mangostanfrüchte

0805 Zitrusfrüchte, frisch oder getrocknet

0806 10 10 Tafeltrauben, frisch

0807 Melonen (einschließlich Wassermelonen) und Papaya-Früchte, frisch

0808 Äpfel, Birnen und Quitten, frisch

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/775

KN-Code Warenbezeichnung

0809 Aprikosen/Marillen, Kirschen, Pfirsiche (einschließlich Brugnolen und Nektarinen), Pflaumen und Schlehen, frisch

0810 Andere Früchte, frisch

0813 50 31

0813 50 39

Mischungen ausschließlich von Schalenfrüchten der Positionen 0801 und 0802:

0910 20 Safran

ex 0910 99 Thymian, frisch oder gekühlt

ex 1211 90 86 Basilikum, Melisse, Pfefferminze, Origanum vulgare (Dost/Oregano/wilder Majoran), Rosma­ rin, Salbei, frisch oder gekühlt

1212 92 00 Johannisbrot (Carob)

TEIL X

Verarbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse

Der Sektor Verarbeitungserzeugnisse aus Obst und Gemüse umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeug­ nisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) ex 0710 Gemüse, auch in Wasser oder Dampf gekocht, gefroren, ausgenommen Zuckermais der Unterposition 0710 40 00, Oliven der Unterposition 0710 80 10 und Früchte der Gattungen "Capsicum" oder "Pimenta" der Unterposition 0710 80 59

ex 0711 Gemüse, vorläufig haltbar gemacht (z.B. durch Schwefeldioxid oder in Wasser, dem Salz, Schwefeldioxid oder andere vorläufig konservierend wirkende Stoffe zugesetzt sind), zum unmittelbaren Genuss nicht geeignet, ausgenommen Oliven der Unterposition 0711 20, Früchte der Gattungen "Capsicum" oder "Pimenta" der Unterposition 0711 90 10 und Zu­ ckermais der Unterposition 0711 90 30

ex 0712 Gemüse, getrocknet, auch in Stücke oder Scheiben geschnitten, als Pulver oder sonst zer­ kleinert, jedoch nicht weiter zubereitet, ausgenommen Kartoffeln, künstlich durch Hitze ge­ trocknet, als Lebensmittel ungeeignet, der Unterposition 0712 90 05, Zuckermais der Unter­ positionen ex 0712 90 11 und 0712 90 19 und Oliven der Unterposition ex 0712 90 90

0804 20 90 Feigen, getrocknet

0806 20 Weintrauben, getrocknete

ex 0811 Früchte und Nüsse, auch in Wasser oder Dampf gekocht, gefroren, ohne Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln, ausgenommen gefrorene Bananen der Unterposition ex 0811 90 95

ex 0812 Früchte und Nüsse, vorläufig haltbar gemacht (z.B. durch Schwefeldioxid oder in Wasser, dem Salz, Schwefeldioxid oder andere vorläufig konservierend wirkende Stoffe zugesetzt sind), zum unmittelbaren Genuss nicht geeignet, ausgenommen Bananen der Unterposition ex 0812 90 98

ex 0813 Früchte (ausgenommen solche der Positionen 0801 bis 0806), getrocknet; Mischungen von Schalenfrüchten oder getrockneten Früchten dieses Kapitels, ausgenommen ausschließlich aus Schalenfrüchten der Positionen 0801 und 0802 bestehende Mischungen der Unterpositionen 0813 50 31 und 0813 50 39

0814 00 00 Schalen von Zitrusfrüchten oder von Melonen (einschließlich Wassermelonen), frisch, gefro­ ren, getrocknet oder zum vorläufigen Haltbarmachen in Salzlake oder in Wasser mit einem Zusatz von Schwefeldioxid oder anderen Stoffen eingelegt

0904 21 10 Gemüsepaprika oder Paprika ohne brennenden Geschmack (Capsicum annuum), getrocknet, weder gemahlen noch sonst zerkleinert

b) ex 0811 Früchte und Nüsse, auch in Wasser oder Dampf gekocht, gefroren, mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln

ex 1302 20 Pektinstoffe, Pektinate und Pektate

DEL 347/776 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

ex 2001 Gemüse, Früchte, Nüsse und andere genießbare Pflanzenteile, mit Essig oder Essigsäure zu­ bereitet oder haltbar gemacht, ausgenommen

— Früchte der Gattung "Capsicum", mit brennendem Geschmack, der Unterposition 2001 90 20

— Zuckermais (Zea mays var. saccharata) der Unterposition 2001 90 30

— Yamswurzeln, Süßkartoffeln und ähnliche genießbare Pflanzenteile, mit einem Stärkegehalt von 5 GHT oder mehr, der Unterposition 2001 90 40

— Palmherzen der Unterposition ex 2001 90 92

— Oliven der Unterposition 2001 90 65

— Weinblätter, Hopfentriebe und andere genießbare Pflanzenteile der Unterposition ex 2001 90 97

2002 Tomaten, anders als mit Essig oder Essigsäure zubereitet oder haltbar gemacht

2003 Pilze und Trüffeln, anders als mit Essig oder Essigsäure zubereitet oder haltbar gemacht

ex 2004 Anderes Gemüse, anders als mit Essig oder Essigsäure zubereitet oder haltbar gemacht, gefroren, andere als Erzeugnisse der Position 2006, ausgenommen Zuckermais (Zea mays var. saccharata) der Unterposition 2004 90 10, Oliven der Unterposition ex 2004 90 30 und Kartoffeln, zubereitet oder haltbar gemacht, in Form von Mehl, Grieß oder Flocken der Unterposition 2004 10 91

ex 2005 Anderes Gemüse, anders als mit Essig oder Essigsäure zubereitet oder haltbar gemacht, nicht gefroren, andere als Erzeugnisse der Position 2006, ausgenommen Oliven der Unterposition 2005 70 00, Zuckermais (Zea mays var. saccharata) der Unterposition 2005 80 00 und Früchte der Gattung "Capsicum" mit brennendem Geschmack der Unterposition 2005 90 10 und Kartoffeln, zubereitet oder haltbar gemacht, in Form von Mehl, Grieß oder Flocken der Unterposition 2005 20 10

ex 2006 00 Gemüse, Früchte, Nüsse, Fruchtschalen und andere Pflanzenteile, mit Zucker haltbar gemacht (durchtränkt und abgetropft, glasiert oder kandiert), ausgenommen mit Zucker haltbar ge­ machte Bananen der Unterpositionen ex 2006 00 38 und ex 2006 00 99

ex 2007 Konfitüren, Fruchtgelees, Marmeladen, Fruchtmuse und Fruchtpasten, durch Kochen her­ gestellt, auch mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln, ausgenommen

— homogenisierte Bananenzubereitungen der Unterposition ex 2007 10

— Bananenkonfitüren, -gelees, -marmeladen, -pürees und -pasten der Unterpositionen ex 2007 99 39, ex 2007 99 50 und ex 2007 99 97

ex 2008 Früchte, Nüsse und andere genießbare Pflanzenteile, in anderer Weise zubereitet oder haltbar gemacht, auch mit Zusatz von Zucker, anderen Süßmitteln oder Alkohol, anderweit weder genannt noch inbegriffen, ausgenommen

— Erdnussmark der Unterposition 2008 11 10

— Palmherzen der Unterposition 2008 91 00

— Mais der Unterposition 2008 99 85

— Yamswurzeln, Süßkartoffeln und ähnliche genießbare Pflanzenteile, mit einem Stärkegehalt von 5 GHT oder mehr, der Unterposition 2008 99 91

— Weinblätter, Hopfentriebe und andere genießbare Pflanzenteile der Unterposition ex 2008 99 99

— Mischungen von anders zubereiteten oder haltbar gemachten Bananen der Unterpositio­ nen ex 2008 97 59, ex 2008 97 78, ex 2008 97 93 und ex 2008 97 98

— anders zubereitete oder haltbar gemachte Bananen der Unterpositionen ex 2008 99 49, ex 2008 99 68 und ex 2008 99 99

ex 2009 Fruchtsäfte und Gemüsesäfte, nicht gegoren, ohne Zusatz von Alkohol, auch mit Zusatz von Zucker und anderen Süßmitteln, ausgenommen Traubensaft und Traubenmost der Unter­ positionen 2009 61 und 2009 69 und Bananensaft der Unterposition ex 2009 89 35, 2009 89 38, 2009 89 79, 2009 89 86, 2009 89 89 und 2009 89 99

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/777

TEIL XI

Bananen

Der Bananensektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

0803 90 10 Bananen, frisch, ohne Mehlbananen

0803 90 90 Bananen, getrocknet, ohne Mehlbananen

ex 0812 90 98 Bananen, vorläufig haltbar gemacht

ex 0813 50 99 Mischungen von getrockneten Früchten mit Bananen

1106 30 10 Mehl, Grieß und Pulver von Bananen

ex 2006 00 99 Bananen, mit Zucker haltbar gemacht

ex 2007 10 99 Homogenisierte Zubereitungen aus Bananen

ex 2007 99 39

ex 2007 99 50

ex 2007 99 97

Konfitüren, Gelees, Marmeladen, Muse und Pasten aus Bananen

ex 2008 97 59

ex 2008 97 78

ex 2008 97 93

ex 2008 97 96

ex 2008 97 98

Mischungen von Bananen, in anderer Weise zubereitet oder haltbar gemacht, ohne Zusatz von Alkohol

ex 2008 99 49

ex 2008 99 67

ex 2008 99 99

Bananen, in anderer Weise zubereitet oder haltbar gemacht

ex 2009 89 35

ex 2009 89 38

ex 2009 89 79

ex 2009 89 86

ex 2009 89 89

ex 2009 89 99

Bananensaft

TEIL XII

Wein

Der Weinsektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 2009 61

2009 69

Traubensaft (einschließlich Traubenmost)

2204 30 92

2204 30 94

2204 30 96

2204 30 98

anderer Traubenmost, ausgenommen teilweise gegorener, auch ohne Alkohol stumm gemach­ ter Most

b) ex 2204 Wein aus frischen Weintrauben, einschließlich mit Alkohol angereicherter Wein; Trauben­ most, ausgenommen solcher der Position 2009, ausgenommen anderer Traubenmost der Unterpositionen 2204 30 92, 2204 30 94, 2204 30 96 und 2204 30 98

c) 0806 10 90 Frische Weintrauben, andere als Tafeltrauben

2209 00 11

2209 00 19

Weinessig

DEL 347/778 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

d) 2206 00 10 Tresterwein

2307 00 11

2307 00 19

Weintrub

2308 00 11

2308 00 19

Traubentrester

TEIL XIII

Lebende Pflanzen und Waren des Blumenhandels

Der Sektor lebende Pflanzen umfasst alle Erzeugnisse des Kapitels 6 der Kombinierten Nomenklatur.

TEIL XIV

Tabak

Der Tabaksektor umfasst Rohtabak oder unverarbeiteten Tabak und Tabakabfälle des KN-Codes 2401.

TEIL XV

Rindfleisch

Der Rindfleischsektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 0102 29 05 bis

0102 29 99, 0102 39 10 und 0102 90 91

Hausrinder, lebend, ausgenommen reinrassige Zuchttiere

0201 Fleisch von Rindern, frisch oder gekühlt

0202 Fleisch von Rindern, gefroren

0206 10 95 Zwerchfellpfeiler (Nierenzapfen) und Saumfleisch, frisch oder gekühlt

0206 29 91 Zwerchfellpfeiler (Nierenzapfen) und Saumfleisch, gefroren

0210 20 Fleisch von Rindern, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder geräuchert

0210 99 51 Zwerchfellpfeiler (Nierenzapfen) und Saumfleisch, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder ge­ räuchert

0210 99 90 Genießbares Mehl von Fleisch oder Schlachtnebenerzeugnissen

1602 50 10 Fleisch und Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern, anders zubereitet oder haltbar gemacht, nicht gegart; Mischungen aus gegartem Fleisch oder gegarten Schlachtnebenerzeugnissen und nicht gegartem Fleisch oder nicht gegarten Schlachtnebenerzeugnissen

1602 90 61 Fleisch und Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern, anders zubereitet oder haltbar gemacht, nicht gegart; Mischungen aus gegartem Fleisch oder Schlachtnebenerzeugnissen und nicht gegartem Fleisch oder Schlachtnebenerzeugnissen

b) 0102 21, 0102 31 00 und 0102 90 20

Rinder, lebend, reinrassige Zuchttiere

0206 10 98 Genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern, ausgenommen Zwerchfellpfeiler (Nieren­ zapfen) und Saumfleisch, frisch oder gekühlt, ausgenommen zum Herstellen von pharmazeu­ tischen Erzeugnissen

0206 21 00

0206 22 00

0206 29 99

Genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern, ausgenommen Zwerchfellpfeiler (Nieren­ zapfen) und Saumfleisch, gefroren, ausgenommen zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen

0210 99 59 Genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder geräuchert, andere als Zwerchfellpfeiler (Nierenzapfen) und Saumfleisch

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/779

KN-Code Warenbezeichnung

ex 1502 10 90 Fett von Rindern, ausgenommen solches der Position 1503

1602 50 31 und

1602 50 95

Fleisch und Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern, anders zubereitet oder haltbar gemacht, ausgenommen nicht gegarte Erzeugnisse sowie Mischungen aus gegartem Fleisch oder gegar­ ten Schlachtnebenerzeugnissen und nicht gegartem Fleisch oder nicht gegarten Schlachtn­ ebenerzeugnissen

1602 90 69 Fleisch, anders zubereitet oder haltbar gemacht, Fleisch und Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern enthaltend, ausgenommen nicht gegarte Erzeugnisse sowie Mischungen aus gegartem Fleisch oder gegarten Schlachtnebenerzeugnissen und nicht gegartem Fleisch oder nicht ge­ garten Schlachtnebenerzeugnissen

TEIL XVI

Milch und Milcherzeugnisse

Der Sektor Milch und Milcherzeugnisse umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 0401 Milch und Rahm, weder eingedickt noch mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln

b) 0402 Milch und Rahm, eingedickt oder mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln

c) 0403 10 11 bis

0403 10 39

0403 9011 bis

0403 90 69

Buttermilch, saure Milch und saurer Rahm, Joghurt, Kefir und andere fermentierte oder gesäuerte Milch (einschließlich Rahm), auch eingedickt und mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln, weder aromatisiert noch mit Zusatz von Früchten, Nüssen oder Kakao

d) 0404 Molke, auch eingedickt oder mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln; Erzeugnisse, die aus natürlichen Milchbestandteilen bestehen, auch mit Zusatz von Zucker oder anderen Süß­ mitteln, anderweit weder genannt noch inbegriffen

e) ex 0405 Butter und andere Fettstoffe aus der Milch; Milchstreichfette mit einem Fettgehalt von mehr als 75 GHT, jedoch weniger als 80 GHT

f) 0406 Käse und Quark/Topfen

g) 1702 19 00 Lactose und Lactosesirup ohne Zusatz von Aroma- oder Farbstoffen und mit einem Gehalt an Lactose, berechnet als wasserfreie Lactose in der Trockenmasse, von weniger als 99 GHT

h) 2106 90 51 Lactosesirup, aromatisiert oder gefärbt

i) ex 2309 Zubereitungen von der zur Fütterung verwendeten Art:

ex 2309 10 – Hunde- und Katzenfutter, in Aufmachungen für den Einzelverkauf:

2309 10 15

2309 10 19

2309 10 39

2309 10 59

2309 10 70

– – Stärke, Glucose, Glucosesirup, Maltodextrin oder Maltodextrinsirup der Unterpositionen 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 und 2106 90 55 oder Milcherzeug­ nisse enthaltend

ex 2309 90 – andere:

2309 90 35 – – andere, einschließlich Vormischungen

2309 90 39

2309 90 49

2309 90 59

2309 90 70

– – – Stärke, Glucose, Glucosesirup, Maltodextrin oder Maltodextrinsirup der Unterpositionen 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 und 2106 90 55 oder Milcherzeug­ nisse enthaltend

DEL 347/780 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

TEIL XVII

Schweinefleisch

Der Schweinefleischsektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) ex 0103 Hausschweine, lebend, ausgenommen reinrassige Zuchttiere

b) ex 0203 Fleisch von Hausschweinen, frisch, gekühlt oder gefroren

ex 0206 Genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Hausschweinen, andere als zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen, frisch, gekühlt oder gefroren

0209 10 Schweinespeck ohne magere Teile, Schweinefett, weder ausgeschmolzen noch anders aus­ gezogen, frisch, gekühlt, gefroren, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder geräuchert

ex 0210 Fleisch und genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Hausschweinen, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder geräuchert

1501 10

1501 20

Schweinefett (einschließlich Schweineschmalz)

c) 1601 00 Würste und ähnliche Erzeugnisse, aus Fleisch, Schlachtnebenerzeugnissen oder Blut; Lebens­ mittelzubereitungen auf der Grundlage dieser Erzeugnisse

1602 10 00 Homogenisierte Zubereitungen aus Fleisch, Schlachtnebenerzeugnissen oder Blut

1602 20 90 Zubereitungen und haltbar gemachte Erzeugnisse aus Lebern aller Tierarten, außer Gänsen und Enten

1602 41 10 bis

1602 42 10

1602 49 bis

1602 49 50

Andere Zubereitungen und haltbar gemachte Erzeugnisse, Fleisch oder Schlachtnebenerzeug­ nisse von Hausschweinen enthaltend

1602 90 10 Zubereitungen aus Blut aller Tierarten

1602 90 51 Andere Zubereitungen und haltbar gemachte Erzeugnisse, Fleisch oder Schlachtnebenerzeug­ nisse von Hausschweinen enthaltend

1902 20 30 Teigwaren, gefüllt (auch gekocht oder in anderer Weise zubereitet), mehr als 20 GHT Wurst und ähnliche Erzeugnisse, Fleisch und Schlachtnebenerzeugnisse jeder Art, einschließlich Fette jeder Art oder Herkunft, enthaltend

TEIL XVIII

Schaf- und Ziegenfleisch

Der Sektor Schaf- und Ziegenfleisch umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 0104 10 30 Lämmer (bis zu einem Jahr alt)

0104 10 80 Schafe, lebend, andere als reinrassige Zuchttiere und Lämmer

0104 20 90 Ziegen, lebend, andere als reinrassige Zuchttiere

0204 Fleisch von Schafen oder Ziegen, frisch, gekühlt oder gefroren

0210 99 21 Fleisch von Schafen oder Ziegen, mit Knochen, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder geräu­ chert

0210 99 29 Fleisch von Schafen und Ziegen, ohne Knochen, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder ge­ räuchert

b) 0104 10 10 Schafe, lebend, reinrassige Zuchttiere

0104 20 10 Ziegen, lebend, reinrassige Zuchttiere

0206 80 99 Genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Schafen oder Ziegen, nicht zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen bestimmt, frisch oder gekühlt

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/781

KN-Code Warenbezeichnung

0206 90 99 Genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Schafen oder Ziegen, nicht zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen bestimmt, gefroren

0210 99 85 Genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Schafen oder Ziegen, gesalzen, in Salzlake, getrock­ net oder geräuchert

ex 1502 90 90 Fett von Schafen oder Ziegen, ausgenommen solches der Position 1503

c) 1602 90 91 Fleisch oder Schlachtnebenerzeugnisse von Schafen oder Ziegen, anders zubereitet oder halt­ bar gemacht;

1602 90 95

TEIL XIX

Eier

Der Eiersektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 0407 11 00

0407 19 11

0407 19 19

0407 21 00

0407 29 10

0407 90 10

Eier von Hausgeflügel in der Schale, frisch, haltbar gemacht oder gekocht

b) 0408 11 80

0408 19 81

0408 19 89

0408 91 80

0408 99 80

Vogeleier, nicht in der Schale, und Eigelb, frisch, getrocknet, in Wasser oder Dampf gekocht, geformt, gefroren oder anders haltbar gemacht, auch mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln, andere als ungenießbar oder ungenießbar gemacht

TEIL XX

Geflügelfleisch

Der Geflügelfleischsektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

a) 0105 Hausgeflügel (Hühner, Enten, Gänse, Truthühner und Perlhühner), lebend

b) ex 0207 Fleisch und genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Hausgeflügel der Position 0105, frisch, gekühlt oder gefroren, ausgenommen Lebern des Buchstaben c

c) 0207 13 91

0207 14 91

0207 26 91

0207 27 91

0207 43 00

0207 44 91

0207 45 93

0207 45 95

Geflügelleber, frisch, gekühlt oder gefroren

0210 99 71

0210 99 79

Geflügellebern, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder geräuchert

d) 0209 90 00 Geflügelfett, weder ausgeschmolzen noch anders ausgezogen, frisch, gekühlt, gefroren, gesal­ zen, in Salzlake, getrocknet oder geräuchert

e) 1501 90 00 Geflügelfett

DEL 347/782 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

f) 1602 20 10 Gänse- oder Entenlebern, anders zubereitet oder haltbar gemacht

1602 31

1602 32

1602 39

Fleisch oder Schlachtnebenerzeugnisse von Geflügel der Position 0105, anders zubereitet oder haltbar gemacht

TEIL XXI

Ethylalkohol landwirtschaftlichen Ursprungs

1. Der Ethylalkoholsektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

ex 2207 10 00 Ethylalkohol mit einem Alkoholgehalt von 80 % vol oder mehr, unvergällt; aus landwirt­ schaftlichen Erzeugnissen hergestellt, die in Anhang I der Verträge aufgeführt sind

ex 2207 20 00 Ethylalkohol und Branntwein mit beliebigem Alkoholgehalt, vergällt; aus landwirtschaftlichen Erzeugnissen hergestellt, die in Anhang I der Verträge aufgeführt sind

ex 2208 90 91

und

ex 2208 90 99

Ethylalkohol mit einem Alkoholgehalt von weniger als 80 % vol, unvergällt, aus landwirt­ schaftlichen Erzeugnissen hergestellt, die in Anhang I der Verträge aufgeführt sind

2. Der Ethylalkoholsektor umfasst auch in Behältnissen mit einem Inhalt von mehr als 2 Litern aufgemachte Erzeugnisse aus Ethylalkohol landwirtschaftlichen Ursprungs des KN-Codes 2208, die alle Eigenschaften eines Ethylalkohols gemäß Nummer 1 aufweisen.

TEIL XXII

Bienenzuchterzeugnisse

Der Bienenzuchtsektor umfasst die in nachstehender Tabelle aufgeführten Erzeugnisse:

KN-Code Warenbezeichnung

0409 00 00 Natürlicher Honig

ex 0410 00 00 Gelée Royale und Kittharz, genießbar

ex 0511 99 85 Gelée Royale und Kittharz, ungenießbar

ex 1212 99 95 Blütenpollen

ex 1521 90 Bienenwachs

TEIL XXIII

Seidenraupen

Der Seidenraupensektor umfasst Seidenraupen des KN-Codes ex 0106 90 00 und Eier des Seidenspinners des KN-Codes ex 0511 99 85.

TEIL XXIV

Sonstige Erzeugnisse

"Sonstige Erzeugnisse" sind alle nicht in den Teilen I bis XXIII aufgeführten landwirtschaftlichen Erzeugnisse, einschließ­ lich derjenigen der nachstehenden Abschnitte 1 und 2.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/783

Abschnitt 1

KN-Code Warenbezeichnung

ex 0101 Pferde, Esel, Maultiere und Maulesel, lebend:

– Pferde

0101 21 00 – – reinrassige Zuchttiere: (a):

0101 29 – – andere:

0101 29 90 – – – andere als zum Schlachten

0101 30 00 – – Esel

0101 90 00 andere

ex 0102 Rinder, lebend:

– – andere als reinrassige Zuchttiere:

– – – andere als Hausrinder

0102 39 90

0102 90 99

ex 0103 Schweine, lebend:

0103 10 00 – reinrassige Zuchttiere (b)

– andere:

ex 0103 91 – – mit einem Gewicht von weniger als 50 kg:

0103 91 90 – – – andere als Hausschweine

ex 0103 92 – – mit einem Gewicht von 50 kg oder mehr

0103 92 90 – – andere als Hausschweine

0106 Andere Tiere, lebend

ex 0203 Fleisch von Schweinen, frisch, gekühlt oder gefroren:

– frisch oder gekühlt:

ex 0203 11 – – ganze oder halbe Tierkörper:

0203 11 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 0203 12 – – Schinken oder Schultern und Teile davon, mit Knochen:

0203 12 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 0203 19 – – andere:

0203 19 90 – – – andere als von Hausschweinen

– gefroren:

ex 0203 21 – – ganze oder halbe Tierkörper:

0203 21 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 0203 22 – – Schinken oder Schultern und Teile davon, mit Knochen:

0203 22 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 0203 29 – – andere:

0203 29 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 0205 00 Fleisch von Eseln, Maultieren oder Mauleseln, frisch, gekühlt oder gefroren:

DEL 347/784 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

ex 0206 Genießbare Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern, Schweinen, Schafen, Ziegen, Pferden, Eseln, Maultieren oder Mauleseln, frisch, gekühlt oder gefroren:

ex 0206 10 – von Rindern, frisch oder gekühlt:

0206 10 10 – – zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen (c)

– von Rindern, gefroren:

ex 0206 22 00 – – Lebern:

– – – zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen (c)

ex 0206 29 – – andere:

0206 29 10 – – – zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen (c)

ex 0206 30 00 – von Schweinen, frisch oder gekühlt:

– – zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen (c)

– – andere:

– – – andere als von Hausschweinen

– von Schweinen, gefroren:

ex 0206 41 00 – – Lebern:

– – – zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen (c)

– – – andere

– – – – andere als von Hausschweinen

ex 0206 49 00 – – andere:

– – – von Hausschweinen:

– – – – zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen (c)

– – – andere

ex 0206 80 – andere, frisch oder gekühlt:

0206 80 10 – – zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen (c)

– – andere:

0206 80 91 – – – von Pferden, Eseln, Maultieren und Mauleseln

ex 0206 90 – andere, gefroren:

0206 90 10 – – zum Herstellen von pharmazeutischen Erzeugnissen (c)

– – andere:

0206 90 91 – – – von Pferden, Eseln, Maultieren und Mauleseln

0208 Anderes Fleisch und andere genießbare Schlachtnebenerzeugnisse, frisch, gekühlt oder gefro­ ren

ex 0210 Fleisch und genießbare Schlachtnebenerzeugnisse, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder ge­ räuchert; genießbares Mehl von Fleisch oder von Schlachtnebenerzeugnissen:

– Fleisch von Schweinen:

ex 0210 11 – – Schinken oder Schultern und Teile davon, mit Knochen:

0210 11 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 0210 12 – – Bäuche (Bauchspeck) und Teile davon:

0210 12 90 – – – andere als von Hausschweinen

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/785

KN-Code Warenbezeichnung

ex 0210 19 – – andere:

0210 19 90 – – – andere als von Hausschweinen

– andere, einschließlich genießbares Mehl von Fleisch oder von Schlachtnebenerzeugnissen:

0210 91 00 – – von Primaten

0210 92 – – von Walen, Delphinen und Tümmlern (Säugetiere der Ordnung Cetacea); von Rund­ schwanzseekühen (Manatis) und Gabelschwanzseekühen (Dugongs) (Säugetiere der Ord­ nung Sirenia); von Robben, Seelöwen und Walrössern (Säugetiere der Unterordnung Pin­ nipedia)

0210 93 00 – – von Reptilien (einschließlich Schlangen und Schildkröten)

ex 0210 99 – – andere:

– – – Fleisch:

0210 99 31 – – – – von Rentieren

0210 99 39 – – – – andere

– – – Schlachtnebenerzeugnisse:

– – – – andere als von Hausschweinen, Rindern, Schafen und Ziegen

0210 99 85 – – – – – andere als Geflügellebern

ex 0407 Vogeleier in der Schale, frisch, haltbar gemacht oder gekocht:

0407 19 90

0407 29 90

0407 90 90

– andere als von Hausgeflügel

ex 0408 Vogeleier, nicht in der Schale, und Eigelb, frisch, getrocknet, in Wasser oder Dampf gekocht, geformt, gefroren oder anders haltbar gemacht, auch mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln:

– Eigelb:

ex 0408 11 – – getrocknet:

0408 11 20 – – – ungenießbar oder ungenießbar gemacht (d)

ex 0408 19 – – andere:

0408 19 20 – – – ungenießbar oder ungenießbar gemacht (d)

– andere:

ex 0408 91 – – getrocknet:

0408 91 20 – – – ungenießbar oder ungenießbar gemacht (d)

ex 0408 99 – – andere:

0408 99 20 – – – ungenießbar oder ungenießbar gemacht (d)

0410 00 00 Genießbare Waren tierischen Ursprungs, anderweit weder genannt noch inbegriffen

0504 00 00 Därme, Blasen und Mägen von anderen Tieren als Fischen, ganz oder zerteilt, frisch, gekühlt, gefroren, gesalzen, in Salzlake, getrocknet oder geräuchert

ex 0511 Waren tierischen Ursprungs, anderweit weder genannt noch inbegriffen; nicht lebende Tiere des Kapitels 1 oder 3, ungenießbar

0511 10 00 – Rindersperma

– andere:

ex 0511 99 – – andere:

0511 99 85 – – – andere

DEL 347/786 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

ex 0709 Anderes Gemüse, frisch oder gekühlt:

ex 0709 60 – Früchte der Gattungen "Capsicum" oder "Pimenta":

– – andere:

0709 60 91 – – – – der Gattung "Capsicum", zum industriellen Herstellen von Capsicin oder von alkohol­ haltigen Capsicum-Oleoresinen (c)

0709 60 95 – – – zum industriellen Herstellen von ätherischen Ölen oder von Resinoiden (c)

0709 60 99 – – – andere

ex 0710 Gemüse, auch in Wasser oder Dampf gekocht, gefroren:

ex 0710 80 – anderes Gemüse:

– – Früchte der Gattungen "Capsicum" oder "Pimenta":

0710 80 59 – – – andere als Gemüsepaprika oder Paprika ohne brennenden Geschmack

ex 0711 Gemüse, vorläufig haltbar gemacht (z. B. durch Schwefeldioxid oder in Wasser, dem Salz, Schwefeldioxid oder andere vorläufig konservierend wirkende Stoffe zugesetzt sind), zum unmittelbaren Genuss nicht geeignet:

ex 0711 90 – anderes Gemüse; Mischungen von Gemüsen

– – Gemüse:

0711 90 10 – – – – Früchte der Gattungen "Capsicum" oder "Pimenta", ausgenommen Gemüsepaprika oder Paprika ohne brennenden Geschmack

ex 0713 Getrocknete ausgelöste Hülsenfrüchte, auch geschält oder zerkleinert:

ex 0713 10 – Erbsen (Pisum sativum):

0713 10 90 – – andere als zur Aussaat

ex 0713 20 00 – Kichererbsen:

– – andere als zur Aussaat

– Bohnen (Vigna-Arten. Phaseolus-Arten):

ex 0713 31 00 – – Bohnen der Art Vigna mungo (L.) Hepper oder Vigna radiata (L.) Wilczek:

– – – andere als zur Aussaat

ex 0713 32 00 – – Adzukibohnen (Phaseolus oder Vigna angularis):

– – – andere als zur Aussaat

ex 0713 33 – – Gartenbohnen (Phaseolus vulgaris):

0713 33 90 – – – andere als zur Aussaat

ex 0713 34 00 – – Bambara-Erdnüsse oder Erderbsen (Vigna subterranea oder Voandzeia subterranea)

ex 0713 35 00 – – – andere als zur Aussaat

ex 0713 39 00 – – Kuhbohnen (Vigna unguiculata):

– – – andere als zur Aussaat

– – andere:

– – – andere als zur Aussaat

ex 0713 40 00 – Linsen:

– – andere als zur Aussaat

ex 0713 50 00 – Puffbohnen (Dicke Bohnen) (Vicia faba var. major), Pferdebohnen (Vicia faba var. equina) und Ackerbohnen (Vicia faba var. minor):

– – andere als zur Aussaat

ex 0713 60 00 – Straucherbsen (Cajanus cajan):

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/787

KN-Code Warenbezeichnung

– – andere als zur Aussaat

ex 0713 90 00 – andere:

– – andere als zur Aussaat

0801 Kokosnüsse, Paranüsse und Kaschu-Nüsse, frisch oder getrocknet, auch ohne Schalen oder enthäutet

ex 0802 Andere Schalenfrüchte, frisch oder getrocknet, auch ohne Schalen oder enthäutet:

0802 70 00 – Kolanüsse (Cola spp.)

0802 80 00 – Areka-Nüsse

ex 0804 Datteln, Feigen, Ananas, Avocadofrüchte, Guaven, Mangofrüchte und Mangostanfrüchte, frisch oder getrocknet:

0804 10 00 – Datteln

0902 Tee, auch aromatisiert

ex 0904 Pfeffer der Gattung "Piper"; Früchte der Gattungen "Capsicum" oder "Pimenta", getrocknet oder gemahlen oder sonst zerkleinert, ausgenommen Gemüsepaprika oder Paprika ohne brennen­ den Geschmack der Unterposition 0904 21 10

0905 Vanille

0906 Zimt und Zimtblüten

0907 Gewürznelken, Mutternelken und Nelkenstiele

0908 Muskatnüsse, Muskatblüte, Amomen und Kardamomen

0909 Anis-, Sternanis-, Fenchel-, Koriander-, Kreuzkümmel- und Kümmelfrüchte, Wacholderbeeren

ex 0910 Ingwer, Kurkuma, Lorbeerblätter, Curry und andere Gewürze, ausgenommen Thymian und Safran

ex 1106 Mehl, Grieß und Pulver von getrockneten Hülsenfrüchten der Position 0713, von Sagomark und von Wurzeln oder Knollen der Position 0714 oder von Erzeugnissen des Kapitels 8:

1106 10 00 – von getrockneten Hülsenfrüchten der Position 0713

ex 1106 30 – von Erzeugnissen des Kapitels 8:

1106 30 90 – – von anderen als Bananen

ex 1108 Stärke, Inulin:

1108 20 00 – Inulin

1201 90 00 Sojabohnen, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1202 41 00 Erdnüsse, weder geröstet noch auf andere Weise hitzebehandelt, ungeschält, andere als zur Aussaat

1202 42 00 Erdnüsse, weder geröstet noch auf andere Weise hitzebehandelt, geschält, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1203 00 00 Kopra

1204 00 90 Leinsamen, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1205 10 90 und ex 1205 90 00

Raps- oder Rübsensamen, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1206 00 91 Sonnenblumenkerne, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1206 00 99

1207 29 00 Baumwollsamen, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1207 40 90 Sesamsamen, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1207 50 90 Senfsamen, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1207 91 90 Mohnsamen, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1207 99 91 Hanfsamen, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

DEL 347/788 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

ex 1207 99 96 Andere Ölsamen und ölhaltige Früchte, auch geschrotet, andere als zur Aussaat

1208 Mehl von Ölsamen oder ölhaltigen Früchten, ausgenommen Senfmehl

ex 1211 Pflanzen, Pflanzenteile, Samen und Früchte der hauptsächlich zur Herstellung von Riechmit­ teln oder zu Zwecken der Medizin, Insektenvertilgung, Schädlingsbekämpfung und derglei­ chen verwendeten Art, frisch oder getrocknet, auch geschnitten, gemahlen oder ähnlich fein zerkleinert, mit Ausnahme der in Teil IX dieses Anhangs unter KN-Code ex 1211 90 86 aufgeführten Erzeugnisse

ex 1212 Johannisbrot, Algen, Tange, Zuckerrüben und Zuckerrohr, frisch, gekühlt, gefroren oder getrocknet, auch gemahlen; Steine und Kerne von Früchten sowie andere pflanzliche Waren (einschließlich nichtgerösteter Zichorienwurzeln der Varietät Cichorium intybus sativum) der hauptsächlich zur menschlichen Ernährung verwendeten Art, anderweit weder genannt noch inbegriffen

ex 1212 99 – – andere als Zuckerrohr:

1212 99 41 und 1212 99 49

– – – Johannisbrotkerne

ex 1212 99 95 – – – andere als Zuckerrohr, ausgenommen Zichorienwurzeln

1213 00 00 Stroh und Spreu von Getreide, roh, auch gehäckselt, gemahlen, gepresst oder in Form von Pellets

ex 1214 Steckrüben, Futterrüben, Wurzeln zu Futterzwecken, Heu, Luzerne, Klee, Esparsette, Futter­ kohl, Lupinen, Wicken und ähnliches Futter, auch in Form von Pellets:

ex 1214 10 00 – Mehl und Pellets von Luzerne, ausgenommen von Luzerne, durch künstliche Wärmetrock­ nung getrocknet, oder von Luzerne, auf andere Weise getrocknet und gemahlen

ex 1214 90 – andere:

1214 90 10 – – Futterrüben, Steckrüben, Wurzeln zu Futterzwecken

ex 1214 90 90 – – andere, ausgenommen:

– Luzerne, Esparsette, Klee, Lupinen, Wicken und ähnliches Futter, künstlich getrocknet, aus­ genommen Heu und Futterkohl sowie Erzeugnisse, die Heu enthalten

– Luzerne, Esparsette, Klee, Lupinen, Wicken, Honigklee, Platterbsen und Hornschotenklee, auf andere Weise getrocknet und gemahlen

ex 1502 Fett von Rindern, Schafen oder Ziegen, ausgenommen solches der Position 1503:

ex 1502 10 10

ex 1502 90 10

– zu industriellen Zwecken, ausgenommen zum Herstellen von Lebensmitteln, ausgenommen Knochenfett und Abfallfett (c)

1503 00 Schmalzstearin, Schmalzöl, Oleostearin, Oleomargarin und Talgöl, weder emulgiert, vermischt noch anders verarbeitet

ex 1504 Fette und Öle sowie deren Fraktionen, von Fischen oder Meeressäugetieren, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert, ausgenommen Leberöle sowie deren Fraktionen der Po­ sition 1504 10 und Fette und Öle sowie deren Fraktionen, von Fischen ausgenommen Leberöle der Position 1504 20

1507 Sojaöl und seine Fraktionen, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert

1508 Erdnussöl und seine Fraktionen, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/789

KN-Code Warenbezeichnung

1511 Palmöl und seine Fraktionen, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert

1512 Sonnenblumenöl, Safloröl und Baumwollsamenöl sowie deren Fraktionen, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert

1513 Kokosöl (Kopraöl), Palmkernöl und Babassuöl sowie deren Fraktionen, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert

1514 Raps- und Rübsenöl und Senföl sowie deren Fraktionen, auch raffiniert, jedoch nicht che­ misch modifiziert

ex 1515 Andere pflanzliche Fette und fette Öle (ausgenommen Jojobaöl der Unterposition ex 1515 90 11) sowie deren Fraktionen, auch raffiniert, jedoch nicht chemisch modifiziert

ex 1516 Tierische und pflanzliche Fette und Öle sowie deren Fraktionen, ganz oder teilweise hydriert, umgeestert, wiederverestert oder elaidiniert, auch raffiniert, jedoch nicht weiter verarbeitet (ausgenommen hydriertes Rizinusöl (sog. Opalwachs) der Unterposition 1516 20 10)

ex 1517 genießbare Mischungen und Zubereitungen von tierischen oder pflanzlichen Fetten und Ölen sowie von Fraktionen verschiedener Fette und Öle dieses Kapitels, ausgenommen genießbare Fette und Öle sowie deren Fraktionen der Position 1516, ausgenommen der Unterpositionen 1517 10 10, 1517 90 10 und 1517 90 93

1518 00 31

1518 00 39

Mischungen von flüssigen, fetten pflanzlichen Ölen, zu technischen oder industriellen Zwe­ cken, ausgenommen zum Herstellen von Lebensmitteln (c)

1522 00 91 Öldrass und Soapstock aus der Verarbeitung von Fettstoffen oder von tierischen oder pflanz­ lichen Wachsen, mit Ausnahme derjenigen, die Öl enthalten, das die Merkmale von Olivenöl aufweist

1522 00 99 andere Rückstände aus der Verarbeitung von Fettstoffen oder von tierischen oder pflanzlichen Wachsen, mit Ausnahme derjenigen, die Öl enthalten, das die Merkmale von Olivenöl auf­ weist

ex 1602 Fleisch, Schlachtnebenerzeugnisse oder Blut, anders zubereitet oder haltbar gemacht:

– von Schweinen:

ex 1602 41 – – Schinken und Teile davon:

1602 41 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 1602 42 – – Schultern und Teile davon:

1602 42 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 1602 49 – – andere, einschließlich Mischungen:

1602 49 90 – – – andere als von Hausschweinen

ex 1602 90 – andere, einschließlich Zubereitungen aus Blut aller Tierarten:

– – andere als Zubereitungen aus Blut aller Tierarten:

1602 90 31 – – – von Wild oder Kaninchen

– – – andere

– – – – andere als solche, die Fleisch oder Schlachtnebenerzeugnisse von Hausschweinen ent­ halten:

– – – – – andere als solche, die Fleisch oder Schlachtnebenerzeugnisse von Rindern enthalten:

1602 90 99 – – – – – – andere als von Schafen oder Ziegen

ex 1603 00 Extrakte und Säfte von Fleisch

1801 00 00 Kakao, Kakaobohnen und Kakaobohnenbruch; roh oder geröstet

1802 00 00 Kakaoschalen, Kakaohäutchen und anderer Kakaoabfall

DEL 347/790 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

KN-Code Warenbezeichnung

ex 2001 Gemüse, Früchte, Nüsse und andere genießbare Pflanzenteile, mit Essig oder Essigsäure zu­ bereitet oder haltbar gemacht:

ex 2001 90 – andere:

2001 90 20 – – Früchte der Gattung "Capsicum" mit brennendem Geschmack

ex 2005 Anderes Gemüse, anders als mit Essig oder Essigsäure zubereitet oder haltbar gemacht, nicht gefroren, ausgenommen Erzeugnisse der Position 2006:

ex 2005 99 – anderes Gemüse und Mischungen von Gemüsen:

2005 99 10 – – Früchte der Gattung "Capsicum" mit brennendem Geschmack

ex 2206 Andere gegorene Getränke (z. B. Apfelwein, Birnenwein und Met); Mischungen gegorener Getränke und Mischungen gegorener Getränke und nicht alkoholischer Getränke, anderweit weder genannt noch inbegriffen:

2206 31 91 bis

2206 00 89

– andere als Tresterwein

ex 2301 – Mehl und Pellets von Fleisch, von Schlachtnebenerzeugnissen, von Fischen oder von Krebs­ tieren, von Weichtieren oder anderen wirbellosen Wassertieren, ungenießbar; Grieben/Gram­ meln:

2301 10 00 – Mehl und Pellets von Fleisch oder von Schlachtnebenerzeugnissen; Grieben/Grammeln

ex 2302 Kleie und andere Rückstände, auch in Form von Pellets, vom Sichten, Mahlen oder von anderen Bearbeitungen von Getreide oder Hülsenfrüchten:

2302 50 00 – von Hülsenfrüchten

2304 00 00 Ölkuchen und andere feste Rückstände aus der Gewinnung von Sojaöl, auch gemahlen oder in Form von Pellets

2305 00 00 Ölkuchen und andere feste Rückstände aus der Gewinnung von Erdnussöl, auch gemahlen oder in Form von Pellets

ex 2306 Ölkuchen und andere feste Rückstände aus der Gewinnung pflanzlicher Fette oder Öle, auch gemahlen oder in Form von Pellets, andere als Waren der Positionen 2304 und 2305, mit Ausnahme der Unterpositionen 2306 90 05 (Ölkuchen und andere feste Rückstände aus der Gewinnung von Maiskeimen) und 2306 90 11 und 2306 90 19 (Ölkuchen und andere feste Rückstände aus der Gewinnung von Olivenöl)

ex 2307 00 Weintrub/Weingeläger; Weinstein, roh

2307 00 90 – Weinstein, roh

ex 2308 00 Pflanzliche Stoffe und pflanzliche Abfälle, pflanzliche Rückstände und pflanzliche Neben­ erzeugnisse der zur Fütterung verwendeten Art, auch in Form von Pellets, anderweit weder genannt noch inbegriffen:

2308 00 90 – andere, ausgenommen Traubentrester, Eicheln, Rosskastanien und andere Trester

ex 2309 Zubereitungen von der zur Fütterung verwendeten Art:

ex 2309 10 – Hunde- und Katzenfutter, in Aufmachungen für den Einzelverkauf:

2309 10 90 – – andere als Stärke, Glucose, Glucosesirup, Maltodextrin oder Maltodextrinsirup der Unter­ positionen 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 und 2106 90 55 oder Milcherzeugnisse enthaltend

ex 2309 90 – andere:

ex 2309 90 10 – – andere, einschließlich Vormischungen

– – Solubles von Meeressäugetieren

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/791

KN-Code Warenbezeichnung

ex 2309 90 91 bis

2309 90 96

– – – andere als solche, die Stärke, Glucose, Glucosesirup, Maltodextrin oder Maltodextrinsirup der Unterpositionen 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 und 2106 90 55 oder Milcherzeugnisse enthalten, ausgenommen

– aus Luzernen- und Grassaft hergestellte Eiweißkonzentrate

– ausschließlich aus festen Abfallstoffen und Saft von der Herstellung der unter dem ersten Gedankenstrich genannten Konzentrate gewonnene Trockenerzeugnisse

(a) Die Zulassung zu dieser Unterposition erfolgt nach den in den einschlägigen Unionsbestimmungen festgelegten Voraussetzungen (siehe Richtlinie 94/28/EG des Rates (1) und Verordnung (EG) Nr. 504/2008 der Kommission (2)). (1) Richtlinie 94/28/EG des Rates vom 23. Juni 1994 über die grundsätzlichen tierzüchterischen und genealogischen Bedingungen für

die Einfuhr von Tieren, Sperma, Eizellen und Embryonen aus Drittländern und zur Änderung der Richtlinie 77/504/EWG über reinrassige Zuchtrinder (ABl. L 178 vom 12.7.1994, S. 66).

(2) Verordnung (EG) Nr. 504/2008 der Kommission vom 6. Juni 2008 zur Umsetzung der Richtlinien 90/426/EWG und 90/427/EWG des Rates in Bezug auf Methoden zur Identifizierung von Equiden (ABl. L 149 vom 7.6.2008, S. 3).

(b) Die Zulassung zu dieser Unterposition erfolgt nach den in den einschlägigen Unionsbestimmungen festgelegten Voraussetzungen (siehe Richtlinie 88/661/EWG des Rates (3), Richtlinie 94/28/EG und Entscheidung 96/510/EG der Kommission (4)). (3) Richtlinie 88/661/EWG des Rates vom 19. Dezember 1988 über die tierzüchterischen Normen für Zuchtschweine (ABl. L 382 vom

31.12.1988, S. 36). (4) Entscheidung 96/510/EG der Kommission vom 18. Juli 1996 mit Abstammungs- und Zuchtbescheinigungen für die Einfuhr von

Zuchttieren, ihrem Sperma, ihren Eizellen und Embryonen (ABl. L 210 vom 20.8.1996, S. 53). (c) Die Zulassung zu dieser Unterposition erfolgt nach den in den einschlägigen Unionsbestimmungen festgelegten Voraussetzungen (siehe

Artikel 291 bis 300 der Verordnung (EWG) Nr. 2454/93). (d) Die Zulassung zu dieser Unterposition erfolgt nach den in Abschnitt II Absatz F der Einleitenden Bestimmungen der Kombinierten

Nomenklatur festgelegten Voraussetzungen.

Abschnitt 2

KN-Code Warenbezeichnung

0101 29 10 Pferde, lebend, zum Schlachten (a)

ex 0205 00 Fleisch von Pferden, frisch, gekühlt oder gefroren

0210 99 10 Fleisch von Pferden, gesalzen, in Salzlake oder getrocknet

0511 99 10 Flechsen und Sehnen; Schnitzel und ähnliche Abfälle roher Häute oder Felle

0701 Kartoffeln, frisch oder gekühlt

0901 Kaffee, auch geröstet oder entkoffeiniert; Kaffeeschalen und Kaffeehäutchen; Kaffeemittel mit beliebigem Kaffeegehalt

1105 Mehl, Grieß, Pulver, Flocken, Granulat und Pellets von Kartoffeln

ex 1212 99 95 Zichorienwurzeln

2209 00 91 und 2209 00 99

Speiseessig

4501 Naturkork, unbearbeitet oder nur zugerichtet; Korkabfälle; Korkschrot und Korkmehl

(a) Die Zulassung zu dieser Unterposition erfolgt nach den in den einschlägigen Unionsbestimmungen festgelegten Voraussetzungen (siehe Artikel 291 bis 300 der Verordnung (EWG) Nr. 2454/93).

DEL 347/792 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ANHANG II

BEGRIFFSBESTIMMUNGEN GEMÄSS ARTIKEL 3 ABSATZ 1

TEIL I

Begriffsbestimmungen für den Reissektor

I. Die Begriffe "Rohreis (Paddy-Reis)", "geschälter Reis", "halbgeschliffener Reis", "vollständig geschliffener Reis", "rund­ körniger Reis", "mittelkörniger Reis", "langkörniger Reis A und B" sowie "Bruchreis" werden wie folgt bestimmt:

1. a) "Rohreis (Paddy-Reis)": Reis in der Strohhülse, gedroschen;

b) "geschälter Reis": Rohreis, bei dem nur die Strohhülse entfernt wurde. Hierunter fällt insbesondere Reis, der unter den Handelsbezeichnungen "Braunreis", "Cargo-Reis", "Loonzain-Reis" und "riso sbramato" bekannt ist;

c) "halbgeschliffener Reis": Rohreis, bei dem die Strohhülse, ein Teil des Keimes und ganz oder teilweise die äußeren Schichten des Perikarps, nicht jedoch die inneren Schichten, entfernt wurden;

d) "vollständig geschliffener Reis": Rohreis, bei dem die Strohhülse, die äußeren und die inneren Schichten des Perikarps, der Keim bei langkörnigem und mittelkörnigem Reis vollständig, bei rundkörnigem Reis zumindest teilweise entfernt wurden, bei dem jedoch bis zu 10 % der Körner weiße Längsrillen aufweisen können;

2. a) "rundkörniger Reis": Reis, dessen Körner eine Länge von 5,2 Millimeter oder weniger haben und bei denen das Verhältnis der Länge zur Breite weniger als 2 beträgt;

b) "mittelkörniger Reis": Reis, dessen Körner eine Länge von mehr als 5,2 Millimeter und bis zu 6,0 Millimeter haben und bei denen das Verhältnis der Länge zur Breite weniger als 3 beträgt;

c) "langkörniger Reis":

i) langkörniger Reis A: Reis, dessen Körner eine Länge von mehr als 6,0 Millimeter haben und bei denen das Verhältnis der Länge zur Breite mehr als 2 und weniger als 3 beträgt;

ii) langkörniger Reis B: Reis, dessen Körner eine Länge von mehr als 6,0 Millimeter haben und bei denen das Verhältnis der Länge zur Breite 3 oder mehr beträgt;

d) "Messung der Körner": Die Messung der Körner erfolgt an vollständig geschliffenem Reis nach folgender Methode:

i) Der Partie wird eine repräsentative Probe entnommen;

ii) die Probe wird sortiert, um nur ganze Körner, einschließlich unvollständig gereifter Körner, zu erhalten;

iii) zwei Messungen an jeweils 100 Körnern werden vorgenommen und der Durchschnitt errechnet;

iv) das Ergebnis wird in Millimetern, auf eine Dezimalstelle auf- bzw. abgerundet, ermittelt;

3. "Bruchreis": gebrochene Körner, die drei Viertel oder weniger der durchschnittlichen Länge ganzer Körner haben.

II. Für Körner und Bruchreis, die nicht von einwandfreier Qualität sind, gelten die folgenden Begriffsbestimmungen:

1. "ganze Körner": Körner, bei denen unabhängig von den Merkmalen jeder Verarbeitungsstufe höchstens ein Teil des Zahns entfernt wurde;

2. "gestutzte Körner": Körner, bei denen der ganze Zahn entfernt wurde;

3. "gebrochene Körner oder Bruchreis": Körner, bei denen ein Teil oberhalb des Zahns entfernt worden ist; Bruchreis umfasst:

i) groben Bruchreis (gebrochene Körner, deren Länge die Hälfte oder mehr des Korns, jedoch nicht das ganze Korn ausmacht),

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/793

ii) mittleren Bruchreis (gebrochene Körner, deren Länge ein Viertel oder mehr des Korns ausmacht, die aber die Mindestgröße von grobem Bruchreis nicht erreichen),

iii) feinen Bruchreis (gebrochene Körner, deren Länge weniger als ein Viertel des Korns ausmacht, die aber nicht durch ein Sieb mit einer Lochung von 1,4 mm fallen),

iv) Bruchstücke (kleine Splitter oder Teilchen eines Korns, die durch ein Sieb mit einer Lochung von 1,4 mm fallen); längsgespaltene Körner gelten als Bruchstücke;

4. "grüne Körner": nicht vollständig ausgereifte Körner;

5. "Körner mit natürlichen Missbildungen": Körner, die natürliche Missbildungen aufweisen, worunter alle erblichen oder nicht erblichen Verformungen gegenüber den typischen morphologischen Sortenmerkmalen zu verstehen sind;

6. "kreidige Körner": Körner, deren Oberfläche mindestens zu drei Vierteln ein undurchsichtiges und mehliges Aussehen hat;

7. "Körner mit roten Rillen": Körner, die als Rückstand des Perikarps rote Längsrillen in unterschiedlicher Stärke und Färbung aufweisen;

8. "gefleckte Körner": Körner, die einen kleinen, genau abgegrenzten kreisförmigen Fleck aus dunkler Farbe von mehr oder weniger regelmäßiger Form aufweisen; ferner gelten Körner als gefleckt, die schwache schwarze und flache Rillen haben; die Rillen und Flecken dürfen keinen gelben oder dunklen Strahlenkranz aufweisen;

9. "fleckige Körner": Körner, auf deren Oberfläche an einem Punkt eine deutliche Veränderung ihrer normalen Farbe eingetreten ist; die Flecken können von unterschiedlicher Färbung sein (schwärzlich, rötlich, braun usw.); außer­ dem gelten als Flecken alle tiefen schwarzen Rillen. Sind die Flecken von intensiver und sofort auffallender Färbung (schwarz, rosa, rotbraun) und gleich groß oder größer als die Hälfte des betreffenden Korns, so ist dieses als gelbes Korn anzusehen; Sind die Flecken von intensiver und sofort auffallender Färbung (schwarz, rosa, rotbraun) und gleich groß oder größer als die Hälfte des betreffenden Korns, so ist dieses als gelbes Korn anzusehen;

10. "gelbe Körner": Gelbe Körner sind solche, deren natürliche Farbe sich auf andere Weise als durch Trocknen ganz oder teilweise in verschiedene Tönungen von zitronen- bis orangefarbig verändert hat;

11. "bernsteinfarbene Körner": Bernsteinfarbene Körner sind solche, die eine einheitliche, leichte und allgemeine, nicht durch Trocknen verursachte Verfärbung aufweisen, die ihnen ein helles, bernsteingelbes Aussehen verleiht.

TEIL II

Technische Begriffsbestimmungen für den Zuckersektor

Abschnitt A

Allgemeine Begriffsbestimmungen

1. "Weißzucker": Zucker, ohne Zusatz von Aroma-, Farb- oder anderen Stoffen, mit einem nach der polarimetrischen Methode ermittelten Saccharosegehalt von mindestens 99,5 Gewichtshundertteilen, auf den Trockenstoff bezogen;

2. "Rohzucker": Zucker, ohne Zusatz von Aroma-, Farb- oder anderen Stoffen, mit einem nach der polarimetrischen Methode ermittelten Saccharosegehalt von weniger als 99,5 Gewichtshundertteilen, auf den Trockenstoff bezogen;

3. "Isoglucose": das aus Glucose oder Glucosepolymeren gewonnene Erzeugnis mit einem Gehalt, bezogen auf den Trockenstoff, von mindestens 10 Gewichtshundertteilen Fructose;

4. "Inulinsirup": das unmittelbar durch Hydrolyse von Inulin oder Oligofructosen gewonnene Erzeugnis mit einem Gehalt, bezogen auf den Trockenstoff, von mindestens 10 Gewichtshundertteilen Fructose in ungebundener Form oder in Form von Saccharose, ausgedrückt als Zucker-/Isoglucoseäquivalent. Um Marktbeschränkungen für Erzeugnisse mit geringer Süßkraft zu vermeiden, die von Inulinfasern verarbeitenden Unternehmen ohne Inulinsirupquoten her­ gestellt werden, kann diese Begriffsbestimmung von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 125 Absatz 4 Buchstabe a geändert werden;

5. "Liefervertrag": der zwischen Verkäufer und Unternehmen abgeschlossene Vertrag über die Lieferung von Zuckerrüben, die zur Zuckerherstellung bestimmt sind;

6. "Branchenvereinbarung"

a) eine von den Unternehmen oder von einem durch den betreffenden Mitgliedstaat anerkannten Unternehmens­ verband einerseits und einem durch den betreffenden Mitgliedstaat anerkannten Verkäuferverband oder einer Gruppe von solchen Verkäuferverbänden andererseits vor Abschluss der Lieferverträge getroffene Vereinbarung oder

DEL 347/794 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

b) wenn eine Vereinbarung gemäß Buchstabe a fehlt, die gesellschaftsrechtlichen oder genossenschaftsrechtlichen Bestimmungen, soweit diese die Lieferung von Zuckerrüben durch die Anteilseigner oder Genossen einer Zucker erzeugenden Gesellschaft oder Genossenschaft regeln.

Abschnitt B

Begriffsbestimmungen für den in Artikel 124 genannten Zeitraum

1. "Quotenzucker", "Quotenisoglucose" und "Quoteninulinsirup": alle Zucker-, Isoglucose- oder Inulinsirupmengen, die unter Anrechnung auf ein bestimmtes Wirtschaftsjahr im Rahmen der Quote des betreffenden Unternehmens erzeugt werden;

2. "Industriezucker": alle Zuckermengen, die unter Anrechnung auf ein bestimmtes Wirtschaftsjahr erzeugt werden, die Zuckermenge gemäß Nummer 5 überschreiten und zur Erzeugung eines der in Artikel 140 Absatz 2 genannten Erzeugnisse durch die Industrie bestimmt sind;

3. "Industrieisoglucose" und "Industrieinulinsirup": alle Isoglucose- oder Inulinsirupmengen, die unter Anrechnung auf ein bestimmtes Wirtschaftsjahr erzeugt werden, und zur Erzeugung eines der in Artikel 140 Absatz 2 genannten Erzeug­ nisse durch die Industrie bestimmt sind;

4. "Überschussisoglucose" und "Überschussinulinsirup": alle Zucker-, Isoglucose- oder Inulinsirupmengen, die unter An­ rechnung auf ein bestimmtes Wirtschaftsjahr die jeweiligen Mengen gemäß den Nummern 1, 2 und 3 überschreiten;

5. "Quotenzuckerrüben": alle Zuckerrüben, die zu Quotenzucker verarbeitet werden;

6. "Vollzeitraffinerie": eine Produktionseinheit,

— deren einzige Tätigkeit darin besteht, eingeführten rohen Rohrzucker zu raffinieren, oder

— die im Wirtschaftsjahr 2004/05 oder im Falle Kroatiens im Wirtschaftsjahr 2007/2008 eine Menge von mindes­ tens 15 000 Tonnen eingeführtem rohen Rohrzucker raffiniert hat.

TEIL III

Begriffsbestimmungen für den Hopfensektor

1. "Hopfen": die getrockneten Blütenstände, auch Blütenzapfen genannt, der (weiblichen) Hopfenpflanze (humulus lupu­ lus); diese grüngelben, eiförmigen Blütenstände haben einen Stiel; ihre größte Abmessung schwankt im Allgemeinen zwischen 2 und 5 cm.

2. "Hopfenpulver": das durch Mahlen des Hopfens gewonnene Erzeugnis, das alle natürlichen Bestandteile des Hopfens enthält.

3. "Lupulin-angereichertes Hopfenpulver": das durch Mahlen des Hopfens nach teilweiser mechanischer Aussonderung der Blätter, Stängel, Doldenblätter und Spindeln gewonnene Erzeugnis.

4. "Hopfenextrakt": die mit Hilfe von Lösungsmitteln aus Hopfen oder Hopfenpulver gewonnenen konzentrierten Erzeug­ nisse.

5. "Hopfen-Mischerzeugnisse": die Mischung zweier oder mehrerer der unter den Nummern 1 bis 4 genannten Erzeug­ nisse.

TEIL IV

Begriffsbestimmungen für den Weinsektor

Im Zusammenhang mit Reben

1. "Roden": die vollständige Beseitigung der Rebstöcke, die sich auf einer mit Reben bepflanzten Fläche befinden.

2. "Anpflanzung": das endgültige Auspflanzen veredelter oder unveredelter Reben oder Rebenteile zum Zwecke der Erzeugung von Trauben oder zum Anlegen eines Bestandes für die Erzeugung von Edelreisern.

3. "Umveredelung": die Veredelung eines Rebstocks, an dem schon vorher eine Veredelung vorgenommen wurde.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/795

Im Zusammenhang mit Erzeugnissen

4. "Frische Weintrauben": die bei der Weinbereitung verwendete reife oder leicht eingetrocknete Frucht der Weinrebe, die mit den üblichen kellerwirtschaftlichen Verfahren eingemaischt oder gekeltert werden kann und die spontan alkoholisch gären kann.

5. "Durch Zusatz von Alkohol stummgemachter Most aus frischen Weintrauben": das Erzeugnis, das

a) einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 12 % vol und höchstens 15 % vol aufweist;

b) gewonnen wird, indem ungegorenem Traubenmost, der einen natürlichen Alkoholgehalt von mindestens 8,5 % vol aufweist und ausschließlich von nach Artikel 81 Absatz 2 klassifizierbaren Keltertraubensorten stammt, folgende Erzeugnisse hinzugefügt werden:

i) entweder neutraler, aus Erzeugnissen der Weinrebe gewonnener Alkohol einschließlich Alkohol, der aus der Destillation getrockneter Trauben gewonnen wurde, mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 96 % vol;

ii) oder ein nicht rektifiziertes, aus der Destillation von Wein hervorgegangenes Erzeugnis mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 52 % vol und höchstens 80 % vol.

6. "Traubensaft": das flüssige, nicht gegorene, aber gärfähige Erzeugnis, das

a) so behandelt wurde, dass es zum Verbrauch in unverändertem Zustand geeignet ist;

b) aus frischen Weintrauben oder Traubenmost oder durch Rückverdünnung gewonnen worden ist. Im Falle der Rückverdünnung muss es von konzentriertem Traubenmost oder konzentriertem Traubensaft gewonnen worden sein.

Ein vorhandener Alkoholgehalt des Traubensaftes von bis zu 1 % vol wird geduldet.

7. "Konzentrierter Traubensaft": der nicht karamellisierte Traubensaft, der durch teilweisen Wasserentzug aus Trauben­ saft unter Anwendung beliebiger zugelassener Methoden außer der unmittelbaren Einwirkung von Feuerwärme so hergestellt wird, dass der bei einer Temperatur von 20 °C nach einer noch vorzuschreibenden Refraktometer-Methode gemessene Zahlenwert nicht unter 50,9 % liegt.

Ein vorhandener Alkoholgehalt des konzentrierten Traubensaftes von bis zu 1 % vol wird geduldet.

8. "Weintrub":

a) der Rückstand, der sich in den Behältern, die Wein enthalten, nach der Gärung oder während der Lagerung oder nach einer zulässigen Behandlung absetzt;

b) der durch die Filterung oder Zentrifugierung des unter Buchstabe a genannten Erzeugnisses entstandene Rück­ stand;

c) der Rückstand, der sich in den Behältern, die Traubenmost enthalten, während der Lagerung oder nach einer zulässigen Behandlung absetzt, oder

d) der durch die Filterung oder Zentrifugierung des unter Buchstabe c genannten Erzeugnisses entstandene Rück­ stand.

9. "Traubentrester": der gegorene oder ungegorene Rückstand bei der Kelterung von frischen Weintrauben.

10. "Tresterwein": ein Erzeugnis, das wie folgt gewonnen wird:

a) durch die Gärung von nicht behandeltem, in Wasser aufgeschwemmtem Traubentrester oder

b) durch Auslaugen von gegorenem Traubentrester mit Wasser.

11. "Brennwein": das Erzeugnis, das

a) einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 18 % vol und höchstens 24 % vol aufweist;

DEL 347/796 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

b) ausschließlich dadurch gewonnen wird, dass einem Wein ohne Restzucker ein nicht rektifiziertes, aus der Des­ tillation von Wein hervorgegangenes Erzeugnis mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von höchstens 86 % vol zugesetzt wird; oder

c) einen Gehalt an flüchtiger Säure von höchstens 1,5 g/l, berechnet als Essigsäure, aufweist.

12. "Cuvée":

a) der Traubenmost,

b) der Wein oder

c) die Mischung von Traubenmost und/oder Weinen mit verschiedenen Merkmalen,

die zur Herstellung einer bestimmten Art von Schaumwein bestimmt sind.

Alkoholgehalt

13. "Vorhandener Alkoholgehalt (in % vol)": die Volumeneinheiten reinen Alkohols, die bei einer Temperatur von 20 °C in 100 Volumeneinheiten des Erzeugnisses enthalten sind.

14. "Potenzieller Alkoholgehalt (in % vol)": die Volumeneinheiten reinen Alkohols bei einer Temperatur von 20 °C, die durch vollständiges Vergären des in 100 Volumeneinheiten des Erzeugnisses enthaltenen Zuckers bei dieser Tem­ peratur gebildet werden können.

15. "Gesamtalkoholgehalt (in % vol)": die Summe des vorhandenen und des potenziellen Alkoholgehalts.

16. "Natürlicher Alkoholgehalt (in % vol)": der Gesamtalkoholgehalt des betreffenden Erzeugnisses vor jeglicher Anrei­ cherung.

17. "Vorhandener Alkoholgehalt (in % mas)": die Masseneinheiten reinen Alkohols, die in 100 Masseneinheiten des Erzeugnisses enthalten sind.

18. "Potenzieller Alkoholgehalt (in % mas)": die Masseneinheiten reinen Alkohols, die durch vollständiges Vergären des in 100 Masseneinheiten des Erzeugnisses enthaltenen Zuckers gebildet werden können.

19. "Gesamtalkoholgehalt (in % mas)": die Summe des vorhandenen und des potenziellen Alkoholgehalts.

TEIL V

Begriffsbestimmungen für den Rindfleischsektor

"Rinder": lebende Hausrinder der KN-Codes 0102 21, ex 0102 31 00, 0102 90 20, ex 0102 29 10 bis ex 0102 29 99, 0102 39 10, 0102 90 91.

TEIL VI

Begriffsbestimmungen für den Sektor Milch und Milcherzeugnisse

Für die Anwendung des Zollkontingents für Butter mit Ursprung in Neuseeland schließt die Bestimmung "unmittelbar aus Milch oder Rahm hergestellt" Butter nicht aus, die aus Milch oder Rahm hergestellt wurde und ohne Verwendung gelagerter Ware in einem einzigen, geschlossenen und ununterbrochenen Verfahren hergestellt wurde, das die Umwand­ lung des Rahms in konzentriertes Milchfett und/oder die Fraktionierung dieses Milchfetts beinhalten kann.

TEIL VII

Begriffsbestimmungen für den Eiersektor

1. "Eier in der Schale": Eier von Hausgeflügel, in der Schale, frisch, haltbar gemacht oder gekocht; andere als Bruteier nach Nummer 2.

2. "Bruteier": Bruteier von Hausgeflügel.

3. "Ganze Erzeugnisse": Vogeleier, nicht in der Schale, auch mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln, genießbar.

4. "Getrennte Erzeugnisse": Eigelb von Vogeleiern, auch mit Zusatz von Zucker oder anderen Süßmitteln, genießbar.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/797

TEIL VIII

Begriffsbestimmungen für den Geflügelfleischsektor

1. "Lebendes Geflügel": lebendes Hausgeflügel (Hühner, Enten, Gänse, Truthühner und Perlhühner) mit einem Stück­ gewicht von mehr als 185 Gramm.

2. "Küken": lebendes Hausgeflügel (Hühner, Enten, Gänse, Truthühner und Perlhühner) mit einem Stückgewicht von höchstens 185 Gramm.

3. "Geschlachtetes Geflügel": nicht lebendes Hausgeflügel (Hühner, Enten, Gänse, Truthühner und Perlhühner), ganz, auch ohne Schlachtnebenerzeugnisse.

4. "Abgeleitete Erzeugnisse": die folgenden Erzeugnisse:

a) Erzeugnisse im Sinne von Anhang I Teil XX Buchstabe a;

b) als "Geflügelteile" bezeichnete Erzeugnisse im Sinne von Anhang I Teil XX Buchstabe b, ausgenommen geschlach­ tetes Geflügel und genießbarer Schlachtnebenerzeugnisse;

c) genießbare Schlachtnebenerzeugnisse im Sinne von Anhang I Teil XX Buchstabe b;

d) Erzeugnisse im Sinne von Anhang I Teil XX Buchstabe c;

e) Erzeugnisse im Sinne von Anhang I Teil XX Buchstaben d und e;

f) Erzeugnisse im Sinne von Anhang I Teil XX Buchstabe f, ausgenommen Erzeugnisse des KN-Codes 1602 20 10.

TEIL IX

Begriffsbestimmungen für den Bienenzuchtsektor

1. "Honig": Honig einschließlich der hauptsächlichen Honigarten im Sinne der Richtlinie 2001/110/EG (1) des Rates.

2. "Bienenzuchterzeugnisse": Honig, Bienenwachs, Gelée Royale, Kittharz oder Blütenpollen.

DEL 347/798 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Richtlinie 2001/110/EG des Rates vom 20. Dezember 2001 über Honig (ABl. L 10 vom 12.1.2002, S. 47).

ANHANG III

STANDARDQUALITÄT VON REIS UND ZUCKER GEMÄSS ARTIKEL 7 UND ARTIKEL 135

A. Standardqualität von Rohreis

Die Standardqualität von Rohreis wird wie folgt bestimmt:

a) Reis, geruchlos, in einwandfreiem Zustand, unverfälscht und von vermarktbarer Qualität;

b) Feuchtigkeitsgehalt von höchstens 13 %;

c) die Ausbeute an vollständig geschliffenem Reis beträgt 63 Gewichtsanteile ganze Körner (einschließlich eines Anteils von höchstens 3 % an gestutzten Körnern), davon Gewichtsanteil an nicht einwandfreien Körnern von vollständig geschliffenem Reis:

kreidige Körner von Rohreis der KN-Codes 1006 10 27 und 1006 10 98 1,5 %;

kreidige Körner von Rohreis anderer KN-Codes als der KN-Codes 1006 10 27 und 1006 10 98:

2,0 %;

Körner mit roten Rillen 1,0 %;

gefleckte Körner 0,50 %;

fleckige Körner 0,25 %;

gelbe Körner 0,02 %;

bernsteinfarbene Körner 0,05 %

B. Standardqualitäten von Zucker

I. Standardqualität von Zuckerrüben

Zuckerrüben der Standardqualität

a) sind in einwandfreiem Zustand, unverfälscht und von vermarktbarer Qualität;

b) haben einen Zuckergehalt von 16 % bei der Annahme.

II. Standardqualität von Weißzucker

1. Weißzucker der Standardqualität ist von folgender Beschaffenheit:

a) in einwandfreiem Zustand, unverfälscht und von vermarktbarer Qualität, trocken, in Kristallen einheitlicher Kör­ nung, frei fließend;

b) Polarisation: mindestens 99,7;

c) Feuchtigkeitsgehalt: höchstens 0,06 %;

d) Gehalt an Invertzucker: höchstens 0,04 %;

e) die nach Absatz 2 ermittelte Punktzahl beträgt insgesamt nicht mehr als 22 und überschreitet nicht folgende Werte:

— für den Aschegehalt: 15,

— für die Farbtype, ermittelt nach der Methode des Instituts für landwirtschaftliche Technologie und Zucker­ industrie Braunschweig, ("Methode Braunschweig"): 9,

— für die Färbung der Lösung, ermittelt nach der Methode der International Commission for Uniform Methods of Sugar Analysis, ("Methode ICUMSA"): 6.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/799

2. Ein Punkt entspricht:

a) 0,0018 % Aschegehalt, ermittelt nach der Methode ICUMSA (28 °Brix),

b) 0,5 Farbtypeinheiten, ermittelt nach der Methode Braunschweig,

c) 7,5 Einheiten für die Färbung der Lösung, ermittelt nach der Methode ICUMSA.

3. Die Methoden für die Ermittlung der in Nummer 1 genannten Elemente sind die gleichen wie die im Rahmen der Interventionsmaßnahmen angewandten Methoden.

III. Standardqualität von Rohzucker

1. Rohzucker der Standardqualität ist ein Zucker mit einem Rendementwert von 92 %.

2. Der Rendementwert von Rübenrohzucker wird errechnet, indem die Zahl des Polarisationsgrades dieses Zuckers vermindert wird um

a) die Zahl des vierfachen Prozentsatzes des Aschegehalts dieses Zuckers,

b) die Zahl des doppelten Prozentsatzes des Gehalts an Invertzucker dieses Zuckers,

c) die Zahl 1.

3. Der Rendementwert von Rohrrohzucker wird errechnet, indem die doppelte Zahl des Polarisationsgrades dieses Zuckers um die Zahl 100 vermindert wird.

DEL 347/800 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ANHANG IV

HANDELSKLASSENSCHEMA DER UNION FÜR DIE IN ARTIKEL 10 GENANNTEN SCHLACHTKÖRPER

A. Handelsklassenschema der Union für Schlachtkörper mindestens acht Monate alter Rinder

I. Begriffsbestimmungen

Es gelten die folgenden Begriffsbestimmungen:

1. "Schlachtkörper" ist der ganze Körper eines geschlachteten Tieres, nachdem er ausgeblutet, ausgeweidet und enthäutet wurde;

2. "Schlachtkörperhälfte" ist das durch die Zerlegung des Schlachtkörpers gewonnene Erzeugnis, wobei dieser Schlacht­ körper entlang einer symmetrischen Trennlinie gespalten wird, die in der Mitte jedes Hals-, Rücken- und Lendenwirbels sowie in der Mitte des Kreuzbeins und des Brustbeins sowie der Symphysis pubica durchgeht.

II. Kategorien

Die Rinderschlachtkörper werden in folgende Kategorien unterteilt:

Z: Schlachtkörper von 8 bis weniger als 12 Monate alten Rindern;

A: Schlachtkörper von 12 bis weniger als 24 Monate alten nicht kastrierten männlichen Tieren;

B: Schlachtkörper von mindestens 24 Monate alten nicht kastrierten männlichen Tieren;

C: Schlachtkörper von mindestens 12 Monate alten kastrierten männlichen Tieren;

D: Schlachtkörper weiblicher Tiere, die bereits gekalbt haben;

E: Schlachtkörper von mindestens 12 Monate alten sonstigen weiblichen Tieren.

III. Einstufung

Die Schlachtkörper werden eingestuft, indem nacheinander Folgendes bewertet wird:

1. die Fleischigkeit entsprechend folgender Definition:

Entwicklung der Profile der Schlachtkörper und insbesondere ihrer wesentlichen Teile (Keule, Rücken und Schulter)

Fleischigkeitsklasse Warenbezeichnung

S erstklassig

Alle Profile äußerst konvex; außergewöhnliche Muskelfülle mit doppelter Bemuskelung (Doppellender)

E vorzüglich

Alle Profile konvex bis superkonvex; außergewöhnliche Muskelfülle

U sehr gut

Profile insgesamt konvex; sehr gute Muskelfülle

R gut

Profile insgesamt geradlinig; gute Muskelfülle

O mittel

Profile geradlinig bis konkav; durchschnittliche Muskelfülle

P gering

Profile konkav bis sehr konkav; geringe Muskelfülle

2. das Fettgewebe entsprechend folgender Definition:

— Dicke der Fettschicht auf der Außenseite des Schlachtkörpers und in der Brusthöhle

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/801

Fettgewebeklasse Warenbezeichnung

1 sehr gering

Keine bis sehr geringe Fettabdeckung

2 gering

Leichte Fettabdeckung; Muskulatur fast überall sichtbar

3 mittel

Muskulatur mit Ausnahme von Keule und Schulter fast überall mit Fett abgedeckt; leichte Fettansätze in der Brusthöhle

4 stark

Muskulatur mit Fett abgedeckt, an Keule und Schulter jedoch noch teilweise sichtbar; einige deutliche Fettansätze in der Brusthöhle

5 sehr stark

Schlachtkörper ganz mit Fett abgedeckt; starke Fettansätze in der Brusthöhle

Die Mitgliedstaaten dürfen jede der unter den Nummern 1 und 2 vorgesehenen Klassen in höchstens drei Unter­ gruppen unterteilen.

IV. Aufmachung

Die Schlachtkörper und Schlachtkörperhälften werden wie folgt aufgemacht:

a) ohne Kopf und Füße; der Kopf wird vom Schlachtkörper zwischen dem ersten Halswirbel und dem Hinterhauptbein, die Füße im Karpalgelenk oder im Tarsalgelenkabgetrennt;

b) ohne die Organe in der Brust- und Bauchhöhle, mit oder ohne Nieren, Nierenfettgewebe sowie Beckenfettgewebe;

c) ohne die Geschlechtsorgane und die dazugehörigen Muskeln, ohne das Gesäuge und das Euterfett.

V. Einstufung und Kennzeichnung

Die nach Artikel 4 der Verordnung (EG) Nr. 853/2004 des Europäischen Parlaments und des Rates (1) zugelassenen Schlachtbetriebe ergreifen die erforderlichen Maßnahmen, damit alle Schlachtkörper und Schlachtkörperhälften von mindestes acht Monate alten Rindern, die in diesen Betrieben geschlachtet wurden und die Genusstauglichkeitskenn­ zeichnung gemäß Artikel 5 Absatz 2 in Verbindung mit Anhang I Abschnitt I Kapitel III der Verordnung (EG) Nr. 854/2004 des Europäischen Parlaments und des Rates (2) tragen, entsprechend dem Handelsklassenschema der Union eingestuft und gekennzeichnet werden.

Die Mitgliedstaaten dürfen es zulassen, dass die Schlachtkörper und Schlachtkörperhälften vor der Kennzeichnung vom Fettgewebe befreit werden, wenn die Fettgewebebeschaffenheit der Schlachtkörper dies rechtfertigt.

B. Handelsklassenschema der Union für Schweineschlachtkörper

I. Begriffsbestimmung

Der Ausdruck "Schlachtkörper" bezeichnet den ganzen oder längs der Mittellinie geteilten Körper eines geschlachteten Schweins, ausgeblutet und ausgeweidet.

II. Einstufung

Die Schweineschlachtkörper werden nach dem geschätzten Muskelfleischanteil in Klassen unterteilt und entsprechend eingestuft:

Klasse v. H. Muskelfleischanteil (geschätzt) des Schlachtkörpergewichts

S 60 und mehr

E 55 und mehr, jedoch weniger als 60

U 50 und mehr, jedoch weniger als 55

DEL 347/802 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EG) Nr. 853/2004 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 29. April 2004 mit spezifischen Hygienevorschriften für Lebensmittel tierischen Ursprungs (ABl. L 139 vom 30.4.2004, S. 55).

(2) Verordnung (EG) Nr. 854/2004 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 29. April 2004 mit besonderen Verfahrensvor­ schriften für die amtliche Überwachung von zum menschlichen Verzehr bestimmten Erzeugnissen tierischen Ursprungs (ABl. L 139 vom 30.4.2004, S. 206).

Klasse v. H. Muskelfleischanteil (geschätzt) des Schlachtkörpergewichts

R 45 und mehr, jedoch weniger als 50

O 40 und mehr, jedoch weniger als 45

P weniger als 40

III. Aufmachung

Die Schlachtkörper werden ohne Zunge, Borsten, Klauenschuhen, Geschlechtsorgane, Flomen, Nieren und Zwerchfell aufgemacht.

IV. Muskelfleischanteil

1. Der Muskelfleischanteil wird mit von der Kommission zugelassenen Einstufungsverfahren geschätzt. Als Einstufungs­ verfahren können nur statistisch gesicherte Schätzverfahren zugelassen werden, die auf der Grundlage objektiver Messungen an einem oder mehreren Teilen des Schweineschlachtkörpers beruhen. Voraussetzung für die Zulassung eines Einstufungsverfahrens ist, dass sein statistischer Schätzfehler ein bestimmtes Höchstmaß nicht überschreitet.

2. Der Handelswert wird jedoch nicht nur vom Muskelfleischanteil bestimmt.

V. Kennzeichnung der Schlachtkörper

Sofern die Kommission nichts anderes vorsieht, werden die eingestuften Schlachtkörper entsprechend dem Handelsklas­ senschema der Union gekennzeichnet.

C. Handelsklassenschema der Union für Schafschlachtkörper

I. Begriffsbestimmung

Die Begriffsbestimmungen "Schlachtkörper" und "Schlachtkörperhälfte" gemäß Teil A Abschnitt I dieses Anhangs finden Anwendung.

II. Kategorien

Die Schlachtkörper werden in folgende Kategorien unterteilt:

A: Schlachtkörper von unter 12 Monate alten Lämmern;

B: Schlachtkörper anderer Schafe.

III. Einstufung

Für die Einstufung der Schlachtkörper gelten sinngemäß die Bestimmungen von Teil A Abschnitt III. Allerdings wird in Teil A Abschnitt III Nummer 1 und in den Zeilen 3 und 4 der Tabelle in Teil A Abschnitt III Nummer 2 der Ausdruck "Keule" durch den Ausdruck "Hinterviertel" ersetzt.

IV. Aufmachung

Die Schlachtkörper und Schlachtkörperhälften werden wie folgt aufgemacht: ohne Kopf (abgetrennt zwischen dem ersten Halswirbel und dem Hinterhauptbein), Füße (abgetrennt zwischen Kniegelenk und Mittelhand bzw. zwischen dem Hes­ segelenk und dem Metatarsus), Schwanz (abgetrennt zwischen dem sechsten und siebten Schwanzwirbel), Euter, Ge­ schlechtsorgane, Leber und Geschlinge. Die Nieren und das Nierenfett gehören zum Schlachtkörper.

Die Mitgliedstaaten dürfen auch andere Aufmachungen zulassen, wenn die Referenzaufmachung nicht verwendet wird.

V. Kennzeichnung der Schlachtkörper

Die eingestuften Schlachtkörper und Schlachtkörperhälften werden entsprechend dem Handelsklassenschema der Union gekennzeichnet.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/803

ANHANG V

LISTE DER ERZEUGNISSE GEMÄSS ARTIKEL 23 ABSATZ 3, DIE AUS EINEM MIT GEMEINSCHAFTSBEI­ HILFE KOFINANZIERTEN SCHULOBST- UND -GEMÜSEPROGRAMM AUSGESCHLOSSEN SIND

Erzeugnisse mit folgenden Zutaten:

— zugesetztem Zucker

— zugesetztem Fett

— zugesetztem Salz

— zugesetzten Süßungsmitteln

DEL 347/804 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ANHANG VI

HAUSHALTSOBERGRENZEN FÜR STÜTZUNGSPROGRAMME GEMÄSS ARTIKEL 44 ABSATZ 1

Mittel in 1 000 EUR/Haushaltsjahr

2014 2015 2016 2017 und später

Bulgarien 26 762 26 762 26 762 26 762

Tschechische Republik 5 155 5 155 5 155 5 155

Deutschland 38 895 38 895 38 895 38 895

Griechenland 23 963 23 963 23 963 23 963

Spanien 353 081 210 332 210 332 210 332

Frankreich 280 545 280 545 280 545 280 545

Kroatien 11 885 11 885 11 885 10 832

Italien 336 997 336 997 336 997 336 997

Zypern 4 646 4 646 4 646 4 646

Litauen 45 45 45 45

Luxemburg 588 — — —

Ungarn 29 103 29 103 29 103 29 103

Malta 402 — — —

Österreich 13 688 13 688 13 688 13 688

Portugal 65 208 65 208 65 208 65 208

Rumänien 47 700 47 700 47 700 47 700

Slowenien 5 045 5 045 5 045 5 045

Slowakei 5 085 5 085 5 085 5 085

Vereinigtes Königreich 120 — — —

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/805

ANHANG VII

BEGRIFFSBESTIMMUNGEN, BEZEICHNUNGEN UND VERKEHRSBEZEICHNUNGEN VON ERZEUGNISSEN GEMÄSS ARTIKEL 78

Für die Zwecke dieses Anhangs ist die "Verkehrsbezeichnung" die Bezeichnung, unter der ein Lebensmittel verkauft wird, im Sinne von Artikel 5 Absatz 1 der Richtlinie 2000/13/EG, bzw. die Bezeichnung des Lebensmittels im Sinne von Artikel 17 der Verordnung (EU) Nr. 1169/2011.

TEIL I

Fleisch von weniger als 12 Monate alten Rindern

I. Begriffsbestimmung

Im Sinne dieses Teils des vorliegenden Anhangs bezeichnet das Wort "Fleisch" ganze Schlachtkörper, nicht entbeintes oder entbeintes Fleisch sowie Schlachtnebenerzeugnisse, zerteilt oder unzerteilt, frisch, gefroren oder tiefgefroren, mit oder ohne Umhüllung oder Verpackung, die für den menschlichen Verzehr bestimmt sind und von weniger als 12 Monate alten Rindern stammen.

II. Einstufung der weniger als zwölf Monate alten Rinder im Schlachthof

Bei der Schlachtung teilen die Marktteilnehmer alle weniger als zwölf Monate alten Rinder unter Aufsicht der zuständigen Behörde in eine der beiden folgenden Kategorien ein:

A) Kategorie V: weniger als acht Monate alte Rinder

Kategorie-Kennbuchstabe: V;

B) Kategorie Z: 8 bis weniger als 12 Monate alte Rinder

Kategorie-Kennbuchstabe: Z.

Diese Einteilung erfolgt auf der Grundlage der Angaben im Tierpass oder, falls dieser nicht vorliegt, der Angaben in der Datenbank gemäß Artikel 5 der Verordnung (EG) Nr. 1760/2000 des Europäischen Parlaments und des Rates (1).

III. Verkehrsbezeichnungen

1. Fleisch von weniger als 12 Monate alten Rindern darf in den Mitgliedstaaten nur unter den für den jeweiligen Mitgliedstaat festgelegten folgenden Verkehrsbezeichnungen vermarktet werden:

A) Für Fleisch von weniger als acht Monate alten Rindern (Kategorie-Kennbuchstabe: V):

Land der Vermarktung Zu verwendende Verkehrsbezeichnung

Belgien veau, viande de veau / kalfsvlees / Kalbfleisch

Bulgarien месо от малки телета

Tschechische Republik Telecí

Dänemark Lyst kalvekød

Deutschland Kalbfleisch

Estland Vasikaliha

Irland Veal

Griechenland μοσχάρι γάλακτος

Spanien ternera blanca, carne de ternera blanca

Frankreich veau, viande de veau

Kroatien teletina

Italien vitello, carne di vitello

DEL 347/806 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

(1) Verordnung (EG) Nr. 1760/2000 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 17. Juli 2000 zur Einführung eines Systems zur Kennzeichnung und Registrierung von Rindern und über die Etikettierung von Rindfleisch und Rindfleischerzeugnissen (ABl. L 204 vom 11.8.2000, S. 1).

Zypern μοσχάρι γάλακτος

Lettland Teļa gaļa

Litauen Veršiena

Luxemburg veau, viande de veau / Kalbfleisch

Ungarn Borjúhús

Malta Vitella

Niederlande Kalfsvlees

Österreich Kalbfleisch

Polen Cielęcina

Portugal Vitela

Rumänien carne de vițel

Slowenien Teletina

Slowakei Teľacie mäso

Finnland vaalea vasikanliha / ljust kalvkött

Schweden ljust kalvkött

Vereinigtes Königreich Veal

B) Für Fleisch von 8 bis weniger als 12 Monate alten Rindern (Kategorie-Kennbuchstabe: Z):

Land der Vermarktung Zu verwendende Verkehrsbezeichnung

Belgien jeune bovin, viande de jeune bovin / jongrundvlees / Jungrindfleisch

Bulgarien Телешко месо

Tschechische Republik hovězí maso z mladého skotu

Dänemark Kalvekød

Deutschland Jungrindfleisch

Estland noorloomaliha

Irland rosé veal

Griechenland νεαρό μοσχάρι

Spanien ternera, carne de ternera

Frankreich jeune bovin, viande de jeune bovin

Kroatien mlada junetina

Italien vitellone, carne di vitellone

Zypern νεαρό μοσχάρι

Lettland jaunlopa gaļa

Litauen Jautiena

Luxemburg jeune bovin, viande de jeune bovin / Jungrindfleisch

Ungarn Növendék marha húsa

Malta Vitellun

Niederlande rosé kalfsvlees

Österreich Jungrindfleisch

Polen młoda wołowina

Portugal Vitelão

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/807

Rumänien carne de tineret bovin

Slowenien meso težjih telet

Slowakei mäso z mladého dobytka

Finnland vasikanliha/kalvkött

Schweden Kalvkött

Vereinigtes Königreich Beef

2. Die Verkehrsbezeichnungen gemäß Absatz 1 können durch die Angabe des Namens oder der Bezeichnung des betreffenden Fleischstücks oder Schlachtnebenerzeugnisses ergänzt werden.

3. Die in Absatz 1 Buchstabe A aufgeführten Verkehrsbezeichnungen für die Kategorie V sowie alle von ihnen abgeleiteten neuen Bezeichnungen dürfen nur verwendet werden, wenn alle Anforderungen dieses Anhangs erfüllt sind.

Insbesondere dürfen die Begriffe "veau", "telecí", "Kalb", "μοσχάρι", "ternera", "kalv", "veal", "vitello", "vitella", "kalf", "vitela" und "teletina" weder als Teil einer Verkehrsbezeichnung für Fleisch von mehr als zwölf Monate alten Rindern noch bei der Etikettierung von solchem Fleisch verwendet werden.

4. Die in Absatz 1 genannten Bedingungen gelten nicht für Fleisch von Rindern, für das vor dem 29. Juni 2007 eine geschützte Ursprungsbezeichnung oder eine geschützte geografische Angabe gemäß der Verordnung (EU) Nr. 1151/2012 des Rates eingetragen wurde.

IV. Obligatorische Angaben auf dem Etikett

1. Unbeschadet der Richtlinie 2000/13/EG, der Verordnung (EU) Nr. 1169/2011 und der Artikel 13, 14 und 15 der Verordnung (EG) Nr. 1760/2000 kennzeichnen die Marktteilnehmer das Fleisch von weniger als 12 Monate alten Rindern auf jeder Stufe der Erzeugung und der Vermarktung mit den nachstehenden Angaben:

a) Verkehrsbezeichnung gemäß Abschnitt III dieses Teils;

b) Alter der Tiere bei der Schlachtung mit einer der folgenden Angaben:

— "Schlachtalter: weniger als 8 Monate";

— "Schlachtalter: von 8 bis weniger als 12 Monate".

Abweichend von Unterabsatz 1 Buchstabe b können die Marktteilnehmer die Angabe des Schlachtalters auf den Stufen vor der Abgabe an den Endverbraucher durch die Angabe der Kategorie ("Kategorie V" bzw. "Kategorie Z") ersetzen.

2. Im Falle von Fleisch von weniger als 12 Monate alten Rindern, das dem Endverbraucher im Einzelhandel ohne Vorverpackung zum Verkauf angeboten wird, legen die Mitgliedstaaten fest, auf welche Weise die Angaben nach Nummer 1 zu machen sind.

V. Registrierung

Die Marktteilnehmer registrieren auf jeder Stufe der Erzeugung und der Vermarktung die folgenden Informationen:

a) die Kennnummer und das Geburtsdatum der Tiere; diese Angaben sind nur im Schlachthof zu registrieren;

b) eine Bezugsnummer, mit der eine Verbindung hergestellt werden kann zwischen der Identifizierung der Tiere, von denen das Fleisch stammt, einerseits und der Verkehrsbezeichnung, dem Schlachtalter und dem Kennbuchstaben auf dem Etikett dieses Fleisches andererseits;

c) den Zeitpunkt des Zugangs und Abgangs der Tiere und des Fleischs im Betrieb.

VI. Amtliche Kontrollen

1. Die Mitgliedstaaten benennen die zuständigen Behörden, die für die Durchführung der amtlichen Kontrollen zur Überprüfung der Einhaltung dieses Teils zuständig sind, und unterrichten die Kommission hierüber.

DEL 347/808 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

2. Die amtlichen Kontrollen werden von den zuständigen Behörden nach den allgemeinen Grundsätzen der Ver­ ordnung (EG) Nr. 882/2004 des Europäischen Parlaments und des Rates (1) durchgeführt.

3. Die Sachverständigen der Kommission führen, soweit erforderlich, gemeinsam mit den betreffenden zuständigen Behörden und gegebenenfalls mit Sachverständigen der Mitgliedstaaten, Vor-Ort-Kontrollen durch, um die Durch­ führung dieses Anhangs sicherzustellen.

4. Ein Mitgliedstaat, in dessen Hoheitsgebiet eine Kontrolle durchgeführt wird, stellt der Kommission alle zur Er­ füllung ihrer Aufgaben erforderliche Unterstützung zur Verfügung.

5. Bei Fleisch, das aus Drittländern eingeführt wird, stellt eine von dem Drittland benannte zuständige Behörde oder gegebenenfalls eine unabhängige Einrichtung sicher, dass die Anforderungen dieses Teils erfüllt sind. Die unabhän­ gige Einrichtung muss volle Gewähr dafür bieten, dass die Bedingungen der Europäischen Norm EN 45011 oder des ISO/IEC-Leitfadens 65 eingehalten werden.

TEIL II

Kategorien von Weinbauerzeugnissen

1) Wein

Der Ausdruck "Wein" bezeichnet das Erzeugnis, das ausschließlich durch vollständige oder teilweise alkoholische Gärung der frischen, auch eingemaischten Weintrauben oder des Traubenmostes gewonnen wird.

Wein weist

a) nach etwaiger Anwendung der in Anhang VIII Teil I Abschnitt B genannten Verfahren einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 8,5 % vol – wenn der Wein ausschließlich aus in den Weinbauzonen A und B gemäß der Anlage I zum vorliegenden Anhang geernteten Trauben gewonnen wurde – und von mindestens 9 % vol bei den anderen Weinbauzonen auf;

b) abweichend von dem ansonsten geltenden vorhandenen Mindestalkoholgehalt, wenn er eine geschützte Ur­ sprungsbezeichnung oder eine geschützte geografische Angabe trägt, nach etwaiger Anwendung der in Anhang VIII Teil I Abschnitt B genannten Verfahren einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 4,5 % vol auf;

c) einen Gesamtalkoholgehalt von höchstens 15 % vol auf. Abweichend hiervon gilt jedoch Folgendes:

— Die Höchstgrenze für den Gesamtalkoholgehalt kann für Wein von bestimmten Weinanbauflächen der Eu­ ropäischen Union, der ohne Anreicherung gewonnen wurde, von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 auf bis zu 20 % vol angehoben werden;

— die Höchstgrenze für den Gesamtalkoholgehalt darf für Wein mit einer geschützten Ursprungsbezeichnung, der ohne Anreicherung gewonnen wurde, 15 % vol überschreiten;

d) vorbehaltlich etwaiger von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 zu erlassender Ausnahmeregelungen einen als Weinsäure berechneten Gesamtsäuregehalt von mindestens 3,5 g je Liter, d. h. von 46,6 Milliäquivalent je Liter, auf.

Der Ausdruck "Retsina"-Wein bezeichnet Wein, der ausschließlich im geografischen Gebiet Griechenlands aus mit Aleppokiefernharz behandeltem Traubenmost hergestellt wurde. Aleppokiefernharz darf nur zur Herstellung eines "Retsina"-Weins nach der geltenden griechischen Regelung verwendet werden.

Abweichend von Unterabsatz 2 Buchstabe b gelten "Tokaji eszencia" und "Tokajská esencia" als Wein.

Jedoch können die Mitgliedstaaten die Verwendung des Begriffes "Wein" gestatten, wenn er

a) in Verbindung mit dem Namen einer Frucht als zusammengesetzter Ausdruck zum Inverkehrbringen von Erzeug­ nissen, die durch Gärung anderer Früchte als Weintrauben gewonnen werden, verwendet wird oder

b) Teil eines zusammengesetzten Ausdrucks ist.

Jegliche Verwechslung mit Erzeugnissen, die unter die Weinkategorien gemäß diesem Anhang fallen, ist zu ver­ meiden.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/809

(1) Verordnung (EG) Nr. 882/2004 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 29. April 2004 über amtliche Kontrollen zur Überprüfung der Einhaltung des Lebensmittel- und Futtermittelrechts sowie der Bestimmungen über Tiergesundheit und Tierschutz (ABI. L 165 vom 30.4.2004, S. 1).

2) Jungwein

Der Ausdruck "Jungwein" bezeichnet das Erzeugnis, dessen alkoholische Gärung noch nicht beendet ist und der noch nicht von seiner Hefe getrennt ist.

3) Likörwein

Der Ausdruck "Likörwein" bezeichnet das Erzeugnis,

a) das einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 15 % vol und höchstens 22 % vol aufweist;

b) das einen Gesamtalkoholgehalt von mindestens 17,5 % vol aufweist; ausgenommen hiervon sind bestimmte in einem von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 festzulegenden Verzeichnis aufgeführte Likörweine mit Ursprungsbezeichnung oder geografischer Angabe;

c) das gewonnen wird aus

— teilweise gegorenem Traubenmost,

— Wein,

— einer Mischung der vorgenannten Erzeugnisse oder

— Traubenmost oder der Mischung dieses Erzeugnisses mit Wein für bestimmte, von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 festzulegende Likörweine mit geschützter Ursprungs­ bezeichnung oder geschützter geografischer Angabe;

d) das einen ursprünglichen natürlichen Alkoholgehalt von mindestens 12 % vol aufweist; ausgenommen hiervon sind bestimmte Likörweine mit einer geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe, die in einem von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 festzulegenden Verzeichnis aufgeführt sind;

e) dem Folgendes zugesetzt wurde:

i) jeweils für sich oder als Mischung:

— neutraler Alkohol aus Erzeugnissen der Weinrebe, einschließlich des bei der Destillation von getrockneten Weintrauben gewonnenen Alkohols, mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 96 % vol,

— Destillat aus Wein oder getrockneten Weintrauben mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 52 % vol und höchstens 86 % vol,

ii) sowie gegebenenfalls eines oder mehrere der nachstehenden Erzeugnisse:

— konzentrierter Traubenmost,

— Mischung eines der unter Buchstabe e Ziffer i genannten Erzeugnisse mit einem unter Buchstabe c erster und vierter Gedankenstrich genannten Traubenmost;

f) dem abweichend von Buchstabe e im Falle bestimmter Likörweine mit einer geschützten Ursprungsbezeichnung oder einer geschützten geografischen Angabe, die in einem von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 festzulegenden Verzeichnis aufgeführt sind, Folgendes zugesetzt wurde:

i) eines der Erzeugnisse nach Buchstabe e Ziffer i, jeweils für sich oder als Mischung, oder

ii) eines oder mehrere der nachstehenden Erzeugnisse:

— Alkohol aus Wein oder getrockneten Weintrauben mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 95 % vol und höchstens 96 % vol,

— Weinbrand oder Tresterbrand mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 52 % vol und höchstens 86 % vol,

— Brand aus getrockneten Weintrauben mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 52 % vol und weniger als 94,5 % vol, und

DEL 347/810 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

iii) gegebenenfalls eines oder mehrere der nachstehenden Erzeugnisse:

— teilweise gegorener Traubenmost aus eingetrockneten Weintrauben,

— durch direkte Einwirkung von Feuerwärme gewonnener konzentrierter Traubenmost, der – abgesehen von diesem Vorgang – der Definition von konzentriertem Traubenmost entspricht,

— konzentrierter Traubenmost,

— eine Mischung eines unter Buchstabe f Ziffer ii genannten Erzeugnisses mit einem unter Buchstabe c erster und vierter Gedankenstrich genannten Traubenmost.

4) Schaumwein

Der Ausdruck "Schaumwein" bezeichnet das Erzeugnis,

a) das durch erste oder zweite alkoholische Gärung von

— frischen Weintrauben,

— Traubenmost, oder

— Wein gewonnen wurde;

b) das beim Öffnen des Behältnisses durch Entweichen von ausschließlich aus der Gärung stammendem Kohlen­ dioxid gekennzeichnet ist;

c) der in geschlossenen Behältnissen bei 20 °C einen auf gelöstes Kohlendioxid zurückzuführenden Überdruck von mindestens 3 bar aufweist; und

d) bei dem die zu seiner Herstellung bestimmte Cuvée einen Gesamtalkoholgehalt von mindestens 8,5 % vol hat.

5) Qualitätsschaumwein

Der Ausdruck "Qualitätsschaumwein" bezeichnet das Erzeugnis,

a) das durch erste oder zweite alkoholische Gärung von

— frischen Weintrauben,

— Traubenmost oder

— Wein gewonnen wurde;

b) das beim Öffnen des Behältnisses durch Entweichen von ausschließlich aus der Gärung stammendem Kohlen­ dioxid gekennzeichnet ist;

c) der in geschlossenen Behältnissen bei 20 °C einen auf gelöstes Kohlendioxid zurückzuführenden Überdruck von mindestens 3,5 bar aufweist; und

d) bei dem die zu seiner Herstellung bestimmte Cuvée einen Gesamtalkoholgehalt von mindestens 9 % vol hat.

6) Aromatischer Qualitätsschaumwein

Der Ausdruck "Aromatischer Qualitätsschaumwein" bezeichnet Qualitätsschaumwein,

a) der bei der Bereitung der Cuvée ausschließlich unter Verwendung von Traubenmost oder gegorenem Traubenmost gewonnen wurde, der von bestimmten Keltertraubensorten stammt, die in einem von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 zu erstellenden Verzeichnis aufgeführt sind.

Die bei der Bereitung der Cuvée unter Verwendung von Wein traditionell hergestellten aromatischen Qualitäts­ schaumweine werden von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 bestimmt;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/811

b) der in geschlossenen Behältnissen bei 20 °C einen auf gelöstes Kohlendioxid zurückzuführenden Überdruck von mindestens 3 bar aufweist;

c) der einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 6 % vol aufweist;

d) der einen Gesamtalkoholgehalt von mindestens 10 % vol aufweist.

7) Schaumwein mit zugesetzter Kohlensäure

Der Ausdruck "Schaumwein mit zugesetzter Kohlensäure" bezeichnet das Erzeugnis, das

a) aus Wein ohne geschützte Ursprungsbezeichnung oder geschützte geografische Angabe hergestellt wird;

b) beim Öffnen des Behältnisses durch Entweichen von Kohlendioxid gekennzeichnet ist, das ganz oder teilweise zugesetzt wurde;

c) in geschlossenen Behältnissen bei 20 °C einen auf gelöstes Kohlendioxid zurückzuführenden Überdruck von mindestens 3 bar aufweist.

8) Perlwein

Der Ausdruck "Perlwein" bezeichnet das Erzeugnis, das

a) aus Wein, Jungwein, Traubenmost oder teilweise gegorenem Traubenmost hergestellt wird, sofern diese Erzeug­ nisse einen Gesamtalkoholgehalt von mindestens 9 % vol aufweisen;

b) einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 7 % vol aufweist;

c) in geschlossenen Behältnissen bei 20 °C einen auf endogenes gelöstes Kohlendioxid zurückzuführenden Überdruck von mindestens 1 bar und höchstens 2,5 bar aufweist; und

d) in Behältnissen mit einem Inhalt von höchstens 60 Litern abgefüllt ist.

9) Perlwein mit zugesetzter Kohlensäure

Der Ausdruck "Perlwein mit zugesetzter Kohlensäure" bezeichnet das Erzeugnis, das

a) aus Wein, Jungwein, Traubenmost oder teilweise gegorenem Traubenmost gewonnen wurde;

b) einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 7 % vol und einen Gesamtalkoholgehalt von mindestens 9 % vol aufweist;

c) in geschlossenen Behältnissen bei 20 °C einen auf gelöstes Kohlendioxid, das ganz oder teilweise zugesetzt wurde, zurückzuführenden Überdruck von mindestens 1 bar und höchstens 2,5 bar aufweist; und

d) in Behältnissen mit einem Inhalt von höchstens 60 Litern abgefüllt ist.

10) Traubenmost

Der Ausdruck "Traubenmost" bezeichnet das aus frischen Weintrauben auf natürlichem Wege oder durch physika­ lische Verfahren gewonnene flüssige Erzeugnis. Ein vorhandener Alkoholgehalt des Traubenmostes von bis zu 1 % vol wird geduldet.

11) Teilweise gegorener Traubenmost

Der Ausdruck "Teilweise gegorener Traubenmost" bezeichnet das durch Gärung von Traubenmost gewonnene Erzeugnis mit einem vorhandenen Alkoholgehalt von mehr als 1 % vol und von weniger als drei Fünfteln seines Gesamtalkoholgehalts.

12) Teilweise gegorener Traubenmost aus eingetrockneten Trauben

Der Ausdruck "Teilweise gegorener Traubenmost aus eingetrockneten Trauben" bezeichnet das aus eingetrockneten Trauben durch teilweise Gärung eines Traubenmosts gewonnene Erzeugnis mit einem Gesamtzuckergehalt vor der Gärung von mindestens 272 Gramm je Liter, dessen natürlicher und vorhandener Alkoholgehalt nicht geringer als 8 % vol sein darf. Bestimmte Weine, die diese Anforderungen erfüllen und von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 festzulegen sind, gelten jedoch nicht als teilweise gegorener Traubenmost aus eingetrockneten Trauben.

DEL 347/812 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

13) Konzentrierter Traubenmost

Der Ausdruck "Konzentrierter Traubenmost" bezeichnet den nicht karamellisierten Traubenmost, der durch teilweisen Wasserentzug aus Traubenmost unter Anwendung beliebiger zugelassener Methoden außer der unmittelbaren Ein­ wirkung von Feuerwärme so hergestellt wird, dass der bei einer Temperatur von 20 °C nach einer gemäß Artikel 80 Absatz 5 Unterabsatz 1 und Artikel 91 Unterabsatz 1 Buchstabe d noch vorzuschreibenden Refraktometer-Methode gemessene Zahlenwert nicht unter 50,9 % liegt.

Ein vorhandener Alkoholgehalt des konzentrierten Traubenmostes von bis zu 1 % vol wird geduldet.

14) Rektifiziertes Traubenmostkonzentrat

Der Ausdruck "Rektifiziertes Traubenmostkonzentrat" bezeichnet

a) das flüssige, nicht karamellisierte Erzeugnis, das

i) durch teilweisen Wasserentzug aus Traubenmost unter Anwendung beliebiger zugelassener Methoden außer der unmittelbaren Einwirkung von Feuerwärme so hergestellt wird, dass der bei einer Temperatur von 20 °C nach einer gemäß Artikel 80 Absatz 5 Unterabsatz 1 und Artikel 91 Unterabsatz 1 Buchstabe d noch vorzuschreibenden Refraktometer-Methode gemessene Zahlenwert nicht unter 61,7 % liegt;

ii) zugelassenen Behandlungen zur Entsäuerung und Entfernung anderer Bestandteile als Zucker unterzogen worden ist;

iii) folgende Merkmale aufweist:

— einen pH-Wert von höchstens 5 bei 25 Brix,

— eine optische Dichte von höchstens 0,100 bei 425 nm und 1 cm Dicke bei auf 25 Brix konzentriertem Traubenmost,

— einen Saccharosegehalt, der so niedrig ist, dass er mit einer noch festzulegenden Analysemethode nicht nachgewiesen werden kann,

— einen Index von Folin-Ciocalteau von höchstens 6,00 bei 25 Brix,

— eine titrierbare Säure von höchstens 15 Milliäquivalent/kg Gesamtzucker,

— einen Schwefeldioxidgehalt von höchstens 25 mg/kg Gesamtzucker,

— einen Gesamtkationengehalt von höchstens 8 Milliäquivalent/kg Gesamtzucker,

— eine Leitfähigkeit von höchstens 120 Mikro-Siemens/cm bei 25 Brix und 20 °C,

— einen Gehalt an Hydroxmethylfurfurol von höchstens 25 mg/kg Gesamtzucker,

— Spuren von Mesoinositol.

b) das feste, nicht karamellisierte Erzeugnis, das

i) durch Kristallisation von flüssigem rektifiziertem Traubenmostkonzentrat ohne Anwendung eines Lösungs­ mittels gewonnen wird;

ii) zugelassenen Behandlungen zur Entsäuerung und Entfernung anderer Bestandteile als Zucker unterzogen worden ist;

iii) nach Verdünnung in einer Lösung bei 25 Brix folgende Merkmale aufweist:

— einen ph-Wert von höchstens 7,5,

— eine optische Dichte von höchstens 0,100 bei 425 nm und 1 cm Dicke,

— einen Saccharosegehalt, der so niedrig ist, dass er mit einer noch festzulegenden Analysemethode nicht nachgewiesen werden kann,

— ein Indiz von Folin-Ciocalteau von höchstens 6,00,

— eine titrierbare Säure von höchstens 15 Milliäquivalent/kg Gesamtzucker,

— einen Schwefeldioxidgehalt von höchstens 10 mg/kg Gesamtzucker,

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/813

— einen Gesamtkationengehalt von höchstens 8 Milliäquivalent/kg Gesamtzucker,

— eine Leitfähigkeit von höchstens 120 Mikro-Siemens/cm bei 20 °C,

— einen Gehalt an Hydroxmethylfurfurol von höchstens 25 mg/kg Gesamtzucker,

— Spuren von Mesoinositol.

Ein vorhandener Alkoholgehalt des rektifizierten Traubenmostkonzentrats von bis zu 1 % vol wird geduldet.

15) Wein aus eingetrockneten Trauben

Der Ausdruck "Wein aus eingetrockneten Trauben" bezeichnet das Erzeugnis, das

a) ohne Anreicherung aus Trauben, denen durch Lagerung in der Sonne oder im Schatten teilweise Wasser entzogen wurde, hergestellt wird;

b) einen Gesamtalkoholgehalt von mindestens 16 % vol und einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 9 % vol aufweist und

c) einen natürlichen Alkoholgehalt von mindestens 16 % vol (oder 272 Gramm Zucker/Liter) aufweist.

16) Wein aus überreifen Trauben

Der Ausdruck "Wein aus überreifen Trauben" bezeichnet das Erzeugnis, das

a) ohne Anreicherung hergestellt wird;

b) einen natürlichen Alkoholgehalt von mehr als 15 % vol aufweist und

c) einen Gesamtalkoholgehalt von mindestens 15 % vol und einen vorhandenen Alkoholgehalt von mindestens 12 % vol aufweist.

Die Mitgliedstaaten können eine Reifungszeit für dieses Erzeugnis vorsehen.

17) Weinessig

Der Ausdruck "Weinessig" bezeichnet den Essig, der

a) ausschließlich durch Essigsäuregärung aus Wein hergestellt wird und

b) einen als Essigsäure berechneten Säuregehalt von mindestens 60 g/l aufweist.

TEIL III

Milch und Milcherzeugnisse

1. Der Ausdruck "Milch" ist ausschließlich dem durch ein- oder mehrmaliges Melken gewonnenen Erzeugnis der nor­ malen Eutersekretion, ohne jeglichen Zusatz oder Entzug, vorbehalten.

Jedoch kann die Bezeichnung "Milch"

a) für Milch verwendet werden, die einer ihre Zusammensetzung nicht verändernden Behandlung unterzogen worden ist, wie auch für Milch, deren Fettgehalt gemäß Teil IV standardisiert worden ist;

b) zusammen mit einem oder mehreren Worten verwendet werden, um den Typ, die Qualitätsklasse, den Ursprung und/oder die vorgesehene Verwendung der Milch zu bezeichnen oder um die physikalische Behandlung, der die Milch unterzogen worden ist, oder die in der Zusammensetzung der Milch eingetretenen Veränderungen zu beschreiben, sofern diese Veränderungen lediglich in dem Zusatz und/oder dem Entzug natürlicher Milchbestand­ teile bestehen.

2. "Milcherzeugnisse" im Sinne dieses Teils sind ausschließlich aus Milch gewonnene Erzeugnisse, wobei jedoch für die Herstellung erforderliche Stoffe zugesetzt werden können, sofern diese nicht verwendet werden, um einen der Milch­ bestandteile vollständig oder teilweise zu ersetzen.

DEL 347/814 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Folgende Bezeichnungen sind ausschließlich Milcherzeugnissen vorbehalten:

a) auf allen Vermarktungsstufen folgende Bezeichnungen:

i) Molke,

ii) Rahm,

iii) Butter,

iv) Buttermilch,

v) Butteroil,

vi) Kaseine,

vii) wasserfreies Milchfett,

viii) Käse,

ix) Joghurt,

x) Kefir,

xi) Kumys,

xii) viili/fil,

xiii) smetana,

xiv) fil,

xv) rjaženka,

xvi) rūgušpiens;

b) die tatsächlich für Milcherzeugnisse verwendeten Bezeichnungen im Sinne von Artikel 5 der Richtlinie 2000/13/EG bzw. Artikel 17 der Richtlinie (EU) Nr. 1169/2011.

3. Die Bezeichnung "Milch" und die für Milcherzeugnisse verwendeten Bezeichnungen können auch zusammen mit einem oder mehreren Worten für die Bezeichnung von zusammengesetzten Erzeugnissen verwendet werden, bei denen kein Bestandteil einen beliebigen Milchbestandteil ersetzt oder ersetzen soll und bei dem die Milch oder ein Milcherzeugnis einen nach der Menge oder nach der für das Erzeugnis charakteristischen Eigenschaft wesentlichen Teil darstellt.

4. Bei Milch ist, falls es sich nicht um Kuhmilch handelt, die Tierart des Ursprungs anzugeben.

5. Die Bezeichnungen gemäß den Nummern 1, 2 und 3 dürfen nur für die in der betreffenden Nummer genannten Erzeugnisse verwendet werden.

Dies gilt jedoch nicht für Erzeugnisse, deren Art aufgrund ihrer traditionellen Verwendung genau bekannt ist, und/oder wenn die Bezeichnungen eindeutig zur Beschreibung einer charakteristischen Eigenschaft des Erzeugnisses verwandt werden.

6. Bei anderen als den unter den Nummern 1, 2 und 3 dieses Teils genannten Erzeugnissen darf nicht durch Etikett, Handelsdokumente, Werbematerial, Werbung irgendwelcher Art im Sinne des Artikels 2 der Richtlinie 2006/114/EG des Europäischen Parlaments und des Rates (1) oder Aufmachung irgendwelcher Art behauptet oder der Eindruck erweckt werden, dass es sich bei dem betreffenden Erzeugnis um ein Milcherzeugnis handelt.

Bei Erzeugnissen, die Milch oder Milcherzeugnisse enthalten, dürfen die Bezeichnung "Milch" und die in Nummer 2 Unterabsatz 2 dieses Teils genannten Bezeichnungen jedoch nur zur Beschreibung der Ausgangsrohstoffe und zur Aufführung der Bestandteile gemäß der Richtlinie 2000/13/EG bzw. der Richtlinie (EU) Nr. 1169/2011 verwendet werden.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/815

(1) Richtlinie 2006/114/EG des Europäischen Parlaments und des Rates vom 12. Dezember 2006 über irreführende und vergleichende Werbung (ABl. L 376 vom 27.12.2006, S. 21).

TEIL IV

Für den menschlichen Verzehr bestimmte Milch des KN-Codes 0401

I. Begriffsbestimmungen

Im Sinne dieses Teils sind

a) "Milch": das Gemelk einer oder mehrerer Kühe;

b) "Konsummilch": die in Abschnitt III aufgeführten Erzeugnisse, die dazu bestimmt sind, in unverändertem Zustand an den Verbraucher abgegeben zu werden;

c) "Fettgehalt": das Verhältnis von Masseteilen Milchfett auf 100 Masseteile der betreffenden Milch;

d) "Eiweißgehalt": das Verhältnis von Masseteilen Eiweiß auf 100 Masseteile der betreffenden Milch (Gesamtstick­ stoffgehalt der Milch in Masseprozent, multipliziert mit 6,38).

II. Abgabe oder Verkauf an den Endverbraucher

1. Nur Milch, die den Anforderungen für Konsummilch entspricht, darf in unverarbeiteter Form an den Endver­ braucher direkt oder über Gaststättenbetriebe, Krankenhäuser, Kantinen oder ähnliche gemeinschaftliche Einrich­ tungen abgegeben oder verkauft werden.

2. Als Verkehrsbezeichnungen für diese Erzeugnisse sind die in Abschnitt III aufgeführten Bezeichnungen zu ver­ wenden. Diese sind unbeschadet ihrer Verwendung in zusammengesetzten Bezeichnungen ausschließlich für die dort definierten Erzeugnisse zu verwenden.

3. Der Mitgliedstaat sieht Maßnahmen zur Unterrichtung des Verbrauchers über Art oder Zusammensetzung der Erzeugnisse vor, wann immer das Fehlen einer solchen Information den Verbraucher irreführen könnte.

III. Konsummilch

1. Folgende Erzeugnisse gelten als Konsummilch:

a) Rohmilch: Milch, die nicht über 40° C erhitzt und keiner Behandlung mit entsprechender Wirkung unterzogen wurde;

b) Vollmilch: wärmebehandelte Milch, die hinsichtlich ihres Fettgehalts einer der folgenden Formeln entspricht:

i) standardisierte Vollmilch: Milch, deren Fettgehalt mindestens 3,50 % (m/m) beträgt. Die Mitgliedstaaten können jedoch eine weitere Klasse für Vollmilch mit einem Fettgehalt von mindestens 4,00 % (m/m) vor­ sehen;

ii) nicht standardisierte Vollmilch: Milch, deren Fettgehalt seit dem Melken weder durch Hinzufügung oder Entnahme von Milchfett noch durch Mischung mit Milch, deren natürlicher Fettgehalt geändert worden war, geändert worden ist. Der Fettgehalt darf jedoch nicht unter 3,50 % (m/m) liegen;

c) teilentrahmte Milch (fettarme Milch): wärmebehandelte Milch, deren Fettgehalt auf einen Satz gebracht worden ist, der mindestens 1,50 % (m/m) und höchstens 1,80 % (m/m) beträgt;

d) entrahmte Milch (Magermilch): wärmebehandelte Milch, deren Fettgehalt auf einen Satz gebracht worden ist, der höchstens 0,50 % (m/m) beträgt.

Wärmebehandelte Milch, deren Fettgehalt nicht den Anforderungen von Unterabsatz 1 Buchstaben b, c und d entspricht, gilt als Konsummilch, wenn der Fettgehalt gut sichtbar und leicht lesbar auf der Verpackung in Form von "… % Fett" mit einer Dezimalstelle angegeben ist. Diese Milch ist nicht als Vollmilch, teilentrahmte Milch oder Magermilch zu bezeichnen.

2. Unbeschadet von Nummer 1 Buchstabe b Ziffer ii sind nur folgende Änderungen erlaubt:

a) zur Einhaltung der für Konsummilch vorgeschriebenen Fettgehalte die Änderung des natürlichen Fettgehalts der Milch durch Entnahme oder Hinzufügung von Rahm oder Hinzufügung von Vollmilch, teilentrahmter Milch oder entrahmter Milch;

DEL 347/816 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

b) die Anreicherung der Milch mit aus Milch stammendem Eiweiß, Mineralsalzen oder Vitaminen gemäß der Verordnung (EG) Nr. 1925/2006 des Europäischen Parlaments (1);

c) die Verringerung des Lactosegehalts der Milch durch Umwandlung von Lactose in Glucose und Galactose.

Die unter den Buchstaben b und c genannten Änderungen der Zusammensetzung der Milch müssen auf dem Erzeugnisetikett an gut sichtbarer Stelle und in deutlich lesbarer und unverwischbarer Form angegeben sein. Diese Angabe befreit jedoch nicht von der Verpflichtung zur Nährwertkennzeichnung gemäß der Verordnung (EU) Nr. 1169/2011. Bei Anreicherung mit Eiweiß muss der Milcheiweißgehalt der angereicherten Milch mindestens 3,8 % (m/m) betragen.

Ein Mitgliedstaat kann jedoch die unter den Buchstaben b und c genannten Änderungen der Zusammensetzung beschränken oder untersagen.

3. Konsummilch muss folgende Anforderungen erfüllen, nämlich

a) einen Gefrierpunkt haben, der sich an den mittleren Gefrierpunkt annähert, der für Rohmilch im Ursprungs­ gebiet der gesammelten Milch festgestellt wurde;

b) eine Masse von mindestens 1 028 g je Liter bei Milch mit einem Fettgehalt von 3,5 % (m/m) und einer Temperatur von 20 °C bzw. einem entsprechenden Wert je Liter bei Milch mit einem anderen Fettgehalt aufweisen;

c) mindestens 2,9 % (m/m) Eiweiß bei Milch mit einem Fettgehalt von 3,5 % (m/m) enthalten bzw. eine ent­ sprechende Konzentration bei Milch mit einem anderen Fettgehalt aufweisen.

TEIL V

Erzeugnisse des Geflügelfleischsektors

I. Der vorliegende Teil gilt für die in der Union erfolgende berufs- oder gewerbsmäßige Vermarktung bestimmter Kategorien und Aufmachungen von Geflügelfleisch sowie von Zubereitungen und Erzeugnissen aus Geflügelfleisch und Schlachtnebenerzeugnissen von Geflügel; hiervon betroffen sind die folgenden Geflügelarten:

— Hühner,

— Enten,

— Gänse,

— Truthühner,

— Perlhühner.

Die vorliegenden Bestimmungen gelten auch für Geflügelfleisch in Salzlake des KN-Codes 0210 99 39.

II. Begriffsbestimmungen

1. "Geflügelfleisch": zum Verzehr für Menschen geeignetes Geflügelfleisch, das keiner Behandlung, mit Ausnahme einer Kältebehandlung, unterworfen wurde;

2. "frisches Geflügelfleisch": Geflügelfleisch, das zu keinem Zeitpunkt durch Kälteeinwirkung erstarrt ist, bevor es ständig auf einer Temperatur von – 2 °C bis + 4 °C gehalten wird. Die Mitgliedstaaten können jedoch für das Zerlegen und die Handhabung von frischem Geflügelfleisch in Einzelhandelsgeschäften oder den an die Verkaufs­ stellen angrenzenden Räumlichkeiten für den notwendigen Mindestzeitraum leicht abweichende Temperaturen festlegen, sofern das Zerlegen und die Handhabung ausschließlich zur unmittelbaren Versorgung der Verbraucher an Ort und Stelle erfolgen;

3. "gefrorenes Geflügelfleisch": Geflügelfleisch, das so bald wie möglich im Rahmen des normalen Schlachtvorgangs gefroren und ständig auf einer Temperatur gehalten werden muss, die – 12 °C nicht überschreiten darf;

4. "tiefgefrorenes Geflügelfleisch": Geflügelfleisch, das innerhalb der Toleranzen gemäß der Richtlinie 89/108/EWG des Rates (2) ständig auf einer Temperatur gehalten werden muss, die – 18 °C nicht überschreiten darf;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/817

(1) Verordnung (EG) Nr. 1925/2006 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 20. Dezember 2006 über den Zusatz von Vitaminen und Mineralstoffen sowie bestimmten anderen Stoffen zu Lebensmitteln (ABl. L 404 vom 30.12.2006, S. 26).

(2) Richtlinie 89/108/EWG des Rates vom 21. Dezember 1988 zur Angleichung der Rechtsvorschriften der Mitgliedstaaten über tief­ gefrorene Lebensmittel (ABl. L 40 vom 11.2.1999, S. 34).

5. "Geflügelfleischzubereitungen": Geflügelfleisch, einschließlich nach Zerkleinerung, dem Lebensmittel, Würzstoffe oder Zusatzstoffe zugegeben wurden oder das einem Bearbeitungsverfahren unterzogen wurde, das nicht ausreicht, die innere Muskelfaserstruktur des Fleisches zu verändern;

6. "frische Geflügelfleischzubereitung": Geflügelfleischzubereitung, für die frisches Geflügelfleisch verwendet wurde.

Die Mitgliedstaaten können jedoch für den notwendigen Mindestzeitraum leicht abweichende Temperaturen fest­ legen, allerdings nur in dem Umfang, in dem dies zur Erleichterung der im Betrieb im Zuge der Herstellung von frischen Geflügelfleischzubereitungen erfolgenden Zerlegung und Handhabung erforderlich ist;

7. "Geflügelfleischerzeugnis": Fleischerzeugnis nach der Begriffsbestimmung in Anhang I Nummer 7.1 der Verord­ nung (EG) Nr. 853/2004, für das Geflügelfleisch verwendet wurde.

III. Geflügelfleisch sowie Zubereitungen aus Geflügelfleisch werden in einem der folgenden Angebotszustände vermarktet:

— frisch,

— gefroren,

— tiefgefroren.

TEIL VI

Hühnereier der Art Gallus gallus

I. Geltungsbereich

1. Unbeschadet des Artikels 75 betreffend die Vermarktungsnormen für Bruteier und Küken von Hausgeflügel gilt der vorliegende Teil für die Vermarktung von in der Union erzeugten, aus Drittländern eingeführten oder für die Ausfuhr in Drittländer bestimmten Eiern innerhalb der Union.

2. Die Mitgliedstaaten können mit Ausnahme von Abschnitt III Nummer 3 Ausnahmen von den Anforderungen des vorliegenden Teils für Eier vorsehen, die der Erzeuger unmittelbar an den Endverbraucher abgibt, und zwar

a) an der Produktionsstätte oder

b) auf einem örtlichen öffentlichen Markt oder im Verkauf an der Tür in dem Erzeugungsgebiet des betreffenden Mitgliedstaats.

Wird eine solche Ausnahme gewährt, so kann jeder Erzeuger frei entscheiden, ob er diese in Anspruch nehmen will oder nicht. Wird diese Ausnahme in Anspruch genommen, so darf keine Sortierung nach Güte- oder Gewichtsklassen vorgenommen werden.

Die Mitgliedstaaten können nach ihrem nationalen Recht die Bedeutung der Begriffe "örtlicher öffentlicher Markt", "Verkauf an der Tür" und "Erzeugungsgebiet" festlegen.

II. Einstufung nach Güte- und Gewichtsklassen

1. Die Eier werden nach folgenden Güteklassen eingeteilt:

a) Klasse A oder "frisch",

b) Klasse B.

2. Eier der Klasse A werden auch nach Gewichtsklassen sortiert. Für Eier, die an die Nahrungsmittel- und Nicht­ nahrungsmittelindustrie geliefert werden, ist eine Sortierung nach Gewichtsklassen nicht erforderlich.

3. Eier der Klasse B dürfen nur an die Nahrungsmittel- und Nichtnahrungsmittelindustrie geliefert werden.

III. Kennzeichnung der Eier

1. Eier der Klasse A werden mit dem Erzeugercode gekennzeichnet.

Eier der Klasse B werden mit dem Erzeugercode und/oder einer anderen Angabe gekennzeichnet.

DEL 347/818 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Die Mitgliedstaaten können Eier der Klasse B von dieser Anforderung ausnehmen, wenn diese Eier ausschließlich in ihrem Hoheitsgebiet vermarktet werden.

2. Die Kennzeichnung von Eiern gemäß Nummer 1 erfolgt in der Produktionsstätte oder der ersten Packstelle, an die die Eier geliefert werden.

3. Eier, die der Erzeuger dem Endverbraucher auf einem örtlichen öffentlichen Markt in dem Erzeugungsgebiet des betreffenden Mitgliedstaats verkauft, werden gemäß Nummer 1 gekennzeichnet.

Die Mitgliedstaaten können jedoch Erzeugungsbetriebe mit bis zu 50 Legehennen von dieser Bestimmung befreien, vorausgesetzt, Name und Anschrift des Erzeugers sind an der Verkaufsstelle angegeben.

TEIL VII

Streichfette

I. Verkehrsbezeichnung

Die in Artikel 78 Absatz 1 Buchstabe f genannten Erzeugnisse dürfen nur dann in unverarbeiteter Form an den Endverbraucher direkt oder über Gaststättenbetriebe, Krankenhäuser, Kantinen und ähnliche Einrichtungen abgegeben werden, wenn sie den Anforderungen der Anlage II genügen.

Als Verkehrsbezeichnungen für diese Erzeugnisse sind unbeschadet des Abschnitts II Nummern 2, 3 und 4 die in der Anlage II aufgeführten Bezeichnungen zu verwenden.

Die in der Anlage II aufgeführten Verkehrsbezeichnungen sind ausschließlich für die dort definierten Erzeugnisse mit den nachstehenden KN-Codes und mit einem Fettgehalt von mindestens 10 % und weniger als 90 % (Massenanteil) vorbehalten:

a) Milchfette der KN-Codes 0405 und ex 2106,

b) Fette des KN-Codes ex 1517,

c) gemischte pflanzliche und/oder tierische Fette der KN-Codes ex 1517 und ex 2106.

Der Gehalt an Fett muss, vom Salzzusatz abgesehen, mindestens zwei Drittel der Trockenmasse betragen.

Diese Normen mit den zugehörigen Verkehrsbezeichnungen gelten jedoch nur für bei einer Temperatur von 20 °C fest bleibende streichfähige Erzeugnisse.

Diese Begriffsbestimmungen gelten nicht für

a) Erzeugnisse, deren genaue Beschaffenheit sich aus ihrer traditionellen Verwendung ergibt, und/oder wenn die Bezeichnungen eindeutig zur Beschreibung einer charakteristischen Eigenschaft des Erzeugnisses verwendet werden;

b) Konzentrate (Butter, Margarine, Mischfette) mit einem Fettgehalt von mindestens 90 %.

II. Terminologie

1. Der Hinweis "traditionell" kann zusammen mit der in Teil A Nummer 1 der Anlage II vorgesehenen Verkehrs­ bezeichnung "Butter" verwendet werden, wenn das Erzeugnis unmittelbar aus Milch oder Rahm gewonnen wird.

Im Sinne dieses Abschnittes ist "Rahm" die aus Milch gewonnene Öl-in-Wasser-Emulsion mit einem Mindestmilch­ fettgehalt von 10 %.

2. Hinweise, die Erzeugnisse der Anlage II betreffen und andere Fettgehalte nennen, bedingen oder vermuten lassen, als in der genannten Anlage angegeben, sind untersagt.

3. Abweichend von Nummer 2 können zusätzlich die Hinweise "fettreduziert" oder "light" für in der Anlage II genannte Erzeugnisse mit einem Fettgehalt von höchstens 62 % verwendet werden.

Jedoch können die Hinweise "fettreduziert" und "light" die Hinweise "dreiviertelfett" und "halbfett" gemäß der Anlage II ersetzen.

4. Die Verkehrsbezeichnungen "Minarine" und "Halvarine" können als Verkehrsbezeichnungen für Erzeugnisse gemäß Teil B Nummer 3 der Anlage II verwendet werden.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/819

5. Der Hinweis "pflanzlich" kann zusammen mit den in Teil B der Anlage II aufgeführten Verkehrsbezeichnungen verwendet werden, sofern das Erzeugnis nur Fett pflanzlichen Ursprungs enthält, wobei für Fett tierischen Ur­ sprungs eine Toleranz von 2 % des Fettgehalts eingeräumt wird. Diese Toleranz gilt auch dann, wenn auf eine Pflanzenart Bezug genommen wird.

TEIL VIII

Bezeichnungen und Begriffsbestimmungen für Olivenöl und Oliventresteröl

Die in diesem Teil festgelegten Bezeichnungen und Begriffsbestimmungen für Olivenöl und Oliventresteröl sind bei der Vermarktung der betreffenden Erzeugnisse innerhalb der Europäischen Union und, soweit das mit bindenden interna­ tionalen Regelungen vereinbar ist, auch im Handel mit Drittländern verbindlich.

Nur Öle gemäß Nummer 1 Buchstaben a und b, Nummer 3 und Nummer 6 dürfen im Einzelhandel vermarktet werden.

1) NATIVE OLIVENÖLE

Der Ausdruck "Native Olivenöle" bezeichnet Öle, die aus der Frucht des Ölbaumes ausschließlich durch mechanische oder sonstige physikalische Verfahren unter Bedingungen, die nicht zu einer Verschlechterung des Öls führen, gewon­ nen wurden und die keine andere Behandlung erfahren haben als Waschen, Dekantieren, Zentrifugieren und Filtrieren, ausgenommen Öle, die durch Lösungsmittel, durch chemische oder biochemische Hilfsmittel oder durch Wiederver­ esterungsverfahren gewonnen wurden, sowie jede Mischung mit Ölen anderer Art.

Native Olivenöle werden ausschließlich in folgende Güteklassen und Bezeichnungen eingeteilt:

a) Natives Olivenöl extra

Der Ausdruck "Natives Olivenöl extra" bezeichnet natives Olivenöl mit einem Gehalt an freien Fettsäuren, berechnet als Ölsäure, von höchstens 0,8 g je 100 g sowie den sonstigen für diese Kategorie von der Kommission gemäß Artikel 75 Absatz 2 vorgesehenen Merkmalen.

b) Natives Olivenöl

Der Ausdruck "Natives Olivenöl" bezeichnet natives Olivenöl mit einem Gehalt an freien Fettsäuren, berechnet als Ölsäure, von höchstens 2 g je 100 g sowie den sonstigen für diese Kategorie von der Kommission gemäß Artikel 75 Absatz 2 vorgesehenen Merkmalen.

c) Lampantöl

Der Ausdruck "Lampantöl" bezeichnet natives Olivenöl mit einem Gehalt an freien Fettsäuren, berechnet als Ölsäure, von mehr als 2 g je 100 g und/oder den sonstigen für diese Kategorie von der Kommission gemäß Artikel 75 Absatz 2 vorgesehenen Merkmalen.

2) RAFFINIERTES OLIVENÖL

Der Ausdruck "Raffiniertes Olivenöl" bezeichnet durch Raffinieren von nativen Olivenölen gewonnenes Olivenöl mit einem Gehalt an freien Fettsäuren, berechnet als Ölsäure, von höchstens 0,3 g je 100 g und deren sonstige Merkmale denjenigen entsprechen, die von der Kommission gemäß Artikel 75 Absatz 2 für diese Kategorie festgelegt werden.

3) OLIVENÖL — BESTEHEND AUS RAFFINIERTEN OLIVENÖLEN UND NATIVEN OLIVENÖLEN

Der Ausdruck "Olivenöl - bestehend aus raffinierten Olivenölen und nativen Olivenölen" bezeichnet das aus dem Verschnitt von raffiniertem Olivenöl mit nativen Olivenölen, außer Lampantöl, gewonnenen Olivenöl mit einem Gehalt an freien Fettsäuren, berechnet als Ölsäure, von höchstens 1 g je 100 g und deren sonstige Merkmale denje­ nigen entsprechen, die von der Kommission gemäß Artikel 75 Absatz 2 für diese Kategorie festgelegt werden.

4) ROHES OLIVENTRESTERÖL

Der Ausdruck "Rohes Oliventresteröl" bezeichnet Öl aus Oliventrester, das durch Behandlung mit Lösungsmitteln oder auf physikalische Weise gewonnen wurde oder das, mit Ausnahme bestimmter Merkmale, Lampantöl entspricht, unter Ausschluss von durch Wiederveresterungsverfahren gewonnenen oder durch Mischung mit Ölen anderer Art gewon­ nenen Ölen, und deren sonstige Merkmale denjenigen entsprechen, die von der Kommission gemäß Artikel 75 Absatz 2 für diese Kategorie festgelegt werden.

DEL 347/820 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

5) RAFFINIERTES OLIVENTRESTERÖL

Der Ausdruck "Raffiniertes Oliventresteröl" bezeichnet durch Raffinieren von rohem Oliventresteröl gewonnenes Öl mit einem Gehalt an freien Fettsäuren, berechnet als Ölsäure, von höchstens 0,3 g je 100 g und deren sonstige Merkmale denjenigen entsprechen, die von der Kommission gemäß Artikel 75 Absatz 2 für diese Kategorie festgelegt werden.

6) OLIVENTRESTERÖL

Der Ausdruck "Oliventresteröl" bezeichnet das aus dem Verschnitt von raffiniertem Oliventresteröl mit nativen Oliven­ ölen, außer Lampantöl, gewonnene Öl mit einem Gehalt an freien Fettsäuren, berechnet als Ölsäure, von höchstens 1 g je 100 g und deren sonstige Merkmale denjenigen entsprechen, die von der Kommission gemäß Artikel 75 Absatz 2 für diese Kategorie festgelegt werden.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/821

Anlage I

Weinbauzonen

Die Weinbauzonen sind folgende:

1) Die Weinbauzone A umfasst

a) in Deutschland die nicht in Nummer 2 Buchstabe a einbezogenen Rebflächen;

b) in Luxemburg das luxemburgische Weinanbaugebiet;

c) in Belgien, Dänemark, Irland, den Niederlanden, Polen, Schweden und im Vereinigten Königreich die Weinanbau­ flächen dieser Mitgliedstaaten;

d) in der Tschechischen Republik das Weinanbaugebiet Čechy.

2) Die Weinbauzone B umfasst

a) in Deutschland die Rebflächen in dem bestimmten Anbaugebiet Baden;

b) in Frankreich die Rebflächen in den nicht in diesem Anhang genannten Departements sowie in folgenden De­ partements:

— Elsass: Bas-Rhin und Haut-Rhin,

— Lothringen: Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle und Vosges,

— Champagne: Aisne, Aube, Marne, Haute-Marne und Seine-et-Marne,

— Jura: Ain, Doubs, Jura und Haute-Saône,

— Savoyen: Savoie, Haute-Savoie, Isère (Gemeinde Chapareillan),

— Loire-Tal: Cher, Deux-Sèvres, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-et-Loire, Sarthe, Vendée und Vienne sowie die Rebflächen des Arrondissements Cosne-sur-Loire im Departement Nièvre;

c) in Österreich die österreichischen Weinanbauflächen;

d) in der Tschechischen Republik das Weinanbaugebiet Morava und die nicht in Nummer 1 Buchstabe d genannten Rebflächen;

e) in der Slowakei die Rebflächen in folgenden Regionen: Malokarpatská vinohradnícka oblast', Južnoslovenská vinoh­ radnícka oblast', Nitrianska vinohradnícka oblast', Stredoslovenská vinohradnícka oblast', Východoslovenská vinoh­ radnícka oblast' sowie die nicht unter Nummer 3 Buchstabe f fallenden Weinanbauflächen;

f) in Slowenien die Rebflächen in folgenden Regionen:

— Region Podravje: Štajerska Slovenija, Prekmurje,

— Region Posavje: Bizeljsko Sremič, Dolenjska und Bela krajina sowie die Rebflächen in den nicht in Nummer 4 Buchstabe d genannten Regionen;

g) in Rumänien das Gebiet von Podișul Transilvaniei;

h) in Kroatien die Rebflächen in folgenden Subregionen: Moslavina, Prigorje-Bilogora, Plešivica, Pokuplje und Zagorje- Međimurje.

3) Die Weinbauzone C I umfasst

a) in Frankreich die Rebflächen

— in den folgenden Departements: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Avey­ ron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte-d'Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (mit Ausnahme der Gemeinde Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Nièvre (mit Ausnahme des Arrondissements Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Vienne und Yonne;

DEL 347/822 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

— in den Arrondissements Valence und Die im Departement Drôme (mit Ausnahme der Kantone Dieulefit, Loriol, Marsanne und Montélimar);

— im Arrondissement Tournon sowie in den Kantonen Antraigues, Burzet, Coucouron, Montpezat-sous-Bauzon, Privas, Saint-Etienne de Lugdarès, Saint-Pierreville, Valgorge und La Voulte-sur-Rhône des Departements Ardè­ che;

b) in Italien die Rebflächen in der Region Valle d'Aosta sowie in den Provinzen Sondrio, Bolzano/Bozen, Trento und Belluno;

c) in Spanien die Rebflächen in den Provinzen A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa und Vizcaya;

d) in Portugal die Rebflächen in dem Teil der Region Norte, der dem bestimmten Anbaugebiet für "Vinho Verde" entspricht, sowie die Rebflächen der "Concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Vedras" (mit Ausnahme der "Freguesias da Carvoeira e Dois Portos"), die zur "Região viticola da Extremadura" gehören;

e) in Ungarn alle Rebflächen;

f) in der Slowakei die Rebflächen im Anbaugebiet Tokajská vinohradnícka oblast';

g) in Rumänien die nicht unter Nummer 2 Buchstabe g oder Nummer 4 Buchstabe f fallenden Rebflächen;

h) in Kroatien die Rebflächen in folgenden Subregionen: Hrvatsko Podunavlje und Slavonija.

4) Die Weinbauzone C II umfasst

a) in Frankreich die Rebflächen

— in den folgenden Departements: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (mit Ausnahme der Kantone Olette und Arles-sur-Tech), Vaucluse,

— in dem Teil des Departements Var, der im Süden durch die nördliche Grenze der Gemeinden Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour und Sainte-Maxime begrenzt wird,

— im Arrondissement Nyons und im Kanton Loriol-sur-Drôme im Departement Drôme,

— in den in Nummer 3 Buchstabe a nicht genannten Teilen des Departements Ardèche;

b) in Italien die Rebflächen in den folgenden Regionen: Abruzzo, Campania, Emilia-Romagna, Friuli-Venezia Giulia, Lazio, Liguria, Lombardia (mit Ausnahme der Provinz Sondrio), Marche, Molise, Piemonte, Toscana, Umbria, Veneto (mit Ausnahme der Provinz Belluno), einschließlich der zu diesen Regionen gehörenden Inseln wie Elba und der übrigen Inseln des Toskanischen Archipels, der Pontinischen Inseln, Capri und Ischia;

c) in Spanien die Rebflächen in folgenden Provinzen:

— Lugo, Orense, Pontevedra,

— Ávila (mit Ausnahme der Gemeinden in dem bestimmten Anbaugebiet (comarca) Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanca, Segovia, Soria, Valladolid, Zamora,

— La Rioja,

— Álava,

— Navarra,

— Huesca,

— Barcelona, Girona, Lleida,

— in dem nördlich des Ebro gelegenen Teil der Provinz Zaragoza,

— in den Gemeinden der Provinz Tarragona mit der Ursprungsbezeichnung Penedés,

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/823

— in dem Teil der Provinz Tarragona, der dem bestimmten Anbaugebiet (comarca) Conca de Barberá entspricht;

d) in Slowenien die Rebflächen in folgenden Regionen: Brda bzw. Goriška Brda, Vipavska dolina bzw. Vipava, Kras und Slovenska Istra;

e) in Bulgarien die Rebflächen in folgenden Regionen: Dunawska Rawnina (Дунавска равнина), Tschernomorski Rajon (Черноморски район), Rosowa Dolina (Розова долина);

f) in Rumänien die Rebflächen in folgenden Regionen:

Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului und Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei, Terasele Dunării, die Wein­ region im Süden des Landes einschließlich Sandböden und andere günstige Regionen;

g) in Kroatien die Rebflächen in folgenden Subregionen: Hrvatska Istra, Hrvatsko primorje, Dalmatinska zagora, Sjeverna Dalmacija und Srednja i Južna Dalmacija.

5) Die Weinbauzone C III a umfasst

a) in Griechenland die Rebflächen in den folgenden Nomoi: Florina, Imathia, Kilkis, Grevena, Larisa, Ioannina, Levkas, Akhaia, Messinia, Arkadia, Korinthia, Iraklio, Khania, Rethimni, Samos, Lasithi und auf der Insel Thira (Santorini);

b) in Zypern die Rebflächen in Höhenlagen über 600 m;

c) in Bulgarien die nicht unter Nummer 4 Buchstabe e fallenden Rebflächen.

6) Die Weinbauzone C III b umfasst

a) in Frankreich die Rebflächen

— in den Departements von Korsika,

— in dem Teil des Departements Var, der zwischen dem Meer und einer durch folgende Gemeinden (diese eingeschlossen) gebildeten Linie liegt: Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour und Sainte-Maxime,

— in den Kantonen Olette und Arles-sur-Tech im Departement Pyrénées-Orientales;

b) in Italien die Rebflächen in den folgenden Regionen: Calabria, Basilicata, Apulia, Sardegna und Sicilia, einschließlich der zu diesen Regionen gehörenden Inseln wie Pantelleria, der Äolischen, Ägadischen und Pelagischen Inseln;

c) in Griechenland die nicht in Nummer 5 Buchstabe a genannten Rebflächen;

d) in Spanien die nicht in Nummer 3 Buchstabe c oder Nummer 4 Buchstabe c genannten Rebflächen;

e) in Portugal die Rebflächen in den Regionen, die nicht unter Nummer 3 Buchstabe d fallen;

f) in Zypern die Rebflächen in Höhenlagen bis 600 m;

g) in Malta die Rebflächen.

7) Die Abgrenzung der Gebiete, die sich auf die in diesem Anhang genannten Verwaltungseinheiten erstrecken, ergibt sich aus den am 15. Dezember 1981 – bzw. in Spanien am 1. März 1986 und in Portugal am 1. März 1998 – geltenden nationalen Vorschriften.

DEL 347/824 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Anlage II

Streichfette

Fettart

Verkehrsbezeichnung

Erzeugniskategorie

Begriffsbestimmungen Ergänzende Beschreibung der Kategorie mit Angabe desFettgehalts in Prozent (Massenanteil)

A. Milchfette

Erzeugnisse in Form einer festen, plas­ tischen Emulsion, überwiegend nach dem Typ Wasser in Öl, ausschließlich bestehend aus Milch und/oder bestimm­ ten Milcherzeugnissen mit Fett als we­ sentlichem Wertbestandteil; allerdings dürfen auch andere zu ihrer Herstellung notwendige Stoffe zugesetzt werden, sofern diese Stoffe nicht dazu bestimmt sind, einen Milchbestandteil ganz oder teilweise zu ersetzen.

1. Butter Erzeugnis mit einem Milchfettgehalt von mindestens 80 % und weniger als 90 %, einem Höchstgehalt an Wasser von 16 % sowie einem Höchstgehalt an fett­ freier Milchtrockenmasse von 2 %

2. Dreiviertelfettbut­ ter (*)

Erzeugnis mit einem Milchfettgehalt von mindestens 60 % und höchstens 62 %

3. Halbfettbutter (**) Erzeugnis mit einem Milchfettgehalt von mindestens 39 % und höchstens 41 %

4. Milchstreichfett X % Erzeugnis mit folgenden Milchfettgehalten:

— weniger als 39 %

— mehr als 41 % und weniger als 60 %

— mehr als 62 % und weniger als 80 %

B. Fette

Erzeugnisse in Form einer festen, plas­ tischen Emulsion, überwiegend nach dem Typ Wasser in Öl, die aus festen und/oder flüssigen pflanzlichen und/ oder tierischen Fetten gewonnen wur­ den, für die menschliche Ernährung ge­ eignet sind und deren Milchfettgehalt im Enderzeugnis höchstens 3 % des Fettgehalts beträgt.

1. Margarine Aus pflanzlichen und/oder tierischen Fetten gewon­ nenes Erzeugnis mit einem Fettgehalt von mindes­ tens 80 % und weniger als 90 %

2. Dreiviertelfettmarga­ rine (***)

Aus pflanzlichen und/oder tierischen Rohstoffen ge­ wonnenes

3. Halbfettmargari­ ne (****)

Aus pflanzlichen und/oder tierischen Fetten gewon­ nenes Erzeugnis mit einem Fettgehalt von mindes­ tens 39 % und höchstens 41 %

4. Streichfett X % Aus pflanzlichen und/oder tierischen Fetten gewon­ nenes Erzeugnis mit folgenden Fettgehalten: Erzeug­ nis mit einem Fettgehalt von mindestens 60 % und höchstens 62 %

— weniger als 39 %

— mehr als 41 % und weniger als 60 %

— mehr als 62 % und weniger als 80 %

C. Aus pflanzlichen und/oder tierischen Erzeugnissen zusammengesetzte Mischfette

Erzeugnisse in Form einer festen, plas­ tischen Emulsion, überwiegend nach dem Typ Wasser in Öl, die aus festen und/oder flüssigen pflanzlichen und/ oder tierischen Fetten gewonnen wur­ den, für die menschliche Ernährung ge­ eignet sind und deren Milchfettgehalt im Enderzeugnis zwischen 10 % und 80 % des Fettgehalts beträgt.

1. Mischfett Aus einem Gemisch pflanzlicher und/oder tierischer Fette gewonnenes Erzeugnis mit einem Fettgehalt von mindestens 80 % und weniger als 90 %

2. Dreiviertelmisch­ fett (*****)

Aus einem Gemisch pflanzlicher und/oder tierischer Fette gewonnenes Erzeugnis mit einem Fettgehalt von mindestens 60 %und höchstens 62 %

3. Halbmisch­ fett (******)

Aus einem Gemisch pflanzlicher und/oder tierischer Fette gewonnenes Erzeugnis mit einem Fettgehalt von mindestens 39 % und höchstens 41 %

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/825

Fettart

Verkehrsbezeichnung

Erzeugniskategorie

Begriffsbestimmungen Ergänzende Beschreibung der Kategorie mit Angabe desFettgehalts in Prozent (Massenanteil)

4. Mischstreichfett X % Aus einem Gemisch pflanzlicher und/oder tierischer Fette gewonnenes Erzeugnis mit folgenden Fett­ gehalten:

— weniger als 39 %

— mehr als 41 % und weniger als 60 %

— mehr als 62 % und weniger als 80 %

(*) Der entsprechende dänische Ausdruck ist "smør 60". (**) Der entsprechende dänische Ausdruck ist "smør 40".

(***) Der entsprechende dänische Ausdruck ist "margarine 60". (****) Der entsprechende dänische Ausdruck ist "margarine 40".

(*****) Der entsprechende dänische Ausdruck ist "blandingsprodukt 60". (******) Der entsprechende dänische Ausdruck ist "blandingsprodukt 40".

DEL 347/826 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ANHANG VIII

ÖNOLOGISCHE VERFAHREN GEMÄSS ARTIKEL 80

TEIL I

Anreicherung, Säuerung und Entsäuerung in bestimmten Weinbauzonen

A. Anreicherungsgrenzen

1. Wenn es die Witterungsverhältnisse in bestimmten Weinbauzonen der Europäischen Union erforderlich machen, können die betreffenden Mitgliedstaaten eine Erhöhung des natürlichen Alkoholgehalts der frischen Weintrauben, des Traubenmostes, des teilweise gegorenen Traubenmostes, des Jungweins und des Weins – soweit diese Erzeugnisse aus nach Artikel 81 klassifizierbaren Keltertraubensorten gewonnen worden sind – zulassen.

2. Die Erhöhung des natürlichen Alkoholgehalts wird nach den in Abschnitt B erwähnten önologischen Verfahren vorgenommen und darf folgende Grenzwerte nicht überschreiten:

a) 3 % Vol. in der Weinbauzone A;

b) 2 % Vol. in der Weinbauzone B;

c) 1,5 % Vol. in der Weinbauzone C.

3. In Jahren mit außergewöhnlich ungünstigen Witterungsverhältnissen können die Mitgliedstaaten beantragen, dass die Grenzwerte gemäß Nummer 2 um 0,5 % angehoben werden. Im Falle eines solchen Antrags wird die Kommission im Rahmen der Befugnisse nach Artikel 91 so rasch wie möglich den Durchführungsrechtsakt erlassen. Die Kommission bemüht sich, innerhalb von vier Wochen nach der Antragstellung über den Antrag zu befinden.

B. Anreicherungsverfahren

1. Die in Abschnitt A genannte Erhöhung des natürlichen Alkoholgehalts darf nur wie folgt vorgenommen werden:

a) bei frischen Weintrauben, teilweise gegorenem Traubenmost oder Jungwein durch Zugabe von Saccharose, kon­ zentriertem Traubenmost oder rektifiziertem Traubenmostkonzentrat;

b) bei Traubenmost durch Zugabe von Saccharose, konzentriertem Traubenmost oder rektifiziertem Traubenmost­ konzentrat oder durch teilweise Konzentrierung, einschließlich Umkehrosmose;

c) bei Wein durch teilweise Konzentrierung durch Kälte.

2. Die Anwendung eines der in Nummer 1 genannten Verfahren schließt die Anwendung der anderen aus, wenn Wein oder Traubenmost mit konzentriertem Traubenmost oder rektifiziertem Traubenmostkonzentrat angereichert und eine Unterstützung gemäß Artikel 103y der Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 gezahlt wurde.

3. Die in Nummer 1 Buchstaben a und b genannte Zugabe von Saccharose darf nur durch Trockenzuckerung und ausschließlich in den folgenden Weinbauzonen vorgenommen werden:

a) Weinbauzone A,

b) Weinbauzone B,

c) Weinbauzone C,

ausgenommen die in Griechenland, Spanien, Italien, Zypern und Portugal sowie die in den französischen Departements liegenden Rebflächen, für die folgende Appellationsgerichte zuständig sind:

— Aix-en-Provence,

— Nîmes,

— Montpellier,

— Toulouse,

— Agen,

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/827

— Pau,

— Bordeaux,

— Bastia.

Die nationalen Behörden können allerdings die Anreicherung durch Trockenzuckerung ausnahmsweise in den oben genannten französischen Departements genehmigen. Frankreich unterrichtet die Kommission und die übrigen Mit­ gliedstaaten unverzüglich über derartige Genehmigungen.

4. Die Zugabe von konzentriertem Traubenmost oder rektifiziertem Traubenmostkonzentrat darf nicht zur Folge haben, dass das Ausgangsvolumen der frischen eingemaischten Trauben, des Traubenmostes, des teilweise gegorenen Trau­ benmostes oder des Jungweins um mehr als 11 % in der Weinbauzone A, 8 % in der Weinbauzone B und 6,5 % in der Weinbauzone C erhöht wird.

5. Die Konzentrierung des den Verfahren gemäß Nummer 1 unterzogenen Traubenmostes oder Weins

a) darf keine Verminderung des Ausgangsvolumens dieser Erzeugnisse um mehr als 20 % zur Folge haben;

b) darf den natürlichen Alkoholgehalt dieser Erzeugnisse, unbeschadet von Abschnitt A Nummer 2 Buchstabe c, nicht um mehr als 2 % Vol. erhöhen.

6. Die in den Nummern 1 und 5 genannten Verfahren dürfen keine Anhebung des Gesamtalkoholgehalts der frischen Trauben, des Traubenmostes, des teilweise gegorenen Traubenmostes, des Jungweins oder des Weins

a) auf mehr als 11,5 % Vol. in der Weinbauzone A,

b) auf mehr als 12 % Vol. in der Weinbauzone B,

c) auf mehr als 12,5 % Vol. in der Weinbauzone C I,

d) auf mehr als 13 % Vol. in der Weinbauzone C II und

e) auf mehr als 13,5 % Vol. in der Weinbauzone C III zur Folge haben.

7. Abweichend von Nummer 6 dürfen die Mitgliedstaaten

a) bei Rotwein den maximalen Gesamtalkoholgehalt der in Nummer 6 genannten Erzeugnisse jedoch auf 12 % Vol. in der Weinbauzone A und auf 12,5 % Vol. in der Weinbauzone B anheben;

b) den Gesamtalkoholgehalt der in Nummer 6 genannten Erzeugnisse für die Erzeugung von Weinen mit einer Ursprungsbezeichnung auf einen von den Mitgliedstaaten festzusetzenden Wert anheben.

C. Säuerung und Entsäuerung

1. Bei frischen Weintrauben, Traubenmost, teilweise gegorenem Traubenmost, Jungwein und Wein dürfen

a) in den Weinbauzonen A, B und C I eine Entsäuerung,

b) in den Weinbauzonen C I, C II und C III a unbeschadet der Nummer 7 eine Säuerung und eine Entsäuerung oder

c) in der Weinbauzone C III b eine Säuerung vorgenommen werden.

2. Die Säuerung der in Nummer 1 genannten Erzeugnisse außer Wein darf nur bis zur Höchstmenge von 1,50 g je Liter, ausgedrückt in Weinsäure, d. h. von 20 Milliäquivalent je Liter, durchgeführt werden.

3. Die Säuerung von Wein darf nur bis zur Höchstmenge von 2,50 g je Liter, ausgedrückt in Weinsäure, d. h. von 33,3 Milliäquivalent je Liter, durchgeführt werden.

4. Die Entsäuerung von Wein darf nur bis zur Höchstmenge von 1 g je Liter, ausgedrückt in Weinsäure, d. h. von 13,3 Milliäquivalent je Liter, durchgeführt werden.

5. Der zur Konzentrierung bestimmte Traubenmost darf teilweise entsäuert werden.

DEL 347/828 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

6. Unbeschadet von Nummer 1 können die Mitgliedstaaten in Jahren mit außergewöhnlichen Witterungsbedingungen die Säuerung der in Nummer 1 genannten Erzeugnisse in den Weinbauzonen A und B unter den in den Nummern 2 und 3 genannten Bedingungen zulassen.

7. Die Säuerung und die Anreicherung sowie die Säuerung und die Entsäuerung ein und desselben Erzeugnisses schließen einander aus; in Bezug auf die Säuerung und die Anreicherung kann die Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 Abweichungen beschließen.

D. Behandlungen

1. Eine der in den Abschnitten B und C genannten Behandlungen, mit Ausnahme der Säuerung und Entsäuerung von Wein, wird nur zugelassen, wenn sie bei der Verarbeitung von frischen Weintrauben, Traubenmost, teilweise gegore­ nem Traubenmost und Jungwein zu Wein oder zu einem anderen für den unmittelbaren menschlichen Verbrauch bestimmten Getränk außer Schaumwein oder Schaumwein mit zugesetzter Kohlensäure unter den von der Kommis­ sion im Wege von Durchführungsrechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 noch festzulegenden Bedingungen in derjenigen Weinbauzone durchgeführt wird, in der die verwendeten frischen Weintrauben geerntet wurden.

2. Die Konzentrierung von Wein muss in der Weinbauzone erfolgen, in der die verwendeten frischen Weintrauben geerntet wurden.

3. Die Säuerung und die Entsäuerung von Wein dürfen nur in dem Weinbereitungsbetrieb und der Weinbauzone erfolgen, in der die zur Herstellung des betreffenden Weins verwendeten Weintrauben geerntet wurden.

4. Jede der in den Nummern 1, 2 und 3 genannten Behandlungen muss den zuständigen Behörden gemeldet werden. Dies gilt ebenso für die Mengen an konzentriertem Traubenmost, rektifiziertem Traubenmostkonzentrat oder Saccha­ rose, die natürliche oder juristische Personen oder Personenvereinigungen, insbesondere Erzeuger, Abfüllbetriebe, Verarbeitungsbetriebe sowie von der Kommission im Wege von Durchführungsrechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 noch zu bestimmende Händler, zur Ausübung ihres Berufes besitzen, wenn sie zur gleichen Zeit und am gleichen Ort frische Weintrauben, Traubenmost, teilweise gegorenen Traubenmost oder nicht abgefüllten Wein vorrätig halten. Die Meldung dieser Mengen kann jedoch durch Eintragung in das Eingangs- und Verwendungsregister ersetzt werden.

5. Jede der in den Abschnitten B und C genannten Behandlungen muss in dem Begleitdokument gemäß Artikel 147 verzeichnet werden, mit dem die entsprechend behandelten Erzeugnisse in den Verkehr gebracht werden.

6. Die Behandlungen gemäß der Abschnitte B und C dürfen, sofern keine Ausnahmeregelung wegen außergewöhnlicher Witterungsbedingungen getroffen wird,

a) in der Weinbauzone C nicht nach dem 1. Januar und

b) in den Weinbauzonen A und B nicht nach dem 16. März und nur für Erzeugnisse durchgeführt werden, die aus der diesen Zeitpunkten unmittelbar vorangehenden Weinlese stammen.

7. Unbeschadet von Nummer 6 können die Konzentrierung durch Anwendung von Kälte sowie die Säuerung und die Entsäuerung von Wein das ganze Jahr hindurch vorgenommen werden.

TEIL II

Einschränkungen

A. Allgemeines

1. Alle zugelassenen önologischen Verfahren und Behandlungen schließen den Zusatz von Wasser aus, es sei denn, es besteht eine besondere technische Notwendigkeit dafür.

2. Alle zugelassenen önologischen Verfahren und Behandlungen schließen den Zusatz von Alkohol, ausgenommen bei frischem Traubenmost, der mit Alkohol stummgemacht wurde, bei Likörwein, Schaumwein, Brennwein und Perlwein aus.

3. Brennwein darf nur zur Destillation verwendet werden.

B. Frische Trauben, Traubenmost und Traubensaft

1. Mit Alkohol stummgemachter Most aus frischen Weintrauben darf nur für die Herstellung von nicht unter die KN- Codes 2204 10, 2204 21 und 2204 29 fallenden Erzeugnissen verwendet werden. Dies gilt unbeschadet strengerer Bestimmungen, die die Mitgliedstaaten für die Herstellung von nicht unter die KN-Codes 2204 10, 2204 21 und 2204 29 fallenden Erzeugnissen in ihrem Gebiet anwenden können.

2. Traubensaft und konzentrierter Traubensaft dürfen weder zu Wein verarbeitet noch Wein zugesetzt werden. Das Einleiten einer alkoholischen Gärung ist bei diesen Erzeugnissen im Unionsgebiet untersagt.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/829

3. Die Nummern 1 und 2 gelten nicht für Erzeugnisse, aus denen in Irland, in Polen und im Vereinigten Königreich Erzeugnisse des KN-Codes 2206 00 hergestellt werden sollen, für die die Mitgliedstaaten die Verwendung eines die Verkehrsbezeichnung "Wein" enthaltenden zusammengesetzten Namens zulassen können.

4. Teilweise gegorener Traubenmost aus eingetrockneten Trauben darf nur für die Herstellung von Likörweinen, und dies allein in den Weinbauregionen, wo diese Verwendung am 1. Januar 1985 herkömmlicherweise gebräuchlich war, sowie für die Herstellung von Wein aus überreifen Trauben in den Verkehr gebracht werden.

5. Frische Weintrauben, Traubenmost, teilweise gegorener Traubenmost, konzentrierter Traubenmost, rektifiziertes Trau­ benmostkonzentrat, durch Zusatz von Alkohol stummgemachter Traubenmost, Traubensaft, konzentrierter Trauben­ saft und Wein oder Mischungen dieser Erzeugnisse mit Ursprung in Drittländern dürfen im Unionsgebiet weder zu in Anhang VII Teil II genannten Erzeugnissen verarbeitet noch derartigen Erzeugnissen zugesetzt werden.

C. Weinmischungen

1. Der Verschnitt eines aus einem Drittland stammenden Weins mit Wein aus der Union sowie der Verschnitt von aus Drittländern stammenden Weinen untereinander sind in der Europäischen Union untersagt.

D. Nebenerzeugnisse

1. Das vollständige Auspressen von Weintrauben ist untersagt. Die Mitgliedstaaten setzen unter Berücksichtigung der örtlichen und technischen Bedingungen die Mindestmenge Alkohol fest, die nach dem Pressen der Weintrauben in dem Trester und dem Weintrub enthalten sein soll.

Die Mitgliedstaaten setzen die Alkoholmenge, die in den betreffenden Nebenerzeugnissen enthalten sein soll, auf mindestens 5 % der in dem erzeugten Wein enthaltenen Volumenteile an Alkohol fest.

2. Aus Weintrub und Traubentrester darf weder Wein noch irgendein anderes Getränk zum unmittelbaren menschlichen Verbrauch mit Ausnahme von Alkohol, Brand oder Tresterwein hergestellt werden. Das Aufgießen von Wein auf Weintrub oder Traubentrester oder ausgepressten Aszú-Teig wird unter den von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 festzulegenden Bedingungen zugelassen, soweit dieses Verfahren für die Herstellung von "Tokaji fordítás" und "Tokaji máslás" in Ungarn sowie von "Tokajský forditáš" und "Tokajský mášláš" in der Slowakei traditionell angewendet wird.

3. Das Auspressen von Weintrub und das erneute Vergären von Traubentrester für andere Zwecke als die Destillation oder die Erzeugung von Tresterwein sind untersagt. Filtrieren und Zentrifugieren von Weintrub gelten nicht als Auspressen, sofern die gewonnenen Erzeugnisse in einwandfreiem Zustand, unverfälscht und von vermarktbarer Qualität sind.

4. Tresterwein darf – sofern seine Herstellung vom betreffenden Mitgliedstaat zugelassen wird – nur zur Destillation oder für den Eigenbedarf des Haushalts des Weinerzeugers verwendet werden.

5. Unbeschadet der Möglichkeit der Mitgliedstaaten, den Absatz von Nebenprodukten im Wege der Destillation zu beschließen, müssen alle natürlichen oder juristischen Personen oder Personenvereinigungen, die Nebenerzeugnisse besitzen, diese unter den von der Kommission im Wege von delegierten Rechtsakten gemäß Artikel 75 Absatz 2 festzulegenden Bedingungen absetzen.

DEL 347/830 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ANHANG IX

FAKULTATIVE VORBEHALTENE ANGABEN

Produktkategorie (Hinweis auf die Einreihung in die Kombinierte Nomenklatur) Fakultative vorbehaltene Angabe

Geflügelfleisch

(KN-Code 0207, KN-Code 0210)

gefüttert mit … % von …

Hafermastgans

extensive Bodenhaltung

Freilandhaltung

bäuerliche Freilandhaltung

Freilandhaltung – unbegrenzter Auslauf

Schlachtalter

Mastdauer

Eier

(KN-Code 0407)

frisch

extra oder extra frisch

Angabe der Art der Legehennenfütterung

Olivenöl

(KN-Code 1509)

erste Kaltpressung

Kaltextraktion

Säuregehalt

scharf

fruchtig: reif oder grün

bitter

intensiv

medium

leicht

ausgewogen

mild

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/831

ANHANG X

KAUFBEDINGUNGEN FÜR ZUCKERRÜBENWÄHREND DES IN ARTIKEL 125 ABSATZ 3 GENANNTEN ZEITRAUMS

ABSCHNITT I

1. Der Liefervertrag wird schriftlich und für eine bestimmte Menge Zuckerrüben abgeschlossen.

2. Die Laufzeit des Liefervertrags kann sich über mehrere Jahre erstrecken.

3. Im Liefervertrag kann festgelegt werden, ob und unter welchen Bedingungen eine zusätzliche Zuckerrübenmenge geliefert werden kann.

ABSCHNITT II

1. Im Liefervertrag werden die Kaufpreise für die in Abschnitt I genannten Zuckerrübenmengen angegeben.

2. Der in Absatz 1 genannte Preis gilt für Zuckerrüben einer Standardqualität gemäß Anhang III Teil B.

Der Preis wird durch von den Parteien vorab vereinbarte Zu- oder Abschläge entsprechend den Qualitätsunterschieden gegenüber der Standardqualität angepasst.

3. Im Liefervertrag wird festgelegt, wie die Entwicklung der Marktpreise auf die Parteien umgelegt wird.

4. Der Liefervertrag gibt für die Zuckerrüben einen bestimmten Zuckergehalt an. Er enthält eine Umrechnungstabelle, welche die verschiedenen Zuckergehalte und die Koeffizienten angibt, mit welchen die gelieferten Zuckerrübenmengen auf Mengen, die dem im Liefervertrag angegebenen Zuckergehalt entsprechen, umgerechnet werden.

Die Umrechnungstabelle wird anhand der den verschiedenen Zuckergehalten entsprechenden Ausbeutesätze festgelegt.

ABSCHNITT III

Der Liefervertrag sieht Bestimmungen über die normale Dauer der Rübenlieferungen und ihre zeitliche Staffelung vor.

ABSCHNITT IV

1. Der Liefervertrag sieht Sammelstellen für die Zuckerrüben sowie die Bedingungen im Zusammenhang Lieferung und Transport vor.

2. Der Liefervertrag sieht vor, dass die Verantwortung für die Kosten für das Verladen und den Transport ab Sammelstelle klar festgelegt wird. Sieht der Liefervertrag vor, dass das Zuckerunternehmen zu den Kosten für das Verladen und den Transport beiträgt, so werden der Prozentsatz bzw. die Beträge genau festgelegt.

3. Der Liefervertrag sieht vor, dass die von der jeder Partei zu tragenden Kosten genau festgelegt werden.

ABSCHNITT V

1. Der Liefervertrag sieht die Orte für die Annahme der Zuckerrüben vor.

2. Hatten die Zuckerrübenverkäufer und Zuckerunternehmen bereits einen Liefervertrag für das vorangegangene Wirt­ schaftsjahr abgeschlossen, so gelten weiterhin die zwischen ihnen für die Lieferungen während dieses Wirtschaftsjahres vereinbarten Orte für die Annahme. Im Rahmen einer Branchenvereinbarung ist eine Abweichung von dieser Vor­ schrift zulässig.

ABSCHNITT VI

1. Der Liefervertrag sieht vor, dass der Zuckergehalt nach der polarimetrischen Methode oder unter Berücksichtigung der technischen Entwicklungen nach einer anderen von den Parteien vereinbarten Methode ermittelt wird. Die Entnahme der Zuckerrübenprobe erfolgt bei der Annahme.

2. Im Rahmen einer Branchenvereinbarung kann eine andere Stufe für die Entnahme der Probe vorgesehen werden. In diesem Fall wird im Liefervertrag eine Berichtigung zum Ausgleich einer etwaigen Verminderung des Zuckergehalts zwischen der Stufe der Annahme und der Stufe der Probenentnahme vorgesehen.

DEL 347/832 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ABSCHNITT VII

Der Liefervertrag sieht vor, dass die Feststellung von Bruttogewicht, Leergewicht und Zuckergehalt nach Verfahren erfolgt, die wie folgt vereinbart werden:

a) gemeinsam durch das Zuckerunternehmen und den Berufsverband der Rübenerzeuger, wenn eine Branchenverein­ barung dies vorsieht;

b) durch das Zuckerunternehmen unter Kontrolle des Berufsverbandes der Rübenerzeuger;

c) durch das Zuckerunternehmen unter Kontrolle eines von dem betreffenden Mitgliedstaat anerkannten Sachverständi­ gen, wenn der Verkäufer die Kosten hierfür trägt.

ABSCHNITT VIII

1. Der Liefervertrag sieht für das Zuckerunternehmen für die insgesamt gelieferte Rübenmenge eine oder mehrere der nachstehenden Verpflichtungen vor:

a) die kostenlose Rückgabe der aus der gelieferten Rübenmenge verbleibenden frischen Schnitzel ab Fabrik an den Zuckerrübenverkäufer;

b) die kostenlose Rückgabe eines Teils dieser Schnitzel in gepresstem, getrocknetem oder getrocknetem und melas­ siertem Zustand ab Fabrik an den Zuckerrübenverkäufer;

c) die Rückgabe der Schnitzel in gepresstem oder getrocknetem Zustand ab Fabrik an den Zuckerrübenverkäufer; in diesem Fall kann das Zuckerunternehmen von dem Zuckerrübenverkäufer die Bezahlung der mit dem Pressen oder der Trocknung verbundenen Kosten verlangen;

d) die Zahlung eines Ausgleichsbetrags an den Zuckerrübenverkäufer, bei dem die Verwertungsmöglichkeiten der betreffenden Schnitzel berücksichtigt werden.

2. Wenn Teile der insgesamt gelieferten Rübenmenge verschieden behandelt werden sollen, sieht der Liefervertrag mehrere der Verpflichtungen gemäß Absatz 1 vor.

3. Im Rahmen einer Branchenvereinbarung kann eine andere als die in Absatz 1 Buchstaben a, b und c genannte Lieferstufe für die Schnitzel vorgesehen werden.

ABSCHNITT IX

In den Lieferverträgen werden die Fristen für die etwaigen Vorauszahlungen und für die Restbezahlung des Rübenankaufs­ preises festgesetzt.

ABSCHNITT X

Wenn der Liefervertrag die Einzelheiten für die unter diesen Anhang fallenden Bereiche oder andere Bereiche regelt, so dürfen seine Bestimmungen und Auswirkungen nicht den Bestimmungen dieses Anhangs entgegenstehen.

ABSCHNITT XI

1. Die Branchenvereinbarungen gemäß Anhang II Teil II Abschnitt A Nummer 6 sehen Schiedsklauseln vor.

2. Die Branchenvereinbarungen können die Verwendung einer mit dieser Verordnung und dem Unionrecht vereinbaren Formvorlage vorsehen.

3. Wenn eine auf Unions-, regionaler oder örtlicher Ebene geschlossene Branchenvereinbarung die Einzelheiten für die unter diese Verordnung fallenden Bereiche oder andere Bereiche regelt, so dürfen ihre Bestimmungen und Auswir­ kungen nicht den Bestimmungen dieses Anhangs entgegenstehen.

4. Die Vereinbarungen gemäß Absatz 3 sehen insbesondere Folgendes vor:

a) die Umrechnungstabelle gemäß Abschnitt III Nummer 4;

b) Bestimmungen über die Wahl des Saatguts der anzubauenden Zuckerrübensorten und die Belieferung damit;

c) einen Mindestzuckergehalt für die zu liefernden Zuckerrüben;

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/833

d) die Konsultation von Vertretern der Zuckerrübenverkäufer durch das Zuckerunternehmen, bevor das Datum für den Beginn der Rübenlieferungen festgesetzt wird;

e) die Zahlung von Prämien an die Zuckerrübenverkäufer für Früh- und Spätlieferungen;

f) die Einzelheiten der Bedingungen und Kosten im Zusammenhang mit den Schnitzeln gemäß Abschnitt VIII;

g) die Abholung der Schnitzel durch den Zuckerrübenverkäufer;

h) die Regeln für die Anpassung der Preise im Fall mehrjähriger Verträge;

i) die Regeln für die Stichprobenprüfung und die Feststellung von Bruttogewicht, Leergewicht und Zuckergehalt.

DEL 347/834 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ANHANG XI

KAUFBEDINGUNGEN FÜR ZUCKERRÜBEN WÄHREND DES IN ARTIKEL 124 GENANNTEN ZEITRAUMS

ABSCHNITT I

1. Der Liefervertrag wird schriftlich und für eine bestimmte Menge Quotenzuckerrüben abgeschlossen.

2. Im Liefervertrag ist festgelegt, ob und unter welchen Bedingungen eine zusätzliche Zuckerrübenmenge geliefert werden kann.

ABSCHNITT II

1. Im Liefervertrag werden für die in Artikel 127 Absatz 2 Buchstabe a und gegebenenfalls Buchstabe b dieser Ver­ ordnung genannten Zuckerrübenmengen die Ankaufspreise angegeben. Für die in Artikel 127 Absatz 2 Buchstabe a erwähnten Mengen dürfen diese Preise nicht unter dem in Artikel 135 genannten Mindestpreis für Quotenzuckerrüben liegen.

2. Der Liefervertrag gibt für die Zuckerrüben einen bestimmten Zuckergehalt an. Er enthält eine Umrechnungstabelle, welche die verschiedenen Zuckergehalte und die Koeffizienten angibt, mit welchen die gelieferten Zuckerrübenmengen auf Mengen, die dem im Liefervertrag angegebenen Zuckergehalt entsprechen, umgerechnet werden.

Die Umrechnungstabelle wird anhand der den verschiedenen Zuckergehalten entsprechenden Ausbeutesätze festgelegt.

3. Hat ein Verkäufer von Zuckerrüben mit einem Zuckerunternehmen einen Liefervertrag für Zuckerrüben abgeschlossen, die in Artikel 127 Absatz 2 Buchstabe a genannt sind, so gelten alle nach Absatz 2 dieses Abschnitts umgerechneten Lieferungen dieses Verkäufers bis zu der im Liefervertrag für diese Zuckerrüben genannten Menge als Lieferungen im Sinne des genannten Artikels 127 Absatz 2 Buchstabe a.

4. Erzeugt ein Zuckerunternehmen eine geringere Zuckermenge als seine Quote aus den Quotenzuckerrüben, für die er vor der Aussaat Lieferverträge nach Artikel 127 Absatz 2 Buchstabe a abgeschlossen hatte, so ist er verpflichtet, die Zuckerrübenmenge, die seiner etwaigen zusätzlichen Erzeugung bis zur Höhe seiner Quote entspricht, zwischen denjenigen Zuckerrübenverkäufern aufzuteilen, mit denen er vor der Aussaat einen Liefervertrag im Sinne des Artikels 127 Absatz 2 Buchstabe a abgeschlossen hatte.

Im Rahmen einer Branchenvereinbarung ist eine Abweichung von dieser Vorschrift zulässig.

ABSCHNITT III

1. Der Liefervertrag sieht Bestimmungen über die normale Dauer der Rübenlieferungen und ihre zeitliche Staffelung vor.

2. Die in Absatz 1 genannten Bestimmungen sind diejenigen, die während des vorangegangenen Wirtschaftsjahres galten, und zwar unter Berücksichtigung der Höhe der tatsächlichen Erzeugung; im Rahmen einer Branchenvereinbarung kann hiervon abgewichen werden.

ABSCHNITT IV

1. Der Liefervertrag sieht Sammelstellen für die Zuckerrüben vor.

2. Hatten die Zuckerrübenverkäufer und Zuckerunternehmen bereits einen Liefervertrag für das vorangegangene Wirt­ schaftsjahr abgeschlossen, so gelten weiterhin die zwischen ihnen für die Lieferungen während dieses Wirtschaftsjahres vereinbarten Sammelstellen. Im Rahmen einer Branchenvereinbarung ist eine Abweichung von dieser Vorschrift zu­ lässig.

3. Der Liefervertrag sieht vor, dass die Kosten für das Verladen und den Transport ab Sammelstelle, vorbehaltlich besonderer Übereinkünfte, die den örtlichen Regeln oder Gepflogenheiten entsprechen, die vor dem vorangegangenen Wirtschaftsjahr galten, zulasten des Zuckerunternehmens gehen.

4. Für den Fall jedoch, dass die Zuckerrüben in Dänemark, Irland, Griechenland, Spanien, Portugal, Finnland und im Vereinigten Königreich frei Zuckerfabrik geliefert werden, sieht der Liefervertrag eine Beteiligung des Zuckerunter­ nehmens an den Verlade- und Beförderungskosten vor und legt hierfür den Prozentsatz oder die Beträge fest.

ABSCHNITT V

1. Der Liefervertrag sieht die Orte für die Annahme der Zuckerrüben vor.

2. Hatten die Zuckerrübenverkäufer und Zuckerunternehmen bereits einen Liefervertrag für das vorangegangene Wirt­ schaftsjahr abgeschlossen, so gelten weiterhin die zwischen ihnen für die Lieferungen während dieses Wirtschaftsjahres vereinbarten Orte für die Annahme. Im Rahmen einer Branchenvereinbarung ist eine Abweichung von dieser Vor­ schrift zulässig.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/835

ABSCHNITT VI

1. Der Liefervertrag sieht vor, dass die Feststellung des Zuckergehalts nach der polarimetrischen Methode durchgeführt wird. Die Entnahme der Zuckerrübenprobe erfolgt bei der Annahme.

2. Im Rahmen einer Branchenvereinbarung kann eine andere Stufe für die Entnahme der Probe vorgesehen werden. In diesem Fall wird im Liefervertrag eine Berichtigung zum Ausgleich einer etwaigen Verminderung des Zuckergehalts zwischen der Stufe der Annahme und der Stufe der Probenentnahme vorgesehen.

ABSCHNITT VII

Der Liefervertrag sieht vor, dass die Feststellungen von Bruttogewicht, Leergewicht und Zuckergehalt auf eine der folgenden Weisen durchgeführt werden:

a) gemeinsam durch das Zuckerunternehmen und den Berufsverband der Rübenerzeuger, wenn eine Branchenverein­ barung dies vorsieht;

b) durch das Zuckerunternehmen unter Kontrolle des Berufsverbandes der Rübenerzeuger;

c) durch das Zuckerunternehmen unter Kontrolle eines von dem betreffenden Mitgliedstaat anerkannten Sachverständi­ gen, wenn der Zuckerrübenverkäufer die Kosten hierfür trägt.

ABSCHNITT VIII

1. Der Liefervertrag sieht für das Zuckerunternehmen für die insgesamt gelieferte Rübenmenge eine oder mehrere der nachstehenden Verpflichtungen vor:

a) die kostenlose Rückgabe der aus der gelieferten Rübenmenge verbleibenden frischen Schnitzel ab Fabrik an den Zuckerrübenverkäufer;

b) die kostenlose Rückgabe eines Teils dieser Schnitzel in gepresstem, getrocknetem oder getrocknetem und melas­ siertem Zustand ab Fabrik an den Zuckerrübenverkäufer;

c) die Rückgabe der Schnitzel in gepresstem oder getrocknetem Zustand ab Fabrik an den Zuckerrübenverkäufer; in diesem Fall kann das Zuckerunternehmen von dem Zuckerrübenverkäufer die Bezahlung der mit dem Pressen oder der Trocknung verbundenen Kosten verlangen;

d) die Zahlung eines Ausgleichsbetrags an den Zuckerrübenverkäufer, bei dem die Verwertungsmöglichkeiten der betreffenden Schnitzel berücksichtigt werden;

2. Wenn Teile der insgesamt gelieferten Rübenmenge verschieden behandelt werden sollen, sieht der Liefervertrag meh­ rere der Verpflichtungen gemäß Absatz 1 vor.

3. Im Rahmen einer Branchenvereinbarung kann eine andere als die in Absatz 1 Buchstaben a, b und c genannte Lieferstufe für die Schnitzel vorgesehen werden.

ABSCHNITT IX

1. In den Lieferverträgen werden die Fristen für die etwaigen Vorauszahlungen und für die Restbezahlung des Rüben­ ankaufspreises festgesetzt.

2. Die Fristen gemäß Absatz 1 sind diejenigen, die während des vorangegangenen Wirtschaftsjahres galten. Im Rahmen einer Branchenvereinbarung ist eine Abweichung von dieser Vorschrift zulässig.

ABSCHNITT X

Wenn der Liefervertrag die Einzelheiten für die unter diesen Anhang fallenden Bereiche oder andere Bereiche regelt, so dürfen seine Bestimmungen und Auswirkungen nicht den Bestimmungen dieses Anhangs entgegenstehen.

ABSCHNITT XI

1. Die Branchenvereinbarungen gemäß Anhang II Teil II Abschnitt A Nummer 6 sehen Schiedsklauseln vor.

2. Wenn eine unionsweite, regionale oder örtliche Branchenvereinbarung die Einzelheiten für die unter diese Verordnung fallenden Bereiche oder andere Bereiche regelt, so dürfen ihre Bestimmungen und Auswirkungen nicht den Bestim­ mungen dieses Anhangs entgegenstehen.

DEL 347/836 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

3. Die Vereinbarungen gemäß Absatz 2 sehen insbesondere Folgendes vor:

a) Regeln über die Aufteilung derjenigen Rübenmengen, die das Zuckerunternehmen vor der Aussaat für die Zucker­ herstellung innerhalb der Quote zu kaufen beabsichtigt, auf die Zuckerrübenverkäufer;

b) Regeln über die in Abschnitt II Nummer 4 genannte Aufteilung;

c) die Umrechnungstabelle gemäß Abschnitt II Nummer 2;

d) Bestimmungen über die Wahl des Saatguts der anzubauenden Zuckerrübensorten und die Belieferung damit;

e) einen Mindestzuckergehalt für die zu liefernden Zuckerrüben;

f) die Konsultation von Vertretern der Zuckerrübenverkäufer durch das Zuckerunternehmen, bevor das Datum für den Beginn der Rübenlieferungen festgesetzt wird;

g) die Zahlung von Prämien an die Zuckerrübenverkäufer für Früh- und Spätlieferungen;

h) Angaben betreffend:

i) den in Abschnitt VIII Nummer 1 Buchstabe b genannten Teil der Schnitzel,

ii) die in Abschnitt VIII Nummer 1 Buchstabe c genannten Kosten,

iii) den in Abschnitt VIII Absatz 1 Buchstabe d genannten Ausgleichsbetrag,

i) die Abholung der Schnitzel durch den Zuckerrübenverkäufer;

j) unbeschadet des Artikels 135 Regeln über die Aufteilung des etwaigen Unterschieds zwischen dem Referenzpreis und dem tatsächlichen Verkaufspreis des Zuckers auf das Zuckerunternehmen und die Zuckerrübenverkäufer.

ABSCHNITT XII

Ist durch eine Branchenvereinbarung kein Einvernehmen darüber erzielt worden, wie die Zuckerrübenmengen, deren Abnahme das Zuckerunternehmen vor der Aussaat für die Zuckerherstellung innerhalb der Quote anbietet, auf die Zuckerrübenverkäufer aufgeteilt werden, so kann der betreffende Mitgliedstaat Regeln für die Aufteilung festlegen.

Diese Regeln können außerdem Verkäufern, die traditionell Zuckerrüben an eine Genossenschaft verkaufen, Lieferrechte verleihen, die die Rechte, die sich aus einer etwaigen Zugehörigkeit zu der besagten Genossenschaft ergeben, nicht vorsehen.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/837

ANHANG XII

NATIONALE UND REGIONALE QUOTEN FÜR DIE ERZEUGUNG VON ZUCKER, ISOGLUCOSE UND INULINSIRUP GEMÄSS ARTIKEL 136

(in Tonnen)

Mitgliedstaat oder Region (1)

Zucker (2)

Isoglucose 3)

Inulinsirup (4)

Belgien 676 235,0 114 580,2 0

Bulgarien 0 89 198,0

Tschechische Republik 372 459,3

Dänemark 372 383,0

Deutschland 2 898 255,7 56 638,2

Irland 0

Griechenland 158 702,0 0

Spanien 498 480,2 53 810,2

Frankreich (Mutterland) 3 004 811,15 0

Französische überseeische Departements 432 220,05

Kroatien 192 877,0

Italien 508 379,0 32 492,5

Lettland 0

Litauen 90 252,0

Ungarn 105 420,0 250 265,8

Niederlande 804 888,0 0 0

Österreich 351 027,4

Polen 1 405 608,1 42 861,4

Portugal (Festland) 0 12 500,0

Autonome Region Azoren 9 953,0

Rumänien 104 688,8 0

Slowenien 0

Slowakei 112 319,5 68 094,5

Finnland 80 999,0 0

Schweden 293 186,0

Vereinigtes Königreich 1 056 474,0 0

INSGESAMT 13 529 618,2 720 440,8 0

DEL 347/838 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ANHANG XIII

MODALITÄTEN FÜR DIE ÜBERTRAGUNG VON ZUCKER- ODER ISOGLUCOSEQUOTEN GEMÄSS ARTIKEL 138

ABSCHNITT I

Im Sinne dieses Anhangs gelten folgende Begriffsbestimmungen:

a) "Fusion von Unternehmen: die Vereinigung von zwei oder mehr Unternehmen zu einem einzigen Unternehmen;

b) "Veräußerung eines Unternehmens": die Übertragung oder Übernahme des Vermögens eines Unternehmens, dem Quoten zugeteilt wurden, auf ein oder mehrere Unternehmen;

c) "Veräußerung einer Fabrik": die Übertragung des Eigentums an einem Produktionsbetrieb einschließlich aller erforder­ lichen Einrichtungen zur Herstellung des betreffenden Erzeugnisses auf ein oder mehrere Unternehmen unter teilweiser oder vollständiger Übernahme der Erzeugung des Unternehmens, das das Eigentum überträgt;

d) "Verpachtung einer Fabrik": der für einen Zeitraum von mindestens drei aufeinander folgenden Wirtschaftsjahren abgeschlossene und gemäß einer Verpflichtung der Parteien bis zum Ende des dritten Wirtschaftsjahres unauflösbare Vertrag über die Verpachtung eines Produktionsbetriebs einschließlich aller erforderlichen Einrichtungen zur Zucker­ herstellung mit einem Unternehmen, das in demselben Mitgliedstaat ansässig ist, in dem sich die betreffende Fabrik befindet, wenn das Unternehmen, welches die betreffende Fabrik pachtet, nach Wirksamwerden der Pachtung in Bezug auf seine Erzeugung als ein ausschließlich Zucker erzeugendes Unternehmen angesehen werden kann.

ABSCHNITT II

1. Im Falle der Fusion oder Veräußerung von Zucker erzeugenden Unternehmen und im Falle der Veräußerung von Zuckerfabriken werden die Quoten unbeschadet des Absatzes 2 wie folgt geändert:

a) Bei einer Fusion von Zucker erzeugenden Unternehmen teilen die Mitgliedstaaten dem aus der Fusion entstandenen Unternehmen eine Quote zu, die jeweils der Summe der Quoten entspricht, die den zusammengeschlossenen Zucker erzeugenden Unternehmen vor der Fusion zugeteilt worden waren;

b) bei der Veräußerung eines Zucker erzeugenden Unternehmens teilt der Mitgliedstaat dem erwerbenden Unterneh­ men die Quote des veräußerten Unternehmens für die Erzeugung von Zucker zu; gibt es mehrere erwerbende Unternehmen, so erfolgt die Zuteilung im Verhältnis der von jedem Unternehmen übernommenen Zuckerpro­ duktionsmengen;

c) bei der Veräußerung einer Zucker erzeugenden Fabrik senkt der Mitgliedstaat die Quote des Unternehmens, das das Eigentum an der Fabrik überträgt, und erhöht die Quote des Zucker erzeugenden Unternehmens oder der Zucker erzeugenden Unternehmen, die die betreffende Fabrik erwerben, um die abgezogene Menge im Verhältnis der übernommenen Produktionsmengen.

2. Bekundet ein Teil der von einer der in Absatz 1 genannten Transaktionen unmittelbar betroffenen Zuckerrüben- oder Zuckerrohrerzeuger ausdrücklich die Absicht, ihre Zuckerrüben oder ihr Zuckerrohr an ein Zucker erzeugendes Unternehmen zu liefern, das an diesen Transaktionen nicht beteiligt ist, so kann der Mitgliedstaat die Zuteilung nach Maßgabe der Produktionsmengen vornehmen, die von dem Unternehmen, an das sie ihre Zuckerrüben oder ihr Zuckerrohr liefern wollen, übernommen werden.

3. Im Falle der Betriebseinstellung, unter anderen als den in Absatz 1 genannten Bedingungen:

a) eines Zucker erzeugenden Unternehmens,

b) einer oder mehrerer Fabriken eines Zucker erzeugenden Unternehmens,

kann der Mitgliedstaat den von dieser Einstellung betroffenen Quotenteil einem oder mehreren Zucker erzeugenden Unternehmen zuteilen.

Bekundet ein Teil der betroffenen Erzeuger ausdrücklich die Absicht, ihre Zuckerrüben oder ihr Zuckerrohr an ein bestimmtes Zucker erzeugendes Unternehmen zu liefern, so kann der Mitgliedstaat den entsprechenden Quotenteil im Falle des Unterabsatzes 1 Buchstabe b dem Unternehmen zuteilen, an das sie die Zuckerrüben oder das Zuckerrohr liefern wollen.

4. Wird die Ausnahmeregelung des Artikels 127 Absatz 5 angewandt, so kann der betreffende Mitgliedstaat von den durch diese Ausnahmeregelung betroffenen Zuckerrübenerzeugern und Zuckerherstellern verlangen, dass sie in ihren Branchenvereinbarungen Sonderklauseln im Hinblick auf die Anwendung der Absätze 2 und 3 dieses Abschnitts durch den genannten Mitgliedstaat vorsehen.

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/839

5. Im Falle der Verpachtung einer zu einem Zucker erzeugenden Unternehmen gehörenden Fabrik kann der Mitgliedstaat die Quoten des Unternehmens, das diese Fabrik verpachtet, herabsetzen und den abgetrennten Quotenanteil dem Unternehmen, das die Fabrik zum Zwecke der Zuckererzeugung pachtet, zuteilen.

Bei Auflösung des Pachtvertrags während des in Abschnitt I Buchstabe d genannten Zeitraums von drei Wirtschafts­ jahren wird die nach Unterabsatz 1 dieser Nummer vorgenommene Anpassung der Quoten von dem Mitgliedstaat rückwirkend ab dem Zeitpunkt seines Inkrafttretens aufgehoben. Bei Auflösung des Pachtvertrags durch höhere Gewalt ist der Mitgliedstaat jedoch nicht verpflichtet, die Anpassung aufzuheben.

6. Ist ein Zucker erzeugendes Unternehmen nicht mehr in der Lage, seinen sich aus der Unionsregelung ergebenden Verpflichtungen gegenüber den betreffenden Zuckerrüben- oder Zuckerrohrerzeugern nachzukommen, und wird dies von den zuständigen Behörden des betreffenden Mitgliedstaats festgestellt, so kann dieser für ein oder mehrere Wirt­ schaftsjahre den betreffenden Quotenteil einem oder mehreren Zucker erzeugenden Unternehmen im Verhältnis der übernommenen Produktionsmengen zuteilen.

7. Gibt ein Mitgliedstaat einem Zucker erzeugenden Unternehmen Preis- und Absatzgarantien für die Verarbeitung von Zuckerrüben zu Ethylalkohol, so kann er im Einvernehmen mit diesem Unternehmen und den betreffenden Zucker­ rübenerzeugern für ein oder mehrere Wirtschaftsjahre die Quoten ganz oder teilweise einem oder mehreren anderen Unternehmen zur Zuckererzeugung zuteilen.

ABSCHNITT III

Bei Fusion oder Veräußerung von Isoglucose erzeugenden Unternehmen und bei Veräußerung einer Isoglucose erzeu­ genden Fabrik kann der Mitgliedstaat die betreffenden Quoten für die Erzeugung von Isoglucose einem oder mehreren anderen Unternehmen zuteilen, unabhängig davon, ob für diese Erzeugungsquoten bestehen oder nicht.

ABSCHNITT IV

Die aufgrund der Abschnitte II und III getroffenen Maßnahmen sind nur zulässig, wenn

a) die Interessen aller betroffenen Parteien berücksichtigt werden;

b) der betreffende Mitgliedstaat die Maßnahmen für geeignet hält, die Struktur des Zuckerrüben- oder Zuckerrohranbaus und der Zuckerherstellung zu verbessern;

c) sie Unternehmen eines selben Gebiets, für das die Quoten in Anhang XII festgesetzt sind, betreffen.

ABSCHNITT V

Bei Fusion oder bei Veräußerung zwischen dem 1. Oktober und dem 30. April des folgenden Jahres werden die in den Abschnitten II und III vorgesehenen Maßnahmen für das laufende Wirtschaftsjahr wirksam.

Bei Fusion oder bei Veräußerung zwischen dem 1. Mai und dem 30. September eines selben Jahres werden die in den Abschnitten II und III vorgesehenen Maßnahmen für das folgende Wirtschaftsjahr wirksam.

ABSCHNITT VI

Bei Anwendung der Abschnitte II und III unterrichten die Mitgliedstaaten die Kommission spätestens fünfzehn Tage nach den in Abschnitt V vorgesehenen Terminen über die geänderten Quoten.

DEL 347/840 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

ANHANG XIV

ENTSPRECHUNGSTABELLE GEMÄSS ARTIKEL 230

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 1 Artikel 1 —

Artikel 2 Absatz 1 Artikel 3 Abätze 1 und 2 —

Artikel 2 Absatz 2 Buchstaben a und b — —

Artikel 2 Absatz 2 Buchstabe c Artikel 15 Absatz 1 Buchstabe a —

Artikel 3 Artikel 6 —

Artikel 4 — —

Artikel 5 erster Absatz — —

Artikel 5 zweiter Absatz erster Teil Artikel 3 Absatz 4 —

Artikel 5 zweiter Absatz zweiter Teil — —

Artikel 5 dritter Absatz Artikel 5 Buchstabe a —

Artikel 6 — —

Artikel 7 Artikel 9 —

Artikel 8 Artikel 7 —

Artikel 9 Artikel 126 —

Artikel 10 Artikel 11 —

Artikel 11 Artikel 12 —

Artikel 12 Artikel 13 —

Artikel 13 Artikel 14 (1) —

Artikel 14 (gelöscht) — —

Artikel 15 (gelöscht) — —

Artikel 16 (gelöscht) — —

Artikel 17 (gelöscht) — —

Artikel 18 Absätze 1 bis 4 Artikel 15 Absatz 2 (1) —

Artikel 18 Absatz 5 — —

Artikel 19 (gelöscht) — —

Artikel 20 (gelöscht) — —

Artikel 21 (gelöscht) — —

Artikel 22 (gelöscht) — —

Artikel 23 (gelöscht) — —

Artikel 24 (gelöscht) — —

Artikel 25 Artikel 16 Absatz 1 —

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/841

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 26 — —

Artikel 27 — —

Artikel 28 — —

Artikel 29 — —

Artikel 30 (gelöscht) — —

Artikel 31 Artikel 17 —

Artikel 32 — —

Artikel 33 [Artikel 18] —

Artikel 34 [Artikel 18] —

Artikel 35 (gelöscht) — —

Artikel 36 (gelöscht) — —

Artikel 37 [Artikel 18] —

Artikel 38 [Artikel 18] —

Artikel 39 [Artikel 19 Absatz 3] —

Artikel 40 [Artikel 19 Absatz 5 Buchstabe a und Artikel 20 Buchstabe o Ziffer iii]

Artikel 41 — —

Artikel 42 Absatz 1 Artikel 10 —

Artikel 42 Absatz 2 Artikel 20 Buchstabe u —

Artikel 43 Buchstaben a bis f, i, j und l Artikel 19 und 20 —

Artikel 43 Buchstaben g, h und k — —

Artikel 44 Artikel 220 Absatz 1 Buchstabe a, Absätze 2 und 3

Artikel 45 Artikel 220 Absatz 1 Buchstabe b, Absätze 2 und 3

Artikel 46 Absatz 1 Artikel 220 Absatz 5 —

Artikel 46 Absatz 2 Artikel 220 Absatz 6 —

Artikel 47 Artikel 219 —

Artikel 48 Artikel 219 —

Artikel 49 Artikel 135 (1) —

Artikel 50 Artikel 125 und 127 —

Artikel 51 Artikel 128 (2) —

Artikel 52 Artikel 130 —

Artikel 52a — —

Artikel 53 Buchstabe a Artikel 132 Buchstabe c —

Artikel 53 Buchstabe b Artikel 130 Absatz 2 —

Artikel 53 Buchstabe c Artikel 130 Absatz 6 —

DEL 347/842 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 54 Artikel 166 —

Artikel 55 — —

Artikel 56 Artikel 136 —

Artikel 57 Artikel 137 —

Artikel 58 — —

Artikel 59 — —

Artikel 60 Artikel 138 —

Artikel 61 Artikel 139 —

Artikel 62 Artikel 140 —

Artikel 63 Artikel 141 —

Artikel 64 Absatz 1 Artikel 142 Absatz 1 —

Artikel 64 Absätze 2 und 3 Artikel 142 Absatz 2 (1) —

Artikel 65 — (2) —

Artikel 66 — —

Artikel 67 — —

Artikel 68 — —

Artikel 69 — —

Artikel 70 — —

Artikel 71 — —

Artikel 72 — —

Artikel 73 — —

Artikel 74 — —

Artikel 75 — —

Artikel 76 — —

Artikel 77 — —

Artikel 78 — —

Artikel 79 — —

Artikel 80 — —

Artikel 81 — —

Artikel 82 — —

Artikel 83 — —

Artikel 84 — —

Artikel 84a — —

Artikel 85 Buchstabe a Artikel 143 Absatz 1 und Artikel 144 Buchstabe a

Artikel 85 Buchstabe b Artikel 144 Buchstabe j —

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/843

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 85 Buchstabe c Artikel 144 Buchstabe i —

Artikel 85 Buchstabe d — —

Artikel 85a — (1) —

Artikel 85b — (1) —

Artikel 85c — (1) —

Artikel 85d — (1) —

Artikel 85e — (1) —

Artikel 85f — (1) —

Artikel 85g — (1) —

Artikel 85h — (1) —

Artikel 85i — (1) —

Artikel 85j — (1) —

Artikel 85k — (1) —

Artikel 85l — (1) —

Artikel 85m — (1) —

Artikel 85n — (1) —

Artikel 85o — —

Artikel 85p — —

Artikel 85q — —

Artikel 85r — —

Artikel 85s — —

Artikel 85t — —

Artikel 85u — —

Artikel 85v — —

Artikel 85w — —

Artikel 85x — —

Artikel 86 (gelöscht) — —

Artikel 87 (gelöscht) — —

Artikel 88 (gelöscht) — —

Artikel 89 (gelöscht) — —

Artikel 90 (gelöscht) — —

Artikel 91 — —

Artikel 92 — —

Artikel 93 — —

Artikel 94 — —

Artikel 94a — —

DEL 347/844 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 95 — —

Artikel 95a — —

Artikel 96 (gelöscht) — —

Artikel 97 Artikel 129 (1) —

Artikel 98 — (1) —

Artikel 99 — —

Artikel 100 — —

Artikel 101 (gelöscht) — —

Artikel 102 Artikel 26 (1) —

Artikel 102 Absatz 2 Artikel 217 —

Artikel 102a Artikel 58 —

Artikel 103 Artikel 29, 30 und 31 —

Artikel 103a — —

Artikel 103b Artikel 32 —

Artikel 103c Artikel 33 —

Artikel 103d Artikel 34 —

Artikel 103e Artikel 35 —

Artikel 103f Artikel 36 —

Artikel 103g Artikel 37 Buchstabe a und Artikel 38 Buchstabe b

Artikel 103ga Artikel 23 —

Artikel 103ga Absatz 7 Artikel 217 —

Artikel 103h Buchstaben a bis e Artikel 37 und 38 —

Artikel 103h Buchstabe f Artikel 24 und 25 —

Artikel 103i Artikel 39 —

Artikel 103j Artikel 40 —

Artikel 103k Artikel 41 —

Artikel 103l Artikel 42 —

Artikel 103m Artikel 43 —

Artikel 103n Artikel 44 —

Artikel 103n Absatz 4 Artikel 212 —

Artikel 103o — —

Artikel 103p Artikel 45 —

Artikel 103q Artikel 46 —

Artikel 103r Artikel 47 —

Artikel 103s Artikel 48 —

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/845

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 103t Artikel 49 —

Artikel 103u Absatz 1 Buchstabe a Artikel 50 —

Artikel 103u Absatz 1 Buchstabe b Artikel 51 —

Artikel 103u Absätze 2 bis 5 Artikel 52 —

Artikel 103v Artikel 50 —

Artikel 103w — —

Artikel 103x — —

Artikel 103y — —

Artikel 103z — —

Artikel 103za Artikel 53 und 54 —

Artikel 104 — —

Artikel 105 Absatz 1 Artikel 55 Absatz 1 —

Artikel 105 Absatz 2 Artikel 215 —

Artikel 106 Artikel 55 Absatz 4 —

Artikel 107 Artikel 55 Absatz 3 —

Artikel 108 Absatz 1 Artikel 55 Absatz 2 —

Artikel 108 Absatz 2 — —

Artikel 109 Satz 1 Artikel 55 Absatz 1 letzter Satz —

Artikel 110 Artikel 56 und 57 —

Artikel 111 — —

Artikel 112 — —

Artikel 113 Absatz 1 Artikel 75 Absätze 1 und 2 —

Artikel 113 Absatz 2 Artikel 75 Absatz 5 —

Artikel 113 Absatz 3 Unterabsatz 1 Artikel 74 —

Artikel 113 Absatz 3 Unterabsatz 2 — Artikel 89

Artikel 113a Absätze 1 bis 3 Artikel 76 —

Artikel 113a Absatz 4 — (1) —

Artikel 113b Artikel 75 Absatz 3 —

Artikel 113c Artikel 167 —

Artikel 113d Absatz 1 Unterabsatz 1 Artikel 78 Absätze 1 und 2 —

Artikel 113d Absatz 1 Unterabsatz 2 Anhang VII, Teil II Absatz 1 —

Artikel 113d Absatz 2 Artikel 78 Absatz 3 —

DEL 347/846 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 113d Absatz 3 Artikel 82 —

Artikel 114 Artikel 78 Absatz 1 (1) —

Artikel 115 Artikel 78 Absatz 1 —

Artikel 116 Artikel 78 Absatz 1 —

Artikel 117 Artikel 77 —

Artikel 118 Artikel 78 Absatz 1 —

Artikel 118a Artikel 92 —

Artikel 118b Artikel 93 —

Artikel 118c Artikel 94 —

Artikel 118d Absatz 1 Artikel 94 Absatz 3 —

Artikel 118d Absätze 2 und 3 [Artikel 109 Absatz 3] —

Artikel 118e Artikel 95 —

Artikel 118f Artikel 96 —

Artikel 118g Artikel 97 —

Artikel 118h Artikel 98 —

Artikel 118i Artikel 99 —

Artikel 118j Artikel 100 —

Artikel 118k Artikel 101 —

Artikel 118l Artikel 102 —

Artikel 118m Artikel 103 —

Artikel 118n Artikel 104 —

Artikel 118o — —

Artikel 118p — —

Artikel 118q Artikel 105 —

Artikel 118r Artikel 106 —

Artikel 118s Artikel 107 —

Artikel 118t Artikel 108 —

Artikel 118u Artikel 112 —

Artikel 118v Artikel 113 —

Artikel 118w Artikel 117 —

Artikel 118x Artikel 118 —

Artikel 118y Artikel 119 —

Artikel 118z Artikel 120 —

Artikel 118za Artikel 121 —

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/847

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 118zb — —

Artikel 119 — —

Artikel 120 — —

Artikel 120a Artikel 81 —

Artikel 120b — —

Artikel 120c Artikel 80 —

Artikel 120d Unterabsatz 1 Artikel 83 Absatz 2 —

Artikel 120d Unterabsatz 2 [Artikel 223] —

Artikel 120e Absatz 1 Artikel 75 Absätze 3 und 4 —

Artikel 120e Absatz 2 Artikel 83 Absätze 3 und 4 —

Artikel 120f Artikel 80 Absatz 3 —

Artikel 120g Artikel 80 Absatz 5 und Artikel 91 Buchstabe c

Artikel 121a Ziffer i Artikel 75 Absatz 2 —

Artikel 121a Ziffer ii Artikel 75 Absatz 3 —

Artikel 121a Ziffer iii Artikel 89 —

Artikel 121a Ziffer iv Artikel 75 Absatz 2 und Artikel 91 Buchstabe b

Artikel 121 Buchstabe b Artikel 91 Buchstabe a —

Artikel 121 Buchstabe c Ziffer i Artikel 91 Buchstabe a —

Artikel 121 Buchstabe c Ziffern ii und iii

Artikel 91 Buchstabe d —

Artikel 121 Buchstabe c Ziffer iv [Artikel 223] —

Artikel 121 Buchstabe d Ziffer i Artikel 78 Absatz 1 —

Artikel 121 Buchstabe d Ziffern ii bis v und vii

Artikel 75 Absätze 2 und 3 —

Artikel 121 Buchstabe d Ziffer vi Artikel 89 —

Artikel 121 Buchstabe e Ziffer i Artikel 78 Absatz 1 —

Artikel 121 Buchstabe e Ziffern ii bis v und vii

Artikel 75 Absatz 3 —

Artikel 121 Buchstabe e Ziffer vi Artikel 75 Absatz 2 —

Artikel 121 Buchstabe f Ziffer i Artikel 78 Absatz 1 —

Artikel 121 Buchstabe f Ziffern ii, iii und v

Artikel 75 Absatz 3 —

DEL 347/848 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 121 Buchstabe f Ziffern iv und vii

Artikel 91 Buchstabe g —

Artikel 121 Buchstabe f Ziffer vi [Artikel 223] —

Artikel 121 Buchstabe g Artikel 75 Absatz 3 —

Artikel 121 Buchstabe h Artikel 91 Buchstabe d —

Artikel 121 Buchstabe i — —

Artikel 121 Buchstabe j Ziffer i Artikel 75 Absatz 3 —

Artikel 121 Buchstabe j Ziffer ii — Artikel 89

Artikel 121 Buchstabe k Artikel 122 —

Artikel 121 Buchstabe l Artikel 114, 115 und 116 —

Artikel 121 Buchstabe m Artikel 122 —

Artikel 121 zweiter Absatz Artikel 78 Absatz 3 —

Artikel 121 dritter Absatz Artikel 75 Absätze 3 und 4 —

Artikel 121 vierter Absatz Buchstaben a bis f

Artikel 75 Absatz 3 —

Artikel 121 vierter Absatz Buchstabe g Artikel 75 Absatz 3 Buchstabe m —

Artikel 121 vierter Absatz Buchstabe h Artikel 80 Absatz 4 —

Artikel 122 Artikel 152 —

Artikel 123 Artikel 157 —

Artikel 124 — —

Artikel 125 — —

Artikel 125a Artikel 153 —

Artikel 125b Artikel 154 —

Artikel 125c Artikel 156 —

Artikel 125d Artikel 155 —

Artikel 125e — —

Artikel 125f Artikel 164 —

Artikel 125g Artikel 164 Absatz 6 —

Artikel 125h Artikel 175 Buchstabe d —

Artikel 125i Artikel 165 —

Artikel 125j Artikel 164 —

Artikel 125k Artikel 158 —

Artikel 125l Artikel 164 —

Artikel 125m Artikel 164 Absatz 6 [und Artikel 175 Buchstabe d]

Artikel 125n Artikel 165 —

Artikel 125o Artikel 154 und 158 —

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/849

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 126 Artikel 165 —

Artikel 126a Artikel 154 Absatz 3 —

Artikel 126b Artikel 157 Absatz 3 —

Artikel 126c Artikel 149 —

Artikel 126d Artikel 150 —

Artikel 126e Artikel 173 Absatz 2 und Artikel 174 Absatz 2

Artikel 127 Artikel 173 —

Artikel 128 — —

Artikel 129 — —

Artikel 130 Artikel 176 Absatz 1 —

Artikel 131 Artikel 176 Absatz 2 —

Artikel 132 Artikel 176 Absatz 3 —

Artikel 133 [Artikel 177 Absatz 2 Buchstabe e] —

Artikel 133a Absatz 1 Artikel 181 —

Artikel 133a Absatz 2 Artikel 191 —

Artikel 134 Artikel 177 und 178 —

Artikel 135 — —

Artikel 136 [Artikel 180] —

Artikel 137 [Artikel 180] —

Artikel 138 [Artikel 180] —

Artikel 139 [Artikel 180] —

Artikel 140 [Artikel 180] —

Artikel 140a Artikel 181 —

Artikel 141 Artikel 182 —

Artikel 142 Artikel 193 —

Artikel 143 Artikel 180 —

Artikel 144 Artikel 184 —

Artikel 145 Artikel 187 Buchstabe a —

Artikel 146 Absatz 1 — —

Artikel 146 Absatz 2 Artikel 185 —

Artikel 147 — —

Artikel 148 Artikel 187 —

Artikel 149 [Artikel 180] —

Artikel 150 [Artikel 180] —

Artikel 151 [Artikel 180] —

DEL 347/850 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 152 [Artikel 180] —

Artikel 153 Artikel 192 —

Artikel 154 — —

Artikel 155 — —

Artikel 156 Artikel 192 Absatz 5 —

Artikel 157 Artikel 189 —

Artikel 158 Artikel 190 —

Artikel 158a Artikel 90 —

Artikel 159 Artikel 194 —

Artikel 160 Artikel 195 —

Artikel 161 Artikel 176, 177, 178 und 179 —

Artikel 162 Artikel 196 —

Artikel 163 Artikel 197 —

Artikel 164 Absatz 1 Artikel 198 Absatz 1 —

Artikel 164 Absätze 2 bis 4 Artikel 198 Absatz 2 (1) —

Artikel 165 — (1) —

Artikel 166 — (1) —

Artikel 167 Artikel 199 —

Artikel 168 Artikel 200 —

Artikel 169 Artikel 201 —

Artikel 170 Artikel 202 und 203 —

Artikel 171 Artikel 184 —

Artikel 172 [Artikel 186 Absatz 2] —

Artikel 173 — —

Artikel 174 Artikel 205 —

Artikel 175 Artikel 206 —

Artikel 176 Artikel 209 —

Artikel 176a Artikel 210 —

Artikel 177 Artikel 210 —

Artikel 177a Artikel 210 —

Artikel 178 Artikel 164 —

Artikel 179 Artikel 210 Absatz 7 —

Artikel 180 Artikel 211 —

Artikel 181 Artikel 211 —

Artikel 182 Absatz 1 Artikel 213 —

Artikel 182 Absatz 2 — —

Artikel 182 Absatz 3 Unterabsatz 3 Artikel 214 —

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/851

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 182 Absatz 3 Unterabsätze 1, 2 und 4

— —

Artikel 182 Absätze 4 bis 7 — —

Artikel 182a Artikel 216 —

Artikel 183 — —

Artikel 184 Absatz 1 — —

Artikel 184 Absatz 2 Artikel 225 Buchstabe a —

Artikel 184 Absätze 3 bis 8 — —

Artikel 184 Absatz 9 Artikel 225 Buchstabe b —

Artikel 185 — —

Artikel 185a Artikel 145 —

Artikel 185b Artikel 223 —

Artikel 185c Artikel 147 —

Artikel 185d Artikel 146 —

Artikel 185e Artikel 151 —

Artikel 185f Artikel 148 —

Artikel 186 Artikel 219 —

Artikel 187 Artikel 219 —

Artikel 188 Artikel 219 —

Artikel 188a Absätze 1 und 2 — (1) —

Artikel 188a Absätze 3 und 4 — —

Artikel 188a Absätze 5 bis 7 [Artikel 223] —

Artikel 189 [Artikel 223] —

Artikel 190 — —

Artikel 190a — —

Artikel 191 Artikel 221 —

Artikel 192 Artikel 223 —

Artikel 193 — —

Artikel 194 — Artikel 62 und 64

Artikel 194a — Artikel 61

Artikel 195 Artikel 229 —

Artikel 196 — —

Artikel 196a Artikel 227 —

Artikel 196b Artikel 229 —

Artikel 197 — —

Artikel 198 — —

Artikel 199 — —

Artikel 200 — —

DEL 347/852 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Artikel 201 Artikel 230 Absätze 1 und 3 —

Artikel 202 Artikel 230 Absatz 2 —

Artikel 203 — —

Artikel 203a Artikel 231 —

Artikel 203b Artikel 231 —

Artikel 204 Artikel 232 —

Anhang I Anhang I (Teile I bis XX, XXIV/1) —

Anhang II Anhang I (Teile XXI bis XXIII) —

Anhang III Anhang II —

Anhang IV Anhang III —

Anhang V Anhang IV —

Anhang VI Anhang XII —

Anhang VII — —

Anhang VIIa — —

Anhang VIIb — —

Anhang VIIc — —

Anhang VIII Anhang XIII —

Anhang IX — (1) —

Anhang X — (1) —

Anhang Xa — —

Anhang Xb Anhang VI —

Anhang Xc — —

Anhang Xd — —

Anhang Xe — —

Anhang XI — —

Anhang XIa Anhang VII, Teil I —

Anhang XIb Anhang VII, Teil II —

Anhang XII Anhang VII, Teil III —

Anhang XIII Anhang VII, Teil IV —

Anhang XIV.A Anhang VII, Teil VI —

Anhang XIV.B Anhang VII, Teil V —

Anhang XIV.C Artikel 75 Absätze 2 und 3 (1) —

Anhang XV Anhang VII, Teil VII —

DE20.12.2013 Amtsblatt der Europäischen Union L 347/853

Verordnung (EG) Nr. 1234/2007 Diese Verordnung Verordnung (EU) Nr. 1306/2013

Anhang XVa Anhang VIII, Teil I —

Anhang XVb Anhang VIII, Teil II —

Anhang XVI Anhang VII, Teil VIII —

Anhang XVIa [Artikel 173 Absatz 1 Buchstabe i] —

Anhang XVII [Artikel 180] —

Anhang XVIII [Artikel 180] —

Anhang XIX — —

Anhang XX — —

Anhang XXI — —

Anhang XXII Anhang XIV —

(1) Siehe auch die gemäß Artikel 43 Absatz 3 AEUV zu erlassende Verordnung des Rates. (2) Vgl. jedoch Artikel 230.

DEL 347/854 Amtsblatt der Europäischen Union 20.12.2013

REGULATION (EU) No 1308/2013 OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL

of 17 December 2013

establishing a common organisation of the markets in agricultural products and repealing Council Regulations (EEC) No 922/72, (EEC) No 234/79, (EC) No 1037/2001 and (EC) No 1234/2007

THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION,

Having regard to the Treaty on the Functioning of the European Union, and in particular the first subparagraph of Article 42 and Article 43(2) thereof,

Having regard to the proposal from the European Commission,

After transmission of the draft legislative act to the national parliaments,

Having regard to the opinion of the Court of Auditors (1),

Having regard to the opinions of the European Economic and Social Committee (2),

Having regard to the opinion of the Committee of the Regions (3),

Acting in accordance with the ordinary legislative procedure (4),

Whereas:

(1) The Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions entitled "The CAP towards 2020: Meeting the food, natural resources and territorial challenges of the future" sets out potential challenges, objectives and orientations for the Common Agricultural Policy ("the CAP") after 2013. In the light of the debate on that Communication, the CAP should be reformed with effect from 1 January 2014. That reform should cover all the main instruments of the CAP, including Council Regulation (EC) No 1234/2007 (5). In view of the scope of the reform, it is appropriate to repeal that Regulation and to replace it with a new regulation on the common organisation of the markets in agricultural products. The reform should also, as far as possible, harmonise, streamline and simplify the provisions, particularly

those covering more than one agricultural sector, including by ensuring that non-essential elements of measures may be adopted by the Commission by way of delegated acts.

(2) This Regulation should contain all the basic elements of the common organisation of the markets in agricultural products.

(3) This Regulation should apply to all agricultural products listed in Annex I to the Treaty on the European Union (TEU) and to the Treaty on the Functioning of the European Union (TFEU) (together, "the Treaties") in order to ensure the existence of a common organisation of the market for all such products, as required by Article 40(1) TFEU.

(4) It should be clarified that Regulation (EU) No 1306/2013 of the European Parliament and of the Council (6) and the provisions adopted pursuant to it should in principle apply to the measures set out in this Regulation. In particular, Regulation (EU) No 1306/2013 lays down provisions guaranteeing compliance with obligations laid down by provisions relating to the CAP, including checks and the application of administrative measures and administrative penalties in case of non-compliance, and rules related to the lodging and releasing of securities and the recovery of undue payments.

(5) Pursuant to Article 43(3) TFEU, the Council is to adopt measures on fixing prices, levies, aid and quantitative limitations. In the interest of clarity, where Article 43(3) TFEU applies, this Regulation should explicitly refer to the fact that measures will be adopted by the Council on that legal basis.

(6) In order to supplement or amend certain non-essential elements of this Regulation, the power to adopt acts in accordance with Article 290 TFEU should be delegated to the Commission. It is of particular importance that the Commission carry out appropriate consultations during its preparatory work, including at expert level. The Commission, when preparing and drawing up delegated acts, should ensure a simultaneous, timely and appro­ priate transmission of relevant documents to the European Parliament and to the Council.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/671

(1) Opinion of 8 March 2012 (not yet published in the Official Journal). (2) OJ C 191, 29.6.2012, p. 116, and OJ C 44, 15.2.2013, p. 158. (3) OJ C 225, 27.7.2012, p. 174. (4) Position of the European Parliament of 20 November 2013 (not yet

published in the Official Journal). (5) Council Regulation (EC) No 1234/2007 of 22 October 2007 estab­

lishing a common organisation of agricultural markets and on specific provisions for certain agricultural products (Single CMO Regulation) (OJ L 299, 16.11.2007, p. 1).

(6) Regulation (EU) No 1306/2013 of the European Parliament and of Council of 17 December 2013 on the financing, management and monitoring of the common agricultural policy and repealing Council Regulations (EEC) No 352/78, (EC) No 165/94, (EC) No 2799/98, (EC) No 814/2000, (EC) No 1290/2005 and (EC) No 485/2008 (See page 549 of this Official Journal).

(7) Certain definitions concerning certain sectors should be set out in this Regulation. In order to take into account the specific characteristics of the rice sector, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of amending the definitions concerning the rice sector to the extent necessary to update them in the light of market developments.

(8) This Regulation refers to the description of products and contains references to the headings or subheadings of the combined nomenclature. Amendments to the Common Customs Tariff nomenclature may necessitate consequential technical adjustments to this Regulation. In order to take into account such amendments, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of making the necessary technical adjustments. In the interests of clarity and simplicity, Council Regulation (EEC) No 234/79 (1), which currently provides for such a power, should be repealed and the power integrated into this Regulation.

(9) Marketing years should be fixed for cereals, rice, sugar, dried fodder, seeds, wine, olive oil and table olives, flax and hemp, fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, bananas, milk and milk products, and silk­ worms, and adapted as far as possible to the biological production cycles of each of those products.

(10) In order to stabilise the markets and to ensure a fair standard of living for the agricultural community, a differentiated system of market support for the different sectors has been developed and direct support schemes have been introduced, taking into account the different needs in each of these sectors on the one hand and the interdependence between different sectors on the other. Those measures take the form of public intervention or the payment of aid for private storage. There continues to be a need to maintain market support measures whilst streamlining and simplifying them.

(11) Union scales for the classification, identification and pres­ entation of carcasses in the beef and veal, pigmeat and sheepmeat and goatmeat sectors should be fixed for the purpose of recording prices and applying the inter­ vention arrangements in those sectors. Moreover, such Union scales pursue the objective of improving market transparency.

(12) For the sake of clarity and transparency, the provisions on public intervention should be made subject to a common structure, whilst maintaining the policy pursued in each sector. For that purpose, it is appropriate to distinguish between reference thresholds and inter­ vention prices and to define the latter. In doing so, it

is particularly important to clarify that only intervention prices for public intervention correspond to the applied administered prices referred to in the first sentence of paragraph 8 of Annex 3 to the WTO Agreement on Agriculture (i.e. market price support). In this context, it should be understood that market intervention can take the form of public intervention, as well as of other forms of intervention that do not use ex-ante established price indications.

(13) As appropriate to each sector concerned in the light of the practice and experience under previous common organisations of the markets (CMOs), the system of public intervention should be available during certain periods of the year and should, during those periods, either be open on a permanent basis or be opened depending on market prices.

(14) Public intervention price should consist of a fixed price for certain quantities for some products and in other cases should depend on tendering, reflecting the practice and experience under previous CMOs.

(15) This Regulation should provide for the possibility of disposal of products bought in public intervention. Such measures should be taken in a way that avoids market disturbances and that ensures equal access to goods and equal treatment of purchasers.

(16) The existing scheme for food distribution to the most deprived in the Union adopted under the CAP should be the subject of a separate Regulation adopted to reflect the social cohesion objectives of that scheme. Provision should nevertheless be made in this Regulation to allow for the disposal of products held in public inter­ vention by making them available for use in that scheme.

(17) To achieve the aim of balancing the market and stabi­ lising the market prices, it may be necessary to grant aid for private storage of specific agricultural products. In order to provide for market transparency, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of laying down the conditions under which it may decide to grant private storage aid, taking into account the market situation.

(18) In order to ensure that products bought in under public intervention or subject to aid for private storage are suitable for long-term storage and are of sound, fair and marketable quality, and in order to take into account the specific characteristics of the different sectors for the purposes of ensuring the cost-effective operation of public intervention and private storage, the power to adopt certain acts should be delegated to

ENL 347/672 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Regulation (EEC) No 234/79 of 5 February 1979 on the procedure for adjusting the Common Customs Tariff nomenclature used for agricultural products (OJ L 34, 9.2.1979, p. 2).

the Commission in respect of laying down the requirements and conditions to be met by those products concerning their quality and eligibility, in addition to the requirements laid down in this Regu­ lation.

(19) In order to take account of the specific characteristics of the cereals and paddy rice sectors, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of laying down the quality criteria as regards buying-in and sales of those products.

(20) In order to ensure appropriate storage capacity and the efficiency of the public intervention system in terms of cost-effectiveness, distribution and access for operators, and in order to maintain the quality of products bought in under public intervention for their disposal at the end of the storage period, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the requirements to be fulfilled by storage places for all products subject to public intervention, rules on the storage of products inside and outside the Member State responsible for them and their treatment as regards customs duties and any other amounts to be granted or levied under the CAP.

(21) In order to ensure that private storage has the desired effect on the market, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of rules and conditions applicable where the quantity stored is lower than the contracted quantity; the conditions for granting an advance payment; and the conditions applicable to the re-marketing and disposal of products covered by private storage contracts.

(22) In order to ensure the proper functioning of the public intervention and private storage systems, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of providing for the use of tendering procedures, and laying down additional conditions to be fulfilled by operators and a requirement for them to lodge a security.

(23) In order to take account of technical developments and of the needs of the beef and veal, pigmeat and sheepmeat and goatmeat sectors, as well as of the need to stan­ dardise the presentation of the different products for the purposes of improving market transparency, price recording and the application of the market intervention measures, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of adapting and updating Union scales for the classification of carcasses in those sectors, as well as in respect of laying down certain related additional provisions and derogations.

(24) The consumption of fruit and vegetables, as well as of milk and milk products by school children should be encouraged with a view to durably increasing the share of those products in the diets of children at the stage when their eating habits are being formed, thereby contributing to the achievement of the objectives of the CAP in particular stabilising markets and ensuring the availability of both current and future supplies. Union aid to finance or co-finance the supply to children in educational establishments of such products should therefore be promoted.

(25) In order to ensure a sound budgetary management of the Union school fruit and vegetables scheme and school milk scheme, appropriate provisions for each one should be established. Union aid should not be used to replace funding for any existing national school fruit and vegetables schemes and school milk schemes. In the light of budgetary constraints, Member States should nonetheless be able to replace their financial contribution to those schemes with contributions from the private sector. In order to make their school fruit and vegetables schemes effective, accompanying measures may be necessary for which they should be allowed to grant national aid. Member States participating in the schemes should publicise the subsiding role of the Union aid.

(26) In order to promote the healthy eating habits of children and to ensure that the aid is targeted at children in regular attendance at educational establishments admin­ istered or recognised by Member States, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the school fruit and vegetables scheme concerning the additional criteria related to the targeting of aid, the approval and selection of aid applicants and the drawing-up of national or regional strategies and on accompanying measures.

(27) In order to ensure the efficient and targeted use of Union funds, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the school fruit and vegetables scheme concerning the method for reallocating aid between Member States on the basis of requests for aid applications received, the costs eligible for Union aid, including the possibility of fixing an overall ceiling for such costs, and the obligation for Member States to monitor and evaluate the effectiveness of their school fruit and vegetables schemes.

(28) In order to promote awareness of the school fruit and vegetables scheme, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of requiring participating Member States with a school fruit and vegetables scheme to publicise the subsidising role of the Union aid.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/673

(29) In order to take into account the evolution in consumption patterns for dairy products, the innovations and developments on the dairy products market, the availability of products on the different markets of the Union and nutritional aspects, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the school milk scheme in respect of the products that are eligible for the scheme, the Member States' national or regional strategies, including accompanying measures where applicable, and the monitoring and evaluation of the scheme.

(30) In order to ensure that the appropriate beneficiaries and applicants qualify for Union aid and that it is used effi­ ciently and effectively, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the rules on the beneficiaries and applicants eligible for the aid, the requirement for applicants to be approved by Member States, and the use of dairy products in the preparation of meals in educational establishments.

(31) In order to ensure that aid applicants respect their obligations, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the requirement to lodge a security where an advance of aid is paid.

(32) In order to promote awareness of the school milk scheme, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the conditions in accordance with which Member States are to publicise their participation in that scheme and the fact that it is subsidised by the Union.

(33) In order to ensure that the aid is reflected in the price of the products, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the estab­ lishment of price monitoring under the school milk scheme.

(34) Union financing is required to encourage recognised producer organisations, associations of producer organi­ sations or interbranch organisations to draw up work programmes for the purpose of improving the production and marketing of olive oil and table olives. In that context, this Regulation should provide for Union support to be allocated in accordance with the priorities given to the activities undertaken within the respective work programmes. However, co-financing should be reduced in order to improve the efficiency of such programmes.

(35) In order to ensure the efficient and effective use of the Union aid granted to producer organisations, associations of producer organisations or interbranch organisations in the olive oil and table olives sector and in order to

improve the production quality of olive oil and table olives, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the specific measures that can be financed by the Union aid and the activities and costs that cannot be so financed; the minimum allocation of Union financing to specific areas; the requirement to lodge a security; and the criteria to be taken into account by Member States in the selection and approval of work programmes.

(36) This Regulation should make a distinction between fruit and vegetables on the one hand, comprising fruit and vegetables for direct consumption and fruit and vegetables intended for processing, and processed fruit and vegetables on the other hand. Rules on operational funds, operational programmes and Union financial assistance should only apply to the first category, and both types of fruit and vegetables within that category should be treated in a similar way.

(37) The production of fruit and vegetables is unpredictable and the products are perishable. Even limited surpluses can significantly disturb the market. Therefore, measures for crisis management should be established and those measures should continue to be integrated into oper­ ational programmes.

(38) The production and marketing of fruit and vegetables should fully take into account environmental concerns, including cultivation practices, management of waste materials and disposal of products withdrawn from the market, in particular as regards protection of water quality, maintenance of biodiversity and the upkeep of the countryside.

(39) Support for setting up producer groups should be provided for all sectors in all Member States under rural development policy. The specific support in the fruit and vegetables sector should therefore be discon­ tinued.

(40) In order to give producer organisations and their associ­ ations in the fruit and vegetables sector greater respon­ sibility for their financial decisions and to direct the public resources assigned to them towards future require­ ments, terms should be set out for the use of those resources. Joint financing of operational funds set up by producer organisations and their associations is an appropriate solution. Additional scope for financing should be permitted in particular cases. Operational funds should only be used to finance operational programmes in the fruit and vegetables sector. In order to control Union expenditure, there should be a cap on assistance granted to producer organisations and their associations that establish operational funds.

ENL 347/674 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(41) In regions where the organisation of production in the fruit and vegetables sector is weak, granting of additional national financial contributions should be allowed. In the case of Member States which are at a particular disadvantage with regard to structures, such contributions should be reimbursed by the Union.

(42) In order to ensure an efficient, targeted and sustainable support of producer organisations and their associations in the fruit and vegetables sector, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of operational funds and operational programmes, the national framework and national strategy for operational programmes concerning the obligation to monitor and evaluate the effectiveness of the national framework and the national strategies; Union financial assistance; crisis prevention and management measures; and national financial assistance.

(43) It is important to provide for support measures in the wine sector which strengthen competitive structures. While those measures should be defined and financed by the Union, it should be left to Member States to select an appropriate set of measures to meet the needs of their regional bodies, taking into account their particu­ larities, where necessary, as well as integrate them into national support programmes. Member States should be responsible for the implementation of such programmes.

(44) One key measure eligible for national support programmes should be the promotion and marketing of Union wines. Support for innovation can increase the marketability and competitiveness of Union grapevine products. Restructuring and conversion activities should continue to be covered on account of their positive structural effects on the wine sector. Support should also be available for investments in the wine sector which are geared towards improving the economic performance of the enterprises. Support for by-product distillation should be a measure available to Member States which desire to use such an instrument to ensure the quality of wine, while protecting the environment.

(45) Preventive instruments such as harvest insurance, mutual funds and green harvesting should be eligible for support under the wine support programmes so as to encourage a responsible approach to crisis situations.

(46) The provisions on support to vine-growers by way of allocation of payment entitlements as decided by Member States were made definitive from the financial

year 2015 under Article 103n of Regulation (EC) No 1234/2007 and subject to the conditions set out in that provision.

(47) In order to ensure that Member States' wine support programmes meet their objectives and that there is an efficient and effective use of the Union funds, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of: rules on the responsibility for expenditure between the date of receipt by the Commission of the support programmes and modifi­ cations to support programmes, and their date of appli­ cability; rules on the content of support programmes and the expenditure, administrative and personnel costs and operations that may be included in Member States' support programmes and the conditions for, and the possibility to make, payments through intermediaries in the case of support for harvest insurance; rules on the requirement to lodge a security where an advance payment is made; rules on the use of certain terms; rules on the fixing of a ceiling for expenditure on the replanting of vineyards for health or phytosanitary reasons; rules on the avoidance of double funding of projects; rules under which producers are to withdraw the by-products of winemaking, and on exceptions to that obligation in order to avoid additional administrative burden, and rules for the voluntary certification of distillers; and rules allowing Member States to establish conditions for the proper functioning of support measures.

(48) Beekeeping is characterised by the diversity of production conditions and yields and the dispersion and variety of economic operators, both at the production and marketing stages. Moreover, in view of the increasing incidence on bee health of certain types of hive invasions, and in particular of the spread of varroasis in several Member States in recent years and the problems which that disease causes to honey production, action by the Union continues to be necessary as varroasis cannot be completely eradicated and is to be treated with approved products. Given such circum­ stances, and in order to improve the production and marketing of apiculture products in the Union, national programmes for the sector should be drawn up every three years with a view to improving the general conditions for the production and marketing of apiculture products. Those national programmes should be partly financed by the Union.

(49) The measures which may be included in the apiculture programmes should be specified. In order to ensure that the Union aid scheme is adapted to the latest devel­ opments and that the measures covered are effective in improving the general conditions for the production and marketing of apiculture products, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of updating the list of measures, by adapting existing measures or adding new measures.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/675

(50) In order to ensure the effective and efficient use of Union funds for apiculture, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the avoidance of double funding between Member States' apiculture programmes and rural development programmes and the basis of the allocation of the Union's financial contribution to each participating Member State.

(51) In accordance with Council Regulation (EC) No 73/2009 (1), the hops area payment was decoupled from 1 January 2010. In order to allow the hop producer organisations to continue their activities as before, a specific provision should be made for equivalent amounts to be used in the Member State concerned for the same activities. In order to ensure that the aids finance the aims of producer organisations, as set out in this Regulation, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of aid applications, rules on eligible hop areas and the calcu­ lation of aids.

(52) Union aid for silkworm rearing should be decoupled and integrated into the direct payments system following the approach taken for aids in other sectors.

(53) The aid for Union-produced skimmed milk and skimmed-milk powder intended for use as a feedingstuff and for processing into casein and caseinates has not proved effective in supporting the market and should therefore be discontinued, along with the rules concerning the use of casein and caseinates in the manu­ facture of cheese.

(54) The decision to end the transitional prohibition on planting vines at Union level is justified by the attainment of the main objectives of the reform of the Union wine market organisation in 2008, in particular by the end of the long-standing structural surplus of wine production and the progressive improvement of competitiveness and market orientation of the wine sector in the Union. Such positive developments have resulted from a marked decrease of vine areas across the Union, the exit of less competitive producers and the phasing-out of certain market support measures removing the incentive for investments without economic viability. The reduction of supply capacity

and the support for structural measures and promotion of wine exports have enabled a better adaptation to decreasing demand at Union level, resulting from a progressive decrease in consumption in traditional wine-producing Member States.

(55) However, the perspectives of progressive growth of demand at world market level provide an incentive to increase supply capacity, and therefore to plant new vines, over the next decade. While the key objective of increasing the competitiveness of the Union wine sector should be pursued in order not to lose market share in the world market, an excessively rapid increase in new vine plantings in response to forecasted development in international demand may lead again to a situation of excessive supply capacity in the medium-term, with possible social and environmental effects in specific wine production areas. In order to ensure an orderly growth of vine plantings during the period between 2016 and 2030, a new system for the management of vine plantings should be established at Union level, in the form of a scheme of authorisations for vine plantings.

(56) Under this new system, authorisations for vine plantings may be granted without a cost being charged to producers, and should expire after three years if they are not used. This would contribute to the swift and direct use of the authorisations by the wine producers to whom they are granted, thereby avoiding speculation.

(57) The growth of new vine plantings should be framed by a safeguard mechanism at Union level based on the obligation for Member States, on an annual basis, to make available authorisations for new plantings repre­ senting 1 % of the planted vine areas, while allowing for certain flexibility in order to respond to the specific circumstances of each Member State. Member States should be able to decide whether to make available smaller areas at national or regional levels, including at the level of areas eligible for specific protected desig­ nations of origin and protected geographical indications, on the basis of objective and non-discriminatory reasons, while ensuring the limitations imposed are above 0 % and are not overrestrictive in relation to the objectives pursued.

(58) In order to guarantee that authorisations are granted in a non-discriminatory manner, certain criteria should be laid down, and in particular where the total number of hectares made available by the authorisations offered by Member States is exceeded by the total number of hectares requested in the applications submitted by producers.

ENL 347/676 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Regulation (EC) No 73/2009 of 19 January 2009 estab­ lishing common rules for direct support schemes for farmers under the common agricultural policy and establishing certain support schemes for farmers, amending Regulations (EC) No 1290/2005, (EC) No 247/2006, (EC) No 378/2007 and repealing Regulation (EC) No 1782/2003 (OJ L 30, 31.1.2009, p. 16).

(59) The granting of authorisations to producers grubbing up an existing vine area should be automatic upon submission of an application and independently of the safeguard mechanism for new plantings, since it does not contribute to the overall increase of vine areas. In specific areas eligible for the production of wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication, Member States should have the possibility of restricting the granting of such authori­ sations for replantings on the basis of recommendations of recognised and representative professional organi­ sations.

(60) This new scheme of authorisations for vine plantings should not apply to Member States not applying the Union transitional planting rights regime and should be optional for those Member States where, although the planting rights apply, the vine planting area is below a certain threshold.

(61) Transitional provisions should be laid down in order to ensure a smooth transition from the former planting rights regime to the new scheme, in particular in order to avoid excessive plantings before the start of the new scheme. Member States should have a certain flexibility to decide on the deadline for the submission of requests for conversion of planting rights into authorisations from 31 December 2015 to 31 December 2020.

(62) In order to ensure a harmonised and effective implemen­ tation of the new scheme of authorisations for vine plantings, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the conditions for the exemption of certain vine plantings from the scheme, the rules relating to the eligibility and priority criteria, the addition of eligibility and priority criteria, the co-existence of vines to be grubbed up with newly planted vines, and the grounds on which Member States may restrict the granting of authorisations for replantings.

(63) The control of non-authorised plantings should be carried out effectively in order to ensure the compliance with the rules for the new scheme.

(64) The application of standards for the marketing of agri­ cultural products can contribute to improving the economic conditions for the production and marketing and the quality of such products. The application of such standards is therefore in the interest of producers, traders and consumers.

(65) Following the Communication from the Commission on agricultural product quality policy and subsequent debates, it is appropriate to maintain marketing standards by sectors or products, in order to take into account the expectations of consumers and to contribute

to the improvement of the economic conditions for the production and marketing of agricultural products and their quality.

(66) Provisions of a horizontal nature should be established for marketing standards.

(67) Marketing standards should be divided between obligatory rules for specific sectors or products and optional reserved terms to be established on a sectoral or product basis.

(68) Marketing standards should, in principle, apply to all agricultural products concerned that are marketed in the Union.

(69) The sectors and products for which marketing standards may apply should be listed in this Regulation. However, in order to take account of the expectations of consumers and of the need to improve the quality of agricultural products and the economic conditions for their production and marketing, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of amending that list, subject to strict conditions.

(70) In order to take account of the expectations of consumers and to improve the economic conditions for the production and marketing as well as the quality of certain agricultural products, and in order to adapt to constantly changing market conditions, evolving consumer demands, and developments in relevant inter­ national standards, and in order to avoid creating obstacles to product innovation, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of adopting marketing standards by sectors or products, at all stages of the marketing, as well as dero­ gations and exemptions from such standards. The marketing standards should take into account, inter alia, the natural and essential characteristics of the products concerned, thereby avoiding causing substantial changes in the ordinary composition of the product concerned. Moreover, the marketing standards should take into account the possible risk of consumers being misled, as a result of their expectations and perceptions. Any derogation or exemptions from the standards should not entail additional costs which should be borne solely by farmers.

(71) Marketing standards should apply to enable the market to be easily supplied with products of a standardised and satisfactory quality, and in particular should relate to technical definitions, classification, presentation, marking and labelling, packaging, production method, conservation, storage, transport, related administrative documents, certification and time limits, restrictions of use and disposal.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/677

(72) Taking into account the interest of producers in communicating the product and farming characteristics, and the interest of consumers in receiving adequate and transparent product information, it should be possible to determine the place of farming and/or the place of origin, on a case-by-case basis at the appropriate geographical level, while taking into account the specific characteristics of some sectors, in particular concerning processed agri­ cultural products.

(73) Special rules should be provided in respect of products imported from third countries provided that national provisions in force in third countries justify derogations from the marketing standards and their equivalence to Union legislation is guaranteed. It is also appropriate to lay down rules relating to the application of the marketing standards applicable to the products exported from the Union.

(74) Products of the fruit and vegetables sector intended to be sold fresh to the consumer should be marketed only if they are sound, fair and of marketable quality and if the country of origin is indicated. In order to ensure the proper application of that requirement and to take into account certain specific situations, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of specific derogations from that requirement.

(75) A quality policy should be followed throughout the Union by applying a certification procedure for products of the hops sector and by prohibiting the marketing of those products for which a certificate has not been issued. In order to ensure the proper appli­ cation of that requirement and to take into account certain specific situations, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of measures derogating from that requirement in order to satisfy the trade requirements of certain third countries or for products intended for special uses.

(76) For certain sectors and products, definitions, designations and sales descriptions are important elements for deter­ mining the conditions of competition. Therefore, it is appropriate to lay down definitions, designations and sales descriptions for those sectors and/or products, which should only be used in the Union for the marketing of products which comply with the corresponding requirements.

(77) In order to adapt the definitions and sales descriptions for certain products to needs resulting from evolving consumer demands, technical progress or the need for product innovation, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of modifications, derogations or exemptions to definitions and sales descriptions.

(78) In order to ensure that operators and Member States have a clear and proper understanding of the definitions and sales descriptions laid down for certain sectors, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the rules on their specification and application.

(79) In order to take into account the specific characteristics of each product or sector, the different marketing stages, the technical conditions, any possible considerable practical difficulty, and also the accuracy and repeatability of the methods of analysis, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission concerning tolerance for one or more specific standards in excess of which the entire batch of products should be considered not to respect the standard.

(80) Certain oenological practices and restrictions for the production of wine should be determined, in particular as regards coupage and the use of certain types of grape must, grape juice and fresh grapes originating in third countries. In order to meet international standards, for further oenological practices, the Commission should take into account the oenological practices recommended by the International Organisation of Vine and Wine (OIV).

(81) Rules should be laid down for the classification of wine grape varieties, according to which Member States producing more than 50 000 hectolitres per year should continue to be responsible for classifying the wine grape varieties from which wine may be made on their territories. Certain wine grape varieties should be excluded.

(82) Member States should be able to maintain or adopt certain national rules on quality levels as regards spreadable fats.

(83) For the wine sector, Member States should be allowed to limit or to exclude the use of certain oenological prac­ tices, should be allowed to keep more stringent restrictions for wines produced in their territory, and should allow the experimental use of unauthorised oeno­ logical practices.

(84) In order to ensure the correct and transparent application of national rules for certain products and sectors as regards marketing standards, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of establishing conditions for the application of such marketing standards, as well as the conditions for the holding, circulation and use of the products obtained from experimental practices.

ENL 347/678 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(85) In addition to marketing standards, optional quality terms should be established in order to ensure that terms describing specific product characteristics, or farming or processing attributes are not misused in the market place and can be relied on by consumers to identify different qualities of product. In the light of the objectives of the present Regulation, and in the interest of clarity, existing optional quality terms should be listed in this Regulation.

(86) Member States should be allowed to lay down rules concerning the disposal of wine products not complying with the requirements of this Regulation. In order to ensure the correct and transparent application of national rules concerning wine products, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of establishing conditions for the use of wine products not complying with the requirements of this Regulation.

(87) In order to take into account the situation in the market and developments in marketing standards and in inter­ national standards, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of reserving an additional optional reserved term and laying down the conditions for its use, amending the conditions of use of an optional reserved term and cancelling an optional reserved term.

(88) In order to take into account the characteristics of certain sectors and consumer expectations, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of laying down further details on the requirements for the introduction of an additional reserved term.

(89) In order to ensure that products described by means of optional reserved terms conform to the applicable conditions of use, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of laying down additional rules on the use of optional reserved terms.

(90) In order to take account of the specific characteristics of trade between the Union and certain third countries and the special character of certain agricultural products, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission concerning the conditions under which imported products are considered to have an equivalent level of conformity to the Union requirements concerning marketing standards, and which allow for measures derogating from the rules that products are to be marketed in the Union only in accordance with such standards and the rules relating to the application of the marketing standards to products exported from the Union.

(91) Provisions concerning wine should be applied in the light of the international agreements concluded in accordance with the TFEU.

(92) The concept of quality wines in the Union is based, inter alia, on the specific characteristics attributable to the wine's geographical origin. Such wines are identified for consumers through protected designations of origin and geographical indications. In order to allow for a trans­ parent and more elaborate framework underpinning the claim by the products concerned to be of quality, a system should be established in which applications for a designation of origin or a geographical indication are examined in line with the approach followed by the Union's horizontal quality policy applicable to foodstuffs other than wine and spirits, set out in Regulation (EU) No 1151/2012 of the European Parliament and of the Council (1).

(93) In order to preserve the particular quality characteristics of wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication, Member States should be allowed to apply more stringent rules.

(94) To qualify for protection in the Union, designations of origin and geographical indications for wine should be recognised and registered at the Union level in accordance with procedural rules laid down by the Commission.

(95) Protection should be open to designations of origin and geographical indications of third countries where they are protected in their country of origin.

(96) The registration procedure should enable any natural or legal person having a legitimate interest in a Member State or a third country to exercise their rights by notifying their objections.

(97) Registered designations of origin and geographical indi­ cations should be protected against uses which take advantage of the reputation enjoyed by complying products. So as to promote fair competition and not to mislead consumers, that protection should also extend to products and services not covered by this Regulation, including those not found in Annex I to the Treaties.

(98) In order to take into account existing labelling practices, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of permitting the use of a name of a wine grape variety which contains or consists of a protected designation of origin or a protected geographical indication.

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(1) Regulation (EU) No 1151/2012 of the European Parliament and of the Council of 21 November 2012 on quality schemes for agri­ cultural products and foodstuffs (OJ L 343, 14.12.2012, p. 1).

(99) In order to take into account the specific characteristics of the production in the demarcated geographical area, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of laying down the additional criteria for the demarcation of the geographical area, and the restrictions and derogations concerning the production in the demarcated geographical area.

(100) In order to ensure product quality and traceability, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the conditions under which product specifications may include additional require­ ments.

(101) In order to ensure the protection of the legitimate rights or interests of producers and operators, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the type of applicant that may apply for the protection of a designation of origin or geographical indication; the conditions to be followed in respect of an application for the protection of a desig­ nation of origin or geographical indication, scrutiny by the Commission, the objection procedure, and procedures for amendment, cancellation and conversion of protected designations of origin or protected geographical indication. That empowerment should also cover: the conditions applicable to trans-border appli­ cations; the conditions for applications relating to geographical areas in a third country; the date from which protection or an amendment to a protection applies; and the conditions relating to amendments to product specifications.

(102) In order to ensure an adequate level of protection, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of restrictions regarding the protected name.

(103) In order to ensure that economic operators and competent authorities are not unduly affected by the application of this Regulation to wine names which have been granted protection prior to 1 August 2009, or for which an application for protection has been made prior to that date, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of laying down transitional rules concerning such wine names, wines placed on the market or labelled before a specific date, and amendments to the product specifi­ cations.

(104) Certain terms are traditionally used in the Union to convey information to consumers about the particu­ larities and the quality of wines, complementing the information conveyed by protected designations of origin and geographical indications. In order to ensure the working of the internal market and fair competition and to avoid consumers being misled, those traditional terms should be eligible for protection in the Union.

(105) In order to ensure an adequate level of protection, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the language and the spelling of a traditional term to be protected.

(106) In order to ensure the protection of the legitimate rights of producers and operators, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the type of applicants that may apply for the protection of a traditional term; the conditions of validity of an application for recognition of a traditional term; the grounds for objecting to the proposed protection of a traditional term; the scope of the protection, including the relationship with trade marks, protected traditional terms, protected designations of origin or geographical indications, homonyms, or certain wine grape names; the grounds for the cancellation of a traditional term; the date of submission of an application or a request; and the procedures to be followed in respect of an appli­ cation for the protection of a traditional term, including scrutiny by the Commission, the objection procedure and the procedures on cancellation and modi­ fication.

(107) In order to take into account the specific characteristics in trade between the Union and certain third countries, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the conditions under which traditional terms may be used on products from third countries and providing for related derogations.

(108) The description, designation and presentation of products of the wine sector covered by this Regulation can have significant effects on their marketability. Differences between the laws of Member States on the labelling of products of the wine sector may impede the smooth functioning of the internal market. Rules should therefore be laid down which take into account the legitimate interests of consumers and producers. For this reason, it is appropriate to provide for Union rules on labelling and presentation.

(109) In order to ensure compliance with existing labelling practices, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of laying down the exceptional circumstances in which it is justified to omit reference to the terms "protected designation of origin" or "protected geographical indication".

(110) In order to take into account the specific characteristics of the wine sector, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the presentation and use of labelling particulars other than those provided for in this Regulation; certain compulsory and optional particulars; and presentation.

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(111) In order to ensure the protection of the legitimate interests of operators, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of temporary labelling and presentation of wines bearing a designation of origin or a geographical indication where that designation of origin or geographical indication fulfils the necessary requirements.

(112) In order to ensure that economic operators are not preju­ diced, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of transitional provisions as regards wine placed on the market and labelled in accordance with the relevant rules applying before 1 August 2009.

(113) In order to take into account the specific characteristics in trade in wine sector products between the Union and certain third countries, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the derogations from the rules on labelling and presentation as regards products to be exported where required by the law of the third country concerned.

(114) Specific instruments will still be needed after the end of the quota system to ensure a fair balance of rights and obligations between sugar undertakings and sugar beet growers. Therefore, the standard provisions governing written agreements within the trade concluded between them should be established.

(115) The 2006 reform of the sugar regime introduced far- reaching changes to the Union sugar sector. In order to enable sugar beet growers to complete their adaptation to the new market situation and to the increased market orientation of the sector, the present system of sugar quotas should be extended until it is abolished at the end of the 2016/2017 marketing year.

(116) In order to take into account the specific characteristics of the sugar sector, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of updating the technical definitions concerning the sugar sector; updating the purchase terms for beet laid down in this Regulation; and further rules on the determination of gross weight, tare and sugar content of sugar delivered to an undertaking, and on sugar pulp.

(117) Recent experience has demonstrated the need for specific measures to ensure a sufficient supply of sugar to the Union market during the remaining period of sugar quotas.

(118) In order to take into account the specific characteristics of the sugar sector and to ensure that the interests of all parties are duly taken into account, and given the need to prevent any disturbance of the market, the power to

adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of: purchase terms and delivery contracts; updating the purchase terms for beet laid down in this Regulation; and the criteria to be applied by the sugar undertakings when allocating among beet sellers the quantities of beet to be covered by pre-sowing delivery contracts.

(119) In order to take account of technical developments, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of establishing a list of products for the production of which industrial sugar, industrial isoglucose or industrial inulin syrup may be used.

(120) In order to ensure that approved undertakings producing or processing sugar, isoglucose or inulin syrup comply with their obligations, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the granting and the withdrawal of approval for such under­ takings, as well as the criteria for administrative penalties.

(121) In order to take into account the specific characteristics of the sugar sector and to ensure that the interests of all parties are duly taken into account, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the meaning of terms for the operation of the quota system and the conditions governing sales to outermost regions.

(122) In order to ensure that the growers are closely associated with a decision to carry forward a certain quantity of production, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of carry-forward of sugar.

(123) For a better management of wine-growing potential, Member States should communicate to the Commission an inventory of their production potential based on the vineyard register. To encourage Member States to communicate the inventory, support for restructuring and conversion should be limited to those Member States which have communicated the inventory.

(124) In order to facilitate the monitoring and the verification of the production potential by Member States, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the content of the vineyard register and exemptions.

(125) In order to provide for a satisfactory level of traceability of the products concerned, in particular in the interest of consumer protection, it should be a requirement for all the wine sector products covered by this Regulation to have an accompanying document when circulating within the Union.

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(126) In order to facilitate the transport of wine products and the verification thereof by Member States, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of rules: on the accompanying document and its use; on the conditions under which an accompanying document is to be regarded as certifying protected designations of origin or geographical indications; on an obligation to keep a register and on its use; on specifying who shall keep a register and on exemptions from the obligation to keep a register; as well as on the operations to be included in the register.

(127) In the absence of Union legislation on formalised, written contracts, Member States may, under national contract law, decide to make the use of such contracts compulsory, provided that, in doing so, Union law is respected, and in particular that the proper functioning of the internal market and the common market organi­ sation is respected. Given the diversity of situations across the Union, and in the interests of subsidiarity, such a decision should remain with Member States. However, in the milk and milk products sector, to ensure appropriate minimum standards for such contracts and the proper functioning of the internal market and the common market organisation, some basic conditions for the use of such contracts should be laid down at the Union level. All such basic conditions should be freely negotiated. Since some dairy co-operatives possibly have rules with similar effect in their statutes, they should, in the interests of simplicity, be exempted from the requirement to enter into a contract. In order to strengthen the effectiveness of such system of contracts, Member States should decide whether they should also apply where intermediate parties collect milk from farmers to deliver to processors.

(128) In order to ensure the viable development of production and a resulting fair standard of living for dairy farmers, their bargaining power vis-à-vis processors should be strengthened, which should result in a fairer distribution of added value along the supply chain. In order to attain those CAP objectives, a provision should be adopted pursuant to Article 42 and Article 43(2) TFEU to allow producer organisations constituted by dairy farmers or their associations to collectively negotiate with a dairy contract terms, including price, for some or all of their members' raw milk production. In order to maintain effective competition on the dairy market, this possibility should be subject to appropriate quantitative limits. In order not to undermine the effective functioning of cooperatives, and for the sake of clarity, it should be specified that, when a farmer's membership of a cooperative entails an obligation, in respect of all or a part of that farmer's milk production, to deliver raw milk, the conditions of which are set out in the cooperative's statutes or in the rules and decisions based thereon, those conditions should not be the subject of negotiations through a producer organisation.

(129) In view of the importance of protected designations of origin and protected geographical indications, notably for vulnerable rural regions, and in order to ensure the value- added and to maintain the quality of, in particular, cheeses benefiting from protected designations of origin and protected geographical indications, and in view of the coming expiration of the milk quota system, Member States should be allowed to apply rules to regulate the entire supply of such cheese produced in the defined geographical area at the request of an interbranch organi­ sation, a producer organisation or a group as defined in Regulation (EU) No 1151/2012. Such a request should be supported by a large majority of milk producers repre­ senting a large majority of the volume of milk used for that cheese and, in the case of interbranch organisations and groups, it should be supported by a large majority of cheese producers representing a large majority of the production of that cheese.

(130) In order to follow developments in the market, the Commission needs timely information on volumes of raw milk delivered. Therefore, provision should be made to ensure that the first purchaser communicates such information to Member States on a regular basis and that the Member State notifies the Commission thereof.

(131) Producer organisations and their associations can play useful roles in concentrating supply, in improving the marketing, planning and adjusting of production to demand, optimising production costs and stabilising producer prices, carrying out research, promoting best practices and providing technical assistance, managing by-products and risk management tools available to their members, thereby contributing to strengthening the position of producers in the food chain.

(132) Interbranch organisations can play an important part in allowing dialogue between actors in the supply chain, and in promoting best practices and market trans­ parency.

(133) Existing rules on the definition and recognition of producer organisations, their associations, and inter­ branch organisations should therefore be harmonised, streamlined and extended to provide for possible recog­ nition on request under statutes set out in accordance with this Regulation for certain sectors. In particular, the recognition criteria and statutes of producer organi­ sations should ensure that such bodies are formed on

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the initiative of producers, and are controlled in accordance with rules enabling the producer members to scrutinise democratically their organisation and its decisions.

(134) Existing provisions in various sectors, boosting the impact of producer organisations, their associations and interbranch organisations by permitting Member States, under certain conditions, to extend certain rules of such organisations to non-member operators, have proved effective, and should be harmonised, streamlined and extended to all sectors.

(135) Provision should be made for the possibility of adopting certain measures to facilitate the adjustment of supply to market requirements which may contribute to stabilising the markets and to ensuring a fair standard of living for the agricultural community concerned.

(136) In order to encourage action by producer organisations, associations of producer organisations and interbranch organisations to facilitate the adjustment of supply to market requirements, with the exception of actions relating to withdrawal from the market, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of: measures improving quality; promoting better organisation of production, processing and marketing; facilitating the recording of market price trends; and permitting the establishment of short and long-term forecasts on the basis of the means of production used.

(137) In order to improve the operation of the market for wines, Member States should be able to implement decisions taken by interbranch organisations. The scope of such decisions should, however, exclude practices which could distort competition.

(138) Whereas the use of formalised written contracts in the milk sector is covered by separate provisions, the use of such contracts may also help to reinforce the responsi­ bility of operators in other sectors and to increase their awareness of the need to better take into account the signals of the market, to improve price transmission and to adapt supply to demand, as well as to help to avoid certain unfair commercial practices. In the absence of Union legislation concerning such contracts, Member States may, under national contract law, decide to make the use of such contracts compulsory, provided that, in doing so, Union law is complied with, and in particular that the proper functioning of the internal market and the common market organisation is respected.

(139) In order to ensure the viable development of production and thus a fair standard of living for producers in the beef and veal and olive oil sectors, as well as for producers of certain arable crops, their bargaining power vis-à-vis downstream operators should be strengthened, thereby resulting in a fairer distribution of added value along the supply chain. To achieve those CAP objectives, recognised producer organisations should be able to negotiate, subject to quantitative limits, the terms of delivery contracts, including prices, for some or all of their members' production, provided that those organisations pursue one or more of the objectives of concentrating supply, the placing on the market of the products produced by its members and optimising production costs, and provided that the pursuit of those objectives leads to the integration of activities and such integration is likely to generate significant effi­ ciencies so that the activities of the producer organisation overall contribute to the fulfilment of the objectives of Article 39 TFEU. This could be realised provided that the producer organisation carries out certain specific activities and that these activities are significant in terms of volume of production concerned and in terms of cost of the production and placing of the product on the market.

(140) In order to ensure the added value, and to maintain the quality of, in particular, cured ham benefitting from a protected designation of origin or a protected geographical indication, Member States should be allowed, subject to strict conditions, to apply rules to regulate the supply of such cured ham, provided that those rules are supported by a large majority of its producers and, where appropriate, by the producers of pigs in the geographical area relating to that ham.

(141) The obligation to register all supply contracts regarding hops produced in the Union is burdensome and should be discontinued.

(142) In order to ensure that the objectives and responsibilities of producer organisations, associations of producer organisations and interbranch organisations are clearly defined and to contribute to the effectiveness of their actions without imposing an undue administrative burden and without undermining the principle of freedom of association in particular with regard to non-members of such organisations, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of:

rules on the specific aims which may, must or must not be pursued by such organisations and associations and, where applicable, should be added to those laid down in this Regulation; the rules of such organisations and associations, the statutes of organisations other than

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producer organisations, the specific conditions applicable to the statutes of producer organisations in certain sectors, including derogations, the structure, membership period, size democratic accountability and activities of such organisations and associations, as well as the effects deriving from mergers; the conditions for recog­ nition, withdrawal and suspension of recognition, the effects deriving thereof, as well as requirements to take remedial measures in the event of non-respect of the recognition criteria;

transnational organisations and associations and the rules relating to administrative assistance in the case of trans­ national cooperation; the sectors subject to Member State authorisation to which outsourcing applies and the conditions and the nature of activities which may be outsourced, and the provision of technical means by organisations or associations; the basis for calculation of minimum volume or value of marketable production of organisations and associations; rules on the calculation of the volume of raw milk covered by negotiations by a producer organisation, the acceptance of members who are not producers, in the case of producer organisations, or who are not producer organisations, in the case of an association of producer organisations;

the extension of certain rules of the organisations to non-members and the compulsory payment of subscriptions by non-members, including the use and allocation of such payments by those organisations and a list of stricter production rules which may be extended, further requirements as regards representativeness, the economic areas concerned, including Commission scrutiny of their definition, minimum periods during which the rules should be in force before their extension, the persons or organisations to whom the rules or contributions may be applied, and the circumstances in which the Commission may require that the extension of rules or compulsory contributions be refused or with­ drawn.

(143) Monitoring trade flows is primarily a management issue which should be addressed in a flexible way. The decision on the introduction of licence requirements should be made taking account of the need for licences, the need for the management of the markets concerned and, in particular, the need for monitoring the imports or exports of the products in question.

(144) In order to take into account the international obligations of the Union and the applicable Union social, environmental and animal welfare standards, the need to monitor the evolution of trade and market devel­ opments and imports and exports, the need for sound market management and the need to reduce the adminis­ trative burden, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the list of the products subject to the presentation of an import or

export licence, and the cases and situations where the presentation of an import or export licence is not required.

(145) In order to provide further elements of the licence system, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of rules on: the rights and obligations deriving from the licence, its legal effects and the cases where a tolerance applies as regards compliance with the obligation to import or export the quantity mentioned in the licence or, where the origin is to be indicated, the issue of an import licence or the release into free circulation being subject to the presen­ tation of a document issued by a third country or an entity certifying inter alia the origin, the authenticity and the quality characteristics of the products; the transfer of the licence or restrictions on its transferability; additional conditions for import licences for hemp and the principle of administrative assistance between Member States to prevent or deal with cases of fraud and irregularities; and the cases and situations where the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported within the period of validity of the licence is or is not required.

(146) The essential elements of customs duties applicable to agricultural products reflecting WTO agreements and bilateral agreements are laid down in the Common Customs Tariff. The Commission should be empowered to adopt measures for the detailed calculation of import duties pursuant to those essential elements.

(147) The entry price system should be maintained for certain products. In order to ensure the efficiency of that system, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of checking the veracity of the declared price of a consignment using a flat-rate import value, and providing for the conditions under which the lodging of a security is required.

(148) In order to prevent or counteract adverse effects on the Union market which might result from imports of certain agricultural products, imports of such products should be subject to payment of an additional duty, where certain conditions are fulfilled.

(149) It is appropriate, under certain conditions, to open and administer import tariff quotas resulting from inter­ national agreements concluded in accordance with the TFEU or from other Union legal acts. For import tariff quotas, the method of administration adopted should give due weight to the supply requirements of the existing and emerging Union production, processing and consumption markets, in terms of the competi­ tiveness, certainty and continuity of supply, and to the need to safeguard the equilibrium of the market.

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(150) In order to comply with the undertakings contained in the agreements concluded as part of the Uruguay Round of multilateral trade negotiations concerning tariff quotas for the import, into Spain, of 2 000 000 tonnes of maize and 300 000 tonnes of sorghum and tariff quotas for the import, into Portugal, of 500 000 tonnes of maize, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of establishing the provisions necessary for carrying out the tariff quota imports and, where appropriate, the public storage of the quantities imported by the paying agencies of the Member States concerned.

(151) In order to ensure fair access to the quantities available and the equal treatment of operators within the tariff quota, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of: determining the conditions and eligibility requirements that an operator has to fulfil to submit an application within the tariff quota; establishing rules on the transfer of rights between operators and, where necessary, the limi­ tations that apply to transfers within the management of the tariff quota; making participation in the tariff quota subject to the lodging of a security; and providing, where necessary, for any particular specific characteristics, requirements or restrictions applicable to the tariff quota as set out in the international agreement or other act concerned.

(152) Agricultural products may in certain cases benefit from special import treatment in third countries if the products comply with certain specifications and/or price conditions. Administrative cooperation between the auth­ orities in the importing third country and the Union is necessary to ensure the correct application of such a system. To that end, the products should be accompanied by a certificate issued in the Union.

(153) In order to ensure that products that are exported may benefit from a special treatment on import into a third country if certain conditions are respected, pursuant to international agreements concluded by the Union in accordance with the TFEU, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of requiring the competent authorities of Member States, on request and after appropriate checks, to issue a document certifying that the conditions are met.

(154) In order to prevent illicit crops from disturbing the market for hemp for fibre, this Regulation should provide for checks on imports of hemp and hemp seed to ensure that such products offer certain guarantees with regard to their tetrahydrocannabinol content. In addition, imports of hemp seed intended for uses other than

sowing should continue to be subject to a control system which provides for the importers concerned to be auth­ orised.

(155) A quality policy is being pursued throughout the Union as regards products of the hops sector. In the case of imported products, the provisions ensuring that only products complying with equivalent minimum quality characteristics are imported should be incorporated in this Regulation. In order to minimise the administrative burden, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the cases in which obligations related to an attestation of equivalence and the labelling of packaging should not apply.

(156) The Union has concluded several preferential market access arrangements with third countries which allow those countries to export cane sugar to the Union under favourable conditions. The related provisions on the evaluation of the refiners' need for sugar for refining and, subject to certain conditions, the reservation of import licences to specialised users of significant quan­ tities of imported raw cane sugar who are considered to be full-time refiners in the Union, should be maintained for a certain period. In order to ensure that imported sugar for refining is refined in accordance with those requirements, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the use of terms for the operation of import arrangements; the conditions and eligibility requirements that an operator has to fulfil to lodge an application for an import licence, including the lodging of a security, and rules on adminis­ trative penalties to be imposed.

(157) The customs duty system makes it possible to dispense with all other protective measures at the external borders of the Union. The internal market and duty mechanism may, in exceptional circumstances, prove to be inadequate. In such cases, in order not to leave the Union market without defence against the disturbances that might ensue, the Union should be able to take all necessary measures without delay. Such measures should comply with the international commitments of the Union.

(158) It is appropriate to enable suspension of the use of inward and outward processing arrangements where the Union market is disturbed or is liable to be disturbed by such arrangements.

(159) Refunds on exports to third countries, based on the difference between prices within the Union and on the world market, and falling within the limits set by the commitments made within the WTO, should be retained as a measure which may cover certain

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/685

products to which this Regulation applies where the conditions in the internal market are such as those described for exceptional measures. Subsidised exports should be subject to limits in terms of value and quantity, and, without prejudice to the application of exceptional measures, the refund available should be zero.

(160) Compliance with the limits expressed in terms of value should be ensured at the time when the export refunds are fixed through the monitoring of payments under the rules relating to the European Agricultural Guarantee Fund. Monitoring should be facilitated by the compulsory advance fixing of export refunds, while providing for the possibility, in the case of differentiated refunds, of changing the specified destination within a geographical area to which a single export refund rate applies. In the case of a change of destination, the export refund applicable to the actual destination should be paid, with a ceiling on the amount applicable to the desti­ nation fixed in advance.

(161) Compliance with the quantity limits should be ensured by a reliable and effective system of monitoring. To that end, the granting of export refunds should be made subject to an export licence. Export refunds should be granted up to the limits available, depending on the particular situation of each product concerned. Exceptions to that rule should be permitted only for processed products not listed in Annex I to the Treaties, to which volume limits do not apply. Provision should be made for a derogation from the requirement of strict compliance with management rules where exports benefiting from export refunds are not likely to exceed the quantity laid down.

(162) In the case of the export of live bovine animals, export refunds should be granted and paid only if the provisions established in Union legislation concerning animal welfare, in particular those concerning the protection of animals during transport, are respected.

(163) In order to ensure the proper functioning of the export refund system, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the requirement to lodge a security guaranteeing the execution of the operator's obligations.

(164) In order to minimise the administrative burden for operators and authorities, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of setting thresholds below which the obligation to issue

or present an export licence may not be required, desig­ nating destinations or operations where an exemption from the obligation to present an export licence can be justified, and permitting, in justified situations, export licences to be granted ex-post.

(165) In order to address practical situations justifying the full or partial eligibility for export refunds, and in order to help operators bridge the period between the application for and the final payment of the export refund, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of rules on: another date for the refund; advance payment of export refunds, including the conditions for the lodging and release of a security; additional proof where doubts exist as to the real desti­ nation of products, and the opportunity for re- importation into the customs territory of the Union; destinations treated as exports from the Union, and the inclusion of destinations within the customs territory of the Union eligible for export refunds.

(166) In order to ensure equal access to export refunds for exporters of products listed in Annex I to the Treaties and of products processed therefrom, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of applying certain rules for agricultural products to products exported in the form of processed goods.

(167) In order to ensure that products benefiting from export refunds are exported from the customs territory of the Union and to avoid their return to that territory, as well as to minimise the administrative burden for operators in generating and submitting proof that refund products reached a country of destination for differentiated refunds, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of rules on: the time limit by which the exit from the customs territory of the Union must be finalised, including the time for temporary re-entry; the processing that products bene­ fiting from export refunds may undergo during that period; the proof of having reached a destination in order to be eligible for differentiated refunds; the refund thresholds and conditions under which exporters may be exempted from such proof; and conditions for approval of proof, provided by independent third parties, of reaching a destination where differentiated refunds apply.

(168) In order to encourage exporters to respect animal welfare conditions, and in order to enable the competent auth­ orities to verify correct expenditure of export refunds where this is conditional on respect for animal welfare requirements, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of animal welfare requirements outside the customs territory of the Union, including the use of independent third parties.

ENL 347/686 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(169) In order to take account of the specific characteristics of the different sectors, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of specific requirements and conditions for operators and of the products eligible for an export refund, and the establishment of coefficients for the purposes of calcu­ lating export refunds, taking into account the ageing process of certain spirit drinks obtained from cereals.

(170) Minimum export prices for flowering bulbs are no longer useful and should be abolished.

(171) In accordance with Article 42 TFEU, the provisions of the TFEU concerning competition apply to the production of and trade in agricultural products only to the extent determined by Union legislation within the framework of Article 43(2) TFEU and in accordance with the procedure laid down therein.

(172) In view of the specific characteristics of the agricultural sector and its reliance on the good functioning of the entire food supply chain, including the effective appli­ cation of competition rules in all related sectors throughout the whole food chain, which can be highly concentrated, special attention should be paid to the application of the competition rules laid down in Article 42 TFEU. To that end, there is a need for close cooperation between the Commission and the competition authorities of Member States. Moreover, guidelines adopted, where appropriate, by the Commission are a suitable instrument to provide guidance to undertakings and other stakeholders concerned.

(173) It should be provided that the rules on competition relating to the agreements, decisions and practices referred to in Article 101 TFEU and to abuse of a dominant position apply to the production of, and the trade in, agricultural products, provided that their appli­ cation does not jeopardise the attainment of the objectives of the CAP.

(174) A special approach should be allowed in the case of farmers' or producer organisations or their associations, the objective of which is the joint production or marketing of agricultural products or the use of joint facilities, unless such joint action excludes competition or jeopardises the attainment of the objectives of Article 39 TFEU.

(175) Without prejudice to the regulation of supply for certain products, such as cheese and ham benefitting from a protected designation of origin or a protected geographic indication, or wine, which is governed by a specific set of rules, a special approach should be taken as regards certain activities of interbranch organisations on the condition that they do not lead to the partitioning of markets, affect the sound operation of the CMO, distort or eliminate competition, entail the fixing of prices or quotas, or create discrimination.

(176) The proper functioning of the internal market would be jeopardised by the granting of national aid. Therefore, the provisions of the TFEU concerning State aid should, as a general rule, apply to agricultural products. This notwith­ standing, in certain situations exceptions should be allowed. Where such exceptions exist, the Commission should be in a position to draw up a list of existing, new or proposed national aid, to make appropriate obser­ vations to Member States and to propose suitable measures.

(177) The provisions on the grubbing-up premium and certain measures under wine support programmes should not, in themselves, preclude national payments for the same purposes.

(178) Due to the specific economic situation of the production and marketing of reindeer and reindeer products, Finland and Sweden should continue to grant national payments in that regard.

(179) In Finland, sugar beet growing is subject to particular geographical and climatic conditions which adversely affect the sector in addition to the general effects of the sugar reform. That Member State should therefore be authorised, on a permanent basis, to make national payments to its sugar beet growers.

(180) Member States should be able to make national payments in order to co-finance the apiculture measures laid down under this Regulation, as well as to protect of apiaries disadvantaged by structural or natural conditions or subject to economic development programmes, except national payment allocated for production or trade.

(181) Member States participating in the schemes to improve access to food for children should be able to grant national aid in addition to Union aid for the supply of the products and for certain related costs.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/687

(182) In order to address justified cases of crisis even after the end of the transitional period, Member States should be able to make national payments for crisis distillation within an overall budgetary limit of 15 % of the respective value of the Member State's relevant yearly budget for its national support programme. Such national payments should be notified to the Commission and approved before being granted.

(183) Member States should be allowed to continue to make national payments for nuts as currently provided for under Article 120 of Regulation (EC) No 73/2009, in order to cushion the effects of decoupling of the former Union aid scheme for nuts. In the interest of clarity, since that Regulation is to be repealed, those national payments should be provided for in this Regu­ lation.

(184) Special intervention measures should be provided in order to react efficiently and effectively against threats of market disturbance. The scope of those measures should be defined.

(185) In order to react efficiently and effectively against threats of market disturbance caused by significant price rises or falls on internal or external markets, or other events and circumstances significantly disturbing or threatening to disturb the market, where that situation, or its effects on the market, is likely to continue or deteriorate, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the measures necessary to address that market situation, while respecting any obligations resulting from international agreements and provided that any other measures available under this Regulation appear to be insufficient, including measures to extend or modify the scope, duration or other aspects of other measures provided for under this Regulation, or provide for export refunds, or suspend import duties, in whole or in part, including for certain quantities or periods, as necessary.

(186) Restrictions to free circulation resulting from the appli­ cation of measures intended to combat the spread of animal diseases could cause difficulties on the market in one or more Member States. Experience shows that serious market disturbances such as a significant drop in consumption or in prices may be attributed to a loss in consumer confidence due to public health or animal or plant health risks. In the light of experience, measures attributable to a loss in consumer confidence should be extended to plant products.

(187) The exceptional market support measures for beef and veal, milk and milk products, pigmeat, sheepmeat and goatmeat, eggs and poultrymeat should be directly

related to health and veterinary measures adopted in order to combat the spread of disease. They should be taken at the request of Member States in order to avoid serious disruption on the markets.

(188) In order to react effectively to exceptional circumstances, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of extending the list of products, as set out in this Regulation, in respect of which exceptional support measures may be adopted.

(189) The Commission should be authorised to adopt the necessary measures to solve specific problems in case of emergency.

(190) Reacting efficiently and effectively against threats of market disturbance may be of particular importance for the milk sector. Similarly, specific problems in case of emergency may arise. It is therefore necessary to emphasise that the adoption by the Commission of the above mentioned measures in case of market disturbance, including market imbalance, or those needed to solve specific problems in case of emergency may address in particular the milk sector.

(191) In order to respond to periods of severe market imbalance, specific categories of collective actions by private operators may be appropriate, as exceptional measures, in order to stabilise the sectors concerned, subject to precise safeguards, limits and conditions. Where such actions could fall under the scope of Article 101(1) TFEU, the Commission should be able to provide a derogation for a limited period. These actions should however complement Union action in the framework of public intervention and private storage or exceptional measures envisaged by this Regu­ lation, and should not impair the functioning of the internal market.

(192) It should be possible to require undertakings, Member States or third countries to submit communications for the purposes of applying this Regulation, monitoring, analysing and managing the market in agricultural products, ensuring market transparency and the proper functioning of CAP measures, checking, controlling, monitoring, evaluating and auditing CAP measures, and complying with the requirements laid down in inter­ national agreements, including notification requirements under those agreements. In order to ensure a harmonised, streamlined and simplified approach, the Commission should be empowered to adopt the necessary measures regarding communications. In so doing, it should take into account the data needs and synergies between potential data sources.

ENL 347/688 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(193) In order to ensure the integrity of information systems and the authenticity and legibility of documents and associated data transmitted, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of the nature and type of the information to be notified; the categories of data to be processed and maximum retention periods; the purpose of processing, in particular in the event of the publication of such data and their transfer to third countries; the access rights to the information or information systems made available; and the conditions of publication of the information.

(194) Union law concerning the protection of individuals with regard to the processing of personal data and the free movement of such data, in particular Directive 95/46/EC of the European Parliament and of the Council (1) and Regulation (EC) No 45/2001 of the European Parliament and of the Council (2) is applicable.

(195) The European Data Protection Supervisor was consulted and delivered an opinion on 14 December 2011 (3).

(196) Funds should be transferred from the Reserve for crises in the agricultural sector under the conditions and procedure referred to in Article 24 of Regulation (EU) No 1306/2013 and paragraph 22 of the Interinstitutional 17 December 2013 Agreement between the European Parliament, the Council and the Commission on budgetary discipline, cooperation in budgetary matters and on sound financial management (4), and it should be clarified that this Regulation is the applicable basic act.

(197) In order to ensure the smooth transition from the arrangements provided for in Regulation (EC) No 1234/2007 to those laid down in this Regulation, the power to adopt certain acts should be delegated to the Commission in respect of establishing the necessary measures, in particular those necessary to protect the acquired rights and legitimate expectations of under­ takings.

(198) The use of urgency procedure when adopting delegated acts under this Regulation should be reserved for excep­ tional cases where imperative grounds of urgency so require in order to react efficiently and effectively against threats of market disturbance or where market disturbances are occurring. The choice of an urgency procedure should be justified and the cases in which the urgency procedure should be used should be spec­ ified.

(199) In order to ensure uniform conditions for the implemen­ tation of this Regulation, implementing powers should be

conferred on the Commission. Those powers should be exercised in accordance with Regulation (EU) No 182/2011 of the European Parliament and of the Council (5).

(200) The examination procedure should be used for the adoption of the acts implementing this Regulation given that those acts relate to the CAP as referred to in point (b)(ii) of Article 2(2) of Regulation (EU) No 182/2011. However, the advisory procedure should be used for the adoption of the acts implementing this Regulation relating to competition matters given that the advisory procedure is used in general for the adoption of implementing acts in the field of competition law.

(201) The Commission should adopt immediately applicable implementing acts relating to adopting, amending or revoking Union safeguard measures, to suspending the use of processing or inward or outward processing arrangements, if that is necessary to react immediately to the market situation, and to resolving specific problems, in an emergency, which need to be dealt with immediately, where, in duly justified cases, imperative grounds of urgency so require.

(202) In respect of certain measures under this Regulation which require swift action or which consist in the mere application of general provisions to specific situ­ ations without involving a discretion, the Commission should be empowered to adopt implementing acts without applying Regulation (EU) No 182/2011.

(203) The Commission should further be empowered to carry out certain administrative or management tasks which do not entail the adoption of delegated or implementing acts.

(204) This Regulation should provide for certain specific rules concerning Croatia in accordance with the Act of Accession of Croatia (6).

(205) Pursuant to Regulation (EC) No 1234/2007, several measures by sector will expire within a reasonable period following the entry in force of this Regulation. After the repeal of Regulation (EC) No 1234/2007, the relevant provisions should continue to apply until the end of the schemes concerned.

(206) Council Regulation (EEC) No 922/72 (7) concerning aid for silkworms for the 1972/1973 rearing year is now

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/689

(1) Directive 95/46/EC of the European Parliament and of the Council of 24 October 1995 on the protection of individuals with regard to the processing of personal data and on the free movement of such data (OJ L 281, 23.11.1995, p. 31).

(2) Regulation (EC) No 45/2001 of the European Parliament and of the Council of 18 December 2000 on the protection of individuals with regard to the processing of personal data by the Community insti­ tutions and bodies and on the free movement of such data (OJ L 8, 12.1.2001, p. 1).

(3) OJ C 35, 9.2.2012, p. 1. (4) OJ C 373, 20.12.2013, p. 1.

(5) Regulation (EU) No 182/2011 of the European Parliament and of the Council of 16 February 2011 laying down the rules and general principles concerning mechanisms for control by the Member States of the Commission's exercise of implementing powers (OJ L 55, 28.2.2011, p. 13).

(6) OJ L 112, 24.4.2012, p. 21. (7) Council Regulation (EEC) No 922/72 laying down general rules for

granting aid in respect of silkworms for the 1972/73 rearing year (OJ L 106, 5.5.1972, p. 1).

obsolete; Regulation (EEC) No 234/79 concerning the procedures for adjusting the Common Customs Tariff nomenclature is superseded by this Regulation; Council Regulation (EC) No 1601/96 (1) concerning aid to hops producers for the 1995 harvest is a temporary measure, which, by its nature, is now obsolete. Council Regulation (EC) No 1037/2001 (2) authorising the offer and delivery of certain imported wines has been superseded by the provisions of the Agreement between the European Community and the United States of America on trade in wine adopted by Council Decision 2006/232/EC (3), and is therefore obsolete. In the interests of clarity and legal certainty, those Regulations should be repealed.

(207) Certain rules in the milk and milk products sector, in particular those concerning contractual relations and negotiations; regulation of the supply of cheese with a protected designation of origin or protected geographical indication; and declarations by first purchasers, producer organisations, associations of producer organisations and interbranch organisations have recently entered into force and remain justified in the current economic circum­ stances of the dairy market and the structure of the supply chain. They should therefore be applied in that sector for a sufficiently long period (both before and after the abolition of milk quotas) to allow them to have full effect. However, those rules should be temporary in nature and should be subject to review. The Commission should adopt reports on the development of the milk market, covering, in particular, potential incentives to encourage farmers to enter into joint production agree­ ments, the first of which is to be submitted by 30 June 2014, and the second by 31 December 2018,

HAVE ADOPTED THIS REGULATION:

PART I

INTRODUCTORY PROVISIONS

Article 1

Scope

1. This Regulation establishes a common organisation of the markets for agricultural products, which means all the products listed in Annex I to the Treaties with the exception of the fishery and aquaculture products as defined in Union legislative acts on the common organisation of the markets in fishery and aquaculture products.

2. Agricultural products as defined in paragraph 1 shall be divided into the following sectors as listed in the respective parts of Annex I:

(a) cereals, Part I;

(b) rice, Part II;

(c) sugar, Part III;

(d) dried fodder, Part IV;

(e) seeds, Part V;

(f) hops, Part VI;

(g) olive oil and table olives, Part VII;

(h) flax and hemp, Part VIII;

(i) fruit and vegetables, Part IX;

(j) processed fruit and vegetable products, Part X;

(k) bananas, Part XI;

(l) wine, Part XII;

(m) live trees and other plants, bulbs, roots and the like, cut flowers and ornamental foliage, Part XIII;

(n) tobacco, Part XIV;

(o) beef and veal, Part XV;

(p) milk and milk products, Part XVI;

(q) pigmeat, Part XVII;

(r) sheepmeat and goatmeat, Part XVIII;

(s) eggs, Part XIX;

(t) poultrymeat, Part XX;

(u) ethyl alcohol of agricultural origin, Part XXI;

(v) apiculture products, Part XXII;

(w) silkworms, Part XXIII;

(x) other products, Part XXIV.

ENL 347/690 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Regulation (EC) No 1601/96 of 30 July 1996 laying down, in respect of hops, the amount of aid to producers for the 1995 harvest (OJ L 206, 16.8.1996, p. 46).

(2) Council Regulation (EC) No 1037/2001 of 22 May 2001 authorising the offer and delivery for direct human consumption of certain imported wines which may have undergone oenological processes not provided for in Regulation (EC) No 1493/1999 (OJ L 145, 31.5.2001, p. 12).

(3) Council Decision 2006/232/EC of 20 December 2005 on the conclusion of the Agreement between the European Community and the United States of America on trade in wine (OJ L 87, 24.3.2006, p. 1).

Article 2

General common agricultural policy (CAP) provisions

Regulation (EU) No 1306/2013 and the provisions adopted pursuant to it shall apply in relation to the measures set out in this Regulation.

Article 3

Definitions

1. For the purposes of this Regulation, the definitions concerning certain sectors as set out in Annex II shall apply.

2. The definitions set out in Section B of Part II of Annex II shall only apply until the end of the 2016/2017 marketing year for sugar.

3. The definitions set out in Regulation (EU) No 1306/2013, Regulation (EU) No 1307/2013 (1) of the European Parliament and of the Council and Regulation (EU) No 1305/2013 of the European Parliament and of the Council (2) shall apply for the purposes of this Regulation, save as otherwise provided for in this Regulation.

4. In order to take into account the specific characteristics of the rice sector, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 amending the definitions concerning the rice sector set out in Part I of Annex II to the extent necessary to update the definitions in the light of market developments.

5. For the purposes of this Regulation:

(a) "less developed regions" means those regions defined as such in point (a) of the first subparagraph of Article 90(2) of Regulation (EU) No 1303/2013 of the European Parliament and of the Council (3).

(b) "adverse climatic event which can be assimilated to a natural disaster" means weather conditions such as frost, hail, ice, rain or drought which destroy more than 30 % of the average annual production of a given farmer in the preceding three-year period or a three-year average based on the preceding five-year period, excluding the highest and lowest entry.

Article 4

Adjustments to the Common Customs Tariff nomenclature used for agricultural products

Where necessary in order to take into account amendments to the combined nomenclature, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 adjusting the description of products and references in this Regulation to the headings or subheadings of the combined nomenclature.

Article 5

Conversion rates for rice

The Commission may adopt implementing acts:

(a) fixing the conversion rates for rice at various stages of processing, the processing costs and the value of by- products;

(b) adopting all necessary measures regarding the application of conversion rates for rice.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 6

Marketing years

The following marketing years shall be established:

(a) 1 January to 31 December of a given year for the fruit and vegetables, processed fruit and vegetables and banana sectors;

(b) 1 April to 31 March of the following year for the dried fodder and silkworm sectors;

(c) 1 July to 30 June of the following year for:

(i) the cereals sector;

(ii) the seeds sector;

(iii) the olive oil and table olives sector;

(iv) the flax and hemp sector;

(v) the milk and milk products sector;

(d) 1 August to 31 July of the following year for the wine sector;

(e) 1 September to 31 August of the following year for the rice sector;

(f) 1 October to 30 September of the following year for the sugar sector.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/691

(1) Regulation (EU) No 1307/2013 of the European Parliament and of the Council of 17 December 2013 establishing rules for direct payments to farmers under support schemes within the framework of the common agricultural policy and repealing Council Regulation (EC) No 637/2008 and Council Regulation (EC) No 73/2009 (See page 608 of this Official Journal)

(2) Regulation (EU) No 1305/2013 of the European Parliament and of the Council of 17 December 2013 on support for rural development by the European Agricultural Fund for Rural Development (EAFRD) and repealing Council Regulation (EC) No 1698/2005 (See page 487 of this Official Journal).

(3) Regulation (EU) No 1303/2013 of the European Parliament and of the Council of 17 December 2013 laying down common provisions on the European Regional Development Fund, the European Social Fund, the Cohesion Fund, the European Agricultural Fund for Rural Development and the European Maritime and Fisheries Fund and laying down general provisions on the European Regional Devel­ opment Fund, the European Social Fund, the Cohesion Fund and the European Maritime and Fisheries Fund and repealing Council Regulation (EC) No 1083/2006 (See page 85 of this Official Journal).

Article 7

Reference thresholds

1. The following reference thresholds are fixed:

(a) as regards the cereals sector, EUR 101,31/tonne, related to the wholesale stage for goods delivered to the warehouse, before unloading;

(b) as regards paddy rice, EUR 150/tonne for the standard quality as defined in point A of Annex III, related to the wholesale stage for goods delivered to the warehouse, before unloading;

(c) as regards sugar of standard quality as defined in point B of Annex III, related to unpacked sugar, ex-factory:

(i) for white sugar: EUR 404,4/tonne;

(ii) for raw sugar: EUR 335,2/tonne;

(d) as regards the beef and veal sector, EUR 2 224/tonne for carcasses of male bovine animals of conformation/fat cover class R3 as laid down in the Union scale for the classifi­ cation of carcasses of bovine animals aged eight months or more referred to in point A of Annex IV;

(e) as regards the milk and milk products sector:

(i) EUR 246,39 per 100 kg for butter;

(ii) EUR 169,80 per 100 kg for skimmed milk powder;

(f) as regards pigmeat, EUR 1 509,39/tonne for pig carcasses of a standard quality defined in terms of weight and lean meat content as laid down in the Union scale for the classification of pig carcasses referred to in point B of Annex IV as follows:

(i) carcasses weighing from 60 to less than 120 kg: class E;

(ii) carcasses weighing from 120 to 180 kg: class R;

(g) as regards the olive oil sector:

(i) EUR 1 779/tonne for extra virgin olive oil;

(ii) EUR 1 710/tonne for virgin olive oil;

(iii) EUR 1 524/tonne for lampante olive oil with two degrees of free acidity, this amount being reduced by EUR 36,70/tonne for each additional degree of acidity.

2. The reference thresholds provided for in paragraph 1 shall be kept under review by the Commission, taking account of objective criteria, notably developments in production, costs of production (particularly inputs), and market trends. When necessary, the reference thresholds shall be updated in accordance with the ordinary legislative procedure in the light of developments in production and markets.

PART II

INTERNAL MARKET

TITLE I

MARKET INTERVENTION

CHAPTER I

Public intervention and aid for private storage

S e c t i o n 1

G e n e r a l p r o v i s i o n s o n p u b l i c i n t e r v e n t i o n a n d a i d f o r p r i v a t e s t o r a g e

Article 8

Scope

This Chapter lays down rules on market intervention concerning:

(a) public intervention, where products are bought in by the competent authorities of the Member States and stored by them until disposed of; and

(b) granting of aid for the storage of products by private oper­ ators.

Article 9

Origin of eligible products

Products eligible for buying-in under public intervention or for the granting of aid for private storage shall originate in the Union. In addition, if they come from crops, those crops shall have been harvested in the Union, and if they come from milk, that milk shall have been produced in the Union.

Article 10

Union scales for the classification of carcasses

Union scales for the classification of carcasses shall apply in accordance with, respectively, points A and B of Annex IV in the beef and veal sector as regards carcasses of bovine animals aged eight months or more and in the pigmeat sector as regards pigs other than those that have been used for breeding.

In the sheepmeat and goatmeat sector, Member States may apply a Union scale for the classification of sheep carcasses in accordance with the rules laid down in point C of Annex IV.

ENL 347/692 Official Journal of the European Union 20.12.2013

S e c t i o n 2

P u b l i c i n t e r v e n t i o n

Article 11

Products eligible for public intervention

Public intervention shall apply in respect of the following products in accordance with the conditions laid down in this Section and any additional requirements and conditions that may be determined by the Commission, by means of delegated acts pursuant to Article 19 and implementing acts pursuant to Article 20:

(a) common wheat, durum wheat, barley and maize;

(b) paddy rice;

(c) fresh or chilled meat of the beef and veal sector falling within CN codes 0201 10 00 and 0201 20 20 to 0201 20 50;

(d) butter produced directly and exclusively from pasteurised cream obtained directly and exclusively from cow's milk in an approved undertaking in the Union of a minimum butterfat content, by weight, of 82 % and of a maximum water content, by weight, of 16 %;

(e) skimmed milk powder of top quality made from cow's milk in an approved undertaking in the Union by the spray process, with a minimum protein content of 34,0 % by weight of the fat free dry matter.

Article 12

Public intervention periods

Public intervention shall be available for:

(a) common wheat, durum wheat, barley and maize, from 1 November to 31 May;

(b) paddy rice, from 1 April to 31 July;

(c) beef and veal, throughout the year;

(d) butter and skimmed milk powder, from 1 March to 30 September.

Article 13

Opening and closing of public intervention

1. During the periods referred to in Article 11, public inter­ vention:

(a) shall be open for common wheat, butter and skimmed milk powder;

(b) may be opened by the Commission, by means of imple­ menting acts, for durum wheat, barley, maize and paddy

rice (including specific varieties or types of paddy rice), if the market situation so requires. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2);

(c) may be opened for the beef and veal sector by the Commission, by means of implementing acts adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3), if, over a representative period determined pursuant to point (c) of the first paragraph of Article 20 the average market price in a Member State or in a region of a Member State, recorded on the basis of the Union scale for the classification of carcasses of bovine animals referred to in point A of Annex IV, is below 85 % of the reference threshold laid down in point (d) of Article 7(1).

2. The Commission may adopt implementing acts closing public intervention for the beef and veal sector where, over a representative period determined pursuant to point (c) of the first paragraph of Article 20, the conditions provided for in point (c) of paragraph 1 of this Article are no longer fulfilled. Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

Article 14

Buying-in at a fixed price or tendering

Where public intervention is open pursuant to Article 13(1), measures on fixing buying-in prices for the products referred to in Article 11 as well as, where applicable, measures on quanti­ tative limitations where buying-in is carried out at a fixed price, shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

Article 15

Public intervention price

1. Public intervention price means:

(a) the price at which products shall be bought in under public intervention where this is done at a fixed price; or

(b) the maximum price at which products eligible for public intervention may be bought in where this is done by tendering.

2. The measures on fixing the level of the public intervention price, including the amounts of increases and reductions, shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

Article 16

General principles on disposal from public intervention

1. Disposal of products bought in under public intervention shall take place in such a way as to:

(a) avoid any disturbance of the market,

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/693

(b) ensure equal access to goods and equal treatment of purchasers, and

(c) be in compliance with the commitments resulting from international agreements concluded in accordance with the TFEU.

2. Products bought in under public intervention may be disposed of by making them available for the scheme for food distribution to the most deprived in the Union as set out in the relevant Union legal acts. In such cases, the accounting value of such products shall be at the level of the relevant fixed public intervention price referred to in Article 14(2) of this Regulation.

3. Each year the Commission shall publish details of the conditions under which products bought in under public inter­ vention were sold in the previous year.

S e c t i o n 3

A i d f o r p r i v a t e s t o r a g e

Article 17

Eligible products

Aid for private storage may be granted in respect of the following products in accordance with the conditions set out in this Section and any further requirements and conditions to be adopted by the Commission, by means of delegated acts pursuant to Article 18(1) or Article 19 and implementing acts pursuant to Article 18(2) or Article 20:

(a) white sugar;

(b) olive oil;

(c) flax fibre;

(d) fresh or chilled meat of bovine animals aged eight months or more;

(e) butter produced from cream obtained directly and exclusively from cow's milk;

(f) cheese;

(g) skimmed milk powder made from cow's milk;

(h) pigmeat;

(i) sheepmeat and goatmeat.

Point (f) of the first paragraph is restricted to cheese benefiting from a protected designation of origin or from a protected geographical indication under Regulation (EU) No 1151/2012 that is stored beyond the period of maturation laid down in the product specification for the product referred to in Article 7 of that Regulation and/or a period of maturation that contributes to increasing the value of the cheese.

Article 18

Conditions for granting aid

1. In order to provide for market transparency, the Commission shall, where necessary, be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down the conditions under which it may decide to grant private storage aid for the products listed in Article 17, taking into account:

(a) average recorded Union market prices and the reference thresholds and production costs for the products concerned; and/or

(b) the need to respond in a timely way to a particularly difficult market situation or economic developments having a significant negative impact on the margins in the sector.

2. The Commission may adopt implementing acts

(a) granting private storage aid for the products listed in Article 17, taking into account the conditions referred to in paragraph 1 of this Article;

(b) restricting the granting of private storage aid.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

3. Measures on fixing the amount of aid for private storage provided for in Article 17 shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

S e c t i o n 4

C o m m o n p r o v i s i o n s o n p u b l i c i n t e r v e n t i o n a n d a i d f o r p r i v a t e s t o r a g e

Article 19

Delegated powers

1. In order to ensure that products bought in under public intervention or subject to aid for private storage are suitable for long-term storage and are of sound, fair and marketable quality, and in order to take into account the specific characteristics of the different sectors for the purposes of ensuring the cost- effective operation of public intervention and private storage, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down the requirements and conditions to be met by those products, in addition to the requirements laid down in this Regulation. Those requirements and conditions shall aim to guarantee, for the products bought in and stored:

(a) their quality with respect to quality parameters, quality groups, quality grades, categories, product characteristics and age;

ENL 347/694 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(b) their eligibility with respect to quantities, packaging including labelling, preservation, previous storage contracts, approval of undertakings and the stage of the products to which the public intervention price and the aid for private storage applies.

2. In order to take account of the specific characteristics of the cereals and paddy rice sectors, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down the quality criteria as regards both buying-in and sales of common wheat, durum wheat, barley, maize and paddy rice.

3. In order to ensure appropriate storage capacity and the efficiency of the public intervention system in terms of cost- effectiveness, distribution and access for operators, and in order to maintain the quality of products bought in under public intervention for their disposal at the end of the storage period, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down:

(a) the requirements to be fulfilled by storage places for all products subject to public intervention;

(b) rules on the storage of products inside and outside the Member State responsible for them and for the treatment of such products as regards customs duties and any other amounts to be granted or levied under the CAP.

4. In order to ensure that aid for private storage has the desired effect on the market, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down:

(a) rules and conditions applicable where the quantity stored is lower than the contracted quantity;

(b) the conditions for granting an advance payment of such aid;

(c) the conditions under which it may be decided that products covered by private storage contracts may be re-marketed or disposed of.

5. In order to ensure the proper functioning of the public intervention and private storage systems, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227:

(a) providing for the use of tendering procedures guaranteeing equal access to goods and equal treatment of operators;

(b) laying down the additional conditions to be fulfilled by operators in order to facilitate the effective management and control of the system for Member States and operators;

(c) laying down the requirement for operators to lodge a security guaranteeing the fulfilment of their obligations.

6. In order to take account of technical developments and of the needs of sectors referred to in Article 10, as well as of the need to standardise the presentation of the different products for the purposes of improving market transparency, price recording and the application of the market intervention measures, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227:

(a) adapting and updating the provisions of Annex IV on the Union scales for the classification, identification and presen­ tation of carcasses;

(b) laying down supplementary provisions relating to classifi­ cation, including by qualified classifiers, to grading, including by automated grading techniques, to identifi­ cation, weighing and marking of carcasses and to the calcu­ lation of average Union prices and to the weighting coef­ ficients used in the calculation of those prices;

(c) laying down, in the beef and veal sector, derogations from provisions and specific derogations which may be granted by Member States to slaughterhouses in which few bovine animals are slaughtered, and additional provisions for the products concerned, including regarding the classes of conformation and fat cover and, in sheepmeat sector, further provisions as regards weight, colour of meat and fat cover and the criteria for the classification of light lambs;

(d) providing Member States with the authorisation not to apply the grading scale for classification of pig carcasses and the authorisation to use assessment criteria in addition to weight and estimated lean-meat content, or laying down derogations from that scale.

Article 20

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission shall adopt implementing acts laying down the measures necessary for the uniform application of this Chapter. Those measures may, in particular, concern the following:

(a) the costs payable by the operator where products delivered for public intervention do not meet the minimum quality requirements;

(b) the fixing of minimum storage capacity for intervention storage places;

(c) the representative periods, markets, and market prices necessary for the application of this Chapter;

(d) the delivery of the products to be bought in under public intervention, the transport costs to be borne by the offerer, the taking over of the products by paying agencies and the payment;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/695

(e) the different operations connected with the boning process for the beef and veal sector;

(f) the practical arrangements for the packaging, marketing and labelling of products;

(g) the procedures for the approval of undertakings producing butter and skimmed milk powder for the purposes of this Chapter;

(h) any authorisation of storage outside the territory of the Member State where the products have been bought in and stored;

(i) the sale or disposal of products bought in under public intervention, regarding, in particular, selling prices, the conditions for removal from storage, the subsequent use or destination of products released, including procedures relating to products made available for use in the scheme referred to in Article 16(2), including transfers between Member States;

(j) in respect of products bought in under public intervention, the provisions relating to the possibility for Member States to sell, at their own responsibility, small quantities remaining in storage or quantities which may no longer be repackaged or which have deteriorated;

(k) in respect of private storage, the conclusion and the content of contracts between the competent authority of the Member State and the applicants;

(l) the placing and keeping of products in private storage and their removal from storage;

(m) the duration of the private storage period and the provisions according to which such periods, once specified in the contracts, may be curtailed or extended;

(n) the procedures to be followed for buying-in at a fixed price, including the procedures for, and the amount of, the security to be lodged, or for the granting of aid fixed in advance for private storage;

(o) the use of tendering procedures, both for public inter­ vention and for private storage, in particular as regards:

(i) the submission of offers or tenders and the minimum quantity for an application or submission;

(ii) the procedures for, and the amount of, the security to be lodged; and

(iii) the selection of offers ensuring that preference is given to those which are most favourable to the Union whilst permitting that the award of a contract does not necessarily ensue;

(p) the implementation of Union scales for the classification of beef, pig and sheep carcasses;

(q) a different presentation of carcasses and half carcasses than the one laid down in point A.IV of Annex IV for the purpose of establishing market prices;

(r) the corrective factors to be applied by Member States to be used for a different presentation of beef and sheep carcasses where the reference presentation is not used;

(s) the practical arrangements for the marking of classified carcasses and for the calculation by the Commission of the weighted average Union price for beef, pig and sheep carcasses;

(t) the authorisation of Member States to provide, with regard to pigs slaughtered in their territory, for a different presen­ tation of pig carcasses than the one laid down in point B.III of Annex IV, if one of the following conditions is fulfilled:

(i) normal commercial practice in their territory differs from the standard presentation defined in the first subparagraph of point B.III of Annex IV;

(ii) technical requirements warrant it;

(iii) carcasses are dehided in a uniform manner;

(u) the provisions for the on-thespot review of the application of classification of carcasses in Member States by a Union committee composed of experts from the Commission and experts appointed by Member States in order to ensure the accuracy and reliability of the classification of carcasses. Those provisions shall provide for the Union to bear the costs resulting from the review activity.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 21

Other implementing powers

The Commission shall adopt implementing acts in order to authorise Member States to use for lambs of less than 13 kg carcass weight, by way of derogation from point C.III of Annex IV, the following criteria for classification:

(a) carcass weight;

(b) colour of meat;

(c) fat cover.

Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

ENL 347/696 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CHAPTER II

Aid schemes

S e c t i o n 1

S c h e m e s t o i m p r o v e a c c e s s t o f o o d

Article 22

Target group

Aid schemes intended to improve the distribution of agricultural products and improving children's eating habits are aimed at children who regularly attend nurseries, pre-schools or primary or secondary-level educational establishments which are admin­ istered or recognised by the competent authorities of Member States.

S u b s e c t i o n 1

S c h o o l f r u i t a n d v e g e t a b l e s s c h e m e

Article 23

Aid for the supply of fruit and vegetables, processed fruit and vegetables and banana products to children

1. Union aid shall be granted for:

(a) the supply to children in the educational establishments referred to in Article 22 of products of the fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, and bananas sectors; and

(b) certain related costs linked to logistics and distribution, equipment, publicity, monitoring, evaluation and accom­ panying measures.

2. Member States wishing to participate in the scheme shall draw up, at national or regional level, a prior strategy for its implementation. They shall also provide for the accompanying measures necessary to make the scheme effective, which may include information on measures for education about healthy eating habits, about local food chains and about combating food wastage.

3. When drawing up their strategies, Member States shall draw up a list of products of the fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, and bananas sectors that will be eligible under their respective schemes. This list shall not include products that are listed in Annex V.

However, in duly justified cases, such as where a Member State wants to ensure a broad assortment of products under its scheme or wants to make its scheme more attractive, its strategy may provide that such products may become eligible if only limited amounts of the substances referred to in that Annex are added.

Member States shall ensure that their competent health auth­ orities endorse the list of such products that are eligible under their scheme.

Member States shall choose their products on the basis of objective criteria which may include health and environmental considerations, seasonality, variety or availability of produce, giving priority, as far as practicable, to products originating in the Union, and particularly to local purchasing, local markets, short supply chains or environmental benefits.

4. Measures on fixing the Union aid referred to in paragraph 1 shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

5. The Union aid referred to in paragraph 1 shall be allocated to each Member State on the basis of objective criteria based on their proportion of six- to ten-year old children.

Member States participating in the scheme shall apply every year for Union aid on the basis of their strategy referred to in paragraph 2.

Measures on fixing the minimum amount of Union aid for each Member State participating in the scheme and on the indicative and definitive allocations of aid to Member States shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

6. Union aid provided for in paragraph 1 shall not be used to replace funding for any existing national school fruit schemes providing fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, and bananas or other school distribution schemes that include such products.

However, if a Member State already has a scheme in place that would be eligible for Union aid under this Article and intends to extend it or make it more effective, including as regards the target group of the scheme, its duration or eligible products, Union aid may be granted provided that the limits set out in accordance with Article 43(3) TFEU are respected as regards the proportion of Union aid to the total national contribution. In such a case, the Member State shall indicate in its implemen­ tation strategy how it intends to extend its scheme or make it more effective.

7. Member States may, in addition to Union aid, grant national aid in accordance with Article 217.

8. The Union school fruit and vegetables scheme shall be without prejudice to any separate national school fruit and vegetables schemes which are compatible with Union law.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/697

9. The Union may also finance, under Article 6 of Regu­ lation (EU) No 1306/2013, information, monitoring and evaluation measures relating to the school fruit and vegetables scheme, including measures raising public awareness of it, and related networking measures.

10. Member States participating in the scheme shall publicise, at the places where the food is distributed, their involvement in the aid scheme and the fact that it is subsidised by the Union.

Article 24

Delegated powers

1. In order to promote the healthy eating habits of children and to ensure that the aid is aimed at children in the target group referred to in Article 22, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning rules on:

(a) the additional criteria related to the targeting of aid by Member States;

(b) the approval and selection of aid applicants by Member States;

(c) the drawing-up of the national or regional strategies and on accompanying measures.

2. In order to ensure the efficient and targeted use of Union funds, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning:

(a) the method for reallocating the indicative allocation of aid referred to in Article 23(5) between Member States on the basis of requests for aid received;

(b) the costs in Member States' strategies that are eligible for Union aid and the possibility of fixing an overall ceiling for specific costs;

(c) the obligation for Member States to monitor and evaluate the effectiveness of their school fruit and vegetables schemes.

3. In order to promote awareness of the scheme, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 requiring Member States with a school fruit and vegetables scheme to publicise the subsidising role of the Union aid.

Article 25

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Subsection, including:

(a) the information to be contained in Member States' strat­ egies;

(b) the aid applications and payments;

(c) the methods of publicising, and networking measures in respect of, the scheme;

(d) the submission, format and content of monitoring and evaluation reports by Member States participating in the Union school fruit and vegetables scheme.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S u b s e c t i o n 2

S c h o o l m i l k s c h e m e

Article 26

Aid for the supply of milk and milk products to children

1. Union aid shall be granted for supplying to children in educational establishments referred to in Article 22 certain milk and processed milk products falling within CN codes 0401, 0403, 0404 90 and 0406 or CN code 2202 90.

2. From 1 August 2015, Member States, at national or regional level, wishing to participate in the scheme shall have a prior strategy for its implementation. They may also provide for the accompanying measures, which may include information on measures for education about healthy eating habits, about local food chains and about combating food wastage, that are necessary to make the programme effective.

3. When drawing up their strategies, Member States shall draw up a list of milk and milk products that will be eligible under their respective schemes, in accordance with the rules adopted by the Commission pursuant to Article 27.

4. Except for free distribution of meals to children in educational establishments, Union aid referred to in paragraph 1 shall not be used to replace funding for any existing national milk and milk products schemes or other school distribution schemes that include milk or milk products. However, if a Member State already has a scheme in place that would be eligible for Union aid under this Article and intends to extend it or make it more effective, including as regards the target group of the scheme, its duration or eligible products, Union aid may be granted. In such a case, the Member State shall indicate in its implementation strategy how it intends to extend its scheme or make it more effective.

ENL 347/698 Official Journal of the European Union 20.12.2013

5. Member States may, in addition to Union aid, grant national aid in accordance with Article 217.

6. The Union school milk and milk products scheme shall be without prejudice to any separate national school schemes to encourage the consumption of milk and milk products that are compatible with Union law.

7. Measures on fixing the Union aid for all milk and milk products and the maximum quantity eligible for Union aid provided for in paragraph 1 shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

8. Member States participating in the scheme shall publicise, at the places where the food is distributed, their involvement in the aid scheme and the fact that it is subsidised by the Union.

Article 27

Delegated powers

1. In order to take into account the evolution in consumption patterns for dairy products, the innovations and developments on the dairy products market, the availability of products on the different markets of the Union, and nutritional aspects, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 determining:

(a) the products that are eligible for the scheme, in accordance with the provisions laid down in Article 26(1) and taking into account nutritional aspects;

(b) the drawing up of the national or regional strategies by Member States, including accompanying measures where applicable; and

(c) measures necessary for monitoring and evaluation.

2. In order to ensure the efficient and effective use of Union aid, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning:

(a) rules on the eligibility for the aid of beneficiaries and appli­ cants;

(b) the requirement for the applicants to be approved by the Member States;

(c) the use of dairy products benefiting from the aid in the preparation of meals in educational establishments.

3. In order to ensure that aid applicants respect their obligations, the Commission shall be empowered to adopt

delegated acts in accordance with Article 227 concerning the requirement to lodge a security where an advance of aid is paid.

4. In order to promote awareness of the aid scheme, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 specifying the conditions in accordance with which Member States are to publicise their participation in the aid scheme and the fact that it is subsidised by the Union.

5. In order to ensure that the aid is reflected in the price at which the products are available under the scheme, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down rules on the estab­ lishment of price monitoring under the scheme.

Article 28

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Subsection including on:

(a) the procedures to ensure the respect of the maximum quantity eligible for the aid;

(b) the procedures for, and the amount of, the security to be lodged where an advance payment is made;

(c) the information to be supplied to Member States for approval of applicants, aid applications and payments;

(d) the methods of publicising the scheme;

(e) the management of price monitoring pursuant to Article 27(5).

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S e c t i o n 2

A i d i n t h e o l i v e o i l a n d t a b l e o l i v e s s e c t o r

Article 29

Programmes to support the olive oil and table olives sector

1. The Union shall finance three-year work programmes to be drawn up by producer organisations recognised under Article 152, associations of producer organisations recognised under Article 156 or interbranch organisations recognised under Article 157 in one or more of the following areas:

(a) market follow-up and management in the olive oil and table olives sector;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/699

(b) the improvement of the environmental impact of olive culti­ vation;

(c) the improvement of the competitiveness of olive cultivation through modernisation;

(d) the improvement of the production quality of olive oil and table olives;

(e) the traceability system, the certification and protection of the quality of olive oil and table olives, in particular the monitoring of the quality of olive oils sold to final consumers, under the authority of the national adminis­ trations;

(f) the dissemination of information on measures carried out by producer organisations, associations of producer organi­ sations or interbranch organisations to improve the quality of olive oil and table olives.

2. The Union financing of the work programmes referred to in paragraph 1 shall be:

(a) EUR 11 098 000 per year for Greece;

(b) EUR 576 000 per year for France; and

(c) EUR 35 991 000 per year for Italy.

3. The maximum Union funding for the work programmes referred to in paragraph 1 shall be equal to the amounts withheld by the Member States. The maximum funding of the eligible cost shall be:

(a) 75 % for activities in the areas referred to in points (a), (b) and (c) of paragraph 1;

(b) 75 % for fixed assets investments and 50 % for other activities in the area referred to in point (d) of paragraph 1;

(c) 75 % for the work programmes carried out in at least three third countries or non-producing Member States by recognised organisations referred to in paragraph 1 from at least two producer Member States in the areas referred to in points (e) and (f) of paragraph 1, and 50 % for the other activities in these areas.

Complementary financing shall be ensured by the Member State up to 50 % of the costs not covered by the Union funding.

Article 30

Delegated powers

In order to ensure the efficient and effective use of the Union aid provided for in Article 29 and in order to improve the production quality of olive oil and table olives, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning:

(a) in respect of the areas referred to in Article 29(1), the specific measures that can be financed by the Union aid and the activities and costs that cannot be so financed;

(b) the minimum allocation by Member States of Union financing to specific areas;

(c) the requirement to lodge a security when an application for approval of a work programme is submitted and where an advance payment of aid is made;

(d) the criteria to be taken into account by Member States in the selection and approval of work programmes.

Article 31

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Section concerning:

(a) the implementation of work programmes and amendments to such programmes;

(b) the payment of aid, including advance payments of aid;

(c) the procedures for, and the amount of, the security to be lodged when an application for approval of a work programme is submitted and where an advance payment of aid is made.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S e c t i o n 3

A i d i n t h e f r u i t a n d v e g e t a b l e s s e c t o r

Article 32

Operational funds

1. Producer organisations in the fruit and vegetables sector and/or their associations may set up an operational fund. The fund shall be financed by:

(a) financial contributions from:

(i) members of the producer organisation and/or the producer organisation itself; or

(ii) associations of producer organisations through the members of those associations;

(b) Union financial assistance, which may be granted to producer organisations, or to their associations where those associations present, manage and implement an oper­ ational programme or a partial operational programme, in accordance with the terms and conditions to be adopted by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 37 and implementing acts pursuant to Article 38.

ENL 347/700 Official Journal of the European Union 20.12.2013

2. Operational funds shall be used only to finance oper­ ational programmes that have been submitted to and approved by Member States.

Article 33

Operational programmes

1. Operational programmes in the fruit and vegetables sector shall have a minimum duration of three years and a maximum duration of five years. They shall have at least two of the objectives referred to in point (c) of Article 152(1) or two of the following objectives:

(a) planning of production, including production and consumption forecasting and follow-up;

(b) improvement of product quality, whether in a fresh or processed form;

(c) boosting products' commercial value;

(d) promotion of the products, whether in a fresh or processed form;

(e) environmental measures, particularly those relating to water, and methods of production respecting the environment, including organic farming;

(f) crisis prevention and management.

Operational programmes shall be submitted to the Member States for their approval.

2. Associations of producer organisations may also present an entire or partial operational programme composed of measures identified, but not carried out, by member organi­ sations under their operational programmes. The operational programmes of associations of producer organisations shall be subject to the same rules as operational programmes of producer organisations and shall be considered with the oper­ ational programmes of member organisations.

To that end, the Member States shall ensure that:

(a) measures under operational programmes of an association of producer organisations are entirely financed by contributions of those member organisations of that association and that such funding is collected from the operational funds of those member organisations;

(b) the measures and their corresponding financial share are identified in the operational programme of each member organisation;

(c) there is no duplication of funding.

3. Crisis prevention and management referred to in point (f) of the first subparagraph of paragraph 1 shall be related to avoiding and dealing with crises on the fruit and vegetable markets and shall cover in this context:

(a) investments making the management of the volumes placed on the market more efficient;

(b) training measures and exchanges of best practices;

(c) promotion and communication, whether for prevention or during a crisis period;

(d) support for the administrative costs of setting up mutual funds;

(e) replanting of orchards where that is necessary following mandatory grubbing up for health or phytosanitary reasons on the instruction of the Member State competent authority;

(f) market withdrawal;

(g) green harvesting or non-harvesting of fruit and vegetables;

(h) harvest insurance.

Support for harvest insurance shall contribute to safeguarding producers' incomes where there are losses as a consequence of natural disasters, adverse climatic events, diseases or pest infes­ tations.

Insurance contracts shall require that beneficiaries undertake necessary risk prevention measures.

Crisis prevention and management measures, including any repayment of capital and interest as referred to in the fifth subparagraph, shall not comprise more than one third of the expenditure under the operational programme.

Producer organisations may take out loans on commercial terms for financing crisis prevention and management measures. In that case, the repayment of the capital and interest on those loans may form part of the operational programme and so may be eligible for Union financial assistance under Article 34. Any specific action under crisis prevention and management may be financed by such loans or directly, or both.

4. For the purposes of this Section:

(a) "green harvesting" means the total harvesting on a given area of unripe non-marketable products which have not been damaged prior to the green harvesting, whether due to climatic reasons, disease or otherwise;

(b) "non-harvesting" means the termination of the current production cycle on the area concerned where the product is well developed and is of sound, fair and marketable quality. Destruction of products due to a climatic event or disease is not considered as non- harvesting.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/701

5. Member States shall ensure that:

(a) operational programmes include two or more environ­ mental actions; or

(b) at least 10 % of the expenditure under operational programmes covers environmental actions.

Environmental actions shall respect the requirements for agri- environment-climate payments laid down in Article 28(3) of Regulation (EU) No 1305/2013.

Where at least 80 % of the producer members of a producer organisation are subject to one or more identical agri- environment-climate commitments provided for in Article 28(3) of Regulation (EU) No 1305/2013, then each one of those commitments shall count as an environmental action as referred to in point (a) of the first subparagraph of this para­ graph.

Support for the environmental actions referred to in the first subparagraph of this paragraph shall cover additional costs and income foregone resulting from the action.

6. Member States shall ensure that investments which increase environmental pressure shall only be permitted in situ­ ations where effective safeguards to protect the environment from these pressures are in place.

Article 34

Union financial assistance

1. The Union financial assistance shall be equal to the amount of the financial contributions referred to in point (a) of Article 32(1) actually paid and limited to 50 % of the actual expenditure incurred.

2. The Union financial assistance shall be limited to 4,1 % of the value of the marketed production of each producer organi­ sation or of their association.

However, in the case of producer organisations, that percentage may be increased to 4,6 % of the value of the marketed production, provided that the amount in excess of 4,1 % of the value of the marketed production is used solely for crisis prevention and management measures.

In the case of associations of producer organisations, that percentage may be increased to 4,7 % of the value of the marketed production, provided that the amount in excess of 4,1 % of the value of the marketed production is used solely for crisis prevention and management measures implemented by the association of producer organisations on behalf of its members.

3. At the request of a producer organisation, the 50 % limit provided for in paragraph 1 shall be increased to 60 % for an operational programme or part of an operational programme satisfying at least one of the following conditions:

(a) it is submitted by several Union producer organisations operating in different Member States on transnational schemes;

(b) it is submitted by one or more producer organisations engaged in schemes operated on an interbranch basis;

(c) it covers solely specific support for the production of organic products covered by Council Regulation (EC) No 834/2007 (1);

(d) it is the first to be submitted by a recognised producer organisation which is the result of a merger between two recognised producer organisations;

(e) it is the first to be submitted by a recognised association of producer organisations;

(f) it is submitted by producer organisations in Member States where producer organisations market less than 20 % of fruit and vegetables production;

(g) it is submitted by a producer organisation in one of the outermost regions referred to in Article 349 TFEU.

4. The 50 % limit provided for in paragraph 1 shall be increased to 100 % in the case of market withdrawals of fruit and vegetables which shall not exceed 5 % of the volume of marketed production of each producer organisation and which are disposed of by way of:

(a) free distribution to charitable organisations and foundations, approved for that purpose by the Member States, for use in their activities to assist persons whose right to public assistance is recognised in national law, in particular because they lack the necessary means of subsistence; or

(b) free distribution to any of the following: penal institutions, schools, establishments referred to in Article 22, children's holiday camps, hospitals and old people's homes designated by the Member States, which shall take all necessary steps to ensure that the quantities thus distributed are additional to the quantities normally bought in by such establishments.

ENL 347/702 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Regulation (EC) No 834/2007 of 28 June 2007 on organic production and labelling of organic products and repealing Regu­ lation (EEC) No 2092/91 (OJ L 189, 20.7.2007, p. 1).

Article 35

National financial assistance

1. In regions of the Member States where the degree of organisation of producers in the fruit and vegetables sector is particularly low, the Commission may adopt implementing acts authorising Member States, at their duly substantiated request, to pay producer organisations national financial assistance equal to a maximum of 80 % of the financial contributions referred to in point (a) of Article 32(1). This assistance shall be additional to the operational fund.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

2. In regions of the Member States where producer organi­ sations, associations of producer organisations and the producer groups referred to in Article 27 of Regulation (EU) No 1305/2013 market less than 15 % of the value of fruit and vegetable production of those regions, where fruit and vegetable production represents at least 15 % of the total agri­ cultural output of those regions, the national financial assistance referred to in paragraph 1 of this Article may be reimbursed by the Union at the request of the Member State concerned.

The Commission shall adopt implementing acts concerning that reimbursement. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 36

National framework and national strategy for operational programmes

1. Member States shall establish a national framework containing general conditions relating to the environmental actions referred to in Article 33(5). That framework shall provide, in particular, that such actions are to meet the appro­ priate requirements of Regulation (EU) No 1305/2013, in particular those set out in Article 3 thereof.

Member States shall submit their proposed framework to the Commission which, by means of implementing acts adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3), may within three months of the submission require modifications if it finds that the proposal would not contribute to the achievement of the objectives set out in Article 191 TFEU and in the seventh Union environment action programme. Investments on individual holdings supported by operational programmes shall also respect those objectives.

2. Each Member State shall establish a national strategy for sustainable operational programmes in the fruit and vegetable market. Such a strategy shall include:

(a) an analysis of the situation in terms of strengths and weak­ nesses and the potential for development;

(b) justification of the priorities chosen;

(c) the objectives of operational programmes and instruments, and performance indicators;

(d) assessment of operational programmes;

(e) reporting obligations for producer organisations.

The national strategy shall also integrate the national framework referred to in paragraph 1.

3. Paragraphs 1 and 2 shall not apply to Member States which have no recognised producer organisations.

Article 37

Delegated powers

In order to ensure an efficient, targeted and sustainable support of producer organisations and their associations in the fruit and vegetables sector, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 establishing rules on:

(a) operational funds and operational programmes, concerning:

(i) the estimated amounts, the decisions by producer organisations and their associations on the financial contributions and the use of operational funds;

(ii) the measures, actions, expenditure and administrative and personnel costs to be included or excluded under operational programmes, the modification thereof and the additional requirements to be determined by Member States;

(iii) the avoidance of double funding between operational programmes and rural development programmes;

(iv) operational programmes of associations of producer organisations;

(v) the specific rules applicable to cases in which associ­ ations of producer organisations manage, process, implement and present, wholly or in part, operational programmes;

(vi) the obligation to use common indicators for the purposes of monitoring and evaluation of operational programmes;

(b) the national framework and national strategy for operational programmes concerning the obligation to monitor and evaluate the effectiveness of the national frameworks and the national strategies;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/703

(c) Union financial assistance, concerning:

(i) the basis for the calculation of Union financial assistance and of the value of the marketed production, referred to in Article 34(2);

(ii) applicable reference periods for the calculation of aid;

(iii) the provision of advance payments and the requirement to lodge a security where an advance payment of aid is made;

(iv) the specific rules applicable to the financing of oper­ ational programmes of associations of producer organi­ sations, particularly those relating to the application of the limits provided for in Article 34(2);

(d) crisis prevention and management measures, concerning:

(i) the possibility for Member States not to apply one or more crisis prevention and management measures;

(ii) conditions relating to points (a), (b) and (c) of the first subparagraph of Article 33(3);

(iii) permissible destinations to be decided by Member States for withdrawn products;

(iv) the maximum level of support for market withdrawals;

(v) the requirement for prior notifications in case of market withdrawals;

(vi) the basis of the calculation of the volume of marketed production for free distribution referred to in Article 34(4) and the determination of a maximum volume of marketed production in case of with­ drawals;

(vii) the requirement to display the Union emblem on packages of products for free distribution;

(viii) the conditions for the recipients of withdrawn products;

(ix) the use of terms for the purposes of this Section;

(x) the conditions, to be adopted by Member States, relating to green harvesting and non-harvesting;

(xi) harvest insurance;

(xii) mutual funds; and

(xiii) the conditions relating to, and the fixing of a ceiling for expenditure on, the replanting of orchards for health or phytosanitary reasons in accordance with point (e) of the first subparagraph of Article 33(3);

(e) national financial assistance, concerning:

(i) the degree of organisation of producers;

(ii) the requirement to lodge a security where an advance payment is made;

(iii) the maximum proportion of Union reimbursement of the national financial assistance.

Article 38

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down measures concerning:

(a) the management of operational funds;

(b) the information to be contained in operational programmes, national frameworks and national strategies referred to in Article 36, the submission of operational programmes to Member States, time limits, accompanying documents and approval by Member States;

(c) the implementation of operational programmes by producer organisations and associations of producer organisations;

(d) the submission, format and content of monitoring and evaluation reports of national strategies and operational programmes;

(e) aid applications and payments of aid, including advance and partial payments of aid;

(f) the practical arrangements for the display of the Union emblem on packages of products for free distribution;

(g) the respect for marketing standards in case of withdrawals;

(h) transport, sorting and packaging costs in case of free distribution;

(i) promotion, communication and training measures in case of crisis prevention and management;

(j) the implementation of withdrawal operations, green harvesting, non-harvesting and harvest insurance measures;

(k) the application, authorisation, payment and reimbursement of the national financial assistance;

(l) the procedures for, and the amount of, the security to be lodged where an advance payment is made.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

ENL 347/704 Official Journal of the European Union 20.12.2013

S e c t i o n 4

S u p p o r t p r o g r a m m e s i n t h e w i n e s e c t o r

S u b s e c t i o n 1

G e n e r a l p r o v i s i o n s a n d e l i g i b l e m e a s u r e s

Article 39

Scope

This Section lays down the rules governing the attribution of Union funds to Member States and the use of those funds by Member States through five-year national support programmes ("support programmes") to finance specific support measures to assist the wine sector.

Article 40

Compatibility and consistency

1. Support programmes shall be compatible with Union law and shall be consistent with the activities, policies and priorities of the Union.

2. Member States shall be responsible for support programmes and shall ensure that they are internally consistent and that they are drawn up and implemented in an objective manner, taking into account the economic situation of the producers concerned and the need to avoid unjustified unequal treatment of producers.

3. No support shall be granted for:

(a) research projects and measures to support research projects other than those referred to in points (d) and (e) of Article 45(2);

(b) measures contained in Member States' rural development programmes under Regulation (EU) No 1305/2013.

Article 41

Submission of support programmes

1. Each producer Member State listed in Annex VI shall submit to the Commission a draft five-year support programme containing at least one of the eligible measures set out in Article 38.

2. The support measures in the draft support programmes shall be drawn up at the geographical level which the Member State considers most appropriate. The Member State shall consult the competent authorities and organisations at the appropriate territorial level on the draft support programme before submitting it to the Commission.

3. Each Member State shall submit a single draft support programme, which may take into account regional particular­ ities.

4. Support programmes shall become applicable three months after the submission of the draft support programme to the Commission.

However, the Commission may adopt implementing acts estab­ lishing that the submitted draft support programme does not comply with the rules laid down in this Section, and shall inform the Member State thereof. In such a case, the Member State shall submit a revised draft support programme to the Commission. The revised support programme shall become applicable two months after the submission of the draft revised support programme unless an incompatibility persists, in which case this subparagraph shall apply.

Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

5. Paragraph 4 shall apply mutatis mutandis to changes in respect of applicable support programmes submitted by Member States.

Article 42

Content of support programmes

Support programmes shall include at least the following elements:

(a) a detailed description of the measures proposed, as well as their quantified objectives;

(b) the results of consultations held;

(c) an appraisal showing the expected technical, economic, environmental and social impact;

(d) a schedule for implementing the measures;

(e) a general financing table showing the resources to be deployed and the envisaged indicative allocation of the resources between the measures in accordance with the budgetary limits provided for in Annex VI;

(f) the criteria and quantitative indicators to be used for moni­ toring and evaluation as well as the steps taken to ensure that the support programmes are implemented appro­ priately and effectively; and

(g) the designation of competent authorities and bodies responsible for implementing the support programme.

Article 43

Eligible measures

Support programmes may contain only one or more of the following measures:

(a) promotion, in accordance with Article 45;

(b) restructuring and conversion of vineyards, in accordance with Article 46;

(c) green harvesting, in accordance with Article 47;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/705

(d) mutual funds, in accordance with Article 48;

(e) harvest insurance, in accordance with Article 49;

(f) investments, in accordance with Article 50;

(g) innovation in the wine sector, in accordance with Article 51;

(h) by-product distillation, in accordance with Article 52.

Article 44

General rules concerning support programmes

1. The available Union funds shall be allocated within the budgetary limits provided for in Annex VI.

2. Union support shall only be granted for eligible expen­ diture incurred after the submission of the relevant draft support programme.

3. Member States shall not contribute to the costs of measures financed by the Union under the support programmes.

S u b s e c t i o n 2

S p e c i f i c s u p p o r t m e a s u r e s

Article 45

Promotion

1. Support under this Article shall cover information or promotion measures concerning Union wines:

(a) in Member States, with a view to informing consumers about the responsible consumption of wine and about the Union systems covering designations of origin and geographical indications; or

(b) in third countries, with a view to improving their competi­ tiveness.

2. The measures referred to in point (b) of paragraph 1 shall apply to wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication or wines with an indication of the wine grape variety and shall consist only of one or more of the following:

(a) public relations, promotion or advertisement measures, in particular highlighting the high standards of the Union products, especially in terms of quality, food safety or the environment;

(b) participation at events, fairs or exhibitions of international importance;

(c) information campaigns, in particular on the Union systems covering designations of origin, geographical indications and organic production;

(d) studies of new markets, necessary for the expansion of market outlets;

(e) studies to evaluate the results of the information and promotion measures.

3. The Union contribution to information or promotion measures referred to in paragraph 1 shall not exceed 50 % of the eligible expenditure.

Article 46

Restructuring and conversion of vineyards

1. The objective of measures relating to the restructuring and conversion of vineyards shall be to increase the competitiveness of wine producers.

2. The restructuring and conversion of vineyards shall be supported if Member States submit the inventory of their production potential in accordance with Article 145(3).

3. Support for the restructuring and conversion of vineyards, which could also contribute to improving sustainable production systems and the environmental footprint of the wine sector, may only cover one or more of the following activities:

(a) varietal conversion, including by means of grafting-on;

(b) relocation of vineyards;

(c) replanting of vineyards where that is necessary following mandatory grubbing up for health or phytosanitary reasons on the instruction of the Member State competent authority;

(d) improvements to vineyard management techniques, in particular the introduction of advanced systems of sustainable production.

The normal renewal of vineyards, which means the replanting of the same parcel of land with the same wine grape variety according to the same system of vine cultivation, when vines have come to the end of their natural life, shall not be supported.

Member States may lay down further specifications, especially as regards the age of the vineyards replaced.

4. Support for the restructuring and conversion of vineyards, including improving vineyard management techniques, may only take the following forms:

(a) compensation to producers for the loss of revenue due to the implementation of the measure;

(b) contribution to the costs of restructuring and conversion.

ENL 347/706 Official Journal of the European Union 20.12.2013

5. Compensation to producers for the loss of revenue referred to in point (a) of paragraph 4 may cover up to 100 % of the relevant loss and take one of the following forms:

(a) notwithstanding Subsection II of Section IVa of Chapter III of Title I of Part II of Regulation (EC) No 1234/2007 setting out the transitional planting right regime, the permission for old and new vines to coexist until the end of the transi­ tional regime for a maximum period which shall not exceed three years;

(b) financial compensation.

6. The Union contribution to the actual costs of the restruc­ turing and conversion of vineyards shall not exceed 50 %. In less developed regions, the Union contribution to the costs of restructuring and conversion shall not exceed 75 %.

Article 47

Green harvesting

1. For the purposes of this Article, "green harvesting" means the total destruction or removal of grape bunches while still in their immature stage, thereby reducing the yield of the relevant area to zero.

Leaving commercial grapes on the plants at the end of the normal production cycle (non-harvesting) shall not be considered to be green harvesting.

2. Support for green harvesting shall contribute to restoring the balance of supply and demand in the Union wine market in order to prevent market crises.

3. Support for green harvesting may be granted as compen­ sation in the form of a flat rate payment per hectare to be determined by the Member State concerned. The payment shall not exceed 50 % of the sum of the direct costs of the destruction or removal of grape bunches and the loss of revenue related to such destruction or removal.

4. The Member State concerned shall establish a system based on objective criteria to ensure that the green harvesting measure does not lead to compensation of individual wine producers in excess of the ceiling fixed in paragraph 3.

Article 48

Mutual funds

1. Support for the setting up of mutual funds shall provide assistance to producers seeking to insure themselves against market fluctuations.

2. Support for the setting up of mutual funds may be granted in the form of temporary and degressive aid to cover the administrative costs of the funds.

Article 49

Harvest insurance

1. Support for harvest insurance shall contribute to safe­ guarding producers' incomes where there are losses as a consequence of natural disasters, adverse climatic events, diseases or pest infestations.

Insurance contracts shall require that beneficiaries undertake necessary risk prevention measures.

2. Support for harvest insurance may be granted in the form of a Union financial contribution which shall not exceed:

(a) 80 % of the cost of the insurance premiums paid for by producers for insurance against losses resulting from adverse climatic events which can be assimilated to natural disasters;

(b) 50 % of the cost of the insurance premiums paid for by producers for insurance:

(i) against losses referred to in point (a) and against other losses caused by adverse climatic events;

(ii) against losses caused by animals, plant diseases or pest infestations.

3. Support for harvest insurance may be granted if the insurance payments concerned do not compensate producers for more than 100 % of the income loss suffered, taking into account any compensation the producers may have obtained from other support schemes related to the insured risk.

4. Support for harvest insurance shall not distort competition in the insurance market.

Article 50

Investments

1. Support may be granted for tangible or intangible investments in processing facilities and winery infrastructure, as well as marketing structures and tools. Those investments shall be intended to improve the overall performance of the enterprise and its adaptation to market demands, as well as to increase its competitiveness, and shall concern the production or marketing of grapevine products referred to in Part II of Annex VII, including with a view to improving energy savings, global energy efficiency and sustainable processes.

2. Support under paragraph 1 at its maximum rate:

(a) shall apply only to micro, small and medium-sized enter­ prises within the meaning of Commission Recommendation 2003/361/EC (1);

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/707

(1) Commission Recommendation 2003/361/EC of 6 May 2003 concerning the definition of micro, small and medium-sized enter­ prises (OJ L 124, 20.5.2003, p. 36).

(b) may, in addition, apply to all enterprises for the outermost regions referred to in Article 349 TFEU and the smaller Aegean islands as defined in Article 1(2) of Regulation (EU) No 229/2013 of the European Parliament and of the Council (1).

For enterprises not covered by Article 2(1) of Title I of the Annex to Recommendation 2003/361/EC with fewer than 750 employees, or with a turnover of less than EUR 200 million, the maximum aid intensity shall be halved.

Support shall not be granted to enterprises in difficulty within the meaning of the Community guidelines on State aid for rescuing and restructuring firms in difficulty (2).

3. The eligible expenditure shall exclude the non-eligible costs referred to in Article 69(3) of Regulation (EU) No 1303/2013.

4. The following maximum aid rates concerning the eligible investment costs shall apply to the Union contribution:

(a) 50 % in less developed regions;

(b) 40 % in regions other than less developed regions;

(c) 75 % in the outermost regions referred to in Article 349 TFEU;

(d) 65 % in the smaller Aegean islands as defined in Article 1(2) of Regulation (EU) No 229/2013.

5. Article 71 of Regulation (EU) No 1303/2013 shall apply mutatis mutandis to support referred to in paragraph 1 of this Article.

Article 51

Innovation in the wine sector

Support may be granted for tangible or intangible investments aimed at the development of new products, processes and tech­ nologies concerning the products referred to in Part II of Annex VII. The support shall be intended to increase the marketability and competitiveness of Union grapevine products and may include an element of knowledge transfer. The maximum aid rates concerning the Union contribution to the support provided under this Article shall be the same as those set out in Article 50(4).

Article 52

By-product distillation

1. Support may be granted for the voluntary or obligatory distillation of by-products of wine making which has been carried out in accordance with the conditions laid down in Section D of Part II of Annex VIII.

The amount of aid shall be fixed per % volume and per hectolitre of alcohol produced. No aid shall be paid for the volume of alcohol contained in the by-products to be distilled which exceeds 10 % in relation to the volume of alcohol contained in the wine produced.

2. The aid shall be paid to distillers that process by-products of winemaking delivered for distillation into raw alcohol with an alcoholic strength of at least 92 % by volume.

Member States may make the granting of support conditional upon the lodging of a security by the beneficiary.

3. The maximum applicable aid levels shall be based on collection and processing costs and shall be fixed by the Commission by means of implementing acts pursuant to Article 54.

4. The relevant aid shall include a lump-sum amount to compensate for the costs of collection of the by-products of winemaking. That amount shall be transferred from the distiller to the producer, where the relevant costs are borne by the latter.

5. The alcohol resulting from the supported distillation referred to in paragraph 1 shall be used exclusively for industrial or energy purposes to avoid distortion of competition.

S u b s e c t i o n 3

P r o c e d u r a l p r o v i s i o n s

Article 53

Delegated powers

In order to ensure that Member States' wine support programmes meet their objectives and that there is an efficient and effective use of Union funds, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 establishing:

(a) rules on the responsibility for expenditure between the date of receipt by the Commission of the support programmes and modifications to support programmes, and their date of applicability;

(b) rules on the content of support programmes and the expen­ diture, administrative and personnel costs and operations that may be included in Member States' support programmes and the conditions for, and the possibility to make, payments through intermediaries in the case of support for harvest insurance provided for in Article 49;

ENL 347/708 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Regulation (EU) No 229/2013 of the European Parliament and of the Council of 13 March 2013 laying down specific measures for agriculture in favour of the smaller Aegean islands and repealing Council Regulation (EC) No 1405/2006 (OJ L 78, 20.3.2013, p. 41).

(2) OJ C 244, 1.10.2004, p. 2.

(c) rules on the requirement to lodge a security where an advance payment is made;

(d) rules on the use of terms for the purposes of this Section;

(e) rules on the fixing of a ceiling for expenditure on the replanting of vineyards for health or phytosanitary reasons in accordance with point (c) of the first subparagraph of Article 46(3);

(f) rules on the avoidance of double funding between:

(i) the different operations of a Member State's wine support programme, and

(ii) a Member State's wine support programme and its rural development or promotional programmes;

(g) rules under which producers are to withdraw the by- products of winemaking, and on exceptions to that obligation in order to avoid additional administrative burden, and rules for the voluntary certification of distillers;

(h) rules allowing Member States to establish conditions for the proper functioning of support measures in their programmes.

Article 54

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down measures concerning:

(a) the submission of the support programmes, the corresponding financial planning and revision of support programmes;

(b) application, selection and payment procedures;

(c) the submission, format and content of the reports and evaluations of Member States' support programmes;

(d) the fixing, by Member States, of the rates of aid for green harvesting and by-product distillation;

(e) financial management and provisions concerning the appli­ cation of the support measures by the Member States;

(f) the procedures for, and the amount of, the security to be lodged where an advance payment is made.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S e c t i o n 5

A i d i n t h e a p i c u l t u r e s e c t o r

Article 55

National programmes and financing

1. With a view to improving general conditions for the production and marketing of apiculture products, Member States may draw up national programmes for the apiculture sector covering a period of three years ("apiculture programmes"). These programmes shall be developed in cooperation with representative organisations in the beekeeping field.

2. The Union contribution to the apiculture programmes shall be equivalent to 50 % of the expenditure borne by Member States for those programmes, as approved in accordance with point (c) of the first paragraph of Article 57.

3. To be eligible for the Union contribution provided for in paragraph 2, Member States shall carry out a study of the production and marketing structure in the beekeeping sector in their territory.

4. The following measures may be included in apiculture programmes:

(a) technical assistance to beekeepers and beekeepers' organi­ sations;

(b) combating beehive invaders and diseases, particularly varroasis;

(c) rationalisation of transhumance;

(d) measures to support laboratories for the analysis of apiculture products with the aim of helping beekeepers to market and increase the value of their products;

(e) measures to support the restocking of hives in the Union;

(f) cooperation with specialised bodies for the implementation of applied research programmes in the field of beekeeping and apiculture products;

(g) market monitoring;

(h) enhancement of product quality with a view to exploiting the potential of products on the market.

Article 56

Delegated powers

1. In order to ensure the effective and efficient use of Union funds for apiculture, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on:

(a) the avoidance of double funding between Member States' apiculture programmes and rural development programmes;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/709

(b) the basis for allocating the Union's financial contribution to each participating Member State, based, inter alia, on the total number of bee hives in the Union.

2. In order to ensure that the Union aid scheme is adapted to the latest developments and that the measures covered are effective in improving the general conditions for the production and marketing of apiculture products, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 to update the list of measures referred to in Article 55(4) that may be included in Member States' apiculture programmes, by adding other measures or adapting those measures without deleting any of them. That update of the list of measures shall not affect national programmes adopted prior to the entry into force of the delegated act.

Article 57

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Section concerning:

(a) the content of national programmes and of the studies carried out by Member States on the production and marketing structure of their beekeeping sectors;

(b) the procedure for the reallocation of unused funds;

(c) the approval of apiculture programmes submitted by Member States, including the allocation of the Union's financial contribution to each participating Member State and the maximum level of funding by Member States.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S e c t i o n 6

A i d i n t h e h o p s s e c t o r

Article 58

Aid to producer organisations

1. The Union shall grant an aid to producer organisations in the hops sector recognised in accordance with Article 152 to finance the pursuit of the aims referred to in points (c)(i), (ii) or (iii) of Article 152(1).

2. The Union financing for the aid to producer organisations provided for in paragraph 1 shall be EUR 2 277 000 per year for Germany.

Article 59

Delegated powers

In order to ensure that the aid referred to in Article 58 finances the pursuit of the aims referred to in Article 152, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning:

(a) aid applications, including rules on deadlines and accom­ panying documents;

(b) rules on eligible hop areas and the calculation of the amounts to be paid to each producer organisation.

Article 60

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Section concerning the payment of aid.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

CHAPTER III

Scheme of authorisations for vine plantings

Article 61

Duration

The scheme of authorisations for vine plantings established in this Chapter shall apply from 1 January 2016 to 31 December 2030, with a mid-term review to be undertaken by the Commission to evaluate the operation of the scheme and, if appropriate, make proposals.

S e c t i o n 1

M a n a g e m e n t o f t h e s c h e m e o f a u t h o r i s a t i o n s f o r v i n e p l a n t i n g s

Article 62

Authorisations

1. Vines of wine grape varieties classified in accordance with Article 81(2) may only be planted or replanted if an authori­ sation is granted in accordance with Articles 64, 66 and 68 under the conditions laid down in this Chapter.

2. Member States shall grant the authorisation referred to in paragraph 1, corresponding to a specific area expressed in hectares, upon submission of an application by producers which complies with objective and non-discriminatory eligibility criteria. Such authorisation shall be granted without a fee being charged to the producers.

3. The authorisations referred to in paragraph 1 shall be valid for three years from the date on which they were granted. A producer who has not used an authorisation granted during its period of validity shall be subject to adminis­ trative penalties as provided for in Article 89(4) of Regulation (EU) No 1306/2013.

4. This Chapter shall not apply to the planting or replanting of areas intended for experimental purposes or for graft nurseries, to areas whose wine or vine products are intended solely for the consumption by the wine-grower's household or to areas to be newly planted as a result of compulsory purchases in the public interest under national law.

ENL 347/710 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Article 63

Safeguard mechanism for new plantings

1. Member States shall make available each year authori­ sations for new plantings corresponding to 1 % of the total area actually planted with vines in their territory, as measured on 31 July of the previous year.

2. Member States may:

(a) apply at national level a lower percentage than the percentage set out in paragraph 1;

(b) limit the issuing of authorisations at regional level, for specific areas eligible for the production of wines with a protected designation of origin, for areas eligible for the production of wines with a protected geographical indi­ cation, or for areas without a geographical indication.

3. Any of the limitations referred to in paragraph 2 shall contribute to an orderly growth of vine plantings, shall be set above 0 %, and shall be justified on one or more of the following specific grounds:

(a) the need to avoid a well-demonstrated risk of oversupply of wine products in relation to market prospects for those products, not exceeding what is necessary to satisfy this need;

(b) the need to avoid a well-demonstrated risk of significant devaluation of a particular protected designation of origin or a protected geographical indication.

4. Member States shall make public any decisions adopted pursuant to paragraph 2, which shall be duly justified. Member States shall notify the Commission forthwith of those decisions and justifications.

Article 64

Granting of authorisations for new plantings

1. If the total area covered by the eligible applications in a given year does not exceed the area made available by the Member State, all such applications shall be accepted.

Member States may, for the purpose of this Article, apply one or more of the following objective and non-discriminatory eligi­ bility criteria:

(a) the applicant shall have an agricultural area which is not smaller than the area for which he requests the authori­ sation;

(b) the applicant shall possess adequate occupational skills and competence;

(c) the application shall not pose a significant risk of misappro­ priation of the reputation of specific protected designations of origin, which shall be presumed unless the existence of such risk is demonstrated by the public authorities;

(d) where duly justified, one or more of the criteria referred to in paragraph 2, provided that they are applied in an objective and non-discriminatory manner.

2. If the total area covered by the eligible applications referred to in paragraph 1 in a given year exceeds the area made available by the Member State, authorisations shall be granted according to a pro-rata distribution of hectares to all applicants on the basis of the area for which they have requested the authorisation. Such granting may also be partially or completely made according to one or more of the following objective and non-discriminatory priority criteria:

(a) producers who are setting up vine plantings for the first time, and who are established as the head of the holding (new entrants);

(b) areas where vineyards contribute to the preservation of the environment;

(c) areas to be newly planted in the framework of land consoli­ dation projects;

(d) areas facing natural or other specific constraints;

(e) the sustainability of projects of development or replan­ tations on the basis of an economic evaluation;

(f) areas to be newly planted which contribute to increasing the competitiveness at farm holding and regional level;

(g) projects with the potential to improve the quality of products with geographical indications;

(h) areas to be newly planted in the framework of increasing the size of small and medium-sized holdings.

3. Member States shall make public the criteria referred to in paragraphs 1 and 2 that they apply and shall notify them forthwith to the Commission.

Article 65

Role of professional organisations

When applying Article 63(2), a Member State may take into account recommendations presented by recognised professional organisations operating in the wine sector referred to in Articles 152, 156 and 157, of interested groups of producers referred to in Article 95, or of other types of professional organisation

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/711

recognised on the basis of that Member State's legislation, provided that those recommendations are preceded by an agreement entered into by the relevant representative parties in the reference geographical area.

The recommendations shall be made for no more than three years.

Article 66

Replantings

1. Member States shall automatically grant an authorisation to producers who have grubbed up an area planted with vines as from 1 January 2016 and submitted an application. Such authorisation shall correspond to the equivalent of that area in terms of pure crop. The areas covered by such authorisations shall not be counted for the purposes of Article 63.

2. Member States may grant the authorisation referred to in paragraph 1 to producers undertaking to grub up an area planted with vines if the grubbing up of the pledged area is carried out at the latest by the end of the fourth year from the date on which new vines have been planted.

3. The authorisation referred to in paragraph 1 shall be used on the same holding on which the grubbing up was undertaken. Member States may, in areas eligible for the production of wines with protected designations of origin or protected geographical indications, restrict the replanting, on the basis of a recommendation from a professional organisation in accordance with Article 65, to vines complying with the same protected designation of origin or geographical indication spec­ ification as the area grubbed up.

4. This Article shall not apply in the case of grubbing up of non-authorised plantings.

Article 67

De minimis

1. The scheme of authorisations for vine plantings estab­ lished in this Chapter shall not apply in Member States where the transitional planting right regime established in Subsection II of Section IVa of Chapter III of Title I of Part II of Regulation (EC) No 1234/2007 did not apply on 31 December 2007.

2. Member States to which the regime referred to in paragraph 1 applied on 31 December 2007, and in respect of which the areas currently planted with vines do not exceed 10 000 hectares, may decide not to implement the scheme of authorisations for vine plantings established in this Chapter.

Article 68

Transitional provisions

1. Planting rights granted to producers in accordance with Article 85h, Article 85i or Article 85k of Regulation (EC) No 1234/2007 before 31 December 2015 which have not

been used by those producers and are still valid by that date may be converted into authorisations under this Chapter as from 1 January 2016.

Such conversion shall take place upon a request to be submitted by those producers before 31 December 2015. Member States may decide to allow producers to submit such a request to convert rights into authorisations until 31 December 2020.

2. Authorisations granted pursuant to paragraph 1 shall have the same period of validity as the planting rights referred to in paragraph 1. If these authorisations are not used, they shall expire at the latest by 31 December 2018, or, where a Member State has taken the decision referred to in the second subparagraph of paragraph 1, at the latest by 31 December 2023.

3. The areas covered by the authorisations granted pursuant to paragraph 1 shall be not be counted for the purposes of Article 63.

Article 69

Delegated powers

The Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning:

(a) the conditions for the application of the exemption referred to in Article 62(4);

(b) the rules relating to the criteria referred to in Article 64(1) and (2);

(c) the addition of criteria to those listed in Article 64(1) and (2);

(d) the co-existence of vines that the producer has undertaken to grub up with newly planted vines pursuant to Article 66(2);

(e) the grounds for Member State decisions under Article 66(3).

Article 70

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down the necessary measures in relation to:

(a) the procedures for granting the authorisations;

(b) the records to be kept by the Member States and notifi­ cations to be sent to the Commission.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

ENL 347/712 Official Journal of the European Union 20.12.2013

S e c t i o n 2

C o n t r o l o f t h e s c h e m e o f a u t h o r i s a t i o n s f o r v i n e p l a n t i n g s

Article 71

Non-authorised plantings

1. Producers shall grub up at their own cost areas planted with vines without an authorisation.

2. If producers do not grub up within four months from the date on which they are notified of the irregularity, Member States shall ensure the grubbing up of such non-authorised plantings within two years following the expiry of the four- month period. The relevant cost shall be charged to the producers concerned.

3. Member States shall communicate to the Commission by 1 March each year the total size of the areas ascertained as planted with vines without an authorisation after 1 January 2016, as well as the areas grubbed up in accordance with paragraphs 1 and 2.

4. A producer who has not complied with the obligation laid down in paragraph 1 of this Article shall be subject to penalties to be laid down in accordance with Article 64 of Regulation (EU) No 1306/2013.

5. Areas planted with vines without an authorisation shall not benefit from any national or Union support measures.

Article 72

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down necessary measures setting out the details of the communication requirements that Member States are to comply with, including possible reductions of the budgetary limits provided for in Annex VI in the case of non-compliance.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

TITLE II

RULES CONCERNING MARKETING AND PRODUCER ORGANISATIONS

CHAPTER I

Rules concerning marketing

S e c t i o n 1

M a r k e t i n g s t a n d a r d s

S u b s e c t i o n 1

I n t r o d u c t o r y p r o v i s i o n s

Article 73

Scope

Without prejudice to any other provisions applicable to agri­ cultural products, as well as to the provisions adopted in the

veterinary, phytosanitary and food sectors to ensure that products comply with hygiene and health standards and to protect animal, plant and human health, this Section lays down the rules concerning marketing standards. Those rules shall be divided between obligatory rules and optional reserved terms for agricultural products.

S u b s e c t i o n 2

M a r k e t i n g s t a n d a r d s b y s e c t o r s o r p r o d u c t s

Article 74

General principle

The products for which marketing standards by sectors or products have been laid down in accordance with this Section may be marketed in the Union only if they conform to those standards.

Article 75

Establishment and content

1. Marketing standards may apply to one or more of the following sectors and products:

(a) olive oil and table olives;

(b) fruit and vegetables;

(c) processed fruit and vegetable products;

(d) bananas;

(e) live plants;

(f) eggs;

(g) poultrymeat;

(h) spreadable fats intended for human consumption;

(i) hops.

2. In order to take into account the expectations of consumers and to improve the economic conditions for the production and marketing as well as the quality of the agri­ cultural products covered by paragraphs 1 and 4 of this Article, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on marketing standards by sectors or products, at all stages of the marketing, as well as dero­ gations and exemptions from such standards in order to adapt to constantly changing market conditions, to evolving consumer demands, to developments in relevant international standards and to avoid creating obstacles to product innovation.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/713

3. Without prejudice to Article 26 of Regulation (EU) No 1169/2011 of the European Parliament and of the Coun­ cil (1), the marketing standards referred to in paragraph 1 may cover one or more of the following, to be determined on a sectoral or product basis and based on the characteristics of each sector, the need to regulate the placing on the market and the conditions defined in paragraph 5 of this Article:

(a) the technical definitions, designation and sales descriptions for sectors other than those set out in Article 78;

(b) classification criteria such as grading into classes, weight, sizing, age and category;

(c) the species, plant variety or animal race or the commercial type;

(d) the presentation, labelling linked to obligatory marketing standards, packaging, rules to be applied in relation to packing centres, marking, year of harvesting and use of specific terms, without prejudice to Articles 92 to 123;

(e) criteria such as appearance, consistency, conformation, product characteristics and the percentage of water content;

(f) specific substances used in production, or components or constituents, including their quantitative content, purity and identification;

(g) the type of farming and production method including oenological practices and advanced systems of sustainable production;

(h) coupage of must and wine including definitions thereof, blending and restrictions thereof;

(i) the frequency of collection, delivery, preservation and handling, the conservation method and temperature, storage and transport;

(j) the place of farming and/or origin, excluding poultrymeat and spreadable fats;

(k) restrictions as regards the use of certain substances and practices;

(l) specific use;

(m) the conditions governing the disposal, the holding, circu­ lation and use of products not in conformity with the marketing standards adopted pursuant to paragraph 1 or with the definitions, designations and sales descriptions as referred to in Article 78, as well as the disposal of by- products.

4. In addition to paragraph 1, marketing standards may apply to the wine sector. Points (f), (g), (h), (k) and (m) of paragraph 3 shall apply to that sector.

5. The marketing standards by sectors or products adopted pursuant to paragraph 1 of this Article shall be established without prejudice to Articles 84 to 88 and Annex IX and shall take into account:

(a) the specific characteristics of the product concerned;

(b) the need to ensure the conditions to facilitate the placing of the products on the market;

(c) the interest of producers to communicate the product and farming characteristics, and the interest of consumers to receive adequate and transparent product information, including the place of farming to be determined on a case-by-case basis at the appropriate geographical level, after conducting an evaluation, in particular, of the costs and administrative burdens for operators and the benefits offered to producers and the end consumer;

(d) the methods available for determining physical, chemical and organoleptic characteristics of the products;

(e) the standard recommendations adopted by international bodies;

(f) the need to preserve the natural and essential characteristics of products and to avoid causing a substantial change in the composition of the product concerned.

6. In order to take into account the expectations of consumers and the need to improve the quality and the economic conditions for the production and marketing of agri­ cultural products, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 to modify the list of sectors in paragraph 1. Such delegated acts shall be strictly limited to demonstrated needs resulting from evolving consumer demand, technical progress or the need for product innovation, and shall be subject to a Commission report to the European Parliament and to the Council evaluating, in particular, the needs of the consumer, the costs and adminis­ trative burdens for operators, including the impact on the internal market and on international trade, and the benefits offered to producers and to the end consumer.

ENL 347/714 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Regulation (EU) No 1169/2011 of the European Parliament and of the Council of 25 October 2011 on the provision of food information to consumers, amending Regulations (EC) No 1924/2006 and (EC) No 1925/2006 of the European Parliament and of the Council, and repealing Commission Directive 87/250/EEC, Council Directive 90/496/EEC, Commission Directive 1999/10/EC, Directive 2000/13/EC of the European Parliament and of the Council, Commission Directives 2002/67/EC and 2008/5/EC and Commission Regulation (EC) No 608/2004 (OJ L 304, 22.11.2011, p. 18).

Article 76

Additional requirements for marketing of products in the fruit and vegetables sector

1. In addition, where relevant, to the applicable marketing standards referred to in Article 75, products of the fruit and vegetables sector which are intended to be sold fresh to the consumer may only be marketed if they are sound, fair and of marketable quality and if the country of origin is indicated.

2. The marketing standards referred to in paragraph 1, as well as any marketing standard applicable to the fruit and vegetables sector laid down in accordance with this subsection, shall apply at all marketing stages including import and export, and may cover quality, categorisation, weight, size, packing, packaging, storage, transport, presentation and marketing.

3. The holder of products of the fruit and vegetables sector covered by marketing standards shall not display such products, offer them for sale or deliver or market them in any manner within the Union other than in conformity with those standards and shall be responsible for ensuring such conformity.

4. In order to ensure the proper application of requirements set out in paragraph 1 of this Article and to take into account certain specific situations, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning specific derogations to this Article which are necessary for its proper application.

Article 77

Certification for hops

1. In addition, where relevant, to the applicable marketing standards, products of the hops sector harvested or prepared within the Union shall be subject to a certification procedure under this Article.

2. Certificates may be issued only for products having the minimum quality characteristics appropriate to a specific stage of marketing. In the case of hop powder, hop powder with higher lupulin content, extract of hops and mixed hop products, the certificate may only be issued if the alpha acid content of these products is not lower than that of the hops from which they have been prepared.

3. The certificates shall at least indicate:

(a) the place(s) of production of the hops;

(b) the year(s) of harvesting; and

(c) the variety or varieties.

4. Products of the hops sector may be marketed or exported only if covered by a certificate issued in accordance with this Article.

In the case of imported products of the hops sector, the attes­ tation provided for in Article 190(2) shall be deemed to be equivalent to that certificate.

5. The Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down measures derogating from paragraph 4 of this Article:

(a) in order to satisfy the trade requirements of certain third countries; or

(b) for products intended for special uses.

The measures referred to in the first subparagraph shall:

(i) not prejudice the normal marketing of products for which the certificate has been issued; and

(ii) be accompanied by guarantees intended to avoid any confusion with those products.

Article 78

Definitions, designations and sales descriptions for certain sectors and products

1. In addition, where relevant, to the applicable marketing standards, the definitions, designations and sales descriptions provided for in Annex VII shall apply to the following sectors or products:

(a) beef and veal;

(b) wine;

(c) milk and milk products intended for human consumption;

(d) poultrymeat;

(e) eggs;

(f) spreadable fats intended for human consumption; and

(g) olive oil and table olives.

2. The definitions, designations or sales descriptions provided for in Annex VII may be used in the Union only for the marketing of a product which conforms to the corresponding requirements laid down in that Annex.

3. The Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning the modifica­ tions, derogations or exemptions to the definitions and sales descriptions provided for in Annex VII. Those delegated acts shall be strictly limited to demonstrated needs resulting from evolving consumer demand, technical progress or the need for product innovation.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/715

4. In order to ensure that operators and Member States have a clear and proper understanding of the definitions and sales descriptions provided for in Annex VII, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning the rules on their specification and application.

5. In order to take into account the expectations of consumers and the evolution of the milk products market, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 to specify the milk products in respect of which the animal species from which the milk orig­ inates is to be stated, if it is not bovine, and to lay down the necessary rules.

Article 79

Tolerance

1. In order to take into account the specific characteristics of each product or sector, the different marketing stages, the technical conditions, any possible considerable practical difficulty, and also the accuracy and repeatability of the methods of analysis, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on tolerance for one or more specific standards in excess of which the entire batch of products shall be considered not to respect that standard.

2. When adopting the acts referred to in paragraph 1, the Commission shall take into account the need not to alter the intrinsic characteristics of the product and to avoid lowering its quality.

Article 80

Oenological practices and methods of analyses

1. Only oenological practices authorised in accordance with Annex VIII and provided for in point (g) of Article 75(3) and in Article 83(2) and (3) shall be used in the production and conservation of the products listed in Part II of Annex VII in the Union.

The first subparagraph shall not apply to:

(a) grape juice and concentrated grape juice; and

(b) grape must and concentrated grape must intended for the preparation of grape juice.

Authorised oenological practices shall only be used for the purposes of ensuring proper vinification, proper preservation or proper refinement of the product.

Products listed in Part II of Annex VII shall be produced in the Union in accordance with the rules laid down in Annex VIII.

2. Products listed in Part II of Annex VII shall not be marketed in the Union if:

(a) they have undergone unauthorised Union oenological prac­ tices;

(b) they have undergone unauthorised national oenological practices; or

(c) they do not comply with the rules laid down in Annex VIII.

The grapevine products which are unmarketable in accordance with the first subparagraph shall be destroyed. By way of dero­ gation from this rule, Member States may authorise the use of certain of such products, the characteristics of which they shall determine, by distilleries or vinegar factories or for industrial purposes, provided that this authorisation does not become an incentive to produce grapevine products by means of unauth­ orised oenological practices.

3. When authorising oenological practices for wine as referred to in point (g) of Article 75(3), the Commission shall:

(a) take into account the oenological practices and methods of analyses recommended and published by the OIV, as well as the results of experimental use of as-yet unauthorised oeno­ logical practices;

(b) take into account the protection of human health;

(c) take into account the possible risk of consumers being misled due to their well established perception of the product and their corresponding expectations, having regard to the availability and feasibility of informational means to exclude such risks;

(d) allow the preservation of the natural and essential character­ istics of the wine and not cause a substantial change in the composition of the product concerned;

(e) ensure an acceptable minimum level of environmental care;

(f) respect the general rules concerning oenological practices and the rules laid down in Annex VIII.

4. In order to ensure the correct treatment of unmarketable wine products, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning rules on the national procedures referred to in the second subparagraph of paragraph 2 of this Article, and derogations therefrom concerning the withdrawal or destruction of wine products that do not comply with the requirements.

5. The Commission shall, where necessary, adopt imple­ menting acts laying down the methods referred to in point (d) of Article 75(5) for products listed in Part II of Annex VII. Those methods shall be based on any relevant methods recommended and published by the OIV, unless they would be ineffective or inappropriate in view of the objective pursued by the Union. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

ENL 347/716 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Pending the adoption of such implementing acts, the methods and rules to be used shall be those allowed by the Member State concerned.

Article 81

Wine grape varieties

1. Products listed in Part II of Annex VII and produced in the Union shall be made from wine grape varieties classifiable in accordance with paragraph 2 of this Article.

2. Subject to paragraph 3, Member States shall classify which wine grape varieties may be planted, replanted or grafted on their territories for the purpose of wine production.

Only wine grape varieties meeting the following conditions may be classified by Member States:

(a) the variety concerned belongs to the species Vitis vinifera or comes from a cross between the species Vitis vinifera and other species of the genus Vitis;

(b) the variety is not one of the following: Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton and Herbemont.

Where a wine grape variety is deleted from the classification referred to in the first subparagraph, grubbing up of this variety shall take place within 15 years of its deletion.

3. Member States whose wine production does not exceed 50 000 hectolitres per wine year, calculated on the basis of the average production during the last five wine years, shall be exempt from the classification obligation provided for in the first subparagraph of paragraph 2.

However, also in those Member States, only wine grape varieties complying with the second subparagraph of paragraph 2 may be planted, replanted or grafted for the purpose of wine production.

4. By way of derogation from the first and third subpara­ graphs of paragraph 2 and the second subparagraph of paragraph 3, the planting, replanting or grafting of the following wine grape varieties shall be allowed by the Member States for scientific research and experimental purposes:

(a) wine grape varieties which are not classified, in the case of the Member States other than those referred to in paragraph 3;

(b) wine grape varieties which do not comply with the second subparagraph of paragraph 2, in the case of the Member States referred to in paragraph 3.

5. Areas planted with wine grape varieties for the purpose of wine production planted in breach of paragraphs 2, 3 and 4 shall be grubbed up.

However, there shall be no obligation to grub up such areas where the relevant production is intended exclusively for consumption by the wine-producer's household.

Article 82

Specific use of wine not conforming to the categories listed in Part II of Annex VII

Except for bottled wine in respect of which there is evidence that bottling was performed before 1 September 1971, wine produced from wine grape varieties listed in the classifications drawn up in accordance with the first subparagraph of Article 81(2) but not conforming to one of the categories laid down in Part II of Annex VII shall be used only for consumption by individual wine-producers' households, for the production of wine vinegar or for distillation.

Article 83

National rules for certain products and sectors

1. Notwithstanding Article 75(2), Member States may adopt or maintain national rules laying down different quality levels for spreadable fats. Such rules shall allow those quality levels to be assessed on the basis of criteria relating, in particular, to the raw materials used, the organoleptic characteristics of the products and their physical and microbiological stability.

Member States making use of the option provided for in the first subparagraph shall ensure that other Member States' products complying with the criteria laid down by those national rules may, in a non-discriminatory way, use terms which state that those criteria have been complied with.

2. Member States may limit or prohibit the use of certain oenological practices and provide for more stringent rules for wines authorised under Union law produced in their territory with a view to reinforcing the preservation of the essential characteristics of wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication and of sparkling wines and liqueur wines.

3. Member States may allow the experimental use of unauth­ orised oenological practices.

4. In order to ensure the correct and transparent application of this Article, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 setting out the conditions for the application of paragraphs 1, 2 and 3 of this Article, as well as the conditions for the holding, circulation and use of the products obtained from the experimental practices referred to in paragraph 3 of this Article.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/717

5. Member States may only adopt or maintain additional national provisions on products covered by a Union marketing standard if those provisions comply with Union law, in particular the principle of free movement of goods, and subject to Directive 98/34/EC of the European Parliament and of the Council (1).

S u b s e c t i o n 3

O p t i o n a l r e s e r v e d t e r m s

Article 84

General provision

A scheme for optional reserved terms by sector or by product shall be established in order to make it easier for producers of agricultural products that have value-adding characteristics or attributes to communicate those characteristics or attributes within the internal market, and in particular to support and complement the specific marketing standards.

This Subsection shall not apply to wine products referred to in Article 92(1).

Article 85

Existing optional reserved terms

1. The optional reserved terms covered by this scheme on 20 December 2013 are listed in Annex IX and the conditions of their use shall be laid down pursuant to point (a) of Article 86.

2. The optional reserved terms referred to in paragraph 1 of this Article shall remain in force, subject to any amendment, unless cancelled pursuant to Article 86.

Article 86

Reservation, amendment and cancellation of optional reserved terms

In order to take account of the expectations of consumers, developments in scientific and technical knowledge, the situation in the market and developments in marketing standards and in international standards, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227:

(a) reserving an additional optional reserved term, laying down its conditions of use;

(b) amending the conditions of use of an optional reserved term; or

(c) cancelling an optional reserved term.

Article 87

Additional optional reserved terms

1. A term shall be eligible to be reserved as an additional optional reserved term only if it fulfils all of the following requirements:

(a) the term relates to a characteristic of a product or to a farming or processing attribute and relates to a sector or product;

(b) the use of the term enables clearer communication of the added value of the product by its specific characteristics or farming or processing attributes;

(c) when the product is placed on the market, the characteristic or attribute referred to in point (a) is identifiable by consumers in several Member States;

(d) the conditions and use of the term are in conformity with Directive 2000/13/EC of the European Parliament and of the Council (2) or Regulation (EU) No 1169/2011.

When introducing an additional optional reserved term, the Commission shall take account of any relevant international standard and of the existing reserved terms for the products or sectors involved.

2. In order to take the characteristics of certain sectors as well as consumer expectations into account, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down further details on the requirements for the introduction of an additional reserved term, as referred to in paragraph 1 of this Article.

Article 88

Restrictions on use of optional reserved terms

1. An optional reserved term may only be used to describe products that conform to the applicable conditions of use.

2. Member States shall adopt appropriate measures to ensure that product labelling does not give rise to confusion with optional reserved terms.

3. In order to ensure that products described by means of optional reserved terms conform to the applicable conditions of use, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down additional rules on the use of optional reserved terms.

ENL 347/718 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Directive 98/34/EC of the European Parliament and of the Council of 22 June 1998 laying down a procedure for the provision of information in the field of technical standards and regulations and of rules on Information Society services (OJ L 204, 21.7.1998, p. 37).

(2) Directive 2000/13/EC of the European Parliament and of the Council of 20 March 2000 on the approximation of the laws of the Member States relating to the labelling, presentation and adver­ tising of foodstuffs (OJ L 109, 6.5.2000, p. 29).

S u b s e c t i o n 4

M a r k e t i n g s t a n d a r d s r e l a t e d t o i m p o r t a n d e x p o r t

Article 89

General provisions

In order to take into account the specific characteristics of trade between the Union and certain third countries and the special character of certain agricultural products, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning:

(a) the conditions under which imported products are considered to have an equivalent level of conformity to the Union marketing standards and conditions allowing derogation from Article 74; and

(b) the rules concerning the application of the marketing standards to products exported from the Union.

Article 90

Special provisions for the imports of wine

1. Save as otherwise provided for in international agreements concluded in accordance with the TFEU, the provisions concerning designation of origin and geographical indications and labelling of wine set out in Section 2 of this Chapter, and the definitions, designations and sales descriptions referred to in Article 78 of this Regulation shall apply to products imported into the Union and falling within CN codes 2009 61, 2009 69 and 2204.

2. Save as otherwise provided for in international agreements concluded in accordance with the TFEU, products referred to in paragraph 1 of this Article shall be produced in accordance with oenological practices authorised by the Union pursuant to this Regulation or, prior to the authorisation pursuant to Article 80(3), produced in accordance with oenological practices recommended and published by the OIV.

3. The import of the products referred to in paragraph 1 shall be subject to the presentation of:

(a) a certificate evincing compliance with the provisions referred to in paragraphs 1 and 2, drawn up by a competent body, included on a list to be made public by the Commission, in the product's country of origin;

(b) an analysis report drawn up by a body or department designated by the product's country of origin, if the product is intended for direct human consumption.

S u b s e c t i o n 5

C o m m o n p r o v i s i o n s

Article 91

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts:

(a) establishing the list of milk and milk products referred to in the second paragraph of point 5 of Part III of Annex VII and spreadable fats referred to in point (a) of the sixth paragraph of Section I of Part VII of Annex VII, on the basis of indicative lists of products which Member States regard as corresponding, in their territory, to those provisions and which Member States shall send to the Commission;

(b) laying down rules for the implementation of the marketing standards by sector or product;

(c) laying down rules for determining whether products have undergone processes contrary to the authorised oenological practices;

(d) laying down rules for the methods of analysis for deter­ mining the characteristics of products;

(e) laying down rules for fixing the tolerance level;

(f) laying down rules for the implementation of the measures referred to in Article 89;

(g) laying down rules for the identification or registration of the producer and/or the industrial facilities in which the product has been prepared or processed, for the certification procedures and for the commercial documents, accom­ panying documents and records to be kept.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S e c t i o n 2

D e s i g n a t i o n s o f o r i g i n , g e o g r a p h i c a l i n d i c a t i o n s a n d t r a d i t i o n a l t e r m s i n t h e

w i n e s e c t o r

S u b s e c t i o n 1

I n t r o d u c t o r y p r o v i s i o n s

Article 92

Scope

1. Rules on designations of origin, geographical indications and traditional terms laid down in this Section shall apply to the products referred to in points 1, 3 to 6, 8, 9, 11, 15 and 16 of Part II of Annex VIII.

2. The rules referred to in paragraph 1 shall be based on:

(a) protecting the legitimate interests of consumers and producers;

(b) ensuring the smooth operation of the internal market in the products concerned; and

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/719

(c) promoting the production of quality products referred to in this Section, whilst allowing national quality policy measures.

S u b s e c t i o n 2

D e s i g n a t i o n s o f o r i g i n a n d g e o g r a p h i c a l i n d i c a t i o n s

Article 93

Definitions

1. For the purposes of this Section, the following definitions shall apply:

(a) "a designation of origin" means the name of a region, a specific place or, in exceptional and duly justifiable cases, a country used to describe a product referred to in Article 92(1) fulfilling the following requirements:

(i) the quality and characteristics of the product are essen­ tially or exclusively due to a particular geographical environment with its inherent natural and human factors;

(ii) the grapes from which the product is produced come exclusively from that geographical area;

(iii) the production takes place in that geographical area; and

(iv) the product is obtained from vine varieties belonging to Vitis vinifera;

(b) "a geographical indication" means an indication referring to a region, a specific place or, in exceptional and duly justifiable cases, a country, used to describe a product referred to in Article 92(1) fulfilling the following require­ ments:

(i) it possesses a specific quality, reputation or other char­ acteristics attributable to that geographical origin;

(ii) at least 85 % of the grapes used for its production come exclusively from that geographical area;

(iii) its production takes place in that geographical area; and

(iv) it is obtained from vine varieties belonging to Vitis vinifera or a cross between the Vitis vinifera species and other species of the genus Vitis.

2. Certain traditionally used names shall constitute a desig­ nation of origin where they:

(a) designate a wine;

(b) refer to a geographical name;

(c) fulfil the requirements referred to in points (a)(i) to (iv) of paragraph 1; and

(d) have undergone the procedure conferring protection on designations of origin and geographical indications laid down in this Subsection.

3. Designations of origin and geographical indications, including those relating to geographical areas in third countries, shall be eligible for protection in the Union in accordance with the rules laid down in this Subsection.

4. Production as referred to in point (a)(iii) of paragraph 1 shall cover all the operations involved, from the harvesting of the grapes to the completion of the wine-making processes, with the exception of any post-production processes.

5. For the purpose of the application of point (b)(ii) of paragraph 1, the maximum 15 % share of grapes which may originate outside the demarcated area shall originate from the Member State or third country in which the demarcated area is situated.

Article 94

Applications for protection

1. Applications for protection of names as designations of origin or geographical indications shall include a technical file containing:

(a) the name to be protected;

(b) the name and address of the applicant;

(c) a product specification, as referred to in paragraph 2; and

(d) a single document summarising the product specification referred to in paragraph 2.

2. The product specification shall enable interested parties to verify the relevant conditions of production relating to the designation of origin or geographical indication.

The product specification shall at least consist of:

(a) the name to be protected;

(b) a description of the wine or wines:

(i) in respect of a designation of origin, the principal analytical and organoleptic characteristics;

(ii) in respect of a geographical indication, the principal analytical characteristics as well as an evaluation or indi­ cation of its organoleptic characteristics;

(c) where applicable, the specific oenological practices used to make the wine or wines, as well as the relevant restrictions on making them;

ENL 347/720 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(d) the demarcation of the geographical area concerned;

(e) the maximum yields per hectare;

(f) an indication of the wine grape variety or varieties that the wine or wines are obtained from;

(g) the details bearing out the link referred to in point (a)(i) or, as the case may be, in point (b)(i) of Article 93(1);

(h) applicable requirements laid down in Union or national legislation or, where provided for by Member States, by an organisation which manages the protected designation of origin or the protected geographical indication, having regard to the fact that such requirements must be objective, non-discriminatory and compatible with Union law;

(i) the name and address of the authorities or bodies verifying compliance with the provisions of the product specification, and their specific tasks.

3. Where the application for protection concerns a geographical area in a third country, it shall contain, in addition to the elements provided for in paragraphs 1 and 2, proof that the name concerned is protected in its country of origin.

Article 95

Applicants

1. Any interested group of producers, or in exceptional and duly justifiable cases a single producer, may apply for the protection of a designation of origin or geographical indication. Other interested parties may participate in the application.

2. Producers may apply for protection only for wines which they produce.

3. In the case of a name designating a trans-border geographical area or a traditional name connected to a trans- border geographical area, a joint application may be submitted.

Article 96

Preliminary national procedure

1. Applications for protection of a designation of origin or a geographical indication for wines originating in the Union shall be subject to a preliminary national procedure.

2. The application for protection shall be filed with the Member State in the territory of which the designation of origin or geographical indication originates.

3. The Member State with which the application for protection is filed shall examine it in order to verify whether it meets the conditions set out in this Subsection.

That Member State shall carry out a national procedure ensuring adequate publication of the application and providing for a period of at least two months from the date of publication within which any natural or legal person having a legitimate interest and resident or established on its territory may object to the proposed protection by lodging a duly substantiated statement with that Member State.

4. If the Member State assessing the application considers that the designation of origin or the geographical indication does not comply with the conditions laid down in this Subsection or is incompatible with Union law, it shall reject the application.

5. If the Member State assessing the application considers that the requirements are fulfilled, it shall carry out a national procedure which ensures adequate publication of the product specification at least on the Internet and forward the application to the Commission.

Article 97

Scrutiny by the Commission

1. The Commission shall make public the date of submission of the application for protection of the designation of origin or geographical indication.

2. The Commission shall examine whether the applications for protection as referred to in Article 94 meet the conditions laid down in this Subsection.

3. Where the Commission considers that the conditions laid down in this Subsection are met, it shall adopt implementing acts concerning the publication, in the Official Journal of the European Union, of the single document referred to in point (d) of Article 94(1) and of the reference to the publication of the product specification made in the course of the preliminary national procedure. Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

4. Where the Commission considers that the conditions laid down in this Subsection are not met, it shall adopt imple­ menting acts rejecting the application.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 98

Objection procedure

Within two months from the date of the publication of the single document as referred to in point (d) of Article 94(1), any Member State or third country, or any natural or legal person having a legitimate interest and resident or established in a Member State other than that applying for the protection or in a third country, may object to the proposed protection by submitting to the Commission a duly substantiated statement concerning the conditions of eligibility as laid down in this Subsection.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/721

In the case of natural or legal persons resident or established in third countries, such a statement shall be submitted, either directly or via the authorities of the third country concerned, within the two month period referred to in the first paragraph.

Article 99

Decision on protection

On the basis of the information available to the Commission upon the completion of the objection procedure referred to in Article 98, the Commission shall adopt implementing acts either conferring protection on the designation of origin or geographical indication which meets the conditions laid down in this Subsection and is compatible with Union law, or rejecting the application where those conditions are not met.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 100

Homonyms

1. A name for which an application is submitted and which is wholly or partially homonymous with a name already registered under this Regulation shall be registered with due regard to local and traditional usage and any risk of confusion.

A homonymous name which misleads the consumer into believing that products come from another territory shall not be registered even if the name is accurate as far as the actual territory, region or place of origin of those products is concerned.

A registered homonymous name may be used only if there is a sufficient distinction in practice between the homonym registered subsequently and the name already in the register, having regard to the need to treat the producers concerned in an equitable manner and the need to avoid misleading the consumer.

2. Paragraph 1 shall apply mutatis mutandis if a name for which an application is submitted is wholly or partially homonymous with a geographical indication protected under the national law of Member States.

3. Where the name of a wine grape variety contains or consists of a protected designation of origin or a protected geographical indication, that name shall not be used for the purposes of labelling agricultural products.

In order to take into account existing labelling practices, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down exceptions from that rule.

4. The protection of designations of origin and geographical indications of products covered by Article 93 of this Regulation

shall be without prejudice to protected geographical indications applying to spirit drinks as defined in Article 2 of Regulation (EC) No 110/2008 of the European Parliament and of the Council (1).

Article 101

Additional grounds for refusal of protection

1. A name that has become generic shall not be protected as a designation of origin or a geographical indication.

For the purposes of this Section, a "name that has become generic" means the name of a wine which, although it relates to the place or the region where this product was originally produced or marketed, has become the common name of a wine in the Union.

To establish whether or not a name has become generic, the relevant factors shall be taken into account, in particular:

(a) the existing situation in the Union, notably in areas of consumption;

(b) the relevant Union or national law.

2. A name shall not be protected as a designation of origin or geographical indication where, in the light of a trade mark's reputation and renown, protection could mislead the consumer as to the true identity of the wine.

Article 102

Relationship with trade marks

1. The registration of a trade mark that contains or consists of a protected designation of origin or a geographical indication which does not comply with the product specification concerned or the use of which falls under Article 103(2), and that relates to a product falling under one of the categories listed in Part II of Annex VII shall be:

(a) refused if the application for registration of the trade mark is submitted after the date of submission of the application for protection of the designation of origin or geographical indication to the Commission and the designation of origin or geographical indication is subsequently protected; or

(b) invalidated.

2. Without prejudice to Article 101(2), a trade mark referred to in paragraph 1 of this Article which has been applied for, registered or established by use in good faith, if that possibility is provided for by the law concerned, in the territory of the Union either before the date of protection of the designation of origin or geographical indication in the country of origin, or before 1 January 1996, may continue to be used and renewed

ENL 347/722 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Regulation (EC) No 110/2008 of the European Parliament and of the Council of 15 January 2008 on the definition, description, presen­ tation, labelling and the protection of geographical indications of spirit drinks (OJ L 39, 13.2.2008, p. 16).

notwithstanding the protection of a designation of origin or geographical indication, provided that no grounds for the trade mark's invalidity or revocation exist under Directive 2008/95/EC of the European Parliament and of the Council (1) or under Council Regulation (EC) No 207/2009 (2).

In such cases, the use of the designation of origin or geographical indication shall be permitted alongside the relevant trade marks.

Article 103

Protection

1. A protected designation of origin and a protected geographical indication may be used by any operator marketing a wine which has been produced in conformity with the corresponding product specification.

2. A protected designation of origin and a protected geographical indication, as well as the wine using that protected name in conformity with the product specifications, shall be protected against:

(a) any direct or indirect commercial use of that protected name:

(i) by comparable products not complying with the product specification of the protected name; or

(ii) in so far as such use exploits the reputation of a desig­ nation of origin or a geographical indication;

(b) any misuse, imitation or evocation, even if the true origin of the product or service is indicated or if the protected name is translated, transcripted or transliterated or accompanied by an expression such as "style", "type", "method", "as produced in", "imitation", "flavour", "like" or similar;

(c) any other false or misleading indication as to the prov­ enance, origin, nature or essential qualities of the product, on the inner or outer packaging, advertising material or documents relating to the wine product concerned, as well as the packing of the product in a container liable to convey a false impression as to its origin;

(d) any other practice liable to mislead the consumer as to the true origin of the product.

3. Protected designations of origin and protected geographical indications shall not become generic in the Union within the meaning of Article 101(1).

Article 104

Register

The Commission shall establish and maintain an electronic register of protected designations of origin and protected geographical indications for wine which shall be publicly accessible. Designations of origin and geographical indications pertaining to products of third countries that are protected in the Union pursuant to an international agreement to which the Union is a contracting party may be entered in the register. Unless specifically identified in that agreement as protected designations of origin within the meaning of this Regulation, such names shall be entered in the register as protected geographical indications.

Article 105

Amendments to product specifications

An applicant satisfying the conditions laid down in Article 95 may apply for approval of an amendment to the product spec­ ification of a protected designation of origin or of a protected geographical indication, in particular to take account of devel­ opments in scientific and technical knowledge or to rede­ marcate the geographical area referred to in point (d) of the second subparagraph of Article 94(2). Applications shall describe and state reasons for the amendments requested.

Article 106

Cancellation

The Commission may, on its own initiative or on a duly substantiated request by a Member State, a third country or a natural or legal person having a legitimate interest, adopt imple­ menting acts cancelling the protection of a designation of origin or a geographical indication if compliance with the corresponding product specification is no longer ensured.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 107

Existing protected wine names

1. Wine names referred to in Articles 51 and 54 of Council Regulation (EC) No 1493/1999 (3) and Article 28 of Commission Regulation (EC) No 753/2002 (4) shall be auto­ matically protected under this Regulation. The Commission shall list them in the register provided for in Article 104 of this Regulation.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/723

(1) Directive 2008/95/EC of the European Parliament and of the Council of 22 October 2008 to approximate the laws of the Member States relating to trade marks (OJ L 299, 8.11.2008, p. 25).

(2) Council Regulation (EC) No 207/2009 of 26 February 2009 on the Community trade mark (OJ L 78, 24.3.2009, p. 1).

(3) Council Regulation (EC) No 1493/1999 of 17 May 1999 on the common organisation of the market in wine (OJ L 179, 14.7.1999, p. 1).

(4) Commission Regulation (EC) No 753/2002 of 29 April 2002 laying down certain rules for applying Council Regulation (EC) No 1493/1999 as regards the description, designation, presentation and protection of certain wine sector products (OJ L 118, 4.5.2002, p. 1).

2. The Commission shall take the corresponding formal step of removing wine names to which Article 118s(3) of Regulation (EC) No 1234/2007 applies from the register provided for in Article 104 of this Regulation by means of implementing acts adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3) of this Regulation.

3. Article 106 shall not apply to existing protected wine names referred to in paragraph 1 of this Article.

Until 31 December 2014, the Commission may, on its own initiative, adopt implementing acts cancelling the protection of existing protected wine names referred to in paragraph 1 of this Article if they do not meet the conditions laid down in Article 93.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

4. For Croatia, the wine names published in the Official Journal of the European Union (1) shall be protected under this Regulation, subject to a favourable outcome of the objection procedure. The Commission shall list them in the register provided for in Article 104.

Article 108

Fees

Member States may charge fees to cover their costs, including those incurred in examining the applications for protection, statements of objections, applications for amendments and requests for cancellations under this Subsection.

Article 109

Delegated powers

1. In order to take into account the specific characteristics of the production in the demarcated geographical area, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down:

(a) the additional criteria for the demarcation of the geographical area; and

(b) the restrictions and derogations concerning the production in the demarcated geographical area.

2. In order to ensure product quality and traceability, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down the conditions under which product specifications may include additional requirements.

3. In order to ensure the protection of the legitimate rights and interests of producers and operators, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on:

(a) the type of applicant that may apply for the protection of a designation of origin or geographical indication;

(b) the conditions to be followed in respect of an application for the protection of a designation of origin or geographical indication, scrutiny by the Commission, the objection procedure, and procedures for amendment, cancellation and conversion of protected designations of origin or protected geographical indications;

(c) the conditions applicable to trans-border applications;

(d) the conditions for applications concerning geographical areas in a third country;

(e) the date from which a protection or an amendment to a protection shall apply;

(f) the conditions related to amendments to product specifi­ cations.

4. In order to ensure an adequate level of protection, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on restrictions regarding the protected name.

5. In order to ensure that economic operators and competent authorities are not unduly affected by the application of this Subsection as regards wine names which have been granted protection prior to 1 August 2009, or for which an application for protection has been made prior to that date, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down transitional rules concerning:

(a) wine names recognised by Member States as designations of origin or geographical indications by 1 August 2009, and wine names for which an application for protection has been made prior to that date;

(b) wines placed on the market or labelled before a specific date; and

(c) amendments to the product specifications.

Article 110

Implementing powers in accordance with the examination procedure

1. The Commission may adopt implementing acts laying down necessary measures concerning:

(a) the information to be provided in the product specification with regard to the link between the geographical area and the final product;

(b) the making of decisions on protection or rejection available to the public;

(c) the establishment and the maintenance of the register referred to in Article 104;

ENL 347/724 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) OJ C 116, 14.4.2011, p. 12.

(d) the conversion from protected designation of origin to protected geographical indication;

(e) the submission of trans-border applications.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

2. The Commission may adopt implementing acts laying down necessary measures concerning the procedure for the examination of applications for protection or for the approval of an amendment of a designation of origin or a geographical indication, as well as the procedure for requests for objection, cancellation, or conversion, and the submission of information related to existing protected wine names, in particular with respect to:

(a) models for documents and the transmission format;

(b) time limits;

(c) the details of the facts, evidence and supporting documents to be submitted in support of an application or a request.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 111

Other implementing powers

Where an objection is deemed inadmissible, the Commission shall adopt an implementing act rejecting it as inadmissible. That implementing act shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

S u b s e c t i o n 3

T r a d i t i o n a l t e r m s

Article 112

Definition

A "traditional term" means a term traditionally used in Member States for the products referred to in Article 92(1) to designate:

(a) that the product has a protected designation of origin or a protected geographical indication under Union or national law; or

(b) the production or ageing method or the quality, colour, type of place, or a particular event linked to the history of the product with a protected designation of origin or a protected geographical indication.

Article 113

Protection

1. A protected traditional term may only be used for a product which has been produced in conformity with the defi­ nition provided for in Article 112.

Traditional terms shall be protected against unlawful use.

2. Traditional terms shall be protected, only in the language and for the categories of grape vine products claimed in the application, against:

(a) any misuse of the protected term, including where it is accompanied by an expression such as "style", "type", "method", "as produced in", "imitation", "flavour", "like" or similar;

(b) any other false or misleading indication as to the nature, characteristics or essential qualities of the product, placed on the inner or outer packaging, advertising material or documents relating to it;

(c) any other practice likely to mislead the consumer, in particular to give the impression that the wine qualifies for the protected traditional term.

3. Traditional terms shall not become generic in the Union.

Article 114

Delegated powers

1. In order to ensure an adequate level of protection, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 regarding the language and the spelling of the traditional term to be protected.

2. In order to ensure the protection of the legitimate rights and interests of producers and operators, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 establishing:

(a) the type of applicants that may apply for the protection of a traditional term;

(b) the conditions of validity of an application for protection of a traditional term;

(c) the grounds for objecting to a proposed recognition of a traditional term;

(d) the scope of the protection, the relationship with trade marks, protected traditional terms, protected designations of origin or geographical indications, homonyms, or certain wine grape names;

(e) the grounds for cancellation of a traditional term;

(f) the date of submission of an application or of a request for objection or cancellation;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/725

(g) the procedures to be followed in respect of an application for the protection of a traditional term, including scrutiny by the Commission, the objection procedure and the procedures on cancellation and modification.

3. In order to take into account the specific characteristics of trade between the Union and certain third countries, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down the conditions under which traditional terms may be used on products from third countries and providing for derogations from Article 112 and Article 113(2).

Article 115

Implementing powers in accordance with the examination procedure

1. The Commission may adopt implementing acts laying down necessary measures concerning the procedure for the examination of applications for protection or for the approval of a modification of a traditional term, as well as the procedure for requests for objection or cancellation, in particular with respect to:

(a) models for documents and the transmission format;

(b) time limits;

(c) the details of the facts, evidence and supporting documents to be submitted in support of the application or request;

(d) detailed rules on making protected traditional terms available to the public.

2. The Commission shall adopt implementing acts accepting or rejecting an application for protection of a traditional term or a request for a modification of the protected term or the cancellation of the protection of a traditional term.

3. The Commission shall adopt implementing acts providing for the protection of traditional terms in respect of which an application for protection has been accepted, in particular by classifying them in accordance with Article 112 and by publishing a definition and/or the conditions of use.

4. The implementing acts referred to in paragraphs 1, 2 and 3 of this Article shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 229(2).

Article 116

Other implementing powers

Where an objection is deemed inadmissible, the Commission shall adopt an implementing act rejecting it as inadmissible. That implementing act shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

S e c t i o n 3

L a b e l l i n g a n d p r e s e n t a t i o n i n t h e w i n e s e c t o r

Article 117

Definition

For the purposes of this Section:

(a) "labelling" means any words, particulars, trade marks, brand name, pictorial matter or symbol placed on any packaging, document, notice, label, ring or collar accompanying or referring to a given product;

(b) "presentation" means any information conveyed to consumers by virtue of the packaging of the product concerned, including the form and type of bottles.

Article 118

Applicability of horizontal rules

Save as otherwise provided for in this Regulation, Council Directive 89/396/EEC (1), Directive 2000/13/EC, Directive 2007/45/EC of the European Parliament and of the Council (2), Directive 2008/95/EC and Regulation (EU) No 1169/2011 shall apply to the labelling and presentation.

The labelling of the products referred to in points 1 to 11, 13, 15 and 16 of Part II of Annex VII may not be supplemented by any particulars other than those provided for in this Regulation unless those particulars satisfy the requirements of Directive 2000/13/EC or Regulation (EU) No 1169/2011.

Article 119

Compulsory particulars

1. Labelling and presentation of the products referred to in points 1 to 11, 13, 15 and 16 of Part II of Annex VII marketed in the Union or for export shall contain the following compulsory particulars:

(a) the designation for the category of the grapevine product in accordance with Part II of Annex VII;

(b) for wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication:

(i) the term "protected designation of origin" or "protected geographical indication"; and

(ii) the name of the protected designation of origin or the protected geographical indication;

ENL 347/726 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Directive 89/396/EEC of 14 June 1989 on indications or marks identifying the lot to which a foodstuff belongs (OJ L 186, 30.6.1989, p. 21).

(2) Directive 2007/45/EC of the European Parliament and of the Council of 5 September 2007 laying down rules on nominal quan­ tities for prepacked products, repealing Council Directives 75/106/EEC and 80/232/EEC, and amending Council Directive 76/211/EEC (OJ L 247, 21.9.2007, p. 17).

(c) the actual alcoholic strength by volume;

(d) an indication of provenance;

(e) an indication of the bottler or, in the case of sparkling wine, aerated sparkling wine, quality sparkling wine or quality aromatic sparkling wine, the name of the producer or vendor;

(f) an indication of the importer in the case of imported wines; and

(g) in the case of sparkling wine, aerated sparkling wine, quality sparkling wine or quality aromatic sparkling wine, an indi­ cation of the sugar content.

2. By way of derogation from point (a) of paragraph 1, the reference to the category of the grapevine product may be omitted for wines whose labels include the name of a protected designation of origin or a protected geographical indi­ cation.

3. By way of derogation from point (b) of paragraph 1, the reference to the terms "protected designation of origin" or "pro­ tected geographical indication" may be omitted in the following cases:

(a) where a traditional term in accordance with point (a) of Article 112 is displayed on the label in accordance with the product specification referred to in Article 94(2);

(b) in exceptional and duly justified circumstances to be determined by the Commission by means of delegated acts adopted in accordance with Article 227 in order to ensure compliance with existing labelling practices.

Article 120

Optional particulars

1. Labelling and presentation of the products referred to in points 1 to 11, 13, 15 and 16 of Part II of Annex VII may, in particular, contain the following optional particulars:

(a) the vintage year;

(b) the name of one or more wine grape varieties;

(c) in the case of wines other than those referred to in point (g) of Article 119(1), terms indicating the sugar content;

(d) for wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication, traditional terms in accordance with point (b) of Article 112;

(e) the Union symbol indicating the protected designation of origin or the protected geographical indication;

(f) terms referring to certain production methods;

(g) for wines bearing a protected designation of origin or a protected geographical indication, the name of another geographical unit that is smaller or larger than the area underlying the designation of origin or geographical indi­ cation.

2. Without prejudice to Article 100(3), as regards the use of particulars referred to in points (a) and (b) of paragraph 1 of this Article for wines without a protected designation of origin or a protected geographical indication:

(a) Member States shall introduce laws, regulations or adminis­ trative provisions to ensure certification, approval and verifi­ cation procedures so as to guarantee the veracity of the information concerned;

(b) Member States may, on the basis of non-discriminatory and objective criteria and with due regard to fair competition, for wine produced from wine grape varieties on their territory, draw up lists of excluded wine grape varieties, in particular if:

(i) there is a risk of confusion for consumers as to the true origin of the wine due to the fact that the wine grape variety forms an integral part of an existing protected designation of origin or a protected geographical indi­ cation;

(ii) checks would not be cost-effective due to the fact that the given wine grape variety represents a very small part of the Member State vineyard;

(c) mixtures of wines from different Member States shall not give rise to labelling of the wine grape variety unless the Member States concerned agree otherwise and ensure the feasibility of the relevant certification, approval and verifi­ cation procedures.

Article 121

Languages

1. The compulsory and optional particulars referred to in Articles 119 and 120 shall, where expressed in words, appear in one or more official language of the Union.

2. Notwithstanding paragraph 1, the name of a protected designation of origin or a protected geographical indication or a traditional term as referred to in point (b) of Article 112 shall appear on the label in the language or languages for which the protection applies. In the case of a protected designation of origin or a protected geographical indication or a national specific designation using a non-Latin alphabet, the name may also appear in one or more official languages of the Union.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/727

Article 122

Delegated powers

1. In order to take into account the specific characteristics of the wine sector, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning rules and restrictions on:

(a) the presentation and use of labelling particulars other than those provided for in this Section;

(b) compulsory particulars concerning:

(i) terms to be used to formulate the compulsory particulars and their conditions of use;

(ii) terms referring to a holding and the conditions for their use;

(iii) provisions allowing the producing Member States to establish additional rules relating to compulsory particulars;

(iv) provisions allowing further derogations in addition to those referred to in Article 119(2) as regards the omission of the reference to the category of the grapevine product; and

(v) provisions on the use of languages;

(c) optional particulars concerning:

(i) terms to be used to formulate the optional particulars and their conditions of use;

(ii) provisions allowing the producing Member States to establish additional rules relating to optional particulars;

(d) the presentation concerning:

(i) the conditions of use of certain bottle shapes, and a list of certain specific bottle shapes;

(ii) the conditions of use of "sparkling wine"-type bottles and closures;

(iii) provisions allowing the producing Member States to establish additional rules relating to presentation;

(iv) provisions on the use of languages.

2. In order to ensure the protection of the legitimate interests of operators, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning rules as regards temporary labelling and presentation of wines

bearing a designation of origin or a geographical indication, where that designation of origin or geographical indication fulfils the necessary requirements.

3. In order to ensure that economic operators are not preju­ diced, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning transitional provisions as regards wine placed on the market and labelled in accordance with the relevant rules applying before 1 August 2009.

4. In order to take account of the specific characteristics in trade between the Union and certain third countries, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning derogations from this Section as regards products to be exported where required by the law of the third country concerned.

Article 123

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down necessary measures concerning the procedures and technical criteria applicable to this Section, including the necessary measures for the certification, approval and verification procedures applicable to wines without a protected designation of origin or a protected geographical indication. Those imple­ menting acts shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 229(2).

CHAPTER II

Specific provisions for individual sectors

S e c t i o n 1

S u g a r

Article 124

Duration

With the exceptions of Articles 125 and 126, this Section shall apply until the end of the 2016/2017 marketing year.

S u b s e c t i o n 1

S p e c i f i c m e a s u r e s

Article 125

Sugar sector agreements

1. The terms for buying sugar beet and sugar cane, including pre-sowing delivery contracts, shall be governed by written agreements within the trade concluded between, on the one hand, Union growers of sugar beet and sugar cane or, on their behalf, the organisations of which they are members, and, on the other hand, Union sugar undertakings or, on their behalf, the organisations of which they are members.

2. Agreements within the trade as described in point 6 of Section A of Part II of Annex II shall be notified by sugar undertakings to the competent authorities of the Member State in which they produce sugar.

ENL 347/728 Official Journal of the European Union 20.12.2013

3. From 1 October 2017, agreements within the trade shall conform to the purchase terms laid down in Annex X.

4. In order to take into account the specific characteristics of the sugar sector and the development of the sector in the period following the ending of production quotas, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 to:

(a) update the terms referred to in Section A of Part II of Annex II;

(b) update the purchase terms for beet referred to in Annex X;

(c) lay down further rules on the determination of gross weight, tare and sugar content of sugar beet delivered to an under­ taking, and on beet pulp.

5. The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Article, including in respect of procedures, notifications and administrative assistance in the case of agreements within the trade covering more than one Member State. Those imple­ menting acts shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 229(2).

Article 126

Price reporting in the sugar market

The Commission may adopt implementing acts establishing a system for reporting sugar market prices, including arrangements for publishing the price levels for this market. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

The system referred to in the first subparagraph shall be based on information submitted by undertakings producing white sugar or by other operators involved in the sugar trade. This information shall be treated as confidential.

The Commission shall ensure that specific prices or names of individual economic operators are not published.

S u b s e c t i o n 2

R e q u i r e m e n t s a p p l y i n g t o t h e s u g a r s e c t o r d u r i n g t h e p e r i o d r e f e r r e d t o i n a r t i c l e 1 2 4

Article 127

Delivery contracts

1. In addition to the requirements set out in Article 125(1), agreements within the trade shall conform to the purchase terms laid down in Annex XI.

2. In delivery contracts, a distinction shall be made depending on whether the quantities of sugar to be manu­ factured from sugar beet are:

(a) quota sugar; or

(b) out-of-quota sugar.

3. Each sugar undertaking shall provide the Member State in which it produces sugar with the following information:

(a) the quantities of beet referred to in point (a) of paragraph 2 for which they have concluded pre-sowing delivery contracts and the sugar content on which those contracts are based;

(b) the corresponding estimated yield.

Member States may require additional information.

4. Sugar undertakings which have not signed pre-sowing delivery contracts at the minimum price for quota beet, as referred to in Article 135, for a quantity of beet equivalent to the sugar for which they hold a quota, adjusted, as the case may be, by the coefficient for a preventive withdrawal fixed pursuant to the first subparagraph of Article 130(2), shall be required to pay at least the minimum price for quota beet for all the sugar beet they process into sugar.

5. Subject to the approval of the Member State concerned, agreements within the trade may derogate from paragraphs 2, 3 and 4.

6. If no agreements within the trade exist, the Member State concerned shall take the necessary steps compatible with this Regulation to protect the interests of the parties concerned.

Article 128

Production charge

1. A production charge shall be levied on the sugar quota, the isoglucose quota and the inulin syrup quota held by under­ takings producing sugar, isoglucose or inulin syrup as referred to in Article 136(2).

2. Measures on the fixing of the production charge for quota sugar, quota isoglucose and quota inulin syrup referred to in paragraph 1 shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

Article 129

Production refund

1. A production refund may be granted on the products of the sugar sector listed in points (b) to (e) of Part III of Annex I if surplus sugar or imported sugar, surplus isoglucose or surplus inulin syrup is not available at a price corresponding to the world price for the manufacturing of the products referred to in points (b) and (c) of the second subparagraph of Article 140(2).

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/729

2. Measures on the fixing of the production refund referred to in paragraph 1 shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

Article 130

Withdrawal of sugar

1. To avoid price collapses in the internal market and to remedy situations of overproduction based on the forecast supply balance, and taking into account the commitments of the Union resulting from international agreements concluded in accordance with the TFEU, the Commission may adopt imple­ menting acts withdrawing from the market, for a given marketing year, those quantities of sugar or isoglucose produced under quotas which exceed the threshold calculated in accordance with paragraph 2.

2. The withdrawal threshold referred to in paragraph 1 shall be calculated, for each undertaking holding a quota, by multi­ plying its quota by a coefficient. The Commission may adopt implementing acts fixing that coefficient for a marketing year no later than 28 February of the previous marketing year, on the basis of expected market trends.

On the basis of updated market trends, the Commission may, by 31 October of the marketing year concerned, adopt imple­ menting acts either adjusting or, where no coefficient has been fixed pursuant to the first subparagraph, fixing a coefficient.

3. Each undertaking holding a quota shall store, at its own expense, until the beginning of the following marketing year, the sugar produced under quota in excess of the threshold calculated in accordance with paragraph 2. The sugar, isog­ lucose or inulin syrup quantities withdrawn during a marketing year shall be treated as the first quantities produced under quota for the following marketing year.

By way of derogation from the first subparagraph, taking into account the expected sugar market trends, the Commission may adopt implementing acts providing that, for the current, the following or both marketing years, all or part of the withdrawn sugar, isoglucose or inulin syrup is to be considered to be:

(a) surplus sugar, isoglucose or inulin syrup available to become industrial sugar, industrial isoglucose or industrial inulin syrup; or

(b) temporary quota production of which a part may be reserved for export respecting the commitments of the Union resulting from international agreements concluded in accordance with the TFEU.

4. If sugar supply in the Union is inadequate, the Commission may adopt implementing acts allowing a certain

quantity of withdrawn sugar, isoglucose or inulin syrup to be sold on the Union market before the end of the period of withdrawal.

5. Where withdrawn sugar is treated as the first sugar production of the following marketing year, the minimum price of that marketing year, as referred to in Article 135, shall be paid to beet growers.

Where withdrawn sugar becomes industrial sugar or is exported in accordance with points (a) or (b) of the second subparagraph of paragraph 3 of this Article, the requirements of Article 135 on the minimum price shall not apply.

Where withdrawn sugar is sold on the Union market before the end of the period of withdrawal in accordance with paragraph 4 of this Article, the minimum price of the ongoing marketing year shall be paid to beet growers.

6. Implementing acts pursuant to this Article shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 131

Temporary market management mechanism

1. For the duration of the period referred to in Article 124, the Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary in order to ensure a sufficient supply of sugar to the Union market. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Such measures may adjust, for the quantity and time necessary, the level of the duty payable on imported raw sugar.

Within the context of the temporary market management mechanism, measures on the fixing of a surplus levy are taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

2. The Commission shall adopt implementing acts deter­ mining the appropriate quantity of out-of-quota sugar and imported raw sugar that can be released onto the Union market. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 132

Delegated powers

In order to take into account the specific characteristics of the sugar sector and to ensure that the interests of all parties are duly taken into account, and given the need to prevent any disturbance of the market, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning:

(a) purchase terms and delivery contracts referred to Article 127;

ENL 347/730 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(b) updating the purchase terms for beet referred to in Annex XI;

(c) the criteria to be applied by the sugar undertakings when allocating among beet sellers the quantities of beet to be covered by pre-sowing delivery contracts as referred to in Article 127(3).

Article 133

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Subsection concerning procedures, content and technical criteria.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with examination procedure referred to in Article 229(2).

S u b s e c t i o n 3

S y s t e m o f p r o d u c t i o n r e g u l a t i o n

Article 134

Quotas in the sugar sector

1. A quota system shall apply to sugar, isoglucose and inulin syrup.

2. As regards the quota system referred to in paragraph 1 of this Article, if a producer exceeds the relevant quota and does not make use of the surplus quantities as provided for in Article 139, a surplus levy shall be payable on such quantities, subject to the conditions set out in Articles 139 to 142.

Article 135

Minimum beet price

The minimum price for quota beet shall be fixed by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

Article 136

Quota allocation

1. The quotas for the production of sugar, isoglucose and inulin syrup at national or regional level are fixed in Annex XII.

2. The Member States shall allocate a quota to each under­ taking producing sugar, isoglucose or inulin syrup established in its territory and approved under Article 137.

For each undertaking, the allocated quota shall be equal to the quota which was allocated to the undertaking for the marketing year 2010/2011 under Regulation (EC) No 1234/2007.

3. Where a quota is allocated to a sugar undertaking having more than one production unit, the Member States shall adopt the measures they consider necessary in order to take due account of the interests of sugar beet and cane growers.

Article 137

Approved undertakings

1. On request, Member States shall grant approval to an undertaking producing sugar, isoglucose or inulin syrup or to an undertaking that processes these products into a product included in the list referred to in Article 140(2) provided that the undertaking:

(a) proves its professional production capacities;

(b) agrees to provide any information and to be subject to controls related to this Regulation;

(c) is not subject to suspension or withdrawal of the approval.

2. The approved undertakings shall provide the Member State in whose territory the harvest of beet, cane or the refining takes place with the following information:

(a) the quantities of beet or cane for which a delivery contract has been concluded, as well as the corresponding estimated yields of beet or cane and sugar per hectare;

(b) data on provisional and actual sugar beet, sugar cane and raw sugar deliveries, and on sugar production and statements of sugar stocks;

(c) the quantities of white sugar sold and the corresponding prices and conditions.

Article 138

National quota reallocation and reduction of quotas

1. A Member State may reduce the sugar or isoglucose quota that has been allocated to an undertaking established on its territory by up to 10 %. In doing so, the Member States shall apply objective and non-discriminatory criteria.

2. Member States may transfer quotas between undertakings in accordance with the rules laid down in Annex XIII and taking into consideration the interests of each of the parties concerned, particularly sugar beet and cane growers.

3. The quantities reduced pursuant to paragraphs 1 and 2 shall be allocated by the Member State in question to one or more undertakings on its territory, whether or not holding a quota.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/731

Article 139

Out-of-quota production

1. The sugar, isoglucose or inulin syrup produced during a marketing year in excess of the quota referred to in Article 136 may be:

(a) used for the processing of certain products as referred to in Article 140;

(b) carried forward to the quota production of the next marketing year in accordance with Article 141;

(c) used for the specific supply regime for the outermost regions, in accordance with Chapter III of Regulation (EU) No 228/2013 of the European Parliament and of the Council (1);

(d) exported within a quantitative limit, to be fixed by the Commission by means of implementing acts, respecting the commitments resulting from international agreements concluded in accordance with the TFEU; or

(e) released onto the internal market, in compliance with the mechanism described in Article 131, for the purpose of adjusting supply to demand on the basis of the forecast supply balance.

The measures referred to in point (e) of the first paragraph of this Article shall be implemented before any activation of the measures to prevent market disturbance referred to in Article 219(1).

Other quantities shall be subject to the surplus levy referred to in Article 142.

2. Implementing acts pursuant to this Article shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 140

Industrial sugar

1. Industrial sugar, industrial isoglucose or industrial inulin syrup shall be reserved for the production of one of the products referred to in paragraph 2 when:

(a) it has been subject to a delivery contract concluded before the end of the marketing year between a producer and a user which have both been granted approval in accordance with Article 137; and

(b) it has been delivered to the user on 30 November of the following marketing year at the latest.

2. In order to take account of technical developments, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 establishing a list of products for the production of which industrial sugar, industrial isoglucose or industrial inulin syrup may be used.

The list shall, in particular, include:

(a) bioethanol, alcohol, rum, live yeast and quantities of syrups for spreading and those to be processed into "Rinse appel­ stroop";

(b) certain industrial products without sugar content but which are processed using sugar, isoglucose or inulin syrup;

(c) certain products of the chemical or pharmaceutical industry which contain sugar, isoglucose or inulin syrup.

Article 141

Carry-forward of surplus sugar

1. Each undertaking may decide to carry forward all or part of its production in excess of its sugar quota, its isoglucose quota or its inulin syrup quota to be treated as part of the next marketing year's production. Without prejudice to paragraph 3, that decision shall be irrevocable.

2. Undertakings which take the decision referred to in paragraph 1 shall:

(a) inform the Member State concerned before a date to be determined by that Member State:

(i) between 1 February and 31 August of the current marketing year for quantities of cane sugar being carried forward;

(ii) between 1 February and 31 August of the current marketing year for other quantities of beet sugar, isog­ lucose or inulin syrup being carried forward;

(b) undertake to store such quantities at their own expense until the end of the current marketing year.

3. If an undertaking's definitive production in the marketing year concerned was less than the estimate made when the decision in accordance with paragraph 1 was taken, the quantity carried forward may be adjusted retroactively by 31 October of the following marketing year at the latest.

4. The quantities carried forward shall be deemed to be the first quantities produced under the quota of the following marketing year.

ENL 347/732 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Regulation (EU) No 228/2013 of the European Parliament and of the Council of 13 March 2013 laying down specific measures for agriculture in the outermost regions of the Union and repealing Council Regulation (EC) No 247/2006 (OJ L 78, 20.3.2013, p. 23).

5. Sugar stored in accordance with this Article during a marketing year may not be subject to any other storage measures provided for in Articles 16 or 130.

Article 142

Surplus levy

1. A surplus levy shall be levied on quantities of:

(a) surplus sugar, surplus isoglucose and surplus inulin syrup produced during any marketing year, except for quantities carried forward to the quota production of the following marketing year and stored in accordance with Article 141 or quantities referred to in points (c), (d) and (e) of the first subparagraph of Article 139(1);

(b) industrial sugar, industrial isoglucose or industrial inulin syrup in respect of which no proof of use in one of the products referred to in Article 140(2) has been supplied within a time limit, to be fixed by the Commission by means of implementing acts;

(c) sugar, isoglucose and inulin syrup withdrawn from the market in accordance with Article 130 and for which the obligations provided for in Article 130(3) are not met.

Implementing acts pursuant to point (b) of the first subparagraph shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 229(2).

2. Measures on the fixing of a surplus levy referred to in paragraph 1 shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

Article 143

Delegated powers

1. In order to ensure that undertakings referred to in Article 137 comply with their obligations, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down rules on the granting and the withdrawal of approval for such undertakings, as well as the criteria for administrative penalties.

2. In order to take into account the specific characteristics of the sugar sector and to ensure that the interests of all parties are duly taken into account, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on the meaning of terms for the operation of the quota system, as well as laying down the conditions governing sales to outermost regions.

3. In order to ensure that the growers are closely associated with a decision to carry forward a certain quantity of production, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down rules concerning carry-forward of sugar.

Article 144

Implementing powers in accordance with the examination procedure

With regard to the undertakings referred to in Article 137, the Commission may adopt implementing acts establishing rules concerning:

(a) applications for approval made by undertakings, the records to be kept by approved undertakings, the information to be submitted by approved undertakings;

(b) the system of checks to be carried out by Member States on approved undertakings;

(c) Member States' communications with the Commission and with approved undertakings;

(d) the delivery to undertakings of raw materials, including delivery contracts and delivery notes;

(e) equivalence regarding sugar referred to in point (a) of the first subparagraph of Article 139(1);

(f) the specific supply regime for the outermost regions;

(g) exports as referred to in point (d) of the first subparagraph of Article 139(1);

(h) Member State cooperation to ensure effective checks;

(i) modifying the dates laid down in Article 141 for specific marketing years;

(j) the establishment of the surplus quantity, the communi­ cations and payment of the surplus levy referred to in Article 142;

(k) the adoption of a list of full-time refiners within the meaning of point 6 of Section B of Part II of Annex II.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S e c t i o n 2

W i n e

Article 145

Vineyard register and inventory of production potential

1. Member States shall maintain a vineyard register which shall contain updated information on the production potential. From 1 January 2016, this obligation shall only apply if Member States implement the scheme of authorisations for vine plantings referred to in Chapter III of Title I, or a national support programme.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/733

2. Until 31 December 2015, Member States in which the total area planted with vines of wine grape varieties classified in accordance with Article 81(2) is less than 500 hectares shall not be subject to the obligation laid down in paragraph 1 of this Article.

3. Member States which provide for restructuring and conversion of vineyards in their support programmes in accordance with Article 46 shall, on the basis of the vineyard register, submit to the Commission by 1 March each year an updated inventory of their production potential. From 1 January 2016, details in respect of communications to the Commission regarding wine-growing areas shall be laid down by the Commission by means of implementing acts. Those imple­ menting acts shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 229(2).

4. In order to facilitate the monitoring and the verification of the production potential by Member States, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning rules on the content of the vineyard register and exemptions therefrom.

Article 146

Competent national authorities for the wine sector

1. Without prejudice to any other provisions of this Regu­ lation concerning the determination of competent national authorities, Member States shall designate one or more auth­ orities which shall be responsible for ensuring compliance with Union rules in the wine sector. In particular, Member States shall designate the laboratories authorised to carry out official analyses in the wine sector. The designated laboratories shall satisfy the general criteria for the operation of testing labora­ tories set out in ISO/IEC 17025.

2. Member States shall inform the Commission of the names and addresses of the authorities and laboratories referred to in paragraph 1. The Commission shall make this information public and shall update it periodically.

Article 147

Accompanying documents and register

1. The products of the wine sector shall be put into circu­ lation in the Union with an officially authorised accompanying document.

2. Natural or legal persons or groups of persons who hold products covered by the wine sector in the exercise of their trade, in particular producers, bottlers, processors and merchants, shall keep inward and outward registers in respect of those products.

3. In order to facilitate the transport of wine products and the verification thereof by Member States, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on:

(a) rules on the accompanying document and its use;

(b) the conditions under which an accompanying document is to be regarded as certifying protected designations of origin or geographical indications;

(c) an obligation to keep a register and its use;

(d) who is obliged to keep a register and exemptions from that obligation;

(e) the operations to be included in the register.

4. The Commission may adopt implementing acts estab­ lishing:

(a) rules on the composition of the registers, the products to be contained therein, deadlines for entries in registers and the closures of registers;

(b) measures requiring Member States to determine the maximum acceptable percentages for losses;

(c) general and transitional provisions for the keeping of registers;

(d) rules determining how long accompanying documents and the registers are to be kept.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S e c t i o n 3

M i l k a n d m i l k p r o d u c t s

Article 148

Contractual relations in the milk and milk products sector

1. Where a Member State decides that every delivery of raw milk in its territory by a farmer to a processor of raw milk must be covered by a written contract between the parties and/or decides that first purchasers must make a written offer for a contract for the delivery of raw milk by the farmers, such contract and/or such offer for a contract shall fulfil the conditions laid down in paragraph 2.

Where a Member State decides that deliveries of raw milk by a farmer to a processor of raw milk must be covered by a written contract between the parties, it shall also decide which stage or stages of the delivery shall be covered by such a contract if the delivery of raw milk is made through one or more collectors.

For the purposes of this Article, a "collector" means an under­ taking which transports raw milk from a farmer or another collector to a processor of raw milk or another collector, where the ownership of the raw milk is transferred in each case.

ENL 347/734 Official Journal of the European Union 20.12.2013

2. The contract and/or the offer for a contract referred to in paragraph 1 shall:

(a) be made in advance of the delivery,

(b) be made in writing, and

(c) include, in particular, the following elements:

(i) the price payable for the delivery, which shall:

— be static and be set out in the contract, and/or

— be calculated by combining various factors set out in the contract, which may include market indi­ cators reflecting changes in market conditions, the volume delivered and the quality or composition of the raw milk delivered,

(ii) the volume of raw milk which may and/or must be delivered and the timing of such deliveries,

(iii) the duration of the contract, which may include either a definite or an indefinite duration with termination clauses,

(iv) details regarding payment periods and procedures,

(v) arrangements for collecting or delivering raw milk, and

(vi) rules applicable in the event of force majeure.

3. By way of derogation from paragraph 1, a contract and/or an offer for a contract shall not be required where raw milk is delivered by a farmer to a co-operative of which the farmer is a member if the statutes of that cooperative or the rules and decisions provided for in or derived from these statutes contain provisions having similar effects to the provisions set out in points (a), (b) and (c) of paragraph 2.

4. All elements of contracts for the delivery of raw milk concluded by farmers, collectors or processors of raw milk, including the elements referred to in point (c) of paragraph 2, shall be freely negotiated between the parties.

Notwithstanding the first subparagraph, one or both of the following shall apply:

(a) where a Member State decides to make a written contract for the delivery of raw milk compulsory in accordance with paragraph 1, it may establish a minimum duration, applicable only to written contracts between a farmer and the first purchaser of raw milk; such a minimum duration shall be at least six months, and shall not impair the proper functioning of the internal market;

(b) where a Member State decides that the first purchaser of raw milk must make a written offer for a contract to the farmer in accordance with paragraph 1, it may provide that the offer must include a minimum duration for the contract,

set by national law for this purpose; such a minimum duration shall be at least six months, and shall not impair the proper functioning of the internal market.

The second subparagraph shall be without prejudice to the farmer's right to refuse such a minimum duration provided that he does so in writing. In such a case, the parties shall be free to negotiate all elements of the contract, including the elements referred to in point (c) of paragraph 2.

5. The Member States which make use of the options referred to in this Article shall notify the Commission of how they are applied.

6. The Commission may adopt implementing acts laying down measures necessary for the uniform application of points (a) and (b) of paragraph 2 and paragraph 3 of this Article and measures relating to notifications to be made by the Member States in accordance with this Article. Those imple­ menting acts shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 229(2).

Article 149

Contractual negotiations in the milk and milk products sector

1. A producer organisation in the milk and milk products sector which is recognised under Article 152(3) may negotiate on behalf of its farmer members, in respect of part or all of their joint production, contracts for the delivery of raw milk by a farmer to a processor of raw milk, or to a collector within the meaning of the third subparagraph of Article 148(1).

2. The negotiations by the producer organisation may take place:

(a) whether or not there is a transfer of ownership of the raw milk by the farmers to the producer organisation;

(b) whether or not the price negotiated is the same as regards the joint production of some or all of the farmer members;

(c) provided that, for a particular producer organisation, all of the following conditions are fulfilled:

(i) the volume of raw milk covered by such negotiations does not exceed 3,5 % of total Union production,

(ii) the volume of raw milk covered by such negotiations which is produced in any particular Member State does not exceed 33 % of the total national production of that Member State, and

(iii) the volume of raw milk covered by such negotiations which is delivered in any particular Member State does not exceed 33 % of the total national production of that Member State;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/735

(d) provided that the farmers concerned are not members of any other producer organisation which also negotiates such contracts on their behalf; however, Member States may derogate from this condition in duly justified cases where farmers hold two distinct production units located in different geographic areas;

(e) provided that the raw milk is not covered by an obligation to deliver arising from the farmer's membership of a cooperative in accordance with the conditions set out in the cooperative's statutes or the rules and decisions provided for in or derived from these statutes; and

(f) provided that the producer organisation notifies the competent authorities of the Member State or Member States in which it operates of the volume of raw milk covered by such negotiations.

3. Notwithstanding the conditions set out in of point (c)(ii) and (iii) of paragraph 2, a producer organisation may negotiate pursuant to paragraph 1 provided that, with regard to that producer organisation, the volume of raw milk covered by the negotiations which is produced in or delivered in a Member State having a total annual raw milk production of less than 500 000 tonnes does not exceed 45 % of the total national production of that Member State.

4. For the purposes of this Article, references to producer organisations include associations of such producer organi­ sations.

5. For the purposes of applying point (c) of paragraph 2 and paragraph 3, the Commission shall publish, by such means as it considers appropriate, the amounts of raw milk production in the Union and the Member States using the most up-to-date information available.

6. By way of derogation from point (c) of paragraph 2 and paragraph 3, even where the thresholds set out therein are not exceeded, the competition authority referred to in the second subparagraph of this paragraph may decide in an individual case that a particular negotiation by the producer organisation should either be reopened or should not take place at all if it considers that this is necessary in order to prevent competition from being excluded or in order to avoid seriously damaging SME processors of raw milk in its territory.

For negotiations covering more than one Member State, the decision referred to in the first subparagraph shall be taken by the Commission without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3). In other cases, that decision shall be taken by the national competition authority of the Member State to which the negotiations relate.

The decisions referred to in this paragraph shall not apply earlier than the date of their notification to the undertakings concerned.

7. For the purposes of this Article:

(a) a "national competition authority" means the authority referred to in Article 5 of Council Regulation (EC) No 1/2003 (1);

(b) a "SME" means a micro, small or medium-sized enterprise within the meaning of Recommendation 2003/361/EC.

8. The Member States in which negotiations take place in accordance with this Article shall notify the Commission of the application of point (f) of paragraph 2 and of paragraph 6.

Article 150

Regulation of supply for cheese with a protected designation of origin or protected geographical indication

1. Upon the request of a producer organisation recognised under Article 152(3), an interbranch organisation recognised under Article 157(3) or a group of operators referred to in Article 3(2) of Regulation (EU) No 1151/2012, Member States may lay down, for a limited period of time, binding rules for the regulation of the supply of cheese benefiting from a protected designation of origin or from a protected geographical indication under Article 5(1) and (2) of Regulation (EU) No 1151/2012.

2. The rules referred to in paragraph 1 of this Article shall be subject to the existence of a prior agreement between the parties in the geographical area referred to in point (c) of Article 7(1) of Regulation (EU) No 1151/2012. Such an agreement shall be concluded between at least two-thirds of the milk producers or their representatives representing at least two thirds of the raw milk used for the production of the cheese referred to in paragraph 1 of this Article and, where relevant, at least two-thirds of the producers of that cheese representing at least two thirds of the production of that cheese in the geographical area referred to in point (c) of Article 7(1) of Regulation (EU) No 1151/2012.

3. For the purpose of paragraph 1, concerning cheese bene­ fiting from a protected geographical indication, the geographical area of origin of the raw milk, as set in the product specification for the cheese, shall be the same as the geographical area referred to in point (c) of Article 7(1) of Regulation (EU) No 1151/2012 relating to that cheese.

4. The rules referred to in paragraph 1:

(a) shall only cover the regulation of supply of the product concerned and shall have the aim of adapting the supply of that cheese to demand;

(b) shall have effect only on the product concerned;

ENL 347/736 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Regulation (EC) No 1/2003 of 16 December 2002 on the implementation of the rules on competition laid down in Articles 101 and 102 of the Treaty (OJ L 1, 4.1.2003, p. 1).

(c) may be made binding for no more than three years and may be renewed after this period, following a new request, as referred to in paragraph 1;

(d) shall not damage the trade in products other than those concerned by those rules;

(e) shall not relate to any transaction after the first marketing of the cheese concerned;

(f) shall not allow for price fixing, including where prices are set for guidance or recommendation;

(g) shall not render unavailable an excessive proportion of the product concerned that would otherwise be available;

(h) shall not create discrimination, constitute a barrier for new entrants in the market, or lead to small producers being adversely affected;

(i) shall contribute to maintaining the quality and/or the devel­ opment of the product concerned;

(j) shall be without prejudice to Article 149.

5. The rules referred to in paragraph 1 shall be published in an official publication of the Member State concerned.

6. Member States shall carry out checks in order to ensure that the conditions laid down in paragraph 4 are complied with, and, where it has been found by the competent national auth­ orities that such conditions have not been complied with, shall repeal the rules referred to in paragraph 1.

7. Member States shall notify the Commission forthwith of the rules referred to in paragraph 1 which they have adopted. The Commission shall inform other Member States of any notification of such rules.

8. The Commission may at any time adopt implementing acts requiring that a Member State repeal the rules laid down by that Member State pursuant to paragraph 1 if the Commission finds that those rules do not comply with the conditions laid down in paragraph 4, prevent or distort competition in a substantial part of the internal market or jeopardise free trade or the attainment of the objectives of Article 39 TFEU. Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3) of this Regulation.

Article 151

Compulsory declarations in the milk and milk products sector

From 1 April 2015, the first purchasers of raw milk shall declare to the competent national authority the quantity of raw milk that has been delivered to them each month.

For the purposes of this Article and Article 148, a "first purchaser" means an undertaking or group which buys milk from producers in order to:

(a) subject it to collecting, packing, storing, chilling or processing, including under a contract;

(b) sell it to one or more undertakings treating or processing milk or other milk products.

Member States shall notify the Commission of the quantity of raw milk referred to in the first subparagraph.

The Commission may adopt implementing acts laying down rules on the content, format and timing of such declarations and measures relating to the notifications to be made by the Member States in accordance with this Article. Those imple­ menting acts shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 229(2).

CHAPTER III

Producer organisations and associations and interbranch organisations

S e c t i o n 1

D e f i n i t i o n a n d r e c o g n i t i o n

Article 152

Producer organisations

1. Member States may, on request, recognise producer organisations, which:

(a) are constituted, and controlled in accordance with point (c) of Article 153(2), by producers in a specific sector listed in Article 1(2);

(b) are formed on the initiative of the producers;

(c) pursue a specific aim which may include at least one of the following objectives:

(i) ensuring that production is planned and adjusted to demand, particularly in terms of quality and quantity;

(ii) concentration of supply and the placing on the market of the products produced by its members, including through direct marketing;

(iii) optimising production costs and returns on investments in response to environmental and animal welfare standards, and stabilising producer prices;

(iv) carrying out research and developing initiatives on sustainable production methods, innovative practices, economic competitiveness and market developments;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/737

(v) promoting, and providing technical assistance for, the use of environmentally sound cultivation practices and production techniques, and sound animal welfare practices and techniques;

(vi) promoting, and providing technical assistance for, the use of production standards, improving product quality and developing products with a protected designation of origin, with a protected geographical indication or covered by a national quality label;

(vii) the management of by-products and of waste in particular to protect the quality of water, soil and landscape and preserving or encouraging biodiversity;

(viii) contributing to a sustainable use of natural resources and to climate change mitigation;

(ix) developing initiatives in the area of promotion and marketing;

(x) managing of the mutual funds referred to in oper­ ational programmes in the fruit and vegetables sector referred to in Article 31(2) of this Regulation and under Article 36 of Regulation (EU) No 1305/2013

(xi) providing the necessary technical assistance for the use of the futures markets and of insurance schemes.

2. A producer organisation recognised under paragraph 1 may continue to be recognised if it engages in the marketing of products falling within CN code ex 2208 other than those referred to in Annex I to the Treaties, provided that the proportion of such products does not exceed 49 % of the total value of marketed production of the producer organisation and that such products do not benefit from Union support. Those products do not count, for producer organisations in the fruit and vegetables sector, towards the calculation of the value of marketed production for the purposes of Article 34(2).

3. By way of derogation from paragraph 1, Member States shall recognise producer organisations, constituted by producers in the milk and milk products sector, which:

(a) are formed on the initiative of the producers;

(b) pursue a specific aim which may include one or more of the following objectives:

(i) ensuring that production is planned and adjusted to demand, particularly in terms of quality and quantity;

(ii) concentration of supply and the placing on the market of the products produced by its members;

(iii) optimising production costs and stabilising producer prices.

Article 153

Statutes of producer organisations

1. The statutes of a producer organisation shall require its producer members, in particular, to:

(a) apply the rules adopted by the producer organisation relating to production reporting, production, marketing and protection of the environment;

(b) be members of only one producer organisation for any given product of the holding; however Member States may derogate from this condition in duly justified cases where producer members hold two distinct production units located in different geographical areas;

(c) provide the information requested by the producer organi­ sation for statistical purposes.

2. The statutes of a producer organisation shall also provide for:

(a) procedures for determining, adopting and amending the rules referred to in point (a) of paragraph 1;

(b) the imposition on members of financial contributions needed to finance the producer organisation;

(c) rules enabling the producer members to scrutinise demo­ cratically their organisation and its decisions;

(d) penalties for infringement of obligations under the statutes, particularly for non-payment of financial contributions, or of the rules laid down by the producer organisation;

(e) rules on the admission of new members, and in particular the minimum period of membership which may not be less than one year;

(f) the accounting and budgetary rules necessary for the operation of the organisation.

3. Paragraphs 1 and 2 shall not apply to producer organi­ sations in the milk and milk products sector.

Article 154

Recognition of producer organisations

1. In order to be recognised by a Member State, the producer organisation applying for such recognition shall be a legal entity or clearly defined part of a legal entity which:

(a) fulfils the requirements laid down in points (a), (b) and (c) of Article 152(1);

ENL 347/738 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(b) has a minimum number of members and/or covers a minimum volume or value of marketable production, to be laid down by the Member State concerned, in the area where it operates;

(c) provides sufficient evidence that it can carry out its activities properly, both over time and in terms of effectiveness, provision of human, material and technical support to its members, and as appropriate concentration of supply;

(d) has statutes that are consistent with points (a), (b) and (c) of this paragraph.

2. Member States may decide that producer organisations which have been recognised before 1 January 2014 on the basis of national law and which fulfil the conditions laid down in paragraph 1 of this Article are deemed to be recognised as producer organisations pursuant to Article 152.

3. Producer organisations which have been recognised before 1 January 2014 on the basis of national law and which do not fulfil the conditions laid down in paragraph 1 may continue to exercise their activities under national law until 1 January 2015.

4. Member States shall:

(a) decide whether to grant recognition to a producer organi­ sation within four months of the lodging of an application, accompanied by all the relevant supporting evidence; this application shall be lodged with the Member State where the organisation has its headquarters;

(b) carry out, at intervals to be determined by them, checks to verify that recognised producer organisations are complying with this Chapter;

(c) in the event of non-compliance or irregularities in the appli­ cation of the measures provided for in this Chapter, impose on those organisations and associations the applicable penalties they have laid down and, if necessary, decide whether recognition should be withdrawn;

(d) inform the Commission by 31 March of each year, of every decision to grant, refuse or withdraw recognition taken during the previous calendar year.

Article 155

Outsourcing

Member States may permit a recognised producer organisation or a recognised association of producer organisations in the sectors specified by the Commission in accordance with point (f) of Article 173(1) to outsource any of its activities other than production, including to subsidiaries, provided that the producer organisation or association of producer organisations remains

responsible for ensuring the carrying out of the outsourced activity and overall management control and supervision of the commercial arrangement for the carrying out of the activity.

Article 156

Associations of producer organisations

1. Member States may, on request, recognise associations of producer organisations in a specific sector listed in Article 1(2) which are formed at the initiative of recognised producer organisations.

Subject to the rules adopted pursuant to Article 173, associ­ ations of producer organisations may carry out any of the activities or functions of producer organisations.

2. By way of derogation from paragraph 1, Member States may, on request, recognise an association of recognised producer organisations in the milk and milk products sector if the Member State concerned considers that the association is capable of carrying out effectively any of the activities of a recognised producer organisation, and that it fulfils the conditions laid down in Article 161(1).

Article 157

Interbranch organisations

1. Member States may, on request, recognise interbranch organisations in a specific sector listed in Article 1(2) which:

(a) are constituted of representatives of economic activities linked to the production and to at least one of the following stages of the supply chain: the processing of or trade in, including distribution of, products in one or more sectors;

(b) are formed on the initiative of all or some of the organi­ sations or associations which constitute them;

(c) pursue a specific aim taking account of the interests of their members and of consumers, which may include, in particular, one of the following objectives:

(i) improving knowledge and the transparency of production and the market, including by publication of aggregated statistical data on production costs, prices, including, where appropriate, price indices, volumes and duration of contracts which have been previously concluded, and by providing analyses of potential future market developments at regional, national or international level;

(ii) forecasting of production potential, and recording public market prices;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/739

(iii) helping to coordinate better the way the products are placed on the market, in particular by means of research and market studies;

(iv) exploring potential export markets;

(v) without prejudice to Articles 148 and 168, drawing up standard forms of contract, compatible with Union rules, for the sale of agricultural products to purchasers and/or the supply of processed products to distributors and retailers, taking into account the need to achieve fair competitive conditions and to avoid market distortions;

(vi) exploiting to a fuller extent the potential of the products, including at the level of market outlets, and developing initiatives to strengthen economic competitiveness and innovation;

(vii) providing the information and carrying out the research necessary to innovate, rationalise, improve and adjust production and, where applicable, the processing and marketing, towards products more suited to market requirements and consumer tastes and expectations, in particular with regard to product quality, including the specific characteristics of products with a protected designation of origin or a protected geographical indication, and protection of the environment;

(viii) seeking ways of restricting the use of animal-health or plant protection products, better managing other inputs, ensuring product quality and soil and water conservation, promoting food safety, in particular through traceability of products, and improving animal health and welfare;

(ix) developing methods and instruments for improving product quality at all stages of production and, where applicable, of processing and marketing;

(x) taking all possible actions to uphold, protect and promote organic farming and designations of origin, quality labels and geographical indications;

(xi) promoting and carrying out research into integrated, sustainable production or other environmentally sound production methods;

(xii) encouraging healthy and responsible consumption of the products on the internal market and/or informing about the harm linked to hazardous consumption patterns;

(xiii) promoting consumption of, and/or furnishing information concerning, products on the internal market and external markets;

(xiv) contributing to the management of by-products and the reduction and management of waste.

2. In duly justified cases, Member States may decide on the basis of objective and non-discriminatory criteria that the condition in point (c) of Article 158(1) is fulfilled by limiting the number of interbranch organisations on a regional or national level if so provided for by national rules in place before 1 January 2014, and where this does not impair the proper functioning of the internal market.

3. By way of derogation from paragraph 1, as regards the milk and milk products sector, Member States may recognise interbranch organisations which:

(a) have formally requested recognition and are made up of representatives of economic activities linked to the production of raw milk and linked to at least one of the following stages of the supply chain: the processing of or trade in, including distribution of, products of the milk and milk products sector;

(b) are formed on the initiative of all or some of the represen­ tatives referred to in point (a);

(c) carry out, in one or more regions of the Union, taking into account the interests of the members of those interbranch organisations and of consumers, one or more of the following activities:

(i) improving the knowledge and the transparency of production and the market, including by publication of statistical data on the prices, volumes and durations of contracts for the delivery of raw milk which have been previously concluded, and by providing analyses of potential future market developments at regional, national and international level;

(ii) helping to coordinate better the way the products of the milk and milk products sector are placed on the market, in particular by means of research and market studies;

(iii) promoting consumption of, and providing information on, milk and milk products in both internal and external markets;

(iv) exploring potential export markets;

(v) drawing up standard forms of contract compatible with Union rules for the sale of raw milk to purchasers or the supply of processed products to distributors and retailers, taking into account the need to achieve fair competitive conditions and to avoid market distortions;

ENL 347/740 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(vi) providing the information and carrying out the research necessary to adjust production in favour of products more suited to market requirements and consumer tastes and expectations, in particular with regard to product quality and protection of the environment;

(vii) maintaining and developing the production potential of the dairy sector, inter alia, by promoting innovation and supporting programmes for applied research and development in order to exploit the full potential of milk and milk products, especially in order to create products with added value which are more attractive to the consumer;

(viii) seeking ways of restricting the use of animal health products, improving the management of other inputs and enhancing food safety and animal health;

(ix) developing methods and instruments for improving product quality at all stages of production and marketing;

(x) exploiting the potential of organic farming and protecting and promoting such farming as well as the production of products with designations of origin, quality labels and geographical indications; and

(xi) promoting integrated production or other environ­ mentally sound production methods.

Article 158

Recognition of interbranch organisations

1. Member States may recognise interbranch organisations applying for such recognition, provided that they:

(a) fulfil the requirements laid down in Article 157;

(b) carry out their activities in one or more regions in the territory concerned;

(c) account for a significant share of the economic activities referred to in point (a) of Article 157(1);

(d) with the exception of the cases laid down in Article 162, do not, themselves, engage in production, processing or trade.

2. Member States may decide that interbranch organisations which have been recognised before 1 January 2014 on the basis of national law and which fulfil the conditions laid down in paragraph 1 of this Article are deemed to be recognised as interbranch organisations pursuant to Article 157.

3. Interbranch organisations which have been recognised before 1 January 2014 on the basis of national law and which do not fulfil the conditions laid down in paragraph 1 of this Article may continue to exercise their activities under national law until 1 January 2015.

4. Member States may recognise interbranch organisations in all sectors existing prior to 1 January 2014, whether they were recognised on request or established by law, even though they do not fulfil the condition laid down in point (b) of Article 157(1) or in point (b) of Article 157(3).

5. Where Member States recognise an interbranch organi­ sation in accordance with paragraph 1 or 2, they shall:

(a) decide whether to grant recognition within four months of the lodging of an application with all relevant supporting documents; this application shall be lodged with the Member State where the organisation has its headquarters;

(b) carry out, at intervals to be determined by them, checks to verify that recognised interbranch organisations are complying with the conditions governing their recognition;

(c) in the event of non-compliance or irregularities in the implementation of the measures provided for in this Regu­ lation, impose on those organisations the applicable penalties they have laid down and, if necessary, decide whether recognition should be withdrawn;

(d) withdraw recognition if the requirements and conditions for recognition laid down in this Article are no longer met;

(e) inform the Commission by 31 March of each year of every decision to grant, refuse or withdraw recognition taken during the previous calendar year.

S e c t i o n 2

A d d i t i o n a l r u l e s f o r s p e c i f i c s e c t o r s

Article 159

Obligatory recognition

By way of derogation from Articles 152 to 158, Member States shall, on request, recognise:

(a) producer organisations in:

(i) the fruit and vegetables sector in respect of one or more products of that sector and/or such products solely intended for processing,

(ii) the olive oil and table olives sector,

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/741

(iii) the silkworm sector,

(iv) the hops sector;

(b) interbranch organisations in the olive oil and table olives sector and the tobacco sector.

Article 160

Producer organisations in the fruit and vegetables sector

In the fruit and vegetables sector producer organisations shall pursue at least one of the objectives set out in points (c)(i), (ii) and (iii) of Article 152(1).

The statutes of a producer organisation in the fruit and vegetables sector shall require its producer members to market their entire production concerned through the producer organisation.

Producer organisations and associations of producer organi­ sations in the fruit and vegetables sector shall be deemed to be acting in the name and on behalf of their members in economic matters within their terms of reference.

Article 161

Recognition of producer organisations in the milk and milk products sector

1. Member States shall recognise as producer organisations in the milk and milk products sector all legal entities or clearly defined parts of legal entities applying for such recognition, provided that:

(a) they fulfil the requirements laid down in Article 152(3);

(b) they have a minimum number of members and/or cover a minimum volume of marketable production, to be laid down by the Member State concerned, in the area where they operate;

(c) there is sufficient evidence that they can carry out their activities properly, both over time and in terms of effec­ tiveness and concentration of supply;

(d) they have statutes that are consistent with points (a), (b) and (c) of this paragraph.

2. Member States may decide that producer organisations which have been recognised before 2 April 2012 on the basis of national law and which fulfil the conditions laid down in paragraph 1 of this Article are to be considered to be recognised as producer organisations pursuant to Article 152(3).

3. Member States shall:

(a) decide whether to grant recognition to a producer organi­ sation within four months of the lodging of an application,

accompanied by all the relevant supporting evidence; this application shall be lodged with the Member State where the organisation has its headquarters;

(b) carry out, at intervals to be determined by them, checks to verify that recognised producer organisations and associ­ ations of producer organisations are complying with the provisions of this Chapter;

(c) in the event of non-compliance or irregularities in the implementation of the measures provided for in this Chapter, impose on those organisations and associations the applicable penalties that they have laid down and, if necessary, decide whether recognition should be withdrawn;

(d) inform the Commission by 31 March of each year of every decision to grant, refuse or withdraw recognition which they have taken during the previous calendar year.

Article 162

Interbranch organisations in the olive oil and table olives and tobacco sectors

For interbranch organisations in the olive oil and table olives and tobacco sectors, the specific aim referred to in point (c) of Article 157(1) may also include at least one of the following objectives:

(a) concentrating and co-ordinating supply and marketing of the produce of the members;

(b) adapting production and processing jointly to the requirements of the market and improving the product;

(c) promoting the rationalisation and improvement of production and processing.

Article 163

Recognition of interbranch organisations in the milk and milk products sector

1. Member States may recognise interbranch organisations in the milk and milk products sector provided that such organi­ sations:

(a) fulfil the requirements laid down in Article 157(3);

(b) carry out their activities in one or more regions in the territory concerned;

(c) account for a significant share of the economic activities referred to in point (a) of Article 157(3);

(d) do not themselves engage in the production of, the processing of, or the trade in, products in the milk and milk products sector.

ENL 347/742 Official Journal of the European Union 20.12.2013

2. Member States may decide that interbranch organisations which have been recognised before 2 April 2012 on the basis of national law and which fulfil the conditions laid down in paragraph 1 are to be considered to be recognised as inter­ branch organisations under Article 157(3).

3. Where Member States make use of the option to recognise an interbranch organisation in accordance with paragraph 1 or 2, they shall:

(a) decide whether to grant recognition to the interbranch organisation within four months of the lodging of an appli­ cation, accompanied by all the relevant supporting evidence; this application shall be lodged with the Member State where the organisation has its headquarters;

(b) carry out, at intervals to be determined by them, checks to verify that recognised interbranch organisations are complying with the conditions governing their recognition;

(c) in the event of non-compliance or irregularities in the implementation of the measures provided for in this Regu­ lation, impose on those organisations the applicable penalties they have laid down and, if necessary, decide whether recognition should be withdrawn;

(d) withdraw recognition if:

(i) the requirements and conditions for recognition laid down in this Article are no longer fulfilled;

(ii) the interbranch organisation takes part in any of the agreements, decisions and concerted practices referred to in Article 210(4); such withdrawal of recognition shall be without prejudice to any other penalties to be imposed pursuant to national law;

(iii) the interbranch organisation fails to comply with the notification obligation referred to in point (a) of the first subparagraph of Article 210(2);

(e) inform the Commission by 31 March of each year of every decision to grant, refuse or withdraw recognition taken during the previous calendar year.

S e c t i o n 3

E x t e n s i o n o f r u l e s a n d c o m p u l s o r y c o n t r i b u t i o n s

Article 164

Extension of rules

1. In cases where a recognised producer organisation, a recognised association of producer organisations or a recognised interbranch organisation operating in a specific economic area

or areas of a Member State is considered to be representative of the production of or trade in, or processing of, a given product, the Member State concerned may, at the request of that organi­ sation, make binding for a limited period of time some of the agreements, decisions or concerted practices agreed within that organisation on other operators acting in the economic area or areas in question, whether individuals or groups, who do not belong to the organisation or association.

2. For the purposes of this Section, an "economic area" means a geographical zone made up of adjoining or neigh­ bouring production regions in which production and marketing conditions are homogeneous.

3. An organisation or association shall be deemed represen­ tative where, in the economic area or areas concerned of a Member State, it accounts for:

(a) as a proportion of the volume of production of, or of trade in, or of processing of the product or products concerned:

(i) for producer organisations in the fruit and vegetables sector, at least 60 %, or

(ii) in other cases, at least two thirds; and

(b) in the case of producer organisations, more than 50 % of the producers concerned.

However, where, in the case of interbranch organisations, the determination of the proportion of the volume of production, or of trade in, or of processing of the product or products concerned gives rise to practical difficulties, a Member State may lay down national rules for determining the specified level of representativeness referred to in point (a)(ii) of the first subparagraph.

Where the request for an extension of its rules to other operators covers more than one economic area, the organi­ sation or association shall demonstrate the minimum level of representativeness as defined in the first subparagraph for each of the branches it groups in each of the economic areas concerned.

4. The rules for which extension to other operators may be requested as provided for in paragraph 1 shall have one of the following aims:

(a) production and market reporting;

(b) stricter production rules than those laid down in Union or national rules;

(c) the drawing up of standard contracts which are compatible with Union rules;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/743

(d) marketing;

(e) protecting the environment;

(f) measures to promote and exploit the potential of products;

(g) measures to protect organic farming as well as designations of origin, quality labels and geographical indications;

(h) research to add value to the products, in particular through new uses which do not pose a threat to public health;

(i) studies to improve the quality of products;

(j) research, in particular into methods of cultivation permitting reduced use of plant protection or animal health products and guaranteeing conservation of the soil and conservation or improvement of the environment;

(k) the definition of minimum qualities and definition of minimum standards of packing and presentation;

(l) the use of certified seed and monitoring of product quality;

(m) animal health, plant health or food safety;

(n) the management of by-products.

Those rules shall not cause any damage to other operators in the Member State concerned or the Union and shall not have any of the effects listed in Article 210(4) or be otherwise incompatible with Union law or national rules in force.

5. The extension of the rules referred to in paragraph 1 shall be brought to the attention of operators by publication in full in an official publication of the Member State concerned.

6. Member States shall notify the Commission of any decisions taken under this Article.

Article 165

Financial contributions of non-members

Where rules of a recognised producer organisation, a recognised association of producer organisations or a recognised inter­ branch organisation are extended under Article 164 and the activities covered by those rules are in the general economic interest of economic operators whose activities relate to the products concerned, the Member State which has granted recog­ nition may, after consulting the relevant stakeholders, decide that individual economic operators or groups which are not members of the organisation but which benefit from those activities shall pay the organisation all or part of the financial contributions paid by its members to the extent that such contributions are intended to cover costs directly incurred as a result of pursuing the activities in question.

S e c t i o n 4

A d j u s t m e n t o f s u p p l y

Article 166

Measures to facilitate the adjustment of supply to market requirements

In order to encourage action by the organisations referred to in Articles 152 to 163 to facilitate the adjustment of supply to market requirements, with the exception of action relating to withdrawal from the market, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning measures in the sectors listed in Article 1(2):

(a) improving quality;

(b) promoting better organisation of production, processing and marketing;

(c) facilitating the recording of market price trends;

(d) permitting the establishment of short and long-term forecasts on the basis of the means of production used.

Article 167

Marketing rules to improve and stabilise the operation of the common market in wines

1. In order to improve and stabilise the operation of the common market in wines, including the grapes, musts and wines from which they derive, producer Member States may lay down marketing rules to regulate supply, particularly by way of decisions taken by interbranch organisations recognised under Articles 157 and 158.

Such rules shall be proportionate to the objective pursued and shall not:

(a) relate to any transaction after the first marketing of the produce concerned;

(b) allow for price fixing, including where prices are set for guidance or recommendation;

(c) render unavailable an excessive proportion of the vintage that would otherwise be available;

(d) provide scope for refusing to issue the national and Union certificates required for the circulation and marketing of wines where such marketing is in accordance with those rules.

2. The rules provided for in paragraph 1 shall be brought to the attention of operators by being published in full in an official publication of the Member State concerned.

ENL 347/744 Official Journal of the European Union 20.12.2013

3. Member States shall notify the Commission of any decisions taken under this Article.

S e c t i o n 5

C o n t r a c t s y s t e m s

Article 168

Contractual relations

1. Without prejudice to Article 148 concerning the milk and milk products sector and Article 125 concerning the sugar sector, if a Member State decides, in respect of agricultural products from a sector listed in Article 1(2), other than milk and milk products and sugar:

(a) that every delivery in its territory of those products by a producer to a processor or distributor must be covered by a written contract between the parties; and/or

(b) that the first purchasers must make a written offer for a contract for the delivery in its territory of those agricultural products by the producer,

such a contract or such an offer for a contract shall fulfil the conditions laid down in paragraphs 4 and 6 of this Article.

2. Where the Member State decides that deliveries of the products covered by this Article by a producer to a processor must be covered by a written contract between the parties, it shall also decide which stage or stages of the delivery shall be covered by such a contract if delivery of the products concerned is made through one or more intermediaries.

Member States shall ensure that the provisions that they adopt under this Article do not impair the proper functioning of the internal market.

3. In the case described in paragraph 2, the Member State may establish a mediation mechanism to cover cases in which there is no mutual agreement to conclude such a contract, thereby ensuring fair contractual relations.

4. Any contract or offer for a contract referred to in paragraph 1 shall:

(a) be made in advance of the delivery;

(b) be made in writing; and

(c) include, in particular, the following elements:

(i) the price payable for the delivery, which shall:

— be static and be set out in the contract, and/or

— be calculated by combining various factors set out in the contract, which may include market indicators reflecting changes in market conditions,

the quantities delivered and the quality or composition of the agricultural products delivered,

(ii) the quantity and quality of the products concerned which may or must be delivered and the timing of such deliveries,

(iii) the duration of the contract, which may include either a definite duration or an indefinite duration with termination clauses,

(iv) details regarding payment periods and procedures,

(v) arrangements for collecting or delivering the agri­ cultural products, and

(vi) rules applicable in the event of force majeure.

5. By way of derogation from paragraph 1, a contract or an offer for a contract shall not be required where the products concerned are delivered by a producer to a purchaser which is a cooperative of which the producer is a member if the statutes of that cooperative or the rules and decisions provided for in, or derived from, these statutes contain provisions having similar effects to the provisions set out in points (a), (b) and (c) of paragraph 4.

6. All elements of contracts for the delivery of agricultural products concluded by producers, collectors, processors or distributors, including those elements referred to in point (c) of paragraph 4, shall be freely negotiated between the parties.

Notwithstanding the first subparagraph, one or both of the following shall apply:

(a) where a Member State decides to make written contracts for the delivery of agricultural products compulsory in accordance with paragraph 1, it may establish a minimum duration, applicable only to written contracts between a producer and the first purchaser of the agricultural products. Such a minimum duration shall be at least six months and shall not impair the proper functioning of the internal market;

(b) where a Member State decides that the first purchaser of agricultural products must make the producer a written offer for a contract in accordance with paragraph 1, it may provide that the offer must include a minimum duration for the contract, set by national law for this purpose. Such a minimum duration shall be at least six months and shall not impair the proper functioning of the internal market.

The second subparagraph shall be without prejudice to the producer's right to refuse such a minimum duration provided that he does so in writing. In this case, the parties shall be free to negotiate all elements of the contract, including those elements referred to in point (c) of paragraph 4.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/745

7. Member States which make use of the options referred to in this Article shall ensure that the provisions set in place do not impair the proper functioning of the internal market.

Member States shall notify the Commission of how they apply any measures introduced under this Article.

8. The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the uniform application of points (a) and (b) of paragraph 4 and paragraph 5 of this Article and measures relating to notifications to be made by the Member States in accordance with this Article.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 169

Contractual negotiations in the olive oil sector

1. A producer organisation in the olive oil sector which is recognised under Article 152(1) and which pursues one or more of the objectives of concentrating supply, the placing on the market of the products produced by its members and optimising production costs, may negotiate on behalf of its members, in respect of part or all of the aggregate production of their members, contracts for the supply of olive oil.

A producer organisation fulfils the objectives mentioned in this paragraph provided that the pursuit of those objectives leads to the integration of activities and such integration is likely to generate significant efficiencies so that the activities of the producer organisation overall contribute to the fulfilment of the objectives of Article 39 TFEU.

This could be realised provided that:

(a) the producer organisation carries out at least one of the following activities:

(i) joint distribution, including joint selling platform or joint transportation;

(ii) joint packaging, labelling or promotion;

(iii) joint organising of quality control;

(iv) joint use of equipment or storage facilities;

(v) joint processing;

(vi) joint management of waste directly related to the production of olive oil;

(vii) joint procurement of inputs;

(b) these activities are significant in terms of volume of olive oil concerned and in terms of cost of the production and placing of the product on the market.

2. The negotiations by the recognised producer organisation may take place:

(a) whether or not there is a transfer of ownership of the olive oil in question by the producers to the producer organi­ sation;

(b) whether or not the price negotiated is the same as regards the aggregate production of some or all of the members;

(c) provided that, for a particular producer organisation, the volume of olive oil production covered by such negotiations which is produced in any particular Member State does not exceed 20 % of the relevant market; for the purpose of calculating that volume, a distinction shall be made between olive oil for human consumption and olive oil for other uses;

(d) provided that, for the volume of olive oil covered by such negotiations, the producer organisation concentrates supply and places the product of its members on the market;

(e) provided that the producers concerned are not members of any other producer organisation which also negotiates such contracts on their behalf;

(f) provided that the olive oil in question is not covered by an obligation to supply arising from the producer's membership of a cooperative, which is not itself a member of the concerned producer organisation, in accordance with the conditions set out in the cooperative's statutes or the rules and decisions provided for in or derived from these statutes; and

(g) provided that the producer organisation notifies the competent authorities of the Member State in which it operates of the volume of olive oil production covered by such negotiations.

3. For the purposes of this Article, references to producer organisations shall also include associations of such producer organisations recognised under Article 156(1).

4. For the purposes of applying point (c) of paragraph 2, the Commission shall publish, by such means as it considers appro­ priate, the volume of olive oil production in Member States.

5. By way of derogation from point (c) of paragraph 2, even where the threshold set out therein is not exceeded, the competition authority referred to in the second subparagraph of this paragraph may decide in an individual case that a particular negotiation by the producer organisation should either be reopened or should not take place at all if it considers that this is necessary in order to prevent competition being excluded or if it finds that the objectives of Article 39 TFEU are jeopardised.

ENL 347/746 Official Journal of the European Union 20.12.2013

For negotiations covering more than one Member State, the decision referred to in the first subparagraph shall be taken by the Commission without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3). In other cases, that decision shall be taken by the national competition authority of the Member State to which the negotiations relate.

The decisions referred to in this paragraph shall not apply earlier than the date of their notification to the undertakings concerned.

For the purposes of this Article, the definition of "national competition authority" in point (a) of Article 149(7) shall apply.

6. The Member States in which negotiations take place in accordance with this Article shall notify the Commission of the application of point (g) of paragraph 2 and paragraph 5.

Article 170

Contractual negotiations in the beef and veal sector

1. A producer organisation in the beef and veal sector which is recognised under Article 152(1) and which pursues one or more of the objectives of concentrating supply, the placing on the market of the products produced by its members and opti­ mising production costs may negotiate on behalf of its members, in respect of part or all of the aggregate production of their members, contracts for the supply of live cattle of genus Bos taurus for slaughter falling within CN codes ex 0102 29 21, ex 0102 29 41, ex 0102 29 51, ex 0102 29 61, or ex 0102 29 91:

(a) aged less than 12 months; and

(b) aged from 12 months and older.

A producer organisation fulfils the objectives mentioned in this paragraph provided that the pursuit of those objectives leads to the integration of activities and such integration is likely to generate significant efficiencies so that the activities of the producer organisation overall contribute to the fulfilment of the objectives of Article 39 TFEU.

This could be realised provided that:

(a) the producer organisation carries out at least one of the following activities:

(i) joint distribution, including joint selling platform or joint transportation;

(ii) joint promotion;

(iii) joint organising of quality control;

(iv) joint use of equipment or storage facilities;

(v) joint management of waste directly related to the production of live cattle;

(vi) joint procurement of inputs;

(b) these activities are significant in terms of quantity of beef and veal concerned and in terms of cost of the production and placing of the product on the market.

2. The negotiations by the recognised producer organisation may take place:

(a) whether or not there is a transfer of ownership by the farmers to the producer organisation;

(b) whether or not the price negotiated is the same as regards the aggregate production of some or all of the members;

(c) provided that, for a particular producer organisation, the quantity of beef and veal production covered by such negotiations which is produced in any particular Member State does not exceed 15 % of the total national production of each product referred to in (a) and (b) of the first subparagraph of paragraph 1 of that Member State expressed in carcass weight equivalent;

(d) provided that, for the quantity of beef and veal covered by such negotiations, the producer organisation concentrates supply and places the product of its members on the market;

(e) provided that the producers concerned are not members of any other producer organisation which also negotiates such contracts on their behalf;

(f) provided that the product in question is not covered by an obligation to supply arising from the producer's membership of a cooperative, which is not itself a member of the concerned producer organisation, in accordance with the conditions set out in the cooperative's statutes or the rules and decisions provided for in or derived from these statutes; and

(g) provided that the producer organisation notifies the competent authorities of the Member State in which it operates of the quantity of beef and veal production covered by such negotiations.

3. For the purposes of this Article, references to producer organisations shall also include associations of such producer organisations recognised under Article 156(1).

4. For the purposes of applying point (c) of paragraph 2, the Commission shall publish, by such means as it considers appro­ priate, the quantity of beef and veal production in Member States expressed in carcass weight equivalent.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/747

5. By way of derogation from point (c) of paragraph 2, even where the thresholds set out therein are not exceeded, the competition authority referred to in the second subparagraph of this paragraph may decide in an individual case that a particular negotiation by the producer organisation should either be reopened or should not take place at all if it considers that this is necessary in order to prevent competition being excluded or it finds that the product covered by the negotiations forms part of a separate market by virtue of the specific characteristics of the product or its intended use and that such collective negotiation would cover more than 15 % of the national production of such market, or if it finds that the objectives of Article 39 TFEU are jeopardised.

For negotiations covering more than one Member State, the decision referred to in the first subparagraph shall be taken by the Commission without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3). In other cases, that decision shall be taken by the national competition authority of the Member State to which the negotiations relate.

The decisions referred to in this paragraph shall not apply earlier than the date of their notification to the undertakings concerned.

For the purposes of this Article, the definition of "national competition authority" in point (a) of Article 149(7) shall apply.

6. The Member States in which negotiations take place in accordance with this Article shall notify the Commission of the application of point (g) of paragraph 2 and paragraph 5.

Article 171

Contractual negotiations for certain arable crops

1. A producer organisation which is recognised under Article 152(1) and which pursues one or more of the objectives of concentrating supply, the placing on the market of the products produced by its members and optimising production costs, may negotiate on behalf of its members, in respect of part or all of the aggregate production of their members, contracts for the supply of one or more of the following products not intended for sowing and in the case of barley not intended for malting:

(a) common wheat falling within CN code ex 1001 99 00;

(b) barley falling within CN code ex 1003 90 00;

(c) maize falling within CN code 1005 90 00;

(d) rye falling within CN code 1002 90 00;

(e) durum wheat falling within CN code 1001 19 00;

(f) oats falling within CN code 1004 90 00;

(g) triticale falling within CN code ex 1008 60 00;

(h) rapeseed falling within CN code ex 1205;

(i) sunflower seed falling within CN code ex 1206 00;

(j) soya beans falling within CN code 1201 90 00;

(k) field beans falling within CN codes ex 0708 and ex 0713;

(l) field peas falling within CN codes ex 0708 and ex 0713.

A producer organisation fulfils the objectives mentioned in this paragraph provided that the pursuit of those objectives leads to the integration of activities and such integration is likely to generate significant efficiencies so that the activities of the producer organisation overall contribute to the fulfilment of the objectives of Article 39 TFEU.

This could be realised provided that:

(a) the producer organisation carries out at least one of the following activities:

(i) joint distribution, including joint selling platform or joint transportation;

(ii) joint promotion;

(iii) joint organising of quality control;

(iv) joint use of equipment or storage facilities;

(v) joint procurement of inputs:

(b) these activities are significant in terms of quantity of the product concerned and in terms of cost of the production and placing of the product on the market.

2. The negotiations by the recognised producer organisation may take place:

(a) whether or not there is a transfer of ownership by the producers to the producer organisation;

(b) whether or not the price negotiated is the same as regards the aggregate production of some or all of the members;

(c) provided that, for each product referred to in paragraph 1 and for a particular producer organisation, the quantity of production covered by such negotiations which is produced in any particular Member State does not exceed 15 % of the total national production of that product in the Member State concerned;

(d) provided that, for the quantity of products covered by such negotiations, the producer organisation concentrates supply and places the product of its members on the market;

(e) provided that the producers concerned are not members of any other producer organisation which also negotiates such contracts on their behalf;

ENL 347/748 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(f) provided that the product in question is not covered by an obligation to supply arising from the producer's membership of a cooperative, which is not itself a member of the concerned producer organisation, in accordance with the conditions set out in the cooperative's statutes or the rules and decisions provided for in or derived from these statutes; and

(g) provided that the producer organisation notifies the competent authorities of the Member State in which it operates of the quantity of production for each product covered by such negotiations.

3. For the purposes of this Article, references to producer organisations shall also include associations of such producer organisations recognised under Article 156(1).

4. For the purposes of applying point (c) of paragraph 2, the Commission shall publish for the products referred to in paragraph 1, by such means as it considers appropriate, the quantity of production in Member States.

5. By way of derogation from point (c) of paragraph 2, even where the thresholds set out therein are not exceeded, the competition authority referred to in the second subparagraph of this paragraph may decide in an individual case that a particular negotiation by the producer organisation should either be reopened or should not take place at all if it considers that this is necessary in order to prevent competition being excluded, or it finds that the product covered by the negotiations forms part of a separate market by virtue of the specific characteristics of the product or its intended use and that such collective negotiation would cover more than 15 % of the national production of such market, or if it finds that the objectives of Article 39 TFEU are jeopardised.

For negotiations covering more than one Member State, the decision referred to in the first subparagraph shall be taken by the Commission without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3). In other cases, that decision shall be taken by the national competition authority of the Member State to which the negotiations relate.

The decisions referred to in this paragraph shall not apply earlier than the date of their notification to the undertakings concerned.

For the purposes of this Article, the definition of "national competition authority" in point (a) of Article 149(7) shall apply.

6. The Member States in which negotiations take place in accordance with this Article shall notify the Commission of the application of point (g) of paragraph 2 and paragraph 5.

Article 172

Regulation of supply for ham with a protected designation of origin or protected geographical indication

1. Upon the request of a producer organisation recognised under Article 152(1) of this Regulation, an interbranch organi­ sation recognised under Article 157(1) of this Regulation or a

group of operators referred to in Article 3(2) of Regulation (EU) No 1151/2012, Member States may lay down, for a limited period of time, binding rules for the regulation of the supply of ham benefiting from a protected designation of origin or from a protected geographical indication under Article 5(1) and (2) of Regulation (EU) No 1151/2012.

2. The rules referred to in paragraph 1 of this Article shall be subject to the existence of a prior agreement between the parties in the geographical area referred to in point (c) of Article 7(1) of Regulation (EU) No 1151/2012. Such an agreement shall be concluded, after consultation with pig producers in the geographical area, between at least two thirds of the processors of that ham representing at least two thirds of the production of that ham in the geographical area referred to in point (c) of Article 7(1) of Regulation (EU) No 1151/2012 and, if considered to be appropriate by the Member State, at least two thirds of the pig producers in the geographical area referred to in point (c) of Article 7(1) of Regulation (EU) No 1151/2012.

3. The rules referred to in paragraph 1:

(a) shall only cover the regulation of supply of the product concerned and/or its raw material and shall have the aim of adapting the supply of that ham to demand;

(b) shall have effect only on the product concerned;

(c) may be made binding for no more than three years and may be renewed after this period, following a new request, as referred to in paragraph 1;

(d) shall not damage the trade in products other than those concerned by those rules;

(e) shall not relate to any transaction after the first marketing of the ham concerned;

(f) shall not allow for price fixing, including where prices are set for guidance or recommendation;

(g) shall not render unavailable an excessive proportion of the product concerned that would otherwise be available;

(h) shall not create discrimination, constitute a barrier for new entrants in the market, or lead to small producers being adversely affected;

(i) shall contribute to maintaining the quality and/or the devel­ opment of the product concerned.

4. The rules referred to in paragraph 1 shall be published in an official publication of the Member State concerned.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/749

5. Member States shall carry out checks in order to ensure that the conditions laid down in paragraph 3 are complied with, and, where it has been found by the competent national auth­ orities that such conditions have not been complied with, shall repeal the rules referred to in paragraph 1.

6. Member States shall notify the Commission forthwith of the rules referred to in paragraph 1 which they have adopted. The Commission shall inform other Member States of any notification of such rules.

7. The Commission may at any time adopt implementing acts requiring that a Member State repeal the rules laid down by that Member State pursuant to paragraph 1 if the Commission finds that those rules do not comply with the conditions laid down in paragraph 4, prevent or distort competition in a substantial part of the internal market or jeopardise free trade or the attainment of the objectives of Article 39 TFEU. Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3) of this Regulation.

S e c t i o n 6

P r o c e d u r a l r u l e s

Article 173

Delegated powers

1. In order to ensure that the objectives and responsibilities of producer organisations, associations of producer organi­ sations and interbranch organisations are clearly defined so as to contribute to the effectiveness of the actions of such organi­ sations and associations without resulting in undue adminis­ trative burden and without undermining the principle of freedom of association in particular toward non-members of such organisations, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning the following matters regarding producer organisations, associ­ ations of producer organisations, and interbranch organisations for one or more of the sectors referred to in Article 1(2), or specific products of those sectors:

(a) the specific aims which may, must or must not be pursued by such organisations and associations and, where appli­ cable, added to those laid down in Articles 152 to 163;

(b) the rules of such organisations and associations, the statutes of organisations other than producer organisations, the specific conditions applicable to the statutes of producer organisations in certain sectors, including derogations from the obligation to market the entire production through the producer organisation referred to in the second paragraph of Article 160, the structure, membership period, size, accountability and activities of such organi­ sations and associations, the effects deriving from recog­ nition, the withdrawal of recognition, and mergers;

(c) the conditions for recognition, withdrawal and suspension of recognition, the effects deriving from recognition, withdrawal and suspension of recognition as well as

requirements for such organisations and associations to take remedial measures in the event of non-respect of the recog­ nition criteria;

(d) transnational organisations and associations including the rules referred to in points (a), (b) and (c) of this paragraph;

(e) rules relating to the establishment and the conditions of administrative assistance to be given by the relevant competent authorities in the case of transnational cooper­ ation;

(f) the sectors to which Article 161 applies, the conditions for the outsourcing of activities, the nature of activities that may be outsourced and the provision of technical means by organisations or associations;

(g) the basis for the calculation of minimum volume or value of marketable production of organisations and associations;

(h) the acceptance of members who are not producers in the case of producer organisations and who are not producer organisations in the case of associations of producer organi­ sations;

(i) the extension of certain rules of the organisations provided for in Article 164 to non-members and the compulsory payment of subscriptions by non-members referred to in Article 165 including the use and allocation of that payment by those organisations and a list of the stricter production rules which may be extended under point (b) of the first subparagraph of Article 164(4), while ensuring that such organisations are transparent and accountable toward non-members and that members of such organi­ sations do not enjoy a more favourable treatment than non-members, in particular as to the use of the compulsory payment of subscriptions;

(j) further requirements as regards representativeness of the organisations referred to in Article 164, the economic areas concerned, including Commission scrutiny of their definition, minimum periods during which the rules shall apply before their extension, the persons or organisations to whom the rules or contributions may be applied, and the circumstances in which the Commission may require that the extension of rules or compulsory contributions be refused or withdrawn.

2. By way of derogation from paragraph 1, in order to ensure that the objectives and responsibilities of producer organisations, associations of producer organisations and inter­ branch organisations in the milk and milk products sector are clearly defined, so as to contribute to the effectiveness of the actions of such organisations without imposing an undue burden, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down:

(a) the conditions for recognising transnational producer organisations and transnational associations of producer organisations;

ENL 347/750 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(b) rules relating to the establishment and the conditions of administrative assistance to be given to producer organi­ sations, including associations of producer organisations by the relevant competent authorities in the case of trans­ national cooperation;

(c) additional rules regarding the calculation of the volume of raw milk covered by the negotiations referred to in point (c) of Article 149(2) and Article 149(3);

(d) rules concerning the extension of certain rules of the organi­ sations provided for in Article 164 to non-members and the compulsory payment of subscriptions by non-members referred to in Article 165.

Article 174

Implementing powers in accordance with the examination procedure

1. The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Chapter, in particular:

(a) measures for the implementation of the conditions for recognition of producer organisations and interbranch organisations set out in Articles 154 and 158;

(b) procedures in the event of a merger of producer organi­ sations;

(c) procedures to be determined by Member States in relation to the minimum size and minimum membership period;

(d) procedures relating to the extension of rules and financial contributions as referred to in Articles 164 and 165, in particular the implementation of the concept of "economic area" referred to in Article 164(2);

(e) procedures relating to administrative assistance;

(f) procedures relating to the outsourcing of activities;

(g) procedures and technical conditions as regards the imple­ mentation of the measures referred to in Article 166.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

2. By way of derogation from paragraph 1, as regards the milk and the milk product sector, the Commission may adopt implementing acts laying down detailed rules necessary for:

(a) the implementation of the conditions for recognition of producer organisations and their associations and inter­ branch organisations set out in Articles 161 and 163;

(b) the notification referred to in point (f) of Article 149(2);

(c) the notifications to be made by the Member States to the Commission in accordance with point (d) of Article 161(3), point (e) of Article 163(3), Article 149(8) and Article 150(7);

(d) the procedures relating to administrative assistance in the case of transnational cooperation.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 175

Other implementing powers

The Commission may, by means of implementing acts, adopt individual decisions regarding:

(a) the recognition of organisations carrying out activities in more than one Member State, pursuant to the rules adopted under point (d) of Article 174(1);

(b) the objection to, or the withdrawal of, recognition of an interbranch organisation by a Member State;

(c) the list of economic areas notified by Member States pursuant to the rules adopted under point (h) of Article 174(1) and point (d) of Article 174(2);

(d) the requirement that a Member State refuse or repeal an extension of rules or financial contributions by non- members decided on by that Member State.

Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

PART III

TRADE WITH THIRD COUNTRIES

CHAPTER I

Import and export licences

Article 176

General rules

1. Without prejudice to cases where import or export licences are required in accordance with this Regulation, the import for release into free circulation into, or the export of one or more products of the following sectors from, the Union may be made subject to the presentation of a licence:

(a) cereals;

(b) rice;

(c) sugar;

(d) seeds;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/751

(e) olive oil and table olives, with regard to products falling within CN codes 1509, 1510 00, 0709 92 90, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31 and 1522 00 39;

(f) flax and hemp, as far as hemp is concerned;

(g) fruit and vegetables;

(h) processed fruit and vegetables;

(i) bananas;

(j) wine;

(k) live plants;

(l) beef and veal;

(m) milk and milk products;

(n) pigmeat;

(o) sheepmeat and goatmeat;

(p) eggs;

(q) poultrymeat;

(r) ethyl alcohol of agricultural origin.

2. Licences shall be issued by Member States to any applicant, irrespective of their place of establishment in the Union, unless an act adopted in accordance with Article 43(2) TFEU provides otherwise, and without prejudice to the appli­ cation of Articles 177, 178 and 179 of this Regulation.

3. Licences shall be valid throughout the Union.

Article 177

Delegated powers

1. In order to take into account the international obligations of the Union and the applicable Union social, environmental and animal welfare standards, the need to monitor the evolution of trade and market developments, of imports and exports of products, the need for sound market management and the need to reduce the administrative burden, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 determining:

(a) the list of the products of the sectors referred to in Article 176(1) subject to the presentation of an import or export licence;

(b) the cases and situations where the presentation of an import or export licence is not required, taking account of the

customs status of the products concerned, the trade arrangements to be respected, the purposes of operations, the legal status of the applicant and the quantities involved.

2. In order to provide further elements of the licence system, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down rules on:

(a) the rights and obligations deriving from the licence, its legal effects, and the cases where a tolerance applies as regards compliance with the obligation to import or export the quantity mentioned in the licence or where the origin is to be indicated in the licence;

(b) the issue of an import licence or the release into free circu­ lation being subject to the presentation of a document issued by a third country or an entity certifying inter alia the origin, the authenticity and the quality characteristics of the products;

(c) the transfer of the licence or restrictions on its transfer­ ability;

(d) additional conditions for import licences for hemp in accordance with Article 189 and the principle of adminis­ trative assistance between Member States to prevent or deal with cases of fraud and irregularities;

(e) the cases and situations where the lodging of a security guaranteeing that the products are imported or exported within the period of validity of the licence is or is not required.

Article 178

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission shall adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Chapter, including rules on:

(a) the format and content of the licence;

(b) the submission of applications and the issuing of licences and their use;

(c) the period of validity of the licence,

(d) the procedures for, and the amount of, a security to be lodged;

(e) the proof that the requirements for the use of licences have been fulfilled;

(f) the level of the tolerance as regards the respect of the obligation to import or export the quantity mentioned in the licence;

(g) the issue of replacement licences and duplicate licences;

ENL 347/752 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(h) the treatment of licences by Member States and the exchange of information needed for the management of the system, including the procedures relating to the specific administrative assistance between Member States.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 179

Other implementing powers

The Commission may adopt implementing acts:

(a) limiting the quantities for which licences may be issued;

(b) rejecting the quantities applied for;

(c) suspending the submission of applications in order to manage the market where large quantities are applied for.

Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

CHAPTER II

Import duties

Article 180

Implementation of international agreements and certain other acts

The Commission shall adopt implementing acts laying down measures to comply with requirements laid down in inter­ national agreements which have been concluded in accordance with the TFEU or in any other relevant act adopted in accordance with Article 43(2) or Article 207 TFEU or the Common Customs Tariff as regards the calculation of import duties for agricultural products. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 181

Entry price system for certain products of the fruit and vegetables, processed fruit and vegetables and wine sectors

1. For the application of the Common Customs Tariff duty rate for products of the fruit and vegetables and processed fruit and vegetables sectors and for grape juice and musts, the entry price of a consignment shall be equal to its customs value calculated in accordance with Council Regulation (EC) No 2913/92 (1) (the Customs Code) and Commission Regu­ lation (EC) No 2454/93 (2).

2. In order to ensure the efficiency of the system, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 to provide that the veracity of the declared entry price of a consignment is to be checked using a flat-rate import value, and to provide the conditions under which the lodging of a security is required.

3. The Commission shall adopt implementing acts estab­ lishing rules for the calculation of the flat-rate import value referred to in paragraph 2. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 182

Additional import duties

1. The Commission may adopt implementing acts deter­ mining the products of the cereals, rice, sugar, fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, beef and veal, milk and milk products, pigmeat, sheepmeat and goatmeat, eggs, poultry and bananas sectors, as well as of grape juice and grape must, to which, when imported subject to the rate of duty laid down in the Common Customs Tariff, an additional import duty shall apply in order to prevent or counteract adverse effects on the Union market which may result from those imports, if:

(a) the imports are made at a price below the level notified by the Union to the WTO (the trigger price); or

(b) the volume of imports in any year exceeds a certain level (the trigger volume).

The trigger volume shall be based on market access oppor­ tunities defined as imports expressed as a percentage of the corresponding domestic consumption during the three previous years.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

2. Additional import duties shall not be imposed where the imports are unlikely to disturb the Union market, or where the effects would be disproportionate to the intended objective.

3. For the purposes of point (a) of the first subparagraph of paragraph 1, import prices shall be determined on the basis of the c.i.f. import prices of the consignment under consideration. C.i.f. import prices shall be checked against the representative prices for the product on the world market or on the Union import market for that product.

4. The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/753

(1) Council Regulation (EC) No 2913/92 of 12 October 1992 estab­ lishing the Community Customs Code (OJ L 302, 19.10.1992, p. 1).

(2) Commission Regulation (EC) No 2454/93 of 2 July 1993 laying down provisions for the implementation of Council Regulation (EEC) No 2913/92 establishing the Community Customs Code (OJ L 253, 11.10.1993, p. 1).

Article 183

Other implementing powers

The Commission may adopt implementing acts:

(a) fixing the level of the applied import duty in accordance with the rules set out in an international agreement concluded in accordance with the TFEU, in the Common Customs Tariff and in the implementing acts referred to in Article 180;

(b) fixing the representative prices and trigger volumes for the purposes of applying additional import duties in the framework of the rules adopted pursuant to Article 182(1).

Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

CHAPTER III

Tariff quota management and special treatment of imports by third countries

Article 184

Tariff quotas

1. Tariff quotas for the import of agricultural products for release into free circulation in the Union or a part thereof, or tariff quotas for imports of Union agricultural products into third countries, which are to be partly or fully administered by the Union, resulting from international agreements concluded in accordance with the TFEU or any other act adopted in accordance with Article 43(2) or Article 207 TFEU, shall be opened and/or administered by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 186 of this Regulation and implementing acts pursuant to Articles 187 and 188 of this Regulation.

2. Tariff quotas shall be administered in a manner which avoids any discrimination between the operators concerned, by applying one of the following methods or a combination of them or another appropriate method:

(a) a method based on the chronological order of the submission of applications ("first come, first served" prin­ ciple);

(b) a method of distribution in proportion to the quantities requested when the applications were submitted (the "sim­ ultaneous examination method");

(c) a method based on taking traditional trade patterns into account (the "traditional/newcomers method").

3. The method of administration adopted shall:

(a) for import tariff quotas, give due weight to the supply requirements of the existing and emerging Union production, processing and consumption market in terms

of competitiveness, certainty and continuity of supply and the need to safeguard the equilibrium of that market; and

(b) for export tariff quotas, permit the full use of the possi­ bilities available under the quota concerned.

Article 185

Specific tariff quotas

In order to give effect to tariff quotas for import into Spain of 2 000 000 tonnes of maize and 300 000 tonnes of sorghum and tariff quotas for import into Portugal of 500 000 tonnes of maize, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 227, establishing the provisions necessary for carrying out the tariff quota imports and, where appropriate, the public storage of the quantities imported by the paying agencies of the Member States concerned and their disposal on the markets of those Member States.

Article 186

Delegated powers

1. In order to ensure fair access for the quantities available and the equal treatment of operators within the tariff quota, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227:

(a) determining the conditions and eligibility requirements that an operator has to fulfil to submit an application within the tariff quota; the provisions concerned may require a minimum experience in trade with third countries and assimilated territories, or in processing activity, expressed as a minimum quantity and period of time in a given market sector; those provisions may include specific rules to suit the needs and practices in force in a certain sector and the uses and needs of the processing industries;

(b) establishing rules on the transfer of rights between operators and, where necessary, the limitations to such transfer within the management of the tariff quota;

(c) making participation in the tariff quota subject to the lodging of a security;

(d) providing, where necessary, for any particular specific char­ acteristics, requirements or restrictions applicable to the tariff quota as set out in the international agreement or other act referred to in Article 184(1).

2. In order to ensure that exported products may benefit from a special treatment on importation into a third country under certain conditions, pursuant to international agreements concluded by the Union in accordance with the TFEU, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 of this Regulation concerning rules requiring the competent authorities of Member States to

ENL 347/754 Official Journal of the European Union 20.12.2013

issue, on request and after appropriate checks, a document certifying that the conditions are met for products that, if exported, may benefit from a special treatment on importation into a third country if certain conditions are respected.

Article 187

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission may adopt implementing acts laying down:

(a) the annual tariff quotas, if necessary suitably phased over the year, and the method of administration to be used;

(b) procedures for the application of the specific provisions laid down in the agreement or act adopting the import or export regime, in particular, on:

(i) guarantees covering the nature, provenance and origin of the product;

(ii) recognition of the document used for verifying the guarantees referred to in point (i);

(iii) the presentation of a document issued by the exporting country;

(iv) destination and use of the products;

(c) the period of validity of the licences or of the authori­ sations;

(d) the procedures for, and the amount of, the security to be lodged;

(e) the use of licences, and, where necessary, specific measures relating to, in particular, the conditions under which appli­ cations for import shall be submitted and authorisation granted within the tariff quota;

(f) procedures and technical criteria for the application of Article 185;

(g) necessary measures concerning the content, form, issue and use of the document referred to in Article 186(2).

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 188

Other implementing powers

1. The Commission shall adopt implementing acts concerning the management of the process guaranteeing that

the quantities available within the tariff quota are not exceeded, in particular by fixing an allocation coefficient to each appli­ cation when the available quantities are reached, rejecting pending applications and where necessary suspending the submission of applications.

2. The Commission may adopt implementing acts concerning the reallocation of the unused quantities.

3. Implementing acts referred to in this Article shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

CHAPTER IV

Special import provisions for certain products

Article 189

Imports of hemp

1. The following products may be imported into the Union only if the following conditions are met:

(a) raw true hemp falling within CN code 5302 10 00 meeting the conditions laid down in Article 32(6) and in Article 35(3) of Regulation (EU) No 1307/2013

(b) seeds of varieties of hemp falling within CN code ex 1207 99 20 for sowing accompanied by proof that the tetrahydrocannabinol level of the variety concerned does not exceed that fixed in accordance with Article 32(6) and in Article 35(3) of Regulation (EU) No 1307/2013;

(c) hemp seeds other than for sowing, falling within CN code 1207 99 91 and imported only by importers authorised by the Member State in order to ensure that such seeds are not intended for sowing.

2. This Article shall apply without prejudice to more restrictive rules adopted by Member States in compliance with the TFEU and the obligations under the WTO Agreement on Agriculture.

Article 190

Imports of hops

1. Products of the hops sector may be imported from third countries only if their quality standards are at least equivalent to those adopted for like products harvested within the Union or made from such products.

2. Products shall be considered to be of the standard referred to in paragraph 1 if they are accompanied by an attestation issued by the authorities of the country of origin and recognised as equivalent to the certificate referred to in Article 77.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/755

In the case of hop powder, hop powder with higher lupulin content, extract of hops and mixed hop products, the attestation may be recognised as being equivalent to the certificate only if the alpha acid content of those products is not lower than that of the hops from which they have been prepared.

3. In order to minimise the administrative burden, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 setting the conditions under which obligations related to an attestation of equivalence and the labelling of packaging are not to apply.

4. The Commission shall adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Article, including the rules on the recognition of attestations of equivalence and on the checking of imports of hops. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 191

Derogations for imported products and special security in the wine sector

Derogations from point 5 of Section B or Section C of Part II of Annex VIII for imported products may be adopted in accordance with Article 43(2) TFEU, pursuant to the inter­ national obligations of the Union.

In the case of derogations from point 5 of Section B of Part II of Annex VIII, importers shall lodge a security for those products with the designated customs authorities at the time of release into free circulation. The security shall be released on the presentation of proof by the importer, to the satisfaction of the customs authorities of the Member State of release into free circulation, that:

(a) the products have not benefited from the derogations; or,

(b) if they have benefited from the derogations, the products have not been vinified, or if they have been vinified, the resulting products have been appropriately labelled.

The Commission may adopt implementing acts laying down rules to ensure the uniform application of this Article, including on the amounts of the security and appropriate labelling. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 192

Imports of raw sugar for refining

1. Until the end of the 2016-2017 marketing year, an exclusive import capacity of 2 500 000 tonnes per marketing year, expressed in white sugar, shall be granted to full-time refiners.

2. The sole sugar beet processing plant at work in 2005 in Portugal shall be deemed to be a full-time refiner.

3. Import licences for sugar for refining shall be issued only to full-time refiners provided that the quantities concerned do not exceed the quantities referred to in paragraph1. The licences may be transferred only between full-time refiners and their validity shall expire at the end of the marketing year for which they have been issued.

This paragraph shall apply for the first three months of each marketing year.

4. Taking into account the need to ensure that sugar for refining imported in accordance with this Article is refined, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down:

(a) the use of terms for the operation of the import arrangements referred to in paragraph 1;

(b) the conditions and eligibility requirements that an operator has to fulfil to lodge an application for an import licence, including the lodging of a security;

(c) rules on administrative penalties to be charged.

5. The Commission may adopt implementing acts laying down necessary rules concerning the supporting documents to be supplied in connection with the requirements and obligations applicable to importers, and in particular to full- time refiners. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 193

Suspension of import duties in the sugar sector

In order to guarantee the supply necessary for the manufac­ turing of products referred to in Article 140(2), the Commission may, until the end of the 2016-2017 marketing year, adopt implementing acts suspending import duties in whole or in part for certain quantities in respect of the following products:

(a) sugar falling within CN code 1701;

(b) isoglucose falling within CN codes 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 and 1702 90 30.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

ENL 347/756 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CHAPTER V

Safeguard and inward processing

Article 194

Safeguard measures

1. Safeguard measures against imports into the Union shall be taken by the Commission, subject to paragraph 3 of this Article, in accordance with Council Regulations (EC) No 260/2009 (1) and (EC) No 625/2009 (2).

2. Save as otherwise provided for in any other act of the European Parliament and the Council and any other act of the Council, safeguard measures against imports into the Union provided for in international agreements concluded in accordance with the TFEU shall be taken by the Commission in accordance with paragraph 3 of this Article.

3. The Commission may adopt implementing acts estab­ lishing the measures referred to in paragraphs 1 and 2 of this Article at the request of a Member State or on its own initiative. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Where the Commission receives a request from a Member State, it shall, by means of implementing acts, take a decision thereon within five working days following the receipt of the request. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

On duly justified imperative grounds of urgency, the Commission shall adopt immediately applicable implementing acts in accordance with the procedure referred to in Article 229(3).

The measures adopted shall be communicated to the Members States and shall take effect immediately.

4. The Commission may adopt implementing acts revoking or amending Union safeguard measures adopted pursuant to paragraph 3 of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

On duly justified imperative grounds of urgency, the Commission shall adopt immediately applicable implementing acts in accordance with the procedure referred to in Article 229(3).

Article 195

Suspension of processing and inward processing arrangements

Where the Union market is disturbed or is liable to be disturbed by processing or inward processing arrangements, the Commission may adopt implementing acts, at the request of

a Member State or on its own initiative, fully or partially suspending the use of processing or inward processing arrangements for the products of the cereals, rice, sugar, olive oil and table olives, fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, wine, beef and veal, milk and milk products, pigmeat, sheepmeat and goatmeat, eggs, poultrymeat and agri­ cultural ethyl alcohol sectors. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Where the Commission receives a request from a Member State, it shall, by means of implementing acts, take a decision thereon within five working days following the receipt of the request. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

On duly justified imperative grounds of urgency, the Commission shall adopt immediately applicable implementing acts in accordance with the procedure referred to in Article 229(3).

The measures adopted shall be communicated to the Members States and shall take effect immediately.

CHAPTER VI

Export refunds

Article 196

Scope

1. To the extent necessary to enable exports on the basis of world market quotations or prices when conditions on the internal market are such as those described in Article 219(1) or Article 221 and within the limits resulting from international agreements concluded in accordance with the TFEU, the difference between those quotations or prices and prices in the Union may be covered by export refunds for:

(a) the products of the following sectors to be exported without further processing:

(i) cereals;

(ii) rice;

(iii) sugar, with regard to the products listed in points (b) to (d) and (g) of Part III of Annex I;

(iv) beef and veal;

(v) milk and milk products;

(vi) pigmeat;

(vii) eggs;

(viii) poultrymeat;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/757

(1) Council Regulation (EC) No 260/2009 of 26 February 2009 on the common rules for imports (OJ L 84, 31.3.2009, p. 1).

(2) Council Regulation (EC) No 625/2009 of 7 July 2009 on common rules for imports from certain third countries (OJ L 185, 17.7.2009, p. 1).

(b) the products listed in points (i) to (iii), (v) and (vii) of point (a) of this paragraph to be exported in the form of processed goods in accordance with Council Regulation (EC) No 1216/2009 (1), and in the form of the products containing sugar listed in point (b) of Part X of Annex I to this Regulation.

2. Export refunds on products exported in the form of processed goods shall not be higher than those applicable to the same products exported without further processing.

3. Without prejudice to the application of Article 219(1) and Article 221, the refund available for the products referred to in paragraph 1 of this Article shall be EUR 0.

Article 197

Export refund distribution

The method of allocation for quantities which may be exported with an export refund shall be the one that:

(a) is most suited to the nature of the product and the situation on the relevant market, allowing the most efficient use of the resources available, taking into account the efficiency and structure of Union exports and their impact on the market balance without creating discrimination between the operators concerned, and in particular between large and small operators;

(b) is least cumbersome administratively for operators, taking into account the administrative requirements.

Article 198

Export refund fixation

1. The same export refunds shall apply to the same products in the whole Union. They may vary according to destination, especially where the world market situation, the specific requirements of certain markets, or obligations resulting from international agreements concluded in accordance with the TFEU make this necessary.

2. Measures on the fixing of refunds shall be taken by the Council in accordance with Article 43(3) TFEU.

Article 199

Granting of export refund

1. Refunds on products listed in point (a) of Article 196(1) exported as such without further processing shall only be granted on application and on presentation of an export licence.

2. The refund applicable to products listed in point (a) of Article 196(1) shall be the refund applicable on the day of application for the licence or the refund resulting from the tendering procedure concerned and, in the case of a differ­ entiated refund, the refund applicable on the same day:

(a) for the destination indicated on the licence; or

(b) for the actual destination if it differs from the destination indicated on the licence, in which case the amount applicable shall not exceed the amount applicable to the destination indicated on the licence.

3. The refund shall be paid upon submission of proof that:

(a) the products have left the customs territory of the Union in accordance with the export procedure referred to in Article 161 of the Customs Code;

(b) in the case of a differentiated refund, the products have been imported into the destination indicated on the licence or another destination for which a refund was fixed, without prejudice to point (b) of paragraph 2.

Article 200

Export refunds for live animals in the beef and veal sector

With regard to products of the beef and veal sector, the granting and the payment of the refund for exports of live animals shall be subject to compliance with the animal welfare requirements established in Union law, and in particular with those for the protection of animals during transport.

Article 201

Export limits

The volume commitments resulting from the international agreements concluded in accordance with the TFEU shall be respected on the basis of export licences issued for the reference periods applying to the products concerned.

With regard to compliance with the obligations under the WTO Agreement on Agriculture, the ending of a reference period shall not affect the validity of export licences.

Article 202

Delegated powers

1. In order to ensure the proper functioning of the export refund system, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down the requirement to lodge a security guaranteeing the fulfilment of the operators' obligations.

ENL 347/758 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Regulation (EC) No 1216/2009 of 30 November 2009 laying down the trade arrangements applicable to certain goods resulting from the processing of agricultural products (OJ L 328, 15.12.2009, p. 10).

2. In order to minimise the administrative burden for operators and authorities, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 setting thresholds below which the obligation to issue or present an export licence may not be required, desig­ nating destinations or operations where an exemption for the obligation to present an export licence may be justified and permitting export licences to be granted ex-post in justified situations.

3. In order to address practical situations justifying the full or partial eligibility for export refunds and to help operators bridge the period between the application and the final payment of the export refund, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning rules on:

(a) another date for the refund;

(b) advance payment of export refunds, including the conditions for the lodging and release of a security;

(c) additional proof where doubts exist as to the real desti­ nation of products, and the opportunity for re-importation into the customs territory of the Union;

(d) destinations treated as exports from the Union, and the inclusion of destinations within the customs territory of the Union eligible for export refunds.

4. In order to ensure the equal access of exporters of products listed in Annex I to the Treaties and of products processed therefrom to export refunds, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on the application of Article 199(1) and (2) to products referred to in point (b) of Article 196(1).

5. In order to ensure that products benefiting from export refunds are exported from the customs territory of the Union, and to avoid their return to that territory and to minimise the administrative burden for operators in generating and submitting proof that refund products reached a country of destination for differentiated refunds, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning rules on:

(a) the time limit by which the exit from the customs territory of the Union must be finalised, including the time for temporary re-entry;

(b) the processing that products benefiting from export refunds may undergo during that period;

(c) the proof of having reached a destination in order to be eligible for differentiated refunds;

(d) the refund thresholds and conditions under which exporters may be exempted from such proof;

(e) conditions for approval of proof, provided by independent third parties, of reaching a destination where differentiated refunds apply.

6. In order to encourage exporters to respect animal welfare conditions, and in order to enable the competent authorities to verify correct expenditure of export refunds where that is conditional on respect for animal welfare requirements, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 on the respect of animal welfare requirements outside the customs territory of the Union, including the use of independent third parties.

7. In order to take into account the specific characteristics of the different sectors, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 establishing specific requirements and conditions for operators and for the products eligible for an export refund, and coefficients for the purposes of calculating export refunds taking into account the ageing process of certain spirit drinks obtained from cereals.

Article 203

Implementing powers in accordance with the examination procedure

The Commission shall adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Chapter, in particular on:

(a) the redistribution of exportable quantities which have not been allocated or utilised;

(b) the method for recalculation of the payment of the export refund when the product code or destination mentioned in a licence is not in conformity with the actual product or destination;

(c) products referred to in point (b) of Article 196(1);

(d) the procedures for, and the amount of, the security to be lodged;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/759

(e) the application of measures adopted pursuant to Article 202(4).

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 204

Other implementing powers

The Commission may adopt implementing acts:

(a) laying down appropriate measures to prevent abuse of the flexibility provided for in Article 199(2), in particular concerning the procedure for submitting applications;

(b) laying down the measures necessary to respect the volume commitments referred to in Article 201, including ceasing or limiting the issue of export licences when such commitments are or can be exceeded;

(c) fixing coefficients which apply to the export refunds in accordance with the rules adopted pursuant to Article 202(7).

Those implementing acts shall be adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

CHAPTER VII

Outward processing

Article 205

Suspension of outward processing arrangements

Where the Union market is disturbed or could be disturbed by outward processing arrangements, the Commission may adopt implementing acts, on a request from a Member State or on its own initiative, fully or partially suspending the use of outward processing arrangements for the products of the cereals, rice, fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, wine, beef and veal, pigmeat, sheepmeat and goatmeat and poultrymeat sectors. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Where the Commission receives a request from a Member State, it shall, by means of implementing acts, take a decision thereon within five working days following receipt of the request. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

On duly justified imperative grounds of urgency, the Commission shall adopt immediately applicable implementing acts in accordance with the procedure referred to in Article 229(3).

The measures adopted shall be communicated to the Members States and shall take effect immediately.

PART IV

COMPETITION RULES

CHAPTER I

Rules applying to undertakings

Article 206

Commission guidelines on the application of competition rules to agriculture

Save as otherwise provided in this Regulation, and in accordance with Article 42 TFEU, Articles 101 to 106 TFEU and the implementing provisions thereto shall, subject to Articles 207 to 210 of this Regulation, apply to all agreements, decisions and practices referred to in Article 101(1) and Article 102 TFEU which relate to the production of, or trade in, agricultural products.

In order to ensure the functioning of the internal market and the uniform application of Union competition rules, the Commission and the competition authorities of the Member States shall apply the Union competition rules in close cooper­ ation.

In addition, the Commission shall, where appropriate, publish guidelines to assist the national competition authorities, as well as undertakings.

Article 207

Relevant market

The definition of the relevant market is a tool to identify and define the boundaries of competition between undertakings, and shall be founded on two cumulative elements:

(a) the relevant product market: for the purposes of this Chapter, "product market" means the market comprising all those products which are regarded as interchangeable or substitutable by the consumer by reason of the products' characteristics, their prices and their intended use;

(b) the relevant geographic market: for the purposes of this Chapter, "geographic market" means the market comprising the area in which the undertakings concerned are involved in the supply of the relevant products, in which the conditions of competition are sufficiently homogeneous and which can be distinguished from neighbouring areas, particularly because the conditions of competition are appreciably different in those areas.

ENL 347/760 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Article 208

Dominant position

For the purposes of this Chapter, "dominant position" means a position of economic strength enjoyed by an undertaking which enables it to prevent effective competition being maintained in the relevant market by giving it the power to behave to an appreciable extent independently of its competitors, customers and ultimately of consumers.

Article 209

Exceptions for the objectives of the CAP and farmers and their associations

1. Article 101(1) TFEU shall not apply to the agreements, decisions and practices referred to in Article 206 of this Regu­ lation necessary for the attainment of the objectives set out in Article 39 TFEU.

Article 101(1) TFEU shall not apply to agreements, decisions and concerted practices of farmers, farmers' associations, or associations of such associations, or producer organisations recognised under Article 152 of this Regulation, or associations of producer organisations recognised under Article 156 of this Regulation, which concern the production or sale of agricultural products or the use of joint facilities for the storage, treatment or processing of agricultural products, unless the objectives of Article 39 TFEU are jeopardised.

This paragraph shall not apply to agreements, decisions and concerted practices which entail an obligation to charge an identical price or by which competition is excluded.

2. Agreements, decisions and concerted practices which fulfil the conditions referred to in paragraph 1 of this Article shall not be prohibited, no prior decision to that effect being required.

In any national or Union proceedings for the application of Article 101 TFEU, the burden of proving an infringement of Article 101(1) TFEU shall rest on the party or the authority alleging the infringement. The party claiming the benefit of the exemptions provided in paragraph 1 of this Article shall bear the burden of proving that the conditions of that paragraph are fulfilled.

Article 210

Agreements and concerted practices of recognised interbranch organisations

1. Article 101(1) TFEU shall not apply to agreements, decisions and concerted practices of interbranch organisations

recognised under Article 157 of this Regulation with the object of carrying out the activities listed in point (c) of Article 157(1) and, for the milk and milk products sector, in point (c) of Article 157(3) of this Regulation, and, for the olive oil and table olives and tobacco sectors, in Article 162 of this Regu­ lation.

2. Paragraph 1 shall apply provided that:

(a) the agreements, decisions and concerted practices referred to therein have been notified to the Commission; and

(b) within two months of receipt of all the details required the Commission has not found that those agreements, decisions or concerted practices are incompatible with Union rules.

Where the Commission finds that the agreements, decisions or concerted practices referred to in paragraph 1 are incompatible with Union rules, it shall set out its finding without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3).

3. The agreements, decisions and concerted practices referred to in paragraph 1 may not be put into effect before the lapse of the two-month period referred to in point (b) of the first subparagraph of paragraph 2.

4. Agreements, decisions and concerted practices shall in any case be declared incompatible with Union rules if they:

(a) may lead to the partitioning of markets within the Union in any form;

(b) may affect the sound operation of the market organisation;

(c) may create distortions of competition which are not essential to achieving the objectives of the CAP pursued by the interbranch organisation activity;

(d) entail the fixing of prices or the fixing of quotas;

(e) may create discrimination or eliminate competition in respect of a substantial proportion of the products in question.

5. If, following the expiry of the two-month period referred to in point (b) of the first subparagraph of paragraph 2, the Commission finds that the conditions for applying paragraph 1 have not been met, it shall, without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3), take a decision declaring that Article 101(1) TFEU applies to the agreement, decision or concerted practice in question.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/761

That Commission decision shall not apply earlier than the date of its notification to the interbranch organisation concerned, unless that interbranch organisation has given incorrect information or abused the exemption provided for in paragraph 1.

6. In the case of multiannual agreements, the notification for the first year shall be valid for the subsequent years of the agreement. However, in that event, the Commission may, on its own initiative or at the request of another Member State, issue a finding of incompatibility at any time.

7. The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the uniform application of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

CHAPTER II

State aid rules

Article 211

Application of Articles 107 to 109 TFEU

1. Articles 107 to 109 TFEU shall apply to the production of, and trade in, agricultural products.

2. By way of derogation from paragraph 1, Articles 107 to 109 TFEU shall not apply to payments made by Member States pursuant to and in conformity with either of the following:

(a) the measures provided for in this Regulation which are partly or wholly financed by the Union;

(b) Articles 213 to 218 of this Regulation.

Article 212

National payments related to wine support programmes

By way of derogation from Article 44(3), Member States may grant national payments in accordance with the Union rules on State aid for the measures referred to in Articles 45, 49 and 50.

The maximum aid rate as laid down in the relevant Union rules on State aid shall apply to the global public financing, including both Union and national funds.

Article 213

National payments for reindeer in Finland and Sweden

Subject to an authorisation by the Commission adopted without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3), national payments for the production and marketing of reindeer and reindeer products (CN codes ex 0208 and ex 0210) may be made by Finland and Sweden insofar as they do not entail any increase in traditional levels of production.

Article 214

National payments for the sugar sector in Finland

Finland may make national payments of up to EUR 350 per hectare per marketing year to sugar beet growers.

Article 215

National payments for apiculture

Member States may make national payments for the protection of apiaries disadvantaged by structural or natural conditions or under economic development programmes, except for those allocated for production or trade.

Article 216

National payments for distillation of wine in cases of crisis

1. Member States may make national payments to wine producers for the voluntary or mandatory distillation of wine in justified cases of crisis.

Those payments shall be proportionate and shall allow that crisis to be addressed.

The overall amount of payments available in a Member State in any given year for such payments shall not exceed 15 % of the globally available funds per Member State for that year as laid down in Annex VI.

2. Member States wishing to make use of the national payments referred to in paragraph 1 shall submit a duly substantiated notification to the Commission. The Commission shall decide, without applying the procedure referred to in Article 229(2) or (3), whether the measure is approved and whether the payments may be made.

3. The alcohol resulting from distillation referred to in paragraph 1 shall be used exclusively for industrial or energy purposes so as to avoid any distortion of competition.

4. The Commission may adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 217

National payments for distribution of products to children

Member States may, in addition to Union aid provided for in Articles 23 and 26, make national payments for supplying the products to children in educational establishments or for the related costs referred to in Article 23(1).

ENL 347/762 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Member States may finance those payments by means of a levy on the sector concerned or by any other contribution from the private sector.

Member States may, in addition to Union aid provided for in Article 23, make national payments for financing accompanying measures necessary to make the Union scheme for the supply of fruit and vegetable, processed fruit and vegetable and banana products effective, as referred to in Article 23(2).

Article 218

National payments for nuts

1. Member States may make national payments, up to a maximum of EUR 120,75 per hectare per year, to farmers producing the following products:

(a) almonds falling within CN codes 0802 11 and 0802 12;

(b) hazelnuts or filberts falling within CN codes 0802 21 and 0802 22;

(c) walnuts falling within CN codes 0802 31 00 and 0802 32 00;

(d) pistachios falling within CN codes 0802 51 00 and 0802 52 00;

(e) locust beans falling within CN code 1212 92 00.

2. The national payments referred to in paragraph 1 may be paid only for a maximum area of:

Member State Maximum area (ha)

Belgium 100

Bulgaria 11 984

Germany 1 500

Greece 41 100

Spain 568 200

France 17 300

Italy 130 100

Cyprus 5 100

Luxembourg 100

Hungary 2 900

Netherlands 100

Poland 4 200

Portugal 41 300

Member State Maximum area (ha)

Romania 1 645

Slovenia 300

Slovakia 3 100

United Kingdom 100

3. Member States may make the granting of national payments referred to in paragraph 1 conditional on farmers being members of a producer organisation recognised under Article 152.

PART V

GENERAL PROVISIONS

CHAPTER I

Exceptional measures

S e c t i o n 1

M a r k e t d i s t u r b a n c e

Article 219

Measures against market disturbance

1. In order to react efficiently and effectively against threats of market disturbance caused by significant price rises or falls on internal or external markets or other events and circum­ stances significantly disturbing or threatening to disturb the market, where that situation, or its effects on the market, is likely to continue or deteriorate, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 to take the measures necessary to address that market situation, while respecting any obligations resulting from international agreements concluded in accordance with the TFEU and provided that any other measures available under this Regulation appear to be insufficient.

Where, in the cases of threats of market disturbances referred to in the first subparagraph of this paragraph, imperative grounds of urgency so require, the procedure provided for in Article 228 shall apply to delegated acts adopted pursuant to the first subparagraph of this paragraph.

Those imperative grounds of urgency may include the need to take immediate action to address or prevent market disturbance, where threats of market disturbance occur so swiftly or unexpectedly that immediate action is necessary to efficiently and effectively address the situation, or where action would prevent such threats of market disturbance from materialising, continuing or turning into a more severe or prolonged disturbance, or where delaying immediate action would threaten to cause or aggravate the disturbance or would increase the extent of the measures which would later be necessary to address the threat or disturbance or would be detrimental to production or market conditions.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/763

Such measures may to the extent and for the time necessary to address the market disturbance or threat thereof extend or modify the scope, duration or other aspects of other measures provided for under this Regulation, or provide for export refunds, or suspend import duties in whole or in part including for certain quantities or periods as necessary.

2. The measures referred to in paragraph 1 shall not apply to products listed in Section 2 of Part XXIV of Annex I.

However, the Commission may, by means of delegated acts adopted in accordance with the urgency procedure referred to in Article 228, decide that the measures referred to in paragraph 1 shall apply to one or more of the products listed in Section 2 of Part XXIV of Annex I.

3. The Commission may adopt implementing acts laying down necessary procedural rules and technical criteria for the application of measures referred to in paragraph 1 of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

S e c t i o n 2

M a r k e t s u p p o r t m e a s u r e s r e l a t e d t o a n i m a l d i s e a s e s a n d l o s s o f c o n s u m e r c o n f i d e n c e

d u e t o p u b l i c , a n i m a l o r p l a n t h e a l t h r i s k s

Article 220

Measures concerning animal diseases and loss of consumer confidence due to public, animal or plant health risks

1. The Commission may adopt implementing acts taking exceptional support measures for the affected market in order to take account of:

(a) restrictions on intra-Union and third-country trade which may result from the application of measures for combating the spread of diseases in animals; and

(b) serious market disturbances directly attributed to a loss in consumer confidence due to public, animal or plant health and disease risks.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

2. The measures provided for in paragraph 1 shall apply to any of the following sectors:

(a) beef and veal;

(b) milk and milk products;

(c) pigmeat;

(d) sheepmeat and goatmeat;

(e) eggs;

(f) poultrymeat.

The measures provided for in point (b) of the first subparagraph of paragraph 1 related to a loss in consumer confidence due to public or plant health risks shall also apply to all other agri­ cultural products except those listed in Section 2 of Part XXIV of Annex I.

The Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with the urgency procedure referred to in Article 228, extending the list of products in the first two subparagraphs of this paragraph.

3. The measures provided for in paragraph 1 shall be taken at the request of the Member State concerned.

4. The measures provided for in point (a) of the first subparagraph of paragraph 1 may be taken only if the Member State concerned has taken health and veterinary measures quickly to stamp out the disease, and only to the extent and for the duration strictly necessary to support the market concerned.

5. The Union shall provide part-financing equivalent to 50 % of the expenditure borne by Member States for the measures provided for in paragraph 1.

However, with regard to the beef and veal, milk and milk products, pigmeat and sheepmeat and goatmeat sectors, the Union shall provide part-financing equivalent to 60 % of such expenditure when combating foot-and-mouth disease.

6. Member States shall ensure that, where producers contribute to the expenditure borne by Member States, this does not result in a distortion of competition between producers in different Member States.

S e c t i o n 3

S p e c i f i c p r o b l e m s

Article 221

Measures to resolve specific problems

1. The Commission shall adopt implementing acts taking necessary and justifiable emergency measures to resolve specific problems. Those measures may derogate from the provisions of this Regulation only to an extent that is strictly necessary and for a period that is strictly necessary. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

ENL 347/764 Official Journal of the European Union 20.12.2013

2. To resolve specific problems, and on duly justified imperative grounds of urgency, relating to situations likely to cause a rapid deterioration of production and market conditions which could be difficult to address if the adoption of measures were delayed, the Commission shall adopt immediately applicable implementing acts in accordance with the procedure referred to in Article 229(3).

3. The Commission shall adopt measures under paragraph 1 or 2 only if it is not possible to adopt the required emergency measures in accordance with Article 219 or 220.

4. Measures adopted under paragraph 1 or 2 shall remain in force for a period not exceeding twelve months. If after this period the specific problems that led to the adoption of those measures persist, the Commission may, in order to establish a permanent solution, adopt delegated acts in accordance with Article 227 regarding the matter or present appropriate legis­ lative proposals.

5. The Commission shall inform the European Parliament and the Council of any measure adopted under paragraph 1 or 2 within two working days of its adoption.

S e c t i o n 4

A g r e e m e n t s a n d d e c i s i o n s d u r i n g p e r i o d s o f s e v e r e i m b a l a n c e i n m a r k e t s

Article 222

Application of Article 101(1) TFEU

1. During periods of severe imbalance in markets, the Commission may adopt implementing acts to the effect that Article 101(1) TFEU is not to apply to agreements and decisions of recognised producer organisations, their associ­ ations and recognised interbranch organisations in any of the sectors referred to in Article 1(2) of this Regulation, provided that such agreements and decisions do not undermine the proper functioning of the internal market, strictly aim to stabilise the sector concerned and fall under one or more of the following categories:

(a) market withdrawal or free distribution of their products;

(b) transformation and processing;

(c) storage by private operators;

(d) joint promotion measures;

(e) agreements on quality requirements;

(f) joint purchasing of inputs necessary to combat the spread of pests and diseases in animals and plants in the Union or of inputs necessary to address the effects of natural disasters in the Union;

(g) temporary planning of production taking into account the specific nature of the production cycle.

The Commission shall specify in implementing acts the substantive and geographic scope of this derogation and, subject to paragraph 3, the period for which the derogation applies.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

2. Paragraph 1 shall apply only if the Commission has already adopted one of the measures referred to in this Chapter, if products have been bought in under public inter­ vention or if aid for private storage referred to in Chapter I of Title I of Part II has been granted.

3. The agreements and decisions referred to in paragraph 1 shall only be valid for a period of up to six months.

However, the Commission may adopt implementing acts auth­ orising such agreements and decisions for a further period of up to six-months. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

CHAPTER II

Communications and reporting

Article 223

Communication requirements

1. For the purposes of applying this Regulation, monitoring, analysing and managing the market in agricultural products, ensuring market transparency, the proper functioning of CAP measures, checking, controlling, monitoring, evaluating and auditing CAP measures, and complying with the requirements laid down in international agreements concluded in accordance with the TFEU, including notification requirements under those agreements, the Commission may, in accordance with the procedure referred to in paragraph 2, adopt the necessary measures regarding communications to be made by under­ takings, Member States and third countries. In so doing, it shall take into account the data needs and synergies between potential data sources.

The information obtained may be transmitted or made available to international organisations, the competent authorities of third countries and may be made public, subject to the protection of personal data and the legitimate interest of undertakings in the protection of their business secrets, including prices.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/765

2. In order to ensure the integrity of information systems and the authenticity and legibility of documents and associated data transmitted, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 laying down:

(a) the nature and type of information to be notified;

(b) the categories of data to be processed, the maximum retention periods and the purpose of the processing, in particular in the event of the publication of such data and their transfer to third countries;

(c) the access rights to the information or information systems made available;

(d) the conditions of publication of the information.

3. The Commission shall adopt implementing acts laying down the measures necessary for the application of this Article, including:

(a) the methods of notification;

(b) rules on the information to be notified;

(c) arrangements for the management of the information to be notified, as well as on the content, form, timing, frequency and deadlines of the notifications;

(d) the arrangements for transmitting or making information and documents available to the Member States, international organisations, the competent authorities in third countries, or the public, subject to the protection of personal data and the legitimate interest of undertakings in the protection of their business secrets.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 229(2).

Article 224

Processing and protection of personal data

1. The Member States and the Commission shall collect personal data for the purposes set out in Article 223(1) and shall not process those data in a way incompatible with those purposes.

2. Where personal data are processed for monitoring and evaluation purposes as referred to in Article 223(1), they shall be made anonymous and shall be processed in aggregated form only.

3. Personal data shall be processed in accordance with Directive 95/46/EC and Regulation (EC) No 45/2001. In particular, such data shall not be stored in a form which permits identification of data subjects for longer than is necessary for the purposes for which they were collected or

for which they are further processed, taking into account the minimum retention periods laid down in the applicable national and Union law.

4. Member States shall inform the data subjects that their personal data may be processed by national and Union bodies in accordance with paragraph 1 and that in this respect they enjoy the rights set out in, respectively, Directive 95/46/EC and Regulation (EC) No 45/2001.

Article 225

Reporting obligation of the Commission

The Commission shall present a report to the European Parliament and to the Council:

(a) every three years and for the first time by21 December 2016 the implementation of the measures concerning the apiculture sector as set out in Articles 55, 56 and 57, including on the latest developments on beehive identifi­ cation systems;

(b) by 30 June 2014 and also by 31 December 2018, on the development of the market situation in the milk and milk products sector, and in particular on the operation of Articles 148 to 151, Article 152(3) and Article 157(3), assessing in particular the effects on milk producers and milk production in disadvantaged regions in connection with the general objective of maintaining production in such regions, and covering potential incentives to encourage farmers to enter into joint production agree­ ments, together with any appropriate proposals;

(c) by 31 December 2014, on the possibility of extending the scope of the school schemes to include olive oil and table olives;

(d) by 31 December 2017, on the application of the competition rules to the agricultural sector in all Member States, in particular on the operation of Articles 209 and 210, and of Articles 169, 170 and 171 in the sectors concerned.

CHAPTER III

Reserve for crises in the agricultural sector

Article 226

Use of the Reserve

Funds transferred from the Reserve for crises in the agricultural sector under the conditions and procedure referred to in Article 25 of Regulation (EU) No 1306/2013 and paragraph 22 of the Interinstitutional Agreement between the European Parliament, the Council and the Commission on budgetary discipline, cooperation in budgetary matters and on sound financial management shall be made available for the measures to which this Regulation applies for the year or years for which the additional support is required and which are implemented in circumstances that go beyond normal market developments.

ENL 347/766 Official Journal of the European Union 20.12.2013

In particular, funds shall be transferred for any expenditure under:

(a) Articles 8 to 21;

(b) Articles 196 to 204; and

(c) Articles 219, 220 and 221 of this Regulation.

PART VI

DELEGATIONS OF POWER, IMPLEMENTING PROVISIONS, TRANSITIONAL AND FINAL PROVISIONS

CHAPTER I

Delegations of power and implementing provisions

Article 227

Exercise of the delegation

1. The power to adopt the delegated acts is conferred on the Commission subject to the conditions laid down in this Article.

2. The power to adopt delegated acts referred to in this Regulation shall be conferred on the Commission for a period of seven years from 20 December 2013. The Commission shall draw up a report in respect of the delegation of power not later than nine months before the end of the seven-year period. The delegation of power shall be tacitly extended for periods of an identical duration, unless the European Parliament or the Council opposes such extension not later than three months before the end of each period.

3. The delegation of power referred to in this Regulation may be revoked at any time by the European Parliament or by the Council. A decision to revoke shall put an end to the delegation of the power specified in that decision. It shall take effect the day following the publication of the decision in the Official Journal of the European Union or at a later date specified therein. It shall not affect the validity of any delegated acts already in force.

4. As soon as it adopts a delegated act, the Commission shall notify it simultaneously to the European Parliament and to the Council.

5. A delegated act adopted pursuant to this Regulation shall enter into force only if no objection has been expressed either by the European Parliament or the Council within a period of two months of notification of that act to the European Parliament and the Council or if, before the expiry of that period, the European Parliament and the Council have both informed the Commission that they will not object. That period shall be extended by two months at the initiative of the European Parliament or of the Council.

Article 228

Urgency procedure

1. Delegated acts adopted under this Article shall enter into force without delay and shall apply as long as no objection is

expressed in accordance with paragraph 2. The notification of a delegated act adopted under this Article to the European Parliament and to the Council shall state the reasons for the use of the urgency procedure.

2. Either the European Parliament or the Council may object to a delegated act adopted under this Article in accordance with the procedure referred to in Article 227(5). In such a case, the Commission shall repeal the act without delay following the notification of the decision to object by the European Parliament or by the Council.

Article 229

Committee procedure

1. The Commission shall be assisted by a committee called the Committee for the Common Organisation of the Agri­ cultural Markets. That Committee shall be a committee within the meaning of Regulation (EU) No 182/2011.

2. Where reference is made to this paragraph, Article 5 of Regulation (EU) No 182/2011 shall apply.

In the case of acts referred to in Article 80(5), points (c) and (d) of Article 91, Article 97(4), Article 99, Article 106 and Article 107(3), where the committee delivers no opinion, the Commission shall not adopt the draft implementing act and the third subparagraph of Article 5(4) of Regulation (EU) No 182/2011 shall apply.

3. Where reference is made to this paragraph, Article 8 of Regulation (EU) No 182/2011, in conjunction with Article 5 thereof, shall apply.

CHAPTER II

Transitional and final provisions

Article 230

Repeals

1. Regulation (EC) No 1234/2007 is repealed.

However, the following provisions of Regulation (EC) No 1234/2007 shall continue to apply:

(a) as regards the system of milk production limitation: Section III of Chapter III of Title I of Part II, Article 55, Article 85 and Annexes IX and X, until 31 March 2015;

(b) as regards the wine sector:

(i) Articles 85a to 85e as regards areas referred to in Article 85a(2) which have not yet been grubbed up and as regards areas referred to in Article 85b(1) which have not been regularised, until such areas are grubbed up or regularised, and Article 188a(1) and (2);

(ii) the transitional planting right regime set out in Subsection II of Section IVa of Chapter III of Title I of Part II until 31 December 2015;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/767

(iii) Article 118m(5) until clearance of the stocks of wines with the denomination "Mlado vino portugizac" existing on 1 July 2013;

(iv) Article 118s(5) until 30 June 2017;

(c) Article 113a(4), Articles 114, 115 and 116, Article 117(1) to (4) and point (e)(iv) of Article 121, as well as points I(2) and (3) and III(1) of Part B and Part C of Annex XIV, and points 1, 3, 5 and 6 of Part II and point 2 of Part IV of Annex XV for the purpose of applying those Articles, until the date of application of the corresponding marketing rules to be established pursuant to the delegated acts provided for in Article 75(2), Article 76(4), Article 78(3) and (4), Article 79(1), Article 80(4), Article 83(4), Article 86, Article 87(2), Article 88(3) and Article 89 of this Regu­ lation;

(d) Article 133a(1) and Article 140a until 30 September 2014;

(e) the first and second subparagraphs of Article 182(3) until the end of the 2013/2014 marketing year for sugar on 30 September 2014;

(f) Article 182(4) until 31 December 2017;

(g) Article 182(7) until 31 March 2014;

(h) Point 3(b) of Part III of Annex XV until 31 December 2015;

(i) Annex XX until date of entry into force of legislative act replacing Regulation (EC) No 1216/2009 and Council Regu­ lation (EC) No 614/2009 (1).

2. References to Regulation (EC) No 1234/2007 shall be construed as references to this Regulation and to Regulation (EU) No 1306/2013 and be read in accordance with the correlation table set out in Annex XIV to this Regulation.

3. Council Regulations (EEC) No 922/72, (EEC) No 234/79, (EC) No 1601/96 and (EC) No 1037/2001 are repealed.

Article 231

Transitional rules

1. In order to ensure the smooth transition from the arrangements provided for in Regulation (EC) No 1234/2007 to those laid down in this Regulation, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 227 concerning measures necessary to protect the acquired rights and legitimate expectations of undertakings.

2. All multiannual programmes adopted before 1 January 2014 shall continue to be governed by the concerned provisions of Regulation (EC) No 1234/2007 following the entry into force of this Regulation until those programmes come to an end.

Article 232

Entry into force and application

1. This Regulation shall enter into force on the day of its publication in the Official Journal of the European Union.

It shall apply from 1 January 2014.

However:

(a) Article 181 shall apply from 1 October 2014;

(b) point II(3) of Part VII of Annex VII shall apply from 1 January 2016;

2. Articles 148 to 151, Article 152(3), Article 156(2), Article 157(3), Articles 161 and 163, Article 173(2) and Article 174(2) shall apply until 30 June 2020.

3. Articles 127 to 144 and Articles 192 and 193 shall apply until the end of the 2016/2017 marketing year for sugar on 30 September 2017.

This Regulation shall be binding in its entirety and directly applicable in all Member States.

Done at Brussels, 17 December 2013.

For the European Parliament The President M. SCHULZ

For the Council The President

V. JUKNA

ENL 347/768 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Regulation (EC) No 614/2009 of 7 July 2009 on the common system of trade for ovalbumin and lactalbumin (OJ L 181, 14.7.2009, p. 8).

ANNEX I

LIST OF PRODUCTS REFERRED TO IN ARTICLE 1(2)

PART I

Cereals

The cereals sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 0709 99 60 Sweetcorn, fresh or chilled

0712 90 19 Dried sweetcorn, whole, cut, sliced, broken or in powder, but not further prepared, other than hybrid for sowing

1001 91 20 Common wheat and meslin seed

ex 1001 99 00 Spelt, common wheat and meslin other than for sowing

1002 Rye

1003 Barley

1004 Oats

1005 10 90 Maize (corn) seed other than hybrid

1005 90 00 Maize other than seed

1007 10 90,

1007 90 00

Grain sorghum, other than hybrids for sowing

1008 Buckwheat, millet and canary seed; other cereals

(b) 1001 11 00,

1001 19 00

Durum wheat

(c) 1101 00 Wheat or meslin flour

1102 90 70 Rye flour

1103 11 Groats and meal of wheat

1107 Malt, whether or not roasted

(d) 0714 Manioc, arrowroot, salep, Jerusalem artichokes, sweet potatoes and similar roots and tubers with high starch or inulin content, fresh, chilled, frozen or dried, whether or not sliced or in the form of pellets; sago pith

ex 1102 Cereal flours other than of wheat or meslin:

1102 20 – Maize (corn) flour

1102 90 – Other:

1102 90 10 – – Barley flour

1102 90 30 – – Oat flour

1102 90 90 – – Other

ex 1103 Cereal groats, meal and pellets with the exception of groats and meal of wheat (subheading 1103 11), groats and meal of rice (subheading 1103 19 50) and pellets of rice (subheading 1103 20 50)

ex 1104 Cereal grains otherwise worked (for example, hulled, rolled, flaked, pearled, sliced or kibbled), except rice of heading 1006 and flaked rice of subheading 1104 19 91; germ of cereals, whole, rolled, flaked or ground

1106 20 Flour, meal and powder of sago or of roots or tubers of heading 0714

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/769

CN code Description

ex 1108 Starches; inulin:

– Starches:

1108 11 00 – – Wheat starch

1108 12 00 – – Maize (corn) starch

1108 13 00 – – Potato starch

1108 14 00 – – Manioc (cassava) starch

ex 1108 19 – – Other starches:

1108 19 90 – – – Other

1109 00 00 Wheat gluten, whether or not dried

1702 Other sugars, including chemically pure lactose, maltose, glucose and fructose, in solid form; sugar syrups not containing added flavouring or colouring matter; artificial honey, whether or not mixed with natural honey; caramel:

ex 1702 30 – Glucose and glucose syrup, not containing fructose or containing in the dry state less than 20 % by weight of fructose:

– – Other:

ex 1702 30 50 – – – In the form of white crystalline powder, whether or not agglomerated, containing in the dry state less than 99 % by weight of glucose

ex 1702 30 90 – – – Other, containing in the dry state less than 99 % by weight of glucose

ex 1702 40 – Glucose and glucose syrup, containing in the dry state at least 20 % but less than 50 % by weight of fructose, excluding invert sugar:

1702 40 90 – – Other

ex 1702 90 – Other, including invert sugar and other sugar and sugar syrup blends containing in the dry state 50 % by weight of fructose:

1702 90 50 – – Maltodextrine and maltodextrine syrup

– – Caramel:

– – – Other:

1702 90 75 – – – – In the form of powder, whether or not agglomerated

1702 90 79 – – – – Other

2106 Food preparations not elsewhere specified or included:

ex 2106 90 – Other

– – Flavoured or coloured sugar syrups:

– – – Other

2106 90 55 – – – – Glucose syrup and maltodextrine syrup

ex 2302 Bran, sharps and other residues, whether or not in the form of pellets, derived from the sifting, milling or other working of cereals

ex 2303 Residues of starch manufacture and similar residues, beet-pulp, bagasse and other waste of sugar manufacture, brewing or distilling dregs and waste, whether or not in the form of pellets:

2303 10 – Residues of starch manufacture and similar residues

2303 30 00 – Brewing or distilling dregs and waste

ex 2306 Oilcake and other solid residues, whether or not ground or in the form of pellets, resulting from the extraction of vegetables fats or oils, other than those of headings 2304 and 2305:

– Other

2306 90 05 – – Of maize (corn) germ

ENL 347/770 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

ex 2308 00 Vegetable materials and vegetable waste, vegetable residues and by-products, whether or not in the form of pellets, of a kind used in animal feeding, not elsewhere specified or included:

2308 00 40 – Acorns and horse-chestnuts; pomace or marc of fruit, other than grapes

2309 Preparations of a kind used in animal feeding:

ex 2309 10 – Dog or cat food, put up for retail sale:

2309 10 11

2309 10 13

2309 10 31

2309 10 33

2309 10 51

2309 10 53

– – Containing starch, glucose, glucose syrup, maltodextrine or maltodextrine syrup of subheadings 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 and 2106 90 55 or milk products

ex 2309 90 – Other:

2309 90 20 – – Products referred to in additional note 5 to chapter 23 of the Combined Nomenclature

– – Other, including premixes:

2309 90 31

2309 90 33

2309 90 41

2309 90 43

2309 90 51

2309 90 53

– – – Containing starch, glucose, glucose syrup, maltodextrine or maltodextrine syrup of subheadings 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 and 2106 90 55 or milk products:

(1) For the purposes of this subheading 'milk products' means products falling within headings 0401 to 0406 as well as subheadings 1702 11 00, 1702 19 00 and 2106 90 51.

PART II

Rice

The rice sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 1006 10 21 to

1006 10 98

Rice in the husk (paddy or rough), other than for sowing

1006 20 Husked (brown) rice

1006 30 Semi-milled or wholly milled rice, whether or not polished or glazed

(b) 1006 40 00 Broken rice

(c) 1102 90 50 Rice flour

1103 19 50 Rice groats and meal

1103 20 50 Pellets of rice

1104 19 91 Flaked grains of rice

ex 1104 19 99 Rolled grains of rice

1108 19 10 Rice starch

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/771

PART III

Sugar

The sugar sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 1212 91 Sugar beet

1212 93 00 Sugar cane

(b) 1701 Cane or beet sugar and chemically pure sucrose, in solid form

(c) 1702 20 Maple sugar and maple syrup

1702 60 95 and

1702 90 95

Other sugars in solid form and sugar syrups, not containing added flavouring or colouring matter, but not including lactose, glucose, maltodextrine and isoglucose

1702 90 71 Caramel containing 50 % or more by weight of sucrose in the dry matter

2106 90 59 Flavoured or coloured sugar syrups, other than isoglucose, lactose, glucose and maltodextrine syrups

(d) 1702 30 10

1702 40 10

1702 60 10

1702 90 30

Isoglucose

(e) 1702 60 80

1702 90 80

Inulin syrup

(f) 1703 Molasses resulting from the extraction or refining of sugar

(g) 2106 90 30 Flavoured or coloured isoglucose syrups

(h) 2303 20 Beet pulp, bagasse and other waste of sugar manufacture

PART IV

Dried fodder

The dried fodder sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) ex 1214 10 00 – Meal and pellets of lucerne artificially heat-dried

– Meal and pellets of lucerne otherwise dried and ground

ex 1214 90 90 – Lucerne, sainfoin, clover, lupins, vetches and similar fodder products, artificially heat-dried, except hay and fodder kale and products containing hay

– Lucerne, sainfoin, clover, lupins, vetches, honey lotus, chickling pea and birdsfoot, otherwise dried and ground

(b) ex 2309 90 96 – Protein concentrates obtained from lucerne juice and grass juice

– Dehydrated products obtained exclusively from solid residues and juice resulting from preparation of the abovementioned concentrates

ENL 347/772 Official Journal of the European Union 20.12.2013

PART V

Seeds

The seeds sector shall cover the products listed in the following table

CN code Description

0712 90 11 Sweetcorn hybrids:

– for sowing

0713 10 10 Peas (Pisum sativum):

– for sowing

ex 0713 20 00 Chickpeas (garbanzos):

– for sowing

ex 0713 31 00 Beans of the species Vigna mungo (L.) Hepper or Vigna radiata (L.) Wilczek:

– for sowing

ex 0713 32 00 Small red (Adzuki) beans (Phaseolus or Vigna angularis):

– for sowing

0713 33 10 Kidney beans, including white pea beans (Phaseolus vulgaris):

– for sowing

ex 0713 34 00 Bambara beans (Vigna subterranea or Voandzeia subterranea):

ex 0713 35 00 – for sowing

ex 0713 39 00 Cow peas (Vigna unguiculta):

– for sowing

Other:

– for sowing

ex 0713 40 00 Lentils:

– for sowing

ex 0713 50 00 Broad beans (Vicia faba var. major) and horse beans (Vicia faba var. equina, Vicia faba var. minor):

ex 0713 60 00 – for sowing

Pigeon peas (Cajanus cajan):

– for sowing

ex 0713 90 00 Other dried leguminous vegetables:

– for sowing

1001 91 10 Spelt:

– seed

1001 91 90 Other

– seed

ex 1005 10 Hybrid maize (corn) seed

1006 10 10 Rice in the husk (paddy or rough):

– for sowing

1007 10 10 Grain sorghum hybrids:

– seed

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/773

CN code Description

1201 10 00 Soya beans, whether or not broken:

– seed

1202 30 00 Groundnuts, not roasted or otherwise cooked, whether or not shelled or broken:

– seed

1204 00 10 Linseed, whether or not broken:

– for sowing

1205 10 10 and Rape or colza seeds, whether or not broken:

ex 1205 90 00 – for sowing

1206 00 10 Sunflower seeds, whether or not broken:

– for sowing

ex 1207 Other oil seeds and oleaginous fruits, whether or not broken:

– for sowing

1209 Seeds, fruit and spores, of a kind used for sowing

PART VI

Hops

The hops sector shall cover the products listed in the following table

CN code Description

1210 Hop cones, fresh or dried, whether or not ground, powdered or in the form of pellets; lupulin

1302 13 00 Vegetable saps and extracts of hops

PART VII

Olive oil and table olives

The olive oil and table olives sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 1509 Olive oil and its fractions, whether or not refined, but not chemically modified

1510 00 Other oils and their fractions, obtained solely from olives, whether or not refined, but not chemically modified, including blends of these oils or fractions with oils or fractions of heading 1509

(b) 0709 92 10 Olives, fresh or chilled, for uses other than the production of oil

0709 92 90 Other olives, fresh or chilled

0710 80 10 Olives (uncooked or cooked by steaming or boiling water), frozen

0711 20 Olives provisionally preserved (for example, by sulphur dioxide gas, in brine, in sulphur water or in other preservative solutions), but unsuitable in that state for immediate consumption

ex 0712 90 90 Olives dried, whole, cut, sliced, broken or in powder, but not further prepared

2001 90 65 Olives prepared or preserved by vinegar or acetic acid

ex 2004 90 30 Olives prepared or preserved otherwise than by vinegar or acetic acid, frozen

2005 70 00 Olives prepared or preserved otherwise than by vinegar or acetic acid, not frozen

ENL 347/774 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

(c) 1522 00 31

1522 00 39

Residues resulting from the treatment of fatty substances or animal or vegetable waxes containing oil having the characteristics of olive oil

2306 90 11

2306 90 19

Oil-cake and other solid residues resulting from the extractions of olive oil

PART VIII

Flax and hemp

The flax and hemp sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

5301 Flax, raw or processed but not spun; flax tow and waste (including yarn waste and garnetted stock)

5302 True hemp (Cannabis sativa L.) raw or processed but not spun; tow and waste of true hemp (including yarn waste and garnetted stock)

PART IX

Fruit and vegetables

The fruit and vegetables sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

0702 00 00 Tomatoes, fresh or chilled

0703 Onions, shallots, garlic, leeks and other alliaceous vegetables, fresh or chilled

0704 Cabbages, cauliflowers, kohlrabi, kale and similar edible brassicas, fresh or chilled

0705 Lettuce (Lactuca sativa) and chicory (Cichorium spp.), fresh or chilled

0706 Carrots, turnips, salad beetroot, salsify, celeriac, radishes and similar edible roots, fresh or chilled

0707 00 Cucumbers and gherkins, fresh or chilled

0708 Leguminous vegetables, shelled or unshelled, fresh or chilled

ex 0709 Other vegetables, fresh or chilled, excluding vegetables of subheadings 0709 60 91, 0709 60 95, 0709 60 99, 0709 92 10, 0709 92 90 and 0709 99 60

ex 0802 Other nuts, fresh or dried, whether or not shelled or peeled, excluding areca (or betel) and kola nuts falling within subheading 0802 70 00, 0802 80 00

0803 10 10 Fresh plantains

0803 10 90 Dried plantains

0804 20 10 Figs, fresh

0804 30 00 Pineapples

0804 40 00 Avocados

0804 50 00 Guavas, mangos and mangosteens

0805 Citrus fruit, fresh or dried

0806 10 10 Fresh table grapes

0807 Melons (including watermelons) and papaws (papayas), fresh

0808 Apples, pears and quinces, fresh

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/775

CN code Description

0809 Apricots, cherries, peaches (including nectarines), plums and sloes, fresh

0810 Other fruit, fresh

0813 50 31

0813 50 39

Mixtures exclusively of nuts of headings 0801 and 0802

0910 20 Saffron

ex 0910 99 Thyme, fresh or chilled

ex 1211 90 86 Basil, melissa, mint, Origanum vulgare (oregano/wild marjoram), rosemary, sage, fresh or chilled

1212 92 00 Locust beans (carob)

PART X

Processed fruit and vegetable products

The processed fruit and vegetable sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) ex 0710 Vegetables (uncooked or cooked by steaming or boiling in water) frozen, excluding sweetcorn of subheading 0710 40 00, olives of subheading 0710 80 10 and fruits of the genus Capsicum or of the genus Pimenta of subheading 0710 80 59

ex 0711 Vegetables provisionally preserved (for example, by sulphur dioxide gas, in brine, in sulphur water or in other preservative solutions), but unsuitable in that state for immediate consumption, excluding olives of subheading 0711 20, fruits of the genus Capsicum or of the genus Pimenta of subheading 0711 90 10 and sweetcorn of subheading 0711 90 30

ex 0712 Dried vegetables, whole, cut, sliced, broken or in powder, but not further prepared, excluding potatoes dehydrated by artificial heat-drying and unfit for human consumption falling within subheading ex 0712 90 05, sweetcorn falling within the subheadings 0712 90 11 and 0712 90 19 and olives falling within subheading ex 0712 90 90

0804 20 90 Dried figs

0806 20 Dried grapes

ex 0811 Fruit and nuts, uncooked or cooked by steaming or boiling in water, frozen, not containing added sugar or other sweetening matter, excluding frozen bananas falling within subheading ex 0811 90 95

ex 0812 Fruit and nuts, provisionally preserved (for example by sulphur dioxide gas, in brine, in sulphur water or in other preservative solutions), but unsuitable in that state for immediate consumption, excluding bananas provisionally preserved falling within subheading ex 0812 90 98

ex 0813 Fruit, dried, other than that of headings 0801 to 0806; mixtures of nuts or dried fruits of this chapter excluding mixtures exclusively of nuts of headings 0801 and 0802 falling within subheadings 0813 50 31 and 0813 50 39

0814 00 00 Peel of citrus fruit or melons (including watermelons), fresh, frozen, dried or provisionally preserved in brine, in sulphur water or in other preservative solutions

0904 21 10 Dried sweet peppers (Capsicum annuum), neither crushed nor ground

(b) ex 0811 Fruit and nuts, uncooked or cooked by steaming or boiling in water, frozen, containing added sugar or other sweetening matter

ex 1302 20 Pectic substances and pectinates

ENL 347/776 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

ex 2001 Vegetables, fruit, nuts and other edible parts of plants, prepared or preserved by vinegar or acetic acid, excluding:

— fruit of the genus Capsicum other than sweet peppers or pimentos of subheading 2001 90 20

— sweetcorn (Zea mays var. saccharata) of subheading 2001 90 30

— yams, sweet potatoes and similar edible parts of plants containing 5 % or more by weight of starch of subheading 2001 90 40

— palm hearts of subheading ex 2001 90 92

— olives of subheading 2001 90 65

— vine leaves, hop shoots and other similar edible parts of plants falling within subheading ex 2001 90 97

2002 Tomatoes prepared or preserved otherwise than by vinegar or acetic acid

2003 Mushrooms and truffles, prepared or preserved otherwise than by vinegar or acetic acid

ex 2004 Other vegetables prepared or preserved otherwise than by vinegar or acetic acid, frozen, other than the products of heading 2006, excluding sweetcorn (Zea mays var. saccharata) of subheading 2004 90 10, olives of subheading ex 2004 90 30 and potatoes prepared or preserved in the form of flour, meal or flakes of subheading 2004 10 91

ex 2005 Other vegetables prepared or preserved otherwise than by vinegar or acetic acid, not frozen, other than products of heading 2006 excluding olives of subheading 2005 70 00, sweetcorn (Zea mays var. saccharata) of subheading 2005 80 00 and fruit of the genus Capsicum, other than sweet peppers or pimentos of subheading 2005 99 10 and potatoes prepared or preserved in the form of flour, meal or flakes of subheading 2005 20 10

ex 2006 00 Vegetables, fruit, nuts, fruit-peel and other parts of plants, preserved by sugar (drained, glacé or crystallised), excluding bananas preserved by sugar falling within headings ex 2006 00 38 and ex 2006 00 99

ex 2007 Jams, fruit jellies, marmalades, fruit or nut purée and fruit or nut pastes, obtained by cooking, whether or not containing added sugar or other sweetening matter, excluding:

— homogenised preparations of bananas of subheading ex 2007 10

— jams, jellies, marmalades, purée or pastes of bananas of subheadings ex 2007 99 39, ex 2007 99 50 and ex 2007 99 97

ex 2008 Fruit, nuts and other edible parts of plants, otherwise prepared or preserved, whether or not containing added sugar or other sweetening matter or spirit, not elsewhere specified or included, excluding:

— peanut butter of subheading 2008 11 10

— palm hearts of subheading 2008 91 00

— maize of subheading 2008 99 85

— yams, sweet potatoes and similar edible parts of plants, containing 5 % or more by weight of starch of subheading 2008 99 91

— vine leaves, hop shoots and other similar edible parts of plants falling within subheading ex 2008 99 99

— mixtures of banana otherwise prepared or preserved of subheadings ex 2008 97 59, ex 2008 97 78, ex 2008 97 93 and ex 2008 97 98

— bananas otherwise prepared or preserved of subheadings ex 2008 99 49, ex 2008 99 67 and ex 2008 99 99

ex 2009 Fruit juices (excluding grape juice and grape must of subheadings 2009 61 and 2009 69 and banana juice of subheading ex 2009 89 35, 2009 89 38, 2009 89 79, 2009 89 86, 2009 89 89 and 2009 89 99) and vegetable juices, unfermented and not containing added spirit, whether or not containing added sugar or other sweetening matter

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/777

PART XI

Bananas

The bananas sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

0803 90 10 Fresh bananas, excluding plantains

0803 90 90 Dried bananas, excluding plantains

ex 0812 90 98 Bananas provisionally preserved

ex 0813 50 99 Mixtures containing dried bananas

1106 30 10 Flour, meal and powder of bananas

ex 2006 00 99 Bananas preserved by sugar

ex 2007 10 99 Homogenised preparations of bananas

ex 2007 99 39

ex 2007 99 50

ex 2007 99 97

Jams, jellies, marmalades, purées and pastes of bananas

ex 2008 97 59

ex 2008 97 78

ex 2008 97 93

ex 2008 97 96

ex 2008 97 98

Mixtures containing bananas otherwise prepared or preserved, not containing added spirit

ex 2008 99 49

ex 2008 99 67

ex 2008 99 99

Bananas otherwise prepared or preserved

ex 2009 89 35

ex 2009 89 38

ex 2009 89 79

ex 2009 89 86

ex 2009 89 89

ex 2009 89 99

Banana juice

PART XII

Wine

The wine sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 2009 61

2009 69

Grape juice (including grape must)

2204 30 92

2204 30 94

2204 30 96

2204 30 98

Other grape musts, other than those in fermentation or with fermentation arrested otherwise than by the addition of alcohol

(b) ex 2204 Wine of fresh grapes, including fortified wines; grape must other than that of heading 2009, excluding other grape must of subheadings 2204 30 92, 2204 30 94, 2204 30 96 and 2204 30 98

(c) 0806 10 90 Fresh grapes other than table grapes

2209 00 11

2209 00 19

Wine vinegar

ENL 347/778 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

(d) 2206 00 10 Piquette

2307 00 11

2307 00 19

Wine lees

2308 00 11

2308 00 19

Grape marc

PART XIII

Live trees and other plants, bulbs, roots and the like, cut flowers and ornamental foliage

The live plants sector shall cover all the products falling within Chapter 6 of the Combined Nomenclature.

PART XIV

Tobacco

The tobacco sector shall cover raw or non-manufactured tobacco and tobacco refuse falling within CN code 2401.

PART XV

Beef and veal

The beef and veal sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 0102 29 05 to

0102 29 99, 0102 39 10 and 0102 90 91

Live animals of the domestic bovine species, other than pure-bred breeding animals

0201 Meat of bovine animals, fresh or chilled

0202 Meat of bovine animals, frozen

0206 10 95 Thick skirt and thin skirt, fresh or chilled

0206 29 91 Thick skirt and thin skirt, frozen

0210 20 Meat of bovine animals, salted, in brine, dried or smoked

0210 99 51 Thick skirt and thin skirt, salted, in brine, dried or smoked

0210 99 90 Edible flours and meals of meat or meat offal

1602 50 10 Other prepared or preserved meat or meat offal of bovine animals, uncooked; mixtures of cooked meat or offal and uncooked meat or offal

1602 90 61 Other prepared or preserved meat containing bovine meat or offal, uncooked; mixtures of cooked meat or offal and uncooked meat or offal

(b) 0102 21, 0102 31 00 and 0102 90 20

Live bovine pure-bred breeding animals

0206 10 98 Edible offal of bovine animals excluding thick skirt and thin skirt, fresh or chilled, other than for the manufacture of pharmaceutical products

0206 21 00

0206 22 00

0206 29 99

Edible offal of bovine animals excluding thick skirt and thin skirt, frozen, other than for the manufacture of pharmaceutical products

0210 99 59 Edible meat offal of bovine animals, salted, in brine, dried or smoked, other than thick skirt and thin skirt

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/779

CN code Description

ex 1502 10 90 Fats of bovine animals other than those of heading 1503

1602 50 31 and

1602 50 95

Other prepared or preserved meat or meat offal, of bovine animals, other than uncooked meat or meat offal and mixtures of cooked meat or offal and uncooked meat or offal

1602 90 69 Other prepared or preserved meat containing bovine meat or offal other than uncooked, and mixtures of cooked meat or offal and uncooked meat or offal.

PART XVI

Milk and milk products

The milk and milk products sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 0401 Milk and cream, not concentrated nor containing added sugar or other sweetening matter

(b) 0402 Milk and cream, concentrated or containing added sugar or other sweetening matter

(c) 0403 10 11 to

0403 10 39

0403 9011 to

0403 90 69

Buttermilk, curdled milk and cream, yogurt, kephir and other fermented or acidified milk and cream, whether or not concentrated or containing added sugar or other sweetening matter not flavoured nor containing added fruit, nuts or cocoa

(d) 0404 Whey, whether or not concentrated or containing added sugar or other sweetening matter; products consisting of natural milk constituents, whether or not containing added sugar or other sweetening matter, not elsewhere specified or included

(e) ex 0405 Butter and other fats and oils derived from milk; dairy spreads of a fat content of more than 75 % but less than 80 %

(f) 0406 Cheese and curd

(g) 1702 19 00 Lactose and lactose syrup not containing added flavouring or colouring matter, containing by weight less than 99 % lactose, expressed as anhydrous lactose, calculated on the dry matter

(h) 2106 90 51 Flavoured or coloured lactose syrup

(i) ex 2309 Preparations of a kind used in animal feeding:

ex 2309 10 – Dog or cat food, put up for retail sale:

2309 10 15

2309 10 19

2309 10 39

2309 10 59

2309 10 70

– – Containing starch, glucose, glucose syrup, maltodextrine or maltodextrine syrup of subheadings 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 and 2106 90 55 or milk products

ex 2309 90 – Other:

2309 90 35 – – Other, including premixes:

2309 90 39

2309 90 49

2309 90 59

2309 90 70

– – – Containing starch, glucose, glucose syrup, maltodextrine or maltodextrine syrup of subheadings 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 and 2106 90 55 or milk products

ENL 347/780 Official Journal of the European Union 20.12.2013

PART XVII

Pigmeat

The pigmeat sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) ex 0103 Live swine, of domestic species, other than pure-bred breeding animals

(b) ex 0203 Meat of domestic swine, fresh, chilled, or frozen

ex 0206 Edible offal of domestic swine, other than for the manufacture of pharmaceutical products, fresh, chilled or frozen

0209 10 Pig fat, free of lean meat, not rendered or otherwise extracted, fresh, chilled, frozen, salted, in brine, dried or smoked

ex 0210 Meat and edible meat offal of domestic swine, salted, in brine, dried or smoked

1501 10

1501 20

Pig fat (including lard)

(c) 1601 00 Sausages and similar products, of meat, meat offal or blood; food preparations based on these products

1602 10 00 Homogenised preparations of meat, meat offal or blood

1602 20 90 Preparations or preserves of liver of any animal, other than goose or duck

1602 41 10

1602 42 10

1602 49 11 to

1602 49 50

Other preparations and preserves containing meat or offal of domestic swine

1602 90 10 Preparations of blood of any animal

1602 90 51 Other preparations or preserves containing meat or meat offal of domestic swine

1902 20 30 Stuffed pasta, whether or not cooked or otherwise prepared, containing more than 20 % by weight of sausages and the like, of meat and meat offal of any kind, including fats of any kind or origin

PART XVIII

Sheepmeat and goatmeat

The sheepmeat and goatmeat sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 0104 10 30 Lambs (up to one year old)

0104 10 80 Live sheep other than pure-bred breeding animals and lambs

0104 20 90 Live goats other than pure-bred breeding animals

0204 Meat of sheep or goats, fresh, chilled or frozen

0210 99 21 Meat of sheep and goats, with bone in, salted, in brine, dried or smoked

0210 99 29 Meat of sheep and goats, boneless, salted, in brine, dried or smoked

(b) 0104 10 10 Live sheep — pure-bred breeding animals

0104 20 10 Live goats — pure-bred breeding animals

0206 80 99 Edible offal of sheep and goats, fresh or chilled, other than for the manufacture of phar­ maceutical products

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/781

CN code Description

0206 90 99 Edible offal of sheep and goats, frozen, other than for the manufacture of pharmaceutical products

0210 99 85 Edible offal of sheep and goats, salted, in brine, dried or smoked

ex 1502 90 90 Fats of sheep or goats, other than those of heading 1503

(c) 1602 90 91 Other prepared or preserved meat or meat offal of sheep or goats;

1602 90 95

PART XIX

Eggs

The eggs sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 0407 11 00

0407 19 11

0407 19 19

0407 21 00

0407 29 10

0407 90 10

Poultry eggs, in shell, fresh, preserved or cooked

(b) 0408 11 80

0408 19 81

0408 19 89

0408 91 80

0408 99 80

Bird's eggs, not in shell, and egg yolks, fresh, dried, cooked by steaming or by boiling in water, moulded, frozen or otherwise preserved, whether or not containing added sugar or other sweetening matter, other than unfit for human consumption

PART XX

Poultrymeat

The poultrymeat sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

(a) 0105 Live poultry, that is to say, fowls of the species Gallus domesticus, ducks, geese, turkeys and guinea fowls

(b) ex 0207 Meat and edible offal, of the poultry of heading 0105 fresh, chilled or frozen, excluding livers falling within point (c)

(c) 0207 13 91

0207 14 91

0207 26 91

0207 27 91

0207 43 00

0207 44 91

0207 45 93

0207 45 95

Poultry liver, fresh, chilled or frozen

0210 99 71

0210 99 79

Poultry livers, salted, in brine, dried or smoked

(d) 0209 90 00 Poultry fat, not rendered or otherwise extracted, fresh, chilled, frozen, salted, in brine, dried or smoked

(e) 1501 90 00 Poultry fat

ENL 347/782 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

(f) 1602 20 10 Goose or duck livers, otherwise prepared or preserved

1602 31

1602 32

1602 39

Meat or meat offal of poultry of heading 0105, otherwise prepared or preserved

PART XXI

Ethyl alcohol of agricultural origin

1. The ethyl alcohol sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

ex 2207 10 00 Undenatured ethyl alcohol of an alcoholic strength by volume of 80 % vol. or higher obtained from the agricultural products listed in Annex I to the Treaties

ex 2207 20 00 Ethyl alcohol and other spirits, denatured, of any strength, obtained from the agricultural products listed in Annex I to the Treaties

ex 2208 90 91

and

ex 2208 90 99

Undenatured ethyl alcohol of an alcoholic strength by volume of less than 80 % vol. obtained from the agricultural products listed in Annex I to the Treaties

2. The ethyl alcohol sector shall also cover products based on ethyl alcohol of agricultural origin falling within CN code 2208 put up in containers of more than two litres and presenting all the characteristics of ethyl alcohol as described in point 1.

PART XXII

Apiculture products

The apiculture sector shall cover the products listed in the following table:

CN code Description

0409 00 00 Natural honey

ex 0410 00 00 Royal jelly and propolis, edible

ex 0511 99 85 Royal jelly and propolis, non-edible

ex 1212 99 95 Pollen

ex 1521 90 Beeswax

PART XXIII

Silkworms

The silkworm sector shall cover silkworms falling within CN code ex 0106 90 00 and silkworm eggs falling within CN code ex 0511 99 85.

PART XXIV

Other products

"Other products" means all agricultural products other than those listed in Parts I to XXIII, including those listed in the following Sections 1 and 2 of this Part.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/783

Section 1

CN code Description

ex 0101 Live horses, asses, mules and hinnies:

– Horses

0101 21 00 – – Pure-bred breeding animals (a):

0101 29 – – Other:

0101 29 90 – – – Other than for slaughter

0101 30 00 – – Asses

0101 90 00 Other

ex 0102 Live bovine animals:

– – Other than pure-bred breeding animals:

– – – Other than domestic species

0102 39 90,

0102 90 99

ex 0103 Live swine:

0103 10 00 – Pure-bred breeding animals (b)

– Other:

ex 0103 91 – – Weighing less than 50 kg:

0103 91 90 – – – Other than domestic species

ex 0103 92 – – Weighing 50 kg or more

0103 92 90 – – Other than domestic species

0106 Other live animals

ex 0203 Meat of swine, fresh, chilled or frozen:

– Fresh or chilled:

ex 0203 11 – – Carcasses and half-carcasses:

0203 11 90 – – – Other than of domestic swine

ex 0203 12 – – Hams, shoulders and cuts thereof, with bone in:

0203 12 90 – – – Other than of domestic swine

ex 0203 19 – – Other:

0203 19 90 – – – Other than of domestic swine

– Frozen:

ex 0203 21 – – Carcasses and half-carcasses:

0203 21 90 – – – Other than of domestic swine

ex 0203 22 – – Hams, shoulders and cuts thereof, with bone in:

0203 22 90 – – – Other than of domestic swine

ex 0203 29 – – Other:

0203 29 90 – – – Other than of domestic swine

ex 0205 00 Meat of asses, mules or hinnies, fresh, chilled or frozen

ENL 347/784 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

ex 0206 Edible offal of bovine animals, swine, sheep, goats, horses, asses, mules or hinnies, fresh, chilled or frozen:

ex 0206 10 – Of bovine animals, fresh or chilled:

0206 10 10 – – For the manufacture of pharmaceutical products (c)

– Of bovine animals, frozen:

ex 0206 22 00 – – Livers:

– – – For the manufacture of pharmaceutical products (c)

ex 0206 29 – – Other:

0206 29 10 – – – For the manufacture of pharmaceutical products (c)

ex 0206 30 00 – Of swine, fresh or chilled:

– – For the manufacture of pharmaceutical products (c)

– – Other:

– – – other than of domestic swine

– Of swine, frozen:

ex 0206 41 00 – – Livers:

– – – For the manufacture of pharmaceutical products (c)

– – – Other:

– – – – other than of domestic swine

ex 0206 49 00 – – Other:

– – – Of domestic swine:

– – – – For the manufacture of pharmaceutical products (c)

– – – Other

ex 0206 80 – Other, fresh or chilled:

0206 80 10 – – For the manufacture of pharmaceutical products (c)

– – Other:

0206 80 91 – – – Of horses, asses, mules and hinnies

ex 0206 90 – Other, frozen:

0206 90 10 – – For the manufacture of pharmaceutical products (c)

– – Other:

0206 90 91 – – – Of horses, asses, mules and hinnies

0208 Other meat and edible meat offal, fresh, chilled or frozen

ex 0210 Meat and edible meat offal, salted, in brine, dried or smoked; edible flours and meals of meat or meat offal:

– Meat of swine:

ex 0210 11 – – Hams, shoulders and cuts thereof, with bone in:

0210 11 90 – – – Other than of domestic swine

ex 0210 12 – – Bellies (streaky) and cuts thereof:

0210 12 90 – – – Other than of domestic swine

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/785

CN code Description

ex 0210 19 – – Other:

0210 19 90 – – – Other than of domestic swine

– Other, including edible flours and meals of meat or meat offal:

0210 91 00 – – Of primates

0210 92 – – Of whales, dolphins and porpoises (mammals of the order Cetacea); of manatees and dugongs (mammals of the order Sirenia); of seals, sea lions and walruses (mammals of the suborder Pinnipedia)

0210 93 00 – – Of reptiles (including snakes and turtles)

ex 0210 99 – – Other:

– – – Meat:

0210 99 31 – – – – Of reindeer

0210 99 39 – – – – Other

– – – Offal:

– – – – Other than of domestic swine, bovine animals, sheep and goats

0210 99 85 – – – – – Other than poultry livers

ex 0407 Birds' eggs, in shell, fresh, preserved or cooked:

0407 19 90,

0407 29 90 and

0407 90 90

– Other than of poultry

ex 0408 Birds' eggs, not in shell, and egg yolks, fresh, dried, cooked by steaming or by boiling in water, moulded, frozen or otherwise preserved, whether or not containing added sugar or other sweetening matter:

– Egg yolks:

ex 0408 11 – – Dried:

0408 11 20 – – – Unfit for human consumption (d)

ex 0408 19 – – Other:

0408 19 20 – – – Unfit for human consumption (d)

– Other:

ex 0408 91 – – Dried:

0408 91 20 – – – Unfit for human consumption (d)

ex 0408 99 – – Other:

0408 99 20 – – – Unfit for human consumption (d)

0410 00 00 Edible products of animal origin, not elsewhere specified or included

0504 00 00 Guts, bladders and stomachs of animals (other than fish), whole and pieces thereof, fresh, chilled, frozen, salted, in brine, dried or smoked

ex 0511 Animal products not elsewhere specified or included; dead animals of Chapter 1 or 3, unfit for human consumption:

0511 10 00 – Bovine semen

– Other:

ex 0511 99 – – Other:

0511 99 85 – – – Other

ENL 347/786 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

ex 0709 Other vegetables, fresh or chilled:

ex 0709 60 – Fruits of the genus Capsicum or of the genus Pimenta:

– – Other:

0709 60 91 – – – – Of the genus Capsicum, for the manufacture of capsicin or capsicum oleoresin dyes (c)

0709 60 95 – – – For the industrial manufacture of essential oils or resinoids (c)

0709 60 99 – – – Other

ex 0710 Vegetables (uncooked or cooked by steaming or boiling in water), frozen:

ex 0710 80 – Other vegetables:

– – Fruits of the genus Capsicum or of the genus Pimenta:

0710 80 59 – – – Other than sweet peppers

ex 0711 Vegetables provisionally preserved (for example, by sulphur dioxide gas, in brine, in sulphur water or in other preservative solutions), but unsuitable in that state for immediate consump­ tion:

ex 0711 90 – Other vegetables; mixtures of vegetables:

– – Vegetables:

0711 90 10 – – – – Fruits of the genus Capsicum or of the genus Pimenta, excluding sweet peppers

ex 0713 Dried leguminous vegetables, shelled, whether or not skinned or split:

ex 0713 10 – Peas (Pisum sativum):

0713 10 90 – – Other than for sowing

ex 0713 20 00 – Chickpeas (garbanzos):

– – Other than for sowing

– Beans (Vigna spp., Phaseolus spp.):

ex 0713 31 00 – – Beans of the species Vigna mungo (L) Hepper or Vigna radiata (L) Wilczek:

– – – Other than for sowing

ex 0713 32 00 – – Small red (Adzuki) beans (Phaseolus or Vigna angularis):

– – – Other than for sowing

ex 0713 33 – – Kidney beans, including white pea beans (Phaseolus vulgaris):

0713 33 90 – – – Other than for sowing

ex 0713 34 00 – – Bambara beans (Vigna subterranea or Voandzeia subterranea)

ex 0713 35 00 – – – Other than for sowing

ex 0713 39 00 – – Cow peas (Vigna unguiculata):

– – – Other than for sowing

– – Other:

– – – Other than for sowing

ex 0713 40 00 – Lentils:

– – Other than for sowing

ex 0713 50 00 – Broad beans (Vicia faba var. major) and horse beans (Vicia faba var. equina and Vicia faba var. minor):

– – Other than for sowing

ex 0713 60 00 – Pigeon peas (Cajanus cajan):

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/787

CN code Description

– – Other than for sowing

ex 0713 90 00 – Other:

– – Other than for sowing

0801 Coconuts, Brazil nuts and cashew nuts, fresh or dried, whether or not shelled or peeled

ex 0802 Other nuts, fresh or dried, whether or not shelled or peeled:

0802 70 00 – Kola nuts (Cola spp.)

0802 80 00 – Areca nuts

ex 0804 Dates, figs, pineapples, avocados, guavas, mangoes and mangosteens, fresh or dried:

0804 10 00 – Dates

0902 Tea, whether or not flavoured

ex 0904 Pepper of the genus Piper; dried or crushed or ground fruits of the genus Capsicum or of the genus Pimenta, excluding sweet peppers falling within subheading 0904 21 10

0905 Vanilla

0906 Cinnamon and cinnamon-tree flowers

0907 Cloves (whole fruit, cloves and stems)

0908 Nutmeg, mace and cardamoms

0909 Seeds of anise, badian, fennel, coriander, cumin or caraway; juniper berries

ex 0910 Ginger, turmeric (curcuma), bay leaves, curry and other spices excluding thyme and saffron

ex 1106 Flour, meal and powder of the dried leguminous vegetables of heading 0713, of sago or of roots or tubers of heading 0714 or of the products of Chapter 8:

1106 10 00 – Of the dried leguminous vegetables of heading 0713

ex 1106 30 – Of the products of Chapter 8:

1106 30 90 – – Other than bananas

ex 1108 Starches; inulin:

1108 20 00 – Inulin

1201 90 00 Soya beans, whether or not broken, other than seed

1202 41 00 Groundnuts, not roasted or otherwise cooked, in shell, other than seed

1202 42 00 Ground-nuts, not roasted or otherwise cooked, shelled, whether or not broken, other than seed

1203 00 00 Copra

1204 00 90 Linseed, whether or not broken, other than for sowing

1205 10 90 and ex 1205 90 00

Rape or colza seeds, whether or not broken, other than for sowing

1206 00 91 Sunflower seeds, whether or not broken, other than for sowing

1206 00 99

1207 29 00 Cotton seeds, whether or not broken, other than for sowing

1207 40 90 Sesamum seeds, whether or not broken, other than for sowing

1207 50 90 Mustard seeds, whether or not broken, other than for sowing

1207 91 90 Poppy seeds, whether or not broken, other than for sowing

1207 99 91 Hemp seeds, whether or not broken, other than for sowing

ENL 347/788 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

ex 1207 99 96 Other oilseeds and oleaginous fruits, whether or not broken, other than for sowing

1208 Flours and meals of oil seeds or oleaginous fruits, other than those of mustard

ex 1211 Plants and parts of plants (including seeds and fruits) of a kind used primarily in perfumery, in pharmacy or for insecticidal, fungicidal or similar purposes, fresh or dried, whether or not cut, crushed or powdered excluding the products listed under CN code ex 1211 90 86 in Part IX;

ex 1212 Locust beans, seaweeds and other algae, sugar beet and sugar cane, fresh, chilled, frozen or dried, whether or not ground; fruit stones and kernels and other vegetable products (including unroasted chicory roots of Cichorium intybus var. sativum) of a kind used primarily for human consumption, not elsewhere specified or included:

ex 1212 99 – – Other than sugar cane:

1212 99 41 and 1212 99 49

– – – Locust bean seeds

ex 1212 99 95 – – – Other, excluding chicory root

1213 00 00 Cereal straw and husks, unprepared, whether or not chopped, ground, pressed or in the form of pellets

ex 1214 Swedes, mangolds, fodder roots, hay, lucerne (alfalfa), clover, sainfoin, forage kale, lupines, vetches and similar forage products, whether or not in the form of pellets:

ex 1214 10 00 – Lucerne (alfalfa) meal and pellets, excluding of lucerne artificially heat-dried or of lucerne otherwise dried and ground

ex 1214 90 – Other:

1214 90 10 – – Mangolds, swedes and other fodder roots

ex 1214 90 90 – – Other, excluding:

– Lucerne, sainfoin, clover, lupines, vetches and similar fodder products artificially heat-dried, except hay and fodder kale and products containing hay

– Lucerne, sainfoin, clover, lupines, vetches, honey lotus, chickling pea and birdsfoot, otherwise dried and ground

ex 1502 Fats of bovine animals, sheep or goats, other than those of heading 1503:

ex 1502 10 10

ex 1502 90 10

– For industrial uses other than the manufacture of foodstuffs for human consumption, excluding fats obtained from bones and waste (c)

1503 00 Lard stearin, lard oil, oleostearin, oleo-oil and tallow oil, not emulsified or mixed or otherwise prepared

ex 1504 Fats and oils and their fractions, of fish or marine mammals, whether or not refined, but not chemically modified, excluding fish liver oils and the fractions of heading 1504 10 and fats and oils and their fractions, of fish, other than liver oils of heading 1504 20

1507 Soya-bean oil and its fractions, whether or not refined, but not chemically modified

1508 Groundnut oil and its fractions, whether or not refined, but not chemically modified

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/789

CN code Description

1511 Palm oil and its fractions, whether or not refined, but not chemically modified

1512 Sunflower-seed, safflower or cotton-seed oil and fractions thereof, whether or not refined, but not chemically modified

1513 Coconut (copra), palm kernel or babassu oil and fractions thereof, whether or not refined, but not chemically modified

1514 Rape, colza or mustard oil and fractions thereof, whether or not refined, but not chemically modified

ex 1515 Other fixed vegetable fats and oils (excluding jojoba oil of subheading ex 1515 90 11) and their fractions, whether or not refined, but not chemically modified

ex 1516 Animal or vegetable fats and oils and their fractions, partly or wholly hydrogenated, inter- esterified, re-esterified or elaidinised, whether or not refined, but not further prepared (excluding hydrogenated castor oil, so called 'opalwax' of subheading 1516 20 10)

ex 1517 Margarine; edible mixtures or preparations of animal or vegetable fats or oils or of fractions of different fats or oils of this chapter, other than edible fats or oils or their fractions of heading 1516, excluding subheadings 1517 10 10, 1517 90 10 and 1517 90 93

1518 00 31 and

1518 00 39

Fixed vegetable oils, fluid, mixed for technical or industrial uses other than the manufacture of foodstuffs for human consumption (c)

1522 00 91 Oil foots and dregs; soapstocks, resulting from the treatment of fatty substances or animal or vegetable waxes, excluding those containing oil having the characteristics of olive oil

1522 00 99 Other residues resulting from the treatment of fatty substances or animal or vegetable waxes, excluding those containing oil having the characteristics of olive oil

ex 1602 Other prepared or preserved meat, meat offal or blood:

– Of swine:

ex 1602 41 – – Hams and cuts thereof:

1602 41 90 – – – Other than of domestic swine

ex 1602 42 – – Shoulders and cuts thereof:

1602 42 90 – – – Other than of domestic swine

ex 1602 49 – – Other, including mixtures:

1602 49 90 – – – Other than of domestic swine

ex 1602 90 – Other, including preparations of blood of any animal:

– – Other than preparations of blood of any animal:

1602 90 31 – – – Of game or rabbit

– – – Other:

– – – – Other than containing the meat or meat offal of domestic swine:

– – – – – Other than containing bovine meat or offal:

1602 90 99 – – – – – – Other than of sheep or goats

ex 1603 00 Extracts and juices of meat

1801 00 00 Cocoa beans, whole or broken, raw or roasted

1802 00 00 Cocoa shells, husks, skins and other cocoa waste

ENL 347/790 Official Journal of the European Union 20.12.2013

CN code Description

ex 2001 Vegetables, fruit, nuts and other edible parts of plants, prepared or preserved by vinegar or acetic acid:

ex 2001 90 – Other:

2001 90 20 – – Fruits of the genus Capsicum other than sweet peppers or pimentos

ex 2005 Other vegetables prepared or preserved otherwise than by vinegar or acetic acid, not frozen, other than products of heading 2006:

ex 2005 99 – Other vegetables and mixtures of vegetables:

2005 99 10 – – Fruits of the genus Capsicum other than sweet peppers or pimentos

ex 2206 Other fermented beverages (for example, cider, perry, mead); mixtures of fermented beverages and mixtures of fermented beverages and non-alcoholic beverages, not elsewhere specified or included:

2206 00 31 to

2206 00 89

– Other than piquette

ex 2301 Flours, meals and pellets, of meat or meat offal, of fish or of crustaceans, molluscs or other aquatic invertebrates, unfit for human consumption; greaves:

2301 10 00 – Flours, meals and pellets, of meat or meat offal; greaves

ex 2302 Bran, sharps and other residues, whether or not in the form of pellets, derived from the sifting, milling or other working of cereals or of leguminous plants:

2302 50 00 – Of leguminous plants

2304 00 00 Oilcake and other solid residues, whether or not ground or in the form of pellets, resulting from the extraction of soya-bean oil

2305 00 00 Oilcake and other solid residues, whether or not ground or in the form of pellets, resulting from the extraction of groundnut oil

ex 2306 Oilcake and other solid residues, whether or not ground or in the form of pellets, resulting from the extraction of vegetable fats or oils, other than those of heading 2304 or 2305 with the exception of subheading 2306 90 05 (oilcake and other solid residues resulting from the extraction of maize (corn) germ) and 2306 90 11 and 2306 90 19 (oilcake and other solid residues resulting from the extraction of olive oil)

ex 2307 00 Wine lees; argol:

2307 00 90 – Argol

ex 2308 00 Vegetable materials and vegetable waste, vegetable residues and by-products, whether or not in the form of pellets, of a kind used in animal feeding, not elsewhere specified or included:

2308 00 90 – Other than grape marc, acorns and horse-chestnuts, pomace or marc of fruit, other than grapes

ex 2309 Preparations of a kind used in animal feeding:

ex 2309 10 – Dog or cat food, put up for retail sale:

2309 10 90 – – Other than containing starch, glucose, glucose syrup, maltodextrine or maltodextrine syrup of subheadings 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 and 2106 90 55 or milk products

ex 2309 90 – Other:

ex 2309 90 10 – – Other, including premixes:

– – Marine mammal solubles

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/791

CN code Description

ex 2309 90 91 to

2309 90 96

– – – Other than containing starch, glucose, glucose syrup, maltodextrine or maltodextrine syrup of subheadings 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 and 2106 90 55 or milk products, excluding

– Protein concentrates obtained from lucerne juice and grass juice

– Dehydrated products obtained exclusively from solid residues and juice resulting from the preparation of the concentrates referred to in the first indent

(a) Entry under this subheading is subject to the conditions laid down in the relevant Union provisions (see Council Directive 94/28/EC (1) and Commission Regulation (EC) No 504/2008 (2). (1) Council Directive 94/28/EC of 23 June 1994 laying down the principles relating to the zootechnical and genealogical conditions

applicable to imports from third countries of animals, their semen, ova and embryos, and amending Directive 77/504/EEC on pure- bred breeding animals of the bovine species (OJ L 178, 12.7.1994, p. 66).

(2) Commission Regulation (EC) No 504/2008 of 6 June 2008 implementing Council Directives 90/426/EEC and 90/427/EEC as regards methods for the identification of equidae (OJ L 149, 7.6.2008, p. 3).

(b) Entry under this subheading is subject to conditions laid down in the relevant Union provisions (see Council Directive 88/661/EEC (3), Directive 94/28/EC and Commission Decision 96/510/EC (4)). (3) Council Directive 88/661/EEC of 19 December 1988 on the zootechnical standards applicable to breeding animals of the porcine

species (OJ L 382, 31.12.1988, p. 36). (4) Commission Decision 96/510/EC of 18 July 1996 laying down the pedigree and zootechnical certificates for the importation of

breeding animals, their semen, ova and embryos (OJ L 210, 20.8.1996, p. 53). (c) Entry under this subheading is subject to conditions laid down in the relevant Union provisions (see Articles 291 to 300 of Regulation

(EEC) No 2454/93). (d) Entry under this subheading is subject to conditions laid down in paragraph F of Section II of the preliminary provisions of the

Combined Nomenclature.

Section 2

CN code Description

0101 29 10 Live horses, for slaughter (a)

ex 0205 00 Meat of horses, fresh, chilled or frozen

0210 99 10 Horsemeat, salted in brine or dried

0511 99 10 Sinews or tendons; parings and similar wastes of raw hides or skins

0701 Potatoes, fresh or chilled

0901 Coffee, whether or not roasted or decaffeinated; coffee husks and skins; coffee substitutes containing coffee in any proportion

1105 Flour, meal, powder, flakes, granules and pellets of potatoes

ex 1212 94 00 Chicory roots

2209 00 91 and 2209 00 99

Vinegar and substitutes for vinegar obtained from acetic acid other than wine vinegar

4501 Natural cork, raw or simply prepared; waste cork; crushed, granulated or ground cork

(a) Entry under this subheading is subject to conditions laid down in the relevant Union provisions (see Articles 291 to 300 of Regulation (EEC) No 2454/93).

ENL 347/792 Official Journal of the European Union 20.12.2013

ANNEX II

DEFINITIONS REFERRED TO IN ARTICLE 3(1)

PART I

Definitions concerning the rice sector

I. The terms 'paddy rice', 'husked rice', 'semi-milled rice', 'wholly milled rice', 'round grain rice', 'medium grain rice', 'long grain rice A or B' and 'broken rice' shall be defined as follows:

1. (a) "Paddy rice" means rice which has retained its husk after threshing.

(b) "Husked rice" means paddy rice from which only the husk has been removed. Examples of rice falling within this definition are those with the commercial descriptions 'brown rice', 'cargo rice', 'loonzain' and 'riso sbra­ mato'.

(c) "Semi-milled rice" means paddy rice from which the husk, part of the germ and the whole or part of the outer layers of the pericarp but not the inner layers have been removed.

(d) "Wholly milled rice" means paddy rice from which the husk, the whole of the outer and inner layers of the pericarp, the whole of the germ in the case of long grain or medium grain rice and at least part thereof in the case of round grain rice have been removed, but in which longitudinal white striations may remain on not more than 10 % of the grains.

2. (a) "Round grain rice" means rice, the grains of which are of a length not exceeding 5,2 mm and of a length/width ratio of less than 2.

(b) "Medium grain rice" means rice, the grains of which are of a length exceeding 5,2 mm but not exceeding 6,0 mm and of a length/width ratio no greater than 3.

(c) "Long grain rice" means

(i) long grain rice A, namely rice, the grains of which are of a length exceeding 6,0 mm and of a length/width ratio greater than 2 but less than 3;

(ii) long grain rice B, namely rice, the grains of which are of a length exceeding 6,0 mm and of a length/width ratio equal to or greater than 3.

(d) "Measurements of the grains" means grain measurements on wholly milled rice taken by the following method:

(i) take a sample representative of the batch;

(ii) sieve the sample so as to retain only whole grains, including immature grains;

(iii) carry out two measurements of 100 grains each and work out the average;

(iv) express the result in millimetres, rounded off to one decimal place.

3. "Broken rice" means grain fragments the length of which does not exceed three quarters of the average length of the whole grain.

II. As regards grains and broken grains which are not of unimpaired quality, the following definitions shall apply:

1. "Whole grains" means grains from which only part of the end has been removed, irrespective of characteristics produced at each stage of milling.

2. "Clipped grains" means grains from which the entire end has been removed.

3. "Broken grains or fragments" means grains from which a part of the volume greater than the end has been removed; broken grains include:

(i) large broken grains (pieces of grain of a length not less than half that of a grain, but not constituting a complete grain),

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/793

(ii) medium broken grains (pieces of grain of a length not less than a quarter of the length of a grain but which are smaller than the minimum size of 'large broken grains'),

(iii) fine broken grains (pieces of grain less than a quarter of the size of a grain but too large to pass through a sieve with a mesh of 1,4 mm),

(iv) fragments (small pieces or particles of grain which can pass through a sieve with a mesh of 1,4 mm); split grains (pieces produced by a longitudinal split in the grain) come under this definition.

4. "Green grains" means grains which are not fully ripened.

5. "Grains showing natural malformation" means grains showing a natural malformation, whether or not of hereditary origin, as compared with the morphological characteristics typical of the variety.

6. "Chalky grains" means grains at least three-quarters of the surface of which looks opaque and chalky.

7. "Grains striated with red" means grains showing longitudinal red striations of differing intensity and shades, due to residues from the pericarp.

8. "Spotted grains" means grains showing a well-defined small circle of dark colour of more or less regular shape; spotted grains also include those which show slight black striations on the surface only; the striations and spots must not show a yellow or dark aureole.

9. "Stained grains" means grains which have undergone, on a small area of their surface, an obvious change in their natural colour; the stains may be of different colours (blackish, reddish, brown); deep black striations are also to be regarded as stains. If the colour of the stains is sufficiently marked (black, pink, reddish-brown) to be immediately visible and if they cover an area not less than half that of the grain, the grains must be considered to be yellow grains.

10. "Yellow grains" means grains which have undergone, totally or partially, otherwise than by drying, a change in their natural colour and have taken on a lemon or orange-yellow tone.

11. "Amber grains" means grains which have undergone, otherwise than by drying, a slight uniform change in colour over the whole surface; this change alters the colour of the grains to a light amber-yellow.

PART II

Technical definitions concerning the sugar sector

Section A

General definitions

1. "White sugars" means sugars, not flavoured or coloured or containing any other added substances, containing, in the dry state, 99,5 % or more by weight of sucrose, determined by the polarimetric method.

2. "Raw sugars" means sugars, not flavoured or coloured or containing any other added substances, containing, in the dry state, less than 99,5 % by weight of sucrose, determined by the polarimetric method.

3. "Isoglucose" means the product obtained from glucose or its polymers, with a content by weight in the dry state of at least 10 % fructose.

4. "Inulin syrup" means the immediate product obtained by hydrolysis of inulin or oligofructoses, containing in the dry state at least 10 % fructose in free form or as sucrose, and expressed as sugar/isoglucose equivalents. In order to avoid restrictions on the market for products with low sweetening power produced by inulin fibre processors without inulin syrup quota, this definition may be amended by the Commission by means of delegated acts pursuant to point (a) of Article 125(4).

5. A "delivery contract" means a contract concluded between a seller and an undertaking for the delivery of beet for the manufacture of sugar.

6. "Agreement within the trade" means one of the following:

(a) an agreement concluded, prior to the conclusion of any delivery contract, between undertakings or an under­ takings' organisation recognised by the Member State concerned, or a group of such undertakings' organisations, on the one hand and a sellers' association recognised by the Member State concerned or a group of such sellers' organisations on the other;

ENL 347/794 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(b) in the absence of any agreement as referred to in point (a), the law on companies and the law on cooperatives, in so far as they govern the delivery of sugar beet by the shareholders or members of a company or cooperative manufacturing sugar.

Section B

Definitions applying during the period referred to in Article 124

1. "Quota sugar", "quota isoglucose" and "quota inulin syrup" mean any quantity of sugar, isoglucose or inulin syrup production attributed to a specific marketing year under the quota of the undertaking concerned.

2. "Industrial sugar" means any quantity of sugar production attributed to a specific marketing year over and above the sugar quantity referred to in point 5, intended for the production by the industry of one of the products referred to in Article 140(2).

3. "Industrial isoglucose" and "industrial inulin syrup" mean any quantity of isoglucose or inulin syrup production attributed to a specific marketing year, intended for the production by the industry of one of the products referred to in Article 140(2).

4. "Surplus sugar", "surplus isoglucose" and "surplus inulin syrup" mean any quantity of sugar, isoglucose or inulin syrup production attributed to a specific marketing year over and above the respective quantities referred to in points 1, 2 and 3.

5. "Quota beet" means all sugar beet processed into quota sugar.

6. "Full-time refiner" means a production unit:

— of which the sole activity consists of refining imported raw cane sugar, or

— which refined in the marketing year 2004/2005 or, in the case of Croatia, 2007/2008 a quantity of at least 15 000 tonnes of imported raw cane sugar.

PART III

Definitions concerning the hops sector

1. "Hops" means the dried inflorescences, also known as cones, of the (female) climbing hop plant (Humulus lupulus); these inflorescences, which are greenish yellow and of an ovoid shape, have a flower stalk and their longest dimension generally varies from 2 to 5 cm.

2. "Hop powder" means the product obtained by milling the hops, containing all the natural elements thereof.

3. "Hop powder with higher lupulin content" means the product obtained by milling the hops after mechanical removal of a part of the leaves, stalks, bracts and rachides.

4. "Extract of hops" means the concentrated products obtained by the action of a solvent on the hops or on the hop powder.

5. "Mixed hop products" means a mixture of two or more of the products referred to in points 1 to 4.

PART IV

Definitions concerning the wine sector

Vine-related

1. "Grubbing up" means the complete elimination of all vine stocks on an area planted with vines.

2. "Planting" means the definitive establishment of vine plants or parts of vine plants, whether or not grafted, with a view to producing grapes or to establishing a graft nursery.

3. "Grafting-on" means the grafting of a vine which has already been subject to a previous grafting.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/795

Produce-related

4. "Fresh grapes" means the fruit of the vine used in making wine, ripe or even slightly raisined, which may be crushed or pressed by normal wine-cellar means and which may spontaneously produce alcoholic fermentation.

5. "Fresh grape must with fermentation arrested by the addition of alcohol" means a product which:

(a) has an actual alcoholic strength of not less than 12 % volume and not more than 15 % volume;

(b) is obtained by addition to unfermented grape must, which has a natural alcoholic strength of not less than 8,5 % volume and is exclusively derived from wine grape varieties classifiable in accordance with Article 81(2):

(i) either of neutral alcohol of vinous origin, including alcohol obtained from the distillation of dried grapes, having an actual alcoholic strength of not less than 96 % volume;

(ii) or of an unrectified product derived from the distillation of wine and having an actual alcoholic strength of not less than 52 % volume and not more than 80 % volume.

6. "Grape juice" means the unfermented but fermentable liquid product which:

(a) is obtained by appropriate treatment rendering it fit for consumption as it is;

(b) is obtained from fresh grapes or from grape must or by reconstitution. Where obtained by reconstitution, it shall be reconstituted from concentrated grape must or concentrated grape juice.

An actual alcoholic strength of the grape juice of not more than 1 % volume is permissible.

7. "Concentrated grape juice" means uncaramelised grape juice obtained by partial dehydration of grape juice carried out by any authorised method other than by direct heat in such a way that the figure indicated by a refractometer used in accordance with a method to be prescribed at a temperature of 20 °C is not less than 50,9 %.

An actual alcoholic strength of the concentrated grape juice of not more than 1 % volume is permissible.

8. "Wine lees" means the residue:

(a) accumulating in vessels containing wine after fermentation, during storage or after authorised treatment;

(b) obtained from filtering or centrifuging the product referred to in (a);

(c) accumulating in vessels containing grape must during storage or after authorised treatment; or

(d) obtained from filtering or centrifuging the product referred to in (c).

9. "Grape marc" means the residue from the pressing of fresh grapes, whether or not fermented.

10. "Piquette" means a product obtained by:

(a) the fermentation of untreated grape marc macerated in water; or

(b) leaching fermented grape marc with water.

11. "Wine fortified for distillation" means a product which:

(a) has an actual alcoholic strength of not less than 18 % volume and not more than 24 % volume;

ENL 347/796 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(b) is obtained exclusively by the addition to wine containing no residual sugar of an unrectified product derived from the distillation of wine and having a maximum actual alcoholic strength of 86 % volume; or

(c) has a maximum volatile acidity of 1,5 grams per litre, expressed as acetic acid.

12. "Cuvée" means

(a) the grape must;

(b) the wine; or

(c) the mixture of grape musts and/or wines with different characteristics,

intended for the preparation of a specific type of sparkling wine.

Alcoholic strength

13. "Actual alcoholic strength by volume" means the number of volumes of pure alcohol contained at a temperature of 20 °C in 100 volumes of the product at that temperature.

14. "Potential alcoholic strength by volume" means the number of volumes of pure alcohol at a temperature of 20 °C capable of being produced by total fermentation of the sugars contained in 100 volumes of the product at that temperature.

15. "Total alcoholic strength by volume" means the sum of the actual and potential alcoholic strengths.

16. "Natural alcoholic strength by volume" means the total alcoholic strength by volume of a product before any enrichment.

17. "Actual alcoholic strength by mass" means the number of kilograms of pure alcohol contained in 100 kilograms of product.

18. "Potential alcoholic strength by mass" means the number of kilograms of pure alcohol capable of being produced by total fermentation of the sugars contained in 100 kilograms of product.

19. "Total alcoholic strength by mass" means the sum of the actual and potential alcoholic strength.

PART V

Definitions concerning the beef and veal sector

"Bovine animals" means live animals of the domestic bovine species falling within CN codes 0102 21, 0102 31 00, 0102 90 20, ex 0102 29 10 to ex 0102 29 99, 0102 39 10, 0102 90 91.

PART VI

Definitions concerning the milk and milk products sector

For the purpose of the implementation of the tariff quota for butter of New Zealand origin, the phrase 'manufactured directly from milk or cream' does not exclude butter manufactured from milk or cream, without the use of stored materials, in a single, self-contained and uninterrupted process which may involve the cream passing through a stage of concentrated milk fat and/or the fractionation of such milk fat.

PART VII

Definitions concerning the eggs sector

1. "Eggs in shell" means poultry eggs in shell, fresh, preserved, or cooked, other than eggs for hatching specified in point 2.

2. "Eggs for hatching" means poultry eggs for hatching

3. "Whole products" means birds' eggs not in shell, whether or not containing added sugar or other sweetening matter suitable for human consumption.

4. "Separated products" means birds' egg yolks, whether or not containing added sugar or other sweetening matter suitable for human consumption.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/797

PART VIII

Definitions concerning the poultrymeat sector

1. "Live poultry" means live fowls, ducks, geese, turkeys and guinea fowls each weighing more than 185 grams.

2. "Chicks" means live fowls, ducks, geese, turkeys and guinea fowls, each weighing not more than 185 grams.

3. "Slaughtered poultry" means dead fowls of the species Gallus domesticus, ducks, geese, turkeys and guinea fowls, whole, with or without offal.

4. "Derived products" means the following:

(a) products specified in point (a) of Part XX of Annex I;

(b) products specified in point (b) of Part XX of Annex I, excluding slaughtered poultry and edible offal, known as 'poultry cuts';

(c) edible offals specified in point (b) of Part XX of Annex I;

(d) products specified in point (c) of Part XX of Annex I;

(e) products specified in points (d) and (e) of Part XX of Annex I;

(f) products referred to in point (f) of Part XX of Annex I, other than those falling within CN code 1602 20 10.

PART IX

Definitions concerning the apiculture sector

1. Honey shall be understood as honey within the meaning of Council Directive 2001/110/EC (1) including as regards to the main types of honey.

2. "Apiculture products" means honey, beeswax, royal jelly, propolis or pollen.

ENL 347/798 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Council Directive 2001/110/EC of 20 December 2001 relating to honey (OJ L 10, 12.1.2002, p. 47).

ANNEX III

STANDARD QUALITY OF RICE AND SUGAR AS REFERRED TO IN ARTICLES 7 AND 135

A. Standard quality for paddy rice

Paddy rice of standard quality shall:

(a) be of sound, fair and marketable quality, free of odour;

(b) contain a moisture content of maximum 13 %;

(c) have a yield of wholly milled rice 63 % by weight in whole grains (with a tolerance of 3 % of clipped grains) of which a percentage by weight of wholly milled rice grains which are not of unimpaired quality:

chalky grains of paddy rice under CN codes 1006 10 27 and 1006 10 98 1,5 %

chalky grains of paddy rice under CN codes other than 1006 10 27 and 1006 10 98:

2,0 %

grains striated with red 1,0 %

spotted grains 0,50 %

stained grains 0,25 %

yellow grains 0,02 %

amber grains 0,05 %

B. Standard qualities for sugar

I. Standard quality for sugar beet

Standard quality beet shall:

(a) be of sound, fair and marketable quality;

(b) have a sugar content of 16 % at the reception point.

II. Standard quality for white sugar

1. White sugar of the standard quality shall have the following characteristics:

(a) sound, fair and marketable quality; dry, in homogeneous granulated crystals, free-flowing;

(b) minimum polarisation: 99,7;

(c) maximum moisture content: 0,06 %;

(d) maximum invert sugar content: 0,04 %;

(e) the number of points determined under point 2 not exceeding a total of 22, nor:

— 15 for the ash content,

— 9 for the colour type, determined using the method of the Brunswick Institute of Agricultural Technology ("the Brunswick method"),

— 6 for the colouring of the solution, determined using the method of the International Commission for Uniform Methods of Sugar Analysis ("the ICUMSA method").

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/799

2. One point shall correspond to:

(a) 0,0018 % of ash content determined using the ICUMSA method at 28o Brix;

(b) 0,5 units of colour type determined using the Brunswick method;

(c) 7,5 units of colouring of the solution determined using the ICUMSA method.

3. The methods for determining the factors referred to in point 1 shall be those used for determining those factors under the intervention measures.

III. Standard quality for raw sugar

1. Raw sugar of the standard quality shall be sugar with a yield in white sugar of 92 %.

2. The yield of raw beet sugar shall be calculated by subtracting from the degree of polarisation of that sugar:

(a) its percentage ash content multiplied by four;

(b) its percentage invert sugar content multiplied by two;

(c) the number 1.

3. The yield of raw cane sugar shall be calculated by subtracting 100 from the degree of polarisation of that sugar multiplied by two.

ENL 347/800 Official Journal of the European Union 20.12.2013

ANNEX IV

UNION SCALES FOR THE CLASSIFICATION OF CARCASSES REFERRED TO IN ARTICLE 10

A. Union scale for the classification of carcasses of bovine animals aged eight months or more

I. Definitions

The following definitions shall apply:

1. "carcass" means the whole body of a slaughtered animal as presented after bleeding, evisceration and skinning;

2. "half-carcass" means the product obtained by separating the carcass symmetrically through the middle of each cervical, dorsal, lumbar and sacral vertebra and through the middle of the sternum and the ischiopubic symphysis.

II. Categories

The bovine carcasses shall be divided into the following categories:

Z: carcasses of animals aged from 8 months to less than 12 months;

A: carcasses of uncastrated male animals aged from 12 months to less than 24 months;

B: carcasses of uncastrated male animals aged from 24 months;

C: carcasses of castrated male animals aged from 12 months;

D: carcasses of female animals that have calved;

E: carcasses of other female animals aged from 12 months.

III. Classification

The carcasses shall be classified by successive assessment of:

1. Conformation, defined as follows:

Development of carcass profiles, in particular the essential parts (round, back, shoulder)

Conformation class Description

S Superior

All profiles extremely convex; exceptional muscle development (double muscled carcass type)

E Excellent

All profiles convex to super-convex; exceptional muscle development

U Very good

Profiles on the whole convex, very good muscle development

R Good

Profiles on the whole straight; good muscle development

O Fair

Profiles straight to concave; average muscle development

P Poor

All profiles concave to very concave; poor muscle development

2. Fat cover, defined as follows:

— Amount of fat on the outside of the carcass and in the thoracic cavity

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/801

Class of fat cover Description

1 low

None up to low fat cover

2 slight

Slight fat cover, flesh visible almost everywhere

3 average

Flesh with the exception of the round and shoulder, almost everywhere covered with fat, slight deposits of fat in the thoracic cavity

4 high

Flesh covered with fat, but on the round and shoulder still partly visible, some distinctive fat deposits in the thoracic cavity

5 very high

Entire carcass covered with fat; heavy deposits in the thoracic cavity

Member States are authorised to subdivide each of the classes provided for in points 1 and 2 into a maximum of three subclasses.

IV. Presentation

Carcasses and half-carcasses shall be presented:

(a) without the head and without the feet; the head shall be separated from the carcass at the atloido-occipital joint and the feet shall be severed at the carpametacarpal or tarsometatarsal joints;

(b) without the organs contained in the thoracic and abdominal cavities with or without the kidneys, the kidney fat and the pelvic fat;

(c) without the sexual organs and the attached muscles and without the udder or the mammary fat.

V. Classification and identification

Slaughterhouses approved under Article 4 of Regulation (EC) No 853/2004 of the European Parliament and of the Council (1) shall take measures to ensure that all carcasses or half-carcasses bovine animals aged eight months or more slaughtered in such slaughterhouses and bearing a health mark provided for Article 5(2) in conjunction with Chapter III of Section I of Annex I to Regulation (EC) No 854/2004 of the European Parliament and of the Council (2) are classified and identified in accordance with the Union scale.

Before identification by marking, Member States may grant authorisation to have the external fat removed from the carcasses or half-carcasses if this is justified by the fat cover.

B. Union scale for the classification of pig carcasses

I. Definition

"Carcass" means the body of a slaughtered pig, bled and eviscerated, whole or divided down the mid-line.

II. Classification

Carcasses shall be divided into classes according to their estimated lean-meat content and classified accordingly:

Classes Lean meat as percentage of carcass weight

S 60 or more

E 55 or more but less than 60

U 50 or more but less than 55

ENL 347/802 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Regulation (EC) No 853/2004 of the European Parliament and of the Council of 29 April 2004 laying down specific hygiene rules for food of animal origin (OJ L 139, 30.4.2004, p. 55).

(2) Regulation (EC) No 854/2004 of the European Parliament and of the Council of 29 April 2004 laying down specific rules for the organisation of official controls on products of animal origin intended for human consumption (OJ L 139, 30.4.2004, p. 206).

Classes Lean meat as percentage of carcass weight

R 45 or more but less than 50

O 40 or more but less than 45

P less than 40

III. Presentation

Carcasses shall be presented without tongue, bristles, hooves, genital organs, flare fat, kidneys and diaphragm.

IV. Lean-meat content

1. The lean-meat content shall be assessed by means grading methods authorised by the Commission. Only statistically proven assessment methods based on the physical measurement of one or more anatomical parts of the pig carcass may be authorised. Authorisation of grading methods shall be subject to compliance with a maximum tolerance for statistical error in assessment.

2. However, the commercial value of the carcasses shall not be determined solely by their estimated lean-meat content.

V. Identification of carcasses

Unless otherwise provided for by the Commission, classified carcasses shall be identified by marking in accordance with the Union scale.

C. Union scale for the classification of sheep carcasses

I. Definition

The definitions of "carcass" and "half-carcass" laid down in point A.I shall apply.

II. Categories

The carcasses shall be divided into the following categories:

A: carcasses of sheep under 12 months old,

B: carcasses of other sheep.

III. Classification

The carcasses shall be classified by way of application of the provisions in point A.III. mutatis mutandis. However, the term "round" in point A.III.1 and in rows 3 and 4 of the table under point A.III.2. shall be replaced by the term "hindquarter".

IV. Presentation

Carcasses and half-carcasses shall be presented without the head (severed at the atlantooccipital joint), the feet (severed at the carpometacarpal or tarso-metatarsal joints), the tail (severed between the sixth and seventh caudal vertebrae), the udder, the genitalia, the liver and the pluck. Kidneys and kidney fat are included in the carcass.

Member States are authorised to permit different presentations when the refeence presentation is not used.

V. Identification of carcasses

Classified carcasses and half-carcasses shall be identified by marking in accordance with the Union scale.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/803

ANNEX V

LIST OF PRODUCTS EXCLUDED FROM A SCHOOL FRUIT AND VEGETABLES SCHEME THAT IS CO-FINANCED WITH UNION AID REFERRED TO IN ARTICLE 23(3)

Products with any of the following:

— added sugar,

— added fat,

— added salt,

— added sweeteners.

ENL 347/804 Official Journal of the European Union 20.12.2013

ANNEX VI

BUDGETARY LIMITS FOR SUPPORT PROGRAMMES REFERRED TO IN ARTICLE 44(1)

in 1 000 EUR per budget year

2014 2015 2016 2017 onwards

Bulgaria 26 762 26 762 26 762 26 762

Czech Republic 5 155 5 155 5 155 5 155

Germany 38 895 38 895 38 895 38 895

Greece 23 963 23 963 23 963 23 963

Spain 353 081 210 332 210 332 210 332

France 280 545 280 545 280 545 280 545

Croatia 11 885 11 885 11 885 10 832

Italy 336 997 336 997 336 997 336 997

Cyprus 4 646 4 646 4 646 4 646

Lithuania 45 45 45 45

Luxembourg 588 — — —

Hungary 29 103 29 103 29 103 29 103

Malta 402 — — —

Austria 13 688 13 688 13 688 13 688

Portugal 65 208 65 208 65 208 65 208

Romania 47 700 47 700 47 700 47 700

Slovenia 5 045 5 045 5 045 5 045

Slovakia 5 085 5 085 5 085 5 085

United Kingdom 120 — — —

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/805

ANNEX VII

DEFINITIONS, DESIGNATIONS AND SALES DESCRIPTION OF PRODUCTS REFERRED TO IN ARTICLE 78

For the purposes of this Annex, the "sale description" means the name under which a foodstuff is sold, within the meaning of Article 5(1) of Directive 2000/13/EC, or the name of the food, within the meaning of Article 17 of Regulation (EU) No 1169/2011.

PART I

Meat of bovine animals aged less than 12 months

I. Definition

For the purposes of this Part of this Annex, "meat" means all carcases, meat on the bone or boned, and offal, whether or not cut, intended for human consumption, obtained from bovine animals aged less than 12 months, presented fresh, frozen or deep-frozen, whether or not wrapped or packed.

II. Classification of bovine animals aged less than 12 months at the slaughterhouse

On slaughter, all bovine animals aged less than 12 months shall be classified by the operators, under the supervision of the competent authority, in one of the following two categories:

(A) Category V: bovine animals aged less than eight months

Category identification letter: V;

(B) Category Z: bovine animals aged from 8 months to less than 12 months

Category identification letter: Z.

This classification shall be carried out on the basis of the information contained in the passport accompanying the bovine animals or, failing this, on the basis of the data contained in the computerised database provided for in Article 5 of Regulation (EC) No 1760/2000 of the European Parliament and of the Council (1).

III. Sales descriptions

1. The meat of bovine animals aged less than 12 months shall only be marketed in the Member States under the following sales description(s) laid down for each Member State:

(A) For the meat of bovine animals aged less than eight months (category identification letter: V):

Country of marketing Sales descriptions to be used

Belgium veau, viande de veau/kalfsvlees/Kalbfleisch

Bulgaria месо от малки телета

Czech Republic Telecí

Denmark Lyst kalvekød

Germany Kalbfleisch

Estonia Vasikaliha

Ireland Veal

Greece μοσχάρι γάλακτος

Spain Ternera blanca, carne de ternera blanca

France veau, viande de veau

Croatia teletina

Italy vitello, carne di vitello

ENL 347/806 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(1) Regulation (EC) No 1760/2000 of the European Parliament and of the Council of 17 July 2000 establishing a system for the identification and registration of bovine animals and regarding the labelling of beef and beef products (OJ L 204, 11.8.2000, p. 1).

Cyprus μοσχάρι γάλακτος

Latvia Teļa gaļa

Lithuania Veršiena

Luxembourg veau, viande de veau/Kalbfleisch

Hungary Borjúhús

Malta Vitella

Netherlands Kalfsvlees

Austria Kalbfleisch

Poland Cielęcina

Portugal Vitela

Romania carne de vițel

Slovenia Teletina

Slovakia Teľacie mäso

Finland vaalea vasikanliha/ljust kalvkött

Sweden ljust kalvkött

United Kingdom Veal

(B) For the meat of bovine animals aged from 8 months to less than 12 months (category identification letter: Z):

Country of marketing Sales descriptions to be used

Belgium jeune bovin, viande de jeune bovin/jongrundvlees/Jungrindfleisch

Bulgaria Телешко месо

Czech Republic hovězí maso z mladého skotu

Denmark Kalvekød

Germany Jungrindfleisch

Estonia noorloomaliha

Ireland rosé veal

Greece νεαρό μοσχάρι

Spain Ternera, carne de ternera

France jeune bovin, viande de jeune bovin

Croatia mlada junetina

Italy vitellone, carne di vitellone

Cyprus νεαρό μοσχάρι

Latvia jaunlopa gaļa

Lithuania Jautiena

Luxembourg jeune bovin, viande de jeune bovin/Jungrindfleisch

Hungary Növendék marha húsa

Malta Vitellun

Netherlands rosé kalfsvlees

Austria Jungrindfleisch

Poland młoda wołowina

Portugal Vitelão

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/807

Romania carne de tineret bovin

Slovenia meso težjih telet

Slovakia mäso z mladého dobytka

Finland vasikanliha/kalvkött

Sweden Kalvkött

United Kingdom Beef

2. The sales descriptions referred to in paragraph 1 may be supplemented by an indication of the name or designation of the pieces of meat or offal concerned.

3. The sales descriptions listed for category V in point A of the table set out in paragraph 1 and any new name derived from those sales descriptions shall only be used if the requirements of this Annex are fulfilled.

In particular, the terms "veau", "telecí", "Kalb", "μοσχάρι", "ternera", "kalv", "veal", "vitello", "vitella", "kalf", "vitela" and "teletina" shall not be used in a sales description or be indicated on the labelling of the meat of bovine animals aged more than 12 months.

4. The conditions referred to in paragraph 1 shall not apply to the meat of bovine animals with a designation of origin or geographical indication protected in accordance with Regulation (EU) No 1151/2012 registered before 29 June 2007.

IV. Compulsory indication on the label

1. Without prejudice to Directive 2000/13/EC, Regulation (EU) No 1169/2011 and Articles 13, 14 and 15 of Regulation (EC) No 1760/2000, at each stage of production and marketing, operators shall label the meat of bovine animals aged less than 12 months with the following information:

(a) the sales description in accordance with point III of this Part;

(b) the age of the animals on slaughter, indicated, as the case may be, on the form:

— "age on slaughter: less than 8 months";

— "age on slaughter: from 8 to less than 12 months".

By way of derogation from point (b) of the first subparagraph, operators may replace the indication on the age at slaughter by the indication of the category, respectively: "category V" or "category Z", at stages preceding the release to the final consumer.

2. In the case of the meat of bovine animals aged less than 12 months presented for sale un-prepacked at the point of retail sale to the final consumer, Member States shall lay down rules on how the information referred to in paragraph 1 is to be indicated.

V. Recording

At each stage of production and marketing, operators shall record the following information:

(a) the identification number and the date of birth of the animals, at slaughterhouse level only;

(b) a reference number making it possible to establish a link between, on the one hand, the identification of the animals from which the meat originates and, on the other hand, the sales description, the age on slaughter and the category identification letter given on the meat label;

(c) the date of arrival and departure of the animals and meat in the establishment.

VI. Official checks

1. Member States shall designate the competent authority or authorities responsible for official checks performed to verify the application of this Part and inform the Commission thereof.

ENL 347/808 Official Journal of the European Union 20.12.2013

2. Official checks shall be carried out by the competent authority or authorities in accordance with the general principles laid down in Regulation (EC) No 882/2004 of the European Parliament and of the Council (1).

3. The Commission's experts shall carry out, where required, jointly with the competent authorities concerned, and where applicable, the Member States' experts, on the spot checks to ensure that the provisions of this Annex are being implemented.

4. Any Member State on whose territory checks are carried out shall provide the Commission with all necessary assistance which it may require for the accomplishment of its tasks.

5. For meat imported from third countries a competent authority designated by the third country or, where applicable, an independent third-party body shall ensure that the requirements of this Part are fulfilled. The independent body shall provide full assurance of compliance with the conditions laid down in European Standard EN 45011 or ISO/IEC Guide 65.

PART II

Categories of grapevine products

(1) Wine

"Wine" means the product obtained exclusively from the total or partial alcoholic fermentation of fresh grapes, whether or not crushed, or of grape must.

Wine shall:

(a) have, whether or not following application of the processes specified in Section B of Part I of Annex VIII, an actual alcoholic strength of not less than 8,5 % volume provided that the wine derives exclusively from grapes harvested in wine-growing zones A and B referred to in Appendix I to this Annex, and of not less than 9 % volume in other wine-growing zones;

(b) have, by way of derogation from the otherwise applicable minimum actual alcoholic strength, where it has a protected designation of origin or a protected geographical indication, whether or not following application of the processes specified in Section B of Part I of Annex VIII, an actual alcoholic strength of not less than 4,5 % volume;

(c) have a total alcoholic strength of not more than 15 % volume. However, by way of derogation:

— the upper limit for the total alcoholic strength may reach up to 20 % volume for wines which have been produced without any enrichment from certain wine-growing areas of the Union, to be determined by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2),

— the upper limit for the total alcoholic strength may exceed 15 % volume for wines with a protected designation of origin which have been produced without enrichment;

(d) have, subject to derogations which may be adopted by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2), a total acidity content, expressed as tartaric acid, of not less than 3,5 grams per litre or 46,6 milliequivalents per litre.

"Retsina" means wine produced exclusively in the geographical territory of Greece using grape must treated with resin from the Aleppo pine. The use of Aleppo pine resin is permitted solely for the purpose of obtaining "Retsina" wine under the conditions laid down in Greece's applicable provision.

By way of derogation from point (b) of the second subparagraph "Tokaji eszencia" and "Tokajská esencia" are considered to be wine.

However, Member States may allow the use of the term "wine" if:

(a) it is accompanied by the name of a fruit in the form of a composite name to market products obtained by the fermentation of fruit other than grapes; or

(b) it is part of a composite name.

Any confusion with products corresponding to the wine categories in this Annex shall be avoided.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/809

(1) Regulation (EC) No 882/2004 of the European Parliament and of the Council of 29 April 2004 on official controls performed to ensure the verification of compliance with feed and food law, animal health and animal welfare rules (OJ L 165, 30.4.2004, p. 1).

(2) New wine still in fermentation

"New wine still in fermentation" means the product in which the alcoholic fermentation is not yet complete and which is not yet separated from its lees.

(3) Liqueur wine

"Liqueur wine" means the product:

(a) which has an actual alcoholic strength of not less than 15 % volume and not more than 22 % volume;

(b) which has a total alcoholic strength of not less than 17,5 % volume, except for certain liqueur wines with a designation of origin or with a geographical indication appearing on a list to be drawn up by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2);

(c) which is obtained from:

— grape must in fermentation,

— wine,

— a combination of the above products, or

— grape must or a mixture thereof with wine for certain liqueur wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication, to be determined by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2);

(d) which has an initial natural alcoholic strength of not less than 12 % volume, except for certain liqueur wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication appearing on a list to be drawn up by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2);

(e) to which the following has been added:

(i) individually or in combination:

— neutral alcohol of vine origin, including alcohol produced from the distillation of dried grapes, having an actual alcoholic strength of not less than 96 % volume,

— wine or dried grape distillate, having an actual alcoholic strength of not less than 52 % volume and not more than 86 % volume;

(ii) together with one or more of the following products where appropriate:

— concentrated grape must,

— a combination of one of the products referred to in point (e)(i) with a grape must referred to in the first and fourth indent of point (c);

(f) to which, by way of derogation from point (e), has been added, in so far as certain liqueur wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication are concerned which appear on a list to be drawn up by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2):

(i) either of products listed in point (e)(i) individually or in combination; or

(ii) one or more of the following products:

— wine alcohol or dried grape alcohol with an actual alcoholic strength of not less than 95 % volume and not more than 96 % volume,

— spirits distilled from wine or from grape marc, with an actual alcoholic strength of not less than 52 % volume and not more than 86 % volume,

— spirits distilled from dried grapes, with an actual alcoholic strength of not less than 52 % volume and of less than 94,5 % volume; and

ENL 347/810 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(iii) one or more of the following products, where appropriate:

— partially fermented grape must obtained from raisined grapes,

— concentrated grape must obtained by the action of direct heat, complying, with the exception of this operation, with the definition of concentrated grape must,

— concentrated grape must,

— a combination of one of the products listed in point (f)(ii) with a grape must referred to in the first and fourth indents of point (c).

(4) Sparkling wine

"Sparkling wine" means the product:

(a) which is obtained by first or second alcoholic fermentation:

— from fresh grapes,

— from grape must, or

— from wine;

(b) which, when the container is opened, releases carbon dioxide derived exclusively from fermentation;

(c) which has an excess pressure, due to carbon dioxide in solution, of not less than 3 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers; and

(d) for which the total alcoholic strength of the cuvées intended for their preparation shall not be less than 8,5 % volume.

(5) Quality sparkling wine

"Quality sparkling wine" means the product:

(a) which is obtained by first or second alcoholic fermentation:

— from fresh grapes,

— from grape must, or

— from wine;

(b) which, when the container is opened, releases carbon dioxide derived exclusively from fermentation;

(c) which has an excess pressure, due to carbon dioxide in solution, of not less than 3,5 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers; and

(d) for which the total alcoholic strength of the cuvées intended for their preparation shall not be less than 9 % volume.

(6) Quality aromatic sparkling wine

"Quality aromatic sparkling wine" means the quality sparkling wine:

(a) which is obtained only by making use, when constituting the cuvée, of grape must or grape must in fermen­ tation which is derived from specific wine grape varieties on a list to be drawn up by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2).

Quality aromatic sparkling wines traditionally produced using wines when constituting the cuvée shall be determined by the Commission by means of delegated acts pursuant to in Article 75(2);

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/811

(b) which has an excess pressure, due to carbon dioxide in solution, of not less than 3 bar when kept at a temperature of 20°C in closed containers;

(c) of which the actual alcoholic strength may not be less than 6 % volume; and

(d) of which the total alcoholic strength may not be less than 10 % volume.

(7) Aerated sparkling wine

"Aerated sparkling wine" means the product which:

(a) is obtained from wine without a protected designation of origin or a protected geographical indication;

(b) releases, when the container is opened, carbon dioxide derived wholly or partially from an addition of that gas; and

(c) has an excess pressure, due to carbon dioxide in solution, of not less than 3 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers.

(8) Semi-sparkling wine

"Semi-sparkling wine" means the product which:

(a) obtained from wine, new wine still in fermentation, grape must or grape must in fermentation in so far as these products have a total alcohol strength of at least 9 % vol;

(b) has an actual alcoholic strength of not less than 7 % volume;

(c) has an excess pressure, due to endogenous carbon dioxide in solution of not less than 1 bar and not more than 2,5 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers; and

(d) is placed in containers of 60 litres or less.

(9) Aerated semi-sparkling wine

"Aerated semi-sparkling wine" means the product which:

(a) obtained from wine, new wine still in fermentation, grape must or grape must in fermentation;

(b) has an actual alcoholic strength of not less than 7 % volume and a total alcoholic strength of not less than 9 % volume;

(c) has an excess pressure of not less than 1 bar and not more than 2,5 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers due to carbon dioxide in solution which has been wholly or partially added; and

(d) is placed in containers of 60 litres or less.

(10) Grape must

"Grape must" means the liquid product obtained naturally or by physical processes from fresh grapes. An actual alcoholic strength of the grape must of not more than 1 % volume is permissible.

(11) Partially fermented grape must

"Grape must in fermentation" means the product obtained from the fermentation of grape must which has an actual alcoholic strength of more than 1 % volume but less than three fifths of its total alcoholic strength by volume.

(12) Partially fermented grape must extracted from raisined grapes

"Grape must in fermentation extracted from raisined grapes" means the product obtained from the partial fermen­ tation of grape must obtained from raisined grapes, the total sugar content of which before fermentation is at least 272 grams per litre and the natural and actual alcoholic strength of which shall not be less than 8 % volume. However, certain wines, to be determined by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2), that meet these requirements shall not be considered to be grape must in fermentation extracted from raisined grapes.

ENL 347/812 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(13) Concentrated grape must

"Concentrated grape must" means uncaramelised grape must which is obtained by partial dehydration of grape must carried out by any authorised method other than by direct heat in such a way that the figure indicated by a refractometer used in accordance with a method to be prescribed in accordance with the first subparagraph of Article 80(5) and point (d) of the first subparagraph of Article 91 at a temperature of 20 °C is not less than 50,9 %.

An actual alcoholic strength of the concentrated grape must of not more than 1 % volume is permissible.

(14) Rectified concentrated grape must

"Rectified concentrated grape must" means:

(a) the liquid uncaramelised product which:

(i) is obtained by partial dehydration of grape must carried out by any authorised method other than direct heat in such a way that the figure indicated by a refractometer used according to a method to be prescribed in accordance with the first subparagraph of Article 80(5) and point (d) of the first subparagraph of Article 91 at a temperature of 20 °C is not less than 61,7 %;

(ii) has undergone authorised treatment for de-acidification and elimination of constituents other than sugar;

(iii) has the following characteristics:

— a pH of not more than 5 at 25 Brix,

— an optical density at 425 nm for a thickness of 1 cm of not more than 0,100 in grape must concen­ trated at 25 Brix,

— a sucrose content undetectable by a method of analysis to be defined,

— a Folin-Ciocalteu index of not more than 6,00 at 25 Brix,

— a titratable acidity of not more than 15 millequivalents per kilogram of total sugars,

— a sulphur dioxide content of not more than 25 milligrams per kilogram of total sugars,

— a total cation content of not more than 8 milliequivalents per kilogram of total sugars,

— a conductivity at 25 Brix and 20°C of not more than 120 micro-Siemens/cm,

— a hydroxymethylfurfural content of not more than 25 milligrams per kilogram of total sugars,

— presence of mesoinositol.

(b) the solid uncaramelised product which:

(i) is obtained by crystallisation of liquid rectified concentrated grape must without the use of solvents;

(ii) has undergone authorised treatment for de-acidification and elimination of constituents other than sugar;

(iii) has the following characteristics after dilution in a solution at 25 Brix:

— a pH of not more than 7,5,

— an optical density at 425 nm for a thickness of 1 cm of not more than 0,100,

— a sucrose content undetectable by a method of analysis to be defined,

— a Folin-Ciocalteu index of not more than 6,00,

— a titratable acidity of not more than 15 millequivalents per kilogram of total sugars,

— a sulphur dioxide content of not more than 10 milligrams per kilogram of total sugars,

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/813

— a total cation content of not more than 8 millequivalents per kilogram of total sugars,

— a conductivity at 20 °C of not more than 120 micro-Siemens/cm,

— a hydroxymethylfurfural content of not more than 25 milligrams per kilogram of total sugars,

— presence of mesoinositol.

An actual alcoholic strength of the rectified concentrated grape must of not more than 1 % volume is permissible.

(15) Wine from raisined grapes

"Wine from raisined grapes" means the product which:

(a) is produced without enrichment, from grapes left in the sun or shade for partial dehydration;

(b) has a total alcoholic strength of at least 16 % volume and an actual alcoholic strength of at least 9 % volume; and

(c) has a natural alcoholic strength of a least 16 % volume (or 272 grams sugar/litre).

(16) Wine of overripe grapes

"Wine of overripe grapes" means the product which:

(a) is produced without enrichment;

(b) has a natural alcoholic strength of more than 15 % volume; and

(c) has a total alcoholic strength of not less than 15 % volume and an actual alcoholic strength of not less than 12 % volume.

Member States may prescribe a period of ageing for this product.

(17) Wine vinegar

"Wine vinegar" means vinegar which:

(a) is obtained exclusively by acetous fermentation of wine; and

(b) has a total acidity of not less than 60 grams per litre expressed as acetic acid.

PART III

Milk and milk products

1. "Milk" means exclusively the normal mammary secretion obtained from one or more milkings without either addition thereto or extraction therefrom.

However, the term "milk" may be used:

(a) for milk treated without altering its composition or for milk the fat content of which is standardised under Part IV;

(b) in association with a word or words to designate the type, grade, origin and/or intended use of such milk or to describe the physical treatment or the modification in composition to which it has been subjected, provided that the modification is restricted to an addition and/or withdrawal of natural milk constituents.

2. For the purposes of this Part, "milk products" means products derived exclusively from milk, on the understanding that substances necessary for their manufacture may be added provided that those substances are not used for the purpose of replacing, in whole or in part, any milk constituent.

ENL 347/814 Official Journal of the European Union 20.12.2013

The following shall be reserved exclusively for milk products.

(a) the following names used at all stages of marketing:

(i) whey,

(ii) cream,

(iii) butter,

(iv) buttermilk,

(v) butteroil,

(vi) caseins,

(vii) anhydrous milk fat (AMF),

(viii) cheese,

(ix) yogurt,

(x) kephir,

(xi) koumiss,

(xii) viili/fil,

(xiii) smetana,

(xiv) fil;

(xv) rjaženka,

(xvi) rūgušpiens;

(b) names within the meaning of Article 5 of Directive 2000/13/EC or Article 17 of Regulation (EU) No 1169/2011 actually used for milk products.

3. The term 'milk' and the designations used for milk products may also be used in association with a word or words to designate composite products of which no part takes or is intended to take the place of any milk constituent and of which milk or a milk product is an essential part either in terms of quantity or for characterisation of the product.

4. As regards milk, the animal species from which the milk originates shall be stated, if it is not bovine.

5. The designations referred to in points 1, 2 and 3 may not be used for any product other than those referred to in that point.

However, this provision shall not apply to the designation of products the exact nature of which is clear from traditional usage and/or when the designations are clearly used to describe a characteristic quality of the product.

6. In respect of a product other than those described in points 1, 2 and 3 of this Part, no label, commercial document, publicity material or any form of advertising as defined in Article 2 of Council Directive 2006/114/EC (1) or any form of presentation may be used which claims, implies or suggests that the product is a dairy product.

However, in respect of a product which contains milk or milk products, the designation 'milk' or the designations referred to in the second subparagraph of points 2 of this Part may be used only to describe the basic raw materials and to list the ingredients in accordance with Directive 2000/13/EC or Regulation (EU) No 1169/2011.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/815

(1) Directive 2006/114/EC of the European Parliament and of the Council of 12 December 2006 concerning misleading and comparative advertising (OJ L 376, 27.12.2006, p. 21).

PART IV

Milk for human consumption falling within CN code 0401

I. Definitions

For the purposes of this Part:

(a) 'milk' means the produce of the milking of one or more cows;

(b) 'drinking milk' means the products referred to in point III intended for delivery without further processing to the consumer;

(c) 'fat content' means the ratio by mass of parts of milk fat per hundred parts of milk in the milk concerned;

(d) 'protein content' means the ratio by mass of parts of protein per hundred parts of milk in the milk concerned (obtained by multiplying by 6,38 the total nitrogen content of the milk expressed as a percentage by mass).

II. Delivery or sale to the final consumer

1. Only milk complying with the requirements laid down for drinking milk may be delivered or sold without processing to the final consumer, either directly or through the intermediary of restaurants, hospitals, canteens or other similar mass caterers.

2. The sales descriptions to be used for those products shall be those given in point III. Those descriptions shall be used only for the products referred to in that point, without prejudice to their use in composite descriptions.

3. Member States shall adopt measures to inform consumers of the nature and composition of the products concerned where the absence of such information is likely to cause confusion.

III. Drinking milk

1. The following products shall be considered to be drinking milk:

(a) raw milk: milk which has not been heated above 40 oC or subjected to treatment having equivalent effect;

(b) whole milk: heat-treated milk which, with respect to fat content, meets one of the following requirements:

(i) standardised whole milk: milk with a fat content of at least 3,50 % (m/m). However, Member States may provide for an additional category of whole milk with a fat content of 4,00 % (m/m) or above;

(ii) non-standardised whole milk: milk with a fat content that has not been altered since the milking stage either by the addition or removal of milk fats or by mixture with milk the natural fat content of which has been altered. However, the fat content may not be less than 3,50 % (m/m);

(c) semi-skimmed milk: heat-treated milk whose fat content has been reduced to at least 1,50 % (m/m) and at most 1,80 % (m/m);

(d) skimmed-milk: heat-treated milk whose fat content has been reduced to not more than 0,50 % (m/m).

Heat-treated milk not complying with the fat content requirements laid down in points (b), (c) and (d) of the first subparagraph shall be considered to be drinking milk provided that the fat content is clearly indicated with one decimal and easily readable on the packaging in form of "… % fat". Such milk shall not be described as whole milk, semi-skimmed milk or skimmed milk.

2. Without prejudice to point 1(b)(ii), only the following modifications shall be allowed:

(a) in order to meet the fat contents laid down for drinking milk, modification of the natural fat content by the removal or addition of cream or the addition of whole milk, semi-skimmed milk or skimmed milk;

ENL 347/816 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(b) enrichment of milk with milk proteins, mineral salts or vitamins, in accordance with Regulation (EC) No 1925/2006 of the European Parliament and of the Council (1);

(c) reduction of the lactose content by conversion to glucose and galactose.

Modifications in the composition of milk referred to in points (b) and (c) shall be allowed only if they are indelibly indicated on the packing of the product so that it can be easily seen and read. However, such indication shall not remove the obligation as regards nutrition labelling laid down by Regulation (EU) No 1169/2011. Where proteins are added, the protein content of the enriched milk must be 3,8 % (m/m) or more.

However, Member States may limit or prohibit modifications to the composition of milk referred to in points (b) and (c).

3. Drinking milk shall:

(a) have a freezing point close to the average freezing point for raw milk recorded in the area of origin of the drinking milk collected;

(b) have a mass of not less than 1 028 grams per litre for milk containing 3,5 % (m/m) of fat at a temperature of 20 °C or the equivalent weight per litre for milk having a different fat content;

(c) contain a minimum of 2,9 % (m/m) of protein for milk containing 3,5 % (m/m) of fat or an equivalent concentration in the case of milk having a different fat content.

PART V

Products of the poultrymeat sector

I. This Part shall apply in relation to the marketing within the Union by way of business or trade, of certain types and presentations of poultrymeat, and poultrymeat or poultry offal preparations and products, of the following species

Gallus domesticus,

— ducks,

— geese,

— turkeys,

— guinea fowls.

These provisions shall also apply to poultrymeat in brine falling within CN code 0210 99 39.

II. Definitions

(1) "poultrymeat" means poultrymeat suitable for human consumption, which has not undergone any treatment other than cold treatment;

(2) "fresh poultrymeat" means poultrymeat which has not been stiffened at any time by the cooling process prior to being kept at a temperature not below – 2 °C and not higher than + 4 °C. However, Member States may lay down slightly different temperature requirements for the minimum length of time necessary for the cutting and handling of fresh poultrymeat performed in retail shops or in premises adjacent to sales points, where the cutting and handling are performed solely for the purpose of supplying the consumer directly on the spot;

(3) "frozen poultrymeat" means poultrymeat which must be frozen as soon as possible within the constraints of normal slaughtering procedures and is to be kept at a temperature no higher than – 12 °C at any time;

(4) "quick-frozen poultrymeat" means poultrymeat which is to be kept at a temperature no higher than – 18 °C at any time within the tolerances as provided for in Council Directive 89/108/EEC (2);

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/817

(1) Regulation (EC) No 1925/2006 of the European Parliament and of the Council of 20 December 2006 on the addition of vitamins and minerals and of certain other substances to foods (OJ L 404, 30.12.2006, p. 26).

(2) Council Directive 89/108/EEC of 21 December 1988 on the approximation of the laws of the Member States relating to quick-frozen foodstuffs for human consumption (OJ L 40, 11.2.1999, p. 34).

(5) "poultrymeat preparation" means poultrymeat including poultrymeat that has been reduced to fragments, which has had foodstuffs, seasonings or additives added to it or which has undergone processes insufficient to modify the internal muscle fibre structure of the meat;

(6) "fresh poultrymeat preparation" means a poultrymeat preparation for which fresh poultrymeat has been used.

However, Member States may lay down slightly different temperature requirements to be applied for the minimum length of time necessary and only to the extent necessary to facilitate the cutting and handling performed in the factory during the production of fresh poultrymeat preparations;

(7) "poultrymeat product" means a meat product as defined in point 7.1 of Annex I to Regulation (EC) No 853/2004 for which poultrymeat has been used.

III. Poultrymeat and poultrymeat preparations shall be marketed in one of the following conditions:

— fresh,

— frozen,

— quick-frozen.

PART VI

Eggs of hens of the Gallus gallus species

I. Scope

1. Without prejudice to Article 75 concerning the marketing standards of eggs for hatching and of farmyard poultry chicks, this Part shall apply in relation to the marketing within the Union of the eggs produced in the Union, imported from third countries or intended for export outside the Union.

2. Member States may exempt from the requirements provided for in this Part, with the exception of point III(3), eggs sold directly to the final consumer by the producer:

(a) on the production site, or

(b) in a local public market or by door-to-door selling in the region of production of the Member State concerned.

Where such exemption is granted, each producer shall be able to choose whether to apply such exemption or not. Where this exemption is applied, no quality and weight grading may be used.

The Member State may establish, in accordance with their national law, the definition of the terms 'local public market', 'door-to-door selling' and 'region of production'.

II. Quality and weight grading

1. Eggs shall be graded by quality as follows:

(a) Class A or "fresh";

(b) Class B.

2. Class A eggs shall also be graded by weight. However, grading by weight shall not be required for eggs delivered to the food and non-food industry.

3. Class B eggs shall only be delivered to the food and non-food industry.

III. Marking of eggs

1. Class A eggs shall be marked with the producer code.

Class B eggs shall be marked with the producer code and/or with another indication.

ENL 347/818 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Member States may exempt Class B eggs from this requirement where those eggs are marketed exclusively on their territory.

2. The marking of eggs in accordance with point 1 shall take place at the production site or at the first packing centre to which eggs are delivered.

3. Eggs sold by the producer to the final consumer on a local public market in the region of production of the Member State concerned shall be marked in accordance with point 1.

However, Member States may exempt from this requirement producers with up to 50 laying hens, provided that the name and address of the producer are indicated at the point of sale.

PART VII

Spreadable fats

I. Sales description

The products referred to in point (f) of Article 78(1) may not be supplied or transferred without processing to the ultimate consumer either directly or through restaurants, hospitals, canteens or similar establishments, unless they fulfil the requirements set out in the Appendix II.

The sales descriptions of these products shall be those specified in Appendix II without prejudice to point II(2), (3) and (4).

The sales descriptions in Appendix II shall be reserved to the products defined therein with the following CN codes and having a fat content of at least 10 % but less than 90 % by weight:

(a) milk fats falling within CN codes 0405 and ex 2106;

(b) fats falling within CN code ex 1517;

(c) fats composed of plant and/or animal products falling within CN codes ex 1517 and ex 2106.

The fat content excluding salt shall be at least two-thirds of the dry matter.

However, those sales descriptions shall only apply to products which remain solid at a temperature of 20 °C and which are suitable for use as spreads.

These definitions shall not apply to:

(a) the designation of products the exact nature of which is clear from traditional usage and/or when the designations are clearly used to describe a characteristic quality of the product;

(b) concentrated products (butter, margarine, blends) with a fat content of 90 % or more.

II. Terminology

1. The term "traditional" may be used together with the name "butter" provided for in point 1 of part A of Appendix II, where the product is obtained directly from milk or cream.

For the purposes of this point, "cream" means the product obtained from milk in the form of an emulsion of the oil-in-water type with a milk-fat content of at least 10 %.

2. Terms for products referred to in Appendix II which state, imply or suggest fat content other than those referred to in that Appendix shall be prohibited.

3. By way of derogation from paragraph 2 and in addition, the term "reduced-fat" or "light" may be used for products referred to in Appendix II with a fat content of not more than 62 %.

The term "reduced-fat" and the term "light" may, however, replace the terms "three-quarter-fat" or "half-fat" used in Appendix II.

4. The sales descriptions "minarine" or "halvarine" may be used for products referred to in point 3 of Part B of Appendix II.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/819

5. The term "vegetable" may be used together with the sales descriptions in Part B of Appendix II, provided that the product contains only fat of vegetable origin with a tolerance of 2 % of the fat content for animal fats. This tolerance shall also apply where reference is made to a vegetable species.

PART VIII

Descriptions and definitions of olive oil and olive pomace oils

The use of the descriptions and definitions of olive oils and olive pomace oils set out in this Part shall be compulsory as regards the marketing of the products concerned within the Union and, insofar as compatible with international compulsory rules, in trade with third countries.

Only oils referred to in points 1(a) and (b), 3 and 6 may be marketed at the retail stage.

(1) VIRGIN OLIVE OILS

"Virgin olive oils" mean oils obtained from the fruit of the olive tree solely by mechanical or other physical means under conditions that do not lead to alterations in the oil, which have not undergone any treatment other than washing, decantation, centrifugation or filtration, to the exclusion of oils obtained using solvents or using adjuvants having a chemical or biochemical action, or by re-esterification process and any mixture with oils of other kinds.

Virgin olive oils are exclusively classified and described as follows:

(a) Extra virgin olive oil

"Extra virgin olive oil" means virgin olive oil having a maximum free acidity in terms of oleic acid, of 0,8 g per 100 g, the other characteristics of which comply with those laid down by the Commission in accordance with Article 75(2) for this category.

(b) Virgin olive oil

"Virgin olive oil" means virgin olive oil having a maximum free acidity in terms of oleic acid, of 2 g per 100 g, the other characteristics of which comply with those laid down by the Commission in accordance with Article 75(2) for this category.

(c) Lampante olive oil

"Lampante olive oil" means virgin olive oil having a free acidity in terms of oleic acid, of more than 2 g per 100 g, and/or the other characteristics of which comply with those laid down by the Commission in accordance with Article 75(2) for this category.

(2) REFINED OLIVE OIL

"Refined olive oil" means olive oil obtained by refining virgin olive oil, having a free acidity content, expressed as oleic acid, of not more than 0,3 g per 100 g, and the other characteristics of which comply with those laid down by the Commission in accordance with Article 75(2) for this category.

(3) OLIVE OIL — COMPOSED OF REFINED OLIVE OILS AND VIRGIN OLIVE OILS

"Olive oils composed of refined olive oils and virgin olive oils" means olive oil obtained by blending refined olive oil and virgin olive oil other than lampante olive oil, having a free acidity content, expressed as oleic acid, of not more than 1 g per 100 g, and the other characteristics of which comply with those laid down by the Commission in accordance with Article 75(2) for this category.

(4) CRUDE OLIVE-POMACE OIL

"Crude olive-pomace oil" means oil obtained from olive pomace by treatment with solvents or by physical means or oil corresponding to lampante olive oil, except for certain specified characteristics, excluding oil obtained by means of re-esterification and mixtures with other types of oils, and the other characteristics of which comply with those laid down by the Commission in accordance with Article 75(2) for this category.

ENL 347/820 Official Journal of the European Union 20.12.2013

(5) REFINED OLIVE-POMACE OIL

"Refined olive-pomace oil" means oil obtained by refining crude olive-pomace oil, having free acidity content, expressed as oleic acid, of not more than 0,3 g per 100 g, and the other characteristics of which comply with those laid down by the Commission in accordance with Article 75(2) for this category.

(6) OLIVE-POMACE OIL

"Olive-pomace oil" means oil obtained by blending refined olive-pomace oil and virgin olive oil other than lampante olive oil, having a free acidity content, expressed as oleic acid, of not more than 1 g per 100 g, and the other characteristics of which comply with those laid down by the Commission in accordance with Article 75(2) for this category.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/821

Appendix I

Wine-growing zones

The wine-growing zones shall be the following:

(1) Wine-growing zone A comprises:

(a) in Germany: the areas planted with vines other than those included in point 2(a);

(b) in Luxembourg: the Luxembourg wine-growing region;

(c) in Belgium, Denmark, Ireland, the Netherlands, Poland, Sweden and the United Kingdom: the wine-growing areas of these Member States;

(d) in the Czech Republic: the wine growing region of Čechy.

(2) Wine-growing zone B comprises:

(a) in Germany, the areas planted with vines in the specified region Baden;

(b) in France, the areas planted with vines in the departments not mentioned in this Annex and in the following departments:

— in Alsace: Bas-Rhin, Haut-Rhin,

— in Lorraine: Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges,

— in Champagne: Aisne, Aube, Marne, Haute-Marne, Seine-et-Marne,

— in the Jura: Ain, Doubs, Jura, Haute-Saône,

— in Savoie: Savoie, Haute-Savoie, Isère (commune de Chapareillan),

— in the Val de Loire: Cher, Deux-Sèvres, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-et- Loire, Sarthe, Vendée, Vienne, and the areas planted with vines in the arrondissement of Cosne-sur-Loire in the department of Nièvre;

(c) in Austria, the Austrian wine-growing area;

(d) in the Czech Republic, the wine-growing region of Morava and the areas planted with vines not included in point 1(d);

(e) in Slovakia, the areas planted with vines in the following regions: Malokarpatská vinohradnícka oblasť, Južnoslovenská vinohradnícka oblasť, Nitrianska vinohradnícka oblasť, Stredoslovenská vinohradnícka oblasť, Východoslovenská vinohradnícka oblasť and the wine growing areas not included in point 3(f);

(f) in Slovenia, the areas planted with vines in the following regions:

— in the Podravje region: Štajerska Slovenija, Prekmurje,

— in the Posavje region: Bizeljsko Sremič, Dolenjska and Bela krajina, and the areas planted with vines in the regions not included in point 4(d);

(g) in Romania, in the area of Podișul Transilvaniei;

(h) in Croatia, the areas planted with vines in the following sub-regions: Moslavina, Prigorje-Bilogora, Plešivica, Pokuplje and Zagorje-Međimurje.

(3) Wine-growing zone C I comprises:

(a) in France, areas planted with vines:

— in the following departments: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Aveyron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte-d'Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (with the exception of the commune of Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot- et-Garonne, Lozère, Nièvre (except for the arrondissement of Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlan­ tiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Vienne, Yonne,

ENL 347/822 Official Journal of the European Union 20.12.2013

— in the arrondissements of Valence and Die in the department of Drôme (except for the cantons of Dieulefit, Loriol, Marsanne and Montélimar),

— in the arrondissement of Tournon, in the cantons of Antraigues, Burzet, Coucouron, Montpezat-sous-Bauzon, Privas, Saint-Etienne de Lugdarès, Saint-Pierreville, Valgorge and la Voulte-sur-Rhône of the department of Ardèche;

(b) in Italy, areas planted with vines in the Valle d'Aosta region and in the provinces of Sondrio, Bolzano, Trento and Belluno;

(c) in Spain, areas planted with vines in the provinces of A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa and Vizcaya;

(d) in Portugal, areas planted with vines in that part of the region of Norte which corresponds to the designated wine area of 'Vinho Verde' as well as the "Concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Vedras" (with the exception of "Freguesias da Carvoeira e Dois Portos"), belonging to the 'Região viticola da Extremadura';

(e) in Hungary, all areas planted with vines;

(f) in Slovakia, areas planted with vines in the Tokajská vinohradnícka oblasť;

(g) in Romania, areas planted with vines not included in point 2(g) or 4(f);

(h) in Croatia, areas planted with vines in the following sub-regions: Hrvatsko Podunavlje and Slavonija.

(4) Wine-growing zone C II comprises:

(a) in France, areas planted with vines:

— in the following departments: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (except for the cantons of Olette and Arles-sur-Tech), Vaucluse,

— in the part of the department of Var bounded in the south by the northern limit of the communes of Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour and Sainte- Maxime,

— in the arrondissement of Nyons and the canton of Loriol-sur-Drôme in the department of Drôme,

— in those parts of the department of Ardèche not listed in point 3(a);

(b) in Italy, areas planted with vines in the following regions: Abruzzo, Campania, Emilia-Romagna, Friuli-Venezia Giulia, Lazio, Liguria, Lombardy (except for the province of Sondrio), Marche, Molise, Piedmont, Tuscany, Umbria, Veneto (except for the province of Belluno), including the islands belonging to those regions, such as Elba and the other islands of the Tuscan archipelago, the Ponziane islands, Capri and Ischia;

(c) in Spain, areas planted with vines in the following provinces:

— Lugo, Orense, Pontevedra,

— Ávila (except for the communes which correspond to the designated wine 'comarca' of Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanca, Segovia, Soria, Valladolid, Zamora,

— La Rioja,

— Álava,

— Navarra,

— Huesca,

— Barcelona, Girona, Lleida,

— in that part of the province of Zaragoza which lies to the north of the river Ebro,

— in those communes of the province of Tarragona included in the Penedés designation of origin,

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/823

— in that part of the province of Tarragona which corresponds to the designated wine 'comarca' of Conca de Barberá;

(d) in Slovenia, areas planted with vines in the following regions: Brda or Goriška Brda, Vipavska dolina or Vipava, Kras and Slovenska Istra;

(e) in Bulgaria, areas planted with vines in the following regions: Dunavska Ravnina (Дунавска равнина), Cherno­ morski Rayon (Черноморски район), Rozova Dolina (Розова долина);

(f) in Romania, areas planted with vines in the following regions:

Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului and Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei, Terasele Dunării, the South wine region, including sands and other favourable regions;

(g) in Croatia, areas planted with vines in the following sub-regions: Hrvatska Istra, Hrvatsko primorje, Dalmatinska zagora, Sjeverna Dalmacija and Srednja i Južna Dalmacija.

(5) Wine-growing zone C III (a) comprises:

(a) in Greece, areas planted with vines in the following nomoi: Florina, Imathia, Kilkis, Grevena, Larisa, Ioannina, Levkas, Akhaia, Messinia, Arkadia, Korinthia, Iraklio, Khania, Rethimni, Samos, Lasithi and the island of Thira (Santorini);

(b) in Cyprus, areas planted with vines located at altitudes exceeding 600 metres;

(c) in Bulgaria, areas planted with vines not included in point 4(e).

(6) Wine-growing zone C III (b) comprises:

(a) in France, areas planted with vines:

— in the departments of Corsica,

— in that part of the department of Var situated between the sea and a line bounded by the communes (which are themselves included) of Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde- Freinet, Plan-de-la-Tour and Sainte-Maxime,

— in the cantons of Olette and Arles-sur-Tech in the department of Pyrénées-Orientales;

(b) in Italy, areas planted with vines in the following regions: Calabria, Basilicata, Apulia, Sardinia and Sicily, including the islands belonging to those regions, such as Pantelleria and the Lipari, Egadi and Pelagian islands;

(c) in Greece, areas planted with vines not listed in point 5(a);

(d) in Spain: areas planted with vines not included in points 3(c) or 4(c);

(e) in Portugal, areas planted with vines in the regions not included in point 3(d);

(f) in Cyprus, areas planted with vines located at altitudes not exceeding 600 metres;

(g) in Malta, areas planted with vines.

(7) The demarcation of the territories covered by the administrative units referred to in this Annex is that resulting from the national provisions in force on 15 December 1981 and, for Spain, from the national provisions in force on 1 March 1986 and, for Portugal, from the national provisions in force on 1 March 1998.

ENL 347/824 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Appendix II

Spreadable fats

Fat group

Sales description

Product categories

Definitions Additional description of the category with an indication ofthe % fat content by weight

A. Milk fats

Products in the form of a solid, malleable emulsion, principally of the water-in-oil type, derived exclusively from milk and/or certain milk products, for which the fat is the essential constituent of value. However, other substances necessary for their manufacture may be added, provided those substances are not used for the purpose of replacing, either in whole or in part, any milk constituents.

1. Butter The product with a milk-fat content of not less than 80 % but less than 90 %, a maximum water content of 16 % and a maximum dry non-fat milk-material content of 2 %.

2. Three-quarter fat butter (*)

The product with a milk-fat content of not less than 60 % but not more than 62 %.

3. Half fat butter (**) The product with a milk-fat content of not less than 39 % but not more than 41 %.

4. Dairy spread X % The product with the following milk-fat contents:

— less than 39 %,

— more than 41 % but less than 60 %,

— more than 62 % but less than 80 %.

B. Fats

Products in the form of a solid, malleable emulsion, principally of the water-in-oil type, derived from solid and/or liquid vegetable and/or animal fats suitable for human consumption, with a milk-fat content of not more than 3 % or the fat content.

1. Margarine The product obtained from vegetable and/or animal fats with a fat content of not less than 80 % but less than 90 %.

2. Three-quarter-fat margarine (***)

The product obtained from vegetable and/or animal fats with a fat content of not less than 60 % but nor more than 62 %.

3. Half-fat margar­ ine (****)

The product obtained from vegetable and/or animal fats with a fat content of not less than 39 % but not more than 41 %.

4. Fat spreads X % The product obtained from vegetable and/or animal fats with the following fat contents:

— less than 39 %,

— more than 41 % but less than 60 %,

— more than 62 % but less than 80 %.

C. Fats composed of plant and/or animal products

Products in the form of a solid, malleable emulsion principally of the water-in-oil type, derived from solid and/or liquid vegetable and/or animals fats suitable for human consumption, with a milk-fat content of between 10 % and 80 % of the fat content.

1. Blend The product obtained from a mixture of vegetable and/or animal fats with a fat content of not less than 80 % but less than 90 %.

2. Three-quarter-fat blend (*****)

The product obtained from a mixture of vegetable and/or animal fats with a fat content of not less than 60 % but not more than 62 %.

3. Half-fat blend (******)

The product obtained from a mixture of vegetable and/or animal fats with a fat content of not less than 39 % but not more than 41 %.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/825

Fat group

Sales description

Product categories

Definitions Additional description of the category with an indication ofthe % fat content by weight

4. Blended spread X % The product obtained from a mixture of vegetable and/or animal fats with the following fat contents:

— less than 39 %,

— more than 41 % but less than 60 %,

— more than 62 % but less than 80 %.

(*) corresponding to 'smør 60' in Danish. (**) corresponding to 'smør 40' in Danish.

(***) corresponding to 'margarine 60' in Danish. (****) corresponding to 'margarine 40' in Danish.

(*****) corresponding to 'blandingsprodukt 60' in Danish. (******) corresponding to 'blandingsprodukt 40' in Danish.

ENL 347/826 Official Journal of the European Union 20.12.2013

ANNEX VIII

OENOLOGICAL PRACTICES REFERRED TO IN ARTICLE 80

PART I

Enrichment, acidification and de-acidification in certain wine-growing zones

A. Enrichment limits

1. Where climatic conditions have made it necessary in certain wine-growing zones of the Union, the Member States concerned may allow to supplement the natural alcoholic strength by volume of fresh grapes, grape must, grape must in fermentation, new wine still in fermentation and wine obtained from wine grape varieties classifiable according to Article 81.

2. The increase in natural alcoholic strength by volume shall be achieved by means of the oenological practices referred to in Section B and shall not exceed the following limits:

(a) 3 % volume in wine-growing zone A;

(b) 2 % volume in wine-growing zone B;

(c) 1,5 % volume in wine-growing zones C.

3. In years when climatic conditions have been exceptionally unfavourable, Member States may request that the limit(s) laid down in point 2 be raised by 0,5 %. In response to such a request, the Commission under the powers as referred to in Article 91 shall adopt the implementing act as soon as possible. The Commission shall endeavour to take a decision within four weeks after the request has been submitted.

B. Enrichment processes

1. The increase in natural alcoholic strength by volume provided for in Section A shall only be effected:

(a) in respect of fresh grapes, grape must in fermentation or new wine still in fermentation, by adding sucrose, concentrated grape must or rectified concentrated grape must;

(b) in respect of grape must, by adding sucrose, concentrated grape must or rectified concentrated grape must, or by partial concentration, including reverse osmosis;

(c) in respect of wine, by partial concentration through cooling.

2. The processes referred to in point 1 shall be mutually exclusive where wine or grape must is enriched with concen­ trated grape must or rectified concentrated grape must and an aid has been paid under Article 103y of Regulation (EC) No 1234/2007.

3. The addition of sucrose provided for in points 1(a) and (b) may only be performed by dry sugaring and only in the following areas:

(a) wine-growing zone A;

(b) wine-growing zone B;

(c) wine-growing zone C,

with the exception of vineyards in Greece, Spain, Italy, Cyprus, Portugal and vineyards in the French departments under jurisdiction of the courts of appeal of:

— Aix-en-Provence,

— Nîmes,

— Montpellier,

— Toulouse,

— Agen,

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/827

— Pau,

— Bordeaux,

— Bastia.

However, enrichment by dry sugaring may be authorised by the national authorities as an exception in the above­ mentioned French departments. France shall notify the Commission and the other Member States forthwith of any such authorisations.

4. The addition of concentrated grape must or rectified concentrated grape must shall not have the effect of increasing the initial volume of fresh crushed grapes, grape must, grape must in fermentation or new wine still in fermentation by more than 11 % in wine-growing zone A, 8 % in wine-growing zone B and 6,5 % in wine-growing zone C.

5. The concentration of grape must or of wine subjected to the processes referred to in point 1:

(a) shall not have the effect of reducing the initial volume of these products by more than 20 %;

(b) shall, notwithstanding point 2(c) of Section A, not increase the natural alcoholic strength of these products by more than 2 % volume.

6. The processes referred to in points 1 and 5 shall not raise the total alcoholic strength by volume of the fresh grapes, grape must, grape must in fermentation, new wine still in fermentation, or wine:

(a) in wine-growing zone A to more than 11,5 % volume;

(b) in wine-growing zone B to more than 12 % volume;

(c) in wine-growing zone C I to more than 12,5 % volume;

(d) in wine-growing zone C II to more than 13 % volume; and

(e) in wine-growing zone C III to more than 13,5 % volume.

7. By way of derogation from point 6, Member States may:

(a) in relation to red wine, raise the upper limit of total alcoholic strength by volume of the products referred to in point 6 to 12 % volume in wine-growing zone A and 12,5 % volume in wine-growing zone B;

(b) raise the total alcoholic strength by volume of the products referred to in point 6 for the production of wines with a designation of origin to a level to be determined by Member States.

C. Acidification and de-acidification

1. Fresh grapes, grape must, grape must in fermentation, new wine still in fermentation and wine may be subject to:

(a) de-acidification in wine-growing zones A, B and C I;

(b) acidification and de-acidification in wine-growing zones C I, C II and C III (a), without prejudice to point 7; or

(c) acidification in wine-growing zone C III (b).

2. Acidification of the products, other than wine, referred to in point 1 may be carried out only up to a limit of 1,50 g/l expressed as tartaric acid, or 20 milliequivalents per litre.

3. Acidification of wines may be carried out only up to a limit of 2,50 g/l expressed as tartaric acid, or 33,3 milliequi­ valents per litre.

4. De-acidification of wines may be carried out only up to a limit of 1 g/l expressed as tartaric acid, or 13,3 milliequi­ valents per litre.

5. Grape must intended for concentration may be partially de-acidified.

ENL 347/828 Official Journal of the European Union 20.12.2013

6. Notwithstanding point 1, in years when climatic conditions have been exceptional, Member States may authorise acidification of the products referred to in point 1 in wine-growing zones A and B, under the conditions referred to in points 2 and 3.

7. Acidification and enrichment, except by way of derogation to be adopted by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2), and acidification and de-acidification of one and the same product shall be mutually exclusive processes.

D. Processes

1. None of the processes referred to in Sections B and C, with the exception of the acidification and de-acidification of wines, shall be authorised unless carried out, under conditions to be determined by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2), at the time when the fresh grapes, grape must, grape must in fermentation or new wine still in fermentation are being turned into wine or into any other wine sector beverage intended for direct human consumption other than sparkling wine or aerated sparkling wine in the wine-growing zone where the fresh grapes used were harvested.

2. The concentration of wines shall take place in the wine-growing zone where the fresh grapes used were harvested.

3. Acidification and de-acidification of wines shall take place only in the wine-making undertaking and in the wine- growing zone where the grapes used to produce the wine in question were harvested.

4. Each of the processes referred to in points 1, 2 and 3 shall be notified to the competent authorities. The same shall apply in respect of the quantities of concentrated grape must rectified concentrated grape must or sucrose held in the exercise of their profession by natural or legal persons or groups of persons, in particular producers, bottlers, processors and merchants to be determined by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2), at the same time and in the same place as fresh grapes, grape must, grape must in fermentation or wine in bulk. The notification of these quantities may, however, be replaced by entry in a goods inwards and stock utilisation register.

5. Each of the processes referred to in Sections B and C shall be recorded on the accompanying document, as provided for in Article 147, under cover of which the products having undergone the processes are put into circulation.

6. The processes referred to in Sections B and C, subject to derogations justified by exceptional climatic conditions, shall not be carried out:

(a) in wine-growing zone C after 1 January;

(b) in wine-growing zones A and B after 16 March, and they shall be carried out only for products of the grape harvest immediately preceding those dates.

7. Notwithstanding point 6, concentration by cooling and acidification and de-acidification of wines may be practised throughout the year.

PART II

Restrictions

A. General

1. All authorised oenological practices shall exclude the addition of water, except where required on account of a specific technical necessity.

2. All authorised oenological practices shall exclude the addition of alcohol, except for practices related to obtaining fresh grape must with fermentation arrested by the addition of alcohol, liqueur wine, sparkling wine, wine fortified for distillation and semi-sparkling wine.

3. Wine fortified for distillation shall only be used for distillation.

B. Fresh grapes, grape must and grape juice

1. Fresh grape must in which fermentation is arrested by the addition of alcohol shall be used only during the stage of preparation of products which do not fall within CN codes 2204 10, 2204 21 and 2204 29. This is without prejudice to any stricter provisions which Member States may apply to the preparation in their territory of products which do not fall within CN codes 2204 10, 2204 21 and 2204 29.

2. Grape juice and concentrated grape juice shall not be made into wine or added to wine. They shall not undergo alcoholic fermentation in the territory of the Union.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/829

3. Points 1 and 2 shall not apply to products intended for the production, in Ireland, Poland and the United Kingdom, of products falling within CN code 2206 00 for which Member States may allow the use of a composite name, including the sales designation 'wine'.

4. Grape must in fermentation extracted from raisined grapes shall be put on the market only for the manufacture of liqueur wines only in the wine-growing regions where this usage was traditional on 1 January 1985, and for the manufacture of wine of overripe grapes.

5. Fresh grapes, grape must, grape must in fermentation, concentrated grape must, rectified concentrated grape must, grape must with fermentation arrested by the addition of alcohol, grape juice, concentrated grape juice and wine, or mixtures of those products, originating in third countries, may not be turned into products referred to in Part II of Annex VII or added to such products in the territory of the Union.

C. Blending of wines

Coupage of a wine originating in a third country with a Union wine and coupage between wines originating in third countries shall be prohibited in the Union.

D. By-products

1. The over-pressing of grapes shall be prohibited. Member States shall decide, taking account of local and technical conditions, the minimum quantity of alcohol that shall be contained in the marc and the lees after the pressing of grapes.

The quantity of alcohol contained in those by-products shall be decided by Member States at a level at least equal to 5 % in relation to the volume of alcohol contained in the wine produced.

2. Except for alcohol, spirits and piquette, wine or any other beverage intended for direct human consumption shall not be produced from wine lees or grape marc. The pouring of wine onto lees or grape marc or pressed aszú pulp shall be allowed under conditions to be determined by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2) where this practice is traditionally used for the production of 'Tokaji fordítás' and 'Tokaji máslás' in Hungary and 'Tokajský forditáš' and 'Tokajský mášláš' in Slovakia.

3. The pressing of wine lees and the re-fermentation of grape marc for purposes other than distillation or production of piquette is prohibited. The filtering and centrifuging of wine lees shall not be considered to be pressing where the products obtained are of sound, fair and marketable quality.

4. Piquette, where its production is authorised by the Member State concerned, shall be used only for distillation or for consumption in wine-producers' households.

5. Without prejudice to the possibility for Member States to decide to require disposal of by-products by way of distillation, any natural or legal persons or groups of persons who hold by-products shall be required to dispose of them subject to conditions to be determined by the Commission by means of delegated acts pursuant to Article 75(2).

ENL 347/830 Official Journal of the European Union 20.12.2013

ANNEX IX

OPTIONAL RESERVED TERMS

Product category (reference to combined nomenclature classification) Optional reserved term

poultrymeat

(CN codes 0207 and 0210)

fed with … % of …

oats fed goose

extensive indoor / barn-reared

free range

traditional free range

free range – total freedom

age at slaughter

length of fattening period

eggs

(CN code 0407)

fresh

extra or extra fresh

indication on how laying hens are fed

olive oil

(CN code 1509)

first cold pressing

cold extraction

acidity

pungent

fruity: ripe or green

bitter

intense

medium

light

well-balanced

mild oil

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/831

ANNEX X

PURCHASE TERMS FOR BEET DURING THE PERIODREFERRED TO IN ARTICLE 125(3)

POINT I

1. Delivery contracts shall be made in writing for a specified quantity of beet.

2. The duration of the delivery contracts may be pluriannual.

3. Delivery contracts may specify whether an additional quantity of beet may be supplied, and under what terms.

POINT II

1. Delivery contracts shall indicate the purchase prices for the quantities of beet referred to in Point I.

2. The price referred to in paragraph 1 shall apply to sugar beet of a standard quality as defined in point B of Annex III.

The price shall be adjusted by price increases or reductions, agreed by the parties in advance, to allow for deviations from the standard quality.

3. The delivery contract shall specify how the evolution of market prices is to be allocated between the parties.

4. Delivery contracts shall lay down a fixed sugar content for beet. They shall include a conversion scale showing the different sugar contents and factors for converting the quantities of beet supplied into quantities corresponding to the sugar content shown in the delivery contract.

The scale shall be based on the yields corresponding to the different sugar contents.

POINT III

Delivery contracts shall contain provisions concerning the staggering and normal duration of beet deliveries.

POINT IV

1. Delivery contracts shall provide for beet collection places and the conditions linked to delivery and transport.

2. Delivery contracts shall provide that responsibility for loading and transport costs from the collection places are clearly stipulated. Where delivery contracts require sugar undertakings to contribute to loading and transport costs, the percentage or amounts shall be clearly stipulated.

3. Delivery contracts shall provide that the costs incumbent upon each party are clearly specified.

POINT V

1. Delivery contracts shall provide for reception points for beet.

2. Where beet sellers and sugar undertakings have already signed a delivery contract for the previous marketing year, the reception points agreed upon by them for deliveries during that marketing year shall remain in operation. Agreements within the trade may derogate from this provision.

POINT VI

1. Delivery contracts shall provide for the sugar content to be determined using the polarimetric method or, in order to take into account technological developments, another method agreed between the two parties. A sample of the beet shall be drawn at the time of reception.

2. Agreements within the trade may provide for samples to be drawn at another stage. In such cases, the delivery contract shall provide for a correction to compensate for any drop in the sugar content between the reception and the drawing of the sample.

ENL 347/832 Official Journal of the European Union 20.12.2013

POINT VII

Delivery contracts shall provide for the gross weight, tare and sugar content to be determined using procedures agreed:

(a) jointly, by the sugar undertaking and the beet growers' trade organisation, if an agreement within the trade so provides;

(b) by the sugar undertaking, under the supervision of the beet growers' trade organisation;

(c) by the sugar undertaking, under the supervision of an expert recognised by the Member State concerned, provided the beet seller defrays the costs thereof.

POINT VIII

1. Delivery contracts shall require sugar undertakings to do one or more of the following for the whole quantity of beet delivered:

(a) to return the fresh pulp from the tonnage of beet delivered free of charge to the beet seller, ex-factory;

(b) to return part of that pulp, pressed, dried or dried and molassed, free of charge to the beet seller, ex-factory;

(c) to return the pulp, pressed or dried, to the beet seller, ex-factory; in this case, the sugar undertaking may require the beet seller to pay the pressing or drying costs;

(d) to pay the beet seller compensation which takes account of the possibilities of selling the pulp concerned.

2. When parts of the whole quantity of beet delivered are subject to different treatment, the delivery contract shall impose more than one of the obligations provided for in paragraph 1.

3. Agreements within the trade may provide for pulp to be delivered at a stage other than that referred to in points (a), (b) and (c) of paragraph 1.

POINT IX

Delivery contracts shall fix the time limits for any advance payments and for payment of the purchase price for beet.

POINT X

Where delivery contracts lay down rules covering matters which are dealt with in this Annex, or where they contain provisions governing other matters, their provisions and effects shall not conflict with this Annex.

POINT XI

1. Agreements within the trade as described in point 6 of Section A of Part II of Annex II shall contain arbitration clauses.

2. Agreements within the trade may lay down a standard template for delivery contracts compatible with this Regulation and Union rules.

3. Where agreements within the trade at Union, regional or local level lay down rules covering matters which are dealt with in this Regulation, or where they contain provisions governing other matters, their provisions and effects shall not conflict with this Annex.

4. Agreements referred to in paragraph 3 lay down, in particular:

(a) the conversion scale referred to in Point II(4);

(b) rules on the choice and supply of seeds of the varieties of beet to be produced;

(c) the minimum sugar content of beet to be delivered;

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/833

(d) a requirement for consultation between the sugar undertaking and the beet sellers' representatives before the starting date of beet deliveries is fixed;

(e) the payment of premiums to beet sellers for early or late deliveries;

(f) details of the conditions and costs relating to pulp as referred to in Point VIII;

(g) the removal of the pulp by the beet seller;

(h) rules on adapting prices in cases where pluriannual contracts are agreed;

(i) rules on sampling and methods for determining gross weight, tare and sugar content.

ENL 347/834 Official Journal of the European Union 20.12.2013

ANNEX XI

PURCHASE TERMS FOR BEET DURING THE PERIOD REFERRED TO IN ARTICLE 124

POINT I

1. Delivery contracts shall be made in writing for a specified quantity of quota beet.

2. Delivery contracts shall specify whether an additional quantity of beet may be supplied, and under what terms.

POINT II

1. Delivery contracts shall indicate the purchase prices for the quantities of beet referred to in point (a) and, if appropriate, point (b) of Article 127(2). In the case of the quantities referred to in point (a) of Article 127(2), those prices may not be lower than the minimum price for quota beet referred to in Article 135.

2. Delivery contracts shall lay down a fixed sugar content for beet. They shall include a conversion scale showing the different sugar contents and factors for converting the quantities of beet supplied into quantities corresponding to the sugar content shown in the delivery contract.

The scale shall be based on the yields corresponding to the different sugar contents.

3. Where a beet seller has signed a delivery contract with a sugar undertaking for the delivery of beet as referred to in point (a) of Article 127(2), all deliveries by that seller, converted in accordance with paragraph 2 of this Point, shall be considered to be deliveries within the meaning of point (a) of Article 127(2), up to the quantity of beet specified in the delivery contract.

4. Sugar undertakings producing a quantity of sugar lower than their quota beet for which they have signed pre-sowing delivery contracts under point (a) of Article 127(2), shall distribute the quantity of beet corresponding to any additional production up to the amount of their quota among the beet sellers with whom they have signed pre- sowing delivery contracts within the meaning of point (a) of Article 127(2).

Agreements within the trade may derogate from this provision.

POINT III

1. Delivery contracts shall contain provisions concerning the staggering and normal duration of beet deliveries.

2. Provisions referred to in paragraph 1 shall be those applicable during the previous marketing year, taking account of the level of actual production; agreements within the trade may derogate therefrom.

POINT IV

1. Delivery contracts shall provide for beet collection places.

2. Where beet sellers and sugar undertakings have already signed a delivery contract for the previous marketing year, the collection places agreed upon by them for deliveries during that marketing year shall remain in operation. Agreements within the trade may derogate from this provision.

3. Delivery contracts shall provide that loading and transport costs from the collection places are to be borne by the sugar undertaking subject to special agreements based on local rules or usages in operation before the previous marketing year.

4. However, in Denmark, Ireland, Greece, Spain, Portugal, Finland and the United Kingdom, where beet is delivered free- at-factory, delivery contracts shall require sugar undertakings to contribute to loading and transport costs and shall stipulate the percentage or amounts.

POINT V

1. Delivery contracts shall provide for reception points for beet.

2. Where beet sellers and sugar undertakings have already signed a delivery contract for the previous marketing year, the reception points agreed upon by them for deliveries during that marketing year shall remain in operation. Agreements within the trade may derogate from this provision.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/835

POINT VI

1. Delivery contracts shall provide for the sugar content to be determined using the polarimetric method. A sample of the beet shall be drawn at the time of reception.

2. Agreements within the trade may provide for samples to be drawn at another stage. In such cases, the delivery contract shall provide for a correction to compensate for any drop in the sugar content between the reception and the drawing of the sample.

POINT VII

Delivery contracts shall provide for gross weight, tare and sugar content to be determined using one of the following procedures:

(a) jointly, by the sugar undertaking and the beet growers' trade organisation, if an agreement within the trade so provides;

(b) by the sugar undertaking, under the supervision of the beet growers' trade organisation;

(c) by the sugar undertakings, under the supervision of an expert recognised by the Member State concerned, provided the beet seller defrays the costs thereof.

POINT VIII

1. Delivery contracts shall require sugar undertakings to do one or more of the following for the whole quantity of beet delivered:

(a) to return the fresh pulp from the tonnage of beet delivered free of charge to the beet seller, ex-factory;

(b) to return part of that pulp, pressed, dried or dried and molassed, free of charge to the beet seller, ex-factory;

(c) to return the pulp, pressed or dried, to the beet seller, ex-factory; in this case, the sugar undertaking may require the beet seller to pay the pressing or drying costs;

(d) to pay the beet seller compensation which takes account of the possibilities of selling the pulp concerned.

2. When parts of the whole quantity of beet delivered are subject to different treatment, the delivery contract shall impose more than one of the obligations provided for in paragraph 1.

3. Agreements within the trade may provide for pulp to be delivered at a stage other than that referred to in points (a), (b) and (c) of paragraph 1.

POINT IX

1. Delivery contracts shall fix the time limits for any advance payments and for payment of the purchase price for beet.

2. The time limits referred to in paragraph 1 shall be those valid during the previous marketing year. Agreements within the trade may derogate from this provision.

POINT X

Where delivery contracts lay down rules covering matters which are dealt with in this Annex, or where they contain provisions governing other matters, their provisions and effects shall not conflict with this Annex.

POINT XI

1. Agreements within the trade as described in point 6 of Section A of Part II of Annex II shall contain arbitration clauses.

2. Where agreements within the trade at Union, regional or local level lay down rules covering matters which are dealt with in this Regulation, or where they contain provisions governing other matters, their provisions and effects shall not conflict with this Annex.

ENL 347/836 Official Journal of the European Union 20.12.2013

3. Agreements referred to in paragraph 2 lay down, in particular:

(a) rules on the distribution to beet sellers of quantities of beet which the sugar undertaking decides to buy prior to sowing, for the manufacture of sugar within the limits of the quota;

(b) rules on distribution as referred to in Point II(4);

(c) the conversion scale referred to in Point II(2);

(d) rules on the choice and supply of seeds of the varieties of beet to be produced;

(e) the minimum sugar content of beet to be delivered;

(f) a requirement for consultation between the sugar undertaking and the beet sellers' representatives before the starting date of beet deliveries is fixed;

(g) the payment of premiums to beet sellers for early or late deliveries;

(h) details of:

(i) the part of the pulp referred to in Point VIII(1)(b),

(ii) the costs referred to in Point VIII(1)(c),

(iii) the compensation referred to in Point VIII(1)(d);

(i) the removal of pulp by the beet seller;

(j) without prejudice to Article 135, rules on how any difference between the reference threshold and the actual selling price of the sugar is to be allocated between the sugar undertaking and beet sellers.

POINT XII

Where there is no set agreement within the trade as to how the quantities of beet intended for the manufacture of sugar within the quota limits which the sugar undertaking offers to buy before sowing should be allocated among the beet sellers, the Member State concerned may itself lay down rules for such allocation.

Those rules may also grant to traditional sellers of beet to cooperatives delivery rights other than those which they would enjoy if they belonged to such cooperatives.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/837

ANNEX XII

NATIONAL AND REGIONAL QUOTAS FOR THE PRODUCTION OF SUGAR, ISOGLUCOSE AND INULIN SYRUP AS REFERRED TO IN ARTICLE 136

(in tonnes)

Member States or regions (1)

Sugar (2)

Isoglucose (3)

Inulin syrup (4)

Belgium 676 235,0 114 580,2 0

Bulgaria 0 89 198,0

Czech Republic 372 459,3

Denmark 372 383,0

Germany 2 898 255,7 56 638,2

Ireland 0

Greece 158 702,0 0

Spain 498 480,2 53 810,2

France (metropolitan) 3 004 811,15 0

French overseas departments 432 220,05

Croatia 192 877,0

Italy 508 379,0 32 492,5

Latvia 0

Lithuania 90 252,0

Hungary 105 420,0 250 265,8

Netherlands 804 888,0 0 0

Austria 351 027,4

Poland 1 405 608,1 42 861,4

Portugal (mainland) 0 12 500,0

Autonomous Region of the Azores 9 953,0

Romania 104 688,8 0

Slovenia 0

Slovakia 112 319,5 68 094,5

Finland 80 999,0 0

Sweden 293 186,0

United Kingdom 1 056 474,0 0

TOTAL 13 529 618,2 720 440,8 0

ENL 347/838 Official Journal of the European Union 20.12.2013

ANNEX XIII

DETAILED RULES ON TRANSFERS OF SUGAR OR ISOGLUCOSE QUOTAS IN ACCORDANCE WITH ARTICLE 138

POINT I

For the purpose of this Annex:

(a) "merger of undertakings" means the consolidation of two or more undertakings into a single undertaking;

(b) "transfer of an undertaking" means the transfer or absorption of the assets of an undertaking having quota to one or more undertakings;

(c) "transfer of a factory" means the transfer of ownership of a technical unit, including all the plant required to manufacture the product concerned, to one or more undertakings, resulting in the partial or total absorption of the production of the undertaking making the transfer;

(d) "lease of a factory" means the leasehold contract of a technical unit including all the plant required for the manu­ facture of sugar, with a view to its operation, concluded for a period of at least three consecutive marketing years, which the parties agree not to terminate before the end of the third marketing year, with an undertaking which is established in the same Member State as the factory concerned, if, after the lease takes effect, the undertaking which rents the factory can be considered to be a solely sugar-producing undertaking for its entire production.

POINT II

1. Without prejudice to paragraph 2, in the event of the merger or transfer of sugar-producing undertakings or the transfer of sugar factories, the quota shall be adjusted as follows:

(a) in the event of the merger of sugar-producing undertakings, Member States shall allocate to the undertaking resulting from the merger a quota equal to the sum of the quotas allocated prior to the merger to the sugar- producing undertakings concerned;

(b) in the event of the transfer of a sugar-producing undertaking, the Member State shall allocate the quota of the transferred undertaking to the transferee undertaking for the production of sugar or, if there is more than one transferee undertaking, the allocation shall be made in proportion to the sugar production absorbed by each of them;

(c) in the event of the transfer of a sugar factory, the Member State shall reduce the quota of the undertaking transferring ownership of the factory and shall increase the quota of the sugar-producing undertaking or under­ takings purchasing the factory in question by the quantity deducted in proportion to the production absorbed.

2. Where a number of the sugar-beet or cane growers directly affected by one of the operations referred to in paragraph 1 expressly show their willingness to supply their beet or cane to a sugar-producing undertaking which is not party to those operations, the Member State may make the allocation on the basis of the production absorbed by the under­ taking to which they intend to supply their beet or cane.

3. In the event of closure, in circumstances other than those referred to in paragraph 1, of:

(a) a sugar-producing undertaking,

(b) one or more factories of a sugar-producing undertaking.

the Member State may allocate the part of the quotas involved in such closure to one or more sugar-producing undertakings.

Also in the case referred to in point (b) of the first subparagraph, where some of the producers concerned expressly show their willingness to supply their beet or cane to a given sugar-producing undertaking, the Member State may allocate the proportion of the quotas corresponding to the beet or cane concerned to the undertaking which they intend to supply with those products.

4. Where the derogation referred to in Article 127(5) is invoked, the Member State concerned may require the beet growers and the sugar undertakings concerned by that derogation to include in their agreements within the trade special clauses enabling the Member State to apply paragraphs 2 and 3 of this Point.

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/839

5. In the event of the lease of a factory belonging to a sugar-producing undertaking, the Member State may reduce the quota of the undertaking offering the factory for rent and allocate the portion by which the quota was reduced to the undertaking which rents the factory in order to produce sugar in it.

If the lease is terminated during the period of three marketing years referred to in Point I(d) the adjustment of quota under the first subparagraph of this point shall be cancelled retroactively by the Member State as at the date on which the lease took effect. However, if the lease is terminated by reason of force majeure, the Member State shall not be bound to cancel the adjustment.

6. Where a sugar-producing undertaking can no longer ensure that it meets its obligations under Union legislation towards the sugar-beet or cane producers concerned, and where that situation has been ascertained by the competent authorities of the Member State concerned, the latter may allocate for one or more marketing years the part of the quotas involved to one or more sugar-producing undertakings in proportion to the production absorbed.

7. Where a Member State grants a sugar producing undertaking price and outlet guarantees for processing sugar beet into ethyl alcohol, that Member State may, in agreement with that undertaking and the beet growers concerned, allocate all or part of the sugar production quotas to one or more other undertakings for one or more marketing years.

POINT III

In the event of the merger or transfer of isoglucose-producing undertakings or the transfer of an isoglucose-producing factory, the Member State may allocate the quotas involved for the production of isoglucose to one or more other undertakings, whether or not they have a production quota.

POINT IV

The measures taken pursuant to Points II and III may take effect only if the following conditions are met:

(a) the interests of each of the parties concerned are taken into consideration;

(b) the Member State concerned considers that they are likely to improve the structure of the beet, cane and sugar- manufacturing sectors;

(c) they concern undertakings established in the same territory for which the quota is set in Annex XII.

POINT V

When the merger or transfer occurs between 1 October and 30 April of the following year, the measures referred to in Points II and III shall take effect for the current marketing year.

When the merger or transfer occurs between 1 May and 30 September of the same year, the measures referred to in Points II and III shall take effect for the following marketing year.

POINT VI

Where Points II and III are applied, Member States shall inform the Commission of the adjusted quotas not later than 15 days after the expiry of the periods referred to in Point V.

ENL 347/840 Official Journal of the European Union 20.12.2013

ANNEX XIV

CORRELATION TABLE REFERRED TO IN ARTICLE 230

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 1 Article 1 —

Article 2(1) Article 3(1) and (2) —

Article 2(2)(a) and (b) — —

Article 2(2)(c) Article 15(1)(a) —

Article 3 Article 6 —

Article 4 — —

Article 5, first paragraph — —

Article 5, second paragraph, first part Article 3(4) —

Article 5, second paragraph, second part

— —

Article 5, third paragraph Article 5(a) —

Article 6 — —

Article 7 Article 9 —

Article 8 Article 7 —

Article 9 Article 126 —

Article 10 Article 11 —

Article 11 Article 12 —

Article 12 Article 13 —

Article 13 Article 14 (1) —

Article 14 (deleted) — —

Article 15 (deleted) — —

Article 16 (deleted) — —

Article 17 (deleted) — —

Article 18(1) to(4) Article 15(2) (1) —

Article 18(5) — —

Article 19 (deleted) — —

Article 20 (deleted) — —

Article 21 (deleted) — —

Article 22 (deleted) — —

Article 23 (deleted) — —

Article 24 (deleted) — —

Article 25 Article 16(1) —

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/841

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 26 — —

Article 27 — —

Article 28 — —

Article 29 — —

Article 30 (deleted) — —

Article 31 Article 17 —

Article 32 — —

Article 33 [Article 18] —

Article 34 [Article 18] —

Article 35 (deleted) — —

Article 36 (deleted) — —

Article 37 [Article 18] —

Article 38 [Article 18] —

Article 39 [Article 19(3)] —

Article 40 [Article 19(5)(a) and Article 20(o)(iii)] —

Article 41 — —

Article 42(1) Article 10 —

Article 42(2) Article 20(u) —

Article 43(a) to (f), (i), (j) and (l) Articles 19 and 20 —

Article 43(g), (h) and (k) — —

Article 44 Article 220(1)(a), (2) and (3) —

Article 45 Article 220(1)(b), (2) and (3) —

Article 46(1) Article 220(5) —

Article 46(2) Article 220(6) —

Article 47 Article 219 —

Article 48 Article 219 —

Article 49 Article 135 (1) —

Article 50 Articles 125 and 127 —

Article 51 Article 128 (1) —

Article 52 Article 130 —

Article 52a — —

Article 53(a) Article 132(c) —

Article 53(b) Article 130(2) —

Article 53(c) Article 130(6) —

ENL 347/842 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 54 Article 166 —

Article 55 — (2) —

Article 56 Article 136 —

Article 57 Article 137 —

Article 58 — —

Article 59 — —

Article 60 Article 138 —

Article 61 Article 139 —

Article 62 Article 140 —

Article 63 Article 141 —

Article 64(1) Article 142(1) —

Article 64(2) and(3) Article 142(2) (1) —

Article 65 — (2) —

Article 66 — —

Article 67 — —

Article 68 — —

Article 69 — —

Article 70 — —

Article 71 — —

Article 72 — —

Article 73 — —

Article 74 — —

Article 75 — —

Article 76 — —

Article 77 — —

Article 78 — —

Article 79 — —

Article 80 — —

Article 81 — —

Article 82 — —

Article 83 — —

Article 84 — —

Article 84a — —

Article 85(a) Article 143(1) and Article 144(a) —

Article 85(b) Article 144(j) —

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/843

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 85(c) Article 144(i) —

Article 85(d) — —

Article 85a — (1) —

Article 85b — (1) —

Article 85c — (1) —

Article 85d — (1) —

Article 85e — (1) —

Article 85f — (1) —

Article 85g — (1) —

Article 85h — (1) —

Article 85i — (1) —

Article 85j — (1) —

Article 85k — (1) —

Article 85l — (1) —

Article 85m — (1) —

Article 85n — (1) —

Article 85o — —

Article 85p — —

Article 85q — —

Article 85r — —

Article 85s — —

Article 85t — —

Article 85u — —

Article 85v — —

Article 85w — —

Article 85x — —

Article 86 (deleted) — —

Article 87 (deleted) — —

Article 88 (deleted) — —

Article 89 (deleted) — —

Article 90 (deleted) — —

Article 91 — —

Article 92 — —

Article 93 — —

Article 94 — —

Article 94a — —

ENL 347/844 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 95 — —

Article 95a — —

Article 96 (deleted) — —

Article 97 Article 129 (1) —

Article 98 — (1) —

Article 99 — —

Article 100 — —

Article 101 (deleted) — —

Article 102 Article 26 (1) —

Article 102(2) Article 217 —

Article 102a Article 58 —

Article 103 Articles 29, 30 and 31 —

Article 103a — —

Article 103b Article 32 —

Article 103c Article 33 —

Article 103d Article 34 —

Article 103e Article 35 —

Article 103f Article 36 —

Article 103g Article 37(a) and Article 38(b) —

Article 103ga Article 23 —

Article 103ga(7) Article 217 —

Article 103h(a) to (e) Articles 37 and 38 —

Article 103h(f) Articles 24 and 25 —

Article 103i Article 39 —

Article 103j Article 40 —

Article 103k Article 41 —

Article 103l Article 42 —

Article 103m Article 43 —

Article 103n Article 44 —

Article 103n(4) Article 212 —

Article 103o — —

Article 103p Article 45 —

Article 103q Article 46 —

Article 103r Article 47 —

Article 103s Article 48 —

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/845

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 103t Article 49 —

Article 103u(1)(a) Article 50 —

Article 103u(1)(b) Article 51 —

Article 103u(2) to (5) Article 52 —

Article 103v Article 50 —

Article 103w — —

Article 103x — —

Article 103y — —

Article 103z — —

Article 103za Articles 53 and 54 —

Article 104 — —

Article 105(1) Article 55(1) —

Article 105(2) Article 215 —

Article 106 Article 55(4) —

Article 107 Article 55(3) —

Article 108(1) Article 55(2) —

Article 108(2) — —

Article 109, first sentence Article 55(1), last sentence —

Article 110 Articles 56 and 57 —

Article 111 — —

Article 112 — —

Article 113(1) Article 75(1)(a) to (e) and (2) —

Article 113(2) Article 75(5) —

Article 113(3), first subparagraph Article 74 —

Article 113(3), second subparagraph — Article 89

Article 113a(1) to (3) Article 76 —

Article 113a(4) — (1) Article 89

Article 113b Article 75(3) —

Article 113c Article 167 —

Article 113d(1), first subparagraph Article 78(1) and (2) —

Article 113d(1), second subparagraph Annex VII, Part II(1) —

Article 113d(2) Article 78(3) —

ENL 347/846 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 113d(3) Article 82 —

Article 114 Article 78(1) (1) —

Article 115 Article 78(1), Article 75(1)(h) —

Article 116 Article 78(1), Article 75(1)(f) and (g) —

Article 117 Article 77 —

Article 118 Article 78(1) —

Article 118a Article 92 —

Article 118b Article 93 —

Article 118c Article 94 —

Article 118d(1) Article 94(3) —

Article 118d(2) and (3) [Article 109(3)] —

Article 118e Article 95 —

Article 118f Article 96 —

Article 118g Article 97 —

Article 118h Article 98 —

Article 118i Article 99 —

Article 118j Article 100 —

Article 118k Article 101 —

Article 118l Article 102 —

Article 118m Article 103 —

Article 118n Article 104 —

Article 118o — —

Article 118p — —

Article 118q Article 105 —

Article 118r Article 106 —

Article 118s Article 107 —

Article 118t Article 108 —

Article 118u Article 112 —

Article 118v Article 113 —

Article 118w Article 117 —

Article 118x Article 118 —

Article 118y Article 119 —

Article 118z Article 120 —

Article 118za Article 121 —

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/847

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 118zb — —

Article 119 — —

Article 120 — —

Article 120a Article 81 —

Article 120b — —

Article 120c Article 80 —

Article 120d, first subparagraph Article 83(2) —

Article 120d, second subparagraph [Article 223] —

Article 120e(1) Article 75(3) and (4) —

Article 120e(2) Article 83(3) and (4) —

Article 120f Article 80(3) —

Article 120g Article 80(5) and Article 91(c) —

Article 121(a)(i) Article 75(2) —

Article 121(a)(ii) Article 75(3) —

Article 121(a)(iii) Article 89 —

Article 121(a)(iv) Article 75(2) and Article 91(b) —

Article 121(b) Article 91(a), Article 78(3) —

Article 121(c)(i) Article 91(a) —

Article 121(c)(ii) and (iii) Article 91(d) —

Article 121(c)(iv) [Article 223] —

Article 121(d)(i) Article 78(1) —

Article 121(d)(ii) to (v) and (vii) Article 75(2) and (3) —

Article 121(d)(vi) Article 89 —

Article 121(e)(i) Article 78(1) —

Article 121(e)(ii) to (v), (vii) Article 75(2) and (3) —

Article 121(e)(vi) Article 75(2) —

Article 121(f)(i) Article 78(1) —

Article 121(f)(ii), (iii) and (v) Article 75(3) —

ENL 347/848 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 121(f)(iv) and (vii) Article 91(g) —

Article 121(f)(vi) [Article 223] —

Article 121(g) Article 75(3) —

Article 121(h) Article 91(d) —

Article 121(i) — —

Article 121(j)(i) Article 75(3) —

Article 121(j)(ii) Article 91(d)

Article 121(k) Article 122 —

Article 121(l) Articles 114, 115 and 116 —

Article 121(m) Article 122 —

Article 121, second paragraph Article 78(3) —

Article 121, third paragraph Article 75(3) and (4) —

Article 121, fourth paragraph, (a) to (f) Article 75(3) —

Article 121, fourth paragraph, (g) Article 75(3)(m) —

Article 121, fourth paragraph, (h) Article 80(4) —

Article 122 Article 152 —

Article 123 Article 157 —

Article 124 — —

Article 125 — —

Article 125a Article 153 —

Article 125b Article 154 —

Article 125c Article 156 —

Article 125d Article 155 —

Article 125e — —

Article 125f Article 164 —

Article 125g Article 164(6) —

Article 125h Article 175(d) —

Article 125i Article 165 —

Article 125j Article 164 —

Article 125k Article 158 —

Article 125l Article 164 —

Article 125m Article 164(6) [and Article 175(d)] —

Article 125n Article 165 —

Article 125o Articles 154 and 158 —

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/849

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 126 Article 165 —

Article 126a(1), (3) and (4) Article 161 —

Article 126a(2) Article 156(2)

Article 126b Article 157(3) —

Article 126c Article 149 —

Article 126d Article 150 —

Article 126e Article 173(2) and Article 174(2) —

Article 127 Article 173 —

Article 128 — —

Article 129 — —

Article 130 Article 176(1) —

Article 131 Article 176(2) —

Article 132 Article 176(3) —

Article 133 [Article 177(2)(e)] —

Article 133a(1) Article 181 —

Article 133a(2) Article 191 —

Article 134 Articles 177 and 178 —

Article 135 — —

Article 136 [Article 180] —

Article 137 [Article 180] —

Article 138 [Article 180] —

Article 139 [Article 180] —

Article 140 [Article 180] —

Article 140a Article 181 —

Article 141 Article 182 —

Article 142 Article 193 —

Article 143 Article 180 —

Article 144 Article 184 —

Article 145 Article 187(a) —

Article 146(1) — —

Article 146(2) Article 185 —

Article 147 — —

Article 148 Article 187 —

Article 149 [Article 180] —

Article 150 [Article 180] —

Article 151 [Article 180] —

ENL 347/850 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 152 [Article 180] —

Article 153 Article 192 —

Article 154 — —

Article 155 — —

Article 156 Article 192(5) —

Article 157 Article 189 —

Article 158 Article 190 —

Article 158a Article 90 —

Article 159 Article 194 —

Article 160 Article 195 —

Article 161 Articles 176, 177, 178 and 179 —

Article 162 Article 196 —

Article 163 Article 197 —

Article 164(1) Article 198(1) —

Article 164(2) to (4) Article 198(2) (1) —

Article 165 — (1) —

Article 166 — (1) —

Article 167 Article 199 —

Article 168 Article 200 —

Article 169 Article 201 —

Article 170 Articles 202 and 203 —

Article 171 Article 184 —

Article 172 [Article 186(2)] —

Article 173 — —

Article 174 Article 205 —

Article 175 Article 206 —

Article 176 Article 209 —

Article 176a Article 210 —

Article 177 Article 210 —

Article 177a Article 210 —

Article 178 Article 164 —

Article 179 Article 210(7) —

Article 180 Article 211 —

Article 181 Article 211 —

Article 182(1) Article 213 —

Article 182(2) — —

Article 182(3), third subparagraph Article 214 —

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/851

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 182(3), first, second and fourth subparagraph

— —

Article 182(4) to (7) — —

Article 182a Article 216 —

Article 183 — —

Article 184(1) — —

Article 184(2) Article 225(a) —

Article 184(3) to (8) — —

Article 184(9) Article 225(b) —

Article 185 — —

Article 185a Article 145 —

Article 185b Article 223 —

Article 185c Article 147 —

Article 185d Article 146 —

Article 185e Article 151 —

Article 185f Article 148 —

Article 186 Article 219 —

Article 187 Article 219 —

Article 188 Article 219 —

Article 188a(1) and (2) — (1) —

Article 188a(3) and (4) — —

Article 188a(5) to (7) [Article 223] —

Article 189 [Article 223] —

Article 190 — —

Article 190a — —

Article 191 Article 221 —

Article 192 Article 223 —

Article 193 — —

Article 194 — Articles 62 and 64

Article 194a — Article 61

Article 195 Article 229 —

Article 196 — —

Article 196a Article 227 —

Article 196b Article 229 —

Article 197 — —

Article 198 — —

Article 199 — —

Article 200 — —

ENL 347/852 Official Journal of the European Union 20.12.2013

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Article 201 230(1) and (3) —

Article 202 230(2) —

Article 203 — —

Article 203a Article 231 —

Article 203b Article 231 —

Article 204 Article 232 —

Annex I Annex I (Parts I to XX, XXIV/1) —

Annex II Annex I (Parts XXI to XXIII) —

Annex III Annex II —

Annex IV Annex III —

Annex V Annex IV —

Annex VI Annex XII —

Annex VII — —

Annex VIIa — —

Annex VIIb — —

Annex VIIc — —

Annex VIII Annex XIII —

Annex IX — (1) —

Annex X — (1) —

Annex Xa — —

Annex Xb Annex VI —

Annex Xc — —

Annex Xd — —

Annex Xe — —

Annex XI — —

Annex XIa Annex VII, Part I —

Annex XIb Annex VII, Part II —

Annex XII Annex VII, Part III —

Annex XIII Annex VII, Part IV —

Annex XIV.A Annex VII, Part VI —

Annex XIV.B Annex VII, Part V —

Annex XIV.C Article 75(2) and (3) (1) —

Annex XV Annex VII, Part VII —

EN20.12.2013 Official Journal of the European Union L 347/853

Regulation (EC) No 1234/2007 This Regulation Regulation (EU) No 1306/2013

Annex XVa Annex VIII, Part I —

Annex XVb Annex VIII, Part II —

Annex XVI Annex VII, Part VIII —

Annex XVIa [Article 173(1)(i)] —

Annex XVII [Article 180] —

Annex XVIII [Article 180] —

Annex XIX — —

Annex XX — —

Annex XXI — —

Annex XXII Annex XIV —

(1) See also Council Regulation to be adopted in accordance with Article 43(3) TFEU. (2) However, see Article 230.

ENL 347/854 Official Journal of the European Union 20.12.2013

REGLAMENTO (UE) No 1308/2013 DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO

de 17 de diciembre de 2013

por el que se crea la organización común de mercados de los productos agrarios y por el que se derogan los Reglamentos (CEE) no 922/72, (CEE) no 234/79, (CE) no 1037/2001 y (CE) no 1234/2007

EL PARLAMENTO EUROPEO Y EL CONSEJO DE LA UNIÓN EURO­ PEA,

Visto el Tratado de Funcionamiento de la Unión Europea y, en particular, su artículo 42, párrafo primero y su artículo 43, apartado 2,

Vista la propuesta de la Comisión Europea,

Previa transmisión del proyecto de acto legislativo a los Parla­ mentos nacionales,

Visto el dictamen del Tribunal de Cuentas (1),

Visto el dictamen del Comité Económico y Social Europeo (2),

Visto el dictamen del Comité de las Regiones (3),

De conformidad con el procedimiento legislativo ordinario (4),

Considerando lo siguiente:

(1) La Comunicación de la Comisión al Parlamento Europeo, al Consejo, al Comité Económico y Social Europeo y al Comité de las Regiones que lleva por título "La PAC en el horizonte de 2020: Responder a los retos futuros en el ámbito territorial, de los recursos naturales y alimentario" expone los potenciales desafíos, objetivos y orientaciones de la Política Agrícola Común (la "PAC") después de 2013. Teniendo presente el debate a que dio origen esa Comunicación, procede reformar la PAC con efecto desde el 1 de enero de 2014. Esa reforma debe abarcar todos los instrumentos principales de la PAC, incluido el Reglamento (CE) no 1234/2007 del Consejo (5). Habida cuenta de la amplitud de la reforma, es conveniente de­ rogar dicho Reglamento y sustituirlo por un nuevo Re­ glamento sobre la organización común de mercados de productos agrícolas. En la medida de lo posible, la re­ forma también debe armonizar, racionalizar y simplificar las disposiciones, en especial las que regulan más de un

sector agrario, garantizando incluso que la Comisión pueda adoptar elementos no esenciales de las medidas mediante actos delegados.

(2) El presente Reglamento debe poseer todos los elementos básicos de la organización común de mercados de los productos agrícolas.

(3) El presente Reglamento debe aplicarse a todos los pro­ ductos agrícolas enumerados en el anexo I del Tratado de la Unión Europea (TUE) y del Tratado de Funcionamiento de la Unión Europea (TFUE, en conjunto "los Tratados"), para garantizar la existencia de la organización común del mercado de todos esos productos, tal como dispone el artículo 40, apartado 1, del TFUE.

(4) Conviene aclarar que el Reglamento (UE) no 1306/2013 del Parlamento Europeo y del Consejo (6) y las disposi­ ciones adoptadas con arreglo a él deben, en principio, aplicarse a las medidas que se recogen en el presente Reglamento. En concreto, el Reglamento (UE) no 1306/2013 establece disposiciones para garantizar el cumplimiento de las obligaciones que conllevan las dis­ posiciones de la PAC, como la realización de controles, la aplicación de medidas y sanciones administrativas en caso de incumplimiento de la normativa o la aplicación de normas sobre la constitución y devolución de garan­ tías o la recuperación de los pagos indebidos.

(5) De conformidad con el artículo 43, apartado 3, del TFUE, el Consejo adoptará medidas relativas a la fijación de los precios, las exacciones, las ayudas y las limitaciones cuan­ titativas. En aras de la claridad, conviene que, cuando se aplique el artículo 43, apartado 3, del TFUE, el presente Reglamento mencione explícitamente que el Consejo adoptará las medidas basándose en dicho artículo.

(6) A fin de completar y modificar determinados aspectos no esenciales del presente Reglamento, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar actos de conformidad con el artículo 290 del TFUE. Reviste especial importan­ cia que la Comisión lleve a cabo las consultas oportunas durante la fase preparatoria, en particular con expertos. Al preparar y elaborar actos delegados, la Comisión debe garantizar que los documentos pertinentes se transmitan al Parlamento Europeo y al Consejo de manera simultá­ nea, oportuna y adecuada.

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(1) Dictamen de 8 de marzo de 2012 (no publicado aún en el Diario Oficial).

(2) DO C 191 de 29.6.2012, p. 116 y DO C 44 de 15.2.2013, p. 158. (3) DO C 225 de 27.7.2012, p. 174. (4) Posición del Parlamento Europeo de 20 de noviembre de 2013 (aún

sin publicar en el Diario Oficial) (5) Reglamento (CE) no 1234/2007 del Consejo, de 22 de octubre de

2007, por el que se crea una organización común de mercados agrícolas y se establecen disposiciones específicas para determinados productos agrícolas (Reglamento único para las OCM) (DO L 299 de 16.11.2007, p. 1).

(6) Reglamento (UE) no 1306/2013 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 17 de diciembre de 2013, sobre la financiación, gestión y seguimiento de la Política Agrícola Común, por el que se derogan los Reglamentos (CE) no 352/78, (CE) no 165/94, (CE) no 2799/98, (CE) no 814/2000, (CE) no 1290/2005 y (CE) no 485/2008 del Con­ sejo (Véase la página 549 del presente Diario Oficial).

(7) Conviene incluir en el presente Reglamento ciertas defi­ niciones relativas a determinados sectores. A fin de tener en cuenta las características específicas del sector del arroz, es preciso delegar en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a las modificaciones de las definiciones del sector del arroz en la medida en que resulte necesario actualizarlas en razón de la evolución del mercado.

(8) El presente Reglamento hace alusión a la descripción de productos y a las referencias a las partidas y subpartidas de la nomenclatura combinada. Es posible que, con mo­ tivo de las modificaciones de la nomenclatura del arancel aduanero común, el presente Reglamento requiera adap­ taciones técnicas. A fin de tener en cuenta dichas modi­ ficaciones, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a la introducción de las adaptaciones necesarias. En aras de la claridad y de la sencillez, conviene que el Reglamento (CEE) no 234/79 del Consejo (1), que establece en la ac­ tualidad esa competencia, sea derogado y que dicha com­ petencia se incorpore al presente Reglamento.

(9) Conviene establecer campañas de comercialización para los cereales, el vino, el arroz, el azúcar, los forrajes de­ secados, las semillas, el aceite de oliva y las aceitunas de mesa, el lino y el cáñamo, las frutas y hortalizas, las frutas y hortalizas transformadas, los plátanos, la leche y los productos lácteos y los gusanos de seda, y adaptar­ las en la medida de lo posible a los ciclos biológicos de producción de cada uno de esos productos.

(10) Con el fin de estabilizar los mercados y garantizar un nivel de vida equitativo a la población agrícola, se ha creado un sistema diferenciado de sostenimiento del mer­ cado para los distintos sectores y se han implantado regímenes de ayuda directa, teniendo en cuenta las nece­ sidades de cada uno de estos sectores, por un lado, y la interdependencia de los diferentes sectores, por otro. Es­ tas medidas revisten la forma de una intervención pública o del pago de ayudas para el almacenamiento privado. Sigue siendo necesario mantener las medidas de sosteni­ miento del mercado, pero racionalizadas y simplificadas.

(11) Deben fijarse unos modelos de la Unión para la clasifi­ cación, identificación y presentación de las canales en los sectores de la carne de vacuno, la carne de porcino y la carne de ovino y caprino para el registro de los precios y la aplicación de las disposiciones de intervención en di­ chos sectores. Además, con estos modelos se persigue mejorar la transparencia de los mercados.

(12) Por claridad y transparencia, las disposiciones relativas a la intervención pública deben supeditarse a una estruc­ tura común, al tiempo que se mantiene la política per­ seguida en cada sector. Con ese fin, conviene establecer una diferencia entre los umbrales de referencia y los

precios de intervención y definir estos últimos. Al hacer­ lo, resulta especialmente importante aclarar que solo los precios de intervención aplicados en la intervención pú­ blica corresponden a los precios administrados aplicados a que se hace referencia en la primera frase del apartado 8 del anexo 3 del Acuerdo sobre la Agricultura de la OMC (es decir, la ayuda a los precios de mercado). En este contexto debe entenderse que la intervención en el mercado puede adoptar tanto la forma de intervención pública como otras formas de intervención que no utili­ cen indicaciones de precios establecidas de antemano.

(13) Según convenga a cada sector en función de la práctica y la experiencia de OCM anteriores, el sistema de interven­ ción pública debe estar disponible durante determinados periodos del año y abrirse en ellos, bien con carácter permanente o dependiendo de los precios de mercado.

(14) Los precios a la intervención pública deben consistir en un precio fijo para determinadas cantidades de algunos productos y, en otros casos, deben depender del resul­ tado de una licitación, de modo que se reflejen la práctica y la experiencia de OCM anteriores.

(15) El presente Reglamento debe prever la posibilidad de dar salida al mercado a los productos comprados en régimen de intervención pública. Con este fin, las medidas deben adoptarse de tal modo que se eviten las perturbaciones en el mercado y se garanticen la igualdad de acceso a las mercancías y de trato de los compradores.

(16) Conviene que el actual programa de distribución de ali­ mentos a las personas más necesitadas de la Unión, que se adoptó al amparo de la PAC, sea objeto de un Regla­ mento aparte que refleje sus objetivos de cohesión social. No obstante, el presente Reglamento debe permitir recu­ rrir a los productos que se hallen en poder de la inter­ vención pública para poder utilizarlos en ese programa.

(17) Para lograr el objetivo de equilibrar el mercado y estabi­ lizar los precios de mercado, podría ser necesario conce­ der ayuda para el almacenamiento privado de determina­ dos productos agrarios. A fin de mantener la transparen­ cia en el mercado, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que res­ pecta al establecimiento de las condiciones en las que podrá decidir la concesión de ayuda al almacenamiento privado, teniendo en cuenta la situación del mercado.

(18) A fin de garantizar que los productos comprados en régimen de intervención pública o por los que se vayan a conceder ayudas al almacenamiento privado sean aptos para su almacenamiento a largo plazo y estén en buen estado y sea de calidad buena y comercializable, y de tener en cuenta las características específicas de los dife­ rentes sectores a efectos de garantizar el funcionamiento eficiente en relación con su coste de la intervención pública y el almacenamiento privado, se otorgan a la

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(1) Reglamento (CEE) no 234/79 del Consejo, de 5 de febrero de 1979, relativo al procedimiento de adaptación de la nomenclatura del arancel aduanero común utilizado para los productos agrícolas (DO L 34 de 9.2.1979, p. 2).

Comisión los poderes para adoptar actos delegados por los que se fijen los requisitos y condiciones que han de cumplir dichos productos en lo referente a su calidad y admisibilidad, además de los requisitos establecidos en el presente Reglamento.

(19) Para tener en cuenta las características específicas de los sectores de los cereales y del arroz con cáscara, se otor­ gan a la Comisión los poderes para adoptar actos dele­ gados por los que se establezcan los criterios de calidad en lo tocante a las compras y a las ventas de esos pro­ ductos.

(20) A fin de garantizar una capacidad de almacenamiento adecuada y la eficacia del régimen de intervención pú­ blica en cuanto a rentabilidad, distribución y acceso de los operadores económicos, y con el fin de mantener la calidad de los productos comprados en régimen de in­ tervención pública para su salida al mercado al final del periodo de almacenamiento, deben delegarse en la Comi­ sión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a los requisitos que han de cumplir los lugares de almacenamiento para todos los productos que sean objeto de intervención pública y determinadas normas sobre el almacenamiento de productos dentro y fuera de los Estados miembros encargados de ellos y del tratamiento de esos productos en lo tocante a los dere­ chos de aduana y cualesquiera otros importes que deban concederse o recaudarse en virtud de la PAC.

(21) A fin de garantizar que el almacenamiento privado ejerce en el mercado el efecto deseado, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a las normas y condiciones aplicables cuando la cantidad almacenada sea inferior a la cantidad contratada, y las condiciones para la concesión de anti­ cipos. y las condiciones para la nueva comercialización y la salida al mercado de un producto amparado por con­ tratos de almacenamiento privado.

(22) A fin de garantizar el correcto funcionamiento de los sistemas de intervención pública y de almacenamiento privado deben delegarse en la Comisión los poderes por lo que respecta a la puesta en práctica de procedi­ mientos de licitación y el establecimiento de las condi­ ciones adicionales que han de cumplir los operadores y su obligación de constituir una garantía

(23) A fin de tener en cuenta la evolución tecnológica y las necesidades de los sectores de la carne de vacuno, la carne de porcino y la carne de ovino y caprino, así como la necesidad de normalizar la presentación de los distintos productos para mejorar la transparencia del mercado, el registro de los precios y la aplicación de las medidas de intervención en el mercado deben dele­ garse en la Comisión los poderes para adoptar determi­ nados actos por lo que respecta a la adaptación y actua­ lización de los modelos de la Unión de clasificación de las canales en dichos sectores así como para establecer determinadas disposiciones adicionales y excepciones re­ lacionadas con los mismos.

(24) Hay que fomentar el consumo de fruta, hortalizas, leche y productos lácteos por los escolares a fin de incrementar de forma duradera en sus dietas la proporción de esos productos durante la etapa de formación de sus hábitos alimentarios, contribuyendo de ese modo a la consecu­ ción de los objetivos de la PAC, en particular estabilizar los mercados y garantizar la disponibilidad de los sumi­ nistros, tanto actuales como futuros. Conviene promover, por tanto, una ayuda de la Unión para financiar o cofi­ nanciar la distribución de esos productos a los niños de centros de enseñanza.

(25) A fin de garantizar una buena gestión presupuestaria de los programas de la Unión para el consumo de frutas y leche en las escuelas, conviene establecer disposiciones apropiadas para cada uno de ellos. La ayuda de la Unión no debe utilizarse para sustituir fondos destinados a pro­ gramas nacionales existentes de consumo de fruta y hor­ talizas y de consumo de leche en las escuelas. No obs­ tante, habida cuenta de las restricciones presupuestarias, los Estados miembros deben estar en condiciones de sustituir su contribución financiera a los programas por contribuciones del sector privado. Para que su programa de consumo de fruta y hortalizas y de consumo de leche en las escuelas sea eficaz, podría ser necesario establecer medidas de acompañamiento que les autoricen a conce­ der ayudas nacionales. Los Estados miembros que parti­ cipen en los programas deberían publicitar la función subvencionadora de la ayuda de la Unión.

(26) A fin de fomentar hábitos alimentarios saludables en los niños, y asegurarse de que la ayuda se destine específica­ mente a niños que asistan con regularidad a centros de enseñanza administrados o reconocidos por los Estados miembros deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta al programa de consumo de frutas y hortalizas en las es­ cuelas en relación con los criterios adicionales para la orientación selectiva de la ayuda y la autorización y se­ lección de las solicitudes de ayuda así como con el esta­ blecimiento de estrategias nacionales o regionales y las medidas de acompañamiento.

(27) A fin de garantizar que los fondos de la Unión se utilizan de manera eficaz y pertinente, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta al programa de consumo de frutas y hortalizas en las escuelas, en lo tocante al método de redistribución de la ayuda entre los Estados miembros sobre la base de las solicitudes de ayuda recibidas, los costes que dan derecho a la ayuda de la Unión, incluida la posibilidad de fijar un límite máximo para dichos costes; y la obligación de los Estados miembros de con­ trolar y evaluar la eficacia de sus programas de consumo de fruta y hortalizas en las escuelas.

(28) A fin de dar mayor proyección pública al programa de consumo de fruta y hortalizas en las escuelas, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar deter­ minados actos por los que se exija a los Estados miem­ bros participantes en un programa de consumo de fruta y hortalizas en las escuelas que den publicidad a la fun­ ción subvencionadora de la ayuda de la Unión en el marco del programa.

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(29) A fin de tener en cuenta la evolución de las pautas de consumo de productos lácteos, las innovaciones y los cambios en el mercado de estos productos, la disponibi­ lidad de productos en los distintos mercados de la Unión y los aspectos nutricionales, deben delegarse en la Comi­ sión los poderes para adoptar determinados actos con respecto a los programas de consumo de leche en las escuelas acerca de: los productos que pueden acogerse al programa; las estrategias nacionales o regionales de los Estados miembros, incluidas, en su caso, las medidas de acompañamiento, así como el seguimiento y la eva­ luación del programa.

(30) A fin de garantizar que los solicitantes y beneficiarios apropiados cumplen los requisitos para recibir la ayuda y garantizar que ésta se utiliza de modo efectivo y eficaz, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a las normas relativas a los solicitantes y beneficiarios con derecho a la ayuda;. los requisitos que deben reunir los solicitantes para ser aceptados por los Estados miembros; y el uso de productos lácteos en la elaboración de comidas en los centros de enseñanza.

(31) A fin de cerciorarse de que los solicitantes de la ayuda cumplen sus obligaciones, deben delegarse en la Comi­ sión los poderes para adoptar determinados actos en lo referente a las medidas sobre el requisito de constitución de una garantía cuando se abone un anticipo de la ayuda.

(32) A fin de dar mayor proyección pública al plan de ayuda, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos que estipulen las condiciones en que los Estados miembros divulgarán su participación en el programa de consumo de leche en las escuelas y el hecho de que este recibe subvención de la Unión.

(33) A fin de garantizar que la ayuda se refleje en el precio de los productos, deben delegarse en la Comisión los pode­ res para adoptar determinados actos en lo que respecta al establecimiento del seguimiento de los precios en el marco del programa de consumo de leche en las escuelas.

(34) A fin de incentivar a las organizaciones de productores, a las asociaciones de organizaciones de productores o a las organizaciones interprofesionales reconocidas para que elaboren programas de trabajo encaminados a mejorar la producción y la comercialización del aceite de oliva y de las aceitunas de mesa, se requiere una financiación de la Unión. En ese contexto, procede establecer en el presente Reglamento una ayuda de la Unión que se asig­ nará según las prioridades de las actividades emprendidas en virtud de los programas de trabajo respectivos. No obstante, conviene reducir las actividades, para mejorar la eficacia de esos programas.

(35) A fin de garantizar el uso efectivo y eficiente de las ayudas de la Unión destinadas a las organizaciones de productores, las asociaciones de organizaciones de productores o las organizaciones interprofesionales del

sector del aceite de oliva y las aceitunas de mesa para mejorar la calidad de producción de esos productos, de­ ben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a determinar las actividades y costes que pueden financiarse con la ayuda de la Unión y los que no; la asignación mínima de financiación de la Unión a ámbitos específicos; el requi­ sito de la constitución de una garantía; y los criterios que los Estados miembros han de tener en cuenta en la se­ lección y autorización de programas de trabajo.

(36) El presente Reglamento debe establecer la diferencia entre las frutas y hortalizas, que deben venderse frescas al consumidor y las frutas y hortalizas destinadas a la trans­ formación, por un lado, y las frutas y hortalizas trans­ formadas, por otro. Las normas los fondos y los progra­ mas operativos y la ayuda financiera de la Unión solo deben aplicarse a la primera categoría y los dos tipos de frutas y hortalizas que componen esta categoría deben ser tratados de la misma forma.

(37) La producción de frutas y hortalizas es imprevisible y los productos son perecederos. Incluso unos excedentes limi­ tados pueden perturbar considerablemente el mercado. Procede, pues, establecer medidas para la gestión de cri­ sis, que deben seguir integrándose en los programas ope­ rativos.

(38) La producción y la comercialización de las frutas y hor­ talizas deben tener plenamente en cuenta las cuestiones medioambientales, tanto en lo que se refiere a los siste­ mas de cultivo como a la gestión de los materiales usa­ dos y a la eliminación de los productos retirados del mercado, especialmente en lo que respecta a la protec­ ción de la calidad de las aguas, el mantenimiento de la biodiversidad y la conservación del entorno rural.

(39) Conviene destinar ayuda para la creación de agrupaciones de productores en todos los sectores de todos los Estados miembros al amparo de la política de desarrollo rural. Debe suspenderse, por tanto, la ayuda específica del sec­ tor de las frutas y hortalizas.

(40) A fin de hacer asumir una mayor responsabilidad a las organizaciones de productores del sector de las frutas y hortalizas, y a sus asociaciones, en lo que se refiere a sus decisiones financieras, y de orientar hacia futuras exigen­ cias los recursos públicos que se les concedan, conviene establecer las condiciones en las que se podrán utilizar esos recursos. La cofinanciación de fondos operativos establecidos por las organizaciones de productores y sus asociaciones parece una solución apropiada. Además, en casos particulares conviene ampliar el ámbito de apli­ cación de la financiación. Los fondos operativos deben utilizarse únicamente para financiar los programas ope­ rativos del sector de las frutas y hortalizas. Para controlar los gastos de la Unión, la ayuda concedida a las organi­ zaciones de productores y a sus asociaciones que cons­ tituyan fondos operativos debe contar con un límite má­ ximo.

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(41) En las regiones con poca organización de la producción en el sector de las frutas y hortalizas, conviene permitir la concesión de contribuciones financieras complementarias de carácter nacional. En el caso de los Estados miembros que presenten desventajas importantes de tipo estructural, conviene que la Unión se haga cargo del reintegro de esas contribuciones.

(42) A fin de garantizar una ayuda eficaz, selectiva y sosteni­ ble a las organizaciones de productores del sector de las frutas y hortalizas y a sus asociaciones, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a los fondos operativos y los programas operativos, al marco nacional y a la estrategia nacional para los programas operativos en lo referente a la obligación de supervisar y evaluar la eficacia del marco nacional y las estrategias nacionales a la ayuda financiera de la Unión; a las medidas de gestión y prevención de crisis; y a la ayuda financiera nacional.

(43) Es fundamental establecer medidas de apoyo en el sector vitivinícola dirigidas a reforzar las estructuras competiti­ vas. Esas medidas las debe determinar y financiar la Unión, dejando que sean los Estados miembros quienes seleccionen un conjunto de medidas que se adecuen a las necesidades de sus organismos regionales, teniendo en cuenta, cuando proceda, sus especificidades, así como su integración en programas nacionales de apoyo. La aplicación de los programas debe incumbir a los Estados miembros.

(44) Una medida fundamental que puede acogerse a los pro­ gramas nacionales de apoyo debe ser la promoción y comercialización de los vinos de la Unión. El apoyo a la innovación podrá aumentar la capacidad de comercia­ lización y la competitividad de los productos vitivinícolas de la Unión. Se deben mantener las actividades de rees­ tructuración y reconversión, dado sus positivos efectos estructurales en el sector vitivinícola. Deben apoyarse asimismo las inversiones en el sector vitivinícola encami­ nadas a mejorar el rendimiento económico de las propias empresas, y los Estados miembros también deben poder apoyar la destilación de los subproductos cuando dichos Estados quieran servirse de este instrumento para garan­ tizar la calidad del vino al tiempo que preservan el medio ambiente.

(45) Conviene que instrumentos preventivos como los seguros de las cosechas, los fondos mutuales y fondos de inver­ sión y las cosechas en verde puedan acogerse a los pro­ gramas de apoyo al sector vitivinícola con el fin de fo­ mentar un planteamiento responsable para las situaciones de crisis.

(46) Las disposiciones relativas al apoyo a los viticultores me­ diante la asignación de derechos de pago, como decidie­ ron los Estados miembros, serán efectivas a partir del

ejercicio financiero 2015, a tenor del Reglamento (CE) no 1234/2007 y en las condiciones contempladas en esas disposiciones

(47) A fin de garantizar que los programas de apoyo de los Estados miembros al sector vitivinícola cumplan sus ob­ jetivos y que los fondos de la Unión se utilicen de forma efectiva y eficiente, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que res­ pecta a las normas sobre la responsabilidad del gasto entre la fecha de recepción por la Comisión de los pro­ gramas de apoyo, y las modificaciones de estos, y la fecha de aplicabilidad de las modificaciones de los mis­ mos; sobre el contenido de estos programas de apoyo y los gastos, los costes administrativos y de personal y las operaciones que pueden incluirse en los programas de apoyo de los Estados miembros y las condiciones y la posibilidad de efectuar pagos a través de intermediarios en el caso de ayuda al seguro de cosecha; sobre el requi­ sito de la constitución de garantías en el caso de efec­ tuarse anticipos; sobre la utilización de determinados términos; sobre la fijación de un límite máximo de gasto para la replantación de viñedos por motivos sanitarios y fitosanitarios; sobre la manera de evitar la doble finan­ ciación de los proyectos; sobre las excepciones a esta obligación de los productores de retirar los subproductos de la vinificación con el fin de evitar una carga adminis­ trativa suplementaria y las disposiciones para la certifica­ ción voluntaria de los destiladores; y para permitir a los Estados miembros establecer condiciones para el correcto funcionamiento de las medidas de apoyo

(48) La apicultura se caracteriza por la diversidad de condi­ ciones de producción y rendimientos, así como por la dispersión y heterogeneidad de los operadores económi­ cos, tanto en lo que respecta a la producción como a la comercialización. Además, habida cuenta de la creciente incidencia en la salud de las abejas de determinados tipos de agresiones contra las colmenas y, en particular, la varroasis durante los últimos años en varios Estados miembros y de los problemas que esta enfermedad oca­ siona para la producción de miel, sigue siendo necesario que la Unión adopte medidas, especialmente por el hecho de que la varroasis es una enfermedad que no puede erradicarse completamente y que requiere un tratamiento con productos autorizados. En estas circunstancias y con el fin de mejorar la producción y la comercialización de los productos de la apicultura en la Unión, procede ela­ borar programas nacionales trienales para el sector con el fin de mejorar las condiciones generales para la produc­ ción y comercialización de los productos de este sector. Conviene, pues, que la Unión cofinancie los programas nacionales.

(49) Deben precisarse las medidas que pueden incluirse en los programas de apicultura. A fin de garantizar que el régi­ men de ayuda de la Unión se adapte a la evolución más reciente y que las medidas cubiertas resulten eficaces para mejorar las condiciones generales de producción y co­ mercialización de los productos apícolas, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a la actualización de la lista de medidas, adaptando las existentes o añadiendo otras.

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(50) Para cerciorarse de que los fondos de la Unión destinados a la apicultura se utilizan de forma efectiva y eficiente, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a la prevención de la doble financiación entre los programas apícolas de los Estados miembros y los programas de desarrollo rural y la base de la distribución de la contribución financiera de la Unión a cada Estado miembro participante.

(51) De conformidad con el Reglamento (CE) no 73/2009 del Consejo (1), el pago por superficie de lúpulo se disoció a partir del 1 de enero de 2010. Para que las organizacio­ nes de productores de lúpulo sigan realizando sus activi­ dades como antes, procede establecer una disposición específica para que en el Estado miembro afectado se utilicen importes equivalentes para las mismas activida­ des. A fin de garantizar que las ayudas financien los objetivos que persiguen las organizaciones de producto­ res, con arreglo al presente Reglamento, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en lo que respecta a las solicitudes de la ayuda, las normas sobre las superficies subvencionables de cultivo de lúpulo y el cálculo de las ayudas.

(52) La ayuda de la Unión para la cría de gusanos de seda debe disociarse e integrarse en el sistema de pagos direc­ tos de acuerdo con el planteamiento adoptado para las ayudas en otros sectores.

(53) La ayuda para la leche desnatada y la leche desnatada en polvo producida en la Unión y destinada a la alimenta­ ción animal y a la transformación en caseína y caseinatos no ha demostrado ser eficaz para apoyar el mercado y, por lo tanto, debe suspenderse tanto esa ayuda como las normas relativas a la utilización de caseína y caseinatos en la fabricación de quesos.

(54) La decisión de finalizar la prohibición transitoria de plan­ tación de vides a nivel de la Unión en esa fecha se justifica por la consecución de los objetivos principales de la reforma de 2008 de la organización del mercado vitivinícola de la Unión, en particular el final de los tradicionales excedentes estructurales de producción viní­ cola y la mejora progresiva de competitividad y de la orientación del mercado del sector vitivinícola en la Unión. Tales evoluciones positivas se derivaron de una disminución pronunciada de las superficies vitícolas en toda la Unión, del abandono de los productores menos competitivos y de la eliminación progresiva de ciertas medidas de apoyo al mercado suprimiendo el incentivo

para las inversiones sin viabilidad económica. La reduc­ ción de la capacidad de oferta y el apoyo a medidas estructurales y a la promoción de las exportaciones de vino permitieron una mejor adaptación a la disminución de la demanda a nivel de la Unión, resultado de una disminución progresiva del consumo en los Estados miembros tradicionalmente productores de vino.

(55) Sin embargo, las perspectivas de crecimiento progresivo de la demanda a nivel del mercado mundial proporcio­ nan un incentivo para incrementar la capacidad de oferta, y por consiguiente para plantar nuevas vides a lo largo de la próxima década. Si bien se debe perseguir el objetivo clave de incrementar la competitividad del sector vitivi­ nícola de la Unión con miras a no perder cuota de mercado en el mercado mundial, un aumento excesiva­ mente rápido de nuevas plantaciones de vid en respuesta a las evoluciones previstas de la demanda internacional puede llevar otra vez a una situación de capacidad de oferta excesiva a medio plazo, con posibles repercusiones sociales y medioambientales en zonas concretas de pro­ ducción vinícola. Para asegurar un crecimiento ordenado de las plantaciones de vid durante el periodo 2016 a 2030, debe establecerse un nuevo sistema para la gestión de las plantaciones de vid a escala de la Unión, que comprenda un régimen de autorizaciones para plantacio­ nes de vid

(56) En virtud de este nuevo sistema, las autorizaciones de plantado de viñas se pueden conceder sin cargar ningún coste a los productores y estas deberían caducar después de tres años si no se utilizan. Esto contribuiría al uso directo y rápido de las autorizaciones por parte de los productores de vino a los que se les concede y evitaría la especulación.

(57) El cultivo de nuevas plantaciones de vid se debería en­ marcar en un mecanismo de salvaguarda a nivel de la Unión basado en la obligación de los Estados miembros de poner a disposición anualmente autorizaciones para nuevas plantaciones que representen el 1 % de la super­ ficie plantada de viñas, al tiempo que se concede cierta flexibilidad para responder a las circunstancias específicas de cada Estado miembro. Los Estados miembros deben poder decidir si ponen a disposición superficies más pe­ queñas a escala regional o nacional, incluidas superficies que puedan optar a denominaciones de origen e indica­ ciones geográficas protegidas específicas, basándose en criterios objetivos y no discriminatorios, siempre que se garantice que las limitaciones impuestas sean superiores al 0 % y no sean demasiado restrictivas en relación con los objetivos que se persiguen.

(58) A fin de garantizar que las autorizaciones se conceden de forma no discriminatoria, se deben establecer algunos criterios, y en particular cuando el número total de las autorizaciones de que dispongan los Estados miembros exceda del número total de solicitudes presentadas por los productores.

ESL 347/676 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 73/2009 del Consejo, de 19 de enero de 2009, por el que se establecen disposiciones comunes aplicables a los regímenes de ayuda directa a los agricultores en el marco de la política agrícola común y se instauran determinados regímenes de ayuda a los agricultores y por el que se modifican los Reglamentos (CE) no 1290/2005, (CE) no 247/2006, (CE) no 378/2007 y se de­ roga el Reglamento (CE) no 1782/2003 (DO L 30 de 31.1.2009, p. 16).

(59) La concesión de autorizaciones a productores que arran­ quen viñas en una superficie existente debe efectuarse de forma automática tras la presentación de una solicitud e independientemente del mecanismo de salvaguarda para nuevas plantaciones, dado que no contribuye al aumento general de la superficie de vid. En zonas específicas que puedan optar a la producción de vinos con denomina­ ción de origen protegida o indicación geográfica protegi­ da, los Estados miembros podrán limitar la concesión de esas autorizaciones para las replantaciones sobre la base de las recomendaciones de las organizaciones profesiona­ les reconocidas y representativas.

(60) Este nuevo régimen de autorizaciones para plantaciones de vid no debe aplicarse a los Estados miembros que no apliquen el régimen transitorio de derechos de plantación de la Unión y debe ser opcional para aquellos Estados miembros en los que, aunque se apliquen los derechos de plantación, la superficie de plantación de vid está por debajo de un determinado umbral.

(61) Se deben establecer disposiciones transitorias para garan­ tizar la correcta transición entre el régimen anterior de derechos de plantación y el nuevo régimen, en particular para evitar plantaciones excesivas antes del inicio del nuevo régimen. Los Estados miembros deben tener cierta flexibilidad para decidir el plazo de presentación de las solicitudes de conversión de derechos de plantación en autorizaciones, entre el 31 de diciembre de 2015 y el 31 de diciembre de 2020 a más tardar.

(62) Con miras a garantizar una aplicación efectiva y armo­ nizada del nuevo régimen de autorizaciones para las plantaciones de vid, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en lo que se refiere a las condiciones de exención de ciertas plantacio­ nes de vid del régimen, las normas sobre admisibilidad de los criterios de prioridad, la inclusión de criterios de admisibilidad y de prioridad, la coexistencia de vides destinadas al arranque con las de nueva plantación, y en lo que se refiere a los motivos por los cuales los Estados miembros podrán limitar la concesión de auto­ rizaciones de replantación.

(63) El control de plantaciones no autorizadas debe realizarse de forma efectiva para garantizar la conformidad con las normas del nuevo régimen.

(64) La aplicación de normas para la comercialización de los productos agrícolas puede contribuir a mejorar las con­ diciones económicas de producción y comercialización de esos productos, así como su calidad. La aplicación de tales normas redunda, pues, en beneficio de los pro­ ductores, comerciantes y consumidores.

(65) Tras la Comunicación de la Comisión sobre la política de calidad de los productos agrícolas y los debates que se han sucedido, es conveniente mantener unas normas de comercialización por sectores o productos con el fin de tener en cuenta las expectativas de los consumidores y

contribuir a mejorar tanto las condiciones económicas de producción y comercialización de los productos agrícolas como la calidad de estos.

(66) Deben establecerse disposiciones horizontales para las normas de comercialización.

(67) Las normas de comercialización deben dividirse en nor­ mas obligatorias y menciones reservadas facultativas que han de establecerse en relación con sectores o productos determinados.

(68) Las normas de comercialización deben aplicarse, en prin­ cipio, a todos los productos de que se trate comerciali­ zados en la Unión.

(69) Conviene incluir en el presente Reglamento una lista de los sectores y los productos a los que pudieran aplicarse normas de comercialización. Ahora bien, para atender a las expectativas de los consumidores y a la necesidad de mejorar la calidad de los productos agrarios y las condi­ ciones económicas de producción y comercialización de los mismos, deben delegarse en la Comisión los poderes de adoptar determinados actos en lo referente a la mo­ dificación de dicha lista, con arreglo a condiciones estric­ tas.

(70) A fin de atender a las expectativas de los consumidores y mejorar las condiciones económicas de producción y co­ mercialización así como la calidad de determinados pro­ ductos agrarios, y para adaptarse a las condiciones siem­ pre cambiantes del mercado, a las nuevas demandas de los consumidores y a la evolución de las normas inter­ nacionales pertinentes, así como para evitar crear obs­ táculos a la innovación de productos, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en relación con la adopción de normas de comer­ cialización por sectores o productos, en todas las fases de la comercialización, y el establecimiento de excepciones y exenciones de tales normas Las normas de comercializa­ ción deben tener en cuenta, entre otras cosas, las carac­ terísticas naturales y esenciales de los productos de que se trate, y de ese modo evitar causar cambios sustanciales en la composición ordinaria del producto de que se trate. Deben, además, tener en cuenta el posible riesgo de de­ sorientación de los consumidores en razón de determi­ nadas expectativas y percepciones. Ningún supuesto de inaplicación o exención de las normas debe suponer costes suplementarios que tengan que ser soportados únicamente por los productores agrícolas.

(71) Para poder suministrar con facilidad al mercado produc­ tos de calidad satisfactoria y normalizada se deben aplicar normas de comercialización con respecto, en particular, a las definiciones técnicas, las clasificaciones, la presenta­ ción, el marcado y el etiquetado, el envasado, el método de producción, la conservación, el almacenamiento, el transporte, la documentación administrativa correspon­ diente, la certificación y los plazos, así como las restric­ ciones en el uso y la eliminación.

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(72) Habida cuenta del interés de los productores en comuni­ car las características del producto y el método de pro­ ducción, y el interés de que os consumidores reciban una información adecuada y transparente sobre los produc­ tos, se ha de poder determinar el lugar de producción y de origen, mediante un planteamiento caso por caso al nivel geográfico apropiado, teniendo en cuenta las carac­ terísticas específicas de algunos sectores, especialmente los de productos agrarios transformados.

(73) Deben establecerse normas especiales para los productos importados de terceros países siempre y cuando las dis­ posiciones nacionales vigentes en los terceros países jus­ tifiquen la inaplicación de las normas de comercialización y que se garantice que tales disposiciones son equivalen­ tes al derecho de la Unión. Conviene asimismo establecer disposiciones con respecto a la aplicación de las normas de comercialización a los productos exportados desde la Unión.

(74) Los productos del sector de las frutas y hortalizas que se vayan a vender frescos al consumidor solo podrán co­ mercializarse cuando estén en buen estado, sean de cali­ dad buena y comercializable y lleven indicado el país de origen. Para garantizar la correcta aplicación de este re­ quisito y tener en cuenta ciertas situaciones específicas, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en lo que respecta a las excepciones al mismo.

(75) Conviene aplicar una política de calidad en toda la Unión mediante el seguimiento de un procedimiento de certifi­ cación de los productos del sector del lúpulo y la prohi­ bición de comercializar aquellos que no hayan recibido un certificado. Para garantizar la correcta aplicación de este requisito y tener en cuenta ciertas situaciones espe­ cíficas, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en lo que respecta a las me­ didas que permitan la inaplicación del mismo a efectos de atender a los requisitos comerciales de determinados países terceros o de productos destinados a usos especia­ les.

(76) Para ciertos sectores y productos, las definiciones, desig­ naciones y denominaciones de venta son elementos im­ portantes para la determinación de las condiciones de competencia. Así pues, procede establecer definiciones, designaciones y denominaciones de venta para esos sec­ tores y/o productos, que deben utilizarse únicamente en la Unión para la comercialización de productos que reú­ nan los requisitos correspondientes.

(77) A fin de adaptar las definiciones y las denominaciones de venta de determinados productos a las necesidades resul­ tantes de las cambiantes demandas de los consumidores, al progreso técnico y a la necesidad de innovar los pro­ ductos, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en relación con la modifica­ ción, excepción o exención respecto de dichas definicio­ nes y denominaciones de venta.

(78) Para garantizar que los operadores y los Estados miem­ bros entiendan claramente las definiciones y denomina­ ciones de venta establecidas para determinados sectores, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en relación con las normas para su especificación y aplicación.

(79) A fin de tener en cuenta las características específicas de cada producto o sector, las diferentes fases de la comer­ cialización, las condiciones técnicas, las posibles dificul­ tades prácticas importantes, así como también la exacti­ tud y la posibilidad de repetir los resultados de determi­ nados métodos de análisis, deben delegarse en la Comi­ sión los poderes para adoptar determinados actos en lo referente al nivel de tolerancia para una o varias normas específicas por encima del cual se considerará que todo el lote de productos no se ajusta a dicha norma o normas.

(80) Se deben definir ciertas prácticas enológicas y restriccio­ nes asociadas a la producción de vino, como la mezcla o la utilización de algunos tipos de mosto de uva, zumo de uva y uvas frescas originarias de terceros países. Con el fin de cumplir las normas internacionales, en lo que se refiere a nuevas prácticas enológicas, conviene que la Comisión tenga en cuenta las prácticas enológicas reco­ mendadas por la Organización Internacional de la Viña y el Vino (OIV).

(81) Se deben establecer normas de clasificación de las varie­ dades de uva de vinificación conforme a las cuales los Estados miembros con una producción superior a 50 000 hectolitros anuales se deben seguir ocupando de clasificar las variedades de uva de vinificación con las que se puede elaborar vino en sus territorios. Es conveniente excluir algunas de esas variedades.

(82) Los Estados miembros han de poder mantener o estable­ cer determinadas normas nacionales sobre niveles de ca­ lidad con respecto a las grasas para untar.

(83) En el sector vitivinícola, los Estados miembros deben poder limitar o excluir la utilización de determinadas prácticas enológicas y mantener restricciones más estric­ tas respecto a los vinos producidos en su territorio, así como admitir la utilización experimental de prácticas enológicas no autorizadas.

(84) A fin de garantizar una aplicación correcta y transparente de las normas nacionales a determinados productos o sectores en lo referente a las normas de comercialización, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta al establecimiento de las condiciones de aplicación de tales normas de co­ mercialización, así como de las condiciones aplicables a la posesión, circulación y utilización de los productos obtenidos de las prácticas experimentales.

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(85) Además de las normas de comercialización, deben esta­ blecerse términos facultativos reservados a fin de garan­ tizar que los términos que describan características espe­ cíficas de los productos o propiedades de cultivo o trans­ formación no se utilicen indebidamente en el mercado y los consumidores puedan confiar en ellos a la hora de identificar distintas cualidades de los productos. Habida cuenta de los objetivos del presente Reglamento y en aras de la claridad, los términos de calidad facultativos que existen actualmente deben quedar regulados por este Re­ glamento.

(86) Los Estados miembros deben poder establecer las normas relativas a la eliminación de los productos vinícolas que no reúnan los requisitos previstos en el presente Regla­ mento. Para garantizar la aplicación correcta y trans­ parente de las normas nacionales sobre productos viní­ colas, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en relación a fijar las condi­ ciones de uso de los productos vinícolas que no cumplan los requisitos previstos en el presente Reglamento.

(87) A fin de tener en cuenta la situación de los mercados y la evolución de las normas internacionales y de comerciali­ zación, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos a efectos de establecer una mención reservada adicional facultativa y fijar sus condi­ ciones de uso, modificar dichas condiciones de uso y cancelar dichas mención reservada.

(88) A fin de tener en cuenta las características de determina­ dos sectores y las expectativas de los consumidores, de­ ben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en lo referente al establecimiento de los requisitos detallados para la introducción de una mención reservada adicional.

(89) A fin de asegurarse de que los productos descritos por medio de menciones reservadas facultativas se ajustan a las condiciones de uso aplicables, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en lo referente al establecimiento de normas adicionales para el uso de dichas menciones.

(90) A fin de tener en cuenta las características específicas de los intercambios comerciales entre la Unión y determi­ nados terceros países, y las características específicas de determinados productos agrícolas, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos respecto a las condiciones en que debe considerarse que los productos importados ofrecen un nivel equivalente de cumplimiento de las exigencias de la Unión en materia de normas de comercialización y que prevean la adop­ ción de medidas que eximan del cumplimiento de las normas conforme a las cuales los productos sólo se pue­ den comercializar en la Unión con arreglo a tales nor­ mas, y las disposiciones sobre la aplicación de las normas de comercialización a los productos exportados desde la Unión.

(91) Las disposiciones relativas al vino deben aplicarse en función de los acuerdos internacionales celebrados de conformidad con el TFUE.

(92) El concepto de vino de calidad de la Unión se basa, entre otras cosas, en las características específicas atribuibles al origen geográfico del vino. Para que los consumidores puedan reconocer ese tipo de vino se recurre a las deno­ minaciones de origen protegidas y a las indicaciones geo­ gráficas protegidas. Con el fin de dar cabida a un marco transparente y más elaborado que favorezca el reconoci­ miento de que el producto de que se trate es de calidad, se debe establecer un sistema según el cual las solicitudes de denominación de origen o de indicación geográfica se examinen conforme al planteamiento que, de acuerdo con la política horizontal de la Unión aplicable en ma­ teria de calidad a los productos alimenticios distintos del vino y las bebidas espirituosas, se prevé en el Reglamento (CE) no 1151/2012 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo (1).

(93) A fin de preservar las características especiales de calidad de los vinos con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida, se debe permitir a los Estados miembros la aplicación de normas más estrictas.

(94) Para poder disfrutar de protección en la Unión, es preciso que las denominaciones de origen y las indicaciones geo­ gráficas de los vinos se reconozcan y registren en la Unión de acuerdo con los procedimientos establecidos por la Comisión.

(95) La protección debe estar abierta a las denominaciones de origen y las indicaciones geográficas de terceros países que estén protegidas en los países de origen.

(96) El procedimiento de registro debe posibilitar a toda per­ sona física o jurídica con intereses legítimos en un Estado miembro o un tercer país ejercer sus derechos mediante la notificación de sus objeciones.

(97) Las denominaciones de origen y las indicaciones geográ­ ficas registradas deben ser protegidas frente a usos que supongan un aprovechamiento desleal de la reputación de que gozan los productos conformes. Con el fin de fomentar la competencia leal y no inducir a error a los consumidores, es preciso que esta protección se extienda asimismo a productos y servicios que no se regulan me­ diante el presente Reglamento, ni se recogen en el anexo I de los Tratados.

(98) A fin de tener en cuenta las prácticas de etiquetado existentes, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta al permiso para utilizar el nombre de una variedad de uva de vinificación que contenga o consista en una denomi­ nación de origen protegida o una indicación geográfica protegida.

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(1) Reglamento (UE) no 1151/2012 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 21 de noviembre de 2012, sobre los regímenes de calidad de los productos agrícolas y alimenticios (DO L 343 de 14.12.2012, p. 1).

(99) A fin de tener en cuenta las características específicas de la producción en la zona geográfica delimitada, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar deter­ minados actos por lo que respecta a los criterios adicio­ nales para la delimitación de la zona geográfica, y a las restricciones y excepciones relativas a la producción en la zona geográfica delimitada.

(100) A fin de garantizar la calidad y trazabilidad de los pro­ ductos, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por los que se establezcan las condiciones en que el pliego de condiciones del producto puede incluir requisitos adicionales.

(101) A fin de garantizar los derechos o intereses legítimos de los productores o los operadores económicos, deben de­ legarse en la Comisión los poderes para adoptar deter­ minados actos con respecto al tipo de solicitante que puede demandar la protección de una denominación de origen o una indicación geográfica; a las condiciones que han de cumplirse con respecto a una solicitud de protec­ ción de una denominación de origen o indicación geo­ gráfica, el examen por la Comisión, el procedimiento de oposición y los procedimientos de modificación, cance­ lación y conversión de las denominaciones de origen protegidas o indicaciones geográficas protegidas. Esta de­ legación debe extenderse también a las condiciones apli­ cables a las solicitudes transfronterizas; a las condiciones de solicitud relativas a zonas geográficas de un tercer país; a la fecha de inicio de la aplicación de la protección o de la modificación de dicha protección y a las condi­ ciones relativas a la modificación de las especificaciones del producto.

(102) A fin de garantizar una protección adecuada deben dele­ garse en la Comisión los poderes para adoptar determi­ nados actos en relación con las restricciones de la deno­ minación protegida

(103) A fin de cerciorarse de que los operadores y las autori­ dades competentes no resultan perjudicados por la apli­ cación del presente Reglamento en lo que respecta a las denominaciones de vinos a las que se haya concedido protección antes del 1 de agosto de 2009 o para las cuales se haya presentado una solicitud de protección antes de dicha fecha, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos sobre dis­ posiciones transitorias con respecto a dichas denomina­ ciones; los vinos comercializados o etiquetados antes de una fecha determinada; y sobre las modificaciones del pliego de condiciones del producto.

(104) Hay una serie de términos que se utilizan tradicional­ mente en la Unión para transmitir a los consumidores una información sobre las peculiaridades y la calidad de los vinos complementaria de la que ofrecen las denomi­ naciones de origen y las indicaciones geográficas prote­ gidas. A fin de garantizar el funcionamiento del mercado interior y la competencia leal y para evitar que los con­ sumidores sean inducidos a error, esos términos tradicio­ nales deben poder gozar de protección en la Unión.

(105) A fin de garantizar una protección adecuada, deben de­ legarse en la Comisión los poderes para adoptar deter­ minados actos por lo que respecta a la lengua y la orto­ grafía del término tradicional que deba protegerse.

(106) A fin de garantizar los derechos legítimos de los produc­ tores y los operadores económicos, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta al tipo de solicitantes que pueden solicitar la protección de un término tradicional; las con­ diciones de validez de una solicitud de reconocimiento de un término tradicional; los motivos para oponerse a una propuesta de reconocimiento de un término tradicional; el ámbito de aplicación de la protección, incluida la re­ lación con las marcas registradas, los términos tradicio­ nales protegidos, las denominaciones de origen protegi­ das, las indicaciones geográficas protegidas, los homóni­ mos o determinados nombres de uvas de vinificación; los motivos para cancelar un término tradicional; la fecha de presentación de una solicitud o una petición; y los pro­ cedimientos que deben seguirse en relación con las soli­ citudes de protección de un término tradicional, incluidos la supervisión de la Comisión, los procedimientos de oposición y los procedimientos de cancelación y modifi­ cación.

(107) A fin de tener en cuenta las características particulares del comercio entre la Unión y determinados terceros países, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados respecto de las condiciones de utilización de los términos tradicionales en los productos procedentes de terceros países, incluidas las relativas a las correspon­ dientes excepciones.

(108) La descripción, designación y presentación de los produc­ tos del sector vitivinícola regulados por el presente Re­ glamento puede influir considerablemente en sus pers­ pectivas de comercialización. Las diferencias existentes entre las legislaciones de los Estados miembros en mate­ ria de etiquetado de los productos de este sector pueden dificultar el buen funcionamiento del mercado interior. Es conveniente, pues, establecer normas que tengan en cuenta los intereses legítimos de los consumidores y los productores. Por tal motivo, conviene establecer normas de la Unión en materia de etiquetado y presentación.

(109) A fin de cerciorarse del cumplimiento de las prácticas de etiquetado vigentes, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en los que se establezcan las circunstancias excepcionales que justifi­ quen la omisión de la referencia a los términos "deno­ minación de origen protegida" o "indicación geográfica protegida".

(110) A fin de tener en cuenta las características específicas del sector del vino, deben delegarse en la Comisión los po­ deres para adoptar determinados actos por lo que res­ pecta a la presentación y utilización de indicaciones de etiquetado distintas de las previstas en el presente Regla­ mento; a determinadas indicaciones obligatorias y facul­ tativas; y a la presentación.

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(111) A fin de garantizar la protección de los intereses legíti­ mos de los operadores, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos con res­ pecto al etiquetado y presentación temporal de los vinos acogidos a una denominación de origen o una indicación geográfica, cuando dicha denominación de origen o in­ dicación geográfica cumpla los requisitos necesarios.

(112) A fin de garantizar que los operadores económicos no resulten perjudicados, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos relativos a las disposiciones transitorias con respecto al vino comercia­ lizado y etiquetado de conformidad con las normas per­ tinentes aplicables antes del 1 de agosto de 2009.

(113) A fin de tener en cuenta las características específicas del comercio de los productos del sector vitivinícola entre la Unión y determinados terceros países, deben delegarse en la Comisión los poderes respecto de las excepciones a las normas sobre etiquetado y presentación relativas a pro­ ductos que se vayan a exportar cuando así lo exija la legislación del tercer país de que se trate.

(114) Una vez que concluya el régimen de cuotas se seguirán necesitando instrumentos específicos para garantizar un equilibrio justo de derechos y obligaciones entre las em­ presas azucareras y los productores de remolacha azuca­ rera, por lo que conviene establecer las disposiciones marco que regulen los acuerdos interprofesionales por escrito celebrados entre ellos.

(115) La reforma de 2006 del régimen del azúcar introdujo cambios de gran alcance para el sector del azúcar en la Unión. Para permitir que los productores de remolacha azucarera completen su adaptación a la nueva situación del mercado y de aumentar su orientación al mismo, debe prorrogarse el sistema actual de cuotas para el azú­ car hasta que se derogue al término de la campaña de comercialización 2016-2017.

(116) A fin de tener en cuenta las características específicas del sector del azúcar, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que res­ pecta a la actualización de las definiciones técnicas para el sector del azúcar, la actualización de las condiciones de compra de los acuerdos interprofesionales para la compra de remolacha azucarera y de caña de azúcar; y normas adicionales para la determinación del peso bruto, la tara y el contenido en azúcar del azúcar entregado a las em­ presas, así como de la pulpa de azúcar.

(117) La experiencia reciente ha demostrado la necesidad de adoptar medidas específicas que garanticen el suministro suficiente de azúcar al mercado de la Unión durante el resto del periodo de cuotas para el azúcar.

(118) A fin de tener en cuenta las características específicas del sector del azúcar y asegurar que se tienen debidamente en cuenta los intereses de todas las partes, y habida cuenta de la necesidad de prevenir toda perturbación

del mercado, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos con respecto a: las con­ diciones de compra y los contratos de entrega; la actua­ lización de las condiciones de compra para la remolacha que establece el presente Reglamento; y los criterios que deban aplicar las empresas azucareras para repartir entre los vendedores de remolacha las cantidades de remolacha para las que se vayan a firmar contratos de suministro antes de la siembra;

(119) A fin de tener en cuenta los avances técnicos, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar deter­ minados actos en lo que respecta a la elaboración de una lista de productos para cuya producción puede utilizarse azúcar industrial, isoglucosa industrial o jarabe de inulina industrial.

(120) A fin de cerciorarse de que las empresas autorizadas que producen o procesan azúcar, isoglucosa o jarabe de inu­ lina cumplen sus obligaciones, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en lo que respecta a la concesión y retirada de autoriza­ ción a tales empresas, así como a los criterios relativos a las sanciones administrativas.

(121) Para tener en cuenta las características especiales del sec­ tor del azúcar y garantizar que se tengan debidamente en cuenta los intereses de todas las partes, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos respecto a la definición de las condiciones de fun­ cionamiento del régimen de cuotas; y las condiciones que regulan las ventas a las regiones ultraperiféricas.

(122) A fin de cerciorarse de que los productores de remolacha están estrechamente vinculados a una decisión de trasla­ dar a otra campaña una determinada cantidad de produc­ ción, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos con respecto al traslado de azúcar a otra campaña.

(123) Para lograr una mejor gestión del potencial vitícola, con­ viene que los Estados miembros faciliten a la Comisión un inventario de su potencial productivo basado en el registro vitícola. Para animar a los Estados miembros a notificar dicho inventario, las ayudas para reestructura­ ción y reconversión deben limitarse a los que hayan cumplido este requisito.

(124) A fin de facilitar el seguimiento y la verificación del potencial productivo por parte de los Estados miembros, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta al contenido del registro vitícola y las excepciones pertinentes.

(125) Con el fin de establecer un nivel satisfactorio de trazabi­ lidad de los productos en cuestión, y en particular para proteger a los consumidores se debe exigir que todos los productos del sector vitivinícola regulados por el presente Reglamento lleven un documento de acompañamiento cuando circulen por la Unión.

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(126) A fin de facilitar el transporte de los productos del sector vitivinícola y su comprobación por los Estados miem­ bros, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a las disposiciones sobre el documento de acompañamiento y su utilización y las condiciones en que un documento de acompañamiento tendrá la consideración de certifi­ cado de denominaciones de origen o indicaciones geo­ gráficas protegidas; a la obligación de llevar un registro y su utilización; sobre quién debe llevar un registro y las dispensas de la obligación de llevarlo; y a las operaciones que deban consignarse en el registro.

(127) A falta de normativa de la Unión sobre la formalización de contratos por escrito, los Estados miembros pueden decidir hacer obligatorio el uso de tales contratos dentro de sus propios regímenes nacionales de Derecho contrac­ tual, a condición de que al hacerlo se respete el derecho de la Unión y, en particular, el correcto funcionamiento del mercado interior y de la organización común de mercados. Habida cuenta de la variedad de situaciones existentes en la Unión, y en interés de la subsidiariedad, tal decisión debe ser competencia de los Estados miem­ bros. Sin embargo, en el sector de la leche y los produc­ tos lácteos, para garantizar unas normas mínimas ade­ cuadas para tales contratos y el buen funcionamiento del mercado interior y de la organización común de merca­ dos, deben fijarse al nivel de la Unión algunas condicio­ nes básicas para el uso de tales contratos. Todas esas condiciones básicas se deben negociar libremente. Puesto que algunas cooperativas lecheras pueden tener normas con un efecto similar en sus estatutos, por razones de simplicidad, deben quedar exentas de la exigencia de contratos. Para reforzar la eficacia de un sistema de esas características, los Estados miembros deben decidir si es preciso aplicarlo también cuando son los interme­ diarios quienes recogen la leche de los ganaderos para entregarla a los transformadores.

(128) A fin de garantizar el desarrollo viable de la producción y el consiguiente nivel de vida equitativo para los produc­ tores de leche, conviene fortalecer su poder de negocia­ ción con respecto a los transformadores y conseguir así una distribución más equitativa del valor añadido a lo largo de la cadena de suministro. Para alcanzar estos objetivos de la PAC, debe adoptarse una disposición de conformidad con el artículo 42 y el artículo 43, apartado 2 del TFUE que permita a las organizaciones de produc­ tores constituidas por productores de leche o sus asocia­ ciones negociar conjuntamente los términos del contrato, incluido el precio, para una parte o la totalidad de la producción de sus miembros con una central lechera. A efectos de mantener la competencia efectiva en el mercado lácteo, esta posibilidad debe estar sujeta a lími­ tes cuantitativos apropiados. Con el fin de no socavar el funcionamiento eficaz de las cooperativas y en aras de la claridad, se debe precisar que si la pertenencia de un ganadero a una cooperativa está sujeta a la obligación, con respecto a la totalidad o parte de esa producción lechera del ganadero, de entregar leche cruda obligación cuyas condiciones están establecidas en los estatutos de la

cooperativa, o por las normas y decisiones resultantes de los mismos, dichas condiciones no deben ser objeto de negociación a través de una organización de productores.

(129) Dada la importancia que tienen las denominaciones de origen protegidas (DOP) y las indicaciones geográficas protegidas (IGP), principalmente para las zonas rurales vulnerables, y a fin de garantizar el valor añadido y mantener la calidad, en particular, de los quesos que se benefician de una DOP o de una IGP, y en el contexto de la próxima expiración del régimen de cuotas lácteas, debe permitirse que los Estados miembros apliquen normas que regulen la totalidad de la oferta de tales quesos fa­ bricados en una zona geográfica definida a petición de una organización interprofesional, una organización de productores o una agrupación según lo definido en el Reglamento (UE) no 1151/2012. Tal solicitud debe ser respaldada por la mayor parte delos productores de leche que supongan la mayor parte del volumen de leche uti­ lizada para dicho queso y, en el caso de las organizacio­ nes interprofesionales y agrupaciones, por la mayor parte de los productores de queso que supongan la mayor parte de la producción de dicho queso.

(130) A fin de seguir la evolución del mercado, la Comisión necesita información oportuna sobre los volúmenes de leche cruda entregados. Por consiguiente, debe adoptarse una disposición para garantizar que los primeros com­ pradores comunican periódicamente dicha información a los Estados miembros y que los Estados miembros infor­ man al respecto a la Comisión.

(131) Las organizaciones de productores y sus asociaciones pueden desempeñar una función muy útil en la concen­ tración de la oferta y en la mejora de la comercialización y planificación, así como para adaptar la producción a la demanda, optimizar los costes de producción y estabili­ zar los precios a la producción, llevar a cabo investiga­ ciones, fomentar las prácticas correctas y prestar asisten­ cia técnica, gestionar los productos derivados y adminis­ trar los instrumentos de gestión del riesgo de que dis­ pongan sus miembros, contribuyendo así a fortalecer la posición de los productores en la cadena alimentaria.

(132) Las organizaciones interprofesionales pueden jugar un papel importante permitiendo el diálogo entre los opera­ dores de la cadena de suministro y fomentando las me­ jores prácticas y la transparencia en el mercado.

(133) Es necesario, pues, armonizar, racionalizar y ampliar las normas vigentes sobre la definición y el reconocimiento de las organizaciones de productores, sus asociaciones y las organizaciones interprofesionales, con el fin de prever el posible reconocimiento previa petición según los esta­ tutos y en virtud de las normas establecidas de confor­ midad con el presente Reglamento para determinados

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sectores. En particular, los criterios para el reconoci­ miento de las organizaciones de productores, así como los estatutos de las mismas, deben garantizar que esos organismos se formen por iniciativa de los productores y se controlen con arreglo a unas normas que permitan a los productores miembros supervisar democráticamente su organización y las decisiones de ésta.

(134) Algunas disposiciones vigentes en varios sectores que potencian el efecto de las organizaciones de productores, sus asociaciones y las organizaciones interprofesionales permitiendo a los Estados miembros, en determinadas condiciones, hacer extensivas determinadas normas de esas organizaciones a los operadores no afiliados han demostrado su eficacia, por lo que conviene armonizar­ las, racionalizarlas y ampliarlas a todos los sectores.

(135) Debe preverse la posibilidad de adoptar determinadas medidas para facilitar el ajuste de la oferta a las necesi­ dades del mercado, lo que puede contribuir a estabilizar los mercados y garantizar un nivel de vida equitativo a los agricultores de que se trate.

(136) A fin de estimular las iniciativas de las organizaciones de productores, de las asociaciones de organizaciones de productores y de las organizaciones interprofesionales que faciliten la adaptación de la oferta a las necesidades del mercado, salvo las de retirada de productos del mer­ cado, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a medi­ das que mejoren la calidad; promuevan la organización de la producción, la transformación y la comercializa­ ción; faciliten el seguimiento de la evolución de los pre­ cios del mercado; y permitan la elaboración de previsio­ nes a corto y a largo plazo basándose en el conocimiento de los medios de producción utilizados.

(137) Con el fin de mejorar el funcionamiento del mercado del vino, los Estados miembros deben poder aplicar las de­ cisiones adoptadas por las organizaciones interprofesio­ nales. No obstante, las prácticas que puedan falsear la competencia deben quedar excluidas del ámbito de apli­ cación de esas decisiones.

(138) Pese a que la utilización de contratos formalizados por escrito en el sector de la leche está prevista en otras disposiciones, la utilización de esos contratos puede ayu­ dar también a reforzar la responsabilidad de los opera­ dores de otros sectores y aumentar su conciencia en cuanto a la necesidad de tener más en cuenta las señales del mercado, de mejorar la transmisión de los precios y de adaptar la oferta a la demanda, así como de ayudar a evitar determinadas prácticas comerciales injustas. A falta de una normativa de la Unión sobre tales contratos, los Estados miembros, conforme a sus regímenes nacionales de Derecho contractual, pueden decidir que sea obligato­ rio el uso de tales contratos a condición de que al hacerlo se cumpla el Derecho de la Unión y, en particular, se respete el correcto funcionamiento del mercado interior y de la organización común de mercado.

(139) A fin de garantizar el desarrollo viable de la producción y, de ese modo, un nivel de vida equitativo para los productores de los sectores de la carne de vacuno y del aceite de oliva, así como los productores de determinados cultivos herbáceos, debe reforzarse su capacidad de ne­ gociación respecto de los operadores que intervienen en fases posteriores, con el resultado de una distribución más justa del valor añadido a lo largo de la cadena de suministro. Para alcanzar esos objetivos de la PAC, las organizaciones de productores reconocidas deben poder negociar, dentro de límites cuantitativos, las condiciones de los contratos de entrega, entre otras cosas los precios, para la producción de algunos de sus miembros o de todos ellos, siempre que esas organizaciones persigan uno o varios de los tres objetivos siguientes: concentrar el suministro, comercializar los productos de sus miem­ bros y optimizar los costes de producción, siempre y cuando la búsqueda de dichos objetivos lleve a la inte­ gración de las actividades y que esta integración tenga probabilidades de generar una eficacia significativa que consiga que las actividades generales de la organización de productores contribuyan a lograr los objetivos previs­ tos en el artículo 39 del TFUE. Esto podrá llevarse a cabo siempre que la organización de productores realice deter­ minadas actividades, y que éstas sean significativas en términos del volumen de la producción de que se trate y de los costes de producción, así como de la comercia­ lización de los productos en cuestión.

(140) A fin de garantizar el valor añadido y de mantener la calidad, en particular del jamón curado beneficiario de una denominación de origen protegida o de una indica­ ción geográfica protegida, los Estados miembros podrán, en determinadas condiciones estrictas, aplicar normas que regulen el suministro de dicho jamón curado, siempre que esas normas cuenten con el respaldo de la gran mayoría de sus productores y, en su caso, de los produc­ tores de cerdos de la zona geográfica correspondiente a ese jamón.

(141) La obligación de registrar todos los contratos de suminis­ tro de lúpulo producido en la Unión es una medida onerosa y debe, por tanto, suspenderse.

(142) A fin de cerciorarse de que los objetivos y competencias de las organizaciones de productores, las asociaciones de organizaciones de productores y las organizaciones inter­ profesionales se definen con claridad y para contribuir a la eficacia de sus actuaciones sin imponer una carga administrativa indebida y sin socavar el principio de li­ bertad de asociación en particular respecto de quienes no son miembros de esas organizaciones deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a

las normas sobre los objetivos específicos que pueden, deben o no deben perseguir tales organizaciones y aso­ ciaciones y, cuando proceda, añadirse a los previstos en el presente Reglamento; los estatutos de esas organiza­ ciones y asociaciones, los de las organizaciones distintas de las organizaciones de productores, las condiciones específicas aplicables a los estatutos de las organizaciones

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de productores en determinados sectores, incluidas las excepciones, la estructura, el plazo de la afiliación, las dimensiones y la obligación democrática de rendir cuen­ tas así como las actividades de esas organizaciones y asociaciones, los efectos producidos por las fusiones; las condiciones para el reconocimiento, la retirada y la sus­ pensión del reconocimiento, sus efectos y los requisitos para la presentación de recursos en caso de incumpli­ miento de los criterios para el reconocimiento;

las organizaciones y asociaciones transnacionales y las normas relativas a la asistencia administrativa en caso de cooperación transnacional; los sectores sujetos a la autorización de los Estados miembros a los que es de aplicación la externalización y la índole de las actividades que puedan externalizarse y el suministro de medios téc­ nicos por parte de las organizaciones o asociaciones; la base de cálculo del volumen o el valor mínimos de la producción comercializable de las organizaciones o aso­ ciaciones; las normas para el cálculo del volumen de leche cruda incluido en las negociaciones de las organi­ zaciones de productores, la aceptación de los afiliados que no sean productores en el caso de las organizaciones de productores, y que no sean organizaciones de produc­ tores en el caso de las asociaciones de organizaciones de productores;

la ampliación de determinadas normas de las organiza­ ciones a los no afiliados y el pago obligatorio de cuotas por estos, incluidas la utilización y la asignación de ese pago por esas organizaciones y una lista de normas de producción más estrictas que puede ampliarse, nuevos requisitos sobre representatividad, los ámbitos económi­ cos afectados, incluida la vigilancia por la Comisión de su definición, los periodos mínimos en los que las normas deben estar vigentes antes de su ampliación, las personas o las organizaciones a las que pueden aplicarse las nor­ mas o las contribuciones, y las circunstancias en las que la Comisión puede exigir que la ampliación de las nor­ mas o las cuotas obligatorias se deniegue o se retire.

(143) El seguimiento de los flujos comerciales es ante todo una cuestión de gestión que conviene abordar de manera flexible. Es conveniente que la decisión sobre el estable­ cimiento de los requisitos que deben cumplir los certifi­ cados se tome teniendo presente la necesidad de contar con certificados, la necesidad de gestionar los mercados considerados y, en particular, la necesidad de controlar las importaciones de los productos en cuestión.

(144) A fin de tener en cuenta las obligaciones internacionales de la Unión y las normas sociales, medioambientales y de bienestar animal aplicables de la Unión, la necesidad de vigilar la evolución del mercado y de los intercambios comerciales y las importaciones y exportaciones la necesidad de una gestión sólida de los mercados y la necesidad de reducir la carga administrativa, deben dele­ garse en la Comisión los poderes para adoptar determi­ nados actos por lo que respecta a la lista de productos sujetos a la presentación de un certificado de importación

o exportación; y los casos y situaciones en los que no será preciso presentar un certificado de importación o exportación.

(145) A fin de establecer nuevos elementos del régimen de certificados, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en relación con las nor­ mas sobre los derechos y obligaciones que se derivan del certificado, los efectos legales de este y los casos en que se aplica una tolerancia por lo que se refiere al cumpli­ miento de la obligación de importar o exportar la canti­ dad mencionada en el certificado o, cuando deba indi­ carse el origen, los casos en que la expedición de un certificado de importación o el despacho a libre práctica estén sujetos a la presentación de un documento expe­ dido por un tercer país o un organismo que certifique, entre otros extremos, el origen, la autenticidad y las ca­ racterísticas de calidad de los productos; la transmisión de los certificados o las restricciones aplicables a su trans­ misibilidad; las condiciones adicionales relativas a las li­ cencias de importación de cáñamo y el principio de asistencia administrativa entre Estados miembros para prevenir o atajar los casos de fraude y las irregularidades; y los casos y situaciones en los que no será preciso depositar una garantía para asegurar que los productos se importan o exportan dentro del periodo de validez.

(146) Los elementos fundamentales de los derechos de aduana aplicables a los productos agrícolas que reflejan los acuer­ dos de la Organización Mundial del Comercio (OMC) y los acuerdos bilaterales se establecen en el arancel adua­ nero común. Conviene facultar a la Comisión a fin de que adopte medidas para el cálculo detallado de los dere­ chos de importación con arreglo a esos elementos fun­ damentales.

(147) Conviene mantener para ciertos productos el régimen de precios de entrada. A fin de garantizar la eficacia de ese régimen deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos a efectos de verificar la ve­ racidad del precio declarado de un lote, utilizando un valor de importación a tanto alzado y establecer las con­ diciones en que se requiere la constitución de una garan­ tía.

(148) A fin de evitar o de contrarrestar los efectos perjudiciales que puedan tener en el mercado de la Unión las impor­ taciones de determinados productos agrícolas, la impor­ tación de tales productos debe estar sujeta al pago de un derecho adicional, si se cumplen determinadas condicio­ nes.

(149) Procede, en determinadas condiciones, abrir y gestionar los contingentes arancelarios de importación resultantes de acuerdos internacionales celebrados en virtud del TFUE o de otros actos legales de la Unión. En el caso de los contingentes arancelarios de importación, el mé­ todo de administración adoptado deberá tener debida­ mente en cuenta las necesidades de abastecimiento del mercado actual y emergente de producción, elaboración y consumo de la Unión en cuanto a competitividad, seguridad y continuidad del abastecimiento y la necesidad de salvaguardar su equilibrio.

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(150) A fin de cumplir los compromisos contraídos a tenor de los acuerdos concluidos durante la Ronda Uruguay de negociaciones comerciales multilaterales sobre los tipos de los contingentes arancelarios para la importación en España de 2 000 000 de toneladas de maíz y 300 000 toneladas de sorgo y los tipos de contingentes arancela­ rios para la importación en Portugal de 500 000 tonela­ das de maíz, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en relación con el esta­ blecimiento de las normas necesarias para llevar a cabo las importaciones acogidas al contingente arancelario y, cuando proceda, el almacenamiento público de las can­ tidades importadas por los organismos de intervención de los Estados miembros interesados.

(151) A fin de permitir un acceso equitativo a las cantidades disponibles y garantizar la igualdad de trato de los ope­ radores frente al contingente arancelario de importación, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en relación con lo siguiente: se esta­ blezcan las condiciones y los requisitos que habrán de cumplir los operadores para presentar una solicitud con cargo al contingente arancelario de importación; se esta­ blezcan normas acerca de la transmisión de derechos entre los operadores y, en caso necesario, las restricciones aplicables a esa transmisión en el contexto de la gestión del contingente arancelario de importación; que supedi­ ten la participación en el contingente arancelario de im­ portación a la constitución de una garantía; y la inclu­ sión, en su caso, de características especiales, requisitos o restricciones particulares aplicables al contingente arance­ lario previsto en el acuerdo internacional u otro acto en cuestión.

(152) En determinados casos, los productos agrícolas pueden recibir un trato especial al ser importados en terceros países si se ajustan a determinadas especificaciones o condiciones de precio, o ambas. Para garantizar la co­ rrecta aplicación de ese sistema, es necesario que exista una cooperación administrativa entre las autoridades del tercer país importador y las de la Unión. Con ese fin, es oportuno que los productos vayan acompañados de un certificado expedido en la Unión.

(153) A fin de garantizar que los productos que se exportan pueden disfrutar de un régimen especial de importación en un tercer país si se cumplen determinadas condicio­ nes, en virtud de los acuerdos internacionales celebrados por la Unión de conformidad con el TFUE, deben dele­ garse en la Comisión los poderes para adoptar determi­ nados actos relativos a la exigencia de que las autoridades competentes de los Estados miembros, previas solicitud y realización de los controles apropiados, expidan un do­ cumento por el que se certifique que se cumplen esas condiciones.

(154) Para que los cultivos ilícitos de cáñamo no perturben el mercado del cáñamo destinado a la producción de fibras, procede que el presente Reglamento disponga la realiza­ ción de controles de las importaciones de cáñamo y de semillas de cáñamo con el fin de cerciorarse de que dichos productos ofrecen garantías en cuanto al conte­ nido de tetrahidrocannabinol. Además, la importación de

semillas de cáñamo no destinadas a la siembra debe seguir supeditada a un régimen de control que regule la autorización de los importadores en cuestión.

(155) En toda la Unión se practica una política de calidad en relación con los productos del sector del lúpulo. Por lo que respecta a los productos importados, conviene esta­ blecer en el presente Reglamento disposiciones que ga­ ranticen que solo se importen productos que reúnan unas características mínimas de calidad equivalentes. Para reducir la carga administrativa, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a las condiciones en las que no se deben de aplicar las obligaciones referidas a la certifica­ ción de equivalencia y al etiquetado de los envases.

(156) La Unión ha suscrito con terceros países varios convenios de acceso preferente al mercado por los que tales países pueden exportar azúcar de caña a la Unión en condicio­ nes favorables. Conviene mantener durante cierto tiempo las disposiciones correspondientes a la evaluación de las necesidades de azúcar para refinar de las refinerías y, en determinadas condiciones, a la reserva de los certificados de importación para los usuarios especializados que se consideran refinerías de la Unión a tiempo completo de cantidades significativas de azúcar de caña en bruto im­ portado. A fin de asegurar que el azúcar importado para el refinado se refina atendiendo a dichos requisitos, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar deter­ minados actos por lo que respecta a la utilización de términos en relación con el funcionamiento de los acuer­ dos de importación; las condiciones y criterios de admi­ sibilidad que deben cumplir los operadores para presentar una solicitud de certificado de importación, incluida la constitución de una garantía, y las normas sobre sancio­ nes administrativas imponibles.

(157) El régimen de derechos de aduana permite renunciar a todas las demás medidas de protección en las fronteras exteriores de la Unión. Es posible que, en circunstancias excepcionales, el mecanismo del mercado interior y de los derechos de aduana resulte insuficiente. Para que el mercado de la Unión no se quede sin defensa frente a las perturbaciones que pueden producirse en esos casos, es preciso que la Unión pueda adoptar sin dilación cuantas medidas sean necesarias, las cuales habrán de respetar las obligaciones internacionales contraídas por ella.

(158) Debe contemplarse la posibilidad de prohibir el recurso al régimen de perfeccionamiento activo o pasivo cuando esos regímenes perturben o pueda perturbar el mercado de la Unión.

(159) Las restituciones por exportación a terceros países en función de la diferencia existente entre los precios de la Unión y del mercado mundial, dentro de los límites establecidos en los compromisos asumidos en el con­ texto de la OMC, deben mantenerse como medida apli­ cable a determinados productos comprendidos dentro del

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ámbito del presente Reglamento cuando las condiciones del mercado interior justifiquen la adopción de medidas excepcionales. Las exportaciones subvencionadas deben estar sujetas a límites, tanto en valor como en cantidad, y, sin perjuicio de la aplicación de medidas excepcionales, la restitución disponible debe ser igual a cero.

(160) Es preciso que, al fijar las restituciones por exportación, se garantice la observancia de los límites expresados en términos de valor mediante el control de los pagos efec­ tuados en virtud de la normativa relativa al Fondo Euro­ peo Agrícola de Garantía. Para facilitar ese control, es oportuno disponer que las restituciones por exportación se fijen obligatoriamente por anticipado, y que, en el caso de las restituciones diferenciadas, sea posible cambiar el destino previamente fijado dentro de una zona geográfica en la que se aplique un solo tipo de restitución. En el supuesto de cambio de destino, debe pagarse la restitu­ ción por exportación aplicable al destino real, estable­ ciéndose como límite máximo el importe aplicable al destino previamente fijado.

(161) Para la observancia de los límites cuantitativos es nece­ sario implantar un sistema de seguimiento fidedigno y eficaz. Con tal fin, es preciso supeditar la concesión de las restituciones por exportación a la presentación de un certificado de exportación. Las restituciones por exporta­ ción deben concederse dentro de los límites disponibles, en función de la situación específica de cada producto. Únicamente pueden admitirse excepciones a esta norma en el caso de los productos transformados no enumera­ dos en el anexo I de los Tratados, a los que no se aplican límites de volumen. Se debe introducir la posibilidad de establecer excepciones a la exigencia de cumplimiento estricto de las normas de gestión cuando las exportacio­ nes con restitución no vayan a sobrepasar los límites cuantitativos establecidos.

(162) En el caso de las exportaciones de ganado vacuno vivo, las restituciones por exportación deberían concederse y abonarse únicamente si se cumplen las normas de la Unión sobre bienestar animal y, en particular, las relati­ vas a la protección de los animales durante el transporte.

(163) A fin de garantizar el buen funcionamiento del régimen de restituciones a la exportación, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a la obligación de constituir una garantía que asegure la ejecución de las obligaciones del operador.

(164) A fin de reducir la carga administrativa de los operadores y las autoridades públicas, deben delegarse en la Comi­ sión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a la fijación de los umbrales por debajo de los cuales no será obligatorio expedir o presentar un certificado de exportación, el establecimiento de destinos u operaciones que pueden justificar una exención de la obligación de presentar tal certificado y el permiso para la concesión a posteriori de los certificados de exporta­ ción en situaciones justificadas.

(165) A fin de hacer frente a situaciones concretas que dan derecho, total o parcialmente, a restituciones por expor­ tación y ayudar a los operadores a pasar el periodo com­ prendido entre la fecha de solicitud de la restitución por exportación y el pago final, deben delegarse en la Comi­ sión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a las normas sobre la fijación de una fecha distinta para la restitución; el pago por adelantado de las restituciones por exportación, especificando las condicio­ nes de constitución y liberación de una garantía; la pre­ sentación de justificantes adicionales cuando existan du­ das sobre el destino real de los productos, incluida la posibilidad de reimportarlos en el territorio aduanero de la Unión; los destinos asimilados a exportaciones desde la Unión y los destinos situados en el territorio aduanero de la Unión que pueden causar derecho a las restituciones por exportación.

(166) A fin de garantizar la igualdad de acceso a las restitucio­ nes por exportación a los exportadores de los productos enumerados en el anexo I de los Tratados y de los pro­ ductos transformados a partir de ellos, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a la aplicación de ciertas nor­ mas para los productos agrícolas a los productos expor­ tados en forma de bienes transformados.

(167) A fin de asegurarse de que los productos por los que se conceden restituciones por exportación se exportan fuera del territorio aduanero de la Unión, de evitar su vuelta a ese territorio y de reducir la carga de trabajo adminis­ trativo que puede suponer para los operadores la obten­ ción y presentación de justificantes que acrediten que los productos han llegado a un país de destino que da dere­ cho a la percepción de restituciones diferenciadas, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar deter­ minados actos por lo que respecta a las normas sobre: el plazo en el que deba producirse la salida del territorio aduanero de la Unión, incluido el plazo para la reintro­ ducción temporal; la transformación a la que puedan ser sometidos durante ese plazo los productos por los que se conceden las restituciones por exportación; los justifican­ tes que acrediten la llegada al destino de los productos, a efectos de tener acceso a restituciones diferenciadas; los valores umbral de las restituciones y las condiciones en las que se pueda eximir a los exportadores de esos jus­ tificantes; y sobre las condiciones de aprobación de los justificantes, emitidos por terceros independientes, de lle­ gada a un destino en que se aplican restituciones diferen­ ciadas.

(168) A fin de incitar a los exportadores a respetar las condi­ ciones de bienestar animal y a fin de permitir a las autoridades competentes cerciorarse del gasto correcto de las restituciones por exportación cuando su concesión esté condicionada a la observancia de normas de bienes­ tar animal, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a las normas de bienestar animal fuera del territorio aduanero de la Unión, incluido el recurso a terceros independien­ tes.

ESL 347/686 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(169) A fin de tener en cuenta las peculiares características de cada sector, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a las disposiciones y condiciones específicas para los operado­ res y los productos con derecho a restituciones por ex­ portación y al establecimiento de coeficientes para el cálculo de las restituciones por exportación teniendo en cuenta el proceso de añejado de determinadas bebidas espirituosas obtenidas a partir de cereales.

(170) Los precios mínimos de exportación de los bulbos de flores ya no son útiles y conviene eliminarlos.

(171) De conformidad con el artículo 42 del TFUE, las dispo­ siciones del TFUE relativas a la competencia serán aplica­ bles a la producción y al comercio de productos agrícolas solo en la medida determinada por la normativa de la Unión, en el marco del artículo 43, apartado 2, del TFUE y de acuerdo con el procedimiento previsto en él.

(172) Atendiendo a las peculiares características del sector agra­ rio y a su dependencia del buen funcionamiento de toda la cadena de suministro alimentario, incluida la aplica­ ción efectiva de normas sobre la competencia en todos los sectores correspondientes del conjunto de la cadena alimentaria, que pueden presentar un alto grado de con­ centración, conviene prestar especial atención a la aplica­ ción de normas sobre la competencia establecidas en el artículo 42 del TFUE. A tal fin, es preciso mantener una mayor cooperación entre la Comisión y las autoridades de los Estados miembros encargadas de la competencia. Además, las directrices que, en su caso, adopte la Comi­ sión constituyen un instrumento adecuado de orientación para las empresas y otras partes interesadas.

(173) Conviene disponer que las normas de competencia rela­ tivas a los acuerdos, decisiones y prácticas mencionados en el artículo 101 del TFUE, así como las relativas a la explotación abusiva de posiciones dominantes, se apli­ quen a la producción y al comercio de productos agrí­ colas, en la medida en que su aplicación no ponga en peligro la consecución de los objetivos de la PAC.

(174) Conviene permitir un planteamiento especial en el caso de las organizaciones de agricultores o productores o de sus asociaciones que tengan por objeto la producción o el comercio en común de productos agrícolas o la utili­ zación de instalaciones comunes, a menos que dicha acción común excluya o distorsione la competencia o ponga en peligro la consecución de los objetivos del artículo 39 del TFUE.

(175) Sin perjuicio de la reglamentación del suministro de de­ terminados productos, como el queso o el jamón que se

benefician de una denominación de origen protegida o de una indicación geográfica protegida, o como el vino, que se rige por una serie específica de normas, conviene adoptar un planteamiento especial en lo que respecta a determinadas actividades de organizaciones interprofesio­ nales, siempre que estas no lleven a la partición de los mercados, no afecten al correcto funcionamiento de la OCM, no trastornen ni eliminen la competencia, no re­ dunden en la fijación de precios o cuotas ni provoquen discriminación.

(176) La concesión de ayudas nacionales pondría en peligro el correcto funcionamiento del mercado interior. Por este motivo, es necesario que, como norma general, las dis­ posiciones del TFUE que regulan las ayudas estatales se apliquen a los productos agrícolas. Sin perjuicio de ello, en determinadas circunstancias será preciso autorizar ex­ cepciones. Cuando existan estas excepciones, la Comisión debe poder elaborar una lista de las ayudas nacionales existentes, nuevas o propuestas para formular a los Esta­ dos miembros las observaciones que procedan y propo­ ner medidas adecuadas.

(177) Las disposiciones sobre las primas por arranque y deter­ minadas medidas de los programas de apoyo al sector vitivinícola no deben constituir un obstáculo para los pagos nacionales que tengan el mismo objetivo.

(178) Debido a la situación económica especial de la produc­ ción y comercialización de renos y productos derivados, conviene que Finlandia y Suecia sigan concediendo pagos nacionales a este sector.

(179) El cultivo de remolacha azucarera en Finlandia se realiza en unas condiciones geográficas y climáticas particulares que inciden negativamente en esta producción más allá de los efectos generales de la reforma del azúcar. Procede, pues, autorizar de manera permanente a ese Estado miembro para efectuar pagos nacionales a sus producto­ res de remolacha azucarera.

(180) Los Estados miembros deben poder efectuar pagos nacio­ nales para cofinanciar las medidas relativas a la apicultura que prevé el presente Reglamento, así como para prote­ ger las colmenas desfavorecidas por sus condiciones es­ tructurales o naturales o amparadas por programas de desarrollo económico, salvo los pagos nacionales destina­ dos a la producción o el comercio.

(181) Los Estados miembros que participen en los sistemas de mejora del acceso a los alimentos para los niños deben poder conceder, además de la ayuda de la Unión, ayudas nacionales para el suministro de productos y para deter­ minados gastos conexos.

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(182) A fin de abordar los casos justificados de crisis incluso después de finalizar el periodo transitorio, los Estados miembros deben poder efectuar pagos nacionales fraccio­ nados para la crisis dentro del límite presupuestario glo­ bal del 15 % del respectivo valor del presupuesto anual correspondiente del Estado miembro destinado a su pro­ grama nacional de ayuda. Este tipo de pagos nacionales deben notificarse a la Comisión y ser aprobados antes de concederlos.

(183) Procede autorizar a los Estados miembros a seguir efec­ tuando pagos nacionales por los frutos de cáscara tal como dispone actualmente el artículo 120 del Regla­ mento (CE) no 73/2009 con el fin de amortiguar los efectos de la disociación del antiguo régimen de ayudas de la Unión para este tipo de frutos. Por motivos de claridad, dado que ese Reglamento tiene que derogarse, conviene que esos pagos nacionales se contemplen en el presente Reglamento.

(184) A fin de responder con eficiencia y eficacia a las amena­ zas de perturbaciones de los mercados hay que establecer medidas especiales de intervención, cuyo ámbito de apli­ cación habrá que definir.

(185) A fin de responder con eficiencia y eficacia a las amena­ zas de perturbaciones de los mercados causadas por au­ mentos o caídas significativas de los precios en los mer­ cados interiores o exteriores o por otros acontecimientos o circunstancias que perturben o amenacen con perturbar significativamente al mercado, en caso de que tal situa­ ción o sus efectos en el mercado tuvieran visos de man­ tenerse o deteriorarse, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que res­ pecta a las medidas necesarias para hacer frente a dicha situación de mercado, sin dejar de cumplir las obligacio­ nes derivadas de los acuerdos internacionales y siempre que cualquier otra medida que ofrezca el presente Regla­ mento resulte insuficiente, incluidas medidas para am­ pliar o modificar el ámbito de aplicación, la duración u otros aspectos de otras medidas contempladas en el pre­ sente Reglamento, o prever restituciones a la exportación o suspender total o parcialmente los derechos de impor­ tación respecto de determinadas cantidades o periodos, en la medida de lo necesario.

(186) Las restricciones a la libre circulación derivadas de la aplicación de medidas destinadas a combatir la propaga­ ción de enfermedades animales pueden originar dificulta­ des en el mercado de uno o varios Estados miembros. La experiencia demuestra que las perturbaciones graves del mercado, como un descenso acusado del consumo o de los precios, pueden atribuirse a la pérdida de confianza de los consumidores debido a la existencia de riesgos para la salud pública o la sanidad animal o vegetal. Ha­ bida cuenta de la experiencia, las medidas atribuibles a la pérdida de confianza de los consumidores deben hacerse extensibles a los productos vegetales.

(187) Conviene que las medidas excepcionales de sostenimiento de los mercados en los sectores de la carne de vacuno, la

leche y los productos lácteos, la carne de porcino, la carne de ovino y caprino, los huevos y las aves de corral estén relacionadas directamente con las medidas sanita­ rias y veterinarias que se hayan tomado para combatir la propagación de enfermedades. Las medidas deben to­ marse a petición de los Estados miembros para evitar perturbaciones graves en los mercados.

(188) A fin de reaccionar debidamente ante circunstancias ex­ cepcionales, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos en lo que respecta a la ampliación de la lista de productos que establece el pre­ sente Reglamento, para lo cual pueden adoptarse medidas excepcionales de apoyo.

(189) Debe autorizarse a la Comisión a adoptar las medidas necesarias para resolver problemas específicos en situa­ ciones de emergencia.

(190) La capacidad de reaccionar efectiva y eficazmente frente a las amenazas de perturbación del mercado o cuando tales perturbaciones se estén produciendo, puede resultar de­ terminante para el sector lechero. Asimismo, pueden sur­ gir problemas específicos para ese sector ante una emer­ gencia. Es, por tanto necesario subrayar que las medidas adoptadas por la Comisión pueden referirse tanto a esas amenazas como a problemas específicos del sector le­ chero en particular.

(191) A fin de reaccionar ante períodos de graves desequilibrios del mercado, podría resultar pertinente impulsar, a modo de medidas excepcionales, ciertas categorías específicas de actuaciones colectivas realizadas por operadores privados a fin de estabilizar los sectores en cuestión, plegándolas a salvaguardias, condiciones y límites precisos. De obedecer tales actuaciones al ámbito de aplicación del artículo 101, apartado 1, del TFUE, la Comisión debe estar facultada para establecer excepciones limitadas en su duración. En todo caso, dichas actuaciones deberían ser complementa­ rias de la actuación que emprenda la Unión en el marco de la intervención pública y del almacenamiento privado o complementarias de las medidas excepcionales contem­ pladas por el presente Reglamento, y no deberían perju­ dicar al funcionamiento del mercado único.

(192) Debe ser posible exigir a las empresas, a los Estados miembros y/o a los terceros países la presentación de comunicaciones a efectos de la aplicación del presente Reglamento, del seguimiento, análisis y gestión del mer­ cado de los productos agrícolas y de garantizar la trans­ parencia del mercado, el correcto funcionamiento de las medidas de la PAC, la supervisión, el control, el segui­ miento, la evaluación y la auditoría de las medidas de la PAC, así como el cumplimiento de las exigencias dima­ nantes de los acuerdos internacionales, incluidas las obli­ gaciones de notificación establecidas en tales acuerdos. Para asegurar un planteamiento armonizado, racionali­ zado y simplificado, conviene facultar a la Comisión para adoptar las medidas necesarias con respecto a las comunicaciones. Al hacerlo, debe tener en cuenta los datos necesarios y las sinergias entre las posibles fuentes de datos.

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(193) A fin de garantizar la integridad de los sistemas de in­ formación y la autenticidad y legibilidad de los documen­ tos y datos asociados transmitidos deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta a la naturaleza y el tipo de informa­ ción que deba comunicarse; las categorías de datos que deben tratarse y los períodos máximos de conservación; la finalidad del tratamiento, sobre todo tratándose de la publicación de los datos y su transmisión a países terce­ ros; los derechos de acceso a la información o a los sistemas de información habilitados; y las condiciones de publicación de la información.

(194) Es aplicable el derecho de la Unión sobre la protección de las personas físicas en lo que respecta al tratamiento de datos personales y a la libre circulación de estos datos, en particular la Directiva 95/46/CE del Parlamento Euro­ peo y del Consejo (1) y el Reglamento (CE) no 45/2001 del Parlamento Europeo y del Consejo (2).

(195) Se consultó al Supervisor Europeo de Protección de Da­ tos, que emitió su dictamen el 14 de diciembre de 2011 (3).

(196) Conviene transferir fondos desde la Reserva para crisis en el sector agrario conforme a las condiciones y al proce­ dimiento mencionados en el artículo 24 del Reglamento (UE) no 1306/2013 y en el 17 de diciembre de 2013 apartado 22 del Acuerdo Interinstitucional entre el Par­ lamento Europeo, el Consejo y la Comisión sobre disci­ plina presupuestaria, cooperación en materia presupues­ taria y buena gestión financiera (4), y aclarar que el pre­ sente Reglamento es el acto de base aplicable.

(197) A fin de lograr una transición uniforme de las normas del Reglamento (CE) no 1234/2007 a las establecidas en el presente Reglamento, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar determinados actos por lo que respecta al establecimiento de las medidas necesarias, en concreto las que se precisen para proteger los derechos adquiridos y las expectativas legítimas de las empresas.

(198) Conviene reservar el uso del procedimiento de urgencia a la hora de adoptar actos delegados al amparo del pre­ sente Reglamento para situaciones excepcionales en las que, por motivos imperativos de urgencia, así convenga para reaccionar con eficiencia y eficacia ante la amenaza de que se produzcan perturbaciones en los mercados o cuando tales perturbaciones se estén produciendo. Pro­ cede justificar la elección de un procedimiento de urgen­ cia y especificar las situaciones en que debe utilizarse.

(199) A fin de garantizar unas condiciones uniformes de apli­ cación del presente Reglamento, deben conferirse a la

Comisión competencias de ejecución. Dichos poderes de­ berán ejercerse con arreglo a lo dispuesto en el Regla­ mento (UE) no 182/2011 del Parlamento Europeo y del Consejo (5).

(200) Para la adopción de los actos de ejecución del presente Reglamento debe utilizarse el procedimiento de examen, dado que dichos actos se refieren a la PAC, tal como se menciona en el artículo 2, apartado 2, letra b), inciso ii), del Reglamento (UE) no 182/2011. No obstante, para la adopción de los actos de ejecución del presente Regla­ mento relativos a asuntos de competencia debe utilizarse el procedimiento consultivo, ya que este procedimiento se utiliza en general para la adopción de actos de ejecu­ ción en el ámbito del Derecho de la competencia.

(201) La Comisión debe adoptar actos de ejecución de aplica­ ción inmediata referentes a la adopción, modificación o revocación de medidas de salvaguardia de la Unión, para la suspensión del régimen de transformación bajo control aduanero o del régimen de perfeccionamiento activo o pasivo, si es necesario para reaccionar inmediatamente ante una situación del mercado y resolver problemas específicos en una situación de emergencia, cuando la resolución de los problemas exija adoptar esas medidas inmediatas, cuando, en casos debidamente justificados, así lo exijan motivos imperiosos de urgencia.

(202) En lo tocante a determinadas medidas del presente Re­ glamento que requieren una actuación rápida o que con­ sisten en la mera aplicación de disposiciones generales a situaciones específicas y no implican ninguna discrecio­ nalidad, es conveniente que la Comisión esté facultada para adoptar actos de ejecución sin aplicar el Reglamento (UE) no 182/2011.

(203) Procede facultar también a la Comisión para que realice determinadas tareas administrativas o de gestión que no suponen la adopción de actos delegados o de ejecución.

(204) En el presente Reglamento deben establecerse algunas normas específicas relativas a Croacia, de conformidad con el Acta de Adhesión de Croacia (6).

(205) En virtud del Reglamento (CE) no 1234/2007, varias me­ didas sectoriales expirarán en un plazo relativamente breve después de la entrada en vigor del presente Regla­ mento. Conviene que, con posterioridad a la derogación del Reglamento (CE) no 1234/2007, las disposiciones pertinentes se sigan aplicando hasta la conclusión de los regímenes de que se trate.

(206) El Reglamento (CEE) no 922/72 del Consejo (7) sobre la concesión de ayudas para la campaña de cría 1972/1973

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/689

(1) Directiva 95/46/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 24 de octubre de 1995, relativa a la protección de las personas físicas en lo que respecta al tratamiento de datos personales y a la libre circula­ ción de estos datos (DO L 281 de 23.11.1995, p. 31).

(2) Reglamento (CE) no 45/2001 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 18 de diciembre de 2000, relativo a la protección de las personas físicas en lo que respecta al tratamiento de datos personales por las instituciones y los organismos comunitarios y a la libre circulación de estos datos (DO L 8 de 12.1.2001, p. 1).

(3) DO C 35 de 9.2.2012, p. 1. (4) DO C 373 de 20.12.2013, p. 1

(5) Reglamento (UE) no 182/2011 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 16 de febrero de 2011, por el que se establecen las normas y los principios generales relativos a las modalidades de control por parte de los Estados miembros del ejercicio de las competencias de ejecución por la Comisión (DO L 55 de 28.2.2011, p. 13).

(6) DO L 112 de 24.4.2012, p. 21. (7) Reglamento (CEE) no 922/72 del Consejo, de 2 de mayo de 1972,

por el que se fijan las normas generales para la concesión de ayudas para la campaña de cría 1972/73 de gusanos de seda (DO L 106 de 5.5.1972, p. 1).

de gusanos de seda ha quedado caduco. El presente Re­ glamento sustituye al Reglamento (CEE) no 234/79 rela­ tivo al procedimiento de adaptación de la nomenclatura del arancel aduanero común utilizado para los productos agrícolas; el Reglamento (CE no 1601/96 del Consejo (1) sobre la ayuda a los productores de lúpulo para la cose­ cha de 1995 es una medida temporal que, por su natu­ raleza, resulta caduca actualmente. El Reglamento (CE) no 1037/2001 del Consejo (2), por el que se autoriza la oferta y la entrega para de determinados vinos importa­ dos ha sido sustituido por las disposiciones del Acuerdo entre la Comunidad Europea y los Estados Unidos de América sobre el comercio de vinos adoptado mediante la Decisión 2006/232/CE del Consejo (3), y resulta por tanto caduco. Por razones de claridad y seguridad jurídi­ ca, conviene derogar dichos Reglamentos.

(207) Recientemente han entrado en vigor determinadas nor­ mas en el sector de la leche y de los productos lácteos, en particular por lo que respecta a las relaciones con­ tractuales y las negociaciones, a reglamentación de la oferta de queso con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida, a las declaraciones de los primeros compradores, de las organizaciones de pro­ ductores, de las asociaciones de organizaciones de pro­ ductores y de las organizaciones interprofesionales, que siguen estando justificadas dados el contexto económico actual del mercado lácteo y la estructura de la cadena de suministro. Conviene por tanto aplicarlas en ese sector durante un periodo suficientemente largo (antes y des­ pués de la supresión de las cuotas lácteas) para que sur­ tan pleno efecto. No obstante, conviene que esas normas sean temporales y estén supeditadas a revisión. La Comi­ sión debe presentar informes, a más tardar el 30 de junio de 2014 y el 31 de diciembre de 2018, sobre la evolu­ ción del mercado de la leche, que tengan por objeto, en particular, posibles incentivos para animar a los agricul­ tores a celebrar acuerdos de producción conjunta.

HAN ADOPTADO EL PRESENTE REGLAMENTO:

PARTE I

DISPOSICIONES PRELIMINARES

Artículo 1

Ámbito de aplicación

1. El presente Reglamento establece la organización común de mercados de los productos agrarios, que comprende todos los productos enumerados en el anexo I de los Tratados, salvo los productos de la pesca y de la acuicultura definidos en los actos legislativos de la Unión relativos a la organización común de mercados de los productos de la pesca y de la acuicultura.

2. Los productos agrarios definidos en el apartado 1 se divi­ den en los sectores siguientes que se recogen en las partes respectivas del anexo I:

a) cereales (parte I);

b) arroz (parte II);

c) azúcar (parte III);

d) forrajes desecados (parte IV);

e) semillas (parte V);

f) lúpulo (parte VI);

g) aceite de oliva y aceitunas de mesa (parte VII);

h) lino y cáñamo (parte VIII);

i) frutas y hortalizas (parte IX);

j) productos transformados a base de frutas y hortalizas (parte X);

k) plátanos (parte XI);

l) vino (parte XII);

m) árboles y otras plantas vivos, bulbos, raíces y similares, flores cortadas y follaje ornamental (parte XIII);

n) tabaco (parte XIV);

o) carne de vacuno (parte XV);

p) leche y productos lácteos (parte XVI);

q) carne de porcino (parte XVII);

r) carne de ovino y caprino (parte XVIII);

s) huevos (parte XIX);

t) carne de aves de corral (parte XX);

u) alcohol etílico de origen agrícola (parte XXI);

v) productos apícolas (parte XXII);

w) gusanos de seda (parte XXIII);

x) otros productos (parte XXIV).

ESL 347/690 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 1601/96 del Consejo, de 30 de julio de 1996, por el que se fija el importe de la ayuda a los productores de lúpulo para la cosecha de 1995 (DO L 206 de 16.8.1996, p. 46).

(2) Reglamento (CE) no 1037/2001 del Consejo, de 22 de mayo de 2001, por el que se autoriza la oferta y la entrega para el consumo humano directo de determinados vinos importados que pueden ha­ ber sido sometidos a prácticas enológicas no previstas en el Regla­ mento (CE) no 1493/1999 (DO L 145 de 31.5.2001, p. 12).

(3) Decisión 2006/232/CE del Consejo, de 20 de diciembre de 2005, relativa a la celebración del Acuerdo entre la Comunidad Europea y los Estados Unidos de América sobre el comercio de vinos (DO L 87 de 24.3.2006, p. 1).

Artículo 2

Disposiciones generales de la Política Agrícola Común (PAC)

El Reglamento (UE) no 1306/2013 y las disposiciones adoptadas en virtud del mismo serán de aplicación a las medidas estable­ cidas en el presente Reglamento.

Artículo 3

Definiciones

1. A los efectos del presente Reglamento, serán de aplicación las definiciones que se establecen en el anexo II para determi­ nados sectores.

2. Las definiciones que figuran en la sección B de la parte II del anexo II sólo serán de aplicación hasta el final de la cam­ paña de comercialización 2016/2017 para el azúcar.

3. A los efectos del presente Reglamento serán de aplicación las definiciones que figuran en el Reglamento (UE) no 1306/2013, el Reglamento (UE) no 1307/2013 del Parla­ mento Europeo y del Consejo (1) y el Reglamento (UE) no 1305/2013 del Parlamento Europeo y del Consejo (2), salvo disposición en contrario del presente Reglamento.

4. A fin de tener en cuenta las características específicas del sector del arroz, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se modifiquen las definiciones referentes a este sector que figuran en la parte I del anexo II en la medida necesaria para actualizar dichas definiciones a la luz de la evolución del mer­ cado.

5. A efectos del presente Reglamento:

a) se entenderán por "regiones menos desarrolladas" las regio­ nes definidas como tales en artículo 90, apartado 2, letra a), primer párrafo, del Reglamento (UE) no 1303/2013 del Par­ lamento Europeo y del Consejo (3).

b) se entenderá por "fenómeno climático adverso que puede asimilarse a un desastre natural" las condiciones meteoroló­ gicas como heladas, granizo, hielo, lluvia o sequía, que des­ truyan más del 30 % de la producción media anual de un agricultor determinado durante los tres años anteriores o de su producción media trienal basada en el período quinquenal anterior, excluidos los valores más alto y más bajo.

Artículo 4

Adaptaciones de la nomenclatura del arancel aduanero común utilizada para los productos agrícolas

Siempre que sea necesario a fin de tener en cuenta las modifi­ caciones introducidas en la nomenclatura combinada, se otor­ gan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, por los que se adapten la descripción de los productos y las referencias en el presente Reglamento a las partidas o subpartidas de la nomenclatura combinada.

Artículo 5

Porcentajes de conversión del arroz

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para:

a) fijar los porcentajes de conversión del arroz en las diferentes fases de la transformación, los costes de transformación y el valor de los subproductos;

b) adoptar todas las medidas necesarias para la aplicación de los porcentajes de conversión.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen a que se refiere el artículo 229, apar­ tado 2.

Artículo 6

Campañas de comercialización

La campaña de comercialización se extenderá:

a) del 1 de enero al 31 de diciembre del mismo año, en los sectores de las frutas y hortalizas, de las frutas y hortalizas transformadas y de los plátanos;

b) del 1 de abril al 31 de marzo del año siguiente, en los sectores de los forrajes desecados y los gusanos de seda;

c) del 1 de julio al 30 de junio del año siguiente, en los sectores de:

i) los cereales;

ii) las semillas;

iii) el aceite de oliva y las aceitunas de mesa;

iv) el lino y el cáñamo;

v) la leche y los productos lácteos;

d) del 1 de agosto al 31 de julio del año siguiente, en el sector vitivinícola;

e) del 1 de septiembre al 31 de agosto del año siguiente, en el sector del arroz;

f) del 1 de octubre al 30 de septiembre del año siguiente, en el sector del azúcar.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/691

(1) Reglamento (UE) no 1307/2013 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 17 de diciembre de 2013, por el que se establecen normas aplicables a los pagos directos a los agricultores en virtud de los regímenes de ayuda incluidos en el marco de la Política Agrícola Común y por el que se derogan los Reglamentos (CE) no 637/2008 y (CE) no 73/2009 del Consejo (Véase la página 608 del presente Diario Oficial).

(2) Reglamento (UE) no 1305/2013 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 17 de diciembre de 2013, relativo a la ayuda al desarrollo rural a través del Fondo Europeo Agrícola de Desarrollo Rural (Fea­ der) y se deroga el Reglamento (CE) no 1698/2005 (Véase la página 487 del presente Diario Oficial).

(3) Reglamento (UE) no 1303/2013 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 17 de diciembre de 2013, por el que se establecen dispo­ siciones comunes relativas al Fondo Europeo de Desarrollo Regional, al Fondo Social Europeo, al Fondo de Cohesión, al Fondo Europeo Agrícola de Desarrollo Rural y al Fondo Europeo Marítimo y de la Pesca, y por el que se establecen disposiciones generales relativas al Fondo Europeo de Desarrollo Regional, al Fondo Social Europeo, al Fondo de Cohesión y al Fondo Europeo Marítimo y de la Pesca y se deroga el Reglamento (CE) no 1083/2006 del Consejo (Véase la página 85 del presente Diario Oficial).

Artículo 7

Umbrales de referencia

1. Se fijan los siguientes umbrales de referencia:

a) por lo que respecta al sector de los cereales, 101,31 EUR por tonelada, en la fase del comercio al por mayor, mercancía entregada sobre vehículo en posición almacén;

b) para el arroz con cáscara, 150 EUR por tonelada de la cali­ dad tipo que se define en el anexo III, punto A, en la fase del comercio al por mayor, mercancía entregada sobre vehículo en posición almacén;

c) con respecto al azúcar de la calidad tipo definida en el anexo III, punto B, sin envasar, en posición salida de fábrica:

i) azúcar blanco; 404,4 EUR por tonelada;

ii) azúcar en bruto: 335,2 EUR por tonelada;

d) en el sector de la carne de vacuno, 2 224 EUR por tonelada de peso en canal para las canales de bovinos machos de clase R3 según se fija en el modelo de la Unión de clasificación de las canales de vacuno de ocho meses o más a que se refiere el punto A del anexo IV;

e) en el sector de la leche y los productos lácteos:

i) para la mantequilla, 246,39 EUR por 100 kilogramos;

ii) para la leche desnatada en polvo, 169,80 EUR por 100 kilogramos;

f) en el sector de la carne de porcino, 1 509,39 EUR por to­ nelada de peso en canal para las siguientes canales de cerdo de la calidad tipo definida en función del peso y contenido de carne magra según se fija en el modelo de la Unión de clasificación de canales de cerdo a que se refiere el punto B del anexo IV:

i) canales de un peso comprendido entre 60 kg y menos de 120 kg: clase E;

ii) canales de un peso comprendido entre 120 kg y 180 kg: clase R;

g) en el sector del aceite de oliva:

i) 1 779 EUR por tonelada, en el del aceite de oliva virgen extra;

ii) 1 710 EUR por tonelada, en el del aceite de oliva virgen;

iii) 1 524 EUR por tonelada, en el del aceite de oliva lam­ pante con una acidez libre de dos grados, importe que se reducirá en 36,70 EUR por tonelada por cada grado de acidez de más.

2. La Comisión efectuará un seguimiento de los umbrales de referencia fijados en el apartado 1 atendiendo a criterios obje­ tivos, en particular la evolución de la producción, de los costes de producción (en concreto los insumos) y la evolución del mercado. Cuando sea necesario, los umbrales de referencia se actualizarán de conformidad con el procedimiento legislativo ordinario, a la luz de la evolución de la producción y de los mercados.

PARTE II

MERCADO INTERIOR

TÍTULO I

MEDIDAS DE INTERVENCIÓN

CAPÍTULO I

Intervención pública y ayuda al almacenamiento privado

S e c c i ó n 1

D i s p o s i c i o n e s g e n e r a l e s s o b r e i n t e r v e n ­ c i ó n p ú b l i c a y a y u d a a l a l m a c e n a m i e n t o

p r i v a d o

Artículo 8

Ámbito de aplicación

El presente capítulo establece las normas aplicables a las medi­ das de intervención con respecto a:

a) la intervención pública, en que las autoridades competentes de los Estados miembros compran productos en régimen de intervención y los almacenan hasta su salida al mercado, y

b) la concesión de ayuda para el almacenamiento de productos por operadores privados.

Artículo 9

Origen de los productos admisibles

Los productos que podrán comprarse en régimen de interven­ ción pública o causar derecho a ayudas para el almacenamiento privado deberán ser originarios de la Unión. Además, si proce­ den de cultivos, estos deberán haberse recolectado en la Unión y si proceden de leche, esta deberá haberse producido en la Unión.

Artículo 10

Modelo de la Unión de clasificación de canales

Se aplicarán los modelos de la Unión de clasificación de canales de conformidad con, respectivamente, los puntos A y B del anexo IV en el sector de la carne de vacuno por lo que respecta a las canales de animales de la especie bovina de ocho meses o más y en el sector de la carne de porcino por lo que respecta a animales distintos de los utilizados para la reproducción.

En el sector de la carne de ovino y caprino, los Estados miem­ bros podrán aplicar un modelo de la Unión de clasificación de las canales de ovino de conformidad con las normas estableci­ das en el anexo IV, punto C.

ESL 347/692 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

S e c c i ó n 2

I n t e r v e n c i ó n p ú b l i c a

Artículo 11

Productos que pueden ser objeto de intervención pública

El régimen de intervención pública se aplicará a los siguientes productos conforme a las condiciones que se establecen en la presente sección y a los posibles requisitos y condiciones adi­ cionales que podrá determinar la Comisión, mediante actos delegados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 19 y actos de ejecución con arreglo a lo dispuesto en el artículo 20:

a) trigo blando, trigo duro, cebada y maíz;

b) arroz con cáscara;

c) carne fresca o refrigerada de vacuno de los códigos NC 0201 10 00 y 0201 20 20 a 0201 20 50;

d) mantequilla producida directa y exclusivamente a partir de nata pasteurizada obtenida directa y exclusivamente de leche de vaca en una empresa autorizada de la Unión, con un contenido mínimo de materia grasa butírica del 82 %, en peso, y con un contenido máximo de agua del 16 %, en peso;

e) leche desnatada en polvo de primera calidad, fabricada con leche de vaca por el proceso de atomización (spray) en una empresa autorizada de la Unión, con un contenido proteico mínimo del 34,0 % en peso sobre el extracto seco magro.

Artículo 12

Periodos de intervención pública

El régimen de intervención pública estará disponible:

a) para el trigo blando, el trigo duro, la cebada y el maíz, del 1 de noviembre al 31 de mayo;

b) para el arroz con cáscara, del 1 de abril al 31 de julio;

c) para la carne de vacuno, a lo largo de todo el año;

d) para la mantequilla y la leche desnatada en polvo, del 1 de marzo al 30 de septiembre.

Artículo 13

Apertura y cierre de la intervención pública

1. Durante los periodos mencionados en el artículo 11, el régimen de intervención pública:

a) estará abierto para el trigo blando, la mantequilla y la leche desnatada en polvo;

b) podrá ser abierto por la Comisión, mediante actos de ejecu­ ción, para el trigo duro, la cebada, el maíz y el arroz con cáscara (incluidas las variedades o tipos específicos de arroz con cáscara) cuando la situación del mercado así lo requiera.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen a que se refiere el artículo 229, apartado 2;

c) podrá ser abierto por la Comisión, en el caso del sector de la carne de vacuno, mediante actos de ejecución adoptados sin aplicación del procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3, cuando el precio medio de mercado regis­ trado durante un periodo representativo fijado con arreglo a la letra c) del primer apartado del artículo 20 en un Estado miembro o una región de un Estado miembro de acuerdo con el modelo de la Unión de clasificación de las canales de los animales de la especie bovina a que se refiere el punto A del anexo IV, es inferior al 85 % del umbral de referencia establecido en el artículo 7, apartado 1, letra d).

2. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para sus­ pender el régimen de intervención pública de carne de vacuno cuando las condiciones a que se refiere el apartado 1, letra c), del presente artículo dejen de cumplirse durante un periodo representativo fijado con arreglo al artículo 20, apartado 1, letra c). Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicación del procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3.

Artículo 14

Compras en régimen de intervención a precio fijo o mediante licitación

Cuando se abra el régimen de intervención pública con arreglo al artículo 13, apartado 1, el Consejo adoptará de conformidad con el artículo 43, apartado 3, del TFUE, las medidas relativas a la fijación de los precios de compra para los productos a que se refiere el artículo 11, así como, en su caso, las medidas relativas a las limitaciones cuantitativas cuando las compras se efectúen a un precio fijo.

Artículo 15

Precios de intervención pública

1. Por precio de intervención pública se entenderá:

a) el precio al que los productos se comprarán en régimen de intervención pública, cuando la compra se efectúe a un pre­ cio fijo, o

b) el precio máximo al que los productos que pueden ser ob­ jeto de intervención pública podrán comprarse, cuando la compra se efectúe mediante licitación.

2. Las medidas relativas a la fijación del nivel del precio de intervención pública, incluidos los importes de los aumentos y reducciones, serán adoptadas por el Consejo de conformidad con el artículo 43, apartado 3, del TFUE.

Artículo 16

Principios generales sobre la salida al mercado de los productos de intervención pública

1. La salida al mercado de los productos comprados en ré­ gimen de intervención pública se efectuará en condiciones tales:

a) que se evite cualquier perturbación del mercado;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/693

b) que se garantice la igualdad de acceso a las mercancías y de trato de los compradores;

c) que se cumplan las obligaciones derivadas de los acuerdos internacionales celebrados de conformidad con el TFUE.

2. Los productos comprados en régimen de intervención pública podrán sacarse al mercado poniéndolos a disposición del programa de distribución de alimentos a las personas más necesitadas de la Unión establecidos en los actos legislativos de la Unión aplicables. En tal caso, el valor contable de esos pro­ ductos se situará en el nivel del precio de intervención pública fijo pertinente a que hace referencia el artículo 14, apartado 2, del presente Reglamento.

3. La Comisión publicará anualmente detalles sobre las con­ diciones en que se haya dado salida a los productos comprados en régimen de detalles sobre intervención pública durante el año precedente.

S e c c i ó n 3

A y u d a a l a l m a c e n a m i e n t o p r i v a d o

Artículo 17

Productos admisibles

Se podrán conceder ayudas para el almacenamiento privado de los siguientes productos con arreglo a las condiciones que se establecen en la presente sección y a los requisitos y condicio­ nes adicionales que determine la Comisión, mediante actos de­ legados adoptados con arreglo a lo dispuesto en los artículos 18, apartado 1, o 19 y actos de ejecución adoptados con arre­ glo a lo dispuesto en los artículos 18, apartado 2 o 20:

a) azúcar blanco;

b) aceite de oliva;

c) fibra de lino;

d) carne fresca o refrigerada de animales de la especie bovina de ocho meses o más;

e) mantequilla producida a partir de nata obtenida directa y exclusivamente de leche de vaca;

f) queso;

g) leche desnatada en polvo elaborada con leche de vaca;

h) carne de porcino;

i) carne de ovino y caprino.

La letra f) del párrafo primero se limitará a los quesos que se benefician de una denominación de origen protegida o de una indicación geográfica protegida en virtud del Reglamento (UE) no 1151/2012, que se almacenen más allá del período de ma­ duración establecido en el pliego de condiciones del producto mencionado en el artículo 7 de dicho Reglamento o del período de maduración que contribuya a aumentar el valor de el queso.

Artículo 18

Condiciones de concesión de la ayuda

1. A fin de lograr la transparencia del mercado, la Comisión estará facultada para adoptar, en caso necesario, actos delegados

de conformidad con el artículo 227 que establezcan las condi­ ciones en que podrá decidirse la concesión de ayuda para el almacenamiento privado de los productos enumerados en el artículo 17, teniendo en cuenta:

a) los precios medios registrados en el mercado de la Unión y los umbrales de referencia y los costes de producción de los productos afectados; y/o

b) la necesidad de responder de manera oportuna a una situa­ ción del mercado especialmente difícil o a una evolución económica que tenga un impacto negativo significativo en los márgenes del sector.

2. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para

a) conceder la ayuda al almacenamiento privado de los produc­ tos enumerados en el artículo 17, teniendo en cuenta las condiciones mencionadas en el apartado 1 del presente ar­ tículo;

b) restringir la concesión de la ayuda al almacenamiento priva­ do.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

3. Las medidas relativas a la fijación de la ayuda al almace­ namiento privado mencionada en el apartado 17 serán adopta­ das por el Consejo de conformidad con el artículo 43, apartado 3, del TFUE.

S e c c i ó n 4

D i s p o s i c i o n e s c o m u n e s s o b r e i n t e r v e n ­ c i ó n p ú b l i c a y a y u d a a l a l m a c e n a m i e n t o

p r i v a d o

Artículo 19

Poderes delegados

1. A fin de garantizar que los productos comprados en ré­ gimen de intervención pública o por los que se vayan a conce­ der ayudas al almacenamiento privado son aptos para su alma­ cenamiento a largo plazo, están en buen estado y son de calidad buena y comercializable y para tener en cuenta las característi­ cas específicas de los diferentes sectores a efectos de garantizar la rentabilidad de las operaciones de intervención pública y del almacenamiento privado, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, por los que se fijen los requisitos y condiciones que han de cumplir dichos productos, además de los requisitos establecidos en el presente Reglamento. La finalidad de esos requisitos y condicio­ nes será garantizar, para los productos comprados y almacena­ dos:

a) su calidad con respecto a los parámetros de calidad, grupos de calidad, grados de calidad, categorías, características y edad de los productos;

ESL 347/694 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

b) su admisibilidad por lo que se refiere a cantidades, envasado, incluido el etiquetado, conservación, contratos previos de almacenamiento, autorización de las empresas y la fase del producto a la que se aplica el precio de intervención pública y la ayuda al almacenamiento privado.

2. A fin de tener en cuenta las características específicas de los sectores de los cereales y del arroz con cáscara, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arre­ glo al artículo 227 por los que se establezcan los criterios de calidad en lo tocante a las compras de intervención y a las ventas de trigo blando, trigo duro, cebada, maíz y arroz con cáscara.

3. Para garantizar una capacidad de almacenamiento ade­ cuada y la eficacia del régimen de intervención pública en cuanto a rentabilidad, distribución y acceso de los operadores económicos, y con el fin de mantener la calidad de los produc­ tos comprados en régimen de intervención pública para su salida al mercado al final del periodo de almacenamiento, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, por los que se establezcan:

a) los requisitos que han de cumplir los lugares de almacena­ miento para todos los productos que sean objeto de inter­ vención pública;

b) las normas sobre el almacenamiento de productos dentro y fuera del Estado miembro responsable de ellos y del trata­ miento de esos productos en lo tocante a los derechos de aduana y cualesquiera otros importes que deban concederse o recaudarse en virtud de la PAC.

4. A fin de asegurarse de que la ayuda al almacenamiento privado ejerce el efecto deseado sobre el mercado, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arre­ glo al artículo 227 por los que se establezcan:

a) las reglas y condiciones aplicables cuando la cantidad alma­ cenada sea inferior a la cantidad contractual;

b) las condiciones para la concesión de anticipos de la ayuda;

c) las condiciones en virtud de las cuales se puede decidir que se pueda volver a comercializar o dar salida a productos amparados en contratos de almacenamiento privado.

5. A fin de garantizar el correcto funcionamiento de los regímenes de intervención pública y de almacenamiento priva­ do, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que:

a) se prevea el recurso a licitaciones que garanticen la igualdad de acceso a las mercancías y la igualdad de trato de los operadores económicos;

b) se fijen las condiciones adicionales que deberán cumplir los operadores para facilitar una gestión y control eficaces del régimen para los Estados miembros y operadores;

c) se establezca el requisito de que los operadores constituyan una garantía que asegure el cumplimiento de sus obligacio­ nes.

6. A fin de tener en cuenta la evolución tecnológica y las necesidades de los sectores a que hace referencia el artículo 10, así como la necesidad de normalizar la presentación de los distintos productos para mejorar la transparencia del mercado, el registro de los precios y la aplicación de las medidas de intervención en el mercado, la Comisión estará facultada para adoptar, de conformidad con el artículo 227, actos delegados:

a) que adapten y actualicen las disposiciones del anexo IV re­ lativas al modelo de la Unión de clasificación, identificación y presentación de canales;

b) que establezcan disposiciones adicionales relativas a la clasi­ ficación, incluso mediante clasificadores cualificados, a las técnicas de clasificación, incluso mediante técnicas automá­ ticas de clasificación, a la identificación, el peso y el marcado de canales, y al cálculo de los promedios de precios de la Unión y los coeficientes de ponderación utilizados en el cálculo de dichos precios;

c) que establezcan, para el sector bovino, excepciones a las disposiciones y excepciones específicas que pueden conceder los Estados miembros a los mataderos en los que el número de sacrificios de animales de la especie bovina sea escaso, y disposiciones adicionales para los productos de que se trate, incluidas disposiciones relativas a las clases de conformación y estado de engrasamiento en el sector de la carne de vacuno y, en el sector de la carne de ovino, nuevas disposiciones sobre el peso, color de la carne y estado de engrasamiento, así como los criterios para la clasificación de los corderos ligeros;

d) que prevean la posibilidad de autorizar a los Estados miem­ bros a no aplicar el modelo de clasificación de las canales de cerdo y a utilizar criterios de evaluación adicionales a los de peso y contenido de carne magra estimado o que introduz­ can excepciones a dicho modelo de clasificación.

Artículo 20

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión adoptará actos de ejecución para establecer las medidas necesarias para la aplicación uniforme del presente capítulo. Dichas medidas, podrán tener por objeto, en particular:

a) los costes a pagar por los operadores en caso de que los productos que se entreguen a la intervención pública no cumplan los requisitos mínimos de calidad;

b) la fijación de la capacidad mínima de los lugares de alma­ cenamiento en el régimen de intervención;

c) los periodos, mercados y precios de mercado representativos necesarios para la aplicación del presente capítulo;

d) la entrega de los productos que se compren en régimen de intervención pública, los costes de transporte que deba asu­ mir el ofertante, la aceptación de los productos por los organismos pagadores y el pago;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/695

e) las diferentes operaciones vinculadas al deshuesado en el sector de la carne de vacuno;

f) las disposiciones prácticas para el envasado, comercializa­ ción y etiquetado de los productos;

g) los procedimientos de autorización de las empresas que producen mantequilla y leche desnatada en polvo a efectos del presente capítulo;

h) la autorización de almacenamiento fuera del territorio del Estado miembro en que se hayan comprado y almacenado los productos;

i) la venta o salida al mercado de los productos comprados en régimen de intervención pública, en particular, en lo refe­ rente a los precios de venta, las condiciones de salida de almacén y el uso posterior o el destino de los productos que salgan de almacén, incluidos los procedimientos aplicables a los productos puestos a disposición para su empleo en el programa al que se refiere el artículo 16, apartado 2, así como las transferencias entre Estados miembros;

j) con respecto a los productos comprados en régimen de intervención pública, las disposiciones relativas a la posibi­ lidad de que los Estados miembros vendan, bajo su respon­ sabilidad, pequeñas cantidades que permanezcan almacena­ das o de cantidades que ya no se puedan volver a envasar o que estén deterioradas;

k) en relación con el almacenamiento privado, la celebración de contratos entre la autoridad competente del Estado miembro y los solicitantes, y el contenido de aquellos;

l) la ubicación y el mantenimiento de los productos en alma­ cén privado y su salida de almacén;

m) la duración del periodo de almacenamiento privado y las disposiciones según las cuales puede acortarse o ampliarse una vez estipulado en el contrato;

n) los procedimientos aplicables tanto a las compras de inter­ vención a precio fijo, incluidos los procedimientos aplica­ bles al importe de la garantía que haya que constituir y la cuantía de la misma, como a la concesión de la ayuda al almacenamiento privado fijada por anticipado;

o) el recurso a las licitaciones, tanto para la intervención pú­ blica como para el almacenamiento privado, en particular con respecto a:

i) la presentación de ofertas y, en su caso, la cantidad mínima por solicitud;

ii) los procedimientos aplicables a la garantía que se deba constituir y la cuantía de la misma; y

iii) la selección de ofertas que garantice la preferencia de las que sean más favorables para la Unión y permita a su vez que ello no se traduzca necesariamente en la adju­ dicación de un contrato.

p) la aplicación de modelos de la Unión para la clasificación de canales de vacuno, porcino y ovino;

q) una presentación de las canales y medias canales diferente de la establecida en el anexo IV, letra a.IV, a efectos del establecimiento de los precios de mercado;

r) los factores correctores que deberán aplicar los Estados miembros para la utilización de una presentación distinta de las canales de vacuno y ovino cuando no se utilice la presentación de referencia;

s) las disposiciones prácticas para el marcado de las canales clasificadas y para el cálculo por parte de la Comisión de la media ponderada de los precios de la Unión de las canales de vacuno, porcino y ovino;

t) la autorización concedida a los Estados miembros de dispo­ ner, en lo que se refiere a los cerdos sacrificados en su territorio, una presentación de las canales de cerdo diferente de la establecida en el anexo IV, punto B.III, si se cumple alguna de las siguientes condiciones:

i) la práctica comercial normalmente seguida en su terri­ torio se aparta de la presentación tipo definida en el anexo IV, punto B.III, párrafo primero;

ii) lo justifican exigencias técnicas;

iii) la piel de las canales se retira de manera uniforme;

u) las disposiciones relativas a las comprobaciones sobre el terreno de la aplicación de la clasificación de las canales en los Estados miembros por parte de un comité formado por expertos de la Comisión y expertos designados por los Estados miembros para velar por la exactitud y fiabilidad de la clasificación de las canales. Dichas disposiciones deberán establecer que la Unión corra con los gastos de esas com­ probaciones.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 21

Otras competencias de ejecución

No obstante lo dispuesto en el punto C.III del anexo IV, la Comisión adoptará actos de ejecución para autorizar a los Es­ tados miembros a utilizar, cuando se trate de corderos con un peso en canal inferior a 13 kg, los siguientes criterios de clasi­ ficación:

a) peso en canal;

b) color de la carne;

c) estado de engrasamiento.

Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicación del procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3.

ESL 347/696 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

CAPÍTULO II

Regímenes de ayuda

S e c c i ó n 1

R e g í m e n e s p a r a m e j o r a r e l a c c e s o a l o s a l i m e n t o s

Artículo 22

Grupo destinatario

Los regímenes de ayuda destinados a mejorar la distribución de los productos agrícolas y los hábitos alimentarios de los niños van dirigidos a los alumnos que asisten con regularidad a guar­ derías u otros centros preescolares, o a los centros de enseñanza primaria o secundaria, administrados o reconocidos por las autoridades competentes de los Estados miembros.

S u b s e c c i ó n 1

P r o g r a m a s d e c o n s u m o d e f r u t a s y h o r t a l i z a s e n l a s e s c u e l a s

Artículo 23

Ayuda para la distribución de productos de los sectores de frutas y hortalizas, de las frutas y hortalizas transformadas

y del plátano a los niños

1. Se concederá la ayuda de la Unión:

a) para la distribución a los niños de los centros de enseñanza contemplados en el artículo 22 de productos de los sectores de las frutas y hortalizas, de las frutas y hortalizas trans­ formadas y del plátano; y

b) para sufragar determinados costes vinculados con la logística y la distribución, el equipamiento, la publicidad, el segui­ miento, la evaluación y las medidas de acompañamiento.

2. Los Estados miembros que deseen participar en el citado programa deberán elaborar, a nivel nacional o regional, una estrategia previa para su aplicación. Establecerán también las medidas de acompañamiento que sean necesarias para garanti­ zar la eficacia del programa, que podrán comprender informa­ ción sobre las medidas educativas en materia de hábitos alimen­ tarios sanos, cadenas alimentarias locales y lucha contra el des­ pilfarro de alimentos.

3. En la preparación de sus estrategias, los Estados miembros elaborarán una lista de productos de los sectores de las frutas y hortalizas, frutas y hortalizas transformadas, y del plátano, que podrán incluirse en sus programas respectivos. En dicha lista no se incluirán los productos enumerados en el anexo V.

No obstante, en casos debidamente justificados, como cuando un Estado miembro desee ofrecer un amplio surtido de produc­ tos en el marco de su programa o quiera que el mismo resulte más atractivo, la estrategia puede prever la inclusión de estos productos en el programa, a condición de que únicamente se hayan añadido cantidades limitadas de las sustancias contempla­ das en dicho anexo.

Los Estados miembros velarán por que sus autoridades sanitarias competentes aprueben la lista de productos que pueden aco­ gerse a su programa.

Los Estados miembros deberán elegir dichos productos en fun­ ción de criterios objetivos que podrán incluir consideraciones para la salud y el medio ambiente, así como la estacionalidad, la variedad o la disponibilidad del producto, dando prioridad en lo posible a los productos originarios de la Unión, en particular a las adquisiciones locales, los mercados locales, las cadenas de distribución cortas o los beneficios ambientales.

4. Las medidas relativas a la fijación de la ayuda de la Unión mencionada en el apartado 1 serán adoptadas por el Consejo de conformidad con al artículo 43, apartado 3 del TFUE.

5. La ayuda de la Unión a que se refiere el apartado 1 se asignará a cada Estado miembro en función de criterios objeti­ vos basados en el porcentaje de niños entre seis y diez años.

Los Estados miembros que participen en el programa solicitarán anualmente la ayuda de la Unión basándose para ello en su estrategia a que se refiere el apartado 2.

Las medidas relativas a la fijación del importe mínimo de la ayuda de la UE a cada Estado miembro que participe en el programa y los repartos indicativos y definitivos de la ayuda a los Estados miembros participantes serán adoptadas por el Consejo de conformidad con el artículo 43, apartado 3 del TFUE.

6. La ayuda de la Unión a que se refiere el apartado 1 no podrá utilizarse para sustituir la ayuda concedida a cualquier otro programa nacional de consumo de fruta en las escuelas en el que se suministren frutas y hortalizas, frutas y hortalizas transformadas, y plátanos, o a otros planes de distribución en las escuelas que incluyan tales productos.

No obstante, si un Estado miembro ya hubiera puesto en prác­ tica un programa que pudiera optar a la ayuda de la Unión de conformidad con el presente artículo con intención de ampliarlo o mejorar su eficacia, en particular en lo referente al grupo destinatario del programa, la duración de este o los productos que pueden incluirse en él, podrá concederse la ayuda de la Unión siempre que se cumplan los límites establecidos de acuerdo con el artículo 43, apartado 3, del TFUE, en lo referente a la proporción de la ayuda de la Unión respecto al total de la contribución nacional. En este caso, el Estado miembro indicará en su estrategia de ejecución el modo en que pretende ampliar su programa o aumentar su eficacia.

7. Los Estados miembros podrán conceder, además de la ayuda de la Unión, una ayuda nacional de conformidad con el artículo 217.

8. El programa de la Unión de consumo de frutas y horta­ lizas en las escuelas se entenderá sin perjuicio de cualquier programa nacional independiente de consumo de frutas y hor­ talizas en las escuelas que sea compatible con la normativa de la Unión.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/697

9. La Unión podrá financiar asimismo, en virtud del artículo 6 del Reglamento (UE) no 1306/2013, medidas de in­ formación, seguimiento y evaluación relacionadas con el pro­ grama de consumo de frutas y hortalizas en las escuelas, inclui­ das medidas de concienciación de la opinión pública y medidas específicas para la constitución de redes.

10. Los Estados miembros participantes publicarán, en los puntos de distribución de los alimentos, su participación en el programa de ayuda e indicarán que está subvencionado por la Unión.

Artículo 24

Poderes delegados

1. A fin de fomentar hábitos alimentarios saludables en los niños y asegurarse de que la ayuda se destine específicamente a niños del grupo mencionado en el artículo 22, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a las normas sobre:

a) los criterios adicionales para la orientación selectiva de la ayuda por parte de los Estados miembros;

b) la autorización y selección de los solicitantes de ayuda por los Estados miembros;

c) la elaboración de las estrategias nacionales o regionales y de medidas de acompañamiento.

2. A fin de cerciorarse de que los fondos de la Unión se utilizan de manera eficiente y selectiva, se otorgan a la Comi­ sión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente:

a) al método de reasignación del reparto indicativo de la ayuda a que se refiere el artículo 23, apartado 5, entre los Estados miembros sobre la base de las solicitudes de ayuda recibidas;

b) a los costes de las estrategias de los Estados miembros que pueden optar a la ayuda de la Unión y a la posibilidad de fijar un límite máximo para los costes específicos;

c) a la obligación de los Estados miembros de controlar y evaluar la eficacia de sus programas de consumo de frutas y hortalizas en las escuelas.

3. A fin de dar mayor proyección pública al programa, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se exija que los Estados miembros que posean un programa de consumo de frutas y hortalizas en las escuelas den publicidad al hecho de que el programa reciba ayuda de la Unión.

Artículo 25

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas necesarias para la aplicación de la presente subsec­ ción, incluidas las referentes a:

a) a la información que se ha de incluir en las estrategias de los Estados miembros;

b) a las solicitudes de ayuda y los pagos;

c) a los métodos de divulgación del programa y las medidas para la constitución de redes con relación a este;

d) a la presentación, la forma y el contenido de los informes de seguimiento y evaluación de los Estados miembros que to­ men parte en el programa de consumo de frutas y hortalizas en las escuelas de la Unión.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S u b s e c c i ó n 2

P r o g r a m a d e c o n s u m o d e l e c h e e n l a s e s c u e l a s

Artículo 26

Ayuda a la distribución de leche y de productos lácteos a los niños

1. Se concederá una ayuda de la Unión para la distribución a los niños en centros de enseñanza a los que se refiere el artícu­ lo 22 de determinados productos lácteos y productos lácteos transformados de los códigos NC 0401, 0403, 0404 90 y 0406 o del código NC 2202 90.

2. A partir del 1 de agosto de 2015, los Estados miembros que deseen participar, a nivel nacional o regional, en el citado programa deberán elaborar previamente una estrategia para su aplicación. Podrán establecer también las medidas de acompa­ ñamiento, que podrán comprender información sobre las me­ didas educativas en materia de hábitos alimentarios sanos, ca­ denas alimentarias locales y lucha contra el despilfarro de ali­ mentos, que sean necesarias para garantizar la eficacia del pro­ grama.

3. Al elaborar sus estrategias, los Estados miembros estable­ cerán una lista de la leche y los productos lácteos que podrán incluirse en sus programas respectivos, con arreglo a las normas adoptadas por la Comisión de conformidad con el artículo 27.

4. A excepción de la distribución gratuita de alimentos a los niños en centros de enseñanza, la ayuda de la Unión a que se refiere el apartado 1 no podrá utilizarse para sustituir la ayuda concedida a cualquier otro programa nacional existente de con­ sumo de leche y productos lácteos u otros programas de dis­ tribución en las escuelas que incluyan la leche y los productos lácteos. No obstante, si un Estado miembro ya ha adoptado un programa que pueda optar a la ayuda de la Unión de confor­ midad con el presente artículo y tiene intención de ampliarlo o mejorar su eficacia, en particular en lo referente al grupo des­ tinatario del programa, la duración de este o los productos que pueden incluirse en él, podrá concederse la ayuda de la Unión. En este caso, el Estado miembro indicará en su estrategia de ejecución el modo en que pretende ampliar su programa o aumentar su eficacia.

ESL 347/698 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

5. Los Estados miembros podrán conceder, además de la ayuda de la Unión, una ayuda nacional de conformidad con el artículo 217.

6. El programa de la Unión de consumo de leche y produc­ tos lácteos en las escuelas se entenderá sin perjuicio de cualquier programa nacional de consumo de leche y productos lácteos en las escuelas que sea compatible con la normativa de la Unión.

7. Las medidas relativas a la fijación de la ayuda de la Unión para todos los tipos de leche y productos lácteos y de la can­ tidad máxima que puede optar a la ayuda de la Unión prevista en el apartado 1 serán adoptadas por el Consejo de conformi­ dad con el artículo 43, apartado 3 del TFUE.

8. Los Estados miembros participantes publicarán, en los puntos de distribución de los alimentos, su participación en el programa de ayuda e indicarán que está subvencionado por la Unión.

Artículo 27

Poderes delegados

1. A fin de tener en cuenta la evolución de las pautas de consumo de productos lácteos, las innovaciones y los cambios en el mercado de estos productos, la disponibilidad de produc­ tos en los distintos mercados de la Unión y los aspectos nu­ tricionales, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que esta­ blezca:

a) los productos que pueden acogerse al programa, con arreglo a las disposiciones establecidas en el artículo 26, apartado 1, y habida cuenta de los aspectos nutricionales;

b) la elaboración de estrategias nacionales o regionales por los Estados miembros, incluidas en su caso las medidas de acompañamiento; y

c) las medidas necesarias para el seguimiento y la evaluación.

2. A fin de garantizar el uso eficiente y efectivo de la ayuda de la Unión, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente:

a) los criterios relativos a beneficiarios y solicitantes que pueden optar a la ayuda;

b) a los requisitos que deben reunir los solicitantes para ser aceptados por los Estados miembros;

c) al uso de productos lácteos que se benefician de la ayuda en la elaboración de comidas en los centros de enseñanza.

3. A fin de cerciorarse de que los solicitantes de la ayuda cumplen sus obligaciones, se otorgan a la Comisión los poderes

para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente al requisito de constitución de una garantía cuando se abone un anticipo de la ayuda.

4. A fin de dar a conocer el plan de ayuda, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 que estipulen las condiciones en que los Estados miembros divulgarán su participación en el programa de ayuda y la función subvencionadora de la Unión.

5. A fin de garantizar que la ayuda se refleja en el precio de los productos disponibles bajo el programa, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 227 para fijar normas sobre el establecimiento de un seguimiento de precios al amparo del citado régimen.

Artículo 28

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas necesarias para la aplicación de la presente subsec­ ción, incluidas las referentes a:

a) los procedimientos para garantizar el cumplimiento de la cantidad máxima que puede optar a la ayuda;

b) los procedimientos aplicables a la garantía que se ha de constituir cuando se abona un anticipo, y la cuantía de la misma;

c) la información que se ha de facilitar a los Estados miembros para la autorización, las solicitudes de ayuda y los pagos;

d) los métodos de publicidad del programa;

e) la gestión del control de precios conforme al artículo 27, apartado 5.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S e c c i ó n 2

A y u d a s e n e l s e c t o r d e l a c e i t e d e o l i v a y l a s a c e i t u n a s d e m e s a

Artículo 29

Programas de apoyo al sector del aceite de oliva y de las aceitunas de mesa

1. La Unión financiará programas de trabajo trienales que elaborarán las organizaciones de productores reconocidas con­ forme al artículo 152, las asociaciones de organizaciones de productores reconocidas conforme al artículo 156 o las organizaciones interprofesionales reconocidas conforme al artículo 157 en uno o varios de los siguientes ámbitos:

a) el seguimiento y gestión del mercado en el sector del aceite de oliva y las aceitunas de mesa;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/699

b) la mejora del impacto ambiental de la olivicultura;

c) la mejora de la competitividad de la olivicultura a través de su modernización;

d) la mejora de la calidad de los sistemas de producción de aceite de oliva y de aceitunas de mesa;

e) el sistema de trazabilidad y la certificación y protección de la calidad del aceite de oliva y las aceitunas de mesa bajo la autoridad de las administraciones nacionales, con especial atención al control cualitativo de los aceites de oliva vendi­ dos al consumidor final;

f) la difusión de información sobre las acciones llevadas a cabo por las organizaciones de productores, las asociaciones de organizaciones de productores o las organizaciones interpro­ fesionales con el fin de mejorar la calidad del aceite de oliva y de las aceitunas de mesa.

2. La financiación de la Unión de los programas de trabajo mencionados en el apartado 1 ascenderá a:

a) 11 098 000 EUR anuales para Grecia;

b) 576 000 EUR anuales para Francia; y

c) 35 991 000 EUR anuales para Italia.

3. La contribución máxima de la Unión a los programas de trabajo contemplados en el apartado 1 será igual al importe que sea retenido por los Estados miembros. La contribución máxima a los costes subvencionables será la siguiente:

a) el 75 %, en el caso de las actividades desempeñadas en los ámbitos a que se refiere el apartado 1, letras a), b) y c);

b) el 75 %, en el caso de las inversiones en activos fijos, y el 50 %, en el de otras actividades desarrolladas en el ámbito a que se refiere el apartado 1, letra d);

c) el 75 %, en el caso de los programas de trabajo que sean aplicados en al menos tres Estados miembros o terceros países no productores por organizaciones reconocidas a las que se refiere el apartado 1 de al menos dos Estados miem­ bros productores en los ámbitos indicados en el apartado 1, letras e) y f), y el 50 %, en el caso de otras actividades que tengan lugar en esos ámbitos.

Los Estados miembros concederán como financiación comple­ mentaria un importe no superior al 50 % de los costes que no queden cubiertos por la contribución de la Unión.

Artículo 30

Poderes delegados

A fin de garantizar el uso eficiente y efectivo de las ayudas de la Unión previstas en el artículo 29 y con el fin de mejorar la calidad de los sistemas de producción de aceite de oliva y de aceitunas de mesa, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, en lo re­ ferente a:

a) en lo que atañe a los ámbitos a que se refiere el artículo 29, apartado 1, las medidas específicas que pueden financiarse con la ayuda de la Unión y las actividades y costes que no pueden financiarse;

b) la asignación mínima de financiación de la Unión a ámbitos específicos por los Estados miembros;

c) el requisito de la constitución de una garantía cuando se presenta una solicitud de autorización de un programa de trabajo y cuando se abona un anticipo de la ayuda;

d) los criterios que los Estados miembros han de tener en cuenta en la selección y autorización de programas de tra­ bajo.

Artículo 31

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas que resulten necesarias para la aplicación de la presente sección en lo que respecta a:

a) la ejecución y las modificaciones de los programas de traba­ jo;

b) el pago de ayudas, incluidos los anticipos;

c) el procedimiento aplicable a la constitución de la garantía cuando se presenta una solicitud de autorización de un pro­ grama de trabajo y cuando se abona un anticipo de la ayuda, y el importe de dicha garantía.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S e c c i ó n 3

A y u d a e n e l s e c t o r d e l a s f r u t a s y h o r t a l i z a s

Artículo 32

Fondos operativos

1. Las organizaciones de productores del sector de las frutas y hortalizas y/o sus asociaciones podrán constituir un fondo operativo que se financiará:

a) con las contribuciones financieras de:

i) los miembros de la organización de productores y/o la propia organización de productores; o

ii) las asociaciones de organizaciones de productores a través de los miembros de estas asociaciones;

b) la ayuda financiera de la Unión, que se podrá conceder a las organizaciones de productores o a sus asociaciones cuando estas presenten, gestionen y ejecuten un programa operativo o un programa operativo parcial, con arreglo a las condicio­ nes que se establezcan en actos delegados que adopte la Comisión con arreglo a lo dispuesto en el artículo 37 y actos de ejecución que adopte con arreglo a lo dispuesto en el artículo 38, respectivamente.

ESL 347/700 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

2. Los fondos operativos únicamente se utilizarán para finan­ ciar programas operativos que hayan sido presentados a los Estados miembros y autorizados por estos.

Artículo 33

Programas operativos

1. Los programas operativos en el sector de las frutas y hortalizas tendrán una duración mínima de tres años y máxima de cinco. Deberán tener al menos dos de los objetivos mencio­ nados en el artículo 152, apartado 1, letra c), o dos de los objetivos siguientes:

a) planificación de la producción, incluidos la previsión y el seguimiento de la producción y del consumo;

b) mejora de la calidad de los productos, ya sean frescos o transformados;

c) incremento del valor comercial de los productos;

d) promoción de los productos, ya sean frescos o transforma­ dos;

e) medidas medioambientales, en particular las relativas al agua, y métodos de producción que respeten el medio ambiente, incluida la agricultura ecológica;

f) prevención y gestión de crisis.

Los programas operativos se remitirán a los Estados miembros para su aprobación.

2. Las asociaciones de organizaciones de productores tam­ bién podrán presentar un programa operativo total o parcial, compuesto de acciones definidas pero no realizadas por las organizaciones miembros en el marco de sus programas opera­ tivos. Los programas operativos de las asociaciones de organi­ zaciones de productores se someterán a las mismas reglas que los programas operativos de las organizaciones de productores y serán examinados con los programas operativos de las organi­ zaciones miembros.

A tal fin, los Estados miembros se asegurarán de que:

a) las acciones de los programas operativos de una asociación de organizaciones de productores sean financiadas en su totalidad por las contribuciones de las organizaciones miem­ bros de la asociación en cuestión y que los fondos se ex­ traigan de los fondos operativos de dichas organizaciones miembros;

b) las acciones y la participación financiera correspondientes queden determinadas en el programa operativo de cada or­ ganización miembro;

c) no exista doble financiación.

3. La prevención y gestión de crisis a que se hace referencia en el apartado 1, párrafo primero, letra f), tendrá como objetivo

evitar y hacer frente a las crisis que se presenten en los merca­ dos de las frutas y hortalizas y, en este contexto, abarcará:

a) inversiones que permitan gestionar los volúmenes comercia­ lizados de un modo más eficiente;

b) medidas de formación y de intercambio de buenas prácticas;

c) la promoción y la comunicación, para la prevención o du­ rante periodos de crisis;

d) ayudas para paliar los costes administrativos derivados de la constitución de fondos mutuales;

e) la replantación de plantaciones cuando sea necesario tras el arranque obligatorio por motivos sanitarios o fitosanitarios por orden de la autoridad competente del Estado miembro;

f) las retiradas del mercado;

g) la cosecha de frutas y hortalizas en verde o la no recolección de la cosecha;

h) seguros de cosechas.

El apoyo al seguro de cosecha contribuirá a salvaguardar las rentas de los productores que se vean afectados por catástrofes naturales, fenómenos climáticos adversos, enfermedades o infes­ taciones parasitarias.

Los contratos de seguros dispondrán que los beneficiarios se comprometen a tomar las medidas necesarias de prevención de riesgos.

Las medidas de prevención y gestión de crisis, incluidos la devolución del capital y el pago de los intereses mencionados en el párrafo quinto, no abarcarán más de un tercio de los gastos del programa operativo.

Las organizaciones de productores podrán contraer préstamos en condiciones de mercado para financiar las medidas de pre­ vención y gestión de crisis. En tal caso, la devolución del capital y el pago de los intereses de dichos préstamos podrán formar parte del programa operativo, por lo que podrán optar a la ayuda financiera de la Unión al amparo del artículo 34. Las medidas específicas de prevención y gestión de crisis podrán financiarse mediante dichos préstamos, directamente o de am­ bas formas.

4. A efectos de la presente sección se entenderá por:

a) "cosecha en verde" la cosecha total en una zona determinada de productos verdes no comercializables que no hayan sido dañados antes de la cosecha en verde debido a razones climáticas, fitosanitarias o de otro tipo;

b) "no recolección de la cosecha" la terminación del ciclo de producción de la zona de que se trate cuando el producto está en buen estado y es de calidad buena y comercializable. La destrucción de productos debido a fenómenos climáticos o enfermedades no se considerará una no recolección de la cosecha."

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/701

5. Los Estados miembros velarán por que:

a) los programas operativos incluyan dos o más acciones me­ dioambientales; o

b) como mínimo el 10 % del gasto correspondiente a los pro­ gramas operativos se destine a acciones medioambientales.

Las acciones medioambientales se ajustarán a los requisitos para ayudas agroambientales y climáticas establecidos en el artículo 28, apartado 3 del Reglamento (UE) no 1305/2013.

Cuando el 80 % como mínimo de los productores asociados de una organización de productores estén sometidos a uno o va­ rios compromisos agroambientales y climáticos idénticos pre­ vistos en el artículo 28, apartado 3, del Reglamento (UE) no 1305/2013, cada uno de los compromisos se considerará una acción medioambiental a efectos del párrafo primero, letra a) del presente apartado.

La ayuda para las acciones medioambientales a que se refiere el párrafo primero del presente apartado cubrirá los costes adicio­ nales y el lucro cesante como consecuencia de la acción.

6. Los Estados miembros se cerciorarán de que las inversio­ nes que incrementen la presión sobre el medio ambiente úni­ camente se permitirán en situaciones que ofrezcan garantías eficaces de protección del medio ambiente frente a tales presio­ nes.

Artículo 34

Ayuda financiera de la Unión

1. La ayuda financiera de la Unión será igual al importe de las contribuciones financieras a que se refiere el artículo 32, apartado 1, letra a), efectivamente abonadas y se limitará al 50 % del importe de los gastos reales efectuados.

2. La ayuda financiera de la Unión se limitará al 4,1 % del valor de los productos comercializados por cada organización de productores o por su asociación.

No obstante, en el caso de las organizaciones de productores dicho porcentaje podrá aumentarse al 4,6 % del valor de la producción comercializada siempre y cuando el importe que supere el 4,1 % de dicho valor se utilice únicamente para me­ didas de prevención y gestión de crisis.

En el caso de las asociaciones de organizaciones de productores, este porcentaje podrá aumentarse al 4,7 % del valor de la pro­ ducción comercializada, siempre y cuando el importe que su­ pere el 4,1 % de dicho valor se utilice exclusivamente para medidas de prevención y gestión de crisis aplicadas por dicha asociación de organizaciones de productores en nombre de sus miembros.

3. Cuando así lo solicite una organización de productores, el límite del 50 % previsto en el apartado 1 se elevará al 60 % para el programa operativo o parte de él que cumpla al menos una de las condiciones siguientes:

a) ha sido presentado por varias organizaciones de productores de la Unión que ejercen sus actividades en distintos Estados miembros, para medidas transnacionales;

b) ha sido presentado por una o varias organizaciones de pro­ ductores, para medidas que se deban llevar a cabo en los eslabones de la cadena interprofesional;

c) abarca exclusivamente ayudas específicas para la producción de productos ecológicos regulados mediante el Reglamento (CE) no 834/2007 del Consejo (1);

d) es el primero que presenta una organización de productores reconocida que sea el resultado de la fusión de dos organi­ zaciones de productores reconocidas;

e) es el primero que presenta una asociación de organizaciones de productores reconocida;

f) ha sido presentado por organizaciones de productores en Estados miembros donde estas organizaciones comercializan menos del 20 % de la producción de frutas y hortalizas;

g) ha sido presentado por una organización de productores en una de las regiones ultraperiféricas a que se refiere el artículo 349 del TFUE.

4. El límite del 50 % previsto en el apartado 1 se elevará al 100 % en el caso de las retiradas del mercado de frutas y hortalizas que no superen el 5 % del volumen de la producción comercializada de cada organización de productores y a las que se dé salida del modo siguiente:

a) distribución gratuita a organizaciones o instituciones carita­ tivas, reconocidas a tal fin por los Estados miembros, para sus actividades en favor de las personas a las que las legis­ laciones nacionales reconozcan el derecho a recibir asistencia pública debido principalmente a la carencia de los recursos necesarios para su subsistencia; o

b) distribución gratuita a instituciones penitenciarias, colegios, centros mencionados en el artículo 22, colonias de vacacio­ nes para niños, hospitales y asilos para ancianos que hayan sido designados por los Estados miembros, los cuales adop­ tarán todas las medidas necesarias para que las cantidades distribuidas en tal concepto se añadan a las adquiridas nor­ malmente por estos establecimientos.

ESL 347/702 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 834/2007 del Consejo, de 28 de junio de 2007, sobre producción y etiquetado de los productos ecológicos y por el que se deroga el Reglamento (CEE) no 2092/91 (DO L 189 de 20.7.2007, p. 1).

Artículo 35

Ayuda financiera nacional

1. En las regiones de los Estados miembros donde sea par­ ticularmente escaso el grado de organización de los productores en el sector de las frutas y hortalizas, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución para autorizar a los Estados miembros, a petición suya debidamente justificada, para que abonen a las organizaciones de productores una ayuda financiera nacional igual, como máximo, al 80 % de las contribuciones financieras a que se refiere el artículo 32, apartado 1, letra a). Esta ayuda complementará el fondo operativo.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

2. En las regiones de los Estados miembros donde las orga­ nizaciones de productores, las asociaciones de organizaciones de productores y los grupos de productores a los que se refiere el artículo 27 del Reglamento (UE) no 1305/2013 comercialicen menos del 15 % del valor de la producción de frutas y horta­ lizas de aquellas regiones cuya producción de frutas y hortalizas represente al menos el 15 % de su producción agrícola total, la ayuda financiera nacional mencionada en el apartado 1 del presente artículo podrá ser abonada por la Unión a petición del Estado miembro interesado.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución relativos al reem­ bolso de dicha ayuda. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 36

Directrices nacionales y estrategia nacional para los programas operativos

1. Los Estados miembros establecerán unas directrices nacio­ nales para la elaboración de los pliegos de condiciones generales referentes a las acciones medioambientales mencionadas en el artículo 33, apartado 5. Estas directrices dispondrán, en parti­ cular, que las medidas deberán cumplir los requisitos pertinentes del Reglamento (UE) no 1305/2013, sobre todo los que figuran en su artículo 3.

Los Estados miembros presentarán su proyecto de directrices nacionales a la Comisión, que, mediante actos de ejecución adoptados sin aplicar el procedimiento a que se refiere el ar­ tículo 229, apartados 2 o 3, en el plazo de tres meses desde la presentación podrá exigir su modificación en caso de que com­ pruebe que dicho proyecto no contribuye a la consecución de los objetivos fijados en el artículo 191 del TFUE ni en el sép­ timo programa de acción de la Unión en materia de medio ambiente. Las inversiones en explotaciones individuales que re­ ciban apoyo de los programas operativos deberán perseguir asimismo esos objetivos.

2. Cada Estado miembro deberá establecer una estrategia nacional para los programas operativos sostenibles que vayan a aplicarse en el mercado de las frutas y hortalizas. Dicha es­ trategia deberá incluir:

a) un análisis de la situación en el que se especifiquen los puntos fuertes y las deficiencias y las posibilidades de desa­ rrollo;

b) una motivación de las prioridades seleccionadas;

c) los objetivos de los instrumentos y programas operativos, e indicadores de ejecución;

d) la evaluación de los programas operativos;

e) las obligaciones de las organizaciones de productores en materia de información.

Las directrices nacionales a que se refiere el apartado 1 también formarán parte de la estrategia nacional.

3. Las disposiciones de los apartados 1 y 2 no se aplicarán a los Estados miembros que no cuenten con organizaciones de productores reconocidas.

Artículo 37

Poderes delegados

A fin de garantizar una ayuda eficiente, selectiva y sostenible a las organizaciones de productores o a sus asociaciones del sector de las frutas y hortalizas, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, por los que se establezcan normas sobre:

a) los fondos operativos y los programas operativos, en rela­ ción con:

i) los importes estimados, las decisiones de las organizacio­ nes de productores o sus asociaciones acerca de las con­ tribuciones financieras y la utilización de los fondos ope­ rativos;

ii) las medidas, actuaciones, gastos y costes administrativos y de personal que se han de incluir o excluir de los programas operativos, su modificación y los requisitos adicionales que los Estados miembros habrán de deter­ minar;

iii) la prevención de la doble financiación entre los progra­ mas operativos y los programas de desarrollo rural;

iv) los programas operativos de las asociaciones de organi­ zaciones de productores;

v) las normas específicas aplicables a los casos en que las asociaciones de organizaciones de productores gestionan, tramitan, ejecutan y presentan programas operativos, to­ tales o parciales;

vi) la obligación de utilizar indicadores comunes para el seguimiento y la evaluación de los programas operativos;

b) las directrices nacionales y la estrategia nacional para los programas operativos, en lo que respecta a la obligación de supervisar y evaluar la eficacia de las directrices y las estrategias nacionales;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/703

c) la ayuda financiera de la Unión, en relación con:

i) la base de cálculo de la ayuda financiera de la Unión y el valor de la producción comercializada a que se refiere el artículo 34, apartado 2;

ii) los periodos de referencia aplicables para el cálculo de la ayuda;

iii) las disposiciones sobre anticipos y el requisito de la cons­ titución de una garantía cuando se abona un anticipo de la ayuda;

iv) las reglas específicas aplicables a la financiación de los programas operativos de las asociaciones de organizacio­ nes de productores y, particularmente, aquellas relativas a la aplicación de los límites contemplados en el artículo 34, apartado 2;

d) las medidas de gestión y prevención de crisis, en relación con:

i) la posibilidad de los Estados miembros de no aplicar una o varias medidas de gestión y prevención de crisis;

ii) las condiciones relativas al artículo 33, apartado 3, pá­ rrafo primero, letras a), b) y c);

iii) los destinos permitidos de los productos retirados que determinen los Estados miembros;

iv) el nivel máximo de la ayuda para las retiradas del mer­ cado;

v) el requisito de las notificaciones previas en caso de retiradas del mercado;

vi) la base de cálculo del volumen de la producción comer­ cializada para la distribución gratuita a que se refiere el artículo 34, apartado 4, y la determinación de un vo­ lumen máximo de producción comercializada en caso de retiradas;

vii) la exigencia de llevar el emblema de la Unión en los envases de los productos para distribución gratuita;

viii) las condiciones aplicables a los destinatarios de los pro­ ductos retirados;

ix) la utilización de los términos a los efectos de la presente sección;

x) las condiciones, que deberán establecer los Estados miembros, en relación con la cosecha en verde y la no recolección de la cosecha;

xi) los seguros de cosechas;

xii) los fondos mutuales y

xiii) las condiciones y la fijación de un límite máximo para los gastos de replantación de plantaciones por motivos sanitarios o fitosanitarios, de conformidad con el artículo 33, apartado 3, párrafo primero, letra e);

e) la ayuda financiera nacional, en relación con:

i) el grado de organización de los productores;

ii) el requisito de la constitución de una garantía cuando se abona un anticipo;

iii) el porcentaje máximo del reintegro de la ayuda financiera nacional por la Unión.

Artículo 38

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer medidas en relación con:

a) la gestión de los fondos operativos;

b) la información que deberá figurar en los programas operati­ vos, las directrices nacionales y las estrategias nacionales a que se refiere el artículo 36, la presentación de los progra­ mas operativos a los Estados miembros, plazos, documentos de acompañamiento y aprobación por los Estados miembros;

c) la ejecución de los programas operativos por las organiza­ ciones de productores y las asociaciones de organizaciones de productores;

d) la presentación, la forma y el contenido de los informes de seguimiento y evaluación de las estrategias nacionales y los programas operativos;

e) las solicitudes y los pagos de ayuda, incluidos los anticipos y los pagos parciales de ayuda;

f) las disposiciones prácticas para la presentación del emblema de la Unión en los envases de los productos para distribu­ ción gratuita;

g) el cumplimiento de las normas de comercialización en caso de retiradas;

h) los costes de transporte, clasificación y envasado en caso de distribución gratuita;

i) las medidas de promoción, comunicación y formación en caso de prevención y gestión de crisis;

j) la realización de operaciones de retirada, cosecha en verde y no recolección de la cosecha y medidas de seguro de cose­ cha;

k) la solicitud, la autorización, el pago y el reembolso de la ayuda financiera nacional;

l) los procedimientos aplicables a la garantía que haya que constituir cuando se abona un anticipo, y la cuantía de la misma.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

ESL 347/704 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

S e c c i ó n 4

P r o g r a m a s d e a p o y o e n e l s e c t o r v i t i v i n í c o l a

S u b s e c c i ó n 1

D i s p o s i c i o n e s g e n e r a l e s y m e d i d a s a d m i s i b l e s

Artículo 39

Ámbito de aplicación

La presente sección establece las normas que regulan la atribu­ ción de fondos de la Unión a los Estados miembros y su utilización por estos a través de programas nacionales de apoyo quinquenales ("programas de apoyo") para financiar medidas de apoyo específicas destinadas al sector vitivinícola.

Artículo 40

Compatibilidad y coherencia

1. Los programas de apoyo deberán ser compatibles con la normativa de la Unión y coherentes con las actividades, políticas y prioridades de esta.

2. Los Estados miembros se ocuparán de los programas de apoyo y se cerciorarán de que tengan coherencia interna y de que se elaboren y apliquen de manera objetiva, teniendo en cuenta la situación económica de los productores interesados y la necesidad de evitar un trato desigual injustificado entre productores.

3. No se concederá apoyo:

a) a los proyectos de investigación ni a las medidas de apoyo a proyectos de investigación distintos de los contemplados en el artículo 45, apartado 2, letras d) y e);

b) a las medidas recogidas en los programas de desarrollo rural de los Estados miembros al amparo del Reglamento (UE) no 1305/2013.

Artículo 41

Presentación de los programas de apoyo

1. Cada Estado miembro productor incluido en la lista del anexo VI presentará a la Comisión un proyecto de programa de apoyo de cinco años que contenga al menos una de las medidas admisibles previstas en el artículo 38.

2. Las medidas de apoyo incluidas en los borradores de pro­ gramas de apoyo se elaborarán a la escala geográfica que el Estado miembro considere más adecuada. El Estado miembro consultará a las autoridades y organizaciones competentes a la escala territorial correspondiente sobre el programa de apoyo antes de presentarlo a la Comisión.

3. Cada Estado miembro presentará un único proyecto de programa de apoyo, que podrá tener en cuenta las particulari­ dades regionales.

4. Los programas de apoyo serán aplicables a los tres meses de la presentación del borrador de programa de apoyo a la Comisión.

No obstante, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer que el programa de apoyo presentado no cumple las normas establecidas en la presente sección e informar de ello al Estado miembro. En tal caso, el Estado miembro deberá presen­ tar un borrador de programa de apoyo corregido a la Comisión. El programa de apoyo corregido será aplicable a los dos meses de la presentación del borrador de programa de apoyo revisado, salvo que persista la incompatibilidad, en cuyo caso se aplicará lo dispuesto en el presente párrafo.

Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicación del procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3.

5. El apartado 4 se aplicará mutatis mutandis a las modifica­ ciones de los programas de apoyo aplicables presentadas por los Estados miembros.

Artículo 42

Contenido de los programas de apoyo

Los programas de apoyo incluirán, al menos, los siguientes elementos:

a) una descripción pormenorizada de las medidas propuestas y de los objetivos cuantificados;

b) los resultados de las consultas celebradas;

c) una evaluación en la que se presenten las repercusiones técnicas, económicas, medioambientales y sociales previstas;

d) el calendario de aplicación de las medidas;

e) un cuadro general de financiación en el que figuren los recursos que se vayan a utilizar y su distribución indicativa entre las medidas, de conformidad con los límites presupues­ tarios previstos en el anexo VI;

f) los criterios e indicadores cuantitativos que vayan a utilizarse para el seguimiento y la evaluación, así como las medidas adoptadas para garantizar una aplicación apropiada y eficaz de los programas de apoyo; y

g) las autoridades y organismos competentes designados para aplicar el programa de apoyo.

Artículo 43

Medidas admisibles

Los programas de apoyo podrán incluir una o más de las medidas siguientes:

a) promoción de acuerdo con el artículo 45;

b) reestructuración y reconversión de viñedos de acuerdo con el artículo 46;

c) cosecha en verde de acuerdo con el artículo 47;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/705

d) fondos mutuales de acuerdo con el artículo 48;

e) seguros de cosechas de acuerdo con el artículo 49;

f) inversiones de acuerdo con el artículo 50;

g) innovación en el sector vitivinícola de conformidad con el artículo 51;

h) destilación de subproductos de acuerdo con el artículo 52.

Artículo 44

Normas generales aplicables a los programas de apoyo

1. Los fondos de la Unión disponibles se asignarán dentro de los límites presupuestarios previstos en el anexo VI.

2. El apoyo de la Unión únicamente se concederá para el gasto subvencionable realizado tras la presentación del borrador de programa de apoyo pertinente.

3. Los Estados miembros no podrán contribuir a los costes de las medidas financiadas por la Unión incluidas en los pro­ gramas de apoyo.

S u b s e c c i ó n 2

M e d i d a s d e a p o y o e s p e c í f i c a s

Artículo 45

Promoción

1. La ayuda prevista en el presente artículo se referirá a las medidas de información o promoción de los vinos de la Unión:

a) en los Estados miembros, con el fin de informar a los con­ sumidores sobre el consumo responsable de vino y los sis­ temas de denominaciones de origen e indicaciones geográfi­ cas de la Unión; o

b) en los terceros países, con el fin de mejorar su competitivi­ dad.

2. Las medidas a que se refiere el apartado 1, letra b) se aplicarán a los vinos con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida o a los vinos en los que se indique la variedad de uva de vinificación y sólo podrán con­ sistir en una o más de la siguientes:

a) relaciones públicas y medidas de promoción y publicidad que destaquen en particular las normas rigurosas de los productos de la Unión en términos de calidad, seguridad alimentaria o medio ambiente;

b) participación en manifestaciones, ferias y exposiciones de importancia internacional;

c) campañas de información, en particular sobre los sistemas de denominaciones de origen, indicaciones geográficas y pro­ ducción ecológica de la Unión;

d) estudios de nuevos mercados necesarios para la búsqueda de nuevas salidas comerciales;

e) estudios para evaluar los resultados de las medidas de pro­ moción e información.

3. La contribución de la Unión para medidas de información o promoción contempladas en el apartado 1 no podrá ser superior al 50 % de los gastos subvencionables.

Artículo 46

Reestructuración y reconversión de viñedos

1. Las medidas de reestructuración y reconversión de viñedos tienen como finalidad aumentar la competitividad de los pro­ ductores vitivinícolas.

2. El apoyo para la reestructuración y reconversión de viñe­ dos se prestará si los Estados miembros presentan el inventario de su potencial productivo con arreglo a lo dispuesto en el artículo 145, apartado 3.

3. El apoyo para la reestructuración y reconversión de viñe­ dos, que también podría contribuir a mejorar los sistemas de producción sostenibles y la huella ambiental del sector vitiviní­ cola, sólo podrá cubrir una o más de las siguientes actividades:

a) reconversión varietal, incluso mediante sobreinjertos;

b) reimplantación de viñedos;

c) replantación de viñedos cuando sea necesario tras el arran­ que obligatorio por motivos sanitarios o fitosanitarios por orden de la autoridad competente del Estado miembro;

d) mejoras de las técnicas de gestión de viñedos, en particular la introducción de sistemas avanzados de producción sosteni­ ble.

No se prestará apoyo para la renovación normal de los viñedos que hayan llegado al término de su ciclo natural, es decir, para la replantación en la misma parcela de la misma variedad de uva de vino y según la misma modalidad de viticultura.

Los Estados miembros podrán establecer especificaciones com­ plementarias, en especial en lo referido a la edad de los viñedos sustituidos.

4. El apoyo para la reestructuración y reconversión de viñe­ dos, incluida la mejora de las técnicas de gestión de los mismos, solo podrá adoptar las formas siguientes:

a) compensación a los productores por la pérdida de ingresos derivada de la aplicación de la medida;

b) contribución a los costes de reestructuración y reconversión.

ESL 347/706 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

5. La compensación a los productores por la pérdida de ingresos a que se refiere el apartado 4, letra a) podrá llegar hasta el 100 % de la pérdida en cuestión y adoptar una de las formas siguientes:

a) no obstante lo dispuesto en la parte II, título I, capítulo III, sección IV bis, subsección II del Reglamento (CE) no 1234/2007 que establece el régimen transitorio de dere­ chos de plantación, la autorización para que coexistan vides viejas y nuevas hasta el final del régimen transitorio por un periodo máximo que no podrá exceder de tres años;

b) compensación financiera.

6. La contribución de la Unión para los costes reales de reestructuración y reconversión de viñedos no podrá exceder del 50 %. En las regiones menos desarrolladas, la contribución de la Unión para tales costes no podrá exceder del 75 %.

Artículo 47

Cosecha en verde

1. A efectos del presente artículo se entenderá por "cosecha en verde" la destrucción o eliminación total de los racimos de uvas cuando todavía están inmaduros, reduciendo así a cero el rendimiento de la zona en cuestión.

No se considerará cosecha en verde dejar uvas de calidad co­ mercial en las cepas al final del ciclo normal de producción (uvas sin vendimiar).

2. El apoyo a la cosecha en verde deberá contribuir a reco­ brar el equilibrio de la oferta y la demanda en el mercado vitivinícola de la Unión con el fin de evitar las crisis de merca­ do.

3. El apoyo a la cosecha en verde podrá consistir en una compensación en forma de prima a tanto alzado por hectárea cuyo importe habrá de determinar el Estado miembro interesa­ do. La prima no podrá superar el 50 % de la suma de los costes directos de destrucción o eliminación de los racimos de uvas más la pérdida de ingresos vinculada a dicha destrucción o eliminación.

4. El Estado miembro interesado creará un sistema basado en criterios objetivos que le permita garantizar que la compensa­ ción que reciban los productores vitivinícolas por la cosecha en verde no supera el límite máximo fijado en el apartado 3.

Artículo 48

Fondos mutuales

1. El apoyo para el establecimiento de fondos mutuales se traducirá en la prestación de ayudas a los productores que deseen asegurarse contra las fluctuaciones del mercado.

2. El apoyo para el establecimiento de fondos mutuales po­ drá consistir en ayudas temporales y decrecientes destinadas a sufragar los costes administrativos correspondientes.

Artículo 49

Seguro de cosecha

1. El apoyo al seguro de cosecha contribuirá a salvaguardar las rentas de los productores que se vean afectados por catás­ trofes naturales, fenómenos climáticos adversos, enfermedades o infestaciones parasitarias.

Los contratos de seguros dispondrán que los beneficiarios se comprometen a tomar las medidas necesarias de prevención de riesgos.

2. El apoyo al seguro de cosecha podrá consistir en una contribución financiera de la Unión por un importe no supe­ rior:

a) al 80 % del coste de las primas de seguro pagadas por los productores en concepto de seguro contra las pérdidas de­ bidas a fenómenos climáticos adversos asimilables a catás­ trofes naturales;

b) al 50 % del coste de las primas de seguro pagadas por los productores en concepto de seguro:

i) contra las pérdidas mencionadas en la letra a) y otras pérdidas causadas por fenómenos climáticos adversos;

ii) contra las pérdidas causadas por animales, enfermedades de las plantas o por infestaciones parasitarias.

3. El apoyo al seguro de cosecha solo podrá concederse si los importes de los seguros de que se trate no suponen para los productores una compensación superior al 100 % de la pérdida de renta sufrida, teniendo en cuenta todas las compensaciones que puedan haber recibido los productores de otros regímenes de ayuda vinculados al riesgo asegurado.

4. El apoyo al seguro de cosecha no deberá falsear la com­ petencia en el mercado de los seguros.

Artículo 50

Inversiones

1. Se concederá apoyo a inversiones tangibles o intangibles en instalaciones de transformación y en infraestructura vinícola, así como en estructuras e instrumentos de comercialización. Dichas inversiones se destinarán a mejorar el rendimiento global de la empresa y su adaptación a las demandas del mercado, así como a aumentar su competitividad, y se referirán a la produc­ ción o comercialización de los productos vitivinícolas mencio­ nados en el anexo VII, parte II, incluso con el fin de mejorar el ahorro de energía, la eficiencia energética global y los procesos sostenibles.

2. El tipo máximo de apoyo con arreglo al apartado 1:

a) se aplicará únicamente a las microempresas, y a las pequeñas y medianas empresas según se definen en la Recomendación 2003/361/CE de la Comisión (1).

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/707

(1) Recomendación 2003/361/CE de la Comisión, de 6 de mayo de 2003, sobre la definición de microempresas, pequeñas y medianas empresas (DO L 124 de 20.5.2003, p. 36).

b) además se podrá aplicar a todas las empresas de las regiones ultraperiféricas a que se refiere el artículo 349 del TFUE y a las islas menores del Egeo según se definen en el artículo 1, apartado 2, del Reglamento (CE) no 229/2013 del Parla­ mento Europeo y del Consejo (1).

Para las empresas que no estén cubiertas por el título I, artículo 2, apartado 1, del anexo de la Recomendación 2003/361/CE con menos de 750 empleados o cuyo volumen de negocios sea inferior a 200 millones EUR el porcentaje máximo de la ayuda se reducirá a la mitad.

No se concederá ayuda a las empresas en dificultad según se definen en las directrices comunitarias sobre ayudas estatales de salvamento y de reestructuración de empresas en crisis (2).

3. El gasto admisible excluirá los costes no admisibles men­ cionados en el artículo 69, apartado 3 del Reglamento (UE) no 1303/2013.

4. Se aplicarán a la contribución de la Unión los siguientes tipos máximos de ayuda en relación con los costes de inversión admisibles:

a) 50 % en las regiones menos desarrolladas;

b) 40 % en regiones distintas de las regiones menos desarrolla­ das;

c) 75 % en las regiones ultraperiféricas a que se refiere el ar­ tículo 349 del TFUE;

d) 65 % en las islas menores del Egeo tal como se definen en el artículo 1, apartado 2, del Reglamento (UE) no 229/2013.

5. El artículo 71 del Reglamento (UE) no 1303/2013 se apli­ cará mutatis mutandis al apoyo mencionado en el apartado 1 del presente artículo.

Artículo 51

Innovación en el sector vitivinícola

Se concederá apoyo a inversiones tangibles o intangibles desti­ nadas al desarrollo de nuevos productos, procedimientos y tec­ nologías relacionados con los productos mencionados en el anexo VII, parte II. El apoyo se destinará a mejorar la comer­ cialización y la competitividad de los productos vitícolas de la Unión y podrá incluir un elemento de transferencia de conoci­ miento. Los porcentajes máximos de contribución de la Unión a la ayuda que se preste a amparo del presente artículo serán los mismos que los establecidos en el artículo 50, apartado 4.

Artículo 52

Destilación de subproductos

1. Podrá concederse apoyo para la destilación voluntaria u obligatoria de subproductos de la viticultura que se haya reali­ zado de acuerdo con las condiciones que se fijan en el anexo VIII, parte II, sección D.

El importe de la ayuda se determinará en porcentaje volumé­ trico y por hectolitro de alcohol producido. No se pagará nin­ guna ayuda para el volumen de alcohol contenido en los sub­ productos que se vayan a destilar superior en un 10 % al vo­ lumen de alcohol contenido en el vino producido.

2. La ayuda se abonará a los destiladores que transformen los subproductos de la vinificación entregados para ser destilados en alcohol bruto que contenga un grado alcohólico mínimo del 92 % volumen.

Los Estados miembros podrán supeditar la concesión de apoyo a la constitución de una garantía por parte del beneficiario.

3. Los niveles de ayuda máximos aplicables atenderán a los costes de recogida y tratamiento y los fijará la Comisión me­ diante actos de ejecución adoptados con arreglo al artículo 54.

4. La ayuda correspondiente incluirá una cantidad a tanto alzado, destinada a compensar los gastos de recogida de esos subproductos de la vinificación. Esta cantidad se deberá trans­ ferir del destilador al productor cuando sea éste quien corra con los gastos.

5. El alcohol que resulte de la destilación a la que se haya concedido la ayuda que se menciona en el apartado 1 se utili­ zará exclusivamente con fines industriales o energéticos con el fin de evitar el falseamiento de la competencia.

S u b s e c c i ó n 3

D i s p o s i c i o n e s d e p r o c e d i m i e n t o

Artículo 53

Poderes delegados

A fin de garantizar que los programas de apoyo al sector viti­ vinícola de los Estados miembros cumplen sus objetivos y que los fondos de la Unión se utilizan de forma eficiente y efectiva, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos dele­ gados con arreglo al artículo 227 por los que se establezcan:

a) normas sobre la responsabilidad del gasto entre la fecha de recepción por la Comisión de los programas de apoyo, y las modificaciones de estos, y la fecha de aplicabilidad de dichos programas;

b) normas sobre el contenido de los programas de apoyo y los gastos, los costes administrativos y de personal y las opera­ ciones que pueden incluirse en los programas de apoyo de los Estados miembros y las condiciones y la posibilidad de efectuar pagos a través de intermediarios en el caso del apoyo para el seguro de cosecha previsto en el artículo 49;

ESL 347/708 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (UE) no 229/2013 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 13 de marzo de 2013, por el que se establecen medidas específicas en el sector agrícola en favor de las islas menores del mar Egeo y por el que se deroga el Reglamento (CE) no 1405/2006 del Consejo (DO L 78 del 20.3.2013, p. 41).

(2) DO C 244 de 1.10.2004, p. 2.

c) normas sobre el requisito de la constitución de garantías en el caso de efectuarse anticipos;

d) normas sobre la utilización de los términos a los efectos de la presente sección;

e) normas sobre la fijación de un límite máximo para los gastos de replantación de viñedos por motivos sanitarios o fitosa­ nitarios, de conformidad con el artículo 46, apartado 3, párrafo primero, letra c);

f) normas sobre la prevención de la doble financiación entre:

i) las distintas operaciones de un programa de apoyo al sector vitivinícola de un Estado miembro, y

ii) un programa de apoyo al sector vitivinícola de un Estado miembro y sus programas de promoción o desarrollo o rural;

g) normas conforme a las cuales los productores deberán retirar los subproductos de la vinificación y excepciones a esta obligación para evitar cargas administrativas adicionales y normas para la certificación voluntaria de los destiladores;

h) normas que permitan a los Estados miembros establecer condiciones para el correcto funcionamiento de las medidas de apoyo en sus programas.

Artículo 54

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer medidas en relación con:

a) la presentación de los programas de apoyo, la programación financiera correspondiente y la revisión de los programas de apoyo;

b) los procedimientos de solicitud, selección y pago;

c) la presentación, la forma y el contenido de los informes y evaluaciones de los programas de apoyo de los Estados miembros;

d) la fijación por los Estados miembros de los importes de las ayudas a la cosecha en verde y la destilación de subproduc­ tos;

e) la gestión financiera y las disposiciones sobre la aplicación de las medidas de apoyo por los Estados miembros;

f) los procedimientos aplicables a la garantía que se ha de constituir cuando se abona un anticipo, y la cuantía de la misma.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S e c c i ó n 5

A y u d a e n e l s e c t o r a p í c o l a

Artículo 55

Programas nacionales y financiación

1. A fin de mejorar las condiciones generales de producción y comercialización de los productos apícolas, los Estados miem­ bros podrán establecer programas nacionales para el sector de la apicultura de una duración de tres años (programas apícolas). Estos programas se elaborarán en colaboración con las organi­ zaciones representativas del sector apícola.

2. La contribución de la Unión a los programas apícolas equivaldrá al 50 % de los gastos efectuados por los Estados miembros para esos programas, tal como quedo autorizada de conformidad con el artículo 57, apartado 1, letra c).

3. Para tener derecho a la financiación de la Unión prevista en el apartado 2, los Estados miembros deberán efectuar un estudio sobre la estructura de producción y comercialización del sector apícola en sus respectivos territorios.

4. Podrán incluirse en los programas apícolas las medidas siguientes:

a) asistencia técnica a los apicultores y a las organizaciones de apicultores;

b) lucha contra las agresiones y las enfermedades de la colme­ na, en particular contra la varroasis;

c) racionalización de la trashumancia;

d) medidas de apoyo a los laboratorios de análisis de productos apícolas para ayudar a los apicultores a comercializar y va­ lorizar sus productos;

e) medidas de apoyo a la repoblación de la cabaña apícola de la Unión;

f) cooperación con los organismos especializados para crear programas de investigación aplicada en el sector de la api­ cultura y de los productos transformados a partir de esta;

g) seguimiento del mercado;

h) mejora de la calidad de los productos con objeto de explotar el potencial de los mismos en el mercado.

Artículo 56

Poderes delegados

1. A fin de garantizar el uso eficiente y efectivo de los fon­ dos de la Unión para la apicultura, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a:

a) la prevención de la doble financiación entre los programas apícolas y los programas de desarrollo rural de los Estados miembros;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/709

b) la base para la asignación de la contribución financiera de la Unión a cada Estado miembro participante sobre la base de, inter alia, el número total de colmenas en la Unión.

2. A fin de garantizar que el régimen de ayuda de la Unión se adapte a la evolución más reciente y que las medidas cubier­ tas resulten eficaces para mejorar las condiciones generales de producción y comercialización de los productos apícolas, se otorgan a la Comisión poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 con el fin de actualizar la lista de medidas a que hace referencia el artículo 55, apartado 4, que podrán incluirse en los programas apícolas de los Estados miembros, añadiendo otras medidas o adaptando las medidas incluidas en la lista sin eliminar ninguna de ellas. Dicha actua­ lización de la lista de medidas no afectará a los programas nacionales adoptados antes de la entrada en vigor del acto delegado.

Artículo 57

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas que resulten necesarias para la aplicación de la presente sección en lo que respecta a:

a) el contenido de los programas nacionales y de los estudios efectuados por los Estados miembros sobre la estructura de producción y comercialización de sus sectores apícolas;

b) el procedimiento para la reasignación de fondos no utiliza­ dos;

c) la autorización de los programas apícolas presentados por los Estados miembros, incluida la asignación de la contribu­ ción financiera de la Unión a cada Estado miembro partici­ pante y el nivel máximo de financiación de los Estados miembros.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S e c c i ó n 6

A y u d a e n e l s e c t o r d e l l ú p u l o

Artículo 58

Ayudas destinadas a las organizaciones de productores

1. La Unión concederá una ayuda a las organizaciones de productores del sector del lúpulo que hayan sido reconocidas con arreglo al artículo 152 para financiar la consecución de los objetivos a que se refiere el artículo 152, apartado 1, letra c), incisos i), ii) o iii).

2. La financiación de la Unión para la ayuda a las organiza­ ciones de productores prevista en el apartado 1 será de 2 277 000 EUR anuales en el caso de Alemania.

Artículo 59

Poderes delegados

A fin de garantizar que las ayuda contemplada en el artículo 58 financie los objetivos establecidos en el artículo 152, la Comi­ sión estará facultada a adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 227 en relación con lo siguiente:

a) las solicitudes de ayuda, incluidas las normas relativas a los plazos y los documentos de acompañamiento;

b) las normas sobre las zonas dedicadas al cultivo de lúpulo admisibles y el cálculo de los importes que deban pagarse a cada organización de productores.

Artículo 60

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas necesarias referentes a la aplicación de la presente sección sobre el pago de la ayuda.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen a que se refiere el artículo 229, apar­ tado 2.

CAPÍTULO III

Régimen de autorizaciones para plantaciones de vid

Artículo 61

Vigencia

El régimen de autorizaciones para plantaciones de vid estable­ cido en el presente capítulo se aplicará entre el 1 de enero de 2016 y el 31 de diciembre de 2030 con una revisión interme­ dia que deberá realizar la Comisión para evaluar el funciona­ miento del régimen y, en caso pertinente, formular propuestas.

S e c c i ó n 1

G e s t i ó n d e l r é g i m e n d e a u t o r i z a c i o n e s p a r a p l a n t a c i o n e s d e v i d

Artículo 62

Autorizaciones

1. Las vides de las variedades de uva de vinificación clasifi­ cadas de acuerdo con el artículo 81, apartado 2, podrán ser plantadas o replantadas únicamente si se concede una autoriza­ ción de conformidad con los artículos 64, 66 y 68 con arreglo a las condiciones establecidas en el presente capítulo.

2. Los Estados miembros concederán la autorización con­ templada en el apartado 1, correspondiente a una superficie específica expresada en hectáreas, previa presentación por parte de los productores de una solicitud que cumpla con los criterios de admisibilidad objetivos y no discriminatorios. Dicha autori­ zación será concedida sin coste para los productores.

3. Las autorizaciones a que se refiere el apartado 1 serán válidas por un periodo de tres años a partir de la fecha en que hayan sido concedidas. Los productores que no hayan uti­ lizado la autorización que se les haya concedido durante el periodo de validez serán objeto de las sanciones administrativas previstas en el artículo 89, apartado 4, del Reglamento (UE) no 1306/2013.

4. El presente capítulo no se aplicará a la plantación o re­ plantación de superficies destinadas a fines experimentales o al cultivo de viñas madres de injertos, a las superficies cuyo vino o productos vitivinícolas estén destinados exclusivamente al auto­ consumo del viticultor o a las superficies para nuevas planta­ ciones resultantes de expropiaciones por causa de utilidad pú­ blica llevadas a cabo al amparo de la legislación nacional.

ESL 347/710 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Artículo 63

Mecanismo de salvaguardia para nuevas plantaciones

1. Los Estados miembros pondrán a disposición, cada año, autorizaciones para nuevas plantaciones correspondientes al 1 % de toda la superficie realmente plantada con vid en su territorio, calculada el 31 de julio del año anterior.

2. Los Estados miembros podrán:

a) aplicar, a nivel nacional, un porcentaje menor al establecido en el apartado 1;

b) limitar la expedición de autorizaciones a nivel regional, para superficies específicas que puedan optar a la producción de vinos con denominación de origen protegida, para superfi­ cies que puedan optar a la producción de vinos con indica­ ción geográfica protegida o para superficies sin indicación geográfica.

3. Cualquiera de las limitaciones a que se refieren el apartado 2 deberá contribuir a una expansión ordenada de las plantacio­ nes de vid, dar lugar a un crecimiento por encima del 0 % y justificarse con uno o varios de los siguientes motivos específi­ cos:

a) la necesidad de evitar el riesgo claramente demostrado de oferta excesiva de productos vinícolas en relación con las perspectivas de mercado para esos productos, sin exceder lo que sea necesario para satisfacer dicha necesidad;

b) la necesidad de evitar un riesgo bien demostrado de deva­ luación significativa de una denominación de origen prote­ gida o indicación geográfica protegida concretas.

4. Los Estados miembros deberán hacer pública cualquier decisión adoptada con arreglo al apartado 2, que deberá ser debidamente justificada. Los Estados miembros deberán notificar inmediatamente a la Comisión esas decisiones y justificaciones.

Artículo 64

Concesión de autorizaciones para nuevas plantaciones

1. Si la superficie total cubierta por las solicitudes admisibles, en un año determinado, no excede la superficie puesta a dispo­ sición por el Estado miembro, se aceptarán todas esas solicitu­ des.

A los efectos del presente artículo, los Estados miembros po­ drán aplicar uno o varios de los siguientes criterios objetivos y no discriminatorios de admisibilidad:

a) el solicitante dispondrá de una superficie agrícola no menor que la superficie para la que solicita la autorización;

b) el solicitante tendrá la capacidad y competencia profesionales adecuadas;

c) la solicitud no supondrá un riesgo significativo de apropia­ ción indebida de reputación de denominaciones de origen protegidas específicas, lo que se presumirá a menos que la existencia de tal riesgo quede demostrada por los poderes públicos;

d) cuando esté debidamente justificado, se aplicarán uno o va­ rios de los criterios mencionados en el apartado 2, siempre que se haga de manera objetiva y no discriminatoria.

2. Si, en un año concreto, la superficie total cubierta por las solicitudes admisibles contempladas en el apartado 1 supera a la superficie puesta a disposición por los Estados miembros, las autorizaciones se concederán de acuerdo a una distribución proporcional de hectáreas a todos los solicitantes sobre la base de la superficie para la que hayan solicitado la autoriza­ ción. También podrá procederse a dicha concesión parcial o totalmente de acuerdo con uno o varios de los siguientes cri­ terios de prioridad objetivos y no discriminatorios:

a) que los productores planten vides por primera vez y estén establecidos en calidad de jefes de la explotación (nuevos viticultores);

b) que se trate de superficies donde los viñedos contribuyan a la preservación del medio ambiente;

c) que se trate de superficies para replantación en el marco de proyectos de concentración parcelaria;

d) que se trate de superficies con limitaciones específicas natu­ rales o de otro tipo;

e) la sostenibilidad de los proyectos de desarrollo sobre la base de una evaluación económica;

f) que se trate de superficies para replantación que contribuyan a aumentar la competitividad en una explotación agrícola ya escala regional;

g) el potencial para mejorar la calidad de los productos con indicaciones geográficas;

h) que se trate de superficies para replantación en el marco del incremento del tamaño de las pequeñas y medianas explo­ taciones.

3. Los Estados miembros harán públicos los criterios de prio­ ridad contemplados en los apartados 1 y 2 que apliquen y los notificarán inmediatamente a la Comisión.

Artículo 65

Función de las organizaciones profesionales

Al aplicar el artículo 63, apartado 2, los Estados miembros pueden tener en cuenta las recomendaciones presentadas por organizaciones profesionales reconocidas que operan en el sec­ tor vitivinícola contempladas en los artículos 152, 156 y 157, por grupos interesados de productores contemplados en el artículo 95 o por otros tipos de organizaciones profesionales

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/711

reconocidas de acuerdo con la legislación de ese Estado miem­ bro, siempre y cuando esas recomendaciones vayan precedidas de un acuerdo concluido con las partes representativas relevan­ tes en la zona geográfica de que se trate.

Las recomendaciones se harán por un periodo que no exceda los tres años.

Artículo 66

Replantaciones

1. Los Estados miembros concederán de forma automática una autorización a los productores que hayan arrancado una superficie de vides a partir del 1 de enero de 2016 y hayan presentado una solicitud. Dicha autorización corresponderá al equivalente de esa superficie en cultivo puro. Las superficies cubiertas por dicha autorización no serán contadas a efectos del artículo 63.

2. Los Estados miembros pueden conceder la autorización contemplada en el apartado 1 a los productores comprometidos a arrancar una superficie de vides si el arranque de la superficie se lleva a cabo, como muy tarde, al término de la cuarta cam­ paña siguiente a la plantación de las nuevas vides.

3. La autorización contemplada en el apartado 1 será utili­ zada en la misma explotación donde se realizó el arranque. En las superficies que puedan optar a la producción de vinos con denominaciones de origen protegidas e indicaciones geográficas protegidas, los Estados miembros podrán restringir, basándose en una recomendación de una organización profesional, de conformidad con el artículo 63, la replantación de vides que cumplan con la misma denominación de origen protegida o especificación de indicación geográfica que la superficie arran­ cada.

4. El presente artículo no se aplicará en el caso de arranque de plantaciones no autorizadas.

Artículo 67

Regla de minimis

1. El régimen de autorizaciones para plantaciones de vid establecido en el presente capítulo no se aplicará en los Estados miembros donde el régimen transitorio de derechos de planta­ ción establecido en la subsección II de la sección IV bis del capítulo III del título I de la parte II del Reglamento (CE) no 1234/2007 no se aplicaba el 31 de diciembre de 2007.

2. Los Estados miembros en los que el régimen mencionado en el apartado 1 se aplicaba el 31 de diciembre de 2007, pero que tengan en la actualidad una superficie realmente plantada de vid de menos de 10 000 hectáreas, podrán decidir no aplicar el régimen de autorizaciones para plantaciones de vid establecido en el presente capítulo.

Artículo 68

Disposiciones transitorias

1. Los derechos de plantación concedidos a productores de conformidad con los artículos 85 nonies, 85 decies o 85 duodecies del Reglamento (CE) no 1234/2007 antes del 31 de diciembre de 2015, que no hayan sido utilizados por dichos productores y

sean todavía válidos a esa fecha, podrán convertirse en autori­ zaciones con arreglo al presente capítulo a partir del 1 de enero de 2016.

Dicha conversión tendrá lugar previa petición presentada por esos productores antes del 31 de diciembre de 2015. Los Esta­ dos miembros podrán decidir permitir que los productores pre­ senten la solicitud para convertir los derechos en autorizaciones hasta el 31 de diciembre de 2020.

2. Las autorizaciones concedidas con arreglo al apartado 1 tendrán el mismo periodo de validez que los derechos de plan­ tación contemplados en el apartado 1. Si no se utilizan dichas autorizaciones, expirarán a más tardar el 31 de diciembre de 2018, o a más tardar el 31 de diciembre de 2023 si los Estados miembros han adoptado la decisión contemplada en el apartado 1, párrafo segundo.

3. Las superficies cubiertas por las autorizaciones concedidas con arreglo al apartado 1 no serán contadas a efectos del ar­ tículo 63.

Artículo 69

Poderes delegados

Se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos dele­ gados, de conformidad con el artículo 227, relativos a:

a) las condiciones para la aplicación de la exención contem­ plada en el artículo 62, apartado 4;

b) las normas sobre los criterios contemplados en el artículo 64, apartados 1 y 2;

c) la inclusión de otros criterios junto a los enumerados en el artículo 64, apartados 1 y 2;

d) la coexistencia de vides cuyo arranque haya emprendido el productor con vides nuevamente plantadas con arreglo al artículo 66, apartado 2.

e) los motivos de las decisiones de los Estados miembros en virtud del artículo 66, apartado 3.

Artículo 70

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas necesarias relativas a:

a) los procedimientos de concesión de autorizaciones;

b) los registros que deberán llevar los Estados miembros y las notificaciones que se deberán enviar a la Comisión.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

ESL 347/712 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

S e c c i ó n 2

C o n t r o l d e l r é g i m e n d e a u t o r i z a c i o n e s p a r a n u e v a s p l a n t a c i o n e s d e v i d

Artículo 71

Plantaciones no autorizadas

1. Los productores arrancarán, asumiendo el coste, las par­ celas plantadas de vid que no dispongan de autorización.

2. Si los productores no arrancan las vides en el plazo de cuatro meses a partir de la fecha de notificación de la irregula­ ridad, los Estados miembros garantizarán el arranque de dicha plantación no autorizada en un plazo de dos años a partir de la fecha de finalización del periodo de cuatro meses. Los costes derivados irán a cargo de los productores de que se trate.

3. Los Estados miembros comunicarán anualmente a la Co­ misión, a más tardar el 1 de marzo, el total de las superficies plantadas de vid sin autorización después del 1 de enero de 2016 y las superficies arrancadas conforme a lo dispuesto en los apartados 1 y 2.

4. Los productores que no hayan cumplido la obligación establecida en el apartado 1 del presente artículo serán objeto de sanciones establecidas conforme a lo dispuesto en el artícu­ lo 64 del Reglamento 1306/2013.

5. Las parcelas plantadas con vid sin autorización no podrán causar derecho a medidas de apoyo nacionales o de la Unión.

Artículo 72

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las disposiciones relativas a los detalles en materia de comuni­ cación que es necesario que cumplan los Estados miembros, incluidas posibles reducciones de los límites presupuestarios previstos en el anexo VI en caso de incumplimiento de las mismas.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

TÍTULO II

DISPOSICIONES APLICABLES A LA COMERCIALIZACIÓN Y A LAS ORGANIZACIONES DE PRODUCTORES

CAPÍTULO I

Disposiciones aplicables a la comercialización

S e c c i ó n 1

N o r m a s d e c o m e r c i a l i z a c i ó n

S u b s e c c i ó n 1

D i s p o s i c i o n e s p r e l i m i n a r e s

Artículo 73

Ámbito de aplicación

Sin perjuicio de cualesquiera otras disposiciones aplicables a los productos agrícolas, así como de las disposiciones adoptadas en

los sectores veterinario, fitosanitario y de los productos alimen­ ticios para asegurarse de que los productos cumplan las normas higiénicas y sanitarias y proteger la salud humana y la sanidad animal y vegetal, la presente sección establece las disposiciones relativas a las normas de comercialización, divididas en normas obligatorias y menciones reservadas facultativas, de los produc­ tos agrícolas.

S u b s e c c i ó n 2

N o r m a s d e c o m e r c i a l i z a c i ó n p o r s e c t o r e s o p r o d u c t o s

Artículo 74

Principio general

Los productos para los que se hayan establecido normas de comercialización por sectores o productos de conformidad con lo dispuesto en la presente sección podrán comercializarse en la Unión únicamente si se ajustan a dichas normas.

Artículo 75

Establecimiento y contenido

1. Se podrán aplicar normas de comercialización a uno o varios de los sectores y/o productos siguientes:

a) aceite de oliva y aceitunas de mesa;

b) frutas y hortalizas;

c) productos procedentes de frutas y hortalizas transformadas;

d) plátanos;

e) plantas vivas,

f) huevos;

g) carne de aves de corral;

h) grasas para untar destinadas al consumo humano;

i) lúpulo.

2. A fin de tener en cuenta las expectativas de los consumi­ dores y mejorar las condiciones económicas de producción y comercialización, así como la calidad de los productos agrícolas enumerados en los apartados 1 a 4 del presente artículo, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a las normas de comercialización por sectores o productos, en todas las fases de la comercialización, así como al establecimiento de excep­ ciones y supuestos de inaplicación de tales normas a fin de adaptarse a las condiciones del mercado en continuo cambio, a las nuevas demandas de los consumidores y a la evolución de las normas internacionales pertinentes, y de evitar crear obs­ táculos a la innovación de productos.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/713

3. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 26 del Regla­ mento (UE) no 1169/2011 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo (1), las normas de comercialización mencionadas en el apar­ tado 1 podrán abarcar uno o más de los siguientes requisitos, que se establecerán por sectores o por productos y estarán basados en las características de cada sector, en la necesidad de regular la introducción en el mercado y en las condiciones que se definen en el apartado 5 del presente artículo:

a) las definiciones técnicas, la designación y/o las denomina­ ciones de venta por sectores que no sean las establecidas en el artículo 78;

b) los criterios de clasificación, como la división en clases, el peso, el tamaño, la edad o la categoría;

c) la especie, la variedad vegetal o la raza animal o el tipo comercial;

d) la presentación, el etiquetado vinculado a normas de comer­ cialización obligatorias, el envasado, las normas que deben aplicarse con respecto a los centros de envasado, el marca­ do, el año de cosecha y la utilización de términos específi­ cos, sin perjuicio de lo dispuesto en los artículos 92 a 123;

e) criterios como la apariencia, consistencia, conformación, características de los productos y porcentaje de humedad;

f) sustancias específicas utilizadas en la producción, o compo­ nentes o constituyentes, incluidos su contenido cuantitativo, pureza e identificación;

g) la forma de explotación agrícola y el método de producción, incluidas las prácticas enológicas y los sistemas avanzados de producción sostenible;

h) la mezcla de mosto y vino, incluidas sus definiciones, la combinación y sus restricciones;

i) la frecuencia de recogida, la entrega, la conservación y la manipulación, el método de conservación y la temperatura, el almacenamiento y el transporte;

j) el lugar de producción y/o el origen, con exclusión de la carne de aves de corral y las materias grasas;

k) las restricciones respecto a la utilización de determinadas sustancias o prácticas;

l) la utilización específica;

m) las condiciones que regulan la eliminación, la tenencia, la circulación y la utilización de productos no conformes con las normas de comercialización adoptadas con arreglo al apartado 1 ni/o con las definiciones, designaciones y deno­ minaciones de venta mencionadas en el artículo 78, así como la eliminación de los subproductos.

4. Además de lo dispuesto en el apartado 1, las normas de comercialización pueden aplicarse al sector del vino. Las letras f), g) h), k) y m) del apartado 3 se aplicarán a dicho sector.

5. Las normas de comercialización por sectores o productos adoptadas con arreglo al apartado 1 del presente artículo se establecerán sin perjuicio de los artículos 84 a 88 y en el anexo IX del presente Reglamento y deberán tener presentes:

a) las características específicas de los productos de que se trate;

b) la necesidad de garantizar unas condiciones que faciliten la introducción en el mercado de los productos;

c) el interés de que los productores comuniquen las caracterís­ ticas de sus productos y el interés de que los consumidores reciban una información adecuada y transparente sobre los productos, incluido el lugar de producción, que habrá de determinarse caso por caso en el nivel geográfico apropiado después de haber realizado un estudio de impacto que tenga en cuenta, en particular, los costes y las cargas administrati­ vas para los operadores, así como los beneficios aportados a los productores y al consumidor final;

d) los métodos disponibles para determinar la características físicas, químicas y organolépticas de los productos;

e) las recomendaciones normalizadas adoptadas por organis­ mos internacionales;

f) la necesidad de preservar las características naturales y fun­ damentales de los productos sin que se produzca una mo­ dificación importante en la composición del producto de que se trate.

6. Para tener en cuenta las expectativas de los consumidores y la necesidad de mejorar la calidad y las condiciones econó­ micas para la producción y comercialización de los productos agrícolas, la Comisión podrá adoptar actos delegados, de con­ formidad con el artículo 227, con el fin de modificar la lista de sectores del apartado 1. Esos actos delegados se limitarán es­ trictamente a las necesidades demostradas como resultado de la evolución de la demanda de los consumidores, del progreso técnico o de la necesidad de innovar los productos, y estarán sujetos a un informe de la Comisión al Parlamento Europeo y al Consejo en el que se evalúen en particular las necesidades del consumidor, los costes y la carga administrativa para los ope­ radores, incluido el impacto en el mercado interior y en el comercio internacional, y los beneficios que supongan para los productores y para el consumidor final.

ESL 347/714 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (UE) no 1169/2011 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 25 de octubre de 2011, sobre información alimentaria a los consumidores, que modifica los Reglamentos (CE) no 1924/2006 y (CE) no 1925/2006 del Parlamento Europeo y del Consejo, y que deroga la Directiva de la Comisión 87/250/CEE, la Directiva del Consejo 90/496/CEE, la Directiva de la Comisión 1999/10/CE, la Directiva 2000/13/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, las Directivas de la Comisión 2002/67/CE y 2008/5/CE, y el Regla­ mento de la Comisión (CE) no 608/2004 (DO L 304 de 22.11.2011, p. 18).

Artículo 76

Exigencias adicionales para la comercialización de productos en el sector de frutas y hortalizas

1. Además, cuando sea pertinente para las normas aplicables de comercialización a que se refiere el artículo 75, los productos del sector de las frutas y hortalizas que se vayan a vender frescos al consumidor solo podrán comercializarse si están en buen estado y poseen una calidad buena y comercializable, y si se indica el país de origen.

2. Las normas de comercialización que contempla el apar­ tado 1 y cualquier norma de comercialización aplicable al sector de las frutas y hortalizas establecida de conformidad con la presente subsección se aplicarán en todas las fases de comercia­ lización, incluidas la importación y la exportación, y podrán incluir la calidad, la clasificación, el peso, el tamaño, el envase, el embalaje, el almacenamiento, el transporte, la presentación y la comercialización.

3. El tenedor de los productos del sector de las frutas y hortalizas respecto del cual se hayan adoptado normas de co­ mercialización no podrá exponer esos productos, ponerlos a la venta, entregarlos ni comercializarlos de otra forma dentro de la Unión cuando no sean conformes a esas normas, y será res­ ponsable de garantizar esta conformidad.

4. Para garantizar la correcta aplicación del requisito en el apartado 1 del presente artículo y tener en cuenta ciertas situa­ ciones específicas, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, sobre ex­ cepciones específicas a lo dispuesto en el presente artículo que sean necesarias para su correcta aplicación.

Artículo 77

Certificación del lúpulo

1. Cuando se estime pertinente y de forma adicional a las normas de comercialización aplicables, los productos del sector del lúpulo cosechados o elaborados en la Unión estarán sujetos a un procedimiento de certificación conforme al presente artícu­ lo.

2. Solo podrán expedirse certificados para los productos que presenten características cualitativas mínimas válidas en una fase determinada de la comercialización. En el caso del polvo de lúpulo, del polvo de lúpulo enriquecido con lupulina, del ex­ tracto de lúpulo y de los productos de lúpulo mezclados, el certificado solo podrá expedirse si el contenido de ácido alfa no es inferior al del lúpulo a partir del cual se hayan elaborado.

3. El certificado mencionará como mínimo:

a) el lugar o lugares de producción del lúpulo;

b) el año o años de cosecha; y

c) la variedad o variedades.

4. Los productos del sector del lúpulo solamente podrán comercializarse o exportarse cuando estén amparados por una certificación emitida con arreglo al presente artículo.

Si se trata de productos importados del sector del lúpulo, la certificación a que se refiere el artículo 190, apartado 2, se considerará equivalente al certificado.

5. La Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 227 para establecer las medidas de inaplicación del apartado 4 del presente artículo:

a) con miras a satisfacer las exigencias comerciales de determi­ nados terceros países; o

b) para productos destinados a usos especiales.

Las disposiciones previstas en el párrafo primero:

i) no deberán perjudicar la comercialización normal de los productos para los que se hayan expedido certificados; y

ii) estarán acompañadas de garantías encaminadas a evitar cual­ quier confusión con esos productos.

Artículo 78

Definiciones, designaciones y denominaciones de venta para determinados sectores y productos

1. Además, cuando proceda, de las normas aplicables de comercialización, las definiciones, designaciones y denominacio­ nes de venta previstas en el anexo VII se aplicarán a los sectores o productos siguientes:

a) carne de vacuno;

b) vino;

c) leche y productos lácteos destinados al consumo humano;

d) carne de aves de corral;

e) huevos;

f) grasas para untar destinadas al consumo humano, y

g) aceite de oliva y aceitunas de mesa.

2. Las definiciones, designaciones o denominaciones de venta previstas en el anexo VII podrán utilizarse en la Unión única­ mente para la comercialización de los productos que se ajusten a los requisitos correspondientes establecidos en el citado anexo.

3. Se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a las modificaciones, supuestos de inaplicación o exenciones respecto a las definiciones y denominaciones de venta previstas en el anexo VII. Estos actos se limitarán estrictamente a las necesida­ des demostradas resultantes de la evolución de la demanda del consumidor, el progreso técnico o la necesidad de innovación de productos.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/715

4. Para garantizar que los titulares y los Estados miembros tengan una comprensión clara y correcta de las definiciones y denominaciones de venta establecidas en el anexo VII, se otor­ gan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en relación con las normas sobre su determinación y aplicación.

5. Con el fin de atender a las expectativas de los consumi­ dores y a la evolución del mercado de los productos lácteos, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 para especificar aquellos productos lácteos con respecto a los cuales se declarará la especie animal de la que procede la leche, si no es la especie bovina, y para establecer las normas necesarias.

Artículo 79

Tolerancia

1. A fin de tener en cuenta las características específicas de cada producto o sector, las diferentes fases de la comercializa­ ción, las condiciones técnicas, las posibles dificultades prácticas importantes, así como la exactitud y la repetibilidad de los métodos de análisis, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente al nivel de tolerancia para una o varias normas específicas por encima del cual se considerará que todo el lote de productos no se ajusta a dicha norma o normas.

2. Al adoptar los actos mencionados en el apartado 1, la Comisión tendrá en cuenta la necesidad de no alterar las carac­ terísticas intrínsecas del producto y evitar la disminución de su calidad.

Artículo 80

Prácticas enológicas y métodos de análisis

1. En la producción y conservación de los productos enume­ rados en el anexo VII, parte II, solo podrán utilizarse en la Unión las prácticas enológicas autorizadas de acuerdo con el anexo VIII y previstas en el artículo 75, apartado 3, letra g), y en el artículo 83, apartados 2 y 3.

El párrafo primero no se aplicará a los productos siguientes:

a) el zumo de uva y el zumo de uva concentrado; y

b) el mosto de uva y el mosto de uva concentrado destinados a la elaboración de zumo de uva.

Las prácticas enológicas autorizadas solo podrán utilizarse para garantizar una buena vinificación, una buena conservación o una crianza adecuada del producto.

Los productos enumerados en el anexo VII, parte II, deberán producirse en la Unión con arreglo a las normas establecidas en el anexo VIII.

2. Los productos enumerados en el anexo VII, parte II, no podrán comercializarse en la Unión cuando:

a) se hayan sometido a prácticas enológicas no autorizadas en la Unión;

b) se hayan sometido a prácticas enológicas nacionales no au­ torizadas; o

c) infrinjan las normas establecidas en el anexo VIII.

Los productos vitivinícolas no comercializables de conformidad con el párrafo primero serán destruidos. Como excepción a esta norma, los Estados miembros podrán permitir que algunos de esos productos, cuyas características hayan determinado, se uti­ licen por destilerías o fábricas de vinagre o para uso industrial, siempre que esta autorización no se convierta en un incentivo a la producción de productos vitivinícolas mediante prácticas eno­ lógicas no autorizadas.

3. Cuando autorice las prácticas enológicas a que se refiere el artículo 75, apartado 3, letra g), la Comisión:

a) tendrá en cuenta las prácticas enológicas y los métodos de análisis recomendados y publicados por la Organización In­ ternacional de la Viña y el Vino (OIV), así como los resul­ tados del uso experimental de prácticas enológicas todavía no autorizadas;

b) tendrá en cuenta la protección de la salud humana;

c) tendrá presentes los posibles riesgos de inducir a error al consumidor debido a la percepción bien establecida que tiene del producto y las correspondientes expectativas, te­ niendo en cuenta la disponibilidad y viabilidad de los medios de información que permitan excluir esos riesgos;

d) permitirá la preservación de las características naturales y fundamentales del vino sin que se produzca una modifica­ ción importante en la composición del producto de que se trate;

e) garantizará un nivel mínimo aceptable de protección me­ dioambiental;

f) respetará las normas generales sobre prácticas enológicas y las normas establecidas en el anexo VIII.

4. Para garantizar el tratamiento correcto de los productos vinícolas no comercializables, se otorgan a la Comisión poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 relati­ vos a las normas sobre los procedimientos nacionales a que se refiere el apartado 2, párrafo segundo, del presente artículo, y las excepciones a los mismos relativas a la retirada y destrucción de productos del vino que no cumplan los requisitos.

5. Cuando sea necesario, la Comisión adoptará actos de eje­ cución para establecer los métodos a que se refiere el artículo 75, apartado 5, letra d) para los productos enumerados en el anexo VII, parte II. Esos métodos se basarán en cualesquiera métodos pertinentes recomendados y publicados por la OIV, salvo que sean ineficaces e inapropiados habida cuenta de los objetivos perseguidos por la Unión. Dichos actos de ejecución se adop­ tarán de conformidad con el procedimiento de examen contem­ plado en el artículo 229, apartado 2.

ESL 347/716 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Hasta tanto se produzca la adopción de dichos actos de ejecu­ ción, se utilizarán los métodos y normas autorizados por el Estado miembro de que se trate.

Artículo 81

Variedades de uva de vinificación

1. Los productos enumerados en el anexo VII, parte II, y producidos en la Unión deberán elaborarse con variedades de uva de vinificación que sean clasificables conforme a lo dis­ puesto en el apartado 2 del presente artículo.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 3, los Estados miembros deberán clasificar las variedades de uva de vinifica­ ción que se podrán plantar, replantar o injertar en sus territorios para la producción de vino.

Los Estados miembros solo podrán incluir en la clasificación las variedades de uva de vinificación que cumplan las condiciones siguientes:

a) la variedad en cuestión pertenece a la especie Vitis vinifera o procede de un cruce entre la especie Vitis vinifera y otras especies del género Vitis;

b) la variedad no es una de las siguientes: Noah, Othello, Isabe­ lle, Jacquez, Clinton y Herbemont.

En caso de que una variedad de uva de vinificación se suprima de la clasificación a que se refiere el párrafo primero, se proce­ derá a su arranque en el plazo de quince años a partir de su supresión.

3. Los Estados miembros cuya producción vinícola no supere los 50 000 hectolitros de vino por campaña vitícola, calculada en función de la producción media de las últimas cinco cam­ pañas vitícolas, no estarán obligados a efectuar la clasificación prevista en el apartado 2, párrafo primero.

No obstante, en dichos Estados miembros solo se podrán plan­ tar, replantar o injertar para la producción de vino variedades de uva de vinificación que sean conformes al apartado 2, párrafo segundo.

4. No obstante lo dispuesto en el apartado 2, párrafos pri­ mero y tercero y en el apartado 3, párrafo segundo, los Estados miembros autorizarán la plantación, la replantación o el injerto de las siguientes variedades de uva de vinificación para investi­ gación científica y experimentación:

a) variedades de uva de vinificación que no estén clasificadas, en el caso de los Estados miembros distintos de los que se refiere el apartado 3;

b) variedades de uva de vinificación que no sean conformes con el apartado 2, párrafo segundo, en el caso de los Estados miembros a que se refiere el apartado 3.

5. Deberán arrancarse las superficies plantadas con varieda­ des de uva de vinificación para la producción de vino contra­ viniendo lo dispuesto en los apartados 2, 3 y 4.

No obstante, el arranque de dichas superficies no será obliga­ torio en el caso de que la producción se destine exclusivamente al autoconsumo.

Artículo 82

Utilización específica del vino no conforme a las categorías enumeradas en el anexo VII, parte II

Salvo los vinos embotellados para los que pueda suministrarse la prueba de que el embotellado es anterior al 1 de septiembre de 1971, el vino elaborado con variedades de uva de vinifica­ ción que figuren en las clasificaciones establecidas con arreglo al artículo 81, apartado 2, párrafo primero, pero que no corres­ ponda a ninguna de las categorías establecidas en el anexo VII, parte II, solo podrá utilizarse para el autoconsumo, la produc­ ción de vinagre de vino o la destilación.

Artículo 83

Disposiciones nacionales aplicables a determinados productos y sectores

1. No obstante el artículo 75, apartado 2, los Estados miem­ bros podrán adoptar o mantener disposiciones nacionales que establezcan niveles de calidad diferenciados para las grasas para untar. Dichas disposiciones deberán permitir la evaluación de esos niveles de calidad en función de criterios referentes sobre todo a las materias primas utilizadas, a las características orga­ nolépticas de los productos y a su estabilidad física y microbio­ lógica.

Los Estados miembros que se acojan a la posibilidad prevista en el párrafo primero velarán por que los productos de otros Estados miembros que respeten los criterios establecidos en las referidas disposiciones nacionales puedan, de forma no dis­ criminatoria, utilizar menciones que indiquen que se han cum­ plido dichos criterios.

2. Los Estados miembros podrán limitar o prohibir la utili­ zación de determinadas prácticas enológicas y establecer restric­ ciones más severas para los vinos autorizados por la normativa de la Unión producidos en su territorio, con el fin de asegurar el mantenimiento de las características esenciales de los vinos con denominación de origen protegida o indicación geográfica pro­ tegida, de los vinos espumosos y los vinos de licor.

3. Los Estados miembros podrán permitir el uso experimen­ tal de prácticas enológicas no autorizadas.

4. A fin de garantizar la aplicación correcta y transparente del presente artículo, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, en los que se expongan tanto las condiciones para la aplicación de los apartados 1, 2 y 3 del presente artículo, como las relativas a la tenencia, circulación y utilización de los productos obtenidos de las prácticas experimentales a que se refiere el apartado 3 del presente artículo.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/717

5. Los Estados miembros sólo podrán adoptar o mantener disposiciones legislativas adicionales para los productos cubier­ tos por una norma de comercialización de la Unión si dichas disposiciones cumplen el Derecho de la Unión en particular el principio de libre circulación de mercancías, y sin perjuicio de la Directiva 98/34/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (1).

S u b s e c c i ó n 3

M e n c i o n e s r e s e r v a d a s f a c u l t a t i v a s

Artículo 84

Disposición general

Se establece un régimen de menciones reservadas facultativas por sector o por producto para facilitar el que los productores de productos agrícolas que posean características o atributos con valor añadido puedan informar de ellos en el mercado interior y, en especial, para apoyar y complementar las normas de comercialización específicas.

La presente subsección no se aplicará a los productos vitícolas contemplados en el artículo 92, apartado 1.

Artículo 85

Menciones reservadas facultativas existentes

1. Las menciones reservadas facultativas cubiertas por este régimen en 20 de diciembre de 2013 se enumeran en su anexo IX; las condiciones de utilización de dichas menciones se esta­ blecerán de conformidad con lo dispuesto en el artículo 86, letra a).

2. Las menciones reservadas facultativas a las que se refiere el apartado 1 del presente artículo se mantendrán vigentes, some­ tidas a cualquier modificación, salvo que sean anuladas en virtud del artículo 86.

Artículo 86

Reserva, modificación y anulación de menciones reservadas facultativas

A fin de tener en cuenta las expectativas de los consumidores, así como el avance de los conocimientos científicos y técnicos, la situación del mercado y la evolución de las normas de co­ mercialización y de las normas internacionales, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que:

a) se reserva una mención reservada facultativa suplementaria y se establecen sus condiciones de uso,

b) se modifican las condiciones de uso de una mención reser­ vada facultativa, o

c) se anula una de ellas.

Artículo 87

Menciones reservadas facultativas suplementarias

1. Solo podrá ser admisible reservarse como mención reser­ vada facultativa suplementaria una mención si esta cumple to­ dos los criterios siguientes:

a) se refiere a una característica de un producto o a un atributo de su producción o transformación, y está relacionada con un sector o producto;

b) el uso de la mención permite comunicar con mayor claridad el valor añadido del producto por sus características especí­ ficas o atributos de producción o transformación;

c) al introducir el producto en el mercado, la característica o atributo a que se refiere la letra a) puede ser identificados por consumidores de varios Estados miembros;

d) las condiciones y la utilización del término se ajustan a las disposiciones de la Directiva 2000/13/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (2), o del Reglamento (UE) no 1169/2011.

Cuando introduzca una mención reservada facultativa adicional, la Comisión tendrá en cuenta las normas internacionales que sean pertinentes en este ámbito y las menciones reservadas que existan actualmente para los productos o sectores en cuestión.

2. A fin de tener en cuenta las características especiales de algunos sectores, así como las expectativas de los consumidores, se otorgan a la Comisión poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 a fin de establecer los pormenores de los requisitos para la introducción de las menciones reserva­ das facultativas suplementarias a que se refiere el apartado 1 del presente artículo.

Artículo 88

Restricciones en el uso de las menciones reservadas facultativas

1. Las menciones reservadas facultativas solo podrán utili­ zarse para describir productos que se ajusten a las condiciones de uso que les sean aplicables.

2. Los Estados miembros adoptarán las medidas oportunas para impedir que el etiquetado de los productos pueda prestarse a confusión con las menciones reservadas facultativas.

3. A fin de asegurarse de que los productos descritos por medio de menciones reservadas facultativas se ajustan a las condiciones de uso aplicables, se otorgan a la Comisión poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 a fin de establecer las normas adicionales para la utilización de las menciones reservadas facultativas.

ESL 347/718 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Directiva 98/34/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 22 de junio de 1998, por la que se establece un procedimiento de infor­ mación en materia de las normas y reglamentaciones técnicas y de las reglas relativas a los servicios de la sociedad de la información (DO L 204 de 21.7.1998, p. 37).

(2) Directiva 2000/13/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 20 de marzo de 2000, relativa a la aproximación de las legislaciones de los Estados miembros en materia de etiquetado, presentación y publicidad de los productos alimenticios (DO L 109 de 6.5.2000, p. 29).

S u b s e c c i ó n 4

N o r m a s d e c o m e r c i a l i z a c i ó n a p l i c a b l e s a l a i m p o r t a c i ó n y e x p o r t a c i ó n

Artículo 89

Disposiciones generales

A fin de tener en cuenta tanto las características específicas de los intercambios comerciales entre la Unión y determinados terceros países, como el carácter especial de determinados pro­ ductos agrícolas, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo refe­ rente a:

a) las condiciones en que se considere que los productos im­ portados tienen un nivel equivalente de conformidad con las normas de comercialización de la Unión y las condiciones que permitan establecer excepciones al artículo 74; y

b) las disposiciones sobre la aplicación de las normas de co­ mercialización a los productos exportados desde la Unión.

Artículo 90

Disposiciones especiales para la importación de vino

1. Salvo disposición en contrario de acuerdos internacionales celebrados de conformidad con el TFUE, las disposiciones sobre las denominaciones de origen, las indicaciones geográficas y el etiquetado del vino establecidas en la sección 2 del presente capítulo y en las definiciones, designaciones y denominaciones de venta a que se refiere el artículo 78 del presente Reglamento se aplicarán a los productos importados en la Unión de los códigos NC 2009 61, 2009 69 y 2204.

2. Salvo disposición en contrario de acuerdos internacionales celebrados de conformidad con el TFUE, los productos contem­ plados en el apartado 1 del presente artículo se producirán de acuerdo con las prácticas enológicas autorizadas por la Unión con arreglo al presente Reglamento o, antes de la autorización concedida en virtud del artículo 80, apartado 3, lo harán de acuerdo con las prácticas enológicas recomendadas y publicadas por la OIV.

3. La importación de los productos a que se refiere el apar­ tado 1 estará supeditada a la presentación de:

a) un certificado que acredite el cumplimiento de las disposi­ ciones indicadas en los apartados 1 y 2, expedido por un organismo competente del país de origen del producto que habrá de estar incluido en una lista que hará pública la Comisión;

b) un informe de análisis elaborado por un organismo o servi­ cio designado por el país de origen del producto, si el pro­ ducto se destina al consumo humano directo.

S u b s e c c i ó n 5

D i s p o s i c i o n e s c o m u n e s

Artículo 91

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para:

a) establecer las listas de leche y productos lácteos menciona­ dos en el anexo VII, parte III, punto 5, párrafo segundo, y de materias grasas para untar mencionadas en el anexo VII, parte VII, sección I, párrafo sexto, letra a), basándose en listas indicativas de productos que los Estados miembros conside­ ren que corresponden en su territorio a dichas disposiciones y que los Estados miembros enviarán a la Comisión;

b) establecer normas para la aplicación de las normas de co­ mercialización por sectores o productos;

c) establecer normas para esclarecer si los productos se han sometido a procesos contrarios a las prácticas enológicas autorizadas;

d) establecer normas sobre los métodos de análisis para deter­ minar las características de los productos;

e) establecer normas para fijar el nivel de tolerancia;

f) establecer normas para la aplicación de las medidas a que se refiere el artículo 89;

g) establecer normas para la identificación o registro del pro­ ductor y/o de las instalaciones industriales en las que se prepara o transforma el producto, para los procedimientos de certificación y para los documentos comerciales, los do­ cumentos de acompañamiento y los registros que deben llevarse.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S e c c i ó n 2

D e n o m i n a c i o n e s d e o r i g e n , i n d i c a c i o n e s g e o g r á f i c a s , t é r m i n o s t r a d i c i o n a l e s e n e l

s e c t o r v i t i v i n í c o l a

S u b s e c c i ó n 1

D i s p o s i c i o n e s p r e l i m i n a r e s

Artículo 92

Ámbito de aplicación

1. Las normas relativas a las denominaciones de origen, las indicaciones geográficas y los términos tradicionales fijadas en la presente sección se aplicarán a los productos contemplados en el anexo VII, parte II, puntos 1, 3 a 6, 8, 9, 11, 15 y 16.

2. Las normas a que se refiere el apartado 1 se basarán en:

a) la protección de los intereses legítimos de consumidores y productores;

b) la garantía del correcto funcionamiento del mercado interior de los productos de que se trata, y

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/719

c) el fomento de la producción de productos de calidad a que se refiere la presente sección, permitiendo al mismo tiempo la adopción de medidas nacionales de política de calidad.

S u b s e c c i ó n 2

D e n o m i n a c i o n e s d e o r i g e n e i n d i c a c i o n e s g e o g r á f i c a s

Artículo 93

Definiciones

1. A efectos de la presente sección, se entenderá por:

a) "denominación de origen": el nombre de una región, de un lugar determinado o, en casos excepcionales debidamente justificados, de un país, que sirve para designar un producto referido en el artículo 92, apartado 1, que cumple los requi­ sitos siguientes:

i) la calidad y las características del producto se deben básica o exclusivamente a un entorno geográfico parti­ cular, con los factores naturales y humanos inherentes a él;

ii) las uvas utilizadas en la elaboración del producto proce­ den exclusivamente de esa zona geográfica;

iii) la elaboración tiene lugar en esa zona geográfica; y

iv) el producto se obtiene de variedades de vid de la especie Vitis vinifera;

b) "indicación geográfica": una indicación que se refiere a una región, a un lugar determinado o, en casos excepcionales debidamente justificados, a un país, que sirve para designar un producto referido en el artículo 92, apartado 1, que cumple los requisitos siguientes:

i) posee una calidad, una reputación u otras características específicas atribuibles a su origen geográfico;

ii) al menos el 85 % de la uva utilizada en su elaboración procede exclusivamente de esa zona geográfica;

iii) la elaboración tiene lugar en esa zona geográfica; y

iv) se obtiene de variedades de vid de la especie Vitis vinifera o de un cruce entre esta especie y otras especies del género Vitis.

2. Ciertos nombres usados tradicionalmente constituirán una denominación de origen cuando:

a) designen un vino;

b) se refieran a un nombre geográfico;

c) reúnan los requisitos mencionados en el apartado 1, letra a), incisos i) a iv); y

d) hayan sido sometidos al procedimiento de protección de las denominaciones de origen e indicaciones geográficas que se establece en la presente subsección.

3. Las denominaciones de origen y las indicaciones geográ­ ficas, incluidas las referentes a zonas geográficas de terceros países, podrán gozar de protección en la Unión con arreglo a lo dispuesto en la presente subsección.

4. A efectos de la aplicación del apartado 1, letra a), inciso iii), el concepto de "elaboración" abarcará todas las operaciones efectuadas, desde la vendimia hasta la finalización del proceso de vinificación, con excepción de cualquier proceso posterior a la elaboración.

5. A efectos de la aplicación del apartado 1, letra b), inciso ii), el porcentaje máximo del 15 % de uvas que pueden tener su origen fuera de la zona geográfica delimitada deberá proceder del Estado miembro o del tercer país en cuestión en el que se encuentre la zona delimitada.

Artículo 94

Solicitudes de protección

1. Las solicitudes en las que se pida la protección de ciertos nombres mediante su inclusión en la categoría de denominacio­ nes de origen o indicaciones geográficas deberán ir acompaña­ das de un expediente técnico que facilite los datos siguientes:

a) nombre que se desee proteger;

b) nombre, apellidos y dirección del solicitante;

c) pliego de condiciones del producto mencionado en el apar­ tado 2, y

d) un documento único en el que se resuma el pliego de con­ diciones del producto mencionado en el apartado 2.

2. El pliego de condiciones deberá permitir a las partes inte­ resadas comprobar las condiciones pertinentes de producción relativas a la denominación de origen o indicación geográfica.

La especificación del producto consistirá, como mínimo, en lo siguiente:

a) nombre que se desee proteger;

b) descripción del vino o vinos:

i) respecto a la denominación de origen, sus principales características analíticas y organolépticas;

ii) respecto a la indicación geográfica, sus principales carac­ terísticas analíticas, así como una evaluación o indicación de sus características organolépticas;

c) en su caso, las prácticas enológicas específicas utilizadas para elaborar el vino o vinos y restricciones pertinentes impuestas a su elaboración;

ESL 347/720 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

d) delimitación de la zona geográfica de que se trate;

e) rendimiento máximo por hectárea;

f) la indicación de la variedad o variedades de uva de las que se han obtenido el vino o vinos;

g) explicación detallada que confirme el vínculo a que se refiere la letra a), inciso i), o, en su caso, el artículo 93, apartado 1, letra b), inciso i);

h) requisitos aplicables establecidos en las legislaciones de la Unión o nacionales o, cuando así lo prevean los Estados miembros, por un organismo que gestione la denominación de origen protegida o la indicación geográfica protegida, teniendo en cuenta que dichos requisitos deben ser objetivos, no discriminatorios y compatibles con la normativa de la Unión;

i) nombre y dirección de las autoridades u organismos encar­ gados de comprobar el cumplimiento de las disposiciones del pliego de condiciones y sus tareas específicas.

3. Cuando la solicitud de protección se refiera a una zona geográfica de un tercer país, además de los elementos previstos en los apartados 1 y 2, deberá aportarse la prueba de que el nombre en cuestión está protegido en su país de origen.

Artículo 95

Solicitantes

1. Todo grupo de productores interesados o, en casos excep­ cionales debidamente justificados, un solo productor podrá so­ licitar la protección de una denominación de origen o una indicación geográfica. En la solicitud podrán participar otras partes interesadas.

2. Los productores podrán solicitar la protección únicamente para los vinos que produzcan.

3. En el caso de un nombre que designe una zona geográfica transfronteriza o de un nombre tradicional vinculado a una zona geográfica transfronteriza, podrá presentarse una solicitud conjunta.

Artículo 96

Procedimiento nacional preliminar

1. Las solicitudes de protección de las denominaciones de origen o las indicaciones geográficas de vinos originarios de la Unión deberán someterse a un procedimiento nacional prelimi­ nar.

2. La solicitud de protección se presentará en el Estado miembro en cuyo territorio esté situada la denominación de origen o la indicación geográfica.

3. El Estado miembro en el que se presente la solicitud de protección la examinará para verificar si cumple las condiciones establecidas en la presente subsección.

Dicho Estado miembro incoará un procedimiento nacional que garantice una publicación adecuada de la solicitud y en el que se fije un plazo mínimo de dos meses desde la fecha de publica­ ción, durante el cual cualquier persona física o jurídica que ostente un interés legítimo y resida o esté establecida en su territorio podrá impugnar la protección propuesta presentando una declaración debidamente motivada en ese Estado miembro.

4. En caso de que el Estado miembro que evalúa la solicitud considere que la denominación de origen o la indicación geo­ gráfica no cumple las condiciones establecidas en la presente subsección o es incompatible con la normativa de la Unión, rechazará la solicitud.

5. En caso de que el Estado miembro que evalúa la solicitud considere que se cumplen los requisitos, llevará a cabo un pro­ cedimiento nacional que garantice una publicación adecuada del pliego de condiciones del producto al menos en Internet y enviará la solicitud a la Comisión.

Artículo 97

Supervisión de la Comisión

1. La Comisión hará pública la fecha de presentación de la solicitud de protección de la denominación de origen o de la indicación geográfica.

2. La Comisión comprobará si las solicitudes de protección mencionadas en el artículo 94 cumplen las condiciones estable­ cidas en la presente subsección.

3. En caso de que la Comisión considere que se cumplen las condiciones establecidas en la presente subsección, adoptará actos de ejecución relativos a la publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea del documento único mencionado en el artículo 94, apartado 1, letra d), y de la referencia de la publi­ cación del pliego de condiciones del producto efectuada en el transcurso del procedimiento nacional preliminar. Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicación del procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3.

4. En caso de que la Comisión considere que no se cumplen las condiciones establecidas en la presente subsección, adoptará actos de ejecución para rechazar la solicitud.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 98

Procedimiento de oposición

En el plazo de dos meses a partir de la fecha de publicación del documento único al que se hace referencia en el artículo 94, apartado 1, letra d), cualquier Estado miembro o tercer país, o cualquier persona física o jurídica que ostente un interés legí­ timo y esté establecida o resida en un Estado miembro distinto de aquel que solicita la protección o en un tercer país, podrá impugnar la protección propuesta presentando a la Comisión una declaración debidamente motivada en relación con las con­ diciones de admisibilidad establecidas en la presente subsección.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/721

En el caso de personas físicas o jurídicas establecidas o que residan en un tercer país, esa declaración se presentará, bien directamente o por mediación de las autoridades de ese tercer país, en el plazo de dos meses mencionado en el párrafo pri­ mero.

Artículo 99

Decisión con respecto a la protección

Sobre la base de la información que posea la Comisión al término del procedimiento de oposición a que se refiere el artículo 98, la Comisión adoptará actos de ejecución bien para proteger la denominación de origen o la indicación geo­ gráfica que cumplan los requisitos establecidos en la presente subsección y sean compatibles con la normativa de la Unión, o bien para rechazar la solicitud cuando no los cumplan.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 100

Homónimos

1. Cuando se proceda a registrar una denominación para la que se haya presentado una solicitud que sea homónima o parcialmente homónima de una denominación ya registrada de acuerdo con lo dispuesto en el presente Reglamento, se tendrán debidamente en cuenta los usos locales y tradicionales y los riesgos de confusión.

No se registrará una denominación homónima que induzca al consumidor a creer erróneamente que los productos son origi­ narios de otro territorio, aunque sea exacta por lo que se refiere al territorio, la región o la localidad de la que son originarios esos productos.

Una denominación homónima registrada solo podrá utilizarse cuando las condiciones prácticas garanticen que la denomina­ ción homónima registrada ulteriormente se diferencia suficien­ temente de la ya registrada, habida cuenta de la necesidad de garantizar un trato equitativo a los productores interesados y de no inducir a error al consumidor.

2. El apartado 1 se aplicará mutatis mutandis en el caso de que una denominación para la que se haya presentado una solicitud sea homónima o parcialmente homónima de una in­ dicación geográfica protegida al amparo del derecho de los Estados miembros.

3. Cuando el nombre de una variedad de uva de vinificación contenga o consista en una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida, el nombre de esa variedad de uva de vinificación no podrá utilizarse para el etiquetado de los productos agrícolas.

A fin de tener en cuenta las prácticas de etiquetado vigentes, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se prevean excepciones a esta regla.

4. La protección de las denominaciones de origen e indica­ ciones geográficas de los productos cubiertos por el artículo 93

del presente Reglamento no afectará a las indicaciones geográ­ ficas protegidas utilizadas para las bebidas espirituosas definidas en el artículo 2 del Reglamento (CE) no 110/2008 del Parla­ mento Europeo y del Consejo (1).

Artículo 101

Motivos específicos de denegación de la protección

1. Una denominación que haya pasado a ser genérica no podrá protegerse como denominación de origen o indicación geográfica.

A efectos de la presente sección, se entenderá por "denomina­ ción que ha pasado a ser genérica" la denominación de un vino que, si bien se refiere al lugar o la región en que este producto se elaboraba o comercializaba originalmente, se ha convertido en la denominación común de un vino en la Unión.

Para determinar si una denominación ha pasado a ser genérica, se deberán tener en cuenta todos los factores pertinentes y en especial:

a) la situación existente en la Unión, principalmente en las zonas de consumo;

b) el derecho nacional o de la Unión aplicable.

2. Una denominación no podrá protegerse como denomina­ ción de origen o indicación geográfica cuando, habida cuenta de la reputación y notoriedad de una marca registrada, su protec­ ción pueda inducir a error al consumidor en cuanto a la ver­ dadera identidad del vino.

Artículo 102

Relación con las marcas registradas

1. El registro de una marca que contenga o consista en una denominación de origen o una indicación geográfica protegida que no se ajuste a la especificación del producto en cuestión, o cuya utilización se contemple en el artículo 103, apartado 2, y se refiera a uno de los productos enumerados en la parte II del anexo VII se:

a) rechazará cuando la solicitud de registro de la marca se presente después de la fecha de presentación a la Comisión de la solicitud de protección de la denominación de origen o indicación geográfica y la denominación de origen o la in­ dicación geográfica reciba posteriormente la protección, o

b) suprimido.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 101, apartado 2, una marca de aquellas a que se refiere el apartado 1 del presente artículo, que haya sido solicitada, registrada o se haya establecido mediante el uso de buena fe, en los casos en que así lo permita el derecho aplicable, en el territorio de la Unión bien antes de la fecha de protección de la denominación

ESL 347/722 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 110/2008 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 15 de enero de 2008, relativo a la definición, designación, presentación, etiquetado y protección de la indicación geográfica de bebidas espirituosas, y sus normas de desarrollo (DO L 39 de 13.2.2008, p. 16).

de origen o la indicación geográfica en el país de origen, bien antes del 1 de enero de 1996 podrá seguir utilizándose o renovándose a pesar de la protección de la denominación de origen o de la indicación geográfica, siempre que no incurra en las causas de nulidad o revocación de la marca registrada esta­ blecidas en la Directiva 2008/95/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (1) o en el Reglamento (CE) no 207/2009 del Con­ sejo (2).

En tales casos, se permitirá la utilización de la denominación de origen protegida o de la indicación geográfica protegida, junto con las marcas registradas pertinentes.

Artículo 103

Protección

1. Las denominaciones de origen protegidas y las indicacio­ nes geográficas protegidas podrán ser utilizadas por cualquier operador que comercialice vino elaborado de conformidad con el pliego de condiciones del producto correspondiente.

2. Las denominaciones de origen protegidas y las indicacio­ nes geográficas protegidas, así como los vinos que utilicen esos nombres protegidos con arreglo al pliego de condiciones del producto, estarán protegidas de:

a) todo uso comercial directo o indirecto de un nombre pro­ tegido:

i) por parte de productos comparables que no se ajusten al pliego de condiciones del nombre protegido, o

ii) en la medida en que ese uso aproveche la reputación de una denominación de origen o una indicación geográfica;

b) toda usurpación, imitación o evocación, aunque se indique el origen verdadero del producto o el servicio o si el nombre protegido se traduce, transcribe o translitera, o va acompa­ ñado de los términos "estilo", "tipo", "método", "producido como", "imitación", "sabor", "parecido" u otros análogos;

c) cualquier otro tipo de indicación falsa o engañosa en cuanto a la procedencia, el origen, la naturaleza o las características esenciales del producto, en el envase o en el embalaje, en la publicidad o en los documentos relativos al producto viní­ cola de que se trate, así como la utilización de envases que por sus características puedan crear una impresión errónea acerca de su origen;

d) cualquier otra práctica que pueda inducir a error al consu­ midor acerca del verdadero origen del producto.

3. Las denominaciones de origen protegidas y las indicacio­ nes geográficas protegidas no podrán pasar a ser genéricas en la Unión con arreglo al artículo 101, apartado 1.

Artículo 104

Registro

La Comisión creará y llevará un registro electrónico de las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográ­ ficas protegidas de los vinos que deberá ser accesible al público. En ese registro podrán inscribirse las denominaciones de origen y las indicaciones geográficas de productos de terceros países que estén protegidas en la Unión en virtud de un acuerdo internacional del que esta sea Parte. A menos que se recojan expresamente en dicho acuerdo como denominaciones de ori­ gen protegidas en virtud del presente Reglamento, esos nombres se inscribirán en el registro como indicaciones geográficas pro­ tegidas.

Artículo 105

Modificación del pliego de condiciones del producto

Los interesados que cumplan las condiciones establecidas en el artículo 95 podrán solicitar autorización para modificar el pliego de condiciones de una denominación de origen protegida o de una indicación geográfica protegida, en particular para tener en cuenta la evolución de los conocimientos científicos y técnicos o para efectuar una nueva delimitación de la zona geográfica a que se refiere el artículo 94, apartado 2, párrafo segundo, letra d). En las solicitudes se describirán las modifica­ ciones propuestas y se declararán los motivos alegados.

Artículo 106

Cancelación

La Comisión, bien por propia iniciativa o mediante solicitud debidamente justificada de un Estado miembro, de un tercer país o de una persona física o jurídica que ostente un interés legítimo, podrá adoptar actos de ejecución para cancelar la protección de una denominación de origen o una indicación geográfica cuando ya no pueda garantizarse el cumplimiento del correspondiente pliego de condiciones del producto.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 107

Denominaciones de vinos protegidas existentes

1. Las denominaciones de vinos a que se refieren los artículos 51 y 54 del Reglamento (CE) no 1493/1999 del Con­ sejo (3) y el artículo 28 del Reglamento (CE) no 753/2002 de la Comisión (4), quedarán protegidas automáticamente en virtud del presente Reglamento. La Comisión las incorporará al regis­ tro previsto en el artículo 104 del presente Reglamento.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/723

(1) Directiva 2008/95/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 22 de octubre de 2008, relativa a la aproximación de las legislacio­ nes de los Estados miembros en materia de marcas (DO L 299 de 8.11.2008, p. 25).

(2) Reglamento (CE) no 207/2009 del Consejo, de 26 de febrero de 2009, sobre la marca comunitaria (DO L 78 de 24.3.2009, p. 1).

(3) Reglamento (CE) no 1493/1999 del Consejo, de 17 de mayo de 1999, por el que se establece la organización común del mercado vitivinícola (DO L 179 de 14.7.1999, p. 1).

(4) Reglamento (CE) no 753/2002 de la Comisión, de 29 de abril de 2002, que fija determinadas disposiciones de aplicación del Regla­ mento (CE) no 1493/1999 del Consejo en lo que respecta a la designación, denominación, presentación y protección de determina­ dos productos vitivinícolas (DO L 118 de 4.5.2002, p. 1).

2. La Comisión tomará las medidas administrativas necesa­ rias para suprimir oficialmente las denominaciones de vino a las que se aplica el artículo 118 vicies, apartado 3, del Reglamento (UE) no 1234/2007 del registro previsto en el artículo 104 del presente Reglamento mediante actos de ejecución adoptados sin aplicar el procedimiento a que se refiere el artículo 229, apar­ tados 2 o 3 del presente Reglamento.

3. El artículo 106 no se aplicará a las denominaciones de vinos protegidas existentes a que se refiere el apartado 1 del presente artículo.

Hasta el 31 de diciembre de 2014, la Comisión podrá decidir, a iniciativa propia, adoptar actos de ejecución para cancelar la protección de las denominaciones de vinos protegidas existentes a que se refiere el apartado 1 del presente artículo en caso de que no cumplan las condiciones establecidas en el artículo 93.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

4. Respecto de Croacia, las denominaciones de vinos publi­ cadas en el Diario Oficial de la Unión Europea (1) quedarán pro­ tegidas en virtud del presente Reglamento, previo resultado fa­ vorable del procedimiento de oposición. La Comisión las in­ cluirá en el registro previsto en el artículo 104.

Artículo 108

Tasas

Los Estados miembros podrán cobrar tasas que cubran los cos­ tes en que hayan incurrido, incluidos los derivados del examen de las solicitudes de protección, las declaraciones de objeción, las solicitudes de modificación y las peticiones de cancelación al amparo de la presente subsección.

Artículo 109

Poderes delegados

1. A fin de tener en cuenta las características específicas de la producción en la zona geográfica delimitada, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 a fin de establecer:

a) los criterios adicionales para la delimitación de la zona geo­ gráfica y

b) las restricciones y excepciones relativas a la producción en la zona geográfica delimitada.

2. A fin de garantizar la calidad y trazabilidad de los pro­ ductos, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezcan las condiciones en que el pliego de condiciones del producto puede incluir requisitos adicionales.

3. A fin de garantizar la protección de los derechos e inte­ reses legítimos de los productores y operadores económicos, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente:

a) al tipo de solicitante que puede solicitar la protección de una denominación de origen o una indicación geográfica;

b) a las condiciones que han de cumplirse con respecto a una solicitud de protección de una denominación de origen o indicación geográfica, el examen por la Comisión, el proce­ dimiento de oposición y los procedimientos de modificación, cancelación y conversión de las denominaciones de origen protegidas o indicaciones geográficas protegidas;

c) a las condiciones aplicables a las solicitudes transfronterizas;

d) a las condiciones aplicables a las solicitudes relativas a áreas geográficas de un tercer país;

e) a la fecha a partir de la cual se aplicará una protección o una modificación de una protección;

f) a las condiciones relativas a las modificaciones del pliego de condiciones del producto.

4. A fin de garantizar un nivel de protección adecuado, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a las restricciones con respecto al nombre protegido.

5. A fin de cerciorarse de que los operadores y las autorida­ des competentes no resultan perjudicados por la aplicación de la presente subsección en lo que respecta a las denominaciones de vinos a las que se haya concedido la protección antes del 1 de agosto de 2009 o para las cuales se haya presentado una soli­ citud de protección antes de dicha fecha, se otorgan a la Co­ misión poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 para establecer disposiciones transitorias con res­ pecto a lo siguiente:

a) las denominaciones de vinos reconocidas por los Estados miembros como denominaciones de origen o indicaciones geográficas a más tardar el 1 de agosto de 2009 y las denominaciones de vinos para las cuales se haya presentado una solicitud de protección antes de dicha fecha;

b) los vinos comercializados o etiquetados antes de una fecha determinada; y

c) las modificaciones del pliego de condiciones del producto.

Artículo 110

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

1. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer las medidas necesarias relativas a:

a) la información que debe facilitarse en el pliego de condicio­ nes del producto sobre el vínculo entre la zona geográfica y el producto final;

b) la puesta a disposición del público de las decisiones de pro­ tección o denegación;

c) la creación y mantenimiento del registro mencionado en el artículo 104;

ESL 347/724 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) DO C 116 de 14.4.2011, p. 12.

d) la conversión de una denominación de origen protegida en indicación geográfica protegida;

e) la presentación de solicitudes transfronterizas.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

2. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer las medidas necesarias referentes al procedimiento aplica­ ble al examen de las solicitudes de protección o de autorización de una modificación de una denominación de origen o una indicación geográfica, así como al procedimiento aplicable a las peticiones de oposición, cancelación o conversión, y a la comunicación de información sobre las denominaciones de vi­ nos protegidas existentes, en particular con relación a lo si­ guiente:

a) los modelos de documentos y el modo de transmisión;

b) los plazos;

c) los detalles de los hechos, pruebas y documentos justificati­ vos que deban presentarse para respaldar la solicitud o peti­ ción.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 111

Otras competencias de ejecución

Cuando una oposición se considere inadmisible, la Comisión adoptará un acto de ejecución para rechazarla por inadmisible. Dicho acto de ejecución se adoptará sin aplicación del procedi­ miento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3.

S u b s e c c i ó n 3

T é r m i n o s t r a d i c i o n a l e s

Artículo 112

Definición

Se entenderá por "término tradicional" una expresión tradicio­ nalmente empleada en los Estados miembros para los productos que se mencionan en el artículo 92, apartado 1, para indicar:

a) que el producto está acogido a una denominación de origen protegida o a una indicación geográfica protegida conforme a la legislación de la Unión o nacional, o

b) el método de elaboración o envejecimiento o la calidad, color, tipo de lugar, o un acontecimiento concreto vinculado a la historia del producto acogido a una denominación de origen protegida o a una indicación geográfica protegida.

Artículo 113

Protección

1. Los términos tradicionales protegidos solo podrán utili­ zarse en productos que hayan sido elaborados con arreglo a la definición que contempla el artículo 112.

Los términos tradicionales estarán protegidos contra el uso ilí­ cito.

2. Los términos tradicionales estarán protegidos, únicamente en la lengua y con respecto a las categorías de productos viti­ vinícolas que figuran en la solicitud, contra:

a) cualquier usurpación del término protegido, incluso cuando este vaya acompañado de una expresión semejante a "estilo", "tipo", "método", "como se produce en", "imitación", "sabor", "como" o cualquier otra expresión similar;

b) cualquier otra indicación falsa o engañosa en cuanto a la naturaleza, las características o las cualidades esenciales del producto colocada en su envase interior o exterior, en la publicidad o en los documentos relativos al producto de que se trate;

c) cualquier otra práctica que pueda inducir a error a los con­ sumidores, en especial haciéndoles creer que el vino disfruta del término tradicional protegido.

3. Los términos tradicionales no podrán ser genéricos en la Unión.

Artículo 114

Poderes delegados

1. A fin de garantizar un nivel de protección adecuado, se otorgan a la Comisión poderes para adoptar actos delegados de acuerdo con el artículo 227 en lo referente a la lengua y la ortografía del término tradicional que deba protegerse.

2. A fin de garantizar la protección de los derechos e inte­ reses legítimos de productores y operadores económicos, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezca:

a) el tipo de solicitantes que podrá demandar la protección de un término tradicional;

b) las condiciones de validez de una solicitud de protección de un término tradicional;

c) los motivos para oponerse a una propuesta de reconoci­ miento de un término tradicional;

d) el ámbito de aplicación de la protección, la relación con las marcas registradas, los términos tradicionales protegidos, las denominaciones de origen protegidas, las indicaciones geo­ gráficas protegidas, los homónimos o determinados nombres de uvas de vinificación;

e) los motivos de cancelación de un término tradicional;

f) la fecha de presentación de una solicitud o de una petición de oposición o cancelación;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/725

g) los procedimientos a seguir en relación con las solicitudes de protección de un término tradicional, incluidos el examen de la Comisión, el procedimiento de objeción y los procedi­ mientos de cancelación y modificación.

3. A fin de tener en cuenta las características específicas del comercio entre la Unión y determinados terceros países, se otorgan a la Comisión poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 para establecer las condiciones de utilización de los términos tradicionales en los productos pro­ cedentes de terceros países y se prevean excepciones a lo dis­ puesto en el artículo 112 y el artículo 113, apartado 2.

Artículo 115

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

1. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer las medidas necesarias con respecto al procedimiento aplicable al examen de las solicitudes de protección o de auto­ rización de una modificación de un término tradicional, así como al procedimiento aplicable a las peticiones de oposición o cancelación, en particular con respecto a lo siguiente:

a) los modelos de documentos y el modo de transmisión;

b) los plazos;

c) los detalles de los hechos, pruebas y documentos justificati­ vos que deban presentarse para respaldar la solicitud o peti­ ción;

d) las normas relativas a la divulgación de los términos tradi­ cionales protegidos.

2. La Comisión adoptará actos de ejecución para aceptar o denegar una solicitud de protección de un término tradicional o una petición de modificación de un término protegido o de cancelación de la protección de un término tradicional.

3. La Comisión adoptará actos de ejecución para disponer la protección de los términos tradicionales cuyas solicitudes de protección se hayan aceptado, en particular clasificándolos con arreglo al artículo 112 y publicando una definición y/o las condiciones de utilización.

4. Los actos de ejecución mencionados en los apartados 1, 2 y 3 del presente artículo se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen a que se refiere el artículo 229, apar­ tado 2.

Artículo 116

Otras competencias de ejecución

Cuando una oposición se considere inadmisible, la Comisión adoptará actos de ejecución para rechazarla por ello. Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicación del procedi­ miento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3.

S e c c i ó n 3

E t i q u e t a d o y p r e s e n t a c i ó n e n e l s e c t o r v i t i v i n í c o l a

Artículo 117

Definición

A efectos de la presente sección se entenderá por:

a) "etiquetado": toda palabra, indicación, marca registrada, marca comercial, motivo ilustrado o símbolo colocados en cualquier envase, documento, aviso, etiqueta, anillo o collar que acompañe o haga referencia a un producto dado;

b) "presentación": la información transmitida a los consumido­ res sobre el producto de que se trate, incluida la forma y el tipo de las botellas.

Artículo 118

Aplicabilidad de las normas horizontales

Salvo disposición en contrario del presente Reglamento, la Di­ rectiva 89/396/CEE del Consejo (1), la Directiva 2000/13/CE, la Directiva 2007/45/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (2), la Directiva 2008/95/CE, y el Reglamento (UE) no 1169/2011, se aplicarán al etiquetado y la presentación.

El etiquetado de los productos contemplados en el anexo VII, parte II, puntos 1 a 11, 13, 15 y 16, no podrá ser complemen­ tado con ninguna otra indicación a excepción de las previstas en el presente Reglamento, a menos que satisfagan los requisitos de la Directiva 2000/13/CE o el Reglamento (UE) no 1169/2011.

Artículo 119

Indicaciones obligatorias

1. El etiquetado y la presentación de los productos a que se refieren los puntos 1 a 11, 13, 15 y 16 de la parte II del anexo VII, comercializados en la Unión o destinados a la exportación, deberán contener obligatoriamente las indicaciones siguientes:

a) categoría del producto vitícola de conformidad con el anexo VII, parte II;

b) en los vinos con denominación de origen protegida o indi­ cación geográfica protegida:

i) la expresión "denominación de origen protegida" o "indi­ cación geográfica protegida", y

ii) el nombre de la denominación de origen protegida o la indicación geográfica protegida;

ESL 347/726 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Directiva 89/396/CEE del Consejo, de 14 de junio de 1989, relativa a las menciones o marcas que permitan identificar el lote al que pertenece un producto alimenticio (DO L 186 de 30.6.1989, p. 21).

(2) Directiva 2007/45/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 5 de septiembre de 2007, por la que se establecen normas relativas a las cantidades nominales para productos preenvasados, se derogan las Directivas 75/106/CEE y 80/232/CEE del Consejo y se modifica la Directiva 76/211/CEE del Consejo (DO L 247 de 21.9.2007, p. 17).

c) el grado alcohólico volumétrico adquirido;

d) la procedencia;

e) el embotellador o, en el caso del vino espumoso, el vino espumoso gasificado, el vino espumoso de calidad o el vino espumoso aromático de calidad, el nombre del productor o del vendedor;

f) el importador, en el caso de los vinos importados; y

g) para el vino espumoso, el vino espumoso gasificado, el vino espumoso de calidad o el vino espumoso aromático de ca­ lidad, indicación del contenido de azúcar.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, letra a), la referencia a la categoría de producto vitivinícola podrá omitirse en los vinos en cuya etiqueta figure el nombre de una denomi­ nación de origen protegida o una indicación geográfica prote­ gida.

3. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, letra b), la referencia a las expresiones "denominación de origen protegida" o "indicación geográfica protegida" podrá omitirse en los casos siguientes:

a) cuando en la etiqueta aparezca un término tradicional con­ forme al artículo 112, letra a), con arreglo a las especifica­ ciones mencionadas en el artículo 94, apartado 2;

b) en circunstancias excepcionales debidamente justificadas que habrá de determinar la Comisión mediante actos delegados adoptados de conformidad con el artículo 227 a fin de garantizar el cumplimiento de las prácticas de etiquetado vigentes.

Artículo 120

Indicaciones facultativas

1. El etiquetado y la presentación de los productos a que se refieren los puntos 1 a 11, 13, 15 y 16 de la parte II del anexo VII podrán contener, en particular, las indicaciones facultativas siguientes:

a) el año de la cosecha;

b) el nombre de una o más variedades de uva de vinificación;

c) para los vinos distintos de los referidos en el artículo 119, apartado 1, letra g), términos que indiquen el contenido de azúcar;

d) cuando se trate de vinos con denominación de origen pro­ tegida o indicación geográfica protegida, términos tradicio­ nales de conformidad con el artículo 112, letra b);

e) el símbolo de la Unión de denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida;

f) términos que se refieran a determinados métodos de produc­ ción;

g) en el caso de los vinos acogidos a una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida, el nombre de otra unidad geográfica menor o más amplia que la zona abarcada por la denominación de origen o la indicación geográfica.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 100, apartado 3, en lo que se refiere al uso de los datos mencionados en el apartado 1, letras a) y b), del presente artículo, para los vinos sin una denominación de origen protegida ni una indicación geográfica protegida:

a) los Estados miembros establecerán disposiciones legales, re­ glamentarias o administrativas para velar por que los proce­ dimientos de certificación, aprobación y control se lleven a cabo de modo que se garantice la veracidad de la informa­ ción de que se trate;

b) para los vinos producidos en su territorio a partir de varie­ dades de uva de vinificación, los Estados miembros podrán elaborar listas de variedades de uva de vinificación excluidas, basándose en criterios objetivos y no discriminatorios y ve­ lando debidamente por la competencia leal, en particular si:

i) existe riesgo de confusión para los consumidores sobre el auténtico origen del vino debido a que la variedad de uva de vinificación es parte integrante de una denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida existente;

ii) los controles no fueran económicamente viables al repre­ sentar la variedad de uva de vinificación en cuestión una parte muy pequeña de los viñedos del Estado miembro;

c) las mezclas de vinos de distintos Estados miembros no darán lugar al etiquetado de las variedades de uva de vinificación a menos que los Estados miembros de que se trate acuerden lo contrario y garanticen la viabilidad de los procedimientos de certificación, aprobación y control pertinentes.

Artículo 121

Lenguas

1. Cuando las indicaciones obligatorias y facultativas a que se refieren los artículos 119 y 120 se expresen con palabras, de­ berán figurar en una o varias lenguas oficiales de la Unión.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, el nombre de una denominación de origen protegida, de una indicación geo­ gráfica protegida o de un término tradicional con arreglo al artículo 112, letra b), deberá figurar en la etiqueta en la lengua o lenguas a las que se aplica la protección. En el caso de una denominación de origen protegida, una indicación geográfica protegida o una denominación específica nacional que no estén escritas en alfabeto latino, el nombre también podrá figurar en una o más lenguas oficiales de la Unión.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/727

Artículo 122

Poderes delegados

1. A fin de tener en cuenta las características específicas del sector vitivinícola, la Comisión podrá adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 227 relativos a, normas y res­ tricciones sobre:

a) la presentación y utilización de indicaciones de etiquetado distintas de las previstas en la presente sección;

b) indicaciones obligatorias, en particular:

i) los términos que habrá que utilizar para expresar las indicaciones obligatorias y sus condiciones de utilización;

ii) los términos relativos a una explotación y las condiciones de utilización;

iii) las disposiciones que permitan a los Estados miembros productores establecer normas adicionales sobre las indi­ caciones obligatorias;

iv) las disposiciones que permitan establecer otras excepcio­ nes además de las mencionadas en el artículo 119, apar­ tado 2, con respecto a la omisión de la referencia a la categoría de producto vitivinícola; y

v) las disposiciones sobre la utilización de lenguas;

c) indicaciones facultativas, en particular:

i) los términos que habrá que utilizar para expresar las indicaciones facultativas y sus condiciones de utilización;

ii) las disposiciones que permitan a los Estados miembros productores establecer normas adicionales sobre las indi­ caciones facultativas;

d) la presentación, en particular:

i) las condiciones de utilización de botellas de determinadas formas y una lista de determinadas botellas de formas específicas;

ii) las condiciones de utilización de las botellas y cierres del tipo "vino espumoso";

iii) las disposiciones que permitan a los Estados miembros productores establecer normas adicionales sobre la pre­ sentación;

iv) las disposiciones sobre la utilización de lenguas.

2. A fin de garantizar la protección de los intereses legítimos de los operadores económicos, la Comisión podrá adoptar, ac­ tos delegados, de conformidad con el artículo 227, relativos a normas con respecto al etiquetado y presentación temporal de

los vinos acogidos a una denominación de origen o una indi­ cación geográfica, cuando dicha denominación de origen o in­ dicación geográfica cumpla los requisitos necesarios.

3. A fin de tener en cuenta la necesidad de garantizar que los operadores no resultan perjudicados, la Comisión podrá adoptar actos delegados, de conformidad con el artículo 227, relativos a disposiciones transitorias con respecto al vino comercializado y etiquetado de conformidad con las normas pertinentes aplica­ bles antes del 1 de agosto de 2009.

4. A fin de tener en cuenta las características específicas del comercio entre la Unión y determinados terceros países, la Comisión podrá adoptar actos delegados, de conformidad con el artículo 227, relativos a excepciones a lo dispuesto en la presente sección en lo que atañe a los productos destinados a la exportación cuando lo exija el derecho del tercer país intere­ sado.

Artículo 123

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas necesarias en lo que atañe a los procedimientos y los criterios técnicos aplicables a la presente sección, incluidas las medidas necesarias para los procedimientos de certificación, aprobación y control aplicables a los vinos sin una denomina­ ción de origen protegida ni una indicación geográfica protegida. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

CAPÍTULO II

Disposiciones específicas aplicables a sectores individuales

S e c c i ó n 1

A z ú c a r

Artículo 124

Vigencia

Salvo los artículos 125 y 126, la presente sección será aplicable hasta el final de la campaña de comercialización 2016/2017.

S u b s e c c i ó n 1

M e d i d a s e s p e c í f i c a s

Artículo 125

Acuerdos en el sector del azúcar

1. Las condiciones de compra de remolacha azucarera y caña de azúcar, incluidos los contratos de suministro previos a la siembra, se regirán por acuerdos escritos interprofesionales en­ tre, por una parte, los productores de la Unión de remolacha azucarera y caña de azúcar o, en su nombre, las organizaciones a las que pertenecen y, por la otra, las empresas azucareras de la Unión o, en su nombre, las organizaciones a las que pertenecen.

2. Las empresas azucareras notificarán los acuerdos interpro­ fesionales que se describen en el punto 6 de la sección A de la parte II del anexo II a las autoridades competentes del Estado miembro en que produzcan el azúcar.

ESL 347/728 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

3. A partir del 1 de octubre de 2017, los acuerdos interpro­ fesionales se ajustarán a las condiciones de compra que esta­ blece el anexo X.

4. A fin de tener en cuenta las características específicas del sector del azúcar y la evolución del mismo durante el período siguiente al final de las cuotas de producción, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a:

a) actualizar los términos a que hace referencia la sección A de la parte II del anexo II;

b) actualizar las condiciones de compra de remolacha a que se refiere el anexo X;

c) fijar normas adicionales para la determinación del peso bru­ to, la tara y el contenido en azúcar de la remolacha azuca­ rera entregada a las empresas, así como de la pulpa de remolacha.

5. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer las medidas necesarias para la aplicación del presente artículo, incluido lo relativo a procedimientos, notificaciones y asistencia administrativa en caso de acuerdos interprofesionales que abarquen a más de un Estado miembro. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen a que se refiere el artículo 229, apartado 2.

Artículo 126

Sistema de comunicación de precios del mercado del azúcar

La Comisión estará facultada para adoptar actos de ejecución que establezcan un sistema de comunicación de los precios del mercado del azúcar que incluya un mecanismo de publicación de los niveles de esos precios. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

El sistema a que hace referencia el párrafo primero se basará en la información comunicada por las empresas productoras de azúcar blanco u otros operadores que intervengan en el comer­ cio de azúcar. Esta información será confidencial.

La Comisión garantizará que no se publiquen los precios espe­ cíficos ni los nombres de los operadores económicos de que se trate.

S u b s e c c i ó n 2

R e q u i s i t o s a p l i c a b l e s a l s e c t o r d e l a z ú c a r d u r a n t e e l p e r í o d o q u e c o n t e m p l a e l

a r t í c u l o 1 2 4

Artículo 127

Contratos de suministro

1. Además de a los requisitos previstos en el artículo 125, apartado 1, los acuerdos interprofesionales se ajustarán a las condiciones de compra que establece el anexo XI.

2. En los contratos de suministro de remolacha azucarera, se hará una distinción en función de si las cantidades de azúcar que se vayan a producir son:

a) azúcar de cuota, o

b) azúcar producido al margen de cuotas.

3. Las empresas azucareras comunicarán los siguientes datos al Estado miembro en el que produzcan azúcar:

a) las cantidades de remolacha a que se refiere el apartado 2, letra a), para las que hayan firmado contratos de suministro antes de la siembra así como el contenido de azúcar en el que se basan esos contratos;

b) el rendimiento estimado de esas cantidades.

Los Estados miembros podrán exigir información adicional.

4. Las empresas azucareras que antes de la siembra no hayan firmado, tal y como se prevé en el artículo 135, contratos de suministro al precio mínimo por una cantidad de remolacha de cuota que corresponda al azúcar para la que tengan asignada una cuota, ajustada, en su caso, mediante la aplicación del coeficiente de retirada preventiva fijado de conformidad con lo dispuesto en el artículo 130, apartado 2, párrafo primero, estarán obligadas a pagar al menos el precio mínimo fijado para la remolacha de cuota por toda la remolacha azucarera que transformen en azúcar.

5. Previa aprobación del Estado miembro interesado, los acuerdos interprofesionales podrán apartarse de lo dispuesto en los apartados 2, 3 y 4.

6. De no existir acuerdos interprofesionales, el Estado miem­ bro adoptará las medidas necesarias para proteger los intereses de las partes, que deberán ser compatibles con el presente Re­ glamento.

Artículo 128

Canon de producción

1. Se percibirá un canon de producción por las cuotas de azúcar, isoglucosa y jarabe de inulina que posean las empresas productoras de azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina conforme a lo dispuesto en el artículo 136, apartado 2.

2. Las medidas relativas a la fijación del canon de producción al azúcar, la isoglucosa y el jarabe de inulina, de cuota, men­ cionadas en el apartado 1 serán adoptadas por el Consejo de conformidad con al artículo 43, apartado 3, del TFUE.

Artículo 129

Restituciones por producción

1. Podrá concederse una restitución por producción de los productos del sector del azúcar enumerados en el anexo I, parte III, letras b) a e), cuando no existan excedentes de azúcar o azúcar importado, excedentes de isoglucosa o excedentes de jarabe de inulina a un precio equivalente al precio mundial para la fabricación de los productos a que se refiere el artículo 140, apartado 2, segundo párrafo, letras b) y c).

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2. Las medidas relativas a la fijación de la restitución por producción mencionada en el apartado 1 serán adoptadas por el Consejo de conformidad con al artículo 43, apartado 3, del TFUE.

Artículo 130

Retirada de azúcar del mercado

1. Para evitar situaciones de desplome de los precios en el mercado interior y abordar las situaciones de superproducción determinadas sobre la base del balance previsto de abasteci­ miento y, teniendo presentes las obligaciones de la Unión que se derivan de los acuerdos internacionales celebrados en virtud del TFUE, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución para retirar del mercado, en una campaña de comercialización deter­ minada, las cantidades de azúcar, o isoglucosa producidas bajo cuota que superen el umbral calculado de acuerdo con el apar­ tado 2.

2. El umbral de retirada mencionado en el apartado 1 se calculará, para cada empresa que tenga asignada una cuota, multiplicando la cuota por un coeficiente. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que fijen dicho coeficiente para una campaña de comercialización, a más tardar el 28 de febrero de la campaña de comercialización anterior, sobre la base de la evolución prevista del mercado.

Sobre la base de la evolución actualizada del mercado, la Co­ misión podrá, a más tardar el 31 de octubre de la campaña de comercialización de que se trate, adoptar actos de ejecución para ajustar el coeficiente o fijar uno, en caso de no haberse fijado de conformidad con el párrafo primero.

3. Hasta el comienzo de la campaña de comercialización siguiente, las empresas que tengan asignada una cuota almace­ narán, a expensas suyas, el azúcar, producido bajo cuota por encima del umbral calculado con arreglo al apartado 2. Las cantidades de azúcar, isoglucosa y jarabe de inulina retiradas del mercado durante una campaña de comercialización se con­ siderarán las primeras cantidades producidas al amparo de la cuota de la campaña de comercialización siguiente.

No obstante lo dispuesto en el párrafo primero, en función de la evolución prevista del mercado del azúcar, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución para que la totalidad o una parte del azúcar, isoglucosa o del jarabe de inulina retirada, sea conside­ rada en la campaña de comercialización en curso, en la si­ guiente o en ambas, como:

a) excedentes de azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina disponi­ bles para la fabricación de azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina industriales, o

b) una producción temporal bajo cuota, parte de la cual podrá reservarse para la exportación, en cumplimiento de los com­ promisos de la Unión que se derivan de los acuerdos inter­ nacionales celebrados en virtud del TFUE.

4. En caso de que el suministro de azúcar de la Unión sea insuficiente, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución para autorizar la venta en el mercado de la Unión, antes del final del

período de retirada, de una determinada cantidad del azúcar, de la isoglucosa o del jarabe de inulina retirados del mercado.

5. Si el azúcar retirado del mercado se trata como la primera producción de azúcar de la siguiente campaña de comercializa­ ción, se pagará el precio mínimo de dicha campaña de comer­ cialización, como se prevé en el artículo 135, a los productores de remolacha.

Si el azúcar retirado del mercado se transforma en azúcar indus­ trial o se exporta con arreglo al apartado 3, párrafo segundo, letras a) o b), del presente artículo no se aplicarán los requisitos del artículo 135 sobre el precio mínimo.

Si el azúcar retirado del mercado se vende en el mercado de la Unión antes del final del período de retirada con arreglo al apartado 4 del presente artículo, se pagará el precio mínimo de la campaña de comercialización en curso a los productores de remolacha.

6. Los actos de ejecución mencionados en el presente artícu­ lo se adoptarán de conformidad con el procedimiento de exa­ men a que se refiere el artículo 229, apartado 2.

Artículo 131

Mecanismo temporal de gestión de mercado

1. Durante el período a que hace referencia el artículo 124, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas necesarias para garantizar el suministro suficiente de azúcar al mercado de la Unión. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Esas medidas podrán ajustar, para las cantidades y plazos que sean necesarios, el nivel de los derechos que deban abonarse para el azúcar bruto de importación.

En el contexto del mecanismo temporal de gestión de mercado, las medidas para fijar la tasa por excedentes conforme al pre­ sente apartado serán adoptadas por el Consejo de acuerdo con el artículo 43, apartado 3, del TFUE.

2. La Comisión adoptará actos de ejecución para determinar las cantidades adecuadas de azúcar fuera de cuotas y de azúcar bruto importado que puedan liberarse en el mercado de la Unión. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 132

Poderes delegados

Para tener en cuenta las características específicas del sector del azúcar y asegurar que se toman debidamente en consideración los intereses de todas las partes, y dada la necesidad de prevenir toda perturbación del mercado, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 227, en relación con lo siguiente:

a) las condiciones de compra y los contratos de suministro a que se refiere el artículo 127;

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b) la actualización de las condiciones de compra de remolacha a que se refiere el anexo XI;

c) los criterios que deban aplicar las empresas azucareras para repartir entre los vendedores de remolacha las cantidades de remolacha cubiertas por contratos de suministro antes de la siembra de acuerdo con el artículo 127, apartado 3.

Artículo 133

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer las medidas que resulten necesarias para la aplicación de la presente subsección en lo que respecta a procedimientos, con­ tenido y criterios técnicos.

Estos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S u b s e c c i ó n 3

S i s t e m a d e r e g u l a c i ó n d e l a p r o d u c c i ó n

Artículo 134

Cuotas en el sector del azúcar

1. Se aplicará un régimen de cuotas al azúcar, la isoglucosa y el jarabe de inulina.

2. Con respecto al sistema de cuotas mencionado en el apar­ tado 1 del presente artículo, si un productor supera la cuota que le corresponde y no hace uso de las cantidades excedentarias tal y como establece el artículo 139, deberá abonar una tasa por el exceso de producción en las condiciones establecidas en los artículos 139 a 142.

Artículo 135

Precio mínimo de la remolacha

El precio mínimo para la remolacha de cuota será determinado por el Consejo con arreglo al artículo 43, apartado 3, del TFUE.

Artículo 136

Asignación de cuotas

1. En el anexo XII se fijan las cuotas nacionales y regionales de producción de azúcar, isoglucosa y jarabe de inulina.

2. Los Estados miembros asignarán una cuota a cada em­ presa productora de azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina esta­ blecida en su territorio y autorizada con arreglo a lo dispuesto en el artículo 137.

Para cada empresa, la cuota asignada será igual a la que le fue asignada para la campaña de comercialización 2010/2011 en virtud del Reglamento (CE) no 1234/2007.

3. Cuando se asignen cuotas a empresas azucareras que ten­ gan más de una unidad de producción, los Estados miembros

adoptarán las medidas que consideren necesarias para tener debidamente en cuenta los intereses de los productores de re­ molacha azucarera y caña de azúcar.

Artículo 137

Empresas autorizadas

1. Previa solicitud, los Estados miembros concederán autori­ zaciones a las empresas productoras de azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina o a las que transformen estos productos en alguno de los relacionados en la lista indicada en el artículo 140, apartado 2, siempre y cuando la empresa:

a) demuestre que dispone de una capacidad de producción profesional;

b) se comprometa a proporcionar la información que se le pida y a someterse a los controles establecidos en el presente Reglamento;

c) no haya sido objeto de una suspensión o retirada de la autorización.

2. Las empresas autorizadas proporcionarán la siguiente in­ formación al Estado miembro en cuyo territorio se coseche la remolacha o la caña o se efectúen las operaciones de refinado:

a) las cantidades de remolacha o caña por las que hayan cele­ brado contratos de suministro y los rendimientos estimados de remolacha o caña y azúcar por hectárea;

b) datos sobre los suministros previstos y reales de remolacha azucarera, caña de azúcar y azúcar en bruto así como sobre la producción de azúcar, y declaraciones de las existencias de azúcar;

c) cantidades de azúcar blanco vendidas, precisando los precios y las condiciones de venta.

Artículo 138

Reasignación de las cuotas nacionales y reducción de cuotas

1. Un Estado miembro podrá reducir hasta un 10 % la cuota de azúcar o isoglucosa asignada a una empresa establecida en su territorio. Al hacerlo, los Estados miembros aplicarán a tal fin criterios objetivos y no discriminatorios.

2. Los Estados miembros podrán efectuar transferencias de cuotas entre empresas en las condiciones indicadas en el anexo XIII y teniendo en cuenta los intereses de las partes interesadas y, en especial, los de los productores de remolacha y caña de azúcar.

3. Los Estados miembros reasignarán las cantidades deduci­ das en aplicación de los apartados 1 y 2 a una o más empresas establecidas en su territorio, independientemente de que tengan asignada una cuota o no.

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Artículo 139

Producción al margen de las cuotas

1. El azúcar, la isoglucosa y el jarabe de inulina, producidos en una campaña de comercialización dada, que excedan de la cuota contemplada en el artículo 136 podrán:

a) utilizarse para la elaboración de los productos indicados en el artículo 140;

b) trasladarse a la producción bajo cuota de la siguiente cam­ paña de comercialización, de conformidad con el artícu­ lo 141;

c) utilizarse para el régimen específico de abastecimiento de las regiones ultraperiféricas, conforme a lo dispuesto en el capí­ tulo III del Reglamento (UE) no 228/2013 del Parlamento Europeo y del Consejo (1);

d) exportarse, dentro de los límites cuantitativos que fije la Comisión, mediante actos de ejecución, en aplicación de los compromisos derivados de acuerdos internacionales cele­ brados en virtud del TFUE; o

e) ponerse a la venta en el mercado interior, de conformidad con el mecanismo descrito en el artículo 131, a efectos de adaptar el suministro a la demanda sobre la base de las previsiones para el balance de suministro.

Las medidas contempladas en la letra e) del párrafo primero del presente artículo se adoptarán antes de activar cualquier medida de prevención de las perturbaciones del mercado a que se refiere el artículo 219, apartado 1.

Las demás cantidades estarán sujetas al pago de la tasa por excedentes establecida en el artículo 142.

2. Los actos de ejecución en virtud del presente artículo se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen a que se refiere el artículo 229, apartado 2.

Artículo 140

Azúcar industrial

1. El azúcar, la isoglucosa y el jarabe de inulina industriales se reservarán para la producción de alguno de los productos indicados en el apartado 2 cuando:

a) hayan sido objeto de un contrato de suministro, antes del final de la campaña de comercialización, entre un productor y un usuario que gocen de la autorización a que se refiere el artículo 137; y

b) se hayan entregado al usuario no más tarde del 30 de no­ viembre de la campaña de comercialización siguiente.

2. Con objeto de tener en cuenta los avances técnicos, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de con­ formidad con el artículo 227 con objeto de elaborar una lista de los productos para cuya obtención puede utilizarse azúcar in­ dustrial, isoglucosa industrial o jarabe de inulina industrial.

En esa lista, figurarán los siguientes productos, entre otros:

a) bioetanol, alcohol, ron, levaduras vivas y cantidades de jara­ bes para untar y jarabes para transformar en "Rinse appels­ troop";

b) determinados productos industriales sin contenido en azúcar pero elaborados utilizando azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina;

c) determinados productos de la industria química o farmacéu­ tica que contienen azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina.

Artículo 141

Traslado de los excedentes de azúcar a la campaña siguiente

1. Las empresas podrán decidir trasladar a la campaña de comercialización siguiente, a cuenta de la producción de esa campaña, la totalidad o una parte de la producción que rebase su cuota de azúcar, de isoglucosa o de jarabe de inulina. Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 3, esa decisión será irrevocable.

2. Las empresas que tomen la decisión señalada en el apar­ tado 1:

a) comunicarán al Estado miembro correspondiente, antes de una fecha que este habrá de fijar:

i) entre el 1 de febrero y el 31 de agosto de la campaña de comercialización en curso, las cantidades de azúcar de caña que vayan a trasladar,

ii) entre el 1 de febrero y el 31 de agosto de la campaña de comercialización en curso, otras cantidades de azúcar de remolacha, isoglucosa o jarabe de inulina que vayan a trasladar;

b) se comprometerán a almacenar esas cantidades, corriendo con los gastos, hasta el final de la campaña de comerciali­ zación en curso.

3. Cuando la producción definitiva de una empresa en la campaña de comercialización considerada sea inferior a la esti­ mación hecha en el momento en que se tomó la decisión a que se refiere el apartado 1, se podrá reajustar la cantidad trasladada, con efecto retroactivo, no más tarde del 31 de octubre de la campaña de comercialización siguiente.

4. Las cantidades trasladadas se considerarán las primeras cantidades producidas al amparo de la cuota de la campaña de comercialización siguiente.

ESL 347/732 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (UE) no 228/2013 del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 13 de marzo de 2013, por el que se establecen medidas específicas en el sector agrícola en favor de las regiones ultraperifé­ ricas de la Unión y por el que se deroga el Reglamento (CE) no 247/2006 del Consejo (DO L 78 de 20.3.2013, p. 23).

5. El azúcar almacenado en una campaña dada de conformi­ dad con lo dispuesto en este artículo no podrá ser objeto de ninguna de las medidas de almacenamiento previstas en los artículos 16 o 130.

Artículo 142

Tasa por excedentes

1. Se percibirá una tasa por:

a) los excedentes de azúcar, isoglucosa y jarabe de inulina pro­ ducidos en cualquier campaña, excepto las cantidades trasla­ dadas a la producción de cuota de la siguiente campaña de comercialización y almacenadas con arreglo al artículo 141 o las cantidades indicadas en el artículo 139, apartado 1, párrafo primero, letras c), d) y e);

b) el azúcar, la isoglucosa y el jarabe de inulina industriales con respecto a los cuales no se hayan aportado pruebas de uso en uno de los productos contemplados en el artículo 140, apartado 2, en la fecha que determine la Comisión mediante actos de ejecución;

c) el azúcar, la isoglucosa y el jarabe de inulina retirados del mercado en aplicación del artículo 130 con respecto a los cuales no se hayan cumplido las obligaciones establecidas en el artículo 130, apartado 3.

Los actos de ejecución mencionados en la letra b) del párrafo primero, se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen a que se refiere el artículo 229, apartado 2.

2. Las medidas relativas a la fijación de la tasa por excedentes mencionada en el apartado 1 serán adoptadas por el Consejo de conformidad con el artículo 43, apartado 3, del TFUE.

Artículo 143

Poderes delegados

1. Habida cuenta de la necesidad de garantizar que las em­ presas mencionadas en el artículo 137 cumplan sus obligacio­ nes, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados, de conformidad con el artículo 227, por los que se establezcan disposiciones sobre la concesión y retirada de la autorización a estas empresas, así como sobre los criterios de aplicación de sanciones administrativas.

2. Atendiendo a la necesidad de tener en cuenta las caracte­ rísticas específicas del sector del azúcar y proteger los intereses de todas las partes, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados, de conformidad con el artículo 227, en rela­ ción con el significado de los términos utilizados para el fun­ cionamiento del sistema de cuotas, así como para establecer las condiciones que regulan las ventas a las regiones ultraperiféricas.

3. Dada la necesidad de cerciorarse de que los productores están estrechamente vinculados a una decisión de trasladar a otra campaña una determinada cantidad de producción, la Co­ misión estará facultada para adoptar actos delegados, de con­ formidad con el artículo 227, que establezcan disposiciones sobre el traslado de azúcar a otra campaña.

Artículo 144

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

Con respecto a las empresas a que se refiere el artículo 137, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución, por los que se establezcan normas relativas a:

a) las solicitudes de autorización presentadas por las empresas, los registros que deben llevar las empresas autorizadas y la información que deben facilitar estas últimas;

b) los controles de las empresas autorizadas que deben realizar los Estados miembros;

c) las comunicaciones de los Estados miembros a la Comisión y a las empresas autorizadas;

d) el suministro de materias primas a las empresas, incluidos los contratos de suministro y los albaranes;

e) la equivalencia para el azúcar a que se refiere el artículo 139, apartado 1, párrafo primero, letra a);

f) el régimen específico de abastecimiento de las regiones ul­ traperiféricas;

g) las exportaciones a que se refiere el artículo 139, apartado 1, párrafo primero, letra d);

h) la cooperación de los Estados miembros para garantizar unos controles eficaces;

i) la modificación de las fechas fijadas en el artículo 141, para campañas de comercialización específicas;

j) la determinación de la cantidad excedentaria, las comunica­ ciones y el pago de la tasa por excedentes mencionada en el artículo 142;

k) la adopción de una lista de los refinadores a tiempo com­ pleto en el sentido del punto 6 de la sección B de la parte II del anexo II.

Estos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S e c c i ó n 2

V i n o

Artículo 145

Registro vitícola e inventario de potencial productivo

1. Los Estados miembros llevarán un registro vitícola con información actualizada del potencial productivo. A partir del 1 de enero de 2016, esta obligación será aplicable únicamente cuando los Estados miembros apliquen el régimen de autoriza­ ciones para la plantación de viñas a que se refiere el capítulo III del título I o un programa nacional de ayuda.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/733

2. Hasta el 31 de diciembre de 2015, no estarán sujetos a la obligación prevista en el apartado 1 del presente artículo los Estados miembros en los que la superficie total de viñas de las variedades de uva de vinificación que sean clasificables de con­ formidad con el artículo 81, apartado 2, sea inferior a 500 hectáreas.

3. Los Estados miembros que prevean medidas de reestruc­ turación y reconversión de viñedos en sus programas de apoyo de conformidad con el artículo 46 enviarán anualmente a la Comisión, no más tarde del 1 de marzo, un inventario actua­ lizado de su potencial productivo basado en los datos del regis­ tro vitícola. A partir del 1 de enero de 2016, los detalles con respecto a las comunicaciones a la Comisión relativos a las zonas vitivinícolas serán establecidos por la Comisión mediante actos de ejecución. Dichos actos de ejecución serán adoptados de conformidad con el procedimiento de examen a que hace referencia el artículo 229, apartado 2.

4. A fin de facilitar el seguimiento y la verificación del po­ tencial productivo por parte de los Estados miembros, se otor­ gan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezcan las disposi­ ciones sobre el contenido del registro vitícola y las excepciones.

Artículo 146

Designación de autoridades nacionales competentes en el sector vitivinícola

1. Sin perjuicio de cualesquiera otras disposiciones del pre­ sente Reglamento sobre la determinación de las autoridades nacionales competentes, los Estados miembros designarán una o más autoridades a las que encomendarán el control de la observancia de la normativa de la Unión en el sector vitiviní­ cola. En particular, designarán los laboratorios autorizados para realizar análisis oficiales en el sector vitivinícola. Los laborato­ rios designados deberán satisfacer los criterios generales de fun­ cionamiento de los laboratorios de ensayos enunciados en la norma ISO/IEC 17025.

2. Los Estados miembros comunicarán a la Comisión el nombre y la dirección de las autoridades y laboratorios a que se refiere el apartado 1. La Comisión hará pública esa informa­ ción y la actualizará periódicamente.

Artículo 147

Documentos de acompañamiento y registro

1. Los productos del sector vitivinícola podrán circular en la Unión si van acompañados de un documento oficial.

2. Las personas físicas o jurídicas o las agrupaciones de per­ sonas que manejen productos del sector vitivinícola en el ejer­ cicio de su profesión, en particular los productores, embotella­ dores, transformadores y comerciantes, tendrán la obligación de llevar registros de las entradas y salidas de los citados productos.

3. A fin de facilitar el transporte de productos del sector vitivinícola y su comprobación por los Estados miembros, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezcan:

a) disposiciones sobre el documento de acompañamiento y su utilización;

b) las condiciones en las que un documento de acompaña­ miento tendrá la consideración de certificado de denomina­ ciones de origen o indicaciones geográficas protegidas;

c) la obligación de llevar un registro y las condiciones de uti­ lización del mismo;

d) quién está obligado a llevar un registro y las exenciones de dicha obligación;

e) las operaciones que deban consignarse en el registro.

4. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer:

a) disposiciones sobre la composición de los registros, los pro­ ductos que deban consignarse en él, los plazos límite de anotación en los registros y los cierres de registros;

b) disposiciones para que los Estados miembros determinen los porcentajes máximos aceptables de pérdidas;

c) disposiciones generales y transitorias sobre la llevanza de los registros;

d) disposiciones sobre el tiempo durante el cual deban conser­ varse los documentos de acompañamiento y los registros.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S e c c i ó n 3

S e c t o r d e l a l e c h e y l o s p r o d u c t o s l á c t e o s

Artículo 148

Relaciones contractuales en el sector de la leche y de los productos lácteos

1. Si un Estado miembro decide que cada entrega de leche cruda en su territorio de un ganadero a un transformador de leche cruda debe estar cubierta por un contrato por escrito entre las partes, y/o decide que los primeros compradores deben presentar una oferta por escrito para un contrato de entrega de leche cruda por los ganaderos, dicho contrato y/o dicha oferta deberá cumplir las condiciones que figuran en el apartado 2.

En caso de que un Estado miembro decida que las entregas de leche cruda por un ganadero a un transformador de leche cruda deben estar cubiertas por un contrato por escrito entre las partes, también deberá decidir qué fase o fases de la entrega estarán cubiertas por dicho contrato si la entrega de la leche cruda se hace a través de uno o más recolectores.

A los efectos del presente artículo, por "recolector" se entenderá una empresa que transporta leche cruda de un ganadero o de otro recolector a un transformador de leche cruda o a otro recolector, produciéndose en cada caso una transferencia de propiedad de la leche cruda.

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2. El contrato y/o la oferta de contrato a que se refiere el apartado 1 deberá:

a) realizarse antes de la entrega,

b) formalizarse por escrito, e

c) incluir, en particular, los elementos siguientes:

i) el precio que se pagará por la entrega, el cual deberá:

— ser fijo y figurar en el contrato; y/o

— calcularse combinando varios factores establecidos en el contrato, que pueden incluir indicadores de mer­ cado que reflejen los cambios en las condiciones del mercado, el volumen entregado y la calidad o com­ posición de la leche cruda entregada;

ii) el volumen de leche cruda que puede y/o debe ser en­ tregado y el calendario de dichas entregas;

iii) la duración del contrato, que podrá incluir una duración definida o indefinida con cláusulas de rescisión;

iv) información detallada sobre los plazos y procedimientos de pago;

v) las modalidades de recogida o distribución de leche cru­ da; y

vi) las reglas aplicables en caso de fuerza mayor.

3. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, no se exigirá un contrato y/o una oferta de contrato cuando la leche cruda sea entregada por un ganadero a una cooperativa de la cual el ganadero es miembro, si los estatutos de dicha cooperativa o las normas y decisiones estipuladas en ellos o derivadas de ellos contienen disposiciones con efectos similares a los de las dis­ posiciones establecidas en el apartado 2, letras a), b) y c).

4. Todos los elementos de los contratos para la entrega de leche cruda celebrados por ganaderos, recolectores o transfor­ madores de leche cruda, incluidos los elementos mencionados en el apartado 2, letra c), serán negociados libremente entre las partes.

Sin perjuicio de lo dispuesto en el párrafo primero, se aplicarán uno o ambos de los supuestos siguientes:

a) si un Estado miembro decide, de conformidad con el apar­ tado 1 del presente artículo, exigir que se formalicen con­ tratos por escrito para la entrega de leche cruda, podrá establecer una duración mínima, aplicable únicamente a con­ tratos por escrito entre un ganadero y el primer comprador de leche cruda; dicha duración mínima será de al menos seis meses y no obstaculizará el correcto funcionamiento del mercado interior;

b) si un Estado miembro decide que el primer comprador de leche cruda debe presentar una oferta por escrito de contrato al ganadero de conformidad con el apartado 1, podrá prever que la oferta incluya una duración mínima del contrato

fijada a tal efecto por el Derecho nacional; dicha duración mínima será de al menos seis meses y no obstaculizará el correcto funcionamiento del mercado interior.

El párrafo segundo se entenderá sin perjuicio del derecho del ganadero de rechazar esa duración mínima siempre y cuando lo haga por escrito. En tal caso, las partes tendrán libertad para negociar todos los elementos del contrato, incluidos los men­ cionados en el apartado 2, letra c).

5. Los Estados miembros que hagan uso de las opciones a que se refiere el presente artículo informarán a la Comisión del modo en que las apliquen.

6. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución en los que se establezcan las medidas necesarias para la aplicación uni­ forme del apartado 2, letras a) y b), y del apartado 3 del presente artículo y las medidas relativas a las notificaciones que tienen que efectuar los Estados miembros de conformidad con el presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 149

Negociaciones contractuales en el sector de la leche y de los productos lácteos

1. Una organización de productores del sector de la leche y de los productos lácteos reconocida en virtud del artículo 152, apartado 3, podrá negociar en nombre de los ganaderos que son miembros de la misma, con respecto a una parte o la totalidad de su producción conjunta los contratos de entrega de leche cruda de un ganadero a un transformador de leche cruda, o a un recolector en el sentido del artículo 148, apartado 1, párrafo tercero.

2. Las negociaciones por una organización de productores podrán tener lugar:

a) con o sin transferencia de la propiedad de la leche cruda de los ganaderos a la organización de productores;

b) si el precio negociado es el mismo o no para la producción conjunta de algunos o todos los miembros;

c) siempre que, por lo que respecta a tal organización de pro­ ductores, siempre que se cumpla la totalidad de las condi­ ciones siguientes:

i) el volumen de leche cruda objeto de las negociaciones no supere el 3,5 % de la producción total de la Unión; y

ii) el volumen de leche cruda objeto de las negociaciones producido en un Estado miembro determinado no supere el 33 % de la producción nacional total de dicho Estado miembro; y

iii) el volumen de leche cruda objeto de las negociaciones entregado en un Estado miembro determinado no supere el 33 % de la producción nacional total de dicho Estado miembro;

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d) siempre que los ganaderos en cuestión no sean miembros de ninguna otra organización de productores que también ne­ gocie dichos contratos en su nombre; no obstante, los Esta­ dos miembros podrán establecer excepciones a esta condi­ ción en casos debidamente justificados en los que el gana­ dero posea dos unidades de producción diferenciadas situa­ das en distintas zonas geográficas;

e) siempre que la leche cruda no esté sujeta a una obligación de entrega derivada de la pertenencia del ganadero a una coo­ perativa, de conformidad con las condiciones establecidas en los estatutos de la cooperativa o por las normas y decisiones previstas en ellos o derivadas de ellos; y

f) siempre que la organización de productores notifique a las autoridades competentes del Estado miembro o los Estados miembros en los que ejerza sus actividades el volumen de leche cruda que sea objeto de esas negociaciones.

3. No obstante las condiciones establecidas en el apartado 2, letra c), incisos ii) y iii), la negociación por parte de una orga­ nización de productores podrá realizarse con arreglo al apartado 1 siempre que, por lo que respecta a esa organización de pro­ ductores concreta, el volumen de leche cruda objeto de nego­ ciación, producido o entregado en un Estado miembro cuya producción total anual de leche cruda sea inferior a 500 000 toneladas, no supere el 45 % de la producción nacional total de dicho Estado miembro.

4. A los efectos del presente artículo, las referencias a las organizaciones de productores también incluirán a las asocia­ ciones de dichas organizaciones.

5. A efectos de la aplicación del apartado 2, letra c), y del apartado 3, la Comisión publicará, por los medios que considere apropiados, y haciendo uso de la información más reciente disponible, las cantidades de producción de leche cruda en la Unión y en los Estados miembros.

6. No obstante lo dispuesto en el apartado 2, letra c), y en el apartado 3, aun cuando no se superen los límites allí estableci­ dos, la autoridad nacional de competencia a la que se hace referencia en el párrafo segundo del presente apartado podrá decidir, en cada caso concreto, que una negociación particular por parte de la organización de productores deba reabrirse o que no deba realizarse en absoluto si lo considera necesario para evitar la exclusión de la competencia o para evitar perju­ dicar gravemente a las PYME dedicadas a la transformación de leche cruda en su territorio.

En el caso de las negociaciones que abarquen a más de un Estado miembro, la decisión contemplada en el párrafo primero será adoptada por la Comisión sin aplicar el procedimiento mencionado en el artículo 229, apartados 2 o 3. En otros casos, dicha decisión será adoptada por la autoridad nacional de com­ petencia del Estado miembro respecto del cual se celebren las negociaciones.

Las decisiones mencionadas en el presente apartado no serán aplicables antes de la fecha de su notificación a las empresas de que se trate.

7 A los efectos del presente artículo, se entenderá por:

a) "autoridad nacional de competencia": la autoridad a la que se hace referencia en el artículo 5 del Reglamento (CE) no 1/2003 del Consejo (1);

b) "PYME", una microempresa o una pequeña o mediana em­ presa en el sentido de la Recomendación 2003/361/CE.

8. Los Estados miembros en los que se celebren negociacio­ nes de conformidad con el presente artículo notificarán a la Comisión la aplicación del apartado 2, letra f), y del apartado 6.

Artículo 150

Regulación de la oferta de quesos con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida

1. A petición de una organización de productores reconocida en aplicación del artículo 152, apartado 3, una organización interprofesional reconocida en aplicación del artículo 157, apar­ tado 3, o un grupo de operadores a que se refiere el artículo 3, apartado 2, del Reglamento (UE) no 1151/2012, los Estados miembros podrán establecer, para un periodo limitado de tiem­ po, normas vinculantes para la regulación de la oferta de quesos que se beneficien de una denominación de origen protegida o de una indicación geográfica protegida de conformidad con el artículo 5, apartados 1 y 2, del Reglamento (UE) no 1151/2012.

2. Las normas a que se refiere el apartado 1 del presente artículo estarán supeditadas a la existencia de un acuerdo previo entre las partes en la zona geográfica contemplada en el artícu­ lo 7, apartado 1, letra c), del Reglamento (UE) no 1151/2012. Tal acuerdo se celebrará entre, como mínimo, dos terceras par­ tes de los productores de leche o sus representantes que supon­ gan al menos dos terceras partes de la leche cruda utilizada para la producción de quesos a que se refiere el apartado 1 del presente artículo y, si procede, entre, como mínimo, dos terce­ ras partes de los productores de ese queso que representen al menos a dos terceras partes de la producción de dicho queso en la zona geográfica contemplada en el artículo 7, apartado 1, letra c), del Reglamento (UE) no 1151/2012.

3. A los efectos del apartado 1, la zona geográfica de origen de la leche cruda contemplada en el pliego de condiciones de los quesos que se benefician de una indicación geográfica pro­ tegida será la misma que la zona geográfica contemplada en el artículo 7, apartado 1, letra c), del Reglamento (UE) no 1151/2012 en relación con tales quesos.

4. Las normas indicadas en el apartado 1:

a) solo regularán la oferta del producto de que se trate y ten­ drán por objeto adecuar la oferta de dicho queso a la de­ manda;

b) solo surtirán efecto en el producto de que se trate;

ESL 347/736 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 1/2003 del Consejo, de 16 de diciembre de 2002, relativo a la aplicación de las normas sobre competencia previstas en los artículos 101 y 102 del TFUE (DO L 1 de 4.1.2003, p. 1).

c) podrán ser vinculantes durante tres años como máximo y prorrogarse tras dicho periodo previa nueva solicitud, de acuerdo con el apartado 1;

d) no perjudicarán al comercio de productos distintos de los afectados por esas normas;

e) no tendrán por objeto ninguna transacción posterior a la primera comercialización del queso de que se trate;

f) no permitirán la fijación de precios, incluidos los fijados con carácter indicativo o de recomendación;

g) no bloquearán un porcentaje excesivo del producto de que se trate, que, de otro modo, quedaría disponible;

h) no darán lugar a discriminación, supondrán un obstáculo para los nuevos operadores del mercado, ni afectarán nega­ tivamente a los pequeños productores;

i) contribuirán a mantener la calidad o el desarrollo del pro­ ducto de que se trate;

j) se aplicarán sin perjuicio del artículo 149.

5. Las normas a que se refiere el apartado 1 se divulgarán en una publicación oficial del Estado miembro de que se trate.

6. Los Estados miembros realizarán controles para garantizar el cumplimiento de las condiciones establecidas en el apartado 4 y, cuando las autoridades nacionales competentes comprueben que no se han cumplido dichas condiciones, derogarán las nor­ mas a que se refiere el apartado 1.

7. Los Estados miembros notificarán inmediatamente a la Comisión las normas a que se refiere el apartado 1 que hayan aprobado. La Comisión informará a los Estados miembros de toda notificación relativa a dichas normas.

8. La Comisión, podrá adoptar en cualquier momento actos de ejecución que exijan que un Estado miembro derogue las normas que haya establecido dicho Estado miembro de confor­ midad con el apartado 1 si la Comisión comprueba que dichas normas no respetan las condiciones establecidas en el apartado 4 del presente artículo, impiden o distorsionan la competencia en una parte sustancial del mercado interior, menoscaban el libre comercio o comprometen el logro de los objetivos del artículo 39 del TFUE. Dichos actos de ejecución se adoptarán sin aplicar el procedimiento mencionado en el artículo 229, apartados 2 o 3 del presente Reglamento.

Artículo 151

Declaraciones obligatorias en el sector de la leche y de los productos lácteos

A partir del 1 de abril de 2015, los primeros compradores de leche cruda deberán declarar a la autoridad nacional competente la cantidad de leche cruda que les haya sido entregada mensual­ mente.

A los efectos del presente artículo y del artículo 148, por "pri­ mer comprador" se entenderá una empresa o agrupación que compra leche a productores para:

a) someterla a recogida, envasado, almacenamiento, refrigera­ ción o transformación, aunque lo haga por cuenta de otros;

b) venderla a una o varias empresas que traten o transformen leche u otros productos lácteos.

Los Estados miembros notificarán a la Comisión la cantidad de leche cruda a que se refiere el párrafo primero.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución en los que se establezcan normas sobre el contenido, el formato y el calen­ dario de tales declaraciones y medidas relativas a las notifica­ ciones que deben realizar los Estados miembros de conformidad con el presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

CAPÍTULO III

Organizaciones de productores y sus asociaciones, y organizaciones interprofesionales

S e c c i ó n 1

D e f i n i c i ó n y r e c o n o c i m i e n t o

Artículo 152

Organizaciones de productores

1. Los Estados miembros podrán reconocer a las organiza­ ciones de productores que lo soliciten y que:

a) estén constituidas y controladas de conformidad con el artículo 153, apartado 2, letra c), por productores de un sector específico enumerado en el artículo 1, apartado 2;

b) se creen por iniciativa de los productores;

c) persigan una finalidad específica, que podrá consistir en uno o más de los objetivos siguientes:

i) garantizar que la producción se planifique y se ajuste con arreglo a la demanda, sobre todo en lo referente a la calidad y a la cantidad;

ii) concentrar la oferta y la comercialización de los pro­ ductos de sus miembros, incluyendo la comercialización directa;

iii) optimizar los costes de producción y los beneficios de las inversiones realizadas en respuesta a normas relati­ vas al medio ambiente y al bienestar de los animales, y estabilizar los precios de producción;

iv) realizar estudios y desarrollar iniciativas en relación con métodos de producción sostenibles, prácticas innovado­ ras, competitividad económica y la evolución del mer­ cado;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/737

v) promover la asistencia técnica y prestar este tipo de asistencia para la utilización de prácticas de cultivo y técnicas de producción respetuosas con el medio am­ biente, así como de prácticas y técnicas de producción respetuosas con el bienestar de los animales;

vi) promover la asistencia técnica y prestar este tipo de asistencia para el uso de normas de producción, mejorar la calidad de los productos y desarrollar productos con denominación de origen protegida, indicación geográ­ fica protegida o cubiertos por una etiqueta de calidad nacional;

vii) gestionar los subproductos y los residuos, en particular con el fin de proteger la calidad del agua, el suelo y el paisaje y preservar y fomentar la biodiversidad;

viii) contribuir a un uso sostenible de los recursos naturales y a la mitigación del cambio climático;

ix) desarrollar iniciativas en materia de promoción y co­ mercialización;

x) gestionar los fondos mutuales contemplados en los pro­ gramas operativos para el sector de la fruta y de las hortalizas a que hacen referencia el artículo 31, apar­ tado 2 del presente Reglamento y el artículo 36 del Reglamento (UE) no 1305/2013;

xi) proporcionar la asistencia técnica necesaria para la uti­ lización de los mercados de futuros y de los sistemas de seguro;

2. La organización de productores reconocida a tenor del apartado 1 podrá seguir reconociéndose cuando comercialice los productos incluidos en el código NC ex 2208 de la NC, distintos de los contemplados en el anexo I de los Tratados, siempre que la proporción de esos productos no supere el 49 % del valor total de la producción comercializada de la organiza­ ción de productores en cuestión y que los productos de que se trate no reciban ayudas de la Unión. Para las organizaciones de productores del sector de las frutas y hortalizas, estos productos no se incluirán en el cálculo del valor de producción comercia­ lizada a efectos del artículo 34, apartado 2.

3. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, los Estados miembros reconocerán las organizaciones de productores, cons­ tituidas por productores del sector de la leche y de los produc­ tos lácteos, que

a) se creen por iniciativa de los productores;

b) persigan una finalidad específica, que podrá consistir en uno o más de los objetivos siguientes:

i) garantizar que la producción se planifique y se ajuste con arreglo a la demanda, sobre todo en lo referente a la calidad y a la cantidad;

ii) concentrar la oferta y la comercialización de los produc­ tos de sus miembros;

iii) optimizar los costes de producción y estabilizar los pre­ cios de producción.

Artículo 153

Estatutos de organizaciones de productores

1. Los estatutos de una organización de productores obliga­ rán en particular a los productores asociados a:

a) aplicar las normas adoptadas por la organización de produc­ tores en materia de notificación de la producción, produc­ ción, comercialización y protección del medio ambiente;

b) pertenecer a una sola organización de productores con res­ pecto a un producto determinado de la explotación; no obs­ tante los Estados miembros pueden establecer excepciones a esta condición en casos debidamente justificados, en los que los productores asociados posean dos unidades de produc­ ción distintas situadas en zonas geográficas diferentes;

c) facilitar la información solicitada a efectos estadísticos por la organización de productores.

2. Los estatutos de una organización de productores deberán prever también lo siguiente:

a) los procedimientos de fijación, adopción y modificación de las normas contempladas en el apartado 1, letra a);

b) la imposición a los miembros de contribuciones financieras para la financiación de la organización de productores;

c) las normas que garanticen a los productores asociados el control democrático de su organización y de las decisiones de esta;

d) las sanciones por incumplimiento de las obligaciones estatu­ tarias, en particular el impago de las contribuciones finan­ cieras o infracciones de las normas establecidas por la orga­ nización de productores;

e) las normas relativas a la admisión de nuevos miembros y, en particular, un periodo mínimo de adhesión, que no puede ser inferior a un año;

f) las normas contables y presupuestarias necesarias para el funcionamiento de la organización.

3. Los apartados 1 y 2 no se aplicarán a las organizaciones de productores del sector de la leche y los productos lácteos.

Artículo 154

Reconocimiento de las organizaciones de productores

1. Para ser reconocida por un Estado miembro, la organiza­ ción de productores que lo haya solicitado deberá ser una en­ tidad jurídica o ser parte claramente definida de una entidad jurídica que:

a) cumpla los requisitos establecidos en el artículo 152, apar­ tado 1, letras a), b) y c);

ESL 347/738 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

b) cuente con un número mínimo de miembros y/o abarque un volumen o un valor de producción comercializable mínimos, que habrá de fijar el Estado miembro interesado, en su zona de actuación;

c) ofrezca suficientes garantías de que puede llevar a cabo ade­ cuadamente sus actividades, tanto en lo relativo a la duración como a la eficacia y prestación de asistencia humana, mate­ rial y técnica a sus asociados, y en caso pertinente, a la concentración de la oferta;

d) disponga de estatutos que sean conformes a lo dispuesto en las letras a), b) y c) del presente apartado.

2. Los Estados miembros podrán decidir que las organizacio­ nes de productores que hayan sido reconocidas antes del 1 de enero de 2014 en virtud de su Derecho nacional, y que cum­ plan las condiciones mencionadas en el apartado 1 del presente artículo deban considerarse reconocidas como organizaciones de productores conforme al artículo 152.

3. Las organizaciones de productores reconocidas antes del 1 de enero de 2014, en virtud de su Derecho nacional, y que no reúnan las condiciones mencionadas en el apartado 1 del pre­ sente artículo podrán proseguir sus actividades de acuerdo con el Derecho nacional hasta el 1 de enero de 2015.

4. Los Estados miembros deberán:

a) decidir en los cuatro meses siguientes a la presentación de una solicitud acompañada de todas las pruebas justificativas pertinentes si conceden el reconocimiento a una organiza­ ción de productores; esta solicitud se presentará ante el Es­ tado miembro en el que la organización tenga su sede;

b) realizar, con la periodicidad que ellos determinen, controles para verificar el cumplimiento por parte de las organizacio­ nes de productores de las disposiciones que contempla el presente capítulo;

c) en caso de incumplimiento o irregularidades en la aplicación de las medidas establecidas en el presente capítulo, imponer a dichas organizaciones y asociaciones las sanciones aplica­ bles que hayan fijado y, en caso necesario, decidir si debe retirar el reconocimiento;

d) informar a la Comisión, a más tardar el 31 de marzo de cada año, de toda decisión relativa a la concesión, la denegación o la retirada de su reconocimiento, adoptada durante el año natural anterior.

Artículo 155

Externalización

Los Estados miembros podrán permitir que una organización de productores reconocida o una asociación de organizaciones de productores reconocida en los sectores especificados por la Co­ misión de conformidad con el artículo 173, apartado 1, letra f), externalicen cualesquiera de sus actividades, distintas de la pro­ ducción, también a filiales, siempre que la organización de pro­ ductores o la asociación de organizaciones de productores en

cuestión sigan siendo las encargadas de garantizar la realización de la actividad externalizada y del control y la supervisión de la gestión global del acuerdo comercial relativo a la realización de la actividad.

Artículo 156

Asociaciones de organizaciones de productores

1. Los Estados miembros podrán, previa solicitud, reconocer a las asociaciones de organizaciones de productores de cual­ quiera de los sectores específicos enumerados en el artículo 1, apartado 2, que se creen a iniciativa de organizaciones de pro­ ductores reconocidas y que lo soliciten.

A reserva del cumplimiento de las disposiciones que se adopten conforme al artículo 173, las asociaciones de organizaciones de productores podrán desempeñar cualquiera de las actividades o funciones de las organizaciones de productores.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, los Estados miembros podrán, previa solicitud, reconocer a una asociación de organizaciones de productores reconocidas en el sector de la leche y de los productos lácteos si el Estado miembro de que se trate considera que esa asociación es capaz de llevar eficazmente a cabo cualquiera de las actividades de una organización de productores reconocida y cumple las condiciones establecidas en el artículo 161, apartado 1.

Artículo 157

Organizaciones interprofesionales

1. Los Estados miembros podrán reconocer, previa solicitud, a las organizaciones interprofesionales de un sector específico enumerado en el artículo 1, apartado 2, que:

a) estén constituidas por representantes de actividades econó­ micas vinculadas a la producción, y al menos a alguna de las siguientes fases de la cadena de suministro: la transformación o comercio, incluida la distribución, de productos en uno o más sectores;

b) se creen por iniciativa de todas o algunas de las organiza­ ciones o asociaciones que las integren;

c) persigan una finalidad específica que tenga en cuenta los intereses de sus miembros y los de los consumidores, que podrá consistir, en particular, en uno de los objetivos si­ guientes:

i) mejorar del conocimiento y la transparencia de la pro­ ducción y del mercado, por ejemplo mediante la publi­ cación de datos estadísticos agregados sobre los costes de producción, precios, incluso, cuando proceda, índices de precios, volúmenes y duración de los contratos cele­ brados con anterioridad, y proporcionar análisis de la posible evolución futura del mercado a nivel regional, nacional o internacional;

ii) previsión de las posibilidades de producción y registro de los precios públicos de mercado;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/739

iii) contribución a una mejor coordinación de la manera en que los productos salen al mercado, en particular me­ diante trabajos de investigación y estudios de mercado;

iv) exploración de posibles mercados de exportación;

v) sin perjuicio de los artículos 148 y 168, elaboración de contratos tipo compatibles con la normativa de la Unión para la venta de productos agrícolas a los com­ pradores y/o el suministro de productos transformados a distribuidores y minoristas, teniendo en cuenta la necesidad de conseguir condiciones equitativas de com­ petencia y de evitar las distorsiones del mercado;

vi) máximo aprovechamiento del potencial de los produc­ tos, incluso en lo que atañe a las salidas comerciales, y desarrollo de iniciativas para reforzar la competitividad económica y la innovación;

vii) suministro de información y realización de los estudios necesarios para innovar, racionalizar, mejorar y orientar la producción, así como en su caso la transformación y la comercialización, hacia productos más adaptados a las necesidades del mercado y a los gustos y expectati­ vas de los consumidores, especialmente en materia de calidad de los productos, como por ejemplo las carac­ terísticas específicas de los productos acogidos a una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida, y de protección del medio ambien­ te;

viii) búsqueda de métodos para limitar el uso de productos veterinarios o fitosanitarios, administrar mejor otros fac­ tores de producción, garantizar la calidad de los pro­ ductos y la protección de los suelos y las aguas, fomen­ tar la seguridad de los alimentos, en particular mediante la trazabilidad de los productos, y mejorar la salud y el bienestar de los animales;

ix) desarrollo de métodos y de instrumentos para mejorar la calidad de los productos en todas las fases de pro­ ducción y, en su caso, de transformación y comerciali­ zación;

x) realización de todas las acciones posibles para defender, proteger y promover la agricultura ecológica, así como las denominaciones de origen, sellos de calidad e indi­ caciones geográficas;

xi) fomento y realización de estudios sobre la producción integrada y sostenible, u otros métodos de producción respetuosos del medio ambiente;

xii) fomento de un consumo sano y responsable de los productos en el mercado interior y/o información sobre los problemas derivados de patrones de consumo peli­ grosos;

xiii) promoción del consumo de productos en el mercado interior y en los mercados exteriores y suministro de información al respecto;

xiv) contribución a la gestión de los subproductos y a la reducción y la gestión de los residuos.

2. En casos debidamente justificados, los Estados miembros podrán decidir, basándose en criterios objetivos y no discrimi­ natorios, que se cumple el requisito contemplado en el artículo 158, apartado 1, letra c), limitando el número de or­ ganizaciones interprofesionales a escala regional o nacional, si así lo disponen las normas nacionales vigentes antes del 1 de enero de 2014 y cuando ello no impida el funcionamiento correcto del mercado interior.

3. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, los Estados miembros también podrán, por lo que respecta a la leche y los productos del sector lácteo, reconocer a las organizaciones interprofesionales que:

a) hayan solicitado oficialmente su reconocimiento y estén in­ tegradas por representantes de actividades económicas vin­ culadas a la producción de leche cruda y vinculadas al menos a una de las fases de la cadena de suministro que se enu­ meran a continuación: la transformación o el comercio, in­ cluida la distribución, de productos del sector de la leche y de los productos lácteos;

b) se creen por iniciativa de todos o algunos de los represen­ tantes mencionados en la letra a);

c) lleven a cabo, en una o varias regiones de la Unión, teniendo en cuenta los intereses de los miembros de estas organiza­ ciones interprofesionales y de los consumidores una o varias de las actividades siguientes:

i) mejora del conocimiento y de la transparencia de la producción y del mercado, incluso mediante la publica­ ción de datos estadísticos sobre los precios, volúmenes y duraciones de los contratos para la entrega de leche cruda que hayan sido celebrados con anterioridad, y proporcionando análisis de la posible evolución futura del mercado a escala regional, nacional e internacional;

ii) contribución a una mejor coordinación de la puesta en el mercado de los productos del sector de la leche y de los productos lácteos, en particular mediante trabajos de investigación y estudios de mercado;

iii) promoción del consumo de leche y productos lácteos en los mercados interiores y exteriores y suministro de información al respecto;

iv) exploración de posibles mercados de exportación;

v) elaboración de contratos tipo compatibles con la nor­ mativa de la Unión para la venta de leche cruda a los compradores o el suministro de productos transforma­ dos a distribuidores y minoristas, teniendo en cuenta la necesidad de conseguir condiciones equitativas de com­ petencia y de evitar las distorsiones del mercado;

ESL 347/740 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

vi) divulgación de información y realización de la investi­ gación necesarias para orientar la producción hacia pro­ ductos más adaptados a las necesidades del mercado y a los gustos y aspiraciones de los consumidores, especial­ mente en materia de calidad de los productos y protec­ ción del medio ambiente;

vii) mantenimiento y desarrollo del potencial de producción del sector lácteo, en particular promoviendo la innova­ ción y el apoyo a los programas de investigación apli­ cada y desarrollo, con el fin de explotar todo el poten­ cial de la leche y los productos lácteos, especialmente para crear productos con valor añadido y más atractivos para el consumido;,

viii) búsqueda de métodos que permitan limitar el uso de productos veterinarios, mejorar la gestión de otros in­ sumos y mejorar la seguridad de los alimentos y la salud de los animales;

ix) desarrollo de métodos y de instrumentos para mejorar la calidad de los productos en todas las fases de pro­ ducción y comercialización;

x) explotación del potencial de la agricultura ecológica y protección y promoción de dicha agricultura, así como de la elaboración de productos con denominaciones de origen, sellos de calidad e indicaciones geográficas; y

xi) fomento de la producción integrada o de otros métodos de producción respetuosos del medio ambiente.

Artículo 158

Reconocimiento de las organizaciones interprofesionales

1. Los Estados miembros podrán reconocer las organizacio­ nes interprofesionales que lo soliciten, siempre que:

a) cumplan los requisitos establecidos en el artículo 157;

b) realicen sus actividades en una o varias regiones del territorio de que se trate;

c) representen una parte importante de las actividades econó­ micas mencionadas en el artículo 157, apartado 1, letra a);

d) no se dediquen por cuenta propia a la producción, la trans­ formación o el comercio, a excepción de los casos previstos en el artículo 162.

2. Los Estados miembros podrán decidir que las organizacio­ nes interprofesionales que hayan sido reconocidas antes del 1 de enero de 2014 en virtud de su Derecho nacional y que cumplan las condiciones establecidas en el apartado 1 del presente ar­ tículo deban considerarse reconocidas como organizaciones in­ terprofesionales conforme al artículo 157.

3. Las organizaciones interprofesionales reconocidas antes del 1 de enero de 2014, en virtud de su Derecho nacional, y que no cumplan las condiciones mencionadas en el apartado 1

del presente artículo podrán proseguir sus actividades de acuerdo con el Derecho nacional hasta el 1 de enero de 2015.

4. Los Estados miembros podrán reconocer a las organiza­ ciones interprofesionales de todos los sectores existentes antes del 1 de enero de 2014, tanto si se reconocieron previa solici­ tud como si se establecieron a tenor de la legislación, aunque no cumplan el requisito que contempla el artículo 157, apartado 1, letra b) o el artículo 157, apartado 3, letra b)

5. Cuando los Estados miembros hagan uso de la opción de reconocer a una organización interprofesional de conformidad con los apartados 1 o 2, deberán:

a) decidir si conceden el reconocimiento en los cuatro meses siguientes a la presentación de la solicitud acompañada de todas las pruebas justificativas pertinentes; esta solicitud se presentará ante el Estado miembro en el que la organización tenga su sede;

b) realizar, con la periodicidad que ellos determinen, controles para verificar el cumplimiento por parte de las organizacio­ nes interprofesionales de las condiciones aplicadas a su re­ conocimiento;

c) en caso de incumplimiento o irregularidades en la aplicación de las medidas establecidas en el presente Reglamento, im­ poner a dichas organizaciones las sanciones aplicables que hayan fijado y decidir, en caso necesario, retirar el recono­ cimiento;

d) retirar el reconocimiento si dejan de cumplirse los requisitos y las condiciones para el reconocimiento previstos en el presente artículo;

e) informar a la Comisión, a más tardar el 31 de marzo de cada año, de toda decisión relativa a la concesión, la denegación o la retirada del reconocimiento, adoptada durante el año na­ tural anterior.

S e c c i ó n 2

N o r m a s a d i c i o n a l e s p a r a s e c t o r e s e s p e c í f i c o s

Artículo 159

Reconocimiento obligatorio

No obstante lo dispuesto en los artículos 152 a 158, los Estados miembros deberán reconocer, previa solicitud, a:

a) las organizaciones de productores de los siguientes sectores:

i) el sector de las frutas y hortalizas, con respecto a uno o varios productos de ese sector, y/o dichos productos destinados únicamente a la transformación;

ii) el sector del aceite de oliva y aceitunas de mesa;

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iii) el sector de los gusanos de seda;

iv) el sector del lúpulo;

b) las organizaciones interprofesionales del sector del aceite de oliva y las aceitunas de mesa y del sector del tabaco.

Artículo 160

Organizaciones de productores del sector de las frutas y hortalizas

En el sector de las frutas y hortalizas, las organizaciones de productores perseguirán como mínimo uno de los objetivos establecidos en el artículo 152, apartado 1, letra c), incisos i), ii) y iii).

Los estatutos de una organización de productores del sector de las frutas y hortalizas exigirán a sus miembros productores que comercialicen toda su producción a través de la organización de productores.

Se considerará que, en asuntos económicos, las organizaciones de productores y las asociaciones de organizaciones de produc­ tores en el sector de las frutas y hortalizas, en el marco de su mandato, actúan en nombre y por cuenta de sus miembros.

Artículo 161

Reconocimiento de las organizaciones de productores en el sector de la leche y los productos lácteos

1. Los Estados miembros reconocerán como organizaciones de productores en el sector de la leche y de los productos lácteos a todas las entidades jurídicas o partes claramente defi­ nidas de entidades jurídicas que soliciten dicho reconocimiento, a condición de que:

a) cumplan los requisitos establecidos en el artículo 152, apar­ tado 3;

b) cuenten con un número mínimo de miembros y/o abarquen un volumen mínimo de producción comercializable, que habrá de fijar el Estado miembro interesado, en su zona de actuación;

c) ofrezcan suficientes garantías sobre la correcta ejecución de sus actividades, tanto en lo relativo a la duración como a la eficacia y a la concentración de la oferta;

d) dispongan de estatutos que sean conformes a lo dispuesto en las letras a), b) y c) del presente apartado.

2. Los Estados miembros podrán decidir que las organizacio­ nes de productores que hayan sido reconocidas antes del 2 de abril de 2012 en virtud de su Derecho nacional, y que cumplan las condiciones mencionadas en el apartado 1 del presente artículo deban considerarse reconocidas como organizaciones de productores conforme al artículo 152, apartado 3.

3. Los Estados miembros deberán:

a) decidir en los cuatro meses siguientes a la presentación de una solicitud acompañada de todas las pruebas justificativas

pertinentes si conceden el reconocimiento a una organiza­ ción de productores; esta solicitud se presentará ante el Es­ tado miembro en el que la organización tenga su sede;

b) realizar, con la periodicidad que ellos determinen, controles para verificar el cumplimiento de las disposiciones del pre­ sente capítulo por parte de las organizaciones de productores y de las asociaciones de organizaciones de productores;

c) en caso de incumplimiento o irregularidades en la aplicación de las medidas establecidas en el presente capítulo, imponer a dichas organizaciones y asociaciones las sanciones aplica­ bles que hayan fijado y decidir, en caso necesario, retirar el reconocimiento;

d) informar a la Comisión, a más tardar el 31 de marzo de cada año, de toda decisión relativa a la concesión, la denegación o la retirada de su reconocimiento, adoptada durante el año natural anterior.

Artículo 162

Organizaciones interprofesionales del sector del aceite de oliva y las aceitunas de mesa y del sector del tabaco

En el caso de las organizaciones interprofesionales del sector del aceite de oliva y las aceitunas de mesa y del sector del tabaco, la finalidad específica a que se refiere el artículo 157, apartado 1, letra c), podrá incluir también uno o varios de los siguientes objetivos:

a) concentrar y coordinar el suministro y la comercialización de la producción de sus miembros;

b) adaptar conjuntamente la producción y la transformación a las exigencias del mercado y mejorar los productos;

c) fomentar la racionalización y mejorar la producción y la transformación.

Artículo 163

Reconocimiento de organizaciones interprofesionales en el sector de la leche y de los productos lácteos

1. Los Estados miembros podrán reconocer a organizaciones interprofesionales en el sector de la leche y de los productos lácteos siempre que tales organizaciones:

a) cumplan los requisitos establecidos en el artículo 157, apar­ tado 3;

b) realicen sus actividades en una o varias regiones del territorio de que se trate;

c) representen una parte importante de las actividades econó­ micas mencionadas en el artículo 157, apartado 3, letra a);

d) no se dediquen por cuenta propia a la producción, la trans­ formación o el comercio de productos del sector de la leche y de los productos lácteos.

ESL 347/742 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

2. Los Estados miembros podrán decidir que las organizacio­ nes interprofesionales que hayan sido reconocidas antes del 2 de abril de 2012 en virtud de su Derecho nacional y que cumplan las condiciones establecidas en el apartado 1 deban considerarse reconocidas como organizaciones interprofesionales conforme al artículo 157, apartado 3.

3. Cuando los Estados miembros hagan uso de la opción de reconocer a una organización interprofesional de conformidad con los apartados 1 o 2, deberán:

a) decidir en los cuatro meses siguientes a la presentación de una solicitud acompañada de todas las pruebas justificativas pertinentes si conceden el reconocimiento a la organización interprofesional; esta solicitud se presentará ante el Estado miembro en el que la organización tenga su sede;

b) realizar, con la periodicidad que ellos determinen, controles para verificar el cumplimiento por parte de las organizacio­ nes interprofesionales de las condiciones aplicadas a su re­ conocimiento;

c) en caso de incumplimiento o irregularidades en la aplicación de las medidas establecidas en el presente Reglamento, im­ poner a dichas organizaciones las sanciones aplicables que hayan fijado y decidir, en caso necesario, retirar el recono­ cimiento;

d) retirar el reconocimiento en caso de que:

i) dejen de cumplirse los requisitos y las condiciones para el reconocimiento previstos en el presente artículo;

ii) la organización interprofesional tome parte en cualquiera de los acuerdos; decisiones y prácticas concertadas con­ templados en el artículo 210, apartado 4; la retirada del reconocimiento se llevará a cabo sin perjuicio de cuales­ quiera otras sanciones que puedan imponerse con arreglo al Derecho nacional;

iii) la organización interprofesional no cumpla la obligación de notificación a que se hace referencia en el artículo 210, apartado 2, párrafo primero, letra a);

e) informar a la Comisión, a más tardar el 31 de marzo de cada año, de toda decisión relativa a la concesión, la denegación o la retirada de su reconocimiento, adoptada durante el año natural anterior.

S e c c i ó n 3

E x t e n s i ó n d e l a s n o r m a s y c o n t r i b u c i o n e s o b l i g a t o r i a s

Artículo 164

Extensión de las normas

1. En caso de que una organización de productores recono­ cida, una asociación reconocida de organizaciones de producto­ res o una organización interprofesional reconocida que opere en

una o varias circunscripciones económicas de un Estado miem­ bro sea considerada representativa de la producción, el comercio o la transformación de un producto dado, el Estado miembro podrá disponer, previa solicitud de la organización, que algunos de los acuerdos, decisiones o prácticas concertadas pactadas en el marco de dicha organización sean obligatorios, por un pe­ riodo limitado, para otros operadores, tanto individuales como agrupados, que operen en esa o esas circunscripciones econó­ micas y no pertenezcan a la organización u asociación.

2. A efectos de la presente sección, se entenderá por "cir­ cunscripción económica" una zona geográfica constituida por regiones de producción contiguas o cercanas en las que las condiciones de producción y de comercialización sean homo­ géneas.

3. Se considerará que una organización o asociación es re­ presentativa cuando, en la circunscripción o circunscripciones económicas del Estado miembro en que opera:

a) represente como mínimo una proporción del volumen de producción, comercio o transformación del producto o pro­ ductos de que se trate:

i) del 60 %, en el caso de las organizaciones de productores del sector de las frutas y hortalizas;

ii) de dos terceras partes, en los demás casos; y

b) esté compuesta, en el caso de las organizaciones de produc­ tores, por más del 50 % de los productores.

No obstante cuando, en el caso de las organizaciones interpro­ fesionales, la determinación de la proporción del volumen de producción, comercio o transformación del producto o produc­ tos de que se trate, entrañe dificultades prácticas, un Estado miembro podrá establecer normas nacionales para determinar el nivel especificado de representatividad a que se refiere el párrafo primero, letra a, inciso ii).

Si la petición de la organización o asociación de hacer extensi­ vas sus normas a otros operadores se refiere a más de una circunscripción económica, ésta deberá demostrar que posee el nivel mínimo de representatividad definido en el párrafo prime­ ro, en cada una de esas circunscripciones en todas las ramas que agrupe.

4. Las normas de las que podrá solicitarse una extensión a otros operadores conforme al apartado 1 deberán tener alguno de los objetivos siguientes:

a) notificación de la producción y del mercado;

b) normas de producción más estrictas que las disposiciones establecidas por las normativas de la Unión o nacionales;

c) elaboración de contratos tipo compatibles con la normativa de la Unión;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/743

d) comercialización;

e) protección del medio ambiente;

f) medidas de promoción y potenciación de la producción;

g) medidas de protección de la agricultura ecológica y las de­ nominaciones de origen, sellos de calidad e indicaciones geográficas;

h) investigación destinada a la valorización de los productos, especialmente mediante nuevas utilizaciones que no pongan en peligro la salud pública;

i) estudios para mejorar la calidad de los productos;

j) investigación, particularmente sobre métodos de cultivo o cría que permitan restringir el uso de productos fitosanita­ rios o veterinarios y garanticen la protección del suelo y la conservación o mejora del medio ambiente;

k) definición de calidades mínimas y de normas mínimas de envasado y presentación;

l) utilización de semillas certificadas y control de la calidad del producto;

m) sanidad animal, fitosanitarias o de seguridad alimentaria;

n) gestión de los subproductos.

Esas normas no deberán perjudicar en modo alguno a otros operadores del Estado miembro o del resto de la Unión ni tener ninguna de las consecuencias indicadas en el artículo 210, apar­ tado 4, o ser de otra forma incompatibles con el Derecho de la Unión o con normas nacionales en vigor.

5. La extensión de las normas prevista en el apartado 1 deberá ponerse en conocimiento de los operadores mediante su inclusión completa en una publicación oficial del Estado miembro de que se trate.

6. Los Estados miembros notificarán a la Comisión de toda decisión que adopten con arreglo al presente artículo.

Artículo 165

Contribuciones financieras de los productores no asociados

Cuando las normas de una organización de productores reco­ nocida, una asociación reconocida de organizaciones de produc­ tores o una organización interprofesional reconocida se hagan extensibles a otros operadores en virtud del artículo 164 y las actividades a que se refieran tales normas sean de interés eco­ nómico general para los operadores cuyas actividades estén relacionadas con los productos de que se trate, el Estado miem­ bro que haya concedido el reconocimiento podrá decidir, previa consulta a las partes interesadas pertinentes, que los operadores individuales o agrupaciones que no pertenezcan a la organiza­ ción pero se beneficien de esas actividades estén obligados a pagar a la organización un importe igual a la totalidad o una

parte de las contribuciones financieras abonadas por los miem­ bros de aquella en la medida en que esas contribuciones finan­ cieras se destinen a sufragar costes incurridos directamente por las actividades en cuestión.

S e c c i ó n 4

A j u s t e d e l a o f e r t a

Artículo 166

Medidas para facilitar el ajuste de la oferta a las necesidades del mercado

Para estimular las iniciativas de las organizaciones contempladas en los artículos 152 a 163 tendentes a ajustar la oferta a las necesidades del mercado, salvo las de retirada de productos del mercado, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, en lo referente a medidas en los sectores enumerados en el artículo 1, apartado 2, dirigidas a:

a) mejorar la calidad;

b) promover una mejor organización de la producción, la trans­ formación y la comercialización;

c) facilitar el seguimiento de la evolución de los precios del mercado;

d) permitir la elaboración de previsiones a corto y a largo plazo basándose en los medios de producción utilizados.

Artículo 167

Normas de comercialización para mejorar y estabilizar el funcionamiento del mercado común de los vinos

1. Con el fin de mejorar y estabilizar el funcionamiento del mercado común en el sector de los vinos, incluidas las uvas, los mostos y los vinos de los que procedan, los Estados miembros productores podrán establecer normas de comercialización para regular la oferta, en particular mediante las decisiones adoptadas por las organizaciones interprofesionales reconocidas conforme a los artículos 157 y 158.

Dichas normas serán acordes con el objetivo que se persiga y no podrán:

a) tener por objeto ninguna transacción posterior a la primera comercialización del producto de que se trate;

b) disponer la fijación de precios, incluyendo aquellos fijados con carácter indicativo o de recomendación;

c) bloquear un porcentaje excesivo de la cosecha anual normal­ mente disponible;

d) dar pie para negar la expedición de los certificados naciona­ les o de la Unión necesarios para la circulación y comercia­ lización de los vinos, cuando dicha comercialización se ajuste a las normas antes mencionadas.

2. Las normas a que se refiere el apartado 1 se pondrán en conocimiento de los operadores mediante su publicación íntegra en una publicación oficial del Estado miembro de que se trate.

ESL 347/744 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

3. Los Estados miembros informarán a la Comisión de todas las decisiones que adopten con arreglo al presente artículo.

S e c c i ó n 5

S i s t e m a s c o n t r a c t u a l e s

Artículo 168

Relaciones contractuales

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 148 en relación con el sector de la leche y de los productos lácteos y en el artículo 125 en relación con el sector del azúcar, si un Estado miembro decide respecto de productos agrarios correspondien­ tes a un sector, distinto del sector de la leche y de los productos lácteos y del sector del azúcar, enumerado en el artículo 1, apartado 2, que:

a) todas las entregas, en su territorio, de esos productos, de un productor a un transformador o a un distribuidor deben ser objeto de un contrato por escrito entre las partes, y/o

b) los primeros compradores deben presentar una oferta por escrito para un contrato de entrega, en su territorio, de esos productos agrarios, por parte de los productores,

dicho contrato o dicha oferta deberá cumplir las condiciones que figuran en los apartados 4 y 6 del presente artículo.

2. En caso de que un Estado miembro decida que las entre­ gas de productos cubiertas por el presente artículo de un pro­ ductor a un comprador deban estar cubiertas por un contrato por escrito entre las partes, también deberá decidir qué fase o fases de la entrega estarán cubiertas por dicho contrato si la entrega de los productos en cuestión se hace a través de varios intermediarios.

Los Estados miembros se asegurarán de que las disposiciones que adopte con arreglo al presente artículo no obstaculizan el correcto funcionamiento del mercado interior.

3. En el caso descrito en el apartado 2, el Estado miembro podrá establecer un mecanismo de mediación para atender los casos en los que no exista acuerdo mutuo para concluir esos contratos, asegurando de esta forma la equidad en dichas rela­ ciones contractuales.

4. Todos los contratos u ofertas de contrato referidos en el apartado 1 deberán:

a) realizarse antes de la entrega,

b) formalizarse por escrito, e

c) incluir, en particular, los elementos siguientes:

i) el precio que se pagará por la entrega, el cual deberá:

— ser fijo y figurar en el contrato; y/o

— calcularse combinando varios factores establecidos en el contrato, que pueden incluir indicadores de mer­ cado que reflejen los cambios en las condiciones del

mercado, la cantidad entregada y la calidad o com­ posición de los productos agrarios entregados;

ii) la cantidad y la calidad de los productos en cuestión que pueden o deben ser entregados y el calendario de dichas entregas;

iii) la duración del contrato, que podrá incluir o una dura­ ción definida o una duración indefinida con cláusulas de rescisión;

iv) información detallada sobre los plazos y procedimientos de pago;

v) las modalidades de recogida o entrega de los productos agrarios; y

vi) las reglas aplicables en caso de fuerza mayor.

5. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, no se exigirá un contrato ni una oferta de contrato cuando los productos en cuestión sean entregados por un productor a un comprador que sea una cooperativa de la que el productor es miembro, si los estatutos de dicha cooperativa o las normas y decisiones esti­ puladas en ellos o derivadas de ellos contienen disposiciones con efectos similares a las disposiciones establecidos en el apar­ tado 4, letras a), b) y c).

6. Todos los elementos de los contratos para la entrega de productos agrarios celebrados entre productores, recolectores, transformadores o distribuidores, incluidos los elementos men­ cionados en el apartado 4, letra c), se negociarán libremente entre las partes.

No obstante lo dispuesto en el párrafo primero, se aplicarán una o ambas de las condiciones siguientes:

a) si un Estado miembro decide, de conformidad con el apar­ tado 1, exigir que se formalicen contratos por escrito para la entrega de productos agrarios, podrá establecer una duración mínima, aplicable únicamente a los contratos por escrito entre un productor y el primer comprador de los productos agrarios. Dicha duración mínima será de al menos seis meses y no obstaculizará el correcto funcionamiento del mercado interior;

b) si un Estado miembro decide que el primer comprador de productos agrícolas debe presentar una oferta por escrito de contrato al productor de conformidad con el apartado 1, podrá prever que la oferta incluya una duración mínima del contrato, según lo establecido por el Derecho nacional al respecto. Dicha duración mínima será de al menos seis meses y no obstaculizará el correcto funcionamiento del mercado interior.

El párrafo segundo se entenderá sin perjuicio del derecho del productor de rechazar esa duración mínima siempre y cuando lo haga por escrito. En tal caso, las partes tendrán libertad para negociar todos los elementos del contrato, incluidos los elemen­ tos mencionados en el apartado 4, letra c).

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/745

7. Los Estados miembros que hagan uso de las opciones contempladas en el presente artículo se asegurarán de que las disposiciones establecidas no obstaculizan el correcto funciona­ miento del mercado interior.

Los Estados miembros notificarán a la Comisión la manera en que aplican las medidas introducidas con arreglo al presente artículo.

8. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución en los que se establezcan las medidas necesarias para la aplicación uni­ forme del apartado 4, letras a) y b), y del apartado 5 del presente artículo y las medidas relativas a las notificaciones que tienen que efectuar los Estados miembros de conformidad con el presente artículo.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 169

Negociaciones contractuales en el sector del aceite de oliva

1. Una organización de productores en el sector del aceite de oliva reconocida en virtud del artículo 152, apartado 1, y que persiga uno o varios de los objetivos de concentrar la oferta, comercializar la producción de sus miembros u optimizar los costes de producción, podrá negociar, en nombre de sus miem­ bros, con respecto a una parte o a la totalidad de la producción acumulada de sus miembros, contratos de suministro de aceite de oliva.

Se considerará que una organización de productores cumple los objetivos referidos en el apartado 1 cuando la consecución de dichos objetivos conduzca a la integración de las actividades y esta integración pueda generar importantes eficiencias, de forma que las actividades de la organización de productores contribuya en general al cumplimiento de los objetivos del artículo 39 del TFUE.

Esto podría conseguirse, siempre que:

a) la organización de productores lleve a cabo, al menos, una de las siguientes actividades:

i) distribución conjunta, en particular plataformas de venta conjuntas y transporte conjunto;

ii) envasado, etiquetado y promoción conjuntos;

iii) organización conjunta del control de la calidad;

iv) uso conjunto de equipos e instalaciones de almacena­ miento;

v) transformación conjunta;

vi) gestión conjunta de los residuos directamente relaciona­ dos con la producción del aceite de oliva;

vii) adquisición conjunta de materias primas;

b) Estas actividades son significativas por lo que respecta al volumen del aceite de oliva de que se trata y a los costes de la producción y a la comercialización del producto.

2. Las negociaciones por parte de la organización de produc­ tores reconocida podrán tener lugar:

a) con o sin transferencia de la propiedad del aceite de oliva de que se trate de los productores a la organización de produc­ tores;

b) sea el precio negociado el mismo o no por lo que respecta a la producción acumulada de algunos o de todos los miem­ bros;

c) siempre que, por lo que respecta a una organización de productores concreta, el volumen de la producción de aceite de oliva objeto de las negociaciones que es producido en un Estado miembro determinado no supere el 20 % del mercado relevante; a los efectos del cálculo, el volumen de la produc­ ción de aceite de oliva, se distinguirá el aceite de oliva para consumo humano del aceite de oliva para otros usos.

d) siempre que, por lo que respecta al volumen de aceite de oliva objeto de dichas negociaciones, la organización de productores concentre la oferta y comercialice el producto de sus miembros;

e) siempre que los productores en cuestión no sean miembros de ninguna otra organización de productores que también negocie dichos contratos en su nombre;

f) siempre que el aceite de oliva en cuestión no esté sujeto a una obligación de entrega derivada de la pertenencia del productor a una cooperativa que no es miembro de la or­ ganización de productores de que se trata, de conformidad con las condiciones establecidas en los estatutos de la coo­ perativa o por las normas y decisiones previstas en ellos o derivadas de ellos; y

g) siempre que la organización de productores notifique a las autoridades competentes del Estado miembro en los que ejerza sus actividades el volumen de producción de aceite de oliva que sea objeto de esas negociaciones.

3. A los efectos del presente artículo, las referencias a las organizaciones de productores también incluirán a las asocia­ ciones de dichas organizaciones de productores reconocidas en virtud del artículo 156, apartado 1.

4. A efectos de la aplicación de la letra c) del apartado 2, la Comisión publicará, a través de la forma que considere adecua­ da, el volumen de la producción de aceite de oliva en los Estados miembros.

5. No obstante lo dispuesto en el apartado 2, letra c), aun cuando no se supere el umbral allí establecido, la autoridad de competencia a la que se hace referencia en el párrafo segundo del presente apartado podrá decidir, en cada caso concreto, que una negociación particular por parte de la organización de productores deba reabrirse o que no deba realizarse en absoluto si lo considera necesario para evitar la exclusión de la compe­ tencia o si cree que comprometen el logro de los objetivos del artículo 39 del TFUE.

ESL 347/746 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

En el caso de las negociaciones que abarquen a más de un Estado miembro, la decisión contemplada en el párrafo primero será adoptada por la Comisión sin aplicar el procedimiento mencionado en el artículo 229, apartados 2 o 3. En otros casos, dicha decisión será adoptada por la autoridad nacional de com­ petencia del Estado miembro respecto del cual se celebren las negociaciones.

Las decisiones mencionadas en el presente apartado no serán aplicables antes de la fecha de su notificación a las empresas de que se trate.

A efectos del presente artículo, se aplicará la definición de "au­ toridad nacional de competencia" del artículo 149, apartado 7.

6. Los Estados miembros en los que se celebren negociacio­ nes de conformidad con el presente artículo notificarán a la Comisión la aplicación del apartado 2, letra g), y del apartado 5.

Artículo 170

Negociaciones contractuales en el sector de la carne de vacuno

1. Una organización de productores en el sector de la carne de vacuno reconocida en virtud del artículo 152, apartado 1, y que persiga uno o varios de los objetivos de concentrar la oferta, comercializar la producción de sus miembros u optimi­ zar los costes de producción, podrá negociar, en nombre de sus miembros, con respecto a una parte o a la totalidad de la producción acumulada de sus miembros, contratos de suminis­ tro de ganado bovino destinado al sacrificio del género Bos Taurus incluido en las partidas NC ex 0102 29 21, ex 0102 29 41, ex 0102 29 51, ex 0102 29 61 y ex 0102 29 91:

a) de menos de 12 meses; y

b) de 12 meses o de más edad

Se considerará que una organización de productores cumple los objetivos referidos en el presente apartado, cuando la consecu­ ción de dichos objetivos conduzca a la integración de las acti­ vidades y esta integración pueda generar importantes eficiencias, de forma que las actividades de la organización de productores contribuya en general al cumplimiento de los objetivos del artículo 39 del TFUE.

Esto podría conseguirse, siempre que:

a) la organización de productores lleve a cabo, al menos, una de las siguientes actividades:

i) distribución conjunta, en particular plataformas de venta conjuntas y transporte conjunto;

ii) promoción conjunta;

iii) organización conjunta del control de la calidad;

iv) uso conjunto de equipos o instalaciones de almacena­ miento;

v) gestión conjunta de los residuos directamente relaciona­ dos con la producción de ganado bovino;

vi) adquisición conjunta de materias primas;

b) Estas actividades son significativas por lo que respecta a la cantidad de carne de vacuno de que se trata y a los costes de la producción y a la comercialización del producto.

2. Las negociaciones por una organización de productores reconocida podrán tener lugar:

a) con o sin transferencia de la propiedad de los ganaderos a la organización de productores;

b) sea el precio negociado el mismo o no por lo que respecta a la producción acumulada de algunos o de todos los miem­ bros;

c) siempre que, por lo que respecta a una organización de productores concreta, la cantidad de carne de vacuno objeto de las negociaciones que es producida en un Estado miem­ bro determinado no supere el 15 % de la producción nacio­ nal total de cada uno de los productos mencionados en las letras a) y b) del apartado 1, párrafo primero de dicho Estado miembro expresada en equivalente de peso en canal;

d) siempre que, por lo que respecta a la cantidad de carne de vacuno objeto de dichas negociaciones, la organización de productores concentra la oferta y comercializa el producto de sus miembros;

e) siempre que los productores en cuestión no sean miembros de ninguna otra organización de productores que también negocie dichos contratos en su nombre;

f) siempre que el producto en cuestión no esté sujeto a una obligación de entrega derivada de la pertenencia del produc­ tor a una cooperativa que no es miembro de la organización de productores de que se trata, de conformidad con las condiciones establecidas en los estatutos de la cooperativa o por las normas y decisiones previstas en ellos o derivadas de ellos; y

g) siempre que la organización de productores notifique a las autoridades competentes del Estado miembro en el que ejerza sus actividades la cantidad de carne de vacuno que sea objeto de esas negociaciones.

3. A los efectos del presente artículo, las referencias a las organizaciones de productores también incluirán las asociacio­ nes de dichas organizaciones reconocidas en virtud del artículo 156, apartado 1.

4. A efectos de la aplicación de la letra c) del apartado 2, la Comisión publicará, a través de la forma que considere adecua­ da, la cantidad de carne de vacuno que es producida en el Estado miembro expresada en equivalente de peso en canal.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/747

5. No obstante lo dispuesto en el apartado 2, letra c), aun cuando no se superen los límites allí establecidos, la autoridad de competencia a la que se hace referencia en el párrafo se­ gundo del presente apartado podrá decidir, en cada caso con­ creto, que una negociación particular por parte de la organiza­ ción de productores deba reabrirse o que no deba realizarse en absoluto si lo considera necesario para evitar la exclusión de la competencia o si cree que el producto objeto de las negocia­ ciones forma parte de un mercado separado debido a las carac­ terísticas específicas del producto a al uso que se prevea hacer del mismo y que dicha negociación colectiva cubriría más del 15 % de la producción nacional de dicho mercado, o si cree que comprometen el logro de los objetivos del artículo 39 del TFUE.

En el caso de las negociaciones que abarquen a más de un Estado miembro, la decisión contemplada en el párrafo primero será adoptada por la Comisión sin aplicar el procedimiento mencionado en el artículo 229, apartados 2 o 3. En otros casos, dicha decisión será adoptada por la autoridad nacional de com­ petencia del Estado miembro respecto del cual se celebren las negociaciones.

Las decisiones mencionadas en el presente apartado no serán aplicables antes de la fecha de su notificación a las empresas de que se trate.

A efectos del presente artículo, se aplicará la definición de "au­ toridad nacional de competencia" del artículo 149, apartado 7, letra a).

6. Los Estados miembros en los que se celebren negociacio­ nes de conformidad con el presente artículo notificarán a la Comisión la aplicación del apartado 2, letra g), y del apartado 5.

Artículo 171

Negociaciones contractuales respecto de determinados cultivos herbáceos

1. Una organización de productores reconocida en virtud del artículo 152, apartado 1 y que persigue uno o varios de los objetivos siguientes: concentrar la oferta, comercializar la pro­ ducción de sus miembros u optimizar los costes de producción, podrá negociar, en nombre de sus miembros, con respecto a una parte o a la totalidad de la producción acumulada de sus miembros, contratos de suministro de uno o varios de los siguientes productos no destinados a la siembra y, en el caso de la cebada no destinados a la fabricación de malta:

a) trigo blando clasificado en el código NC ex 1001 99 00;

b) cebada clasificada en el código NC ex 1003 90 00;

c) maíz clasificado en el código NC ex 1005 90 00;

d) centeno clasificado en el código NC ex 1002 90 00;

e) trigo duro clasificado en el código NC ex 1001 19 00;

f) avena clasificado en el código NC ex 1004 90 00;

g) triticale clasificado en el código NC ex 1008 60 00;

h) semillas de colza clasificado en el código NC ex 1205;

i) semillas de girasol clasificado en el código NC ex 1206 00;

j) soja clasificado en el código NC ex 1201 90 00;

k) habas clasificado en el código NC ex 0708, y ex 0713;

l) guisantes secos clasificado en el código NC ex 0708 y ex 0713.

Se considerará que una organización de productores cumple los objetivos referidos en el presente apartado cuando la consecu­ ción de dichos objetivos conduzca a la integración de las acti­ vidades y esta integración pueda conllevar una mejora signifi­ cativa de la eficacia, de forma que las actividades de la organi­ zación de productores contribuya en general al cumplimiento de los objetivos del artículo 39 del TFUE.

Esto podría conseguirse, siempre que:

a) la organización de productores lleve a cabo, al menos, una de las siguientes actividades:

i) distribución conjunta, incluidas las plataformas de venta conjuntas o las de transporte conjunto;

ii) promoción conjunta;

iii) organización conjunta del control de la calidad;

iv) uso conjunto de equipos o instalaciones de almacena­ miento;

v) adquisición conjunta de materias primas;

b) estas actividades sean significativas por lo que respecta a la cantidad del producto de que se trate y a los costes de la producción y comercialización del producto.

2. Las negociaciones por parte de la organización de produc­ tores reconocida podrán tener lugar:

a) con o sin transferencia de la propiedad del producto de que se trate de los productores a la organización de productores;

b) con independencia de que el precio negociado sea el mismo o no para la producción conjunta de algunos o todos los miembros;

c) siempre que, por lo que respecta a cada producto referido en el apartado 1 y a una organización de productores concreta, la cantidad de la producción objeto de las negociaciones que es producida en un Estado miembro determinado no supere el 15 % de la producción nacional total de dicho producto en el Estado miembro en cuestión;

d) siempre que, por lo que respecta a la cantidad de productos objeto de dichas negociaciones, la organización de produc­ tores concentre la oferta y comercialice el producto de sus miembros;

e) siempre que los productores en cuestión no sean miembros de ninguna otra organización de productores que también negocie dichos contratos en su nombre;

ESL 347/748 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

f) siempre que el producto en cuestión no esté sujetó a una obligación de entrega derivada de la pertenencia del produc­ tor a una cooperativa que no es miembro de la organización de productores de que se trate, de conformidad con las condiciones establecidas en los estatutos de la cooperativa o con las normas y decisiones previstas en ellos o derivadas de ellos; y

g) siempre que la organización de productores notifique a las autoridades competentes del Estado miembro en el que ejerza sus actividades la cantidad de producción de cada producto que sea objeto de esas negociaciones.

3. A los efectos del presente artículo, las referencias a las organizaciones de productores también incluirán a las asocia­ ciones de dichas organizaciones de productores reconocidas en virtud del artículo 156, apartado 1.

4. A efectos de la aplicación de la letra c) del apartado 2, la Comisión publicará, por los medios que considere adecuados, la cantidad de la producción en los Estados miembros de los productos mencionados en el apartado 1.

5. No obstante lo dispuesto en el apartado 2, letra c), aun cuando no se superen los umbrales allí establecidos, la autoridad de competencia a la que se hace referencia en el párrafo se­ gundo del presente apartado podrá decidir, en cada caso con­ creto, que una negociación particular por parte de la organiza­ ción de productores deba reabrirse o que no deba realizarse en absoluto si lo considera necesario para evitar la exclusión de la competencia o si considera que el producto objeto de las ne­ gociaciones forma parte de un mercado separado en virtud de las características específicas del producto o del uso que se prevea hacer del mismo y que dicha negociación colectiva cu­ briría más del 15 % de la producción nacional de dicho merca­ do, o si cree que comprometen el logro de los objetivos del artículo 39 del TFUE.

En el caso de las negociaciones que abarquen a más de un Estado miembro, la decisión contemplada en el párrafo primero será adoptada por la Comisión sin aplicar el procedimiento mencionado en el artículo 229, apartados 2 o 3. En otros casos, dicha decisión será adoptada por la autoridad nacional de com­ petencia del Estado miembro respecto del cual se celebren las negociaciones.

Las decisiones mencionadas en el presente apartado no serán aplicables antes de la fecha de su notificación a las empresas de que se trate.

A efectos del presente artículo, se aplicará la definición de "au­ toridad nacional de competencia" del artículo 149, apartado 7, letra a).

6. Los Estados miembros en los que se celebren negociacio­ nes de conformidad con el presente artículo notificarán a la Comisión la aplicación del apartado 2, letra g), y del apartado 5.

Artículo 172

Regulación de la oferta de jamones con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida

1. A petición de una organización de productores reconocida en virtud del artículo 152, apartado 1, del presente Reglamento,

una organización interprofesional reconocida en virtud del ar­ tículo 157, apartado 1, del presente Reglamento, o un grupo de operadores a que se refiere el artículo 3, apartado 2, del Regla­ mento (UE) no 1151/2012, los Estados miembros podrán esta­ blecer, para un periodo limitado de tiempo, normas vinculantes para la regulación de la oferta de jamones que se beneficien de una denominación de origen protegida o de una indicación geográfica protegida de conformidad con el artículo 5, aparta­ dos 1 y 2, del Reglamento (UE) no 1151/2012.

2. Las normas a que se refiere el apartado 1 del presente artículo estarán supeditadas a la existencia de un acuerdo previo entre las partes en la zona geográfica contemplada en el artícu­ lo 7, apartado 1, letra c), del Reglamento (UE) no 1151/2012. Dicho acuerdo se celebrará, previa consulta a los criadores de cerdos de la zona geográfica, entre, como mínimo, dos tercios de los transformadores de dicho jamón que representen, como mínimo dos tercios de la producción de dicho jamón en la zona geográfica a la que se refiere el artículo 7, apartado 1, letra c), del Reglamento (UE) no 1151/2012 y, si el Estado miembro lo considerase adecuado, entre, como mínimo, dos tercios de los criadores de cerdo de la zona geográfica a la que se refiere el artículo 7, apartado 1, letra c), del Reglamento (UE) no 1151/2012.

3. Las normas indicadas en el apartado 1:

a) solo regularán la oferta del producto de que se trate y/o su materia prima y tendrán por objeto adecuar la oferta de dicho jamón a la demanda;

b) solo surtirán efecto en el producto de que se trate;

c) podrán ser vinculantes durante tres años como máximo y prorrogarse tras dicho periodo previa solicitud de nuevo, como se contempla en el apartado 1;

d) no perjudicarán al comercio de productos distintos de los afectados por aquellas normas;

e) no tendrán por objeto ninguna transacción posterior a la primera comercialización de los jamones en cuestión;

f) no permitirán la fijación de precios, incluidos los fijados con carácter indicativo o de recomendación;

g) no bloquearán un porcentaje excesivo del producto de que se trate, que, de otro modo, quedaría disponible;

h) no darán lugar a discriminación, ni supondrán un obstáculo para los nuevos operadores del mercado, ni afectarán nega­ tivamente a los pequeños productores;

i) contribuirán a mantener la calidad o el desarrollo del pro­ ducto de que se trate;

4. Las normas a que se refiere el apartado 1 se divulgarán en una publicación oficial del Estado miembro de que se trate.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/749

5. Los Estados miembros realizarán controles para garantizar el cumplimiento de las condiciones establecidas en el apartado 3 y, cuando las autoridades nacionales competentes comprueben que no se han cumplido dichas condiciones, derogarán las nor­ mas a que se refiere el apartado 1.

6. Los Estados miembros notificarán inmediatamente a la Comisión las normas a que se refiere el apartado 1 que hayan aprobado. La Comisión informará a los demás Estados miem­ bros de toda notificación relativa a dichas normas.

7. La Comisión podrá adoptar en cualquier momento actos de ejecución que exijan que un Estado miembro derogue las normas que haya establecido dicho Estado miembro de confor­ midad con el apartado 1, si la Comisión comprueba que dichas normas no respetan las condiciones establecidas en el apartado 4 del presente artículo, impiden o distorsionan la competencia en una parte sustancial del mercado interior, menoscaban el libre comercio o comprometen el logro de los objetivos del artículo 39 del TFUE. Dichos actos de ejecución se adoptarán sin aplicar el procedimiento mencionado en el artículo 229, apartados 2 o 3 del presente Reglamento.

S e c c i ó n 6

N o r m a s d e p r o c e d i m i e n t o

Artículo 173

Poderes delegados

1. A fin de garantizar que los objetivos y responsabilidades de las organizaciones de productores, las asociaciones de orga­ nizaciones de productores y de las organizaciones interprofesio­ nales estén claramente definidos para contribuir a la eficacia de las actuaciones de tales organizaciones y asociaciones sin supo­ ner cargas administrativas indebidas y sin socavar el principio de libertad de asociación, en particular respecto de quienes no sean miembros de tales organizaciones, se otorgan a la Comi­ sión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227, en lo referente a las organizaciones de producto­ res, las asociaciones de organizaciones de productores y las organizaciones interprofesionales de uno o varios de los secto­ res referidos en el artículo 1, apartado 2, o de productos espe­ cíficos de dichos sectores, en relación con las siguientes mate­ rias:

a) los objetivos específicos que deberán o no deberán perseguir esas organizaciones y asociaciones; y, cuando proceda, aña­ dirse a lo dispuesto en los artículos 152 a 163;

b) las normas de dichas organizaciones y asociaciones, los es­ tatutos de organizaciones distintas de las organizaciones de productores, las condiciones específicas aplicables a los esta­ tutos de organizaciones de productores en determinados sectores, incluida las excepciones a la obligación de comer­ cializar toda la producción a través de la organización de productores referida en el artículo 160, párrafo segundo, la estructura, el periodo de afiliación, las dimensiones, la res­ ponsabilidad y las actividades de tales organizaciones y aso­ ciaciones, los efectos derivados del reconocimiento, la reti­ rada del reconocimiento y las fusiones;

c) las condiciones para el reconocimiento, la retirada y la sus­ pensión del reconocimiento, los efectos derivados del reco­ nocimiento, la retirada y la suspensión del reconocimiento,

así como las exigencias de adopción de medidas correctoras por parte de dichas organizaciones y asociaciones en caso de incumplimiento de los criterios de reconocimiento;

d) las organizaciones y asociaciones transnacionales, incluidas las normas contempladas en las letras a), b) y c) del presente apartado;

e) las normas relativas al establecimiento y a las condiciones de la asistencia administrativa que deben prestar las autoridades competentes correspondientes en caso de cooperación trans­ nacional;

f) los sectores a los que se aplica el artículo 161, las condicio­ nes de la externalización de actividades, el tipo de actividades que pueden ser externalizadas, y el suministro de medios técnicos por parte de las organizaciones y asociaciones;

g) la base de cálculo del volumen o el valor mínimos de la producción comercializable de las organizaciones o asocia­ ciones;

h) la aceptación de afiliados que no sean productores en el caso de las organizaciones de productores, y que no sean organi­ zaciones de productores, en el caso de las asociaciones de organizaciones de productores;

i) la extensión de determinadas normas de las organizaciones a los no afiliados, prevista en el artículo 164, y el pago obli­ gatorio de cuotas por los no afiliados, previsto en el artícu­ lo 165, incluida la utilización y asignación de dicho pago por parte de dichas organizaciones y una lista de las normas de producción más estrictas que pueden hacerse extensibles en virtud del artículo 164, apartado 4, párrafo primero, letra b), garantizando al mismo tiempo que dichas organizaciones son transparentes y responsables respecto de los no afiliados y que los afiliados a las mismas no gozan de un trato más favorable que los no afiliados, en particular por lo que atañe a la utilización del pago obligatorio de cuotas;

j) requisitos adicionales referentes a la representatividad de las organizaciones a las que se refiere el artículo 164, las cir­ cunscripciones económicas englobadas, incluida una supervi­ sión de su definición por parte de la Comisión, el tiempo mínimo durante el cual deban aplicarse las normas antes de hacerlas extensibles, las personas u organizaciones a las que puedan aplicarse las normas o el pago de contribuciones, y las circunstancias en las que la Comisión podrá pedir que se deniegue o elimine la extensión de las normas o el pago obligatorio de contribuciones.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, a fin de ga­ rantizar que se definen claramente los objetivos y las responsa­ bilidades de las organizaciones de productores, las asociaciones de organizaciones de productores y las organizaciones intersec­ toriales en el sector de la leche y de los productos lácteos, de modo que contribuyan a la eficacia de las acciones de dichas organizaciones sin imponer cargas innecesarias, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en los que se establezcan:

a) las condiciones para el reconocimiento de las organizaciones transnacionales de productores y las asociaciones transnacio­ nales de organizaciones de productores;

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b) normas relativas al establecimiento y a las condiciones de la asistencia administrativa que deben prestar las autoridades competentes correspondientes a las organizaciones de pro­ ductores, incluidas las asociaciones de organizaciones de pro­ ductores en caso de cooperación transnacional;

c) normas adicionales relativas al cálculo del volumen de leche cruda objeto de las negociaciones a que se refieren el artícu­ lo 149, apartado 2, letra c), y el artículo 149, apartado 3;

d) normas relativas a la extensión de determinadas normas de las organizaciones a los no afiliados, prevista en el artículo 164, y el pago obligatorio de cuotas por los no afiliados, previsto en el artículo 165.

Artículo 174

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

1. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer las medidas necesarias a efectos de la aplicación del presente capítulo, especialmente en lo relativo a:

a) las medidas para la aplicación de las condiciones requeridas para el reconocimiento de las organizaciones de productores y organizaciones interprofesionales, mencionadas en los artículos 154 y 158;

b) los procedimientos en caso de fusión de organizaciones de productores;

c) los procedimientos que deberán determinar los Estados miembros en relación con el tamaño mínimo y el plazo mínimo de afiliación;

d) los procedimientos relativos a la extensión de las normas y a las contribuciones financieras referidas en los artículos 164 y 165, en particular la aplicación del concepto de "circuns­ cripción económica" contemplado en el artículo 164, apar­ tado 2.

e) los procedimientos relativos a la asistencia administrativa;

f) los procedimientos relativos a la externalización de activida­ des;

g) los procedimientos y condiciones técnicas relativos a la apli­ cación de las medidas a las que se refiere el artículo 166.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, en el caso del sector de la leche y de los productos lácteos, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución en los que se establezcan las normas de desarrollo necesarias para:

a) la aplicación de las condiciones requeridas para el reconoci­ miento de las organizaciones de productores y sus asocia­ ciones y organizaciones interprofesionales, mencionadas en los artículos 161 y 163;

b) la notificación contemplada en el artículo 149, apartado 2, letra f);

c) las notificaciones que deban realizar los Estados miembros a la Comisión de conformidad con el artículo 161, apartado 3, letra d), con el artículo 163, apartado 3, letra e), con el artículo 149, apartado 8, y con el artículo 150, apartado 7;

d) los procedimientos relativos a la asistencia administrativa en caso de cooperación transnacional.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 175

Otras competencias de ejecución

La Comisión podrá adoptar, mediante actos de ejecución, deci­ siones individuales en relación con:

a) el reconocimiento de organizaciones que realicen actividades en más de un Estado miembro, conforme a las normas adoptadas en virtud del artículo 174, apartado 1, letra d);

b) la denegación o revocación del reconocimiento de organiza­ ciones interprofesionales por parte de un Estado miembro;

c) la lista de las circunscripciones económicas comunicadas por los Estados miembros según las normas adoptadas en virtud del artículo 174, apartado 1, letra h) y del artículo 174, apartado 2, letra d);

d) la exigencia de que un Estado miembro deniegue o deje sin efecto la extensión de las normas o las contribuciones finan­ cieras de no afiliados por él decidida.

Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicar el proce­ dimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3,

PARTE III

INTERCAMBIOS COMERCIALES CON TERCEROS PAÍSES

CAPÍTULO I

Régimen de certificados de importación y exportación

Artículo 176

Disposiciones generales

1. Sin perjuicio de los casos en que se exijan certificados de importación o exportación en virtud del presente Reglamento, la importación en la Unión para el despacho a libre práctica o la exportación desde la Unión de uno o más productos de los siguientes sectores podrá supeditarse a la presentación de un certificado:

a) cereales;

b) arroz;

c) azúcar;

d) semillas;

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e) aceite de oliva y aceitunas de mesa, con respecto a los productos de los códigos NC 1509, 1510 00, 0709 92 90, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31 y 1522 00 39;

f) lino y cáñamo, con relación al cáñamo;

g) frutas y hortalizas;

h) frutas y hortalizas transformadas;

i) plátanos;

j) vino;

k) plantas vivas,

l) carne de vacuno;

m) leche y productos lácteos;

n) carne de porcino;

o) carne de ovino y caprino;

p) huevos;

q) carne de aves de corral;

r) alcohol etílico de origen agrícola.

2. Los Estados miembros expedirán certificados a cualquier solicitante, independientemente de su lugar de establecimiento en la Unión, a menos que algún acto adoptado conforme a lo establecido en el artículo 43, apartado 2, del TFUE disponga lo contrario, y sin perjuicio de la aplicación de los artículos 177, 178 y 179 del presente Reglamento.

3. Los certificados serán válidos en toda la Unión.

Artículo 177

Poderes delegados

1. A fin de tener en cuenta las obligaciones internacionales de la Unión y las normas sociales, medioambientales y de bie­ nestar animal aplicables en la Unión, la necesidad de vigilar la evolución de los intercambios comerciales y de la importación y exportación de los productos la necesidad de una gestión sólida de los mercados y la necesidad de reducir la carga administra­ tiva, se otorga a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se especifique:

a) la lista de los productos de los sectores indicados en el artículo 176, apartado 1, sujetos a la presentación de un certificado de importación o exportación;

b) los casos y situaciones en los que no será preciso presentar un certificado de importación o exportación, habida cuenta de la situación aduanera de los productos de que se trate, los acuerdos comerciales que deban respetarse, la finalidad de las operaciones, la forma jurídica del solicitante y las cantidades de que se trate.

2. A fin de establecer elementos adicionales del régimen de certificados, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezcan normas relativas a:

a) los derechos y obligaciones que se deriven del certificado, los efectos legales de este y los casos en que se aplique la tolerancia en cuanto al respeto de la obligación de efectuar la importación o la exportación de la cantidad mencionada en el certificado, o cuando deba indicarse el origen en el certificado;

b) la condición de que la expedición de un certificado de im­ portación o el despacho a libre práctica estén sujetos a la presentación de un documento expedido por un tercer país o un organismo que certifique, entre otros extremos, el origen, la autenticidad y las características de calidad de los produc­ tos;

c) la transferencia de certificados o las restricciones aplicables a esa transferencia;

d) las condiciones adicionales correspondientes a los certifica­ dos de importación para el cáñamo de conformidad con el artículo 189 y el principio de asistencia administrativa entre los Estados miembros para prevenir o atajar los casos de fraude y las irregularidades;

e) los casos y situaciones en los que será preciso depositar una garantía que asegure que los productos se importen o ex­ porten durante el periodo de validez del certificado y los casos y situaciones en los que ello no será preciso.

Artículo 178

Competencias de ejecución conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión adoptará actos de ejecución para establecer las medidas necesarias para la aplicación del presente capítulo, y en particular las disposiciones relativas a:

a) el formato y el contenido del certificado;

b) la presentación de solicitudes, la expedición de certificados y el uso de estos;

c) el período de validez de los certificados;

d) los procedimientos correspondientes a la garantía que deba depositarse y la cuantía de la misma;

e) los justificantes que acrediten que se han cumplido los re­ quisitos para la utilización de los certificados;

f) el nivel de la tolerancia en relación con el respeto de la obligación de importar o exportar la cantidad que figura en el certificado;

g) la expedición de certificados de sustitución o de duplicados de los certificados;

ESL 347/752 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

h) el tratamiento de los certificados por los Estados miembros y el intercambio de información necesario para el funciona­ miento del régimen, incluidos los procedimientos relativos a la asistencia administrativa específica entre Estados miem­ bros.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 179

Otras competencias de ejecución

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para:

a) limitar las cantidades por las que se puedan expedir certifi­ cados;

b) denegar las cantidades solicitadas;

c) suspender la presentación de solicitudes al objeto de admi­ nistrar el mercado cuando se soliciten certificados por can­ tidades importantes.

Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicar el proce­ dimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3,

CAPÍTULO II

Derechos de importación

Artículo 180

Aplicación de acuerdos internacionales y otros actos

La Comisión adoptará actos de ejecución para establecer medi­ das para cumplir los requisitos establecidos en los acuerdos internacionales que hayan sido celebrados de conformidad con el TFUE o en cualquier otro acto pertinente adoptado en virtud del artículo 43, apartado 2, o del artículo 207 del TFUE o en virtud del arancel aduanero común en relación con el cálculo de los derechos de importación de productos agrarios. Dichos ac­ tos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedi­ miento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 181

Régimen de precios de entrada aplicable a determinados productos del sector de las frutas y hortalizas, del sector de las frutas y hortalizas transformadas y del sector

vitivinícola

1. Con miras a la aplicación de los derechos del arancel aduanero común a los productos de los sectores de las frutas y hortalizas y de las frutas y hortalizas transformadas y a los zumos y mostos de uva, el precio de entrada de un lote será igual al valor en aduana del mismo calculado de conformidad con el Reglamento (CEE) no 2913/92 del Consejo (1) (el Código aduanero) y el Reglamento (CEE) no 2454/93 de la Comisión (2).

2. Para garantizar la eficacia del régimen, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados conforme al artículo 227 para disponer que la veracidad del precio de entrada declarado del lote sea comprobado utilizando un valor de importación a tanto alzado y establecer las condiciones en las cuales sea ne­ cesario constituir una garantía.

3. La Comisión adoptará actos de ejecución para establecer normas para el cálculo del valor de importación a tanto alzado a que se refiere el apartado 2. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 182

Derechos de importación adicionales

1. Con el fin de evitar o contrarrestar los efectos perjudiciales que puedan tener en el mercado de la Unión las importaciones de productos de los sectores de los cereales, el arroz, el azúcar, las frutas y hortalizas, las frutas y hortalizas transformadas, la carne de vacuno, la leche y los productos lácteos, la carne de porcino, la carne de ovino y caprino, los huevos, las aves de corral y los plátanos, así como de zumos de uva y mostos de uva, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución para deter­ minar los productos de esos sectores a los que se aplicará un derecho de importación adicional, cuando se importen al tipo del derecho establecido en el arancel aduanero común, si:

a) tales importaciones se realizan a un precio inferior al noti­ ficado por la Unión a la OMC (precio de activación), o

b) el volumen de las importaciones en cualquier año supera un determinado nivel (volumen de activación).

El volumen de activación se basará en las posibilidades de ac­ ceso al mercado definidas como importaciones expresadas en porcentaje del consumo interior durante los tres años anteriores.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

2. No se aplicarán derechos de importación adicionales cuando sea poco probable que las importaciones vayan a per­ turbar el mercado de la Unión o cuando los efectos sean des­ proporcionados al objetivo perseguido.

3. A los efectos del apartado 1, párrafo primero, letra a), los precios de importación se determinarán sobre la base de los precios de importación cif del lote considerado. Los precios de importación cif se cotejarán con los precios representativos del producto de que se trate en el mercado mundial o en el mercado de importación de dicho producto en la Unión.

4. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer las medidas necesarias para la aplicación del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/753

(1) Reglamento (CEE) no 2913/92 del Consejo, de 12 de octubre de 1992, por el que se aprueba el Código aduanero comunitario (DO L 302 de 19.10.1992, p. 1).

(2) Reglamento (CE) no 2454/93 de la Comisión, de 2 de julio de 1993, por el que se fijan determinadas disposiciones de aplicación del Reglamento (CE) no 2913/92 del Consejo, por el que se establece el Código Aduanero Comunitario (DO L 253 de 11.10.1993, p. 1).

Artículo 183

Otras competencias de ejecución

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para:

a) fijar el nivel del derecho de importación aplicado conforme a lo establecido en un acuerdo internacional celebrado de con­ formidad con el TFUE, en el arancel aduanero común y en los actos de ejecución a que se refiere el artículo 180;

b) fijar los precios representativos y los volúmenes de activa­ ción a los efectos de la aplicación de derechos de importa­ ción adicionales en el marco de las disposiciones que se adopten con arreglo al artículo 182, apartado 1.

Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicar el proce­ dimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3.

CAPÍTULO III

Gestión de los contingentes arancelarios y regímenes especiales de importación aplicados por terceros países

Artículo 184

Contingentes arancelarios

1. Mediante actos delegados adoptados conforme al artícu­ lo 186 y actos de ejecución adoptados conforme a los artículos 187 y 188 del presente Reglamento, la Comisión abrirá y/o gestionará los contingentes arancelarios de importación de pro­ ductos agrarios destinados al despacho a libre práctica en la Unión o una parte de ella, o los contingentes arancelarios de importación de productos agrícolas de la Unión en terceros países administrados parcial o totalmente por la Unión, que se deriven de acuerdos internacionales celebrados de conformi­ dad con el TFUE o con cualquier otro acto adoptado en virtud del artículo 43, apartado 2, o del artículo 207 del TFUE.

2. La gestión de los contingentes arancelarios deberá efec­ tuarse de modo que se eviten discriminaciones entre los opera­ dores implicados, aplicando uno de los métodos siguientes o una combinación de ellos o mediante cualquier otro método que resulte apropiado:

a) método basado en el orden cronológico de presentación de solicitudes (principio de "orden de llegada");

b) método de prorrateo en función de las cantidades solicitadas al presentar las solicitudes (método de "examen simultáneo");

c) método basado en las corrientes comerciales tradicionales (método denominado "tradicionales/recién llegados").

3. El método de gestión adoptado deberá:

a) en el caso de los contingentes arancelarios de importación, tener debidamente en cuenta las necesidades de abasteci­ miento del mercado actual y emergente de producción,

transformación y consumo de la Unión en cuanto a compe­ titividad, seguridad y continuidad del abastecimiento y la necesidad de salvaguardar su equilibrio, y

b) permitir la plena utilización de las posibilidades disponibles en virtud del contingente considerado, en el caso de los contingentes arancelarios de exportación.

Artículo 185

Contingentes arancelarios específicos

A fin de llevar a efecto los contingentes arancelarios de impor­ tación en España de 2 000 000 toneladas de maíz y 300 000 toneladas de sorgo y los contingentes arancelarios de importa­ ción en Portugal de 500 000 toneladas de maíz, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados, de conformidad con el artículo 227, que establezcan las disposiciones necesarias para llevar a cabo las importaciones acogidas a los contingentes arancelarios así como, cuando proceda, el almacenamiento pú­ blico de las cantidades importadas por los organismos pagado­ res de los Estados miembros implicados y su salida a los mer­ cados de esos Estados miembros.

Artículo 186

Poderes delegados

1. A fin de garantizar un acceso equitativo a las cantidades disponibles y la igualdad de trato de los operadores en lo rela­ tivo al contingente arancelario de importación, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227:

a) que establezcan las condiciones y los requisitos de elegibili­ dad que habrán de cumplir los operadores para presentar una solicitud con cargo al contingente arancelario de impor­ tación; las disposiciones de que se trate podrán requerir una experiencia mínima en comercio con terceros países y terri­ torios asimilados o en actividad de transformación, expre­ sada en términos de cantidad y período mínimos en un sector dado del mercado; esas disposiciones podrán incluir normas específicas que respondan a las necesidades y prác­ ticas vigentes de un sector determinado y los usos y necesi­ dades de la industria de transformación;

b) que establezcan normas acerca de la transferencia de dere­ chos entre los operadores y, en caso necesario, las restric­ ciones aplicables a esa transferencia en el contexto de la gestión del contingente arancelario de importación;

c) que supediten la participación en el contingente arancelario de importación a la constitución de una garantía;

d) que dispongan, en caso necesario, las características específi­ cas, requisitos o restricciones particulares aplicables al con­ tingente arancelario según se establezcan en el acuerdo in­ ternacional u otro acto mencionado en el artículo 184, apar­ tado 1.

2. A fin de garantizar que los productos exportados puedan disfrutar de un régimen especial de importación en un tercer país si se cumplen determinadas condiciones, de conformidad con acuerdos internacionales celebrados por la Unión de con­ formidad con el TFUE, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo

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referente a las normas mediante las cuales se exija a las auto­ ridades competentes de los Estados miembros, previa solicitud y tras efectuar los controles apropiados, la expedición de un do­ cumento por el que se certifique que se cumplen esas condicio­ nes.

Artículo 187

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer:

a) los contingentes arancelarios anuales, en caso necesario es­ calonados adecuadamente a lo largo del año, y el método de gestión que deba utilizarse;

b) procedimientos de aplicación de las disposiciones específicas previstas en el acuerdo o acto por el que se adopte el régi­ men de importación o exportación, en particular con rela­ ción a lo siguiente:

i) las garantías sobre la naturaleza, procedencia y origen del producto;

ii) el reconocimiento del documento utilizado para compro­ bar las garantías a que se refiere el inciso i);

iii) la presentación de un documento expedido por el país exportador;

iv) el destino y el uso de los productos;

c) el plazo de validez de los certificados o de las autorizaciones;

d) los procedimientos aplicables a la garantía que haya que constituir y la cuantía de la misma;

e) el uso de certificados, y, en caso necesario, las medidas específicas referidas, en particular, a las condiciones de pre­ sentación de solicitudes de importación y de concesión de autorizaciones al amparo del contingente arancelario;

f) los procedimientos y los criterios técnicos para la aplicación del artículo 185;

g) las medidas que sean necesarias en relación con el contenido, la forma, la expedición y la utilización del documento a que se refiere el artículo 186, apartado 2;

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 188

Otras competencias de ejecución

1. La Comisión adoptará actos de ejecución relativos a la gestión del proceso que garantice que no se superen las canti­ dades disponibles en el contexto del contingente arancelario, en

particular, fijando un coeficiente de asignación para cada solici­ tud cuando se alcancen las cantidades disponibles, denegando las solicitudes pendientes y, en caso necesario, suspendiendo la presentación de solicitudes.

2. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución relativos a la reasignación de las cantidades no utilizadas.

3. Los actos de ejecución a que se refiere el presente artículo serán adoptados sin aplicar el procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3,

CAPÍTULO IV

Disposiciones especiales aplicables a la importación de determinados productos

Artículo 189

Importaciones de cáñamo

1. Los productos siguientes únicamente podrán importarse en la Unión si se cumplen las condiciones que se enumeran a continuación:

a) cáñamo en bruto del código NC 5302 10 00 que cumpla las condiciones establecidas en el artículo 32, apartado 6, y en el artículo 35, apartado 3, del Reglamento (UE) no 1307/2013;

b) semillas para siembra de variedades de cáñamo del código NC 1207 99 20 que vayan acompañadas de un justificante de que el nivel de tetrahidrocannabinol de la variedad de que se trate no supera el valor fijado de conformidad con el artículo 32, apartado 6, y el artículo 35, apartado 3, del Reglamento (UE) no 1307/2013;

c) semillas de cáñamo del código NC 1207 99 91 no destina­ das a la siembra y que sean importadas únicamente por importadores autorizados por el Estado miembro, a fin de garantizar que no se destinan a la siembra.

2. El presente artículo se aplicará sin perjuicio de las dispo­ siciones más restrictivas que adopten los Estados miembros de acuerdo con el TFUE y con las obligaciones derivadas del Acuerdo sobre la Agricultura de la OMC.

Artículo 190

Importaciones de lúpulo

1. Solo podrán importarse de terceros países productos del sector del lúpulo que presenten unas características de calidad al menos equivalentes a las aprobadas para los productos similares cosechados en la Unión o elaborados a partir de dichos pro­ ductos.

2. Se considerará que los productos presentan las caracterís­ ticas a que se refiere el apartado 1 si van acompañados de una certificación expedida por las autoridades del país de origen y reconocida como equivalente al certificado previsto en el artículo 77.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/755

En el caso del polvo de lúpulo, del polvo de lúpulo enriquecido con lupulina, del extracto de lúpulo y de los productos de lúpulo mezclados, la certificación solo podrá reconocerse como equivalente al certificado si el contenido de ácido alfa de estos productos no es inferior al del lúpulo a partir del cual se hayan elaborado.

3. Para reducir la carga administrativa, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados con arreglo al artícu­ lo 227 para fijar las condiciones en las que no se aplicarán las obligaciones referidas a la verificación de la equivalencia de la certificación y al etiquetado de los envases.

4. La Comisión adoptará actos de ejecución para establecer las medidas necesarias para la aplicación del presente artículo, que comprenderán normas sobre el reconocimiento de las verificaciones de la equivalencia de las certificaciones y sobre la comprobación de las importaciones de lúpulo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el proce­ dimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 191

Excepciones en relación con los productos importados y garantía especial en el sector vitivinícola

Conforme a lo dispuesto en el artículo 43, apartado 2, del TFUE, podrán adoptarse excepciones a lo dispuesto en el anexo VIII, parte II, punto 5 de la sección B o sección C, en relación con los productos importados, de acuerdo con las obligaciones internacionales de la Unión.

En el caso de las excepciones a lo dispuesto en el anexo VIII, parte II, punto 5 de la sección B, los importadores depositarán una garantía para esos productos ante las autoridades aduaneras designadas en el momento de su despacho a libre práctica. La garantía se liberará cuando el importador demuestre, a satisfac­ ción de las autoridades aduaneras del Estado miembro de des­ pacho a libre práctica, que:

a) los productos no se han acogido a las excepciones, o

b) si se han acogido a ellas, que no han sido vinificados o, si lo han sido, que los productos resultantes han sido etiquetados adecuadamente.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer disposiciones para garantizar una aplicación uniforme del pre­ sente artículo, especialmente en lo referido al importe de la garantía y al etiquetado adecuado. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 192

Importaciones de azúcar en bruto para refinar

1. Hasta el final de la campaña de comercialización 2016-2017 se garantizará a las refinerías a tiempo completo una capacidad de importación exclusiva de 2 500 000 toneladas por campaña de comercialización, expresadas en azúcar blanco.

2. La única planta de transformación de remolacha azucarera que seguía funcionando en 2005 en Portugal se considerará una refinería a tiempo completo.

3. Los certificados de importación de azúcar para refinar serán expedidos únicamente a refinerías a tiempo completo si las cantidades de que se trate no superan las cantidades a que se refiere el apartado 1. Los certificados únicamente podrán trans­ ferirse entre refinerías a tiempo completo y serán válidos hasta el final de la campaña de comercialización para la que se hayan expedido.

El presente apartado se aplicará en los tres primeros meses de cada campaña de comercialización.

4. Teniendo en cuenta la necesidad de garantizar que el azú­ car para refinar que se importe con arreglo a lo dispuesto en el presente artículo sea refinado, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezcan:

a) la utilización de las condiciones referentes al funcionamiento del régimen de importación contemplado en el apartado 1;

b) las condiciones y criterios de admisibilidad que deben cum­ plir los operadores para presentar una solicitud de certificado de importación, incluida la constitución de una garantía;

c) las normas sobre las sanciones administrativas que deben aplicarse.

5. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución a fin de establecer las normas necesarias relativas a los documentos jus­ tificativos que deban aportarse respecto a los requisitos y las obligaciones aplicables a los importadores, y, en particular a las refinerías a tiempo completo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 193

Suspensión de los derechos de importación en el sector del azúcar

Hasta el final de la campaña de comercialización 2016-2017, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución para suspender, con el fin de garantizar el suministro necesario para la elaboración de los productos a que se refiere el artículo 140, apartado 2, total o parcialmente los derechos de importación de determina­ das cantidades respecto de los productos que se citan a conti­ nuación:

a) azúcar del código NC 1701;

b) isoglucosa de los códigos NC 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 y 1702 90 30.

Dichos actos de ejecución se adoptarán con arreglo al procedi­ miento de examen a que se refiere el artículo 229, apartado 2.

ESL 347/756 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

CAPÍTULO V

Medidas de salvaguardia y perfeccionamiento activo

Artículo 194

Medidas de salvaguardia

1. Con sujeción a lo dispuesto en el apartado 3 del presente artículo, la Comisión adoptará medidas de salvaguardia frente a las importaciones en la Unión con arreglo a los Reglamentos (CE) no 260/2009 del Consejo (1) y (CE) no 625/2009 del Con­ sejo (2).

2. Salvo disposición en contrario establecida en cualquier otro acto del Parlamento Europeo y del Consejo o en cualquier otro acto del Consejo, la Comisión adoptará medidas de salva­ guardia, con arreglo al apartado 3 del presente artículo, frente a las importaciones en la Unión previstas en los acuerdos inter­ nacionales celebrados de conformidad con el TFUE.

3. La Comisión podrá tomar adoptar actos de ejecución para establecer las medidas contempladas en los apartados 1 y 2 del presente artículo a instancias de algún Estado miembro o por propia iniciativa. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Cuando la Comisión reciba una solicitud de un Estado miem­ bro, adoptará una decisión al respecto, mediante actos de eje­ cución, en un plazo de cinco días hábiles desde la recepción de aquella. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Por razones imperativas de urgencia debidamente justificadas, la Comisión adoptará actos de ejecución inmediatamente aplica­ bles de conformidad con el procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartado 3.

Se comunicarán a los Estados miembros las medidas adoptadas, que surtirán efecto de inmediato.

4. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para dero­ gar o modificar, medidas de salvaguardia de la Unión adoptadas en virtud del apartado 3 del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Por razones imperativas de urgencia debidamente justificadas, la Comisión adoptará actos de ejecución inmediatamente aplica­ bles de conformidad con el procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartado 3.

Artículo 195

Suspensión del régimen de transformación bajo control aduanero y del régimen de perfeccionamiento activo

Cuando el mercado de la Unión sufra perturbaciones o pueda sufrirlas como consecuencia del régimen de transformación bajo

control aduanero o del perfeccionamiento activo, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, podrá adoptar actos de ejecución para suspender total o parcialmente, la utilización de esos regímenes para los productos de los sec­ tores de los cereales, el arroz, el azúcar, el aceite de oliva y las aceitunas de mesa, las frutas y hortalizas, las frutas y hortalizas transformadas, el vino, la carne de vacuno, la leche y los pro­ ductos lácteos, la carne de porcino, la carne de ovino y de caprino, los huevos, la carne de aves de corral y el alcohol etílico agrícola. Dichos actos de ejecución se adoptarán de con­ formidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Cuando la Comisión reciba una solicitud de un Estado miem­ bro, adoptará una decisión al respecto, mediante actos de ejecución, en un plazo de cinco días hábiles desde la recepción de aquella. Dichos actos de ejecución se adoptarán de confor­ midad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Por razones imperativas de urgencia debidamente justificadas, la Comisión adoptará actos de ejecución inmediatamente aplica­ bles de conformidad con el procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartado 3.

Se comunicarán a los Estados miembros las medidas adoptadas, que surtirán efecto de inmediato.

CAPÍTULO VI

Restituciones por exportación

Artículo 196

Ámbito de aplicación

1. En la medida en que resulte necesario para permitir las exportaciones sobre la base de sus cotizaciones o precios en el mercado mundial cuando las condiciones del mercado interior correspondan al ámbito del artículo 219, apartado 1, o del artículo 221, y dentro de los límites establecidos en los acuer­ dos internacionales celebrados de conformidad con el TFUE, podrá compensarse la diferencia entre esas cotizaciones o pre­ cios y los precios registrados en la Unión mediante una resti­ tución por exportación:

a) de los productos de los sectores siguientes que se exporten sin más transformación:

i) cereales;

ii) arroz;

iii) azúcar, con respecto a los productos enumerados en el anexo I, parte III, letras b), c), d) y g);

iv) carne de vacuno;

v) leche y productos lácteos;

vi) carne de porcino;

vii) huevos;

viii) carne de aves de corral;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/757

(1) Reglamento (CE) no 260/2009 del Consejo, de 26 de febrero de 2009, sobre el régimen común aplicable a las importaciones (DO L 84 de 31.3.2009, p. 1).

(2) Reglamento (CE) no 625/2009 del Consejo, de 7 de julio de 2009, relativo al régimen común aplicable a las importaciones de determi­ nados terceros países (DO L 185 de 17.7.2009, p. 1).

b) de los productos enumerados en la letra a), incisos i), ii), iii), v) y vii), de este apartado que se exporten como mercancías transformadas de conformidad con el Reglamento (CE) no 1216/2009 del Consejo (1), y como productos que con­ tienen azúcar enumerados en el anexo I, parte X, letra b), del presente Reglamento.

2. Las restituciones por exportación aplicables a los produc­ tos que se exporten como mercancías transformadas no podrán ser superiores a las aplicables a esos mismos productos expor­ tados sin más transformación.

3. Sin perjuicio de la aplicación del artículo 219, apartado 1, y del artículo 221, la restitución disponible para los productos a que se refiere el apartado 1 del presente artículo será de 0 EUR.

Artículo 197

Distribución de las restituciones por exportación

Para la atribución de las cantidades que puedan exportarse con restitución se aplicará el método de asignación que sea:

a) más adaptado a la naturaleza del producto y a la situación del mercado de que se trate, que permita utilizar los recursos disponibles con la mayor eficacia posible y que tenga en cuenta la eficacia y la estructura de las exportaciones de la Unión así como sus efectos en el equilibrio del mercado, sin dar lugar a discriminaciones entre los operadores implicados y, en particular, entre los operadores grandes y pequeños;

b) menos inconveniente para los operadores desde el punto de vista administrativo, teniendo en cuenta los requisitos admi­ nistrativos.

Artículo 198

Fijación de las restituciones por exportación

1. La restitución por exportación de un producto será la misma en toda la Unión. Podrá variar según el destino, en especial cuando así lo requieran la situación de los mercados globales, los requisitos específicos, las necesidades específicas de determinados mercados o las obligaciones derivadas de los acuerdos internacionales celebrados en virtud del TFUE.

2. La medidas relativas a la fijación de las restituciones serán adoptadas por el Consejo con arreglo al artículo 43, apartado 3, del TFUE.

Artículo 199

Concesión de las restituciones por exportación

1. Solo se concederán restituciones por la exportación de los productos contemplados en el artículo 196, apartado 1, letra a), en estado natural sin más transformación, previa solicitud de las mismas y presentación de un certificado de exportación.

2. La restitución aplicable a los productos a que se refiere el artículo 196, apartado 1, letra a), será la aplicable el día de la solicitud del certificado o, en su caso, la que resulte de la correspondiente licitación y, en el caso de las restituciones di­ ferenciadas, la aplicable ese mismo día:

a) al destino que se indique en el certificado, o

b) en su caso, al destino real, si este no es el indicado en el certificado, en cuyo caso el importe aplicable no podrá ser superior al aplicable al destino indicado en el certificado.

3. La restitución se pagará cuando se haya presentado el justificante de que los productos:

a) han salido del territorio aduanero de la Unión conforme al procedimiento de exportación indicado en el artículo 161 del Código Aduanero;

b) en el caso de las restituciones diferenciadas, han sido impor­ tados en el destino indicado en el certificado o en otro destino para el que se haya fijado una restitución, sin per­ juicio de lo dispuesto en el apartado 2, letra b).

Artículo 200

Restituciones por exportación de animales vivos en el sector de la carne de vacuno

En lo que se refiere a los productos del sector de la carne de vacuno, la concesión y el pago de las restituciones por expor­ tación de ganado vivo estarán condicionados al cumplimiento de las normas de bienestar animal del derecho de la Unión y, en particular, las referidas a la protección de los animales durante el transporte.

Artículo 201

Límites aplicables a las exportaciones

El cumplimiento de los compromisos asumidos en materia de volumen en los acuerdos internacionales celebrados de confor­ midad con el TFUE se garantizará por medio de certificados de exportación expedidos para los periodos de referencia que se apliquen a los productos.

En lo que respecta al cumplimiento de las obligaciones deriva­ das del Acuerdo sobre la Agricultura de la OMC, la validez de los certificados de exportación no se verá afectada por el tér­ mino de un periodo de referencia.

Artículo 202

Poderes delegados

1. A fin de garantizar el correcto funcionamiento del sistema de restituciones a la exportación, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezca el requisito de constituir una garantía que asegure el cumplimiento de las obligaciones de los opera­ dores.

ESL 347/758 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 1216/2009 del Consejo, de 30 de noviembre de 2009, por el que se establece el régimen de intercambios aplicable a determinadas mercancías resultantes de la transformación de produc­ tos agrícolas (DO L 328 de 15.12.2009, p. 10).

2. A fin de reducir la carga administrativa de los operadores y las autoridades públicas, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezcan umbrales por debajo de los cuales podrá no requerirse expedir o presentar un certificado de exportación, se fijen destinos u operaciones para los que se pueda justificar una exención de la obligación de presentar un certificado de expor­ tación y se permita la expedición de certificados de exportación a posteriori en situaciones justificadas.

3. A fin de hacer frente a situaciones concretas que dan derecho, total o parcialmente, a restituciones por exportación, y ayudar a los operadores a pasar el período comprendido entre la presentación de la solicitud de la restitución por exportación y el pago final de la misma, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a las normas sobre:

a) la fijación de una fecha distinta para la restitución;

b) el pago por adelantado de las restituciones por exportación, especificando las condiciones de constitución y liberación de una garantía;

c) la presentación de justificantes suplementarios cuando exis­ tan dudas sobre el destino real de los productos, incluida la oportunidad de reimportarlos en el territorio aduanero de la Unión;

d) los destinos asimilados a exportaciones desde la Unión y la inclusión de destinos dentro del territorio aduanero de la Unión que pueden causar derecho a las restituciones por exportación.

4. A fin de garantizar que los exportadores de los productos enumerados en el anexo I de los Tratados y de los productos transformados a partir de ellos puedan acceder en condiciones de igualdad a las restituciones por exportación, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a la aplicación del artículo 199, apartados 1 y 2, a los productos a que se refiere el artículo 196, apartado 1, letra b).

5. A fin de asegurarse de que los productos por los que se conceden restituciones por exportación se exportan fuera del territorio aduanero de la Unión y evitar su vuelta a ese territorio y reducir la carga de trabajo administrativo que puede suponer para los operadores la obtención y presentación de justificantes que acrediten que los productos han llegado a un país de des­ tino que da derecho a la percepción de restituciones diferencia­ das, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente a las normas sobre:

a) el plazo en el que deba producirse la salida del territorio aduanero de la Unión, incluido el plazo para la reintroduc­ ción temporal;

b) la transformación a la que puedan ser sometidos durante ese plazo los productos por los que se conceden las restituciones por exportación;

c) los justificantes que acrediten la llegada al destino de los productos, en el caso de las restituciones diferenciadas;

d) los valores umbral de las restituciones y las condiciones en las que se pueda eximir a los exportadores de esos justifi­ cantes;

e) las condiciones de aprobación de los justificantes de llegada al destino emitidos por terceros independientes, cuando se aplican restituciones diferenciadas.

6. A fin de alentar a los exportadores a respetar las condi­ ciones de bienestar animal, y a fin de que las autoridades com­ petentes puedan verificar del gasto correcto de las restituciones por exportación cuando su concesión esté condicionada a la observancia de normas de bienestar animal, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 en lo referente al respeto de las normas de bienestar animal fuera del territorio aduanero de la Unión, in­ cluida la utilización por terceros independientes.

7. A fin de tener en cuenta las características específicas de cada sector, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 227 con el fin de establecer los requisitos y condiciones específicas aplicables a los operadores y los productos con derecho a restituciones por exportación y los coeficientes para calcular las restituciones por exportación teniendo en cuenta el proceso de envejeci­ miento de determinadas bebidas espirituosas obtenidas a partir de cereales.

Artículo 203

Competencias de ejecución de conformidad con el procedimiento de examen

La Comisión adoptará actos de ejecución para establecer las medidas necesarias para la aplicación del presente capítulo y, en particular, las referidas a:

a) la redistribución de las cantidades exportables que no hayan sido asignadas o utilizadas;

b) el método utilizado para recalcular el pago de la restitución por exportación cuando el código de producto o el destino indicado en el certificado no corresponda al producto o al destino real;

c) los productos contemplados en el artículo 196, apartado 1, letra b);

d) los procedimientos aplicables a la garantía que haya que constituir y la cuantía de la misma;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/759

e) la aplicación de las medidas adoptadas en virtud del artícu­ lo 202, apartado 4.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 204

Otras competencias de ejecución

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para establecer:

a) medidas que se consideren adecuadas para impedir una uti­ lización abusiva de la flexibilidad ofrecida por el artículo 199, apartado 2, en particular respecto del procedimiento de pre­ sentación de solicitudes;

b) medidas necesarias para el cumplimiento de los compromi­ sos asumidos en materia de volumen a los que se refiere el artículo 201, incluidas la interrupción o limitación de la expedición de certificados de exportación cuando se rebasen o puedan rebasarse tales compromisos;

c) coeficientes aplicables a las restituciones por exportación de acuerdo con las normas adoptadas en virtud del artículo 202, apartado 7.

Dichos actos de ejecución serán adoptados sin aplicar el proce­ dimiento a que se refiere el artículo 229, apartados 2 o 3,

CAPÍTULO VII

Perfeccionamiento pasivo

Artículo 205

Suspensión del régimen de perfeccionamiento pasivo

Cuando el mercado de la Unión sufra perturbaciones o pueda sufrirlas como consecuencia del régimen de perfeccionamiento pasivo, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, podrá adoptar actos de ejecución para suspen­ der total o parcialmente la utilización del régimen de perfeccio­ namiento pasivo, para los productos de los sectores de los cereales, el arroz, las frutas y hortalizas, las frutas y hortalizas transformadas, el vino, la carne de vacuno, la carne de porcino, la carne de ovino y de caprino, y la carne de aves de corral. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Cuando la Comisión reciba una solicitud de un Estado miem­ bro, adoptará una decisión al respecto, mediante actos de eje­ cución, en el plazo de cinco días hábiles desde la recepción de aquella. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Por razones imperativas de urgencia debidamente justificadas, la Comisión adoptará actos de ejecución inmediatamente aplica­ bles de conformidad con el procedimiento a que se refiere el artículo 229, apartado 3.

Se comunicarán a los Estados miembros las medidas adoptadas, que surtirán efecto de inmediato.

PARTE IV

NORMAS DE COMPETENCIA

CAPÍTULO I

Disposiciones aplicables a las empresas

Artículo 206

Directrices de la Comisión sobre la aplicación de las normas de competencia a la agricultura

Salvo disposición en contrario del presente Reglamento y de conformidad con el artículo 42 del TFUE, los artículos 101 a 106 del TFUE y sus disposiciones de aplicación se aplicarán, con sujeción a lo dispuesto en los artículos 207 a 210 del presente Reglamento, a todos los acuerdos, decisiones y prácticas con­ templados en el artículo 101, apartado 1, y en el artículo 102 del TFUE relativos a la producción o el comercio de productos agrarios.

Con objeto de garantizar el funcionamiento del mercado inte­ rior y la aplicación uniforme de las normas de competencia de la Unión, la Comisión y las autoridades de la competencia de los Estados miembros aplicarán las normas de competencia de la Unión en estrecha cooperación.

Además, la Comisión, cuando proceda, publicará directrices para asistir a las autoridades nacionales de la competencia, así como a las empresas.

Artículo 207

Mercado relevante

La definición del mercado relevante permite identificar y definir el perímetro en el que se ejerce la competencia entre empresas y se articula en torno a dos dimensiones acumulativas:

a) el mercado de producto relevante: a efectos del presente capítulo, se entenderá por "mercado de producto" el mer­ cado que comprende la totalidad de los productos que los consumidores consideren intercambiables o sustituibles en razón de sus características, su precio o el uso que se prevea hacer de ellos;

b) el mercado geográfico relevante: a efectos del presente capí­ tulo, se entenderá por "mercado geográfico" el mercado que comprende la zona en la que las empresas afectadas desa­ rrollan actividades de suministro de los productos relevantes, en la que las condiciones de competencia son suficiente­ mente homogéneas y que puede distinguirse de otras zonas geográficas próximas debido, en particular, a que las condi­ ciones de competencia son sensiblemente distintas en esas zonas.

ESL 347/760 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Artículo 208

Posición dominante

A efectos del presente capítulo, se entenderá por "posición dominante" la posición de fuerza económica de que disfruta una empresa y que le permite obstaculizar el mantenimiento de una competencia efectiva en el mercado relevante, al darle el poder para actuar con una considerable independencia frente a sus competidores, clientes y, en última instancia, frente a los consumidores.

Artículo 209

Excepciones relativas a los objetivos de la Política Agrícola Común, los agricultores y las asociaciones de agricultores

1. El artículo 101, apartado 1, del TFUE no se aplicará a los acuerdos, decisiones y prácticas contemplados en el artículo 206 del presente Reglamento que sean necesarios para la consecu­ ción de los objetivos fijados en el artículo 39 del TFUE.

El artículo 101, apartado 1, del TFUE no se aplicará a los acuerdos, decisiones y prácticas concertadas de agricultores, aso­ ciaciones de agricultores o asociaciones de estas asociaciones, organizaciones de productores reconocidas al amparo del artículo 152 del presente Reglamento, o asociaciones de orga­ nizaciones de productores reconocidas al amparo del artícu­ lo 156 del presente Reglamento, que se refieran a la producción o venta de productos agrarios o a la utilización de instalaciones comunes de almacenamiento, tratamiento o transformación de productos agrarios, a menos que pongan en peligro los objeti­ vos del artículo 39 del TFUE.

El presente apartado no se aplicará a los acuerdos, decisiones y prácticas concertadas que conlleven la obligación de cobrar un precio idéntico o por medio de los cuales quede excluida la competencia.

2. Los acuerdos, decisiones y prácticas concertadas que cum­ plan las condiciones mencionadas en el apartado 1 del presente artículo no estarán prohibidos o sujetos a una decisión previa.

En todo procedimiento nacional o de la Unión de aplicación del artículo 101 del TFUE, la carga de la prueba de una infracción del artículo 101, apartado 1, del TFUE recaerá sobre la parte o la autoridad que alegue la infracción. La carga de la prueba de que se cumplen las condiciones mencionadas en el apartado 1 del presente artículo recaerá en la parte que afirme poder optar a las exenciones establecidas en dicho apartado.

Artículo 210

Acuerdos y prácticas concertadas de organizaciones interprofesionales reconocidas

1. El artículo 101, apartado 1, del TFUE no se aplicará a los acuerdos, decisiones y prácticas concertadas de organizaciones

interprofesionales reconocidas en virtud del artículo 157, del presente Reglamento que tengan por objeto llevar a cabo las actividades mencionadas en el artículo 157, apartado 1, letra c), para el sector de la leche y los productos lácteos en el artículo 157, apartado 3, letra c), del presente Reglamento y, para los sectores del aceite de oliva, las aceitunas de mesa y el tabaco, en su artículo 162.

2. El apartado 1 solo será aplicable si:

a) los acuerdos, las decisiones y las prácticas concertadas a que se refiere el mismo se han notificado a la Comisión; y

b) en un plazo de dos meses a partir de la recepción de todos los elementos necesarios, la Comisión no ha declarado los acuerdos, decisiones y prácticas concertadas incompatibles con la normativa de la Unión.

Si la Comisión considera que los acuerdos, las decisiones y las prácticas concertadas a que se refiere el apartado 1 son incom­ patibles con la normativa de la Unión, expondrá sus conclusio­ nes sin aplicar el procedimiento contemplado en el artículo 229, apartados 2 o 3.

3. Los acuerdos, decisiones y prácticas concertadas a que se refiere el apartado 1 no podrán llevarse a efecto hasta que transcurra el plazo de dos meses indicado en el apartado 2, párrafo primero, letra b).

4. Los acuerdos, decisiones y prácticas concertadas se consi­ derarán incompatibles con la normativa de la Unión si:

a) pueden entrañar cualquier forma de compartimentación de los mercados dentro de la Unión;

b) pueden perjudicar el buen funcionamiento de la organiza­ ción de mercados;

c) pueden originar falseamientos de la competencia que no sean imprescindibles para alcanzar los objetivos de la Política Agrícola Común a través de la actividad de la organización interprofesional;

d) suponen la fijación de precios o de cuotas;

e) pueden crear discriminación o eliminar la competencia con respecto a una parte considerable de los productos en cues­ tión.

5. Si, al término del plazo de dos meses a que se refiere el apartado 2, párrafo primero, letra b), la Comisión comprueba que no se cumplen las condiciones para la aplicación del apar­ tado 1, adoptará, sin aplicar el procedimiento a que se hace referencia en el artículo 229, apartados 2 o 3, una decisión en la que declarará que el artículo 101, apartado 1, del TFUE se aplica a los acuerdos, decisiones y prácticas concertadas de que se trate.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/761

La decisión de la Comisión no será aplicable antes de la fecha de su notificación a la organización interprofesional interesada, salvo que esta haya facilitado información inexacta o hecho un uso abusivo de la excepción establecida en el apartado 1.

6. Cuando se trate de acuerdos plurianuales, la notificación del primer año será válida para los años siguientes del acuerdo. No obstante, en tal caso, la Comisión, por iniciativa propia o a petición de otro Estado miembro, podrá formular en cualquier momento un dictamen de incompatibilidad.

7. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución en los que se establezcan las medidas necesarias para la aplicación uni­ forme del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adop­ tarán de conformidad con el procedimiento de examen contem­ plado en el artículo 229, apartado 2.

CAPÍTULO II

Normas sobre ayudas públicas

Artículo 211

Aplicación de los artículos 107, 108 y 109 del TFUE

1. Los artículos 107, 108 y 109 del TFUE se aplicarán a la producción y el comercio de los productos agrícolas.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, los artículos 107, 108 y 109 del TFUE no se aplicarán a los pagos efectua­ dos por los Estados miembros en virtud de cualquiera de las medidas o disposiciones siguientes y ajustándose a ellas:

a) medidas previstas en el presente Reglamento financiadas to­ tal o parcialmente por la Unión;

b) artículos 213 a 218 del presente Reglamento.

Artículo 212

Pagos nacionales en relación con programas de ayuda al sector vitivinícola

No obstante lo dispuesto en el artículo 44, apartado 3, los Estados miembros podrán conceder pagos nacionales para las medidas a que se refieren los artículos 45, 49 y 50, respetando las disposiciones de la Unión sobre ayudas públicas.

Se aplicará a la financiación pública global, sumados los fondos de la Unión y los fondos nacionales, el porcentaje máximo de ayuda fijado por las disposiciones pertinentes de la Unión sobre ayudas públicas.

Artículo 213

Pagos nacionales en el sector de los renos en Finlandia y Suecia

Previa autorización de la Comisión adoptada sin aplicar el pro­ cedimiento a que se hace referencia en el artículo 229, aparta­ dos 2 o 3, Finlandia y Suecia podrán efectuar pagos nacionales para la producción y comercialización de renos y productos derivados (de los códigos NC ex 0208 y ex 0210), en la medida en que no impliquen un incremento de los niveles tradicionales de producción.

Artículo 214

Pagos nacionales en el sector del azúcar en Finlandia

Finlandia podrá efectuar pagos nacionales de hasta 350 EUR por hectárea y campaña de comercialización a los productores de remolacha azucarera.

Artículo 215

Pagos nacionales en el sector de la apicultura

Los Estados miembros podrán efectuar pagos nacionales desti­ nados a la protección de las explotaciones apícolas desfavoreci­ das por condiciones estructurales o naturales, o en el marco de programas de desarrollo económico, con excepción de las con­ cedidas en favor de la producción o del comercio.

Artículo 216

Pagos nacionales para la destilación de vino en casos de crisis

1. Los Estados miembros podrán efectuar pagos nacionales a los productores de vino para la destilación voluntaria u obliga­ toria de vino en casos justificados de crisis.

Dichos pagos serán proporcionados y permitirán hacer frente a la crisis.

El importe total disponible en un Estado miembro para esos pagos en un año dado no podrá ser superior al 15 % de los fondos totales disponibles para ese año por Estado miembro que se establecen en el anexo VI.

2. Los Estados miembros que deseen recurrir a los pagos nacionales a que se refiere el apartado 1 presentarán a la Co­ misión una notificación debidamente justificada. La Comisión decidirá, sin aplicar el procedimiento a que se hace referencia en el artículo 229, apartados 2 o 3, si aprueba la medida y si procede efectuar los pagos.

3. El alcohol resultante de la destilación contemplada en el apartado 1 se utilizará exclusivamente para fines industriales o energéticos con el fin de evitar cualquier falseamiento de la competencia.

4. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer las medidas que resulten necesarias para la aplicación del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 217

Pagos nacionales para la distribución de productos a niños

Los Estados miembros podrán efectuar pagos nacionales, como complemento de la ayuda de la Unión prevista en los artículos 23 y 26, para el suministro de los productos a niños en centros escolares o para sufragar los gastos conexos a que se refiere el artículo 23, apartado 1.

ESL 347/762 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Los Estados miembros podrán financiar esos pagos mediante una tasa al sector de que se trate o mediante cualquier otra contribución del sector privado.

Los Estados miembros podrán efectuar pagos nacionales, como complemento de la ayuda de la Unión prevista en el artículo 23, para financiar las medidas de acompañamiento necesarias para que el régimen comunitario de suministro de productos de los sectores de las frutas y hortalizas, frutas y hortalizas transfor­ madas, y plátanos resulte eficaz, según se menciona en el artículo 23, apartado 2.

Artículo 218

Pagos nacionales a los frutos de cáscara

1. Los Estados miembros podrán efectuar pagos nacionales de hasta 120,75 EUR por hectárea y año a los productores de:

a) almendras de los códigos NC 0802 11 y 0802 12;

b) avellanas de los códigos NC 0802 21 y 0802 22;

c) nueces de los códigos NC 0802 31 00 y 0802 32 00;

d) pistachos de los códigos NC 0802 51 00 y 0802 52 00;

e) algarrobas del código de la NC 1212 92 00.

2. Los pagos nacionales a que se refiere el apartado 1 podrán efectuarse únicamente por una superficie máxima de:

Estado miembro Superficie máxima (ha)

Bélgica 100

Bulgaria 11 984

Alemania 1 500

Grecia 41 100

España 568 200

Francia 17 300

Italia 130 100

Chipre 5 100

Luxemburgo 100

Hungría 2 900

Países Bajos 100

Polonia 4 200

Portugal 41 300

Estado miembro Superficie máxima (ha)

Rumanía 1 645

Eslovenia 300

Eslovaquia 3 100

Reino Unido 100

3. Los Estados miembros podrán supeditar la concesión de los pagos nacionales a que se refiere el apartado 1 a que los agricultores pertenezcan a una organización de productores re­ conocida con arreglo al artículo 152.

PARTE V

DISPOSICIONES GENERALES

CAPÍTULO I

Medidas excepcionales

S e c c i ó n 1

P e r t u r b a c i o n e s d e l m e r c a d o

Artículo 219

Medidas para evitar perturbaciones del mercado

1. A fin de responder con eficiencia y eficacia a las pertur­ baciones del mercado que amenacen con producirse como con­ secuencia de incrementos o bajadas significativos de los precios en el mercado interior o exterior o de otros acontecimientos o circunstancias que perturben o amenacen con perturbar de ma­ nera significativa el mercado, cuando esa situación o sus efectos en el mercado tengan probabilidades de continuar o deteriorar­ se, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 con objeto de tomar las medidas necesarias para hacer frente a esa situación del merca­ do, respetando las obligaciones que se deriven de los acuerdos internacionales celebrados en virtud del TFUE y siempre que cualesquiera otras medidas disponibles con arreglo al presente Reglamento parezcan insuficientes.

Cuando, en los casos de amenaza de perturbación del mercado a que se refiere el párrafo primero del presente apartado, existan razones imperativas de urgencia que lo justifiquen, se aplicará el procedimiento previsto en el artículo 228 a los actos delegados que se adopten en virtud de dicho párrafo primero del presente apartado.

Entre dichas razones imperativas de urgencia podrá hallarse la necesidad de tomar medidas inmediatas para abordar o prevenir la perturbación del mercado, cuando las amenazas de perturba­ ción del mercado surjan tan rápida e inesperadamente que una actuación inmediata es necesaria para hacer frente a la situación de manera eficaz y eficiente o cuando una actuación inmediata evite que esas amenazas de perturbación del mercado se mate­ rialicen, continúen o den lugar a una perturbación más grave o prolongada, o cuando la postergación de una actuación inme­ diata amenace con provocar o agravar la perturbación o au­ mente la amplitud de las medidas que serían necesarias poste­ riormente para hacer frente a la amenaza o a la perturbación o pudiera ser perjudicial para la producción o para las condiciones del mercado.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/763

En la medida y el periodo que sean necesarios para hacer frente a las perturbaciones del mercado o a las amenazas que pesan sobre él, tales medidas podrán ampliar o modificar el ámbito de aplicación, la duración u otros aspectos de otras medidas dis­ puestas en el presente Reglamento, o disponer restituciones a la exportación, o suspender los derechos de importación, total o parcialmente, inclusive para determinadas cantidades o periodos, según las necesidades.

2. Las medidas a que se refiere el apartado 1 no se aplicarán a los productos enumerados en el anexo I, parte XXIV, sección 2.

No obstante, la Comisión, mediante actos delegados adoptados de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 228, podrá decidir que las medidas a que se refiere el apartado 1 se apliquen a uno o más de los productos enumerados en la sección 2 de la parte XXIV del anexo I.

3. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer las normas de procedimiento y los criterios técnicos que resulten necesarios para la aplicación de las medidas a que se refiere el apartado 1 del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

S e c c i ó n 2

M e d i d a s d e a p o y o d e l m e r c a d o r e l a c i o n a ­ d a s c o n e n f e r m e d a d e s a n i m a l e s y p é r d i d a

d e c o n f i a n z a d e l o s c o n s u m i d o r e s d e b i d o a l a e x i s t e n c i a d e r i e s g o s p a r a l a s a l u d p ú ­

b l i c a o l a s a n i d a d d e l o s a n i m a l e s o l a s p l a n t a s

Artículo 220

Medidas relacionadas con enfermedades animales y pérdida de confianza de los consumidores debido a la existencia de riesgos para la salud pública o la sanidad de los animales o

las plantas

1. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución para esta­ blecer medidas excepcionales de apoyo al mercado afectado, para tener en cuenta:

a) restricciones del comercio dentro de la Unión o del comercio con terceros países derivadas de la aplicación de medidas destinadas a luchar contra la propagación de enfermedades animales, y

b) perturbaciones graves del mercado derivadas directamente de una pérdida de confianza de los consumidores debido a la existencia de riesgos para la salud pública o la sanidad ani­ mal y enfermedades de los animales o las plantas.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

2. Las medidas previstas en el apartado 1 se aplicarán a cualquiera de los siguientes sectores:

a) carne de vacuno;

b) leche y productos lácteos;

c) carne de porcino;

d) carne de ovino y caprino;

e) huevos;

f) aves de corral.

Las medidas previstas en el apartado 1, párrafo primero, letra b), se aplicarán también a todos los demás productos agrícolas, salvo los enumerados en el anexo I, parte XXIV, sección 2.

La Comisión podrá adoptar actos delegados, de conformidad con el procedimiento de urgencia a que se refiere el artículo 228, para ampliar la lista de los productos mencionados en el pre­ sente apartado, párrafos primero y segundo.

3. Las medidas indicadas en el párrafo primero del apartado 1 se adoptarán a instancia del Estado miembro interesado.

4. Las medidas previstas en el apartado 1, párrafo primero, letra a), únicamente podrán adoptarse si el Estado miembro interesado ha tomado medidas veterinarias y sanitarias dirigidas a poner fin rápidamente a la enfermedad, y únicamente en la medida en que sean estrictamente necesarias para el apoyo del mercado de que se trate y durante el plazo estrictamente nece­ sario a tal fin.

5. La Unión financiará el 50 % de los gastos que acarreen a los Estados miembros las medidas contempladas en el apartado 1.

No obstante, en los sectores de la carne de vacuno, la leche y los productos lácteos, la carne de porcino, y la carne de ovino y caprino, la Unión financiará el 60 % de esos gastos cuando correspondan a medidas de lucha contra la fiebre aftosa.

6. Los Estados miembros velarán por que, cuando los pro­ ductores contribuyan a los gastos de los Estados miembros, ello no distorsione la competencia entre los productores de los distintos Estados miembros.

S e c c i ó n 3

P r o b l e m a s e s p e c í f i c o s

Artículo 221

Medidas para resolver problemas específicos

1. La Comisión adoptará actos de ejecución para establecer las medidas urgentes que sean necesarias y justificables, para resolver problemas específicos. Tales medidas podrán consistir en excepciones a lo dispuesto en el presente Reglamento, si bien solo en la medida y durante el tiempo que sean estrictamente necesarios. Dichos actos de ejecución se adoptarán de confor­ midad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

ESL 347/764 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

2. Para resolver problemas específicos, y por razones impe­ rativas de urgencia debidamente justificadas, relacionadas con situaciones que causarían un rápido deterioro de las condiciones de la producción y del mercado, al que sería difícil hacer frente si la adopción de las medidas sufriera un retraso, la Comisión adoptará los actos de ejecución inmediatamente aplicables, de conformidad con el procedimiento contemplado en el artículo 229, apartado 3.

3. La Comisión únicamente adoptará las medidas previstas en los apartados 1 o 2 si no es posible adoptar las medidas de emergencia necesarias de conformidad con los artículos 219 o 220.

4. Las medidas adoptadas con arreglo a los apartados 1 o 2 permanecerán en vigor por un plazo no superior a doce meses. Si transcurrido ese periodo y persisten los problemas específicos que han dado lugar a la adopción de dichas medidas, la Comi­ sión, con objeto de establecer una solución permanente, podrá adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 227, relativos a esas cuestiones, o presentar las propuestas legislativas adecuadas.

5. La Comisión informará al Parlamento Europeo y al Con­ sejo de toda medida adoptada con arreglo a los apartados 1 o 2 en un plazo de dos días hábiles a partir de su adopción.

S e c c i ó n 4

A c u e r d o s y d e c i s i o n e s d u r a n t e l o s p e r i o d o s d e d e s e q u i l i b r i o s g r a v e s e n l o s

m e r c a d o s

Artículo 222

Aplicación del artículo 101, apartado 1, del TFUE

1. Durante los períodos de desequilibrios graves en los mer­ cados, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución a efectos de que el artículo 101, apartado 1, del TFUE no se aplique a los acuerdos y decisiones de las organizaciones de productores re­ conocidas, de las asociaciones de estas y de las organizaciones interprofesionales reconocidas pertenecientes a cualquiera de los sectores a que se refiere el artículo 1, apartado 2, del presente Reglamento, siempre que tales acuerdos y decisiones no menos­ caben el correcto funcionamiento del mercado interior, tengan como única finalidad estabilizar el sector afectado y entren en una o más de las siguientes categorías:

a) retirada del mercado o distribución gratuita de sus produc­ tos;

b) transformación y procesado;

c) almacenamiento por operadores privados;

d) medidas de promoción conjunta;

e) acuerdos sobre requisitos de calidad;

f) adquisición conjunta de insumos necesarios para combatir la propagación de plagas y enfermedades en los animales y las plantas en la Unión, o de insumos necesarios para hacer frente a los efectos de las catástrofes naturales en la Unión;

g) planificación temporal de la producción, teniendo en cuenta la naturaleza específica del ciclo de producción.

La Comisión especificará en actos de ejecución el ámbito de aplicación sustantivo y geográfico de esta excepción y, con sujeción a lo dispuesto en el apartado 3, el periodo al que se aplica la excepción.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

2. El apartado 1 únicamente se aplicará si la Comisión ya ha adoptado una de las medidas mencionadas en el presente capí­ tulo, si los productos han sido adquiridos en el marco de una intervención pública o si se ha concedido ayuda al almacena­ miento privado a que se refiere la parte II, título II, capítulo I.

3. La duración de la validez de los acuerdos y decisiones contemplados en el apartado 1 no podrá exceder los seis meses.

No obstante, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución que autoricen tales acuerdos y decisiones durante un nuevo período de hasta seis meses de duración. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

CAPÍTULO II

Comunicaciones e informes

Artículo 223

Requisitos de comunicación

1. A efectos de la aplicación del presente Reglamento, del seguimiento, el análisis y la gestión del mercado de los produc­ tos agrarios y de garantizar la transparencia del mercado, el correcto funcionamiento de las medidas de la PAC, la supervi­ sión, el control, el seguimiento, la evaluación y la auditoría de las medidas de la PAC, del cumplimiento de las obligaciones establecidas en los acuerdos internacionales celebrados de con­ formidad con el TFUE, incluidas las obligaciones de notificación establecidas en tales acuerdos, la Comisión podrá adoptar las medidas que estime necesarias, según el procedimiento indicado en el apartado 2, en relación con las comunicaciones que deban efectuar las empresas, los Estados miembros y los terceros paí­ ses. Al hacerlo, deberá tener en cuenta las necesidades en ma­ teria de datos y las sinergias entre las fuentes potenciales de datos.

La información que se reciba podrá comunicarse o ponerse a disposición de organizaciones internacionales o de las autorida­ des competentes de terceros países y hacerse pública, a reserva de la protección de los datos de carácter personal y del interés legítimo de las empresas en que no se revelen sus secretos comerciales, en particular los precios.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/765

2. A fin de garantizar la integridad de los sistemas de infor­ mación, así como la autenticidad y la inteligibilidad de los documentos y datos afines que se transmitan, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 227 por los que se establezca:

a) la naturaleza y el tipo de información que deba notificarse;

b) las categorías de datos que deban tratarse, los periodos má­ ximos de conservación y el objeto del tratamiento, en par­ ticular en caso de publicación de dichos datos y su trans­ ferencia a terceros países;

c) los derechos de acceso a la información o a los sistemas de información habilitados;

d) las condiciones de publicación de la información.

3. La Comisión adoptará actos de ejecución para establecer las medidas necesarias para la aplicación del presente artículo, incluidas las que se refieran a:

a) los métodos de comunicación;

b) las normas sobre la información que ha de comunicarse;

c) las disposiciones en relación con el régimen aplicable a la información que deba comunicarse, así como sobre el con­ tenido, la forma, el calendario, la frecuencia y los plazos de las comunicaciones;

d) las disposiciones en relación con la transmisión y puesta a disposición de la información y los documentos a los Esta­ dos miembros, las organizaciones internacionales, las autori­ dades competentes de terceros países y al público en general, a reserva de la protección de los datos de carácter personal y del interés legítimo de las empresas en que no se revelen sus secretos comerciales.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 229, apartado 2.

Artículo 224

Tratamiento y protección de los datos personales

1. Los Estados miembros y la Comisión recogerán datos personales para los fines establecidos en el artículo 223, apar­ tado 1, y no tratarán dichos datos de una manera que sea incompatible con dichos fines.

2. Cuando los datos personales se traten para fines de segui­ miento y evaluación según se contempla en el artículo 223, apartado 1, dichos datos se harán anónimos y se tratarán solo en forma agregada.

3. Los datos personales serán tratados de conformidad con la Directiva 95/46/CE y el Reglamento (CE) no 45/2001. En particular, dichos datos no serán almacenados de forma ninguna que permita la identificación de los interesados durante más tiempo del necesario para los fines para los cuales fueron

recopilados o para los que fueran tratados ulteriormente, te­ niendo en cuenta los plazos mínimos de retención establecidos en el Derecho nacional y de la Unión aplicable.

4. Los Estados miembros informarán a los interesados de que sus datos personales podrán ser tratados por organismos nacio­ nales y de la Unión, conforme a lo dispuesto en el apartado 1, y que a este respecto les asisten los derechos establecidos en la Directiva 95/46/CE y del Reglamento (CE) no 45/2001, respec­ tivamente.

Artículo 225

Informes que debe presentar la Comisión

La Comisión presentará al Parlamento Europeo y al Consejo:

a) cada tres años, y por primera vez a más tardar 21 de di­ ciembre de 2016 o, un informe sobre la aplicación de las medidas referentes al sector apícola establecidas en los ar­ tículos 55, 56 y 57, en particular sobre las últimas noveda­ des en relación con los sistemas de identificación de colme­ nas;

b) a más tardar el 30 de junio de 2014 y el 31 de diciembre de 2018, un informe sobre la evolución de la situación del mercado en el sector de la leche y de los productos lácteos y, en particular, sobre el funcionamiento de los artículos 148 a 151, del artículo 152, apartado 3 y del artículo 157, apartado 3, que evalúe, en particular, las consecuencias para los productores de leche y para la producción de leche en las regiones desfavorecidas, en el marco del objetivo ge­ neral de mantener la producción en dichas regiones, e in­ cluya los posibles incentivos para fomentar que los agricul­ tores celebren acuerdos de producción conjunta, acompaña­ do, si procede, de las propuestas adecuadas.

c) a más tardar el 31 de diciembre de 2014, un informe sobre la posibilidad de hacer extensivo el ámbito de aplicación de los regímenes para escolares al aceite de oliva y a las acei­ tunas de mesa;

d) a más tardar el 31 de diciembre de 2017, un informe sobre la aplicación de las normas de la competencia al sector agrario en todos los Estados miembros, en particular sobre el funcionamiento de los artículos 209 y 210, así como de los artículos 169, 170 y 171 en los sectores interesados.

CAPÍTULO III

Reserva para crisis en el sector agrario

Artículo 226

Utilización de la reserva

Los fondos transferidos de la reserva para crisis en el sector agrario en las condiciones y según el procedimiento indicados en el artículo 25 del Reglamento (UE) no 1306/2013 y apartado 22 del Acuerdo Interinstitucional entre el Parlamento Europeo, el Consejo y la Comisión sobre disciplina presupuestaria, coo­ peración en materia presupuestaria y buena gestión financiera estarán disponibles para las medidas a las que se aplica el pre­ sente Reglamento en el ejercicio o ejercicios en que se necesite ayuda adicional y que se aplican en circunstancias que se apar­ tan de la evolución normal del mercado.

ESL 347/766 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

En particular, se transferirán fondos para gastos correspondien­ tes a:

a) los artículos 8 a 21;

b) los artículos 196 a 204, y

c) los artículos 219, 220 y 221 del presente Reglamento.

PARTE VI

DELEGACIÓN DE PODERES, NORMAS DE DESARROLLO Y DISPOSICIONES TRANSITORIAS Y

FINALES

CAPÍTULO I

Delegación de poderes y normas de desarrollo

Artículo 227

Ejercicio de la delegación

1. Se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos delegados en las condiciones establecidas en el presente artículo.

2. El poder para adoptar actos delegados mencionado en el presente Reglamento se otorga a la Comisión por un periodo de siete años a partir de 20 de diciembre de 2013. La Comisión elaborará un informe sobre la delegación de poderes a más tardar nueve meses antes de que finalice el periodo de siete años. La delegación de poderes se prorrogará tácitamente por períodos de idéntica duración, excepto si el Parlamento Europeo o el Consejo se oponen a dicha prórroga a más tardar tres meses antes del final de cada período.

3. La delegación de poderes mencionada en el presente Re­ glamento podrá ser revocada en cualquier momento por el Parlamento Europeo o por el Consejo. La decisión de revocación pondrá término a la delegación de los poderes que en ella se especifiquen. La decisión surtirá efecto al día siguiente de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea o en una fecha posterior indicada en la misma. No afectará a la validez de los actos delegados que ya estén en vigor.

4. Tan pronto como la Comisión adopte un acto delegado lo notificará simultáneamente al Parlamento Europeo y al Consejo.

5. Los actos delegados adoptados en virtud del presente Re­ glamento entrarán en vigor únicamente si, en un plazo de dos meses desde su notificación al Parlamento Europeo y al Consejo, ni el Parlamento Europeo ni el Consejo formulan objeciones o si, antes del vencimiento de dicho plazo, tanto el uno como el otro informan a la Comisión de que no las formularán. El plazo se prorrogará dos meses por iniciativa del Parlamento Europeo o del Consejo.

Artículo 228

Procedimiento de urgencia

1. Los actos delegados adoptados de conformidad con el presente artículo entrarán en vigor inmediatamente y serán aplicables en tanto no se formule ninguna objeción con arreglo

al apartado 2. La notificación de un acto delegado al Parlamento Europeo y al Consejo expondrá los motivos por los cuales se ha aplicado el procedimiento de urgencia.

2. Tanto el Parlamento Europeo como el Consejo podrán formular objeciones a un acto delegado adoptado al amparo del presente artículo de conformidad con el procedimiento a que se refiere el artículo 227, apartado 5. En tal caso, la Comi­ sión derogará el acto sin demora alguna tras la notificación de la decisión del Parlamento Europeo o del Consejo de formular objeciones.

Artículo 229

Procedimiento de comité

1. La Comisión estará asistida por un comité denominado Comité de la Organización Común de Mercados Agrarios. Di­ cho Comité será un comité en el sentido del Reglamento (UE) no 182/2011.

2. En los casos en que se haga referencia al presente aparta­ do, será de aplicación el artículo 5 del Reglamento (UE) no 182/2011.

En el caso de los actos a que se refieren el artículo 80, apartado 5, el artículo 91, letras c) y d), el artículo 97, apartado 4, los artículos 99 y 106 y el artículo 107, apartado 3, si el comité no emite un dictamen, la Comisión no adoptará el proyecto de acto de ejecución y se aplicará el artículo 5, apartado 4, párrafo tercero, del Reglamento (UE) no 182/2011.

3. En los casos en que se haga referencia al presente aparta­ do, se aplicará el artículo 8 del Reglamento (UE) no 182/2011, en relación con su artículo 5.

CAPÍTULO II

Disposiciones transitorias y finales

Artículo 230

Derogaciones

1. Queda derogado el Reglamento (CE) no 1234/2007.

No obstante, seguirán aplicándose las disposiciones siguientes del Reglamento (CE) no 1234/2007:

a) en lo que respecta al sistema de limitación de la producción de leche, la sección III del capítulo III del título I de la parte II, los artículos 55 y 85 y los anexos IX y X, hasta el 31 de marzo de 2015;

b) en el sector vitivinícola:

i) los artículos 85 bis a 85 sexies, en lo que atañe a las superficies a que se refiere el artículo 85 bis, apartado 2, que aún no hayan sido arrancadas y a las superficies a que se refiere el artículo 85 ter, apartado 1, que no hayan sido regularizadas, hasta que sean arrancadas o regulari­ zadas y el artículo 188 bis, apartados 1 y 2;

ii) el régimen transitorio de derechos de plantación estable­ cido en la parte II, título I, capítulo III, sección IV bis, subsección II, hasta el 31 de diciembre de 2015;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/767

iii) el artículo 118 quaterdecies, apartado 5, hasta que se ago­ ten las existencias de los vinos con la denominación "Mlado vino portugizac" existentes el 1 de julio de 2013;

iv) el artículo 118 vicies, apartado 5, hasta el 30 de junio de 2017;

c) los artículos 113 bis, apartado 4, 114, 115, 116, 117, apar­ tados 1 a 4, y 121, letra e), inciso iv), así como el anexo XIV partes B, secciones I, apartados 2 y 3, y III, apartado 1, y C, y el anexo XV, partes II, apartados 1, 3; 5 y 6, y IV, apartado 2, a efectos de la aplicación de dichos artículos, hasta la fecha de aplicación de las normas de comercialización que se establezcan en virtud de los actos delegados previstos en los artículos 75, apartado 2, 76, apartado 4, 78, apartados 3 y 4, 79, apartado 1, 80, apartado 4, 83, apartado 4, 86, 87, apartado 2, 88, apartado 3; y 89 del presente Reglamento;

d) los artículos 133 bis, apartado 1, y 140 bis hasta el 30 de septiembre de 2014;

e) el artículo 182, apartado 3, párrafos primero y segundo, hasta el final de la campaña 2013/14 de comercialización de azúcar el 30 de septiembre de 2014;

f) el artículo 182, apartado 4, hasta el 31 de diciembre de 2017;

g) el artículo 182, apartado 7, hasta el 31 de marzo de 2014.

h) el punto 3), letra b) de la parte III del anexo XV, hasta el 31 de diciembre de 2015.

i) el anexo XX hasta la fecha de entrada en vigor del acto legislativo que sustituya al Reglamento (CE) no 1216/2009 y al Reglamento (CE) no 614/2009 del Consejo (1).

2. Las referencias al Reglamento (CE) no 1234/2007 se en­ tenderán hechas al presente Reglamento y al Reglamento (UE) n. (UE) no 1306/2013, y se leerán con arreglo a las tablas de correspondencias que figuran en el anexo XIV del presente Reglamento.

3. Quedan derogados los Reglamentos (CEE) no 922/72, (CEE) no 234/79, (CE) no 1601/96 y (CE) no 1037/2001 del Consejo.

Artículo 231

Disposiciones transitorias

1. A fin de facilitar la transición de las disposiciones del Reglamento (CE) no 1234/2007 a las del presente Reglamento, se otorgan a la Comisión los poderes para adoptar actos dele­ gados con arreglo al artículo 227, en relación con las medidas necesarias para proteger los derechos adquiridos y las expecta­ tivas legítimas de las empresas.

2. Todos los programas plurianuales adoptados antes del 1 de enero de 2014 seguirán estando regidos por las disposi­ ciones pertinentes del Reglamento (CE) no 1234/2007 una vez haya entrado en vigor el presente Reglamento hasta que aque­ llos programas lleguen a su término.

Artículo 232

Entrada en vigor y aplicación

1. El presente Reglamento entrará en vigor el día de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

Será aplicable desde el 1 de enero de 2014.

Sin embargo:

a) el artículo 181 será aplicable desde el 1 de octubre de 2014;

b) el punto II, apartado 3, de la parte VII del anexo VII será aplicable desde el 1 de enero de 2016;

2. Los artículos 148 a 151, el artículo 152, apartado 2, el artículo 156, apartado 2, el artículo 157, apartado 2, los artículos 161 y 163, el artículo 173, apartado 2 y el artícu­ lo 174, apartado 2, serán aplicables hasta el 30 de junio de 2020.

3. Los artículos 127 a 144 y los artículos 192 y 193 serán aplicables que finalice la campaña de comercialización 2016/2017 para el azúcar, el 30 de septiembre de 2017.

El presente Reglamento será obligatorio en todos sus elementos y directamente aplicable en cada Estado miembro.

Hecho en Bruselas, el 17 de diciembre de 2013.

Por el Parlamento Europeo El Presidente M. SCHULZ

Por el Consejo El Presidente

V. JUKNA

ESL 347/768 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 614/2009 del Consejo, de 7 de julio de 2009, relativo al régimen de intercambios para la ovoalbúmina y la lac­ toalbúmina (DO L 181 de 14.7.2009, p. 8).

ANEXO I

LISTA DE LOS PRODUCTOS A QUE SE REFIERE EL ARTÍCULO 1, APARTADO 2

PARTE I

Cereales

El sector de los cereales comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 0709 99 60 Maíz dulce, fresco o refrigerado

0712 90 19 Maíz dulce seco, incluso en trozos o en rodajas o bien triturado o pulverizado, pero sin otra preparación, con excepción del híbrido para siembra

1001 91 20 Trigo blando y morcajo (tranquillón) para siembra

ex 1001 99 00 Escanda, trigo blando y morcajo (tranquillón), excepto para siembra

1002 Centeno

1003 Cebada

1004 Avena

1005 10 90 Maíz para siembra, excepto híbrido

1005 90 00 Maíz, excepto para siembra

1007 10 90,

1007 90 00

Sorgo de grano (granífero), excepto híbrido, para siembra

1008 Alforfón, mijo y alpiste; los demás cereales

b) 1001 11 00,

1001 19 00

Trigo duro

c) 1101 00 Harina de trigo o de morcajo (tranquillón)

1102 90 70 Harina de centeno

1103 11 Grañones y sémola de trigo

1156 Malta (de cebada u otros cereales), incluso tostada

d) 0714 Raíces de mandioca (yuca), arruruz o salep, aguaturmas (patacas), batatas (boniatos, camotes) y raíces y tubérculos similares ricos en fécula o inulina, frescos, refrigerados, congelados o secos, incluso troceados o en "pellets"; médula de sagú

ex 1102 Harina de cereales, excepto de trigo o de morcajo (tranquillón):

1102 20 – Harina de maíz

1102 90 – Las demás:

1102 90 10 – – De cebada

1102 90 30 – – De avena

1102 90 90 – – Los demás

ex 1103 Grañones, sémola y pellets de cereales, excepto grañones y sémola de trigo de la subpartida 1103 11, grañones y sémola de arroz de la subpartida 1103 19 50 y pellets de arroz de la subpartida 1103 20 50

ex 1104 Granos de cereales trabajados de otro modo (por ejemplo: mondados, aplastados, en copos, perlados, troceados o quebrantados), con excepción del arroz de la partida 1006 y de los copos de arroz de la subpartida 1104 19 91; germen de cereales entero, aplastado, en copos o molido

1106 20 Harina, sémola y polvo de sagú o de las raíces o tubérculos de la partida 0714

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/769

Código NC Descripción

ex 1108 Almidón y fécula; inulina:

– Almidón y fécula:

1108 11 00 – – Almidón de trigo

1108 12 00 – – Almidón de maíz

1108 13 00 – – Fécula de patata (papa)

1108 14 00 – – Fécula de mandioca (yuca)

ex 1108 19 – – Los demás almidones y féculas:

1108 19 90 – – – Los demás

1109 00 00 Gluten de trigo, incluso seco

1702 Los demás azúcares, incluidas la lactosa, maltosa, glucosa y fructosa (levulosa) químicamente puras, en estado sólido; jarabe de azúcar sin adición de aromatizante ni colorante; sucedáneos de la miel, incluso mezclados con miel natural; azúcar y melaza caramelizados:

ex 1702 30 – Glucosa y jarabe de glucosa, sin fructosa o con un contenido de fructosa, sobre producto seco, inferior al 20 % en peso:

– – Las demás:

ex 1702 30 50 – – – En polvo cristalino blanco, incluso aglomerado, con un contenido de glucosa, sobre producto seco, inferior al 99 % en peso

ex 1702 30 90 – – – Los demás, con un contenido de glucosa, sobre producto seco, inferior al 99 % en peso

ex 1702 40 – Glucosa y jarabe de glucosa, con un contenido de fructosa, sobre el producto seco, superior o igual al 20 %, pero inferior al 50 % en peso, con excepción del azúcar invertido (o intervertido):

1702 40 90 – – Los demás

ex 1702 90 – Los demás, incluido el azúcar invertido (o intervertido) y los demás azúcares y jarabes de azúcar con un contenido de fructosa, sobre producto seco, del 50 % en peso:

1702 90 50 – – Maltodextrina y jarabe de maltodextrina

– – Azúcar y melaza, caramelizados:

– – – Las demás:

1702 90 75 – – – – En polvo, incluso aglomerado

1702 90 79 – – – – Los demás

2106 Preparaciones alimenticias no expresadas ni comprendidas en otra parte:

ex 2106 90 – Los demás

– – Jarabes de azúcar aromatizados o con colorantes añadidos:

– – – Los demás

2106 90 55 – – – – De glucosa o de maltodextrina

ex 2302 Salvados, moyuelos y demás residuos del cernido, de la molienda o de otros tratamientos de los cereales o de las leguminosas, incluso en pellets

ex 2303 Residuos de la industria del almidón y residuos similares, pulpa de remolacha, bagazo de caña de azúcar y demás desperdicios de la industria azucarera, heces y desperdicios de cervecería o de destilería, incluso en pellets:

2303 10 – Residuos de la industria del almidón y residuos similares

2303 30 00 – Heces y desperdicios de cervecería o de destilería

ex 2306 Tortas y demás residuos sólidos de la extracción de grasas o aceites vegetales, incluso molidos o en pellets (excepto los de las partidas 2304 o 2305):

– Los demás

2306 90 05 – – De germen de maíz

ESL 347/770 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

ex 2308 00 Materias vegetales y desperdicios vegetales, residuos y subproductos vegetales, incluso en pellets, de los tipos utilizados para la alimentación de los animales, no expresados ni com­ prendidos en otra parte:

2308 00 40 – Bellotas y castañas de Indias; orujo de frutos, excepto el de uvas

2309 Preparaciones del tipo de las utilizadas para la alimentación de los animales:

ex 2309 10 – Alimentos para perros o gatos, acondicionados para la venta al por menor:

2309 10 11

2309 10 13

2309 10 31

2309 10 33

2309 10 51

2309 10 53

– – Con almidón, fécula, glucosa o jarabe de glucosa, maltodextrina o jarabe de maltodextrina de las subpartidas 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 y 2106 90 55 o productos lácteos

ex 2309 90 – Las demás:

2309 90 20 – – Productos contemplados en la nota complementaria 5 del capítulo 23 de la nomenclatura combinada

– – Los demás, incluidas las premezclas:

2309 90 31

2309 90 33

2309 90 41

2309 90 43

2309 90 51

2309 90 53

– – – Con almidón, fécula, glucosa o jarabe de glucosa, maltodextrina o jarabe de maltodextrina de las subpartidas 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 y 2106 90 55 o productos lácteos

(1) A efectos de esta subpartida, se entienden por "productos lácteos" los de las partidas 0401 a 0406 y las subpartidas 1702 11 00, 1702 19 00 y 2152 90 51.

PARTE II

Arroz

El sector del arroz comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 1006 10 21 a

1006 10 98

Arroz con cáscara (arroz "paddy"), distinto del de siembra

1006 20 Arroz descascarillado (arroz cargo o arroz pardo)

1006 30 Arroz semiblanqueado o blanqueado, incluso pulido o glaseado

b) 1006 40 00 Arroz partido

c) 1102 90 50 Harina de arroz

1103 19 50 Grañones y sémola de arroz

1103 20 50 Pellets de arroz

1104 19 91 Granos de arroz en copos

ex 1104 19 99 Granos de arroz aplastados

1108 19 10 Almidón de arroz

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/771

PARTE III

Azúcar

El sector del azúcar comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 1212 91 Remolacha azucarera

1212 93 00 Caña de azúcar

b) 1701 Azúcar de caña o de remolacha y sacarosa químicamente pura, en estado sólido

c) 1702 20 Azúcar y jarabe de arce

1702 60 95 y

1702 90 95

Los demás azúcares en estado sólido y jarabes de azúcar sin adición de aromatizantes ni colorantes, excepto la lactosa, la glucosa, la maltodextrina y la isoglucosa

1702 90 71 Azúcar y melaza caramelizados, con un contenido de sacarosa, en estado seco, superior o igual al 50 % en peso

2106 90 59 Jarabes de azúcar aromatizados o con colorantes añadidos, excepto los jarabes de isoglucosa, de lactosa, de glucosa o de maltodextrina

d) 1702 30 10

1702 40 10

1702 60 10

1702 90 30

Isoglucosa

e) 1702 60 80

1702 90 80

Jarabe de inulina

f) 1703 Melaza procedente de la extracción o del refinado de azúcar

g) 2106 90 30 Jarabes de isoglucosa aromatizados o con colorantes añadidos

h) 2303 20 Pulpa de remolacha, bagazo de caña de azúcar y demás desperdicios de la industria azucarera

PARTE IV

Forrajes desecados

El sector de los forrajes desecados comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) ex 1214 10 00 – Harina y pellets de alfalfa desecada artificialmente

– Harina y pellets de alfalfa desecada por otro procedimiento y molida

ex 1214 90 90 – Alfalfa, esparceta, trébol, altramuces, vezas y productos forrajeros análogos, desecados arti­ ficialmente, con exclusión del heno y de las coles forrajeras, así como de los productos que contengan heno

– Alfalfa, esparceta, trébol, altramuces, vezas, trébol de olor, almorta y serradella desecados por otro procedimiento y molidos

b) ex 2309 90 96 – Concentrados de proteínas obtenidos a partir de jugo de alfalfa y de hierba

– Productos deshidratados obtenidos exclusivamente a partir de residuos sólidos y jugos resultantes de la preparación de los concentrados anteriormente mencionados

ESL 347/772 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

PARTE V

Semillas

El sector de las semillas comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

0712 90 11 Maíz dulce híbrido:

– para siembra

0713 10 10 Guisantes (arvejas, chícharos) (Pisum sativum):

– para siembra

ex 0713 20 00 Garbanzos:

– para siembra

ex 0713 31 00 Judías de las especies Vigna mungo (L.) Hepper o Vigna radiata (L.) Wilczek:

– para siembra

ex 0713 32 00 Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) Adzuki (Phaseolus o Vigna angularis):

– para siembra

0713 33 10 Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) comunes (Phaseolus vulgaris):

– para siembra

ex 0713 34 00 Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) bambara (Vigna subterranea o Voandzeia subterranea):

ex 0713 35 00 – para siembra

ex 0713 39 00 Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) salvajes o caupí (Vigna unguiculata):

– para siembra

Las demás:

– para siembra

ex 0713 40 00 Lentejas:

– para siembra

ex 0713 50 00 Habas (Vicia faba var. major) y habas caballares (Vicia faba var. equina, Vicia faba var. minor):

ex 0713 60 00 – para siembra

Guisantes (arvejas, chícharos) de palo, gandú o gandul (Cajanus cajan):

– para siembra

ex 0713 90 00 Las demás hortalizas de vaina secas:

– para siembra

1001 91 10 Escanda:

– semilla

1001 91 90 Las demás:

– semilla

ex 1005 10 Maíz híbrido

1006 10 10 Arroz con cáscara:

– para siembra

1007 10 10 Sorgo de grano híbrido:

– semilla

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/773

Código NC Descripción

1201 10 00 Habas de soja, incluso quebrantadas:

– semilla

1202 30 00 Cacahuates (cacahuetes, maníes) sin tostar ni cocer de otro modo, incluso sin cáscara o quebrantados:

– semilla

1204 00 10 Semilla de lino, incluso quebrantada:

– para siembra

1205 10 10 y Semillas de nabo o de colza, incluso quebrantadas:

ex 1205 90 00 – para siembra

1206 00 10 Semilla de girasol, incluso quebrantada:

– para siembra

ex 1207 Las demás semillas y frutos oleaginosos, incluso quebrantados:

– para siembra

1209 Semillas, frutos y esporas

– para siembra

PARTE VI

Lúpulo

El sector del lúpulo comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

1210 Conos de lúpulo frescos o secos, incluso quebrantados, molidos o en pellets; lupulina

1302 13 00 Jugos y extractos vegetales de lúpulo

PARTE VII

Aceite de oliva y aceitunas de mesa

El sector del aceite de oliva y las aceitunas de mesa comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 1509 Aceite de oliva y sus fracciones, incluso refinado, pero sin modificar químicamente

1510 00 Los demás aceites y sus fracciones obtenidos exclusivamente de la aceituna, incluso refinados, pero sin modificar químicamente, y mezclas de estos aceites o fracciones con los aceites o fracciones de la partida 1509

b) 0709 92 10 Aceitunas, frescas o refrigeradas, que no se destinen a la producción de aceite

0709 92 90 Las demás aceitunas, frescas o refrigeradas

0710 80 10 Aceitunas, sin cocer o cocidas con agua o vapor, congeladas

0711 20 Aceitunas conservadas provisionalmente (por ejemplo, con gas sulfuroso, con agua salada, sulfurosa o adicionada de otras sustancias para dicha conservación), pero todavía impropias para su consumo inmediato

ex 0712 90 90 Aceitunas secas, incluso en trozos o en rodajas o trituradas o pulverizadas, pero sin otra preparación

2001 90 65 Aceitunas preparadas o conservadas en vinagre o en ácido acético

ex 2004 90 30 Aceitunas preparadas o conservadas excepto en vinagre o en ácido acético, congeladas

2005 70 00 Aceitunas preparadas o conservadas excepto en vinagre o en ácido acético, sin congelar

ESL 347/774 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

c) 1522 00 31

1522 00 39

Residuos procedentes del tratamiento de grasas o de ceras animales o vegetales, que conten­ gan aceite con las características del aceite de oliva

2306 90 11

2306 90 19

Orujo de aceitunas y demás residuos sólidos de la extracción del aceite de oliva

PARTE VIII

Lino y cáñamo

El sector del lino y el cáñamo destinados a la producción de fibras comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

5301 Lino en bruto o trabajado, pero sin hilar; estopas y desperdicios de lino (incluidos los desperdicios de hilados y las hilachas)

5302 Cáñamo (Cannabis sativa L.) en bruto o trabajado, pero sin hilar; estopas y desperdicios de cáñamo (incluidos los desperdicios de hilados y las hilachas)

PARTE IX

Frutas y hortalizas:

El sector de las frutas y hortalizas comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

0702 00 00 Tomates frescos o refrigerados

0703 Cebollas, chalotes, ajos, puerros y demás hortalizas aliáceas, frescos o refrigerados

0704 Coles, coliflores, coles rizadas, colinabos y productos comestibles similares del género Bras­ sica, frescos o refrigerados

0705 Lechugas (Lactuca sativa) y achicorias (comprendidas la escarola y la endibia) (Cichorium spp.), frescas o refrigeradas

0706 Zanahorias, nabos, remolachas para ensalada, salsifíes, apionabos, rábanos y raíces comesti­ bles similares, frescos o refrigerados

0707 00 Pepinos y pepinillos, frescos o refrigerados

0708 Hortalizas de vaina, incluso desvainadas, frescas o refrigeradas

ex 0709 Las demás hortalizas, frescas o refrigeradas, excepto las de las subpartidas 0709 60 91, 0709 60 95, 0709 60 99, 0709 92 10, 0709 92 90 y 0709 99 60

ex 0802 Los demás frutos de cáscara frescos o secos, incluso sin cáscara o mondados, excepto las nueces de areca (o de betel) y las nueces de cola de la subpartida 0802 70 00, 0802 80 00

0803 10 10 Plátanos hortaliza frescos

0803 10 90 Plátanos hortaliza secos

0804 20 10 Higos frescos

0804 30 00 Piñas (ananás)

0804 40 00 Aguacates

0804 50 00 Guayabas, mangos y mangostanes

0805 Cítricos frescos o secos

0806 10 10 Uvas frescas de mesa

0807 Melones, sandías y papayas, frescos

0808 Manzanas, peras y membrillos, frescos

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/775

Código NC Descripción

0809 Albaricoques, cerezas, melocotones (incluidos los griñones y nectarinas), ciruelas y endrinas, frescos

0810 Los demás frutos frescos

0813 50 31

0813 50 39

Mezclas constituidas exclusivamente por frutos de cáscara de las partidas 0801 y 0802

0910 20 Azafrán

ex 0910 99 Tomillo fresco o refrigerado

ex 1211 90 86 Albahaca, toronjil, menta, Origanum vulgare (orégano), romero, salvia, fresco o refrigerado

1212 92 00 Algarrobas

PARTE X

Productos transformados a base de frutas y hortalizas

El sector de los productos transformados a base de frutas y hortalizas comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) ex 0710 Hortalizas, incluso "silvestres", no cocidas o cocidas con agua o vapor, congeladas, excepto maíz dulce de la subpartida 0710 40 00, aceitunas de la subpartida 0710 80 10 y pimientos del género Capsicum o del género Pimenta de la subpartida 0710 80 59

ex 0711 Hortalizas, incluso "silvestres", conservadas provisionalmente (por ejemplo: con gas sulfuroso o con agua salada, sulfurosa o adicionada de otras sustancias), pero todavía impropias para consumo inmediato, excepto aceitunas de la subpartida 0711 20, pimientos del género Capsicum o del género Pimenta de la subpartida 0711 90 10 y maíz dulce de la subpartida 0711 90 30

ex 0712 Hortalizas, incluso "silvestres", secas, incluso en trozos o en rodajas o bien trituradas o pulverizadas, pero sin otra preparación, excepto patatas deshidratadas mediante secado arti­ ficial y calor, no aptas para el consumo humano, de la subpartida ex 0712 90 05, maíz dulce de las subpartidas 0712 90 11 y 0712 90 19 y aceitunas de la subpartida ex 0712 90 90

0804 20 90 Higos secos

0806 20 Pasas

ex 0811 Frutas y frutos de cáscara sin cocer o cocidos con agua o vapor, congelados, sin adición de azúcar u otros edulcorantes, excepto plátanos congelados de la subpartida ex 0811 90 95

ex 0812 Frutas y frutos de cáscara conservados provisionalmente (por ejemplo: con gas sulfuroso o con agua salada o sulfurosa o adicionada de otras sustancias para dicha conservación), pero todavía impropios para la alimentación en ese estado, excepto plátanos conservados provi­ sionalmente de la subpartida ex 0812 90 98

ex 0813 Frutos secos, excepto los de las partidas 0801 a 0806 inclusive; mezclas de frutos secos o de frutos de cáscara del presente capítulo, excepto mezclas constituidas exclusivamente por frutos de cáscara de las partidas 0801 y 0802 correspondientes a las subpartidas 0813 50 31 y 0813 50 39

0814 00 00 Cortezas de cítricos, de melones y de sandías, frescas, congeladas, presentadas en agua salada o sulfurosa o adicionada de otras sustancias para la conservación provisional o bien secas

0904 21 10 Pimientos dulces o pimientos morrones secos (Capsicum annuum), sin triturar ni pulverizar

b) ex 0811 Frutas y frutos de cáscara sin cocer o cocidos con agua o vapor, congelados, con adición de azúcar u otros edulcorantes

ex 1302 20 Materias pécticas y pectinatos

ESL 347/776 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

ex 2001 Hortalizas, incluso "silvestres", frutas u otros frutos y demás partes comestibles de plantas, preparados o conservados en vinagre o en ácido acético, excepto:

— frutos del género Capsicum, excepto los pimientos dulces o pimientos morrones de la subpartida 2001 90 20

— maíz dulce (Zea mays var. saccharata) de la subpartida 2001 90 30

— ñames, boniatos y partes comestibles similares de plantas con un contenido de almidón o de fécula igual o superior al 5 % de la subpartida 2001 90 40

— palmitos de la subpartida ex 2001 90 92

— aceitunas de la subpartida 2001 90 65

— hojas de vid, brotes de lúpulo y otras partes comestibles similares de plantas de la subpartida ex 2001 90 97

2002 Tomates preparados o conservados, excepto en vinagre o en ácido acético

2003 Setas y trufas, preparadas o conservadas, excepto en vinagre o en ácido acético

ex 2004 Las demás hortalizas, incluso "silvestres", preparadas o conservadas excepto en vinagre o en ácido acético, congeladas, que no sean los productos de la partida 2006, excepto maíz dulce (Zea mays var. saccharata) de la subpartida 2004 90 10, aceitunas de la subpartida ex 2004 90 30 y patatas preparadas o conservadas en forma de harinas, sémolas o copos de la subpartida 2004 10 91

ex 2005 Las demás hortalizas, incluso "silvestres", preparadas o conservadas excepto en vinagre o en ácido acético, sin congelar, que no sean los productos de la partida 2006, excepto aceitunas de la subpartida 2005 70 00, maíz dulce (Zea mays var. saccharata) de la subpartida 2005 80 00, los frutos del género Capsicum distintos de los pimientos dulces o pimientos morrones de la subpartida 2005 99 10 y patatas preparadas o conservadas en forma de harina, sémola o copos, de la subpartida 2005 20 10

ex 2006 00 Legumbres y hortalizas frutas, frutos de cáscara, cortezas de frutas y demás partes de plantas, confitadas con azúcar (almibaradas, glaseadas o escarchadas) excepto plátanos confitados con azúcar, de las subpartidas ex 2006 00 38 y ex 2006 00 99

ex 2007 Compotas, jaleas y mermeladas, purés y pastas de frutas o frutos de cáscara, obtenidos mediante cocción incluso azucarados y edulcorados de otro modo, excepto:

— preparados homogeneizados de plátanos de la subpartida ex 2007 10

— compotas, jaleas y mermeladas, purés y pastas de plátanos de las subpartidas ex 2007 99 39, ex 2007 99 50 y ex 2007 99 97

ex 2008 Frutas u otros frutos y demás partes comestibles de plantas, preparados o conservados de otro modo, incluso con adición de azúcar u otro edulcorante o alcohol, no expresados ni com­ prendidos en otra parte, excepto:

— manteca de cacahuete de la subpartida 2008 11 10

— palmitos de la subpartida 2008 91 00

— maíz de la subpartida 2008 99 85

— ñames, boniatos y partes comestibles similares de plantas con un contenido en peso de almidón o de fécula igual o superior al 5 % de la subpartida 2008 99 91

— hojas de vid, brotes de lúpulo y otras partes comestibles similares de plantas de la subpartida ex 2008 99 99

— mezclas de plátanos preparados o conservados de otro modo, de las subpartidas ex 2008 97 59, ex 2008 97 78, ex 2008 97 93 y ex 2008 97 98

— plátanos preparados o conservados de otro modo, de las subpartidas ex 2008 99 49, ex 2008 99 67 y ex 2008 99 99

ex 2009 Jugos de frutas (excluido el zumo de uva y el mosto de uva de la subpartida 2009 61 y 2009 69 y el zumo de plátano de la subpartida ex 2009 89 35, 2009 89 38, 2009 89 79, 2009 89 86, 2009 89 89 y 2009 89 99) o de legumbres y hortalizas, sin fermentar y sin alcohol, con o sin adición de azúcar y otros edulcorantes

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/777

PARTE XI

Plátanos

El sector de los plátanos comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

0803 90 10 Plátanos frescos, con exclusión de los plátanos hortaliza

0803 90 90 Plátanos secos, con exclusión de los plátanos hortaliza

ex 0812 90 98 Plátanos conservados provisionalmente

ex 0813 50 99 Mezclas que contengan plátanos secos

1106 30 10 Harina, sémola y polvo de plátanos

ex 2006 00 99 Plátanos confitados con azúcar

ex 2007 10 99 Preparaciones homogeneizadas de plátanos

ex 2007 99 39

ex 2007 99 50

ex 2007 99 97

Confituras, jaleas, mermeladas, purés y pastas de plátanos

ex 2008 97 59

ex 2008 97 78

ex 2008 97 93

ex 2008 97 96

ex 2008 97 98

Mezclas que contengan plátanos preparados o conservados de otro modo, que no contengan bebidas espirituosas añadidas

ex 2008 99 49

ex 2008 99 67

ex 2008 99 99

Plátanos preparados o conservados de otro modo

ex 2009 89 35

ex 2009 89 38

ex 2009 89 79

ex 2009 89 86

ex 2009 89 89

ex 2009 89 99

Zumo de plátano

PARTE XII

Sector vitivinícola:

El sector vitivinícola comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 2009 61

2009 69

Zumo de uva (incluido el mosto)

2204 30 92

2204 30 94

2204 30 96

2204 30 98

Los demás mostos de uva, excepto los parcialmente fermentados o "apagados" sin utilización de alcohol

b) ex 2204 Vino de uvas frescas, incluso encabezado; mosto de uva, excepto el de la partida 2009, con excepción de otros mostos de uva de las subpartidas 2204 30 92, 2204 30 94, 2204 30 96 y 2204 30 98

c) 0806 10 90 Uvas frescas, excepto las de mesa

2209 00 11

2209 00 19

Vinagre de vino

ESL 347/778 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

d) 2206 00 10 Piquetas

2307 00 11

2307 00 19

Lías de vino

2308 00 11

2308 00 19

Orujo de uvas

PARTE XIII

Plantas vivas y productos de la floricultura

El sector de las plantas vivas y de los productos de la floricultura comprende todos los productos indicados en el capítulo 6 de la nomenclatura combinada.

PARTE XIV

Tabaco

El sector del tabaco comprende el tabaco crudo o sin elaborar y los desperdicios de tabaco del código NC 2401.

PARTE XV

Carne de vacuno

El sector de la carne de vacuno comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 0102 29 05 a

0102 29 99, 0102 39 10 y 0102 90 91

Animales vivos de la especie bovina doméstica, excepto reproductores de raza pura

0201 Carne de animales de la especie bovina, fresca o refrigerada

0202 Carne de animales de la especie bovina, congelada

0206 10 95 Músculos del diafragma y delgados, frescos o refrigerados

0206 29 91 Músculos del diafragma y delgados, congelados

0210 20 Carne de animales de la especie bovina, salada o en salmuera, seca o ahumada

0210 99 51 Músculos del diafragma y delgados, salados o en salmuera, secos o ahumados

0210 99 90 Harinas y polvos comestibles de carne o de despojos

1602 50 10 Las demás preparaciones y conservas de carne o de despojos de animales de la especie bovina, sin cocer; mezclas de carne o despojos cocidos y de carne o despojos sin cocer

1602 90 61 Las demás preparaciones y conservas de carne que contengan carne o despojos de la especie bovina, sin cocer; mezclas de carne o despojos cocidos y de carne o despojos sin cocer

b) 0102 21, 0102 31 00 y 0102 90 20

Animales vivos de la especie bovina, reproductores de raza pura

0206 10 98 Despojos comestibles de animales de la especie bovina, excepto los músculos del diafragma y delgados, frescos o refrigerados, excepto los destinados a la fabricación de productos farma­ céuticos

0206 21 00

0206 22 00

0206 29 99

Despojos comestibles de animales de la especie bovina, excepto los músculos del diafragma y delgados, congelados, excepto los destinados a la fabricación de productos farmacéuticos

0210 99 59 Despojos comestibles de animales de la especie bovina, salados o en salmuera, secos o ahumados, excepto los músculos del diafragma y delgados

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/779

Código NC Descripción

ex 1502 10 90 Grasas de animales de la especie bovina, excepto las de la partida 1503

1602 50 31 y

1602 50 95

Las demás preparaciones y conservas de carne o de despojos de animales de la especie bovina excepto la carne o los despojos sin cocer y mezclas de carne o despojos cocidos y de carne o despojos sin cocer

1602 90 69 Las demás preparaciones y conservas que contengan carne o despojos de la especie bovina que no sean sin cocer y mezclas de carne o despojos cocidos y de carne o despojos sin cocer.

PARTE XVI

Leche y productos lácteos

El sector de la leche y los productos lácteos comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 0401 Leche y nata, sin concentrar, azucarar ni edulcorar de otro modo

b) 0402 Leche y nata, concentradas, azucaradas o edulcoradas de otro modo

c) 0403 10 11 a

0403 10 39

0403 9011 a

0403 90 69

Suero de mantequilla, leche y nata cuajadas, yogur, kéfir y demás leches y natas fermentadas o acidificadas, incluso concentrados, azucarados o edulcorados de otro modo, no aromatizados y sin fruta, frutos de cáscara ni cacao

d) 0404 Lactosuero, incluso concentrado, azucarado o edulcorado de otro modo; productos cons­ tituidos por los componentes naturales de la leche, incluso azucarados o edulcorados de otro modo, no expresados ni comprendidos en otras partidas

e) ex 0405 Mantequilla y demás materias grasas de la leche; pastas lácteas para untar con un contenido de materia grasa superior al 75 % pero inferior al 80 %

f) 0406 Queso y requesón

g) 1702 19 00 Lactosa y jarabe de lactosa, sin aromatizar ni colorear, con un contenido de lactosa inferior al 99 % en peso expresado en lactosa anhidra, calculado sobre producto seco

h) 2106 90 51 Jarabe de lactosa aromatizado o con colorantes añadidos

i) ex 2309 Preparaciones del tipo de las utilizadas para la alimentación de los animales:

ex 2309 10 – Alimentos para perros o gatos, acondicionados para la venta al por menor:

2309 10 15

2309 10 19

2309 10 39

2309 10 59

2309 10 70

– – Con almidón, fécula, glucosa o jarabe de glucosa, maltodextrina o jarabe de maltodextrina de las subpartidas 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 y 2106 90 55 o productos lácteos

ex 2309 90 – Las demás:

2309 90 35 – – Los demás, incluidas las premezclas:

2309 90 39

2309 90 49

2309 90 59

2309 90 70

– – – Con almidón, fécula, glucosa o jarabe de glucosa, maltodextrina o jarabe de maltodextrina de las subpartidas 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 y 2106 90 55 o productos lácteos

ESL 347/780 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

PARTE XVII

Carne de porcino

El sector de la carne de porcino comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) ex 0103 Animales vivos de la especie porcina doméstica, distintos de los reproductores de raza pura

b) ex 0203 Carne de animales de la especie porcina doméstica, fresca, refrigerada o congelada

ex 0206 Despojos comestibles de la especie porcina doméstica, distintos de los destinados a la fabri­ cación de productos farmacéuticos, frescos, refrigerados o congelados

0209 10 Tocino sin partes magras y grasa de cerdo sin fundir ni extraer de otro modo, frescos, refrigerados, congelados, salados o en salmuera, secos o ahumados

ex 0210 Carne y despojos comestibles de la especie porcina doméstica, salados o en salmuera, secos o ahumados

1501 10

1501 20

Manteca y otras grasas de cerdo

c) 1601 00 Embutidos y productos similares de carne, de despojos o de sangre; preparados alimentarios a base de estos productos

1602 10 00 Preparados homogeneizados de carne, de despojos o de sangre

1602 20 90 Preparados y conservas de hígados de cualquier animal, excepto de ganso y de pato

1602 41 10

1602 42 10

1602 49 11 a

1602 49 50

Los demás preparados y conservas que contengan carne o despojos de la especie porcina doméstica

1602 90 10 Preparados de sangre de cualquier animal

1602 90 51 Los demás preparados y conservas que contengan carne o despojos de la especie porcina doméstica

1902 20 30 Pastas alimentarias rellenas (incluso cocidas o preparadas de otra forma) que contengan en peso más de un 20 % de embutidos y similares, de carnes o de despojos de toda clase, incluidas las grasas de cualquier tipo u origen

PARTE XVIII

Carne de ovino y caprino

El sector de la carne de ovino y caprino comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 0104 10 30 Corderos (que no tengan más de un año)

0104 10 80 Animales vivos de la especie ovina, excepto reproductores de raza pura y corderos

0104 20 90 Animales vivos de la especie caprina, excepto reproductores de raza pura

0204 Carne de animales de las especies ovina o caprina, fresca, refrigerada o congelada

0210 99 21 Carne de las especies ovina y caprina, sin deshuesar, salada, en salmuera, seca o ahumada

0210 99 29 Carne de las especies ovina y caprina, deshuesada, salada, en salmuera, seca o ahumada

b) 0104 10 10 Animales vivos de la especie ovina reproductores de raza pura

0104 20 10 Animales vivos de la especie caprina reproductores de raza pura

0206 80 99 Despojos comestibles de animales de las especies ovina y caprina, frescos o refrigerados, excepto despojos destinados a la fabricación de productos farmacéuticos

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/781

Código NC Descripción

0206 90 99 Despojos comestibles de animales de las especies ovina y caprina, congelados, excepto des­ pojos destinados a la fabricación de productos farmacéuticos

0210 99 85 Despojos comestibles de animales de las especies ovina y caprina, salados, en salmuera, secos o ahumados

ex 1502 90 90 Grasas de animales de las especies ovina o caprina (excepto las de la partida 1503)

c) 1602 90 91 Las demás preparaciones y conservas de carne o de despojos de ovinos o de caprinos;

1602 90 95

PARTE XIX

Huevos

El sector de los huevos comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 0407 11 00

0407 19 11

0407 19 19

0407 21 00

0407 29 10

0407 90 10

Huevos de aves de corral con cáscara, frescos, conservados o cocidos

b) 0408 11 80

0408 19 81

0408 19 89

0408 91 80

0408 99 80

Otros huevos de aves sin cáscara y otras yemas de huevo, frescos, secos, cocidos con agua o vapor, moldeados, congelados o conservados de otro modo, incluso azucarados e edulcorados de otro modo, excepto los impropios para el consumo humano

PARTE XX

Carne de aves de corral

El sector de la carne de aves de corral comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

a) 0105 Gallos, gallinas, patos, gansos, pavos y pintadas, de las especies domésticas, vivos

b) ex 0207 Carne y despojos comestibles de aves de la partida 0105, frescos, refrigerados o congelados, excluidos los hígados de la letra c)

c) 0207 13 91

0207 14 91

0207 26 91

0207 27 91

0207 43 00

0207 44 91

0207 45 93

0207 45 95

Hígados de ave, frescos, refrigerados o congelados

0210 99 71

0210 99 79

Hígados de ave, salados o en salmuera, secos o ahumados

d) 0209 90 00 Grasas de ave sin fundir ni extraer de otro modo, frescas, refrigeradas, congeladas, saladas, en salmuera, secas o ahumadas

e) 1501 90 00 Grasas de ave

ESL 347/782 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

f) 1602 20 10 Hígados de ganso o de pavo preparados o conservados de otro modo

1602 31

1602 32

1602 39

Carne o despojos de aves de la partida 0105 preparados o conservados de otro modo

PARTE XXI

Alcohol etílico de origen agrícola

1. El sector del alcohol etílico comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

ex 2207 10 00 Alcohol etílico sin desnaturalizar, con un grado alcohólico volumétrico superior o igual al 80 % vol., obtenido a partir de los productos agrícolas mencionados en el anexo I de los Tratados

ex 2207 20 00 Alcohol etílico y aguardientes desnaturalizados, de cualquier graduación, obtenidos a partir de los productos agrícolas mencionados en el anexo I de los Tratados

ex 2208 90 91

y

ex 2208 90 99

Alcohol etílico sin desnaturalizar, con un grado alcohólico volumétrico inferior al 80 % vol., obtenido a partir de los productos agrícolas mencionados en el anexo I de los Tratados

2. El sector del alcohol etílico comprende también los productos a base de alcohol etílico de origen agrícola del código NC 2208 que se presenten en recipientes de un contenido superior a dos litros y que tengan todas las características de un alcohol etílico de los contemplados en el punto 1.

PARTE XXII

Productos apícolas

El sector apícola comprende los productos del cuadro siguiente:

Código NC Descripción

0409 00 00 Miel natural

ex 0410 00 00 Jalea real y propóleos comestibles

ex 0511 99 85 Jalea real y propóleos no comestibles

ex 1212 99 95 Polen

ex 1521 90 Cera de abejas

PARTE XXIII

Gusanos de seda

El sector de los gusanos de seda comprende los gusanos de seda del código NC ex 0106 90 00 de la nomenclatura combinada y los huevos de gusanos de seda del código NC ex 0511 99 85.

PARTE XXIV

Otros productos

Por "Otros productos" se entienden todos los productos agrícolas distintos de los enumerados en las partes I a XXIII, incluidos los referidos en las secciones 1 y 2 siguientes de la presente parte.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/783

Sección 1

Código NC Descripción

ex 0101 Caballos, asnos, mulos y burdéganos, vivos:

– Caballos

0101 21 00 – – Reproductores de raza pura (a):

0101 29 – – Las demás:

0101 29 90 – – – No destinados al matadero

0101 30 00 – – Asnos

0101 90 00 Los demás

ex 0102 Animales vivos de la especie bovina:

– – Que no sean reproductores de raza pura:

– – – No pertenecientes a especies domésticas

0102 39 90,

0102 90 99 y

ex 0103 Animales vivos de la especie porcina:

Cerdos, vivos:

0103 10 00 – Reproductores de raza pura (b)

– Las demás:

ex 0103 91 – – De peso inferior a 50 kg:

0103 91 90 – – – No pertenecientes a especies domésticas

ex 0103 92 – – De peso superior o igual a 50 g

0103 92 90 – – No pertenecientes a especies domésticas

0106 Los demás animales vivos

ex 0203 Carne de animales de la especie porcina, fresca, refrigerada o congelada:

– Fresca o refrigerada:

ex 0203 11 – – En canales o medias canales:

0203 11 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 0203 12 – – Jamones, paletas, y sus trozos, sin deshuesar:

0203 12 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 0203 19 – – Las demás:

0203 19 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

– Congelada:

ex 0203 21 – – En canales o medias canales:

0203 21 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 0203 22 – – Jamones, paletas, y sus trozos, sin deshuesar:

0203 22 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 0203 29 – – Las demás:

0203 29 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 0205 00 Carne de animales de las especies, asnal o mular, fresca, refrigerada o congelada

ESL 347/784 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

ex 0206 Despojos comestibles de animales de las especies bovina, porcina, ovina, caprina, caballar, asnal o mular, frescos, refrigerados o congelados:

ex 0206 10 – De la especie bovina, frescos o refrigerados

0206 10 10 – – Destinados a la fabricación de productos farmacéuticos (c)

– De la especie bovina, congelados:

ex 0206 22 00 – – Hígados:

– – – Destinados a la fabricación de productos farmacéuticos (c)

ex 0206 29 – – Las demás:

0206 29 10 – – – Destinados a la fabricación de productos farmacéuticos (c)

ex 0206 30 00 – De la especie porcina, frescos o refrigerados:

– – Destinados a la fabricación de productos farmacéuticos (c)

– – Las demás:

– – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

– De la especie porcina, congelados:

ex 0206 41 00 – – Hígados:

– – – Destinados a la fabricación de productos farmacéuticos (c)

– – – Las demás:

– – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 0206 49 00 – – Las demás:

– – – De la especie porcina doméstica:

– – – – Destinados a la fabricación de productos farmacéuticos (c)

– – – Los demás

ex 0206 80 – Los demás, frescos o refrigerados:

0206 80 10 – – Destinados a la fabricación de productos farmacéuticos (c)

– – Las demás:

0206 80 91 – – – De las especies caballar, asnal y mular

ex 0206 90 – Los demás, congelados:

0206 90 10 – – Destinados a la fabricación de productos farmacéuticos (c)

– – Las demás:

0206 90 91 – – – De las especies caballar, asnal y mular

0208 Las demás carnes y despojos comestibles, frescos, refrigerados o congelados

ex 0210 Carne y despojos comestibles, salados o en salmuera, secos o ahumados; harina y polvo comestibles, de carne o de despojos:

– Carne de la especie porcina:

ex 0210 11 – – Jamones, paletas, y sus trozos, sin deshuesar:

0210 11 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 0210 12 – – Tocino entreverado de panza (panceta) y sus trozos:

0210 12 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/785

Código NC Descripción

ex 0210 19 – – Las demás:

0210 19 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

– Los demás, incluidos la harina y polvo comestibles, de carne o de despojos:

0210 91 00 – – De primates

0210 92 – – De ballenas, delfines y marsopas (mamíferos del orden Cetacea); de manatíes y dugones o dugongos (mamíferos del orden Sirenia); de otarios y focas, leones marinos y morsas (mamíferos del suborden Pinnipedia)

0210 93 00 – – De reptiles (incluidas serpientes y tortugas de mar)

ex 0210 99 – – Las demás:

– – – Carne:

0210 99 31 – – – – De renos

0210 99 39 – – – – Los demás

– – – Despojos:

– – – – No pertenecientes a las especies porcina doméstica, bovina, ovina y caprina

0210 99 85 – – – – – Los demás, excepto hígados de aves

ex 0407 Huevos de ave con cáscara (cascarón), frescos, conservados o cocidos:

0407 19 90

0407 29 90 y

0407 90 90

– No de aves de corral

ex 0408 Huevos de ave sin cáscara (cascarón) y yemas de huevo, frescos, secos, cocidos en agua o vapor, moldeados, congelados o conservados de otro modo, incluso con adición de azúcar u otro edulcorante:

– Yemas de huevo:

ex 0408 11 – – Secos:

0408 11 20 – – – Impropios para el consumo humano (d)

ex 0408 19 – – Las demás:

0408 19 20 – – – Impropios para el consumo humano (d)

– Las demás:

ex 0408 91 – – Secos:

0408 91 20 – – – Impropios para el consumo humano (d)

ex 0408 99 – – Las demás:

0408 99 20 – – – Impropios para el consumo humano (d)

0410 00 00 Productos comestibles de origen animal no expresados ni comprendidos en otra parte

0504 00 00 Tripas, vejigas y estómagos de animales (excepto los de pescado), enteros o en trozos, frescos, refrigerados, congelados, salados o en salmuera, secos o ahumados

ex 0511 Productos de origen animal no expresados ni comprendidos en otra parte; animales muertos de los capítulos 1 o 3, impropios para el consumo humano:

0511 10 00 – Semen de bovino

– Las demás:

ex 0511 99 – – Las demás:

0511 99 85 – – – Los demás

ESL 347/786 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

ex 0709 Las demás hortalizas, frescas o refrigeradas:

ex 0709 60 – Frutos de los géneros Capsicum o Pimenta:

– – Las demás:

0709 60 91 – – – – Del género Capsicum que se destinen a la fabricación de capsicina o de colorantes de oleorresinas de Capsicum (c)

0709 60 95 – – – Que se destinen a la fabricación industrial de aceites esenciales o de resinoides (c)

0709 60 99 – – – Los demás

ex 0710 Hortalizas, aunque estén cocidas con agua o vapor, congeladas:

ex 0710 80 – Las demás hortalizas:

– – Frutos de los géneros Capsicum o Pimenta:

0710 80 59 – – – Distintos de los pimientos dulces

ex 0711 Hortalizas, conservadas provisionalmente (por ejemplo: con gas sulfuroso o con agua salada, sulfurosa o adicionada de otras sustancias para asegurar dicha conservación), pero todavía impropias para consumo inmediato:

ex 0711 90 – Las demás hortalizas; mezclas de hortalizas:

– – Hortalizas:

0711 90 10 – – – – Frutos de los géneros Capsicum o Pimenta (excepto los pimientos dulces)

ex 0713 Hortalizas de vaina secas desvainadas, aunque estén mondadas o partidas:

ex 0713 10 – Guisantes (arvejas, chícharos) (Pisum sativum):

0713 10 90 – – No destinadas a siembra

ex 0713 20 00 – Garbanzos:

– – No destinadas a siembra

– Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) (Vigna spp., Phaseolus spp.):

ex 0713 31 00 – – Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) de las especies Vigna mungo (L.) Hepper o Vigna radiata (L.) Wilczek:

– – – No destinadas a siembra

ex 0713 32 00 – – Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) Adzuki (Phaseolus o Vigna angularis):

– – – No destinadas a siembra

ex 0713 33 – – Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) comunes (Phaseolus vulgaris):

0713 33 90 – – – No destinadas a siembra

ex 0713 34 00 – – Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) bambara (Vigna subterranea o Voandzeia subterra­ nea):

ex 0713 35 00 – – – No destinadas a siembra

ex 0713 39 00 – – Judías (porotos, alubias, frijoles, fréjoles) salvajes o caupí (Vigna unguiculata):

– – – No destinadas a siembra

– – Las demás:

– – – No destinadas a siembra

ex 0713 40 00 – Lentejas:

– – No destinadas a siembra

ex 0713 50 00 – Habas (Vicia faba var. major), haba caballar (Vicia faba var. quine) y haba menor (Vicia faba var. minor):

– – No destinadas a siembra

ex 0713 60 00 – Guisantes (arvejas, chícharos) de palo, gandú o gandul (Cajanus cajan):

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/787

Código NC Descripción

– – No destinadas a siembra

ex 0713 90 00 – Las demás:

– – No destinadas a siembra

0801 Cocos, nueces del Brasil y nueces de marañón (merey, cajuil, anacardo, cajú), frescos o secos, incluso sin cáscara o mondados

ex 0802 Los demás frutos de cáscara frescos o secos, incluso sin cáscara o mondados:

0802 70 00 – Nueces de cola (Cola spp.)

0802 80 00 – Nueces de areca

ex 0804 Dátiles, higos, piñas (ananás), aguacates (paltas), guayabas, mangos y mangostanes, frescos o secos:

0804 10 00 – Dátiles

0902 Té, incluso aromatizado

ex 0904 Pimienta del género Piper; frutos de los géneros Capsicum o Pimenta, secos, triturados o pulverizados, excepto los pimientos dulces de la subpartida 0904 21 10

0905 Vainilla

0906 Canela y flores de canelero

0907 Clavo (frutos, clavillos y pedúnculos)

0908 Nuez moscada, macis, amomos y cardamomos

0909 Semillas de anís, badiana, hinojo, cilantro, comino o alcaravea; bayas de enebro

ex 0910 Jengibre, cúrcuma, hojas de laurel, curry y demás especias, salvo tomillo y azafrán

ex 1106 Harina, sémola y polvo de las hortalizas, de la partida 0713, de sagú o de las raíces o tubérculos de la partida 0714 o de los productos del capítulo 8:

1106 10 00 – De las hortalizas de la partida 0713

ex 1106 30 – De los productos del capítulo 8:

1106 30 90 – – Excepto los plátanos

ex 1108 Almidón y fécula; inulina:

1108 20 00 – Inulina

1201 90 00 Habas (porotos, fréjoles) de soja (soya), incluso quebrantadas, excepto las que sean para siembra […]

1202 41 00 Cacahuetes (maníes) sin tostar ni cocer de otro modo, con cáscara, excepto los que sean para siembra

1202 42 00 Cacahuetes (maníes) sin tostar ni cocer de otro modo, sin cáscara, incluso quebrantados, excepto los que sean para siembra

1203 00 00 Copra

1204 00 90 Semillas de lino, incluso quebrantada, excepto lo que sea para siembra

1205 10 90 y ex 1205 90 00

Semillas de nabo (nabina) o de colza, incluso quebrantadas, excepto las que sean para siembra

1206 00 91 Semilla de girasol, incluso quebrantada, excepto la que sea para siembra

1206 00 99

1207 29 00 Semilla de algodón, incluso quebrantada, excepto la que sea para siembra

1207 40 90 Semilla de sésamo (ajonjolí), incluso quebrantada, excepto la que sea para siembra

1207 50 90 Semilla de mostaza, incluso quebrantada, excepto la que sea para siembra

1207 91 90 Semilla de amapola (adormidera), incluso quebrantada, excepto la que sea para siembra

1207 99 91 Semilla de cáñamo, incluso quebrantada, excepto la que sea para siembra

ESL 347/788 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

ex 1207 99 96 Las demás semillas y frutos oleaginosos, incluso quebrantados, excepto los que sean para siembra

1208 Harina de semillas o frutos oleaginosos, excepto la harina de mostaza

ex 1211 Plantas, partes de plantas, semillas y frutos de las especies utilizadas principalmente en perfumería, medicina o para usos insecticidas, parasiticidas o similares, frescos o secos, incluso cortados, triturados o pulverizados, con excepción de los productos incluidos en la lista de la parte IX y correspondientes al código NC ex 1211 90 86;

ex 1212 Algarrobas, algas, remolacha azucarera y caña de azúcar, frescas, refrigeradas, congeladas o secas, incluso pulverizadas; huesos (carozos) y almendras de frutas y demás productos vege­ tales, incluidas las raíces de achicoria sin tostar de la Cichorium intybus sativum, empleados principalmente en la alimentación humana, no expresados ni comprendidos en otra parte:

ex 1212 99 – – Los demás, excepto la caña de azúcar:

1212 99 41 y 1212 99 49

– – – Semilla de algarroba

ex 1212 99 95 – – – Los demás, excepto las raíces de achicoria

1213 00 00 Paja y cascabillo de cereales, en bruto, incluso picados, molidos, prensados o en pellets

ex 1214 Nabos forrajeros, remolachas forrajeras, raíces forrajeras, heno, alfalfa, trébol, esparceta, coles forrajeras, altramuces, vezas y productos forrajeros similares, incluso en pellets:

ex 1214 10 00 – Harina y pellets de alfalfa, excluidos de alfalfa desecada artificialmente o de alfalfa desecada por otro procedimiento y molida

ex 1214 90 – Las demás:

1214 90 10 – – Remolachas, nabos y demás raíces forrajeras

ex 1214 90 90 – – Los demás, excepto:

– Alfalfa, esparceta, trébol, altramuces, vezas y productos forrajeros análogos, deshidratados artificialmente mediante desecado al calor, con exclusión del heno y de las coles forrajeras, así como de los productos que contengan heno

– Alfalfa, esparceta, trébol, altramuces, vezas, trébol de olor, almorta y serradella desecados por otro procedimiento y molidos

ex 1502 Grasa de animales de las especies bovina, ovina o caprina (excepto las de la partida 1503):

ex 1502 10 10

ex 1502 90 10

– Que se destinen a usos industriales (excepto la fabricación de productos para la alimentación humana) excepto grasa de huesos y grasa de desechos (c)

1503 00 Estearina solar, aceite de manteca de cerdo, oleoestearina, oleomargarina y aceite de sebo, sin emulsionar, mezclar ni preparar de otro modo

ex 1504 Grasas y aceites, y sus fracciones, de pescado o de mamíferos marinos, incluso refinados, pero sin modificar químicamente, excepto los aceites de hígado de pescado y sus fracciones de la partida 1504 10 y las grasas y aceites y sus fracciones excepto los aceites de hígado de la partida 1504 20

1507 Aceite de soja y sus fracciones, incluso refinado, pero sin modificar químicamente

1508 Aceite de cacahuete y sus fracciones, incluso refinado, pero sin modificar químicamente

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/789

Código NC Descripción

1511 Aceite de palma y sus fracciones, incluso refinado, pero sin modificar químicamente

1512 Aceites de girasol, de cártamo o de algodón y sus fracciones, incluso refinados, pero sin modificar químicamente

1513 Aceites de coco (de copra), de almendra de palma o de babasú y sus fracciones, incluso refinados, pero sin modificar químicamente

1514 Aceites de nabina, de colza o de mostaza y sus fracciones, incluso refinados, pero sin modificar químicamente

ex 1515 Las demás grasas y aceites vegetales fijos (excepto el aceite de jojoba de la subpartida ex 1515 90 11) y sus fracciones, incluso refinados, pero sin modificar químicamente

ex 1516 Grasas y aceites animales o vegetales y sus fracciones, parcial o totalmente hidrogenados, interesterificados, reesterificados o elaidinizados, incluso refinados, pero sin preparar de otra forma (excepto el aceite de ricino hidrogenado, llamado opalwax de la subpartida 1516 20 10)

ex 1517 Margarina; mezclas o preparaciones alimenticias de grasas o aceites animales o vegetales o de fracciones de diferentes grasas o aceites de este capítulo, salvo las grasas y aceites alimenticios, y sus fracciones, de la partida 1516 (excepto las subpartidas 1517 10 10, 1517 90 10 y 1517 90 93)

1518 00 31

1518 00 39

Aceites vegetales fijos, fluidos, simplemente mezclados, que se destinen a usos técnicos o industriales, excepto la fabricación de productos para la alimentación humana (c)

1522 00 91 Borras o heces de aceites; pastas de neutralización (soapstocks) procedentes del tratamiento de grasas o de ceras animales o vegetales, excepto las que contengan aceite con las características del aceite de oliva

1522 00 99 Los demás residuos procedentes del tratamiento de grasas o de ceras animales o vegetales, excepto los que contengan aceite con las características del aceite de oliva

ex 1602 Las demás preparaciones y conservas de carne, despojos o sangre:

– De la especie porcina:

ex 1602 41 – – Piernas y trozos de pierna:

1602 41 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 1602 42 – – Paletas y trozos de paleta:

1602 42 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 1602 49 – – Las demás, incluidas las mezclas:

1602 49 90 – – – No pertenecientes a la especie porcina doméstica

ex 1602 90 – Las demás, incluidas las preparaciones de sangre de cualquier animal:

– – Distintas de las preparaciones de sangre de cualquier animal:

1602 90 31 – – – De caza o de conejo

– – – Las demás:

– – – – Que no contengan carne o despojos de la especie porcina doméstica:

– – – – – Que no contengan carne o despojos de la especie bovina:

1602 90 99 – – – – – – Excepto de ovinos o de caprinos

ex 1603 00 Extractos y jugos de carne

1801 00 00 Cacao en grano, entero o partido, crudo o tostado

1802 00 00 Cáscara, películas, piel y demás desechos de cacao

ESL 347/790 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Código NC Descripción

ex 2001 Hortalizas, frutas u otros frutos y demás partes comestibles de plantas, preparados o conser­ vados en vinagre o en ácido acético:

ex 2001 90 – Las demás:

2001 90 20 – – Frutos del género Capsicum (excepto los pimientos dulces)

ex 2005 Las demás hortalizas preparadas o conservadas (excepto en vinagre o en ácido acético), sin congelar (excepto los productos de la partida 2006):

ex 2005 99 – Las demás hortalizas y las mezclas de hortalizas:

2005 99 10 – – Frutos del género Capsicum (excepto los pimientos dulces)

ex 2206 Las demás bebidas fermentadas (por ejemplo: sidra, perada, aguamien( � mezclas de bebidas fermentadas y mezclas de bebidas fermentadas y bebidas no alcohólicas, no expresadas ni comprendidas en otra parte:

2206 00 31 a

2206 00 89

– Excepto piquetas

ex 2301 Harina, polvo y pellets, de carne, despojos, pescado, crustáceos, moluscos o invertebrados acuáticos, impropios para la alimentación humana; chicharrones:

2301 10 00 – Harina, polvo y pellets, de carne o despojos; chicharrones

ex 2302 Salvados, moyuelos y demás residuos del cernido, de la molienda o de otros tratamientos de los cereales o de las leguminosas, incluso en pellets:

2302 50 00 – De leguminosas

2304 00 00 Tortas y demás residuos sólidos de la extracción del aceite de soja, incluso molidos o en pellets

2305 00 00 Tortas y demás residuos sólidos de la extracción del aceite de cacahuete, incluso molidos o en pellets

ex 2306 Tortas y demás residuos sólidos de la extracción de grasas o aceites vegetales, incluso molidos o en pellets, excepto los de las partidas 2304 o 2305, salvo los códigos NC 2306 90 05 (tortas y demás residuos sólidos de la extracción de germen de maíz) y 2306 90 11 y 2306 90 19 (tortas y demás residuos sólidos de la extracción de aceite de oliva)

ex 2307 00 Lías o heces de vino; tártaro bruto:

2307 00 90 – Tártaro bruto

ex 2308 00 Materias vegetales y desperdicios vegetales, residuos y subproductos vegetales, incluso en pellets, de los tipos utilizados para la alimentación de los animales, no expresados ni com­ prendidos en otra parte:

2308 00 90 – Excepto orujo de uvas, bellotas, castañas de Indias y otros orujos de frutos

ex 2309 Preparaciones del tipo de las utilizadas para la alimentación de los animales:

ex 2309 10 – Alimentos para perros o gatos, acondicionados para la venta al por menor:

2309 10 90 – – Que no contengan almidón, fécula, glucosa o jarabe de glucosa, maltodextrina o jarabe de maltodextrina, de las subpartidas 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 y 2106 90 55, o productos lácteos

ex 2309 90 – Las demás:

ex 2309 90 10 – – Los demás, incluidas las premezclas:

– – Productos llamados "solubles" de mamíferos marinos

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/791

Código NC Descripción

ex 2309 90 91 a

2309 90 96

– – – Que no contengan almidón, fécula, glucosa o jarabe de glucosa, maltodextrina o jarabe de maltodextrina, de las subpartidas 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 y 2106 90 55, o productos lácteos, excepto

– Concentrados de proteínas obtenidos a partir de jugo de alfalfa y de hierba

– Productos deshidratados obtenidos exclusivamente a partir de residuos sólidos y jugos resultantes de la preparación de los concentrados mencionados en el primer guion

(a) La inclusión en esta subpartida está supeditada a las condiciones establecidas en las disposiciones de la Unión en la materia (véanse la Directiva 94/28/CE del Consejo (1) y el Reglamento (CE) no 504/2008 de la Comisión (2)). (1) Directiva 94/28/CE del Consejo, de 23 de junio de 1994, por la que se establecen los principios relativos a las condiciones

zootécnicas y genealógicas aplicables a la importación de animales, esperma, óvulos y embriones procedentes de terceros países y por la que se modifica la Directiva 77/504/CEE referente a animales de la especie bovina de raza selecta para reproducción (DO L 178 de 12.7.1994, p. 66).

(2) Reglamento (CE) no 504/2008 de la Comisión, de 6 de junio de 2008, por el que se aplican las Directivas 90/426/CEE y 90/427/CEE por lo que se refiere a los métodos de identificación de los équidos (DO L 149 de 7.6.2008, p. 3).

(b) La inclusión en esta subpartida está supeditada a las condiciones establecidas en las disposiciones de la Unión en la materia (véanse la Directiva 88/661/CEE del Consejo (3). Directiva 94/28/CEE, Decisión 96/510/CE de la Comisión (4)). (3) Directiva 88/661/CEE del Consejo, de 19 de diciembre de 1988, relativa a las normas zootécnicas aplicables a los animales

reproductores de la especie porcina (DO L 382 de 31.12.1988, p. 36). (4) Decisión 96/510/CE de la Comisión, de 18 de julio de 1996, por la que se establecen los certificados genealógicos y zootécnicos de

importación de animales de reproducción y de su esperma, óvulos y embriones (DO L 210 de 20.8.1996, p. 53). (c) La inclusión en esta subpartida está supeditada a las condiciones establecidas en las disposiciones de la Unión en la materia (véanse los

artículos 291 a 300 del Reglamento (CEE) no 2454/93). (d) La inclusión en esta subpartida está supeditada a las condiciones establecidas en la letra f de la sección II de las disposiciones

preliminares de la nomenclatura combinada.

Sección 2

Código NC Descripción

0101 29 10 Caballos vivos que se destinen al matadero (a)

ex 0205 00 Carne de animales de la especies caballar, fresca, refrigerada o congelada

0210 99 10 Carne de caballo, salada, en salmuera o seca

0511 99 10 Ligamentos o tendones; recortes y otros desperdicios similares de piel en bruto.

0701 Patatas (papas) frescas o refrigeradas

0901 Café, incluso tostado o descafeinado; cáscara y cascarilla de café; sucedáneos del café que contengan café en cualquier proporción

1105 Harina, sémola, polvo, copos, gránulos y pellets, de patata (papa)

ex 1212 94 00 Raíces de achicoria

2209 00 91 y 2209 00 99

Vinagre y sucedáneos del vinagre obtenidos a partir del ácido acético distinto del vinagre de vino

4501 Corcho natural en bruto o simplemente preparado; desperdicios de corcho; corcho triturado, granulado o pulverizado

(a) La inclusión en esta subpartida está supeditada a las condiciones establecidas en las disposiciones de la Unión en la materia (véanse los artículos 291 a 300 del Reglamento (CEE) no 2454/93).

ESL 347/792 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

ANEXO II

DEFINICIONES CONTEMPLADAS EN EL ARTÍCULO 3, APARTADO 1

PARTE I

Definiciones aplicables en el sector del arroz

I Por "arroz con cáscara" (arroz "paddy"), "arroz descascarillado", "arroz semiblanqueado", "arroz blanqueado", "arroz de grano redondo", "arroz de grano medio", "arroz de grano largo de la categoría A o B" y "arroz partido" se entiende lo siguiente:

1. a) "Arroz con cáscara" (arroz "paddy"): arroz cuyos granos poseen aún su cubierta exterior o cascarilla (glumas y glumillas) después de la trilla.

b) "Arroz descascarillado": arroz con cáscara cuyos granos han sido despojados solamente de su cascarilla. Esta denominación comprende principalmente el arroz designado con los nombres comerciales de arroz pardo, arroz "cargo", arroz "loonzain" y "riso sbramato".

c) "Arroz semielaborado o semiblanqueado": arroz con cáscara cuyos granos han sido despojados de su cascarilla, de parte del germen y de todas o parte de las capas externas del pericarpio, pero no de sus capas internas.

d) "Arroz blanqueado o elaborado": arroz con cáscara despojado de la cascarilla, de todas las capas externas e internas del pericarpio, de la totalidad del germen, en el caso del arroz de grano largo y medio y de al menos una parte del mismo, en el caso del arroz de grano redondo, pero que todavía puede presentar estrías blancas longitudinales en un 10 % de los granos como máximo.

2. a) "Arroz de grano redondo": arroz cuyos granos tienen una longitud inferior o igual a 5,2 mm y una relación longitud/anchura inferior a 2.

b) "Arroz de grano medio": arroz cuyos granos tienen una longitud superior a 5,2 mm e inferior o igual a 6,0 mm y una relación longitud/anchura no mayor de 3.

c) "Arroz de grano largo":

i) categoría A: arroz cuyos granos tienen una longitud superior a 6,0 mm y una relación longitud/anchura superior a 2 pero inferior a 3;

ii) categoría B: arroz cuyos granos tienen una longitud superior a 6,0 mm y una relación longitud/anchura igual o superior a 3.

d) Por "medición de los granos": se entiende la medición efectuada sobre arroz blanqueado o elaborado, de la siguiente forma:

i) se toma una muestra representativa del lote;

ii) se tamiza la muestra para manejar únicamente granos enteros, incluidos los inmaduros;

iii) se efectúan dos mediciones, de 100 granos cada una, y se calcula la media;

iv) el resultado se expresa en milímetros, redondeado a un decimal.

3. "Arroz partido": fragmentos de granos de longitud igual o inferior a tres cuartas partes de la longitud media del grano entero.

II. En lo que se refiere a los granos y los partidos de arroz que no son de calidad irreprochable se aplican las siguientes definiciones:

1. "Granos enteros": granos a los que solo se ha quitado parte del diente, independientemente de las características propias de cada fase de elaboración.

2. "Granos despuntados": granos a los que se ha quitado la totalidad del diente.

3. "Granos partidos o partidos de arroz": granos a los que se ha quitado una parte del volumen superior al diente; se subdividen en:

i) partidos gruesos (fragmentos de grano de longitud igual o superior a la mitad del grano, sin llegar a constituir un grano entero),

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/793

ii) partidos de tamaño medio (fragmentos de grano de longitud igual o superior a un cuarto de la longitud del grano, pero que no alcanzan el tamaño mínimo de los "partidos gruesos"),

iii) partidos pequeños (fragmentos de grano de longitud inferior a la de un cuarto de grano, pero demasiado gruesos para atravesar un tamiz de 1,4 mm de luz de malla),

iv) fragmentos (pequeños fragmentos o partículas de grano que puedan atravesar un tamiz de 1,4 mm de luz de malla); los granos hendidos (fragmentos de granos producidos por la sección longitudinal de los mismos) entran dentro de esta categoría.

4. "Granos verdes": granos que no han alcanzado su plena maduración.

5. "Granos con deformidades naturales": granos con deformidades naturales, tanto hereditarias como no hereditarias, en relación con las características morfológicas típicas de la variedad.

6. "Granos yesosos": granos de aspecto opaco y yesoso al menos en tres cuartas partes de su superficie.

7. "Granos veteados de rojo": granos que presentan, en diferentes intensidades y tonalidades, vetas rojas en sentido longitudinal debidas a restos del pericarpio.

8. "Granos moteados": granos que presentan un pequeño círculo bien delimitado, de color oscuro y forma más o menos regular; por granos moteados se entienden también los que presentan estrías negras únicamente super­ ficiales; las estrías o manchas no deben presentar una aureola amarilla u oscura.

9. "Granos manchados": granos que presentan en una pequeña parte de su superficie un color distinto del normal; las manchas pueden ser de distintos colores (negruzco, rojizo, marrón, etc.); se consideran también manchas las estrías profundas de color negro. Los granos cuyas manchas, de color suficientemente marcado (negro, rosa, rojizo-marrón), sean inmediatamente visibles y cubran una superficie igual o superior a la mitad del grano se consideran amarillos.

10. "Granos amarillos": granos que han sufrido una modificación de su color natural debido a un procedimiento distinto al de secado, presentando una tonalidad que puede ir del amarillo limón al amarillo anaranjado.

11. "Granos cobrizos": granos que han sufrido una ligera alteración uniforme de su color en toda su superficie debido a un procedimiento distinto al de secado; debido a esa alteración, el color de los granos pasa a un amarillo ámbar claro.

PARTE II

Definiciones técnicas aplicables en el sector del azúcar

Sección A

Definiciones generales

1. "Azúcar blanco": azúcar sin aromatizar y sin adición de colorantes u otras sustancias cuyo contenido de sacarosa, determinado por el método polarimétrico, es del 99,5 % o más en peso seco.

2. "Azúcar en bruto": azúcar sin aromatizar y sin adición de colorantes u otras sustancias cuyo contenido de sacarosa, determinado por el método polarimétrico, es inferior al 99,5 % en peso seco.

3. "Isoglucosa": producto obtenido a partir de la glucosa o de sus polímeros que contiene al menos un 10 % de fructosa en peso seco.

4. "Jarabe de inulina": producto obtenido inmediatamente después de la hidrólisis de inulina o de oligofructosa y que, en peso seco, contiene al menos un 10 % de fructosa en forma libre o en forma de sacarosa, expresado en equivalente de azúcar/isoglucosa. Para evitar que los productos de escaso poder edulcorante producidos por procesadores de fibra de inulina sin cuota de jarabe de inulina sean objeto de restricciones en el mercado, esta definición puede ser modificada por la Comisión mediante actos delegados adoptados en virtud del artículo 125, apartado 4, letra a).

5. "Contrato de suministro": el celebrado por un vendedor de remolacha y una empresa azucarera con miras al suministro de remolacha para la fabricación de azúcar.

6. "Acuerdo interprofesional" es:

a) el celebrado, con carácter previo a la conclusión de un contrato de suministro entre, por una parte, empresas o por una organización de empresas reconocida por el Estado miembro de que se trate, o un grupo de esas organiza­ ciones de empresas, y, por otra, una asociación de vendedores reconocida por el Estado miembro de que se trate, o un grupo de esas asociaciones de vendedores, antes de la celebración de contratos de suministro; o

ESL 347/794 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

b) a falta de un acuerdo de los referidos en la letra a), las disposiciones del Derecho de sociedades o del Derecho de cooperativas, siempre que regulen el suministro de remolacha azucarera por los accionistas o los socios de una sociedad o de una cooperativa que fabrique azúcar;

Sección B

Definiciones que se aplicarán durante el periodo mencionado en el artículo 124

1. "Azúcar de cuota", "isoglucosa de cuota" y "jarabe de inulina de cuota": cualquier cantidad de azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina producida con cargo a una campaña de comercialización dada al amparo de la cuota de la empresa de que se trate.

2. "Azúcar industrial": cualquier cantidad de azúcar producida con cargo a una campaña de comercialización dada que exceda de la cantidad de azúcar indicada en el número 5) y esté destinada a la fabricación industrial de alguno de los productos a que se refiere el artículo 140, apartado 2.

3. "Isoglucosa industrial" y "jarabe de inulina industrial": cualquier cantidad de isoglucosa o jarabe de inulina producida con cargo a una campaña de comercialización dada que esté destinada a la fabricación industrial de alguno de los productos a que se refiere el artículo 140, apartado 2.

4. "Excedente de azúcar", "excedente de isoglucosa" y "excedente de jarabe de inulina": cualquier cantidad de azúcar, isoglucosa o jarabe de inulina producida con cargo a una campaña de comercialización dada que exceda de las cantidades respectivas indicadas en los números 1, 2 y 3.

5. "Remolacha de cuota": la remolacha azucarera transformada en azúcar de cuota.

6. "Refinería a tiempo completo": una unidad de producción:

— cuya única actividad consiste en refinar azúcar de caña en bruto importado, o

— que en la campaña de comercialización 2004/2005, o en el caso de Croacia 2007/2008, refinó una cantidad mínima de 15 000 toneladas de azúcar de caña en bruto importado.

PARTE III

Definiciones aplicables en el sector del lúpulo

1. "Lúpulo": inflorescencias desecadas, llamadas igualmente conos, de la planta (hembra) de lúpulo (Humulus lupulus); estas inflorescencias, de color verde amarillento, de forma ovoide, están provistas de un pedúnculo y su dimensión más grande varía generalmente de 2 a 5 cm.

2. "Polvo de lúpulo": producto obtenido triturando el lúpulo que contiene todos sus elementos naturales.

3. "Polvo de lúpulo enriquecido con lupulina": producto obtenido moliendo el lúpulo después de la eliminación mecánica de parte de sus hojas, tallos, brácteas y raquis.

4. "Extracto de lúpulo": productos concentrados obtenidos por la acción de un disolvente sobre el lúpulo o el polvo de lúpulo.

5. "Productos de lúpulo mezclados": mezcla de dos o más de los productos contemplados en los puntos 1 a 4.

PARTE IV

Definiciones aplicables en el sector vitivinícola

Términos relacionados con la vid

1. "Arranque": eliminación total de las cepas que se encuentren en una superficie plantada de vid.

2. "Plantación": colocación definitiva de plantones de vid o partes de plantones de vid, injertados o no, con vistas a la producción de uva o al cultivo de viñas madres de injertos.

3. "Sobreinjerto": el injerto efectuado sobre una vid ya injertada con anterioridad.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/795

Términos relacionados con productos

4. "Uva fresca": el fruto de la vid utilizado en vinificación, maduro o incluso ligeramente pasificado, que puede ser estrujado o prensado con medios corrientes de bodega e iniciar espontáneamente una fermentación alcohólica.

5. "Mosto de uva fresca "apagado" con alcohol": el producto:

a) con un grado alcohólico adquirido igual o superior al 12 % vol. e inferior al 15 % vol.;

b) obtenido mediante adición a un mosto de uva no fermentado, con un grado alcohólico natural no inferior al 8,5 % vol. y procedente exclusivamente de variedades de uva de vinificación que sean clasificables de conformidad con el artículo 81, apartado 2:

i) bien de alcohol neutro de origen vínico, incluido el alcohol procedente de la destilación de uvas pasas, con un grado alcohólico adquirido no inferior al 96 % vol.;

ii) o bien de un producto no rectificado procedente de la destilación de vino, con un grado alcohólico adquirido no inferior al 52 % vol. ni superior al 80 % vol.

6. "Zumo de uva": el producto líquido no fermentado, pero capaz de fermentar:

a) obtenido por métodos adecuados que lo hagan apto para ser consumido tal cual;

b) obtenido a partir de uva fresca o de mosto de uva o por reconstitución; si se obtiene por reconstitución, debe reconstituirse a partir de mosto de uva concentrado o de zumo de uva concentrado.

Se admite un grado alcohólico adquirido en el zumo de uva que no exceda del 1 % vol.

7. "Zumo de uva concentrado": el zumo de uva sin caramelizar obtenido por deshidratación parcial de zumo de uva, realizada por cualquier método autorizado, excepto el fuego directo, de modo que el valor numérico indicado por el refractómetro, utilizado según un método que se determinará, a la temperatura de 20 °C no sea inferior al 50,9 %.

Se admite un grado alcohólico adquirido en el zumo de uva concentrado que no exceda del 1 % vol.

8. "Lías de vino":

a) el residuo que se deposita en los recipientes que contienen vino después de la fermentación, durante el almace­ namiento o después de un tratamiento autorizado;

b) el residuo obtenido mediante filtración o centrifugación del producto indicado en la letra a);

c) el residuo que se deposita en los recipientes que contienen mosto de uva durante el almacenamiento o después de un tratamiento autorizado, o

d) el residuo obtenido mediante filtración o centrifugación del producto indicado en la letra c).

9. "Orujo de uva": el residuo del prensado de uva fresca, fermentado o sin fermentar.

10. "Piqueta": el producto obtenido:

a) mediante fermentación de orujo fresco de uva macerado en agua, o

b) por agotamiento con agua de orujo de uva fermentado.

11. "Vino alcoholizado": el producto:

a) con un grado alcohólico adquirido igual o superior al 18 % vol. e inferior al 24 % vol.;

ESL 347/796 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

b) obtenido exclusivamente mediante adición de un producto no rectificado, procedente de la destilación del vino y cuyo grado alcohólico volumétrico adquirido máximo sea del 86 % vol., a vino que no contenga azúcar residual, o

c) con una acidez volátil máxima de 1,50 gramos por litro, expresada en ácido acético.

12. "Vino base":

a) el mosto de uva;

b) el vino, o

c) la mezcla de mostos de uva o de vinos que tengan características distintas,

destinados a obtener un determinado tipo de vino espumoso.

Grado alcohólico

13. "Grado alcohólico volumétrico adquirido": número de volúmenes de alcohol puro, a la temperatura de 20 °C, contenidos en 100 volúmenes del producto considerado a dicha temperatura.

14. "Grado alcohólico volumétrico en potencia": número de volúmenes de alcohol puro, a la temperatura de 20 °C, que pueden obtenerse por fermentación total de los azúcares contenidos en 100 volúmenes del producto considerado a dicha temperatura.

15. "Grado alcohólico volumétrico total": suma de los grados alcohólicos volumétricos adquirido y en potencia.

16. "Grado alcohólico volumétrico natural": grado alcohólico volumétrico total del producto considerado antes de cualquier aumento artificial del grado alcohólico natural.

17. "Grado alcohólico adquirido expresado en masa": número de kilogramos de alcohol puro contenido en 100 kilo­ gramos del producto.

18. "Grado alcohólico en potencia expresado en masa": número de kilogramos de alcohol puro que pueden obtenerse por fermentación total de los azúcares contenidos en 100 kilogramos del producto.

19. "Grado alcohólico total expresado en masa": suma del grado alcohólico adquirido expresado en masa y del grado alcohólico en potencia expresado en masa.

PARTE V

Definiciones aplicables en el sector de la carne de vacuno

"Ganado vacuno": animales vivos de la especie bovina doméstica de los códigos NC 0102 21, 0102 31 00, 0102 90 20, ex 0102 29 10 a ex 0102 29 99, 0102 39 10, 0102 90 91.

PARTE VI

Definiciones aplicables en el sector de la leche y los productos lácteos

A los efectos de la aplicación del contingente arancelario de mantequilla de origen neozelandés, la frase "fabricada directamente a partir de leche o nata" no excluye la mantequilla fabricada a partir de leche o nata, sin utilizar materias primas almacenadas, según un proceso único, autónomo e ininterrumpido que puede suponer que la nata pase por una fase de grasa láctea concentrada y/o el fraccionamiento de dicha grasa láctea.

PARTE VII

Definiciones aplicables en el sector de los huevos

1. "Huevos con cáscara": huevos con cáscara de aves de corral, frescos, conservados o cocidos, salvo los huevos para incubar indicados en el punto 2.

2. "Huevos para incubar": huevos de aves de corral para incubar.

3. "Productos enteros": huevos de ave sin cáscara, incluso azucarados o edulcorados de otro modo, para el consumo humano.

4. "Productos separados": yemas de huevos de ave, incluso azucaradas o edulcoradas de otro modo, para el consumo humano.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/797

PARTE VIII

Definiciones aplicables en el sector de las aves de corral

1. "Aves vivas": aves de corral vivas que pesan más de 185 gramos.

2. "Pollitos": aves vivas de corral que pesan 185 gramos o menos;

3. "Aves sacrificadas": aves de corral muertas, sin trocear, con o sin despojos.

4. "Productos derivados":

a) los productos a que se refiere la letra a) de la parte XX del anexo I;

b) los productos a que se refiere la letra b) de la parte XX del anexo I, con excepción de las aves de corral sacrificadas y de los despojos comestibles, denominados "partes de aves de corral";

c) los despojos comestibles a que se refiere la letra b) de la parte XX del anexo I;

d) los productos a que se refiere la letra c) de la parte XX del anexo I;

e) los productos a que se refieren las letras d) y e) de la parte XX del anexo I;

f) los productos a que se refiere la letra f) de la parte XX del anexo I, excepto los del códigos NC 1602 20 10.

PARTE IX

Definiciones aplicables en el sector apícola

1. La miel y los principales tipos de miel, se entenderán en el sentido de la Directiva 2001/110/CE del Consejo (1).

2. "Productos apícolas" significa miel, cera, jalea real, propóleo o polen.

ESL 347/798 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Directiva 2001/110/CE del Consejo, de 20 de diciembre de 2001, relativa a la miel (DO L 10 de 12.1.2002, p. 47).

ANEXO III

CALIDAD TIPO DE ARROZ Y AZÚCAR CONTEMPLADA EN LOS ARTÍCULOS 7 Y 135

A. Calidad tipo del arroz con cáscara

El arroz con cáscara de calidad tipo deberá:

a) estar en buen estado y ser de calidad buena y comercializable y estar exento de olores;

b) presentar un contenido de humedad máximo del 13 %;

c) tener un rendimiento de arroz blanqueado del 63 % en peso en granos enteros (con un margen de tolerancia del 3 % de granos despuntados), con los siguientes porcentajes, en peso, de granos de arroz blanqueado que no sean de calidad irreprochable:

granos yesosos de arroz con cáscara de los códigos NC 1006 10 27 y NC 1006 10 98

1,5 %

granos yesosos de arroz con cáscara de otros códigos distintos de NC 1006 10 27 y NC 1006 10 98

2,0 %

granos veteados de rojo 1,0 %

granos moteados 0,50 %

granos manchados 0,25 %

granos amarillos 0,02 %

granos cobrizos 0,05 %

B. Calidades tipo del azúcar

I. Calidad tipo de la remolacha azucarera

La remolacha de la calidad tipo debe tener las siguientes características:

a) estar en buen estado y ser de calidad buena y comercializable;

b) contenido de azúcar del 16 % en el lugar de recepción.

II. Calidad tipo del azúcar blanco

1. El azúcar blanco de la calidad tipo debe tener las siguientes características:

a) estar en buen estado y ser de calidad buena y comercializable; seco, en cristales de granulación homogénea, con deslizamiento libre;

b) polarización mínima de 99,7;

c) humedad máxima 0.06 %;

d) contenido máximo de azúcar invertido: 0,04 %;

e) número de puntos determinado de acuerdo con el punto 2 no superior a un total de 22 ni:

— de 15 en lo tocante al contenido de cenizas,

— de 9 en lo tocante al color, determinado según el método del Instituto de Tecnología Agrícola de Brunswick ("método Brunswick"),

— de 6 en lo tocante a la coloración de la solución, determinada según el método de la Comisión Internacional de Unificación de los Métodos de Análisis del Azúcar ("método Icumsa").

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/799

2. Un punto corresponde a:

a) 0,0018 % de contenido de cenizas determinado según el método Icumsa a 28 Brix;

b) 0,5 unidades de tipo de color, determinado según el método Brunswick;

c) 7,5 unidades de coloración de la solución, determinada según el método Icumsa.

3. Los métodos para determinar los factores indicados en el punto 1 serán los mismos que los utilizados para deter­ minarlos en el marco de las medidas de intervención.

III. Calidad tipo del azúcar en bruto

1. El azúcar en bruto de la calidad tipo será azúcar con un rendimiento en azúcar blanco del 92 %.

2. El rendimiento del azúcar en bruto de remolacha se calculará restando del grado de polarización de ese azúcar:

a) el cuádruplo del porcentaje de su contenido de cenizas;

b) el doble del porcentaje de su contenido de azúcar invertido;

c) el número 1.

3. El rendimiento del azúcar en bruto de caña se calculará restando 100 al doble del grado de polarización de dicho azúcar.

ESL 347/800 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

ANEXO IV

MODELOS DE LA UNIÓN DE CLASIFICACIÓN DE CANALES A QUE SE REFIERE EL ARTÍCULO 10

A. Modelo de la Unión de clasificación de las canales de animales de la especia bovina de ocho meses o más

I. Definiciones

Se entenderá por:

1. "canal": el cuerpo entero del animal sacrificado tal como se presenta después de las operaciones de sangrado, eviscerado y desollado;

2. "media canal": la pieza obtenida por la separación de la canal siguiendo el plano de simetría que pasa por el centro de las vértebras cervicales, dorsales, lumbares y sacras y por el centro del esternón y de la sínfisis púbica.

II. Categorías

Las canales de vacuno se clasificarán en las categorías siguientes:

Z: Canales de animales de 8 meses a menos de 12 meses

A: Canales de machos sin castrar de 12 meses a menos de 24 meses.

B: Canales de otros machos sin castrar de 24 meses o más.

C: Canales de machos castrados de 12 meses o más.

D: Canales de hembras que hayan parido.

E: Canales de otras hembras de 12 meses o más.

III. Clasificación

La clasificación de las canales se efectuará valorando sucesivamente:

1. La conformación, definida del siguiente modo:

Desarrollo de los perfiles de la canal y, en particular, de las partes esenciales de la misma (cadera, lomo, paletilla)

Clase de conformación Descripción

S Superior

Todos los perfiles extremadamente convexos; desarrollo muscular excepcional con dobles músculos (tipo ";culón";)

E Excelente

Todos los perfiles de convexos a superconvexos; desarrollo muscular excepcional

U Muy buena

Perfiles convexos en conjunto; fuerte desarrollo muscular

Buena Perfiles rectilíneos en conjunto; buen desarrollo muscular

O Suficiente

Perfiles rectilíneos a cóncavos; desarrollo muscular medio

P Insuficiente

Todos los perfiles de cóncavos a muy cóncavos; escaso desarrollo muscular

2. El estado de engrasamiento, definido del siguiente modo:

— Importancia de la grasa en el exterior de la canal y en la cara interna de la cavidad torácica

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/801

Clases de estado de engrasamiento Descripción

1 débil

Cobertura de grasa inexistente o muy débil

2 ligero

Ligera cobertura de grasa, músculos casi siempre aparentes

3 medio

Músculos, excepto cadera y paletilla, casi siempre cubiertos, escasos acúmulos de grasa en el interior de la cavidad torácica

4 alto

Músculos cubiertos de grasa, pero aún parcialmente visibles a nivel de la cadera y de la paletilla, algunos acúmulos pronunciados de grasa en el interior de la cavidad torácica

5 muy alto

Toda la canal cubierta de grasa, acúmulos importantes en el interior de la cavidad torácica

Se autoriza a los Estados miembros a subdividir cada una de las clases establecidas en los puntos 1 y 2 en un máximo de tres subclases.

IV. Presentación

Las canales y medias canales se presentarán:

a) sin cabeza ni patas; la cabeza se separará de la canal por la articulación atloide-occipital; las patas se cortarán por las articulaciones carpo metacarpianas o tarso metatarsianas;

b) sin los órganos contenidos en las cavidades torácica y abdominal con o sin los riñones, la grasa de riñonada, así como la grasa pélvica;

c) sin los órganos sexuales con los músculos unidos, sin la ubre ni la grasa mamaria.

V. Clasificación e identificación

Los mataderos autorizados al amparo de lo dispuesto en el artículo 4 del Reglamento (CE) no 853/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo (1) tomarán medidas para garantizar que todas las canales o medias canales procedentes de animales de la especia bovina de ocho meses o más sacrificados en ellos y que lleven la marca sanitaria prevista en el artículo 5, apartado 2, en relación con el capítulo III de la sección I del anexo I del Reglamento (CE) no 854/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo (2), se clasifican e identifican con arreglo al modelo de la Unión.

Antes de la identificación mediante marcado, los Estados miembros podrán autorizar el recorte de la grasa superficial de las canales o medias canales si el estado de engrasamiento de las mismas lo justifica.

B. Modelo de la Unión de clasificación de las canales de cerdo

I. Definición

Se entenderá por "canal" el cuerpo de un cerdo sacrificado, sangrado y eviscerado, entero o dividido por la mitad.

II. Clasificación

Las canales se dividirán en clases en función del contenido estimado de carne magra y se clasificarán en consecuencia:

Clase Contenido de carne magra expresado en porcentaje del peso en canal

S 60 o más

E 55 o más hasta menos de 60

U 50 o más hasta menos de 55

ESL 347/802 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 853/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 29 de abril de 2004, por el que se establecen normas específicas de higiene de los alimentos de origen animal (DO L 139 de 30.4.2004, p. 55).

(2) Reglamento (CE) no 854/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 29 de abril de 2004, por el que se establecen normas específicas para la organización de controles oficiales de los productos de origen animal destinados al consumo humano (DO L 139 de 30.4.2004, p. 206).

Clase Contenido de carne magra expresado en porcentaje del peso en canal

R 45 o más hasta menos de 50

O 40 o más hasta menos de 45

P menos de 40

III. Presentación

Las canales se presentarán sin la lengua, las cerdas, las pezuñas, los órganos genitales, la manteca, los riñones y el diafragma.

IV. Contenido de carne magra

1. El contenido de carne magra se evaluará mediante métodos de clasificación autorizados por la Comisión. Únicamente podrán autorizarse métodos de valoración estadísticamente aprobados que se basen en la medida física de una o varias partes anatómicas de la canal de cerdo. La autorización de los métodos de clasificación está sujeta al cumplimiento de una tolerancia máxima de error estadístico de evaluación.

2. No obstante, el valor comercial de las canales no se determinará únicamente por el contenido estimado de carne magra.

V. Identificación de las canales

Salvo disposición en contrario de la Comisión mediante actos delegados, las canales clasificadas se identificarán mediante un marcado con arreglo al modelo de la Unión.

C. Modelo de la Unión de clasificación de las canales de ovino

I. Definición

Las definiciones de los términos "canal" y "media canal", serán las que figuran en el punto A.I.

II. Categorías

Las canales se clasificarán en las categorías siguientes:

A: canales de ovino de menos de 12 meses,

B: otras canales de ovino.

III. Clasificación

La clasificación de las canales se efectuará, mutatis mutandis, por aplicación de lo dispuesto en el apartado A.III. No obstante, el término "cadera" del punto A.III.1 y de las filas 3 y 4 del cuadro que figura en el punto A.III.2 se sustituirá por "cuarto trasero".

IV. Presentación

Las canales y medias canales se presentarán sin cabeza (separada al nivel de la articulación occipito-atloidea), patas (separadas al nivel de las articulaciones carpo-metacarpiana o tarso-metatarsiana), cola (separada entre la sexta y la séptima vértebra caudal), ubres, órganos sexuales, hígado ni asadura. Los riñones y la grasa de riñonada se incluyen en la canal.

Se autoriza a los Estados miembros a permitir presentaciones diferentes cuando no se utilice la presentación de referencia.

V. Identificación de las canales

Las canales y medias canales clasificadas se identificarán mediante un marcado con arreglo al modelo de la Unión.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/803

ANEXO V

LISTA DE PRODUCTOS EXCLUIDOS DEL PLAN DE CONSUMO DE FRUTAS Y HORTALIZAS EN LAS ESCUELAS COFINANCIADO CON AYUDA DE LA UNIÓN A QUE SE REFIERE EL ARTÍCULO 23,

APARTADO 3

Productos con uno de los siguientes:

— azúcar añadido

— grasa añadida

— sal añadida

— edulcorantes añadidos

ESL 347/804 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

ANEXO VI

LÍMITES PRESUPUESTARIOS PARA LOS PROGRAMAS DE APOYO MENCIONADOS EN EL ARTÍCULO 44, APARTADO 1

en miles de euros por ejercicio presupuestario

2014 2015 2016 a partir de 2017

Bulgaria 26 762 26 762 26 762 26 762

República Checa 5 155 5 155 5 155 5 155

Alemania 38 895 38 895 38 895 38 895

Grecia 23 963 23 963 23 963 23 963

España 353 081 210 332 210 332 210 332

Francia 280 545 280 545 280 545 280 545

Croacia 11 885 11 885 11 885 10 832

Italia 336 997 336 997 336 997 336 997

Chipre 4 646 4 646 4 646 4 646

Lituania 45 45 45 45

Luxemburgo 588 — — —

Hungría 29 103 29 103 29 103 29 103

Malta 402 — — —

Austria 13 688 13 688 13 688 13 688

Portugal 65 208 65 208 65 208 65 208

Rumanía 47 700 47 700 47 700 47 700

Eslovenia 5 045 5 045 5 045 5 045

Eslovaquia 5 085 5 085 5 085 5 085

Reino Unido 120 — — —

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/805

ANEXO VII

DEFINICIONES, DESIGNACIONES Y DENOMINACIONES DE VENTA DE LOS PRODUCTOS A QUE SE REFIERE EL ARTÍCULO 78

A los efectos del presente anexo, se entenderá por "denominación de venta" el nombre con el que se vende un producto alimenticio, en el sentido del artículo 5, apartado 1, de la Directiva 2000/13/CE, o el nombre del alimento en el sentido del artículo 7del Reglamento (UE) no 1169/2011.

PARTE I

Carne de bovinos de edad inferior a doce meses

I Definición

A efectos de esta parte del anexo, por "carne" se entenderá el conjunto de canales, carne deshuesada y sin deshuesar, y despojos, despiezados o no, destinados al consumo humano, procedentes de bovinos de edad inferior a doce meses, presentados en estado fresco, congelado o ultracongelado, tanto envasados o embalados como sin envasar ni embalar.

II. Clasificación de bovinos de edad inferior a doce meses en el matadero

En el momento del sacrificio, todos los bovinos de edad inferior a doce meses serán clasificados por los responsables, bajo la supervisión de la autoridad competente, en una de las dos categorías siguientes:

A) Categoría V: Bovinos de edad inferior a ocho meses.

Letra de identificación de la categoría: V;

B) Categoría Z: Bovinos de edad igual o superior a ocho meses pero inferior a doce meses.

Letra de identificación de la categoría: Z.

Esta clasificación se hará basándose en la información del pasaporte que acompañe a los bovinos o, en su defecto, en los datos contenidos en la base de datos informatizada a que se refiere el artículo 5 del Reglamento (CE) no 1760/2000 del Parlamento Europeo y del Consejo (1).

III. Denominaciones de venta

1. La carne procedente de bovinos de edad inferior a 12 meses solamente se comercializará en los Estados miembros con la denominación o denominaciones de venta siguientes establecidas para cada Estado miembro:

A) Carne de bovinos de edad inferior a ocho meses (Letra de identificación de la categoría: V):

País de comercialización Denominación de venta que debe utilizarse

Bélgica veau, viande de veau/kalfsvlees/Kalbfleisch

Bulgaria месо от малки телета

República Checa Telecí

Dinamarca Lyst kalvekød

Alemania Kalbfleisch

Estonia Vasikaliha

Irlanda Veal

Grecia μοσχάρι γάλακτος

España Ternera blanca, carne de ternera blanca

Francia veau, viande de veau

Croacia teletina

Italia vitello, carne di vitello

ESL 347/806 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

(1) Reglamento (CE) no 1760/2000 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 17 de julio de 2000, que establece un sistema de identificación y registro de los animales de la especie bovina y relativo al etiquetado de la carne de vacuno y de los productos a base de carne de vacuno (DO L 204 de 11.8.2000, p. 1).

Chipre μοσχάρι γάλακτος

Letonia Teļa gaļa

Lituania Veršiena

Luxemburgo veau, viande de veau/Kalbfleisch

Hungría Borjúhús

Malta Vitella

Países Bajos Kalfsvlees

Austria Kalbfleisch

Polonia Cielęcina

Portugal Vitela

Rumanía carne de vițel

Eslovenia Teletina

Eslovaquia Teľacie mäso

Finlandia vaalea vasikanliha/ljust kalvkött

Suecia ljust kalvkött

Reino Unido Veal

B) Carne de bovinos de edad igual o superior a ocho meses pero inferior a doce meses (Letra de identificación de la categoría: Z.):

País de comercialización Denominación de venta que debe utilizarse

Bélgica jeune bovin, viande de jeune bovin/jongrundvlees/Jungrindfleisch

Bulgaria Телешко месо

República Checa hovězí maso z mladého skotu

Dinamarca Kalvekød

Alemania Jungrindfleisch

Estonia noorloomaliha

Irlanda Veal

Grecia νεαρό μοσχάρι

España Ternera, carne de ternera

Francia jeune bovin, viande de jeune bovin

Croacia mlada junetina

Italia vitellone, carne di vitellone

Chipre νεαρό μοσχάρι

Letonia jaunlopa gaļa

Lituania Jautiena

Luxemburgo jeune bovin, viande de jeune bovin/Jungrindfleisch

Hungría Növendék marha húsa

Malta Vitellun

Países Bajos rosé kalfsvlees

Austria Jungrindfleisch

Polonia młoda wołowina

Portugal Vitelão

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/807

Rumanía carne de tineret bovin

Eslovenia meso težjih telet

Eslovaquia mäso z mladého dobytka

Finlandia vasikanliha/kalvkött

Suecia Kalvkött

Reino Unido Beef

2. Las denominaciones de venta a que se refiere el apartado 1 podrán completarse con la indicación del nombre o la designación de las piezas de carne o los despojos de que se trate.

3. Las denominaciones de venta enumeradas para la categoría V en la letra a) del cuadro que figura en el apartado 1 y los nuevos nombres derivados de ellas solo podrán utilizarse si se cumplen todos los requisitos del presente anexo.

En particular, los términos "veau", "telecí", "Kalb", "μοσχάρι", "ternera", "kalv", "veal", "vitello", "vitella", "kalf", "vitela" y "teletina" no podrán utilizarse en las denominaciones de venta ni en el etiquetado de la carne de bovinos de más de doce meses.

4. Las condiciones a que se refiere el apartado 1 no se aplicarán a la carne de bovinos con respecto a los cuales se haya registrado una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida conforme al Re­ glamento (CE) no 1151/2012 del Consejo antes del 29 de junio de 2007.

IV. Indicación obligatoria en la etiqueta

1. Sin perjuicio de la Directiva 2000/13/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, del Reglamento (UE) no 1169/2011 y de los artículos 13 14 y 15 del Reglamento (CE) no 1760/2000, en cada fase de la producción y comercialización los operadores etiquetarán la carne procedente de bovinos de edad igual o inferior a doce meses con la siguiente información:

a) denominación de venta conforme al punto II de la presente parte;

b) edad de sacrificio de los animales, indicada, según proceda, con la mención:

— "edad de sacrificio: menos de 8 meses";

— "edad de sacrificio: de 8 a menos de 12".

No obstante lo dispuesto en la letra b) del primer párrafo, los operadores podrán reemplazar la indicación de la edad en el matadero por la indicación de una de las categorías siguientes, respectivamente: "categoría V" o "categoría Z", en fases previas a la de su llegada al consumidor.

2. En el caso de la carne procedente de bovinos de edad igual o inferior a 12 meses presentada a la venta sin embalar en los lugares de venta al detalle al consumidor final, los Estados miembros decidirán el modo en que deba indicarse la información mencionada en el punto 1.

V. Registro

En cada fase de producción y comercialización los operadores mantendrán registrada la siguiente información:

a) número de identificación y fecha de nacimiento de los animales, solamente en los mataderos;

b) número de referencia que permita establecer la conexión entre, por una parte, la identificación de los animales de los que proceda la carne y, por otra, la denominación de venta, la edad de sacrificio y la letra de identificación de la categoría que figuren en la etiqueta de dicha carne;

c) fecha de entrada y salida de los animales y de la carne en el establecimiento.

VI. Controles oficiales

1. Los Estados miembros designarán a la autoridad o autoridades competentes responsables de los controles oficiales realizados para verificar la aplicación de la presente parte, e informarán de ello a la Comisión.

ESL 347/808 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

2. Los controles oficiales serán realizados por la o las autoridades competentes con arreglo a los principios generales establecidos en el Reglamento (CE) no 882/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo (1).

3. Los expertos de la Comisión efectuarán, cuando resulte necesario, conjuntamente con las autoridades competentes y, en su caso, con expertos de los Estados miembros, controles in situ dirigidos a garantizar la aplicación del presente anexo.

4. El Estado miembro en cuyo territorio se realice un control proporcionará a la Comisión toda la ayuda que precise para llevar a cabo su cometido.

5. En el caso de la carne importada de terceros países, un autoridad competente designada por el tercer país o, en su caso, un órgano independiente de ambas partes, garantizarán que se cumplen las exigencias de la presente parte. Este órgano independiente deberá ofrecer todas las garantías del cumplimiento de la condiciones establecidas en la Norma Europea EN 45011 o en la Guía ISO 65.

PARTE II

Categorías de productos vitícolas

1) Vino

Se entenderá por "vino", el producto obtenido exclusivamente por fermentación alcohólica, total o parcial, de uva fresca, estrujada o no, o de mosto de uva.

El vino debe tener:

a) tanto si se han efectuado las operaciones señaladas en la sección B de la parte I del anexo VIII como si no, un grado alcohólico adquirido no inferior al 8,5 % vol., cuando proceda exclusivamente de uva cosechada en las zonas vitícolas A y B a que se refiere el apéndice I del presente anexo, y no inferior al 9 % vol. en las restantes zonas vitícolas;

b) no obstante el grado alcohólico adquirido mínimo aplicable en general, un grado alcohólico adquirido no inferior al 4,5 % vol., si está acogido a una denominación de origen protegida o a una indicación geográfica protegida, tanto si se han efectuado las operaciones señaladas en la sección B de la parte I del anexo VIII como si no;

c) un grado alcohólico total no superior al 15 % vol.; sin embargo, a título excepcional:

— el límite máximo del grado alcohólico total podrá llegar al 20 % vol. en los vinos de determinadas zonas vitícolas de la Unión, que habrá de determinar la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2, que se produzcan sin aumento artificial del grado alcohólico;

— el límite máximo del grado alcohólico total podrá superar el 15 % vol. en los vinos con denominación de origen protegida que se produzcan sin aumento artificial del grado alcohólico;

d) una acidez total, expresada en ácido tartárico, no inferior a 3,5 gramos por litro o a 46,6 miliequivalentes por litro, salvo las excepciones que pueda establecer la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2.

Se entenderá por "retsina", el producido exclusivamente en el territorio geográfico de Grecia a partir de mosto de uva tratado con resina de Pinus halepensis. La utilización de resina de Pinus halepensis solo se permite para obtener vino "retsina" en las condiciones definidas por las disposiciones vigentes en Grecia.

Como excepción a lo dispuesto en la letra b) del segundo párrafo, se consideran vinos el "Tokaji eszencia" y el "Tokajská esencia".

No obstante, los Estados miembros podrán autorizar la utilización de la palabra "vino" si:

a) está acompañada por un nombre de fruta en forma de denominación compuesta, para la comercialización de productos obtenidos a partir de la fermentación de frutas distintas de la uva, o

b) forma parte de una denominación compuesta.

Se evitará toda posible confusión con productos de las categorías de vino del presente anexo.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/809

(1) Reglamento (CE) no 882/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 29 de abril de 2004, sobre los controles oficiales efectuados para garantizar la verificación del cumplimiento de la legislación en materia de piensos y alimentos y la normativa sobre salud animal y bienestar de los animales (DO L 165 de 30.4.2004, p. 1).

2) Vino nuevo en proceso de fermentación

Se entenderá por "vino nuevo en proceso de fermentación" el producto cuya fermentación alcohólica aún no ha concluido y que aún no ha sido separado de las lías.

3) Vino de licor

Se entenderá por "vino de licor" el producto:

a) con un grado alcohólico adquirido no inferior al 15 % vol. ni superior al 22 % vol.;

b) con un grado alcohólico total no inferior al 17,5 % vol., con la excepción de determinados vinos de licor con una denominación de origen o una indicación geográfica que figuren en la lista que establezca la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2;

c) obtenido a partir de:

— mosto de uva parcialmente fermentado,

— vino,

— una mezcla de esos dos productos, o

— mosto de uva o una mezcla de este producto con vino, en el caso de los vinos de licor con una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida que determine la Comisión mediante actos dele­ gados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2;

d) que tenga un grado alcohólico natural inicial no inferior al 12 % vol., con la excepción de determinados vinos de licor con una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida que figuren en la lista que establezca la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apar­ tado 2;

e) al que se haya añadido lo siguiente:

i) solos o mezclados:

— alcohol neutro de origen vínico, incluido el alcohol producido por destilación de pasas, con un grado alcohólico adquirido no inferior al 96 % vol.,

— destilado de vino o de pasas, con un grado alcohólico adquirido no inferior al 52 % vol. ni superior al 86 % vol.;

ii) así como, en su caso, uno o varios de los productos siguientes:

— mosto de uva concentrado,

— una mezcla de uno de los productos señalados en la letra e), inciso i), con uno de los mostos de uva señalados en la letra c), primer y cuarto guiones;

f) en el caso de determinados vinos de licor con una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida que figuren en la lista que establezca la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2, al cual se hayan añadido, no obstante lo dispuesto en la letra e):

i) bien productos enunciados en la letra e), inciso i), solos o mezclados, o

ii) uno o varios de los productos siguientes:

— alcohol de vino o alcohol de pasas con un grado alcohólico adquirido que no sea inferior al 95 % vol. ni superior al 96 % vol.,

— aguardiente de vino o de orujo de uva con un grado alcohólico adquirido que no sea inferior al 52 % vol. ni superior al 86 % vol.,

— aguardiente de pasas con un grado alcohólico adquirido que no sea inferior al 52 % vol. e inferior al 94,5 % vol., y

ESL 347/810 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

iii) en su caso, uno o varios de los productos siguientes:

— mosto de uva parcialmente fermentado procedente de uva pasificada,

— mosto de uva concentrado obtenido por aplicación directa de calor que se ajuste, exceptuando por esta operación, a la definición de mosto de uva concentrado,

— mosto de uva concentrado,

— una mezcla de uno de los productos señalados en la letra f), inciso ii), con uno de los mostos de uva señalados en el primer y cuarto guiones de la letra c).

4) Vino espumoso

Se entenderá por "vino espumoso" el producto:

a) obtenido mediante primera o segunda fermentación alcohólica:

— de uvas frescas,

— de mosto de uva, o

— de vino;

b) que, al descorchar el envase, desprende dióxido de carbono procedente exclusivamente de la fermentación;

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto igual o superior a 3 bares; y

d) en el que el grado alcohólico volumétrico total del vino base destinado a la elaboración de vino espumoso de calidad es de 8,5 % vol. como mínimo.

5) Vino espumoso de calidad

Se entenderá por "vino espumoso de calidad", el producto:

a) obtenido mediante primera o segunda fermentación alcohólica:

— de uvas frescas,

— de mosto de uva, o

— de vino;

b) que, al descorchar el envase, desprende dióxido de carbono procedente exclusivamente de la fermentación;

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto igual o superior a 3.5 bares; y

d) en el que el grado alcohólico volumétrico total del vino base destinado a la elaboración de vino espumoso de calidad es de 9 % vol. como mínimo.

6) Vino espumoso aromático de calidad

Se entenderá por "vino espumoso aromático de calidad" el vino espumoso de calidad:

a) obtenido utilizando, para constituir el vino base, únicamente mosto de uva o mosto de uva parcialmente fermentado procedentes de determinadas variedades de uva de vinificación que figuren en una lista que elaborará la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2.

Los vinos espumosos aromáticos de calidad tradicionalmente producidos utilizando vinos para constituir el vino base serán determinados por la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/811

b) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto igual o superior a 3 bares;

c) cuyo grado alcohólico volumétrico adquirido no puede ser inferior a 6 % vol., y

d) cuyo grado alcohólico volumétrico total no puede ser inferior a 10 % vol.

7) Vino espumoso gasificado

Se entenderá por "vino espumoso gasificado" el producto:

a) obtenido a partir de vino sin denominación de origen protegida ni indicación geográfica protegida;

b) que, al descorchar el envase, desprende dióxido de carbono procedente total o parcialmente de una adición de este gas; y

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto igual o superior a 3 bares.

8) Vino de aguja

Se entenderá por "vino de aguja" el producto:

a) obtenido a partir de vino, de vino nuevo aún en fermentación, de mosto de uva o de mosto de uva parcialmente fermentado a condición de que esos productos tengan un grado alcohólico volumétrico total no inferior al 9 % vol.;

b) con un grado alcohólico adquirido no inferior al 7 % vol.;

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono endógeno disuelto no inferior a 1 bar ni superior a 2,5 bares; y

d) que se presente en recipientes de 60 litros o menos.

9) Vino de aguja gasificado

Se entenderá por "vino de aguja gasificado", el producto:

a) obtenido a partir de vino, de vino nuevo aún en fermentación, de mosto de uva o de mosto de uva parcialmente fermentado;.

b) con un grado alcohólico adquirido no inferior al 7 % vol. y un grado alcohólico total no inferior al 9 % vol.;

c) que, conservado a una temperatura de 20o C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto, añadido total o parcialmente, no inferior a 1 bar ni superior a 2,5 bares; y

d) que se presente en recipientes de 60 litros o menos.

10) Mosto de uva

Se entenderá por "mosto de uva" el producto líquido obtenido de uva fresca de manera natural o mediante procedimientos físicos. Se admite un grado alcohólico adquirido que no exceda del 1 % vol.

11) Mosto de uva parcialmente fermentado

Se entenderá por "mosto de uva parcialmente fermentado" el producto procedente de la fermentación de mosto de uva, con un grado alcohólico adquirido superior al 1 % vol. e inferior a las tres quintas partes de su grado alcohólico volumétrico total.

12) Mosto de uva parcialmente fermentado procedente de uva pasificada

Se entenderá por "mosto de uva parcialmente fermentado procedente de uva pasificada", el producto procedente de la fermentación parcial de mosto de uva obtenido a partir de uvas pasificadas, con un contenido total de azúcar antes de la fermentación de 272 gramos/litro como mínimo y con un grado alcohólico natural y adquirido no inferior al 8 % vol. No obstante, no se considerarán mostos de uva parcialmente fermentados procedentes de uva pasificada determinados vinos que tienen esas características que especificará la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo a lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2.

ESL 347/812 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

13) Mosto de uva concentrado

Se entenderá por, el mosto de uva sin caramelizar obtenido por deshidratación parcial de mosto de uva, efectuada por cualquier método autorizado, excepto el fuego directo, de modo que el valor numérico indicado por el refractómetro, utilizado según un método que se determinará con arreglo al artículo 80, apartado 5, párrafo tercero, y al artículo 91, letra d), párrafo primero, a la temperatura de 20 °C no sea inferior al 50,9 %.

Se admite un grado alcohólico adquirido que no exceda del 1 % vol.

14) Mosto de uva concentrado rectificado

Se entenderá por "mosto de uva concentrado rectificado":

a) el producto líquido sin caramelizar:

i) obtenido por deshidratación parcial de mosto de uva, efectuada por cualquier método autorizado, excepto el fuego directo, de modo que el valor numérico indicado por el refractómetro, utilizado según un método que se determinará con arreglo al artículo 80, apartado 5, primer párrafo y al artículo 91, letra d), párrafo primero, a la temperatura de 20 °C no sea inferior al 61,7 %;

ii) que haya sido sometido a un tratamiento autorizado de desacidificación y de eliminación de componentes distintos del azúcar;

iii) que tenga las siguientes características:

— pH no superior a 5 a 25 Brix,

— densidad óptica, a 425 nanómetros bajo un espesor de 1 cm, no superior a 0,100 en mosto de uva concentrado a 25 Brix,

— contenido en sacarosa no detectable por el método de análisis que se determine,

— índice Folin-Ciocalteau no superior a 6,00 a 25 Brix,

— acidez titulable no superior a 15 miliequivalentes por kilogramo de azúcares totales,

— contenido en anhídrido sulfuroso no superior a 25 miligramos por kilogramo de azúcares totales,

— contenido total de cationes no superior a 8 miliequivalentes por kilogramo de azúcares totales,

— conductividad a 25 Brix y 20 °C no superior a 120 microsiemens por centímetro,

— contenido en hidroximetilfurfural no superior a 25 miligramos por kilogramo de azúcares totales,

— presencia de mesoinositol.

b) el producto sólido sin caramelizar:

i) obtenido por cristalización del mosto de uva concentrado rectificado líquido sin utilización de disolvente,

ii) que ha sido sometido a un tratamiento autorizado de desacidificación y de eliminación de componentes distintos del azúcar;

iii) con las características siguientes tras dilución en una solución a 25 Brix:

— pH no superior a 7,5,

— densidad óptica, a 425 nanómetros bajo un espesor de 1 cm, no superior a 0,100,

— contenido en sacarosa no detectable por el método de análisis que se determine,

— índice Folin-Ciocalteau no superior a 6,00,

— acidez titulable no superior a 15 miliequivalentes por kilogramo de azúcares totales,

— contenido en anhídrido sulfuroso no superior a 10 miligramos por kilogramo de azúcares totales,

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/813

— contenido total de cationes no superior a 8 miliequivalentes por kilogramo de azúcares totales,

— conductividad a 20 °C no superior a 120 microsiemens por centímetro,

— contenido en hidroximetilfurfural no superior a 25 miligramos por kilogramo de azúcares totales,

— presencia de mesoinositol.

Se admite un grado alcohólico adquirido que no exceda del 1 % vol.

15) Vino de uvas pasificadas

Se entenderá por "vino de uvas pasificadas" el producto:

a) elaborado sin aumento artificial del grado alcohólico natural, a partir de uvas secadas al sol o a la sombra para su deshidratación parcial;

b) con un grado alcohólico total de al menos 16 % vol. y un grado alcohólico adquirido de al menos 9 % vol., y

c) con un grado alcohólico natural de al menos 16 % vol. (o un contenido de azúcar de 272 gramos/litro).

16) Vino de uvas sobremaduradas

Se entenderá por "vino de uvas sobremaduradas" el producto:

a) elaborado sin aumento artificial del grado alcohólico natural;

b) con un grado alcohólico natural superior al 15 % vol.; y

c) con un grado alcohólico total no inferior al 15 % vol. y un grado alcohólico adquirido no inferior al 12 % vol.

Los Estados miembros pueden estipular un periodo de envejecimiento para este producto.

17) Vinagre de vino

Se entenderá por "vinagre de vino", el vinagre:

a) obtenido exclusivamente por fermentación acética de vino; y

b) con una acidez total, expresada en ácido acético, no inferior a 60 gramos por litro.

PARTE III

Leche y productos lácteos

1. Se entenderá por "leche" exclusivamente la secreción mamaria normal obtenida a partir de uno o más ordeños, sin ningún tipo de adición ni extracción.

No obstante, podrá utilizarse el término "leche":

a) para la leche sometida a cualquier tratamiento que no entrañe ninguna modificación de su composición o para la leche cuyo contenido de materia grasa se haya normalizado con arreglo a lo dispuesto en la parte IV;

b) conjuntamente con uno o varios términos para designar el tipo, la clase cualitativa, el origen o la utilización a que se destina la leche, o para describir el tratamiento físico al que se la haya sometido o las modificaciones que haya sufrido en su composición, siempre que dichas modificaciones se limiten a la adición o extracción de sus com­ ponentes naturales.

2. A los efectos de la presente parte, se entenderá por "productos lácteos" los productos derivados exclusivamente de la leche, pudiendo añadirse las sustancias necesarias para su fabricación, siempre que dichas sustancias no se utilicen para sustituir, enteramente o en parte, algún componente de la leche.

ESL 347/814 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Se reservarán únicamente para los productos lácteos:

a) las denominaciones siguientes, en todas las fases de comercialización:

i) suero lácteo,

ii) nata,

iii) mantequilla,

iv) mazada,

v) butteroil

vi) caseínas,

vii) materia grasa láctea anhidra (MGLA),

viii) queso,

ix) yogur,

x) kéfir,

xi) "kumis",

xii) "viili/fil",

xiii) "smetana",

xiv) "fil";

xv) "rjaženka",

xvi) "rūgušpiens";

b) las denominaciones o nombres a que se refiere el artículo 5 de la Directiva 2000/13/CE o el artículo 17 del Reglamento (UE) no 1169/2011 utilizadas efectivamente para los productos lácteos.

3. El término "leche" y las denominaciones utilizadas para designar productos lácteos podrán emplearse, asimismo, conjuntamente con uno o varios términos para designar productos compuestos en los que ningún elemento sustituya o se proponga sustituir a algún componente de la leche y del que la leche o un producto lácteo sea una parte esencial bien por su cantidad, bien para la caracterización del producto.

4. Por lo que respecta a la leche, se declarará la especie animal de la que procede la leche, si no es la especie bovina.

5. Las denominaciones a que se refieren los puntos 1, 2 y 3 no podrán utilizarse para ningún otro producto que los citados en ellos.

No obstante, esta disposición no se aplicará a la denominación de los productos cuya naturaleza exacta se conozca claramente por ser de utilización tradicional, o cuando las denominaciones se utilicen claramente para describir una cualidad característica del producto.

6. No podrán utilizarse, con relación a productos distintos de los indicados en los puntos 1, 2 y 3 de esta parte, ninguna etiqueta, ningún documento comercial, ningún material publicitario ni ninguna forma de publicidad en la acepción del artículo 2 de la Directiva 2006/114/CE del Parlamento Europeo y del Consejo (1) ni forma alguna de presentación que indique, implique o sugiera que tal producto es un producto lácteo.

No obstante, en el caso de los productos que contengan leche o productos lácteos, el término "leche" o las deno­ minaciones enumeradas en el párrafo segundo del punto 2 de esta parte podrán utilizarse únicamente para describir las materias primas de base y para indicar los ingredientes, de conformidad con la Directiva 2000/13/CE o el Reglamento (UE) no 1169/2011.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/815

(1) Directiva 2006/114/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 12 de diciembre de 2006, sobre publicidad engañosa y publicidad comparativa (Versión codificada) (DO L 376 de 27.12.2006, p. 21).

PARTE IV

Leche destinada al consumo humano del código NC 0401

I. Definiciones

A los efectos de esta parte, se entenderá por:

a) "leche": el producto procedente del ordeño de una o más vacas;

b) "leche de consumo": los productos indicados en el punto III destinados a su entrega al consumidor sin más elaboración;

c) "contenido de materia grasa": relación en masa de las partes de materias grasas de la leche por cada 100 partes de la leche de que se trate;

d) "contenido de proteínas": la proporción en masa de las partes proteicas de la leche por 100 partes de la leche de que se trate (obtenida mediante la multiplicación por 6,38 del contenido total de nitrógeno de la leche expresado en porcentaje en masa).

II. Entrega o venta al consumidor final

1) Únicamente la leche que cumpla los requisitos fijados para la leche de consumo podrá ser entregada o vendida sin transformar al consumidor final, ya sea directamente, ya a través de restaurantes, hospitales, comedores públicos u otras entidades colectivas similares.

2) Las denominaciones de venta de esos productos serán las indicadas en el punto III. Dichas denominaciones solo podrán utilizarse para los productos señalados en ese punto, sin perjuicio de su utilización en denominaciones compuestas.

3) Los Estados miembros adoptarán medidas destinadas a informar a los consumidores sobre la naturaleza y composición de los productos en todos aquellos casos en que la omisión de esta información pueda ser motivo de confusión.

III. Leche de consumo

1. Se considerarán leche de consumo los productos siguientes:

a) leche cruda: leche que no haya sido calentada a más de 40 °C, ni sometida a un tratamiento de efecto equivalente;

b) leche entera: leche tratada térmicamente que, por su contenido de materia grasa, responda a una de las siguientes fórmulas:

i) leche entera normalizada: leche cuyo contenido de materia grasa alcance como mínimo un 3,50 % (m/m). Sin embargo, los Estados miembros podrán establecer una categoría suplementaria de leche entera cuyo contenido de materia grasa sea superior o igual a 4,00 % (m/m);

ii) leche entera no normalizada: leche cuyo contenido de materia grasa no haya sido alterado desde la fase de ordeño, ni por adición o supresión de materias grasas de leche, ni por mezcla con leche cuyo contenido natural de materia grasa haya sido alterado. Sin embargo, el contenido de materia grasa no podrá ser inferior a 3,50 % (m/m);

c) leche semidesnatada: leche tratada térmicamente cuyo contenido de materia grasa se haya reducido a un porcentaje comprendido entre un 1,50 % (m/m) como mínimo y un 1,80 % (m/m) como máximo;

d) leche desnatada: leche tratada térmicamente cuyo contenido de materia grasa se haya reducido a un porcentaje de un 0,50 % (m/m), como máximo.

La leche tratada térmicamente que no cumpla los requisitos relativos al contenido de materia grasa establecidos en el punto 1, letras b), c) y d), será considerada leche de consumo siempre que el contenido de materia grasa se indique con un decimal de forma claramente visible y legible en el envase del producto como "… % de grasa". Dicha leche no se denominará leche entera, leche semidesnatada ni leche desnatada.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el punto 1, letra b), inciso ii), solo se autorizarán las siguientes modificaciones:

a) con el fin de respetar los contenidos de materia grasa fijados para la leche de consumo, la modificación del contenido natural de materia grasa de la leche mediante la retirada o la adición de nata o la adición de leche entera, semidesnatada o desnatada;

ESL 347/816 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

b) el enriquecimiento de la leche con proteínas procedentes de leche, con sales minerales o con vitaminas, de conformidad con el Reglamento (CE) no 1925/2006 del Parlamento Europeo y del Consejo (1);

c) la reducción del contenido de lactosa de la leche mediante su conversión en glucosa y galactosa.

Las modificaciones en la composición de la leche mencionadas en las letras b) y c) únicamente estarán autorizadas si se indican en el envase del producto de forma claramente visible y legible y de manera indeleble. Sin embargo, esta indicación no exime de la obligación del etiquetado sobre propiedades nutritivas establecido por el Regla­ mento (UE) no 1169/2011. Cuando se añadan proteínas, el contenido en proteínas de la leche enriquecida deberá ser superior o igual a 3,8 % (m/m).

No obstante, el Estado miembro podrá limitar o prohibir las modificaciones de la composición de la leche mencionadas en las letras b) y c).

3. La leche de consumo deberá:

a) tener un punto de congelación cercano al punto de congelación medio de la leche cruda en la zona de origen de la recogida;

b) tener una masa superior o igual a 1 028 gramos por litro en leche de 3,5 % (m/m) de materia grasa a una temperatura de 20 °C o el peso equivalente por litro cuando se trate de leche con un contenido diferente de materia grasa;

c) contener un mínimo de proteínas del 2,9 % (m/m) en leche de 3,5 % (m/m) de materia grasa, o una concen­ tración equivalente cuando se trate de leche con un contenido diferente de materia grasa.

PARTE V

Productos del sector de la carne de aves de corral

I. Esta parte se aplicará a la comercialización en el interior de la Unión, en el marco de una actividad comercial o profesional, de determinados tipos y presentaciones de carne de aves de corral, preparaciones y productos a base de carne de aves de corral o menudillos de las especies siguientes:

Gallus domesticus,

— patos,

— ocas,

— pavos,

— pintadas.

Las presentes disposiciones también se aplican a la carne de aves de corral en salmuera del código NC 0210 99 39.

II. Definiciones

1) "carne de aves de corral": carne de aves de corral apta para el consumo humano que no haya sufrido tratamiento alguno, excepto mediante frío;

2) "carne de aves de corral fresca": carne de aves de corral que se haya mantenido permanentemente a una temperatura comprendida entre – 2 °C y + 4 °C, sin que el frío haya provocado rigidez en ningún momento; no obstante, los Estados miembros podrán establecer condiciones de temperatura ligeramente distintas, aplicables al tiempo mínimo necesario para el despiece y la manipulación de la carne de aves de corral fresca realizados en establecimientos minoristas o en locales adyacentes a los puntos de venta, cuando el despiece y la manipulación se realicen únicamente con fines de suministro directo in situ al consumidor;

3) "carne de aves de corral congelada": carne de aves de corral congelada lo antes posible en el marco de los procedimientos normales de sacrificio y mantenida permanentemente a una temperatura que no supere – 12 °C en ningún momento;

4) "carne de aves de corral ultracongelada": carne de aves de corral mantenida permanentemente a una temperatura que no supere los - 18 °C, dentro de los límites admisibles establecidos en la Directiva 89/108/CEE del Consejo (2);

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/817

(1) Reglamento (CE) no 1925/2006 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 20 de diciembre de 2006, sobre la adición de vitaminas, minerales y otras sustancias determinadas a los alimentos (DO L 404 de 30.12.2006, p. 26).

(2) Directiva 89/108/CEE del Consejo, de 21 de diciembre de 1988, relativa a la aproximación de las legislaciones de los Estados miembros sobre los alimentos ultracongelados destinados a la alimentación humana (DO L 40 de 11.2.1999, p. 34).

5) "preparación a base de carne de aves de corral": carne de aves de corral, incluida la carne de aves de corral reducida a fragmentos, a la que se hayan añadido productos alimenticios, aderezos o aditivos o que se haya sometido a procesos que no lleguen a modificar la estructura de la fibra muscular interna;

6) "preparación a base de carne de aves de corral fresca": preparación a base de carne de aves de corral en la que se haya utilizado carne de aves de corral fresca;

No obstante, los Estados miembros podrán establecer condiciones de temperatura ligeramente distintas, aplicables al tiempo mínimo necesario y solo en la medida en que se requieran para facilitar el despiece y la manipulación en la fábrica durante la producción de las preparaciones a base de carne de aves de corral fresca;

7) "producto a base de carne de aves de corral": el producto cárnico, según la definición del anexo I, punto 7.1, del Reglamento (CE) no 853/2004, en el que se haya utilizado carne de aves de corral.

III. La carne de aves de corral y las preparaciones a base de carne de aves de corral se comercializarán en uno de los siguientes estados:

— fresca,

— congelada,

— ultracongelada.

PARTE VI

Huevos de gallina de la especie Gallus gallus

I. Ámbito de aplicación

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 75 por lo que respecta a las normas de comercialización de huevos para incubar y pollitos de aves de corral, lo dispuesto en la presente parte será de aplicación a la comercialización en el interior de la Unión de los huevos producidos en ella, importados de terceros países o destinados a la exportación fuera de la Unión.

2. Los Estados miembros podrán eximir del cumplimiento de las normas previstas en la presente parte, a excepción del punto III.3, los huevos vendidos directamente al consumidor final por el productor:

a) en la explotación;

b) en un mercado público local o por venta a domicilio en la región de producción del Estado miembro de que se trate.

Cuando se conceda una excepción de este tipo, cada productor podrá elegir si aplica o no dicha excepción. Cuando se aplique dicha excepción, no podrá utilizarse una clasificación por calidad y peso.

El Estado miembro de que se trate podrá determinar, conforme a su legislación nacional, la definición de los términos "mercado público local", "venta a domicilio" y "región de producción".

II. Clasificación por calidad y peso

1. Los huevos se clasificarán según su calidad de la manera siguiente:

a) Clase A o "frescos",

b) Clase B.

2. Los huevos de clase A se clasificarán también por peso. Esta clasificación por peso, no obstante, no será necesaria para los huevos suministrados a la industria alimentaria y no alimentaria.

3. Los huevos de clase B solo se suministrarán a la industria alimentaria y no alimentaria.

III. Marcado de los huevos

1. Los huevos de clase A irán marcados con el código del productor.

Los huevos de clase B irán marcados con el código del productor o con otra indicación.

ESL 347/818 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Los Estados miembros podrán eximir de este requisito los huevos de clase B que se comercialicen exclusivamente en su territorio.

2. El marcado de los huevos conforme al apartado 1 se realizará en la explotación o en el primer centro de empaquetado al que lleguen los huevos.

3. Los huevos vendidos por el productor al consumidor final en un mercado público local de la región de producción del Estado miembro irán marcados de conformidad con el apartado 1.

No obstante, los Estados miembros podrán eximir de este requisito a los productores que tengan un máximo de 50 gallinas ponedoras, siempre y cuando en el punto de venta estén indicados el nombre y dirección del productor.

PARTE VII

Materias grasas para untar

I. Denominación de venta

Solo podrán ser entregados o vendidos sin transformar al consumidor final, ya sea directamente, ya sea a través de restaurantes, hospitales, comedores públicos u otras entidades colectivas similares, los productos indicados en el artículo 78, apartado 1, letra f) que cumplan los requisitos establecidos en el apéndice II.

Las denominaciones de venta de dichos productos serán las establecidas en el apéndice II, sin perjuicio de lo dispuesto en el punto II, apartados 2, 3 y 4.

Las denominaciones de venta del apéndice II se reservarán para los productos aquí definidos de los siguientes códigos NC que tengan un contenido mínimo de materia grasa del 10 %, aunque inferior al 90 %, en peso del producto:

a) las materias grasas lácteas de los códigos NC 0405 y ex 2106;

b) las materias grasas del código NC ex 1517;

c) las materias grasas compuestas por productos vegetales o animales, o por ambos, de los códigos NC ex 1517 y ex 2106.

El contenido de materia grasa, excluida la sal añadida, deberá representar como mínimo dos terceras partes de la materia seca.

No obstante, estas denominaciones de venta únicamente se aplicarán a los productos que conserven una consistencia sólida a una temperatura de 20 °C y que puedan ser untados.

Estas definiciones no se aplicarán a:

a) la denominación de los productos cuya naturaleza exacta se conozca claramente por ser de utilización tradicional, o cuando las denominaciones se utilicen claramente para describir una cualidad característica del producto;

b) los productos concentrados (mantequilla, margarina, mezclas) cuyo contenido de materia grasa sea superior o igual al 90 %.

II. Terminología

1. Podrá utilizarse la mención "tradicional" junto con la denominación "mantequilla" contemplada en el punto 1 de la parte A del apéndice II, cuando el producto se obtenga directamente a partir de leche o de nata.

A los efectos de este punto, se entenderá por "nata" el producto obtenido a partir de la leche que se presenta en forma de emulsión del tipo materias grasas en agua con un contenido mínimo de materias grasas lácteas del 10 %.

2. Para los productos contemplados en el apéndice II, quedan prohibidas cualesquiera menciones distintas de las indicadas en el mismo que declaren, impliquen o sugieran un contenido de materias grasas.

3. Como excepción a lo dispuesto en el apartado 2 y además de ello, las menciones "de bajo contenido de materias grasas" y "light" o "ligera" podrán utilizarse para productos contemplados en el apéndice II que tengan un contenido de materia grasa inferior o igual al 62 %.

No obstante, la mención "de bajo contenido de materias grasas" y la mención "light" o "ligera" podrán sustituir respectivamente a las menciones "tres cuartos" y "semi" que figuran en el apéndice II.

4. Podrán usarse las denominaciones de venta "minarina" o "halvarina" para los productos contemplados en el punto 3 de la parte B del apéndice II.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/819

5. El término "vegetal" podrá utilizarse junto con las denominaciones de venta de la parte B del apéndice II, siempre y cuando el producto solo contenga materias grasas de origen vegetal, con una tolerancia del 2 % del contenido de materias grasas para las materias grasas de origen animal. La misma tolerancia se aplicará cuando se haga referencia a una especie vegetal.

PARTE VIII

Denominaciones y definiciones de los aceites de oliva y los aceites de orujo de oliva

El uso de las denominaciones y definiciones de los aceites de oliva y de los aceites de orujo de oliva que figuran en esta parte será obligatorio para la comercialización de esos productos en la Unión y, en la medida en que sea compatible con normas internacionales obligatorias, en el comercio con terceros países.

Solo podrán comercializarse al por menor los aceites que se indican en los puntos 1, letras a) y b), 3 y 6.

1) ACEITE DE OLIVA VIRGEN

Se entenderá por "aceite de oliva virgen", el aceite obtenido del fruto del olivo exclusivamente por medios mecánicos u otros procedimientos físicos aplicados en condiciones que excluyan toda alteración del producto, y que no se ha sometido a ningún otro tratamiento que no sea su lavado, decantación, centrifugado o filtración, excluidos los aceites obtenidos con el uso de disolventes o de coadyuvantes de acción química o bioquímica, por un procedimiento de reesterificación o como resultado de cualquier mezcla con aceites de otros tipos.

El aceite de oliva virgen solo puede clasificarse y designarse de la forma siguiente:

a) Aceite de oliva virgen extra

Se entenderá por "aceite de oliva virgen extra", el que tiene una acidez libre máxima, en ácido oleico, de 0.8 g por 100 g, cuyas otras características se ajustan a las establecidas por la Comisión, de conformidad con el artículo 75, apartado 2, para esta categoría.

b) Aceite de oliva virgen

Se entenderá por "aceite de oliva virgen", el que tiene una acidez libre máxima, en ácido oleico, de 2 g por 100 g, cuyas otras características se ajustan a las establecidas por la Comisión, de conformidad con el artículo 75, apartado 2, para esta categoría.

c) Aceite de oliva lampante

Se entenderá por "aceite de oliva virgen lampante", el que tiene una acidez libre, en ácido oleico, de más de 2 g por 100 g y/o cuyas otras características se ajustan a las establecidas por la Comisión, de conformidad con el artículo 75, apartado 2, para esta categoría.

2) ACEITE DE OLIVA REFINADO

Se entenderá por "aceite de oliva refinado", el aceite de oliva obtenido del refinado de aceite de oliva virgen, que tiene una acidez libre, expresada en ácido oleico, de no más de 0,3 g por 100 g y cuyas otras características se ajustan a las establecidas por la Comisión, de conformidad con el artículo 75, apartado 2, para esta categoría.

3) ACEITE DE OLIVA CONTINENTE EXCLUSIVAMENTE ACEITES DE OLIVA REFINADOS Y ACEITE DE OLIVA VÍRGENES

Se entenderá por "aceite de oliva continente exclusivamente aceites de oliva refinados y aceites de oliva vírgenes", el aceite de oliva obtenido mezclando aceite de oliva refinado y aceite de oliva virgen distinto del lampante, que tiene una acidez libre, expresada en ácido oleico, de no más de 1 g por 100 g y cuyas otras características se ajustan a las establecidas por la Comisión, de conformidad con el artículo 75, apartado 2, para esta categoría.

4) ACEITE DE ORUJO DE OLIVA CRUDO

Se entenderá por "aceite de orujo de oliva crudo", El aceite que se obtiene del orujo de oliva mediante un tratamiento con disolventes o empleando medios físicos, o que corresponde, salvo en determinadas características, al aceite de oliva lampante, y cuyas otras características se ajustan a las establecidas por la Comisión, de conformidad con el artículo 75, apartado 2, para esta categoría, excluido el aceite obtenido por un procedimiento de reesterificación o como resultado de una mezcla con aceites de otros tipos.

ESL 347/820 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

5) ACEITE DE ORUJO DE OLIVA REFINADO

Se entenderá por "aceite de orujo de oliva refinado" el aceite obtenido del refino de aceite de orujo de oliva crudo, que tiene una acidez libre, expresada en ácido oleico, de no más de 0,3 g por 100 g y cuyas otras características se ajustan a las establecidas por la Comisión, de conformidad con el artículo 75, apartado 2, para esta categoría.

6) ACEITE DE ORUJO DE OLIVA

Se entenderá por "aceite de orujo de oliva", el aceite obtenido mezclando aceite de orujo de oliva refinado y aceite de oliva virgen distinto del lampante, que tiene una acidez libre, expresada en ácido oleico, de no más de 1 g por 100 g y cuyas otras características se ajustan a las establecidas por la Comisión, de conformidad con el artículo 75, apartado 2, para esta categoría.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/821

Apéndice I

Zonas vitícolas

Las zonas vitícolas son las siguientes:

1) La zona vitícola A comprende:

a) en Alemania: las superficies plantadas de vid no incluidas en el punto 2, letra a);

b) en Luxemburgo: la región vitícola luxemburguesa;

c) en Bélgica, Dinamarca, Irlanda, los Países Bajos, Polonia, Suecia y el Reino Unido: las superficies vitícolas de estos Estados miembros;

d) en la República Checa: la región vitícola de Čechy.

2) La zona vitícola B comprende:

a) en Alemania, las superficies plantadas de vid en la región determinada de Baden;

b) en Francia, las superficies plantadas de vid en los departamentos no indicados en el presente anexo, así como en los departamentos siguientes:

— en Alsacia: Bas-Rhin, Haut-Rhin;

— en Lorena: Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges;

— en Champaña: Aisne, Aube, Marne, Haut-Marne, Seine-et-Marne;

— en Jura: Ain, Doubs, Jura, Haute-Saône;

— en Saboya: Savoie, Haute-Savoie, Isère (municipio de Chapareillan);

— en el Val de Loire: Cher, Deux-Sèvres, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et- Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-et- Loire, Sarthe, Vendée, Vienne, y las superficies plantadas de vid del distrito de Cosne-sur-Loire, en el departa­ mento de Nièvre;

c) en Austria, la superficie vitícola austriaca;

d) en la República Checa, la región vitícola de Morava y las superficies plantadas de vid que no están incluidas en el punto 1, letra d);

e) en Eslovaquia, las superficies plantadas de vid de las regiones siguientes: Malokarpatská vinohradnícka oblast, Južnoslovenská vinohradnícka oblast, Nitrianska vinohradnícka oblast, Stredoslovenská vinohradnícka oblast, Východoslovenská vinohradnícka oblast y las superficies vitícolas no incluidas en el punto 3, letra f);

f) en Eslovenia, las superficies plantadas de vid de las regiones siguientes:

— en la región de Podravje: Štajerska Slovenija, Prekmurje;

— en la región de Posavje: Bizeljsko Sremič, Dolenjska y Bela krajina, y las superficies plantadas de vid en las regiones no incluidas en el punto 4, letra d);

g) en Rumanía, la zona de Podișul Transilvaniei;

h) en Croacia, las superficies plantadas de vid en las subregiones siguientes: Moslavina, Prigorje-Bilogora, Plešivica, Pokuplje y Zagorje-Međimurje.

3) La zona vitícola C I comprende:

a) en Francia, las superficies plantadas de vid en:

— los departamentos siguientes: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Aveyron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte-d’Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (ex­ cepto el municipio de Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Nièvre (excepto el distrito de Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Vienne, Yonne;

ESL 347/822 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

— los distritos de Valence y Die del departamento de Drôme (excepto los cantones de Dieulefit, Loriol, Marsanne y Montélimar);

— el distrito de Tournon, en los cantones de Antraigues, Burzet, Coucouron, Montpezat-sous-Bauzon, Privas, Saint-Etienne de Lugdarès, Saint-Pierreville, Valgorge y la Voulte-sur-Rhône del departamento de Ardèche;

b) en Italia, las superficies plantadas de vid en la región del Valle de Aosta y en las provincias de Sondrio, Bolzano, Trento y Belluno;

c) en España, las superficies plantadas de vid en las provincias de A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa y Vizcaya;

d) en Portugal, las superficies plantadas de vid en la parte de la región del Norte que corresponde al área vitícola determinada de "Vinho Verde" y los "Concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Vedras" (excepto las "Freguesias da Carvoeira e Dois Portos"), pertenecientes a la "Região viticola da Extremadura";

e) en Hungría, todas las superficies plantadas de vid;

f) en Eslovaquia, las superficies plantadas de vid en Tokajská vinohradnícka oblast;

g) en Rumanía, las superficies plantadas de vid no incluidas en el punto 2, letra g), ni en el punto 4, letra f);

h) en Croacia, las superficies plantadas de vid en las subregiones siguientes: Hrvatsko Podunavlje y Slavonija.

4) La zona vitícola C II comprende:

a) en Francia, las superficies plantadas de vid en:

— los departamentos siguientes: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (excepto los canto­ nes de Olette y Arles-sur-Tech), Vaucluse;

— la parte del departamento de Var que linda al sur con el límite norte de los municipios de Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-dela-Tour y Sainte-Maxime;

— el distrito de Nyons y el cantón de Loriol-sur-Drôme, en el departamento de Drôme;

— las zonas del departamento de Ardèche no incluidas en el punto 3, letra a);

b) en Italia, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Abruzzo, Campania, Emilia-Romaña, Friul- Venecia Julia, Lacio, Liguria, Lombardía (excepto la provincia de Sondrio), Las Marcas, Molise, Piamonte, Toscana, Umbría, Véneto (excepto la provincia de Belluno), incluidas las islas pertenecientes a dichas regiones, como la isla de Elba y las restantes islas del archipiélago toscano, las islas Pontinas y las de Capri e Ischia;

c) en España, las superficies plantadas de vid en las provincias siguientes:

— Lugo, Orense, Pontevedra;

— Ávila (excepto los municipios que corresponden a la comarca vitícola determinada de Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanca, Segovia, Soria, Valladolid, Zamora;

— La Rioja;

— Álava;

— Navarra;

— Huesca;

— Barcelona, Girona, Lleida;

— la parte de la provincia de Zaragoza situada al norte del río Ebro;

— los municipios de la provincia de Tarragona incluidos en la denominación de origen Penedés;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/823

— la parte de la provincia de Tarragona que corresponde a la comarca vitícola determinada de Conca de Barberá;

d) en Eslovenia, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Brda o Goriška Brda, Vipavska dolina o Vipava, Kras y Slovenska Istra;

e) en Bulgaria, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Dunavska Ravnina (Дунавска равнина), Chernomorski Rayon (Черноморски район) y Rozova Dolina (Розова долина);

f) en Rumanía, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes:

Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului y Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei, Terasele Dunării, la región vinícola del sur del país, incluidos los arenales y otras regiones favorables;

g) en Croacia, las superficies plantadas de vid en las subregiones siguientes: Hrvatska Istra, Hrvatsko primorje, Dalmatinska zagora, Sjeverna Dalmacija y Srednja i Južna Dalmacija.

5) La zona vitícola C III.a) comprende:

a) en Grecia, las superficies plantadas de vid en los departamentos (nomos) siguientes: Florina, Imathia, Kilkis, Grevena, Larisa, Ioannina, Levkas, Akhaia, Messinia, Arkadia, Korinthia, Iraklio, Khania, Rethimni, Samos, Lasithi así como la isla de Santorini;

b) en Chipre, las superficies plantadas de vid situadas en cotas que superen los 600 metros de altitud;

c) en Bulgaria, las superficies plantadas de vid no incluidas en el punto 4, letra e).

6) La zona vitícola C III.b) comprende:

a) en Francia, las superficies plantadas de vid en:

— los departamentos de Córcega;

— la parte del departamento de Var situada entre el mar y una línea delimitada por los municipios de Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour y Sainte-Maxime, que también están incluidos;

— los cantones de Olette y Arles-sur-Tech del departamento de Pyrénées-Orientales;

b) en Italia, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Calabria, Basilicata, Apulia, Cerdeña y Sicilia, incluidas las islas pertenecientes a dichas regiones, como Pantelaria, las islas Lípari, Égadas y Pelagias;

c) en Grecia, las superficies plantadas de vid no comprendidas en el punto 5, letra a);

d) en España: las superficies plantadas de vid no incluidas en el punto 3, letra c), ni en el punto 4, letra c);

e) en Portugal, las superficies plantadas de vid en las regiones no incluidas en el punto 3, letra d);

f) en Chipre, las superficies plantadas de vid situadas en cotas que no superen los 600 m de altitud;

g) en Malta, las superficies plantadas de vid.

7) La delimitación de los territorios de las unidades administrativas mencionadas en el presente anexo será la que resulte de las disposiciones nacionales vigentes el 15 de diciembre de 1981 y, en el caso de España, de las vigentes el 1 de marzo de 1986, y en el de Portugal, de las vigentes el 1 de marzo de 1998.

ESL 347/824 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Apéndice II

Materias grasas para untar

Grupo de materias grasas

Denominación de venta

Categoría de producto

Definiciones Descripción adicional de la categoría con indicación delcontenido de materia grasa, en porcentaje del peso

A. Materias grasas lácteas

Productos presentados en forma de emulsión sólida y maleable, principal­ mente del tipo agua en materia grasa, derivados exclusivamente de la leche o de determinados productos lácteos, en los que la materia grasa es el compo­ nente esencial; no obstante, pueden contener otras sustancias necesarias para su fabricación, siempre y cuando no se utilicen para sustituir total o par­ cialmente alguno de los componentes de la leche.

1. Mantequilla Producto con un contenido de materia grasa láctea igual o superior al 80 % e inferior al 90 %, y con­ tenidos máximos de agua del 16 % y de materia láctea seca no grasa del 2 %.

2. Mantequilla tres cuartos (*)

Producto con un contenido mínimo de materia grasa láctea del 60 % y máximo del 62 %.

3. Semimantequilla (**) Producto con un contenido mínimo de materia grasa láctea del 39 % y máximo del 41 %.

4. Materia grasa láctea para untar X %

Producto con los siguientes contenidos de materia grasa láctea:

— inferior al 39 %,

— superior al 41 % e inferior al 60 %,

— superior al 62 % e inferior al 80 %.

B. Materias grasas

Productos presentados en forma de emulsión sólida y maleable, principal­ mente del tipo agua en materia grasa, derivados de materias grasas vegetales y/o animales, sólidas y/o líquidas, aptas para el consumo humano y cuyo con­ tenido de materia grasa de origen lácteo no sobrepase el 3 % del contenido de materia grasa.

1. Margarina Producto obtenido a partir de materia grasa de ori­ gen vegetal y/o animal, con un contenido mínimo de materia grasa igual o superior al 80 % e inferior al 90 %.

2. Margarina tres cuar­ tos (***)

Producto obtenido a partir de materia grasa de ori­ gen vegetal y/o animal, con un contenido mínimo de materia grasa del 60 % y máximo del 62 %.

3. Semimargarina (****) Producto obtenido a partir de materia grasa de ori­ gen vegetal y/o animal, con un contenido mínimo de materia grasa del 39 % y máximo del 41 %.

4. Materia grasa para untar X %

Producto obtenido a partir de materia grasa de ori­ gen vegetal y/o animal, con los siguientes conteni­ dos de materia grasa:

— inferior al 39 %,

— superior al 41 % e inferior al 60 %,

— superior al 62 % e inferior al 80 %.

C. Materias grasas compuestas de pro­ ductos vegetales, animales o de am­ bos

Productos presentados en forma de emulsión sólida y maleable, principal­ mente del tipo agua en materia grasa, derivados de materias grasas vegetales y/o animales, sólidas y/o líquidas, aptas para el consumo humano y con un contenido de materia grasa de origen lácteo de entre el 10 % y el 80 % del contenido de materia grasa.

1. Materia grasa com­ puesta

Producto obtenido a partir de una mezcla de mate­ ria grasa de origen vegetal y/o animal, con un con­ tenido de materia grasa igual o superior al 80 % e inferior al 90 %.

2. Materia grasa com­ puesta tres cuar­ tos (*****)

Producto obtenido a partir de una mezcla de mate­ ria grasa de origen vegetal y/o animal, con un con­ tenido de materia grasa mínimo del 60 % y máximo del 62 %.

3. Semimateria grasa compuesta (******)

Producto obtenido a partir de una mezcla de mate­ ria grasa de origen vegetal y/o animal, con un con­ tenido de materia grasa mínimo del 39 % y máximo del 41 %.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/825

Grupo de materias grasas

Denominación de venta

Categoría de producto

Definiciones Descripción adicional de la categoría con indicación delcontenido de materia grasa, en porcentaje del peso

4. Mezcla de materias grasas para untar X %

Producto obtenido a partir de una mezcla de mate­ ria grasa de origen vegetal y/o animal, con los si­ guientes contenidos de materia grasa:

— inferior al 39 %,

— superior al 41 % e inferior al 60 %,

— superior al 62 % e inferior al 80 %.

(*) Corresponde a "smør 60" en danés. (**) Corresponde a "smør 40" en danés.

(***) Corresponde a "margarine 60" en danés. (****) Corresponde a "margarine 40" en danés.

(*****) Corresponde a "blandingsprodukt 60" en danés. (******) Corresponde a "blandingsprodukt 40" en danés.

ESL 347/826 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

ANEXO VIII

PRÁCTICAS ENOLÓGICAS MENCIONADAS EN EL ARTÍCULO 80

PARTE I

Aumento artificial del grado alcohólico natural, acidificación y desacidificación en determinadas zonas vitícolas

A. Límites del aumento artificial del grado alcohólico natural

1. Cuando las condiciones climáticas lo requieran en algunas de las zonas vitícolas de la Unión, los Estados miembros podrán autorizar el aumento del grado alcohólico volumétrico natural de la uva fresca, del mosto de uva, del mosto de uva parcialmente fermentado, del vino nuevo en proceso de fermentación y del vino obtenido a partir de variedades de uva de vinificación que sean clasificables conforme a lo dispuesto al artículo 81.

2. El aumento artificial del grado alcohólico volumétrico natural se llevará a cabo con arreglo a las prácticas enológicas indicadas en la letra b y no podrá sobrepasar los límites siguientes:

a) 3 % vol. en la zona vitícola A;

b) 2 % vol. en la zona vitícola B;

c) 1,5 % vol. en la zona vitícola C.

3. En los años en que las condiciones climáticas hayan sido excepcionalmente desfavorables, los Estados miembros podrán solicitar que los límites establecidos en el punto 2 se aumenten en un 0,5 %. En respuesta a dicha solicitud, la Comisión adoptará el acto de ejecución lo antes posible, en virtud de las competencias a que se refiere el artículo 91. La Comisión procurará adoptar una decisión dentro de las cuatro semanas siguientes a la presentación de dicha solicitud.

B. Operaciones para aumentar el grado alcohólico volumétrico natural

1. El aumento artificial del grado alcohólico volumétrico natural previsto en la letra a únicamente podrá llevarse a cabo:

a) en lo que se refiere a la uva fresca, al mosto de uva parcialmente fermentado y al vino nuevo en proceso de fermentación, mediante la adición de sacarosa, de mosto de uva concentrado o de mosto de uva concentrado rectificado;

b) en lo que se refiere al mosto de uva, mediante la adición de sacarosa, de mosto de uva concentrado, de mosto de uva concentrado rectificado, o mediante concentración parcial, incluida la ósmosis inversa;

c) en lo que se refiere al vino, mediante concentración parcial por frío.

2. Las operaciones mencionadas en el punto 1 se excluirán mutuamente cuando se haya aumentado artificialmente el grado alcohólico volumétrico del vino o del mosto de uva con mosto de uva concentrado o mosto de uva concentrado rectificado y se haya abonado una ayuda con arreglo al artículo 103 sexvicies del Reglamento (CE) no 1234/2007.

3. La adición de sacarosa prevista en el punto 1, letras a) y b), solo podrá llevarse a cabo mediante adición de sacarosa en seco, y solamente en las siguientes regiones vitícolas:

a) zona vitícola A;

b) zona vitícola B;

c) zona vitícola C,

salvo los viñedos de Italia, Grecia, España, Italia, Chipre, Portugal y los viñedos de los departamentos franceses bajo jurisdicción de los Tribunales de Apelación de:

— Aix-en-Provence,

— Nîmes,

— Montpellier,

— Toulouse,

— Agen,

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/827

— Pau,

— Bordeaux,

— Bastia.

No obstante, la adición de sacarosa en seco podrá ser autorizada como una excepción por las autoridades nacionales en los departamentos franceses antes mencionados. Francia notificará inmediatamente a la Comisión y a los demás Estados miembros dichas autorizaciones.

4. La adición de mosto de uva concentrado o de mosto de uva concentrado rectificado no podrá tener por efecto aumentar el volumen inicial de la uva fresca prensada, del mosto de uva, del mosto de uva parcialmente fermentado o del vino nuevo en proceso de fermentación en más del 11 % en la zona vitícola A, del 8 % en la zona vitícola B y del 6,5 % en la zona vitícola C.

5. La concentración del mosto de uva o el vino sometidos a las operaciones indicadas en el punto 1:

a) no podrá tener por efecto reducir el volumen inicial de esos productos en más del 20 %;

b) no podrá aumentar el grado alcohólico natural de esos productos en más del 2 % vol., no obstante lo dispuesto en la letra a, punto 2, letra c).

6. Las operaciones indicadas en los puntos 1 y 5 no podrán elevar el grado alcohólico total de la uva fresca, del mosto de uva, del mosto de uva parcialmente fermentado, del vino nuevo en proceso de fermentación o del vino:

a) a más del 11,5 % vol., en la zona vitícola A;

b) a más del 12 % vol., en la zona vitícola B;

c) a más del 12.5 % vol., en la zona vitícola C I;

d) a más del 13 % vol., en la zona vitícola C II; y

e) a más del 13.5 % vol., en la zona vitícola C III.

7. No obstante lo dispuesto en el punto 6, los Estados miembros podrán:

a) en el caso del vino tinto, elevar el límite máximo del grado alcohólico total de los productos señalados en el punto 6 hasta el 12 % vol. en la zona vitícola A y hasta el 12,5 % vol. en la zona vitícola B;

b) elevar el grado alcohólico volumétrico total de los productos señalados en el punto 6 para la producción de vinos con una denominación de origen a un nivel que deberán fijar ellos mismos.

C. Acidificación y desacidificación

1. Las uvas frescas, el mosto de uva, el mosto de uva parcialmente fermentado, el vino nuevo en proceso de fermentación y el vino podrán someterse:

a) a una desacidificación en las zonas vitícolas A, B y C I;

b) a acidificación y a desacidificación, en las zonas vitícolas C I, C II y C III.a), sin perjuicio del punto 7; o

c) a acidificación, en la zona vitícola C III.b).

2. La acidificación de los productos distintos del vino citados en el punto 1 solo podrá realizarse hasta el límite máximo de 1,50 gramos por litro, expresado en ácido tartárico, o 20 miliequivalentes por litro.

3. La acidificación de los vinos solo podrá efectuarse hasta el límite máximo de 2,50 gramos por litro, expresado en ácido tartárico o 33,3 miliequivalentes por litro.

4. La desacidificación de los vinos solo podrá efectuarse hasta el límite máximo de 1 gramo por litro, expresado en ácido tartárico, o 13,3 miliequivalentes por litro.

5. El mosto de uva destinado a la concentración podrá someterse a una desacidificación parcial.

ESL 347/828 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

6. No obstante lo dispuesto en el punto 1, en los años de condiciones climatológicas excepcionales, los Estados miembros podrán autorizar la acidificación de los productos citados en el punto 1 en las zonas vitícolas A y B, según las condiciones fijadas en los puntos 2 y 3.

7. La acidificación y el aumento artificial del grado alcohólico natural, salvo excepciones decididas por la Comisión mediante actos delegados adoptados con arreglo al artículo 75, apartado 2, así como la acidificación y la desacidi­ ficación de un mismo producto, se excluyen mutuamente.

D. Operaciones

1. No se autorizará ninguna de las operaciones mencionadas en las letras b y c), excepto la acidificación y la desacidi­ ficación de vino, a menos que se efectúe, en las condiciones que determine la Comisión mediante actos delegados adoptados según lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2, durante la transformación de la uva fresca, el mosto de uva, el mosto de uva parcialmente fermentado o el vino nuevo en proceso de fermentación en vino o en cualquier otra bebida destinada al consumo humano directo, salvo el vino espumoso o el vino espumoso gasificado, en la zona vitícola donde se haya cosechado la uva fresca utilizada.

2. La concentración de vinos deberá realizarse en la zona vitícola donde se haya cosechado la uva fresca utilizada.

3. La acidificación y la desacidificación de vinos solo podrá realizarse en la empresa vinificadora y en la zona vitícola en que se haya cosechado la uva utilizada en la elaboración del vino de que se trate.

4. Cada una de las operaciones a que se refieren los puntos 1, 2 y 3 deberá declararse a las autoridades competentes. También deberán declararse las cantidades de mosto de uva concentrado, de mosto de uva concentrado rectificado o de sacarosa que posean personas físicas o jurídicas o agrupaciones de personas para el ejercicio de su profesión, en particular los productores, embotelladores, transformadores y negociantes que determine la Comisión mediante actos delegados adoptados según lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2, al mismo tiempo y en el mismo lugar que uva fresca, mosto de uva, mosto de uva parcialmente fermentado o vino a granel. No obstante, podrá sustituirse la declaración de estas cantidades por su anotación en un registro de entradas y de utilización de existencias.

5. Cada una de las operaciones señaladas en las letras b y c) deberá anotarse en el documento de acompañamiento contemplado en el artículo 147 al amparo del cual se pongan en circulación los productos sometidos a ellas.

6. Salvo excepciones motivadas por condiciones climatológicas excepcionales, las operaciones a que se refieren las secciones A y B no podrán realizarse:

a) después del 1 de enero, en la zona vitícola C;

b) después del 16 de marzo, en las zonas vitícolas A y B, y únicamente podrán llevarse a cabo con productos procedentes de la vendimia inmediatamente anterior a esas fechas.

7. No obstante lo dispuesto en el punto 6, la concentración por frío y la acidificación y desacidificación de vinos podrán realizarse a lo largo de todo el año.

PARTE II

Restricciones

A. Consideraciones generales

1. Todas las prácticas enológicas autorizadas excluirán la adición de agua, excepto por necesidades técnicas específicas.

2. Todas las prácticas enológicas autorizadas excluirán la adición de alcohol, excepto cuando estén dirigidas a la obtención de mosto de uva fresca "apagado" con alcohol, vino de licor, vino espumoso, vino alcoholizado y vino de aguja.

3. El vino alcoholizado solo podrá utilizarse para destilación.

B. Uva fresca, mosto de uva y zumo de uva

1. El mosto de uva fresca "apagado" con alcohol únicamente podrá utilizarse en la fase de elaboración de productos no incluidos en los códigos NC 2204 10, 2204 21 y 2204 29. Esta disposición se entiende sin perjuicio de cualesquiera otras disposiciones que puedan aplicar los Estados miembros a la elaboración en su territorio de productos no incluidos en los códigos NC 2204 10, 2204 21 y 2204 29.

2. El zumo de uva y el zumo de uva concentrado no podrán destinarse a vinificación ni añadirse a vino. Tampoco podrán someterse a fermentación alcohólica en el territorio de la Unión.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/829

3. Los puntos 1 y 2 no se aplicarán a los productos destinados a la elaboración, en Irlanda, Polonia y el Reino Unido, de productos del código NC 2206 00 para los cuales los Estados miembros puedan admitir la utilización de una denominación compuesta que incluya la palabra "vino".

4. El mosto de uva parcialmente fermentado procedente de uva pasificada solo podrá ser comercializado para la elaboración de vinos de licor, únicamente en las regiones vitícolas donde fuese tradicional este uso en la fecha del 1 de enero de 1985, y de vinos elaborados a partir de uvas sobremaduradas.

5. Se prohíben en el territorio de la Unión la transformación en cualquiera de los productos a que se refiere la parte II del anexo VII o la adición a dichos productos de uvas frescas, mosto de uva, mosto de uva parcialmente fermentado, mosto de uva concentrado, mosto de uva concentrado rectificado, mosto de uva "apagado" con alcohol, zumo de uva, zumo de uva concentrado y vino o mezclas de estos productos, originarios de terceros países.

C. Mezcla de vinos

Se prohíben en el territorio de la Unión tanto la mezcla de un vino originario de un tercer país con un vino de la Unión como la mezcla de vinos originarios de terceros países.

D. Subproductos

1. Se prohíbe el sobreprensado de uvas. Los Estados miembros decidirán, en función de las condiciones locales y de las condiciones técnicas, la cantidad mínima de alcohol que deberán tener el orujo de uva y las lías después del prensado de las uvas.

Los Estados miembros decidirán la cantidad de alcohol que han de tener estos subproductos en un nivel, como mínimo, igual al 5 % en relación con el volumen de alcohol del vino producido.

2. Exceptuando el alcohol, el aguardiente o la piqueta, con las lías de vino y el orujo de uva no podrá elaborarse vino ni ninguna otra bebida destinada al consumo humano directo. El vertido de vino en las lías, el orujo de uvas o la pulpa prensada de aszú se autorizará, en las condiciones que determine la Comisión mediante actos delegados adoptados según lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2, cuando se trate de una práctica tradicional para la producción de "Tokaji fordítás" y "Tokaji máslás" en Hungría, y de "Tokajský forditáš" y "Tokajský mášláš" en Eslovaquia.

3. Se prohíben el prensado de las lías de vino y la reanudación de la fermentación del orujo de uva con fines distintos de la destilación o la producción de piqueta. La filtración y la centrifugación de lías de vino no se considerarán prensado cuando los productos obtenidos estén en buen estado y sean de calidad buena y comercializable.

4. La piqueta, siempre que su elaboración esté autorizada por el Estado miembro interesado, solo podrá utilizarse para la destilación o para el autoconsumo.

5. Sin perjuicio de la posibilidad de que los Estados decidan exigir la eliminación de estos subproductos mediante la destilación, cualquier persona física o jurídica o agrupaciones de personas que posean subproductos deberán elimi­ narlos en las condiciones que determine la Comisión mediante actos delegados adoptados según lo dispuesto en el artículo 75, apartado 2.

ESL 347/830 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

ANEXO IX

MENCIONES RESERVADAS FACULTATIVAS

Tipo de producto (referencia a la clasificación de la nomenclatura combinada Mención reservada facultativa

Carne de aves de corral

(códigos NC 0207 y NC 0210)

Alimentado con un … % de …

ganso alimentado con avena

Extensivo en interior

Campero

Campero tradicional

Campero criado en total libertad

Edad en el momento del sacrificio

Duración de la fase de engorde

Huevos

(código NC 0407)

Frescos

Extra o Extra frescos

Modo de alimentación de las gallinas ponedoras

Aceite de oliva

(código NC 1509)

Primera presión en frío

Extracción en frío

Acidez

Picante

Frutado: maduro o verde

Amargo

Intenso

Medio

Ligero

Equilibrado

Aceite dulce

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/831

ANEXO X

CONDICIONES DE COMPRA DE LA REMOLACHA A QUE SE REFIERE EL ARTÍCULO 125, APARTADO 3

PUNTO I

1. El contrato de suministro se celebrará por escrito y por una cantidad de remolacha que deberá estipularse.

2. La duración de los contratos de suministro podrá ser de varios años.

3. El contrato de suministro podrá estipular si se puede suministrar una cantidad adicional de remolacha y en qué condiciones.

PUNTO II

1. Los contratos de suministro indicarán los precios de compra de las cantidades de remolacha mencionadas en el punto I.

2. El precio indicado en el apartado 1 se aplicará a la remolacha azucarera de la calidad tipo definida en el anexo III, parte B.

El precio se ajustará mediante los aumentos o disminuciones de precio acordadas por las partes de antemano para permitir desviaciones de la calidad tipo.

3. El contrato de suministro detallará cómo se asignará entre las partes la evolución de los precios de mercado.

4. Se estipulará en el contrato de suministro el contenido de azúcar de la remolacha. Se incluirá además un baremo de conversión que indique los distintos contenidos de azúcar y los coeficientes empleados para convertir las cantidades de remolacha suministradas en cantidades que correspondan al contenido de azúcar estipulado en el contrato.

El baremo se establecerá basándose en los rendimientos correspondientes a los distintos contenidos de azúcar.

PUNTO III

El contrato de suministro tendrá cláusulas sobre el escalonamiento en el tiempo y la duración normal de los suministros de remolacha.

PUNTO IV

1. Los contratos de suministro fijarán los lugares de recogida de remolacha y las condiciones vinculadas al suministro y transporte.

2. Los contratos de suministro establecerán que ha quedado claramente estipulada la responsabilidad de los costes de carga y transporte a partir de los lugares de recogida. Cuando los contratos de suministro exijan que las empresas azucareras contribuyan a los costes de carga y transporte se estipulará claramente el porcentaje o cantidades.

3. Los contratos de suministro indicarán que han quedado claramente detallados los costes que corresponden a cada parte.

PUNTO V

1. El contrato de suministro estipulará los lugares de recepción de la remolacha.

2. Cuando el vendedor de remolacha hubiera celebrado ya un contrato para la campaña de comercialización anterior con la empresa azucarera, los lugares de recepción acordados para los suministros de esa campaña seguirán siendo válidos. Podrán establecerse excepciones a esta disposición mediante un acuerdo interprofesional.

PUNTO VI

1. Los contratos de suministro indicarán el contenido de azúcar que habrá de fijarse mediante el método polarimétrico o, para tener en cuenta la evolución tecnológica, otro método acordado entre las partes. Con tal fin, se tomará una muestra de remolacha en el momento de la recepción.

2. Se podrá prever, mediante un acuerdo interprofesional, que la toma de muestras se efectúe en otra fase. En tales casos, el contrato preverá una corrección como compensación por una posible disminución del contenido de azúcar entre la fase de recepción y la fase en que se tome la muestra.

ESL 347/832 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

PUNTO VII

El contrato de suministro estipulará que el peso bruto, la tara y el contenido de azúcar se determinarán mediante procedimientos acordados:

a) en común, por la empresa azucarera y la organización profesional de productores de remolacha, si existe un acuerdo interprofesional que lo prevea;

b) por la empresa azucarera, bajo supervisión de la organización profesional de productores de remolacha;

c) por la empresa azucarera, bajo supervisión de un perito autorizado por el Estado miembro, si el vendedor de remolacha asume los gastos.

PUNTO VIII

1. El contrato de suministro estipulará una o varias de las obligaciones siguientes de la empresa azucarera en relación con la cantidad de remolacha entregada:

a) la restitución gratuita al vendedor de remolacha, en posición salida de fábrica, de la pulpa fresca procedente del tonelaje de remolacha entregado;

b) la restitución gratuita al vendedor de remolacha, en posición salida de fábrica, de una parte de esa pulpa, prensada, seca o seca y melazada;

c) la restitución al vendedor de remolacha de la pulpa, en posición salida de fábrica, prensada o seca; en este caso, la empresa azucarera podrá exigir al vendedor de remolacha el pago de los gastos de prensado o secado;

d) el pago al vendedor de remolacha de una compensación que tenga en cuenta las posibilidades de venta de la pulpa.

2. Cuando deban tratarse de forma distinta algunas fracciones de esa cantidad, el contrato estipulará varias de las obligaciones indicadas en el apartado 1.

3. Se podrá pactar una fase de entrega de la pulpa diferente de la indicada en el apartado 1, letras a), b) y c) mediante un acuerdo interprofesional.

PUNTO IX

El contrato de suministro estipulará los plazos para el pago de las posibles cantidades a cuenta y del saldo del precio de compra de la remolacha.

PUNTO X

Cuando el contrato de suministro tenga cláusulas relativas a materias sujetas al presente anexo, o cláusulas sobre otras materias, ni las cláusulas ni sus consecuencias podrán ser contrarias al presente anexo.

PUNTO XI

1. Los acuerdos interprofesionales señalados en el anexo II, parte III, sección A, punto 6, del presente Reglamento incluirán cláusulas de arbitraje.

2. Los acuerdos interprofesionales podrán establecer un modelo tipo de contratos de suministro compatible con les presente Reglamento y las normas de la Unión.

3. Cuando un acuerdo interprofesional a escala de la Unión, regional o local contenga cláusulas relativas a materias que se rigen por el presente Reglamento, o cláusulas sobre otras materias, ni las cláusulas ni sus consecuencias podrán ser contrarias al presente anexo.

4. El acuerdo indicado en el apartado 3 establecerá, en particular, lo siguiente:

a) el baremo de conversión indicado en el punto II, apartado 4;

b) cláusulas relativas a la elección y el suministro de las semillas de las variedades de remolacha que se vayan a producir;

c) un contenido mínimo de azúcar para la remolacha que se entregue;

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/833

d) la consulta de los representantes de los vendedores de remolacha por parte de la empresa azucarera antes de fijar la fecha de comienzo de las entregas de remolacha;

e) el pago de primas a los vendedores de remolacha por las entregas anticipadas o tardías;

f) los detalles de las condiciones y costes relacionados con la pulpa según se mencionan el punto VIII;

g) la retirada de la pulpa por el vendedor de remolacha;

h) las normas de adaptación de los precios en caso de que se acuerden contratos de varios años;

i) las normas de muestreo y métodos para establecer el peso en bruto, la tara y el contenido en azúcar.

ESL 347/834 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

ANEXO XI

CONDICIONES DE COMPRA DE LA REMOLACHA DURANTE EL PERIODO MENCIONADO EN EL ARTÍCULO 124

PUNTO I

1. El contrato de suministro se celebrará por escrito y por una cantidad de remolacha de cuota que deberá estipularse.

2. El contrato de suministro estipulará si se puede suministrar una cantidad adicional de remolacha y en qué condiciones.

PUNTO II

1. Se estipularán en el contrato de suministro los precios de compra de las cantidades de remolacha contempladas en el artículo 127, apartado 2, letra a) y, si procede, letra b). En el caso de las cantidades indicadas en artículo 127, apartado 2, letra a), esos precios no podrán ser inferiores al precio mínimo de la remolacha de cuota contemplado en el artículo 135.

2. Se estipulará en el contrato de suministro el contenido de azúcar de la remolacha. Se incluirá además un baremo de conversión que indique los distintos contenidos de azúcar y los coeficientes empleados para convertir las cantidades de remolacha suministradas en cantidades que correspondan al contenido de azúcar estipulado en el contrato.

El baremo se establecerá basándose en los rendimientos correspondientes a los distintos contenidos de azúcar.

3. En caso de que un vendedor de remolacha haya celebrado con una empresa azucarera un contrato de suministro de la remolacha contemplada en el artículo 127, apartado 2, letra a), todos los suministros de dicho vendedor, convertidos de acuerdo con lo dispuesto en el apartado 2 anterior, se considerarán suministros en la acepción del artículo 127, apartado 2, letra a), hasta el límite de la cantidad de remolacha estipulada en el contrato de suministro.

4. En caso de que la empresa azucarera produzca una cantidad de azúcar inferior a la remolacha de cuota para la que haya celebrado contratos de suministro antes de la siembra, de acuerdo con lo dispuesto en el artículo 127, apartado 2, letra a), estará obligado a repartir la cantidad de remolacha que corresponda a su producción suplementaria eventual, hasta el límite de su cuota, entre los vendedores de remolacha con los cuales haya celebrado, antes de la siembra, un contrato de suministro con arreglo a lo dispuesto en el artículo 127, apartado 2, letra a).

Podrán establecerse excepciones a esta disposición mediante un acuerdo interprofesional.

PUNTO III

1. El contrato de suministro tendrá cláusulas sobre el escalonamiento en el tiempo y la duración normal de los suministros de remolacha.

2. Las cláusulas a que se refiere el apartado 1 serán las que se hayan aplicado en la campaña de comercialización anterior, habida cuenta del nivel real de producción; podrán establecerse excepciones a las mismas mediante un acuerdo interprofesional.

PUNTO IV

1. El contrato de suministro estipulará los centros de recogida de la remolacha.

2. Cuando el vendedor de remolacha hubiera celebrado ya un contrato para la campaña de comercialización anterior con la empresa azucarera, los centros de recogida acordados para los suministros de esa campaña seguirán siendo válidos. Podrán establecerse excepciones a esta disposición mediante un acuerdo interprofesional.

3. El contrato estipulará que los gastos de carga y transporte desde los centros de recogida corren a cargo de la empresa azucarera, salvo lo dispuesto en convenios específicos anteriores a la campaña azucarera previa que respondan a las normas o costumbres locales.

4. No obstante, en Dinamarca, Irlanda, Grecia, España, Portugal, Finlandia y el Reino Unido, cuando la remolacha se entregue franco fábrica, el contrato dispondrá que la empresa azucarera participe en los gastos de carga y transporte y estipulará el porcentaje o la cuantía de la participación.

PUNTO V

1. El contrato de suministro estipulará los lugares de recepción de la remolacha.

2. Cuando el vendedor de remolacha hubiera celebrado ya un contrato para la campaña de comercialización anterior con la empresa azucarera, los lugares de recepción acordados para los suministros de esa campaña seguirán siendo válidos. Podrán establecerse excepciones a esta disposición mediante un acuerdo interprofesional.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/835

PUNTO VI

1. El contrato de suministro estipulará que la comprobación del contenido de azúcar se efectúe según el método polarimétrico. Con tal fin, se tomará una muestra de remolacha en el momento de la recepción.

2. Se podrá prever, mediante un acuerdo interprofesional, que la toma de muestras se efectúe en otra fase. En tales casos, el contrato preverá una corrección como compensación por una posible disminución del contenido de azúcar entre la fase de recepción y la fase en que se tome la muestra.

PUNTO VII

El contrato de suministro estipulará que el peso bruto, la tara y el contenido de azúcar se determinen de alguna de estas maneras:

a) en común, por la empresa azucarera y la organización profesional de productores de remolacha, si existe un acuerdo interprofesional que lo prevea;

b) por la empresa azucarera, bajo supervisión de la organización profesional de productores de remolacha;

c) por las empresas azucareras, bajo supervisión de un perito autorizado por el Estado miembro, si el vendedor de remolacha asume los gastos.

PUNTO VIII

1. El contrato de suministro estipulará una o varias de las obligaciones siguientes de la empresa azucarera en relación con la cantidad de remolacha entregada:

a) la restitución gratuita al vendedor de remolacha, en posición salida de fábrica, de la pulpa fresca procedente del tonelaje de remolacha entregado;

b) la restitución gratuita al vendedor de remolacha, en posición salida de fábrica, de una parte de esa pulpa, prensada, seca o seca y melazada;

c) la restitución al vendedor de remolacha de la pulpa, en posición salida de fábrica, prensada o seca; en este caso, la empresa azucarera podrá exigir al vendedor de remolacha el pago de los gastos de prensado o secado;

d) el pago al vendedor de remolacha de una compensación que tenga en cuenta las posibilidades de venta de la pulpa.

2. Cuando deban tratarse de forma distinta algunas fracciones de esa cantidad, el contrato estipulará varias de las obligaciones indicadas en el apartado 1.

3. Se podrá pactar una fase de entrega de la pulpa diferente de la indicada en el apartado 1, letras a), b) y c) mediante un acuerdo interprofesional.

PUNTO IX

1. El contrato de suministro estipulará los plazos para el pago de las posibles cantidades a cuenta y del saldo del precio de compra de la remolacha.

2. Los plazos a que se refiere el apartado 1 serán los que fueran válidos en la campaña de comercialización anterior. Podrán establecerse excepciones a esta disposición mediante un acuerdo interprofesional.

PUNTO X

Cuando el contrato de suministro tenga cláusulas relativas a materias sujetas al presente anexo, o cláusulas sobre otras materias, ni las cláusulas ni sus consecuencias podrán ser contrarias al presente anexo.

PUNTO XI

1. Los acuerdos interprofesionales señalados en el anexo II, parte III, sección A, punto 6, incluirán cláusulas de arbitraje.

2. Cuando un acuerdo interprofesional de la Unión, regional o local contenga cláusulas relativas a materias que se rigen por el presente Reglamento, o cláusulas sobre otras materias, ni las cláusulas ni sus consecuencias podrán ser contrarias al presente anexo.

ESL 347/836 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

3. El acuerdo indicado en el apartado 2 establecerá, en particular, lo siguiente:

a) cláusulas relativas al reparto entre los vendedores de remolacha de las cantidades de remolacha que la empresa azucarera decida comprar antes de la siembra, para la fabricación de azúcar dentro de los límites de la cuota;

b) cláusulas relativas al reparto señalado en el punto II, apartado 4;

c) el baremo de conversión indicado en el punto II, apartado 2;

d) cláusulas relativas a la elección y el suministro de las semillas de las variedades de remolacha que se vayan a producir;

e) un contenido mínimo de azúcar para la remolacha que se entregue;

f) la consulta de los representantes de los vendedores de remolacha por parte de la empresa azucarera antes de fijar la fecha de comienzo de las entregas de remolacha;

g) el pago de primas a los vendedores de remolacha por las entregas anticipadas o tardías;

h) indicaciones relativas a:

i) la parte de la pulpa contemplada en el punto VIII.1.b),

ii) los gastos contemplados en el punto VIII, apartado 1, letra c),

iii) la compensación contemplada en el punto VIII.1.d);

i) la retirada de la pulpa por el vendedor de remolacha;

j) sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 135, cláusulas relativas al reparto, entre la empresa azucarera y los vendedores de remolacha, de la diferencia que pueda haber entre el umbral de referencia y el precio real de venta del azúcar.

PUNTO XII

Cuando no se haya llegado a un acuerdo, mediante acuerdos interprofesionales, sobre el reparto entre los vendedores de remolacha de las cantidades de remolacha que la empresa azucarera ofrece comprar antes de la siembra con miras a la fabricación de azúcar dentro del límite de la cuota, el Estado miembro de que se trate podrá adoptar normas de reparto.

Dichas normas podrán dar también a los vendedores tradicionales de remolacha a una cooperativa derechos de suministro distintos de los que hubiesen adquirido por la posible pertenencia a la citada cooperativa.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/837

ANEXO XII

CUOTAS NACIONALES Y REGIONALES DE PRODUCCIÓN DE AZÚCAR, ISOGLUCOSA Y JARABE DE INULINA CONTEMPLADAS EN EL ARTÍCULO 136

(en toneladas)

Estados miembros o regiones (1)

Azúcar (2)

Isoglucosa (3)

Jarabe de inulina (4)

Bélgica 676 235,0 114 580,2 0

Bulgaria 0 89 198,0

República Checa 372 459,3

Dinamarca 372 383,0

Alemania 2 898 255,7 56 638,2

Irlanda 0

Grecia 158 702,0 0

España 498 480,2 53 810,2

Francia (metrópoli) 3 004 811,15 0

Departamentos franceses de ultramar 432 220,05

Croacia 192 877,0

Italia 508 379,0 32 492,5

Letonia 0

Lituania 90 252,0

Hungría 105 420,0 250 265,8

Países Bajos 804 888,0 0 0

Austria 351 027,4

Polonia 1 405 608,1 42 861,4

Portugal (continental) 0 12 500,0

Región Autónoma de las Azores 9 953,0

Rumanía 104 688,8 0

Eslovenia 0

Eslovaquia 112 319,5 68 094,5

Finlandia 80 999,0 0

Suecia 293 186,0

Reino Unido 1 056 474,0 0

TOTAL 13 529 618,2 720 440,8 0

ESL 347/838 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

ANEXO XIII

NORMAS RELATIVAS A LAS TRANSFERENCIAS DE CUOTAS DE AZÚCAR O ISOGLUCOSA ENTRE EMPRESAS DE CONFORMIDAD CON EL ARTÍCULO 138

PUNTO I

A efectos del presente anexo, se entenderá por:

a) "fusión de empresas": la reunión en una empresa única de dos o más empresas;

b) "enajenación de una empresa": la transmisión o absorción de los activos de una empresa que tiene asignada una cuota en beneficio de otra u otras empresas;

c) "enajenación de una fábrica": la transmisión a una o varias empresas de la propiedad de una unidad técnica que contenga todas las instalaciones necesarias para fabricar el producto de que se trate, siempre que entrañe la absorción parcial o total de la producción de la empresa que transmita la propiedad;

d) "arrendamiento de una fábrica": el contrato de arrendamiento de una unidad técnica que contenga todas las ins­ talaciones necesarias para la fabricación de azúcar, con miras a su explotación, celebrado para un periodo de tres campañas de comercialización consecutivas como mínimo y en el que las partes se comprometan a no finalizar antes del término de la tercera campaña, con una empresa establecida en el mismo Estado miembro que la fábrica, siempre que, después de la entrada en vigor del arrendamiento, la empresa arrendataria pueda ser considerada una sola empresa productora de azúcar para toda su producción.

PUNTO II

1. En caso de fusión o enajenación de empresas productoras de azúcar o de enajenación de fábricas productoras de azúcar, la cuota se adaptará de la forma siguiente, sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 2:

a) en caso de fusión de empresas productoras de azúcar, el Estado miembro asignará a la empresa resultante de la fusión una cuota igual a la suma de las cuotas asignadas antes de la fusión a las empresas productoras de azúcar fusionadas;

b) en caso de enajenación de una empresa productora de azúcar, el Estado miembro asignará, para la producción de azúcar, la cuota de la empresa enajenada a la empresa enajenadora o, si fueran varias las empresas enajenadoras, a todas ellas en proporción a la producción de azúcar absorbida por cada una;

c) en caso de enajenación de una fábrica productora de azúcar, el Estado miembro reducirá la cuota de la empresa que haya transferido la propiedad de la fábrica y aumentará en la cantidad deducida la cuota de la empresa o empresas productoras de azúcar que adquieran la fábrica, en proporción a la producción absorbida.

2. Cuando una parte de los productores de remolacha o de caña de azúcar directamente afectados por alguna de las operaciones mencionadas en el apartado 1 manifiesten expresamente su voluntad de entregar su remolacha o su caña de azúcar a una empresa productora de azúcar que no participe en dichas operaciones, el Estado miembro podrá efectuar la asignación en función de la producción absorbida por la empresa a la que dichos productores pretendan entregar su remolacha o caña de azúcar.

3. En caso de cese de actividades en condiciones distintas de las contempladas en el apartado 1:

a) de una empresa productora de azúcar;

b) de una o varias fábricas de una empresa productora de azúcar,

el Estado miembro podrá asignar la parte de las cuotas afectadas por el cese a una o varias empresas productoras de azúcar.

Asimismo, en el caso contemplado en el párrafo primero, letra b), cuando una parte de los productores afectados manifiesten expresamente su voluntad de entregar su remolacha o su caña de azúcar a una empresa productora de azúcar determinada, el Estado miembro podrá asignar la parte proporcional de las cuotas correspondiente a la remolacha o caña de azúcar de que se trate a la empresa a la que dichos productores pretendan entregarla.

4. Cuando se recurra a la excepción contemplada en el artículo 127, apartado 5, el Estado miembro podrá exigir a los productores de remolacha y a los fabricantes de azúcar a los que se aplique la mencionada excepción que prevean en sus acuerdos interprofesionales cláusulas especiales con objeto de que dicho Estado miembro pueda aplicar los apartados 2 y 3 de este punto.

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/839

5. En caso de arrendamiento de una fábrica perteneciente a una empresa productora de azúcar, el Estado miembro podrá reducir la cuota de la empresa arrendadora y asignar la parte deducida a la empresa que haya tomado la fábrica en arrendamiento para producir en ella azúcar.

Si el arrendamiento finaliza durante el período de tres campañas de comercialización contempladas en el punto I.d), el Estado miembro revocará el ajuste de cuotas efectuado con arreglo al párrafo primero del presente apartado con efectos retroactivos desde la fecha en la que el arrendamiento haya surtido efecto. No obstante, si el arrendamiento finaliza por causa de fuerza mayor, el Estado miembro no estará obligado a revocar el ajuste.

6. Cuando una empresa productora de azúcar no esté ya en situación de garantizar el cumplimiento de las obligaciones que establece la normativa comunitaria respecto de los productores de remolacha o de caña de azúcar de que se trate y tal situación haya sido comprobada por las autoridades competentes del Estado miembro, este último podrá asignar, para una o varias campañas de comercialización, la parte de las cuotas afectadas a una o varias empresas productoras de azúcar, en proporción a la de producción absorbida.

7. Cuando un Estado miembro otorgue a una empresa productora de azúcar garantías de precio y de salida para la transformación de la remolacha azucarera en alcohol etílico, dicho Estado miembro, de acuerdo con dicha empresa y con los productores de remolacha de que se trate, podrá asignar, para una o varias campañas de comercialización, la totalidad o parte de las cuotas de producción de azúcar a una o varias empresas.

PUNTO III

En caso de fusión o enajenación de empresas productoras de isoglucosa o de enajenación de una fábrica productora de isoglucosa, el Estado miembro podrá asignar las cuotas de producción de isoglucosa a una o varias empresas, con independencia de que éstas dispongan ya o no de una cuota de producción.

PUNTO IV

Las medidas adoptadas de conformidad con los puntos II y III solo podrán entrar en vigor si:

a) se tiene en cuenta el interés de cada una de las partes;

b) el Estado miembro de que se trate las considera adecuadas para mejorar la estructura de los sectores de producción de remolacha o de caña de azúcar y de la fabricación de azúcar;

c) se refieren a empresas establecidas en el mismo territorio para el que se fija la cuota en el anexo XII.

PUNTO V

Cuando la fusión o enajenación se produzca entre el 1 de octubre y el 30 de abril del año siguiente, las medidas contempladas en los puntos II y III entrarán en vigor en la campaña de comercialización en curso.

Cuando la fusión o enajenación se produzca entre el 1 de mayo y el 30 de septiembre del mismo año, las medidas contempladas en los puntos II y III entrarán en vigor en la campaña de comercialización siguiente.

PUNTO VI

Cuando se apliquen los puntos II y III, el Estado miembro comunicará a la Comisión, a más tardar quince días después de que venzan los períodos indicados en el punto V, las cuotas que hayan sido ajustadas.

ESL 347/840 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

ANEXO XIV

TABLA DE CORRESPONDENCIAS A QUE SE REFIERE EL ARTÍCULO 230

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 1 Artículo 1 —

Artículo 2(1) Artículo 3(1) y (2) —

Artículo 2(2)(a) y (b) — —

Artículo 2(2)(c) Artículo 15(1)(a) —

Artículo 3 Artículo 6 —

Artículo 4 — —

Artículo 5, primer apartado — —

Artículo 5, segundo apartado, primer parte

Artículo 3(4) —

Artículo 5, segundo apartado, segunda parte

— —

Artículo 5, tercer apartado Artículo 5(a) —

Artículo 6 — —

Artículo 7 Artículo 9 —

Artículo 8 Artículo 7 —

Artículo 9 Artículo 126 —

Artículo 10 Artículo 11 —

Artículo 11 Artículo 12 —

Artículo 12 Artículo 13 —

Artículo 13 Artículo 14 (1) —

Artículo 14 (suprimido) — —

Artículo 15 (suprimido) — —

Artículo 16 (suprimido) — —

Artículo 17 (suprimido) — —

Artículo 18(1) a (4) Artículo 15(2) (1) —

Artículo 18(5) — —

Artículo 19 (suprimido) — —

Artículo 20 (suprimido) — —

Artículo 21 (suprimido) — —

Artículo 22 (suprimido) — —

Artículo 23 (suprimido) — —

Artículo 24 (suprimido) — —

Artículo 25 Artículo 16(1) —

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/841

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 26 — —

Artículo 27 — —

Artículo 28 — —

Artículo 29 — —

Artículo 30 (suprimido) — —

Artículo 31 Artículo 17 —

Artículo 32 — —

Artículo 33 [Artículo 18] —

Artículo 34 [Artículo 18] —

Artículo 35 (suprimido) — —

Artículo 36 (suprimido) — —

Artículo 37 [Artículo 18] —

Artículo 38 [Artículo 18] —

Artículo 39 [Artículo 19(3)] —

Artículo 40 [Artículo 19(5)(a) y Artículo 20(o)(iii)]

Artículo 41 — —

Artículo 42(1) Artículo 10 —

Artículo 42(2) Artículo 20(u) —

Artículo 43(a) a (f), (i), (j) y (l) Artículos 19 y 20 —

Artículo 43(g), (h) y (k) — —

Artículo 44 Artículo 220(1)(a), (2) y (3) —

Artículo 45 Artículo 220(1)(b), (2) y (3) —

Artículo 46(1) Artículo 220(5) —

Artículo 46(2) Artículo 220(6) —

Artículo 47 Artículo 219 —

Artículo 48 Artículo 219 —

Artículo 49 Artículo 135 (1) —

Artículo 50 Artículos 125 y 127 —

Artículo 51 Artículo 128 (1) —

Artículo 52 Artículo 130 —

Artículo 52a — —

Artículo 53(a) Artículo 132(c) —

Artículo 53(b) Artículo 130(2) —

Artículo 53(c) Artículo 130(6) —

ESL 347/842 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 54 Artículo 166 —

Artículo 55 — (2) —

Artículo 56 Artículo 136 —

Artículo 57 Artículo 137 —

Artículo 58 — —

Artículo 59 — —

Artículo 60 Artículo 138 —

Artículo 61 Artículo 139 —

Artículo 62 Artículo 140 —

Artículo 63 Artículo 141 —

Artículo 64(1) Artículo 142(1) —

Artículo 64(2) y (3) Artículo 142(2) (1) —

Artículo 65 — (2) —

Artículo 66 — —

Artículo 67 — —

Artículo 68 — —

Artículo 69 — —

Artículo 70 — —

Artículo 71 — —

Artículo 72 — —

Artículo 73 — —

Artículo 74 — —

Artículo 75 — —

Artículo 76 — —

Artículo 77 — —

Artículo 78 — —

Artículo 79 — —

Artículo 80 — —

Artículo 81 — —

Artículo 82 — —

Artículo 83 — —

Artículo 84 — —

Artículo 84a — —

Artículo 85(a) Artículo 143(1) y Artículo 144(a) —

Artículo 85(b) Artículo 144(j) —

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/843

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 85(c) Artículo 144(i) —

Artículo 85(d) — —

Artículo 85a — (1) —

Artículo 85b — (1) —

Artículo 85c — (1) —

Artículo 85d — (1) —

Artículo 85e — (1) —

Artículo 85f — (1) —

Artículo 85g — (1) —

Artículo 85h — (1) —

Artículo 85i — (1) —

Artículo 85j — (1) —

Artículo 85k — (1) —

Artículo 85l — (1) —

Artículo 85m — (1) —

Artículo 85n — (1) —

Artículo 85o — —

Artículo 85p — —

Artículo 85q — —

Artículo 85r — —

Artículo 85s — —

Artículo 85t — —

Artículo 85u — —

Artículo 85v — —

Artículo 85w — —

Artículo 85x — —

Artículo 86 (suprimido) — —

Artículo 87 (suprimido) — —

Artículo 88 (suprimido) — —

Artículo 89 (suprimido) — —

Artículo 90 (suprimido) — —

Artículo 91 — —

Artículo 92 — —

Artículo 93 — —

Artículo 94 — —

Artículo 94a — —

ESL 347/844 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 95 — —

Artículo 95a — —

Artículo 96 (suprimido) — —

Artículo 97 Artículo 129 (1) —

Artículo 98 — (1) —

Artículo 99 — —

Artículo 100 — —

Artículo 101 (suprimido) — —

Artículo 102 Artículo 26 (1) —

Artículo 102(2) Artículo 217 —

Artículo 102a Artículo 58 —

Artículo 103 Artículos 29, 30 y 31 —

Artículo 103a — —

Artículo 103b Artículo 32 —

Artículo 103c Artículo 33 —

Artículo 103d Artículo 34 —

Artículo 103e Artículo 35 —

Artículo 103f Artículo 36 —

Artículo 103g Artículo 37(a) y Artículo 38(b) —

Artículo 103ga Artículo 23 —

Artículo 103ga(7) Artículo 217 —

Artículo 103h(a) a (e) Artículos 37 y 38 —

Artículo 103h(f) Artículos 24 y 25 —

Artículo 103i Artículo 39 —

Artículo 103j Artículo 40 —

Artículo 103k Artículo 41 —

Artículo 103l Artículo 42 —

Artículo 103m Artículo 43 —

Artículo 103n Artículo 44 —

Artículo 103n(4) Artículo 212 —

Artículo 103o — —

Artículo 103p Artículo 45 —

Artículo 103q Artículo 46 —

Artículo 103r Artículo 47 —

Artículo 103s Artículo 48 —

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/845

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 103t Artículo 49 —

Artículo 103u(1)(a) Artículo 50 —

Artículo 103u(1)(b) Artículo 51 —

Artículo 103u(2) a (5) Artículo 52 —

Artículo 103v Artículo 50 —

Artículo 103w — —

Artículo 103x — —

Artículo 103y — —

Artículo 103z — —

Artículo 103za Artículos 53 y 54 —

Artículo 104 — —

Artículo 105(1) Artículo 55(1) —

Artículo 105(2) Artículo 215 —

Artículo 106 Artículo 55(4) —

Artículo 107 Artículo 55(3) —

Artículo 108(1) Artículo 55(2) —

Artículo 108(2) — —

Artículo 109, primera frase Artículo 55(1), última frase —

Artículo 110 Artículos 56 y 57 —

Artículo 111 — —

Artículo 112 — —

Artículo 113(1) Artículo 75(1) (a) a (e) y (2) —

Artículo 113(2) Artículo 75(5) —

Artículo 113(3), primer párrafo Artículo 74 —

Artículo 113(3), segundo párrafo — Artículo 89

Artículo 113a(1) a (3) Artículo 76 —

Artículo 113a(4) — (1) —

Artículo 113b Artículo 75(3) —

Artículo 113c Artículo 167 —

Artículo 113d(1), primer párrafo Artículo 78(1) y (2) —

Artículo 113d(1), segundo párrafo Anexo VII, parte II(1) —

Artículo 113d(2) Artículo 78(3) —

ESL 347/846 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 113d(3) Artículo 82 —

Artículo 114 Artículo 75(3)(h), Artículo 78(1) (1) —

Artículo 115 Artículo 75(1)(h), Artículo 78(1) —

Artículo 116 Artículo 75(1)(f) y (g), Artículo 78(1) —

Artículo 117 Artículo 77 —

Artículo 118 Artículo 78(1) —

Artículo 118a Artículo 92 —

Artículo 118b Artículo 93 —

Artículo 118c Artículo 94 —

Artículo 118d(1) Artículo 94(3) —

Artículo 118d(2) y (3) [Artículo 109(3)] —

Artículo 118e Artículo 95 —

Artículo 118f Artículo 96 —

Artículo 118g Artículo 97 —

Artículo 118h Artículo 98 —

Artículo 118i Artículo 99 —

Artículo 118j Artículo 100 —

Artículo 118k Artículo 101 —

Artículo 118l Artículo 102 —

Artículo 118m Artículo 103 —

Artículo 118n Artículo 104 —

Artículo 118o — —

Artículo 118p — —

Artículo 118q Artículo 105 —

Artículo 118r Artículo 106 —

Artículo 118s Artículo 107 —

Artículo 118t Artículo 108 —

Artículo 118u Artículo 112 —

Artículo 118v Artículo 113 —

Artículo 118w Artículo 117 —

Artículo 118x Artículo 118 —

Artículo 118y Artículo 119 —

Artículo 118z Artículo 120 —

Artículo 118za Artículo 121 —

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/847

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 118zb — —

Artículo 119 — —

Artículo 120 — —

Artículo 120a Artículo 81 —

Artículo 120b — —

Artículo 120c Artículo 80 —

Artículo 120d, primer párrafo Artículo 83(2) —

Artículo 120d, segundo párrafo [Artículo 223] —

Artículo 120e(1) Artículo 75(3) y (4) —

Artículo 120e(2) Artículo 83(3) y (4) —

Artículo 120f Artículo 80(3) —

Artículo 120g Artículo 80(5) y Artículo 91(c) —

Artículo 121(a)(i) Artículo 75(2) —

Artículo 121(a)(ii) Artículo 75(3) —

Artículo 121(a)(iii) Artículo 89 —

Artículo 121(a)(iv) Artículo 75(2) y Artículo 91(b) —

Artículo 121(b) Artículo 91(a) Artículo 78(3) —

Artículo 121(c)(i) Artículo 91(a) —

Artículo 121(c)(ii) y (iii) Artículo 91(d) —

Artículo 121(c)(iv) [Artículo 223] —

Artículo 121(d)(i) Artículo 78(1) —

Artículo 121(d)(ii) a (v) y (vii) Artículo 75(2) y (3) —

Artículo 121(d)(vi) Artículo 89 —

Artículo 121(e)(i) Artículo 75(2) y (3) —

Artículo 121(e)(ii) a (v), (vii) Artículo 75(3) —

Artículo 121(e)(vi) Artículo 75(2) —

Artículo 121(f)(i) Artículo 78(1) —

Artículo 121(f)(ii), (iii) y (v) Artículo 75(3) —

ESL 347/848 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 121(f)(iv) y (vii) Artículo 91(g) —

Artículo 121(f)(vi) [Artículo 223] —

Artículo 121(g) Artículo 75(3) —

Artículo 121(h) Artículo 91(d) —

Artículo 121(i) — —

Artículo 121(j)(i) Artículo 75(3) —

Artículo 121(j)(ii) Artículo 91(d)

Artículo 121(k) Artículo 122 —

Artículo 121(l) Artículos 114, 115 y 116 —

Artículo 121(m) Artículo 122 —

Artículo 121, segundo apartado Artículo 78(3) —

Artículo 121, tercer apartado Artículo 75(3) y (4) —

Artículo 121, cuarto apartado, (a) a (f) Artículo 75(3) —

Artículo 121, cuarto apartado, (g) Artículo 75(3)(m) —

Artículo 121, cuarto apartado, (h) Artículo 80(4) —

Artículo 122 Artículo 152 —

Artículo 123 Artículo 157 —

Artículo 124 — —

Artículo 125 — —

Artículo 125a Artículo 153 —

Artículo 125b Artículo 154 —

Artículo 125c Artículo 156 —

Artículo 125d Artículo 155 —

Artículo 125e — —

Artículo 125f Artículo 164 —

Artículo 125g Artículo 164(6) —

Artículo 125h Artículo 175(d) —

Artículo 125i Artículo 165 —

Artículo 125j Artículo 164 —

Artículo 125k Artículo 158 —

Artículo 125l Artículo 164 —

Artículo 125m Artículo 164(6) [y Artículo 175(d)] —

Artículo 125n Artículo 165 —

Artículo 125o Artículos 154 y 158 —

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/849

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 126 Artículo 165 —

Artículo 126a(1), (3) y (4) Artículo 161 —

Artículo 126a(2) Artículo 156(2) —

Artículo 126b Artículo 157(3) —

Artículo 126c Artículo 149 —

Artículo 126d Artículo 150 —

Artículo 126e Artículo 173(2) y Artículo 174(2) —

Artículo 127 Artículo 173 —

Artículo 128 — —

Artículo 129 — —

Artículo 130 Artículo 176(1) —

Artículo 131 Artículo 176(2) —

Artículo 132 Artículo 176(3) —

Artículo 133 [Artículo 177(2)(e)] —

Artículo 133a(1) Artículo 181 —

Artículo 133a(2) Artículo 191 —

Artículo 134 Artículos 177 y 178 —

Artículo 135 — —

Artículo 136 [Artículo 180] —

Artículo 137 [Artículo 180] —

Artículo 138 [Artículo 180] —

Artículo 139 [Artículo 180] —

Artículo 140 [Artículo 180] —

Artículo 140a Artículo 181 —

Artículo 141 Artículo 182 —

Artículo 142 Artículo 193 —

Artículo 143 Artículo 180 —

Artículo 144 Artículo 184 —

Artículo 145 Artículo 187(a) —

Artículo 146(1) — —

Artículo 146(2) Artículo 185 —

Artículo 147 — —

Artículo 148 Artículo 187 —

Artículo 149 [Artículo 180] —

Artículo 150 [Artículo 180] —

Artículo 151 [Artículo 180] —

ESL 347/850 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 152 [Artículo 180] —

Artículo 153 Artículo 192 —

Artículo 154 — —

Artículo 155 — —

Artículo 156 Artículo 192(5) —

Artículo 157 Artículo 189 —

Artículo 158 Artículo 190 —

Artículo 158a Artículo 90 —

Artículo 159 Artículo 194 —

Artículo 160 Artículo 195 —

Artículo 161 Artículos 176, 177, 178 y 179 —

Artículo 162 Artículo 196 —

Artículo 163 Artículo 197 —

Artículo 164(1) Artículo 198(1) —

Artículo 164(2) a (4) Artículo 198(2) (1) —

Artículo 165 — (1) —

Artículo 166 — (1) —

Artículo 167 Artículo 199 —

Artículo 168 Artículo 200 —

Artículo 169 Artículo 201 —

Artículo 170 Artículos 202 y 203 —

Artículo 171 Artículo 184 —

Artículo 172 [Artículo 186(2)] —

Artículo 173 — —

Artículo 174 Artículo 205 —

Artículo 175 Artículo 206 —

Artículo 176 Artículo 209 —

Artículo 176a Artículo 210 —

Artículo 177 Artículo 210 —

Artículo 177a Artículo 210 —

Artículo 178 Artículo 164 —

Artículo 179 Artículo 210(7) —

Artículo 180 Artículo 211 —

Artículo 181 Artículo 211 —

Artículo 182(1) Artículo 213 —

Artículo 182(2) — —

Artículo 182(3), tercer párrafo Artículo 214 —

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/851

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 182(3), primer, segundo y cuarto párrafo

— —

Artículo 182(4) a (7) — —

Artículo 182a Artículo 216 —

Artículo 183 — —

Artículo 184(1) — —

Artículo 184(2) Artículo 225(a) —

Artículo 184(3) a (8) — —

Artículo 184(9) Artículo 225(b) —

Artículo 185 — —

Artículo 185a Artículo 145 —

Artículo 185b Artículo 223 —

Artículo 185c Artículo 147 —

Artículo 185d Artículo 146 —

Artículo 185e Artículo 151 —

Artículo 185f Artículo 148 —

Artículo 186 Artículo 219 —

Artículo 187 Artículo 219 —

Artículo 188 Artículo 219 —

Artículo 188a(1) y (2) — (1) —

Artículo 188a(3) y (4) — —

Artículo 188a(5) a (7) [Artículo 223] —

Artículo 189 [Artículo 223] —

Artículo 190 — —

Artículo 190a — —

Artículo 191 Artículo 221 —

Artículo 192 Artículo 223 —

Artículo 193 — —

Artículo 194 — Artículos 62 y 64

Artículo 194a — Artículo 61

Artículo 195 Artículo 229 —

Artículo 196 — —

Artículo 196a Artículo 227 —

Artículo 196b Artículo 229 —

Artículo 197 — —

Artículo 198 — —

Artículo 199 — —

Artículo 200 — —

ESL 347/852 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Artículo 201 230(1) y (3) —

Artículo 202 230(2) —

Artículo 203 — —

Artículo 203a Artículo 231 —

Artículo 203b Artículo 231 —

Artículo 204 Artículo 232 —

Anexo I Anexo I (partes I a XX, XXIV/1) —

Anexo II Anexo I (partes XXI a XXIII) —

Anexo III Anexo II —

Anexo IV Anexo III —

Anexo V Anexo IV —

Anexo VI Anexo XII —

Anexo VII — —

Anexo VIIa — —

Anexo VIIb — —

Anexo VIIc — —

Anexo VIII Anexo XIII —

Anexo IX — (1) —

Anexo X — (1) —

Anexo Xa — —

Anexo Xb Anexo VI —

Anexo Xc — —

Anexo Xd — —

Anexo Xe — —

Anexo XI — —

Anexo XIa Anexo VII, parte I —

Anexo XIb Anexo VII, parte II —

Anexo XII Anexo VII, parte III —

Anexo XIII Anexo VII, parte IV —

Anexo XIV.A Anexo VII, parte VI —

Anexo XIV.B Anexo VII, parte V —

Anexo XIV.C Artículo 75(2) y (3) (1) —

Anexo XV Anexo VII, parte VII —

ES20.12.2013 Diario Oficial de la Unión Europea L 347/853

Reglamento (CE) no 1234/2007 Presente Reglamento Reglamento (UE) no 1306/2013

Anexo XVa Anexo VIII, parte I —

Anexo XVb Anexo VIII, parte II —

Anexo XVI Anexo VII, parte VIII —

Anexo XVIa [Artículo 173(1)(i)] —

Anexo XVII [Artículo 180] —

Anexo XVIII [Artículo 180] —

Anexo XIX — —

Anexo XX — —

Anexo XXI — —

Anexo XXII Anexo XIV —

(1) Véase también el Reglamento del Consejo que será adoptado de conformidad con el artículo 43, apartado 3, del TFUE. (2) Véase no obstante el artículo 230.

ESL 347/854 Diario Oficial de la Unión Europea 20.12.2013

RÈGLEMENT (UE) No 1308/2013 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

du 17 décembre 2013

portant organisation commune des marchés des produits agricoles et abrogeant les règlements (CEE) no 922/72, (CEE) no 234/79, (CE) no 1037/2001 et (CE) no 1234/2007 du Conseil

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,

vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, et notamment son article 42, premier alinéa, et son article 43, paragraphe 2,

vu la proposition de la Commission européenne,

après transmission du projet d'acte législatif aux parlements nationaux,

vu l'avis de la Cour des comptes (1),

vu l'avis du Comité économique et social européen (2),

vu l'avis du Comité des régions (3),

statuant conformément à la procédure législative ordinaire (4),

considérant ce qui suit:

(1) La communication de la Commission au Parlement euro­ péen, au Conseil, au Comité économique et social euro­ péen et au Comité des régions intitulée "La PAC à l'ho­ rizon 2020: alimentation, ressources naturelles et terri­ toire - relever les défis de l'avenir" expose les défis, objec­ tifs et orientations potentiels de la politique agricole commune (PAC) après 2013. À la lumière du débat sur cette communication, la PAC devrait être réformée avec effet au 1er janvier 2014. Cette réforme devrait porter sur tous les instruments principaux de la PAC, y compris le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil (5). Compte tenu de l'ampleur de la réforme, il y a lieu d'abroger ce règlement et de le remplacer par un nouveau règlement portant organisation commune des marchés des produits agricoles. La réforme devrait également, dans la mesure du possible, harmoniser, rationaliser et simplifier les dispositions, en particulier celles couvrant plusieurs secteurs agricoles, notamment en faisant en sorte que les éléments non essentiels des mesures puissent être adoptés par la Commission au moyen d'actes délégués.

(2) Il importe que le présent règlement contienne tous les éléments fondamentaux de l'organisation commune des marchés des produits agricoles.

(3) Il convient que le présent règlement s'applique à tous les produits agricoles énumérés à l'annexe I du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (ci-après dénommé parfois "traité") (ci-après dénommés conjointement "traités"), afin qu'il existe une organisation commune du marché pour tous ces produits, comme le prévoit l'article 40, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

(4) Il y a lieu de préciser que le règlement (UE) no 1306/2013 du Parlement européen et du Conseil (6) et les disposi­ tions adoptées en application dudit règlement devraient en principe s'appliquer aux mesures prévues par le présent règlement. En particulier, le règlement (UE) no 1306/2013 arrête les dispositions permettant de garantir le respect des obligations prévues par les dispo­ sitions relatives à la PAC, et notamment les contrôles et l'application de mesures administratives et de sanctions administratives en cas de non-respect, ainsi que les règles relatives à la constitution et à la libération des garanties ainsi qu'au recouvrement des paiements indus.

(5) Conformément à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, le Conseil doit adopter les mesures relatives à la fixation des prix, des prélèvements, des aides et des limitations quantitatives. Dans un souci de clarté, lorsque l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne s'applique, le présent règlement devrait indiquer explici­ tement que les mesures seront adoptées par le Conseil sur cette base juridique.

(6) Afin de compléter ou de modifier certains éléments non essentiels du présent règlement, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter des actes conformé­ ment à l'article 290 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Il importe particulièrement que la Commission procède aux consultations appropriées durant son travail préparatoire, y compris au niveau des experts. Il convient que, lorsqu'elle prépare et élabore des actes délégués, la Commission veille à ce que les documents pertinents soient transmis simultané­ ment, en temps utile et de façon appropriée, au Parle­ ment européen et au Conseil.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/671

(1) Avis du 8 mars 2012 (non encore paru au Journal officiel). (2) JO C 191 du 29.6.2012, p. 116, et JO C 44 du 15.2.2013, p. 158. (3) JO C 225 du 27.7.2012, p. 174. (4) Position du Parlement européen du 20 novembre 2013 (non encore

publié au Journal officiel) (5) Règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007

portant organisation commune des marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur (règlement "OCM unique") (JO L 299 du 16.11.2007, p. 1).

(6) Règlement (UE) no 1306/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au financement, à la gestion et au suivi de la politique agricole commune et abrogeant les règlements (CEE) no 352/78, (CE) no 165/94, (CE) no 2799/98, (CE) no 814/2000, (CE) no 1200/2005 et no 485/2008 du Conseil (Voir page 549 du présent Journal officien( �/p>

(7) Il y aurait lieu d'énoncer dans le présent règlement des définitions concernant certains secteurs. Afin de tenir compte des spécificités du secteur du riz, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la modification des définitions applicables au secteur du riz dans la mesure nécessaire pour actualiser les définitions en fonction de l'évolution du marché.

(8) Le présent règlement fait référence à la désignation des produits et contient des références aux positions ou sous- positions de la nomenclature combinée. Les modifica­ tions apportées au tarif douanier commun peuvent dès lors nécessiter, dans l'avenir, des adaptations techniques du présent règlement. Afin de tenir compte de ces modi­ fications, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en qui concerne la réali­ sation des adaptations techniques nécessaires. Par souci de clarté et de simplicité, il y a lieu d'abroger le règlement (CEE) no 234/79 du Conseil (1), qui prévoit actuellement cette compétence, et d'intégrer celle-ci dans le présent règlement.

(9) Il y a lieu de fixer des campagnes de commercialisation reflétant autant que possible les cycles biologiques de production des produits concernés dans les secteurs des céréales, du riz, du sucre, des fourrages séchés, des semences, du vin, de l'huile d'olive et des olives de table, du lin et du chanvre, des fruits et légumes, des fruits et légumes transformés, de la banane, du lait et des produits laitiers, ainsi que du ver à soie.

(10) Afin de stabiliser les marchés et d'assurer un niveau de vie équitable à la population agricole, un système de soutien du marché prix différencié en fonction des secteurs a été mis en place et des régimes de soutien direct ont été instaurés en tenant compte des besoins propres à chacun de ces secteurs, d'une part, et de l'inter­ dépendance entre ces derniers, d'autre part. Ces mesures prennent la forme d'une intervention publique ou d'un paiement d'une aide au stockage privé. Il reste nécessaire de maintenir des mesures de soutien du marché tout en les rationalisant et en les simplifiant.

(11) Il convient de définir les grilles à utiliser dans l'Union pour le classement, l'identification et la présentation des carcasses dans les secteurs de la viande bovine, de la viande de porc et des viandes ovine et caprine, aux fins de l'enregistrement des prix et de l'application des méca­ nismes d'intervention dans ces secteurs. Ces grilles à utiliser dans l'Union concourent, en outre, à l'améliora­ tion de la transparence du marché.

(12) Par souci de clarté et de transparence, il y a lieu de prévoir une structure commune pour les dispositions relatives à l'intervention publique, tout en maintenant la politique menée dans chaque secteur. À cet effet, il

convient d'opérer une distinction entre les seuils de réfé­ rence et les prix d'intervention et de définir ces derniers. Ce faisant, il importe, en particulier, de préciser que seuls les prix de l'intervention publique correspondent aux prix administrés appliqués visés à l'annexe 3, paragraphe 8, première phrase, de l'accord de l'OMC sur l'agriculture (c'est-à-dire le soutien des prix du marché). Dans ce contexte, il convient de considérer que l'intervention sur les marchés peut prendre la forme d'une intervention publique ainsi que d'autres formes d'intervention qui ne sont pas fondées sur des indications de prix établies au préalable.

(13) Selon le cas, pour chaque secteur concerné, et à la lumière de la pratique et de l'expérience des organisations communes des marchés (OCM) antérieures, le régime d'intervention publique devrait être disponible à certaines périodes de l'année et devrait, durant ces périodes, soit être ouvert à titre permanent, soit être ouvert en fonction des prix du marché.

(14) Il convient que le prix de l'intervention publique consiste en un prix fixe pour certaines quantités de certains produits et dépende dans les autres cas de la procédure d'adjudication, reflétant la pratique et l'expérience tirées des OCM antérieures.

(15) Il importe que le présent règlement permette d'écouler les produits achetés dans le cadre de l'intervention publique. Ces mesures devraient être adoptées de manière à éviter des perturbations du marché et à garantir l'égalité d'accès aux marchandises et l'égalité de traitement des acheteurs.

(16) Le régime existant de distribution de denrées alimentaires aux personnes les plus démunies dans l'Union adopté dans le cadre de la PAC devrait faire l'objet d'un règle­ ment distinct adopté afin de refléter les objectifs en matière de cohésion sociale de ce régime. Cependant, il convient de prévoir dans le présent règlement la possibi­ lité d'écouler des produits détenus dans des stocks publics d'intervention en les mettant à disposition en vue de leur utilisation dans le cadre dudit régime.

(17) Afin d'atteindre l'objectif de l'équilibre du marché et de la stabilisation des prix du marché, il peut être nécessaire d'accorder une aide au stockage privé de certains produits agricoles. Afin de pourvoir à la transparence du marché, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la définition des conditions dans lesquelles elle peut décider d'accorder une aide au stockage privé, compte tenu de la situation du marché.

(18) Afin que les produits achetés dans le cadre de l'interven­ tion publique ou faisant l'objet d'une aide au stockage privé se prêtent au stockage de longue durée et soient de qualité saine, loyale et marchande et afin de tenir compte des spécificités des différents secteurs aux fins du fonc­ tionnement efficace de l'intervention publique et du stockage privé, il convient de déléguer à la Commission

FRL 347/672 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CEE) no 234/79 du Conseil du 5 février 1979 relatif à la procédure d'adaptation de la nomenclature du tarif douanier commun utilisée pour les produits agricoles (JO L 34 du 9.2.1979, p. 2).

le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la fixation des exigences et des conditions à respecter par ces produits au niveau de la qualité et de l'admissibilité au bénéfice du régime, en plus des exigences prévues par le présent règlement.

(19) Afin de tenir compte des spécificités des secteurs des céréales et du riz paddy, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la fixation de critères de qualité dans le cadre des achats et des ventes de ces produits.

(20) Afin de garantir une capacité de stockage appropriée et l'efficacité du régime d'intervention publique en termes de rentabilité, de distribution et d'accès des opérateurs, et afin de maintenir la qualité des produits achetés dans le cadre de l'intervention publique pour leur écoulement à la fin de la période de stockage, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions que doivent remplir les lieux de stockage pour tous les produits faisant l'objet de l'in­ tervention publique, et les règles applicables au stockage de produits à l'intérieur et à l'extérieur de l'État membre qui est responsable de ces produits et de leur traitement pour ce qui concerne les droits de douane et autres montants à octroyer ou à percevoir dans le cadre de la PAC.

(21) Afin que l'aide au stockage privé exerce l'effet souhaité sur le marché, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne le respect des règles et conditions applicables lorsque la quantité stockée est inférieure à la quantité faisant l'objet du contrat, les conditions concernant l'octroi d'une avance et les conditions applicables à la recommer­ cialisation et à l'écoulement des produits faisant l'objet de contrats de stockage privé.

(22) Afin de garantir le bon fonctionnement de l'intervention publique et des systèmes de stockage privé, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les dispositions pour recourir aux procédures d'adjudication, établir les conditions supplémentaires à remplir par les opérateurs et exiger de ces derniers qu'ils constituent une garantie.

(23) Afin de tenir compte des évolutions techniques et des besoins des secteurs de la viande bovine, de la viande de porc, des viandes ovine et caprine, ainsi que de la nécessité de normaliser la présentation des différents produits afin d'améliorer la transparence des marchés, l'enregistrement des prix et l'application des mesures d'in­ tervention sur les marchés, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'adaptation et la mise à jour des grilles utilisa­ bles dans l'Union pour le classement des carcasses dans ces secteurs, ainsi que l'établissement de certaines dispo­ sitions et dérogations supplémentaires en la matière.

(24) Il est souhaitable d'encourager la consommation de fruits et de légumes ainsi que de lait et de produits laitiers par les enfants scolarisés, en vue d'augmenter de façon durable la part de ces produits dans leur régime alimen­ taire à l'âge où ils acquièrent leurs habitudes alimentaires,

ce qui contribue à la réalisation des objectifs de la PAC, en particulier la stabilisation des marchés et la sécurité des approvisionnements, tant actuels que futurs. Il y a donc lieu de promouvoir une aide de l'Union pour financer ou cofinancer la distribution de ces produits aux enfants dans les établissements scolaires.

(25) Afin d'assurer une gestion budgétaire saine du programme en faveur de la consommation de fruits et légumes à l'école et du programme en faveur de la consommation de lait à l'école, des dispositions appro­ priées devraient être établies pour chacun d'entre eux. Il importe que l'aide de l'Union ne soit pas utilisée pour remplacer le financement d'éventuels programmes natio­ naux existants en faveur de la consommation de fruits et de légumes et en faveur de la consommation de lait à l'école. Compte tenu des contraintes budgétaires, les États membres devraient néanmoins pouvoir remplacer leur contribution financière à ces programmes par des contri­ butions du secteur privé. Pour que leurs programmes en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l'école soient efficaces, il peut être nécessaire que les États membres prévoient des mesures d'accompagnement au titre desquelles ils devraient être autorisés à accorder une aide nationale. Les États membres qui participent aux programmes devraient porter à la connaissance du public le fait que ceux-ci sont subventionnés par l'Union.

(26) Afin d'encourager les enfants à adopter des habitudes alimentaires saines et de veiller à ce que l'aide soit ciblée sur les enfants qui fréquentent régulièrement des établissements scolaires gérés ou reconnus par les États membres, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes, en ce qui concerne le programme en faveur de la consommation de fruits et légumes à l'école, portant sur les critères supplémentaires relatifs à la manière de cibler l'aide, l'approbation et la sélection des demandeurs d'aide, l'élaboration des straté­ gies nationales ou régionales et les mesures d'accompa­ gnement.

(27) Afin d'assurer l'utilisation efficace et ciblée des fonds de l'Union, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes, en ce qui concerne le programme en faveur de la consommation de fruits et légumes à l'école, portant sur la méthode de réaffectation de l'aide entre les États membres sur la base des demandes d'aide reçues, les coûts admissibles au bénéfice de l'aide de l'Union, y compris la possibilité de fixer un plafond global pour ces coûts, et l'obligation pour les États membres de suivre et d'évaluer l'efficacité de leurs programmes en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l'école.

(28) Afin de mieux faire connaître le programme en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l'école, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes ayant trait à l'exigence pour les États membres qui participent à un programme en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l'école de porter à la connaissance du public le fait que ce programme bénéficie de l'aide de l'Union.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/673

(29) Afin de tenir compte de l'évolution des modes de consommation de produits laitiers, des innovations et développements sur le marché des produits laitiers, de la disponibilité des produits sur les différents marchés dans l'Union, ainsi que des aspects d'ordre nutritionnel, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne le programme en faveur de la consommation de lait à l'école, qui portent sur les produits pouvant bénéficier du régime, les stratégies nationales ou régionales des États membres, y compris les mesures d'accompagnement, le cas échéant, et le suivi et l'évaluation du régime.

(30) Pour s'assurer que les bénéficiaires et demandeurs à juste titre remplissent les conditions ouvrant droit à l'aide de l'Union et que celle-ci soit utilisée efficacement et effec­ tivement, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles relatives aux bénéficiaires et demandeurs qui peuvent prétendre à cette aide, l'exigence d'agrément des demandeurs par les États membres et l'utilisation de produits laitiers dans la préparation des repas dans les établissements scolaires.

(31) Afin de veiller à ce que les demandeurs de l'aide respec­ tent leurs obligations, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions pour constituer une garantie lorsqu'une avance sur l'aide est versée.

(32) Afin de mieux faire connaître le programme en faveur de la consommation de lait à l'école, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions dans lesquelles les États membres doivent porter à la connaissance du public leur participation audit programme et le fait qu'il est subventionné par l'Union.

(33) Afin de s'assurer que l'aide est prise en considération dans le prix des produits, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'établissement de la surveillance des prix dans le cadre du programme en faveur de la consommation de lait à l'école.

(34) Un financement de l'Union est nécessaire pour inciter les organisations de producteurs qui sont reconnues, les associations d'organisations de producteurs ou les orga­ nisations interprofessionnelles reconnues, à élaborer des programmes de travail visant à améliorer la qualité de la production et de la commercialisation d'huile d'olive et d'olives de table. Dans ce contexte, le présent règlement devrait prévoir que l'aide de l'Union est allouée en fonc­ tion du degré de priorité accordé aux activités menées dans le cadre des programmes de travail respectifs. Toute­ fois, il y aurait lieu de réduire le cofinancement afin d'améliorer l'efficacité de ces programmes.

(35) Pour garantir l'utilisation efficace et effective des aides de l'Union accordées aux organisations de producteurs, les associations d'organisations de producteurs ou les orga­ nisations interprofessionnelles dans le secteur de l'huile

d'olive et des olives de table et pour améliorer la qualité de la production d'huile d'olive et d'olives de table, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les mesures spécifiques qui peuvent être financées par les aides de l'Union et les activités et les coûts ne pouvant pas béné­ ficier d'un tel financement, l'affectation minimale du financement de l'Union à des domaines particuliers, l'obligation de constituer une garantie et les critères que les États membres doivent prendre en compte pour la sélection et l'approbation des programmes de travail.

(36) Le présent règlement devrait opérer une distinction entre, d'une part, les fruits et légumes frais destinés à être vendus frais aux consommateurs et les fruits et légumes destinés à la transformation et, d'autre part, les fruits et légumes transformés. Les règles concernant les fonds opérationnels, les programmes opérationnels et l'aide financière de l'Union ne devraient s'appliquer qu'à la première catégorie et les deux types de fruits et légumes dans cette catégorie devraient être traitées de manière similaire.

(37) La production des fruits et légumes est imprévisible et les produits sont périssables. Même s'ils sont limités, les excédents peuvent sensiblement perturber le marché. Par conséquent, il convient de mettre en place des mesures de gestion des crises, qui devraient rester inté­ grées dans les programmes opérationnels.

(38) La production et la commercialisation des fruits et légumes devraient intégrer pleinement les préoccupations d'ordre environnemental, au niveau tant des pratiques culturales que de la gestion des matériels usagés et de l'écoulement des produits retirés du marché, notamment en ce qui concerne la protection de la qualité des eaux, le maintien de la biodiversité et l'entretien du paysage.

(39) Un soutien à la mise en place de groupements de producteurs devrait être prévu pour tous les secteurs dans tous les États membres au titre de la politique de développement rural. Il convient dès lors de mettre un terme à l'aide spécifique au secteur des fruits et légumes.

(40) Afin de rendre les organisations de producteurs et leurs associations dans le secteur des fruits et légumes davan­ tage responsables de leurs décisions financières et d'orienter vers des perspectives d'avenir l'affectation des ressources publiques qui leur sont consacrées, il convient d'établir les conditions dans lesquelles ces ressources peuvent être utilisées. Le cofinancement de fonds opéra­ tionnels mis en place par les organisations de produc­ teurs et leurs associations est une solution appropriée. Il y a lieu d'autoriser dans des cas particuliers des possibi­ lités de financement supplémentaires. Les fonds opéra­ tionnels ne devraient être utilisés que pour financer les programmes opérationnels dans le secteur des fruits et légumes. Pour maîtriser les dépenses de l'Union, l'aide accordée aux organisations de producteurs et leurs asso­ ciations qui constituent un fonds opérationnel devrait être plafonnée.

FRL 347/674 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(41) Dans les régions où l'organisation de la production dans le secteur des fruits et légumes est faible, il convient de permettre l'octroi de contributions financières complé­ mentaires à caractère national. Dans le cas des États membres qui sont particulièrement désavantagés sur le plan structurel, ces contributions devraient être rembour­ sées par l'Union.

(42) Afin de garantir une utilisation efficace, ciblée et durable des aides aux organisations de producteurs et à leurs associations dans le secteur des fruits et légumes, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les fonds opérationnels et les programmes opérationnels, le cadre national et la stratégie nationale pour les programmes opérationnels concernant l'obligation de suivre et d'éva­ luer l'efficacité du cadre national et des stratégies natio­ nales, l'aide financière de l'Union, les mesures de préven­ tion et de gestion des crises et l'aide financière nationale.

(43) Il est important de prévoir des mesures de soutien de nature à renforcer les structures de concurrence dans le secteur vitivinicole. Il convient que ces mesures soient définies et financées par l'Union, mais il y a lieu de laisser aux États membres la liberté de sélectionner la série de mesures appropriées afin de répondre aux besoins de leurs entités régionales, compte tenu, le cas échéant, de leurs particularités, et également de les inté­ grer à des programmes d'aide nationaux. Il convient que les États membres assument la responsabilité de la mise en œuvre desdits programmes.

(44) La promotion et la commercialisation des vins de l'Union devraient figurer au nombre des mesures phares pouvant bénéficier des programmes d'aide nationaux. Le soutien à l'innovation peut améliorer les perspectives de commer­ cialisation et renforcer la compétitivité des produits viti­ vinicoles de l'Union. Compte tenu des effets structurels positifs qu'elles exercent sur le secteur, il convient de poursuivre l'aide aux actions de restructuration et de reconversion. Une aide devrait également être disponible pour les investissements dans le secteur vitivinicole qui sont axés sur l'amélioration des performances écono­ miques des entreprises en tant que telles. Il convient que l'aide à la distillation des sous-produits soit une mesure mise à la disposition des États membres qui souhaitent recourir à un tel instrument pour garantir la qualité du vin, tout en protégeant l'environnement.

(45) Afin d'encourager une gestion responsable des situations de crise, il convient par ailleurs que des instruments de prévention tels que l'assurance-récolte, les fonds de mutualisation et la vendange en vert soient admissibles au bénéfice d'une aide dans le cadre des programmes d'aide.

(46) Les dispositions relatives à l'aide aux viticulteurs sous forme d'attribution de droits au paiement telle qu'elle a été décidée par les États membres ont été rendues définitives à compter de l'exercice 2015 en vertu de l'article 103 quindecies du règlement

(CE) no 1234/2007 du Conseil, et aux conditions visées dans cette disposition.

(47) Afin de garantir le respect des objectifs poursuivis par les programmes d'aide au secteur vitivinicole des États membres et l'utilisation efficace et effective des fonds de l'Union, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles portant sur la responsabilité des dépenses entre la date de réception par la Commission des programmes d'aide et de leurs modifications et leur date d'applicabilité; les règles portant sur le contenu des programmes d'aide et les dépenses, les frais administratifs et les coûts de personnel et les opérations pouvant faire partie des programmes d'aide des États membres, la possibilité d'ef­ fectuer les paiements par des intermédiaires dans le cas de l'aide prévue en faveur de l'assurance-récolte et les conditions liées à cette possibilité; les règles portant l'exi­ gence de constitution d'une garantie lorsqu'une avance est versée; les règles sur l'emploi de certains termes, les règles sur la fixation d'un plafond de dépenses liées à la replantation de vignobles pour des raisons sanitaires ou phytosanitaires; les règles sur la prévention du double financement de projets; les règles sur l'obligation imposée aux producteurs de retirer les sous-produits de la vinification et les exceptions à cette obligation afin d'éviter une charge administrative supplémentaire et les règles relatives à la certification volontaire des distilla­ teurs; ainsi que les règles permettant aux États membres d'établir les conditions nécessaires au bon fonc­ tionnement des mesures d'aide.

(48) L'apiculture est un secteur caractérisé par la diversité des conditions de production et des rendements ainsi que par la dispersion et l'hétérogénéité des opérateurs écono­ miques tant au niveau de la production qu'au niveau de la commercialisation. En outre, compte tenu de la fréquence croissante de certains types d'agressions contre les ruches, et en particulier de la propagation de la varroose au cours des dernières années dans plusieurs États membres et des difficultés que cette maladie entraîne pour la production du miel, une action au niveau de l'Union reste nécessaire, d'autant plus qu'il s'agit d'une maladie qui ne peut être éradiquée complè­ tement et qui doit être traitée avec des produits autorisés. Dans ces circonstances et en vue d'améliorer la produc­ tion et la commercialisation des produits de l'apiculture dans l'Union, des programmes nationaux destinés au secteur devraient être établis tous les trois ans, afin d'améliorer les conditions générales de production et de commercialisation des produits de l'apiculture. Il convient que ces programmes nationaux soient partiellement financés par l'Union.

(49) Il convient de préciser les mesures qui peuvent être incluses dans le programme apicole. Afin de veiller à ce que le régime d'aide de l'Union soit adapté aux dernières évolutions et de faire en sorte que les mesures concernées permettent réellement d'améliorer les conditions générales de production et de commercia­ lisation des produits de l'apiculture, il convient de délé­ guer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la mise à jour de la liste des mesures en adaptant les mesures existantes ou en y ajoutant de nouvelles.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/675

(50) Afin de garantir l'utilisation efficace et effective des fonds de l'Union en faveur de l'apiculture, il convient de délé­ guer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la prévention du double financement entre les programmes des États membres en faveur de l'apiculture et les programmes pour le développement rural et la base de l'attribution de la participation finan­ cière de l'Union à chaque État membre participant.

(51) En conformité avec le règlement (CE) no 73/2009 du Conseil (1), le paiement à la surface pour le houblon a été découplé à partir du 1er janvier 2010. Afin de permettre aux organisations de producteurs dans le secteur du houblon de poursuivre leurs activités comme auparavant, il convient de prévoir que des montants équi­ valents soient utilisés dans l'État membre concerné pour les mêmes activités. Afin de veiller à ce que les aides financent les objectifs poursuivis par les organisations de producteurs, tels qu'ils sont exposés dans le présent règlement, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les demandes d'aide, les règles applicables aux superficies de houblon admissibles et le calcul des aides.

(52) Il convient que l'aide de l'Union accordée pour l'élevage des vers à soie soit découplée et intégrée dans le régime des paiements directs suivant l'approche adoptée pour les aides dans les autres secteurs.

(53) L'aide au lait écrémé et au lait écrémé en poudre produits dans l'Union et destinés à être utilisés pour l'alimentation des animaux et pour la transformation en caséines et en caséinates s'est révélée inefficace pour soutenir le marché; il convient donc d'y mettre un terme, ainsi qu'aux règles applicables à l'utilisation des caséines et des caséinates dans la fabrication du fromage.

(54) La décision de mettre fin à l'interdiction transitoire de plantation de vigne au niveau de l'Union est justifiée par le fait que les principaux objectifs visés par la réforme de l'organisation du marché vitivinicole de l'Union de 2008 ont été atteints, notamment la fin des excédents structurels de la production vinicole, qui exis­ taient de longue date, l'amélioration progressive de la compétitivité du secteur vitivinicole dans l'Union et le fait qu'il est de plus en plus orienté vers le marché. Cette évolution favorable est le résultat d'une réduction sensible des superficies vinicoles dans toute l'Union, de la cessation d'activité des producteurs moins compétitifs, ainsi que de la suppression progressive de certaines mesures de soutien du marché, qui a éliminé tout attrait pour des investissements dépourvus de viabilité économique. La réduction de la capacité d'offre et le

soutien en faveur de mesures structurelles et de la promotion des exportations de vin ont permis une meil­ leure adaptation à la baisse de la demande au niveau de l'Union, qui découle d'une diminution progressive de la consommation dans les États membres traditionnelle­ ment producteurs de vin.

(55) Toutefois, les perspectives d'une hausse progressive de la demande au niveau du marché mondial incitent à accroître la capacité d'offre et, partant, à planter de nouvelles vignes au cours de la prochaine décennie. S'il convient de poursuivre l'objectif principal, qui est d'amé­ liorer la compétitivité du secteur vitivinicole de l'Union, afin qu'il ne perde pas de parts du marché mondial, une augmentation trop rapide de nouvelles plantations de vigne pour répondre à l'évolution prévue de la demande internationale pourrait conduire à nouveau à une situation de surcapacité d'offre à moyen terme, ce qui pourrait avoir des incidences sur le plan social et dans le domaine de l'environnement dans certaines zones vitivinicoles. Pour assurer une croissance contrôlée des plantations de vigne au cours de la période allant de 2016 à 2030, il convient de mettre en place un nouveau système de gestion de ces plantations au niveau de l'Union, sous la forme d'un régime d'octroi d'autorisa­ tions de plantations de vigne.

(56) Dans le cadre de ce régime, des autorisations de planta­ tions de vigne pourraient être octroyées sans frais pour les producteur et elles devraient expirer après trois ans si elles n'ont pas été utilisées. De la sorte, les producteurs de vin ayant reçu ces autorisations seraient amenés à les utiliser rapidement et directement, ce qui écarterait le risque de spéculation.

(57) L'augmentation des nouvelles plantations de vigne devrait être encadrée par un mécanisme de sauvegarde au niveau de l'Union, fondé sur l'obligation faite aux États membres de mettre à disposition, sur une base annuelle, des auto­ risations de nouvelles plantations représentant 1 % des superficies plantées en vigne; une certaine souplesse serait permise afin de tenir compte de la situation parti­ culière de chaque État membre. Les États membres devraient pouvoir, en se fondant sur des éléments objec­ tifs et non discriminatoires, décider de mettre ou non à disposition des autorisations pour des superficies plus petites au niveau national ou régional, notamment en ce qui concerne les zones pouvant prétendre à une appel­ lation d'origine protégée et à une indication géographique protégée, tout en veillant à ce que les limites imposées soient supérieures à 0 % et ne soient pas excessivement restrictives par rapport aux objectifs poursuivis.

(58) Il y a lieu de définir certains critères permettant de garantir que les autorisations sont accordées d'une manière non discriminatoire, notamment lorsque le nombre total d'hectare faisant l'objet des demandes intro­ duites par les producteurs dépasse le nombre total d'hec­ tares mis à disposition par les autorisations délivrées par les États membres.

FRL 347/676 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 73/2009 du Conseil du 19 janvier 2009 établis­ sant des règles communes pour les régimes de soutien direct en faveur des agriculteurs dans le cadre de la politique agricole commune et établissant certains régimes de soutien en faveur des agriculteurs, modifiant les règlements (CE) no 1290/2005, (CE) no 247/2006 et (CE) no 378/2007, et abrogeant le règlement (CE) no 1782/2003 (JO L 30 du 31.1.2009, p. 16).

(59) L'octroi d'autorisations aux producteurs arrachant des superficies viticoles existantes devrait s'effectuer de manière automatique lors de la présentation d'une demande et indépendamment du mécanisme de sauve­ garde pour les nouvelles plantations, car cette opération ne contribue pas à une augmentation globale des super­ ficies viticoles. Pour les superficies sur lesquelles peuvent être produits des vins bénéficiant d'une appellation d'ori­ gine protégée ou d'une indication géographique protégée, les États membres devraient avoir la possibilité de limiter l'octroi de ces autorisations de replantations sur la base de recommandations formulées par des organisations professionnelles reconnues et représentatives.

(60) Ce nouveau régime d'autorisations de plantations de vigne ne devrait pas s'appliquer aux États membres qui n'appliquent pas le régime transitoire des droits de plan­ tation institué par l'Union et il devrait être facultatif pour les États membres qui, bien qu'appliquant les droits de plantation, ont une superficie plantée en vigne inférieure à un certain seuil.

(61) Il faudrait établir des dispositions transitoires afin de faciliter la transition entre l'ancien régime de droits de plantation et le nouveau régime, notamment pour éviter des plantations excessives avant l'entrée en vigueur du nouveau régime. Les États membres devraient pouvoir disposer d'une certaine marge de manœuvre pour fixer le délai de présentation des demandes de conversion de droits de plantation en autorisations entre le 31 décembre 2015 et le 31 décembre 2020.

(62) Pour assurer une mise en œuvre harmonisée et effective du nouveau régime d'autorisations de plantations de vigne, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions d'exemption de certaines plantations de vigne, les règles relatives aux critères d'admissibilité et de prio­ rité, l'ajout de critères d'admissibilité et de priorité, la coexistence de vignes destinées à l'arrachage avec des vignes nouvellement plantées, et les motifs pour lesquels les États membres peuvent limiter l'octroi d'autorisations de replantations.

(63) Les plantations non autorisées devraient faire l'objet d'un contrôle efficace, afin d'assurer le respect des règles appli­ cables au nouveau régime.

(64) L'application de normes de commercialisation aux produits agricoles peut contribuer à améliorer les condi­ tions économiques de production et de commercialisa­ tion ainsi que la qualité des produits. La mise en œuvre de telles normes est donc dans l'intérêt des producteurs, des commerçants et des consommateurs.

(65) À la lumière de la communication de la Commission sur la politique de qualité des produits agricoles et des discussions auxquelles elle a donné lieu, il convient de maintenir des normes de commercialisation par secteur ou par produit, afin de répondre aux attentes des

consommateurs et de contribuer à l'amélioration des conditions économiques de production et de commercia­ lisation des produits agricoles ainsi que de leur qualité.

(66) Il convient d'établir des dispositions de type horizontal pour les normes de commercialisation.

(67) Il convient de diviser les normes de commercialisation en normes obligatoires applicables à des secteurs ou à des produits spécifiques et en mentions réservées facultatives, qui sont à établir sur la base des secteurs ou des produits.

(68) Il convient, en principe, que les normes de commerciali­ sation s'appliquent à tous les produits agricoles concernés qui sont commercialisés dans l'Union.

(69) Il convient, dans le présent règlement, de dresser la liste des secteurs et produits auxquels les normes de commer­ cialisation peuvent s'appliquer. Toutefois, pour répondre aux attentes des consommateurs et à la nécessité d'amé­ liorer la qualité des produits agricoles et les conditions économiques de leur production et commercialisation, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes concernant la modification de cette liste, dans des conditions strictement réglementées.

(70) Afin de répondre aux attentes des consommateurs et d'améliorer les conditions économiques de production et de commercialisation de certains produits agricoles, ainsi que leur qualité, pour s'adapter aux conditions du marché en évolution constante, aux demandes nouvelles des consommateurs et aux évolutions des normes inter­ nationales concernées, et afin d'éviter de créer des obstacles à l'innovation, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'adoption des normes de commercialisation par secteurs ou produits, à tous les stades de la commer­ cialisation, ainsi que des dérogations et exemptions à l'application de ces normes. Les normes de commerciali­ sation devraient tenir compte, entre autres, des caracté­ ristiques naturelles et essentielles des produits concernés, ce qui permettrait d'éviter qu'elles entraînent une modi­ fication importante de la composition du produit concerné. En outre, les normes de commercialisation devraient tenir compte du risque éventuel que le consom­ mateur soit induit en erreur, en raison de sa perception et de ses attentes. Les dérogations et exemptions par rapport aux normes ne devraient pas induire de coûts supplémentaires qui ne seraient supportés que par les seuls producteurs agricoles.

(71) Les normes de commercialisation devraient permettre au marché d'être facilement approvisionné en produits de qualité normalisée et satisfaisante et porter, en particulier, sur les définitions techniques, les classements, la présen­ tation, le marquage et l'étiquetage, le conditionnement, la méthode de production, la conservation, le stockage, le transport, les documents administratifs s'y rapportant, la certification et les échéances, les restrictions concernant l'usage et l'écoulement.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/677

(72) Compte tenu de l'intérêt des producteurs à communiquer les caractéristiques du produit et du mode de production, et de l'intérêt des consommateurs à disposer d'une infor­ mation adéquate et transparente sur les produits, il devrait être possible de déterminer le lieu de production et/ou le lieu d'origine, au cas par cas au niveau géogra­ phique pertinent, tout en prenant en considération les spécificités de certains secteurs, notamment en ce qui concerne les produits agricoles transformés.

(73) Il convient de prévoir des règles particulières pour les produits importés de pays tiers, si des dispositions natio­ nales en vigueur dans les pays tiers justifient l'octroi de dérogations aux normes de commercialisation lorsque l'équivalence de ces dispositions avec la législation de l'Union est garantie. Il convient par ailleurs de fixer les règles relatives à l'application des normes de commercia­ lisation aux produits exportés à partir de l'Union.

(74) Les produits du secteur des fruits et légumes qui sont destinés à être vendus à l'état frais au consommateur ne devraient être commercialisés que s'ils sont de qualité saine, loyale et marchande et si le pays d'origine est indiqué. Afin de veiller à ce que cette exigence soit correctement respectée et pour tenir compte de certaines situations particulières, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne des dérogations particulières à cette exigence.

(75) Il convient de poursuivre dans toute l'Union une poli­ tique de qualité en appliquant une procédure de certifi­ cation pour les produits du secteur du houblon et en interdisant la commercialisation des produits pour lesquels un certificat n'a pas été délivré. Afin de veiller à ce que cette exigence soit correctement respectée et pour tenir compte de certaines situations particulières, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les mesures dérogeant à cette exigence, en vue de répondre aux exigences commerciales de certains pays tiers ou pour les produits destinés à des utilisations particulières.

(76) Pour certains secteurs et produits, les définitions, déno­ minations et dénominations de vente constituent des éléments importants pour la détermination des condi­ tions de la concurrence. En conséquence, il convient d'établir des définitions, dénominations et dénominations de vente pour ces secteurs et/ou produits, qui ne peuvent être utilisées dans l'Union que pour la commercialisation des produits satisfaisant aux exigences correspondantes.

(77) Afin d'adapter les définitions et les dénominations de vente de certains produits aux besoins résultant des demandes nouvelles des consommateurs, des progrès techniques ou de la nécessité d'innover en matière de produits, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la modification des définitions et des dénominations de vente et les dérogations ou exemptions en la matière.

(78) Afin de s'assurer que les opérateurs et les États membres ont une perception claire et correcte des définitions et des dénominations de vente établies pour certains secteurs, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles relatives à la spécification et à l'application de celles-ci.

(79) Afin de tenir compte des caractéristiques spécifiques de chaque produit ou secteur, des différents stades de commercialisation, des conditions techniques, de toute éventuelle difficulté pratique importante, ainsi que de la précision et de la reproductibilité des résultats de certaines méthodes d'analyse, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la fixation d'une tolérance pour une ou plusieurs normes au-delà de laquelle l'ensemble du lot de produits sera considéré comme ne respectant pas ladite norme.

(80) Il convient de déterminer certaines pratiques œnologiques et restrictions pour la production de vin, notamment en ce qui concerne le coupage et l'utilisation de certains types de moût de raisins, de jus de raisins et de raisins frais originaires des pays tiers. Afin de se conformer aux normes internationales, s'agissant d'autres pratiques œnologiques, il convient que la Commission tienne compte des pratiques œnologiques recommandées par l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).

(81) Il convient d'établir, pour le classement des variétés à raisins de cuve, des règles selon lesquelles les États membres produisant plus de 50 000 hectolitres par an devraient continuer d'assumer la responsabilité du classe­ ment des variétés à raisins de cuve à partir desquelles la production du vin est autorisée sur leur territoire. Il convient d'exclure certaines variétés à raisins de cuve.

(82) Les États membres devraient avoir la possibilité de main­ tenir ou d'adopter certaines règles nationales applicables aux niveaux de qualité pour les matières grasses tartina­ bles.

(83) Pour le secteur vitivinicole, il convient d'autoriser les États membres à limiter ou à exclure l'utilisation de certaines pratiques œnologiques et à maintenir des restrictions plus sévères pour les vins produits sur leur territoire, ainsi que de permettre l'utilisation, à titre expé­ rimental, de pratiques œnologiques non autorisées.

(84) Afin de garantir une application correcte et transparente des règles nationales pour certains produits et secteurs en ce qui concerne les normes de commercialisation, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en vue d'établir les conditions d'application de ces normes de commercialisation ainsi que les conditions de détention, de circulation et d'utili­ sation des produits obtenus à partir des pratiques expé­ rimentales.

FRL 347/678 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(85) En plus des normes de commercialisation, des mentions de qualité facultatives devraient être établies afin de veiller à ce que les mentions servant à indiquer des caractéris­ tiques ou des propriétés de production ou de transfor­ mation d'un produit ne soient pas utilisées à mauvaise escient sur le marché et offrent aux consommateurs toutes les garanties d'identification des différentes qualités du produit. Compte tenu des objectifs poursuivis par le présent règlement et dans l'intérêt de la clarté, il convient de dresser dans le présent règlement la liste des mentions de qualité facultatives.

(86) Il convient de permettre aux États membres de fixer des règles concernant l'écoulement de produits vitivinicoles qui ne satisfont pas aux exigences du présent règlement. Afin d'assurer l'application correcte et transparente des règles nationales concernant les produits vitivinicoles, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'établissement des conditions d'utilisation des produits vitivinicoles qui ne satisfont pas aux exigences du présent règlement.

(87) Afin de tenir compte de la situation du marché et de l'évolution des normes de commercialisation et des normes internationales, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'introduction d'une mention réservée facul­ tative supplémentaire et la fixation et la modification des conditions d'utilisation de ladite mention, ainsi que l'an­ nulation des mentions réservées facultatives.

(88) Afin de tenir compte des caractéristiques de certains secteur et des attentes des consommateurs, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes afin d'établir des exigences plus détaillées applicables à l'introduction d'une mention réservée supplémentaire.

(89) Afin de veiller à ce que les produits décrits au moyen de mentions réservées facultatives respectent les conditions d'utilisation applicables, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en vue d'établir des règles supplémentaires relatives à l'utilisation des mentions réservées facultatives.

(90) Afin de tenir compte des caractéristiques spécifiques des échanges entre l'Union et certains pays tiers et du carac­ tère particulier de certains produits agricoles, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions dans lesquelles les produits importés sont considérés comme ayant un niveau de conformité équivalent aux exigences de l'Union pour ce qui est des normes de commerciali­ sation, et autorisant des mesures dérogeant aux règles suivant lesquelles la commercialisation de ces produits dans l'Union est soumise au respect de ces normes, ainsi que les modalités d'application des normes de commercialisation applicables aux produits exportés à partir de l'Union.

(91) Il importe que les dispositions relatives au vin soient appliquées à la lumière des accords internationaux conclus en conformité avec le traité sur le fonctionne­ ment de l'Union européenne.

(92) Dans l'Union, le concept de vin de qualité se fonde, entre autres, sur les caractéristiques particulières attribuables à l'origine géographique du vin. Ce type de vin est identifié à l'intention du consommateur au moyen d'appellations d'origine protégées et d'indications géographiques proté­ gées. Pour encadrer dans une structure transparente et plus aboutie les revendications qualitatives associées aux produits concernés, il convient de mettre en place un régime dans lequel les demandes d'appellation d'origine ou d'indication géographique sont examinées conformé­ ment à l'approche suivie par la politique horizontale de l'Union en matière de qualité, qui s'applique aux denrées alimentaires autres que les vins et les spiritueux, prévue par le règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement euro­ péen et du Conseil (1).

(93) Pour préserver les caractéristiques qualitatives particu­ lières des vins bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, il convient d'autoriser les États membres à appliquer des règles plus strictes.

(94) Pour pouvoir prétendre à une protection dans l'Union, il convient que les appellations d'origine et les indications géographiques pour le vin soient reconnues et enregis­ trées au niveau de l'Union conformément aux règles procédurales fixées par la Commission.

(95) La protection est ouverte aux appellations d'origine et des indications géographiques des pays tiers lorsque celles-ci sont protégées dans leur pays d'origine.

(96) Il convient que la procédure d'enregistrement permette à toute personne physique ou morale ayant un intérêt légi­ time dans un État membre ou un pays tiers de faire valoir ses droits en notifiant ses objections.

(97) Il convient de protéger les appellations d'origine et les indications géographiques contre toute utilisation visant à profiter de la réputation associée aux produits répondant aux exigences correspondantes. Pour favoriser une concurrence loyale et ne pas induire en erreur les consommateurs, il convient que cette protection concerne également des produits et services ne relevant pas du présent règlement, y compris ceux qui ne figurent pas à l'annexe I des traités.

(98) Afin de tenir compte des pratiques existantes en matière d'étiquetage, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes afin d'autoriser l'utilisa­ tion du nom d'une variété à raisins de cuve qui contient ou consiste en une appellation d'origine protégée ou une indication géographique protégée.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/679

(1) Règlement (CE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012 relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires (JO L 343 du 14.12.2012, p. 1).

(99) Afin de tenir compte des spécificités de la production dans l'aire géographique délimitée, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en vue d'établir les critères supplémentaires applicables à la délimitation de l'aire géographique et les restrictions et dérogations relatives à la production dans l'aire géogra­ phique délimitée.

(100) Afin d'assurer la qualité et la traçabilité du produit, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions dans lesquelles le cahier des charges du produit peut inclure des exigences supplémentaires.

(101) Afin de garantir la protection des droits légitimes ou des intérêts légitimes des producteurs et des opérateurs, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne le type de demandeurs qui peuvent solliciter la protection d'une appellation d'origine ou d'une indication géographique; les conditions à respecter pour la demande de protection d'une appellation d'origine ou d'une indication géogra­ phique, l'examen par la Commission, la procédure d'op­ position et les procédures de modification, d'annulation ou de conversion des appellations d'origine ou indica­ tions géographique protégées. Cette délégation devrait également concerner les conditions applicables aux demandes transfrontalières; les conditions relatives aux demandes concernant des zones géographiques situées dans un pays tiers, la date à partir de laquelle s'applique une protection ou la modification d'une protection; et les conditions applicables à la modification du cahier des charges.

(102) Afin d'assurer un niveau de protection approprié, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les restrictions applicables à la dénomination protégée.

(103) Afin de faire en sorte que l'application du présent règle­ ment, en ce qui concerne les dénominations de vins qui ont obtenu une protection avant le 1er août 2009 ou pour lesquelles une demande de protection a été intro­ duite avant cette date, ne porte pas indument préjudice aux opérateurs économiques et aux autorités compé­ tentes, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'éta­ blissement de règles transitoires concernant ces dénomi­ nations de vins, les vins mis sur le marché ou étiquetés avant une date spécifique et la modification du cahier des charges du produit.

(104) Certaines mentions sont employées de manière tradition­ nelle dans l'Union et fournissent au consommateur des informations sur les particularités et la qualité des vins qui complètent les informations fournies par les appella­ tions d'origine protégées et les indications géographiques protégées. Afin de garantir le bon fonctionnement du marché intérieur, d'assurer une concurrence équitable et d'éviter que les consommateurs soient induits en erreur, il convient que ces mentions traditionnelles puissent béné­ ficier d'une protection dans l'Union.

(105) Afin d'assurer un niveau de protection approprié, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la langue et l'orthographe de la mention traditionnelle à protéger.

(106) Afin d'assurer la protection des droits légitimes des producteurs et des opérateurs, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne le type de demandeurs qui peuvent solliciter la protection d'une mention traditionnelle; les conditions de validité d'une demande de reconnaissance d'une mention traditionnelle; les motifs permettant de s'op­ poser à la protection proposée d'une mention tradition­ nelle; le champ d'application de la protection, y compris le lien avec les marques commerciales, les mentions tradi­ tionnelles protégées, les appellations d'origine protégées ou les indications géographiques protégées, les homo­ nymes, ou certaines dénominations de raisin de cuve; les raisons de l'annulation d'une mention traditionnelle; la date de présentation d'une demande; et les procédures à suivre pour la demande de protection d'une mention traditionnelle, y compris l'examen par la Commission, la procédure d'opposition et les procédures d'annulation et de modification.

(107) Afin de tenir compte des spécificités des échanges entre l'Union et certains pays tiers, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions dans lesquelles les mentions traditionnelles peuvent être utilisées sur les produits des pays tiers et les dérogations y afférentes.

(108) La désignation, la dénomination et la présentation des produits du secteur vitivinicole qui relèvent du présent règlement peuvent avoir des conséquences importantes sur leurs perspectives de commercialisation. Les diffé­ rences entre les dispositions législatives des États membres en matière d'étiquetage des produits du secteur vitivinicole sont susceptibles d'entraver le bon fonctionnement du marché intérieur. Il convient donc d'établir des règles qui prennent en compte les intérêts légitimes des consommateurs et des producteurs. Pour cette raison, il est opportun de prévoir une réglementa­ tion de l'Union en matière d'étiquetage et de présenta­ tion.

(109) Afin d'assurer la conformité avec les pratiques existantes en matière d'étiquetage, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en vue d'établir les circonstances exceptionnelles dans lesquelles il est justifié d'omettre la référence aux mentions "appel­ lation d'origine protégée" ou "indication géographique protégée".

(110) Afin de tenir compte des spécificités du secteur vitivini­ cole, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la présenta­ tion et l'utilisation des indications d'étiquetage autres que celles prévues dans le présent règlement, certaines indi­ cations obligatoires et obligations facultatives et la présentation.

FRL 347/680 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(111) Afin de garantir la protection des intérêts légitimes des opérateurs, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'éti­ quetage et la présentation temporaires des vins bénéfi­ ciant d'une appellation d'origine ou d'une indication géographique, lorsque cette appellation d'origine ou indi­ cation géographique remplit les exigences requises.

(112) Afin de faire en sorte que les opérateurs économiques ne subissent pas de préjudice, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les dispositions transitoires applicables au vin mis sur le marché et étiqueté conformément aux règles pertinentes applicables avant le 1er août 2009.

(113) Afin de tenir compte des spécificités des échanges de produits vitivinicoles entre l'Union et certains pays tiers, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les déroga­ tions aux règles relatives à l'étiquetage et à la présentation pour ce qui est des produits destinés à l'exportation, lorsque le droit du pays tiers concerné l'exige.

(114) Des instruments spécifiques resteront nécessaires après la fin du régime des quotas afin d'assurer un juste équilibre des droits et des obligations entre les entreprises sucrières et les producteurs de betteraves à sucre. Il convient par conséquent de fixer les dispositions-cadres régissant les accords interprofessionnels conclus par écrit entre eux.

(115) La réforme du régime du sucre qui a été réalisée en 2006 a profondément modifié le secteur du sucre dans l'Union européenne. Afin de permettre aux producteurs de bette­ rave sucrière de s'adapter complètement à la nouvelle situation du marché et l'orientation accrue du secteur vers le marché, il y a lieu de proroger le régime actuel des quotas pour le sucre jusqu'à ce qu'il soit aboli à la fin de la campagne de commercialisation 2016/2017.

(116) Afin de tenir compte des spécificités du secteur du sucre, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la mise à jour des définitions techniques concernant le secteur du sucre; la mise à jour des conditions d'achat pour la bette­ rave définies dand le présent règlement, et des règles complémentaires en ce qui concerne la détermination du poids brut, de la tare et de la teneur en sucre de la betterave livrée à une entreprise, et la pulpe de betterave.

(117) L'expérience récente a montré qu'il est nécessaire d'arrêter des mesures spécifiques pour que le marché de l'Union soit suffisamment approvisionné en sucre au cours de la période restante des quotas de sucre.

(118) Afin de tenir compte des spécificités du secteur du sucre et de faire en sorte que les intérêts de toutes les parties soient dûment pris en considération, et compte tenu de la nécessité de prévenir toute perturbation du marché, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir

d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions d'achat et les contrats de livraison; la mise à jour des conditions d'achat pour la betterave définies dans le présent règlement; et les critères que doivent appliquer les entreprises sucrières lors de la répartition entre les vendeurs de betteraves des quantités de betteraves pour lesquelles il y a lieu de conclure des contrats de livraison avant les ensemencements.

(119) Afin de tenir compte des évolutions techniques, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'établissement d'une liste de produits dont la fabrication peut nécessiter l'utilisation de sucre industriel, d'isoglucose industriel ou de sirop d'inuline industriel.

(120) Afin de veiller à ce que les entreprises agréées produc­ trices de sucre, d'isoglucose ou de sirop d'inuline se conforment à leurs obligations, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'octroi et le retrait de l'agrément de ces entreprises, ainsi que les critères applicables aux sanctions administratives.

(121) Afin de tenir compte des spécificités du secteur du sucre et de faire en sorte que les intérêts de toutes les parties soient dûment pris en considération, il convient de délé­ guer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne le sens des termes utilisés pour le fonctionnement du système des quotas ainsi que les conditions régissant les ventes destinées aux régions ultrapériphériques.

(122) Afin de veiller à ce que les producteurs soient étroitement associés à une décision de report d'une certaine quantité de la production, il convient de déléguer à la Commis­ sion le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne le report de quantités de sucre.

(123) Pour une meilleure gestion du potentiel viticole, il est souhaitable que les États membres transmettent à la Commission un inventaire de leur potentiel de produc­ tion fondé sur le casier viticole. Pour encourager les États membres à transmettre ledit inventaire, l'accès aux aides à la restructuration et à la reconversion devrait être limité aux États membres qui ont transmis leur inventaire.

(124) Afin de faciliter le suivi et le contrôle du potentiel de production par les États membres, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne le contenu du casier viticole et les exemp­ tions y afférentes.

(125) Pour permettre un niveau satisfaisant de traçabilité des produits concernés, dans l'intérêt, en particulier, de la protection du consommateur, il convient d'exiger que chacun des produits vitivinicoles relevant du présent règlement soit assorti d'un document d'accompagnement lorsqu'il circule dans l'Union.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/681

(126) Pour faciliter le transport des produits vitivinicoles et leur vérification par les États membres, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles relatives au document d'accompa­ gnement et à son utilisation, et aux conditions dans lesquelles un document d'accompagnement doit être considéré comme certifiant les appellations d'origine protégées ou les indications géographiques; l'obligation de tenir un registre et son utilisation; les précisions concernant les personnes qui ont l'obligation de tenir un registre et celles qui en sont exemptées; et les opéra­ tions qui doivent figurer dans le registre.

(127) Étant donné que les contrats écrits et formels ne font l'objet d'aucune législation au niveau de l'Union, il est loisible aux États membres, dans le cadre du droit national des contrats, de décider de rendre obligatoire la conclusion de tels contrats, dès lors que le respect du droit de l'Union est assuré, notamment en ce qui concerne le bon fonctionnement du marché intérieur et celui de l'organisation commune des marchés. Compte tenu de la diversité des situations en la matière dans l'Union et au nom du principe de subsidiarité, il est opportun que les États membres restent maîtres de cette décision. Cependant, dans le secteur du lait et des produits laitiers, afin de garantir que lesdits contrats répondent à des normes minimales appropriées et d'as­ surer à la fois le bon fonctionnement du marché intérieur et celui de l'organisation commune des marchés, il convient que certaines exigences de base soient fixées au niveau de l'Union en ce qui concerne l'utilisation de ces contrats. Toutes ces exigences de base devraient être librement négociées. Étant donné qu'il est possible que certaines coopératives laitières possèdent déjà dans leurs statuts des règles aux effets similaires, il convient, par souci de simplicité, qu'elles soient exemptées de l'obliga­ tion de conclure un contrat. Afin de renforcer l'efficacité d'un tel système de contrats, les États membres devraient décider s'il convient qu'ils l'appliquent également dans les cas où la collecte du lait chez les exploitants et sa livraison aux transformateurs sont effectuées par des intermédiaires.

(128) Afin d'assurer un développement viable de la production et de garantir ainsi des conditions de vie équitables aux producteurs laitiers, il convient de renforcer leur pouvoir de négociation vis-à-vis des transformateurs, ce qui devrait se traduire par une répartition plus équitable de la valeur ajoutée d'un bout à l'autre de la chaîne d'ap­ provisionnement. En vue d'atteindre ces objectifs de la PAC, il convient d'adopter une disposition, en application de l'article 42 et de l'article 43, paragraphe 2, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, pour permettre aux organisations de producteurs constituées par des producteurs laitiers ou à leurs associations de négocier collectivement avec une laiterie les clauses des contrats, y compris les prix, pour une partie ou pour la totalité de la production de lait cru de leurs membres. Afin de maintenir une concurrence effective sur le marché du lait et des produits laitiers, il y a lieu de soumettre cette possibilité à des limites quantitatives appropriées. Afin de ne pas entraver le fonctionnement efficace des coopératives et dans un souci de clarté, il devrait être précisé que lorsque l'affiliation d'un agricul­ teur à une coopérative comporte une obligation, pour la

totalité ou une partie de la production de lait de l'agri­ culteur, de livrer du lait cru en vertu de conditions établies dans les statuts de la coopérative ou dans les règles et les décisions en découlant, lesdites conditions ne devraient pas faire l'objet d'une négociation par l'inter­ médiaire d'une organisation de producteurs.

(129) Au vu de l'importance des appellations d'origine proté­ gées (AOP) et des indications géographiques protégées (IGP), notamment pour les régions rurales vulnérables, et afin de garantir la valeur ajoutée et de préserver notamment la qualité des fromages bénéficiant d'une AOP ou d'une IGP, ceci eu égard à la suppression prochaine du régime des quotas laitiers, les États membres devraient être autorisés à appliquer des règles visant à réguler l'ensemble de l'offre pour ces fromages produits dans une aire géographique délimitée à la demande d'une organisation interprofessionnelle, d'une organisation de producteurs ou d'un groupement tel que défini par le règlement (UE) no 1151/2012. Une telle demande devrait être appuyée par une large majorité de producteurs de lait représentant une large majorité du volume de lait utilisé pour la fabrication dudit fromage et, dans le cas d'organisations interprofessionnelles ou de groupements, elle devrait être appuyée par une large majorité des producteurs de fromage représentant une large majorité de la production dudit fromage.

(130) Afin de suivre les mouvements du marché, il est néces­ saire que la Commission puisse obtenir en temps utile des informations sur les volumes de lait cru livrés. Il convient par conséquent de prendre des dispositions pour veiller à ce que le premier acheteur transmette régulièrement ces informations aux États membres et que ceux-ci les notifient à la Commission.

(131) Les organisations de producteurs et leurs associations peuvent jouer un rôle appréciable pour concentrer l'offre, améliorer la commercialisation, la planification et l'adap­ tation de la production à la demande, optimiser les coûts de production et stabiliser les prix à la production, réaliser des recherches, promouvoir les meilleures pratiques et fournir une aide technique, assurer la gestion des sous-produits et des instruments de gestion du risque dont disposent leurs membres, contribuant ainsi au renforcement de la position qu'occupent les producteurs dans la chaîne alimentaire.

(132) Les organisations interprofessionnelles peuvent jouer un rôle important en permettant le dialogue entre acteurs de la chaîne d'approvisionnement et en agissant en faveur de la promotion des bonnes pratiques et de la transparence du marché.

(133) Les règles existantes en matière de définition et de recon­ naissance des organisations de producteurs, de leurs asso­ ciations et des organisations interprofessionnelles devraient donc être harmonisées, rationalisées et étendues afin de prévoir la possibilité d'une reconnaissance sur demande en vertu des statuts établis conformément au

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présent règlement pour certains secteurs. En particulier, les critères applicables à la reconnaissance ainsi que les statuts des organisations de producteurs devraient prévoir que ces organisations sont constituées sur l'initiative des producteurs et sont contrôlées conformément à des règles permettant aux membres de ces organisations d'as­ surer, de façon démocratique, le contrôle de leur organi­ sation et de ses décisions.

(134) Les dispositions existant dans différents secteurs, qui stimulent l'action des organisations de producteurs, de leurs associations et des organisations interprofession­ nelles en permettant aux États membres, dans certaines conditions, d'étendre certaines règles de ces organisations aux opérateurs non-membres se sont révélées efficaces et devraient être harmonisées, rationalisées et étendues à tous les secteurs.

(135) Il y a lieu de prévoir la possibilité d'adopter certaines mesures destinées à faciliter l'adaptation de l'offre aux exigences du marché et pouvant contribuer à stabiliser les marchés et à garantir un niveau de vie équitable pour la population agricole concernée.

(136) En vue d'encourager les initiatives des organisations de producteurs, des associations d'organisations de produc­ teurs et des organisations interprofessionnelles permet­ tant de faciliter l'adaptation de l'offre aux exigences du marché, à l'exclusion des initiatives relatives au retrait du marché, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les mesures d'amélioration de la qualité; la promotion d'une meilleure organisation de la production, de la transfor­ mation et de la commercialisation; la facilitation de l'en­ registrement de l'évolution des prix sur le marché; et des mesures tendant à permettre l'établissement de prévisions à court terme et à long terme par la connaissance des moyens de production mis en œuvre.

(137) Afin d'améliorer le fonctionnement du marché pour les vins, il convient que les États membres soient en mesure d'assurer l'application des décisions prises par les organi­ sations interprofessionnelles. Les pratiques susceptibles de fausser le jeu de la concurrence devraient toutefois rester hors du champ d'application de ces décisions.

(138) Le recours à des contrats écrits et formels dans le secteur du lait étant couvert par des dispositions distinctes, la conclusion de ces contrats pourrait également contribuer à responsabiliser les opérateurs dans d'autres secteurs, à les sensibiliser davantage à la nécessité de mieux prendre en compte les signaux du marché, d'améliorer la trans­ mission des prix et de favoriser l'adaptation de l'offre à la demande, ainsi qu'à faire obstacle à certaines pratiques commerciales déloyales. Étant donné que ces contrats ne font l'objet d'aucune législation au niveau de l'Union, il est loisible aux États membres, dans le cadre du droit national des contrats, de décider de rendre obligatoire la conclusion de tels contrats, dès lors que, ce faisant, le respect du droit de l'Union est assuré, notamment en ce qui concerne le bon fonctionnement du marché inté­ rieur et de l'organisation commune des marchés.

(139) Afin d'assurer un développement viable de la production et de garantir ainsi des conditions de vie équitables aux producteurs dans les secteurs de la viande bovine et de l'huile d'olive ainsi qu'aux producteurs de certaines grandes cultures, il convient de renforcer leur pouvoir de négociation vis-à-vis des opérateurs en aval, ce qui devrait se traduire par une répartition plus équitable de la valeur ajoutée d'un bout à l'autre de la chaîne d'ap­ provisionnement. Pour atteindre ces objectifs de la PAC, les organisations de producteurs reconnues devraient être à même de négocier, sous réserve de limites quantitatives, les clauses des contrats de livraison, y compris les prix, pour une partie ou pour la totalité de la production de leurs membres, pour autant que ces organisations pour­ suivent un ou plusieurs des objectifs consistant à concen­ trer l'offre, mettre sur le marché les produits élaborés par leurs membres et optimiser les coûts de production, et pour autant que la réalisation desdits objectifs conduise à une intégration des activités susceptible de générer des résultats significatifs de sorte que les activités de l'orga­ nisation de producteurs contribuent de manière générale à la réalisation des objectifs visés à l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Pour ce faire, il convient que l'organisation de producteurs exerce certaines activités spécifiques et que ces activités soient significatives en termes de volumes de production concernés et de coûts de production et de commerciali­ sation du produit.

(140) Afin de garantir la valeur ajoutée et de préserver notam­ ment la qualité du jambon sec bénéficiant d'une appella­ tion d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, les États membres devraient être autorisés, sous réserve de conditions strictes, à appliquer des règles visant à réguler l'offre pour ce jambon sec, pour autant qu'une large majorité des producteurs dudit jambon et, le cas échéant, des producteurs de porcs dans l'aire géogra­ phique concernée, soient favorables à ces règles.

(141) L'obligation d'enregistrer l'ensemble des contrats de livraison de houblon produit dans l'Union est une mesure astreignante et il convient d'y mettre fin.

(142) Afin que les objectifs et les responsabilités des organisa­ tions de producteurs, des associations d'organisations de producteurs et des organisations interprofessionnelles soient clairement définis de manière à contribuer à l'effi­ cacité de leurs actions sans entraîner de contraintes admi­ nistratives indues et sans remettre en cause le principe de la liberté d'association, en particulier à l'égard des non- membres de telles organisations, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles portant sur:

les objectifs spécifiques qui peuvent, doivent ou ne doivent pas être poursuivis par ces organisations et asso­ ciations, et, le cas échéant, devraient être ajoutés à ceux prévus par le présent règlement; les statuts de ces orga­ nisations et associations, les statuts des organisations autres que les organisations de producteurs, les condi­ tions spécifiques applicables aux statuts des organisations

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/683

de producteurs dans certains secteurs, notamment les dérogations, la structure, la durée d'affiliation, la taille, la responsabilité démocratique et les activités de ces orga­ nisations et associations, ainsi que les effets induits par les fusions; les conditions de la reconnaissance, du retrait et de la suspension de la reconnaissance, les effets qui en découlent ainsi que les conditions dans lesquelles des mesures correctives doivent être prises en cas de non- respect des critères de reconnaissance.

les organisations et associations transnationales et les règles relatives à l'assistance administrative dans le cas de la coopération transnationale; les secteurs soumis à l'autorisation de l'État membre auquel s'applique l'exter­ nalisation, les conditions et la nature des activités qui peuvent être externalisées ainsi que la fourniture de moyens techniques par les organisations ou les associa­ tions; la base de calcul du volume minimal ou de la valeur minimale de la production commercialisable des organisations et associations; les règles relatives au calcul des volumes de lait cru faisant l'objet de négociations par une organisation de producteurs, l'acceptation de membres qui ne sont pas producteurs dans le cas des organisations de producteurs ouqui ne sont pas des orga­ nisations de producteurs dans le cas des associations d'organisations de producteurs;

l'extension de certaines règles des organisations à des non-membres et le paiement obligatoire d'une contribu­ tion par les non-membres, y compris l'utilisation et l'at­ tribution de ce paiement par lesdites organisations ainsi qu'une liste de règles de production plus strictes qui peut être étendue, les exigences supplémentaires en matière de représentativité, les circonscriptions économiques concer­ nées, y compris l'examen par la Commission de leur définition, les périodes minimales pendant lesquelles les règles devraient être en vigueur avant leur extension, les personnes ou organisations auxquelles les règles ou les contributions peuvent s'appliquer, et les circonstances dans lesquelles la Commission peut demander que l'ex­ tension des règles ou les contributions obligatoires soient refusées ou retirées.

(143) Le contrôle des flux commerciaux est avant tout une question de gestion qu'il convient d'aborder de manière flexible. La décision relative à l'introduction d'exigences en matière de certificats devrait tenir compte de la néces­ sité de certificats aux fins de la gestion des marchés concernés et, notamment, du contrôle des importations ou exportations des produits considérés.

(144) Afin de tenir compte des obligations internationales de l'Union et des normes applicables de l'Union en matière de bien-être social, environnemental et animal, de la nécessité de suivre l'évolution des conditions des échanges et du marché et les importations et exporta­ tions, et de la nécessité d'assurer une gestion saine du marché et de réduire les charges administratives, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la liste des

produits soumis à la présentation d'un certificat d'impor­ tation ou d'exportation et les cas et situations dans lesquels la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation n'est pas requise.

(145) Afin de fournir des éléments complémentaires du régime des certificats, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles portant sur les droits et obligations découlant du certificat, ses effets juridiques et la tolérance à l'égard du respect de l'obligation d'importer ou d'exporter la quan­ tité mentionnée dans le certificat ou, lorsque l'origine doit être indiquée, les cas dans lesquels la délivrance d'un certificat d'importation ou la mise en libre pratique sont subordonnées à la présentation d'un document délivré par un pays tiers ou une entité certifiant, entre autres, l'origine, l'authenticité et les caractéristiques quali­ tatives des produits, le transfert du certificat ou les restrictions à cette transmissibilité; les conditions supplé­ mentaires applicables aux certificats d'importation pour le chanvre et le principe de l'assistance administrative entre États membres pour prévenir ou traiter les cas de fraude et d'irrégularités; et les cas et situations dans lesquels la constitution d'une garantie assurant l'exécution de l'enga­ gement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat est requise ou non.

(146) Les éléments essentiels des droits de douane applicables aux produits agricoles qui reflètent les accords de l'OMC et les accords bilatéraux figurent dans le tarif douanier commun. Il convient de conférer à la Commission le pouvoir d'adopter des mesures pour le calcul détaillé des droits à l'importation conformément à ces éléments essentiels.

(147) Il convient de maintenir le système des prix d'entrée pour certains produits. Afin d'assurer l'efficacité du système de ce système, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes afin de vérifier la réalité du prix déclaré d'un lot à l'aide d'une valeur forfaitaire à l'importation et de fixer les conditions dans lesquelles la constitution d'une garantie est requise.

(148) Pour éviter ou contrer les effets préjudiciables au marché de l'Union pouvant résulter des importations de certains produits agricoles, les importations de ces produits devraient être soumises au paiement d'un droit addi­ tionnel à l'importation, si certaines conditions sont remplies.

(149) Il convient, dans certaines conditions, d'ouvrir et de gérer les contingents tarifaires d'importation découlant d'ac­ cords internationaux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ou d'autres actes juridiques de l'Union. Pour les contingents tarifaires d'importation, la méthode d'administration adoptée devrait tenir dûment compte des besoins d'approvision­ nement du marché existant et émergent de la production, la transformation et la consommation de l'Union en termes de compétitivité, de sécurité et de continuité de l'approvisionnement et de la nécessité de préserver l'équi­ libre du marché.

FRL 347/684 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(150) Afin de se conformer aux engagements contenus dans les accords conclus lors des négociations commerciales multilatérales du cycle de l'Uruguay en ce qui concerne les contingents tarifaires d'importation en Espagne de 2 000 000 tonnes de maïs et de 300 000 tonnes de sorgho ainsi que les contingents tarifaires d'importation au Portugal de 500 000 tonnes de maïs, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'établissement des dispositions nécessaires à la réalisation des importations sous contin­ gent tarifaire et, le cas échéant, le stockage public des quantités importées par les organismes payeurs des États membres concernés.

(151) Afin d'assurer un accès équitable aux quantités disponi­ bles et une égalité de traitement entre les opérateurs dans les limites du contingent tarifaire, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la fixation des conditions et des critères d'admissibilité qu'un opérateur doit remplir pour présenter une demande dans le cadre du contingent tari­ faire; l'établissement des règles relatives au transfert de droits entre opérateurs et, le cas échéant, les restrictions applicables à ce transfert dans le cadre de la gestion du contingent tarifaire; le fait de subordonner la participa­ tion au contingent tarifaire à la constitution d'une garan­ tie; et tenir compte, le cas échéant, des spécificités, exigences ou restrictions particulières applicables au contingent tarifaire prévues dans l'accord international ou l'autre acte concerné.

(152) Dans certains cas, des produits agricoles peuvent bénéfi­ cier d'un traitement spécial à l'importation dans des pays tiers s'ils sont conformes à certaines spécifications et/ou conditions de prix. Une coopération administrative entre les autorités du pays tiers d'importation et celles de l'Union est nécessaire à la bonne application de ce système. À cette fin, il convient que les produits soient accompagnés d'un certificat délivré dans l'Union.

(153) Afin de garantir que les produits exportés puissent béné­ ficier d'un traitement spécial à l'importation dans un pays tiers si certaines conditions sont respectées, en applica­ tion des accords internationaux conclus par l'Union conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il convient de déléguer à la Commis­ sion le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles exigeant que les autorités compétentes des États membres délivrent, sur demande et après les contrôles appropriés, un document certifiant que les conditions sont remplies.

(154) Pour que des cultures illicites de chanvre ne perturbent pas le marché dans le secteur du chanvre destiné à la production de fibres, il convient que le présent règlement prévoie un contrôle des importations de chanvre et de graines de chanvre afin de s'assurer que les produits concernés offrent certaines garanties en ce qui concerne leur teneur en tétrahydrocannabinol. En outre, l'importa­ tion des graines de chanvre autres que celles destinées à

l'ensemencement devrait continuer à être subordonnée à un régime de contrôle prévoyant l'agrément des impor­ tateurs concernés.

(155) Une politique de qualité est menée dans toute l'Union en ce qui concerne les produits du secteur du houblon. En cas d'importation, il y a lieu d'intégrer dans le présent règlement les dispositions permettant de garantir que seuls soient importés les produits correspondant à des caractéristiques qualitatives minimales équivalentes. Afin de réduire au minimum la charge administrative, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions dans lesquelles les obligations liées à une attestation d'équivalence et à l'étiquetage de l'emballage ne ne devraient pas être applicables.

(156) L'Union a conclu avec des pays tiers plusieurs accords en matière d'accès préférentiel au marché, conformément auxquels ces pays peuvent exporter du sucre de canne vers l'Union à des conditions favorables. Il convient de maintenir pour une certaine période les dispositions qui s'y rapportent concernant l'évaluation des besoins en sucre des raffineries et, dans certaines conditions, le fait de réserver les certificats d'importation aux utilisateurs spécialisés de quantités importantes de sucre de canne brut importé, qui sont réputés être des raffineries à temps plein de l'Union. Afin de veiller à ce que le sucre importé à des fins de raffinage soit raffiné confor­ mément à ces exigences, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les termes utilisés pour le fonctionnement du régime d'importation; les conditions et les critères d'admissibilité qu'un opérateur doit remplir pour intro­ duire une demande de certificat d'importation, y compris la constitution d'une garantie; et les règles relatives aux sanctions administratives à appliquer.

(157) Le régime des droits de douane permet de renoncer à toute autre mesure de protection aux frontières exté­ rieures de l'Union. Le marché intérieur et le mécanisme tarifaire pourraient, dans des circonstances exception­ nelles, se révéler insuffisants. En pareil cas, pour ne pas laisser le marché de l'Union sans défense face aux pertur­ bations qui pourraient en résulter, il importe que l'Union puisse prendre rapidement toutes les mesures nécessaires. Il convient que ces mesures soient conformes aux enga­ gements internationaux de l'Union.

(158) Il est approprié de permettre une suspension du recours au régime de perfectionnement actif et passif lorsque le marché de l'Union est perturbé ou risque d'être perturbé en raison de l'application de ce régime.

(159) Il convient de maintenir les restitutions à l'exportation vers les pays tiers fondées sur la différence entre les prix pratiqués dans l'Union et ceux du marché mondial, et dans les limites prévues par les engagements pris à l'OMC, à titre de mesure pouvant couvrir certains des

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/685

produits auxquels s'applique le présent règlement lorsque les conditions du marché intérieur correspondent à celles qui sont décrites pour les mesures exceptionnelles. Les exportations faisant l'objet de subventions devraient être soumises à des limites exprimées en termes de valeur et de quantité et, sans préjudice de l'application de mesures exceptionnelles, les restitutions disponibles devraient être égales à zéro.

(160) Il convient d'assurer le respect des limites exprimées en valeur lors de la fixation des restitutions à l'exportation par un contrôle des paiements dans le cadre de la régle­ mentation relative au Fonds européen agricole de garan­ tie. Le contrôle devrait être facilité en imposant la fixa­ tion préalable des restitutions à l'exportation, tout en prévoyant la possibilité, dans le cas de restitutions diffé­ renciées, de changer la destination prévue à l'intérieur d'une zone géographique dans laquelle s'applique un taux de restitution à l'exportation unique. En cas de chan­ gement de destination, il convient de payer la restitution à l'exportation applicable à la destination réelle, tout en la plafonnant au montant applicable à la destination fixée à l'avance.

(161) Il y a lieu de veiller au respect des limites quantitatives au moyen d'un système de contrôle fiable et efficace. À cet effet, l'octroi de toute restitution à l'exportation devrait être soumis à l'exigence d'un certificat d'exportation. Les restitutions à l'exportation devraient être octroyées dans les limites disponibles, en fonction de la situation parti­ culière de chacun des produits concernés. Des exceptions à cette règle ne devraient être admises que pour les produits transformés ne relevant pas de l'annexe I des traités auxquels les limites exprimées en volume ne s'ap­ pliquent pas. Il convient de prévoir la possibilité de déroger au strict respect des règles de gestion lorsque les exportations avec restitution ne sont pas susceptibles de dépasser les limites quantitatives fixées.

(162) En cas d'exportation d'animaux vivants de l'espèce bovine, il y a lieu de subordonner l'octroi et le paiement des restitutions à l'exportation au respect des dispositions prévues par la législation de l'Union en matière de bien- être des animaux, notamment en ce qui concerne la protection des animaux en cours de transport.

(163) Afin de garantir le bon fonctionnement du système de restitutions à l'exportation, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en vue d'établir l'obligation de constituer une garantie assurant l'exécution des obligations qui incombent aux opérateurs.

(164) Afin de réduire au minimum la charge administrative pesant sur les opérateurs et les autorités, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes afin de fixer des seuils en dessous desquels l'obliga­ tion de délivrer ou de présenter un certificat d'exporta­ tion ne doit pas nécessairement être appliquée, de dési­ gner les destinations ou opérations pour lesquelles une exemption de l'obligation de présenter un certificat d'ex­ portation peut être justifiée et de permettre, dans une situation justifiée, la délivrance de certificats d'exportation a posteriori.

(165) Afin de tenir compte des situations concrètes justifiant une admissibilité totale ou partielle au bénéfice des resti­ tutions à l'exportation, et afin d'aider les opérateurs à couvrir la période qui s'écoule entre la demande de resti­ tution à l'exportation et son paiement final, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles portant sur la fixation d'une autre date pour la restitution; le paiement à l'avance des restitutions à l'exportation, y compris les conditions relatives à la constitution d'une garantie et à sa libération; les pièces justificatives supplémentaires en cas de doute sur la destination réelle des produits, et leur éventuelle réimportation sur le territoire douanier de l'Union; les destinations assimilées à une exportation hors de l'Union, et l'inclusion de destinations admissibles aux restitutions à l'exportation au sein du territoire doua­ nier de l'Union.

(166) Afin d'assurer l'égalité d'accès aux restitutions à l'expor­ tation des exportateurs de produits énumérés à l'annexe I des traités ainsi que de produits transformés à partir de ces produits, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'ap­ plication de certaines règles portant sur les produits agri­ coles aux produits exportés sous la forme de marchan­ dises transformées.

(167) Afin de garantir que les produits bénéficiant de restitu­ tions à l'exportation sont exportés hors du territoire douanier de l'Union, d'éviter leur retour sur ce territoire et de réduire au minimum la charge administrative pesant sur les opérateurs pour produire et présenter la preuve que les produits bénéficiant d'une restitution ont atteint un pays de destination ouvrant droit à des restitutions différenciées, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les règles portant sur: la date limite à laquelle la sortie du territoire douanier de l'Union doit être achevée, y compris la date limite pour une réadmission temporaire des produits; la transformation que les produits bénéfi­ ciant de restitutions à l'exportation peuvent subir pendant cette période; la preuve que les produits ont atteint une destination ouvrant droit à des restitutions différenciées; les seuils et les conditions applicables aux restitutions permettant aux exportateurs d'être exemptés de l'obligation de produire la preuve en question; et les conditions d'approbation de la preuve fournie par des parties tierces indépendantes que les produits ont atteint une destination où des restitutions différenciées s'appliquent.

(168) Afin d'encourager les exportateurs à respecter les condi­ tions en matière de bien-être des animaux et de permettre aux autorités compétentes de vérifier l'exacti­ tude des dépenses liées aux restitutions à l'exportation lorsqu'elles sont subordonnées au respect des conditions en matière de bien-être des animaux, il convient de délé­ guer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les conditions en matière de bien-être des animaux à l'extérieur du territoire douanier de l'Union, y compris le recours à des parties tierces indé­ pendantes.

FRL 347/686 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(169) Afin de tenir compte des particularités des différents secteurs, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les exigences et conditions spécifiques applicables aux opéra­ teurs et aux produits admissibles au bénéfice d'une resti­ tution à l'exportation et l'établissement des coefficients aux fins du calcul des restitutions à l'exportation, compte tenu du processus de vieillissement de certaines boissons spiritueuses obtenues à partir de céréales.

(170) Les prix minimaux à l'exportation prévus pour les bulbes à fleur ne sont plus utiles et il convient de les supprimer.

(171) Conformément à l'article 42 du traité sur le fonctionne­ ment de l'Union européenne, les dispositions dudit traité relatives aux règles de concurrence ne sont applicables à la production et au commerce des produits agricoles que dans la mesure déterminée par la législation de l'Union dans le cadre des dispositions et conformément à la procédure prévue à l'article 43, paragraphe 2, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

(172) En raison de la spécificité du secteur agricole, qui dépend du bon fonctionnement de l'ensemble de la chaîne d'ap­ provisionnement alimentaire, y compris de l'application effective des règles de concurrence à tous les secteurs interdépendants tout au long de la chaîne d'approvision­ nement alimentaire, dont le niveau de concentration peut être élevé, il convient d'accorder une attention particu­ lière à l'application des règles de concurrence établies à l'article 42 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. À cette fin, il est nécessaire que la Commis­ sion et les autorités de concurrence des États membres coopèrent étroitement. En outre, les lignes directrices adoptées, le cas échéant, par la Commission donnent des indications utiles aux entreprises et aux autres parties prenantes concernées.

(173) Il convient de prévoir que les règles de concurrence rela­ tives aux accords, décisions et pratiques visés à l'ar­ ticle 101 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, ainsi qu'aux abus de position dominante, s'appliquent à la production et au commerce des produits agricoles, dans la mesure où leur application ne met pas en péril la réalisation des objectifs de la PAC.

(174) Il convient de prévoir une approche particulière dans le cas des organisations d'exploitants agricoles ou de producteurs ou de leurs associations qui ont notamment pour objet la production ou la commercialisation en commun de produits agricoles ou l'utilisation d'installa­ tions communes, à moins qu'une telle action commune n'empêche ou ne cause une distorsion de la concurrence ou ne mette en péril la réalisation des objectifs de l'ar­ ticle 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne.

(175) Sans préjudice des dispositions réglementant l'offre de certains produits, comme le fromage et le jambon

bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, ou de vin, qui est régie par une série de règles spécifiques, il convient de suivre une approche particulière concernant certaines activités des organisations interprofessionnelles pour autant que celles-ci n'entraînent pas de cloisonnement des marchés, ne nuisent pas au bon fonctionnement de l'OCM, ne faussent pas ou n'éliminent pas la concurrence, ne comportent pas la fixation de prix ou de quotas ou ne créent pas de discrimination.

(176) Le bon fonctionnement du marché intérieur serait compromis par l'octroi d'aides nationales. Les disposi­ tions du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne concernant les aides d'État devraient donc, en règle générale, s'appliquer aux produits agricoles. Nonobstant ce qui précède, il convient de prévoir des dérogations dans certaines situations. Lorsque de telles dérogations existent, la Commission devrait être en mesure d'établir un inventaire des aides nationales exis­ tantes, nouvelles ou projetées, de communiquer aux États membres les observations utiles et de proposer les mesures appropriées.

(177) Les dispositions concernant la prime à l'arrachage et certaines mesures relevant des programmes d'aide au secteur vitivinicole ne devraient pas, en elles-mêmes, constituer des obstacles à l'octroi de paiements nationaux poursuivant les mêmes objectifs.

(178) Compte tenu de la situation économique particulière de la production et de la commercialisation de rennes et de produits dérivés, il convient que la Finlande et la Suède puissent continuer à procéder à des paiements nationaux.

(179) En Finlande, la culture de betteraves à sucre est soumise à des conditions géographiques et climatiques particulières dont l'incidence défavorable vient s'ajouter aux effets généraux de la réforme du secteur du sucre. C'est pour­ quoi il convient d'autoriser cet État membre de façon permanente à procéder à des paiements nationaux destinés à ses producteurs de betteraves à sucre.

(180) Les États membres devraient être en mesure de procéder à des paiements nationaux destinés au cofinancement des mesures en faveur de l'apiculture prévues dans le cadre du présent règlement ainsi qu'à la protection des exploi­ tations apicoles défavorisées par des conditions structu­ relles ou naturelles ou relevant de programmes de déve­ loppement économique, à l'exception des paiements nationaux accordés en faveur de la production ou du commerce.

(181) Les États membres participant aux régimes destinés à améliorer l'accès à l'alimentation pour les enfants devraient être en mesure d'accorder une aide nationale en complément de l'aide de l'Union, en faveur de la distribution des produits et pour certains coûts connexes.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/687

(182) Afin de faire face aux cas de crise justifiés même après la fin de la période de transition, les États membres devraient pouvoir procéder à des paiements nationaux pour la distillation de crise dans une limite budgétaire globale de 15 % de la valeur respective du budget annuel de l'État membre pour son programme d'aide national. Ces paiements nationaux devraient être notifiés à la Commission et approuvés avant d'être octroyés.

(183) Il y a lieu d'autoriser les États membres à maintenir, pour les fruits à coque, les paiements nationaux prévus actuel­ lement à l'article 120 du règlement (CE) no 73/2009, afin d'amortir les effets du découplage de l'ancien régime d'aide de l'Union aux fruits à coque. Par souci de clarté, étant donné que ledit règlement doit être abrogé, il y a lieu d'inscrire ces paiements nationaux dans le présent règlement.

(184) Il convient de prévoir des mesures d'intervention spéciales en vue de répondre de manière concrète et efficace aux menaces de perturbations du marché et de définir la portée de ces mesures.

(185) Afin de répondre de manière concrète et efficace aux menaces de perturbations du marché causées par des hausses ou des baisses significatives des prix sur les marchés intérieurs ou extérieurs ou par d'autres événe­ ments et circonstances perturbant significativement ou menaçant de perturber le marché, lorsque cette situation ou ses effets sur le marché risquent de se prolonger ou de se dégrader, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne les mesures nécessaires pour rééquilibrer cette situation du marché tout en respectant les obligations découlant des accords internationaux et pour autant que toute autre mesure pouvant être appliquée en vertu du présent règle­ ment apparaisse insuffisante, y compris des mesures visant à étendre ou à modifier la portée, la durée ou d'autres aspects d'autres mesures prévues par le présent règlement, ou à prévoir des restitutions à l'exportation, ou à suspendre les droits à l'importation en totalité ou en partie, notamment pour certaines quantités ou périodes si besoin est.

(186) Les restrictions à la libre circulation résultant de l'appli­ cation de mesures destinées à lutter contre la propagation de maladies animales peuvent provoquer des difficultés sur le marché dans un ou plusieurs des États membres. Il a été constaté par le passé que de graves perturbations du marché, telles qu'une baisse significative de la consom­ mation ou des prix, peuvent être liées à une perte de confiance des consommateurs en raison de l'existence de risques pour la santé publique ou pour la santé animale ou végétale. À la lumière de l'expérience, les mesures dues à une perte de confiance des consomma­ teurs devraient être étendues aux produits végétaux.

(187) Les mesures exceptionnelles de soutien du marché dans les secteurs de la viande bovine, du lait et des produits laitiers, de la viande de porc, des viandes ovine et caprine, des œufs et de la viande de volaille devraient être direc­ tement liées aux mesures sanitaires et vétérinaires arrêtées

aux fins de la lutte contre la propagation des maladies. Elles devraient être prises à la demande des États membres afin d'éviter des perturbations graves des marchés.

(188) Afin de pouvoir réagir efficacement en cas de circons­ tances exceptionnelles, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne l'ajout d'éléments à la liste des produits, figurant dans le présent règlement, pour lesquels des mesures de soutien exceptionnelles peuvent être adop­ tées.

(189) Il y a lieu d'autoriser la Commission à adopter les mesures d'urgence nécessaires pour résoudre des problèmes spécifiques.

(190) Il peut être particulièrement important, pour le secteur du lait, que l'on soit en mesure de répondre de manière concrète et efficace aux menaces de perturbation du marché. De la même façon, en cas d'urgence, des problèmes spécifiques peuvent se poser. Il est dès lors nécessaire de souligner que l'adoption par la Commission des mesures susvisées en cas de perturbation du marché, y compris de déséquilibre sur le marché, ou des mesures nécessaires pour régler des problèmes précis en cas d'ur­ gence, peuvent concerner le secteur du lait en particulier.

(191) Afin de faire face aux périodes de déséquilibres graves sur les marchés, certains types d'actions collectives par des opérateurs privés peuvent être souhaitables à titre de mesures exceptionnelles afin de stabiliser les secteurs concernés, dans des limites bien définies et à des condi­ tions précises. Lorsque de telles actions pourraient relever du champ d'application de l'article 101, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il convient de permettre à la Commission de prévoir une dérogation limitée dans le temps. Ces actions devraient toutefois avoir un caractère complémentaire par rapport à l'intervention de l'Union dans le cadre de l'intervention publique et du stockage privé ou des mesures exception­ nelles envisagées par le présent règlement, et ne peuvent nuire au fonctionnement du marché intérieur.

(192) Il devrait être possible d'exiger des entreprises, des États membres ou des pays tiers qu'ils transmettent des communications aux fins de l'application du présent règlement, de la surveillance, de l'analyse et de la gestion du marché des produits agricoles, de la trans­ parence du marché et du bon fonctionnement des mesures de la PAC, de la vérification, du contrôle, de l'évaluation et de l'audit des mesures de la PAC et du respect des obligations figurant dans les accords inter­ nationaux, et notamment des exigences en matière de notification au titre desdits accords. Pour assurer une approche harmonisée, rationalisée et simplifiée, la Commission devrait être habilitée à adopter les mesures nécessaires en matière de communications. Ce faisant, il convient qu'elle tienne compte des besoins en données et des synergies entre les sources de données potentielles.

FRL 347/688 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(193) Afin de préserver l'intégrité des systèmes d'information et de garantir l'authenticité et la lisibilité des documents et des données connexes transmis, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes en ce qui concerne la nature et le type d'information à notifier, les catégories de données à traiter et les durées maximales de conservation, ainsi que la finalité de leur traitement, en particulier en cas de publication de ces données et de transferts à des pays tiers, les droits d'accès à l'informa­ tion ou aux systèmes d'information mis à disposition, les conditions de publication des informations.

(194) Le droit de l'Union relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, notam­ ment la directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil (1) et le règlement (CE) no 45/2001 du Parlement européen et du Conseil (2), est applicable.

(195) Le contrôleur européen de la protection des données a été consulté et a rendu un avis le 14 décembre 2011 (3).

(196) Les fonds devraient être transférés de la réserve pour les crises dans le secteur agricole dans les conditions et suivant la procédure visée à l'article 24 du règlement (UE) no 1306/2013 et au point 22 de l'accord interins­ titutionnel du 17 décembre 2013 entre le Parlement européen, le Conseil et la Commission sur la discipline budgétaire, la coopération en matière budgétaire et la bonne gestion financière (4), et il y a lieu de préciser que le présent règlement est l'acte de base pertinent.

(197) Afin de faciliter la transition entre les dispositions prévues par le règlement (CE) no 1234/2007 et celles du présent règlement, il convient de déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter certains actes pour prendre les mesures nécessaires, en particulier celles nécessaires pour protéger les droits acquis et répondre aux attentes légitimes des entreprises.

(198) Lors de l'adoption d'actes délégués en vertu du présent règlement, la procédure d'urgence devrait être réservée à des cas exceptionnels lorsque des raisons d'urgence impé­ rieuses le requièrent en vue de répondre de manière concrète et efficace aux menaces de perturbations du marché ou lorsque des perturbations du marché se produisent. Le choix d'une procédure d'urgence devrait être justifié et les cas dans lesquels il convient de l'utiliser devraient être précisés.

(199) Afin d'assurer des conditions uniformes d'exécution du présent règlement, il convient de conférer des compé­ tences d'exécution à la Commission. Ces compétences

devraient être exercées en conformité avec le règlement (UE) no 182/2011 du Parlement européen et du Conseil (5).

(200) Il convient d'avoir recours à la procédure d'examen pour l'adoption des actes d'exécution du présent règlement étant donné que ces actes concernent la PAC conformé­ ment à l'article 2, paragraphe 2, point b) ii), du règlement (UE) no 182/2011. Toutefois, il convient de recourir à la procédure consultative pour l'adoption des actes d'exécu­ tion du présent règlement en ce qui concerne les ques­ tions de concurrence, étant donné que la procédure consultative est utilisée en général pour l'adoption des actes d'exécution du droit de la concurrence.

(201) La Commission devrait adopter des actes d'exécution immédiatement applicables ayant trait à l'adoption, à la modification ou à l'abrogation de mesures de sauvegarde de l'Union, à la suspension du recours au régime de transformation sous douane ou de perfectionnement actif ou passif, si cela est nécessaire pour réagir immé­ diatement à la situation du marché et pour résoudre dans l'urgence des problèmes spécifiques qui nécessitent d'être traités immédiatement lorsque, dans des cas dûment justifiés, des raisons d'urgence impérieuse le requièrent.

(202) Pour certaines mesures relevant du présent règlement qui nécessitent une action rapide ou qui consistent simple­ ment à appliquer des dispositions générales à des situa­ tions spécifiques sans aucune marge de manœuvre, la Commission devrait se voir conférer le pouvoir d'adopter des actes d'exécution sans appliquer le règlement (UE) no 182/2011.

(203) La Commission devrait par ailleurs être habilitée à s'ac­ quitter de certaines tâches administratives ou tâches de gestion qui ne nécessitent pas l'adoption d'actes délégués ou d'actes d'exécution.

(204) Le présent règlement devrait prévoir certaines règles particulières concernant la Croatie conformément à l'acte d'adhésion de la Croatie (6).

(205) En vertu du règlement (CE) no 1234/2007, plusieurs mesures sectorielles arriveront à expiration dans un délai relativement court après l'entrée en vigueur du présent règlement. Il y a lieu, après l'abrogation du règle­ ment (CE) no 1234/2007, de continuer à appliquer les dispositions correspondantes jusqu'à l'expiration des régimes concernés.

(206) Le règlement (CEE) no 922/72 du Conseil (7) fixant, pour la campagne d'élevage 1972/1973, les règles générales

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/689

(1) Directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil, du 24 octobre 1995, relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (JO L 281 du 23.11.1995, p. 31).

(2) Règlement (CE) no 45/2001 du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2000 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel par les institutions et organes communautaires et à la libre circulation de ces données (JO L 8 du 12.1.2001, p. 1).

(3) JO C 35 du 9.2.2012, p. 1. (4) JO C 373 du 20.12.2013, p. 1

(5) Règlement (UE) no 182/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011 établissant les règles et principes généraux rela­ tifs aux modalités de contrôle par les États membres de l'exercice des compétences d'exécution par la Commission (JO L 55 du 28.2.2011, p. 13).

(6) JO L 112 du 24.4.2012, p. 21. (7) Règlement (CEE) no 922/72 du Conseil fixant, pour la campagne

d'élevage 1972/1973, les règles générales d'octroi de l'aide pour les vers à soie (JO L 106 du 5.5.1972, p. 1).

d'octroi de l'aide pour les vers à soie est désormais obso­ lète; le règlement (CEE) no 234/79 relatif à la procédure d'adaptation de la nomenclature du tarif douanier commun utilisée pour les produits agricoles est remplacé par le présent règlement; le règlement (CE) no 1601/96 du Conseil (1) fixant, dans le secteur du houblon, le montant de l'aide aux producteurs pour la récolte 1995 est une mesure temporaire, qui par sa nature, est désormais obsolète. Le règlement (CE) no 1037/2001 du Conseil du 22 mai 2001 autorisant l'offre et la livraison de certains vins importés (2) a été remplacé par les dispositions de l'accord entre la Communauté européenne et les États-Unis d'Amérique sur le commerce du vin approuvé par la décision 2006/232/CE du Conseil (3) et est donc obsolète. Dans un souci de clarté et de sécurité juridique, il y a lieu d'abroger ces règlements.

(207) Certaines règles dans le secteur du lait et des produits laitiers, notamment celles qui concernent les relations contractuelles et les négociations, la régulation de l'offre pour les fromages bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, et les déclarations des premiers acheteurs, organisations de producteurs, associations d'organisations de producteurs et organisations interprofessionnelles sont récemment entrées en vigueur et restent justifiées étant donné le contexte économique actuel du marché laitier et la struc­ ture de la chaîne d'approvisionnement. Il convient dès lors qu'elles soient appliquées dans ce secteur pendant une période suffisamment longue (tant avant qu'après la suppression des quotas laitiers), afin qu'elles puissent pleinement produire leurs effets. Toutefois, il convient que ces règles soient temporaires par nature et qu'elles fassent l'objet d'un réexamen. Il convient que la Commis­ sion présente des rapports sur l'évolution de la situation du marché laitier, particulièrement en ce qui concerne les incitations potentielles visant à encourager les agricul­ teurs à conclure des accords de production conjointe, le premier rapport devant être présenté au plus tard le 30 juin 2014 et le second, au plus tard le 31 décembre 2018,

ONT ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:

PARTIE I

DISPOSITIONS PRÉLIMINAIRES

Article premier

Champ d'application

1. Le présent règlement établit une organisation commune des marchés pour les produits agricoles, c'est-à-dire tous les

produits énumérés à l'annexe I des traités, à l'exclusion des produits de la pêche et de l'aquaculture définis dans les actes législatifs de l'Union sur l'organisation commune des marchés des produits de la pêche et de l'aquaculture.

2. Les produits agricoles définis au paragraphe 1 sont répartis dans les secteurs suivants énumérés dans les parties respectives de l'annexe I:

a) céréales, partie I;

b) riz, partie II;

c) sucre, partie III;

d) fourrages séchés, partie IV;

e) semences, partie V;

f) houblon, partie VI;

g) huile d'olive et olives de table, partie VII;

h) lin et chanvre, partie VIII;

i) fruits et légumes, partie IX;

j) produits transformés à base de fruits et légumes, partie X;

k) bananes, partie XI;

l) vin, partie XII;

m) plantes vivantes et produits de la floriculture, partie XIII;

n) tabac, partie XIV;

o) viande bovine, partie XV;

p) lait et produits laitiers, partie XVI;

q) viande de porc, partie XVII;

r) viandes ovine et caprine, partie XVIII;

s) œufs, partie XIX;

t) viande de volaille, partie XX;

u) alcool éthylique d'origine agricole, partie XXI;

v) produits de l'apiculture, partie XXII;

w) vers à soie, partie XXIII;

x) autres produits, partie XXIV.

FRL 347/690 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 1601/96 du Conseil du 30 juillet 1996 fixant, dans le secteur du houblon, le montant de l'aide aux producteurs pour la récolte 1995 (JO L 206 du 16.8.1996, p. 46).

(2) Règlement (CE) no 1037/2001 du Conseil du 22 mai 2001 autori­ sant l'offre et la livraison à la consommation humaine directe de certains vins importés susceptibles d'avoir fait l'objet de pratiques œnologiques non prévues par le règlement (CE) no 1493/1999 (JO L 145 du 31.5.2001, p. 12).

(3) Décision 2006/232/CE du Conseil du 20 décembre 2005 relative à la conclusion de l'accord entre la Communauté européenne et les États-Unis d'Amérique sur le commerce du vin (JO L 87 du 24.3.2006, p. 1).

Article 2

Dispositions générales de la politique agricole commune (PAC)

Le règlement (UE) no 1306/2013 et les dispositions adoptées en application dudit règlement s'appliquent aux mesures prévues par le présent règlement.

Article 3

Définitions

1. Aux fins du présent règlement, les définitions relatives à certains secteurs telles qu'elles sont établies à l'annexe II s'ap­ pliquent.

2. Les définitions énoncées à l'annexe II, partie II, section B, ne s'appliquent que jusqu'à la fin de la campagne de commer­ cialisation 2016/2017 pour le sucre.

3. Les définitions figurant dans le règlement (UE) no 1306/2013, le règlement (UE) no 1307/2013 du Parlement européen et du Conseil (1) et le règlement (UE) no 1305/2013 du Parlement européen et du Conseil (2) s'appliquent aux fins du présent règlement, sauf dispositions contraires du présent règle­ ment.

4. Afin de tenir compte des spécificités du secteur du riz, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue de modifier les définitions relatives au secteur du riz figurant à l'annexe II, partie I, dans la mesure nécessaire pour actualiser les définitions en fonction de l'évolution du marché.

5. Aux fins du présent règlement, on entend par:

a) "régions moins développées", les régions définies en tant que telles à l'article 90, paragraphe 2, premier alinéa, point a), du règlement (UE) no 1303/2013 du Parlement européen et du Conseil (3);

b) "phénomènes climatiques assimilables à une catastrophe naturelle", des phénomènes climatiques comme le gel, la grêle, le verglas, la pluie ou la sécheresse, qui détruisent plus de 30 % de la production annuelle moyenne d'un agri­ culteur donné au cours des trois années précédentes ou de sa production moyenne triennale basée sur les cinq années précédentes et excluant la valeur la plus forte et la valeur la plus faible.

Article 4

Adaptation de la nomenclature du tarif douanier commun utilisée pour les produits agricoles

Lorsque cela est nécessaire pour tenir compte des modifications apportées à la nomenclature combinée, la Commission est habi­ litée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue d'adapter dans le présent règlement la désignation des produits et les références aux positions ou sous-positions de la nomenclature combinée.

Article 5

Taux de conversion pour le riz

La Commission peut adopter des actes d'exécution:

a) fixant les taux de conversion pour le riz à différents stades de la transformation, ainsi que les coûts de transformation et la valeur des sous-produits;

b) prenant toutes les mesures nécessaires aux fins de l'applica­ tion des taux de conversion pour le riz.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 6

Campagnes de commercialisation

Les campagnes de commercialisation suivantes sont établies:

a) du 1er janvier au 31 décembre d'une année donnée pour les secteurs des fruits et légumes, des fruits et légumes trans­ formés et de la banane;

b) du 1er avril au 31 mars de l'année suivante pour les secteurs des fourrages séchés et du ver à soie;

c) du 1er juillet au 30 juin de l'année suivante pour:

i) le secteur des céréales;

ii) le secteur des semences;

iii) le secteur de l'huile d'olive et des olives de table;

iv) le secteur du lin et du chanvre;

v) le secteur du lait et des produits laitiers;

d) du 1er août au 31 juillet de l'année suivante pour le secteur du vin;

e) du 1er septembre au 31 août de l'année suivante pour le secteur du riz;

f) du 1er octobre au 30 septembre de l'année suivante pour le secteur du sucre.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/691

(1) Règlement (UE) no 1307/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 établissant les règles relatives aux paiements directs en faveur des agriculteurs au titre des régimes de soutien relevant de la politique agricole commune et abrogeant le règlement (CE) no 637/2008 du Conseil et le règlement (CE) no73/2009 du Conseil (Voir page 608 du présent Journal officiel).

(2) Règlement (UE) no 1305/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au soutien au développement rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et abrogeant le règlement (CE) no 1698/2005 (Voir page 487 du présent Journal officiel).

(3) Règlement (UE) no 1303/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant dispositions communes relatives au Fonds européen de développement régional, au Fonds social euro­ péen, au Fonds de cohésion, au Fonds européen agricole pour le développement rural et au Fonds européen pour les affaires mari­ times et la pêche, portant dispositions générales applicables au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, et abrogeant le règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil (Voir page 85 du présent Journal officiel).

Article 7

Seuil de référence

1. Les seuils de référence suivants sont fixés:

a) en ce qui concerne le secteur des céréales, 101,31 EUR par tonne, au stade du commerce de gros, marchandise rendue magasin non déchargée;

b) en ce qui concerne le riz paddy, 150 EUR par tonne pour la qualité type telle qu'elle est définie à l'annexe III, point A, au stade du commerce de gros, marchandise rendue magasin non déchargée;

c) en ce qui concerne le sucre de qualité type telle qu'elle est définie à l'annexe III, point B, non emballé, départ usine:

i) pour le sucre blanc: 404,4 EUR par tonne;

ii) pour le sucre brut: 335,2 EUR par tonne;

d) en ce qui concerne la viande bovine, 2 224 EUR par tonne pour les carcasses de bovins mâles de classe de conformation R3, conformément à la grille utilisée dans l'Union pour le classement des carcasses de bovins âgés de huit mois ou plus visée à l'annexe IV, point A;

e) en ce qui concerne le secteur du lait et des produits laitiers

i) 246,39 EUR par 100 kg pour le beurre;

ii) 169,80 EUR par 100 kg pour le lait écrémé en poudre;

f) en ce qui concerne la viande de porc, 1 509,39 EUR par tonne pour les carcasses de porcs de qualité type définie en termes de poids et de teneur en viande maigre, confor­ mément à la grille utilisée dans l'Union pour le classement des carcasses de porcs visée à l'annexe IV, point B, comme suit:

i) les carcasses d'un poids de 60 à moins de 120 kg: classe E;

ii) les carcasses d'un poids de 120 à 180 kg: classe R.

g) en ce qui concerne l'huile d'olive:

i) 1 779 EUR par tonne pour l'huile d'olive vierge extra;

ii) 1 710 EUR par tonne pour l'huile d'olive vierge;

iii) 1 524 EUR par tonne pour l'huile d'olive lampante à 2 degrés d'acidité libre (ce montant étant réduit de 36,70 EUR par tonne pour chaque degré d'acidité supplémentaire).

2. Les seuils de référence prévus au paragraphe 1 sont régu­ lièrement examinés par la Commission, compte tenu de critères objectifs, notamment de l'évolution de la production, des coûts de production (en particulier du prix des intrants) et des tendances du marché. Si nécessaire, les seuils de référence sont mis à jour conformément à la procédure législative ordi­ naire en fonction de l'évolution de la production et des marchés.

PARTIE II

MARCHÉ INTÉRIEUR

TITRE I

INTERVENTION SUR LE MARCHÉ

CHAPITRE I

Intervention publique et aide au stockage prive

S e c t i o n I

D i s p o s i t i o n s g e n e r a l e s a p p l i c a b l e s à l ' i n t e r v e n t i o n p u b l i q u e e t a l ' a i d e a u

s t o c k a g e p r i v e

Article 8

Champ d'application

Le présent chapitre établit les règles régissant l'intervention sur les marchés sous forme:

a) d'intervention publique, lorsque des produits sont achetés par les autorités compétentes des États membres et stockés par celles-ci jusqu'à leur écoulement, et

b) d'octroi d'une aide au stockage privé de produits par les opérateurs.

Article 9

Origine des produits admissibles

Les produits pouvant être achetés dans le cadre de l'intervention publique ou bénéficier de l'aide au stockage privé sont origi­ naires de l'Union. En outre, s'il s'agit de produits récoltés, les récoltes doivent avoir été effectuées dans l'Union et s'il s'agit de produits du lait, le lait doit avoir été produit dans l'Union.

Article 10

Grilles utilisées dans l'Union pour le classement des carcasses

Des grilles utilisées dans l'Union pour le classement des carcasses s'appliquent conformément à l'annexe IV, points A et B, respectivement, dans le secteur de la viande bovine pour les carcasses de bovins âgés de huit mois ou plus et dans le secteur de la viande de porc pour les carcasses de porcs autres que ceux ayant servi à la reproduction.

Dans le secteur de la viande ovine et caprine, les États membres peuvent appliquer une grille utilisée dans l'Union pour le clas­ sement des carcasses d'ovins, conformément aux règles établies à l'annexe IV, point C.

FRL 347/692 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

S e c t i o n 2

I n t e r v e n t i o n p u b l i q u e

Article 11

Produits admissibles à l'intervention publique

L'intervention publique est applicable aux produits suivants, conformément aux conditions définies dans la présente section et sous réserve des exigences et conditions supplémen­ taires éventuelles qui peuvent être fixées par la Commission, au moyen d'actes délégués en application de l'article 19 et d'actes d'exécution en application de l'article 20:

a) le froment (blé) tendre, le froment (blé) dur, l'orge et le maïs;

b) le riz paddy;

c) les viandes fraîches ou réfrigérées dans le secteur de la viande bovine, relevant des codes NC 0201 10 00 et 0201 20 20 à 0201 20 50;

d) le beurre produit directement et exclusivement à partir de crème pasteurisée obtenue directement et exclusivement à partir de lait de vache dans une entreprise agréée de l'Union, d'une teneur minimale en poids de matière grasse butyrique de 82 % et d'une teneur maximale en poids d'eau de 16 %;

e) le lait écrémé en poudre de première qualité de fabrication spray, obtenu à partir de lait de vache et fabriqué dans une entreprise agréée de l'Union, avec une teneur minimale en poids de matière protéique de 34,0 % de la matière sèche non grasse.

Article 12

Périodes d'intervention publique

Les périodes d'intervention publique sont les suivantes pour:

a) le froment (blé) tendre, le froment (blé) dur, l'orge et le maïs, du 1er novembre au 31 mai;

b) le riz paddy, du 1er avril au 31 juillet;

c) la viande bovine, toute la campagne;

d) le beurre et le lait écrémé en poudre, du 1er mars au 30 septembre.

Article 13

Ouverture et fermeture de l'intervention publique

1. Au cours des périodes visées à l'article 11, l'intervention publique:

a) est ouverte pour le froment (blé) tendre, le beurre et le lait écrémé en poudre;

b) peut être ouverte par la Commission au moyen d'actes d'exé­ cution, pour le froment (blé) dur, l'orge, le maïs et le riz paddy, (y compris les variétés ou types spécifiques de riz

paddy), si la situation sur le marché l'exige. Ces actes d'exé­ cution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2;

c) peut être ouverte pour la viande bovine par la Commission, au moyen d'actes d'exécution adoptés sans appliquer la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3, si, pendant une période représentative déterminée en applica­ tion de l'article 20, premier alinéa, point a), le prix moyen du marché dans un État membre ou dans une région d'un État membre, constaté sur la base de la grille de classement des carcasses de bovins visée à l'annexe IV, point A, est inférieur à 85 % du seuil de référence fixé à l'article 7, paragraphe 1, point d).

2. La Commission peut adopter des actes d'exécution procé­ dant à la fermeture de l'intervention publique pour le secteur de la viande bovine, lorsque, au cours d'une période représentative déterminée en application de l'article 20, premier alinéa, point a), les conditions prévues au paragraphe 1, point c), du présent article ne sont plus réunies. Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

Article 14

Achats à prix fixe ou dans le cadre d'une adjudication

Lorsque l'intervention publique est ouverte en application de l'article 13, paragraphe 1, les mesures relatives à la fixation des prix d'achat pour les produits visés à l'article 11 ainsi que, le cas échéant, les mesures relatives aux limitations quan­ titatives lorsque l'achat est effectué à un prix fixe sont adoptées par le Conseil conformément à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

Article 15

Prix d'intervention publique

1. On entend par "prix d'intervention publique",

a) le prix auquel les produits sont achetés dans le cadre de l'intervention publique lorsque cet achat est effectué à un prix fixe; ou

b) le prix maximal auquel les produits admissibles à l'interven­ tion publique peuvent être achetés lorsque cet achat est effectué dans le cadre d'une adjudication.

2. Les mesures relatives à la fixation du niveau du prix d'in­ tervention publique, y compris les montants des augmentations et des réductions, sont adoptées par le Conseil conformément à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

Article 16

Principes généraux applicables à l'écoulement des stocks d'intervention publique

1. L'écoulement des produits achetés dans le cadre de l'inter­ vention publique a lieu dans des conditions telles que:

a) toute perturbation du marché soit évitée;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/693

b) l'égalité d'accès aux marchandises ainsi que l'égalité de trai­ tement des acheteurs soient assurées, et

c) les engagements résultant d'accords internationaux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne soient respectés.

2. Les produits achetés dans le cadre de l'intervention publique peuvent être écoulés en les mettant à disposition du régime de distribution de denrées alimentaires aux personnes les plus démunies dans l'Union comme indiqué dans les actes juri­ diques de l'Union applicables. Dans ces cas, la valeur comptable de ces produits est égale au niveau du prix fixe concerné pour l'intervention publique visé à l'article 14, paragraphe 2.

3. Chaque année, la Commission rend publiques les condi­ tions dans lesquelles les produits achetés dans le cadre de l'inter­ vention publique ont été écoulés au cours de l'année précédente.

S e c t i o n 3

A i d e a u s t o c k a g e p r i v é

Article 17

Produits admissibles

L'aide au stockage privé peut être octroyée pour les produits suivants, conformément aux conditions définies dans la présente section et sous réserve des exigences et conditions complémen­ taires éventuelles qui seront adoptées par la Commission, au moyen d'actes délégués en application de l'article 18, paragraphe 1, ou de l'article 19 et d'actes d'exécution en application de l'articles 18, paragraphe 2, ou de l'article 20:

a) sucre blanc;

b) huile d'olive;

c) fibres de lin;

d) viandes de bovins âgés de huit mois ou plus, fraîches ou réfrigérées;

e) beurre produit à partir de crème obtenue directement et exclusivement à partir de lait de vache;

f) fromages;

g) lait écrémé en poudre obtenu à partir de lait de vache;

h) viande de porc;

i) viandes ovine et caprine.

Le point f) du premier alinéa est limité aux fromages bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géogra­ phique protégée conformément au règlement (UE) no 1151/2012, dont le stockage se poursuit au-delà de la durée de maturation précisée dans le cahier des charges du produit visé à l'article 7 dudit règlement et/ou une durée de maturation qui contribue à accroître la valeur du fromage.

Article 18

Conditions d'octroi de l'aide

1. Afin d'assurer la transparence du marché, la Commission est, si nécessaire, habilitée à adopter, en conformité avec l'ar­ ticle 227, des actes délégués fixant les conditions dans lesquelles elle peut décider d'accorder une aide au stockage privé pour les produits énumérés à l'article 17, compte tenu:

a) des prix moyens du marché constatés dans l'Union, des seuils de référence et des coûts de production pour les produits concernés; et/ou

b) de la nécessité de réagir en temps utile à une situation particulièrement difficile sur le marché ou à des évolutions économiques particulièrement difficiles ayant un impact négatif significatif sur les marges dans le secteur.

2. La Commission peut adopter des actes d'exécution:

a) accordant une aide au stockage privé pour les produits énumérés à l'article 17, compte tenu des conditions visées au paragraphe 1 du présent article;

b) restreignant l'octroi d'une aide au stockage privé.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

3. Les mesures relatives à la fixation du montant de l'aide au stockage privé prévue à l'article 17 sont adoptées par le Conseil conformément à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

S e c t i o n 4

D i s p o s i t i o n s c o m m u n e s a p p l i c a b l e s à l ' i n t e r v e n t i o n p u b l i q u e e t à l ' a i d e a u

s t o c k a g e p r i v é

Article 19

Pouvoirs délégués

1. Afin que les produits achetés dans le cadre de l'interven­ tion publique ou faisant l'objet d'une aide au stockage privé se prêtent au stockage de longue durée et soient de qualité saine, loyale et marchande et afin de tenir compte des spécificités des différents secteurs aux fins du fonctionnement efficace de l'in­ tervention publique et du stockage privé, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués fixant les exigences et les conditions à respecter par ces produits, en plus des exigences prévues par le présent règlement. Ces exigences et conditions visent à garantir, pour les produits achetés et stockés:

a) leur qualité en ce qui concerne les paramètres de qualité, les classes de qualité, les catégories, les caractéristiques du produit et l'âge;

FRL 347/694 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

b) leur admissibilité, en ce qui concerne les quantités, l'embal­ lage, y compris l'étiquetage, la conservation, les contrats de stockage précédents, l'agrément des entreprises et le stade des produits visés par le prix d'intervention publique et l'aide au stockage privé.

2. Afin de tenir compte des spécificités des secteurs des céréales et du riz paddy, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués fixant les critères de qualité relatifs tant à l'achat qu'à la vente du froment (blé) tendre, du froment (blé) dur, de l'orge, du maïs et du riz paddy.

3. Afin de garantir une capacité de stockage appropriée et l'efficacité du régime d'intervention publique en termes de renta­ bilité, de distribution et d'accès des opérateurs, et afin de main­ tenir la qualité des produits achetés dans le cadre de l'interven­ tion publique pour leur écoulement à la fin de la période de stockage, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués fixant:

a) les exigences à satisfaire par les lieux de stockage pour tous les produits faisant l'objet de l'intervention publique;

b) les règles applicables au stockage de produits à l'intérieur et à l'extérieur de l'État membre qui est responsable de ces produits et de leur traitement pour ce qui concerne les droits de douane et autres montants à octroyer ou à perce­ voir dans le cadre de la PAC.

4. Afin que l'aide au stockage privé exerce l'effet souhaité sur le marché, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués fixant:

a) les règles et conditions applicables lorsque la quantité stockée est inférieure à la quantité faisant l'objet du contrat;

b) les conditions concernant l'octroi d'une avance au titre de cette aide;

c) les conditions dans lesquelles il peut être décidé que des produits faisant l'objet de contrats de stockage privé peuvent être remis sur le marché ou écoulés.

5. Afin de garantir le bon fonctionnement de l'intervention publique et des systèmes de stockage privé, la Commission est habilitée, en conformité avec l'article 227, à adopter des actes délégués:

a) prévoyant le recours à des procédures d'adjudication garan­ tissant l'égalité d'accès aux marchandises et l'égalité de trai­ tement entre les opérateurs;

b) fixant les conditions supplémentaires à remplir par les opéra­ teurs afin de faciliter la gestion et le contrôle effectifs du système par les États membres et les opérateurs;

c) fixant l'obligation pour les opérateurs de constituer une garantie assurant l'exécution de leurs obligations.

6. Afin de tenir compte des évolutions techniques et des besoins des secteurs visés à l'article 10, ainsi que de la nécessité de normaliser la présentation des différents produits en vue d'améliorer la transparence des marchés, l'enregistrement des prix et l'application des mesures d'intervention sur les marchés, la Commission est habilitée, en conformité avec l'article 227, à adopter des actes délégués:

a) adaptant et actualisant les dispositions de l'annexe IV rela­ tives aux grilles utilisées dans l'Union pour le classement, l'identification et la présentation des carcasses;

b) fixant des dispositions supplémentaires concernant le classe­ ment, y compris par des classificateurs qualifiés, le calibrag,e y compris par des techniques automatisées, l'identification, la pesée et le marquage des carcasses et concernant le calcul des prix moyens de l'Union et les coefficients de pondération utilisés aux fins de ce calcul;

c) établissant, dans le secteur de la viande bovine, des déroga­ tions aux dispositions et des dérogations spécifiques pouvant être accordées par les États membres aux abattoirs dans lesquels un petit nombre de bovins est abattu, ainsi que des dispositions complémentaires pour les produits concer­ nés, et notamment en ce qui concerne les classes de confor­ mation et l'état d'engraissement, et, dans le secteur de la viande ovine, d'autres dispositions relatives au poids, à la couleur de la viande et à l'état d'engraissement, ainsi que les critères de classification des agneaux légers;

d) autorisant les États membres à ne pas appliquer la grille de classement pour les carcasses de porcs et à utiliser des critères d'évaluation supplémentaires autres que le poids et la teneur estimée en viande maigre ou fixant des dérogations à cette grille.

Article 20

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission adopte des actes d'exécution fixant les disposi­ tions nécessaires à l'application uniforme du présent chapitre. Ces dispositions peuvent porter notamment sur les éléments suivants:

a) les frais à acquitter par l'opérateur lorsque des produits livrés à l'intervention publique ne respectent pas les exigences de qualité minimale;

b) la fixation de la capacité de stockage minimale pour les lieux de stockage d'intervention;

c) les périodes représentatives, les marchés et les prix du marché nécessaires aux fins de l'application du présent chapitre;

d) la livraison des produits achetés dans le cadre de l'interven­ tion publique, les frais de transport qui doivent être supportés par le soumissionnaire, la prise en charge des produits par les organismes payeurs et le paiement;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/695

e) les différentes opérations liées au processus de désossage pour le secteur de la viande bovine;

f) les modalités pratiques d'emballage, de commercialisation et d'étiquetage des produits;

g) les procédures d'agrément des entreprises produisant du beurre et du lait écrémé en poudre aux fins du présent chapitre;

h) l'autorisation du stockage en dehors du territoire de l'État membre où les produits ont été achetés et stockés;

i) la vente ou l'écoulement des produits achetés dans le cadre de l'intervention publique, notamment en ce qui concerne les prix de vente, les conditions du déstockage, l'utilisation ultérieure ou la destination des produits déstockés, y compris les procédures relatives aux produits mis à dispo­ sition en vue de leur utilisation dans le régime visé à l'ar­ ticle 16, paragraphe 2, y compris les transferts entre États membres;

j) en ce qui concerne les produits achetés dans le cadre de l'intervention publique, les dispositions relatives à la possi­ bilité pour les États membres de vendre, sous leur propre responsabilité, de petites quantités restant en stock ou de quantités qui ne peuvent plus être réemballées ou qui sont détériorées;

k) en ce qui concerne le stockage privé, la conclusion et le contenu des contrats entre l'autorité compétente de l'État membre et les demandeurs;

l) le placement et la conservation des produits en stockage privé et leur déstockage;

m) la durée du stockage privé et les dispositions selon lesquelles cette durée, une fois définie dans les contrats, peut être écourtée ou allongée;

n) les procédures à suivre pour procéder à des achats à prix fixe ou pour accorder l'aide au stockage privé à prix fixe, y compris les procédures et le montant de la garantie à consti­ tuer, ou pour l'octroi de l'aide au stockage privé fixée à l'avance;

o) le recours aux procédures d'adjudication, à la fois pour l'intervention publique et pour le stockage privé, notam­ ment en ce qui concerne:

i) la présentation des offres ou des soumissions et la quan­ tité minimale pour une demande ou une soumission;

ii) les procédures et le montant de la garantie à constituer; ainsi que

iii) le choix des offres en retenant, dans l'ordre, les offres les plus avantageuses pour l'Union, tout en prévoyant qu'il n'est pas obligatoirement donné suite à une adjudication;

p) la mise en œuvre des grilles utilisées dans l'Union pour le classement des carcasses de bovins, de porcins et d'ovins;

q) une présentation des carcasses et des demi carcasses diffé­ rente de celle fixée à l'annexe IV, point A IV, aux fins de l'établissement des prix du marché;

r) les facteurs de correction que doivent appliquer les États membres pour une présentation différente des carcasses de bovins et d'ovins lorsque la présentation de référence n'est pas utilisée;

s) les modalités pratiques du marquage des carcasses classées et du calcul par la Commission du prix moyen pondéré de l'Union pour les carcasses de bovins, de porcins et d'ovins;

t) l'autorisation, pour les États membres, de prévoir, en ce qui concerne les porcs abattus sur leur territoire, une présenta­ tion des carcasses de porcs différente de celle fixée à l'an­ nexe IV, point B.III, si une des conditions suivantes est remplie:

i) la pratique commerciale normalement suivie sur leur territoire s'écarte de la présentation type définie à l'an­ nexe IV, point B III;

ii) des exigences techniques le justifient;

iii) les carcasses sont dépourvues de leur peau d'une manière uniforme;

u) les dispositions relatives à l'examen sur place de l'application du classement des carcasses dans les États membres par un comité de l'Union composé d'experts de la Commission et d'experts désignés par les États membres afin d'assurer la précision et la fiabilité du classement des carcasses. Ces dispositions prévoient que l'Union prend en charge les coûts liés à cet examen.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 21

Autres compétences d'exécution

La Commission adopte les actes d'exécution afin d'autoriser les États membres à utiliser, pour les agneaux dont le poids de la carcasse est inférieur à 13 kilogrammes, par dérogation à l'an­ nexe IV, point C III, les critères de classement suivants:

a) le poids de la carcasse;

b) la couleur de la viande;

c) l'état d'engraissement.

Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

FRL 347/696 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

CHAPITRE II

Régimes d'aide

S e c t i o n 1

R é g i m e s d e s t i n é s à a m é l i o r e r l ' a c c è s à l ' a l i m e n t a t i o n

Article 22

Groupe cible

Les régimes d'aide destinés à améliorer la distribution de produits agricoles et les habitudes alimentaires des enfants concernent les enfants fréquentant régulièrement les crèches, les établissements préscolaires ou les établissements scolaires de niveau primaire ou secondaire administrés ou reconnus par les autorités compétentes des États membres.

S o u s - S e c t i o n 1

P r o g r a m m e s e n f a v e u r d e l a c o n s o m m a t i o n d e f r u i t s e t d e l é g u m e s à l ' é c o l e

Article 23

Aide à la distribution aux enfants de fruits et de légumes, de fruits et de légumes transformés, de bananes et de

produits qui en sont issus

1. Une aide de l'Union est octroyée en faveur de:

a) la distribution aux enfants, dans les établissements scolaires visés à l'article 22, de produits des secteurs des fruits et des légumes, des fruits et des légumes transformés et des bananes, et ainsi que

b) certains coûts connexes liés à la logistique et à la distribu­ tion, à l'équipement, à la publicité, au suivi, à l'évaluation et aux mesures d'accompagnement.

2. Les États membres souhaitant participer au programme élaborent au préalable, au niveau national ou régional, une stratégie pour sa mise en œuvre. Ils prévoient également les mesures d'accompagnement nécessaires afin d'assurer l'efficacité du programme, lesquelles peuvent inclure des informations sur les mesures éducatives relatives à des habitudes alimentaires saines, sur les filières alimentaires locales et sur la lutte contre le gaspillage des aliments.

3. Lorsqu'ils élaborent leur stratégie, les États membres établissent une liste des produits des secteurs des fruits et des légumes, des fruits et des légumes transformés et des bananes qui seront admissibles au titre de leurs programmes respectifs. Cette liste ne comprend pas les produits figurant à l'annexe V.

Cependant, dans des cas dûment justifiés, par exemple lorsqu'un État membre souhaite faire en sorte que son programme couvre un vaste éventail de produits ou rendre son programme plus attrayant, sa stratégie peut prévoir que lesdits produits peuvent devenir admissibles si une quantité limitée des substances visées à cette annexe est ajoutée.

Les États membres veillent à ce que leurs autorités sanitaires compétentes approuvent la liste des produits qui sont admissibles dans le cadre de leur programme.

Les États membres sélectionnent leurs produits en fonction de critères objectifs qui peuvent inclure des considérations relatives à la santé et à l'environnement, ainsi qu'à la saisonnalité, la variété ou la disponibilité des produits, en donnant la priorité, dans toute la mesure du possible, aux produits originaires de l'Union, et notamment aux achats locaux, aux marchés locaux, aux circuits d'approvisionnement courts ou aux avantages pour l'environnement.

4. Les mesures relatives à la fixation de l'aide de l'Union visée au paragraphe 1 sont adoptées par le Conseil conformément à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

5. L'aide de l'Union visée au paragraphe 1 est octroyée à chaque État membre en fonction de critères objectifs fondés sur la proportion d'enfants âgés de six à dix ans.

Les États membres participant au programme sollicitent, chaque année, une aide de l'Union sur la base de leur stratégie visée au paragraphe 2.

Les mesures relatives à la fixation du montant minimal de l'aide de l'Union pour chaque État membre participant au programme et à la répartition indicative et définitive de l'aide aux États membres sont adoptées par le Conseil conformément à l'ar­ ticle 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

6. L'aide de l'Union prévue au paragraphe 1 n'est pas utilisée pour remplacer le financement d'éventuels programmes natio­ naux existants en faveur de la consommation de fruits à l'école prévoyant la distribution de fruits et de légumes, de fruits et de légumes transformés et de bananes ou d'autres programmes de distribution scolaire qui comprennent des produits de ce type.

Toutefois, si un État membre a déjà mis en place un programme qui pourrait bénéficier de l'aide de l'Union en vertu du présent article et qu'il a l'intention de l'étendre ou d'en accroître l'effi­ cacité, notamment en ce qui concerne le groupe cible du programme, sa durée ou les produits admissibles, l'aide de l'Union peut être accordée sous réserve que les limites fixées à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne soient respectées pour ce qui est de la proportion de l'aide de l'Union par rapport à la contribution nationale totale. Dans ce cas, l'État membre indique dans sa stratégie de mise en œuvre comment il entend étendre son programme ou en accroître l'efficacité.

7. Les États membres peuvent accorder, en complément de l'aide de l'Union, une aide nationale conformément à l'ar­ ticle 152.

8. Le programme de l'Union en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l'école n'affecte pas les éventuels programmes nationaux distincts, conformes à la législation de l'Union, encourageant la consommation de fruits et de légumes à l'école.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/697

9. L'Union peut également financer, au titre de l'article 6 du règlement (UE) no 1306/2013, des actions d'information, de suivi et d'évaluation liées au programme en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l'école, y compris des actions de sensibilisation du public audit programme et des actions de mise en réseau connexes.

10. Les États membres participant au régime d'aide portent à la connaissance du public, sur les lieux de distribution, leur participation audit régime et le fait qu'il est subventionné par l'Union.

Article 24

Pouvoirs délégués

1. Afin d'encourager les enfants à adopter des habitudes alimentaires saines et de veiller à ce que l'aide concerne les enfants du groupe cible visé à l'article 22, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'ar­ ticle 227 en ce qui concerne des règles sur:

a) les critères supplémentaires relatifs à la manière dont les États membres doivent cibler l'aide;

b) l'approbation et la sélection des demandeurs d'aide par les États membres.

c) l'élaboration des stratégies nationales ou régionales et des mesures d'accompagnement.

2. Afin de garantir l'utilisation efficace et ciblée des fonds de l'Union, la Commission est habilitée à adopter des actes délé­ gués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne:

a) la méthode pour la réaffectation de la répartition indicative de l'aide visée à l'article 23, paragraphe 5, entre les États membres sur la base des demandes d'aide reçues;

b) les coûts qui, dans les stratégies des États membres, sont admissibles au bénéfice de l'aide de l'Union et la possibilité de fixer un plafond global pour certains coûts;

c) l'obligation pour les États membres de suivre et d'évaluer l'efficacité de leurs programmes en faveur de la consomma­ tion de fruits et de légumes à l'école.

3. Afin de mieux faire connaître le régime d'aide, la Commis­ sion est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue d'exiger des États membres qui ont mis en place un programme en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l'école qu'ils portent à la connaissance du public le fait que le programme bénéficie de l'aide de l'Union.

Article 25

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à la mise en œuvre de la présente sous- section, et notamment:

a) les informations devant figurer dans les stratégies des États membres;

b) les demandes d'aide et les paiements;

c) les méthodes permettant de faire connaître le régime et les actions de mise en réseau liées à celui-ci;

d) la présentation, le format et le contenu des rapports de suivi et d'évaluation des États membres participant au programme de l'Union en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l'école.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S o u s - S e c t i o n 2

P r o g r a m m e e n f a v e u r d e l a c o n s o m m a t i o n d e l a i t à l ' é c o l e

Article 26

Aide à la distribution de lait et de produits laitiers aux enfants

1. Une aide de l'Union est octroyée pour la distribution aux enfants, dans les établissements scolaires visés à l'article 22, de lait et de certains produits laitiers transformés relevant des codes NC 0401, 0403, 0404 90 et 0406 ou du code NC 2202 90.

2. À compter du 1er août 2015, les États membres souhai­ tant participer au programme disposent au préalable d'une stra­ tégie au niveau national ou régional pour sa mise en œuvre. Ils peuvent également prévoir les mesures d'accompagnement nécessaires afin d'assurer l'efficacité du programme, lesquelles peuvent inclure des informations sur les mesures éducatives relatives à des habitudes alimentaires saines, sur les filières alimentaires locales et sur la lutte contre le gaspillage des aliments.

3. Lorsqu'ils élaborent leur stratégie, les États membres établissent une liste de laits et de produits laitiers qui seront admissibles au titre de leurs programmes respectifs, conformé­ ment aux dispositions adoptées par la Commission en vertu de l'article 27.

4. Exception faite de la distribution gratuite de repas aux enfants dans les établissements scolaires, l'aide de l'Union prévue au paragraphe 1 n'est pas utilisée pour remplacer le financement d'éventuels programmes nationaux existants en faveur de la consommation de lait et de produits laitiers ou d'autres programmes de distribution scolaire qui comprennent des produits de ce type. Toutefois, si un État membre a déjà mis en place un programme qui pourrait bénéficier de l'aide de l'Union en vertu du présent article et qu'il a l'intention de l'étendre ou d'en accroître l'efficacité, notamment en ce qui concerne le groupe cible du programme, sa durée ou les produits admissibles, l'aide de l'Union peut être accordée. Dans ce cas, l'État membre indique dans sa stratégie de mise en œuvre comment il entend étendre son programme ou en accroître l'efficacité.

FRL 347/698 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

5. Les États membres peuvent accorder, en complément de l'aide de l'Union, une aide nationale conformément à l'ar­ ticle 217.

6. Le programme de l'Union en faveur de la consommation de lait et de produits laitiers à l'école s'applique sans préjudice des programmes nationaux distincts en vue d'encourager la consommation de lait et de produits laitiers qui sont conformes à la législation de l'Union.

7. Les mesures relatives à la fixation de l'aide de l'Union pour tout type de lait et de produits laitiers et de la quantité maxi­ male pouvant bénéficier de l'aide de l'Union prévue au para­ graphe 1 sont adoptées par le Conseil conformément à l'ar­ ticle 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

8. Les États membres participant au régime d'aide portent à la connaissance du public, sur les lieux de distribution des aliments, leur participation audit régime et le fait qu'il est subventionné par l'Union.

Article 27

Pouvoirs délégués

1. Afin de tenir compte de l'évolution des modes de consom­ mation de produits laitiers, des innovations et développements sur le marché des produits laitiers, de la disponibilité des produits sur les différents marchés dans l'Union, ainsi que des aspects d'ordre nutritionnel, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue de déterminer:

a) les produits qui peuvent bénéficier du régime, conformément aux dispositions énoncées à l'article 26, paragraphe 1, et compte tenu des aspects nutritionnels;

b) l'élaboration de stratégies nationales ou régionales par les États membres, y compris, le cas échéant, les mesures d'ac­ compagnement; et

c) les mesures nécessaires pour le suivi et l'évaluation.

2. Afin de garantir l'utilisation efficace et effective de l'aide de l'Union, la Commission est habilitée à adopter des actes délé­ gués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne:

a) les règles applicables à l'admissibilité des bénéficiaires et des demandeurs au bénéfice de l'aide;

b) une exigence d'agrément des demandeurs par les États membres;

c) l'utilisation de produits laitiers bénéficiant de l'aide dans la préparation des repas dans les établissements scolaires.

3. Afin de garantir le respect, par les demandeurs de l'aide, des obligations qui leur incombent, la Commission est habilitée

à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne l'obligation de constituer une garantie lorsqu'une avance sur l'aide est versée.

4. Afin de mieux faire connaître le régime d'aide, la Commis­ sion est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués établissant les conditions dans lesquelles les États membres doivent porter à la connaissance du public leur parti­ cipation au régime d'aide et le fait qu'il est subventionné par l'Union.

5. En vue de veiller à ce que l'aide soit prise en considération dans le prix auquel les produits sont disponibles dans le cadre du programme, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l'article 227 afin de fixer des règles sur la mise en place d'une surveillance des prix au titre du programme.

Article 28

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à la mise en œuvre de la présente sous- section, et notamment:

a) les procédures visant à garantir le respect de la quantité maximale pouvant bénéficier de l'aide;

b) les procédures applicables à la garantie à constituer lorsqu'une avance sur l'aide est versée, ainsi que le montant de cette garantie;

c) les informations à fournir aux États membres aux fins de l'agrément des demandeurs, des demandes d'aide et des paie­ ments;

d) les méthodes permettant de faire connaître le régime;

e) la gestion de la surveillance des prix au titre de l'article 27, paragraphe 5.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S e c t i o n 2

A i d e s d a n s l e s e c t e u r d e l ' h u i l e d ' o l i v e e t d e s o l i v e s d e t a b l e

Article 29

Programmes de soutien au secteur de l'huile d'olive et des olives de table

1. L'Union finance des programmes de travail triennaux établis par les organisations de producteurs reconnues en vertu de l'article 152, les associations d'organisations de produc­ teurs reconnues en vertu de l'article 156 ou les organisations interprofessionnelles reconnues en vertu de l'article 157 dans un ou plusieurs des domaines suivants:

a) le suivi et la gestion du marché dans le secteur de l'huile d'olive et des olives de table;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/699

b) l'amélioration de l'incidence environnementale de l'oléicul­ ture;

c) l'amélioration de la compétitivité de l'oléiculture par la modernisation;

d) l'amélioration de la qualité de la production d'huile d'olive et d'olives de table;

e) le système de traçabilité, la certification et la protection, sous l'autorité des administrations nationales, de la qualité de l'huile d'olive et des olives de table, au moyen, notamment, d'un contrôle qualitatif des huiles d'olives vendues au consommateur final;

f) la diffusion d'informations sur les actions menées par les organisations de producteurs, les associations d'organisations de producteurs ou les organisations interprofessionnelles afin d'améliorer la qualité de l'huile d'olive et des olives de table.

2. Le financement par l'Union des programmes de travail visés au paragraphe 1 s'élève à:

a) 11 098 000 EUR par an pour la Grèce;

b) 576 000 EUR par an pour la France; ainsi que

c) 35 991 000 EUR par an pour l'Italie.

3. Le financement maximal par l'Union des programmes de travail visés au paragraphe 1 est limité aux montants retenus par les États membres. Le financement maximal des coûts admissibles est égal à:

a) 75 % pour les actions menées dans les domaines visés au paragraphe 1, points a), b) et c);

b) 75 % pour les investissements en biens d'équipement et 50 % pour les autres actions menées dans le domaine visé au paragraphe 1, point d);

c) 75 % pour les programmes de travail menés dans au moins trois pays tiers ou États membres non producteurs par des organisations reconnues visées au paragraphe 1 d'au moins deux États membres producteurs, dans les domaines visés au paragraphe 1, points e) et f), le taux étant réduit à 50 % pour les autres actions menées dans ces mêmes domaines.

Un financement complémentaire est assuré par l'État membre concerné jusqu'à concurrence de 50 % des coûts exclus du financement de l'Union.

Article 30

Pouvoirs délégués

Afin de garantir l'utilisation efficace et effective de l'aide de l'Union prévue à l'article 29 et en vue d'améliorer la qualité de la production d'huile d'olive et d'olives de table, la Commis­ sion est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne:

a) les domaines visés à l'article 29, paragraphe 1, les mesures spécifiques qui peuvent être financées par l'aide de l'Union

ainsi que les activités et les coûts qui ne peuvent pas être financés de cette manière;

b) l'affectation minimale par les États membres du financement de l'Union à des domaines spécifiques;

c) l'obligation de constituer une garantie lors de la soumission d'une demande d'approbation concernant un programme de travail et lors du versement d'une avance sur l'aide;

d) les critères que les États membres doivent prendre en compte pour la sélection et l'approbation des programmes de travail.

Article 31

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application de la présente section en ce qui concerne:

a) la mise en œuvre des programmes de travail et la modifica­ tion de ces programmes;

b) le versement de l'aide, et notamment des avances;

c) les procédures à suivre et le montant de la garantie à consti­ tuer lors de la soumission d'une demande d'approbation concernant un programme de travail et lorsqu'une avance sur l'aide est versée.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S e c t i o n 3

A i d e s d a n s l e s e c t e u r d e s f r u i t s e t l é g u m e s

Article 32

Fonds opérationnels

1. Les organisations de producteurs dans le secteur des fruits et légumes et/ou leurs associations peuvent constituer un fonds opérationnel. Le fonds est financé par:

a) les contributions financières versées:

i) par les membres de l'organisation de producteurs et/ou par l'organisation elle-même; ou

ii) par les associations d'organisations de producteurs, par l'intermédiaire des membres desdites associations;

b) l'aide financière de l'Union, qui peut être octroyée aux orga­ nisations de producteurs, ou à leurs associations, dans le cas où celles-ci présentent, gèrent et mettent en œuvre un programme opérationnel ou une partie d'un tel programme, conformément aux modalités et aux conditions fixées dans les actes délégués, en application de l'article 37, et dans les actes d'exécution, en application de l'article 38, devant être adoptés par la Commission.

FRL 347/700 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

2. Les fonds opérationnels sont utilisés aux seules fins du financement des programmes opérationnels soumis aux États membres et approuvés par ceux-ci.

Article 33

Programmes opérationnels

1. Les programmes opérationnels dans le secteur des fruits et légumes ont une durée minimale de trois ans et une durée maximale de cinq ans. Ils poursuivent au moins deux des objec­ tifs visés à l'article 152, paragraphe 1, point c), ou deux des objectifs suivants:

a) la planification de la production, y compris la prévision et le suivi de la production et de la consommation;

b) l'amélioration de la qualité des produits, qu'ils soient frais ou transformés;

c) le développement de leur mise en valeur commerciale;

d) la promotion des produits, qu'ils soient frais ou transformés;

e) les mesures en faveur de l'environnement, notamment celles dans le domaine de l'eau, et les méthodes de production respectant l'environnement, notamment l'agriculture biolo­ gique;

f) la prévention et la gestion des crises.

Les programmes opérationnels sont soumis à l'approbation des États membres.

2. Les associations d'organisations de producteurs peuvent également présenter un programme opérationnel complet ou partiel, composé de mesures qui ont été fixées mais non réali­ sées par les organisations membres dans le cadre de leurs programmes opérationnels. Les programmes opérationnels d'as­ sociations d'organisations de producteurs sont soumis aux mêmes règles que les programmes opérationnels d'organisations de producteurs et ils sont examinés avec les programmes opéra­ tionnels des organisations membres.

À cette fin, les États membres s'assurent:

a) que les mesures relevant des programmes opérationnels d'une association d'organisations de producteurs sont entiè­ rement financées par les contributions des organisations membres de l'association concernée et que les fonds sont prélevés sur les fonds opérationnels de ces organisations membres;

b) que les mesures et la participation financière correspondante sont fixées dans le programme opérationnel de chaque orga­ nisation membre;

c) qu'il n'y a pas de double financement.

3. La prévention et la gestion des crises visées au paragraphe 1, premier alinéa, point f), ont pour objectif d'éviter et de régler les crises sur les marchés des fruits et légumes, et couvrent dans ce contexte:

a) les investissements permettant de mieux gérer les volumes mis sur le marché;

b) les mesures de formation et l'échange de bonnes pratiques;

c) la promotion et la communication, à titre de prévention ou pendant une période de crise;

d) la participation aux frais administratifs pour la constitution de fonds de mutualisation;

e) la replantation de vergers, s'il y a lieu, après l'arrachage obligatoire pour des raisons sanitaires ou phytosanitaires, sur l'ordre de l'autorité compétente de l'État membre;

f) le retrait du marché;

g) la récolte en vert ou la non-récolte des fruits et légumes;

h) l'assurance des récoltes.

L'aide en faveur de l'assurance-récolte contribue à sauvegarder les revenus des producteurs lorsque ceux-ci subissent des pertes à la suite de catastrophes naturelles, de phénomènes climatiques défavorables, de maladies ou d'infestations parasitaires.

Dans les contrats d'assurance, il est exigé que les bénéficiaires prennent les mesures nécessaires de prévention des risques.

Les mesures de prévention et de gestion des crises, y compris le remboursement du capital et des intérêts visé au cinquième alinéa, ne représentent pas plus d'un tiers des dépenses engagées dans le cadre du programme opérationnel.

Les organisations de producteurs peuvent contracter des emprunts commerciaux afin de financer les mesures de préven­ tion et de gestion des crises. Dans ce cas, le remboursement du capital et des intérêts de l'emprunt peut s'inscrire dans le cadre du programme opérationnel et il peut, à ce titre, bénéficier de l'aide financière de l'Union au titre de l'article 34. Toute action spécifique relevant de la prévention et de la gestion des crises peut être financée soit par ce type d'emprunts, soit directement, ou par les deux à la fois.

4. Aux fins de la présente section, on entend par:

a) "récolte en vert", le fait de récolter en totalité, sur une super­ ficie donnée, des produits non mûrs et non commercialisa­ bles. Les produits concernés n'ont pas été endommagés avant la récolte en vert, que ce soit pour des raisons climatiques, par des maladies ou pour toute autre raison;

b) "non-récolte", l'interruption du cycle de production actuel sur la zone concernée alors que le produit est bien développé et est de qualité saine, loyale et marchande. La destruction des produits en raison d'un phénomène climatique ou d'une maladie n'est pas considérée comme un cas de non-récolte.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/701

5. Les États membres veillent à ce que:

a) les programmes opérationnels comprennent au moins deux actions en faveur de l'environnement; ou

b) au moins 10 % des dépenses engagées au titre des programmes opérationnels concernent des actions en faveur de l'environnement.

Les actions en faveur de l'environnement respectent les exigences relatives aux paiements agroenvironnementaux et climatiques prévus à l'article 28, paragraphe 3, du règlement (UE) no 1305/2013.

Lorsque 80 % au moins des producteurs membres d'une orga­ nisation de producteurs font l'objet d'un ou plusieurs engage­ ments agroenvironnementaux et climatiques identiques prévus à l'article 28, paragraphe 3, du règlement (UE) no 1305/2013, chacun de ces engagements compte comme une action en faveur de l'environnement visée au premier alinéa, point a), du présent paragraphe.

Le financement des actions en faveur de l'environnement visées au premier alinéa du présent paragraphe couvre les surcoûts et les pertes de revenus découlant de l'action.

6. Les États membres veillent à ce que les investissements qui ont pour effet d'intensifier la pression sur l'environnement ne soient autorisés que dans les cas où des mesures de protection efficaces de l'environnement contre ces pressions sont en place.

Article 34

Aide financière de l'Union

1. L'aide financière de l'Union est égale au montant des contributions financières visées à l'article 32, paragraphe 1, point a), effectivement versées et est limitée à 50 % du montant des dépenses réelles effectuées.

2. Pour chaque organisation de producteurs ou association d'organisations de producteurs, l'aide financière de l'Union est plafonnée à 4,1 % de la valeur de sa production commercialisée.

Toutefois, dans le cas des organisations de producteurs, ce pour­ centage peut être porté à 4,6 % de la valeur de la production commercialisée, à condition que le montant qui excède 4,1 % de la valeur de la production commercialisée soit uniquement destiné à des mesures de prévention et de gestion des crises.

S'il s'agit d'une association d'organisations de producteurs, ce pourcentage peut toutefois être porté à 4,7 % de la valeur de la production commercialisée, à condition que le montant qui excède 4,1 % de la valeur de la production commercialisée soit uniquement destiné à des mesures de prévention et de gestion des crises mises en œuvre par cette association d'organisations de producteurs au nom de ses membres.

3. À la demande d'une organisation de producteurs, la limite de 50 % prévue au paragraphe 1 est portée à 60 % pour un programme ou une partie de programme opérationnel satisfai­ sant au moins à l'une des conditions suivantes:

a) le programme est présenté par plusieurs organisations de producteurs de l'Union opérant dans des États membres distincts pour des programmes transnationaux;

b) le programme est présenté par une ou plusieurs organisa­ tions de producteurs pour des programmes à mener par une filière interprofessionnelle;

c) le programme couvre uniquement un soutien spécifique à la production de produits biologiques relevant du règlement (CE) no 834/2007 du Conseil (1);

d) il s'agit du premier programme présenté par une organisa­ tion de producteurs reconnue qui est le résultat d'une fusion entre deux organisations de producteurs reconnues;

e) il s'agit du premier programme présenté par une association d'organisations de producteurs reconnue;

f) le programme est présenté par des organisations de produc­ teurs dans des États membres dont moins de 20 % de la production de fruits et légumes est commercialisée par des organisations de producteurs;

g) le programme est présenté par une organisation de produc­ teurs dans l'une des régions ultrapériphériques de l'Union visées à l'article 349 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

4. La limite de 50 % prévue au paragraphe 1 est portée à 100 % dans le cas de retraits du marché de fruits et légumes, qui n'excèdent pas 5 % du volume de la production commercialisée de chaque organisation de producteurs et qui sont écoulés par les moyens suivants:

a) distribution gratuite à des œuvres de bienfaisance ou à des fondations charitables, agréées à cet effet par les États membres, pour leurs activités à l'égard des personnes recon­ nues par leur législation nationale comme ayant droit à des secours publics en raison notamment de l'insuffisance des ressources nécessaires à leur subsistance; ou

b) distribution gratuite aux institutions pénitentiaires, aux écoles, aux établissements visés à l'article 22, aux colonies de vacances, aux hôpitaux ou aux établissements d'héberge­ ment pour personnes âgées désignés par les États membres, ceux-ci prenant toutes les mesures nécessaires pour que les quantités distribuées à ce titre s'ajoutent à celles achetées normalement par ces établissements.

FRL 347/702 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007 relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement (CEE) no 2092/91 (JO L 189 du 20.7.2007, p. 1).

Article 35

Aide financière nationale

1. Dans les régions des États membres où le degré d'organi­ sation des producteurs dans le secteur des fruits et légumes est particulièrement faible, la Commission peut adopter des actes d'exécution autorisant les États membres, sur demande dûment justifiée, à verser aux organisations de producteurs une aide financière nationale égale au maximum à 80 % des contribu­ tions financières visées à l'article 32, paragraphe 1, point a). Cette aide s'ajoute au fonds opérationnel.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

2. Dans les régions des États membres dont moins de 15 % de la valeur de la production de fruits et légumes est commer­ cialisée par les organisations de producteurs, associations d'or­ ganisations de producteurs et groupements de producteurs visés à l'article 27 du règlement (UE) no 1305/2013, et dont la production de fruits et légumes représente au moins 15 % de la production agricole totale de ces régions, l'aide financière nationale visée au paragraphe 1 du présent article peut être remboursée par l'Union à la demande de l'État membre concerné.

La Commission adopte des actes d'exécution concernant ce remboursement. Ces actes d'exécution sont adoptés en confor­ mité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, para­ graphe 2.

Article 36

Cadre national et stratégie nationale applicables aux programmes opérationnels

1. Les États membres établissent un cadre national compre­ nant des conditions générales concernant les actions en faveur de l'environnement visées à l'article 33, paragraphe 5. Ce cadre prévoit, en particulier, que ces actions doivent satisfaire aux exigences appropriées du règlement (UE) no 1305/2013, en particulier aux exigences de son article 3.

Les États membres transmettent leur projet de cadre à la Commission, qui peut, au moyen d'actes d'exécution adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3, en exiger la modification dans un délai de trois mois suivant la transmission si elle constate que ce projet ne permet pas d'atteindre les objectifs fixés à l'article 191 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et dans le septième programme d'action de l'Union pour l'environnement. Les investissements concernant des exploitations individuelles soute­ nues dans le cadre des programmes opérationnels respectent également ces objectifs.

2. Chaque État membre établit une stratégie nationale pour les programmes opérationnels à caractère durable sur le marché des fruits et légumes. Cette stratégie comprend:

a) une analyse de la situation en termes de forces et faiblesses et du potentiel de développement;

b) la justification des priorités retenues;

c) les objectifs des programmes opérationnels, ainsi que les instruments et les indicateurs de performance;

d) l'évaluation des programmes opérationnels;

e) les obligations en matière de compte rendu pour les organi­ sations de producteurs.

La stratégie nationale intègre également le cadre national visé au paragraphe 1.

3. Les paragraphes 1 et 2 ne s'appliquent pas aux États membres qui n'ont pas d'organisations de producteurs recon­ nues.

Article 37

Pouvoirs délégués

Afin de garantir une utilisation efficace, ciblée et durable des aides aux organisations de producteurs et à leurs associations dans le secteur des fruits et légumes, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 du traité pour établir des règles portant sur:

a) les fonds opérationnels et les programmes opérationnels, en ce qui concerne:

i) les montants estimés, les décisions des organisations de producteurs et de leurs associations sur les contributions financières et l'utilisation des fonds opérationnels;

ii) les mesures, actions, dépenses et coûts administratifs et de personnel à inclure ou à exclure des programmes opérationnels, la modification de ces derniers et les exigences complémentaires à fixer par les États membres;

iii) la prévention du double financement entre les programmes opérationnels et les programmes de déve­ loppement rural;

iv) les programmes opérationnels des associations d'organi­ sations de producteurs;

v) les règles spécifiques applicables aux cas dans lesquels les associations d'organisations de producteurs assument, en tout ou en partie, la gestion, le traitement, la mise en œuvre et la présentation des programmes opérationnels;

vi) l'obligation d'utiliser des indicateurs communs aux fins du suivi et de l'évaluation des programmes opérationnels;

b) le cadre national et la stratégie nationale applicables aux programmes opérationnels concernant l'obligation de suivre et d'évaluer l'efficacité des cadres nationaux et des stratégies nationales;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/703

c) l'aide financière de l'Union, en ce qui concerne:

i) la base de calcul de l'aide financière de l'Union et de la valeur de la production commercialisée visée à l'article 34, paragraphe 2;

ii) les périodes de référence applicables pour le calcul de l'aide;

iii) l'octroi d'avances, ainsi que l'obligation de constituer une garantie en cas de versement d'avances;

iv) les règles spécifiques applicables au financement des programmes opérationnels des associations d'organisa­ tions de producteurs, et notamment celles relatives aux plafonds visés à l'article 34, paragraphe 2;

d) les mesures de prévention et de gestion des crises, en ce qui concerne:

i) la possibilité pour les États membres de ne pas appli­ quer une ou plusieurs des mesures de prévention et de gestion des crises;

ii) les conditions relatives à l'article 33, paragraphe 3, premier alinéa, points a), b) et c).

iii) les destinations autorisées, à décider par les États membres, pour les produits retirés;

iv) le niveau maximal de l'aide aux retraits du marché;

v) l'obligation de notification préalable en cas de retrait du marché;

vi) la base de calcul du volume de production commercia­ lisée destinée à la distribution gratuite visée à l'article 34, paragraphe 4, et la détermination d'un volume maximal de production commercialisée en cas de retraits;

vii) l'obligation de faire figurer l'emblème de l'Union sur les emballages des produits destinés à une distribution gratuite;

viii) les conditions applicables aux destinataires des produits retirés;

ix) l'emploi de termes aux fins de la présente section;

x) les conditions, à adopter par les États membres, relatives à la mise en œuvre de la récolte en vert et de la non- récolte;

xi) l'assurance des récoltes;

xii) les fonds de mutualisation et

xiii) les conditions et la fixation d'un plafond de dépenses concernant la replantation de vergers pour des raisons sanitaires ou phytosanitaires conformément à l'article 33, paragraphe 3, premier alinéa, point e;

e) l'aide financière nationale, en ce qui concerne:

i) le degré d'organisation des producteurs;

ii) l'obligation de constituer une garantie en cas de verse­ ment d'avances;

iii) la part maximale de remboursement par l'Union de l'aide financière nationale.

Article 38

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant des mesures concernant:

a) la gestion des fonds opérationnels;

b) les informations devant figurer dans les programmes opéra­ tionnels, les cadres nationaux et les stratégies nationales visés à l'article 36, la présentation des programmes opérationnels aux États membres, les délais, les documents d'accompagne­ ment et l'approbation des États membres;

c) la mise en œuvre des programmes opérationnels par les organisations de producteurs et les associations d'organisa­ tions de producteurs;

d) la présentation, le format et le contenu des rapports de suivi et d'évaluation des stratégies nationales et des programmes opérationnels;

e) les demandes d'aide et les paiements de l'aide, y compris les avances et les paiements partiels de l'aide;

f) les modalités pratiques de la présence de l'emblème de l'Union sur les emballages des produits destinés à une distri­ bution gratuite;

g) le respect des normes de commercialisation en cas de retraits;

h) les coûts de transport, de tri et d'emballage en cas de distri­ bution gratuite;

i) les mesures de promotion, de communication et de forma­ tion en cas de prévention et de gestion de crise;

j) la mise en œuvre des opérations de retrait, de récolte en vert, de non-récolte et des mesures d'assurance-récolte;

k) la demande d'octroi, l'autorisation, le paiement et le remboursement de l'aide financière nationale;

l) les procédures à suivre et le montant de la garantie à consti­ tuer lorsqu'il est procédé au versement d'une avance.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

FRL 347/704 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

S e c t i o n 4

P r o g r a m m e s d ' a i d e d a n s l e s e c t e u r v i t i v i n i c o l e

S o u s - S e c t i o n 1

D i s p o s i t i o n s g é n é r a l e s e t m e s u r e s a d m i s s i b l e s a u b é n é f i c e d e l ' a i d e

Article 39

Champ d'application

La présente section établit les règles régissant l'octroi de fonds de l'Union aux États membres et l'utilisation de ces fonds par les États membres, par l'intermédiaire de programmes d'aide natio­ naux portant sur cinq ans (ci-après dénommés "programmes d'aide"), afin de financer des mesures d'aide spécifiques visant à soutenir le secteur vitivinicole.

Article 40

Compatibilité et cohérence

1. Les programmes d'aide sont compatibles avec le droit de l'Union et sont cohérents par rapport aux activités, politiques et priorités de l'Union.

2. Les États membres assument la responsabilité des programmes d'aide et veillent à ce qu'ils soient cohérents sur le plan interne et à ce que leur conception et leur mise en œuvre se fassent avec objectivité, en tenant compte de la situa­ tion économique des producteurs concernés et de la nécessité d'éviter des différences de traitement injustifiées entre produc­ teurs.

3. Aucune aide n'est accordée:

a) au profit des projets de recherche et des mesures de soutien aux projets de recherche autres que ceux visés à l'article 45, paragraphe 2, points d) et e);

b) au profit des mesures qui figurent dans les programmes de développement rural des États membres en vertu du règle­ ment (UE) no 1305/2013.

Article 41

Présentation des programmes d'aide

1. Chaque État membre producteur figurant à l'annexe VI soumet à la Commission un projet de programme d'aide sur cinq ans contenant au moins l'une des mesures admissibles énoncées à l'article 38.

2. Les mesures d'aide dans le cadre des projets de programme d'aide sont établies au niveau géographique que l'État membre juge le plus approprié. L'État membre consulte les autorités et organismes compétents au niveau territorial approprié au sujet du projet de programme d'aide avant de le soumettre à la Commission.

3. Chaque État membre soumet un unique projet de programme d'aide, lequel peut prendre en compte des particu­ larités régionales.

4. Les programmes d'aide deviennent applicables trois mois après la date de la présentation du projet de programme d'aide à la Commission.

La Commission peut toutefois adopter des actes d'exécution établissant que le projet de programme d'aide soumis ne répond pas aux conditions établies à la présente section et en informer l'État membre concerné. Dans ce cas, l'État membre soumet à la Commission une version révisée de son projet de programme d'aide. Ce programme d'aide révisé devient appli­ cable deux mois après la date de la présentation du projet de programme d'aide, sauf s'il subsiste une incompatibilité, auquel cas le présent alinéa s'applique.

Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

5. Le paragraphe 4 s'applique mutatis mutandis aux modifi­ cations portant sur les programmes d'aide applicables soumis par les États membres.

Article 42

Contenu des programmes d'aide

Les programmes d'aide comportent au moins les éléments suivants:

a) une description détaillée des mesures proposées assortie d'objectifs quantifiés;

b) les résultats des consultations;

c) une évaluation des incidences attendues sur les plans tech­ nique, économique, environnemental et social;

d) un calendrier de mise en œuvre des mesures;

e) un tableau financier global indiquant les ressources à déployer et un projet indicatif de répartition de ces ressources entre les mesures dans le respect des limites budgétaires prévues à l'annexe VI;

f) les critères et les indicateurs quantitatifs à utiliser à des fins de contrôle et d'évaluation ainsi que les mesures prises pour que les programmes d'aide soient correctement et efficace­ ment mis en œuvre; et

g) la désignation des autorités compétentes et des organismes responsables de la mise en œuvre du programme d'aide.

Article 43

Mesures admissibles au bénéfice de l'aide

Les programmes d'aide peuvent inclure au moins l'une des mesures suivantes:

a) promotion, conformément à l'article 45;

b) restructuration et reconversion des vignobles, conformément à l'article 46;

c) vendange en vert, conformément à l'article 47;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/705

d) fonds de mutualisation, conformément à l'article 48;

e) assurance-récolte, conformément à l'article 49;

f) investissements, conformément à l'article 50;

g) innovation dans le secteur vitivinicole, conformément à l'ar­ ticle 51;

h) distillation de sous-produits, conformément à l'article 52;

Article 44

Règles générales applicables aux programmes d'aide

1. Les fonds de l'Union disponibles sont alloués dans les limites budgétaires prévues à l'annexe VI.

2. L'aide de l'Union porte exclusivement sur les dépenses admissibles effectuées après la présentation du projet de programme d'aide concerné.

3. Les États membres ne contribuent pas au coût des mesures financées par l'Union dans le cadre des programmes d'aide.

S o u s - S e c t i o n 2

M e s u r e s d ' a i d e s p é c i f i q u e s

Article 45

Promotion

1. L'aide accordée au titre du présent article porte sur les mesures d'information ou de promotion concernant les vins de l'Union:

a) qui sont menées dans les États membres en vue de fournir aux consommateurs des informations concernant la consom­ mation responsable de vin et les systèmes d'appellations d'origine et d'indications géographiques dans l'Union; ou

b) qui sont menées dans les pays tiers en vue d'améliorer leur compétitivité.

2. Les mesures visées au paragraphe 1, point b), s'appliquent aux vins bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, ou aux vins dont le cépage est indiqué et ne peuvent consister qu'en:

a) des actions de relations publiques, de promotion ou de publicité, visant en particulier à mettre en évidence que les produits de l'Union répondent à des normes élevées en termes, notamment de qualité, de sécurité sanitaire des aliments ou d'environnement;

b) une participation à des manifestations, foires ou expositions d'envergure internationale;

c) des campagnes d'information, notamment sur les régimes de l'Union relatifs aux appellations d'origine, aux indications géographiques et à la production biologique;

d) des études de marchés nouveaux, nécessaires à l'élargisse­ ment des débouchés;

e) des études d'évaluation des résultats des actions d'informa­ tion et de promotion.

3. La participation de l'Union aux actions d'information ou de promotion visées au paragraphe 1 n'excède pas 50 % de la dépense admissible au bénéfice de l'aide.

Article 46

Restructuration et reconversion des vignobles

1. L'objectif des mesures en matière de restructuration et de reconversion des vignobles est d'accroître la compétitivité des viticulteurs.

2. La restructuration et la reconversion des vignobles ne sont soutenues que si les États membres ont soumis un inventaire de leur potentiel de production conformément à l'article 145, para­ graphe 3.

3. L'aide à la restructuration et à la reconversion des vigno­ bles, qui pourrait également contribuer à améliorer les systèmes de production durable et l'empreinte écologique du secteur viti­ vinicole, ne peut porter que sur une ou plusieurs des activités suivantes:

a) la reconversion variétale, y compris par surgreffage;

b) la réimplantation de vignobles;

c) la replantation de vignobles, si nécessaire, après l'arrachage obligatoire pour des raisons sanitaires ou phytosanitaires, sur l'ordre de l'autorité compétente de l'État membre;

d) l'amélioration des techniques de gestion des vignobles, en particulier l'introduction de systèmes avancés de production durable.

Le remplacement normal, c'est-à-dire la replantation de la même variété de raisins de cuve, sur la même parcelle et selon le même mode de viticulture, des vignobles parvenus au terme de leur cycle de vie naturel est exclu de l'aide.

Les États membres peuvent prévoir des spécifications complé­ mentaires portant, en particulier, sur l'âge des vignobles rempla­ cés.

4. L'aide à la restructuration et à la reconversion des vigno­ bles, y compris l'amélioration des techniques de gestion des vignobles, ne peut prendre que les formes suivantes:

a) une indemnisation des producteurs pour les pertes de recettes consécutives à la mise en œuvre de la mesure;

b) une participation aux coûts de la restructuration et de la reconversion.

FRL 347/706 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

5. L'indemnisation des producteurs pour les pertes de recettes, visée au paragraphe 4, point a), peut couvrir jusqu'à 100 % des pertes concernées et prendre l'une des formes suivantes:

a) nonobstant la partie II, titre I, chapitre III, section IV bis, sous-section II, du règlement (CE) no 1234/2007 établissant le régime transitoire des droits de plantation, l'autorisation de faire coexister à la fois vignes anciennes et nouvelles jusqu'au terme du régime transitoire pour une durée maxi­ male n'excédant pas trois ans;

b) une compensation financière.

6. La participation de l'Union aux coûts réels de la restruc­ turation et de la reconversion des vignobles ne dépasse pas 50 % desdits coûts. Dans les régions moins développées, la participation de l'Union aux coûts de restructuration et de reconversion ne dépasse pas 75 % desdits coûts.

Article 47

Vendange en vert

1. Aux fins du présent article, on entend par vendange en vert la destruction totale ou la suppression des grappes de raisins encore immatures de manière à réduire à zéro la produc­ tion de la superficie concernée.

Le fait de laisser des raisins de qualité commerciale sur les plants au terme du cycle normal de production (non-récolte) n'est pas assimilé à la vendange en vert.

2. L'aide à la vendange en vert contribue à rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande sur le marché vitivinicole de l'Union en vue de prévenir les crises de marché.

3. L'aide à la vendange en vert peut consister en une indem­ nisation sous la forme d'un paiement forfaitaire à l'hectare dont le montant est déterminé par l'État membre concerné. Ce paie­ ment ne peut excéder 50 % de la somme des coûts directs de la destruction ou de la suppression des grappes de raisins et des pertes de recettes consécutives à ladite destruction ou suppres­ sion.

4. L'État membre concerné met en place un système fondé sur des critères objectifs pour faire en sorte que la mesure de vendange en vert ne conduise pas à indemniser des viticulteurs individuels au-delà du plafond fixé au paragraphe 3.

Article 48

Fonds de mutualisation

1. L'aide à la constitution de fonds de mutualisation fournit une assistance aux producteurs qui cherchent à se prémunir contre les fluctuations du marché.

2. L'aide à la constitution de fonds de mutualisation peut être octroyée sous la forme d'un soutien temporaire et dégressif visant à couvrir les coûts administratifs des fonds.

Article 49

Assurance-récolte

1. L'aide en faveur de l'assurance-récolte contribue à sauve­ garder les revenus des producteurs lorsque ceux-ci subissent des pertes à la suite de catastrophes naturelles, de phénomènes climatiques défavorables, de maladies ou d'infestations parasi­ taires.

Dans les contrats d'assurance, il est exigé que les bénéficiaires prennent les mesures nécessaires de prévention des risques.

2. L'aide en faveur de l'assurance-récolte peut être octroyée sous la forme d'une participation financière de l'Union qui n'ex­ cède pas:

a) 80 % du coût des primes payées par les producteurs pour des assurances contre les pertes imputables à des phéno­ mènes climatiques défavorables assimilables à des catas­ trophes naturelles;

b) 50 % du coût des primes payées par les producteurs pour des assurances contre:

i) les pertes visées au point a), ainsi que d'autres pertes causées par des phénomènes climatiques défavorables;

ii) les pertes imputables à des animaux, des maladies végé­ tales ou des infestations parasitaires.

3. L'aide en faveur de l'assurance-récolte ne peut être octroyée que si les indemnités d'assurance concernées n'abou­ tissent pas à indemniser les producteurs au-delà de 100 % de la perte de revenus subie, compte tenu des montants qu'ils ont pu recevoir au titre d'autres régimes d'aide en rapport avec le risque assuré.

4. L'aide en faveur de l'assurance-récolte n'entraîne aucune distorsion de la concurrence sur le marché de l'assurance.

Article 50

Investissements

1. Une aide peut être accordée pour des investissements matériels ou immatériels dans les installations de transforma­ tion, l'infrastructure de vinification ainsi que les structures et instruments de commercialisation. Ces investissements visent à améliorer les performances globales de l'entreprise et son adap­ tation aux demandes du marché, ainsi qu'à accroître sa compé­ titivité, et concernent la production ou la commercialisation des produits de la vigne visés à l'annexe VII, partie II, y compris en vue d'améliorer les économies d'énergie, l'efficacité énergétique globale et les procédés durables.

2. Le soutien prévu au paragraphe 1 ne s'applique, à son taux maximal:

a) qu'aux micro, petites et moyennes entreprises au sens de la recommandation 2003/361/CE de la Commission (1);

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/707

(1) Recommandation 2003/361/CE de la Commission du 6 mai 2003 concernant la définition des micro, petites et moyennes entreprises (JO L 124 du 20.5.2003, p. 36).

b) il peut, en outre, s'appliquer à toutes les entreprises pour les régions ultrapériphériques visées à l'article 349 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et pour les îles mineures de la mer Égée telles qu'elles sont définies à l'ar­ ticle 1er, paragraphe 2, du règlement (UE) no 229/2013 du Parlement européen et du Conseil (1).

Pour les entreprises qui ne sont pas couvertes par l'article 2, paragraphe 1, du titre I de l'annexe de la recommandation 2003/361/CE et qui comptent moins de 750 employés ou réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 200 000 000 EUR, l'in­ tensité maximale de l'aide est réduite de moitié.

L'aide n'est pas accordée à des entreprises en difficulté au sens des lignes directrices communautaires concernant les aides d'État au sauvetage et à la restructuration d'entreprises en difficulté (2).

3. Les dépenses admissibles excluent les coûts non admissi­ bles visés à l'article 69, paragraphe 3, du règlement (UE) no 1303/2013.

4. Les taux d'aide maximaux ci-après concernant les coûts d'investissement admissibles s'appliquent à la participation de l'Union:

a) 50 % dans les régions moins développées;

b) 40 % dans les régions autres que les régions moins dévelop­ pées;

c) 75 % dans les régions ultrapériphériques visées à l'article 349 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne;

d) 65 % dans les îles mineures de la mer Égée telles qu'elles sont définies à l'article 1er, paragraphe 2, du règlement (UE) no 229/2013.

5. L'article 71 du règlement (UE) no 1303/2013 s'applique mutatis mutandis à l'aide visée au paragraphe 1.

Article 51

L'innovation dans le secteur vitivinicole

Une aide peut être accordée pour des investissements matériels ou immatériels visant à mettre au point de nouveaux produits, procédés et technologies concernant les produits visés à l'annexe VII, partie II. L'aide est destinée à améliorer les perspectives de commercialisation et renforcer la compétitivité des produits viti­ vinicoles de l'Union et peut comporter un élément de transfert de connaissances. Les taux maximaux d'aide concernant la contribution de l'Union au soutien prévu dans le présent article sont identiques à ceux fixés à l'article 50, paragraphe 4.

Article 52

Distillation de sous-produits

1. Une aide peut être accordée pour la distillation facultative ou obligatoire des sous-produits de la vinification qui a été effectuée conformément aux conditions énoncées à l'annexe VIII, partie II, section D.

Le montant de l'aide est fixé par % vol et par hectolitre d'alcool produit. Aucune aide n'est versée pour le volume d'alcool qui est contenu dans les sous-produits devant être distillés et qui dépasse de 10 % le volume d'alcool contenu dans le vin produit.

2. L'aide est versée aux distillateurs effectuant la transforma­ tion des sous-produits de la vinification livrés aux fins de la distillation en alcool brut présentant un titre alcoométrique minimal de 92 % vol..

Les États membres peuvent subordonner l'octroi de l'aide à la constitution d'une garantie par le bénéficiaire.

3. Les niveaux d'aide maximaux applicables sont fondés sur les coûts de collecte et de transformation et sont fixés par la Commission au moyen d'actes d'exécution, en application de l'article 54.

4. L'aide comprend un montant forfaitaire visant à compenser les coûts de collecte des sous-produits de la vinifi­ cation. Ce montant est transféré du distillateur au producteur, pour autant que ce dernier assume les coûts y afférents.

5. L'alcool qui résulte de la distillation bénéficiant de l'aide visée au paragraphe 1 est utilisé exclusivement à des fins indus­ trielles ou énergétiques de manière à éviter une distorsion de concurrence.

S o u s - S e c t i o n 3

D i s p o s i t i o n s d e p r o c é d u r e

Article 53

Pouvoirs délégués

Afin de garantir le respect des objectifs poursuivis par les programmes d'aide au secteur vitivinicole des États membres et l'utilisation efficace et effective des fonds de l'Union, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 pour établir:

a) des règles concernant la responsabilité des dépenses entre la date de réception par la Commission des programmes d'aide et de leurs modifications et leur date d'applicabilité;

b) des règles concernant le contenu des programmes d'aide et les dépenses, les coûts administratifs et de personnel et les opérations pouvant faire partie des programmes d'aide des États membres ainsi que la possibilité d'effectuer les paie­ ments par des intermédiaires dans le cas de l'aide en faveur de l'assurance récolte prévue à l'article 49 et les condi­ tions qui y sont liées;

FRL 347/708 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (UE) no 229/2013 du Parlement européen et du Conseil du 13 mars 2013 portant mesures spécifiques dans le domaine de l'agriculture en faveur des îles mineures de la mer Égée et abrogeant le règlement (CE) no 1405/2006 du Conseil (JO L 78 du 20.3.2013, p. 41).

(2) JO C 244 du 1.10.2004, p. 2.

c) des règles concernant l'obligation de constitution d'une garantie lorsqu'une avance est versée;

d) des règles concernant l'emploi de termes aux fins de la présente section;

e) des règles concernant la fixation d'un plafond de dépenses liées à la replantation de vignobles pour des raisons sani­ taires ou phytosanitaires conformément à l'article 46, para­ graphe 3, premier alinéa, point c;

f) des règles concernant la prévention du double financement entre:

i) les différentes opérations du programme d'aide au secteur vitivinicole d'un État membre, et

ii) le programme d'aide au secteur vitivinicole d'un État membre et ses programmes de développement rural ou ses programmes de promotion;

g) des règles relatives au retrait des sous-produits de la vinifi­ cation par les producteurs, aux exceptions à cette obligation pour éviter une charge administrative supplémentaire et à la certification volontaire des distillateurs;

h) des règles autorisant les États membres à établir les condi­ tions nécessaires au bon fonctionnement des mesures d'aide dans leurs programmes.

Article 54

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant des mesures concernant:

a) la présentation des programmes d'aide, la programmation financière correspondante, ainsi que celles relatives à la révi­ sion des programmes;

b) les procédures de demande, de sélection et de paiement;

c) la présentation, le format et le contenu des rapports et des évaluations des programmes d'aide des États membres;

d) la fixation par les États membres des taux de l'aide à la vendange en vert et à la distillation des sous-produits;

e) la gestion financière et les dispositions concernant l'applica­ tion des mesures d'aide par les États membres;

f) les procédures à suivre et le montant de la garantie à consti­ tuer lorsqu'une avance est versée.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S e c t i o n 5

A i d e d a n s l e s e c t e u r d e l ' a p i c u l t u r e

Article 55

Programmes nationaux et financement

1. Afin d'améliorer les conditions générales de production et de commercialisation des produits de l'apiculture, les États membres peuvent établir des programmes nationaux dans ce secteur pour une période de trois ans (ci-après dénommés "pro­ grammes apicoles"). Ces programmes sont développés en coopération avec les organisations représentatives de la filière apicole.

2. La participation de l'Union au financement des programmes apicoles est équivalente à 50 % des dépenses supportées par les États membres pour ces programmes, approuvés conformément à l'article 57, premier alinéa, point c).

3. Pour pouvoir bénéficier de la participation de l'Union prévue au paragraphe 2, les États membres réalisent une étude de la structure de la production et de la commercialisation dans le secteur de l'apiculture sur leurs territoires respectifs.

4. Les programmes apicoles peuvent comporter les mesures suivantes:

a) assistance technique aux apiculteurs et aux organisations d'apiculteurs;

b) lutte contre les agresseurs et les maladies de la ruche, en particulier la varroose;

c) rationalisation de la transhumance;

d) mesures de soutien des laboratoires d'analyses des produits de la ruche en vue d'aider les apiculteurs à commercialiser et valoriser leurs produits;

e) aide au repeuplement du cheptel apicole de l'Union;

f) coopération avec des organismes spécialisés en vue de la mise en œuvre de programmes de recherche appliquée dans le domaine de l'apiculture et des produits issus de l'apiculture;

g) suivi du marché;

h) amélioration de la qualité des produits en vue d'une meil­ leure mise en valeur des produits sur le marché.

Article 56

Pouvoirs délégués

1. Afin de garantir l'utilisation efficace et effective des fonds de l'Union en faveur de l'apiculture, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne:

a) la prévention du double financement entre les programmes apicoles et les programmes de développement rural des États membres;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/709

b) la base de l'attribution de la participation financière de l'Union à chaque État membre participant en fonction notamment du nombre total de ruches dans l'Union.

2. Afin de veiller à ce que le régime d'aide de l'Union soit adapté aux dernières évolutions et de faire en sorte que les mesures concernées permettent d'améliorer les conditions géné­ rales de production et de commercialisation des produits de l'apiculture de façon efficace, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 afin de mettre à jour la liste des mesures, visées à l'article 55, paragraphe 4, que peuvent comporter les programmes apicoles, en y ajoutant d'autres mesures ou en les adaptant, sans en supprimer une seule. Cette mise à jour est sans préjudice des programmes nationaux adoptés avant l'entrée en vigueur des actes délégués correspondants.

Article 57

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peutadopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application de la présente section en ce qui concerne:

a) le contenu des programmes nationaux et des études réalisées par les États membres sur la structure de la production et de la commercialisation dans leur secteur de l'apiculture;

b) la procédure à suivre pour la réaffectation des fonds inutili­ sés;

c) l'approbation des programmes apicoles présentés par les États membres, y compris l'attribution de la participation financière de l'Union à chaque État membre participant et le niveau maximal de financement par les États membres.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S e c t i o n 6

A i d e s d a n s l e s e c t e u r d u h o u b l o n

Article 58

Aides aux organisations de producteurs

1. L'Union accorde une aide aux organisations de produc­ teurs du secteur du houblon reconnues conformément à l'ar­ ticle 152, afin de financer la réalisation des objectifs visés à l'article 152, paragraphe 1, points c) i), ii) ou iii).

2. Pour ce qui est de l'Allemagne, le financement de l'Union pour le paiement aux organisations de producteurs prévu au paragraphe 1 s'élève à 2 277 000 EUR par an.

Article 59

Pouvoirs délégués

Afin de veiller à ce que l'aide visée à l'article 58 finance la réalisation des objectifs visés à l'article 152, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne:

a) les demandes d'aide, et notamment les règles relatives aux délais et aux documents d'accompagnement;

b) les règles applicables aux superficies de houblon admissibles et le calcul des montants à payer à chaque organisation de producteurs.

Article 60

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires pour l'application de la présente section en ce qui concerne le paiement de l'aide.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

CHAPITRE III

Régime d'autorisations de plantations de vigne

Article 61

Durée

Le régime d'autorisations de plantations de vigne établi au présent chapitre s'applique du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2030, la Commission devant procéder à un réexamen à mi- parcours afin d'évaluer le fonctionnement du régime et, le cas échéant, de présenter des propositions.

S e c t i o n 1

G e s t i o n d u r é g i m e d ' a u t o r i s a t i o n s d e p l a n t a t i o n s d e v i g n e

Article 62

Autorisations

1. Les vignes de variétés à raisins de cuve classées conformé­ ment à l'article 81, paragraphe 2, ne peuvent être plantées ou replantées que si une autorisation est octroyée conformément aux articles 64, 66 et 68 selon les conditions énoncées au présent chapitre.

2. Les États membres octroient l'autorisation visée au para­ graphe 1 pour une superficie déterminée, exprimée en hectares, sur présentation par des producteurs d'une demande satisfaisant à des critères d'éligibilité objectifs et non discriminatoires. L'oc­ troi de cette autorisation s'effectue sans frais pour les produc­ teurs.

3. Les autorisations visées au paragraphe 1 ont une validité de trois ans à compter de la date de leur octroi. Tout producteur qui n'utilise pas l'autorisation qui lui a été octroyée pendant sa durée de validité fait l'objet de sanctions prévues conformément à l'article 89, paragraphe 4, du règlement (UE) no 1306/2013.

4. Le présent chapitre ne s'applique pas à la plantation ou la replantation de superficies destinées à l'expérimentation ou à la culture de vignes mères de greffons, ni aux superficies dont les produits vitivinicoles sont destinés uniquement à la consomma­ tion familiale du viticulteur, ni aux superficies devant accueillir de nouvelles plantations à la suite de mesures d'expropriation pour causes d'utilité publique en vertu du droit national.

FRL 347/710 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Article 63

Mécanisme de sauvegarde pour les nouvelles plantations

1. Chaque année, les États membres rendent disponibles des autorisations de nouvelles plantations correspondant à 1 % de la superficie totale effectivement plantée en vigne sur leur terri­ toire, telle que mesurée au 31 juillet de l'année précédente.

2. Les États membres peuvent:

a) appliquer au niveau national un pourcentage inférieur au pourcentage énoncé au paragraphe 1;

b) limiter la délivrance d'autorisations au niveau régional, pour des superficies particulières sur lesquelles peuvent être produits des vins bénéficiant d'une appellation d'origine protégée, pour des superficies sur lesquelles peuvent être produits des vins bénéficiant d'une indication géographique protégée ou pour des superficies sans indication géogra­ phique.

3. Toute restriction visée au paragraphe 2 contribue à assurer une croissance contrôlée des plantations de vigne, produit une croissance d'un niveau supérieur à 0 % et est motivée par l'un ou plusieurs des motifs précis suivants:

a) la nécessité d'éviter un risque dûment démontré d'offre excé­ dentaire de produits vitivinicoles eu égard aux perspectives offertes par le marché pour ces produits, sans aller au-delà de ce qui est nécessaire pour satisfaire cette nécessité;

b) la nécessité d'éviter un risque dûment démontré de déprécia­ tion importante d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée donnée.

4. Les États membres rendent publique toute décision adoptée en application du paragraphe 2, qui doit être dûment motivée. Les États membres notifient immédiatement à la Commission lesdites décisions ainsi que leurs motivations.

Article 64

Octroi d'autorisations de nouvelles plantations

1. Si, pour une année donnée, les demandes admissibles ne portent pas sur une superficie totale supérieure à celle qui est rendue disponible par l'État membre, elles sont toutes acceptées.

Les États membres peuvent, aux fins du présent article, appli­ quer un ou plusieurs des critères d'éligibilité objectifs et non discriminatoires énoncés ci-après:

a) le demandeur possède une superficie agricole qui n'est pas inférieure à la superficie pour laquelle l'autorisation est demandée;

b) le demandeur possède des connaissances et des compétences professionnelles suffisantes;

c) la demande ne comporte pas un risque important de détour­ nement de notoriété des appellations d'origine protégées, ce qui est présumé tant que l'existence d'un risque n'est pas démontrée par les pouvoirs publics;

d) lorsque cela est dûment justifié, un ou plusieurs des critères visés au paragraphe 2, pour autant qu'ils soient appliqués de façon objective et non discriminatoire.

2. Si, pour une année donnée, la superficie totale couverte par les demandes admissibles visées au paragraphe 1 est supé­ rieure à la superficie mise à disposition par l'État membre, les autorisations sont octroyées selon une répartition proportion­ nelle des hectares entre tous les demandeurs sur la base de la superficie pour laquelle ils ont sollicité l'autorisation. L'autorisa­ tion peut également être accordée en partie ou totalement en fonction d'un ou plusieurs des critères de priorité, objectifs et non discriminatoires énoncés ci-après:

a) les producteurs qui effectuent des plantations de vigne pour la première fois et qui sont installés en qualité de chef d'ex­ ploitation (nouveaux venus);

b) les superficies dont les vignobles contribuent à la préserva­ tion de l'environnement;

c) les superficies devant accueillir de nouvelles plantations dans le cadre de projets de remembrement;

d) les superficies soumises à des contraintes naturelles ou certaines autres contraintes;

e) la viabilité des projets de développement ou de replantations sur la base d'une évaluation économique;

f) les superficies devant accueillir de nouvelles plantations qui contribuent à accroître la compétitivité au niveau de l'exploi­ tation agricole et au niveau régional;

g) les projets susceptibles d'améliorer la qualité des produits porteurs d'une indication géographique;

h) les superficies devant accueillir de nouvelles plantations dans le cadre de l'augmentation de la taille des petites et moyennes exploitations.

3. Les États membres rendent publics les critères visés aux paragraphes 1 et 2 qu'ils appliquent et en informent immédia­ tement la Commission.

Article 65

Rôle des organisations professionnelles

Lorsqu'il applique l'article 63, paragraphe 2, un État membre peut prendre en compte les recommandations formulées par des organisations professionnelles reconnues opérant dans le secteur vitivinicole et visées aux articles 152, 156 et 157 ou par des groupements de producteurs intéressés visés à l'article 95 ou par d'autres types d'organisations professionnelles reconnues sur la

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/711

base de la législation de cet État membre, pour autant que ces recommandations soient précédées d'un accord conclu par des parties représentatives concernées dans la zone géographique de référence.

Les recommandations ne sont pas formulées pour une durée supérieure à trois ans.

Article 66

Replantations

1. Les États membres octroient de manière automatique une autorisation aux producteurs ayant arraché une superficie plantée en vigne à partir du 1er janvier 2016 et qui ont présenté une demande. Cette autorisation porte sur une superficie équi­ valente à ladite superficie en culture pure. Les superficies visées par ces autorisations ne sont pas comptabilisées aux fins de l'article 63.

2. Les États membres peuvent octroyer l'autorisation visée au paragraphe 1 aux producteurs s'engageant à arracher une super­ ficie plantée en vigne si l'arrachage de la superficie en question est effectué au plus tard à la fin de la quatrième année à compter de la date à laquelle les nouvelles vignes ont été plan­ tées.

3. L'autorisation visée au paragraphe 1 est valable pour l'ex­ ploitation sur laquelle porte l'engagement d'arrachage. Dans les zones où peuvent être produits des vins bénéficiant d'une appel­ lation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, les États membres peuvent limiter la replantation, sur la base d'une recommandation d'une organisation profes­ sionnelle conformément à l'article 65, aux vins conformes au même cahier des charges associé à une appellation d'origine protégée ou à une indication géographique protégée que celui de la zone où l'arrachage a été effectué.

4. Le présent article ne s'applique pas en cas d'arrachage de plantations non autorisées.

Article 67

Règle de minimis

1. Le régime d'autorisations de plantation de vignes établi au présent chapitre ne s'applique pas dans les États membres dans lesquels le régime transitoire des droits de plantation établi à la partie II, titre I, chapitre III, section IV bis, sous-section II, du règlement (CE) no 1234/2007 ne s'appliquait pas au 31 décembre 2007.

2. Les États membres auxquels le régime visé au paragraphe 1 s'appliquait au 31 décembre 2007 et dans lesquels les super­ ficies actuellement plantées en vignes ne dépassent pas 10 000 hectares peuvent décider de ne pas appliquer le régime des autorisations de plantations de vignes établi au présent chapitre.

Article 68

Dispositions transitoires

1. Les droits de plantation octroyés à des producteurs conformément aux articles 85 nonies, 85 decies ou 85 duode­ cies du règlement (CE) no 1234/2007 avant le 31 décembre

2015 qui n'ont pas été utilisés par ces producteurs et qui sont encore valables à cette date peuvent être convertis en autorisa­ tions en vertu du présent chapitre à compter du 1er janvier 2016.

La conversion des droits en autorisations a lieu sur demande des producteurs présentée avant le 31 décembre 2015. Les États membres peuvent décider d'autoriser les producteurs à présenter cette demande jusqu'au 31 décembre 2020.

2. Les autorisations octroyées en vertu du paragraphe 1 ont une durée de validité identique à celle des droits de plantation visés au paragraphe 1. Si elles ne sont pas utilisées, elles expi­ rent au plus tard le 31 décembre 2018 ou, lorsqu'un État membre a pris la décision visée au paragraphe 1, deuxième alinéa, au plus tard le 31 décembre 2023.

3. Les superficies visées par les autorisations octroyées en vertu du paragraphe 1 ne sont pas comptabilisées aux fins de l'article 63.

Article 69

Pouvoirs délégués

La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l'article 227 en ce qui concerne:

a) les conditions relatives à la demande d'exemption visée à l'article 62, paragraphe 4;

b) les règles relatives aux critères visés à l'article 64, para­ graphes 1 et 2;

c) l'ajout de critères à ceux qui sont énumérés à l'article 64, paragraphes 1 et 2;

d) la coexistence de vignes que le producteur s'est engagé à arracher et de vignes nouvellement plantées en vertu de l'article 64, paragraphe 2.

e) les motifs sur lesquels les États membres fondent leurs déci­ sions en vertu de l'article 66, paragraphe 3.

Article 70

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures qui s'imposent en ce qui concerne les éléments suivants:

a) les procédures d'octroi des autorisations;

b) les registres devant être tenus par les États membres et les notifications à adresser à la Commission.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

FRL 347/712 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

S e c t i o n 2

G e s t i o n d u r é g i m e d ' a u t o r i s a t i o n s d e p l a n t a t i o n s d e v i g n e

Article 71

Plantations non autorisées

1. Les producteurs arrachent à leurs frais les superficies plan­ tées de vignes sans autorisation.

2. Si les producteurs ne procèdent pas à l'arrachage dans les quatre mois suivant la date à laquelle l'irrégularité leur a été notifiée, les États membres veillent à l'arrachage de ces planta­ tions non autorisées dans les deux ans suivant l'expiration de la période de quatre mois. Le coût en est imputé aux producteurs concernés.

3. Les États membres communiquent à la Commission, avant le 1er mars de chaque année, la surface totale des superficies dont la plantation en vigne sans autorisation après le 1er janvier 2016 a été établie, ainsi que des superficies arrachées confor­ mément aux paragraphes 1 et 2.

4. Tout producteur qui n'a pas satisfait aux obligations énon­ cées au paragraphe 1 du présent article fait l'objet de sanctions à établir conformément à l'article 64 du règlement (UE) no 1306/2013.

5. Les superficies plantées en vigne sans autorisation ne bénéficient d'aucune mesure de soutien nationale ou de l'Union.

Article 72

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution établissant les mesures nécessaires fixant les précisions concernant les exigences en matière de notification que des États membres doivent respecter, y compris les éventuelles réductions des limites budgétaires prévues à l'annexe VI en cas de manque­ ment.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

TITRE II

RÈGLES RELATIVES À LA COMMERCIALISATION ET AUX ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS

CHAPITRE I

Règles relatives à la commercialisation

S e c t i o n 1

N o r m e s d e c o m m e r c i a l i s a t i o n

S o u s - S e c t i o n 1

D i s p o s i t i o n s p r é l i m i n a i r e s

Article 73

Champ d'application

Sans préjudice des autres dispositions applicables aux produits agricoles ainsi que des dispositions arrêtées dans le secteur

vétérinaire, phytosanitaire et dans celui des denrées alimentaires, en vue de garantir le respect des normes d'hygiène et de salu­ brité des produits et de protéger la santé des personnes, des plantes et des animaux, la présente section fixe les règles concer­ nant les normes de commercialisation. Ces règles sont subdivi­ sées en règles obligatoires et en mentions réservées facultatives pour les produits agricoles.

S o u s - S e c t i o n 2

N o r m e s d e c o m m e r c i a l i s a t i o n p a r s e c t e u r o u p a r p r o d u i t

Article 74

Principe général

Les produits pour lesquels des normes de commercialisation ont été fixées par secteur ou par produit conformément à la présente section ne peuvent être commercialisés dans l'Union que s'ils sont conformes auxdites normes.

Article 75

Établissement et contenu

1. Des normes de commercialisation peuvent s'appliquer à l'un ou plusieurs des produits et secteurs suivants:

a) huile d'olive et olives de table;

b) fruits et légumes;

c) produits de fruits et légumes transformés;

d) bananes;

e) plantes vivantes;

f) œufs;

g) viande de volaille;

h) matières grasses tartinables destinées à la consommation humaine;

i) houblon.

2. Afin de répondre aux attentes des consommateurs et d'améliorer les conditions économiques de production et de commercialisation des produits agricoles énumérés aux para­ graphes 1 et 4 du présent article, ainsi que leur qualité, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les normes de commercialisation par secteurs ou produits, à tous les stades de la commercialisation, ainsi que des dérogations et exemptions à l'application de ces normes, afin de permettre l'adaptation aux conditions du marché en évolution constante, aux demandes nouvelles des consommateurs, aux évolutions des normes internationales concernées et afin d'éviter de créer des obstacles à l'innovation.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/713

3. Sans préjudice de l'article 26 du règlement (UE) no 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil (1), les normes de commercialisation visées au paragraphe 1 peuvent porter sur un ou plusieurs des éléments énumérés ci-après, déterminés sur la base des secteurs ou des produits et en fonc­ tion des caractéristiques de chaque secteur, de la nécessité de réglementer la mise sur le marché et des conditions énoncées au paragraphe 5 du présent article:

a) les définitions techniques, dénominations et dénominations de vente pour des secteurs autres que celles fixées à l'ar­ ticle 78;

b) les critères de classification comme le classement en catégo­ ries, le poids, la taille, l'âge et la catégorie;

c) l'espèce, la variété végétale ou la race animale, ou le type commercial;

d) la présentation, l'étiquetage lié aux normes de commerciali­ sation obligatoires, le conditionnement, les règles applica­ bles aux centres de conditionnement, le marquage, l'année de récolte et l'utilisation de mentions spécifiques, sans préju­ dice des articles 92 à 123;

e) les critères comme l'aspect, la consistance, la conformation, les caractéristiques du produit et la teneur en eau;

f) les substances spécifiques utilisées dans la production ou les composants ou éléments constitutifs, y compris leur contenu quantitatif, leur pureté et leur identité;

g) le type d'activité agricole, la méthode de production y compris les pratiques œnologiques et les systèmes avancés de production durable;

h) le coupage de moût et de vin, compris leurs définitions, mélange et restrictions y afférentes;

i) la fréquence de collecte, de livraison, de conservation et de manipulation, la méthode de conservation et la température, le stockage et le transport;

j) le lieu de production et/ou l'origine (à l'exclusion de la viande de volaille et des matières grasses tartinables);

k) les restrictions concernant l'usage de certaines substances et le recours à certaines pratiques;

l) l'utilisation spécifique;

m) les conditions régissant la cession, la détention, la circula­ tion et l'utilisation de produits non conformes aux normes de commercialisation adoptées conformément au para­ graphe 1 ou aux définitions, dénominations et dénomina­ tions de vente visées à l'article 78, ainsi qu'à l'élimination des sous-produits.

4. Outre le paragraphe 1, les normes de commercialisation peuvent s'appliquer au secteur vitivinicole. Le paragraphe 3, points f), g), h), k) et m), s'appliquent audit secteur.

5. Les normes de commercialisation par secteur ou par produit adoptées conformément au paragraphe 1 du présent article sont établies sans préjudice des articles 84 à 88 et de l'annexe IX et tiennent compte:

a) des spécificités du produit concerné;

b) de la nécessité de garantir des conditions permettant de faciliter la mise sur le marché des produits;

c) de l'intérêt, pour les producteurs, de communiquer les carac­ téristiques du produit et les caractéristiques de production, ainsi que de l'intérêt des consommateurs de recevoir une information adéquate et transparente, y compris concernant le lieu de production, à déterminer au cas par cas au niveau géographique pertinent, après réalisation d'une évaluation portant notamment sur les coûts et les charges administra­ tives supportés par les opérateurs, ainsi que sur les bénéfices apportés aux producteurs et au consommateur final;

d) des méthodes disponibles pour déterminer les caractéris­ tiques physiques, chimiques et organoleptiques des produits;

e) des recommandations normalisées adoptées par les organisa­ tions internationales;

f) de la nécessité de préserver les caractéristiques naturelles et essentielles des produits et d'éviter que la composition du produit concerné ne subisse une modification importante.

6. Afin de répondre aux attentes des consommateurs et d'améliorer la qualité et les conditions économiques de la production et de la commercialisation des produits agricoles, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 pour modifier la liste des secteurs figurant au paragraphe 1. Ces actes délégués sont strictement limités aux besoins avérés résultant d'une évolution de la demande des consommateurs, des progrès techniques ou des besoins en matière d'innovation, et sont subordonnés à un rapport de la Commission au Parlement européen et au Conseil dans lequel elle évalue, notamment, les besoins du consommateur, les coûts et les charges administratives supportés par les opérateurs, y compris l'impact sur le marché intérieur et sur le commerce international, ainsi que les béné­ fices apportés aux producteurs et au consommateur final.

FRL 347/714 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (UE) no 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires, modifiant les règlements (CE) no 1924/2006 et (CE) no 1925/2006 du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 87/250/CEE de la Commission, la directive 90/496/CEE du Conseil, la directive 1999/10/CE de la Commission, la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil, les directives 2002/67/CE et 2008/5/CE de la Commis­ sion et le règlement (CE) no 608/2004 de la Commission (JO L 304 du 22.11.2011, p. 18).

Article 76

Exigences supplémentaires pour la commercialisation de produits dans le secteur des fruits et légumes

1. En plus des normes de commercialisation visées à l'ar­ ticle 75 qui sont applicables, le cas échéant, aux produits du secteur des fruits et légumes destinés à être vendus frais au consommateur, ceux-ci ne peuvent être commercialisés que s'ils sont de qualité saine, loyale et marchande et si le pays d'origine est indiqué.

2. Les normes de commercialisation visées au paragraphe 1 et toute norme de commercialisation applicable au secteur des fruits et légumes prévue conformément à la présente sous- section s'appliquent à tous les stades de commercialisation, y compris à l'importation et à l'exportation, et comprennent la qualité, le classement en catégories, le poids, la taille, le condi­ tionnement, l'emballage, le stockage, le transport, la présenta­ tion et la commercialisation.

3. Le détenteur de produits du secteur des fruits et légumes couverts par les normes de commercialisation ne peut exposer ces produits, les mettre en vente, les livrer ou les commercialiser à l'intérieur de l'Union d'une manière qui ne soit pas conforme à ces normes et il est responsable du respect de cette confor­ mité.

4. Afin de veiller à ce que les exigences énoncées au para­ graphe 1 du présent article soient correctement respectées et pour tenir compte de certaines situations particulières,la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les dérogations spécifiques au présent article qui sont nécessaires à son appli­ cation correcte.

Article 77

Certification dans le secteur du houblon

1. En plus des normes de commercialisation qui sont appli­ cables, le cas échéant, aux produits du secteur du houblon récoltés ou élaborés dans l'Union, ceux-ci sont soumis à une procédure de certification conformément au présent article.

2. Le certificat ne peut être délivré que pour les produits présentant les caractéristiques qualitatives minimales valables à un stade déterminé de la commercialisation. Dans le cas de la poudre de houblon, de la poudre de houblon enrichie en lupu­ line, de l'extrait de houblon et des produits mélangés de houblon, le certificat ne peut être délivré que si la teneur en acide alpha de ces produits n'est pas inférieure à celle du houblon à partir duquel ils ont été élaborés.

3. Le certificat mentionne au moins:

a) le ou les lieu(x) de production du houblon;

b) l'année ou les années de récolte; et

c) la ou les variété(s).

4. Les produits du secteur du houblon ne peuvent être commercialisés ou exportés que si ils sont couverts par un certificat délivré en conformité avec le présent article.

En ce qui concerne les produits du secteur du houblon impor­ tés, l'attestation prévue à l'article 190, paragraphe 2, est réputée équivalente au certificat.

5. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 pour établir des mesures déro­ geant au paragraphe 4 du présent article:

a) en vue de satisfaire aux exigences commerciales de certains pays tiers; ou

b) pour les produits destinés à des utilisations particulières.

Les mesures visées au premier alinéa:

i) n'affectent pas la commercialisation normale des produits pour lesquels le certificat a été délivré; et

ii) sont assorties de garanties visant à éviter toute confusion avec lesdits produits.

Article 78

Définitions, dénominations et dénominations de vente pour certains secteurs et produits

1. Outre les normes de commercialisation applicables le cas échéant, les définitions, dénominations et dénominations de vente prévues à l'annexe VII s'appliquent aux secteurs ou aux produits suivants:

a) viande bovine;

b) vin;

c) lait et produits laitiers destinés à la consommation humaine;

d) viande de volaille;

e) œufs;

f) matières grasses tartinables destinées à la consommation humaine; et

g) huile d'olive et olives de table.

2. Les définitions, dénominations ou dénominations de vente prévues à l'annexe VII ne peuvent être utilisées dans l'Union que pour la commercialisation d'un produit conforme aux exigences correspondantes définies à ladite annexe.

3. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l'article 227, en ce qui concerne les modifica­ tions, les dérogations ou les exemptions relatives aux définitions et dénominations de vente prévues à l'annexe VI. Ces actes délégués sont strictement limités aux besoins avérés résultant d'une évolution de la demande des consommateurs, des progrès techniques ou du besoin en matière d'innovation.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/715

4 Afin que les opérateurs et les États membres comprennent clairement et correctement les définitions et dénominations de vente prévues à l'annexe VII, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les règles relatives à l'établissement et à l'ap­ plication de ces définitions et dénominations.

5. Afin de répondre aux attentes des consommateurs et de tenir compte de l'évolution du marché des produits laitiers, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 afin de préciser les produits laitiers pour lesquels sont indiquées les espèces animales dont provient le lait, s'il ne s'agit pas de l'espèce bovine, et afin d'énoncer les règles nécessaires en la matière.

Article 79

Tolérance

1. Afin de tenir compte de la spécificité de chaque produit ou secteur, des différents stades de commercialisation, des conditions techniques, de toute difficulté pratique importante, ainsi que de la précision et de la reproductibilité des méthodes d'analyse, la Commission est habilitée à adopter des actes délé­ gués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne une tolérance pour une ou plusieurs des normes au-delà de laquelle l'ensemble du lot de produits sera considéré comme ne respec­ tant pas ladite norme.

2. La Commission arrête les règles visées au paragraphe 1 en tenant compte de la nécessité de ne pas modifier les qualités intrinsèques du produit et d'éviter de diminuer sa qualité.

Article 80

Pratiques œnologiques et méthodes d'analyse

1. Seules les pratiques œnologiques autorisées conformément à l'annexe VIII et prévues à l'article 75, paragraphe 3, point g), et à l'article 83, paragraphes 2 et 3, sont utilisées pour la production et la conservation dans l'Union de produits énumérés à l'annexe VII, partie II.

Le premier alinéa ne s'applique pas:

a) aux jus de raisins et jus de raisins concentrés; ni

b) aux moûts de raisins et moûts de raisins concentrés destinés à l'élaboration de jus de raisins.

Les pratiques œnologiques autorisées ne sont utilisées qu'aux fins d'une bonne vinification, d'une bonne conservation ou d'un bon élevage du produit.

Les produits énumérés à l'annexe VII, partie II, sont élaborés dans l'Union conformément aux règles énoncées à l'annexe VIII.

2. Les produits énumérés à l'annexe VII, partie II, ne sont pas commercialisables dans l'Union, si:

a) ils sont élaborés selon des pratiques œnologiques non auto­ risées à l'échelle de l'Union;

b) ils sont élaborés selon des pratiques œnologiques non auto­ risées à l'échelon national; ou

c) ils ne respectent pas les règles établies à l'annexe VIII.

Les produits de la vigne non commercialisables en vertu du premier alinéa sont détruits. Par voie de dérogation à cette règle, les États membres peuvent permettre que certains produits dont ils déterminent les caractéristiques soient utilisés en distil­ lerie, en vinaigrerie ou pour un usage industriel, pour autant que cette autorisation ne crée pas une incitation à produire des produits de la vigne, selon des pratiques œnologiques non auto­ risées.

3. Lorsqu'elle autorise des pratiques œnologiques visées à l'article 75, paragraphe 3, point g), la Commission:

a) prend en compte les pratiques œnologiques et les méthodes d'analyse recommandées et publiées par l'OIV ainsi que les résultats de l'utilisation expérimentale des pratiques œnolo­ giques non encore autorisées;

b) prend en compte la question de la protection de la santé publique;

c) prend en compte les risques éventuels que le consommateur soit induit en erreur, en raison de la perception bien établie du produit et des attentes correspondantes, et eu égard à la disponibilité et à la faisabilité des moyens d'information sur le plan international pour supprimer ces risques;

d) veille à ce que soient préservées les caractéristiques naturelles et essentielles du vin et à ce que la composition du produit concerné ne subisse aucune modification importante;

e) veille à garantir un niveau minimal acceptable de protection de l'environnement;

f) observe les règles générales en matière de pratiques œnolo­ giques et les règles qui sont établies à l'annexe VIII.

4 Afin que les produits vitivinicoles non commercialisables soient traités correctement, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les règles relatives aux procédures nationales visées au présent article, paragraphe 2, deuxième alinéa, et les dérogations à ces règles, concernant le retrait ou la destruction des produits vitivinicoles non conformes aux prescriptions.

5. En ce qui concerne les produits énumérés à l'annexe VII, partie II, la Commission adopte, le cas échéant, des actes d'exé­ cution fixant les les méthodes visées à l'article 75, paragraphe 5, point d). Ces méthodes se fondent sur toute méthode perti­ nente, recommandée et publiée par l'OIV, à moins qu'elles ne soient inefficaces ou inappropriées par rapport à l'objectif pour­ suivi par l'Union. Ces actes d'exécution sont adoptés en confor­ mité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, para­ graphe 2.

FRL 347/716 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

En attendant l'adoption desdits actes d'exécution, les méthodes et les règles à appliquer sont celles autorisées par l'État membre concerné.

Article 81

Variétés à raisins de cuve

1. Les produits énumérés à l'annexe VII, partie II qui sont fabriqués dans l'Union sont élaborés à partir de raisin des variétés à raisins de cuve répondant aux conditions requises pour être classées en conformité avec le paragraphe 2.

2. Sous réserve du paragraphe 3, il incombe aux États membres de décider des variétés à raisins de cuve pouvant être plantées, replantées ou greffées sur leur territoire aux fins de la production de vin.

Seules les variétés à raisins de cuve répondant aux conditions suivantes peuvent être classées par les États membres:

a) la variété considérée appartient à l'espèce Vitis vinifera ou provient d'un croisement entre ladite espèce et d'autres espèces du genre Vitis;

b) la variété n'est pas l'une des variétés suivantes: Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton et Herbemont.

Lorsqu'une variété à raisins de cuve est éliminée du classement visé au premier alinéa, elle est arrachée dans un délai de quinze ans suivant son élimination.

3. Les États membres dont la production de vin ne dépasse pas 50 000 hectolitres par campagne, calculés sur la base de la production moyenne au cours des cinq campagnes précédentes, sont dispensés de l'obligation de classement prévue au para­ graphe 2, premier alinéa.

Toutefois, dans ces États membres, seules les variétés à raisins de cuve répondant aux conditions énoncées au paragraphe 2, deuxième alinéa, peuvent être plantées, replantées ou greffées aux fins de la production de vin.

4. Par dérogation au paragraphe 2, premier et troisième alinéas, et au paragraphe 3, deuxième alinéa, la plantation, la replantation ou la greffe des variétés à raisins de cuve suivantes sont autorisées par les États membres à des fins expérimentales et de recherche scientifique:

a) les variétés à raisins de cuve qui ne sont pas classées, dans le cas des États membres autres que ceux visés au para­ graphe 3;

b) les variétés à raisins de cuve qui ne répondent pas aux conditions énoncées au paragraphe 2, deuxième alinéa, dans le cas des États membres visés au paragraphe 3.

5. Les vignes des superficies encépagées en variétés à raisins de cuve aux fins de la production de vin en violation des para­ graphes 2, 3 et 4 sont arrachées.

Toutefois, il n'y a pas d'obligation de procéder à l'arrachage des vignes de ces superficies lorsque la production concernée est destinée exclusivement à la consommation familiale du produc­ teur.

Article 82

Usage spécifique de vin non conforme aux catégories figurant à l'annexe VII, partie II

Exception faite des vins en bouteille dont il est possible de démontrer que la mise en bouteille est antérieure au 1er septembre 1971, tout vin élaboré à partir des variétés à raisins de cuve figurant dans les classements établis en applica­ tion de l'article 81, paragraphe 2, premier alinéa, mais n'entrant dans aucune des catégories établies à l'annexe VII, partie II, n'est utilisé que pour la consommation familiale du viticulteur, la production de vinaigre de vin ou la distillation.

Article 83

Règles nationales applicables à certains produits et secteurs

1. Nonobstant les dispositions de l'article 75, paragraphe 2, les États membres peuvent adopter ou maintenir des règles nationales fixant différents niveaux de qualité pour les matières grasses tartinables. Ces règles permettent l'évaluation desdits niveaux de qualité en fonction de critères concernant, en parti­ culier, les matières premières utilisées, les caractéristiques orga­ noleptiques des produits, ainsi que leur stabilité physique et microbiologique.

Les États membres qui font usage de la faculté prévue au premier alinéa font en sorte que les produits des autres États membres qui respectent les critères établis par ces dispositions nationales ont accès d'une manière non discriminatoire à l'uti­ lisation de mentions qui font état du respect desdits critères.

2. Les États membres peuvent limiter ou interdire l'utilisation de certaines pratiques œnologiques, et prévoir des règles plus sévères, pour des vins autorisés en vertu de la législation de l'Union, produits sur leur territoire, et ce en vue de renforcer la préservation des caractéristiques essentielles des vins bénéfi­ ciant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, des vins mousseux et des vins de liqueur.

3. Les États membres peuvent autoriser l'utilisation expéri­ mentale de pratiques œnologiques non autorisées.

4. Afin de garantir une application correcte et transparente du présent article, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués fixant les condi­ tions d'application des paragraphes 1, 2 et 3 du présent article, ainsi que les conditions de détention, de circulation et d'utilisa­ tion des produits obtenus à partir des pratiques expérimentales visées au paragraphe 3.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/717

5. Les États membres peuvent uniquement adopter ou main­ tenir des dispositions nationales supplémentaires pour des produits bénéficiant d'une norme de commercialisation de l'Union si ces dispositions respectent le droit de l'Union, notam­ ment le principe de la libre circulation des marchandises, et sous réserve de la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil (1).

S o u s - S e c t i o n 3

M e n t i o n s r é s e r v é e s f a c u l t a t i v e s

Article 84

Dispositions générales

Un système de mentions réservées facultatives par secteur ou par produit est mis en place afin que les producteurs de produits agricoles qui présentent des propriétés ou des caracté­ ristiques leur conférant une valeur ajoutée puissent plus facile­ ment faire valoir lesdites propriétés et caractéristiques au sein du marché intérieur, notamment à l'appui et en complément des normes de commercialisation spécifiques.

La présente sous-section ne s'applique pas aux produits vitivini­ coles visés à l'article 92, paragraphe 1.

Article 85

Mentions réservées facultatives existantes

1. Les mentions réservées facultatives relevant du présent système au 20 décembre 2013 sont énumérées à l'annexe IX et les conditions régissant leur utilisation sont fixées en appli­ cation de l'article 86, point a).

2. Les mentions réservées facultatives visées au paragraphe 1 du présent article restent applicables, sous réserve de toute modification, à moins qu'elles soient annulées conformément à l'article 86.

Article 86

Réservation, modification et annulation des mentions réservées facultatives

Afin de répondre aux attentes des consommateurs et de tenir compte des progrès en matière de connaissances scientifiques et techniques, de la situation du marché et de l'évolution des normes de commercialisation et des normes internationales, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227:

a) pour retenir une mention réservée facultative supplémentaire, en précisant ses conditions d'utilisation;

b) pour modifier les conditions d'utilisation d'une mention réservée facultative, ou

c) pour annuler une mention réservée facultative.

Article 87

Mentions réservées facultatives supplémentaires

1. Une mention est admissible pour être une mention réservée facultative supplémentaire uniquement si elle satisfait à toutes les exigences suivantes:

a) la mention a trait à une propriété d'un produit ou à une caractéristique de production ou de transformation et à un secteur ou un produit;

b) l'utilisation de la mention permet de mieux communiquer la valeur ajoutée qu'apporte au produit ladite propriété ou caractéristique de production ou de transformation;

c) lors de la mise sur le marché du produit,la propriété ou la caractéristique visée au point a) est identifiable par les consommateurs dans plusieurs États membres;

d) les conditions et l'utilisation de la mention sont conformes à la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil (2) ou au règlement (UE) no 1169/2011.

Lors de l'introduction d'une mention réservée facultative supplé­ mentaire, la Commission tient compte de toute norme inter­ nationale pertinente et des mentions réservées existantes pour les produits ou les secteurs concernés.

2. Afin de tenir compte du caractère spécifique de certains secteurs ainsi que des attentes des consommateurs, la Commis­ sion est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue d'établir d'autres dispositions détaillées relatives aux exigences applicables à l'introduction d'une mention réservée supplémentaire comme prévu au paragraphe 1 du présent article.

Article 88

Restrictions concernant l'utilisation de mentions réservées facultatives

1. Une mention réservée facultative peut uniquement être utilisée pour décrire des produits qui respectent les conditions d'utilisation applicables.

2. Les États membres adoptent des mesures appropriées pour faire en sorte qu'il ne puisse y avoir de confusion entre l'étique­ tage du produit et les mentions réservées facultatives.

3. Afin de veiller à ce que les produits décrits au moyen de mentions réservées facultatives respectent les conditions d'utili­ sation applicables, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue d'établir des règles supplémentaires relatives à l'utilisation des mentions réservées facultatives.

FRL 347/718 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d'information dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l'information (JO L 204 du 21.7.1998, p. 37).

(2) Directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 mars 2000 relative au rapprochement des législations des États membres concernant l'étiquetage et la présentation des denrées alimentaires ainsi que la publicité faite à leur égard (JO L 109 du 6.5.2000, p. 29).

S o u s - S e c t i o n 4

N o r m e s d e c o m m e r c i a l i s a t i o n r e l a t i v e s à l ' i m ­ p o r t a t i o n e t à l ' e x p o r t a t i o n

Article 89

Dispositions générales

Afin de tenir compte des spécificités des échanges entre l'Union et certains pays tiers et de la spécificité de certains produits agricoles, la Commission est habilitée à adopter des actes délé­ gués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne:

a) les conditions dans lesquelles les produits importés sont considérés comme ayant un niveau de conformité équivalent aux normes de commercialisation de l'Union et les condi­ tions de dérogation à l'article 74, ainsi que

b) les règles concernant l'application des normes de commer­ cialisation aux produits exportés à partir de l'Union.

Article 90

Dispositions particulières relatives aux importations de vin

1. Sauf dispositions contraires, contenues notamment dans les accords internationaux conclus en conformité avec le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, les dispositions relatives aux appellations d'origine et aux indications géogra­ phiques et à l'étiquetage du vin figurant à la section 2 du présent chapitre, ainsi que les définitions, dénominations et dénominations de vente visées à l'article 78 du présent règle­ ment, s'appliquent aux produits relevant des codes NC 2009 61, 2009 69 et 2204 qui sont importés dans l'Union.

2. Sauf dispositions contraires contenues dans les accords internationaux conclus en conformité avec le traité sur le fonc­ tionnement de l'Union européenne, les produits visés au para­ graphe 1 du présent article sont produits selon les pratiques œnologiques autorisées par l'Union sur la base du présent règle­ ment ou, avant l'autorisation prévue à l'article 80, paragraphe 3, selon les pratiques œnologiques recommandées et publiées par l'OIV.

3. L'importation des produits visés au paragraphe 1 est soumise à la présentation:

a) d'une attestation confirmant le respect des dispositions visées aux paragraphes 1 et 2, établie par un organisme compétent, figurant sur une liste rendue publique par la Commission, dans le pays d'origine du produit;

b) d'un rapport d'analyse établi par un organisme ou service désigné par le pays d'origine du produit, si le produit est destiné à la consommation humaine directe.

S o u s - S e c t i o n 5

D i s p o s i t i o n s c o m m u n e s

Article 91

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peutadopter des actes d'exécution:

a) établissant la liste du lait et des produits laitiers visés à l'annexe VII, partie III, point 5, deuxième alinéa, et les matières grasses tartinables visées à l'annexe VII, partie VII, section I, sixième alinéa, point a), sur la base de listes indi­ catives de produits que les États membres considèrent comme correspondant sur leurs territoires respectifs à ces dispositions et que les États membres notifient à la Commis­ sion;

b) fixant les règles d'application des normes de commercialisa­ tion par secteur ou par produit;

c) fixant les règles permettant d'établir si ces produits ont fait l'objet de procédés contraires aux pratiques œnologiques autorisées;

d) fixant les règles concernant les méthodes d'analyse pour déterminer les caractéristiques des produits;

e) fixant les règles permettant de déterminer le niveau de tolé­ rance;

f) fixant les règles d'application des mesures visées à l'ar­ ticle 89;

g) fixant les règles concernant l'identification ou l'enregistre­ ment du producteur et/ou des installations industrielles dans lesquelles le produit a été fabriqué ou transformé, la procédure de certification, ainsi que les documents commer­ ciaux, les documents d'accompagnement et les registres à tenir.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S e c t i o n 2

A p p e l l a t i o n s d ' o r i g i n e , i n d i c a t i o n s g é o g r a p h i q u e s e t m e n t i o n s t r a d i t i o n n e l l e s

d a n s l e s e c t e u r v i t i v i n i c o l e

S o u s - S e c t i o n 1

D i s p o s i t i o n s p r é l i m i n a i r e s

Article 92

Champ d'application

1. Les règles relatives aux appellations d'origine, indications géographiques et mentions traditionnelles prévues dans la présente section s'appliquent aux produits visés à l'annexe VII, partie II, points 1, 3 à 6, 8, 9, 11, 15 et 16.

2. Les règles prévues au paragraphe 1 visent à:

a) protéger les intérêts légitimes des consommateurs et des producteurs;

b) assurer le bon fonctionnement du marché intérieur des produits concernés; ainsi que

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/719

c) promouvoir la production de produits de qualité visés dans la présente section, tout en autorisant les mesures nationales en matière de qualité.

S o u s - S e c t i o n 2

A p p e l l a t i o n s d ' o r i g i n e e t i n d i c a t i o n s g é o g r a ­ p h i q u e s

Article 93

Définitions

1. Aux fins de la présente section, on entend par:

a) "appellation d'origine", le nom d'une région, d'un lieu déter­ miné ou, dans des cas exceptionnels et dûment justifiés, d'un pays, qui sert à désigner un produit visé à l'article 92, para­ graphe 1, satisfaisant aux exigences suivantes:

i) sa qualité et ses caractéristiques sont dues essentiellement ou exclusivement à un milieu géographique particulier et aux facteurs naturels et humains qui lui sont inhérents;

ii) il est élaboré exclusivement à partir de raisins provenant de la zone géographique considérée;

iii) sa production est limitée à la zone géographique consi­ dérée; ainsi que

iv) il est obtenu exclusivement à partir de variétés de vigne de l'espèce Vitis vinifera;

b) "indication géographique", une indication renvoyant à une région, à un lieu déterminé ou, dans des cas exceptionnels et dûment justifiés, à un pays, qui sert à désigner un produit visé à l'article 92, paragraphe 1, satisfaisant aux exigences suivantes:

i) il possède une qualité, une réputation ou d'autres carac­ téristiques particulières attribuables à cette origine géographique;

ii) il est produit à partir de raisins dont au moins 85 % proviennent exclusivement de la zone géographique considérée;

iii) sa production est limitée à la zone géographique consi­ dérée; ainsi que

iv) il est obtenu à partir de variétés de vigne de l'espèce Vitis vinifera ou issues d'un croisement entre ladite espèce et d'autres espèces du genre Vitis.

2. Certaines dénominations employées de manière tradition­ nelle constituent une appellation d'origine lorsqu'elles:

a) désignent un vin;

b) font référence à un nom géographique;

c) satisfont aux exigences visées au paragraphe 1, points a) i) à iv); ainsi que

d) sont soumises à la procédure d'octroi d'une protection aux appellations d'origine et

3. Les appellations d'origine et les indications géographiques, y compris celles qui se rapportent à des zones géographiques situées dans des pays tiers, peuvent prétendre à une protection dans l'Union conformément aux règles établies dans la présente sous-section.

4. La production visée au paragraphe 1, point a) iii), couvre toutes les opérations réalisées, depuis la récolte des raisins jusqu'à la fin du processus d'élaboration du vin, à l'exception des processus postérieurs à la production.

5. Aux fins de l'application du paragraphe 1, point b) ii), les raisins qui peuvent, dans une proportion allant jusqu'à 15 %, ne pas provenir de la zone délimitée, sont originaires de l'État membre ou du pays tiers concerné dans lequel est située la zone délimitée.

Article 94

Demandes de protection

1. Les demandes de protection de dénominations en tant qu'appellations d'origine ou indications géographiques sont accompagnées d'un dossier technique comportant:

a) la dénomination à protéger;

b) le nom et l'adresse du demandeur;

c) le cahier des charges visé au paragraphe 2; ainsi que

d) un document unique résumant le cahier des charges visé au paragraphe 2.

2. Le cahier des charges permet aux parties intéressées de vérifier le respect des conditions de production associées à l'ap­ pellation d'origine ou à l'indication géographique.

Le cahier des charges comporte au minimum les éléments suivants:

a) la dénomination à protéger;

b) la description du ou des vins:

i) pour un vin bénéficiant d'une appellation d'origine, ses principales caractéristiques analytiques et organoleptiques;

ii) pour un vin bénéficiant d'une indication géographique, ses principales caractéristiques analytiques ainsi qu'une évaluation ou une indication de ses caractéristiques orga­ noleptiques;

c) le cas échéant, les pratiques œnologiques spécifiques employées pour élaborer le(s) vin(s) concerné(s) ainsi que les restrictions applicables à cette élaboration;

FRL 347/720 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

d) la délimitation de la zone géographique concernée;

e) les rendements maximaux à l'hectare;

f) l'indication de la variété ou des variétés de raisin à partir desquelles le ou les vins sont obtenus;

g) les éléments qui corroborent le lien visé à l'article 70, para­ graphe 1, point a) i), ou, selon le cas, à l'article 93, para­ graphe 1, point b) i);

h) les exigences applicables en vertu de la législation de l'Union ou de la législation nationale ou, le cas échéant, prévues par les États membres ou une organisation responsable de la gestion de l'appellation d'origine protégée ou de l'indication géographique protégée, étant entendu que ces exigences doivent être objectives, non discriminatoires et compatibles avec la législation de l'Union;

i) le nom et l'adresse des autorités ou des organismes contrô­ lant le respect des dispositions du cahier des charges ainsi qu'une description précise de leur mission.

3. Toute demande de protection concernant une zone géographique située dans un pays tiers comprend, outre les éléments prévus aux paragraphes 1 et 2, la preuve que la déno­ mination concernée est protégée dans son pays d'origine.

Article 95

Demandeurs

1. Tout groupement de producteurs intéressé ou, dans des cas exceptionnels et dûment justifiés, tout producteur isolé peut introduire une demande de protection pour une appellation d'origine ou une indication géographique. D'autres parties inté­ ressées peuvent s'associer à la demande.

2. Les producteurs ne peuvent introduire une demande de protection que pour les vins qu'ils produisent.

3. Dans le cas d'une dénomination désignant une zone géographique transfrontalière ou d'une dénomination tradition­ nelle liée à une zone géographique transfrontalière, il est possible de présenter une demande conjointe.

Article 96

Procédure préliminaire au niveau national

1. Toute demande de protection pour une appellation d'ori­ gine ou une indication géographique de vin, émanant de l'Union, fait l'objet d'une procédure préliminaire au niveau national.

2. La demande de protection est introduite dans l'État membre au territoire duquel se rattache l'appellation d'origine ou l'indication géographique.

3. L'État membre dans lequel est introduite la demande de protection procède à l'examen de la demande de protection en vue de vérifier si elle remplit les conditions établies dans la présente sous-section.

Ledit État membre mène une procédure nationale garantissant une publicité suffisante de la demande et prévoyant une période d'au moins deux mois à compter de la date de publication pendant laquelle toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime et résidant ou établie sur son territoire peut formuler son opposition à la proposition de protection en déposant, auprès de cet État membre, une déclaration dûment motivée.

4. Si l'État membre qui apprécie la demande estime que l'appellation d'origine ou l'indication géographique n'est pas conforme aux conditions prévues dans la présente sous- section ou qu'elle est incompatible avec la législation de l'Union, il rejette la demande.

5. Si l'État membre qui apprécie la demande estime que les exigences sont satisfaites, l'État membre mène une procédure nationale garantissant une publicité adéquate du cahier des charges au minimum sur internet et transmet la demande à la Commission.

Article 97

Examen par la Commission

1. La Commission porte à la connaissance du public la date de dépôt de la demande de protection de l'appellation d'origine ou de l'indication géographique.

2. La Commission examine si les demandes de protection visées à l'article 94, remplissent les conditions établies dans la présente sous-section.

3. Lorsque la Commission estime que les conditions établies dans la présente sous-section sont remplies, elle adopte des actes d'exécution concernant la publication au Journal officiel de l'Union européenne, du document unique visé à l'article 94, paragraphe 1, point d), et la référence de la publication du cahier des charges faite au cours de la procédure nationale préliminaire. Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

4. Lorsque la Commission estime que les conditions définies dans la présente sous-section ne sont pas remplies, elle adopte des actes d'exécution visant à rejeter la demande.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 98

Procédure d'opposition

Dans un délai de deux mois à compter de la date de la publi­ cation du document unique visé à l'article 94, paragraphe 1, point d), tout État membre ou pays tiers ou toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime et résidant ou établie dans un État membre autre que celui qui a demandé la protection ou dans un pays tiers, peut s'opposer à la protec­ tion envisagée, en déposant auprès de la Commission une décla­ ration dûment motivée concernant les conditions d'admissibilité fixées dans la présente sous-section.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/721

Dans le cas des personnes physiques ou morales résidant ou établies dans un pays tiers, cette déclaration est adressée soit directement, soit par l'intermédiaire des autorités du pays tiers concerné, dans le délai de deux mois visé au premier alinéa.

Article 99

Décision de protection

Sur la base des informations dont elle dispose, la Commission adopte, à l'issue de la procédure d'opposition visée à l'article 98, des actes d'exécution visant soit à accorder une protection à l'appellation d'origine ou à l'indication géographique, dès lors que celle-ci remplit les conditions établies dans la présente sous- section et est compatible avec le droit de l'Union, soit à rejeter la demande si lesdites conditions ne sont pas remplies.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 100

Homonymie

1. Lors de la demande d'enregistrement d'une dénomination homonyme ou partiellement homonyme d'une dénomination déjà enregistrée en application du présent règlement, il est dûment tenu compte des usages locaux et traditionnels et de tout risque de confusion.

Une dénomination homonyme, qui laisse penser à tort au consommateur que les produits sont originaires d'un autre terri­ toire, n'est pas enregistrée, même si elle est exacte pour ce qui est du territoire, de la région ou de la localité dont les produits concernés sont originaires.

Une dénomination homonyme enregistrée ne peut être utilisée que si la dénomination homonyme enregistrée postérieurement est dans les faits suffisamment différenciée de celle déjà enregis­ trée, compte tenu de la nécessité d'assurer un traitement équi­ table aux producteurs concernés et de la nécessité d'éviter d'in­ duire en erreur le consommateur.

2. Le paragraphe 1 s'applique mutatis mutandis lorsqu'une dénomination dont l'enregistrement est demandé est homo­ nyme ou partiellement homonyme d'une indication géogra­ phique protégée en vertu du droit national des États membres.

3. Lorsque le nom d'une variété à raisins de cuve contient ou consiste en une appellation d'origine protégée ou une indication géographique protégée, ce nom n'apparaît pas dans l'étiquetage des produits agricoles.

Afin de tenir compte des pratiques existantes en matière d'éti­ quetage, la Commission est habilitée à adopter des actes délé­ gués en conformité avec l'article 227 pour prévoir des excep­ tions à cette règle.

4. La protection des appellations d'origine et des indications géographiques relatives aux produits relevant de l'article 93 du

présent règlement est sans préjudice des indications géogra­ phiques protégées qui s'appliquent aux boissons spiritueuses telles que définies à l'article 2 du règlement (CE) no 110/2008 du Parlement européen et du Conseil (1).

Article 101

Motifs supplémentaires de refus de la protection

1. Une dénomination devenue générique ne peut prétendre à une protection en tant qu'appellation d'origine ou indication géographique.

Aux fins de la présente section, on entend par "dénomination devenue générique", un nom de vin qui, bien qu'il se rapporte au lieu ou à la région où ce produit a été initialement élaboré ou commercialisé, est devenu dans l'Union le nom commun d'un vin.

Pour déterminer si une dénomination est devenue générique, il est tenu compte des facteurs pertinents, et notamment:

a) de la situation constatée dans l'Union, notamment dans les zones de consommation;

b) du droit de l'Union ou du droit national applicable.

2. Aucune dénomination n'est protégée en tant qu'appella­ tion d'origine ou indication géographique si, compte tenu de la réputation et de la notoriété d'une marque commerciale, la protection pourrait induire le consommateur en erreur quant à la véritable identité du vin concerné.

Article 102

Lien avec les marques commerciales

1. L'enregistrement d'une marque commerciale contenant ou consistant en une appellation d'origine protégée ou une indica­ tion géographique protégée qui n'est pas conforme au cahier des charges du produit concerné ou dont l'utilisation relève de l'ar­ ticle 103, paragraphe 2, et concernant un produit relevant d'une des catégories répertoriées à l'annexe VII, partie II, est:

a) refusé si la demande d'enregistrement de la marque commer­ ciale est présentée après la date de dépôt auprès de la Commission de la demande de protection de l'appellation d'origine ou de l'indication géographique et que cette demande aboutit à la protection de l'appellation d'origine ou de l'indication géographique; ou

b) annulé.

2. Sans préjudice de l'article 101, paragraphe 2, une marque commerciale visée au paragraphe 1 du présent article, et qui a été déposée, enregistrée ou établie par l'usage de bonne foi, si cette possibilité est prévue dans le droit national concerné, sur le territoire de l'Union, soit avant la date de protection de l'appellation d'origine ou de l'indication géographique dans le

FRL 347/722 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 110/2008 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2008 concernant la définition, la désignation, la présentation, l'étiquetage et la protection des indications géogra­ phiques des boissons spiritueuses (JO L 39 du 13.2.2008, p. 16).

pays d'origine, soit avant le 1er janvier 1996, peut continuer à être utilisée et renouvelée nonobstant la protection d'une appel­ lation d'origine ou d'une indication géographique, pourvu qu'aucun motif de nullité ou de déchéance, au titre de la direc­ tive 2008/95/CE du Parlement européen et du Conseil (1) ou du règlement (CE) no 207/2009 du Conseil, ne pèse sur la marque commerciale (2).

Dans ce type de cas, il est permis d'utiliser conjointement l'ap­ pellation d'origine ou l'indication géographique et les marques commerciales correspondantes.

Article 103

Protection

1. Une appellation d'origine protégée et une indication géographique protégée peuvent être utilisées par tout opérateur commercialisant un vin produit conformément au cahier des charges correspondant.

2. Une appellation d'origine protégée et une indication géographique protégée, ainsi que le vin qui fait usage de cette dénomination protégée en respectant le cahier des charges correspondant, sont protégés contre:

a) toute utilisation commerciale directe ou indirecte de cette dénomination protégée:

i) pour des produits comparables ne respectant pas le cahier des charges lié à la dénomination protégée; ou

ii) dans la mesure où ladite utilisation exploite la réputation d'une appellation d'origine ou indication géographique;

b) toute usurpation, imitation ou évocation, même si l'origine véritable du produit ou du service est indiquée ou si la dénomination protégée est traduite, transcrite, translittérée ou accompagnée d'une expression telle que "genre", "type", "méthode", "façon", "imitation", "goût", "manière" ou d'une expression similaire;

c) toute autre indication fausse ou fallacieuse quant à la prove­ nance, à l'origine, à la nature ou aux qualités substantielles du produit figurant sur le conditionnement ou l'emballage, sur la publicité ou sur des documents afférents au produit vitivinicole concerné, ainsi que contre l'utilisation pour le conditionnement d'un contenant de nature à créer une impression erronée sur l'origine du produit;

d) toute autre pratique susceptible d'induire le consommateur en erreur quant à la véritable origine du produit.

3. Les appellations d'origine protégées et les indications géographiques protégées ne deviennent pas génériques dans l'Union au sens de l'article 101, paragraphe 1.

Article 104

Registre

La Commission établit et tient à jour un registre électronique, accessible au public, des appellations d'origine protégées et des indications géographiques protégées relatives aux vins. Les appellations d'origine et les indications géographiques concer­ nant les produits de pays tiers qui sont protégés dans l'Union en application d'un accord international auquel l'Union est partie contractante peuvent être inscrites dans le registre. Les dénomi­ nations concernées sont inscrites dans le registre en tant qu'in­ dications géographiques protégées, à moins qu'elles n'aient été précisément désignées dans cet accord comme étant des appel­ lations d'origine protégées au sens du présent règlement.

Article 105

Modification du cahier des charges

Tout demandeur satisfaisant aux conditions établies à l'article 95 peut demander l'approbation d'une modification du cahier des charges relatif à une appellation d'origine protégée ou à une indication géographique protégée, notamment pour tenir compte de l'évolution des connaissances scientifiques et tech­ niques ou pour revoir la délimitation de la zone géographique visée à l'article 94, paragraphe 2, deuxième alinéa, point d). La demande décrit les modifications sollicitées et en expose les motifs.

Article 106

Annulation

La Commission peut adopter, de sa propre initiative ou sur demande dûment motivée d'un État membre, d'un pays tiers ou d'une personne physique ou morale pouvant justifier d'un intérêt légitime, des actes d'exécution visant à retirer la protec­ tion accordée à une appellation d'origine ou à une indication géographique si le respect du cahier des charges correspondant n'est plus assuré.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 107

Dénominations de vins bénéficiant actuellement d'une protection

1. Les dénominations de vins visées aux articles 51 et 54 du règlement (CE) no 1493/1999 du Conseil (3) et à l'article 28 du règlement (CE) no 753/2002 de la Commission (4) sont automa­ tiquement protégées au titre du présent règlement. La Commis­ sion les inscrit au registre prévu à l'article 104 du présent règlement.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/723

(1) Directive 2008/95/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2008 rapprochant les législations des États membres sur les marques (JO L 299 du 8.11.2008, p. 25).

(2) Règlement (CE) no 207/2009 du Conseil du 26 février 2009 sur la marque communautaire (JO L 78 du 24.3.2009, p. 1).

(3) Règlement (CE) no 1493/1999 du Conseil du 17 mai 1999 portant organisation commune du marché vitivinicole (JO L 179 du 14.7.1999, p. 1).

(4) Règlement (CE) no 753/2002 de la Commission du 29 avril 2002 fixant certaines modalités d'application du règlement (CE) no 1493/1999 du Conseil en ce qui concerne la désignation, la dénomination, la présentation et la protection de certains produits vitivinicoles (JO L 118 du 4.5.2002, p. 1).

2. La Commission prend les mesures administratives néces­ saires pour supprimer les dénominations de vins auxquelles s'applique l'article 118 vicies, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1234/2007 du registre prévu à l'article 104 du présent règle­ ment, au moyen d'actes d'exécution adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

3. L'article 106 ne s'applique pas aux dénominations de vins protégées visées au paragraphe 1.

Jusqu'au 31 décembre 2014, la Commission peut adopter, de sa propre initiative, des actes d'exécution visant à retirer la protec­ tion accordée aux dénominations de vins protégées visées au paragraphe 1 si elles ne remplissent pas les conditions énoncées à l'article 93.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

4. Pour la Croatie, les dénominations de vins publiées au Journal officiel de l'Union européenne (1) sont protégées en vertu du présent règlement, sous réserve d'une issue favorable de la procédure d'opposition. La Commission les inscrit au registre prévu à l'article 104.

Article 108

Redevances

Les États membres peuvent exiger le paiement d'une redevance destinée à couvrir leurs frais, y compris ceux supportés lors de l'examen des demandes de protection, des déclarations d'oppo­ sition, des demandes de modification et des demandes d'annu­ lation présentées au titre de la présente sous-section.

Article 109

Pouvoirs délégués

1. Afin de tenir compte des spécificités de la production dans la zone géographique délimitée, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue d'établir:

a) les critères supplémentaires régissant la délimitation de la zone géographique; et

b) les restrictions et dérogations concernant la production dans la zone géographique délimitée.

2. Afin d'assurer la qualité et la traçabilité du produit, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 fixant les conditions dans lesquelles le cahier des charges du produit peut inclure des exigences supplémentaires.

3. Afin de garantir la protection des droits et intérêts légi­ times des producteurs etu opérateurs, la Commission est habi­ litée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 établissant les éléments suivants:

a) le type de demandeur qui peut solliciter la protection d'une appellation d'origine ou d'une indication géographique;

b) les conditions à respecter pour la demande de protection d'une appellation d'origine ou d'une indication géographique, l'examen par la Commission, la procédure d'opposition et les procédures de modification, d'annulation ou de conversion des appellations d'origine ou indications géographique proté­ gées;

c) les conditions applicables aux demandes transfrontalières;

d) les conditions relatives aux demandes concernant des zones géographiques situées dans un pays tiers;

e) la date à partir de laquelle s'applique une protection ou la modification d'une protection;

f) les conditions applicables à la modification du cahier des charges.

4. Afin d'assurer un niveau de protection approprié, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les restrictions portant sur la dénomination protégée.

5. Afin de faire en sorte que l'application de la présente sous- section, en ce qui concerne les dénominations de vins qui ont obtenu une protection avant le 1er août 2009, ou pour lesquelles une demande de protection a été introduite avant cette date, ne porte pas indument préjudice aux opérateurs économiques et aux autorités compétentes, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'ar­ ticle 227 en vue d'établir les règles transitoires portant sur:

a) les dénominations de vins reconnues par les États membres comme appellations d'origine ou indications géographiques au plus tard le 1er août 2009, et les dénominations de vins pour lesquelles une demande de protection a été introduite avant cette date;

b) les vins mis sur le marché ou étiquetés avant une date spécifique; ainsi que

c) la modification du cahier des charges.

Article 110

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

1. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant des mesures nécessaires concernant:

a) les informations à fournir dans le cahier des charges du produit en ce qui concerne le lien entre la zone géogra­ phique et le produit final;

b) la publicité des décisions de protection ou de rejet;

c) l'établissement et la tenue du registre visé à l'article 104;

FRL 347/724 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) JO C 116 du 14.4.2011, p. 12.

d) la conversion de l'appellation d'origine protégée en indica­ tion géographique protégée;

e) la présentation des demandes transfrontalières.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

2. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires relatives à la présente sous-section en ce qui concerne la procédure applicable pour l'examen des demandes de protection ou pour l'approbation de la modifica­ tion d'une appellation d'origine ou d'une indication géogra­ phique, ainsi que la procédure applicable, pour les demandes d'opposition, d'annulation ou de conversion et la présentation d'informations relatives aux dénominations protégées existantes de vins, en ce qui concerne notamment:

a) les modèles de documents et les modalités de transmission;

b) les délais;

c) les détails des faits, les preuves et les pièces justificatives à soumettre à l'appui d'une demande.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 111

Autres compétences d'exécution

Lorsqu'une opposition est jugée irrecevable, la Commission adopte un acte d'exécution visant à la déclarer irrecevable. Cet acte d'exécution est adopté sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

S o u s - S e c t i o n 3

M e n t i o n s t r a d i t i o n n e l l e s

Article 112

Définitions

On entend par "mention traditionnelle", une mention employée de manière traditionnelle dans un État membre pour les produits visés à l'article 92, paragraphe 1:

a) pour indiquer que le produit bénéficie d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée en vertu du droit de l'Union ou du droit national; ou

b) pour désigner la méthode de production ou de vieillissement ou la qualité, la couleur, le type de lieu ou un événement particulier lié à l'histoire du produit bénéficiant d'une appel­ lation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée.

Article 113

Protection

1. Les mentions traditionnelles protégées peuvent être utili­ sées exclusivement pour un produit qui a été produit en confor­ mité avec la définition figurant à l'article 112, paragraphe 1.

Les mentions traditionnelles sont protégées contre toute utilisa­ tion illicite.

2. Les mentions traditionnelles sont protégées, uniquement dans la langue et pour les catégories de produits de la vigne indiquées dans la demande, contre:

a) toute usurpation de la mention protégée, y compris lorsque cette dernière est accompagnée d'une expression telle que "genre", "type", "méthode", "façon", "imitation", "goût", "manière" ou d'une expression similaire;

b) toute autre indication fausse ou trompeuse quant à la nature, aux caractéristiques ou aux qualités essentielles du produit figurant sur le conditionnement ou l'emballage, sur la publi­ cité ou sur des documents afférents au produit concerné;

c) toute autre pratique susceptible d'induire le consommateur en erreur et notamment de donner l'impression que le vin bénéficie de la mention traditionnelle protégée.

3. Les mentions traditionnelles ne deviennent pas génériques dans l'Union.

Article 114

Pouvoirs délégués

1. Afin d'assurer un niveau de protection approprié, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne la langue et l'orthographe de la mention traditionnelle à protéger.

2. Afin de garantir la protection des droits et intérêts légi­ times des producteurs et opérateurs, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue d'établir les éléments suivants:

a) le type de demandeurs qui peuvent solliciter la protection d'une mention traditionnelle;

b) les conditions de validité d'une demande de protection d'une mention traditionnelle;

c) les motifs permettant de s'opposer à la reconnaissance proposée d'une mention traditionnelle;

d) le champ d'application de la protection, le lien avec les marques commerciales, les mentions traditionnelles proté­ gées, les appellations d'origine protégées ou les indications géographiques protégées, les homonymes, ou certaines déno­ minations de raisin de cuve;

e) les raisons de l'annulation d'une mention traditionnelle;

f) la date de présentation d'une demande ou d'une demande d'opposition ou d'annulation la concernant;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/725

g) les procédures à suivre pour la demande de protection d'une mention traditionnelle, y compris l'examen par la Commis­ sion, la procédure d'opposition et la procédure d'annulation et de modification.

3. Afin de tenir compte des spécificités des échanges entre l'Union et certains pays tiers, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 pour fixer les conditions dans lesquelles les mentions tradition­ nelles peuvent être utilisées sur les produits des pays tiers et prévoir des dérogations à l'article 112 et à l'article 113, para­ graphe 2.

Article 115

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

1. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires en ce qui concerne la procédure appli­ cable pour l'examen des demandes de protection ou pour l'ap­ probation de la modification d'une mention traditionnelle, ainsi que la procédure applicable pour les demandes d'opposition ou d'annulation, et qui portent notamment sur:

a) les modèles de documents et les modalités de transmission;

b) les délais;

c) les détails des faits, les preuves et les pièces justificatives à soumettre à l'appui de la demande;

d) les modalités de la publicité des mentions traditionnelles protégées.

2. La Commission adopte des actes d'exécution visant à accepter ou rejeter une demande de protection d'une mention traditionnelle ou une demande de modification d'une mention protégée ou d'annulation de la protection d'une mention tradi­ tionnelle.

3. La Commission adopte des actes d'exécution visant à la protection des mentions traditionnelles dont la demande de protection a été acceptée, en particulier par leur classement conformément à l'article 112, et par la publication d'une défi­ nition et/ou des conditions d'utilisation.

4. Les actes d'exécution visés aux paragraphes 1, 2 et 3 sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'ar­ ticle 229, paragraphe 2.

Article 116

Autres compétences d'exécution

Lorsqu'une opposition est jugée irrecevable, la Commission adopte un acte d'exécution visant à la déclarer irrecevable. Cet acte d'exécution est adopté sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

S e c t i o n 3

É t i q u e t a g e e t p r é s e n t a t i o n d a n s l e s e c t e u r v i t i v i n i c o l e

Article 117

Définitions

Aux fins de la présente section, on entend par:

a) "étiquetage", les mentions, indications, marques de fabrique ou de commerce, images ou signes figurant sur tout embal­ lage, document, écriteau, étiquette, bague ou collerette accompagnant ou se référant à un produit donné;

b) "présentation", les informations transmises au consommateur par le biais de l'emballage du produit concerné, y compris la forme et le type des bouteilles.

Article 118

Conditions d'application des règles horizontales

Sauf dispositions contraires du présent règlement, la directive 89/396/CEE du Conseil (1), la directive 2000/13/CE, la directive 2007/45/CE du Parlement européen et du Conseil (2), la direc­ tive 2008/95/CE et le règlement (UE) no 1169/2011, s'appli­ quent à l'étiquetage et à la présentation.

L'étiquetage des produits visés à l'annexe VII, partie II, points 1 à 11, 13, 15 et 16, ne peut être complété par des indications autres que celles prévues dans le présent règlement que si ces indications respectent les exigences de la directive 2000/13/CE ou du règlement (UE) no 1169/2011.

Article 119

Indications obligatoires

1. L'étiquetage et la présentation des produits visés à l'annexe VII, partie II, points 1 à 11, 13, 15 et 16, commercialisés dans l'Union ou destinés à l'exportation, comportent les indications obligatoires suivantes:

a) la dénomination de la catégorie de produit de la vigne conformément à l'annexe VII, partie II;

b) pour les vins bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée:

i) les termes "appellation d'origine protégée" ou "indication géographique protégée"; ainsi que

ii) la dénomination de l'appellation d'origine protégée ou de l'indication géographique protégée;

FRL 347/726 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Directive 89/396/CEE du Conseil du 14 juin 1989 relative aux mentions ou marques permettant d'identifier le lot auquel appartient une denrée alimentaire (JO L 186 du 30.6.1989, p. 21).

(2) Directive 2007/45/CE du Parlement européen et du Conseil du 5 septembre 2007 fixant les règles relatives aux quantités nominales des produits en préemballages, abrogeant les directives 75/106/CEE et 80/232/CEE du Conseil, et modifiant la directive 76/211/CEE du Conseil (JO L 247 du 21.9.2007, p. 17).

c) le titre alcoométrique volumique acquis;

d) la provenance;

e) l'identité de l'embouteilleur ou, dans le cas des vins mous­ seux, des vins mousseux gazéifiés, des vins mousseux de qualité ou des vins mousseux de qualité de type aromatique, le nom du producteur ou du vendeur;

f) l'identité de l'importateur dans le cas des vins importés; ainsi que

g) dans le cas des vins mousseux, des vins mousseux gazéifiés, des vins mousseux de qualité ou des vins mousseux de qualité de type aromatique, la teneur en sucre.

2. Par dérogation au paragraphe 1, point a), la référence à la catégorie de produit de la vigne peut être omise pour les vins dont l'étiquette comporte la dénomination d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée.

3. Par dérogation au paragraphe 1, point b), les termes "appellation d'origine protégée" et "indication géographique protégée" peuvent être omis dans les cas suivants:

a) lorsqu'une mention traditionnelle au sens de l'article 112, point a), figure sur l'étiquette conformément au cahier des charges du produit visé à l'article 94, paragraphe 2;

b) dans des cas exceptionnels et dûment justifiés à déterminer par la Commission au moyen d'actes délégués adoptés en conformité avec l'article 227, afin d'assurer le respect des pratiques existantes en matière d'étiquetage.

Article 120

Indications facultatives

1. L'étiquetage et la présentation des produits visés à l'annexe VII, partie II, points 1 à 11, 13, 15 et 16, peuvent, en particu­ lier, comporter les indications facultatives suivantes:

a) l'année de récolte;

b) le nom d'une ou plusieurs variétés à raisins de cuve;

c) dans le cas de vins autres que ceux visés à l'article 119, paragraphe 1, point g), les mentions indiquant la teneur en sucre;

d) pour les vins bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, les mentions traditionnelles au sens de l'article 112, point b);

e) le symbole de l'Union indiquant l'appellation d'origine protégée ou l'indication géographique protégée;

f) les mentions relatives à certaines méthodes de production;

g) pour les vins bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, le nom d'une autre unité géographique plus petite ou plus grande que la zone qui est à la base de l'appellation d'origine ou de l'indi­ cation géographique.

2. Sans préjudice de l'article 100, paragraphe 3, en ce qui concerne l'utilisation des indications visées au paragraphe 1, points a) et b), du présent article, pour des vins ne bénéficiant pas d'une appellation d'origine protégée ni d'une indication géographique protégée:

a) les États membres introduisent des dispositions législatives, réglementaires ou administratives en vue de s'assurer que des procédures de certification, d'approbation et de contrôle permettent de garantir la véracité des informations concer­ nées;

b) les États membres peuvent, pour les vins élaborés sur leur territoire à partir des variétés à raisins de cuve, sur la base de critères non discriminatoires et objectifs, et sans préjudice des conditions d'une concurrence équitable, établir des listes de variétés à raisins de cuve à exclure, notamment:

i) s'il existe pour le consommateur un risque de confusion quant à l'origine réelle du vin parce que la variété à raisins de cuve fait partie intégrante d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée exis­ tante;

ii) si les contrôles ne sont pas rentables parce que la variété à raisins de cuve concernée ne représente qu'une toute petite partie du vignoble de l'État membre;

c) les mélanges de vins de différents États membres ne donnent pas lieu à l'étiquetage de la variété à raisins de cuve, à moins que les États membres concernés n'en décident autrement et n'assurent la faisabilité des procédures pertinentes de certifi­ cation, d'approbation et de contrôle.

Article 121

Langues

1. Les indications obligatoires ou facultatives visées aux arti­ cles 119 et 120, lorsqu'elles sont exprimées en toutes lettres, apparaissent dans une ou plusieurs des langues officielles de l'Union.

2. Nonobstant le paragraphe 1, la dénomination d'une appel­ lation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée ou une mention traditionnelle visée à l'article 112, point b), apparaissent sur l'étiquette dans la ou les langues pour lesquelles la protection s'applique. Dans le cas d'une appel­ lation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée ou d'une dénomination nationale spécifique qui est établie dans un alphabet autre que le latin, la dénomination peut aussi figurer dans une ou plusieurs langues officielles de l'Union.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/727

Article 122

Pouvoirs délégués

1. Afin de tenir compte des spécificités du secteur vitivini­ cole, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les règles et les restrictions portant sur:

a) la présentation et l'utilisation d'indications d'étiquetage autres que celles prévues dans la présente section;

b) les indications obligatoires pour:

i) les termes à utiliser pour formuler les indications obliga­ toires et les conditions de leur utilisation;

ii) les termes faisant référence à une exploitation et les conditions de leur utilisation;

iii) les dispositions permettant aux États membres de production d'établir des règles supplémentaires concer­ nant les indications obligatoires;

iv) les dispositions permettant d'autres dérogations en plus de celles visées à l'article 119, paragraphe 2, en ce qui concerne l'omission de la référence à la catégorie du produit de la vigne; ainsi que

v) les dispositions relatives à l'emploi des langues;

c) les indications facultatives pour:

i) les termes à utiliser pour formuler les indications faculta­ tives et les conditions de leur utilisation;

ii) les dispositions permettant aux États membres de produc­ tion d'établir des règles supplémentaires concernant les indications facultatives;

d) la présentation concernant:

i) les conditions d'utilisation de certaines formes de bouteilles et une liste de certaines formes spécifiques de bouteilles;

ii) les conditions d'utilisation des bouteilles et dispositifs de fermetures du type "vin mousseux";

iii) les dispositions permettant aux États membres de production d'établir des règles supplémentaires concer­ nant la présentation;

iv) les dispositions relatives à l'emploi des langues.

2. Afin de garantir la protection des intérêts légitimes des opérateurs, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les règles portant sur l'étiquetage et la présentation temporaires

des vins bénéficiant d'une appellation d'origine ou d'une indica­ tion géographique, lorsque cette appellation d'origine ou indica­ tion géographique remplit les exigences nécessaires.

3. Afin de faire en sorte que les opérateurs économiques ne subissent pas ce préjudice, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les dispositions transitoires portant sur le vin mis sur le marché et étiqueté conformément aux règles pertinentes applicables avant le 1er août 2009.

4. Afin de tenir compte des spécificités des échanges entre l'Union et certain pays tiers, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les dérogations à la présente section pour les produits à exporter, lorsque le droit du pays tiers concerné l'exige.

Article 123

Compétences d'exécution en conformité avec la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires en ce qui concerne les procédures et les critères techniques applicables à la présente section, y compris les mesures nécessaires en ce qui concerne les procédures de certification, d'approbation et de contrôle applicables aux vins ne bénéficiant pas d'une appellation d'origine protégée ni d'une indication géographique protégée. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'ar­ ticle 229, paragraphe 2.

CHAPITRE II

Dispositions particulières applicables à certains secteurs

S e c t i o n 1

S u c r e

Article 124

Durée

À l'exception des articles 125 et 126, la présente section s'ap­ plique jusqu'à la fin de la campagne de commercialisation 2016/2017.

S o u s - S e c t i o n 1

M e s u r e s s p é c i f i q u e s

Article 125

Accords dans le secteur du sucre

1. Les conditions d'achat de la betterave et de la canne à sucre, y compris les contrats de livraison conclus avant les ensemencements, sont régis par des accords interprofessionnels écrits, conclus entre, d'une part, les producteurs de betterave et de canne à sucre de l'Union ou, en leur nom, les organisations dont ils sont membres, et, d'autre part, les entreprises sucrières de l'Union ou, en leur nom, les organisations dont ils sont membres.

2. Les accords interprofessionnels décrits à l'annexe II, partie II, section A, point 6, sont notifiés par les entreprises produc­ trices de sucre aux autorités compétentes de l'État membre dans lequel elles produisent du sucre.

FRL 347/728 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

3. À compter du 1er octobre 2017, les accords interprofes­ sionnels sont conformes aux conditions établies à l'annexe X.

4. Afin de tenir compte des caractéristiques propres au secteur du sucre et de l'évolution du secteur après la suppression des quotas de production, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue de:

a) mettre à jour les termes visés à l'annexe II, partie II, section A;

b) mettre à jour les conditions d'achat pour les betteraves visées à l'annexe X

c) définir des règles complémentaires en ce qui concerne la détermination du poids brut, de la tare et de la teneur en sucre de la betterave livrée à une entreprise, et la pulpe de betterave.

5. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application du présent article, y compris en ce qui concerne les procédures, les notifications et l'assistance administrative dans le cas d'accords interprofession­ nels couvrant plus d'un État membre. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'ar­ ticle 229, paragraphe 2.

Article 126

Notification des prix sur le marché du sucre

La Commission peut adopter des actes d'exécution mettant en place un système d'information sur les prix pratiqués sur le marché du sucre, qui comprend un dispositif de publication des niveaux de prix pour ce marché. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Le système visé au premier alinéa fonctionne à partir des infor­ mations communiquées par les entreprises productrices de sucre blanc ou par d'autres opérateurs participant au commerce du sucre. Ces informations sont considérées comme confidentielles.

La Commission veille à ce que les prix précisément pratiqués par les différents opérateurs économiques ou leurs noms ne soient pas publiés.

S o u s - S e c t i o n 2

E x i g e n c e s a p p l i c a b l e s a u s e c t e u r d u s u c r e a u c o u r s d e l a p é r i o d e v i s é e à l ' a r t i c l e 1 2 4

Article 127

Contrats de livraison

1. Outre, les exigences énoncées à l'article 125, paragraphe 1, les accords interprofessionnels sont conformes aux conditions d'achat établies à l'annexe XI.

2. Dans les contrats de livraison, il est établi une distinction entre les betteraves selon que les quantités de sucre qui seront produites à partir de ces betteraves sont:

a) du sucre sous quota; ou

b) du sucre hors quota.

3. Chaque entreprise sucrière fournit à l'État membre dans lequel elle produit du sucre les informations suivantes:

a) les quantités de betteraves visées au paragraphe 2, point a), pour lesquelles elle a conclu des contrats de livraison avant les ensemencements ainsi que la teneur en sucre prise comme base dans le contrat;

b) le rendement correspondant estimé.

Les États membres peuvent exiger des renseignements supplé­ mentaires.

4. Les entreprises sucrières qui n'ont pas conclu, avant les ensemencements, de contrats de livraison au prix minimal de la betterave sous quota tel que visé à l'article 135 pour une quan­ tité de betteraves correspondant au sucre pour lequel elles disposent d'un quota, affecté, le cas échéant, d'un coefficient de retrait préventif fixé en application de l'article 130, para­ graphe 2, premier alinéa, sont tenues de payer, pour toutes les betteraves qu'elles transforment en sucre, au moins le prix minimal de la betterave sous quota.

5. Sous réserve de l'approbation de l'État membre concerné, les accords interprofessionnels peuvent déroger aux dispositions des paragraphes 2, 3 et 4.

6. En l'absence d'accords interprofessionnels, l'État membre concerné prend les mesures nécessaires compatibles avec le présent règlement pour préserver les intérêts des parties concer­ nées.

Article 128

Taxe à la production

1. Une taxe à la production est perçue sur le quota de sucre, le quota d'isoglucose et le quota de sirop d'inuline attribué aux entreprises productrices de sucre, d'isoglucose ou de sirop d'inu­ line, comme indiqué à l'article 136, paragraphe 2.

2. Le Conseil adopte, conformément à l'article 43, para­ graphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne, les mesures relatives à la fixation de la taxe à la produc­ tion perçue sur le sucre sous quota, l'isoglucose sous quota et le sirop d'inuline sous quota visés au paragraphe 1.

Article 129

Restitution à la production

1. Une restitution à la production peut être accordée pour les produits du secteur du sucre énumérés à l'annexe I, partie III, points b) à e), si le sucre excédentaire ou le sucre importé, l'isoglucose excédentaire ou le sirop d'inuline excédentaire ne sont pas disponibles à un prix correspondant au prix mondial pour la fabrication des produits visés à l'article 140, paragraphe 2, deuxième alinéa, points b) et c).

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/729

2. Le Conseil adopte, conformément à l'article 43, para­ graphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne, les mesures relatives à la fixation de la restitution à la production visée au paragraphe 1.

Article 130

Retrait de sucre du marché

1. Compte tenu de la nécessité d'éviter les situations d'effon­ drement des prix sur le marché intérieur et de remédier aux situations de surproduction déterminées sur la base du bilan prévisionnel d'approvisionnement, et compte tenu des obliga­ tions de l'Union découlant d'accords internationaux conclus en conformité avec le traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne, la Commission peut adopter des actes d'exécution reti­ rant du marché, pour une campagne de commercialisation donnée, les quantités de sucre ou d'isoglucose produites sous quota qui dépassent le seuil calculé conformément au para­ graphe 2.

2. Le seuil de retrait visé au paragraphe 1 est calculé, pour chaque entreprise détenant un quota, en multipliant ce quota par un coefficient. La Commission peut adopter des actes d'exé­ cution fixant ce coefficient pour une campagne de commercia­ lisation au plus tard le 28 février de la campagne de commer­ cialisation précédente, sur la base de l'évolution attendue des marchés.

Sur la base des tendances les plus récentes du marché, la Commission peut adopter, au plus tard le 31 octobre de la campagne de commercialisation concernée, des actes d'exécu­ tion visant soit à ajuster, soit, au cas où une telle décision n'a pas été prise conformément au premier alinéa, à fixer un coef­ ficient.

3. Chaque entreprise détenant un quota stocke à ses frais, jusqu'au début de la campagne de commercialisation suivante, le sucre produit sous quota au-delà du seuil calculé conformé­ ment au paragraphe 2. Les quantités de sucre, d'isoglucose ou de sirop d'inuline retirées du marché au cours d'une campagne de commercialisation sont considérées comme les premières quantités produites sous quota pour la campagne de commer­ cialisation suivante.

Par dérogation au premier alinéa, selon l'évolution attendue du marché du sucre, la Commission peut adopter des actes d'exé­ cution pévoyant que, pour la campagne de commercialisation en cours, la campagne suivante ou les deux, tout ou partie du sucre, de l'isoglucose ou du sirop d'inuline retiré du marché doit être considéré comme:

a) du sucre, de l'isoglucose ou du sirop d'inuline excédentaire susceptible de devenir du sucre, de l'isoglucose ou du sirop d'inuline industriel; ou

b) une production sous quota temporaire, dont une partie peut être réservée à l'exportation dans le respect des engagements de l'Union découlant d'accords internationaux conclus en conformité avec le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

4. Si l'approvisionnement en sucre dans l'Union n'est pas adapté, la Commission peut adopter des actes d'exécution

autorisant qu'une certaine quantité du sucre, de l'isoglucose ou du sirop d'inuline retiré du marché soit vendue sur le marché de l'Union avant la fin de la période de retrait.

5. Lorsque le sucre retiré du marché est considéré comme la première quantité produite pour la campagne de commerciali­ sation suivante, le prix minimal fixé pour cette campagne de commercialisation, visé à l'article 135, est payé aux producteurs de betteraves.

Lorsque le sucre retiré du marché devient du sucre industriel ou est exporté conformément au paragraphe 3, deuxième alinéa, point a) ou b), du présent article, les exigences énoncées à l'article 135 concernant le prix minimal ne sont pas applicables.

Lorsque le sucre retiré du marché est vendu sur le marché de l'Union avant la fin de la période de retrait conformément au paragraphe 4, le prix minimal fixé pour la campagne de commercialisation en cours est payé aux producteurs de bette­ raves.

6. Les actes d'exécution pris en vertu du présent article sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'ar­ ticle 229, paragraphe 2.

Article 131

Mécanisme temporaire de gestion du marché

1. Pendant la période visée à l'article 124, la Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires pour que le marché de l'Union dispose d'un approvisionnement suffisant en sucre. Ces actes d'exécution sont adoptés en confor­ mité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, para­ graphe 2.

Ces mesures peuvent adapter, en ce qui concerne la quantité et le temps nécessaire, le niveau du droit payable sur le sucre brut importé.

Dans le cadre du mécanisme temporaire de gestion du marché, les mesures relatives à la fixation d'un prélèvement sur les excé­ dents sont prises par le Conseil conformément à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne.

2. La Commission adopte des actes d'exécution déterminant la quantité appropriée de sucre hors quota et de sucre brut importé pouvant être libérée sur le marché de l'Union. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 132

Pouvoirs délégués

Afin de tenir compte des spécificités du secteur du sucre et de faire en sorte que les intérêts de toutes les parties soient dûment pris en considération, et compte tenu de la nécessité de prévenir toute perturbation du marché, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués concernant:

a) les conditions d'achat et les contrats de livraison et visés à l'article 127;

FRL 347/730 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

b) mettre à jour les conditions d'achat pour les betteraves visées à l'annexe XI;

c) les critères que doivent appliquer les entreprises sucrières lors de la répartition entre les vendeurs de betteraves des quan­ tités de betteraves pour lesquelles il y a lieu de conclure des contrats de livraison avant les ensemencements, visés à l'ar­ ticle 127, paragraphe 3.

Article 133

Compétences d'exécution conformément à la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à la mise en œuvre de la présente sous- section en ce qui concerne les procédures, le contenu et les critères techniques.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S o u s - S e c t i o n 3

R é g i m e d e r é g u l a t i o n d e l a p r o d u c t i o n

Article 134

Quotas dans le secteur du sucre

1. Un régime de quotas ou de contingentement est appli­ cable au sucre, à l'isoglucose et au sirop d'inuline.

2. En ce qui concerne le régime de quotas visés au para­ graphe 1, si un producteur dépasse le quota correspondant et n'utilise pas les quantités excédentaires prévues à l'article 139, un prélèvement sur les excédents est perçu pour les quantités concernées, selon les conditions prévues aux articles 139 à 142.

Article 135

Prix minimal de la betterave

Le Conseil fixe, conformément à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, le prix minimal de la betterave sous quota.

Article 136

Répartition des quotas

1. Les quotas nationaux et régionaux de production de sucre, d'isoglucose et de sirop d'inuline sont fixés à l'annexe XII.

2. Les États membres attribuent un quota à chaque entreprise productrice de sucre, d'isoglucose ou de sirop d'inuline établie sur leur territoire et agréée conformément à l'article 137.

Chaque entreprise reçoit un quota égal à celui alloué à cette même entreprise pour la campagne de commercialisation 2010/2011 au titre du règlement (CE) no 1234/2007.

3. Lorsqu'un quota est alloué à une entreprise sucrière qui compte plus d'une unité de production, les États membres pren­ nent les mesures qu'ils jugent nécessaires afin de tenir dûment compte des intérêts des producteurs de betteraves et de canne à sucre.

Article 137

Entreprises agréées

1. Les États membres délivrent, sur demande, un agrément aux entreprises productrices de sucre, d'isoglucose ou de sirop d'inuline ou à une entreprise assurant la transformation de ces produits en un des produits de la liste visée à l'article 140, paragraphe 2, à condition que cette entreprise:

a) démontre sa capacité professionnelle dans le domaine de la production;

b) accepte de fournir toutes les informations nécessaires et de se soumettre aux contrôles afférents au présent règlement;

c) ne fasse pas l'objet d'une suspension ou d'un retrait d'agré­ ment.

2. Les entreprises agréées font connaître à l'État membre sur le territoire duquel s'effectue la récolte de betteraves ou de cannes ou le raffinage les informations suivantes:

a) les quantités de betteraves ou de cannes pour lesquelles un contrat de livraison a été conclu, ainsi que les rendements correspondants estimés de betteraves ou cannes et de sucre par hectare;

b) les données relatives aux livraisons projetées et effectives de betteraves à sucre, de cannes à sucre et de sucre brut, ainsi qu'à la production de sucre et à l'état des stocks de sucre;

c) les quantités de sucre blanc vendues et les prix et conditions correspondants.

Article 138

Réattribution des quotas nationaux et réduction de quotas

1. Un État membre peut réduire le quota de sucre ou d'iso­ glucose qui a été attribué à une entreprise établie sur son terri­ toire jusqu'à 10 %. Ce faisant, les États membres appliquent des critères objectifs et non discriminatoires.

2. Les États membres peuvent effectuer des transferts de quotas entre entreprises dans les conditions établies à l'annexe XIII et en prenant en considération l'intérêt de chacune des parties concernées, et notamment celui des producteurs de betteraves ou de cannes à sucre.

3. Les quantités réduites en vertu des paragraphes 1 et 2 sont attribuées par l'État membre concerné à une ou plusieurs entre­ prises établies sur son territoire, qu'elle(s) dispose(nt) ou non d'un quota.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/731

Article 139

Production hors-quota

1. Le sucre, l'isoglucose ou le sirop d'inuline produit au cours d'une campagne de commercialisation en sus du quota visé à l'article 136 nonies peut être:

a) utilisé pour l'élaboration de certains produits visés à l'ar­ ticle 140 terdecies;

b) reporté sur la campagne de commercialisation suivante, au compte de la production sous quota de cette campagne, en application de l'article 141;

c) utilisé aux fins du régime d'approvisionnement spécifique prévu pour les régions ultrapériphériques, conformément au chapitre III du règlement (UE) no 228/2013 du Parlement européen et du Conseil (1);

d) exporté dans la limite des quantités à fixer par la Commis­ sion au moyen d'actes d'exécution, dans le respect des enga­ gements résultant des accords internationaux conclus confor­ mément au traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne; ou

e) mis sur le marché intérieur, conformément au mécanisme décrit à l'article 131, afin d'ajuster l'approvisionnement à l'évolution de la demande sur la base du bilan prévisionnel d'approvisionnement.

Les mesures visées au premier alinéa, point e), du présent article sont mises en œuvre avant toute activation des mesures de prévention des perturbations du marché visées à l'article 219, paragraphe 1.

Les autres quantités excédentaires sont soumises au prélèvement sur les excédents visé à l'article 142.

2. Les actes d'exécution pris en vertu du présent article sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'ar­ ticle 229, paragraphe 2.

Article 140

Sucre industriel

1. Le sucre industriel, l'isoglucose industriel et le sirop d'inu­ line industriel sont réservés à la fabrication d'un des produits visés au paragraphe 2:

a) s'ils font l'objet d'un contrat de livraison conclu avant la fin de la campagne de commercialisation entre un producteur et un utilisateur ayant tous les deux obtenu l'agrément confor­ mément à l'article 137; ainsi que

b) s'ils ont été livrés à l'utilisateur le 30 novembre de la campagne de commercialisation suivante au plus tard.

2. Afin de tenir compte des évolutions techniques, la Commission est habilitée à adopter un acte délégué en confor­ mité avec l'article 227, en vue d'établir une liste de produits dont la fabrication nécessite l'utilisation de sucre industriel, d'isoglucose industriel ou de sirop d'inuline industriel.

Cette liste comprend en particulier:

a) le bioéthanol, l'alcool, le rhum, les levures vivantes, les quan­ tités de sirops à tartiner et de sirops à transformer en "Rinse appelstroop";

b) certains produits industriels sans sucre mais dont la fabrica­ tion nécessite l'utilisation de sucre, d'isoglucose ou de sirop d'inuline;

c) certains produits de l'industrie chimique ou pharmaceutique qui contiennent du sucre, de l'isoglucose ou du sirop d'inu­ line.

Article 141

Report du sucre excédentaire

1. Chaque entreprise peut décider de reporter sur la campagne de commercialisation suivante, au compte de la production de cette campagne, tout ou partie de sa production excédentaire de sucre sous quota, d'isoglucose sous quota ou de sirop d'inuline sous quota. Sans préjudice des dispositions du paragraphe 3, cette décision est irrévocable.

2. Les entreprises qui prennent la décision visée au para­ graphe 1:

a) informent l'État membre concerné avant une date à fixer par cet État membre:

i) entre le 1er février et le 31 août de la campagne de commercialisation en cours des quantités de sucre de canne qui font l'objet d'un report;

ii) entre le 1er février et le 31 août de la campagne de commercialisation en cours des autres quantités de sucre de betterave, d'isoglucose ou de sirop d'inuline qui font l'objet d'un report;

b) s'engagent à stocker à leurs frais les quantités à reporter jusqu'à la fin de la campagne de commercialisation en cours.

3. Lorsque la production définitive de la campagne de commercialisation concernée est inférieure à l'estimation faite au moment de la décision visée au paragraphe 1, la quantité reportée peut, au plus tard le 31 octobre de la campagne de commercialisation suivante, être ajustée avec effet rétroactif.

4. Les quantités reportées sont considérées comme les premières quantités produites sous le quota attribué pour la campagne de commercialisation suivante.

FRL 347/732 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (UE) no 228/2013 du Parlement européen et du Conseil du 13 mars 2013 portant mesures spécifiques dans le domaine de l'agriculture en faveur des îles mineures de la mer Égée et abrogeant le règlement (CE) no 247/2006 du Conseil (JO L 78 du 20.3.2013, p. 23)

5. Le sucre stocké conformément au présent article durant une campagne de commercialisation ne peut faire l'objet d'au­ cune autre mesure de stockage prévue aux articles 16 ou 130.

Article 142

Prélèvement sur les excédents

1. Un prélèvement sur les excédents est perçu sur les quan­ tités:

a) de sucre excédentaire, d'isoglucose excédentaire et de sirop d'inuline excédentaire produites au cours d'une campagne de commercialisation, à l'exception des quantités reportées sur la campagne de commercialisation suivante, et stockées conformément à l'article 141, ou des quantités visées à l'ar­ ticle 139, paragraphe 1, premier alinéa, points c), d) et e);

b) de sucre industriel, d'isoglucose industriel et de sirop d'inu­ line industriel pour lesquelles aucune preuve de leur utilisa­ tion dans l'un des produits visés à l'article 140, paragraphe 2, n'a été apportée dans un délai à déterminer par la Commission au moyen d'actes d'exécution;

c) de sucre, et d'isoglucose et de sirop d'inuline retirées du marché conformément à l'article 130 et pour lesquelles les obligations prévues à l'article 130, paragraphe 3, ne sont pas respectées.

Les actes d'exécution au titre du premier alinéa, point b), sont adoptés en conformité de la procédure d'examen visée à l'ar­ ticle 229, paragraphe 2.

2. Le Conseil adopte, conformément à l'article 43, para­ graphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne, les mesures relatives à la fixation d'un prélèvement sur les excédents visé au paragraphe 1.

Article 143

Pouvoirs délégués

1. Afin de garantir le respect par les entreprises visées à l'article 137 des obligations qui leur incombent, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués établissant les règles relatives à l'octroi et au retrait de l'agrément de ces entreprises, ainsi que les critères applicables aux sanctions administratives.

2. Afin de prendre en considération les spécificités du secteur du sucre et de faire en sorte que les intérêts de toutes les parties soient dûment pris en compte, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués sur le sens des termes pour le fonctionnement du système des quotas ainsi que les conditions régissant les ventes destinées aux régions ultrapériphériques.

3. Afin de veiller à ce que les producteurs soient étroitement associés à une décision de report d'une certaine quantité de la production, la Commission est habilitée à adopter, en confor­ mité avec l'article 227, des actes délégués définissant les règles relatives au report de quantités de sucre.

Article 144

Compétences d'exécution conformément à la procédure d'examen

En ce qui concerne les entreprises visées à l'article 137, la Commission peut adopter des actes d'exécution établissant des règles sur:

a) les demandes d'agrément faites par les entreprises, les regis­ tres que doivent tenir les entreprises agréées et les informa­ tions qu'elles doivent communiquer;

b) le système de contrôle des entreprises agréées qui doit être mis en place par les États membres;

c) les communications entre les États membres, d'une part, et la Commission et les entreprises agréées, d'autre part;

d) la livraison de matières premières aux entreprises, et notam­ ment les contrats de livraison et les bordereaux de livraison;

e) l'équivalence pour ce qui est du sucre visé à l'article 139, paragraphe 1, premier alinéa, point a);

f) le régime d'approvisionnement spécifique des régions ultra­ périphériques;

g) les exportations visées à l'article 139, paragraphe 1, premier alinéa, point d);

h) la coopération des États membres afin de garantir l'efficacité des contrôles;

i) la modification des dates fixées à l'article 141 pour des campagnes de commercialisation spécifiques;

j) la détermination de la quantité excédentaire, des communi­ cations et du paiement du prélèvement sur les excédents visé à l'article 142;

k) l'adoption d'une liste des raffineurs à temps plein au sens de l'annexe II, partie II, section B, point 6.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S e c t i o n 2

V i n

Article 145

Casier viticole et inventaire du potentiel de production

1. Les États membres tiennent un casier viticole contenant des informations mises à jour sur le potentiel de production. À compter du 1er janvier 2016, cette obligation ne s'applique que si les États membres mettent en œuvre le régime d'autorisations de plantation de vigne visé au titre I, chapitre III, ou un programme d'aide national.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/733

2. Jusqu'au 31 décembre 2015, les États membres dans lesquels la superficie totale plantée en vigne des variétés à raisins de cuve classées conformément à l'article 81, paragraphe 2, est inférieure à 500 hectares ne sont pas soumis à l'obligation prévue au paragraphe 1.

3. Les États membres qui prévoient dans leur programme d'aide des mesures de restructuration et de reconversion des vignobles en application de l'article 46 soumettent à la Commis­ sion, le 1er mars de chaque année au plus tard, un inventaire à jour de leur potentiel de production, sur la base du casier viticole. À compter du 1er janvier 2016, les modalités concer­ nant les communications adressées à la Commission au sujet des zones viticoles sont fixées par la Commission au moyen d'actes d'exécution. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

4. Afin de faciliter le suivi et le contrôle du potentiel de production par les États membres, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les règles sur le contenu du casier viticole et les exemptions auxdites règles.

Article 146

Instances nationales compétentes dans le secteur vitivinicole

1. Sans préjudice de toute autre disposition du présent règle­ ment concernant la détermination des instances nationales compétentes, les États membres désignent une ou plusieurs instances qu'ils chargent de contrôler le respect des dispositions de l'Union dans le secteur vitivinicole. Ils désignent notamment les laboratoires autorisés à effectuer des analyses, à titre officiel, dans le secteur vitivinicole. Les laboratoires désignés satisfont aux critères généraux concernant le fonctionnement des labora­ toires d'essais établis dans la norme ISO/IEC 17025.

2. Les États membres communiquent à la Commission les noms et adresses des instances et laboratoires visés au para­ graphe 1. La Commission met ces informations à la disposition du public et les met à jour régulièrement.

Article 147

Documents d'accompagnement et registre

1. Les produits du secteur vitivinicole sont mis en circulation dans l'Union accompagnés d'un document officiellement agréé.

2. Les personnes physiques ou morales ou les groupements de personnes détenant des produits relevant du secteur vitivini­ cole pour l'exercice de leur profession, notamment les produc­ teurs, les embouteilleurs, les transformateurs et les négociants, tiennent des registres indiquant les entrées et les sorties desdits produits.

3. Afin de faciliter le transport des produits vitivinicoles et son contrôle par les États membres, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne:

a) les règles relatives au document d'accompagnement et à son utilisation;

b) les conditions dans lesquelles un document d'accompagne­ ment doit être considéré comme certifiant les appellations d'origine protégées ou les indications géographiques proté­ gées;

c) l'obligation de tenir un registre et son utilisation;

d) les personnes qui ont l'obligation de tenir un registre et celles qui en sont exemptées;

e) les opérations qui doivent figurer dans le registre.

4. La Commission peut adopter des 'actes d'exécution fixant:

a) les règles relatives à la constitution des registres, aux produits qui doivent y figurer, aux délais pour les écritures sur les registres et à la clôture desdits registres;

b) des mesures demandant aux États membres de fixer le pour­ centage maximal de pertes acceptable;

c) des dispositions générales et transitoires sur la tenue de regis­ tres;

d) les règles fixant la durée pendant laquelle les documents d'accompagnement et les registres doivent être conservés.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

S e c t i o n 3

L a i t e t p r o d u i t s l a i t i e r s

Article 148

Relations contractuelles dans le secteur du lait et des produits laitiers

1. Lorsqu'un État membre décide que toute livraison, sur son territoire, de lait cru d'un agriculteur à un transformateur de lait cru doit faire l'objet d'un contrat écrit entre les parties et/ou que les premiers acheteurs doivent faire une offre écrite de contrat pour la livraison de lait cru par les agriculteurs, ce contrat et/ou cette offre de contrat répondent aux conditions fixées au para­ graphe 2.

Lorsqu'un État membre décide que les livraisons de lait cru d'un agriculteur à un transformateur de lait cru doivent faire l'objet d'un contrat écrit entre les parties, l'État membre décide égale­ ment quelles étapes de la livraison sont couvertes par un contrat de ce type si la livraison de lait cru est effectuée par l'inter­ médiaire d'un ou de plusieurs collecteurs.

Aux fins du présent article on entend par "collecteur", une entreprise transportant du lait cru d'un agriculteur ou d'un autre collecteur jusqu'à un transformateur de lait cru ou à un autre collecteur, ce transport étant, à chaque fois, assorti d'un transfert de propriété dudit lait cru.

FRL 347/734 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

2. Le contrat et/ou l'offre de contrat visés au paragraphe 1:

a) est établi avant la livraison;

b) est établi par écrit; et

c) comprend, en particulier, les éléments suivants:

i) le prix à payer pour la livraison, lequel:

— est fixe et indiqué dans le contrat, et/ou

— est calculé au moyen d'une combinaison de facteurs établis dans le contrat, lesquels peuvent inclure des indicateurs de marché reflétant l'évolution des condi­ tions de marché, le volume livré, et la qualité ou la composition du lait cru livré;

ii) le volume de lait cru qui peut et/ou doit être livré, ainsi que le calendrier de ces livraisons;

iii) la durée du contrat, lequel peut être conclu pour une durée déterminée ou indéterminée assortie de clauses de résiliation;

iv) les modalités relatives aux procédures et aux délais de paiement;

v) les modalités de collecte ou de livraison du lait cru; et

vi) les règles applicables en cas de force majeure.

3. Par dérogation au paragraphe 1, il n'y a pas lieu d'établir un contrat et/ou une offre de contrat si le lait cru est livré par un agriculteur […] à une coopérative dont l'agriculteur est membre, dès lors que les statuts de cette coopérative ou les règles et décisions prévues par ces statuts ou en découlant contiennent des dispositions produisant des effets similaires à ceux des dispositions du paragraphe 2, points a), b) et c).

4. Tous les éléments des contrats de livraison de lait cru conclus par des agriculteurs, des collecteurs ou des transforma­ teurs de lait cru, y compris les éléments visés au paragraphe 2, point c), sont librement négociés entre les parties.

Nonobstant le premier alinéa, l'un des points ou les deux points suivants s'appliquent:

a) lorsqu'il décide de rendre obligatoire un contrat écrit de livraison de lait cru en vertu du paragraphe 1, un État membre peut déterminer une durée minimale applicable uniquement aux contrats écrits entre les agriculteurs et les premiers acheteurs du lait cru. Cette durée minimale est d'au moins six mois et n'entrave pas le bon fonctionnement du marché intérieur;

b) lorsqu'il décide que les premiers acheteurs de lait cru doivent faire à l'agriculteur une offre écrite de contrat en vertu du paragraphe 1, un État membre peut prévoir que l'offre doit inclure une durée minimale pour le contrat telle qu'elle est

définie par le droit national à cet effet. Une durée minimale de ce type est d'au moins six mois et n'entrave pas le bon fonctionnement du marché intérieur.

Le deuxième alinéa s'applique sans préjudice du droit de l'agri­ culteur de refuser une durée minimale à condition qu'il le fasse par écrit. Dans ce cas, les parties sont libres de négocier tous les éléments du contrat, y compris ceux visés au paragraphe 2, point c).

5. Les États membres qui font usage des possibilités prévues au présent article notifient à la Commission les modalités de leur application.

6. La Commission peut adopter des actes d'exécution déter­ minant les mesures nécessaires à une application uniforme du paragraphe 2, points a) et b), et du paragraphe 3 ainsi que les modalités des notifications que les États membres doivent faire en vertu du présent article. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 149

Négociations contractuelles dans le secteur du lait et des produits laitiers

1. Une organisation de producteurs du secteur du lait et des produits laitiers reconnue en vertu de l'article 152, paragraphe 3, peut négocier au nom des agriculteurs qui en sont membres, pour tout ou partie de leur production conjointe, des contrats de livraison de lait cru d'un agriculteur à un transformateur de lait cru ou à un collecteur au sens de l'article 148, paragraphe 1, troisième alinéa.

2. Les négociations peuvent être menées par l'organisation de producteurs:

a) qu'il y ait ou non transfert de la propriété du lait cru des producteurs à l'organisation de producteurs;

b) que le prix négocié soit ou non identique pour la production conjointe de tous les agriculteurs membres de l'organisation de producteurs ou de seulement certains d'entre eux;

c) dès lors que, pour une organisation de producteurs spéci­ fique, toutes les conditions suivantes sont remplies:

i) le volume de lait cru faisant l'objet de ces négociations n'excède pas 3,5 % de la production totale de l'Union,

ii) le volume de lait cru faisant l'objet de ces négociations produit dans tout État membre n'excède pas 33 % de la production nationale totale de cet État membre, et

iii) le volume de lait cru faisant l'objet de ces négociations livré dans tout État membre n'excède pas 33 % de la production nationale totale de cet État membre;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/735

d) dès lors que les agriculteurs concernés ne sont membres d'aucune autre organisation de producteurs négociant égale­ ment tout contrat de ce type en leur nom; toutefois, les États membres peuvent déroger à cette condition dans des cas dûment justifiés où les agriculteurs possèdent deux unités de production distinctes situées dans des aires géographiques différentes;

e) dès lors que le lait cru n'est pas concerné par une obligation d'être livré découlant de l'affiliation d'un agriculteur à une coopérative conformément aux conditions définies dans les statuts de la coopérative ou dans les règles et les décisions prévues par lesdits statuts ou qui en découlent; et

f) dès lors que l'organisation de producteurs adresse aux auto­ rités compétentes de l'État membre ou des États membres dans lesquels elle exerce ses activités une notification indi­ quant le volume de lait cru faisant l'objet de ces négocia­ tions.

3. Nonobstant les conditions établies au paragraphe 2, point c) ii) et iii), une organisation de producteurs peut négocier en vertu du paragraphe 1, à condition que, pour ladite organisation de producteurs, le volume de lait cru faisant l'objet des négo­ ciations qui est produit ou livré dans un État membre dont la production de lait cru est inférieure à 500 000 tonnes par année n'excède pas 45 % de la production nationale totale de cet État membre.

4. Aux fins du présent article, les références aux organisa­ tions de producteurs incluent les associations d'organisations de producteurs.

5. Aux fins de l'application du paragraphe 2, point c), et du paragraphe 3, la Commission publie, par tout moyen qu'elle juge approprié, et sur la base des données les plus récentes possibles, les quantités correspondant à la production de lait cru dans l'Union et dans les États membres.

6. Par dérogation au paragraphe 2, point c), et au paragraphe 3, l'autorité de concurrence visée au présent paragraphe, deuxième alinéa, peut décider dans des cas particuliers, même si les plafonds fixés par lesdites dispositions n'ont pas été dépas­ sés, que des négociations spécifiques menées par l'organisation de producteurs devraient être rouvertes ou ne devraient avoir lieu en aucun cas, dès lors qu'elle le juge nécessaire afin d'éviter l'exclusion de la concurrence ou d'empêcher que des PME de transformation de lait cru opérant sur son territoire ne soient sérieusement affectées.

Dans le cas de négociations portant sur plus d'un État membre, la décision visée au premier alinéa est prise par la Commission, sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3. Dans les autres cas, cette décision est adoptée par l'auto­ rité nationale de concurrence de l'État membre concerné par les négociations.

Les décisions visées au présent paragraphe ne s'appliquent pas tant qu'elles n'ont pas été notifiées aux entreprises concernées.

7. Aux fins du présent article, on entend par:

a) "autorité nationale de concurrence", l'autorité visée à l'ar­ ticle 5 du règlement (CE) no 1/2003 du Conseil (1);

b) "PME", une micro, petite, ou moyenne entreprise au sens de la recommandation 2003/361/CE.

8. Les États membres où les négociations ont lieu conformé­ ment au présent article informent la Commission de l'applica­ tion du paragraphe 2, point f), et du paragraphe 6.

Article 150

Régulation de l'offre pour les fromages bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication

géographique protégée

1. À la demande d'une organisation de producteurs reconnue en vertu de l'article 152, paragraphe 3, d'une organisation inter­ professionnelle reconnue en vertu de l'article 157, paragraphe 3, ou d'un groupement d'opérateurs visé à l'article 3, paragraphe 2, du règlement (UE) no 1151/2012, les États membres peuvent définir, pour une période de temps déterminée, des règles contraignantes portant sur la régulation de l'offre de fromages bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indi­ cation géographique protégée conformément à l'article 5, para­ graphes 1 et 2 du règlement (UE) no 1151/2012.

2. Les règles visées au paragraphe 1 du présent article sont subordonnées à l'existence d'un accord préalable entre les parties dans l'aire géographique visée à l'article 7, paragraphe 1, point c), du règlement (UE) no 1151/2012. Cet accord est conclu entre au moins deux tiers des producteurs de lait ou de leurs représentants, comptant pour au moins deux tiers du lait cru utilisé pour la production du fromage visé au paragraphe 1 du présent article et, le cas échéant, au moins deux tiers des producteurs dudit fromage représentant au moins deux tiers de la production du fromage concerné dans l'aire géographique visée à l'article 7, paragraphe 1, point c), du règlement (UE) no 1151/2012.

3. Aux fins du paragraphe 1, en ce qui concerne les fromages bénéficiant d'une indication géographique protégée, l'aire géographique d'origine du lait cru, telle qu'elle est déterminée dans le cahier des charges desdits fromages, est la même que l'aire géographique visée à l'article 7, paragraphe 1, point c), du règlement (UE) no 1151/2012 pour ce fromage.

4. Les règles visées au paragraphe 1:

a) couvrent uniquement la régulation de l'offre pour le produit concerné et ont pour objet d'adapter l'offre à la demande de ce fromage;

b) n'ont d'effet que pour le produit concerné;

FRL 347/736 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 1/2003 du Conseil du 16 décembre 2002 relatif à la mise en œuvre des règles de concurrence prévues aux articles 81 et 82 du traité (JO L 1 du 4.1.2003, p. 1).

c) peuvent être rendues contraignantes pour une durée maxi­ male de trois ans et peuvent être renouvelées à l'issue de cette période par l'introduction d'une nouvelle demande, telle qu'elle est visée au paragraphe 1;

d) ne portent pas préjudice au commerce de produits autres que ceux concernés par ces règles;

e) ne concernent pas des transactions après la première commercialisation du fromage en question;

f) ne permettent pas la fixation de prix, y compris à titre indicatif ou de recommandation;

g) ne conduisent pas à l'indisponibilité d'une proportion exces­ sive du produit concerné qui, autrement, serait disponible;

h) ne créent pas de discriminations, ne font pas obstacle à l'entrée de nouveaux venus sur le marché et ne portent pas préjudice aux petits producteurs;

i) contribuent à la préservation de la qualité et/ou au dévelop­ pement du produit en question;

j) s'appliquent sans préjudice de l'article 149.

5. Les règles visées au paragraphe 1 sont publiées dans une publication officielle de l'État membre en question.

6. Les États membres effectuent des contrôles afin de veiller à ce que les conditions établies au paragraphe 4 soient respectées et, si les autorités nationales compétentes ont constaté que lesdites conditions n'ont pas été respectées, abrogent les règles visées au paragraphe 1.

7. Les États membres notifient immédiatement à la Commis­ sion les règles visées au paragraphe 1 qu'ils ont adoptées. La Commission informe les autres États membres de toute notifi­ cation de telles règles.

8. La Commission peut à tout moment adopter des actes d'exécution exigeant qu'un État membre abroge les règles qu'il a établies conformément au paragraphe 1 si la Commission constate que lesdites règles ne sont pas conformes aux condi­ tions établies au paragraphe 4, constituent une entrave à la concurrence ou une distorsion de la concurrence dans une partie importante du marché intérieur, ou compromettent le libre-échange ou la réalisation des objectifs de l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure prévue à l'article 229, paragraphe 2 ou 3, du présent règlement.

Article 151

Déclarations obligatoires dans le secteur du lait et des produits laitiers

À partir du 1er avril 2015, les premiers acheteurs de lait cru déclarent à l'autorité nationale compétente la quantité de lait cru qui leur a été livrée au cours de chaque mois.

Aux fins du présent article ainsi que de l'article 148, on entend par "premier acheteur", une entreprise ou un groupement qui achète le lait aux producteurs afin de:

a) le soumettre à une ou plusieurs opérations de collecte, d'em­ ballage, de stockage, de refroidissement ou de transforma­ tion, y compris contractuellement;

b) le céder à une ou plusieurs entreprises traitant ou transfor­ mant du lait ou d'autres produits laitiers.

Les États membres notifient à la Commission la quantité de lait cru visée au premier alinéa.

La Commission peut adopter des actes d'exécution établissant des règles relatives au contenu, au format et à la périodicité desdites déclarations et les modalités des notifications que les États membres doivent faire conformément au présent article. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

CHAPITRE III

Organisations de producteurs et leurs associations et organisations interprofessionnelles

S e c t i o n 1

D é f i n i t i o n e t r e c o n n a i s s a n c e

Article 152

Organisations de producteurs

1. Les États membres peuvent, sur demande, reconnaître les organisations de producteurs qui:

a) se composent de producteurs dans un secteur précis énuméré à l'article 1er, paragraphe 2, et, conformément à l'article 153, paragraphe 2, point c), sont contrôlées par ceux-ci;

b) sont constituées à l'initiative des producteurs;

c) poursuivent un but précis pouvant inclure au moins l'un des objectifs suivants:

i) assurer la programmation de la production et son adap­ tation à la demande, notamment en termes de qualité et de quantité;

ii) concentrer l'offre et mettre sur le marché la production de leurs membres, y compris via une commercialisation directe;

iii) optimiser les coûts de production et les retours sur les investissements réalisés pour satisfaire aux normes envi­ ronnementales et de bien-être des animaux, et stabiliser les prix à la production;

iv) réaliser des études et développer des initiatives sur les méthodes de production durables, les pratiques inno­ vantes, la compétitivité économique et l'évolution du marché;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/737

v) promouvoir et fournir l'assistance technique nécessaire à la mise en œuvre de pratiques culturales et de tech­ niques de production respectueuses de l'environnement et de pratiques et techniques respectueuses du bien-être des animaux;

vi) promouvoir et fournir l'assistance technique nécessaire à l'application des normes de production, améliorer la qualité des produits et développer des produits avec une appellation d'origine protégée, une indication géographique protégée ou couverts par un label de qualité national;

vii) assurer la gestion des sous-produits et des déchets, en vue notamment de la protection de la qualité de l'eau, du sol et du paysage, et préserver ou stimuler la biodi­ versité;

viii) contribuer à une utilisation durable des ressources natu­ relles et à atténuer le changement climatique;

ix) développer des initiatives dans le domaine de la promo­ tion et de la commercialisation;

x) gérer les fonds de mutualisation visés dans les programmes opérationnels dans le secteur des fruits et légumes visés à l'article 31, paragraphe 2, du présent règlement et à l'article 37 du règlement (UE) no 1305/2013;

xi) fournir l'assistance technique nécessaire à l'utilisation des marchés à terme et des systèmes assurantiels;

2 Une organisation de producteurs reconnue en vertu du paragraphe 1 peut continuer d'être reconnue si elle s'engage dans la commercialisation de produits relevant du code NC ex 2208 autres que ceux visés à l'annexe I des traités, pour autant que la part de ces produits ne dépasse pas 49 % de la valeur totale de la production commercialisée de l'organisation de producteurs et que ces produits ne bénéficient d'aucun soutien de l'Union. Pour les organisations de producteurs du secteur des fruits et légumes, ces produits n'entrent pas dans le calcul de la valeur de la production commercialisée aux fins de l'article 34, paragraphe 2.

3. Par dérogation au paragraphe 1, les États membres recon­ naissent les organisations de producteurs dans le secteur du lait et des produits laitiers qui:

a) sont constituées à l'initiative des producteurs;

b) poursuivent un but précis pouvant inclure l'un ou plusieurs des objectifs suivants:

i) assurer la programmation de la production et son adap­ tation à la demande, notamment en termes de qualité et de quantité;

ii) concentrer l'offre et mettre sur le marché la production de leurs membres;

iii) optimiser les coûts de production et stabiliser les prix à la production.

Article 153

Statuts des organisations de producteurs

1. Les statuts d'une organisation de producteurs exigent en particulier de ses membres de:

a) appliquer les règles adoptées par l'organisation de produc­ teurs en matière d'information sur la production, de produc­ tion, de commercialisation et de protection de l'environne­ ment;

b) n'être membres que d'une seule organisation de producteurs pour un produit donné de l'exploitation; toutefois, les États membres peuvent déroger à cette condition dans des cas dûment justifiés lorsque les producteurs membres d'une organisation possèdent deux unités de production distinctes situées dans des aires géographiques différentes;

c) fournir les informations demandées par l'organisation de producteurs à des fins statistiques.

2. Les statuts d'une organisation de producteurs comportent également des dispositions concernant:

a) les modalités de fixation, d'adoption et de modification des règles visées au paragraphe 1, point a);

b) l'imposition aux membres de contributions financières néces­ saires au financement de l'organisation de producteurs;

c) les règles permettant aux producteurs membres d'une orga­ nisation de contrôler, de façon démocratique, leur organisa­ tion et les décisions prises par cette dernière;

d) les sanctions pour violation des obligations statutaires, et notamment pour le non-paiement des contributions finan­ cières, ou des règles établies par l'organisation de produc­ teurs;

e) les règles relatives à l'admission de nouveaux membres, et notamment la période minimale d'adhésion, qui ne peut être inférieure à un an;

f) les règles comptables et budgétaires nécessaires au fonction­ nement de l'organisation.

3. Les paragraphes 1 et 2 ne s'appliquent pas aux organisa­ tions de producteurs du secteur du lait et des produits laitiers.

Article 154

Reconnaissance des organisations de producteurs

1. Afin d'être reconnu par un État membre, une organisation de producteurs, l'organisation qui fait cette demande de recon­ naissance est une entité juridique ou toute partie clairement définie d'une entité juridique qui:

a) répond aux exigences fixées à l'article 152, paragraphe 1, points a), b) et c);

FRL 347/738 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

b) réunit un nombre minimal de membres et/ou couvre un volume ou une valeur minimal(e) de production commercia­ lisable, à déterminer par l'État membre concerné, dans sa zone d'activité;

c) offre des garanties suffisantes quant à l'exécution correcte de ses activités tant du point de vue de la durée que du point de vue de l'efficacité, de la mise à disposition effective de moyens d'assistance humains, matériels et techniques à ses membres, et s'il y a lieu, de la concentration de l'offre;

d) possède des statuts conformes aux points a), b) et c) du présent paragraphe.

2. Les États membres peuvent décider que les organisations de producteurs qui, avant le 1er janvier 2014, ont été reconnues conformément au droit national et qui remplissent les condi­ tions prévues au paragraphe 1 sont réputées être reconnues comme organisations de producteurs conformément à l'ar­ ticle 152.

3. Les organisations de producteurs qui, avant le 1er janvier 2014, ont été reconnues conformément au droit national et qui ne remplissent pas les conditions prévues au paragraphe 1 peuvent poursuivre leurs activités conformément au droit national jusqu'au 1er janvier 2015.

4. Les États membres:

a) décident de l'octroi de la reconnaissance à une organisation de producteurs dans un délai de quatre mois à compter de l'introduction de la demande, accompagnée de toutes les pièces justificatives pertinentes; cette demande est introduite auprès de l'État membre dans lequel l'organisation a son siège;

b) effectuent, à des intervalles déterminés par eux, des contrôles pour s'assurer que les organisations de producteurs recon­ nues respectent les dispositions du présent chapitre;

c) imposent à ces organisations et associations les sanctions applicables et déterminées par eux en cas de non-respect ou d'irrégularités dans l'application des mesures prévues par le présent chapitre et décident, si nécessaire, du retrait de la reconnaissance;

d) informent la Commission, au plus tard le 31 mars de chaque année, de toute décision d'accorder, de refuser ou de retirer la reconnaissance qui a été prise au cours de l'année civile précédente.

Article 155

Externalisation

Les États membres peuvent autoriser une organisation de producteurs reconnue ou une association d'organisations de producteurs reconnue dans les secteurs désignés par la Commis­ sion conformément à l'article 173, paragraphe 1, point f), à externaliser n'importe quelle activité autre que la production,

y compris à des filiales, à condition qu'elle reste responsable de l'exécution de l'activité externalisée et du contrôle global de la gestion et de la supervision de l'accord commercial portant sur l'exécution de l'activité.

Article 156

Associations d'organisations de producteurs

1. Les États membres peuvent, sur demande, reconnaître les associations d'organisations de producteurs dans un secteur déterminé énuméré à l'article 1er, paragraphe 2, qui sont consti­ tuées sur l'initiative d'organisations de producteurs reconnues.

Sous réserve des règles adoptées en application de l'article 173, les associations d'organisations de producteurs peuvent exercer toutes les activités ou fonctions des organisations de produc­ teurs.

2. Par dérogation au paragraphe 1, les États membres peuvent, sur demande, reconnaître une association d'organisa­ tions de producteurs reconnues dans le secteur du lait et des produits laitiers si l'État membre concerné considère que l'association est capable de s'acquitter efficacement d'au moins une activité d'une organisation de producteurs reconnue et qu'elle remplit les conditions prévues à l'article 161 quater, paragraphe 1.

Article 157

Organisations interprofessionnelles

1. Les États membres peuvent, sur demande, reconnaître les organisations interprofessionnelles dans un secteur précis visé à l'article 1er, paragraphe 2, qui:

a) sont constituées de représentants des activités économiques liées à la production et à au moins une des étapes suivantes de la chaîne d'approvisionnement: la transformation ou la commercialisation, y compris la distribution, des produits dans un ou plusieurs secteurs;

b) sont constituées à l'initiative de la totalité ou d'une partie des organisations ou associations qui les composent;

c) poursuivent un but précis prenant en compte les intérêts de leurs membres et ceux des consommateurs, qui peut inclure, notamment, un des objectifs suivants:

i) améliorer les connaissances et la transparence de la production et du marché, y compris en publiant des données statistiques agrégées relatives aux coûts de production, aux prix, accompagnées le cas échéant d'in­ dicateurs de prix, aux volumes et à la durée des contrats précédemment conclus, et en réalisant des analyses sur les perspectives d'évolution du marché au niveau régio­ nal, national ou international;

ii) prévoir le potentiel de production et consigner les prix publics sur le marché;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/739

iii) contribuer à une meilleure coordination de la mise sur le marché des produits, notamment par des recherches et des études de marché;

iv) explorer les marchés d'exportation potentiels;

v) sans préjudice des articles 148 et 168, élaborer des contrats types compatibles avec la réglementation de l'Union pour la vente de produits agricoles aux ache­ teurs et/ou la fourniture de produits transformés aux distributeurs et détaillants, en tenant compte de la nécessité de garantir des conditions de concurrence équitables et d'éviter les distorsions du marché;

vi) exploiter pleinement le potentiel des produits, y compris au niveau des débouchés, et développer des initiatives pour renforcer la compétitivité économique et l'innovation;

vii) fournir des informations et réaliser les recherches néces­ saires à l'innovation, à la rationalisation, à l'amélioration et à l'orientation de la production et, le cas échéant, de la transformation et de la commercialisation, vers des produits plus adaptés aux besoins du marché et aux goûts et aspirations des consommateurs, en particulier en matière de qualité des produits, y compris en ce qui concerne les spécificités des produits bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, et en matière de protection de l'environnement;

viii) rechercher des méthodes permettant de limiter l'usage des produits zoosanitaires ou phytosanitaires, mieux gérer d'autres intrants, garantir la qualité des produits ainsi que la préservation des sols et des eaux, promou­ voir la sécurité sanitaire des aliments, en particulier par la traçabilité des produits, et améliorer la santé et le bien-être des animaux;

ix) mettre au point des méthodes et des instruments destinés à améliorer la qualité des produits à tous les stades de la production et, le cas échéant, de la trans­ formation et de la commercialisation;

x) entreprendre toute action visant à défendre, protéger et promouvoir l'agriculture biologique et les appellations d'origine, les labels de qualité et les indications géogra­ phiques;

xi) promouvoir et réaliser des recherches concernant la production intégrée et durable ou d'autres méthodes de production respectueuses de l'environnement;

xii) encourager une consommation saine et responsable des produits sur le marché intérieur et/ou diffuser des infor­ mations sur les méfaits des modes de consommation dangereux;

xiii) promouvoir la consommation des produits sur le marché intérieur et les marchés extérieurs et/ou fournir des informations sur ces produits;

xiv) contribuer à la gestion des sous-produits et à la réduc­ tion et à la gestion des déchets.

2. Dans des cas dûment justifiés, les États membres peuvent décider, sur la base de critères objectifs et non discriminatoires, que la condition figurant à l'article 158, paragraphe 1, point c), est remplie en limitant le nombre d'organisations interprofes­ sionnelles au niveau régional ou national si des dispositions du droit national en vigueur avant le 1er janvier 2014 le prévoient et si cela n'entrave pas le bon fonctionnement du marché inté­ rieur.

3. Par dérogation au paragraphe 1, en ce qui concerne le secteur du lait et des produits laitiers, les États membres peuvent reconnaître les organisations interprofessionnelles qui:

a) ont officiellement introduit une demande de reconnaissance et sont constituées de représentants des activités écono­ miques liées à la production de lait cru et liées à au moins une des étapes suivantes de la chaîne d'approvisionnement: la transformation ou la commercialisation, y compris la distribution, des produits du secteur du lait et des produits laitiers;

b) sont constituées à l'initiative de la totalité ou d'une partie des représentants visés au point a);

c) mènent, dans une ou plusieurs régions de l'Union, en prenant en compte les intérêts des membres de ces organi­ sations interprofessionnelles et ceux des consommateurs, une ou plusieurs des activités suivantes:

i) améliorer la connaissance et la transparence de la production et du marché, y compris, en publiant des données statistiques relatives aux prix, aux volumes et à la durée des contrats précédemment conclus pour la livraison de lait cru et en réalisant des analyses sur les perspectives d'évolution du marché au niveau régional, national et international;

ii) contribuer à une meilleure coordination de la mise sur le marché des produits du secteur du lait et des produits laitiers, notamment par des recherches et des études de marché;

iii) encourager la consommation de lait et de produits laitiers et fournir des informations relatives à ces produits, sur les marchés intérieurs et extérieurs;

iv) explorer les marchés d'exportation potentiels;

v) élaborer des contrats types compatibles avec la régle­ mentation de l'Union pour la vente du lait cru aux acheteurs ou la fourniture de produits transformés aux distributeurs et détaillants, en tenant compte de la nécessité de garantir des conditions équitables de concurrence et de prévenir les distorsions de marché;

FRL 347/740 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

vi) fournir les informations et réaliser les recherches néces­ saires à l'orientation de la production vers des produits plus adaptés aux besoins du marché et aux goûts et aspirations des consommateurs, en particulier en matière de qualité des produits et de protection de l'en­ vironnement;

vii) préserver et développer le potentiel de production du secteur laitier, notamment au travers de la promotion de l'innovation ainsi que du soutien aux programmes de recherche appliquée et de développement afin d'ex­ ploiter pleinement le potentiel du lait et des produits laitiers, en particulier en vue de créer des produits à valeur ajoutée plus attractifs pour le consommateur;

viii) rechercher des méthodes permettant de limiter l'usage des produits vétérinaires, de mieux gérer les autres intrants et d'améliorer la sécurité sanitaire des aliments et la santé animale;

ix) mettre au point des méthodes et des instruments destinés à améliorer la qualité des produits à tous les stades de la production et de la commercialisation;

x) exploiter le potentiel de l'agriculture biologique, protéger et promouvoir ce type d'agriculture ainsi que la production de produits bénéficiant d'appellations d'origine, des labels de qualité et des indications géogra­ phiques; et

xi) promouvoir la production intégrée ou d'autres méthodes de production respectueuses de l'environne­ ment.

Article 158

Reconnaissance des organisations interprofessionnelles

1. Les États membres peuvent reconnaître les organisations interprofessionnelles qui en font la demande, à condition qu'elles:

a) répondent aux exigences fixées à l'article 157;

b) exercent leurs activités dans une ou plusieurs régions du territoire concerné;

c) représentent une part significative des activités économiques visées à l'article 157, paragraphe 1, point a);

d) n'exécutent pas elles-mêmes d'activités de production, de transformation ou de commerce, à l'exception des cas prévus à l'article 162.

2. Les États membres peuvent décider que les organisations interprofessionnelles qui, avant le 1er janvier 2014, ont été reconnues conformément au droit national et remplissent les conditions prévues au paragraphe 1 du présent article sont réputées être reconnues comme organisations interprofession­ nelles en vertu de l'article 157.

3. Les organisations interprofessionnelles qui, avant le 1er janvier 2014, ont été reconnues conformément au droit

national et ne remplissent pas les conditions prévues au para­ graphe 1 du présent article peuvent poursuivre leurs activités conformément au droit national jusqu'au 1er janvier 2015.

4. Les États membres peuvent reconnaître dans tous les secteurs les organisations interprofessionnelles qui existaient au 1er janvier 2014, qu'elles aient été reconnues sur demande ou établies par la loi, même si elles ne remplissent pas la condition prévue à l'article 157, paragraphe 1, point b), ou à l'article 157, paragraphe 3, point b).

5. Lorsqu'ils reconnaissent une organisation interprofession­ nelle conformément au paragraphe 1 ou au paragraphe 2, les États membres:

a) décident de l'octroi de la reconnaissance dans un délai de quatre mois à compter de l'introduction d'une demande, accompagnée de toutes les pièces justificatives pertinentes; cette demande est introduite auprès de l'État membre dans lequel l'organisation a son siège;

b) effectuent, à des intervalles déterminés par eux, des contrôles pour s'assurer que les organisations interprofessionnelles reconnues respectent les conditions liées à leur reconnais­ sance;

c) imposent à ces organisations les sanctions applicables et déterminées par eux en cas de non-respect ou d'irrégularités dans la mise en œuvre des mesures prévues par le présent règlement et décident, si nécessaire, du retrait de la recon­ naissance;

d) retirent la reconnaissance si les exigences et conditions prévues par le présent article pour la reconnaissance ne sont plus remplies;

e) informent la Commission, au plus tard le 31 mars de chaque année, de toute décision d'accorder, de refuser ou de retirer la reconnaissance qui a été prise au cours de l'année civile précédente.

S e c t i o n 2

R è g l e s s u p p l é m e n t a i r e s p o u r d e s s e c t e u r s s p é c i f i q u e s

Article 159

Reconnaissance obligatoire

Par dérogation aux articles 152 à 158, les États membres recon­ naissent, sur demande:

a) les organisations de producteurs dans:

i) le secteur des fruits et légumes en ce qui concerne un ou plusieurs produits de ce secteur et/ou les produits destinés uniquement à la transformation,

ii) le secteur de l'huile d'olive et des olives de table,

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/741

iii) le secteur du ver à soie,

iv) le secteur du houblon;

b) les organisations interprofessionnelles du secteur de l'huile d'olive et des olives de table ainsi que du tabac.

Article 160

Organisations de producteurs dans le secteur des fruits et légumes

Dans le secteur des fruits et légumes, les organisations de producteurs poursuivent au moins un des objectifs fixés à l'ar­ ticle 152, paragraphe 1, point c) i) à iii).

Les statuts d'une organisation de producteurs du secteur des fruits et légume imposent à ses membres producteurs de vendre par l'intermédiaire de l'organisation de producteurs la totalité de leur production concernée.

Les organisations de producteurs et les organisations d'associa­ tions de producteurs dans le secteur des fruits et légumes sont considérées comme agissant au nom de leurs membres pour les questions économiques, et pour leur compte, dans la limite de leur mission.

Article 161

Reconnaissance des organisations de producteurs dans le secteur du lait et des produits laitiers

1. Les États membres reconnaissent comme organisation de producteurs dans le secteur du lait et des produits laitiers toute entité juridique ou toute partie clairement définie d'une entité juridique qui en fait la demande à condition qu'elle:

a) réponde aux exigences fixées à l'article 152, paragraphe 3;

b) réunisse un nombre minimal de membres et/ou couvre un volume minimal de production commercialisable, à déter­ miner par l'État membre concerné, dans sa zone d'activité;

c) offre des garanties suffisantes quant à la réalisation correcte de son action tant du point de vue de la durée que du point de vue de l'efficacité et de la concentration de l'offre;

d) possède des statuts conformes aux points a), b) et c) du présent paragraphe.

2. Les États membres peuvent décider que les organisations de producteurs qui, avant le 2 avril 2012, ont été reconnues conformément au droit national et qui remplissent les condi­ tions prévues au paragraphe 1 du présent article sont réputées être reconnues comme organisations de producteurs conformé­ ment à l'article 152, paragraphe 3.

3. Les États membres:

a) décident de l'octroi de la reconnaissance à une organisation de producteurs dans un délai de quatre mois à compter de

l'introduction de la demande, accompagnée de toutes les pièces justificatives pertinentes; cette demande est introduite auprès de l'État membre dans lequel l'organisation a son siège;

b) effectuent, à des intervalles déterminés par eux, des contrôles pour vérifier que les organisations de producteurs et les associations d'organisations de producteurs reconnues respectent les dispositions du présent chapitre;

c) imposent à ces organisations et associations les sanctions applicables et déterminées par eux en cas de non-respect ou d'irrégularités dans la mise en œuvre des mesures prévues par le présent chapitre et décident, si nécessaire, du retrait de la reconnaissance;

d) informent la Commission, au plus tard le 31 mars de chaque année, de toute décision d'accorder, de refuser ou de retirer la reconnaissance qui a été prise au cours de l'année civile précédente.

Article 162

Organisations interprofessionnelles dans les secteurs de l'huile d'olive et des olives de table et du tabac

Pour les organisations interprofessionnelles dans les secteurs de l'huile d'olive et des olives de table et du tabac, le but précis visé à l'article 157, paragraphe 1, point c), peut également inclure au moins l'un des objectifs suivants:

a) concentrer et coordonner l'offre et commercialiser la produc­ tion des membres;

b) adapter conjointement la production et la transformation aux exigences du marché et améliorer le produit;

c) promouvoir la rationalisation et l'amélioration de la produc­ tion et de la transformation.

Article 163

Reconnaissance des organisations interprofessionnelles dans le secteur du lait et des produits laitiers

1. Les États membres peuvent reconnaître les organisations interprofessionnelles dans le secteur du lait et des produits laitiers à condition que ces organisations:

a) répondent aux exigences fixées à l'article 157, paragraphe 3;

b) exercent leurs activités dans une ou plusieurs régions du territoire concerné;

c) représentent une part significative des activités économiques visées à l'article 157, paragraphe 3, point a);

d) n'accomplissent pas elles-mêmes d'activités de production, de transformation ou de commerce de produits dans le secteur du lait et des produits laitiers.

FRL 347/742 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

2. Les États membres peuvent décider que les organisations interprofessionnelles qui, avant le 2 avril 2012, ont été recon­ nues conformément au droit national et qui remplissent les conditions prévues au paragraphe 1 sont réputées être recon­ nues comme organisations interprofessionnelles en vertu de l'article 157, paragraphe 3.

3. Lorsqu'ils font usage de la possibilité de reconnaître une organisation interprofessionnelle conformément au paragraphe 1 ou au paragraphe 2, les États membres:

a) décident de l'octroi de la reconnaissance à une organisation interprofessionnelle dans un délai de quatre mois à compter de l'introduction de la demande, accompagnée de toutes les pièces justificatives pertinentes; cette demande est introduite auprès de l'État membre dans lequel l'organisation a son siège;

b) effectuent, à des intervalles déterminés par eux, des contrôles pour s'assurer que les organisations interprofessionnelles reconnues respectent les conditions liées à leur reconnais­ sance;

c) imposent à ces organisations les sanctions applicables et déterminées par eux en cas de non-respect ou d'irrégularités dans la mise en œuvre des mesures prévues par le présent règlement et décident, si nécessaire, du retrait de la recon­ naissance;

d) retirent la reconnaissance si:

i) les exigences et conditions prévues par le présent article pour la reconnaissance ne sont plus remplies;

ii) l'organisation interprofessionnelle participe à l'un des accords, décisions et pratiques concertées visés à l'ar­ ticle 210, paragraphe 4; ce retrait de la reconnaissance est sans préjudice de toute autre sanction infligée en application du droit national;

iii) l'organisation interprofessionnelle manque à l'obligation de notification visée à l'article 210, paragraphe 2, premier alinéa, point a);

e) informent la Commission, au plus tard le 31 mars de chaque année, de toute décision d'accorder, de refuser ou de retirer la reconnaissance qui a été prise au cours de l'année civile précédente.

S e c t i o n 3

E x t e n s i o n d e s r è g l e s e t c o n t r i b u t i o n s o b l i g a t o i r e s

Article 164

Extension des règles

1. Dans le cas où une organisation de producteurs reconnue, une association d'organisations de producteurs reconnue ou une organisation interprofessionnelle reconnue opérant dans une ou

plusieurs circonscriptions économiques déterminées d'un État membre est considérée comme représentative de la production ou du commerce ou de la transformation d'un produit donné, l'État membre concerné peut, à la demande de cette organisa­ tion, rendre obligatoires, pour une durée limitée, certains accords, certaines décisions ou certaines pratiques concertées arrêtés dans le cadre de cette organisation pour d'autres opéra­ teurs, individuels ou non, opérant dans la ou les circonscrip­ tions économiques en question et non membres de cette orga­ nisation ou association.

2. Aux fins de la présente section, on entend par "circons­ cription économique", une zone géographique constituée par des régions de production limitrophes ou avoisinantes dans lesquelles les conditions de production et de commercialisation sont homogènes.

3. Une organisation ou association est considérée comme représentative lorsque, dans la ou les circonscriptions écono­ miques concernées d'un État membre, elle représente:

a) en proportion du volume de la production ou du commerce ou de la transformation du produit ou des produits concer­ nés:

i) pour les organisations de producteurs dans le secteur des fruits et légumes, au moins 60 %; ou

ii) dans les autres cas, au moins deux tiers; et

b) dans le cas des organisations de producteurs, plus de 50 % des producteurs concernés.

Toutefois, lorsque, dans le cas des organisations interprofession­ nelles, la détermination de la proportion du volume de la production ou du commerce ou de la transformation du produit ou des produits concernés pose des problèmes pratiques, un État membre peut fixer des règles nationales afin de déterminer le niveau précis de représentativité visé au premier alinéa, point a) ii).

Dans le cas où la demande d'extension des règles à d'autres opérateurs couvre plusieurs circonscriptions économiques, l'or­ ganisation ou l'association justifie de la représentativité mini­ male définie au premier alinéa pour chacun des secteurs d'acti­ vité économique regroupés, dans chacune des circonscriptions économiques considérées.

4. Les règles dont l'extension à d'autres opérateurs peut être demandée comme prévu au paragraphe 1 portent sur l'un des objets suivants:

a) connaissance de la production et du marché;

b) règles de production plus strictes que les dispositions édic­ tées par les réglementations de l'Union ou les réglementa­ tions nationales;

c) élaboration de contrats types compatibles avec la réglemen­ tation de l'Union;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/743

d) commercialisation;

e) protection de l'environnement;

f) actions de promotion et de mise en valeur de la production;

g) mesures de protection de l'agriculture biologique et des appellations d'origine, labels de qualité et indications géogra­ phiques;

h) recherche visant à valoriser les produits, notamment par de nouvelles utilisations ne mettant pas en danger la santé publique;

i) études visant à améliorer la qualité des produits;

j) recherche, en particulier, de méthodes culturales permettant la limitation de l'usage des produits phytosanitaires ou vété­ rinaires et assurant la préservation des sols et la préservation ou l'amélioration de l'environnement;

k) définition de qualités minimales et définition de normes minimales en matière de conditionnement et d'emballage;

l) utilisation de semences certifiées et contrôle de qualité des produits;

m) santé animale, de santé végétale ou de sécurité sanitaire des aliments;

n) gestion des sous-produits.

Ces règles ne portent pas préjudice aux autres opérateurs de l'État membre concerné ou de l'Union et n'ont pas les effets énumérés à l'article 210, paragraphe 4, ou ne sont pas contraires à la législation de l'Union ou à la réglementation nationale en vigueur.

5. L'extension des règles prévue au paragraphe 1 doit être portée in extenso à la connaissance des opérateurs par parution dans une publication officielle de l'État membre concerné.

6. Les États membres notifient à la Commission toute déci­ sion prise en application du présent article.

Article 165

Contributions financières des non-membres

Dans le cas où les règles d'une organisation de producteurs reconnue, d'une association d'organisations de producteurs reconnue ou d'une organisation interprofessionnelle reconnue sont étendues au titre de l'article 164 et lorsque les activités couvertes par ces règles présentent un intérêt économique général pour les opérateurs économiques dont les activités sont liées aux produits concernés, l'État membre qui a accordé la reconnaissance peut décider, après consultation des acteurs concernés, que les opérateurs économiques individuels ou les groupes d'opérateurs non membres de l'organisation qui béné­ ficient de ces activités sont redevables à l'organisation de tout ou partie des contributions financières versées par les membres, dans la mesure où ces dernières sont destinées à couvrir les coûts directement liés à la conduite des activités concernées.

S e c t i o n 4

A d a p t a t i o n d e l ' o f f r e

Article 166

Mesures permettant de faciliter l'adaptation de l'offre aux exigences du marché

Afin d'encourager les initiatives des organisations visées aux articles 152 à 163 permettant de faciliter l'adaptation de l'offre aux exigences du marché, à l'exclusion des initiatives relatives au retrait du marché, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les mesures dans les secteurs visés à l'article premier, paragraphe 2, visant à:

a) améliorer la qualité;

b) promouvoir une meilleure organisation de la production, de la transformation et de la commercialisation;

c) faciliter l'enregistrement de l'évolution des prix sur le marché;

d) permettre l'établissement de prévisions à court terme et à long terme par la connaissance des moyens de production mis en œuvre.

Article 167

Règles de commercialisation visant à améliorer et à stabiliser le fonctionnement du marché commun des vins

1. Afin d'améliorer et de stabiliser le fonctionnement du marché commun des vins, y compris les raisins, moûts et vins dont ils résultent, les États membres producteurs peuvent définir des règles de commercialisation portant sur la régulation de l'offre, notamment par la mise en œuvre de décisions prises par des organisations interprofessionnelles reconnues au titre des articles 157 et 158.

Ces règles sont proportionnées par rapport à l'objectif poursuivi et ne doivent pas:

a) concerner des transactions après la première mise sur le marché du produit concerné;

b) autoriser la fixation de prix, y compris à titre indicatif ou de recommandation;

c) bloquer un pourcentage excessif de la récolte normalement disponible;

d) permettre le refus de délivrance des attestations nationales et de l'Union nécessaires à la circulation et à la commercialisa­ tion des vins, lorsque cette commercialisation est conforme aux règles susmentionnées.

2. Les règles prévues au paragraphe 1 sont portées in extenso à la connaissance des opérateurs par leur parution dans une publication officielle de l'État membre concerné.

FRL 347/744 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

3. Les États membres notifient à la Commission toute déci­ sion prise en application du présent article.

S e c t i o n 5

S y s t è m e s d e c o n t r a c t u a l i s a t i o n

Article 168

Relations contractuelles

1. Sans préjudice de l'article 148 concernant le secteur du lait et des produits laitiers et de l'article 125 concernant le secteur du sucre, si un État membre décide, en ce qui concerne les produits agricoles relevant d'un secteur énuméré à l'article 1er, paragraphe 2, autre que le secteur du lait, des produits laitiers et du sucre, de l'une des options suivantes:

a) toute livraison de ces produits sur son territoire par un producteur à un transformateur ou à un distributeur doit faire l'objet d'un contrat écrit entre les parties; et/ou

b) les premiers acheteurs doivent faire une offre écrite de contrat pour la livraison de ces produits agricoles sur son territoire par les producteurs,

ce contrat ou cette offre de contrat répond aux conditions fixées aux paragraphes 4 et 6 du présent article.

2. Lorsqu'un État membre décide que les livraisons des produits relevant du présent article d'un producteur à un trans­ formateur doivent faire l'objet d'un contrat écrit entre les parties, il décide également quelle(s) étape(s) de la livraison est(sont) couverte(s) par un contrat de ce type si la livraison des produits concernés est effectuée par le biais d'un ou plusieurs intermédiaires.

Les États membres veillent à ce que les dispositions qu'ils adop­ tent au titre du présent article n'entravent pas le bon fonction­ nement du marché intérieur.

3. Dans le cas décrit au paragraphe 2, les États membres peuvent établir un mécanisme de médiation pour remédier aux situations dans lesquelles ces contrats ne peuvent être conclus par accord mutuel, en garantissant de cette manière des relations contractuelles équitables.

4. Tout contrat ou toute offre de contrat visé(e) au para­ graphe 1:

a) est établi(e) avant la livraison;

b) est établi(e) par écrit; et

c) comprend, en particulier, les éléments suivants:

i) le prix à payer pour la livraison, lequel:

— est fixe et indiqué dans le contrat, et/ou

— est calculé au moyen d'une combinaison de différents facteurs établis dans le contrat, qui peuvent inclure

des indicateurs de marché reflétant l'évolution des conditions sur le marché, les quantités livrées, et la qualité ou la composition des produits agricoles livrés;

ii) la quantité et la qualité des produits concernés qui peuvent ou doivent être livrés, ainsi que le calendrier de ces livraisons,

iii) la durée du contrat, lequel peut être conclu pour une durée déterminée ou indéterminée assortie de clauses de résiliation;

iv) les modalités relatives aux procédures et aux délais de paiement;

v) les modalités de collecte ou de livraison des produits agricoles; et

vi) les règles applicables en cas de force majeure.

5. Par dérogation au paragraphe 1, il n'y a pas lieu d'établir un contrat ou une offre de contrat si les produits concernés sont livrés par un producteur à un acheteur ayant la forme d'une coopérative dont le producteur est membre, dès lors que les statuts de cette coopérative ou les règles et décisions prévues par ces statuts ou en découlant contiennent des dispo­ sitions produisant des effets similaires à ceux du paragraphe 4, points a), b) et c).

6. Tous les éléments des contrats de livraison des produits agricoles conclus par des producteurs, des collecteurs, des trans­ formateurs ou des distributeurs, y compris les éléments visés au paragraphe 4, point c), sont librement négociés entre les parties.

Nonobstant le premier alinéa, l'un des points ou les deux points suivants s'applique(nt):

a) lorsqu'il décide de rendre obligatoires les contrats écrits de livraison de produits agricoles en vertu du paragraphe 1, un État membre peut déterminer une durée minimale applicable uniquement aux contrats écrits entre les producteurs et les premiers acheteurs des produits agricoles. Cette durée mini­ male est d'au moins six mois et n'entrave pas le bon fonc­ tionnement du marché intérieur;

b) lorsqu'il décide que les premiers acheteurs de produits agri­ coles doivent faire au producteur une offre écrite de contrat en vertu du paragraphe 1, un État membre peut prévoir que l'offre doit inclure une durée minimale pour le contrat telle que la définit le droit national à cet effet. Cette durée mini­ male est d'au moins six mois et n'entrave pas le bon fonc­ tionnement du marché intérieur.

Le deuxième alinéa s'applique sans préjudice du droit du producteur de refuser une durée minimale à condition qu'il le fasse par écrit, auquel cas les parties sont libres de négocier tous les éléments du contrat, y compris les éléments visés au para­ graphe 4, point c).

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/745

7. Les États membres qui font usage des possibilités prévues au présent article veillent à ce que les dispositions mises en place n'entravent pas le bon fonctionnement du marché inté­ rieur.

Les États membres informent la Commission de la manière dont ils appliquent toute mesure introduite au titre du présent article.

8. La Commission peut adopter des actes d'exécution déter­ minant les mesures nécessaires à une application uniforme du paragraphe 4, points a) et b), et du paragraphe 5 ainsi que les modalités des notifications que les États membres doivent faire en vertu du présent article.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 169

Négociations contractuelles dans le secteur de l'huile d'olive

1. Une organisation de producteurs dans le secteur de l'huile d'olive qui est reconnue en vertu de l'article 152, paragraphe 1, et qui vise à atteindre un ou plusieurs des objectifs consistant à concentrer l'offre, mettre sur le marché les produits élaborés par ses membres et optimiser les coûts de production, peut négocier au nom de ses membres, pour tout ou partie de leur production totale, des contrats concernant l'offre d'huile d'olive.

Une organisation de producteurs atteint les objectifs énoncés au présent paragraphe pour autant que la réalisation desdits objec­ tifs conduise à une intégration des activités susceptible de générer des résultats significatifs de sorte que les activités de l'organisation de producteurs contribuent de manière générale à la réalisation des objectifs visés à l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

Pour ce faire, il convient que:

a) l'organisation de producteurs exerce au moins l'une des acti­ vités suivantes:

i) distribution conjointe, notamment via une plateforme de vente conjointe, ou transport conjoint;

ii) emballage, étiquetage ou promotion conjoints;

iii) organisation conjointe du contrôle de la qualité;

iv) utilisation conjointe des équipements ou des installations de stockage;

v) transformation conjointe;

vi) gestion conjointe des déchets directement liés à la production de l'huile d'olive;

vii) acquisition conjointe des intrants;

b) ces activités soient significatives en termes de volumes d'huile d'olive concernés et de coûts de production et de commercialisation du produit.

2. Les négociations peuvent être menées par l'organisation de producteurs reconnue:

a) qu'il y ait ou non transfert de la propriété de l'huile d'olive concernée des producteurs à l'organisation de producteurs;

b) que le prix négocié soit ou non identique en ce qui concerne la production totale de tous les membres ou de certains d'entre eux;

c) dès lors que, pour une organisation de producteurs spéci­ fique, le volume de la production d'huile d'olive faisant l'objet de ces négociations produit dans tout État membre n'excède pas 20 % du marché en cause; aux fins du calcul de ce volume, une distinction est établie entre l'huile d'olive destinée à la consommation humaine et l'huile d'olive destinée à d'autres utilisations;

d) dès lors que, pour le volume d'huile d'olive faisant l'objet de ces négociations, l'organisation de producteurs concentre l'offre et met sur le marché le produit de ses membres;

e) dès lors que les producteurs concernés ne sont membres d'aucune autre organisation de producteurs négociant égale­ ment des contrats de ce type en leur nom;

f) dès lors que l'huile d'olive en question n'est pas concernée par une obligation d'être fournie découlant de l'affiliation d'un producteur à une coopérative qui n'est pas elle-même membre de l'organisation de producteurs concernée confor­ mément aux conditions définies dans les statuts de la coopérative ou dans les règles et les décisions prévues par lesdits statuts ou qui en découlent; et

g) dès lors que l'organisation de producteurs adresse aux auto­ rités compétentes de l'État membre dans lequel elle exerce ses activités une notification indiquant le volume de la production d'huile d'olive faisant l'objet de ces négociations.

3. Aux fins du présent article, les références aux organisa­ tions de producteurs incluent également les associations d'orga­ nisations de producteurs reconnues en vertu de l'article 156, paragraphe 1.

4. Aux fins de l'application du paragraphe 2, point c), la Commission publie, par tout moyen qu'elle juge approprié, le volume de la production d'huile d'olive dans les États membres.

5. Par dérogation au paragraphe 2, point c), l'autorité de concurrence visée au présent paragraphe, deuxième alinéa, peut décider dans des cas particuliers, même si le plafond fixé par lesdites dispositions n'a pas été dépassé, que des négocia­ tions spécifiques menées par l'organisation de producteurs devraient être rouvertes ou ne devraient avoir lieu en aucun cas, dès lors qu'elle le juge nécessaire afin d'éviter l'exclusion de la concurrence ou si elle estime que les objectifs visés à l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne sont menacés.

FRL 347/746 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Dans le cas de négociations portant sur plus d'un État membre, la décision visée au premier alinéa est prise par la Commission, sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3. Dans les autres cas, cette décision est adoptée par l'auto­ rité nationale de concurrence de l'État membre concerné par les négociations.

Les décisions visées au présent paragraphe ne s'appliquent pas tant qu'elles n'ont pas été notifiées aux entreprises concernées.

Aux fins du présent article, la définition de "autorité nationale de concurrence" figurant à l'article 149, paragraphe 7, point a), s'applique.

6. Les États membres dans lesquels les négociations ont lieu conformément au présent article informent la Commission de l'application du paragraphe 2, point g), et du paragraphe 5.

Article 170

Négociations contractuelles dans le secteur de la viande bovine

1. Une organisation de producteurs dans le secteur de la viande bovine qui est reconnue en vertu de l'article 152, para­ graphe 1, et qui vise à atteindre un ou plusieurs des objectifs consistant à concentrer l'offre, mettre sur le marché les produits élaborés par ses membres et optimiser les coûts de production, peut négocier au nom de ses membres, pour tout ou partie de leur production totale, des contrats concernant l'offre de bétail sur pied du genre Bos taurus destiné à la boucherie relevant des codes NC ex 0102 29 21, ex 0102 29 41, ex 0102 29 51, ex 0102 29 61 ou ex 0102 29 91:

a) âgé de moins de douze mois; et

b) âgé de douze mois et plus.

Une organisation de producteurs atteint les objectifs énoncés au présent paragraphe pour autant que la réalisation desdits objec­ tifs conduise à une intégration des activités susceptible de générer des résultats significatifs de sorte que les activités de l'organisation de producteurs contribuent de manière générale à la réalisation des objectifs visés à l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

Pour ce faire, il convient que:

a) l'organisation de producteurs exerce au moins l'une des acti­ vités suivantes:

i) distribution conjointe, notamment via une plateforme de vente conjointe, ou transport conjoint;

ii) promotion conjointe;

iii) organisation conjointe du contrôle de la qualité;

iv) utilisation conjointe des équipements ou des installations de stockage;

v) gestion conjointe des déchets directement liés à la production de bétail sur pied;

vi) acquisition conjointe des intrants;

b) ces activités soient significatives en termes de quantités de viande bovine concernées et de coûts de production et de commercialisation du produit.

2. Les négociations peuvent être menées par l'organisation de producteurs reconnue:

a) qu'il y ait ou non transfert de la propriété du produit des agriculteurs à l'organisation de producteurs;

b) que le prix négocié soit ou non identique en ce qui concerne la production totale de tous les membre ou de certains d'entre eux;

c) dès lors que, pour une organisation de producteurs spéci­ fique, la quantité de viande bovine faisant l'objet de ces négociations produite dans un État membre n'excède pas 15 % de la production nationale totale de cet État pour chacun des produits visés au paragraphe 1, premier alinéa, points a) et b), exprimée en équivalent poids carcasse;

d) dès lors que, pour la quantité de viande bovine faisant l'objet de ces négociations, l'organisation de producteurs concentre l'offre et met sur le marché le produit de ses membres;

e) dès lors que les producteurs concernés ne sont membres d'aucune autre organisation de producteurs négociant égale­ ment des contrats de ce type en leur nom;

f) dès lors que le produit en question n'est pas concerné par une obligation d'être fourni découlant de l'affiliation d'un producteur à une coopérative qui n'est pas elle-même membre de l'organisation de producteurs concernée confor­ mément aux conditions définies dans les statuts de la coopérative ou dans les règles et les décisions prévues par lesdits statuts ou qui en découlent; et

g) dès lors que l'organisation de producteurs adresse aux auto­ rités compétentes de l'État membre dans lequel elle exerce ses activités une notification indiquant la quantité de viande bovine produite faisant l'objet de ces négociations.

3. Aux fins du présent article, les références aux organisa­ tions de producteurs incluent également les associations d'orga­ nisations de producteurs reconnues en vertu de l'article 156, paragraphe 1.

4. Aux fins de l'application du paragraphe 2, point c), la Commission publie, par tout moyen qu'elle juge approprié, la quantité de viande bovine produite dans les États membres, exprimée en équivalent poids carcasse.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/747

5. Par dérogation au paragraphe 2, point c), l'autorité de concurrence visée au présent paragraphe, deuxième alinéa, peut décider dans des cas particuliers, même si les plafonds fixés par lesdites dispositions n'ont pas été dépassés, que des négociations spécifiques menées par l'organisation de produc­ teurs devraient être rouvertes ou ne devraient avoir lieu en aucun cas, dès lors qu'elle le juge nécessaire afin d'éviter l'ex­ clusion de la concurrence ou si elle estime que le produit faisant l'objet des négociations fait partie d'un marché distinct en raison de ses caractéristiques propres ou de l'usage auquel il est destiné et que ces négociations collectives porteraient sur plus de 15 % de la production nationale de ce marché ou si elle considère que les objectifs visés à l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne sont menacés.

Dans le cas de négociations portant sur plus d'un État membre, la décision visée au premier alinéa est prise par la Commission, sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3. Dans les autres cas, cette décision est adoptée par l'auto­ rité nationale de concurrence de l'État membre concerné par les négociations.

Les décisions visées au présent paragraphe ne s'appliquent pas tant qu'elles n'ont pas été notifiées aux entreprises concernées.

Aux fins du présent article, la définition de "autorité nationale de concurrence" énoncée à l'article 149, paragraphe 7, point a), s'applique.

6. Les États membres dans lesquels les négociations ont lieu conformément au présent article informent la Commission de l'application du paragraphe 2, point g), et du paragraphe 5.

Article 171

Négociations contractuelles concernant certaines grandes cultures

1. Une organisation de producteurs qui est reconnue en vertu de l'article 152, paragraphe 1, et qui vise à atteindre un ou plusieurs des objectifs consistant à concentrer l'offre, mettre sur le marché les produits élaborés par ses membres et opti­ miser les coûts de production, peut négocier au nom de ses membres, pour tout ou partie de leur production totale, des contrats concernant l'offre d'un ou plusieurs des produits suivants non destinés à l'ensemencement et, dans le cas de l'orge, non destiné au maltage:

a) blé tendre relevant du code NC ex 1001 99 00;

b) orge relevant du code NC ex 1003 90 00;

c) maïs relevant du code NC 1005 90 00;

d) seigle relevant du code NC 1002 90 00;

e) froment dur relevant du code NC 1001 19 00;

f) avoine relevant du code NC 1004 90 00;

g) triticale relevant du code NC ex 1008 60 00;

h) colza relevant du code NC ex 1205;

i) graines de tournesol relevant du code NC ex 1206 00;

j) soja relevant du code NC 1201 90 00;

k) féveroles relevant des codes NC ex 0708 et ex 0713;

l) pois fourrager relevant des codes NC ex 0708 et ex 0713.

Une organisation de producteurs atteint les objectifs énoncés au présent paragraphe dès lors que la réalisation desdits objectifs conduit à une intégration des activités susceptible de générer des résultats significatifs de sorte que les activités de l'organisation de producteurs contribuent de manière générale à la réalisation des objectifs visés à l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

Pour ce faire, il convient que:

a) l'organisation de producteurs exerce au moins l'une des acti­ vités suivantes:

i) distribution conjointe, notamment via une plateforme de vente conjointe, ou transport conjoint;

ii) promotion conjointe;

iii) organisation conjointe du contrôle de la qualité;

iv) utilisation conjointe des équipements ou des installations de stockage;

v) acquisition conjointe des intrants;

b) ces activités soient significatives en termes de quantités du produit concerné et de coûts de production et de commer­ cialisation du produit.

2. Les négociations peuvent être menées par l'organisation de producteurs reconnue:

a) qu'il y ait ou non transfert de la propriété du produit des producteurs à l'organisation de producteurs;

b) que le prix négocié soit ou non identique en ce qui concerne la production totale de tous les membres ou de certains d'entre eux;

c) dès lors que, pour chacun des produits visés au paragraphe 1 et pour une organisation de producteurs spécifique, le volume de la production faisant l'objet de ces négociations élaborée dans un État membre n'excède pas 15 % de la production nationale totale de ce produit dans l'État membre concerné;

d) dès lors que, pour la quantité de produits faisant l'objet de ces négociations, l'organisation de producteurs concentre l'offre et met sur le marché le produit de ses membres;

e) dès lors que les producteurs concernés ne sont membres d'aucune autre organisation de producteurs négociant égale­ ment des contrats de ce type en leur nom;

FRL 347/748 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

f) dès lors que le produit en question n'est pas concerné par une obligation d'être fourni découlant de l'affiliation d'un producteur à une coopérative qui n'est pas elle-même membre de l'organisation de producteurs concernée confor­ mément aux conditions définies dans les statuts de la coopérative ou dans les règles et les décisions prévues par lesdits statuts ou qui en découlent; et

g) dès lors que l'organisation de producteurs adresse aux auto­ rités compétentes de l'État membre dans lequel elle exerce ses activités une notification indiquant les quantités produites pour chaque produit faisant l'objet de ces négociations.

3. Aux fins du présent article, les références aux organisa­ tions de producteurs incluent également les associations d'orga­ nisations de producteurs reconnues en vertu de l'article 156, paragraphe 1.

4. Aux fins de l'application du paragraphe 2, point c), la Commission publie pour les produits visés au paragraphe 1, par tout moyen qu'elle juge approprié, les quantités produites dans les États membres.

5. Par dérogation au paragraphe 2, point c), l'autorité de concurrence visée au présent paragraphe, deuxième alinéa, peut décider dans des cas particuliers, même si les plafonds fixés par lesdites dispositions n'ont pas été dépassés, que des négociations spécifiques menées par l'organisation de produc­ teurs devraient être rouvertes ou ne devraient avoir lieu en aucun cas, dès lors qu'elle le juge nécessaire afin d'éviter l'ex­ clusion de la concurrence ou si elle estime que le produit faisant l'objet des négociations fait partie d'un marché distinct en raison de ses caractéristiques propres ou de l'usage auquel il est destiné et que ces négociations collectives porteraient sur plus de 15 % de la production nationale de ce marché ou si elle considère que les objectifs visés à l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne sont menacés.

Dans le cas de négociations portant sur plus d'un État membre, la décision visée au premier alinéa est prise par la Commission, sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3. Dans les autres cas, cette décision est adoptée par l'auto­ rité nationale de concurrence de l'État membre concerné par les négociations.

Les décisions visées au présent paragraphe ne s'appliquent pas tant qu'elles n'ont pas été notifiées aux entreprises concernées.

Aux fins du présent article, la définition de "autorité nationale de concurrence" énoncée à l'article 149, paragraphe 7, point a), s'applique.

6. Les États membres dans lesquels les négociations ont lieu conformément au présent article informent la Commission de l'application du paragraphe 2, point g), et du paragraphe 5.

Article 172

Régulation de l'offre pour le jambon bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication

géographique protégée

1. À la demande d'une organisation de producteurs reconnue en vertu de l'article 152, paragraphe 1, du présent règlement,

d'une organisation interprofessionnelle reconnue en vertu de l'article 157, paragraphe 1 du présent règlement, ou d'un grou­ pement d'opérateurs visé à l'article 3, paragraphe 2, du règle­ ment (UE) no 1151/2012, les États membres peuvent définir, pour une période de temps déterminée, des règles contrai­ gnantes portant sur la régulation de l'offre de jambon bénéfi­ ciant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée conformément à l'article 5, paragraphes 1) et 2), du règlement (UE) no 1151/2012.

2. Les règles visées au paragraphe 1 du présent article sont subordonnées à l'existence d'un accord préalable entre les parties dans l'aire géographique visée à l'article 7, paragraphe 1, point c), du règlement (UE) no 1151/2012. Cet accord est conclu, après consultation des producteurs de porc de l'aire géographique, entre au moins deux tiers des transformateurs de ce jambon représentant au moins deux tiers de la production dudit jambon dans l'aire géographique visée à l'article 7, para­ graphe 1, point c), du règlement (UE) no 1152/12 et, si l'État membre le juge approprié, au moins deux tiers des producteurs de porc de l'aire géographique visée à ce même point.

3. Les règles visées au paragraphe 1:

a) couvrent uniquement la régulation de l'offre pour le produit concerné et/ou ses matières premières et ont pour objet d'adapter l'offre de ce jambon à la demande;

b) n'ont d'effet que pour le produit concerné;

c) peuvent être rendues contraignantes pour une durée maxi­ male de trois ans et peuvent être renouvelées à l'issue de cette période par l'introduction d'une nouvelle demande, telle qu'elle est visée au paragraphe 1;

d) ne portent pas préjudice au commerce de produits autres que ceux concernés par ces règles;

e) ne concernent pas des transactions après la première commercialisation du jambon en question;

f) ne permettent pas la fixation de prix, y compris à titre indicatif ou de recommandation;

g) ne conduisent pas à l'indisponibilité d'une proportion exces­ sive du produit concerné qui, autrement, serait disponible;

h) ne créent pas de discriminations, ne font pas obstacle à l'entrée de nouveaux venus sur le marché et ne portent pas préjudice aux petits producteurs;

i) contribuent à la préservation de la qualité et/ou au dévelop­ pement du produit en question.

4. Les règles visées au paragraphe 1 sont publiées dans une publication officielle de l'État membre en question.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/749

5. Les États membres effectuent des contrôles afin de veiller à ce que les conditions établies au paragraphe 3 soient respectées et, si les autorités nationales compétentes ont constaté que lesdites conditions n'ont pas été respectées, abrogent les règles visées au paragraphe 1.

6. Les États membres notifient immédiatement à la Commis­ sion les règles visées au paragraphe 1 qu'ils ont adoptées. La Commission informe les autres États membres de toute notifi­ cation de telles règles.

7. La Commission peut à tout moment adopter des actes d'exécution exigeant qu'un État membre abroge les règles qu'il a établies conformément au paragraphe 1 si la Commission constate que lesdites règles ne sont pas conformes aux condi­ tions établies au paragraphe 4, constituent une entrave à la concurrence ou une distorsion de la concurrence dans une partie importante du marché intérieur, ou compromettent le libre-échange ou la réalisation des objectifs de l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure prévue à l'article 229, paragraphe 2 ou 3 du présent règlement.

S e c t i o n 6

R è g l e s d e p r o c é d u r e

Article 173

Pouvoirs délégués

1. Afin que les objectifs et les responsabilités des organisa­ tions de producteurs, des associations d'organisations de producteurs et des organisations interprofessionnelles soient clairement définis de manière à contribuer à l'efficacité des actions de ces organisations et associations sans entraîner de contraintes administratives indues et sans remettre en cause le principe de la liberté d'association, en particulier à l'égard des non-membres de telles organisations, la Commission est habi­ litée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 pour les questions mentionnées ci-après concernant les organi­ sations de producteurs, les associations d'organisations de producteurs et les organisations interprofessionnelles pour un ou plusieurs des secteurs visés à l'article 1er, paragraphe 2, ou pour des produits spécifiques de ces secteurs.

a) les objectifs spécifiques qui peuvent, doivent ou ne doivent pas être poursuivis par ces organisations et associations et, le cas échéant, ajoutés à ceux prévus aux articles 152 à 163;

b) les statuts de ces organisations et associations, les statuts des organisations autres que les organisations de producteurs, les conditions spécifiques applicables aux statuts des organisa­ tions de producteurs dans certains secteurs, notamment les dérogations à l'obligation de commercialiser la totalité de la production par l'intermédiaire de l'organisation de produc­ teurs visée à l'article 160, deuxième alinéa, la structure, la durée d'affiliation, la taille, la responsabilité et les activités de ces organisations et associations, les effets induits par la reconnaissance, le retrait de la reconnaissance, ainsi que les fusions;

c) les conditions de la reconnaissance, du retrait et de la suspension de la reconnaissance, les effets induits par la

reconnaissance, le retrait et la suspension de la reconnais­ sance ainsi que les conditions dans lesquelles ces organisa­ tions et associations doivent prendre des mesures correctives en cas de non-respect des critères de reconnaissance;

d) les organisations et associations transnationales, y compris les règles visées aux points a), b) et c) du présent paragraphe;

e) les règles relatives à la fourniture d'une assistance adminis­ trative et aux conditions auxquelles elle peut être apportée par les autorités compétentes concernées en cas de coopéra­ tion transnationale;

f) les secteurs auxquels l'article 161 s'applique, les conditions d'une externalisation des activités, la nature des activités qui peuvent être externalisées ainsi que la fourniture de moyens techniques par les organisations ou les associations;

g) la base pour le calcul du volume minimal ou de la valeur minimale de la production commercialisable des organisa­ tions et associations;

h) l'acceptation de membres qui ne sont pas producteurs dans le cas des organisations de producteurs et qui ne sont pas des organisations de producteurs dans le cas des associations d'organisations de producteurs;

i) l'extension de certaines règles des organisations prévue à l'article 164 à des non-membres et le paiement obligatoire d'une contribution par les tiers visé à l'article 165, y compris l'utilisation et l'attribution de ce paiement par lesdites orga­ nisations ainsi qu'une liste de règles de production plus strictes qui peut être étendue au titre de l'article 164, para­ graphe 4, point b), tout en veillant à ce que ces organisations soient transparentes et responsables à l'égard des non- membres et à ce que leurs membres ne bénéficient pas d'un traitement plus favorable que les tiers, notamment en ce qui concerne l'utilisation du paiement obligatoire des contributions;

j) les exigences supplémentaires en matière de représentativité pour les organisations visées à l'article 164, les circonscrip­ tions économiques concernées, y compris l'examen de leur définition par la Commission, les périodes minimales pendant lesquelles les règles devraient être en vigueur avant leur extension, les personnes ou organisations auxquelles les règles ou les contributions peuvent s'appliquer, et les circonstances dans lesquelles la Commission peut demander que l'extension des règles ou les contributions obligatoires soient refusées ou retirées.

2. Par dérogation au paragraphe 1, afin de garantir que les objectifs et les responsabilités des organisations de producteurs, des associations d'organisations de producteurs et des organisa­ tions interprofessionnelles dans le secteur du lait et des produits laitiers sont clairement définis, en vue de contribuer à l'efficacité des actions de ces organisations sans imposer une charge exces­ sive, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l'article 227, des actes délégués fixant:

a) les conditions de reconnaissance des organisations trans­ nationales de producteurs et des associations transnationales d'organisations de producteurs;

FRL 347/750 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

b) les règles relatives à la fourniture d'une assistance adminis­ trative et aux conditions auxquelles elle peut être apportée aux organisations de producteurs, y compris aux associations d'organisations de producteurs, par les autorités compétentes concernées en cas de coopération transnationale;

c) des règles supplémentaires relatives au calcul des volumes de lait cru faisant l'objet des négociations visées à l'article 149, paragraphe 2, point c), et à l'article 149, paragraphe 3;

d) les règles relatives à l'extension de certaines règles des orga­ nisations prévue à l'article 164 à des non-membres et le paiement obligatoire d'une contribution par les non- membres visée à l'article 165.

Article 174

Compétences d'exécution conformément à la procédure d'examen

1. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application du présent chapitre, notamment:

a) les mesures en vue de l'application des conditions de recon­ naissance des organisations de producteurs et des organisa­ tions interprofessionnelles prévues aux articles 154 et 158;

b) les procédures applicables en cas de fusion d'organisations de producteurs;

c) les procédures à déterminer par les États membres concer­ nant la taille et la durée d'affiliation minimales;

d) les procédures relatives à l'extension des règles et aux contri­ butions financières visées aux articles 164 et 165, en parti­ culier la mise en œuvre du concept de "circonscription économique" visé à l'article 164, paragraphe 2.

e) les procédures relatives à l'assistance administrative;

f) les procédures relatives à l'externalisation des activités;

g) les procédures et conditions techniques régissant la mise en œuvre des mesures visées à l'article 166.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

2. Par dérogation au paragraphe 1, en ce qui concerne le secteur du lait et des produits laitiers, la Commission peut adopter des actes d'exécution établissant les modalités néces­ saires pour:

a) la mise en œuvre des conditions de reconnaissance des orga­ nisations de producteurs, de leurs associations et des orga­ nisations interprofessionnelles prévues aux articles 161 quater et 163;

b) la notification prévue à l'article 149, paragraphe 2, point f);

c) les notifications qui doivent être faites par les États membres à la Commission conformément à l'article 161, paragraphe 3, point d), à l'article 163, paragraphe 3, point e), à l'ar­ ticle 149, paragraphe 8, et à l'article 150, paragraphe 7;

d) les procédures relatives à l'assistance administrative en cas de coopération transnationale.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 175

Autres compétences d'exécution

La Commission peut, au moyen d'actes d'exécution, adopter des décisions individuelles concernant:

a) la reconnaissance des organisations exerçant des activités dans plusieurs États membres, en application des règles adoptées au titre de l'article 174, paragraphe 1, point d);

b) l'opposition à la reconnaissance, ou le retrait de la recon­ naissance, d'une organisation interprofessionnelle par un État membre;

c) la liste des circonscriptions économiques notifiées par les États membres en application des règles adoptées en vertu de l'article 174, paragraphe 1, point h), et de l'article 174, paragraphe 2, point d);

d) l'exigence qu'un État membre refuse ou abroge une extension des règles ou des contributions financières des non-membres décidées par ledit État membre.

Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

PARTIE III

ÉCHANGES AVEC LES PAYS TIERS

CHAPITRE I

Certificats d'importation et d'exportation

Article 176

Règles générales

1. Sans préjudice des cas où le présent règlement exige un certificat d'importation ou d'exportation, les importations en vue de la mise en libre pratique dans l'Union ou les exportations d'un ou de plusieurs produits des secteurs énumérés ci-après en provenance de l'Union peuvent être subordonnées à la présen­ tation d'un certificat:

a) céréales;

b) riz;

c) sucre;

d) semences;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/751

e) huile d'olive et olives de table, en ce qui concerne les produits relevant des codes NC 1509, 1510 00, 0709 92 90, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31 et 1522 00 39;

f) lin et chanvre, en ce qui concerne le chanvre;

g) fruits et légumes;

h) fruits et légumes transformés;

i) bananes;

j) vin;

k) plantes vivantes;

l) viande bovine;

m) lait et produits laitiers;

n) viande de porc;

o) viandes ovine et caprine;

p) œufs;

q) viande de volaille;

r) alcool éthylique d'origine agricole.

2. Les certificats sont délivrés par les États membres à tout intéressé qui en fait la demande, quel que soit son lieu d'éta­ blissement dans l'Union, sauf disposition contraire établie dans tout acte adopté conformément à l'article 43, paragraphe 2, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, et sans préjudice de l'application des articles 177, 178 et 179 du présent règlement.

3. Les certificats sont valables dans l'ensemble de l'Union.

Article 177

Pouvoirs délégués

1. Afin de tenir compte des obligations internationales de l'Union et des normes de l'Union applicables en matière sociale, environnementale et de bien-être animal, de la nécessité de surveiller l'évolution des conditions des échanges et du marché, des importations et des exportations de produits, d'as­ surer une gestion appropriée du marché et de réduire les charges administratives, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 établissant:

a) la liste des produits des secteurs visés à l'article 176, para­ graphe 1, soumis à la présentation d'un certificat d'importa­ tion ou d'exportation;

b) les cas et les situations dans lesquels la présentation d'un certificat d'importation ou d'exportation n'est pas requise, compte tenu du statut douanier des produits concernés, du

régime d'échange à respecter, de la réalisation des opérations, du statut juridique du demandeur et des quantités concer­ nées.

2. Afin de prévoir d'autres éléments du régime des certificats, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 établissant des règles concernant:

a) les droits et obligations découlant du certificat, ses effets juridiques, et les cas dans lesquels une tolérance s'applique à l'égard du respect de l'obligation d'importer ou d'exporter la quantité mentionnée dans le certificat ou dans lesquels l'origine doit être indiquée dans le certificat;

b) la délivrance d'un certificat d'importation ou la mise en libre pratique, qui est subordonnée à la présentation d'un docu­ ment délivré par un pays tiers ou une entité certifiant, entre autres, l'origine, l'authenticité et les caractéristiques qualita­ tives des produits;

c) le transfert du certificat ou les restrictions à sa transmissibi­ lité;

d) les conditions supplémentaires applicables aux certificats d'importation pour le chanvre conformément à l'article 189 et le principe de l'assistance administrative entre États membres pour prévenir ou traiter les cas de fraude et d'ir­ régularités;

e) les cas et situations dans lesquels la constitution d'une garantie assurant l'exécution de l'engagement d'importer ou d'exporter pendant la durée de validité du certificat est requise ou non.

Article 178

Compétences d'exécution conformément à la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application du présent chapitre, notam­ ment les règles concernant:

a) la forme et le contenu du certificat;

b) la présentation des demandes ainsi que la délivrance et l'uti­ lisation des certificats;

c) la durée de validité du certificat;

d) les procédures applicables à la garantie à constituer et le montant de celle-ci;

e) les preuves du respect des exigences applicables à l'utilisation des certificats;

f) le niveau de tolérance à l'égard du respect de l'obligation d'importer ou d'exporter la quantité mentionnée dans le certificat;

g) la question des certificats de remplacement et des duplicatas;

FRL 347/752 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

h) le traitement des certificats par les États membres et les échanges d'information nécessaires pour gérer le système, y compris les procédures relatives à l'assistance administrative spécifique entre États membres.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 179

Autres compétences d'exécution

La Commission peut adopter des actes d'exécution:

a) limitant les quantités pour lesquelles des certificats peuvent être délivrés;

b) refusant les quantités demandées;

c) suspendant la présentation des demandes afin de gérer le marché lorsque des quantités importantes sont demandées.

Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

CHAPITRE II

Droits à l'importation

Article 180

Mise en œuvre d'accords internationaux et de certains autres actes

La Commission adopte des actes d'exécution fixant des mesures pour se conformer aux exigences fixées dans les accords inter­ nationaux conclus conformément au traité sur le fonctionne­ ment de l'Union européenne ou dans tout autre acte adopté conformément à l'article 43, paragraphe 2, ou à l'article 207 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ou au tarif douanier commun, en ce qui concerne le calcul des droits à l'importation des produits agricoles. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'ar­ ticle 229, paragraphe 2.

Article 181

Système des prix d'entrée pour certains produits des secteurs des fruits et des légumes, des fruits et des

légumes transformés et du secteur vitivinicole

1. Aux fins de l'application des droits du tarif douanier commun pour les produits des secteurs des fruits et des légumes, des fruits et des légumes transformés et des moûts de raisins et jus de raisins, le prix d'entrée d'un lot est égal à sa valeur douanière calculée conformément au règlement (CEE) no 2913/92 du Conseil (1) (ci-après dénommé "le code doua­ nier") et au règlement (CEE) no 2454/93 de la Commission (2).

2. Afin d'assurer l'efficacité du système, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'ar­ ticle 227 afin de prévoir que la réalité du prix d'entrée déclaré d'un lot doit être vérifiée à l'aide d'une valeur forfaitaire à l'im­ portation et de fixer les conditions dans lesquelles la constitu­ tion d'une garantie est requise.

3. La Commission adopte des actes d'exécution établissant des règles applicables au calcul de la valeur forfaitaire à l'impor­ tation visée au paragraphe 2. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 182

Droits à l'importation additionnels

1. La Commission peut adopter des actes d'exécution visant à déterminer les produits des secteurs des céréales, du riz, du sucre, des fruits et légumes, des fruits et légumes transformés, de la viande bovine, du lait et des produits laitiers, de la viande de porc, des viandes ovine et caprine, des œufs, de la volaille et de la banane, ainsi que du jus de raisins et du moût de raisins auxquels il convient d'appliquer, lorsqu'ils sont importés aux taux de droit prévus au tarif douanier commun, un droit à l'importation additionnel, afin d'éviter ou de neutraliser les effets préjudiciables sur le marché de l'Union qui pourraient résulter de ces importations, si:

a) les importations sont effectuées à un prix inférieur au niveau notifié par l'Union à l'OMC ("prix de déclenchement"), ou

b) le volume des importations d'une année donnée dépasse un certain niveau ("volume de déclenchement").

Le volume de déclenchement est fixé sur la base des possibilités d'accès au marché définies comme étant les importations expri­ mées en pourcentage de la consommation intérieure correspon­ dante pendant les trois années précédentes.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

2. Le droit à l'importation additionnel n'est pas exigé lorsque les importations ne risquent pas de perturber le marché de l'Union ou que les effets seraient disproportionnés par rapport à l'objectif recherché.

3. Aux fins du paragraphe 1, premier alinéa, point a), les prix à l'importation sont déterminés sur la base des prix à l'impor­ tation c.a.f. du lot considéré. Les prix à l'importation c.a.f. sont vérifiés au regard des prix représentatifs du produit sur le marché mondial ou sur le marché d'importation de l'Union dudit produit.

4. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application du présent article. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/753

(1) Règlement (CEE) no 2913/92 du Conseil du 12 octobre 1992 établissant le code des douanes communautaire (JO L 302 du 19.10.1992, p. 1).

(2) Règlement (CEE) no 2454/93 de la Commission du 2 juillet 1993 fixant certaines dispositions d'application du règlement (CEE) no 2913/92 du Conseil établissant le code des douanes communau­ taire (JO L 253 du 11.10.1993, p. 1).

Article 183

Autres compétences d'exécution

La Commission peut adopter des actes d'exécution:

a) fixant le niveau du droit à l'importation appliqué conformé­ ment aux règles figurant dans un accord international conclu conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, dans le tarif douanier commun et dans les actes d'exécution visés à l'article 180;

b) fixant les prix représentatifs et les volumes de déclenchement en vue d'appliquer des droits à l'importation additionnels dans le cadre des règles adoptées en application de l'ar­ ticle 182, paragraphe 1.

Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

CHAPITRE III

Gestion des contingents tarifaires et traitement spécial à l'importation par les pays tiers

Article 184

Contingents tarifaires

1. Les contingents tarifaires pour l'importation des produits agricoles destinés à la mise en libre pratique dans l'Union ou une partie de ceux-ci, ou les contingents tarifaires pour l'expor­ tation des produits agricoles de l'Union vers les pays tiers qui doivent être gérés partiellement ou en totalité par l'Union, découlant d'accords internationaux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ou de tout autre acte adopté conformément à l'article 43, paragraphe 2, ou à l'article 207 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne sont ouverts et/ou administrés par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 186 du présent règlement et d'actes d'exécution en application des arti­ cles 187 et 188 du présent règlement.

2. Les contingents tarifaires sont administrés de manière à éviter toute discrimination entre les opérateurs concernés, au moyen d'une des méthodes suivantes ou d'une combinaison de ces méthodes, ou encore d'une autre méthode appropriée:

a) méthode fondée sur l'ordre chronologique de présentation des demandes (selon le principe du "premier arrivé, premier servi");

b) méthode de répartition en proportion des quantités deman­ dées lors de la présentation des demandes (méthode dite de "l'examen simultané");

c) méthode fondée sur la prise en compte des courants d'échanges traditionnels (méthode dite des "opérateurs tradi­ tionnels/nouveaux venus").

3. La méthode d'administration adoptée:

a) pour les contingents tarifaires d'importation, tient dûment compte des besoins d'approvisionnement du marché existant

et émergent de la production, la transformation et la consommation de l'Union en termes de compétitivité, de sécurité et de continuité de l'approvisionnement et de la nécessité de préserver l'équilibre de celui-ci, et

b) pour les contingents tarifaires d'exportation, permet l'utilisa­ tion totale des possibilités offertes dans le cadre du contin­ gent concerné.

Article 185

Contingents tarifaires spécifiques

Afin de faire produire effet aux contingents tarifaires d'impor­ tation en Espagne de 2 000 000 de tonnes de maïs et de 300 000 tonnes de sorgho et des contingents tarifaires d'impor­ tation au Portugal de 500 000 tonnes de maïs, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227, établissant les dispositions nécessaires à la réalisa­ tion des importations sous contingent tarifaire et, le cas échéant, au stockage public des quantités importées par les organismes payeurs des États membres concernés et à leur écoulement sur les marchés de ces États membres.

Article 186

Pouvoirs délégués

1. Afin d'assurer un accès équitable aux quantités disponibles et l'égalité de traitement des opérateurs dans les limites du contingent tarifaire, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227:

a) fixant les conditions et les critères d'admissibilité qu'un opérateur doit remplir pour présenter une demande dans le cadre du contingent tarifaire; les dispositions concernées peuvent exiger une expérience minimale en matière d'échanges avec des pays tiers et territoires assimilés, ou d'activité de transformation, exprimée en quantité et durée d'activité minimales dans un secteur donné du marché; ces dispositions peuvent inclure des règles destinées à répondre aux besoins et aux pratiques en vigueur dans un secteur donné et aux usages et besoins des industries de transforma­ tion;

b) établissant des règles relatives au transfert de droits entre opérateurs et, le cas échéant, les restrictions à ce transfert dans le cadre de la gestion du contingent tarifaire;

c) subordonnant la participation au contingent tarifaire à la constitution d'une garantie;

d) tenant compte, le cas échant, des spécificités, exigences ou restrictions particulières applicables au contingent tarifaire prévues dans l'accord international ou l'autre acte visé à l'article 184, paragraphe 1.

2. Afin de garantir que les produits exportés puissent béné­ ficier d'un traitement spécial à l'importation dans un pays tiers sous certaines conditions, en application des accords internatio­ naux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, la Commission est habilitée à adopter des

FRL 347/754 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

actes délégués en conformité avec l'article 227 du présent règle­ ment, en ce qui concerne les règles exigeant que les autorités compétentes des États membres délivrent, sur demande et après les contrôles appropriés, un document certifiant que les condi­ tions sont remplies pour les produits qui, s'ils sont exportés, peuvent bénéficier d'un traitement spécial à l'importation dans un pays tiers si certaines conditions sont respectées.

Article 187

Compétences d'exécution conformément à la procédure d'examen

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant:

a) l'ouverture de contingents tarifaires annuels, si nécessaire selon un échelonnement approprié sur l'année, et la méthode d'administration à appliquer;

b) les procédures pour l'application des dispositions spécifiques de l'accord ou de l'acte portant adoption du régime d'impor­ tation ou d'exportation, en particulier, en ce qui concerne:

i) les garanties quant à la nature, à la provenance et à l'origine du produit;

ii) la reconnaissance du document permettant de vérifier les garanties visées au point i);

iii) la présentation d'un document délivré par le pays expor­ tateur;

iv) la destination et l'utilisation des produits;

c) la durée de validité des certificats ou des autorisations;

d) les procédures applicables à la garantie à constituer et le montant de celle-ci;

e) l'utilisation de certificats et, en tant que de besoin, des mesures spécifiques relatives, notamment, aux conditions dans lesquelles les demandes de certificats d'importation sont présentées et l'autorisation accordée dans les limites du contingent tarifaire;

f) les procédures et les critères techniques qui s'imposent pour l'application de l'article 185

g) les mesures nécessaires concernant le contenu, la forme, la délivrance et l'utilisation du document visé à l'article 186, paragraphe 2.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 188

Autres compétences d'exécution

1. La Commission adopte des actes d'exécution concernant la gestion du processus destiné à garantir que les quantités

disponibles dans le cadre du contingent tarifaire ne sont pas dépassées, notamment en fixant un coefficient d'attribution à chaque demande lorsque la limite des quantités disponibles est atteinte, en rejetant les demandes en instance et, si nécessaire, en suspendant la présentation des demandes.

2. La Commission peut adopter des actes d'exécution concer­ nant la réattribution des quantités inutilisées.

3. Les actes d'exécution visés au présent article sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

CHAPITRE IV

Dispositions particulières relatives aux importations de certains produits

Article 189

Importations de chanvre

1. Les produits suivants ne peuvent être importés dans l'Union que si les conditions suivantes sont remplies:

a) le chanvre brut relevant du code NC 5302 10 00 répond aux conditions établies à l'article 32, paragraphe 6, et à l'ar­ ticle 35, paragraphe 3, du règlement (UE) no 1307/2013;

b) les graines destinées à l'ensemencement de variétés de chan­ vre, relevant du code NC ex 1207 99 20, accompagnées de la preuve que le taux de tétrahydrocannabinol de la variété concernée n'est pas supérieur à celui fixé conformément à l'article 32, paragraphe 6, et à l'article 35, paragraphe 3, du règlement (UE) no 1307/2013;

c) les graines de chanvre autres que celles destinées à l'ense­ mencement, relevant du code NC 1207 99 91, ne sont importées que par des importateurs agréés par l'État membre de façon à garantir que leur destination n'est pas l'ensemencement.

2. Le présent article s'applique sans préjudice des dispositions plus restrictives prises par les États membres, dans le respect du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et des obli­ gations découlant de l'accord de l'OMC sur l'agriculture.

Article 190

Importations de houblon

1. Les produits du secteur du houblon ne peuvent être importés en provenance de pays tiers que s'ils présentent des caractéristiques qualitatives au moins équivalentes à celles adop­ tées pour les mêmes produits récoltés dans l'Union ou élaborés à partir de tels produits.

2. Les produits accompagnés d'une attestation délivrée par les autorités du pays d'origine et reconnue équivalente au certi­ ficat visé à l'article 77 sont considérés comme présentant les caractéristiques visées au paragraphe 1.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/755

Dans le cas de la poudre de houblon, de la poudre de houblon enrichie en lupuline, de l'extrait de houblon et des produits mélangés de houblon, l'attestation ne peut être reconnue comme équivalente au certificat que si la teneur en acide alpha de ces produits n'est pas inférieure à celle du houblon à partir duquel ils ont été élaborés.

3. Afin de réduire au minimum la charge administrative, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227, fixant les conditions dans lesquelles les obligations liées à une attestation d'équivalence et à l'étiquetage de l'emballage ne sont pas applicables.

4. La Commission adopte des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application du présent article, y compris les dispositions relatives à la reconnaissance des attes­ tations d'équivalence et au contrôle des importations de houblon. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 191

Dérogations pour les produits importés et garantie particulière dans le secteur vitivinicole

Des dérogations au point 5 de l'annexe VIII, partie II, section B ou section C, pour les produits importés peuvent être adoptées en conformité avec l'article 43, paragraphe 2, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, en vertu des obligations internationales de l'Union.

Dans le cas des dérogations visées au point 5 de l'annexe VIII, partie II, section B, les importateurs déposent une garantie pour ces produits auprès des autorités douanières désignées au moment de la mise en libre pratique. Elle est restituée sur présentation par l'importateur de la preuve, acceptée par les autorités douanières de l'État membre de la mise en libre pratique, que:

a) les produits n'ont pas bénéficié de dérogations ou,

b) s'ils ont bénéficié de dérogations, les produits n'ont pas été vinifiés, ou s'ils ont été vinifiés, les produits obtenus ont été étiquetés de manière appropriée.

La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les règles en vue d'assurer l'application uniforme du présent article, y compris pour ce qui est du montant de la garantie et de l'étiquetage approprié. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 192

Importations de sucre brut à raffiner

1. D'ici la fin de la campagne de commercialisation 2016-2017, une exclusivité sur une capacité d'importation de 2 500 000 tonnes par campagne de commercialisation, exprimée en sucre blanc, est accordée aux raffineries à temps plein.

2. L'unique usine de transformation de betteraves à sucre fonctionnant au Portugal en 2005 est réputée être une raffinerie à temps plein.

3. Les certificats d'importation de sucre à des fins de raffi­ nage ne sont délivrés qu'à des raffineries à temps plein, et sous réserve que les quantités en cause n'excèdent pas les quantités visées au paragraphe 1. Les certificats ne sont transférables qu'entre raffineries à temps plein et leur durée de validité expire à la fin de la campagne de commercialisation pour laquelle ils ont été émis.

Le présent paragraphe s'applique pour les trois premiers mois de chaque campagne de commercialisation.

4. Compte tenu de la nécessité de garantir que le sucre à raffiner importé conformément au présent article est raffiné, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 établissant:

a) l'emploi des termes relatifs au fonctionnement du régime d'importation visé au paragraphe 1;

b) les conditions et les critères d'admissibilité qu'un opérateur doit remplir pour introduire une demande de certificat d'im­ portation, y compris la constitution d'une garantie;

c) des règles sur les sanctions administratives à appliquer.

5. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les règles nécessaires relatives aux pièces justificatives à fournir en ce qui concerne les exigences et obligations applicables aux opérateurs en matière d'importation, en particulier aux raffine­ ries à plein temps. Ces actes d'exécution sont adoptés en confor­ mité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, para­ graphe 2.

Article 193

Suspension des droits à l'importation dans le secteur du sucre

En vue de garantir l'approvisionnement nécessaire à la fabrica­ tion des produits visés à l'article 140, paragraphe 2, la Commis­ sion peut, jusqu'à la fin de la campagne de commercialisation 2016-2017, adopter des actes d'exécution visant à suspendre, en tout ou partie, l'application des droits à l'importation pour certaines quantités des produits suivants:

a) le sucre relevant du code NC 1701;

b) les isoglucoses relevant des codes NC 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 et 1702 90 30.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

FRL 347/756 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

CHAPITRE V

Mesures de sauvegarde et perfectionnement actif

Article 194

Mesures de sauvegarde

1. Des mesures de sauvegarde à l'égard des importations dans l'Union sont prises par la Commission, sous réserve du para­ graphe 3, conformément aux règlements (CE) no 260/2009 (1) et (CE) no 625/2009 du Conseil (2).

2. Sauf dispositions contraires de tout autre acte du Parle­ ment européen et du Conseil et de tout autre acte du Conseil, des mesures de sauvegarde à l'égard des importations dans l'Union prévues dans le cadre des accords internationaux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne sont prises par la Commission en applica­ tion du paragraphe 3.

3. La Commission peut adopter des actes d'exécution établis­ sant les mesures visées aux paragraphes 1 et 2, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative. Ces actes d'exécu­ tion sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Lorsque la Commission est saisie d'une demande par un État membre, elle prend, au moyen d'actes d'exécution, une décision dans les cinq jours ouvrables qui suivent la réception de cette demande. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Pour des raisons d'urgence impérieuses dûment justifiées, la Commission adopte des actes d'exécution immédiatement appli­ cables en conformité avec la procédure visée à l'article 229, paragraphe 3.

Les mesures adoptées sont communiquées aux États membres et prennent effet immédiatement.

4. La Commission peut adopter des actes d'exécution visant à abroger ou à modifier les mesures de sauvegarde adoptées en application du paragraphe 3. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2. Pour des raisons d'urgence impérieuses dûment justifiées, la Commission adopte des actes d'exécution immédia­ tement applicables en conformité avec la procédure visée à l'article 229, paragraphe 3.

Article 195

Suspension du régime de transformation sous douane et du régime de perfectionnement actif

Lorsque le marché de l'Union est perturbé ou risque d'être perturbé en raison de l'application du régime de transformation sous douane ou du régime de perfectionnement actif, la

Commission peut adopter des actes d'exécution visant à suspendre totalement ou partiellement, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, le recours au régime de transformation sous douane ou au régime de perfectionnement actif en ce qui concerne les produits des secteurs des céréales, du riz, du sucre, de l'huile d'olive et des olives de table, des fruits et des légumes, des fruits et des légumes transformés, du vin, de la viande bovine, du lait et des produits laitiers, de la viande de porc, des viandes ovine et caprine, des œufs, de la viande de volaille et de l'alcool éthylique d'origine agricole. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Lorsque la Commission est saisie d'une demande par un État membre, elle prend, au moyen d'actes d'exécution, une décision dans les cinq jours ouvrables qui suivent la réception de cette demande. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Pour des raisons d'urgence impérieuses dûment justifiées, la Commission adopte des actes d'exécution immédiatement appli­ cables en conformité avec la procédure visée à l'article 229, paragraphe 3.

Les mesures adoptées sont communiquées aux États membres et prennent effet immédiatement.

CHAPITRE VI

Restitutions à l'exportation

Article 196

Champ d'application

1. Dans la mesure requise pour permettre la réalisation des exportations sur la base des cours ou des prix du marché mondial lorsque les conditions sur le marché intérieur corres­ pondent à celles décrites à l'article 219, paragraphe 1, ou à l'article 221, et dans les limites découlant des accords internatio­ naux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, la différence entre ces cours ou ces prix et les prix de l'Union peut être couverte par une restitution à l'exportation:

a) pour les produits des secteurs suivants exportés en l'état:

i) céréales;

ii) riz;

iii) sucre, en ce qui concerne les produits énumérés à l'an­ nexe I, partie III, points b) à d) et point g);

iv) viande bovine;

v) lait et produits laitiers;

vi) viande de porc;

vii) œufs;

viii) viande de volaille;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/757

(1) Règlement (CE) no 260/2009 du Conseil du 26 février 2009 relatif au régime commun applicable aux importations (JO L 84 du 31.3.2009, p. 1).

(2) Règlement (CE) no 625/2009 du Conseil du 7 juillet 2009 relatif au régime commun applicable aux importations de certains pays tiers (JO L 185 du 17.7.2009, p. 1).

b) pour les produits mentionnés au point a), i), ii), iii), v) et vii), exportés sous la forme de biens transformés conformément au règlement (CE) no 1216/2009 (1) et sous forme de produits contenant du sucre, énumérés à l'annexe I, partie X, point b), du présent règlement.

2. La restitution pour l'exportation de produits sous la forme de marchandises transformées n'est pas supérieure à celle appli­ cable aux mêmes produits exportés en l'état.

3. Sans préjudice de l'application de l'article 219, paragraphe 1, et de l'article 221, la restitution disponible pour les produits visés au paragraphe 1 du présent article est de 0 EUR.

Article 197

Répartition de la restitution à l'exportation

La méthode d'attribution des quantités pouvant être exportées avec restitution, est celle qui:

a) est la plus adaptée à la nature du produit et à la situation du marché considéré, permettant l'utilisation la plus efficace possible des ressources disponibles, tenant compte de l'effi­ cacité et de la structure des exportations de l'Union et de leur impact sur l'équilibre du marché, sans créer de discrimina­ tion entre les opérateurs concernés et, notamment, entre les petits et les grands opérateurs;

b) est administrativement la moins lourde pour les opérateurs compte tenu des exigences de gestion.

Article 198

Fixation de la restitution à l'exportation

1. Les mêmes restitutions à l'exportation s'appliquent aux mêmes produits dans l'ensemble de l'Union. Elles peuvent être différenciées selon la destination, notamment lorsque la situa­ tion du marché mondial, les besoins spécifiques de certains marchés ou les obligations découlant des accords internationaux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne l'exigent.

2. Le Conseil adopte, conformément à l'article 43, para­ graphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne, les mesures relatives à la fixation des restitutions.

Article 199

Octroi des restitutions à l'exportation

1. En ce qui concerne les produits énumérés à l'article 196, paragraphe 1, point a), exportés en l'état, la restitution n'est accordée que sur demande et sur présentation d'un certificat d'exportation.

2. Le montant de la restitution applicable aux produits mentionnés à l'article 196, paragraphe 1, point a), est le montant de restitution qui est valable le jour de la demande de certificat ou le montant de restitution qui est obtenu à l'issue de la procédure d'adjudication concernée et, dans le cas d'une restitution différenciée, celui qui est applicable le même jour:

a) à la destination indiquée sur le certificat; ou

b) à la destination réelle, si celle-ci est différente de la destina­ tion indiquée sur le certificat, auquel cas le montant appli­ cable ne peut dépasser le montant applicable à la destination indiquée sur le certificat.

3. La restitution est payée lorsque la preuve est apportée que:

a) les produits ont quitté le territoire douanier de l'Union conformément à la procédure d'exportation visée à l'ar­ ticle 161 du code douanier;

b) en cas de restitution différenciée, les produits ont été importés et ont atteint la destination indiquée sur le certificat ou une autre destination pour laquelle une restitution a été prévue, sans préjudice des dispositions du paragraphe 2, point b).

Article 200

Restitutions à l'exportation pour les animaux vivants du secteur de la viande bovine

En ce qui concerne les produits du secteur de la viande bovine, l'octroi et le paiement de la restitution à l'exportation d'animaux vivants sont subordonnés au respect des dispositions prévues par le droit de l'Union concernant le bien-être des animaux et, en particulier, la protection des animaux en cours de transport.

Article 201

Limites applicables aux exportations

Les engagements relatifs aux volumes, résultant d'accords inter­ nationaux conclus conformément au traité sur le fonctionne­ ment de l'Union européenne, sont respectés sur la base des certificats d'exportation délivrés pour les périodes de référence applicables aux produits concernés.

En ce qui concerne le respect des obligations découlant de l'accord conclu dans le cadre de l'OMC sur l'agriculture, la fin d'une période de référence n'a pas d'incidence sur la validité des certificats d'exportation.

Article 202

Pouvoirs délégués

1. Afin d'assurer le bon fonctionnement du système de resti­ tutions à l'exportation, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue d'éta­ blir l'obligation de constituer une garantie assurant l'exécution des obligations qui incombent aux opérateurs.

FRL 347/758 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 1216/2009 du Conseil du 30 novembre 2009 déterminant le régime d'échanges applicable à certaines marchan­ dises résultant de la transformation des produits agricoles (JO L 328 du 15.12.2009, p. 10).

2. Afin de réduire au minimum la charge administrative pesant sur les opérateurs et les autorités, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'ar­ ticle 227 fixant des seuils en dessous desquels l'obligation de délivrer ou de présenter un certificat d'exportation ne doit pas nécessairement être appliquée, désignant les destinations ou opérations pour lesquelles une exemption de l'obligation de présenter un certificat d'exportation peut être justifiée et permet­ tant dans une situation justifiée la délivrance de certificats d'ex­ portation a posteriori.

3. Afin de tenir compte des situations concrètes justifiant une admissibilité totale ou partielle au bénéfice des restitutions à l'exportation, et afin d'aider les opérateurs à couvrir la période qui s'écoule entre la demande de restitution à l'exportation et son paiement final, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les règles portant sur:

a) la fixation d'une autre date pour la restitution;

b) le paiement à l'avance des restitutions à l'exportation, y compris les conditions relatives à la constitution d'une garantie et à sa libération;

c) les pièces justificatives supplémentaires en cas de doutes sur la destination réelle des produits, et leur éventuelle réimpor­ tation sur le territoire douanier de l'Union;

d) les destinations assimilées à une exportation hors de l'Union, et l'inclusion de destinations admissibles aux restitutions à l'exportation au sein du territoire douanier de l'Union.

4. Afin d'assurer l'égalité d'accès des exportateurs de produits énumérés à l'annexe I des traités ainsi que de produits trans­ formés à partir de ces produits aux restitutions à l'exportation, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne l'application de l'article 199, paragraphes 1 et 2, aux produits visés à l'ar­ ticle 196, paragraphe 1, point b).

5. Afin de garantir que les produits bénéficiant de restitutions à l'exportation sont exportés hors du territoire douanier de l'Union, et d'éviter leur retour sur ce territoire et de réduire au minimum la charge administrative pesant sur les opérateurs pour produire et présenter la preuve que les produits bénéficiant d'une restitution ont atteint un pays de destination ouvrant droit à des restitutions différenciées, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne les règles portant sur:

a) la date limite à laquelle la sortie du territoire douanier de l'Union doit être achevée, y compris la date limite pour une réadmission temporaire des produits;

b) la transformation que les produits bénéficiant de restitutions à l'exportation peuvent subir pendant cette période;

c) la preuve que les produits ont atteint une destination pour être éligibles à des restitutions différenciées;

d) les seuils et les conditions applicables aux restitutions permettant aux exportateurs d'être exemptés de l'obligation de produire la preuve en question;

e) les conditions d'approbation de la preuve fournir par des parties tierces indépendantes, que les produits ont atteint une destination où des restitutions différenciées s'appliquent.

6. Afin d'encourager les exportateurs à respecter les condi­ tions en matière de bien-être des animaux, et de permettre aux autorités compétentes de vérifier l'exactitude des dépenses liées aux restitutions à l'exportation lorsqu'elles sont subordonnées au respect des conditions en matière de bien-être des animaux, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en ce qui concerne le respect des conditions en matière de bien-être des animaux à l'extérieur du territoire douanier de l'Union, y compris le recours à des parties tierces indépendantes.

7. Afin de tenir compte des particularités des différents secteurs, la Commission est habilitée à adopter des actes délé­ gués, conformément à l'article 227, visant à établir des exigences et conditions spécifiques applicables aux opérateurs et aux produits admissibles au bénéfice d'une restitution à l'ex­ portation, notamment des coefficients aux fins du calcul des restitutions à l'exportation, compte tenu du processus de vieil­ lissement de certaines boissons spiritueuses obtenues à partir de céréales.

Article 203

Compétences d'exécution conformément à la procédure d'examen

La Commission adopte des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application du présent chapitre, notamment concernant:

a) la redistribution des quantités exportables qui n'ont pas été allouées ou utilisées;

b) la méthode permettant de recalculer le paiement de la resti­ tution à l'exportation lorsque le code du produit ou la destination indiquée sur un certificat ne correspond pas au produit ou à la destination effective;

c) les produits visés à l'article 196, paragraphe 1, point b);

d) les procédures applicables à la garantie à constituer et le montant de celle-ci;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/759

e) l'application de mesures adoptées en vertu de l'article 202, paragraphe 4.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 204

Autres compétences d'exécution

La Commission peut adopter des actes d'exécution:

a) fixant les mesures appropriées pour éviter toute utilisation abusive de la flexibilité prévue à l'article 199, paragraphe 2, en particulier en ce qui concerne la procédure de présenta­ tion des demandes;

b) fixant les mesures qui s'imposent pour assurer le respect des engagements relatifs aux volumes visés à l'article 201, y compris en suspendant ou en limitant la délivrance des certificats d'exportation lorsque ces engagements sont ou peuvent être dépassés;

c) fixant les coefficients qui s'appliquent aux restitutions à l'ex­ portation conformément aux règles adoptées en application de l'article 202, paragraphe 7.

Ces actes d'exécution sont adoptés sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3.

CHAPITRE VII

Perfectionnement passif

Article 205

Suspension du régime de perfectionnement passif

Lorsque le marché de l'Union est perturbé ou risque d'être perturbé en raison de l'application du régime de perfectionne­ ment passif, la Commission peut adopter des actes d'exécution visant à suspendre totalement ou partiellement, à la demande d'un État membre ou de sa propre initiative, le recours au régime de perfectionnement passif en ce qui concerne les produits des secteurs des céréales, du riz, des fruits et légumes, des fruits et légumes transformés, du vin, de la viande bovine, de la viande de porc, des viandes ovine et caprine et de la viande de volaille. Ces actes d'exécution sont adoptés en confor­ mité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, para­ graphe 2.

Lorsque la Commission est saisie d'une demande par un État membre, elle prend, au moyen d'actes d'exécution, une décision dans les cinq jours ouvrables qui suivent la réception de cette demande. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Pour des raisons d'urgence impérieuses dûment justifiées, la Commission adopte des actes d'exécution immédiatement appli­ cables en conformité avec la procédure visée à l'article 229, paragraphe 3.

Les mesures adoptées sont communiquées aux États membres et prennent effet immédiatement.

PARTIE IV

RÈGLES DE CONCURRENCE

CHAPITRE I

Règles applicables aux entreprises

Article 206

Lignes directrices de la Commission sur l'application des règles de concurrence à l'agriculture

Sauf si le présent règlement en dispose autrement et conformé­ ment à l'article 42 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, les articles 207 à 210 du traité sur le fonctionne­ ment de l'Union européenne et leurs modalités d'exécution s'ap­ pliquent, sous réserve des dispositions des articles 143 bis à 145 du présent règlement, à l'ensemble des accords, décisions et pratiques visés à l'article 101, paragraphe 1, et à l'article 102 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne se rapportant à la production ou au commerce des produits agri­ coles.

Afin de veiller au fonctionnement du marché intérieur et à l'application uniforme des règles de concurrence de l'Union, la Commission et les autorités de concurrence des États membres appliquent les règles de concurrence de l'Union en étroite coopération.

En outre, la Commission publie, le cas échéant, des lignes direc­ trices en vue d'aider les autorités nationales de concurrence ainsi que les entreprises.

Article 207

Le marché en cause

La définition du marché en cause permet d'identifier et de définir le périmètre à l'intérieur duquel s'exerce la concurrence entre entreprises et s'articule autour de deux dimensions cumu­ latives:

a) le marché de produits en cause: aux fins du présent chapitre, on entend par "marché de produits" le marché comprenant tous les produits considérés comme interchangeables ou substituables par le consommateur en raison de leurs carac­ téristiques, de leur prix et de l'usage auxquels ils sont destinés;

b) le marché géographique en cause: aux fins du présent chapi­ tre, on entend par "marché géographique" le marché comprenant le territoire sur lequel les entreprises concernées sont engagées dans l'offre des biens en cause, sur lequel les conditions de concurrence sont suffisamment homogènes et qui peut être distingué de zones géographiques voisines, notamment parce que les conditions de concurrence y diffè­ rent de manière appréciable.

FRL 347/760 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Article 208

Position dominante

Aux fins du présent chapitre, on entend par "position domi­ nante" le fait pour une entreprise d'être dans une situation de puissance économique lui donnant le pouvoir de faire obstacle au maintien d'une concurrence effective sur le marché en cause en lui fournissant la possibilité de comportements indépendants dans une mesure appréciable vis-à-vis de ses concurrents, de ses clients et, finalement, des consommateurs.

Article 209

Exceptions concernant les objectifs de la PAC, les agriculteurs et leurs associations

1. L'article 101, paragraphe 1, du traité sur le fonctionne­ ment de l'Union européenne ne s'applique pas aux accords, décisions et pratiques visés à l'article 206 du présent règlement qui sont nécessaires à la réalisation des objectifs énoncés à l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne.

L'article 101, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ne s'applique pas aux accords, décisions et pratiques concertées des exploitants agricoles, associations d'ex­ ploitants agricoles ou associations de ces associations ou des organisations de producteurs reconnues au titre de l'article 152 du présent règlement, ou des associations d'organisations de producteurs reconnues au titre de l'article 156 du présent règle­ ment, dans la mesure où ils concernent la production ou la vente de produits agricoles ou l'utilisation d'installations communes de stockage, de traitement ou de transformation de produits agricoles, à moins que les objectifs de l'article 39 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne soient mis en péril.

Le présent paragraphe ne s'applique pas aux accords, décisions et pratiques concertées qui comportent une obligation de prati­ quer un prix déterminé ou en vertu desquels la concurrence est exclue.

2. Les accords, décisions et pratiques concertées qui remplis­ sent les conditions visées au paragraphe 1 du présent article ne sont pas interdits, et aucune décision préalable à cette fin n'est requise.

Dans toutes les procédures nationales ou de l'Union concernant l'application de l'article 101 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, la charge de la preuve d'une violation de l'article 101, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne incombe à la partie ou à l'autorité qui l'allègue. Il incombe à la partie qui invoque le bénéfice des exemptions prévues au paragraphe 1 du présent article d'ap­ porter la preuve que les conditions de ce paragraphe sont remplies.

Article 210

Accords et pratiques concertées des organisations interprofessionnelles reconnues

1. L'article 101, paragraphe 1, du traité sur le fonctionne­ ment de l'Union européenne ne s'applique pas aux accords,

décisions et pratiques concertées des organisations interprofes­ sionnelles reconnues au titre de l'article 157 du présent règle­ ment, ayant pour objet l'exercice des activités mentionnées à l'article 157, paragraphe 1, point c), et, en ce qui concerne le secteur du lait et des produits laitiers, à l'article 157, paragraphe 3, point c), du présent règlement et, en ce qui concerne les secteurs de l'huile d'olive et des olives de table et du tabac, à l'article 162 du présent règlement.

2. Le paragraphe 1 s'applique lorsque:

a) les accords, décisions et pratiques concertées visés dans ledit paragraphe ont été notifiés à la Commission; et

b) si cette dernière, dans un délai de deux mois à compter de la communication de tous les éléments d'appréciation néces­ saires, n'a pas déclaré ces accords, décisions ou pratiques concertées incompatibles avec la réglementation de l'Union.

Lorsque la Commission estime que les accords, décisions ou pratiques concertées visées au paragraphe 1 sont incompatibles avec la réglementation de l'Union, elle établit ses conclusions sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphes 2 et 3.

3. Les accords, décisions et pratiques concertées visées au paragraphe 1 ne peuvent prendre effet avant que le délai de deux mois prévu au paragraphe 2, premier alinéa, point b), soit écoulé.

4. Les accords, décisions et pratiques concertées sont décla­ rés, en tout état de cause, incompatibles avec la réglementation de l'Union s'ils:

a) peuvent entraîner toute forme de cloisonnement des marchés à l'intérieur de l'Union;

b) peuvent nuire au bon fonctionnement de l'organisation des marchés;

c) peuvent créer des distorsions de concurrence qui ne sont pas indispensables pour atteindre les objectifs de la politique agricole commune poursuivis par l'activité de l'organisation interprofessionnelle;

d) comportent la fixation de prix ou de quotas;

e) peuvent créer des discriminations ou éliminer la concurrence pour une partie substantielle des produits concernés.

5. Si la Commission constate, après l'expiration du délai de deux mois visé au paragraphe 2, premier alinéa, point b), que les conditions d'application du paragraphe 1 ne sont pas remplies, elle prend, sans recourir à la procédure visée à l'ar­ ticle 162, paragraphe 2 ou 3, une décision déclarant que l'ar­ ticle 229, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne s'applique à l'accord, à la décision ou à la pratique concertée en cause.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/761

La décision de la Commission ne s'applique pas avant la date de sa notification à l'organisation interprofessionnelle concernée, sauf si cette dernière a donné des indications inexactes ou a abusé de l'exemption prévue au paragraphe 1.

6. Dans le cas d'accords pluriannuels, la notification de la première année est valable pour les années suivantes de l'accord. Toutefois, dans ce cas, la Commission, de sa propre initiative ou à la demande d'un autre État membre, peut à tout moment formuler une déclaration d'incompatibilité.

7. La Commission peut adopter des actes d'exécution définis­ sant les mesures nécessaires à une application uniforme du présent article. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

CHAPITRE II

Règles en matière d'aides d'état

Article 211

Application des articles 107 à 109 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne

1. Les articles 107 à 109 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne s'appliquent à la production et au commerce des produits agricoles.

2. Par dérogation au paragraphe 1, les articles 107 à 109 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ne s'appli­ quent pas aux paiements effectués par les États membres au titre de l'une des mesures et dispositions mentionnées ci-après et en conformité avec l'une d'elles:

a) mesures prévues par le présent règlement qui sont financées partiellement ou totalement par l'Union;

b) les articles 213 à 218 du présent règlement.

Article 212

Paiements nationaux concernant les programmes d'aide au secteur vitivinicole

Par dérogation à l'article 44, paragraphe 3, les États membres peuvent procéder à des paiements nationaux, dans le respect des règles de l'Union applicables en matière d'aides d'État, en faveur des mesures visées aux articles 45, 49 et 50.

Le taux maximal de l'aide, tel qu'il est fixé par la réglementation de l'Union applicable en matière d'aides d'État, s'applique au financement public global (cumul des fonds de l'Union et des fonds nationaux).

Article 213

Paiements nationaux en faveur des rennes en Finlande et en Suède

Sous réserve d'une autorisation de la Commission, accordée sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3, la Finlande et la Suède peuvent procéder à des paiements natio­ naux en faveur de la production et de la commercialisation de rennes et de produits dérivés (codes NC ex 0208 et ex 0210) dans la mesure où il n'en résulte pas un accroissement des niveaux traditionnels de production.

Article 214

Paiements nationaux en faveur du secteur du sucre en Finlande

La Finlande peut procéder à des paiements nationaux destinés aux producteurs de betteraves à sucre allant jusqu'à 350 EUR par hectare et par campagne de commercialisation.

Article 215

Paiements nationaux en faveur de l'apiculture

Les États membres peuvent procéder à des paiements nationaux destinés à la protection des exploitations apicoles défavorisées par des conditions structurelles ou naturelles ou relevant de programmes de développement économique, à l'exception de ceux accordés en faveur de la production ou du commerce.

Article 216

Paiements nationaux en faveur de la distillation de vin en cas de crise

1. Les États membres peuvent procéder à des paiements nationaux destinés aux producteurs de vin pour la distillation facultative ou obligatoire du vin dans des cas de crise justifiés.

Ces paiements sont proportionnés et permettent de faire face à la crise.

Le montant total des paiements disponibles dans un État membre au cours d'une année donnée pour ces paiements ne peut dépasser 15 % des fonds globalement disponibles pour chaque État membre, fixés à l'annexe VI pour l'année considérée.

2. Les États membres qui souhaitent user de la possibilité de procéder à des paiements nationaux, prévue au paragraphe 1, soumettent une notification dûment motivée à la Commission. La Commission décide, sans recourir à la procédure visée à l'article 229, paragraphe 2 ou 3, de l'approbation de la mesure et du versement des paiements.

3. L'alcool provenant de la distillation visée au paragraphe 1 est utilisé exclusivement à des fins industrielles ou énergétiques de manière à éviter toute distorsion de concurrence.

4. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application du présent article. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 217

Paiements nationaux en faveur de la distribution de produits aux enfants

Les États membres peuvent procéder, en complément de l'aide de l'Union prévue aux articles 23 et 26, à des paiements natio­ naux en faveur de la distribution de produits aux enfants dans les établissements scolaires, ou des coûts connexes visés à l'ar­ ticle 23, paragraphe 1.

FRL 347/762 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Les États membres peuvent financer ces paiements par une taxe prélevée sur le secteur concerné ou par toute autre contribution du secteur privé.

Les États membres peuvent, en complément de l'aide de l'Union prévue à l'article 23, procéder à des paiements nationaux pour financer les mesures d'accompagnement nécessaires afin d'as­ surer l'efficacité du programme de l'Union en faveur de la distri­ bution de fruits et de légumes, de fruits et de légumes trans­ formés, de bananes et de produits qui en sont issus, visées à l'article 23, paragraphe 2.

Article 218

Paiements nationaux en faveur des fruits à coque

1. Les États membres peuvent procéder à des paiements nationaux jusqu'à concurrence d'un montant maximal de 120,75 EUR par hectare et par an aux agriculteurs produisant les fruits à coque suivants:

a) amandes relevant des codes NC 0802 11 et 0802 12;

b) noisettes ou avelines relevant des codes NC 0802 21 et 0802 22;

c) noix relevant des codes NC 0802 31 00 et 0802 32 00;

d) pistaches relevant des codes NC 0802 51 00 et 0802 52 00;

e) caroubes relevant du code NC 1212 92 00.

2. Les paiements nationaux visés au paragraphe 1 ne peuvent être versés que pour les superficies maximales suivantes:

État membre Superficie maximale (ha)

Belgique 100

Bulgarie 11 984

Allemagne 1 500

Grèce 41 100

Espagne 568 200

France 17 300

Italie 130 100

Chypre 5 100

Luxembourg 100

Hongrie 2 900

Pays-Bas 100

Pologne 4 200

Portugal 41 300

État membre Superficie maximale (ha)

Roumanie 1 645

Slovénie 300

Slovaquie 3 100

Royaume-Uni 100

3. Les États membres peuvent subordonner l'octroi des paie­ ments nationaux visés au paragraphe 1 à l'appartenance des agriculteurs à une organisation de producteurs reconnue en application de l'article 152.

PARTIE V

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

CHAPITRE I

Mesures exceptionnelles

S e c t i o n 1

P e r t u r b a t i o n s d u m a r c h é

Article 219

Mesures de prévention des perturbations du marché

1. Afin de répondre de manière concrète et efficace aux menaces de perturbations du marché causées par des hausses ou des baisses significatives des prix sur les marchés intérieurs ou extérieurs ou par d'autres événements et circonstances perturbant significativement ou menaçant de perturber le marché, lorsque cette situation ou ses effets sur le marché sont susceptibles de se poursuivre ou de s'aggraver, la Commis­ sion est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 en vue de prendre les mesures nécessaires pour rééquilibrer à cette situation de marché tout en respectant les obligations découlant des accords internationaux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne et dès lors que toute autre mesure pouvant être appli­ quée en vertu du présent règlement apparaît insuffisante.

Lorsque, dans les cas de menaces de perturbations du marché visées au premier alinéa du présent paragraphe, des raisons d'urgence impérieuses le requièrent, la procédure prévue à l'ar­ ticle 228 s'applique aux actes délégués adoptés en application d premier alinéa du présent paragraphe.

Ces raisons d'urgence impérieuses peuvent inclure le besoin d'agir immédiatement pour corriger ou éviter la perturbation du marché, lorsque les menaces de perturbation du marché apparaissent si rapidement ou de façon si inattendue qu'une action immédiate est nécessaire pour faire face de manière concrète et efficace à la situation, ou bien lorsque l'action pour­ rait empêcher ces menaces de perturbation du marché de se concrétiser, de se poursuivre ou de se transformer en une crise plus grave ou prolongée, ou encore lorsque, sans action immédiate, les mesures nécessaires pour faire face à la menace ou à la perturbation risqueraient de causer ou d'aggraver la perturbation ou prendraient plus d'ampleur par la suite ou nuiraient à la production ou aux conditions du marché.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/763

Ces mesures peuvent, dans la mesure et pour la durée nécessaire pour faire face aux perturbations du marché ou aux menaces de perturbation, étendre ou modifier la portée, la durée ou d'autres aspects d'autres mesures prévues par le présent règlement, prévoir des restitutions à l'exportation ou suspendre les droits à l'importation en totalité ou en partie, notamment pour certaines quantités et/ou périodes, selon les besoins.

2. Les mesures visées au paragraphe 1 ne s'appliquent pas aux produits mentionnés à l'annexe I, partie XXIV, section 2.

Toutefois, la Commission peut, au moyen d'actes délégués adoptés conformément à la procédure d'urgence prévue à l'ar­ ticle 228, décider que les mesures visées au paragraphe 1 s'ap­ pliquent à un ou plusieurs des produits énumérés à l'annexe I, partie XXIV, section 2.

3. La Commission peut adopter des actes d'exécution fixant les règles procédurales et les critères techniques qui s'imposent en ce qui concerne l'application des mesures visées au para­ graphe 1 du présent article. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'ar­ ticle 229, paragraphe 2.

S e c t i o n 2

M e s u r e s d e s o u t i e n d u m a r c h é l i é e s a u x m a l a d i e s a n i m a l e s e t à l a p e r t e d e

c o n f i a n c e d e s c o n s o m m a t e u r s e n r a i s o n d e l ' e x i s t e n c e d e r i s q u e s p o u r l a s a n t é

p u b l i q u e , a n i m a l e o u v é g é t a l e

Article 220

Mesures concernant les maladies animales et la perte de confiance des consommateurs en raison de l'existence de

risques pour la santé publique, animale ou végétale

1. La Commission peut adopter des actes d'exécution prenant des mesures exceptionnelles de soutien en faveur du marché concerné afin de tenir compte:

a) des restrictions dans les échanges au sein de l'Union ou avec les pays tiers qui peuvent résulter de l'application de mesures destinées à lutter contre la propagation de maladies animales; et

b) de graves perturbations du marché directement liées à une perte de confiance des consommateurs en raison de l'exis­ tence de risques pour la santé publique, animale ou végétale et de risques de maladies.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

2. Les mesures prévues au paragraphe 1 s'appliquent à chacun des secteurs suivants:

a) viande bovine;

b) lait et produits laitiers;

c) viande de porc;

d) viandes ovine et caprine;

e) œufs;

f) viande de volaille.

Les mesures prévues au paragraphe 1, premier alinéa, point b), liées à une perte de confiance des consommateurs en raison de risques pour la santé publique ou végétale, s'appliquent à tous les autres produits agricoles, à l'exclusion de ceux énumérés à l'annexe I, partie XXIV, section 2.

La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à la procédure d'urgence prévue à l'article 228, pour étendre la liste des produits visés aux deux premiers alinéas du présent paragraphe.

3. Les mesures prévues au paragraphe 1 sont prises à la demande de l'État membre concerné.

4. Les mesures prévues au paragraphe 1, premier alinéa, point a), ne peuvent être prises que si l'État membre concerné a pris rapidement des mesures vétérinaires et sanitaires pour permettre de mettre fin à l'épizootie, et uniquement dans la mesure et pour la durée strictement nécessaires pour le soutien du marché concerné.

5. L'Union participe au financement à concurrence de 50 % des dépenses supportées par les États membres pour les mesures prévues au paragraphe 1.

Toutefois, en ce qui concerne les secteurs de la viande bovine, du lait et des produits laitiers, de la viande de porc et des viandes ovine et caprine, l'Union participe au financement des mesures à concurrence de 60 % des dépenses en cas de lutte contre la fièvre aphteuse.

6. Les États membres veillent à ce que, lorsque les produc­ teurs contribuent aux dépenses supportées par les États membres, cela ne soit pas générateur d'une distorsion de concurrence entre producteurs de différents États membres.

S e c t i o n 3

P r o b l è m e s s p é c i f i q u e s

Article 221

Mesures destinées à résoudre des problèmes spécifiques

1. La Commission adopte des actes d'exécution prenant les mesures d'urgence nécessaires et justifiables pour résoudre des problèmes spécifiques. Ces mesures peuvent déroger aux dispo­ sitions du présent règlement, mais uniquement dans la mesure et pour la durée strictement nécessaires. Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

FRL 347/764 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

2. Afin de résoudre des problèmes spécifiques, et pour des raisons d'urgence impérieuses dûment justifiées, liées à des situa­ tions susceptibles d'entraîner une détérioration rapide de la production et des conditions du marché à laquelle il pourrait être difficile de faire face si l'adoption de ces mesures était différée, la Commission adopte des actes d'exécution immédia­ tement applicables en conformité avec la procédure visée à l'article 229, paragraphe 3.

3. La Commission n'adopte des mesures au titre du para­ graphe 1 ou 2 que s'il n'est pas possible d'adopter les mesures d'urgence nécessaires conformément à l'article 219 ou 220.

4. Les mesures adoptées au titre du paragraphe 1 ou 2 restent en vigueur pour une période qui n'excède pas douze mois. Si, à l'issue de cette période, les problèmes spécifiques qui ont donné lieu à l'adoption de ces mesures persistent, la Commission peut, afin d'établir une solution permanente, adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227en ce qui concerne cette question ou présenter des propositions législatives appropriées.

5. La Commission informe le Parlement européen et le Conseil de toute mesure adoptée au titre du paragraphe 1 ou 2 dans un délai de deux jours ouvrables après son adoption.

S e c t i o n 4

A c c o r d s , d é c i s i o n s e t p r a t i q u e s c o n c e r t é e s d u r a n t l e s p é r i o d e s d e

d é s é q u i l i b r e s g r a v e s s u r l e s m a r c h é s

Article 222

Application de l'article 101, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne

1. Durant les périodes de déséquilibres graves sur les marchés, la Commission peut adopter des actes d'exécution prévoyant que l'article 101, paragraphe 1, du traité sur le fonc­ tionnement de l'Union européenne ne doit pas s'appliquer aux accords et décisions des organisations de producteurs recon­ nues, de leurs associations et des organisations interprofession­ nelles reconnues relevant de n'importe lequel des secteurs visés à l'article premier, paragraphe 2, dans la mesure où ces accords et décisions ne nuisent pas au bon fonctionnement du marché intérieur, visent strictement à stabiliser le secteur concerné et appartiennent à l'un ou à plusieurs des domaines suivants:

a) retrait du marché ou distribution gratuite de leurs produits;

b) conversion et transformation;

c) entreposage par des opérateurs privés;

d) actions de promotion conjointes;

e) accords sur les exigences de qualité;

f) achat commun d'intrants nécessaires à la lutte contre la propagation des organismes nuisibles et des maladies des animaux et des végétaux dans l'Union ou d'intrants néces­ saires pour faire face aux effets des catastrophes naturelles dans l'Union;

g) planification temporaire de la production tenant compte de la nature spécifique du cycle de production.

Dans les actes d'exécution, la Commission précise le champ d'application matériel et géographique de cette dérogation et, sous réserve du paragraphe 3, la période à laquelle s'applique la dérogation.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

2. Le paragraphe 1 ne s'applique que si la Commission a déjà adopté l'une des mesures visées au présent chapitre, si des produits ont été achetés dans le cadre de l'intervention publique ou si l'aide au stockage privé prévue à la partie II, titre I, chapitre I, a été accordée.

3. Les accords et décisions visés au paragraphe 1 ne sont valables que pour une période de six mois au maximum.

Toutefois, la Commission peut adopter des actes d'exécution autorisant ces accords et décisions pour une période supplémen­ taire de six mois. Ces actes d'exécution sont adoptés en confor­ mité avec la procédure d'examen visée à l'article 229, para­ graphe 2.

CHAPITRE II

Communications et rapports

Article 223

Exigences concernant les communications

1. Aux fins de l'application du présent règlement, de la surveillance, de l'analyse et de la gestion du marché des produits agricoles, de la transparence du marché, du bon fonctionnement des mesures de la PAC, de la vérification, du contrôle, de l'éva­ luation et de l'audit des mesures de la PAC et du respect des obligations figurant dans les accords internationaux conclus conformément au traité sur le fonctionnement de l'Union euro­ péenne, et notamment des exigences en matière de notification au titre desdits accords, la Commission peut adopter, confor­ mément à la procédure visée au paragraphe 2, les mesures nécessaires relatives aux communications à effectuer par les entreprises, les États membres et les pays tiers. Ce faisant, elle tient compte des besoins en données et des synergies entre les sources de données potentielles.

Les informations obtenues peuvent être transmises ou mises à la disposition des organisations internationales, des autorités compétentes des pays tiers et peuvent être rendues publiques, sous réserve de la protection des données à caractère personnel et de l'intérêt légitime des entreprises à ce que leurs secrets d'affaires ne soient pas divulgués, y compris les prix.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/765

2. Afin de garantir l'intégrité des systèmes d'information et l'authenticité et la lisibilité des documents et des données connexes transmis, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 établissant:

a) la nature et le type d'informations à notifier;

b) les catégories de données à traiter, les durées maximales de conservation et la finalité de leur traitement, en particulier en cas de publication de ces données et de transferts à des pays tiers;

c) les droits d'accès à l'information ou aux systèmes d'informa­ tion mis à disposition;

d) les conditions de publication des informations.

3. La Commission adopte des actes d'exécution fixant les mesures nécessaires à l'application du présent article, notam­ ment:

a) les méthodes de notification;

b) des règles relatives aux informations à notifier;

c) des dispositions destinées à la gestion des informations à notifier, ainsi que sur le contenu, la forme, le calendrier, la fréquence des notifications ainsi que les délais dans lesquels ces notifications ont lieu;

d) les modalités selon lesquelles les informations et les docu­ ments sont transmis aux États membres, aux organisations internationales, aux autorités compétentes des pays tiers ou au public, ou sont mis à leur disposition, sous réserve de la protection des données à caractère personnel et de l'intérêt légitime des entreprises à ce que leurs secrets d'affaires ne soient pas divulgués.

Ces actes d'exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d'examen visée à l'article 229, paragraphe 2.

Article 224

Traitement et protection des données à caractère personnel

1. Les États membres et la Commission collectent des données à caractère personnel aux fins énoncées à l'article 223, paragraphe 1, et ils ne les traitent pas de manière incompatible avec lesdites fins.

2. Lorsque des données à caractère personnel sont traitées aux fins de suivi et d'évaluation visées à l'article 223, paragraphe 1, elles sont rendues anonymes et sont traitées sous forme agrégée uniquement.

3. Les données à caractère personnel sont traitées conformé­ ment à la directive 95/46/CE et du règlement (CE) no 45/2001. Plus particulièrement, ces données ne sont pas stockées sous une forme permettant l'identification des personnes concernées pendant une durée excédant celle nécessaire à la réalisation des finalités pour lesquelles elles sont collectées ou pour lesquelles

elles sont traitées ultérieurement, compte tenu des durées mini­ males de conservation fixées par les dispositions du droit national et du droit de l'Union applicables en la matière.

4. Les États membres informent les personnes concernées que les données les concernant sont susceptibles d'être traitées par des organismes nationaux et de l'Union conformément au paragraphe 1 et qu'elles bénéficient à cet égard des droits énoncés dans la directive 95/46/CE et le règlement (CE) no 45/2001, respectivement.

Article 225

Obligation pour la Commission de présenter des rapports

La Commission présente un rapport au Parlement européen et au Conseil:

a) tous les trois ans et pour la première fois 21 décembre 2016, sur la mise en œuvre des mesures relatives au secteur de l'apiculture, figurant aux articles 55, 56 et 57, y compris sur l'évolution récente concernant les systèmes d'identification des ruches;

b) au plus tard les 30 juin 2014 et 31 décembre 2018, sur l'évolution de la situation du marché dans le secteur du lait et des produits laitiers, en accordant une attention particu­ lière à l'application des articles 148 à 151, de l'article 152, paragraphe 3, et de l'article 157, paragraphe 3, en évaluant en particulier les effets sur les producteurs et la production de lait dans les régions défavorisées, en lien avec l'objectif général de préservation de la production dans ces régions, et couvrant les incitations potentielles visant à encourager les agriculteurs à conclure des accords de production conjointe; ce rapport est accompagné de toute proposition appropriée;

c) au plus tard le 31 décembre 2014, sur la possibilité d'étendre le champ d'application des programmes scolaires afin d'y inclure l'huile d'olive et les olives de table;

d) au plus tard le 31 décembre 2017, sur l'application des règles de concurrence au secteur agricole dans tous les États membres, en accordant une attention particulière à l'application des articles 209 et 210, et des articles 169, 170 et 171 dans les secteurs concernés.

CHAPITRE III

Réserve pour les crises dans le secteur de l'agriculture

Article 226

Utilisation de la réserve

Les fonds transférés de la réserve pour les crises dans le secteur de l'agriculture dans les conditions et suivant la procédure visée à l'article 25 du règlement (UE) no 1306/2013 et au point 22 de l'accord interinstitutionnel entre le Parlement européen, le Conseil et la Commission sur la discipline budgétaire, la coopération en matière budgétaire et la bonne gestion financière sont dégagés pour les mesures auxquelles s'applique le présent règlement l'année ou les années où une aide additionnelle est requise et qui sont mises en œuvre dans des circonstances ne correspondant pas à l'évolution normale du marché.

FRL 347/766 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

En particulier, des ressources sont transférées pour les dépenses au titre:

a) des articles 8 à 21;

b) des articles 196 à 204; et

c) des articles 219, 220 et 221 du présent règlement.

PARTIE VI

DÉLÉGATIONS DE POUVOIR, DISPOSITIONS D'EXÉCUTION, DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET

DISPOSITIONS FINALES

CHAPITRE I

Délégation de pouvoir et dispositions d'exécution

Article 227

Exercice de la délégation

1. Le pouvoir d'adopter des actes délégués est conféré à la Commission sous réserve des conditions fixées au présent arti­ cle.

2. Le pouvoir d'adopter des actes délégués visé dans le présent règlement est conféré à la Commission pour une période de sept ans à compter de 20 décembre 2013. La Commission élabore un rapport relatif à la délégation de pouvoir au plus tard neuf mois avant la fin de la période de sept ans. La délégation de pouvoir est tacitement prorogée pour des périodes d'une durée identique, sauf si le Parlement euro­ péen ou le Conseil s'oppose à cette prorogation trois mois au plus tard avant la fin de chaque période.

3. La délégation de pouvoir visée dans le présent règlement peut être révoquée à tout moment par le Parlement européen ou le Conseil. La décision de révocation met fin à la délégation de pouvoir qui y est précisée. La révocation prend effet le jour suivant celui de la publication de ladite décision au Journal officiel de l'Union européenne ou à une date ultérieure qui est précisée dans ladite décision. Elle ne porte pas atteinte à la validité des actes délégués déjà en vigueur.

4. Aussitôt qu'elle adopte un acte délégué, la Commission le notifie au Parlement européen et au Conseil simultanément.

5. Un acte délégué adopté en vertu du présent règlement n'entre en vigueur que si le Parlement européen ou le Conseil n'a pas exprimé d'objections dans un délai de deux mois à compter de la notification de cet acte au Parlement européen et au Conseil ou si, avant l'expiration de ce délai, le Parlement européen et le Conseil ont tous deux informé la Commission de leur intention de ne pas exprimer d'objections. Ce délai est prolongé de deux mois à l'initiative du Parlement européen ou du Conseil.

Article 228

Procédure d'urgence

1. Les actes délégués adoptés en vertu du présent article entrent en vigueur sans délai et s'appliquent tant qu'aucune

objection n'est exprimée conformément au paragraphe 2. La notification d'un acte délégué adopté en vertu du présent article au Parlement européen et au Conseil expose les raisons du recours à la procédure d'urgence.

2. Le Parlement européen ou le Conseil peut exprimer des objections à l'égard d'un acte délégué adopté en vertu du présent article, conformément à la procédure visée à l'article 227, paragraphe 5. En pareil cas, la Commission abroge l'acte concerné sans délai après que le Parlement européen ou le Conseil lui a notifié sa décision d'exprimer des objections.

Article 229

Procédure de comité

1. La Commission est assistée par un comité dénommé "comité de l'organisation commune des marchés agricoles". Ledit comité est un comité au sens du règlement (UE) no 182/2011.

2. Lorsqu'il est fait référence au présent paragraphe, l'article 5 du règlement (UE) no 182/2011 s'applique.

Dans le cas où il s'agit des actes visés à l'article 80, paragraphe 5, à l'article 91, points c) et d), à l'article 97, paragraphe 4, aux articles 99 et 106 et à l'article 107, paragraphe 3, lorsque le comité n'émet aucun avis, la Commission n'adopte pas le projet d'acte d'exécution, et l'article 5, paragraphe 4, troisième alinéa, du règlement (UE) no 182/2011 s'applique.

3. Lorsqu'il est fait référence au présent paragraphe, l'article 8 du règlement (UE) no 182/2011, en liaison avec l'article 5, s'ap­ plique.

CHAPITRE II

Dispositions transitoires et finales

Article 230

Abrogations

1. Le règlement (CE) no 1234/2007 est abrogé.

Toutefois, les dispositions suivantes du règlement (CE) no 1234/2007 continuent de s'appliquer:

a) en ce qui concerne le régime de maîtrise de la production laitière, la partie II, titre I, chapitre III, les articles 55 et 85 et les annexes IX et X jusqu'au 31 mars 2015;

b) en ce qui concerne le secteur vitivinicole:

i) les articles 85 bis à 85 sexies, en ce qui concerne les superficies visées à l'article 85 bis, paragraphe 2, qui n'ont pas encore été arrachées et les superficies visées à l'article 85 ter, paragraphe 1, qui n'ont pas encore été régularisées, tant qu'elles ne sont pas arrachées ou régu­ larisées, et l'article 188 bis, paragraphes 1 et 2;

ii) le régime transitoire des droits de plantation prévu à la partie II, titre I, chapitre III, section IV bis, sous-section II, jusqu'au 31 décembre 2015;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/767

iii) l'article 118 quaterdecies, paragraphe 5, jusqu'à épuise­ ment des stocks de vins désignés sous le nom de "Mlado vino portugizac" existant au 1er juillet 2013;

iv) l'article 118 vicies, paragraphe 5, jusqu'au 30 juin 2017;

c) l'article 113 bis, paragraphe 4, les articles 114, 115 et 116, l'article 117, paragraphes 1 à 4, et l'article 121, point e) iv), ainsi que l'annexe XIV, partie B, point I 2 et 3 et point III 1, l'annexe XIV, partie C, l'annexe XV, point II 1, 3, 5 et 6, et point IV 2, aux fins de l'application desdits articles, jusqu'à la date d'application des règles de commercialisation correspon­ dantes à fixer au moyen des actes délégués visés à l'article 75, paragraphe 2, l'article 76, paragraphe 4, l'article 78, para­ graphes 3 et 4, l'article 79, paragraphe 1, l'article 80, para­ graphe 4, l'article 83, paragraphe 4, l'articles 86, l'article 87, paragraphe 2, l'article 88, paragraphe 3, et l'article 89 du présent règlement;

d) l'article 133 bis, paragraphe 1, et l'article 140 bis jusqu'au 30 septembre 2014;

e) l'article 182, paragraphe 3, premier et deuxième alinéas, jusqu'à la fin de la campagne de commercialisation 2013/2014 pour le sucre, le 30 septembre 2014;

f) l'article 182, paragraphe 4, jusqu'au 31 décembre 2017;

g) l'article 182, paragraphe 7, jusqu'au 31 mars 2014;

h) l'annexe XV, partie III, point 3 b), jusqu'au 31 décembre 2015;

i) l'annexe XX jusqu'à la date d'entrée en vigueur de l'acte législatif remplaçant le règlement (CE) no 1216/2009 ainsi que le règlement (CE) no 614/2009 du Conseil (1).

2. Les références au règlement (CE) no 1234/2007 s'enten­ dent comme faites au présent règlement et au règlement (UE) no 1306/2013 et sont à lire selon le tableau de correspondance figurant à l'annexe XIV du présent règlement.

3. Les règlements (CEE) no 922/72, (CEE) no 234/79, (CE) no 1601/96 et (CE) no 1037/2001 du Conseil sont abrogés.

Article 231

Dispositions transitoires

1. Afin de faciliter la transition entre les dispositions prévues par le règlement (CE) no 1234/2007 et celles du présent règle­ ment, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l'article 227 du traité, en ce qui concerne les mesures nécessaires pour protéger les droits acquis et répondre aux attentes légitimes des entreprises.

2. Tous les programmes pluriannuels adoptés avant le 1er janvier 2014 continuent d'être régis par les dispositions pertinentes du règlement (CE) no 1234/2007 après l'entrée en vigueur du présent règlement jusqu'à leur expiration.

Article 232

Entrée en vigueur et application

1. Le présent règlement entre en vigueur le jour de sa publi­ cation au Journal officiel de l'Union européenne.

Il est applicable à partir du 1er janvier 2014.

Néanmoins:

a) l'article 181 est applicable à compter du 1er octobre 2014;

b) l'annexe VII, partie VII, point II 3, est applicable à compter du 1er janvier 2016.

2. Les articles 148, à 151, l'article 152, paragraphe 3, l'ar­ ticle 156, paragraphe 2, l'article 157, paragraphe 3, les articles 161 et 163, l'article 173, paragraphe 2, et l'article 174, para­ graphe 2, sont applicables jusqu'au 30 juin 2020.

3. Les articles 127 à 144 et les articles 192 et 193 sont applicables jusqu'à la fin de la campagne de commercialisation 2016/2017 pour le sucre, le 30 septembre 2017.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Fait à Bruxelles, le 17 décembre 2013.

Par le Parlement européen Le président M. SCHULZ

Par le Conseil Le président

V. JUKNA

FRL 347/768 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 614/2009 du Conseil du 7 juillet 2009 concer­ nant le régime commun d'échanges pour l'ovalbumine et la lactal­ bumine (JO L 181 du 14.7.2009, p. 8).

ANNEXE I

LISTE DES PRODUITS VISÉS À L'ARTICLE 1er, PARAGRAPHE 2

PARTIE I

Céréales

Le secteur des céréales couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 0709 99 60 Maïs doux, à l'état frais ou réfrigéré

0712 90 19 Maïs doux, à l'état sec, même coupé en morceaux ou en tranches ou bien broyé ou pulvérisé, mais non autrement préparé, autre qu'hybride destiné à l'ensemencement

1001 91 20 Froment (blé) tendre et méteil, de semence ex

ex 1001 99 00 Épeautre, froment (blé) tendre et méteil, autres que destinés à l'ensemencement

1002 Seigle

1003 Orge

1004 Avoine

1005 10 90 Maïs, de semence, autre qu'hybride

1005 90 00 Maïs autre que de semence

1007 10 90,

1007 90 00

Sorgho à grains, autre qu'hybride, destiné à l'ensemencement

1008 Sarrasin, millet et alpiste; autres céréales

b) 1001 11 00,

1001 19 00

Froment (blé) dur

c) 1101 00 Farines de froment (blé) ou de méteil

1102 90 70 Farine de seigle

1103 11 Gruaux et semoules de froment (blé)

1107 Malt, même torréfié

d) 0714 Racines de manioc, d'arrow-root ou de salep, topinambours, patates douces et racines et tubercules similaires à haute teneur en fécule ou en inuline, frais, réfrigérés, congelés ou séchés, même débités en morceaux ou agglomérés sous forme de pellets; moelle de sagoutier

ex 1102 Farines de céréales autres que de froment (blé) ou de méteil:

1102 20 – Farine de maïs

1102 90 – autres:

1102 90 10 – – Farine d'orge

1102 90 30 – – Farine d'avoine

1102 90 90 – – autres

ex 1103 Gruaux, semoules et agglomérés sous forme de pellets, de céréales, à l'exclusion des gruaux et semoules de froment (blé) de la sous-position 1103 11, de riz de la sous-position 1103 19 50 et des agglomérés sous forme de pellets de riz de la sous-position 1103 20 50

ex 1104 Grains de céréales autrement travaillés (mondés, aplatis, en flocons, perlés, tranchés ou concassés, par exemple), à l'exclusion du riz de la position 1006 et des flocons de riz de la sous-position 1104 19 91; germes de céréales, entiers, aplatis, en flocons ou moulus

1106 20 Farines, semoules et poudres de sagou, des racines ou tubercules de la position 0714

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/769

Code NC Description

ex 1108 inuline: Inuline

– Amidons et fécules:

1108 11 00 – – Amidon de froment (blé) Code NC

1108 12 00 – – Amidon de maïs

1108 13 00 – – Fécule de pomme de terre

1108 14 00 – – Fécule de manioc (cassave)

ex 1108 19 – – Autres amidons et fécules:

1108 19 90 – – – autres

1109 00 00 Gluten de froment [blé], même à l'état sec

1702 Autres sucres, y compris le lactose, le maltose, le glucose et le fructose (lévulose) chimique­ ment purs, à l'état solide; sirops de sucres sans addition d'aromatisants ou de colorants; succédanés du miel, même mélangés de miel naturel; sucres et mélasses caramélisés:

ex 1702 30 – Glucose et sirop de glucose, ne contenant pas de fructose ou contenant en poids à l'état sec moins de 20 % de fructose:

– – Autres:

ex 1702 30 50 – – – en poudre cristalline blanche, même agglomérée, contenant en poids à l'état sec moins de 99 % de glucose

ex 1702 30 90 – – – autres, contenant en poids à l'état sec moins de 99 % de glucose

ex 1702 40 – Glucose et sirop de glucose contenant en poids à l'état sec de 20 % inclus à 50 % exclus de fructose, à l'exclusion du sucre inverti (ou interverti):

1702 40 90 – – autres

ex 1702 90 – Autres, y compris le sucre inverti (ou interverti) et les autres sucres et sirops de sucres contenant en poids à l'état sec 50 % de fructose:

1702 90 50 – – Maltodextrine et sirop de maltodextrine

– – Sucres et mélasses caramélisés:

– – – autres:

1702 90 75 – – – – en poudre, même aggloméré

1702 90 79 – – – – autres

2106 Préparations alimentaires non dénommées ni comprises ailleurs:

ex 2106 90 – autres

– – Sirops de sucre, aromatisés ou additionnés de colorants:

– – – autres

2106 90 55 – – – – de glucose ou de maltodextrine

ex 2302 Sons, remoulages et autres résidus, même agglomérés sous la forme de pellets, du criblage, de la mouture ou d'autres traitements des céréales

ex 2303 Résidus d'amidonnerie et résidus similaires, pulpes de betteraves, bagasses de cannes à sucre et autres déchets de sucrerie, drêches et déchets de brasserie ou de distillerie, même agglomérés sous forme de pellets:

2303 10 – Résidus d'amidonnerie et résidus similaires

2303 30 00 – Drêches et déchets de brasserie ou de distillerie

ex 2306 Tourteaux et autres résidus solides, même broyés ou agglomérés sous forme de pellets, de l'extraction de graisses ou huiles végétales, autres que ceux des positions 2304 ou 2305:

– autres

2306 90 05 – – de germes de maïs

FRL 347/770 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

ex 2308 00 Matières végétales et déchets végétaux, résidus et sous-produits végétaux, même agglomérés sous forme de pellets, des types utilisés pour l'alimentation des animaux, non dénommés ni compris ailleurs:

2308 00 40 – Glands de chêne et marrons d'Inde; marcs de fruits, autres que de raisins

2309 Préparations des types utilisés pour l'alimentation des animaux:

ex 2309 10 – Aliments pour chiens ou chats, conditionnés pour la vente au détail:

2309 10 11

2309 10 13

2309 10 31

2309 10 33

2309 10 51

2309 10 53

– – contenant de l'amidon ou de la fécule, du glucose ou du sirop de glucose, de la maltodex­ trine ou du sirop de maltodextrine relevant des sous-positions 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 et 2106 90 55 ou des produits laitiers

ex 2309 90 – autres:

2309 90 20 – – Produits visés à la note complémentaire 5 du chapitre 23 de la nomenclature combinée

– – autres, y compris les prémélanges:

2309 90 31

2309 90 33

2309 90 41

2309 90 43

2309 90 51

2309 90 53

– – – contenant de l'amidon ou de la fécule, du glucose ou du sirop de glucose, de la maltodex­ trine ou du sirop de maltodextrine relevant des sous-positions 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 et 2106 90 55 ou des produits laitiers

(1) Pour l'application de cette sous-position, on entend par "produits laitiers", les produits relevant des positions 0401 à 0406 ainsi que des sous-positions 1702 11, 1702 19 et 2106 90 51.

PARTIE II

Riz

Le secteur du riz couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 1006 10 21 à

1006 10 98

Riz en paille (riz paddy), autre que destiné à l'ensemencement

1006 20 Riz décortiqué (riz brun)

1006 30 Riz semi-blanchi ou blanchi, même poli ou glacé

b) 1006 40 00 Riz en brisures

c) 1102 90 50 Farine de riz

1103 19 50 Gruaux et semoules de riz

1103 20 50 Agglomérés sous forme de pellets de riz

1104 19 91 Grains de riz ou flocons

ex 1104 19 99 Grains de riz aplatis

1108 19 10 Amidon de riz

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/771

PARTIE III

Sucre

Le secteur du sucre couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 1212 91 Betteraves sucrières

1212 93 00 Cannes à sucre

b) 1701 Sucre de canne ou de betterave et saccharose chimiquement pur, à l'état solide

c) 1702 20 Sucre et sirop d'érable

1702 60 95 et

1702 90 95

Autres sucres à l'état solide et sirops de sucre sans addition d'aromatisants ou de colorants, à l'exclusion du lactose, du glucose, de la maltodextrine et de l'isoglucose

1702 90 71 Sucres et mélasses, caramélisés, contenant en poids et à l'état sec 50 % ou plus de saccharose

2106 90 59 Sirops de sucre, aromatisés ou additionnés de colorants, à l'exclusion des sirops d'isoglucose, de lactose, de glucose et de maltodextrine

d) 1702 30 10

1702 40 10

1702 60 10

1702 90 30

Isoglucose

e) 1702 60 80

1702 90 80

Sirop d'inuline

f) 1703 Mélasses résultant de l'extraction ou du raffinage du sucre

g) 2106 90 30 Sirops d'isoglucose, aromatisés ou additionnés de colorants

h) 2303 20 Pulpes de betteraves, bagasses de cannes à sucre et autres déchets de sucrerie

PARTIE IV

Fourrages séchés

Le secteur des fourrages séchés couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) ex 1214 10 00 – Farine et pellets de luzerne séchée artificiellement à la chaleur

– Farine et pellets de luzerne autrement séchée et moulue

ex 1214 90 90 – Luzerne, sainfoin, trèfle, lupin, vesces et autres produits fourragers similaires, séchés artifi­ ciellement à la chaleur, à l'exclusion du foin et des choux fourragers ainsi que des produits contenant du foin

– Luzerne, sainfoin, trèfle, lupins, vesces, mélilot, jarosse et serradelle, autrement séchés et moulus

b) ex 2309 90 96 – Concentrés de protéines obtenus à partir de jus de luzerne et d'herbe

– Produits déshydratés tirés exclusivement des résidus solides et du jus issus de la préparation des concentrés susmentionnés

FRL 347/772 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

PARTIE V

Semences

Le secteur des semences couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

0712 90 11 Maïs doux hybrides:

– destinées à l'ensemencement

0713 10 10 Pois (Pisum sativum):

– destinées à l'ensemencement

ex 0713 20 00 Pois chiches:

– destinées à l'ensemencement

ex 0713 31 00 Haricots des espèces Vigna mungo (L.) Hepper ou Vigna radiata (L.) Wilczek:

– destinées à l'ensemencement

ex 0713 32 00 Haricots "petits rouges" (haricots Adzuki) (Phaseolus ou Vigna angularis):

– destinées à l'ensemencement

0713 33 10 Haricots communs (Phaseolus vulgaris)

– destinées à l'ensemencement

ex 0713 34 00 Pois Bambara (Pois de terre) (Vigna subterranea ou Voandzeia subterranea):

ex 0713 35 00 – destinées à l'ensemencement

ex 0713 39 00 Doliques à œil noir (Pois du Brésil, Niébé) (Vigna unguiculta):

– destinées à l'ensemencement

autres:

– destinées à l'ensemencement

ex 0713 40 00 Lentilles:

– destinées à l'ensemencement

ex 0713 50 00 Fèves (Vicia faba var. major), et féveroles (Vicia faba var. equina et Vicia faba var. minor):

ex 0713 60 00 – destinées à l'ensemencement

Pois d'Ambrevade ou pois d'Angole (Cajanus cajan):

– destinées à l'ensemencement

ex 0713 90 00 Autres légumes à cosse secs:

– destinées à l'ensemencement

1001 91 10 Épeautre:

– semences

1001 91 90 Autres

– semences

ex 1005 10 Maïs hybride de semence

1006 10 10 Riz en paille (riz paddy):

– destinées à l'ensemencement

1007 10 10 Sorgho à grains hybride:

– semences

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/773

Code NC Description

1201 10 00 Fèves de soja, même concassées:

– semences

1202 30 00 Arachides non grillées ni autrement cuites, même décortiquées ou concassées:

– semences

1204 00 10 Graines de lin, même concassées:

– destinées à l'ensemencement

1205 10 10 et Graines de navette ou de colza, même concassées:

ex 1205 90 00 – destinées à l'ensemencement

1206 00 10 Graines de tournesol, même concassées:

– destinées à l'ensemencement

ex 1207 Autres graines et fruits oléagineux, même concassés:

– destinées à l'ensemencement

1209 Graines, fruits et spores

– destinées à l'ensemencement

PARTIE VI

Houblon

Le secteur du houblon couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

1210 Cônes de houblon frais ou secs, même broyés, moulus ou sous forme de pellets; lupuline

1302 13 00 Sucs et extraits de houblon

PARTIE VII

Huile d'olive et olives de table

Le secteur de l'huile d'olive et des olives de table couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 1509 Huile d'olive et ses fractions, même raffinées, mais non chimiquement modifiées

1510 00 Autres huiles et leurs fractions, obtenues exclusivement à partir d'olives, même raffinées, mais non chimiquement modifiées et mélanges de ces huiles ou fractions avec des huiles ou fractions de la position 1509

b) 0709 92 10 Olives, à l'état frais ou réfrigéré, destinées à des usages autres que la production de l'huile

0709 92 90 Autres olives, à l'état frais ou réfrigéré

0710 80 10 Olives, non cuites ou cuites à l'eau ou la vapeur, congelées

0711 20 Olives conservées provisoirement (au moyen de gaz sulfureux ou dans de l'eau salée, soufrée ou additionnée d'autres substances servant à assurer provisoirement leur conservation, par exemple), mais impropres à l'alimentation en l'état

ex 0712 90 90 Olives séchées, même coupées en morceaux ou en tranches ou bien broyées ou pulvérisées, mais non autrement préparées

2001 90 65 Olives préparées ou conservées au vinaigre ou à l'acide acétique

ex 2004 90 30 Olives préparées ou conservées autrement qu'au vinaigre ou à l'acide acétique, congelées

2005 70 00 Olives préparées ou conservées autrement qu'au vinaigre ou à l'acide acétique, non congelées

FRL 347/774 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

c) 1522 00 31

1522 00 39

Résidus provenant du traitement des corps gras ou des cires animales ou végétales contenant de l'huile ayant les caractères de l'huile d'olive

2306 90 11

2306 90 19

Grignons d'olives et autres résidus solides de l'extraction de l'huile d'olive

PARTIE VIII

Lin et chanvre

Le secteur du lin et du chanvre couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

5301 Lin brut ou travaillé mais non filé; étoupes et déchets de lin (y compris les déchets de fils et les effilochés)

5302 Chanvre (Cannabis sativa L.) brut ou travaillé mais non filé; étoupes et déchets de chanvre (y compris les déchets de fils et les effilochés)

PARTIE IX

Fruits et légumes

Le secteur des fruits et légumes couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

0702 00 00 Tomates, à l'état frais ou réfrigéré

0703 Oignons, échalotes, aulx, poireaux et autres légumes alliacés, à l'état frais ou réfrigéré

0704 Choux, choux-fleurs, choux frisés, choux-raves et produits comestibles similaires du genre Brassica, à l'état frais ou réfrigéré

0705 Laitues (Lactuca sativa) et chicorées (Cichorium spp.), à l'état frais ou réfrigéré

0706 Carottes, navets, betteraves à salade, salsifis, céleris-raves, radis et racines comestibles simi­ laires, à l'état frais ou réfrigéré

0707 00 Concombres et cornichons, à l'état frais ou réfrigéré

0708 Légumes à cosse, écossés ou non, à l'état frais ou réfrigéré

ex 0709 Autres légumes, à l'état frais ou réfrigéré, à l'exclusion des légumes des sous–positions 0709 60 91, 0709 60 95, 0709 60 99, 0709 92 10, 0709 92 90 et 0709 99 60

ex 0802 Autres fruits à coques, frais ou secs, même sans leurs coques ou décortiqués, à l'exclusion des noix d'arec (ou de bétel) et noix de cola relevant des sous-positions 0802 70 00 et 0802 80 00

0803 10 10 Plantains frais

0803 10 90 Plantains secs

0804 20 10 Figues, fraîches

0804 30 00 Ananas

0804 40 00 Avocats

0804 50 00 Goyaves, mangues et mangoustans

0805 Agrumes, frais ou secs

0806 10 10 Raisins de table frais

0807 Melons (y compris les pastèques) et papayes, frais

0808 Pommes, poires et coings, frais

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/775

Code NC Description

0809 Abricots, cerises, pêches (y compris les brugnons et nectarines), prunes et prunelles, frais

0810 Autres fruits, frais

0813 50 31

0813 50 39

Mélanges constitués exclusivement de fruits à coques des positions 0801 et 0802

0910 20 Safran

ex 0910 99 Thym, à l'état frais ou réfrigéré

ex 1211 90 86 Basilic, mélisse, menthe, origanum vulgare (origan/marjolaine vulgaire), romarin, sauge, à l'état frais ou réfrigéré

1212 92 00 Caroubes

PARTIE X

Produits transformés à base de fruits et légumes

Le secteur des fruits et légumes couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) ex 0710 Légumes, non cuits ou cuits à l'eau ou à la vapeur, congelés, à l'exclusion du maïs doux de la sous-position 0710 40 00, des olives de la sous-position 0710 80 10 et des fruits du genre Capsicum ou du genre Pimenta de la sous-position 0710 80 59

ex 0711 Légumes conservés provisoirement (au moyen de gaz sulfureux ou dans de l'eau salée, soufrée ou additionnée d'autres substances servant à assurer provisoirement leur conservation, par exemple), mais impropres à l'alimentation en l'état, à l'exclusion des olives de la sous-position 0711 20, des fruits du genre Capsicum ou du genre Pimenta de la sous-position 0711 90 10 et du maïs doux de la sous-position 0711 90 30

ex 0712 Légumes secs, même coupés en morceaux ou en tranches ou bien broyés ou pulvérisés, mais non autrement préparés, à l'exclusion des pommes de terre déshydratées par séchage artificiel et à la chaleur, impropres à la consommation humaine, relevant de la sous-position ex 0712 90 05, du maïs doux des sous-positions 0712 90 11 et 0712 90 19 et des olives de la sous-position 0712 90 90

0804 20 90 Figues séchées

0806 20 Raisins secs

ex 0811 Fruits, non cuits ou cuits à l'eau ou à la vapeur, congelés, non additionnés de sucre ou d'autres édulcorants, à l'exclusion des bananes congelées relevant de la sous-position ex 0811 90 95

ex 0812 Fruits conservés provisoirement (au moyen de gaz sulfureux ou dans l'eau salée, soufrée ou additionnée d'autres substances servant à assurer provisoirement leur conservation, par exem­ ple), mais impropres à l'alimentation en l'état, à l'exclusion des bananes conservées provisoi­ rement relevant de la sous-position ex 0812 90 98

ex 0813 Fruits séchés autres que ceux des positions 0801 à 0806; mélanges de fruits séchés ou de fruits à coques du présent chapitre, à l'exclusion des mélanges constitués exclusivement de fruits à coques des positions 0801 et 0802 relevant des sous-positions 0813 50 31 et 0813 50 39

0814 00 00 Écorces d'agrumes ou de melons (y compris de pastèques), fraîches, congelées, présentées dans l'eau salée, soufrée ou additionnée d'autres substances servant à assurer provisoirement leur conservation ou bien séchées

0904 21 10 Piments doux ou poivrons séchés (Capsicum annuum), non broyés ni pulvérisés

b) ex 0811 Fruits, non cuits ou cuits à l'eau ou à la vapeur, congelés, additionnés de sucre ou d'autres édulcorants

ex 1302 20 Matières pectines et pectinates

FRL 347/776 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

ex 2001 Légumes, fruits et autres parties comestibles de plantes, préparés ou conservés au vinaigre ou à l'acide acétique, à l'exclusion:

— des fruits du genre Capsicum autres que les piments doux ou poivrons de la sous-position 2001 90 20

— du maïs doux (Zea mays var. saccharata) de la sous-position 2001 90 30

— des ignames, patates douces et parties comestibles similaires de plantes d'une teneur en poids d'amidon ou de fécule égale ou supérieure à 5 % de la sous-position 2001 90 40

— des cœurs de palmier de la sous-position ex 2001 90 92

— des olives de la sous-position 2001 90 65

— des feuilles de vigne, jets de houblon et autres parties comestibles similaires de plantes relevant de la sous-position ex 2001 90 97

2002 Tomates préparées ou conservées autrement qu'au vinaigre ou à l'acide acétique

2003 Champignons et truffes, préparés ou conservés autrement qu'au vinaigre ou à l'acide acétique

ex 2004 Autres légumes préparés ou conservés autrement qu'au vinaigre ou à l'acide acétique, conge­ lés, autres que les produits de la position 2006, à l'exclusion du maïs doux (Zea mays var. saccharata) de la sous-position 2004 90 10, des olives de la sous-position 2004 90 30 et des pommes de terre préparées ou conservées, sous forme de farines, semoules ou flocons de la sous-position 2004 10 91

ex 2005 Autres légumes préparés ou conservés autrement qu'au vinaigre ou à l'acide acétique, non congelés, autres que les produits de la position 2006, à l'exclusion des olives de la sous- position 2005 70 00, du maïs doux (Zea mays var. saccharata) de la sous-position ex 2005 80 00, des fruits du genre Capsicum autres que les piments doux et poivrons de la sous-position 2005 99 10 et des pommes de terre préparées ou conservées, sous forme de farines, semoules ou flocons de la sous-position 2005 20 10

ex 2006 00 Légumes, fruits, écorces de fruits et autres parties de plantes, confits au sucre (égouttés, glacés ou cristallisés), à l'exclusion des bananes confites au sucre relevant des sous-positions ex 2006 00 38 et ex 2006 00 99

ex 2007 Confitures, gelées, marmelades, purées et pâtes de fruits, obtenues par cuisson, avec ou sans addition de sucre ou d'autres édulcorants, à l'exclusion:

— des préparations homogénéisées de bananes relevant de la sous-position ex 2007 10

— des confitures, gelées, marmelades, purées ou pâtes de bananes relevant des sous-positions ex 2007 99 39, ex 2007 99 50 et ex 2007 99 97

ex 2008 Fruits et autres parties comestibles de plantes, autrement préparés ou conservés, avec ou sans addition de sucre ou d'autres édulcorants ou d'alcool, non dénommés ni compris ailleurs, à l'exclusion:

— du beurre d'arachide de la sous-position 2008 11 10

— des cœurs de palmier de la sous-position 2008 91 00

— du maïs de la sous-position 2008 99 85

— des ignames, patates douces et parties comestibles similaires de plantes d'une teneur en poids d'amidon ou de fécule égale ou supérieure à 5 % de la sous-position 2008 99 91

— des feuilles de vigne, jets de houblon et autres parties comestibles similaires de plantes relevant de la sous-position ex 2008 99 99

— des mélanges de bananes, autrement préparées ou conservées, des sous-positions ex 2008 97 59, ex 2008 97 78, ex 2008 97 93 et ex 2008 97 98

— des bananes, autrement préparées ou conservées, des sous-positions ex 2008 99 49, ex 2008 99 67 et ex 2008 99 99

ex 2009 Jus de fruits ou de légumes, non fermentés, sans addition d'alcool, avec ou sans addition de sucre ou d'autres édulcorants, à l'exclusion des jus et moûts de raisins des sous-positions 2009 61 et 2009 69 et des jus de bananes de la sous-position ex 2009 89 35, 2009 89 38, 2009 89 79, 2009 89 86, 2009 89 89 et 2009 89 99

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/777

PARTIE XI

Bananes

Le secteur des bananes couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

0803 90 10 Bananes fraîches à l'exclusion des plantains

0803 90 90 Bananes sèches à l'exclusion des plantains

ex 0812 90 98 Bananes conservées provisoirement

ex 0813 50 99 Mélanges contenant des bananes séchées

1106 30 10 Farines, semoules et poudres de bananes

ex 2006 00 99 Bananes confites au sucre

ex 2007 10 99 Préparations homogénéisées de bananes

ex 2007 99 39

ex 2007 99 50

ex 2007 99 97

Confitures, gelées, marmelades, purées et pâtes de bananes

ex 2008 97 59

ex 2008 97 78

ex 2008 97 93

ex 2008 97 96

ex 2008 97 98

Mélanges contenant des bananes autrement préparées ou conservées, sans addition d'alcool

ex 2008 99 49

ex 2008 99 67

ex 2008 99 99

Bananes autrement préparées ou conservées

ex 2009 89 35

ex 2009 89 38

ex 2009 89 79

ex 2009 89 86

ex 2009 89 89

ex 2009 89 99

Jus de bananes

PARTIE XII

Vin

Le secteur vitivinicole couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 2009 61

2009 69

Jus de raisins (y compris les moûts de raisins)

2204 30 92

2204 30 94

2204 30 96

2204 30 98

Autres moûts de raisins, autres que ceux partiellement fermentés, même mutés autrement qu'à l'alcool

b) ex 2204 Vins de raisins frais, y compris les vins enrichis en alcool; moûts de raisins autres que ceux de la position 2009, à l'exclusion des autres moûts de raisins relevant des sous-positions 2204 30 92, 2204 30 94, 2204 30 96 et 2204 30 98

c) 0806 10 90 Raisins frais autres que les raisins de table

2209 00 11

2209 00 19

Vinaigre de vin

FRL 347/778 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

d) 2206 00 10 Piquette

2307 00 11

2307 00 19

Lies de vin

2308 00 11

2308 00 19

Marcs de raisins

PARTIE XIII

Plantes vivantes et produits de la floriculture

Le secteur des plantes vivantes et des produits de la floriculture couvre les produits relevant du chapitre 6 de la nomenclature combinée.

PARTIE XIV

Tabac

Le secteur du tabac couvre les tabacs bruts ou non fabriqués et les déchets de tabac relevant du code NC 2401.

PARTIE XV

Viande bovine

Le secteur de la viande bovine couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 0102 29 05 à

0102 29 99, 0102 39 10 et 0102 90 91

Animaux vivants de l'espèce bovine des espèces domestiques autres que les reproducteurs de race pure

0201 Viandes des animaux de l'espèce bovine, fraîches ou réfrigérées

0202 Viandes des animaux de l'espèce bovine, congelées

0206 10 95 Onglets et hampes, frais ou réfrigérés

0206 29 91 Onglets et hampes, congelés

0210 20 Viandes des animaux de l'espèce bovine, salées ou en saumure, séchées ou fumées

0210 99 51 Onglets et hampes, salés ou en saumure, séchés ou fumés

0210 99 90 Farines et poudres, comestibles, de viande ou d'abats

1602 50 10 Autres préparations et conserves de viande ou d'abats de l'espèce bovine non cuits; mélanges de viande ou d'abats cuits et de viande ou d'abats non cuits

1602 90 61 Autres préparations et conserves contenant de la viande ou des abats de l'espèce bovine, non cuits; mélanges de viande ou d'abats cuits et de viande ou d'abats non cuits

b) 0102 21, 0102 31 00 et 0102 90 20

Animaux vivants de l'espèce bovine, reproducteurs de race pure

0206 10 98 Abats comestibles des animaux de l'espèce bovine, à l'exclusion des onglets et hampes, frais ou réfrigérés, autres que destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques

0206 21 00

0206 22 00

0206 29 99

Abats comestibles des animaux de l'espèce bovine, à l'exclusion des onglets et hampes, congelés, autres que destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques

0210 99 59 Abats comestibles des animaux de l'espèce bovine, salés ou en saumure, séchés ou fumés, autres que onglets et hampes

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/779

Code NC Description

ex 1502 10 90 Graisses des animaux de l'espèce bovine, autres que celles de la position 1503

1602 50 31 et

1602 50 95

Autres préparations et conserves de viande ou d'abats de l'espèce bovine, autres que non cuits et mélanges de viande ou d'abats cuits et de viande ou d'abats non cuits

1602 90 69 Autres préparations et conserves contenant de la viande ou des abats de l'espèce bovine, autres que non cuits, et mélanges de viande ou d'abats cuits et de viande ou d'abats non cuits.

PARTIE XVI

Lait et produits laitiers

Le secteur du lait et des produits laitiers couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 0401 Lait et crème de lait, non concentrés ni additionnés de sucre ou d'autres édulcorants

b) 0402 Lait et crème de lait, concentrés ou additionnés de sucre ou d'autres édulcorants

c) 0403 10 11 à

0403 10 39

0403 9011 11 à

0403 90 69

Babeurre, lait et crème caillés, yoghourt, képhir et autres laits et crèmes fermentés ou acidifiés, même concentrés ou additionnés de sucre ou d'autres édulcorants, non aromatisés ni addi­ tionnés de fruits ou de cacao

d) 0404 Lactosérum, même concentré ou additionné de sucre ou d'autres édulcorants; produits consis­ tant en composants naturels du lait, même additionnés de sucre ou d'autres édulcorants, non dénommés ni compris ailleurs

e) ex 0405 Beurre et autres matières grasses provenant du lait; pâtes à tartiner laitières d'une teneur en matières grasses supérieure à 75 % mais inférieure à 80 %

f) 0406 Fromages et caillebotte

g) 1702 19 00 Lactose et sirop de lactose sans addition d'aromatisants ou de colorants et contenant en poids moins de 99 % de lactose, exprimé en lactose anhydre calculé sur matière sèche

h) 2106 90 51 Sirop de lactose, aromatisé ou additionné de colorants

i) ex 2309 Préparations des types utilisés pour l'alimentation des animaux:

ex 2309 10 – Aliments pour chiens ou chats, conditionnés pour la vente au détail:

2309 10 15

2309 10 19

2309 10 39

2309 10 59

2309 10 70

– – contenant de l'amidon ou de la fécule, du glucose ou du sirop de glucose, de la maltodex­ trine ou du sirop de maltodextrine relevant des sous-positions 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 et 2106 90 55 ou des produits laitiers

ex 2309 90 – autres:

2309 90 35 – – autres, y compris les prémélanges:

2309 90 39

2309 90 49

2309 90 59

2309 90 70

– – – contenant de l'amidon ou de la fécule, du glucose ou du sirop de glucose, de la maltodex­ trine ou du sirop de maltodextrine relevant des sous-positions 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 et 2106 90 55 ou des produits laitiers

FRL 347/780 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

PARTIE XVII

Viande de porc

Le secteur de la viande de porc couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) ex 0103 Animaux vivants de l'espèce porcine domestique, autres que reproducteurs de race pure

b) ex 0203 Viandes des animaux de l'espèce porcine domestique, fraîches, réfrigérées ou congelées

ex 0206 Abats comestibles de l'espèce porcine domestique, autres que pour la fabrication des produits pharmaceutiques, frais, réfrigérés ou congelés

0209 10 Lard sans parties maigres et graisse de porc non fondue ou extraite d'une autre manière, frais, réfrigérés, congelés, salés ou en saumure, séchés ou fumés

ex 0210 Viandes et abats comestibles de l'espèce porcine domestique, salés ou en saumure, séchés ou fumés

1501 10

1501 20

Graisses de porc (y compris le saindoux), autres

c) 1601 00 Saucisses, saucissons et produits similaires, de viande, d'abats ou de sang; préparations alimen­ taires à base de ces produits

1602 10 00 Préparations homogénéisées de viandes, d'abats ou de sang

1602 20 90 Préparations et conserves de foies de tous animaux autres que d'oie ou de canard

1602 41 10

1602 42 10

1602 49 11 à

1602 49 50

Autres préparations et conserves contenant de la viande ou des abats de l'espèce porcine domestique

1602 90 10 Préparations de sang de tous animaux

1602 90 51 Autres préparations et conserves contenant de la viande ou des abats de l'espèce porcine domestique

1902 20 30 Pâtes alimentaires farcies (même cuites ou autrement préparées) contenant en poids plus de 20 % de saucisses, saucissons et similaires, de viandes et d'abats de toutes espèces, y compris les graisses de toute nature ou origine

PARTIE XVIII

Viandes ovines et caprines

Le secteur des viandes ovine et caprine couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 0104 10 30 Agneaux (jusqu'à l'âge d'un an)

0104 10 80 Animaux vivants de l'espèce ovine, autres que les reproducteurs de race pure et les agneaux

0104 20 90 Animaux vivants de l'espèce caprine, autres que les reproducteurs de race pure

0204 Viandes des animaux des espèces ovine et caprine, fraîches, réfrigérées ou congelées

0210 99 21 Viandes des animaux des espèces ovine et caprine non désossées, salées ou en saumure, séchées ou fumées

0210 99 29 Viandes des animaux des espèces ovine et caprine désossées, salées ou en saumure, séchées ou fumées

b) 0104 10 10 Animaux vivants de l'espèce ovine, reproducteurs de race pure

0104 20 10 Animaux vivants de l'espèce caprine, reproducteurs de race pure

0206 80 99 Abats comestibles des animaux des espèces ovine et caprine, frais ou réfrigérés autres que ceux destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/781

Code NC Description

0206 90 99 Abats comestibles des animaux des espèces ovine et caprine, congelés, autres que ceux destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques

0210 99 85 Abats comestibles des animaux des espèces ovine et caprine, salés ou en saumure, séchés ou fumés

ex 1502 90 90 Graisse des animaux des espèces ovine et caprine, autres que celles de la position 1503

c) 1602 90 91 Autres préparations et conserves de viandes ou d'abats d'ovins ou de caprins

1602 90 95

PARTIE XIX

Œufs

Le secteur des œufs couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 0407 11 00

0407 19 11

0407 19 19

0407 21 00

0407 29 10

0407 90 10

Œufs de volailles de basse-cour, en coquille, frais, conservés ou cuits

b) 0408 11 80

0408 19 81

0408 19 89

0408 91 80

0408 99 80

Œufs d'oiseaux, dépourvus de leurs coquilles et jaunes d'œufs, frais, séchés, cuits à l'eau ou à la vapeur, moulés, congelés ou autrement conservés, même additionnés de sucre ou d'autres édulcorants, autres qu'impropres à des usages alimentaires

PARTIE XX

Viande de volaille

Le secteur de la viande de volaille couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

a) 0105 Coqs, poules, canards, oies, dindons, dindes et pintades, vivants, des espèces domestiques

b) ex 0207 Viandes et abats comestibles, frais, réfrigérés ou congelés, des volailles de la position 0105, à l'exclusion des foies relevant du point c)

c) 0207 13 91

0207 14 91

0207 26 91

0207 27 91

0207 43 00

0207 44 91

0207 45 93

0207 45 95

Foies de volailles, frais, réfrigérés, congelés

0210 99 71

0210 99 79

Foies de volailles, salés, en saumure, séchés ou fumés

d) 0209 90 00 Graisse de volailles non fondue ou extraite d'une autre manière, fraîche, réfrigérée, congelée, salée ou en saumure séchée ou fumée

e) 1501 90 00 Graisses de volaille

FRL 347/782 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

f) 1602 20 10 Foies d'oie ou de canards, autrement préparés ou conservés

1602 31

1602 32

1602 39

Viandes ou abats de volailles de la position 0105, autrement préparés ou conservés

PARTIE XXI

Alcool éthylique d'origine agricole

1. Le secteur de l'alcool éthylique couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

ex 2207 10 00 Alcool éthylique non dénaturé d'un titre alcoométrique volumique de 80 % vol. ou plus, obtenu à partir des produits agricoles figurant à l'annexe I du traité

ex 2207 20 00 Alcool éthylique et eaux-de-vie dénaturés de tous titres, obtenus à partir des produits agricoles figurant à l'annexe I du traité

ex 2208 90 91

et

ex 2208 90 99

Alcool éthylique non dénaturé d'un titre alcoométrique volumique inférieur à 80 % vol., obtenu à partir des produits agricoles figurant à l'annexe I du traité

2. Le secteur de l'alcool éthylique couvre également les produits à base d'alcool éthylique d'origine agricole relevant de la position NC 2208 conditionnés dans des récipients de plus de deux litres et présentant toutes les caractéristiques de l'alcool éthylique décrites au point 1.

PARTIE XXII

Produits de l'apiculture

Le secteur de l'apiculture couvre les produits énumérés dans le tableau suivant:

Code NC Description

0409 00 00 Miel naturel

ex 0410 00 00 Gelée royale et propolis, comestibles

ex 0511 99 85 Gelée royale et propolis, non comestibles

ex 1212 99 95 Pollen

ex 1521 90 Cire d'abeille

PARTIE XXIII

Vers à soie

Le secteur des vers à soie couvre les vers à soie relevant du code NC ex 0106 90 00 et les graines de vers à soie du code NC ex 0511 99 85.

PARTIE XXIV

Autres produits

On entend par "autres produits" tous les produits agricoles autres que ceux énumérés dans les parties I à XXIII, y compris ceux énumérés ci-après dans les sections 1 et 2.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/783

Section 1

Code NC Description

ex 0101 Chevaux, ânes, mulets et bardots, vivants:

– Chevaux

0101 21 00 – – Reproducteurs de race pure (a):

0101 29 – – Autres:

0101 29 90 – – – autres que destinés à la boucherie

0101 30 00 – – Ânes

0101 90 00 Autres

ex 0102 Animaux vivants de l'espèce bovine:

– – autres que reproducteurs de race pure: ex

– – – autres que des espèces domestiques

0102 39 90,

0102 90 99

ex 0103 Animaux vivants de l'espèce porcine:

0103 10 00 – Reproducteurs de race pure (b)

– Autres:

ex 0103 91 – – d'un poids inférieur à 50 kg:

0103 91 90 – – – autres que des espèces domestiques

ex 0103 92 – – d'un poids égal ou supérieur à 50 kg

0103 92 90 – – Autres que des espèces domestiques

0106 Autres animaux vivants

ex 0203 Viandes des animaux de l'espèce porcine, fraîches, réfrigérées ou congelées:

– fraîches ou réfrigérées:

ex 0203 11 – – En carcasses ou demi-carcasses:

0203 11 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 0203 12 – – Jambons, épaules et leurs morceaux, non désossés:

0203 12 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 0203 19 – – autres:

0203 19 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

– congelées:

ex 0203 21 – – En carcasses ou demi-carcasses:

0203 21 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 0203 22 – – Jambons, épaules et leurs morceaux, non désossés:

0203 22 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 0203 29 – – autres:

0203 29 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 0205 00 Viandes des animaux des espèces asine ou mulassière, fraîches, réfrigérées ou congelées

FRL 347/784 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

ex 0206 Abats comestibles des animaux des espèces bovine, porcine, ovine, caprine, chevaline, asine ou mulassière, frais, réfrigérés ou congelés:

ex 0206 10 – de l'espèce bovine, frais ou réfrigérés:

0206 10 10 – – Destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques (c)

– de l'espèce bovine, congelés:

ex 0206 22 00 – – Foies:

– – – Destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques (c)

ex 0206 29 – – autres:

0206 29 10 – – – Destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques (c)

ex 0206 30 00 – de l'espèce porcine, frais ou réfrigérés:

– – Destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques (c)

– – autres:

– – – autres que de l'espèce porcine domestique

– de l'espèce porcine, congelés:

ex 0206 41 00 – – Foies:

– – – Destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques (c)

– – – autres:

– – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 0206 49 00 – – Autres:

– – – de l'espèce porcine domestique:

– – – – Destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques (c)

– – – autres

ex 0206 80 – autres, frais ou réfrigérés

0206 80 10 – – Destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques (c)

– – autres:

0206 80 91 – – – des espèces chevaline, asine et mulassière

ex 0206 90 – autres, congelés:

0206 90 10 – – Destinés à la fabrication de produits pharmaceutiques (c)

– – autres:

0206 90 91 – – – des espèces chevaline, asine et mulassière

0208 Autres viandes et abats comestibles, frais, réfrigérés ou congelés

ex 0210 Viandes et abats comestibles, salés ou en saumure, séchés ou fumés; farines et poudres, comestibles, de viandes ou d'abats:

– Viandes de l'espèce porcine:

ex 0210 11 – – Jambons, épaules et leurs morceaux, non désossés:

0210 11 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 0210 12 – – Poitrines (entrelardées) et leurs morceaux:

0210 12 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/785

Code NC Description

ex 0210 19 – – autres:

0210 19 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

– autres, y compris les farines et poudres comestibles de viandes ou d'abats:

0210 91 00 – – de primates

0210 92 – – de baleines, dauphins et marsouins (mammifères de l'ordre des cétacés); de lamentins et dugongs (mammifères de l'ordre des siréniens); de phoques, d'otaries et de morses (mam­ mifères du sous-ordre des pinnipèdes)

0210 93 00 – – de reptiles (y compris les serpents et les tortues de mer)

ex 0210 99 – – autres:

– – – Viandes:

0210 99 31 – – – – de renne

0210 99 39 – – – – autres

– – – Abats:

– – – – autres que des espèces porcine domestique, bovine, ovine et caprine

0210 99 85 – – – – – autres que des foies de volailles

ex 0407 Œufs d'oiseaux, en coquilles, frais, conservés ou cuits:

0407 19 90

0407 29 90 et

0407 90 90

– autres que de volailles

ex 0408 Œufs d'oiseaux, dépourvus de leurs coquilles et jaunes d'œufs, frais, séchés, cuits à l'eau ou à la vapeur, moulés, congelés ou autrement conservés, même additionnés de sucre ou d'autres édulcorants:

– Jaunes d'œufs:

ex 0408 11 – – séchés:

0408 11 20 – – – impropres à des usages alimentaires (d)

ex 0408 19 – – autres:

0408 19 20 – – – impropres à des usages alimentaires (d)

– autres:

ex 0408 91 – – séchés:

0408 91 20 – – – impropres à des usages alimentaires (d)

ex 0408 99 – – autres:

0408 99 20 – – – impropres à des usages alimentaires (d)

0410 00 00 Produits comestibles d'origine animale, non dénommés ni compris ailleurs

0504 00 00 Boyaux, vessies et estomacs d'animaux, entiers ou en morceaux, autres que ceux de poissons, à l'état réfrigéré, congelé, salé ou en saumure, séché ou fumé

ex 0511 Produits d'origine animale, non dénommés ni compris ailleurs; animaux morts des chapitres 1 ou 3, impropres à l'alimentation humaine:

0511 10 00 – Sperme de taureaux

– autres:

ex 0511 99 – – autres:

0511 99 85 – – – autres

FRL 347/786 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

ex 0709 Autres légumes, à l'état frais ou réfrigéré:

ex 0709 60 – Piments du genre Capsicum ou du genre Pimenta:

– – autres:

0709 60 91 – – – – du genre Capsicum destinés à la fabrication de la capsicine ou de teinture d'oléorésines de Capsicum (c)

0709 60 95 – – – destinés à la fabrication industrielle d'huiles essentielles ou de résinoïdes (c)

0709 60 99 – – – autres

ex 0710 Légumes, non cuits ou cuits à l'eau ou à la vapeur, congelés:

ex 0710 80 – Autres légumes:

– – Piments du genre Capsicum ou du genre Pimenta:

0710 80 59 – – – autres que les piments doux ou poivrons

ex 0711 Légumes conservés provisoirement (au moyen de gaz sulfureux ou dans de l'eau salée, soufrée ou additionnée d'autres substances servant à assurer provisoirement leur conservation, par exemple), mais impropres à l'alimentation en l'état:

ex 0711 90 – Autres légumes; mélanges de légumes:

– – Légumes:

0711 90 10 – – – – Piments du genre Capsicum ou du genre Pimenta, à l'exclusion des piments doux ou poivrons

ex 0713 Légumes à cosse secs, écossés, même décortiqués ou cassés:

ex 0713 10 – Pois (Pisum sativum):

0713 10 90 – – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 20 00 – Pois chiches:

– – autres que destinés à l'ensemencement

– Haricots (Vigna spp., Phaseolus spp.):

ex 0713 31 00 – – Haricots des espèces Vigna mungo (L) Hepper ou Vigna radiata (L) Wilczek:

– – – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 32 00 – – Haricots "petits rouges" (haricots Adzuki) (Phaseolus ou Vigna angularis):

– – – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 33 – – Haricots communs (Phaseolus vulgaris)

0713 33 90 – – – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 34 00 – – Pois Bambara (Pois de terre) (Vigna subterranea ou Voandzeia subterranea):

ex 0713 35 00 – – – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 39 00 – – Doliques à œil noir (Pois du Brésil, Niébé) (Vigna unguiculta):

– – – autres que destinés à l'ensemencement

– – autres:

– – – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 40 00 – Lentilles:

– – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 50 00 – Fèves (Vicia faba var. major) et févéroles (Vicia faba var. equina et Vicia faba var. minor):

– – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 60 00 – Pois d'Ambrevade ou pois d'Angole (Cajanus cajan):

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/787

Code NC Description

– – autres que destinés à l'ensemencement

ex 0713 90 00 – autres:

– – autres que destinés à l'ensemencement

0801 Noix de coco, noix du Brésil et noix de cajou, fraîches ou sèches, même sans leurs coques ou décortiquées

ex 0802 Autres fruits à coques, frais ou secs, même sans leurs coques ou décortiqués:

0802 70 00 – noix de cola(Cola spp.)

0802 80 00 – Noix d'arec

ex 0804 Dattes, figues, ananas, avocats, goyaves, mangues et mangoustans, frais ou secs:

0804 10 00 – Dattes

0902 Thé, même aromatisé

ex 0904 Poivre (du genre Piper); fruits du genre Capsicum ou du genre Pimenta, séchés ou broyés ou pulvérisés, à l'exclusion des piments doux ou poivrons de la sous-position 0904 21 10

0905 Vanille

0906 Cannelle et fleurs de cannelier

0907 Girofles (antofles, clous et griffes)

0908 Noix muscades, macis, amomes et cardamomes

0909 Graines d'anis, de badiane, de fenouil, de coriandre, de cumin, de carvi; baies de genièvre

ex 0910 Gingembre, curcuma, feuilles de laurier, curry et autres épices, à l'exclusion du thym et du safran

ex 1106 Farines, semoules et poudres de légumes à cosse secs de la position 0713, de sagou ou des racines ou tubercules de la position 0714 et des produits du chapitre 8:

1106 10 00 – de légumes à cosse secs de la position 0713

ex 1106 30 – des produits du chapitre 8:

1106 30 90 – – autres que les bananes

ex 1108 Amidons et fécules; inuline:

1108 20 00 – Inuline

1201 90 00 Fèves de soja, même concassées, autres que de semence

1202 41 00 Arachides non grillées ni autrement cuites, en coques, autres que de semence

1202 42 00 Arachides non grillées ni autrement cuites, décortiquées, même concassées, autres que de semence

1203 00 00 Coprah

1204 00 90 Graines de lin, même concassées, autres que destinées à l'ensemencement

1205 10 90 et ex 1205 90 00

Graines de navette ou de colza, même concassées, autres que destinées à l'ensemencement

1206 00 91 Graines de tournesol, même concassées, autres que destinées à l'ensemencement

1206 00 99

1207 29 00 Graines de coton, même concassées, autres que destinées à l'ensemencement

1207 40 90 Graines de sésame, même concassées, autres que destinées à l'ensemencement

1207 50 90 Graines de moutarde, même concassées, autres que destinées à l'ensemencement

1207 91 90 Graines d'œillette ou de pavot, même concassées, autres que destinées à l'ensemencement

1207 99 91 Graines de chanvre, même concassées, autres que destinées à l'ensemencement

FRL 347/788 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

ex 1207 99 96 Autres graines et fruits oléagineux, même concassés, autres que destinés à l'ensemencement

1208 Farines de graines ou de fruits oléagineux, autres que la farine de moutarde

ex 1211 Plantes, parties de plantes, graines et fruits des espèces utilisées principalement en parfumerie, en médecine ou à usages insecticides, parasiticides ou similaires, frais ou secs, même coupés, concassés ou pulvérisés, à l'exception des produits répertoriés sous le code NC ex 1211 90 86 dans la partie IX de la présente annexe

ex 1212 Caroubes, algues, betteraves à sucre et cannes à sucre, fraîches, réfrigérées, congelées ou séchées, même pulvérisées; noyaux et amandes de fruits et autres produits végétaux (y compris les racines de chicorée non torréfiées de la variété Cichorium intybus sativum), servant principalement à l'alimentation humaine, non dénommés ni compris ailleurs:

ex 1212 99 – – autres que cannes à sucre:

1212 99 41 et 1212 99 49

– – – Graines de caroube

ex 1212 99 95 – – – autres, à l'exception des racines de chicorée

1213 00 00 Pailles et balles de céréales brutes, même hachées, moulues, pressées ou agglomérées sous forme de pellets

ex 1214 Rutabagas, betteraves fourragères, racines fourragères, foin, luzerne, trèfle, sainfoin, choux fourragers, lupin, vesces et produits fourragers similaires, même agglomérés sous forme de pellets:

ex 1214 10 00 – Farine et pellets de luzerne, à l'exclusion de la luzerne séchée artificiellement à la chaleur ou de la luzerne autrement séchée et moulue

ex 1214 90 – autres:

1214 90 10 – – Betteraves fourragères, rutabagas et autres racines fourragères

ex 1214 90 90 – – autres, à l'exclusion:

– de la luzerne, du sainfoin, du trèfle, des lupins, des vesces et des autres produits fourragers similaires déshydratés par séchage artificiel à la chaleur, à l'exclusion du foin et des choux fourragers ainsi que des produits contenant du foin

– de la luzerne, du sainfoin, du trèfle, des lupins, des vesces, du mélilot, de la jarosse et de la serradelle, autrement séchés et moulus

ex 1502 Graisses des animaux des espèces bovine, ovine ou caprine, autres que celles de la position 1503:

ex 1502 10 10

ex 1502 90 10

– destinées à des usages industriels autres que la fabrication de produits pour l'alimentation humaine, à l'exclusion des graisses d'os et de déchets (c)

1503 00 Stéarine solaire, huile de saindoux, oléostéarine, oléomargarine et huile de suif, non émul­ sionnées, ni mélangées ni autrement préparées

ex 1504 Graisses et huiles et leurs fractions, de poissons ou de mammifères marins, même raffinées, mais non chimiquement modifiées, à l'exclusion des huiles de foies de poissons et de leurs fractions, de la position 1504 10 et graisses et huiles et leurs fractions, de possons, autres que les huiles de foies, de la position 1504 20

1507 Huile de soja et ses fractions, même raffinées, mais non chimiquement modifiées

1508 Huile d'arachide et ses fractions, fixes, même raffinées, mais non chimiquement modifiées

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/789

Code NC Description

1511 Huile de palme et ses fractions, même raffinées, mais non chimiquement modifiées

1512 Huiles de tournesol, de carthame ou de coton et leurs fractions, même raffinées, mais non chimiquement modifiées

1513 Huiles de coco (huile de coprah), de palmiste ou de babassu et leurs fractions, même raffinées, mais non chimiquement modifiées

1514 Huiles de navette, de colza ou de moutarde et leurs fractions, même raffinées, mais non chimiquement modifiées

ex 1515 Autres graisses et huiles végétales (à l'exclusion de l'huile de jojoba de la sous-position 1515 90 11) et leurs fractions, fixes, même raffinées, mais non chimiquement modifiées

ex 1516 Graisses et huiles animales ou végétales et leurs fractions, partiellement ou totalement hydro­ génées, interestérifiées, réestérifiées ou élaïdinisées, même raffinées, mais non autrement préparées (à l'exclusion des huiles de ricin hydrogénées, dites "opalwax" de la sous-position 1516 20 10)

ex 1517 Margarine; mélanges ou préparations alimentaires de graisses ou d'huiles animales ou végé­ tales ou de fractions de différentes graisses ou huiles du chapitre 15, autres que les graisses et huiles alimentaires et leurs fractions de la position 1516, à l'exclusion des produits relevant des sous-positions 1517 10 10, 1517 90 10 et 1517 90 93

1518 00 31

1518 00 39

Huiles végétales fixes, fluides, simplement mélangées, destinées à des usages techniques ou industriels autres que la fabrication de produits pour l'alimentation humaine (c)

1522 00 91 Lies ou fèces d'huiles; pâtes de neutralisation (soapstocks) provenant du traitement des corps gras ou des cires animales ou végétales, à l'exclusion de ceux contenant de l'huile ayant les caractères de l'huile d'olive

1522 00 99 Autres résidus provenant du traitement des corps gras ou des cires animales ou végétales, à l'exclusion de ceux contenant de l'huile ayant les caractères de l'huile d'olive

ex 1602 Autres préparations et conserves de viandes, d'abats ou de sang:

– de l'espèce porcine:

ex 1602 41 – – Jambons et morceaux de jambons:

1602 41 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 1602 42 – – Épaules et leurs morceaux:

1602 42 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 1602 49 – – autres, y compris les mélanges:

1602 49 90 – – – autres que de l'espèce porcine domestique

ex 1602 90 – autres, y compris les préparations de sang de tous animaux

– – autres que des préparations de sang de tous animaux:

1602 90 31 – – – de gibier ou de lapin

– – – autres:

– – – – Autres que celles contenant de la viande ou des abats de l'espèce porcine domestique:

– – – – – autres que celles contenant de la viande ou des abats de l'espèce bovine:

1602 90 99 – – – – – – autres que d'ovins ou de caprins

ex 1603 00 Extraits et jus de viande

1801 00 00 Cacao en fèves et brisures de fèves, bruts ou torréfiés

1802 00 00 Coques, pellicules (pelures) et autres déchets de cacao

FRL 347/790 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Code NC Description

ex 2001 Légumes, fruits et autres parties comestibles de plantes, préparés ou conservés au vinaigre ou à l'acide acétique:

ex 2001 90 – autres:

2001 90 20 – – Fruits du genre Capsicum autres que les piments doux ou poivrons

ex 2005 Autres légumes préparés ou conservés autrement qu'au vinaigre ou à l'acide acétique, non congelés, autres que les produits de la position 2006:

ex 2005 99 – autres légumes et mélanges de légumes:

2005 99 10 – – Fruits du genre Capsicum autres que les piments doux ou poivrons

ex 2206 Autres boissons fermentées (cidre, poiré, hydromel, par exemple); mélanges de boissons fermentées et mélanges de boissons fermentées et de boissons non alcooliques, non dénom­ mées ni compris ailleurs:

2206 31 91 à

2206 00 89

– autres que piquette

ex 2301 Farines, poudres et agglomérés sous forme de pellets, de viandes, d'abats, de poissons ou de crustacés, de mollusques ou d'autres invertébrés aquatiques, impropres à l'alimentation humaine; cretons:

2301 10 00 – Farines, poudres et agglomérés sous forme de pellets, de viandes ou d'abats; cretons

ex 2302 Sons, remoulages et autres résidus, même agglomérés sous forme de pellets, du criblage, de la mouture ou d'autres traitements de céréales ou de légumineuses:

2302 50 00 – de légumineuses

2304 00 00 Tourteaux et autres résidus solides, même broyés ou agglomérés sous forme de pellets, de l'extraction de l'huile de soja

2305 00 00 Tourteaux et autres résidus solides, même broyés ou agglomérés sous forme de pellets, de l'extraction de l'huile d'arachide

ex 2306 Tourteaux et autres résidus solides, même broyés ou agglomérés sous forme de pellets, de l'extraction de graisses ou huiles végétales, autres que ceux des positions 2304 ou 2305, à l'exception des produits relevant des sous-positions 2306 90 05 (tourteaux et autres résidus solides de l'extraction de germes de maïs) et 2306 90 11 et 2306 90 19 (tourteaux et autres résidus solides de l'extraction de l'huile d'olive)

ex 2307 00 Lies de vin; tartre brut:

2307 00 90 – Tartre brut

ex 2308 00 Matières végétales et déchets végétaux, résidus et sous-produits végétaux, même agglomérés sous forme de pellets, des types utilisés pour l'alimentation des animaux, non dénommés ni compris ailleurs:

2308 00 90 – autres que des marcs de raisins et glands de chêne et marrons d'Inde et autres marcs de fruits

ex 2309 Préparations des types utilisés pour l'alimentation des animaux:

ex 2309 10 – Aliments pour chiens ou chats, conditionnés pour la vente au détail:

2309 10 90 – – autres que ceux contenant de l'amidon ou de la fécule, du glucose ou du sirop de glucose, de la maltodextrine ou du sirop de maltodextrine relevant des sous-positions 1702 30 50 à 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 et 2106 90 55 ou des produits laitiers

ex 2309 90 – autres:

ex 2309 90 10 – – autres, y compris les prémélanges:

– – Produits dits "solubles" de mammifères marins

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/791

Code NC Description

ex 2309 90 91 à

2309 90 96

– – – autres que ceux contenant de l'amidon ou de la fécule, du glucose ou du sirop de glucose, de la maltodextrine ou du sirop de maltodextrine relevant des sous-positions 1702 30 50 à 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 et 2106 90 55 ou des produits laitiers, à l'ex­ clusion:

– Concentrés de protéines obtenus à partir de jus de luzerne et d'herbe

– des produits déshydratés obtenus exclusivement des déchets solides et du jus provenant de la préparation des concentrés visés au premier tiret

(a) L'admission dans cette sous-position est subordonnée aux conditions prévues par les dispositions communautaires édictées en la matière (voir directive 94/28/CE du Conseil (1) et décision 504/2008/CEE de la Commission (2). (1) Directive 94/28/CE du Conseil, du 23 juin 1994, fixant les principes relatifs aux conditions zootechniques et généalogiques

applicables à l'importation en provenance des pays tiers d'animaux, de spermes, d'ovules et d'embryons, et modifiant la directive 77/504/CEE concernant les animaux de l'espèce bovine reproducteurs de race pure (JO L 178 du 12.7.1994, p. 66).

(2) Règlement (CE) no 504/2008 de la Commission du 6 juin 2008 portant application des directives 90/426/CEE et 90/427/CEE du Conseil en ce qui concerne les méthodes d'identification des équidés (JO L 149 du 7.6.2008, p. 3).

(b) L'admission dans cette sous-position est subordonnée aux conditions prévues par les dispositions de l'Union édictées en la matière (directive 88/661/CEE du Conseil (3); directive 94/28/CE et décision 96/510/CEE de la Commission (4)). (3) Directive 88/661/CEE du Conseil du 19 décembre 1988 relative aux normes zootechniques applicables aux animaux de l'espèce

porcine reproducteurs (JO L 382 du 31.12.1988, p. 36). (4) Décision 96/510/CE de la Commission du 18 juillet 1996 établissant les certificats généalogiques et zootechniques relatifs à

l'importation d'animaux reproducteurs, de leur sperme, de leurs ovules et de leurs embryons (JO L 210 du 20.8.1996, p. 53). (c) L'admission dans cette sous-position est subordonnée aux conditions prévues par les dispositions pertinentes de l'Union (voir articles

291 à 300 du règlement (CEE) no 2454/93 de la Commission). (d) L'admission dans cette sous-position est subordonnée aux conditions fixées au titre II, point F, des dispositions préliminaires de la

nomenclature combinée.

Section 2

Code NC Description

0101 29 10 Chevaux vivants destinés à la boucherie (a)

ex 0205 00 Viandes des animaux de l'espèce équine, fraîches, réfrigérées ou congelées

0210 99 10 Viandes de cheval, salées ou en saumure ou bien séchées

0511 99 10 Nerfs ou tendons; rognures et déchets similaires de peaux brutes

0701 Pommes de terre, à l'état frais ou réfrigéré

0901 Café, même torréfié ou décaféiné; coques et pellicules de café; succédanés du café contenant du café, quelles que soient les proportions du mélange

1105 Farine, semoule, poudre, flocons, granulés et agglomérés sous forme de pellets, de pommes de terre

ex 1212 99 95 Racines de chicorée

2209 00 91 et 2209 00 99

Vinaigres comestibles et succédanés de vinaigre comestibles obtenus à partir d'acide acétique autres que le vinaigre de vin

4501 Liège naturel brut ou simplement préparé; déchets de liège; liège concassé, granulé ou pulvé­ risé

(a) L'admission dans cette sous-position est subordonnée aux conditions prévues par les dispositions pertinentes de l'Union (voir articles 291 à 300 du règlement (CEE) no 2454/93 de la Commission).

FRL 347/792 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

ANNEXE II

DÉFINITIONS VISÉES À L'ARTICLE 3, PARAGRAPHE 1

PARTIE I

Définitions applicables au secteur du riz

I. Les termes "riz paddy", "riz décortiqué", "riz semi-blanchi", "riz blanchi", "riz à grains ronds", "riz à grains moyens", "riz à grains longs A ou B", "brisures" se définissent comme suit:

1. a) "Riz paddy": le riz muni de sa balle après battage.

b) "Riz décortiqué": le riz paddy dont la balle seule a été éliminée. Sont notamment compris sous cette dénomi­ nation les riz désignés sous les appellations commerciales de "riz brun", "riz cargo", "riz loonzain" et "riso sbramato".

c) "Riz semi-blanchi": le riz paddy dont on a éliminé la balle, une partie du germe et tout ou partie des couches extérieures du péricarpe mais non les couches intérieures.

d) "Riz blanchi": le riz paddy dont la balle, la totalité des couches extérieures et intérieures du péricarpe, la totalité du germe dans le cas du riz à grains longs et à grains moyens, au moins une partie dans le cas du riz à grains ronds, ont été éliminées, mais où il peut subsister des stries blanches longitudinales sur 10 % des grains au maximum.

2. a) "Riz à grains ronds": le riz dont la longueur des grains est inférieure ou égale à 5,2 mm et dont le rapport longueur/largeur est inférieur à 2.

b) "Riz à grains moyens": le riz dont la longueur des grains est supérieure à 5,2 mm et inférieure ou égale à 6,0 mm et dont le rapport longueur/largeur est inférieur à 3.

c) "Riz à grains longs":

i) le riz à grains longs de la catégorie A, à savoir le riz dont la longueur est supérieure à 6,0 mm et dont le rapport longueur/largeur est supérieur à 2 et inférieur à 3;

ii) le riz à grains longs de la catégorie B, à savoir le riz dont la longueur est supérieure à 6,0 mm et dont le rapport longueur/largeur est supérieur ou égal à 3;

d) "Mensuration des grains": la mensuration des grains effectuée sur du riz blanchi selon la méthode suivante:

i) prélever un échantillon représentatif du lot;

ii) trier l'échantillon pour opérer sur des grains entiers, y compris les grains immatures;

iii) effectuer deux mensurations portant sur 100 grains chacune et établir la moyenne;

iv) déterminer le résultat en millimètres, arrondi à une décimale.

3. "Brisures": les fragments de grains dont la longueur est égale ou inférieure aux trois quarts de la longueur moyenne du grain entier.

II. En ce qui concerne les grains et brisures qui ne sont pas de qualité irréprochable, les définitions suivantes s'appliquent:

1. "Grains entiers": grains dont, indépendamment des caractéristiques propres à chaque stade d'usinage, a été enlevée au maximum une partie de la dent.

2. "Grains épointés": grains dont a été enlevée la totalité de la dent.

3. "Grains brisés ou brisures": grains dont a été enlevée une partie du volume supérieur à la dent. Les brisures comprennent:

i) les grosses brisures (fragments de grain dont la longueur est égale ou supérieure à la moitié de celle d'un grain, mais qui ne constituent pas un grain entier),

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/793

ii) les moyennes brisures (fragments de grain dont la longueur est égale ou supérieure au quart de la longueur du grain, mais qui n'atteignent pas la taille minimale des "grosses brisures"),

iii) les fines brisures (fragments de grain n'atteignant pas le quart du grain, mais ne passant pas à travers un tamis dont les mailles mesurent 1,4 mm),

iv) les fragments (petits fragments ou particules d'un grain qui doivent pouvoir passer à travers un tamis dont les mailles mesurent 1,4 mm); sont assimilés aux fragments les grains fendus (fragments de grain provoqués par la fente longitudinale du grain).

4. "Grains verts": grains à maturation incomplète.

5. "Grains présentant des difformités naturelles": une difformité naturelle, d'origine héréditaire ou non, par rapport aux caractéristiques morphologiques typiques de la variété.

6. "Grains crayeux": grains d ont au moins les trois quarts de la surface présentent un aspect opaque et farineux.

7. "Grains striés de rouge": grains présentant, selon différentes intensités et tonalités, des stries de couleur rouge, dans le sens longitudinal, dues à des restes du péricarpe.

8. "Grains tachetés": grains portant un petit cercle bien délimité de couleur foncée et de forme plus ou moins régulière. Sont, en outre, considérés comme grains tachetés les grains présentant des stries noires légères et non en profondeur. Les stries et les taches ne doivent pas présenter d'auréole jaune ou sombre.

9. "Grains tachés": grains ayant subi, en un point restreint de leur surface, une altération évidente de leur couleur naturelle; les taches peuvent être de diverses couleurs (noirâtres, rougeâtres, brunes, etc.); sont en outre considérées comme taches les stries noires profondes. Si les taches ont une intensité de couleur (noire, rose, brun rougeâtre) telle qu'elle est immédiatement visible et une taille égale ou supérieure à la moitié des grains, ceux-ci doivent être considérés comme grains jaunes.

10. "Grains jaunes": grains ayant subi, autrement que par l'étuvage, en totalité ou en partie, une modification de leur couleur naturelle en prenant diverses teintes, du jaune citron au jaune orangé.

11. "Grains ambrés": grains ayant subi, autrement que par l'étuvage, une altération uniforme, légère et générale de leur couleur; cette altération change la couleur des grains en une couleur jaune ambré clair.

PARTIE II

Définitions techniques applicables au secteur du sucre

Section A

Définitions générales

1. On entend par "sucres blancs" les sucres non aromatisés, non additionnés de colorants ni d'autres substances contenant, à l'état sec, en poids déterminé selon la méthode polarimétrique, 99,5 % ou plus de saccharose.

2. On entend par "sucres bruts" les sucres non aromatisés, non additionnés de colorants ni d'autres substances contenant, à l'état sec, en poids déterminé selon la méthode polarimétrique, moins de 99,5 % de saccharose.

3. On entend par "isoglucose" le produit obtenu à partir de glucose ou de ses polymères, d'une teneur en poids à l'état sec d'au moins 10 % de fructose.

4. On entend par "sirop d'inuline" le produit qui est obtenu immédiatement après l'hydrolyse d'inuline ou d'oligofructoses et contenant en poids à l'état sec au moins 10 % de fructose sous forme libre ou sous forme de saccharose, exprimé en équivalent-sucre/isoglucose. Pour éviter des restrictions sur le marché des produits à faible pouvoir édulcorant fabriqués par des transformateurs de fibres d'inuline non soumis aux quotas de sirop d'inuline, la présente définition peut être modifiée par la Commission au mueyns d'actes délégués conformément à l'article 125, paragraphe 4, point a).

5. On entend par "contrat de livraison" le contrat conclu entre le vendeur et l'entreprise aux fins de la livraison de betteraves destinées à la fabrication du sucre.

6. On entend par "accord interprofessionnel":

a) l'accord conclu, avant la conclusion des contrats de livraison, entre, d'une part, des entreprises ou une organisation d'entreprises reconnue par l'Etat membre concerné ou un groupement d'organisations de ce type et, d'autre part, une association de vendeurs également reconnue par ledit État membre ou un groupement d'associations de ce type;

FRL 347/794 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

b) en l'absence d'accords au sens du point a), les dispositions du droit des sociétés ou du droit des coopératives, pour autant qu'elles régissent la livraison des betteraves à sucre par les titulaires de parts ou les sociétaires d'une société ou d'une coopérative fabriquant du sucre;

Section B

Définitions applicables pendant la période visée à l'article 124

1. On entend par "sucre sous quota", "isoglucose sous quota" et "sirop d'inuline sous quota", toute quantité de sucre, d'isoglucose ou de sirop d'inuline qui est produite au compte d'une campagne de commercialisation déterminée, dans la limite du quota de l'entreprise concernée.

2. On entend par "sucre industriel" toute quantité de sucre qui est produite au compte d'une campagne de commercia­ lisation déterminée et au-delà de la quantité de sucre visée au point 5, destinée à la fabrication par le secteur de l'un des produits énumérés à l'article 140, paragraphe 2.

3. On entend par "isoglucose industriel" et "sirop d'inuline industriel" toute quantité d'isoglucose ou de sirop d'inuline qui est produite au compte d'une campagne de commercialisation déterminée, destinée à la fabrication par le secteur de l'un des produits énumérés à l'article 140, paragraphe 2.

4. On entend par "isoglucose excédentaire", "isoglucose excédentaire" et "sirop d'inuline excédentaire" toute quantité de sucre, d'isoglucose ou de sirop d'inuline qui est produite au compte d'une campagne de commercialisation déterminée et au-delà des quantités respectives visées aux points 1, 2 et 3.

5. On entend par "betteraves sous quota" les betteraves sucrières transformées en sucre sous quota.

6. On entend par "raffinerie à plein temps" une unité de production:

— dont la seule activité consiste à raffiner du sucre de canne brut importé, ou

— qui a raffiné, lors de la campagne de commercialisation 2004/2005 ou, dans le cas de la Croatie, lors de la campagne de commercialisation 2007/2008, une quantité d'au moins 15 000 tonnes de sucre de canne brut importé.

PARTIE III

Définitions applicables au secteur du houblon

1. On entend par "houblon", les inflorescences séchées, appelées également cônes, de la plante (femelle) du houblon grimpant (Humulus lupulus); ces inflorescences, de couleur vert-jaune, de forme ovoïde sont pourvues d'un pédoncule et leur plus grande dimension varie généralement de 2 à 5 cm.

2. On entend par "poudre de houblon", le produit obtenu par mouture du houblon et qui en contient tous les éléments naturels.

3. On entend par "poudre de houblon enrichie en lupuline", le produit obtenu par mouture du houblon avec élimination mécanique d'une partie des feuilles, des tiges, des bractées et des rachis.

4. On entend par "extrait de houblon", les produits concentrés obtenus par action d'un solvant sur le houblon ou sur la poudre de houblon.

5. On entend par "produits mélangés de houblon", le mélange de deux ou plusieurs des produits visés aux points 1 à 4.

PARTIE IV

Définitions applicables au secteur vitivinicole

Termes relatifs à la vigne

1. "Arrachage": élimination complète des souches se trouvant sur une superficie plantée en vigne.

2. "Plantation": mise en place définitive de plants de vigne ou de parties de plants de vigne, greffés ou non, en vue de la production de raisins ou d'une culture de vignes mères de greffons.

3. "Surgreffage": greffage d'une vigne qui a déjà fait l'objet d'une greffe. Termes relatifs aux produits.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/795

Termes relatifs aux produits

4. "Raisins frais": fruit de la vigne utilisé en vinification, mûr ou même légèrement passerillé, susceptible d'être foulé ou pressé avec des moyens ordinaires de cave et d'engendrer spontanément une fermentation alcoolique.

5. "Moût de raisins frais muté à l'alcool": produit

a) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 12 % vol et non supérieur à 15 % vol.;

b) obtenu par addition à un moût de raisins non fermenté, ayant un titre alcoométrique naturel non inférieur à 8,5 % vol. et provenant exclusivement de variétés de vigne répondant aux conditions requises pour être classées au titre de l'article 81, paragraphe 2:

i) soit d'alcool neutre d'origine vinique, y compris l'alcool issu de la distillation de raisins secs, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 96 % vol.;

ii) soit d'un produit non rectifié provenant de la distillation du vin et dont le titre alcoométrique acquis est de 52 % vol. au minimum et de 80 % vol. au maximum.

6. "Jus de raisins": produit liquide non fermenté mais fermentescible obtenu:

a) par des traitements appropriés afin d'être consommé en l'état;

b) à partir de raisins frais, de moût de raisins ou par reconstitution. Dans ce dernier cas, le produit est reconstitué à partir de moût de raisins concentré ou de jus de raisins concentré.

Un titre alcoométrique acquis n'excédant pas 1 % vol est admis pour le jus de raisins.

7. "Jus de raisins concentré": jus de raisins non caramélisé obtenu par déshydratation partielle de jus de raisins effectuée par toute méthode autorisée autre que le feu direct de telle sorte que l'indication chiffrée fournie à la température de 20 °C par le réfractomètre, utilisé selon une méthode à définir, ne soit pas inférieure à 50,9 %.

Un titre alcoométrique acquis n'excédant pas 1 % vol est admis pour le jus de raisins concentré.

8. "Lie de vin": résidu:

a) se déposant dans les récipients contenant du vin après la fermentation ou lors du stockage ou après un traitement autorisé;

b) issu de la filtration ou de la centrifugation du produit visé au point a);

c) se déposant dans les récipients contenant du moût de raisins lors du stockage ou après un traitement autorisé; ou

d) obtenu lors de la filtration ou de la centrifugation du produit visé au point c).

9. "Marc de raisins": résidu du pressurage des raisins frais, fermenté ou non.

10. "Piquette": produit obtenu par:

a) la fermentation de marcs de raisins vierges macérés dans l'eau; ou

b) épuisement avec de l'eau des marcs de raisins fermentés.

11. "Vin viné": produit:

a) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 18 % vol et non supérieur à 24 % vol.;

FRL 347/796 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

b) obtenu exclusivement par adjonction à un vin ne contenant pas de sucre résiduel d'un produit non rectifié, provenant de la distillation du vin et présentant un titre alcoométrique acquis maximal de 86 % vol.; ou

c) ayant une acidité volatile maximale de 1,5 gramme par litre, exprimée en acide acétique.

12. "Cuvée":

a) le moût de raisins;

b) le vin; ou

c) le mélange de moût de raisins et/ou de vins de caractéristiques différentes,

destiné à l'élaboration d'un type particulier de vin mousseux.

Titre alcoométrique

13. "Titre alcoométrique volumique acquis": nombre de volumes d'alcool pur à une température de 20 °C contenus dans 100 volumes du produit considéré à cette température.

14. "Titre alcoométrique volumique en puissance": nombre de volumes d'alcool pur à une température de 20 °C susceptibles d'être produits par fermentation totale des sucres contenus dans 100 volumes du produit considéré à cette température.

15. "Titre alcoométrique volumique total": somme des titres alcoométriques acquis et en puissance.

16. "Titre alcoométrique volumique naturel": titre alcoométrique volumique total d'un produit avant tout enrichissement.

17. "Titre alcoométrique massique acquis": nombre de kilogrammes d'alcool pur contenus dans 100 kilogrammes du produit.

18. "Titre alcoométrique massique en puissance": nombre de kilogrammes d'alcool pur susceptibles d'être produits par fermentation totale des sucres contenus dans 100 kilogrammes du produit.

19. "Titre alcoométrique massique total": somme des titres alcoométriques massiques acquis et en puissance.

PARTIE V

Définitions applicables au secteur de la viande bovine

On entend par "bovins", les animaux vivants de l'espèce bovine des espèces domestiques des sous-positions 0102 21, 0102 31 00, 0102 90 20, ex 0102 29 10 à ex 0102 29 99, 0102 39 10, 0102 90 91.

PARTIE VI

Définitions applicables au secteur du lait et des produits laitiers

Aux fins de l'application du contingent tarifaire de beurre d'origine néo-zélandaise, l'expression "fabriqué directement à partir de lait ou de crème" n'exclut pas le beurre fabriqué à partir de lait ou de crème, sans recours à des matériels stockés, selon un processus unique, autonome et ininterrompu qui est susceptible d'impliquer que la crème passe par un stade de concentration de la matière grasse butyrique et/ou de fractionnement de cette matière grasse.

PARTIE VII

Définitions applicables au secteur des œufs

1. On entend par "œufs en coquille", les œufs de volailles de basse-cour en coquille, frais, conservés ou cuits, autres que les œufs à couver visés au point 2.

2. On entend par "œufs à couver" les œufs de volailles de basse-cour à couver.

3. On entend par "produits entiers", les œufs d'oiseaux dépourvus de leurs coquilles, même additionnés de sucre ou d'autres édulcorants, propres à des usages alimentaires.

4. On entend par "produits séparés", les jaunes d'œufs d'oiseaux, même additionnés de sucre ou d'autres édulcorants, propres à des usages alimentaires.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/797

PARTIE VIII

Définitions applicables au secteur de la viande de volaille

1. On entend par "volailles vivantes", les volailles vivantes de basse-cour d'un poids unitaire supérieur à 185 grammes.

2. On entend par "poussins", les volailles vivantes de basse-cour d'un poids unitaire n'excédant pas 185 grammes.

3. On entend par "volailles abattues", les volailles mortes de basse-cour, entières, même sans abats.

4. On entend par "produits dérivés", les produits suivants:

a) les produits visés à l'annexe I, partie XX, point a);

b) les produits visés à l'annexe I, partie XX, point b), à l'exclusion des volailles abattues et des abats comestibles, dénommés "parties de volailles";

c) les abats comestibles visés à l'annexe I, partie XX, point b);

d) les produits visés à l'annexe I, partie XX, point c);

e) les produits visés à l'annexe I, partie XX, points d) et e);

f) les produits visés à l'annexe I, partie XX, point f), à l'exclusion des produits relevant du code NC 1602 20 10.

PARTIE IX

Définitions applicables au secteur de l'apiculture

1. On entend par "miel", une substance au sens de la directive 2001/110/CE du Conseil (1), y compris en ce qui concerne les principales variétés de miel.

2. On entend par "produits apicoles", le miel, la cire, la gelée royale, la propolis ou le pollen.

FRL 347/798 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Directive 2001/110/CE du Conseil du 20 décembre 2001 relative au miel (JO L 10 du 12.1.2002, p. 47).

ANNEXE III

QUALITÉ TYPE DU RIZ ET DU SUCRE VISÉS AUX ARTICLES 7 ET 135

A. Qualité type du riz paddy

Le riz paddy de qualité type doit:

a) être de qualité saine, loyale et marchande et être exempt de flair;

b) avoir un taux d'humidité maximal de 13 %;

c) avoir un rendement à l'usinage en riz blanchi de 63 % du poids en grains entiers (avec une tolérance de 3 % en grains épointés), dont le pourcentage en poids de grains de riz blanchi qui ne sont pas de qualité irréprochable est le suivant:

grains crayeux de riz paddy des codes NC 1006 10 27 et 1006 10 98 1,5 %

grains crayeux de riz paddy des codes NC autres que les codes 1006 10 27 et 1006 10 98

2,0 %

grains striés de rouge 1,0 %

grains tachetés 0,50 %

grains tachés 0,25 %

grains jaunes 0,02 %

grains ambrés 0,05 %

B. Qualités types du sucre

I. Qualité type des betteraves

Les betteraves de la qualité type présentent les caractéristiques suivantes:

a) qualité saine, loyale et marchande;

b) teneur en sucre de 16 % lors de la réception.

II. Qualité type du sucre blanc

1. Le sucre blanc de la qualité type présente les caractéristiques suivantes:

a) qualité saine, loyale et marchande; sec, en cristaux de granulation homogène, s'écoulant librement;

b) polarisation minimale: 99,7;

c) humidité maximale: 0,06 %;

d) teneur maximale en sucre inverti: 0,04 %;

e) le nombre de points déterminé conformément au point 2 ne dépassant pas 22 au total, ni:

— 5 pour la teneur en cendres,

— 9 pour le type de couleur, déterminé selon la méthode de l'Institut pour la technologie agricole et l'industrie sucrière de Brunswick ("méthode Brunswick"),

— 6 pour la coloration de la solution, déterminée selon la méthode de l'International Commission for Uniform Methods of Sugar Analyses, ("méthode Icumsa").

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/799

2. Un point correspond:

a) à 0,0018 % de teneur en cendres, déterminée selon la méthode Icumsa à 28° Brix,

b) à 0,5 unité de type de couleur, déterminé selon la méthode Brunswick,

c) à 7,5 unités de coloration de la solution, déterminée selon la méthode Icumsa.

3. Les méthodes servant à déterminer les éléments visés au point 1 sont les mêmes que celles utilisées pour déterminer ces éléments dans le cadre des mesures d'intervention.

III. Qualité type du sucre brut

1. Le sucre brut de la qualité type est un sucre d'un rendement en sucre blanc de 92 %.

2. Le rendement du sucre brut de betteraves est calculé en soustrayant du degré de polarisation de ce sucre:

a) quatre fois le pourcentage de sa teneur en cendres,

b) deux fois le pourcentage de sa teneur en sucre inverti,

c) le nombre 1.

3. Le rendement du sucre brut de canne est calculé en soustrayant 100 du double du degré de polarisation de ce sucre.

FRL 347/800 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

ANNEXE IV

GRILLES UTILISÉES DANS L'UNION POUR LE CLASSEMENT DES CARCASSES VISÉES À L'ARTICLE 10

A. Grille utilisée dans l'Union pour le classement des carcasses de bovins âgés de huit mois ou plus

I. Définitions

On entend par:

1. "carcasse", le corps entier de l'animal abattu tel qu'il se présente après les opérations de saignée, d'éviscération et de dépouillement;

2. "demi-carcasse", le produit obtenu par séparation de la carcasse visée au point 1 selon un plan de symétrie passant par le milieu de chaque vertèbre cervicale, dorsale, lombaire et sacrée, par le milieu du sternum et de la symphyse ischio- pubienne.

II. Catégories

Les carcasses de bovins sont réparties dans les catégories suivantes:

Z: carcasses d'animaux entre huit mois et moins de douze mois;

A: carcasses d'animaux mâles non castrés entre douze mois et moins de vingt-quatre mois;

B: carcasses d'animaux mâles non castrés à partir de vingt-quatre mois;

C: carcasses d'animaux mâles castrés à partir de douze mois;

D: carcasses d'animaux femelles ayant déjà vêlé;

E: carcasses d'autres animaux femelles à partir de douze mois.

III. Classement

Le classement des carcasses s'effectue en appréciant successivement:

1. La conformation, définie comme suit:

Développement des profils de la carcasse, et notamment des parties essentielles de celle-ci (cuisse, dos, épaule)

Classe de conformation Description

S supérieure

Tous les profils extrêmement convexes; développement musculaire exceptionnel avec doubles muscles (type culard)

E excellente

Tous les profils convexes à super convexes; développement musculaire exceptionnel

U très bonne

Profils convexes dans l'ensemble; fort développement musculaire

R bonne

Profils rectilignes dans l'ensemble; bon développement musculaire

O assez bonne

Profils rectilignes à concaves; développement musculaire moyen

P médiocre

Tous les profils concaves à très concaves; développement musculaire réduit

2. L'état d'engraissement, défini comme suit:

— Importance de la graisse à l'extérieur de la carcasse et sur la face interne de la cage thoracique

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/801

Classe d'état d'engraissement Description

1 très faible

Couverture de graisse inexistante à très faible

2 faible

Légère couverture de graisse, muscles presque partout apparents

3 moyen

Muscles, à l'exception de la cuisse et de l'épaule, presque partout couverts de graisse; faibles dépôts de graisse, à l'intérieur de la cage thoracique

4 fort

Muscles couverts de graisse, mais encore partiellement visibles au niveau de la cuisse et de l'épaule; quelques dépôts prononcés de graisse à l'intérieur de la cage thoracique

5 très fort

Toute la carcasse recouverte de graisse; dépôts importants à l'intérieur de la cage thoracique

Les États membres sont autorisés à procéder à une subdivision de chacune des classes visées aux points 1 et 2 jusqu'à un maximum de trois sous-positions.

IV. Présentation

Les carcasses et demi-carcasses sont présentées:

a) sans la tête et sans les pieds; la tête est séparée de la carcasse au niveau de l'articulation atloido-occipitale, les pieds sont sectionnés au niveau des articulations carpométacarpiennes ou tarsométatarsiques;

b) sans les organes contenus dans les cavités thoracique et abdominale avec ou sans les rognons, la graisse de rognon, ainsi que la graisse de bassin;

c) sans les organes sexuels avec les muscles attenants, sans la mamelle et la graisse mammaire.

V. Classement et identification

Les abattoirs agréés en vertu de l'article 4 du règlement (CE) no 853/2004 du Parlement européen et du Conseil (1) prennent des mesures pour que toutes les carcasses et demi-carcasses des bovins âgés de huit mois ou plus qu'ils abattent et qui portent une marque de salubrité en vertu de l'article 5, paragraphe 2, en liaison avec l'annexe I, section I, chapitre III, du règlement (CE) no 854/2004 du Parlement européen et du Conseil (2) soient classées et identifiées conformément à la grille utilisée dans l'Union.

Avant l'identification par marquage, les États membres peuvent donner l'autorisation de faire procéder à l'émoussage des carcasses ou des demi-carcasses si leur état d'engraissement le justifie.

B. Grille utilisée dans l'Union pour le classement des carcasses de porcs

I. Définitions

On entend par "carcasse", le corps d'un porc abattu, saigné et éviscéré, entier ou divisé par le milieu.

II. Classement

Les carcasses sont réparties en classes selon la teneur estimée en viande maigre, et leur classement est effectué en conséquence:

Classes Viande maigre en pourcentage du poids de la carcasse

S 60 ou plus

E 55 ou plus mais moins de 60

U 50 ou plus mais moins de 55

FRL 347/802 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale (JO L 139 du 30.4.2004, p. 55).

(2) Règlement (CE) no 854/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d'organisation des contrôles officiels concernant les produits d'origine animal destinés à la consommation humaine (JO L 139 du 30.4.2004, p. 206).

Classes Viande maigre en pourcentage du poids de la carcasse

R 45 ou plus mais moins de 50

O 40 ou plus mais moins de 45

P moins de 40

III. Présentation

Les carcasses sont présentées sans la langue, les soies, les onglons, les organes génitaux, la panne, les rognons et le diaphragme.

IV. Teneur en viande maigre

1. La teneur en viande maigre est estimée au moyen de méthodes de classement autorisées par la Commission au moyen d'actes délégués conformément à l'article 18, paragraphe 8, point a). Seules peuvent être autorisées les méthodes d'estimation statistiquement éprouvées, fondées sur la mesure physique d'une ou de plusieurs parties anatomiques de la carcasse de porc. L'autorisation des méthodes de classement est subordonnée à une tolérance maximale d'erreur statistique d'estimation.

2. Toutefois, la valeur commerciale des carcasses n'est pas déterminée par leur seule teneur estimée en viande maigre.

V. Identification des carcasses

Sauf disposition contraire de la Commission au moyen d'actes délégués conformément à l'article 18, paragraphe 8, point d), les carcasses classées sont identifiées par marquage conformément à la grille utilisée dans l'Union.

C. Grille utilisée dans l'Union pour le classement des carcasses d'ovins

I. Définitions

Les définitions de "carcasse" et "demi-carcasse prévues au point A. I. s'appliquent.

II. Catégories

Les carcasses d'ovins sont réparties dans les catégories suivantes:

A: carcasses d'ovins de moins de douze mois;

B: carcasses d'autres ovins.

III. Classement

Les dispositions du point A. III. s'appliquent mutatis mutandis au classement des carcasses. Toutefois, le terme "cuisse" figurant au point A.III.1 et aux lignes 3 et 4 du tableau, au point A.III.2, est remplacé par le terme "quartier arrière".

IV. Présentation

Les carcasses et demi-carcasses sont présentées sans la tête (sectionnée au niveau de l'articulation atlanto-occipitale), les pieds (sectionnés au niveau des articulations carpométacarpiennes ou tarso-métarsiques), la queue (sectionnée entre la sixième et la septième vertèbre caudale), la mamelle, les organes génitaux, le foie et la fressure. Les rognons et la graisse de rognon font partie de la carcasse.

Les États membres sont autorisés à admettre des présentations différentes lorsque la présentation de référence n'est pas utilisée.

V. Identification des carcasses

Les carcasses et demi-carcasses classées sont identifiées par marquage conformément à la grille utilisée dans l'Union.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/803

ANNEXE V

LISTE DES PRODUITS EXCLUS D'UN PROGRAMME EN FAVEUR DE LA CONSOMMATION DE FRUITS ET DE LÉGUMES À L'ÉCOLE COFINANCÉ GRÂCE À L'AIDE DE L'UNION CONFORMÉMENT À L'ARTICLE 23,

PARAGRAPHE 3

Produits contenant l'un des éléments suivants:

— du sucre ajouté,

— des graisses ajoutées,

— du sel ajouté,

— des édulcorants ajoutés.

FRL 347/804 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

ANNEXE VI

LIMITES BUDGÉTAIRES DES PROGRAMMES D'AIDE (ARTICLE 44, PARAGRAPHE 1)

en milliers d'euros par année budgétaire

2014 2015 2016 À partir de 2017

Bulgarie 26 762 26 762 26 762 26 762

République tchèque 5 155 5 155 5 155 5 155

Allemagne 38 895 38 895 38 895 38 895

Grèce 23 963 23 963 23 963 23 963

Espagne 353 081 210 332 210 332 210 332

France 280 545 280 545 280 545 280 545

Croatie 11 885 11 885 11 885 10 832

Italie 336 997 336 997 336 997 336 997

Chypre 4 646 4 646 4 646 4 646

Lettonie 45 45 45 45

Luxembourg 588 — — —

Hongrie 29 103 29 103 29 103 29 103

Malte 402 — — —

Autriche 13 688 13 688 13 688 13 688

Portugal 65 208 65 208 65 208 65 208

Roumanie 47 700 47 700 47 700 47 700

Slovénie 5 045 5 045 5 045 5 045

Slovaquie 5 085 5 085 5 085 5 085

Royaume-Uni 120 — — —

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/805

ANNEXE VII

DÉFINITIONS, DÉNOMINATIONS ET DÉNOMINATIONS DE VENTE DES PRODUITS VISÉS À L'ARTICLE 78

Aux fins de la présente annexe, on entend par "dénomination de vente" le nom sous lequel une denrée alimentaire est vendue, au sens de l'article 5, paragraphe 1, de la directive 2000/13/CE, ou le nom de la denrée alimentaire, au sens de l'article 17 du règlement (UE) no 1169/2011.

PARTIE I

Viandes issues de bovins âgés de moins de douze mois

I. Définitions

Aux fins de la présente partie, on entend par "viandes" l'ensemble des carcasses, viandes avec ou sans os et abats découpés ou non, destinés à l'alimentation humaine, issus de bovins âgés de moins de douze mois, présentés à l'état frais, congelé ou surgelé, qu'ils aient été ou non conditionnés ou emballés.

II. Classement des bovins âgés de moins de 12 mois à l'abattoir

Au moment de leur abattage, tous les bovins âgés de moins de douze mois sont classés par les opérateurs, sous le contrôle de l'autorité compétente, dans l'une des catégories suivantes:

A) Catégorie V: bovins âgés de moins de huit mois

Lettre d'identification de la catégorie: V;

B) Catégorie Z: bovins entre huit mois et moins de douze mois

Lettre d'identification de la catégorie: Z.

Cette répartition est réalisée sur la base des informations contenues dans le passeport accompagnant les bovins ou, à défaut, des données contenues dans la base de données informatisée prévue à l'article 5 du règlement (CE) no 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil (1).

III. Dénominations de vente

1. Les viandes issues de bovins âgés de moins de douze mois ne sont commercialisées dans les États membres que sous la ou les dénominations de vente suivantes, établies pour chacun des États membres:

A) Pour la viande de bovins âgés de moins de huit mois (lettre d'identification de la catégorie: V):

Pays de commercialisation Dénominations de vente à utiliser

Belgique veau, viande de veau / kalfsvlees / Kalbfleisch

Bulgarie месо от малки телета

République tchèque Telecí

Danemark lyst kalvekød

Allemagne Kalbfleisch

Estonie Vasikaliha

Irlande veal

Grèce μοσχάρι γάλακτος

Espagne ternera blanca, carne de ternera blanca

France veau, viande de veau

Croatie teletina

Italie vitello, carne di vitello

FRL 347/806 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

(1) Règlement (CE) no 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil du 17 juillet 2000 établissant un système d'identification et d'enregistrement des bovins et concernant l'étiquetage de la viande bovine et des produits à base de viande bovine (JO L 204 du 11.8.2000, p. 1).

Chypre μοσχάρι γάλακτος

Lettonie teļa gaļa

Lituanie veršiena

Luxembourg veau, viande de veau / Kalbfleisch

Hongrie Borjúhús

Malte Vitella

Pays-Bas Kalfsvlees

Autriche Kalbfleisch

Pologne Cielęcina

Portugal Vitela

Roumanie carne de vițel

Slovénie Teletina

Slovaquie Teľacie mäso

Finlande vaalea vasikanliha / ljust kalvkött

Suède ljust kalvkött

Royaume-Uni veal

B) Pour la viande de bovins entre huit mois et moins de douze mois (lettre d'identification de la catégorie: Z):

Pays de commercialisation Dénominations de vente à utiliser

Belgique jeune bovin, viande de jeune bovin / jongrundvlees / Jungrindfleisch

Bulgarie Tелешко месо

République tchèque hovězí maso z mladého skotu

Danemark Kalvekød

Allemagne Jungrindfleisch

Estonie noorloomaliha

Irlande rosé veal

Grèce νεαρό μοσχάρι

Espagne Ternera, carne de ternera

France jeune bovin, viande de jeune bovin

Croatie mlada junetina

Italie vitellone, carne di vitellone

Chypre νεαρό μοσχάρι

Lettonie jaunlopa gaļa

Lituanie Jautiena

Luxembourg jeune bovin, viande de jeune bovin / Jungrindfleisch

Hongrie Növendék marha húsa

Malte Vitellun

Pays-Bas rosé kalfsvlees

Autriche Jungrindfleisch

Pologne młoda wołowina

Portugal Vitelão

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/807

Roumanie carne de tineret bovin

Slovénie meso težjih telet

Slovaquie mäso z mladého dobytka

Finlande vasikanliha / kalvkött

Suède Kalvkött

Royaume-Uni Beef

2. Les dénominations de vente visées au paragraphe 1 peuvent être complétées par l'indication du nom ou de la désignation des morceaux de viande ou de l'abat concernés.

3. Les dénominations de vente énumérées pour la catégorie V au point A) du tableau figurant au paragraphe 1 et toute nouvelle dénomination dérivée de ces dénominations de vente ne sont utilisées que si toutes les exigences de la présente annexe sont satisfaites.

En particulier, les termes "veau", "telecí", "Kalb", "μοσχάρι", "ternera", "kalv", "veal", "vitello", "vitella", "kalf", "vitela" et "teletina" ne doivent pas être utilisés dans une dénomination de vente ou figurer sur l'étiquette de viande issue de bovins âgés de plus de douze mois.

4. Les conditions visées au paragraphe 1 ne s'appliquent pas à la viande issue de bovins pour laquelle une indication géographique ou une appellation d'origine protégées a été enregistrée conformément au règlement (CE) no 1151/2012 du Conseil, avant le 29 juin 2007.

IV. Mentions obligatoires sur l'étiquette

1. Sans préjudice de la directive 2000/13/CE, règlement (UE) no 1169/2011 et des articles 13 à 15 du règlement (CE) no 1760/2000, à chaque étape de la production et de la commercialisation, les opérateurs apposent sur les viandes issues de bovins âgés de moins de 12 mois des étiquettes comportant les informations suivantes:

a) la dénomination de vente, conformément au point III de la présente partie;

b) l'âge à l'abattage des animaux, indiqué, suivant le cas, sous la forme:

— "âge à l'abattage: moins de 8 mois";

— "âge à l'abattage: de huit mois à moins de douze mois".

Par dérogation au point b) du présent alinéa, les opérateurs peuvent, aux étapes précédant la mise en vente au consommateur final, remplacer l'indication relative à l'âge au moment de l'abattage par l'indication de la catégorie, respectivement "catégorie V" ou "catégorie Z".

2. Pour les viandes de bovins âgés de moins de douze mois présentées à la vente non préemballées sur les lieux de vente au détail au consommateur final, les États membres arrêtent les modalités selon lesquelles les informations visées au point 1 doivent être indiquées.

V. Enregistrement

À chaque étape de la production et de la commercialisation, les opérateurs enregistrent les informations suivantes:

a) le numéro d'identification et la date de naissance des animaux, uniquement au niveau de l'abattoir;

b) un numéro de référence permettant d'établir le lien entre, d'une part, l'identification des animaux dont sont issues les viandes et, d'autre part, la dénomination de vente, l'âge à l'abattage et la lettre d'identification de la catégorie figurant sur l'étiquette de ces viandes;

c) la date d'arrivée et de départ des animaux et des viandes dans l'établissement.

VI. Contrôles officiels

1. Les États membres désignent la ou les autorités compétentes responsables des contrôles officiels effectués pour vérifier l'application de la présente partie et en informent la Commission.

FRL 347/808 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

2. Les contrôles officiels sont effectués par la ou les autorités compétentes conformément aux principes généraux fixés par le règlement (CE) no 882/2004 du Parlement européen et du Conseil (1).

3. Les experts de la Commission effectuent, au besoin, conjointement avec les autorités compétentes concernées et, le cas échéant, les experts des États membres, des contrôles sur place afin de s'assurer de la mise en œuvre des dispositions de la présente annexe.

4. Tout État membre sur le territoire duquel un contrôle est effectué fournit à la Commission toute l'aide nécessaire dont celle-ci peut avoir besoin pour l'accomplissement de ses tâches.

5. Pour les viandes importées de pays tiers, une autorité compétente désignée par le pays tiers ou, le cas échéant, un organisme tiers indépendant s'assurent que les exigences de la présente partie sont remplies. L'organisme indé­ pendant présente toutes les garanties de respect des conditions établies par la norme européenne EN 45011 ou par le guide ISO/CEI 65.

PARTIE II

Catégories de produits de la vigne

1) Vin

On entend par "vin", le produit obtenu exclusivement par la fermentation alcoolique, totale ou partielle, de raisins frais, foulés ou non, ou de moûts de raisins.

Le vin:

a) a, après les opérations éventuelles mentionnées à l'annexe VIII, partie I, section B, un titre alcoométrique acquis non inférieur à 8,5 % vol., pourvu que ce vin soit issu exclusivement de raisins récoltés dans les zones viticoles A et B visées à l'appendice I de la présente annexe, et non inférieur à 9 % vol. pour les autres zones viticoles;

b) a, s'il bénéficie d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, par dérogation aux normes relatives au titre alcoométrique acquis minimal et après les opérations éventuelles mentionnées à l'annexe VIII, partie I, section B, un titre alcoométrique acquis non inférieur à 4,5 % vol.;

c) a un titre alcoométrique total non supérieur à 15 % vol. Toutefois, par dérogation:

— la limite maximale du titre alcoométrique total peut atteindre jusqu'à 20 % vol. pour les vins obtenus sans aucun enrichissement dans certaines zones viticoles de l'Union, à déterminer par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2,

— pour les vins bénéficiant d'une appellation d'origine protégée et obtenus sans aucun enrichissement, la limite maximale du titre alcoométrique total peut dépasser 15 % vol;

d) a, sous réserve des dérogations pouvant être arrêtées par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2, une teneur en acidité totale non inférieure à 3,5 grammes par litre, exprimée en acide tartrique, soit de 46,6 milliéquivalents par litre.

Le vin appelé "retsina" est le vin produit exclusivement sur le territoire géographique de la Grèce à partir de moût de raisins traité à la résine de pin d'Alep. L'utilisation de résine de pin d'Alep n'est admise qu'afin d'obtenir un vin "retsina" dans les conditions définies par la réglementation grecque en vigueur.

Par dérogation au point b) du deuxième alinéa, les produits dénommés "Tokaji eszencia" et "Tokajská esencia" sont considérés comme des vins.

Toutefois, les États membres peuvent autoriser l'utilisation du terme "vin":

a) accompagné d'un nom de fruit, sous forme de nom composé, pour commercialiser des produits obtenus par fermentation de fruits autres que le raisin; ou

b) dans un nom composé.

Toute confusion avec les produits correspondant aux catégories de produits de la vigne énumérées à la présente annexe doit être évitée.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/809

(1) Règlement (CE) no 882/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif aux contrôles officiels effectués pour s'assurer de la conformité de la législation sur les aliments pour animaux et les denrées alimentaires et avec les dispositions relatives à la santé animale et au bien-être des animaux (JO L 165 du 30.4.2004, p. 1-14).

2) Vin nouveau encore en fermentation

On entend par "vin nouveau encore en fermentation", le produit dont la fermentation alcoolique n'est pas encore terminée et qui n'est pas encore séparé de ses lies.

3) Vin de liqueur

On entend par "vin de liqueur", le produit:

a) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 15 % vol et non supérieur à 22 % vol;

b) ayant un titre alcoométrique total non inférieur à 17,5 % vol., à l'exception de certains vins de liqueur bénéficiant d'une appellation d'origine ou d'une indication géographique qui figurent sur une liste à établir par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2;

c) qui est obtenu à partir:

— de moût de raisins partiellement fermenté,

— de vin,

— du mélange des produits précités, ou

— de moût de raisins ou du mélange de ce produit avec du vin, pour certains vins de liqueur bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée, à définir par la Commission, au moyen d'actes délégués conformément à la procédure prévue à l'article 75, paragraphe 2;

d) ayant un titre alcoométrique naturel initial non inférieur à 12 % vol., à l'exception de certains vins de liqueur bénéficiant d'une appellation d'origine ou d'une indication géographique qui figurent sur une liste à établir par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2;

e) obtenu par addition:

i) seuls ou en mélange:

— d'alcool neutre d'origine viticole, y compris l'alcool issu de la distillation de raisins secs, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 96 % vol,

— de distillat de vin ou de raisins secs, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 52 % vol et non supérieur à 86 % vol;

ii) ainsi que, le cas échéant, d'un ou de plusieurs des produits suivants:

— de moût de raisins concentré,

— mélange d'un des produits visés au point e) i), avec un moût de raisins visé au point c), premier et quatrième tirets;

f) obtenu, par dérogation au point e), pour certains vins de liqueur bénéficiant d'une appellation d'origine protégée ou d'une indication géographique protégée qui figurent sur une liste à établir par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2, par addition:

i) des produits énumérés au point e) i), seuls ou en mélange; ou

ii) d'un ou de plusieurs des produits suivants:

— alcool de vin ou de raisins secs, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 95 % vol et non supérieur à 96 % vol,

— eau-de-vie de vin ou de marc de raisins, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 52 % vol et non supérieur à 86 % vol,

— eau-de-vie de raisins secs ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 52 % vol et inférieur à 94,5 % vol; ainsi que

FRL 347/810 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

iii) éventuellement d'un ou de plusieurs des produits suivants:

— moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés,

— moût de raisins concentré, obtenu par l'action du feu direct, qui répond, à l'exception de cette opération, à la définition du moût de raisins concentré,

— de moût de raisins concentré,

— un mélange d'un des produits énumérés au point f) ii) avec un moût de raisins visé au point c), premier et quatrième tirets.

4) Vin mousseux

On entend par "vin mousseux", le produit:

a) obtenu par première ou deuxième fermentation alcoolique:

— de raisins frais,

— de moût de raisins, ou

— de vin;

b) caractérisé au débouchage du récipient par un dégagement d'anhydride carbonique provenant exclusivement de la fermentation;

c) présentant, lorsqu'il est conservé à température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l'anhydride carbonique en solution non inférieure à 3 bars; ainsi que

d) préparé à partir de cuvées dont le titre alcoométrique total n'est pas inférieur à 8,5 % vol.

5) Vin mousseux de qualité

On entend par "vin mousseux de qualité", le produit:

a) obtenu par première ou deuxième fermentation alcoolique:

— de raisins frais,

— de moût de raisins, ou

— de vin;

b) caractérisé au débouchage du récipient par un dégagement d'anhydride carbonique provenant exclusivement de la fermentation;

c) présentant, lorsqu'il est conservé à température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l'anhydride carbonique en solution non inférieure à 3,5 bars; ainsi que

d) préparé à partir de cuvées dont le titre alcoométrique total n'est pas inférieur à 9 % vol.

6) Vin mousseux de qualité de type aromatique

On entend par "vin mousseux de qualité de type aromatique", le produit:

a) uniquement obtenu en utilisant, pour la constitution de la cuvée, des moûts de raisins ou des moûts de raisins fermentés qui sont issus de variétés de vigne spécifiques figurant sur une liste à établir par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2.

Les vins mousseux de qualité de type aromatique produits de manière traditionnelle en utilisant des vins pour la constitution de la cuvée sont déterminés par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/811

b) présentant, lorsqu'il est conservé à température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l'anhydride carbonique en solution non inférieure à 3 bars;

c) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 6 % vol.; ainsi que

d) ayant un titre alcoométrique total non inférieur à 10 % vol.

7) Vin mousseux gazéifié

On entend par "vin mousseux gazéifié", le produit:

a) obtenu à partir de vin ne bénéficiant pas d'une appellation d'origine protégée ni d'une indication géographique protégée;

b) caractérisé au débouchage du récipient par un dégagement d'anhydride carbonique provenant totalement ou partiellement d'une addition de ce gaz; ainsi que

c) présentant, lorsqu'il est conservé à la température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l'anhydride carbonique en solution non inférieure à 3 bars.

8) Vin pétillant

On entend par "vin pétillant", le produit:

a) obtenu à partir de vin, de vin nouveau encore en fermentation, de moût de raisin ou de moût de raisin partiellement fermenté pour autant que ces produits présentent un titre alcoométrique total non inférieur à 9 % vol;

b) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 7 % vol.;

c) présentant, lorsqu'il est conservé à la température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l'anhydride carbonique endogène en solution non inférieure à 1 bar et non supérieure à 2,5 bars; ainsi que

d) présenté en récipients de 60 litres ou moins.

9) Vin pétillant gazéifié

On entend par "vin pétillant gazéifié", le produit:

a) obtenu à partir de vin, de vin nouveau encore en fermentation, de moût de raisin ou de moût de raisin partiellement fermenté;

b) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 7 % vol. et un titre alcoométrique total non inférieur à 9 % vol.;

c) présentant, lorsqu'il est conservé à 20 °C dans des récipients fermés, une surpression, due à l'anhydride carbonique en solution ajoutée totalement ou partiellement, non inférieure à 1 bar et non supérieure à 2,5 bars; ainsi que

d) présenté en récipients de 60 litres ou moins.

10) Moût de raisin

On entend par "moût de raisins", le produit liquide obtenu naturellement ou par des procédés physiques à partir de raisins frais. Un titre alcoométrique acquis du moût de raisins n'excédant pas 1 % vol est admis.

11) Moût de raisins partiellement fermenté

On entend par "moût de raisins partiellement fermenté", le produit provenant de la fermentation d'un moût de raisins, ayant un titre alcoométrique acquis supérieur à 1 % vol et inférieur aux trois cinquièmes de son titre alcoométrique volumique total.

12) Moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés

On entend par "moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés" le produit provenant de la fermentation partielle d'un moût de raisins obtenu à partir de raisins passerillés, dont la teneur totale en sucre avant fermentation est au minimum de 272 grammes par litre et dont le titre alcoométrique naturel et acquis ne peut être inférieur à 8 % vol. Toutefois, certains vins, à définir par la Commission au moyen d'actes délégués conformé­ ment à l'article 75, paragraphe 2, qui répondent à ces exigences ne sont pas considérés comme du moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés.

FRL 347/812 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

13) Moût de raisins concentré

On entend par "moût de raisins concentré", le moût de raisins non caramélisé obtenu par déshydratation partielle du moût de raisins, effectuée par toute méthode autorisée autre que le feu direct, de telle sorte que l'indication chiffrée fournie à la température de 20 °C par le réfractomètre, utilisé selon une méthode à définir conformément à l'article 80, paragraphe 5, premier alinéa, et à l'article 91, premier alinéa, point d), ne soit pas inférieure à 50,9 %.

Un titre alcoométrique acquis du moût de raisins concentré n'excédant pas 1 % vol est admis.

14) Moût de raisins concentré rectifié

On entend par "moût de raisin concentré rectifié":

a) le produit liquide non caramélisé:

i) obtenu par déshydratation partielle du moût de raisins, effectuée par toute méthode autorisée autre que le feu direct, de telle sorte que l'indication chiffrée fournie à la température de 20 °C par le réfractomètre, utilisé selon une méthode à définir conformément à l'article 80, paragraphe 5, premier alinéa, et à l'article 91, premier alinéa, point d), ne soit pas inférieure à 61,7 %;

ii) ayant subi des traitements autorisés de désacidification et d'élimination des composants autres que le sucre;

iii) présentant les caractéristiques suivantes:

— un pH non supérieur à 5 à 25 o Brix,

— une densité optique à 425 nanomètres sous épaisseur de 1 centimètre non supérieure à 0,100 sur moût de raisins concentré à 25 o Brix,

— une teneur en saccharose non décelable selon une méthode d'analyse à déterminer,

— un indice Folin-Ciocalteau non supérieur à 6,00 à 25 o Brix,

— une acidité de titration non supérieure à 15 milliéquivalents par kilogramme de sucres totaux,

— une teneur en anhydride sulfureux non supérieure à 25 milligrammes par kilogramme de sucres totaux,

— une teneur en cations totaux non supérieure à 8 milliéquivalents par kilogramme de sucres totaux,

— une conductivité à 25 Brix et à 20 °C non supérieure à 120 micro-Siemens par centimètre,

— une teneur en hydroxyméthylfurfural non supérieure à 25 milligrammes par kilogramme de sucres totaux,

— présence de mésoinositol.

b) le produit solide non caramélisé:

i) obtenu par cristallisation du moût de raisin concentré rectifié liquide sans utilisation de solvant;

ii) ayant subi des traitements autorisés de désacidification et d'élimination des composants autres que le sucre;

iii) présentant les caractéristiques suivantes après dilution en une solution à 25 ° Brix:

— un pH non supérieur à 7,5,

— une densité optique à 425 nm sous épaisseur de 1 centimètre non supérieure à 0,100,

— une teneur en saccharose non décelable selon une méthode d'analyse à déterminer,

— un indice Folin-Ciocalteu non supérieur à 6,00,

— une acidité de titration non supérieure à 15 milliéquivalents par kilogramme de sucres totaux,

— une teneur en anhydride sulfureux non supérieure à 10 milligrammes par kilogramme de sucres totaux,

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/813

— une teneur en cations totaux non supérieure à 8 milliéquivalents par kilogramme de sucres totaux,

— une conductivité à 20 °C non supérieure à 120 micro-Siemens par centimètre,

— une teneur en hydroxyméthylfurfural non supérieure à 25 milligrammes par kilogramme de sucres totaux,

— présence de mésoinositol.

Un titre alcoométrique acquis du moût de raisins concentré rectifié n'excédant pas 1 % vol est admis.

15) Vin de raisins passerillés

On entend par "vin de raisins passerillés", le produit:

a) obtenu sans enrichissement à partir de raisins partiellement déshydratés au soleil ou à l'ombre;

b) ayant un titre alcoométrique total non inférieur à 16 % vol. et un titre alcoométrique acquis non inférieur à 9 % vol.; ainsi que

c) ayant un titre alcoométrique naturel non inférieur à 16 % vol. (ou 272 g sucre/litre).

16) Vin de raisins surmûris

On entend par "vin de raisins surmûris", le produit:

a) fabriqué sans enrichissement;

b) ayant un titre alcoométrique naturel supérieur à 15 % vol.; ainsi que

c) ayant un titre alcoométrique total non inférieur à 15 % vol. et un titre alcoométrique acquis non inférieur à 12 % vol.

Les États membres peuvent prévoir une période de vieillissement pour ce produit.

17) Vinaigre de vin

On entend par "vinaigre de vin", le vinaigre:

a) obtenu exclusivement par fermentation acétique du vin; ainsi que

b) ayant une teneur en acidité totale non inférieure à 60 grammes par litre, exprimée en acide acétique.

PARTIE III

Lait et produits laitiers

1. La dénomination "lait" est réservée exclusivement au produit de la sécrétion mammaire normale, obtenu par une ou plusieurs traites, sans aucune addition ni soustraction.

Toutefois, la dénomination "lait" peut être utilisée:

a) pour le lait ayant subi un traitement n'entraînant aucune modification de sa composition ou pour le lait dont on a standardisé la teneur en matière grasse conformément à la partie IV;

b) conjointement avec un ou plusieurs termes pour désigner le type, la classe qualitative, l'origine et/ou l'utilisation envisagée du lait, ou pour décrire le traitement physique auquel il a été soumis ou les modifications qu'il a subies dans sa composition, à condition que ces modifications soient limitées à l'addition et/ou à la soustraction de ses constituants naturels.

2. Aux fins de la présente annexe, on entend par "produits laitiers", les produits dérivés exclusivement du lait, étant entendu que des substances nécessaires pour leur fabrication peuvent être ajoutées, pourvu que ces substances ne soient pas utilisées en vue de remplacer, en tout ou partie, l'un quelconque des constituants du lait.

FRL 347/814 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Sont réservées uniquement aux produits laitiers:

a) les dénominations suivantes utilisées à tous les stades de la commercialisation.

i) lactosérum,

ii) crème,

iii) beurre,

iv) babeurre,

v) butteroil,

vi) caséines,

vii) matière grasse laitière anhydre (MGLA),

viii) fromage,

ix) yoghourt,

x) kéfir,

xi) kumis,

xii) viili/fil,

xiii) smetana,

xiv) fil,

xv) rjaženka,

xvi) rūgušpiens;

b) les dénominations au sens de l'article 5 de la directive 2000/13/CE ou de l'article 17 du règlement (UE) no 1169/2011 effectivement utilisées pour les produits laitiers.

3. La dénomination "lait" et les dénominations utilisées pour désigner les produits laitiers peuvent également être employées conjointement avec un ou plusieurs termes pour désigner des produits composés dont aucun élément ne remplace ou est destiné à remplacer un constituant quelconque du lait et dont le lait ou un produit laitier est une partie essentielle, soit par sa quantité, soit par son effet caractérisant le produit.

4. En ce qui concerne le lait, les espèces animales dont le lait provient sont spécifiées, s'il ne s'agit pas de l'espèce bovine.

5. Les dénominations visées aux points 1, 2 et 3 ne peuvent être utilisées pour aucun produit autre que les produits qui y sont visés.

Toutefois, cette disposition n'est pas applicable à la dénomination des produits dont la nature exacte est connue en raison de l'usage traditionnel et/ou lorsque les dénominations sont clairement utilisées pour décrire une qualité caractéristique du produit.

6. En ce qui concerne un produit autre que les produits visés aux points 1, 2, et 3, aucune étiquette, aucun document commercial, aucun matériel publicitaire, aucune forme de publicité, telle que définie à l'article 2 de la directive 2006/114/CE du Conseil (1), ni aucune forme de présentation indiquant, impliquant ou suggérant que le produit concerné est un produit laitier, ne peut être utilisé.

Toutefois, pour les produits contenant du lait ou des produits laitiers, la dénomination "lait" ou les dénominations visées au point 2, deuxième alinéa, peuvent être utilisées, uniquement pour décrire les matières premières de base et pour énumérer les ingrédients conformément à la directive 2000/13/CE ou au règlement (UE) no 1169/2011.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/815

(1) Directive 2006/114/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 en matière de publicité trompeuse et de publicité comparative (JO L 376 du 27.12.2006, p. 21).

PARTIE IV

Lait destiné à la consommation humaine relevant du code NC 0401

I. Définitions

Aux fins de la présente partie, on entend par:

a) "lait": le produit provenant de la traite d'une ou de plusieurs vaches;

b) "lait de consommation": les produits visés au point III destinés à être livrés en l'état au consommateur;

c) "teneur en matière grasse": le rapport en masse des parties de matières grasses du lait sur 100 parties du lait concerné;

d) "teneur en matière protéique": le rapport en masse des parties protéiques du lait sur 100 parties du lait concerné (obtenu en multipliant par 6,38 la teneur totale en azote du lait exprimée en pourcentage en masse).

II. Livraison ou vente au consommateur final

1) Seul le lait répondant aux exigences fixées pour le lait de consommation peut être livré ou cédé sans trans­ formation au consommateur final, soit directement, soit par l'intermédiaire de restaurants, d'hôpitaux, de cantines ou d'autres collectivités similaires.

2) Les dénominations de vente pour ces produits sont celles indiquées au point III. Elles sont réservées aux produits qui y sont définis, sans préjudice de leur utilisation dans les dénominations composées.

3) Les États membres prévoient des mesures destinées à informer le consommateur de la nature ou de la composition des produits concernés lorsque l'omission de cette information est susceptible de créer une confusion dans l'esprit de celui-ci.

III. Lait de consommation

1. Les produits suivants sont considérés comme lait de consommation:

a) lait cru: un lait n'ayant pas été chauffé au-delà de 40 °C ni soumis à un traitement d'effet équivalent;

b) lait entier: un lait traité thermiquement qui, en ce qui concerne sa teneur en matière grasse, répond à l'une des formules suivantes:

i) lait entier normalisé: un lait dont la teneur en matière grasse s'élève à 3,50 % (m/m) au minimum. Toutefois, les États membres peuvent prévoir une catégorie supplémentaire de lait entier dont la teneur en matière grasse est supérieure ou égale à 4,00 % (m/m);

ii) lait entier non normalisé: un lait dont la teneur en matière grasse n'a pas été modifiée depuis le stade de la traite, ni par adjonction ou prélèvement de matières grasses du lait, ni par mélange avec du lait dont la teneur naturelle en matière grasse a été modifiée. Toutefois, la teneur en matière grasse ne peut être inférieure à 3,50 % (m/m);

c) lait demi-écrémé: un lait traité thermiquement dont la teneur en matière grasse a été ramenée à un taux qui s'élève à 1,50 % (m/m) au minimum et à 1,80 % (m/m) au maximum;

d) lait écrémé: un lait traité thermiquement dont la teneur en matière grasse a été ramenée à un taux qui s'élève à 0,50 % (m/m) au maximum.

Les laits traités thermiquement qui ne satisfont pas aux exigences relatives à la teneur en matière grasse fixées au premier alinéa, points b), c) et d), sont considérés comme étant des laits de consommation, pour autant que la teneur en matière grasse soit clairement indiquée à une décimale près et facilement lisible sur l'emballage sous la forme de "… % de matière grasse". Ces laits ne sont pas décrits comme des laits entiers, des laits demi-écrémés ou des laits écrémés.

2. Sans préjudice du point 1) b) ii), ne sont autorisés que:

a) la modification de la teneur naturelle en matière grasse du lait par prélèvement ou adjonction de crème ou par addition de lait entier, demi-écrémé ou écrémé, afin de respecter les teneurs en matière grasse prescrites pour le lait de consommation;

FRL 347/816 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

b) l'enrichissement du lait en protéines issues du lait, en sels minéraux ou en vitamines, conformément au règlement (CE) no 1925/2006 du Parlement européen et du Conseil (1);

c) la réduction de la teneur du lait en lactose par sa conversion en glucose et galactose.

Les modifications de la composition du lait visées aux points b) et c) ne sont admises que si elles sont indiquées sur l'emballage du produit de manière indélébile et de façon clairement visible et lisible. Toutefois, cette indication ne dispense pas de l'obligation d'un étiquetage nutritionnel visé par le règlement (UE) no 1169/2011. En cas d'enrichissement en protéines, la teneur en protéines du lait enrichi doit être supérieure ou égale à 3,8 % (m/m).

Toutefois, les États membres peuvent limiter ou interdire les modifications de la composition du lait visées aux points b) et c).

3. Le lait de consommation:

a) a un point de congélation qui se rapproche du point de congélation moyen constaté pour le lait cru dans la zone d'origine de la collecte;

b) a une masse supérieure ou égale à 1 028 grammes par litre constatée sur du lait à 3,5 % (m/m) de matière grasse et à une température de 20 °C ou l'équivalent par litre lorsqu'il s'agit d'un lait d'une teneur en matière grasse différente;

c) contient un minimum de 2,9 % (m/m) de matière protéique, constaté sur du lait à 3,5 % (m/m) de matière grasse ou une concentration équivalente lorsqu'il s'agit d'un lait d'une teneur en matière grasse différente.

PARTIE V

Produits du secteur de la viande de volaille

I. Cette partie s'applique à la commercialisation, au sein de l'Union, de certains types et de certaines présentations de viandes de volailles, ainsi qu'aux préparations et produits à base de viandes de volailles ou d'abats de volailles des espèces suivantes faisant l'objet d'une profession ou d'un commerce:

— coqs et poules,

— canards,

— oies,

— dindons et dindes,

— pintades.

Les présentes dispositions s'appliquent également à la viande de volaille saumurée couverte par le code NC 0210 99 39.

II. Définitions

1) "viande de volaille": la viande de volaille propre à la consommation humaine n'ayant subi aucun autre traitement que par le froid;

2) "viande de volaille fraîche": viande de volaille n'ayant été durcie à aucun moment par le froid avant d'être maintenue en permanence à une température qui ne soit ni inférieure à - 2 °C, ni supérieure à + 4 °C. Toutefois, les États membres peuvent fixer des exigences légèrement différentes en matière de température pour la durée minimale nécessaire pour le découpage et la manipulation de la viande de volaille fraîche dans les magasins de détail ou dans les locaux contigus à des points de vente, où le découpage et la manipulation sont effectués exclusivement en vue d'une vente directe, sur place, au consommateur;

3) "viande de volaille congelée": viande de volaille devant être congelée dès que possible dans le cadre des procédures normales d'abattage et devant être maintenue en permanence à une température ne dépassant pas – 12 °C;

4) "viande de volaille surgelée": viande de volaille devant être maintenue en permanence à une température ne dépassant pas – 18 °C, dans la limite des tolérances prévues par la directive 89/108/CEE du Conseil (2);

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/817

(1) Règlement (CE) no 1925/2006 du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 2006 concernant l'adjonction de vitamines, de minéraux et de certaines autres substances aux denrées alimentaires (JO L 404 du 30.12.2006, p. 26).

(2) Directive 89/108/CEE du 21 décembre 1988 relative au rapprochement des législations des États membres concernant les aliments surgelés destinés à l'alimentation humaine (JO L 40 du 11.2.1999, p. 34).

5) "préparation à base de viande de volaille": viande de volaille, y compris la viande de volaille ayant été réduite en fragments, à laquelle ont été ajoutés des denrées alimentaires, des condiments ou des additifs ou qui a subi une transformation insuffisante pour modifier à cœur la structure interne fibreuse des muscles;

6) "préparation à base de viande de volaille fraîche": préparation à base de viande de volaille pour laquelle a été utilisée de la "viande de volaille fraîche".

Toutefois, les États membres peuvent fixer des exigences légèrement différentes en matière de température, à appliquer pour la durée minimale nécessaire et uniquement dans la mesure nécessaire pour faciliter le découpage et la manipulation réalisés dans l'usine pendant la production de préparations à base de viande de volaille fraîche;

7) "produit à base de viande de volaille": produit à base de viande tel que défini à l'annexe I, point 7.1, du règlement (CE) no 853/2004, pour lequel a été utilisée de la viande de volaille.

III. La viande de volaille et les préparations à base de viande de volaille sont commercialisées à l'état:

— frais,

— congelé,

— surgelé.

PARTIE VI

Œufs de poule de l'espèce Gallus gallus

I. Champ d'application

1) Sans préjudice de l'article 75 en ce qui concerne les normes de commercialisation des œufs à couver et des poussins de volailles de basse-cour, la présente partie s'applique à la commercialisation, à l'intérieur de l'Union, des œufs produits dans l'Union, importés de pays tiers ou destinés à l'exportation hors de l'Union.

2) Les États membres peuvent exempter des exigences fixées dans la présente partie, à l'exception de celles prévues au point III 3), les œufs vendus directement au consommateur final par le producteur:

a) sur le lieu de production, ou

b) sur un marché public local ou par colportage dans la région de production de l'État membre concerné.

Lorsqu'une telle exemption est accordée, chaque producteur est libre de choisir de l'appliquer ou non. Si l'exemp­ tion est appliquée, il ne peut être fait usage des catégories de qualité et de poids.

L'État membre peut arrêter, conformément au droit national, les définitions des termes "marché public local", "colportage" et "région de production".

II. Catégories de qualité et de poids

1) Les œufs sont classés dans les catégories de qualité suivantes:

a) catégorie A ou "œufs frais";

b) catégorie B.

2) Les œufs de catégorie A sont aussi classés en fonction du poids. Cependant, le classement en fonction du poids, n'est pas requis pour les œufs livrés à l'industrie alimentaire et non alimentaire.

3) Les œufs de catégorie B ne sont livrés qu'à l'industrie alimentaire et non alimentaire.

III. Marquage des œufs

1) Les œufs de catégorie A portent le code du producteur.

Les œufs de catégorie B portent le code du producteur et/ou une autre indication.

FRL 347/818 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Les États membres peuvent exempter les œufs de catégorie B de cette exigence lorsque ces œufs sont commer­ cialisés exclusivement sur leur territoire.

2) Le marquage des œufs visé au point 1) s'effectue sur le site de production ou dans le premier centre d'emballage dans lequel les œufs sont livrés.

3) Les œufs vendus au consommateur final par le producteur sur un marché public local dans la région de production de l'État membre concerné sont marqués conformément au point 1).

Les États membres peuvent toutefois exempter de cette exigence les producteurs élevant jusqu'à 50 poules pondeuses, à condition que le nom et l'adresse du producteur soient indiqués sur le lieu de vente.

PARTIE VII

Matières grasses tartinables

I. Dénominations de vente

Les produits visés à l'article 787, paragraphe 1, point f), ne peuvent être livrés ou cédés sans transformation au consommateur final, soit directement, soit par l'intermédiaire de restaurants, d'hôpitaux, de cantines ou d'autres collectivités similaires, que s'ils répondent aux exigences établies à l'appendice II.

Les dénominations de vente de ces produits sont celles spécifiées à l'appendice II, sans préjudice du point II 2, 3 et 4.

Les dénominations de vente indiquées à l'appendice II sont réservées aux produits qui y sont définis relevant des codes NC suivants et dont la teneur en matières grasses est au minimum de 10 % mais inférieure à 90 % en poids:

a) matières grasses du lait relevant des codes NC 0405 et ex 2106;

b) matières grasses relevant du code NC ex 1517;

c) matières grasses composées de produits végétaux et/ou animaux relevant des codes NC ex 1517 et ex 2106.

La teneur en matières grasses à l'exclusion du sel est égale à au moins deux tiers de la matière sèche.

Ces normes ne s'appliquent toutefois qu'aux produits qui restent solides à une température de 20 °C et qui se prêtent à une utilisation comme pâtes à tartiner.

Ces définitions ne s'appliquent pas:

a) aux dénominations de produits dont la nature exacte ressort clairement de son utilisation traditionnelle et/ou dont la dénomination est manifestement utilisée pour décrire une qualité caractéristique du produit;

b) aux produits concentrés (beurre, margarine, mélanges) dont la teneur en matières grasses est supérieure ou égale à 90 %.

II. Terminologie

1. La mention "traditionnel" peut être utilisée conjointement avec la dénomination "beurre" prévue à la partie A, point 1, de l'appendice II, lorsque le produit est obtenu directement à partir du lait ou de la crème.

Aux fins du présent point, on entend par "crème" le produit obtenu à partir du lait se présentant sous la forme d'une émulsion du type matières grasses dans l'eau avec une teneur minimale en matières grasses laitières de 10 %.

2. Pour les produits visés à l'appendice II, toute mention qui énonce, implique ou suggère une teneur en matières grasses autre que celles qui y sont indiquées est interdite.

3. Par dérogation au point 2), il est permis d'ajouter les mentions "à teneur réduite en matière grasse" ou "allégé" pour les produits visés à l'appendice II ayant une teneur en matières grasses de 62 % inclus;

Toutefois, les termes "à teneur réduite en matière grasse" ou "allégé" et les termes "à faible teneur en matière grasse", "light" ou "léger" peuvent remplacer respectivement les termes "trois-quarts" et "demi" visés à l'appendice II.

4. Les dénominations de vente "minarine" ou "halvarine" peuvent être utilisées pour les produits visés à la partie B, point 3), de l'appendice II.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/819

5. Le terme "végétal" peut être utilisé conjointement avec les dénominations de vente figurant à la partie B de l'appendice II, pour autant que le produit ne contienne que des matières grasses d'origine végétale avec une tolérance de 2 % de la teneur en matières grasses pour les matières grasses d'origine animale. Cette tolérance est également applicable en cas de référence à une espèce végétale.

PARTIE VIII

Descriptions et définitions des huiles d'olive et huiles de grignons d'olive

L'utilisation des descriptions et des définitions des huiles d'olive et huiles de grignons d'olive figurant à la présente partie est obligatoire aux fins de la commercialisation des produits concernés dans l'Union et, dans la mesure où cela est compatible avec la réglementation internationale contraignante, dans les échanges avec les pays tiers.

Seules les huiles visées aux points 1) a) et 1 b), point 3) et point 6), peuvent faire l'objet d'une commercialisation au détail.

1) HUILES D'OLIVE VIERGES

On entend par "huiles d'olive vierges", les huiles obtenues à partir du fruit de l'olivier uniquement par des procédés mécaniques ou d'autres procédés physiques, dans des conditions qui n'entraînent pas d'altération de l'huile, le fruit n'ayant subi aucun traitement autre que le lavage, la décantation, la centrifugation et la filtration, à l'exclusion des huiles obtenues à l'aide de solvants ou d'adjuvants à action chimique ou biochimique, ou par des procédés de réestérification, et de tout mélange avec des huiles d'autre nature.

Les huiles d'olive vierges relèvent exclusivement des catégories et dénominations suivantes:

a) Huile d'olive vierge extra

On entend par "huile d'olive vierge extra", l'huile d'olive vierge dont l'acidité libre, exprimée en acide oléique, est au maximum de 0,8 g pour 100 g et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles définies par la Commis­ sion conformément à l'article 75, paragraphe 2, pour cette catégorie.

b) Huile d'olive vierge

On entend par "huile d'olive vierge", l'huile d'olive vierge dont l'acidité libre, exprimée en acide oléique, est au maximum de 2 g pour 100 g et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles définies par la Commission conformément à l'article 75, paragraphe 2, pour cette catégorie.

c) Huile d'olive lampante

On entend par "huile d'olive lampante", l'huile d'olive vierge dont l'acidité libre, exprimée en acide oléique, est supérieure à 2 g pour 100 g et/ou dont les autres caractéristiques sont conformes à celles définies par la Commis­ sion conformément à l'article 75, paragraphe 2, pour cette catégorie.

2) HUILE D'OLIVE RAFFINÉE

On entend par "huile d'olive raffinée", l'huile d'olive obtenue par le raffinage d'huile d'olive vierge dont l'acidité libre, exprimée en acide oléique, ne peut être supérieure à 0,3 g pour 100 g et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles définies par la Commission conformément à l'article 75, paragraphe 2,pour cette catégorie.

3) HUILE D'OLIVE — COMPOSÉE D'HUILES D'OLIVE RAFFINÉES ET D'HUILES D'OLIVE VIERGES

On entend par "huile d'olive -composée d'huiles d'olive raffinées et d'huiles d'olive vierges", l'huile d'olive obtenue par assemblage d'huile d'olive raffinée et d'huile d'olive vierge, autre que lampante, dont l'acidité libre, exprimée en acide oléique, ne peut être supérieure à 1 g pour 100 g et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles définies par la Commission conformément à l'article 75, paragraphe 2, pour cette catégorie.

4) HUILE DE GRIGNONS D'OLIVE BRUTE

On entend par "huile de grignons d'olive brute", l'huile obtenue à partir de grignons d'olive par traitement aux solvants ou par des procédés physiques, ou huile correspondant, à l'exception de certaines caractéristiques bien déterminées, à une huile d'olive lampante, à l'exclusion des huiles obtenues par des procédés de réestérification et de tout mélange avec des huiles d'autre nature, et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles définies par la Commission conformément à l'article 75, paragraphe 2, pour cette catégorie.

FRL 347/820 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

5) HUILE DE GRIGNONS D'OLIVE RAFFINÉE

On entend par "huile de grignons d'olive raffinée", l'huile obtenue par le raffinage d'huile de grignons d'olive brute, dont l'acidité libre, e xprimée en acide oléique, ne peut être supérieure à 0,3 g pour 100 g et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles définies par la Commission conformément à l'article 75, paragraphe 2, pour cette catégorie.

6) HUILE DE GRIGNONS D'OLIVE

On entend par "huile de grignons d'olive", l'huile obtenue par assemblage d'huile de grignons d'olive raffinée et d'huile d'olive vierge, autre que lampante, dont l'acidité libre, exprimée en acide oléique, ne peut être supérieure à 1 g pour 100 g et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles définies par la Commission conformément à l'article 75, paragraphe 2, pour cette catégorie.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/821

Appendice I

Zones viticoles

Les zones viticoles sont les suivantes:

1) La zone viticole A comprend:

a) en Allemagne: les superficies plantées en vigne autres que celles visées au point 2 a);

b) au Luxembourg: la région viticole luxembourgeoise;

c) en Belgique, au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas, en Pologne, en Suède et au Royaume-Uni: les superficies viticoles de ces États membres;

d) en République tchèque: la région viticole de Čechy;

2) La zone viticole B comprend:

a) en Allemagne: les superficies plantées en vigne dans la région déterminée Baden;

b) en France, les superficies plantées en vigne dans les départements non mentionnés dans la présente annexe ainsi que dans les départements suivants:

— pour l'Alsace: Bas-Rhin, Haut-Rhin,

— pour la Lorraine: Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges,

— pour la Champagne: Aisne, Aube, Marne, Haute-Marne, Seine-et-Marne,

— pour le Jura: Ain, Doubs, Jura, Haute-Saône,

— pour la Savoie: Savoie, Haute-Savoie, Isère (commune de Chapareillan),

— pour le Val de Loire: Cher, Deux-Sèvres, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-et- Loire, Sarthe, Vendée, Vienne, ainsi que les superficies plantées en vigne dans l'arrondissement de Cosne-sur- Loire dans le département de la Nièvre;

c) en Autriche: l'aire viticole autrichienne;

d) en République tchèque, la région viticole Morava et les superficies plantées en vigne qui ne sont pas visées au point 1 d);

e) en Slovaquie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Malokarpatská vinohradnícka oblast', Južnoslovenská vinohradnícka oblast', Nitrianska vinohradnícka oblast', Stredoslovenská vinohradnícka oblast', Východoslovenská vinohradnícka oblast' et les zones viticoles qui ne sont pas visées au point 3 f);

f) en Slovénie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes:

— dans la région de Podravje: Štajerska Slovenija, Prekmurje,

— dans la région de Posavje: Bizeljsko Sremič, Dolenjska et Bela krajina, ainsi que les superficies plantées en vigne dans les régions qui ne sont pas visées au point 4 d);

g) en Roumanie, dans la région de Podișul Transilvaniei;

h) en Croatie, les superficies plantées en vigne dans les sous-régions suivantes: Moslavina, Prigorje-Bilogora, Plešivica, Pokuplje et Zagorje-Međimurje.

3) La zone viticole C I comprend:

a) en France, les superficies plantées en vigne:

— dans les départements suivants: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Avey­ ron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte d'Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (à l'exception de la commune de Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Nièvre (à l'exception de l'arrondissement de Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Vienne, Yonne;

FRL 347/822 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

— dans les arrondissements de Valence et de Die du département de la Drôme (à l'exception des cantons de Dieulefit, Loriol, Marsanne et Montélimar),

— dans l'arrondissement de Tournon, dans les cantons d'Antraigues, de Burzet, de Coucouron, de Montpezat-sous- Bauzon, de Privas, de Saint-Étienne-de-Lugdarès, de Saint-Pierreville, de Valgorge et de La Voulte-sur-Rhône du département de l'Ardèche;

b) en Italie, les superficies plantées en vigne dans la région du Val d'Aoste ainsi que dans les provinces de Sondrio, Bolzano, Trento et Belluno;

c) en Espagne, les superficies plantées en vigne dans les provinces de A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa et Vizcaya;

d) au Portugal, les superficies plantées en vigne dans la partie de la région de Norte qui correspond à l'aire viticole déterminée de "Vinho Verde", ainsi que dans les "Concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Verdas" (à l'exception des "Freguesias da Carvoeira e Dois Portos"), faisant partie de la "Região viticola da Extremadura";

e) en Hongrie, toutes les superficies plantées en vigne;

f) en Slovaquie, les superficies plantées en vigne de la région Tokajská vinohradnícka oblast';

g) en Roumanie, les superficies plantées en vigne non mentionnées aux points 2 g) ou 4 f);

h) en Croatie, les superficies plantées en vigne dans les sous-régions suivantes: Hrvatsko Podunavlje et Slavonija.

4) La zone viticole C II comprend:

a) en France, les superficies plantées en vigne:

— dans les départements suivants: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (à l'exception des cantons d'Olette et d'Arles-sur-Tech), Vaucluse,

— dans la partie du département du Var délimitée au sud par la limite nord des communes d'Evenos, de Le Beausset, de Solliès-Toucas, de Cuers, de Puget-Ville, de Collobrières, de La Garde-Freinet, de Plan-de-la-Tour et de Sainte-Maxime,

— dans l'arrondissement de Nyons et dans le canton de Loriol-sur-Drôme dans le département de la Drôme,

— dans les unités administratives du département de l'Ardèche non mentionnées au point 3 a);

b) en Italie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Abruzzes, Campanie, Émilie-Romagne, Frioul- Vénétie Julienne, Latium, Ligurie, Lombardie, (à l'exception de la province de Sondrio), Marches, Molise, Piémont, Toscane, Ombrie, Vénétie (à l'exception de la province de Belluno), y compris les îles appartenant à ces régions, telles que l'île d'Elbe et les autres îles de l'archipel toscan, les îles Pontines et les îles de Capri et d'Ischia;

c) en Espagne, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes:

— Lugo, Orense, Pontevedra,

— Ávila (à l'exception des communes qui correspondent à la "comarca" viticole déterminée de Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanque, Ségovie, Soria, Valladolid, Zamora,

— La Rioja,

— Álava,

— Navarre,

— Huesca,

— Barcelone, Girona, Lleida,

— dans la partie de la province de Zaragoza située au nord du Río Ebro,

— dans les communes de la province de Tarragona mentionnées dans l'appellation d'origine Penedés,

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/823

— dans la partie de la province de Tarragona qui correspond à la "comarca" viticole déterminée de Conca de Barberá;

d) en Slovénie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Brda ou Goriška Brda, Vipavska dolina ou Vipava, Kras et Slovenska Istra;

e) en Bulgarie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Dunavska Ravnina (Дунавска равнина), Chernomorski Rayon (Черноморски район), Rozova Dolina (Розова долина);

f) en Roumanie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes:

Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului et Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei, Terasele Dunării, la région viticole du sud du pays, y compris les zones sablonneuses et d'autres zones propices;

g) en Croatie, les superficies plantées en vigne dans les sous-régions suivantes: Hrvatska Istra, Hrvatsko primorje, Dalmatinska zagora, Sjeverna Dalmacija et Srednja i Južna Dalmacija.

5) La zone viticole C III a) comprend:

a) en Grèce, les superficies plantées en vigne dans les nomoi (préfectures) suivantes: Florina, Imathia, Kilkis, Grevena, Larisa, Ioannina, Levkas, Akhaia, Messinia, Arkadia, Korinthia, Iraklio, Khania, Rethimni, Samos, Lasithi, ainsi que dans l'île de Thira (Santorin);

b) à Chypre, les superficies plantées en vigne situées à plus de 600 mètres d'altitude;

c) en Bulgarie, les superficies plantées en vigne non mentionnées au point 4 e).

6) la zone viticole C III b) comprend:

a) en France, les superficies plantées en vigne:

— dans les départements de la Corse,

— dans la partie du département du Var située entre la mer et une ligne délimitée par les communes (elles-mêmes comprises) d'Évenos, de Le Beausset, de Solliès-Toucas, de Cuers, de Puget-Ville, de Collobrières, de La Garde- Freinet, de Plan-de-la-Tour et de Sainte-Maxime,

— dans les cantons d'Olette et d'Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales;

b) en Italie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Calabria, Basilicata, Puglia, Sardegna et Sicilia, y compris les îles appartenant à ces régions, telles que l'île de Pantelleria, les îles Éoliennes, Égates et Pélages;

c) en Grèce, les superficies plantées en vigne qui ne sont pas visées au point 5 a);

d) en Espagne: les superficies plantées en vigne qui ne sont pas visées au point 3 c), ni au point 4 c);

e) au Portugal, les superficies plantées en vigne situées dans les régions qui ne sont pas visées au point 3 d);

f) à Chypre, les superficies plantées en vigne situées à moins de 600 mètres d'altitude;

g) à Malte, les superficies plantées en vigne.

7) La délimitation des territoires couverts par les unités administratives mentionnées à la présente annexe est celle qui résulte des dispositions nationales en vigueur au 15 décembre 1981 ainsi que, en ce qui concerne l'Espagne, des dispositions nationales en vigueur au 1er mars 1986 et, en ce qui concerne le Portugal, des dispositions nationales en vigueur au 1er mars 1998.

FRL 347/824 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Appendice II

Matières grasses tartinables

Groupe de matières grasses

Dénominations de vente

Catégories de produits

Définitions Description complémentaire de la catégorie comportant uneindication de la teneur en matières grasses en % du poids

A. Matières grasses laitières

Les produits se présentant sous forme d'une émulsion solide et malléable prin­ cipalement du type eau dans la matière grasse, dérivés exclusivement du lait et/ou de certains produits laitiers, pour lesquels la matière grasse est la partie valorisante essentielle. Toutefois, d'au­ tres substances nécessaires pour leur fabrication peuvent être ajoutées, pour autant que ces substances ne soient pas utilisées en vue de remplacer, en tout ou en partie, un des constituants du lait.

1. Beurre Produit ayant une teneur en matières grasses laitières égale ou supérieure à 80 % et inférieure à 90 % et des teneurs maximales en eau de 16 % et en matières sèches non grasses de 2 %.

2. Trois quarts beurre (*)

Produit ayant une teneur en matières grasses laitières supérieure ou égale à 60 % mais inférieure ou égale à 62 %.

3. Demi-beurre (**) Produit ayant une teneur en matières grasses laitières supérieure ou égale à 39 % mais inférieure ou égale à 41 %.

4. Matière grasse laitière à tartiner X %

Produit dont la teneur en matières grasses laitières figure parmi les suivantes:

— moins de 39 %,

— supérieure à 41 % mais inférieure à 60 %,

— supérieure à 62 % mais inférieure à 80 %.

B. Matières grasses

Les produits se présentant sous forme d'une émulsion solide et malléable prin­ cipalement du type eau dans la matière grasse, dérivés de matières grasses végé­ tales et/ou animales solides et/ou liquides propres à la consommation humaine dont la teneur en matières grasses d'origine laitière n'excède pas 3 % de la teneur en matières grasses.

1. Margarine Produit obtenu à partir de matières grasses d'origine végétale et/ou animale avec une teneur en matières grasses égale ou supérieure à 80 % et inférieure à 90 %.

2. Trois quarts margarine (***)

Produit obtenu à partir de matières grasses d'origine végétale et/ou animale avec une teneur en matières grasses de 60 % au moins et de 62 % au maximum.

3. Demi-marga­ rine (****)

Produit obtenu à partir de matières grasses d'origine végétale et/ou animale avec une teneur en matières grasses de 39 % au moins et de 41 % au maximum.

4. Matière grasse à tartiner X %

Produit obtenu à partir de matières grasses d'origine végétale et/ou animale avec les teneurs en matières grasses suivantes:

— moins de 39 %,

— supérieure à 41 % mais inférieure à 60 %,

— supérieure à 62 % mais inférieure à 80 %.

C. Matières grasses composées de produits végétaux et/ou animaux

Les produits se présentant sous forme d'une émulsion solide et malléable prin­ cipalement du type eau dans la matière grasse, dérivés de matières grasses végé­ tales et/ou animales solides et/ou liquides propres à la consommation humaine avec une teneur en matières grasses laitières située entre 10 et 80 % de la teneur en matières grasses.

1. Matière grasse composée

Produit obtenu à partir d'un mélange de matières grasses d'origine végétale et/ou animale avec une teneur en matières grasses égale ou supérieure à 80 % et inférieure à 90 %.

2. Trois quarts matière grasse compo­ sée (*****)

Produit obtenu à partir d'un mélange de matières grasses d'origine végétale et/ou animale avec une teneur en matières grasses égale ou supérieure à 60 % et de 62 % au maximum.

3. Demi-matière grasse composée (******)

Produit obtenu à partir d'un mélange de matières grasses d'origine végétale et/ou animale avec une teneur en matières grasses égale ou supérieure à 39 % et de 41 % au maximum.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/825

Groupe de matières grasses

Dénominations de vente

Catégories de produits

Définitions Description complémentaire de la catégorie comportant uneindication de la teneur en matières grasses en % du poids

4. Mélange de matières grasses à tartiner X %

Produit obtenu à partir d'un mélange de matières grasses d'origine végétale et/ou animale avec les teneurs en matières grasses suivantes:

— moins de 39 %,

— supérieure à 41 % mais inférieure à 60 %,

— supérieure à 62 % mais inférieure à 80 %.

(*) Correspondant en langue danoise a "smør 60". (**) Correspondant en langue danoise a "smør 40".

(***) Correspondant en langue danoise a "margarine 60". (****) Correspondant en langue danoise a "margarine 40".

(*****) Correspondant en langue danoise à "blandingsprodukt 60". (******) Correspondant en langue danoise à "blandingsprodukt 40".

FRL 347/826 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

ANNEXE VIII

PRATIQUES ŒNOLOGIQUES VISÉES À L'ARTICLE 80

PARTIE I

Enrichissement, acidification et désacidification dans certaines zones viticoles

A. Limites d'enrichissement

1. Lorsque les conditions climatiques le rendent nécessaire dans certaines zones viticoles de l'Union, les États membres concernés peuvent autoriser l'augmentation du titre alcoométrique volumique naturel des raisins frais, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté ainsi que du vin nouveau encore en fermentation et du vin issus des variétés à raisins de cuve répondant aux conditions requises pour être classées au titre de l'article 81.

2. L'augmentation du titre alcoométrique volumique naturel est effectuée selon les pratiques œnologiques mentionnées dans la section B et ne peut dépasser les limites suivantes:

a) 3 % vol. dans la zone viticole A;

b) 2 % vol. dans la zone viticole B;

c) 1,5 % vol. dans les zones viticoles C.

3. Les années au cours desquelles les conditions climatiques ont été exceptionnellement défavorables, les États membres peuvent demander que la ou les limites fixées au point 2 soient augmentées de 0,5 %. En réponse à une telle demande, la Commission en vertu des pouvoirs visés à l'article 91 adopte l'acte d'exécution dans les meilleurs délais. La Commission s'efforce de prendre une décision dans un délai de quatre semaines après la présentation de la demande.

B. Opérations d'enrichissement

1. L'augmentation du titre alcoométrique volumique naturel prévue à la section A ne peut être obtenue:

a) en ce qui concerne les raisins frais, le moût de raisins fermenté ou le vin nouveau encore en fermentation, que par addition de saccharose, de moût de raisins concentré ou de moût de raisins concentré rectifié;

b) en ce qui concerne le moût de raisins, que par addition de saccharose, de moût de raisins concentré ou de moût de raisins concentré rectifié, ou par concentration partielle y compris l'osmose inverse;

c) en ce qui concerne le vin, que par concentration partielle par le froid.

2. Chacune des opérations visées au point 1 exclut le recours aux autres lorsque le vin ou le moût de raisins est enrichi avec du moût de raisins concentré ou du moût de raisins concentré rectifié et qu'une aide a été octroyée en application de l'article 103 sexvicies du règlement (CE) no 1234/2007.

3. L'addition de saccharose prévue aux points a) et b), ne peut être effectuée que par sucrage à sec et seulement dans les zones suivantes:

a) la zone viticole A;

b) la zone viticole B;

c) la zone viticole C;

exception faite des vignobles situés en en Grèce, en Espagne, en Italie, à Chypre, au Portugal et dans les départements français relevant des cours d'appel de:

— Aix-en Provence,

— Nîmes,

— Montpellier,

— Toulouse,

— Agen,

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/827

— Pau,

— Bordeaux,

— Bastia.

Toutefois, l'enrichissement par sucrage à sec peut être autorisé par les autorités nationales à titre exceptionnel dans les départements français susmentionnés. La Irlande informe immédiatement la Commission et les autres États membres de l'octroi éventuel de telles autorisations.

4. L'addition de moût de raisin concentré ou de moût de raisin concentré rectifié ne peut pas avoir pour effet d'aug­ menter le volume initial des raisins frais foulés, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté ou du vin nouveau encore en fermentation de plus de 11 % dans la zone viticole A, 8 % dans la zone viticole B et 6,5 % dans la zone viticole C.

5. La concentration de moût de raisins ou de vin soumis aux opérations visées au point 1:

a) ne peut conduire à réduire de plus de 20 % le volume initial de ces produits;

b) ne peut, nonobstant la section A, point 2 c), augmenter de plus de 2 % vol. le titre alcoométrique naturel de ces produits.

6. Les opérations visées aux points 1 et 5 ne peuvent porter le titre alcoométrique total des raisins frais, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté, du vin nouveau encore en fermentation ou du vin à plus de:

a) 11,5 % vol. dans la zone viticole A;

b) 12 % vol. dans la zone viticole B;

c) 12,5 % vol. dans la zone viticole C I;

d) 13 % vol. dans la zone viticole C II; ainsi que

e) 13,5 % vol. dans la zone viticole C III.

7. Par dérogation au point 6, les États membres peuvent:

a) en ce qui concerne le vin rouge, porter la limite maximale du titre alcoométrique total des produits visés au point 6 à 12 % vol. dans la zone viticole A et à 12,5 % vol. dans la zone viticole B;

b) porter le titre alcoométrique volumique total des produits visés au point 6 pour la production de vins bénéficiant d'une appellation d'origine à un niveau qu'ils doivent déterminer.

C. Acidification et désacidification

1. Les raisins frais, le moût de raisins, le moût de raisins partiellement fermenté, le vin nouveau encore en fermentation et le vin peuvent faire l'objet:

a) d'une désacidification dans les zones viticoles A, B et C I;

b) d'une acidification et d'une désacidification dans les zones viticoles C I, C II et C III a), sans préjudice du point 7; ou

c) d'une acidification dans la zone viticole C III b).

2. L'acidification des produits, autres que le vin, visés au point 1 ne peut être effectuée que dans la limite maximale de 1,50 gramme par litre exprimée en acide tartrique, soit 20 milliéquivalents par litre.

3. L'acidification des vins ne peut être effectuée que dans la limite maximale de 2,50 grammes par litre exprimée en acide tartrique, soit 33,3 milliéquivalents par litre.

4. La désacidification des vins ne peut être effectuée que dans la limite maximale de 1 gramme par litre exprimée en acide tartrique, soit 13,3 milliéquivalents par litre.

5. Le moût de raisins destiné à la concentration peut faire l'objet d'une désacidification partielle.

FRL 347/828 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

6. Nonobstant le point 1, les années au cours desquelles les conditions climatiques ont été exceptionnelles, les États membres peuvent autoriser l'acidification des produits visés au point 1 dans les zones viticoles A et B, selon les conditions visées aux points 2 et 3.

7. L'acidification et l'enrichissement, sauf dérogation à décider par la Commission au moyen d'actes délégués en appli­ cation de l'article 75, paragraphe 2, ainsi que l'acidification et la désacidification d'un même produit, s'excluent mutuellement.

D. Processus

1. Chacune des opérations mentionnées dans les sections B et C, à l'exception de l'acidification et de la désacidification des vins, n'est autorisée que si elle est effectuée, dans des conditions à déterminer par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2, lors de la transformation des raisins frais, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté ou du vin nouveau encore en fermentation, en vin ou en une autre boisson destinée à la consommation humaine directe, autre qu'un vin mousseux ou un vin mousseux gazéifié, dans la zone viticole où les raisins frais mis en œuvre ont été récoltés.

2. La concentration des vins doit avoir lieu dans la zone viticole où les raisins frais mis en œuvre ont été récoltés.

3. L'acidification et la désacidification des vins ne peuvent avoir lieu que dans l'entreprise de vinification ainsi que dans la zone viticole où les raisins mis en œuvre pour l'élaboration du vin en question ont été récoltés.

4. Chacune des opérations visées aux points 1, 2 et 3 doit faire l'objet d'une déclaration aux autorités compétentes. Il en est de même pour les quantités de moût de raisins concentré, de moût de raisins concentré rectifié ou de saccharose détenues, pour l'exercice de leur profession, par des personnes physiques ou morales ou par des groupements de personnes, notamment par les producteurs, les embouteilleurs, les transformateurs ainsi que les négociants à déter­ miner par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2, en même temps et dans un même lieu que des raisins frais, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté ou du vin en vrac. La déclaration de ces quantités peut toutefois être remplacée par l'inscription de celles-ci sur le registre d'entrée et d'utilisation.

5. Chacune des opérations visées aux sections B et C doit faire l'objet d'une inscription sur le document d'accompa­ gnement prévu à l'article 147, sous le couvert duquel circulent les produits ainsi traités.

6. Les opérations visées aux sections B et C ne peuvent être effectuées, sauf dérogations motivées par des conditions climatiques exceptionnelles:

a) après le 1er janvier dans la zone viticole C;

b) après le 16 mars, dans les zones viticoles A et B, et elles sont effectuées pour les seuls produits provenant de la vendange précédant immédiatement ces dates.

7. Nonobstant le point 6, la concentration par le froid ainsi que l'acidification et la désacidification des vins peuvent être pratiquées pendant toute l'année.

PARTIE II

Limitations

A. Contexte général

1. Toutes les pratiques œnologiques autorisées excluent l'adjonction d'eau, sauf du fait d'exigences techniques particu­ lières.

2. Toutes les pratiques œnologiques autorisées excluent l'adjonction d'alcool, à l'exception des pratiques liées à l'obtention de moût de raisins frais muté à l'alcool, de vins de liqueur, de vins mousseux, de vins vinés et de vins pétillants.

3. Le vin viné ne peut être utilisé que pour la distillation.

B. Raisins frais, moût de raisins et jus de raisins

1. Le moût de raisins frais muté à l'alcool ne peut être utilisé que pour l'élaboration de produits ne relevant pas des codes NC 2204 10, 2204 21 et 2204 29. Cette disposition est sans préjudice de dispositions plus restrictives que peuvent appliquer les États membres pour l'élaboration sur leur territoire de produits ne relevant pas des codes NC 2204 10, 2204 21 et 2204 29.

2. Le jus de raisins et le jus de raisins concentré ne peuvent faire l'objet d'une vinification ni être ajoutés au vin. La mise en fermentation alcoolique de ces produits est interdite sur le territoire de l'Union.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/829

3. Les points 1 et 2 ne s'appliquent pas aux produits destinés à la fabrication en Irlande, en Pologne et au Royaume-Uni, de produits relevant du code NC 2206 00, pour lesquels l'utilisation d'une dénomination composée comportant la dénomination de vente "vin" peut être admise par les États membres.

4. Le moût de raisins partiellement fermenté, issu de raisins passerillés, ne peut être mis en circulation que pour l'élaboration de vins de liqueur, dans les seules régions viticoles où cet usage était traditionnel à la date du 1er janvier 1985, et des vins produits à partir de raisins surmûris.

5. Les raisins frais, le moût de raisins, le moût de raisins partiellement fermenté, le moût de raisins concentré, le moût de raisins concentré rectifié, le moût de raisins muté à l'alcool, le jus de raisins, le jus de raisins concentré et le vin, ou les mélanges de ces produits, originaires de pays tiers, ne peuvent être transformés en produits visés à l'annexe VII, partie II, ni ajoutés à ces produits sur le territoire de l'Union.

C. Coupage des vins

Le coupage d'un vin originaire d'un pays tiers avec un vin de l'Union et le coupage entre eux des vins originaires de pays tiers sont interdits dans l'Union.

D. Sous-produits

1. Le surpressurage des raisins est interdit. Les États membres arrêtent, compte tenu des conditions locales et techniques, la quantité minimale d'alcool que devront présenter le marc et les lies après le pressurage des raisins.

La quantité d'alcool contenue dans ces sous-produits est fixée par les États membres à un niveau au moins égal à 5 % du volume d'alcool contenu dans le vin produit.

2. Sauf l'alcool, l'eau-de-vie ou la piquette, il ne peut être obtenu à partir de la lie de vin et du marc de raisins ni vin ni boisson destinés à la consommation humaine directe. L'addition de vin à des lies ou à du marc de raisin ou à de la pulpe d'Aszú pressée est autorisée sous des conditions à déterminer par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2, lorsque cette méthode est utilisée de manière traditionnelle aux fins de la production de "Tokaji fordítás" et de "Tokaji máslás" en Hongrie et de "Tokajský forditáš" et de "Tokajský mášláš" en Slovaquie.

3. Le pressurage des lies de vin et la remise en fermentation des marcs de raisins à des fins autres que la distillation ou la production de piquette sont interdits. La filtration et la centrifugation des lies de vin ne sont pas considérées comme pressurage lorsque les produits obtenus sont de qualité saine, loyale et marchande.

4. La piquette, pour autant que sa fabrication soit autorisée par l'État membre concerné, ne peut être utilisée que pour la distillation ou la consommation familiale du viticulteur.

5. Sans préjudice de la faculté qu'ont les États membres de décider d'exiger que les sous-produits soient éliminés par distillation, les personnes physiques ou morales ou groupements de personnes qui détiennent des sous-produits sont tenus de les éliminer dans des conditions à définir par la Commission au moyen d'actes délégués en application de l'article 75, paragraphe 2.

FRL 347/830 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

ANNEXE IX

MENTIONS RÉSERVÉES FACULTATIVES

Catégorie de produit (référence au classement de la nomenclature combinée) Mention réservée facultative

Viande de volaille (Codes NC 0207 et 0210)

Alimenté avec …% de …

Oie nourrie à l'avoine

Élevé à l'intérieur / système extensif

Sortant à l'extérieur

Fermier - élevé en plein air

Fermier - élevé en liberté

Âge d'abattage

Durée de la période d'engraissement

Œufs (Code NC 0407)

Frais

Extra ou extra frais

Indication du mode d'alimentation des poules pondeuses

Huile d'olive (Code NC 1509)

Première pression à froid

Extrait à froid

Acidité

Piquant

Fruité: mûr ou vert

Amer

Intense

Moyen

Léger

Équilibré

Huile douce

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/831

ANNEXE X

CONDITIONS D'ACHAT DES BETTERAVES PENDANT LA PÉRIODE VISÉE À L'ARTICLE 125, PARAGRAPHE 3

POINT I

1. Des contrats de livraison sont conclus par écrit pour une quantité déterminée de betteraves.

2. Les contrats de livraison peuvent être pluriannuels.

3. Les contrats de livraison peuvent préciser si une quantité supplémentaire de betteraves peut être fournie, et dans quelles conditions.

POINT II

1. Le contrat de livraison indique les prix d'achat pour les quantités de betteraves visées au point I.

2. Le prix visé au point 1 s'applique à la betterave à sucre de la qualité type définie à l'annexe III, point B.

Le prix est ajusté par l'application de bonifications ou de réfactions correspondant aux différences de qualité par rapport à la qualité type et convenues au préalable par les parties.

3. Le contrat de livraison précise comment l'évolution des prix du marché doit être répartie entre les parties.

4. Le contrat de livraison indique, pour les betteraves, une teneur en sucre déterminée. Il contient un barème de conversion indiquant les différentes teneurs en sucre et les coefficients avec lesquels les quantités de betteraves fournies sont converties en quantités correspondant à la teneur en sucre indiquée dans le contrat de livraison.

Le barème est établi sur la base des rendements correspondant aux différentes teneurs en sucre.

POINT III

Le contrat de livraison prévoit des dispositions concernant la durée normale des livraisons de betteraves et leur éche­ lonnement dans le temps.

POINT IV

1. Le contrat de livraison prévoit des centres de ramassage pour les betteraves et les conditions relatives à la livraison et au transport.

2. Le contrat de livraison stipule clairement à qui incombe la responsabilité des frais de chargement et de transport à partir des centres de ramassage. Lorsque le contrat de livraison prévoit une participation de l'entreprise sucrière aux frais de chargement et de transport, le pourcentage ou les montants sont clairement stipulés.

3. Le contrat de livraison prévoit que les frais incombant à chaque partie sont clairement indiqués.

POINT V

1. Le contrat de livraison prévoit les lieux de réception des betteraves.

2. Pour le vendeur de betteraves avec lequel l'entreprise sucrière avait déjà conclu un contrat de livraison pour la campagne précédente, sont valables les lieux de réception convenus entre lui et l'entreprise sucrière pour les livraisons pendant cette campagne. Un accord interprofessionnel peut déroger à cette disposition.

POINT VI

1. Le contrat de livraison prévoit que la constatation de la teneur en sucre est effectuée selon la méthode polarimétrique ou, afin de tenir compte des progrès technologiques, selon une autre méthode convenue par les deux parties. L'échantillon de betteraves est prélevé lors de la réception.

2. Un accord interprofessionnel peut prévoir que les échantillons sont prélevés à un autre stade. Dans ce cas, le contrat de livraison prévoit une correction pour compenser une diminution éventuelle de la teneur en sucre entre le stade de la réception et le stade du prélèvement des échantillons.

FRL 347/832 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

POINT VII

Le contrat de livraison prévoit que le poids brut, la tare et la teneur en sucre sont déterminés selon des modalités arrêtées:

a) en commun, par l'entreprise sucrière et l'organisation professionnelle des producteurs de betteraves, si un accord interprofessionnel le prévoit;

b) par l'entreprise sucrière, sous le contrôle de l'organisation professionnelle des producteurs de betteraves;

c) par l'entreprise sucrière, sous le contrôle d'un expert agréé par l'État membre concerné si le vendeur de betteraves en supporte les frais.

POINT VIII

1. Pour l'ensemble de la quantité de betteraves livrées, le contrat de livraison prévoit pour l'entreprise sucrière une ou plusieurs des obligations suivantes:

a) la restitution gratuite au vendeur de betteraves, départ usine, des pulpes fraîches provenant du tonnage de betteraves livrées;

b) la restitution gratuite au vendeur de betteraves, départ usine, d'une partie de ces pulpes à l'état pressé, séché ou séché et mélassé;

c) la restitution au vendeur de betteraves, départ usine, des pulpes à l'état pressé ou séché; dans ce cas, l'entreprise sucrière peut exiger du vendeur de betteraves le paiement des frais afférents au pressage ou au séchage;

d) le paiement au vendeur de betteraves d'une compensation qui tienne compte des possibilités de valorisation des pulpes en cause.

2. Lorsque des fractions de l'ensemble de la quantité de betteraves livrées doivent être traitées différemment, le contrat de livraison prévoit plusieurs des obligations prévues au paragraphe 1.

3. Un accord interprofessionnel peut prévoir un stade de livraison des pulpes autre que celui visé au paragraphe 1, points a), b) et c).

POINT IX

Le contrat de livraison fixe les délais pour le paiement des acomptes éventuels et pour le solde du prix d'achat des betteraves.

POINT X

Lorsque les contrats de livraison précisent les règles concernant les matières qui font l'objet de la présente annexe, ou lorsqu'ils contiennent des dispositions qui régissent d'autres matières, leurs dispositions et effets ne peuvent être contraires à la présente annexe.

POINT XI

1. Les accords interprofessionnels mentionnés à l'annexe II, partie II, section A, point 6, du présent règlement prévoient des clauses d'arbitrage.

2. Les accords interprofessionnels peuvent prévoir un modèle type pour les contrats de livraison compatible avec le présent règlement et les règles de l'Union.

3. Lorsque des accords interprofessionnels au niveau de l'Union, régional ou local précisent les règles concernant les matières qui font l'objet du présent règlement, ou lorsqu'ils contiennent des dispositions qui régissent d'autres matières, leurs dispositions et effets ne peuvent être contraires à la présente annexe.

4. Les accords visés au point 2 prévoient notamment:

a) le barème de conversion visé au point III 2;

b) des dispositions concernant le choix et la fourniture des semences des variétés de betteraves à produire;

c) une teneur en sucre minimale pour les betteraves à livrer;

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/833

d) la consultation des représentants des vendeurs de betteraves par l'entreprise sucrière avant la fixation de la date du début des livraisons de betteraves;

e) le paiement de primes aux vendeurs de betteraves pour les livraisons anticipées ou tardives;

f) les conditions et coûts détaillés relatifs aux pulpes visées au point IX;

g) l'enlèvement des pulpes par le vendeur de betteraves;

h) les règles relatives à l'adaptation des prix en cas de contrats pluriannuels;

i) les règles relatives à l'échantillonnage et aux méthodes permettant de déterminer le poids brut, la tare et la teneur en sucre.

FRL 347/834 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

ANNEXE XI

CONDITIONS D'ACHAT DES BETTERAVES PENDANT LA PERIODE VISÉE A L'ARTICLE 124

POINT I

1. Des contrats de livraison sont conclus par écrit pour une quantité déterminée de betteraves sous quota.

2. Les contrats de livraison précisent si une quantité supplémentaire de betteraves peut être fournie, et dans quelles conditions.

POINT II

1. Les contrats de livraison indiquent les prix d'achat pour les quantités de betteraves visées à l'article 127, paragraphe 2, point a) et, le cas échéant, point b). Dans le cas des quantités visées à l'article 127, paragraphe 2, point a), les prix ne peuvent être inférieurs au prix minimal des betteraves sous quota visées à l'article 135.

2. Le contrat de livraison indique, pour les betteraves, une teneur en sucre déterminée. Il contient un barème de conversion indiquant les différentes teneurs en sucre et les coefficients avec lesquels les quantités de betteraves fournies sont converties en quantités correspondant à la teneur en sucre indiquée dans le contrat de livraison.

Le barème est établi sur la base des rendements correspondant aux différentes teneurs en sucre.

3. Dans le cas où un vendeur de betteraves a conclu avec une entreprise sucrière un contrat de livraison pour des betteraves au sens de l'article 127, paragraphe 2, point a), toutes les livraisons de ce vendeur, converties conformément au point 2, sont considérées comme étant des livraisons au sens de l'article 127, paragraphe 2, point a), jusqu'à concurrence de la quantité spécifiée pour ces betteraves dans le contrat de livraison.

4. Dans le cas où l'entreprise sucrière produit une quantité de sucre inférieure à son quota à partir des betteraves pour lesquelles elle avait conclu, avant les ensemencements, des contrats selon les dispositions de l'article 127, paragraphe 2, point a), elle est obligée de répartir entre les vendeurs avec lesquels elle avait conclu avant les ensemencements un contrat de livraison au sens dudit article 127, paragraphe 2, point a), la quantité de betteraves qui correspond à sa production supplémentaire éventuelle jusqu'à concurrence de son quota.

Un accord interprofessionnel peut déroger à cette disposition.

POINT III

1. Le contrat de livraison prévoit des dispositions concernant la durée normale des livraisons de betteraves et leur échelonnement dans le temps.

2. Les dispositions visées au point 1 sont celles valables pendant la campagne précédente, compte tenu du niveau de la production réelle; un accord interprofessionnel peut y déroger.

POINT IV

1. Le contrat de livraison prévoit des centres de ramassage pour les betteraves.

2. Pour le vendeur de betteraves avec lequel l'entreprise sucrière avait déjà conclu un contrat de livraison pour la campagne précédente, sont valables les centres de ramassage convenus entre lui et l'entreprise pour les livraisons pendant cette campagne. Un accord interprofessionnel peut déroger à cette disposition.

3. Le contrat de livraison prévoit que les frais de chargement et de transport à partir des centres de ramassage sont à la charge de l'entreprise sucrière, sous réserve de conventions particulières répondant aux règles ou aux usages locaux valables avant la campagne sucrière précédente.

4. Toutefois, lorsque, au Danemark, en Irlande, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Finlande et au Royaume-Uni, les betteraves sont livrées franco sucrerie, le contrat de livraison prévoit une participation de l'entreprise sucrière aux frais de chargement et de transport et en détermine le pourcentage ou les montants.

POINT V

1. Le contrat de livraison prévoit les lieux de réception des betteraves.

2. Pour le vendeur de betteraves avec lequel l'entreprise sucrière avait déjà conclu un contrat de livraison pour la campagne précédente, sont valables les lieux de réception convenus entre lui et l'entreprise pour les livraisons pendant cette campagne. Un accord interprofessionnel peut déroger à cette disposition.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/835

POINT VI

1. Le contrat de livraison prévoit que la constatation de la teneur en sucre est effectuée selon la méthode polarimétrique. L'échantillon de betteraves est prélevé lors de la réception.

2. Un accord interprofessionnel peut prévoir que les échantillons sont prélevés à un autre stade. Dans ce cas, le contrat de livraison prévoit une correction pour compenser une diminution éventuelle de la teneur en sucre entre le stade de la réception et le stade du prélèvement des échantillons.

POINT VII

Le contrat de livraison prévoit que le poids brut, la tare et la teneur en sucre sont déterminés selon une des modalités suivantes:

a) en commun, par l'entreprise sucrière et l'organisation professionnelle des producteurs de betteraves, si un accord interprofessionnel le prévoit;

b) par l'entreprise sucrière, sous le contrôle de l'organisation professionnelle des producteurs de betteraves;

c) par l'entreprise sucrière, sous le contrôle d'un expert agréé par l'État membre concerné si le vendeur de betteraves en supporte les frais.

POINT VIII

1. Pour l'ensemble de la quantité de betteraves livrées, le contrat de livraison prévoit pour l'entreprise sucrière une ou plusieurs des obligations suivantes:

a) la restitution gratuite au vendeur de betteraves, départ usine, des pulpes fraîches provenant du tonnage de betteraves livrées;

b) la restitution gratuite au vendeur de betteraves, départ usine, d'une partie de ces pulpes à l'état pressé, séché ou séché et mélassé;

c) la restitution au vendeur de betteraves, départ usine, des pulpes à l'état pressé ou séché; dans ce cas, l'entreprise sucrière peut exiger du vendeur de betteraves le paiement des frais afférents au pressage ou au séchage;

d) le paiement au vendeur de betteraves d'une compensation qui tienne compte des possibilités de valorisation des pulpes en cause.

2. Lorsque des fractions de l'ensemble de la quantité de betteraves livrées doivent être traitées différemment, le contrat de livraison prévoit plusieurs des obligations prévues au paragraphe 1.

3. Un accord interprofessionnel peut prévoir un stade de livraison des pulpes autre que celui visé au paragraphe 1, points a), b) et c).

POINT IX

1. Le contrat de livraison fixe les délais pour le paiement des acomptes éventuels et pour le solde du prix d'achat des betteraves.

2. Les délais visés au point 1 sont ceux valables pendant la campagne de commercialisation précédente. Un accord interprofessionnel peut déroger à cette disposition.

POINT X

Lorsque les contrats de livraison précisent les règles concernant les matières qui font l'objet de la présente annexe, ou lorsqu'ils contiennent des dispositions qui régissent d'autres matières, leurs dispositions et effets ne peuvent être contraires à la présente annexe.

POINT XI

1. Les accords interprofessionnels mentionnés à l'annexe II, partie II, section A, point 6, prévoient des clauses d'arbitrage.

2. Lorsque des accords interprofessionnels au niveau de l'Union, régional ou local précisent les règles concernant les matières qui font l'objet du présent règlement, ou lorsqu'ils contiennent des dispositions qui régissent d'autres matières, leurs dispositions et effets ne peuvent être contraires à la présente annexe.

FRL 347/836 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

3. Les accords visés au point 2 prévoient notamment:

a) des règles concernant la répartition entre les vendeurs de betteraves des quantités de betteraves que l'entreprise sucrière décide d'acheter avant les ensemencements, pour la fabrication de sucre dans les limites du quota;

b) des règles concernant la répartition visée au point II 4;

c) le barème de conversion visé au point II 2;

d) des dispositions concernant le choix et la fourniture des semences des variétés de betteraves à produire;

e) une teneur en sucre minimale pour les betteraves à livrer;

f) la consultation des représentants des vendeurs de betteraves par l'entreprise sucrière avant la fixation de la date du début des livraisons de betteraves;

g) le paiement de primes aux vendeurs de betteraves pour les livraisons anticipées ou tardives;

h) des indications concernant:

i) la partie des pulpes visée au point VIII 1 b),

ii) les frais visés au point VIII 1 c),

iii) la compensation visée au point VIII 1 d);

i) l'enlèvement des pulpes par le vendeur de betteraves;

j) sans préjudice de l'article 135, des règles concernant la répartition entre l'entreprise sucrière et les vendeurs de betteraves de la différence éventuelle entre le seuil de référence et le prix effectif de vente du sucre.

POINT XII

Lorsqu'il n'y a pas eu d'accord, par voie d'accords interprofessionnels, sur la répartition entre les vendeurs de betteraves des quantités de betteraves que l'entreprise sucrière offre d'acheter avant les ensemencements pour la fabrication de sucre dans les limites du quota, l'État membre concerné peut prévoir des règles pour la répartition.

Ces règles peuvent en outre donner aux vendeurs traditionnels de betteraves à une coopérative des droits de livraison non prévus par les droits constitués par une appartenance éventuelle à ladite coopérative.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/837

ANNEXE XII

QUOTAS NATIONAUX ET RÉGIONAUX POUR LA PRODUCTION DE SUCRE, D'ISOGLUCOSE ET DE SIROP D'INULINE VISÉS À L'ARTICLE 136

(en tonnes)

États membres ou régions (1)

Sucre (2)

Isoglucose (3)

Sirop d'inuline (4)

Belgique 676 235,0 114 580,2 0

Bulgarie 0 89 198,0

République tchèque 372 459,3

Danemark 372 383,0

Allemagne 2 898 255,7 56 638,2

Irlande 0

Grèce 158 702,0 0

Espagne 498 480,2 53 810,2

France (métropolitaine) 3 004 811,15 0

Départements français d'outre-mer 432 220,05

Croatie 192 877,0

Italie 508 379,0 32 492,5

Lettonie 0

Lituanie 90 252,0

Hongrie 105 420,0 250 265,8

Pays-Bas 804 888,0 0 0

Autriche 351 027,4

Pologne 1 405 608,1 42 861,4

Portugal (continental) 0 12 500,0

Région autonome des Açores 9 953,0

Roumanie 104 688,8 0

Slovénie 0

Slovaquie 112 319,5 68 094,5

Finlande 80 999,0 0

Suède 293 186,0

Royaume-Uni 1 056 474,0 0

TOTAL 13 529 618,2 720 440,8 0

FRL 347/838 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

ANNEXE XIII

MODALITES RELATIVES AUX TRANSFERTS DES QUOTAS DE SUCRE OU D'ISOGLUCOSE CONFORMEMENT A L'ARTICLE 138

POINT I

Aux fins de la présente annexe, on entend par:

a) "fusion d'entreprises", la réunion en une entreprise unique de deux ou de plusieurs entreprises;

b) "aliénation d'une entreprise", le transfert ou l'absorption du patrimoine d'une entreprise bénéficiaire de quotas au profit d'une ou de plusieurs entreprises;

c) "aliénation d'une usine", le transfert de propriété d'une unité technique comportant toute l'installation nécessaire à la fabrication du produit concerné à une ou plusieurs entreprises, entraînant l'absorption partielle ou totale de la production de l'entreprise qui transfère la propriété;

d) "location d'une usine", le contrat de location d'une unité technique comportant toute l'installation nécessaire à la fabrication du sucre, en vue de son exploitation, conclu pour une durée d'au moins trois campagnes de commercia­ lisation consécutives et auquel les parties s'engagent à ne pas mettre fin avant le terme de la troisième campagne de commercialisation, avec une entreprise établie dans le même État membre que celui où est implantée l'usine concernée si, après la prise d'effet de la location, l'entreprise qui prend en location ladite usine peut être considérée pour toute sa production comme une seule entreprise productrice de sucre.

POINT II

1. En cas de fusion ou d'aliénation d'entreprises productrices de sucre et en cas d'aliénation d'usines productrices de sucre, les quotas sont, sans préjudice du paragraphe 2, modifiés comme suit:

a) en cas de fusion d'entreprises productrices de sucre, l'État membre attribue à l'entreprise résultant de la fusion un quota égal à la somme des quotas attribués, avant la fusion, aux entreprises productrices de sucre fusionnées;

b) en cas d'aliénation d'une entreprise productrice de sucre, l'État membre attribue, pour la production de sucre, à l'entreprise aliénataire le quota de l'entreprise aliénée ou, s'il y a plusieurs entreprises aliénataires, l'attribution est faite au prorata des quantités de production de sucre absorbées par chacune d'elles;

c) en cas d'aliénation d'une usine productrice de sucre, l'État membre diminue le quota de l'entreprise qui transfère la propriété de l'usine et augmente le quota de l'entreprise ou des entreprises productrices de sucre qui acquièrent l'usine en cause de la quantité retranchée, au prorata des quantités de production absorbées.

2. Lorsqu'une partie des producteurs de betteraves ou de cannes directement affectés par une des opérations visées au paragraphe 1 manifestent expressément leur volonté de livrer leurs betteraves ou leurs cannes à une entreprise productrice de sucre qui n'est pas partie prenante à ces opérations, l'État membre peut effectuer l'attribution en fonction des quantités de production absorbées par l'entreprise à laquelle ils entendent livrer leurs betteraves ou leurs cannes.

3. En cas de cessation d'activités dans des conditions autres que celles visées au paragraphe 1:

a) d'une entreprise productrice de sucre,

b) d'une ou de plusieurs usines d'une entreprise productrice de sucre,

l'État membre peut attribuer les quotas concernés par la cessation à une ou plusieurs entreprises productrices de sucre.

L'État membre peut, également dans le cas visé au premier alinéa, point b), lorsqu'une partie des producteurs concernés manifestent expressément leur volonté de livrer leurs betteraves ou leurs cannes à sucre à une entreprise productrice de sucre déterminée, attribuer la partie des quotas correspondant à ces betteraves ou cannes à sucre à l'entreprise à laquelle ils entendent livrer ces produits.

4. Lorsqu'il est fait usage de la dérogation visée à l'article 127, paragraphe 5, l'État membre en cause peut exiger des producteurs de betteraves et des entreprises productrices de sucre concernés par ladite dérogation qu'ils prévoient dans leurs accords interprofessionnels des clauses particulières en vue de l'application par ledit État membre des dispositions des paragraphes 2 et 3 du présent point.

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/839

5. En cas de location d'une usine appartenant à une entreprise productrice de sucre, l'État membre peut diminuer le quota de l'entreprise qui donne en location cette usine et attribuer la partie du quota retranchée à l'entreprise qui prend en location l'usine pour y produire du sucre.

S'il est mis fin à la location pendant la période de trois campagnes de commercialisation visée au point I d), l'adaptation du quota effectuée en vertu du premier alinéa est rapportée par l'État membre avec rétroactivité à la date à laquelle elle a pris effet. Toutefois, si la location prend fin pour cause de force majeure, l'État membre n'est pas tenu de rapporter l'adaptation.

6. Lorsqu'une entreprise productrice de sucre n'est plus en mesure d'assurer le respect de ses obligations découlant de la réglementation de l'Union à l'égard des producteurs de betteraves ou de cannes à sucre concernés et que cette situation a été constatée par les autorités compétentes de l'État membre en cause, celui-ci peut attribuer, pour une ou plusieurs campagnes de commercialisation, la partie des quotas considérés à une ou plusieurs entreprises productrices de sucre au prorata des volumes de production absorbés.

7. Lorsqu'un État membre attribue à une entreprise productrice de sucre des garanties de prix et d'écoulement pour la transformation de la betterave à sucre en alcool éthylique, il peut, en accord avec cette entreprise et les producteurs de betteraves concernés, attribuer, pour une ou plusieurs campagnes de commercialisation, tout ou partie des quotas de la production de sucre à une ou plusieurs autres entreprises.

POINT III

En cas de fusion ou d'aliénation d'entreprises productrices d'isoglucose, en cas d'aliénation d'une usine productrice d'isoglucose, l'État membre peut attribuer les quotas en cause pour la production d'isoglucose à une ou plusieurs autres entreprises bénéficiaires ou non d'un quota de production.

POINT IV

Les mesures prises en vertu des points II et III ne peuvent intervenir que si les conditions suivantes sont remplies:

a) l'intérêt de chacune des parties concernées est pris en considération;

b) l'État membre concerné les considère comme étant de nature à améliorer la structure des secteurs de production de betteraves ou de cannes et de fabrication de sucre;

c) elles concernent des entreprises établies sur le territoire pour lequel le quota est fixé à l'annexe XII.

POINT V

Lorsque la fusion ou l'aliénation intervient entre le 1er octobre et le 30 avril de l'année suivante, les mesures visées aux points II et III produisent leurs effets pour la campagne de commercialisation en cours.

Lorsque la fusion ou l'aliénation intervient entre le 1er mai et le 30 septembre d'une même année, les mesures visées aux points II et III produisent leurs effets pour la campagne de commercialisation suivante.

POINT VI

En cas d'application des points II et III, les États membres communiquent à la Commission les quotas modifiés au plus tard quinze jours après les dates limites visées au point V.

FRL 347/840 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

ANNEXE XIV (1)

TABLEAU DE CORRESPONDANCE VISÉ À L'ARTICLE 230

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 1er Article 1er —

Article 2, paragraphe 1 Article 3, paragraphes 1 et 2 —

Article 2, paragraphe 2, points a) et b) — —

Article 2, paragraphe 2, point c) Article 15, paragraphe 1, point a) —

Article 3 Article 6 —

Article 4 — —

Article 5, premier paragraphe — —

Article 5, deuxième paragraphe, première partie

Article 3, paragraphe 4 —

Article 5, deuxième paragraphe, deuxième partie

— —

Article 5, troisième paragraphe Article 5, point a) —

Article 6 — —

Article 7 Article 9 —

Article 8 Article 7 —

Article 9 Article 126 —

Article 10 Article 11 —

Article 11 Article 12 —

Article 12 Article 13 —

Article 13 Article 14 (2) —

Article 14 (supprimé) — —

Article 15 (supprimé) — —

Article 16 (supprimé) — —

Article 17 (supprimé) — —

Article 18, paragraphes 1 à 4 Article 15, paragraphe 2 (1) —

Article 18, paragraphe 5 — —

Article 19 (supprimé) — —

Article 20 (supprimé) — —

Article 21 (supprimé) — —

Article 22 (supprimé) — —

Article 23 (supprimé) — —

Article 24 (supprimé) — —

Article 25 Article 16, paragraphe 1 —

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/841

(1) Ensemble du texte à vérifier par les juristes-linguistes.

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 26 — —

Article 27 — —

Article 28 — —

Article 29 — —

Article 30 (supprimé) — —

Article 31 Article 17 —

Article 32 — —

Article 33 [Article 18] —

Article 34 [Article 18] —

Article 35 (supprimé) — —

Article 36 (supprimé) — —

Article 37 [Article 18] —

Article 38 [Article 18] —

Article 39 [Article 19, paragraphe 3] —

Article 40 [Article 19, paragraphe 5, point a), et article 20, point o) iii)]

Article 41 — —

Article 42, paragraphe 1 Article 10 —

Article 42, paragraphe 2 Article 20, point u) —

Article 43, points a) à f), points i), j) et l)

Articles 19 et 20 —

Article 43, points g), h) et k) — —

Article 44 Article 220, paragraphes 1, point a), 2 et 3

Article 45 Article 220, paragraphes 1, point b), 2 et 3

Article 46, paragraphe 1 Article 220, paragraphe 5 —

Article 46, paragraphe 2 Article 220, paragraphe 6 —

Article 47 Article 219 —

Article 48 Article 219 —

Article 49 Article 135 (1) —

Article 50 Articles 125 et 127 —

Article 51 Article 128 (1) —

Article 52 Article 130 —

Article 52 bis — —

Article 53, point a) Article 132, point c) —

Article 53, point b) Article 130, paragraphe 2 —

Article 53, point c) Article 130, paragraphe 6 —

FRL 347/842 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 54 Article 166 —

Article 55 — —

Article 56 Article 136 —

Article 57 Article 137 —

Article 58 — —

Article 59 — —

Article 60 Article 138 —

Article 61 Article 139 —

Article 62 Article 140 —

Article 63 Article 141 —

Article 64, paragraphe 1 Article 142, paragraphe 1 —

Article 64, paragraphes 2 et 3 Article 142, paragraphe 2 (1) —

Article 65 — (2) —

Article 66 — —

Article 67 — —

Article 68 — —

Article 69 — —

Article 70 — —

Article 71 — —

Article 72 — —

Article 73 — —

Article 74 — —

Article 75 — —

Article 76 — —

Article 77 — —

Article 78 — —

Article 79 — —

Article 80 — —

Article 81 — —

Article 82 — —

Article 83 — —

Article 84 — —

Article 84 bis — —

Article 85, point a) Article 143, paragraphe 1 et article 144, point a)

Article 85, point b) Article 144, point j) —

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/843

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 85, point c) Article 144, point i) —

Article 85, point d) — —

Article 85 bis, point a) — (1) —

Article 85 ter, pointb) — (1) —

Article 85 quater, point c) — (1) —

Article 85 quinquies — (1) —

Article 85 sexies — (1) —

Article 85 septies — (1) —

Article 85 octies — (1) —

Article 85 nonies — (1) —

Article 85 decies — (1) —

Article 85 undecies — (1) —

Article 85 duodecies — (1) —

Article 85 terdecies — (1) —

Article 85 quaterdecies — (1) —

Article 85 quindecies — (1) —

Article 85 sexdecies — —

Article 85 septdecies — —

Article 85 octodecies — —

Article 85 novodecies — —

Article 85 vicies — —

Article 85 unvicies — —

Article 85 duovicies — —

Article 85 tervicies — —

Article 85 quatervicies — —

Article 85 quinvicies — —

Article 86 (supprimé) — —

Article 87 (supprimé) — —

Article 88 (supprimé) — —

Article 89 (supprimé) — —

Article 90 (supprimé) — —

Article 91 — —

Article 92 — —

Article 93 — —

Article 94 — —

Article 94 bis — —

FRL 347/844 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 95 — —

Article 95 bis — —

Article 96 (supprimé) — —

Article 97 Article 129 (1) —

Article 98 — (1) —

Article 99 — —

Article 100 — —

Article 101 (supprimé) — —

Article 102 Article 26 (1) —

Article 102, paragraphe 2 Article 217 —

Article 102 bis Article 58 —

Article 103 Articles 29, 30 et 31 —

Article 103 bis — —

Article 103 ter Article 32 —

Article 103 quater Article 33 —

Article 103 quinquies Article 34 —

Article 103 sexies Article 35 —

Article 103 septies Article 36 —

Article 103 octies Article 37, point a) et article 38, point b)

Article 103 octies bis Article 23 —

Article 103 octies bis, paragraphe 7 Article 217 —

Article 103 nonies, points a) à e) Articles 37 et 38 —

Article 103 nonies, point f) Articles 24 et 25 —

Article 103 decies Article 39 —

Article 103 undecies Article 40 —

Article 103 duodecies Article 41 —

Article 103 terdecies Article 42 —

Article 103 quaterdecies Article 43 —

Article 103 quindecies Article 44 —

Article 103 quindecies, paragraphe 4 Article 212 —

Article 103 sexdecies — —

Article 103 septdecies Article 45 —

Article 103 octodecies Article 46 —

Article 103 novodecies Article 47 —

Article 103 vicies Article 48 —

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/845

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 103 unvicies Article 49 —

Article 103 duovicies, paragraphe 1, point a)

Article 50 —

Article 103 duovicies, paragraphe 1, point b)

Article 51 —

Article 103 duovicies, paragraphes 2 à 5 Article 52 —

Article 103 tervicies Article 50 —

Article 103 quatervicies — —

Article 103 quinvicies — —

Article 103 sexvicies — —

Article 103 septvicies — —

Article 103 octovicies Articles 53 et 54 —

Article 104 — —

Article 105, paragraphe 1 Article 55, paragraphe 1 —

Article 105, paragraphe 2 Article 215 —

Article 106 Article 55, paragraphe 4 —

Article 107 Article 55, paragraphe 3 —

Article 108, paragraphe 1 Article 55, paragraphe 2 —

Article 108, paragraphe 2 — —

Article 109, première phrase Article 55, paragraphe 1, dernière phrase

Article 110 Articles 56 et 57 —

Article 111 — —

Article 112 — —

Article 113, paragraphe 1 Article 75, paragraphes 1, points a) à e) et 2

Article 113, paragraphe 2 Article 75, paragraphe 5 —

Article 113, paragraphe 3, premier alinéa

Article 74 —

Article 113, paragraphe 3, second alinéa

— Article 89

Article 113 bis, paragraphes 1 à 3 Article 76 —

Article 113 bis, paragraphe 4 — (1) —

Article 113 ter Article 75, paragraphe 3 —

Article 113 quater Article 167 —

Article 113 quinquies, paragraphe 1, premier alinéa

Article 78, paragraphe 1 et 2 —

Article 113 quinquies, paragraphe 1, deuxième alinéa

Annexe VII, Partie II, paragraphe 1 —

Article 113 quinquies, paragraphe 2 Article 78, paragraphe 3 —

FRL 347/846 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 113 quinquies, paragraphe 3 Article 82 —

Article 114 Article 78, paragraphe 1 (1) —

Article 115 Article 78, paragraphe 1 et article 75, paragraphe 1, point h)

Article 116 Article 78, paragraphe 1 et article 75, paragraphe 1, points f) et g)

Article 117 Article 77 —

Article 118 Article 78, paragraphe 1 —

Article 118 bis Article 92 —

Article 118 ter Article 93 —

Article 118 quater Article 94 —

Article 118 quinquies, paragraphe 1 Article 94, paragraphe 3 —

Article 118 quinquies, paragraphes 2 et 3

[Article 109, paragraphe 3] —

Article 118 sexies Article 95 —

Article 118 septies Article 96 —

Article 118 octies Article 97 —

Article 118 nonies Article 98 —

Article 118 decies Article 99 —

Article 118 undecies Article 100 —

Article 118 duodecies Article 101 —

Article 118 terdecies Article 102 —

Article 118 quaterdecies Article 103 —

Article 118 quindecies Article 104 —

Article 118 sexdecies — —

Article 118 septdecies — —

Article 118 octodecies Article 105 —

Article 118 novodecies Article 106 —

Article 118 vicies Article 107 —

Article 118 unvicies Article 108 —

Article 118 duovicies Article 112 —

Article 118 tervicies Article 113 —

Article 118 quatervicies Article 117 —

Article 118 quinvicies Article 118 —

Article 118 sexvicies Article 119 —

Article 118 septvicies Article 120 —

Article 118 octovicies Article 121 —

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/847

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 118 novovicies — —

Article 119 — —

Article 120 — —

Article 120 bis Article 81 —

Article 120 ter — —

Article 120 quater Article 80 —

Article 120 quinquies, premier alinéa Article 83, paragraphe 2 —

Article 120 quinquies, deuxième alinéa [Article 223] —

Article 120 sexies, paragraphe 1 Article 75, paragraphes 3 et 4 —

Article 120 sexies, paragraphe 2 Article 83, paragraphes 3 et 4 —

Article 120 septies Article 80, paragraphe 3 —

Article 120 octies Article 80, paragraphe 5 et article 91, point c)

Article 121 bis, point i) Article 75, paragraphe 2 —

Article 121 bis, point ii) Article 75, paragraphe 3 —

Article 121 bis, point iii) Article 89 —

Article 121 bis, point iv) Article 75, paragraphe 2 et article 91, point b)

Article 121, point b) Article 91, point a) —

Article 121 point c), point i) Article 91, point a) —

Article 121, point c), points ii) et iii) Article 91, point d) —

Article 121, point c), point iv) [Article 223] —

Article 121, point d), point i) Article 78, paragraphe 1 —

Article 121, point d), points ii) à v) et vii)

Article 75, paragraphes 2 et 3 —

Article 121, point d), point vi) Article 89 —

Article 121, point e), point i) Article 78, paragraphe 1 —

Article 121, point e), points ii) à v), vii) Article 75, paragraphes 2 et 3 —

Article 121, point e), point vi) Article 75, paragraphe 2 —

Article 121, point f), point i) Article 78, paragraphe 1 —

Article 121, point f), points ii), iii) et v) Article 75, paragraphe 3 —

FRL 347/848 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 121, point f), points iv) et vii) Article 91, point g) —

Article 121, point f), point vi) [Article 223] —

Article 121, point g) Article 75, paragraphe 3 —

Article 121, point h) Article 91, point d) —

Article 121, point i) — —

Article 121, point j), point i) Article 75, paragraphe 3 —

Article 121, point j), point ii) — Article 89

Article 121, point k) Article 122 —

Article 121, point l) Articles 114, 115 et 116 —

Article 121, point m) Article 122 —

Article 121, deuxième paragraphe Article 78, paragraphe 3 —

Article 121, troisième paragraphe Article 75, paragraphes 3 et 4 —

Article 121, quatrième paragraphe, points a) à f)

Article 75, paragraphe 3 —

Article 121, quatrième paragraphe, point g)

Article 75, paragraphe 3, point m) —

Article 121, quatrième paragraphe, point h)

Article 80, paragraphe 4 —

Article 122 Article 152 —

Article 123 Article 157 —

Article 124 — —

Article 125 — —

Article 125 bis Article 153 —

Article 125 ter Article 154 —

Article 125 quater Article 156 —

Article 125 quinquies Article 155 —

Article 125 sexies — —

Article 125 septies Article 164 —

Article 125 octies Article 164, paragraphe 6 —

Article 125 nonies Article 175, point d) —

Article 125 decies Article 165 —

Article 125 undecies Article 164 —

Article 125 duodecies Article 158 —

Article 125 terdecies Article 164 —

Article 125 quaterdecies Article 164, paragraphe 6 [et article 175, point d)]

Article 125 quindecies Article 165 —

Article 125 sexdecies Articles 154 et 158 —

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/849

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 126 Article 165 —

Article 126 bis Article 154, point 3) —

Article 126 ter Article 157, paragraphe 3 —

Article 126 quater Article 149 —

Article 126 quinquies Article 150 —

Article 126 sexies Article 173, paragraphe 2 et article 174, paragraphe 2

Article 127 Article 173 —

Article 128 — —

Article 129 — —

Article 130 Article 176, paragraphe 1 —

Article 131 Article 176, paragraphe 2 —

Article 132 Article 176, paragraphe 3 —

Article 133 [Article 177, paragraphe 2, point e)] —

Article 133 bis, paragraphe 1 Article 181 —

Article 133 bis, paragraphe 2 Article 191 —

Article 134 Articles 177 et 178 —

Article 135 — —

Article 136 [Article 180] —

Article 137 [Article 180] —

Article 138 [Article 180] —

Article 139 [Article 180] —

Article 140 [Article 180] —

Article 140 bis Article 181 —

Article 141 Article 182 —

Article 142 Article 193 —

Article 143 Article 180 —

Article 144 Article 184 —

Article 145 Article 187, point a) —

Article 146, paragraphe 1 — —

Article 146, paragraphe 2 Article 185 —

Article 147 — —

Article 148 Article 187 —

Article 149 [Article 180] —

Article 150 [Article 180] —

Article 151 [Article 180] —

FRL 347/850 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 152 [Article 180] —

Article 153 Article 192 —

Article 154 — —

Article 155 — —

Article 156 Article 192, paragraphe 5 —

Article 157 Article 189 —

Article 158 Article 190 —

Article 158 bis Article 90 —

Article 159 Article 194 —

Article 160 Article 195 —

Article 161 Articles 176, 177, 178 et 179 —

Article 162 Article 196 —

Article 163 Article 197 —

Article 164, paragraphe 1 Article 198, paragraphe 1 —

Article 164, paragraphes 2 à 4 Article 198, paragraphe 2 (1) —

Article 165 — (1) —

Article 166 — (1) —

Article 167 Article 199 —

Article 168 Article 200 —

Article 169 Article 201 —

Article 170 Articles 202 et 203 —

Article 171 Article 184 —

Article 172 [Article 186, paragraphe 2] —

Article 173 — —

Article 174 Article 205 —

Article 175 Article 206 —

Article 176 Article 209 —

Article 176 bis Article 210 —

Article 177 Article 210 —

Article 177 bis Article 210 —

Article 178 Article 164 —

Article 179 Article 210, paragraphe 7 —

Article 180 Article 211 —

Article 181 Article 211 —

Article 182, paragraphe 1 Article 213 —

Article 182, paragraphe 2 — —

Article 182, paragraphe 3, troisième alinéa

Article 214 —

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/851

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 182, paragraphe 3, premier, deuxième et quatrième alinéa

— —

Article 182, paragraphes 4 à 7 — —

Article 182 bis Article 216 —

Article 183 — —

Article 184, paragraphe 1 — —

Article 184, paragraphe 2 Article 225, point a) —

Article 184, paragraphes 3 à 8 — —

Article 184, paragraphe 9 Article 225, point b) —

Article 185 — —

Article 185 bis Article 145 —

Article 185 ter Article 223 —

Article 185 quater Article 147 —

Article 185 quinquies Article 146 —

Article 185 sexies Article 151 —

Article 185 septies Article 148 —

Article 186 Article 219 —

Article 187 Article 219 —

Article 188 Article 219 —

Article 188 bis, paragraphes 1 et 2 — (1) —

Article 188 bis, paragraphes 3 et 4 — —

Article 188 bis, paragraphes 5 à 7 [Article 223] —

Article 189 [Article 223] —

Article 190 — —

Article 190 bis — —

Article 191 Article 221 —

Article 192 Article 223 —

Article 193 — —

Article 194 — Articles 62 et 64

Article 194 bis — Article 61

Article 195 Article 229 —

Article 196 — —

Article 196 bis Article 227 —

Article 196 ter Article 229 —

Article 197 — —

Article 198 — —

Article 199 — —

Article 200 — —

FRL 347/852 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Article 201 Article 230, paragraphes 1 et 3 —

Article 202 Article 230, paragraphe 2 —

Article 203 — —

Article 203 bis Article 231 —

Article 203 ter Article 231 —

Article 204 Article 232 —

Annexe I Annexe I (Parties I à XX, XXIV/1) —

Annexe II Annexe I (Parties XXI à XXIII) —

Annexe III Annexe II —

Annexe IV Annexe III —

Annexe V Annexe IV —

Annexe VI Annexe XII —

Annexe VII — —

Annexe VII bis — —

Annexe VII ter — —

Annexe VII quater — —

Annexe VIII Annexe XIII —

Annexe IX — (1) —

Annexe X — (1) —

Annexe X bis — —

Annexe X ter Annexe VI —

Annexe X quater — —

Annexe X quinquies — —

Annexe X sexies — —

Annexe XI — —

Annexe XIa Annexe VII, Partie I —

Annexe XIb Annexe VII, Partie II —

Annexe XII Annexe VII, Partie III —

Annexe XIII Annexe VII, Partie IV —

Annexe XIV.A Annexe VII, Partie VI —

Annexe XIV.B Annexe VII, Partie V —

Annexe XIV.C Article 75, paragraphes 2 et 3 (1) —

Annexe XV Annexe VII, Partie VII —

FR20.12.2013 Journal officiel de l’Union européenne L 347/853

Règlement (CE) no 1234/2007 Présent règlement Règlement (UE) no 1306/2013

Annexe XV bis Annexe VIII, Partie I —

Annexe XV ter Annexe VIII, Partie II —

Annexe XVI Annexe VII, Partie VIII —

Annexe XVI bis [Article 173, paragraphe 1, point i)] —

Annexe XVII [Article 180] —

Annexe XVIII [Article 180] —

Annexe XIX — —

Annexe XX — —

Annexe XXI — —

Annexe XXII Annexe XIV —

(1) Voir également le règlement du Conseil à adopter conformément à l'article 43, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

(2) Toutefois, voir article 230.

FRL 347/854 Journal officiel de l’Union européenne 20.12.2013

REGOLAMENTO (UE) N. 1308/2013 DEL PARLAMENTO EUROPEO E DEL CONSIGLIO

del 17 dicembre 2013

recante organizzazione comune dei mercati dei prodotti agricoli e che abroga i regolamenti (CEE) n. 922/72, (CEE) n. 234/79, (CE) n. 1037/2001 e (CE) n. 1234/2007 del Consiglio

IL PARLAMENTO EUROPEO E IL CONSIGLIO DELL’UNIONE EUROPEA,

visto il trattato sul funzionamento dell'Unione europea, in par­ ticolare l'articolo 42, primo comma, e l'articolo 43, paragrafo 2,

vista la proposta della Commissione europea,

previa trasmissione del progetto di atto legislativo ai parlamenti nazionali,

visto il parere della Corte dei conti (1),

visto il parere del Comitato economico e sociale europeo (2),

visto il parere del Comitato delle regioni (3),

deliberando secondo la procedura legislativa ordinaria (4),

considerando quanto segue:

(1) La comunicazione della Commissione al Parlamento eu­ ropeo, al Consiglio, al Comitato economico e sociale europeo e al Comitato delle Regioni, intitolata "La PAC verso il 2020: rispondere alle future sfide dell'alimenta­ zione, delle risorse naturali e del territorio" stabilisce le potenziali sfide, gli obiettivi e gli orientamenti della po­ litica agricola comune ("PAC") dopo il 2013. Alla luce del dibattito su tale comunicazione, la PAC dovrebbe essere riformata a partire dal 1o gennaio 2014. La ri­ forma dovrebbe riguardare tutti i principali strumenti della PAC, compreso il regolamento (CE) n. 1234/2007 (5) del Consiglio. Vista la portata della ri­ forma, è opportuno abrogare detto regolamento e sosti­ tuirlo con un nuovo regolamento sull'organizzazione co­ mune dei mercati per i prodotti agricoli. Per quanto possibile la riforma dovrebbe armonizzare, razionalizzare e semplificare le disposizioni, in particolare quelle che coprono più di un settore agricolo, anche garantendo

che determinati elementi non essenziali delle misure pos­ sano essere adottati dalla Commissione mediante atti de­ legati.

(2) Il presente regolamento dovrebbe contenere tutti gli ele­ menti essenziali dell'organizzazione comune dei mercati per i prodotti agricoli.

(3) È opportuno che il presente regolamento si applichi a tutti i prodotti agricoli elencati nell'allegato I del trattato sull'Unione europea ("TUE") e del trattato sul funziona­ mento dell'Unione europea ("TFUE") (congiuntamente "trattati") in modo da garantire l'esistenza di un'organiz­ zazione comune dei mercati di tutti questi prodotti, come previsto dall'articolo 40, paragrafo 1, TFUE.

(4) È opportuno chiarire che il regolamento (UE) n. 1306/2013 del Parlamento europeo e del Consiglio (6) e le disposizioni adottate a norma del medesimo dovreb­ bero in linea di massima applicarsi alle misure previste dal presente regolamento. In particolare il regolamento (UE) n. 1306/2013 stabilisce disposizioni che garanti­ scono il rispetto degli obblighi previsti dalle norme rela­ tive alla PAC, come la realizzazione di controlli e l'ap­ plicazione di misure e sanzioni amministrative in caso di inadempimenti, nonché disposizioni relative al deposito e allo svincolo delle cauzioni e al recupero dei pagamenti indebiti.

(5) A norma dell'articolo 43, paragrafo 3, TFUE, il Consiglio deve adottare le misure relative alla fissazione dei prezzi, dei prelievi, degli aiuti e delle limitazioni quantitative. Per motivi di chiarezza, ogniqualvolta si applica l'articolo 43, paragrafo 3, TFUE, nel presente regolamento è oppor­ tuno menzionare espressamente il fatto che le misure saranno adottate dal Consiglio sulla base giuridica di tale disposizione.

(6) Al fine di integrare o modificare taluni elementi non essenziali del presente regolamento, dovrebbe essere de­ legato alla Commissione il potere di adottare atti confor­ memente all'articolo 290 del trattato sul funzionamento dell'Unione europea. È di particolare importanza che du­ rante i lavori preparatori la Commissione, svolga ade­ guate consultazioni, anche a livello di esperti. Nella pre­ parazione e nell'elaborazione degli atti delegati la Com­ missione dovrebbe provvedere alla contestuale, tempe­ stiva e appropriata trasmissione dei documenti pertinenti al Parlamento europeo e al Consiglio.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/671

(1) Parere dell'8 marzo 2012 (non ancora pubblicato nella Gazzetta ufficiale).

(2) GU C 191 del 29.6.2012, pag. 116, e GU C 44 del 15.2.2013, pag. 158.

(3) GU C 225 del 27.7.2012, pag. 174. (4) Posizione del Parlamento europeo del 20 novembre 2013 (non

ancora pubblicata nella Gazzetta ufficiale). (5) Regolamento (CE) n. 1234/2007 del Consiglio, del 22 ottobre 2007,

recante organizzazione comune dei mercati agricoli e disposizioni specifiche per taluni prodotti agricoli (regolamento unico OCM) (GU L 299 del 16.11.2007, pag. 1).

(6) Regolamento (UE) n. 1306 del 17 dicembre 2013 Parlamento euro­ peo e del Consiglio sul finanziamento, sulla gestione e sul monito­ raggio della politica agricola comune e che abroga i regolamenti del Consiglio (CEE) n. 352/78, (CE) n. 165/94, (CE) n. 2799/98, (CE) n. 814/2000, (CE) n. 1290/2005 e (CE) n. 485/2008 (Cfr. pag. 549 della presente Gazzetta ufficiale).

(7) Talune definizioni in taluni settori dovrebbero essere fis­ sate nel presente regolamento. Per tener conto delle pe­ culiarità del settore del riso, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti intesi a modificare le definizioni nel settore del riso nella mi­ sura necessaria per aggiornarle alla luce degli sviluppi del mercato.

(8) Il presente regolamento fa riferimento alla designazione dei prodotti e contiene i riferimenti alle voci e sottovoci della nomenclatura combinata. Le modifiche della no­ menclatura della tariffa doganale comune possono quindi richiedere adeguamenti tecnici conseguenti del presente regolamento. Al fine di prendere in considerazione tali modifiche, è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti per apportare i necessari adeguamenti tecnici. A fini di chiarezza e semplicità è opportuno abrogare il regolamento (CEE) n. 234/79 del Consiglio (1), che conferisce attualmente tale competenza e integrare la medesima nel presente regolamento.

(9) Nei settori dei cereali, del riso, dello zucchero, dei foraggi essiccati, delle sementi, del vino, dell'olio di oliva e delle olive da tavola, del lino e della canapa, dei prodotti ortofrutticoli, dei prodotti ortofrutticoli trasformati, delle banane, del latte e dei prodotti lattiero-caseari, nonché dei bachi da seta, è opportuno fissare campagne di com­ mercializzazione che siano per quanto possibile rispon­ denti ai cicli biologici di produzione dei rispettivi pro­ dotti.

(10) Per stabilizzare i mercati e assicurare un equo tenore di vita alla popolazione agricola, è stato elaborato un si­ stema differenziato di sostegno del mercato per i vari settori e sono stati introdotti dei regimi di sostegno di­ retto, tenendo conto sia delle esigenze specifiche di ogni settore, da un lato, sia dell'interdipendenza tra i diversi settori dall'altro. Queste misure assumono la forma di un intervento pubblico oppure del pagamento di un aiuto per l'ammasso privato. Si ravvisa la necessità di conti­ nuare a mantenere in vita le misure di sostegno del mercato, che devono tuttavia essere razionalizzate e sem­ plificate.

(11) È opportuno stabilire le tabelle unionali di classificazione, identificazione e presentazione delle carcasse nei settori delle carni bovine, delle carni suine e delle carni ovine e caprine ai fini della registrazione dei prezzi e dell'appli­ cazione dei meccanismi d'intervento in tali settori; tali tabelle unionali rispondono inoltre all'obiettivo di una migliore trasparenza del mercato.

(12) A fini di chiarezza e trasparenza, è opportuno conferire una struttura comune alle disposizioni in materia di in­ tervento pubblico mantenendo peraltro invariata la poli­ tica perseguita in ciascun settore. A tal fine, è opportuno

operare una distinzione tra le soglie di riferimento e i prezzi d'intervento e definire quest' ultimo. Nel far ciò, è di particolare importanza chiarire che solo i prezzi di intervento per l'intervento pubblico corrispondono ai prezzi amministrati applicati di cui all'allegato 3, para­ grafo 8, prima frase, dell'Accordo sull'agricoltura del­ l'OMC (ossia il sostegno dei prezzi di mercato). In questo contesto, si dovrebbe intendere che l'intervento sul mer­ cato può assumere la forma di un intervento pubblico, ma anche altre forme di intervento che non fanno uso di indicazioni di prezzo stabilite ex ante.

(13) A seconda dei diversi settori e alla luce della prassi e dell'esperienza maturata nell'ambito delle previgenti orga­ nizzazioni comuni dei mercati (OMC), è opportuno che il regime di intervento pubblico sia disponibile in determi­ nati periodi dell'anno e che, in tali periodi, sia aperto su base permanente oppure in funzione dei prezzi di mer­ cato.

(14) Il prezzo di intervento pubblico dovrebbe consistere in un prezzo fisso per determinati quantitativi di taluni prodotti, mentre in altri casi dovrebbe essere fissato me­ diante gara, in linea con la prassi e l'esperienza maturata nell'ambito delle previgenti organizzazioni comuni di mercato.

(15) Il presente regolamento dovrebbe prevedere la possibilità di smaltire i prodotti acquistati all'intervento. Tali misure dovrebbero essere adottate in modo da evitare turbative di mercato e da assicurare un accesso non discriminato­ rio alla merce e la parità di trattamento degli acquirenti.

(16) È opportuno che il vigente programma di distribuzione gratuita di derrate alimentari agli indigenti nell'Unione adottato nel quadro della PAC sia disciplinato da un regolamento separato che tenga conto degli obiettivi di coesione sociale di tale programma. È opportuno tuttavia prevedere nel presente regolamento disposizioni che con­ sentano di mettere i prodotti detenuti nelle scorte dell'in­ tervento pubblico a disposizione di tale programma.

(17) Per equilibrare il mercato e stabilizzare i prezzi di mer­ cato, può risultare necessario concedere aiuti all'ammasso privato di determinati prodotti agricoli. Per garantire la trasparenza del mercato, è opportuno delegare alla Com­ missione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda la fissazione delle condizioni alle quali può es­ sere decisa la concessione di aiuti all'ammasso privato, tenendo conto della situazione del mercato stesso.

(18) Per garantire che i prodotti acquistati all'intervento pub­ blico o che beneficiano dell'aiuto all'ammasso privato siano adatti all'ammasso di lunga durata e rispondano a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità e per tener conto delle peculiarità dei diversi settori al fine di assicurare il funzionamento efficace in termini di costi dell'intervento pubblico e dell'ammasso privato, è oppor­ tuno delegare alla Commissione il potere di adottare

ITL 347/672 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CEE) N. 234/79 del Consiglio, del 5 febbraio 1979, relativo alla procedura di adeguamento della nomenclatura della tariffa doganale comune utilizzata per i prodotti agricoli (GU L 34 del 9.2.1979, pag. 2).

determinati atti per quanto riguarda la fissazione dei re­ quisiti e delle condizioni che devono rispettare tali pro­ dotti riguardo alla loro qualità e ammissibilità, che si aggiungono alle condizioni previste dal presente regola­ mento.

(19) Per tener conto delle peculiarità dei settori dei cereali e del risone, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per la fissazione dei criteri di qualità per quanto riguarda gli acquisti all'inter­ vento e le vendite di tali prodotti.

(20) Per assicurare un'appropriata capacità di ammasso e l'ef­ ficienza del sistema di intervento pubblico in termini di costi, distribuzione e accesso da parte degli operatori e al fine di mantenere la qualità dei prodotti acquistati all'in­ tervento pubblico per smaltirli alla fine del periodo di ammasso, è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti per quanto riguarda i requisiti che devono possedere i centri di ammasso per tutti i prodotti che sono oggetto di intervento pubblico, norme sull'ammasso di prodotti all'interno e all'esterno dello Stato membro che ne è responsabile e sul loro trattamento sotto il profilo dei dazi doganali e di qual­ siasi altro importo da concedere o da riscuotere secondo le disposizioni della PAC.

(21) Per garantire che l'ammasso privato possa produrre gli effetti auspicati sul mercato, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le norme e condizioni applicabili nel caso in cui il quantitativo immagazzinato sia inferiore al quantitativo contrattuale e le condizioni di concessione di un anticipo nonché le condizioni applicabili alla reim­ missione sul mercato o lo smaltimento di un prodotto oggetto di contratti di ammasso privato.

(22) Al fine di garantire il corretto funzionamento dei sistemi d'intervento pubblico e di ammasso privato, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determi­ nati atti per quanto riguarda le disposizioni che discipli­ nano il ricorso a procedure di gara, le condizioni aggiun­ tive che gli operatori devono soddisfare e l'obbligo impo­ sto all'operatore di costituire una cauzione.

(23) Al fine di tener conto degli sviluppi tecnici e delle esi­ genze dei settori delle carni bovine, suine, ovine e capri­ ne, nonché della necessità di normalizzare la presenta­ zione dei diversi prodotti con l'obiettivo di migliorare la trasparenza del mercato, la rilevazione dei prezzi e l'ap­ plicazione delle misure d'intervento sul mercato, è oppor­ tuno delegare alla Commissione il potere di adottare de­ terminati atti per quanto riguarda l'adeguamento e l'ag­ giornamento delle tabelle utilizzate nell'Unione per la classificazione delle carcasse in detti settori, nonché la fissazione di determinate disposizioni e deroghe comple­ mentari correlate.

(24) È opportuno incoraggiare il consumo di frutta e verdura nonché di latte e di prodotti lattiero-caseari da parte degli

alunni nelle scuole al fine di aumentare in maniera per­ manente la porzione di tali prodotti nelle diete dei bam­ bini nella fase della vita in cui si formano le abitudini alimentari, contribuendo in tal modo al raggiungimento degli obiettivi della PAC, in particolare stabilizzando i mercati e assicurando la disponibilità di forniture attuali e future. È pertanto opportuno promuovere un aiuto dell'Unione destinato a finanziare o a cofinanziare la fornitura di tali prodotti agli allievi degli istituti scolastici.

(25) Per una sana gestione finanziaria del programma del­ l'Unione frutta e verdura nelle scuole, nonché latte nelle scuole, è opportuno prevedere disposizioni adeguate per ciascuno di essi. L'aiuto concesso dall'Unione non do­ vrebbe essere utilizzato per sostituire il finanziamento di eventuali programmi nazionali esistenti di distribu­ zione di frutta e verdura, e di distribuzione di latte nelle scuole. Considerati i vincoli di bilancio, gli Stati membri dovrebbero tuttavia essere in grado di sostituire il loro contributo finanziario a tali programmi con contributi provenienti dal settore privato. Per l'efficacia dei loro programmi di distribuzione di frutta e verdura nelle scuo­ le, può essere necessario disporre che gli Stati membri prevedano misure di accompagnamento e dovrebbero autorizzarli a concedere un aiuto nazionale. Gli Stati membri che partecipano ai programmi dovrebbero se­ gnalare che si tratta di programmi sovvenzionati me­ diante l'aiuto dell'Unione.

(26) Per incoraggiare i bambini ad adottare abitudini alimen­ tari sane e per garantire che l'aiuto sia mirato ai bambini che frequentano regolarmente istituti scolastici ammini­ strati o riconosciuti dagli Stati membri, è opportuno de­ legare alla Commissione il potere di adottare determinati atti nell'ambito del programma di distribuzione di frutta e verdura nelle scuole per quanto riguarda i criteri ag­ giuntivi legati all'orientamento dell'aiuto da parte degli Stati membri, l'approvazione e la selezione dei richiedenti e l'elaborazione di strategie nazionali o regionali e sulle misure di accompagnamento.

(27) Per garantire un uso efficiente e mirato dei fondi del­ l'Unione, è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti per quanto riguarda i programmi sulla frutta e verdura nelle scuole relativa­ mente al metodo di riassegnazione dell'aiuto tra gli Stati membri sulla base delle richieste di aiuto ricevute, i costi ammissibili all'aiuto dell'Unione, compresa la possibilità di fissazione di un massimale globale per tali costi e l'obbligo degli Stati membri di monitorare e valutare l'efficienza dei loro programmi sulla frutta e verdura nelle scuole.

(28) Per sensibilizzare il pubblico ai programmi sulla frutta e verdura nelle scuole è opportuno delegare alla Commis­ sione il potere di adottare determinati atti intesi a richie­ dere agli Stati membri l'attuazione di un programma sulla frutta e la verdura nelle scuole per pubblicizzare il ruolo sovvenzionatorio degli aiuti dell'Unione.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/673

(29) Per tener conto dell'andamento delle abitudini di con­ sumo dei prodotti lattiero-caseari, delle innovazioni e degli sviluppi sul mercato di tali prodotti, della disponi­ bilità dei prodotti sui diversi mercati dell'Unione e di aspetti nutrizionali, è opportuno delegare alla Commis­ sione il potere di adottare determinati atti nell'ambito del programma di aiuto alla distribuzione di latte nelle scuole per quanto riguarda i prodotti ammissibili a beneficiare del programma, le strategie nazionali o regionali degli Stati membri, comprese se del caso le misure di accom­ pagnamento, nonché il monitoraggio e la valutazione del programma

(30) Per garantire che i beneficiari e i richiedenti appropriati rispondano alle condizioni di concessione dell'aiuto del­ l'Unione nonché l'uso efficace ed efficiente di tale aiuto, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adot­ tare determinati atti per quanto riguarda le norme sui beneficiari e richiedenti ammissibili all'aiuto, il requisito per i richiedenti di essere approvati dagli Stati membri e l'utilizzo di prodotti lattiero-caseari nella preparazione dei pasti negli istituti scolastici.

(31) Per garantire che i richiedenti dell'aiuto rispettino gli ob­ blighi loro incombenti, è opportuno delegare alla Com­ missione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda misure sul deposito di una cauzione in caso di versamento di un anticipo.

(32) Per sensibilizzare il pubblico al programma latte nelle scuole, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le con­ dizioni secondo cui gli Stati membri devono segnalare la loro partecipazione a tale programma e il fatto che que­ st'ultimo è sovvenzionato dall'Unione.

(33) Per assicurare che l'aiuto si ripercuota sul prezzo dei prodotti, è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti per quanto riguarda l'at­ tuazione di un sistema di monitoraggio dei prezzi nel quadro del programma di distribuzione di latte nelle scuole.

(34) Per incoraggiare le organizzazioni di produttori, le asso­ ciazioni di organizzazioni di produttori o le organizza­ zioni interprofessionali riconosciute ad elaborare pro­ grammi di attività per il miglioramento della produzione e della commercializzazione dell'olio di oliva e delle olive da tavola è necessaria la concessione di un finanziamento dell'Unione. In tale contesto, è opportuno che il presente regolamento preveda un aiuto dell'Unione da assegnare in funzione della priorità attribuita alle attività svolte nell'ambito dei rispettivi programmi di attività. Tuttavia è opportuno ridurre il cofinanziamento per migliorare l'efficienza dei programmi.

(35) Per garantire un uso efficace ed efficiente dell'aiuto del­ l'Unione concesso alle organizzazioni di produttori, asso­ ciazioni di organizzazioni di produttori o organizzazioni interprofessionali nel settore dell'olio di oliva e delle olive

da tavola e al fine di migliorare la qualità della produ­ zione di olio di oliva e di olive da tavola, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determi­ nati atti per quanto riguarda le specifiche misure che possono essere finanziate mediante l'aiuto dell'Unione e le attività e i costi che non possono essere finanziate, l'assegnazione minima del finanziamento unionale a su­ perfici specifiche, l'obbligo di costituire una cauzione e i criteri di cui gli Stati membri devono tener conto nella selezione e nell'approvazione dei programmi di attività.

(36) Il presente regolamento dovrebbe distinguere da un lato, tra prodotti ortofrutticoli destinati al consumo diretto, e prodotti ortofrutticoli destinati alla trasformazione e tra­ sformati, dall'altro. Le regole sui fondi di esercizio, sui programmi operativi e sul contributo finanziario del­ l'Unione si dovrebbero applicare soltanto alla prima ca­ tegoria, ed entrambi i tipi di prodotti ortofrutticoli do­ vrebbero essere trattati in maniera simile.

(37) Gli ortofrutticoli sono prodotti deperibili e la produzione è imprevedibile. Eccedenze anche limitate possono pro­ vocare turbative rilevanti del mercato. Per questo è op­ portuno adottare misure di gestione delle crisi e disporre che tali misure continuino ad essere integrate nei pro­ grammi operativi.

(38) La produzione e la commercializzazione degli ortofrutti­ coli dovrebbero tener pienamente conto di considera­ zioni ambientali, sia sul piano delle pratiche colturali che della gestione dei materiali di scarto e dello smalti­ mento dei prodotti ritirati dal mercato, soprattutto per quanto riguarda la protezione della qualità delle acque, la salvaguardia della biodiversità e la conservazione del pae­ saggio.

(39) È opportuno che il sostegno a favore della costituzione di associazioni di produttori sia concesso in tutti i settori e in tutti gli Stati membri nell'ambito della politica di svi­ luppo rurale. È pertanto opportuno che la concessione del sostegno specifico nel settore degli ortofrutticoli sia sospesa.

(40) Per responsabilizzare maggiormente le organizzazioni di produttori del settore ortofrutticolo e le loro associazioni nell'adozione delle decisioni finanziarie e per orientare verso prospettive durevoli le risorse pubbliche ad esse assegnate, è opportuno stabilire le condizioni per l'uti­ lizzo di tali risorse. Il cofinanziamento dei fondi di eser­ cizio costituiti dalle organizzazioni di produttori e dalle loro associazioni sembra una soluzione adeguata. In de­ terminati casi dovrebbero essere autorizzati finanziamenti a raggio più ampio. I fondi di esercizio dovrebbero essere destinati esclusivamente a finanziare i programmi opera­ tivi nel settore degli ortofrutticoli. Ai fini del controllo delle spese dell'Unione, è necessario limitare l'aiuto con­ cesso alle organizzazioni di produttori e alle loro asso­ ciazioni che costituiscono un fondo di esercizio.

ITL 347/674 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(41) Nelle regioni in cui il grado di organizzazione dei pro­ duttori nel settore ortofrutticolo è basso è opportuno autorizzare l'erogazione di contributi finanziari supple­ mentari a carattere nazionale. Per quanto concerne gli Stati membri particolarmente svantaggiati sul piano strut­ turale, è opportuno che tali contributi siano rimborsati dall'Unione.

(42) Per garantire che il sostegno alle organizzazioni di pro­ duttori del settore degli ortofrutticoli e alle loro associa­ zioni sia efficiente, mirato e sostenibile, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determi­ nati atti per quanto riguarda i fondi di esercizio e i programmi operativi, la disciplina nazionale e la strategia nazionale per i programmi operativi concernenti l'ob­ bligo di monitorare e valutare l'efficienza della disciplina nazionale e delle strategie nazionali, l'aiuto finanziario dell'Unione, le misure di prevenzione e gestione delle crisi e l'aiuto finanziario nazionale.

(43) Nel settore vitivinicolo è importante istituire misure di sostegno che rafforzino le strutture competitive. Mentre la definizione di tali misure e il loro finanziamento do­ vrebbero spettare all'Unione, si dovrebbe lasciare agli Stati membri la facoltà di scegliere misure idonee per sovvenire alle necessità dei rispettivi organismi regionali, tenendo conto, se necessario, delle loro peculiarità, e integrandole nei rispettivi programmi di sostegno nazio­ nali. È opportuno che l'attuazione di tali programmi spetti agli Stati membri.

(44) Una misura essenziale ammissibile ai programmi di so­ stegno nazionali dovrebbe essere costituita dalla promo­ zione e dalla commercializzazione dei vini dell'Unione. Il sostegno all'innovazione può aumentare le prospettive di commercializzazione e la competitività dei prodotti viti­ vinicoli dell'Unione. Le attività di ristrutturazione e di riconversione dovrebbero essere proseguite dati i loro effetti strutturali positivi sul settore vitivinicolo. Dovrebbe inoltre essere previsto un sostegno a favore degli inve­ stimenti nel settore vitivinicolo intesi a migliorare i risul­ tati economici delle imprese in quanto tali. Il sostegno a favore della distillazione dei sottoprodotti dovrebbe co­ stituire una misura a disposizione degli Stati membri che desiderino avvalersi di tale strumento per garantire la qualità del vino, preservando nel contempo l'ambiente.

(45) È opportuno ammettere agli aiuti nell'ambito dei pro­ grammi di sostegno nel settore vitivinicolo strumenti preventivi come l'assicurazione del raccolto, i fondi di mutualizzazione e la vendemmia verde, allo scopo di incoraggiare un approccio responsabile per affrontare le situazioni di crisi.

(46) Le disposizioni sul sostegno dei viticoltori attraverso l'as­ segnazione di diritti all'aiuto decise dagli Stati membri sono state rese definitive a decorrere dall'esercizio

finanziario 2015 in virtù dell'articolo 103 quaterdecies del regolamento (CE) n. 1234/2007 e alle condizioni previste da tale disposizione.

(47) Per garantire che i programmi di sostegno degli Stati membri nel settore vitivinicolo raggiungano i loro obiet­ tivi e per assicurare un uso efficace ed efficiente dei fondi dell'Unione, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda: le norme sulla responsabilità delle spese sostenute tra la data di ricevimento dei programmi di sostegno prove­ nienti dalla Commissione e le modifiche apportate ai medesimi alla data della loro applicabilità; norme sul contenuto dei programmi di sostegno e sulle spese, i costi amministrativi e di personale e gli interventi che possono essere inseriti nei programmi di sostegno degli Stati membri nonché la possibilità di effettuare paga­ menti attraverso intermediari, e le relative condizioni, nel caso del sostegno per l'assicurazione del raccolto; norme sull'obbligo di costituire una cauzione qualora venga versato un anticipo; norme sull'utilizzo di alcuni termini; la fissazione di un massimale per le spese relative al reimpianto dei vigneti per ragioni sanitarie o fitosani­ tarie; norme sull'esigenza di evitare doppi finanziamenti dei progetti; norme sull'obbligo imposto ai produttori di ritirare i sottoprodotti della vinificazione e sulle eccezioni a tale obbligo intese a evitare eccessivi oneri amministra­ tivi, nonché norme sulla certificazione volontaria dei di­ stillatori e norme che consentano agli Stati membri di stabilire condizioni per il corretto funzionamento delle misure di sostegno.

(48) L'apicoltura è caratterizzata dalla diversità delle condi­ zioni di produzione e delle rese e dall'eterogeneità degli operatori economici, sia in termini di produzione che di commercializzazione. Inoltre, a causa della crescente in­ cidenza sulla salute delle api di alcuni tipi di aggressioni contro gli alveari, e in particolare della propagazione della varroasi in molti Stati membri in questi ultimi anni e dei problemi che questa malattia comporta per la produzione di miele, un intervento dell'Unione conti­ nua a essere necessario considerato che si tratta di una malattia che non può essere eradicata completamente e va trattata con prodotti autorizzati. In queste circostanze e al fine di promuovere la produzione e la commercia­ lizzazione dei prodotti dell'apicoltura nell'Unione, è op­ portuno elaborare programmi nazionali triennali per il settore finalizzati al miglioramento delle condizioni ge­ nerali di produzione e di commercializzazione dei pro­ dotti dell'apicoltura. Questi programmi nazionali dovreb­ bero essere cofinanziati dall'Unione.

(49) È opportuno precisare le misure che possono essere in­ cluse nei programmi per l'apicoltura. Per assicurare che il regime di aiuto dell'Unione sia adeguato agli sviluppi più recenti e che le misure contemplate siano efficaci nel miglioramento delle condizioni generali della produzione e della commercializzazione dei prodotti dell'apicoltura, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adot­ tare determinati atti per quanto riguarda l'aggiornamento dell'elenco delle misure adeguando le misure esistenti o aggiungendone altre.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/675

(50) Per garantire che si faccia un uso efficace ed efficiente dei fondi dell'Unione destinati all'apicoltura, è opportuno de­ legare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda l'esigenza di evitare doppi finan­ ziamenti in base ai programmi degli Stati membri a fa­ vore dell'apicoltura e ai programmi di sviluppo rurale e la base per l'assegnazione del contributo finanziario del­ l'Unione a ciascuno Stato membro partecipante.

(51) In virtù del regolamento (CE) n. 73/2009 del Consi­ glio (1), i pagamenti per superficie per il luppolo sono disaccoppiati dal 1o gennaio 2010. Per far sì che le or­ ganizzazioni di produttori di luppolo possano proseguire le attività come prima, è opportuno introdurre una di­ sposizione specifica in virtù della quale nello Stato mem­ bro interessato saranno utilizzati importi equivalenti per le medesime attività. Per assicurare che gli aiuti finanzino gli scopi delle organizzazioni dei produttori, enunciati nel presente regolamento, è opportuno delegare alla Com­ missione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le domande di aiuto, le norme sulle superfici ammissibili coltivate a luppolo e il calcolo degli aiuti.

(52) È opportuno che l'aiuto concesso dall'Unione per l'alle­ vamento di bachi da seta sia disaccoppiato all'interno del regime dei pagamenti diretti, in linea con l'approccio seguito per gli aiuti concessi in altri settori.

(53) L'aiuto per il latte scremato e il latte scremato in polvere prodotti nell'Unione e destinati all'alimentazione degli animali e alla trasformazione in caseina e in caseinati si è dimostrato inefficace a sostenere il mercato: per questo è opportuno sopprimerlo, unitamente alle norme relative all'impiego di caseina e caseinati nella fabbricazione di formaggi.

(54) La decisione di porre fine al divieto transitorio di im­ pianto di vigneti a livello di Unione è giustificata dal conseguimento degli obiettivi principali della riforma del 2008 dell'organizzazione del mercato del vino del­ l'Unione, in particolare la fine dell'eccedenza strutturale di antica data nella produzione vinicola e il progressivo miglioramento della competitività e dell'orientamento del settore vinicolo dell'Unione al mercato. Tali sviluppi po­ sitivi sono risultati da una marcata riduzione delle super­ fici vitate in tutta l'Unione, dall'abbandono da parte di produttori meno competitivi, come pure dalla progressiva soppressione di talune misure di sostegno del mercato che ha eliminato l'incentivo agli investimenti privi di

vitalità economica. La riduzione della capacità di offerta ed il sostegno a misure strutturali e alla promozione delle esportazioni vinicole hanno consentito un migliore ade­ guamento ad una domanda in calo a livello di Unione, che risulta da una progressiva diminuzione del consumo negli Stati membri produttori di vino tradizionali.

(55) Tuttavia, le prospettive di un progressivo aumento della domanda a livello di mercato mondiale incentivano ad accrescere la capacità di offerta, e quindi all'impianto di nuovi vigneti, durante il prossimo decennio. Pur dovendo perseguire l'obiettivo di aumentare la competitività del settore vinicolo dell'Unione in modo da non perdere quote di mercato nel mercato globale, un incremento eccessivamente rapido dei nuovi impianti viticoli in ri­ sposta al previsto sviluppo della domanda internazionale può condurre nuovamente nel medio periodo ad una situazione di capacità di offerta eccessiva con possibili ripercussioni sociali e ambientali in specifiche zone viti­ cole. Per assicurare un aumento ordinato degli impianti viticoli durante il periodo compreso tra il 2016 e il 2030, si dovrebbe istituire a livello di Unione un nuovo sistema di gestione degli impianti viticoli, sotto forma di sistema di autorizzazioni per gli impianti viticoli.

(56) In base a questo nuovo sistema, le autorizzazioni per gli impianti viticoli possono essere concesse senza costi a carico dei produttori e dovrebbero scadere dopo tre anni se non utilizzate. Ciò contribuirebbe ad un uso celere e diretto delle autorizzazioni da parte dei produt­ tori vinicoli a cui esse vengono concesse, evitando spe­ culazioni.

(57) L'aumento dei nuovi impianti viticoli dovrebbe essere strutturato attraverso un meccanismo di salvaguardia a livello di Unione, basato sull'obbligo degli Stati membri di mettere a disposizione annualmente un numero di autorizzazioni per nuovi impianti equivalente all'1 % delle superfici vitate, prevedendo al contempo una certa flessibilità in risposta a circostanze specifiche di ciascuno Stato membro. Gli Stati membri dovrebbero poter deci­ dere se mettere a disposizione superfici meno estese a livello nazionale o regionale, anche a livello di zone ammissibili a specifiche denominazioni di origine pro­ tette e indicazioni geografiche protette, sulla base di mo­ tivazioni obiettive e non discriminatorie, garantendo al contempo che le limitazioni imposte non siano superiori allo 0 % ed eccessivamente restrittive rispetto agli obiet­ tivi perseguiti.

(58) Per far sì che le autorizzazioni siano concesse in maniera non discriminatoria, dovrebbero essere stabiliti determi­ nati criteri e in particolare quando gli ettari richiesti nelle domande presentate dai produttori supera il numero de­ gli ettari complessivi messi a disposizione dalle autoriz­ zazioni offerte dagli Stati membri.

ITL 347/676 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 73/2009 del Consiglio, del 19 gennaio 2009, che stabilisce norme comuni relative ai regimi di sostegno diretto agli agricoltori nell'ambito della politica agricola comune e istituisce taluni regimi di sostegno a favore degli agricoltori, e che modifica i regolamenti (CE) n. 1290/2005, (CE) n. 247/2006, (CE) n. 378/2007 e abroga il regolamento (CE) n. 1782/2003 (GU L 30 del 31.1.2009, pag. 16).

(59) La concessione di autorizzazioni a produttori che proce­ dono all'estirpazione di una superficie vitata esistente dovrebbe essere attuata automaticamente su presenta­ zione di una domanda ed a prescindere dal meccanismo di salvaguardia per nuovi impianti, dato che non contri­ buisce all'aumento generale delle superfici vitate. Per spe­ cifiche zone ammissibili alla produzione di vini a deno­ minazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta, gli Stati membri dovrebbero avere la facoltà di limitare la concessione di tali autorizzazioni per reim­ pianti sulla base di raccomandazioni di organizzazioni professionali rappresentative riconosciute.

(60) Tale nuovo sistema di autorizzazioni per impianti viticoli non dovrebbe applicarsi agli Stati membri che non ap­ plicano il regime transitorio dell'Unione relativo ai diritti di impianto e dovrebbe essere facoltativo per gli Stati membri in cui, sebbene si applichino i diritti di impianto, la superficie vitata sia al di sotto di una determinata soglia.

(61) Dovrebbero essere stabilite disposizioni transitorie per assicurare un agevole passaggio dal precedente regime relativo ai diritti di impianto al nuovo sistema, special­ mente per evitare un eccesso di impianti prima dell'inizio di quest'ultimo. Gli Stati membri dovrebbero beneficiare di una certa flessibilità nel decidere la scadenza per la presentazione di richieste di conversione dei diritti di impianto in autorizzazioni dal 31 dicembre 2015 al 31 dicembre 2020.

(62) Per assicurare un'attuazione armonizzata ed efficace del nuovo sistema di autorizzazioni per impianti viticoli, do­ vrebbe essere delegata alla Commissione la facoltà di adottare determinati atti relativamente alle condizioni di esonero di taluni impianti viticoli dal sistema, alle norme riguardanti i criteri di ammissibilità e priorità, all'aggiunta di criteri di ammissibilità e priorità, alla coesistenza di vigneti da estirpare con nuovi impianti viticoli nonché ai motivi in base ai quali gli Stati membri possono limitare la concessione di autorizzazioni per reimpianti.

(63) Il controllo degli impianti non autorizzati dovrebbero essere effettuati efficacemente in modo da garantire il rispetto delle norme del nuovo sistema.

(64) L'applicazione di norme di commercializzazione dei pro­ dotti agricoli può contribuire a migliorare le condizioni economiche della produzione e della commercializzazio­ ne, nonché la qualità dei prodotti stessi. L'applicazione di tali norme risponde quindi agli interessi di produttori, commercianti e consumatori.

(65) Alla luce della comunicazione della Commissione sulla politica di qualità dei prodotti agricoli e dei dibattiti che vi hanno fatto seguito, per rispondere alle aspettative dei consumatori e contribuire al miglioramento delle condizioni economiche della produzione e della commer­ cializzazione dei prodotti agricoli e alla loro qualità è

opportuno mantenere l'applicazione di norme di com­ mercializzazione per prodotto o per settore.

(66) È opportuno prevedere disposizioni di carattere trasver­ sale per le norme di commercializzazione.

(67) È opportuno suddividere le norme di commercializza­ zione tra norme obbligatorie per settori o prodotti spe­ cifici e menzioni riservate facoltative da stabilire sulla base del settore o del prodotto.

(68) Le norme di commercializzazione dovrebbero, in linea di massima, applicarsi a tutti i prodotti agricoli interessati commercializzati nell'Unione.

(69) I settori e i prodotti cui possono essere applicate le norme di commercializzazione dovrebbero essere elencati nel presente regolamento. Tuttavia, per tenere conto delle aspettative dei consumatori e della necessità di migliorare la qualità dei prodotti agricoli e le condizioni economi­ che della loro produzione e commercializzazione, è op­ portuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda la modifica di detto elenco, a condizioni rigorose.

(70) Per tener conto delle aspettative dei consumatori e mi­ gliorare le condizioni economiche della produzione e della commercializzazione, nonché la qualità di determi­ nati prodotti agricoli e adeguarsi alla costante evoluzione delle condizioni del mercato e della domanda dei consu­ matori, agli sviluppi a livello delle pertinenti norme in­ ternazionali, nonché al fine di evitare di ostacolare l'in­ novazione nella produzione, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda l'adozione di norme di commercializza­ zione per settore o per prodotto, in tutte le fasi della commercializzazione, nonché di deroghe ed esenzioni a tali norme. Le norme di commercializzazione dovrebbero tener conto, tra l'altro, delle caratteristiche naturali ed essenziali dei prodotti interessati, evitando così di provo­ care modifiche sostanziali della composizione comune del prodotto interessato. Le norme di commercializza­ zione dovrebbero inoltre tenere conto del possibile ri­ schio che i consumatori siano indotti in errore a causa delle loro aspettative e abitudini. Eventuali deroghe o esenzioni alle norme non dovrebbero comportare costi supplementari sostenuti esclusivamente dai produttori agricoli.

(71) Lo scopo dell'applicazione di norme di commercializza­ zione è garantire l'agevole approvvigionamento del mer­ cato con prodotti di qualità normalizzata e soddisfacente ed è importante che le norme riguardino, in particolare, la definizione tecnica, le classificazioni, la presentazione, la marchiatura e l'etichettatura, il condizionamento, il metodo di produzione, la conservazione, il magazzinag­ gio il trasporto, i rispettivi documenti amministrativi, la certificazione e le scadenze, le restrizioni d'uso e lo smal­ timento.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/677

(72) Dato l'interesse dei produttori a comunicare le caratteri­ stiche dei prodotti e della produzione e l'interesse dei consumatori a ricevere informazioni adeguate e traspa­ renti sui prodotti, è opportuno che sia possibile stabilire il luogo di produzione e/o il luogo di origine, caso per caso al livello geografico adeguato, tenendo conto nel contempo delle peculiarità di determinati settori, soprat­ tutto nel caso dei prodotti agricoli trasformati.

(73) È opportuno prevedere disposizioni particolari per i pro­ dotti importati dai paesi terzi purché le disposizioni na­ zionali in vigore nei paesi terzi giustifichino la conces­ sione di deroghe alle norme di commercializzazione e sia garantita l'equivalenza con la legislazione dell'Unione. È altresì opportuno stabilire le modalità di applicazione delle norme di commercializzazione applicabili ai pro­ dotti esportati dall'Unione.

(74) I prodotti ortofrutticoli destinati alla vendita al consuma­ tore come prodotti freschi dovrebbero essere commercia­ lizzati soltanto se rispondano a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità e se è indicato il paese di origine. Per assicurare la corretta applicazione di tale requisito e tenere conto di talune situazioni specifiche, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adot­ tare determinati atti relativi a deroghe specifiche a detto requisito.

(75) È opportuno perseguire a livello dell'Unione una politica della qualità applicando una procedura di certificazione per i prodotti del settore del luppolo e vietando la com­ mercializzazione dei prodotti per i quali non sia stato rilasciato il certificato. Per assicurare la corretta applica­ zione di tale requisito e tenere conto di talune situazioni specifiche, è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti concernenti misure di deroga a tale requisito al fine di soddisfare i requisiti di commercializzazione di alcuni paesi terzi ovvero per i prodotti destinati a utilizzazioni particolari.

(76) Per taluni settori e prodotti, le definizioni, le designazioni e le denominazioni di vendita costituiscono un elemento importante per la determinazione delle condizioni di concorrenza. Ne consegue che è opportuno stabilire de­ finizioni, designazioni e denominazioni di vendita per tali settori e/o prodotti, da usare all'interno dell'Unione sol­ tanto per la commercializzazione di prodotti conformi ai relativi requisiti.

(77) Per adattare le definizioni e le denominazioni di vendita per taluni prodotti alle esigenze derivanti dall'evoluzione della domanda dei consumatori, dal progresso tecnico o dalle esigenze dell'innovazione nella produzione, è op­ portuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda la modifica, deroga o esenzione con riferimento alle definizioni e alle denomi­ nazioni di vendita.

(78) Ai fini di una chiara e corretta comprensione da parte degli operatori e degli Stati membri delle definizioni e delle denominazioni di vendita stabilite per taluni settori, è opportuno conferire alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le relative modalità di interpretazione e applicazione.

(79) Per tenere conto delle peculiarità di ciascun prodotto o settore, delle diverse fasi di commercializzazione, delle condizioni tecniche, di possibili difficoltà pratiche signi­ ficative, nonché dell'accuratezza e della ripetibilità dei metodi di analisi, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda la tolleranza nell'ambito di una o più norme specifiche oltre la quale l'intera partita di prodotti si considera non conforme alla norma.

(80) È opportuno stabilire determinate pratiche enologiche e restrizioni per la produzione di vino, in particolare rela­ tive al taglio e all'uso di determinati tipi di mosto di uve, succo di uve e uve fresche originari di paesi terzi. Per conformarsi alle norme internazionali, con riferimento alle pratiche enologiche è necessario che la Commissione tenga conto delle pratiche enologiche raccomandate dal­ l'Organizzazione internazionale della vigna e del vino (OIV).

(81) Per la classificazione delle varietà di uve da vino è op­ portuno stabilire regole secondo cui gli Stati membri che producono più di 50 000 ettolitri all'anno dovrebbero continuare ad avere la competenza della classificazione delle varietà di uve da vino a partire dalle quali può essere prodotto vino sul loro territorio. Alcune varietà dovrebbero essere escluse.

(82) Gli Stati membri dovrebbero avere la facoltà di lasciare in vigore o adottare determinate disposizioni nazionali sui livelli di qualità per i grassi da spalmare.

(83) Nel settore vitivinicolo, è opportuno autorizzare gli Stati membri a limitare o escludere il ricorso a determinate pratiche enologiche e a mantenere in vigore norme più restrittive per i vini prodotti sul loro territorio, nonché a consentire l'uso sperimentale di pratiche enologiche non autorizzate.

(84) Per garantire l'applicazione corretta e trasparente delle norme nazionali in vigore per certi prodotti e settori per quanto riguarda le norme di commercializzazione, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adot­ tare determinati atti per quanto riguarda le condizioni relative all'applicazione delle norme di commercializza­ zione, nonché le condizioni relative alla detenzione, alla circolazione e all'uso dei prodotti ottenuti mediante pra­ tiche sperimentali.

ITL 347/678 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(85) Oltre alle norme di commercializzazione, è opportuno stabilire menzioni di qualità facoltative al fine di garantire che le menzioni utilizzate per descrivere peculiarità o modalità di produzione o di trasformazione non siano utilizzate in modo abusivo sul mercato e offrano al con­ sumatore garanzie di attendibilità per individuare varie qualità dei prodotti. Alla luce degli obiettivi del presente regolamento, per motivi di chiarezza le menzioni facol­ tative di qualità esistenti dovrebbero essere elencate nel presente regolamento.

(86) È opportuno autorizzare gli Stati membri a stabilire norme sullo smaltimento dei prodotti vitivinicoli non conformi ai requisiti del presente regolamento. Per garan­ tire l'applicazione corretta e trasparente delle norme na­ zionali sui prodotti vitivinicoli, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le condizioni relative all'uso dei prodotti vitivinicoli non conformi ai requisiti del presente regola­ mento.

(87) Per tenere conto della situazione del mercato nonché dell'evoluzione delle norme di commercializzazione e delle norme internazionali, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda la riserva di una menzione facoltativa supplementare e la fissazione delle relative condizioni di impiego, la modifica delle condizioni di impiego di una menzione riservata facoltativa e la cancellazione della menzione riservata facoltativa.

(88) Per tenere conto delle caratteristiche di determinati settori e delle aspettative dei consumatori, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda gli ulteriori dettagli relativi ai requi­ siti per l'introduzione di una menzione riservata supple­ mentare.

(89) Per assicurare che i prodotti descritti mediante menzioni riservate facoltative rispettino le condizioni di impiego applicabili, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti delegati per stabilire ulteriori disposizioni relative all'impiego delle menzioni riservate facoltative.

(90) Per tener conto delle peculiarità degli scambi commerciali tra l'Unione e alcuni paesi terzi e delle particolari carat­ teristiche di determinati prodotti agricoli, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determi­ nati atti per quanto riguarda le condizioni alle quali i prodotti importati si considerano di livello equivalente a quelli previsti dalle norme di commercializzazione del­ l'Unione e le condizioni alle quali è possibile derogare alle disposizioni in virtù delle quali i prodotti possono essere commercializzati nell'Unione solo se rispondono a tali norme e infine le disposizioni relative all'applicazione delle norme di commercializzazione ai prodotti esportati dall'Unione.

(91) Le disposizioni relative ai vini dovrebbero essere applicate conformemente agli accordi internazionali conclusi in virtù del TFUE.

(92) Nell'Unione il concetto di vino di qualità si fonda, tra l'altro, sulle specifiche caratteristiche attribuibili all'origine geografica del vino. I consumatori possono individuare tali vini grazie alle denominazioni di origine protette e alle indicazioni geografiche protette. Per permettere l'isti­ tuzione di un quadro trasparente e più completo che corrobori l'indicazione di qualità di tali prodotti, si do­ vrebbe prevedere un sistema che permetta di esaminare le domande di denominazione di origine o di indicazione geografica in linea con l'impostazione seguita nell'ambito della normativa trasversale della qualità applicata dal­ l'Unione ai prodotti alimentari diversi dal vino e dalle bevande spiritose, stabilita dal regolamento (UE) n. 1151/2012 del Parlamento europeo e del Consiglio (1).

(93) Per preservare le particolari caratteristiche di qualità dei vini a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta, gli Stati membri dovrebbero essere autorizzati ad applicare norme più rigorose.

(94) Per beneficiare della protezione nell'Unione, le denomi­ nazioni di origine e le indicazioni geografiche dovrebbero essere riconosciute e registrate a livello unionale secondo norme procedurali stabilite dalla Commissione.

(95) Alla protezione dovrebbero essere ammesse le denomi­ nazioni di origine e alle indicazioni geografiche dei paesi terzi che siano già protette nel loro paese di origine.

(96) La procedura di registrazione dovrebbe permettere a qualsiasi persona fisica o giuridica che abbia un interesse legittimo, in uno Stato membro o in un paese terzo, di esercitare i propri diritti notificando la propria opposi­ zione.

(97) Le denominazioni di origine e le indicazioni geografiche registrate dovrebbero essere protette dagli usi che sfrut­ tano la notorietà dei prodotti conformi. Per incoraggiare la concorrenza leale e non trarre in errore i consumatori, la protezione dovrebbe essere estesa anche ai prodotti e ai servizi non disciplinati dal presente regolamento, in­ clusi quelli non compresi nell'allegato I dei trattati.

(98) Per tener conto delle pratiche esistenti in materia di eti­ chettatura, è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti allo scopo di autorizzare l'uso del nome di una varietà di uva da vino che contiene o è costituito da una denominazione di origine protetta o da un'indicazione geografica protetta.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/679

(1) Regolamento (UE) n. 1151/2012 del Parlamento europeo e del Con­ siglio, del 21 novembre 2012, sui regimi di qualità dei prodotti agricoli e alimentari (GU L 343 del 14.12.2012, pag. 1).

(99) Per tener conto delle peculiarità della produzione nella zona geografica delimitata, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per stabilire i criteri supplementari per la delimitazione della zona geografica e le restrizioni e le deroghe relative alla produzione nella zona geografica delimitata.

(100) Per garantire la qualità e la traccia abilità dei prodotti è opportuno delegare alla Commissione il potere di adot­ tare determinati atti per quanto riguarda le condizioni alle quali il disciplinare di produzione può comprendere requisiti supplementari.

(101) Per garantire la tutela dei diritti o interessi legittimi dei produttori e degli operatori, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda il tipo di richiedente ammesso a chiedere la protezione di una denominazione di origine o di una indicazione geografica, le condizioni da rispettare per quanto riguarda le domande di protezione di una deno­ minazione di origine o di un'indicazione geografica, l'esame da parte della Commissione, la procedura di op­ posizione e le procedure per la modifica, la cancellazione o la conversione di denominazioni di origine protette o di indicazioni geografiche protette. Tale delega di potere riguarda anche le condizioni applicabili alle domande transfrontaliere, le condizioni per le domande di prote­ zione relative a una zona geografica situata in un paese terzo, il termine a decorrere dal quale si applica la pro­ tezione o una relativa modifica e le condizioni connesse alle modifiche del disciplinare.

(102) Per garantire un livello adeguato di protezione, è oppor­ tuno delegare alla Commissione il potere di adottare de­ terminati atti per quanto riguarda l'adozione di restrizioni concernenti la denominazione protetta.

(103) Per garantire che le disposizioni del presente regolamento non danneggino indebitamente gli operatori economici e le autorità competenti riguardo alle denominazioni di vini che sono state protette anteriormente al 1o agosto 2009, oppure la cui domanda di protezione sia stata presentata anteriormente a tale data, è opportuno dele­ gare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda la fissazione di norme transitorie relative alle suddette denominazioni, ai vini immessi sul mercato o etichettati anteriormente a una data specifica e alle modifiche del disciplinare di produzione.

(104) Talune menzioni sono tradizionalmente utilizzate nel­ l'Unione e forniscono ai consumatori informazioni sulle caratteristiche e sulla qualità dei vini complementari alle informazioni fornite dalle denominazioni di origine e dalle indicazioni geografiche protette. Per assicurare il funzionamento del mercato interno e pari condizioni di concorrenza e per evitare che i consumatori siano indotti in errore, è opportuno che tali menzioni tradizionali beneficino di protezione nell'Unione.

(105) Per garantire un adeguato livello di protezione, è oppor­ tuno delegare alla Commissione il potere di adottare de­ terminati atti per quanto riguarda la lingua e la corretta compitazione della menzione tradizionale da proteggere.

(106) Al fine di assicurare la protezione dei diritti legittimi dei produttori e degli operatori, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda: il tipo di richiedenti ammessi a chiedere la protezione di una menzione tradizionale; le condizioni di validità di una domanda di riconoscimento di una menzione tradizionale; i motivi di opposizione alla tutela proposta di una menzione tradizionale; la portata della protezione, compresa la relazione con marchi commer­ ciali, menzioni tradizionali protette, denominazioni di origine protette o indicazioni geografiche protette, omo­ nimi o determinate varietà di uve da vino; i motivi di cancellazione di una menzione tradizionale; il termine di presentazione di una domanda o richiesta; e le procedure da seguire per quanto riguarda la domanda di protezione di una menzione tradizionale, compreso l'esame da parte della Commissione, le procedure di opposizione e le procedure per la cancellazione e la modifica.

(107) Per tenere conto delle peculiarità degli scambi commer­ ciali tra l'Unione e alcuni paesi terzi, è opportuno dele­ gare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le condizioni alle quali sui pro­ dotti di paesi terzi possono essere impiegati termini tra­ dizionali e prevedendo le relative deroghe.

(108) La designazione, la denominazione e la presentazione dei prodotti del settore vitivinicolo disciplinati dal presente regolamento possono avere effetti significativi sulle loro prospettive di commercializzazione. Eventuali divergenze tra le disposizioni legislative degli Stati membri in mate­ ria di etichettatura dei prodotti del settore vitivinicolo possono ostacolare l'ordinato funzionamento del mercato interno. È necessario pertanto stabilire norme che ten­ gano conto dei legittimi interessi dei consumatori e dei produttori. Per questo è appropriato prevedere una nor­ mativa dell'Unione in materia di etichettatura e presenta­ zione.

(109) Per garantire la conformità con le pratiche esistenti in materia di etichettatura, è opportuno delegare alla Com­ missione il potere di adottare determinati atti per stabilire le circostanze eccezionali che giustificano l'omissione del riferimento all'espressione "denominazione di origine protetta" oppure "indicazione geografica protetta".

(110) Per tenere conto delle peculiarità del settore vitivinicolo, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adot­ tare determinati atti per quanto riguarda la presentazione e l'impiego di indicazioni in etichetta diverse da quelle previste dal presente regolamento, determinate indica­ zioni obbligatorie e facoltative e la presentazione.

ITL 347/680 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(111) Per garantire la protezione dei legittimi interessi degli operatori, è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti per quanto riguarda l'eti­ chettatura temporanea e la presentazione dei vini a de­ nominazione di origine o a indicazione geografica, se tale denominazione di origine o indicazione geografica soddi­ sfa i necessari requisiti.

(112) Per non pregiudicare gli operatori economici, è oppor­ tuno delegare alla Commissione il potere di adottare de­ terminati atti concernenti disposizioni transitorie per i vini immessi sul mercato e etichettati conformemente alle norme pertinenti in vigore anteriormente al 1o agosto 2009.

(113) Per tener conto delle peculiarità degli scambi commerciali di prodotti del settore vitivinicolo tra l'Unione e alcuni paesi terzi, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le deroghe alle norme in materia di etichettatura e pre­ sentazione per quanto concerne i prodotti da esportare qualora richiesto dal diritto del paese terzo in questione.

(114) Per garantire un giusto equilibrio tra i diritti e gli obblighi degli zuccherifici e dei produttori di barbabietole da zuc­ chero, continueranno ad essere necessari strumenti spe­ cifici anche dopo lo scadere del regime delle quote dello zucchero. È opportuno pertanto stabilire le disposizioni generali che disciplinano gli accordi scritti interprofessio­ nali conclusi tra zuccherifici e bieticoltori.

(115) La riforma del 2006 del regime dello zucchero ha intro­ dotto cambiamenti profondi nel settore dello zucchero dell'Unione. Per consentire ai produttori di barbabietola da zucchero di portare a termine l'adeguamento alla nuova situazione del mercato e all'accresciuto orienta­ mento al mercato, è opportuno prorogare l'attuale si­ stema di quote di zucchero fino alla sua abolizione alla fine della campagna di commercializzazione 2016/2017.

(116) Al fine di tenere conto delle peculiarità del settore dello zucchero è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti per aggiornare le defini­ zioni tecniche concernenti il settore dello zucchero ag­ giornare le condizioni di acquisto delle barbabietole da zucchero stabilite dal presente regolamento e ulteriori norme in materia di determinazione del peso lordo, della tara, e del tenore di zucchero dello zucchero consegnato a un'impresa, e in materia di polpa di zucchero.

(117) L'esperienza recente ha dimostrato che sono necessarie misure specifiche per assicurare un approvvigionamento sufficiente di zucchero al mercato dell'Unione per il pe­ riodo rimanente delle quote.

(118) Per tener conto delle peculiarità del settore dello zuc­ chero e garantire che gli interessi di tutte le parti siano debitamente presi in considerazione, nonché alla luce dell'esigenza di prevenire alterazioni del mercato, è

opportuno delegare alla Commissione il potere di adot­ tare determinati atti per quanto riguarda le condizioni di acquisto e i contratti di fornitura, per aggiornare le con­ dizioni di acquisto delle barbabietole da zucchero stabilite dal presente regolamento e i criteri che le imprese pro­ duttrici di zucchero sono tenute ad applicare quando ripartiscono fra i venditori i quantitativi di barbabietole che devono essere coperti dai contratti di fornitura prima della semina;

(119) Per tener conto dell'evoluzione tecnica è opportuno de­ legare alla Commissione il potere di adottare determinati atti riguardo a un elenco dei prodotti per la fabbricazione dei quali possono essere utilizzati zucchero industriale, isoglucosio industriale o sciroppo di inulina industriale.

(120) Per garantire che le imprese riconosciute che producono o trasformano zucchero, isoglucosio o sciroppo di inu­ lina adempiano i propri obblighi, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti riguardanti la concessione e la revoca del riconoscimento di tali imprese, nonché i criteri per l'applicazione di san­ zioni amministrative.

(121) Per tener conto delle peculiarità del settore dello zuc­ chero e garantire che gli interessi di tutte le parti siano debitamente presi in considerazione, è opportuno dele­ gare alla Commissione il potere di adottare determinati atti riguardanti il significato dei termini per il funziona­ mento del regime delle quote e le condizioni applicabili alle vendite alle regioni ultraperiferiche.

(122) Affinché i produttori siano direttamente coinvolti nelle decisioni di riporto di determinati quantitativi di produ­ zione, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda il riporto di zucchero.

(123) Per migliorare la gestione del potenziale viticolo, è ne­ cessario che gli Stati membri comunichino alla Commis­ sione un inventario del loro rispettivo potenziale produt­ tivo basato sullo schedario viticolo. Per incoraggiare gli Stati membri a effettuare tale comunicazione, è oppor­ tuno limitare il sostegno per le misure di ristrutturazione e riconversione agli Stati che hanno comunicato l'inven­ tario.

(124) Per agevolare la sorveglianza e la verifica del potenziale produttivo da parte degli Stati membri, è opportuno de­ legare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda il contenuto dello schedario vi­ ticolo e le esenzioni.

(125) Per garantire un livello soddisfacente di tracciabilità dei prodotti, in particolare ai fini della protezione dei con­ sumatori, è opportuno esigere che tutti i prodotti del settore vitivinicolo disciplinati dal presente regolamento che circolano nell'Unione siano scortati da un docu­ mento di accompagnamento.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/681

(126) Per agevolare i trasporti di prodotti vitivinicoli e la loro verifica da parte degli Stati membri, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda: l'adozione di disposizioni sul docu­ mento di accompagnamento e sul suo utilizzo; sulle condizioni alle quali il documento di accompagnamento è da considerarsi attestante una denominazione di origine protetta o un'indicazione geografica protetta; l'obbligo di tenuta di un registro e relativo uso; l'indicazione precisa dei soggetti che hanno l'obbligo di tenuta di un registro e le esenzioni da detto obbligo, nonché le operazioni da inserire nel registro.

(127) In assenza di una legislazione dell'Unione sui contratti scritti formalizzati, gli Stati membri possono, secondo il diritto nazionale in materia di contratti, rendere obbli­ gatorio l'uso di contratti di questo tipo, purché sia rispet­ tato il diritto dell'Unione e in particolare sia rispettato il corretto funzionamento del mercato interno e dell'orga­ nizzazione comune dei mercati. Vista la diversità delle situazioni esistenti nell'Unione e ai fini della sussidiarietà è opportuno che una decisione del genere spetti agli Stati membri. Tuttavia, nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari, per garantire che vi siano norme minime adeguate per questo tipo di contratti e per assicurare altresì il corretto funzionamento del mercato interno e dell'organizzazione comune dei mercati, è opportuno sta­ bilire a livello unionale alcune condizioni di base per l'utilizzazione di tali contratti. Tutte queste condizioni di base dovrebbero essere liberamente negoziate. Poiché alcune cooperative lattiero-casearie potrebbero avere nei loro statuti disposizioni con effetto analogo, per sempli­ cità è opportuno esentarle dall'obbligo di stipulare con­ tratti. Per rafforzare l'efficacia di un sistema contrattuale così concepito, è opportuno che gli Stati membri deci­ dano se esso debba applicarsi allo stesso modo quando la raccolta del latte presso gli agricoltori e la consegna ai trasformatori sono effettuate da intermediari.

(128) Per garantire lo sviluppo sostenibile della produzione e assicurare così un tenore di vita equo ai produttori di latte, è opportuno rafforzarne il potere contrattuale nei confronti dei trasformatori, ai fini di una più equa di­ stribuzione del valore aggiunto lungo la filiera. Per con­ seguire tali obiettivi della PAC, è opportuno adottare una disposizione ai sensi dell'articolo 42 e dell'articolo 43, paragrafo 2, TFUE, che consenta alle organizzazioni di produttori costituite da produttori di latte, o alle loro associazioni, di negoziare collettivamente con le latterie le condizioni contrattuali, in particolare il prezzo, per la totalità o per una parte della produzione di latte crudo dei loro membri. Per mantenere una concorrenza effet­ tiva sul mercato lattiero-caseario, è opportuno che questa possibilità sia soggetta ad adeguati limiti quantitativi. Al fine di non pregiudicare l'efficace funzionamento delle cooperative, e per motivi di chiarezza, è opportuno pre­ cisare che, quando l'appartenenza di un agricoltore ad una cooperativa comporta un obbligo, con riguardo a tutta o parte della produzione di latte dell'agricoltore, di consegnare latte crudo, le cui condizioni sono definite negli statuti della cooperativa o nelle regole e nelle

decisioni basate su di essi, tali condizioni non dovrebbero essere oggetto di trattativa attraverso un'organizzazione di produttori.

(129) Vista l'importanza delle denominazioni di origine pro­ tetta e delle indicazioni geografiche protette, in partico­ lare per le regioni rurali vulnerabili, al fine di garantire il valore aggiunto e mantenere la qualità, in particolare dei formaggi che beneficiano di denominazione di origine protetta e indicazioni geografiche protette, e in vista della futura scadenza del sistema delle quote latte, gli Stati membri dovrebbero essere autorizzati ad applicare norme per regolare l'intera offerta di tale formaggio prodotto nella zona geografica delimitata su richiesta di un'orga­ nizzazione interprofessionale, di un'organizzazione di produttori o di un gruppo quale definito nel regolamento (UE) n. 1151/2012. Tale richiesta dovrebbe essere soste­ nuta da un'ampia maggioranza di produttori di latte che rappresentino un'ampia maggioranza del volume del latte utilizzato per produrre tale formaggio e, nel caso delle organizzazioni interprofessionali e dei gruppi, da un'am­ pia maggioranza di produttori di formaggio che rappre­ sentino un'ampia maggioranza della produzione di detto formaggio.

(130) Per seguire l'andamento del mercato la Commissione ha bisogno di informazioni tempestive sui volumi di latte crudo consegnati. Pertanto, è opportuno introdurre le disposizioni necessarie per garantire che il primo acqui­ rente comunichi periodicamente dette informazioni agli Stati membri e che lo Stato membro le notifichi di con­ seguenza alla Commissione.

(131) Le organizzazioni di produttori e le loro associazioni possono svolgere un ruolo utile ai fini della concentra­ zione dell'offerta e del miglioramento della commercia­ lizzazione, della pianificazione e dell'adeguamento della produzione alla domanda, dell'ottimizzazione dei costi di produzione e della stabilizzazione dei prezzi alla produ­ zione, dello svolgimento di ricerche, della promozione delle migliori pratiche e della fornitura di assistenza tec­ nica, della gestione dei sottoprodotti e degli strumenti di gestione del rischio a disposizione dei loro aderenti, con­ tribuendo così al rafforzamento della posizione dei pro­ duttori nella filiera alimentare.

(132) Le organizzazioni interprofessionali possono svolgere un ruolo importante facilitando il dialogo fra i diversi sog­ getti della filiera e promuovendo le migliori prassi e la trasparenza del mercato.

(133) Le disposizioni vigenti in materia di definizione e ricono­ scimento delle organizzazioni di produttori, delle loro associazioni e delle organizzazioni interprofessionali do­ vrebbero pertanto essere armonizzate, ottimizzate ed estese in modo che l'eventuale riconoscimento possa

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essere concesso, su richiesta, secondo statuti definiti con­ formemente al presente regolamento in taluni settori. In particolare, i criteri di riconoscimento e gli statuti delle organizzazioni di produttori dovrebbero garantire che tali organismi siano costituiti su iniziativa dei produttori e siano controllati in base a regole atte a consentire ai produttori aderenti il controllo democratico della loro organizzazione e delle decisioni da essa prese.

(134) Le disposizioni in vigore in vari settori, che rafforzano l'impatto delle organizzazioni di produttori, delle loro associazioni e delle organizzazioni interprofessionali au­ torizzando gli Stati membri, a determinate condizioni, ad estendere determinate regole delle suddette organizza­ zioni agli operatori non aderenti, si sono rivelate efficaci e dovrebbero pertanto essere armonizzate, semplificate ed estese a tutti i settori.

(135) È opportuno prevedere la possibilità di adottare misure atte a facilitare l'adeguamento dell'offerta alle esigenze del mercato, che possono contribuire a stabilizzare i mercati e ad assicurare un equo tenore di vita alla popolazione agricola interessata.

(136) Per incoraggiare le organizzazioni di produttori, le asso­ ciazioni di organizzazioni di produttori e le organizza­ zioni interprofessionali a prendere iniziative atte a facili­ tare l'adeguamento dell'offerta alle esigenze del mercato, ad eccezione delle iniziative concernenti i ritiri dal mer­ cato, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda: misure per il miglioramento della qualità; misure dirette a promuo­ vere una migliore organizzazione della produzione, della trasformazione e della commercializzazione; misure in­ tese ad agevolare la rilevazione dell'andamento dei prezzi di mercato; misure intese a consentire l'elaborazione di previsioni a breve e a lungo termine in base ai mezzi di produzione impiegati.

(137) Per migliorare il funzionamento del mercato dei vini, è opportuno che gli Stati membri possano applicare le decisioni adottate dalle organizzazioni interprofessionali. Tuttavia, dalla portata di queste decisioni dovrebbero es­ sere escluse le pratiche in grado di creare distorsioni della concorrenza.

(138) L'uso di contratti scritti formalizzati, oggetto di disposi­ zioni distinte nel settore del latte, può anche contribuire a rafforzare la responsabilità degli operatori in altri settori e accrescere la loro consapevolezza della necessità di tenere meglio conto dei segnali del mercato, di migliorare la trasmissione dei prezzi e di adeguare l'offerta alla do­ manda nonché di contribuire a evitare determinate prati­ che commerciali sleali. In mancanza di una normativa dell'Unione relativa a tali contratti, gli Stati membri pos­ sono, secondo il diritto contrattuale nazionale, decidere di rendere obbligatorio l'uso di contratti di questo tipo, purché sia rispettato il diritto dell'Unione e, in particola­ re, sia rispettato il corretto funzionamento del mercato interno e dell'organizzazione comune dei mercati.

(139) Per garantire lo sviluppo sostenibile della produzione e quindi un equo tenore di vita ai produttori dei settori delle carni bovine e dell'olio d'oliva nonché ai produttori di taluni seminativi, è opportuno rafforzarne il potere contrattuale nei confronti degli operatori a valle, ai fini di una più equa distribuzione del valore aggiunto lungo la filiera. Per conseguire questi obiettivi della PAC, le organizzazioni di produttori riconosciute dovrebbero po­ ter negoziare, nel rispetto di limiti quantitativi, le condi­ zioni dei contratti di fornitura, compresi i prezzi, per la produzione di alcuni o tutti i loro aderenti, purché tali organizzazioni perseguano uno o più dei seguenti obiet­ tivi: concentrare l'offerta, immettere sul mercato la pro­ duzione dei propri aderenti e ottimizzare i costi di pro­ duzione, purché il perseguimento di tali obiettivi conduca all'integrazione delle attività e sia probabile che tale inte­ grazione generi significativi guadagni in termini di effi­ cienza cosicché l'insieme delle attività dell'organizzazione di produttori contribuisca al conseguimento degli obiet­ tivi dell'articolo 39 TFUE. Ciò potrebbe essere realizzato a condizione che l'organizzazione di produttori svolga talune attività specifiche e che tali attività siano significa­ tive in termini di volume della produzione in questione nonché in termini di costo di produzione e di immis­ sione del prodotto sul mercato.

(140) Al fine di garantire il valore aggiunto e mantenere la qualità, in particolare, del prosciutto salato che beneficia di una denominazione di origine protetta o di un'indica­ zione geografica protetta, gli Stati membri dovrebbero essere autorizzati, nel rispetto di condizioni rigorose, ad applicare norme per regolare l'offerta di tale prosciutto salato, purché tali norme siano sostenute da un'ampia maggioranza dei suoi produttori e, se del caso, dai sui­ nicoltori della zona geografica relativa a tale prosciutto.

(141) L'obbligo di registrazione di tutti i contratti di fornitura del luppolo prodotto nell'Unione è oneroso e dovrebbe essere soppresso.

(142) Per garantire la precisa definizione degli obiettivi e delle responsabilità delle organizzazioni di produttori, delle associazioni di organizzazioni di produttori e delle orga­ nizzazioni interprofessionali, in modo da contribuire al­ l'efficacia delle loro attività senza imporre indebiti oneri amministrativi e senza ledere il principio della libertà di associazione, in particolare nei confronti dei non aderenti a tali organizzazioni, è opportuno delegare alla Commis­ sione il potere di adottare determinati atti recanti dispo­ sizioni per quanto riguarda:

regole concernenti le finalità specifiche che possono, de­ vono o non devono essere perseguite da tali organizza­ zioni e associazioni e, ove applicabile, dovrebbero essere aggiunte a quelle previste nel presente regolamento; lo statuto di tali organizzazioni e associazioni, lo statuto delle organizzazioni diverse dalle organizzazioni di pro­ duttori, le condizioni specifiche applicabili agli statuti delle organizzazioni di produttori in alcuni settori, com­ presi le deroghe, la struttura, il periodo di adesione, le

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dimensioni, le modalità di rendicontazione democratica e le attività di tali organizzazioni e associazioni nonché gli effetti delle fusioni; le condizioni per il riconoscimento, la revoca e la sospensione del riconoscimento, gli effetti che ne derivano, nonché i requisiti per l'adozione di misure correttive in caso di mancato rispetto dei criteri di rico­ noscimento;

le organizzazioni e le associazioni transnazionali e le norme relative all'assistenza amministrativa prestata nei casi di cooperazione transnazionale; i settori soggetti ad autorizzazione degli Stati membri per l'esternalizzazione, le condizioni per l'esternalizzazione e la natura delle at­ tività che possono essere esternalizzate nonché la messa a disposizione di mezzi tecnici da parte delle organizza­ zioni o delle associazioni; la base di calcolo del volume minimo o del valore minimo di produzione commercia­ lizzabile da parte delle organizzazioni e delle associazio­ ni; le norme relative al calcolo del volume di latte crudo oggetto delle trattative condotte da un'organizzazione di produttori, l'ammissione di membri che non sono pro­ duttori nel caso delle organizzazioni di produttori o che non sono organizzazioni di produttori nel caso di asso­ ciazioni di organizzazioni di produttori;

l'estensione di determinate regole delle organizzazioni ai non aderenti e il pagamento obbligatorio della quota associativa da parte dei non aderenti, compresi l'uso e l'assegnazione di tale pagamento da parte di dette orga­ nizzazioni e un elenco di norme di produzione più ri­ gorose che possono essere estese, altri requisiti in materia di rappresentatività, di circoscrizione economica, com­ preso l'esame della loro definizione da parte della Com­ missione, i periodi minimi durante i quali le regole do­ vrebbero essere in vigore prima di essere estese, le per­ sone o le organizzazioni alle quali possono essere appli­ cate le regole o i contributi obbligatori, e i casi in cui la Commissione può richiedere che l'estensione delle regole o il pagamento di contributi obbligatori sia rifiutato o revocato.

(143) Controllare i flussi commerciali è, principalmente, una questione di gestione che andrebbe trattata in modo fles­ sibile. Nel decidere i requisiti connessi ai titoli è oppor­ tuno stabilire se i titoli siano necessari ai fini della ge­ stione del relativo mercato e, in particolare, ai fini del monitoraggio delle importazioni o delle esportazioni dei prodotti considerati.

(144) Per tener conto degli obblighi internazionali dell'Unione e delle norme dell'Unione applicabili in campo sociale, ambientale e di benessere degli animali, della necessità di monitorare l'andamento degli scambi e del mercato e delle importazioni o delle esportazioni, della necessità di assicurare un'adeguata gestione del mercato e di ri­ durre gli oneri amministrativi, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda la fissazione dell'elenco dei prodotti soggetti alla presentazione di un titolo di importazione o

di esportazione e dei casi e delle situazioni in cui non è necessaria la presentazione di un titolo di importazione o di esportazione.

(145) Per fornire ulteriori elementi del regime dei titoli di im­ portazione o di esportazione, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti recanti disposizioni per quanto riguarda: i diritti e gli obblighi connessi al titolo, i suoi effetti giuridici e i casi in cui si applica una tolleranza riguardo all'obbligo di importare o di esportare il quantitativo indicato nel titolo o, se l'ori­ gine deve essere indicata, la subordinazione del rilascio di un titolo di importazione o dell'immissione in libera pratica alla presentazione di un documento, emesso da un paese terzo o da un organismo, che attesti, tra l'altro, l'origine, l'autenticità e le caratteristiche qualitative dei prodotti; il trasferimento dei titoli oppure le restrizioni alla trasferibilità dei titoli; le condizioni aggiuntive per i titoli di importazione per la canapa e il principio dell'as­ sistenza amministrativa tra gli Stati membri per prevenire o gestire i casi di frode e le irregolarità; i casi e le situa­ zioni in cui non è necessaria la costituzione di una cau­ zione a garanzia dell'importazione o dell'esportazione dei prodotti durante il periodo di validità del titolo.

(146) Gli elementi essenziali dei dazi doganali applicabili ai prodotti agricoli in virtù di accordi nell'ambito dell'Orga­ nizzazione mondiale per il commercio (OMC) e di ac­ cordi bilaterali sono fissati nella tariffa doganale comune. È opportuno conferire alla Commissione il potere di adottare misure per il calcolo dettagliato dei dazi all'im­ portazione in conformità ai suddetti elementi essenziali.

(147) Per taluni prodotti dovrebbe essere mantenuto il regime del prezzo di entrata. Per garantire l'efficienza di tale regime è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda la verifica della veridicità del prezzo dichiarato di una partita me­ diante un valore all'importazione forfettario e per di­ sporre le condizioni in cui è obbligatoria la costituzione di una cauzione.

(148) Per evitare o neutralizzare eventuali effetti pregiudizievoli sul mercato dell'Unione che potrebbero conseguire alle importazioni di taluni prodotti agricoli, è opportuno su­ bordinare l'importazione di tali prodotti al pagamento di un dazio addizionale, se ricorrono determinate condizio­ ni.

(149) Se ricorrono determinate condizioni, è opportuno aprire e gestire i contingenti tariffari di importazione risultanti da accordi internazionali conclusi in conformità con il TFUE o da altri atti giuridici dell'Unione. Nel caso dei contingenti tariffari di importazione, il metodo di ge­ stione adottato dovrebbe tenere adeguatamente conto del fabbisogno di approvvigionamento del mercato di produzione, trasformazione e consumo, attuale ed emer­ gente, dell'Unione in termini di competitività, certezza e continuità dell'approvvigionamento e della necessità di salvaguardare l'equilibrio del mercato.

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(150) Al fine di assolvere gli impegni contenuti negli accordi conclusi nell'ambito dei negoziati commerciali multilate­ rali dell'Uruguay Round in merito ai contingenti tariffari di importazione in Spagna di 2 000 000 di tonnellate di granturco e di 300 000 tonnellate di sorgo e dei contin­ genti tariffari di importazione in Portogallo di 500 000 tonnellate di granturco, dovrebbe essere conferito alla Commissione il potere di adottare taluni atti che stabili­ scano le disposizioni necessarie per l'esecuzione delle importazioni nell'ambito dei contingenti tariffari nonché, eventualmente, al magazzinaggio da parte degli organi­ smi pubblici dei quantitativi importati dagli organismi pagatori degli Stati membri in questione.

(151) Per garantire pari condizioni di accesso ai quantitativi disponibili e la parità di trattamento degli operatori nel­ l'ambito del contingente tariffario, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per: determinare le condizioni e i requisiti di ammissibi­ lità che un operatore è tenuto a soddisfare per presentare una domanda di accesso al contingente tariffario; definire norme applicabili al trasferimento di diritti tra operatori e, se necessario, le limitazioni applicabili ai trasferimenti nell'ambito della gestione dei contingenti tariffari; subor­ dinare la partecipazione al contingente tariffario alla co­ stituzione di una cauzione; prevedere, se necessario, ca­ ratteristiche specifiche, condizioni o restrizioni applicabili al contingente tariffario previste da un accordo interna­ zionale o in un altro atto.

(152) In alcuni casi i prodotti agricoli possono beneficiare di un trattamento speciale all'importazione in un paese terzo, a condizione che soddisfino determinate specifiche e/o condizioni di prezzo. Ai fini della corretta applicazione di tale regime, è necessaria una collaborazione ammini­ strativa tra le autorità del paese terzo importatore e l'Unione. A questo scopo, i prodotti dovrebbero essere scortati da un certificato rilasciato nell'Unione.

(153) Per garantire che i prodotti esportati possano beneficiare di un trattamento speciale all'importazione in un paese terzo se sono rispettate talune condizioni, a norma degli accordi internazionali conclusi dall'Unione in forza del TFUE, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per fare obbligo alle autorità competenti degli Stati membri di rilasciare, su richiesta e dopo aver effettuato gli opportuni controlli, un docu­ mento attestante che tali condizioni sono soddisfatte.

(154) Per evitare che coltivazioni illecite perturbino il mercato della canapa destinata alla produzione di fibre, è neces­ sario che il presente regolamento preveda un controllo delle importazioni di canapa e di semi di canapa, in modo da assicurare che tali prodotti offrano determinate garanzie quanto al loro tenore di tetraidrocannabinolo. Inoltre, l'importazione di semi di canapa destinati a usi diversi dalla semina dovrebbe continuare ad essere sog­ getta a un regime di controllo che preveda l'autorizza­ zione degli importatori interessati.

(155) Nell’insieme dell'Unione viene perseguita una politica di qualità nel settore del luppolo. Riguardo ai prodotti im­ portati, dovrebbero essere inserite nel presente regola­ mento le disposizioni che assicurano che siano importati soltanto prodotti rispondenti a caratteristiche qualitative minime equivalenti. Per ridurre al minimo gli oneri am­ ministrativi, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti riguardo ai casi in cui non dovrebbero applicarsi gli obblighi connessi all'at­ testato di equivalenza e all'etichettatura dell'imballaggio.

(156) L'Unione ha concluso con i paesi terzi vari accordi in materia di accesso preferenziale al mercato, che permet­ tono a questi paesi di esportare zucchero di canna nel­ l'Unione a condizioni di favore. Le relative disposizioni sulla valutazione del fabbisogno di zucchero destinato alla raffinazione e la riserva a talune condizioni dei titoli di importazione alle raffinerie specializzate che trattano ingenti quantità di zucchero di canna greggio importato, e che sono considerate raffinerie a tempo pieno nel­ l'Unione, dovrebbero essere mantenute per un certo pe­ riodo. Per garantire che lo zucchero importato venga raffinato conformemente a tali requisiti, è opportuno de­ legare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda l'impiego di definizioni per il funzionamento del regime di importazione; alle condi­ zioni e ai requisiti di ammissibilità che un operatore è tenuto a soddisfare per presentare una domanda di titolo di importazione, compresa la costituzione di una cauzio­ ne, e norme sulle sanzioni amministrative da applicare.

(157) Il regime dei dazi doganali consente di rinunciare ad ogni altra misura di protezione alle frontiere esterne dell'Unio­ ne. In circostanze eccezionali il meccanismo del mercato interno e dei dazi doganali potrebbe rivelarsi inadeguato. In una simile evenienza, per non lasciare il mercato del­ l'Unione indifeso contro le turbative che rischiano di derivarne, è opportuno che l'Unione possa prendere ra­ pidamente tutte le misure necessarie, che dovrebbero es­ sere conformi agli impegni internazionali da essa assunti.

(158) È opportuno consentire la sospensione del ricorso ai regimi di perfezionamento attivo o passivo se il mercato dell'Unione subisce o rischia di subire perturbazioni a causa di tali regimi.

(159) È opportuno che le restituzioni all'esportazione verso i paesi terzi sulla base della differenza tra i prezzi praticati nell'Unione e quelli praticati sul mercato mondiale, ed entro i limiti degli impegni assunti in sede di OMC, siano mantenute come misura applicabile ad alcuni prodotti ai quali si applica il presente regolamento qualora le con­ dizioni del mercato interno rientrino tra quelle descritte per giustificare le misure eccezionali. Le esportazioni sov­ venzionate dovrebbero essere sottoposte a limiti espressi

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in valore e in quantità e, fatta salva l'applicazione di misure eccezionali, la restituzione a disposizione do­ vrebbe essere pari a zero.

(160) È opportuno garantire il rispetto dei limiti espressi in valore, in sede di fissazione delle restituzioni all'esporta­ zione, mediante il controllo dei pagamenti nel quadro della normativa del Fondo europeo agricolo di garanzia. Il controllo dovrebbe essere agevolato dall'obbligo di fis­ sare in anticipo le restituzioni all'esportazione, preve­ dendo la possibilità, in caso di restituzioni differenziate, di modificare la destinazione specifica all'interno di una zona geografica cui si applica un'aliquota unica di resti­ tuzione all'esportazione. In caso di cambiamento di de­ stinazione, è necessario che sia versata la restituzione all'esportazione applicabile per la destinazione effettiva, entro i limiti dell'importo applicabile per la destinazione prefissata.

(161) È opportuno garantire il rispetto dei limiti espressi in quantità mediante un sistema di monitoraggio affidabile ed efficace. A tale scopo, è opportuno subordinare la concessione delle restituzioni all'esportazione alla presen­ tazione di un titolo di esportazione. Le restituzioni al­ l'esportazione dovrebbero essere concesse entro i limiti delle disponibilità, in funzione della particolare situazione di ciascuno dei prodotti considerati. Eventuali deroghe a tale regola potrebbero essere ammesse solo per i prodotti trasformati non compresi nell'allegato I dei trattati, ai quali non si applicano limiti espressi in volume. È inoltre opportuno prevedere una deroga all'obbligo di osser­ vanza rigorosa delle regole di gestione nei casi in cui le esportazioni che beneficiano di restituzione non ri­ schiano di superare i limiti quantitativi fissati.

(162) In caso di esportazione di bovini vivi, la concessione e il pagamento delle restituzioni all'esportazione dovrebbero essere subordinati al rispetto della normativa dell'Unione relativa al benessere degli animali, con particolare ri­ guardo alla protezione degli animali durante il trasporto.

(163) Per garantire il corretto funzionamento del sistema delle restituzioni all'esportazione, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda l'obbligo di costituire una cauzione a garanzia dell'esecuzione degli obblighi degli operatori.

(164) Per ridurre al minimo gli adempimenti amministrativi a carico degli operatori e delle autorità è opportuno dele­ gare alla Commissione il potere di fissare soglie al di sotto delle quali può non essere obbligatorio il rilascio o la presentazione di un titolo di esportazione, per la fissazione delle destinazioni o delle operazioni per le quali può essere giustificata l'esenzione dall'obbligo di presentazione di un titolo di esportazione e per autoriz­ zare il rilascio a posteriori dei titoli di esportazione in casi giustificati.

(165) Allo scopo di affrontare situazioni pratiche che giustifi­ cano l'ammissibilità totale o parziale al beneficio di re­ stituzioni all'esportazione e per aiutare gli operatori a superare il periodo intercorrente tra la domanda di resti­ tuzione all'esportazione e l'effettivo pagamento della me­ desima, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le dispo­ sizioni per quanto riguarda: la fissazione di un'altra data per la restituzione; il pagamento anticipato delle restitu­ zioni all'esportazione, comprese le condizioni per la co­ stituzione e lo svincolo della cauzione; le prove aggiun­ tive in caso di dubbi sulla reale destinazione dei prodotti, e la possibilità di reimportazione nel territorio doganale dell'Unione; le destinazioni considerate esportazioni fuori dall'Unione e l'ammissione di destinazioni situate all'in­ terno del territorio doganale dell'Unione al beneficio di una restituzione.

(166) Per garantire la parità di accesso alle restituzioni all'espor­ tazione per gli esportatori dei prodotti compresi nell'al­ legato I dei trattati e dei prodotti trasformati a partire dai medesimi è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti per quanto riguarda de­ terminate norme applicabili ai prodotti agricoli esportati sotto forma di prodotti trasformati.

(167) Per garantire che i prodotti che beneficiano di restituzioni all'esportazione siano esportati fuori del territorio doga­ nale dell'Unione, evitare il loro rientro in tale territorio e ridurre al minimo gli adempimenti amministrativi degli operatori che, in caso di concessione di restituzioni dif­ ferenziate, devono produrre ed esibire la prova che i prodotti hanno raggiunto il paese di destinazione, è op­ portuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti recanti disposizioni per quanto riguarda: il termine entro il quale deve essere portata a termine l'uscita dal territorio doganale dell'Unione, compreso il periodo di reintroduzione temporanea; la trasformazione che possono subire i prodotti che beneficiano di restitu­ zioni all'esportazione in tale periodo; la prova di arrivo a destinazione al fine di avere diritto alle restituzioni diffe­ renziate; le soglie di restituzione e le condizioni alle quali gli esportatori possono essere esonerati dalla presenta­ zione della prova suddetta; e le condizioni di riconosci­ mento della prova dell'arrivo a destinazione, fornita da soggetti terzi indipendenti, ove si applichino le restitu­ zioni differenziate.

(168) Per incoraggiare gli esportatori a rispettare le condizioni di benessere degli animali e permettere alle autorità com­ petenti di verificare la correttezza della spesa per le re­ stituzioni all'esportazione soggette al rispetto delle norme in materia di benessere degli animali, è opportuno dele­ gare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda le condizioni di benessere degli animali al di fuori del territorio doganale dell'Unione, che comprendono anche il ricorso a parti terze indipendenti.

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(169) Per tener conto delle peculiarità dei diversi settori, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adot­ tare determinati atti per quanto riguarda i requisiti e le condizioni specifiche per gli operatori e per i prodotti ammissibili al beneficio di restituzioni all'esportazione nonché la fissazione di coefficienti ai fini del calcolo delle restituzioni all'esportazione tenendo conto del processo di invecchiamento di talune bevande alcoliche ottenute dai cereali.

(170) I prezzi minimi all'esportazione di bulbi da fiore non sono più utili e dovrebbero essere aboliti.

(171) Ai sensi dell'articolo 42 TFUE, le disposizioni del capo del TFUE relativo alle regole di concorrenza si applicano alla produzione e al commercio dei prodotti agricoli sol­ tanto nella misura determinata dalla legislazione del­ l'Unione, nel quadro delle disposizioni e conformemente alla procedura di cui all'articolo 43, paragrafo 2, TFUE.

(172) Date le peculiarità del settore agricolo e la sua dipen­ denza dal corretto funzionamento dell'intera catena di approvvigionamento alimentare, compresa l'efficace ap­ plicazione delle norme sulla concorrenza in tutti i settori correlati nell'insieme della filiera alimentare, che può es­ sere altamente concentrata, è opportuno dedicare parti­ colare attenzione all'applicazione delle norme sull'appli­ cazione delle regole in materia di concorrenza di cui all'articolo 42 TFUE. A tal fine, è necessaria una stretta cooperazione tra la Commissione e le autorità garanti della concorrenza degli Stati membri. Inoltre, gli orienta­ menti adottati, se del caso, dalla Commissione costitui­ scono uno strumento adeguato per fornire una guida alle imprese e alle altre parti interessate.

(173) È opportuno prevedere che le regole di concorrenza re­ lative agli accordi, alle decisioni e alle pratiche di cui all'articolo 101 TFUE, nonché all'abuso di posizione do­ minante, si applichino alla produzione e al commercio dei prodotti agricoli purché la loro applicazione non comprometta il conseguimento degli obiettivi della PAC.

(174) È opportuno autorizzare un approccio particolare nel caso delle organizzazioni di produttori o delle loro asso­ ciazioni il cui fine specifico è la produzione o la com­ mercializzazione in comune di prodotti agricoli o l'uti­ lizzazione di impianti comuni, salvo che tale azione co­ mune escluda la concorrenza o pregiudichi la realizza­ zione degli obiettivi dell'articolo 39 TFUE.

(175) Fatta salva la regolazione dell'offerta di taluni prodotti, quali il formaggio e il prosciutto che beneficiano di una denominazione di origine protetta o di un'indicazione geografica protetta, ovvero il vino, che è disciplinato da

una serie di norme specifiche, è opportuno adottare un approccio particolare riguardo a talune attività delle or­ ganizzazioni interprofessionali, a condizione che non causino una compartimentazione dei mercati, che non nocciano al buon funzionamento dell'OCM, che non ab­ biano effetti distorsivi e non eliminino la concorrenza, che non comportino la fissazione di prezzi o quote e che non creino discriminazioni.

(176) La concessione di aiuti nazionali ostacolerebbe il corretto funzionamento del mercato interno. È pertanto oppor­ tuno che ai prodotti agricoli si applichino, in via gene­ rale, le disposizioni del TFUE in materia di aiuti di Stato. Ciònonostante, in alcune circostanze dovrebbero essere ammesse deroghe. In caso di esistenza di tali deroghe, è opportuno che la Commissione sia in grado di compi­ lare un elenco degli aiuti di Stato esistenti, nuovi o pro­ posti, in modo da rivolgere osservazioni pertinenti e proporre misure appropriate agli Stati membri.

(177) Le disposizioni relative al premio per l'estirpazione e alcune misure previste dai programmi di sostegno nel settore vitivinicolo non dovrebbero, di per sé, precludere la concessione di pagamenti nazionali per gli stessi fini.

(178) Considerata la particolare situazione economica del set­ tore della produzione e della commercializzazione di renne e di prodotti derivati, è opportuno che la Svezia e la Finlandia continuino a concedere pagamenti nazio­ nali in questo settore.

(179) In Finlandia la bieticoltura è soggetta a particolari condi­ zioni geografiche e climatiche che incidono negativa­ mente sul settore in aggiunta agli effetti generali della riforma dello zucchero. È pertanto opportuno autorizzare in via permanente tale Stato membro ad accordare paga­ menti nazionali ai propri produttori di barbabietole da zucchero.

(180) Gli Stati membri dovrebbero poter concedere pagamenti nazionali ai fini del cofinanziamento delle misure per l'apicoltura previste dal presente regolamento e della pro­ tezione delle aziende apicole sfavorite da condizioni strutturali o naturali o secondo le condizioni dei programmi di sviluppo economico, ad eccezione dei pagamenti nazionali a favore della produzione o del commercio.

(181) Gli Stati membri che partecipano ai programmi destinati a migliorare l'accesso ai prodotti alimentari per i bambini dovrebbero potere concedere, a integrazione dell'aiuto unionale, aiuti nazionali per la fornitura dei prodotti e per taluni costi correlati.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/687

(182) Per far fronte a casi giustificati di crisi anche dopo la fine del periodo transitorio, è opportuno dare agli Stati mem­ bri la possibilità di concedere pagamenti nazionali per la distillazione di crisi entro un massimale di bilancio com­ plessivo pari al 15 % del valore della relativa dotazione annuale per i rispettivi programmi di sostegno nazionali. Questi pagamenti nazionali dovrebbero essere comunicati alla Commissione e approvati prima della loro concessio­ ne.

(183) È opportuno autorizzare gli Stati membri a mantenere i pagamenti nazionali per la frutta a guscio, quali previsti attualmente dall'articolo 120 del regolamento (CE) n. 73/2009 per temperare gli effetti del disaccoppia­ mento del vecchio regime di aiuto dell'Unione per la frutta a guscio. Poiché il succitato regolamento sarà abro­ gato, per fini di chiarezza è opportuno che tali pagamenti nazionali siano previsti dal presente regolamento.

(184) Dovrebbero essere previste misure speciali di intervento per contrastare efficacemente ed effettivamente le mi­ nacce di turbativa dei mercati. È necessario definire la portata di tali misure.

(185) Per contrastare efficacemente ed effettivamente le mi­ nacce di turbativa sui mercati causate da aumenti o cali significativi dei prezzi sui mercati interno o esterno o da altri eventi e circostanze che provocano o minacciano in maniera significativa di provocare turbative del mercato, laddove la situazione o i suoi effetti sul mercato sem­ brano destinati a perdurare o a peggiorare, è opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determi­ nati atti per quanto riguarda l'adozione delle misure ne­ cessarie per far fronte a tale situazione del mercato pur nel rispetto degli obblighi che scaturiscono dagli accordi internazionali e a condizione che le altre misure previste dal presente regolamento appaiano insufficienti, com­ prese misure per ampliare o modificare la portata, la durata o altri aspetti di altre misure previste dal presente regolamento, o per prevedere restituzioni all'esportazio­ ne, oppure per sospendere i dazi all'importazione, in tutto o in parte, anche per determinati quantitativi o periodi, a seconda delle necessità.

(186) Le restrizioni alla libera circolazione risultanti dall'appli­ cazione di misure destinate a impedire la propagazione delle malattie degli animali possono provocare difficoltà sul mercato di uno o più Stati membri. L'esperienza dimostra che gravi turbative del mercato, come un calo considerevole del consumo o dei prezzi, possono essere direttamente imputabili ad una perdita di fiducia dei con­ sumatori a causa dell'esistenza di rischi per la salute pub­ blica o per la salute degli animali o delle piante. Alla luce dell'esperienza è opportuno estendere ai prodotti vegetali le misure destinate a far fronte alla perdita di fiducia dei consumatori.

(187) Le misure eccezionali di sostegno del mercato delle carni bovine, dei prodotti lattiero-caseari, delle carni suine, ovine e caprine, delle uova e delle carni di pollame

dovrebbero essere direttamente correlate a provvedimenti sanitari e veterinari destinati ad impedire la propagazione di malattie. Per evitare gravi turbative sui mercati, esse dovrebbero essere adottate su richiesta degli Stati membri.

(188) Per reagire efficacemente a circostanze eccezionali, è op­ portuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti per estendere l'elenco di prodotti di cui al presente regolamento con riguardo ai quali possono es­ sere adottate misure eccezionali di sostegno.

(189) È opportuno autorizzare la Commissione ad adottare le misure necessarie per risolvere problemi specifici in caso di emergenza.

(190) Contrastare efficacemente ed effettivamente le minacce di turbativa sui mercati può essere particolarmente impor­ tante nel settore del latte. Analogamente, possono emer­ gere problemi specifici in caso di emergenza. È pertanto necessario sottolineare che l'adozione da parte della Commissione delle misure summenzionate in caso di turbativa sui mercati, compresi gli squilibri sui mercati, ovvero quelle necessarie a risolvere problemi specifici in caso di emergenza, possono riguardare in particolare il settore del latte.

(191) Per rispondere a periodi di grave squilibrio sui mercati, quali misure eccezionali possono risultare appropriate, per stabilizzare i settori interessati, categorie specifiche di azioni collettive a cura di operatori privati, soggette a garanzie, limiti e condizioni precisi. Nel caso in cui tali azioni possano rientrare nell'ambito dell'articolo 101, pa­ ragrafo 1, TFUE, la Commissione dovrebbe essere in grado di prevedere una deroga limitata nel tempo. Tut­ tavia, tali azioni dovrebbero essere complementari al­ l'azione dell'Unione nel quadro dell'intervento pubblico e dell'ammasso privato o di misure eccezionali previste dal presente regolamento e non dovrebbero compromet­ tere il funzionamento del mercato unico.

(192) Dovrebbe essere possibile esigere dalle imprese, dagli Stati membri o dai paesi terzi di presentare comunica­ zioni ai fini dell'applicazione del presente regolamento, del monitoraggio, dell'analisi e della gestione del mercato dei prodotti agricoli, per garantire la trasparenza del mer­ cato e il corretto funzionamento delle misure della PAC, eseguire verifiche, controlli, monitoraggi, valutazioni e audit delle misure della PAC e ai fini della conformità ai requisiti stabiliti negli accordi internazionali, compresi gli obblighi di notifica previsti da tali accordi. Per garan­ tire un approccio armonizzato, razionalizzato e sempli­ ficato, è opportuno conferire alla Commissione il potere di adottare tutte le misure necessarie in materia di comu­ nicazioni. Nel farlo la Commissione dovrebbe tener conto dei dati necessari e delle sinergie tra potenziali fonti di dati.

ITL 347/688 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(193) Per garantire l'integrità dei sistemi di informazione e l'autenticità e leggibilità dei documenti e dei dati associati trasmessi, è opportuno delegare alla Commissione il po­ tere di adottare determinati atti per quanto riguarda la natura e il tipo delle informazioni da trasmettere, le ca­ tegorie di dati da trattare e i periodi massimi di conser­ vazione; la finalità del trattamento, in particolare in caso di pubblicazione di tali dati e di trasferimento a paesi terzi; i diritti di accesso alle informazioni o ai sistemi di informazione resi disponibili e le condizioni di pubblica­ zione delle informazioni.

(194) È opportuno applicare il diritto dell'Unione relativo alla tutela delle persone fisiche con riguardo al trattamento dei dati personali, nonché alla libera circolazione di tali dati, in particolare la direttiva 95/46/CE del Parlamento europeo e del Consiglio (1) e il regolamento (CE) n. 45/2001 del Parlamento europeo e del Consiglio (2).

(195) Il garante europeo della protezione dei dati è stato con­ sultato e ha espresso un parere in data 14 dicembre 2011 (3).

(196) Il trasferimento di fondi dalla riserva per le crisi nel settore agricolo dovrebbe avvenire alle condizioni e se­ condo la procedura di cui all'articolo 24 del regolamento (UE) n. 1306/2013 e al 17 dicembre 2013 punto 22 dell'Accordo interistituzionale tra il Parlamento europeo, il Consiglio e la Commissione sulla disciplina di bilancio, la cooperazione in materia di bilancio e la sana gestione finanziaria (4) ed è opportuno chiarire che il presente regolamento è l'atto di base applicabile.

(197) Per garantire un passaggio ordinato dai regimi previsti dal regolamento (CE) n. 1234/2007 a quelli previsti dal pre­ sente regolamento, è opportuno delegare alla Commis­ sione il potere di adottare determinati atti per quanto riguarda l'adozione delle misure necessarie, in particolare quelle necessarie per proteggere i diritti acquisiti e le aspettative legittime delle imprese.

(198) Il ricorso alla procedura d'urgenza nell'adozione di atti delegati a norma del presente regolamento dovrebbe es­ sere limitato a casi eccezionali in cui ragioni imperative di urgenza lo esigano per contrastare effettivamente ed efficacemente le minacce di turbativa del mercato o le turbative in atto. È opportuno che la scelta della proce­ dura d'urgenza sia giustificata e siano specificati i casi in cui è opportuno seguire tale procedura.

(199) Alla Commissione dovrebbero essere attribuite compe­ tenze di esecuzione. al fine di garantire condizioni uni­ formi di esecuzione del presente regolamento. Tali

competenze dovrebbero essere esercitate conformemente al regolamento (UE) n. 182/2011 del Parlamento euro­ peo e del Consiglio (5).

(200) Per l'adozione degli atti di esecuzione del presente rego­ lamento è opportuno applicare la procedura di esame perché si tratta di atti che riguardano la PAC, ai sensi dell'articolo 2, paragrafo 2, lettera b), punto ii), del rego­ lamento (UE) n. 182/2011. Tuttavia, si dovrebbe ricorrere alla procedura consultiva per l'adozione degli atti di ese­ cuzione del presente regolamento in materia di concor­ renza, poiché per l'adozione di atti di esecuzione nel settore del diritto della concorrenza si ricorre in generale alla procedura consultiva.

(201) La Commissione dovrebbe adottare atti di esecuzione immediatamente applicabili relativi all'adozione, alla mo­ difica o alla revoca di misure di salvaguardia dell'Unione che sospendano il ricorso al regime di perfezionamento attivo o passivo al fine, se necessario, di reagire imme­ diatamente alla situazione del mercato e di risolvere pro­ blemi specifici in casi di emergenza che necessitano di una immediata trattazione qualora, in casi debitamente giustificati, sussistano imperativi motivi di urgenza.

(202) In merito a determinate misure previste dal presente re­ golamento che richiedono un'azione rapida o che consi­ stono nella semplice applicazione di disposizioni generali a situazioni particolari senza l'esercizio di un potere di­ screzionale, la Commissione dovrebbe essere abilitata ad adottare atti di esecuzione senza applicare il regolamento (UE) n. 182/2011.

(203) La Commissione dovrebbe essere altresì abilitata a svol­ gere alcune funzioni amministrative o di gestione che non implicano l'adozione di atti delegati o di atti di esecuzione.

(204) Il presente regolamento dovrebbe prevedere talune norme specifiche per la Croazia conformemente al rela­ tivo atto di adesione (6).

(205) A norma del regolamento (CE) n. 1234/2007 una serie di misure settoriali verranno a scadenza entro un periodo ragionevole successivo all'entrata in vigore del presente regolamento. Dopo l'abrogazione del regolamento (CE) n. 1234/2007 è necessario continuare ad applicare le corrispondenti disposizioni fino allo scadere dei regimi in parola.

(206) Il regolamento (CEE) n. 922/72 del Consiglio (7), relativo all'aiuto per i bachi da seta per la campagna di alleva­ mento 1972/1973, è ormai obsoleto; il regolamento (CEE) n. 234/79, relativo alla procedura di adeguamento

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/689

(1) Direttiva 95/46/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, del 24 ottobre 1995, relativa alla tutela delle persone fisiche con ri­ guardo al trattamento dei dati personali, nonché alla libera circola­ zione di tali dati (GU L 281 del 23.11.1995, pag. 31),

(2) Regolamento (CE) n. 45/2001 del Parlamento europeo e del Consi­ glio, del 18 dicembre 2000, concernente la tutela delle persone fisiche in relazione al trattamento dei dati personali da parte delle istituzioni e degli organismi comunitari, nonché la libera circola­ zione di tali dati (GU L 8 del 12.1.2001, pag. 1).

(3) GU C 35 del 9.2.2012, pag. 1. (4) GU C 373 del 20.12.2013, pag. 1.

(5) Regolamento (UE) n. 182/2011 del Parlamento europeo e del Con­ siglio, del 16 febbraio 2011, che stabilisce le regole e i principi generali relativi alle modalità di controllo da parte degli Stati membri dell’esercizio delle competenze di esecuzione attribuite alla Commis­ sione (GU L 55 del 28.2.2011, pag. 13).

(6) GU L 112 del 24.4.2012, pag. 21. (7) Regolamento (CEE) n. 922/72 del Consiglio che fissa per la campa­

gna di allevamento 1972/1973 le norme generali di concessione dell’aiuto per i bachi da seta (GU L 106 del 5.5.1972, pag. 1).

della nomenclatura della tariffa doganale comune, è su­ perata dal presente regolamento; il regolamento (CE) n. 1601/96 del Consiglio (1), relativo all'aiuto ai produt­ tori nel settore del luppolo per il raccolto 1995 è una misura temporanea che per sua natura è ormai obsoleta. Il regolamento (CE) n. 1037/2001 del Consiglio (2), che autorizza l'offerta e la consegna per di taluni vini impor­ tati, è stato superato dalle disposizioni dell'accordo tra la Comunità europea e gli Stati Uniti d'America sul com­ mercio del vino, adottato con la decisione 2006/232/CE del Consiglio (3), ed è pertanto obsoleto. A fini di chia­ rezza e di certezza del diritto è necessario abrogare tali regolamenti.

(207) Talune disposizioni applicabili al settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari, in particolare quelle riguardanti rapporti contrattuali e negoziati, la regolazione dell'of­ ferta di formaggio a denominazione di origine protetta o indicazione geografica protetta, dichiarazioni dei primi acquirenti, organizzazioni di produttori, associazioni di organizzazioni di produttori e organizzazioni interprofes­ sionali, sono entrate in vigore di recente e continuano ad essere giustificate dall'attuale situazione economica del mercato lattiero-caseario e dalla struttura della filiera di approvvigionamento. È pertanto opportuno che siano a applicate a tale settore per un periodo sufficientemente lungo (sia prima che dopo l'abolizione delle quote latte) perché possano produrre pienamente i loro effetti. Tut­ tavia, è opportuno che dette disposizioni siano di natura temporanea e soggette a riesame. È opportuno che la Commissione adotti e presenti, il primo entro il 30 giu­ gno 2014 ed il secondo entro il 31 dicembre 2018, relazioni sull'andamento del mercato del latte che con­ templino, in particolare, i possibili incentivi destinati a incoraggiare gli agricoltori a concludere accordi di pro­ duzione in comune,

HANNO ADOTTATO IL PRESENTE REGOLAMENTO:

PARTE I

DISPOSIZIONI INTRODUTTIVE

Articolo 1

Ambito di applicazione

1. Il presente regolamento istituisce un'organizzazione co­ mune dei mercati dei prodotti agricoli, ossia di tutti i prodotti elencati nell'allegato I dei trattati, esclusi i prodotti della pesca e

dell'acquacoltura come definiti negli atti normativi dell'Unione relativi all'organizzazione comune dei mercati dei prodotti della pesca e dell'acquacoltura.

2. I prodotti agricoli definiti al paragrafo 1 si suddividono nei seguenti settori, elencati nelle rispettive parti dell'allegato I:

a) cereali, parte I;

b) riso, parte II;

c) zucchero, parte III;

d) foraggi essiccati, parte IV;

e) sementi, parte V;

f) luppolo, parte VI;

g) olio di oliva e olive da tavola, parte VII;

h) lino e canapa, parte VIII;

i) prodotti ortofrutticoli, parte IX;

j) prodotti ortofrutticoli trasformati, parte X;

k) banane, parte XI;

l) settore vitivinicolo, parte XII;

m) piante vive e prodotti della floricoltura, bulbi, radici e affini, fiori recisi e fogliame ornamentale, parte XIII;

n) tabacco, parte XIV;

o) carni bovine, parte XV;

p) latte e prodotti lattiero-caseari, parte XVI;

q) carni suine, parte XVII;

r) carni ovine e caprine, parte XVIII;

s) uova, parte XIX;

t) carni di pollame, parte XX;

u) alcole etilico di origine agricola, parte XXI;

v) prodotti dell'apicoltura, parte XXII;

w) bachi da seta, parte XXIII;

x) altri prodotti, parte XXIV.

ITL 347/690 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 1601/96 del Consiglio, del 30 luglio 1996, che stabilisce l'importo dell'aiuto ai produttori nel settore del luppolo per il raccolto 1995 (GU L 206 del 16.8.1996, pag. 46).

(2) Regolamento (CE) n. 1037/2001 del Consiglio, del 22 maggio 2001, che autorizza l'offerta e la consegna per il consumo umano diretto di taluni vini importati che possono essere stati sottoposti a pratiche enologiche non previste dal regolamento (CE) n. 1493/1999 del Consiglio (GU L 145 del 31.5.2001, pag. 12).

(3) Decisione 2006/232/CE, del Consiglio del 20 dicembre 2005, rela­ tiva alla conclusione dell'accordo tra la Comunità europea e gli Stati Uniti d'America sul commercio del vino (GU L 87 del 24.3.2006, pag. 1).

Articolo 2

Disposizioni generali della politica agricola comune (PAC)

Il regolamento (UE) n. 1306/2013 e le disposizioni adottate a norma dello stesso si applicano alle misure previste dal presente regolamento.

Articolo 3

Definizioni

1. Ai fini del presente regolamento, si applicano le defini­ zioni di cui all'allegato II relative a determinati settori.

2. Le definizioni di cui all'allegato II, parte II, sezione B, si applicano esclusivamente fino alla fine della campagna di com­ mercializzazione per lo zucchero 2016/2017.

3. Ai fini del presente regolamento si applicano le definizioni fissate dal regolamento (UE) n. 1306/2013 dal regolamento (UE) n. 1307/2013del Parlamento europeo e del Consiglio (1) e dal regolamento (UE) n. 1305/2013 del Parlamento europeo e del Consiglio (2), salvo disposizione contraria del presente regola­ mento.

4. Per tener conto delle peculiarità del settore del riso, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati in conformità 227 intesi a modificare le definizioni nel settore del riso fissate nell'allegato II, parte I, nella misura necessaria per aggiornare le definizioni alla luce degli sviluppi del mercato.

5. Ai fini del presente regolamento:

a) per "regioni meno sviluppate" si intendono le regioni definite all'articolo 90, paragrafo 2, primo comma lettera a), del regolamento (UE) n. 1303/2013 del Parlamento europeo e del Consiglio (3).

b) per "condizioni climatiche avverse assimilabili a una calamità naturale" si intendono condizioni atmosferiche quali gelo, grandine, ghiaccio, pioggia o siccità, che distruggano più del 30 % della produzione media annua di un dato agricol­ tore nel triennio precedente o della sua produzione media triennale calcolata sui cinque anni precedenti, escludendo l'anno con la produzione più bassa e quello con la produ­ zione più elevata.

Articolo 4

Adattamenti della nomenclatura della tariffa doganale comune utilizzata per i prodotti agricoli

Ove necessario per tenere conto di modifiche della nomencla­ tura combinata, alla Commissione è conferito il potere di adot­ tare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi ad adat­ tare la designazione dei prodotti e i riferimenti nel presente regolamento alle voci e sottovoci della nomenclatura combinata.

Articolo 5

Tassi di conversione del riso

La Commissione può adottare atti di esecuzione:

a) che fissino i tassi di conversione del riso nelle varie fasi di lavorazione, le spese di lavorazione e il valore dei sottopro­ dotti;

b) che adottino tutte le misure necessarie all'applicazione dei tassi di conversione del riso.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 6

Campagne di commercializzazione

Sono fissate le seguenti campagne di commercializzazione:

a) dal 1o gennaio al 31 dicembre nel settore degli ortofrutticoli, degli ortofrutticoli trasformati e delle banane;

b) dal 1o aprile al 31 marzo dell'anno successivo, nel settore dei foraggi essiccati e della bachicoltura;

c) dal 1o luglio al 30 giugno dell'anno successivo:

i) nel settore dei cereali;

ii) nel settore delle sementi;

iii) nel settore dell'olio di oliva e delle olive da tavola;

iv) nel settore del lino e della canapa;

v) nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari;

d) dal 1o agosto al 31 luglio dell'anno successivo nel settore vitivinicolo;

e) dal 1o settembre al 31 agosto dell'anno successivo nel settore del riso;

f) dal 1o ottobre al 30 settembre dell'anno successivo nel set­ tore dello zucchero.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/691

(1) Regolamento (UE) n. 1307/2013 del Parlamento europeo e del Consiglio, del 17 dicembre 2013, recante norme sui pagamenti diretti agli agricoltori nell'ambito dei regimi di sostegno previsti dalla politica agricola comune e che abroga i regolamenti (CE) n. 637/2008 e (CE) n. 73/2009 del Consiglio (Cfr. pag. 608 della presente Gazzetta ufficiale).

(2) Regolamento (UE) n. 1305/2013 del Parlamento europeo e del Con­ siglio, del 17 dicembre 2013, sul sostegno allo sviluppo rurale da parte del Fondo europeo agricolo per lo sviluppo rurale (FEASR) e che abroga il regolamento (CE) n. 1698/2005 del Consiglio (Cfr. pag. 487 della presente Gazzetta ufficiale).

(3) Regolamento (UE) n. 1303/2013 del Parlamento europeo e del Con­ siglio del 17 dicembre 2013 recante disposizioni comuni sul Fondo europeo di sviluppo regionale, sul Fondo sociale europeo, sul Fondo di coesione, sul Fondo europeo agricolo per lo sviluppo rurale e sul Fondo europeo per gli affari marittimi e la pesca e disposizioni generali sul Fondo europeo di sviluppo regionale, sul Fondo sociale europeo, sul Fondo di coesione e sul Fondo europeo per gli affari marittimi e la pesca, e che abroga il regolamento (CE) n. 1083/2006 del Consiglio (Cfr. pag. 85 della presente Gazzetta ufficiale).

Articolo 7

Soglie di riferimento

1. Sono fissate le seguenti soglie di riferimento:

a) nel settore dei cereali, 101,31 EUR/t riferiti alla fase del commercio all'ingrosso per merci rese al magazzino, non scaricate;

b) per il risone, 150 EUR/t per la qualità tipo definita nell'alle­ gato III, parte A, riferiti alla fase del commercio all'ingrosso per merci rese al magazzino, non scaricate;

c) per lo zucchero sfuso della qualità tipo definita nell'allegato III, parte B, franco fabbrica:

i) per lo zucchero bianco: 404,4 EUR/t;

ii) per lo zucchero greggio, 335,2 EUR/t;

d) nel settore delle carni bovine, 2 224 EUR/t per le carcasse di bovini maschi della classe di conformazione R3 quale stabi­ lita dalla tabella unionale di classificazione delle carcasse di bovini di età non inferiore a otto mesi di cui all'allegato IV, parte A;

e) nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari:

i) 246,39 EUR/100 kg per il burro;

ii) 169,80 EUR/100 kg per il latte scremato in polvere;

f) nel settore delle carni suine, 1 509,39 EUR/t per le carcasse di suino della qualità tipo definita in termini di peso e tenore di carne magra in conformità alla tabella unionale di classi­ ficazione delle carcasse di suini di cui all'allegato IV, parte B, come segue:

i) carcasse di peso pari o superiore a 60 kg e inferiore a 120 kg: classe E;

ii) carcasse di peso pari o superiore a 120 kg e inferiore a 180 kg: classe R.

g) nel settore dell'olio di oliva:

i) 1 779 EUR/t per l'olio di oliva extra vergine;

ii) 1 710 EUR/t per l'olio di oliva vergine;

iii) 1 524 EUR/t per l'olio di oliva lampante avente due gradi di acidità libera; questo importo è ridotto di 36,70 EUR/t per ciascun grado di acidità in più.

2. Le soglie di riferimento fissate al paragrafo 1 sono sog­ gette a revisione da parte della Commissione, tenendo conto di criteri oggettivi, in particolare le evoluzioni della produzione, dei costi di produzione (in particolare i costi dei mezzi di produzione) e del mercato. Ove necessario, le soglie di riferi­ mento sono aggiornate secondo la procedura legislativa ordina­ ria in base all'andamento della produzione e dei mercati.

PARTE II

MERCATO INTERNO

TITOLO I

INTERVENTO SUL MERCATO

CAPO I

Intervento pubblico e aiuto all'ammasso privato

S e z i o n e 1

D i s p o s i z i o n i g e n e r a l i i n m a t e r i a d i i n t e r v e n t o p u b b l i c o e d i a i u t o a l l ' a m m a s s o

p r i v a t o

Articolo 8

Ambito di applicazione

Il presente capo stabilisce le norme concernenti l'intervento sul mercato sotto forma:

a) di intervento pubblico, nei casi in cui i prodotti sono acqui­ stati all'intervento dalle autorità competenti degli Stati mem­ bri e immagazzinati a cura delle medesime fino al loro smaltimento e

b) di concessione di un aiuto all'ammasso dei prodotti a cura di operatori privati.

Articolo 9

Origine dei prodotti ammissibili

I prodotti ammissibili all'acquisto di intervento pubblico o al beneficio di un aiuto all'ammasso privato sono prodotti origi­ nari dell'Unione. Inoltre, se si tratta di prodotti che provengono da colture, esse devono essere state raccolte nell'Unione e se si tratta di prodotti ottenuti dal latte, il latte deve essere stato prodotto nell'Unione.

Articolo 10

Tabelle unionali di classificazione delle carcasse

Le tabelle unionali di classificazione delle carcasse si applicano conformemente, rispettivamente, ai punti A e B dell'allegato IV nei settori delle carni bovine per quanto riguarda le carcasse di bovini di età non inferiore a otto mesi e nel settore delle carni suine per quanto riguarda suini diversi da quelli utilizzati per la riproduzione.

Nel settore delle carni ovine e caprine gli Stati membri possono applicare una tabella unionale di classificazione delle carcasse di ovini in conformità alle norme stabilite nell'allegato IV, parte C.

ITL 347/692 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

S e z i o n e 2

I n t e r v e n t o p u b b l i c o

Articolo 11

Prodotti ammissibili all'intervento pubblico

L'intervento pubblico si applica ai seguenti prodotti, in base alle condizioni di cui alla presente sezione e agli eventuali requisiti e condizioni supplementari che possono essere stabiliti dalla Commissione mediante atti delegati a norma dell'articolo 19 e atti di esecuzione a norma dell'articolo 20:

a) frumento (grano) tenero, frumento (grano) duro, orzo e granturco;

b) risone;

c) carni bovine fresche o refrigerate di cui ai codici NC 0201 10 00 e da 0201 20 20 a 0201 20 50;

d) burro prodotto direttamente ed esclusivamente con crema pastorizzata ottenuta direttamente ed esclusivamente da latte vaccino in un'impresa riconosciuta dell'Unione ed avente un tenore minimo, in peso, di materia grassa butirrica dell'82 % e un tenore massimo, in peso, di acqua del 16 %;

e) latte scremato in polvere di prima qualità, ottenuto da latte vaccino con il metodo spray in un'impresa riconosciuta del­ l'Unione, avente un tenore minimo di materia proteica del 34,0 % in peso della materia secca sgrassata.

Articolo 12

Periodi d'intervento pubblico

I periodi d'intervento pubblico sono i seguenti:

a) per il frumento (grano) tenero, il frumento (grano) duro, l'orzo e il granturco dal 1o novembre al 31 maggio;

b) per il risone, dal 1o aprile al 31 luglio;

c) per le carni bovine, durante tutto l'anno;

d) per il burro e il latte scremato in polvere, dal 1o marzo al 30 settembre.

Articolo 13

Apertura e chiusura dell'intervento pubblico

1. Durante i periodi di cui all'articolo 11, l'intervento pub­ blico:

a) è aperto per il frumento (grano) tenero, il burro e il latte scremato in polvere;

b) può essere aperto dalla Commissione, mediante atti di ese­ cuzione, per il frumento (grano) duro, l'orzo, il granturco e il risone (comprese le varietà o i tipi specifici di risone),

qualora lo richieda la situazione del mercato. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2;

c) per le carni bovine può essere aperto dalla Commissione, mediante atti di esecuzione adottati senza applicare la pro­ cedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2, o paragrafo 3, se, durante un periodo determinato a norma dell'articolo 20, primo comma, lettera c), il prezzo medio di mercato in uno Stato membro o in una regione di uno Stato membro, registrato in base alla tabella unionale di classificazione delle carcasse di bovini di cui all'allegato IV, parte A, è inferiore all'85 % della soglia di riferimento di cui all'articolo 7, para­ grafo 1, lettera d).

2. La Commissione può adottare atti di esecuzione che chiu­ dano l'intervento pubblico per le carni bovine, qualora durante un periodo rappresentativo determinato a norma dell'articolo 20, primo comma, lettera c), non sussistano più le condizioni spe­ cificate al paragrafo 1, lettera c), del presente articolo. Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafi 2 o 3.

Articolo 14

Acquisto all'intervento a prezzo fisso o fissato mediante gara

In caso di apertura dell'intervento pubblico a norma dell'arti­ colo 13, paragrafo 1, il Consiglio adotta, a norma dell'arti­ colo 43, paragrafo 3 TFUE, le misure relative alla fissazione dei prezzi per gli acquisti all'intervento dei prodotti di cui al­ l'articolo 11 nonché, eventualmente, le misure relative alle limi­ tazioni quantitative in caso di acquisti all'intervento effettuati a prezzo fisso.

Articolo 15

Prezzi di intervento pubblico

1. Per prezzo di intervento pubblico si intende:

a) il prezzo al quale i prodotti sono acquistati all'intervento pubblico a prezzo fisso, oppure

b) il prezzo massimo al quale i prodotti ammissibili all'inter­ vento pubblico possono essere acquistati nell'ambito di una procedura di gara.

2. Il Consiglio adotta le misure relative alla fissazione del prezzo di intervento pubblico, compresi i quantitativi delle mag­ giorazioni e riduzioni, a norma dell'articolo 43, paragrafo 3, TFUE.

Articolo 16

Principi generali sullo smaltimento dei prodotti acquistati all'intervento pubblico

1. Lo smaltimento dei prodotti acquistati all'intervento pub­ blico si svolge in modo da:

a) evitare qualsiasi turbativa del mercato,

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/693

b) assicurare un accesso non discriminatorio alle merci e la parità di trattamento degli acquirenti e

c) nel rispetto degli obblighi derivanti dagli accordi internazio­ nali conclusi a norma del TFUE.

2. I prodotti acquistati all'intervento pubblico possono essere smaltiti mettendoli a disposizione del programma di distribu­ zione di derrate alimentari agli indigenti nell'Unione istituito dagli atti giuridici dell'Unione pertinenti. In tali casi, il valore contabile di tali prodotti corrisponde al livello del prezzo fisso di intervento di cui all'articolo 14, paragrafo 2, del presente regolamento.

3. Ogni anno la Commissione rende pubbliche le condizioni alle quali i prodotti acquistati all'intervento pubblico sono stati smaltiti nel corso dell'anno precedente.

S e z i o n e 3

A i u t o a l l ' a m m a s s o p r i v a t o

Articolo 17

Prodotti ammissibili

Sono concessi aiuti all'ammasso privato dei seguenti prodotti, in base alle condizioni di cui alla presente sezione e agli eventuali requisiti e condizioni supplementari stabiliti dalla Commissione mediante atti delegati a norma dell'articolo 18, paragrafo 1, o dell'articolo19 e atti di esecuzione a norma dell'articolo 18, paragrafi 2 o 4, o dell'articolo 20:

a) zucchero bianco;

b) olio di oliva;

c) fibre di lino;

d) carni fresche o refrigerate di animali della specie bovina di età non inferiore a otto mesi;

e) burro prodotto a partire da crema ottenuta direttamente ed esclusivamente da latte vaccino;

f) formaggio;

g) latte scremato in polvere ottenuto da latte vaccino;

h) carni suine;

i) carni ovine e caprine.

Il primo comma, lettera f), riguarda esclusivamente il formaggio che beneficia di una denominazione di origine protetta o di un'indicazione geografica protetta in virtù del regolamento (UE) n. 1151/2012 e che viene immagazzinato oltre il periodo di maturazione specificato nel disciplinare di produzione del prodotto di cui all'articolo 7 di detto regolamento e/o un pe­ riodo di maturazione che contribuisce ad accrescere il valore del formaggio.

Articolo 18

Condizioni di concessione dell'aiuto

1. Per garantire la trasparenza del mercato, ove necessario, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardo alla fissazione delle condizioni alle quali la medesima può decidere la concessione di aiuti all'ammasso privato dei prodotti di cui all'articolo 17, tenendo conto

a) dei prezzi medi di mercato rilevati nell'Unione, delle soglie di riferimento e dei costi di produzione dei rispettivi prodotti, e/o

b) della necessità di rispondere tempestivamente a una situa­ zione di particolare difficoltà del mercato o agli sviluppi economici aventi un notevole impatto negativo sui margini nel settore.

2. La Commissione può adottare atti di esecuzione che:

a) concedano aiuti all'ammasso privato dei prodotti di cui al­ l'articolo 17, tenendo conto delle condizioni di cui al para­ grafo 1 del presente articolo;

b) limitino gli aiuti all'ammasso privato.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

3. Il Consiglio adotta, a norma dell'articolo 43, paragrafo 3 TFUE, le misure relative alla fissazione dell'importo dell'aiuto all'ammasso privato di cui all'articolo 17.

S e z i o n e 4

D i s p o s i z i o n i c o m u n i i n m a t e r i a d i i n t e r v e n t o p u b b l i c o e a i u t o a l l ' a m m a s s o

p r i v a t o

Articolo 19

Delega di potere

1. Per garantire che i prodotti acquistati all'intervento pub­ blico o che beneficiano dell'aiuto all'ammasso privato siano adatti all'ammasso di lunga durata e rispondano a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità e per tener conto delle specificità dei diversi settori al fine di assicurare il funzio­ namento efficace in termini di costi dell'intervento pubblico e dell'ammasso privato, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardo alla definizione dei requisiti e le condizioni che devono rispet­ tare tali prodotti, oltre ai requisiti stabiliti nel presente regola­ mento. Tali requisiti e tali condizioni sono intesi a garantire, per i prodotti acquistati e immagazzinati:

a) la qualità in termini di parametri di qualità, gruppi di qualità, classi di qualità, categorie, caratteristiche ed età del prodotto;

ITL 347/694 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

b) l'ammissibilità, in termini di quantitativi, condizionamento compresa l'etichettatura, conservazione, precedenti contratti di magazzinaggio, riconoscimento delle imprese e fase alla quale si applica il prezzo di intervento pubblico o l'aiuto all'ammasso privato.

2. Per tener conto delle peculiarità dei settori dei cereali e del risone, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227, riguardo ai criteri di qualità sia per gli acquisti all'intervento che per le vendite di frumento (grano) tenero, frumento (grano) duro, orzo, gran­ turco e risone.

3. Per assicurare un'appropriata capacità di ammasso e l'effi­ cienza del sistema di intervento pubblico in termini di costi, distribuzione e accesso da parte degli operatori e per mantenere la qualità dei prodotti acquistati all'intervento pubblico per smaltirli alla fine del periodo di ammasso, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente al­ l'articolo 227 intesi a definire:

a) i requisiti che devono soddisfare i luoghi di ammasso per tutti i prodotti che sono oggetto di intervento pubblico;

b) le norme sull'ammasso dei prodotti all'interno e all'esterno dello Stato membro che è responsabile di tali prodotti e del loro trattamento, sotto il profilo dei dazi doganali e di qual­ siasi altro importo da concedere o da riscuotere secondo le disposizioni della PAC.

4. Per garantire che l'aiuto all'ammasso privato produca gli effetti auspicati sul mercato, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati in conformità all'articolo 227 intesi a definire:

a) le norme e condizioni applicabili nei casi in cui il quantita­ tivo ammassato è inferiore al quantitativo contrattuale;

b) le condizioni per la concessione di un anticipo di tale aiuto;

c) le condizioni per un'eventuale reimmissione sul mercato o lo smaltimento dei prodotti oggetto di contratti di ammasso privato.

5. Per garantire il corretto funzionamento dei sistemi di in­ tervento pubblico e di ammasso privato, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente al­ l'articolo 227 intesi a

a) prevedere il ricorso a procedure di gara che garantiscano un accesso non discriminatorio alle merci e la parità di tratta­ mento degli operatori;

b) definire le condizioni aggiuntive che gli operatori devono soddisfare per facilitare la gestione e il controllo efficienti del sistema agli Stati membri e agli operatori;

c) stabilire l'obbligo per gli operatori di costituire una cauzione a garanzia dell'esecuzione dei loro obblighi.

6. Per tener conto dell'evoluzione tecnica e delle esigenze dei settori di cui all'articolo 10, nonché della necessità di norma­ lizzare la presentazione dei diversi prodotti con l'obiettivo di migliorare la trasparenza del mercato, la rilevazione dei prezzi e l'applicazione delle misure d'intervento sul mercato, alla Com­ missione è conferito il potere di adottare atti delegati confor­ memente all'articolo 227 intesi a:

a) adeguare e aggiornare le disposizioni dell'allegato IV sulle tabelle unionali di classificazione, identificazione e presenta­ zione delle carcasse;

b) stabilire disposizioni supplementari relative alla classifica­ zione per categorie, compresa la classificazione da parte di addetti qualificati, alla classificazione per classi, compresa la classificazione automatizzata, all'identificazione, al peso e alla marchiatura delle carcasse e al calcolo dei prezzi medi nel­ l'Unione e dei coefficienti di ponderazione utilizzati per i calcolo di tali prezzi;

c) stabilire nel settore delle carni bovine deroghe alle disposi­ zioni e deroghe specifiche che gli Stati membri possono concedere ai macelli che procedono alla macellazione di un numero esiguo di bovini, nonché disposizioni comple­ mentari per i relativi prodotti, tra l'altro riguardo alle classi di conformazione e stato d'ingrassamento, nonché, nel settore delle carni ovine, ulteriori disposizioni in materia di peso, colore e stato d'ingrassamento e i criteri di classificazione di agnelli leggeri;

d) autorizzare gli Stati membri a non applicare la tabella di classificazione delle carcasse di suini e ad avvalersi di criteri di valutazione complementari, oltre a quelli del peso e del tenore stimato di carne magra o stabilire deroghe a detta tabella.

Articolo 20

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le misure necessarie per l'applicazione uniforme del presente capo. Tali misure possono riguardare, in particolare:

a) i costi a carico dell'operatore qualora i prodotti forniti al­ l'intervento pubblico non soddisfino i requisiti minimi di qualità;

b) la fissazione di una capienza minima dei luoghi di ammasso all'intervento;

c) i periodi rappresentativi, i mercati e i prezzi di mercato necessari per l'applicazione del presente capo;

d) la consegna dei prodotti da acquistare all'intervento pubbli­ co, le spese di trasporto a carico dell'offerente, la presa in consegna dei prodotti da parte degli organismi pagatori e il pagamento;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/695

e) le diverse operazioni connesse al disossamento delle carni bovine;

f) le modalità pratiche per il condizionamento, la commercia­ lizzazione e l'etichettatura dei prodotti;

g) le procedure per il riconoscimento delle imprese che pro­ ducono burro e latte scremato in polvere ai fini del presente capo;

h) l'autorizzazione a immagazzinare i prodotti fuori dal terri­ torio dello Stato membro in cui sono stati acquistati all'in­ tervento e immagazzinati;

i) la vendita o lo smaltimento dei prodotti acquistati all'inter­ vento pubblico, con particolare riguardo al prezzo di ven­ dita, alle condizioni di svincolo dall'ammasso e alla succes­ siva utilizzazione o destinazione dei prodotti svincolati, comprese le procedure relative ai prodotti messi a disposi­ zione del programma di cui all'articolo 16, paragrafo 2, inclusi i trasferimenti tra Stati membri;

j) per i prodotti acquistati all'intervento pubblico, le disposi­ zioni relative alla vendita di piccoli quantitativi giacenti al­ l'ammasso o di quantitativi che non possono più essere reimballati o che sono danneggiati negli Stati membri, da effettuarsi sotto la responsabilità di questi ultimi;

k) in merito all'ammasso privato, la stipulazione e il contenuto dei contratti tra l'autorità competente dello Stato membro e i richiedenti;

l) il conferimento e la detenzione di prodotti all'ammasso privato e il loro svincolo dall'ammasso;

m) la durata dell'ammasso privato e le disposizioni secondo le quali tale durata, specificata nel contratto, può essere abbre­ viata o prolungata;

n) le procedure da seguire per l'acquisto all'intervento a prezzo fisso, compresi l'ammontare della cauzione e le procedure per costituirla, o per la concessione di un aiuto prefissato per l'ammasso privato;

o) il ricorso a procedure di gara, sia per l'intervento pubblico che per l'ammasso privato, con particolare riguardo:

i) alla presentazione delle offerte e al quantitativo minimo per ciascuna offerta o domanda;

ii) alle procedure per la costituzione della cauzione e al­ l'ammontare di quest'ultima e

iii) alla selezione delle offerte, eseguita in modo da garantire che siano selezionate le offerte più vantaggiose per l'Unione e da permettere nel contempo che non si pro­ ceda necessariamente all'aggiudicazione;

p) l'attuazione delle tabelle unionali di classificazione delle car­ casse di bovini, suini e ovini;

q) una presentazione delle carcasse e delle mezzene diversa da quella descritta nell'allegato IV, parte A, punto IV, ai fini dell'accertamento del prezzo di mercato;

r) i fattori correttivi che gli Stati membri devono applicare per consentire una diversa presentazione delle carcasse di bovini e ovini nei casi in cui non è usata la presentazione di riferimento;

s) le modalità pratiche per la marchiatura delle carcasse clas­ sificate e per il calcolo da parte della Commissione del prezzo medio ponderato dell'Unione per le carcasse di bo­ vini, suini e ovini;

t) l'autorizzazione degli Stati membri a prevedere una presen­ tazione delle carcasse di suini diversa da quella stabilita nell'allegato IV, parte B, punto III, per quanto riguarda i suini macellati nel loro territorio se una delle condizioni seguenti è soddisfatta:

i) la prassi commerciale normalmente seguita nel loro ter­ ritorio si scosta dalla presentazione tipo definita nell'al­ legato IV, parte B, punto III;

ii) le esigenze tecniche lo giustificano;

iii) le carcasse sono sprovviste della pelle in maniera uni­ forme.

u) le disposizioni per la revisione in loco dell'applicazione della classificazione delle carcasse negli Stati membri a cura di un comitato istituito dall'Unione, composto da esperti della Commissione e da esperti designati dagli Stati membri per garantire la precisione e l'affidabilità della classificazione delle carcasse. Tali disposizioni prevedono che i costi con­ nessi all'attività di revisione siano a carico dell'Unione.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 21

Altre competenze di esecuzione

La Commissione adotta gli atti di esecuzione per autorizzare gli Stati membri a utilizzare, per gli agnelli aventi una carcassa di peso inferiore a 13 kg, in deroga all'allegato IV, punto C.III, i seguenti criteri di classificazione:

a) il peso della carcassa,

b) il colore della carne,

c) lo stato d'ingrassamento.

Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la proce­ dura di cui all'articolo 229, paragrafo 2, o paragrafo 3.

ITL 347/696 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

CAPO II

Regimi di aiuto

S e z i o n e 1

P r o g r a m m i d e s t i n a t i a m i g l i o r a r e l ' a c c e s s o a i p r o d o t t i a l i m e n t a r i

Articolo 22

Gruppo bersaglio

I regimi di aiuto intesi a migliorare la distribuzione dei prodotti agricoli e a migliorare le abitudini alimentari dei bambini sono rivolti ai bambini che frequentano regolarmente scuole materne/ istituti prescolari, istituti di istruzione primaria o secondaria, amministrati o riconosciuti dalle autorità competenti di uno Stato membro.

S o t t o s e z i o n e 1

P r o g r a m m i d i d i s t r i b u z i o n e d i f r u t t a e v e r d u r a n e l l e s c u o l e

Articolo 23

Aiuti per la distribuzione ai bambini di ortofrutticoli, di ortofrutticoli trasformati e di banane e prodotti derivati

1. È concesso un aiuto dell'Unione:

a) per la fornitura agli allievi degli istituti scolastici di cui al­ l'articolo 22 di prodotti dei settori degli ortofrutticoli, degli ortofrutticoli trasformati e delle banane e

b) per taluni costi correlati inerenti alla logistica e alla distribu­ zione, all'attrezzatura, alla pubblicità, al monitoraggio, alla valutazione e alle misure di accompagnamento.

2. Gli Stati membri che intendono partecipare al programma elaborano in via preliminare una strategia a livello nazionale o regionale per la sua attuazione. Essi prevedono inoltre le misure di accompagnamento necessarie per dare attuazione al program­ ma, che possono contemplare informazioni su misure relative alle abitudini alimentari sane, alle filiere alimentari locali e alla lotta contro gli sprechi alimentari.

3. Nell'elaborare le loro strategie gli Stati membri compilano un elenco di prodotti dei settori degli ortofrutticoli, degli orto­ frutticoli trasformati e delle banane ammissibili in virtù dei rispettivi programmi. Tale elenco non comprende i prodotti elencati nell'allegato V.

Tuttavia, in casi debitamente giustificati, ad esempio quando uno Stato membro vuole garantire un ampio assortimento di prodotti o vuole rendere il proprio programma più allettante, la sua strategia può ammettere tali prodotti unicamente se la quantità delle sostanze aggiunte, di cui al suddetto allegato, è limitata.

Gli Stati membri provvedono a che le rispettive autorità sanita­ rie competenti approvino l'elenco dei prodotti ammessi a bene­ ficiare del proprio programma.

Gli Stati membri scelgono i loro prodotti in base a criteri oggettivi che possono includere considerazioni ambientali e re­ lative alla salute, la stagionalità, nonché la varietà o la disponi­ bilità dei prodotti, privilegiando per quanto possibile i prodotti originari dell'Unione, e in particolare l'acquisto locale, i mercati locali, le filiere corte o i benefici ambientali.

4. Il Consiglio adotta, a norma dell'articolo 43, paragrafo 3 TFUE, le misure relative alla fissazione dell'aiuto dell'Unione di cui al paragrafo 1.

5. L'aiuto dell'Unione di cui al paragrafo 1 è assegnato a ciascuno Stato membro in base a criteri oggettivi fondati sulla loro percentuale di bambini di età compresa tra i sei e i dieci anni.

Gli Stati membri che partecipano al programma richiedono ogni anno un aiuto dell'Unione in base alla loro strategia di cui ala paragrafo 2.

Il Consiglio, conformemente all'articolo 43, paragrafo 3 TFUE, adotta le misure che fissano l'importo minimo dell'aiuto del­ l'Unione per ciascuno Stato membro che partecipa al pro­ gramma e riguardanti la ripartizione indicativa e definitiva degli aiuti tra gli Stati membri.

6. L'aiuto dell'Unione di cui al paragrafo 1 non è utilizzato per sostituire il finanziamento di eventuali programmi nazionali esistenti sulla frutta nelle scuole che forniscono ortofrutticoli, ortofrutticoli trasformati e banane o di altri programmi di di­ stribuzione nelle scuole che includono tali prodotti.

Tuttavia, se uno Stato membro applica già un programma che potrebbe beneficiare di un aiuto dell'Unione in virtù del pre­ sente articolo e intende ampliarlo o renderlo più efficace, anche relativamente al gruppo bersaglio del programma, alla sua du­ rata o ai prodotti ammissibili, l'aiuto dell'Unione può essere concesso a condizione che siano rispettati i limiti fissati a norma dell'articolo 43, paragrafo 3, TFUE, per quanto riguarda la proporzione dell'aiuto dell'Unione nel finanziamento nazio­ nale totale. In tal caso lo Stato membro precisa nella sua stra­ tegia di attuazione in che modo intende ampliare il suo pro­ gramma o renderlo più efficace.

7. Gli Stati membri possono concedere, a integrazione del­ l'aiuto dell'Unione, aiuti nazionali in conformità all'articolo 217.

8. Il programma di distribuzione di frutta e verdura nelle scuole dell'Unione non pregiudica eventuali programmi nazio­ nali distinti volti a promuovere il consumo di frutta e verdura nelle scuole che siano compatibili con il diritto dell'Unione.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/697

9. A norma dell'articolo 6 del regolamento (UE) n. 1306/2013, l'Unione può finanziare anche azioni di informa­ zione, monitoraggio e valutazione relative al programma di distribuzione di frutta e verdura nelle scuole, comprese le azioni di sensibilizzazione del pubblico e le attività in rete correlate.

10. Gli Stati membri partecipanti rendono pubblica, nei luo­ ghi di distribuzione, la loro adesione al programma di aiuto e segnalano che esso è sovvenzionato dall'Unione.

Articolo 24

Delega di potere

1. Per incoraggiare i bambini ad adottare abitudini alimentari sane e far sì che l'aiuto sia rivolto ai bambini del gruppo obiet­ tivo di cui all'articolo 22, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 concer­ nenti norme riguardanti:

a) i criteri aggiuntivi legati all'orientamento dell'aiuto da parte degli Stati membri;

b) l'approvazione e la selezione dei richiedenti da parte degli Stati membri;

c) l'elaborazione delle strategie nazionali o regionali e norme riguardanti le misure di accompagnamento.

2. Per garantire un uso efficiente e mirato dei fondi del­ l'Unione, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti:

a) il metodo di riassegnazione della ripartizione indicativa del­ l'aiuto di cui all'articolo 23, paragrafo 5, tra gli Stati membri sulla base delle richieste di aiuto ricevute;

b) i costi inclusi nelle strategie degli Stati membri che sono ammissibili all'aiuto dell'Unione e la possibilità di fissazione di un massimale globale per costi specifici;

c) l'obbligo degli Stati membri di monitorare e valutare l'effi­ cienza dei loro programmi sulla frutta e la verdura nelle scuole.

3. Per sensibilizzare il pubblico al programma, alla Commis­ sione è conferito il potere di adottare atti delegati conforme­ mente all'articolo 227 intesi a fare obbligo agli Stati membri che attuano un programma sulla frutta e la verdura nelle scuole di segnalare che si tratta di un programma sovvenzionato me­ diante l'aiuto dell'Unione.

Articolo 25

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie per l'applicazione della presente sottosezio­ ne, compresi:

a) informazioni che devono figurare nelle strategie degli Stati membri;

b) domande di aiuto e pagamenti;

c) modalità di pubblicizzazione del programma e correlate at­ tività di messa in rete;

d) la presentazione, il formato e il contenuto delle relazioni di monitoraggio e di valutazione degli Stati membri che parte­ cipano al programma di distribuzione di frutta e verdura nelle scuole.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S o t t o s e z i o n e 2

P r o g r a m m a " l a t t e n e l l e s c u o l e "

Articolo 26

Aiuti per la distribuzione di latte e di prodotti lattiero-caseari ai bambini

1. È concesso un aiuto dell'Unione per la fornitura di latte e determinati prodotti lattiero-caseari trasformati dei codici NC 0401, 0403, 0404 90 e 0406 o del codice NC 2202 90 agli allievi degli istituti scolastici di cui all'articolo 22.

2. A partire dal 1o agosto 2015, gli Stati membri che inten­ dono partecipare al programma posseggono in via preliminare una strategia a livello nazionale o regionale per la sua attuazio­ ne. Essi possono inoltre prevedere le misure di accompagna­ mento, che possono contemplare informazioni su misure rela­ tive alle abitudini alimentari sane, alle filiere alimentari locali e alla lotta contro gli sprechi alimentari, necessarie per dare at­ tuazione al programma.

3. Nell'elaborare le loro strategie gli Stati membri compilano un elenco di tipi di latte e prodotti lattiero-caseari ammissibili in virtù dei rispettivi programmi in conformità alle norme adottate dalla Commissione ai sensi dell'articolo 27.

4. Eccetto la distribuzione gratuita di pasti ai bambini negli istituti scolastici, l'aiuto dell'Unione di cui al paragrafo 1 non è utilizzato per sostituire il finanziamento di eventuali programmi nazionali esistenti sul latte e i prodotti lattiero-caseari o di altri programmi di distribuzione nelle scuole che includono il latte o i prodotti lattiero-caseari. Tuttavia, se uno Stato membro applica già un programma che potrebbe beneficiare di un aiuto del­ l'Unione in virtù del presente articolo e intende ampliarlo o renderlo più efficace, anche relativamente al gruppo bersaglio del programma, alla sua durata o ai prodotti ammissibili, l'aiuto dell'Unione può essere concesso. In tal caso lo Stato membro precisa nella sua strategia di attuazione in che modo intende ampliare il suo programma o renderlo più efficace.

ITL 347/698 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

5. Gli Stati membri possono concedere, a integrazione del­ l'aiuto unionale, aiuti nazionali in conformità all'articolo 217.

6. Il programma dell'Unione a favore del consumo di latte e di prodotti lattiero-caseari nelle scuole non pregiudica eventuali programmi nazionali distinti volti a promuovere il consumo di latte e di prodotti lattiero-caseari nelle scuole che siano compa­ tibili con il diritto dell'Unione.

7. Il Consiglio adotta, a norma dell'articolo 43, paragrafo 3, TFUE le misure relative alla fissazione dell'aiuto dell'Unione per tutti i tipi di latte e prodotti lattiero-caseari e del quantitativo massimo ammissibile all'aiuto dell'Unione di cui al paragrafo 1.

8. Gli Stati membri partecipanti rendono pubblica, nei luoghi di distribuzione, la loro adesione al programma di aiuto e se­ gnalano che esso è sovvenzionato dall'Unione.

Articolo 27

Delega di potere

1. Per tenere conto dell'evoluzione delle abitudini di con­ sumo per i prodotti lattiero-caseari, delle innovazioni e degli sviluppi osservati sul mercato di tali prodotti, della disponibilità dei prodotti sui diversi mercati dell'Unione e di aspetti nutrizio­ nali, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a determinare:

a) i prodotti ammissibili al programma, in conformità alle di­ sposizioni di cui all'articolo 26, paragrafo 1, e tenendo conto di aspetti nutrizionali;

b) l'elaborazione delle strategie nazionali o regionali da parte degli Stati membri, comprese se del caso le misure di ac­ compagnamento; e

c) le misure necessarie per il monitoraggio e la valutazione.

2. Per garantire un uso efficace ed efficiente dell'aiuto del­ l'Unione, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti:

a) norme sull'ammissibilità all'aiuto dei beneficiari e dei richie­ denti;

b) il requisito per i richiedenti di essere approvati dagli Stati membri;

c) l'utilizzo di prodotti lattiero-caseari che beneficiano dell'aiuto nella preparazione dei pasti negli istituti scolastici.

3. Per garantire che i richiedenti dell'aiuto rispettino gli ob­ blighi loro incombenti, alla Commissione è conferito il potere di

adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti misure sulla costituzione di una cauzione nel caso in cui sia versato un anticipo dell'aiuto.

4. Per sensibilizzare il pubblico al programma di aiuto, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati con­ formemente all'articolo 227 stabilendo le condizioni alle quali gli Stati membri sono tenuti a rendere nota la loro partecipa­ zione al programma di aiuto e segnalare che si tratta di un programma sovvenzionato dall'Unione.

5. Al fine di assicurare che l'aiuto si ripercuota sul prezzo al quale i prodotti sono messi a disposizione nell'ambito del regi­ me, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati ai sensi dell'articolo 227 che stabiliscano norme sull'at­ tuazione di un sistema di monitoraggio dei prezzi nel quadro del regime.

Articolo 28

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le misure necessarie per l'applicazione della presente sottosezione, compresi:

a) le procedure che garantiscono il rispetto del quantitativo massimo ammissibile all'aiuto;

b) le procedure per la costituzione della cauzione e l'ammon­ tare di quest'ultima qualora venga versato un anticipo;

c) norme relative alle informazioni da fornire agli Stati membri per l'approvazione dei richiedenti, delle domande d'aiuto e dei pagamenti;

d) le modalità di pubblicizzazione del programma;

e) la gestione del sistema di monitoraggio dei prezzi di cui all'articolo 27, paragrafo 5.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S e z i o n e 2

A i u t i n e l s e t t o r e d e l l ' o l i o d i o l i v a e d e l l e o l i v e d a t a v o l a

Articolo 29

Programmi di sostegno al settore dell'olio di oliva e delle olive da tavola

1. L'Unione finanzia programmi di attività triennali elaborati da organizzazioni di produttori riconosciute ai sensi dell'arti­ colo 152, associazioni di organizzazioni di produttori ricono­ sciute ai sensi dell'articolo 156 o organizzazioni interprofessio­ nali riconosciute a norma dell'articolo 157 in uno o più dei seguenti ambiti:

a) il monitoraggio e la gestione del mercato nel settore dell'olio di oliva e delle olive da tavola;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/699

b) il miglioramento dell'impatto ambientale dell'olivicoltura;

c) il miglioramento della competitività dell'olivicoltura attra­ verso la modernizzazione;

d) il miglioramento della qualità della produzione di olio di oliva e di olive da tavola;

e) il sistema di tracciabilità, la certificazione e la tutela della qualità dell'olio di oliva e delle olive da tavola, in particolare il controllo della qualità degli oli di oliva venduti ai consu­ matori finali, sotto l'autorità delle amministrazioni nazionali;

f) la diffusione di informazioni sulle misure adottate dalle or­ ganizzazioni di produttori, dalle associazioni di organizza­ zioni di produttori o dalle organizzazioni interprofessionali al fine di migliorare la qualità dell'olio d'oliva e delle olive da tavola.

2. Il finanziamento concesso dall'Unione ai programmi di attività di cui al paragrafo 1 ammonta a:

a) 11 098 000 EUR all'anno per la Grecia;

b) 576 000 EUR all'anno per la Francia e

c) 35 991 000 EUR all'anno per l'Italia.

3. Il finanziamento concesso dall'Unione per i programmi di attività di cui al paragrafo 1 è pari al massimo alla quota degli aiuti trattenuta dagli Stati membri. Tale finanziamento delle spese ammissibili ammonta al:

a) 75 % per le attività nei campi di cui al paragrafo 1, lettere a), b) e c);

b) 75 % per investimenti in attività fisse e 50 % per altre attività nel campo di cui al paragrafo 1, lettera d);

c) 75 % per i programmi di attività realizzati in almeno tre paesi terzi o Stati membri non produttori da organizzazioni riconosciute di cui al paragrafo 1 di almeno due Stati mem­ bri produttori nei campi di cui al paragrafo 1, lettere e) e f), e 50 % per le altre attività negli stessi campi.

Lo Stato membro assicura un finanziamento complementare non superiore al 50 % dei costi esclusi dal finanziamento con­ cesso dall'Unione.

Articolo 30

Poteri delegati

Al fine di garantire un uso efficace ed efficiente dell'aiuto del­ l'Unione di cui all'articolo 29 e al fine di migliorare la qualità dell'olio di oliva e delle olive da tavola prodotti, alla Commis­ sione è conferito il potere di adottare atti delegati conforme­ mente all'articolo 227 riguardanti:

a) per gli ambiti di attività di cui all'articolo 29, paragrafo 1, le misure specifiche che possono essere finanziate mediante l'aiuto dell'Unione e le attività e i costi che non possono essere finanziati;

b) l'assegnazione minima del finanziamento unionale a specifici ambiti di attività da parte degli Stati membri;

c) l'obbligo di costituire una cauzione quando viene presentata una domanda di approvazione di un programma di attività e quando viene versato un anticipo dell'aiuto;

d) i criteri di cui gli Stati membri devono tener conto nella selezione e approvazione dei programmi di attività.

Articolo 31

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le misure necessarie per l'applicazione della presente sezione ri­ guardanti:

a) l'attuazione dei programmi di attività e la loro modifica;

b) il pagamento dell'aiuto, compreso il pagamento di anticipi dell'aiuto;

c) le procedure per la costituzione della cauzione, e l'ammon­ tare di quest'ultima, quando viene presentata una domanda di approvazione di un programma di attività e qualora venga versato un anticipo dell'aiuto.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S e z i o n e 3

A i u t i n e l s e t t o r e d e g l i o r t o f r u t t i c o l i

Articolo 32

Fondi di esercizio

1. Le organizzazioni di produttori del settore degli ortofrut­ ticoli e/o le loro associazioni possono costituire un fondo di esercizio. Il fondo è finanziato:

a) con contributi finanziari

i) degli aderenti all'organizzazione di produttori e/o dell'or­ ganizzazione stessa oppure

ii) delle associazioni di organizzazioni di produttori attra­ verso gli aderenti a tali associazioni;

b) con un aiuto finanziario dell'Unione, che può essere con­ cesso alle organizzazioni di produttori o alle loro associazio­ ni, nel caso in cui queste presentino, gestiscano e attuino un programma operativo o un programma operativo parziale, alle condizioni adottate dalla Commissione mediante atti delegati ai sensi dell'articolo 37 e atti di esecuzione adottati ai sensi dell'articolo 38.

ITL 347/700 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

2. I fondi di esercizio sono destinati esclusivamente a finan­ ziare i programmi operativi che sono stati presentati agli Stati membri e da essi approvati.

Articolo 33

Programmi operativi

1. I programmi operativi nel settore degli ortofrutticoli hanno una durata minima di tre anni e massima di cinque anni. Essi perseguono almeno due degli obiettivi di cui all'articolo 152, paragrafo 1, lettera c), o due dei seguenti obiettivi:

a) pianificazione della produzione, compresi la stima e il mo­ nitoraggio della produzione e del consumo;

b) miglioramento della qualità dei prodotti, freschi o trasforma­ ti;

c) incremento del valore commerciale dei prodotti;

d) promozione dei prodotti, freschi o trasformati;

e) misure ambientali, in particolare quelle relative all'acqua, e metodi di produzione rispettosi dell'ambiente, inclusa l'agri­ coltura biologica;

f) prevenzione e gestione delle crisi.

I programmi operativi sono presentati per approvazione agli Stati membri.

2. Le associazioni di organizzazioni di produttori possono altresì presentare un programma operativo totale o parziale, composto da azioni identificate, ma non realizzate, dalle orga­ nizzazioni aderenti nel quadro dei loro programmi operativi. I programmi operativi delle associazioni di organizzazioni di pro­ duttori sono sottoposti alle stesse regole a cui sono sottoposti i programmi operativi delle organizzazioni di produttori e sono esaminati con i programmi operativi delle organizzazioni ade­ renti.

A tal fine, gli Stati membri assicurano che:

a) le misure dei programmi operativi di un'associazione di or­ ganizzazioni di produttori siano interamente finanziate dai contributi delle organizzazioni aderenti all'associazione e che tali risorse siano prelevate dai fondi di esercizio delle stesse organizzazioni aderenti;

b) le azioni e la partecipazione finanziaria corrispondente siano identificate nel programma operativo di ciascuna organizza­ zione aderente;

c) non vi sia doppio finanziamento.

3. La prevenzione e la gestione delle crisi di cui al paragrafo 1, primo comma, lettera f), consistono nel prevenire e nell'af­ frontare le crisi sui mercati degli ortofrutticoli e, in tale conte­ sto, comprendono le seguenti misure:

a) investimenti che rendano più efficace la gestione dei volumi immessi sul mercato;

b) iniziative di formazione e scambio di buone prassi;

c) promozione e comunicazione, a titolo di prevenzione o du­ rante il periodo di crisi;

d) sostegno per le spese amministrative di costituzione di fondi di mutualizzazione;

e) reimpianto di frutteti quando si rende necessario a seguito di un obbligo di estirpazione per ragioni sanitarie o fitosanitarie stabilito dell'autorità competente dello Stato membro;

f) ritiri dal mercato;

g) raccolta prima della maturazione ("raccolta verde") o man­ cata raccolta degli ortofrutticoli;

h) assicurazione del raccolto.

Il sostegno per l'assicurazione del raccolto contribuisce a tute­ lare i redditi dei produttori quando si generano perdite causate da calamità naturali, condizioni climatiche avverse, fitopatie o infestazioni parassitarie.

I contratti di assicurazione debbono esigere che i beneficiari adottino le necessarie misure di prevenzione dei rischi.

Le misure di prevenzione e gestione delle crisi, compreso il rimborso del capitale e degli interessi di cui al quinto comma, totalizzano al massimo un terzo della spesa prevista a titolo del programma operativo.

Le organizzazioni di produttori possono contrarre mutui a con­ dizioni commerciali per finanziare le misure di prevenzione e gestione delle crisi. In tal caso, il rimborso del capitale e degli interessi sui mutui contratti può far parte del programma ope­ rativo ed essere così ammissibile all'aiuto finanziario dell'Unione di cui all'articolo 34. Le attività specifiche nell'ambito della prevenzione e della gestione delle crisi possono essere finanziate con questo tipo di mutui, direttamente, o in entrambi i modi.

4. Ai fini della presente sezione si intende per:

a) "raccolta verde", la raccolta completa su una data superficie di prodotti acerbi non commercializzabili che non sono stati danneggiati prima della raccolta verde a causa di ragioni climatiche, fitopatie o in altro modo;

b) "mancata raccolta", l'interruzione del ciclo di produzione in corso sulla superficie in questione quando il prodotto è ben sviluppato e risponde a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità. La distruzione dei prodotti a causa di avversità atmosferiche o fitopatie non è considerata mancata raccolta.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/701

5. Gli Stati membri garantiscono che:

a) i programmi operativi comprendano due o più azioni am­ bientali, o

b) almeno il 10 % della spesa prevista dai programmi operativi riguardi azioni ambientali.

Le azioni ambientali rispettano i requisiti relativi ai pagamenti agro-climatico-ambientali di cui all'articolo 28, paragrafo 3, del regolamento (UE) n. 1305/2013.

Qualora almeno l'80 % dei soci produttori di un'organizzazione di produttori siano soggetti a uno o più impegni agro-climatico- ambientali identici in virtù dell'articolo 28, paragrafo 3, del regolamento (UE) n. 1305/2013, ciascuno di tali impegni conta come un'azione ambientale ai sensi del primo comma, lettera a), del presente paragrafo.

Il sostegno alle azioni ambientali di cui al primo comma del presente paragrafo, copre le perdite di reddito e i costi addizio­ nali risultanti dall'azione.

6. Gli Stati membri garantiscono che gli investimenti che accrescono la pressione ambientale siano autorizzati soltanto a condizione che siano state predisposte idonee misure di prote­ zione dell'ambiente contro tali pressioni.

Articolo 34

Aiuto finanziario dell'Unione

1. L'aiuto finanziario dell'Unione è pari all'importo dei con­ tributi finanziari di cui all'articolo 32, paragrafo 1, lettera a), effettivamente versati ed è limitato al 50 % della spesa effettiva­ mente sostenuta.

2. L'aiuto finanziario dell'Unione è limitato al 4,1 % del va­ lore della produzione commercializzata da ciascuna organizza­ zione di produttori o associazione di organizzazioni di produt­ tori.

Tuttavia, nel caso delle organizzazioni di produttori tale percen­ tuale può essere portata al 4,6 % del valore della produzione commercializzata a condizione che la porzione eccedente il 4,1 % del valore della produzione commercializzata sia utiliz­ zata unicamente per misure di prevenzione e gestione delle crisi.

Nel caso di associazioni di organizzazioni di produttori, tale percentuale può essere aumentata fino al 4,7 % del valore della produzione commercializzata, a condizione che la porzione eccedente il 4,1 % del valore della produzione commercializzata sia utilizzata unicamente per misure di prevenzione e gestione delle crisi attuate dall'associazione di organizzazioni di produt­ tori per conto dei suoi aderenti.

3. Su richiesta di un'organizzazione di produttori, il limite del 50 % di cui al paragrafo 1 è portato al 60 % per un pro­ gramma operativo o parte di esso, se il programma soddisfa almeno una delle seguenti condizioni:

a) è presentato da più organizzazioni di produttori dell'Unione che partecipano, in Stati membri diversi, ad azioni transna­ zionali;

b) è presentato da una o più organizzazioni di produttori che partecipano ad azioni svolte a livello interprofessionale;

c) riguarda esclusivamente il sostegno specifico alla produzione biologica ai sensi del regolamento (CE) n. 834/2007 del Consiglio (1);

d) è il primo programma operativo presentato da un'organiz­ zazione di produttori riconosciuta risultante dalla fusione tra due organizzazioni di produttori riconosciuta;

e) è il primo programma operativo presentato da un'associa­ zione di organizzazioni di produttori riconosciuta;

f) è presentato da un'organizzazione di produttori di uno Stato membro in cui le organizzazioni di produttori commercia­ lizzano meno del 20 % della produzione ortofrutticola;

g) è presentato da un'organizzazione di produttori di una delle regioni ultraperiferiche dell'Unione di cui all'articolo 349 TFUE.

4. Il limite del 50 % di cui al paragrafo 1 è portato al 100 % in caso di ritiri dal mercato di ortofrutticoli in volume non superiore al 5 % della produzione commercializzata da ciascuna organizzazione di produttori, sempreché i prodotti ritirati ven­ gano smaltiti nei seguenti modi:

a) distribuzione gratuita ad opere di beneficenza o enti carita­ tivi, a tal fine autorizzati dagli Stati membri, per attività a favore di persone riconosciute dalla legislazione nazionale come aventi diritto alla pubblica assistenza, in particolare a causa della mancanza dei necessari mezzi di sussistenza, oppure

b) distribuzione gratuita ai seguenti enti: istituti di pena, scuole, istituti di cui all'articolo 22, colonie di vacanze, ospedali e ospizi per persone anziane designati dagli Stati membri, i quali prendono tutti i provvedimenti necessari perché i quan­ titativi così distribuiti si aggiungano a quelli normalmente acquistati da tali collettività.

ITL 347/702 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 834/2007 del Consiglio, del 28 giugno 2007, relativo alla produzione biologica e all’etichettatura dei prodotti bio­ logici e che abroga il regolamento (CEE) n. 2092/91 (GU L 189 del 20.7.2007, pag. 1).

Articolo 35

Aiuto finanziario nazionale

1. Nelle regioni degli Stati membri in cui il livello di orga­ nizzazione dei produttori nel settore ortofrutticolo è particolar­ mente scarso la Commissione può adottare atti di esecuzione che autorizzino gli Stati membri che presentino una richiesta debitamente giustificata a concedere alle organizzazioni di pro­ duttori un aiuto finanziario nazionale non superiore all'80 % dei contributi finanziari di cui all'articolo 32, paragrafo 1, lettera a). Tale aiuto si aggiunge al fondo di esercizio.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

2. Nelle regioni degli Stati membri in cui le organizzazioni di produttori, le associazioni di organizzazioni di produttori e le associazioni e organizzazioni di produttori di cui all'articolo 27 del regolamento (UE) n. 1305/2013 commercializzano meno del 15 % del valore della produzione ortofrutticola delle stesse regioni e qualora detta produzione rappresenti almeno il 15 % della produzione agricola totale delle medesime regioni, l'aiuto finanziario nazionale di cui al paragrafo 1 del presente articolo può essere rimborsato dall'Unione su richiesta dello Stato mem­ bro interessato.

La Commissione adotta atti di esecuzione in merito a tale rim­ borso. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 36

Disciplina nazionale e strategia nazionale applicabili ai programmi operativi

1. Gli Stati membri definiscono una disciplina nazionale con­ tenente condizioni generali relative alle azioni ambientali di cui all'articolo 33, paragrafo 5. Tale disciplina prescrive, in partico­ lare, che tali azioni soddisfino i requisiti pertinenti del regola­ mento (UE) n. 1305/2013, in particolare quelli di cui all'arti­ colo 3 di detto regolamento.

Gli Stati membri trasmettono il progetto di disciplina alla Com­ missione, che può richiederne la modifica entro tre mesi dalla trasmissione, mediante atti di esecuzione adottati senza appli­ care la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3, qualora constati che il progetto non contribuisce al raggiun­ gimento degli obiettivi enunciati nell'articolo 191 TFUE e nel settimo programma di azione dell'Unione in materia di ambien­ te. Anche gli investimenti in singole aziende sostenuti dai pro­ grammi operativi sono compatibili con i suddetti obiettivi.

2. Ogni Stato membro elabora una strategia nazionale in materia di programmi operativi sostenibili sul mercato ortofrut­ ticolo. La strategia include i seguenti elementi:

a) analisi della situazione in termini di punti di forza e di debolezza e potenziale di sviluppo;

b) giustificazione delle priorità adottate;

c) obiettivi e strumenti dei programmi operativi e indicatori di rendimento;

d) valutazione dei programmi operativi;

e) obblighi di comunicazione a carico delle organizzazioni di produttori.

Nella strategia nazionale è incorporata anche la disciplina na­ zionale di cui al paragrafo 1.

3. I paragrafi 1 e 2 non si applicano agli Stati membri che non annoverano organizzazioni di produttori riconosciute.

Articolo 37

Poteri delegati

Per garantire un uso efficiente, mirato e duraturo del sostegno alle organizzazioni di produttori e alle loro associazioni nel settore degli ortofrutticoli, alla Commissione è conferito il po­ tere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a fissare norme concernenti:

a) i fondi di esercizio e i programmi operativi, compresi i seguenti aspetti:

i) gli importi stimati, le decisioni delle organizzazioni di produttori e delle loro associazioni sui contributi finan­ ziari e l'uso dei fondi di esercizio;

ii) le misure, azioni, spese e i costi amministrativi e di personale da includere o escludere nell'ambito dei pro­ grammi operativi, le modifiche degli stessi e gli obblighi aggiuntivi che saranno determinati dagli Stati membri;

iii) l'esigenza di evitare doppi finanziamenti in base ai pro­ grammi operativi e ai programmi di sviluppo rurale;

iv) i programmi operativi delle associazioni di organizza­ zioni di produttori;

v) le norme specifiche applicabili ai casi in cui associazioni di organizzazioni di produttori gestiscano, elaborino, at­ tuino e presentino, in tutto o in parte, programmi ope­ rativi;

vi) l'obbligo di usare indicatori comuni ai fini del monito­ raggio e della valutazione dei programmi operativi;

b) la disciplina nazionale e la strategia nazionale per i pro­ grammi operativi per quanto riguarda l'obbligo di monito­ rare e valutare l'efficienza delle discipline nazionali e delle strategie nazionali;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/703

c) l'aiuto finanziario dell'Unione, compresi i seguenti aspetti:

i) la base per il calcolo dell'aiuto finanziario dell'Unione e il valore della produzione commercializzata di cui all'arti­ colo 34, paragrafo 2;

ii) i periodi di riferimento applicabili ai fini del calcolo del­ l'aiuto;

iii) il versamento di anticipi e l'obbligo di costituire una cauzione qualora venga versato un anticipo dell'aiuto;

iv) le norme specifiche applicabili al finanziamento dei pro­ grammi operativi delle associazioni di organizzazioni di produttori e, in particolare, quelle relative all'applicazione dei limiti di cui all'articolo 34, paragrafo 2;

d) le misure di prevenzione e gestione delle crisi, compresi i seguenti aspetti:

i) la possibilità per gli Stati membri di non applicare una o più misure di prevenzione e gestione delle crisi;

ii) le condizioni relative all'articolo 33, paragrafo 3, primo comma, lettere a), b) e c);

iii) le destinazioni ammesse dei prodotti ritirati che do­ vranno essere decise dagli Stati membri;

iv) il livello massimo del sostegno per i ritiri dal mercato;

v) l'obbligo di notifica preventiva in caso di ritiro dal mercato;

vi) la base di calcolo del volume della produzione commer­ cializzata per la libera distribuzione di cui all'articolo 34, paragrafo 4, e la determinazione di un volume massimo della produzione commercializzata in caso di ritiro;

vii) l'obbligo di apporre l'emblema dell'Unione sulle confe­ zioni di prodotti destinati alla distribuzione gratuita;

viii) le condizioni per i destinatari dei prodotti ritirati dal mercato;

ix) l'uso dei termini ai fini della presente sezione;

x) le condizioni, che dovranno essere adottate dagli Stati membri, per quanto riguarda la raccolta verde e la man­ cata raccolta;

xi) assicurazione del raccolto;

xii) i fondi di mutualizzazione e

xiii) le condizioni riguardanti il reimpianto dei frutteti per ragioni sanitarie o fitosanitarie, e la fissazione di un massimale per le spese relative, ai sensi dell'articolo 33, paragrafo 3, primo comma, lettera e);

e) l'aiuto finanziario nazionale, compresi i seguenti aspetti:

i) il grado di organizzazione dei produttori;

ii) l'obbligo di costituire una cauzione qualora venga versato un anticipo;

iii) la quota massima di rimborso dell'aiuto finanziario na­ zionale da parte dell'Unione.

Articolo 38

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure riguardanti:

a) la gestione dei programmi operativi;

b) le informazioni che devono figurare nei programmi operati­ vi, nelle discipline nazionali e nelle strategie nazionali di cui all'articolo 36, la presentazione dei programmi operativi agli Stati membri, i termini, i documenti di accompagnamento e l'approvazione da parte degli Stati membri;

c) l'attuazione dei programmi operativi da parte delle organiz­ zazioni di produttori e delle associazioni di organizzazioni di produttori;

d) la presentazione, il formato e il contenuto delle relazioni di monitoraggio e valutazione delle strategie nazionali e dei programmi operativi;

e) le domande di aiuto e il pagamento degli aiuti, compresi i pagamenti anticipati e parziali;

f) le modalità pratiche per l'apposizione dell'emblema del­ l'Unione sulle confezioni di prodotti destinati alla distribu­ zione gratuita;

g) il rispetto delle norme di commercializzazione in caso di ritiro dal mercato;

h) le spese di trasporto, cernita e imballaggio in caso di distri­ buzione gratuita;

i) le misure di promozione, comunicazione e formazione in caso di prevenzione e gestione delle crisi;

j) l'attuazione delle operazioni di ritiro nonché delle misure relative alla raccolta verde, alla mancata raccolta e all'assicu­ razione del raccolto;

k) l'applicazione, l'autorizzazione, il versamento e il rimborso dell'aiuto finanziario nazionale;

l) le procedure per la costituzione della cauzione e l'ammon­ tare di quest'ultima qualora venga versato un anticipo.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

ITL 347/704 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

S e z i o n e 4

P r o g r a m m i d i s o s t e g n o n e l s e t t o r e v i t i v i n i c o l o

S o t t o s e z i o n e 1

D i s p o s i z i o n i g e n e r a l i e m i s u r e a m m i s s i b i l i

Articolo 39

Ambito di applicazione

La presente sezione stabilisce le norme che disciplinano l'asse­ gnazione di risorse finanziarie dell'Unione agli Stati membri e l'uso di tali risorse da parte degli Stati membri attraverso pro­ grammi nazionali quinquennali di sostegno (di seguito "pro­ grammi di sostegno") per finanziare misure specifiche di soste­ gno al settore vitivinicolo.

Articolo 40

Compatibilità e coerenza

1. I programmi di sostegno sono compatibili con il diritto dell'Unione e sono coerenti con le attività, le politiche e le priorità dell'Unione.

2. Gli Stati membri sono responsabili dei programmi di so­ stegno e assicurano che siano coerenti al loro interno, elaborati e applicati secondo criteri oggettivi, tenendo conto della situa­ zione economica dei produttori interessati e della necessità di evitare disparità ingiustificate di trattamento dei produttori.

3. Non è concesso alcun sostegno:

a) ai progetti di ricerca e alle misure di sostegno di progetti di ricerca diversi da quelli di cui all'articolo 45, paragrafo 2, lettere d) e e);

b) alle misure che sono contenute nei programmi di sviluppo rurale degli Stati membri ai sensi del regolamento (UE) n. 1305/2013.

Articolo 41

Presentazione dei programmi di sostegno

1. Ogni Stato membro produttore elencato nell'allegato VI presenta alla Commissione un progetto di programma quin­ quennale di sostegno contenente almeno una delle misure am­ missibili di cui all'articolo 38.

2. Le misure di sostegno nel quadro dei progetti di pro­ grammi di sostegno sono elaborate al livello territoriale che lo Stato membro ritiene più adeguato. I progetti di programmi di sostegno sono presentati alla Commissione previa consultazione da parte degli Stati membri delle autorità e delle organizzazioni competenti all'opportuno livello territoriale.

3. Ogni Stato membro presenta un solo progetto di pro­ gramma di sostegno che può tenere conto delle peculiarità regionali.

4. I programmi di sostegno diviene applicabili tre mesi dopo la loro presentazione alla Commissione.

Tuttavia, la Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano che il progetto di programma di sostegno presen­ tato non risponde alle disposizioni previste nella presente se­ zione e ne informa lo Stato membro. In tal caso lo Stato membro presenta alla Commissione un progetto di programma di sostegno riveduto. Il programma di sostegno riveduto diviene applicabile due mesi dopo la presentazione del progetto di pro­ gramma di sostegno, a meno che persista un'incompatibilità, nel qual caso si applica il presente comma.

Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la proce­ dura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

5. Il paragrafo 4 si applica mutatis mutandis alle modifiche relative ai programmi di sostegno applicabili presentati dagli Stati membri.

Articolo 42

Contenuto dei programmi di sostegno

I programmi di sostegno includono almeno i seguenti elementi:

a) una descrizione dettagliata delle misure proposte con la quantificazione dei loro obiettivi;

b) i risultati delle consultazioni tenute;

c) una valutazione degli impatti tecnici, economici, ambientali e sociali attesi;

d) uno scadenzario di attuazione delle misure;

e) una tabella finanziaria generale che indica le risorse da stan­ ziare e la loro ripartizione indicativa tra le misure, nel ri­ spetto dei limiti di bilancio indicati nell'allegato VI;

f) i criteri e gli indicatori quantitativi da utilizzare a fini di monitoraggio e valutazione e le misure adottate per garantire l'adeguata ed effettiva attuazione dei programmi di sostegno e

g) la designazione delle autorità e degli organismi competenti cui è affidata l'attuazione del programma di sostegno.

Articolo 43

Misure ammissibili

I programmi di sostegno possono contenere esclusivamente una o più delle seguenti misure:

a) promozione a norma dell'articolo 45;

b) ristrutturazione e riconversione dei vigneti a norma dell'arti­ colo 46;

c) vendemmia verde a norma dell'articolo 47;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/705

d) fondi di mutualizzazione a norma dell'articolo 48;

e) assicurazione del raccolto a norma dell'articolo 49;

f) investimenti a norma dell'articolo 50;

g) innovazione nel settore vitivinicolo a norma dell'articolo 51;

h) distillazione dei sottoprodotti a norma dell'articolo 52.

Articolo 44

Regole generali relative ai programmi di sostegno

1. Le risorse finanziarie dell'Unione disponibili sono asse­ gnate entro i massimali di bilancio fissati nell'allegato VI.

2. Il sostegno dell'Unione è concesso esclusivamente per spese ammissibili sostenute dopo la presentazione del relativo progetto di programma di sostegno.

3. Gli Stati membri non contribuiscono ai costi di misure finanziate dall'Unione nell'ambito dei programmi di sostegno.

S o t t o s e z i o n e 2

M i s u r e d i s o s t e g n o s p e c i f i c h e

Articolo 45

Promozione

1. Il sostegno ai sensi del presente articolo riguarda le misure di informazione e promozione dei vini dell'Unione:

a) negli Stati membri, al fine di informare i consumatori a sul consumo responsabile di vino nonché sui sistemi delle de­ nominazioni di origine e delle indicazioni geografiche vigenti nell'Unione; o

b) nei paesi terzi, al fine di migliorarne la competitività.

2. Le misure di cui al paragrafo 1, lettera b), si applicano ai vini a denominazione di origine protetta, ai vini a indicazione geografica protetta e ai vini con indicazione della varietà di uva da vino e possono consistere soltanto in una o più delle se­ guenti:

a) azioni in materia di relazioni pubbliche, promozione e pub­ blicità, che mettano in rilievo gli elevati standard dei prodotti dell'Unione, in particolare in termini di qualità, di sicurezza alimentare o di ambiente;

b) la partecipazione a manifestazioni, fiere ed esposizioni di importanza internazionale;

c) campagne di informazione, in particolare sui sistemi delle denominazioni di origine, delle indicazioni geografiche e della produzione biologica vigenti nell'Unione;

d) studi di nuovi mercati, necessari all'ampliamento degli sboc­ chi di mercato;

e) studi per valutare i risultati delle azioni di informazione e promozione.

3. Il contributo dell'Unione alle misure di informazione o promozione di cui al paragrafo 1 non supera il 50 % della spesa ammissibile.

Articolo 46

Ristrutturazione e riconversione dei vigneti

1. Le misure relative alla ristrutturazione e alla riconversione dei vigneti hanno lo scopo di aumentare la competitività dei produttori di vino.

2. La concessione del sostegno alla ristrutturazione e alla riconversione dei vigneti è subordinata alla presentazione, da parte degli Stati membri, dell'inventario del rispettivo potenziale produttivo a norma dell'articolo 145, paragrafo 3.

3. Il sostegno alla ristrutturazione e alla riconversione dei vigneti, che potrebbe inoltre contribuire al miglioramento dei sistemi avanzati di produzione sostenibile e dell'impronta am­ bientale del settore vitivinicolo, può riguardare soltanto una o più delle seguenti attività:

a) la riconversione varietale, anche mediante sovrainnesto;

b) la diversa collocazione/reimpianto di vigneti;

c) il reimpianto di vigneti quando è necessario a seguito di un'estirpazione obbligatoria per ragioni sanitarie o fitosani­ tarie su decisione dell'autorità competente dello Stato mem­ bro;

d) miglioramenti delle tecniche di gestione dei vigneti, in par­ ticolare l'introduzione di sistemi avanzati di produzione so­ stenibile.

Il sostegno non si applica al rinnovo normale dei vigneti, ossia il reimpianto della stessa particella con la stessa varietà di uva da vino secondo lo stesso sistema di coltivazione della vite, quando le viti sono giunte al termine del loro ciclo di vita naturale.

Gli Stati membri possono stabilire ulteriori specifiche, in parti­ colare riguardo all'età dei vigneti sostituiti.

4. Il sostegno alla ristrutturazione e alla riconversione dei vigneti, compreso il miglioramento delle tecniche di gestione dei vigneti, può assumere soltanto le forme seguenti:

a) compensazione dei produttori per le perdite di reddito con­ seguenti all'esecuzione della misura;

b) contributo ai costi di ristrutturazione e di riconversione.

ITL 347/706 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

5. La compensazione concessa ai produttori per le perdite di reddito di cui al paragrafo 4, lettera a), può ammontare fino al 100 % della perdita e assumere una delle seguenti forme:

a) nonostante la parte II, titolo I, capo III, sezione IV bis, sottosezione II, del regolamento (CE) n. 1234/2007 che isti­ tuisce il regime transitorio relativo ai diritti di impianto, l'autorizzazione alla coesistenza di viti vecchie e viti nuove fino al termine del regime transitorio per un periodo mas­ simo non superiore a tre anni;

b) una compensazione finanziaria.

6. Il contributo dell'Unione ai costi effettivi della ristruttura­ zione e della riconversione dei vigneti non supera il 50 %. Nelle regioni meno sviluppate il contributo dell'Unione ai costi di ristrutturazione e di riconversione non supera il 75 %.

Articolo 47

Vendemmia verde

1. Ai fini del presente articolo, per vendemmia verde si in­ tende la distruzione totale o l'eliminazione dei grappoli non ancora giunti a maturazione, riducendo a zero la resa della relativa superficie.

Lasciare sulla pianta uva che potrebbe essere commercializzata al termine del normale ciclo di produzione (mancata raccolta) non è considerato vendemmia verde.

2. Il sostegno a favore della vendemmia verde contribuisce a ripristinare l'equilibrio tra offerta e domanda sul mercato unio­ nale del vino per prevenire crisi di mercato.

3. Il sostegno a favore della vendemmia verde può consistere nell'erogazione di una compensazione sotto forma di paga­ mento forfettario per ettaro da stabilirsi dallo Stato membro. L'importo del pagamento non supera il 50 % della somma dei costi diretti della distruzione o eliminazione dei grappoli e della perdita di reddito connessa a tale distruzione o eliminazione.

4. Lo Stato membro interessato istituisce un sistema, basato su criteri oggettivi, per garantire che la misura relativa alla vendemmia verde non comporti una compensazione dei singoli viticoltori superiore al massimale di cui al paragrafo 3.

Articolo 48

Fondi di mutualizzazione

1. Il sostegno a favore della costituzione di fondi di mutua­ lizzazione offre assistenza ai produttori che desiderano assicu­ rarsi contro il rischio di fluttuazioni del mercato.

2. Il sostegno a favore della costituzione di fondi di mutua­ lizzazione può essere concesso sotto forma di un aiuto tempo­ raneo e decrescente destinato a coprire le spese amministrative dei fondi.

Articolo 49

Assicurazione del raccolto

1. Il sostegno per l'assicurazione del raccolto contribuisce a tutelare i redditi dei produttori quando si generano perdite cau­ sate da calamità naturali, condizioni climatiche avverse, fitopatie o infestazioni parassitarie.

I contratti di assicurazione debbono esigere che i beneficiari adottino le necessarie misure di prevenzione dei rischi.

2. Il sostegno a favore dell'assicurazione del raccolto può essere concesso sotto forma di un contributo finanziario del­ l'Unione non superiore:

a) all'80 % del costo dei premi assicurativi versati dai produttori a copertura delle perdite causate da condizioni climatiche avverse assimilabili alle calamità naturali;

b) al 50 % del costo dei premi assicurativi versati dai produttori a copertura:

i) delle perdite dovute alle cause di cui alla lettera a) e di altre perdite causate da condizioni climatiche avverse;

ii) delle perdite causate da animali, fitopatie o infestazioni parassitarie.

3. Il sostegno per l'assicurazione del raccolto può essere con­ cesso se i pagamenti dei premi assicurativi non compensano i produttori di un importo superiore al 100 % della perdita di reddito subita, tenendo conto di ogni altra compensazione che il produttore abbia eventualmente ottenuto in virtù di altri re­ gimi di sostegno relativi al rischio assicurato.

4. Il sostegno per l'assicurazione del raccolto non crea di­ storsioni di concorrenza sul mercato delle assicurazioni.

Articolo 50

Investimenti

1. Può essere concesso un sostegno per investimenti mate­ riali o immateriali in impianti di trattamento e in infrastrutture vinicole nonché in strutture e strumenti di commercializzazio­ ne. Tali investimenti sono diretti a migliorare il rendimento globale dell'impresa e il suo adeguamento alle richieste del mer­ cato e ad aumentarne la competitività e riguardano la produ­ zione o la commercializzazione dei prodotti vitivinicoli di cui all'allegato VII, parte II, anche al fine di migliorare i risparmi energetici, l'efficienza energetica globale nonché trattamenti so­ stenibili.

2. Il sostegno di cui al paragrafo 1, all'aliquota massima,

a) si applica solo alle microimprese e alle piccole e medie imprese ai sensi della raccomandazione 2003/361/CE della Commissione (1);

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/707

(1) Raccomandazione 2003/361/CE della Commissione, del 6 maggio 2003, relativa alla definizione delle microimprese, piccole e medie imprese (GU L 124 del 20.5.2003, pag. 36).

b) può inoltre applicarsi a tutte le imprese dei territori delle regioni ultraperiferiche di cui all'articolo 349 TFUE e delle isole minori del Mar Egeo, quali definite all'articolo 1, para­ grafo 2, del regolamento (UE) n. 229/2013 del Parlamento europeo e del Consiglio (1).

Per le imprese cui non si applica il titolo I, articolo 2, paragrafo 1, dell'allegato della raccomandazione 2003/361/CE, che occu­ pano meno di 750 persone o il cui fatturato annuo non supera i 200 milioni di EUR, l'intensità massima dell'aiuto è dimezzata.

Il sostegno non può essere concesso ad imprese in difficoltà ai sensi degli orientamenti comunitari sugli aiuti di Stato per il salvataggio e la ristrutturazione di imprese in difficoltà (2).

3. Sono esclusi dalle spese ammissibili i costi non ammissi­ bili di cui all'articolo 69, paragrafo 3, del regolamento (UE) n. 1303./2013.

4. Al contributo dell'Unione si applicano le seguenti intensità massime di aiuto per i costi d'investimento ammissibili:

a) 50 % nelle regioni meno sviluppate;

b) 40 % nelle regioni diverse dalle regioni meno sviluppate;

c) 75 % nelle regioni ultraperiferiche di cui all'articolo 349 TFUE;

d) 65 % nelle isole minori del Mar Egeo quali definite all'arti­ colo 1, paragrafo 2, del regolamento (UE) n. 229/2013.

5. L'articolo 71 del regolamento (UE) n. 1303/2013 si ap­ plica mutatis mutandis al sostegno di cui al paragrafo 1 del presente articolo.

Articolo 51

Innovazione nel settore vitivinicolo

Può essere concesso un sostegno per gli investimenti materiali o immateriali destinati allo sviluppo di nuovi prodotti, trattamenti e tecnologie riguardanti i prodotti di cui all'allegato VI, parte II. Tale sostegno è diretto ad aumentare le prospettive di commer­ cializzazione e la competitività dei prodotti vitivinicoli del­ l'Unione e può includere il trasferimento di conoscenze. I tassi massimali di aiuto concernenti il contributo dell'Unione al so­ stegno fornito a norma del presente articolo sono gli stessi di cui all'articolo 50, paragrafo 4.

Articolo 52

Distillazione dei sottoprodotti

1. Può essere concesso un sostegno per la distillazione vo­ lontaria o obbligatoria dei sottoprodotti della vinificazione ef­ fettuata nel rispetto delle condizioni di cui all'allegato VIII, parte II, sezione D.

L'importo dell'aiuto è fissato per % vol/hl di alcole ottenuto. Non è versato alcun aiuto per il volume di alcole contenuto nei sottoprodotti da distillare che sia superiore al 10 % del volume di alcole contenuto nel vino prodotto.

2. L'aiuto è versato ai distillatori che effettuano la trasforma­ zione dei sottoprodotti della vinificazione consegnati ai fini della distillazione in alcole greggio con un titolo alcolometrico minimo del 92 %.

Gli Stati membri possono subordinare la concessione del soste­ gno al deposito di una cauzione da parte del beneficiario.

3. I livelli massimi di aiuto applicabili sono basati sui costi di raccolta e trattamento e sono stabiliti dalla Commissione me­ diante atti di esecuzione ai sensi dell'articolo 54.

4. L'aiuto comprende un importo forfettario destinato a compensare i costi di raccolta dei sottoprodotti della vinifica­ zione. Tale importo è trasferito dal distillatore al produttore, a condizione che quest'ultimo sostenga i relativi costi.

5. L'alcole derivante dalla distillazione oggetto del sostegno di cui al paragrafo 1 è utilizzato esclusivamente per fini indu­ striali o energetici onde evitare distorsioni di concorrenza.

S o t t o s e z i o n e 3

D i s p o s i z i o n i p r o c e d u r a l i

Articolo 53

Poteri delegati

Per garantire che i programmi di sostegno degli Stati membri al settore vitivinicolo conseguano i loro obiettivi e che si faccia un uso efficace ed efficiente dei fondi dell'Unione, alla Commis­ sione è conferito il potere di adottare atti delegati conforme­ mente all'articolo 227 intesi a stabilire:

a) norme concernenti la responsabilità delle spese sostenute tra la data di ricevimento da parte della Commissione dei pro­ grammi di sostegno, e relative modifiche, e la data in cui entrano in applicazione;

b) norme concernenti il contenuto dei programmi di sostegno e le spese, i costi amministrativi e di personale e gli interventi che possono essere inseriti nei programmi di sostegno degli Stati membri nonché la possibilità di effettuare pagamenti attraverso intermediari, e le relative condizioni, nel caso del sostegno per l'assicurazione del raccolto di cui all'articolo 49;

ITL 347/708 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (UE) n. 229/2013 del Parlamento europeo e del Con­ siglio, del 13 marzo 2013, recante misure specifiche nel settore dell'agricoltura a favore delle isole minori del Mar Egeo e che abroga il regolamento (CE) n. 1405/2006 del Consiglio (GU L 78 del 20.3.2013, pag. 41).

(2) GU C 244 dell'1.10.2004, pag. 2.

c) norme concernenti l'obbligo di costituire una cauzione qua­ lora venga versato un anticipo;

d) norme concernenti l'uso dei termini ai fini della presente sezione;

e) norme concernenti la fissazione di un massimale per le spese relative al reimpianto dei vigneti per ragioni sanitarie o fito­ sanitarie, ai sensi dell'articolo 46, paragrafo 3, primo comma, lettera c);

f) norme concernenti l'esigenza di evitare doppi finanziamenti in base:

i) ai vari interventi del programma di sostegno al settore vitivinicolo di uno Stato membro e

ii) al programma di sostegno al settore vitivinicolo di uno Stato membro e ai suoi programmi di sviluppo rurale e promozionali;

g) norme concernenti l'obbligo per i produttori di ritirare i sottoprodotti della vinificazione, le eccezioni a tale obbligo intese a evitare oneri amministrativi supplementari, nonché norme sulla certificazione volontaria dei distillatori;

h) norme che permettano agli Stati membri di stabilire condi­ zioni per il corretto funzionamento delle misure di sostegno nei loro programmi.

Articolo 54

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure riguardanti:

a) la presentazione dei programmi di sostegno, la corrispon­ dente pianificazione finanziaria e la revisione dei programmi;

b) le procedure di presentazione e selezione delle domande nonché di pagamento;

c) la presentazione, il formato e il contenuto delle relazioni e valutazioni dei programmi di sostegno degli Stati membri;

d) la fissazione da parte degli Stati membri dei tassi di aiuto per la vendemmia verde e per la distillazione dei sottoprodotti;

e) la gestione finanziaria e le disposizioni riguardanti l'applica­ zione delle misure di sostegno da parte degli Stati membri;

f) le procedure per la costituzione della cauzione e l'ammon­ tare di quest'ultima qualora venga versato un anticipo.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S e z i o n e 5

A i u t i n e l s e t t o r e d e l l ' a p i c o l t u r a

Articolo 55

Programmi nazionali e finanziamento

1. Al fine di migliorare le condizioni generali della produ­ zione e della commercializzazione dei prodotti dell'apicoltura, gli Stati membri possono elaborare programmi nazionali trien­ nali a favore del settore dell'apicoltura ("programmi apicoli"). Tali programmi devono essere sviluppati in collaborazione con le organizzazioni rappresentative del settore apicolo.

2. Il contributo dell'Unione al finanziamento dei programmi per l'apicoltura è pari al 50 % delle spese sostenute dagli Stati membri per tali programmi, come stabilito all'articolo 57, primo comma, lettera c).

3. Per poter beneficiare del contributo dell'Unione di cui al paragrafo 2, gli Stati membri effettuano uno studio sulla strut­ tura della produzione e della commercializzazione nel settore dell'apicoltura nel loro territorio.

4. Possono essere incluse nei programmi per l'apicoltura le misure seguenti:

a) assistenza tecnica agli apicoltori e alle organizzazioni di api­ coltori;

b) lotta contro gli aggressori e le malattie dell'alveare, in parti­ colare la varroasi;

c) razionalizzazione della transumanza;

d) misure di sostegno ai laboratori di analisi dei prodotti del­ l'apicoltura al fine di aiutare gli apicoltori a commercializzare e valorizzare i loro prodotti;

e) misure di sostegno del ripopolamento del patrimonio api­ colo dell'Unione;

f) collaborazione con gli organismi specializzati nella realizza­ zione dei programmi di ricerca applicata nei settori dell'api­ coltura e dei prodotti dell'apicoltura;

g) monitoraggio del mercato;

h) miglioramento della qualità dei prodotti per una loro mag­ giore valorizzazione sul mercato;

Articolo 56

Poteri delegati

1. Per garantire un uso efficace ed efficiente delle risorse finanziarie dell'Unione a favore dell'apicoltura, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti:

a) l'esigenza di evitare doppi finanziamenti in base ai pro­ grammi degli Stati membri a favore dell'apicoltura e ai pro­ grammi di sviluppo rurale;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/709

b) la base per l'assegnazione del contributo finanziario del­ l'Unione a ciascuno Stato membro partecipante, costituita tra l'altro dal numero totale di alveari nell'Unione.

2. Per assicurare che il regime di aiuto dell'Unione sia ade­ guato agli sviluppi più recenti e che le misure contemplate siano efficaci nel conseguire un miglioramento delle condizioni gene­ rali della produzione e della commercializzazione dei prodotti dell'apicoltura, alla Commissione è conferito il potere di adot­ tare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi ad ag­ giornare l'elenco di misure di cui all'articolo 55, paragrafo 4, che possono essere inserite nei programmi per l'apicoltura degli Stati membri, aggiungendo altre misure o adeguando tali misure senza sopprimerne alcuna. Tale aggiornamento dell'elenco di misure non interessa i programmi nazionali adottati prima del­ l'entrata in vigore dell'atto delegato.

Articolo 57

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie per l'applicazione della presente sezione riguardanti:

a) il contenuto dei programmi nazionali e degli studi svolti dagli Stati membri sulla struttura della produzione e della commercializzazione nei rispettivi settori dell'apicoltura;

b) la procedura per la riassegnazione dei fondi inutilizzati;

c) l'approvazione dei programmi per l'apicoltura presentati da­ gli Stati membri, compresa l'assegnazione del contributo fi­ nanziario dell'Unione a ciascuno Stato membro partecipante e il livello massimo dei finanziamenti degli Stati membri.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S e z i o n e 6

A i u t i n e l s e t t o r e d e l l u p p o l o

Articolo 58

Aiuto alle organizzazioni di produttori

1. L'Unione concede un aiuto alle organizzazioni di produt­ tori del settore del luppolo riconosciute ai sensi dell'articolo 152, allo scopo di finanziare il perseguimento degli obiettivi di cui all'articolo 152, paragrafo 1, lettera c), punti i), ii) o iii).

2. Il finanziamento annuale dell'Unione per l'aiuto alle orga­ nizzazioni di produttori di cui al paragrafo 1 ammonta per la Germania a 2 277 000 EUR all'anno.

Articolo 59

Poteri delegati

Al fine di garantire che l'aiuto di cui all'articolo 58 finanzi il perseguimento degli obiettivi di cui all'articolo 152, alla Com­ missione è conferito il potere di adottare atti delegati, confor­ memente all'articolo 227, riguardanti:

a) le domande di aiuto, comprese disposizioni sui termini e sui documenti di accompagnamento;

b) le disposizioni sulle superfici coltivate a luppolo ammissibili e sul calcolo degli importi erogabili a ciascuna organizza­ zione di produttori.

Articolo 60

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie per l'applicazione della presente sezione e riguardanti il pagamento degli aiuti.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura d'esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

CAPO III

Sistema di autorizzazioni per gli impianti viticoli

Articolo 61

Durata

Il sistema di autorizzazioni per gli impianti viticoli istituito nel presente capo si applica dal 1o gennaio 2016 al 31 dicembre 2030, con riesame intermedio da realizzarsi da parte della Com­ missione ai fini della valutazione del funzionamento del sistema ed, eventualmente, della presentazione di proposte.

S e z i o n e 1

G e s t i o n e d e l s i s t e m a d i a u t o r i z z a z i o n i p e r g l i i m p i a n t i v i t i c o l i

Articolo 62

Autorizzazioni

1. L'impianto o il reimpianto di varietà di uve da vino clas­ sificate a norma dell'articolo 81, paragrafo 2, è consentito solo dietro concessione di un'autorizzazione in conformità con gli articoli 64, 66 e 68 alle condizioni stabilite nel presente capo.

2. Gli Stati membri concedono l'autorizzazione di cui al paragrafo 1, corrispondente ad una specifica superficie espressa in ettari, su presentazione di una richiesta da parte dei produt­ tori in cui si rispettino criteri di ammissibilità oggettivi e non discriminatori. Tale autorizzazione è concessa senza costi a carico dei produttori.

3. Le autorizzazioni di cui al paragrafo 1 saranno valide per tre anni dalla data di concessione. Il produttore che non abbia utilizzato un'autorizzazione concessa nel corso del relativo pe­ riodo di validità è soggetto a sanzioni amministrative a norma dell'articolo 89, paragrafo 4, del regolamento (UE) n. 1306/2013.

4. Il presente capo non si applica ad impianti o reimpianti di superfici destinati a scopi di sperimentazione o alla coltura di piante madri per marze, a superfici il cui vino o i cui prodotti vitivinicoli sono destinati esclusivamente al consumo familiare dei viticoltori né a superfici da adibire a nuovi impianti in conseguenza di misure di esproprio per motivi di pubblica utilità a norma del diritto nazionale.

ITL 347/710 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Articolo 63

Meccanismo di salvaguardia per nuovi impianti

1. Gli Stati membri mettono a disposizione ogni anno delle autorizzazioni per nuovi impianti equivalenti all'1 % della su­ perficie vitata totale nel loro territorio, determinata al 31 luglio dell'anno precedente.

2. Gli Stati membri possono:

a) applicare a livello nazionale una percentuale inferiore a quella stabilita al paragrafo 1;

b) limitare il rilascio di autorizzazioni a livello regionale per specifiche zone ammissibili alla produzione di vini a deno­ minazione di origine protetta, per zone ammissibili alla pro­ duzione di vini a indicazione geografica protetta, oppure per zone che non hanno un'indicazione geografica.

3. Le eventuali limitazioni di cui al paragrafo 2 contribui­ scono a un aumento ordinato degli impianti viticoli, risultano in una percentuale superiore allo 0 % e sono giustificate in forza di una o più delle seguenti motivazioni specifiche:

a) l'esigenza di evitare un palese rischio di offerta eccedentaria di prodotti vitivinicoli in rapporto alla prospettive di mercato relative a tali prodotti, senza andare al di là di quanto sia necessario per soddisfare tale esigenza.;

b) l'esigenza di evitare un palese rischio di significativa svaluta­ zione di una particolare denominazione di origine protetta o indicazione geografica protetta.

4. Gli Stati membri pubblicano eventuali decisioni adottate a norma del paragrafo 2. Tali decisioni sono debitamente moti­ vate. Gli Stati membri notificano senza ritardo alla Commis­ sione dette decisioni nonché le relative motivazioni.

Articolo 64

Rilascio di autorizzazioni per nuovi impianti

1. Le richieste ammissibili sono accettate nella loro totalità qualora esse, in un determinato anno, riguardino una superficie totale non superiore alla superficie messa a disposizione dallo Stato membro.

Ai fini del presente articolo, gli Stati membri possono applicare uno o più dei seguenti criteri di ammissibilità oggettivi e non discriminatori:

a) il richiedente ha una superficie agricola non inferiore alla superficie per cui richiede l'autorizzazione;

b) il richiedente possiede sufficienti capacità e competenze pro­ fessionali;

c) la domanda non pone un rischio palese di usurpazione della notorietà di denominazioni di origine protetta specifiche, il che si presume salvo che le autorità pubbliche dimostrino l'esistenza di tale rischio;

d) ove debitamente giustificato, uno o più dei criteri di cui al paragrafo 2, a condizione che siano applicati in modo obiet­ tivo e non discriminatorio.

2. Qualora le richieste ammissibili di cui al paragrafo 1, presentate in un determinato anno, riguardino una superficie totale superiore alla superficie messa a disposizione dallo Stato membro, le autorizzazioni sono concesse secondo una distribu­ zione proporzionale degli ettari a tutti i richiedenti in base alla superficie per la quale hanno fatto richiesta. Tale concessione può anche essere parzialmente o completamente attuata se­ condo uno o più dei seguenti criteri di priorità oggettivi e non discriminatori:

a) produttori che si insediano per la prima volta in qualità di capo dell'azienda (nuovi operatori);

b) superfici in cui l'impianto di vigneti contribuisce alla conser­ vazione dell'ambiente;

c) superfici da adibire a nuovi impianti nel quadro di progetti di ricomposizione fondiaria;

d) superfici caratterizzate da specifici vincoli naturali o di altro tipo;

e) sostenibilità dei progetti di sviluppo o di reimpianto in base ad una valutazione economica;

f) le superfici da adibire a nuovi impianti contribuiscono ad aumentare la competitività a livello aziendale e regionale;

g) progetti con il potenziale per migliorare la qualità dei pro­ dotti con indicazioni geografiche;

h) superfici da adibire a nuovi impianti nell'ottica di accrescere le dimensioni di aziende piccole e medie.

3. Gli Stati membri pubblicano i criteri di cui ai paragrafi 1 e 2 da essi applicati e li notificano senza ritardo alla Commissio­ ne.

Articolo 65

Ruolo delle organizzazioni professionali

Uno Stato membro, allorquando applica l'articolo 63, paragrafo 2, può tenere conto delle raccomandazioni presentate da organizzazioni professionali riconosciute operanti nel settore

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/711

vinicolo di cui agli articoli da 152, 156 e 157, da gruppi di produttori interessati di cui all'articolo 95, o da altri tipi di organizzazioni professionali riconosciute ai sensi della norma­ tiva di detto Stato membro a condizione che tali raccomanda­ zioni siano precedute da un accordo preso fra le parti interes­ sate rappresentative nella zona geografica di riferimento.

Le raccomandazioni sono fatte per periodi non superiori a tre anni.

Articolo 66

Reimpianti

1. Gli Stati membri concedono automaticamente un'autoriz­ zazione a produttori che hanno estirpato una superficie vitata successivamente al 1o gennaio 2016 e che hanno presentato una richiesta. Tale autorizzazione corrisponde ad una superficie equivalente alla superficie estirpata in coltura pura. Le superfici a cui siffatte autorizzazioni si riferiscono non sono calcolate ai fini dell'articolo 63.

2. Gli Stati membri possono concedere l'autorizzazione di cui al paragrafo 1 a produttori che si impegnano ad estirpare una superficie vitata qualora l'estirpazione della superficie og­ getto dell'impegno sia effettuata entro la fine del quarto anno dalla data in cui sono state impiantate nuove viti.

3. L'autorizzazione di cui al paragrafo 1 è utilizzata nella stessa azienda in cui è stata intrapresa l'estirpazione. Nelle su­ perfici ammissibili per la produzione di vini a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta, gli Stati membri possono limitare il reimpianto, sulla base di una rac­ comandazione di un'organizzazione professionale ai sensi del­ l'articolo 65, alle superfici vitate conformi alla stessa specifica denominazione di origine protetta o indicazione geografica pro­ tetta della superficie estirpata.

4. Il presente articolo non si applica nel caso di estirpazione di impianti non autorizzati.

Articolo 67

Norma de minimis

1. Il sistema di autorizzazioni per gli impianti viticoli istituito nel presente capo non si applica negli Stati membri in cui al 31 dicembre 2007 non si applicava il regime transitorio relativo ai diritti di impianto, istituito nella parte II, titolo I, capo III, sezione IV bis, sottosezione II, del regolamento (CE) n. 1234/2007.

2. Gli Stati membri in cui al 31 dicembre 2007 si applicava il regime di cui al paragrafo 1 e le cui superfici vitate attual­ mente non superano 10 000 ettari, possono decidere di non attuare il sistema di autorizzazioni per impianti viticoli istituito nel presente capo.

Articolo 68

Disposizioni transitorie

1. I diritti di impianto concessi ai produttori in conformità con gli articoli 85 nonies, 85 decies o 85 duodecies del rego­ lamento (CE) n. 1234/2007 anteriormente al 31 dicembre

2015, che non sono stati utilizzati da tali produttori e sono ancora in corso di validità alla suddetta data, possono essere convertiti in autorizzazioni ai sensi del presente capo con de­ correnza 1o gennaio 2016.

Tale conversione avviene su presentazione di una richiesta da parte dei suddetti produttori entro il 31 dicembre 2015. Gli Stati membri possono decidere di consentire ai produttori di presentare tale richiesta di convertire i diritti in autorizzazioni entro il 31 dicembre 2020.

2. Le autorizzazioni concesse a norma del paragrafo 1 hanno lo stesso periodo di validità dei diritti di impianto di cui al paragrafo 1. Tali autorizzazioni, qualora non siano utilizzate, scadono al più tardi il 31 dicembre 2018 ovvero, qualora gli Stati membri abbiano adottato la decisione di cui al paragrafo 1, secondo comma, non oltre il 31 dicembre 2023.

3. Le superfici a cui si riferiscono le autorizzazioni concesse a norma del paragrafo 1, non sono calcolate ai fini dell'arti­ colo 63.

Articolo 69

Poteri delegati

Alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardo:

a) alle condizioni di applicazione dell'esonero di cui all'arti­ colo 62, paragrafo 4;

b) alle norme riguardanti i criteri di cui all'articolo 64, paragrafi 1 e 2;

c) all'aggiunta di criteri a quelli elencati nell'articolo 64, para­ grafi 1 e 2;

d) alla coesistenza di vigneti che il produttore si è impegnato ad estirpare con nuovi impianti viticoli ai sensi dell'articolo 66, paragrafo 2;

e) ai motivi cui sono subordinate le decisioni degli Stati mem­ bri ai sensi dell'articolo 66, paragrafo 3.

Articolo 70

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie riguardanti:

a) le procedure per la concessione delle autorizzazioni;

b) i documenti che devono essere conservati dagli Stati membri e le comunicazioni che devono essere trasmesse alla Com­ missione.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

ITL 347/712 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

S e z i o n e 2

C o n t r o l l o d e l s i s t e m a d i a u t o r i z z a z i o n i p e r g l i i m p i a n t i v i t i c o l i

Articolo 71

Impianti non autorizzati

1. I produttori estirpano a loro spese le superfici vitate prive di autorizzazione.

2. Qualora i produttori non procedano all'estirpazione entro quattro mesi dalla data di notifica dell'irregolarità, gli Stati mem­ bri assicurano l'estirpazione di tali impianti non autorizzati en­ tro i due anni successivi alla scadenza del periodo di quattro mesi. I relativi costi sono a carico dei produttori interessati.

3. Gli Stati membri comunicano alla Commissione, entro il 1o marzo di ogni anno, l'estensione totale delle superfici in cui si è accertata la presenza di impianti viticoli privi di autorizza­ zione posteriormente al 1o gennaio 2016 e le superfici estirpate a norma dei paragrafi 1 e 2.

4. Il produttore che non abbia ottemperato agli obblighi stabiliti dal paragrafo 1 del presente articolo è soggetto a san­ zioni da stabilire in conformità con l'articolo 64 del regola­ mento (UE) n. 1306/2013.

5. Le superfici vitate prive di autorizzazione non beneficiano di misure di sostegno nazionali o dell'Unione.

Articolo 72

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie per stabilire le modalità relative agli obbli­ ghi di comunicazione che gli Stati membri devono rispettare, comprese eventuali riduzioni dei limiti di bilancio stabiliti all'al­ legato VI in caso di inadempienza.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

TITOLO II

NORME APPLICABILI ALLA COMMERCIALIZZAZIONE E ALLE ORGANIZZAZIONI DI PRODUTTORI

CAPO I

Disposizioni in materia di commercializzazione

S e z i o n e 1

N o r m e d i c o m m e r c i a l i z z a z i o n e

S o t t o s e z i o n e 1

D i s p o s i z i o n i i n t r o d u t t i v e

Articolo 73

Ambito di applicazione

Fatte salve eventuali altre disposizioni applicabili ai prodotti agricoli, nonché le disposizioni adottate nei settori veterinario,

fitosanitario e alimentare per assicurare che i prodotti siano conformi alle norme igieniche e sanitarie e per proteggere la salute pubblica, la salute degli animali e delle piante, la presente sezione reca le disposizioni applicabili alle norme di commer­ cializzazione. Tali disposizioni sono suddivise tra norme obbli­ gatorie e menzioni riservate facoltative per i prodotti agricoli.

S o t t o s e z i o n e 2

N o r m e d i c o m m e r c i a l i z z a z i o n e p e r s e t t o r e o p e r p r o d o t t o

Articolo 74

Principio generale

I prodotti per i quali sono state stabilite norme di commercia­ lizzazione per settore o per prodotto conformemente alla pre­ sente sezione possono essere commercializzati nell'Unione solo se sono conformi a tali norme.

Articolo 75

Fissazione e contenuto

1. Le norme di commercializzazione possono essere appli­ cate a uno o più dei settori e prodotti seguenti:

a) olio di oliva e olive da tavola;

b) ortofrutticoli;

c) prodotti ortofrutticoli trasformati;

d) banane;

e) piante vive;

f) uova;

g) carni di pollame;

h) grassi da spalmare destinati al consumo umano;

i) luppolo.

2. Per tenere conto delle aspettative dei consumatori e mi­ gliorare le condizioni economiche della produzione e della com­ mercializzazione nonché la qualità dei prodotti agricoli di cui ai paragrafi 1 e 4 del presente articolo, alla Commissione è con­ ferito il potere di adottare atti delegati, conformemente all'arti­ colo 227 riguardo le norme di commercializzazione per settore o per prodotto, in tutte le fasi della commercializzazione, non­ ché sulle deroghe ed esenzioni a tali norme per adeguarsi alla costante evoluzione delle condizioni del mercato e della do­ manda dei consumatori e agli sviluppi delle pertinenti norme internazionali, nonché per evitare di ostacolare l'innovazione nella produzione.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/713

3. Fatto salvo l'articolo 26 del regolamento (UE) n. 1169/2011 del Parlamento europeo e del Consiglio (1), le norme di commercializzazione di cui al paragrafo 1 possono riguardare uno o più dei seguenti elementi, determinati sulla base del settore o del prodotto e sulla base delle caratteristiche di ciascun settore, la necessità di regolamentare l'immissione sul mercato e le condizioni di cui al paragrafo 5 del presente articolo:

a) le definizioni tecniche, le designazioni e le denominazioni di vendita per settori diversi da quelli indicati nell'articolo 78;

b) i criteri di classificazione come classe, peso, calibro, età e categoria;

c) le specie, le varietà vegetali o le razze animali o il tipo commerciale;

d) la presentazione, l'etichettatura connessa alle norme di com­ mercializzazione obbligatorie, il condizionamento, le regole applicabili ai centri di condizionamento, le indicazioni ester­ ne, l'anno di raccolta e l'uso di diciture specifiche fatti salvi gli articoli da 92 a 123;

e) criteri come l'aspetto, la consistenza, la conformazione, le caratteristiche del prodotto e il tenore di acqua;

f) le sostanze specifiche impiegate nella produzione, o i com­ ponenti e i costituenti, compresi i loro requisiti quantitativi, la purezza e l'identificazione;

g) la forma di coltivazione/allevamento e il metodo di produ­ zione, comprese le pratiche enologiche e i sistemi avanzati di produzione sostenibile;

h) il taglio dei mosti e dei vini e le relative definizioni, la miscelazione e le relative restrizioni;

i) la frequenza della raccolta, la consegna, la conservazione e il trattamento, il metodo e la temperatura di conservazione, il magazzinaggio e il trasporto;

j) il luogo di produzione e/o di origine, esclusi carni di pol­ lame e grassi da spalmare;

k) le restrizioni all'impiego di determinate sostanze e al ricorso a determinate pratiche;

l) destinazioni d'uso specifiche;

m) le condizioni che disciplinano l'eliminazione, la detenzione, la circolazione e l'uso di prodotti non conformi alle norme di commercializzazione adottate a norma del paragrafo 1 e/o alle definizioni, designazioni e denominazioni di vendita di cui all'articolo 78, nonché l'eliminazione dei sottoprodot­ ti.

4. Oltre al paragrafo 1, le norme di commercializzazione possono applicarsi al settore vitivinicolo. Il paragrafo 3, lettere f), g), h), k) e m)si applica a tale settore.

5. Le norme di commercializzazione per settore o per pro­ dotto adottate a norma del paragrafo 1 del presente articolo sono fissate fatti salvi gli articoli da 84 a 88 e all'allegato IX e tengono conto di quanto segue:

a) delle peculiarità del prodotto considerato;

b) della necessità di assicurare le condizioni atte a facilitare l'immissione dei prodotti sul mercato;

c) dell'interesse dei produttori a comunicare le caratteristiche dei prodotti e della produzione e dell'interesse dei consuma­ tori a ricevere informazioni adeguate e trasparenti sui pro­ dotti, compreso il luogo di produzione da stabilire caso per caso al livello geografico adeguato, dopo aver effettuato una valutazione, in particolare, dei costi e degli oneri ammini­ strativi per gli operatori e dei benefici apportati ai produttori e ai consumatori finali;

d) dei metodi disponibili per la determinazione delle caratteri­ stiche fisiche, chimiche e organolettiche dei prodotti;

e) delle raccomandazioni standardizzate adottate dalle organiz­ zazioni internazionali;

f) della necessità di preservare le caratteristiche naturali ed es­ senziali dei prodotti e di evitare che la composizione del prodotto subisca modifiche sostanziali.

6. Per tenere conto delle aspettative dei consumatori e della necessità di migliorare la qualità e le condizioni economiche della produzione e della commercializzazione dei prodotti agri­ coli, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 per modificare l'elenco dei settori di cui al paragrafo 1. Tali atti delegati sono stretta­ mente limitati a comprovate necessità derivanti dall'evoluzione della domanda dei consumatori, dal progresso tecnico o da esigenze di innovazione della produzione, e sono oggetto di una relazione della Commissione al Parlamento europeo e al Consiglio che valuti, in particolare, le necessità dei consumatori, i costi e gli oneri amministrativi per gli operatori, compreso l'impatto sul mercato interno e sul commercio internazionale e i benefici apportati ai produttori e ai consumatori finali.

ITL 347/714 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (UE) n. 1169/2011 del Parlamento europeo e del Con­ siglio, del 25 ottobre 2011, relativo alla fornitura di informazioni sugli alimenti ai consumatori, che modifica i regolamenti (CE) n. 1924/2006 e (CE) n. 1925/2006 del Parlamento europeo e del Consiglio e abroga la direttiva 87/250/CEE della Commissione, la direttiva 90/496/CEE del Consiglio, la direttiva 1999/10/CE della Commissione, la direttiva 2000/13/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, le direttive 2002/67/CE e 2008/5/CE della Commis­ sione e il regolamento (CE) n. 608/2004 della Commissione (GU L 304 del 22.11.2011, pag. 18).

Articolo 76

Requisiti supplementari per la commercializzazione di prodotti del settore degli ortofrutticoli

1. Inoltre, ove inerente alle norme di commercializzazione applicabili di cui all'articolo 75, i prodotti del settore degli ortofrutticoli destinati alla vendita al consumatore come pro­ dotti freschi possono essere commercializzati soltanto se rispon­ dono a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità e se è indicato il paese di origine.

2. Le norme di commercializzazione di cui al paragrafo 1, ed eventuali norme di commercializzazione applicabili al settore degli ortofrutticoli stabilite conformemente alla presente sotto­ sezione, si applicano a tutte le fasi della commercializzazione, compresi l'importazione e l'esportazione, e possono riguardare qualità, classificazione, peso, dimensioni, imballaggio, condizio­ namento, magazzinaggio, trasporto, presentazione e commer­ cializzazione.

3. Il detentore di prodotti del settore degli ortofrutticoli per i quali sono state stabilite norme di commercializzazione non espone, mette in vendita, consegna o commercializza in alcun modo tali prodotti all'interno dell'Unione se non in conformità a dette norme ed è responsabile di tale conformità.

4. Al fine di assicurare la corretta applicazione dei requisiti stabiliti al paragrafo 1 del presente articolo e al fine di tenere conto di alcune situazioni peculiari, alla Commissione è confe­ rito il potere di adottare atti delegati conformemente all'arti­ colo 227 riguardanti deroghe specifiche al presente articolo necessarie per la sua corretta applicazione.

Articolo 77

Certificazione del luppolo

1. Inoltre, ove inerente alle norme di commercializzazione applicabili, i prodotti del settore del luppolo raccolti od ottenuti all'interno dell'Unione sono soggetti ad una procedura di certi­ ficazione a norma del presente articolo.

2. Il certificato può essere rilasciato soltanto per i prodotti che presentano le caratteristiche qualitative minime valide in una determinata fase di commercializzazione. Nel caso del lup­ polo in polvere, del luppolo in polvere arricchito di luppolina, dell'estratto di luppolo e dei prodotti miscelati di luppolo, il certificato può essere rilasciato soltanto se il tenore di acido alfa di questi prodotti non è inferiore a quello del luppolo da cui essi sono stati ottenuti.

3. Nel certificato sono indicati almeno:

a) il luogo o i luoghi di produzione del luppolo,

b) l'anno o gli anni di raccolta e

c) la varietà o le varietà.

4. I prodotti del settore del luppolo possono essere commer­ cializzati o esportati solo se muniti di un certificato rilasciato conformemente al presente articolo.

Nel caso di prodotti importati del settore del luppolo, l'attestato di cui all'articolo 190 è considerato equivalente al certificato.

5. Alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 per stabilire misure in deroga al paragrafo 4 del presente articolo:

a) per soddisfare le esigenze commerciali di taluni paesi terzi o

b) per prodotti destinati ad utilizzazioni particolari.

Le misure di cui al primo comma:

i) non arrecano danno allo smercio normale dei prodotti per i quali è stato rilasciato il certificato e

ii) sono accompagnate da garanzie intese ad evitare qualsiasi confusione con detti prodotti.

Articolo 78

Definizioni, designazioni e denominazioni di vendita in determinati settori e prodotti

1. Inoltre, ove inerente alle norme di commercializzazione applicabili, le definizioni, le designazioni e le denominazioni di vendita di cui all'allegato VII si applicano ai settori o ai prodotti seguenti:

a) carni bovine;

b) prodotti vitivinicoli;

c) latte e prodotti lattiero-caseari destinati al consumo umano;

d) carni di pollame;

e) uova;

f) grassi da spalmare destinati al consumo umano;

g) olio di oliva e olive da tavola.

2. Le definizioni, le designazioni o le denominazioni di ven­ dita figuranti nell'allegato VII possono essere utilizzate nel­ l'Unione solo per la commercializzazione di un prodotto con­ forme ai corrispondenti requisiti stabiliti nel medesimo allegato.

3. Alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227, riguardanti le modifi­ che, deroghe o esenzioni alle definizioni e alle denominazioni di vendita di cui all'allegato VII. Tali atti delegati sono strettamente limitati a comprovate necessità derivanti dall'evoluzione della domanda dei consumatori, dal progresso tecnico o da esigenze di innovazione della produzione.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/715

4. Ai fini di una chiara e corretta comprensione da parte degli operatori e degli Stati membri delle definizioni e delle denominazioni di vendita di cui all'allegato VII, alla Commis­ sione è conferito il potere di adottare atti delegati conforme­ mente all'articolo 227 riguardo le relative modalità di interpre­ tazione e applicazione.

5. Per tenere conto delle aspettative dei consumatori e del­ l'evoluzione del mercato dei prodotti lattiero-caseari, alla Com­ missione è conferito il potere di adottare atti delegati confor­ memente all'articolo 227 intesi a precisare i prodotti lattiero- caseari per i quali devono essere specificate le specie animali che sono all'origine del latte, quando esso non proviene dalla specie bovina, e a stabilire le pertinenti norme necessarie.

Articolo 79

Tolleranza

1. Per tenere conto delle peculiarità di ciascun prodotto o settore, delle diverse fasi di commercializzazione, delle condi­ zioni tecniche, di eventuali difficoltà pratiche degne di nota, nonché dell'accuratezza e della ripetibilità dei metodi di analisi, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti una tolleranza nel­ l'ambito di una o più norme di commercializzazione specifiche, oltre la quale l'intera partita di prodotti si considera non con­ forme alla norma.

2. Nell'adottare gli atti di cui al paragrafo 1, la Commissione tiene conto della necessità di non modificare le caratteristiche intrinseche del prodotto e di non abbassarne la qualità.

Articolo 80

Pratiche enologiche e metodi di analisi

1. Per la produzione e la conservazione dei prodotti elencati nell'allegato VII, parte II, nell'Unione sono impiegate esclusiva­ mente le pratiche enologiche autorizzate in conformità all'alle­ gato VIII e previste dall'articolo 75, paragrafo 3, lettera g), e dall'articolo 83, paragrafi 2 e 3.

Il disposto del primo comma non si applica:

a) al succo di uve e al succo di uve concentrato e

b) al mosto di uve e al mosto di uve concentrato destinato alla preparazione di succo di uve.

Le pratiche enologiche autorizzate sono impiegate soltanto per consentire una buona vinificazione, una buona conservazione o un buon affinamento dei prodotti.

I prodotti elencati nell'allegato VII, parte II, sono ottenuti nel­ l'Unione nel rispetto delle norme stabilite nell'allegato VIII.

2. I prodotti elencati nell'allegato VII, parte II, non sono commercializzati nell'Unione se:

a) sono stati sottoposti a pratiche enologiche unionali non autorizzate;

b) sono stati sottoposti a pratiche enologiche nazionali non autorizzate o

c) non rispettano le regole stabilite nell'allegato VIII.

I prodotti vitivinicoli non commercializzabili ai sensi del primo comma sono distrutti. In deroga a tale regola, gli Stati membri possono consentire che tali prodotti, di cui determinano le caratteristiche, siano impiegati nelle distillerie, nelle fabbriche di aceto o a fini industriali, a condizione che tale autorizzazione non incentivi a produrre prodotti vinicoli impiegando pratiche enologiche non consentite.

3. Nell'autorizzare le pratiche enologiche di cui all'articolo 75, paragrafo 3, lettera g), la Commissione:

a) tiene conto delle pratiche enologiche e dei metodi di analisi raccomandati e pubblicati dall'OIV e dei risultati dell'uso sperimentale di pratiche enologiche non ancora autorizzate;

b) tiene conto della protezione della salute pubblica;

c) tiene conto del possibile rischio che i consumatori siano indotti in errore in base alle abitudini che abbiano sviluppato sul prodotto e alle aspettative corrispondenti ed esamina se siano disponibili e utilizzabili strumenti di informazione che permettano di escludere tale rischio;

d) cura che le caratteristiche naturali ed essenziali del vino siano preservate e che la composizione del prodotto non subisca modifiche sostanziali;

e) garantisce un livello minimo accettabile di protezione del­ l'ambiente;

f) rispetta le regole generali sulle pratiche enologiche e le regole stabilite nell'allegato VIII.

4. Ai fini del corretto trattamento dei prodotti vitivinicoli non commercializzabili, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 concer­ nenti norme relative alle procedure nazionali in materia di ritiro o distruzione dei prodotti vitivinicoli non conformi ai requisiti enunciati nel paragrafo 2, secondo comma, del presente articolo e relative deroghe.

5. Ove necessario la Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono i metodi di cui all'articolo 75, paragrafo 5, lettera d), per i prodotti elencati nella parte II dell'allegato VII. Tali metodi si basano sui metodi pertinenti raccomandati e pubblicati dall'Organizzazione internazionale della vigna e del vino (OIV), a meno che tali metodi siano inefficaci o inadeguati per conseguire l'obiettivo perseguito dall'Unione. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

ITL 347/716 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

In attesa dell'adozione di tali atti di esecuzione, i metodi e le regole da utilizzare sono quelli autorizzati dagli Stati membri interessati.

Articolo 81

Varietà di uve da vino

1. I prodotti di cui all'allegato VII, parte II, elaborati nel­ l'Unione, sono ottenuti da varietà di uve da vino classificabili conformemente al paragrafo 2 del presente articolo.

2. Fatto salvo il paragrafo 3, gli Stati membri classificano le varietà di uve da vino che possono essere piantate, reimpiantate o innestate sul loro territorio per la produzione di vino.

Gli Stati membri possono classificare come varietà di uve da vino soltanto quelle che soddisfano le seguenti condizioni:

a) la varietà appartiene alla specie Vitis vinifera o proviene da un incrocio tra la specie Vitis vinifera e altre specie del genere Vitis;

b) la varietà non è una delle seguenti: Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton e Herbemont.

L'estirpazione della varietà di uve da vino eliminata dalla clas­ sificazione di cui al primo comma ha luogo entro 15 anni dalla sua cancellazione.

3. Gli Stati membri in cui la produzione di vino non supera 50 000 ettolitri per campagna viticola, calcolata in base alla produzione media delle ultime cinque campagne viticole, sono esonerati dall'obbligo di classificazione di cui al paragrafo 2, primo comma.

Tuttavia, anche in tali Stati membri possono essere piantate, reimpiantate o innestate per la produzione di vino soltanto le varietà di uve da vino conformi al disposto del paragrafo 2, secondo comma.

4. In deroga al paragrafo 2, primo e terzo comma, e al paragrafo 3, secondo comma, sono autorizzati dagli Stati mem­ bri per scopi di ricerca scientifica e sperimentali l'impianto, il reimpianto o l'innesto delle seguenti varietà di uve da vino:

a) le varietà non classificate, per quanto concerne gli Stati membri diversi rispetto a quelli di cui al paragrafo 3;

b) le varietà non rispondenti al disposto del paragrafo 2, se­ condo comma, per quanto concerne gli Stati membri di cui al paragrafo 3.

5. Le superfici piantate con varietà di uve da vino per la produzione di vino in violazione dei paragrafi 2, 3 e 4 sono estirpate.

Non vi è tuttavia alcun obbligo di estirpazione di tali superfici se la produzione è destinata esclusivamente al consumo fami­ liare dei viticoltori.

Articolo 82

Uso specifico del vino non rispondente ad una delle categorie stabilite nell'allegato VII, parte II

Ad eccezione dei vini in bottiglia per i quali è provato che l'imbottigliamento è anteriore al 1o settembre 1971, il vino ottenuto da varietà di uve elencate nella classificazione compi­ lata a norma dell'articolo 81, paragrafo 2, primo comma, ma non rispondente ad una delle categorie stabilite nell'allegato VII, parte II, è utilizzato soltanto per il consumo familiare del viti­ coltore, per la produzione di aceto di vino o per la distillazione.

Articolo 83

Disposizioni nazionali applicabili a determinati prodotti e settori

1. In deroga all'articolo 75, paragrafo 2, gli Stati membri possono adottare o lasciare in vigore disposizioni nazionali che stabiliscono livelli di qualità diversi per i grassi da spalmare. Esse consentono la valutazione dei suddetti livelli di qualità diversi in funzione di criteri relativi, in particolare, alle materie prime utilizzate, alle caratteristiche organolettiche dei prodotti e alla loro stabilità fisica e microbiologica.

Gli Stati membri che si avvalgono della facoltà di cui al primo comma assicurano che i prodotti degli altri Stati membri con­ formi ai criteri stabiliti da tali disposizioni nazionali possano utilizzare, secondo modalità non discriminatorie, le diciture che attestano la conformità ai suddetti criteri.

2. Gli Stati membri possono limitare o vietare l'impiego di determinate pratiche enologiche e prevedere norme più restrit­ tive per i vini prodotti sul loro territorio, autorizzate in virtù del diritto dell'Unione, al fine di rafforzare la preservazione delle caratteristiche essenziali dei vini a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta, dei vini spumanti e dei vini liquorosi.

3. Gli Stati membri possono permettere l'uso sperimentale di pratiche enologiche non autorizzate.

4. Per garantire un'applicazione corretta e trasparente del presente articolo, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a indicare le condizioni relative all'applicazione dei paragrafi 1, 2 e 3 del presente articolo e le condizioni relative alla deten­ zione, alla circolazione e all'uso dei prodotti ottenuti con le pratiche sperimentali di cui al paragrafo 3 del presente articolo.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/717

5. Gli Stati membri possono adottare o mantenere disposi­ zioni nazionali supplementari per i prodotti che beneficiano di una norma di commercializzazione dell'Unione a condizione che tali disposizioni siano coerenti con il diritto dell'Unione, nella fattispecie il principio della libera circolazione delle merci, e fatta salva la direttiva 98/34/CE del Parlamento europeo e del Consiglio (1).

S o t t o s e z i o n e 3

M e n z i o n i r i s e r v a t e f a c o l t a t i v e

Articolo 84

Disposizione generale

È istituito un regime relativo alle menzioni riservate facoltative per settore o per prodotto per rendere più semplice ai produt­ tori di prodotti agricoli aventi caratteristiche o proprietà che conferiscono valore aggiunto la comunicazione di tali caratteri­ stiche o proprietà nel mercato interno, e in particolare per promuovere e integrare le norme di commercializzazione spe­ cifiche.

La presente sottosezione non si applica ai prodotti vitivinicoli di cui all'articolo 92, paragrafo 1.

Articolo 85

Menzioni riservate facoltative esistenti

1. Le menzioni riservate facoltative disciplinate dal presente regime il 20 dicembre 2013 sono elencate nell'allegato IX e le condizioni per il loro uso sono stabilite a norma dell'articolo 86, lettera a).

2. Le menzioni riservate facoltative di cui al paragrafo 1 del presente articolo restano in vigore, fatte salve eventuali modifi­ che, a meno che non siano cancellate a norma dell'articolo 86.

Articolo 86

Riserva, modifica e cancellazione delle menzioni riservate facoltative

Per rispondere alle aspettative dei consumatori e tener conto dell'evoluzione delle conoscenze scientifiche e tecniche, della situazione del mercato nonché dell'evoluzione delle norme di commercializzazione e delle norme internazionali, alla Commis­ sione è conferito il potere di adottare atti delegati conforme­ mente all'articolo 227 intesi a:

a) riservare una menzione riservata facoltativa supplementare, stabilendone le condizioni d'uso;

b) modificare le condizioni d'uso di una menzione riservata facoltativa, oppure

c) cancellare una menzione riservata facoltativa.

Articolo 87

Menzioni riservate facoltative supplementari

1. Una menzione è suscettibile di diventare una menzione riservata facoltativa supplementare solo se soddisfa tutti i requi­ siti seguenti:

a) la menzione si riferisce a una proprietà del prodotto o a una caratteristica di produzione o di trasformazione e si riferisce a un settore o a un prodotto;

b) l'uso della menzione consente una comunicazione più chiara del valore aggiunto conferito al prodotto dalle sue peculiarità o da una caratteristica di produzione o di trasformazione;

c) al momento della commercializzazione la caratteristica o la proprietà di cui alla lettera a) può essere identificata dai consumatori in più Stati membri;

d) le condizioni e l'uso della menzione sono conformi alla direttiva 2000/13/CE del Parlamento europeo e del Consi­ glio (2) o dal regolamento (UE) n. 1169/2011.

Nell'introdurre una menzione riservata facoltativa supplementa­ re, la Commissione tiene conto di ogni pertinente norma inter­ nazionale e delle menzioni riservate esistenti per i prodotti o i settori interessati.

2. Al fine di tener conto delle caratteristiche di taluni settori, nonché delle aspettative dei consumatori, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente al­ l'articolo 227 che stabiliscano ulteriori dettagli relativi ai requi­ siti per l'introduzione di una menzione riservata facoltativa sup­ plementare di cui al paragrafo 1 del presente articolo.

Articolo 88

Restrizioni dell'uso delle menzioni riservate facoltative

1. Una menzione riservata facoltativa può essere usata solo per descrivere prodotti che rispettino le condizioni di impiego applicabili.

2. Gli Stati membri adottano le misure opportune per garan­ tire che l'etichettatura dei prodotti non ingeneri confusione con le menzioni riservate facoltative.

3. Per assicurare che i prodotti descritti mediante menzioni riservate facoltative rispettino le condizioni d'uso applicabili, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati con­ formemente all'articolo 227 che stabiliscano ulteriori disposi­ zioni sull'impiego delle menzioni riservate facoltative.

ITL 347/718 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Direttiva 98/34/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, del 22 giugno 1998, che prevede una procedura d'informazione nel settore delle norme e delle regolamentazioni tecniche e delle regole relative ai servizi della società dell'informazione (GU L 204 del 21.7.1998, pag. 37).

(2) Direttiva 2000/13/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, del 20 marzo 2000, relativa al ravvicinamento delle legislazioni degli Stati membri concernenti l'etichettatura e la presentazione dei pro­ dotti alimentari, nonché la relativa pubblicità (GU L 109 del 6.5.2000, pag. 29).

S o t t o s e z i o n e 4

N o r m e d i c o m m e r c i a l i z z a z i o n e p e r l ' i m p o r t a ­ z i o n e e l ' e s p o r t a z i o n e

Articolo 89

Disposizioni generali

Per tenere conto delle peculiarità degli scambi commerciali tra l'Unione e alcuni paesi terzi e delle peculiarità di determinati prodotti agricoli, alla Commissione è conferito il potere di adot­ tare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti:

a) le condizioni alle quali i prodotti importati si considerano soddisfare requisiti di livello di conformità equivalente alle norme di commercializzazione dell'Unione e le condizioni alle quali è possibile derogare all'articolo 74 nonché

b) le disposizioni di applicazione delle norme di commercializ­ zazione ai prodotti esportati fuori dal territorio dell'Unione.

Articolo 90

Disposizioni particolari per le importazioni di vino

1. Salvo disposizione contraria prevista in accordi internazio­ nali conclusi in conformità del TFUE, ai prodotti dei codici NC 2009 61, 2009 69 e 2204 importati nell'Unione si applicano le disposizioni in materia di denominazioni di origine e indica­ zioni geografiche e in materia di etichettatura dei vini di cui alla sezione 2 del presente capo e le definizioni, designazioni e denominazioni di vendita di cui all'articolo 78 del presente regolamento.

2. Salvo disposizione contraria prevista in accordi internazio­ nali conclusi in conformità del TFUE, i prodotti di cui al para­ grafo 1 del presente articolo sono ottenuti nel rispetto delle pratiche enologiche autorizzate dall'Unione a norma del pre­ sente regolamento o, prima dell'autorizzazione ai sensi dell'ar­ ticolo 80, paragrafo 3, ottenuti nel rispetto delle pratiche eno­ logiche raccomandate e pubblicate dall'OIV.

3. L'importazione dei prodotti di cui al paragrafo 1 è sog­ getta alla presentazione di:

a) un certificato che attesta il rispetto delle disposizioni di cui ai paragrafi 1 e 2 nel paese di origine del prodotto, redatto da un'autorità competente, figurante in un elenco pubblicato dalla Commissione;

b) un bollettino di analisi rilasciato da un organismo o dipar­ timento designato dal paese d'origine del prodotto, se il prodotto è destinato al consumo umano diretto.

S o t t o s e z i o n e 5

D i s p o s i z i o n i c o m u n i

Articolo 91

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione:

a) che stabiliscano l'elenco dei prodotti del settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari di cui all'allegato VII, parte III, punto 5, secondo comma, e dei grassi da spalmare di cui alla parte VII, sesto comma, lettera a), del medesimo allegato in base agli elenchi indicativi, che le sono trasmessi dagli Stati membri, dei prodotti che i medesimi ritengono corrisponde­ re, sul loro territorio, alle succitate disposizioni;

b) che stabiliscano le modalità di applicazione delle norme di commercializzazione per settore o per prodotto;

c) che fissino le regole per stabilire se i prodotti sono stati sottoposti a trattamenti in violazione delle pratiche enologi­ che autorizzate;

d) che fissino le regole per i metodi di analisi per determinare le caratteristiche dei prodotti;

e) che stabiliscano le regole per fissare il livello di tolleranza;

f) che stabiliscano le modalità di applicazione delle misure di cui all'articolo 89;

g) che fissino le regole per l'identificazione o la registrazione del produttore e/o degli stabilimenti industriali in cui il pro­ dotto è stato preparato o trasformato, per le procedure di certificazione e i documenti commerciali e per i documenti di accompagnamento e i registri da tenere.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S e z i o n e 2

D e n o m i n a z i o n i d i o r i g i n e , i n d i c a z i o n i g e o g r a f i c h e e m e n z i o n i t r a d i z i o n a l i n e l

s e t t o r e v i t i v i n i c o l o

S o t t o s e z i o n e 1

D i s p o s i z i o n i i n t r o d u t t i v e

Articolo 92

Ambito di applicazione

1. Le regole in materia di denominazioni di origine, indica­ zioni geografiche e menzioni tradizionali di cui alla presente sezione si applicano ai prodotti di cui all'allegato VIII, parte II, punto 1, punti da 3 a 6 e punti 8, 9, 11, 15 e 16.

2. Le regole di cui al paragrafo 1 sono basate:

a) sulla protezione dei legittimi interessi dei consumatori e dei produttori;

b) sull'assicurazione del buon funzionamento del mercato in­ terno dei prodotti di cui trattasi e

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/719

c) sulla promozione della produzione di prodotti di qualità di cui alla presente sezione, consentendo nel contempo misure nazionali di politica della qualità.

S o t t o s e z i o n e 2

D e n o m i n a z i o n i d i o r i g i n e e i n d i c a z i o n i g e o g r a f i c h e

Articolo 93

Definizioni

1. Ai fini della presente sezione si intende per:

a) "denominazione di origine", il nome di una regione, di un luogo determinato o, in casi eccezionali e debitamente giu­ stificati, di un paese che serve a designare un prodotto di cui all'articolo 92, paragrafo 1, conforme ai seguenti requisiti:

i) la qualità e le caratteristiche del prodotto sono dovute essenzialmente o esclusivamente a un particolare am­ biente geografico e ai suoi fattori naturali e umani;

ii) le uve da cui è ottenuto il prodotto provengono esclusi­ vamente da tale zona geografica;

iii) la produzione avviene in detta zona geografica e

iv) il prodotto è ottenuto da varietà di viti appartenenti alla specie Vitis vinifera;

b) "indicazione geografica", l'indicazione che si riferisce a una regione, a un luogo determinato o, in casi eccezionali e debitamente giustificati, a un paese, che serve a designare un prodotto di cui all'articolo 92, paragrafo 1, conforme ai seguenti requisiti:

i) possiede qualità, notorietà o altre peculiarità attribuibili a tale origine geografica;

ii) le uve da cui è ottenuto provengono per almeno l'85 % esclusivamente da tale zona geografica;

iii) la produzione avviene in detta zona geografica e

iv) è ottenuto da varietà di viti appartenenti alla specie Vitis vinifera o da un incrocio tra la specie Vitis vinifera e altre specie del genere Vitis.

2. Taluni nomi usati tradizionalmente costituiscono una de­ nominazione di origine se:

a) designano un vino;

b) si riferiscono a un nome geografico;

c) soddisfano i requisiti di cui al paragrafo 1, lettera a), punti da i) a iv), e

d) sono stati sottoposti alla procedura prevista dalla presente sottosezione per il conferimento della protezione alla deno­ minazione di origine e all'indicazione geografica.

3. Le denominazioni di origine e le indicazioni geografiche, comprese quelle che si riferiscono a zone geografiche situate in paesi terzi, possono beneficiare della protezione nell'Unione in conformità alle norme stabilite nella presente sottosezione.

4. La produzione di cui al paragrafo 1, lettera a), punto iii) comprende tutte le operazioni eseguite, dalla vendemmia del­ l'uva fino al completamento del processo di vinificazione, esclusi i processi successivi alla produzione.

5. Ai fini dell'applicazione del paragrafo 1, lettera b), punto ii), la percentuale di uva, al massimo del 15 %, che può prove­ nire da fuori della zona delimitata proviene dallo Stato membro o dal paese terzo in cui è situata la zona geografica delimitata.

Articolo 94

Domande di protezione

1. Le domande di protezione di nomi in quanto denomina­ zioni di origine o indicazioni geografiche comprendono un fascicolo tecnico contenente:

a) il nome di cui è chiesta la protezione;

b) il nome e l'indirizzo del richiedente;

c) un disciplinare di produzione ai sensi del paragrafo 2 e

d) un documento unico riepilogativo del disciplinare di produ­ zione di cui al paragrafo 2.

2. Il disciplinare di produzione permette agli interessati di verificare le condizioni di produzione relative alla denomina­ zione di origine o all'indicazione geografica.

Il disciplinare di produzione contiene almeno:

a) il nome di cui è chiesta la protezione;

b) una descrizione del vino o dei vini:

i) per quanto riguarda una denominazione di origine, la descrizione delle principali caratteristiche analitiche e or­ ganolettiche;

ii) per quanto riguarda una indicazione geografica, la descri­ zione delle principali caratteristiche analitiche e la valuta­ zione o indicazione delle caratteristiche organolettiche;

c) se del caso, le pratiche enologiche specifiche utilizzate nel­ l'elaborazione del vino o dei vini nonché le relative restri­ zioni applicabili a detta elaborazione;

ITL 347/720 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

d) la delimitazione della zona geografica interessata;

e) le rese massime per ettaro;

f) un'indicazione della o delle varietà di uve da cui il vino o i vini sono ottenuti;

g) gli elementi che evidenziano il legame di cui al paragrafo 1, lettera a), punto i), oppure, secondo i casi, al paragrafo 1, lettera b), punto i) dell'articolo 93;

h) le condizioni applicabili previste dalla legislazione unionale o nazionale oppure, se così previsto dagli Stati membri, da un'organizzazione che gestisce la designazione di origine protetta o l'indicazione geografica protetta, tenendo conto del fatto che tali condizioni devono essere oggettive, non discriminatorie e compatibili con il diritto dell'Unione;

i) il nome e l'indirizzo delle autorità o degli organismi che verificano il rispetto delle disposizioni del disciplinare di produzione, nonché le relative attribuzioni.

3. La domanda di protezione relativa a una zona geografica situata in un paese terzo contiene, oltre agli elementi di cui ai paragrafi 1 e 2, gli elementi che comprovano che la denomi­ nazione è protetta nel suo paese di origine.

Articolo 95

Richiedenti

1. La domanda di protezione di una denominazione di ori­ gine o di una indicazione geografica può essere presentata da qualunque gruppo di produttori o, in casi eccezionali e debita­ mente giustificati, da singoli produttori. Possono compartecipare alla domanda anche altre parti interessate.

2. I produttori possono chiedere la protezione esclusiva­ mente per i vini che producono.

3. Nel caso di un nome che designa una zona geografica transfrontaliera o di un nome tradizionale relativo ad una zona geografica transfrontaliera, può essere presentata una do­ manda comune.

Articolo 96

Procedura nazionale preliminare

1. Le domande di protezione di una denominazione di ori­ gine o di un'indicazione geografica di vini originari dell'Unione sono esaminate nell'ambito di una procedura nazionale prelimi­ nare.

2. La domanda di protezione è presentata nello Stato mem­ bro del cui territorio è originaria la denominazione di origine o l'indicazione geografica.

3. Lo Stato membro cui è presentata la domanda di prote­ zione la esamina per verificare se essa sia conforme alle condi­ zioni stabilite dalla presente sottosezione.

Lo Stato membro mette in atto una procedura nazionale che garantisce l'adeguata pubblicazione della domanda e prevede un periodo di almeno due mesi dalla data della pubblicazione, nel corso del quale ogni persona fisica o giuridica avente un inte­ resse legittimo e residente o stabilita sul suo territorio può fare opposizione alla protezione proposta presentando allo Stato membro una dichiarazione debitamente motivata.

4. Lo Stato membro che valuta la domanda la rigetta se considera che la denominazione di origine o l'indicazione geo­ grafica non soddisfi le condizioni applicabili stabilite nella pre­ sente sottosezione, o sia incompatibile con il diritto dell'Unione.

5. Se ritiene che le condizioni applicabili siano soddisfatte, lo Stato membro che valuta la domanda mette in atto una proce­ dura nazionale che garantisce l'adeguata pubblicazione del di­ sciplinare di produzione perlomeno su internet e inoltra la domanda alla Commissione.

Articolo 97

Esame da parte della Commissione

1. La Commissione pubblica la data di presentazione della domanda di protezione della denominazione di origine o del­ l'indicazione geografica.

2. La Commissione verifica se le domande di protezione di cui all'articolo 94 soddisfano le condizioni stabilite dalla pre­ sente sottosezione.

3. Se ritiene soddisfatte le condizioni della presente sottose­ zione, la Commissione adotta atti di esecuzione relativi alla pubblicazione nella Gazzetta ufficiale dell'Unione europea del do­ cumento unico di cui all'articolo 94, paragrafo 1, lettera d), e al riferimento alla pubblicazione del disciplinare di produzione fatta nel corso della procedura nazionale preliminare. Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2, o paragrafo 3.

4. Se ritiene che le condizioni della presente sottosezione non siano soddisfatte, la Commissione adotta atti di esecuzione che rigettano la domanda.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 98

Procedura di opposizione

Entro due mesi dalla data di pubblicazione prevista all'arti­ colo 94, paragrafo 1, lettera d), ogni Stato membro o paese terzo, od ogni persona fisica o giuridica avente un legittimo interesse e residente o stabilita in uno Stato membro diverso da quello che chiede la protezione o in un paese terzo, può opporsi alla protezione proposta presentando alla Commissione una dichiarazione debitamente motivata relativa alle condizioni di ammissibilità disposte nella presente sottosezione.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/721

Per le persone fisiche o giuridiche residenti o stabilite in un paese terzo, la dichiarazione è presentata, direttamente o per il tramite delle autorità di tale paese terzo, nel termine di due mesi di cui al primo comma.

Articolo 99

Decisione sulla protezione

In base alle informazioni a sua disposizione una volta terminata la procedura di opposizione di cui all'articolo 98, la Commis­ sione adotta atti di esecuzione che conferiscono la protezione alla denominazione di origine o all'indicazione geografica che soddisfa le condizioni stabilite nella presente sottosezione ed è compatibile con il diritto dell'Unione, oppure che rigettano la domanda se le condizioni suddette non sono soddisfatte.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 100

Omonimi

1. La registrazione del nome per cui è presentata la doman­ da, che è omonimo o parzialmente omonimo di un nome già registrato in conformità al presente regolamento, tiene debita­ mente conto degli usi locali e tradizionali e di rischi di confu­ sione.

Un nome omonimo che induca erroneamente il consumatore a pensare che i prodotti siano originari di un altro territorio non è registrato, benché sia esatto per quanto attiene al territorio, alla regione o al luogo di cui sono effettivamente originari i pro­ dotti.

Un nome omonimo registrato può essere utilizzato esclusiva­ mente in condizioni pratiche tali da assicurare che il nome omonimo registrato successivamente sia sufficientemente diffe­ renziato da quello registrato in precedenza, tenuto conto della necessità di garantire un trattamento equo ai produttori interes­ sati e della necessità di evitare l'induzione in errore il consuma­ tore.

2. Il paragrafo 1 si applica mutatis mutandis se il nome per il quale è presentata la domanda è interamente o parzialmente omonimo di un'indicazione geografica protetta in quanto tale secondo il diritto nazionale degli Stati membri.

3. Il nome di una varietà di uva da vino, se contiene o è costituito da una denominazione di origine protetta o da un'in­ dicazione geografica protetta, non può essere utilizzato nell'eti­ chettatura dei prodotti agricoli.

Per tener conto delle pratiche esistenti in materia di etichetta­ tura, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a stabilire le ec­ cezioni a tale regola.

4. La protezione delle denominazioni di origine e delle indi­ cazioni geografiche dei prodotti di cui all'articolo 93 del pre­ sente regolamento lascia impregiudicate le indicazioni geografi­ che protette applicabili alle bevande spiritose definite all'arti­ colo 2 del regolamento (CE) n. 110/2008 del Parlamento euro­ peo e del Consiglio (1).

Articolo 101

Ulteriori motivi di rigetto della protezione

1. Il nome diventato generico non è protetto in quanto de­ nominazione di origine o indicazione geografica.

Ai fini della presente sezione, per "nome diventato generico" si intende il nome di un vino che, pur riferendosi al luogo o alla regione in cui è stato originariamente prodotto o commercia­ lizzato, è diventato il nome comune di un vino nell'Unione.

Per stabilire se un nome sia diventato generico si tiene conto di tutti i fattori pertinenti, in particolare:

a) della situazione esistente nell'Unione, in particolare nelle zone di consumo;

b) del pertinente diritto unionale o nazionale.

2. Un nome non è protetto in quanto denominazione di origine o indicazione geografica se, a causa della notorietà e della reputazione di un marchio commerciale, la protezione potrebbe indurre in errore il consumatore quanto alla vera identità del vino.

Articolo 102

Relazione con i marchi commerciali

1. La registrazione di un marchio commerciale che contiene o è costituito da una denominazione di origine protetta o da un'indicazione geografica protetta non conforme al corrispon­ dente disciplinare di produzione o il cui uso rientra nella fatti­ specie dell'articolo 103, paragrafo 2, e riguarda un prodotto che rientra in una delle categorie elencate nell'allegato VII, parte II:

a) è rigettata se la domanda di registrazione del marchio è presentata posteriormente alla data di presentazione della domanda di protezione della denominazione di origine o dell'indicazione geografica alla Commissione e se la denomi­ nazione di origine o l'indicazione geografica ottiene succes­ sivamente la protezione, o

b) è annullata.

2. Fatto salvo l'articolo 101, paragrafo 2, il marchio di cui al paragrafo 1 del presente articolo, che sia stato depositato, regi­ strato o, nei casi in cui ciò sia previsto dal diritto pertinente, acquisito con l'uso in buona fede sul territorio dell'Unione an­ teriormente alla data di presentazione della denominazione di

ITL 347/722 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 110/2008 del Parlamento europeo e del Consi­ glio, del 15 gennaio 2008, relativo alla definizione, alla designazio­ ne, alla presentazione, all'etichettatura e alla protezione delle indica­ zioni geografiche delle bevande spiritose (GU L 39 del 13.2.2008, pag. 16).

origine o dell'indicazione geografica nel paese d'origine oppure entro il 1o gennaio 1996, può continuare ad essere utilizzato e rinnovato nonostante la protezione di una denominazione di origine o di un'indicazione geografica, purché non sussistano i motivi di nullità o decadenza del marchio previsti dalla direttiva 2008/95/CE del Parlamento europeo e del Consiglio (1) o dal regolamento (CE) n. 207/2009 del Consiglio (2).

In tali casi l'uso della denominazione di origine o dell'indica­ zione geografica è permesso insieme a quello dei relativi marchi.

Articolo 103

Protezione

1. Le denominazioni di origine protette e le indicazioni geo­ grafiche protette possono essere utilizzate da qualsiasi operatore che commercializza vino prodotto in conformità con il relativo disciplinare di produzione.

2. Le denominazioni di origine protette e le indicazioni geo­ grafiche protette e i vini che usano tali denominazioni protette in conformità con il relativo disciplinare sono protette contro:

a) qualsiasi uso commerciale diretto o indiretto del nome pro­ tetto:

i) per prodotti comparabili non conformi al disciplinare del nome protetto, o

ii) nella misura in cui tale uso sfrutti la notorietà di una denominazione di origine o di una indicazione geografica;

b) qualsiasi usurpazione, imitazione o evocazione, anche se l'origine vera del prodotto o servizio è indicata o se il nome protetto è una traduzione, una trascrizione o una traslitterazione o è accompagnato da espressioni quali "ge­ nere", "tipo", "metodo", "alla maniera", "imitazione", "gusto", "come" o espressioni simili;

c) qualsiasi altra indicazione falsa o ingannevole relativa alla provenienza, all'origine, alla natura o alle qualità essenziali del prodotto usata sulla confezione o sull'imballaggio, nella pubblicità o sui documenti relativi al prodotto vitivinicolo in esame nonché l'impiego, per il condizionamento, di reci­ pienti che possono indurre in errore sulla sua origine;

d) qualsiasi altra pratica che possa indurre in errore il consu­ matore sulla vera origine del prodotto.

3. Le denominazioni di origine protette e le indicazioni geo­ grafiche protette non diventano generiche nell'Unione ai sensi dell'articolo 101, paragrafo 1.

Articolo 104

Registro

La Commissione crea e tiene aggiornato un registro elettronico delle denominazioni di origine protette e delle indicazioni geo­ grafiche protette dei vini, accessibile al pubblico. Le denomina­ zioni di origine protette e le indicazioni geografiche protette relative a prodotti di paesi terzi che sono protetti nell'Unione in virtù di un accordo internazionale di cui l'Unione è parte contraente possono essere registrate nel registro. Salvo se espressamente identificate nell'accordo come denominazioni di origine protette ai sensi del presente regolamento, tali denomi­ nazioni sono registrate nel registro come indicazioni geografiche protette.

Articolo 105

Modifiche del disciplinare

Ogni richiedente che soddisfi le condizioni previste all'arti­ colo 95 può chiedere l'approvazione di una modifica del disci­ plinare di una denominazione di origine protetta o di un'indi­ cazione geografica protetta, in particolare per tener conto del­ l'evoluzione delle conoscenze scientifiche e tecniche o per rive­ dere la delimitazione della zona geografica di cui all'articolo 94, paragrafo 2, secondo comma, lettera d). La domanda descrive le modifiche che ne costituiscono l'oggetto e illustra le relative motivazioni.

Articolo 106

Cancellazione

Di propria iniziativa o su richiesta debitamente motivata di uno Stato membro, di un paese terzo o di una persona fisica o giuridica avente un interesse legittimo, la Commissione può adottare atti di esecuzione per la cancellazione della protezione di una denominazione di origine o di un'indicazione geografica non più rispondenti al rispettivo disciplinare.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 107

Denominazioni di vini protette preesistenti

1. Le denominazioni di vini di cui agli articoli 51 e 54 del regolamento (CE) n. 1493/1999 del Consiglio (3) e all'articolo 28 del regolamento (CE) n. 753/2002 della Commissione (4) sono automaticamente protette in virtù del presente regolamento. La Commissione le iscrive nel registro di cui all'articolo 104 del presente regolamento.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/723

(1) Direttiva 2008/95/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, del 22 ottobre 2008, sul ravvicinamento delle legislazioni degli Stati membri in materia di marchi d’impresa (GU L 299 dell'8.11.2008, pag. 25)

(2) Regolamento (CE) n. 207/2009 del Consiglio, del 26 febbraio 2009, sul marchio comunitario (GU L 78 del 24.3.2009, pag. 1).

(3) Regolamento (CE) n. 1493/1999 del Consiglio, del 17 maggio 1999, relativo all'organizzazione comune del mercato vitivinicolo (GU L 179 del 14.7.1999, pag. 1).

(4) Regolamento (CE) n. 753/2002 della Commissione, del 29 aprile 2002, che fissa talune modalità di applicazione del regolamento (CE) n. 1493/1999 del Consiglio per quanto riguarda la designazio­ ne, la denominazione, la presentazione e la protezione di taluni prodotti vitivinicoli (GU L 118 del 4.5.2002, pag. 1).

2. Mediante atti di esecuzione adottati senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3, del presente regolamento, la Commissione adotta i provvedi­ menti formali necessari per eliminare dal registro di cui all'arti­ colo 104 del presente regolamento le denominazioni dei vini cui si applica l'articolo 118 vicies, paragrafo 3, del regolamento (CE) n. 1234/2007.

3. L'articolo 106 non si applica alle denominazioni di vini protette preesistenti di cui al paragrafo 1 del presente articolo.

Fino al 31 dicembre 2014, la Commissione può, di propria iniziativa, adottare atti di esecuzione per la cancellazione della protezione di denominazioni di vini protette preesistenti di cui al paragrafo 1 che non rispettano le condizioni previste dall'ar­ ticolo 93.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

4. Per la Croazia le denominazioni dei vini pubblicate nella Gazzetta ufficiale dell'Unione europea (1) sono protette in virtù del presente regolamento, fatto salvo l'esito favorevole della procedura di opposizione. La Commissione le inserisce nel regi­ stro di cui all'articolo 104.

Articolo 108

Tasse

Gli Stati membri possono esigere il pagamento di tasse destinate a coprire le loro spese, comprese quelle sostenute per l'esame delle domande di protezione, delle dichiarazioni di opposizione, delle domande di modifica e delle richieste di cancellazione presentate a norma della presente sottosezione.

Articolo 109

Poteri delegati

1. Per tenere conto delle peculiarità della produzione nella zona geografica delimitata, alla Commissione è conferito il po­ tere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 che stabiliscano:

a) i criteri aggiuntivi per la delimitazione della zona geografica e

b) le restrizioni e le deroghe relative alla produzione nella zona geografica delimitata.

2. Per garantire la qualità e la tracciabilità dei prodotti, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati con­ formemente all'articolo 227 intesi a definire le condizioni alle quali il disciplinare di produzione può comprendere requisiti supplementari.

3. Per garantire i legittimi interessi e gli interessi dei produt­ tori e degli operatori, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardan­ ti:

a) il tipo di richiedente ammesso a chiedere la protezione di una denominazione di origine o di una indicazione geogra­ fica;

b) le condizioni da rispettare per quanto riguarda le domande di protezione di una denominazione di origine o di un'indi­ cazione geografica, l'esame da parte della Commissione, la procedura di opposizione e le procedure per la modifica, la cancellazione o la conversione di denominazioni di origine protette o di indicazioni geografiche protette;

c) le condizioni applicabili alle domande transfrontaliere;

d) le condizioni per le domande di protezione relative a una zona geografica situata in un paese terzo;

e) la data di entrata in applicazione della protezione o della modifica di una protezione;

f) le condizioni connesse alle modifiche del disciplinare.

4. Per garantire un adeguato livello di protezione, alla Com­ missione è conferito il potere di adottare atti delegati confor­ memente all'articolo 227 relativi a restrizioni riguardanti la de­ nominazione protetta.

5. Per garantire che le disposizioni della presente sottose­ zione non pregiudichino indebitamente gli operatori economici e le autorità competenti riguardo alle denominazioni di vini che sono state protette anteriormente al 1o agosto 2009, oppure la cui domanda di protezione sia stata presentata anteriormente a tale data, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 che stabiliscano norme transitorie riguardanti:

a) le denominazioni di vini riconosciute dagli Stati membri quali denominazioni di origine o indicazioni geografiche al 1o agosto 2009, e le denominazioni di vini la cui domanda di protezione sia stata presentata anteriormente a tale data;

b) i vini immessi sul mercato o etichettati anteriormente a una data specifica e

c) le modifiche del disciplinare.

Articolo 110

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

1. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure necessarie riguardanti:

a) le informazioni da fornire nel disciplinare di produzione riguardo al legame tra zona geografica e prodotto finale;

b) la pubblicazione delle decisioni di concessione o di rigetto della protezione;

c) la creazione e l'aggiornamento del registro di cui all'arti­ colo 104;

ITL 347/724 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) GU C 116 del 14.4.2011, pag. 12.

d) la conversione da denominazione di origine protetta a indi­ cazione geografica protetta;

e) la presentazione di domande transfrontaliere.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

2. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure necessarie riguardanti la procedura di esame delle domande di protezione o di approvazione di una modifica di una denominazione di origine o di un'indicazione geografica, nonché la procedura applicabile alle richieste di opposizione, cancellazione o conversione e la presentazione di informazioni relative alle denominazioni protette vigenti dei vini, in partico­ lare per quanto riguarda:

a) i modelli di documenti e il formato di trasmissione;

b) i limiti temporali;

c) la descrizione dettagliata dei fatti, le prove e la documenta­ zione da presentare a sostegno della domanda o richiesta.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 111

Altre competenze di esecuzione

Se ritiene che un'opposizione sia inammissibile, la Commissione adotta un atto di esecuzione che la rigetta in quanto inammis­ sibile. Tale atto di esecuzione è adottato senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

S o t t o s e z i o n e 3

M e n z i o n i t r a d i z i o n a l i

Articolo 112

Definizione

Per "menzione tradizionale" si intende l'espressione usata tradi­ zionalmente negli Stati membri, in relazione ai prodotti di cui all'articolo 92, paragrafo 1, per indicare:

a) che il prodotto reca una denominazione di origine protetta o un'indicazione geografica protetta dal diritto unionale o na­ zionale, o

b) il metodo di produzione o di invecchiamento oppure la qualità, il colore, il tipo di luogo o ancora un evento parti­ colare legato alla storia del prodotto a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta.

Articolo 113

Protezione

1. Le menzioni tradizionali protette possono essere utilizzate solo per un prodotto in conformità della definizione prevista all'articolo 112.

Le menzioni tradizionali sono protette contro l'uso illegale.

2. Le menzioni tradizionali sono protette esclusivamente nella lingua e per le categorie di prodotti vitivinicoli figuranti nella relativa domanda contro:

a) qualsiasi usurpazione, anche quando la menzione protetta è accompagnata da espressioni quali "genere", "tipo", "meto­ do", "alla maniera", "imitazione", "gusto", "come" o simili;

b) qualsiasi altra indicazione falsa o ingannevole relativa alla natura, alle caratteristiche o alle qualità essenziali del pro­ dotto usata sulla confezione o sull'imballaggio, nella pubbli­ cità o sui documenti relativi;

c) qualsiasi altra pratica che possa indurre in errore il consu­ matore e, in particolare, che lasci supporre che il vino fruisca della menzione tradizionale protetta.

3. Le menzioni tradizionali non diventano generiche nel­ l'Unione.

Articolo 114

Delega di potere

1. Per garantire un adeguato livello di protezione alla Com­ missione è conferito il potere di adottare atti delegati confor­ memente all'articolo 227 riguardanti la lingua e la corretta compitazione della menzione tradizionale da proteggere.

2. Per garantire la protezione dei legittimi interessi e degli interessi dei produttorie degli operatori, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente al­ l'articolo 227 stabilendo:

a) il tipo di richiedenti ammessi a chiedere la protezione di una menzione tradizionale;

b) le condizioni di validità di una domanda di protezione di una menzione tradizionale;

c) i motivi di opposizione al proposto riconoscimento di una menzione tradizionale;

d) la portata della protezione, la relazione con i marchi com­ merciali, le menzioni tradizionali protette, le denominazioni di origine protette o le indicazioni geografiche protette, gli omonimi o determinate varietà di uve da vino;

e) i motivi di cancellazione di una menzione tradizionale;

f) il termine di presentazione di una domanda o di una richie­ sta di obiezione o di cancellazione;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/725

g) le procedure da seguire per quanto riguarda la domanda di protezione di una menzione tradizionale, compreso l'esame da parte della Commissione, le procedure di opposizione e le procedure per la cancellazione e la modifica.

3. Per tenere conto delle peculiarità degli scambi commerciali tra l'Unione e alcuni paesi terzi, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a stabilire le condizioni alle quali sui prodotti di paesi terzi possono essere impiegate menzioni tradizionali pro­ tette e prevedere deroghe all'articolo 112 e all'articolo 113, paragrafo 2.

Articolo 115

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

1. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure necessarie riguardanti la procedura di esame delle domande di protezione o di approvazione di una modifica di una menzione tradizionale, nonché la procedura per le ri­ chieste di opposizione o cancellazione, in particolare per quanto riguarda:

a) i modelli di documenti e il formato di trasmissione;

b) i limiti temporali;

c) la descrizione dettagliata dei fatti, le prove e la documenta­ zione da presentare a sostegno della domanda o richiesta;

d) le modalità di pubblicazione delle menzioni tradizionali pro­ tette.

2. La Commissione adotta atti di esecuzione che accettano o rigettano, la domanda di protezione di una menzione tradizio­ nale o della richiesta di modifica o di cancellazione di una menzione tradizionale protetta.

3. La Commissione adotta atti di esecuzione che dispongono la protezione delle menzioni tradizionali di cui è stata accolta la domanda di protezione, in particolare attraverso la loro classi­ ficazione a norma dell'articolo 112 e attraverso la pubblicazione di una definizione e/o delle condizioni di utilizzazione.

4. Gli atti di esecuzione di cui a paragrafi 1, 2 e 3 del presente articolo sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 116

Altre competenze di esecuzione

Se ritiene che un'opposizione sia irricevibile, la Commissione adotta un atto di esecuzione che la rigetta in quanto irricevibile. Tale atto di esecuzione è adottato senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

S e z i o n e 3

E t i c h e t t a t u r a e p r e s e n t a z i o n e n e l s e t t o r e v i t i v i n i c o l o

Articolo 117

Definizione

Ai fini della presente sezione si intende per:

a) "etichettatura", i termini, le diciture, i marchi di fabbrica o di commercio, le immagini o i simboli figuranti su qualsiasi imballaggio, documento, cartello, etichetta, nastro o fascetta che accompagnano un dato prodotto o che ad esso si riferi­ scono;

b) "presentazione", qualsiasi informazione trasmessa ai consu­ matori tramite il condizionamento del prodotto in questione, inclusi la forma e il tipo di bottiglie.

Articolo 118

Applicabilità delle regole orizzontali

Salvo ove altrimenti disposto dal presente regolamento, all'eti­ chettatura e alla presentazione si applicano la direttiva 89/396/CEE del Consiglio (1), la direttiva 2000/13/CE, la diret­ tiva 2007/45/CE del Parlamento europeo e del Consiglio (2), la direttiva 2008/95/CE e il regolamento (UE) n. 1169/2011.

L'etichettatura dei prodotti di cui ai punti da 1 a 11, 13, 15 e 16 dell'allegato VII, parte II, può essere completata da indica­ zioni diverse da quelle previste dal presente regolamento sol­ tanto ove soddisfino i requisiti della direttiva 2000/13/CE o del regolamento (UE) n. 1169/2011.

Articolo 119

Indicazioni obbligatorie

1. L'etichettatura e la presentazione dei prodotti elencati nel­ l'allegato VII, parte II, punti da 1 a 11 e punti 13, 15 e 16, commercializzati nell'Unione o destinati all'esportazione, con­ tengono le seguenti indicazioni obbligatorie:

a) la designazione della categoria di prodotti vitivinicoli in con­ formità dell'allegato VII, parte II;

b) per i vini a denominazione di origine protetta o a indica­ zione geografica protetta:

i) l'espressione "denominazione di origine protetta" o "indi­ cazione geografica protetta" e

ii) il nome della denominazione di origine protetta o dell'in­ dicazione geografica protetta;

ITL 347/726 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Direttiva 89/396/CEE del Consiglio, del 14 giugno 1989, relativa alle diciture o marche che consentono di identificare la partita alla quale appartiene una derrata alimentare (GU L 186 del 30.6.1989, pag. 21).

(2) Direttiva 2007/45/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, del 5 settembre 2007, che reca disposizioni sulle quantità nominali dei prodotti preconfezionati, abroga le direttive 75/106/CEE e 80/232/CEE del Consiglio e modifica la direttiva 76/211/CEE del Consiglio (GU L 247 del 21.9.2007, pag. 17).

c) il titolo alcolometrico volumico effettivo;

d) l'indicazione della provenienza;

e) l'indicazione dell'imbottigliatore o, nel caso del vino spu­ mante, del vino spumante gassificato, del vino spumante di qualità o del vino spumante aromatico di qualità, il nome del produttore o venditore;

f) l'indicazione dell'importatore nel caso dei vini importati e

g) nel caso del vino spumante, del vino spumante gassificato, del vino spumante di qualità o del vino spumante aromatico di qualità, l'indicazione del tenore di zucchero.

2. In deroga al paragrafo 1, lettera a), il riferimento alla categoria di prodotti vitivinicoli può essere omesso per i vini sulla cui etichetta figura il nome di una denominazione di origine protetta o di un'indicazione geografica protetta.

3. In deroga al paragrafo 1, lettera b), il riferimento al­ l'espressione "denominazione di origine protetta" o "indicazione geografica protetta" può essere omesso nei seguenti casi:

a) se sull'etichetta figura, conformemente al disciplinare di pro­ duzione di cui all'articolo 94, paragrafo 2, una menzione tradizionale in conformità all'articolo 112, lettera a);

b) in circostanze eccezionali e debitamente giustificate che la Commissione stabilisce mediante l'adozione di atti delegati a norma dell'articolo 227 al fine di garantire l'osservanza delle norme vigenti in materia di etichettatura.

Articolo 120

Indicazioni facoltative

1. L'etichettatura e la presentazione dei prodotti elencati nel­ l'allegato VII, parte II, punti da 1 a 11 e punti 13, 15 e 16, possono contenere, in particolare, le seguenti indicazioni facol­ tative:

a) l'annata;

b) il nome di una o più varietà di uve da vino;

c) per i vini diversi da quelli di cui all'articolo 119, paragrafo 1, lettera g), termini che indicano il tenore di zucchero;

d) per i vini a denominazione di origine protetta o a indica­ zione geografica protetta, le menzioni tradizionali conforme­ mente all'articolo 112, lettera b);

e) il simbolo dell'Unione che indica la denominazione di ori­ gine protetta o l'indicazione geografica protetta;

f) termini che si riferiscono a determinati metodi di produzio­ ne;

g) per i vini a denominazione di origine protetta o a indica­ zione geografica protetta, il nome di un'altra unità geografica più piccola o più grande della zona che è alla base della denominazione di origine o dell'indicazione geografica.

2. Fatto salvo l'articolo 100, paragrafo 3, relativamente al­ l'impiego delle indicazioni di cui al paragrafo 1, lettere a) e b), del presente articolo, per vini che non vantano una denomina­ zione di origine protetta o indicazione geografica protetta:

a) gli Stati membri introducono disposizioni legislative, regola­ mentari o amministrative per porre in essere procedure di certificazione, di approvazione e di controllo atte a garantire la veridicità delle informazioni in questione;

b) gli Stati membri, in base a criteri oggettivi e non discrimi­ natori e nel rispetto di una concorrenza leale, possono sti­ lare, per i vini ottenuti da varietà di uve da vino sul loro territorio, elenchi delle varietà di uve da vino escluse, in particolare se:

i) esiste per i consumatori un rischio di confusione circa la vera origine del vino in quanto la varietà di uve da vino in questione è parte integrante di una denominazione di origine protetta o di un'indicazione geografica protetta già esistente;

ii) i controlli sarebbero antieconomici in quanto la varietà di uva da vino in questione rappresenta una parte molto esigua dei vigneti dello Stato membro;

c) le miscele di vini di diversi Stati membri non danno luogo ad etichettatura della varietà di uve da vino, a meno che gli Stati membri interessati non convengano diversamente e assicurino la fattibilità delle pertinenti procedure di certifica­ zione, approvazione e controllo.

Articolo 121

Lingue

1. Le indicazioni obbligatorie e facoltative di cui agli articoli 119 e 120, se espresse in parole, figurano in una o più delle lingue ufficiali dell'Unione.

2. Nonostante il paragrafo 1, il nome di una denominazione di origine protetta o di una indicazione geografica protetta o una menzione tradizionale di cui all'articolo 112, lettera b), figurano sull'etichetta nella lingua o nelle lingue per le quali si applica la protezione. Nel caso di denominazioni di origine protette o indicazioni geografiche protette o di denominazioni nazionali specifiche che utilizzano un alfabeto non latino, il nome può figurare anche in una o più lingue ufficiali dell'Unio­ ne.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/727

Articolo 122

Poteri delegati

1. Per tenere conto delle peculiarità del settore vitivinicolo, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 concernenti regole e restrizioni riguardanti:

a) la presentazione e l'impiego di indicazioni in etichetta di­ verse da quelle previste nella presente sezione;

b) le indicazioni obbligatorie, in particolare:

i) i termini da impiegare per la formulazione delle indica­ zioni obbligatorie e le relative condizioni d'uso;

ii) i termini che si riferiscono a un'azienda e le relative condizioni d'uso;

iii) le disposizioni che autorizzano gli Stati membri produt­ tori a stabilire disposizioni complementari relative alle indicazioni facoltative;

iv) le disposizioni che autorizzano deroghe supplementari a quelle di cui all'articolo 119, paragrafo 2, per quanto riguarda l'omissione del riferimento alla categoria di pro­ dotti vitivinicoli e

v) le disposizioni relative all'uso delle lingue;

c) le indicazioni facoltative, in particolare:

i) i termini da impiegare per la formulazione delle indica­ zioni facoltative e le relative condizioni d'uso;

ii) le disposizioni che autorizzano gli Stati membri produt­ tori a stabilire disposizioni complementari relative alle indicazioni facoltative;

d) la presentazione, in particolare:

i) le condizioni di impiego di determinate forme di bottiglia e un elenco di determinate forme di bottiglie specifiche;

ii) le condizioni di impiego di bottiglie per vino spumante e dei dispositivi di chiusura;

iii) le disposizioni che autorizzano gli Stati membri produt­ tori a stabilire disposizioni complementari relative alla presentazione;

iv) le disposizioni relative all'uso delle lingue.

2. Per garantire la protezione dei legittimi interessi degli operatori, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti norme relative all'etichettatura temporanea e alla presentazione dei vini

a denominazione di origine o a indicazione geografica, se tale denominazione di origine o indicazione geografica soddisfa i necessari requisiti.

3. Per non pregiudicare gli operatori economici, alla Com­ missione è conferito il potere di adottare atti delegati confor­ memente all'articolo 227 riguardanti disposizioni transitorie per i vini immessi sul mercato e etichettati conformemente alle norme pertinenti in vigore anteriormente al 1o agosto 2009.

4. Per tenere conto delle peculiarità degli scambi commerciali tra l'Unione e alcuni paesi terzi, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti deroghe alla presente sezione per quanto riguarda i prodotti da esportare qualora richiesto dal diritto del paese terzo in questione.

Articolo 123

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie riguardanti le procedure e i criteri tecnici applicabili alla presente sezione, comprese le misure necessarie per le procedure di certificazione, di approvazione e di controllo applicabili a vini privi di denominazione di origine protetta o indicazione geografica protetta. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

CAPO II

Disposizioni specifiche relative a singoli settori

S e z i o n e 1

Z u c c h e r o

Articolo 124

Durata

Eccezion fatta per gli articoli 125 e 126, la presente sezione si applica fino al termine della campagna di commercializzazione 2016/2017.

S o t t o s e z i o n e 1

M i s u r e s p e c i f i c h e

Articolo 125

Accordi nel settore dello zucchero

1. Le condizioni di acquisto delle barbabietole da zucchero e della canna da zucchero, inclusi i contratti di fornitura prima della semina, sono disciplinate da accordi interprofessionali scritti stipulati tra i produttori di barbabietole da zucchero e di canna da zucchero dell'Unione o, in loro nome, le organiz­ zazioni di cui sono membri e le imprese produttrici di zucchero dell'Unione o, in loro nome, le organizzazioni di cui sono membri.

2. Le imprese produttrici di zucchero notificano gli accordi interprofessionali di cui all'allegato II, parte II, sezione A, punto 6, alle autorità competenti dello Stato membro in cui produ­ cono lo zucchero.

ITL 347/728 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

3. A decorrere dal 1o ottobre 2017, gli accordi interprofes­ sionali devono essere conformi alle condizioni di acquisto sta­ bilite nell'allegato X.

4. Per tenere conto delle peculiarità del settore dello zuc­ chero e dell'evoluzione del settore nel periodo successivo al­ l'abolizione delle quote di produzione, alla Commissione è con­ ferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'arti­ colo 227 al fine di:

a) aggiornare i termini di cui all'allegato II, parte II, sezione A;

b) aggiornare le condizioni di acquisto della barbabietola da zucchero di cui all'allegato X;

c) stabilire ulteriori norme in materia di determinazione del peso lordo, della tara e del tenore di zucchero delle barba­ bietole da zucchero consegnate a un'impresa e in materia di polpe di barbabietole.

5. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure necessarie per l'applicazione del presente articolo, compreso in merito a procedure, comunicazioni e assi­ stenza amministrativa nel caso di accordi interprofessionali ri­ guardanti più di uno Stato membro. Tali atti di esecuzione sono adottati conformemente alla procedura di esame di cui all'arti­ colo 229, paragrafo 2.

Articolo 126

Comunicazione dei prezzi di mercato dello zucchero

La Commissione può, mediante atti di esecuzione, istituire un sistema di informazione sui prezzi praticati sul mercato dello zucchero, compreso un dispositivo per la pubblicazione del livello dei prezzi su questo mercato. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'arti­ colo 229, paragrafo 2.

Il sistema di cui al primo comma si basa sulle informazioni fornite dalle imprese produttrici di zucchero bianco o da altri operatori commerciali del settore dello zucchero. Queste infor­ mazioni sono trattate in modo riservato.

La Commissione provvede affinché i prezzi o le denominazioni specifici dei singoli operatori economici non siano pubblicati.

S o t t o s e z i o n e 2

D i s p o s i z i o n i a p p l i c a b i l i a l s e t t o r e d e l l o z u c c h e r o n e l p e r i o d o d i c u i a l l ' a r t i c o l o 1 2 4

Articolo 127

Contratti di fornitura

1. Oltre a quanto stabilito all'articolo 125, paragrafo 1, gli accordi interprofessionali devono essere conformi alle condi­ zioni di acquisto stabilite nell'allegato XI.

2. Nei contratti di fornitura si distingue tra barbabietole a seconda che siano destinate a produrre quantitativi di:

a) zucchero di quota; o

b) zucchero fuori quota.

3. Ogni impresa produttrice di zucchero comunica allo Stato membro nel cui territorio produce zucchero le seguenti infor­ mazioni:

a) i quantitativi di barbabietole di cui al paragrafo 2, lettera a), per i quali ha stipulato contratti di fornitura prima della semina, nonché il tenore di zucchero su cui si basano i contratti;

b) la resa corrispondente stimata.

Gli Stati membri possono esigere informazioni supplementari.

4. Le imprese produttrici di zucchero che non abbiano sti­ pulato, prima della semina, contratti di fornitura al prezzo mi­ nimo della barbabietola di quota, di cui all'articolo 135, per un quantitativo di barbabietole corrispondente allo zucchero per il quale detengono una quota, adeguato, se del caso, applicando il coefficiente di ritiro preventivo fissato ai sensi dell'articolo 130, paragrafo 2, primo comma, sono tenute a pagare almeno il prezzo minimo della barbabietola di quota per tutte le barba­ bietole da esse trasformate in zucchero.

5. Previa autorizzazione dello Stato membro interessato, gli accordi interprofessionali possono derogare ai paragrafi 2, 3 e 4.

6. In assenza di accordi interprofessionali, lo Stato membro interessato può prendere le misure necessarie compatibili con il presente regolamento per tutelare gli interessi delle parti in causa.

Articolo 128

Tassa sulla produzione

1. È riscossa una tassa sulla produzione delle quote di zuc­ chero, di isoglucosio e di sciroppo di inulina detenute dalle imprese che producono tali prodotti di cui all’articolo 136, paragrafo 2.

2. Il Consiglio adotta misure relative alla fissazione della tassa sulla produzione per le quote di zucchero, di isoglucosio e di sciroppo di inulina di cui al paragrafo 1 a norma dell’ar­ ticolo 43, paragrafo 3, TFUE.

Articolo 129

Restituzione alla produzione

1. I prodotti del settore dello zucchero elencati all’allegato I, parte III, lettere da b) a e), possono beneficiare di una restituzione alla produzione qualora non sia disponibile zuc­ chero eccedente o zucchero importato, isoglucosio eccedente o sciroppo di inulina eccedente ad un prezzo corrispondente al prezzo del mercato mondiale per la fabbricazione dei pro­ dotti di cui all’articolo 140, paragrafo 2, secondo comma, let­ tere b) e c).

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/729

2. Il Consiglio adotta misure relative alla fissazione della restituzione alla produzione di cui al paragrafo 1 a norma dell’articolo 43, paragrafo 3, TFUE.

Articolo 130

Ritiro di zucchero dal mercato

1. Per evitare le situazioni di repentino crollo dei prezzi sul mercato interno e rimediare alle situazioni di sovrapproduzione determinate sulla base del bilancio previsionale di approvvigio­ namento, e tenuto conto degli impegni dell'Unione che scaturi­ scono da accordi internazionali conclusi a norma del TFUE, la Commissione può adottare atti di esecuzione che ritirino dal mercato, per una determinata campagna di commercializzazio­ ne, i quantitativi di zucchero o di isoglucosio le cui quote superano la soglia calcolata ai sensi del paragrafo 2 del presente articolo.

2. La soglia di ritiro di cui al paragrafo 1 è calcolata, per ogni impresa detentrice di una quota, moltiplicando la rispettiva quota per un coefficiente. La Commissione può adottare atti di esecuzione per fissare tale coefficiente per una campagna di commercializzazione entro il 28 febbraio della campagna di commercializzazione precedente, in base alle tendenze prevedi­ bili del mercato.

In base alle tendenze aggiornate del mercato, la Commissione può adottare atti di esecuzione entro il 31 ottobre della campa­ gna di commercializzazione considerata, per adeguare o, qualora non sia stato fissato ai sensi del primo comma, per fissare un coefficiente.

3. Le imprese detentrici di quote immagazzinano a proprie spese, fino all'inizio della campagna di commercializzazione successiva, lo zucchero di quota che supera la soglia calcolata a norma del paragrafo 2. I quantitativi di zucchero, isoglucosio o sciroppo di inulina ritirati dal mercato nel corso di una data campagna di commercializzazione si considerano i primi quan­ titativi di quota della campagna successiva.

In deroga al primo comma, tenendo conto delle tendenze pre­ vedibili del mercato dello zucchero, la Commissione può adot­ tare atti di esecuzione che dispongano, per la campagna di commercializzazione in corso, per la campagna successiva, o per entrambe, tutto o parte dello zucchero, dell’isoglucosio o dello sciroppo di inulina ritirato come:

a) zucchero, isoglucosio o sciroppo di inulina eccedente atto a diventare zucchero, isoglucosio o sciroppo di inulina indu­ striale, o

b) una quota di produzione temporanea, parte della quale può essere riservata all’esportazione nel rispetto degli impegni assunti dall’Unione nel quadro di accordi internazionali con­ clusi a norma del TFUE.

4. Se l’offerta di zucchero nell’Unione è inadeguata, la Com­ missione può adottare atti di esecuzione che dispongano, che un certo quantitativo di zucchero, di isoglucosio o di sciroppo di inulina ritirato dal mercato possa essere venduto sul mercato dell’Unione prima della fine del periodo di ritiro.

5. Qualora lo zucchero ritirato dal mercato sia considerato la prima produzione di zucchero della campagna di commercia­ lizzazione successiva, i produttori di barbabietole percepiscono il prezzo minimo fissato per tale campagna di cui all'arti­ colo 135.

Qualora lo zucchero ritirato dal mercato diventi zucchero indu­ striale o sia esportato a norma del paragrafo 3, terzo comma, lettere a) o b), del secondo comma del paragrafo 3 del presente articolo, non si applicano le disposizioni dell'articolo 135 sul prezzo minimo.

Qualora lo zucchero ritirato dal mercato sia venduto sul mer­ cato dell’Unione prima della fine del periodo di ritiro ai sensi del paragrafo 4 del presente articolo, i produttori di barbabietole percepiscono il prezzo minimo fissato per la campagna di com­ mercializzazione in corso.

6. Gli atti di esecuzione di cui al presente articolo sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 131

Meccanismo temporaneo di gestione del mercato

1. Per la durata del periodo di cui all'articolo 124, la Com­ missione può adottare, atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie per garantire un approvvigionamento suffi­ ciente di zucchero al mercato dell'Unione. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'arti­ colo 229, paragrafo 2.

Tali misure possono adeguare, per i quantitativi e il tempo necessari, il livello del dazio applicabile.

Nell'ambito del meccanismo di gestione del mercato tempora­ neo, le misure relative alla fissazione di un prelievo sulle ecce­ denze sono prese dal Consiglio in conformità dell'articolo 43, paragrafo 3, TFUE.

2. La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono i quantitativi appropriati di zucchero fuori quota e di zucchero greggio importati che possono essere immessi sul mercato del­ l'Unione. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la pro­ cedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 132

Poteri delegati

Per tenere conto delle peculiarità del settore dello zucchero e garantire che gli interessi di tutte le parti siano debitamente presi in considerazione, nonché alla luce dell'esigenza di preve­ nire alterazioni del mercato, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227, riguardo:

a) le condizioni di acquisto e i contratti fornitura di cui all’ar­ ticolo 127;

ITL 347/730 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

b) aggiornare le condizioni di acquisto della barbabietola da zucchero di cui all'allegato XI;

c) i criteri che le imprese produttrici di zucchero sono tenute ad applicare quando ripartiscono fra i venditori i quantitativi di barbabietole che devono formare oggetto dei contratti di fornitura prima della semina ai sensi dell’articolo 127, para­ grafo 3.

Articolo 133

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie per l'applicazione della presente sottose­ zione per quanto riguarda il contenuto, le procedure e i criteri tecnici.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S o t t o s e z i o n e 3

R e g i m e d i r e g o l a z i o n e d e l l a p r o d u z i o n e

Articolo 134

Quote nel settore dello zucchero

1. Un regime di quote è applicabile allo zucchero, all'isoglu­ cosio e allo sciroppo di inulina.

2. In riferimento ai regimi di quote di cui al paragrafo 1 del presente articolo, se un produttore supera la quota in questione e non utilizza i quantitativi eccedenti previsti dall'articolo 139, un prelievo sulle eccedenze viene riscosso su tali quantitativi secondo le condizioni stabilite agli articoli da 139 a 142.

Articolo 135

Prezzo minimo della barbabietola

Il prezzo minimo delle barbabietole di quota è stabilito dal Consiglio in conformità all'articolo 43, paragrafo 3, TFUE.

Articolo 136

Ripartizione delle quote

1. Le quote di produzione di zucchero, isoglucosio e sci­ roppo di inulina sono fissate a livello nazionale e regionale nell'allegato XII.

2. Gli Stati membri assegnano una quota a ogni impresa produttrice di zucchero, isoglucosio o sciroppo di inulina sta­ bilita nel loro territorio e riconosciuta a norma dell'articolo 137.

Per ciascuna impresa la quota attribuita è pari alla quota asse­ gnata all'impresa per la campagna di commercializzazione 2010/2011 a norma del regolamento (CE) n. 1234/2007.

3. In caso di assegnazione di una quota ad un'impresa pro­ duttrice di zucchero che possiede più stabilimenti, gli Stati

membri adottano le misure che ritengono necessarie per tenere adeguatamente conto degli interessi dei produttori di barbabie­ tole e di canna da zucchero.

Articolo 137

Imprese riconosciute

1. A richiesta, gli Stati membri riconoscono le imprese pro­ duttrici di zucchero, di isoglucosio o di sciroppo di inulina ovvero le imprese che trasformano detti prodotti in uno dei prodotti elencati all'articolo 140, paragrafo 2, a condizione che queste:

a) comprovino la propria capacità professionale di produzione;

b) accettino di fornire le informazioni e di sottoporsi ai con­ trolli di cui al presente regolamento;

c) non siano oggetto di un provvedimento di sospensione o revoca del riconoscimento.

2. Le imprese riconosciute forniscono le seguenti informa­ zioni allo Stato membro nel cui territorio ha luogo il raccolto delle barbabietole o delle canne oppure la raffinazione:

a) i quantitativi di barbabietole o di canne per i quali è stato concluso un contratto di fornitura, nonché le corrispondenti rese stimate di barbabietola o di canna e di zucchero per ettaro;

b) i dati relativi alle consegne previste ed effettive di barbabie­ tola da zucchero, di canna da zucchero e di zucchero greg­ gio, i dati relativi alla produzione di zucchero e le dichiara­ zioni relative alle scorte di zucchero;

c) i quantitativi di zucchero bianco venduto, con indicazione del relativo prezzo e delle condizioni di vendita corrispon­ denti.

Articolo 138

Riassegnazione della quota nazionale e riduzione delle quote

1. Uno Stato membro può ridurre fino al 10 % la quota di zucchero o isoglucosio assegnata ad un'impresa stabilita nel proprio territorio. Nella rassegnazione della quota, gli Stati membri applicano criteri obiettivi e non discriminatori.

2. Gli Stati membri possono effettuare trasferimenti di quote tra le imprese alle condizioni stabilite nell'allegato XIII e pren­ dendo in considerazione gli interessi di tutte le parti in causa, in particolare dei produttori di barbabietole e di canna da zucche­ ro.

3. Lo Stato membro assegna i quantitativi ridotti ai sensi dei paragrafi 1 e 2 a una o più imprese stabilite nel suo territorio, che detengano o non detengano quote.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/731

Articolo 139

Produzione fuori quota

1. Lo zucchero, l'isoglucosio o lo sciroppo di inulina prodotti nel corso di una data campagna di commercializzazione in eccesso rispetto alla quota di cui all'articolo 136 possono essere:

a) utilizzati per la trasformazione di alcuni prodotti di cui al­ l'articolo 140;

b) riportati alla produzione di quota della campagna successiva, conformemente all'articolo 141;

c) utilizzati ai fini del regime speciale di approvvigionamento delle regioni ultraperiferiche, conformemente al capo III del regolamento (UE) n. 228/2013 del Parlamento europeo e del Consiglio (1);

d) esportati entro un limite quantitativo fissato dalla Commis­ sione, mediante atti di esecuzione, nel rispetto degli impegni scaturiti dagli accordi internazionali conclusi a norma del TFUE; o

e) introdotti sul mercato interno, in conformità al meccanismo di cui all'articolo 131, in modo da adeguare l'approvvigio­ namento alla domanda sulla base del bilancio previsionale di approvvigionamento.

Le misure di cui al primo comma, lettera e), del presente arti­ colo si applicano prima dell'attivazione di qualunque misura atta a contrastare le turbative del mercato di cui all'articolo 219, paragrafo 1.

Gli altri quantitativi prodotti in eccesso sono soggetti al prelievo sulle eccedenze di cui all'articolo 142.

2. Gli atti di esecuzione di cui al presente articolo sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 140

Zucchero industriale

1. Lo zucchero industriale, l'isoglucosio industriale e lo sci­ roppo di inulina industriale sono riservati alla produzione di uno dei prodotti elencati nel paragrafo 2 qualora:

a) siano oggetto di un contratto di fornitura concluso prima della fine della campagna di commercializzazione tra un produttore ed un utilizzatore entrambi riconosciuti a norma dell'articolo 137; e

b) siano stati consegnati all’utilizzatore al più tardi entro il 30 novembre della campagna di commercializzazione successi­ va.

2. Per tenere conto dell'evoluzione tecnica, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 che fissano un elenco dei prodotti per la fab­ bricazione dei quali possono essere utilizzati zucchero industria­ le, isoglucosio industriale o sciroppo di inulina industriale.

L'elenco comprende in particolare:

a) bioetanolo, alcole, rum, lieviti vivi e quantitativi di sciroppo da spalmare e sciroppo da trasformare in "Rinse appelstro­ op";

b) alcuni prodotti industriali che non contengono zucchero, ma nella cui trasformazione sono utilizzati zucchero, isoglucosio o sciroppo di inulina;

c) alcuni prodotti dell'industria chimica o farmaceutica che con­ tengono zucchero, isoglucosio o sciroppo di inulina.

Articolo 141

Riporto di zucchero eccedente

1. Ogni impresa può decidere di riportare alla produzione della campagna di commercializzazione successiva tutta o parte della produzione eccedentaria di zucchero, di isoglucosio o di sciroppo di inulina di quota. Fatto salvo il disposto del para­ grafo 3, tale decisione è irrevocabile.

2. Le imprese che prendono la decisione di cui al para­ grafo 1:

a) ne informano lo Stato membro interessato entro una data fissata dallo Stato membro stesso:

i) tra il 1o febbraio e il 31 agosto della campagna di com­ mercializzazione in corso per i quantitativi di zucchero di canna riportati;

ii) tra il 1o febbraio e il 31 agosto della campagna di com­ mercializzazione in corso per gli altri quantitativi di zuc­ chero o di sciroppo di inulina riportati;

b) si impegnano ad immagazzinare detti quantitativi a proprie spese fino alla fine della campagna di commercializzazione in corso.

3. Se la produzione definitiva di un’impresa nella campagna di commercializzazione considerata è inferiore a quella stimata alla data della decisione di cui al paragrafo 1, entro il 31 ottobre della campagna di commercializzazione successiva il quantita­ tivo riportato può essere adeguato con efficacia retroattiva.

4. I quantitativi riportati si considerano i primi quantitativi prodotti della quota della campagna di commercializzazione successiva.

ITL 347/732 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (UE) n. 228/2013 del Parlamento europeo e del Con­ siglio, del 13 marzo 2013, recante misure specifiche nel settore dell'agricoltura a favore delle regioni ultraperiferiche dell'Unione e che abroga il regolamento (CE) n. 247/2006 del Consiglio (GU L 78 del 20.3.2013, pag. 23).

5. Lo zucchero immagazzinato conformemente al presente articolo durante una campagna di commercializzazione non può essere oggetto di altre misure di ammasso di cui agli articoli 16 o 130.

Articolo 142

Prelievo sulle eccedenze

1. I seguenti quantitativi sono soggetti a un prelievo sulle eccedenze:

a) lo zucchero eccedente, l'isoglucosio eccedente e lo sciroppo di inulina eccedente prodotti in qualsiasi campagna di com­ mercializzazione, esclusi i quantitativi riportati alla quota di produzione della campagna di commercializzazione succes­ siva ed immagazzinati a norma dell'articolo 141 o i quanti­ tativi di cui all'articolo 139, paragrafo 1, primo comma, lettere c), d) ed e);

b) lo zucchero industriale, l'isoglucosio industriale e lo sciroppo di inulina industriale di cui non sia stato comprovato l'uti­ lizzo in uno dei prodotti di cui all'articolo 140, paragrafo 2, entro una data stabilita dalla Commissione mediante atti di esecuzione;

c) lo zucchero, l'isoglucosio e lo sciroppo di inulina ritirati dal mercato a norma dell'articolo 130 e per i quali non siano adempiuti gli obblighi di cui all'articolo 130, paragrafo 3.

Gli atti di esecuzione di cui al primo comma, lettera b), sono adottati conformemente alla procedura di esame prevista all'ar­ ticolo 229, paragrafo 2.

2. Il Consiglio adotta misure relative alla fissazione del pre­ lievo sulle eccedenze di cui al paragrafo 1 a norma dell’arti­ colo 43, paragrafo 3, TFUE.

Articolo 143

Poteri delegati

1. Per garantire che le imprese di cui all'articolo 137 adem­ piano i propri obblighi, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227, riguar­ danti la concessione e la revoca del riconoscimento di tali im­ prese, nonché i criteri per l'applicazione di sanzioni ammini­ strative.

2. Per tenere conto delle peculiarità del settore dello zuc­ chero e garantire che gli interessi di tutte le parti siano debita­ mente presi in considerazione, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 concernenti il significato dei termini per il funzionamento del regime delle quote e che stabiliscono le condizioni applicabili alle vendite alle regioni ultraperiferiche.

3. Affinché i bieticoltori siano direttamente coinvolti nelle decisioni di riporto di determinati quantitativi di produzione,

alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 concernenti il riporto di zuc­ chero.

Articolo 144

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

In relazione alle imprese di cui all'articolo 137, la Commissione può adottare atti di esecuzione per stabilire norme riguardanti:

a) le domande di riconoscimento delle imprese, i documenti che devono essere conservati dalle imprese riconosciute, le informazioni che queste devono fornire;

b) il sistema di controlli a cui gli Stati membri sono tenuti a sottoporre le imprese riconosciute;

c) le comunicazioni degli Stati membri alla Commissione e alle imprese riconosciute;

d) le consegne di materie prime alle imprese, compresi i con­ tratti di fornitura e le bolle di consegna;

e) l'equivalenza relativamente allo zucchero di cui all'arti­ colo 139, paragrafo 1, primo comma, lettera a);

f) il regime speciale di approvvigionamento delle regioni ultra­ periferiche;

g) le esportazioni di cui all'articolo 139, paragrafo 1, primo comma, lettera d);

h) la collaborazione degli Stati membri all'esecuzione di con­ trolli efficaci;

i) la modifica delle date di cui all'articolo 141 per campagne di commercializzazione specifiche;

j) la determinazione dei quantitativi eccedenti, le comunica­ zioni e il pagamento del prelievo sulle eccedenze di cui all'articolo 142;

k) l'adozione di un elenco di raffinerie a tempo pieno nel senso di cui all'allegato II, parte II, sezione B, punto 6.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S e z i o n e 2

V i n o

Articolo 145

Schedario viticolo e inventario del potenziale produttivo

1. Gli Stati membri tengono uno schedario viticolo conte­ nente informazioni aggiornate sul potenziale produttivo. Dal 1o gennaio 2016 gli Stati membri devono adempiere tale obbligo solo se attuano il sistema di autorizzazioni per gli impianti viticoli di cui al capo III del titolo I o un programma di soste­ gno nazionale.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/733

2. Fino al 31 dicembre 2015, non sono soggetti all'obbligo di cui al paragrafo 1 del presente articolo gli Stati membri in cui la superficie vitata totale piantata con varietà di uve da vino classificate a norma dell'articolo 81, paragrafo 2, è inferiore a 500 ha.

3. Sulla base dello schedario viticolo, entro il 1o marzo di ogni anno gli Stati membri che prevedono nei rispettivi pro­ grammi di sostegno la ristrutturazione e la riconversione dei vigneti, a norma dell'articolo 46, presentano alla Commissione un inventario aggiornato del rispettivo potenziale produttivo. Dal 1o gennaio 2016 le modalità concernenti le comunicazioni alla Commissione relativamente alle superfici vitate sono stabi­ lite dalla Commissione mediante atti di esecuzione. Tali atti di esecuzione sono adottati in secondo la procedura d'esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

4. Per agevolare la sorveglianza e la verifica del potenziale produttivo da parte degli Stati membri, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente al­ l'articolo 227 recanti disposizioni relative al contenuto dello schedario viticolo e alle esenzioni.

Articolo 146

Autorità nazionali competenti nel settore vitivinicolo

1. Fatte salve eventuali altre disposizioni del presente regola­ mento relative alla designazione delle autorità nazionali compe­ tenti, gli Stati membri designano una o più autorità incaricate di controllare l’osservanza delle norme dell’Unione nel settore vi­ tivinicolo. Essi designano in particolare i laboratori autorizzati a eseguire analisi ufficiali nel settore vitivinicolo. I laboratori desi­ gnati soddisfano i requisiti generali per il funzionamento dei laboratori di prova contenuti nella norma ISO/IEC 17025.

2. Gli Stati membri comunicano alla Commissione il nome e l’indirizzo delle autorità e dei laboratori di cui al paragrafo 1. La Commissione rende pubbliche tali informazioni e le aggiorna periodicamente.

Articolo 147

Documenti di accompagnamento e registro

1. I prodotti del settore vitivinicolo sono messi in circola­ zione nell'Unione scortati da un documento di accompagna­ mento ufficialmente riconosciuto.

2. Le persone fisiche o giuridiche o le associazioni di persone che, nell'esercizio della loro professione, detengono prodotti del settore vitivinicolo, in particolare i produttori, gli imbottigliatori, i trasformatori e i commercianti, tengono registri nei quali sono indicate le entrate e le uscite di tali prodotti.

3. Per agevolare i trasporti di prodotti vitivinicoli e la loro verifica da parte degli Stati membri, alla Commissione è confe­ rito il potere di adottare atti delegati conformemente all'arti­ colo 227 riguardanti:

a) le disposizioni relative al documento di accompagnamento e al suo uso;

b) le condizioni alle quali il documento di accompagnamento è da considerarsi attestante una denominazione di origine pro­ tetta o un'indicazione geografica protetta;

c) l'obbligo di tenuta di un registro e il suo uso;

d) l'indicazione dei soggetti che hanno l'obbligo di tenuta di un registro e le esenzioni a detto obbligo;

e) le operazioni da registrare nel registro.

4. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano:

a) regole in merito alla costituzione dei registri, ai prodotti da registrare nello stesso e ai termini di registrazione e di chiu­ sura dei registri;

b) misure che fanno obbligo agli Stati membri di stabilire le percentuali massime accettabili di perdite;

c) disposizioni generali e transitorie per la tenuta dei registri;

d) regole relative al periodo di conservazione dei documenti di accompagnamento e dei registri.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S e z i o n e 3

L a t t e e p r o d o t t i l a t t i e r o - c a s e a r i

Articolo 148

Relazioni contrattuali nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari

1. Qualora uno Stato membro decida che ogni consegna di latte crudo nel proprio territorio da parte di un agricoltore ad un trasformatore di latte crudo deve formare oggetto di un contratto scritto fra le parti e/o decida che i primi acquirenti devono presentare un'offerta scritta per un contratto per la consegna del latte crudo da parte degli agricoltori, detto con­ tratto e/o tale offerta soddisfino le condizioni definite nel para­ grafo 2.

Qualora uno Stato membro decida che le consegne di latte crudo da parte di un agricoltore ad un trasformatore di latte crudo devono formare oggetto di un contratto scritto fra le parti, esso decide inoltre quali fasi della consegna devono for­ mare oggetto di un contratto di questo tipo tra le parti se la consegna di latte crudo viene effettuata da uno o più collettori.

Ai fini del presente articolo, si intende per "collettore" un'im­ presa che trasporta latte crudo da un agricoltore o da un altro collettore ad un trasformatore di latte crudo o ad un altro collettore, in ciascun caso con trasferimento della proprietà del latte crudo.

ITL 347/734 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

2. Il contratto e/o l'offerta di contratto di cui al paragrafo 1:

a) è stipulato/a prima della consegna;

b) è stipulato/a per iscritto e

c) comprende, fra l'altro, i seguenti elementi:

i) il prezzo da pagare alla consegna, che:

— è fisso ed è stabilito nel contratto, e/o

— è calcolato combinando vari fattori stabiliti nel con­ tratto, che possono comprendere indicatori di mer­ cato che riflettono cambiamenti nelle condizioni di mercato, il volume consegnato e la qualità o la com­ posizione del latte crudo consegnato;

ii) il volume di latte crudo che può e/o deve essere conse­ gnato e il calendario di tali consegne;

iii) la durata del contratto, che può essere determinata o indeterminata, con clausole di risoluzione;

iv) le precisazioni riguardanti le scadenze e le procedure di pagamento;

v) le modalità per la raccolta o la consegna del latte crudo; e

vi) le norme applicabili in caso di forza maggiore.

3. In deroga al paragrafo 1, non è necessario mettere a punto un contratto e/o un'offerta di contratto se l'agricoltore consegna il latte crudo a una cooperativa della quale l'agricoltore è mem­ bro, se lo statuto di tale cooperativa o le regole e decisioni previste in detto statuto o ai sensi di esso contengono disposi­ zioni aventi effetti analoghi alle disposizioni di cui al paragrafo 2, lettere a), b) e c).

4. Tutti gli elementi dei contratti per la consegna di latte crudo conclusi da agricoltori, collettori o trasformatori di latte crudo, compresi gli elementi di cui al paragrafo 2, lettera c), sono liberamente negoziati tra le parti.

In deroga al primo comma, si applicano uno o più dei seguenti casi:

a) qualora uno Stato membro decida di rendere obbligatorio un contratto scritto per la consegna di latte crudo ai sensi del paragrafo 1, può stabilire una durata minima applicabile soltanto ai contratti scritti tra un agricoltore e il primo acquirente di latte crudo; tale durata minima è di almeno sei mesi e non compromette il corretto funzionamento del mercato interno;

b) qualora uno Stato membro decida che il primo acquirente di latte crudo deve presentare un'offerta scritta per un contratto all'agricoltore ai sensi del paragrafo 1, esso può prevedere che l'offerta comprenda una durata minima per il contratto come previsto dalla legislazione nazionale a tal fine; tale

durata minima è di almeno sei mesi e non compromette il corretto funzionamento del mercato interno.

Il secondo comma non pregiudica il diritto dell'agricoltore di rifiutare una tale durata minima purché lo faccia per iscritto. In tal caso, le parti sono libere di negoziare tutti gli elementi del contratto, compresi quelli di cui al paragrafo 2, lettera c).

5. Gli Stati membri che ricorrono alle opzioni previste al presente articolo notificano alla Commissione il modo in cui sono applicate.

6. La Commissione può adottare atti di esecuzione recanti le misure necessarie all'uniforme applicazione del paragrafo 2, let­ tere a) e b), e del paragrafo 3 del presente articolo e le misure relative alle notifiche che gli Stati membri devono effettuare a norma del presente articolo. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 149

Trattative contrattuali nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari

1. Un'organizzazione di produttori del settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari, riconosciuta ai sensi dell'articolo 152, paragrafo 3, può negoziare a nome degli agricoltori aderenti, per la totalità o parte della loro produzione comune, contratti per la consegna di latte crudo da parte di un agricoltore ad un trasformatore di latte crudo o ad un collettore nel senso di cui all'articolo 148, paragrafo 1, terzo comma.

2. Le trattative condotte dall'organizzazione di produttori possono avere luogo:

a) indipendentemente dal fatto che ci sia o meno un trasferi­ mento di proprietà del latte crudo dagli agricoltori all'orga­ nizzazione di produttori;

b) indipendentemente dal fatto che il prezzo negoziato sia o meno lo stesso per la produzione comune di alcuni o di tutti gli agricoltori aderenti;

c) purché, per una determinata organizzazione di produttori tutte le seguenti condizioni siano soddisfatte:

i) il volume del latte crudo oggetto di tali trattative non sia superiore al 3,5 % della produzione totale dell'Unione

ii) il volume del latte crudo oggetto di tali trattative pro­ dotto in un particolare Stato membro non sia superiore al 33 % della produzione nazionale totale di tale Stato membro e

iii) il volume del latte crudo oggetto di tali trattative conse­ gnato in un particolare Stato membro non sia superiore al 33 % della produzione nazionale totale di tale Stato membro;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/735

d) purché gli agricoltori interessati non siano membri di un'al­ tra organizzazione di produttori che negozia ugualmente contratti di questo tipo a loro nome, gli Stati membri, tut­ tavia, possono derogare a tale condizione in casi debitamente giustificati, laddove gli agricoltori detengano due unità di produzione distinte situate in aree geografiche diverse;

e) purché il latte crudo non sia interessato da un obbligo di consegna, derivante dalla partecipazione di un agricoltore a una cooperativa, conformemente alle condizioni stabilite dallo statuto della cooperativa o dalle regole e dalle decisioni stabilite o derivate da tale statuto; e

f) purché l'organizzazione di produttori informi le competenti autorità dello Stato membro o degli Stati membri in cui opera circa il volume di latte crudo oggetto di tali trattative.

3. In deroga alle condizioni stabilite al paragrafo 2, lettera c), punti ii) e iii), un'organizzazione di produttori può negoziare ai sensi del paragrafo 1, purché, con riguardo a detta organizza­ zione di produttori, il volume del latte crudo oggetto di tratta­ tive prodotto o consegnato in uno Stato membro che ha una produzione di latte crudo inferiore alle 500 000 tonnellate l'anno non sia superiore al 45 % della produzione nazionale totale di tale Stato membro.

4. Ai fini del presente articolo i riferimenti alle organizza­ zioni di produttori comprendono le associazioni di tali organiz­ zazioni di produttori.

5. Ai fini dell'applicazione del paragrafo 2, lettera c), e del paragrafo 3, la Commissione pubblica, nei modi che ritiene appropriati, le cifre relative alla produzione di latte crudo nel­ l'Unione e negli Stati membri, utilizzando i dati più recenti disponibili.

6. In deroga al paragrafo 2, lettera c), e al paragrafo 3, anche se non sono superate le soglie ivi stabilite, l'autorità garante della concorrenza di cui al secondo comma del presente para­ grafo può decidere, in casi particolari, che una particolare trat­ tativa da parte dell'organizzazione di produttori dovrebbe essere riaperta o non dovrebbe affatto avere luogo qualora detta au­ torità lo ritenga necessario per evitare l'esclusione della concor­ renza o per impedire che siano gravemente danneggiate PMI di trasformatori di latte crudo operanti nel proprio territorio.

Per trattative riguardanti più di uno Stato membro, la decisione di cui al primo comma è presa dalla Commissione senza ap­ plicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o para­ grafo 3. Negli altri casi tale decisione è presa dall'autorità na­ zionale garante della concorrenza dello Stato membro oggetto delle trattative.

Le decisioni di cui al presente paragrafo non si applicano fino a quando non saranno state notificate alle imprese interessate.

7 Ai fini del presente articolo:

a) per "autorità nazionale garante della concorrenza" si intende l'autorità di cui all'articolo 5 del regolamento (CE) n. 1/2003 del Consiglio (1);

b) per "PMI" si intende una microimpresa, una piccola impresa o una media impresa ai sensi della raccomandazione 2003/361/CE.

8. Gli Stati membri in cui si svolgono le trattative a norma del presente articolo notificano alla Commissione l'applicazione del paragrafo 2, lettera f), e del paragrafo 6.

Articolo 150

Regolazione dell'offerta di formaggio a denominazione di origine protetta o indicazione geografica protetta

1. Su richiesta di un'organizzazione di produttori ricono­ sciuta ai sensi dell'articolo 152, paragrafo 3, un'organizzazione interprofessionale riconosciuta ai sensi dell'articolo 215, para­ grafo 3, o un gruppo di operatori di cui all'articolo 3, paragrafo 2, del regolamento (UE) n. 1151/2012, gli Stati membri pos­ sono stabilire, per un periodo di tempo limitato, norme vinco­ lanti per la regolazione dell'offerta di formaggio che beneficia di una denominazione di origine protetta o di un'indicazione geo­ grafica protetta ai sensi dell'articolo 5, paragrafi 1 e 2, del regolamento (UE) n. 1151/2012.

2. Le norme di cui al paragrafo 1 del presente articolo sono soggette all'esistenza di un accordo preventivo tra le parti della zona geografica di cui all'articolo 7, paragrafo 1, lettera c), del regolamento (UE) n. 1151/2012. Tale accordo è concluso tra almeno due terzi dei produttori di latte o dei loro rappresentanti che rappresentino almeno due terzi del latte crudo utilizzato per la produzione del formaggio di cui al paragrafo 1 del presente articolo e, ove pertinente, almeno due terzi dei produttori di tale formaggio che rappresentino almeno due terzi della produzione di tale formaggio nell'area geografica di cui all'articolo 7, para­ grafo 1, lettera c), del regolamento (UE) n. 1151/2012.

3. Ai fini del paragrafo 1, per quanto riguarda il formaggio che beneficia di una indicazione geografica protetta, l'area geo­ grafica di provenienza del latte crudo indicata nel disciplinare di produzione del formaggio deve essere la stessa area geografica di cui all'articolo 7, paragrafo 1, lettera c), del regolamento (UE) n. 1151/2012 relativa a tale formaggio.

4. Le norme di cui al paragrafo 1:

a) coprono solo la gestione dell'offerta del prodotto in que­ stione e sono intese ad adeguare l'offerta di tale formaggio alla domanda;

b) hanno effetto solo sul prodotto in questione;

ITL 347/736 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 1/2003 del Consiglio, del 16 dicembre 2002, concernente l'applicazione delle regole di concorrenza di cui agli articoli 101 e 102 del trattato (GU L 1 del 4.1.2003, pag. 1).

c) possono essere rese vincolanti per un massimo di tre anni ed essere rinnovate dopo questo periodo a seguito di una nuova richiesta di cui al paragrafo 1;

d) non danneggiano il commercio di prodotti diversi da quelli interessati da tali norme;

e) non riguardano le transazioni che hanno luogo dopo la prima commercializzazione del formaggio in questione;

f) non consentono la fissazione di prezzi, nemmeno a titolo orientativo o di raccomandazione;

g) non rendono indisponibile una percentuale eccessiva del prodotto interessato che altrimenti sarebbe disponibile;

h) non creano discriminazioni, non rappresentano un ostacolo per l'accesso di nuovi operatori sul mercato né recano pre­ giudizio ai piccoli produttori;

i) contribuiscono al mantenimento della qualità e/o allo svi­ luppo del prodotto interessato;

j) non pregiudicano l'articolo 149.

5. Le norme di cui al paragrafo 1 sono pubblicate in una pubblicazione ufficiale dello Stato membro in questione.

6. Gli Stati membri effettuano controlli al fine di garantire che le condizioni di cui al paragrafo 4 siano rispettate e, lad­ dove le autorità nazionali competenti accertino che tali condi­ zioni non sono state rispettate, abrogano le norme di cui al paragrafo 1.

7. Gli Stati membri notificano immediatamente alla Commis­ sione le norme di cui al paragrafo 1 che hanno adottato. La Commissione informa gli altri Stati membri in merito ad ogni notifica di tali norme.

8. La Commissione può adottare in qualsiasi momento atti di esecuzione che richiedano ad uno Stato membro di abrogare le norme stabilite da tale Stato membro ai sensi del paragrafo 1, se la Commissione ritiene che tali norme non siano conformi alle condizioni di cui al paragrafo 4, impediscano o distorcano la concorrenza in una parte sostanziale del mercato interno, o pregiudichino il libero scambio, o che sia compromesso il rag­ giungimento degli obiettivi di cui all'articolo 39l TFUE. Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3, del presente regola­ mento.

Articolo 151

Dichiarazioni obbligatorie nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari

A decorrere dal 1o aprile 2015, i primi acquirenti di latte crudo dichiarano all'autorità nazionale competente il quantitativo di latte crudo che è stato loro consegnato ogni mese.

Ai fini del presente articolo e dell'articolo 148 per "primo acquirente" si intende un'impresa o un'associazione che acquista latte dai produttori:

a) per sottoporlo a raccolta, imballaggio, magazzinaggio, refri­ gerazione o trasformazione, compreso il lavoro su ordina­ zione;

b) per cederlo a una o più imprese dedite al trattamento o alla trasformazione del latte o di altri prodotti lattiero-caseari.

Gli Stati membri notificano alla Commissione la quantità di latte crudo di cui al primo comma.

La Commissione può adottare atti di esecuzione, recanti norme in materia di contenuto, formato e periodicità di tali dichiara­ zioni e misure relative alle notifiche da effettuare da parte degli Stati membri a norma del presente articolo. Tali atti di esecu­ zione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'ar­ ticolo 229, paragrafo 2.

CAPO III

Organizzazioni di produttori e loro associazioni e organizza­ zioni interprofessionali

S e z i o n e 1

D e f i n i z i o n e e r i c o n o s c i m e n t o

Articolo 152

Organizzazioni di produttori

1. Gli Stati membri possono riconoscere, su richiesta, le or­ ganizzazioni di produttori che:

a) sono costituite e controllate a norma dell'articolo 153, para­ grafo 2, lettera c), da produttori di un settore specifico elen­ cato all'articolo 1, paragrafo 2;

b) sono costituite su iniziativa dei produttori;

c) perseguono una finalità specifica, che può includere almeno uno dei seguenti obiettivi:

i) assicurare che la produzione sia pianificata e adeguata alla domanda, in particolare in termini di qualità e quantità;

ii) concentrare l'offerta ed immettere sul mercato la pro­ duzione dei propri aderenti, anche attraverso la com­ mercializzazione diretta;

iii) ottimizzare i costi di produzione e la redditività dell'in­ vestimento in risposta alle norme applicabili in campo ambientale e di benessere degli animali e stabilizzare i prezzi alla produzione;

iv) svolgere ricerche e sviluppare iniziative su metodi di produzione sostenibili, pratiche innovative, competiti­ vità economica e sull'andamento del mercato;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/737

v) promuovere e fornire assistenza tecnica per il ricorso a pratiche colturali e tecniche di produzione rispettose dell'ambiente e a pratiche e tecniche corrette per quanto riguarda il benessere animale;

vi) promuovere e fornire assistenza tecnica per il ricorso agli standard di produzione, per il miglioramento della qualità dei prodotti e lo sviluppo di prodotti con deno­ minazione d'origine protetta, indicazione geografica protetta o coperti da un'etichetta di qualità nazionale;

vii) provvedere alla gestione dei sottoprodotti e dei rifiuti, in particolare per tutelare la qualità delle acque, dei suoli e del paesaggio e per preservare o favorire la biodiversità;

viii) contribuire a un uso sostenibile delle risorse naturali e a mitigare i cambiamenti climatici;

ix) sviluppare iniziative nel settore della promozione e della commercializzazione;

x) gestire i fondi di mutualizzazione di cui ai programmi operativi nel settore degli ortofrutticoli stabiliti all'arti­ colo 31, paragrafo 2, lettera e) del presente regolamento e all'articolo 36 del regolamento (UE) n. 1305/2013

xi) fornire l'assistenza tecnica necessaria all'utilizzazione dei mercati a termine e dei sistemi assicurativi.

2 Un'organizzazione di produttori riconosciuta in virtù del paragrafo 1 può continuare ad essere riconosciuta se effettua la commercializzazione di prodotti di cui al codice NC ex 2208 diversi da quelli compresi nell’allegato I dei trattati purché la quota di tali prodotti non superi il 49 % del valore totale della produzione commercializzata dell'organizzazione di produttori e che detti prodotti non beneficino di misure di sostegno del­ l'Unione. Per le organizzazioni di produttori nel settore orto­ frutticolo tali prodotti non valgono per il calcolo del valore della produzione commercializzata ai fini dell'articolo 34, para­ grafo 2.

3. In deroga al paragrafo 1, gli Stati membri riconoscono le organizzazioni di produttori, costituite da produttori del settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari che:

a) sono costituite su iniziativa dei produttori;

b) perseguono una finalità specifica, che può includere uno o più dei seguenti obiettivi:

i) assicurare che la produzione sia pianificata e adeguata alla domanda, in particolare in termini di qualità e quan­ tità;

ii) concentrare l'offerta ed immettere sul mercato la produ­ zione dei propri aderenti;

iii) ottimizzare i costi di produzione e stabilizzare i prezzi alla produzione.

Articolo 153

Statuto delle organizzazioni di produttori

1. Lo statuto di un'organizzazione di produttori impone ai propri aderenti, in particolare, i seguenti obblighi:

a) applicare, in materia di conoscenza della produzione, di produzione, di commercializzazione e di tutela ambientale, le regole adottate dall’organizzazione di produttori;

b) aderire, per quanto riguarda la produzione di un determinato prodotto di una data azienda; tuttavia, gli Stati membri pos­ sono derogare alla presente condizione in casi debitamente giustificati in cui i produttori associati possiedono due unità di produzione distinte situate in aree geografiche diverse;

c) fornire le informazioni richieste dall'organizzazione di pro­ duttori a fini statistici.

2. Lo statuto di un'organizzazione di produttori contiene altresì disposizioni concernenti:

a) procedure per la determinazione, l'adozione e la modifica delle regole di cui al paragrafo 1, lettera a);

b) l’imposizione agli aderenti di contributi finanziari necessari al finanziamento dell’organizzazione di produttori;

c) le regole atte a consentire ai produttori aderenti il controllo democratico della loro organizzazione e delle decisioni da essa prese;

d) le sanzioni in caso di inosservanza degli obblighi statutari, in particolare di mancato pagamento dei contributi finanziari o delle regole fissate dall'organizzazione di produttori;

e) le regole relative all'ammissione di nuovi aderenti, in parti­ colare il periodo minimo di adesione, che non può essere inferiore a un anno;

f) le regole contabili e di bilancio necessarie per il funziona­ mento dell’organizzazione.

3. I paragrafi 1 e 2 non si applicano alle organizzazioni di produttori nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari.

Articolo 154

Riconoscimento delle organizzazioni di produttori

1. Qualora uno Stato riconosca un'organizzazione di produt­ tori, l'organizzazione di produttori che chiede tale riconosci­ mento deve essere una persona giuridica o una sua parte chia­ ramente definita, che:

a) soddisfi le condizioni di cui all'articolo 152, paragrafo 1, lettere a), b) e c);

ITL 347/738 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

b) abbia un numero minimo di membri o riunisca un volume o un valore minimo di produzione commercializzabile nella zona in cui opera, da stabilirsi dal rispettivo Stato membro;

c) offra sufficienti garanzie circa il corretto svolgimento della propria attività, sia in termini di durata che di efficienza, di fornitura di assistenza ai propri aderenti mediante risorse umane, materiali e tecniche e, se del caso, di concentrazione dell'offerta;

d) abbia uno statuto che sia coerente con le lettere a), b) e c) del presente paragrafo.

2. Gli Stati membri possono stabilire che le organizzazioni di produttori che sono state riconosciute prima del 1o gennaio 2014 in base al diritto nazionale e che soddisfano le condizioni di cui al paragrafo 1 del presente articolo debbano essere rico­ nosciute in quanto organizzazioni di produttori ai sensi dell'ar­ ticolo 152.

3. Le organizzazioni di produttori che sono state ricono­ sciute prima del 1o gennaio 2014 in base al diritto nazionale e che non soddisfano le condizioni di cui al paragrafo 1 pos­ sono continuare ad esercitare la loro attività secondo la legi­ slazione nazionale fino al 1o gennaio 2015.

4. Gli Stati membri:

a) decidono in merito alla concessione del riconoscimento ad un'organizzazione di produttori entro quattro mesi dalla presentazione della domanda corredata di tutte le prove giu­ stificative pertinenti; tale domanda è presentata presso lo Stato membro in cui l'organizzazione ha sede;

b) svolgono, a intervalli da essi stabiliti, controlli atti a verificare che le organizzazioni di produttori riconosciute rispettino il presente capo;

c) in caso di inadempienza o irregolarità nell'applicazione delle misure previste dal presente capo, impongono a tali orga­ nizzazioni e associazioni le sanzioni applicabili da essi sta­ bilite e decidono, laddove necessario, se il riconoscimento debba essere revocato;

d) notificano alla Commissione, una volta all'anno e non più tardi del 31 marzo, ogni decisione circa la concessione, il rifiuto o la revoca di riconoscimenti presa nel corso del­ l'anno civile precedente.

Articolo 155

Esternalizzazione

Gli Stati membri possono consentire a un'organizzazione di produttori riconosciuta o a un'associazione di organizzazioni di produttori riconosciuta, ivi compreso alle consociate, nei settori specificati dalla Commissione conformemente all'arti­ colo 173, paragrafo 1, lettera f), di esternalizzare una qualsiasi delle proprie attività, eccezion fatta per la produzione, purché

l'organizzazione di produttori o l'associazione di organizzazioni di produttori rimanga responsabile dell'esecuzione dell'attività esternalizzata e della gestione, del controllo e della supervisione complessivi dell'accordo commerciale finalizzato allo svolgi­ mento di tale attività.

Articolo 156

Associazioni di organizzazioni di produttori

1. Gli Stati membri possono riconoscere, su richiesta, le as­ sociazioni di organizzazioni di produttori di un settore specifico elencato all'articolo 1, paragrafo 2, costituite per iniziativa di organizzazioni di produttori riconosciute.

Fatte salve le disposizioni adottate a norma dell'articolo 173, le associazioni di organizzazioni di produttori possono svolgere qualsiasi attività o funzione di un'organizzazione di produttori.

2. In deroga al paragrafo 1, gli Stati membri possono, su richiesta, riconoscere un'associazione di organizzazioni ricono­ sciute di produttori del settore del latte e dei prodotti lattiero- caseari, qualora lo Stato membro interessato ritenga che l'asso­ ciazione sia in grado di svolgere efficacemente qualsiasi attività di un'organizzazione di produttori riconosciuta e che soddisfi le condizioni di cui all'articolo 161, paragrafo 1.

Articolo 157

Organizzazioni interprofessionali

1. Gli Stati membri possono riconoscere, su richiesta, le or­ ganizzazioni interprofessionali di un settore specifico elencato all'articolo 1, paragrafo 2, che:

a) sono costituite da rappresentanti delle attività economiche connesse alla produzione e ad almeno una delle seguenti fasi della catena di approvvigionamento: trasformazione o commercio, compresa la distribuzione, di prodotti di uno o più settori;

b) sono costituite per iniziativa di tutte o di alcune delle orga­ nizzazioni o delle associazioni che le compongono;

c) perseguono una finalità specifica, tenendo conto degli inte­ ressi dei loro aderenti e dei consumatori, che può includere segnatamente uno dei seguenti obiettivi:

i) migliorare la conoscenza e la trasparenza della produ­ zione e del mercato, anche mediante la pubblicazione di dati statistici aggregati sui costi di produzione, sui prez­ zi, corredati, se del caso, di relativi indici, sui volumi e sulla durata dei contratti precedentemente conclusi e mediante la realizzazione di analisi sui possibili sviluppi futuri del mercato a livello regionale, nazionale o inter­ nazionale;

ii) prevedere il potenziale di produzione e rilevare i prezzi pubblici di mercato;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/739

iii) contribuire ad un migliore coordinamento delle moda­ lità di immissione dei prodotti sul mercato, in partico­ lare attraverso ricerche e studi di mercato;

iv) esplorare potenziali mercati d'esportazione;

v) fatti salvi gli articoli 148 e 168, redigere contratti tipo compatibili con la normativa dell'Unione per la vendita di prodotti agricoli ad acquirenti o la fornitura di pro­ dotti trasformati a distributori e rivenditori al minuto, tenendo conto della necessità di ottenere condizioni concorrenziali eque e di evitare distorsioni del mercato;

vi) valorizzare in modo ottimale il potenziale dei prodotti, anche a livello di sbocchi di mercato, e sviluppare ini­ ziative volte a rafforzare la competitività economica e l'innovazione;

vii) fornire le informazioni e svolgere le ricerche necessarie per innovare, razionalizzare, migliorare e orientare la produzione e, se del caso, la trasformazione e/o la com­ mercializzazione verso prodotti più adatti al fabbisogno del mercato e ai gusti e alle aspettative dei consumatori, con particolare riguardo alla qualità dei prodotti, come le peculiarità dei prodotti a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta, e alla pro­ tezione dell'ambiente;

viii) ricercare metodi atti a limitare l'impiego di prodotti zoosanitari o fitosanitari, a gestire meglio altri fattori di produzione, garantire la qualità dei prodotti e la salvaguardia del suolo e delle acque, a rafforzare la sicurezza sanitaria degli alimenti, in particolare attra­ verso la tracciabilità dei prodotti, e a migliorare la salute e il benessere degli animali;

ix) mettere a punto metodi e strumenti per migliorare la qualità dei prodotti in tutte le fasi della produzione e, se del caso, della trasformazione e della commercializza­ zione;

x) realizzare ogni azione atta a difendere, proteggere e promuovere l'agricoltura biologica e le denominazioni d'origine, i marchi di qualità e le indicazioni geografi­ che;

xi) promuovere ed eseguire la ricerca sulla produzione in­ tegrata e sostenibile o su altri metodi di produzione rispettosi dell'ambiente;

xii) incoraggiare il consumo sano e responsabile dei pro­ dotti sul mercato interno; e/o informare dei danni pro­ vocati da abitudini di consumo pericolose;

xiii) promuoverne il consumo e/o fornire informazioni per quanto concerne i prodotti sul mercato interno ed esterno;

xiv) contribuire alla gestione dei sottoprodotti e alla ridu­ zione e gestione dei rifiuti.

2. In casi debitamente giustificati, sulla base di criteri ogget­ tivi e non discriminatori, gli Stati membri possono decidere che la condizione di cui all'articolo 158, paragrafo 1, lettera c) è soddisfatta limitando il numero di organizzazioni interprofes­ sionali a livello regionale o nazionale se così previsto dalle disposizioni nazionali vigenti anteriormente al 1o gennaio 2014, e qualora ciò non comprometta il corretto funziona­ mento del mercato interno.

3. In deroga al paragrafo 1, per quanto riguarda il settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari, gli Stati membri possono riconoscere organizzazioni interprofessionali che:

a) hanno formalmente richiesto il riconoscimento e sono com­ poste di rappresentanti delle attività economiche connesse alla produzione di latte crudo e collegate ad almeno una delle seguenti fasi della filiera: trasformazione o commercio, compresa la distribuzione, di prodotti del settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari;

b) sono costituite su iniziativa di tutti o di alcuni dei rappre­ sentanti di cui alla lettera a);

c) svolgono, in una o più regioni dell'Unione, e nel rispetto degli interessi dei membri delle organizzazioni interprofes­ sionali e dei consumatori, una o più delle seguenti attività:

i) migliorare la conoscenza e la trasparenza della produ­ zione e del mercato, anche mediante la pubblicazione di dati statistici sui prezzi, sui volumi e sulla durata dei contratti per la consegna di latte crudo precedentemente conclusi e la realizzazione di analisi sui possibili svi­ luppi futuri del mercato a livello regionale, nazionale e internazionale;

ii) contribuire ad un migliore coordinamento dell'immis­ sione sul mercato dei prodotti del settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari, in particolare attraverso ri­ cerche e studi di mercato;

iii) fornire informazioni relative al latte e ai prodotti lattie­ ro-caseari e promuoverne il consumo nei mercati in­ terni ed esterni;

iv) esplorare potenziali mercati d'esportazione;

v) redigere contratti tipo compatibili con la normativa del­ l'Unione per la vendita di latte crudo agli acquirenti o la fornitura di prodotti trasformati ai distributori e ai det­ taglianti, tenendo conto della necessità di ottenere con­ dizioni concorrenziali eque e di evitare distorsioni del mercato;

ITL 347/740 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

vi) fornire le informazioni e svolgere le ricerche necessarie per orientare la produzione a favore di prodotti più adatti al fabbisogno del mercato e ai gusti e alle aspi­ razioni dei consumatori, con particolare riguardo alla qualità dei prodotti e alla protezione dell'ambiente;

vii) mantenere e sviluppare il potenziale produttivo del set­ tore lattiero-caseario, tra l'altro promuovendo l'innova­ zione e sostenendo programmi di ricerca applicata e sviluppo, al fine di sfruttare appieno il potenziale del latte e dei prodotti lattiero-caseari, soprattutto al fine di creare prodotti a valore aggiunto che attraggano mag­ giormente il consumatore;

viii) ricercare metodi atti a limitare l'impiego di prodotti zoosanitari, migliorare la gestione di altri fattori di pro­ duzione e incrementare la sicurezza alimentare e la salute degli animali;

ix) mettere a punto metodi e strumenti per migliorare la qualità dei prodotti in tutte le fasi della produzione e della commercializzazione;

x) valorizzare il potenziale dell'agricoltura biologica e pro­ teggere e promuovere tale agricoltura, nonché la produ­ zione di prodotti con denominazioni di origine, marchi di qualità e indicazioni geografiche; e

xi) promuovere la produzione integrata o altri metodi di produzione rispettosi dell'ambiente.

Articolo 158

Riconoscimento delle organizzazioni interprofessionali

1. Gli Stati membri possono riconoscere le organizzazioni interprofessionali che lo richiedono, a condizione che queste:

a) soddisfino le condizioni di cui all'articolo 157;

b) svolgano le proprie attività in una o più regioni del territorio di cui trattasi;

c) costituiscano una quota significativa delle attività economi­ che di cui all'articolo 157, paragrafo 1, lettera a);

d) non siano attive nella produzione, trasformazione o nel commercio, ad eccezione dei casi previsti all'articolo 162.

2. Gli Stati membri possono decidere che le organizzazioni interprofessionali che sono state riconosciute prima del 1o gen­ naio 2014 in base al diritto nazionale e che soddisfano le condizioni del paragrafo 1 del presente articolo debbano essere riconosciute in quanto organizzazioni interprofessionali ai sensi dell'articolo 157.

3. Le organizzazioni interprofessionali che sono state ricono­ sciute prima del 1o gennaio 2014 in base al diritto nazionale e che non soddisfano le condizioni di cui al paragrafo 1 del

presente articolo possono continuare a esercitare la loro attività secondo la legislazione nazionale fino al 1o gennaio 2015.

4. Gli Stati membri possono riconoscere le organizzazioni interprofessionali in tutti i settori esistenti prima del 1o gennaio 2014, che erano state riconosciute su richiesta ovvero previste dalla legge, anche se non soddisfano la condizione di cui all'ar­ ticolo 157, paragrafo 1, lettera b), o all'articolo 157, paragrafo 3, lettera b).

5. Quando riconoscono un'organizzazione interprofessionale conformemente al paragrafo 1 o al paragrafo 2, gli Stati mem­ bri:

a) decidono entro quattro mesi dalla presentazione della do­ manda, corredata di tutte le prove giustificative pertinenti, in merito alla concessione del riconoscimento; tale domanda è presentata presso lo Stato membro in cui l'organizzazione ha sede;

b) svolgono, a intervalli da essi stabiliti, controlli atti a verificare che le organizzazioni interprofessionali riconosciute rispet­ tino le condizioni che disciplinano il loro riconoscimento;

c) in caso di inadempienza o irregolarità nell'applicazione delle disposizioni previste dal presente capo, impongono a tali organizzazioni le sanzioni applicabili da essi stabilite e deci­ dono, laddove necessario, se il riconoscimento debba essere ritirato;

d) revocano il riconoscimento se i requisiti e le condizioni previsti dal presente articolo per il riconoscimento non sono più soddisfatti;

e) notificano alla Commissione, una volta all'anno ed entro il 31 marzo, ogni decisione in merito alla concessione, al ri­ fiuto o alla revoca di riconoscimenti presa nel corso del­ l'anno civile precedente.

S e z i o n e 2

D i s p o s i z i o n i c o m p l e m e n t a r i p e r s e t t o r i s p e c i f i c i

Articolo 159

Riconoscimento obbligatorio

In deroga agli articoli da 152 a 158, gli Stati membri ricono­ scono, su richiesta:

a) le organizzazioni di produttori:

i) nel settore ortofrutticolo, relativamente a uno o più pro­ dotti freschi di tale settore e/o prodotti destinati esclusi­ vamente alla trasformazione,

ii) nel settore dell'olio di oliva e delle olive da tavola,

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/741

iii) nel settore della bachicoltura,

iv) nel settore del luppolo;

b) le organizzazioni interprofessionali nel settore dell'olio di oliva e delle olive da tavola nonché nel settore del tabacco.

Articolo 160

Organizzazioni di produttori del settore ortofrutticolo

Nel settore ortofrutticolo le organizzazioni di produttori perse­ guono almeno uno degli obiettivi di cui all'articolo 152, para­ grafo 1, lettera c), punti i), ii) e iii).

Lo statuto di un’organizzazione di produttori del settore orto­ frutticolo impone ai propri aderenti di vendere tutta la loro produzione per il tramite dell’organizzazione di produttori.

Si ritiene che le organizzazioni di produttori e le associazioni di organizzazioni di produttori agiscano in nome e per conto dei loro aderenti nelle questioni economiche, nell'ambito delle loro competenze.

Articolo 161

Riconoscimento delle organizzazioni di produttori e di loro associazioni nel settore del latte e dei prodotti

lattiero-caseari

1. Gli Stati membri riconoscono come organizzazione di produttori nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari qualsiasi persona giuridica o una sua parte chiaramente definita che ne faccia richiesta, a condizione che:

a) soddisfi le condizioni di cui all'articolo 152, paragrafo 3;

b) abbia un numero minimo di membri o riunisca un volume minimo di produzione commercializzabile nella regione in cui opera, da stabilirsi a cura del rispettivo Stato membro;

c) offra sufficienti garanzie circa la corretta esecuzione della propria attività sia dal punto di vista della durata che dal punto di vista dell'efficienza, nonché della concentrazione dell'offerta;

d) abbia uno statuto che sia coerente con le lettere a), b) e c) del presente paragrafo.

2. Gli Stati membri possono stabilire che le organizzazioni di produttori che sono state riconosciute prima del 2 aprile 2012 in base al diritto nazionale e che soddisfano le condizioni di cui al paragrafo 1 del presente articolo debbano essere considerate riconosciute in quanto organizzazioni di produttori ai sensi dell'articolo 152, paragrafo 3.

3. Gli Stati membri:

a) decidono in merito alla concessione del riconoscimento ad un'organizzazione di produttori entro quattro mesi dalla

presentazione della domanda corredata di tutte le prove giu­ stificative pertinenti; tale domanda è presentata presso lo Stato membro in cui l'organizzazione ha sede;

b) svolgono, a intervalli da essi stabiliti, controlli atti a verificare che le organizzazioni e le associazioni di produttori ricono­ sciute rispettino le disposizioni del presente capo;

c) in caso di inadempienza o irregolarità nell'applicazione delle misure previste dal presente capo, impongono a tali orga­ nizzazioni e associazioni le sanzioni applicabili da essi sta­ bilite e decidono, laddove necessario, se il riconoscimento debba essere revocato;

d) informano la Commissione, una volta all'anno ed entro il 31 marzo, in merito ad ogni decisione circa la concessione, il rifiuto o la revoca di riconoscimenti adottata nel corso del­ l'anno civile precedente.

Articolo 162

Organizzazioni interprofessionali nel settore dell'olio di oliva e delle olive da tavola e nel settore del tabacco

Per le organizzazioni interprofessionali nel settore dell'olio di oliva e delle olive da tavola e nel settore del tabacco, la finalità specifica di cui all'articolo 157, paragrafo 1, lettera c), può comprendere anche almeno uno dei seguenti obiettivi:

a) concentrare e coordinare l'offerta e la commercializzazione della produzione dei propri aderenti;

b) adattare in comune la produzione e la trasformazione alle esigenze del mercato e migliorare il prodotto;

c) promuovere la razionalizzazione e il miglioramento della produzione e della trasformazione.

Articolo 163

Riconoscimento delle organizzazioni interprofessionali nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari

1. Gli Stati membri possono riconoscere le organizzazioni interprofessionali nel settore del latte e dei prodotti lattiero- caseari a condizione che tali organizzazioni:

a) soddisfino le condizioni di cui all'articolo 157, paragrafo 3;

b) svolgano le proprie attività in una o più regioni del territorio di cui trattasi;

c) costituiscano una quota significativa delle attività economi­ che di cui all'articolo 157, paragrafo 3, lettera a);

d) non siano attive nella produzione, nella trasformazione o nel commercio di prodotti nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari.

ITL 347/742 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

2. Gli Stati membri possono decidere che le organizzazioni interprofessionali che sono state riconosciute prima del 2 aprile 2012 in base al diritto nazionale e che soddisfano le condizioni di cui al paragrafo 1 debbano essere considerate riconosciute in quanto organizzazioni interprofessionali ai sensi dell'arti­ colo 157, paragrafo 3.

3. Qualora si avvalgano della facoltà di riconoscere un'orga­ nizzazione interprofessionale conformemente al paragrafo 1 o 2, gli Stati membri:

a) decidono in merito alla concessione del riconoscimento al­ l'organizzazione interprofessionale entro quattro mesi dalla presentazione della domanda corredata di tutte le prove giu­ stificative pertinenti; tale domanda è presentata presso lo Stato membro in cui l'organizzazione ha sede;

b) svolgono, a intervalli da essi stabiliti, controlli atti a verificare che le organizzazioni interprofessionali riconosciute rispet­ tino le condizioni che disciplinano il loro riconoscimento;

c) in caso di inadempienza o irregolarità nell'applicazione delle disposizioni previste dal presente Capo, impongono a tali organizzazioni le sanzioni applicabili da essi stabilite e deci­ dono, laddove necessario, se il riconoscimento debba essere revocato;

d) revocano il riconoscimento se:

i) i requisiti e le condizioni previsti dal presente articolo per il riconoscimento non sono più soddisfatti;

ii) l'organizzazione interprofessionale aderisce agli accordi, decisioni e pratiche concordate di cui all'articolo 210, paragrafo 4 fatte salve le altre eventuali sanzioni da im­ porre a norma del diritto nazionale;

iii) l’organizzazione interprofessionale non osserva l’obbligo di notifica di cui all’articolo 210, paragrafo 2, lettera a);

e) informano la Commissione, una volta all'anno ed entro il 31 marzo, in merito ad ogni decisione circa la concessione, il rifiuto o la revoca di riconoscimenti presa nel corso del­ l'anno civile precedente.

S e z i o n e 3

E s t e n s i o n e d e l l e r e g o l e e c o n t r i b u t i o b ­ b l i g a t o r i

Articolo 164

Estensione delle regole

1. Qualora un'organizzazione di produttori riconosciuta, un'associazione riconosciuta di organizzazioni di produttori o un'organizzazione interprofessionale riconosciuta, operante in

una determinata circoscrizione economica o in più circoscri­ zioni economiche determinate di uno Stato membro, sia consi­ derata rappresentativa della produzione o del commercio o della trasformazione di un dato prodotto, lo Stato membro interes­ sato può, su richiesta di tale organizzazione, disporre che alcuni degli accordi, decisioni o pratiche concordate convenuti nell'am­ bito dell'organizzazione richiedente siano resi obbligatori, per un periodo limitato, nei confronti degli altri operatori attivi, individualmente o in gruppo, nella o nelle medesime circoscri­ zioni economiche e non aderenti all'organizzazione o associa­ zione.

2. Per le finalità della presente sezione, per "circoscrizione economica" si intende una zona geografica costituita da regioni di produzione limitrofe o vicine nelle quali le condizioni di produzione e di commercializzazione sono omogenee.

3. Un'organizzazione o associazione è considerata rappresen­ tativa se, nella circoscrizione economica o nelle circoscrizioni economiche considerate di uno Stato membro, rappresenta:

a) in percentuale del volume della produzione, del commercio o della trasformazione dei prodotti in parola:

i) almeno il 60 % nel caso di organizzazioni di produttori nel settore ortofrutticolo, oppure

ii) almeno due terzi negli altri casi e

b) nel caso delle organizzazioni di produttori, oltre il 50 % dei produttori considerati.

Tuttavia, nel caso delle organizzazioni interprofessionali, qua­ lora la determinazione della percentuale del volume della pro­ duzione o del commercio o della trasformazione del prodotto o dei prodotti interessati dia luogo a difficoltà pratiche, uno Stato membro può stabilire norme nazionali per determinare il livello di rappresentatività specificato al primo comma, lettera a), punto ii).

Qualora la richiesta di un'estensione delle regole agli altri ope­ ratori riguardi più circoscrizioni economiche, l'organizzazione o l'associazione dimostra di avere il livello minimo di rappresen­ tatività definito al primo comma per ciascuno dei comparti raggruppati in ognuna delle circoscrizioni economiche in parola.

4. Le regole delle quali può essere chiesta l'estensione agli altri operatori a norma del paragrafo 1 hanno una delle seguenti finalità:

a) conoscenza della produzione e del mercato;

b) regole di produzione più restrittive rispetto alla normativa unionale o nazionale;

c) stesura di contratti tipo compatibili con la normativa unio­ nale;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/743

d) commercializzazione;

e) tutela ambientale;

f) azioni di promozione e di valorizzazione del potenziale dei prodotti;

g) azioni di tutela dell'agricoltura biologica nonché delle deno­ minazioni di origine, dei marchi di qualità e delle indica­ zioni geografiche;

h) ricerca intesa a conferire valore aggiunto ai prodotti, in particolare tramite nuovi impieghi che non mettano in pe­ ricolo la salute pubblica;

i) studi volti a migliorare la qualità dei prodotti;

j) ricerca, in particolare su metodi di coltivazione che consen­ tano di ridurre l'impiego di prodotti zoosanitari o fitosani­ tari e assicurino la preservazione del suolo e la preserva­ zione o il miglioramento dell'ambiente;

k) definizione di qualità minime e di norme minime in materia di imballaggio e presentazione;

l) uso di sementi certificate e controllo della qualità dei pro­ dotti;

m) salute degli animali e dei vegetali o la sicurezza alimentare;

n) gestione dei sottoprodotti.

Tali regole non danneggiano altri operatori dello Stato membro interessato o dell'Unione e non hanno nessuno degli effetti elencati all'articolo 210, paragrafo 4, né sono per altri aspetti incompatibili con il diritto dell'Unione o la normativa nazionale in vigore.

5. L'estensione delle regole di cui al paragrafo 1 è portata a conoscenza degli operatori tramite una pubblicazione ufficiale integrale a cura dello Stato membro interessato.

6. Gli Stati membri comunicano alla Commissione le deci­ sioni adottate a norma del presente articolo.

Articolo 165

Contributi finanziari dei produttori non aderenti

Qualora le regole di un'organizzazione di produttori riconosciu­ ta, di un'associazione riconosciuta di organizzazioni di produt­ tori o di un'organizzazione interprofessionale riconosciuta, siano estese a norma dell'articolo 164 e qualora le attività di­ sciplinate da tali regole siano di interesse economico generale per gli operatori economici le cui attività sono legate ai prodotti in questione, lo Stato membro che ha concesso il riconosci­ mento può decidere, dopo aver consultato tutte le pertinenti parti interessate, che i singoli operatori economici o i gruppi che non aderiscono all'organizzazione, ma beneficiano di dette attività, siano tenuti a versare all'organizzazione un importo pari alla totalità o ad una parte dei contributi finanziari versati

dagli aderenti, nella misura in cui detti contributi siano destinati a coprire spese direttamente occasionate dall'esecuzione delle attività in parola.

S e z i o n e 4

A d e g u a m e n t o d e l l ' o f f e r t a

Articolo 166

Misure atte a facilitare l'adeguamento dell'offerta alle esigenze del mercato

Per incoraggiare le attività delle organizzazioni di cui agli arti­ coli da 152 a 163 atte a facilitare l'adeguamento dell'offerta alle esigenze del mercato, ad eccezione di quelle concernenti il ritiro dal mercato, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardanti misure nei settori elencati all'articolo 1, paragrafo 2, intese a:

a) migliorare la qualità;

b) promuovere una migliore organizzazione della produzione, della trasformazione e della commercializzazione;

c) agevolare la rilevazione dell'andamento dei prezzi di merca­ to;

d) consentire l'elaborazione di previsioni a breve e a lungo termine in base ai mezzi di produzione impiegati.

Articolo 167

Regole di commercializzazione destinate a migliorare e stabilizzare il funzionamento del mercato comune dei vini

1. Per migliorare e stabilizzare il funzionamento del mercato comune dei vini, comprese le uve, i mosti e i vini da cui sono ottenuti, gli Stati membri produttori possono stabilire regole di commercializzazione intese a regolare l'offerta, in particolare tramite decisioni adottate dalle organizzazioni interprofessionali riconosciute a norma degli articoli 157 e 158.

Tali regole sono proporzionate all'obiettivo perseguito e:

a) non riguardano le operazioni che hanno luogo dopo la prima commercializzazione del prodotto;

b) non permettono la fissazione di prezzi, nemmeno orientativi o raccomandati;

c) non rendono indisponibile una percentuale eccessiva del rac­ colto di un'annata che sarebbe altrimenti disponibile;

d) non prevedono la possibilità di rifiutare il rilascio degli atte­ stati nazionali e unionali necessari per la circolazione e la commercializzazione dei vini, se la commercializzazione è conforme alle regole summenzionate.

2. Le regole di cui al paragrafo 1 sono portate a conoscenza degli operatori tramite una loro pubblicazione ufficiale integrale a cura dello Stato membro interessato.

ITL 347/744 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

3. Gli Stati membri comunicano alla Commissione le deci­ sioni adottate a norma del presente articolo.

S e z i o n e 5

R e g i m i c o n t r a t t u a l i

Articolo 168

Relazioni contrattuali

1. Fatto salvo l'articolo 148 riguardante il settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari e l'articolo 125 riguardante il settore dello zucchero, qualora uno Stato membro decida, riguardo ai prodotti agricoli facenti parte di un settore, diverso da quelli del latte e dei prodotti lattiero-caseari e dello zucchero, figurante all'articolo 1, paragrafo 2:

a) che ogni consegna nel suo territorio di tali prodotti da un produttore ad un trasformatore o distributore deve formare oggetto di un contratto scritto tra le parti;

b) che i primi acquirenti devono fare un'offerta scritta di con­ tratto per la consegna nel suo territorio di tali prodotti da parte dei produttori,

detto contratto o detta offerta di contratto soddisfano i requisiti di cui ai paragrafi 4 e 6 del presente articolo.

2. Qualora uno Stato membro decida che le consegne dei prodotti di cui al presente articolo da parte di un produttore ad un acquirente devono formare oggetto di un contratto scritto fra le parti, esso decide inoltre quali fasi della consegna sono coperte da un contratto di questo tipo se la consegna dei pro­ dotti interessati viene effettuata attraverso uno o più interme­ diari.

Gli Stati membri provvedono affinché le disposizioni che stabi­ liscono a norma del presente articolo non ostacolino il corretto funzionamento del mercato interno.

3. Nel caso previsto al paragrafo 2, lo Stato membro può stabilire un meccanismo di mediazione da applicare ai casi in cui non sia stato raggiunto il reciproco accordo per la conclu­ sione di un contratto, assicurando in tal modo relazioni con­ trattuali eque.

4. Ogni contratto o offerta di contratto di cui al paragrafo 1:

a) è stipulato/a prima della consegna;

b) è stipulato/a per iscritto; e

c) comprende, fra l'altro, i seguenti elementi:

i) il prezzo da pagare alla consegna, che:

— è fisso ed è stabilito nel contratto, o

— è calcolato combinando vari fattori stabiliti nel con­ tratto, che possono comprendere indicatori di mer­ cato che riflettono cambiamenti nelle condizioni di

mercato, le quantità consegnate e la qualità o la com­ posizione dei prodotti agricoli consegnati;

ii) la quantità e la qualità dei prodotti interessati che può e/o deve essere consegnata e il calendario di tali conse­ gne;

iii) la durata del contratto, che può essere determinata o indeterminata, con clausole di risoluzione;

iv) le precisazioni riguardanti le scadenze e le procedure di pagamento;

v) le modalità per la raccolta o la consegna dei prodotti agricoli e

vi) le norme applicabili in caso di forza maggiore.

5. In deroga al paragrafo 1, non è necessario mettere a punto un contratto o un'offerta di contratto se il produttore consegna i prodotti interessati a un acquirente che è una cooperativa della quale il produttore è membro, se gli statuti di tale cooperativa o le regole e decisioni previste in o derivate da tali statuti con­ tengono disposizioni aventi effetti analoghi a quelli indicati al paragrafo 4, lettere a), b) e c).

6. Tutti gli elementi dei contratti per la consegna di prodotti agricoli conclusi da produttori, collettori, trasformatori o distri­ butori, compresi gli elementi di cui al paragrafo 4, lettera c), sono liberamente negoziati tra le parti.

In deroga al primo comma, si applicano uno o più dei seguenti casi:

a) qualora uno Stato membro decida di rendere obbligatori contratti scritti per la consegna di prodotti agricoli ai sensi del paragrafo 1, può stabilire una durata minima applicabile soltanto ai contratti scritti tra un produttore e il primo acquirente dei prodotti agricoli. Tale durata minima è di almeno sei mesi e non compromette il corretto funziona­ mento del mercato interno;

b) qualora uno Stato membro decida che il primo acquirente di prodotti agricoli deve presentare un'offerta scritta per un contratto al produttore ai sensi del paragrafo 1, esso può prevedere che l'offerta comprenda una durata minima del contratto come previsto dalla legislazione nazionale a tal fine. Tale durata minima è di almeno sei mesi e non com­ promette il corretto funzionamento del mercato interno.

Il secondo comma è applicato senza pregiudizio del diritto del produttore di rifiutare tale durata minima, purché il rifiuto av­ venga per iscritto. In tal caso, le parti sono libere di negoziare tutti gli elementi del contratto, compresi gli elementi di cui al paragrafo 4, lettera c).

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/745

7. Gli Stati membri che si avvalgono delle opzioni di cui al presente articolo provvedono affinché le disposizioni stabilite non ostacolino il corretto funzionamento del mercato interno.

Gli Stati membri notificano alla Commissione il modo in cui applicano le misure introdotte a norma del presente articolo.

8. La Commissione può adottare atti di esecuzione recanti le misure necessarie all'uniforme applicazione del paragrafo 4, let­ tere a) e b), e del paragrafo 5 del presente articolo e le misure relative alle notifiche che gli Stati membri devono effettuare a norma del presente articolo.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 169

Trattative contrattuali nel settore dell'olio d'oliva

1. Un'organizzazione di produttori del settore dell'olio d'oli­ va, riconosciuta ai sensi dell'articolo 152, paragrafo 1, che per­ segue uno o più degli obiettivi di concentrare l'offerta ed im­ mettere sul mercato la produzione dei propri aderenti e otti­ mizzare i costi di produzione, può negoziare a nome degli aderenti, per la totalità o parte della loro produzione aggregata, contratti per la distribuzione di olio d'oliva.

Un'organizzazione di produttori consegue gli obiettivi di cui al presente paragrafo a condizione che il perseguimento di tali obiettivi conduca all'integrazione delle attività e che sia proba­ bile che tale integrazione generi significativi guadagni in termini di efficienza cosicché l'insieme delle attività dell'organizzazione di produttori contribuisca al conseguimento degli obiettivi del­ l'articolo 39 TFUE.

Ciò potrebbe essere realizzato a condizione che:

a) l'organizzazione di produttori svolga almeno una delle se­ guenti attività:

i) distribuzione comune, compresa una piattaforma di ven­ dita comune o il trasporto comune;

ii) condizionamento, etichettatura o promozione comune;

iii) organizzazione comune del controllo di qualità;

iv) uso comune delle attrezzature o degli impianti per lo stoccaggio;

v) trasformazione comune;

vi) gestione comune dei rifiuti direttamente connessi alla produzione di olio d'oliva;

vii) appalti comuni dei mezzi di produzione;

b) dette attività sono significative per il volume di olio d'oliva in questione e il costo di produzione e immissione del pro­ dotto sul mercato.

2. Le trattative condotte dall'organizzazione di produttori riconosciuta possono avere luogo:

a) indipendentemente dal fatto che ci sia o no un trasferimento di proprietà dell'olio d'oliva interessato dai produttori all'or­ ganizzazione di produttori;

b) indipendentemente dal fatto che il prezzo negoziato sia o meno lo stesso per la produzione aggregata di tutti gli ade­ renti o solo di alcuni di essi;

c) purché, per una singola organizzazione di produttori, il vo­ lume della produzione di olio d'oliva oggetto di dette trat­ tative prodotto in un determinato Stato membro non sia superiore al 20 % del mercato pertinente;

d) purché, per il volume di olio d'oliva oggetto di dette tratta­ tive, l'organizzazione di produttori concentri l'offerta e im­ metta sul mercato il prodotto dei suoi aderenti;

e) purché i produttori interessati non siano membri di un'altra organizzazione di produttori che negozia ugualmente con­ tratti di questo tipo a loro nome;

f) purché l'olio d'oliva in questione non sia interessato da un obbligo, derivante dall'affiliazione di un produttore a una cooperativa che non aderisca essa stessa all'organizzazione di produttori in questione, in termini di distribuzione in conformità delle condizioni stabilite dallo statuto della coo­ perativa o delle regole e delle decisioni stabilite o derivate da tali statuti e

g) purché l'organizzazione di produttori informi le competenti autorità dello Stato membro in cui opera circa il volume di produzione di olio d'oliva oggetto di tali trattative.

3. Ai fini del presente articolo i riferimenti alle organizza­ zioni di produttori comprendono anche le associazioni di tali organizzazioni di produttori riconosciute ai sensi dell'arti­ colo 156, paragrafo 1.

4. Ai fini del calcolo del volume di produzione di olio d'oliva di cui al paragrafo 2, lettera c), si opera una distinzione tra l'olio d'oliva per l'alimentazione umana e quello destinato ad altri impieghi.

5. Ai fini dell'applicazione del paragrafo 2, lettera c), la Com­ missione pubblica, nei modi che ritiene appropriati, il volume della produzione di olio d'oliva negli Stati membri. In deroga al paragrafo 2, lettera c), anche se non sono superate le soglie ivi stabilite, l'autorità garante della concorrenza di cui al secondo comma del presente paragrafo può decidere, in casi particolari, che una particolare trattativa da parte dell'organizzazione di produttori dovrebbe essere riaperta o non dovrebbe affatto avere luogo qualora detta autorità lo ritenga necessario per evitare l'esclusione della concorrenza o se ritiene che sono com­ promessi gli obiettivi di cui all’articolo 39 TFUE.

ITL 347/746 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Per trattative riguardanti più di uno Stato membro, la decisione di cui al primo comma è presa dalla Commissione senza ap­ plicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o para­ grafo 3. Negli altri casi tale decisione è presa dall'autorità na­ zionale garante della concorrenza dello Stato membro oggetto delle trattative.

Le decisioni di cui al presente paragrafo non si applicano fino a quando non saranno state notificate alle imprese interessate.

Ai fini del presente articolo si applica la definizione di "autorità nazionale garante della concorrenza" di cui all'articolo 149, pa­ ragrafo 7, lettera a).

6. Gli Stati membri in cui si svolgono le trattative a norma del presente articolo notificano alla Commissione l'applicazione del paragrafo 2, lettera g), e del paragrafo 5.

Articolo 170

Trattative contrattuali nel settore delle carni bovine

1. Un'organizzazione di produttori del settore delle carni bovine, riconosciuta ai sensi dell'articolo 152, paragrafo 1, che persegue uno o più degli obiettivi di concentrare l'offerta ed immettere sul mercato la produzione dei propri aderenti e ottimizzare i costi di produzione, può negoziare a nome degli aderenti, per la totalità o parte della loro produzione aggregata, contratti per la distribuzione di bovini vivi del genere Bos taurus destinati alla macellazione (NC ex 0102 29 21, ex 0102 29 41, ex 0102 29 51,ex 0102 29 61, o ex 0102 29 91):

a) di età inferiore a dodici mesi; e

b) di età pari o superiore a dodici mesi.

Un'organizzazione di produttori consegue gli obiettivi di cui al presente paragrafo a condizione che il perseguimento di tali obiettivi conduca all'integrazione delle attività e che sia proba­ bile che tale integrazione generi significativi guadagni in termini di efficienza cosicché l'insieme delle attività dell'organizzazione di produttori contribuisca al conseguimento degli obiettivi del­ l'articolo 39 TFUE.

Ciò potrebbe essere realizzato a condizione che:

a) l'organizzazione di produttori svolga almeno una delle se­ guenti attività:

i) distribuzione comune, compresa una piattaforma di ven­ dita comune o il trasporto comune;

ii) promozione comune;

iii) organizzazione comune del controllo di qualità;

iv) uso comune delle attrezzature o degli impianti per lo stoccaggio;

v) gestione comune dei rifiuti direttamente connessi alla produzione di bovini vivi;

vi) appalti comuni dei mezzi di produzione;

b) dette attività sono significative per il quantitativo di bovini vivi in questione e il costo di produzione e immissione del prodotto sul mercato.

2. Le trattative condotte dall'organizzazione di produttori riconosciuta possono avere luogo:

a) indipendentemente dal fatto che ci sia o no trasferimento di proprietà dagli allevatori all'organizzazione di produttori;

b) indipendentemente dal fatto che il prezzo negoziato sia o meno lo stesso per la produzione aggregata di tutti gli ade­ renti o solo di alcuni di essi;

c) purché per una specifica organizzazione di produttori il quantitativo di produzione di bovini vivi oggetto di tali trat­ tative prodotto in un particolare Stato membro non sia superiore al 15 % della produzione nazionale totale di cia­ scuno dei prodotti di cui al paragrafo 1, primo comma, lettere a) e b) di tale Stato membro, espressa in equivalente peso carcassa;

d) purché, per il quantitativo di bovini vivi oggetto di dette trattative, l'organizzazione di produttori concentri l'offerta e immetta sul mercato il prodotto dei suoi aderenti;

e) purché i produttori interessati non siano membri di un'altra organizzazione di produttori che negozia ugualmente con­ tratti di questo tipo a loro nome;

f) purché il prodotto in questione non sia interessato da un obbligo, derivante dall'affiliazione di un produttore a una cooperativa che non aderisca essa stessa all'organizzazione di produttori in questione, in termini di distribuzione in conformità delle condizioni stabilite dallo statuto della coo­ perativa o delle regole e delle decisioni stabilite o derivate da tali statuti e

g) purché l'organizzazione di produttori informi le competenti autorità dello Stato membro in cui opera circa il quantitativo della produzione di bovini vivi oggetto di tali trattative.

3. Ai fini del presente articolo i riferimenti alle organizza­ zioni di produttori comprendono anche le associazioni di tali organizzazioni di produttori riconosciute ai sensi dell'arti­ colo 156, paragrafo 1.

4. Ai fini dell'applicazione del paragrafo 2, lettera c), la Com­ missione pubblica, nei modi che ritiene appropriati, il quantita­ tivo della produzione di bovini vivi negli Stati membri espressa in equivalente peso carcassa.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/747

5. In deroga al paragrafo 2, lettera c), anche se non sono superate le soglie ivi stabilite, l'autorità garante della concor­ renza di cui al secondo comma del presente paragrafo può decidere, in singoli casi, che una particolare trattativa da parte dell'organizzazione di produttori debba essere riaperta o non debba affatto avere luogo se detta autorità lo ritiene necessario per evitare l'esclusione della concorrenza o se ritiene che il prodotto oggetto delle trattative formi parte di un mercato separato in virtù delle peculiarità del prodotto o dell'uso cui è destinato e che detta trattativa collettiva riguardi più del 15 % della produzione nazionale di detto mercato, oppure se ritiene che siano compromessi gli obiettivi di cui all’articolo 39 TFUE.

Per trattative riguardanti più di uno Stato membro, la decisione di cui al primo comma è presa dalla Commissione senza ap­ plicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o para­ grafo 3. Negli altri casi tale decisione è presa dall'autorità na­ zionale garante della concorrenza dello Stato membro oggetto delle trattative.

Le decisioni di cui al presente paragrafo non si applicano fino a quando non saranno state notificate alle imprese interessate.

Ai fini del presente articolo si applica la definizione di "autorità nazionale garante della concorrenza" di cui all'articolo 149, pa­ ragrafo 7, lettera a).

6. Gli Stati membri in cui si svolgono le trattative a norma del presente articolo notificano alla Commissione l'applicazione del paragrafo 2, lettera g), e del paragrafo 5.

Articolo 171

Trattative contrattuali per taluni seminativi

1. Un'organizzazione di produttori riconosciuta ai sensi del­ l'articolo 152, paragrafo 1, che persegue uno o più degli obiet­ tivi di concentrare l'offerta ed immettere sul mercato la produ­ zione dei propri aderenti e ottimizzare i costi di produzione, può negoziare a nome degli aderenti, per la totalità o parte della loro produzione aggregata, contratti per la distribuzione di uno o più di uno dei prodotti seguenti non destinati alla semina e nel caso dell'orzo non destinato alla produzione di malto (1):

a) frumento (grano) tenero, di cui al codice NC ex 1001 99 00;

b) orzo, di cui al codice NC ex 1003 90 00;

c) mais, di cui al codice NC 1005 90 00;

d) segala, di cui al codice NC 1002 90 00;

e) frumento (grano) duro, di cui al codice NC 1001 19 00;

f) avena, di cui al codice NC 1004 90 00;

g) triticale, di cui al codice NC ex 1008 60 00;

h) colza, di cui al codice NC ex 1205;

i) semi di girasole, di cui al codice NC ex 1206 00;

j) soia, di cui al codice NC 1201 90 00;

k) fave e favette, di cui ai codici NC ex 0708 e ex 0713;

l) piselli da foraggio, di cui ai codici NC ex 0708 e ex 0713.

Un'organizzazione di produttori consegue gli obiettivi di cui al presente paragrafo a condizione che il perseguimento di tali obiettivi conduca all'integrazione delle attività e che sia proba­ bile che tale integrazione generi significativi guadagni in termini di efficienza cosicché l'insieme delle attività dell'organizzazione di produttori contribuisca al conseguimento degli obiettivi del­ l'articolo 39 TFUE.

Ciò potrebbe essere realizzato a condizione che:

a) l'organizzazione di produttori svolga almeno una delle se­ guenti attività:

i) distribuzione comune, compresa una piattaforma di ven­ dita comune o il trasporto comune;

ii) promozione comune;

iii) organizzazione comune del controllo di qualità;

iv) uso comune delle attrezzature o degli impianti per lo stoccaggio;

v) appalti comuni dei mezzi di produzione;

b) dette attività sono significative per il quantitativo di prodotto in questione e il costo di produzione e immissione del pro­ dotto sul mercato.

2. Le trattative condotte dall'organizzazione di produttori riconosciuta possono avere luogo:

a) indipendentemente dal fatto che ci sia o no trasferimento di proprietà dai produttori all'organizzazione di produttori;

b) indipendentemente dal fatto che il prezzo negoziato sia o meno lo stesso per la produzione aggregata di tutti gli ade­ renti o solo di alcuni di essi;

c) purché per ciascuno dei prodotti di cui al paragrafo 1 e per una specifica organizzazione di produttori il quantitativo di produzione oggetto di tali trattative prodotto in un partico­ lare Stato membro non sia superiore al 15 % della produ­ zione nazionale totale di detto prodotto nello Stato membro interessato;

d) purché, per il quantitativo di prodotti oggetto di dette trat­ tative, l'organizzazione di produttori concentri l'offerta e im­ metta sul mercato il prodotto dei suoi aderenti;

e) purché i produttori interessati non siano membri di un'altra organizzazione di produttori che negozia ugualmente con­ tratti di questo tipo a loro nome;

ITL 347/748 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) I corrispondenti codici NC per i prodotti non trasformati saranno aggiunti prima della messa a punto del testo giuridico.

f) purché il prodotto in questione non sia interessato da un obbligo, derivante dall'affiliazione di un produttore a una cooperativa che non aderisca essa stessa all'organizzazione di produttori in questione, in termini di distribuzione in conformità delle condizioni stabilite dallo statuto della coo­ perativa o delle regole e delle decisioni stabilite o derivate da tali statuti e

g) purché l'organizzazione di produttori informi le competenti autorità dello Stato membro in cui opera circa il quantitativo della produzione per ciascun prodotto oggetto di tali tratta­ tive.

3. Ai fini del presente articolo i riferimenti alle organizza­ zioni di produttori comprendono anche le associazioni di tali organizzazioni di produttori riconosciute ai sensi dell'arti­ colo 156, paragrafo 1.

4. Ai fini dell'applicazione del paragrafo 2, lettera c), la Com­ missione pubblica, per i prodotti di cui al paragrafo 1, nei modi che ritiene appropriati, il quantitativo di produzione negli Stati membri.

5. In deroga al paragrafo 2, lettera c), anche se non sono superate le soglie ivi stabilite, l'autorità garante della concor­ renza di cui al secondo comma del presente paragrafo può decidere, in singoli casi, che una particolare trattativa da parte dell'organizzazione di produttori debba essere riaperta o non debba affatto avere luogo se detta autorità lo ritiene necessario per evitare l'esclusione della concorrenza o se ritiene che il prodotto oggetto delle trattative formi parte di un mercato separato in virtù delle peculiarità del prodotto o dell'uso cui è destinato e che detta trattativa collettiva riguardi più del 15 % della produzione nazionale di detto mercato, oppure se ritiene che siano compromessi gli obiettivi di cui all’articolo 39 TFUE.

Per trattative riguardanti più di uno Stato membro, la decisione di cui al primo comma è presa dalla Commissione senza ap­ plicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o para­ grafo 3. Negli altri casi tale decisione è presa dall'autorità na­ zionale garante della concorrenza dello Stato membro oggetto delle trattative.

Le decisioni di cui al presente paragrafo non si applicano fino a quando non saranno state notificate alle imprese interessate.

Ai fini del presente articolo si applica la definizione di "autorità nazionale garante della concorrenza" di cui all'articolo 149, pa­ ragrafo 7, lettera a).

6. Gli Stati membri in cui si svolgono le trattative a norma del presente articolo notificano alla Commissione l'applicazione del paragrafo 2, lettera g), e del paragrafo 5.

Articolo 172

Regolazione dell'offerta di prosciutto a denominazione di origine protetta o indicazione geografica protetta

1. Su richiesta di un'organizzazione di produttori ricono­ sciuta ai sensi dell'articolo 152, paragrafo 1, del presente rego­ lamento, un'organizzazione interprofessionale riconosciuta ai

sensi dell'articolo 157, paragrafo 1, del presente regolamento o un gruppo di operatori di cui all'articolo 3, paragrafo 2, del regolamento (CE) n. 1151/2012, gli Stati membri possono sta­ bilire, per un periodo di tempo limitato, norme vincolanti per la regolazione dell'offerta di prosciutto che beneficia di una deno­ minazione di origine protetta o di un'indicazione geografica protetta ai sensi dell'articolo 5, paragrafi 1 e 2, del regolamento (UE) n. 1151/2012.

2. Le norme di cui al paragrafo 1 del presente articolo soddi­ sfano le condizioni di cui al paragrafo 4 del presente articolo e sono soggette all'esistenza di un accordo preventivo tra le parti della zona geografica di cui all'articolo 7, paragrafo 1, lettera c), del regolamento (UE) n. 1151/2012. Tale accordo è concluso, previa consultazione dei suinicoltori della zona geografica, tra almeno due terzi dei trasformatori di tale prosciutto che rap­ presentino almeno due terzi della produzione di detto pro­ sciutto nella zona geografica di cui all'articolo 7, paragrafo 1, lettera c), del regolamento (UE) n. 1151/2012 e, se gli Stati membri lo ritengono appropriato, almeno due terzi dei suini­ coltori della zona geografica di cui all'articolo 7, paragrafo 1, lettera c), del regolamento (UE) n. 1151/2012.

3. Le norme di cui al paragrafo 1:

a) coprono solo la gestione dell'offerta del prodotto in que­ stione e/o delle materie prime e sono intese ad adeguare l'offerta di tale prosciutto alla domanda;

b) hanno effetto solo sul prodotto in questione;

c) possono essere rese vincolanti per un massimo di tre anni ed essere rinnovate dopo questo periodo a seguito di una nuova richiesta di cui al paragrafo 1;

d) non danneggiano il commercio di prodotti diversi da quelli interessati dalle norme di cui al paragrafo 1;

e) non riguardano le transazioni che hanno luogo dopo la prima commercializzazione del prosciutto in questione;

f) non consentono la fissazione di prezzi, nemmeno a titolo orientativo o di raccomandazione;

g) non rendono indisponibile una percentuale eccessiva del prodotto interessato che altrimenti sarebbe disponibile;

h) non creano discriminazioni, non rappresentano un ostacolo per l'accesso di nuovi operatori sul mercato né recano pre­ giudizio ai piccoli produttori;

i) contribuiscono al mantenimento della qualità e/o allo svi­ luppo del prodotto interessato.

4. Le norme di cui al paragrafo 1 sono pubblicate in una pubblicazione ufficiale dello Stato membro in questione.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/749

5. Gli Stati membri effettuano controlli al fine di garantire che le condizioni di cui al paragrafo 3 siano rispettate e, lad­ dove le autorità nazionali competenti accertino che tali condi­ zioni non sono state rispettate, abrogano le norme di cui al paragrafo 1.

6. Gli Stati membri notificano immediatamente alla Commis­ sione le norme di cui al paragrafo 1 che hanno adottato. La Commissione informa gli altri Stati membri in merito ad ogni notifica di tali norme.

7. La Commissione può adottare in qualsiasi momento atti di esecuzione che richiedano ad uno Stato membro di abrogare le norme stabilite da tale Stato membro ai sensi del paragrafo 1, se la Commissione ritiene che tali norme non siano conformi alle condizioni di cui al paragrafo 4, impediscano o distorcano la concorrenza in una parte sostanziale del mercato interno, o pregiudichino il libero scambio, o che sia compromesso il rag­ giungimento degli obiettivi di cui all'articolo 39 TFUE. Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3 del presente regola­ mento.

S e z i o n e 6

N o r m e p r o c e d u r a l i

Articolo 173

Poteri delegati

1. Per garantire la precisa definizione degli obiettivi e delle responsabilità delle organizzazioni di produttori, delle associa­ zioni di organizzazioni di produttori nonché delle organizza­ zioni interprofessionali, in modo da contribuire all'efficacia delle attività di tali organizzazioni e associazioni senza indebiti oneri amministrativi e senza ledere il principio della libertà di asso­ ciazione, in particolare nei confronti dei non aderenti a tali associazioni, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 in merito ai se­ guenti aspetti per quanto riguarda le organizzazioni di produt­ tori, le associazioni di organizzazioni di produttori e le orga­ nizzazioni interprofessionali per uno o più dei settori di cui all'articolo 1, paragrafo 2, o per prodotti specifici di detti settori:

a) le finalità specifiche che possono, devono o non devono essere perseguite da tali organizzazioni e associazioni e, ove applicabile, in aggiunta a quelle previste agli articoli da 152 a 163;

b) lo statuto di tali organizzazioni e associazioni, lo statuto delle organizzazioni diverse dalle organizzazioni di produt­ tori, le condizioni specifiche applicabili agli statuti delle or­ ganizzazioni di produttori in alcuni settori, comprese le de­ roghe all'obbligo di vendere tutta la produzione per il tra­ mite dell'organizzazione di produttori di cui all'articolo 160, paragrafo 2, la struttura, il periodo di adesione, le dimensio­ ni, le modalità di rendicontazione e le attività di tali orga­ nizzazioni e associazioni, gli effetti del riconoscimento, la revoca del riconoscimento e le fusioni;

c) le condizioni per il riconoscimento, la revoca e la sospen­ sione del riconoscimento, li effetti del riconoscimento, della

revoca e della sospensione del riconoscimento, nonché i requisiti che tali organizzazioni e associazioni devono rispet­ tare per l'adozione di misure correttive in caso di mancato rispetto dei criteri di riconoscimento;

d) le organizzazioni e alle associazioni transnazionali, comprese le disposizioni di cui alle lettere a), b) e c) del presente paragrafo;

e) le norme relative all'istituzione e alle condizioni di assistenza amministrativa che le autorità competenti devono fornire in caso di cooperazione transnazionale;

f) i settori cui si applica l'articolo 161, le condizioni per l'ester­ nalizzazione e la natura delle attività che possono essere esternalizzate nonché la messa a disposizione di mezzi tec­ nici da parte delle organizzazioni o delle associazioni;

g) la base di calcolo del volume minimo o del valore minimo di produzione commercializzabile da parte delle organizzazioni e delle associazioni;

h) l'ammissione di membri che non sono produttori nel caso delle organizzazioni di produttori e che non sono organiz­ zazioni di produttori nel caso delle associazioni di organiz­ zazioni di produttori;

i) l'estensione di determinate regole delle organizzazioni, previ­ sta dall'articolo 164, ai non aderenti e il pagamento obbli­ gatorio, previsto dall'articolo 165, della quota associativa da parte dei non aderenti, compresi l'uso e l'assegnazione di tale pagamento da parte di dette organizzazioni e un elenco di norme di produzione più rigorose che possono essere estese in virtù dell'articolo 164, paragrafo 4, primo comma, lettera b), assicurando nel contempo che tali organizzazioni siano trasparenti e responsabili nei confronti dei non aderenti e che i membri di tali organizzazioni non godano di un trat­ tamento più favorevole di quello riservato ai non aderenti, in particolare per quanto riguarda l'uso del pagamento obbliga­ torio della quota associativa;

j) altri requisiti in materia di rappresentatività delle organizza­ zioni di cui all'articolo 164, le circoscrizioni economiche, compreso l'esame della loro definizione da parte della Com­ missione, i periodi minimi durante i quali le regole devono essere in vigore prima di essere estese, le persone o organiz­ zazioni alle quali possono essere applicate le regole o i con­ tributi obbligatori e i casi in cui la Commissione può richie­ dere che l'estensione delle regole o il pagamento di contri­ buti obbligatori sia rifiutato o revocato.

2. In deroga al paragrafo 1, per assicurare una chiara defini­ zione degli obiettivi e delle responsabilità delle organizzazioni di produttori, delle associazioni di organizzazioni di produttori e delle organizzazioni interprofessionali nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari e contribuire in tal modo all'efficacia dell'azione di tali organizzazioni senza imporre indebiti oneri, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardo:

a) le condizioni per riconoscere le organizzazioni transnazio­ nali di produttori e le associazioni transnazionali di organiz­ zazioni di produttori;

ITL 347/750 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

b) le norme relative all'istituzione e alle condizioni di assistenza amministrativa che le autorità competenti devono fornire alle organizzazioni di produttori, comprese le associazioni di organizzazioni di produttori, in caso di cooperazione tran­ snazionale;

c) norme supplementari relative al calcolo del volume di latte crudo oggetto delle trattative di cui all'articolo 149, para­ grafo 2, lettera c), e all'articolo 149, paragrafo 3;

d) le norme relative all'estensione di determinate regole delle organizzazioni, prevista dall'articolo 164, ai non aderenti e al pagamento obbligatorio, previsto dall'articolo 165, della quota associativa da parte dei non aderenti.

Articolo 174

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

1. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure necessarie per l'applicazione del presente capo, riguardanti in particolare:

a) le misure per l'applicazione delle condizioni per il ricono­ scimento delle organizzazioni di produttori e delle organiz­ zazioni interprofessionali previste agli articoli 154 e 158;

b) le procedure applicabili alla fusione di organizzazioni di produttori;

c) le procedure che gli Stati membri devono determinare in relazione alle dimensioni minime e al periodo minimo di adesione;

d) le procedure relative all'estensione delle regole e dei contri­ buti finanziari di cui agli articoli 164 e 165, in particolare l'attuazione del concetto di "circoscrizione economica" di cui all'articolo 164, paragrafo 2;

e) le procedure riguardanti l'assistenza amministrativa;

f) le procedure riguardanti l'esternalizzazione delle attività;

g) le procedure e le modalità tecniche di attuazione delle misure di cui all'articolo 166.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

2. In deroga al paragrafo 1, per quanto riguarda il settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari, la Commissione può adottare atti di esecuzione recanti le modalità dettagliate per:

a) l'attuazione delle condizioni per il riconoscimento delle or­ ganizzazioni di produttori e delle loro associazioni nonché delle organizzazioni interprofessionali di cui agli articoli 161 e 163;

b) le notifiche previste dall'articolo 149, paragrafo 2, lettera f);

c) le notifiche da effettuare da parte degli Stati membri alla Commissione ai sensi dell'articolo 161, paragrafo 3, lettera d), dell'articolo 163, paragrafo 3, lettera e), dell'articolo 149, paragrafo 8, e dell'articolo 150, paragrafo 7;

d) le procedure in materia di assistenza amministrativa in caso di cooperazione transnazionale.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 175

Altre competenze di esecuzione

La Commissione può adottare, mediante atti di esecuzione, de­ cisioni individuali riguardanti:

a) il riconoscimento di organizzazioni che svolgono attività in più d'uno Stato membro, secondo le disposizioni adottate a norma dell'articolo 174, paragrafo 1, lettera d);

b) l'opposizione contro il riconoscimento di un'organizzazione interprofessionale da parte di uno Stato membro o la revoca di tale riconoscimento;

c) l'elenco delle circoscrizioni economiche comunicate dagli Stati membri in virtù delle disposizioni adottate a norma dell'articolo 174, paragrafo 1, lettera h), e paragrafo 2, lettera d);

d) l'obbligo imposto a uno Stato membro di rifiutare o revo­ care l'estensione delle regole o dei contributi finanziari da parte di non aderenti decisa da tale Stato membro.

Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la proce­ dura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

PARTE III

SCAMBI CON I PAESI TERZI

CAPO I

Titoli di importazione e di esportazione

Articolo 176

Norme generali

1. Fatti salvi i casi in cui i titoli di importazione o di espor­ tazione sono richiesti a norma del presente regolamento, le importazioni ai fini dell'immissione in libera pratica nell'Unione o le esportazioni dall'Unione di uno o più prodotti dei settori seguenti possono essere subordinate alla presentazione di un titolo:

a) cereali;

b) riso;

c) zucchero;

d) sementi;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/751

e) olio di oliva e olive da tavola, per quanto riguarda i prodotti di cui ai codici NC 1509, 1510 00, 0709 92 90, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31 e 1522 00 39;

f) lino e canapa, per quanto riguarda la canapa;

g) ortofrutticoli;

h) ortofrutticoli trasformati;

i) banane;

j) prodotti vitivinicoli;

k) piante vive;

l) carni bovine;

m) latte e prodotti lattiero-caseari;

n) carni suine;

o) carni ovine e caprine;

p) uova;

q) carni di pollame;

r) alcole etilico di origine agricola.

2. I titoli sono rilasciati dagli Stati membri ad ogni interes­ sato che ne faccia richiesta, a prescindere dal suo luogo di stabilimento nell'Unione, salvo diversa disposizione di un atto adottato in conformità all'articolo 43, paragrafo 2, TFUE e fatta salva l'applicazione degli articoli 177, 178 e 179 del presente regolamento.

3. I titoli sono validi in tutto il territorio dell'Unione.

Articolo 177

Poteri delegati

1. Per tenere conto degli obblighi internazionali dell'Unione e delle norme dell'Unione applicabili in campo sociale, ambien­ tale e di benessere degli animali, della necessità di monitorare l'andamento degli scambi e del mercato e le importazioni ed esportazioni dei prodotti, della necessità di un'adeguata gestione del mercato e della necessità di ridurre gli oneri amministrativi, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a stabilire:

a) l'elenco dei prodotti dei settori di cui all'articolo 176, para­ grafo 1, per i quali è necessaria la presentazione di un titolo di importazione o di esportazione;

b) i casi e le situazioni in cui la presentazione di un titolo di importazione o di esportazione non è necessaria, in considerazione della posizione doganale del prodotto di cui

trattasi, dei regimi degli scambi da rispettare, delle finalità delle operazioni, dello statuto giuridico del richiedente e dei quantitativi interessati.

2. Per prevedere ulteriori elementi del regime dei titoli, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati con­ formemente all'articolo 227 intesi a definire regole riguardanti:

a) i diritti e gli obblighi connessi al titolo, i suoi effetti giuridici e i casi nei quali si applica una tolleranza riguardo all'obbligo di importare o esportare il quantitativo indicato nel titolo o nei quali vi è l'obbligo di indicare l'origine nel titolo;

b) la subordinazione del rilascio di un titolo di importazione o dell'immissione in libera pratica alla presentazione di un documento, emesso da un paese terzo o da un organismo, che attesti, tra l'altro, l'origine, l'autenticità e le caratteristiche qualitative dei prodotti;

c) il trasferimento dei titoli oppure le restrizioni alla trasferibi­ lità dei titoli;

d) condizioni aggiuntive per i titoli di importazione per la ca­ napa in conformità all'articolo 189 e il principio dell'assi­ stenza amministrativa tra gli Stati membri per prevenire o gestire i casi di frode e le irregolarità;

e) i casi e le situazioni in cui non è necessaria la costituzione di una cauzione a garanzia dell'importazione o dell'esporta­ zione dei prodotti durante il periodo di validità del titolo.

Articolo 178

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le misure necessarie per l'applicazione del presente capo, comprese le norme per:

a) il formato e il contenuto del titolo;

b) la presentazione delle domande e il rilascio dei titoli e l'uso dei medesimi;

c) il periodo di validità dei titoli;

d) le procedure per la costituzione della cauzione e l'importo di quest'ultima;

e) la prova del soddisfacimento delle condizioni cui è subordi­ nato l'uso dei titoli;

f) il livello della tolleranza riguardo al rispetto dell'obbligo di importare o esportare il quantitativo indicato nel titolo;

g) il rilascio di titoli sostitutivi o di duplicati di titoli;

ITL 347/752 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

h) il trattamento dei titoli da parte degli Stati membri e lo scambio di informazioni necessario ai fini della gestione del regime, comprese le procedure riguardanti l'assistenza amministrativa speciale tra gli Stati membri.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 179

Altre competenze di esecuzione

La Commissione può adottare atti di esecuzione:

a) che limitino i quantitativi per i quali possono essere rilasciati titoli,

b) che respingano i quantitativi richiesti e

c) che sospendano la presentazione di domande ai fini della gestione del mercato qualora le domande riguardino quanti­ tativi ingenti.

Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la proce­ dura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

CAPO II

Dazi all'importazione

Articolo 180

Attuazione di accordi internazionali e di determinati altri atti

La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le misure intese a rispettare gli obblighi previsti da accordi inter­ nazionali conclusi a norma del TFUE o da qualsiasi altro atto pertinente adottato a norma dell'articolo 43, paragrafo 2, o dell'articolo 207 TFUE o a norma della tariffa doganale comune per quanto riguarda il calcolo dei dazi di importazione dei prodotti agricoli. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 181

Regime del prezzo di entrata per determinati prodotti dei settori degli ortofrutticoli, degli ortofrutticoli trasformati e

del settore vitivinicolo

1. Ai fini dell'applicazione del dazio previsto dalla tariffa doganale comune per i prodotti dei settori degli ortofrutticoli, degli ortofrutticoli trasformati e per i succhi di uve e i mosti di uve, il prezzo di entrata di una partita è pari al suo valore in dogana calcolato in virtù del regolamento (CEE) n. 2913/92 del Consiglio (1) (il codice doganale) e del regolamento (CEE) n. 2454/93 della Commissione (2).

2. Al fine di garantire l'efficienza del sistema, alla Commis­ sione è conferito il potere di adottare atti delegati conforme­ mente all'articolo 227, per disporre che la veridicità del prezzo di entrata dichiarato di una partita sia verificata mediante un valore all'importazione forfettario e in quali condizioni la co­ stituzione di una cauzione è obbligatoria.

3 La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le regole per il calcolo del valore all'importazione forfettario di cui al paragrafo 2. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 182

Dazi addizionali all'importazione

1. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano i prodotti dei settori dei cereali, del riso, dello zuc­ chero, degli ortofrutticoli, degli ortofrutticoli trasformati, delle carni bovine, del latte e dei prodotti lattiero-caseari, delle carni suine, delle carni ovine e caprine, delle uova, delle carni di pollame e delle banane, nonché i succhi di uve e i mosti di uve, alla cui importazione, se soggetta all'aliquota del dazio della tariffa doganale comune, si applica un dazio addizionale per evitare o neutralizzare eventuali effetti pregiudizievoli sul mer­ cato dell'Unione conseguenti a tali importazioni nei seguenti casi:

a) se le importazioni sono realizzate ad un prezzo inferiore al prezzo comunicato dall'Unione all'Organizzazione mondiale del commercio («prezzo limite»), o

b) se il volume delle importazioni realizzate nel corso di un anno supera un determinato livello ("volume limite").

Il volume limite è determinato in base alle opportunità di ac­ cesso al mercato, definite come importazioni in percentuale del corrispondente consumo interno dei tre anni precedenti.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

2. Il dazio addizionale all'importazione non è applicato se le importazioni non rischiano di perturbare il mercato dell'Unione o gli effetti appaiono sproporzionati rispetto all'obiettivo perse­ guito.

3. Ai fini del paragrafo 1, primo comma, lettera a), i prezzi all'importazione sono determinati in base ai prezzi cif all'impor­ tazione della partita considerata. I prezzi cif all'importazione sono verificati in base ai prezzi rappresentativi del prodotto sul mercato mondiale o sul mercato di importazione del pro­ dotto nell'Unione.

4. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure necessarie per l'applicazione del presente articolo. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la proce­ dura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/753

(1) Regolamento (CEE) n. 2913/92 del Consiglio, del 12 ottobre 1992, che istituisce un codice doganale comunitario (GU L 302 del 19.10.1992, pag. 1).

(2) Regolamento (CEE) n. 2454/93 della Commissione, del 2 luglio 1993, che fissa talune disposizioni d’applicazione del regolamento (CEE) n. 2913/92 del Consiglio che istituisce il codice doganale comunitario (GU L 253 dell'11.10.1993, pag. 1).

Articolo 183

Altre competenze di esecuzione

La Commissione può adottare atti di esecuzione:

a) che fissino il livello del dazio all'importazione da applicare in virtù delle norme stabilite da un accordo internazionale con­ cluso a norma del TFUE, della tariffa doganale comune e negli atti di esecuzione di cui all'articolo 180;

b) che fissino i prezzi rappresentativi e i volumi limite ai fini dell'applicazione di dazi addizionali all'importazione nell'am­ bito delle norme adottate in conformità all'articolo 182, pa­ ragrafo 1.

Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la proce­ dura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

CAPO III

Gestione dei contingenti tariffari e trattamento speciale delle importazioni dai paesi terzi

Articolo 184

Contingenti tariffari

1. I contingenti tariffari di importazione di prodotti agricoli ai fini della loro immissione in libera pratica nell'Unione (o in parte di essa) o i contingenti tariffari di importazione di prodotti agricoli dell'Unione nei paesi terzi che devono essere gestiti in tutto o in parte dall'Unione, istituiti in forza di accordi interna­ zionali conclusi a norma del TFUE o in forza di qualsiasi altro atto adottato a norma dell'articolo 43, paragrafo 2, o dell'arti­ colo 207 TFUE, sono aperti e/o gestiti dalla Commissione me­ diante atti delegati a norma dell'articolo 186 del presente rego­ lamento e atti di esecuzione a norma degli articoli 187 e 188 del presente regolamento.

2. I contingenti tariffari sono gestiti in modo da evitare di­ scriminazioni tra gli operatori interessati applicando uno dei metodi seguenti, una loro combinazione o un altro metodo appropriato:

a) un metodo basato sull'ordine cronologico di presentazione delle domande (secondo il principio "primo arrivato, primo servito");

b) un metodo di ripartizione in proporzione ai quantitativi richiesti all'atto della presentazione delle domande ("metodo dell'esame simultaneo");

c) un metodo basato sulla presa in considerazione delle correnti commerciali tradizionali ("metodo dei produttori tradiziona­ li/nuovi arrivati").

3. Il metodo di gestione adottato:

a) nel caso dei contingenti tariffari di importazione, tiene ade­ guatamente conto del fabbisogno di approvvigionamento del

mercato di produzione, trasformazione e consumo, attuale ed emergente, dell'Unione in termini di competitività, cer­ tezza e continuità dell'approvvigionamento e della necessità di salvaguardare l'equilibrio del mercato stesso; e

b) nel caso dei contingenti tariffari di esportazione, permette di avvalersi pienamente delle possibilità disponibili nell'ambito del contingente.

Articolo 185

Contingenti tariffari specifici

Al fine di applicare i contingenti tariffari di importazione in Spagna di 2 000 000 di tonnellate di granturco e di 300 000 tonnellate di sorgo e dei contingenti tariffari di importazione in Portogallo di 500 000 tonnellate di granturco, alla Commis­ sione è conferito il potere di adottare atti delegati conforme­ mente all'articolo 227 riguardo alle disposizioni necessarie alla realizzazione delle importazioni nell'ambito dei contingenti ta­ riffari nonché, eventualmente, al magazzinaggio da parte degli organismi pubblici dei quantitativi importati dagli organismi pagatori degli Stati membri in questione e al loro smaltimento sul mercato di tali Stati membri.

Articolo 186

Poteri delegati

1. Per garantire pari condizioni di accesso ai quantitativi disponibili e parità di trattamento degli operatori nell'ambito del contingente tariffario, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a:

a) determinare le condizioni e i requisiti di ammissibilità che un operatore è tenuto a soddisfare per presentare una domanda di accesso al contingente tariffario; tali condizioni possono comprendere un'esperienza minima negli scambi con i paesi terzi e territori assimilati, oppure nell'attività di trasformazio­ ne, espressa in termini di quantità minima e periodo minimo in un dato settore di mercato; tali condizioni possono com­ prendere norme specifiche che tengano conto delle esigenze e delle prassi in vigore in un dato settore e degli usi e delle necessità delle industrie di trasformazione;

b) definire norme applicabili al trasferimento di diritti tra ope­ ratori e, se necessario, le limitazioni a tali trasferimenti nel­ l'ambito della gestione dei contingenti tariffari;

c) subordinare la partecipazione al contingente tariffario alla costituzione di una cauzione;

d) adottare, se necessario, disposizioni per ogni peculiarità, re­ quisito o restrizione applicabile ai contingenti tariffari previ­ sti da un accordo internazionale o da un altro atto di cui all'articolo 184, paragrafo 1.

2. Per garantire che i prodotti esportati possano beneficiare di un trattamento speciale all'importazione in un paese terzo se sono rispettate talune condizioni, in forza di accordi internazio­ nali conclusi dall'Unione a norma del TFUE, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente al­ l'articolo 227 del presente regolamento, riguardanti norme in­ tese a obbligare le autorità competenti degli Stati membri a

ITL 347/754 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

rilasciare, su richiesta e dopo aver effettuato gli opportuni con­ trolli, un documento attestante che tali condizioni sono soddi­ sfatte per i prodotti che, se esportati, possono beneficiare di un trattamento speciale all'importazione in un paese terzo se sono rispettate talune condizioni.

Articolo 187

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabilisca­ no:

a) l'apertura di contingenti tariffari annui, all'occorrenza ade­ guatamente scaglionati nel corso dell'anno, e il metodo di gestione da applicare;

b) procedure per l'applicazione delle disposizioni specifiche pre­ viste dall'accordo o atto che adotta il regime di importazione o di esportazione, riguardanti in particolare:

i) garanzie circa la natura, la provenienza e l'origine del prodotto;

ii) il riconoscimento del documento che consente di verifi­ care le garanzie di cui al punto i);

iii) la presentazione di un documento emesso dal paese esportatore;

iv) la destinazione e l'uso dei prodotti;

c) il periodo di validità dei titoli o delle autorizzazioni;

d) le procedure per la costituzione della cauzione e l'importo di quest'ultima;

e) l'uso di titoli e, se necessario, misure specifiche riguardanti in particolare le condizioni di presentazione delle domande di titolo di importazione e di concessione dell'autorizzazione nell'ambito del contingente tariffario;

f) le procedure e i criteri tecnici necessari per l'applicazione dell'articolo 185;

g) le misure necessarie riguardanti il contenuto, la forma, il rilascio e l'uso del documento di cui all'articolo 186, para­ grafo 2.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 188

Altre competenze di esecuzione

1. La Commissione adotta atti di esecuzione che riguardano la gestione della procedura volta a garantire che i quantitativi

disponibili nell'ambito del contingente tariffario non siano su­ perati, in particolare attraverso la fissazione di un coefficiente di assegnazione a ciascuna domanda a partire dal raggiungimento dei quantitativi disponibili, il rigetto delle domande pendenti e, se necessario, la sospensione della presentazione di ulteriori domande.

2. La Commissione può adottare atti di esecuzione riguar­ danti la riassegnazione dei quantitativi non utilizzati.

3. Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

CAPO IV

Disposizioni particolari per l'importazione di determinati prodotti

Articolo 189

Importazioni di canapa

1. I seguenti prodotti possono essere importati nell'Unione solo se sono soddisfatte le seguenti condizioni:

a) la canapa greggia di cui al codice NC 5302 10 00 soddisfa le condizioni previste all'articolo 32, paragrafo 6, e all'arti­ colo 35, paragrafo 3, del regolamento (UE) n. 1307/2013

b) i semi di varietà di canapa di cui al codice NC ex 1207 99 20 destinati alla semina sono corredati della prova che il tasso di tetraidrocannabinolo della varietà inte­ ressata non è superiore a quello fissato a norma dell'arti­ colo 32, paragrafo 6, e dell'articolo 35, paragrafo 3, del regolamento (UE) n. 1307/2013

c) i semi di canapa diversi da quelli destinati alla semina di cui al codice NC 1207 99 91, possono essere importati solo da importatori riconosciuti dallo Stato membro in modo da assicurare che non siano destinati alla semina.

2. Il presente articolo si applica fatte salve disposizioni più restrittive adottate dagli Stati membri nel rispetto del TFUE e degli obblighi derivanti dall'accordo sull'agricoltura dell'OMC.

Articolo 190

Importazioni di luppolo

1. I prodotti del settore del luppolo provenienti dai paesi terzi possono essere importati soltanto se presentano caratteri­ stiche qualitative almeno equivalenti a quelle stabilite per gli stessi prodotti raccolti nell'Unione od ottenuti da tali prodotti.

2. I prodotti accompagnati da un attestato rilasciato dalle autorità del paese d'origine e riconosciuto equivalente al certifi­ cato di cui all'articolo 77 sono considerati prodotti aventi le caratteristiche di cui al paragrafo 1.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/755

Nel caso del luppolo in polvere, del luppolo in polvere arric­ chito di luppolina, dell'estratto di luppolo e dei prodotti misce­ lati di luppolo, l'attestato può essere riconosciuto equivalente al certificato soltanto se il tenore di acido alfa in questi prodotti non è inferiore a quello del luppolo da cui essi sono stati ottenuti.

3. Per ridurre al minimo gli oneri amministrativi, alla Com­ missione è conferito il potere di adottare atti delegati confor­ memente all'articolo 227 riguardo alle condizioni alle quali non si applicano gli obblighi connessi all'attestato di equivalenza e all'etichettatura dell'imballaggio.

4. La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le misure necessarie per l'applicazione del presente articolo, comprese quelle relative al riconoscimento degli attestati di equivalenza e ai controlli sulle importazioni di luppolo. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 191

Deroghe per i prodotti importati e cauzione speciale nel settore vitivinicolo

In conformità all'articolo 43, paragrafo 2, TFUE e in ossequio agli obblighi internazionali dell'Unione, possono essere adottate deroghe all'allegato VIII, parte II, sezione B, punto 5, o sezione C, per i prodotti importati.

Nel caso di deroghe all'allegato VIII, parte II, sezione B, punto 5, gli importatori depositano per questi prodotti una cauzione presso le autorità doganali designate al momento dell'immis­ sione in libera pratica. La cauzione è svincolata dietro presen­ tazione, da parte dell'importatore, della prova ritenuta soddisfa­ cente dalle autorità doganali dello Stato membro di immissione in libera pratica, che:

a) i prodotti non hanno beneficiato di deroghe; oppure

b) se hanno beneficiato di deroghe, i prodotti non sono stati vinificati, ovvero, se vinificati, i prodotti ottenuti sono stati adeguatamente etichettati.

La Commissione può adottare atti di esecuzione che stabiliscano le norme atte a garantire l'applicazione uniforme del presente articolo, in particolare relative all'importo della cau­ zione e all'etichettatura adeguata. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 192

Importazioni di zucchero greggio destinato alla raffinazione

1. Fino al termine della campagna di commercializzazione 2016/2017, alle raffinerie a tempo pieno è concessa una capa­ cità d'importazione esclusiva di 2 500 000 tonnellate per cam­ pagna di commercializzazione, espresse in zucchero bianco.

2. L'unico impianto di lavorazione della barbabietola da zuc­ chero funzionante nel 2005 in Portogallo è considerato una raffineria a tempo pieno.

3. I titoli d'importazione dello zucchero destinato alla raffi­ nazione sono rilasciati unicamente a raffinerie a tempo pieno a condizione che i quantitativi in questione non superino quelli di cui al paragrafo 1. I titoli possono essere trasferiti solo tra raffinerie a tempo pieno e sono validi fino alla fine della cam­ pagna di commercializzazione per la quale sono stati rilasciati.

Il presente paragrafo si applica per i primi tre mesi di ciascuna campagna di commercializzazione.

4. Considerata la necessità di garantire che lo zucchero im­ portato destinato alla raffinazione sia raffinato a norma del presente articolo, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguardo:

a) all'uso dei termini ai fini del funzionamento del regime di importazione di cui al paragrafo 1;

b) alle condizioni e ai requisiti di ammissibilità che un opera­ tore è tenuto a soddisfare per presentare una domanda di titolo di importazione, compresa la costituzione di una cau­ zione;

c) alle norme sulle sanzioni amministrative da applicare.

5. La Commissione può adottare atti di esecuzione intesi a stabilire le norme necessarie in relazione ai documenti giustifi­ cativi da fornire per quanto riguarda i requisiti e gli obblighi applicabili agli importatori, in particolare alle raffinerie a tempo pieno. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 193

Sospensione dei dazi all'importazione nel settore dello zucchero

Fino al termine della campagna di commercializzazione 2016/2017, la Commissione può adottare atti di esecuzione che sospendano, al fine di garantire l'approvvigionamento ne­ cessario per la produzione dei prodotti di cui all'articolo 140, paragrafo 2, in tutto o in parte, l'applicazione dei dazi all'im­ portazione per determinati quantitativi dei prodotti seguenti:

a) zucchero del codice NC 1701;

b) isoglucosio di cui ai codici NC 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 e 1702 90 30.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura d'esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

ITL 347/756 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

CAPO V

Salvaguardia e perfezionamento attivo

Articolo 194

Misure di salvaguardia

1. La Commissione può adottare misure di salvaguardia av­ verso le importazioni nell'Unione, fatto salvo il paragrafo 3 del presente articolo, conformemente al regolamento (CE) n. 260/2009 del Consiglio (1) e al regolamento (CE) n. 625/2009 del Consiglio (2).

2. Salvo disposizione contraria contenuta in qualsiasi altro atto del Parlamento europeo e del Consiglio e in qualsiasi altro atto del Consiglio, le misure di salvaguardia avverso le impor­ tazioni nell'Unione previste in accordi internazionali conclusi in conformità al TFUE sono adottate dalla Commissione in con­ formità al paragrafo 3 del presente articolo.

3. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure di cui ai paragrafi 1 e 2 del presente articolo su richiesta di uno Stato membro o di propria iniziativa. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Ove riceva una richiesta da uno Stato membro, la Commissione decide al riguardo, mediante atti di esecuzione, entro cinque giorni lavorativi dalla data di ricezione della richiesta. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Per imperativi motivi di urgenza debitamente giustificati, la Commissione adotta atti di esecuzione immediatamente appli­ cabili, secondo la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 3.

Le misure adottate sono comunicate immediatamente agli Stati membri e si applicano con effetto immediato.

4. La Commissione può adottare atti di esecuzione che revo­ chino o modifichino le misure unionali di salvaguardia adottate in virtù del paragrafo 3 del presente articolo. Tali atti di esecu­ zione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'ar­ ticolo 229, paragrafo 2.

Per imperativi motivi di urgenza debitamente giustificati, la Commissione adotta atti di esecuzione immediatamente appli­ cabili, secondo la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 3.

Articolo 195

Sospensione dei regimi di trasformazione sotto controllo doganale e di perfezionamento attivo

Se il mercato dell'Unione subisce o rischia di subire perturba­ zioni a causa del regime della trasformazione sotto controllo doganale o del regime di perfezionamento attivo, su richiesta di

uno Stato membro o di propria iniziativa, la Commissione può adottare atti di esecuzione che sospendano in tutto o in parte il ricorso a detti regimi per i prodotti dei settori dei cereali, del riso, dello zucchero, dell'olio di oliva e delle olive da tavola, degli ortofrutticoli, degli ortofrutticoli trasformati, del settore vitivinicolo, delle carni bovine, del latte e dei prodotti lattiero- caseari, delle carni suine, delle carni ovine e caprine, delle uova, delle carni di pollame e dell'alcole etilico di origine agricola. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Ove riceva una richiesta da uno Stato membro, la Commissione decide al riguardo, mediante atti di esecuzione, entro cinque giorni lavorativi dalla data di ricezione della richiesta. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Per imperativi motivi di urgenza debitamente giustificati, la Commissione adotta atti di esecuzione immediatamente appli­ cabili, secondo la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 3.

Le misure adottate sono comunicate immediatamente agli Stati membri e si applicano con effetto immediato.

CAPO VI

Restituzioni all'esportazione

Articolo 196

Ambito di applicazione

1. Nella misura necessaria per consentire l'esportazione sulla base delle quotazioni o dei prezzi praticati sul mercato mon­ diale, quando le condizioni del mercato interno rientrano tra quelle descritte dall'articolo 219, paragrafo 1, o all'articolo 221 ed entro i limiti risultanti dagli accordi internazionali conclusi in conformità al TFUE, la differenza tra queste quotazioni o prezzi e i prezzi nell'Unione può essere coperta da una restituzione all'esportazione per:

a) i prodotti dei settori seguenti da esportare come tali:

i) cereali;

ii) riso;

iii) zucchero, per quanto riguarda i prodotti elencati nell'al­ legato I, parte III, lettere b), c), d) e g);

iv) carni bovine;

v) latte e prodotti lattiero-caseari;

vi) carni suine;

vii) uova;

viii) carni di pollame;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/757

(1) Regolamento (CE) n. 260/2009 del Consiglio, del 26 febbraio 2009, relativo all'instaurazione di un regime comune applicabile alle espor­ tazioni (GU L 84 del 31.3.2009, pag. 1).

(2) Regolamento (CE) n. 625/2009 del Consiglio, del 7 luglio 2009, relativo al regime comune applicabile alle importazioni da alcuni paesi terzi (GU L 185 del 17.7.2009, pag. 1).

b) i prodotti di cui alla lettera a), punti i), ii), iii), v) e vii), del presente paragrafo, da esportare sotto forma di prodotti tra­ sformati in conformità al regolamento (CE) n. 1216/2009 del Consiglio (1) e sotto forma di prodotti contenenti zuc­ chero elencati nell'allegato I, Parte X, lettera b), del presente regolamento.

2. La restituzione all'esportazione di prodotti trasformati non può essere superiore a quella applicata agli stessi prodotti espor­ tati come tali.

3. Fatta salva l'applicazione dell'articolo 219, paragrafo 1, e dell'articolo 221, la restituzione a disposizione per i prodotti di cui al paragrafo 1 del presente articolo è pari a 0 EUR.

Articolo 197

Ripartizione delle restituzioni all'esportazione

Il metodo di assegnazione dei quantitativi che possono essere esportati col beneficio di una restituzione è il metodo di asse­ gnazione:

a) più adatto alla natura del prodotto e alla situazione del mercato di cui trattasi, che consente l'utilizzazione più effi­ cace possibile delle risorse disponibili e che tiene conto del­ l'efficienza e della struttura delle esportazioni dell'Unione e del loro impatto sull'equilibrio del mercato, senza creare discriminazioni fra gli operatori, in particolare fra piccoli e grandi operatori;

b) meno gravoso per gli operatori dal punto di vista ammini­ strativo, tenendo conto delle esigenze amministrative.

Articolo 198

Fissazione delle restituzioni all'esportazione

1. Agli stessi prodotti si applicano le stesse restituzioni al­ l'esportazione in tutta l'Unione. Esse possono essere differen­ ziate secondo le destinazioni, allorché ciò sia reso necessario dalla situazione del mercato mondiale o dalle particolari esi­ genze di taluni mercati, o dagli obblighi risultanti dagli accordi internazionali conclusi in conformità del TFUE.

2. Le misure riguardanti la fissazione delle restituzioni al­ l'esportazione sono adottate dal Consiglio in conformità all'ar­ ticolo 43, paragrafo 3, TFUE.

Articolo 199

Concessione delle restituzioni all'esportazione

1. Le restituzioni per i prodotti elencati nell'articolo 196, paragrafo 1, lettera a), esportati come tali, sono concesse solo su richiesta e su presentazione di un titolo di esportazione.

2. L'importo della restituzione applicabile ai prodotti elencati all'articolo 196, paragrafo 1, lettera a), è l'importo della restitu­ zione applicabile il giorno della domanda del titolo oppure l'importo della restituzione risultante dalla relativa gara e, in caso di restituzione differenziata, la restituzione applicabile in tale data:

a) alla destinazione indicata sul titolo, oppure

b) alla destinazione effettiva se diversa dalla destinazione indi­ cata sul titolo; in questo caso l'importo applicabile non è superiore a quello applicabile alla destinazione indicata sul titolo.

3. La restituzione è pagata se è fornita la prova che i pro­ dotti:

a) hanno lasciato il territorio doganale dell'Unione in confor­ mità alla procedura di esportazione di cui all'articolo 161 del codice doganale;

b) nel caso di una restituzione differenziata, sono stati importati nel paese di destinazione indicato sul titolo o hanno rag­ giunto un'altra destinazione per la quale è stata fissata una restituzione, fatto salvo il paragrafo 2, lettera b).

Articolo 200

Restituzioni all'esportazione di animali vivi nel settore delle carni bovine

Per quanto riguarda i prodotti del settore delle carni bovine, la concessione e il pagamento di restituzioni all'esportazione di animali vivi sono subordinati al rispetto del diritto dell'Unione in materia di benessere degli animali, in particolare di prote­ zione degli animali durante il trasporto.

Articolo 201

Limiti applicabili alle esportazioni

Il rispetto degli impegni in termini di volume risultanti dagli accordi internazionali conclusi in conformità del TFUE è assi­ curato sulla base dei titoli di esportazione rilasciati per i periodi di riferimento applicabili ai prodotti di cui trattasi.

Riguardo al rispetto degli obblighi derivanti dall'accordo sul­ l'agricoltura dell'OMC, lo scadere di un periodo di riferimento non pregiudica la validità dei titoli di esportazione.

Articolo 202

Poteri delegati

1. Per garantire il corretto funzionamento del sistema delle restituzioni all'esportazione, alla Commissione è conferito il po­ tere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a imporre l'obbligo di costituire una cauzione a garanzia dell'esecuzione degli obblighi degli operatori.

ITL 347/758 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 1216/2009 del Consiglio, del 30 novembre 2009, sul regime di scambi per talune merci ottenute dalla trasfor­ mazione di prodotti agricoli (GU L 328 del 15.12.2009, pag. 10).

2. Per ridurre al minimo gli adempimenti amministrativi a carico degli operatori e delle autorità, alla Commissione è con­ ferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'arti­ colo 227 intesi a fissare soglie al di sotto delle quali può non essere obbligatorio il rilascio o la presentazione di un titolo di esportazione, stabilire le destinazioni o le operazioni per le quali può essere giustificata l'esenzione dall'obbligo di presentazione di un titolo di esportazione, nonché autorizzare il rilascio a posteriori dei titoli di esportazione in casi giustificati.

3. Per affrontare situazioni pratiche che giustificano l'ammis­ sibilità totale o parziale al beneficio di restituzioni all'esporta­ zione e aiutare gli operatori a superare il periodo intercorrente tra la domanda di restituzione all'esportazione e l'effettivo pa­ gamento della medesima, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a definire norme riguardanti:

a) la fissazione di un'altra data per la restituzione;

b) il pagamento anticipato delle restituzioni all'esportazione, comprese le condizioni per la costituzione e lo svincolo della cauzione;

c) la prova aggiuntiva in caso di dubbi sulla reale destinazione dei prodotti, nonché l'eventuale reimportazione nel territorio doganale dell'Unione;

d) le destinazioni considerate esportazioni fuori dall'Unione e l'ammissione di destinazioni situate all'interno del territorio doganale dell'Unione al beneficio di una restituzione.

4. Per garantire la parità di accesso alle restituzioni all'espor­ tazione per gli esportatori dei prodotti compresi nell'allegato I dei trattati e dei prodotti trasformati a partire dai medesimi, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati con­ formemente all'articolo 227 riguardo l'applicazione dell'arti­ colo 199, paragrafo 1 e paragrafo 2 ai prodotti di cui all'arti­ colo 196, paragrafo 1, lettera b).

5. Per garantire che i prodotti che beneficiano di restituzioni all'esportazione siano esportati fuori del territorio doganale del­ l'Unione, evitare il loro rientro in tale territorio e ridurre al minimo gli oneri amministrativi degli operatori che, in caso di concessione di restituzioni differenziate, devono produrre ed esibire la prova che i prodotti hanno raggiunto il paese di destinazione, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a definire norme riguardanti:

a) il termine entro il quale deve essere portata a termine l'uscita dal territorio doganale dell'Unione, compreso il periodo di reintroduzione temporanea;

b) la trasformazione che possono subire i prodotti che benefi­ ciano di restituzioni all'esportazione in tale periodo;

c) la prova di arrivo a destinazione per essere ammissibile alle restituzioni differenziate;

d) le soglie di restituzione e le condizioni alle quali gli espor­ tatori possono essere esonerati dalla presentazione della prova suddetta;

e) le condizioni di approvazione della prova di arrivo a desti­ nazione, ove si applichino le restituzioni differenziate, fornite da parti terze indipendenti.

6. Per incoraggiare gli esportatori a rispettare le condizioni di benessere degli animali, e per permettere alle autorità compe­ tenti di verificare la correttezza della spesa per le restituzioni all'esportazione soggette al rispetto delle norme in materia di benessere degli animali, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 riguar­ danti il rispetto delle condizioni di benessere degli animali al di fuori del territorio doganale dell'Unione, compreso il ricorso a parti terze indipendenti.

7. Per tener conto delle specificità dei diversi settori, è con­ ferito alla Commissione il potere di adottare atti delegati con­ formemente all'articolo 227 che stabiliscano requisiti e condi­ zioni specifici per gli operatori e per i prodotti ammissibili al beneficio di restituzioni all'esportazione, nonché i coefficienti ai fini del calcolo delle restituzioni all'esportazione tenendo conto del processo di invecchiamento di talune bevande alcoliche ot­ tenute dai cereali.

Articolo 203

Competenze di esecuzione secondo la procedura di esame

La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscano le misure necessarie per l'applicazione del presente capo, riguar­ danti in particolare:

a) la ridistribuzione dei quantitativi esportabili non assegnati o non utilizzati;

b) il metodo di ricalcolo del pagamento di una restituzione all'esportazione nel caso in cui il codice del prodotto o la destinazione indicati su un titolo non corrispondano al pro­ dotto o alla destinazione effettivi;

c) i prodotti di cui all'articolo 196, paragrafo 1, lettera b);

d) le procedure per la costituzione della cauzione e l'ammon­ tare di quest'ultima;

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e) l'applicazione delle misure adottate in forza dell'articolo 202, paragrafo 4.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 204

Altre competenze di esecuzione

La Commissione può adottare atti di esecuzione:

a) che definiscano misure appropriate per evitare l'utilizzazione abusiva della flessibilità prevista dall'articolo 199, paragrafo 2, in particolare per quanto riguarda la procedura di presen­ tazione delle domande;

b) che definiscano le misure necessarie per il rispetto degli impegni in termini di volume di cui all'articolo 201, com­ presa la cessazione o la limitazione del rilascio di titoli di esportazione in caso di superamento o di possibile supera­ mento di tali volumi;

c) che fissino coefficienti applicabili alle restituzioni all'esporta­ zione in conformità alle disposizioni adottate a norma del­ l'articolo 202, paragrafo 7.

Tali atti di esecuzione sono adottati senza applicare la proce­ dura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

CAPO VII

Perfezionamento passivo

Articolo 205

Sospensione del regime di perfezionamento passivo

Se il mercato dell'Unione subisce o rischia di subire perturba­ zioni a causa del regime di perfezionamento passivo, la Com­ missione può adottare atti di esecuzione, a richiesta di uno Stato membro o di propria iniziativa, che sospendano in tutto o in parte il ricorso a detto regime per i prodotti dei settori dei cereali, del riso, degli ortofrutticoli, degli ortofrutticoli trasfor­ mati, del settore vitivinicolo, delle carni bovine, delle carni sui­ ne, delle carni ovine e caprine e delle carni di pollame. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Ove tali misure siano state richieste da uno Stato membro, la Commissione decide al riguardo, mediante atti di esecuzione, entro cinque giorni lavorativi dalla data di ricezione della richie­ sta. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Per imperativi motivi di urgenza debitamente giustificati, la Commissione adotta atti di esecuzione immediatamente appli­ cabili, secondo la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 3.

Le misure adottate sono comunicate immediatamente agli Stati membri e si applicano con effetto immediato.

PARTE IV

REGOLE DI CONCORRENZA

CAPO I

Norme applicabili alle imprese

Articolo 206

Orientamenti della Commissione sull'applicazione delle norme sulla concorrenza all'agricoltura

Salvo diversa disposizione del presente regolamento, e confor­ memente all'articolo 42 TFUE, gli articoli da 101 a 106 TFUE e le relative disposizioni di applicazione si applicano, fatti salvi gli articoli da 207 a 210 del presente regolamento, agli accordi, alle decisioni e alle pratiche di cui all'articolo 101, paragrafo 1, e all'articolo 102 TFUE che si riferiscono alla produzione o al commercio di prodotti agricoli.

Per garantire il funzionamento del mercato interno e l'applica­ zione uniforme delle norme sulla concorrenza dell'Unione, la Commissione e le autorità garanti della concorrenza degli Stati membri applicano le norme sulla concorrenza dell'Unione in stretta collaborazione.

Inoltre la Commissione, se del caso, pubblica orientamenti per fornire assistenza alle autorità nazionali garanti della concor­ renza e agli operatori economici.

Articolo 207

Mercato rilevante

La definizione del mercato rilevante permette di individuare e definire l'ambito entro il quale vi è concorrenza tra le imprese e si basa su due dimensioni cumulative:

a) il mercato rilevante del prodotto: ai fini del presente capo, per "mercato del prodotto" si intende il mercato che com­ prende tutti i prodotti considerati intercambiabili o sostitui­ bili dal consumatore a motivo delle loro caratteristiche, del loro prezzo e dell'utilizzo cui sono destinati;

b) il mercato geografico rilevante: ai fini del presente capo, per "mercato geografico" s'intende il mercato comprendente il territorio nel quale le imprese in causa forniscono i prodotti di cui trattasi, nel quale le condizioni di concorrenza sono sufficientemente omogenee e che può essere distinto dalle zone geografiche contigue segnatamente perché in queste ultime le condizioni di concorrenza sono sensibilmente di­ verse.

ITL 347/760 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Articolo 208

Posizione dominante

Ai fini del presente capo, per "posizione dominante" si intende una posizione di potenza economica grazie alla quale l'impresa che la detiene è in grado di ostacolare la persistenza di una concorrenza effettiva sul mercato in questione e ha la possibilità di tenere comportamenti alquanto indipendenti nei confronti dei concorrenti, dei clienti e, in ultima analisi, dei consumatori.

Articolo 209

Deroghe per gli obiettivi della PAC e gli agricoltori e le loro associazioni

1. L'articolo 101, paragrafo 1, TFUE non si applica agli ac­ cordi, alle decisioni e alle pratiche di cui all'articolo 206, del presente regolamento che sono necessari per il conseguimento degli obiettivi di cui all'articolo 39 TFUE.

L'articolo 101, paragrafo 1, TFUE non si applica agli accordi, alle decisioni e alle pratiche concordate di agricoltori, associa­ zioni di agricoltori o associazioni di dette associazioni, o di organizzazioni di produttori riconosciute in virtù dell'arti­ colo 152 del presente regolamento, o di associazioni di orga­ nizzazioni di produttori riconosciute in virtù dell'articolo 156 del presente regolamento nella misura in cui riguardano la pro­ duzione o la vendita di prodotti agricoli o l'utilizzazione di impianti comuni per lo stoccaggio, la manipolazione o la tra­ sformazione di prodotti agricoli, a meno che siano compro­ messi gli obiettivi di cui all'articolo 39 TFUE.

Il presente paragrafo non si applica agli accordi, alle decisioni e alle pratiche concordate che comportano l'obbligo di applicare prezzi identici o in base alle quali la concorrenza è esclusa.

2. Gli accordi, le decisioni e le pratiche concordate che sod­ disfano le condizioni di cui al paragrafo 1 del presente articolo non sono vietati senza che occorra una previa decisione in tal senso.

In tutti i procedimenti nazionali o unionali relativi all'applica­ zione dell'articolo 101 TFUE, l'onere della prova di un'infra­ zione dell'articolo 101, paragrafo 1, TFUE incombe alla parte o all'autorità che asserisce tale infrazione. Incombe invece alla parte che invoca il beneficio delle esenzioni di cui al paragrafo 1 del presente articolo, l'onere di provare che le condizioni in esso enunciate sono soddisfatte.

Articolo 210

Accordi e pratiche concordate di organizzazioni interprofessionali riconosciute

1. L'articolo 101, paragrafo 1 TFUE non si applica agli ac­ cordi, alle decisioni e alle pratiche concordate delle organizza­ zioni interprofessionali riconosciute a norma dell'articolo 157,

paragrafo 1 del presente regolamento, il cui obiettivo è lo svol­ gimento delle attività elencate all'articolo 157, paragrafo 1, e, per il latte e i prodotti lattiero-caseari, all'articolo 157, paragrafo 3, lettera c,) del presente regolamento, nonché, per i settori dell'olio di oliva e delle olive da tavola e del tabacco, all'arti­ colo 162 del presente regolamento.

2. Il paragrafo 1 si applica a condizione che:

a) gli accordi, le decisioni e le pratiche concordate ivi menzio­ nate siano stati notificati alla Commissione; e

b) entro i due mesi successivi alla ricezione di tutte le informa­ zioni richieste, la Commissione non abbia accertato l'incom­ patibilità degli accordi, delle decisioni o delle pratiche con­ cordate con la normativa dell'Unione.

Qualora la Commissione accerta che gli accordi, le decisioni e le pratiche concordate di cui al paragrafo 1 sono incompatibili con la normativa dell'Unione, essa effettua le sue constatazioni senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3.

3. Gli accordi, le decisioni e le pratiche concordate di cui al paragrafo 1 non possono avere effetto prima che sia trascorso il periodo di due mesi di cui al paragrafo 2, primo comma, lettera b).

4. Sono dichiarati in ogni caso incompatibili con la norma­ tiva dell'Unione gli accordi, le decisioni e le pratiche concordate che:

a) possono causare una qualsiasi forma di compartimentazione dei mercati all'interno dell'Unione;

b) possono nuocere al buon funzionamento dell'organizzazione dei mercati;

c) possono creare distorsioni di concorrenza non indispensabili per raggiungere gli obiettivi della PAC perseguiti dall'attività dell'organizzazione interprofessionale;

d) comportano la fissazione di prezzi o di quote;

e) possono creare discriminazione o eliminare la concorrenza per una parte sostanziale dei prodotti di cui trattasi.

5. Se, alla scadenza del periodo di due mesi di cui al para­ grafo 2, primo comma, lettera b), constata che non ricorrono le condizioni per l'applicazione del paragrafo 1, la Commissione adotta, senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, pa­ ragrafo 2 o paragrafo 3, una decisione con cui dichiara che l'articolo 101, paragrafo 1, TFUE si applica all'accordo, alla decisione o alla pratica concordata in questione.

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La decisione della Commissione si applica a partire dalla data di notifica della stessa all'organizzazione interprofessionale interes­ sata, tranne qualora quest'ultima abbia fornito informazioni er­ rate o si sia indebitamente valsa dell'esenzione di cui al para­ grafo 1.

6. In caso di accordi pluriennali, la notifica del primo anno è valida per gli anni successivi dell'accordo. Tuttavia, in questo caso, la Commissione, di propria iniziativa o su richiesta di un altro Stato membro, può in qualsiasi momento esprimere un parere di incompatibilità.

7. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure necessarie per l'applicazione uniforme del presente articolo. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

CAPO II

Norme in materia di aiuti di stato

Articolo 211

Applicazione degli articoli da 107 a 109 TFUE

1. Gli articoli 107, 108 e 109 TFUE si applicano alla pro­ duzione e al commercio dei prodotti agricoli.

2. In deroga al paragrafo 1, gli articoli 107, 108 e 109 TFUE non si applicano ai pagamenti concessi dagli Stati membri in forza e in conformità:

a) delle misure previste dal presente regolamento finanziate, in tutto o in parte, dall'Unione, oppure

b) degli articoli da 213 a 218 del presente regolamento.

Articolo 212

Pagamenti nazionali connessi ai programmi di sostegno nel settore vitivinicolo

In deroga all'articolo 44, paragrafo 3, per le misure contemplate dagli articoli 45, 49 e 50, gli Stati membri possono erogare pagamenti nazionali nel rispetto delle regole dell'Unione in ma­ teria di aiuti di Stato.

La quota massima dell'aiuto stabilita nella pertinente normativa dell'Unione in materia di aiuti di Stato si applica al finanzia­ mento pubblico complessivo, comprendente le risorse unionali e nazionali.

Articolo 213

Pagamenti nazionali per le renne in Finlandia e in Svezia

Con riserva di autorizzazione adottata dalla Commissione senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3, la Finlandia e la Svezia possono concedere paga­ menti nazionali per la produzione e l'immissione sul mercato di renne e di prodotti derivati (codici NC ex 0208 ed ex 0210), purché non ne derivi un aumento dei livelli tradizionali di produzione.

Articolo 214

Pagamenti nazionali per il settore dello zucchero in Finlandia

La Finlandia può concedere ai bieticoltori pagamenti nazionali fino a un massimo di 350 EUR/ha per campagna di commer­ cializzazione.

Articolo 215

Pagamenti nazionali a favore dell'apicoltura

Gli Stati membri possono concedere pagamenti nazionali per la protezione delle aziende apicole sfavorite da condizioni struttu­ rali o naturali o nel quadro di programmi di sviluppo econo­ mico, ad eccezione di quelli a favore della produzione o del commercio.

Articolo 216

Pagamenti nazionali per la distillazione di vino in caso di crisi

1. In casi giustificati di crisi, gli Stati membri possono con­ cedere pagamenti nazionali ai produttori di vino per la distilla­ zione di vino volontaria o obbligatoria.

Tali pagamenti sono proporzionati e permettono di far fronte alla crisi.

L'importo totale disponibile in uno Stato membro in un dato anno per tali pagamenti non supera il 15 % del totale delle risorse disponibili per Stato membro stabilite nell'allegato VI per lo stesso anno.

2. Gli Stati membri che desiderano ricorrere ai pagamenti nazionali di cui al paragrafo 1 trasmettono alla Commissione una notifica debitamente motivata. La Commissione decide senza applicare la procedura di cui all'articolo 229, paragrafo 2 o paragrafo 3 in merito all'approvazione della misura e alla possibilità di concedere pagamenti nazionali.

3. L'alcole derivante dalla distillazione di cui al paragrafo 1 è utilizzato esclusivamente per fini industriali o energetici onde evitare qualsiasi distorsione della concorrenza.

4. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le misure necessarie per l'applicazione del presente articolo. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la proce­ dura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 217

Pagamenti nazionali per la distribuzione di prodotti agli allievi degli istituti scolastici

Gli Stati membri possono concedere pagamenti nazionali, a integrazione dell'aiuto unionale di cui all'articolo 23 e all'arti­ colo 26, per la fornitura dei prodotti agli allievi degli istituti scolastici o per i costi correlati di cui all'articolo 23, paragrafo 1.

ITL 347/762 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Gli Stati membri possono finanziare tali pagamenti tramite un prelievo imposto al settore interessato dalla misura o tramite qualsiasi altro contributo del settore privato.

Gli Stati membri possono concedere, a integrazione dell'aiuto unionale di cui all'articolo 23, pagamenti nazionali per finan­ ziare le misure di accompagnamento necessarie ai fini dell'effi­ cacia del programma di distribuzione di prodotti dei settori degli ortofrutticoli, degli ortofrutticoli trasformati e di banane e prodotti derivati agli allievi degli istituti scolastici di cui all'ar­ ticolo 23, paragrafo 2.

Articolo 218

Pagamenti nazionali a favore della frutta a guscio

1. Gli Stati membri possono concedere pagamenti nazionali, per un importo massimo di 120,75 EUR/ha all'anno, agli agri­ coltori che producono i prodotti seguenti:

a) mandorle di cui ai codici NC 0802 11 e 0802 12;

b) nocciole di cui ai codici NC 0802 21 e 0802 22;

c) noci comuni di cui ai codici NC 0802 31 00 e 0802 32 00;

d) pistacchi di cui al codice NC 0802 51 00 e 0802 52 00;

e) carrube di cui al codice NC 1212 92 00.

2. I pagamenti nazionali di cui al paragrafo 1 possono essere versati per una superficie massima di:

Stato Membro Superficie massima (ha)

Belgio 100

Bulgaria 11 984

Germania 1 500

Grecia 41 100

Spagna 568 200

Francia 17 300

Italia 130 100

Cipro 5 100

Lussemburgo 100

Ungheria 2 900

Paesi Bassi 100

Polonia 4 200

Portogallo 41 300

Stato Membro Superficie massima (ha)

Romania 1 645

Slovenia 300

Slovacchia 3 100

Regno Unito 100

3. Gli Stati membri possono subordinare la concessione dei pagamenti nazionali di cui al paragrafo 1 all'appartenenza del­ l'agricoltore ad un'organizzazione di produttori riconosciuta a norma dell'articolo 152.

PARTE V

DISPOSIZIONI GENERALI

CAPO I

Misure eccezionali

S e z i o n e 1

T u r b a t i v e d e l m e r c a t o

Articolo 219

Misure per contrastare le turbative del mercato

1. Per contrastare efficacemente ed effettivamente le minacce di turbativa del mercato causate da aumenti o cali significativi dei prezzi sui mercati interno o esterno o da altri eventi e circostanze che causano o minacciano di causare in modo si­ gnificativo turbative del mercato, laddove la situazione o i suoi effetti sul mercato sembrano destinati a perdurare o a peggio­ rare, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227, per l'adozione delle misure necessarie per far fronte a tale situazione del mercato pur nel rispetto degli obblighi che scaturiscono dagli accordi internazionali conclusi in forza del TFUE e a condizione che le altre misure previste dal presente regolamento appaiano in­ sufficienti.

Qualora lo richiedano ragioni imperative di urgenza in caso di minacce di turbativa del mercato di cui al primo comma del presente paragrafo, agli atti delegati adottati a norma di tale comma si applica la procedura di cui all'articolo 228.

Tali ragioni imperative di urgenza possono comprendere la necessità di adottare un'azione immediata per far fronte o evi­ tare turbative del mercato, quando le minacce di turbativa del mercato si manifestano con tale rapidità o in modo talmente inaspettato che è necessaria un'azione immediata per affrontare efficacemente ed effettivamente la situazione o quando l'azione eviterebbe che tali minacce di turbativa del mercato si concre­ tizzino, persistano o si trasformino in una turbativa più grave e prolungata, ovvero quando il ritardo dell'azione immediata mi­ naccerebbe di provocare o di aggravare la turbativa ovvero amplierebbe la portata delle misure successivamente necessarie per far fronte alla minaccia o alla turbativa o nuocerebbe alla produzione o alle condizioni del mercato.

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Nella misura necessaria e per il periodo necessario a far fronte alle turbative del mercato o alle relative minacce tali misure possono ampliare o modificare la portata, la durata o altri aspetti di altre misure previste dal presente regolamento, o pre­ vedere restituzioni all'esportazione, oppure sospendere i dazi all'importazione, in tutto o in parte, anche per determinati quantitativi e/o periodi, a seconda dei casi.

2. Le misure di cui al paragrafo 1 non si applicano ai pro­ dotti elencati nell'allegato I, parte XXIV, sezione 2.

Tuttavia, la Commissione può, mediante atti delegati adottati secondo la procedura d'urgenza di cui all'articolo 228, decidere che le misure di cui al paragrafo 1 si applichino a uno o più dei prodotti elencati nell'allegato I, parte XXIV, sezione 2.

3. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano le norme procedurali e i criteri tecnici necessari per l'applicazione delle misure adottate ai sensi del paragrafo 1 del presente articolo. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

S e z i o n e 2

M i s u r e d i s o s t e g n o d e l m e r c a t o c o n n e s s e a m a l a t t i e d e g l i a n i m a l i e a l l a p e r d i t a d i

f i d u c i a d e i c o n s u m a t o r i i n s e g u i t o a i r i s c h i p e r l a s a l u t e p u b b l i c a , p e r l a s a l u t e

d e g l i a n i m a l i o p e r l a s a l u t e d e l l e p i a n t e

Articolo 220

Misure connesse a malattie degli animali e alla perdita di fiducia dei consumatori in seguito ai rischi per la salute pubblica, per la salute degli animali o per la salute delle

piante

1. La Commissione può adottare atti di esecuzione che sta­ biliscano misure eccezionali di sostegno del mercato interessato per tenere conto:

a) delle limitazioni agli scambi intraunionali e agli scambi con i paesi terzi riconducibili all'applicazione di misure destinate a combattere la propagazione di malattie degli animali e

b) di gravi turbative del mercato direttamente imputabili ad una perdita di fiducia dei consumatori a causa dell'esistenza di rischi per la salute pubblica, per la salute degli animali o per la salute delle piante nonché di malattie.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

2. Le misure di cui al paragrafo 1 si applicano ai settori seguenti:

a) carni bovine;

b) latte e prodotti lattiero-caseari;

c) carni suine;

d) carni ovine e caprine;

e) uova;

f) carni di pollame.

Le misure di cui al paragrafo 1, primo comma, lettera b), con­ nesse a una perdita di fiducia dei consumatori a causa di rischi per la salute pubblica o la salute delle piante, si applicano anche a tutti gli altri prodotti agricoli tranne quelli elencati nell'allegato I, parte XXIV, sezione 2.

La Commissione può, mediante atti delegati adottati secondo la procedura d'urgenza di cui all'articolo 228, estendere l'elenco dei prodotti specificati nei primi due commi del presente para­ grafo.

3. Le misure di cui al paragrafo 1 sono adottate su richiesta degli Stati membri interessati.

4. Le misure di cui al paragrafo 1, primo comma, lettera a), sono subordinate all'adozione, da parte degli Stati membri in­ teressati, di misure veterinarie e sanitarie atte a debellare rapi­ damente le epizoozie e soltanto nei limiti e per il periodo strettamente necessari al sostegno del mercato in questione.

5. L'Unione partecipa nella misura del 50 % al finanziamento delle spese sostenute dagli Stati membri per le misure previste al paragrafo 1.

Tuttavia, con riguardo ai settori delle carni bovine, del latte e dei prodotti lattiero-caseari, delle carni suine e delle carni ovine e caprine, in caso di lotta contro l'afta epizootica l'Unione con­ tribuisce al finanziamento del 60 % delle spese.

6. Gli Stati membri provvedono affinché, nel caso in cui i produttori contribuiscano alle spese sostenute dagli Stati mem­ bri, ciò non determini una distorsione della concorrenza tra produttori di Stati membri diversi.

S e z i o n e 3

P r o b l e m i s p e c i f i c i

Articolo 221

Misure necessarie per risolvere problemi specifici

1. La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le misure di emergenza necessarie e giustificabili per risolvere problemi specifici. Tali misure possono derogare alle disposi­ zioni del presente regolamento, ma soltanto nella misura stret­ tamente necessaria e per il periodo strettamente necessario. Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

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2. Per imperativi motivi di urgenza debitamente giustificati, connessi a situazioni in grado di causare un rapido deteriora­ mento delle condizioni di produzione e di mercato cui potrebbe essere difficile far fronte in caso di ritardi nell'adozione di mi­ sure, la Commissione adotta atti di esecuzione immediatamente applicabili, secondo la procedura di cui all'articolo 229, para­ grafo 3, per risolvere problemi specifici.

3. La Commissione adotta le misure di cui al paragrafo 1 o 2 solo se non è possibile adottare le misure di emergenza neces­ sarie ai sensi dell'articolo 219 o 220.

4. Le misure adottate ai sensi del paragrafo 1 o 2 rimangono in vigore per un periodo non superiore a dodici mesi. Se dopo tale periodo i problemi specifici che hanno determinato l'ado­ zione di tali misure persistono, la Commissione può adottare atti delegati conformemente all'articolo 227riguardanti una so­ luzione permanente o presentare proposte legislative appropria­ te.

5. La Commissione informa il Parlamento europeo e il Con­ siglio delle misure adottate ai sensi del paragrafo 1 o 2 entro due giorni lavorativi dalla relativa adozione.

S e z i o n e 4

A c c o r d i e d e c i s i o n i d u r a n t e i p e r i o d i d i g r a v e s q u i l i b r i o s u i m e r c a t i

Articolo 222

Applicazione dell'articolo 101, paragrafo 1, TFUE

1. Durante i periodi di grave squilibrio sui mercati, la Com­ missione può adottare atti di esecuzione intesi ad assicurare che l'articolo 101, paragrafo 1, TFUE non si applichi agli accordi e alle decisioni delle organizzazioni di produttori riconosciute, delle loro associazioni e delle organizzazioni interprofessionali riconosciute in uno dei settori di cui all'articolo 1, paragrafo 2, del presente regolamento, nella misura in cui tali accordi e decisioni non compromettano il corretto funzionamento del mercato interno, siano mirate esclusivamente a stabilizzare il settore interessato e rientrino in una o più delle seguenti cate­ gorie:

a) ritiro dal mercato o distribuzione gratuita dei loro prodotti;

b) trasformazione e trattamento;

c) ammasso da parte di operatori privati;

d) misure di promozione comuni;

e) accordi sui requisiti di qualità;

f) acquisto in comune dei mezzi di produzione necessari a combattere la propagazione di parassiti e malattie degli ani­ mali e delle piante nell'Unione ovvero di quelli necessari a far fronte alle conseguenze dei disastri naturali nell'Unione;

g) pianificazione della produzione temporanea, tenuto conto della natura specifica del ciclo di produzione.

In ciascun atto di esecuzione, la Commissione specifica l'ambito di applicazione materiale e la portata geografica di tale deroga e, fatto salvo il paragrafo 3, il periodo durante il quale essa è d'applicazione.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

2. Il paragrafo 1 si applica soltanto se la Commissione ha già adottato una delle misure di cui al presente capo se i prodotti sono stati acquistati all'intervento pubblico ovvero se è stato concesso l'aiuto all'ammasso privato di cui alla parte II, titolo I, capo I.

3. Gli accordi e le decisioni di cui al paragrafo 1 sono validi solo per un periodo massimo di sei mesi.

La Commissione può tuttavia adottare atti di esecuzione che autorizzino la proroga di tali accordi e decisioni per un ulteriore periodo massimo di sei mesi. Tali atti di esecuzione sono adot­ tati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, para­ grafo 2.

CAPO II

Comunicazioni e relazioni

Articolo 223

Comunicazioni

1. Ai fini dell'applicazione del presente regolamento, del mo­ nitoraggio, dell'analisi e della gestione del mercato dei prodotti agricoli e per garantire la trasparenza del mercato e il corretto funzionamento delle misure della PAC, eseguire verifiche, con­ trolli, monitoraggi, valutazioni e audit delle misure della PAC nonché ottemperare agli obblighi stabiliti negli accordi interna­ zionali conclusi in conformità del TFUE, compresi gli obblighi di notifica previsti da tali accordi, la Commissione può adottare, secondo la procedura di cui al paragrafo 2, le misure necessarie per le comunicazioni che le imprese, gli Stati membri e i paesi terzi sono tenuti a trasmettere. Nel farlo, la Commissione tiene conto dei dati necessari e delle sinergie tra potenziali fonti di dati.

Le informazioni ottenute possono essere trasmesse o messe a disposizione di organismi internazionali, delle autorità compe­ tenti dei paesi terzi e possono essere pubblicate ferma restando la protezione dei dati personali e del legittimo interesse delle imprese alla tutela dei segreti aziendali, come i prezzi.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/765

2. Per garantire l'integrità dei sistemi di informazione e l'au­ tenticità e leggibilità dei documenti e dei dati associati trasmessi, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 intesi a definire:

a) la natura e il tipo di informazioni da trasmettere;

b) le categorie di dati da trattare, i periodi massimi di conser­ vazione e la finalità del trattamento, in particolare in caso di pubblicazione di tali dati e di trasferimento a paesi terzi;

c) i diritti di accesso alle informazioni o ai sistemi di informa­ zione resi disponibili;

d) le condizioni di pubblicazione delle informazioni.

3. La Commissione adotta atti di esecuzione che stabiliscono le misure necessarie per l'applicazione del presente articolo, in particolare:

a) i metodi di comunicazione delle informazioni;

b) le regole sulle informazioni da comunicare;

c) le modalità relative alla gestione delle informazioni da co­ municare e al contenuto, alla forma, alla periodicità e alle scadenze delle comunicazioni;

d) le modalità relative alla trasmissione o alla messa a disposi­ zione delle informazioni e dei documenti agli Stati membri, agli organismi internazionali, alle autorità competenti dei paesi terzi o al pubblico, ferma restando la protezione dei dati personali e del legittimo interesse delle imprese alla tutela dei segreti aziendali.

Tali atti di esecuzione sono adottati secondo la procedura di esame di cui all'articolo 229, paragrafo 2.

Articolo 224

Trattamento e protezione dei dati personali

1. Gli Stati membri e la Commissione raccolgono i dati per­ sonali ai fini di cui all'articolo 223, paragrafo 1, e li trattano in modo non incompatibile con tali finalità.

2. Laddove i dati personali sono trattati a fini di monitorag­ gio e valutazione ai sensi dell'articolo 223, paragrafo 1, essi devono essere resi anonimi e trattati unicamente in forma ag­ gregata.

3. I dati personali sono trattati conformemente alla direttiva 95/46/CE e al regolamento (CE) n. 45/2001. In particolare, tali dati non sono conservati in modo da consentire l'identificazione degli interessati per un arco di tempo superiore a quello neces­ sario al conseguimento delle finalità per le quali sono raccolti o

successivamente trattati, tenendo conto dei periodi minimi di conservazione stabiliti dalla normativa unionale e nazionale ap­ plicabile.

4. Gli Stati membri informano gli interessati della possibilità che i loro dati personali siano trattati da organismi nazionali o dell'Unione conformemente al paragrafo 1 e che a tale riguardo essi godono dei diritti sanciti, rispettivamente, dalla direttiva 95/46/CE e dal regolamento (CE) n. 45/2001.

Articolo 225

Relazioni obbligatorie della Commissione

La Commissione presenta una relazione al Parlamento europeo e al Consiglio:

a) ogni tre anni e, per la prima volta, entro il 21 dicembre 2016, sull'attuazione delle misure riguardanti il settore del­ l'apicoltura previste dagli articoli 55, 56 e 57, compresi gli sviluppi più recenti in materia di sistemi di identificazione degli alveari;

b) entro il 30 giugno 2014 ed entro il 31 dicembre 2018, sull'andamento della situazione del mercato nel settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari, e in particolare sul fun­ zionamento degli articoli da 148 a 151, dell'articolo 152, paragrafo 3 e dell'articolo 157, paragrafo 3, valutando, in particolare, gli effetti sui produttori di latte e sulla produ­ zione di latte nelle regioni svantaggiate, in relazione con l'obiettivo generale di mantenere la produzione in tali regio­ ni, e includendo possibili incentivi atti ad incoraggiare gli agricoltori a concludere accordi di produzione congiunta, con proposte adeguate;

c) entro il 31 dicembre 2014, sulla possibilità di ampliare la portata dei programmi nelle scuole al fine di includervi l'olio d'oliva e le olive da tavola;

d) entro il 31 dicembre 2017, sull'applicazione delle norme sulla concorrenza al settore agricolo in tutti gli Stati membri, in particolare sul funzionamento degli articoli 209 e 210 e degli articoli 169, 170 e 171 nei settori interessati.

CAPO III

Riserva per le crisi nel settore agricolo

Articolo 226

Uso della riserva

I fondi trasferiti dalla riserva per le crisi nel settore agricolo, alle condizioni e secondo la procedura di cui all'articolo 25 del regolamento (UE) n. 1306/2013 e al paragrafo 22 dell'Accordo interistituzionale tra il Parlamento europeo, il Consiglio e la Commissione sulla disciplina di bilancio, la cooperazione in materia di bilancio e la sana gestione finanziaria, sono messi a disposizione delle misure contemplate dal presente regola­ mento nell'anno o negli anni per i quali è richiesto un sostegno supplementare e attuate in circostanze che esulano dal normale andamento dei mercati.

ITL 347/766 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

In particolare i fondi sono trasferiti per spese a titolo:

a) degli articoli da 8 a 21;

b) degli articoli da 196 a 204 e

c) degli articoli 219, 220 e 221 del presente regolamento.

PARTE VI

DELEGHE DI POTERE, DISPOSIZIONI DI ESECUZIONE E DISPOSIZIONI TRANSITORIE E FINALI

CAPO I

Delega di potere e disposizioni di esecuzione

Articolo 227

Esercizio della delega

1. Alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati alle condizioni stabilite nel presente articolo.

2. Il potere di adottare atti delegati di cui al presente rego­ lamento è conferito alla Commissione per un periodo di sette anni a decorrere da 20 dicembre 2013. La Commissione ela­ bora una relazione sui poteri delegati al più tardi nove mesi prima della scadenza del periodo di sette anni. La delega di potere è tacitamente prorogata per periodi di identica durata, a meno che il Parlamento europeo o il Consiglio non si oppon­ gano a tale proroga al più tardi tre mesi prima della scadenza di ciascun periodo.

3. La delega di potere di cui al presente regolamento può essere revocata in qualsiasi momento dal Parlamento europeo o dal Consiglio. La decisione di revoca pone fine alla delega di potere ivi specificata. Gli effetti della decisione decorrono dal giorno successivo alla pubblicazione della decisione nella Gaz­ zetta ufficiale dell'Unione europea o da una data successiva ivi specificata. Essa non pregiudica la validità degli atti delegati già in vigore.

4. Non appena adotta un atto delegato, la Commissione ne dà contestualmente notifica al Parlamento europeo e al Consi­ glio.

5. L'atto delegato adottato ai sensi del presente regolamento entra in vigore solo se né il Parlamento europeo né il Consiglio hanno sollevato obiezioni entro il termine di due mesi dalla data in cui esso è stato loro notificato o se, prima della sca­ denza di tale termine, sia il Parlamento europeo che il Consiglio hanno informato la Commissione che non intendono sollevare obiezioni. Tale termine è prorogato di due mesi su iniziativa del Parlamento europeo o del Consiglio.

Articolo 228

Procedura d'urgenza

1. Gli atti delegati adottati ai sensi del presente articolo en­ trano in vigore immediatamente e si applicano finché non siano sollevate obiezioni conformemente al paragrafo 2. La notifica di

un atto delegato al Parlamento europeo e al Consiglio illustra i motivi del ricorso alla procedura d'urgenza.

2. Il Parlamento europeo o il Consiglio possono sollevare obiezioni a un atto delegato secondo la procedura di cui all'ar­ ticolo 227, paragrafo 5. In tal caso, la Commissione abroga l'atto immediatamente a seguito della notifica della decisione con la quale il Parlamento europeo o il Consiglio hanno solle­ vato obiezioni.

Articolo 229

Procedura di comitato

1. La Commissione è assistita da un comitato denominato "comitato per l'organizzazione comune dei mercati agricoli". Esso è un comitato ai sensi del regolamento (UE) n. 182/2011.

2. Nei casi in cui è fatto riferimento al presente paragrafo, si applica l'articolo 5 del regolamento (UE) n. 182/2011.

Per quanto riguarda gli atti di cui all'articolo 80, paragrafo 5, all'articolo 91, lettere c) e d), all'articolo 97, paragrafo 4, all'ar­ ticolo 99, all'articolo 106 e all'articolo 107, paragrafo 3, se il comitato non formula alcun parere, la Commissione non adotta il progetto di atto di esecuzione e si applica l'articolo 5, para­ grafo 4, terzo comma, del regolamento (UE) n. 182/2011.

3. Nei casi in cui è fatto riferimento al presente paragrafo, si applica l'articolo 8 del regolamento (UE) n. 182/2011, in com­ binato disposto con l'articolo 5 del medesimo.

CAPO II

Disposizioni transitorie e finali

Articolo 230

Abrogazioni

1. Il regolamento (CE) n. 1234/2007 è abrogato.

Tuttavia, continuano ad applicarsi le seguenti disposizioni del regolamento (CE) n. 1234/2007:

a) per quanto riguarda il regime di contenimento della produ­ zione di latte: la parte II, titolo I, capo III, sezione III, l'arti­ colo 55, l'articolo 85 e gli allegati IX e X fino al 31 marzo 2015;

b) nel settore vitivinicolo:

i) gli articoli da 85 bis a 85 sexies per quanto riguarda le superfici di cui all'articolo 85 bis, paragrafo 2, non an­ cora estirpate e, per quanto riguarda le superfici di cui all'articolo 85 ter, paragrafo 1, non ancora regolarizzate, fino all'estirpazione o alla regolarizzazione di tali super­ fici e l'articolo 188 bis, paragrafi 1 e 2;

ii) il regime transitorio di diritti di impianto stabilito nella parte II, titolo I, capo III, sezione IV bis, sottosezione II, fino al 31 dicembre 2015;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/767

iii) l'articolo 118 quaterdecies, paragrafo 5, fino all'esauri­ mento delle scorte di vini con la denominazione "Mlado vino portugizac" esistenti il 1 luglio 2013;

iv) l'articolo 118 vicies, paragrafo 5, fino al 30 giugno 2017;

c) l'articolo 113 bis, paragrafo 4, gli articoli 114, 115 e 116, l'articolo 117, paragrafi da 1 a 4, e l'articolo 121, lettera e), punto iv), nonché l'allegato XIV, parte B, punto I, paragrafi 2 e 3, e punto III, paragrafo 1, e parte C, e l'allegato XV, punto II, paragrafi 1, 3, 5 e 6, e punto IV, paragrafo 2, ai fini dell'applicazione di tali articoli, fino alla data di applicazione delle corrispondenti norme di commercializzazione da stabi­ lirsi in virtù degli atti delegati previsti all'articolo 75, para­ grafo 2, all'articolo 76, paragrafo 4, all'articolo 78, paragrafi 3 e 4, all'articolo 79, paragrafo 1, all'articolo 80, paragrafo 4, all'articolo 83, paragrafo 4, all'articolo 86, all'articolo 87, paragrafo 2, all'articolo 88, paragrafo 3 e all'articolo 89 del presente regolamento;

d) l'articolo 133 bis, paragrafo 1, e l'articolo 140 bis fino al 30 settembre 2014;

e) l'articolo 182, paragrafo 3, primo e secondo comma, fino alla fine della campagna di commercializzazione dello zuc­ chero 2013/14 il 30 settembre 2014;

f) l'articolo 182, paragrafo 4, fino al 31 dicembre 2017;

g) l'articolo 182, paragrafo 7, fino al 31 marzo 2014;

h) l'allegato XV, punto III, paragrafo 3, lettera b), fino al 31 dicembre 2015;

i) l'allegato XX fino alla data di entrata in vigore dell'atto legi­ slativo che sostituisce il regolamento (CE) n. 1216/2009 e il regolamento (CE) n. 614/2009 del Consiglio (1).

2. I riferimenti al regolamento (CE) n. 1234/2007 si inten­ dono fatti al presente regolamento e al regolamento (UE) n. 1306/2013 e vanno letti secondo la tavola di concordanza figurante nell'allegato XIV del presente regolamento.

3. Sono abrogati i regolamenti (CEE) n. 922/72, (CEE) n. 234/79, (CE) n. 1601/96 e (CE) n. 1037/2001 del Consiglio.

Articolo 231

Disposizioni transitorie

1. Per garantire un passaggio ordinato dai regimi previsti dal regolamento (CE) n. 1234/2007 a quelli previsti dal presente regolamento, alla Commissione è conferito il potere di adottare atti delegati conformemente all'articolo 227 per quanto riguarda le misure necessarie per proteggere i diritti acquisiti e le aspet­ tative legittime delle aziende agricole.

2. I programmi pluriennali adottati anteriormente al 1o gen­ naio 2014 continuano a essere disciplinati dalle pertinenti di­ sposizioni del regolamento (CE) n. 1234/2007 dopo l'entrata in vigore del presente regolamento e fino alla loro scadenza.

Articolo 232

Entrata in vigore e applicazione

1. Il presente regolamento entra in vigore il giorno della pubblicazione nella Gazzetta ufficiale dell'Unione europea.

Esso si applica a decorrere dal 1o gennaio 2014.

Tuttavia:

a) l'articolo 181 si applica a decorrere dal 1o ottobre 2014;

b) l'allegato VII, parte VII, punto II, paragrafo 3 si applica a decorrere dal 1o ottobre 2016.

2. Gli articoli da 148 a 151, l'articolo 152, paragrafo 3, l'articolo 156, paragrafo 2, l'articolo 157, paragrafo 3, gli arti­ coli 161 e 163, l'articolo 173, paragrafo 2, e l'articolo 174, paragrafo 2 si applicano fino al 30 giugno 2020.

3. Gli articoli da 127 a 144 e gli articoli 192 e 193 si applicano fino alla fine della campagna di commercializzazione 2016/2017 il 30 settembre 2017.

Il presente regolamento è obbligatorio in tutti i suoi elementi e direttamente applicabile in ciascuno degli Stati membri.

Fatto a Bruxelles, il 17 dicembre 2013

Per il Parlamento europeo Il presidente M. SCHULZ

Per il Consiglio Il presidente

V. JUKNA

ITL 347/768 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 614/2009 del Consiglio, del 7 luglio 2009, che instaura un regime comune di scambi per l'ovoalbumina e la latto­ albumina (GU L 181 del 14.7.2009, pag. 8).

ALLEGATO I

ELENCO DEI PRODOTTI DI CUI ALL'ARTICOLO 1, PARAGRAFO 2

PARTE I

Cereali

Il settore dei cereali comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) 0709 99 60 Granturco dolce, fresco o refrigerato

0712 90 19 Granturco dolce, secco, anche tagliato oppure tritato o polverizzato, ma non ulteriormente preparato, diverso da quello ibrido destinato alla semina

1001 91 20 Frumento (grano) tenero e frumento segalato, destinati alla semina

ex 1001 99 00 Farro, frumento (grano) tenero e frumento segalato, diversi da quelli destinati alla semina

1002 Segala

1003 Orzo

1004 Avena

1005 10 90 Granturco destinato alla semina, diverso dal granturco ibrido

1005 90 00 Granturco non destinato alla semina

1007 10 90,

1007 90 00

Sorgo da granella, diverso al sorgo da granella ibrido destinato alla semina

1008 Grano saraceno, miglio e scagliola; altri cereali

b) 1001 11 00,

1001 19 00

Frumento (grano) duro

c) 1101 00 Farine di frumento (grano) o di frumento segalato

1102 90 70 Farina di segala

1103 11 Semole e semolini di frumento (grano)

1107 Malto, anche torrefatto

d) 0714 Radici di manioca, d'arrow-root o di salep, topinambur, patate dolci e altre simili radici e tuberi ad alto tenore di fecola o di inulina, freschi, refrigerati, congelati o essiccati, anche tagliati in pezzi o agglomerati in forma di pellet; midollo della palma a sago

ex 1102 Farine di cereali diversi dal frumento (grano) o dal frumento segalato:

1102 20 – Farina di granturco

1102 90 – altre:

1102 90 10 – – Farina di orzo

1102 90 30 – – Farina di avena

1102 90 90 – – altre:

ex 1103 Semole, semolini e agglomerati in forma di pellet, di cereali, escluso di frumento (grano) della sottovoce 1103 11 e di riso delle sottovoci 1103 19 50 e 1103 20 50

ex 1104 Cereali altrimenti lavorati (per esempio: mondati, schiacciati, in fiocchi, perlati, tagliati o spezzati), escluso il riso della voce 1006 e fiocchi di riso della sottovoce 1104 19 91; germi di cereali, interi, schiacciati, in fiocchi o macinati

1106 20 Farine e semolini di sago, di radici o tuberi della voce 0714

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/769

Codice NC Designazione

ex 1108 Amidi e fecole; inulina:

– Amidi e fecole:

1108 11 00 – – Amido di frumento (grano)

1108 12 00 – – Amido di granturco

1108 13 00 – – Fecola di patate

1108 14 00 – – Fecola di manioca

ex 1108 19 – – Altri amidi e fecole:

1108 19 90 – – – altri

1109 00 00 Glutine di frumento (grano), anche allo stato secco

1702 Altri zuccheri, compresi il lattosio, il maltosio, il glucosio e il fruttosio (levulosio) chimica­ mente puri, allo stato solido; sciroppi di zuccheri senza aggiunta di aromatizzanti o di coloranti; succedanei del miele, anche mescolati con miele naturale; zuccheri e melassi cara­ mellati

ex 1702 30 – Glucosio e sciroppo di glucosio, non contenente fruttosio o contenente, in peso, allo stato secco, meno di 20 % di fruttosio:

– – altri:

ex 1702 30 50 – – – in polvere cristallina bianca, anche agglomerata, contenenti, in peso, allo stato secco, meno di 99 % di glucosio

ex 1702 30 90 – – – altri, contenenti, in peso, allo stato secco, meno di 99 % di glucosio

ex 1702 40 – Glucosio e sciroppo di glucosio, contenente, in peso, allo stato secco, da 20 % a 50 % di fruttosio, escluso lo zucchero invertito:

1702 40 90 – – altri

ex 1702 90 – Altri, compreso lo zucchero invertito e gli altri zuccheri e sciroppi di zucchero, contenenti, in peso, allo stato secco, 50 % di fruttosio:

1702 90 50 – – Maltodestrina e sciroppo di maltodestrina

– – Zuccheri e melassi caramellati:

– – – altri:

1702 90 75 – – – – in polvere, anche agglomerati

1702 90 79 – – – – altri

2106 Preparazioni alimentari non nominate né comprese altrove:

ex 2106 90 – altre

– – Sciroppi di zucchero, aromatizzati o colorati:

– – – altri

2106 90 55 – – – – Sciroppi di glucosio o di maltodestrina

ex 2302 Crusche, stacciature ed altri residui, anche agglomerati in forma di pellet, della vagliatura, della molitura o di altra lavorazione dei cereali

ex 2303 Residui della fabbricazione degli amidi e residui simili, polpe di barbabietole, cascami di canne da zucchero ed altri cascami della fabbricazione dello zucchero, avanzi della fabbricazione della birra o della distillazione degli alcoli, anche agglomerati in forma di pellet:

2303 10 – Residui della fabbricazione degli amidi e residui simili

2303 30 00 – Avanzi della fabbricazione della birra o della distillazione degli alcoli

ex 2306 Panelli e altri residui solidi, anche macinati o agglomerati in forma di pellet, dell'estrazione di grassi od oli vegetali, diversi da quelli delle voci 2304 o 2305:

– altri

2306 90 05 – – di germi di granturco

ITL 347/770 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

ex 2308 00 Materie vegetali e cascami vegetali, residui e sottoprodotti vegetali, anche agglomerati in forma di pellet, dei tipi utilizzati per l'alimentazione degli animali, non nominati né compresi altrove:

2308 00 40 – Ghiande di quercia e castagne d'India; residui della spremitura di frutta, diversa dall'uva

2309 Preparazioni dei tipi utilizzati per l'alimentazione degli animali:

ex 2309 10 – Alimenti per cani o gatti, condizionati per la vendita al minuto:

2309 10 11

2309 10 13

2309 10 31

2309 10 33

2309 10 51

2309 10 53

– – Contenenti amido o fecola, glucosio o sciroppo di glucosio, maltodestrina o sciroppo di maltodestrina delle sottovoci 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55 o prodotti lattiero-caseari

ex 2309 90 – altri:

2309 90 20 – – Prodotti di cui alla nota esplicativa complementare 5 del capitolo 23 della nomenclatura combinata

– – altri, comprese le premiscele:

2309 90 31

2309 90 33

2309 90 41

2309 90 43

2309 90 51

2309 90 53

– – – Contenenti amido o fecola, glucosio o sciroppo di glucosio, maltodestrina o sciroppo di maltodestrina delle sottovoci 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55 o prodotti lattiero-caseari

(1) Ai fini dell'applicazione della presente sottovoce, per "prodotti lattiero-caseari" si intendono i prodotti delle voci da 0401 a 0406 e delle sottovoci 1702 11 00, 1702 19 00 e 2106 90 51.

PARTE II

Riso

Il settore del riso comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) da 1006 10 21 a

1006 10 98

Risone (riso "paddy"), diverso da quello destinato alla semina

1006 20 Riso semigreggio (bruno)

1006 30 Riso semilavorato o lavorato, anche lucidato o brillato

b) 1006 40 00 Rotture di riso

c) 1102 90 50 Farina di riso

1103 19 50 Semole e semolini di riso

1103 20 50 Pellet di riso

1104 19 91 Fiocchi di riso

ex 1104 19 99 Grani di riso schiacciati

1108 19 10 Amido di riso

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/771

PARTE III

Zucchero

Il settore dello zucchero comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) 1212 91 Barbabietole da zucchero

1212 93 00 Canna da zucchero

b) 1701 Zuccheri di canna o di barbabietola e saccarosio chimicamente puro, allo stato solido

c) 1702 20 Zucchero e sciroppo d'acero

1702 60 95 e

1702 90 95

Altri zuccheri allo stato solido e sciroppi di zucchero, senza aggiunta di aromatizzanti o di coloranti, esclusi il lattosio, il glucosio, la maltodestrina e l'isoglucosio

1702 90 71 Zuccheri e melassi, caramellati, contenenti, in peso, allo stato secco, il 50 % o più di sacca­ rosio

2106 90 59 Sciroppi di zucchero, aromatizzanti o colorati, esclusi gli sciroppi di isoglucosio, di lattosio, di glucosio e di maltodestrina

d) 1702 30 10

1702 40 10

1702 60 10

1702 90 30

Isoglucosio

e) 1702 60 80

1702 90 80

Sciroppo di inulina

f) 1703 Melassi ottenuti dall'estrazione o dalla raffinazione dello zucchero

g) 2106 90 30 Sciroppi di isoglucosio, aromatizzati o colorati

h) 2303 20 Polpe di barbabietole, cascami di canne da zucchero ed altri cascami della fabbricazione dello zucchero

PARTE IV

Foraggi essiccati

Il settore dei foraggi essiccati comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) ex 1214 10 00 – Farina ed agglomerati in forma di pellet, di erba medica essiccata artificialmente con il calore

– Farina ed agglomerati in forma di pellet, di erba medica altrimenti essiccata e macinata

ex 1214 90 90 – Erba medica, lupinella, trifoglio, lupino, vecce e altri simili prodotti da foraggio disidratati mediante essiccamento artificiale con il calore, esclusi il fieno e i cavoli da foraggio nonché i prodotti contenenti fieno

– Erba medica, lupinella, trifoglio, lupino, vecce, meliloto, tartufi di prato e ginestrino, altri­ menti essiccati e macinati

b) ex 2309 90 96 – Concentrati di proteine ottenuti da succo di erba medica e di erba

– Prodotti disidratati ottenuti esclusivamente da residui solidi e da succhi risultanti dalla preparazione dei concentrati di proteine sopramenzionati.

ITL 347/772 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

PARTE V

Sementi

Il settore delle sementi comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

0712 90 11 Granturco dolce ibrido:

– destinati alla semina

0713 10 10 Piselli (Pisum sativum):

– destinati alla semina

ex 0713 20 00 Ceci (garbanzos):

– destinati alla semina

ex 0713 31 00 Fagioli delle specie Vigna mungo (L.) Hepper o Vigna radiata (L.) Wilczek:

– destinati alla semina

ex 0713 32 00 Fagioli Adzuki (Phaseolus o Vigna angularis):

– destinati alla semina

0713 33 10 Fagioli comuni (Phaseolus vulgaris):

– destinati alla semina

ex 0713 34 00 Fagiolo Bambara o di terra (Vigna subterranea o Voandzeia subterranea):

ex 0713 35 00 – destinato alla semina

ex 0713 39 00 Fagiolo dall'occhio (Vigna unguiculata):

– destinato alla semina

altri:

– destinati alla semina

ex 0713 40 00 Lenticchie:

– destinate alla semina

ex 0713 50 00 Fave (Vicia faba var. major) e favette (Vicia faba var. equina e Vicia faba var. minor):

ex 0713 60 00 – destinate alla semina

Pisello caiano o del tropico (Cajanus cajan):

– destinato alla semina

ex 0713 90 00 Altri legumi da granella secchi:

– destinati alla semina

1001 91 10 Spelta:

– sementi

1001 91 90 Altro

– sementi

ex 1005 10 Granturco ibrido da semina

1006 10 10 Risone (riso "paddy"):

– destinato alla semina

1007 10 10 Sorgo a grani ibrido:

– sementi

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/773

Codice NC Designazione

1201 10 00 Fave di soia, anche frantumate:

– sementi

1202 30 00 Arachidi non tostate né altrimenti cotte, anche sgusciate o frantumate:

– sementi

1204 00 10 Semi di lino, anche frantumati:

– destinati alla semina

1205 10 10 ed Semi di ravizzone o di colza, anche frantumati:

ex 1205 90 00 – destinati alla semina

1206 00 10 Semi di girasole, anche frantumati:

– destinati alla semina

ex 1207 Altri semi e frutti oleosi, anche frantumati:

– destinati alla semina

1209 Semi, frutti e spore destinati alla semina

PARTE VI

Luppolo

Il settore del luppolo comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

1210 Coni di luppolo freschi o secchi, anche tritati, macinati o in forma di pellet; luppolina

1302 13 00 Succhi ed estratti vegetali di luppolo

PARTE VII

Olio di oliva e olive da tavola

Il settore dell'olio di oliva e delle olive da tavola comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) 1509 Olio d'oliva e sue frazioni, anche raffinati, ma non modificati chimicamente

1510 00 Altri oli e loro frazioni, ottenuti esclusivamente dalle olive, anche raffinati, ma non modificati chimicamente e miscele di tali oli o frazioni con gli oli o le frazioni della voce 1509

b) 0709 92 10 Olive, fresche o refrigerate, destinate ad usi diversi dalla produzione di olio

0709 92 90 Altre olive, fresche o refrigerate

0710 80 10 Olive, non cotte o cotte in acqua o al vapore, congelate

0711 20 Olive temporaneamente conservate (per esempio mediante anidride solforosa o in acqua salata, solforata o addizionata di altre sostanze idonee ad assicurarne temporaneamente la conservazione), ma non idonee al consumo nello stato in cui sono presentate

ex 0712 90 90 Olive secche, intere, tagliate in pezzi o a fette oppure tritate o polverizzate, ma non altrimenti preparate

2001 90 65 Olive preparate o conservate nell'aceto o nell'acido acetico

ex 2004 90 30 Olive preparate o conservate ma non nell'aceto o acido acetico, congelate

2005 70 00 Olive preparate o conservate ma non nell'aceto o acido acetico, non congelate

ITL 347/774 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

c) 1522 00 31

1522 00 39

Residui provenienti dalla lavorazione delle sostanze grasse o delle cere animali o vegetali contenenti olio avente i caratteri dell'olio di oliva

2306 90 11

2306 90 19

Sanse di olive ed altri residui solidi dell'estrazione dell'olio di oliva

PARTE VIII

Lino e canapa

Il settore del lino e della canapa comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

5301 Lino greggio o preparato, ma non filato; stoppe e cascami di lino (compresi i cascami di filati e gli sfilacciati)

5302 Canapa (Cannabis sativa L.) greggia o preparata, ma non filata; stoppe e cascami di canapa (compresi i cascami di filati e gli sfilacciati)

PARTE IX

Prodotti ortofrutticoli

Il settore degli ortofrutticoli freschi comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

0702 00 00 Pomodori freschi o refrigerati

0703 Cipolle, scalogni, agli, porri ed altri ortaggi agliacei, freschi o refrigerati

0704 Cavoli, cavolfiori, cavoli ricci, cavoli rapa e simili prodotti commestibili del genere Brassica, freschi o refrigerati

0705 Lattughe (Lactuca sativa) e cicorie (Cichorium spp.), fresche o refrigerate

0706 Carote, navoni, barbabietole da insalata, salsefrica o barba di becco, sedani-rapa, ravanelli e simili radici commestibili, freschi o refrigerati

0707 00 Cetrioli e cetriolini, freschi o refrigerati

0708 Legumi da granella, anche sgranati, freschi o refrigerati

ex 0709 Altri ortaggi, freschi o refrigerati, esclusi quelli delle sottovoci 0709 60 91, 0709 60 95, 0709 60 99, 0709 92 10, 0709 92 90 e 0709 99 60

ex 0802 Altre frutta a guscio, fresche o secche, anche sgusciate o decorticate, escluse noci di arec (o di betel) e noci di cola della sottovoce 0802 70 00, 0802 80 00

0803 10 10 Banane da cuocere, fresche

0803 10 90 Banane da cuocere, essiccate

0804 20 10 Fichi, freschi

0804 30 00 Ananassi

0804 40 00 Avocadi

0804 50 00 Guaiave, manghi e mangostani

0805 Agrumi, freschi o secchi

0806 10 10 Uve da tavola, fresche

0807 Meloni (compresi i cocomeri) e papaie, freschi

0808 Mele, pere e cotogne, fresche

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/775

Codice NC Designazione

0809 Albicocche, ciliege, pesche (comprese le pesche noci), prugne e prugnole, fresche

0810 Altra frutta fresca

0813 50 31

0813 50 39

Miscugli formati esclusivamente di frutta a guscio delle voci 0801 e 0802

0910 20 Zafferano

ex 0910 99 Timo, fresco o refrigerato

ex 1211 90 86 Basilico, melissa, menta, origano/maggiorana selvatica (Origanum vulgare), rosmarino, salvia, freschi o refrigerati

1212 92 00 Carrube

PARTE X

Prodotti trasformati a base di ortofrutticoli

Il settore degli ortofrutticoli trasformati comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) ex 0710 Ortaggi o legumi, anche cotti in acqua o al vapore, congelati, esclusi il granturco dolce della sottovoce 0710 40 00, le olive della sottovoce 0710 80 10 e i pimenti del genere Capsicum o del genere Pimenta della sottovoce 0710 80 59

ex 0711 Ortaggi o legumi temporaneamente conservati (per esempio mediante anidride solforosa o in acqua salata, solforata o addizionata di altre sostanze atte ad assicurarne temporaneamente la conservazione), ma non idonei all'alimentazione nello stato in cui sono presentati, esclusi le olive della sottovoce 0711 20, i pimenti del genere Capsicum o del genere Pimenta della sottovoce 0711 90 10 o il granturco dolce della sottovoce 0711 90 30

ex 0712 Ortaggi o legumi, secchi, anche tagliati in pezzi o a fette oppure tritati o polverizzati, ma non altrimenti preparati, escluse le patate della sottovoce ex 0712 90 05, disidratate per essicca­ mento artificiale ed al calore, non atte all'alimentazione umana, il granturco dolce delle sottovoci 0712 90 11 e 0712 90 19 e le olive della sottovoce ex 0712 90 90

0804 20 90 Fichi secchi

0806 20 Uve secche

ex 0811 Frutta, anche cotte in acqua o al vapore, congelate, senza aggiunta di zucchero o di altri dolcificanti, escluse le banane congelate della sottovoce ex 0811 90 95

ex 0812 Frutta temporaneamente conservate (per esempio mediante anidride solforosa o in acqua salata, solforata o addizionata di altre sostanze atte ad assicurarne temporaneamente la conservazione), ma non idonee all'alimentazione nello stato in cui sono presentate, escluse le banane temporaneamente conservate della sottovoce ex 0812 90 98

ex 0813 Frutta secche diverse da quelle delle voci da 0801 a 0806; miscugli di frutta secche o di frutta a guscio del presente capo, esclusi i miscugli formati esclusivamente di frutta a guscio delle voci 0801 e 0802 delle sottovoci 0813 50 31 e 0813 50 39

0814 00 00 Scorze di agrumi o di meloni (comprese quelle di cocomeri), fresche, congelate, presentate in acqua salata, solforata o addizionata di altre sostanze atte ad assicurarne temporaneamente la conservazione, oppure secche

0904 21 10 Peperoni essiccati (Capsicum annuum), non tritati né polverizzati

b) ex 0811 Frutta non cotte o cotte in acqua o al vapore, congelate, con aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti

ex 1302 20 Sostanze pectiche e pectinati

ITL 347/776 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

ex 2001 Ortaggi o legumi, frutta ed altre parti commestibili di piante, preparati o conservati nell'aceto o nell'acido acetico, esclusi:

— frutta del genere Capsicum diverse dai peperoni della sottovoce 2001 90 20

— granturco dolce (Zea mays var. saccharata) della sottovoce 2001 90 30

— ignami, patate dolci e parti commestibili simili di piante aventi tenore, in peso, di amido o di fecola uguale o superiore a 5 %, della sottovoce 2001 90 40

— cuori di palma della sottovoce ex 2001 90 92

— olive della sottovoce 2001 90 65

— foglie di vigna, germogli di luppolo e altre parti commestibili di piante della sottovoce ex 2001 90 97

2002 Pomodori preparati o conservati ma non nell'aceto o acido acetico

2003 Funghi e tartufi, preparati o conservati ma non nell'aceto o acido acetico

ex 2004 Altri ortaggi o legumi preparati o conservati, ma non nell'aceto o acido acetico, congelati, diversi dai prodotti della voce 2006, esclusi il granturco dolce (Zea mays var. saccharata) della sottovoce 2004 90 10, le olive della sottovoce ex 2004 90 30 e le patate preparate o con­ servate sotto forma di farina, semolino o fiocchi della sottovoce 2004 10 91

ex 2005 Altri ortaggi o legumi preparati o conservati, ma non nell'aceto o acido acetico, non congelati, diversi dai prodotti della voce 2006, escluse le olive della sottovoce 2005 70 00, il granturco dolce (Zea mays var. saccharata) della sottovoce 2005 80 00 e frutta del genere Capsicum diverse dai peperoni della sottovoce 2005 99 10 e le patate, preparate o conservate sotto forma di farina, semolino o fiocchi della sottovoce 2005 20 10

ex 2006 00 Ortofrutticoli, scorze di frutta ed altre parti di piante, cotte negli zuccheri o candite (sgoc­ ciolate, diacciate o cristallizzate), escluse le banane candite delle sottovoci ex 2006 00 38 e ex 2006 00 99

ex 2007 Confetture, gelatine, marmellate, puree e paste di frutta, ottenute mediante cottura, con o senza aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti, esclusi:

— preparati omogeneizzati di banane della sottovoce ex 2007 10

— confetture, gelatine, marmellate, puree e paste di banane delle sottovoci ex 2007 99 39, ex 2007 99 50 ed ex 2007 99 97

ex 2008 Frutta ed altre parti commestibili di piante, altrimenti preparate o conservate, con o senza aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti o di alcole, non nominate né comprese altrove, esclusi:

— burro di arachidi della sottovoce 2008 11 10

— cuori di palma della sottovoce 2008 91 00

— granturco della sottovoce 2008 99 85

— ignami, patate dolci e parti commestibili simili di piante aventi tenore, in peso, di amido o di fecola uguale o superiore a 5 %, della sottovoce 2008 99 91

— foglie di vigna, germogli di luppolo e altre parti commestibili di piante della sottovoce ex 2008 99 99

— miscugli di banane altrimenti preparati o conservati delle sottovoci ex 2008 97 59, ex 2008 97 78, ex 2008 97 93 ed ex 2008 97 98

— banane altrimenti preparate o conservate delle sottovoci ex 2008 99 49, ex 2008 99 67 ed ex 2008 99 99

ex 2009 Succhi di frutta o di ortaggi o legumi, non fermentati, senza aggiunta di alcole, anche addizionati di zuccheri o di altri dolcificanti, esclusi i succhi e i mosti di uva delle sottovoci 2009 61 e 2009 69 e i succhi di banana della sottovoce ex 2009 89 35, 2009 89 38, 2009 89 79, 2009 89 86, 2009 89 89 e 2009 89 99.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/777

PARTE XI

Banane

Il settore delle banane comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

0803 90 10 Banane fresche, escluse le banane da cuocere

0803 90 90 Banane essiccate, escluse le banane da cuocere

ex 0812 90 98 Banane temporaneamente conservate

ex 0813 50 99 Miscugli contenenti banane essiccate

1106 30 10 Farine, semolini e polveri di banane

ex 2006 00 99 Banane cotte negli zuccheri o candite

ex 2007 10 99 Preparazioni omogeneizzate di banane

ex 2007 99 39

ex 2007 99 50

ex 2007 99 97

Confetture, gelatine, marmellate, puree e paste di banane

ex 2008 97 59

ex 2008 97 78

ex 2008 97 93

ex 2008 97 96

ex 2008 97 98

Miscugli di banane altrimenti preparate o conservate, senza aggiunta di alcole

ex 2008 99 49

ex 2008 99 67

ex 2008 99 99

Banane altrimenti preparate o conservate

ex 2009 89 35

ex 2009 89 38

ex 2009 89 79

ex 2009 89 86

ex 2009 89 89

ex 2009 89 99

Succhi di banane

PARTE XII

Vino

Il settore vitivinicolo comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) 2009 61

2009 69

Succhi di uve (compresi i mosti di uva)

2204 30 92

2204 30 94

2204 30 96

2204 30 98

Altri mosti di uva, diversi da quelli parzialmente fermentati, anche mutizzati diversamente che con alcole

b) ex 2204 Vini di uve fresche, compresi i vini alcolizzati; mosti di uva diversi da quelli della voce 2009, esclusi gli altri mosti di uva delle sottovoci 2204 30 92, 2204 30 94, 2204 30 96 e 2204 30 98

c) 0806 10 90 Uve fresche diverse da quelle da tavola

2209 00 11

2209 00 19

Aceto di vino

ITL 347/778 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

d) 2206 00 10 Vinello

2307 00 11

2307 00 19

Fecce di vino

2308 00 11

2308 00 19

Vinaccia

PARTE XIII

Piante vive e prodotti della floricoltura

Il settore delle piante vive e dei prodotti della floricoltura comprende tutti i prodotti di cui al capo 6 della nomenclatura combinata.

PARTE XIV

Tabacco

Il settore del tabacco comprende i tabacchi greggi o non lavorati e i cascami di tabacco del codice 2401 della nomen­ clatura combinata.

PARTE XV

Bovini

Il settore delle carni bovine comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) da 0102 29 05 a

0102 29 99, 0102 39 10 e 0102 90 91

Animali vivi della specie bovina, delle specie domestiche, diversi dai riproduttori di razza pura

0201 Carni di animali della specie bovina, fresche o refrigerate

0202 Carni di animali della specie bovina, congelate

0206 10 95 Pezzi detti "onglets" e "hampes" freschi o refrigerati

0206 29 91 Pezzi detti "onglets" e "hampes" congelati

0210 20 Carni di animali della specie bovina, salate o in salamoia, secche o affumicate

0210 99 51 Pezzi detti "onglets" e "hampes", salati o in salamoia, secchi o affumicati

0210 99 90 Farine e polveri commestibili di carni o di frattaglie

1602 50 10 Altre preparazioni e conserve di carne o di frattaglie della specie bovina non cotte; miscugli di carne e/o di frattaglie, cotte, e di carne e/o di frattaglie, non cotte

1602 90 61 Altre preparazioni e conserve di carne contenenti carne e/o frattaglie della specie bovina non cotte; miscugli di carne e/o di frattaglie, cotte, e di carne e/o di frattaglie, non cotte

b) 0102 21, 0102 31 00 e 0102 90 20

Animali vivi della specie bovina, riproduttori di razza pura

0206 10 98 Frattaglie commestibili di animali delle specie bovina, esclusi i pezzi detti "onglets" e "ham­ pes", fresche o refrigerate, diverse da quelle destinate alla fabbricazione dei prodotti farma­ ceutici

0206 21 00

0206 22 00

0206 29 99

Frattaglie commestibili di animali della specie bovina, esclusi i pezzi detti "onglets" e "ham­ pes", congelate, diverse da quelle destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici

0210 99 59 Frattaglie commestibili di animali della specie bovina, salate o in salamoia, secche o affumi­ cate, diverse dai pezzi detti "onglets" e "hampes"

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/779

Codice NC Designazione

ex 1502 10 90 Grassi di animali della specie bovina, diversi da quelli della voce 1503

1602 50 31 e

1602 50 95

Altre preparazioni e conserve di carne o di frattaglie della specie bovina, diverse da quelle non cotte e miscugli di carne o di frattaglie cotte e di carne o di frattaglie non cotte

1602 90 69 Altre preparazioni e conserve di carne contenenti carne e/o frattaglie della specie bovina, diverse da quelle non cotte e miscugli di carne o di frattaglie cotte e di carne o di frattaglie non cotte

PARTE XVI

Latte e prodotti lattiero-caseari

Il settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) 0401 Latte e crema di latte, non concentrati e senza aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti

b) 0402 Latte e crema di latte, concentrati o con aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti

c) da 0403 10 11 a

0403 10 39

0403 9011 11 a

0403 90 69

Latticello, latte e crema coagulati, yogurt, chefir e altri tipi di latte e creme fermentati o acidificati, anche concentrati o con aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti, senza aggiunta di aromatizzanti e senza aggiunta di frutta o cacao

d) 0404 Siero di latte, anche concentrato o con aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti; prodotti costituiti di componenti naturali del latte, anche con aggiunta di zuccheri o di altri dolcifi­ canti, non nominati né compresi altrove

e) ex 0405 Burro ed altre materie grasse provenienti dal latte; paste da spalmare lattiere aventi tenore, in peso, di materie grasse superiore a 75 % ed inferiore a 80 %

f) 0406 Formaggi e latticini

g) 1702 19 00 Lattosio e sciroppo di lattosio senza aggiunta di aromatizzanti o di coloranti, contenenti, in peso, meno di 99 % di lattosio, espresso in lattosio anidro calcolato su sostanza secca

h) 2106 90 51 Sciroppo di lattosio, aromatizzato o colorato

i) ex 2309 Preparazioni dei tipi utilizzati per l'alimentazione degli animali:

ex 2309 10 – Alimenti per cani o gatti, condizionati per la vendita al minuto:

2309 10 15

2309 10 19

2309 10 39

2309 10 59

2309 10 70

– – Contenenti amido o fecola, glucosio o sciroppo di glucosio, maltodestrina o sciroppo di maltodestrina delle sottovoci 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55 o prodotti lattiero-caseari

ex 2309 90 – altri:

2309 90 35 – – altri, comprese le premiscele:

2309 90 39

2309 90 49

2309 90 59

2309 90 70

– – – contenenti amido o fecola, sciroppo di glucosio, maltodestrina o sciroppo di maltode­ strina delle sottovoci 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55 o prodotti lattiero-caseari

ITL 347/780 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

PARTE XVII

Carni suine

Il settore delle carni suine comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) ex 0103 Animali vivi della specie suina domestica, diversi dai riproduttori di razza pura

b) ex 0203 Carni di animali della specie suina domestica, fresche, refrigerate o congelate

ex 0206 Frattaglie commestibili della specie suina domestica, diverse da quelle per la fabbricazione dei prodotti farmaceutici, fresche, refrigerate o congelate

0209 10 Lardo senza parti magre e grasso di maiale non fusi né altrimenti estratti, freschi, refrigerati, congelati, salati o in salamoia, secchi o affumicati

ex 0210 Carni e frattaglie commestibili della specie suina domestica, salate o in salamoia, secche o affumicate

1501 10

1501 20

Grassi di maiale (compreso lo strutto)

c) 1601 00 Salsicce, salami e prodotti simili, di carne, di frattaglie o di sangue; preparazioni alimentari a base di tali prodotti

1602 10 00 Preparazioni omogeneizzate di carni, di frattaglie o di sangue

1602 20 90 Preparazioni e conserve di fegato di qualsiasi animale diverso dall'oca o dall'anatra

1602 41 10

1602 42 10

da 1602 49 11 a

1602 49 50

Altre preparazioni e conserve contenenti carni o frattaglie della specie suina domestica

1602 90 10 Preparazioni di sangue di qualsiasi animale

1602 90 51 Altre preparazioni e conserve contenenti carni o frattaglie della specie suina domestica

1902 20 30 Paste alimentari farcite (anche cotte o altrimenti preparate) contenenti, in peso, più di 20 % di salsicce, di salami e simili, di carni, di frattaglie di ogni specie, compresi i grassi, qualunque sia la loro natura o la loro origine

PARTE XVIII

Ovini e caprini

Il settore delle carni ovine e caprine comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) 0104 10 30 Agnelli (non ancora usciti dall'anno)

0104 10 80 Animali vivi della specie ovina, diversi dai riproduttori di razza pura e dagli agnelli

0104 20 90 Animali vivi della specie caprina, diversi dai riproduttori di razza pura

0204 Carni di animali delle specie ovina o caprina, fresche, refrigerate o congelate

0210 99 21 Carni di animali delle specie ovina e caprina, non disossate, salate o in salamoia, secche o affumicate

0210 99 29 Carni di animali delle specie ovina e caprina, disossate, salate o in salamoia, secche o affumicate

b) 0104 10 10 Animali vivi della specie ovina, riproduttori di razza pura

0104 20 10 Animali vivi della specie caprina, riproduttori di razza pura

0206 80 99 Frattaglie commestibili di animali delle specie ovina e caprina, fresche o refrigerate, diverse da quelle destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/781

Codice NC Designazione

0206 90 99 Frattaglie commestibili di animali delle specie ovina e caprina, congelate, diverse da quelle destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici

0210 99 85 Frattaglie commestibili di animali delle specie ovina e caprina, salate o in salamoia, secche o affumicate

ex 1502 90 90 Grassi di animali della specie ovina e caprina, diversi da quelli di cui alla voce 1503

c) 1602 90 91 Altre preparazioni e conserve di carni o di frattaglie di ovini o di caprini;

1602 90 95

PARTE XIX

Uova

Il settore delle uova comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) 0407 11 00

0407 19 11

0407 19 19

0407 21 00

0407 29 10

0407 90 10

Uova di volatili da cortile in guscio, fresche, conservate o cotte

b) 0408 11 80

0408 19 81

0408 19 89

0408 91 80

0408 99 80

Altre uova di volatili sgusciate e altri tuorli, diversi da quelli inadatti al consumo umano, freschi, essiccati, cotti in acqua o al vapore, modellati, congelati o altrimenti conservati, anche con aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti

PARTE XX

Carni di pollame

Il settore delle carni di pollame comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

a) 0105 Pollame vivo, ossia pollame della specie Gallus domesticus, anatre, oche, tacchini e faraone

b) ex 0207 Carni e frattaglie commestibili, fresche, refrigerate o congelate, di volatili della voce 0105, esclusi i fegati di cui alla lettera c)

c) 0207 13 91

0207 14 91

0207 26 91

0207 27 91

0207 43 00

0207 44 91

0207 45 93

0207 45 95

Fegato di volatili, freschi, refrigerati, congelati

0210 99 71

0210 99 79

Fegati di volatili, salati, in salamoia, secchi o affumicati

d) 0209 90 00 Grasso di volatili non fuso né altrimenti estratto, fresco, refrigerato, congelato, salato o in salamoia, secco o affumicato

e) 1501 90 00 Grasso di volatili

ITL 347/782 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

f) 1602 20 10 Altre preparazioni o conserve di fegato d'oca o di anatra

1602 31

1602 32

1602 39

Altre preparazioni e conserve di carni o di frattaglie di volatili della voce 0105

PARTE XXI

Alcole etilico di origine agricola

1. Il settore dell'alcole etilico comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

ex 2207 10 00 Alcole etilico non denaturato, con titolo alcolometrico volumico uguale o superiore a 80 % vol, ottenuto a partire dai prodotti agricoli di cui all'allegato I dei trattati

ex 2207 20 00 Alcole etilico ed acquaviti, denaturati, di qualsiasi titolo, ottenuti a partire dai prodotti agricoli di cui all'allegato I dei trattati

ex 2208 90 91

ed

ex 2208 90 99

Alcole etilico non denaturato, con titolo alcolometrico volumico inferiore a 80 % vol, otte­ nuto a partire dai prodotti agricoli di cui all'allegato I dei trattati

2. Il settore dell'alcole etilico comprende anche i prodotti a base di alcole etilico di origine agricola del codice NC 2208, presentati in recipienti di contenuto superiore a 2 litri, che presentino tutte le caratteristiche di un alcole etilico di cui al punto 1.

PARTE XXII

Prodotti dell'apicoltura

Il settore dell'apicoltura comprende i prodotti elencati nella tabella che segue:

Codice NC Designazione

0409 00 00 Miele naturale

ex 0410 00 00 Pappa reale e propoli, commestibili

ex 0511 99 85 Pappa reale e propoli, non commestibili

ex 1212 99 95 Polline

ex 1521 90 Cera d'api

PARTE XXIII

Bachi da seta

Il settore della bachicoltura comprende i bachi da seta di cui alla sottovoce NC ex 0106 90 00 nonché le uova di bachi da seta di cui alla sottovoce NC ex 0511 99 85.

PARTE XXIV

Altri prodotti

Per "altri prodotti" si intendono i prodotti agricoli diversi da quelli elencati nelle parti da I a XXIII, compresi quelli elencati nelle sezioni 1 e 2 della presente parte.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/783

Sezione 1

Codice NC Designazione

ex 0101 Cavalli, asini, muli e bardotti, vivi:

– Cavalli

0101 21 00 – – Riproduttori di razza pura (a):

0101 29 – – altri:

0101 29 90 – – – diversi da quelli destinati alla macellazione

0101 30 00 – – Asini

0101 90 00 Altri

ex 0102 Animali vivi della specie bovina:

– – diversi dai riproduttori di razza pura:

– – – diversi da quelli delle specie domestiche

0102 39 90,

0102 90 99 e

ex 0103 Animali vivi della specie suina:

0103 10 00 – Riproduttori di razza pura (b)

– altri:

ex 0103 91 – – di peso inferiore a 50 kg:

0103 91 90 – – – diversi da quelli delle specie domestiche

ex 0103 92 – – di peso uguale o superiore a 50 kg:

0103 92 90 – – diversi da quelli delle specie domestiche

0106 Altri animali vivi

ex 0203 Carni di animali della specie suina, fresche, refrigerate o congelate:

– fresche o refrigerate:

ex 0203 11 – – in carcasse o mezzene:

0203 11 90 – – – diverse da quelle della specie suina domestica

ex 0203 12 – – Prosciutti, spalle e loro pezzi, non disossati:

0203 12 90 – – – diversi da quelli della specie suina domestica

ex 0203 19 – – altre:

0203 19 90 – – – diverse da quelli della specie suina domestica

– Congelate:

ex 0203 21 – – in carcasse o mezzene:

0203 21 90 – – – diverse da quelle della specie suina domestica

ex 0203 22 – – Prosciutti, spalle e loro pezzi, non disossati:

0203 22 90 – – – diversi da quelli della specie suina domestica

ex 0203 29 – – altre

0203 29 90 – – – diverse da quelle della specie suina domestica

ex 0205 00 Carni di animali delle specie asinina o mulesca o di bardotti, fresche, refrigerate o congelate

ITL 347/784 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

ex 0206 Frattaglie commestibili di animali delle specie bovina, suina, ovina, caprina, equina, asinina o mulesca, fresche, refrigerate o congelate:

ex 0206 10 – della specie bovina, fresche o refrigerate

0206 10 10 – – destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici (c)

– della specie bovina, congelate:

ex 0206 22 00 – – Fegati:

– – – destinati alla fabbricazione di prodotti farmaceutici (c)

ex 0206 29 – – altre

0206 29 10 – – – destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici (c)

ex 0206 30 00 – della specie suina, fresche o refrigerate:

– – destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici (c)

– – altre:

– – – diverse da quelle della specie suina domestica

– della specie suina, congelate:

ex 0206 41 00 – – Fegati:

– – – destinati alla fabbricazione di prodotti farmaceutici (c)

– – – altre:

– – – – diverse da quelle della specie suina domestica

ex 0206 49 00 – – altre:

– – – della specie suina domestica:

– – – – destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici (c)

– – – altre

ex 0206 80 – altre, fresche o refrigerate:

0206 80 10 – – destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici (c)

– – altre:

0206 80 91 – – – delle specie equina, asinina o mulesca

ex 0206 90 – altre, congelate:

0206 90 10 – – destinate alla fabbricazione di prodotti farmaceutici (c)

– – altre:

0206 90 91 – – – delle specie equina, asinina o mulesca

0208 Altre carni e frattaglie commestibili, fresche, refrigerate o congelate

ex 0210 Carni e frattaglie commestibili, salate o in salamoia, secche o affumicate; farine e polveri, commestibili, di carni o di frattaglie:

– Carni della specie suina:

ex 0210 11 – – Prosciutti, spalle e loro pezzi, non disossati:

0210 11 90 – – – diversi da quelli della specie suina domestica

ex 0210 12 – – Pancette (ventresche) e loro pezzi:

0210 12 90 – – – diversi da quelli della specie suina domestica

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/785

Codice NC Designazione

ex 0210 19 – – altre:

0210 19 90 – – – diverse da quelli della specie suina domestica

– altre, comprese le farine e le polveri commestibili, di carni o di frattaglie:

0210 91 00 – – di primati

0210 92 – – di balene, delfini e marsovini (mammiferi della specie dei cetacei); di lamantini e di dugonghi (mammiferi della specie dei sireni); foche, leoni marini e trichechi (mammiferi del sottordine dei pinnipedi)

0210 93 00 – – di rettili (compresi i serpenti e le tartarughe marine)

ex 0210 99 – – altre:

– – – Carni:

0210 99 31 – – – – di renna

0210 99 39 – – – – altre

– – – Frattaglie:

– – – – diverse da quelle della specie suina domestica, bovina, ovina e caprina

0210 99 85 – – – – – diverse dai fegati di volatili

ex 0407 Uova di volatili, in guscio, fresche, conservate o cotte:

0407 19 90

0407 29 90 e

0407 90 90

– diverse da quelle di volatili da cortile

ex 0408 Uova di volatili sgusciate e tuorli, freschi, essiccati, cotti in acqua o al vapore, modellati, congelati o altrimenti conservati, anche con aggiunta di zuccheri o di altri dolcificanti:

– Tuorli:

ex 0408 11 – – essiccati:

0408 11 20 – – – non atti ad uso alimentare (d)

ex 0408 19 – – altri:

0408 19 20 – – – non atti ad uso alimentare (d)

– altri:

ex 0408 91 – – essiccati:

0408 91 20 – – – non atti ad uso alimentare (d)

ex 0408 99 – – altri:

0408 99 20 – – – non atti ad uso alimentare (d)

0410 00 00 Prodotti commestibili di origine animale, non nominati né compresi altrove

0504 00 00 Budella, vesciche e stomaci di animali, interi o in pezzi, diversi da quelli di pesci, freschi, refrigerati, congelati, salati o in salamoia, essiccati o affumicati

ex 0511 Prodotti di origine animale, non nominati né compresi altrove; animali morti dei capitoli 1 o 3, non atti all'alimentazione umana:

0511 10 00 – Sperma bovino

– altri:

ex 0511 99 – – altri:

0511 99 85 – – – altri

ITL 347/786 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

ex 0709 Altri ortaggi o legumi, freschi o refrigerati:

ex 0709 60 – Pimenti del genere Capsicum o del genere Pimenta:

– – altri:

0709 60 91 – – – – del genere Capsicum destinati alla fabbricazione della capsicina o delle tinture di oleo­ resine di Capsicum (c)

0709 60 95 – – – destinati alla fabbricazione industriale di oli essenziali o di resinoidi (c)

0709 60 99 – – – altri

ex 0710 Ortaggi o legumi (non cotti o cotti in acqua o al vapore), congelati:

ex 0710 80 – altri ortaggi o legumi:

– – Pimenti del genere Capsicum o del genere Pimenta:

0710 80 59 – – – diversi dai peperoni

ex 0711 Ortaggi o legumi temporaneamente conservati (per esempio: mediante anidride solforosa o in acqua salata, solforata o addizionata di altre sostanze atte ad assicurarne temporaneamente la conservazione), ma non atti per l'alimentazione nello stato in cui sono presentati:

ex 0711 90 – altri ortaggi o legumi; miscele di ortaggi o legumi:

– – Ortaggi o legumi:

0711 90 10 – – – – Pimenti del genere Capsicum o del genere Pimenta, esclusi i peperoni

ex 0713 Legumi da granella secchi, sgranati, anche decorticati o spezzati:

ex 0713 10 – Piselli (Pisum sativum):

0713 10 90 – – diversi da quelli destinati alla semina

ex 0713 20 00 – Ceci (garbanzos):

– – diversi da quelli destinati alla semina

– Fagioli (Vigna spp., Phaseolus spp.):

ex 0713 31 00 – – Fagioli delle specie Vigna mungo (L) Hepper o Vigna radiata (L) Wilczek:

– – – diversi da quelli destinati alla semina

ex 0713 32 00 – – Fagioli Adzuki (Phaseolus o Vigna angularis):

– – – diversi da quelli destinati alla semina

ex 0713 33 – – Fagioli comuni (Phaseolus vulgaris):

0713 33 90 – – – diversi da quelli destinati alla semina

ex 0713 34 00 – – Fagiolo Bambara o di terra (Vigna subterranea o Voandzeia subterranea)

ex 0713 35 00 – – – diverso da quelli destinati alla semina

ex 0713 39 00 – – Fagiolo dall'occhio (Vigna unguiculata)

– – – diverso da quelli destinati alla semina

– – altri:

– – – diversi da quelli destinati alla semina

ex 0713 40 00 – Lenticchie:

– – diverse da quelle destinate alla semina

ex 0713 50 00 – Fave (Vicia faba var. major) e favette (Vicia faba var. equina e Vicia faba var. minor):

– – diverse da quelle destinate alla semina

ex 0713 60 00 – Pisello caiano o del tropico (Cajanus cajan):

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/787

Codice NC Designazione

– – diverso da quelli destinati alla semina

ex 0713 90 00 – altri:

– – diversi da quelli destinati alla semina

0801 Noci di cocco, noci del Brasile e noci di acagiù, fresche o secche, anche sgusciate o decorticate

ex 0802 Altre frutta a guscio, fresche o secche, anche sgusciate o decorticate

0802 70 00 – Noci di cola (Cola spp.)

0802 80 00 – Noci di arec

ex 0804 Datteri, fichi, ananassi, avocadi, guaiave, manghi e mangostani, freschi o secchi:

0804 10 00 – Datteri

0902 Tè, anche aromatizzato

ex 0904 Pepe del genere Piper; pimenti del genere Capsicum o del genere Pimenta, essiccati, tritati o polverizzati, esclusi i peperoni della sottovoce 0904 21 10

0905 Vaniglia

0906 Cannella e fiori di cinnamomo

0907 Garofani (antofilli, chiodi e steli)

0908 Noci moscate, macis, amomi e cardamomi

0909 Semi di anice, di badiana, di finocchio, di coriandolo, di cumino, di carvi; bacche di ginepro

ex 0910 Zenzero, curcuma, foglie di alloro, curry e altre spezie esclusi timo e zafferano

ex 1106 Farine e semolini dei legumi da granella secchi della voce 0713, di sago o di radici o tuberi della voce 0714 e dei prodotti del capo 8:

1106 10 00 – dei legumi da granella secchi della voce 0713

ex 1106 30 – dei prodotti del capo 8:

1106 30 90 – – diversi dalle banane

ex 1108 Amidi e fecole; inulina:

1108 20 00 – Inulina

1201 90 00 Fave di soia, anche frantumate, diverse dalle sementi […]

1202 41 00 Arachidi non tostate né altrimenti cotte, con guscio, diverse dalle sementi […]

1202 42 00 Arachidi non tostate né altrimenti cotte, sgusciate, anche frantumate, diverse dalle sementi

1203 00 00 Copra

1204 00 90 Semi di lino, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

1205 10 90 ed ex 1205 90 00

Semi di ravizzone o di colza, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

1206 00 91 Semi di girasole, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

1206 00 99

1207 29 00 Semi di cotone, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

1207 40 90 Semi di sesamo, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

1207 50 90 Semi di senapa, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

1207 91 90 Semi di papavero nero o bianco, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

1207 99 91 Semi di canapa, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

ITL 347/788 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

ex 1207 99 96 Altri semi e frutti oleosi, anche frantumati, diversi da quelli destinati alla semina

1208 Farine di semi o di frutti oleosi, diverse dalla farina di senapa

ex 1211 Piante, parti di piante, semi e frutti, delle specie utilizzate principalmente in profumeria, in medicina o nella preparazione di insetticidi, antiparassitari o simili, freschi o secchi, anche tagliati, frantumati o polverizzati ad eccezione dei prodotti del codice NC ex 1211 90 86 nella parte IX

ex 1212 Carrube, alghe, barbabietole da zucchero e canne da zucchero, fresche, refrigerate, congelate o secche, anche polverizzate; noccioli e mandorle di frutti e altri prodotti vegetali (comprese le radici di cicoria non torrefatte di Cichorium intybus var: sativum), impiegati principalmente nell'alimentazione umana, non nominati né compresi altrove:

ex 1212 99 – – diversi dalle canne da zucchero:

1212 99 41 e 1212 99 49

– – – Semi di carrube

ex 1212 99 95 – – – altri, ad eccezione delle radici di cicoria

1213 00 00 Paglia e lolla di cereali, gregge, anche trinciate, macinate, pressate o agglomerate in forma di pellet

ex 1214 Navoni-rutabaga, barbabietole da foraggio, radici da foraggio, fieno, erba medica, trifoglio, lupinella, cavoli da foraggio, lupino, vecce e altri simili prodotti da foraggio, anche agglome­ rati in forma di pellet:

ex 1214 10 00 – Farina ed agglomerati in forma di pellet, di erba medica, eccetto di erba medica essiccata artificialmente con il calore, o di erba medica altrimenti essiccata e macinata

ex 1214 90 – altri:

1214 90 10 – – Barbabietole da foraggio, navoni-rutabaga ed altre radici da foraggio

ex 1214 90 90 – – altri, esclusi:

– Erba medica, lupinella, trifoglio, lupino, vecce e altri simili prodotti da foraggio disidratati mediante essiccamento artificiale con il calore, esclusi il fieno e i cavoli da foraggio nonché i prodotti contenenti fieno

– Erba medica, lupinella, trifoglio, lupino, vecce, meliloto, tartufi di prato e ginestrino, altri­ menti essiccati e macinati

ex 1502 Grassi di animali della specie bovina, ovina e caprina, diversi da quelli della voce 1503:

ex 1502 10 10

ex 1502 90 10

– destinati ad usi industriali diversi dalla fabbricazione di prodotti per l'alimentazione umana, esclusi i grassi di ossa e di residui (c)

1503 00 Stearina solare, olio di strutto, oleostearina, oleomargarina ed olio di sevo, non emulsionati, non mescolati né altrimenti preparati

ex 1504 Grassi ed oli e loro frazioni, di pesci o di mammiferi marini, anche raffinati, ma non modificati chimicamente esclusi gli oli di fegato di pesci e loro frazioni di cui alle voci 1504 10 e grassi ed oli e loro frazioni, di pesci, diversi dagli oli di fegato della voce 1504 20

1507 Olio di soia e sue frazioni, anche raffinati, ma non modificati chimicamente

1508 Olio di arachide e sue frazioni, anche raffinati, ma non modificati chimicamente

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/789

Codice NC Designazione

1511 Olio di palma e sue frazioni, anche raffinati, ma non modificati chimicamente

1512 Oli di girasole, di cartamo o di cotone e loro frazioni, anche raffinati, ma non modificati chimicamente

1513 Oli di cocco (olio di copra), di palmisti o di babassù e loro frazioni, anche raffinati, ma non modificati chimicamente

1514 Oli di ravizzone, di colza o di senapa e loro frazioni, anche raffinati, ma non modificati chimicamente

ex 1515 Altri grassi ed oli vegetali (escluso l'olio di jojoba della sottovoce 1515 90 11) e loro frazioni, fissi, anche raffinati, ma non modificati chimicamente

ex 1516 Grassi e oli animali o vegetali e loro frazioni, parzialmente o totalmente idrogenati, intere­ sterificati, riesterificati o elaidinizzati, anche raffinati, ma non altrimenti preparati (esclusi gli oli di ricino idrogenati, detti "opalwax" della sottovoce 1516 20 10)

ex 1517 Margarina; miscele o preparazioni alimentari di grassi o di oli animali o vegetali o di frazioni di differenti grassi o oli di questo capo, diversi dai grassi e dagli oli alimentari e le loro frazioni della voce 1516, escluse le sottovoci 1517 10 10, 1517 90 10 e 1517 90 93

1518 00 31 e

1518 00 39

Oli vegetali fissi, fluidi, semplicemente miscelati, destinati ad usi tecnici od industriali diversi dalla fabbricazione di prodotti per l'alimentazione umana (c)

1522 00 91 Morchie o fecce di olio; paste di saponificazioni provenienti dal trattamento delle sostanze grasse o delle cere animali o vegetali, escluse quelle contenenti olio aventi le caratteristiche dell'olio d'oliva

1522 00 99 Altri residui provenienti dal trattamento delle sostanze grasse o delle cere animali o vegetali, escluse quelle contenenti olio avente le caratteristiche dell'olio di oliva

ex 1602 Altre preparazioni e conserve di carni, di frattaglie o di sangue:

– della specie suina:

ex 1602 41 – – Prosciutti e loro pezzi:

1602 41 90 – – – diversi da quelli della specie suina domestica

ex 1602 42 – – Spalle e loro pezzi:

1602 42 90 – – – diverse da quelle della specie suina domestica

ex 1602 49 – – altre, compresi i miscugli:

1602 49 90 – – – diverse da quelle della specie suina domestica

ex 1602 90 – altre, comprese le preparazioni di sangue di qualsiasi animale:

– – diverse dalle preparazioni di sangue di qualsiasi animale:

1602 90 31 – – – di selvaggina o di coniglio

– – – altre:

– – – – diverse da quelle contenenti carne e/o frattaglie della specie suina domestica:

– – – – – diverse da quelle contenenti carne e/o frattaglie della specie bovina:

1602 90 99 – – – – – – diverse da quelle di ovini o caprini

ex 1603 00 Estratti e sughi di carne

1801 00 00 Cacao in grani anche infranto, greggio o torrefatto

1802 00 00 Gusci, pellicole (bucce) ed altri residui di cacao

ITL 347/790 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Codice NC Designazione

ex 2001 Ortaggi o legumi, frutta e altre parti commestibili di piante, preparati o conservati nell'aceto o nell'acido acetico:

ex 2001 90 – altri:

2001 90 20 – – Frutta del genere Capsicum diverse dai peperoni

ex 2005 Altri ortaggi o legumi preparati o conservati ma non nell'aceto o acido acetico, non congelati, diversi dai prodotti della voce 2006:

ex 2005 99 – Altri ortaggi o legumi e miscugli di ortaggi e di legumi:

2005 99 10 – – Frutta del genere Capsicum diverse dai peperoni

ex 2206 Altre bevande fermentate (per esempio: sidro, sidro di pere, idromele); miscele di bevande fermentate e miscele di bevande fermentate e di bevande non alcoliche, non nominate né comprese altrove:

da 2206 31 91 a

2206 00 89

– diverse dal vinello

ex 2301 Farine, polveri e agglomerati in forma di pellet, di carni, di frattaglie, di pesci o di crostacei, di molluschi o di altri invertebrati acquatici, non adatti all'alimentazione umana; ciccioli:

2301 10 00 – Farine, polveri e agglomerati in forma di pellet, di carni o di frattaglie; ciccioli

ex 2302 Crusche, stacciature ed altri residui, anche agglomerati in forma di pellet, della vagliatura, della molitura o di altre lavorazioni dei cereali o dei legumi:

2302 50 00 – di legumi

2304 00 00 Panelli e altri residui solidi, anche macinati o agglomerati in forma di pellet, dell'estrazione dell'olio di soia

2305 00 00 Panelli e altri residui solidi, anche macinati o agglomerati in forma di pellet, dell'estrazione dell'olio di arachide

ex 2306 Panelli e altri residui solidi, anche macinati o agglomerati in forma di pellet, dell'estrazione di grassi od oli vegetali, diversi da quelli delle voci 2304 o 2305 ad eccezione della sottovoce 2306 90 05 (panelli ed altri residui solidi dell'estrazione di germi di granturco) e 2306 90 11 e 2306 90 19 (sanse di olive e altri residui solidi dell'estrazione dell'olio di oliva)

ex 2307 00 Fecce di vino; tartaro greggio

2307 00 90 – Tartaro greggio

ex 2308 00 Materie vegetali e cascami vegetali, residui e sottoprodotti vegetali, anche agglomerati in forma di pellet, dei tipi utilizzati per l'alimentazione degli animali, non nominati né compresi altrove:

2308 00 90 – diversi dalla vinaccia, dalle ghiande di querce e castagne d'India e da altri residui della spremitura di frutta, diversa dall'uva

ex 2309 Preparazioni dei tipi utilizzati per l'alimentazione degli animali:

ex 2309 10 – Alimenti per cani o gatti, condizionati per la vendita al minuto:

2309 10 90 – – diversi da quelli contenenti amido o fecola, glucosio o sciroppo di glucosio, maltodestrina o sciroppo di maltodestrina delle sottovoci 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55 o prodotti lattiero-caseari

ex 2309 90 – altri:

ex 2309 90 10 – – altri, comprese le premiscele:

– – Prodotti detti "solubili" di mammiferi marini

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/791

Codice NC Designazione

ex 2309 90 91 a

2309 90 96

– – – diversi da quelli contenenti amido o fecola, glucosio o sciroppo di glucosio, maltodestrina o sciroppo di maltodestrina delle sottovoci 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55 o prodotti lattiero-caseari, esclusi:

– Concentrati di proteine ottenuti da succo di erba medica e di erba

– Prodotti disidratati ottenuti esclusivamente dai residui solidi e dai succhi della preparazione dei concentrati indicati al primo trattino

(a) L'ammissione in questa sottovoce è subordinata alle condizioni previste dalle disposizioni dell'Unione adottate al riguardo [cfr. direttiva 94/28/CE del Consiglio (1); regolamento della Commissione (CE) n. 504/2008 (2)]. (1) Direttiva 94/28/CE del Consiglio, del 23 giugno 1994, che fissa i principi relativi alle condizioni zootecniche e genealogiche

applicabili all'importazione di animali, sperma, ovuli ed embrioni provenienti da paesi terzi e che modifica la direttiva 77/504/CEE relativa agli animali della specie bovina riproduttori di razza pura (GU L 178 del 12.7.1994, pag. 66).

(2) Regolamento (CE) n. 504/2008 della Commissione, del 6 giugno 2008, recante attuazione delle direttive 90/426/CEE e 90/427/CEE del Consiglio per quanto riguarda i metodi di identificazione degli equidi (GU L 149 del 7.6.2008, pag. 3).

(b) L'ammissione in questa sottovoce è subordinata alle condizioni previste dalle disposizioni dell'Unione adottate al riguardo [cfr. direttiva 88/661/CEE del Consiglio (3); direttiva 94/28/CE e decisione 96/510/CE della Commissione (4)). (3) Direttiva 88/661/CEE del Consiglio del 19 dicembre 1988 relativa alle norme zootecniche applicabili agli animali riproduttori della

specie suina (GU L 382 del 31.12.1988, pag. 36). (4) Decisione 96/510/CE della Commissione del 18 luglio 1996 che stabilisce i certificati genealogici e zootecnici per l'importazione di

animali riproduttori e di loro sperma, ovuli ed embrioni (GU L 210 del 20.8.1996, pag. 53). (c) L'ammissione in questa sottovoce è subordinata alle condizioni previste dalle disposizioni dell'Unione adottate al riguardo [cfr. articoli

da 291 a 300 del regolamento (CEE) n. 2454/93). (d) L'ammissione in questa sottovoce è subordinata alle condizioni previste alla sezione II, lettera F, delle disposizioni preliminari della

nomenclatura combinata.

Sezione 2

Codice NC Designazione

0101 29 10 Cavalli vivi destinati alla macellazione (a)

ex 0205 00 Carni di animali della specie equina, fresche, refrigerate o congelate

0210 99 10 Carni di cavallo, salate o in salamoia o anche secche

0511 99 10 Tendini e nervi; Tendini e nervi, ritagli e altri cascami simili di pelli gregge

0701 Patate, fresche o refrigerate

0901 Caffè, anche torrefatto o decaffeinizzato; bucce e pellicole di caffè; succedanei del caffè contenenti caffè in qualsiasi proporzione

1105 Farina, semolino, polvere, fiocchi, granuli e agglomerati in forma di pellet, di patate

ex 1212 99 95 Radici di cicoria

2209 00 91 and 2209 00 99

Aceti commestibili e loro succedanei commestibili ottenuti dall'acido acetico, diversi dall'aceto di vino

4501 Sughero naturale greggio o semplicemente preparato; cascami di sughero; sughero frantuma­ to, granulato o polverizzato

(a) L'ammissione in questa sottovoce è subordinata alle condizioni previste dalle disposizioni dell'Unione adottate al riguardo (cfr. articoli da 291 a 300 del regolamento (CEE) n. 2454/93)).

ITL 347/792 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

ALLEGATO II

DEFINIZIONI DI CUI ALL'ARTICOLO 3, PARAGRAFO 1

PARTE I

Definizioni per il settore del riso

I. Per "risone", "riso semigreggio", "riso semilavorato", "riso lavorato", "riso a grani tondi", "riso a grani medi", "riso a grani lunghi A o B" e "rotture di riso" si intende:

1. a) "risone": riso provvisto della lolla dopo trebbiatura;

b) "riso semigreggio": il risone dal quale è stata asportata soltanto la lolla. In questa definizione rientrano tra l'altro i tipi di riso recanti le denominazioni commerciali "riso bruno", "riso cargo", "riso loonzain" e "riso sbramato";

c) "riso semilavorato": il risone dal quale sono stati asportati la lolla, parte del germe e, totalmente o parzialmente, gli strati esterni del pericarpo ma non quelli interni;

d) "riso lavorato": il risone dal quale sono stati asportati la lolla, tutti gli strati esterni e interni del pericarpo, tutto il germe nel caso del riso a grani lunghi e a grani medi e almeno una parte del germe nel caso del riso a grani tondi, ma nel quale possono sussistere striature bianche longitudinali sul 10 % dei grani al massimo;

2. a) "riso a grani tondi": riso i cui grani hanno una lunghezza pari o inferiore a 5,2 millimetri, con un rapporto lunghezza/larghezza inferiore a 2;

b) "riso a grani medi": riso i cui grani hanno una lunghezza superiore a 5,2 millimetri e pari o inferiore a 6,0 millimetri, con un rapporto lunghezza/larghezza inferiore a 3;

c) "riso a grani lunghi":

i) categoria A, segnatamente riso di lunghezza superiore a 6,0 millimetri e con un rapporto lunghezza/lar­ ghezza superiore a 2 ed inferiore a 3;

ii) categoria B, segnatamente riso di lunghezza superiore a 6,0 millimetri e con un rapporto lunghezza/lar­ ghezza pari o superiore a 3;

d) "misurazione dei grani": la misurazione dei grani effettuata su riso lavorato in base al seguente metodo:

i) prelevare un campione rappresentativo della partita;

ii) selezionare il campione per operare su grani interi, compresi quelli a maturazione incompleta;

iii) effettuare due misurazioni, ciascuna su 100 grani e stabilirne la media;

iv) determinare il risultato in millimetri, arrotondato ad un decimale;

3. "rotture di riso": frammenti di grani aventi una lunghezza uguale o inferiore ai tre quarti della lunghezza media del grano intero.

II. Per quanto riguarda i grani e le rotture che non sono di qualità perfetta, si applicano le seguenti definizioni:

1. "Grani interi": grani ai quali è stata tolta, indipendentemente dalle caratteristiche proprie di ciascuna fase di lavorazione, al massimo una parte del dente.

2. "Grani spuntati": grani ai quali è stato tolto tutto il dente.

3. "Grani rotti o rotture": grani a cui è stata tolta una parte del volume superiore al dente; le rotture comprendono:

i) le grosse rotture (frammenti di grano la cui lunghezza è uguale o superiore alla metà di quella di un grano, ma che non costituiscono un grano intero);

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/793

ii) le medie rotture (frammenti di grano la cui lunghezza è uguale o superiore al quarto di quella di un grano, ma che non raggiungono la taglia minima delle grosse rotture);

iii) le piccole rotture (frammenti di grano che non raggiungono il quarto di grano, ma che non passano attraverso un setaccio le cui maglie misurano 1,4 mm);

iv) i frammenti (piccoli frammenti o particelle di grano che devono poter passare attraverso un setaccio le cui maglie misurano 1,4 mm); sono assimilati ai frammenti i grani spaccati (frammenti di grano provocati dalla spaccatura longitudinale del grano).

4. "Grani verdi": grani a maturazione incompleta.

5. "Grani che presentano deformità naturali": grani che mostrano deformità naturali, di origine ereditaria o meno, rispetto alle caratteristiche morfologiche tipiche della varietà.

6. "Grani gessati": grani di cui almeno i tre quarti della superficie presentano un aspetto opaco e farinoso.

7. "Grani striati rossi": grani che presentano, secondo diverse intensità e tonalità, striature longitudinali di colore rosso dovute a residui del pericarpo.

8. "Grani vaiolati": grani aventi un piccolo cerchio ben delimitato di colore scuro e di forma più o meno regolare; sono inoltre considerati come grani vaiolati i grani che presentano striature nere leggere e superficiali; le striature e le macchie non devono presentare un alone giallo o scuro.

9. "Grani maculati": grani che hanno subito, in un punto ristretto della superficie, un'evidente alterazione del colore naturale. Le macchie possono essere di diversi colori (nerastre, rossastre, brune); sono inoltre considerate come macchie le striature nere profonde. Se le macchie hanno un'intensità di colorazione (nero, rosa, bruno-rossastro) immediatamente visibile ed un'ampiezza pari o superiore alla metà dei grani, questi ultimi devono essere consi­ derati alla stregua di grani gialli.

10. "Grani gialli": grani che hanno subito, per cause diverse dalla precottura, una modifica totale o parziale del colore naturale assumendo diverse colorazioni, dal giallo limone al giallo arancio.

11. "Grani ambrati": grani che hanno subito, per cause diverse dalla precottura, un'alterazione uniforme, leggera e generale del loro colore; tale alterazione cambia il colore dei grani in un colore paglierino chiaro.

PARTE II

Definizioni tecniche per il settore dello zucchero

Sezione A

Definizioni generali

1. "zuccheri bianchi": gli zuccheri non aromatizzati, non addizionati di coloranti né di altre sostanze, contenenti, in peso, allo stato secco, il 99,5 % o più di saccarosio determinato secondo il metodo polarimetrico;

2. "zuccheri greggi": gli zuccheri non aromatizzati, non addizionati di coloranti né di altre sostanze, contenenti, in peso, allo stato secco, meno del 99,5 % di saccarosio determinato secondo il metodo polarimetrico;

3. "isoglucosio": il prodotto ottenuto dal glucosio o dai suoi polimeri di un tenore, in peso, allo stato secco, di almeno 10 % di fruttosio;

4. "sciroppo di inulina": il prodotto ottenuto immediatamente dall'idrolisi di inulina o di oligofruttosio, di un tenore, in peso, allo stato secco, di almeno 10 % di fruttosio sotto forma libera o sotto forma di saccarosio ed espresso in equivalente zucchero/isoglucosio. Per evitare restrizioni sul mercato dei prodotti a basso potere dolcificante fabbricati da imprese di lavorazione della fibra di inulina senza quote di sciroppo di inulina, la presente definizione può essere modificata dalla Commissione mediante atti delegati ai sensi dell'articolo 125, paragrafo 4, lettera a);

5. "Contratto di fornitura": il contratto stipulato tra il venditore e l'impresa per la fornitura di barbabietole destinate alla fabbricazione di zucchero.

6. "Accordo interprofessionale": a) l'accordo stipulato, prima della conclusione di contratti di fornitura, da imprese o da un'organizzazione di imprese

riconosciuta dallo Stato membro interessato, o da un gruppo di tali organizzazioni di imprese, da un lato, e, d'altro lato, da un'organizzazione di venditori anch'essa riconosciuta dallo Stato membro interessato o da un gruppo di tali organizzazioni di venditori;

ITL 347/794 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

b) in assenza di accordi interprofessionali ai sensi della lettera a), le disposizioni di diritto delle società o di diritto delle cooperative, nella misura in cui regolano la fornitura delle barbabietole da zucchero da parte degli azionisti o soci di una società o cooperativa produttrice di zucchero.

Sezione B

Definizioni di applicazione nel periodo di cui all'articolo 124

1. "Zucchero di quota", "isoglucosio di quota" e "sciroppo di inulina di quota": la quantità di zucchero, di isoglucosio o di sciroppo di inulina prodotta a titolo di una data campagna di commercializzazione entro i limiti della quota dell'impresa;

2. "zucchero industriale": la quantità di zucchero prodotta a titolo di una data campagna di commercializzazione superando il limite quantitativo di cui al punto 5, destinata alla produzione industriale di uno dei prodotti di cui all'articolo 140, paragrafo 2;

3. "isoglucosio industriale" e "sciroppo di inulina industriale": la quantità di isoglucosio o di sciroppo di inulina prodotta a titolo di una data campagna di commercializzazione, destinata alla produzione industriale di uno dei prodotti di cui all'articolo 140, paragrafo 2;

4. "zucchero eccedente", "isoglucosio eccedente" e "sciroppo di inulina eccedente": la quantità di zucchero, di isoglucosio o di sciroppo di inulina prodotta a titolo di una data campagna di commercializzazione superando i rispettivi limiti quantitativi di cui ai punti 1, 2 e 3;

5. "barbabietole di quota": le barbabietole trasformate in zucchero di quota;

6. "raffineria a tempo pieno": un'unità di produzione:

— la cui unica attività consiste nella raffinazione di zucchero di canna greggio di importazione, oppure

— che ha raffinato una quantità pari ad almeno 15 000 tonnellate di zucchero di canna greggio di importazione nel corso della campagna di commercializzazione 2004/2005 o, nel caso della Croazia, 2007/2008.

PARTE III

Definizioni per il settore del luppolo

1. "Luppolo": le infiorescenze essiccate, dette anche coni, della pianta (femmina) del luppolo rampicante (Humulus lupulus); le infiorescenze, di colore verde-giallo e di forma ovoidale, sono provviste di peduncolo e la loro sezione maggiore varia generalmente tra 2 e 5 cm;

2. "luppolo in polvere": il prodotto ottenuto mediante macinazione del luppolo e contenente tutti i suoi elementi naturali;

3. "luppolo in polvere arricchito di luppolina": il prodotto ottenuto dalla macinazione del luppolo previa eliminazione meccanica di parte delle foglie, degli steli, delle brattee e delle rachidi;

4. "estratto di luppolo": i prodotti concentrati ottenuti trattando il luppolo o il luppolo in polvere con un solvente;

5. "prodotti miscelati di luppolo": la miscela di due o più dei prodotti di cui ai punti da 1 a 4.

PARTE IV

Definizioni per il settore vitivinicolo

Definizioni riguardanti la vite

1. "Estirpazione": l'eliminazione completa di tutti i ceppi che si trovano su una superficie vitata.

2. "Impianto": la messa a dimora definitiva di barbatelle di vite o parti di barbatelle di vite, innestate o non innestate, per la produzione di uve o per la coltura di piante madri per marze.

3. "Sovrainnesto": l'innesto di una vite già precedentemente innestata.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/795

Definizioni riguardanti i prodotti

4. "Uve fresche": il frutto della vite utilizzato nella vinificazione, maturo o anche leggermente appassito, tale da consentire la pigiatura o la torchiatura con gli ordinari mezzi di cantina e da ingenerare una fermentazione alcolica spontanea.

5. "Mosto di uve fresche mutizzato con alcole": il prodotto:

a) avente un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 12 % vol e non superiore a 15 % vol;

b) ottenuto mediante aggiunta a un mosto di uve non fermentato avente un titolo alcolometrico naturale non inferiore a 8,5 % vol e proveniente esclusivamente dalle varietà di uve da vino classificabili a norma dell'arti­ colo 81, paragrafo 2:

i) di alcole neutro di origine vinica, compreso l'alcole ottenuto dalla distillazione di uve secche, con un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 96 % vol;

ii) o di un prodotto non rettificato proveniente dalla distillazione di vino e avente un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 52 % vol e non superiore a 80 % vol.

6. "Succo di uve": il prodotto liquido non fermentato ma fermentescibile:

a) ottenuto con trattamenti appropriati per essere consumato tal quale;

b) ottenuto da uve fresche o da mosto di uve o mediante ricostituzione. Se ottenuto mediante ricostituzione, il succo di uve è ricostituito da mosto di uve concentrato o da succo di uve concentrato.

Per il succo di uve è ammesso un titolo alcolometrico effettivo pari o inferiore a 1 % vol.

7. "Succo di uve concentrato": il succo di uve non caramellizzato ottenuto mediante disidratazione parziale del succo di uve effettuata con qualsiasi metodo autorizzato, escluso il fuoco diretto, in modo che la lettura a 20 °C al rifratto­ metro, utilizzato secondo un metodo da stabilirsi, non sia inferiore a 50,9 %.

Per il succo di uve concentrato è ammesso un titolo alcolometrico effettivo pari o inferiore a 1 % vol.

8. "Fecce di vino": il residuo:

a) che si deposita nei recipienti contenenti vino dopo la fermentazione, durante l'immagazzinamento o dopo un trattamento autorizzato;

b) ottenuto dalla filtrazione o dalla centrifugazione del prodotto di cui alla lettera a);

c) che si deposita nei recipienti contenenti mosto di uve durante l'immagazzinamento o dopo un trattamento autorizzato; o

d) ottenuto dalla filtrazione o dalla centrifugazione del prodotto di cui alla lettera c).

9. "Vinaccia": il residuo della torchiatura delle uve fresche, fermentato o no.

10. "Vinello": il prodotto ottenuto:

a) dalla fermentazione delle vinacce vergini macerate nell'acqua; o

b) mediante esaurimento con acqua delle vinacce fermentate.

11. "Vino alcolizzato": il prodotto:

a) avente un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 18 % vol e non superiore a 24 % vol;

ITL 347/796 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

b) ottenuto esclusivamente mediante aggiunta di un prodotto non rettificato, proveniente dalla distillazione di vino e avente un titolo alcolometrico effettivo massimo di 86 % vol, a un vino non contenente zucchero residuo; o

c) avente un'acidità volatile massima espressa in acido acetico di 1,5 g/l.

12. "Partita" (cuvée):

a) il mosto di uve;

b) il vino; o

c) il risultato della miscela di mosti di uve e/o di vini con caratteristiche diverse,

destinati all'elaborazione di un tipo determinato di vino spumante.

Titolo alcolometrico

13. "Titolo alcolometrico volumico effettivo": il numero di parti in volume di alcole puro alla temperatura di 20 °C contenute in 100 parti in volume di prodotto alla medesima temperatura.

14. "Titolo alcolometrico volumico potenziale": il numero di parti in volume di alcole puro alla temperatura di 20 °C che possono essere prodotte con la fermentazione totale degli zuccheri contenuti in 100 parti in volume di prodotto alla medesima temperatura.

15. "Titolo alcolometrico volumico totale": la somma dei titoli alcolometrici volumici effettivo e potenziale.

16. "Titolo alcolometrico volumico naturale": il titolo alcolometrico volumico totale del prodotto prima di qualsiasi arricchimento.

17. "Titolo alcolometrico massico effettivo": il numero di chilogrammi di alcole puro contenuto in 100 kg di prodotto.

18. "Titolo alcolometrico massico potenziale": il numero di chilogrammi di alcole puro che possono essere prodotti con la fermentazione totale degli zuccheri contenuti in 100 kg di prodotto.

19. "Titolo alcolometrico massico totale": la somma dei titoli alcolometrici massici effettivo e potenziale.

PARTE V

Definizioni per il settore delle carni bovine

"Bovini": gli animali vivi della specie bovina, delle specie domestiche, dei codici NC 0102 21, 0102 31 00, 0102 90 20, da ex 0102 29 10 a ex 0102 29 99, 0102 39 10, 0102 90 91.

PARTE VI

Definizioni per il settore del latte e dei prodotti lattiero-caseari

Ai fini dell'applicazione del contingente tariffario per il burro proveniente dalla Nuova Zelanda, la frase "fabbricato direttamente dal latte o dalla crema" non esclude il burro fabbricato dal latte o dalla crema, senza impiego di materie conservate, in un unico processo autonomo e ininterrotto, nel corso del quale la crema può diventare grasso di latte concentrato e/o tale grasso può essere frazionato.

PARTE VII

Definizioni per il settore delle uova

1. "Uova in guscio": le uova in guscio di volatili da cortile, fresche, conservate o cotte, diverse dalle uova da cova di cui al punto 2;

2. "uova da cova": le uova di volatili da cortile destinate alla cova;

3. "prodotti sgusciati interi": le uova sgusciate di volatili da cortile, atte ad usi alimentari, anche con aggiunta di zucchero o di altri dolcificanti;

4. "prodotti sgusciati separati": i gialli d'uova di volatili da cortile, atti ad usi alimentari, anche con aggiunta di zucchero o di altri dolcificanti.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/797

PARTE VIII

Definizioni per il settore delle carni di pollame

1. "Pollame vivo": i volatili vivi da cortile di peso unitario superiore a 185 grammi;

2. "pulcini": i volatili vivi da cortile di peso unitario non superiore a 185 grammi;

3. "pollame macellato": i volatili morti della specie Gallus domesticus, anatre, oche, tacchini e faraone, interi, anche senza frattaglie;

4. "prodotti derivati": i prodotti seguenti:

a) prodotti di cui all'allegato I, parte XX, lettera a);

b) prodotti di cui all'allegato I, parte XX, lettera b), salvo il pollame macellato e le frattaglie commestibili, denominati "parti di volatili";

c) frattaglie commestibili di cui all'allegato I, parte XX, lettera b);

d) prodotti di cui all'allegato I, parte XX, lettera c);

e) prodotti di cui all'allegato I, parte XX, lettere d) ed e);

f) prodotti di cui all'allegato I, parte XX, lettera f), esclusi i prodotti di cui al codice NC 1602 20 10.

PARTE IX

Definizioni per il settore dell'apicoltura

1. Per "miele" si intende il miele ai sensi della direttiva 2001/110 CE del Consiglio (1) anche per quanto riguarda le principali varietà di miele.

2. Per "prodotti apicoli" si intende il miele, la cera di api, la pappa reale, la propoli o il polline.

ITL 347/798 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Direttiva 2001/110/CE del Consiglio, del 20 dicembre 2001, concernente il miele (GU L 10 del 12.1.2002, pag. 47).

ALLEGATO III

QUALITÀ TIPO DEL RISO E DELLO ZUCCHERO DI CUI AGLI ARTICOLI 7 E 135

A. Qualità tipo del risone

Il risone della qualità tipo possiede le seguenti caratteristiche:

a) risponde a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità, ed è privo di odore;

b) ha un tenore di umidità del 13 % al massimo;

c) ha una resa di lavorazione in riso lavorato del 63 % del peso in grani interi (con una tolleranza del 3 % di grani spuntati), con una percentuale in peso di grani lavorati che non sono di qualità perfetta pari a:

grani gessati di risone di cui ai codici NC 1006 10 27 e 1006 10 98: 1,5 %

grani gessati di risone di cui ai codici NC diversi da NC 1006 10 27 e 1006 10 98: 2,0 %

grani striati rossi 1,0 %

grani vaiolati 0,50 %

grani maculati 0,25 %

grani gialli 0,02 %

grani ambrati 0,05 %

B. Qualità tipo dello zucchero

I. Qualità tipo delle barbabietole

Le barbabietole della qualità tipo possiedono le seguenti caratteristiche:

a) risponde a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità;

b) contenuto in zucchero del 16 % all'atto del ricevimento.

II. Qualità tipo dello zucchero bianco

1. Lo zucchero bianco della qualità tipo possiede le seguenti caratteristiche:

a) risponde a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità; asciutto, in cristalli a grana omogenea, facilmente scorrevole;

b) polarizzazione minima: 99,7;

c) umidità massima: 0,06 %;

d) tenore massimo di zucchero invertito: 0,04 %;

e) il numero di punti determinato conformemente al punto 2 non supera complessivamente 22, né:

— 15 per il tenore di ceneri,

— 9 per il tipo di colore, determinato secondo il metodo dell'Istituto per la tecnologia agricola e l'industria saccarifera di Brunswick, ("metodo Brunswick"),

— 6 per la colorazione della soluzione, determinata secondo il metodo dell'International Commission for Uniform Methods of Sugar Analysis, ("metodo ICUMSA").

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/799

2. Si ha un punto:

a) per ogni 0,0018 % di tenore di ceneri determinato secondo il metodo ICUMSA a 28o Brix;

b) per ogni 0,5 unità del tipo di colore, determinato secondo il metodo Brunswick;

c) per ogni 7,5 unità di colorazione della soluzione, determinata secondo il metodo ICUMSA.

3. I metodi per la determinazione degli elementi di cui al punto 1 sono identici a quelli utilizzati per la determinazione degli stessi elementi nel quadro delle misure di intervento.

III. Qualità tipo dello zucchero greggio

1. Lo zucchero greggio della qualità tipo è uno zucchero che ha un rendimento del 92 %.

2. Il rendimento dello zucchero greggio di barbabietola viene calcolato sottraendo dal suo grado di polarizzazione:

a) la percentuale del suo contenuto in ceneri moltiplicata per quattro;

b) la percentuale del suo contenuto in zucchero invertito moltiplicata per due;

c) un'unità.

3. Il rendimento dello zucchero greggio di canna viene calcolato diminuendo di 100 il doppio del suo grado di polarizzazione.

ITL 347/800 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

ALLEGATO IV

TABELLE UNIONALI DI CLASSIFICAZIONE DELLE CARCASSE DI CUI ALL'ARTICOLO 10

A. Tabella unionale di classificazione delle carcasse dei bovini di età non inferiore a otto mesi

I. Definizioni

Si applicano le seguenti definizioni:

1. "carcassa": il corpo intero dell'animale macellato, dopo le operazioni di dissanguamento, svisceramento e scuoiamento;

2. "mezzena": il prodotto ottenuto dalla separazione della carcassa secondo un piano di simmetria che passa per il centro di ciascuna vertebra cervicale, dorsale, lombare e sacrale e per il centro dello sterno e della sinfisi ischio-pubica.

II. Categorie

Le carcasse bovine sono ripartite nelle seguenti categorie:

Z: carcasse di animali di età pari o superiore a otto mesi ma inferiore a dodici mesi;

A: carcasse di animali maschi non castrati di età pari o superiore a dodici mesi ma inferiore a ventiquattro mesi;

B: carcasse di animali maschi non castrati di età pari o superiore a ventiquattro mesi;

C: carcasse di animali maschi castrati di età pari o superiore a dodici mesi;

D: carcasse di animali femmine che hanno già figliato;

E: carcasse di altri animali femmine di età pari o superiore a dodici mesi.

III. Classificazione

La classificazione delle carcasse di bovini adulti si effettua valutando successivamente:

1. la conformazione, definita quale:

sviluppo dei profili della carcassa e segnatamente delle sue parti essenziali (coscia, schiena, spalla)

Classe di conformazione Designazione

S Superiore

Tutti i profili superconvessi, sviluppo muscolare eccezionale con doppia groppa (groppa di cavallo)

E Eccellente

Tutti i profili da convessi e superconvessi, sviluppo muscolare eccezionale

U Ottima

Profili nell'insieme convessi, sviluppo muscolare abbondante

R Buona

Profili nell'insieme rettilinei, sviluppo muscolare buono

O Abbastanza buona

Profili da rettilinei a concavi, sviluppo muscolare medio

P Mediocre

Tutti profili da concavi a molto concavi, sviluppo muscolare ridotto

2. lo stato d'ingrassamento, definito quale:

— massa di grasso all'esterno della carcassa e sulla parete interna della cassa toracica

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/801

Classe di stato d'ingrassamento Designazione

1 molto scarso

Copertura di grasso da inesistente a molto scarsa

2 scarso

Sottile copertura di grasso, muscoli quasi ovunque apparenti

3 medio

Muscoli, salvo quelli della coscia e della spalla, quasi ovunque coperti di grasso; scarsi depositi di grasso all'interno della cassa toracica

4 abbondante

Muscoli coperti di grasso, ma ancora parzialmente visibili al livello della coscia e della spalla; qualche massa consistente di grasso all'interno della cassa toracica

5 molto abbondante

Il grasso ricopre tutta la carcassa, rilevanti masse all'interno della cassa toracica

Gli Stati membri sono autorizzati a suddividere ciascuna delle classi di cui ai punti 1 e 2 fino ad un massimo di tre sottoclassi.

IV. Presentazione

Le carcasse e le mezzene sono presentate:

a) senza la testa e le zampe; la testa è separata dalla carcassa all'altezza dell'articolazione occipito-atlantoide; le zampe sono sezionate all'altezza delle articolazioni carpo-metacarpiche o tarso-metatarsiche;

b) senza gli organi contenuti nelle cavità toracica e addominale, con o senza reni, grasso della rognonata e grasso di bacino;

c) senza gli organi sessuali e muscoli aderenti, senza mammelle e il grasso mammario.

V. Classificazione e identificazione

I macelli riconosciuti ai sensi dell'articolo 4 del regolamento (CE) n. 853/2004 del Parlamento europeo e del Consiglio (1) adottano le misure atte a garantire che tutte le carcasse o mezzene di bovini di età non inferiore a otto mesi da essi macellati e che sono muniti di bollo sanitario ai sensi dell'articolo 5, paragrafo 2, in combinato disposto con l'allegato I, sezione I, capo III, del regolamento (CE) n. 854/2004 del Parlamento europeo e del Consiglio (2) siano classificate e identificate in conformità della tabella unionale.

Prima dell'identificazione mediante marchiatura, gli Stati membri possono rilasciare l'autorizzazione a far procedere alla mondatura delle carcasse o mezzene qualora il loro stato d'ingrassamento lo giustifichi.

B. Tabella unionale di classificazione delle carcasse di suino

I. Definizione

Per "carcassa" si intende il corpo di un suino macellato, dissanguato e svuotato, intero o diviso a metà.

II. Classificazione

Le carcasse sono suddivise in classi secondo il tenore stimato di carne magra e ricevono la classificazione corrispondente:

Classi Carne magra in percentuale del peso della carcassa

S 60 o più

E 55 fino a meno di 60

U 50 fino a meno di 55

ITL 347/802 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 853/2004 del Parlamento europeo e del Consiglio, del 29 aprile 2004, che stabilisce norme specifiche in materia di igiene per gli alimenti di origine animale (GU L 139 del 30.4.2004, pag. 55)

(2) Regolamento (CE) n. 854/2004 del Parlamento europeo e del Consiglio, del 29 aprile 2004, che stabilisce norme particolareggiate per l'organizzazione dei controlli ufficiali sui prodotti di origine animale destinati al consumo umano (GU L 139 del 30.4.2004, pag 206).

Classi Carne magra in percentuale del peso della carcassa

R 45 fino a meno di 50

O 40 fino a meno di 45

P meno di 40

III. Presentazione

Le carcasse sono presentate senza la lingua, le setole, le unghie, gli organi genitali, la sugna, i rognoni e il diaframma.

IV. Tenore di carne magra

1. Il tenore di carne magra è valutato con metodi di classificazione autorizzati dalla Commissione. Sono autorizzati unicamente i metodi di stima statisticamente provati, basati sulla misurazione fisica di una o più parti anatomiche della carcassa di suino. L'autorizzazione dei metodi di classificazione è subordinata alla condizione che non venga superato un determinato margine di errore statistico di stima.

2. Tuttavia il valore commerciale delle carcasse non è determinato soltanto dal loro tenore stimato di carne magra.

V. Identificazione delle carcasse

Salvo deroga prevista dalla Commissione, le carcasse classificate sono identificate mediante marchiatura in conformità della tabella unionale.

C. Tabella unionale di classificazione delle carcasse di ovini

I. Definizione

Si applicano le definizioni di "carcassa" e "mezzena" di cui al punto A.I.

II. Categorie

Le carcasse sono ripartite nelle seguenti categorie:

A: carcasse di ovini di età inferiore a dodici mesi,

B: carcasse di altri ovini.

III. Classificazione

Le carcasse sono classificate applicando, mutatis mutandis, le disposizioni di cui al punto A.III. Tuttavia, il termine "coscia" al punto A.III, paragrafo 1, e nelle righe 3 e 4 della tabella di cui al punto A.III, paragrafo 2, è sostituito dai termini "quarto posteriore".

IV. Presentazione

Le carcasse e le mezzene sono presentate senza la testa (separata a livello dell'articolazione atlanto-occipitale), le zampe (sezionate a livello delle articolazioni carpo-metacarpali o tarso-metatarsali), la coda (sezionata tra la sesta e la settima vertebra caudale), le mammelle, gli organi genitali esterni, il fegato e la corata. I rognoni e il relativo grasso sono inclusi nella carcassa.

Gli Stati membri sono autorizzati a consentire presentazioni differenti nei casi in cui la presentazione di riferimento non è utilizzata.

V. Identificazione delle carcasse

Le carcasse e le mezzene classificate sono identificate mediante marchiatura in conformità della tabella unionale.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/803

ALLEGATO V

ELENCO DI PRODOTTI ESCLUSI DA UN PROGRAMMA DI DISTRIBUZIONE DI FRUTTA E VERDURA NELLE SCUOLE COFINANZIATO CON L'AIUTO DELL'UNIONE DI CUI ALL'ARTICOLO 23, PARAGRAFO 3

Prodotti con aggiunta di almeno uno dei seguenti:

— zuccheri

— grassi

— sale

— dolcificanti

ITL 347/804 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

ALLEGATO VI

LIMITI DI BILANCIO DEI PROGRAMMI DI SOSTEGNO DI CUI ALL'ARTICOLO 44, PARAGRAFO 1

in migliaia di euro per esercizio di bilancio

2014 2015 2016 dal 2017 in poi

Bulgaria 26 762 26 762 26 762 26 762

Repubblica ceca 5 155 5 155 5 155 5 155

Germania 38 895 38 895 38 895 38 895

Grecia 23 963 23 963 23 963 23 963

Spagna 353 081 210 332 210 332 210 332

Francia 280 545 280 545 280 545 280 545

Croazia 11 885 11 885 11 885 10 832

Italia 336 997 336 997 336 997 336 997

Cipro 4 646 4 646 4 646 4 646

Lituania 45 45 45 45

Lussemburgo 588 — — —

Ungheria 29 103 29 103 29 103 29 103

Malta 402 — — —

Austria 13 688 13 688 13 688 13 688

Portogallo 65 208 65 208 65 208 65 208

Romania 47 700 47 700 47 700 47 700

Slovenia 5 045 5 045 5 045 5 045

Slovacchia 5 085 5 085 5 085 5 085

Regno Unito 120 — — —

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/805

ALLEGATO VII

DEFINIZIONI, DESIGNAZIONI E DENOMINAZIONI DI VENDITA DEI PRODOTTI DI CUI ALL'ARTICOLO 78

Ai fini del presente allegato, si intende per "denominazione di vendita" il nome col quale è venduto un prodotto alimentare, ai sensi dell'articolo 5, paragrafo 1, della direttiva 2000/13/CE, o il nome del prodotto alimentare, ai sensi dell'articolo 7 del regolamento (UE) n. 1169/2011.

PARTE I

Carni di bovini di età inferiore a dodici mesi

I. Definizione

Ai fini della presente parte, per "carni" si intende l'insieme delle carcasse, le carni con o senza osso, le frattaglie, sezionate o no, destinate all'alimentazione umana, ottenute da bovini di età inferiore a dodici mesi, presentate fresche, congelate o surgelate, anche confezionate o imballate.

II. Classificazione dei bovini di età inferiore a 12 mesi alla macellazione

Al momento della macellazione tutti i bovini di età inferiore a dodici mesi sono classificati dagli operatori, sotto la vigilanza dell'autorità competente, in una delle due categorie seguenti:

(A) Categoria V: bovini di età inferiore a otto mesi

Lettera di identificazione della categoria: V;

(B) Categoria Z: bovini di età pari o superiore a otto mesi ma inferiore a dodici mesi

Lettera di identificazione della categoria: Z.

Tale classificazione è effettuata sulla base delle informazioni contenute nel passaporto che accompagna i bovini o, in sua mancanza, sulla base dei dati contenuti nella banca dati informatizzata di cui all'articolo 5 del regolamento (CE) n. 1760/2000 del Parlamento europeo e del Consiglio (1).

III. Denominazioni di vendita

1. Le carni ottenute da bovini di età inferiore a dodici mesi sono commercializzate negli Stati membri unicamente con la o le denominazioni di vendita seguenti stabilite per ciascuno Stato membro:

(A) Per le carni ottenute da bovini di età inferiore a otto mesi (lettera di identificazione della categoria V):

Paese di commercializzazione Denominazioni di vendita da utilizzare

Belgio veau, viande de veau/kalfsvlees/Kalbfleisch

Bulgaria месо от малки телета

Repubblica ceca Telecí

Danimarca Lyst kalvekød

Germania Kalbfleisch

Estonia Vasikaliha

Irlanda Veal

Grecia μοσχάρι γάλακτος

Spagna Ternera blanca, carne de ternera blanca

Francia veau, viande de veau

Croazia teletina

Italia vitello, carne di vitello

ITL 347/806 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(1) Regolamento (CE) n. 1760/2000 del Parlamento europeo e del Consiglio, del 17 luglio 2000, che istituisce un sistema di identificazione e di registrazione dei bovini e relativo all'etichettatura delle carni bovine e dei prodotti a base di carni bovine (GU L 204 del 11.8.2000, pag. 1).

Cipro μοσχάρι γάλακτος

Lettonia Teļa gaļa

Lituania Veršiena

Lussemburgo veau, viande de veau/Kalbfleisch

Ungheria Borjúhús

Malta Vitella

Paesi Bassi Kalfsvlees

Austria Kalbfleisch

Polonia Cielęcina

Portogallo Vitela

Romania carne de vițel

Slovenia Teletina

Slovacchia Teľacie mäso

Finlandia vaalea vasikanliha/ljust kalvkött

Svezia ljust kalvkött

Regno Unito Veal

(B) Per le carni ottenute da bovini di età pari o superiore a otto mesi, ma inferiore a dodici mesi (lettera di identificazione della categoria Z):

Paese di commercializzazione Denominazioni di vendita da utilizzare

Belgio jeune bovin, viande de jeune bovin/jongrundvlees/Jungrindfleisch

Bulgaria Телешко месо

Repubblica ceca hovězí maso z mladého skotu

Danimarca Kalvekød

Germania Jungrindfleisch

Estonia Noorloomaliha

Irlanda rosé veal

Grecia νεαρό μοσχάρι

Spagna Ternera, carne de ternera

Francia jeune bovin, viande de jeune bovin

Croazia mlada junetina

Italia vitellone, carne di vitellone

Cipro νεαρό μοσχάρι

Lettonia jaunlopa gaļa

Lituania Jautiena

Lussemburgo jeune bovin, viande de jeune bovin/Jungrindfleisch

Ungheria Növendék marha húsa

Malta Vitellun

Paesi Bassi rosé kalfsvlees

Austria Jungrindfleisch

Polonia młoda wołowina

Portogallo Vitelão

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/807

Romania carne de tineret bovin

Slovenia meso težjih telet

Slovacchia mäso z mladého dobytka

Finlandia vasikanliha/kalvkött

Svezia Kalvkött

Regno Unito Beef

2. Le denominazioni di vendita di cui al paragrafo 1 possono essere integrate da un'indicazione del nome o da una designazione dei tagli di carne o delle frattaglie.

3. Le denominazioni di vendita per la categoria V, elencate nella tabella di cui alla lettera A del paragrafo 1, nonché ogni eventuale nuova denominazione derivata dalle suddette denominazioni di vendita, sono utilizzate solo se sono soddisfatti tutti i requisiti del presente allegato.

In particolare, i termini "veau", "telecí", "Kalb", "μοσχάρι", "ternera", "kalv", "veal", "vitello", "vitella", "kalf", "vitela" e "teletina" non sono utilizzati in una denominazione di vendita né indicati sull'etichettatura di carni ottenute da bovini di età superiore a dodici mesi.

4. Le condizioni di cui al paragrafo 1 non si applicano alle carni ottenute da bovini aventi una denominazione di origine protetta o un'indicazione geografica protetta a norma del regolamento (UE) n. 1151/2012, registrata anteriormente al 29 giugno 2007.

IV. Indicazioni obbligatorie sull'etichetta

1. Fatti salvi la direttiva 2000/13/CE, il regolamento (UE) n. 1169/2011 e gli articoli 13, 14 e 15 del regolamento (CE) n. 1760/2000, in ogni fase della produzione e della commercializzazione, gli operatori appongono, alle carni ottenute da bovini di età inferiore a dodici mesi, un'etichetta recante le informazioni seguenti:

a) la denominazione di vendita conformemente al punto III della presente parte;

b) l'età degli animali al momento della macellazione, indicata, a seconda dei casi, con la dicitura:

— "età alla macellazione: inferiore a 8 mesi";

— "età alla macellazione: pari o superiore a otto ma inferiore a dodici mesi".

In deroga al primo comma, lettera b), gli operatori possono sostituire l'indicazione dell'età alla macellazione con l'indicazione della categoria, rispettivamente: "categoria V" o "categoria Z", nelle fasi che precedono la distribuzione al consumatore finale.

2. Per le carni ottenute da bovini di età inferiore a dodici mesi poste in vendita non preimballate nei luoghi di vendita al dettaglio al consumatore finale, gli Stati membri stabiliscono le modalità con cui vengono indicate le informa­ zioni di cui al paragrafo 1.

V. Registrazione

In ogni fase della distribuzione e della commercializzazione gli operatori registrano le seguenti informazioni:

a) il numero di identificazione e la data di nascita degli animali, solo a livello di macello;

b) un numero di riferimento che consenta di stabilire il collegamento fra, da un lato, l'identificazione degli animali che sono all'origine delle carni e, dall'altro, la denominazione di vendita, l'età alla macellazione e la lettera di identificazione della categoria, che figurano sull'etichetta di tali carni;

c) la data di entrata e di uscita degli animali e delle carni nello stabilimento.

VI. Controlli ufficiali

1. Gli Stati membri designano la o le autorità competenti responsabili dei controlli ufficiali intesi a verificare l'applicazione della presente parte e ne informano la Commissione.

ITL 347/808 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

2. I controlli ufficiali sono realizzati dalla o dalle autorità competenti conformemente ai principi generali stabiliti dal regolamento (CE) n. 882/2004 del Parlamento europeo e del Consiglio (1).

3. Gli esperti della Commissione effettuano, qualora necessario, congiuntamente con le autorità competenti interes­ sate e, se del caso, con gli esperti degli Stati membri, dei sopralluoghi al fine di accertarsi dell'applicazione del presente allegato.

4. Lo Stato membro sul cui territorio si svolge un sopralluogo fornisce agli esperti della Commissione tutta l'assi­ stenza necessaria di cui possono aver bisogno nell'esecuzione dei loro compiti.

5. Per le carni importate da paesi terzi, un'autorità competente designata dal paese terzo o, se del caso, un organismo terzo indipendente garantisce il rispetto dei requisiti della presente parte. L'organismo indipendente offre tutte le garanzie di rispetto delle condizioni stabilite dalla norma europea EN 45011 o dalla guida ISO/CEI 65.

PARTE II

Categorie di prodotti vitivinicoli

(1) Vino

Il vino è il prodotto ottenuto esclusivamente dalla fermentazione alcolica totale o parziale di uve fresche, pigiate o no, o di mosti di uve.

Il vino:

a) dopo le eventuali operazioni menzionate all'allegato VIII, parte I, sezione B, ha un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 8,5 % vol, purché sia prodotto esclusivamente con uve raccolte nelle zone viticole A e B di cui all'appendice I del presente allegato, e non inferiore a 9 % vol per le altre zone viticole;

b) se a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta, in deroga alle norme relative al titolo alcolometrico effettivo minimo, dopo le eventuali operazioni precisate all'allegato VIII, parte I, sezione B, ha un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 4,5 % vol;

c) ha un titolo alcolometrico totale non superiore a 15 % vol. Tuttavia, in deroga a quanto specificato sopra:

— il limite massimo del titolo alcolometrico totale può raggiungere 20 % vol per i vini prodotti senza alcun arricchimento da determinate superfici viticole dell'Unione, da determinare dalla Commissione mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2,

— il limite massimo del titolo alcolometrico totale può superare 15 % vol per i vini a denominazione di origine protetta prodotti senza alcun arricchimento;

d) fatte salve eventuali deroghe che possono essere adottate dalla Commissione mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2, ha un'acidità totale espressa in acido tartarico non inferiore a 3,5 g/l, ossia 46,6 milliequivalenti per litro.

La "retsina" è il vino prodotto unicamente nel territorio geografico della Grecia a partire da mosto di uve trattato alla resina di pino di Aleppo. L'uso di resina di pino di Aleppo è consentito solo per ottenere il vino "retsina" alle condizioni definite dalla normativa greca vigente.

In deroga al secondo comma, lettera b), il "Tokaji eszencia" e il "Tokajská esencia" sono considerati vino.

Tuttavia, gli Stati membri possono ammettere l'utilizzazione della parola "vino" se:

a) è accompagnata dal nome di un frutto sotto forma di denominazione composta per commercializzare prodotti ottenuti dalla fermentazione di frutta diversa dall'uva, oppure

b) è parte di una denominazione composta.

Deve essere evitata qualsiasi confusione con prodotti corrispondenti alle categorie di vino di cui al presente allegato.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/809

(1) Regolamento (CE) n. 882/2004 del Parlamento europeo e del Consiglio, del 29 aprile 2004, relativo ai controlli ufficiali intesi a verificare la conformità alla normativa in materia di mangimi e di alimenti e alle norme sulla salute e sul benessere degli animali (GU L 165 del 30.4.2004, pag. 1).

(2) Vino nuovo ancora in fermentazione

Il vino nuovo ancora in fermentazione è il prodotto la cui fermentazione alcolica non è ancora terminata e che non è ancora separato dalle fecce.

(3) Vino liquoroso

Il vino liquoroso è il prodotto:

a) avente un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 15 % vol e non superiore a 22 % vol;

b) avente un titolo alcolometrico volumico totale non inferiore a 17,5 % vol, ad eccezione di alcuni vini liquorosi a denominazione di origine o a indicazione geografica figuranti in un elenco che la Commissione compila mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2;

c) ottenuto da:

— mosto di uve parzialmente fermentato,

— vino,

— una miscela dei prodotti suddetti, oppure

— mosto di uve o una miscela di questo prodotto con vino per alcuni vini liquorosi a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta che la Commissione determina mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2;

d) avente un titolo alcolometrico volumico naturale iniziale non inferiore a 12 % vol, ad eccezione di alcuni vini liquorosi a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta figuranti in un elenco che la Commissione compila mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2;

e) e mediante aggiunta:

i) da soli o miscelati:

— di alcole neutro di origine vinica, compreso l'alcole ottenuto dalla distillazione di uve secche, con un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 96 % vol,

— di distillato di vino o di uve secche con un titolo alcolometrico volumico effettivo non inferiore a 52 % vol e non superiore a 86 % vol,

ii) nonché, eventualmente, di uno o più di uno dei prodotti seguenti:

— mosto di uve concentrato,

— una miscela di uno dei prodotti di cui alla lettera e), punto i), con un mosto di uve di cui alla lettera c), primo e quarto trattino;

f) in deroga alla lettera e), nel caso di alcuni vini liquorosi a denominazione di origine protetta o a indicazione geografica protetta figuranti in un elenco che la Commissione compila mediante atti delegati a norma dell'arti­ colo 75, paragrafo 2, ottenuto mediante aggiunta:

i) di prodotti di cui alla lettera e), punto i), da soli o miscelati, oppure

ii) di uno o più dei prodotti seguenti:

— alcole di vino o di uve secche con un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 95 % vol e non superiore a 96 % vol,

— acquavite di vino o di vinaccia con un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 52 % vol e non superiore a 86 % vol,

— acquavite di uve essiccate con un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 52 % vol e inferiore a 94,5 % vol e

ITL 347/810 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

iii) eventualmente di uno o più di uno dei prodotti seguenti:

— mosto di uve parzialmente fermentato ottenuto con uve appassite,

— mosto di uve concentrato ottenuto con l'azione del fuoco diretto che, salvo per questa operazione, risponde alla definizione di mosto di uve concentrato,

— mosto di uve concentrato,

— una miscela di uno dei prodotti di cui alla lettera f), punto ii), con un mosto di uve di cui alla lettera c), primo e quarto trattino.

(4) Vino spumante

Il vino spumante è il prodotto:

a) ottenuto dalla prima o dalla seconda fermentazione alcolica:

— di uve fresche,

— di mosto di uve, o

— di vino;

b) caratterizzato alla stappatura del recipiente da uno sviluppo di anidride carbonica proveniente esclusivamente dalla fermentazione;

c) che, conservato alla temperatura di 20 °C in recipienti chiusi, presenta una sovrappressione non inferiore a 3 bar dovuta all'anidride carbonica in soluzione; e

d) il titolo alcolometrico totale delle partite (cuvées) destinate all'elaborazione del quale non è inferiore a 8,5 % vol.

(5) Vino spumante di qualità

Il vino spumante di qualità è il prodotto:

a) ottenuto dalla prima o dalla seconda fermentazione alcolica:

— di uve fresche,

— di mosto di uve, o

— di vino;

b) caratterizzato alla stappatura del recipiente da uno sviluppo di anidride carbonica proveniente esclusivamente dalla fermentazione;

c) che, conservato alla temperatura di 20 °C in recipienti chiusi, presenta una sovrappressione non inferiore a 3,5 bar dovuta all'anidride carbonica in soluzione; e

d) il titolo alcolometrico totale delle partite (cuvées) destinate all'elaborazione del quale non è inferiore a 9 % vol.

(6) Vino spumante di qualità del tipo aromatico

Il vino spumante di qualità del tipo aromatico è il vino spumante di qualità:

a) che è ottenuto, durante la costituzione della partita, soltanto utilizzando mosti di uve o mosti di uve parzial­ mente fermentati che derivano da varietà di uve da vino specifiche figuranti in un elenco che la Commissione compila mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2.

Il vino spumante di qualità del tipo aromatico prodotto tradizionalmente utilizzando vini durante la costituzione della partita è determinato dalla Commissione mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/811

b) che, conservato alla temperatura di 20 °C in recipienti chiusi, presenta una sovrappressione non inferiore a 3 bar dovuta all'anidride carbonica in soluzione;

c) il cui titolo alcolometrico effettivo non può essere inferiore a 6 % vol. e

d) il cui titolo alcolometrico totale non può essere inferiore a 10 % vol.

(7) Vino spumante gassificato

Il vino spumante gassificato è il prodotto:

a) ottenuto da vino senza denominazione di origine protetta o indicazione geografica protetta;

b) caratterizzato alla stappatura del recipiente da uno sviluppo di anidride carbonica proveniente, in tutto o in parte, dall'aggiunta di tale gas e

c) che, conservato alla temperatura di 20 °C in recipienti chiusi, presenta una sovrappressione non inferiore a 3 bar dovuta all'anidride carbonica in soluzione.

(8) Vino frizzante

Il vino frizzante è il prodotto:

a) ottenuto da vino, vino nuovo ancora in fermentazione, mosto di uve o mosto di uve parzialmente fermentato che presentano un titolo alcolometrico totale non inferiore a 9 % vol;

b) avente un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 7 % vol;

c) che, conservato alla temperatura di 20 °C in recipienti chiusi, presenta una sovrappressione, dovuta all'anidride carbonica endogena in soluzione, non inferiore a 1 bar e non superiore a 2,5 bar e

d) presentato in recipienti di 60 litri o meno.

(9) Vino frizzante gassificato

Il vino frizzante gassificato è il prodotto:

a) ottenuto da vino, vino nuovo ancora in fermentazione, mosto di uve o mosto di uve parzialmente fermentato;

b) avente un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 7 % vol e un titolo alcolometrico totale non inferiore a 9 % vol;

c) che, conservato alla temperatura di 20 °C in recipienti chiusi, presenta una sovrappressione dovuta all'anidride carbonica in soluzione, totalmente o parzialmente aggiunta, non inferiore a 1 bar e non superiore a 2,5 bar e

d) presentato in recipienti di 60 litri o meno.

(10) Mosto di uve

Il mosto di uve è il prodotto liquido ottenuto naturalmente o con procedimenti fisici da uve fresche. Per il mosto di uve è ammesso un titolo alcolometrico effettivo pari o inferiore a 1 % vol.

(11) Mosto di uve parzialmente fermentato

Il mosto di uve parzialmente fermentato è il prodotto proveniente dalla fermentazione di mosto di uve e avente un titolo alcolometrico effettivo superiore a 1 % vol e inferiore ai tre quinti del suo titolo alcolometrico volumico totale.

(12) Mosto di uve parzialmente fermentato ottenuto con uve appassite

Il mosto di uve parzialmente fermentato ottenuto con uve appassite è il prodotto della fermentazione parziale di un mosto di uve ottenuto con uve appassite, avente un tenore totale minimo di zucchero, prima della fermentazione, di 272 g/l e un titolo alcolometrico naturale ed effettivo non inferiore a 8 % vol. Tuttavia, pur possedendo questi requisiti, alcuni vini che la Commissione determina mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2, non sono considerati mosto di uve parzialmente fermentato ottenuto con uve appassite.

ITL 347/812 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(13) Mosto di uve concentrato

Il mosto di uve concentrato è il mosto di uve non caramellizzato ottenuto mediante disidratazione parziale del mosto di uve effettuata con qualsiasi metodo autorizzato, escluso il fuoco diretto, in modo che il valore indicato alla temperatura di 20 °C dal rifrattometro, utilizzato secondo un metodo da stabilirsi in conformità dell'articolo 80, paragrafo 5, primo comma e dell'articolo 91, primo comma, lettera d), non sia inferiore a 50,9 %.

Per il mosto di uve concentrato è ammesso un titolo alcolometrico effettivo pari o inferiore a 1 % vol.

(14) Mosto di uve concentrato rettificato

Il "mosto di uve concentrato rettificato" è:

a) il prodotto liquido non caramellizzato:

i) ottenuto mediante disidratazione parziale del mosto di uve effettuata con qualsiasi metodo autorizzato, escluso il fuoco diretto, in modo che il valore indicato alla temperatura di 20 °C dal rifrattometro, utilizzato secondo un metodo da stabilirsi in conformità dell'articolo 80, paragrafo 5, primo comma, e dell'articolo 91, primo comma, lettera d), non sia inferiore a 61,7 %;

ii) che ha subito trattamenti autorizzati di disacidificazione e di eliminazione dei componenti diversi dallo zucchero;

iii) che presenta le seguenti caratteristiche:

— pH non superiore a 5 per un valore di 25 °Brix,

— densità ottica a 425 nm sotto spessore di 1 cm non superiore a 0,100 su mosto di uve concentrato a 25 °Brix,

— tenore di saccarosio non rilevabile con metodo analitico da stabilirsi,

— indice Folin-Ciocalteu non superiore a 6,00 per un valore di 25 °Brix,

— acidità titolabile non superiore a 15 milliequivalenti/kg di zuccheri totali,

— tenore di anidride solforosa non superiore a 25 mg/kg di zuccheri totali,

— tenore di cationi totali non superiore a 8 milliequivalenti/kg di zuccheri totali,

— conduttività non superiore a 120 micro-Siemens/cm a 20 °C e a 25 °Brix,

— tenore di idrossimetilfurfurolo non superiore a 25 mg/kg di zuccheri totali,

— presenza di mesoinositolo.

b) il prodotto solido non caramellizzato:

i) ottenuto mediante cristallizzazione del mosto di uve concentrato rettificato liquido senza impiego di solvente;

ii) che ha subito trattamenti autorizzati di disacidificazione e di eliminazione dei componenti diversi dallo zucchero;

iii) che presenta le seguenti caratteristiche dopo diluizione in una soluzione a 25 °Brix:

— pH non superiore a 7,5,

— densità ottica a 425 nm allo spessore di 1 cm non superiore a 0,100,

— tenore di saccarosio non rilevabile con metodo analitico da stabilirsi,

— indice Folin-Ciocalteu non superiore a 6,00,

— acidità titolabile non superiore a 15 milliequivalenti/kg di zuccheri totali,

— tenore di anidride solforosa non superiore a 10 mg/kg di zuccheri totali,

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/813

— tenore di cationi totali non superiore a 8 milliequivalenti/kg di zuccheri totali,

— conduttività non superiore a 120 micro-Siemens/cm a 20 °C,

— tenore di idrossimetilfurfurolo non superiore a 25 mg/kg di zuccheri totali,

— presenza di mesoinositolo.

Per il mosto di uve concentrato rettificato è ammesso un titolo alcolometrico effettivo pari o inferiore a 1 % vol.

(15) Vino ottenuto da uve appassite

Il vino ottenuto da uve appassite è il prodotto:

a) ottenuto senza alcun arricchimento da uve lasciate al sole o all'ombra per una disidratazione parziale;

b) avente un titolo alcolometrico totale non inferiore a 16 % vol e un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 9 % vol e

c) avente un titolo alcolometrico naturale non inferiore a 16 % vol (o 272 g di zucchero/l).

(16) Vino di uve stramature

Il vino di uve stramature è il prodotto:

a) ottenuto senza alcun arricchimento;

b) avente un titolo alcolometrico naturale superiore a 15 % vol e

c) avente un titolo alcolometrico totale non inferiore a 15 % vol e un titolo alcolometrico effettivo non inferiore a 12 % vol.

Gli Stati membri possono imporre un periodo di invecchiamento per questo prodotto.

(17) Aceto di vino

L'aceto di vino è l'aceto:

a) ottenuto esclusivamente dalla fermentazione acetica del vino e

b) avente un tenore di acidità totale espressa in acido acetico non inferiore a 60 g/l.

PARTE III

Latte e prodotti lattiero-caseari

1. Il "latte" è esclusivamente il prodotto della secrezione mammaria normale, ottenuto mediante una o più mungiture, senza alcuna aggiunta o sottrazione.

La denominazione "latte" può tuttavia essere utilizzata:

a) per il latte che ha subito un trattamento che non comporta alcuna modifica nella sua composizione o per il latte di cui la materia grassa è stata standardizzata ai sensi della parte IV;

b) congiuntamente ad uno o più termini per designare il tipo, la classe qualitativa, l'origine e/o l'utilizzazione prevista del latte o per descrivere il trattamento fisico al quale è stato sottoposto o le modifiche che ha subito nella sua composizione, purché tali modifiche si limitino all'aggiunta e/o alla sottrazione dei suoi componenti naturali.

2. Ai sensi della presente parte per "prodotti lattiero-caseari" si intendono i prodotti derivati esclusivamente dal latte, fermo restando che possono essere aggiunte sostanze necessarie per la loro fabbricazione, purché esse non siano utilizzate per sostituire totalmente o parzialmente uno qualsiasi dei componenti del latte.

ITL 347/814 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Sono riservate unicamente ai prodotti lattiero-caseari:

a) le denominazioni seguenti utilizzate in tutte le fasi della commercializzazione:

i) siero di latte,

ii) crema di latte o panna,

iii) burro,

iv) latticello,

v) butteroil,

vi) caseina,

vii) grasso del latte anidro (MGLA),

viii) formaggio,

ix) iogurt,

x) kefir,

xi) kumiss,

xii) viili/fil,

xiii) smetana,

xiv) fil,

xv) rjaženka,

xvi) rūgušpiens;

b) le denominazioni ai sensi dell'articolo 5 della direttiva 2000/13/CE o dell'articolo 17 del regolamento (UE) n. 1169/ 2011effettivamente utilizzate per i prodotti lattiero-caseari.

3. La denominazione "latte" e le denominazioni utilizzate per designare i prodotti lattiero-caseari possono essere usate anche insieme ad uno o più termini per designare prodotti composti in cui nessun elemento sostituisce o intende sostituire un componente qualsiasi del latte e di cui il latte o un prodotto lattiero-caseario costituisce una parte fondamentale per la quantità o per l'effetto che caratterizza il prodotto.

4. Per quanto riguarda il latte, le specie animali che ne sono all'origine devono essere specificate, quando il latte non proviene dalla specie bovina.

5. Le denominazioni di cui ai punti 1, 2 e 3 non possono essere utilizzate per prodotti diversi da quelli di cui ai suddetti punti.

La presente disposizione non si applica tuttavia alla designazione di prodotti la cui natura esatta è chiara per uso tradizionale e/o qualora le denominazioni siano chiaramente utilizzate per descrivere una qualità caratteristica del prodotto.

6. Per quanto riguarda un prodotto diverso da quelli elencati ai punti 1, 2 e 3 della presente parte non possono essere utilizzati etichette, documenti commerciali, materiale pubblicitario o altra forma di pubblicità, quale definita all'arti­ colo 2 della direttiva 2006/114/CE del Consiglio (1), né alcuna forma di presentazione che indichi, implichi o suggerisca che il prodotto in questione è un prodotto lattiero-caseario.

Tuttavia, per un prodotto contenente latte o prodotti lattiero-caseari, il termine "latte" o le denominazioni di cui al punto 2, secondo comma, della presente parte possono essere utilizzati unicamente per descrivere le materie prime di base e per elencare gli ingredienti in conformità della direttiva 2000/13/CE o del regolamento (UE) n. 1169/2011.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/815

(1) Direttiva 2006/114/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, del 12 dicembre 2006, concernente la pubblicità ingannevole e comparativa (GU L 376 del 27.12.2006, pag. 21).

PARTE IV

Latte destinato al consumo umano di cui al codice NC 0401

I. Definizioni

Ai fini della presente parte si intende per:

a) "latte", il prodotto della mungitura di una o più vacche;

b) "latte alimentare", i prodotti di cui al punto III destinati ad essere venduti come tali al consumatore;

c) "tenore di materia grassa", il rapporto in massa delle parti di materia grassa del latte su 100 parti del latte in questione;

d) "tenore di materia proteica", il rapporto in massa delle parti proteiche del latte su 100 parti del latte in questione, ottenuto moltiplicando per 6,38 il tenore totale di azoto del latte espresso in percentuale sulla massa.

II. Fornitura o cessione al consumatore finale

1. Soltanto il latte conforme ai requisiti stabiliti per il latte alimentare può essere fornito o ceduto senza trasforma­ zione al consumatore finale, direttamente o tramite ristoranti, ospedali, mense o altre analoghe collettività.

2. Le denominazioni di vendita per questi prodotti sono quelle indicate al punto III. Tali denominazioni di vendita sono riservate ai prodotti ivi definiti, fatto salvo il loro impiego nelle denominazioni composte.

3. Gli Stati membri prevedono misure dirette ad informare il consumatore sulla natura e sulla composizione dei prodotti in tutti i casi in cui l'omissione di tale informazione potrebbe generare confusione nella mente del consumatore.

III. Latte alimentare

1. I seguenti prodotti sono considerati latte alimentare:

a) latte crudo: latte non sottoposto ad una temperatura superiore a 40° C né ad un trattamento avente un effetto equivalente;

b) latte intero: latte sottoposto a trattamento termico e che, per quanto riguarda il tenore di materia grassa, è conforme ad una delle seguenti formule:

i) latte intero normalizzato: latte il cui tenore di materia grassa corrisponde almeno al 3,50 % (m/m); tuttavia, gli Stati membri possono prevedere una categoria supplementare di latte intero, il cui tenore di materia grassa sia superiore o uguale al 4,00 % (m/m);

ii) latte intero non normalizzato: latte il cui tenore di materia grassa non è stato modificato, dopo la mungitura, mediante aggiunta o prelievo di materia grassa del latte oppure mediante miscelazione con latte il cui tenore naturale di materia grassa è stato modificato; il tenore di materia grassa non può comunque essere inferiore al 3,50 % (m/m);

c) latte parzialmente scremato: latte sottoposto a trattamento termico e il cui tenore di materia grassa è stato portato ad un tasso compreso tra un minimo dell'1,50 % (m/m) ed un massimo dell'1,80 % (m/m);

d) latte scremato: latte sottoposto a trattamento termico e il cui tenore di materia grassa è stato portato ad un tasso massimo dello 0,50 % (m/m).

Il latte sottoposto a trattamento termico e il cui tenore di materia grassa non corrisponde ai requisiti di cui al primo comma, lettere b), c) e d), può essere considerato latte alimentare a condizione che il tenore di materia grassa sia chiaramente indicato sulla confezione, in caratteri facilmente leggibili, mediante la dicitura: "…% di materia grassa". Tale tipo di latte non può essere designato come latte intero, latte parzialmente scremato o latte scremato.

2. Fatto salvo il paragrafo 1, lettera b), punto ii), sono autorizzate esclusivamente:

a) al fine di rispettare i tenori di materia grassa prescritti per il latte alimentare, la modifica del tenore naturale di materia grassa del latte tramite un prelievo o un'aggiunta di crema o un'aggiunta di latte intero, di latte parzialmente scremato o di latte scremato;

ITL 347/816 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

b) l'arricchimento del latte con proteine del latte, sali minerali o vitamine, in conformità al regolamento (CE) n. 1925/2006 del Parlamento europeo e del Consiglio (1);

c) la riduzione del tenore di lattosio del latte, mediante conversione in glucosio e galattosio.

Le modifiche della composizione del latte di cui alle lettere b) e c) sono ammesse soltanto a condizione che siano indicate sull'imballaggio, in modo chiaramente visibile e leggibile e in caratteri indelebili. Tuttavia tale indicazione non dispensa dall'obbligo di un'etichettatura nutrizionale stabilito dal regolamento (UE) n. 1169/2011. In caso di arricchimento con proteine, il tenore di proteine del latte arricchito deve essere superiore o uguale al 3,8 % (m/m).

Tuttavia, gli Stati membri possono limitare o vietare le modifiche della composizione del latte di cui alle lettere b) e c).

3. Il latte alimentare deve soddisfare i seguenti requisiti:

a) avere un punto di congelazione che si avvicini al punto di congelazione medio constatato per il latte crudo nella zona di origine della raccolta;

b) avere una massa superiore o uguale a 1 028 grammi per litro, rilevata su latte con 3,5 % (m/m) di materia grassa e a una temperatura di 20 °C o l'equivalente per litro per il latte con tenore di materia grassa diverso;

c) contenere almeno il 2,9 % (m/m) di materie proteiche, rilevato su latte con il 3,5 % (m/m) di materia grassa o una concentrazione equivalente per il latte con tenore di materia grassa diverso.

PARTE V

Prodotti del settore delle carni di pollame

I. La presente parte si applica alla commercializzazione all'interno dell'Unione, mediante attività industriale o commer­ ciale, di alcuni tipi e presentazioni di carni di pollame, nonché alle preparazioni e ai prodotti a base di carni di pollame o di frattaglie di pollame delle seguenti specie:

Gallus domesticus,

— anatre,

— oche,

— tacchini,

— faraone.

Le presenti disposizioni si applicano anche alle carni di pollame in salamoia del codice NC 0210 99 39.

II. Definizioni

(1) "carni di pollame": le carni di pollame atte ad usi alimentari, che non hanno subito alcun trattamento che non sia il trattamento con il freddo;

(2) "carni di pollame fresche": carni di pollame mai irrigidite a causa della refrigerazione prima di essere mantenute costantemente ad una temperatura non inferiore a - 2 °C e non superiore a + 4 °C. Tuttavia, gli Stati membri possono stabilire requisiti di temperatura leggermente differenti, per il più breve tempo necessario per il sezio­ namento e il trattamento di carni di pollame fresche presso negozi per la vendita al minuto o locali adiacenti a punti di vendita in cui le carni sono sezionate e trattate unicamente per esservi direttamente vendute al consu­ matore;

(3) "carni di pollame congelate": carni di pollame che devono essere congelate appena possibile nell'ambito delle procedure normali di macellazione e che devono essere mantenute costantemente ad una temperatura non superiore a -12°C;

(4) "carni di pollame surgelate": le carni di pollame che devono essere conservate costantemente ad una temperatura non superiore a -18 °C, con le tolleranze di cui alla direttiva 89/108/CEE del Consiglio (2);

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/817

(1) Regolamento (CE) n. 1925/2006 del Parlamento europeo e del Consiglio, del 20 dicembre 2006, sull'aggiunta di vitamine e minerali e di talune altre sostanze agli alimenti (GU L 404 del 30.12.2006, pag. 26).

(2) Direttiva 89/108/CEE del Consiglio, del 21 dicembre 1988, per il ravvicinamento delle legislazioni degli Stati membri sugli alimenti surgelati destinati all'alimentazione umana (GU L 40 dell'11.2.1999, pag. 34.)

(5) "preparazione a base di carni di pollame": carni di pollame, incluse le carni di pollame ridotte in frammenti, che hanno subito un'aggiunta di prodotti alimentari, condimenti o additivi o trattamenti non sufficienti a modificare la struttura muscolo-fibrosa interna della carne;

(6) "preparazione a base di carni di pollame fresche": preparazione di carni di pollame per la quale sono state utilizzate carni di pollame fresche.

Tuttavia, gli Stati membri possono stabilire requisiti di temperatura leggermente differenti, per il più breve tempo necessario e solo entro il limite necessario a facilitare il sezionamento e il trattamento effettuati nella fabbrica durante la produzione di preparazioni a base di carni di pollame fresche;

(7) "prodotto a base di carni di pollame": prodotto a base di carne come definito nell'allegato I, punto 7.1, del regolamento (CE) n. 853/2004, per il quale sono state utilizzate carni di pollame.

III. Le carni di pollame nonché le preparazioni a base di carni di pollame sono commercializzate in uno dei modi seguenti:

— fresche,

— congelate,

— surgelate.

PARTE VI

Uova di gallina della specie Gallus gallus

I. Ambito di applicazione

1. Fatto salvo l'articolo 75 concernente le norme di commercializzazione di uova da cova e pulcini di volatili da cortile, la presente parte si applica in relazione alla commercializzazione all'interno dell'Unione delle uova prodotte nell'Unione, importate da paesi terzi o destinate ad essere esportate fuori dell'Unione.

2. Gli Stati membri possono esonerare dagli obblighi della presente parte, fatto salvo il punto III, paragrafo 3, le uova vendute direttamente dal produttore al consumatore finale:

a) nel luogo di produzione, o

b) in un mercato pubblico locale o nella vendita porta a porta nella regione di produzione dello Stato membro di cui trattasi.

Nel caso in cui tali esenzioni siano accordate, ciascun produttore può decidere se applicarle o meno. Qualora siano applicate, non possono essere effettuate classificazioni in base alla qualità e al peso.

Gli Stati membri possono stabilire, conformemente al loro diritto nazionale, la definizione dei termini "mercato pubblico locale", "vendita porta a porta" e "regione di produzione".

II. Classificazione in base alla qualità e al peso

1. Le uova sono classificate nelle seguenti categorie di qualità:

a) categoria A o "uova fresche",

b) categoria B.

2. Le uova della categoria A sono classificate anche per peso. Tuttavia, la classificazione in base al peso non è richiesta per le uova destinate all'industria alimentare e non alimentare.

3. Le uova della categoria B sono esclusivamente destinate all'industria alimentare e non alimentare.

III. Stampigliatura delle uova

1. Le uova della categoria A sono stampigliate con il codice del produttore.

Le uova della categoria B sono stampigliate con il codice del produttore e/o con un'altra indicazione.

ITL 347/818 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Gli Stati membri possono esonerare da questo obbligo le uova della categoria B commercializzate esclusivamente nel loro territorio.

2. La stampigliatura delle uova a norma del disposto del punto 1 si effettua nel luogo di produzione o nel primo centro d'imballaggio nel quale le uova sono consegnate.

3. Le uova vendute dal produttore al consumatore finale su un mercato pubblico locale nella regione di produzione dello Stato membro di cui trattasi sono stampigliate in modo conforme al disposto del punto 1.

Tuttavia, gli Stati membri possono esonerare da questo obbligo i produttori aventi fino a 50 galline ovaiole, a condizione che il nome e l'indirizzo del produttore siano indicati nel punto di vendita.

PARTE VII

Grassi da spalmare

I. Denominazioni di vendita

Possono essere forniti o ceduti senza trasformazione al consumatore finale, direttamente o tramite ristoranti, ospedali, mense o altre analoghe collettività, soltanto i prodotti di cui all'articolo 78, paragrafo 1, lettera f), conformi ai requisiti indicati nell'appendice II.

Le denominazioni di vendita di tali prodotti sono definite nell'appendice II fatto salvo il punto II, paragrafi 2, 3 e 4.

Le denominazioni di vendita di cui all'appendice II sono riservate ai prodotti ivi definiti di cui ai codici NC seguenti, aventi tenore, in peso, di materie grasse uguale o superiore a 10 % ed inferiore a 90 %:

a) grassi lattieri di cui ai codici NC 0405 ed ex 2106;

b) grassi di cui al codice NC ex 1517;

c) grassi composti da prodotti vegetali e/o animali di cui ai codici NC ex 1517 ed ex 2106.

Il tenore di grassi, escluso il sale, è pari almeno ai due terzi della sostanza secca.

Tali denominazioni di vendita si applicano tuttavia solo ai prodotti che restano solidi a una temperatura di 20 °C e che possono essere spalmati.

Tali definizioni non si applicano:

a) alla designazione di prodotti la cui natura esatta è chiara per uso tradizionale e/o qualora le denominazioni siano chiaramente utilizzate per descrivere una qualità caratteristica del prodotto;

b) ai prodotti concentrati (burro, margarina, mélange) aventi un tenore in peso di grassi superiore o pari al 90 %.

II. Terminologia

1. La dicitura "tradizionale" può essere utilizzata congiuntamente alla denominazione "burro" prevista alla parte A, punto 1, dell'appendice II quando il prodotto è ottenuto direttamente dal latte o dalla crema di latte o panna.

Ai fini del presente punto il termine "crema di latte o panna" designa il prodotto ottenuto dal latte, sotto forma di un'emulsione di grassi in acqua con un tenore minimo, in peso, di grassi lattieri del 10 %.

2. Per i prodotti menzionati nell'appendice II sono vietate diciture che enunciano, implicano o suggeriscono un tenore di grassi diverso da quello ivi indicato.

3. In deroga al paragrafo 2 e in aggiunta, la dicitura "a ridotto tenore di grassi" o "alleggerito" oppure "light" o "leggero" può essere utilizzata per i prodotti di cui all'appendice II aventi un tenore di grassi non superiore al 62 %.

La dicitura "a ridotto tenore di grassi" o "alleggerito" oppure "light" o "leggero" può, tuttavia, sostituire i termini "tre quarti" e "metà" di cui all'appendice II.

4. Per i prodotti di cui alla parte B, punto 3, dell'appendice II possono essere utilizzate quali denominazioni di vendita le diciture "minarina" e "halvarina".

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/819

5. Il termine "vegetale" può essere utilizzato congiuntamente alla denominazione di vendita di cui alla parte B dell'appendice II, a condizione che il prodotto contenga solo grassi di origine vegetale, con una tolleranza del 2 % del tenore di grassi per i grassi di origine animale. Tale tolleranza è applicabile anche se si fa riferimento a una specie vegetale.

PARTE VIII

Designazioni e definizioni degli oli di oliva e degli oli di sansa di oliva

L'impiego delle designazioni e delle definizioni degli oli di oliva e degli oli di sansa di oliva di cui alla presente parte è obbligatorio per la commercializzazione di tali prodotti nell'Unione e nel commercio con i paesi terzi, sempreché compatibile con le norme internazionali vincolanti.

Solo gli oli indicati al punto 1, lettere a) e b), e ai punti 3 e 6 possono essere commercializzati al dettaglio.

(1) OLI DI OLIVA VERGINI

"Oli di oliva vergini" sono gli oli ottenuti dal frutto dell'olivo soltanto mediante processi meccanici o altri processi fisici, in condizioni che non causano alterazioni dell'olio, e che non hanno subito alcun trattamento diverso dal lavaggio, dalla decantazione, dalla centrifugazione e dalla filtrazione, esclusi gli oli ottenuti mediante solvente o con coadiuvanti ad azione chimica o biochimica, o con processi di riesterificazione e qualsiasi miscela con oli di altra natura.

Detti oli di oliva vergini sono oggetto della classificazione e delle designazioni seguenti:

a) Olio extra vergine di oliva:

"Olio di oliva extra vergine" è l'olio di oliva vergine la cui acidità libera, espressa in acido oleico, è al massimo di 0,8 g per 100 g e avente le altre caratteristiche conformi a quelle previste per questa categoria dalla Commissione in conformità dell'articolo 75, paragrafo 2;

b) Olio di oliva vergine:

"Olio di oliva vergine" è l'olio di oliva vergine la cui acidità libera, espressa in acido oleico, è al massimo di 2 g per 100 g e avente le altre caratteristiche conformi a quelle previste per questa categoria dalla Commissione in conformità dell'articolo 75, paragrafo 2;

c) Olio di oliva lampante:

"Olio di oliva lampante" è l'olio di oliva vergine la cui acidità libera, espressa in acido oleico, è superiore a 2 g per 100 g e/o avente le altre caratteristiche conformi a quelle previste per questa categoria dalla Commissione in conformità dell'articolo 75, paragrafo 2.

(2) OLIO DI OLIVA RAFFINATO

"Olio di oliva raffinato" è l'olio di oliva ottenuto dalla raffinazione dell'olio di oliva vergine, con un tenore di acidità libera, espresso in acido oleico, non superiore a 0,3 g per 100 g e avente le altre caratteristiche conformi a quelle previste dalla Commissione ai sensi dell'articolo 75, paragrafo 2,per questa categoria.

(3) OLIO DI OLIVA — COMPOSTO DI OLI DI OLIVA RAFFINATI E OLI DI OLIVA VERGINI

"Oli di oliva composti di oli di oliva raffinati e oli di oliva vergini" è l'olio di oliva ottenuti dal taglio di olio di oliva raffinato con olio di oliva vergine diverso dall'olio lampante, con un tenore di acidità libera, espresso in acido oleico, non superiore a 1 g per 100 g e avente le altre caratteristiche conformi a quelle previste dalla Commissione ai sensi dell'articolo 75, paragrafo 2,per questa categoria.

(4) OLIO DI SANSA DI OLIVA GREGGIO

"Olio di sansa di oliva greggio" è l'olio ottenuto dalla sansa di oliva mediante trattamento con solventi o mediante processi fisici, oppure olio corrispondente all'olio di oliva lampante, fatte salve talune specifiche caratteristiche, escluso l'olio ottenuto attraverso la riesterificazione e le miscele con oli di altra natura, e avente le altre caratteristiche conformi a quelle previste dalla Commissione ai sensi dell'articolo 75, paragrafo 2, per questa categoria.

ITL 347/820 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

(5) OLIO DI SANSA DI OLIVA RAFFINATO

"Olio di sansa di oliva raffinato" è l'olio ottenuto dalla raffinazione dell'olio di sansa di oliva greggio, con un tenore di acidità libera, espresso in acido oleico, non superiore a 0,3 g per 100 g e avente le altre caratteristiche conformi a quelle previste dalla Commissione ai sensi dell'articolo 75, paragrafo 2,per questa categoria.

(6) OLIO DI SANSA DI OLIVA

"Olio di sansa di oliva" è l'olio di oliva ottenuto dal taglio di olio di sansa di oliva raffinato e di olio di oliva vergine diverso dall'olio di oliva lampante, con un tenore di acidità libera, espresso in acido oleico, non superiore a 1 g per 100 g e avente le altre caratteristiche conformi a quelle previste dalla Commissione ai sensi dell'articolo 75, paragrafo 2, per questa categoria.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/821

Appendice I

Zone viticole

Le zone viticole sono quelle definite di seguito.

(1) La zona viticola A comprende:

a) in Germania: le superfici vitate non comprese al punto 2, lettera a);

b) in Lussemburgo: la regione viticola lussemburghese;

c) in Belgio, Danimarca, Irlanda, Paesi Bassi, Polonia, Svezia e Regno Unito: le superfici vitate di questi Stati membri;

d) nella Repubblica ceca: la regione viticola di Čechy.

(2) La zona viticola B comprende:

a) in Germania, le superfici vitate nella regione determinata Baden;

b) in Francia, le superfici vitate nei dipartimenti non menzionati nel presente allegato e nei dipartimenti seguenti:

— Alsazia: Bas-Rhin, Haut-Rhin,

— Lorena: Meurthe-e-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges,

— Champagne: Aisne, Aube, Marne, Haute-Marne, Seine-e-Marne,

— Giura: Ain, Doubs, Jura, Haute-Saône,

— Savoia: Savoie, Haute-Savoie, Isère (comune di Chapareillan),

— Valle della Loira: Cher, Deux-Sèvres, Indre, Indre-e-Loire, Loir-e-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-e-Loire, Sarthe, Vendée, Vienne nonché le superfici vitate dell'arrondissement di Cosne-sur-Loire nel dipartimento della Nièvre;

c) in Austria, la superficie vitata austriaca;

d) nella Repubblica ceca, la regione viticola della Moravia e le superfici vitate non comprese al punto 1, lettera d);

e) in Slovacchia, le superfici vitate nelle regioni seguenti: Malokarpatská vinohradnícka oblast', Južnoslovenská vino­ hradnícka oblast', Nitrianska vinohradnícka oblast', Stredoslovenská vinohradnícka oblast', Východoslovenská vi­ nohradnícka oblast' e le superfici viticole non comprese al punto 3, lettera f);

f) in Slovenia, le superfici vitate nelle regioni seguenti:

— nella regione Podravje: Štajerska Slovenija, Prekmurje,

— nella regione Posavje: Bizeljsko Sremič, Dolenjska e Bela krajina, e le superfici vitate nelle regioni non comprese al punto 4, lettera d);

g) in Romania, la zona di Podișul Transilvaniei;

h) in Croazia, le superfici vitate nelle sottoregioni seguenti: Moslavina, Prigorje-Bilogora, Plešivica, Pokuplje e Zagorje- Međimurje.

(3) La zona viticola C I comprende:

a) in Francia, le superfici vitate:

— nei dipartimenti seguenti: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Aveyron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte-d'Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (ad eccezione del comune di Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot-e-Garonne, Lozère, Nièvre (ad eccezione dell'arrondissement di Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-e-Loire, Tarn, Tarn-e-Garonne, Haute-Vienne, Yonne,

ITL 347/822 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

— negli arrondissement di Valence e Die del dipartimento della Drôme (esclusi i cantoni di Dieulefit, Loriol, Marsanne e Montélimar),

— nell'arrondissement di Tournon, nei cantoni di Antraigues, Burzet, Coucouron, Montpezat-sous-Bauzon, Privas, Saint-Etienne de Lugdarès, Saint-Pierreville, Valgorge e la Voulte-sur-Rhône del dipartimento dell'Ardèche;

b) in Italia, le superfici vitate nella regione Valle d'Aosta e nelle province di Sondrio, Bolzano, Trento e Belluno;

c) in Spagna, le superfici vitate nelle province di A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa e Vizcaya;

d) in Portogallo, le superfici vitate nella parte della regione Norte che corrisponde alla zona viticola determinata del "Vinho Verde", nonché "Concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Vedras" (ad eccezione di "Freguesias da Carvoeira e Dois Portos"), appartenenti alla "Região viticola da Extremadura";

e) in Ungheria, tutte le superfici vitate;

f) in Slovacchia, le superfici vitate in Tokajská vinohradnícka oblast;

g) in Romania, le superfici vitate non comprese al punto 2, lettera g), né al punto 4, lettera f),

h) in Croazia, le superfici vitate nelle sottoregioni seguenti: Hrvatsko Podunavlje e Slavonija.

(4) La zona viticola C II comprende:

a) in Francia, le superfici vitate:

— nei dipartimenti seguenti: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (esclusi i cantoni di Olette e Arles-sur-Tech), Vaucluse,

— nella parte del dipartimento del Var che confina a sud con il limite settentrionale dei comuni di Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour e Sainte-Maxime,

— nell'arrondissement di Nyons e nel cantone di Loriol sur Drôme del dipartimento della Drôme,

— nelle parti del dipartimento dell'Ardèche che non figurano al punto 3, lettera a);

b) in Italia, le superfici vitate nelle regioni seguenti: Abruzzo, Campania, Emilia-Romagna, Friuli-Venezia Giulia, Lazio, Liguria, Lombardia (esclusa la provincia di Sondrio), Marche, Molise, Piemonte, Toscana, Umbria e Veneto (esclusa la provincia di Belluno), comprese le isole appartenenti a tali regioni, come l'isola d'Elba e le altre isole dell'ar­ cipelago toscano, le isole dell'arcipelago ponziano, Capri e Ischia;

c) in Spagna, le superfici vitate nelle province seguenti:

— Lugo, Orense, Pontevedra,

— Ávila (ad eccezione dei comuni che corrispondono alla "comarca" viticola determinata di Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanca, Segovia, Soria, Valladolid, Zamora,

— La Rioja,

— Álava,

— Navarra,

— Huesca,

— Barcelona, Girona, Lleida,

— nella parte della provincia di Saragozza situata a nord del fiume Ebro,

— nei comuni della provincia di Tarragona compresi nella denominazione di origine Penedés,

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/823

— nella parte della provincia di Tarragona che corrisponde alla "comarca" viticola determinata di Conca de Barberá;

d) in Slovenia, le superfici vitate nelle regioni seguenti: Brda o Goriška Brda, Vipavska dolina o Vipava, Kras e Slovenska Istra;

e) in Bulgaria, le superfici vitate nelle regioni seguenti: Dunavska Ravnina (Дунавска равнина), Chernomorski Rayon (Черноморски район), Rozova Dolina (Розова долина);

f) in Romania, le superfici vitate nelle regioni seguenti:

Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului e Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei, Terasele Dunării, la regione viticola meridionale compresi i terreni sabbiosi e altre regioni vocate,

g) in Croazia, le superfici vitate nelle sottoregioni seguenti: Hrvatska Istra, Hrvatsko primorje, Dalmatinska zagora, Sjeverna Dalmacija e Srednja i Južna Dalmacija.

(5) La zona viticola C III a) comprende:

a) in Grecia, le superfici vitate nei nomoi seguenti: Florina, Imathia, Kilkis, Grevena, Larissa, Ioannina, Lefcada, Achaia, Messinia, Arcadia, Corinthia, Heraclion, Chania, Rethymno, Samos, Lassithi nonché nell'isola di Thira (Santorini);

b) a Cipro, le superfici vitate situate a un'altitudine superiore a 600 metri;

c) in Bulgaria, le superfici vitate non comprese al punto 4, lettera e).

(6) La zona viticola C III b) comprende:

a) in Francia, le superfici vitate:

— nei dipartimenti della Corsica,

— nella parte del dipartimento del Var situata tra il mare e il limite dei comuni (anch'essi compresi) di Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour e Sainte-Maxime,

— nei cantoni di Olette e Arles-sur-Tech del dipartimento dei Pyrénées-Orientales;

b) in Italia, le superfici vitate nelle regioni seguenti: Calabria, Basilicata, Puglia, Sardegna e Sicilia, comprese le isole appartenenti a dette regioni, come l'isola di Pantelleria, le isole Eolie, Egadi e Pelagie;

c) in Grecia, le superfici vitate non comprese al punto 5, lettera a);

d) in Spagna, in Spagna, le superfici vitate non comprese al punto 3, lettera c), né al punto 4, lettera c);

e) in Portogallo, le superfici vitate nelle regioni non comprese al punto 3, lettera d);

f) a Cipro, le superfici vitate situate a un'altitudine non superiore a 600 metri;

g) a Malta, tutte le superfici vitate.

(7) La delimitazione dei territori coperti dalle unità amministrative menzionate nel presente allegato è quella risultante dalle disposizioni nazionali vigenti in data 15 dicembre 1981 nonché, per quanto riguarda la Spagna, dalle dispo­ sizioni nazionali vigenti in data 1o marzo 1986 e, per quanto riguarda il Portogallo, dalle disposizioni nazionali vigenti in data 1o marzo 1998.

ITL 347/824 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Appendice II

Grassi spalmabili

Gruppo di grassi

Denominazioni di vendita

Categoria(e) di prodotti

Definizioni Descrizione aggiuntiva della categoria con indicazione dellapercentuale, in peso, di grassi

A. Grassi lattieri

I prodotti che si presentano sotto forma di emulsione solida e malleabile, princi­ palmente di grassi in acqua, ottenuti esclusivamente dal latte e/o da taluni prodotti lattieri, di cui i grassi sono la parte valorizzante essenziale. Tuttavia possono essere aggiunte altre sostanze necessarie alla fabbricazione, purché le sostanze non siano utilizzate per sosti­ tuire, totalmente o parzialmente, uno qualsiasi dei costituenti del latte.

1. Burro Il prodotto con un tenore minimo di grassi lattieri dell'80 %, ma inferiore al 90 %, e tenori massimi di acqua del 16 % e di estratto secco non grasso del 2 %.

2. Burro tre quarti (*) Il prodotto con un tenore di grassi lattieri minimo del 60 % e massimo del 62 %.

3. Burro metà (**) Il prodotto con un tenore di grassi lattieri minimo del 39 % e massimo del 41 %.

4. Grasso lattiero da spalmare X%

Il prodotto con i seguenti tenori di grassi lattieri:

— inferiori al 39 %,

— superiori al 41 % ed inferiori al 60 %,

— superiori al 62 % ed inferiori all'80 %.

B. Grassi

I prodotti che si presentano sotto forma di emulsione solida e malleabile, princi­ palmente di grassi in acqua ottenuti da grassi vegetali e/o animali solidi e/o li­ quidi idonei al consumo umano, con un tenore di grassi di origine lattiera non superiore al 3 % del tenore di gras­ si.

1. Margarina Il prodotto ottenuto da grassi vegetali e/o animali con un tenore di grassi pari o superiore all'80 %, ma inferiore al 90 %.

2. Margarina tre quar­ ti (***)

Il prodotto ottenuto da grassi vegetali e/o animali con un tenore di grassi minimo del 60 % e massimo del 62 %.

3. Margarina me­ tà (****)

Il prodotto ottenuto da grassi vegetali e/o animali con un tenore di grassi minimo del 39 % e massimo del 41 %.

4. Grasso da spalmare X%

Il prodotto ottenuto da grassi vegetali e/o animali con i seguenti tenori di grassi:

— inferiori al 39 %,

— superiori al 41 % ed inferiori al 60 %,

— superiori al 62 % ed inferiori all'80 %.

C. Grassi composti da prodotti vegetali e/o animali

I prodotti che si presentano sotto forma di emulsione solida e malleabile, princi­ palmente di grassi in acqua ottenuti da grassi vegetali e/o animali solidi e/o li­ quidi idonei al consumo umano, con un tenore di grassi lattieri compreso fra il 10 % e l'80 % del tenore di grassi.

1. Mélange Il prodotto ottenuto da una miscela di grassi vegetali e/o animali con un tenore minimo di grassi del­ l'80 % e inferiore al 90 %.

2. Tre quarti mélan­ ge (*****)

Il prodotto ottenuto da una miscela di grassi vegetali e/o animali con un tenore di grassi minimo del 60 % e massimo del 62 %.

3. Metà mélan­ ge (******)

Il prodotto ottenuto da una miscela di grassi vegetali e/o animali con un tenore di grassi minimo del 39 % e massimo del 41 %.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/825

Gruppo di grassi

Denominazioni di vendita

Categoria(e) di prodotti

Definizioni Descrizione aggiuntiva della categoria con indicazione dellapercentuale, in peso, di grassi

4. Miscela di grassi da spalmare X%

Il prodotto ottenuto da una miscela di grassi vegetali e/o animali con i seguenti tenori di grassi:

— inferiori al 39 %,

— superiori al 41 % ed inferiori al 60 %,

— superiori al 62 % ed inferiori all'80 %.

(*) Corrispondente in lingua danese a 'smør 60'. (**) Corrispondente in lingua danese a 'smør 40'.

(***) Corrispondente in lingua danese a 'margarine 60'. (****) Corrispondente in lingua danese a 'margarine 40'.

(*****) Corrispondente in lingua danese a 'blandingsprodukt 60'. (******) Corrispondente in lingua danese a 'blandingsprodukt 40'.

ITL 347/826 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

ALLEGATO VIII

PRATICHE ENOLOGICHE DI CUI ALL'ARTICOLO 80

PARTE I

Arricchimento, acidificazione e disacidificazione in alcune zone viticole

A. Limiti di arricchimento

1. Quando le condizioni climatiche di alcune zone viticole dell'Unione lo richiedano, gli Stati membri interessati possono autorizzare l'aumento del titolo alcolometrico volumico naturale delle uve fresche, del mosto di uve, del mosto di uve parzialmente fermentato, del vino nuovo ancora in fermentazione e del vino ottenuti dalle varietà di uve da vino classificabili in conformità dell'articolo 81.

2. L'aumento del titolo alcolometrico volumico naturale ha luogo secondo le pratiche enologiche di cui alla sezione B e non può superare i seguenti limiti:

a) 3 % vol nella zona viticola A;

b) 2 % vol nella zona viticola B;

c) 1,5 % vol nella zona viticola C.

3. Negli anni caratterizzati da condizioni climatiche eccezionalmente sfavorevoli gli Stati membri possono chiedere che il limite o i limiti di cui al punto 2 siano innalzati dello 0,5 %. In risposta a tale richiesta, la Commissione adotta quanto prima atti di esecuzione, in virtù delle competenze di esecuzione conferitele dall'articolo 91. La Commissione si adopera per adottare una decisione entro quattro settimane dalla presentazione della richiesta.

B. Operazioni di arricchimento

1. L'aumento del titolo alcolometrico volumico naturale di cui alla sezione A può essere ottenuto esclusivamente:

a) per quanto riguarda le uve fresche, il mosto di uve parzialmente fermentato o il vino nuovo ancora in fermen­ tazione, mediante aggiunta di saccarosio, di mosto di uve concentrato o di mosto di uve concentrato rettificato;

b) per quanto riguarda il mosto di uve, mediante l'aggiunta di saccarosio, di mosto di uve concentrato o di mosto di uve concentrato rettificato, o mediante concentrazione parziale, compresa l'osmosi inversa;

c) per quanto riguarda il vino, mediante concentrazione parziale a freddo.

2. Ciascuna delle operazioni di cui al punto 1 esclude il ricorso alle altre se il vino o il mosto di uve sono arricchiti con mosto di uve concentrato o mosto di uve concentrato rettificato ed è versato un aiuto ai sensi dell'articolo 103 sexvicies del regolamento (CE) n. 1234/2007.

3. L'aggiunta di saccarosio di cui al punto 1, lettere a) e b), può effettuarsi soltanto mediante zuccheraggio a secco e unicamente nelle seguenti zone:

a) nella zona viticola A;

b) nella zona viticola B;

c) nella zona viticola C,

salvo i vigneti situati in Grecia, in Spagna, in Italia, a Cipro in Portogallo e nei dipartimenti francesi sotto la giurisdizione delle corti d'appello di:

— Aix-en-Provence,

— Nîmes,

— Montpellier,

— Toulouse,

— Agen,

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/827

— Pau,

— Bordeaux,

— Bastia.

Tuttavia, l'arricchimento tramite zuccheraggio a secco può essere autorizzato dalle autorità nazionali in via eccezionale nei dipartimenti francesi summenzionati. La Francia notifica immediatamente alla Commissione e agli altri Stati membri le autorizzazioni di questo tipo.

4. L'aggiunta di mosto di uve concentrato o di mosto di uve concentrato rettificato non può avere l'effetto di aumentare il volume iniziale delle uve fresche pigiate, del mosto di uve, del mosto di uve parzialmente fermentato o del vino nuovo ancora in fermentazione di oltre l'11 % nella zona viticola A, l'8 % nella zona viticola B e il 6,5 % nella zona viticola C.

5. La concentrazione del mosto di uve o del vino oggetto delle operazioni di cui al punto 1:

a) non può avere l'effetto di ridurre di oltre il 20 % il volume iniziale di tali prodotti;

b) nonostante il disposto della sezione A, punto 2, lettera c), non aumenta di oltre il 2 % vol il titolo alcolometrico naturale di tali prodotti.

6. Le operazioni di cui ai punti 1 e 5 non possono avere l'effetto di portare il titolo alcolometrico volumico totale delle uve fresche, del mosto di uve, del mosto di uve parzialmente fermentato, del vino nuovo ancora in fermentazione o del vino:

a) a oltre 11,5 % vol. nella zona viticola A;

b) a oltre 12 % vol. nella zona viticola B;

c) a oltre 12,5 % vol. nella zona viticola C I;

d) a oltre 13 % vol. nella zona viticola C II e

e) a oltre 13,5 % vol. nella zona viticola C III.

7. In deroga al punto 6, gli Stati membri possono:

a) con riguardo al vino rosso, portare il limite massimo del titolo alcolometrico volumico totale dei prodotti di cui al punto 6 a 12 % vol nella zona viticola A e a 12,5 % vol nella zona viticola B;

b) portare il titolo alcolometrico volumico totale dei prodotti di cui al punto 6 per la produzione di vini a denomi­ nazione di origine a un livello che essi determinano.

C. Acidificazione e disacidificazione

1. Le uve fresche, il mosto di uve, il mosto di uve parzialmente fermentato, il vino nuovo ancora in fermentazione e il vino possono essere oggetto:

a) di una disacidificazione nelle zone viticole A, B e C I;

b) di un'acidificazione e di una disacidificazione, fatte salve le disposizioni del punto 7, nelle zone viticole C I, C II e C III a), o

c) di un'acidificazione nella zona viticola C III b).

2. L'acidificazione dei prodotti diversi dal vino di cui al punto 1 può essere effettuata soltanto entro un limite massimo, espresso in acido tartarico, di 1,50 g/l, ossia di 20 milliequivalenti per litro.

3. L'acidificazione dei vini può essere effettuata soltanto entro un limite massimo, espresso in acido tartarico, di 2,50 g/l, ossia di 33,3 milliequivalenti per litro.

4. La disacidificazione dei vini può essere effettuata soltanto entro un limite massimo, espresso in acido tartarico, di 1 g/l, ossia di 13,3 milliequivalenti per litro.

5. Il mosto di uve destinato alla concentrazione può essere sottoposto a disacidificazione parziale.

ITL 347/828 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

6. Nonostante il punto 1, negli anni caratterizzati da condizioni climatiche eccezionali, gli Stati membri possono autorizzare l'acidificazione dei prodotti di cui al punto 1 nelle zone viticole A e B, alle condizioni di cui ai punti 2 e 3.

7. L'acidificazione e l'arricchimento, salvo deroga decisa dalla Commissione mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2, e l'acidificazione e la disacidificazione di uno stesso prodotto, sono operazioni che si escludono a vicenda.

D. Trattamenti

1. Ciascuna delle operazioni di cui alle sezioni B e C, ad eccezione dell'acidificazione e della disacidificazione dei vini, è autorizzata soltanto se effettuata, in condizioni da determinarsi dalla Commissione mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2, nel momento in cui le uve fresche, il mosto di uve, il mosto di uve parzialmente fermentato o il vino nuovo ancora in fermentazione sono trasformati in vino o in un'altra bevanda del settore vitivinicolo destinata al consumo umano diretto diversa dal vino spumante o dal vino spumante gassificato, nella zona viticola in cui sono state raccolte le uve fresche utilizzate.

2. La concentrazione dei vini è effettuata nella zona viticola in cui sono state raccolte le uve fresche utilizzate.

3. L'acidificazione e la disacidificazione dei vini sono effettuate solo nell'azienda di vinificazione e nella zona viticola in cui sono state raccolte le uve utilizzate per l'elaborazione del vino.

4. Ciascuna delle operazioni di cui ai punti 1, 2 e 3 è comunicata alle autorità competenti. Lo stesso vale per i quantitativi di mosto di uve concentrato, di mosto di uve concentrato rettificato o di saccarosio detenuti, per l'esercizio della loro professione, da persone fisiche o giuridiche o da associazioni di persone, in particolare da produttori, imbottigliatori, trasformatori e commercianti, determinati dalla Commissione mediante atti delegati a norma dell'ar­ ticolo 75, paragrafo 2, contemporaneamente e nello stesso luogo delle uve fresche, del mosto di uve, del mosto di uve parzialmente fermentato o del vino sfuso. La comunicazione di questi quantitativi può essere tuttavia sostituita da una loro iscrizione sul registro di carico e di utilizzazione.

5. Ciascuna delle operazioni di cui alle sezioni B e C è iscritta sul documento di accompagnamento previsto dall'arti­ colo 147, che scorta i prodotti messi in circolazione dopo aver subito tale trattamento.

6. Salvo deroghe motivate da condizioni climatiche eccezionali, le operazioni di cui alle sezioni B e C possono essere effettuate soltanto:

a) posteriormente al 1o gennaio nella zona viticola C,

b) posteriormente al 16 marzo nelle zone viticole A e B e unicamente per i prodotti provenienti dalla vendemmia immediatamente precedente tali date.

7. Nonostante il punto 6, la concentrazione a freddo, l'acidificazione e la disacidificazione dei vini possono essere praticate durante tutto l'anno.

PARTE II

Restrizioni

A. Disposizioni generali

1. Tutte le pratiche enologiche autorizzate escludono l'aggiunta di acqua, salvo se necessaria per esigenze tecniche particolari.

2. Tutte le pratiche enologiche autorizzate escludono l'aggiunta di alcole, eccezion fatta per quelle volte a ottenere mosto di uve fresche mutizzato con alcole, vino liquoroso, vino spumante, vino alcolizzato e vino frizzante.

3. Il vino alcolizzato può essere utilizzato soltanto per la distillazione.

B. Uve fresche, mosto di uve e succo di uve

1. Il mosto di uve fresche mutizzato con alcole può essere impiegato soltanto in fase di elaborazione di prodotti non compresi nei codici NC 2204 10, 2204 21 e 2204 29. Ciò non pregiudica la possibilità per gli Stati membri di applicare disposizioni più severe all'elaborazione sul loro territorio di prodotti non compresi nei codici NC 2204 10, 2204 21 e 2204 29.

2. Il succo di uve e il succo di uve concentrato non possono essere vinificati o essere aggiunti al vino. È vietato mettere in fermentazione alcolica questi prodotti nel territorio dell'Unione.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/829

3. I punti 1 e 2 non si applicano ai prodotti destinati all'elaborazione in Irlanda, in Polonia e nel regno Unito di prodotti del codice NC 2206 00 per i quali può essere ammesso dagli Stati membri l'uso di una denominazione composta comprendente la denominazione di vendita "vino".

4. Il mosto di uve parzialmente fermentato ottenuto con uve appassite è immesso in commercio soltanto per l'elabo­ razione di vini liquorosi, unicamente nelle regioni viticole dove tale uso era tradizionale alla data del 1o gennaio 1985, e per l'elaborazione di vini di uve stramature.

5. Le uve fresche, il mosto di uve, il mosto di uve parzialmente fermentato, il mosto di uve concentrato, il mosto di uve concentrato rettificato, il mosto di uve mutizzato con alcole, il succo di uve, il succo di uve concentrato e il vino, o le miscele di detti prodotti, originari di paesi terzi non possono essere trasformati in prodotti di cui all'allegato VII, parte II o aggiunti a tali prodotti nel territorio dell'Unione.

C. Taglio dei vini

Nell'Unione è vietato il taglio di un vino originario di un paese terzo con un vino dell'Unione e il taglio tra vini originari di paesi terzi.

D. Sottoprodotti

1. È vietata la sovrappressione delle uve. Tenendo conto delle condizioni locali e tecniche, gli Stati membri stabiliscono la quantità minima di alcole che dovranno contenere la vinaccia e le fecce dopo la pressatura delle uve.

Gli Stati membri stabiliscono la quantità di alcole contenuta in tali sottoprodotti a un livello almeno pari al 5 % del volume di alcole contenuto nel vino prodotto.

2. Le fecce di vino e la vinaccia non sono impiegate per ottenere vino o bevande destinate al consumo umano diretto, salvo per l'alcole, l'acquavite e il vinello. A condizioni che la Commissione determina mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2, è permesso il versamento di vino su fecce, acquavite di vinaccia o pasta di aszú pressata, se tale pratica è utilizzata tradizionalmente per la produzione di "Tokaji fordítás" e "Tokaji máslás" in Ungheria e di "Tokajský forditáš" e "Tokajský mášláš" in Slovacchia.

3. Sono vietate la pressatura delle fecce di vino e la rifermentazione della vinaccia per scopi diversi dalla distillazione o dalla produzione di vinello. La filtrazione e la centrifugazione delle fecce di vino non sono considerate pressatura se i prodotti ottenuti rispondono a criteri di qualità sanitaria, di equità e di commerciabilità.

4. Il vinello, sempreché lo Stato membro interessato ne autorizzi la produzione, può essere utilizzato soltanto per la distillazione o per il consumo familiare del viticoltore.

5. Fatta salva la possibilità per gli Stati membri di decidere di prescrivere l'eliminazione dei sottoprodotti tramite distillazione, le persone fisiche o giuridiche o le associazioni di persone che detengono sottoprodotti sono tenute a eliminarli a condizioni che la Commissione stabilisce mediante atti delegati a norma dell'articolo 75, paragrafo 2.

ITL 347/830 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

ALLEGATO IX

MENZIONI RISERVATE FACOLTATIVE

Categoria di prodotto (riferimento alla classificazione della nomenclatura combinata) Menzioni riservate facoltative

Carni di pollame

(codici NC 0207, NC 0210)

alimentato con il … % di …

oche alimentate con avena

estensivo al coperto

all'aperto

rurale all'aperto

rurale in libertà

età alla macellazione

durata del periodo d'ingrasso

Uova

(codice NC 0407)

fresche

extra o extra fresche

indicazione del tipo di alimentazione delle galline ovaiole

Olio di oliva

(codice NC 1509)

prima spremitura a freddo

estratto a freddo

acidità

piccante

fruttato: maturo o verde

amaro

intenso

medio

leggero

ben equilibrato

olio dolce

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/831

ALLEGATO X

CONDIZIONI DI ACQUISTO DELLA BARBABIETOLANEL PERIODO DI CUI ALL'ARTICOLO 125, PARA­ GRAFO 3

PUNTO I

1. Il contratto di fornitura è stipulato per iscritto per un determinato quantitativo di barbabietole.

2. La durata dei contratti di fornitura può essere pluriennale.

3. Il contratto di fornitura può precisare se e a quali condizioni può essere fornito un quantitativo supplementare di barbabietole.

PUNTO II

1. Nel contratto di fornitura sono indicati i prezzi di acquisto per i quantitativi di barbabietole di cui al punto I.

2. Il prezzo di cui al paragrafo 1 si applica alla barbabietola da zucchero di qualità tipo definita nell'allegato III, parte B.

Il prezzo è adattato applicando le maggiorazioni o le riduzioni, concordate previamente dalle parti, corrispondenti alle differenze di qualità rispetto alla qualità tipo.

3. Il contratto di fornitura precisa il modo in cui deve essere ripartita tra le parti l'evoluzione dei prezzi di mercato.

4. Il contratto di fornitura specifica per le barbabietole un determinato tenore di zucchero e contiene una scala di conversione con l'indicazione dei vari tenori di zucchero e dei coefficienti con cui i quantitativi di barbabietole forniti sono convertiti in quantitativi corrispondenti al tenore di zucchero precisato nel contratto.

La scala è elaborata in base ai rendimenti corrispondenti ai vari tenori di zucchero.

PUNTO III

Il contratto di fornitura prevede disposizioni sulla durata normale e sullo scaglionamento delle consegne delle barbabie­ tole.

PUNTO IV

1. Il contratto di fornitura indica i centri di raccolta delle barbabietole e le condizioni relative alla fornitura e al trasporto.

2. Il contratto di fornitura prevede che la responsabilità delle spese di carico e di trasporto dai centri di raccolta sia stabilita chiaramente. Quanto il contratto di fornitura prevede una partecipazione dell’impresa produttrice di zucchero alle spese di carico e di trasporto, ne indica chiaramente la percentuale o gli importi.

3. Il contratto di fornitura prevede che siano chiaramente indicate le spese a carico di ciascuna parte.

PUNTO V

1. Il contratto di fornitura indica i luoghi di ricevimento delle barbabietole.

2. Per il venditore di barbabietole che aveva già stipulato un contratto di fornitura con l’impresa produttrice di zucchero per la campagna di commercializzazione precedente, restano validi i luoghi di ricevimento convenuti per le consegne da effettuarsi durante detta campagna. Gli accordi interprofessionali possono derogare a questa disposizione.

PUNTO VI

1. Il contratto di fornitura prevede che l'accertamento del tenore di zucchero venga effettuato secondo il metodo polarimetrico o, per tener conto del progresso tecnologico, secondo un altro metodo concordato dalle parti. I campioni di barbabietole sono prelevati all'atto del ricevimento.

2. Un accordo interprofessionale può prevedere un altro stadio per il prelievo dei campioni. In questo caso, il contratto di fornitura prevede una correzione al fine di compensare un'eventuale diminuzione del tenore di zucchero nell'intervallo tra il ricevimento delle barbabietole e il prelievo dei campioni.

ITL 347/832 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

PUNTO VII

Il contratto di fornitura prevede che la determinazione del peso lordo, della tara e del tenore di zucchero sia effettuata secondo procedure stabilite:

a) congiuntamente dall’impresa produttrice di zucchero e dall'organizzazione professionale dei produttori di barbabietole, ove ciò sia previsto da un accordo interprofessionale;

b) dall’impresa produttice di zucchero, sotto il controllo dell'organizzazione professionale dei produttori di barbabietole;

c) dall’impresa produttrice di zucchero, sotto il controllo di un esperto a tal fine autorizzato dallo Stato membro, se il venditore di barbabietole assume a proprio carico le spese di controllo.

PUNTO VIII

1. Il contratto di fornitura prevede uno o più degli obblighi sotto indicati per l’impresa produttrice di zucchero, per l'intero quantitativo delle barbabietole fornite:

a) la restituzione gratuita al venditore di barbabietole, franco fabbrica, delle polpe fresche ricavate dal quantitativo di barbabietole fornite;

b) la restituzione gratuita al venditore di barbabietole, franco fabbrica, di una parte di queste polpe, pressate, essiccate o essiccate e melassate;

c) la restituzione al venditore di barbabietole, franco fabbrica, delle polpe pressate o essiccate; in questo caso l’impresa produttrice di zucchero può esigere dal venditore di barbabietole il pagamento delle spese di pressatura o essic­ cazione;

d) il pagamento al venditore di barbabietole di una compensazione che tenga conto delle possibilità di valorizzazione delle polpe.

2. Quando parte del quantitativo di barbabietole fornite è soggetta a trattamenti diversi, il contratto di fornitura impone più di un obbligo tra quelli previsti al paragrafo 1.

3. Un accordo interprofessionale può prevedere, per la fornitura delle polpe, uno stadio diverso da quello indicato al paragrafo 1, lettere a), b) e c).

PUNTO IX

I contratti di fornitura fissano i termini di versamento degli eventuali acconti e del saldo del prezzo d'acquisto delle barbabietole.

PUNTO X

Quando un contratto di fornitura precisa le norme riguardanti le materie che formano oggetto del presente allegato, o quando disciplina altre materie, le sue disposizioni e conseguenze non sono in contrasto con quelle del presente allegato.

PUNTO XI

1. L'accordo interprofessionale di cui all'allegato II, parte II, sezione A, punto 6, prevede una clausola di arbitraggio.

2. Gli accordi interprofessionali possono stabilire un modello standard per il contratto di fornitura, compatibile con il presente regolamento e la normativa dell'Unione.

3. Quando un accordo interprofessionale a livello comunitario, regionale o locale precisa le norme riguardanti le materie che formano oggetto del presente regolamento, o quando disciplina altre materie, le sue disposizioni e conseguenze non sono in contrasto con quelle del presente allegato.

4. Gli accordi di cui al paragrafo 3 stabiliscono in particolare:

a) la scala di conversione di cui al punto II, paragrafo 4;

b) norme attinenti alla scelta e alla fornitura delle sementi delle varietà di barbabietole da produrre;

c) un tenore di zucchero minimo per le barbabietole oggetto di fornitura;

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/833

d) la consultazione dei rappresentanti dei venditori di barbabietole da parte dell’impresa produttrice di zucchero, prima di stabilire la data d'inizio delle consegne delle barbabietole;

e) il pagamento di premi ai venditori di barbabietole per le consegne anticipate o tardive;

f) i dettagli delle condizioni e delle spese relative alle polpe di cui al punto VIII;

g) il ritiro delle polpe da parte del venditore di barbabietole;

h) le norme sull'adeguamento dei prezzi nei casi in cui sono stipulati contratti pluriennali;

i) le norme sul campionamento e sui metodi per determinare il peso lordo, la tara e il tenore di zucchero.

ITL 347/834 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

ALLEGATO XI

CONDIZIONI DI ACQUISTO DELLE BARBABIETOLE NEL PERIODO DI CUI ALL'ARTICOLO 124

PUNTO I

1. Il contratto di fornitura è stipulato per iscritto per un determinato quantitativo di barbabietole di quota.

2. Il contratto di fornitura precisa se e a quali condizioni può essere fornito un quantitativo supplementare di barba­ bietole.

PUNTO II

1. Nel contratto di fornitura sono indicati i prezzi di acquisto per i quantitativi di barbabietole di cui all'articolo 127, paragrafo 2, lettera a) e, se del caso, lettera b). Per i quantitativi di cui all'articolo 127, paragrafo 2, lettera a), i prezzi non possono essere inferiori al prezzo minimo delle barbabietole di quota di cui all'articolo 135.

2. Il contratto di fornitura specifica per le barbabietole un determinato tenore di zucchero e contiene una scala di conversione con l'indicazione dei vari tenori di zucchero e dei coefficienti con cui i quantitativi di barbabietole forniti sono convertiti in quantitativi corrispondenti al tenore di zucchero precisato nel contratto.

La scala è elaborata in base ai rendimenti corrispondenti ai vari tenori di zucchero.

3. Qualora un venditore di barbabietole abbia stipulato con un’impresa produttrice di zucchero un contratto per la fornitura di barbabietole come previsto dall'articolo 127, paragrafo 2, lettera a), tutte le sue forniture, convertite a norma del paragrafo 2 del presente punto, sono considerate forniture ai sensi di detto articolo 127, paragrafo 2, lettera a), sino a concorrenza del quantitativo di barbabietole specificato nel contratto di fornitura.

4. L’impresa produttrice di zucchero che, con le barbabietole per le quali aveva stipulato contratti di fornitura prima della semina a norma dell'articolo 127, paragrafo 2, lettera a), produca un quantitativo di zucchero inferiore alle sue barbabietole di quota, ripartisce il quantitativo di barbabietole corrispondente alla sua eventuale produzione supple­ mentare, sino a concorrenza della quota che detiene, tra i venditori di barbabietole con cui prima della semina aveva stipulato un contratto di fornitura ai sensi di detto articolo 127, paragrafo 2, lettera a).

Gli accordi interprofessionali possono derogare a questa disposizione.

PUNTO III

1. Il contratto di fornitura prevede disposizioni sulla durata normale e sullo scaglionamento delle consegne delle barbabietole.

2. Le disposizioni di cui al paragrafo 1 sono quelle in vigore durante la campagna precedente, tenuto conto del livello della produzione effettiva; gli accordi interprofessionali possono derogare a tali disposizioni.

PUNTO IV

1. Il contratto di fornitura indica i centri di raccolta delle barbabietole.

2. Per il venditore di barbabietole che aveva già stipulato un contratto di fornitura con l’impresa produttrice di zucchero per la campagna di commercializzazione precedente, restano validi i centri di raccolta convenuti per le consegne da effettuarsi durante detta campagna. Gli accordi interprofessionali possono derogare a questa disposizione.

3. Il contratto di fornitura prevede che le spese di carico e di trasporto dai centri di raccolta siano a carico dell’impresa produttrice di zucchero, salvo accordi specifici conformi alle norme o agli usi locali in vigore prima della campagna di commercializzazione precedente.

4. Tuttavia quando in Danimarca, in Irlanda, in Grecia, in Spagna, in Portogallo, in Finlandia e nel Regno Unito le barbabietole sono consegnate franco fabbrica, il contratto di fornitura prevede una partecipazione dell’impresa produt­ trice di zucchero alle spese di carico e di trasporto e ne determina la percentuale o gli importi.

PUNTO V

1. Il contratto di fornitura indica i luoghi di ricevimento delle barbabietole.

2. Per il venditore di barbabietole che aveva già stipulato un contratto di fornitura con l’impresa produttrice di zucchero per la campagna di commercializzazione precedente, restano validi i luoghi di ricevimento convenuti per le consegne da effettuarsi durante detta campagna. Gli accordi interprofessionali possono derogare a questa disposizione.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/835

PUNTO VI

1. Il contratto di fornitura prevede che l'accertamento del tenore di zucchero venga effettuato secondo il metodo polarimetrico. I campioni di barbabietole sono prelevati all'atto del ricevimento.

2. Un accordo interprofessionale può prevedere un altro stadio per il prelievo dei campioni. In questo caso, il contratto di fornitura prevede una correzione al fine di compensare un'eventuale diminuzione del tenore di zucchero nell'intervallo tra il ricevimento delle barbabietole e il prelievo dei campioni.

PUNTO VII

Il contratto di fornitura prevede che la determinazione del peso lordo, della tara e del tenore di zucchero sia effettuata con una delle procedure seguenti:

a) insieme dall’impresa produttrice di zucchero e dall'organizzazione professionale dei produttori di barbabietole, ove ciò sia previsto da un accordo interprofessionale;

b) dall’impresa produttrice di zucchero, sotto il controllo dell'organizzazione professionale dei produttori di barbabietole;

c) dall’impresa produttrice di zucchero, sotto il controllo di un esperto a tal fine autorizzato dallo Stato membro, se il venditore di barbabietole assume a proprio carico le spese di controllo.

PUNTO VIII

1. Il contratto di fornitura prevede uno o più degli obblighi sotto indicati per l’impresa produttrice di zucchero, per l'intero quantitativo delle barbabietole fornite:

a) la restituzione gratuita al venditore di barbabietole, franco fabbrica, delle polpe fresche ricavate dal quantitativo di barbabietole fornite;

b) la restituzione gratuita al venditore di barbabietole, franco fabbrica, di una parte di queste polpe, pressate, essiccate o essiccate e melassate;

c) la restituzione al venditore di barbabietole, franco fabbrica, delle polpe pressate o essiccate; in questo caso l’impresa produttrice di zucchero può esigere dal venditore di barbabietole il pagamento delle spese di pressatura o essic­ cazione;

d) il pagamento al venditore di barbabietole di una compensazione che tenga conto delle possibilità di valorizzazione delle polpe.

2. Quando parte del quantitativo di barbabietole fornite è soggetta a trattamenti diversi, il contratto di fornitura impone più di un obbligo tra quelli previsti al paragrafo 1.

3. Un accordo interprofessionale può prevedere, per la fornitura delle polpe, uno stadio diverso da quello indicato al paragrafo 1, lettere a), b) e c).

PUNTO IX

1. I contratti di fornitura fissano i termini di versamento degli eventuali acconti e del saldo del prezzo d'acquisto delle barbabietole.

2. Detti termini corrispondono a quelli in vigore durante la campagna di commercializzazione precedente. Gli accordi interprofessionali possono derogare a questa disposizione.

PUNTO X

Quando un contratto di fornitura precisa le norme riguardanti le materie che formano oggetto del presente allegato, o quando disciplina altre materie, le sue disposizioni e conseguenze non sono in contrasto con quelle del presente allegato.

PUNTO XI

1. L'accordo interprofessionale di cui all'allegato II, parte II, sezione A, punto 6, prevede una clausola di arbitraggio.

2. Quando un accordo interprofessionale a livello unionale, regionale o locale precisa le norme riguardanti le materie che formano oggetto del presente regolamento, o quando disciplina altre materie, le sue disposizioni e conseguenze non sono in contrasto con quelle del presente allegato.

ITL 347/836 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

3. Gli accordi di cui al paragrafo 2 stabiliscono in particolare:

a) norme relative alla ripartizione tra i venditori di barbabietole dei quantitativi di barbabietole che l’impresa produt­ trice di zucchero decide di acquistare prima della semina, per la fabbricazione di zucchero entro i limiti della quota;

b) norme relative alla ripartizione di cui al punto II, paragrafo 4;

c) la scala di conversione di cui al punto II, paragrafo 2;

d) norme attinenti alla scelta e alla fornitura delle sementi delle varietà di barbabietole da produrre;

e) un tenore di zucchero minimo per le barbabietole oggetto di fornitura;

f) la consultazione dei rappresentanti dei venditori di barbabietole da parte dell’impresa produttrice di zucchero, prima di stabilire la data d'inizio delle consegne delle barbabietole;

g) il pagamento di premi ai venditori di barbabietole per le consegne anticipate o tardive;

h) indicazioni riguardanti:

i) la parte delle polpe di cui al punto VII, paragrafo 1, lettera b),

ii) le spese di cui al punto VIII, paragrafo 1, lettera c),

iii) la compensazione di cui al punto VIII, paragrafo 1, lettera d);

i) il ritiro delle polpe da parte del venditore di barbabietole;

j) fatto salvo l'articolo 135 norme concernenti la ripartizione tra l’impresa produttrice di zucchero e i venditori di barbabietole dell'eventuale differenza tra la soglia di riferimento e il prezzo effettivo di vendita dello zucchero.

PUNTO XII

In caso di mancato accordo, tramite accordi interprofessionali, sulla ripartizione tra i venditori di barbabietole dei quantitativi di barbabietole che l’impresa produttrice di zucchero decide di acquistare prima della semina per la fab­ bricazione di zucchero entro i limiti della quota, lo Stato membro interessato può prevedere norme per la ripartizione.

Tali norme possono inoltre conferire ai venditori tradizionali di barbabietole ad una cooperativa diritti di fornitura non previsti dai diritti costituiti dall'eventuale appartenenza a detta cooperativa.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/837

ALLEGATO XII

QUOTE NAZIONALI E REGIONALI PER LA PRODUZIONE DI ZUCCHERO, ISOGLUCOSIO E SCIROPPO DI INULINA DI CUI ALL'ARTICOLO 136

(in tonnellate)

Stati membri o regioni (1)

Zucchero (2)

Isoglucosio (3)

Sciroppo di inulina (4)

Belgio 676 235,0 114 580,2 0

Bulgaria 0 89 198,0

Repubblica ceca 372 459,3

Danimarca 372 383,0

Germania 2 898 255,7 56 638,2

Irlanda 0

Grecia 158 702,0 0

Spagna 498 480,2 53 810,2

Francia (metropolitana) 3 004 811,15 0

Dipartimenti francesi d'oltremare 432 220,05

Croazia 192 877,0

Italia 508 379,0 32 492,5

Lettonia 0

Lituania 90 252,0

Ungheria 105 420,0 250 265,8

Paesi Bassi 804 888,0 0 0

Austria 351 027,4

Polonia 1 405 608,1 42 861,4

Portogallo (continentale) 0 12 500,0

Regione autonoma delle Azzorre 9 953,0

Romania 104 688,8 0

Slovenia 0

Slovacchia 112 319,5 68 094,5

Finlandia 80 999,0 0

Svezia 293 186,0

Regno Unito 1 056 474,0 0

TOTALE 13 529 618,2 720 440,8 0

ITL 347/838 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

ALLEGATO XIII

MODALITÀ PER I TRASFERIMENTI DI QUOTE DI ZUCCHERO O DI ISOGLUCOSIO AI SENSI DELL'ARTICOLO 138

PUNTO I

Ai fini del presente allegato si intende per:

a) "fusione di imprese": l'unificazione di due o più imprese in un'unica impresa;

b) "cessione di un'impresa": il trasferimento o l'assorbimento del patrimonio di un'impresa che detiene quote a beneficio di una o più imprese;

c) "cessione di uno stabilimento": il trasferimento della proprietà di un'unità tecnica che comprende tutti gli impianti necessari alla fabbricazione del prodotto considerato a una o più imprese, con parziale o totale assorbimento della produzione dell'impresa che trasferisce la proprietà;

d) "affitto di uno stabilimento": il contratto di affitto di un'unità tecnica che comprende tutti gli impianti necessari alla fabbricazione dello zucchero, ai fini del suo esercizio, concluso per una durata di almeno tre campagne di commer­ cializzazione consecutive ed al quale le parti si impegnano a non porre fine prima del termine della terza campagna, con un'impresa stabilita nello stesso Stato membro in cui si trova lo stabilimento in causa, se dopo l'entrata in vigore dell'affitto l'impresa che prende in affitto tale stabilimento può essere considerata per tutta la sua produzione come un'unica impresa che produce zucchero.

PUNTO II

1. Fatto salvo il disposto del paragrafo 2, in caso di fusione o di cessione di imprese produttrici di zucchero e in caso di cessione di stabilimenti produttori di zucchero, le quote sono modificate come segue:

a) in caso di fusione di imprese produttrici di zucchero, gli Stato membri assegnano all'impresa che risulta dalla fusione una quota pari alla somma delle quote assegnate, prima della fusione, alle imprese produttrici di zucchero partecipanti alla fusione;

b) in caso di cessione di un'impresa produttrice di zucchero, lo Stato membro assegna all'impresa cessionaria la quota dell'impresa ceduta per la produzione di zucchero; qualora vi siano più imprese cessionarie, l'assegnazione avviene in proporzione ai quantitativi di produzione di zucchero assorbiti da ciascuna di esse;

c) in caso di cessione di uno stabilimento produttore di zucchero, lo Stato membro diminuisce la quota dell'impresa che trasferisce la proprietà dello stabilimento e aumenta la quota dell'impresa o delle imprese produttrici di zucchero che acquistano lo stabilimento proporzionalmente alla produzione assorbita.

2. Se una parte dei produttori di barbabietole o di canne da zucchero direttamente interessati da una delle operazioni di cui al paragrafo 1 dichiara esplicitamente di voler consegnare le sue barbabietole o canne a un'impresa produttrice di zucchero che non partecipa a tali operazioni, lo Stato membro può effettuare l'assegnazione in funzione dei quan­ titativi di produzione assorbiti dall'impresa alla quale tali produttori intendono consegnare le loro barbabietole o canne.

3. In caso di cessazione di attività in condizioni diverse da quelle contemplate al paragrafo 1:

a) di un'impresa produttrice di zucchero;

b) di uno o più stabilimenti di un'impresa produttrice di zucchero;

lo Stato membro può assegnare le quote inerenti a tale cessazione a una o più imprese produttrici di zucchero.

Nel caso di cui al primo comma, lettera b), qualora una parte dei produttori interessati dichiari esplicitamente di voler consegnare le proprie barbabietole o canne ad una determinata impresa produttrice di zucchero, lo Stato membro può anche assegnare la parte delle quote corrispondente alle barbabietole o alle canne da zucchero in causa all'impresa alla quale intendono consegnare queste ultime.

4. In caso di applicazione della deroga di cui all'articolo 127, paragrafo 5, lo Stato membro può chiedere ai produttori di barbabietole e alle imprese produttrici di zucchero interessati da tale deroga di prevedere nei loro accordi interpro­ fessionali clausole particolari che permettano allo stesso Stato membro di applicare i paragrafi 2 e 3 del presente punto.

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/839

5. In caso di affitto di uno stabilimento appartenente ad un'impresa produttrice di zucchero, lo Stato membro può diminuire le quote dell'impresa che dà in affitto tale stabilimento e attribuire la parte detratta della quota all'impresa che lo prende in affitto per la produzione di zucchero.

Se l'affitto termina durante il periodo di tre campagne di commercializzazione di cui alla sezione I, lettera d), l'adeguamento della quota effettuato a norma del primo comma del presente punto è annullato dallo Stato membro retroattivamente alla data in cui ha preso effetto. Tuttavia, se l'affitto termina per motivi di forza maggiore, lo Stato membro non ha l'obbligo di annullare l'adeguamento.

6. Quando un'impresa produttrice di zucchero non è più in grado di rispettare gli obblighi impostile dalla normativa dell'Unione nei confronti dei produttori di barbabietole o di canne da zucchero e tale situazione viene constatata dalle autorità nazionali competenti, lo Stato membro in causa può assegnare per una o più campagne di commercializza­ zione la parte delle relative quote ad una o più imprese produttrici di zucchero, proporzionalmente ai quantitativi di produzione assorbiti.

7. Lo Stato membro che concede ad un'impresa produttrice di zucchero garanzie di prezzi e di smercio per la tra­ sformazione della barbabietola da zucchero in alcole etilico può, d'intesa con tale impresa ed i produttori di barba­ bietole interessati, assegnare per una o più campagne di commercializzazione la totalità o una parte delle quote ad una o più imprese diverse per la produzione di zucchero.

PUNTO III

In caso di fusione o cessione di imprese produttrici di isoglucosio o di cessione di uno stabilimento produttore di isoglucosio, lo Stato membro può assegnare le quote rispettive per la produzione d'isoglucosio a una o più imprese, che detengano o no una quota di produzione.

PUNTO IV

Le misure decise ai sensi dei punti II e III possono essere applicate soltanto se:

a) sono presi in considerazione gli interessi di ognuna delle parti interessate;

b) lo Stato membro interessato le considera idonee a migliorare la struttura dei settori della produzione della barbabietola o della canna e della fabbricazione dello zucchero;

c) riguardano imprese stabilite nello stesso territorio per il quale è fissata la quota nell'allegato XII.

PUNTO V

Se la fusione o la cessione hanno luogo tra il 1o ottobre e il 30 aprile dell'anno successivo, le misure previste ai punti II e III producono effetti per la campagna di commercializzazione in corso.

Se la fusione o la cessione hanno luogo tra il 1o maggio e il 30 settembre dello stesso anno, le misure previste ai punti II e III producono effetti per la campagna di commercializzazione successiva.

PUNTO VI

In caso di applicazione dei punti II e III, gli Stati membri comunicano alla Commissione, al più tardi quindici giorni dopo le date limite di cui al Punto V, le quote modificate.

ITL 347/840 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

ALLEGATO XIV

TAVOLE DI CONCORDANZA DI CUI ALL'ARTICOLO 230

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 1 Articolo 1 —

Articolo 2, paragrafo 1 Articolo 3, paragrafo 1 e paragrafo 2 —

Articolo 2, paragrafo 2, lettere a) e b) — —

Articolo 2, paragrafo 2, lettera c) Articolo 15, paragrafo 1(a) —

Articolo 3 Articolo 6 —

Articolo 4 — —

Articolo 5, primo comma — —

Articolo 5, secondo comma, prima parte

Articolo 3, paragrafo 4 —

Articolo 5, secondo comma, seconda parte

— —

Articolo 5, terzo comma Articolo 5, lettera a) —

Articolo 6 — —

Articolo 7 Articolo 9 —

Articolo 8 Articolo 7 —

Articolo 9 Articolo 126 —

Articolo 10 Articolo 11 —

Articolo 11 Articolo 12 —

Articolo 12 Articolo 13 —

Articolo 13 Articolo 14 (1) —

Articolo 14 (soppresso) — —

Articolo 15 (soppresso) — —

Articolo 16 (soppresso) — —

Articolo 17 (soppresso) — —

Articolo 18, dal paragrafo 1 al paragrafo 4

Articolo 15, paragrafo 2 (1) —

Articolo 18, paragrafo 5 — —

Articolo 19 (soppresso) — —

Articolo 20 (soppresso) — —

Articolo 21 (soppresso) — —

Articolo 22 (soppresso) — —

Articolo 23 (soppresso) — —

Articolo 24 (soppresso) — —

Articolo 25 Articolo 16, paragrafo 1 —

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/841

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 26 — —

Articolo 27 — —

Articolo 28 — —

Articolo 29 — —

Articolo 30 (soppresso) — —

Articolo 31 Articolo 17 —

Articolo 32 — —

Articolo 33 [Articolo 18] —

Articolo 34 [Articolo 18] —

Articolo 35 (soppresso) — —

Articolo 36 (soppresso) — —

Articolo 37 [Articolo 18] —

Articolo 38 [Articolo 18] —

Articolo 39 [Articolo 19, paragrafo 3] —

Articolo 40 [Articolo 19, paragrafo 5 lettera a) e Articolo 20, lettera o), punto iii)

Articolo 41 — —

Articolo 42, paragrafo 1 Articolo 10 —

Articolo 42, paragrafo 2 Articolo 20, lettera u) —

Articolo 43, lettere da a) a f), e lettere i), j) e l)

Articoli 19 e 20 —

Articolo 43, lettere g), h) e k) — —

Articolo 44 Articolo 220, paragrafo 1, lettera a), paragrafo 2 and, paragrafo 3

Articolo 45 Articolo 220, paragrafo 1, lettera b), paragrafo 2 e paragrafo 3

Articolo 46, paragrafo 1 Articolo 220, paragrafo 5 —

Articolo 46, paragrafo 2 Articolo 220, paragrafo 6 —

Articolo 47 Articolo 219 —

Articolo 48 Articolo 219 —

Articolo 49 Articolo 135 (1) —

Articolo 50 Articoli 125 e 127 —

Articolo 51 Articolo 128 (1) —

Articolo 52 Articolo 130 —

Articolo 52 bis — —

Articolo 53, lettera a) Articolo 132, lettera c) —

Articolo 53, lettera b) Articolo 130, paragrafo 2 —

Articolo 53, lettera c) Articolo 130, paragrafo 6 —

ITL 347/842 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 54 Articolo 166 —

Articolo 55 — (2) —

Articolo 56 Articolo 136 —

Articolo 57 Articolo 137 —

Articolo 58 — —

Articolo 59 — —

Articolo 60 Articolo 138 —

Articolo 61 Articolo 139 —

Articolo 62 Articolo 140 —

Articolo 63 Articolo 141 —

Articolo 64, paragrafo 1 Articolo 142, paragrafo 1 —

Articolo 64, paragrafo 2 e paragrafo 3 Articolo 142, paragrafo 2 (1) —

Articolo 65 — (2) —

Articolo 66 — —

Articolo 67 — —

Articolo 68 — —

Articolo 69 — —

Articolo 70 — —

Articolo 71 — —

Articolo 72 — —

Articolo 73 — —

Articolo 74 — —

Articolo 75 — —

Articolo 76 — —

Articolo 77 — —

Articolo 78 — —

Articolo 79 — —

Articolo 80 — —

Articolo 81 — —

Articolo 82 — —

Articolo 83 — —

Articolo 84 — —

Articolo 84 bis — —

Articolo 85, lettera a) Articolo 143, paragrafo 1 e Articolo 144 lettera a)

Articolo 85, lettera b) Articolo 144, lettera j) —

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/843

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 85, lettera c) Articolo 144, lettera i) —

Articolo 85, lettera c) — —

Articolo 85 bis — (1) —

Articolo 85b ter — (1) —

Articolo 85 quater — (1) —

Articolo 85 quinquies — (1) —

Articolo 85 sexies — (1) —

Articolo 85 septies — (1) —

Articolo 85 octies — (1) —

Articolo 85 nonies — (1) —

Articolo 85 decies — (1) —

Articolo 85 undecies — (1) —

Articolo 85 duodecies — (1) —

Articolo 85 terdecies — (1) —

Articolo 85 quaterdecies — (1) —

Articolo 85 quindecies — (1) —

Articolo 85 sexdecies — —

Articolo 85 septdecies — —

Articolo 85 octodecies — —

Articolo 85 novodecies — —

Articolo 85 vicies — —

Articolo 85 unvicies — —

Articolo 85 duovicies — —

Articolo 85 tervicies — —

Articolo 85 quatervicies — —

Articolo 85 quinvicies — —

Articolo 86 (soppresso) — —

Articolo 87 (soppresso) — —

Articolo 88 (soppresso) — —

Articolo 89 (soppresso) — —

Articolo 90 (soppresso) — —

Articolo 91 — —

Articolo 92 — —

Articolo 93 — —

Articolo 94 — —

Articolo 94a — —

ITL 347/844 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 95 — —

Articolo 95a — —

Articolo 96 (soppresso) — —

Articolo 97 Articolo 129 (1) —

Articolo 98 — (1) —

Articolo 99 — —

Articolo 100 — —

Articolo 101 (soppresso) — —

Articolo 102 Articolo 26 (1) —

Articolo 102, paragrafo 2 Articolo 217 —

Articolo 102 bis Articolo 58 —

Articolo 103 Articoli 29, 30 e 31 —

Articolo 103 bis — —

Articolo 103 ter Articolo 32 —

Articolo 103 quater Articolo 33 —

Articolo 103 quinquies Articolo 34 —

Articolo 103 sexies Articolo 35 —

Articolo 103 septies Articolo 36 —

Articolo 103 octies Articolo 37, lettera a) e Articolo 38, lettera b)

Articolo 103 octies bis Articolo 23 —

Articolo 103 octies bis, paragrafo 7 Articolo 217 —

Articolo 103 nonies, lettere da a) a e) Articoli 37 e 38 —

Articolo 103 nonies, lettera f) Articoli 24 e 25 —

Articolo 103 decies Articolo 39 —

Articolo 103 undecies Articolo 40 —

Articolo 103 duodecies Articolo 41 —

Articolo 103 terdecies Articolo 42 —

Articolo 103 quaterdecies Articolo 43 —

Articolo 103 quindecies Articolo 44 —

Articolo 103 quindecies, paragrafo 4 Articolo 212 —

Articolo 103 sexdecies — —

Articolo 103 septdecies Articolo 45 —

Articolo 103 octodecies Articolo 46 —

Articolo 103 novodecies Articolo 47 —

Articolo 103 vicies Articolo 48 —

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/845

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 103 unvicies Articolo 49 —

Articolo 103 duovicies, paragrafo 1, lettera a)

Articolo 50 —

Articolo 103 duovicies, paragrafo 1, lettera b)

Articolo 51 —

Articolo 103 duovicies, paragrafi da 2 a paragrafo 5

Articolo 52 —

Articolo 103 tervicies Articolo 50 —

Articolo 103 quatervicies — —

Articolo 103quinvicies — —

Articolo 103sexvicies — —

Articolo 103 septvicies — —

Articolo 103 septvicies bis Articoli 53 e 54 —

Articolo 104 — —

Articolo 105, paragrafo 1 Articolo 55, paragrafo 1 —

Articolo 105, paragrafo 2 Articolo 215 —

Articolo 106 Articolo 55, paragrafo 4 —

Articolo 107 Articolo 55, paragrafo 3 —

Articolo 108, paragrafo 1 Articolo 55, paragrafo 2 —

Articolo 108, paragrafo 2 — —

Articolo 109, prima frase Articolo 55, paragrafo 1, ultima frase —

Articolo 110 Articolos 56 and 57 —

Articolo 111 — —

Articolo 112 — —

Articolo 113, paragrafo 1 Articolo 75, paragrafi 1 e 2 —

Articolo 113, paragrafo 2 Articolo 75, paragrafo 5 —

Articolo 113, paragrafo 3, primo comma

Articolo 74 —

Articolo 113, paragrafo 3secondo comma

— Articolo 89

Articolo 113 bis, paragrafi da 1 a 3 Articolo 76 —

Articolo 113a, paragrafo 4 — (1) —

Articolo 113 ter Articolo 75, paragrafo 3 —

Articolo 113 quater Articolo 167 —

Articolo 113 quinquies, paragrafo 1, primo comma

Articolo 78, paragrafi 1 e 2 —

Articolo 113 quinquies, paragrafo 1, secondo comma

Allegato VII, Parte II, paragrafo 1 —

Articolo 113 quinquies, paragrafo 2 Articolo 78, paragrafo 3 —

ITL 347/846 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 113 quinquies, paragrafo 3 Articolo 82 —

Articolo 114 Articolo 78, paragrafo 1 (1) —

Articolo 115 Articolo 78, paragrafo 1, articolo 75, paragrafo 1, lettera h)

Articolo 116 Articolo 78, paragrafo 1, articolo 75, paragrafo 1, lettere f) e g)

Articolo 117 Articolo 77 —

Articolo 118 Articolo 78, paragrafo 1 —

Articolo 118 bis Articolo 92 —

Articolo 118 ter Articolo 93 —

Articolo 118 quater Articolo 94 —

Articolo 118 quinquies, paragrafo 1 Articolo 94, paragrafo 3 —

Articolo 118 quinquies, paragrafo 2 e paragrafo 3

[Articolo 109, paragrafo 3] —

Articolo 118 sexies Articolo 95 —

Articolo 118 septies Articolo 96 —

Articolo 118 octies Articolo 97 —

Articolo 118 nonies Articolo 98 —

Articolo 118 decies Articolo 99 —

Articolo 118 undecies Articolo 100 —

Articolo 118 duodecies Articolo 101 —

Articolo 118 terdecies Articolo 102 —

Articolo 118 quaterdecies Articolo 103 —

Articolo 118 quindecies Articolo 104 —

Articolo 118 sexdecies — —

Articolo 118 septdecies — —

Articolo 118 octodecies Articolo 105 —

Articolo 118 novodecies Articolo 106 —

Articolo 118 vicies Articolo 107 —

Articolo 118 unvicies Articolo 108 —

Articolo 118 duovicies Articolo 112 —

Articolo 118 tervicies Articolo 113 —

Articolo 118 quatervicies Articolo 117 —

Articolo 118 quinvicies Articolo 118 —

Articolo 118 sexvicies Articolo 119 —

Articolo 118 septvicies Articolo 120 —

Articolo 118 septvicies bis Articolo 121 —

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/847

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 118 septvicies ter — —

Articolo 119 — —

Articolo 120 — —

Articolo 120 bis Articolo 81 —

Articolo 120 ter — —

Articolo 120 quater Articolo 80 —

Articolo 120 quinquies, primo comma Articolo 83, paragrafo 2 —

Articolo 120 quinquies, secondo comma

[Articolo 223] —

Articolo 120 sexies, paragrafo 1 Articolo 75, paragrafo 3 e paragrafo 4

Articolo 120 sexies, paragrafo 2 Articolo 83, paragrafo 3 e paragrafo 4

Articolo 120 septies Articolo 80, paragrafo 3 —

Articolo 120 octies Articolo 80, paragrafo 5 e Articolo 91 lettera c)

Articolo 121, lettera a), punto i) Articolo 75, paragrafo 2 —

Articolo 121, lettera a), punto ii) Articolo 75, paragrafo 3 —

Articolo 121, lettera a), punto iii) Articolo 89 —

Articolo 121, lettera a), punto iv) Articolo 75, paragrafo 2 e Articolo 91, lettera b)

Articolo 121, lettera b) Articolo 91 lettera a) —

Articolo 121 lettera c), punto i) Articolo 91, lettera a) —

Articolo 121 lettera c), punto ii) e punto iii)

Articolo 91, lettera d) —

Articolo 121 lettera c), punto iv) [Articolo 223] —

Articolo 121, lettera d), punto i) Articolo 78, paragrafo 1 —

Articolo 121 lettera d), punti da ii) a v) e vii)

Articolo 75, paragrafo 2 e paragrafo 3

Articolo 121, lettera d), punto vi) Articolo 89 —

Articolo 121, lettera e), punto i) Articolo 78, paragrafo 1 —

Articolo 121, lettera e), punti da ii) a v), e punto vii)

Articolo 75, paragrafo 3 —

Articolo 121, lettera e), punto vi) Articolo 75, paragrafo 2 —

Articolo 121, lettera f), punto i) Articolo 78, paragrafo 1 —

Articolo 121, lettera f), punti ii), iii) e v)

Articolo 75, paragrafo 3 —

ITL 347/848 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 121, lettera f), punti iv) e vii) Articolo 91, lettera g) —

Articolo 121, lettera f), punto vi) [Articolo 223] —

Articolo 121, lettera g) Articolo 75, paragrafo 3 —

Articolo 121, lettera h) Articolo 91, lettera d) —

Articolo 121, lettera i) — —

Articolo 121, lettera j), punto i) Articolo 75, paragrafo 3 —

Articolo 121, lettera j), punto ii) Articolo 91, lettera d) —

Articolo 121, lettera k) Articolo 122 —

Articolo 121, lettera l) Articoli 114, 115 e 116 —

Articolo 121, lettera m) Articolo 122 —

Articolo 121, secondo comma Articolo 78, paragrafo 3 —

Articolo 121, terzo comma Articolo 75, paragrafo 3 e paragrafo 4

Articolo 121, quarto comma, lettere da a) a f)

Articolo 75, paragrafo 3 —

Articolo 121, quarto comma, lettera g) Articolo 75, paragrafo 3, lettera m) —

Articolo 121,quarto comma, lettera h) Articolo 80, paragrafo 4 —

Articolo 122 Articolo 152 —

Articolo 123 Articolo 157 —

Articolo 124 — —

Articolo 125 — —

Articolo 125 bis Articolo 153 —

Articolo 125 ter Articolo 154 —

Articolo 125 quater Articolo 156 —

Articolo 125 quinquies Articolo 155 —

Articolo 125 sexies — —

Articolo 125 septies Articolo 164 —

Articolo 125 octies Articolo 164, paragrafo 6 —

Articolo 125 nonies Articolo 175, lettera d) —

Articolo 125 decies Articolo 165 —

Articolo 125 undecies Articolo 164 —

Articolo 125 duodecies Articolo 158 —

Articolo 125 terdecies Articolo 164 —

Articolo 125 quaterdecies Articolo 164, paragrafo 6 [e Articolo 175, lettera d)]

Articolo 125 quindecies Articolo 165 —

Articolo 125 sexdecies Articoli 154 e 158 —

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/849

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 126 Articolo 165 —

Articolo 126 bis Articolo 154, paragrafo 3 —

Articolo 126 ter Articolo 157, paragrafo 3 —

Articolo 126 quater Articolo 149 —

Articolo 126 quinquies Articolo 150 —

Articolo 126 sexies Articolo 173, paragrafo 2 e Articolo 174, paragrafo 2

Articolo 127 Articolo 173 —

Articolo 128 — —

Articolo 129 — —

Articolo 130 Articolo 176, paragrafo 1 —

Articolo 131 Articolo 176, paragrafo 2 —

Articolo 132 Articolo 176, paragrafo 3 —

Articolo 133 [Articolo 177, paragrafo 2, lettera e)] —

Articolo 133 bis, paragrafo 1 Articolo 181 —

Articolo 133 bis, paragrafo 2 Articolo 191 —

Articolo 134 Articoli 177 e 178 —

Articolo 135 — —

Articolo 136 [Articolo 180] —

Articolo 137 [Articolo 180] —

Articolo 138 [Articolo 180] —

Articolo 139 [Articolo 180] —

Articolo 140 [Articolo 180] —

Articolo 140 bis Articolo 181 —

Articolo 141 Articolo 182 —

Articolo 142 Articolo 193 —

Articolo 143 Articolo 180 —

Articolo 144 Articolo 184 —

Articolo 145 Articolo 187, lettera a) —

Articolo 146, paragrafo 1 — —

Articolo 146, paragrafo 2 Articolo 185 —

Articolo 147 — —

Articolo 148 Articolo 187 —

Articolo 149 [Articolo 180] —

Articolo 150 [Articolo 180] —

Articolo 151 [Articolo 180] —

ITL 347/850 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 152 [Articolo 180] —

Articolo 153 Articolo 192 —

Articolo 154 — —

Articolo 155 — —

Articolo 156 Articolo 192, paragrafo 5 —

Articolo 157 Articolo 189 —

Articolo 158 Articolo 190 —

Articolo 158 bis Articolo 90 —

Articolo 159 Articolo 194 —

Articolo 160 Articolo 195 —

Articolo 161 Articoli 176, 177, 178 e 179 —

Articolo 162 Articolo 196 —

Articolo 163 Articolo 197 —

Articolo 164, paragrafo 1 Articolo 198, paragrafo 1 —

Articolo 164, paragrafi da 2 a 4 Articolo 198, paragrafo 2 (1) —

Articolo 165 — (1) —

Articolo 166 — (1) —

Articolo 167 Articolo 199 —

Articolo 168 Articolo 200 —

Articolo 169 Articolo 201 —

Articolo 170 Articoli 202 e 203 —

Articolo 171 Articolo 184 —

Articolo 172 [Articolo 186, paragrafo 2] —

Articolo 173 — —

Articolo 174 Articolo 205 —

Articolo 175 Articolo 206 —

Articolo 176 Articolo 209 —

Articolo 176 bis Articolo 210 —

Articolo 177 Articolo 210 —

Articolo 177 bis Articolo 210 —

Articolo 178 Articolo 164 —

Articolo 179 Articolo 210, paragrafo 7 —

Articolo 180 Articolo 211 —

Articolo 181 Articolo 211 —

Articolo 182, paragrafo 1 Articolo 213 —

Articolo 182, paragrafo 2 — —

Articolo 182, paragrafo 3, terzo comma

Articolo 214 —

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/851

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 182, paragrafo 3, primo, secondo e quarto comma

— —

Articolo 182, paragrafi da 4 a 7 — —

Articolo 182 bis Articolo 216 —

Articolo 183 — —

Articolo 184, paragrafo 1 — —

Articolo 184, paragrafo 2 Articolo 225, lettera a) —

Articolo 184, paragrafi da 3 a 8 — —

Articolo 184, paragrafo 9 Articolo 225, lettera b) —

Articolo 185 — —

Articolo 185 bis Articolo 145 —

Articolo 185 ter Articolo 223 —

Articolo 185 quater Articolo 147 —

Articolo 185 quinquies Articolo 146 —

Articolo 185 sexies Articolo 151 —

Articolo 185 septies Articolo 148 —

Articolo 186 Articolo 219 —

Articolo 187 Articolo 219 —

Articolo 188 Articolo 219 —

Articolo 188 bis, paragrafo 1 e, paragrafo 2

— (1) —

Articolo 188 bis, paragrafo 3 e paragrafo 4

— —

Articolo 188 bis, paragrafi da 5 a 7 [Articolo 223] —

Articolo 189 [Articolo 223] —

Articolo 190 — —

Articolo 190 bis — —

Articolo 191 Articolo 221 —

Articolo 192 Articolo 223 —

Articolo 193 — —

Articolo 194 — Articoli 62 e 64

Articolo 194 bis — Articolo 61

Articolo 195 Articolo 229 —

Articolo 196 — —

Articolo 196 bis Articolo 227 —

Articolo 196b Articolo 229 —

Articolo 197 — —

Articolo 198 — —

Articolo 199 — —

Articolo 200 — —

ITL 347/852 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Articolo 201 230, paragrafo 1 e paragrafo 3 —

Articolo 202 230, paragrafo 2 —

Articolo 203 — —

Articolo 203 bis Articolo 231 —

Articolo 203 ter Articolo 231 —

Articolo 204 Articolo 232 —

Allegato I Allegato I (Parti da I a XX, XXIV/1) —

Allegato II Allegato I (Parti da XXI a XXIII) —

Allegato III Allegato II —

Allegato IV Allegato III —

Allegato V Allegato IV —

Allegato VI Allegato XII —

Allegato VII — —

Allegato VII bis — —

Allegato VII ter — —

Allegato VII quater — —

Allegato VIII Allegato XIII —

Allegato IX — (1) —

Allegato X — (1) —

Allegato X bis — —

Allegato X ter Allegato VI —

Allegato X quater — —

Allegato X quinquies — —

Allegato X sexies — —

Allegato XI — —

Allegato XI bis Allegato VII, Parte I —

Allegato XI ter Allegato VII, Parte II —

Allegato XII Allegato VII, Parte III —

Allegato XIII Allegato VII, Parte IV —

Allegato XIV.A Allegato VII, Parte VI —

Allegato XIV.B Allegato VII, Parte V —

Allegato XIV.C Articolo 75, paragrafi 2 e 3 (1) —

Allegato XV Allegato VII, Parte VII —

IT20.12.2013 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea L 347/853

Regolamento (CE) n. 1234/2007 Presente regolamento Regolamento (UE) n. 1306/2013

Allegato XV bis Allegato VIII, Parte I —

Allegato XV ter Allegato VIII, Parte II —

Allegato XVI Allegato VII, Parte VIII —

Allegato XVI bis [Articolo 173, paragrafo 1, lettera i)] —

Allegato XVII [Articolo 180] —

Allegato XVIII [Articolo 180] —

Allegato XIX — —

Allegato XX — —

Allegato XXI — —

Allegato XXII Allegato XIV —

(1) Cfr anche regolamento del Consiglio da adottare in conformità all'articolo 43, paragrafo3 TFUE. (2) Tuttavia, cfr. articolo 230.

ITL 347/854 Gazzetta ufficiale dell’Unione europea 20.12.2013

REGULAMENTO (UE) N.o 1308/2013 DO PARLAMENTO EUROPEU E DO CONSELHO

de 17 de dezembro de 2013

que estabelece uma organização comum dos mercados dos produtos agrícolas e que revoga os Regulamentos (CEE) n.o 922/72, (CEE) n.o 234/79, (CE) n.o 103797/2001, (CE) n.o 1234/2007 do

Conselho

O PARLAMENTO EUROPEU E O CONSELHO DA UNIÃO EUROPEIA,

Tendo em conta o Tratado sobre o Funcionamento da União Europeia, nomeadamente o artigo 42.o, primeiro parágrafo, e o artigo 43.o, n.o 2,

Tendo em conta a proposta da Comissão Europeia,

Após transmissão do projeto de ato legislativo aos parlamentos nacionais,

Tendo em conta o parecer do Tribunal de Contas (1),

Tendo em conta os pareceres do Comité Económico e Social Europeu (2),

Tendo em conta o parecer do Comité das Regiões (3),

Deliberando de acordo com o processo legislativo ordinário (4),

Considerando o seguinte:

(1) A comunicação da Comissão ao Parlamento Europeu, ao Conselho, ao Comité Económico e Social e ao Comité das Regiões intitulada "A PAC no horizonte 2020: Res­ ponder aos desafios do futuro em matéria de alimenta­ ção, recursos naturais e territoriais" define os potenciais desafios, os objetivos e as orientações para a Política Agrícola Comum (PAC) após 2013. À luz do debate sobre a referida comunicação, a PAC deverá ser refor­ mada com efeitos a partir de 1 de janeiro de 2014. Essa reforma deverá abranger todos os principais instru­ mentos da PAC, incluindo o Regulamento (CE) n.o 1234/2007 (5) do Conselho. Atendendo ao alcance da reforma, é conveniente revogar esse regulamento e substituí-lo por um novo regulamento relativo à organi­ zação comum dos mercados dos produtos agrícolas. A reforma deverá também, na medida do possível, harmo­ nizar, racionalizar e simplificar as disposições, sobretudo as que abrangem mais de um setor agrícola, assegurando nomeadamente que os elementos não essenciais das me­ didas possam ser adotados pela Comissão por meio de atos delegados.

(2) O presente regulamento deverá incluir todos os elemen­ tos essenciais da organização comum dos mercados dos produtos agrícolas.

(3) O presente regulamento deverá ser aplicável a todos os produtos agrícolas enumerados no Anexo I ao Tratado da União Europeia (TUE) e ao Tratado sobre o Funcio­ namento da União Europeia (TFUE) (conjuntamente de­ signados "Tratados"), a fim de assegurar a existência de uma organização comum do mercado para todos esses produtos, conforme requerido pelo artigo 40.o, n.o 1, do TFUE.

(4) É conveniente clarificar que o Regulamento (UE) n.o 1306/2013 do Parlamento Europeu e do Conselho (6) e as disposições adotadas em sua execução deverão, em princípio, ser aplicáveis às medidas estabelecidas no pre­ sente regulamento. Em especial, o Regulamento (UE) n.o 1306/2013 estabelece disposições para garantir a ob­ servância das obrigações estabelecidas pelas disposições relacionadas com a PAC, incluindo os controlos e a apli­ cação de medidas administrativas e de sanções adminis­ trativas em caso de incumprimento, bem como as regras relativas à constituição e liberação de garantias e à recu­ peração de pagamentos indevidos.

(5) Nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE, o Conselho adota as medidas relativas à fixação dos preços, dos di­ reitos niveladores, dos auxílios e das restrições quantita­ tivas. Por razões de clareza, caso seja aplicável o ar­ tigo 43.o, n.o 3, do TFUE, o presente regulamento deverá referir explicitamente o facto de que as medidas serão adotadas pelo Conselho com essa base jurídica.

(6) A fim de complementar ou alterar certos elementos não essenciais do presente regulamento, o poder de adotar atos nos termos do artigo 290.o do TFUE deverá ser delegado na Comissão. É particularmente importante que a Comissão proceda às consultas adequadas durante os trabalhos preparatórios, inclusive ao nível de peritos. A Comissão, quando preparar e redigir atos delegados, deverá assegurar a transmissão simultânea, atempada e adequada dos documentos relevantes ao Parlamento Eu­ ropeu e ao Conselho.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/671

(1) Parecer de 8 de março de 2012 (ainda não publicado no Jornal Oficial).

(2) JO C 191 de 29.6.2012, p. 116, e JO C 44 de 15.2.2013, p. 158. (3) JO C 225 de 27.7.2012, p. 174. (4) Posição do Parlamento Europeu de 20 de novembro de 2012 (ainda

não publicada no Jornal Oficial) (5) Regulamento (CE) n.o 1234/2007 do Conselho, de 22 de outubro de

2007, que estabelece uma organização comum dos mercados agrí­ colas e disposições específicas para certos produtos agrícolas (Regu­ lamento OCM única) (JO L 299 de 16.11.2007, p. 1).

(6) Regulamento (UE) n.o 1306/2013 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 17 de dezembro de 2013, relativo ao financiamento, à gestão e à acompanhamento da Política Agrícola Comum e que revoga os Regulamentos (CEE) n.o 352/78, (CE) n.o 165/94, (CE) n.o 2799/98, (CE) n.o 814/2000, (CE) n.o 1290/2005 e (CE) n.o 485/2008 do Conselho (Ver página 549 do presente Jornal Ofi­ cial).

(7) Certas definições relativas a certos setores deverão ficar estabelecidas no presente regulamento. A fim de ter em conta as características específicas do setor do arroz, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à alteração das defini­ ções relativas ao setor do arroz na medida do necessário para as atualizar em função da evolução do mercado.

(8) O presente regulamento faz referência a designações de produtos e contém referências a posições ou subposições da nomenclatura combinada. Na sequência de alterações da nomenclatura da pauta aduaneira comum, pode ser necessário proceder futuramente a adaptações técnicas do presente regulamento. A fim de ter em conta essas alte­ rações, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à realização das necessárias adaptações técnicas. Por razões de clareza e simplicidade, o Regulamento (CEE) n.o 234/79 do Con­ selho (1), que atualmente prevê tal poder, deverá ser re­ vogado e o referido poder integrado no presente regula­ mento.

(9) Para os setores dos cereais, do arroz, do açúcar, das forragens secas, das sementes, vitivinícola, do azeite e das azeitonas de mesa, do linho e do cânhamo, das frutas e produtos hortícolas, das frutas e produtos hortícolas transformados, das bananas, do leite e produtos lácteos e dos bichos-da-seda, é necessário fixar campanhas de comercialização adaptadas, na medida do possível, aos ciclos de produção biológicos de cada um desses produtos.

(10) Para estabilizar os mercados e assegurar um nível de vida equitativo à população agrícola, foi desenvolvido um sis­ tema diferenciado de apoio ao mercado nos diversos setores e foram introduzidos regimes de apoio direto, tendo em conta, por um lado, as diferentes necessidades em cada um dos setores e, por outro, a interdependência entre diferentes setores. Essas medidas assumem a forma de intervenção pública ou de pagamento de ajuda ao armazenamento privado. Continua a ser necessário man­ ter as medidas de apoio ao mercado, ainda que raciona­ lizadas e simplificadas.

(11) Deverão ser fixadas grelhas da União para classificação, identificação e apresentação de carcaças nos setores da carne de bovino, de suíno e de ovino e caprino para efeitos de registo dos preços e de aplicação das disposi­ ções de intervenção nesses setores. Além disso, essas grelhas da União têm por objetivo melhorar a trans­ parência do mercado.

(12) Por razões de clareza e transparência, as disposições em matéria de intervenção pública deverão obedecer a uma estrutura comum, embora mantendo a política aplicada em cada setor. Para tal, é conveniente distinguir entre limiares de referência e preços de intervenção e definir

estes últimos. Ao fazê-lo é particularmente importante clarificar que só os preços de intervenção para interven­ ção pública correspondem aos preços aplicados, definidos administrativamente, a que se refere o anexo 3, ponto 8, primeira frase, do Acordo da OMC sobre a Agricultura (isto é, o apoio ao preço de mercado). Neste contexto, deverá entender-se que a intervenção no mercado pode assumir a forma de intervenção pública, bem como de outras formas de intervenção que não utilizam indicações de preços estabelecidas ex ante.

(13) Conforme adequado a cada setor em causa à luz da prática e experiência com organizações comuns de mer­ cado (OCM) anteriores, o sistema de intervenção pública deverá estar disponível durante certos períodos do ano e deverá, durante esses períodos, estar aberto numa base permanente ou ser aberto em função dos preços do mercado.

(14) O preço de intervenção pública deverá consistir num preço fixo para determinadas quantidades de alguns pro­ dutos e noutros casos deverá depender de concursos, refletindo a prática e a experiência adquiridas no âmbito de anteriores OCM.

(15) O presente regulamento deverá prever a possibilidade de escoar produtos comprados no quadro da intervenção pública. Tais medidas deverão ser tomadas de forma a evitar qualquer perturbação do mercado e assegurar a igualdade de acesso às mercadorias e a igualdade de tra­ tamento dos compradores.

(16) O atual regime de distribuição de géneros alimentícios às pessoas mais necessitadas da União, adotado no âmbito da PAC, deverá ser objeto de um regulamento separado, adotado para refletir os respetivos objetivos de coesão social desse regime. O presente regulamento deverá, no entanto, prever o escoamento de produtos detidos no quadro da intervenção pública por meio da sua disponi­ bilização para serem utilizados no âmbito desse regime.

(17) A fim de alcançar o objetivo de equilibrar o mercado e estabilizar os preços de mercado, poderá ser necessário conceder ajuda ao armazenamento privado de produtos agrícolas específicos. A fim de assegurar a transparência do mercado, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabe­ lecimento das condições em que pode decidir conceder ajuda ao armazenamento privado, atendendo à situação do mercado.

(18) A fim de assegurar que os produtos comprados no qua­ dro da intervenção pública ou objeto de uma ajuda ao armazenamento privado sejam adequados para uma ar­ mazenagem de longa duração e sejam de qualidade sã, leal e comercial, e a fim de ter em conta as características específicas dos diferentes setores para garantir um fun­ cionamento custo-eficaz da intervenção pública e do ar­ mazenamento privado, o poder de adotar determinados

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(1) Regulamento (CEE) n.o 234/79 do Conselho, de 5 de fevereiro de 1979, relativo ao procedimento de adaptação da nomenclatura da pauta aduaneira comum utilizada para os produtos agrícolas (JO L 34 de 9.2.1979, p. 2).

atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à fixação das exigências e condições a satisfazer por esses produtos relativamente à sua qualidade e elegibilidade, para além das exigências estabelecidas no presente regu­ lamento.

(19) A fim de ter em conta as características específicas dos setores dos cereais e do arroz com casca (arroz paddy), o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à fixação dos critérios de qualidade relativos às compras e vendas desses pro­ dutos.

(20) A fim de assegurar uma capacidade de armazenagem adequada e a eficácia do regime de intervenção pública em termos de custos, a distribuição e o acesso aos ope­ radores, e a fim de manter a qualidade dos produtos comprados no quadro da intervenção pública tendo em vista o seu escoamento no termo do período de arma­ zenagem, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às exigências a satisfazer pelos locais de armazenagem para todos os produtos objeto de intervenção pública, às regras relati­ vas à armazenagem de produtos dentro e fora do Estado- -Membro por eles responsável e ao seu tratamento, no que diz respeito a direitos aduaneiros, e quaisquer outros montantes a conceder ou a cobrar no âmbito da PAC.

(21) A fim de assegurar que o armazenamento privado tenha o efeito desejado no mercado, o poder de adotar deter­ minados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às regras e condições aplicáveis quando a quantidade armazenada for inferior à quantidade contra­ tual; às condições para a concessão de um adiantamento; e às condições aplicáveis à recomercialização e ao escoa­ mento de produtos abrangidos por contratos de armaze­ namento privado.

(22) A fim de assegurar o bom funcionamento dos regimes de intervenção pública e de armazenamento privado, o po­ der de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à previsão do recurso a procedimentos de concurso e ao estabelecimento de con­ dições suplementares que os operadores deverão satisfa­ zer; e à exigência que lhes é imposta de constituírem uma garantia.

(23) A fim de ter em conta a evolução técnica e as necessi­ dades dos setores da carne de bovino, da carne de suíno e da carne de ovino e caprino, bem como a necessidade de estandardizar a apresentação dos diferentes produtos com o objetivo de melhorar a transparência do mercado, o registo dos preços e a aplicação das medidas de inter­ venção no mercado, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à adaptação e atualização das grelhas da União para a classificação das carcaças nesses setores, bem como no que diz respeito à fixação de determinadas disposições e derrogações suplementares nessa matéria.

(24) Deverá ser encorajado o consumo de frutas e produtos hortícolas, bem como de leite e de produtos lácteos,

pelos alunos nas escolas a fim de aumentar de forma sustentável a proporção desses produtos no regime ali­ mentar das crianças na fase de formação dos seus hábitos alimentares, contribuindo assim para a realização dos objetivos da PAC, nomeadamente ao estabilizar os mer­ cados e ao assegurar a disponibilidade dos abastecimen­ tos atuais e futuros. Deverá, pois, promover-se uma ajuda da União para financiar ou cofinanciar a distribuição desses produtos às crianças nos estabelecimentos de en­ sino.

(25) A fim de assegurar a boa gestão orçamental do regime de distribuição de fruta e produtos hortícolas e do regime de distribuição de leite nas escolas, deverão ser estabelecidas disposições adequadas para cada um deles. A ajuda da União não deverá ser utilizada para substituir o financia­ mento de regimes nacionais já existentes de distribuição de fruta e produtos hortícolas nas escolas e de distribui­ ção de leite nas escolas. Atendendo às restrições orça­ mentais, os Estados-Membros deverão, no entanto, poder substituir a respetiva contribuição financeira para esses regimes por contribuições do setor privado. Para que os seus regimes de distribuição de fruta e produtos hor­ tícolas nas escolas sejam eficazes, poderão ser necessárias medidas de acompanhamento, para as quais deverão ser autorizados a conceder ajudas nacionais. Os Estados- -Membros que participem nos regimes deverão divulgar o facto de estes beneficiarem da ajuda da União.

(26) A fim de estimular nas crianças hábitos alimentares sau­ dáveis e assegurar que a ajuda seja canalizada para as crianças que frequentam com regularidade estabelecimen­ tos de ensino geridos ou reconhecidos pelos Estados- -Membros, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao regime de distribuição de fruta e produtos hortícolas nas escolas, aos critérios adicionais relacionados com a canalização da ajuda e a aprovação e a seleção dos requerentes da ajuda e à elaboração das estratégias nacionais e regionais e das medidas de acompanhamento.

(27) A fim de assegurar uma utilização eficiente e direcionada dos fundos da União, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao regime de distribuição de fruta e produtos hortícolas nas escolas, ao método de reatribuição da ajuda entre os Estados-Membros com base nos pedidos de ajuda recebi­ dos, aos custos elegíveis para ajuda da União, incluindo a possibilidade de fixação de um limite máximo global para esses custos, e à obrigação de os Estados-Membros acom­ panharem e avaliarem a eficácia dos seus regimes de distribuição de fruta e produtos hortícolas nas escolas.

(28) A fim de promover a sensibilização para o regime de distribuição de fruta e produtos hortícolas nas escolas, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à exigência de que os Estados-Membros participantes que dispõem de um re­ gime de distribuição de fruta e produtos hortícolas nas escolas divulguem o facto de que o regime beneficia da ajuda da União.

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(29) A fim de ter em conta a evolução dos padrões de con­ sumo de produtos lácteos, as inovações e a evolução do mercado dos produtos lácteos, a disponibilidade dos pro­ dutos nos diferentes mercados da União e os aspetos nutricionais, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao regime de distribuição de leite nas escolas, relativamente aos produtos elegíveis para o regime; às estratégias nacionais ou regionais dos Estados-Membros, incluindo medidas de acompanhamento, se for caso disso; e o acompanha­ mento e avaliação do regime.

(30) A fim de assegurar que os beneficiários e requerentes adequados satisfazem as condições necessárias para poder beneficiar da ajuda da União e que esta é utilizada de forma efetiva e eficiente, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às regras relativas aos beneficiários e requerentes elegíveis para a ajuda; à exigência de os requerentes serem apro­ vados pelos Estados-Membros; e à utilização dos produ­ tos lácteos na preparação de refeições nos estabelecimen­ tos de ensino.

(31) A fim de assegurar que os requerentes da ajuda cumprem as suas obrigações, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que respeita às me­ didas relativas à exigência de constituir uma garantia caso seja pago um adiantamento da ajuda.

(32) A fim de promover a sensibilização para o regime de distribuição de leite nas escolas, o poder de adotar deter­ minados atos deverá ser delegado na Comissão no que respeita às condições nos termos das quais os Estados- -Membros devem divulgar a sua participação no regime e o facto de que esse regime é subvencionado pela União.

(33) A fim de assegurar que a ajuda é refletiva no preço dos produtos, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que respeita ao estabeleci­ mento do acompanhamento dos preços no âmbito do regime de distribuição de leite nas escolas.

(34) É necessário um financiamento da União para incentivar as organizações de produtores, as associações de organi­ zações de produtores ou as organizações interprofissio­ nais reconhecidas a elaborarem programas de trabalho destinados a melhorar a produção e comercialização de azeite e de azeitonas de mesa. Assim, o presente regula­ mento deverá dispor que o apoio da União seja conce­ dido de acordo com as prioridades atribuídas às ativida­ des desenvolvidas no âmbito dos respetivos programas de trabalho. No entanto, é conveniente reduzir o cofi­ nanciamento a fim de melhorar a eficiência desses pro­ gramas.

(35) A fim de assegurar a utilização efetiva e eficiente da ajuda da União concedida às organizações de produtores, às associações de organizações de produtores ou às organi­ zações interprofissionais do setor do azeite e das azeito­ nas de mesa e a fim de melhorar a qualidade da

produção de azeite e de azeitonas de mesa, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comis­ são no que diz respeito: às medidas específicas que po­ dem ser financiadas pela ajuda da União e às atividades e custos que não o podem ser; ao montante mínimo de financiamento da União a conceder a domínios específi­ cos; à obrigação de constituir uma garantia; e aos crité­ rios a ter em conta pelos Estados-Membros para a seleção e aprovação dos programas de trabalho.

(36) O presente regulamento deverá estabelecer uma distinção entre, por um lado, frutas e produtos hortícolas, que são frutas e produtos hortícolas para consumo direto, e, por outro, frutas e produtos hortícolas destinados a transfor­ mação e frutas e produtos hortícolas transformados. As regras em matéria de fundos operacionais, programas operacionais e assistência financeira da União deverão ser aplicáveis apenas à primeira categoria, devendo am­ bos os tipos de fruta e produtos hortícolas dessa catego­ ria ser tratados de forma similar.

(37) A produção de frutas e produtos hortícolas é imprevisível e os produtos são perecíveis. Mesmo excedentes limitados podem perturbar consideravelmente o mercado. Assim, é conveniente estabelecer medidas de gestão de crises e essas medidas deverão continuar a ser integradas em programas operacionais.

(38) A produção e comercialização de frutas e produtos hor­ tícolas deverá ter plenamente em conta as preocupações de caráter ambiental, nomeadamente ao nível das práticas de cultivo, da gestão dos resíduos e do destino a dar aos produtos retirados do mercado, em especial no que res­ peita à proteção da qualidade das águas e à preservação da biodiversidade e da paisagem.

(39) No âmbito da política de desenvolvimento rural, é con­ veniente prever, em todos os Estados-Membros, apoio para a constituição de agrupamentos de produtores em todos os setores. Por conseguinte, deverá ser suprimido o apoio específico no setor das frutas e produtos hortícolas.

(40) A fim de atribuir às organizações de produtores e respe­ tivas associações do setor das frutas e produtos hortícolas maior responsabilidade pelas suas decisões financeiras, e para que os recursos públicos que lhes forem atribuídos sejam orientados segundo uma perspetiva de futuro, ha­ verá que definir as condições de utilização desses recur­ sos. O cofinanciamento dos fundos operacionais cons­ tituídos pelas organizações de produtores e respetivas associações constitui uma solução adequada. Em determi­ nados casos, as possibilidades de financiamento deverão poder ser alargadas. Os fundos operacionais só deverão ser utilizados para financiar programas operacionais no setor das frutas e produtos hortícolas. Para controlar as despesas da União, deverá ser estabelecido um limite máximo para a assistência concedida às organizações de produtores e respetivas associações que constituam fundos operacionais.

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(41) Nas regiões em que a organização da produção no setor das frutas e produtos hortícolas é fraca, deverá ser per­ mitida a concessão de contribuições financeiras comple­ mentares ao nível nacional. No caso dos Estados-Mem­ bros com especiais desvantagens ao nível estrutural, essas contribuições deverão ser reembolsadas pela União.

(42) A fim de assegurar um apoio eficiente, direcionado e sustentável às organizações de produtores e respetivas associações no setor das frutas e produtos hortícolas, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito aos fundos operacionais e aos programas operacionais, ao quadro nacional e à estratégia nacional para os programas operacionais refe­ rentes à obrigação de acompanhar e avaliar a eficácia do quadro nacional e das estratégias nacionais; à assistência financeira da União; às medidas de prevenção e gestão de crises, e à assistência financeira nacional.

(43) No setor vitivinícola, é importante prever medidas de apoio que reforcem as estruturas competitivas. Embora tais medidas devam ser definidas e financiadas pela União, é conveniente deixar ao critério dos Estados-Mem­ bros a seleção de um conjunto de medidas adequadas para dar resposta às necessidades dos seus organismos regionais, tendo em conta, sempre que necessário, as respetivas especificidades e integrando-as nos programas de apoio nacionais. Os Estados-Membros deverão ser responsáveis pela execução de tais programas.

(44) A promoção e comercialização de vinhos da União de­ verá constituir uma medida essencial elegível para os programas de apoio nacionais. O apoio à inovação pode aumentar as possibilidades de comercialização e a competitividade dos produtos vitivinícolas da União. As atividades de reestruturação e de reconversão deverão continuar a ser cobertas, dados os seus efeitos estruturais positivos no setor vitivinícola. Deverá também ser dispo­ nibilizado apoio para investimentos no setor vitivinícola destinados a melhorar o desempenho económico das empresas enquanto tais. Os Estados-Membros que dese­ jem recorrer ao apoio à destilação de subprodutos para garantir a qualidade do vinho, protegendo simultanea­ mente o ambiente, deverão dispor da possibilidade de utilizar essa medida.

(45) A fim de incentivar uma abordagem responsável das situações de crise, os instrumentos preventivos como os seguros de colheitas, os fundos mutualistas e a colheita em verde deverão ser elegíveis para os programas de apoio ao setor vitivinícola.

(46) As disposições relativas ao apoio aos viticultores através da atribuição dos direitos ao pagamento tal como deci­ didas pelos Estados-Membros foram tornadas definitivas a partir do exercício orçamental de 2015 nos termos do

artigo 103.o-N do Regulamento (CE) n.o 1234/2007 e submetidas às condições estabelecidas nessa disposição.

(47) A fim de assegurar que os programas de apoio dos Es­ tados-Membros ao setor vitivinícola cumpram os seus objetivos e que os fundos da União sejam efetiva e efi­ cientemente utilizados, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respei­ to: às regras relativas à responsabilidade pelas despesas entre a data de receção pela Comissão dos programas de apoio e das alterações dos programas de apoio e a res­ petiva data de aplicabilidade; às regras relativas ao con­ teúdo dos programas de apoio e às despesas, custos ad­ ministrativos e de pessoal e ações que podem ser incluí­ dos nos programas de apoio dos Estados-Membros e às condições para a possibilidade de efetuar pagamentos através de intermediários no caso do apoio aos seguros de colheitas; às regras relativas à obrigação de constitui­ ção de uma garantia quando é pago um adiantamento; às regras relativas à utilização de determinados termos; às regras relativas à fixação de um limite máximo para as despesas de replantação de vinhas por motivos de saúde ou de fitossanidade; às regras relativas à prevenção do duplo financiamento de projetos; às exceções às regras relativas à obrigação dos produtores de retirarem os sub­ produtos da vinificação e às exceções a essa obrigação a fim de evitar encargos administrativos adicionais; e às regras relativas à certificação voluntária dos destiladores; e às regras relativas que permitam aos Estados-Membros estabelecer as condições necessárias ao bom funciona­ mento das medidas de apoio nos seus programas.

(48) A apicultura caracteriza-se pela diversidade das condições de produção e dos rendimentos, bem como pela disper­ são e heterogeneidade dos operadores económicos ao nível tanto da produção como da comercialização. Além disso, atendendo à crescente incidência na saúde apícola de certas agressões contra as colmeias, e nomea­ damente à extensão da varroose nos últimos anos em diversos Estados-Membros e aos problemas provocados por essa doença na produção de mel, continua a ser necessária uma ação ao nível da União, em particular visto que não é possível erradicar totalmente a varroose e que deverá ser tratada com produtos autorizados. Em tais condições, e a fim de melhorar a produção e a comercialização dos produtos apícolas na União, deverão ser elaborados, para o setor, programas nacionais trienais com vista a melhorar as condições gerais de produção e comercialização de produtos apícolas. Esses programas nacionais deverão ser parcialmente financiados pela União.

(49) As medidas que podem ser incluídas nos programas apí­ colas deverão ser especificadas. A fim de assegurar que o regime de ajuda da União esteja adaptado à evolução mais recente e que as medidas abrangidas sejam eficazes para melhorar as condições gerais de produção e comer­ cialização dos produtos apícolas, o poder de adotar de­ terminados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à atualização da lista de medidas mediante adaptação das medidas existentes ou aditamento de no­ vas medidas.

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(50) A fim de assegurar uma utilização efetiva e eficiente dos fundos da União destinados à apicultura, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comis­ são no que diz respeito à prevenção do duplo financia­ mento entre programas apícolas e programas de desen­ volvimento rural dos Estados-Membros e à base para a atribuição da contribuição financeira da União a cada Estado-Membro participante.

(51) Nos termos do Regulamento (CE) n.o 73/2009 do Con­ selho (1), a ajuda por superfície para o lúpulo foi disso­ ciada a partir de 1 de janeiro de 2010. Para que as organizações de produtores de lúpulo possam prosseguir as suas atividades como anteriormente, deverá prever-se uma disposição específica que estipule que sejam utiliza­ dos montantes equivalentes nos Estados-Membros em causa para as mesmas atividades. A fim de garantir que as ajudas financiam os objetivos das organizações de produtores, definidos no presente regulamento, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Co­ missão no que diz respeito aos pedidos de ajuda, às regras relativas às superfícies de lúpulo elegíveis e ao cálculo das ajudas.

(52) O apoio da União à criação de bichos-da-seda deverá ser dissociado e integrado no sistema de pagamentos diretos, segundo a abordagem já seguida para as ajudas noutros setores.

(53) A ajuda para o leite desnatado e o leite em pó desnatado produzidos na União e destinados à utilização na alimen­ tação dos animais e à transformação em caseína e casei­ natos não se revelou eficaz no apoio ao mercado, pelo que deverá ser suprimida, juntamente com as regras re­ lativas à utilização de caseína e caseinatos no fabrico de queijo.

(54) A decisão de pôr termo à proibição transitória da plan­ tação de vinhas, a nível da União, justifica-se pelo facto de terem sido alcançados os principais objetivos da re­ forma do mercado vitivinícola da União em 2008, com especial realce para o fim do prolongado excedente es­ trutural de produção de vinho e para o melhoramento gradual da competitividade e da orientação para o mer­ cado do setor vitivinícola na União. Esta evolução posi­ tiva é fruto de uma acentuada diminuição das superfícies vitícolas em toda a União, da saída de produtores menos competitivos e da supressão gradual de determinadas medidas de apoio ao mercado, que veio retirar os incen­ tivos aos investimentos sem viabilidade económica. A redução da capacidade de oferta e o apoio às medidas

estruturais, bem como à promoção das exportações de vinho, permitiram uma melhor adaptação à redução da procura à escala da União, que resulta de uma diminui­ ção progressiva do consumo nos Estados-Membros que são produtores tradicionais de vinho.

(55) No entanto, as perspetivas de subida gradual da procura a nível do mercado mundial proporcionam um incentivo ao aumento da capacidade de oferta e, portanto, à plan­ tação de novas vinhas, ao longo da próxima década. Embora se deva prosseguir o objetivo-chave de aumento da competitividade do setor vitivinícola da União, para não perder partes de mercado a nível mundial, um au­ mento demasiado rápido das novas plantações de vinhas, em resposta às previsões de desenvolvimento da procura internacional, pode uma vez mais conduzir a uma situa­ ção de capacidade de oferta excessiva a médio prazo, com possíveis efeitos sociais e ambientais em certas áreas específicas de produção vitivinícola. A fim de garantir um aumento ordenado das plantações de vinhas no período compreendido entre 2016 e 2030, deverá ser criado, a nível da União, um novo sistema para a gestão das plan­ tações de vinha, sob a forma de um regime de autoriza­ ções para a plantação de vinha.

(56) No âmbito desse novo regime, os produtores poderão receber graciosamente autorizações para a plantação de vinha que caduquem ao fim de três anos se não forem utilizadas. Contribuir-se-á assim para a utilização rápida e direta das autorizações por parte dos produtores vitiviní­ colas que as tenham recebido, evitando-se assim a espe­ culação.

(57) O aumento das novas plantações de vinha deverá ser enquadrado por um mecanismo de salvaguarda a nível da União, assente na obrigatoriedade de os Estados-Mem­ bros disponibilizarem anualmente autorizações para no­ vas plantações que representem 1 % das superfícies plan­ tadas com vinha, mas com alguma flexibilidade para reagir às circunstâncias específicas de cada Estado-Mem­ bro. Os Estados-Membros deverão poder decidir se dis­ ponibilizam superfícies mais pequenas, a nível nacional ou regional, inclusive a nível de zonas elegíveis para denominações de origem protegida específicas e para in­ dicações geográficas protegidas, com base em motivos objetivos e não discriminatórios, garantindo ao mesmo tempo que os limites impostos sejam superiores a 0 % e não sejam demasiado restritivos em relação aos objetivos a atingir.

(58) A fim de garantir que as autorizações sejam concedidas de forma não discriminatória, deverão ser estabelecidos determinados critérios, e em especial caso o número total de hectares disponibilizados pelas autorizações propostas pelos Estados-Membros exceda o número total de hecta­ res solicitados nos pedidos apresentados pelos produto­ res.

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(1) Regulamento (CE) n.o 73/2009 do Conselho, de 19 de janeiro de 2009, que estabelece regras comuns para os regimes de apoio direto aos agricultores no âmbito da Política Agrícola Comum e institui determinados regimes de apoio aos agricultores, que altera os Regulamentos (CE) n.o 1290/2005, (CE) n.o 247/2006 e (CE) n.o 378/2007 e revoga o Regulamento (CE) n.o 1782/2003 (JO L 30 de 31.1.2009, p. 16).

(59) A concessão de autorizações aos produtores que arran­ quem uma superfície vitícola existente deverá efetuar-se automaticamente mediante apresentação de um pedido e independentemente do mecanismo de salvaguarda para novas plantações, uma vez que não contribui para o aumento global das superfícies vitícolas. Em determina­ das zonas elegíveis para a produção de vinhos com uma denominação de origem protegida ou com uma indica­ ção geográfica protegida, os Estados-Membros deverão ter a possibilidade de restringir a concessão de tais auto­ rizações de replantação com base em recomendações de organizações profissionais reconhecidas e representativas.

(60) Este novo regime de autorizações para plantações de vinha não deverá ser aplicável aos Estados-Membros que não apliquem o regime transitório da União em matéria de direitos de plantação e deverá ser facultativo para os Estados-Membros onde os direitos de plantação se aplicam, mas cuja superfície de plantação de vinha é inferior a um determinado limiar.

(61) Deverão ser estabelecidas disposições transitórias para assegurar uma transição harmoniosa do anterior regime de direitos de plantação para o novo regime, em parti­ cular para evitar plantações excessivas antes do início do novo regime. Os Estados-Membros deverão dispor de uma certa flexibilidade para determinar o prazo para a apresentação de pedidos de conversão de direitos de plantação em autorizações no período entre 31 de de­ zembro de 2015 e 31 de dezembro de 2020.

(62) A fim de assegurar uma aplicação harmonizada e efetiva do novo regime de autorizações para plantações de vi­ nha, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às condições em que determinadas plantações podem ficar isentas do regime, às regras relativas aos critérios de elegibilidade e de prioridade, ao aditamento de critérios de elegibilidade e de prioridade e à coexistência de vinhas a arrancar e de vinhas plantadas de novo, bem como aos fundamentos com base nos quais os Estados-Membros podem restrin­ gir a concessão de autorizações de replantação.

(63) O controlo das plantações não autorizadas deverá ser realizado com eficácia, a fim de assegurar o cumprimento das regras para o novo regime.

(64) A aplicação de normas de comercialização dos produtos agrícolas pode contribuir para melhorar as condições económicas de produção e comercialização, bem como a qualidade, desses produtos. A aplicação de tais normas é, pois, do interesse de produtores, comerciantes e con­ sumidores.

(65) Na sequência da Comunicação da Comissão sobre a po­ lítica de qualidade dos produtos agrícolas e posteriores debates, é adequado manter normas de comercialização por setores ou produtos, a fim de ter em conta as

expectativas dos consumidores e contribuir para o me­ lhoramento das condições económicas de produção e comercialização dos produtos agrícolas, bem como para a sua qualidade.

(66) Deverão ser estabelecidas disposições de caráter horizon­ tal para as normas de comercialização.

(67) As normas de comercialização deverão subdividir-se em regras obrigatórias para determinados setores ou produ­ tos e menções reservadas facultativas a estabelecer em função de cada setor ou produto.

(68) As normas de comercialização deverão, em princípio, ser aplicáveis a todos os produtos agrícolas em causa que são comercializados na União.

(69) O presente regulamento deverá incluir uma lista dos se­ tores e produtos aos quais podem ser aplicadas normas de mercado. No entanto, a fim de ter em conta as ex­ pectativas dos consumidores e a necessidade de melhorar a qualidade dos produtos agrícolas e as condições eco­ nómicas da sua produção e comercialização, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comis­ são no que diz respeito à alteração dessa lista, sujeito a condições rigorosas.

(70) A fim de ter em conta as expectativas dos consumidores e de melhorar as condições económicas de produção e comercialização, assim como a qualidade de determina­ dos produtos agrícolas, e tendo em vista a adaptação às condições do mercado em constante mutação, às novas exigências dos consumidores e à evolução das normas internacionais pertinentes, e a fim de evitar criar obs­ táculos à inovação em matéria de produtos, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comis­ são no que diz respeito à adoção de normas de comer­ cialização por setores ou produtos, em todos os estádios da comercialização, bem como de derrogações e isenções dessas normas. As normas de comercialização deverão ter em conta, nomeadamente, as características naturais e essenciais dos produtos em causa, evitando, assim, provocar modificações substanciais na sua composição habitual. Além disso, as normas de comercialização de­ verão ter em conta o risco potencial de os consumidores serem induzidos em erro devido às expectativas e per­ ceções. As derrogações ou isenções das normas não de­ verão implicar custos suplementares que sejam suporta­ dos apenas pelos agricultores.

(71) Para que o mercado possa ser facilmente abastecido de produtos de qualidade satisfatória e padronizada, deverão aplicar-se normas de comercialização, as quais deverão, nomeadamente, dizer respeito às definições técnicas, ás classificações, à apresentação, à marcação e rotulagem, à embalagem, ao método de produção, à conservação, ao transporte, aos documentos administrativos conexos, à certificação e aos prazos, às restrições de utilização e ao escoamento.

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(72) Tendo em conta o interesse dos produtores na comuni­ cação das características dos seus produtos e das suas práticas agrícolas e o interesse dos consumidores em receberem informações adequadas e transparentes sobre os produtos, deverá poder determinar-se o local de pro­ dução e/ou o local de origem, numa base caso a caso ao nível geográfico adequado, sem deixar de ter em conta as características específicas de alguns setores, em especial no que se refere aos produtos agrícolas transformados.

(73) Deverão prever-se regras especiais para os produtos im­ portados de países terceiros desde que as disposições nacionais em vigor nos países terceiros justifiquem der­ rogações das normas de comercialização e esteja garan­ tida a sua equivalência com a legislação da União. É igualmente conveniente especificar as regras relativas à aplicação das normas de comercialização aos produtos exportados da União.

(74) Os produtos do setor das frutas e produtos hortícolas que se destinem a ser vendidos no estado fresco ao consumidor só deverão ser comercializados se forem de qualidade sã, leal e comercial e se o país de origem for indicado. A fim de assegurar a correta aplicação deste requisito e de ter em conta certas situações específicas, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às derrogações especí­ ficas a este requisito.

(75) Deverá ser seguida em toda a União uma política de qualidade, aplicando um procedimento de certificação para os produtos do setor do lúpulo e proibindo a co­ mercialização desses produtos para os quais não tenha sido emitido um certificado. A fim de assegurar a correta aplicação deste requisito e de ter em conta certas situa­ ções específicas, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às medidas derrogatórias deste requisito para satisfazer as exigências comerciais de certos países terceiros ou para produtos destinados a utilizações especiais.

(76) Em determinados setores e produtos, as definições, as designações e as denominações de venda constituem ele­ mentos importantes para determinar as condições de concorrência. Justifica-se, pois, estabelecer para esses se­ tores e/ou produtos as definições, designações e denomi­ nações de venda que só deverão ser utilizadas na União para a comercialização de produtos que cumpram os requisitos correspondentes.

(77) A fim de adaptar as definições e denominações de deter­ minados produtos às necessidades resultantes da evolu­ ção das exigências dos consumidores, do progresso téc­ nico ou das necessidades de inovação dos produtos, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à alteração, derrogação ou isenção das definições e denominações de venda.

(78) A fim de assegurar que os operadores e os Estados-Mem­ bros tenham um conhecimento claro e adequado das definições e denominações de venda estabelecidas em determinados setores, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às regras relativas à sua especificação e aplicação.

(79) A fim de ter em conta as características específicas de cada produto ou setor, os diferentes estádios da comer­ cialização, as condições técnicas e eventuais dificuldades práticas consideráveis, bem como a precisão e repetibili­ dade dos resultados de certos métodos de análise, o po­ der de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabelecimento de uma tolerância, para uma ou mais normas específicas, fora da qual todo o lote de produtos deverá ser considerado em infração da norma.

(80) Deverão ser estabelecidas determinadas práticas enológi­ cas e restrições para a produção de vinho, nomeada­ mente no que respeita à lotação e à utilização de certos tipos de mosto de uvas, de sumo de uvas e de uvas frescas originários de países terceiros. A fim de satisfazer as normas internacionais, a Comissão, no que diz res­ peito a outras práticas enológicas, deverá ter em conta as práticas enológicas recomendadas pela Organização In­ ternacional da Vinha e do Vinho (OIV).

(81) Deverão ser estabelecidas regras de classificação das cas­ tas de uva de vinho segundo as quais os Estados-Mem­ bros que produzam mais de 50 000 hectolitros por ano deverão continuar a ser responsáveis pela classificação das castas de uva de vinho aptas para a produção vinícola no seu território. Certas castas de uva de vinho deverão ser excluídas.

(82) Os Estados-Membros deverão poder manter ou adotar determinadas regras nacionais relativas aos níveis de qua­ lidade no que respeita às matérias gordas para barrar.

(83) No setor vitivinícola, os Estados-Membros deverão poder limitar ou excluir a utilização de certas práticas enológi­ cas, deverão poder manter restrições mais severas para os vinhos produzidos no seu território e deverão permitir a utilização experimental de práticas enológicas não auto­ rizadas.

(84) A fim de assegurar uma aplicação correta e transparente das regras nacionais para determinados produtos e seto­ res no que se refere às normas de comercialização, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabelecimento das condições de aplicação dessas normas de comercializa­ ção, bem como das condições para a detenção, a circu­ lação e a utilização dos produtos obtidos através de prá­ ticas experimentais.

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(85) Para além das normas de comercialização, deverão ser estabelecidas menções de qualidade facultativas a fim de assegurar que as menções que descrevem características específicas dos produtos ou atributos ligados à atividade agrícola ou à transformação são convenientemente utili­ zadas no mercado e podem servir de orientação aos consumidores na identificação das diversas qualidades dos produtos. À luz dos objetivos do presente regula­ mento e por uma questão de clareza, convém que as menções de qualidade facultativas existentes sejam lista­ das no presente regulamento.

(86) Os Estados-Membros deverão ser autorizados a estabele­ cer regras aplicáveis ao escoamento de produtos vitiviní­ colas que não cumpram os requisitos do presente regu­ lamento. A fim de assegurar uma aplicação correta e transparente das regras nacionais aplicáveis aos produtos vitivinícolas, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabe­ lecimento das condições para a utilização de produtos vitivinícolas que não cumpram os requisitos do presente regulamento.

(87) A fim de ter em conta a situação do mercado e a evo­ lução das normas de comercialização e das normas in­ ternacionais, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à reserva de uma menção reservada facultativa suplementar e à determinação das condições para a sua utilização, bem como à alteração das condições de utilização de uma menção reservada facultativa e ao cancelamento de uma menção reservada facultativa.

(88) A fim de ter em conta as características de determinados setores e as expectativas dos consumidores, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comis­ são no que diz respeito à determinação de pormenores adicionais relativos aos requisitos para a introdução de uma menção reservada suplementar.

(89) A fim de assegurar que os produtos descritos através de menções reservadas facultativas são conformes com as condições de utilização aplicáveis, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabelecimento de regras suplemen­ tares relativas à utilização de menções reservadas faculta­ tivas.

(90) A fim de ter em conta as características específicas do comércio entre a União e determinados países terceiros e a natureza especial de certos produtos agrícolas, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Co­ missão no que diz respeito às condições em que os produtos importados são considerados como tendo um nível equivalente de conformidade com as exigências da União em matéria de normas de comercialização e que permitem medidas derrogatórias das regras que exigem que os produtos só sejam comercializados na União em

conformidade com essas normas, e às regras relativas à aplicação das normas de comercialização aos produtos exportados da União.

(91) As disposições relativas ao setor vitivinícola deverão res­ peitar os acordos internacionais celebrados nos termos do TFUE.

(92) Na União, o conceito de vinho de qualidade baseia-se, nomeadamente, nas características específicas atribuíveis à sua origem geográfica. Tais vinhos são identificados perante os consumidores por denominações de origem protegidas e indicações geográficas protegidas. A fim de enquadrar de modo transparente e mais elaborado a rei­ vindicação da qualidade pelos produtos em causa, deverá estabelecer-se um regime ao abrigo do qual os pedidos de denominação de origem ou de indicação geográfica sejam examinados nos termos da abordagem da política hori­ zontal de qualidade da União aplicável aos géneros ali­ mentícios, com exceção do vinho e das bebidas espiri­ tuosas, definida no Regulamento (UE) n.o 1151/2012 do Parlamento Europeu e do Conselho (1).

(93) A fim de preservar as especiais características de quali­ dade de vinhos com denominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida, os Estados-Membros deverão ser autorizados a aplicar regras mais severas.

(94) Para poderem beneficiar de proteção na União, as deno­ minações de origem e as indicações geográficas para o vinho deverão ser reconhecidas e registadas ao nível da União em conformidade com regras processuais estabe­ lecidas pela Comissão.

(95) A proteção deverá estar aberta a denominações de ori­ gem e indicações geográficas de países terceiros que es­ tejam protegidas no seu país de origem.

(96) O procedimento de registo deverá permitir a qualquer pessoa singular ou coletiva, com um interesse legítimo num Estado-Membro ou num país terceiro, o exercício dos seus direitos mediante notificação da sua oposição.

(97) As denominações de origem e indicações geográficas re­ gistadas deverão ser protegidas de utilizações que tirem benefícios da reputação associada aos produtos confor­ mes. Para promover uma concorrência leal e não induzir os consumidores em erro, tal proteção deverá abarcar igualmente produtos e serviços não abrangidos pelo pre­ sente regulamento, incluindo os não constantes do Anexo I aos Tratados.

(98) A fim de ter em conta as práticas de rotulagem existen­ tes, o poder de adotar determinados atos deverá ser de­ legado na Comissão no que diz respeito à autorização de utilizar o nome de uma casta de uva de vinho que con­ tenha ou constitua uma denominação de origem prote­ gida ou uma indicação geográfica protegida.

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(1) Regulamento (UE) n.o 1151/2012 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 21 de novembro de 2012, relativo aos regimes de quali­ dade dos produtos agrícolas e dos géneros alimentícios (JO L 343 de 14.12.2012, p. 1).

(99) A fim de ter em conta as características específicas da produção na área geográfica demarcada, o poder de ado­ tar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabelecimento de critérios adi­ cionais para a delimitação da área geográfica, e às res­ trições e derrogações referentes à produção na área geo­ gráfica demarcada.

(100) A fim de assegurar a qualidade e rastreabilidade dos pro­ dutos, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às condições em que o caderno de especificações pode incluir exigên­ cias adicionais.

(101) A fim de assegurar a proteção dos legítimos direitos ou interesses dos produtores e operadores, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao tipo de requerente que pode solicitar a proteção de uma denominação de origem ou de uma indicação geográfica; às condições a seguir relativamente aos pedidos de proteção de uma denominação de origem ou de uma indicação geográfica, ao exame pela Comis­ são, ao procedimento de oposição e aos procedimentos de alteração, cancelamento e conversão de denominações de origem protegidas ou de indicações geográficas prote­ gidas. Essa habilitação deverá também abranger: as con­ dições aplicáveis aos pedidos transfronteiriços; as condi­ ções aplicáveis a pedidos relativos a áreas geográficas situadas em países terceiros; à data a partir da qual é aplicável a proteção ou a alteração da proteção; e as condições relativas às alterações do caderno de especifi­ cações.

(102) A fim de assegurar um nível de proteção adequado, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às restrições relativas ao nome protegido.

(103) A fim de assegurar que os operadores económicos e as autoridades competentes não sejam indevidamente afeta­ dos pela aplicação do presente regulamento aos nomes de vinhos a que foi concedida proteção antes de 1 de agosto de 2009 ou para os quais foi apresentado um pedido de proteção antes dessa data, deverá ser delegado na Comissão o poder de adotar determinados atos no que diz respeito ao estabelecimento de regras transitórias relativas a esses nomes de vinhos, aos vinhos colocados no mercado e rotulados antes de uma data determinada, e às alterações do caderno de especificações.

(104) Determinadas menções são usadas tradicionalmente na União para transmitir aos consumidores informações so­ bre as especificidades e a qualidade dos vinhos, comple­ mentando as transmitidas pelas denominações de origem e pelas indicações geográficas protegidas. A fim de asse­ gurar o funcionamento do mercado interno e uma con­ corrência leal e evitar que os consumidores sejam indu­ zidos em erro, essas menções tradicionais deverão ser elegíveis para proteção na União.

(105) A fim de assegurar uma nível de proteção adequado, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à língua e à ortografia da menção tradicional a proteger.

(106) A fim de assegurar a proteção dos direitos legítimos dos produtores e operadores, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao tipo de requerentes que podem solicitar a proteção de uma menção tradicional; às condições de validade de um pedido de reconhecimento de uma menção tradicional; aos motivos da oposição à pretensão de proteção de uma menção tradicional; ao âmbito da proteção, incluindo a relação com marcas, menções tradicionais protegidas, de­ nominações de origem protegidas ou indicações geográ­ ficas protegidas, homónimos ou certos nomes de castas de uva de vinho; aos motivos de cancelamento de uma menção tradicional; à data de apresentação de um pedi­ do; e aos procedimentos a seguir relativamente aos pe­ didos de proteção de uma menção tradicional, incluindo o exame pela Comissão, o procedimento de oposição e os procedimentos de cancelamento e alteração.

(107) A fim de ter em conta as características específicas do comércio entre a União e determinados países terceiros, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às condições em que as menções tradicionais podem ser utilizadas em produtos de países terceiros, e ao o estabelecimento de derrogações correspondentes.

(108) A descrição, a denominação e a apresentação dos produ­ tos do setor vitivinícola abrangidos pelo presente regula­ mento podem ter uma influência significativa na sua comerciabilidade. As diferenças entre as legislações dos Estados-Membros sobre a rotulagem dos produtos do setor vitivinícola podem impedir o bom funcionamento do mercado interno. Deverão, pois, ser estabelecidas re­ gras que tenham em conta os interesses legítimos dos consumidores e dos produtores. Por este motivo, deverão ser estabelecidas normas de rotulagem e apresentação ao nível da União.

(109) A fim de assegurar a observância das práticas de rotula­ gem existentes, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabelecimento das circunstâncias excecionais se­ gundo as quais seja justificada a omissão da referência aos termos "denominação de origem protegida" ou "in­ dicação geográfica protegida".

(110) A fim de ter em conta as características específicas do setor vitivinícola, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à apresentação e utilização de indicações de rotulagem não previstas no presente regulamento, a certas indicações obrigatórias e facultativas, e à apresentação.

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(111) A fim de assegurar a proteção dos interesses legítimos dos operadores, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à rotulagem e apresentação temporárias de vinhos com denominação de origem ou indicação geográfica, caso a denominação de origem ou indicação geográfica em causa preencha as exigências necessárias.

(112) A fim de assegurar que os operadores económicos não sejam prejudicados, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às disposições transitórias relativas ao vinho colocado no mercado e rotulado nos termos das regras pertinentes aplicáveis antes de 1 de agosto de 2009.

(113) A fim de ter em conta as características específicas do comércio de produtos do setor vitivinícola entre a União e determinados países terceiros, o poder de adotar deter­ minados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às derrogações das regras de rotulagem e apresentação dos produtos destinados à exportação, quando for exigido pelo direito do país terceiro em causa.

(114) Continuarão a ser necessários, após o fim do regime de quotas, instrumentos específicos para garantir um equilí­ brio equitativo de direitos e obrigações entre as empresas açucareiras e os produtores de beterraba açucareira. Por conseguinte, deverão ser estabelecidas disposições-padrão que regulem os acordos interprofissionais celebrados en­ tre eles.

(115) A reforma do regime do açúcar de 2006 introduziu alterações de vulto no setor do açúcar da União. A fim de permitir aos produtores de beterraba açucareira con­ cluírem a sua adaptação à nova situação de mercado e à maior orientação do setor para o mercado, o atual sis­ tema de quotas de açúcar deverá ser prorrogado até à sua supressão no final da campanha de comercialização 2016/2017.

(116) A fim de ter em conta as características específicas do setor do açúcar, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à atualização das definições técnicas relativas ao setor do açúcar; à atualização das condições para a compra de beterraba estabelecidas no presente regulamento; e ao estabelecimento de regras adicionais para a determinação do peso bruto, da tara e do teor de açúcar da beterraba açucareira entregue a uma empresa e para a polpa de beterraba açucareira.

(117) A experiência recente tem demonstrado a necessidade de medidas específicas para assegurar o abastecimento sufi­ ciente de açúcar no mercado da União durante o período restante das quotas de açúcar.

(118) A fim de ter em conta as características específicas do setor do açúcar e de assegurar que sejam tidos na devida conta os interesses de todas as partes, e dada a necessi­ dade de evitar qualquer perturbação do mercado, o poder

de adotar determinados atos deverá ser delegado na Co­ missão no que diz respeito: às condições de compra e aos contratos de entrega; à atualização das condições de compra para a compra de beterraba estabelecidas no presente regulamento; e aos critérios a aplicar pelas em­ presas açucareiras na repartição, entre os vendedores de beterraba, das quantidades de beterraba abrangidas nos contratos de entrega celebrados antes da sementeira.

(119) A fim de ter em conta a evolução técnica, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comis­ são no que diz respeito ao estabelecimento de uma lista dos produtos em cujo fabrico podem ser utilizados açú­ car, isoglicose ou xarope de inulina industriais.

(120) A fim de assegurar que as empresas aprovadas de pro­ dução ou transformação de açúcar, isoglicose ou xarope de inulina respeitem as suas obrigações, o poder de ado­ tar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à concessão e à retirada de aprovação a essas empresas, bem como aos critérios aplicáveis às sanções administrativas.

(121) A fim de ter em conta as características específicas do setor do açúcar e de assegurar que os interesses de todas as partes sejam devidamente tidos em conta, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comis­ são no que diz respeito à definição das condições de funcionamento do regime de quotas e às condições que regem as vendas às regiões ultraperiféricas.

(122) A fim de assegurar que os produtores sejam estreita­ mente associados à decisão de efetuar o reporte de uma determinada quantidade de produção, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comis­ são no que diz respeito ao reporte de açúcar.

(123) Para uma melhor gestão do potencial vitícola, os Estados- -Membros deverão comunicar à Comissão um inventário do seu potencial de produção, com base no cadastro vitícola. Para incentivar os Estados-Membros a comuni­ carem o inventário, o apoio à reestruturação e reconver­ são deverá ser limitado aos Estados-Membros que o te­ nham comunicado.

(124) facilitar o acompanhamento e a verificação do potencial de produção pelos Estados-Membros, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao teor do cadastro vitivinícola, e às isenções.

(125) A fim de assegurar um nível satisfatório de rastreabili­ dade dos produtos em causa, em especial no interesse da defesa do consumidor, deverá ser exigido que todos os produtos do setor vitivinícola abrangidos pelo presente regulamento tenham um documento de acompanha­ mento quando circulam na União.

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(126) A fim de facilitar o transporte de produtos vitivinícolas e a verificação pelos Estados-Membros, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às regras relativas ao documento de acompanhamento e a sua utilização, às condições em que deve considerar-se que um documento de acompa­ nhamento certifica denominações de origem protegidas ou indicações geográficas protegidas, à obrigação de manter um registo e à sua utilização, especificando quem deve manter um registo, e às isenções da obrigação de manter um registo; e ainda às operações a incluir no registo.

(127) Na falta de legislação da União sobre contratos escritos, formalizados, os Estados-Membros podem, no âmbito do respetivo direito nacional dos contratos, decidir tornar tais contratos obrigatórios, desde que tal seja feito no respeito do direito da União, em particular no que se refere ao bom funcionamento do mercado interno e da organização comum do mercado. No interesse da subsi­ diariedade e dada a diversidade de situações na União, a decisão nesta matéria deverá continuar a caber aos Esta­ dos-Membros. Contudo, no setor do leite e dos produtos lácteos, a fim de assegurar normas mínimas adequadas para esses contratos e o correto funcionamento do mer­ cado interno e da organização comum do mercado, im­ porta estabelecer ao nível da União certas condições bá­ sicas para a sua utilização. Todas estas condições básicas deverão ser livremente negociadas. Uma vez que os es­ tatutos de algumas cooperativas leiteiras podem incluir normas de efeito similar, essas cooperativas deverão, no interesse da simplicidade, ficar isentas da exigência de celebrar um contrato. Com vista a reforçar a eficácia desse regime contratual, os Estados-Membros deverão decidir se esses contratos deverão aplicar-se igualmente quando o leite for recolhido dos agricultores por inter­ mediários para entrega aos transformadores.

(128) A fim de assegurar o desenvolvimento viável da produ­ ção e um nível de vida equitativo daí resultante para os produtores de leite, deverá ser reforçado o poder de ne­ gociação destes perante os transformadores, tendo em vista uma distribuição mais justa do valor acrescentado ao longo da cadeia de abastecimento. A fim de alcançar esses objetivos da PAC, deverá ser adotada uma norma, nos termos do artigo 42.o e do artigo 43.o, n.o 2, do TFUE, que permita às organizações de produtores de leite ou suas associações negociarem coletivamente os termos contratuais com centrais leiteiras, incluindo o preço, para a produção de leite cru de alguns ou de todos os seus membros. Para preservar uma concorrência efetiva no mercado do leite, esta possibilidade deverá estar sujeita a restrições quantitativas adequadas. A fim de não preju­ dicar o funcionamento eficaz das cooperativas, e por razões de clareza, importa especificar que, caso um pro­ dutor, por pertencer a uma cooperativa, esteja sujeito à obrigação, relativamente à totalidade ou a parte da sua produção de leite, de entregar leite cru para o qual te­ nham sido estabelecidas condições nos estatutos da

cooperativa ou nas regras e decisões neles baseadas, essas condições não deverão ser objeto de negociações através de uma organização de produtores.

(129) À luz da importância das denominações de origem pro­ tegidas e das indicações geográficas protegidas, nomeada­ mente para as zonas rurais vulneráveis, e com vista a assegurar o valor acrescentado e manter, designadamente, a qualidade dos queijos que beneficiam de denominações de origem protegidas e de indicações geográficas prote­ gidas, e tendo em vista o termo iminente do regime de quotas leiteiras, os Estados-Membros deverão poder apli­ car disposições destinadas a regulamentar toda a oferta desses queijos produzidos numa zona geográfica delimi­ tada a pedido de uma organização interprofissional, or­ ganização de produtores ou agrupamento na aceção do Regulamento (UE) n.o 1151/2012. Tal pedido deverá ser apoiado por uma ampla maioria de produtores de leite que representem a grande maioria do volume de leite utilizado para a produção do queijo em questão e, no caso de organizações interprofissionais e de agrupamen­ tos, deverá ser apoiado por uma ampla maioria dos pro­ dutores de queijo que representem a grande maioria da produção do queijo em questão.

(130) A fim de acompanhar a evolução do mercado, a Comis­ são necessita de receber atempadamente informações so­ bre os volumes de leite cru entregues. Por conseguinte, deverá ser estabelecido que os primeiros compradores comuniquem essas informações periodicamente aos Esta­ dos-Membros e que estes as notifiquem à Comissão.

(131) As organizações de produtores e suas associações podem desempenhar funções úteis na concentração da oferta, na melhoria da comercialização, no planeamento e ajusta­ mento da produção à procura, na otimização dos custos de produção e estabilização dos preços no produtor, na investigação, na promoção das melhores práticas e no fornecimento de assistência técnica, na gestão dos sub­ produtos e dos instrumentos de gestão do risco que estão à disposição dos seus membros, reforçando deste modo a posição dos produtores na cadeia alimentar.

(132) As organizações interprofissionais podem desempenhar um importante papel, viabilizando o diálogo entre os agentes da cadeia de abastecimento e promovendo boas práticas e a transparência do mercado.

(133) As regras existentes em matéria de definição e reconhe­ cimento das organizações de produtores, das suas asso­ ciações e das organizações interprofissionais em certos setores deverão, pois, ser harmonizadas, simplificadas e alargadas, a fim de prever o eventual reconhecimento, mediante pedido, ao abrigo de estatutos definidos nos

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termos do presente regulamento. Em especial, os critérios de reconhecimento e os estatutos das organizações de produtores deverão assegurar que estes organismos sejam constituídos por iniciativa de produtores e controlados de acordo com regras que permitam aos produtores mem­ bros fiscalizar, de forma democrática, a sua organização e as respetivas decisões.

(134) As disposições existentes em diversos setores, que refor­ çam o impacto das organizações de produtores, das suas associações e das organizações interprofissionais, ao au­ torizar os Estados-Membros, em determinadas condições, a tornar certas regras dessas organizações extensíveis a operadores não-membros, revelaram-se eficazes e deverão ser harmonizadas, simplificadas e alargadas a todos os setores.

(135) Deverá prever-se a possibilidade da adoção de certas me­ didas destinadas a facilitar a adaptação da oferta às exi­ gências do mercado, que podem contribuir para estabili­ zar os mercados e assegurar um nível de vida equitativo à população agrícola em causa.

(136) A fim de incentivar as iniciativas das organizações de produtores, das associações de organizações de produto­ res e das organizações interprofissionais que permitam facilitar a adaptação da oferta às exigências do mercado, com exclusão das medidas relativas à retirada do merca­ do, o poder de adotar determinados atos deverá ser de­ legado na Comissão no que diz respeito a medidas des­ tinadas a melhorar a qualidade, promover uma melhor organização da produção, transformação e comercializa­ ção, facilitar o registo da evolução dos preços no merca­ do, e permitir o estabelecimento de previsões a curto e a longo prazo, com base nos meios de produção utilizados.

(137) A fim de melhorar o funcionamento do mercado dos vinhos, os Estados-Membros deverão poder aplicar deci­ sões tomadas por organizações interprofissionais. O âm­ bito de tais decisões deverá, contudo, excluir práticas suscetíveis de distorcer a concorrência.

(138) Embora a utilização de contratos escritos formalizados no setor leiteiro esteja abrangido por disposições especí­ ficas, poderá contribuir para reforçar a responsabilidade dos operadores noutros setores e sensibilizá-los para a necessidade de atender em maior medida aos sinais do mercado, melhorar a transmissão dos preços e adaptar a oferta à procura, bem como evitar certas práticas comer­ ciais desleais. Na falta de legislação da União relativa­ mente a esses contratos, os Estados-Membros podem, no âmbito do respetivo direito nacional dos contratos, decidir tornar tais contratos obrigatórios, desde que ao fazê-lo cumpram o direito da União, em particular no que se refere ao bom funcionamento do mercado interno e à organização comum de mercado.

(139) A fim de assegurar um desenvolvimento viável da pro­ dução e, por conseguinte, um nível de vida equitativo aos produtores nos setores da carne de bovino e do azeite, bem como aos produtores de certas culturas arvenses, deverá ser reforçado o seu poder negocial relativamente aos operadores a jusante, o que resultará numa repartição mais equitativa do valor acrescentado ao longo da cadeia de abastecimento. Para alcançar esses objetivos da PAC, as organizações de produtores reconhecidas deverão po­ der negociar, sem prejuízo de limites quantitativos, os termos dos contratos de entrega, incluindo os preços, para a produção de alguns ou de todos os seus membros, desde que essas organizações visem um ou mais dos objetivos de concentração da oferta, colocação no mer­ cado dos produtos produzidos pelos seus membros e otimização dos custos de produção, e desde que a per­ secução desses objetivos conduza à integração das ativi­ dades e que essa integração seja de suscetível de gerar economias significativas que resultem em que o conjunto das atividades da organização de produtores contribua globalmente para o cumprimento dos objetivos enuncia­ dos no artigo 39.o do TFUE. Tal poderá ser conseguido desde que as organizações de produtores desenvolvam determinadas atividades específicas e significativas em termos de volume da produção em causa e em termos de custos de produção e colocação do produto no mercado.

(140) A fim de assegurar o valor acrescentado e de manter a qualidade nomeadamente dos presuntos que beneficiem de uma denominação de origem protegida ou de uma indicação geográfica protegida, os Estados-Membros de­ verão ser autorizados, sem prejuízo de condições rigoro­ sas, a aplicar regras que regulem a oferta desses presun­ tos, desde que essas regras sejam apoiadas por uma grande maioria dos seus produtores e, se for caso disso, pelos suinicultores na área geográfica de produção do presunto.

(141) Essa obrigação de registar todos os contratos de entrega de lúpulo produzido na União é onerosa e deverá ser suprimida.

(142) A fim de assegurar que os objetivos e responsabilidades das organizações de produtores, as associações de orga­ nizações de produtores e as organizações interprofissio­ nais são claramente definidos de modo a contribuir para a eficácia das ações dessas organizações sem a imposição de encargos administrativos excessivos e sem minar o princípio da liberdade de associação, nomeadamente no que diz respeito àqueles que não são membros dessas organizações, o poder de adotar determinados atos de­ verá ser delegado na Comissão no que diz respeito:

às regras relativas aos objetivos específicos que podem, devem ou não devem ser perseguidos por essas organi­ zações ou associações e, se for caso, deverão ser acres­ centados aos estabelecidos no presente regulamento; às regras dessas organizações e associações, aos estatutos

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das organizações que não seja organizações de produto­ res, às condições específicas aplicáveis aos estatutos das organizações de produtores em determinados setores, in­ cluindo as derrogações, à estrutura, período de adesão, dimensão, responsabilização democrática e atividades de tais organizações e associações, bem como aos efeitos decorrentes de fusões; às condições de reconhecimento, retirada ou suspensão do reconhecimento, aos efeitos daí decorrentes, bem como aos requisitos para tomar medi­ das corretivas em caso de não respeito dos critérios de reconhecimento,

às organizações e associações transnacionais e às regras relacionadas com a assistência administrativa em caso de cooperação transnacional; aos setores sujeitos à autoriza­ ção dos Estados-Membros aos quais se aplica a externa­ lização e às condições e à natureza das atividades que podem ser externalizadas e à disponibilização de meios técnicos pelas organizações ou associações; à base de cálculo do volume ou valor mínimos da produção co­ mercializável das organizações e associações; às regras de cálculo do volume de leite cru abrangido pelas negocia­ ções por uma organização de produtores, à aceitação de membros que não sejam produtores, no caso das orga­ nizações de produtores, ou que não sejam organizações de produtores, no caso das associações de organizações de produtores;

à extensão de certas regras das organizações a não-mem­ bros e ao pagamento obrigatório de quotizações por não- -membros, incluindo a utilização e atribuição desse paga­ mento por essas organizações e uma lista das regras de produção mais estritas que podem ser tornadas extensi­ vas, às exigências suplementares em termos de represen­ tatividade, às circunscrições económicas em causa, in­ cluindo o exame da sua definição pela Comissão, aos períodos mínimos durante os quais as regras deverão vigorar antes da sua extensão, às pessoas ou organizações às quais as regras ou contribuições podem ser aplicadas e às circunstâncias em que a Comissão pode exigir que a extensão das regras ou contribuições obrigatórias seja recusada ou retirada.

(143) O acompanhamento dos fluxos de comércio é, antes de mais, uma questão de gestão, que deverá ser abordada de forma flexível. A decisão de introduzir exigências de cer­ tificação deverá ser tomada tendo em conta a necessidade de certificados, a necessidade para a gestão dos mercados em causa e, em especial, a necessidade para acompanhar as importações ou as exportações dos produtos em questão.

(144) A fim de ter em conta as obrigações internacionais da União e as normas da União aplicáveis em matéria social, de ambiente e bem-estar dos animais, a necessidade de acompanhar a evolução do comércio e do mercado e das importações e exportações, a necessidade de uma boa gestão do mercado e de reduzir os encargos administra­ tivos, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à lista dos produtos sujeitos à apresentação de um certificado de

importação ou de exportação e aos casos e situações em que a apresentação de um certificado de importação ou de exportação não é exigida.

(145) A fim de apresentar mais elementos do sistema de certi­ ficado, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito: às regras relativas aos direitos e às obrigações que decorrem do certificado, aos seus efeitos jurídicos e aos casos em que se aplica a tolerância no que toca ao respeito da obrigação de importar ou de exportar a quantidade men­ cionada no certificado ou, se tiver de ser indicada a origem, a emissão de um certificado de importação ou a introdução em livre prática, está sujeita à apresentação de um documento emitido por um país terceiro ou uma entidade que certifique, nomeadamente, a origem, a au­ tenticidade e as características de qualidade dos produtos; à transferência do certificado ou às restrições a tal trans­ ferabilidade, às condições adicionais aplicáveis aos certi­ ficados de importação de cânhamo e ao princípio da assistência administrativa entre Estados-Membros para prevenir ou tratar de casos de fraude e de irregularidades, e aos casos e às situações em que é ou não exigida a constituição de uma garantia que assegure que os produ­ tos sejam importados ou exportados durante o prazo de validade do certificado.

(146) Os elementos essenciais dos direitos aduaneiros aplicáveis aos produtos agrícolas que refletem os acordos da OMC e os acordos bilaterais são fixados na pauta aduaneira co­ mum. A Comissão deverá ficar habilitada a adotar medi­ das para o cálculo pormenorizado dos direitos de impor­ tação em conformidade com esses elementos essenciais.

(147) O regime de preços de entrada deverá ser mantido para determinados produtos. A fim de assegurar a eficiência desse regime, o poder de adotar determinados atos de­ verá ser delegado na Comissão no que respeita ao con­ trolo da autenticidade do preço declarado de uma re­ messa recorrendo a um valor fixo de importação e ao estabelecimento das condições em que é exigida a cons­ tituição de uma garantia.

(148) Para evitar ou contrariar os efeitos negativos para o mer­ cado da União que possam resultar da importação de determinados produtos agrícolas, a importação desses produtos deverá ficar sujeita ao pagamento de um direito adicional, se estiverem reunidas certas condições.

(149) Em determinadas condições, é conveniente abrir e gerir contingentes pautais de importação resultantes de acor­ dos internacionais celebrados nos termos do TFUE ou de outros atos jurídicos da União. No que respeita aos con­ tingentes pautais de importação, o método de adminis­ tração adotado deverá ter na devida conta as necessidades de abastecimento do mercado, tanto o atual como o emergente, de produção, transformação e consumo da União, em termos de competitividade, segurança e con­ tinuidade do abastecimento, bem como a necessidade de salvaguardar o equilíbrio desse mercado.

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(150) A fim de cumprir os compromissos assumidos nos acor­ dos celebrados no quadro das negociações comerciais multilaterais do Uruguay Round relativos aos contingen­ tes pautais para a importação em Espanha de 2 000 000 toneladas de milho e de 300 000 toneladas de sorgo, e aos contingentes pautais para a importação em Portugal de 500 000 toneladas de milho, o poder de adotar de­ terminados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabelecimento das disposições necessá­ rias à aplicação da importação dos contingentes pautais e, se for caso disso, ao armazenamento público das quan­ tidades importadas pelos organismos pagadores dos Es­ tados-Membros.

(151) A fim de assegurar um acesso equitativo às quantidades disponíveis e a igualdade de tratamento dos operadores no âmbito do contingente pautal, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito a: determinar as condições e os requisi­ tos de elegibilidade que um operador tem de reunir para apresentar um pedido no âmbito do contingente pautal, estabelecer regras para a transferência de direitos entre operadores e, se necessário, as restrições à aplicáveis à transferência no quadro da gestão do contingente pautal, sujeitar a participação no contingente pautal à constitui­ ção de uma garantia, e estabelecer, se necessário, relati­ vamente a quaisquer características específicas, exigências ou restrições especiais aplicáveis ao contingente pautal nos termos do acordo internacional ou outro ato em causa.

(152) Alguns produtos agrícolas podem, em certos casos, be­ neficiar em países terceiros de um tratamento especial na importação se respeitarem determinadas especificações e/ou condições de preço. É necessária uma cooperação administrativa entre as autoridades do país terceiro im­ portador e a União, para assegurar a correta aplicação de tal sistema. Para o efeito, os produtos deverão ser acom­ panhados de um certificado emitido na União.

(153) A fim de assegurar que os produtos exportados possam beneficiar de um tratamento especial na importação para um país terceiro se forem respeitadas certas condições, nos termos dos acordos internacionais celebrados pela União nos termos do TFUE, o poder de adotar determi­ nados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à exigência de as autoridades competentes dos Estados-Membros emitirem, mediante pedido e depois de realizados os controlos adequados, um documento que certifique que aquelas condições se encontram satisfeitas.

(154) A fim de evitar que o mercado do cânhamo destinado à produção de fibras seja perturbado por culturas ilícitas de cânhamo, o presente regulamento deverá estabelecer con­ trolos das importações de cânhamo e de sementes de cânhamo, a fim de assegurar que os produtos em causa ofereçam certas garantias no que diz respeito ao teor de tetra-hidrocanabinol. Além disso, a importação de se­ mentes de cânhamo não destinadas a sementeira deverá

continuar subordinada a um regime de controlo que inclua um sistema pelo qual os importadores em causa devam ser aprovados.

(155) É prosseguida na União uma política de qualidade no que se refere aos produtos do setor do lúpulo. No caso dos produtos importados, deverão ser incorporadas no pre­ sente regulamento disposições que assegurem que só se­ jam importados produtos que respeitem características mínimas de qualidade equivalentes. A fim de minimizar os encargos administrativos, o poder de adotar determi­ nados atos deverá ser delegado na Comissão no que respeita aos casos em que não se aplicam as obrigações relacionadas com o atestado de equivalência e a rotula­ gem das embalagens.

(156) A União celebrou, com países terceiros, vários acordos de acesso preferencial ao mercado, que permitem a esses países exportar açúcar de cana para a União em condi­ ções favoráveis. Deverão ser mantidas durante um certo período as disposições conexas sobre a avaliação das necessidades das refinarias de açúcar para refinação e, sujeito a certas condições, sobre a reserva de certificados de importação para os utilizadores especializados de quantidades substanciais de açúcar bruto de cana impor­ tado, que são considerados refinarias a tempo inteiro da Comunidade. A fim de assegurar que o açúcar importado destinado a refinação seja refinado em conformidade com estes requisitos, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que respeita à utilização de menções para o funcionamento do regime de importação; às condições e aos requisitos de elegibili­ dade que um operador tem de reunir para apresentar um pedido de certificado de importação, incluindo a cons­ tituição de uma garantia, e às regras relativas a sanções administrativas a impor.

(157) O regime de direitos aduaneiros permite prescindir de qualquer outra medida de proteção nas fronteiras exter­ nas da União. Contudo, o mecanismo do mercado in­ terno e dos direitos aduaneiros poderá, em circunstâncias excecionais, revelar-se inadequado. Para não deixar, nes­ ses casos, o mercado da União sem defesa contra as perturbações que daí possam resultar, a União deverá poder tomar sem demora todas as medidas necessárias. Essas medidas deverão ser conformes com os compro­ missos internacionais da União.

(158) É conveniente permitir a suspensão da utilização do re­ gime de aperfeiçoamento ativo e passivo se o mercado da União for perturbado ou correr o risco de ser perturbado por esses regimes.

(159) As restituições às exportações para países terceiros basea­ das na diferença entre os preços praticados na União e no mercado mundial, dentro dos limites decorrentes dos compromissos assumidos no quadro da OMC, deverão ser mantidas como medida que pode abranger certos

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produtos aos quais se aplica o presente regulamento caso as condições no mercado interno sejam as descritas para a aplicação de medidas excecionais. As exportações sub­ vencionadas deverão estar sujeitas a limites em termos de valor e de quantidade e, sem prejuízo da aplicação de medidas excecionais, não deverão ser objeto de restitui­ ções.

(160) O respeito dos limites expressos em termos de valor deverá ser assegurado no momento da fixação das resti­ tuições à exportação através do acompanhamento dos pagamentos segundo as regras do Fundo Europeu Agrí­ cola de Garantia. O acompanhamento deverá ser facili­ tado pela fixação antecipada obrigatória das restituições à exportação, sem prejuízo da possibilidade de, em caso de diferenciação das restituições, o destino previsto ser alte­ rado no interior de uma zona geográfica à qual se apli­ que uma taxa única de restituição à exportação. Se o destino for alterado, deverá ser paga a restituição à ex­ portação aplicável ao destino efetivo, tendo como limite máximo o montante aplicável ao destino fixado anteci­ padamente.

(161) O respeito dos limites de quantidade deverá ser assegu­ rado por meio de um sistema efetivo e fiável de acompa­ nhamento. Para o efeito, a concessão de restituições à exportação deverá ser subordinada a um certificado de exportação. As restituições à exportação deverão ser con­ cedidas até aos limites disponíveis, em função da situação específica de cada produto em causa. Só deverão ser permitidas exceções a esta regra no caso dos produtos transformados não abrangidos pelo Anexo I dos Tratados aos quais não se aplicam limites de volume. Deverá ser prevista a possibilidade de derrogação da exigência de cumprimento estrito das regras de gestão sempre que as exportações com restituição não sejam suscetíveis de exceder a quantidade fixada.

(162) No caso da exportação de bovinos vivos, as restituições à exportação só deverão ser concedidas e pagas se forem respeitadas as disposições da legislação da União relativa ao bem-estar dos animais, nomeadamente à proteção dos animais durante o transporte.

(163) A fim de assegurar o bom funcionamento do regime de restituições à exportação, o poder de adotar determina­ dos atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à exigência de constituir uma garantia que asse­ gure a execução das obrigações dos operadores.

(164) A fim de minimizar os encargos administrativos dos operadores e das autoridades, o poder de adotar deter­ minados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito ao estabelecimento de limiares abaixo dos quais pode não ser exigida a obrigação de emitir ou apresentar um certificado de exportação, à designação de destinos ou operações para os quais pode justificar- -se uma isenção da obrigação de apresentar um certificado

de exportação e à possibilidade de, em situações justifi­ cadas, os certificados de exportação poderem ser conce­ didos ex post.

(165) A fim de contemplar situações práticas que justifiquem a elegibilidade total ou parcial para as restituições à expor­ tação e ajudar os operadores a transpor o período entre o pedido e o pagamento final da restituição à exportação, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às regras relativas; a outra data para a restituição; ao pagamento adiantado de restituições à exportação, incluindo as condições de cons­ tituição e liberação de uma garantia; às provas adicionais em caso de dúvidas quanto ao destino efetivo dos pro­ dutos, e à oportunidade de reimportação para o território aduaneiro da União; aos destinos tratados como expor­ tações da União e à inclusão de destinos no território aduaneiro da União elegíveis para restituições à exporta­ ção.

(166) A fim de garantir a igualdade de acesso às restituições à exportação aos exportadores dos produtos mencionados no Anexo I dos Tratados, e dos produtos transformados com base nos mesmos, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à aplicação, aos produtos exportados sob a forma de mercadorias transformadas, de certas regras relativas aos produtos agrícolas.

(167) A fim de assegurar que os produtos que beneficiam de restituições à exportação sejam exportados do território aduaneiro da União, impedir o seu regresso a esse terri­ tório, bem como minimizar os encargos administrativos dos operadores no âmbito da produção e apresentação de provas de que os produtos beneficiários chegaram a um país de destino elegível para restituições diferencia­ das, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito a regras sobre: o prazo em que a saída do território aduaneiro da União deverá estar concluída, incluindo o tempo para a reen­ trada temporária; a transformação a que os produtos que beneficiam de restituições à exportação podem ser sujei­ tos durante esse período; a prova de chegada a um des­ tino a fim de ser elegível para restituições diferenciadas; os limiares de restituição e as condições em que os ex­ portadores podem ficar isentos de tal prova; as condições de aprovação da prova, por terceiros independentes, de chegada a um destino, caso se apliquem restituições di­ ferenciadas.

(168) A fim de incentivar os exportadores ao respeito das con­ dições de bem-estar dos animais e a fim de permitir às autoridades competentes verificar a correção das despesas de restituições à exportação sempre que subordinadas à observância das exigências de bem-estar dos animais, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às exigências de bem- -estar dos animais fora do território aduaneiro da União, incluindo o recurso a terceiros independentes.

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(169) A fim de ter em conta as características específicas dos diferentes setores, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito exigências e condições específicas a aplicar aos operado­ res e aos produtos elegíveis para uma restituição à ex­ portação, e ao estabelecimento de coeficientes para efei­ tos do cálculo de restituições à exportação, atendendo ao processo de envelhecimento de certas bebidas espirituo­ sas obtidas a partir de cereais.

(170) Os preços mínimos de exportação de bolbos de flores deixaram de ser úteis e deverão ser suprimidos.

(171) Nos termos do artigo 42.o do TFUE, as disposições do TFUE relativas à concorrência só são aplicáveis à produ­ ção e ao comércio dos produtos agrícolas na medida em que tal seja determinado pela legislação da União, no âmbito do artigo 43.o, n.o 2, do TFUE e em conformi­ dade com o procedimento aí previsto.

(172) Tendo em conta as características específicas do setor agrícola e a sua dependência do bom funcionamento da cadeia de abastecimento alimentar, incluindo a aplica­ ção efetiva das regras de concorrência em todos os seto­ res conexos ao longo de toda a cadeia alimentar, que pode estar altamente concentrada, deverá ser prestada especial atenção à regra relativa à aplicação das regras de concorrência prevista no artigo 42.o do TFUE. Para esse efeito, será necessária uma estreita cooperação entre a Comissão e as autoridades dos Estados-Membros res­ ponsáveis pela concorrência. Além disso, as diretrizes adotadas, se for caso disso, pela Comissão constituem um instrumento útil para proporcionar orientações às empresas e outras partes interessadas.

(173) Deverá assim prever-se que as regras de concorrência relativas aos acordos, decisões e práticas concertadas re­ feridas no artigo 101.o do TFUE e à exploração abusiva das posições dominantes se apliquem à produção e ao comércio dos produtos agrícolas, desde que a sua aplica­ ção não ponha em perigo a realização dos objetivos da PAC.

(174) Deverá ser autorizada uma abordagem especial no caso de organizações de agricultores ou produtores ou suas associações que tenham por objetivo a produção ou co­ mercialização conjuntas dos produtos agrícolas ou a uti­ lização de instalações comuns, a menos que por tal ação comum entrave ou distorça a concorrência ou fique com­ prometida a realização dos objetivos do artigo 39.o do TFUE.

(175) Sem prejuízo da regulação da oferta de alguns produtos, como queijo e presunto com uma denominação de ori­ gem protegida ou uma indicação geográfica protegida, ou vinho, que é regido por um conjunto específico de regras, deverá ser seguida uma abordagem especial no que res­ peita a determinadas atividades das organizações inter­ profissionais desde que não possam dar origem a uma compartimentação dos mercados, prejudicar o bom fun­ cionamento da OCM, distorcer ou eliminar a concorrên­ cia, conduzir à fixação de preços ou de quotas ou criar discriminações.

(176) O correto funcionamento do mercado interno ficaria comprometido pela concessão de auxílios nacionais. Por conseguinte, as disposições do TFUE relativas aos auxílios estatais deverão, regra geral, ser aplicáveis aos produtos agrícolas. Não obstante, em certas situações deverão ser permitidas exceções. Nesse caso, a Comissão deverá po­ der elaborar uma lista das ajudas nacionais existentes, novas ou propostas, fazer observações apropriadas aos Estados-Membros e propor medidas adequadas.

(177) As disposições sobre o prémio ao arranque e certas me­ didas ao abrigo dos programas de apoio ao setor vitivi­ nícola não deverão, em si mesmas, obstar a pagamentos nacionais para o mesmo efeito.

(178) Devido à situação económica específica da produção e comercialização de renas e produtos derivados, a Finlân­ dia e a Suécia deverão continuar a conceder pagamentos nacionais nesse setor.

(179) Na Finlândia, a produção de beterraba açucareira está sujeita a condições geográficas e climáticas específicas que afetam negativamente o setor para além dos efeitos gerais da reforma do setor do açúcar. Esse Estado-Mem­ bro deverá, por conseguinte, ser autorizado a efetuar, a título permanente, pagamentos nacionais a favor dos seus produtores de beterraba açucareira.

(180) Os Estados-Membros deverão poder efetuar pagamentos nacionais a fim de cofinanciar as medidas de apicultura estabelecidas no presente regulamento, bem como prote­ ger as explorações apícolas desfavorecidas por condições estruturais ou naturais ou sujeitas a programas de desen­ volvimento económico, com exceção de pagamentos na­ cionais à produção ou à comercialização.

(181) Os Estados-Membros que participarem nos regimes para melhorar o acesso das crianças à alimentação deverão poder conceder uma ajuda nacional, além da ajuda da União, para a distribuição de produtos e para determina­ dos custos conexos.

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(182) A fim de dar resposta aos casos justificados de crise, os Estados-Membros deverão poder efetuar pagamentos na­ cionais para a destilação de crise, até ao limite orçamen­ tal global de 15 % do respetivo orçamento anual para o seu programa de apoio nacional. Antes de serem conce­ didos, esses pagamentos nacionais deverão ser notificados à Comissão e aprovados.

(183) Os Estados-Membros deverão ser autorizados a continuar a efetuar pagamentos nacionais para os frutos de casca rija conforme atualmente previsto no artigo 120.o do Regulamento (CE) n.o 73/2009, a fim de atenuar as con­ sequências da dissociação do anterior regime de ajuda da União aos frutos de casca rija. Por questão de clareza, atendendo a que o referido regulamento deverá ser revo­ gado, esses pagamentos nacionais deverão ser previstos no presente regulamento.

(184) Deverão ser previstas medidas especiais de intervenção a fim de reagir efetiva e eficientemente contra ameaças de perturbação do mercado. O âmbito dessas medidas de­ verá ser definido.

(185) A fim de reagir efetiva e eficientemente contra ameaças de perturbação do mercado causadas por aumentos ou reduções significativos dos preços nos mercados interno ou externo ou por outros acontecimentos e circunstân­ cias que perturbem ou ameacem perturbar significativa­ mente os mercados, se essa situação ou os seus efeitos no mercado forem suscetíveis de perdurar ou de se agravar, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito às medidas necessárias para abordar essa situação de mercado, respeitando quaisquer obrigações decorrentes de acordos internacio­ nais e desde que todas as outras medidas previstas no presente regulamento se revelem insuficientes, incluindo medidas para prolongar ou alterar o âmbito, duração ou outros aspetos de outras medidas previstas nos termos do presente regulamento ou prever restituições à exportação ou suspender os direitos de importação, no todo ou em parte, inclusivamente para certas quantidades ou perío­ dos, sempre que necessário.

(186) As restrições à livre circulação, resultantes da aplicação de medidas destinadas a combater a propagação de doen­ ças dos animais, podem provocar dificuldades no mer­ cado em um ou mais Estados-Membros. A experiência mostra que graves perturbações do mercado, como uma quebra significativa do consumo ou dos preços, podem ser atribuídas a uma perda de confiança dos consumido­ res devida a riscos para a saúde pública ou animal ou a fitossanidade. À luz da experiência, as medidas imputá­ veis a uma perda de confiança dos consumidores deverão ser alargadas aos produtos vegetais.

(187) As medidas excecionais de apoio ao mercado nos setores da carne de bovino, do leite e produtos lácteos, da carne de suíno, da carne de ovino e caprino, dos ovos e da carne de aves de capoeira deverão estar em relação direta

com a adoção de medidas sanitárias e veterinárias para combater a propagação de doenças. Deverão ser tomadas com base num pedido dos Estados-Membros, com o objetivo de evitar uma grave rutura dos mercados.

(188) A fim de reagir efetivamente a circunstâncias excecionais, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à extensão da lista de produtos, como previsto no presente regulamento, para os quais podem ser adotadas medidas excecionais de apoio.

(189) A Comissão deverá ser autorizada a adotar as medidas necessárias para resolver problemas específicos em situa­ ções de emergência.

(190) Poderá ser de particular importância para o setor do leite reagir efetiva e eficientemente contra ameaças de pertur­ bações do mercado. Da mesma forma, poderão surgir problemas específicos em situações de emergência. Será portanto necessário salientar que a adoção pela Comissão das medidas acima mencionadas em caso de perturbação do mercado, incluindo os desequilíbrios de mercado, ou as necessárias para resolver problemas específicos em situações de emergência, poderá visar o setor leiteiro em especial.

(191) A fim de responder a períodos de severos desequilíbrios do mercado, poderão ser adequadas, enquanto medidas excecionais, categorias específicas de ações coletivas por parte de operadores privados, destinadas a estabilizar os setores em causa, sob reserva de salvaguardas, limites e condições bem definidos. Nos casos em que essas ações possam ser abrangidas pelo do âmbito de aplicação do artigo 101.o, n.o 1, do TFUE, a Comissão deverá poder prever uma derrogação por um período de tempo limi­ tado. Estas ações deverão, no entanto, complementar a ação da União no quadro da intervenção pública e do armazenamento privado ou das medidas excecionais pre­ vistas pelo presente regulamento, e não deverão prejudi­ car o funcionamento do mercado interno.

(192) Deverá ser possível exigir que as empresas, os Estados- -Membros ou os países terceiros apresentem comunica­ ções para efeitos da aplicação do presente regulamento, vigilância, análise e gestão do mercado dos produtos agrícolas, garantia da transparência do mercado, funcio­ namento adequado das medidas da PAC, verificação, con­ trolo, acompanhamento, avaliação e auditoria de medidas da PAC e cumprimento dos requisitos estabelecidos em acordos internacionais, incluindo as exigências de notifi­ cação nos termos desses acordos. A fim de assegurar uma abordagem harmonizada, racionalizada e simplificada, a Comissão deverá ficar habilitada a adotar as medidas necessárias no que respeita às comunicações. Para o efei­ to, deverá ter em conta as necessidades de dados e as sinergias entre potenciais fontes de dados.

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(193) A fim de assegurar a integridade dos sistemas de infor­ mação e a autenticidade e legibilidade dos documentos e dados conexos transmitidos, deverá ser delegado na Co­ missão o poder de adotar determinados atos no que diz respeito à natureza e ao tipo de informações a notificar; às categorias de dados a tratar e aos prazos máximos de conservação; à finalidade do tratamento, em especial em caso de publicação de tais dados e da sua transferência para países terceiros; às regras relativas aos direitos de acesso às informações ou sistemas de informação dispo­ nibilizados; e às condições de publicação das informa­ ções.

(194) É aplicável o direito da União relativo à proteção das pessoas singulares no que diz respeito ao tratamento de dados pessoais e à livre circulação desses dados, nomea­ damente a Diretiva 95/46/CE do Parlamento Europeu e do Conselho (1) e o Regulamento (CE) n.o 45/2001 do Parlamento Europeu e do Conselho (2).

(195) A Autoridade Europeia para a Proteção de Dados foi consultada e emitiu parecer em 14 de dezembro de 2011 (3).

(196) Os fundos deverão ser transferidos da reserva para crises no setor agrícola nas condições e segundo o procedi­ mento referidos no artigo 24.o do Regulamento (UE n.o 1306/2013 e no ponto 22 do Acordo Interinstitucio­ nal entre o Parlamento Europeu, o Conselho e a Comis­ são sobre a disciplina orçamental, a cooperação no do­ mínio orçamental e a boa gestão financeira (4) e deverá ser clarificado que o presente regulamento é o ato de base aplicável.

(197) A fim de assegurar uma transição harmoniosa das dispo­ sições do Regulamento (CE) n.o 1234/2007 para as esta­ belecidas no presente regulamento, o poder de adotar determinados atos deverá ser delegado na Comissão no que diz respeito à definição das medidas necessárias, no­ meadamente as requeridas para proteger os direitos ad­ quiridos e as expectativas legítimas das empresas.

(198) O recurso ao procedimento de urgência para a adoção de atos delegados nos termos do presente regulamento de­ verá ser reservado para casos excecionais, caso imperati­ vos de urgência assim o exigirem a fim de reagir efetiva e eficientemente contra ameaças de perturbações do mer­ cado, ou quando ocorram tais perturbações. Há que fun­ damentar a escolha do procedimento de urgência e espe­ cificar os casos em que deverá ser utilizado.

(199) A fim de assegurar condições uniformes para a execução do presente regulamento, deverão ser atribuídas compe­ tências de execução à Comissão. Essas competências

deverão ser exercidas nos termos do Regulamento (UE) n.o 182/2011 do Parlamento Europeu e do Conselho (5).

(200) O procedimento de exame deverá aplicar-se na adoção dos atos de execução do presente regulamento dado que esses atos se relacionem com a PAC, conforme referido no artigo 2.o, n.o 2, alínea b), subalínea ii), do Regula­ mento (UE) n.o 182/2011. No entanto, o procedimento consultivo deverá aplicar-se na adoção dos atos de exe­ cução do presente regulamento relativos a questões de concorrência, dado que o procedimento consultivo é uti­ lizado em gera para a adoção de atos de execução no âmbito do direito da concorrência.

(201) A Comissão deverá adotar atos de execução imediata­ mente aplicáveis relativos à adoção, alteração ou revoga­ ção de medidas de salvaguarda da União, à suspensão da utilização dos regimes de aperfeiçoamento ativo ou pas­ sivo, se tal for necessário para reagir imediatamente à situação do mercado, e à resolução de problemas especí­ ficos, numa situação de emergência, que precisem de ser imediatamente tratados, se, em casos devidamente justi­ ficados, imperativos de urgência assim o exigirem.

(202) No que respeita a certas medidas no âmbito do presente regulamento que exijam uma ação rápida ou que consis­ tam na mera aplicação de disposições gerais a situações específicas sem implicar discricionariedade, a Comissão deverá ficar habilitada a adotar atos de execução sem aplicar o Regulamento (UE) n.o 182/2011.

(203) A Comissão deverá igualmente ficar habilitada a efetuar certas tarefas administrativas ou de gestão que não im­ pliquem a adoção de atos delegados ou de execução.

(204) O presente regulamento deverá prever determinadas re­ gras específicas para a Croácia, nos termos do Ato de Adesão da Croácia (6).

(205) Por força do Regulamento (CE) n.o 1234/2007, várias medidas setoriais caducarão num prazo razoável a seguir à entrada em vigor do presente regulamento. Após a revogação do Regulamento (CE) n.o 1234/2007, as dis­ posições em causa deverão continuar a ser aplicáveis até à cessação de vigência dos regimes a que dizem respeito.

(206) O Regulamento (CEE) n.o 922/72 do Conselho (7) relativo à concessão de ajuda para os bichos-da-seda para a cam­ panha de criação de 1972/1973 é agora obsoleto; o Regulamento (CEE) n.o 234/79 relativo ao procedimento de adaptação da nomenclatura da pauta aduaneira

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(1) Diretiva 95/46/CE do Parlamento Europeu e do Conselho, de 24 de outubro de 1995, relativa à proteção das pessoas singulares no que diz respeito ao tratamento de dados pessoais e à livre circulação desses dados (JO L 281 de 23.11.1995, p. 31).

(2) Regulamento (CE) n.o 45/2001 do Parlamento Europeu e do Conse­ lho, de 18 de dezembro de 2000, relativo à proteção das pessoas singulares no que diz respeito ao tratamento de dados pessoais pelas instituições e pelos órgãos comunitários e à livre circulação desses dados (JO L 8 de 12.1.2001, p. 1).

(3) JO C 35 de 9.2.2012, p. 1. (4) JO C 373 de 20.12.2013, p. 1.

(5) Regulamento (UE) n.o 182/2011 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 16 de fevereiro de 2011, que estabelece as regras e os princípios gerais relativos aos mecanismos de controlo pelos Esta­ dos-Membros do exercício das competências de execução pela Co­ missão (JO L 55 de 28.2.2011, p. 13).

(6) JO L 112 de 24.4.2012, p. 21. (7) Regulamento (CEE) n.o 922/72 do Conselho que fixa para a campa­

nha de criação de 1972/1973 as regras gerais da concessão da ajuda para os bichos-da-seda (JO L 106 de 5.5.1972, p. 1).

comum é substituído pelo presente regulamento; o Re­ gulamento (CE) n.o 1601/96 do Conselho (1) relativo à ajuda aos produtores de lúpulo em relação à colheita de 1995 é uma medida temporária que, pela sua nature­ za, é agora obsoleta. O Regulamento (CE) n.o 1037/2001 do Conselho (2) que autoriza a oferta e o fornecimento de certos vinhos importados foi substituído pelas dispo­ sições do Acordo entre a Comunidade Europeia e os Estados Unidos da América sobre o comércio de vinhos, adotado pela Decisão 2006/232/CE do Conselho (3), e é, portanto, obsoleto. No interesse da clareza e da segu­ rança jurídica, esses regulamentos deverão ser revogados.

(207) Determinadas regras no setor do leite e dos produtos lácteos, nomeadamente as relacionadas com relações con­ tratuais e negociações; a regulação do abastecimento de queijos com uma denominação de origem protegida ou uma indicação geográfica protegida; e as declarações dos primeiros compradores, organizações de produtores, as­ sociações de organizações de produtores e organizações interprofissionais entraram recentemente em vigor e con­ tinuam a justificar-se nas circunstâncias económicas atuais do mercado do leite e dos produtos lácteos e da estrutura da cadeia de abastecimento. Deverão, portanto, aplicar-se neste setor durante um período suficientemente longo (tanto antes como após a supressão das quotas leiteiras), para permitir que produzam plenamente os seus efeitos. No entanto, essas regras deverão ter caráter temporário e deverão estar sujeitas a revisão. A Comissão deverá adotar relatórios sobre a evolução do mercado do leite, que abranjam, em especial, os potenciais incentivos para estimular os agricultores a participar em acordos de produção conjunta, devendo o primeiro ser apresentador até 30 de junho de 2014 e o segundo até 31 de dezem­ bro de 2018,

ADOTARAM O PRESENTE REGULAMENTO:

PARTE I

DISPOSIÇÕES PRELIMINARES

Artigo 1.o

Âmbito de aplicação

1. O presente regulamento estabelece uma organização co­ mum dos mercados dos produtos agrícolas, isto é, todos os produtos enumerados no Anexo I dos Tratados, com exceção

dos produtos da pesca e da aquicultura tal como definidos nos atos legislativos da União relativos à organização comum dos mercados dos produtos da pesca e da aquicultura.

2. Os produtos agrícolas definidos no n.o 1 são divididos nos seguintes setores, enumerados nas partes respetivas do Anexo I:

a) Cereais, Parte I;

b) Arroz, Parte II;

c) Açúcar, Parte III;

d) Forragens secas, Parte IV;

e) Sementes, Parte V;

f) Lúpulo, Parte VI;

g) Azeite e azeitonas de mesa, Parte VII;

h) Linho e cânhamo, Parte VIII;

i) Frutas e produtos hortícolas, Parte IX;

j) Frutas e produtos hortícolas transformados, Parte X;

k) Bananas, Parte XI;

l) Vitivinícola, Parte XII;

m) Plantas vivas e outros produtos de floricultura, bolbos, raí­ zes e produtos semelhantes, flores cortadas e folhagem para ornamentação, Parte XIII;

n) Tabaco, Parte XIV;

o) Carne de bovino, Parte XV;

p) Leite e produtos lácteos, Parte XVI;

q) Carne de suíno, Parte XVII;

r) Carne de ovino e de caprino, Parte XVIII;

s) Ovos, Parte XIX;

t) Carne de aves de capoeira, Parte XX;

u) Álcool etílico de origem agrícola, Parte XXI;

v) Produtos da apicultura, Parte XXII;

w) Bichos-da-seda, Parte XXIII;

x) Outros produtos, Parte XXIV.

PTL 347/690 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (CE) n.o 1601/96 do Conselho, de 30 de julho de 1996, que fixa, no setor do lúpulo, o montante de ajuda aos pro­ dutores em relação à colheita de 1995 (JO L 206 de 16.8.1996, p. 46).

(2) Regulamento (CE) n.o 1037/2001 do Conselho, de 22 de maio de 2001, que autoriza a oferta e o fornecimento para consumo hu­ mano direto de certos vinhos importados suscetíveis de terem sido objeto de práticas enológicas não previstas no Regulamento (CE) n.o 1493/1999 (JO L 145 de 31.5.2001, p. 12).

(3) Decisão 2006/232/CE do Conselho, de 20 de dezembro de 2005, relativa à celebração do acordo entre a Comunidade Europeia e os Estados Unidos da América sobre o comércio de vinhos (JO L 87 de 24.3.2006, p. 1).

Artigo 2.o

Disposições gerais da Política Agrícola Comum (PAC)

O Regulamento (UE) n.o 1306/2013 e as disposições adotadas nos termos do mesmo aplicam-se às medidas previstas no pre­ sente regulamento.

Artigo 3.o

Definições

1. Para efeitos do presente regulamento, são aplicáveis as definições relativas a certos setores estabelecidas no Anexo II.

2. As definições estabelecidas no Anexo II, Parte II, Secção B, aplicam-se até ao fim da campanha de comercialização de 2016/2017 para o açúcar.

3. As definições estabelecidas no Regulamento (UE) n.o 1306/2013 no Regulamento (UE) n.o 1307/2013 do Parla­ mento Europeu e do Conselho (1) e no Regulamento (UE) n.o 1305/2013 do Parlamento Europeu e do Conselho (2) são aplicáveis para efeitos do presente regulamento, salvo disposição em contrário do presente regulamento.

4. A fim de ter em conta as características específicas do setor do arroz, a Comissão fica habilitada a adotar, nos termos do artigo 227.o, atos delegados que alterem as definições rela­ tivas ao setor do arroz estabelecidas no Anexo II, Parte I, na medida do necessário para atualizar as definições em função da evolução do mercado.

5. Para efeitos do presente regulamento, entende-se por:

a) "regiões menos desenvolvidas" as regiões assim definidas no artigo 90.o, n.o 2, primeiro parágrafo, alínea a), do Regula­ mento (UE) n.o 1303/2013 do Parlamento Europeu e do Conselho (3)

b) "Acontecimentos climáticos adversos que podem ser equipa­ radas a calamidades naturais" condições climáticas tais como a geada, o granizo, o gelo, a chuva ou a seca que destroem mais de 30 % da produção anual média de um dado agri­ cultor nos três anos anteriores ou em três dos cinco anos anteriores, excluídos os valores superior e inferior.

Artigo 4.o

Adaptações da nomenclatura da pauta aduaneira comum utilizada para os produtos agrícolas

Sempre que necessário, a fim de ter em conta as alterações da Nomenclatura Combinada, a Comissão deverá estar habilitada a adotar atos delegados nos termos do artigo 227.o adaptando a descrição dos produtos e referências no presente regulamento às posições ou subposições da Nomenclatura Combinada.

Artigo 5.o

Taxas de conversão para o arroz

A Comissão pode adotar atos de execução que:

a) Fixem as taxas de conversão para o arroz nos diferentes estádios de transformação, os custos de transformação e o valor dos subprodutos;

b) Adotem todas as medidas necessárias no que respeita à apli­ cação das taxas de conversão para o arroz.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 6.o

Campanhas de comercialização

São estabelecidas as seguintes campanhas de comercialização:

a) 1 de janeiro a 31 de dezembro de um dado ano, para os setores das frutas e produtos hortícolas, das frutas e produtos hortícolas transformados e das bananas;

b) De 1 de abril a 31 de março do ano seguinte, para o setor das forragens secas e o setor dos bichos-da-seda;

c) De 1 de julho a 30 de junho do ano seguinte, para:

i) o setor dos cereais;

ii) o setor das sementes;

iii) o setor do azeite e das azeitonas de mesa;

iv) o setor do linho e do cânhamo;

v) o setor do leite e dos produtos lácteos;

d) De 1 de agosto a 31 de julho do ano seguinte, para o setor vitivinícola;

e) De 1 de setembro a 31 de agosto do ano seguinte, para o setor do arroz;

f) De 1 de outubro a 30 de setembro do ano seguinte, para o setor do açúcar.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/691

(1) Regulamento (UE) n.o 1307/2013 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 17 de dezembro de 2013, relativo ao apoio ao desenvol­ vimento rural pelo Fundo Europeu Agrícola de Desenvolvimento Rural (FEADER) e que revoga o Regulamento (CE) n.o 1698/2005 do Conselho (Ver página 608 do presente Jornal Oficial).

(2) Regulamento (UE) n.o 1305/2013 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 17 de dezembro de 2013, relativo ao apoio ao desenvol­ vimento rural pelo Fundo Europeu Agrícola de Desenvolvimento Rural (FEADER) e que revoga o Regulamento (CE) n.o 1698/2005 do Conselho (Ver página 487 do presente Jornal Oficial).

(3) Regulamento (UE) n.o 1303/2013 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 17 de dezembro de 2013 que estabelece disposições co­ muns relativas ao Fundo Europeu de Desenvolvimento Regional, ao Fundo Social Europeu e ao Fundo de Coesão, ao Fundo Europeu Agrícola de Desenvolvimento Rural e ao Fundo Europeu dos Assun­ tos Marítimos e das Pescas, e que estabelece disposições gerais rela­ tivas ao Fundo Europeu de Desenvolvimento Regional, ao Fundo Social Europeu e ao Fundo de Coesão e o Fundo Europeu dos Assuntos Marítimos e das Pescas, e que revoga o Regulamento (CE) n.o 1083/2006 do Conselho (Ver página 85 do presente Jornal Oficial).

Artigo 7.o

Limiares de referência

1. São fixados os seguintes limiares de referência:

a) Para o setor dos cereais, 101,31 EUR/tonelada, respeitante ao estádio de comércio por grosso, para as mercadorias entre­ gues no armazém, não descarregadas;

b) Para o setor do arroz com casca (arroz paddy), 150 EUR/ /tonelada para a qualidade-tipo definida no Anexo III, ponto A, no estádio de comércio por grosso, para as mercadorias entregues no armazém, não descarregadas;

c) Para o açúcar da qualidade-tipo definida no anexo III, ponto B, respeitante ao açúcar não acondicionado, à saída da fá­ brica:

i) para o açúcar branco: 404,4 EUR/tonelada;

ii) para o açúcar bruto: 335,2 EUR/tonelada;

d) Para o setor da carne de bovino, 2 224 EUR/tonelada para as carcaças de bovinos machos da classe de conformação/estado da gordura R3 da grelha da União para a classificação das carcaças de bovinos com oito meses ou mais de idade a que se refere o Anexo IV, ponto A;

e) Para o setor do leite e dos produtos lácteos:

i) 246,39 EUR/100 kg, para a manteiga;

ii) 169,80 EUR/100 kg, para o leite em pó desnatado;

f) Para a carne de suíno, 1 509,39 EUR/tonelada para as car­ caças de suínos da qualidade-tipo definida em termos de peso e teor de carne magra nos termos da grelha da União para a classificação das carcaças de suínos a que se refere o Anexo IV, ponto B, nos seguintes moldes:

i) carcaças com peso compreendido entre 60 e menos de 120 quilogramas: classe E;

ii) carcaças com peso compreendido entre 120 e 180 quilo­ gramas: classe R;

g) Para o setor do azeite:

i) 1 779 EUR/tonelada, no setor do azeite virgem extra;

ii) 1 710 EUR/ tonelada, no setor do azeite virgem;

iii) 1 524 EUR /tonelada, para o azeite lampante com dois graus de acidez livre, com redução deste montante em 36,70 EUR/tonelada por cada grau suplementar de aci­ dez.

2. Os limiares de referência previstos no n.o 1 devem ser revistos regularmente pela Comissão com base em critérios ob­ jetivos, designadamente a evolução da produção, os custos de produção, sobretudo os custos dos fatores de produção, e as tendências do mercado. Sempre que necessário, os limiares de referência podem ser atualizados de acordo como processo le­ gislativo ordinário, em função da evolução registada na produ­ ção e nos mercados.

PARTE II

MERCADO INTERNO

TÍTULO I

INTERVENÇÃO NO MERCADO

CAPÍTULO I

Intervenção pública e ajuda ao armazenamento privado

S e c ç ã o 1

D i s p o s i ç õ e s g e r a i s s o b r e a i n t e r v e n ç ã o p ú b l i c a e a a j u d a a o a r m a z e n a m e n t o

p r i v a d o

Artigo 8.o

Âmbito de aplicação

O presente capítulo estabelece as regras de intervenção no mer­ cado no que respeita:

a) À intervenção pública, mediante a qual os produtos são comprados pelas autoridades competentes dos Estados-Mem­ bros e por elas armazenados até serem escoados; e

b) À concessão de ajuda à armazenagem de produtos por ope­ radores privados.

Artigo 9.o

Origem dos produtos elegíveis

Os produtos elegíveis para compras no quadro da intervenção pública ou para a concessão de ajuda ao armazenamento pri­ vado são originários da União. Além disso, se os produtos forem provenientes de culturas, as culturas devem ter sido co­ lhidas na União, e se forem provenientes de leite, o leite deve ter sido produzido na União.

Artigo 10.o

Grelha da União para a classificação das carcaças

A grelha da União para a classificação das carcaças é aplicável nos termos do Anexo IV, pontos A e B, no setor da carne de bovino no que se refere às carcaças de bovinos com oito meses ou mais de idade e no setor da carne de suíno no que se refere aos suínos que não tenham sido utilizados para a reprodução.

No setor da carne de ovino e de caprino, os Estados-Membros podem aplicar uma grelha da União para a classificação das carcaças de ovino nos termos das regras previstas no Anexo IV, ponto C.

PTL 347/692 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

S e c ç ã o 2

I n t e r v e n ç ã o p ú b l i c a

Artigo 11.o

Produtos elegíveis para intervenção pública

A intervenção pública é aplicável no que respeita aos seguintes produtos nos termos das condições fixadas na presente Secção e de quaisquer outros requisitos e condições que possam ser de­ terminados pela Comissão, através de atos delegados nos termos do artigo 19.o e de atos de execução nos termos do artigo 20.o:

a) Trigo mole, trigo duro, cevada e milho;

b) Arroz com casca (arroz paddy);

c) Carne fresca ou refrigerada do setor da carne de bovino dos códigos NC 0201 10 00 e 0201 20 20 a 0201 20 50;

d) Manteiga produzida direta e exclusivamente a partir de nata pasteurizada obtida direta e exclusivamente de leite de vaca numa empresa aprovada da União, com teor mínimo de matéria gorda butírica de 82 %, em peso, e teor máximo de água de 16 %, em peso;

e) Leite em pó desnatado de primeira qualidade fabricado por atomização a partir de leite de vaca numa empresa aprovada da União, com teor mínimo de proteínas de 34,0 %, em peso, no resíduo seco isento de matéria gorda.

Artigo 12.o

Períodos de intervenção pública

Os períodos de intervenção pública são os seguintes:

a) Para o trigo mole e duro, a cevada e o milho, de 1 de novembro a 31 de maio;

b) Para o arroz com casca (arroz paddy), de 1 de abril a 31 de julho;

c) Para a carne de bovino, durante toda a campanha;

d) Para a manteiga e o leite em pó desnatado, de 1 de março a 30 de setembro.

Artigo 13.o

Abertura e suspensão da intervenção pública

1. Nos períodos referidos no artigo 11.o, a intervenção pú­ blica:

a) É aberta para o trigo mole, a manteiga e o leite em pó desnatado;

b) Pode ser aberta pela Comissão, por meio de atos de execu­ ção, para o trigo duro, a cevada, o milho e o arroz com casca (arroz paddy) (incluindo variedades ou tipos específicos de arroz com casca (arroz paddy)), se a situação do mercado

o exigir. Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2;

c) Pode ser aberta para o setor da carne de bovino pela Co­ missão, por meio de outros atos de execução adotados sem a aplicação do procedimento referido no artigo 229.o, n.os 2 ou 3, se, durante um período representativo determinado nos termos do artigo 20.o, primeiro parágrafo, alínea c), o preço médio de mercado num Estado-Membro ou numa região de um Estado-Membro, registado segundo a grelha da União para classificação das carcaças de bovinos indicada no Anexo IV, ponto A, for inferior a 85 % do limiar de referência previsto no artigo 7.o, n.o 1, alínea d).

2. A Comissão pode adotar atos de execução que suspendam a intervenção pública para o setor da carne de bovino, sempre que, durante um período representativo determinado nos ter­ mos do artigo 20.o, primeiro parágrafo, alínea c), as condições previstas no n.o 1, alínea c), do presente artigo deixem de estar preenchidas. Esses atos de execução são adotados sem a aplica­ ção do procedimento referido no artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

Artigo 14.o

Compra a preço fixado ou por concurso

Quando a intervenção pública for aberta nos termos do ar­ tigo 13.o, n.o 1, as medidas relativas à fixação dos preços de compra relativamente aos produtos referidos no artigo 11.o, bem como, se for o caso, as medidas relativas a limitações quantitativas quando as compras são efetuadas a preço fixado, são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

Artigo 15.o

Preço de intervenção pública

1. Por preço de intervenção pública entende-se:

a) O preço a que os produtos são comprados no quadro da intervenção pública quando a compra é efetuada a preço fixado; ou

b) O preço máximo a que os produtos elegíveis para interven­ ção pública podem ser comprados quando a compra é efe­ tuada por concurso.

2. As medidas relativas à fixação do nível do preço de in­ tervenção pública, incluindo os montantes das bonificações e reduções, são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

Artigo 16.o

Princípios gerais aplicáveis ao escoamento das existências de intervenção pública

1. O escoamento dos produtos comprados no quadro da intervenção pública é realizado de forma a:

a) Evitar qualquer perturbação do mercado;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/693

b) Assegurar a igualdade de acesso às mercadorias e a igualdade de tratamento dos compradores; e

c) Respeitar os compromissos decorrentes dos acordos interna­ cionais celebrados nos termos do TFUE.

2. Os produtos comprados no quadro da intervenção pública podem ser escoados por meio da sua disponibilização para o regime de distribuição de géneros alimentícios às pessoas mais carenciadas da União, tal como estabelecido nos atos jurídicos da União aplicáveis. Nesse caso, o valor contabilístico desses produtos corresponde ao preço de intervenção pública fixado pertinente referido no artigo 14.o, n.o 2, do presente regulamen­ to.

3. Todos os anos, a Comissão torna públicas as condições em que os produtos comprados no quadro da intervenção pú­ blica foram escoados durante o ano anterior.

S e c ç ã o 3

A j u d a a o a r m a z e n a m e n t o p r i v a d o

Artigo 17.o

Produtos elegíveis

A ajuda ao armazenamento privado pode ser concedida no que respeita aos seguintes produtos nos termos das condições esta­ belecidas na presente secção e de outros requisitos e condições adotados pela Comissão, através de atos delegados, nos termos do artigo 18.o, n.o 1, ou do artigo 19.o, e de atos de execução, nos termos do artigo 18.o, n.o 2, ou do artigo 20.o:

a) Açúcar branco;

b) Azeite;

c) Fibras de cânhamo;

d) Carne fresca ou refrigerada de bovinos com oito meses ou mais de idade;

e) Manteiga produzida a partir de nata obtida direta e exclusi­ vamente de leite de vaca;

f) Queijo;

g) Leite em pó desnatado fabricado a partir de leite de vaca;

h) carne de suíno;

i) Carne de ovino e de caprino.

O n.o 1, alínea f, cinge-se ao queijo que beneficie de uma de­ nominação de origem protegida ou de uma indicação geográfica protegida, nos termos do Regulamento (UE) n.o 1151/2012 que seja armazenado para além do período de maturação estabele­ cido na especificação do produto mencionada no artigo 7.o daquele Regulamento e/ou de um período de maturação que contribua para aumentar o valor do queijo.

Artigo 18.o

Condições de concessão da ajuda

1. A fim de assegurar a transparência do mercado a Comis­ são fica habilitada, se necessário, a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam as condições em que pode decidir conceder uma ajuda ao armazenamento privado dos produtos referidos no artigo 17.o, tendo em conta:

a) Os preços médios de mercado registados na União e os limiares de referência e os custos de produção dos produtos em causa; e/ou

b) A necessidade de reagir em tempo útil a situações de mer­ cado ou a desenvolvimentos económicos particularmente difíceis, com um impacto significativo nas margens no setor.

2. A Comissão pode, adotar atos de execução que:

a) Concedam uma ajuda ao armazenamento privado dos pro­ dutos enumerados no artigo 17.o, tendo em conta as con­ dições referidas no n.o 1 do presente artigo;

b) Restrinjam a concessão de ajuda ao armazenamento privado.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

3. As medidas relativas à fixação do montante da ajuda ao armazenamento privado previsto no artigo 17.o são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do Tratado.

S e c ç ã o 4

D i s p o s i ç õ e s c o m u n s s o b r e a i n t e r v e n ç ã o p ú b l i c a e a a j u d a a o a r m a z e n a m e n t o

p r i v a d o

Artigo 19.o

Poderes delegados

1. A fim de assegurar que os produtos comprados no quadro da intervenção pública ou objeto de uma ajuda ao armazena­ mento privado sejam adequados para uma armazenagem de longa duração e sejam de qualidade sã, leal e comercial, e a fim de ter em conta as características específicas dos diferentes setores para garantir um funcionamento eficaz em termos de custos da intervenção pública e do armazenamento privado, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que fixem as exigências e condições a satisfazer por esses produtos, além das exigências estabelecidas no pre­ sente regulamento. Essas exigências e condições destinam-se a garantir, para os produtos comprados e armazenados:

a) A respetiva qualidade no que respeita aos parâmetros de qualidade, grupos de qualidade, classes de qualidade, carac­ terísticas do produto e idade;

PTL 347/694 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

b) A respetiva elegibilidade no que respeita às quantidades, em­ balagem, incluindo rotulagem, conservação, contratos pré­ vios de armazenagem, aprovação das empresas e estádio dos produtos a que se aplicam o preço de intervenção pú­ blica e a ajuda ao armazenamento privado.

2. A fim de ter em conta as características específicas dos setores dos cereais e do arroz com casca (arroz paddy), a Co­ missão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que definam os critérios de qualidade no que respeita às compras e às vendas de trigo mole, trigo duro, cevada, milho e arroz com casca (arroz paddy).

3. A fim de assegurar uma capacidade de armazenagem ade­ quada e a eficácia do regime de intervenção pública em termos de custos, distribuição e acesso aos operadores, e a fim de manter a qualidade dos produtos comprados no quadro da intervenção pública tendo em vista o seu escoamento no termo do período de armazenagem, a Comissão fica habilitada a ado­ tar atos delegados nos termos do artigo 227.o que fixem:

a) As exigências a satisfazer pelos locais de armazenagem para todos os produtos objeto de intervenção pública;

b) As regras relativas à armazenagem de produtos dentro e fora do Estado-Membro por eles responsável e ao tratamento desses produtos no que respeita a direitos aduaneiros e quaisquer outros montantes a conceder ou a cobrar no âm­ bito da PAC.

4. A fim de assegurar que a ajuda ao armazenamento pri­ vado tenha o efeito desejado no mercado, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que fixem:

a) As regras e condições aplicáveis quando a quantidade arma­ zenada for inferior à quantidade contratual;

b) As condições relativas à concessão de um adiantamento dessa ajuda;

c) As condições segundo as quais pode ser decidida a recomer­ cialização ou o escoamento de produtos abrangidos por contratos de armazenamento privado.

5. A fim de assegurar o correto funcionamento dos regimes de intervenção pública e de armazenamento privado, a Comis­ são fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do ar­ tigo 227.o, que:

a) Prevejam a realização de concursos que garantam a igualdade de acesso às mercadorias e a igualdade de tratamento dos operadores;

b) Fixem as condições suplementares que os operadores devem satisfazer para facilitar uma gestão e controlo eficazes do regime pelos Estados-Membros e pelos operadores;

c) Estabeleçam a exigência de os operadores constituírem uma garantia de execução das suas obrigações.

6. A fim de ter em conta a evolução técnica e as necessida­ des dos setores referidos no artigo 10.o, bem como a necessi­ dade de normalizar a apresentação dos diferentes produtos com o objetivo de melhorar a transparência do mercado, o registo dos preços e a aplicação das disposições de intervenção no mercado, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que:

a) Adaptem e atualizem as disposições do Anexo IV relativas à grelha da União para a classificação, identificação e apresen­ tação das carcaças;

b) Estabeleçam disposições suplementares relativas à classifica­ ção, incluindo através de classificadores automáticos, à cali­ bragem, incluindo através de técnicas de calibragem automá­ ticas, à identificação, pesagem e marcação das carcaças, ao cálculo dos preços médios na União e aos coeficientes de ponderação utilizados no cálculo desses preços;

c) Estabeleçam, no setor da carne de bovino, derrogações de disposições e derrogações específicas que possam ser conce­ didas pelos Estados-Membros a matadouros em que é aba­ tido um número reduzido de bovinos, e disposições adicio­ nais para os produtos em causa, incluindo disposições rela­ tivas às classes de conformação e classes de estado de gor­ dura e, no setor de carne de ovino, novas disposições rela­ tivas ao peso, cor da carne e estado de gordura e aos crité­ rios para a classificação de borregos leves;

d) Autorizem os Estados-Membros a não aplicar a grelha de classificação das carcaças de suínos, bem como a utilizar outros critérios de avaliação, para além do peso e do teor estimado de carne magra ou estabeleçam derrogações dessa grelha.

Artigo 20.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão adota atos de execução que estabelecem as medidas necessárias à aplicação uniforme do presente capítulo. Essas medidas podem, nomeadamente, dizer respeito:

a) Aos custos devidos pelo operador quando os produtos en­ tregues para intervenção pública não satisfazem as exigên­ cias mínimas de qualidade;

b) À fixação da capacidade de armazenagem mínima dos locais de armazenagem de intervenção;

c) Aos períodos, mercados e preços de mercado representati­ vos necessários à aplicação do presente capítulo;

d) À entrega dos produtos a comprar em intervenção pública, aos custos de transporte a suportar pelo proponente, à tomada a cargo dos produtos pelos organismos pagadores e ao pagamento;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/695

e) Às diferentes operações relacionadas com o processo de desossagem para o setor da carne de bovino;

f) Às modalidades práticas de embalagem, comercialização e rotulagem dos produtos;

g) Aos procedimentos relativos à aprovação das empresas pro­ dutoras de manteiga e leite em pó desnatado para efeitos do presente capítulo;

h) À autorização de armazenagem fora do território do Estado- -Membro em que os produtos foram comprados e armaze­ nados;

i) À venda ou escoamento de produtos comprados no quadro da intervenção pública, designadamente no que respeita aos preços de venda, às condições de retirada de armazém e à utilização ou destino subsequentes dos produtos retirados, incluindo procedimentos relativos aos produtos disponibili­ zados para serem utilizados no regime referido no ar­ tigo 16.o, n.o 2, incluindo transferências entre Estados-Mem­ bros;

j) Para os produtos comprados no quadro da intervenção pú­ blica, às disposições relativas à possibilidade de os Estados- -Membros procederem à venda, sob a sua responsabilidade, de pequenas quantidades que permaneçam armazenadas, ou de quantidades que já não possam ser reembaladas ou que estejam deterioradas;

k) Para o armazenamento privado, à celebração e teor dos contratos entre a autoridade competente do Estado-Membro e os requerentes;

l) À colocação e manutenção dos produtos em armazena­ mento privado e à sua retirada de armazém;

m) À duração do período de armazenamento privado e às disposições segundo as quais esse período, uma vez especi­ ficado no contrato, pode ser reduzido ou prolongado;

n) Aos procedimentos a seguir para a compra a preço fixado, incluindo os procedimentos relativos à garantia a constituir e o montante da mesma, ou para a concessão de uma ajuda ao armazenamento privado fixada antecipadamente;

o) À realização de concursos, tanto para intervenção pública como para armazenamento privado, designadamente no que respeita:

i) à apresentação de ofertas ou propostas e à quantidade mínima para um pedido ou uma oferta/proposta;

ii) aos procedimentos relativos à garantia a constituir e ao montante da mesma; e

iii) à seleção das propostas, assegurando que seja dada pre­ ferência às mais favoráveis para a União, permitindo ao mesmo tempo que o concurso não seja necessariamente seguido de uma adjudicação;

p) À aplicação das grelhas da União para a classificação de carcaças de bovinos, de suínos e de ovinos;

q) A uma apresentação das carcaças e meias-carcaças diferente da estabelecida no Anexo IV, ponto A.IV, para efeitos de estabelecimento dos preços de mercado;

r) Aos fatores de correção a aplicar pelos Estados-Membros se for utilizada uma apresentação das carcaças de bovinos e de ovinos diferente da apresentação de referência;

s) Às modalidades práticas aplicáveis à marcação de carcaças classificadas e ao cálculo, pela Comissão, do preço médio ponderado da União para as carcaças de bovinos, de suínos e de ovinos;

t) À autorização dos Estados-Membros a preverem, no que diz respeito aos suínos abatidos no seu território, uma apresen­ tação das carcaças de suínos diferente da estabelecida no Anexo IV, ponto B.III, se for preenchida uma das seguintes condições:

i) a prática comercial normalmente seguida no seu territó­ rio afasta-se da apresentação-tipo definida no Anexo IV, ponto B.III, primeiro parágrafo;

ii) justifica-se por exigências técnicas;

iii) as carcaças foram despojadas da pele de maneira unifor­ me;

u) Às disposições relativas à revisão no local da aplicação da classificação de carcaças nos Estados-Membros por um co­ mité da União, composto por peritos da Comissão e peritos nomeados pelos Estados-Membros, a fim de assegurar a precisão e a fiabilidade da classificação das carcaças. Essas disposições devem estabelecer que a União suporta as des­ pesas resultantes da atividade de revisão.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 21.o

Outras competências de execução

A Comissão adota atos de execução para, em derrogação do Anexo IV, ponto C.III, autorizar os Estados-Membros a utiliza­ rem, para os cordeiros com um peso de carcaça inferior a 13 kg, os seguintes critérios de classificação:

a) Peso da carcaça;

b) Cor da carne;

c) Estado de gordura.

Os referidos atos de execução são adotados sem aplicar o pro­ cedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

PTL 347/696 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

CAPÍTULO II

Regimes de ajudas

S e c ç ã o 1

R e g i m e s p a r a m e l h o r a r o a c e s s o a o s g é n e r o s a l i m e n t í c i o s

Artigo 22.o

Grupo-alvo

Os regimes de ajudas destinados a melhorar a distribuição de produtos agrícolas e a melhorar os hábitos alimentares das crianças são destinados a crianças que frequentam regularmente creches, estabelecimentos de ensino pré-escolar ou estabeleci­ mentos de ensino de nível primário ou secundário, que sejam administrados ou reconhecidos pelas autoridades competentes dos Estados-Membros.

S u b s e c ç ã o 1

R e g i m e d e d i s t r i b u i ç ã o d e f r u t a e d e p r o d u t o s h o r t í c o l a s n a s e s c o l a s

Artigo 23.o

Ajuda ao fornecimento às crianças de produtos dos setores das frutas e dos produtos hortícolas, das frutas e dos

produtos hortícolas transformados e das bananas

1. É concedida uma ajuda da União para:

a) O fornecimento às crianças dos estabelecimentos de ensino referidos no artigo 22.o de produtos dos setores das frutas e produtos hortícolas, das frutas e produtos hortícolas trans­ formados, e das bananas; e

b) Certos custos conexos relacionados com a logística, a dis­ tribuição, o equipamento, a publicidade, ao acompanhamen­ to, a avaliação e as medidas de acompanhamento.

2. Os Estados-Membros que pretendam participar no regime devem elaborar previamente uma estratégia, ao nível nacional ou regional, para a respetiva aplicação. Esses Estados-Membros preveem também as medidas de acompanhamento necessárias à eficácia do regime, que podem incluir informações sobre medi­ das educativas relativas a hábitos alimentares saudáveis, cadeias alimentares locais e luta contra o desperdício alimentar.

3. As elaborarem as suas estratégias, os Estados-Membros estabelecem a lista de produtos dos setores das frutas e produ­ tos hortícolas, das frutas e produtos hortícolas transformados e das bananas elegíveis no âmbito do respetivo regime. Essa lista não inclui os produtos enumerados no Anexo V.

Todavia, em casos devidamente justificados, por exemplo se um Estado-Membro quiser que o seu regime abranja uma ampla gama de produtos ou se pretender torná-lo mais atrativo, a sua estratégia pode prever a elegibilidade daqueles produtos, desde que as substâncias referidas no Anexo III-B apenas sejam adicionadas em quantidades limitadas.

Os Estados-Membros asseguram que as suas autoridades de saúde competentes aprovam a lista dos produtos que são elegí­ veis no âmbito do seu regime.

Os Estados-Membros selecionam os produtos com base em critérios objetivos, que podem incluir considerações de saúde e ambientais, a sazonalidade, a variedade ou disponibilidade do produto, dando a prioridade, tanto quanto praticável, a pro­ dutos originários da União, particularmente à compra local, aos mercados locais, a cadeias de abastecimento curtas ou os bene­ fícios para o ambiente.

4. As medidas relativas à fixação da ajuda da União referida no n.o 1 são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

5. A ajuda da União referida no n.o 1 é atribuída a cada Estado-Membro com base em critérios objetivos baseados na respetiva proporção de crianças na faixa etária dos seis aos dez anos.

Os Estados-Membros participantes no regime solicitam, todos os anos, a ajuda da União com base na respetiva estratégia referida no n.o 2.

As medidas relativas à fixação do montante mínimo da ajuda da União para cada Estado-Membro participante no regime e à repartição indicativa e definitiva da ajuda aos Estados-Membros são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

6. A ajuda da União prevista no n.o 1 não pode ser utilizada para substituir o financiamento de regimes nacionais já existen­ tes de distribuição de fruta nas escolas que prevejam o forneci­ mento de frutas e produtos hortícolas, frutas e produtos hortí­ colas transformados e bananas, nem de outros regimes de dis­ tribuição nas escolas que incluam tais produtos.

No entanto, se um Estado-Membro já dispuser de um regime que seria elegível para a ajuda da União ao abrigo do presente artigo e tencionar alargá-lo ou torná-lo mais eficaz, nomeada­ mente em relação ao grupo-alvo do regime, à sua duração ou aos produtos elegíveis, a ajuda da União pode ser concedida, desde que sejam respeitados os limites fixados nos termos do artigo 43.o, n.o 3 do TFUE, no que respeita à proporção da ajuda da União em relação à totalidade da contribuição nacio­ nal. Neste caso, o Estado-Membro deve indicar na sua estratégia de execução de que modo tenciona alargar o regime ou torná-lo mais eficaz.

7. Para além da ajuda da União, os Estados-Membros podem conceder uma ajuda nacional nos termos do artigo 217.o.

8. O regime da União de distribuição de fruta e de produtos hortícolas nas escolas não prejudica quaisquer regimes nacionais distintos de distribuição de fruta e de produtos hortícolas nas escolas que sejam compatíveis com o direito da União.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/697

9. A União pode também financiar, ao abrigo do artigo 6.o do Regulamento (UE) n.o 1306/2013 ações de informação, acompanhamento e avaliação relacionadas com o regime de distribuição de fruta e de produtos hortícolas nas escolas, in­ cluindo medidas de sensibilização do público para o regime, e ações conexas de ligação em rede.

10. Os Estados-Membros que participarem no regime devem divulgar, nos locais onde os alimentos são distribuídos, a sua participação no regime de ajuda e o facto de ser subsidiado pela União.

Artigo 24.o

Poderes delegados

1. A fim de estimular nas crianças hábitos alimentares sau­ dáveis e de assegurar que a ajuda seja canalizada para as crian­ ças do grupo-alvo referido no artigo 22.o, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, relativos a regras sobre:

a) Os critérios adicionais relativos à canalização da ajuda pelos Estados-Membros;

b) A aprovação e a seleção, pelos Estados-Membros, dos reque­ rentes da ajuda;

c) A elaboração das estratégias nacionais e regionais e das me­ didas de acompanhamento.

2. A fim de assegurar uma utilização eficiente e direcionada dos fundos da União, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) Ao método de reatribuição da repartição indicativa da ajuda a que se refere o artigo 23.o, n.o 5, entre os Estados-Mem­ bros com base nos pedidos de ajuda recebidos;

b) Aos custos das estratégias dos Estados-Membros que são elegíveis para ajuda da União e à possibilidade de fixação de um limite máximo global para determinados custos;

c) À obrigação de os Estados-Membros acompanharem e ava­ liarem a eficácia dos seus regimes de distribuição de fruta e de produtos hortícolas nas escolas.

3. A fim de promover a sensibilização para o regime, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que imponham aos Estados-Membros com regimes de distribuição de fruta e de produtos hortícolas nas escolas que divulguem o papel de subsídio da ajuda da União.

Artigo 25.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias para a aplicação da presente subsecção, incluindo:

a) As informações a incluir nas estratégias dos Estados-Mem­ bros;

b) Os pedidos e pagamentos da ajuda;

c) Os métodos de divulgação do regime e as ações conexas de ligação em rede;

d) A apresentação, formato e conteúdo dos relatórios de acom­ panhamento e avaliação elaborados pelos Estados-Membros participantes no regime da União de distribuição de fruta e de produtos hortícolas nas escolas.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S u b s e c ç ã o 2

R e g i m e d e d i s t r i b u i ç ã o d e l e i t e n a s e s c o l a s

Artigo 26.o

Ajuda ao fornecimento de leite e de produtos lácteos às crianças

1. É concedida uma ajuda da União para o fornecimento às crianças nos estabelecimentos de ensino referidos no artigo 22.o de certos produtos lácteos e produtos transformados à base de leite dos códigos NC 0401, 0403, 0404 90 e 0406 ou do código NC 2202 90.

2. A partir de 1 de agosto de 2015, os Estados-Membros, a nível nacional ou regional, que pretendam participar no regime devem adotar-se previamente de uma estratégia para a sua apli­ cação. Esses Estados-Membros preveem também as medidas de acompanhamento, que podem incluir informações sobre medi­ das educativas relativas a hábitos alimentares saudáveis, cadeias alimentares locais e luta contra o desperdício alimentar, neces­ sárias à eficácia do regime.

3. Na elaboração das suas estratégias, os Estados-Membros elaboram uma lista com o leite e os produtos lácteos elegíveis ao abrigo dos respetivos regimes, nos termos das regras adota­ das pela Comissão por força do artigo 27.o.

4. Com exceção da distribuição gratuita de refeições às crian­ ças nos estabelecimentos escolares, a ajuda da União prevista no n.o 1 não pode ser utilizada para substituir o financiamento de regimes nacionais existentes de distribuição de leite e produtos lácteos, ou outros regimes de distribuição nas escolas que in­ cluam leite ou produtos lácteos. Contudo, caso um Estado- -Membro já disponha de um regime elegível para a ajuda da União ao abrigo do presente artigo e pretenda alargá-lo ou torná-lo mais eficaz, designadamente no que diz respeito ao grupo-alvo do regime, à sua duração ou aos produtos elegíveis, a ajuda da União pode ser concedida. Nesse caso, o Estado- -Membro deve indicar na sua estratégia de execução de que modo tenciona alargar o regime ou torná-lo mais eficaz.

PTL 347/698 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

5. Para além da ajuda da União, os Estados-Membros podem conceder uma ajuda nacional nos termos do artigo 217.o.

6. O regime da União de distribuição de leite e produtos lácteos nas escolas não interfere com quaisquer regimes nacio­ nais individuais de distribuição nas escolas para incentivar o consumo de leite e produtos lácteos que sejam compatíveis com o direito da União.

7. As medidas relativas à fixação da ajuda da União para todos os tipos de leite e de produtos lácteos e da quantidade máxima elegível para a ajuda da União prevista no n.o 1 são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

8. Os Estados-Membros que participem no regime devem divulgar, nos locais onde os alimentos são distribuídos, a sua participação no regime de ajuda e o facto de ser subsidiado pela União.

Artigo 27.o

Poderes delegados

1. A fim de ter em conta a evolução nos hábitos de con­ sumo dos produtos lácteos, as inovações e desenvolvimentos no mercado dos produtos lácteos, a disponibilidade de produtos nos diferentes mercados da União, e os aspetos nutricionais, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que determinem:

a) Os produtos que são elegíveis para o regime, nos termos do artigo 26.o, n.o 1, e tendo em conta os aspetos nutricionais;

b) A elaboração de estratégias nacionais ou regionais pelos Es­ tados-Membros, incluindo medidas de acompanhamento sempre que aplicável; e

c) As medidas necessárias para o acompanhamento e a avaliação.

2. A fim de assegurar uma utilização efetiva e eficiente da ajuda da União, a Comissão fica habilitada a adotar atos dele­ gados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) Às regras de elegibilidade para ajuda dos beneficiários e dos requerentes;

b) À obrigatoriedade de os requerentes serem aprovados pelos Estados-Membros;

c) À utilização de produtos lácteos beneficiando dessa ajuda na preparação das refeições nos estabelecimentos de ensino.

3. A fim de assegurar que os requerentes da ajuda cumprem as suas obrigações, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita à exi­ gência de constituição de uma garantia quando seja pago um adiantamento da ajuda.

4. A fim de promover a sensibilização para o regime de ajuda, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, especificando as condições nos termos das quais os Estados-Membros devem divulgar a sua participa­ ção no regime de ajuda e o facto de que é subsidiado pela União.

5. A fim de assegurar que a ajuda se reflita no preço a que os produtos são disponibilizados ao abrigo do regime, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do ar­ tigo 227.o, que fixem regras relativas ao estabelecimento de um controlo dos preços no âmbito do regime.

Artigo 28.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias para a aplicação da presente subsecção, incluindo:

a) Os procedimentos destinados a assegurar a observância da quantidade máxima elegível para a ajuda;

b) Os procedimentos relativos à garantia a constituir e ao mon­ tante da mesma quando é pago um adiantamento;

c) As informações a fornecer aos Estados-Membros para a aprovação do requerentes, os pedidos de ajuda e os paga­ mentos;

d) Os métodos de divulgação do regime;

e) A gestão do controlo dos preços nos termos do artigo 27.o, n.o 5.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S e c ç ã o 2

A j u d a n o s e t o r d o a z e i t e e d a s a z e i t o n a s d e m e s a

Artigo 29.o

Programas de apoio ao setor do azeite e das azeitonas de mesa

1. A União financia programas de trabalho trienais a elaborar pelas organizações de produtores reconhecidas ao abrigo do artigo 152.o, pelas associações de organizações de produtores reconhecidas ao abrigo do artigo 156.o ou pelas organizações interprofissionais reconhecidas ao abrigo do artigo 157.o num ou mais dos seguintes domínios:

a) Acompanhamento e gestão do mercado no setor do azeite e das azeitonas de mesa;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/699

b) Melhoramento do impacto ambiental da olivicultura;

c) Melhoramento da competitividade da olivicultura através da modernização;

d) Melhoramento da qualidade da produção de azeite e azeito­ nas de mesa;

e) Sistema de rastreabilidade, certificação e proteção da quali­ dade do azeite e das azeitonas de mesa, nomeadamente pela acompanhamento da qualidade do azeite vendido ao consu­ midor final, sob a autoridade das administrações nacionais;

f) Divulgação de ações de informação realizadas por organiza­ ções de produtores, associações de organizações de produ­ tores ou organizações interprofissionais para melhorar a qua­ lidade do azeite e das azeitonas de mesa.

2. O financiamento pela União dos programas de trabalho referidos no n.o 1 é de:

a) 11 098 000 EUR por ano para a Grécia;

b) 576 000 EUR por ano para a França; e

c) 35 991 000 EUR por ano para a Itália.

3. O financiamento máximo pela União dos programas de trabalho referidos no n.o 1 é igual aos montantes retidos pelos Estados-Membros. O financiamento máximo dos custos elegí­ veis é de:

a) 75 %, para as atividades nos domínios referidos no n.o 1, alíneas a), b) e c);

b) 75 %, para os investimentos em ativos imobilizados, e 50 %, para as outras atividades, no domínio referido no n.o 1, alínea d);

c) 75 %, para os programas de trabalho executados em pelo menos três países terceiros ou Estados-Membros não produ­ tores por organizações reconhecidas referidas no n.o 1, de, pelo menos, dois Estados-Membros produtores, nos domí­ nios referidos no n.o 1, alíneas e) e f), e 50 %, para as outras atividades nesses domínios.

O Estado-Membro assegura um financiamento complementar até 50 % dos custos não cobertos pelo financiamento da União.

Artigo 30.o

Poderes delegados

A fim de assegurar que a ajuda da União prevista no artigo 29.o seja efetiva e eficientemente utilizada e a fim de melhorar a qualidade da produção de azeite e de azeitonas de mesa, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) Para os domínios a que se refere o artigo 29.o, n.o 1, às medidas específicas que podem ser financiadas pela ajuda da União e às atividades e custos que não podem ser finan­ ciados;

b) Ao montante mínimo de financiamento da União a conceder pelos Estados-Membros a domínios específicos;

c) À obrigação de constituir uma garantia quando é apresen­ tado um pedido de aprovação de um programa de trabalho e quando é pago um adiantamento da ajuda;

d) Aos critérios a ter em conta pelos Estados-Membros para a seleção e aprovação dos programas de trabalho.

Artigo 31.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias para a aplicação da presente secção no que diz respeito:

a) À execução de programas de trabalho e à alteração desses programas;

b) Ao pagamento da ajuda, incluindo adiantamentos da ajuda;

c) Aos procedimentos relativos à garantia a constituir e ao montante da mesma quando é apresentado um pedido de aprovação de um programa de trabalho e quando é pago um adiantamento da ajuda.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S e c ç ã o 3

A j u d a n o s e t o r d a s f r u t a s e p r o d u t o s h o r t í c o l a s

Artigo 32.o

Fundos operacionais

1. As organizações de produtores do setor das frutas e pro­ dutos hortícolas e/ou as respetivas associações podem constituir fundos operacionais. Esse fundo é financiado:

a) Pelas contribuições financeiras:

i) dos membros da organização de produtores e/ou da pró­ pria organização de produtores; ou

ii) das associações de organizações de produtores, através dos membros dessas associações;

b) Pela assistência financeira da União, que pode ser concedida às organizações de produtores, ou às suas associações, nos casos em que essas associações apresentem, giram e imple­ mentem um programa operacional ou um programa opera­ cional parcial, nos termos e condições a adotar pela Comis­ são por meio de atos delegados nos termos do artigo 37.o e de atos de execução nos termos do artigo 38.o.

PTL 347/700 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

2. Os fundos operacionais são utilizados exclusivamente para financiar os programas operacionais apresentados aos Estados- -Membros e por eles aprovados.

Artigo 33.o

Programas operacionais

1. Os programas operacionais no setor das frutas e produtos hortícolas têm uma duração mínima de três anos e máxima de cinco anos. Prosseguem pelo menos dois dos objetivos referidos no artigo 152.o, n.o 1, alínea c), ou dois dos seguintes objetivos:

a) Planeamento da produção, incluindo a previsão e o acompa­ nhamento da produção e do consumo;

b) Melhoramento da qualidade dos produtos, quer no estado fresco quer sob a forma de produtos transformados;

c) Incremento da valorização comercial dos produtos;

d) Promoção dos produtos, quer no estado fresco quer trans­ formados;

e) Medidas ambientais, especialmente as que respeitam à água, e métodos de produção respeitadores do ambiente, incluindo a agricultura biológica;

f) Prevenção e gestão de crises.

Os programas operacionais são apresentados aos Estados-Mem­ bros para aprovação.

2. As associações de organizações de produtores podem igualmente apresentar um programa operacional global ou par­ cial, que envolva ações identificadas, mas não aplicadas, pelas organizações membros nos respetivos programas operacionais. Os programas operacionais das associações de organizações de produtores estão sujeitos às mesmas regras que os programas operacionais das organizações de produtores e são examinados com os programas operacionais das organizações membros.

Para tal, os Estados-Membros asseguram que:

a) As ações dos programas operacionais de uma associação de organizações de produtores sejam integralmente financiadas pelas contribuições dessas organizações membros dessa as­ sociação e os recursos financeiros sejam retirados dos fundos operacionais das referidas organizações membros;

b) As ações e a participação financeira correspondente sejam identificadas no programa operacional de cada organização membro;

c) Não haja duplicação do financiamento.

3. A prevenção e gestão de crises referida no n.o 1, primeiro parágrafo, alínea f), consiste em evitar e resolver as crises nos mercados das frutas e produtos hortícolas e abrange, neste con­ texto:

a) Investimentos que permitam gerir mais eficazmente os vo­ lumes colocados no mercado;

b) Medidas de formação e intercâmbio de melhores práticas;

c) A promoção e a comunicação, tanto para efeitos de preven­ ção como durante um período de crise;

d) A participação nas despesas administrativas da constituição de fundos mutualistas;

e) A replantação de pomares sempre que tal seja necessário na sequência do arranque obrigatório por motivos de saúde ou de fitossanidade, com base numa instrução emitida pela au­ toridade competente do Estado-Membro;

f) A retirada do mercado;

g) A colheita em verde ou a não colheita de frutas e produtos hortícolas;

h) Os seguros de colheita.

O apoio aos seguros de colheitas contribui para proteger os rendimentos dos produtores quando se registam prejuízos re­ sultantes de catástrofes naturais, fenómenos climáticos adversos, doenças ou pragas.

Os contratos de seguro exigem que os beneficiários tomem as medidas necessárias de prevenção dos riscos.

As medidas de prevenção e gestão de crises, nomeadamente o reembolso do capital e dos juros referido no quinto parágrafo, não devem representar mais de um terço das despesas do pro­ grama operacional.

As organizações de produtores podem contrair empréstimos em condições comerciais para financiar as medidas de prevenção e gestão de crises. Nesse caso, o reembolso do capital e dos juros dos empréstimos pode inscrever-se no quadro do programa operacional, podendo assim ser elegível para assistência finan­ ceira da União ao abrigo do artigo 34.o. As ações específicas no âmbito da prevenção e gestão de crises podem ser financiadas através de tais empréstimos ou diretamente, ou ambos.

4. Para efeitos da presente secção, entende-se por:

a) "Colheita em verde", a colheita completa, numa determinada superfície, de produtos não amadurecidos e não comerciali­ záveis que não tenham sido danificados antes da colheita em verde, por razões climáticas, fitossanitárias ou outras;

b) "Não colheita", a interrupção do ciclo de produção em curso na superfície em causa apesar de o produto estar bem de­ senvolvido e ter qualidade sã, leal e comercial. A destruição dos produtos causada por fenómenos climáticos ou por doenças não é considerada como não colheita.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/701

5. Os Estados-Membros asseguram que:

a) Os programas operacionais incluam duas ou mais ações ambientais; ou

b) Pelo menos 10 % das despesas no âmbito dos programas operacionais digam respeito a ações ambientais.

As ações ambientais devem respeitar os requisitos relativos aos pagamentos agroambientais previstos no artigo 28.o, n.o 3, do Regulamento (UE) n.o 1305/2013

Sempre que pelo menos 80 % dos produtores membros de uma organização de produtores estejam sujeitos a um ou mais com­ promissos agroambientais idênticos previstos no artigo 28.o, n.o 3, do Regulamento (UE) n.o 1305/2013, cada um desses compromissos conta como uma ação ambiental, na aceção do primeiro parágrafo, alínea a), do presente número.

O apoio às ações ambientais referidas no primeiro parágrafo do presente número cobre os custos adicionais e as perdas de rendimento decorrentes dessas ações.

6. Os Estados-Membros asseguram que os investimentos que aumentem a pressão exercida sobre o ambiente só sejam auto­ rizados se forem tomadas medidas eficazes de proteção do ambiente contra esse tipo de pressões.

Artigo 34.o

Assistência financeira da União

1. A assistência financeira da União é igual ao montante das contribuições financeiras referidas no artigo 32.o, n.o 1, alínea a), efetivamente pagas e é limitada a 50 % do montante real das despesas.

2. A assistência financeira da União é limitada a 4,1 % do valor da produção comercializada de cada organização de pro­ dutores ou da respetiva associação.

Todavia, no caso de organizações de produtores, essa percenta­ gem pode ser aumentada para 4,6 % do valor da produção comercializada, desde que o montante que ultrapasse 4,1 % do valor da produção comercializada seja utilizado exclusiva­ mente para medidas de prevenção e gestão de crises.

No caso de associações de organizações de produtores, essa percentagem pode ser aumentada para 4,7 % do valor da pro­ dução comercializada, desde que o montante que ultrapasse 4,1 % do valor dessa produção seja utilizado exclusivamente para medidas de prevenção e gestão de crises aplicadas pelas associações de organizações de produtores em nome dos seus membros.

3. A pedido de uma organização de produtores, o limite de 50 % previsto no n.o 1 é aumentado para 60 % no caso de um programa operacional ou de uma parte de um programa ope­ racional que satisfaça, pelo menos, uma das seguintes condições:

a) Ser apresentado por várias organizações de produtores da União que participem em ações transnacionais em diversos Estados-Membros;

b) Ser apresentado por uma ou mais organizações de produto­ res que participem em ações de caráter interprofissional;

c) Abranger apenas apoios específicos à produção de produtos biológicos abrangidos pelo Regulamento (CE) n.o 834/2007 do Conselho (1);

d) Ser o primeiro apresentado por uma organização de produ­ tores reconhecida que resulte de uma fusão entre duas orga­ nizações de produtores reconhecidas;

e) Ser o primeiro apresentado por uma associação de organi­ zações de produtores reconhecida;

f) Ser apresentado por organizações de produtores de Estados- -Membros nos quais menos de 20 % da produção de frutas e produtos hortícolas é comercializada por organizações de produtores;

g) Ser apresentado por uma organização de produtores de uma região ultraperiférica referida no artigo 349.o do TFUE.

4. O limite de 50 % previsto no n.o 1 é aumentado para 100 % no caso das retiradas de frutas ou produtos hortícolas do mercado que não excedam 5 % do volume da produção comercializada por cada organização de produtores e que sejam escoadas:

a) Por distribuição gratuita a fundações e organizações caritati­ vas, aprovadas para esse fim pelos Estados-Membros, para as atividades de assistência das mesmas a pessoas cujo direito a assistência pública, nomeadamente por insuficiência dos meios de subsistência necessários, seja reconhecido pela le­ gislação nacional; ou

b) Por distribuição gratuita a qualquer dos seguintes destinatá­ rios: instituições penitenciárias, escolas, aos estabelecimentos referidos no artigo 22.o, colónias de férias infantis, hospitais ou lares de idosos, designados pelos Estados-Membros, os quais tomam todas as medidas necessárias para assegurar que as quantidades distribuídas a este título acresçam às normalmente adquiridas pelos estabelecimentos em causa.

PTL 347/702 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (CE) n.o 834/2007 do Conselho, de 28 de junho de 2007, relativo à produção biológica e à rotulagem dos produtos biológicos e que revoga o Regulamento (CEE) n.o 2092/91 (JO L 189 de 20.7.2007, p. 1).

Artigo 35.o

Assistência financeira nacional

1. Nas regiões dos Estados-Membros em que o grau de or­ ganização dos produtores do setor das frutas e produtos hortí­ colas seja especialmente baixo, a Comissão pode adotar atos de execução que autorizem os Estados-Membros, mediante pedido devidamente justificado, a pagar às organizações de produtores, a título de assistência financeira nacional, um montante não superior a 80 % das contribuições financeiras referidas no ar­ tigo 32.o, n.o 1, alínea a). Tal montante acresce ao fundo ope­ racional.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

2. Nas regiões dos Estados-Membros em que organizações de produtores, associações de organizações de produtores e agru­ pamentos de produtores referidos no artigo 27.o do Regula­ mento (UE) n.o 1305/2013 comercializem menos de 15 % do valor da produção de frutas e produtos hortícolas dessas regiões, caso a produção de frutas e produtos hortícolas represente, pelo menos, 15 % da sua produção agrícola total, a assistência finan­ ceira nacional referida no n.o 1 do presente artigo pode ser reembolsada pela União, a pedido do Estado-Membro em causa.

A Comissão adota de atos de execução sobre esse reembolso. Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 36.o

Quadro nacional e estratégia nacional para os programas operacionais

1. Os Estados-Membros estabelecem um quadro nacional que contêm as condições gerais a que devem subordinar-se as ações ambientais referidas no artigo 33.o, n.o 5. Esse quadro estabele­ ce, nomeadamente, que tais ações devem satisfazer os requisitos pertinentes do Regulamento (UE) n.o 1305/2013, em especial os previstos no artigo 3.o desse regulamento.

Os Estados-Membros transmitem o quadro proposto à Comis­ são, que, por meio de atos de execução adotados sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3, pode, no prazo de três meses a contar da apresentação do pedido, solicitar alterações, se verificar que a proposta não contribuiria para a realização dos objetivos fixados pelo artigo 191.o do TFUE e pelo sétimo programa de ação da União em matéria de ambiente Os investimentos em explorações individuais apoiados por programas operacionais também têm de respeitar esses objetivos.

2. Cada Estado-Membro define uma estratégia nacional de sustentabilidade para os programas operacionais no setor das frutas e produtos hortícolas. Essa estratégia inclui:

a) Uma análise da situação em termos de pontos fortes e fracos e do potencial de desenvolvimento;

b) A justificação das prioridades definidas;

c) Os objetivos e instrumentos dos programas operacionais e indicadores de desempenho;

d) A avaliação dos programas operacionais;

e) As obrigações das organizações de produtores em matéria de comunicação de informações.

A estratégia nacional integra igualmente o quadro nacional re­ ferido no n.o 1.

3. Os n.os 1 e 2 não se aplicam aos Estados-Membros que não têm organizações de produtores reconhecidas.

Artigo 37.o

Poderes delegados

A fim de assegurar um apoio eficiente, direcionado e sustentável às organizações de produtores e respetivas associações do setor das frutas e produtos hortícolas, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabe­ leçam regras sobre:

a) Os fundos operacionais e os programas operacionais, no que respeita:

i) aos montantes previsionais, às decisões, pelas organiza­ ções de produtores e respetivas associações, relativas às contribuições financeiras e à utilização dos fundos ope­ racionais;

ii) às medidas, ações, despesas e custos administrativos e de pessoal a incluir ou excluir dos programas operacionais, à respetiva alteração e aos requisitos suplementares a determinar pelos Estados-Membros;

iii) à prevenção do duplo financiamento entre programas operacionais e programas de desenvolvimento rural;

iv) aos programas operacionais das associações de organiza­ ções de produtores;

v) às regras específicas aplicáveis nos casos em que as as­ sociações de organizações de produtores assumem, total ou parcialmente, a gestão, o tratamento, a execução e a apresentação dos programas operacionais;

vi) à obrigação de utilizar indicadores comuns para efeitos de acompanhamento e avaliação dos programas opera­ cionais;

b) O quadro nacional e a estratégia nacional para os programas operacionais no que se refere à obrigação de acompanhar e avaliar a eficácia dos quadros nacionais e das estratégias nacionais;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/703

c) A assistência financeira da União, no que respeita:

i) à base de cálculo da assistência financeira da União e ao valor da produção comercializada, referida no artigo 34.o, n.o 2;

ii) aos períodos de referência aplicáveis para o cálculo da ajuda;

iii) aos adiantamentos e à obrigação de constituição de uma garantia quando é pago um adiantamento da ajuda;

iv) às regras específicas aplicáveis ao financiamento de pro­ gramas operacionais de organizações de associações de produtores, em particular as relacionadas com a aplica­ ção dos limites previstos no artigo 34.o, n.o 2;

d) As medidas de prevenção e gestão de crises, no que respeita:

i) à possibilidade de os Estados-Membros não aplicarem uma ou mais medidas de prevenção e gestão de crises;

ii) às condições relativas ao artigo 33.o, n.o 3, primeiro parágrafo, alíneas a), b) e c);

iii) aos destinos admissíveis, a decidir pelos Estados-Mem­ bros, dos produtos retirados;

iv) ao nível de apoio máximo para as retiradas do mercado;

v) à obrigação de notificação prévia em caso de retiradas do mercado;

vi) à base de cálculo do volume da produção comerciali­ zada para a distribuição gratuita referida no artigo 34.o, n.o 4, e à determinação do volume máximo de produ­ ção comercializada em caso de retiradas;

vii) à obrigação de aposição do emblema da União nas embalagens dos produtos para distribuição gratuita;

viii) às condições para os destinatários dos produtos retira­ dos;

ix) à utilização de termos na aceção da presente secção;

x) às condições, a adotar pelos Estados-Membros, relativas à colheita em verde e à não colheita;

xi) aos seguros de colheita;

xii) aos fundos mutualistas; e

xiii) às condições relativas à replantação de pomares por motivos de saúde ou de fitossanidade, nos termos do artigo 33.o, n.o 3, primeiro parágrafo, alínea e), e à fixação de um limite máximo para as despesas de re­ plantação;

e) A assistência financeira nacional, no que respeita:

i) ao grau de organização dos produtores;

ii) à obrigação de constituição de uma garantia quando é pago um adiantamento;

iii) à percentagem máxima de reembolso da assistência fi­ nanceira nacional pela União.

Artigo 38.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam medidas relativas:

a) À gestão dos fundos operacionais;

b) Às informações a incluir nos programas operacionais, qua­ dros nacionais e estratégias nacionais a que se refere o ar­ tigo 36.o, à apresentação dos programas operacionais aos Estados-Membros, aos prazos aplicáveis, aos documentos de acompanhamento e à aprovação pelos Estados-Membros;

c) À aplicação dos programas operacionais pelas organizações de produtores e pelas associações de organizações de produ­ tores;

d) À apresentação, formato e conteúdo dos relatórios de acom­ panhamento e avaliação das estratégias nacionais e dos pro­ gramas operacionais;

e) Aos pedidos de ajuda e pagamentos da ajuda, incluindo adiantamentos e pagamentos parciais da ajuda;

f) Às modalidades práticas relativas à aposição do emblema da União nas embalagens dos produtos para distribuição gratui­ ta;

g) À observância das normas de comercialização em caso de retiradas;

h) Às despesas de transporte, triagem e embalagem em caso de distribuição gratuita;

i) Às medidas de promoção, comunicação e formação em caso de prevenção e gestão de crises;

j) À aplicação de operações de retirada, colheita em verde, não colheita e medidas de seguros de colheita;

k) À aplicação, autorização, pagamento e reembolso da assis­ tência financeira nacional;

l) Aos procedimentos relativos à garantia a constituir e ao montante da mesma quando é pago um adiantamento.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

PTL 347/704 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

S e c ç ã o 4

P r o g r a m a s d e a p o i o n o s e t o r v i t i v i n í c o l a

S u b s e c ç ã o 1

D i s p o s i ç õ e s g e r a i s e m e d i d a s e l e g í v e i s

Artigo 39.o

Âmbito de aplicação

A presente Secção estabelece as regras que regem a atribuição de fundos da União aos Estados-Membros e a utilização desses fundos por estes, mediante programas de apoio nacionais quin­ quenais ("programas de apoio"), para financiar medidas especí­ ficas de apoio ao setor vitivinícola.

Artigo 40.o

Compatibilidade e coerência

1. Os programas de apoio devem ser compatíveis com o direito da União e devem ser coerentes com as atividades, po­ líticas e prioridades da União.

2. Os Estados-Membros são responsáveis pelos programas de apoio, asseguram a sua coerência interna e garantem que sejam elaborados e executados de forma objetiva, atendendo à situação económica dos produtores em causa e à necessidade de evitar desigualdades de tratamento injustificadas entre produtores.

3. Não é concedido qualquer apoio para:

a) Projetos de investigação e medidas de apoio a projetos de investigação que não sejam os previstos no artigo 45.o, n.o 2, alíneas d) e e);

b) Medidas constantes dos programas de desenvolvimento rural dos Estados-Membros ao abrigo do Regulamento (UE) n.o 1305/2013

Artigo 41.o

Apresentação dos programas de apoio

1. Cada Estado-Membro produtor referido no Anexo VI apre­ senta à Comissão um projeto de programa de apoio quinquenal, constituído, pelo menos, por uma das medidas elegíveis previs­ tas no artigo 38.o.

2. As medidas de apoio dos projetos de programas de apoio são elaboradas ao nível geográfico considerado mais adequado pelos Estados-Membros. Os Estados-Membros consultam as au­ toridades e organizações competentes ao nível territorial ade­ quado sobre o projeto de programa de apoio antes de o apre­ sentar à Comissão.

3. Cada Estado-Membro apresenta um único projeto de pro­ grama de apoio, que pode contemplar especificidades regionais.

4. Os programas de apoio tornam-se aplicáveis três meses após a apresentação do projeto de programa de apoio à Comissão.

Contudo, a Comissão pode adotar atos de execução, que deter­ minem que o projeto de programa de apoio apresentado não cumpre as regras previstas na presente secção e informa desse facto o Estado-Membro em causa. Em tal caso, o Estado-Mem­ bro apresenta um programa de apoio revisto à Comissão. O programa de apoio revisto é aplicável dois meses após a pre­ sentação do projeto de programa de apoio revisto, a menos que subsista uma incompatibilidade, caso em que se aplica o pre­ sente parágrafo.

Esses atos de execução devem ser adotados sem aplicar o pro­ cedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

5. O n.o 4 aplica-se, mutatis mutandis, às alterações de pro­ gramas de apoio aplicáveis apresentadas pelos Estados-Mem­ bros.

Artigo 42.o

Conteúdo dos programas de apoio

Os programas de apoio devem incluir pelo menos os seguintes elementos:

a) Descrição pormenorizada das medidas propostas, bem como dos objetivos quantificados;

b) Resultados das consultas efetuadas;

c) Avaliação do impacto esperado nos planos técnico, econó­ mico, ambiental e social;

d) Calendário de aplicação das medidas;

e) Quadro financeiro global que apresente os recursos a dispo­ nibilizar e a repartição indicativa dos mesmos pelas medidas, no respeito dos limites orçamentais constantes do Anexo VI;

f) Critérios e indicadores quantitativos a utilizar para o acom­ panhamento e a avaliação, bem como as medidas tomadas para assegurar a execução adequada e eficaz dos programas de apoio; e

g) Designação das autoridades e organismos competentes res­ ponsáveis pela execução do programa de apoio.

Artigo 43.o

Medidas elegíveis

Os programas de apoio podem compreender uma ou mais das seguintes medidas:

a) Promoção, nos termos do artigo 45.o;

b) Reestruturação e reconversão de vinhas, nos termos do artigo 46.o;

c) Colheita em verde, nos termos do artigo 47.o;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/705

d) Fundos mutualistas, nos termos do artigo 48.o;

e) Seguros de colheitas, nos termos do artigo 49.o;

f) Investimentos, nos termos do artigo 50.o;

g) Inovação no setor vitivinícola, nos termos do artigo 51.o;

h) Destilação de subprodutos, nos termos do artigo 52.o.

Artigo 44.o

Regras gerais relativas aos programas de apoio

1. Os fundos da União disponíveis são atribuídos dentro dos limites orçamentais previstos no Anexo VI.

2. O apoio da União é concedido apenas em relação às despesas elegíveis efetuadas após a apresentação do correspon­ dente projeto de programa de apoio.

3. Os Estados-Membros não contribuem para os custos de medidas financiadas pela União ao abrigo dos programas de apoio.

S u b s e c ç ã o 2

M e d i d a s d e a p o i o e s p e c í f i c a s

Artigo 45.o

Promoção

1. O apoio ao abrigo do presente artigo abrange medidas de informação ou de promoção relativas a vinhos da União:

a) Nos Estados-Membros, com o objetivo de informar os con­ sumidores sobre o consumo responsável de vinho e sobre os regimes da União de denominações de origem e indicações geográficas; ou

b) Em países terceiros, com o objetivo de melhorar a sua com­ petitividade.

2. As medidas referidas no n.o 1, alínea b), são aplicáveis a vinhos com denominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida ou a vinhos com indicação da casta e consistem apenas em uma ou mais das seguintes medidas:

a) Em medidas de relações públicas, promoção ou publicidade, que destaquem designadamente as normas rigorosas a que obedecem os produtos da União, especialmente em termos de qualidade, segurança dos alimentos ou de ambiente;

b) Na participação em eventos, feiras ou exposições de impor­ tância internacional;

c) Em campanhas de informação, especialmente sobre os regi­ mes da União de denominações de origem, indicações geo­ gráficas e produção biológica;

d) Em estudos de novos mercados, necessários para a expansão das saídas comerciais;

e) Em estudos de avaliação dos resultados das medidas de in­ formação e promoção.

3. A contribuição da União para as medidas de informação ou promoção referidas no n.o 1 não excede 50 % das despesas elegíveis.

Artigo 46.o

Reestruturação e reconversão de vinhas

1. As medidas relativas à reestruturação e à reconversão de vinhas têm por objetivo aumentar a competitividade dos pro­ dutores de vinho.

2. A reestruturação e a reconversão de vinhas só são apoia­ das se os Estados-Membros apresentarem o inventário do seu potencial de produção nos termos do artigo 145.o, n.o 3.

3. O apoio à reestruturação e à reconversão de vinhas, que poderá igualmente contribuir para a melhoria dos sistemas de produção sustentável e da pegada ambiental do setor vitiviníco­ la, pode abranger apenas uma ou várias das seguintes atividades:

a) Reconversão varietal, nomeadamente mediante sobreenxertia;

b) Relocalização de vinhas;

c) A replantação de vinhas caso tal for necessário na sequência do arranque obrigatório por motivos de saúde ou de fitos­ sanidade, com base numa instrução emitida pela autoridade competente do Estado-Membro;

d) Melhoramentos das técnicas de gestão da vinha, nomeada­ mente a introdução de sistemas avançados de produção sus­ tentável.

Não é apoiada a renovação normal das vinhas, o que se traduz na replantação da mesma parcela de terra com a mesma casta, no mesmo sistema de viticultura, quando as vinhas cheguem ao fim do seu ciclo de vida natural.

Os Estados-Membros podem estabelecer mais especificações, nomeadamente no que respeita à idade das vinhas substituídas.

4. O apoio à reestruturação e à reconversão de vinhas, in­ cluindo o aperfeiçoamento das técnicas de gestão de vinhas, apenas pode assumir as seguintes formas:

a) Compensação dos produtores pela perda de receitas decor­ rente da execução da medida;

b) Contribuição para os custos de reestruturação e de reconver­ são.

PTL 347/706 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

5. A compensação dos produtores pela perda de receitas, referida no n.o 4, alínea a), pode cobrir até 100 % da perda em causa e assumir uma das seguintes formas:

a) Não obstante a Parte II, Título I, Capítulo III, Secção IV-A, Subsecção II, do Regulamento (CE) n.o 1234/2007, que es­ tabelece o regime transitório de direitos de plantação, a au­ torização da coexistência de vinhas novas e velhas até ao termo do regime transitório por um período máximo não superior a três anos;

b) Uma compensação financeira.

6. A contribuição da União para os custos reais de reestru­ turação e reconversão de vinhas não excede 50 %. Nas regiões menos desenvolvidas, a contribuição da União para os custos de reestruturação e reconversão não excede 75 %.

Artigo 47.o

Colheita em verde

1. Para efeitos do presente artigo, entende-se por "colheita em verde" a destruição ou remoção total dos cachos de uvas antes da maturação, reduzindo assim a zero o rendimento da superfície em causa.

Não é considerado colheita em verde o facto de deixar uvas com valor comercial nas videiras no final do ciclo normal de produção (dito de "não colheita").

2. O apoio à colheita em verde contribui para restaurar o equilíbrio entre a oferta e a procura no mercado vitivinícola da União, a fim de impedir crises do mercado.

3. O apoio à colheita em verde pode ser concedido como uma compensação sob a forma de um pagamento fixo por hectare, a determinar pelo Estado-Membro em causa. O paga­ mento não excede 50 % da soma dos custos diretos da des­ truição ou remoção dos cachos de uvas e da perda de receita decorrente de tal destruição ou remoção.

4. O Estado-Membro em causa estabelece um sistema, ba­ seado em critérios objetivos, para assegurar que a medida de colheita em verde não conduza a uma compensação dos pro­ dutores de vinho individuais superior ao limite máximo fixado no n.o 3.

Artigo 48.o

Fundos mutualistas

1. O apoio à criação de fundos mutualistas tem por objetivo ajudar os produtores que procurem precaver-se contra flutua­ ções do mercado.

2. O apoio à criação de fundos mutualistas pode ser conce­ dido sob a forma de ajuda temporária e degressiva para cobrir os custos administrativos dos fundos.

Artigo 49.o

Seguros de colheitas

1. O apoio aos seguros de colheitas contribui para proteger os rendimentos dos produtores quando se registam prejuízos resultantes de catástrofes naturais, fenómenos climáticos adver­ sos, doenças ou pragas.

Os contratos de seguro exigem que os beneficiários tomem as medidas necessárias de prevenção dos riscos.

2. O apoio aos seguros de colheitas pode ser concedido sob a forma de uma contribuição financeira da União, que não exceda:

a) 80 % do custo dos prémios pagos pelos produtores por seguros contra prejuízos resultantes de fenómenos climáticos adversos que possam ser equiparados a catástrofes naturais;

b) 50 % do custo dos prémios pagos pelos produtores por seguros:

i) contra os prejuízos referidos na alínea a) e outros prejuí­ zos causados por fenómenos climáticos adversos,

ii) contra os prejuízos causados por animais, doenças das plantas ou pragas.

3. O apoio aos seguros de colheitas pode ser concedido se a compensação proporcionada aos produtores pelas indemniza­ ções dos seguros em causa não for superior a 100 % da perda de rendimentos sofrida, tendo em conta as compensações que os mesmos produtores possam ter obtido de outros regimes de apoio relacionados com o risco coberto.

4. O apoio aos seguros de colheitas não deve distorcer a concorrência no mercado de seguros.

Artigo 50.o

Investimentos

1. Pode ser concedido apoio para investimentos corpóreos ou incorpóreos nas instalações de tratamento e nas infraestru­ turas das adegas bem como nas estruturas e ferramentas de comercialização. Esses investimentos devem visar melhorar o desempenho geral da empresa e a sua adaptação às exigências do mercado, bem como aumentar a sua competitividade, e devem incidir na produção ou comercialização de produtos vitivinícolas referidos no Anexo VII, Parte II, designadamente com o objetivo de melhorar a poupança de energia e a eficiên­ cia energética e os processos sustentáveis globais.

2. O apoio previsto no n.o 1, à taxa máxima:

a) Apenas é aplicável às micro, pequenas e médias empresas, na aceção da Recomendação 2003/361/CE da Comissão (1);

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/707

(1) Recomendação 2003/361/CE da Comissão, de 6 de maio de 2003, relativa à definição de micro, pequenas e médias empresas (JO L 124 de 20.5.2003, p. 36).

b) Pode, além disso, aplicar-se a todas as empresas das regiões ultraperiféricas referidas no artigo 349.o do TFUE e das ilhas menores do mar Egeu, definidas no artigo 1.o, n.o 2, do Regulamento (UE) n.o 229/2013 do Parlamento Europeu e do Conselho (1).

A intensidade máxima da ajuda é reduzida para metade no caso de empresas não abrangidas pelo Anexo, Título I, artigo 2.o, n.o 1, da Recomendação 2003/361/CE que empreguem menos de 750 pessoas ou cujo volume de negócios seja inferior a 200 milhões EUR.

Não é concedido apoio a empresas em dificuldade, na aceção das orientações comunitárias relativas aos auxílios estatais de emergência e à reestruturação a empresas em dificuldade (2).

3. As despesas elegíveis não incluem as despesas não elegí­ veis referidas no artigo 69.o, n.o 3, do Regulamento (UE) n.o 1303/2013.

4. São aplicáveis à contribuição da União as seguintes taxas de ajuda máxima para os custos de investimento elegíveis:

a) 50 % nas regiões menos desenvolvidas;

b) 40 % nas regiões que não sejam regiões menos desenvolvi­ das;

c) 75 % nas regiões ultraperiféricas referidas no artigo 349.o do TFUE;

d) 65 % nas ilhas menores do mar Egeu, definidas no artigo 1.o, n.o 2, do Regulamento (UE) n.o 229/2013.

5. O artigo 71.o do Regulamento (UE) n.o 1303/2013 aplica- -se, mutatis mutandis, ao apoio referido no n.o 1 do presente artigo.

Artigo 51.o

Inovação no setor vitivinícola

Pode ser concedido apoio para investimentos corpóreos ou incorpóreos com vista ao desenvolvimento de novos produtos, processos e tecnologias respeitantes aos produtos referidos no Anexo VII, Parte II. O apoio tem por objetivo aumentar as possibilidades de comercialização e a competitividade dos pro­ dutos vitivinícolas da União e pode incluir um elemento de transferência de conhecimentos. As taxas máximas da ajuda relativas à contribuição da União para o apoio fornecido nos termos do presente artigo são idênticas às previstas no artigo 50.o, n.o 4.

Artigo 52.o

Destilação de subprodutos

1. Pode ser concedido apoio à destilação voluntária ou ob­ rigatória de subprodutos da vinificação quando realizada de acordo com as condições estabelecidas no Anexo VIII, Parte II, Secção D.

O montante da ajuda é fixado por % vol e por hectolitro de álcool produzido. Não é concedida qualquer ajuda para o vo­ lume de álcool contido nos subprodutos a destilar que exceda em 10 % o volume de álcool contido no vinho produzido.

2. A ajuda é paga aos destiladores que procedam à trans­ formação dos subprodutos da vinificação entregues para desti­ lação em álcool bruto com um título alcoométrico de, pelo menos, 92 % em volume.

Os Estados-Membros podem subordinar a concessão de apoio à constituição de uma garantia por parte do beneficiário.

3. Os níveis de ajuda máxima aplicáveis baseiam-se nos cus­ tos de recolha e tratamento e são fixados pela Comissão, por meio de atos de execução, nos termos do artigo 54.o.

4. A ajuda em causa inclui um montante fixo para compen­ sar os custos da recolha dos referidos subprodutos da vinifica­ ção. Esse montante é transferido do destilador para o produtor, se for este a suportar aqueles custos.

5. O álcool resultante da destilação objeto do apoio referido no n.o 1 é utilizado exclusivamente para fins industriais ou energéticos, com vista a evitar distorções de concorrência.

S u b s e c ç ã o 3

D i s p o s i ç õ e s p r o c e s s u a i s

Artigo 53.o

Poderes delegados

A fim de assegurar que os programas de apoio ao setor vitivi­ nícola dos Estados-Membros cumpram os seus objetivos e que os fundos da União sejam efetiva e eficientemente utilizados, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam:

a) Regras relativas à responsabilidade pelas despesas entre a data de receção pela Comissão dos programas de apoio e das alterações aos mesmos, e a respetiva data de aplicabili­ dade;

b) Regras relativas ao conteúdo dos programas de apoio e às despesas, custos administrativos e de pessoal e ações que podem ser incluídas nos programas de apoio dos Estados- -Membros e à possibilidade de efetuar pagamentos através de intermediários no caso do apoio ao seguro de colheitas pre­ visto no artigo 49.o;

PTL 347/708 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (UE) n.o 229/2013 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 13 de março de 2013, que estabelece medidas específicas no domínio agrícola a favor das ilhas menores do mar Egeu e revoga o Regulamento (CE) n.o 1405/2006 do Conselho (JO L 78 de 20.3.2013, p. 41).

(2) JO C 244 de 1.10.2004, p. 2.

c) Regras relativas à obrigação de constituição de uma garantia quando é pago um adiantamento;

d) Regras relativas à utilização de termos na aceção da presente secção;

e) Regras relativas à fixação de um limite máximo para as despesas de replantação de pomares por motivos de saúde ou de fitossanidade, nos termos do artigo 46.o, n.o 3, pri­ meiro parágrafo, alínea c);

f) Regras relativas à prevenção do duplo financiamento entre:

i) as diversas ações de um programa de apoio ao setor vitivinícola de um Estado-Membro, e

ii) um programa de apoio ao setor vitivinícola de um Esta­ do-Membro e os seus programas de desenvolvimento ru­ ral ou promocionais;

g) Regras relativas à obrigação de retirada dos subprodutos da vinificação pelos produtores, e às exceções a essa obrigação a fim de evitar encargos administrativos adicionais, e à certifi­ cação voluntária dos destiladores;

h) Regras que autorizem os Estados-Membros a estabelecer as condições necessárias ao correto funcionamento das medidas de apoio nos seus programas.

Artigo 54.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam medidas relativas:

a) À apresentação dos programas de apoio, ao planeamento financeiro correspondente e à revisão dos programas;

b) Aos procedimentos de pedido, seleção e pagamento;

c) À apresentação, formato e conteúdo dos relatórios e avalia­ ções dos programas de apoio dos Estados-Membros;

d) À fixação, pelos Estados-Membros, das taxas da ajuda para a colheita em verde e a destilação de subprodutos;

e) À gestão financeira e às disposições relativas à aplicação das medidas de apoio pelos Estados-Membros;

f) Aos procedimentos relativos à garantia a constituir e ao montante da mesma quando é pago um adiantamento.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S e c ç ã o 5

A j u d a s n o s e t o r d a a p i c u l t u r a

Artigo 55.o

Programas nacionais e financiamento

1. Com o objetivo de melhorar as condições gerais de produção e comercialização de produtos da apicultura, os

Estados-Membros podem estabelecer programas nacionais para o setor da apicultura que abranjam um período de três anos ("programas apícolas"). Estes programas são desenvolvidos em colaboração com as organizações representativas do setor da apicultura.

2. A contribuição da União para os programas apícolas é equivalente a 50 % das despesas suportadas pelos Estados-Mem­ bros para esses programas, aprovados nos termos do artigo 57.o, primeiro parágrafo, alínea c).

3. Para poderem beneficiar da contribuição da União prevista no n.o 2, os Estados-Membros devem realizar um estudo sobre a estrutura do setor da apicultura nos seus territórios, tanto ao nível da produção como da comercialização.

4. Podem ser incluídas nos programas apícolas as seguintes medidas:

a) Assistência técnica aos apicultores e organizações de apicul­ tores;

b) Luta contra os agressores e as doenças das colmeias, em particular a varroose;

c) Racionalização da transumância;

d) Medidas de apoio aos laboratórios de análise dos produtos da apicultura, com vista a ajudar os apicultores a comercia­ lizarem e a valorizarem os seus produtos;

e) Medidas de apoio ao repovoamento do efetivo apícola da União;

f) Colaboração com organismos especializados na execução de programas de investigação aplicada no domínio da apicultura e dos produtos da apicultura;

g) Acompanhamento do mercado;

h) Melhoria da qualidade dos produtos com vista a valorizá-los no mercado.

Artigo 56.o

Poderes delegados

1. A fim de assegurar uma utilização efetiva e eficiente dos fundos da União destinados à apicultura, a Comissão fica habi­ litada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) À prevenção do duplo financiamento entre os programas apícolas dos Estados-Membros e os programas de desenvol­ vimento rural;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/709

b) À base para a atribuição da contribuição financeira da União a cada Estado-Membro participante, em função, nomeada­ mente, do número total de colmeias na União.

2. A fim de assegurar que o regime de ajuda da União esteja adaptado à evolução mais recente e que as medidas abrangidas sejam eficazes para melhorar as condições gerais de produção e comercialização dos produtos apícolas, a Comissão fica habili­ tada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, para atualizar a lista de medidas referidas no artigo 55.o, n.o 4, que podem ser incluídas nos programas apícolas dos Estados-Mem­ bros, acrescentando outras medidas ou adaptando as referidas medidas sem suprimir nenhuma delas. Tal atualização da lista de medidas não afeta os programas nacionais adotados antes da entrada em vigor do ato delegado.

Artigo 57.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias para a aplicação da presente secção no que diz respeito:

a) Ao teor dos programas nacionais e dos estudos realizados pelos Estados-Membros sobre a estrutura dos seus setores da apicultura, tanto ao nível da produção como da comerciali­ zação;

b) Ao procedimento a seguir para a reatribuição dos fundos não utilizados;

c) À aprovação dos programas apícolas apresentados pelos Es­ tados-Membros, incluindo a atribuição da contribuição finan­ ceira da União a cada Estado-Membro participante e ao nível máximo de financiamento pelos Estados-Membros.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S e c ç ã o 6

A j u d a s n o s e t o r d o l ú p u l o

Artigo 58.o

Ajudas às organizações de produtores

1. A União concede uma ajuda às organizações de produto­ res no setor do lúpulo reconhecidas nos termos do artigo 152.o para financiamento da prossecução dos objetivos referidos no artigo 152.o, n.o 1, alínea c), subalíneas i), ii) ou iii).

2. O financiamento da União para a ajuda às organizações de produtores previsto no n.o 1 é de 2 277 000 EUR anuais para a Alemanha.

Artigo 59.o

Poderes delegados

Por forma a assegurar que a ajuda a que se refere o artigo 58.o financia a prossecução dos objetivos referidos no artigo 152.o, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) Aos pedidos de ajuda, incluindo regras relativas aos prazos e aos documentos de acompanhamento;

b) Às regras sobre as superfícies de lúpulo elegíveis e o cálculo dos montantes a pagar a cada organização de produtores.

Artigo 60.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias à aplicação da presente secção no que res­ peita ao pagamento da ajuda.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

CAPÍTULO III

Regime de autorizações para plantações de vinhas

Artigo 61.o

Duração

O regime de autorização para plantações de vinhas, estabelecido no presente capítulo, é aplicável no período de 1 de janeiro de 2016 a 31 de dezembro de 2030, devendo a Comissão efetuar uma revisão intercalar para avaliar o seu funcionamento e, se necessário, apresentar propostas.

S e c ç ã o 1

G e s t ã o d o r e g i m e d e a u t o r i z a ç õ e s p a r a p l a n t a ç õ e s d e v i n h a s

Artigo 62.o

Autorizações

1. As castas de uva de vinho classificadas nos termos do artigo 81.o, n.o 2, só podem ser plantadas ou replantadas se for concedida uma autorização nos termos dos artigos 64.o, 66.o e 68.o, nas condições estabelecidas no presente capítulo.

2. Os Estados-Membros concedem a autorização a que se refere o n.o 1, para uma superfície específica expressa em hec­ tares, após apresentação de pedido dos produtores que cumpra critérios de elegibilidade objetivos e não discriminatórios. A autorização é concedida sem que seja cobrada uma taxa aos produtores.

3. As autorizações a que se refere o n.o 1 são válidas por um período de três anos a contar da data de concessão. Os produ­ tores que não utilizarem as autorizações que lhes tenham sido concedidas durante o período de validade das mesmas ficam sujeitos a sanções administrativas, tal como previsto no ar­ tigo 89.o, n.o 4, do Regulamento (UE) n.o 1306/2013.

4. O presente capítulo não é aplicável à plantação ou replan­ tação de superfícies que se destinem exclusivamente a fins ex­ perimentais ou à cultura de vinha-mãe de garfo, às superfícies cuja produção vitivinícola se destine exclusivamente ao con­ sumo familiar do produtor de vinho, nem às superfícies a plan­ tar de novo na sequência de medidas de expropriação por ra­ zões de utilidade pública, nos termos do direito nacional.

PTL 347/710 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Artigo 63.o

Mecanismo de salvaguarda para novas plantações

1. Os Estados-Membros disponibilizam anualmente autoriza­ ções de novas plantações correspondentes a 1 % da superfície total efetivamente plantada com vinhas nos respetivos territó­ rios, nas dimensões medidas à data de 31 de julho do ano anterior.

2. Os Estados-Membros podem:

a) Aplicar a nível nacional uma percentagem inferior à que é indicada no n.o 1;

b) Limitar a emissão de autorizações a nível regional, para determinadas zonas elegíveis para a produção de vinhos com denominação de origem protegida, para zonas elegíveis para a produção de vinhos com indicação geográfica prote­ gida ou para zonas sem indicação geográfica.

3. As limitações a que se refere o n.o 2 devem contribuir para um aumento ordenado das plantações de vinha, devem ser estabelecidas acima de 0 % e devem ser justificadas por um ou vários dos seguintes motivos específicos:

a) A necessidade de evitar um risco comprovado de excedente na oferta de produtos vitivinícolas em relação às perspetivas de mercado para os referidos produtos, não excedendo o que é necessário para suprir essa necessidade;

b) A necessidade de evitar um risco comprovado de desvalori­ zação significativa de determinada denominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida.

4. Os Estados-Membros tornam públicas todas as decisões adotadas ao abrigo do n.o 2, decisões essas que devem ser de­ vidamente fundamentadas. Os Estados-Membros comunicam imediatamente à Comissão essas decisões e a respetiva funda­ mentação.

Artigo 64.o

Concessão de autorizações para novas plantações

1. Se a superfície total abrangida pelos pedidos elegíveis num determinado ano não exceder a superfície disponibilizada pelo Estado-Membro, todos esses pedidos são aceites.

Os Estados-Membros podem aplicar, para efeitos do presente artigo, um ou vários dos seguintes critérios de elegibilidade objetivos e não discriminatórios:

a) O requerente deve possuir uma superfície agrícola cuja área não seja inferior à da superfície para a qual é solicitada a autorização;

b) O requerente deve possuir qualificações e competências pro­ fissionais adequadas;

c) Presume-se que o pedido não envolve um risco significativo de apropriação indevida da reputação de determinadas deno­ minações de origem protegidas, a não ser que a existência desse risco seja comprovada pelas autoridades públicas;

d) Se devidamente fundamentados, um ou vários dos critérios referidos no n.o 2, desde que sejam aplicados de forma ob­ jetiva e não discriminatória.

2. Se a superfície total abrangida pelos pedidos elegíveis a que se refere o n.o 1 exceder, num determinado ano, a superfície disponibilizada pelo Estado-Membro, as autorizações são conce­ didas a todos os requerentes segundo uma distribuição pro rata dos hectares com base na superfície para a qual tenham solici­ tado a autorização. A concessão pode também ser total ou parcialmente efetuada de acordo com um ou vários dos seguin­ tes critérios de prioridade objetivos e não discriminatórios:

a) Produtores que plantam vinhas pela primeira vez e que es­ tejam estabelecidos como responsáveis da exploração (novos entrantes);

b) Superfícies onde o vinhedo contribui para a preservação do ambiente;

c) Superfícies a plantar de novo no âmbito de projetos de emparcelamento agrícola;

d) Superfícies com condicionalismos específicos de origem na­ tural ou outra;

e) Sustentabilidade dos projetos de desenvolvimento ou replan­ tação com base numa avaliação económica;

f) Superfícies a plantar de novo que contribuam para aumentar a competitividade a nível da exploração e a nível regional;

g) Projetos com potencial para melhorar a qualidade dos pro­ dutos com indicações geográficas;

h) Superfícies a plantar de novo no quadro do aumento da dimensão das pequenas e médias explorações.

3. Os critérios referidos nos n.os 1 e 2 que os Estados-Mem­ bros apliquem são tornados públicos e notificados imediata­ mente à Comissão.

Artigo 65.o

Papel das organizações profissionais

Ao aplicarem o artigo 63.o, n.o 2, os Estados-Membros podem ter em conta recomendações apresentadas pelas organizações profissionais reconhecidas do setor vitivinícola a que se referem os artigos 152.o, 156.o e 157.o, pelos agrupamentos de produ­ tores interessados a que se refere o artigo 95.o, ou por outros tipos de organizações profissionais reconhecidas nos termos

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/711

do direito nacional daqueles Estados-Membros, desde que essas recomendações sejam precedidas de um acordo celebrado pelas partes representativas pertinentes na zona geográfica de referên­ cia.

As recomendações são emitidas para um período máximo de três anos.

Artigo 66.o

Replantações

1. Os Estados-Membros concedem automaticamente uma au­ torização aos produtores que arranquem uma superfície vitivi­ nícola a partir de 1 de janeiro de 2016 e que tenham apresen­ tado um pedido. Tal autorização corresponde ao equivalente dessa superfície em termos de cultura estreme. As superfícies abrangidas por essas autorizações não são contadas para efeitos do artigo 63.o.

2. Os Estados-Membros podem conceder a autorização a que se refere o n.o 1 aos produtores que se comprometam a arran­ car uma superfície vitivinícola, se o arranque da superfície em questão for efetuado, o mais tardar, no final do quarto ano a contar da data em que tenham sido plantadas novas vinhas.

3. A autorização a que se refere o n.o 1 é utilizada na mesma exploração em que foi efetuado o arranque. Nas zonas elegíveis para a produção de vinhos com denominações de origem pro­ tegidas ou indicações geográficas protegidas, os Estados-Mem­ bros podem, com base numa recomendação emitida por uma organização profissional reconhecida nos termos do artigo 65.o, restringir a replantação de vinhas cuja especificação da denomi­ nação de origem protegida ou da indicação geográfica protegida seja idêntica à da superfície arrancada.

4. O presente artigo não se aplica em caso de arranque de plantações não autorizadas.

Artigo 67.o

Regra de minimis

1. O regime de autorizações para plantações de vinhas esta­ belecido no presente capítulo não é aplicável nos Estados-Mem­ bros onde, à data de 31 de dezembro de 2007, não era apli­ cável o regime transitório de direitos de plantação estabelecido na Parte II, Título I, Capítulo III, Secção IV-A, Subsecção II, do Regulamento (CE) n.o 1234/2007.

2. Os Estados-Membros aos quais era aplicável à data de 31 de dezembro de 2007 o regime referido no n.o 1, e nos quais a superfície atualmente plantada com vinhas não exceda 10 000 hectares, podem decidir não aplicar o regime de auto­ rização de plantações vitivinícolas estabelecido no presente ca­ pítulo.

Artigo 68.o

Disposições transitórias

1. Os direitos de plantação concedidos aos produtores nos termos dos artigos 85.o-H, 85.o-I ou 85.o-K do Regulamento (CE) n.o 1234/2007 antes de 31 de dezembro de 2015 que não

tiverem sido utilizados por esses produtores e ainda sejam vá­ lidos nessa data podem ser convertidos em autorizações ao abrigo do presente capítulo a partir de 1 de janeiro de 2016.

Tal conversão é efetuada a pedido desses produtores, devendo esse pedido ser apresentado antes de 31 de dezembro de 2015. Os Estados-Membros podem decidir autorizar os produtores a apresentarem o pedido para converterem os direitos em auto­ rizações até 31 de dezembro de 2020.

2. As autorizações concedidas ao abrigo do n.o 1 são válidas pelo mesmo período que os direitos de plantação a que se refere o n.o 1. Se não forem utilizadas, as autorizações caducam, o mais tardar, em 31 de dezembro de 2018 ou, se os Estados- -Membros tiverem tomado a decisão a que se refere o n.o 1, segundo parágrafo, o mais tardar, em 31 de dezembro de 2023.

3. As superfícies abrangidas pelas autorizações concedidas ao abrigo do n.o 1 não são contadas para efeitos do artigo 63.o.

Artigo 69.o

Poderes delegados

A Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) Às condições de aplicação da isenção a que se refere o artigo 62.o, n.o 4;

b) Às regras aplicáveis aos critérios a que se refere o artigo 64.o, n.os 1 e 2;

c) Ao aditamento de critérios além dos enumerados no ar­ tigo 64.o, n.o s 1 e 2;

d) À coexistência de vinhas que o produtor se tenha compro­ metido a arrancar e de vinhas plantadas de novo ao abrigo do artigo 66.o, n.o 2;

e) Aos fundamentos das decisões a tomar pelos Estados-Mem­ bros nos termos do artigo 66.o, n.o 3.

Artigo 70.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias no que respeita:

a) Aos procedimentos para concessão das autorizações;

b) Aos registos a manter pelos Estados-Membros e às notifica­ ções a transmitir à Comissão.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

PTL 347/712 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

S e c ç ã o 2

C o n t r o l o d o r e g i m e d e a u t o r i z a ç õ e s p a r a p l a n t a ç õ e s d e v i n h a s

Artigo 71.o

Plantações não autorizadas

1. Os produtores arrancam, a expensas suas, as superfícies plantadas com vinhas sem autorização.

2. Se os produtores não procederem ao arranque das vinhas num prazo de quatro meses a contar da data em que tenham sido notificados da irregularidade, os Estados-Membros assegu­ ram o arranque dessas plantações não autorizadas num prazo de dois anos após o termo do prazo de quatro meses. As despesas daí decorrentes são imputadas aos produtores em cau­ sa.

3. Os Estados-Membros comunicam à Comissão, até 1 de março de cada ano, a dimensão total das superfícies compro­ vadamente plantadas com vinhas sem autorização após 1 de janeiro de 2016, bem como das superfícies arrancadas nos termos dos n.os 1 e 2.

4. Os produtores que não cumpram as obrigação estabele­ cida no n.o 1 do presente artigo ficam sujeitos a sanções a estabelecer nos termos do artigo 64.o do Regulamento (UE) n.o 1306/2013.

5. As superfícies plantadas com vinhas, sem autorização, não beneficiarão de nenhuma medida de apoio nacional ou da União.

Artigo 72.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias à definição das especificações relativas aos requisitos de comunicação que os Estados-Membros devem res­ peitar, incluindo possíveis reduções dos limites orçamentais pre­ vistos no Anexo VI em caso de incumprimento.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

TÍTULO II

REGRAS RELATIVAS À COMERCIALIZAÇÃO E ÀS ORGANIZAÇÕES DE PRODUTORES

CAPÍTULO I

Regras relativas à comercialização

S e c ç ã o 1

N o r m a s d e c o m e r c i a l i z a ç ã o

S u b s e c ç ã o 1

D i s p o s i ç õ e s p r e l i m i n a r e s

Artigo 73.o

Âmbito de aplicação

Sem prejuízo de quaisquer outras disposições aplicáveis aos produtos agrícolas, bem como das disposições adotadas nos

setores veterinário, fitossanitário e dos géneros alimentícios para garantir o cumprimento das normas de higiene e de salu­ bridade dos produtos e para proteger a saúde humana, animal e vegetal, a presente secção estabelece as regras respeitantes às normas de comercialização dos produtos agrícolas Essas regras subdividem-se em regras obrigatórias e menções reservadas fa­ cultativas.

S u b s e c ç ã o 2

N o r m a s d e c o m e r c i a l i z a ç ã o p o r s e t o r e s o u p r o d u t o s

Artigo 74.o

Princípio geral

Os produtos para os quais tenham sido estabelecidas normas de comercialização por setores ou produtos, nos termos da pre­ sente secção só podem ser comercializados na União se estive­ rem em conformidade com essas normas.

Artigo 75.o

Estabelecimento e teor

1. Podem aplicar-se normas de comercialização a um ou mais dos seguintes setores e produtos:

a) Azeite e azeitonas de mesa;

b) Frutas e produtos hortícolas;

c) Frutas e produtos hortícolas transformados;

d) Bananas;

e) Plantas vivas;

f) Ovos;

g) Carne de aves de capoeira;

h) Matérias gordas para barrar destinadas ao consumo humano;

i) Lúpulo.

2. A fim de ter em conta as expectativas dos consumidores e de melhorar as condições económicas de produção e comercia­ lização, assim como a qualidade dos produtos agrícolas abran­ gidos pelos n.o 1 e 4 do presente artigo, a Comissão fica habi­ litada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita às normas de comercialização por setores ou pro­ dutos, em todos os estádios da comercialização, bem como derrogações e isenções dessas normas, a fim de promover a adaptação às condições do mercado em constante mutação, às novas exigências dos consumidores, à evolução das normas internacionais pertinentes e de evitar a criação de obstáculos à inovação em matéria de produtos.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/713

3. Sem prejuízo do artigo 26.o do Regulamento (UE) n.o 1169/2011 do Parlamento Europeu e do Conselho (1), as normas de comercialização a que se refere o n.o 1 podem abranger um ou mais das a seguir indicadas, a determinar em função de cada setor ou produto e das características de cada setor, da necessidade de regular a colocação no mercado e das condições definidas no n.o 5 do presente artigo:

a) Definições técnicas, designações e denominações de venda para setores que não sejam os estabelecidos no artigo 78.o;

b) Critérios de classificação, tais como classificação em classes, peso, dimensões, idade e categoria;

c) Espécies, variedades vegetais, raças animais ou tipos comer­ ciais;

d) Apresentação, rotulagem ligada às normas de comercializa­ ção obrigatórias, embalagem, regras a aplicar aos centros de embalagem, marcação, ano de colheita e utilização de men­ ções específicas, sem prejuízo dos artigos 92.o a 123.o;

e) Critérios como a apresentação, a consistência, a conforma­ ção, as características do produto e o teor de água, em percentagem;

f) Substâncias específicas utilizadas na produção, ou compo­ nentes ou ingredientes, incluindo a sua composição quanti­ tativa, pureza e identificação;

g) Tipos de agricultura e métodos de produção, incluindo prá­ ticas enológicas e sistemas avançados de produção susten­ tável;

h) Lotação dos mostos e dos vinhos, incluindo as respetivas definições, mistura e respetivas restrições;

i) Frequência da recolha, entrega, conservação e tratamento, métodos de conservação e temperatura, armazenagem e transporte;

j) Local de produção e/ou origem, excluindo a carne de aves de capoeira e as matérias gordas para barrar;

k) Restrições no que respeita à utilização de certas substâncias e práticas;

l) Utilizações específicas;

m) Condições que regem o escoamento, a detenção, a circula­ ção e a utilização de produtos não conformes com as nor­ mas de comercialização adotadas nos termos do n.o 1 e/ou com as definições, designações ou denominações de venda a que se refere o artigo 78.o, bem como o escoamento de subprodutos.

4. Em complemento do n.o 1, as normas de comercialização podem ser aplicáveis ao setor vitivinícola. O n.o 3, alíneas f), g), h), k) e m), é aplicável a esse setor.

5. As normas de comercialização por setores ou produtos adotadas nos termos do n.o 1 do presente artigo são estabele­ cidas sem prejuízo dos artigos 84.o a 88.o e do Anexo IX e têm em conta:

a) As características específicas do produto em causa;

b) A necessidade de assegurar condições que facilitem a colo­ cação dos produtos no mercado;

c) O interesse dos produtores na comunicação das característi­ cas dos seus produtos e das suas práticas agrícolas e o interesse dos consumidores em receberem informações ade­ quadas e transparentes sobre os produtos, incluindo o local de produção, a estabelecer caso a caso ao nível geográfico adequado, uma vez realizada uma avaliação que incida, no­ meadamente, sobre os custos e os encargos administrativos para os operadores e sobre os benefícios oferecidos aos pro­ dutores e ao consumidor final;

d) Os métodos disponíveis para a determinação das caracterís­ ticas físicas, químicas e organolépticas dos produtos;

e) As recomendações normalizadas adotadas por organismos internacionais;

f) A necessidade de preservar as características naturais e essen­ ciais dos produtos e de evitar modificações substanciais na sua composição.

6. A fim de ter em conta as expectativas dos consumidores e a necessidade de melhorar a qualidade e as condições económi­ cas de produção e comercialização dos produtos agrícolas, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, para alterar a lista dos setores constante do n.o 1. Esses atos delegados devem ser estritamente limitados a necessidades comprovadas que resultem da evolução da procura dos consumidores, do progresso técnico ou da necessidade de inovação dos produtos, sob reserva de um relatório da Comis­ são ao Parlamento Europeu e ao Conselho que avalie, designa­ damente, a necessidade dos consumidores, os custos e os en­ cargos administrativos para os operadores, incluindo o impacto no mercado interno e no comércio internacional, bem como os benefícios oferecidos aos produtores e ao consumidor final.

PTL 347/714 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (UE) n.o 1169/2011 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 25 de outubro de 2011, relativo à prestação de informação aos consumidores sobre os géneros alimentícios, que altera os Re­ gulamentos (CE) n.o 1924/2006 e (CE) n.o 1925/2006 do Parla­ mento Europeu e do Conselho e revoga as Diretivas 87/250/CEE da Comissão, 90/496/CEE do Conselho, 1999/10/CE da Comissão, 2000/13/CE do Parlamento Europeu e do Conselho, 2002/67/CE e 2008/5/CE da Comissão e o Regulamento (CE) n.o 608/2004 da Comissão (JO L 304 de 22.11.2011, p. 18).

Artigo 76.o

Requisitos adicionais para a comercialização de produtos no setor das frutas e produtos hortícolas

1. Se for caso disso, para além das normas de comercializa­ ção aplicáveis a que se refere o artigo 75.o, os produtos do setor das frutas e produtos hortícolas que se destinem a ser vendidos no estado fresco ao consumidor só podem ser comercializados se forem de qualidade sã, leal e comercial e se for indicado o país de origem.

2. As normas de comercialização a que refere o n.o 1, assim como qualquer norma de comercialização aplicável ao setor das frutas e dos produtos hortícolas estabelecida nos termos da presente subsecção, são aplicáveis em todos os estádios da co­ mercialização, incluindo a importação e a exportação, e podem abranger a qualidade, a classificação em categorias, o peso, as dimensões, o acondicionamento, a embalagem, a armazenagem, o transporte, a apresentação e a comercialização.

3. O detentor de produtos do setor das frutas e produtos hortícolas abrangido por normas de comercialização só pode expor, pôr à venda, entregar ou comercializar esses produtos na União de uma forma que esteja em conformidade com essas normas, cabendo-lhe garantir essa conformidade.

4. A fim de assegurar a correta aplicação dos requisitos es­ tabelecidos no n.o 1 do presente artigo e de tomar em conta determinadas situações específicas, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, respeitantes a derrogações específicas das disposições do presente artigo que sejam necessárias à sua correta aplicação.

Artigo 77.o

Certificação do lúpulo

1. Se for caso disso, para além das normas de comercializa­ ção aplicáveis, os produtos do setor do lúpulo colhidos ou preparados na União são submetidos a um procedimento de certificação nos termos do presente artigo.

2. O certificado só pode ser emitido para os produtos que apresentem as características de qualidade mínimas adequadas a um determinado estádio da comercialização. No caso do lúpulo em pó, do lúpulo em pó rico em lupulina, do extrato de lúpulo e da mistura de lúpulo, o certificado só pode ser emitido se o teor de ácido alfa desses produtos não for inferior ao do lúpulo a partir do qual foram preparados.

3. O certificado deve, pelo menos, mencionar:

a) O local ou locais de produção do lúpulo;

b) O ano ou anos de colheita, e

c) A variedade ou variedades.

4. Os produtos do setor do lúpulo só podem ser comercia­ lizados ou exportados se estiverem abrangidos por um certifi­ cado emitido nos termos do presente artigo.

No caso de produtos importados do setor do lúpulo, o atestado previsto no artigo 190.o, n.o 2, é considerado equivalente a esse certificado.

5. A Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam medidas derrogatórias do disposto no n.o 4 do presente artigo:

a) A fim de satisfazer as exigências comerciais de determinados países terceiros; ou

b) Para produtos destinados a utilizações especiais.

As medidas previstas no primeiro parágrafo:

i) Não podem prejudicar a comercialização normal dos produ­ tos para os quais o certificado tenha sido emitido; e

ii) Devem ser acompanhadas de garantias que evitem qualquer confusão com os produtos em causa.

Artigo 78.o

Definições, designações e denominações de venda respeitantes a determinados setores e produtos

1. Se for caso disso, para além das normas de comercializa­ ção aplicáveis, as definições, designações e denominações de venda previstas no Anexo VII são aplicáveis aos seguintes seto­ res ou produtos:

a) Carne de bovino;

b) Vitivinícola;

c) Leite e produtos lácteos destinados ao consumo humano;

d) Carne de aves de capoeira;

e) ovos;

f) Matérias gordas para barrar destinadas ao consumo humano; e

g) Azeite e azeitonas de mesa.

2. As definições, designações ou denominações de venda previstas no Anexo VII só podem ser utilizadas na União para a comercialização de produtos conformes com os requisi­ tos correspondentes estabelecidos nesse mesmo anexo.

3. A Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, respeitantes a alterações, derrogações ou isenções das definições e denominações de venda previstas no anexo VI. Esses atos delegados são estritamente limitados a necessidades comprovadas que resultem da evolução da procura dos consumidores, do progresso técnico ou de necessidades de inovação dos produtos.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/715

4. A fim de assegurar que os operadores e os Estados-Mem­ bros entendem de forma clara e correta as definições e as denominações de venda previstas no Anexo VII, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do ar­ tigo 227.o, no que respeita às regras relativas à sua especificação e aplicação.

5. A fim de ter em conta as expectativas dos consumidores e a evolução do mercado de produtos lácteos, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que especifiquem os produtos lácteos em relação aos quais a espécie animal de onde provém o leite deve ser indicada, caso não seja a espécie bovina, e a estabelecer as regras necessárias para o efeito.

Artigo 79.o

Tolerância

1. A fim de ter em conta as características específicas de cada produto ou setor, os diferentes estádios da comercialização, as condições técnicas e eventuais dificuldades práticas dignas de nota, bem como a precisão e repetibilidade dos métodos de análise, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita à tolerância para uma ou mais normas específicas para além da qual todo o lote de produtos é considerado não conforme com a norma.

2. Ao adotar os atos a que se refere o n.o 1, a Comissão tem em conta a necessidade de não alterar as características intrín­ secas do produto e de evitar reduzir a sua qualidade.

Artigo 80.o

Práticas enológicas e métodos de análise

1. Só podem ser utilizadas as práticas enológicas autorizadas nos termos do Anexo VIII e previstas no artigo 75.o, n.o 3, alínea g), e no artigo 83.o, n.os 2 e 3, na produção e conserva­ ção na União dos produtos enumerados no Anexo VII, Parte II.

O primeiro parágrafo não é aplicável:

a) Ao sumo de uvas e sumo de uvas concentrado; nem

b) Ao mosto de uvas e mosto de uvas concentrado destinados à preparação de sumo de uvas.

As práticas enológicas autorizadas só podem ser utilizadas para permitir uma boa vinificação, uma boa conservação ou um bom apuramento dos produtos.

Os produtos enumerados no Anexo VII, Parte II, são produzidos na União de acordo com as regras estabelecidas no Anexo VIII.

2. Não podem ser comercializados na União os produtos enumerados no Anexo VII, Parte II, que:

a) Tenham sido objeto de práticas enológicas não autorizadas na União;

b) Tenham sido objeto de práticas enológicas não autorizadas a nível nacional; ou

c) Não obedeçam às regras enunciadas no Anexo VIII.

Os produtos vitivinícolas não comercializáveis nos termos do primeiro parágrafo são destruídos. Em derrogação desta regra, os Estados-Membros podem autorizar a utilização de alguns desses produtos, cujas características devem determinar, por parte de destilarias ou vinagreiras ou para fins industriais, desde que essa autorização não se torne num incentivo à produção de produtos vitivinícolas, através de práticas enológicas não auto­ rizadas.

3. Ao autorizar para o vinho as práticas enológicas a que se refere o artigo 75.o, n.o 3, alínea g), a Comissão:

a) Tem em conta as práticas enológicas e os métodos de análise recomendados e publicados pela OIV, bem como os resul­ tados da utilização experimental de práticas enológicas ainda não autorizadas;

b) Tem em conta a proteção da saúde humana;

c) Tem em conta o risco potencial de os consumidores serem induzidos em erro devido à perceção que tenham desenvol­ vido do produto e às expectativas daí decorrentes, tendo em conta a disponibilidade e viabilidade de meios de informação para excluir tais riscos;

d) Permite a preservação das características naturais e essenciais do vinho sem que daí resultem alterações substanciais da composição do produto em causa;

e) Garante um nível mínimo aceitável de proteção ambiental;

f) Respeita as regras gerais relativas às práticas enológicas e as regras enunciadas no Anexo VIII.

4. A fim de assegurar o tratamento adequado dos produtos vitivinícolas não comercializáveis, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita às regras aplicáveis aos procedimentos nacionais a que se refere o n.o 2, segundo parágrafo, do presente artigo, e respetivas derrogações, relativamente à retirada ou destruição dos produtos vitivinícolas que não cumpram os requisitos.

5. Se necessário, a Comissão adota atos de execução que estabelecem os métodos a que se refere o artigo 75.o, n.o 5, alínea d), para os produtos enumerados no Anexo VII, Parte II. Esses métodos devem basear-se em métodos pertinentes re­ comendados e publicados pela OIV, a não ser que sejam inefi­ cazes ou inadequados para a consecução do objetivo visado pela União. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

PTL 347/716 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Enquanto se aguardar a adoção desses atos de execução, os métodos e regras a utilizar são os autorizados pelo Estado- -Membro em causa.

Artigo 81.o

Castas de uva de vinho

1. Os produtos constantes do Anexo VII, Parte II, produzidos na União são elaborados a partir de castas de uva de vinho classificáveis nos termos do n.o 2 do presente artigo.

2. Sob reserva do n.o 3, os Estados-Membros classificam as castas de uva de vinho que podem ser plantadas, replantadas ou enxertadas no seu território para fins de produção de vinho.

Os Estados-Membros só podem classificar castas de uva de vinho que reúnam as seguintes condições:

a) A casta pertence à espécie Vitis vinifera ou provém de um cruzamento entre a espécie Vitis vinifera e outra espécie do género Vitis;

b) A casta não é nenhuma das seguintes: Noah, Othello, Isabel­ le, Jacquez, Clinton e Herbemont.

Sempre que uma casta de uva de vinho seja suprimida da classificação a que se refere o primeiro parágrafo, é arrancada no prazo de 15 anos a contar da sua supressão.

3. Os Estados-Membros cuja produção de vinho não exceda 50 000 hectolitros por campanha, calculados com base na pro­ dução média das cinco campanhas vitivinícolas anteriores, ficam dispensados da obrigação de classificação prevista no n.o 2, pri­ meiro parágrafo.

Todavia, também nesses Estados-Membros só podem ser plan­ tadas, replantadas ou enxertadas para fins de produção de vinho castas de uva de vinho conformes com o n.o 2, segundo parágrafo.

4. Em derrogação do n.o 2, primeiro e terceiro parágrafos, e do n.o 3, segundo parágrafo, a plantação, replantação ou enxer­ tia das castas de uva de vinho a seguir indicadas pode ser autorizada pelos Estados-Membros para fins experimentais e de investigação científica:

a) Castas de uva de vinho não classificadas, no caso dos Esta­ dos-Membros não referidos no n.o 3;

b) Castas de uva de vinho não conformes com o n.o 2, segundo parágrafo, no caso dos Estados-Membros referidos no n.o 3.

5. As vinhas das superfícies que tenham sido plantadas com castas de uva de vinho para fins de produção de vinho em violação dos n.os 2, 3 e 4 são arrancadas.

Todavia, não é obrigatório proceder ao arranque das vinhas dessas superfícies se a sua produção se destinar exclusivamente ao consumo familiar do produtor de vinho.

Artigo 82.o

Utilização específica dos vinhos que não correspondam às categorias enumeradas no Anexo VII, Parte II

Excetuados os vinhos engarrafados em relação aos quais existam provas de que o engarrafamento é anterior a 1 de setembro de 1971, os vinhos provenientes de castas de uva de vinho incluí­ das nas classificações estabelecidas nos termos do artigo 81.o, n.o 2, primeiro parágrafo, mas que não correspondam a ne­ nhuma das categorias estabelecidas no Anexo VII, Parte II, só podem ser utilizados para consumo familiar do produtor de vinho, para produção de vinagre de vinho ou para destilação.

Artigo 83.o

Regras nacionais para certos produtos e setores

1. Não obstante o artigo 75.o, n.o 2, os Estados-Membros podem adotar ou manter regras nacionais que estabeleçam di­ ferentes níveis de qualidade para as matérias gordas para barrar. Tais regras devem permitir a avaliação desses níveis, em função de critérios respeitantes, nomeadamente, às matérias-primas uti­ lizadas, às características organolépticas dos produtos e à esta­ bilidade física e microbiológica dos mesmos.

Os Estados-Membros que façam uso da faculdade prevista no primeiro parágrafo garantem que os produtos dos outros Esta­ dos-Membros que respeitem os critérios estabelecidos por essas regras nacionais podem, em condições não discriminatórias, utilizar menções que indiquem que os referidos critérios foram respeitados.

2. Os Estados-Membros podem limitar ou proibir a utiliza­ ção de certas práticas enológicas e prever regras mais severas relativamente a vinhos autorizados pelo direito da União e produzidos no seu território, a fim de reforçar a preservação das características essenciais de vinhos com denominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida, bem como de vinhos espumantes e de vinhos licorosos.

3. Os Estados-Membros podem permitir a utilização experi­ mental de práticas enológicas não autorizadas.

4. A fim de assegurar uma aplicação correta e transparente do presente artigo, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam as con­ dições de aplicação dos n.os 1, 2 e 3 do presente artigo, bem como as condições de detenção, circulação e utilização dos produtos obtidos através das práticas experimentais a que se refere o n.o 3 do presente artigo.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/717

5. Os Estados-Membros só podem adotar ou manter dispo­ sições legislativas nacionais suplementares para os produtos abrangidos por uma norma de comercialização da União se essas disposições cumprirem o direito da União, nomeadamente o princípio da livre circulação de mercadorias, e sob reserva da Diretiva 98/34/CE do Parlamento Europeu e do Conselho (1).

S u b s e c ç ã o 3

M e n ç õ e s r e s e r v a d a s f a c u l t a t i v a s

Artigo 84.o

Disposições gerais

É estabelecido um sistema de menções reservadas facultativas por setor ou por produto para que os produtores de produtos agrícolas que possuam características ou atributos de valor acrescentado comuniquem mais facilmente essas características ou atributos no mercado interno e, em especial, para apoiar e complementar as normas de comercialização específicas.

A presente subsecção não é aplicável aos produtos vitivinícolas a que se refere o artigo 92.o, n.o 1.

Artigo 85.o

Menções reservadas facultativas existentes

1. As menções reservadas facultativas abrangidas pelo pre­ sente sistema em 20 de dezembro de 2013 constam do Anexo IX e as condições relativas à sua utilização são estabelecidas nos termos do artigo 86.o, alínea a).

2. As menções reservadas facultativas a que se refere o n.o 1 do presente artigo permanecem em vigor, sob reserva de even­ tuais alterações, exceto se forem canceladas nos termos do artigo 86.o.

Artigo 86.o

Reserva, alteração e cancelamento das menções reservadas facultativas

A fim de ter em conta as expectativas dos consumidores, a evolução dos conhecimentos científicos e técnicos, a situação no mercado e a evolução das normas de comercialização e das normas internacionais, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que:

a) Reservem uma menção reservada facultativa adicional, preci­ sando as condições da sua utilização;

b) Alterem as condições de utilização de uma menção reservada facultativa; ou

c) Cancelem uma menção de qualidade facultativa.

Artigo 87.o

Menções reservadas facultativas adicionais

1. Só são elegíveis para serem reservadas enquanto menções reservadas facultativas adicionais as menções que satisfaçam cu­ mulativamente os seguintes requisitos:

a) A menção diz respeito a uma característica de um produto ou a um atributo de produção ou transformação, e diz respeito a um setor ou produto;

b) A utilização da menção permite uma comunicação mais clara do valor acrescentado do produto resultante de suas características específicas ou atributos de produção ou trans­ formação;

c) Aquando da colocação do produto no mercado, a caracte­ rística ou o atributo a que se refere a alínea a) é identificável pelos consumidores em vários Estados-Membros;

d) As condições e a utilização da menção estão em conformi­ dade com a Diretiva 2000/13/CE do Parlamento Europeu e do Conselho (2) ou com o Regulamento (UE) n.o 1169/2011.

Ao introduzir uma menção reservada facultativa adicional, a Comissão tem em conta as normas internacionais pertinentes e as menções reservadas existentes para os produtos ou setores em questão.

2. A fim de ter em conta as características de determinados setores, bem como as expectativas dos consumidores, a Comis­ são fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do ar­ tigo 227.o, que estabeleçam aspetos mais detalhados das exigên­ cias aplicáveis à introdução das menções reservadas adicionais a que se refere o n.o 1 do presente artigo.

Artigo 88.o

Restrições à utilização de menções reservadas facultativas

1. As menções reservadas facultativas só podem ser utilizadas para descrever produtos conformes com as condições de utili­ zação aplicáveis.

2. Os Estados-Membros adotam medidas adequadas para as­ segurar que a rotulagem dos produtos não dê origem a confu­ são com as menções reservadas facultativas.

3. A fim de assegurar que os produtos descritos através de menções reservadas facultativas são conformes com as condi­ ções de utilização aplicáveis, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam regras suplementares relativas à utilização de menções reserva­ das facultativas.

PTL 347/718 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Diretiva 98/34/CE do Parlamento Europeu e do Conselho, de 22 de junho de 1998, relativa a um procedimento de informação no do­ mínio das normas e regulamentações técnicas e das regras relativas aos serviços da sociedade da informação (JO L 204 de 21.7.1998, p. 37).

(2) Diretiva 2000/13/CE do Parlamento Europeu e do Conselho, de 20 de março de 2000, relativa à aproximação das legislações dos Estados-Membros respeitantes à rotulagem, apresentação e publici­ dade dos géneros alimentícios (JO L 109 de 6.5.2000, p. 29).

S u b s e c ç ã o 4

N o r m a s d e c o m e r c i a l i z a ç ã o r e l a c i o n a d a s c o m a i m p o r t a ç ã o e a e x p o r t a ç ã o

Artigo 89.o

Disposições gerais

A fim de ter em conta as características específicas do comércio entre a União e determinados países terceiros e o caráter espe­ cial de determinados produtos agrícolas, a Comissão fica habi­ litada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) Às condições em que os produtos importados são conside­ rados como tendo um nível de conformidade equivalente às normas de comercialização da União, bem como às condi­ ções que permitem derrogações do artigo 74.o, e

b) Às regras relativas à aplicação das normas de comercializa­ ção aos produtos exportados a partir da União.

Artigo 90.o

Disposições especiais aplicáveis às importações de vinho

1. Salvo disposição em contrário de acordos internacionais celebrados nos termos do TFUE, são aplicáveis aos produtos dos códigos NC 2009 61, 2009 69 e 2204 importados na União as disposições relativas às denominações de origem, às indicações geográficas e à rotulagem de vinhos estabelecidas na Secção 2 do presente capítulo, e as definições, designações e denomina­ ções de venda a que se refere o artigo 78.o do presente regu­ lamento.

2. Salvo disposição em contrário de acordos internacionais celebrados nos termos do TFUE os produtos a que se refere o n.o 1 do presente artigo são produzidos segundo as práticas enológicas autorizadas pela União nos termos do presente re­ gulamento ou, antes da autorização nos termos do artigo 80.o, n.o 3, segundo as práticas enológicas recomendadas e publicadas pela OIV.

3. As importações dos produtos a que se refere o n.o 1 ficam sujeitas à apresentação de:

a) Um certificado que prove o cumprimento do disposto nos n.os 1 e 2, emitido por um organismo competente, que figure numa lista a publicar pela Comissão, no país de ori­ gem do produto;

b) Um boletim de análise emitido por um organismo ou ser­ viço designado pelo país de origem do produto, se este se destinar ao consumo humano direto.

S u b s e c ç ã o 5

D i s p o s i ç õ e s c o m u n s

Artigo 91.o

Competências de execução nos termos do procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que:

a) Estabeleçam a lista do leite e dos produtos lácteos a que se refere o Anexo VII, Parte III, ponto 5, segundo parágrafo, e das matérias gordas para barrar a que se refere o Anexo VII, Parte VII, Secção I, sexto parágrafo, alínea a), com base em listas indicativas de produtos que os Estados-Membros con­ siderem corresponder, nos seus territórios, a essas disposi­ ções e que os Estados-Membros enviam à Comissão;

b) Estabeleçam regras para a aplicação das normas de comer­ cialização por setor ou produto;

c) Estabeleçam regras para determinar se os produtos foram objeto de tratamentos contrários às práticas enológicas au­ torizadas;

d) Estabeleçam regras relativas aos métodos de análise para determinar as características dos produtos;

e) Estabeleçam regras para fixar o nível de tolerância;

f) Estabeleçam regras para a execução das medidas a que se refere o artigo 89.o;

g) Estabeleçam regras para a identificação ou registo do produ­ tor e/ou das instalações industriais nas quais o produto foi preparado ou transformado, para os procedimentos de cer­ tificação e para os documentos comerciais, documentos de acompanhamento e registos a manter.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S e c ç ã o 2

D e n o m i n a ç õ e s d e o r i g e m , i n d i c a ç õ e s g e o g r á f i c a s e m e n ç õ e s t r a d i c i o n a i s n o

s e t o r v i t i v i n í c o l a

S u b s e c ç ã o 1

D i s p o s i ç õ e s p r e l i m i n a r e s

Artigo 92.o

Âmbito de aplicação

1. As regras relativas às denominações de origem, indicações geográficas e menções tradicionais estabelecidas na presente secção são aplicáveis aos produtos a que se refere o Anexo VIII, Parte II, pontos 1, 3 a 6, 8, 9, 11, 15 e 16.

2. As regras a que se refere o n.o 1 visam:

a) Proteger os interesses legítimos dos consumidores e dos produtores;

b) Garantir o bom funcionamento do mercado interno dos produtos em causa, e

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/719

c) Promover a produção de produtos de qualidade a que se refere a presente secção, permitindo simultaneamente a to­ mada de medidas nacionais em matéria de política de qua­ lidade.

S u b s e c ç ã o 2

D e n o m i n a ç õ e s d e o r i g e m e i n d i c a ç õ e s g e o g r á ­ f i c a s

Artigo 93.o

Definições

1. Para efeitos da presente secção, entende-se por:

a) "Denominação de origem", o nome de uma região, de um local determinado ou, em casos excecionais e devidamente justificáveis, de um país, utilizado para designar um produto a que se refere o artigo 92.o, n.o 1, que cumpra os seguintes requisitos:

i) a qualidade e as características do produto são essencial ou exclusivamente devidas a um meio geográfico especí­ fico, com os fatores naturais e humanos inerentes ao mesmo,

ii) as uvas a partir das quais o produto é produzido provêm exclusivamente dessa zona geográfica,

iii) a produção ocorre nessa zona geográfica, e

iv) o produto é obtido a partir de castas pertencentes à espécie Vitis vinifera;

b) "Indicação geográfica", uma indicação relativa a uma região, um local determinado ou, em casos excecionais e devida­ mente justificáveis, um país, utilizado para designar um pro­ duto a que se refere o artigo 92.o, n.o 1, que cumpra os seguintes requisitos:

i) possui determinada qualidade, reputação ou outras carac­ terísticas que podem ser atribuídas a essa origem geográ­ fica,

ii) pelo menos 85 % das uvas utilizadas para a sua produção provêm exclusivamente dessa zona geográfica,

iii) a sua produção ocorre nessa zona geográfica, e

iv) é obtido a partir de castas pertencentes à espécie Vitis vinifera ou provenientes de um cruzamento entre a espé­ cie Vitis vinifera e outra espécie do género Vitis.

2. Determinados nomes utilizados tradicionalmente cons­ tituem uma denominação de origem se:

a) Designam um vinho;

b) Se referem a um nome geográfico;

c) Satisfazem os requisitos a que se refere o n.o 1, alínea a), subalíneas i) a iv), e

d) Foram sujeitos ao procedimento de concessão de proteção a denominações de origem e indicações geográficas estabele­ cido na presente subsecção.

3. As denominações de origem e indicações geográficas, in­ cluindo as relativas a zonas geográficas situadas em países ter­ ceiros, são elegíveis para proteção na União de acordo com as regras estabelecidas na presente subsecção.

4. A produção a que se refere o n.o 1, alínea a), subalínea iii), abrange todas as operações realizadas, desde a vindima até ao termo do processo de vinificação, com exceção de todos os processos posteriores à produção.

5. Para efeitos da aplicação do n.o 1, alínea b), subalínea ii), a percentagem máxima de 15 % de uvas que possam não ser provenientes da região demarcada devem ser originárias do Estado-Membro ou do país terceiro em que está situada a região demarcada.

Artigo 94.o

Pedidos de proteção

1. Os pedidos de proteção de nomes tais como denomina­ ções de origem ou indicações geográficas devem incluir uma ficha técnica na qual figurem:

a) O nome a proteger;

b) O nome e o endereço do requerente;

c) O caderno de especificações a que se refere o n.o 2, e

d) Um documento único de síntese do caderno de especifica­ ções a que se refere o n.o 2.

2. O caderno de especificações permite que as partes interes­ sadas comprovem as condições de produção pertinentes asso­ ciadas à denominação de origem ou indicação geográfica.

Do caderno de especificações deve constar, pelo menos:

a) O nome a proteger;

b) Uma descrição do vinho ou dos vinhos:

i) no que diz respeito à denominação de origem, às princi­ pais características analíticas e organolépticas;

ii) no que diz respeito à indicação geográfica, às principais características analíticas, bem como a uma avaliação ou indicação das suas características organolépticas;

c) Se for caso disso, as práticas enológicas específicas utilizadas para a produção do vinho ou dos vinhos, bem como as restrições aplicáveis a essa produção;

PTL 347/720 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

d) A demarcação da zona geográfica em causa;

e) O rendimento máximo por hectare;

f) Uma indicação da casta ou castas de uva de vinho a partir das quais o ou os vinhos são obtidos;

g) Os elementos que justificam a ligação a que se refere o artigo 93.o, n.o 1, alínea a), subalínea i), ou, consoante o caso, o artigo 93.o, n.o 1, alínea b), subalínea i);

h) Os requisitos aplicáveis, estabelecidos na legislação nacional ou da União ou, se for caso disso, previstos pelos Estados- -Membros ou por uma organização de gestão da denomina­ ção de origem protegida ou indicação geográfica protegida, tendo em conta o facto de tais requisitos terem de ser ob­ jetivos, não discriminatórios e compatíveis com o direito da União;

i) O nome e o endereço das autoridades ou dos organismos a quem compete verificar a observância das disposições do caderno de especificações, bem como as atribuições especí­ ficas dessas autoridades ou desses organismos.

3. Sempre que diga respeito a uma zona geográfica situada num país terceiro, o pedido de proteção deve incluir, para além dos elementos previstos nos n.os 1 e 2, uma prova de que o nome em questão está protegido no seu país de origem.

Artigo 95.o

Requerentes

1. Qualquer agrupamento de produtores interessado, ou, em casos excecionais e devidamente justificáveis, um produtor in­ dividual pode solicitar a proteção de uma denominação de origem ou de uma indicação geográfica. Podem participar no pedido outras partes interessadas.

2. Os produtores apenas podem apresentar pedidos de pro­ teção relativos aos vinhos que produzem.

3. No caso de um nome que designe uma zona geográfica transfronteiriça ou de um nome tradicional ligado a uma zona geográfica transfronteiriça, pode ser apresentado um pedido conjunto.

Artigo 96.o

Procedimento nacional preliminar

1. Os pedidos de proteção de uma denominação de origem ou de uma indicação geográfica de vinhos originários da União estão sujeitos a um procedimento nacional preliminar.

2. O pedido de proteção é apresentado no Estado-Membro de cujo território provém a denominação de origem ou indica­ ção geográfica.

3. O Estado-Membro junto do qual é apresentado o pedido de proteção examina-o a fim de verificar se preenche as condi­ ções estabelecidas na presente subsecção.

Esse Estado-Membro lança um procedimento nacional que ga­ ranta uma publicação adequada do pedido e preveja um período de, pelo menos, dois meses a contar da data de publicação durante o qual qualquer pessoa singular ou coletiva com um interesse legítimo e residente ou estabelecida no seu território tem a possibilidade de se opor à proteção proposta mediante apresentação ao Estado-Membro de uma declaração devida­ mente fundamentada.

4. Se o Estado-Membro que examinar o pedido considerar que a denominação de origem ou a indicação geográfica não cumpre as condições estabelecidas na presente subsecção ou é incompatível com o direito da União, recusa o pedido.

5. Se o Estado-Membro que examinar o pedido considerar que as exigências estão satisfeitas, lança um procedimento na­ cional que garanta uma publicação adequada do caderno de especificações, pelo menos, na Internet e envia o pedido à Comissão.

Artigo 97.o

Exame pela Comissão

1. A Comissão torna pública a data de apresentação do pe­ dido de proteção da denominação de origem ou da indicação geográfica.

2. A Comissão examina se os pedidos de proteção referidos no artigo 94.o reúnem as condições estabelecidas na presente subsecção.

3. Se considerar que estão reunidas as condições estabeleci­ das na presente subsecção, a Comissão adota atos de execução relativos à publicação, no Jornal Oficial da União Europeia, do documento único a que se refere o artigo 94.o, n.o 1, alínea d), e da referência da publicação do caderno de especificações efetuada durante o procedimento nacional preliminar. Esses atos de execução são adotados sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

4. Sempre que considerar que não estão reunidas as condi­ ções estabelecidas na presente subsecção, a Comissão adota atos de execução que recusam o pedido.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 98.o

Procedimento de oposição

No prazo de dois meses a contar da data de publicação do documento único a que se refere o artigo 94.o, n.o 1, alínea d), qualquer Estado-Membro ou país terceiro, ou qualquer pes­ soa singular ou coletiva com um interesse legítimo e que seja residente ou esteja estabelecida num Estado-Membro diferente daquele que pediu a proteção ou num país terceiro, tem a possibilidade de se opor à proteção proposta mediante apresen­ tação à Comissão de uma declaração devidamente fundamen­ tada relativa às condições de elegibilidade estabelecidas na pre­ sente subsecção.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/721

No caso das pessoas singulares ou coletivas residentes ou esta­ belecidas em países terceiros, a declaração é apresentada, quer diretamente, quer através das autoridades do país terceiro em causa, no prazo de dois meses referido no primeiro parágrafo.

Artigo 99.o

Decisão sobre a proteção

Com base na informação de que disponha após a conclusão do procedimento de oposição a que se refere o artigo 98.o, a Comissão adota atos de execução que conferem proteção à denominação de origem ou indicação geográfica que reúna as condições estabelecidas na presente subsecção e é compatível com o direito da União, ou que recusam o pedido caso essas condições não estejam reunidas.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 100.o

Homonímia

1. O registo de um nome para o qual tenha sido apresentado um pedido e que seja total ou parcialmente homónimo de um nome já registado nos termos do presente regulamento deve ter na devida conta as práticas locais e tradicionais e o risco de confusão.

Os nomes homónimos que induzam o consumidor em erro, levando-o a crer que os produtos são originários de outro ter­ ritório, não podem ser registados, ainda que sejam exatos no que se refere ao território, à região ou ao local de origem dos produtos em causa.

Os nomes homónimos registados só podem ser utilizados se, na prática, o homónimo registado posteriormente for suficiente­ mente distinto do nome já registado, tendo em conta a neces­ sidade de assegurar um tratamento equitativo dos produtores em causa e de não induzir o consumidor em erro.

2. O n.o 1 é aplicável, mutatis mutandis, quando o nome para o qual foi apresentado um pedido for total ou parcialmente homónimo de uma indicação geográfica protegida ao abrigo do direito nacional dos Estados-Membros.

3. Quando o nome de uma casta de uva de vinho contém ou constitui uma denominação de origem protegida ou uma indi­ cação geográfica protegida, esse nome não é utilizado na rotu­ lagem dos produtos agrícolas. A fim de ter em conta as práticas de rotulagem existentes, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam exce­ ções a essa regra.

4. A proteção das denominações de origem e das indicações geográficas dos produtos abrangidos pelo artigo 93.o do pre­ sente regulamento não prejudica as indicações geográficas

protegidas aplicáveis às bebidas espirituosas, definidas no ar­ tigo 2.o do Regulamento (CE) n.o 110/2008 do Parlamento Europeu e do Conselho (1).

Artigo 101.o

Motivos adicionais de recusa da proteção

1. Não podem ser protegidos como denominações de origem ou indicações geográficas os nomes que se tenham tornado genéricos.

Para efeitos da presente secção, entende-se por "nome que se tenha tornado genérico" o nome de um vinho que, embora corresponda ao local ou à região onde o produto foi inicial­ mente produzido ou comercializado, passou a ser o nome co­ mum de um vinho na União.

Para determinar se um nome se tornou genérico devem ser tidos em conta os fatores pertinentes, nomeadamente:

a) A situação existente na União, nomeadamente nas zonas de consumo;

b) O direito nacional ou da União aplicável.

2. Não podem ser protegidos como denominações de origem ou indicações geográficas os nomes cuja proteção, atendendo à reputação e à notoriedade de uma marca, possa induzir o con­ sumidor em erro quanto à verdadeira identidade do vinho.

Artigo 102.o

Relação com marcas

1. O registo de uma marca que contenha ou consista numa denominação de origem protegida ou numa indicação geográ­ fica protegida que não respeite o caderno de especificações do produto em causa, ou cuja utilização seja abrangida pelo ar­ tigo 103.o, n.o 2, e diga respeito a um produto de uma das categorias enumeradas no Anexo VII, Parte II:

a) É recusado se o pedido de registo da marca for apresentado após a data de apresentação à Comissão do pedido de pro­ teção da denominação de origem ou da indicação geográfica e se a denominação de origem ou a indicação geográfica for subsequentemente protegida; ou

b) Invalidada.

2. Sem prejuízo do artigo 101.o, n.o 2, uma marca a que se refere o n.o 1 do presente artigo, que tenha sido objeto de depósito ou de registo ou, nos casos em que tal esteja previsto pelo direito em causa, estabelecida pelo uso de boa-fé no terri­ tório da União antes da data de proteção da denominação de origem ou da indicação geográfica no país de origem, ou antes de 1 de janeiro de 1996, pode continuar a ser utilizada e renovada não obstante a proteção de uma denominação

PTL 347/722 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (CE) n.o 110/2008 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 15 de janeiro de 2008, relativo à definição, designação, apresentação, rotulagem e proteção das indicações geográficas das bebidas espirituosas (JO L 39 de 13.2.2008, p. 16).

de origem ou de uma indicação geográfica, desde que não incorra nas causas de nulidade ou extinção nos termos da Di­ retiva 2008/95/CE do Parlamento Europeu e do Conselho (1) ou do Regulamento (CE) n.o 207/2009 do Conselho (2).

Nesses casos, é permitida a utilização da denominação de ori­ gem ou da indicação geográfica, juntamente com a das marcas em causa.

Artigo 103.o

Proteção

1. As denominações de origem protegidas e as indicações geográficas protegidas podem ser utilizadas por qualquer ope­ rador que comercialize um vinho produzido em conformidade com o caderno de especificações correspondente.

2. As denominações de origem protegidas e as indicações geográficas protegidas, bem como os vinhos que utilizem esses nomes protegidos em conformidade com o caderno de especi­ ficações, são protegidos contra:

a) Qualquer utilização comercial direta ou indireta do nome protegido:

i) por produtos comparáveis não conformes com o caderno de especificações do nome protegido;

ii) na medida em que tal utilização explore a reputação de uma denominação de origem ou de uma indicação geo­ gráfica;

b) Qualquer utilização abusiva, imitação ou evocação, mesmo que a verdadeira origem do produto ou serviço seja indicada ou que o nome protegido seja traduzido, transcrito ou trans­ literado ou acompanhado de termos tais como "género", "tipo", "método", "estilo", "imitação", "sabor", "modo" ou similares;

c) Qualquer outra indicação falsa ou falaciosa quanto à prove­ niência, origem, natureza ou qualidades essenciais do produ­ to, no acondicionamento ou na embalagem, na publicidade ou nos documentos relativos ao produto vitivinícola em causa, bem como contra o acondicionamento em recipientes suscetíveis de dar uma impressão errada quanto à origem do produto;

d) Qualquer outra prática suscetível de induzir o consumidor em erro quanto à verdadeira origem do produto.

3. As denominações de origem protegidas e as indicações geográficas protegidas não podem tornar-se genéricas na União, na aceção do artigo 101.o, n.o 1.

Artigo 104.o

Registo

A Comissão estabelece e mantém um registo eletrónico, acessí­ vel ao público, das denominações de origem protegidas e das indicações geográficas protegidas de vinhos. As denominações de origem e as indicações geográficas de produtos de países terceiros que estejam protegidas na União ao abrigo de um acordo internacional no qual a União seja parte contratante podem ser inscritas no registo. A menos que estejam especifi­ camente identificados nesse acordo como denominações de ori­ gem protegidas na aceção do presente regulamento, os nomes em questão são inscritos no registo como indicações geográficas protegidas.

Artigo 105.o

Alterações do caderno de especificações

Qualquer requerente que satisfaça as condições estabelecidas no artigo 95.o pode pedir a aprovação de uma alteração do caderno de especificações de uma denominação de origem protegida ou de uma indicação geográfica protegida, nomeadamente para ter em conta a evolução dos conhecimentos científicos e técnicos ou para rever a demarcação da zona geográfica a que se refere o artigo 94.o, n.o 2, segundo parágrafo, alínea d). O pedido deve descrever e fundamentar as alterações solicitadas.

Artigo 106.o

Cancelamento

A Comissão pode, por sua própria iniciativa ou mediante pe­ dido devidamente fundamentado de um Estado-Membro, de um país terceiro ou de uma pessoa singular ou coletiva com um interesse legítimo, adotar atos de execução que cancelem a pro­ teção de uma denominação de origem ou de uma indicação geográfica se tiver deixado de estar garantido o cumprimento do caderno de especificações correspondente.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 107.o

Nomes de vinhos atualmente protegidos

1. Os nomes de vinhos referidos nos artigos 51.o e 54.o do Regulamento (CE) n.o 1493/1999 do Conselho (3) e no ar­ tigo 28.o do Regulamento (CE) n.o 753/2002 da Comissão (4) ficam automaticamente protegidos ao abrigo do presente regu­ lamento. A Comissão inscreve-os no registo previsto no ar­ tigo 104.o do presente regulamento.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/723

(1) Diretiva 2008/95/CE do Parlamento Europeu e do Conselho, de 22 de outubro de 2008, que aproxima as legislações dos Estados- -Membros em matéria de marcas (JO L 299 de 8.11.2008, p. 25).

(2) Regulamento (CE) n.o 207/2009 do Conselho, de 26 de fevereiro de 2009, sobre a marca comunitária (JO L 78 de 24.3.2009, p. 1).

(3) Regulamento (CE) n.o 1493/1999 do Conselho, de 17 de maio de 1999, que estabelece a organização comum do mercado vitivinícola (JO L 179 de 14.7.1999, p. 1).

(4) Regulamento (CE) n.o 753/2002 da Comissão, de 29 de abril de 2002, que fixa certas normas de execução do Regulamento (CE) n.o 1493/1999 do Conselho no que diz respeito à designação, de­ nominação, apresentação e proteção de determinados produtos viti­ vinícolas (JO L 118 de 4.5.2002, p. 1).

2. A Comissão toma a correspondente medida formal de retirar os nomes de vinhos a que é aplicável o artigo 118.o-S, n.o 3, do Regulamento (CE) n.o 1234/2007 do registo previsto no artigo 104.o do presente regulamento por meio de atos de execução adotados sem aplicar o procedimento referido no ar­ tigo 229.o, n.os 2 ou 3, do presente regulamento.

3. O artigo 106.o não é aplicável aos nomes de vinhos atualmente protegidos a que se refere o presente artigo, n.o 1.

Até 31 de dezembro de 2014, a Comissão pode, por sua pró­ pria iniciativa, adotar atos de execução que cancelem a proteção dos nomes de vinhos atualmente protegidos a que se refere o n.o 1 do presente artigo, que não satisfaçam as condições esta­ belecidas no artigo 93.o.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

4. No que se refere à Croácia, os nomes de vinhos publica­ dos no Jornal Oficial da União Europeia (1) ficam protegidos ao abrigo do presente regulamento, sob reserva de um resultado favorável do procedimento de oposição. A Comissão inscreve-os no registo previsto no artigo 104.o.

Artigo 108.o

Taxas

Os Estados-Membros podem cobrar taxas destinadas a cobrir as despesas que tenham efetuado, incluindo as despesas decorren­ tes do exame dos pedidos de proteção, das declarações de opo­ sição, dos pedidos de alteração e dos pedidos de cancelamento ao abrigo da presente subsecção.

Artigo 109.o

Poderes delegados

1. A fim de ter em conta as características específicas da produção na área geográfica delimitada, a Comissão fica habili­ tada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam:

a) Critérios adicionais para a delimitação da área geográfica; e

b) Restrições e derrogações respeitantes à produção na área geográfica delimitada.

2. A fim de assegurar a qualidade e rastreabilidade dos pro­ dutos, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que fixem as condições em que o caderno de especificações pode incluir exigências adicionais.

3. A fim de salvaguardar a proteção dos interesses e direitos legítimos dos produtores e operadores, a Comissão fica habili­ tada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam:

a) O tipo de requerente que pode solicitar a proteção de uma denominação de origem ou de uma indicação geográfica;

b) As condições a observar relativamente aos pedidos de pro­ teção de uma denominação de origem ou de uma indicação geográfica, ao exame pela Comissão, ao procedimento de oposição e aos procedimentos de alteração, cancelamento e conversão de denominações de origem protegidas ou indica­ ções geográficas protegidas;

c) As condições aplicáveis aos pedidos transfronteiras;

d) As condições aplicáveis aos pedidos relativos a áreas geográ­ ficas situadas em países terceiros;

e) A data a partir da qual é aplicável a proteção ou a alteração da proteção;

f) As condições relativas às alterações do caderno de especifi­ cações.

4. A fim de assegurar um nível de proteção adequado, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita a restrições relativas ao nome protegido.

5. A fim de assegurar que os operadores económicos e as autoridades competentes não sejam indevidamente afetados pela aplicação da presente subsecção no que respeita aos nomes de vinhos a que foi concedida proteção antes de 1 de agosto de 2009, ou para os quais foi apresentado um pedido de proteção antes dessa data, a Comissão fica habilitada a adotar atos dele­ gados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam regras transitórias relativas:

a) Aos nomes de vinhos reconhecidos pelos Estados-Membros como denominações de origem ou indicações geográficas até 1 de agosto de 2009, e aos nomes de vinhos para os quais foi apresentado um pedido de proteção antes dessa data;

b) Aos vinhos colocados no mercado ou rotulados antes de uma data determinada;

c) Às alterações do caderno de especificações.

Artigo 110.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

1. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias relativas:

a) Às informações a indicar no caderno de especificações no que respeita à relação entre a área geográfica e o produto final;

b) À divulgação ao público das decisões de proteção ou de recusa;

c) Ao estabelecimento e à manutenção do registo referido no artigo 104.o;

PTL 347/724 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) JO C 116 de 14.4.2011, p. 12.

d) À conversão de uma denominação de origem protegida numa indicação geográfica protegida;

e) A apresentação de um pedido transfronteiras.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

2. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias no que respeita ao procedimento aplicável ao exame dos pedidos de proteção ou à aprovação de uma alteração de uma denominação de origem ou de uma indicação geográfica, bem como no que respeita ao procedi­ mento relativo aos pedidos de oposição, cancelamento ou con­ versão e à apresentação de informações sobre os nomes de vinhos atualmente protegidos, nomeadamente no que se refere:

a) Aos modelos dos documentos e ao formato de transmissão;

b) Aos prazos;

c) Às especificações dos factos, provas e documentos de apoio a apresentar para apoiar os pedidos.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 111.o

Outras competências de execução

Sempre que uma oposição seja considerada inadmissível, a Co­ missão adota um atos de execução, que a recuse por inadmis­ sibilidade. Esses atos de execução são adotados sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

S u b s e c ç ã o 3

M e n ç õ e s t r a d i c i o n a i s

Artigo 112.o

Definição

Por "menção tradicional" entende-se uma menção tradicional­ mente utilizada nos Estados-Membros relativamente a produtos referidos no artigo 92.o, n.o 1, para:

a) Indicar que o produto tem uma denominação de origem protegida ou uma indicação geográfica protegida ao abrigo do direito nacional ou da União;

b) Designar o método de produção ou de envelhecimento ou a qualidade, a cor, o tipo de lugar ou um acontecimento ligado à história do produto com uma denominação de origem protegida ou uma indicação geográfica protegida.

Artigo 113.o

Proteção

1. Só podem ser utilizadas menções tradicionais protegidas para produtos que tenham sido produzidos em conformidade com a definição constante do artigo 112.o, n.o 1.

As menções tradicionais são protegidas contra a utilização ile­ gal.

2. As menções tradicionais são protegidas, apenas na língua e em relação às categorias de produtos vitivinícolas que sejam objeto do pedido, contra:

a) Qualquer usurpação da menção, inclusivamente quando esta for acompanhada de termos como "género", "tipo", "méto­ do", "estilo", "imitação", "sabor", "como" ou similares;

b) Qualquer outra indicação falsa ou enganosa relativamente à natureza, às características ou às qualidades essenciais do produto, no acondicionamento ou na embalagem, em mate­ rial publicitário ou em documentação relacionada com o produto;

c) Qualquer outra prática suscetível de induzir o consumidor em erro, designadamente fazendo crer que o vinho reúne as condições para a utilização da menção tradicional protegida em causa.

3. As menções tradicionais não podem tornar-se genéricas na União.

Artigo 114.o

Poderes delegados

1. A fim de assegurar um nível de proteção adequado, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita à língua e à ortografia da menção tradicional a proteger.

2. A fim de salvaguardar a proteção dos interesses e direitos legítimos dos produtores e operadores, a Comissão fica habili­ tada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam:

a) O tipo de requerentes que podem solicitar a proteção de uma menção tradicional;

b) As condições de validade de um pedido de proteção de uma menção tradicional;

c) Os motivos da oposição a uma pretensão de reconhecimento de uma menção tradicional;

d) O âmbito da proteção e a relação com marcas, menções tradicionais protegidas, denominações de origem protegidas ou indicações geográficas protegidas, homónimos ou certos nomes de castas;

e) Os motivos de cancelamento de uma menção tradicional;

f) A data de apresentação de um pedido de proteção de uma menção tradicional ou de um pedido de oposição ou cance­ lamento;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/725

g) Os procedimentos a seguir relativamente aos pedidos de proteção de uma menção tradicional, incluindo o exame pela Comissão, o procedimento de oposição e os procedi­ mentos de cancelamento e alteração;

3. A fim de ter em conta as características específicas do comércio entre a União e determinados países terceiros, a Co­ missão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que fixem as condições em que as menções tradi­ cionais podem ser utilizadas em produtos de países terceiros e que estabeleçam derrogações do artigo 112.o e do artigo 113.o, n.o 2.

Artigo 115.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

1. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias no que respeita ao procedimento aplicável ao exame dos pedidos de proteção ou à aprovação de uma alteração de uma menção tradicional, bem como no que respeita ao procedimento relativo aos pedidos de oposição ou cancelamento, nomeadamente no que se refere:

a) Aos modelos dos documentos e ao formato de transmissão;

b) Aos prazos;

c) Às especificações dos factos, provas e documentos de apoio a apresentar para apoiar os pedidos;

d) Às regras de execução relativas à disponibilização das men­ ções tradicionais protegidas ao público.

2. A Comissão adota atos de execução que aceitam ou recu­ sam o pedido de proteção de uma menção tradicional ou o pedido de alteração de uma menção protegida ou de cancela­ mento da proteção de uma menção tradicional.

3. A Comissão adota atos de execução que determinam a proteção das menções tradicionais em relação às quais um pe­ dido de proteção tenha sido deferido, nomeadamente por meio da sua classificação nos termos do artigo 112.o e da publicação de uma definição e/ou das condições de utilização.

4. Os atos de execução referidos nos n.os 1, 2 e 3 do pre­ sente artigo são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 116.o

Outras competências de execução

Sempre que uma oposição seja considerada inadmissível, a Co­ missão adota um ato de execução que a recuse por inadmissi­ bilidade. Esse ato de execução é adotados sem aplicação do procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

S e c ç ã o 3

R o t u l a g e m e a p r e s e n t a ç ã o n o s e t o r v i t i v i ­ n í c o l a

Artigo 117.o

Definição

Para efeitos da presente secção, entende-se por:

a) "Rotulagem", todas as indicações, menções, marcas de fa­ brico ou comerciais, imagens ou símbolos que figurem em qualquer embalagem, documento, aviso, rótulo, anel ou gar­ gantilha que acompanhem ou se refiram a um dado produto;

b) "Apresentação", toda a informação transmitida aos consumi­ dores através da embalagem do produto em causa, inclusive através da forma e do tipo das garrafas.

Artigo 118.o

Aplicabilidade das regras horizontais

Salvo disposição em contrário do presente regulamento, a Di­ retiva 89/396/CEE do Conselho (1), a Diretiva 2000/13/CE, a Diretiva 2007/45/CE do Parlamento Europeu e do Conselho (2), a Diretiva 2008/95/CE e o Regulamento (UE) n.o 1169/2011 aplicam-se à rotulagem e à apresentação.

A rotulagem dos produtos referidos no Anexo VII, Parte II, pontos 1 a 11, 13, 15 e 16, só pode ser completada por indicações diferentes das previstas no presente regulamento se as mesmas respeitarem os requisitos previstos na Diretiva 2000/13/CE ou no Regulamento (UE) n.o 1169/2011.

Artigo 119.o

Indicações obrigatórias

1. A rotulagem e a apresentação dos produtos referidos no Anexo VII, Parte II, pontos 1 a 11, 13, 15 e 16, comercializados na União ou destinados a exportação, ostentam as seguintes indicações obrigatórias:

a) Denominação da categoria do produto vitivinícola nos ter­ mos do Anexo VII, Parte II;

b) Para vinhos com denominação de origem protegida ou in­ dicação geográfica protegida:

i) menções "denominação de origem protegida" ou "indica­ ção geográfica protegida", e

ii) nome da denominação de origem protegida ou da indi­ cação geográfica protegida;

PTL 347/726 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Diretiva 89/396/CEE do Conselho, de 14 de junho de 1989, relativa às menções ou marcas que permitem identificar o lote ao qual pertence um género alimentício (JO L 186 de 30.6.1989, p. 21).

(2) Diretiva 2007/45/CE do Parlamento Europeu e do Conselho, de 5 de setembro de 2007, que estabelece as regras relativas às quantidades nominais dos produtos pré-embalados, revoga as Diretivas 75/106/CEE e 80/232/CEE do Conselho e altera a Diretiva 76/211/CEE do Conselho (JO L 247 de 21.9.2007, p. 17).

c) Título alcoométrico volúmico adquirido;

d) Indicação da proveniência;

e) Indicação do engarrafador ou, em caso de vinho espumante natural, vinho espumante gaseificado, vinho espumante de qualidade ou vinho espumante de qualidade aromático, nome do produtor ou do vendedor;

f) Indicação do importador, em caso de vinhos importados; e

g) Indicação do teor de açúcar, em caso de vinho espumante natural, vinho espumante gaseificado, vinho espumante de qualidade ou vinho espumante de qualidade aromático.

2. Em derrogação do n.o 1, alínea a), a referência à categoria do produto vitivinícola pode ser omitida no caso de vinhos cujo rótulo inclua o nome de uma denominação de origem protegida ou de uma indicação geográfica protegida.

3. Em derrogação do n.o 1, alínea b), a referência aos termos "denominação de origem protegida" ou "indicação geográfica protegida" pode ser omitida nos seguintes casos:

a) Quando o rótulo ostentar uma menção tradicional nos ter­ mos do artigo 112.o, alínea a), de acordo com a especifica­ ção de produto prevista no artigo 94.o, n.o 2;

b) Em circunstâncias excecionais e devidamente justificadas a determinar pela Comissão, por meio de atos delegados ado­ tados nos termos do artigo 227.o, a fim de assegurar a observância de práticas de rotulagem existentes.

Artigo 120.o

Indicações facultativas

1. A rotulagem e a apresentação dos produtos referidos no Anexo VII, Parte II, pontos 1 a 11, 13, 15 e 16, podem, nomeadamente, ostentar as seguintes indicações facultativas:

a) Ano de colheita;

b) Nome de uma ou mais castas de uva de vinho;

c) No caso de vinhos não referidos no artigo 119.o, n.o 1, alínea g), menções que indiquem o teor de açúcar;

d) No caso de vinhos com denominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida, menções tradicionais nos termos do artigo 112., alínea b);

e) Símbolo da União que represente a denominação de origem protegida ou a indicação geográfica protegida;

f) Menções que se refiram a certos métodos de produção;

g) No caso de vinhos com uma denominação de origem pro­ tegida ou uma indicação geográfica protegida, nome de outra unidade geográfica menor ou maior do que a área subjacente à denominação de origem ou indicação geográfica.

2. Sem prejuízo do artigo 100.o, n.o 3, no que respeita à utilização das indicações referidas no n.o 1, alíneas a) e b), do presente artigo, para vinhos sem denominação de origem pro­ tegida ou indicação geográfica protegida:

a) Os Estados-Membros adotam disposições legislativas, regula­ mentares ou administrativas para assegurar os procedimentos de certificação, aprovação e verificação a fim de garantir a veracidade das informações em causa;

b) Os Estados-Membros podem, com base em critérios objeti­ vos e não discriminatórios e considerando devidamente a concorrência leal, para vinhos produzidos a partir de castas de uva de vinho no seu território, estabelecer listas de castas de uva de vinho excluídas, em especial se:

i) houver risco de confusão dos consumidores quanto à verdadeira origem do vinho devido ao facto de a casta ser parte integrante de uma denominação de origem pro­ tegida ou indicação geográfica protegida já existente,

ii) os controlos não forem eficazes em termos de custos devido ao facto de a casta em causa representar uma parte muito pequena da vinha do Estado-Membro;

c) Nas misturas de vinhos provenientes de diferentes Estados- -Membros, não é permitida a referência da casta de uva de vinho na rotulagem, a não ser que os Estados-Membros em causa tomem uma decisão em contrário e garantam a viabi­ lidade dos procedimentos de certificação, aprovação e verifi­ cação pertinentes.

Artigo 121.o

Línguas

1. As indicações obrigatórias e facultativas a que se referem os artigos 119.o e 120.o, quando expressas por palavras, devem figurar em uma ou mais línguas oficiais da União.

2. Não obstante n.o 1, o nome de uma denominação de origem protegida ou de uma indicação geográfica protegida ou de uma menção tradicional referida no artigo 112.o, alínea b), deve ser expresso no rótulo na língua ou línguas para as quais se aplica a proteção. No caso das denominações de origem protegidas, das indicações geográficas protegidas ou das deno­ minações específicas nacionais que utilizem um alfabeto não latino, o nome pode ser também expresso em uma ou mais línguas oficiais da União.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/727

Artigo 122.o

Poderes delegados

1. A fim de ter em conta as características específicas do setor do vinho, a Comissão fica habilitada a adotar atos dele­ gados, nos termos do artigo 227.o, relativos a regras e restrições no que respeita:

a) À apresentação e utilização das indicações de rotulagem, com exceção das previstas na presente secção;

b) Às indicações obrigatórias, relativamente:

i) às menções a utilizar para formular as indicações obri­ gatórias e às respetivas condições de utilização,

ii) às menções a uma exploração e às respetivas condições de utilização,

iii) às disposições que permitem aos Estados-Membros pro­ dutores estabelecer regras adicionais relativas a indicações obrigatórias,

iv) às disposições que permitem outras derrogações, para além das referidas no artigo 119.o, n.o 2, no que respeita à omissão da referência à categoria do produto vitiviní­ cola; e

v) às disposições relativas à utilização das línguas;

c) Às indicações facultativas, relativamente:

i) às menções a utilizar para formular as indicações facul­ tativas e às respetivas condições de utilização,

ii) às disposições que permitem aos Estados-Membros pro­ dutores estabelecer regras adicionais relativas a indicações facultativas;

d) À apresentação, relativamente:

i) às condições de utilização de determinadas formas de garrafa e a uma lista de determinadas formas de garrafa específicas,

ii) às condições de utilização de garrafas e dispositivos de fecho de tipo "vinho espumante",

iii) às disposições que permitem aos Estados-Membros pro­ dutores estabelecer regras adicionais relativas à apresen­ tação,

iv) às disposições relativas à utilização das línguas.

2. A fim de salvaguardar a proteção dos interesses legítimos dos operadores, a Comissão fica habilitada a adotar atos dele­ gados, nos termos do artigo 227.o, relativos às regras aplicáveis

à rotulagem e apresentação temporárias de vinhos com deno­ minação de origem ou indicação geográfica, caso a denomina­ ção de origem ou indicação geográfica em causa satisfaça as exigências necessárias.

3. A fim de assegurar que os operadores económicos não sejam prejudicados, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, relativos a disposições transitórias no que respeita ao vinho colocado no mercado e rotulado nos termos das regras pertinentes aplicáveis antes de 1 de agosto de 2009.

4. A fim de ter em conta as características específicas do comércio entre a União e determinados países terceiros, a Co­ missão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, relativos a derrogações da presente secção no que respeita aos produtos a exportar sempre que exigido pelo direito do país terceiro em causa.

Artigo 123.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias no que respeita aos procedimentos e aos critérios técnicos aplicáveis à presente secção, incluindo as me­ didas necessárias para os procedimentos de certificação, aprova­ ção e verificação aplicáveis aos vinhos sem denominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida. Os referi­ dos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

CAPÍTULO II

Disposições específicas para certos setores

S e c ç ã o 1

A ç ú c a r

Artigo 124.o

Duração

Com exceção dos artigos 125.o e 126.o, a presente secção é aplicável até ao fim da campanha de comercialização 2016/2017.

S u b s e c ç ã o 1

M e d i d a s e s p e c í f i c a s

Artigo 125.o

Acordos no setor do açúcar

1. As condições de compra de beterraba sacarina e de cana- -de-açúcar, incluindo os contratos de entrega celebrados antes da sementeira, são reguladas por acordos escritos interprofissionais celebrados entre, por um lado, produtores de beterraba sacarina e de cana-de-açúcar da União ou, em sua representação, orga­ nizações dos quais sejam membros e, por outro, empresas açu­ careiras da União ou, em sua representação, as organizações das quais sejam membros.

2. Os acordos interprofissionais descritos no Anexo II, Parte II, Secção A, ponto 6, devem ser notificados pelas empresas açucareiras às autoridades competentes do Estado-Membro em que as referidas empresas produzem açúcar.

PTL 347/728 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

3. A partir de 1 de outubro de 2017, os acordos interpro­ fissionais devem estar nos termos das condições de compra estabelecidas no Anexo X.

4. A fim de ter em conta as características específicas do setor do açúcar e o desenvolvimento do setor no período sub­ sequente ao fim das quotas de produção, a Comissão fica ha­ bilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) À atualização dos termos a que se refere o Anexo II, Parte II, Secção A;

b) À atualização das condições de compra aplicáveis à beterraba a que se refere o Anexo X;

c) Ao estabelecimento de regras adicionais sobre a determina­ ção do peso bruto, da tara e do teor de açúcar da beterraba sacarina entregue a uma empresa e sobre a polpa de beterraba.

5. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias à aplicação do presente artigo, no­ meadamente no que diz respeito aos procedimentos, às notifi­ cações e à assistência administrativa no caso de acordos inter­ profissionais que abranjam mais do que um Estado-Membro. Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 126.o

Comunicação dos preços no mercado do açúcar

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam um sistema de informação sobre os preços no mercado do açúcar, que inclua um sistema de publicação dos níveis de preços desse mercado. Os referidos atos de execução são adotados pelo pro­ cedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

O sistema referido no primeiro parágrafo baseia-se nas infor­ mações fornecidas pelas empresas produtoras de açúcar branco ou por outros operadores que participem no comércio de açú­ car. Estas informações são tratadas confidencialmente.

A Comissão assegura que não são publicados preços específicos ou nomes de operadores económicos individuais.

S u b s e c ç ã o 2

R e q u i s i t o s a p l i c á v e i s a o s e t o r d o a ç ú c a r d u r a n t e o p e r í o d o r e f e r i d o n o a r t i g o 1 2 4 . o

Artigo 127.o

Contratos de entrega

1. Para além dos requisitos impostos no artigo 125.o, n.o 1, os acordos interprofissionais devem satisfazer as condições de compra estabelecidas no Anexo XI.

2. Nos contratos de entrega, é feita uma distinção, consoante as quantidades de açúcar a fabricar a partir da beterraba açuca­ reira correspondam:

a) A açúcar de quota; ou

b) A açúcar extra quota.

3. As empresas açucareiras transmitem ao Estado-Membro no qual produzem o açúcar as seguintes informações:

a) As quantidades de beterraba a que se refere o n.o 2, alínea a), relativamente às quais tenham celebrado, antes da sementei­ ra, contratos de entrega, bem como o teor de açúcar na base dos contratos;

b) O rendimento correspondente previsto.

Os Estados-Membros podem solicitar informações adicionais.

4. As empresas açucareiras que não tenham celebrado con­ tratos de entrega, antes da sementeira, ao preço mínimo para a beterraba de quota, a que se refere o artigo 135.o, em relação a uma quantidade de beterraba equivalente à quota de açúcar que detenham, ajustada, se for caso disso, pelo coeficiente de reti­ rada preventiva fixado nos termos do artigo 130.o, n.o 2, pri­ meiro parágrafo, são obrigadas a pagar, pelo menos, o preço mínimo da beterraba de quota por toda a beterraba sacarina que transformem em açúcar.

5. Sob reserva da aprovação do Estado-Membro em causa, os n.os 2, 3 e 4 podem ser derrogados por acordos interprofissio­ nais.

6. Na falta de acordos interprofissionais, o Estado-Membro em causa toma as medidas necessárias, compatíveis com o pre­ sente regulamento, para proteger os interesses das partes envol­ vidas.

Artigo 128.o

Encargo à produção

1. É imposto um encargo à produção às quotas de açúcar, de isoglicose e de xarope de inulina atribuídas às empresas produ­ toras de açúcar, isoglicose ou xarope de inulina referidas no artigo 136.o, n.o 2.

2. As medidas relativas à fixação do encargo à produção respeitante ao açúcar de quota, à isoglicose de quota e ao xarope de inulina de quota, referido no n.o 1, são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

Artigo 129.o

Restituição à produção

1. Pode ser concedida uma restituição à produção para os produtos do setor do açúcar indicados no Anexo I, Parte III, alíneas b) a e), se não estiverem disponíveis açúcar excedentário ou açúcar importado, isoglicose excedentária ou xarope de inu­ lina excedentário, a preços correspondentes ao preço no mer­ cado mundial, para o fabrico dos produtos referidos no ar­ tigo 140.o, n.o 2, segundo parágrafo, alíneas b) e c).

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/729

2. As medidas relativas à fixação da restituição à produção referida no n.o 1 são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

Artigo 130.o

Retirada de açúcar do mercado

1. Para evitar situações de queda súbita dos preços no mer­ cado interno e corrigir as situações de sobreprodução determi­ nadas com base nas estimativas de abastecimento, e tendo em conta as obrigações da União decorrentes de acordos interna­ cionais concluídos ao abrigo do TFUE, a Comissão pode adotar atos de execução que retirem do mercado, para determinada campanha de comercialização, as quantidades de açúcar ou iso­ glicose produzidas dentro da quota que ultrapassem o limiar calculado nos termos do n.o 2.

2. O limiar de retirada referido no n.o 1 é calculado, para cada empresa que detenha uma quota, multiplicando essa quota por um coeficiente. A Comissão pode adotar atos de execução que fixem esse coeficiente para uma campanha de comerciali­ zação, até 28 de fevereiro da campanha de comercialização anterior, com base na evolução esperada para os mercados.

Com base na atualização da evolução do mercado, a Comissão pode, até 31 de outubro da campanha de comercialização em causa, adotar atos de execução ajustando ou, caso não tenha sido fixado um coeficiente nos termos do primeiro parágrafo, fixando um coeficiente.

3. Cada empresa titular de uma quota armazena, a expensas próprias, até ao início da campanha de comercialização seguin­ te, o açúcar produzido dentro da quota para além do limiar calculado nos termos do n.o 2. As quantidades de açúcar, de isoglicose ou de xarope de inulina retiradas do mercado durante uma campanha de comercialização são tratadas como sendo as primeiras quantidades produzidas dentro da quota da campanha de comercialização seguinte.

Em derrogação do primeiro parágrafo, tendo em conta a evo­ lução esperada para o mercado do açúcar, a Comissão pode adotar atos de execução determinando que, para a campanha de comercialização em curso, para a campanha de comerciali­ zação seguinte ou para ambas, toda ou parte da quantidade de açúcar, isoglicose ou xarope de inulina retirada do mercado seja considerada como:

a) Açúcar, isoglicose ou xarope de inulina excedentários e dis­ poníveis para passar a açúcar, isoglicose ou xarope de inulina industriais, ou

b) Produção temporária dentro da quota, uma parte da qual pode ficar reservada para exportação, no respeito dos com­ promissos da União decorrentes dos acordos internacionais celebrados nos termos do TFUE.

4. Se o abastecimento de açúcar da União for inadequado, a Comissão pode adotar atos de execução permitindo que

determinada quantidade de açúcar, isoglicose ou xarope de inu­ lina retirada do mercado seja vendida no mercado da União antes do final do período de retirada.

5. Caso o açúcar retirado seja tratado como sendo a primeira produção de açúcar da campanha de comercialização seguinte, aos produtores de beterraba é pago o preço mínimo dessa campanha de comercialização, a que se refere o artigo 135.o.

Caso o açúcar retirado seja convertido em açúcar industrial ou seja exportado ao abrigo do n.o 3, segundo parágrafo, alíneas a) ou b), do presente artigo, não se aplicam os requisitos do artigo 135.o relativos ao preço mínimo.

Caso o açúcar retirado seja vendido no mercado da União antes do final do período de retirada nos termos do n.o 4 do presente artigo, aos produtores de beterraba é pago o preço mínimo da campanha de comercialização em curso.

6. Os atos de execução ao abrigo do presente artigo são adotados pelo procedimento de exame referido no artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 131.o

Mecanismo temporário de gestão do mercado

1. Durante o período a que se refere o artigo 124.o, a Co­ missão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medi­ das necessárias para garantir uma oferta suficiente de açúcar no mercado da União. Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Tais medidas podem, tendo em conta a quantidade e o tempo necessários, ajustar o nível dos direitos a pagar sobre o açúcar bruto importado.

No âmbito do mecanismo temporário de gestão do mercado, as medidas relativas à fixação de uma imposição sobre os exceden­ tes são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

2. A Comissão adota atos de execução que determinam a quantidade apropriada de açúcar extra quota e de açúcar bruto importado que pode ser colocada no mercado da União. Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 132.o

Poderes delegados

A fim de ter em conta as características específicas do setor do açúcar e assegurar que os interesses de todas as partes são tidos em conta, e dada a necessidade de evitar qualquer perturbação do mercado, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) Às condições de compra e aos contratos de entrega a que se refere o artigo 127.o;

PTL 347/730 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

b) À atualização das condições de compra aplicáveis à beterraba a que se refere o Anexo XI;

c) Aos critérios a aplicar pelas empresas açucareiras na repar­ tição, entre os vendedores de beterraba, das quantidades de beterraba abrangidas nos contratos de entrega celebrados antes da sementeira, como previsto no artigo 127.o, n.o 3.

Artigo 133.°

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as medidas necessárias à aplicação da presente subsecção no que diz respeito aos procedimentos, ao teor e aos critérios técnicos.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S u b s e c ç ã o 3

R e g i m e d e r e g u l a ç ã o d a p r o d u ç ã o

Artigo 134.o

Regime de quotas no setor do açúcar

1. É aplicado um regime de quotas à produção de açúcar, de isoglicose e de xarope de inulina.

2. No que respeita ao regime de quotas referido no n.o 1 do presente artigo, se um produtor exceder a quota correspondente e não utilizar as quantidades excedentárias tal como estabelecido no artigo 139.o, é aplicada a tais quantidades uma imposição sobre os excedentes, nas condições fixadas nos artigos 139.o a 142.o.

Artigo 135.o

Preço mínimo da beterraba

O Conselho determina o preço mínimo da beterraba de quota nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

Artigo 136.o

Atribuição das quotas

1. As quotas de produção de açúcar, de isoglicose e de xa­ rope de inulina, a nível nacional ou regional, são fixadas no Anexo XII.

2. Os Estados-Membros devem atribuir uma quota a cada empresa produtora de açúcar, de isoglicose ou de xarope de inulina estabelecida no seu território e aprovada ao abrigo do artigo 137.o.

A quota atribuída a cada empresa é igual à quota que tiver sido atribuída à empresa em causa para a campanha de comerciali­ zação de 2010/2011, no âmbito do Regulamento (CE) n.o 1234/2007.

3. Em caso de atribuição de uma quota a uma empresa açucareira que disponha de mais do que uma unidade de pro­ dução, os Estados-Membros adotam as medidas que considerem necessárias para terem devidamente em conta os interesses dos produtores de beterraba açucareira e de cana-de-açúcar.

Artigo 137.o

Empresas aprovadas

1. Os Estados-Membros aprovam, a pedido, as empresas pro­ dutoras de açúcar, isoglicose ou xarope de inulina, bem como as empresas que transformem esses produtos num produto in­ cluído na lista referida no artigo 140.o, n.o 2, desde que as empresas:

a) Façam prova da sua capacidade profissional de produção;

b) Concordem em prestar as informações requeridas e em se submeter aos controlos relacionados com o presente regula­ mento;

c) Não sejam objeto de suspensão ou retirada da aprovação.

2. As empresas aprovadas comunicam ao Estado-Membro em cujo território tiver lugar a colheita de beterraba ou de cana, ou for efetuada a refinação, as seguintes informações:

a) As quantidades de beterraba ou de cana que tenham sido objeto de um contrato de entrega, bem como os rendimen­ tos correspondentes de beterraba ou de cana e de açúcar previstos por hectare;

b) Os dados relativos às entregas previstas e efetivas de beter­ raba açucareira, cana-de-açúcar e açúcar bruto, e à produção de açúcar e às existências de açúcar;

c) As quantidades de açúcar branco vendidas e os preços e condições correspondentes.

Artigo 138.o

Reatribuição e redução de quotas a nível nacional

1. Os Estados-Membros podem reduzir até 10 % a quota de açúcar ou de isoglicose atribuída a uma empresa estabelecida no seu território. Ao fazê-lo, os Estados Membros aplicam critérios objetivos e não discriminatórios.

2. Os Estados-Membros podem transferir quotas entre em­ presas de acordo com as regras estabelecidas no anexo XIII, tomando em consideração os interesses de cada uma das partes envolvidas, nomeadamente os produtores de beterraba açuca­ reira e de cana-de-açúcar.

3. As quantidades reduzidas ao abrigo dos n.os 1 e 2 são atribuídas pelo Estado-Membro em causa a uma ou mais em­ presas estabelecidas no seu território, quer disponham de uma quota quer não.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/731

Artigo 139.o

Produção extra quota

1. O açúcar, a isoglicose e o xarope de inulina produzidos além da quota referida no artigo 136.o durante uma campanha de comercialização podem ser:

a) Utilizados na elaboração de determinados produtos, a que se refere o artigo 140.o;

b) Objeto de reporte para a quota de produção da campanha de comercialização seguinte, nos termos do artigo 141.o;

c) Utilizados no âmbito do regime específico de abastecimento das regiões ultraperiféricas, nos termos do Capítulo III do Regulamento (UE) n.o 228/2013 do Parlamento Europeu e do Conselho (1);

d) Exportados, dentro de limites quantitativos a ser fixados pela Comissão, por meio de atos de execução, no respeito dos compromissos decorrentes dos acordos internacionais cele­ brados nos termos do TFUE;

e) Colocados no mercado interno, em conformidade com o mecanismo descrito no artigo 131.o, para fins de ajusta­ mento da oferta à procura com base nas estimativas das necessidades abastecimento.

As medidas previstas no n.o 1, alínea e), do presente artigo são aplicadas antes da ativação das medidas destinadas a prevenir perturbações do mercado nos termos do artigo 219.o, n.o 1.

As outras quantidades excedentárias são sujeitas à imposição sobre os excedentes referida no artigo 142.o.

2. Os atos de execução não abrigo do presente artigo são adotados pelo procedimento de exame referido no artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 140.o

Açúcar industrial

1. O açúcar industrial, a isoglicose industrial e o xarope de inulina industrial ficam reservados para a produção de um dos produtos referidos no n.o 2 se:

a) Tiverem sido objeto de um contrato de entrega, celebrado antes do final da campanha de comercialização, entre um produtor e um utilizador aprovados nos termos do artigo 137.o;

b) Forem entregues ao utilizador o mais tardar em 30 de no­ vembro da campanha de comercialização seguinte.

2. A fim de ter em conta a evolução técnica, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o.o, que estabeleçam uma lista dos produtos em cujo fabrico podem ser utilizados açúcar, isoglicose ou xarope de inulina industriais.

A lista inclui, nomeadamente:

a) Bioetanol, álcool, rum, leveduras vivas e quantidades de xa­ ropes para barrar e de xaropes para transformar em "Rinse appelstroop";

b) Certos produtos industriais sem açúcar, mas que são trans­ formados utilizando açúcar, isoglicose ou xarope de inulina;

c) Certos produtos da indústria química ou farmacêutica que contenham açúcar, isoglicose ou xarope de inulina.

Artigo 141.o

Reporte de açúcar excedentário

1. Uma empresa pode decidir efetuar o reporte, para a cam­ panha de comercialização seguinte, da totalidade ou de uma parte da sua produção que exceda a quota de açúcar, de iso­ glicose ou de xarope de inulina de que disponha, para ser tratada como produção dessa campanha. Sem prejuízo do n.o 3, essa decisão é irrevogável.

2. As empresas que tomem a decisão referida no n.o 1:

a) Devem comunicar ao Estado-Membro em causa, antes de uma data a determinar por este:

i) entre 1 de fevereiro e 31 de agosto da campanha de comercialização em curso, as quantidades de açúcar de cana objeto de reporte;

ii) entre 1 de fevereiro e 31 de agosto da campanha de comercialização em curso, as restantes quantidades de açúcar de beterraba, isoglicose e xarope de inulina objeto de reporte;

b) Devem comprometer-se a armazenar essas quantidades, a expensas próprias, até ao final da campanha de comerciali­ zação em curso.

3. Se a produção definitiva de uma empresa na campanha de comercialização em causa for inferior à estimativa feita aquando da decisão tomada nos termos do n.o 1, a quantidade objeto de reporte pode ser ajustada, o mais tardar em 31 de outubro da campanha de comercialização seguinte, com efeitos retroativos.

4. As quantidades objeto de reporte são consideradas as pri­ meiras quantidades produzidas dentro da quota da campanha de comercialização seguinte.

PTL 347/732 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (UE) n.o 228/2013 do Parlamento Europeu e do Con­ selho, de 13 de março de 2013, que estabelece medidas específicas no domínio da agricultura a favor das regiões ultraperiféricas da União e revoga o Regulamento (CE) n.o 247/2006 do Conselho (JO L 78 de 20.3.2013, p. 23).

5. O açúcar armazenado durante uma campanha de comer­ cialização ao abrigo do presente artigo não pode ser objeto de quaisquer outras medidas de armazenagem previstas nos artigos 16.o e 130.o.

Artigo 142.o

Imposição sobre os excedentes

1. É aplicada uma imposição sobre os excedentes às quanti­ dades de:

a) Açúcar excedentário, de isoglicose excedentária e de xarope de inulina excedentário produzidas numa campanha de co­ mercialização, exceto em relação às quantidades objeto de reporte para a quota de produção da campanha de comer­ cialização seguinte e armazenadas, nos termos do ar­ tigo 141.o, e em relação às quantidades a que se refere o artigo 139.o, n.o 1, primeiro parágrafo, alíneas c), d) e e);

b) Açúcar industrial, de isoglicose industrial e de xarope de inulina industrial em relação às quais não tenha sido apre­ sentada prova de que foram utilizadas num dos produtos referidos no artigo 140.o, n.o 2, num prazo a determinar pela Comissão através de atos de execução;

c) Açúcar, de isoglicose e de xarope de inulina retiradas do mercado nos termos do artigo 130.o e relativamente às quais não tenham sido cumpridas as obrigações previstas no ar­ tigo 130.o, n.o 3.

Os atos de execução ao abrigo do primeiro parágrafo, alínea b), são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

2. As medidas relativas à fixação de uma imposição sobre os excedentes, referida no n.o 1, são tomadas pelo Conselho nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

Artigo 143.o

Poderes delegados

1. A fim de assegurar que as empresas referidas no ar­ tigo 137.o respeitem as suas obrigações, a Comissão fica habi­ litada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam as regras relativas à concessão e à retirada de apro­ vação a essas empresas, bem como os critérios aplicáveis às sanções administrativas.

2. A fim de ter em conta as características específicas do setor do açúcar e de assegurar que os interesses de todas as partes sejam devidamente tidos em conta, a Comissão fica ha­ bilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam o significado das condições de funcionamento do regime de quotas, bem como as condições que regem as vendas às regiões ultraperiféricas.

3. A fim de assegurar que os produtores sejam estreitamente associados à decisão de efetuar o reporte de uma determinada quantidade de produção, a Comissão fica habilitada a adotar

atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam as regras relativas ao reporte de açúcar.

Artigo 144.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

Em relação às empresas referidas no artigo 137.o, a Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as regras sobre:

a) Os pedidos de aprovação apresentados pelas empresas, os registos a manter pelas empresas aprovadas e as informações a apresentar pelas empresas aprovadas;

b) O sistema de controlos das empresas aprovadas a efetuar pelos Estados-Membros;

c) As comunicações dos Estados-Membros à Comissão e às empresas aprovadas;

d) A entrega de matérias-primas às empresas, incluindo os con­ tratos de entrega e as notas de entrega;

e) A equivalência relativamente ao açúcar a que se refere o artigo 139.o, n.o 1, primeiro parágrafo, alínea a);

f) O regime específico de abastecimento das regiões ultraperi­ féricas;

g) As exportações a que se refere o artigo 139.o, n.o 1, primeiro parágrafo, alínea d);

h) A cooperação dos Estados-Membros para assegurar controlos efetivos;

i) A alteração das datas estabelecidas no artigo 141.o para campanhas de comercialização específicas;

j) O estabelecimento da quantidade excedentária, as comunica­ ções e o pagamento da imposição sobre os excedentes a que se refere o artigo 142.o;

k) A adoção de uma lista de refinarias a tempo inteiro, na aceção do Anexo II, Parte II, Secção B, ponto 6.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S e c ç ã o 2

V i t i v i n i c u l t u r a

Artigo 145.o

Cadastro vitícola e inventário do potencial de produção

1. Os Estados-Membros mantêm um cadastro vitícola que contém informações atualizadas sobre o potencial de produção. A partir de 1 de janeiro de 2016, esta obrigação só é aplicada no caso de os Estados-Membros aplicarem o regime de autori­ zações de plantações de vinhas a que se refere o Título I, Capítulo III, ou um programa de apoio nacional.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/733

2. Até 31 de dezembro de 2015, os Estados-Membros em que a superfície total plantada com castas de uva de vinho classificadas nos termos do artigo 81.o, n.o 2, seja inferior a 500 hectares não ficam sujeitos à obrigação estabelecida no n.o 1 do presente artigo.

3. Os Estados-Membros que prevejam a reestruturação e re­ conversão de vinhas nos seus programas de apoio, nos termos do artigo 46.o, transmitem anualmente à Comissão, até 1 de março, um inventário atualizado do seu potencial de produção, com base no cadastro vitícola. A partir de 1 de janeiro de 2016, as modalidades que dizem respeito à comunicação à Comissão das informações relativas às zonas vitícolas devem ser estabele­ cidas pela Comissão por meio de um ato de execução. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

4. A fim de facilitar o acompanhamento e a verificação do potencial de produção pelos Estados-Membros, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita às regras relativas ao teor do cadastro vitícola e às isenções.

Artigo 146.o

Autoridades nacionais competentes no setor vitivinícola

1. Sem prejuízo de quaisquer outras disposições do presente regulamento relativas à determinação das autoridades nacionais competentes, os Estados-Membros designam uma ou várias au­ toridades responsáveis por garantir a observância da regulamen­ tação da União no setor vitivinícola. Nomeadamente, os Esta­ dos-Membros designam os laboratórios autorizados a realizar análises oficiais no setor vitivinícola. Os laboratórios designados devem satisfazer os critérios gerais aplicáveis ao funcionamento dos laboratórios de ensaio estabelecidos na norma ISO/IEC 17025.

2. Os Estados-Membros comunicam à Comissão os nomes e os endereços das autoridades e dos laboratórios referidos no n.o 1. A Comissão põe estas informações à disposição do pú­ blico e atualiza-as periodicamente.

Artigo 147.o

Documentos de acompanhamento e registo

1. Os produtos do setor vitivinícola são postos em circulação na União acompanhados de um documento oficialmente apro­ vado.

2. As pessoas singulares ou coletivas ou os agrupamentos de pessoas que, no exercício da sua profissão, estejam na posse de produtos do setor vitivinícola, nomeadamente os produtores, engarrafadores, transformadores e negociantes, mantêm registos de entrada e de saída desses produtos.

3. A fim de facilitar o transporte de produtos vitivinícolas e a sua verificação pelos Estados-Membros, a Comissão fica habili­ tada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita:

a) Às regras relativas ao documento de acompanhamento e à sua utilização;

b) Às condições em que deve considerar-se que um documento de acompanhamento certifica denominações de origem pro­ tegidas ou indicações geográficas protegidas;

c) À obrigação de manter um registo e à sua utilização;

d) A quem incumbe a obrigação de manter um registo e às isenções dessa obrigação;

e) Às operações a incluir no registo.

4. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam:

a) Regras relativas à composição dos registos, aos produtos a incluir no mesmo, aos prazos de inscrição nos registos e aos encerramentos dos registos;

b) Medidas que exijam aos Estados-Membros a fixação das per­ centagens máximas aceitáveis de perdas;

c) Disposições gerais e transitórias para a manutenção dos re­ gistos;

d) Regras que determinem o período de manutenção dos do­ cumentos de acompanhamento e dos registos.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S e c ç ã o 3

L e i t e e p r o d u t o s l á c t e o s

Artigo 148.o

Relações contratuais no setor do leite e dos produtos lácteos

1. Se um Estado-Membro decidir que todas as entregas de leite cru no seu território efetuadas por um agricultor a um transformador de leite cru devem ser objeto de um contrato escrito entre as partes e/ou decidir que os primeiros comprado­ res devem apresentar uma proposta escrita de contrato para a entrega de leite cru pelos agricultores, esse contrato e/ ou essa proposta de contrato deve preencher as condições estabelecidas no n.o 2.

Se o Estado-Membro decidir que as entregas de leite cru efetua­ das por um agricultor a um transformador de leite cru devem ser objeto de um contrato escrito entre as partes, deve decidir igualmente que fase ou fases da entrega devem ser abrangidas por tal contrato, se a entrega de leite cru for efetuada por intermédio de um ou vários recoletores.

Para efeitos do presente artigo, entende-se por "recoletor" uma empresa que transporte leite cru de um agricultor ou de outro recoletor para um transformador de leite cru ou para outro recoletor, sendo a propriedade do leite cru transferida em cada caso.

PTL 347/734 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

2. O contrato e/ou a proposta de contrato a que se refere o n.o 1 devem:

a) Ser feitos antes da entrega,

b) Ser feitos por escrito, e

c) Incluir, em particular, os seguintes elementos:

i) o preço a pagar pela entrega, o qual deve:

— ser fixo e ser indicado no contrato, e/ou

— ser calculado através da combinação de vários fatores indicados no contrato, que podem incluir indicadores de mercado que reflitam as alterações das condições de mercado, o volume entregue e a qualidade ou composição do leite cru entregue,

ii) o volume de leite cru que pode e/ou deve ser entregue e o calendário dessas entregas,

iii) a duração do contrato, a qual pode ser determinada ou indeterminada com cláusulas de rescisão,

iv) informações relativas aos prazos e processos de paga­ mento,

v) as modalidades de recolha ou de entrega de leite cru, e

vi) as regras aplicáveis em caso de força maior.

3. Em derrogação do n.o 1, não é exigível um contrato e/ou uma proposta de contrato caso o agricultor entregue o leite cru a uma cooperativa da qual seja membro e cujos estatutos ou regras e decisões neles previstas ou deles derivadas contenham disposições de efeitos semelhantes aos das disposições estabele­ cidas no n.o 2, alíneas a), b) e c).

4. Todos os elementos dos contratos de entrega de leite cru celebrados por agricultores, recoletores ou transformadores de leite cru, incluindo os referidos no n.o 2, alínea c), são negocia­ dos livremente entre as partes.

Sem prejuízo do primeiro parágrafo, é aplicável uma das se­ guintes disposições ou ambas:

a) Caso decida tornar obrigatórios os contratos escritos para a entrega de leite cru nos termos do n.o 1, o Estado-Membro pode estabelecer uma duração mínima aplicável apenas aos contratos escritos entre o agricultor e o primeiro comprador de leite cru; essa duração mínima deve ser de pelo menos seis meses e não pode prejudicar o correto funcionamento do mercado interno;

b) Caso decida que o primeiro comprador de leite cru tem de apresentar uma proposta escrita de contrato ao agricultor nos termos do n.o 1, o Estado-Membro pode prever que a proposta tenha de incluir uma duração mínima do contrato nos termos estabelecidos pela legislação nacional aplicável

nesta matéria; essa duração mínima deve ser de pelo menos seis meses e não pode prejudicar o correto funcionamento do mercado interno.

O segundo parágrafo não prejudica o direito que assiste ao agricultor de recusar essa duração mínima, desde que o faça por escrito. Neste caso, as partes são livres de negociar todos os elementos do contrato, incluindo os referidos no n.o 2, alínea c).

5. Os Estados-Membros que fizerem uso das faculdades refe­ ridas no presente artigo notificam a Comissão da sua forma de aplicação.

6. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias para a aplicação uniforme do n.o 2, alíneas a) e b), e do n.o 3 do presente artigo e as medidas relativas às notificações que os Estados-Membros devem fazer nos termos do presente artigo. Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 149.o

Negociações contratuais no setor do leite e dos produtos lácteos

1. Uma organização de produtores do setor do leite e dos produtos lácteos reconhecida ao abrigo do artigo 152.o, n.o 3, pode negociar em nome dos seus membros agricultores, relati­ vamente a uma parte ou à totalidade da sua produção conjunta, os contratos para a entrega de leite cru por um agricultor a um transformador de leite cru ou a um recoletor na aceção do artigo 148.o, n.o 1, terceiro parágrafo.

2. As negociações pela organização de produtores podem realizar-se:

a) Com ou sem transferência da propriedade do leite cru, pelos agricultores, para a organização de produtores;

b) Quer o preço negociado seja ou não o mesmo para a pro­ dução conjunta de alguns ou da totalidade dos agricultores membros;

c) Desde que, no que se refere a essa organização de produtores todas as condições seguintes estejam cumpridas:

i) o volume de leite cru objeto dessas negociações não exceda 3,5 % da produção total da União,

ii) o volume de leite cru objeto dessas negociações, produ­ zido em qualquer Estado-Membro, não exceda 33 % da produção nacional total desse Estado-Membro, e

iii) o volume de leite cru objeto dessas negociações, entregue em qualquer Estado-Membro, não exceda 33 % da pro­ dução nacional total desse Estado-Membro;

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d) Contanto que os agricultores em causa não sejam membros de qualquer outra organização de produtores que negoceie igualmente tais contratos em seu nome; no entanto, os Es­ tados-Membros podem prever derrogações a esta condição em casos devidamente justificados em que os agricultores explorem duas unidades de produção distintas situadas em zonas geográficas diferentes;

e) Desde que o leite cru não esteja sujeito a uma obrigação de entrega resultante da filiação do agricultor numa cooperativa, nos termos das condições estabelecidas pelos estatutos da cooperativa ou pelas regras e decisões neles previstas ou deles derivadas; e

f) Desde que a organização de produtores notifique as autori­ dades competentes do Estado-Membro ou dos Estados-Mem­ bros em que desenvolve a sua atividade do volume de leite cru objeto dessas negociações.

3. Não obstante as condições estabelecidas no n.o 2, alínea c), subalíneas ii) e iii), uma organização de produtores pode nego­ ciar em aplicação do n.o 1 desde que, no que se refere a essa organização de produtores, o volume de leite cru que é objeto das negociações e é produzido ou entregue num Estado-Mem­ bro com uma produção total anual de leite cru inferior a 500 000 toneladas, não exceda 45 % do total da produção nacional desse Estado-Membro.

4. Para efeitos do presente artigo, as referências às organiza­ ções de produtores abrangem as associações de organizações de produtores.

5. Para efeitos da aplicação do n.o 2, alínea c), e do n.o 3, a Comissão publica, pelos meios que entender adequados, as quantidades da produção de leite cru na União e nos Estados- -Membros, recorrendo às informações mais atualizadas disponí­ veis.

6. Em derrogação do n.o 2, alínea c), e do n.o 3, mesmo que os limites superiores neles previstos não sejam excedidos, a autoridade da concorrência referida no segundo parágrafo do presente número pode decidir, em casos particulares, que a negociação pela organização de produtores seja reaberta, ou simplesmente não se realize, se entender que tal é necessário para prevenir a exclusão da concorrência ou para evitar um prejuízo grave para as PME transformadoras de leite cru no seu território.

No que se refere a negociações que envolvam mais do que um Estado-Membro, a decisão referida no primeiro parágrafo é to­ mada pela Comissão sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3. Noutros casos, essa decisão é tomada pela autoridade nacional da concorrência do Estado- -Membro a que as negociações se referem.

As decisões referidas no presente número não são aplicáveis antes da data da sua notificação às empresas em causa.

7. Para efeitos do presente artigo, entende-se por:

a) "Autoridade nacional da concorrência", a autoridade referida no artigo 5.o do Regulamento (CE) n.o 1/2003 do Conselho (1);

b) "PME", uma micro, pequena ou média empresa, na aceção da Recomendação 2003/361/CE.

8. Os Estados-Membros onde decorrerem as negociações nos termos do presente artigo notificam a Comissão da aplicação do n.o 2, alínea f), e do n.o 6.

Artigo 150.o

Regulação da oferta de queijo com uma denominação de origem protegida ou uma indicação geográfica protegida

1. A pedido de uma organização de produtores reconhecida ao abrigo do artigo 152.o, n.o 3, de uma organização interpro­ fissional reconhecida ao abrigo do artigo 157.o, n.o 3, ou de um agrupamento de operadores referido no artigo 3.o, n.o 2, do Regulamento (UE) n.o 1151/2012, os Estados-Membros podem estabelecer, por um período limitado, regras vinculativas para a regulação da oferta de queijos que beneficiem de uma denomi­ nação de origem protegida ou de uma indicação geográfica protegida ao abrigo do artigo 5.o, n.os 1 e 2, do Regulamento (UE) n.o 1151/2012.

2. As regras referidas no n.o 1 do presente artigo estão su­ jeitas à existência de um acordo prévio entre as partes na zona geográfica referida no artigo 7.o, n.o 1, alínea c), do Regula­ mento (UE) n.o 1151/2012. Tal acordo deve ser celebrado entre, pelo menos, dois terços dos produtores de leite ou dos seus representantes que representem, pelo menos, dois terços do leite cru utilizado para a produção do queijo a que se refere o n.o 1 do presente artigo e, se for caso disso, pelo menos dois terços dos produtores desse queijo que representem, pelo menos, dois terços da produção desse queijo na zona geográfica referida no artigo 7.o, n.o 1, alínea c), do Regulamento (UE) n.o 1151/2012.

3. Para efeitos do n.o 1, no que se refere aos queijos que beneficiam de uma indicação geográfica protegida, a zona geo­ gráfica de origem do leite cru, tal como definida na especifica­ ção da composição do queijo, deve ser a mesma que a zona geográfica referida no artigo 7.o, n.o 1, alínea c), do Regula­ mento (UE) n.o 1151/2012 relativamente a esse queijo.

4. As regras referidas no n.o 1:

a) Abrangem apenas a regulação da oferta do produto em causa e têm por objetivo adaptar a oferta desse queijo à procura;

b) Produzem efeitos apenas para o produto em causa;

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(1) Regulamento (CE) n.o 1/2003 do Conselho, de 16 de dezembro de 2002, relativo à execução das regras de concorrência estabelecidas nos artigos 101.o e 102.o do Tratado (JO L 1 de 4.1.2003, p. 1).

c) Podem vigorar por um período não superior a três anos e podem ser renovadas após esse período, na sequência de novo pedido, tal como referido no n.o 1;

d) Não prejudicam o comércio de outros produtos que não estejam sujeitos a essas regras;

e) Não visam transações após a primeira comercialização do queijo em causa;

f) Não permitem a fixação de preços, mesmo que esses preços sejam fixados a título indicativo ou de recomendação;

g) Não conduzem à indisponibilidade de uma percentagem ex­ cessiva do produto em causa que, de outro modo, estaria disponível;

h) Não geram discriminações, não constituem um obstáculo à entrada de novos operadores no mercado nem afetam nega­ tivamente os pequenos produtores;

i) Contribuem para a manutenção da qualidade e/ou para o desenvolvimento do produto em causa;

j) Não prejudicam o disposto no artigo 149.o.

5. As regras referidas no n.o 1 são publicadas num jornal oficial do Estado-Membro em questão.

6. Os Estados-Membros procedem a controlos para assegurar o respeito das condições previstas no n.o 4, e, caso as autorida­ des nacionais competentes considerem que essas condições não foram respeitadas, revogam as regras referidas no n.o 1.

7. Os Estados-Membros notificam imediatamente a Comissão das regras referidas no n.o 1 que tenham adotado. A Comissão informa os outros Estados-Membros de qualquer notificação das referidas regras.

8. A Comissão pode adotar em qualquer momento atos de execução que exijam que um Estado-Membro revogue as regras estabelecidas por esse Estado-Membro ao abrigo do n.o 1 se a Comissão considerar que essas regras não preenchem as condi­ ções previstas no n.o 4, entravam ou distorcem a concorrência numa parte substancial do mercado interno ou atentam contra o comércio livre ou contra a realização dos objetivos do ar­ tigo 39.o do TFUE. Os referidos atos de execução são adotados sem aplicação do procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3, do presente regulamento.

Artigo 151.o

Declarações obrigatórias no setor do leite e dos produtos lácteos

A partir de 1 de abril de 2015, os primeiros compradores de leite cru devem declarar à autoridade nacional competente a quantidade de leite cru que lhes foi entregue em cada mês.

Para efeitos do presente artigo e do artigo 148.o, entende-se por "primeiro comprador" uma empresa ou um grupo que compra leite aos produtores para:

a) Proceder à recolha, embalagem, armazenamento, refrigeração ou transformação desse leite, nomeadamente no âmbito de um contrato;

b) Vender esse leite a uma ou mais empresas que tratem ou transformem leite ou outros produtos lácteos.

Os Estados-Membros notificam a Comissão da quantidade de leite cru referida no primeiro parágrafo.

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam regras sobre o conteúdo, o formato e o calendário de tais declarações e medidas relacionadas com as notificações que os Estados-Membros devem fazer nos termos do presente artigo. Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

CAPÍTULO III

Organizações e associações de produtores e organizações interprofissionais

S e c ç ã o 1

D e f i n i ç ã o e r e c o n h e c i m e n t o

Artigo 152.o

Organizações de produtores

1. Os Estados-Membros podem, mediante pedido, reconhe­ cer, mediante pedido, as organizações de produtores que:

a) Sejam compostas e controladas, nos termos do artigo 153.o, n.o 2, alínea c), pelos produtores de um setor específico enumerado no artigo 1.o, n.o 2;

b) Sejam constituídas por iniciativa dos produtores;

c) Prossigam um objetivo específico, que pode incluir pelo me­ nos um dos seguintes objetivos:

i) assegurar a programação da produção e a adaptação desta à procura, nomeadamente em termos de qualidade e de quantidade;

ii) concentrar a oferta e colocar no mercado a produção dos membros, nomeadamente através de comercializa­ ção direta;

iii) otimizar os custos de produção e a rentabilidade dos investimentos realizados em resposta às normas am­ bientais e de bem estar animal, bem como estabilizar os preços no produtor;

iv) fazer investigação e promover iniciativas de nos domí­ nios dos métodos de produção sustentável, das práticas inovadoras, da competitividade económica e da evolu­ ção do mercado;

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v) promover a utilização de práticas de cultivo e técnicas de produção que respeitem o ambiente, bem como práticas e técnicas que respeitem o bem-estar dos ani­ mais e prestar assistência técnica às mesmas;

vi) promover e prestar assistência técnica à utilização de normas de produção, melhorar a qualidade dos produ­ tos e desenvolver produtos com denominação de ori­ gem protegida, com indicação geográfica protegida ou abrangidos por uma marca de qualidade nacional;

vii) gerir os subprodutos e os resíduos, nomeadamente para proteger a qualidade das águas, do solo e da paisagem e para preservar ou fomentar a biodiversidade;

viii) contribuir para uma utilização sustentável dos recursos naturais e para a mitigação das alterações climáticas;

ix) desenvolver iniciativas no domínio da promoção e da comercialização;

x) gerir os fundos mutualistas a que se referem os progra­ mas operacionais do setor das frutas e produtos hortí­ colas a que se refere o artigo 31.o, n.o 2, do presente regulamento e no âmbito do artigo 36.o do Regula­ mento (UE) n.o 1305/2013

xi) prestar a necessária assistência técnica à utilização dos mercados de futuros e de regimes de seguros.

2. Uma organização de produtores reconhecida nos termos do n.o 1 pode continuar a ser reconhecida no caso de estar envolvida na comercialização de produtos do código NC ex 2208 que não os referidos no Anexo I dos Tratados, desde que a proporção de tais produtos não exceda 49 % do valor total da produção comercializada da organização de produtores e que tais produtos não beneficiem de apoio da União. No caso das organizações de produtores do setor das frutas e dos pro­ dutos hortícolas, os produtos a que se refere o parágrafo ante­ rior não contam para o cálculo do valor da produção comer­ cializada, para efeitos do artigo 34.o, n.o 2.

3. Em derrogação do n.o 1, os Estados-Membros reconhecem as organizações de produtores, compostas por produtores do setor do leite e dos produtos lácteos, que:

a) Sejam constituídas por iniciativa dos produtores;

b) Prossigam um objetivo específico, que pode incluir um ou mais dos seguintes objetivos:

i) assegurar a programação da produção e a adaptação desta à procura, nomeadamente em termos de qualidade e de quantidade;

ii) concentrar a oferta e colocar no mercado a produção dos seus membros;

iii) otimizar os custos de produção e estabilizar os preços no produtor.

Artigo 153

Estatutos das organizações de produtores

1. Os estatutos de uma organização de produtores obrigam os produtores seus membros, nomeadamente, a:

a) Aplicar as regras adotadas pela organização de produtores no que respeita ao conhecimento da produção, à produção, à comercialização e à proteção do ambiente;

b) Ser membro de uma única organização de produtores para cada produto da exploração; no entanto, os Estados-Mem­ bros podem prever derrogações a esta condição em casos devidamente justificados nos quais os produtores associados possuam duas unidades de produção distintas situadas em zonas geográficas diferentes;

c) Fornecer as informações solicitadas pela organização de pro­ dutores para fins estatísticos.

2. Os estatutos das organizações de produtores contemplam igualmente:

a) As modalidades de determinação, adoção e alteração das regras referidas no n.o 1, alínea a);

b) A imposição aos membros de contribuições financeiras ne­ cessárias para o financiamento da organização de produtores;

c) Regras que permitam aos produtores membros fiscalizar, de forma democrática, a sua organização e as decisões desta;

d) Sanções pela violação das obrigações estatutárias, nomeada­ mente o não pagamento das contribuições financeiras, ou das regras estabelecidas pela organização de produtores;

e) As regras relativas à admissão de novos membros e, nomea­ damente, um período mínimo de filiação que não pode ser inferior a um ano;

f) As regras contabilísticas e orçamentais necessárias para o funcionamento da organização.

3. Os n.os 1 e 2 não são aplicáveis às organizações de pro­ dutores do setor do leite e dos produtos lácteos.

Artigo 154.o

Reconhecimento das organizações de produtores

1. A fim de ser reconhecida por um Estado-Membro, a or­ ganização de produtores que solicita tal reconhecimento deve ser uma pessoa coletiva ou parte claramente definida de uma pessoa coletiva que:

a) Satisfaça os requisitos previstos no artigo 152.o, n.o 1, alí­ neas a), b) e c);

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b) Reúna um número mínimo de membros e/ou represente um volume ou valor mínimo de produção comercializável, a determinar pelo Estado-Membro interessado, na sua zona de atividade;

c) Apresente provas suficientes de que está apta a exercer ade­ quadamente as suas atividades, em termos de duração e eficácia, prestação de apoio humano, material e técnico aos seus membros e, eventualmente, de concentração da oferta;

d) Possua estatutos que sejam consentâneos com as alíneas a), b) e c) do presente número.

2. Os Estados-Membros podem decidir que as organizações de produtores que forem reconhecidas, antes de 1 de janeiro de 2014, nos termos do direito nacional e que reúnam as condi­ ções previstas no n.o 1 do presente artigo são consideradas organizações de produtores nos termos do artigo 152.o.

3. As organizações de produtores que forem reconhecidas, antes de 1 de janeiro de 2014, nos termos do direito nacional e que não reúnam as condições previstas no n.o 1 podem conti­ nuar a exercer as suas atividades ao abrigo do direito nacional até 1 de janeiro de 2015.

4. Os Estados-Membros:

a) Decidem sobre a concessão do reconhecimento a uma orga­ nização de produtores no prazo de quatro meses após a apresentação de um pedido, que esteja acompanhado de todos os documentos comprovativos pertinentes; este pedido é apresentado ao Estado-Membro em que a organização tem a sua sede;

b) Efetuam controlos, com uma periodicidade por eles determi­ nada, para verificar se as organizações de produtores reco­ nhecidas estão a cumprir com o presente capítulo;

c) Em caso de incumprimento ou de irregularidades na aplica­ ção das medidas previstas no presente capítulo, impõem às organizações e associações em causa as sanções aplicáveis que tenham fixado, e decidem, caso seja necessário, retirar- -lhes o reconhecimento;

d) Informam anualmente a Comissão, até 31 de março, de todas as decisões de concessão, recusa ou retirada do reco­ nhecimento tomadas no decurso do ano civil precedente.

Artigo 155.o

Externalização

Os Estados-Membros podem autorizar uma organização de pro­ dutores reconhecida ou uma associação de organizações de produtores reconhecida nos setores indicados pela Comissão nos termos do artigo 173.o, n.o 1, alínea f), a externalizar qual­ quer das suas atividades com exceção da produção, inclusive

para as filiais, desde que a organização de produtores ou asso­ ciação de organizações de produtores continue a ser responsável por garantir a realização da atividade externalizada e o controlo global da gestão e supervisão do acordo comercial para a rea­ lização da atividade.

Artigo 156.o

Associações de organizações de produtores

1. Os Estados-Membros podem, mediante pedido, reconhecer as associações de organizações de produtores de um setor es­ pecífico enumerado no artigo 1.o, n.o 2, que sejam constituídas por iniciativa de organizações de produtores reconhecidas.

Sem prejuízo das regras adotadas nos termos do artigo 173.o, as associações de organizações de produtores podem exercer qual­ quer das atividades ou funções das organizações de produtores.

2. Em derrogação do n.o 1, os Estados-Membros podem, me­ diante pedido, reconhecer uma associação de organizações de produtores reconhecidas do setor do leite e dos produtos lácteos se o Estado-Membro em questão considerar que a associação é capaz de exercer eficazmente qualquer das atividades de uma organização de produtores reconhecida e que preenche as con­ dições estabelecidas no artigo 161.o, n.o 1.

Artigo 157.o

Organizações interprofissionais

1. Os Estados-Membros podem, mediante pedido, reconhecer as organizações interprofissionais de um setor específico enu­ merado no artigo 1.o, n.o 2, que:

a) Sejam constituídas por representantes das atividades econó­ micas ligadas à produção e a pelo menos uma das seguintes fases da cadeia de abastecimento: a transformação ou comer­ cialização, incluindo a distribuição, de produtos num ou mais setores;

b) Sejam constituídas por iniciativa de todas ou algumas das organizações ou associações que as compõem;

c) Prossigam uma finalidade específica, tendo em conta os in­ teresses dos seus membros e dos consumidores, que pode incluir, nomeadamente, um dos seguintes objetivos:

i) melhoramento do conhecimento e da transparência da produção e do mercado, nomeadamente através da pu­ blicação de dados estatísticos agregados relativos a cus­ tos de produção, preços, incluindo, se necessário, índi­ ces de preços, volumes e duração dos contratos cele­ brados anteriormente, bem como pela realização de análises sobre a evolução potencial do mercado ao nível regional, nacional ou internacional;

ii) previsão do potencial da produção e registo dos preços nos mercados públicos;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/739

iii) contribuição para uma melhor coordenação da coloca­ ção dos produtos no mercado, nomeadamente através de pesquisas e de estudos de mercado,

iv) exploração dos potenciais mercados de exportação;

v) sem prejuízo dos artigos 148.o e 168.o, elaboração de contratos tipo compatíveis com as regras da União para a venda de produtos agrícolas a compradores e/ou o fornecimento de produtos transformados a distribuido­ res ou retalhistas, tendo em conta a necessidade de alcançar condições para uma concorrência leal e de evitar distorções do mercado;

vi) maior valorização do potencial dos produtos, incluindo ao nível do escoamento, e desenvolvimento de iniciati­ vas que visem fomentar a competitividade económica e a inovação;

vii) informação e realização da investigação necessária para inovar, racionalizar, melhorar e adaptar a produção e, sendo o caso, a transformação e comercialização, para produtos mais adaptados às exigências do mercado e aos gostos e expectativas dos consumidores, nomeada­ mente no tocante à qualidade dos produtos, incluindo as características específicas de produtos com uma de­ nominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida, e a proteção do ambiente;

viii) procura de métodos que permitam limitar a utilização de produtos zoossanitários ou fitossanitários, gerir me­ lhor outros fatores de produção, garantir a qualidade dos produtos e a preservação dos solos e das águas, promover a segurança sanitária dos alimentos, em par­ ticular a rastreabilidade dos produtos, e melhorar a saúde e o bem-estar dos animais;

ix) desenvolvimento de métodos e instrumentos que per­ mitam melhorar a qualidade dos produtos em todos as fases da produção, e, sendo o caso, da transformação e comercialização,

x) tomada de todas as medidas possíveis a fim de defender, proteger e promover a agricultura biológica e as deno­ minações de origem, as marcas de qualidade e as indi­ cações geográficas;

xi) promoção e realização de pesquisas sobre a produção integrada e sustentável ou sobre outros métodos de produção respeitadores do ambiente,

xii) incentivo ao consumo saudável e responsável dos pro­ dutos no mercado interno e/ou informação sobre os riscos associados a hábitos de consumo perigosos;

xiii) promoção do consumo e/ou fornecimento de informa­ ções relativas aos produtos nos mercados interno e externo;

xiv) contribuição para a gestão dos subprodutos e para a redução e gestão dos resíduos.

2. Em casos devidamente justificados, os Estados-Membros podem decidir, com base em critérios objetivos e não discrimi­ natórios que a condição no artigo 158.o, n.o 1, alínea c), é cumprida pela limitação do número de organizações interpro­ fissionais a nível regional ou nacional, se tal estiver previsto pelas regras nacionais em vigor antes de 1 de janeiro de 2014 e desde que tal não prejudique o bom funcionamento do mercado interno.

3. Em derrogação do n.o 1, no que diz respeito ao setor do leite e dos produtos lácteos, os Estados-Membros podem reco­ nhecer organizações interprofissionais que:

a) Tenham requerido formalmente o reconhecimento e sejam compostas por representantes das atividades económicas li­ gadas à produção de leite cru e, pelo menos, a uma das seguintes fases da cadeia de abastecimento: transformação ou comércio de, incluindo a distribuição, produtos do setor do leite e dos produtos lácteos;

b) Sejam constituídas por iniciativa de todos ou alguns dos representantes referidos na alínea a);

c) Exerçam, numa ou mais regiões da União, tendo em conta os interesses dos membros dessas organizações interprofis­ sionais e dos consumidores, uma ou mais das seguintes atividades:

i) melhorar o conhecimento e a transparência da produ­ ção e do mercado, nomeadamente através da publicação de dados estatísticos relativos aos preços, volumes e duração dos contratos anteriormente celebrados para a entrega de leite cru, bem como da disponibilização de análises da evolução potencial do mercado ao nível regional, nacional e internacional;

ii) contribuir para uma melhor coordenação da colocação no mercado dos produtos do setor do leite e dos pro­ dutos lácteos, nomeadamente através de pesquisas e de estudos de mercado;

iii) promover o consumo de leite e de produtos lácteos e prestar informações sobre os mesmos nos mercados internos e externos;

iv) explorar potenciais mercados de exportação;

v) elaborar contratos tipo compatíveis com as regras da União para a venda de leite cru a compradores ou o fornecimento de produtos transformados a distribuido­ res e retalhistas, tendo em conta a necessidade de asse­ gurar condições de concorrência equitativas e de evitar distorções de mercado;

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vi) prestar informação e realizar a investigação necessária ao ajustamento da produção para produtos mais adap­ tados às exigências do mercado e aos gostos e expecta­ tivas dos consumidores, nomeadamente no tocante à qualidade dos produtos e à proteção do ambiente;

vii) manter e desenvolver o potencial de produção do setor do leite, designadamente através da promoção da ino­ vação e do apoio a programas de investigação aplicada e desenvolvimento, a fim de explorar todo o potencial do leite e dos produtos lácteos, especialmente a fim de criar produtos com valor acrescentado que sejam mais atraentes para o consumidor;

viii) procurar métodos que permitam limitar a utilização de produtos zoossanitários, melhorar a gestão de outros fatores de produção e reforçar a segurança dos alimen­ tos e a saúde animal;,

ix) desenvolver métodos e instrumentos que permitam me­ lhorar a qualidade dos produtos em todos as fases da produção e da comercialização;

x) explorar o potencial da agricultura biológica e proteger e promover este tipo de agricultura, bem como a pro­ dução de produtos com denominações de origem, mar­ cas de qualidade e indicações geográficas; e

xi) promover a produção integrada ou outros métodos de produção respeitadores do ambiente.

Artigo 158.o

Reconhecimento das organizações interprofissionais

1. Os Estados-Membros podem reconhecer as organizações interprofissionais que o solicitem, desde que estas:

a) Satisfaçam as exigências do artigo 157.o;

b) Desenvolvam as suas atividades numa ou em várias regiões do território em causa;

c) Representem uma parte significativa das atividades económi­ cas referidas no artigo 157.o, n.o 1, alínea a);

d) Não realizem, elas próprias, atividades de produção, trans­ formação ou comércio, salvo os casos previstos no artigo 162.o.

2. Os Estados-Membros podem decidir que as organizações interprofissionais que forem reconhecidas, antes de 1 de janeiro de 2014, nos termos do direito nacional e que reúnam as condições previstas no n.o 1 do presente artigo, são considera­ das organizações interprofissionais nos termos do artigo 157.o.

3. As organizações interprofissionais que forem reconheci­ das, antes de 1 de janeiro de 2014, nos termos do direito nacional e que não reúnam as condições previstas no n.o 1

do presente artigo podem continuar a exercer as suas atividades ao abrigo do direito nacional até 1 de janeiro de 2015.

4. Os Estados-Membros podem reconhecer as organizações interprofissionais de todos os setores existentes antes de 1 de janeiro de 2014, quer tenham sido reconhecidas mediante pe­ dido quer tenham sido estabelecidas por lei, mesmo que não cumpram a condição prevista no artigo 157.o, n.o 1, alínea b), ou no artigo 157.o, n.o 3, alínea b).

5. Caso reconheçam uma organização interprofissional nos termos do n.o 1 ou do n.o 2, os Estados-Membros:

a) Decidem sobre a concessão do reconhecimento no prazo de quatro meses após a apresentação de um pedido, que esteja acompanhado de todos os documentos comprovativos per­ tinentes; este pedido é apresentado ao Estado-Membro em que a organização tem a sua sede;

b) Efetuam controlos, com periodicidade por eles próprios fi­ xada, para verificar se as organizações interprofissionais re­ conhecidas cumprem as condições que regem o seu reco­ nhecimento;

c) Em caso de incumprimento ou de irregularidades na aplica­ ção das medidas previstas no presente regulamento, impõem às organizações em causa as sanções aplicáveis que tenham fixado, e decidem, caso seja necessário, se devem retirar-lhes o reconhecimento;

d) Retiram o reconhecimento se as exigências e condições pre­ vistas no presente artigo para o reconhecimento deixarem de ser cumpridas;

e) Informam anualmente a Comissão, até 31 de março, de todas as decisões de concessão, recusa ou retirada do reco­ nhecimento tomadas no decurso do ano civil precedente.

S e c ç ã o 2

R e g r a s a d i c i o n a i s a p l i c á v e i s a d e t e r m i n a ­ d o s s e t o r e s

Artigo 159.o

Reconhecimento obrigatório

Em derrogação dos artigos 152.o a 158.o, os Estados-Membros, mediante pedido, reconhecem:

a) As organizações de produtores:

i) do setor das frutas e produtos hortícolas no que respeita a um ou mais dos produtos desse setor e/ou desses produtos destinados exclusivamente à transformação;

ii) do setor do azeite e das azeitonas de mesa;

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iii) do setor dos bichos-da-seda;

iv) do setor do lúpulo;

b) As organizações interprofissionais do setor do azeite e das azeitonas de mesa e do setor do tabaco.

Artigo 160.o

Organizações de produtores no setor das frutas e dos produtos hortícolas

As organizações de produtores do setor das frutas e produtos hortícolas prosseguem pelo menos um dos objetivos enunciados no artigo 152.o, n.o 1, alínea c), subalíneas i), ii) e iii).

Os estatutos de uma organização de produtores no setor das frutas e produtos hortícolas obrigam os seus produtores mem­ bros a comercializar toda a sua produção em causa através da organização de produtores.

Considera-se que as organizações de produtores e as associações de organizações de produtores do setor das frutas e produtos hortícolas atuam em nome e por conta dos seus membros em matéria económica dentro dos seus termos de referência.

Artigo 161.o

Reconhecimento das organizações de produtores no setor do leite e dos produtos lácteos

1. Os Estados-Membros reconhecem como organizações de produtores do setor do leite e dos produtos lácteos todas as pessoas coletivas ou partes claramente definidas de pessoas co­ letivas que o solicitem, desde que estas:

a) Satisfaçam as exigências estabelecidas no artigo 152.o, n.o 3;

b) Reúnam um número mínimo de membros e/ou representem um volume mínimo de produção comercializável, a determi­ nar pelo Estado-Membro interessado, na sua zona de atividade;

c) Ofereçam garantias suficientes de que são capazes de desen­ volver as suas atividades adequadamente, quer ao nível da continuidade quer em termos de eficácia e de concentração da oferta;

d) Possuam estatutos que sejam compatíveis com as alíneas a), b) e c) do presente número.

2. Os Estados-Membros podem decidir que as organizações de produtores reconhecidas antes de 2 de abril de 2012 nos termos do direito nacional e que preenchem as condições pre­ vistas no n.o 1 do presente artigo sejam consideradas reconhe­ cidas como organizações de produtores nos termos do ar­ tigo 152.o, n.o 3.

3. Os Estados-Membros:

a) Decidem da concessão do reconhecimento a uma organiza­ ção de produtores no prazo de quatro meses a contar da

apresentação do pedido, que esteja acompanhado de todos os documentos comprovativos pertinentes; este pedido é apresentado ao Estado-Membro onde a organização tem a sua sede;

b) Efetuam controlos, com periodicidade a fixar por eles pró­ prios, para verificar o cumprimento, por parte das organiza­ ções de produtores e das associações de organizações de produtores reconhecidas, do disposto no presente capítulo;

c) Em caso de incumprimento ou de irregularidades na aplica­ ção das medidas previstas no presente capítulo, impõem às organizações e associações em causa as sanções aplicáveis que tenham fixado, e, se necessário, decidem se devem reti­ rar-lhes o reconhecimento;

d) Informam anualmente a Comissão, até 31 de março, de todas as decisões de concessão, recusa ou retirada do reco­ nhecimento que tenham tomado no decurso do ano civil precedente.

Artigo 162.o

Organizações interprofissionais nos setores do azeite e das azeitonas de mesa e do tabaco

No caso das organizações interprofissionais dos setores do azeite e das azeitonas de mesa e do tabaco, o objetivo específico referido no artigo 157.o, n.o 1, alínea c), pode igualmente incluir pelo menos um dos seguintes objetivos:

a) Concentrar e coordenar a oferta e a comercialização da pro­ dução dos membros;

b) Adaptar conjuntamente a produção e a transformação às exigências do mercado e melhorar os produtos;

c) Promover a racionalização e o melhoramento da produção e da transformação.

Artigo 163.o

Reconhecimento de organizações interprofissionais no setor do leite e dos produtos lácteos

1. Os Estados-Membros podem reconhecer organizações in­ terprofissionais no setor do leite e dos produtos lácteos desde que tais organizações:

a) Satisfaçam as exigências estabelecidas no artigo 157.o, n.o 3;

b) Desenvolvam as suas atividades numa ou em várias regiões do território em causa;

c) Representem uma parte significativa das atividades económi­ cas referidas no artigo 157.o, n.o 3, alínea a);

d) Não exerçam elas próprias atividades de produção, transfor­ mação ou comércio de produtos do setor do leite e dos produtos lácteos.

PTL 347/742 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

2. Os Estados-Membros podem decidir que as organizações interprofissionais reconhecidas antes de 2 de abril de 2012 nos termos do direito nacional e que preenchem as condições pre­ vistas no n.o 1 sejam consideradas reconhecidas como organi­ zações interprofissionais nos termos do artigo 157.o, n.o 3.

3. Sempre que os Estados-Membros fizerem uso da faculdade de reconhecer uma organização interprofissional nos termos do n.o 1 ou do n.o 2:

a) Decidem da concessão do reconhecimento à organização interprofissional no prazo de quatro meses a contar da apre­ sentação do pedido, que esteja acompanhado de todos os documentos comprovativos pertinentes; este pedido é apre­ sentado ao Estado-Membro onde a organização tem a sua sede;

b) Efetuam verificações, com periodicidade fixada por eles pró­ prios, do cumprimento pelas organizações interprofissionais reconhecidas das condições que regem o seu reconhecimen­ to;

c) Em caso de incumprimento ou de irregularidades na aplica­ ção das medidas previstas no presente regulamento, impõem às organizações em causa as sanções aplicáveis que tenham fixado, e, se necessário, decidem se devem retirar-lhes o reconhecimento;

d) Retiram o reconhecimento se:

i) os requisitos e as condições para o reconhecimento es­ tabelecidos no presente artigo deixarem de ser satisfeitos;

ii) a organização interprofissional participar em algum dos acordos, decisões ou práticas concertadas a que se refere no artigo 210.o, n.o 4, essa retirada do reconhecimento não prejudica outras sanções a impor em aplicação do direito nacional;

iii) a organização interprofissional não cumprir a obrigação de notificação a que se refere o artigo 210.o, n.o 2, pri­ meiro parágrafo, alínea a);

e) Informam anualmente a Comissão, até 31 de março, de todas as decisões de concessão, recusa ou retirada do reco­ nhecimento tomadas no decurso do ano civil precedente.

S e c ç ã o 3

E x t e n s ã o d a s r e g r a s e c o n t r i b u i ç õ e s o b r i ­ g a t ó r i a s

Artigo 164.o

Extensão das regras

1. Se uma organização de produtores reconhecida, uma as­ sociação de organizações de produtores reconhecida ou uma

organização interprofissional reconhecida que opere numa de­ terminada circunscrição ou circunscrições económicas de um Estado-Membro for considerada representativa da produção, do comércio ou da transformação de um dado produto, o Estado-Membro em causa pode, a pedido dessa organização, tornar obrigatórios certos acordos, decisões ou práticas concer­ tadas acordados no âmbito da mesma organização, por um período limitado, para outros operadores individuais ou agru­ pamentos que não sejam membros da organização ou associa­ ção e que operem na circunscrição ou circunscrições económi­ cas em causa.

2. Para efeitos da presente secção, entende-se por "circuns­ crição económica" uma zona geográfica constituída por regiões de produção limítrofes ou vizinhas em que as condições de produção e comercialização são homogéneas.

3. Considera-se que uma organização ou associação é repre­ sentativa se, na circunscrição ou circunscrições económicas em causa de um Estado-Membro:

a) Abranger, em proporção do volume da produção, do comér­ cio ou da transformação do produto ou produtos em causa:

i) no caso das organizações de produtores no setor das frutas e produtos hortícolas, pelo menos 60 %, ou

ii) nos outros casos, pelo menos dois terços, e

b) Congregar, no caso das organizações de produtores, mais de 50 % dos produtores em causa.

No entanto, se, no caso de organizações interprofissionais, a determinação da proporção do volume de produção, ou de comércio, ou de transformação do produto ou produtos em causa originar dificuldades na prática, um Estado-Membro pode estabelecer regras nacionais para determinar o nível espe­ cificado de representatividade referido no primeiro parágrafo, alínea a), subalínea ii).

Se o pedido de extensão das suas regras a outros operadores abranger várias circunscrições económicas, a organização ou associação deve comprovar o nível mínimo de representativi­ dade conforme definido no primeiro parágrafo, em relação a cada um dos ramos que reúne, em cada uma das circunscrições económicas abrangidas.

4. As regras cuja extensão a outros operadores pode ser pedida ao abrigo do n.o 1 devem ter um dos seguintes objetivos:

a) Conhecimento da produção e do mercado;

b) Regras de produção mais estritas do que as estabelecidas a nível da União ou nacional;

c) Elaboração de contratos tipo compatíveis com as regras da União;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/743

d) Comercialização;

e) Proteção do ambiente;

f) Medidas de promoção e exploração do potencial dos pro­ dutos;

g) Medidas de proteção da agricultura biológica e das denomi­ nações de origem, marcas de qualidade e indicações geográ­ ficas;

h) Investigação para valorizar os produtos, nomeadamente através de novas utilizações sem riscos para a saúde pública;

i) Estudos para melhorar a qualidade dos produtos;

j) Investigação, nomeadamente de métodos de cultivo que permitam limitar a utilização de produtos fitossanitários ou zoossanitários e garantam a preservação dos solos e a preservação ou melhoria do ambiente;

k) Definição de qualidades mínimas e definição de normas mínimas de embalagem e apresentação;

l) Utilização de sementes certificadas e controlo da qualidade do produto;

m) Saúde animal, fitossanidade ou segurança alimentar;

n) Gestão dos subprodutos.

Essas regras não podem prejudicar os demais operadores do Estado-Membro em causa ou da União, não podem ter qualquer dos efeitos enumerados no artigo 210.o, n.o 4, e não podem ser incompatíveis de qualquer outro modo com o direito da União ou as regras nacionais em vigor.

5. A extensão das regras previstas no n.o 1 é levada ao co­ nhecimento dos operadores mediante divulgação na íntegra numa publicação oficial do Estado-Membro em causa.

6. Os Estados-Membros notificam à Comissão as decisões adotadas ao abrigo do presente artigo.

Artigo 165.o

Contribuições financeiras de não-membros

Em caso de extensão, nos termos do artigo 164.o, das regras de uma organização de produtores reconhecida, uma associação de organizações de produtores reconhecida ou uma organização interprofissional reconhecida, e se as atividades abrangidas por essas regras apresentarem interesse económico geral para ope­ radores económicos cujas atividades estejam relacionadas com os produtos em causa, o Estado-Membro que concedeu o reco­ nhecimento pode decidir, após consulta às partes interessadas em causa, que os operadores económicos individuais ou os agrupamentos que, não sendo membros da organização, bene­ ficiam das referidas atividades paguem à organização a totali­ dade ou parte das contribuições financeiras pagas pelos mem­ bros desta última, na medida em que essas contribuições se destinem a cobrir custos diretamente resultantes das atividades em questão.

S e c ç ã o 4

A d a p t a ç ã o d a o f e r t a

Artigo 166.o

Medidas para facilitar a adaptação da oferta às exigências do mercado

Por forma a incentivar as iniciativas pelas organizações referidas nos artigos 152.o a 163.o que permitam facilitar a adaptação da oferta às exigências do mercado, com exclusão das relativas à retirada do mercado, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita a me­ didas nos setores enumerados no artigo 1.o, n.o 2, destinadas a:

a) Melhorar a qualidade;

b) Promover uma melhor organização da produção, transfor­ mação e comercialização;

c) Facilitar o registo da evolução dos preços no mercado;

d) Permitir o estabelecimento de previsões a curto e a longo prazo, com base nos meios de produção utilizados.

Artigo 167.o

Regras de comercialização para melhorar e estabilizar o funcionamento do mercado comum vitivinícola

1. A fim de melhorar e estabilizar o funcionamento do mer­ cado comum vitivinícola, incluindo as uvas, mostos e vinhos de que derivam os vinhos, os Estados-Membros produtores podem estabelecer regras de comercialização para regular a oferta, no­ meadamente mediante decisões adotadas pelas organizações in­ terprofissionais reconhecidas nos termos dos artigos 157.o e 158.o.

Tais regras devem ser proporcionadas em relação ao objetivo prosseguido e não devem:

a) Incidir em transações após a primeira comercialização do produto em causa;

b) Permitir a fixação de preços, mesmo que seja a título indi­ cativo ou de recomendação;

c) Conduzir à indisponibilidade de uma percentagem excessiva da colheita anual que, de outro modo, estaria disponível;

d) Favorecer a recusa de emitir os certificados nacionais e da União exigidos para a circulação e a comercialização dos vinhos, sempre que esta última respeite essas mesmas regras.

2. As regras previstas no n.o 1 são comunicadas aos opera­ dores mediante publicação integral numa publicação oficial do Estado-Membro em causa.

PTL 347/744 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

3. Os Estados-Membros notificam à Comissão as decisões adotadas ao abrigo do presente artigo.

S e c ç ã o 5

S i s t e m a s d e c o n t r a t u a l i z a ç ã o

Artigo 168.o

Relações contratuais

1. Sem prejuízo do artigo 148.o.o, no que respeita ao setor do leite e dos produtos lácteos, e do artigo 125.o, no que respeita ao setor do açúcar, se um Estado-Membro decidir, em relação aos produtos agrícolas de um setor enumerado no ar­ tigo 1.o, n.o 2, excetuando o do leite e produtos lácteos e o do açúcar que:

a) Qualquer entrega no seu território por um produtor a um transformador ou distribuidor deve ser objeto de um con­ trato escrito entre as partes; e/ou

b) Os primeiros compradores devem apresentar por escrito uma proposta de contrato de entrega no seu território desses produtos agrícolas pelo produtor,

esse contrato ou essa proposta de contrato devem satisfazer as condições estabelecidas nos n.os 4 e 6 do presente artigo.

2. Caso o Estado-Membro decida que as entregas dos produ­ tos abrangidos pelo presente artigo por um produtor a um transformador devam ser objeto de um contrato escrito entre as partes, decide igualmente que fase ou fases de entrega são abrangidas por tal contrato caso a entrega dos produtos em causa for efetuada através de um ou mais intermediários.

Os Estados-Membros asseguram que as disposições que adotam nos termos do presente artigo não prejudicam o bom funcio­ namento do mercado interno.

3. No caso descrito no n.o 2, o Estado-Membro pode estabe­ lecer um mecanismo de mediação para cobrir os casos em que não haja mútuo acordo para celebrar tal contrato, garantindo assim relações contratuais justas.

4. Os contratos ou propostas de contrato referidos no n.o 1 devem:

a) Ser feitos antes da entrega;

b) Ser feitos por escrito; e

c) Incluir, em particular, os seguintes elementos:

i) o preço a pagar pela entrega, o qual deve:

— ser fixo e ser indicado no contrato, e/ou

— ser calculado através da combinação de vários fatores indicados no contrato, que podem incluir indicadores de mercado que reflitam as alterações das condições

de mercado, as quantidades entregues e a qualidade ou composição dos produtos agrícolas entregues;

ii) a quantidade e a qualidade dos produtos em causa que podem ou devem ser entregues, assim como o calendário dessas entregas;

iii) a duração do contrato, a qual pode ter uma duração determinada ou indeterminada com cláusulas de rescisão;

iv) informações relativas aos prazos e processos de paga­ mento;

v) modalidades de recolha ou de entrega dos produtos agrí­ colas, e

vi) as regras aplicáveis em caso de força maior.

5. Sem prejuízo do n.o 1, não é exigível um contrato ou proposta de contrato, caso os produtos em causa sejam entre­ gues por um produtor a um comprador que seja uma coopera­ tiva e da qual o produtor seja membro, desde que os estatutos dessa cooperativa ou as regras e decisões previstas por esses estatutos ou daí derivadas contenham disposições que produ­ zam efeitos semelhantes aos das disposições do n.o 4, alíneas a), b) e c).

6. Todos os elementos dos contratos de entrega de produtos agrícolas celebrados por produtores, recoletores, transformado­ res ou distribuidores, incluindo os elementos referidos no n.o 4, alínea c), são negociados livremente entre as partes.

Não obstante o disposto no primeiro parágrafo, são aplicáveis uma ou ambas das seguintes disposições:

a) Caso decida que a celebração de contratos escritos para a entrega de produtos agrícolas é obrigatória nos termos do n.o 1, um Estado-Membro pode estabelecer uma duração mínima, aplicável apenas aos contratos escritos entre um produtor e o primeiro comprador dos produtos agrícolas. Esta duração mínima deve ser de pelo menos seis meses e não pode prejudicar o correto funcionamento do mercado interno;

b) Caso decida que o primeiro comprador dos produtos agrí­ colas deve apresentar por escrito uma proposta de contrato ao produtor nos termos do n.o 1, um Estado-Membro pode prever que a proposta tenha de incluir uma duração mínima para o contrato, nos termos estabelecidos pela legislação nacional aplicável a esta matéria. Esta duração mínima deve ser de pelo menos seis meses e não pode prejudicar o correto funcionamento do mercado interno.

O segundo parágrafo não prejudica o direito do produtor de recusar essa duração mínima, desde que o faça por escrito. Neste caso, as partes são livres de negociar todos os elementos do contrato, incluindo os elementos referidos no n.o 4, alínea c).

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/745

7. Os Estados-Membros que fazem uso das opções a que se refere o presente artigo asseguram que as disposições introdu­ zidas não prejudicam o correto funcionamento do mercado interno.

Os Estados-Membros notificam à Comissão o modo como apli­ cam as medidas introduzidas ao abrigo do presente artigo.

8. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias para a aplicação uniforme do n.o 4, alíneas a) e b), e do n.o 5 do presente artigo e as medidas relativas às notificações que os Estados-Membros devem fazer nos termos do presente artigo.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 169.o

Negociações contratuais no setor do azeite

1. Uma organização de produtores no setor do azeite que é reconhecida nos termos do artigo 152.o, n.o 1, e que persiga um ou mais dos objetivos de concentração do fornecimento, de colocação no mercado dos produtos produzidos pelos seus membros e de otimização dos custos de produção, pode nego­ ciar em nome dos seu membros, relativamente a parte ou à totalidade da produção agregada dos seus membros, contratos para o fornecimento de azeite.

Uma organização de produtores satisfaz os objetivos menciona­ dos no presente número, desde que a prossecução desses obje­ tivos leve à integração das atividades e essa integração seja suscetível de gerar eficiências significativas de tal modo que as atividades da organização de produtores em geral contribuem para o cumprimento dos objetivos do artigo 39.o do TFUE.

Tal pode ser concretizado na condição de que:

a) A organização de produtores realize pelo menos uma das seguintes atividades:

i) a distribuição conjunta, incluindo uma plataforma de venda conjunta ou o transporte conjunto;

ii) a embalagem, rotulagem ou promoção conjuntas;

iii) a organização conjunta do controle de qualidade;

iv) a utilização conjunta de equipamentos ou instalações de armazenamento;

v) a transformação conjunta;

vi) a gestão conjunta de resíduos diretamente relacionados com a produção de azeite;

vii) a aquisição conjunta de fatores de produção;

b) Estas atividades sejam significativas em termos do volume de azeite em causa e em termos de custos de produção e de colocação do produto no mercado.

2. As negociações pela organização de produtores reconhe­ cida podem realizar-se:

a) Com ou sem transferência da propriedade do azeite em causa pelos produtores para a organização de produtores;

b) Quer o preço negociado seja ou não o mesmo para a pro­ dução agregada de alguns ou da totalidade dos membros;

c) Desde que, para uma determinada organização de produto­ res, o volume de produção de azeite coberto por essas ne­ gociações que é produzido em qualquer Estado-Membro não exceda 20 % do mercado relevante; para efeitos do cálculo do volume de produção de azeite é feita a distinção entre azeite para consumo humano e azeite para outros fins;

d) Desde que, para o volume de azeite coberto por essas nego­ ciações, a organização de produtores concentre o forneci­ mento e coloque o produto dos seus membros no mercado;

e) Desde que os produtores em causa não sejam membros de qualquer outra organização de produtores que negoceie igualmente tais contratos em seu nome;

f) Desde que o azeite em causa não esteja sujeito a uma obri­ gação de entrega resultante da filiação do agricultor numa cooperativa a qual por sua vez não faz parte da organização de produtores em causa, nos termos das condições estabele­ cidas pelos estatutos da cooperativa ou pelas regras e deci­ sões neles previstas ou deles derivadas; e

g) Desde que a organização de produtores notifique as autori­ dades competentes do Estado-Membro em que desenvolve a sua atividade do volume de azeite objeto dessas negociações.

3. Para efeitos do presente artigo, as referências às organiza­ ções de produtores abrangem também as associações de orga­ nizações de produtores reconhecidas ao abrigo do artigo 156.o, n.o 1.

4. Para efeitos de aplicação do n.o 2, alínea c), a Comissão publica, pelos meios que considerar adequados, o volume de produção de azeite nos Estados-Membros.

5. Em derrogação do n.o 2, alínea c), mesmo que o limite superior nele previsto não seja excedido, a autoridade da con­ corrência referida no segundo parágrafo do presente número pode decidir, em casos particulares, que a negociação pela or­ ganização de produtores seja reaberta, ou simplesmente não se realize, se entender que tal é necessário para prevenir a exclusão da concorrência ou se concluir que os objetivos do artigo 39.o do TFUE são postos em causa.

PTL 347/746 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

No que se refere a negociações que envolvam mais do que um Estado-Membro, a decisão referida no primeiro parágrafo é to­ mada pela Comissão sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3. Noutros casos, essa decisão é tomada pela autoridade nacional da concorrência do Estado- -Membro a que as negociações se referem.

As decisões referidas no presente número não são aplicáveis antes da data da sua notificação às empresas em causa.

Para efeitos do presente artigo, é aplicável a definição de "au­ toridade nacional da concorrência" constante do artigo 149.o, n.o 7, alínea a).

6. Os Estados-Membros onde decorrerem as negociações nos termos do presente artigo notificam à Comissão a aplicação do n.o 2, alínea g), e do n.o 5.

Artigo 170.o

Negociações contratuais no setor da carne de bovino

1. Uma organização de produtores no setor da carne de bovino que é reconhecida nos termos do artigo 152.o, n.o 1, e que persegue um ou mais dos objetivos de concentração do fornecimento, de colocação no mercado dos produtos produzi­ dos pelos seus membros e de otimização dos custos de produ­ ção, pode negociar em nome dos seu membros, relativamente a parte ou à totalidade da produção agregada dos seus membros, contratos para o fornecimento de gado vivo do género Bos taurus para abate dos códigos NC ex 0102 29 21, ex 0102 29 41, ex 0102 29 51, ex 0102 29 61 ou ex 0102 29 91:

a) Com menos de 12 meses de idade; e

b) Com mais de 12 meses e mais velho.

Uma organização de produtores satisfaz os objetivos menciona­ dos no presente número, desde que a prossecução desses obje­ tivos leve à integração das atividades e essa integração seja suscetível de gerar eficiências significativas de tal modo que as atividades da organização de produtores em geral contribuem para o cumprimento dos objetivos do artigo 39.o do TFUE.

Tal pode ser concretizado na condição de que:

a) A organização de produtores realize pelo menos uma das seguintes atividades:

i) a distribuição conjunta, incluindo uma plataforma de venda conjunta ou o transporte conjunto;

ii) a promoção conjunta;

iii) a organização conjunta do controlo de qualidade;

iv) a utilização conjunta de equipamentos ou instalações de armazenamento;

v) a gestão conjunta de resíduos diretamente relacionados com a produção de gado vivo;

vi) a aquisição conjunta de fatores de produção;

b) Estas atividades sejam significativas em termos do volume de carne de bovino em causa e em termos de custos de pro­ dução e de colocação do produto no mercado.

2. As negociações pela organização de produtores reconhe­ cida podem realizar-se:

a) Com ou sem transferência da propriedade pelos agricultores para a organização de produtores;

b) Quer o preço negociado seja ou não o mesmo para a pro­ dução agregada de alguns ou da totalidade dos membros;

c) Desde que, para uma determinada organização de produto­ res, a quantidade de produção de carne de bovino objeto dessas negociações que é produzido em qualquer Estado- -Membro não exceda 15 % da produção nacional total de cada produto referido no n.o 1, primeiro parágrafo, alíneas a) e b), desse Estado-Membro, expressa em peso equivalente em carcaças;

d) Desde que, para o volume de carne de bovino objeto dessas negociações, a organização de produtores concentre o for­ necimento e coloque o produto dos seus membros no mer­ cado;

e) Desde que os produtores em causa não sejam membros de qualquer outra organização de produtores que negoceie igualmente tais contratos em seu nome;

f) Desde que o produto em causa não esteja sujeito a uma obrigação de entrega resultante da filiação do agricultor numa cooperativa, a qual por sua vez não faz parte da organização de produtores em causa, nos termos das condi­ ções estabelecidas pelos estatutos da cooperativa ou pelas regras e decisões neles previstas ou deles derivadas; e

g) Desde que a organização de produtores notifique as autori­ dades competentes do Estado-Membro em que desenvolve a sua atividade da quantidade de produção de carne de bovino objeto dessas negociações.

3. Para efeitos do presente artigo, as referências às organiza­ ções de produtores abrangem também as associações de orga­ nizações de produtores reconhecidas ao abrigo do artigo 156.o, n.o 1.

4. Para efeitos de aplicação do n.o 2, alínea c), a Comissão publica, pelos meios que considerar adequados, a quantidade da produção de carne de bovino expressa em peso equivalente em carcaças.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/747

5. Em derrogação do n.o 2, alínea c), mesmo que os limites superiores neles previstos não sejam excedidos, a autoridade da concorrência referida no segundo parágrafo do presente número pode decidir, em casos particulares, que a negociação pela or­ ganização de produtores seja reaberta, ou simplesmente não se realize, se entender que tal é necessário para prevenir a exclusão da concorrência ou se concluir que o produto objeto das nego­ ciações faz parte de um mercado separado devido às caracterís­ ticas específicas do produto ou do fim a que se destina e que essa negociação coletiva abrangeria mais de 15 % da produção nacional desse mercado, ou se concluir que os objetivos do artigo 39.o do TFUE são postos em causa.

No que se refere a negociações que envolvam mais do que um Estado-Membro, a decisão referida no primeiro parágrafo é to­ mada pela Comissão sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3. Noutros casos, essa decisão é tomada pela autoridade nacional da concorrência do Estado- -Membro a que as negociações se referem.

As decisões referidas no presente número não são aplicáveis antes da data da sua notificação às empresas em causa.

Para efeitos do presente artigo, é aplicável a definição de "au­ toridade nacional da concorrência" constante do artigo 149.o, n.o 7, alínea a).

6. Os Estados-Membros onde decorrerem as negociações nos termos do presente artigo notificam à Comissão a aplicação do n.o 2, alínea g), e do n.o 5.

Artigo 171.o

Negociações contratuais para certas culturas arvenses

1. Uma organização de produtores que é reconhecida nos termos do artigo 152.o, n.o 1, e que persegue um ou mais dos objetivos de concentração do fornecimento, de colocação no mercado dos produtos produzidos pelos seus membros e de otimização dos custos de produção, pode negociar em nome dos seu membros, relativamente a parte ou à totalidade da produção agregada dos seus membros, contratos para o forne­ cimento de um ou mais dos seguintes produtos não destinados a sementeira e no caso da cevada não destinada a maltagem:

a) Trigo mole do código NC ex 1001 99 00;

b) Cevada do código NC ex 1003 90 00;

c) Milho do código NC 1005 90 00;

d) Centeio do código NC 1002 90 00;

e) Trigo duro do código NC 1001 19 00;

f) Aveia do código NC 1004 90 00;

g) Triticale do código NC 1008 60 00;

h) Colza do código NC ex 1205;

i) Sementes de girassol do código NC ex 1206 00;

j) Soja do código NC 1201 90 00;

k) Favas do código NC ex 0708 e ex 0713;

l) Ervilhas forrageiras do código NC ex 0708 e ex 0713.

Uma organização de produtores satisfaz os objetivos menciona­ dos no presente número, desde que a prossecução desses obje­ tivos leve à integração das atividades e essa integração seja suscetível de gerar eficiências significativas de tal modo que as atividades da organização de produtores em geral contribuem para o cumprimento dos objetivos do artigo 39.o do TFUE.

Tal pode ser concretizado na condição de que:

a) A organização de produtores realize pelo menos uma das seguintes atividades:

i) a distribuição conjunta, incluindo uma plataforma de venda conjunta ou o transporte conjunto;

ii) a promoção conjunta;

iii) a organização conjunta do controle de qualidade;

iv) a utilização conjunta de equipamentos ou instalações de armazenamento;

v) a aquisição conjunta de fatores de produção;

b) Estas atividades sejam significativas em termos da quantidade do produto em causa e em termos de custos de produção e de colocação do produto no mercado.

2. As negociações pela organização de produtores reconhe­ cida podem realizar-se:

a) Com ou sem transferência da propriedade pelos produtores para a organização de produtores;

b) Quer o preço negociado seja ou não o mesmo para a pro­ dução agregada de alguns ou da totalidade dos membros;

c) Desde que, para cada produto referido no n.o 1 e para uma determinada organização de produtores, a quantidade de produção objeto dessas negociações que é produzida em qualquer Estado-Membro não exceda 15 % da produção na­ cional total desse produto no Estado-Membro em causa;

d) Desde que, para o volume de produtos objeto dessas nego­ ciações, a organização de produtores concentre o forneci­ mento e coloque o produto dos seus membros no mercado;

e) Desde que os produtores em causa não sejam membros de qualquer outra organização de produtores que negoceie igualmente tais contratos em seu nome;

PTL 347/748 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

f) Desde que o produto em causa não esteja sujeito a uma obrigação de entrega resultante da filiação do agricultor numa cooperativa, a qual por sua vez não faz parte da organização de produtores em causa, nos termos das condi­ ções estabelecidas pelos estatutos da cooperativa ou pelas regras e decisões neles previstas ou deles derivadas; e

g) Desde que a organização de produtores notifique as autori­ dades competentes do Estado-Membro em que desenvolve a sua atividade da quantidade de produção de cada produto objeto dessas negociações.

3. Para efeitos do presente artigo, as referências às organiza­ ções de produtores abrangem também as associações de orga­ nizações de produtores reconhecidas ao abrigo do artigo 151.o, n.o 1.

4. Para efeitos de aplicação do n.o 2, alínea c), a Comissão publica para os produtos referidos no n.o 1, pelos meios que considerar adequados, a quantidade de produção nos Estados- -Membros.

5. Em derrogação do n.o 2, alínea c), mesmo que os limites superiores neles previstos não sejam excedidos, a autoridade da concorrência referida no segundo parágrafo do presente número pode decidir, em casos particulares, que a negociação pela or­ ganização de produtores seja reaberta, ou simplesmente não se realize, se entender que tal é necessário para prevenir a exclusão da concorrência ou se concluir que o produto objeto das nego­ ciações faz parte de um mercado separado devido às caracterís­ ticas específicas do produto ou do fim a que se destina e que essa negociação coletiva abrangeria mais de 15 % da produção nacional desse mercado, ou se concluir que os objetivos do artigo 39.o do TFUE são postos em causa.

No que se refere a negociações que envolvam mais do que um Estado-Membro, a decisão referida no primeiro parágrafo é to­ mada pela Comissão sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3. Noutros casos, essa decisão é tomada pela autoridade nacional da concorrência do Estado- -Membro a que as negociações se referem.

As decisões referidas no presente número não são aplicáveis antes da data da sua notificação às empresas em causa.

Para efeitos do presente artigo, é aplicável a definição de "au­ toridade nacional da concorrência" constante do artigo 149.o, n.o 7, alínea a).

6. Os Estados-Membros onde decorrerem as negociações nos termos do presente artigo notificam à Comissão a aplicação do n.o 2, alínea g), e do n.o 5.

Artigo 172.o

Regulação da oferta de presuntos com uma denominação de origem protegida ou uma indicação geográfica protegida

1. A pedido de uma organização de produtores reconhecida ao abrigo do artigo 152.o, n.o 1, do presente regulamento, de uma organização interprofissional reconhecida ao abrigo do

artigo 157.o, n.o 1, do presente regulamento, ou de um agru­ pamento de operadores referido no artigo 3.o, n.o 2, do Regu­ lamento (UE) n.o 1151/2012, os Estados-Membros podem esta­ belecer, por um período limitado, regras vinculativas para a regulação da oferta de presuntos que beneficiem de uma deno­ minação de origem protegida ou de uma indicação geográfica protegida ao abrigo do artigo 5.o, n.os 1 e 2, do Regulamento (UE) n.o 1151/2012.

2. As regras referidas no n.o 1 do presente artigo estão su­ jeitas à existência de um acordo prévio entre as partes na zona geográfica referida no artigo 7.o, n.o 1, alínea c), do Regula­ mento (UE) n.o 1151/2012. Tal acordo deve ser concluído, após consulta com os produtores de suínos na área geográfica, entre pelo menos dois terços dos transformadores desses pre­ suntos que representem pelo menos dois terços da produção desses presuntos na área geográfica referida no artigo 7.o, n.o 1, alínea c), do Regulamento (UE) n.o 1151/2012 e, se considerado adequado pelo Estado-Membro, pelo menos dois terços dos produtores de suínos na área geográfica referida no artigo 7.o, n.o 1, alínea c), do Regulamento (UE) n.o 1151/2012.

3. As regras referidas no n.o 1:

a) Abrangem apenas a regulação da oferta do produto em causa e/ou a sua matéria-prima e têm por objetivo adaptar a oferta desses presuntos à procura;

b) Produzem efeitos apenas para o produto em causa;

c) Podem vigorar por um período não superior a três anos e podem ser renovadas após esse período, na sequência de novo pedido, tal como referido no n.o 1;

d) Não prejudicam o comércio de outros produtos que não estejam sujeitos a essas regras;

e) Não visam transações após a primeira comercialização dos presuntos em causa;

f) Não permitem a fixação de preços, mesmo que esses preços sejam fixados a título indicativo ou de recomendação;

g) Não conduzem à indisponibilidade de uma percentagem ex­ cessiva do produto em causa que, de outro modo, estaria disponível;

h) Não geram discriminações, não constituem um obstáculo à entrada de novos operadores no mercado nem afetam nega­ tivamente os pequenos produtores;

i) Contribuem para a manutenção da qualidade e/ou para o desenvolvimento do produto em causa.

4. As regras referidas no n.o 1 são divulgadas numa publica­ ção oficial do Estado-Membro em questão.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/749

5. Os Estados-Membros procedem a controlos para assegurar o respeito das condições previstas no n.o 3, e, caso as autorida­ des nacionais competentes considerem que essas condições não foram respeitadas, revogam as regras referidas no n.o 1.

6. Os Estados-Membros notificam imediatamente a Comissão das regras referidas no n.o 1 que tenham adotado. A Comissão informa os outros Estados-Membros de qualquer notificação das referidas regras.

7. A Comissão pode adotar em qualquer momento atos de execução que exijam que um Estado-Membro revogue as regras estabelecidas por esse Estado-Membro ao abrigo do n.o 1 se a Comissão considerar que essas regras não preenchem as condi­ ções previstas no n.o 4, entravam ou distorcem a concorrência numa parte substancial do mercado interno ou atentam contra o comércio livre ou contra a realização dos objetivos do ar­ tigo 39.o do TFUE. Os referidos atos de execução são adotados sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3, do presente regulamento.

S e c ç ã o 6

R e g r a s p r o c e s s u a i s

Artigo 173.o

Poderes delegados

1. A fim de assegurar que os objetivos e responsabilidades das organizações de produtores, das associações de organizações de produtores e das organizações interprofissionais são clara­ mente definidos de modo a contribuir para a eficácia das ações dessas organizações e associações, sem resultar em encargos administrativos desnecessários e sem comprometer o princípio da liberdade de associação, em especial em relação aos não membros das referidas organizações, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, relativa­ mente às seguintes matérias no que respeita às organizações de produtores, às associações de organizações de produtores, e às organizações interprofissionais para um ou mais dos setores referidos no artigo 1.o, n.o 2, ou produtos específicos desses setores:

a) Os objetivos específicos que podem, devem ser ou não de­ vem ser prosseguidos por tais organizações e associações e, se for caso disso, acrescentados aos estabelecidos nos artigos 152.o a 163.o;

b) As regras de tais organizações e associações, os estatutos das organizações que não as organizações de produtores, as condições específicas aplicáveis aos estatutos das organiza­ ções de produtores em determinados setores, incluindo as derrogações da obrigação de comercializar toda a produção através da organização de produtores referida no ar­ tigo 160.o, segundo parágrafo, estrutura, período de adesão, dimensão, responsabilidade e atividades de tais organizações e associações, os efeitos decorrentes do reconhecimento, a retirada do reconhecimento, e fusões;

c) As condições para reconhecimento, retirada e suspensão do reconhecimento, os efeitos do reconhecimento, retirada e

suspensão do reconhecimento, bem como os requisitos para que essas organizações e associações tomem medidas corretivas em caso de não observância dos critérios de reco­ nhecimento;

d) As organizações e associações transnacionais, incluindo as regras referidas nas alíneas a), b) e c) do presente número;

e) As regras relativas ao estabelecimento e às condições da assistência administrativa a prestar pelas autoridades compe­ tentes no caso da cooperação transnacional;

f) Os setores aos quais se aplica o artigo 161.o, as condições para a externalização de atividades, a natureza das atividades suscetíveis de serem externalizadas e o fornecimento de meios técnicos pelas organizações ou associações;

g) A base de cálculo do volume ou valor mínimos da produção comercializável das organizações e associações;

h) A aceitação de membros que não sejam produtores, no caso das organizações de produtores, e que não sejam organiza­ ções de produtores, no caso das associações de organizações de produtores;

i) A extensão de certas regras das organizações previstas no artigo 164.o a não membros e o pagamento obrigatório de quotizações por não membros referido no artigo 165.o, in­ cluindo a utilização e atribuição desse pagamento por essas organizações e uma lista das regras de produção mais estritas que podem ser tornadas extensivas nos termos do ar­ tigo 164.o, n.o 4, primeiro parágrafo, alínea b), assegurando simultaneamente que essas organizações sejam transparentes e responsáveis em relação aos não membros e que os mem­ bros dessas organizações não beneficiem de um tratamento mais favorável do que os não membros, em especial quanto à utilização do pagamento obrigatório de quotizações;

j) Exigências suplementares em termos de representatividade das organizações referidas no artigo 164.o, circunscrições económicas em causa, incluindo exame da sua definição pela Comissão, períodos mínimos durante os quais as regras são aplicáveis antes da sua extensão, pessoas ou organizações às quais as regras ou contribuições podem ser aplicadas, e as circunstâncias em que a Comissão pode exigir que a exten­ são das regras ou contribuições obrigatórias seja recusada ou retirada.

2. Em derrogação do n.o 1, a fim de assegurar que os obje­ tivos e responsabilidades das organizações de produtores, das associações de organizações de produtores e das organizações interprofissionais do setor do leite e dos produtos lácteos são claramente definidos, de modo a contribuir para a eficácia das ações dessas organizações sem impor encargos indevidos, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam:

a) As condições para o reconhecimento das organizações trans­ nacionais de produtores e das associações transnacionais de organizações de produtores;

PTL 347/750 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

b) As regras relativas ao estabelecimento e às condições da assistência administrativa a prestar às organizações de pro­ dutores, incluindo as associações de organizações de produ­ tores, pelas autoridades competentes no caso da cooperação transnacional;

c) Regras adicionais respeitantes ao cálculo do volume de leite cru que é objeto das negociações referidas no artigo 149.o, n.o 2, alínea c), e n.o 3;

d) Regras relativas à extensão de certas regras das organizações previstas no artigo 164.o aos não membros e ao pagamento obrigatório de quotizações por não membros referido no artigo 165.o.

Artigo 174.o

Competências de execução nos termos do procedimento de exame

1. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias para a aplicação do presente capí­ tulo, nomeadamente:

a) Medidas relativas à aplicação das condições de reconheci­ mento das organizações de produtores e das organizações interprofissionais previstas nos artigos 154.o e 158.o;

b) Procedimentos aplicáveis em caso de fusão de organizações de produtores;

c) Procedimentos a determinar pelos Estados-Membros em re­ lação à dimensão mínima e ao período mínimo de adesão;

d) Procedimentos relativos à extensão das regras e contribuições financeiras referidas nos artigos 164.o e 165.o, nomeada­ mente a aplicação do conceito de "circunscrição económica" referido no artigo 164.o, n.o 2;

e) Procedimentos relativos à assistência administrativa;

f) Procedimentos relativos à externalização de atividades;

g) Quaisquer outros procedimentos e condições técnicas relati­ vos à execução das medidas referidas no artigo 166.o.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

2. Em derrogação do n.o 1, no que diz respeito ao setor do leite e dos produtos lácteos, a Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam as regras de execução necessárias para:

a) A aplicação das condições de reconhecimento das organiza­ ções de produtores e das suas associações e das organizações interprofissionais previstas nos artigos 161.o e 163.o;

b) A notificação referida no artigo 149.o, n.o 2.o, alínea f);

c) As notificações que os Estados-Membros devem fazer à Co­ missão nos termos do artigo 161.o, n.o 3, alínea d), do ar­ tigo 163.o, n.o 3, alínea e), do artigo 149.o, n.o 8, e do artigo 150.o, n.o 7;

d) Os procedimentos relativos à assistência administrativa no caso da cooperação transnacional.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 175.o

Outras competências de execução

A Comissão pode, por meio de atos de execução, adotar deci­ sões individuais relativas:

a) Ao reconhecimento de organizações que exerçam atividades em mais de um Estado-Membro, nos termos das regras ado­ tadas ao abrigo do artigo 174.o, n.o 1, alínea d);

b) À oposição ao reconhecimento por um Estado-Membro de uma organização interprofissional, ou à retirada desse reco­ nhecimento;

c) À lista das circunscrições económicas notificadas pelos Esta­ dos-Membros nos termos das regras adotadas nos termos do artigo 174.o, n.o 1, alínea h), e n.o 2, alínea d);

d) À exigência de que um Estado-Membro recuse ou revogue uma extensão das regras ou contribuições financeiras de não membros decididas por esse Estado-Membro.

Esses atos de execução são adotados sem aplicar o procedi­ mento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

PARTE III

COMÉRCIO COM PAÍSES TERCEIROS

CAPÍTULO I

Certificados de importação e de exportação

Artigo 176.o

Regras gerais

1. Sem prejuízo dos casos em que o presente regulamento exige certificados de importação ou de exportação, a importação para introdução em livre prática na União ou a exportação da União de um ou mais produtos dos setores a seguir indicados podem ficar sujeitas à apresentação de um certificado:

a) Cereais;

b) Arroz;

c) Açúcar;

d) Sementes;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/751

e) Azeite e azeitonas de mesa, no que diz respeito aos produ­ tos dos códigos NC 1509, 1510 00, 0709 92 90, 0711 20 90, 2306 90 19, 1522 00 31 e 1522 00 39;

f) Linho e cânhamo, no que diz respeito ao cânhamo;

g) Frutas e produtos hortícolas;

h) Frutas e produtos hortícolas transformados;

i) Bananas;

j) Vitivinícola;

k) Plantas vivas;

l) Carne de bovino;

m) Leite e produtos lácteos;

n) Carne de suíno;

o) Carne de ovino e de caprino;

p) Ovos;

q) Carne de aves de capoeira;

r) Álcool etílico de origem agrícola.

2. Os Estados-Membros emitem os certificados a pedido dos interessados, independentemente do local da União em que estes se encontrem estabelecidos, salvo disposição em contrário de um ato adotado nos termos do artigo 43.o, n.o 2, do TFUE, e sem prejuízo da aplicação dos artigos 177.o, 178.o e 179.o do presente regulamento.

3. Os certificados são válidos em toda a União.

Artigo 177.o

Poderes delegados

1. A fim de ter em conta as obrigações internacionais da União e as normas aplicáveis da União em matéria social, am­ biental e de bem-estar dos animais, a necessidade de acompa­ nhar a evolução do comércio e do mercado, as importações e exportações de produtos a necessidade de uma gestão sólida do mercado e a necessidade de reduzir os encargos administrativos, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que determinem:

a) A lista dos produtos dos setores referidos no artigo 176.o, n.o 1, sujeitos à apresentação de um certificado de importa­ ção ou de exportação;

b) Os casos e as situações em que a apresentação de um cer­ tificado de importação ou de exportação não é exigida, tendo em conta o estatuto aduaneiro dos produtos em questão, o regime comercial a respeitar, a finalidade das operações, o estatuto jurídico do requerente e as quantidades em causa.

2. A fim de apresentar mais elementos do sistema de certi­ ficados, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam regras sobre:

a) Os direitos e as obrigações que decorrem do certificado, os seus efeitos jurídicos e os casos em que se aplica uma tole­ rância no que toca ao cumprimento da obrigação de impor­ tar ou de exportar a quantidade mencionada no certificado ou quando deve ser indicada a origem no certificado;

b) A emissão de um certificado de importação ou a introdução em livre prática deve estar sujeita à apresentação de um documento emitido por um país terceiro ou uma entidade que certifique, nomeadamente, a origem, a autenticidade e as características de qualidade dos produtos;

c) A transferência do certificado ou as restrições à sua trans­ ferabilidade;

d) As condições adicionais aplicáveis aos certificados de impor­ tação de cânhamo nos termos do artigo 189.o e o princípio da assistência administrativa entre Estados-Membros para prevenir ou tratar de casos de fraude e de irregularidades;

e) Os casos e situações em que é ou não exigida a constituição de uma garantia de que os produtos são importados ou exportados durante o prazo de validade do certificado.

Artigo 178.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão adota atos de execução que estabelecem as medidas necessárias para a aplicação do presente capítulo, incluindo regras sobre:

a) O formato e o conteúdo do certificado;

b) A apresentação dos pedidos e a emissão e utilização dos certificados;

c) O prazo de validade do certificado;

d) os procedimentos relativos à garantia a apresentar e o mon­ tante da mesma;

e) As provas do cumprimento das exigências relativas à utili­ zação dos certificados;

f) O nível de tolerância no que se refere ao respeito da obri­ gação de importar ou exportar a quantidade mencionada no certificado;

g) A emissão de certificados de substituição e de segundas vias de certificados;

PTL 347/752 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

h) O tratamento dos certificados pelos Estados-Membros e o intercâmbio das informações necessárias para a gestão do sistema, incluindo os procedimentos relativos à assistência administrativa específica entre Estados-Membros.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 179.o

Outras competências de execução

A Comissão pode adotar atos de execução que:

a) Limitem as quantidades para as quais podem ser emitidos certificados;

b) Recusem as quantidades solicitadas; e

c) Suspendam a apresentação de pedidos, a fim de gerir o mercado sempre que sejam solicitadas grandes quantidades.

Esses atos de execução são adotados sem aplicar o procedi­ mento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

CAPÍTULO II

Direitos de importação

Artigo 180.o

Execução de acordos internacionais e de certos outros atos

A Comissão adota atos de execução que estabelecem medidas destinadas a cumprir as exigências previstas em acordos inter­ nacionais celebrados nos termos do TFUE ou em quaisquer outros atos adotados nos termos do artigo 43.o, n.o 2, ou do artigo 207.o do TFUE ou da pauta aduaneira comum no res­ peitante ao cálculo dos direitos de importação para os produtos agrícolas. Os referidos atos de execução são adotados pelo pro­ cedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 181.o

Regime de preços de entrada para certos produtos dos setores das frutas e produtos hortícolas, das frutas e

produtos hortícolas transformados e vitivinícola

1. Para a aplicação da taxa dos direitos da pauta aduaneira comum aos produtos dos setores das frutas e produtos hortí­ colas e das frutas e produtos hortícolas transformados e aos sumos e mostos de uvas, o preço de entrada de uma remessa é igual ao seu valor aduaneiro calculado nos termos do Regu­ lamento (CE) n.o 2913/92 do Conselho (1) (Código Aduaneiro) e do Regulamento (CE) n.o 2454/93 da Comissão (2).

2. A fim de assegurar a eficiência do sistema, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, para estabelecer que a veracidade do preço de entrada declarado de uma remessa deve ser verificada recorrendo a um valor fixo de importação e para estabelecer as condições em que é exigida a constituição de uma garantia.

3. A Comissão adota atos de execução que estabelecem as regras de cálculo do valor fixo de importação a que se refere o n.o 2. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 182.o

Direitos de importação adicionais

1. A Comissão pode adotar atos de execução que determi­ nem os produtos dos setores dos cereais, do arroz, do açúcar, das frutas e produtos hortícolas, das frutas e produtos hortícolas transformados, da carne de bovino, do leite e dos produtos lácteos, da carne de suíno, da carne de ovino e de caprino, dos ovos, das aves de capoeira e das bananas, bem como os sumos de uvas e os mostos de uvas, cuja importação, à taxa de direito estabelecida na pauta aduaneira comum, fica sujeita ao pagamento de um direito de importação adicional, a fim de evitar ou neutralizar os efeitos nocivos para o mercado da União que possam advir dessas importações, se:

a) As importações forem efetuadas a um preço inferior ao nível notificado pela União à OMC ("preço de desencadeamento");

b) O volume das importações exceder em qualquer ano um determinado nível ("volume de desencadeamento").

O volume de desencadeamento baseia-se nas oportunidades de acesso ao mercado, definidas como importações expressas em percentagem do consumo interno correspondente durante os três anos anteriores.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

2. Não são impostos direitos de importação adicionais se for improvável que as importações perturbem o mercado da União ou se os efeitos forem desproporcionados em relação ao obje­ tivo pretendido.

3. Para efeitos do n.o 1, primeiro parágrafo, alínea a), os preços de importação são determinados com base nos preços de importação CIF da remessa em causa. Os preços de impor­ tação CIF são confrontados com os preços representativos do produto em causa no mercado mundial ou no mercado de importação desse produto na União.

4. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias para a aplicação do presente artigo. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/753

(1) Regulamento (CE) n.o 2913/92 do Conselho, de 12 de outubro de 1992, que estabelece o Código Aduaneiro Comunitário (JO L 302 de 19.10.1992, p. 1).

(2) Regulamento (CE) n.o 2454/93 da Comissão, de 2 de julho de 1993, que fixa determinadas disposições de aplicação do Regulamento (CEE) n.o 2913/92 do Conselho que estabelece o Código Aduaneiro Comunitário (JO L 253 de 11.10.1993, p. 1).

Artigo 183.o

Outras competências de execução

A Comissão pode adotar atos de execução que:

a) Fixem o nível do direito de importação aplicado nos termos das regras estabelecidas num acordo internacional celebrado nos termos do TFUE, na pauta aduaneira comum e nos atos de execução a que se refere o artigo 180.o;

b) Fixem os preços representativos e os volumes de desenca­ deamento para efeito da aplicação de direitos de importação adicionais no âmbito das regras adotadas nos termos do artigo 182.o, n.o 1.

Esses atos de execução são adotados sem aplicação do procedi­ mento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

CAPÍTULO III

Gestão dos contingentes pautais e tratamento especial das importações por países terceiros

Artigo 184.o

Contingentes pautais

1. Os contingentes pautais a aplicar à importação dos pro­ dutos agrícolas para introdução em livre prática na União ou parte da União, ou os contingentes pautais para as importações de produtos agrícolas da União para países terceiros, a gerir parcial ou totalmente pela União, decorrentes de acordos inter­ nacionais celebrados nos termos do TFUE ou de quaisquer ou­ tros atos adotados nos termos do artigo 43.o, n.o 2, ou do artigo 207.o do TFUE, são abertos e/ou geridos pela Comissão, por meio de atos delegados, nos termos do artigo 186.o do presente regulamento, e de atos de execução, nos termos dos artigos 187.o e 188.o do presente regulamento.

2. Os contingentes pautais são geridos de modo a evitar qualquer discriminação entre os operadores, aplicando um dos métodos a seguir indicados, uma combinação dos mesmos ou outro método adequado:

a) Um método baseado na ordem cronológica de apresentação dos pedidos (segundo o princípio do "primeiro a chegar, primeiro a ser servido");

b) Um método baseado numa repartição proporcional às quan­ tidades solicitadas aquando da apresentação dos pedidos (método da "análise simultânea");

c) Um método baseado na tomada em consideração das cor­ rentes comerciais tradicionais (método dos "operadores tra­ dicionais/novos operadores").

3. O método de gestão adotado:

a) No caso dos contingentes pautais de importação, tem em devida conta as necessidades de abastecimento do mercado, tanto o atual como o emergente, de produção, transforma­ ção e consumo da União, em termos de competitividade, certeza e continuidade do abastecimento, bem como a ne­ cessidade de salvaguardar o equilíbrio desse mercado; e

b) No caso dos contingentes pautais de exportação, permite o pleno uso das possibilidades disponíveis no âmbito do con­ tingente em causa.

Artigo 185.o

Contingentes pautais específicos

A fim de dar aplicação aos contingentes pautais de importação de 2 000 000 de toneladas de milho e de 300 000 toneladas de sorgo para Espanha e de 500 000 toneladas de milho para Portugal, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam as disposições necessárias à realização das importações contingentárias, bem como, se for caso disso, ao armazenamento público das quan­ tidades importadas pelos organismos pagadores dos Estados- -Membros em causa e ao seu escoamento nos mercados desses Estados-Membros.

Artigo 186.o

Poderes delegados

1. A fim de assegurar um acesso equitativo às quantidades disponíveis e a igualdade de tratamento dos operadores no âmbito do contingente pautal, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que:

a) Determinem as condições e os requisitos de elegibilidade que um operador tem de reunir para apresentar um pedido no âmbito do contingente pautal; as disposições em causa po­ dem exigir uma experiência mínima de comércio com países terceiros e territórios equiparados, ou de atividades de trans­ formação, expressa numa quantidade e num lapso de tempo mínimos num dado setor do mercado; tais disposições po­ dem incluir regras específicas para responder às necessidades e práticas em vigor num certo setor e aos usos e necessida­ des das indústrias transformadoras;

b) Estabeleçam regras sobre a transferência de direitos entre operadores e, se necessário, as restrições a essa transferência no quadro da gestão do contingente pautal;

c) Sujeitem a participação no contingente pautal à constituição de uma garantia;

d) Prevejam, se necessário, disposições relativas a quaisquer ca­ racterísticas específicas, exigências ou restrições especiais aplicáveis ao contingente pautal nos termos do acordo in­ ternacional ou outro ato referido no artigo 184.o, n.o 1.

2. A fim de assegurar que os produtos exportados possam beneficiar de um tratamento especial na importação para um país terceiro em certas condições, ao abrigo dos acordos inter­ nacionais celebrados pela União nos termos do TFUE, a Comis­ são fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do ar­ tigo 227.o do presente regulamento, relativos a regras que

PTL 347/754 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

exijam que as autoridades competentes dos Estados-Membros emitam, mediante pedido e depois de realizados os controlos adequados, um documento que certifique que as condições se encontram satisfeitas no caso dos produtos que, se forem ex­ portados, podem beneficiar de um tratamento especial na im­ portação para um país terceiro se forem respeitadas certas con­ dições.

Artigo 187.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam:

a) Os contingentes pautais anuais, se necessário de acordo com um escalonamento adequado durante o ano, e o método de gestão a aplicar;

b) Os procedimentos a seguir para a execução das disposições específicas constantes do acordo ou ato que adota o regime de importação ou de exportação, designadamente no que se refere:

i) às garantias relativas à natureza, proveniência e origem do produto,

ii) ao reconhecimento do documento utilizado para verificar as garantias referidas na subalínea i),

iii) à apresentação de um documento emitido pelo país de exportação,

iv) ao destino e utilização dos produtos;

c) O prazo de validade dos certificados ou das autorizações;

d) Os procedimentos relativos à garantia a constituir e o mon­ tante da mesma;

e) A utilização de certificados e, sempre que necessário, medi­ das específicas relativas, nomeadamente, às condições de apresentação dos pedidos de importação e de concessão da autorização no âmbito do contingente pautal;

f) Os procedimentos e critérios técnicos para a aplicação do artigo 185.o;

g) As medidas necessárias no que respeita ao conteúdo, forma­ to, emissão e utilização do documento referido no ar­ tigo 186.o, n.o 2.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 188.o

Outras competências de execução

1. A Comissão adota atos de execução relativos à gestão do processo que garantam que as quantidades disponíveis no con­ tingente pautal não sejam excedidas, designadamente fixando

um coeficiente de atribuição para cada pedido caso se atinjam as quantidades disponíveis, recusando pedidos pendentes e, sem­ pre que necessário, suspendendo a apresentação de pedidos.

2. A Comissão pode adotar atos de execução relativos à reatribuição das quantidades não utilizadas.

3. Os atos de execução referidos no presente artigo são ado­ tados sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

CAPÍTULO IV

Disposições especiais de importação para certos produtos

Artigo 189.o

Importações de cânhamo

1. Os produtos a seguir indicados só podem ser importados para a União se forem satisfeitas as seguintes condições:

a) O cânhamo em bruto do código NC 5302 10 00 preenche as condições estabelecidas no artigo 32.o, n.o 6, e no ar­ tigo 35.o, n.o 3, do Regulamento (UE) n.o 1307/2013;

b) As sementes de variedades de cânhamo do código NC ex 1207 99 20, destinadas a sementeira, são acompanhadas da prova de que o teor de tetra-hidrocanabinol da variedade em causa não é superior ao fixado nos termos do artigo 32.o, n.o 6, e do artigo 35.o, n.o 3,do Regulamento (UE) n.o 1307/2013;

c) As sementes de cânhamo não destinadas a sementeira, do código NC 1207 99 91, só são importadas por importadores aprovados pelo Estado-Membro, por forma a assegurar que o seu destino não é a sementeira.

2. O presente artigo aplica-se sem prejuízo de regras mais restritivas adotadas pelos Estados-Membros no respeito do TFUE e das obrigações decorrentes do Acordo da OMC sobre a Agri­ cultura.

Artigo 190.o

Importações de lúpulo

1. Os produtos do setor do lúpulo só podem ser importados de países terceiros se apresentarem características qualitativas pelo menos equivalentes às adotadas para os mesmos produtos colhidos na União ou elaborados a partir destes.

2. Os produtos são considerados como apresentando as ca­ racterísticas referidas no n.o 1 se forem acompanhados de um atestado emitido pelas autoridades do país de origem e reco­ nhecido como equivalente ao certificado previsto no artigo 77.o.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/755

No caso do lúpulo em pó, do lúpulo em pó rico em lupulina, do extrato de lúpulo e da mistura de lúpulo, o atestado só pode ser reconhecido como equivalente ao certificado se o teor de ácido alfa dos produtos não for inferior ao do lúpulo a partir do qual foram elaborados.

3. A fim de minimizar os encargos administrativos, a Comis­ são fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do ar­ tigo 227.o, que fixem as condições em que não se aplicam as obrigações relacionadas com o atestado de equivalência e a rotulagem das embalagens.

4. A Comissão adota atos de execução que estabelecem as medidas necessárias para a aplicação do presente artigo, in­ cluindo regras sobre o reconhecimento dos atestados de equi­ valência e a verificação das importações de lúpulo. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 191.o

Derrogações para os produtos importados e garantia especial no setor vitivinícola

Podem ser adotadas, nos termos do artigo 43.o, n.o 2, do TFUE, derrogações do Anexo VIII, Parte II, Secção B, ponto 5, ou Secção C, para os produtos importados, de acordo com as obrigações internacionais da União.

No caso das derrogações do Anexo VIII, Parte II, Secção B, ponto 5, os importadores constituem uma garantia para os produtos em causa perante as autoridades aduaneiras designadas no momento da introdução em livre prática. Essa garantia é liberada mediante apresentação pelo importador de prova, aceite pelas autoridades aduaneiras do Estado-Membro em que o pro­ duto é introduzido em livre prática, de que:

a) Os produtos não beneficiaram das derrogações; ou

b) Caso tenham beneficiado das derrogações, os produtos não foram vinificados, ou, se foram vinificados, os produtos re­ sultantes foram devidamente rotulados.

A Comissão pode adotar atos de execução que estabeleçam regras para assegurar a aplicação uniforme do presente artigo, nomeadamente sobre os montantes da garantia e a rotulagem adequada. Esses atos de execução são adotados pelo procedi­ mento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 192.o

Importação de açúcar em bruto para refinação

1. Até ao final da campanha de comercialização de 2016- -2017, é garantida às refinarias a tempo inteiro uma capacidade de importação exclusiva de 2 500 000 toneladas, expressa em açúcar branco, por campanha de comercialização.

2. A única fábrica de transformação de beterraba sacarina em atividade em 2005 em Portugal é considerada uma refinaria a tempo inteiro.

3. Os certificados de importação de açúcar para refinação só são emitidos para refinarias a tempo inteiro desde que as quan­ tidades em causa não excedam as quantidades referidas no n.o 1. Os certificados só são transferíveis entre refinarias a tempo inteiro e a sua validade caduca no final da campanha de comer­ cialização para a qual tenham sido emitidos.

O presente número é aplicável aos primeiros três meses de cada campanha de comercialização.

4. Tendo em conta a necessidade de garantir que o açúcar para refinação importado nos termos do presente artigo seja refinado, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam:

a) A utilização dos termos para o funcionamento do regime de importação a que se refere o n.o 1;

b) As condições e os requisitos de elegibilidade que um opera­ dor tem de reunir para apresentar um pedido de certificado de importação, incluindo a constituição de uma garantia;

c) As regras relativas a sanções administrativas a aplicar.

5. A Comissão adota atos de execução que estabelecem as disposições necessárias relativas aos documentos comprovativos a apresentar em ligação com os requisitos e obrigações aplicá­ veis aos importadores e, em particular, aos refinadores a tempo inteiro. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 193.o

Suspensão dos direitos de importação no setor do açúcar

A fim de garantir o abastecimento necessário à fabricação dos produtos referidos no artigo 140.o, n.o 2, a Comissão pode, até ao final da campanha de comercialização de 2016-2017, adotar atos de execução que suspendam total ou parcialmente os di­ reitos de importação em relação a determinadas quantidades dos seguintes produtos:

a) Açúcar do código NC 1701;

b) Isoglicose dos códigos NC 1702 30 10, 1702 40 10, 1702 60 10 e 1702 90 30.

Os referidos atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

PTL 347/756 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

CAPÍTULO V

Salvaguarda e aperfeiçoamento ativo

Artigo 194.o

Medidas de salvaguarda

1. A Comissão adota medidas de salvaguarda contra impor­ tações para a União, sob reserva do n.o 3 do presente artigo, nos termos do Regulamento (CE) n.o 260/2009 do Conselho (1) e do Regulamento (CE) n.o 625/2009 do Conselho (2).

2. Salvo disposição em contrário de qualquer outro ato do Parlamento Europeu e do Conselho ou qualquer outro ato do Conselho, as medidas de salvaguarda contra importações para a União previstas em acordos internacionais celebrados nos ter­ mos do TFUE são adotadas pela Comissão nos termos do n.o 3 do presente artigo.

3. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas referidas nos n.os 1 e 2 do presente artigo, a pedido de um Estado-Membro ou por sua própria iniciativa. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Se receber um pedido de um Estado-Membro, a Comissão toma, por meio de atos de execução, uma decisão sobre o mesmo, no prazo de cinco dias úteis a contar da receção do pedido. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Por imperativos de urgência devidamente justificados, a Comis­ são adota atos de execução imediatamente aplicáveis pelo pro­ cedimento a que se refere o artigo 229.o, n.o 3.

As medidas adotadas são comunicadas aos Estados-Membros e produzem efeitos imediatos.

4. A Comissão pode adotar atos de execução que revoguem ou alterem medidas de salvaguarda da União adotadas nos ter­ mos do n.o 3 do presente artigo. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o ar­ tigo 229.o, n.o 2.

Por imperativos de urgência devidamente justificados, a Comis­ são adota atos de execução imediatamente aplicáveis pelo pro­ cedimento a que se refere o artigo 229.o, n.o 3.

Artigo 195.o

Suspensão dos regimes de transformação sob controlo aduaneiro e de aperfeiçoamento ativo

Se o mercado da União for perturbado ou correr o risco de ser perturbado pelos regimes de transformação sob controlo adua­ neiro ou de aperfeiçoamento ativo, a Comissão pode adotar atos

de execução que, a pedido de um Estado-Membro ou por sua própria iniciativa, suspendam total ou parcialmente o recurso ao regime de transformação sob controlo aduaneiro ou de aperfei­ çoamento ativo para os produtos dos setores dos cereais, do arroz, do açúcar, do azeite e das azeitonas de mesa, das frutas e produtos hortícolas, das frutas e produtos hortícolas transfor­ mados, vitivinícola, da carne de bovino, do leite e dos produtos lácteos, da carne de suíno, da carne de ovino e de caprino, dos ovos, da carne de aves de capoeira e do álcool etílico agrícola. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Se receber um pedido de um Estado-Membro, a Comissão toma, por meio de atos de execução, uma decisão sobre o mesmo, no prazo de cinco dias úteis a contar da receção do pedido. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Por imperativos de urgência devidamente justificados, a Comis­ são adota atos de execução imediatamente aplicáveis pelo pro­ cedimento a que se refere o artigo 299.o, n.o 3.

As medidas adotadas são comunicadas aos Estados-Membros e produzem efeitos imediatos.

CAPÍTULO VI

Restituições à exportação

Artigo 196.o

Âmbito de aplicação

1. Na medida do necessário para permitir a exportação com base nas cotações ou preços no mercado mundial quando as condições do mercado interno forem as descritas no ar­ tigo 219.o, n.o 1, ou no artigo 221.o e dentro dos limites de­ correntes dos acordos internacionais celebrados nos termos do TFUE, a diferença entre essas cotações ou preços e os preços praticados na União pode ser coberta por restituições à expor­ tação, para:

a) Os produtos dos seguintes setores, a exportar sem transfor­ mação:

i) cereais,

ii) arroz,

iii) açúcar, no que diz respeito aos produtos indicados no Anexo I, Parte III, alíneas b) a d) e g),

iv) carne de bovino,

v) leite e produtos lácteos;

vi) carne de suíno;

vii) ovos;

viii) carne de aves de capoeira;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/757

(1) Regulamento (CE) n.o 260/2009 do Conselho, de 26 de fevereiro de 2009, relativo ao regime comum aplicável às importações (JO L 84 de 31.3.2009, p. 1).

(2) Regulamento (CE) n.o 625/2009 do Conselho, de 7 de julho de 2009, relativo ao regime comum aplicável às importações de certos países terceiros (JO L 185 de 17.7.2009, p. 1).

b) Os produtos indicados na alínea a), subalíneas i) a iii), v) e vii), do presente número, a exportar sob a forma de merca­ dorias transformadas nos termos do Regulamento (CE) n.o 1216/2009 do Conselho (1), e sob a forma dos produtos que contêm açúcar enumerados no Anexo I, Parte X, alínea b), do presente regulamento.

2. As restituições à exportação concedidas a produtos expor­ tados sob a forma de mercadorias transformadas não podem ser superiores às aplicáveis aos mesmos produtos exportados sem transformação.

3 Sem prejuízo da aplicação do artigo 219.o, n.o 1, e do artigo 221.o, a restituição disponível para os produtos referidos no n.o 1 do presente artigo é de 0 EUR.

Artigo 197.o

Atribuição das restituições à exportação

O método de atribuição das quantidades que podem ser expor­ tadas com uma restituição à exportação deve ser um que seja:

a) Mais adaptado à natureza do produto e à situação do mer­ cado relevante e que permita utilizar os recursos disponíveis com a maior eficiência, tendo em conta a eficiência e estru­ tura das exportações da União e o seu impacto no equilíbrio do mercado, sem criar discriminações entre os operadores em causa, nomeadamente entre pequenos e grandes opera­ dores;

b) Menos complexo, em termos administrativos, para os ope­ radores, atendendo às exigências de gestão.

Artigo 198.o

Fixação das restituições à exportação

1. Em toda a União são aplicáveis aos mesmos produtos as mesmas restituições à exportação. Podem, porém, ser diferen­ ciadas em função do destino, nomeadamente se a situação do mercado mundial, as exigências específicas de determinados mercados ou as obrigações decorrentes dos acordos internacio­ nais celebrados nos termos do TFUE o exigirem.

2. O Conselho adota as medidas relativas à fixação das res­ tituições nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE.

Artigo 199.o

Concessão de restituições à exportação

1. As restituições relativas a produtos enumerados no ar­ tigo 196.o, n.o 1, alínea a), que sejam exportados sem trans­ formação só são concedidas mediante pedido e apresentação de um certificado de exportação.

2. A restituição aplicável aos produtos enumerados no ar­ tigo 196.o, n.o 1, alínea a), é a restituição aplicável no dia do pedido do certificado ou a que resulte do concurso em questão e, em caso de restituição diferenciada, a restituição aplicável no mesmo dia:

a) Para o destino indicado no certificado; ou

b) Para o destino efetivo, se este for diferente do indicado no certificado; nessa eventualidade, o montante aplicável não pode exceder o montante aplicável ao destino indicado no certificado.

3. A restituição é paga logo que seja produzida prova de que:

a) Os produtos deixaram o território aduaneiro da União de acordo com o procedimento de exportação referido no ar­ tigo 161.o do Código Aduaneiro;

b) Em caso de restituição diferenciada, os produtos foram im­ portados para o destino indicado no certificado ou outro destino para o qual tenha sido fixada uma restituição, sem prejuízo do n.o 2, alínea b).

Artigo 200.o

Restituições à exportação de animais vivos no setor da carne de bovino

No que se refere aos produtos do setor da carne de bovino, a concessão e o pagamento da restituição à exportação de animais vivos estão sujeitos ao cumprimento das exigências relativas ao bem-estar dos animais estabelecidas no direito da União, no­ meadamente das exigências relativas à proteção dos animais durante o transporte.

Artigo 201.o

Limites aplicáveis às exportações

Os compromissos de volume decorrentes de acordos interna­ cionais celebrados nos termos do TFUE são respeitados com base nos certificados de exportação emitidos para os períodos de referência aplicáveis aos produtos em causa.

Quanto ao cumprimento das obrigações decorrentes do Acordo da OMC sobre a Agricultura, a validade dos certificados de exportação não é afetada pelo termo de um período de referência.

Artigo 202.o

Poderes delegados

1. A fim de assegurar o correto funcionamento do regime de restituições à exportação, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam a exigência de constituir uma garantia que assegure o cumpri­ mento das obrigações dos operadores.

PTL 347/758 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (CE) n.o 1216/2009 do Conselho, de 30 de novembro de 2009, que estabelece o regime de trocas aplicável a certas mer­ cadorias resultantes da transformação de produtos agrícolas (JO L 328 de 15.12.2009, p. 10).

2. A fim de minimizar os encargos administrativos dos ope­ radores e das autoridades, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que fixem limiares abaixo dos quais pode não ser exigida a obrigação de emitir ou apresentar um certificado de exportação, designem destinos ou operações para os quais pode justificar-se uma isenção da ob­ rigação de apresentar um certificado de exportação e permitam a emissão à posteriori de certificados de exportação em situa­ ções justificadas.

3. A fim de dar resposta a situações práticas que justifiquem a elegibilidade total ou parcial para as restituições à exportação e de ajudar os operadores a transpor o período entre o pedido e o pagamento final da restituição à exportação, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, relativos a regras sobre:

a) Outra data para a restituição;

b) O pagamento adiantado de restituições à exportação, in­ cluindo as condições de constituição e liberação de uma garantia;

c) As provas adicionais em caso de dúvidas quanto ao destino efetivo dos produtos e à oportunidade de reimportação para o território aduaneiro da União;

d) os destinos tratados como exportações da União e a inclusão de destinos no território aduaneiro da União elegíveis para restituições à exportação.

4. A fim de assegurar a igualdade de acesso dos exportadores dos produtos enumerados no Anexo I dos Tratados e dos pro­ dutos transformados a partir dos mesmos às restituições à ex­ portação, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, relativos à aplicação do artigo 199.o, n.os 1 e 2, aos produtos referidos no artigo 196.o, n.o 1, alínea b).

5. A fim de assegurar que os produtos que beneficiam de restituições à exportação sejam exportados do território adua­ neiro da União, de impedir o seu regresso a esse território e de minimizar os encargos administrativos dos operadores no âm­ bito da produção e apresentação de provas de que os produtos beneficiários atingiram um país de destino elegível para restitui­ ções diferenciadas, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, relativos a regras sobre:

a) O prazo em que a saída do território aduaneiro da União deve estar concluída, incluindo o tempo para a reentrada temporária;

b) A transformação a que os produtos que beneficiam de res­ tituições à exportação podem ser sujeitos durante esse perío­ do;

c) A prova de chegada a um destino a fim de ser elegível para restituições diferenciadas;

d) Os limiares de restituição e as condições em que os expor­ tadores podem ficar isentos de tal prova;

e) As condições de aprovação da prova, por terceiros indepen­ dentes, de chegada a um destino, caso se apliquem restitui­ ções diferenciadas.

6. A fim de incentivar os exportadores a respeitar as condi­ ções de bem-estar dos animais e de permitir às autoridades competentes verificar a correção das despesas de restituições à exportação sempre que subordinadas à observância das exigên­ cias de bem-estar dos animais, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que respeita à observância das exigências de bem-estar dos animais fora do território aduaneiro da União, incluindo o recurso a terceiros independentes.

7. A fim de ter em conta as características específicas dos diferentes setores, a Comissão fica habilitada a adotar atos de­ legados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam exigências e condições específicas a aplicar aos operadores e aos produtos elegíveis para uma restituição à exportação, e coeficientes para efeitos do cálculo de restituições à exportação, atendendo ao processo de envelhecimento de certas bebidas espirituosas obti­ das a partir de cereais.

Artigo 203.o

Competências de execução de acordo com o procedimento de exame

A Comissão adota atos de execução que estabelecem as medidas necessárias para a aplicação do presente capítulo, nomeada­ mente sobre:

a) A redistribuição das quantidades exportáveis que não tenham sido atribuídas ou utilizadas;

b) O método a seguir para calcular novamente o pagamento da restituição à exportação em caso de não conformidade do código do produto ou do destino mencionado no certificado com o produto ou o destino efetivos;

c) Os produtos referidos no artigo 196.o, n.o 1, alínea b).

d) Os procedimentos relativos à garantia a constituir e ao mon­ tante da mesma;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/759

e) A aplicação das medidas adotadas nos termos do ar­ tigo 202.o, n.o 4.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 204.o

Outras competências de execução

A Comissão pode adotar atos de execução que:

a) Estabeleçam medidas adequadas para evitar a utilização abu­ siva da flexibilidade prevista no artigo 199.o, n.o 2, em es­ pecial no que respeita ao procedimento de apresentação dos pedidos;

b) Estabeleçam as medidas necessárias para respeitar os com­ promissos de volume a que se refere o artigo 201.o, in­ cluindo a cessação ou limitação da emissão de certificados de exportação quando esses compromissos forem ou pude­ rem ser excedidos;

c) Fixem coeficientes aplicáveis às restituições à exportação nos termos das regras adotadas nos termos do artigo 202.o, n.o 7.

Esses atos de execução são adotados sem aplicar o procedi­ mento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

CAPÍTULO VII

Aperfeiçoamento passivo

Artigo 205.o

Suspensão do regime de aperfeiçoamento passivo

Se o mercado da União for perturbado ou puder ser perturbado pelo regime de aperfeiçoamento passivo, a Comissão pode ado­ tar atos de execução que, a pedido de um Estado-Membro ou por sua própria iniciativa, suspendam total ou parcialmente o recurso ao regime de aperfeiçoamento passivo para produtos dos setores dos cereais, do arroz, das frutas e produtos hortí­ colas, das frutas e produtos hortícolas transformados, vitiviní­ cola, da carne de bovino, da carne de suíno, da carne de ovino e de caprino e da carne de aves de capoeira. Esses atos de exe­ cução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Se receber um pedido de um Estado-Membro, a Comissão toma, por meio de atos de execução, uma decisão sobre o mesmo no prazo de cinco dias úteis a contar da receção do pedido. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Por imperativos de urgência devidamente justificados, a Comis­ são adota atos de execução imediatamente aplicáveis pelo pro­ cedimento a que se refere o artigo 229.o, n.o 3.

As medidas adotadas são comunicadas aos Estados-Membros e produzem efeitos imediatos.

PARTE IV

REGRAS DE CONCORRÊNCIA

CAPÍTULO I

Regras aplicáveis às empresas

Artigo 206.o

Orientações da Comissão para a aplicação das regras de concorrência à agricultura

Salvo disposição em contrário do presente regulamento, e nos termos do artigo 42.o do TFUE, os artigos 101.o a 106.o do TFUE, bem como as respetivas disposições de execução, apli­ cam-se, sob reserva dos artigos 207.o a 210.o do presente re­ gulamento, a todos os acordos, decisões e práticas referidos no artigo 101.o, n.o 1, e no artigo 102.o do TFUE que sejam rela­ tivos à produção ou ao comércio de produtos agrícolas.

A fim de assegurar o funcionamento do mercado interno e a aplicação uniforme das regras da União em matéria de concor­ rência, a Comissão e as autoridades de concorrência dos Esta­ dos-Membros aplicam em estreita cooperação as regras da União em matéria de concorrência.

Além disso, a Comissão publica, se for caso disso, orientações destinadas a assistir as autoridades nacionais de concorrência, bem como as empresas.

Artigo 207.o

Mercado relevante

A definição do mercado relevante permite identificar e definir os limites da concorrência entre as empresas, e baseia-se em dois elementos cumulativos:

a) O mercado de produtos relevante: para efeitos do presente capítulo, entende-se por "mercado de produtos" o mercado que compreende todos os produtos considerados permutá­ veis ou substituíveis pelo consumidor devido às suas carac­ terísticas, preços e utilização pretendida;

b) O mercado geográfico relevante: para efeitos do presente capítulo, entende-se por "mercado geográfico" o mercado que compreende a área em que as empresas em causa for­ necem os produtos em causa, em que as condições de con­ corrência são suficientemente homogéneas, e que pode dis­ tinguir-se das áreas geográficas vizinhas, nomeadamente por­ que as condições de concorrência são consideravelmente diferentes nessas áreas.

PTL 347/760 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Artigo 208.o

Posição dominante

Para efeitos do presente capítulo, entende-se por "posição do­ minante" a posição de força económica de uma empresa que lhe permite impedir que se mantenha uma concorrência efetiva no mercado relevante, dando-lhe a capacidade de se comportar, em medida considerável, de forma independente face aos seus con­ correntes e clientes e, em última análise, aos consumidores.

Artigo 209.o

Exceções relativas aos objetivos da PAC e aos agricultores e associações de agricultores

1. O artigo 101.o, n.o 1, do TFUE não é aplicável aos acor­ dos, decisões e práticas a que se refere o artigo 206.o do pre­ sente regulamento que sejam necessários à realização dos obje­ tivos enunciados no artigo 39.o do TFUE.

O artigo 101.o, n.o 1, do Tratado não é aplicável, em especial, aos acordos, decisões e práticas concertadas de agricultores, associações de agricultores ou associações destas associações, ou de organizações de produtores reconhecidas nos termos do artigo 152.o do presente regulamento, ou de associações de organizações de produtores reconhecidas nos termos do artigo 156.o do presente regulamento, que digam respeito à produção ou à venda de produtos agrícolas ou à utilização de instalações comuns de armazenagem, tratamento ou transfor­ mação de produtos agrícolas, a menos que fiquem comprome­ tidos os objetivos do artigo 39.o do TFUE.

O presente número não é aplicável aos acordos, decisões e práticas concertadas que implicam a obrigação de cobrar um preço idêntico ou que excluem a concorrência.

2. Os acordos, decisões e práticas concertadas que preen­ chem as condições referidas no n.o 1 do presente artigo não são proibidos nem sujeitos a decisão prévia para o efeito.

Em todos os processos nacionais ou da União de aplicação do artigo 101.o do TFUE, o ónus da prova de uma violação do artigo 101.o, n.o 1, do TFUE incumbe à parte ou à autoridade que alega tal violação. Incumbe à parte que reclama o benefício das isenções previstas no n.o 1 do presente artigo o ónus de provar que estão preenchidas as condições referidas nesse nú­ mero.

Artigo 210.o

Acordos e práticas concertadas de organizações interprofissionais reconhecidas

1. O artigo 101.o, n.o 1, do TFUE não é aplicável aos acor­ dos, decisões e práticas concertadas das organizações interpro­ fissionais reconhecidas nos termos do artigo 157.o do presente

regulamento, que tenham por objeto a realização das atividades enumeradas no artigo 157.o, n.o 1, alínea c), e, no caso do setor do leite e dos produtos lácteos, no artigo 157.o, n.o 3, alínea c), do presente regulamento e, no caso dos setores do azeite e azeitonas de mesa e do tabaco, no artigo 162.o do presente regulamento.

2. O n.o 1 é aplicável na condição de:

a) Os acordos, decisões e práticas concertadas terem sido noti­ ficados à Comissão;

b) No prazo de dois meses a contar da receção de todos os elementos necessários, a Comissão não ter declarado esses acordos, decisões ou práticas concertadas incompatíveis com as regras da União.

Se a Comissão verificar que os acordos, decisões ou práticas concertadas referidos no n.o 1 são incompatíveis com as regras da União, apresenta as suas conclusões sem aplicar o procedi­ mento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3.

3. Os acordos, decisões e práticas concertadas a que se refere o n.o 1 não podem produzir efeitos antes do termo do prazo de dois meses referido no n.o 2, primeiro parágrafo, alínea b).

4. São em todos os casos declarados incompatíveis com as regras da União os acordos, decisões e práticas concertadas que:

a) Possam dar origem a qualquer forma de compartimentação de mercados na União;

b) Possam prejudicar o bom funcionamento da organização do mercado;

c) Possam criar distorções de concorrência que não sejam in­ dispensáveis para alcançar os objetivos da PAC prosseguidos pela atividade da organização interprofissional;

d) Impliquem a fixação de preços ou de quotas;

e) Possam criar discriminações ou eliminar a concorrência re­ lativamente a uma parte substancial dos produtos em causa.

5. Se, após o termo do prazo de dois meses referido no n.o 2, primeiro parágrafo, alínea b), verificar que as condições de aplicação do n.o 1 não estão preenchidas, a Comissão adota, sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3, uma decisão que declare que o artigo 101.o, n.o 1, do TFUE é aplicável ao acordo, decisão ou prática concertada em causa.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/761

Essa decisão da Comissão não é aplicável antes da data da sua notificação à organização interprofissional em causa, exceto se esta tiver transmitido informações incorretas ou utilizado abu­ sivamente a isenção prevista no n.o 1.

6. No caso dos acordos plurianuais, a notificação referente ao primeiro ano é válida para os anos seguintes do acordo. Todavia, nessa eventualidade, a Comissão pode, por iniciativa própria ou a pedido de outro Estado-Membro, emitir a qualquer momento uma declaração de incompatibilidade.

7. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias para a aplicação uniforme do pre­ sente artigo. Esses atos de execução são adotados pelo procedi­ mento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

CAPÍTULO II

Regras relativas aos auxílios estatais

Artigo 211.o

Aplicação dos artigos 107.o a 109.o do TFUE

1. Os artigos 107.o a 109.o do TFUE aplicam-se à produção e ao comércio de produtos agrícolas.

2. Em derrogação do n.o 1, os artigos 107.o a 109.o do TFUE não se aplicam aos pagamentos efetuados pelos Estados-Mem­ bros nos termos e em conformidade com qualquer das seguintes disposições:

a) As medidas previstas no presente regulamento que sejam parcial ou totalmente financiadas pela União;

b) Os artigos 213.o a 218.o do presente regulamento.

Artigo 212.o

Pagamentos nacionais para programas de apoio à vitivinicultura

Em derrogação do artigo 44.o, n.o 3, os Estados-Membros po­ dem conceder pagamentos nacionais, nos termos das regras da União sobre os auxílios estatais, para as medidas a que se referem os artigos 45.o, 49.o e 50.o.

A taxa de ajuda máxima fixada nas regras da União aplicáveis sobre os auxílios estatais aplica-se ao financiamento público global, incluindo tanto os fundos da União como os nacionais.

Artigo 213.o

Pagamentos nacionais para as renas na Finlândia e na Suécia

Sob reserva de autorização da Comissão, adotada sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3, a Finlândia e a Suécia podem efetuar pagamentos nacionais a favor da produção e comercialização de renas e produtos deri­ vados (códigos NC ex 0208 e ex 0210), na medida em que não impliquem um aumento dos níveis tradicionais de produção.

Artigo 214.o

Pagamentos nacionais para o setor do açúcar na Finlândia

A Finlândia pode efetuar pagamentos nacionais a favor dos produtores de beterraba sacarina, no montante máximo de 350 EUR por hectare e por campanha de comercialização.

Artigo 215.o

Pagamentos nacionais para a apicultura

Os Estados-Membros podem efetuar pagamentos nacionais des­ tinados à proteção das explorações apícolas desfavorecidas por condições estruturais ou naturais ou abrangidas por programas de desenvolvimento económico, com exceção de pagamentos à produção ou à comercialização.

Artigo 216.o

Pagamentos nacionais para a destilação de vinho em casos de crise

1. Os Estados-Membros podem efetuar pagamentos nacio­ nais destinados aos produtores de vinho para a destilação vo­ luntária ou obrigatória de vinho, em casos justificados de crise.

Esses pagamentos devem ser proporcionados e permitir dar resposta à crise.

O montante global disponível num Estado-Membro em deter­ minado ano para estes pagamentos não pode exceder 15 % dos fundos globalmente disponíveis para cada Estado-Membro para esse ano, previstos no Anexo VI.

2. Os Estados-Membros que desejem recorrer aos pagamen­ tos nacionais a que se refere o n.o 1 apresentam uma notificação devidamente fundamentada à Comissão. A Comissão decide, sem aplicar o procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.os 2 ou 3, se a medida é aprovada e se os pagamentos podem ser efetuados.

3. O álcool resultante da destilação a que se refere o n.o 1 é utilizado exclusivamente para fins industriais ou energéticos, de modo a evitar distorções de concorrência.

4. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as medidas necessárias para a aplicação do presente artigo. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 217.o

Pagamentos nacionais para a distribuição de produtos às crianças

Para além da ajuda da União prevista nos artigos 23.o e 26.o, os Estados-Membros podem efetuar pagamentos nacionais para o fornecimento de produtos às crianças nos estabelecimentos de ensino ou para os custos conexos referidos no artigo 23.o, n.o 1.

PTL 347/762 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Os Estados-Membros podem financiar esses pagamentos através de uma imposição cobrada ao setor em causa ou de qualquer outra contribuição do setor privado.

Os Estados-Membros podem efetuar, em complemento da ajuda da União prevista no artigo 23.o, pagamentos nacionais para o financiamento das medidas de acompanhamento necessárias à eficácia do regime da União de fornecimento de produtos dos setores das frutas e produtos hortícolas, das frutas e produtos hortícolas transformados e das bananas, referidas no artigo 23.o, n.o 2.

Artigo 218.o

Pagamentos nacionais para as frutas de casca rija

1. Os Estados-Membros podem efetuar pagamentos nacio­ nais, até ao montante máximo de 120,75 EUR por hectare e por ano, aos agricultores que produzam os seguintes produtos:

a) Amêndoas dos códigos NC 0802 11 e 0802 12;

b) Avelãs dos códigos NC 0802 21 e 0802 22;

c) Nozes dos códigos NC 0802 31 00 e 0802 32 00;

d) Pistácios dos códigos NC 0802 51 00 e 0802 52 00;

e) Alfarroba do código NC 1212 92 00.

2. Os pagamentos nacionais referidos no n.o 1 só podem ser efetuados relativamente a uma superfície máxima de:

Estado-Membro Superfície máxima (ha)

Bélgica 100

Bulgária 11 984

Alemanha 1 500

Grécia 41 100

Espanha 568 200

França 17 300

Itália 130 100

Chipre 5 100

Luxemburgo 100

Hungria 2 900

Países Baixos 100

Polónia 4 200

Portugal 41 300

Estado-Membro Superfície máxima (ha)

Roménia 1 645

Eslovénia 300

Eslováquia 3 100

Reino Unido 100

3. Os Estados-Membros podem fazer depender a concessão dos pagamentos nacionais referidos no n.o 1 da adesão dos agricultores a uma organização de produtores reconhecida nos termos do artigo 152.o.

PARTE V

DISPOSIÇÕES GERAIS

CAPÍTULO I

Medidas excecionais

S e c ç ã o 1

P e r t u r b a ç õ e s d o m e r c a d o

Artigo 219.o

Medidas contra as perturbações do mercado

1. A fim de reagir efetiva e eficientemente contra ameaças de perturbação do mercado causadas por subidas ou descidas sig­ nificativas dos preços nos mercados interno ou externo ou por outros acontecimentos e circunstâncias que perturbem ou amea­ cem perturbar significativamente o mercado, se tais situações ou os seus efeitos forem suscetíveis de continuar ou deteriorar-se, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, a fim de tomar as medidas necessárias para dar resposta à situação do mercado respeitando ao mesmo tempo as obrigações decorrentes dos acordos internacionais celebrados nos termos do TFUE e desde que se afigurem insuficientes quaisquer outras medidas disponíveis ao abrigo do presente regulamento.

Se, nos casos de ameaças de perturbação do mercado a que se refere o primeiro parágrafo do presente número, imperativos de urgência assim o exigirem, aplica-se aos atos delegados adotados nos termos do primeiro parágrafo do presente número o pro­ cedimento previsto no artigo 228.o.

Os referidos imperativos de urgência podem incluir a necessi­ dade de tomar medidas imediatas para dar resposta ou evitar a perturbação do mercado, quando ocorram ameaças à perturba­ ção do mercado tão rapidamente e de forma tão inesperada que justifiquem uma ação imediata para corrigir a situação de forma eficaz e eficiente, ou em que uma ação impeça que essas amea­ ças de perturbação de mercado surjam, prossigam ou se trans­ formem numa perturbação mais grave ou prolongada, ou em que o adiamento da ação imediata ameace causar ou agravar a perturbação ou leve à posterior necessidade de tomar medidas mais extensas para responder à ameaça ou à perturbação ou seja prejudicial às condições de produção e de mercado.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/763

Tais medidas podem, na medida e pelo período necessários, dar resposta à perturbação do mercado ou sua ameaça, prolongar ou alterar o âmbito, duração ou outros aspetos de outras me­ didas previstas nos termos do presente regulamento, prever restituições à exportação ou suspender os direitos de importa­ ção, no todo ou em parte, inclusivamente para certas quantida­ des ou períodos, consoante as necessidades.

2. As medidas referidas no n.o 1 não se aplicam aos produ­ tos enumerados no Anexo I, Parte XXIV, Secção 2.

No entanto, a Comissão pode decidir, por meio de atos dele­ gados, adotados pelo procedimento de urgência previsto no artigo 228.o, que as medidas referidas no n.o 1 sejam aplicáveis a um ou mais dos produtos enumerados no Anexo I, Parte XXIV, Secção 2.

3. A Comissão pode adotar atos de execução que estabele­ çam as regras processuais e os critérios técnicos necessários para a aplicação das medidas a que se refere o n.o 1 do presente artigo. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

S e c ç ã o 2

M e d i d a s d e a p o i o a o m e r c a d o r e l a t i v a s à s d o e n ç a s d o s a n i m a i s e à p e r d a d e c o n f i a n ç a

d o s c o n s u m i d o r e s d e v i d o a r i s c o s p a r a a s a ú d e p ú b l i c a , a s a n i d a d e a n i m a l o u a

f i t o s s a n i d a d e

Artigo 220.o

Medidas relativas às doenças dos animais e à perda de confiança dos consumidores devido a riscos para a saúde

pública, a sanidade animal ou a fitossanidade

1. A Comissão pode adotar atos de execução que tomem medidas excecionais de apoio ao mercado afetado, a fim de ter em conta:

a) As restrições ao comércio intra-União e com países terceiros que possam resultar da aplicação de medidas destinadas a combater a propagação de doenças dos animais; e

b) Graves perturbações do mercado diretamente atribuídas a uma perda de confiança dos consumidores devida a riscos para a saúde pública, a sanidade animal ou a fitossanidade e a riscos de doença.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

2. As medidas previstas no n.o 1 aplicam-se a qualquer dos seguintes setores:

a) Carne de bovino,

b) Leite e produtos lácteos;

c) Carne de suíno;

d) Carne de ovino e de caprino;

e) Ovos;

f) Carne de aves de capoeira.

As medidas previstas no n.o 1, primeiro parágrafo, alínea b), relativas à perda de confiança dos consumidores devida a riscos para a saúde pública ou a fitossanidade são igualmente aplicá­ veis a todos os outros produtos agrícolas, com exceção dos enumerados no Anexo I, Parte XXIV, Secção 2.

A Comissão fica habilitada a adotar atos delegados pelo proce­ dimento de urgência previsto no artigo 228.o, a fim de tornar extensiva a lista de produtos referida nos primeiro e segundo parágrafos do presente número.

3. As medidas previstas no n.o 1 são tomadas a pedido do Estado-Membro em causa.

4. As medidas previstas no n.o 1, primeiro parágrafo, alínea a), só podem ser tomadas se o Estado-Membro em causa tiver adotado medidas veterinárias e sanitárias para pôr rapidamente termo à epizootia e na medida e pelo período estritamente necessários ao apoio ao mercado em questão.

5. A União presta um cofinanciamento equivalente a 50 % das despesas suportadas pelos Estados-Membros para as medi­ das previstas no n.o 1.

Contudo, no que se refere aos setores da carne de bovino, do leite e dos produtos lácteos, da carne de suíno e da carne de ovino e de caprino, e em caso de luta contra a febre aftosa, a União presta um cofinanciamento equivalente a 60 % de tais despesas.

6. Os Estados-Membros asseguram que, caso os produtores contribuam para as despesas suportadas pelos Estados-Membros, tal facto não provoque distorções de concorrência entre produ­ tores de diferentes Estados-Membros.

S e c ç ã o 3

P r o b l e m a s e s p e c í f i c o s

Artigo 221.o

Medidas para resolver problemas específicos

1. A Comissão adota atos de execução que tomam medidas de emergência necessárias e justificáveis para resolver problemas específicos. Essas medidas podem derrogar das disposições do presente regulamento apenas na medida e durante o período estritamente necessários. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

PTL 347/764 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

2. Para resolver problemas específicos, por e imperativos de urgência devidamente justificados, relacionados com situações suscetíveis de causar uma rápida deterioração da produção e das condições de mercado a que possa ser difícil dar resposta se a adoção de medidas for adiada, a Comissão adota atos de execução imediatamente aplicáveis pelo procedimento a que se refere o artigo 229.o, n.o 3.

3. A Comissão só adota medidas ao abrigo dos n.os 1 e 2 se não for possível adotar as necessárias medidas de emergência nos termos dos artigos 219.o ou 220.o.

4. As medidas adotadas ao abrigo dos n.os 1 e 2 mantêm-se em vigor por um período não superior a doze meses. Se, após esse período, persistirem os problemas específicos que levaram à adoção de tais medidas, a Comissão pode, a fim de estabelecer uma solução permanente, adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, relativos a esses problemas, ou apresentar as pro­ postas legislativas adequadas.

5. A Comissão informa o Parlamento Europeu e Conselho das medidas adotadas nos termos dos n.os 1 e 2, no prazo de dois dias úteis a contar da sua adoção.

S e c ç ã o 4

A c o r d o s , d e c i s õ e s e p r á t i c a s c o n c e r t a d a s d u r a n t e p e r í o d o s d e d e s e q u i l í b r i o s g r a v e s

n o s m e r c a d o s

Artigo 222.o

Aplicabilidade do artigo 101.o, n.o 1, do TFUE

1. Durante os períodos de desequilíbrios graves nos merca­ dos, a Comissão pode adotar atos de execução que determinem que o artigo 101.o, n.o 1, do TFUE não é aplicável aos acordos e decisões das organizações de produtores reconhecidas, das suas associações e organizações interprofissionais reconhecidas, em qualquer um dos setores referidos no artigo 1.o, n.o 2, do pre­ sente regulamento, desde que tais acordos e decisões não pre­ judiquem o bom funcionamento do mercado interno, visem estritamente estabilizar o setor em questão e se insiram numa ou mais das seguintes categorias:

a) Retirada do mercado ou livre distribuição dos seus produtos;

b) Transformação;

c) Armazenamento por operadores privados;

d) Medidas conjuntas de promoção;

e) Acordos sobre requisitos de qualidade;

f) Compra conjunta de fatores de produção necessários ao combate de pragas e doenças de animais e plantas na União ou dos fatores de produção necessários para fazer face às catástrofes naturais na União;

g) Planeamento temporário da produção, tendo em conta a natureza específica do ciclo de produção.

A Comissão especifica em atos de execução o âmbito material e geográfico da presente derrogação e, sob reserva do n.o 3, o período em que tal derrogação se aplica.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

2. O n.o 1 só é aplicável se a Comissão já tiver adotado uma das medidas referidas no presente capítulo, se os produtos tive­ rem sido comprados sob intervenção pública ou se tiver sido concedido auxílio ao armazenamento privado referida na Parte II, Título I, Capítulo I.

3. Os acordos e decisões referidos no n.o 1 apenas são váli­ dos por um período que pode ir até 6 meses.

No entanto, a Comissão pode adotar atos de execução que autorizem a prorrogação da validade desses acordos e decisões por um novo período no máximo de seis meses. Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

CAPÍTULO II

Comunicações e relatórios

Artigo 223.o

Exigências em matéria de comunicação

1. Para fins da aplicação do presente regulamento, do acom­ panhamento, análise e gestão do mercado dos produtos agríco­ las, da garantia da transparência do mercado, do funcionamento adequado das medidas da PAC, da verificação, controlo, acom­ panhamento, avaliação e auditoria das medidas da PAC, e do cumprimento das exigências estabelecidas em acordos interna­ cionais celebrados nos termos do TFUE, incluindo as exigências de notificação nos termos desses acordos, a Comissão pode adotar, pelo procedimento a que se refere o n.o 2, as medidas necessárias no que respeita às comunicações a efetuar pelas empresas, Estados-Membros e países terceiros. Para o efeito, tem em conta as necessidades em matéria de dados e as siner­ gias entre potenciais fontes de dados.

As informações obtidas podem ser transmitidas ou disponibili­ zadas a organizações internacionais e autoridades competentes de países terceiros e ser tornadas públicas, sob reserva da pro­ teção de dados pessoais e do interesse legítimo das empresas na proteção dos seus segredos comerciais, incluindo preços.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/765

2. A fim de assegurar a integridade dos sistemas de informa­ ção e a autenticidade e legibilidade dos documentos e dados conexos transmitidos, a Comissão fica habilitada a adotar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, que estabeleçam:

a) A natureza e o tipo de informações a notificar;

b) As categorias de dados a tratar, os prazos máximos de con­ servação, assim como a finalidade do tratamento, em espe­ cial em caso de publicação de tais dados e da sua trans­ ferência para países terceiros;

c) Os direitos de acesso às informações ou sistemas de infor­ mação disponibilizados;

d) As condições de publicação das informações.

3. A Comissão adota atos de execução que estabelecem as disposições necessárias para a aplicação do presente artigo, no­ meadamente:

a) Os métodos de notificação;

b) As regras sobre as informações a notificar;

c) As disposições para a gestão das informações a notificar, bem como sobre o conteúdo, forma, calendário, periodici­ dade e prazos das notificações;

d) As disposições relativas à transmissão ou disponibilização de informações e documentos aos Estados-Membros, organiza­ ções internacionais e autoridades competentes de países ter­ ceiros ou ao público, sob reserva da proteção de dados pessoais e do interesse legítimo das empresas na proteção dos seus segredos comerciais.

Esses atos de execução são adotados pelo procedimento de exame a que se refere o artigo 229.o, n.o 2.

Artigo 224.o

Tratamento e proteção de dados pessoais

1. Os Estados-Membros e a Comissão recolhem dados pes­ soais para as finalidades previstas no artigo 223.o, n.o 1, e não tratam esses dados de forma incompatível com essas finalidades.

2. Em caso de tratamento de dados pessoais para fins de acompanhamento e avaliação referidos no artigo 223.o, n.o 1, esses dados são tornados anónimos e são tratados apenas de forma agregada.

3. Os dados pessoais são tratados nos termos da Diretiva 95/46/CE e do Regulamento (CE) n.o 45/2001. Mais concreta­ mente, os dados em questão não são armazenados sob uma forma que permita a identificação das pessoas em causa por um período mais longo do que o necessário para a prossecução das finalidades para que são recolhidos ou para que são tratados posteriormente, tendo em conta os prazos mínimos de conser­ vação previstos no direito nacional e da União aplicável.

4. Os Estados-Membros informam as pessoas em causa de que os seus dados pessoais podem ser tratados por organismos nacionais e da União nos termos do n.o 1 e de que, a este respeito, elas gozam dos direitos estabelecidos respetivamente na Diretiva 95/46/CE e no Regulamento (CE) n.o 45/2001.

Artigo 225.o

Obrigação de apresentação de relatórios por parte da Comissão

A Comissão apresenta ao Parlamento Europeu e ao Conselho:

a) De três em três anos e pela primeira vez até 21 de dezembro de 2016 um relatório sobre a aplicação das medidas relativas ao setor da apicultura estabelecidas nos artigos 55.o, 56.o e 57.o, nomeadamente sobre os últimos desenvolvimentos nos sistemas de identificação de colmeias;

b) Até 30 de junho de 2014 e também até 31 de dezembro de 2018, um relatório no que diz respeito à evolução da situa­ ção do mercado no setor do leite e dos produtos lácteos, nomeadamente no que respeita à aplicação dos artigos 148.o a 151.o, do artigo 152.o, n.o 3, e do artigo 157.o, n.o 3, que avalie, em especial, os efeitos nos produtores de leite e na produção de leite em regiões desfavorecidas em articulação com o objetivo geral de manter a produção nessas regiões e que abranja os potenciais incentivos para estimular os agri­ cultores a participar em acordos de produção conjunta, acompanhado de eventuais propostas adequadas;

c) Até 31 de dezembro de 2014, um relatório sobre a possi­ bilidade de alargar o âmbito dos regimes de distribuição nas escolas para incluir o azeite e as azeitonas de mesa;

d) Até 31 de dezembro de 2017, um relatório sobre a aplica­ ção de regras de concorrência ao setor da agricultura em todos os Estados-Membros, em especial sobre a aplicação dos artigos 209.o e 210.o, e dos artigos 169.o, 170.o e 171.o nos setores em causa.

CAPÍTULO III

Reserva para crises no setor agrícola

Artigo 226.o

Utilização da reserva

Os fundos transferidos da reserva para crises no setor agrícola nas condições e segundo o procedimento referidos no ar­ tigo 25.o do Regulamento (UE) n.o 1306/2013 e no ponto 22 do Acordo Interinstitucional entre o Parlamento Europeu, o Conselho e a Comissão sobre a disciplina orçamental, a coo­ peração no domínio orçamental e a boa gestão financeira são disponibilizados, relativamente ao ano ou anos para os quais o apoio adicional é necessário, para as medidas a que o presente regulamento se aplica e que são executadas em circunstâncias que vão para além da evolução normal do mercado.

PTL 347/766 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Nomeadamente, os fundos são transferidos para qualquer des­ pesa ao abrigo das seguintes disposições:

a) Artigos 8.o a 21.o;

b) Artigos 196.o a 204.o; e

c) Artigos 219.o, 220.o e 221.o do presente regulamento.

PARTE VI

DELEGAÇÕES DE PODER, DISPOSIÇÕES DE EXECUÇÃO, DISPOSIÇÕES TRANSITÓRIAS E FINAIS

CAPÍTULO I

Delegações de poder e disposições de execução

Artigo 227.o

Exercício da delegação

1. O poder de adotar atos delegados é conferido à Comissão nas condições estabelecidas no presente artigo.

2. O poder de adotar atos delegados referido no presente regulamento é conferido à Comissão por um prazo de 20 de dezembro de 2013 A Comissão elabora um relatório relativo à delegação de poderes pelo menos nove meses antes do final do prazo de sete anos. A delegação de poderes é tacitamente pror­ rogada por prazos de igual duração, salvo se o Parlamento Europeu ou o Conselho a tal se opuserem pelo menos três meses antes do final de cada período.

3. A delegação de poderes referida no presente regulamento pode ser revogada em qualquer momento pelo Parlamento Eu­ ropeu ou pelo Conselho. A decisão de revogação põe termo à delegação dos poderes nela especificados. A decisão de revoga­ ção produz efeitos a partir do dia seguinte ao da sua publicação no Jornal Oficial da União Europeia ou de uma data posterior nela especificada. A decisão de revogação não afeta os atos delegados já em vigor.

4. Assim que adotar um ato delegado, a Comissão notifica-o simultaneamente ao Parlamento Europeu e ao Conselho.

5. Os atos delegados adotados nos termos do presente regu­ lamento só entram em vigor se não tiverem sido formuladas objeções pelo Parlamento Europeu ou pelo Conselho no prazo de dois meses a contar da notificação desse ato ao Parlamento Europeu e ao Conselho, ou se, antes do termo desse prazo, o Parlamento Europeu e o Conselho tiverem informado a Comis­ são de que não têm objeções a formular. O referido prazo é prorrogado por dois meses por iniciativa do Parlamento Euro­ peu ou do Conselho.

Artigo 228.o

Procedimento de urgência

1. Os atos delegados adotados por força do presente artigo entram em vigor sem demora e são aplicáveis desde que não tenha sido formulada qualquer objeção ao abrigo do n.o 2. Na

notificação de um ato delegado adotado por força do presente artigo ao Parlamento Europeu e ao Conselho devem expor-se os motivos que justificam o recurso ao procedimento de urgência.

2. O Parlamento Europeu ou o Conselho podem formular objeções a um ato delegado adotado por força do presente artigo de acordo com o procedimento a que se refere o ar­ tigo 227.o, n.o 5. Nesse caso, a Comissão revoga sem demora o ato após a notificação da decisão pela qual o Parlamento Europeu ou o Conselho tiverem formulado objeções.

Artigo 229.o

Procedimento de comité

1. A Comissão é assistida por um comité denominado "Co­ mité para a Organização Comum dos Mercados Agrícolas". Este comité deve ser entendido como comité na aceção do Regula­ mento (UE) n.o 182/2011.

2. Caso se faça referência ao presente número, aplica-se o artigo 5.o do Regulamento (UE) n.o 182/2011.

No caso dos atos a que se referem o artigo 80.o, n.o 5, o artigo 91.o, alíneas c) e d), o artigo 97.o, n.o 4, os artigos 99.o e 106.o e o artigo 107.o, n.o 3, na falta de parecer do comité, a Comissão não pode adotar o projeto de ato de exe­ cução, aplicando-se o artigo 5.o, n.o 4, terceiro parágrafo, do Regulamento (UE) n.o 182/2011.

3. Caso se faça referência ao presente número, aplica-se o artigo 8.o do Regulamento (UE) n.o 182/2011, em conjugação com o artigo 5.o do mesmo regulamento.

CAPÍTULO II

Disposições transitórias e finais

Artigo 230.o

Revogações

1. É revogado o Regulamento (CE) n.o 1234/2007.

Contudo, as seguintes disposições do Regulamento (CE) n.o 1234/2007 continuam a aplicar-se:

a) No que diz respeito ao sistema de contenção da produção de leite: a Parte II, Título I, Capítulo III, Secção III, os artigos 55.o e 85.o e os Anexos IX e X, até 31 de março de 2015;

b) No que diz respeito ao setor vitivinícola:

i) os artigos 85.o-A a 85.o-E, no que diz respeito às super­ fícies referidas no artigo 85.o-A, n.o 2, que não tenham sido ainda objeto de arranque e às superfícies referidas no artigo 85.o-B, n.o 1, que não tenham sido regulariza­ das, até que essas superfícies sejam objeto de arranque ou regularizadas e o artigo 188.o-A, n.os 1 e 2,

ii) o regime transitório de direitos de plantação estabelecido na Parte II, Título I, Capítulo III, Secção IV-A, Subsecção II, até 31 de dezembro de 2015;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/767

iii) o artigo 118.o-M, n.o 5, até que sejam esgotadas as exis­ tências de vinhos com a denominação "Mlado vino por­ tugizac" disponíveis em 1 de julho de 2013;

iv) o artigo 118.o-S, n.o 5, até 30 de junho de 2017;

c) O artigo 113.o-A, n.o 4, os artigos 114.o, 115.o e 116.o, o artigo 117.o, n.os 1 a 4, e o artigo 121.o, alínea e), subalínea iv), assim como o Anexo XIV, Parte B, pontos I.2, I.3 e III.1, e Parte C, e o Anexo XV, pontos II.1, II.3, II.5, II.6, e IV.2, para efeitos da aplicação dos referidos artigos, até à data de aplicação das regras de comercialização correspondentes a estabelecer nos termos dos atos delegados previstos no ar­ tigo 75.o, n.o 2, no artigo 76.o, n.o 4, no artigo 78.o, n.os 3 e 4, no artigo 79.o, n.o 1, artigo 80.o, n.o 4, no artigo 83.o, n.o 4, no artigo 86.o, no artigo 87.o, n.o 2, no artigo 88.o, n.o 3, e no artigo 89.o do presente regulamento;

d) O artigo 133.o-A, n.o 1, e o artigo 140.o-A, até 30 de se­ tembro de 2014;

e) O artigo 182.o, n.o 3, primeiro e segundo parágrafos, até ao final da campanha de comercialização do açúcar de 2013/2014 a 30 de setembro de 2014;

f) O artigo 182.o, n.o 4, até 31 de dezembro de 2017;

g) O artigo 182.o, n.o 7, até 31 de março de 2014;

h) O Anexo XV, Parte III, ponto 3, alínea b), até 31 de dezem­ bro de 2015;

i) O Anexo XX, até à data de entrada em vigor do ato legis­ lativo que substitui o Regulamento (CE) n.o 1216/2009 e o Regulamento (CE) n.o 614/2009 do Conselho (1).

2. As referências ao Regulamento (CE) n.o 1234/2007 devem entender-se como sendo feitas para o presente regulamento e para o Regulamento (UE) n.o 1306/2013 e ler-se de acordo com a tabela de correspondência constante do Anexo XIV do pre­ sente regulamento.

3. São revogados os Regulamentos (CEE) n.o 922/72, (CEE) n.o 234/79, (CE) n.o 1601/96 e (CE) n.o 1037/2001 do Conselho.

Artigo 231.o

Regras transitórias

1. A fim de assegurar uma transição harmoniosa das dispo­ sições do Regulamento (CE) n.o 1234/2007 para as estabeleci­ das no presente regulamento, a Comissão fica habilitada a ado­ tar atos delegados, nos termos do artigo 227.o, no que diz respeito às medidas necessárias para proteger os direitos adqui­ ridos e as expectativas legítimas das empresas.

2. Os programas multianuais adotados antes de 1 de janeiro de 2014 continuam a reger-se pelas disposições aplicáveis do Regulamento (CE) n.o 1234/2007, na sequência da entrada em vigor do presente regulamento até que esses programas cessem a vigência.

Artigo 232.o

Entrada em vigor e aplicação

1. O presente regulamento entra em vigor no dia da sua publicação no Jornal Oficial da União Europeia.

O presente regulamento é aplicável a partir de 1 de janeiro de 2014.

Não obstante:

a) O artigo 181.o é aplicável a partir de 1 de outubro de 2014;

b) O Anexo VII, Parte VII, ponto II.3, é aplicável a partir de 1 de janeiro de 2016;

2. Os artigos 148.o a 151.o, o artigo 152.o, n.o 3, o ar­ tigo 156.o, n.o 2, o artigo 157.o, n.o 3, os artigos 161.o e 163.o, o artigo 173.o, n.o 2, e o artigo 174.o, n.o 2 aplicam-se até 30 de junho de 2020.

3. Os artigos 127.o a 144.o e os artigos 192.o e 193.o apli­ cam-se até ao final da campanha de comercialização do açúcar de 2016/2017, em 30 de setembro de 2017.

O presente regulamento é obrigatório em todos os seus elementos e diretamente aplicável em todos os Estados-Membros.

Feito em Bruxelas, em 17 de dezembro de 2013.

Pelo Parlamento Europeu O Presidente M. SCHULZ

Pelo Conselho O Presidente

V. JUKNA

PTL 347/768 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (CE) n.o 614/2009 do Conselho, de 7 de julho de 2009, relativo ao regime comum de trocas comerciais para a oval­ bumina e para a lactoalbumina (JO L 181 de 14.7.2009, p. 8).

ANEXO I

LISTA DOS PRODUTOS A QUE SE REFERE O ARTIGO 1.o, N.o 2

Parte I

Cereais

O setor dos cereais abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 0709 99 60 Milho doce, fresco ou refrigerado

0712 90 19 Milho doce seco, inteiro, mesmo cortado em pedaços ou fatias, ou ainda triturado ou em pó, mas sem qualquer outro preparo, com exceção do milho híbrido destinado a sementeira

1001 91 20 Trigo mole e mistura de trigo com centeio, para sementeira

ex 1001 99 00 Espelta, trigo mole e mistura de trigo com centeio, exceto para sementeira

1002 Centeio

1003 Cevada

1004 Aveia

1005 10 90 Milho para sementeira, com exceção do milho híbrido

1005 90 00 Milho, exceto para sementeira

1007 10 90,

1007 90 00

Sorgo de grão, com exceção do sorgo híbrido destinado a sementeira

1008 Trigo mourisco, painço e alpista; outros cereais

b) 1001 11 00,

1001 19 00

Trigo duro

c) 1101 00 Farinhas de trigo ou de mistura de trigo com centeio (méteil)

1102 90 70 Farinha de centeio

1103 11 Grumos e sêmolas de trigo

1107 Malte, mesmo torrado

d) 0714 Raízes de mandioca, de araruta e de salepo, tupinambos, batatas-doces e raízes ou tubérculos semelhantes, com elevado teor de fécula ou de inulina, frescos, refrigerados, congelados ou secos, mesmo cortados em pedaços ou em pellets;

ex 1102 Farinhas de cereais, exceto de trigo ou de mistura de trigo com centeio (métein( �

1102 20 – Farinha de milho

1102 90 – Outras:

1102 90 10 – – De cevada

1102 90 30 – – De aveia

1102 90 90 – – Outros

ex 1103 Grumos, sêmolas e pellets, de cereais, com exclusão dos grumos e sêmolas de trigo (subpo­ sição 1103 11), dos grumos e sêmolas de arroz (subposição 1103 19 50) e dos pellets de arroz (subposição 1103 20 50)

ex 1104 Grãos de cereais trabalhados de outro modo (por exemplo: descascados, esmagados, em flocos, em pérolas, cortados ou partidos), com exclusão do arroz da posição 1006 e dos flocos de arroz da subposição 1104 19 91; germes de cereais, inteiros, esmagados, em flocos ou moídos

1106 20 Farinhas, sêmolas e pós de sagu ou das raízes ou tubérculos, da posição 0714

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/769

Código NC Designação das mercadorias

ex 1108 Amidos e féculas; inulina:

– Amidos e féculas:

1108 11 00 – – Amido de trigo

1108 12 00 – – Amido de milho

1108 13 00 – – Fécula de batata

1108 14 00 – – Fécula de mandioca

ex 1108 19 – – Outros amidos e féculas:

1108 19 90 – – – Outros

1109 00 00 Glúten de trigo, mesmo seco

1702 Outros açúcares, incluindo a lactose, maltose, glicose e frutose (levulose), quimicamente puras, no estado sólido; xaropes de açúcares, sem adição de aromatizantes ou de corantes; sucedâ­ neos do mel, mesmo misturados com mel natural; açúcares e melaços caramelizados:

ex 1702 30 – Glicose e xarope de glicose, que não contenham frutose (levulose) ou que contenham, em peso, no estado seco, menos de 20 % de frutose (levulose):

– – Outros:

ex 1702 30 50 – – – Em pó branco cristalino, mesmo aglomerado, que contenham em peso, no estado seco, menos de 99 % de glicose

ex 1702 30 90 – – – Outros, que contenham em peso, no estado seco, menos de 99 % de glicose

ex 1702 40 – Glicose e xarope de glicose, que contenham em peso, no estado seco, um teor de frutose (levulose) igual ou superior a 20 % e inferior a 50 %, com exceção do açúcar invertido

1702 40 90 – – Outros

ex 1702 90 – Outros, incluindo o açúcar invertido e os outros açúcares e xaropes de açúcares, que contenham, em peso, no estado seco, 50 % de frutose (levulose):

1702 90 50 – – Maltodextrina e xarope de maltodextrina

– – Açúcares e melaços, caramelizados:

– – – Outras:

1702 90 75 – – – – Em pó, mesmo aglomerado

1702 90 79 – – – – Outros

2106 Preparações alimentícias não especificadas nem compreendidas noutras posições

ex 2106 90 – Outros

– – Xaropes de açúcar, aromatizados ou adicionados de corantes:

– – – Outros

2106 90 55 – – – – De glicose ou de maltodextrina

ex 2302 Sêmeas, farelos e outros resíduos, mesmo em pellets, da peneiração, moagem ou de outros tratamentos de cereais

ex 2303 Resíduos da fabricação do amido e resíduos semelhantes, polpas de beterraba, bagaços de cana-de-açúcar e outros desperdícios da indústria do açúcar, borras e desperdícios da indústria da cerveja e das destilarias, mesmo em pellets:

2303 10 – Resíduos da fabricação do amido e resíduos semelhantes

2303 30 00 – Borras e desperdícios da indústria da cerveja e das destilarias

ex 2306 Bagaços e outros resíduos sólidos, mesmo triturados ou em pellets, da extração de gorduras ou óleos vegetais, exceto os das posições 2304 e 2305:

– Outros

2306 90 05 – – De gérmen de milho

PTL 347/770 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

ex 2308 00 Matérias vegetais e desperdícios vegetais, resíduos e subprodutos vegetais, mesmo em pellets, dos tipos utilizados na alimentação de animais, não especificados nem compreendidos nou­ tras posições:

2308 00 40 – Bolotas de carvalho e castanhas da Índia; bagaços de frutas, exceto de uvas

2309 Preparações dos tipos utilizados na alimentação de animais:

ex 2309 10 – Alimentos para cães ou gatos, acondicionados para venda a retalho:

2309 10 11

2309 10 13

2309 10 31

2309 10 33

2309 10 51

2309 10 53

– – Que contenham amido ou fécula, glicose ou xarope de glicose, maltodextrina ou xarope de maltodextrina classificáveis pelas subposições 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55, ou produtos lácteos

ex 2309 90 – Outras:

2309 90 20 – – Produtos referidos na nota complementar 5 do Capítulo 23 da Nomenclatura Combinada

– – Outras, incluindo as pré-misturas:

2309 90 31

2309 90 33

2309 90 41

2309 90 43

2309 90 51

2309 90 53

– – – Que contenham amido ou fécula, glicose ou xarope de glicose, maltodextrina ou xarope de maltodextrina classificáveis pelas subposições 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55, ou produtos lácteos:

(1) Para aplicação desta subposição, entende-se por "produtos lácteos" os produtos classificáveis nas posições 0401 a 0406, assim como nas subposições 1702 11 00, 1702 19 00 e 2106 90 51.

Parte II

Arroz

O setor do arroz abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 1006 10 21 a

1006 10 98

Arroz com casca (arroz paddy), exceto para sementeira

1006 20 Arroz descascado (arroz cargo ou castanho)

1006 30 Arroz semibranqueado ou branqueado, mesmo polido ou glaceado

b) 1006 40 00 Trincas de arroz

c) 1102 90 50 Farinha de arroz

1103 19 50 Grumos e sêmolas de arroz

1103 20 50 Pellets de arroz

1104 19 91 Grãos de arroz em flocos

ex 1104 19 99 Grãos de arroz esmagados

1108 19 10 Amido de arroz

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/771

Parte III

Açúcar

O setor do açúcar abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 1212 91 Beterraba sacarina

1212 93 00 Cana-de-açúcar

b) 1701 Açúcares de cana ou de beterraba e sacarose quimicamente pura, no estado sólido

c) 1702 20 Açúcar e xarope, de bordo (ácer)

1702 60 95 e

1702 90 95

Outros açúcares no estado sólido e xaropes de açúcar, sem adição de aromatizantes ou de corantes, excluindo a lactose, a glicose, a maltodextrina e a isoglicose

1702 90 71 Açúcares e melaços, caramelizados, que contenham, em peso, no estado seco, 50 % ou mais de sacarose

2106 90 59 Xaropes de açúcar, aromatizados ou adicionados de corantes, excluindo os xaropes de iso­ glicose, de lactose, de glicose e de maltodextrina

d) 1702 30 10

1702 40 10

1702 60 10

1702 90 30

Isoglicose

e) 1702 60 80

1702 90 80

Xarope de inulina

f) 1703 Melaços resultantes da extração ou refinação do açúcar

g) 2106 90 30 Xaropes de isoglicose, aromatizados ou adicionados de corantes

h) 2303 20 Polpas de beterraba, bagaços de cana-de-açúcar e outros desperdícios da indústria do açúcar

Parte IV

Forragens secas

O setor das forragens secas abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) ex 1214 10 00 – Farinha e pellets de luzerna (alfafa) desidratada por secagem artificial ao calor

– Farinha e pellets, de luzerna (alfafa) seca por outros processos e moída

ex 1214 90 90 – Luzerna, sanfeno, trevo, tremoço, ervilhaca e produtos forrageiros semelhantes, desidratados por secagem artificial ao calor, com exceção do feno e das couves forrageiras, bem como dos produtos que contenham feno

– Luzerna, sanfeno, trevo, tremoço, ervilhaca, anafa, chícaro comum e serradela, secos por outros processos e moídos

b) ex 2309 90 96 – Concentrados de proteínas obtidos a partir de sumo de luzerna e de sumo de erva

– Produtos desidratados obtidos exclusivamente a partir de resíduos sólidos e de sumos resultantes da preparação dos concentrados acima referidos

PTL 347/772 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Parte V

Sementes

O setor das sementes abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

0712 90 11 Milho doce híbrido:

– para sementeira

0713 10 10 Ervilhas (Pisum sativum):

– para sementeira

ex 0713 20 00 Grão-de-bico:

– para sementeira

ex 0713 31 00 Feijões das espécies Vigna mungo (L.) Hepper ou Vigna radiata (L.) Wilczek:

– para sementeira

ex 0713 32 00 Feijão Adzuki (Phaseolus ou Vigna angularis):

– para sementeira

0713 33 10 Feijão comum (Phaseolus vulgaris):

– para sementeira

ex 0713 34 00 Feijão-bambara (Vigna subterranea ou Voandzeia subterranea):

ex 0713 35 00 – para sementeira

ex 0713 39 00 Feijão-fradinho (Vigna unguiculata):

– para sementeira

Outras:

– para sementeira

ex 0713 40 00 Lentilhas:

– para sementeira

ex 0713 50 00 Favas (Vicia faba var. major) e fava forrageira (Vicia faba var. equina, Vicia faba var. minor):

ex 0713 60 00 – para sementeira

Ervilhas-de-angola (Cajanus cajan):

– para sementeira

ex 0713 90 00 Outros legumes de vagem, secos:

– para sementeira

1001 91 10 Espelta:

– sementes

1001 91 90 Outras

– sementes

ex 1005 10 Milho híbrido para sementeira

1006 10 10 Arroz com casca (arroz paddy):

– –para sementeira

1007 10 10 Sorgo de grão híbrido:

– sementes

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/773

Código NC Designação das mercadorias

1201 10 00 Soja, mesmo triturada

– sementes

1202 30 00 Amendoins não torrados nem de outro modo cozidos, mesmo descascados ou triturados:

– sementes

1204 00 10 Sementes de linho (linhaça), mesmo trituradas:

– para sementeira

1205 10 10 e Sementes de nabo silvestre ou de colza, mesmo trituradas:

ex 1205 90 00 – para sementeira

1206 00 10 Sementes de girassol, mesmo trituradas:

– para sementeira

ex 1207 Outras sementes e frutos oleaginosos, mesmo triturados:

– para sementeira

1209 Sementes, frutos e esporos para sementeira

Parte VI

Lúpulo

O setor do lúpulo abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

1210 Cones de lúpulo, frescos ou secos, mesmo triturados ou moídos ou em pellets; lupulina

1302 13 00 Sucos e extratos vegetais de lúpulo

Parte VII

Azeite e azeitonas de mesa

O setor do azeite e das azeitonas de mesa abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 1509 Azeite de oliveira (oliva) e respetivas frações, mesmo refinados, mas não quimicamente modificados

1510 00 Outros óleos e respetivas frações, obtidos exclusivamente a partir de azeitonas, mesmo refinados, mas não quimicamente modificados, e misturas desses óleos ou frações com óleos ou frações da posição 1509

b) 0709 92 10 Azeitonas, frescas ou refrigeradas, não destinadas à produção de azeite

0709 92 90 Outras azeitonas, frescas ou refrigeradas

0710 80 10 Azeitonas, não cozidas ou cozidas em água ou vapor, congeladas

0711 20 Azeitonas conservadas transitoriamente (por exemplo, com gás sulfuroso ou água salgada, sulfurada ou adicionada de outras substâncias destinadas a assegurar transitoriamente a sua conservação), mas impróprias para alimentação nesse estado

ex 0712 90 90 Azeitonas secas, mesmo cortadas em pedaços ou fatias, ou ainda trituradas ou em pó, mas sem qualquer outro preparo

2001 90 65 Azeitonas preparadas ou conservadas em vinagre ou em ácido acético

ex 2004 90 30 Azeitonas preparadas ou conservadas, exceto em vinagre ou em ácido acético, congeladas

2005 70 00 Azeitonas preparadas ou conservadas, exceto em vinagre ou em ácido acético, não congeladas

PTL 347/774 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

c) 1522 00 31

1522 00 39

Resíduos provenientes do tratamento das substâncias gordas ou das ceras animais ou vegetais, que contenham óleo com características de azeite de oliveira

2306 90 11

2306 90 19

Bagaço de azeitona e outros resíduos sólidos da extração do azeite de oliveira

Parte VIII

Linho e cânhamo

O setor do linho e do cânhamo abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

5301 Linho em bruto ou trabalhado, mas não fiado; estopas e desperdícios de linho (incluindo os desperdícios de fios e os fiapos)

5302 Cânhamo (Cannabis sativa L.), em bruto ou trabalhado, mas não fiado; estopas e desperdícios de cânhamo (incluídos os desperdícios de fios e fiapos)

Parte IX

Frutas e produtos hortícolas

O setor das frutas e produtos hortícolas abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

0702 00 00 Tomates, frescos ou refrigerados

0703 Cebolas, chalotas, alhos, alhos-porros e outros produtos hortícolas aliáceos, frescos ou re­ frigerados

0704 Couves, couve-flor, repolho ou couve frisada, couve-rábano e produtos comestíveis seme­ lhantes do género Brassica, frescos ou refrigerados

0705 Alfaces (Lactuca sativa) e chicórias (Cichorium spp.), frescas ou refrigeradas

0706 Cenouras, nabos, beterrabas para salada, cercefi, aipo-rábano, rabanetes e raízes comestíveis semelhantes, frescos ou refrigerados

0707 00 Pepinos e pepininhos (cornichons), frescos ou refrigerados

0708 Legumes de vagem, com ou sem vagem, frescos ou refrigerados

ex 0709 Outros produtos hortícolas, frescos ou refrigerados, com exclusão dos produtos hortícolas das subposições 0709 60 91, 0709 60 95, 0709 60 99, 0709 92 10, 0709 92 90 e 0709 99 60

ex 0802 Outras frutas de casca rija, frescas ou secas, com ou sem casca ou peladas, com exclusão das nozes de areca (ou de bétele) e das nozes de cola das subposições 0802 70 00, 0802 80 00

0803 10 10 Plátanos, frescos

0803 10 90 Plátanos, secos

0804 20 10 Figos, frescos

0804 30 00 Ananases (abacaxis)

0804 40 00 Abacates

0804 50 00 Goiabas, mangas e mangostões

0805 Citrinos, frescos ou secos

0806 10 10 Uvas frescas de mesa

0807 Melões, melancias e papaias (mamões), frescos

0808 Maçãs, peras e marmelos, frescos

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/775

Código NC Designação das mercadorias

0809 Damascos, cerejas, pêssegos (incluídas as nectarinas), ameixas e abrunhos, frescos

0810 Outras frutas frescas

0813 50 31

0813 50 39

Misturas constituídas exclusivamente de frutas de casca rija das posições 0801 e 0802

0910 20 Açafrão

ex 0910 99 Tomilho, fresco ou refrigerado

ex 1211 90 86 Manjericão, melissa, hortelã, Origanum vulgare (orégão/manjerona silvestre), alecrim, salva, frescos ou refrigerados

1212 92 00 Alfarroba

Parte X

Frutas e produtos hortícolas transformados

O setor das frutas e produtos hortícolas transformados abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) ex 0710 Produtos hortícolas, não cozidos ou cozidos em água ou vapor, congelados, com exclusão do milho doce da subposição 0710 40 00, das azeitonas da subposição 0710 80 10 e dos pimentos dos géneros Capsicum ou Pimenta da subposição 0710 80 59

ex 0711 Produtos hortícolas conservados transitoriamente (por exemplo, com gás sulfuroso ou água salgada, sulfurada ou adicionada de outras substâncias destinadas a assegurar transitoriamente a sua conservação), mas impróprios para alimentação nesse estado, com exclusão das azei­ tonas da subposição 0711 20, dos pimentos dos géneros Capsicum ou Pimenta da subposição 0711 90 10 e do milho doce da subposição 0711 90 30

ex 0712 Produtos hortícolas secos, mesmo cortados em pedaços ou fatias, ou ainda triturados ou em pó, mas sem qualquer outro preparo, com exclusão das batatas desidratadas por secagem artificial ao calor, impróprias para alimentação humana, da subposição ex 0712 90 05, do milho doce das subposições 0712 90 11 e 0712 90 19 e das azeitonas da subposição ex 0712 90 90

0804 20 90 Figos secos

0806 20 Uvas secas (passas)

ex 0811 Frutas, não cozidas ou cozidas em água ou vapor, congeladas, sem adição de açúcar ou de outros edulcorantes, com exclusão das bananas congeladas da subposição ex 0811 90 95

ex 0812 Frutas conservadas transitoriamente (por exemplo, com gás sulfuroso ou água salgada, sul­ furada ou adicionada de outras substâncias destinadas a assegurar transitoriamente a sua conservação), mas impróprias para alimentação nesse estado, com exclusão das bananas conservadas transitoriamente da subposição ex 0812 90 98

ex 0813 Frutas secas, exceto das posições 0801 a 0806; misturas de frutas secas ou de frutas de casca rija do presente capítulo, com exclusão das misturas constituídas exclusivamente por frutas de casca rija das posições 0801 e 0802 classificáveis nas subposições 0813 50 31 e 0813 50 39

0814 00 00 Cascas de citrinos, de melões ou de melancias, frescas, secas, congeladas ou apresentadas em água salgada, sulfurada ou adicionada de outras substâncias destinadas a assegurar transito­ riamente a sua conservação

0904 21 10 Pimentos doces ou pimentões (Capsicum annuum), não triturados nem em pó

b) ex 0811 Frutas, não cozidas ou cozidas em água ou vapor, congeladas, mesmo adicionadas de açúcar ou de outros edulcorantes

ex 1302 20 Matérias pécticas e pectinatos

PTL 347/776 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

ex 2001 Produtos hortícolas, frutas e outras partes comestíveis de plantas, preparados ou conservados em vinagre ou em ácido acético, com exclusão de:

— frutos do género Capsicum, exceto pimentos doces ou pimentões, da subposição 2001 90 20

— milho doce (Zea mays var. saccharata) da subposição 2001 90 30

— inhames, batatas-doces e partes comestíveis semelhantes de plantas, de teor, em peso, de amido ou de fécula igual ou superior a 5 %, da subposição 2001 90 40

— palmitos da subposição ex 2001 90 92

— azeitonas da subposição 2001 90 65

— folhas de videira, rebentos de lúpulo e outras partes semelhantes comestíveis de plantas, da subposição ex 2001 90 97

2002 Tomates preparados ou conservados, exceto em vinagre ou em ácido acético

2003 Cogumelos e trufas, preparados ou conservados, exceto em vinagre ou em ácido acético

ex 2004 Outros produtos hortícolas preparados ou conservados, exceto em vinagre ou em ácido acético, congelados, com exceção dos produtos da posição 2006, com exclusão do milho doce (Zea mays var. saccharata) da subposição 2004 90 10, das azeitonas da subposição ex 2004 90 30 e das batatas preparadas ou conservadas sob a forma de farinhas, sêmolas ou flocos, da subposição 2004 10 91

ex 2005 Outros produtos hortícolas preparados ou conservados, exceto em vinagre ou em ácido acético, não congelados, com exceção dos produtos da posição 2006, com exclusão das azeitonas da subposição 2005 70 00, do milho doce (Zea mays var. saccharata) da subposição 2005 80 00, dos frutos do género Capsicum, exceto pimentos doces ou pimentões, da sub­ posição 2005 99 10, e das batatas preparadas ou conservadas sob a forma de farinhas, sêmolas ou flocos, da subposição 2005 20 10

ex 2006 00 Produtos hortícolas, frutas, cascas de frutas e outras partes de plantas, conservadas com açúcar (passadas por calda, glaceadas ou cristalizadas), com exclusão das bananas conservadas com açúcar, das subposições ex 2006 00 38 e ex 2006 00 99

ex 2007 Doces, geleias, marmeladas, purés e pastas de frutas, cozinhadas, com ou sem adição de açúcar ou de outros edulcorantes, com exclusão de:

— preparações homogeneizadas de bananas, da subposição ex 2007 10

— doces, geleias, marmeladas, purés e pastas de bananas, das subposições ex 2007 99 39, ex 2007 99 50 e ex 2007 99 97

ex 2008 Frutas e outras partes comestíveis de plantas, preparadas ou conservadas de outro modo, com ou sem adição de açúcar ou de outros edulcorantes ou de álcool, não especificadas nem compreendidas noutras posições, com exclusão de:

— manteiga de amendoim da subposição 2008 11 10

— palmitos da subposição 2008 91 00

— milho da subposição 2008 99 85

— inhames, batatas-doces e partes comestíveis semelhantes de plantas, de teor, em peso, de amido ou de fécula igual ou superior a 5 %, da subposição 2008 99 91

— folhas de videira, rebentos de lúpulo e outras partes semelhantes comestíveis de plantas da subposição ex 2008 99 99

— misturas de bananas, preparadas ou conservadas de outro modo, das subposições ex 2008 97 59, ex 2008 97 78, ex 2008 97 93 e ex 2008 97 98

— bananas, preparadas ou conservadas de outro modo, das subposições ex 2008 99 49, ex 2008 99 67 e ex 2008 99 99

ex 2009 Sumos (sucos) de frutas (com exclusão do sumo (suco) e dos mostos de uvas das subposições 2009 61 e 2009 69, e do sumo (suco) de banana das subposições ex 2009 89 35, 2009 89 38, 2009 89 79, 2009 89 86, 2009 89 89 e 2009 89 99) ou de produtos hortíco­ las, não fermentados, sem adição de álcool, com ou sem adição de açúcar ou de outros edulcorantes

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/777

Parte XI

Bananas

O setor das bananas abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

0803 90 10 Bananas frescas, excluindo os plátanos

0803 90 90 Bananas secas, excluindo os plátanos

ex 0812 90 98 Bananas conservadas transitoriamente

ex 0813 50 99 Misturas que contenham bananas secas

1106 30 10 Farinha, sêmola e pó de bananas

ex 2006 00 99 Bananas conservadas com açúcar

ex 2007 10 99 Preparações homogeneizadas de bananas

ex 2007 99 39 e

ex 2007 99 50 e

ex 2007 99 97

Doces, geleias, marmeladas, purés e pastas de bananas

ex 2008 97 59

ex 2008 97 78

ex 2008 97 93

ex 2008 97 96

ex 2008 97 98

Misturas de bananas preparadas ou conservadas de outro modo, sem adição de álcool

ex 2008 99 49

ex 2008 99 67

ex 2008 99 99

Bananas preparadas ou conservadas de outro modo

ex 2009 89 35

ex 2009 89 38

ex 2009 89 79

ex 2009 89 86

ex 2009 89 89

ex 2009 89 99

Sumo (suco) de banana

Parte XII

Vinho

O setor vitivinícola abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 2009 61

2009 69

Sumo (suco) de uva (incluindo os mostos de uvas)

2204 30 92

2204 30 94

2204 30 96

2204 30 98

Outros mostos de uvas, com exclusão dos parcialmente fermentados, mesmo amuados, exceto com álcool

b) ex 2204 Vinhos de uvas frescas, incluindo os vinhos enriquecidos com álcool; mostos de uvas, ex­ cluídos os da posição 2009 e os das subposições 2204 30 92, 2204 30 94, 2204 30 96 e 2204 30 98

c) 0806 10 90 Uvas frescas, com exclusão das uvas de mesa

2209 00 11

2209 00 19

Vinagres de vinho

PTL 347/778 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

d) 2206 00 10 Água-pé

2307 00 11

2307 00 19

Borras de vinho

2308 00 11

2308 00 19

Bagaço de uvas

Parte XIII

Plantas vivas e produtos de floricultura

O setor das plantas vivas abrange todos os produtos do Capítulo 6 da Nomenclatura Combinada.

Parte XIV

Tabaco

O setor do tabaco abrange o tabaco em rama ou não manufaturado e os desperdícios de tabaco, do código NC 2401.

Parte XV

Carne de bovino

O setor da carne de bovino abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 0102 29 05 a

0102 29 99, 0102 39 10 e 0102 90 91

Animais vivos da espécie bovina, das espécies domésticas, com exclusão dos reprodutores de raça pura

0201 Carnes de animais da espécie bovina, frescas ou refrigeradas

0202 Carnes de animais da espécie bovina, congeladas

0206 10 95 Pilares do diafragma e diafragmas, frescos ou refrigerados

0206 29 91 Pilares do diafragma e diafragmas, congelados

0210 20 Carnes da espécie bovina, salgadas ou em salmoura, secas ou fumadas

0210 99 51 Pilares do diafragma e diafragmas, salgados ou em salmoura, secos ou fumados

0210 99 90 Farinhas e pós comestíveis, de carnes ou de miudezas

1602 50 10 Outras preparações e conservas de carne ou miudezas, de animais da espécie bovina, não cozidas; misturas de carne ou de miudezas cozidas e de carne ou de miudezas não cozidas

1602 90 61 Outras preparações e conservas que contenham carne ou miudezas, da espécie bovina, não cozidas; misturas de carne ou de miudezas cozidas e de carne ou de miudezas não cozidas

b) 0102 21, 0102 31 00 e 0102 90 20

Animais vivos da espécie bovina, reprodutores de raça pura

0206 10 98 Miudezas comestíveis de animais da espécie bovina, com exclusão de pilares do diafragma e diafragmas, frescas ou refrigeradas, com exclusão das destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos

0206 21 00

0206 22 00

0206 29 99

Miudezas comestíveis de animais da espécie bovina com exclusão de pilares do diafragma e diafragmas, congeladas, com exclusão das destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos

0210 99 59 Miudezas comestíveis de animais da espécie bovina, salgadas ou em salmoura, secas ou fumadas, com exclusão dos pilares do diafragma e diafragmas

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/779

Código NC Designação das mercadorias

ex 1502 10 90 Gorduras de animais da espécie bovina, exceto as da posição 1503

1602 50 31 e

1602 50 95

Outras preparações e conservas de carne ou miudezas, da espécie bovina, com exclusão das não cozidas e das misturas de carne ou de miudezas cozidas e de carne ou de miudezas não cozidas

1602 90 69 Outras preparações e conservas de carne que contenham carne ou miudezas da espécie bovina, com exclusão das não cozidas e das misturas de carne ou de miudezas cozidas e de carne ou de miudezas não cozidas

Parte XVI

Leite e produtos lácteos

O setor do leite e dos produtos lácteos abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 0401 Leite e nata, não concentrados nem adicionados de açúcar ou de outros edulcorantes

b) 0402 Leite e nata, concentrados ou adicionados de açúcar ou de outros edulcorantes

c) 0403 10 11 a

0403 10 39

0403 9011 11 a

0403 90 69

Leitelho, leite e nata coalhados, iogurte, quefir e outros leites e natas fermentados ou acidi­ ficados, mesmo concentrados ou adicionados de açúcar ou de outros edulcorantes, não aromatizados nem adicionados de frutas ou de cacau

d) 0404 Soro de leite, mesmo concentrado ou adicionado de açúcar ou de outros edulcorantes; produtos constituídos por componentes naturais do leite, mesmo adicionados de açúcar ou de outros edulcorantes, não especificados nem compreendidos noutras posições

e) ex 0405 Manteigas e outras matérias gordas provenientes do leite; pastas de barrar (espalhar) de produtos provenientes do leite de teor de matérias gordas superior a 75 % mas inferior a 80 %

f) 0406 Queijos e requeijão

g) 1702 19 00 Lactose e xarope de lactose, sem adição de aromatizantes ou de corantes, e que contenham, em peso, menos de 99 % de lactose, expressos em lactose anidra, calculados sobre a matéria seca

h) 2106 90 51 Xarope de lactose, aromatizado ou adicionado de corantes

i) ex 2309 Preparações dos tipos utilizados na alimentação de animais:

ex 2309 10 – Alimentos para cães ou gatos, acondicionados para venda a retalho:

2309 10 15

2309 10 19

2309 10 39

2309 10 59

2309 10 70

– – Que contenham amido ou fécula, glicose ou xarope de glicose, maltodextrina ou xarope de maltodextrina, classificáveis pelas subposições 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55, ou produtos lácteos

ex 2309 90 – Outras:

2309 90 35 – – Outras, incluindo as pré-misturas:

2309 90 39

2309 90 49

2309 90 59

2309 90 70

– – – Que contenham amido ou fécula, glicose ou xarope de glicose, maltodextrina ou xarope de maltodextrina classificáveis pelas subposições 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55, ou produtos lácteos

PTL 347/780 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Parte XVII

Carne de suíno

O setor da carne de suíno abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) ex 0103 Animais vivos da espécie suína doméstica, com exclusão dos reprodutores de raça pura

b) ex 0203 Carnes de animais da espécie suína doméstica, frescas, refrigeradas ou congeladas

ex 0206 Miudezas comestíveis de animais da espécie suína doméstica, com exclusão das destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos, frescas, refrigeradas ou congeladas

0209 10 Toucinho sem partes magras, gorduras de porco não fundidas nem extraídas de outro modo, frescos, refrigerados, congelados, salgados ou em salmoura, secos ou fumados (defumados)

ex 0210 Carnes e miudezas comestíveis da espécie suína doméstica, salgadas ou em salmoura, secas ou fumadas (defumadas)

1501 10

1501 20

Gorduras de porco (incluindo a banha)

c) 1601 00 Enchidos e produtos semelhantes, de carne, de miudezas ou de sangue; preparações alimen­ tícias à base de tais produtos

1602 10 00 Preparações homogeneizadas de carne, de miudezas ou de sangue

1602 20 90 Preparações e conservas de fígados de quaisquer animais, com exclusão de ganso ou de pato

1602 41 10

1602 42 10

1602 49 11 a

1602 49 50

Outras preparações e conservas que contenham carne ou miudezas da espécie suína domés­ tica

1602 90 10 Preparações de sangue de quaisquer animais

1602 90 51 Outras preparações e conservas que contenham carne ou miudezas da espécie suína domés­ tica

1902 20 30 Massas alimentícias recheadas (mesmo cozidas ou preparadas de outro modo) que contenham, em peso, mais de 20 % de enchidos e produtos semelhantes, de carnes e miudezas de qualquer espécie, incluindo as gorduras de qualquer natureza ou origem

Parte XVIII

Carne de ovino e de caprino

O setor da carne de ovino e de caprino abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 0104 10 30 Borregos (até um ano de idade)

0104 10 80 Animais vivos da espécie ovina, exceto reprodutores de raça pura e borregos

0104 20 90 Animais vivos da espécie caprina, exceto reprodutores de raça pura

0204 Carnes de animais das espécies ovina ou caprina, frescas, refrigeradas ou congeladas

0210 99 21 Carnes de animais das espécies ovina ou caprina, não desossadas, salgadas ou em salmoura, secas ou fumadas (defumadas)

0210 99 29 Carnes de animais das espécies ovina e caprina, desossadas, salgadas ou em salmoura, secas ou fumadas (defumadas)

b) 0104 10 10 Animais vivos da espécie ovina, reprodutores de raça pura

0104 20 10 Animais vivos da espécie caprina, reprodutores de raça pura

0206 80 99 Miudezas comestíveis de animais das espécies ovina e caprina, frescas ou refrigeradas, com exclusão das miudezas destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/781

Código NC Designação das mercadorias

0206 90 99 Miudezas comestíveis de animais das espécies ovina e caprina, congeladas, com exclusão das miudezas destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos

0210 99 85 Miudezas comestíveis de animais das espécies ovina e caprina, salgadas ou em salmoura, secas ou fumadas (defumadas)

ex 1502 90 90 Gorduras de animais das espécies ovina e caprina, exceto as da posição 1503

c) 1602 90 91 Outras preparações e conservas de carne ou de miudezas de ovinos ou de caprinos;

1602 90 95

Parte XIX

Ovos

O setor dos ovos abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 0407 11 00

0407 19 11

0407 19 19

0407 21 00

0407 29 10

0407 90 10

Ovos de aves domésticas, com casca, frescos, conservados ou cozidos

b) 0408 11 80

0408 19 81

0408 19 89

0408 91 80

0408 99 80

Ovos de aves, sem casca, e gemas de ovos, frescos, secos, cozidos em água ou vapor, moldados, congelados ou conservados de outro modo, mesmo adicionados de açúcar ou de outros edulcorantes, exceto os impróprios para usos alimentares

Parte XX

Carne de aves de capoeira

O setor da carne de aves de capoeira abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

a) 0105 Galos, galinhas, patos, gansos, perus, peruas e pintadas (galinhas-d'angola), das espécies do­ mésticas, vivos

b) ex 0207 Carne e miudezas comestíveis, frescas, refrigeradas ou congeladas, das aves da posição 0105, com exclusão dos fígados abrangidos pela alínea c)

c) 0207 13 91

0207 14 91

0207 26 91

0207 27 91

0207 43 00

0207 44 91

0207 45 93

0207 45 95

Fígados de aves domésticas, frescos, refrigerados ou congelados

0210 99 71

0210 99 79

Fígados de aves domésticas, salgados, em salmoura, secos ou fumados (defumados)

d) 0209 90 00 Gorduras de aves domésticas, não fundidas nem extraídas de outro modo, frescas, refrigera­ das, congeladas, salgadas ou em salmoura, secas ou fumadas (defumadas)

e) 1501 90 00 Gorduras de aves domésticas

PTL 347/782 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

f) 1602 20 10 Outras preparações e conservas de fígados de ganso ou de pato

1602 31

1602 32

1602 39

Outras preparações e conservas de carne ou de miudezas de aves da posição 0105

Parte XXI

Álcool etílico de origem agrícola

1 O setor do álcool etílico abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

ex 2207 10 00 Álcool etílico não desnaturado, com um teor alcoólico em volume igual ou superior a 80 % vol, obtido a partir dos produtos agrícolas constantes do Anexo I dos Tratados

ex 2207 20 00 Álcool etílico e aguardentes, desnaturados, com qualquer teor alcoólico, obtidos a partir dos produtos agrícolas constantes do Anexo I dos Tratados

ex 2208 90 91

e

ex 2208 90 99

Álcool etílico não desnaturado, com um teor alcoólico em volume inferior a 80 % vol, obtido a partir dos produtos agrícolas constantes do Anexo I dos Tratados

2. O setor do álcool etílico abrange igualmente os produtos à base de álcool etílico de origem agrícola, do código NC 2208, que sejam apresentados em recipientes de capacidade superior a 2 litros e possuam todas as características de um álcool etílico descrito no ponto 1.

Parte XXII

Produtos apícolas

O setor da apicultura abrange os produtos constantes do quadro seguinte:

Código NC Designação das mercadorias

0409 00 00 Mel natural

ex 0410 00 00 Geleia real e própolis, comestíveis

ex 0511 99 85 Geleia real e própolis, impróprios para alimentação humana

ex 1212 99 95 Pólen

ex 1521 90 Cera de abelhas

Parte XXIII

Bichos-da-seda

O setor dos bichos-da-seda abrange os bichos-da-seda do código NC ex 0106 90 00 e os ovos de bicho-da-seda do código NC ex 0511 99 85.

Parte XXIV

Outros produtos

Entende-se por "outros produtos" todos os produtos agrícolas, com exceção dos constantes das Partes I a XXIII, incluindo os constantes das Secções 1 e 2 da presente parte.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/783

Secção 1

Código NC Designação das mercadorias

ex 0101 Cavalos, asininos e muares, vivos:

– Cavalos

0101 21 00 – – Reprodutores de raça pura (a):

0101 29 – – Outras:

0101 29 90 – – – Exceto os destinados a abate

0101 30 00 – – Asininos

0101 90 00 Outros

ex 0102 Animais vivos da espécie bovina:

– – Exceto reprodutores de raça pura:

– – – Exceto das espécies domésticas

0102 39 90,

0102 90 99 e

ex 0103 Animais vivos da espécie suína:

0103 10 00 – Reprodutores de raça pura (b)

– Outras:

ex 0103 91 – – De peso inferior a 50 kg:

0103 91 90 – – – Exceto das espécies domésticas

ex 0103 92 – – De peso igual ou superior a 50 kg

0103 92 90 – – Exceto das espécies domésticas

0106 Outros animais vivos

ex 0203 Carnes de animais da espécie suína, frescas, refrigeradas ou congeladas:

– Frescas ou refrigeradas:

ex 0203 11 – – Carcaças e meias-carcaças:

0203 11 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 0203 12 – – Pernas, pás e respetivos pedaços, não desossados:

0203 12 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 0203 19 – – Outras:

0203 19 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

– Congeladas:

ex 0203 21 – – Carcaças e meias-carcaças:

0203 21 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 0203 22 – – Pernas, pás e respetivos pedaços, não desossados:

0203 22 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 0203 29 – – Outras:

0203 29 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 0205 00 Carnes de animais das espécies asinina e muar, frescas, refrigeradas ou congeladas

PTL 347/784 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

ex 0206 Miudezas comestíveis de animais das espécies bovina, suína, ovina, caprina, cavalar, asinina e muar, frescas, refrigeradas ou congeladas:

ex 0206 10 – Da espécie bovina, frescas ou refrigeradas

0206 10 10 – – Destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos (c)

– Da espécie bovina, congeladas:

ex 0206 22 00 – – Fígados:

– – – Destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos (c)

ex 0206 29 – – Outras:

0206 29 10 – – – Destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos (c)

ex 0206 30 00 – Da espécie suína, frescas ou refrigeradas:

– – Destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos (c)

– – Outras:

– – – Exceto da espécie suína doméstica

– Da espécie suína, congeladas:

ex 0206 41 00 – – Fígados:

– – – Destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos (c)

– – – Outras:

– – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 0206 49 00 – – Outros:

– – – Da espécie suína doméstica:

– – – – Destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos (c)

– – – Outros

ex 0206 80 – Outras, frescas ou refrigeradas:

0206 80 10 – – Destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos (c)

– – Outras:

0206 80 91 – – – Das espécies cavalar, asinina ou muar

ex 0206 90 – Outras, congeladas:

0206 90 10 – – Destinadas à fabricação de produtos farmacêuticos (c)

– – Outras:

0206 90 91 – – – Das espécies cavalar, asinina ou muar

0208 Outras carnes e miudezas comestíveis, frescas, refrigeradas ou congeladas

ex 0210 Carnes e miudezas comestíveis, salgadas ou em salmoura, secas ou fumadas; farinhas e pós comestíveis, de carnes ou de miudezas:

– Carnes da espécie suína:

ex 0210 11 – – Pernas, pás e respetivos pedaços, não desossados:

0210 11 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 0210 12 – – Barrigas (entremeadas) e seus pedaços:

0210 12 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/785

Código NC Designação das mercadorias

ex 0210 19 – – Outras:

0210 19 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

– Outras, incluindo as farinhas e pós, comestíveis, de carnes ou de miudezas:

0210 91 00 – – De primatas

0210 92 – – De baleias, golfinhos e botos (marsuínos) (mamíferos da ordem dos cetáceos); de manatins (peixes-boi) e dugongos (mamíferos da ordem dos sirénios); de otárias e focas, leões- -marinhos e morsas (mamíferos da subordem dos pinípedes)

0210 93 00 – – De répteis (incluindo as serpentes e as tartarugas marinhas)

ex 0210 99 – – Outras:

– – – Carnes:

0210 99 31 – – – – De renas

0210 99 39 – – – – Outros

– – – Miudezas:

– – – – Exceto das espécies suína doméstica, bovina, ovina e caprina

0210 99 85 – – – – – Exceto fígados de aves domésticas

ex 0407 Ovos de aves, com casca, frescos, conservados ou cozidos:

0407 19 90

0407 29 90 e

0407 90 90

– Exceto de aves domésticas

ex 0408 Ovos de aves, sem casca, e gemas de ovos, frescos, secos, cozidos em água ou vapor, moldados, congelados ou conservados de outro modo, mesmo adicionados de açúcar ou de outros edulcorantes:

– Gemas de ovos:

ex 0408 11 – – Secos:

0408 11 20 – – – Impróprios para usos alimentares (d)

ex 0408 19 – – Outras:

0408 19 20 – – – Impróprios para usos alimentares (d)

– Outras:

ex 0408 91 – – Secos:

0408 91 20 – – – Impróprios para usos alimentares (d)

ex 0408 99 – – Outras:

0408 99 20 – – – Impróprios para usos alimentares (d)

0410 00 00 Produtos comestíveis de origem animal, não especificados nem compreendidos noutras po­ sições

0504 00 00 Tripas, bexigas e estômagos, de animais, inteiros ou em pedaços, exceto de peixes, frescos, refrigerados, congelados, salgados ou em salmoura, secos ou fumados (defumados)

ex 0511 Produtos de origem animal, não especificados nem compreendidos noutras posições; animais mortos dos capítulos 1 ou 3, impróprios para alimentação humana:

0511 10 00 – Sémen de bovino

– Outras:

ex 0511 99 – – Outras:

0511 99 85 – – – Outros

PTL 347/786 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

ex 0709 Outros produtos hortícolas, frescos ou refrigerados:

ex 0709 60 – Pimentos dos géneros Capsicum ou Pimenta:

– – Outras:

0709 60 91 – – – – –Do género Capsicum destinados à fabricação de capsicina ou de tinturas de oleorresinas de Capsicum (c)

0709 60 95 – – – Destinados à fabricação industrial de óleos essenciais ou de resinóides (c)

0709 60 99 – – – Outros

ex 0710 Produtos hortícolas, não cozidos ou cozidos em água ou vapor, congelados:

ex 0710 80 – Outros produtos hortícolas:

– – Pimentos dos géneros Capsicum ou Pimenta:

0710 80 59 – – – Exceto pimentos doces ou pimentões

ex 0711 Produtos hortícolas conservados transitoriamente (por exemplo, com gás sulfuroso ou água salgada, sulfurada ou adicionada de outras substâncias destinadas a assegurar transitoriamente a sua conservação), mas impróprios para alimentação nesse estado:

ex 0711 90 – Outros produtos hortícolas; misturas de produtos hortícolas:

– – Produtos hortícolas:

0711 90 10 – – – – Pimentos dos géneros Capsicum ou Pimenta, exceto pimentos doces ou pimentões

ex 0713 Legumes de vagem, secos, em grão, mesmo pelados ou partidos:

ex 0713 10 – Ervilhas (Pisum sativum):

0713 10 90 – – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 20 00 – Grão-de-bico:

– – Exceto destinados a sementeira

– Feijões (Vigna spp., Phaseolus spp.):

ex 0713 31 00 – – Feijões das espécies Vigna mungo (L.) Hepper ou Vigna radiata (L.) Wilczek:

– – – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 32 00 – – Feijão Adzuki (Phaseolus ou Vigna angularis):

– – – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 33 – – Feijão comum (Phaseolus vulgaris):

0713 33 90 – – – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 34 00 – – Feijão-bambara (Vigna subterranea ou Voandzeia subterranea):

ex 0713 35 00 – – – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 39 00 – – Feijão-fradinho (Vigna unguiculata):

– – – Exceto destinados a sementeira

– – Outras:

– – – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 40 00 – Lentilhas:

– – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 50 00 – Favas (Vicia faba var. major) e fava forrageira (Vicia faba var. equina, Vicia faba var. minor):

– – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 60 00 – Ervilhas-de-angola (Cajanus cajan):

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/787

Código NC Designação das mercadorias

– – Exceto destinados a sementeira

ex 0713 90 00 – Outras:

– – Exceto destinados a sementeira

0801 Cocos, castanha do Brasil e castanha de caju, frescos ou secos, com ou sem casca ou pelados

ex 0802 Outras frutas de casca rija, frescas ou secas, com ou sem casca ou peladas:

0802 70 00 – Noz de cola (Cola spp.)

0802 80 00 – Noz de areca (noz de bétele)

ex 0804 Tâmaras, figos, ananases (abacaxis), abacates, goiabas, mangas e mangostões, frescos ou secos:

0804 10 00 – Tâmaras

0902 Chá, mesmo aromatizado

ex 0904 Pimenta (do género Piper); pimentos dos géneros Capsicum ou Pimenta, secos ou triturados ou em pó, excluídos os pimentos doces e os pimentões da subposição 0904 21 10

0905 Baunilha

0906 Canela e flores de caneleira

0907 Cravo-da-índia (frutos, flores e pedúnculos)

0908 Noz-moscada, macis, amomos e cardamomos

0909 Sementes de anis (erva-doce), badiana (anis-estrelado), funcho, coentro, cominho ou de alca­ ravia; bagas de zimbro

ex 0910 Gengibre, curcuma, louro, caril e outras especiarias, com exclusão do tomilho e do açafrão

ex 1106 Farinhas, sêmolas e pós, dos legumes de vagem, secos, da posição 0713, de sagu ou das raízes ou tubérculos da posição 0714 e dos produtos do Capítulo 8:

1106 10 00 – Dos legumes de vagem, secos, da posição 0713

ex 1106 30 – Dos produtos do Capítulo 8:

1106 30 90 – – Exceto de bananas

ex 1108 Amidos e féculas; inulina:

1108 20 00 – Inulina

1201 90 00 Soja, mesmo triturada, exceto destinada a sementeira

1202 41 00 Amendoins não torrados nem de outro modo cozidos, com casca, exceto destinados a sementeira

1202 42 00 Amendoins não torrados nem de outro modo cozidos, descascados, mesmo triturados, exceto destinados a sementeira

1203 00 00 Copra

1204 00 90 Sementes de linho (linhaça), mesmo trituradas, exceto destinadas a sementeira

1205 10 90 e ex 1205 90 00

Sementes de nabo silvestre ou de colza, mesmo trituradas, exceto destinadas a sementeira

1206 00 91 Sementes de girassol, mesmo trituradas, exceto destinadas a sementeira

1206 00 99

1207 29 00 Sementes de algodão, mesmo trituradas, exceto destinadas a sementeira

1207 40 90 Sementes de gergelim, mesmo trituradas, exceto destinadas a sementeira

1207 50 90 Sementes de mostarda, mesmo trituradas, exceto destinadas a sementeira

1207 91 90 Sementes de dormideira ou papoila, mesmo trituradas, exceto destinadas a sementeira

1207 99 91 Sementes de cânhamo, mesmo trituradas, exceto destinadas a sementeira

PTL 347/788 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

ex 1207 99 96 Outras sementes e frutos oleaginosos, mesmo triturados, exceto destinados a sementeira

1208 Farinhas de sementes ou de frutos oleaginosos, exceto farinha de mostarda

ex 1211 Plantas, partes de plantas, sementes e frutos, das espécies utilizadas principalmente em per­ fumaria, medicina ou como inseticidas, parasiticidas e semelhantes, frescos ou secos, mesmo cortados, triturados ou em pó, com exclusão dos produtos enumerados com o código NC ex 1211 90 86, Parte IX

ex 1212 Alfarroba, algas, beterraba açucareira e cana-de-açúcar, frescas, refrigeradas, congeladas ou secas, mesmo em pó; caroços e amêndoas de frutos e outros produtos vegetais (incluídas as raízes de chicória não torradas, da variedade Cichorium intybus var. sativum) usados principal­ mente na alimentação humana, não especificados nem compreendidos em outras posições

ex 1212 99 – – Exceto cana-de-açúcar:

1212 99 41 e 1212 99 49

– – – Sementes de alfarroba

ex 1212 99 95 – – – Outros, exceto raízes de chicória

1213 00 00 Palhas e cascas de cereais, em bruto, mesmo picadas, moídas, prensadas ou em pellets

ex 1214 Rutabagas, beterrabas forrageiras, raízes forrageiras, feno, luzerna (alfafa), trevo, sanfeno, couves forrageiras, tremoço, ervilhaca e produtos forrageiros semelhantes, mesmo em pellets:

ex 1214 10 00 – Farinha e pellets, de luzerna (alfafa), com exclusão da luzerna desidratada por secagem artificial ao calor ou da luzerna seca por outros processos e moída

ex 1214 90 – Outras:

1214 90 10 – – Beterrabas forrageiras, rutabagas e outras raízes forrageiras

ex 1214 90 90 – – Outros, com exclusão de:

– Luzerna, sanfeno, trevo, tremoço, ervilhaca e outros produtos forrageiros semelhantes, desidratados por secagem artificial pelo calor, com exclusão do feno e das couves forragei­ ras, bem como dos produtos que contenham feno

– Luzerna, sanfeno, trevo, tremoço, ervilhaca, anafa, chícaro comum e serradela, secos por outros processos e moídos

ex 1502 Gorduras de animais das espécies bovina, ovina ou caprina, exceto as da posição 1503:

ex 1502 10 10

ex 1502 90 10

– Destinadas a usos industriais, exceto fabricação de produtos para alimentação humana, com exclusão das gorduras de ossos e das gorduras de resíduos (c)

1503 00 Estearina solar, óleo de banha de porco, óleo-estearina, óleo-margarina e óleo de sebo, não emulsionados nem misturados, nem preparados de outro modo

ex 1504 Gorduras, óleos e respetivas frações, de peixes ou de mamíferos marinhos, mesmo refinados, mas não quimicamente modificados, com exclusão dos óleos de fígados de peixes e das frações da posição 1504 10 e gorduras, óleos e respetivas frações, de peixes, exceto óleos de fígados da posição 1504 20

1507 Óleo de soja e respetivas frações, mesmo refinados, mas não quimicamente modificados

1508 Óleo de amendoim e respetivas frações, mesmo refinados, mas não quimicamente modifica­ dos

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/789

Código NC Designação das mercadorias

1511 Óleo de palma e respetivas frações, mesmo refinados, mas não quimicamente modificados

1512 Óleos de girassol, de cártamo ou de algodão, e respetivas frações, mesmo refinados, mas não quimicamente modificados

1513 Óleo de coco (óleo de copra), de amêndoa de palma (palmiste) ou de babaçu, e respetivas frações, mesmo refinados, mas não quimicamente modificados

1514 Óleos de nabo silvestre, de colza ou de mostarda, e respetivas frações, mesmo refinados, mas não quimicamente modificados

ex 1515 Outras gorduras e óleos vegetais (com exclusão do óleo de jojoba da subposição ex 1515 90 11) e respetivas frações, fixos, mesmo refinados, mas não quimicamente modi­ ficados

ex 1516 Gorduras e óleos animais ou vegetais, e respetivas frações, parcial ou totalmente hidrogena­ dos, interesterificados, reesterificados ou elaidinizados, mesmo refinados, mas não preparados de outro modo (com exclusão dos óleos de rícino hidrogenados, denominados opalwax, da subposição 1516 20 10)

ex 1517 Margarina, misturas ou preparações alimentícias de gorduras ou de óleos animais ou vegetais ou de frações das diferentes gorduras ou óleos do presente capítulo, exceto as gorduras e óleos alimentícios, e respetivas frações, da posição 1516, com exclusão das subposições 1517 10 10, 1517 90 10 e 1517 90 93

1518 00 31 e

1518 00 39

Óleos vegetais fixos, fluidos, misturados, destinados a usos técnicos ou industriais, exceto fabricação de produtos para alimentação humana (c)

1522 00 91 Borras de óleos; pastas de neutralização (soapstocks) provenientes do tratamento de matérias gordas ou de ceras animais ou vegetais, excluindo as que contenham óleos com características de azeite de oliveira

1522 00 99 Outros resíduos provenientes do tratamento das substâncias gordas ou das ceras animais ou vegetais, com exclusão daqueles que contenham óleo com características de azeite de oliveira

ex 1602 Outras preparações e conservas de carne, de miudezas ou de sangue:

– Da espécie suína:

ex 1602 41 – – Pernas e respetivos pedaços:

1602 41 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 1602 42 – – Pás e respetivos pedaços:

1602 42 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 1602 49 – – Outras, incluindo as misturas:

1602 49 90 – – – Exceto da espécie suína doméstica

ex 1602 90 – Outras, incluindo as preparações de sangue de quaisquer animais:

– – Exceto as preparações de sangue de quaisquer animais:

1602 90 31 – – – De caça ou de coelho

– – – Outras:

– – – – Exceto as que contenham carne ou miudezas da espécie suína doméstica:

– – – – – Exceto as que contenham carne ou miudezas da espécie bovina:

1602 90 99 – – – – – – Exceto de ovinos ou de caprinos

ex 1603 00 Extratos e sucos de carne

1801 00 00 Cacau inteiro ou partido, em bruto ou torrado

1802 00 00 Cascas, películas e outros desperdícios de cacau

PTL 347/790 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Código NC Designação das mercadorias

ex 2001 Produtos hortícolas, frutas e outras partes comestíveis de plantas, preparados ou conservados em vinagre ou em ácido acético:

ex 2001 90 – Outras:

2001 90 20 – – Frutos do género Capsicum, exceto pimentos doces ou pimentões

ex 2005 Outros produtos hortícolas preparados ou conservados, exceto em vinagre ou em ácido acético, não congelados, com exceção dos produtos da posição 2006:

ex 2005 99 – Outros produtos hortícolas e misturas de produtos hortícolas:

2005 99 10 – – Frutos do género Capsicum, exceto pimentos doces ou pimentões

ex 2206 Outras bebidas fermentadas (sidra, perada, hidromel, por exemplo); misturas de bebidas fermentadas e misturas de bebidas fermentadas com bebidas não alcoólicas, não especificadas nem compreendidas noutras posições:

2206 00 31 a

2206 00 89

– Exceto água-pé

ex 2301 Farinhas, pós e pellets, de carnes, de miudezas, de peixes ou crustáceos, de moluscos ou de outros invertebrados aquáticos, impróprios para alimentação humana;

2301 10 00 – Farinhas, pós e pellets, de carnes ou de miudezas; torresmos

ex 2302 Sêmeas, farelos e outros resíduos, mesmo em pellets, da peneiração, moagem ou de outros tratamentos de cereais ou de leguminosas:

2302 50 00 – De leguminosas

2304 00 00 Bagaços e outros resíduos sólidos, mesmo triturados ou em pellets, da extração do óleo de soja

2305 00 00 Bagaços e outros resíduos sólidos, mesmo triturados ou em pellets, da extração do óleo de amendoim

ex 2306 Bagaços e outros resíduos sólidos, mesmo triturados ou em pellets, da extração de gorduras ou óleos vegetais, exceto os das posições 2304 ou 2305, com exceção das subposições NC 2306 90 05 (bagaços e outros resíduos sólidos da extração de gérmen de milho) e 2306 90 11 e 2306 90 19 (bagaço de azeitona e outros resíduos sólidos da extração do azeite de oliveira)

ex 2307 00 Borras de vinho; tártaro em bruto:

2307 00 90 – Tártaro em bruto

ex 2308 00 Matérias vegetais e desperdícios vegetais, resíduos e subprodutos vegetais, mesmo em pellets, dos tipos utilizados na alimentação de animais, não especificados nem compreendidos nou­ tras posições:

2308 00 90 – Exceto bagaço de uvas, bolotas de carvalho e castanhas da Índia e bagaços de frutas, exceto de uvas

ex 2309 Preparações dos tipos utilizados na alimentação de animais:

ex 2309 10 – Alimentos para cães ou gatos, acondicionados para venda a retalho:

2309 10 90 – – Exceto os que contenham amido ou fécula, glicose ou xarope de glicose, maltodextrina ou xarope de maltodextrina, classificáveis pelas subposições 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55, ou produtos lácteos

ex 2309 90 – Outras:

ex 2309 90 10 – – Outras, incluindo as pré-misturas:

– – Produtos denominados "solúveis" de mamíferos marinhos

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/791

Código NC Designação das mercadorias

ex 2309 90 91 a

2309 90 96

– – – Exceto os que contenham amido ou fécula, glicose ou xarope de glicose, maltodextrina ou xarope de maltodextrina, classificáveis pelas subposições 1702 30 50, 1702 30 90, 1702 40 90, 1702 90 50 e 2106 90 55, ou produtos lácteos, excluindo:

– Concentrados de proteínas obtidos a partir de sumo de luzerna e de sumo de erva

– Produtos desidratados obtidos exclusivamente a partir de desperdícios sólidos e sumos resultantes da preparação dos concentrados referidos no primeiro travessão

(a) A admissão nesta subposição está sujeita às condições previstas nas disposições da União em vigor na matéria (ver Diretiva 94/28/CE do Conselho (1) e Regulamento (CE) n.o 504/2008 da Comissão (2) (1) Diretiva 94/28/CE do Conselho, de 23 de junho de 1994, que fixa os princípios relativos às condições zootécnicas e genealógicas

aplicáveis às importações de animais, sémen, óvulos e embriões provenientes de países terceiros, e que altera a Diretiva 77/504/CEE, que diz respeito aos animais da espécie bovina reprodutores de raça pura (JO L 178 de 12.7.1994, p. 66).

(2) Regulamento (CE) n.o 504/2008 da Comissão, de 6 de junho de 2008, que aplica as Diretivas 90/426/CEE e 90/427/CEE do Conselho no que respeita a métodos para identificação de equídeos (JO L 149 de 7.6.2008, p. 3).

(b) A admissão nesta subposição está sujeita às condições previstas nas disposições da União em vigor na matéria (ver Diretiva 88/661/CEE do Conselho (3); Diretiva 94/28/CE e Decisão 96/510/CE da Comissão (4) (3) Diretiva 88/661/CEE do Conselho, de 19 de dezembro de 1988, relativa às normas zootécnicas aplicáveis aos animais reprodutores

da espécie suína (JO L 382 de 31.12.1988, p. 36). (4) Decisão 96/510/CE da Comissão, de 18 de julho de 1996, que estabelece os certificados genealógicos e zootécnicos exigíveis

aquando da importação de reprodutores ou dos respetivos sémen, óvulos e embriões (JO L 210 de 20.8.1996, p. 53). (c) A admissão nesta subposição está sujeita às condições previstas nas disposições da União aplicáveis (ver artigos 291.o a 300.o do

Regulamento (CEE) n.o 2454/93–). (d) A admissão nesta subposição está sujeita às condições previstas no Título II, letra F, das disposições preliminares da Nomenclatura

Combinada.

Secção 2

Código NC Designação das mercadorias

0101 29 10 Cavalos vivos, destinados a abate (a)

ex 0205 00 Carnes de animais da espécie cavalar, frescas, refrigeradas ou congeladas

0210 99 10 Carnes de cavalo, salgadas, em salmoura ou secas

0511 99 10 Tendões e nervos, aparas e outros desperdícios semelhantes de peles em bruto

0701 Batatas, frescas ou refrigeradas

0901 Café, mesmo torrado ou descafeinado; cascas e películas de café; sucedâneos do café que contenham café em qualquer proporção

1105 Farinha, sêmola, pó, flocos, grânulos e pellets, de batata

ex 1212 99 95 Raízes de chicória

2209 00 91 e 2209 00 99

Vinagres e seus sucedâneos obtidos a partir do ácido acético com exclusão dos vinagres de vinho

4501 Cortiça natural, em bruto ou simplesmente preparada; desperdícios de cortiça; cortiça tritu­ rada, granulada ou pulverizada

(a) A admissão nesta subposição está sujeita às condições previstas nas disposições da União aplicáveis (ver artigos 291.o a 300.o do Regulamento (CEE) n.o 2454/93).

PTL 347/792 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

ANEXO II

DEFINIÇÕES A QUE SE REFERE O ARTIGO 3.o, N.o 1

PARTE I

Definições relativas ao setor do arroz

I. Entende-se por "arroz com casca" ("arroz paddy"), "arroz descascado", "arroz semibranqueado", "arroz branqueado", "arroz de grãos redondos", "arroz de grãos médios", "arroz de grãos longos da categoria A ou da categoria B" e "trincas" os produtos a seguir definidos:

1. a) "Arroz com casca" ("arroz paddy"): o arroz provido da sua casca, após a debulha;

b) "Arroz descascado": o arroz paddy a que apenas foi retirada a casca. Esta designação abrange, nomeadamente, o arroz comercialmente denominado "arroz castanho", "arroz cargo", "arroz loonzain" e "riso sbramato";

c) "Arroz semibranqueado": o arroz paddy a que foram retiradas a casca, uma parte do germe e a totalidade ou parte das camadas exteriores do pericarpo, mas não as camadas interiores;

d) "Arroz branqueado": o arroz paddy a que foram retiradas a casca, a totalidade das camadas exteriores e interiores do pericarpo e a totalidade do germe, no caso do arroz de grãos longos e de grãos médios, ou pelo menos uma parte, no caso do arroz de grãos redondos, mas em que podem subsistir estrias brancas longitudinais em 10 % dos grãos, no máximo;

2. a) "Arroz de grãos redondos": o arroz cujos grãos têm um comprimento inferior ou igual a 5,2 mm e cuja relação comprimento/largura é inferior a 2;

b) "Arroz de grãos médios": o arroz cujos grãos têm um comprimento superior a 5,2 mm e inferior ou igual a 6,0 mm e cuja relação comprimento/largura é inferior ou igual a 3;

c) "Arroz de grãos longos":

i) arroz de grãos longos da categoria A": o arroz cujos grãos têm um comprimento superior a 6,0 mm e cuja relação comprimento/largura é superior a 2 e inferior a 3,

ii) arroz de grãos longos da categoria B": o arroz cujos grãos têm um comprimento superior a 6,0 mm e cuja relação comprimento/largura é igual ou superior a 3;

d) "Medição dos grãos": a medição dos grãos efetuada em arroz branqueado de acordo com o seguinte método:

i) colher uma amostra representativa do lote,

ii) selecionar, na amostra, os grãos inteiros, incluindo os imaturos,

iii) efetuar duas medições que incidam em 100 grãos cada e calcular a média,

iv) exprimir o resultado em milímetros, arredondando-o a uma casa decimal.

3. "Trincas": os fragmentos de grãos de comprimento inferior ou igual a três quartos do comprimento médio do grão inteiro.

II No que respeita aos grãos e trincas que não sejam de qualidade perfeita, entende-se por:

1. "Grãos inteiros": os grãos aos quais, independentemente das características próprias de cada fase de laboração, foi retirada, no máximo, uma parte do dente.

2. "Grãos despontados": os grãos aos quais foi retirada a totalidade do dente.

3. "Grãos partidos ou trincas": os grãos aos quais foi retirada uma parte superior ao volume do dente.

i) as trincas gradas (fragmentos de grão cujo comprimento é igual ou superior a metade do comprimento de um grão, mas que não constituem um grão inteiro),

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/793

ii) as trincas médias (fragmentos de grão cujo comprimento é igual ou superior a um quarto do comprimento do grão, mas que não atingem o tamanho mínimo das "trincas gradas"),

iii) as trincas miúdas (fragmentos de grão que não atingem um quarto de grão, mas que não passam por um crivo com malha de 1,4 mm),

iv) os fragmentos (pequenos fragmentos ou partículas de grãos que passam por um crivo com malha de 1,4 mm); equiparam-se aos fragmentos os grãos fendidos (fragmentos de grãos provocados por uma fissuração longi­ tudinal do grão).

4. "Grãos verdes": os grãos de maturação incompleta.

5. "Grãos com deformações naturais": os grãos que revelam deformações naturais, de origem hereditária ou não, em relação às características morfológicas típicas da variedade.

6. "Grãos gessados": os grãos em que pelo menos três quartos da superfície apresentam aspeto opaco e farináceo.

7. "Grãos estriados de vermelho": os grãos que apresentam, em diferentes intensidades e tonalidades, estrias de cor vermelha, no sentido longitudinal, causadas por resíduos do pericarpo.

8. "Grãos levemente manchados": os grãos que apresentam um pequeno círculo bem delimitado de cor escura e forma mais ou menos regular; são, além disso, considerados grãos levemente manchados os grãos que apresentam estrias negras ligeiras e não profundas; as estrias e as manchas não devem apresentar auréola amarela ou escura.

9. "Grãos manchados": os grãos que sofreram, numa parte restrita da sua superfície, uma alteração evidente da sua cor natural; as manchas podem ser de diversas cores (pretas, avermelhadas, castanhas, etc.); são também consi­ deradas manchas as estrias negras profundas. Se as manchas tiverem uma intensidade de cor (preta, rosa, castanho-avermelhada) tal que seja imediatamente visível e um tamanho igual ou superior a metade dos grãos, estes devem ser considerados grãos amarelos.

10. "Grãos amarelos": os grãos que sofreram, no todo ou em parte, uma alteração da sua cor natural, tomando uma tonalidade que varia do amarelo-limão ao amarelo-alaranjado, não sendo essa alteração provocada pela estufagem dos grãos.

11. Grãos que sofreram, em toda a sua superfície, uma alteração uniforme, ligeira e geral da sua cor, não provocada por estufagem; esta alteração muda a cor dos grãos para uma cor. amarelo-âmbar claro

PARTE II

Definições técnicas relativas ao setor do açúcar

Secção A

Definições gerais

1. "Açúcar branco": o açúcar não aromatizado, não adicionado de corantes nem de outras substâncias, que contém, no estado seco, um teor ponderal de sacarose, determinado pelo método polarimétrico, não inferior a 99,5 %; "Açúcar bruto":

2. "Açúcar bruto": o açúcar não aromatizado, não adicionado de corantes nem de outras substâncias, que contém, no estado seco, um teor ponderal de sacarose, determinado pelo método polarimétrico, inferior a 99,5 %;

3. "Isoglicose": o produto obtido a partir de glicose ou dos seus polímeros, que contém, no estado seco, um teor ponderal de frutose não inferior a 10 %;

4. "Xarope de inulina": o produto obtido imediatamente após a hidrólise de inulina ou de oligofrutoses, que contém, no estado seco, um teor de, pelo menos, 10 % de frutose livre ou sob a forma de sacarose, expresso em equivalente açúcar/isoglicose. A fim de evitar restrições no mercado dos produtos com baixo poder edulcorante, produzidos por transformadores de fibras de inulina sem estarem sujeitos às quotas de xarope de inulina, esta definição pode ser alterada pela Comissão mediante atos delegados ao abrigo do artigo 125.o, n.o 4, alínea a).

5. "Contrato de entrega": um contrato celebrado entre um vendedor e uma empresa para a entrega de beterraba destinada ao fabrico de açúcar.

6. "Acordo interprofissional": a) Um acordo celebrado entre, por um lado, empresas ou uma organização de empresas reconhecida pelo Estado-

-Membro em causa ou um grupo dessas organizações de empresas e, por outro, uma associação de vendedores ou um grupo dessas organizações de vendedores reconhecidos pelo Estado-Membro em causa, antes da celebração dos contratos de entrega;

PTL 347/794 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

b) Na falta de um acordo do tipo referido na alínea a), disposições do direito das sociedades ou do direito das cooperativas que regulem a entrega de beterraba açucareira pelos acionistas ou sócios de uma sociedade ou cooperativa fabricante de açúcar;

Secção B:

Definições aplicáveis durante o período referido no artigo 124.o

1. "Quota de açúcar", "quota de isoglicose" e "quota de xarope de inulina": qualquer quantidade de açúcar, isoglicose ou xarope de inulina produzida por conta de uma campanha de comercialização determinada, dentro do limite da quota da empresa em causa;

2. "Açúcar industrial": qualquer quantidade de açúcar produzida por conta de uma campanha de comercialização determinada, acima da quantidade de açúcar referida no ponto 5, destinada à produção industrial de um dos produtos a que se refere o artigo 140.o, n.o 2.

3. "Isoglicose industrial" e "xarope de inulina industrial": qualquer quantidade de isoglicose ou xarope de inulina produzida por conta de uma dada campanha de comercialização, destinada à produção industrial de um dos produtos a que se refere o artigo 140.o, n.o 2.

4. "Açúcar excedentário", "isoglicose excedentária" e "xarope de inulina excedentário": qualquer quantidade de açúcar, isoglicose ou xarope de inulina produzida por conta de uma campanha de comercialização determinada, acima das quantidades respetivas referidas nos pontos 1, 2 e 3.

5. "Beterraba de quota": toda a beterraba açucareira transformada em açúcar de quota.

6. "Refinaria a tempo inteiro" designa uma unidade de produção:

— cuja única atividade consiste em refinar açúcar bruto de cana importado, ou

— que refinou, na campanha de comercialização de 2004/2005 ou, no caso da Croácia, 2007/2008, uma quantidade igual ou superior a 15 000 toneladas de açúcar bruto de cana importado.

PARTE III

Definições relativas ao setor do lúpulo

1. "Lúpulo": as inflorescências secas, também designadas por cones, da planta (feminina) do lúpulo trepador (Humulus lupulus); estas inflorescências, de cor verde-amarelo e forma ovóide, são providas de um pedúnculo e a sua maior dimensão varia geralmente de 2 a 5 cm.

2. "Lúpulo em pó": o produto obtido por moedura do lúpulo e que contém todos os elementos naturais deste.

3. "Lúpulo em pó rico em lupulina": o produto obtido por moedura do lúpulo após eliminação mecânica de uma parte das folhas, dos caules, das brácteas e das ráquis.

4. "Extrato de lúpulo": os produtos concentrados obtidos pela ação de um solvente sobre o lúpulo ou sobre o lúpulo em pó.

5. "Mistura de lúpulo": os produtos obtidos pela mistura de dois ou mais produtos referidos nos pontos 1 a 4.

PARTE IV

Definições relativas ao setor vitivinícola

Definições relativas à vinha

1. "Arranque": a eliminação completa de todas as cepas que se encontram numa superfície plantada com vinha.

2. "Plantação": a colocação em local definitivo das videiras ou partes de videira, enxertadas ou não, tendo em vista a produção de uvas ou a constituição de campos de vinhas-mães de garfo.

3. "Sobreenxertia": a enxertia de uma vinha que já foi objeto de enxertia.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/795

Definições relativas aos produtos

4. "Uvas frescas": os frutos da videira utilizados para a vinificação, maduros ou mesmo ligeiramente passados, susce­ tíveis de serem esmagados ou espremidos com os meios normais de adega e de originarem espontaneamente uma fermentação alcoólica.

5. "Mosto de uvas frescas amuado com álcool": o produto:

a) Com um título alcoométrico adquirido não inferior a 12 % vol e não superior a 15 % vol;

b) Obtido por adição a um mosto de uvas não fermentado, com um título alcoométrico natural não inferior a 8,5 % vol e proveniente exclusivamente de castas de uva de vinho classificáveis nos termos do artigo 81.o, n.o 2:

i) quer de álcool neutro de origem vínica, incluindo o álcool resultante da destilação de uvas secas, com um título alcoométrico adquirido não inferior a 96 % vol,

ii) quer de um produto não retificado proveniente da destilação do vinho, com um título alcoométrico adquirido não inferior a 52 % vol e não superior a 80 % vol.

6. "Sumo de uvas": o produto líquido não fermentado, mas fermentescível:

a) Obtido por tratamentos adequados a fim de ser como tal consumido;

b) Obtido a partir de uvas frescas, de mosto de uvas ou por reconstituição. Neste último caso, o produto é obtido por reconstituição a partir de mosto de uvas concentrado ou de sumo de uvas concentrado.

É admitido um título alcoométrico adquirido do sumo de uvas não superior a 1 % vol.

7. "Sumo de uvas concentrado": o sumo de uvas não caramelizado obtido por desidratação parcial de sumo de uvas, efetuada por qualquer método autorizado, excluindo a ação direta do calor, de modo a que o valor indicado à temperatura de 20 °C por um refratómetro, utilizado segundo um método a definir, não seja inferior a 50,9 %.

É admitido um título alcoométrico adquirido do sumo de uvas concentrado não superior a 1 % vol.

8. "Borras de vinho": o resíduo que:

a) Fica depositado nos recipientes que contêm vinho após fermentação, aquando da armazenagem ou após trata­ mento autorizado;

b) É obtido pela filtração ou centrifugação do produto referido na alínea a);

c) Fica depositado nos recipientes que contêm mosto de uvas aquando da armazenagem ou após tratamento autorizado;

d) É obtido pela filtração ou centrifugação do produto referido na alínea c).

9. "Bagaço de uvas": o resíduo da prensagem de uvas frescas, fermentado ou não.

10. "Água-pé": o produto obtido:

a) Pela fermentação dos bagaços frescos de uvas macerados em água; ou

b) Por esgotamento com água dos bagaços de uvas fermentados.

11. "Vinho aguardentado": o produto:

a) Com um título alcoométrico adquirido não inferior a 18 % vol e não superior a 24 % vol;

PTL 347/796 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

b) Obtido exclusivamente por adição de um produto não retificado, proveniente da destilação do vinho e com um título alcoométrico adquirido máximo de 86 % vol, a um vinho sem açúcar residual;

c) Com uma acidez volátil máxima de 1,5 g/l, expressa em ácido acético.

12. "Vinho de base":

a) O mosto de uvas;

b) O vinho; ou

c) A mistura de mostos de uvas e/ou vinhos com diferentes características,

destinados à preparação de um tipo determinado de vinho espumante.

Título alcoométrico

13. O número de volumes de álcool puro, à temperatura de 20 °C, contidos em 100 volumes do produto considerado a essa temperatura. "Título alcoométrico volúmico potencial":

14. O número de volumes de álcool puro, à temperatura de 20 °C, suscetíveis de serem produzidos por fermentação total dos açúcares contidos em 100 volumes do produto considerado a essa temperatura. "Título alcoométrico volúmico total":

15. "Título alcoométrico volúmico total": a soma dos títulos alcoométricos volúmicos adquirido e potencial.

16. "Título alcoométrico volúmico natural": o título alcoométrico volúmico total do produto considerado antes de qualquer enriquecimento.

17. "Título alcoométrico ponderal potencial" O número de quilogramas de álcool puro contidos em 100 kg de produto.

18. O número de quilogramas de álcool puro suscetíveis de serem produzidos por fermentação total dos açúcares contidos em 100 kg de produto.

19. "Título alcoométrico ponderal total": a soma dos títulos alcoométricos ponderais adquirido e potencial.

PARTE V

Definições relativas ao setor da carne de bovino

"Bovinos": os animais vivos da espécie bovina doméstica dos códigos NC 0102 21, 0102 31 00, 0102 90 20, ex 0102 29 10 a ex 0102 29 99, 0102 39 10, 0102 90 91.

PARTE VI

Definições relativas ao setor do leite e dos produtos lácteos

Para efeitos da aplicação do contingente pautal de manteiga originária da Nova Zelândia, a frase "fabricada diretamente a partir do leite ou da nata" não exclui a manteiga fabricada a partir do leite ou da nata, sem a utilização de matérias-primas armazenadas, num processo único, autónomo e ininterrupto que poderá envolver a passagem da nata por um estádio de gordura láctea concentrada e/ou o fracionamento dessa gordura láctea.

PARTE VII

Definições relativas ao setor dos ovos

1. "Ovos com casca": os ovos de aves de capoeira com casca, frescos, conservados ou cozidos, com exceção dos ovos para incubação referidos no ponto 2.

2. "Ovos para incubação": os ovos de aves de capoeira para incubação.

3. "Produtos inteiros": os ovos de aves sem casca, próprios para usos alimentares, mesmo adicionados de açúcar ou de outros edulcorantes.

4. "Produtos separados": as gemas de ovos de aves, próprias para usos alimentares, mesmo adicionadas de açúcar ou de outros edulcorantes.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/797

PARTE VIII

Definições relativas ao setor da carne de aves de capoeira

1. "Aves de capoeira vivas": galos e galinhas da espécie Gallus domesticus, patos, gansos, perus e pintadas, vivas, com peso unitário superior a 185 gramas.

2. "Pintos": as aves de capoeira (galos e galinhas da espécie Gallus domesticus, patos, gansos, perus e pintadas) vivas com peso unitário não superior a 185 gramas.

3. "Aves de capoeira abatidas": as aves de capoeira (galos e galinhas da espécie Gallus domesticus, patos, gansos, perus e pintadas) mortas, inteiras, mesmo sem miudezas.

4. "Produtos derivados": os seguintes produtos:

a) Produtos referidos no Anexo I, Parte XX, alínea a);

b) Produtos referidos no Anexo I, Parte XX, alínea b), com exclusão das aves abatidas e das miudezas comestíveis, denominados "partes de aves de capoeira";

c) Miudezas comestíveis referidas no Anexo I, Parte XX, alínea b);

d) Produtos referidos no Anexo I, Parte XX, alínea c);

e) Produtos referidos no Anexo I, Parte XX, alíneas d) e e);

f) Produtos referidos no Anexo I, Parte XX, alínea f), com exceção dos códigos NC 1602 20 10.

PARTE IX

Definições relativas ao setor da apicultura

1. Por "mel" entende-se o mel na aceção da Diretiva 2001/110/CE do Conselho (1), nomeadamente no que se refere aos principais tipos de mel.

2. "Produtos apícolas": o mel, a cera de abelhas, a geleia real, o própolis ou o pólen.

PTL 347/798 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Diretiva 2001/110/CE do Conselho, de 20 de dezembro de 2001, relativa ao mel (JO L 10 de 12.1.2002, p. 47).

ANEXO III

QUALIDADE-TIPO DO ARROZ E DO AÇÚCAR A QUE SE REFEREM OS ARTIGOS 7.oE 135.o

A. Qualidade-tipo do arroz com casca (arroz paddy)

O arroz com casca (arroz paddy) da qualidade-tipo deve:

a) Ser de qualidade sã, leal e comercial e estar isento de cheiros;

b) Ter um teor de humidade máximo de 13 %;

c) Ter um rendimento na transformação em arroz branqueado de 63 %, em peso, de grãos inteiros (com uma tolerância de 3 % de grãos despontados), com as seguintes percentagens, em peso, de grãos de arroz branqueado que não sejam de qualidade perfeita:

Grãos gessados de arroz paddy dos códigos NC 1006 10 27 e 1006 10 98 1,5 %

Grãos gessados de arroz paddy com exceção do dos códigos NC 1006 10 27 e 1006 10 98

2,0 %

Grãos estriados de vermelho 1,0 %

Grãos levemente manchados 0,50 %

Grãos manchados 0,25 %

Grãos amarelos 0,02 %

Grãos ambreados 0,05 %

B. Qualidade-tipo do açúcar

I. Qualidade-tipo da beterraba sacarina

A beterraba da qualidade-tipo deve apresentar as seguintes características:

a) Qualidade sã, leal e comercial;

b) Teor de açúcar de 16 % no ponto de receção.

II Qualidade-tipo do açúcar branco

1. O açúcar branco da qualidade-tipo deve apresentar as seguintes características:

a) Qualidade sã, leal e comercial; seco, constituído por cristais de granulometria homogénea, de escoamento livre;

b) Polarização mínima: 99,7;

c) Teor máximo de humidade: 0,06 %;

d) Teor máximo de açúcar invertido: 0,04 %;

e) Número de pontos, determinado nos termos do ponto 2, não superior a 22 no total, nem a:

— 15, no respeitante ao teor de cinzas,

— 9, no respeitante ao tipo de cor, determinado segundo o método do Instituto para a Tecnologia Agrícola de Brunswick ("método Brunswick"),

— 6, no respeitante à coloração da solução, determinada pelo método da International Commission for Uniform Methods of Sugar Analysis ("método ICUMSA").

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/799

2. Um ponto corresponde a:

a) 0,0018 % de teor de cinzas, determinado segundo o método ICUMSA a 28° Brix;

b) 0,5 unidades de tipo de cor, determinado segundo o método Brunswick;

c) 7,5 unidades de coloração da solução, determinada segundo o método ICUMSA.

3. Os métodos de determinação dos parâmetros referidos no ponto 1 são idênticos aos utilizados na determinação desses parâmetros no âmbito das medidas de intervenção.

III. Qualidade-tipo do açúcar bruto

1. O açúcar bruto da qualidade-tipo é um açúcar com um rendimento de 92 % de açúcar branco.

2. O rendimento do açúcar bruto de beterraba calcula-se subtraindo ao grau de polarização desse açúcar:

a) Quatro vezes a percentagem do seu teor de cinzas;

b) Duas vezes a percentagem do seu teor de açúcar invertido;

c) O número 1.

3. O rendimento do açúcar bruto de cana calcula-se subtraindo 100 ao dobro do grau de polarização desse açúcar.

PTL 347/800 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

ANEXO IV

GRELHAS DA UNIÃO PARA A CLASSIFICAÇÃO DE CARCAÇAS A QUE SE REFERE O ARTIGO 10.o

A. Grelha da União para a classificação das carcaças de bovinos com oito meses ou mais de idade

I. Definições

São aplicáveis as seguintes definições:

1. "Carcaça": o corpo inteiro do animal abatido tal como se apresenta após as operações de sangria, de evisceração e de esfola;

2. "Meia-carcaça": o produto obtido por separação da carcaça segundo um plano de simetria que passa pelo meio de cada vértebra cervical, dorsal, lombar e sagrada, pelo meio do esterno e da sínfise ísquio-púbica.

II. Categorias

As carcaças de bovino dividem-se nas seguintes categorias:

Z: Carcaças de animais de idade igual ou superior a 8 meses, mas inferior a 12 meses

A: Carcaças de animais machos não castrados de idade igual ou superior a 12 meses, mas inferior a 24 meses

B: Carcaças de animais machos não castrados de idade igual ou superior a 24 meses

C: Carcaças de animais machos castrados de idade igual ou superior a 12 meses

D: Carcaças de fêmeas que tenham parido

E: Carcaças de outras fêmeas de idade igual ou superior a 12 meses.

III. Classificação

As carcaças são classificadas por avaliação sucessiva dos seguintes elementos:

1. Conformação, definida do seguinte modo:

Desenvolvimento dos perfis da carcaça, nomeadamente das suas partes essenciais (coxa, dorso, pá)

Classe de conformação Designação das mercadorias

S Superior

Todos os perfis extremamente convexos; desenvolvimento muscular excecional com du­ plos músculos

E Excelente

Todos os perfis convexos a superconvexos; desenvolvimento muscular excecional

U Muito boa

Perfis em geral convexos, forte desenvolvimento muscular

R Boa

Perfis em geral retilíneos; bom desenvolvimento muscular

O Média

Perfis retilíneos a côncavos; desenvolvimento muscular médio

P Fraca

Todos os perfis côncavos a muito côncavos; reduzido desenvolvimento muscular

2. Estado de gordura, definido do seguinte modo:

— Quantidade de tecido adiposo no exterior da carcaça e na cavidade torácica

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/801

Classe de estado de gordura Designação das mercadorias

1 Fraco

Cobertura de gordura inexistente a muito fraca

2 Leve

Leve cobertura de gordura, com músculos quase sempre aparentes

3 Médio

Músculos quase sempre cobertos de gordura, com exceção dos das coxas e da pá; reduzidos depósitos de gordura na cavidade torácica

4 Forte

Músculos cobertos de gordura, mas ainda parcialmente visíveis ao nível das coxas e da pá; alguns depósitos pronunciados de gordura na cavidade torácica

5 Muito forte

Carcaça coberta por uma camada de gordura; depósitos substanciais de gordura na cavidade torácica

Os Estados-Membros ficam autorizados a proceder à subdivisão de cada uma das classes previstas nos pontos 1 e 2, até ao máximo de três subposições.

IV. Apresentação

As carcaças e meias-carcaças são apresentadas:

a) sem cabeça e sem pés; a cabeça é separada da carcaça ao nível da articulação atlóido-occipital e os pés são seccionados ao nível das articulações carpo-metacárpicas ou tarso-metatársicas,

b) Sem os órgãos contidos nas cavidades torácica e abdominal, com ou sem os rins, a gordura dos rins, bem como a gordura da bacia,

c) Sem os órgãos genitais e os músculos contíguos, sem tetas e sem a gordura mamária;

V. Classificação e identificação

Os matadouros aprovados nos termos do artigo 4.o do Regulamento (CE) n.o 853/2004 do Parlamento Europeu e do Conselho (1) tomam medidas para garantir que todas as carcaças e meias-carcaças de bovinos com oito meses ou mais de idade abatidos nesses matadouros e que ostentem uma marca de salubridade prevista no artigo 5.o, n.o 2, em conjugação com o Anexo I, Secção I, Capítulo III, do Regulamento (CE) n.o 854/2004 do Parlamento Europeu e do Conselho (2) são classificadas e identificadas de acordo com a grelha da União.

Antes da aposição da marca de identificação, os Estados-Membros podem autorizar a remoção das gorduras de acaba­ mento das carcaças ou meias-carcaças, se o estado da gordura dos animais o justificar.

B. Grelha da União para a classificação das carcaças de suínos

I. Definição

"Carcaça": o corpo de um suíno abatido, sangrado e eviscerado, inteiro ou dividido ao meio.

II. Classificação

As carcaças são divididas em classes de acordo com o teor estimado de carne magra e classificadas em conformidade:

Classes Carne magra em percentagem de peso da carcaça

S 60 ou mais

E 55 ou mais mas menos de 60

U 50 ou mais mas menos de 55

PTL 347/802 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (CE) n.o 853/2004 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 29 de abril de 2004, que estabelece regras específicas de higiene aplicáveis aos géneros alimentícios de origem animal (JO L 139 de 30.4.2004, p. 55).

(2) Regulamento (CE) n.o 854/2004 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 29 de abril de 2004, que estabelece regras específicas de organização dos controlos oficiais de produtos de origem animal destinados ao consumo humano (JO L 139 de 30.4.2004, p. 206).

Classes Carne magra em percentagem de peso da carcaça

R 45 ou mais mas menos de 50

O 40 ou mais mas menos de 45

P menos de 40

III. Apresentação

As carcaças são apresentadas sem a língua, as cerdas, as unhas, os órgãos genitais, a banha, os rins e o diafragma.

IV. Teor de carne magra

1. O teor de carne magra é calculado por meio de métodos de classificação autorizados pela Comissão. Só podem ser autorizados métodos de cálculo estatisticamente provados, baseados na medição física de uma ou de várias partes anatómicas da carcaça de suíno. A autorização dos métodos de classificação está sujeita a uma tolerância máxima de erro estatístico de cálculo.

2. Todavia, o valor comercial das carcaças não é determinado unicamente pelo teor estimado de carne magra.

V. Identificação das carcaças

Salvo disposição em contrário da Comissão, as carcaças classificadas são identificadas através de uma marcação de acordo com a grelha da União.

C. Grelha da União para a classificação das carcaças de ovinos

I. Definição

As definições de "carcaça" e "meia-carcaça" constantes do ponto A.I são aplicáveis.

II. Categorias

As carcaças dividem-se nas seguintes categorias:

A: Carcaças de ovinos com menos de doze meses de idade,

B: Carcaças de outros ovinos.

III. Classificação

As carcaças são classificadas através da aplicação do disposto no ponto A.III, mutatis mutandis. Contudo, na versão inglesa, o termo "round" presente no ponto A.III.1 e nas linhas 3 e 4 do quadro constante do ponto A.III.2 é substituído pelo termo "hindquarter".

IV. Apresentação

As carcaças e meias-carcaças são apresentadas sem a cabeça (seccionada ao nível da articulação atlanto-occipital), os pés (seccionados ao nível das articulações carpo-metacárpicas ou tarso-metatársicas), a cauda (seccionada entre a sexta e a sétima vértebras caudais), as tetas, os órgãos genitais, o fígado e a fressura. Os rins e respetiva gordura são incluídos na carcaça.

Os Estados-Membros ficam autorizados a permitir apresentações diferentes, se não for utilizada a de referência.

V. Identificação das carcaças

As carcaças e meias-carcaças classificadas são identificadas através de uma marcação de acordo com a grelha da União.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/803

ANEXO V

LISTA DOS PRODUTOS EXCLUÍDOS DOS REGIMES DE DISTRIBUIÇÃO DE FRUTA E PRODUTOS HORTÍCOLAS NAS ESCOLAS COFINANCIADOS PELA AJUDA DA UNIÃO A QUE SE REFERE O

ARTIGO 23.o, N.o 3

Produtos contendo um dos seguintes elementos:

— açúcar adicionado

— matérias gordas adicionadas

— sal adicionado

— edulcorantes adicionados

PTL 347/804 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

ANEXO VI

LIMITES ORÇAMENTAIS PARA OS PROGRAMAS DE APOIO A QUE SE REFERE O ARTIGO 44.o, N.o 1

em milhares de euros por exercício orçamental

2014 2015 2016 a partir de 2017

Bulgária 26 762 26 762 26 762 26 762

República Checa 5 155 5 155 5 155 5 155

Alemanha 38 895 38 895 38 895 38 895

Grécia 23 963 23 963 23 963 23 963

Espanha 353 081 210 332 210 332 210 332

França 280 545 280 545 280 545 280 545

Croácia 11 885 11 885 11 885 10 832

Itália 336 997 336 997 336 997 336 997

Chipre 4 646 4 646 4 646 4 646

Lituânia 45 45 45 45

Luxemburgo 588 — — —

Hungria 29 103 29 103 29 103 29 103

Malta 402 — — —

Áustria 13 688 13 688 13 688 13 688

Portugal 65 208 65 208 65 208 65 208

Roménia 47 700 47 700 47 700 47 700

Eslovénia 5 045 5 045 5 045 5 045

Eslováquia 5 085 5 085 5 085 5 085

Reino Unido 120 — — —

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/805

ANEXO VII

DEFINIÇÕES, DESIGNAÇÕES E DENOMINAÇÕES DE VENDA DOS PRODUTOS A QUE SE REFERE O ARTIGO 78.o

Para efeitos do presente anexo, entende-se por "denominação de venda" o nome sob o qual o género alimentício é vendido, na aceção do artigo 5.o, n.o 1, da Diretiva 2000/13/CE ou o nome do alimento na aceção do artigo 17.o do Regulamento (UE) n.o 1169/2011.

PARTE I

Carne de bovinos de idade inferior a doze meses

I. Definição

Para efeitos da presente parte, entende se por "carne" o conjunto das carcaças, da carne com ou sem osso e das miudezas, cortadas ou não, destinadas ao consumo humano, provenientes de bovinos de idade inferior a doze meses, apresentadas no estado fresco, congelado ou ultracongelado, quer tenham ou não sido acondicionadas ou embaladas.

II. Classificação dos bovinos de idade inferior a doze meses no matadouro

Aquando do seu abate, todos os bovinos de idade inferior a doze meses são classificados pelos operadores, sob a supervisão da autoridade competente, numa das duas categorias seguintes:

A) Categoria V: bovinos de idade inferior a oito meses

Letra de identificação da categoria: V;

B) Categoria Z: bovinos de idade igual ou superior a oito meses, mas inferior a doze meses

Letra de identificação da categoria: Z.

Esta classificação é realizada com base nas informações constantes do passaporte que acompanha os bovinos ou, na sua falta, nos dados constantes da base de dados informatizada prevista no artigo 5.o do Regulamento (CE) n.o 1760/2000 do Parlamento Europeu e do Conselho (1).

III. Denominações de venda

1. A carne de bovinos de idade inferior a doze meses só pode ser comercializada nos Estados-Membros sob as denominações de venda a seguir indicadas, estabelecidas para cada Estado-Membro:

A) No que respeita à carne de bovinos de idade inferior a oito meses (letra de identificação da categoria: V):

País de comercialização Denominações de venda a utilizar

Bélgica veau, viande de veau/kalfsvlees/Kalbfleisch

Bulgária месо от малки телета

República Checa Telecí

Dinamarca Lyst kalvekød

Alemanha Kalbfleisch

Estónia Vasikaliha

Irlanda Veal

Grécia μοσχάρι γάλακτος

Espanha Ternera blanca, carne de ternera blanca

França veau, viande de veau

Croácia teletina

Itália vitello, carne di vitello

PTL 347/806 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

(1) Regulamento (CE) n.o 1760/2000 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 17 de julho de 2000, que estabelece um regime de identificação e registo de bovinos e relativo à rotulagem da carne de bovino e dos produtos à base de carne de bovino (JO L 204 de 11.8.2000, p. 1).

Chipre μοσχάρι γάλακτος

Letónia Teļa gaļa

Lituânia Veršiena

Luxemburgo veau, viande de veau/Kalbfleisch

Hungria Borjúhús

Malta Vitella

Países Baixos Kalfsvlees

Áustria Kalbfleisch

Polónia Cielęcina

Portugal Vitela

Roménia carne de vițel

Eslovénia Teletina

Eslováquia Teľacie mäso

Finlândia vaalea vasikanliha/ljust kalvkött

Suécia ljust kalvkött

Reino Unido Veal

B) No que respeita à carne de bovinos de idade igual ou superior a oito meses mas inferior a 12 meses (letra de identificação da categoria: Z):

País de comercialização Denominações de venda a utilizar

Bélgica jeune bovin, viande de jeune bovin/jongrundvlees/Jungrindfleisch

Bulgária Телешко месо

República Checa hovězí maso z mladého skotu

Dinamarca Kalvekød

Alemanha Jungrindfleisch

Estónia noorloomaliha

Irlanda rosé veal

Grécia νεαρό μοσχάρι

Espanha Ternera, carne de ternera

França jeune bovin, viande de jeune bovin

Croácia mlada junetina

Itália vitellone, carne di vitellone

Chipre νεαρό μοσχάρι

Letónia jaunlopa gaļa

Lituânia Jautiena

Luxemburgo jeune bovin, viande de jeune bovin/Jungrindfleisch

Hungria Növendék marha húsa

Malta Vitellun

Países Baixos rosé kalfsvlees

Áustria Jungrindfleisch

Polónia młoda wołowina

Portugal Vitelão

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/807

Roménia carne de tineret bovin

Eslovénia meso težjih telet

Eslováquia mäso z mladého dobytka

Finlândia vasikanliha/kalvkött

Suécia Kalvkött

Reino Unido Beef

2. As denominações de venda referidas no n.o 1 podem ser completadas pela indicação do nome ou da designação dos pedaços de carne ou da miudeza em causa.

3. As denominações de venda enumeradas para a categoria V na parte A do quadro do n.o 1, assim como qualquer novo nome derivado dessas denominações de venda, só podem ser utilizados se estiverem preenchidos os requisitos do presente anexo.

Em particular, os termos "veau", "telecí", "Kalb", "μοσχάρι", "ternera", "kalv", "veal", "vitello", "vitella", "kalf", "vitela" e "teletina" não podem ser utilizados numa denominação de venda nem ser indicados na rotulagem de carne de bovinos de idade superior a doze meses.

4. As condições referidas no n.o 1 não se aplicam à carne de bovinos para a qual uma denominação de origem protegida ou uma indicação geográfica protegida, nos termos do Regulamento (UE) n.o 1151/2012 do Conselho, tenha sido registada antes de 29 de junho de 2007.

IV. Indicação obrigatória que deve constar do rótulo

1. Sem prejuízo da Diretiva 2000/13/CE, do Regulamento (UE) n.o 1169/2011 e dos artigos 13.o, 14.o e 15.o do Regulamento (CE) n.o 1760/2000, em cada fase da produção e da comercialização, os operadores rotulam a carne de bovinos de idade inferior a doze meses com as informações seguintes:

a) A denominação de venda, nos termos do Ponto III da presente parte;

b) A idade dos animais aquando do abate, indicada, consoante o caso, sob a forma de

— "idade de abate: menos de 8 meses";

— "idade de abate: igual ou superior a 8 meses, mas inferior a 12 meses".

Em derrogação do primeiro parágrafo, alínea b), os operadores podem substituir a indicação da idade de abate pela indicação da categoria, respetivamente; "categoria V" ou "categoria Z" nas fases que precedem a entrega ao consumidor final.

2. Os Estados-Membros adotam as regras aplicáveis à indicação das informações referidas no n.o 1 no caso da carne de bovinos de idade inferior a doze meses apresentada para venda sem pré-embalagem nos locais de venda a retalho ao consumidor final.

V. Registo

Em cada fase de produção e comercialização, os operadores registam as seguintes informações:

a) Número de identificação e da data de nascimento dos animais, apenas no matadouro;

b) Número de referência que permita estabelecer a relação entre, por um lado, a identificação dos animais de que provém a carne e, por outro lado, a denominação de venda, a idade de abate e a letra de identificação da categoria que figuram no rótulo dessa carne;

c) Data de chegada e partida dos animais e da carne no estabelecimento.

VI. Controlos oficiais

1. Os Estados-Membros designam a ou as autoridades competentes responsáveis pelos controlos oficiais realizados para verificar a aplicação do presente anexo e informam desse facto a Comissão.

PTL 347/808 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

2. Os controlos oficiais são executados pela ou pelas autoridades competentes de acordo com os princípios gerais estabelecidos no Regulamento (CE) n.o 882/2004 do Parlamento Europeu e do Conselho (1).

3. Os peritos da Comissão efetuam, sempre que necessário, conjuntamente com as autoridades competentes em causa e, se for caso disso, peritos dos Estados-Membros, controlos in loco a fim de se assegurarem da execução das disposições do presente anexo.

4. Os Estados-Membros em cujos territórios são efetuados controlos prestam à Comissão toda a ajuda de que esta possa necessitar para o desempenho das suas funções.

5. Relativamente à carne importada de países terceiros, a autoridade competente designada pelo país terceiro ou, se for caso disso, um organismo terceiro independente assegura-se de que estão preenchidos os requisitos da presente parte. O organismo independente deve apresentar todas as garantias de respeito das condições estabelecidas pela norma europeia EN 45011 ou no ISO/IEC Guide 65.

PARTE II

Categorias de produtos vitivinícolas

1) Vinho

Por "vinho" entende-se o produto obtido exclusivamente por fermentação alcoólica, total ou parcial, de uvas frescas, esmagadas ou não, ou de mostos de uvas.

O vinho tem:

a) Após a eventual aplicação dos tratamentos mencionados no Anexo VIII, Parte I, Secção B, um título alcoométrico adquirido não inferior a 8,5 % vol, desde que resulte exclusivamente de uvas colhidas nas zonas vitícolas A e B referidas no Apêndice I ao presente anexo, e não inferior a 9 % vol nas outras zonas vitícolas;

b) Em derrogação das normas relativas ao título alcoométrico adquirido mínimo, no caso de beneficiar de uma denominação de origem protegida ou de uma indicação geográfica protegida, após a eventual aplicação dos tratamentos mencionados no Anexo VIII, Parte I, Secção B, um título alcoométrico adquirido não inferior a 4,5 % vol;

c) Um título alcoométrico total não superior a 15 % vol. No entanto, a título de derrogação:

— o limite máximo do título alcoométrico total pode atingir 20 % vol para os vinhos produzidos sem qualquer enriquecimento provenientes de certas zonas vitícolas da União, a determinar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2,

— o limite máximo do título alcoométrico total pode exceder 15 % vol para os vinhos com denominação de origem protegida produzidos sem enriquecimento;

d) Sob reserva de derrogações que possam ser adotadas pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2, um teor de acidez total, expresso em ácido tartárico, não inferior a 3,5 gramas por litro, isto é, 46,6 miliequivalentes por litro.

O vinho "Retsina" é o vinho produzido exclusivamente no território geográfico grego a partir de mosto de uvas tratado com resina de pinheiro de Alepo. A utilização de resina de pinheiro de Alepo é autorizada apenas para obter vinho "Retsina" nas condições definidas na regulamentação grega aplicável.

Em derrogação do segundo parágrafo, alínea b), o "Tokaji eszencia" e o "Tokajská esencia" são considerados vinhos.

Todavia, os Estados-Membros podem autorizar a utilização do termo "vinho" desde que:

a) Esteja acompanhado de um nome de fruto, sob a forma de nome composto, para comercializar produtos obtidos por fermentação de frutos que não sejam uvas; ou

b) Faça parte de um nome composto.

Devem ser evitadas confusões com os produtos que correspondem às categorias de vinhos constantes do presente anexo.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/809

(1) Regulamento (CE) n.o 882/2004 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 29 de abril de 2004, relativo aos controlos oficiais realizados para assegurar a verificação do cumprimento da legislação relativa aos alimentos para animais e aos géneros alimentícios e das normas relativas à saúde e ao bem-estar dos animais (JO L 165 de 30.4.2004, p. 1).

2) Vinho novo ainda em fermentação

Por "vinho novo ainda em fermentação" entende-se o produto cuja fermentação alcoólica ainda não terminou e que ainda não foi separado das suas borras.

3) Vinho licoroso

Por "vinho licoroso" entende-se o produto:

a) Com título alcoométrico adquirido não inferior a 15 % vol e não superior a 22 % vol;

b) Com título alcoométrico total não inferior a 17,5 % vol, exceto certos vinhos licorosos com uma denominação de origem ou uma indicação geográfica constantes de uma lista a estabelecer pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2;

c) Obtido a partir de:

— mosto de uvas parcialmente fermentado,

— vinho,

— uma mistura desses produtos, ou

— mosto de uvas ou uma mistura deste produto com vinho, no caso de certos vinhos licorosos com uma denominação de origem protegida ou uma indicação geográfica protegida, a determinar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2;

d) Com título alcoométrico natural inicial não inferior a 12 % vol, exceto certos vinhos licorosos com denominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida constantes de uma lista a estabelecer pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2;

e) A que foram adicionados:

i) isolados ou em mistura:

— álcool neutro de origem vitícola, incluindo o álcool resultante da destilação de uvas secas, com um título alcoométrico adquirido não inferior a 96 % vol,

— destilado de vinho ou de uvas secas, com um título alcoométrico adquirido não inferior a 52 % vol e não superior a 86 % vol,

ii) assim como, eventualmente, um ou mais dos seguintes produtos:

— mosto de uvas concentrado,

— uma mistura de um dos produtos referidos na alínea e), subalínea i), com um dos mostos de uvas referidos na alínea c), primeiro e quarto travessões;

f) A que, em derrogação da alínea e), no que respeita a certos vinhos licorosos com denominação de origem protegida ou indicação geográfica protegida constantes de uma lista a estabelecer pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2, foram adicionados:

i) produtos referidos na alínea e), subalínea i), isolados ou em mistura, ou

ii) um ou mais dos seguintes produtos:

— álcool de vinho ou de uvas secas, com título alcoométrico adquirido não inferior a 95 % vol e não superior a 96 % vol,

— aguardente de vinho ou de bagaço, com título alcoométrico adquirido não inferior a 52 % vol e não superior a 86 % vol,

— aguardente de uvas secas, com título alcoométrico adquirido não inferior a 52 % vol e inferior a 94,5 % vol, e

PTL 347/810 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

iii) eventualmente, um ou mais dos seguintes produtos:

— mosto de uvas parcialmente fermentado proveniente de uvas passas,

— mosto de uvas concentrado obtido pela ação direta do calor, que corresponda, com exceção desta operação, à definição de mosto de uvas concentrado,

— mosto de uvas concentrado,

— uma mistura de um dos produtos referidos na alínea f), subalínea ii), com um dos mostos de uvas referidos na alínea c), primeiro e quarto travessões.

4) Vinho espumante natural

Por "vinho espumante natural" entende-se o produto:

a) Obtido por primeira ou segunda fermentação alcoólica:

— de uvas frescas,

— de mosto de uvas, ou

— de vinho;

b) Que liberta, quando se procede à abertura do recipiente, dióxido de carbono proveniente exclusivamente da fermentação;

c) Que apresenta, quando conservado à temperatura de 20 °C em recipientes fechados, uma sobrepressão, devida ao dióxido de carbono em solução, não inferior a 3 bar; e

d) Preparado a partir de vinho de base cujo título alcoométrico total não seja inferior a 8,5 % vol.

5) Vinho espumante de qualidade

Por "vinho espumante de qualidade" entende-se o produto:

a) Obtido por primeira ou segunda fermentação alcoólica:

— de uvas frescas,

— de mosto de uvas, ou

— de vinho;

b) Que liberta, quando se procede à abertura do recipiente, dióxido de carbono proveniente exclusivamente da fermentação;

c) Que apresenta, quando conservado à temperatura de 20 °C em recipientes fechados, uma sobrepressão, devida ao dióxido de carbono em solução, não inferior a 3,5 bar; e

d) Preparado a partir de vinho de base cujo título alcoométrico total não seja inferior a 9 % vol.

6) Vinho espumante de qualidade aromático

Por "vinho espumante de qualidade aromático" entende-se o vinho espumante de qualidade:

a) Exclusivamente obtido utilizando, para a constituição do vinho de base, mostos de uvas ou mostos de uvas parcialmente fermentados provenientes de castas específicas de uva de vinho, constantes de uma lista a elaborar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2.

Os vinhos espumantes de qualidade aromáticos produzidos tradicionalmente utilizando vinhos para a constituição do vinho de base são determinados pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/811

b) Que apresenta, quando conservado à temperatura de 20 °C em recipientes fechados, uma sobrepressão, devida ao dióxido de carbono em solução, não inferior a 3 bar;

c) Com título alcoométrico adquirido não inferior a 6 % vol; e

d) Com título alcoométrico total não inferior a 10 % vol.

7) Vinho espumante gaseificado

Por "vinho espumante gaseificado" entende-se o produto:

a) Obtido a partir de vinho sem denominação de origem protegida nem indicação geográfica protegida;

b) Que liberta, quando se procede à abertura do recipiente, dióxido de carbono proveniente total ou parcialmente da adição desse gás; e

c) Que apresenta, quando conservado à temperatura de 20 °C em recipientes fechados, uma sobrepressão, devida ao dióxido de carbono em solução, não inferior a 3 bar.

8) Vinho frisante natural

Por "vinho frisante natural" entende-se o produto:

a) Obtido a partir de vinho, de vinho novo ainda em fermentação, de mosto de uvas ou de mosto de uvas parcialmente fermentado, desde que esses produtos tenham um título alcoométrico total não inferior a 9 % vol;

b) Com título alcoométrico adquirido não inferior a 7 % vol;

c) Que apresenta, quando conservado à temperatura de 20 °C em recipientes fechados, uma sobrepressão, devida ao dióxido de carbono endógeno em solução, não inferior a 1 bar e não superior a 2,5 bar; e

d) Apresentado em recipientes de 60 l ou menos.

9) Vinho frisante gaseificado

Por "vinho frisante gaseificado" entende-se o produto:

a) Obtido a partir de vinho, de vinho novo ainda em fermentação, de mosto de uvas ou de mosto de uvas parcialmente fermentado;

b) Com título alcoométrico adquirido não inferior a 7 % vol e título alcoométrico total não inferior a 9 % vol;

c) Que apresenta, quando conservado à temperatura de 20 °C em recipientes fechados, uma sobrepressão, devida ao dióxido de carbono em solução, adicionado total ou parcialmente, não inferior a 1 bar e não superior a 2,5 bar; e

d) Apresentado em recipientes de 60 l ou menos.

10) Mosto de uvas

Por "mosto de uvas" entende-se o produto líquido obtido naturalmente, ou por processos físicos, a partir de uvas frescas. É admitido um título alcoométrico adquirido do mosto de uvas não superior a 1 % vol.

11) Mosto de uvas parcialmente fermentado

Por "mosto de uvas parcialmente fermentado" entende-se o produto proveniente da fermentação de um mosto de uvas com título alcoométrico adquirido superior a 1 % vol e inferior a três quintos do seu título alcoométrico volúmico total.

12) Mosto de uvas parcialmente fermentado extraído de uvas passas

Por "mosto de uvas parcialmente fermentado extraído de uvas passas" entende-se o produto proveniente da fermen­ tação parcial de um mosto de uvas obtido a partir de uvas passas cujo teor total de açúcar antes da fermentação seja, no mínimo, de 272 gramas por litro e cujo título alcoométrico natural e adquirido não seja inferior a 8 % vol. No entanto, determinados vinhos, a determinar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2, que correspondem a estas especificações não são considerados mostos de uvas parcialmente fermentados extraídos de uvas passas.

PTL 347/812 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

13) Mosto de uvas concentrado

Por "mosto de uvas concentrado" entende-se o mosto de uvas não caramelizado obtido por desidratação parcial de mosto de uvas, efetuada por qualquer método autorizado, excluindo a ação direta do calor, de modo a que o valor indicado à temperatura de 20 °C por um refratómetro, utilizado segundo um método a definir nos termos do artigo 80.o, n.o 5, primeiro parágrafo, e do artigo 91.o, primeiro parágrafo, alínea d), não seja inferior a 50,9 %.

É admitido um título alcoométrico adquirido do mosto de uvas concentrado não superior a 1 % vol.

14) Mosto de uvas concentrado retificado

Por "mosto de uvas concentrado retificado" entende-se:

a) O produto líquido não caramelizado:

i) obtido por desidratação parcial de mosto de uvas, efetuada por qualquer método autorizado, excluindo a ação direta do calor, de modo a que o valor indicado à temperatura de 20 °C por um refratómetro, utilizado segundo um método a definir nos termos do o artigo 80.o, n.o 5,primeiro parágrafo, e do artigo 91.o, primeiro parágrafo, alínea d), não seja inferior a 61,7 %;

ii) que foi submetido a tratamentos autorizados de desacidificação e de eliminação de componentes, com exceção do açúcar;

iii) que apresenta as características seguintes:

— pH não superior a 5 a 25 °Brix,

— densidade ótica a 425 nm, num percurso de 1 cm, não superior a 0,100, em mosto de uvas concentrado a 25 °Brix,

— teor de sacarose não detetável segundo um método de análise a definir,

— índice de Folin-Ciocalteu não superior a 6,00 a 25 °Brix,

— acidez titulável não superior a 15 miliequivalentes por quilograma de açúcares totais,

— teor de dióxido de enxofre não superior a 25 miligramas por quilograma de açúcares totais,

— teor total de catiões não superior a 8 miliequivalentes por quilograma de açúcares totais,

— condutividade a 25 °Brix e a 20 °C não superior a 120 microsiemens por centímetro,

— teor de hidroximetilfurfural não superior a 25 miligramas por quilograma de açúcares totais,

— presença de mesoinositol.

b) O produto sólido não caramelizado que:

i) foi obtido por cristalização do mosto de uvas concentrado retificado líquido sem utilização de solvente,

ii) foi submetido a tratamentos autorizados de desacidificação e de eliminação de componentes, com exceção do açúcar;

iii) apresenta as seguintes características após diluição numa solução a 25 °Brix:

— pH não superior a 7,5,

— densidade ótica a 425 nm sob uma espessura de 1 cm, não superior a 0,100,

— teor de sacarose não detetável segundo um método de análise a definir,

— índice Folin-Ciocalteu não superior a 6,00,

— acidez titulável não superior a 15 miliequivalentes por quilograma de açúcares totais,

— teor de dióxido de enxofre não superior a 10 miligramas por quilograma de açúcares totais,

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/813

— teor total de catiões não superior a 8 miliequivalentes por quilograma de açúcares totais,

— condutividade a 20 °C não superior a 120 micro-Siemens/cm,

— teor de hidroximetilfurfural não superior a 25 miligramas por quilograma de açúcares totais,

— presença de mesoinositol.

É admitido um título alcoométrico adquirido do mosto de uvas concentrado retificado não superior a 1 % vol.

15) Vinho proveniente de uvas passas

Por "vinho proveniente de uvas passas" entende-se o produto:

a) Produzido sem enriquecimento a partir de uvas deixadas ao sol ou na sombra para desidratação parcial;

b) Com título alcoométrico total de pelo menos 16 % vol e título alcoométrico adquirido de pelo menos 9 % vol; e

c) Com título alcoométrico natural de pelo menos 16 % vol (ou 272 gramas de açúcar por litro).

16) Vinho de uvas sobreamadurecidas

Por "vinho de uvas sobreamadurecidas" entende-se o produto:

a) Produzido sem enriquecimento;

b) Com título alcoométrico natural superior a 15 % vol; e

c) Com título alcoométrico total não inferior a 15 % vol e título alcoométrico adquirido não inferior a 12 % vol.

Os Estados-Membros podem prever um período de envelhecimento para este produto.

17) Vinagres de vinho

Por "vinagre de vinho" entende-se o vinagre:

a) Obtido exclusivamente por fermentação acética do vinho; e

b) Com acidez total não inferior a 60 gramas por litro, expressa em ácido acético.

PARTE III

Leite e produtos lácteos

1. "Leite" fica exclusivamente reservada ao produto da secreção mamária normal, proveniente de uma ou mais ordenhas, sem qualquer adição ou extração.

Todavia, a designação "leite" pode ser utilizada:

a) Para o leite que tenha sido submetido a um tratamento do qual não resulte qualquer alteração da sua composição ou para o leite cujo teor de matéria gorda tenha sido estandardizado nos termos da Parte IV;

b) Juntamente com um ou mais termos, para designar o tipo, a classe qualitativa, a origem e/ou a utilização prevista do leite ou para descrever o tratamento físico a que o leite foi submetido ou as alterações verificadas na compo­ sição do mesmo, desde que tais alterações se limitem à adição e/ou à extração de componentes naturais do leite.

2. Para efeitos da presente parte, entende-se por "produtos lácteos" os produtos derivados exclusivamente do leite, considerando-se que lhe podem ser adicionadas as substâncias necessárias ao fabrico de cada produto, desde que tais substâncias não sejam utilizadas para substituir, total ou parcialmente, qualquer componente do leite.

PTL 347/814 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

São exclusivamente reservadas aos produtos lácteos:

a) As seguintes designações, em todos os estádios da comercialização:

i) soro de leite,

ii) nata,

iii) manteiga,

iv) leitelho,

v) butteroil,

vi) caseína,

vii) matéria gorda láctea anidra (MGLA),

viii) queijo,

ix) iogurte,

x) quefir,

xi) kumis,

xii) viili/fil,

xiii) smetana,

xiv) fil,

xv) rjaženka,

xvi) rūgušpiens;

b) As designações ou denominações, na aceção do artigo 5.o da Diretiva 2000/13/CE ou do artigo 17.o do Regula­ mento (UE) n.o 1169/2011, efetivamente utilizadas para os produtos lácteos.

3. A designação "leite" e as designações utilizadas para os produtos lácteos também podem ser utilizadas, juntamente com um ou mais outros termos, para designar produtos compostos em que nenhum componente substitua ou se destine a substituir qualquer componente do leite e dos quais o leite ou qualquer produto lácteo seja componente essencial, pela sua quantidade ou para a caracterização do produto.

4. No que respeita ao leite, deve ser indicada a espécie animal de que provém, caso não provenha da espécie bovina.

5. As designações referidas nos n.os 1, 2 e 3, não podem ser utilizadas para produtos não referidos nesses números.

Todavia, esta disposição não é aplicável à designação de produtos cuja natureza exata seja claramente dedutível da sua utilização tradicional e/ou se as designações em causa forem claramente utilizadas para descrever uma qualidade característica do produto.

6. No que se refere a produtos não referidos na presente parte, n.os 1, 2 e 3, não pode ser utilizado qualquer rótulo, documento comercial, material publicitário ou forma de publicidade, na aceção do artigo 2.o da Diretiva 2006/114/CE do Conselho (1), nem qualquer forma de apresentação que indique, implique ou sugira que o produto em causa é um produto lácteo.

A designação "leite" ou as designações referidas na presente parte, n.o 2, segundo parágrafo, podem, porém, ser utilizadas no caso de produtos que contenham leite ou produtos lácteos, mas apenas para descrever as matérias- -primas de base e para enumerar os ingredientes nos termos da Diretiva 2001/13/CE ou do Regulamento (UE) n.o 1169/2011.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/815

(1) Diretiva 2006/114/CE do Parlamento Europeu e do Conselho, de 12 de dezembro de 2006, relativa à publicidade enganosa e comparativa (JO L 376 de 27.12.2006, p. 21).

PARTE IV

Leite para consumo humano do código NC 0401

I. Definições

Para efeitos da presente parte, entende-se por:

a) "Leite": o produto proveniente da ordenha de uma ou mais vacas;

b) "Leite de consumo": qualquer dos produtos indicados no ponto III que se destinem a ser entregues em estado inalterado ao consumidor;

c) "Teor de matéria gorda": a relação, em massa, das partes de matéria gorda láctea por cada 100 partes do leite em questão;

d) "Teor de proteínas": a relação, em massa, das partes proteicas do leite por cada 100 partes do leite em questão (obtida multiplicando por 6,38 o teor total de azoto do leite, expresso em percentagem mássica).

II. Entrega ou venda ao consumidor final

1. Só o leite que satisfaça as exigências estabelecidas para o leite de consumo pode ser entregue ou vendido sem transformação ao consumidor final, quer diretamente, quer por intermédio de restaurantes, hospitais, cantinas ou outros estabelecimentos de restauração coletiva similares.

2. As denominações de venda do leite em causa são as indicadas no ponto III. Essas denominações são reservadas aos produtos referidos nesse ponto, sem prejuízo da sua utilização em denominações compostas.

3. Os Estados-Membros adotam medidas para informar o consumidor da natureza ou da composição dos produtos, sempre que a omissão dessas informações possa confundir o consumidor.

III. Leite de consumo

1. São considerados leites de consumo os seguintes produtos:

a) Leite cru: leite que não tenha sido aquecido a mais de 40 °C, nem tenha sido submetido a qualquer tratamento com efeito equivalente;

b) Leite gordo ou leite inteiro: leite tratado termicamente que, no que se refere ao teor de matéria gorda, satisfaça uma das seguintes exigências:

i) Leite gordo, ou leite inteiro, estandardizado: leite com um teor mínimo de matéria gorda de 3,50 % (m/m). Os Estados-Membros podem, no entanto, prever uma categoria suplementar de leite gordo, ou leite inteiro, cujo teor de matéria gorda seja igual ou superior a 4,00 % (m/m),

ii) Leite gordo, ou leite inteiro, não estandardizado: leite cujo teor de matéria gorda não tenha sido modificado desde a fase da ordenha, quer por adição ou eliminação de matéria gorda láctea, quer por mistura com leite cujo teor natural de matéria gorda tenha sido modificado. O teor de matéria gorda não pode, no entanto, ser inferior a 3,50 % (m/m);

c) Leite parcialmente desnatado ou leite meio-gordo: leite tratado termicamente cujo teor de matéria gorda tenha sido reduzido para um valor compreendido entre um mínimo de 1,50 % (m/m) e um máximo de 1,80 % (m/m);

d) Leite desnatado ou leite magro: leite tratado termicamente cujo teor de matéria gorda tenha sido reduzido para um valor não superior a 0,50 % (m/m).

O leite tratado termicamente que não satisfaça as exigências relativas aos teores de matéria gorda prescritas no primeiro parágrafo, alíneas b), c) e d), é considerado leite de consumo desde que o teor de matéria gorda, aproximado às décimas, esteja indicado na embalagem, de forma clara e facilmente legível, através da menção "…% de matéria gorda". Esse leite não deve ser descrito como leite gordo (ou leite inteiro), leite parcialmente desnatado (ou leite meio-gordo) ou leite desnatado (ou leite magro).

2. Sem prejuízo do n.o 1, alínea b), subalínea ii), só são autorizadas as seguintes modificações:

a) A fim de respeitar os teores de matéria gorda prescritos para o leite de consumo, modificação do teor natural de matéria gorda do leite por eliminação ou adição de nata ou por adição de leite gordo (ou leite inteiro), leite parcialmente desnatado (ou leite meio-gordo), ou leite desnatado (ou leite magro);

PTL 347/816 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

b) Enriquecimento do leite em proteínas lácteas, sais minerais ou vitaminas, nos termos do Regulamento (CE) n.o 1925/2006 do Parlamento Europeu e do Conselho (1);

c) Redução do teor de lactose por conversão desta em glicose e galactose.

As modificações da composição do leite previstas nas alíneas b) e c) só são admitidas se forem indicadas na embalagem do produto de modo claramente visível e legível e de maneira indelével. Contudo, esta indicação não exime de obrigatoriedade da rotulagem nutricional prevista pela Regulamento (UE) n.o 1169/2011. Em caso de enriquecimento proteico, o teor de proteínas do leite enriquecido deve ser igual ou superior a 3,8 % (m/m).

Contudo, os Estados-Membros podem limitar ou proibir as modificações da composição do leite previstas nas alíneas b) e c).

3. O leite de consumo deve satisfazer os seguintes requisitos:

a) Ponto de congelação próximo do ponto de congelação médio determinado para o leite cru na zona de origem da recolha;

b) Massa não inferior a 1 028 gramas por litro, no caso de leite com 3,5 % (m/m) de matéria gorda a 20 °C, ou o peso equivalente por litro, no caso de leite com um teor de matéria gorda diferente;

c) Teor mínimo de 2,9 % (m/m) de matéria proteica, no caso de leite com 3,5 % (m/m) de matéria gorda, ou uma concentração equivalente, no caso de leite com um teor de matéria gorda diferente.

PARTE V

Produtos do setor da carne de aves de capoeira

I. A presente parte aplica-se à comercialização na União, no âmbito de uma atividade profissional ou comercial, de certos tipos e apresentações de carne de aves de capoeira e de preparações e produtos à base de carne ou de miudezas de aves de capoeira das seguintes espécies:

Gallus domesticus,

— patos,

— gansos,

— perus,

— pintadas.

As presentes disposições aplicam-se igualmente à carne de aves de capoeira em salmoura do código NC 0210 99 39.

II. Definições

1) "Carne de aves de capoeira": a carne de aves de capoeira própria para consumo humano que não foi submetida a qualquer tratamento com exceção do tratamento pelo frio.

2) "Carne fresca de aves de capoeira": a carne de aves de capoeira que nunca foi congelada antes de ser mantida permanentemente a uma temperatura não inferior a –2 °C e não superior a +4 °C. Todavia, os Estados-Membros podem estabelecer exigências de temperatura ligeiramente diferentes durante o período mínimo necessário para a desmancha e o manuseamento da carne fresca de aves de capoeira nos estabelecimentos de venda a retalho ou em instalações adjacentes a pontos de venda, sempre que a desmancha e o manuseamento sejam efetuadas, exclusi­ vamente, para fins de abastecimento direto do consumidor no local.

3) "Carne congelada de aves de capoeira": a carne de aves de capoeira que deve ser congelada logo que possível no âmbito dos procedimentos de abate normais e mantida permanentemente a uma temperatura não superior a –12 °C.

4) "Carne ultracongelada de aves de capoeira": a carne de aves de capoeira que deve ser mantida permanentemente a uma temperatura não superior a –18 °C, com a tolerância prevista na Diretiva 89/108/CEE do Conselho (2).

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/817

(1) Regulamento (CE) n.o 1925/2006 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 20 de dezembro de 2006, relativo à adição de vitaminas, minerais e determinadas outras substâncias aos alimentos (JO L 404 de 30.12.2006, p. 26).

(2) Diretiva 89/108/CEE do Conselho, de 21 de dezembro de 1988, relativa à aproximação das legislações dos Estados-Membros respeitantes aos alimentos ultracongelados destinados à alimentação humana (JO L 40 de 11.2.1999, p. 34).

5) "Preparação de carne de aves de capoeira": a carne de aves de capoeira, incluindo a carne de aves de capoeira que tenha sido reduzida a fragmentos, a que foram adicionados outros géneros alimentícios, condimentos ou aditivos ou que foi submetida a um processamento insuficiente para alterar a estrutura interna das fibras musculares da carne.

6) "Preparação à base de carne fresca de aves de capoeira": uma preparação de carne de aves de capoeira na qual foi utilizada carne fresca de aves de capoeira.

Todavia, os Estados-Membros podem estabelecer exigências de temperatura ligeiramente diferentes durante o período mínimo necessário, e apenas na medida do necessário, para facilitar a desmancha e o manuseamento realizados na fábrica durante a produção das preparações à base de carne fresca de aves de capoeira. "Produto à base de carne de aves de capoeira".

7) "Produto à base de carne de aves de capoeira": um produto à base de carne, na aceção do Anexo I, ponto 7.1, do Regulamento (CE) n.o 853/2004, no qual foi utilizada carne de aves de capoeira.

III. A carne de aves de capoeira e as preparações à base de carne de aves de capoeira serão comercializadas em estado:

— fresco,

— congelado,

— ultracongelado.

PARTE VI

Ovos de galinhas da espécie Gallus gallus

I. Âmbito de aplicação

1. Sem prejuízo do artigo 75.o no que respeita às normas de comercialização de ovos para incubação e de pintos de aves de capoeira, a presente parte aplica-se à comercialização na União dos ovos produzidos na União, importados de países terceiros ou destinados à exportação para fora da União.

2. Os Estados-Membros podem isentar das obrigações previstas na presente parte, com exceção do ponto III.3, os ovos vendidos diretamente pelo produtor ao consumidor final:

a) Na unidade de produção, ou

b) Num mercado público local, ou através de venda ambulante, na região de produção do Estado-Membro em causa.

Nos casos em que seja concedida tal isenção, a sua aplicação fica à discricionariedade do produtor. Se a isenção for aplicada, não pode ser utilizada nenhuma classificação em função da qualidade ou do peso.

Os Estados-Membros podem definir, de acordo com a sua legislação nacional, os termos "mercado público local", "venda ambulante" e "região de produção".

II. Classificação em função da qualidade e do peso

1. Os ovos são classificados nas seguintes categorias de qualidade:

a) Categoria A ou "ovos frescos",

b) Categoria B.

2. Os ovos da categoria A devem também ser classificados em função do peso. Todavia, esta classificação não é necessária para os ovos entregues à indústria alimentar e não alimentar.

3. Os ovos da categoria B só podem ser entregues à indústria alimentar e não alimentar.

III. Marcação dos ovos

1. Os ovos da categoria A são marcados com o código do produtor.

Os ovos da categoria B são marcados com o código do produtor e/ou com outra indicação.

PTL 347/818 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Os Estados-Membros podem isentar deste requisito os ovos da categoria B exclusivamente comercializados nos respetivos territórios.

2. A marcação dos ovos de acordo com o n.o 1 é efetuada na unidade de produção ou no primeiro centro de embalagem onde os ovos forem entregues.

3. Os ovos vendidos pelo produtor ao consumidor final, num mercado público local da região de produção do Estado-Membro em causa, são marcados de acordo com o n.o 1.

Todavia, os Estados-Membros podem isentar desta obrigação os produtores que não possuam mais de 50 galinhas poedeiras, desde que o nome e o endereço do produtor sejam indicados no ponto de venda.

PARTE VII

Matérias gordas para barrar

I. Denominações de venda

Os produtos a que se refere o artigo 78.o, n.o 1, alínea f), só podem ser fornecidos ou cedidos, sem transformação, ao consumidor final, quer diretamente, quer por intermédio de restaurantes, hospitais, cantinas ou outros estabelecimen­ tos similares, se satisfizerem os requisitos estabelecidos no Apêndice II.

As denominações de venda desses produtos são as indicadas no Apêndice II sem prejuízo do ponto II, n.os 2, 3 e 4.

As denominações de venda constantes do Apêndice II ficam reservadas aos produtos definidos no quadro cujos códigos NC sejam os abaixo indicados e cujo teor ponderal de matérias gordas seja no mínimo de 10 % e seja inferior a 90 %:

a) Matérias gordas lácteas dos códigos NC 0405 e ex 2106;

b) Matérias gordas do código NC ex 1517;

c) Matérias gordas compostas de produtos vegetais e/ou animais dos códigos NC ex 1517 e ex 2106.

O teor de matérias gordas deve ser, no mínimo, de dois terços da matéria seca, excluído o sal.

Contudo, estas denominações de venda só são aplicáveis aos produtos que mantêm uma consistência sólida à temperatura de 20 °C e servem para barrar.

Estas definições não se aplicam:

a) À designação de produtos cuja natureza exata seja claramente dedutível da sua utilização tradicional e/ou se as designações em causa forem claramente utilizadas para descrever uma qualidade característica dos produtos;

b) Aos produtos (manteiga, margarina, compostos) concentrados com teor de matérias gordas igual ou superior a 90 %.

II. Terminologia

1. O termo "tradicional" pode ser usado em conjunto com a designação "manteiga" prevista no ponto 1 da Parte A do Apêndice II quando o produto for obtido diretamente a partir de leite ou de nata.

Para efeitos do presente ponto, entende-se por "nata" o produto obtido a partir de leite na forma de emulsão do tipo aquosa de gordura com um teor mínimo de matéria gorda láctea de 10 %.

2. Relativamente aos produtos referidos no Apêndice II, ficam proibidos os termos que declarem, impliquem ou sugiram um teor de matéria gorda diferente dos que são indicados nesse mesmo Apêndice.

3. Em derrogação do n.o 2, pode ser aditada a menção "teor reduzido de matéria gorda" ou "light" relativamente aos produtos referidos no Apêndice II que apresentem um teor de matéria gorda não superior a 62 %.

Os termos "teor reduzido de matéria gorda" ou "light" podem, no entanto, ser usados em substituição dos termos "três quartos" ou "meio" usados no Apêndice II.

4. As denominações de venda "minarina" ou "halvarina" podem ser utilizadas para os produtos referidos no ponto 3 da Parte B do Apêndice II.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/819

5. O termo "vegetal" pode ser utilizado em conjunto com as denominações de venda constantes da Parte B do Apêndice II, desde que o produto apenas contenha matéria gorda de origem vegetal com uma tolerância de 2 % do teor de matéria gorda para as matérias gordas de origem animal. Aplica-se este mesma tolerância quando se faça referência a uma espécie vegetal.

PARTE VIII

Denominações e definições dos azeites e óleos de bagaço de azeitona

As denominações e definições dos azeites e óleos de bagaço de azeitona constantes da presente parte são obrigatórias na comercialização dos produtos em causa na União e, na medida em que sejam compatíveis com as regras internacionais de aplicação obrigatória, no comércio com países terceiros.

Só podem ser comercializados a retalho os azeites e o óleo referidos no ponto 1, alíneas a) e b), e nos pontos 3 e 6.

1) AZEITES VIRGENS

"Azeites virgens" são os azeites obtidos a partir do fruto da oliveira unicamente por processos mecânicos ou outros processos físicos, em condições que não alterem o azeite, e que não tenham sido submetidos a outros tratamentos além da lavagem, da decantação, da centrifugação ou da filtração, com exclusão dos azeites obtidos com solventes, com adjuvantes de ação química ou bioquímica ou por processos de reesterificação, bem como de qualquer mistura com óleos de outra natureza.

Os azeites virgens são exclusivamente classificados e descritos do seguinte modo:

a) Azeite virgem extra

"Azeite virgem extra" é o azeite virgem com acidez livre, expressa em termos de ácido oleico, não superior a 0,8 g por 100 g, cujas outras características estão conformes com as estabelecidas pela Comissão, nos termos do artigo 75.o, n.o 2, para esta categoria.

b) Azeite virgem

"Azeite virgem" é o azeite virgem com acidez livre, expressa em termos de ácido oleico, não superior a 2 g por 100 g, cujas outras características estão conformes com as estabelecidas pela Comissão, nos termos do artigo 75.o, n.o 2, previstas para esta categoria.

c) Azeite lampante

"Azeite lampante" é o azeite virgem com acidez livre, expressa em termos de ácido oleico, superior a 2 g por 100 g e/ou cujas outras características estão conformes com as estabelecidas pela Comissão, nos termos do artigo 75.o, n.o 2, previstas para esta categoria.

2) AZEITE REFINADO

"Azeite refinado" é o azeite obtido por refinação de azeite virgem, com acidez livre, expressa em ácido oleico, não superior a 0,3 g por 100 g, e cujas outras características estão conformes com as estabelecidas pela Comissão, nos termos do artigo 75.o, n.o 2, previstas para esta categoria.

3) AZEITE – COMPOSTO POR AZEITE REFINADO E AZEITE VIRGEM

"Azeite composto por azeite refinado e azeite virgem" é o azeite obtido por lotação de azeite refinado e de azeite virgem, com exclusão do azeite lampante, com acidez livre, expressa em ácido oleico, não superior a 1 g por 100 g, e cujas outras características estão conformes com as estabelecidas pela Comissão, nos termos do artigo 75.o, n.o 2, previstas para esta categoria.

4) ÓLEO DE BAGAÇO DE AZEITONA BRUTO

"Óleo de bagaço de azeitona bruto" é o óleo obtido de bagaço de azeitona por tratamento com solventes ou por processos físicos, ou óleo correspondente, com exceção de certas características específicas, a um azeite lampante, com exclusão dos óleos obtidos por processos de reesterificação e de qualquer mistura com óleos de outra natureza, e cujas outras características estão conformes com as estabelecidas pela Comissão, nos termos do artigo 75.o, n.o 2, previstas para esta categoria.

PTL 347/820 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

5) ÓLEO DE BAGAÇO DE AZEITONA REFINADO

"Óleo de bagaço de azeitona refinado" é o óleo obtido por refinação de óleo de bagaço de azeitona bruto, com acidez livre, expressa em ácido oleico, não superior a 0,3 g por 100 g, e cujas outras características estão conformes com as estabelecidas pela Comissão, nos termos do artigo 75.o, n.o 2, previstas para esta categoria.

6) ÓLEO DE BAGAÇO DE AZEITONA

"Óleo de bagaço de azeitona" é o óleo obtido por lotação de óleo de bagaço de azeitona refinado e de azeite virgem, com exclusão do azeite lampante, com acidez livre, expressa em ácido oleico, não superior a 1 g por 100 g, e cujas outras características estão conformes com as estabelecidas pela Comissão, nos termos do artigo 75.o, n.o 2, previstas para esta categoria.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/821

Apêndice I

Zonas vitícolas

As zonas vitícolas são as seguintes:

1) A zona vitícola A compreende:

a) Na Alemanha: as superfícies plantadas com vinha que não estejam incluídas no ponto 2, alínea a);

b) No Luxemburgo: a região vitícola luxemburguesa;

c) Na Bélgica, Dinamarca, Irlanda, Países Baixos, Polónia, Suécia e Reino Unido: as superfícies vitícolas desses Estados- -Membros;

d) Na República Checa: a região vitícola de Čechy.

2) A zona vitícola B compreende:

a) Na Alemanha: as superfícies plantadas com vinha da região demarcada de Baden;

b) Em França: as superfícies plantadas com vinha dos departamentos não mencionados no presente anexo, bem como dos departamentos seguintes:

— na Alsace: Bas-Rhin, Haut-Rhin,

— na Lorraine: Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges,

— na Champagne: Aisne, Aube, Marne, Haute-Marne, Seine-et-Marne,

— no Jura: Ain, Doubs, Jura, Haute-Saône,

— na Savoie: Savoie, Haute-Savoie, Isère (município de Chapareillan),

— no Val de Loire: Cher, Deux-Sèvres, Inere, Indreet-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-et-Loire, Sarthe, Vendée, Vienne, bem como as superfícies plantadas com vinha no "arrondissement" de Cosne-sur-Loire, no departamento de Nièvre;

c) Na Áustria: a superfície vitícola austríaca;

d) Na República Checa: a região vitícola de Morava e as superfícies plantadas com vinha não incluídas no ponto 1, alínea d);

e) Na Eslováquia: as superfícies plantadas com vinha das seguintes regiões: Malokarpatská vinohradnícka oblasť, Južnoslovenská vinohradnícka oblasť, Nitrianska vinohradnícka oblasť, Stredoslovenská vinohradnícka oblasť e Východoslovenská vinohradnícka oblasť, bem como as superfícies vitícolas não incluídas no ponto 3, alínea f);

f) Na Eslovénia: as superfícies plantadas com vinha das seguintes regiões:

— na região de Podravje: Štajerska Slovenija, Prekmurje,

— na região de Posavje: Bizeljsko Sremič, Dolenjska e Bela krajina, bem como as superfícies plantadas com vinha das regiões não incluídas no ponto 4, alínea d);

g) Na Roménia: a região de Podișul Transilvaniei;

h) Na Croácia: as superfícies plantadas com vinha das seguintes sub-regiões: Moslavina, Prigorje-Bilogora, Plešivica, Pokuplje e Zagorje-Međimurje.

3) A zona vitícola C I compreende:

a) Em França: as superfícies plantadas com vinha:

— dos departamentos seguintes: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Aveyron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte-d'Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (com exceção do município de Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Nièvre (com exceção do "arrondissement" de Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Vienne, Yonne,

PTL 347/822 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

— nos "arrondissements" de Valence e de Die, no departamento de Drôme (exceto os cantões de Dieulefit, Loriol, Marsanne e Montélimar),

— no "arrondissement" de Tournon, nos cantões de Antraigues, Burzet, Coucouron, Montpezat-sous-Bauzon, Privas, Saint-Étienne-de-Lugdarès, Saint-Pierreville, Valgorge e Voulte-sur-Rhône, do departamento de Ardèche;

b) Em Itália: as superfícies plantadas com vinha da região do Valle d"Aosta e das províncias de Sondrio, Bolzano, Trento e Belluno;

c) Em Espanha: as superfícies plantadas com vinha das províncias de A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa e Viscaya;

d) Em Portugal: as superfícies plantadas com vinha na parte da região Norte que corresponde à região vitícola demarcada dos Vinhos Verdes, bem como os concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Vedras (com exceção das freguesias da Carvoeira e Dois Portos), pertencentes à região vitícola da Estremadura;

e) Na Hungria: todas as superfícies plantadas com vinha;

f) Na Eslováquia: as superfícies plantadas com vinha da região Tokajská vinohradnícka oblasť;

g) Na Roménia: as superfícies plantadas com vinha não incluídas nos pontos 2, alínea g), nem 4, alínea f);

h) Na Croácia: as superfícies plantadas com vinha das seguintes sub-regiões: Hrvatsko Podunavlje e Slavonija.

4) A zona vitícola C II compreende:

a) Em França: as superfícies plantadas com vinha:

— dos departamentos seguintes: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (com exceção dos cantões de Olette e Ardes-sur-Tech) e Vaucluse,

— da parte do departamento de Var delimitada a sul pelo limite norte dos municípios de Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour e Sainte-Maxime,

— do "arrondissement" de Nyons e do cantão de Loriol-sur-Drôme, no departamento de Drôme,

— das unidades administrativas do departamento de Ardèche não incluídas no ponto 3, alínea a);

b) Em Itália: as superfícies plantadas com vinha das seguintes regiões: Abruzzo, Campania, Emilia-Romagna, Friuli- -Venezia Giulia, Lazio, Liguria, Lombardia (com exceção da província de Sondrio), Marche, Molise, Piemonte, Toscana, Umbria, Veneto (com exceção da província de Belluno), incluindo as ilhas pertencentes a estas regiões, tais como a ilha de Elba e as outras ilhas do arquipélago toscano, as ilhas do arquipélago Ponziano e as ilhas de Capri e Ischia;

c) Em Espanha: as superfícies plantadas com vinha das seguintes províncias:

— Lugo, Orense, Pontevedra,

— Ávila (com exceção dos municípios correspondentes à comarca vitícola demarcada de Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanca, Segovia, Soria, Valladolid e Zamora,

— La Rioja,

— Álava,

— Navarra,

— Huesca,

— Barcelona, Girona, Lleida,

— parte da província de Zaragoza situada a norte do rio Ebro,

— municípios da província de Tarragona abrangidos pela denominação de origem "Penedés",

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/823

— parte da província de Tarragona correspondente à comarca vitícola demarcada de Conca de Barberá;

d) Na Eslovénia: as superfícies plantadas com vinha das seguintes regiões: Brda ou Goriška Brda, Vipavska dolina ou Vipava, Kras e Slovenska Istra;

e) Na Bulgária: as superfícies plantadas com vinha das seguintes regiões: Dunavska Ravnina (Дунавска равнина), Chernomorski Rayon (Черноморски район), Rozova Dolina (Розова долина);

f) Na Roménia: as superfícies plantadas com vinha das seguintes regiões:

Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului e Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei e Terasele Dunării, bem como a região vitícola do Sul, incluindo as zonas arenosas e outras regiões favoráveis;

g) Na Croácia: as superfícies plantadas com vinha das seguintes sub-regiões: Hrvatska Istra, Hrvatsko primorje, Dalmatinska zagora, Sjeverna Dalmacija e Srednja i Južna Dalmacija.

5) A zona vitícola C III a) compreende:

a) Na Grécia: as superfícies plantadas com vinha dos seguintes "nomoi": Florina, Imathia, Kilkis, Grevena, Larisa, Ioannina, Levkas, Akhaia, Messinia, Arkadia, Korinthia, Iraklio, Khania, Rethimni, Samos, Lasithi e ilha de Thira (Santorini);

b) Em Chipre: as superfícies plantadas com vinha situadas a altitudes superiores a 600 metros;

c) Na Bulgária: as superfícies plantadas com vinha não incluídas no ponto 4, alínea e).

6) A zona vitícola C III b) compreende:

a) Em França: as superfícies plantadas com vinha:

— dos departamentos da Córsega,

— da parte do departamento de Var situada entre o mar e uma linha definida pelos limites dos municípios (considerando-se estes incluídos) de Évenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour e Sainte-Maxime,

— dos cantões de Olette e de Arles-sur-Tech, no departamento de Pyrénées Orientales;

b) Em Itália: as superfícies plantadas com vinha das seguintes regiões: Calabria, Basilicata, Puglia, Sardegna e Sicilia, incluindo as ilhas pertencentes a estas regiões, tais como a ilha de Pantelleria e as ilhas Lipari, Egadi e Pelagie;

c) Na Grécia: as superfícies plantadas com vinha não incluídas no ponto 5, alínea a);

d) Em Espanha: as superfícies plantadas com vinha não incluídas no ponto 3, alínea c), nem no ponto 4, alínea c);

e) Em Portugal: as superfícies plantadas com vinha das regiões não incluídas no ponto 3, alínea d);

f) Em Chipre: as superfícies plantadas com vinha situadas a altitudes não superiores a 600 metros;

g) Em Malta: as superfícies plantadas com vinha.

7) A delimitação dos territórios abrangidos pelas unidades administrativas referidas no presente anexo é a resultante das disposições nacionais em vigor em 15 de dezembro de 1981; em relação a Espanha, das disposições nacionais em vigor em 1 de março de 1986; em relação a Portugal, das disposições nacionais em vigor em 1 de março de 1998.

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Apêndice II

Matérias gordas para barrar

Grupo de matérias gordas

Denominações de venda

Categorias de produtos

Definições Descrição complementar da categoria, com indicação doteor de matérias gordas em percentagem ponderal

A. Matérias gordas lácteas

Produtos na forma de emulsão sólida e maleável, principalmente do tipo emul­ são aquosa de gordura, derivados exclu­ sivamente do leite e/ou de certos pro­ dutos lácteos, nos quais a matéria gorda é o componente essencial; no entanto, podem ser adicionadas outras substân­ cias, necessárias ao seu fabrico, desde que não sejam utilizadas como substitu­ tos, totais ou parciais, de algum com­ ponente do leite.

1. Manteiga Produto com teor de matéria gorda láctea mínimo de 80 %, mas inferior a 90 %, teor máximo de água de 16 % e teor máximo de resíduo seco lácteo isento de matéria gorda de 2 %.

2. Manteiga três quar­ tos (*)

Produto com teor de matéria gorda láctea mínimo de 60 % e máximo de 62 %.

3. Meia manteiga (**) Produto com teor de matéria gorda láctea mínimo de 39 % e máximo de 41 %.

4. Creme lácteo para barrar a X%

Produto com teor de matéria gorda láctea:

— inferior a 39 %,

— superior a 41 % e inferior a 60 %,

— superior a 62 % e inferior a 80 %.

B. Matérias gordas

Produtos na forma de emulsão sólida e maleável, principalmente do tipo emul­ são aquosa de gorduras, derivados de matérias gordas vegetais e/ou animais sólidas e/ou líquidas, próprias para con­ sumo humano, com teor de matéria gorda láctea não superior a 3 % do teor de matérias gordas.

1. Margarina Produto obtido a partir de matérias gordas de ori­ gem vegetal e/ou animal, com teor de matérias gor­ das mínimo de 80 %, mas inferior a 90 %.

2. Margarina três quar­ tos (***)

Produto obtido a partir de matérias gordas de ori­ gem vegetal e/ou animal, com teor de matérias gor­ das mínimo de 60 % e máximo de 62 %.

3. Meia margari­ na (****)

Produto obtido a partir de matérias gordas de ori­ gem vegetal e/ou animal, com teor de matérias gor­ das mínimo de 39 % e máximo de 41 %.

4. Creme para barrar a X%

Produto obtido a partir de matérias gordas de ori­ gem vegetal e/ou animal, com teor de matérias gor­ das:

— inferior a 39 %,

— superior a 41 % e inferior a 60 %,

— superior a 62 % e inferior a 80 %.

C. Matérias gordas compostas de pro­ dutos vegetais e/ou animais

Produtos na forma de uma emulsão só­ lida e maleável, principalmente do tipo emulsão aquosa de gorduras, derivados de matérias gordas vegetais e/ou ani­ mais, sólidas e/ou líquidas, próprias para consumo humano, com teor de matéria gorda láctea compreendido en­ tre 10 % e 80 % do teor de matérias gordas.

1. Matéria gorda com­ posta

Produto obtido a partir de uma mistura de matérias gordas de origem vegetal e/ou animal, com teor de matérias gordas mínimo de 80 %, mas inferior a 90 %.

2. Matéria gorda com­ posta três quar­ tos (*****)

Produto obtido a partir de uma mistura de matérias gordas de origem vegetal e/ou animal, com teor de matérias gordas mínimo de 60 % e máximo de 62 %.

3. Meia matéria gorda composta (******)

Produto obtido a partir de uma mistura de matérias gordas de origem vegetal e/ou animal, com teor de matérias gordas mínimo de 39 % e máximo de 41 %.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/825

Grupo de matérias gordas

Denominações de venda

Categorias de produtos

Definições Descrição complementar da categoria, com indicação doteor de matérias gordas em percentagem ponderal

4. Creme misto para barrar a X%

Produto obtido a partir de uma mistura de matérias gordas de origem vegetal e/ou animal, com teor de matérias gordas:

— inferior a 39 %,

— superior a 41 % e inferior a 60 %,

— superior a 62 % e inferior a 80 %.

(*) Corresponde a "smør 60" em dinamarquês. (**) Corresponde a "smør 40" em dinamarquês.

(***) Corresponde a "margarine 60" em dinamarquês. (****) Corresponde a "margarine 40" em dinamarquês.

(*****) Corresponde a "blandingsprodukt 60" em dinamarquês. (******) Corresponde a "blandingsprodukt 40" em dinamarquês.

PTL 347/826 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

ANEXO VIII

PRÁTICAS ENOLÓGICAS A QUE SE REFERE O ARTIGO 80.o

PARTE I

Enriquecimento, acidificação e desacidificação em certas zonas vitícolas

A. Limites para o enriquecimento

1. Quando as condições climáticas o tornarem necessário em certas zonas vitícolas da União, os Estados-Membros em causa podem autorizar o aumento do título alcoométrico volúmico natural das uvas frescas, do mosto de uvas, do mosto de uvas parcialmente fermentado, do vinho novo ainda em fermentação e do vinho provenientes de castas de uva de vinho classificáveis nos termos do artigo 81.o.

2. O aumento do título alcoométrico volúmico natural é efetuado segundo as práticas enológicas mencionadas na Secção B e não deve exceder os seguintes limites:

a) 3 % vol na zona vitícola A;

b) 2 % vol na zona vitícola B;

c) 1,5 % vol nas zonas vitícolas C.

3. Em anos em que as condições climáticas tenham sido excecionalmente desfavoráveis, os Estados-Membros podem solicitar que o(s) limite(s) estabelecido(s) no ponto 2 sejam aumentados de 0,5 %. Em resposta a esse pedido, a Comissão, no exercício das competências referidas no artigo 91.o, adota o ato de execução tão rapidamente quanto possível, esforçando-se por tomar uma decisão no prazo de quatro semanas a contar da data de apresentação do pedido.

B. Tratamentos de enriquecimento

1. O aumento do título alcoométrico volúmico natural previsto na Secção A só pode ser obtido:

a) No que diz respeito às uvas frescas, ao mosto de uvas parcialmente fermentado ou ao vinho novo ainda em fermentação, pela adição de sacarose, de mosto de uvas concentrado ou de mosto de uvas concentrado retificado;

b) No que diz respeito ao mosto de uvas, pela adição de sacarose, de mosto de uvas concentrado ou de mosto de uvas concentrado retificado ou por concentração parcial, incluindo a osmose inversa;

c) No que diz respeito ao vinho, por concentração parcial por arrefecimento.

2. Cada tratamento referido no ponto 1 exclui o recurso aos outros, sempre que o vinho ou o mosto de uvas seja enriquecido com mosto de uvas concentrado ou com mosto de uvas concentrado retificado e tenha sido paga uma ajuda ao abrigo do artigo 103.o-Y do Regulamento (CE) n.o 1234/2007.

3. A adição de sacarose prevista no ponto 1, alíneas a) e b), só pode ser efetuada a seco e apenas nas zonas seguintes:

a) Zona vitícola A;

b) Zona vitícola B;

c) Zona vitícola C,

com exceção das vinhas situadas na Grécia, em Espanha, em Itália, em Chipre, em Portugal e nos departamentos franceses dependentes dos tribunais de recurso de:

— Aix-en-Provence,

— Nîmes,

— Montpellier,

— Toulouse,

— Agen,

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/827

— Pau,

— Bordeaux,

— Bastia.

Todavia, o enriquecimento por adição de sacarose a seco pode ser excecionalmente autorizado pelas autoridades nacionais nos departamentos franceses acima referidos. A França comunica de imediato tais autorizações à Comissão e aos outros Estados-Membros.

4. A adição de mosto de uvas concentrado ou de mosto de uvas concentrado retificado não deve ter por efeito aumentar o volume inicial das uvas frescas esmagadas, do mosto de uvas, do mosto de uvas parcialmente fermentado ou do vinho novo ainda em fermentação em mais de 11 %, 8 % e 6,5 %, nas zonas vitícolas A, B e C, respetivamente.

5. A concentração do mosto de uvas ou do vinho que sejam objeto dos tratamentos referidos no ponto 1:

a) Não deve ter por efeito reduzir em mais de 20 % o volume inicial desses produtos;

b) Não deve, não obstante a Secção A, ponto 2, alínea c), aumentar em mais de 2 % vol o título alcoométrico natural desses produtos.

6. Os tratamentos referidos nos pontos 1 e 5 não devem aumentar o título alcoométrico volúmico total das uvas frescas, do mosto de uvas, do mosto de uvas parcialmente fermentado, do vinho novo ainda em fermentação ou do vinho para mais de:

a) 11,5 % vol na zona vitícola A;

b) 12 % vol na zona vitícola B;

c) 12,5 % vol na zona vitícola C I;

d) 13 % vol na zona vitícola C II; e

e) 13,5 % vol na zona vitícola C III.

7. Em derrogação do ponto 6, os Estados-Membros podem:

a) Em relação ao vinho tinto, aumentar o limite máximo do título alcoométrico volúmico total dos produtos referidos no ponto 6 para 12 % vol e 12,5 % vol, nas zonas vitícolas A e B, respetivamente;

b) Aumentar o título alcoométrico volúmico total dos produtos referidos no ponto 6 para a produção de vinhos com denominação de origem para um nível que os próprios Estados-Membros determinarão.

C. Acidificação e desacidificação

1. As uvas frescas, o mosto de uvas, o mosto de uvas parcialmente fermentado, o vinho novo ainda em fermentação e o vinho podem ser objeto:

a) Nas zonas vitícolas A, B e C I, de uma desacidificação;

b) Nas zonas vitícolas C I, C II e C III a), e sem prejuízo do ponto 7, de uma acidificação e de uma desacidificação;

c) Na zona vitícola C III b), de uma acidificação.

2. A acidificação dos produtos, com exceção do vinho, referidos no ponto 1 só pode ser efetuada até ao limite máximo de 1,50 gramas por litro, expresso em ácido tartárico, ou seja, 20 miliequivalentes por litro.

3. A acidificação dos vinhos só pode ser efetuada até ao limite máximo de 2,50 gramas por litro, expresso em ácido tartárico, ou seja, 33,3 miliequivalentes por litro.

4. A desacidificação dos vinhos só pode ser efetuada até ao limite máximo de 1 grama por litro, expresso em ácido tartárico, ou seja, 13,3 miliequivalentes por litro.

5. O mosto de uvas destinado à concentração pode ser objeto de uma desacidificação parcial.

PTL 347/828 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

6. Não obstante o ponto 1, em anos em que as condições climáticas tenham sido excecionais, os Estados-Membros podem autorizar a acidificação dos produtos referidos no ponto 1 nas zonas vitícolas A e B, de acordo com as condições referidas nos pontos 2 e 3.

7. A acidificação e o enriquecimento, salvo derrogação a adotar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2, bem como a acidificação e a desacidificação, de um mesmo produto excluem-se mutuamente.

D. Tratamentos

1. Os tratamentos referidos nas Secções B e C, com exceção da acidificação e da desacidificação dos vinhos, só são autorizados se forem efetuados, em condições a determinar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2, aquando da transformação das uvas frescas, do mosto de uvas, do mosto de uvas parcialmente fermentado ou do vinho novo ainda em fermentação em vinho ou noutra bebida do setor vitivinícola destinada ao consumo humano direto, com exceção do vinho espumante natural e do vinho espumante gaseificado, na zona vitícola em que as uvas frescas utilizadas tenham sido vindimadas.

2. A concentração dos vinhos deve ser efetuada na zona vitícola em que as uvas frescas utilizadas tenham sido vindimadas.

3. A acidificação e a desacidificação dos vinhos só devem ser efetuadas nas instalações do produtor vinícola e na zona vitícola em que as uvas utilizadas para a produção do vinho em causa tenham sido vindimadas.

4. Cada tratamento referido nos pontos 1, 2 e 3 deve ser declarado às autoridades competentes. O mesmo se aplica às quantidades de mosto de uvas concentrado, de mosto de uvas concentrado retificado e de sacarose que, para o exercício da sua atividade, se encontrem na posse de pessoas singulares ou coletivas ou agrupamentos de pessoas, nomeadamente produtores, engarrafadores, transformadores e negociantes, a determinar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2, ao mesmo tempo e no mesmo local que as uvas frescas, o mosto de uvas, o mosto de uvas parcialmente fermentado ou o vinho a granel. A declaração destas quantidades pode, no entanto ser substituída pela inscrição das mesmas no registo de entrada e de utilização

5. Cada tratamento referido nas Secções B e C deve ser inscrito no documento de acompanhamento previsto no artigo 147.o, ao abrigo do qual são postos em circulação os produtos assim tratados.

6. Salvo derrogações motivadas por condições climáticas excecionais, estes tratamentos referidos nas Secções B e C, não devem ser efetuados:

a) Após 1 de janeiro, na zona vitícola C;

b) Após 16 de março, nas zonas vitícolas A e B, devendo ser aplicados apenas a produtos resultantes da vindima imediatamente anterior a estas datas.

7. Não obstante o ponto 6, a concentração por arrefecimento e a acidificação e desacidificação dos vinhos podem ser praticadas durante todo o ano.

PARTE II

Restrições

A. Generalidades

1. Todas as práticas enológicas autorizadas excluem a adição de água, exceto em caso de exigências técnicas especiais.

2. Todas as práticas enológicas autorizadas excluem a adição de álcool, com exceção das práticas relacionadas com a obtenção de mostos de uvas frescas amuados com álcool, de vinhos licorosos, de vinhos espumantes naturais, de vinhos aguardentados e de vinhos frisantes naturais.

3. O vinho aguardentado só deve ser utilizado para destilação.

B. Uvas frescas, mosto de uvas e sumo de uvas

1. O mosto de uvas frescas amuado com álcool só pode ser utilizado para a elaboração de produtos não abrangidos pelos códigos NC 2204 10, 2204 21 e 2204 29. Tal não prejudica disposições mais restritivas que os Estados-Membros possam aplicar à elaboração no seu território de produtos não abrangidos pelos códigos NC 2204 10, 2204 21 e 2204 29.

2. O sumo de uvas e o sumo de uvas concentrado não devem ser vinificados nem adicionados ao vinho. É proibida a fermentação alcoólica destes produtos no território da União.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/829

3. Os pontos 1 e 2 não são aplicáveis aos produtos destinados à produção, na Irlanda, na Polónia, e no Reino Unido, de produtos do código NC 2206 00 relativamente aos quais os Estados-Membros admitam a utilização de um nome composto que inclua a denominação de venda "vinho".

4. O mosto de uvas parcialmente fermentado extraído de uvas passas só pode ser colocado no mercado para a elaboração de vinhos licorosos nas regiões vitícolas onde essa prática era tradicional em 1 de janeiro de 1985 e para a elaboração de vinhos produzidos a partir de uvas sobreamadurecidas.

5. As uvas frescas, o mosto de uvas, o mosto de uvas parcialmente fermentado, o mosto de uvas concentrado, o mosto de uvas concentrado retificado, o mosto de uvas amuado com álcool, o sumo de uvas, o sumo de uvas concentrado e o vinho, ou as misturas destes produtos, originários de países terceiros não podem ser transformados nos produtos referidos no Anexo VII, Parte II, nem adicionados a tais produtos, no território da União.

C. Lotação de vinhos

A lotação de um vinho originário de um país terceiro com um vinho da União e a lotação entre vinhos originários de países terceiros são proibidas na União.

D. Subprodutos

1. É proibida a sobreprensagem das uvas. Tendo em conta as condições locais e técnicas, os Estados-Membros estabe­ lecem a quantidade mínima de álcool que deve estar contida nos bagaços e nas borras após a prensagem das uvas.

A quantidade de álcool contida nesses subprodutos é decidida pelos Estados-Membros e deve ser pelo menos igual a 5 % do volume de álcool contido no vinho produzido.

2. Com exceção do álcool, aguardente e água-pé, não devem ser produzidos vinho nem outras bebidas destinadas ao consumo humano direto a partir de borras de vinho ou de bagaço de uvas. O derrame de vinho sobre borra de vinho ou bagaço de uvas ou polpa de aszú espremida é permitido, em condições a determinar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2, sempre que esta prática seja tradicionalmente utilizada na produção de "Tokaji fordítás" e "Tokaji máslás", na Hungria, e de "Tokajský forditáš" e "Tokajský mášláš", na Eslováquia.

3. São proibidas a prensagem de borras de vinho e a refermentação de bagaço de uvas para fins que não a destilação ou a produção de água-pé. A filtração e a centrifugação de borras de vinho não são consideradas prensagem se os produtos obtidos forem de qualidade sã, leal e comercial.

4. Se o seu fabrico for permitido pelo Estado-Membro em causa, a água-pé só pode ser utilizada para destilação ou para consumo familiar do produtor de vinho.

5. Sem prejuízo da possibilidade de os Estados-Membros decidirem solicitar a eliminação de subprodutos por destilação, as pessoas singulares ou coletivas ou agrupamentos de pessoas que tenham subprodutos na sua posse estão obrigados a eliminá-los em condições a determinar pela Comissão por meio de atos delegados nos termos do artigo 75.o, n.o 2.

PTL 347/830 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

ANEXO IX

MENÇÕES RESERVADAS FACULTATIVAS

Categoria de produto (referência à classificação da Nomenclatura Combinada) Menção reservada facultativa

Carne de aves de capoeira

(Códigos NC 0207 e NC 0210)

Alimentado com … % de …

Ganso engordado com aveia

Produção extensiva em interior

Produção em semiliberdade

Produção ao ar livre

Produção em liberdade

Idade de abate

Duração do período de engorda

Ovos

(Código NC 0407)

Frescos

Extra ou extra frescos

Indicação do modo de alimentação das galinhas poedei­ ras

Azeite

(Código NC 1509)

Primeira pressão a frio

Extraído a frio

Acidez

Picante

Frutado: maduro ou verde

Amargo

Intenso

Médio

Suave

Equilibrado

Azeite doce

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/831

ANEXO X

CONDIÇÕES DE COMPRA DA BETERRABA, DURANTE O PERÍODOA QUE SE REFERE O ARTIGO 125.o, n.o 3

PONTO I

1. O contrato de entrega é celebrado por escrito e para uma quantidade determinada de beterraba.

2. O contrato de entrega pode ter vigência plurianual.

3. O contrato de entrega pode especificar se, e em que condições, pode ser fornecida uma quantidade adicional de beterraba.

PONTO II

1. O contrato de entrega estabelece os preços de compra das quantidades de beterraba referidas no Ponto II.

2. O preço referido no n.o 1 é aplicável à beterraba açucareira de qualidade-tipo definida no Anexo III, ponto B.

O preço é ajustado pela aplicação de bonificações ou reduções, previamente acordadas pelas partes, em função dos desvios à qualidade-tipo.

3. O contrato de entrega especifica a forma como a evolução dos preços de mercado deve ser repartida entre as partes.

4. O contrato de entrega fixa um teor de açúcar para a beterraba e inclui um quadro de conversão, com diferentes teores de açúcar e coeficientes de conversão das quantidades de beterraba fornecidas em quantidades correspondentes ao teor de açúcar fixado no contrato.

O quadro baseia-se nos rendimentos correspondentes aos diferentes teores de açúcar.

PONTO III

O contrato de entrega inclui disposições relativas à duração normal das entregas de beterraba e ao escalonamento destas no tempo.

PONTO IV

1. O contrato de entrega fixa os locais de recolha da beterraba e as condições associadas à entrega e ao transporte.

2. O contrato de entrega estipula claramente a responsabilidade pelas despesas de carregamento e transporte a partir dos locais de recolha. Se o contrato de entrega exigir que a empresa açucareira contribua para as despesas de carregamento e transporte, percentagem ou os montantes são claramente estipulados.

3. O contrato de entrega estipula claramente os custos que ficam a cargo de cada uma das partes.

PONTO V

1. O contrato de entrega fixa os pontos de receção da beterraba.

2. Se o vendedor de beterraba e a empresa açucareira tiverem celebrado um contrato de entrega para a campanha de comercialização anterior, mantêm-se válidos os pontos de receção que tiverem acordado para as entregas durante essa campanha. Esta disposição pode ser derrogada por um acordo interprofissional.

PONTO VI

1. O contrato de entrega prevê que o teor de açúcar seja determinado pelo método polarimétrico ou, a fim de ter em conta a evolução tecnológica, por outro método acordado entre ambas as partes. No momento da receção é colhida uma amostra da beterraba.

2. Os acordos interprofissionais podem prever outra fase para a colheita da amostra. Nesse caso, o contrato de entrega deve prever uma correção, para compensar a eventual diminuição do teor de açúcar entre a receção e a colheita da amostra.

PTL 347/832 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

PONTO VII

O contrato de entrega estabelece que o peso bruto, a tara e o teor de açúcar sejam determinados por procedimentos acordados:

a) Conjuntamente, pela empresa açucareira e pela organização profissional dos produtores de beterraba, se um acordo interprofissional o previr;

b) Pela empresa açucareira, sob supervisão da organização profissional dos produtores de beterraba;

c) Pela empresa açucareira, sob supervisão de um perito aprovado pelo Estado-Membro em causa, se o vendedor de beterraba suportar as despesas.

PONTO VIII

1. O contrato de entrega estabelece, em relação à quantidade total de beterraba entregue, uma ou mais das obrigações seguintes para a empresa açucareira:

a) A restituição gratuita ao vendedor de beterraba, à porta da fábrica, da polpa fresca correspondente à quantidade de beterraba entregue;

b) A restituição gratuita ao vendedor de beterraba, à porta da fábrica, de uma parte dessa polpa, prensada, seca, ou seca e melaçada;

c) A restituição ao vendedor de beterraba, à porta da fábrica, da polpa prensada ou seca; nesse caso, a empresa açucareira pode exigir ao vendedor de beterraba o pagamento do custo da prensagem ou secagem;

d) O pagamento ao vendedor de beterraba de uma compensação que tenha em conta as possibilidades de venda da polpa em causa.

2. Se partes da beterraba entregue forem sujeitas a tratamento diferente, o contrato de entrega estabelece mais do que uma das obrigações referidas no n.o 1.

3. Os acordos interprofissionais podem prever a entrega de polpa numa etapa diferente das referidas no n.o 1, alíneas a), b) e c).

PONTO IX

O contrato de entrega fixa os prazos dos eventuais pagamentos por conta e do pagamento do preço de compra da beterraba.

PONTO X

Se um contrato de entrega estabelecer regras relativas a matérias tratadas no presente anexo, ou regular outras matérias, as respetivas disposições e os efeitos não podem ser contrários ao presente anexo.

PONTO XI

1. Os acordos interprofissionais mencionados no Anexo II, Parte II, Secção A, ponto 6, preveem cláusulas de arbitragem.

2. Os acordos interprofissionais podem estabelecer um modelo normalizado para os contratos de entrega nos termos do presente regulamento e das regras da União.

3. Se um acordo interprofissional, a nível da União, a nível regional ou a nível local, estabelecer regras relativas a matérias tratadas no presente regulamento, ou regular outras matérias, as respetivas disposições e efeitos não podem ser contrários ao presente anexo.

4. Os acordos referidos no n.o 3 estabelecem, nomeadamente:

a) O quadro de conversão referido no Ponto II.4;

b) Regras relativas à escolha e ao fornecimento de sementes das variedades de beterraba a produzir;

c) O teor mínimo de açúcar das beterrabas a entregar;

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/833

d) A consulta obrigatória entre a empresa açucareira e os representantes dos vendedores de beterraba, antes da fixação da data de início da entrega da beterraba;

e) O pagamento de prémios aos vendedores de beterraba pelas entregas precoces ou tardias;

f) Elementos sobre as condições e custos relativos à polpa, conforme referido no Ponto VIII;

g) O levantamento da polpa pelo vendedor de beterraba;

h) Regras sobre a adaptação dos preços em caso de celebração de contratos plurianuais;

i) Regras em matéria de amostragem e métodos para determinar o peso bruto, a tara e o teor de açúcar.

PTL 347/834 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

ANEXO XI

CONDIÇÕES DE COMPRA DA BETERRABA, DURANTE O PERÍODO A QUE SE REFERE O ARTIGO 124.o

PONTO I

1. O contrato de entrega é celebrado por escrito e para uma quantidade determinada de beterraba de quota.

2. O contrato de entrega precisa se pode ser fornecida uma quantidade adicional de beterraba e em que condições.

PONTO II

1. O contrato de entrega estabelece os preços de compra das quantidades de beterraba referidas no artigo 127.o, n.o 2, alínea a) e, se for caso disso, alínea b). No caso das quantidades referidas no artigo 127.o, n.o 2, alínea a), os preços não podem ser inferiores ao preço mínimo da beterraba de quota referido no artigo 135.o.

2. O contrato de entrega fixará um teor de açúcar para a beterraba e incluirá um quadro de conversão, com diferentes teores de açúcar e coeficientes de conversão, das quantidades de beterraba fornecidas em quantidades correspondentes ao teor de açúcar fixado no contrato.

O quadro baseia-se nos rendimentos correspondentes aos diferentes teores de açúcar.

3. Se um vendedor de beterraba celebrar com uma empresa açucareira um contrato de entrega para a beterraba a que se refere o artigo 127, n.o 2, alínea a), todas as entregas desse vendedor, convertidas de acordo com o n.o 2 do presente ponto, são consideradas abrangidas por aquela alínea, até ao limite da quantidade de beterraba especificada no contrato de entrega.

4. Se uma empresa açucareira produzir uma quantidade de açúcar inferior à correspondente à beterraba de quota relativamente à qual tiver celebrado, antes da sementeira, contratos de entrega abrangidos pelo artigo 127.o, n.o 2, alínea a), deve repartir, pelos vendedores de beterraba com os quais tiver celebrado esses contratos, a quantidade de beterraba correspondente à eventual produção adicional até ao limite da sua quota.

Esta disposição pode ser derrogada por um acordo interprofissional.

PONTO III

1. O contrato de entrega inclui disposições relativas à duração normal das entregas de beterraba e ao escalonamento destas no tempo.

2. As disposições referidas no n.o 1 são as aplicáveis na campanha de comercialização anterior, tendo em conta o nível de produção efetivo.

PONTO IV

1. O contrato de entrega fixa os locais de recolha da beterraba.

2. Se o vendedor de beterraba e a empresa açucareira tiverem celebrado um contrato de entrega para a campanha de comercialização anterior, mantêm-se válidos os locais de recolha que tiverem acordado para as entregas durante essa campanha. Esta disposição pode ser derrogada por um acordo interprofissional.

3. O contrato de entrega estabelece que as despesas de carregamento e transporte a partir dos locais de recolha ficam a cargo da empresa açucareira, sob reserva de convenções especiais baseadas em práticas ou regras locais, em vigor antes da campanha de comercialização anterior.

4. Todavia, se, na Dinamarca, Irlanda, Grécia, Espanha, Portugal, Finlândia e Reino Unido, a beterraba for entregue ao preço franco de refinaria, o contrato de entrega estabelece a participação da empresa açucareira nas despesas de carregamento e transporte e fixa a percentagem ou o montante respetivos.

PONTO V

1. O contrato de entrega fixa os pontos de receção da beterraba.

2. Se o vendedor de beterraba e a empresa açucareira tiverem celebrado um contrato de entrega para a campanha de comercialização anterior, mantêm-se válidos os pontos de receção que tiverem acordado para as entregas durante essa campanha. Esta disposição pode ser derrogada por um acordo interprofissional.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/835

PONTO VI

1. O contrato de entrega estabelece que o teor de açúcar seja determinado pelo método polarimétrico. No momento da receção é colhida uma amostra da beterraba.

2. Os acordos interprofissionais podem prever outra fase para a colheita da amostra. Nesse caso, o contrato de entrega deve prever uma correção, para compensar a eventual diminuição do teor de açúcar entre a receção e a colheita da amostra.

PONTO VII

O contrato de entrega estabelece que o peso bruto, a tara e o teor de açúcar sejam determinados de uma das maneiras seguintes:

a) Conjuntamente, pela empresa açucareira e pela organização profissional dos produtores de beterraba, se um acordo interprofissional o previr;

b) Pela empresa açucareira, sob supervisão da organização profissional dos produtores de beterraba;

c) Pela empresa açucareira, sob supervisão de um perito aprovado pelo Estado-Membro em causa, se o vendedor de beterraba suportar as despesas.

PONTO VIII

1. O contrato de entrega estabelece, em relação à quantidade total de beterraba entregue, uma ou mais das obrigações seguintes para a empresa açucareira:

a) A restituição gratuita ao vendedor de beterraba, à porta da fábrica, da polpa fresca correspondente à quantidade de beterraba entregue;

b) A restituição gratuita ao vendedor de beterraba, à porta da fábrica, de uma parte dessa polpa, prensada, seca, ou seca e melaçada;

c) A restituição ao vendedor de beterraba, à porta da fábrica, da polpa prensada ou seca; nesse caso, a empresa açucareira pode exigir ao vendedor de beterraba o pagamento do custo da prensagem ou secagem;

d) O pagamento ao vendedor de beterraba de uma compensação que tenha em conta as possibilidades de venda da polpa em causa.

2. Se partes da beterraba entregue forem sujeitas a tratamento diferente, o contrato de entrega estabelece mais do que uma das obrigações referidas no n.o 1.

3. Os acordos interprofissionais podem prever a entrega de polpa numa etapa diferente das referidas no n.o 1, alíneas a), b) e c).

PONTO IX

1. O contrato de entrega fixa os prazos dos eventuais pagamentos por conta e do pagamento do preço de compra da beterraba.

2. Os prazos referidos no n.o 1 são os aplicáveis na campanha de comercialização anterior. Esta disposição pode ser derrogada por um acordo interprofissional.

PONTO X

Se um contrato de entrega estabelecer regras relativas a matérias tratadas no presente anexo, ou regular outras matérias, as respetivas disposições e os efeitos não podem ser contrários ao presente anexo.

PONTO XI

1. Os acordos interprofissionais mencionados no Anexo II, Parte II, Secção A, ponto 6, preveem cláusulas de arbitragem.

2. Se um acordo interprofissional, ao nível da União, regional ou local, estabelecer regras relativas a matérias tratadas no presente regulamento, ou regular outras matérias, as respetivas disposições e os efeitos não podem ser contrários ao presente anexo.

PTL 347/836 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

3. Os acordos referidos no n.o 2 estabelecem, nomeadamente:

a) Regras relativas à repartição, entre os vendedores de beterraba, das quantidades de beterraba que a empresa açucareira decidir comprar antes da sementeira, para o fabrico de açúcar dentro dos limites da quota;

b) Regras relativas à repartição a que se refere o ponto II.4;

c) O quadro de conversão referido no ponto II.2;

d) Regras relativas à escolha e ao fornecimento de sementes das variedades de beterraba a produzir;

e) O teor mínimo de açúcar das beterrabas a entregar;

f) A consulta obrigatória entre a empresa açucareira e os representantes dos vendedores de beterraba, antes da fixação da data de início da entrega da beterraba;

g) O pagamento de prémios aos vendedores de beterraba pelas entregas precoces ou tardias;

h) Os seguintes elementos:

i) a parte da polpa referida no ponto VIII.1, alínea b),

ii) o custo referido no ponto VIII.1, alínea c),

iii) a compensação referida no ponto VIII.1, alínea d);

i) O levantamento da polpa pelo vendedor de beterraba;

j) Sem prejuízo do artigo 135.o, regras relativas à repartição, entre a empresa açucareira e os vendedores de beterraba, da eventual diferença entre o limiar de referência e o preço efetivo de venda do açúcar.

PONTO XIII

Se o modo de repartição, entre os vendedores de beterraba, das quantidades de beterraba que a empresa açucareira se propõe comprar antes da sementeira, para o fabrico de açúcar dentro dos limites da quota, não tiver sido definido por acordo interprofissional, o Estado-Membro em causa pode estabelecer, ele próprio, as regras dessa repartição.

Essas regras podem, além disso, dar aos vendedores tradicionais de beterraba a uma cooperativa, direitos de entrega não previstos pelos direitos gerados por uma participação eventual na dita cooperativa.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/837

ANEXO XII

QUOTAS NACIONAIS E REGIONAIS DE PRODUÇÃO DE AÇÚCAR, ISOGLICOSE E XAROPE DE INULINA A QUE SE REFERE O ARTIGO 136.o

(em toneladas)

Estados-Membros ou regiões (1)

Açúcar (2)

Isoglicose (3)

Xarope de inulina (4)

Bélgica 676 235,0 114 580,2 0

Bulgária 0 89 198,0

República Checa 372 459,3

Dinamarca 372 383,0

Alemanha 2 898 255,7 56 638,2

Irlanda 0

Grécia 158 702,0 0

Espanha 498 480,2 53 810,2

França (metrópole) 3 004 811,15 0

Departamentos Ultramarinos Franceses 432 220,05

Croácia 192 877,0

Itália 508 379,0 32 492,5

Letónia 0

Lituânia 90 252,0

Hungria 105 420,0 250 265,8

Países Baixos 804 888,0 0 0

Áustria 351 027,4

Polónia 1 405 608,1 42 861,4

Portugal (continental) 0 12 500,0

Região Autónoma dos Açores 9 953,0

Roménia 104 688,8 0

Eslovénia 0

Eslováquia 112 319,5 68 094,5

Finlândia 80 999,0 0

Suécia 293 186,0

Reino Unido 1 056 474,0 0

TOTAL 13 529 618,2 720 440,8 0

PTL 347/838 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

ANEXO XIII

REGRAS PORMENORIZADAS RELATIVAS ÀS TRANSFERÊNCIAS DE QUOTAS DE AÇÚCAR OU ISOGLICOSE AO ABRIGO DO ARTIGO 138.o

PONTO I

Para efeitos do presente anexo, entende-se por:

a) "Fusão de empresas": a reunião de duas ou várias empresas numa única empresa;

b) "Alienação de uma empresa": a transferência ou a absorção do património de uma empresa titular de quotas em benefício de uma ou de várias empresas;

c) "Alienação de uma fábrica": a transferência de propriedade de uma unidade técnica, incluindo toda a instalação necessária ao fabrico do produto em causa, para uma ou várias empresas, que implique a absorção parcial ou total da produção da empresa que transfere a propriedade;

d) "Locação de uma fábrica": o contrato de locação de uma unidade técnica, incluindo toda a instalação necessária ao fabrico de açúcar, tendo em vista a sua exploração, celebrado por um período de, pelo menos, três campanhas de comercialização consecutivas e a que as partes se comprometem a não pôr termo antes do final da terceira campanha, com uma empresa estabelecida no Estado-Membro onde está implantada a fábrica em causa, se, após a locação começar a produzir efeitos, a empresa que tomar a fábrica em locação puder ser considerada, para toda a sua produção, como uma única empresa açucareira.

PONTO II

1. Sem prejuízo do n.o 2, em caso de fusão ou de alienação de empresas produtoras de açúcar, ou de alienação de fábricas de açúcar, as quotas são ajustadas do seguinte modo:

a) Em caso de fusão de empresas açucareiras, o Estado-Membro atribui à empresa resultante da fusão uma quota igual à soma das quotas atribuídas, antes da fusão, às empresas açucareiras em causa;

b) Em caso de alienação de uma empresa açucareira, o Estado-Membro atribui à empresa alienante a quota de produção de açúcar da empresa alienada; se houver várias empresas alienantes, a atribuição é feita proporcional­ mente às quantidades de produção de açúcar absorvidas por cada uma delas;

c) Em caso de alienação de uma fábrica de açúcar, o Estado-Membro reduz a quota da empresa que transferir a propriedade da fábrica e aumenta, na quantidade deduzida, a quota da empresa ou empresas açucareiras que adquirirem a fábrica, proporcionalmente às quantidades de produção absorvidas.

2. Se um certo número de produtores de beterraba açucareira ou de cana-de-açúcar, diretamente afetados por uma das operações referidas no n.o 1, manifestar expressamente a vontade de entregar a sua beterraba ou cana a uma empresa produtora de açúcar que não seja parte na operação, o Estado-Membro pode proceder à atribuição de quotas com base na quantidade absorvida pela empresa à qual os referidos produtores pretendam entregar a beterraba ou cana.

3. Em caso de cessação de atividades, em condições diferentes das referidas no n.o 1:

a) De uma empresa açucareira;

b) De uma ou de várias fábricas de uma empresa produtora de açúcar.

O Estado-Membro pode atribuir a parte das quotas abrangidas pela cessação a uma ou várias empresas açucareiras.

No caso referido na alínea b) do parágrafo anterior, se um certo número dos produtores em questão manifestar expressamente a vontade de entregar a sua beterraba ou cana a uma determinada empresa açucareira, o Estado- -Membro pode igualmente atribuir as partes de quotas correspondentes à beterraba ou cana em causa à empresa à qual os referidos produtores pretendem entregar o seu produto.

4. Quando se pretender fazer uso da derrogação a que se refere o artigo 127.o, n.o 5, o Estado-Membro em causa pode exigir aos produtores de beterraba e às empresas açucareiras abrangidos pela derrogação que incluam, nos seus acordos interprofissionais, cláusulas especiais com vista à aplicação, pelo Estado-Membro, dos n.os 2 e 3 do presente ponto.

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/839

5. Em caso de locação de uma fábrica pertencente a uma empresa açucareira, o Estado-Membro pode reduzir a quota da empresa que der a fábrica em locação e atribuir a parte de quota deduzida à empresa que tomar a fábrica em locação para aí produzir açúcar.

Se a locação cessar durante o período de três campanhas de comercialização referido no ponto I, alínea d), o ajustamento de quotas efetuado nos termos do primeiro parágrafo é cancelado pelo Estado-Membro, com efeitos retroativos à data na qual a locação tiver começado a produzir efeitos. Todavia, se a locação cessar por razões de força maior, o Estado-Membro não é obrigado a cancelar o ajustamento.

6. Quando uma empresa produtora de açúcar deixar de poder assegurar o cumprimento das suas obrigações decorrentes da legislação da União, em relação aos produtores de beterraba ou de cana-de-açúcar em causa e essa situação for constatada pelas autoridades competentes do Estado-Membro, este pode atribuir as partes de quota correspondentes, por uma ou várias campanhas de comercialização, a uma ou várias empresas produtoras de açúcar, proporcionalmente às quantidades absorvidas.

7. Se um Estado-Membro der, a uma empresa produtora de açúcar, garantias de preço e escoamento para a trans­ formação de beterraba açucareira em álcool etílico, esse Estado-Membro pode, em acordo com a empresa e os produtores de beterraba em questão, atribuir a totalidade ou uma parte das quotas de produção de açúcar, por uma ou várias campanhas de comercialização, a uma ou várias outras empresas.

PONTO III

Em caso de fusão ou de alienação de empresas produtoras de isoglicose, ou de alienação de uma fábrica de isoglicose, o Estado-Membro pode atribuir as quotas de produção de isoglicose em causa a uma ou várias outras empresas, disponham estas ou não de uma quota de produção.

PONTO IV

As medidas tomadas em aplicação dos Pontos II e III só podem produzir efeitos se se verificarem as seguintes condições:

a) Os interesses de cada uma das partes envolvidas foram tomados em consideração;

b) O Estado-Membro em causa considera que as medidas são suscetíveis de melhorar a estrutura dos setores da beterraba, da cana-de-açúcar e do fabrico de açúcar;

c) As medidas dizem respeito a empresas estabelecidas no mesmo território, para efeitos das quotas fixadas no anexo XII.

PONTO V

Se a fusão ou alienação ocorrer entre 1 de outubro e 30 de abril do ano seguinte, as medidas referidas nos Pontos II e III produzem efeitos na campanha de comercialização em curso.

Se a fusão ou alienação ocorrer entre 1 de maio e 30 de setembro do mesmo ano, as medidas referidas nos Pontos II e III produzem efeitos na campanha de comercialização seguinte.

PONTO VI

Em caso de aplicação dos Pontos II e III, os Estados-Membros comunicam as quotas ajustadas à Comissão, o mais tardar, quinze dias após o termo dos períodos referidos no Ponto V.

PTL 347/840 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

ANEXO XIV

TABELA DE CORRESPONDÊNCIA A QUE SE REFERE O ARTIGO 230.o

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 1.o Artigo 1.o —

Artigo 2.o, n.o 1 Artigo 3.o, n.os 1 e 2 —

Artigo 2.o, n.o 2, alíneas a) e b) — —

Artigo 2.o, n.o 2, alínea c) Artigo 15.o, n.o 1, alínea a) —

Artigo 3.o Artigo 6.o —

Artigo 4.o — —

Artigo 5.o, primeiro parágrafo — —

Artigo 5.o, segundo parágrafo, primeira parte

Artigo 3.o, n.o 4 —

Artigo 5.o, segundo parágrafo, segunda parte

— —

Artigo 5.o, terceiro parágrafo Artigo 5.o, alínea a) —

Artigo 6.o — —

Artigo 7.o Artigo 9.o —

Artigo 8.o Artigo 7.o —

Artigo 9.o Artigo 126.o —

Artigo 10.o Artigo 11.o —

Artigo 11.o Artigo 12.o —

Artigo 12.o Artigo 13.o —

Artigo 13.o Artigo 14.o (1) —

Artigo 14.o (suprimido) — —

Artigo 15.o (suprimido) — —

Artigo 16.o (suprimido) — —

Artigo 17.o (suprimido) — —

Artigo 18.o, n.os 1 a 4 Artigo 15.o, n.o 2 (1) —

Artigo 18.o, n.o 5 — —

Artigo 19.o (suprimido) — —

Artigo 20.o (suprimido) — —

Artigo 21.o (suprimido) — —

Artigo 22.o (suprimido) — —

Artigo 23.o (suprimido) — —

Artigo 24.o (suprimido) — —

Artigo 25.o Artigo 16.o, n.o 1 —

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/841

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 26.o — —

Artigo 27.o — —

Artigo 28.o — —

Artigo 29.o — —

Artigo 30.o (suprimido) — —

Artigo 31.o Artigo 17.o —

Artigo 32.o — —

Artigo 33.o [Artigo 18.o] —

Artigo 34.o [Artigo 18.o] —

Artigo 35.o (suprimido) — —

Artigo 36.o (suprimido) — —

Artigo 37.o [Artigo 18.o] —

Artigo 38.o [Artigo 18.o] —

Artigo 39.o [Artigo 19.o, n.o 3] —

Artigo 40.o [Artigo 19.o, n.o 5, alínea a), e artigo 20.o, alínea o), subalínea iii)]

Artigo 41.o — —

Artigo 42.o, n.o 1 Artigo 10.o —

Artigo 42.o, n.o 2 Artigo 20.o, alínea u) —

Artigo 43.o, alíneas a) a f), i), j) e l) Artigos 19.o e 20.o —

Artigo 43.o, alíneas g), h) e k) — —

Artigo 44.o Artigo 220.o, n.o 1, alínea a), n.os 2 e 3

Artigo 45.o Artigo 220.o, n.o 1, alínea b), n.os 2 e 3

Artigo 46.o, n.o 1 Artigo 220.o, n.o 5 —

Artigo 46.o, n.o 2 Artigo 220.o, n.o 6 —

Artigo 47.o Artigo 219.o —

Artigo 48.o Artigo 219.o —

Artigo 49.o Artigo 135.o (1) —

Artigo 50.o Artigos 125.o e 127.o —

Artigo 51.o Artigo 128.o (1) —

Artigo 52.o Artigo 130.o —

Artigo 52.o-A — —

Artigo 53.o, alínea a) Artigo 132.o, alínea c) —

Artigo 53.o, alínea b) Artigo 130.o, n.o 2 —

Artigo 53.o, alínea c) Artigo 130.o, n.o 6 —

PTL 347/842 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 54.o Artigo 166.o —

Artigo 55.o — (2) —

Artigo 56.o Artigo 136.o —

Artigo 57.o Artigo 137.o —

Artigo 58.o — —

Artigo 59.o — —

Artigo 60.o Artigo 138.o —

Artigo 61.o Artigo 139.o —

Artigo 62.o Artigo 140.o —

Artigo 63.o Artigo 141.o —

Artigo 64.o, n.o 1 Artigo 142.o, n.o 1 —

Artigo 64.o, n.os 2 e 3 Artigo 142.o, n.o 2 (1) —

Artigo 65.o — (2) —

Artigo 66.o — —

Artigo 67.o — —

Artigo 68.o — —

Artigo 69.o — —

Artigo 70.o — —

Artigo 71.o — —

Artigo 72.o — —

Artigo 73.o — —

Artigo 74.o — —

Artigo 75.o — —

Artigo 76.o — —

Artigo 77.o — —

Artigo 78.o — —

Artigo 79.o — —

Artigo 80.o — —

Artigo 81.o — —

Artigo 82.o — —

Artigo 83.o — —

Artigo 84.o — —

Artigo 84.o-A — —

Artigo 85.o, alínea a) Artigo 143.o, n.o 1, e artigo 144.o, alínea a)

Artigo 85.o, alínea b) Artigo 144.o, alínea j) —

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/843

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 85.o, alínea c) Artigo 144.o, alínea i) —

Artigo 85.o, alínea d) — —

Artigo 85.o-A — (1) —

Artigo 85.o-B — (1) —

Artigo 85.o-C — (1) —

Artigo 85.o-D — (1) —

Artigo 85.o-E — (1) —

Artigo 85.o-F — (1) —

Artigo 85.o-G — (1) —

Artigo 85.o-H — (1) —

Artigo 85.o-I — (1) —

Artigo 85.o-J — (1) —

Artigo 85.o-K — (1) —

Artigo 85.o-L — (1) —

Artigo 85.o-M — (1) —

Artigo 85.o-N — (1) —

Artigo 85.o-O — —

Artigo 85.o-P — —

Artigo 85.o-Q — —

Artigo 85.o-R — —

Artigo 85.o-S — —

Artigo 85.o-T — —

Artigo 85.o-U — —

Artigo 85.o-V — —

Artigo 85.o-W — —

Artigo 85.o-X — —

Artigo 86.o (suprimido) — —

Artigo 87.o (suprimido) — —

Artigo 88.o (suprimido) — —

Artigo 89.o (suprimido) — —

Artigo 90.o (suprimido) — —

Artigo 91.o — —

Artigo 92.o — —

Artigo 93.o — —

Artigo 94.o — —

Artigo 94.o-A — —

PTL 347/844 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 95.o — —

Artigo 95.o-A — —

Artigo 96.o (suprimido) — —

Artigo 97.o Artigo 129.o (1) —

Artigo 98.o — (1) —

Artigo 99.o — —

Artigo 100.o — —

Artigo 101.o (suprimido) — —

Artigo 102.o Artigo 26.o (1) —

Artigo 102.o, n.o 2 Artigo 217.o —

Artigo 102.o-A Artigo 58.o —

Artigo 103.o Artigos 29.o, 30.o e 31.o —

Artigo 103.o-A — —

Artigo 103.o-B Artigo 32.o —

Artigo 103.o-C Artigo 33.o —

Artigo 103.o-D Artigo 34.o —

Artigo 103.o-E Artigo 35.o —

Artigo 103.o-F Artigo 36.o —

Artigo 103.o-G Artigo 37.o, alínea a), e artigo 38.o, alínea b)

Artigo 103.o-GA Artigo 23.o —

Artigo 103.o-GA, n.o 7 Artigo 217.o —

Artigo 103.o-H, alíneas a) a e) Artigos 37.o e 38.o —

Artigo 103.o-H, alínea f) Artigos 24.o e 25.o —

Artigo 103.o-I Artigo 39.o —

Artigo 103.o-J Artigo 40.o —

Artigo 103.o-K Artigo 41.o —

Artigo 103.o-L Artigo 42.o —

Artigo 103.o-M Artigo 43.o —

Artigo 103.o-N Artigo 44.o —

Artigo 103.o-N, n.o 4 Artigo 212.o —

Artigo 103.o-O – —

Artigo 103.o-P Artigo 45.o —

Artigo 103.o-Q Artigo 46.o —

Artigo 103.o-R Artigo 47.o —

Artigo 103.o-S Artigo 48.o —

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/845

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 103.o-T Artigo 49.o —

Artigo 103.o-U, n.o 1, alínea a) Artigo 50.o —

Artigo 103.o-U, n.o 1, alínea b) Artigo 51.o —

Artigo 103.o-U, n.os 2 a 5 Artigo 52.o —

Artigo 103.o-V Artigo 50.o —

Artigo 103.o-W — —

Artigo 103.o-X — —

Artigo 103.o-Y — —

Artigo 103.o-Z — —

Artigo 103.o-ZA Artigos 53.o e 54.o —

Artigo 104.o — —

Artigo 105.o, n.o 1 Artigo 55.o, n.o 1 —

Artigo 105.o, n.o 2 Artigo 215.o —

Artigo 106.o Artigo 55.o, n.o 4 —

Artigo 107.o Artigo 55.o, n.o 3 —

Artigo 108.o, n.o 1 Artigo 55.o, n.o 2 —

Artigo 108.o, n.o 2 — —

Artigo 109.o, primeiro período Artigo 55.o, n.o 1, último período —

Artigo 110.o Artigos 56.o e 57.o —

Artigo 111.o — —

Artigo 112.o — —

Artigo 113.o, n.o 1 Artigo 75.o, n.o 1, alíneas a) a e) e n.o 2

Artigo 113.o, n.o 2 Artigo 75.o, n.o 5 —

Artigo 113.o, n.o 3, primeiro parágrafo Artigo 74.o —

Artigo 113.o, n.o 3, segundo parágrafo — Artigo 89.o

Artigo 113.o-A, n.os 1 a 3 Artigo 76.o —

Artigo 113.o-A, n.o 4 — (1) Artigo 89.o

Artigo 113.o-B Artigo 75.o, n.o 3 —

Artigo 113.o-C Artigo 167.o —

Artigo 113.o-D, n.o 1, primeiro parágrafo

Artigo 78.o, n.os 1 e 2 —

Artigo 113.o-D, n.o 1, segundo parágrafo

Anexo VII, Parte II, n.o 1 —

Artigo 113.o-D, n.o 2 Artigo 78.o, n.o 3 —

PTL 347/846 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 113.o-D, n.o 3 Artigo 82.o —

Artigo 114.o Artigo 78.o, n.o 1 (1) —

Artigo 115.o Artigo 78.o, n.o 1, artigo 75.o, n.o 1, alínea h)

Artigo 116.o Artigo 78.o, n.o 1, artigo 75.o, n.o 1, alínea f) e g)

Artigo 117.o Artigo 77.o —

Artigo 118.o Artigo 78.o, n.o 1 —

Artigo 118.o-A Artigo 92.o —

Artigo 118.o-B Artigo 93.o —

Artigo 118.o-C Artigo 94.o —

Artigo 118.o-D, n.o 1 Artigo 94.o, n.o 3 —

Artigo 118.o-D, n.o 2 e n.o 3 [Artigo 109.o, n.o 3] —

Artigo 118.o-E Artigo 95.o —

Artigo 118.o-F Artigo 96.o —

Artigo 118.o-G Artigo 97.o —

Artigo 118.o-H Artigo 98.o —

Artigo 118.o-I Artigo 99.o —

Artigo 118.o-J Artigo 100.o —

Artigo 118.o-K Artigo 101.o —

Artigo 118.o-L Artigo 102.o —

Artigo 118.o-M Artigo 103.o —

Artigo 118.o-N Artigo 104.o —

Artigo 118.o-O — —

Artigo 118.o-P — —

Artigo 118.o-Q Artigo 105.o —

Artigo 118.o-R Artigo 106.o —

Artigo 118.o-S Artigo 107.o —

Artigo 118.o-T Artigo 108.o —

Artigo 118.o-U Artigo 112.o —

Artigo 118.o-V Artigo 113.o —

Artigo 118.o-W Artigo 117.o —

Artigo 118.o-X Artigo 118.o —

Artigo 118.o-Y Artigo 119.o —

Artigo 118.o-Z Artigo 120.o —

Artigo 118.o-ZA Artigo 121.o —

PT20.12.2013 Jornal Oficial da União Europeia L 347/847

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 118.o-ZB — —

Artigo 119.o — —

Artigo 120.o — —

Artigo 120.o-A Artigo 81.o —

Artigo 120.o-B — —

Artigo 120.o-C Artigo 80.o —

Artigo 120.o-D, primeiro parágrafo Artigo 83.o, n.o 2 —

Artigo 120.o-D, segundo parágrafo [Artigo 223.o] —

Artigo 120.o-E, n.o 1 Artigo 75.o, n.os 3 e 4 —

Artigo 120.o-E, n.o 2 Artigo 83.o, n.os 3 e 4 —

Artigo 120.o-F Artigo 80.o, n.o 3 —

Artigo 120.o-G Artigo 80.o, n.o 5 e artigo 91.o, alínea c)

Artigo 121.o, alínea a), subalínea i) Artigo 75.o, n.o 2 —

Artigo 121.o, alínea a), subalínea ii) Artigo 75.o, n.o 3 —

Artigo 121.o, alínea a), subalínea iii) Artigo 89.o —

Artigo 121.o, alínea a), subalínea iv) Artigo 75.o, n.o 2 e artigo 91.o, alínea b)

Artigo 121.o, alínea b) Artigo 91.o, alínea a), artigo 78.o, n.o 3

Artigo 121.o, alínea c), subalínea i) Artigo 91.o, alínea a) —

Artigo 121.o, alínea c), subalínea ii) e (iii)

Artigo 91.o, alínea d) —

Artigo 121.o, alínea c), subalínea iv) [Artigo 223.o] —

Artigo 121.o, alínea d), subalínea i) Artigo 78.o, n.o 1 —

Artigo 121.o, alínea d), subalínea ii) a v) e vii)

Artigo 75.o, n.o 2 e n.o 3 —

Artigo 121.o, alínea d), subalínea vi) Artigo 89.o —

Artigo 121.o, alínea e), subalínea i) Artigo 78.o, n.o 1 —

Artigo 121.o, alínea e), subalínea ii) a (v), vii)

Artigo 75.o, n.os 2 e 3 —

Artigo 121.o, alínea e), subalínea vi) Artigo 75.o, n.o 2 —

Artigo 121.o, alínea f), subalínea i) Artigo 78.o, n.o 1 —

Artigo 121.o, alínea f), subalínea ii), iii) e v)

Artigo 75.o, n.o 3 —

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Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 121.o, alínea f), subalínea iv) e vii)

Artigo 91.o, alínea g) —

Artigo 121.o, alínea f), subalínea vi) [Artigo 223.o] —

Artigo 121.o, alínea g) Artigo 75.o, n.o 3 —

Artigo 121.o, alínea h) Artigo 91.o, alínea d) —

Artigo 121.o, alínea i) — —

Artigo 121.o, alínea j), subalínea i) Artigo 75.o, n.o 3 —

Artigo 121.o, alínea j), subalínea ii) Artigo 91.o, alínea d) —

Artigo 121.o, alínea k) Artigo 122.o —

Artigo 121.o, alínea l) Artigos 114.o, 115.o e 116.o —

Artigo 121.o, alínea m) Artigo 122.o —

Artigo 121.o, segundo parágrafo Artigo 78.o, n.o 3 —

Artigo 121.o, terceiro parágrafo Artigo 75.o, n.os 3 e 4 —

Artigo 121.o, quarto parágrafo, alíneas a) a f)

Artigo 75.o, n.o 3 —

Artigo 121.o, quarto parágrafo, alínea g)

Artigo 75.o, n.o 3, alínea m) —

Artigo 121.o, quarto parágrafo, alínea h)

Artigo 80.o, n.o 4 —

Artigo 122.o Artigo 152.o —

Artigo 123.o Artigo 157.o —

Artigo 124.o — —

Artigo 125.o — —

Artigo 125.o-A Artigo 153.o —

Artigo 125.o-B Artigo 154.o —

Artigo 125.o-C Artigo 156.o —

Artigo 125.o-D Artigo 155.o —

Artigo 125.o-E — —

Artigo 125.o-F Artigo 164.o —

Artigo 125.o-G Artigo 164.o, n.o 6 —

Artigo 125.o-H Artigo 175.o, alínea d) —

Artigo 125.o-I Artigo 165.o —

Artigo 125.o-J Artigo 164.o —

Artigo 125.o-K Artigo 158.o —

Artigo 125.o-L Artigo 164.o —

Artigo 125.o-M Artigo 164.o, n.o 6 [e artigo 175.o, alínea d)]

Artigo 125.o-N Artigo 165.o —

Artigo 125.o-O Artigos 154.o e 158.o —

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Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 126.o Artigo 165.o —

Artigo 126.o-A, n.os 1, 3 e 4 Artigo 161.o —

Artigo 126.o-A, n.o 2 Artigo 156.o, n.o 2

Artigo 126.o-B Artigo 157.o, n.o 3 —

Artigo 126.o-C Artigo 149.o —

Artigo 126.o-D Artigo 150.o —

Artigo 126.o-E Artigo 173.o, n.o 2 e artigo 174.o, n.o 2

Artigo 127.o Artigo 173.o —

Artigo 128.o — —

Artigo 129.o — —

Artigo 130.o Artigo 176.o, n.o 1 —

Artigo 131.o Artigo 176.o, n.o 2 —

Artigo 132.o Artigo 176.o, n.o 3 —

Artigo 133.o [Artigo 177.o, n.o 2, alínea e)] —

Artigo 133.o-A, n.o 1 Artigo 181.o —

Artigo 133.o-A, n.o 2 Artigo 191.o —

Artigo 134.o Artigos 177.o e 178.o —

Artigo 135.o — —

Artigo 136.o [Artigo 180.o] —

Artigo 137.o [Artigo 180.o] —

Artigo 138.o [Artigo 180.o] —

Artigo 139.o [Artigo 180.o] —

Artigo 140.o [Artigo 180.o] —

Artigo 140.o-A Artigo 181.o —

Artigo 141.o Artigo 182.o —

Artigo 142.o Artigo 193.o —

Artigo 143.o Artigo 180.o —

Artigo 144.o Artigo 184.o —

Artigo 145.o Artigo 187.o, alínea a) —

Artigo 146.o, n.o 1 — —

Artigo 146.o, n.o 2 Artigo 185.o —

Artigo 147.o — —

Artigo 148.o Artigo 187.o —

Artigo 149.o [Artigo 180.o] —

Artigo 150.o [Artigo 180.o] —

Artigo 151.o [Artigo 180.o] —

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Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 152.o [Artigo 180.o] —

Artigo 153.o Artigo 192.o —

Artigo 154.o — —

Artigo 155.o — —

Artigo 156.o Artigo 192.o, n.o 5 —

Artigo 157.o Artigo 189.o —

Artigo 158.o Artigo 190.o —

Artigo 158.o-A Artigo 90.o —

Artigo 159.o Artigo 194.o —

Artigo 160.o Artigo 195.o —

Artigo 161.o Artigos 176.o, 177.o, 178.o e 179.o —

Artigo 162.o Artigo 196.o —

Artigo 163.o Artigo 197.o —

Artigo 164.o, n.o 1 Artigo 198.o, n.o 1 —

Artigo 164.o, n.os 2 a 4 Artigo 198.o, n.o 2 (1) —

Artigo 165.o — (1) —

Artigo 166.o — (1) —

Artigo 167.o Artigo 199.o —

Artigo 168.o Artigo 200.o —

Artigo 169.o Artigo 201.o —

Artigo 170.o Artigos 202.o e 203.o —

Artigo 171.o Artigo 184.o —

Artigo 172.o [Artigo 186.o, n.o 2] —

Artigo 173.o — —

Artigo 174.o Artigo 205.o —

Artigo 175.o Artigo 206.o —

Artigo 176.o Artigo 209.o —

Artigo 176.o-A Artigo 210.o —

Artigo 177.o Artigo 210.o —

Artigo 177.o-A Artigo 210.o —

Artigo 178.o Artigo 164.o —

Artigo 179.o Artigo 210.o, n.o 7 —

Artigo 180.o Artigo 211.o —

Artigo 181.o Artigo 211.o —

Artigo 182.o, n.o 1 Artigo 213.o —

Artigo 182.o, n.o 2 — —

Artigo 182.o, n.o 3, terceiro parágrafo Artigo 214.o —

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Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 182.o, n.o 3, primeiro, segundo e quarto parágrafos

— —

Artigo 182.o, n.os 4 a 7 — —

Artigo 182.o-A Artigo 216.o —

Artigo 183.o — —

Artigo 184.o, n.o 1 — —

Artigo 184.o, n.o 2 Artigo 225.o, alínea a) —

Artigo 184.o, n.os 3 a 8 — —

Artigo 184.o, n.o 9 Artigo 225.o, alínea b) —

Artigo 185.o — —

Artigo 185.o-A Artigo 145.o —

Artigo 185.o-B Artigo 223.o —

Artigo 185.o-C Artigo 147.o —

Artigo 185.o-D Artigo 146.o —

Artigo 185.o-E Artigo 151.o —

Artigo 185.o-F Artigo 148.o —

Artigo 186.o Artigo 219.o —

Artigo 187.o Artigo 219.o —

Artigo 188.o Artigo 219.o —

Artigo 188.o-A, n.o 1 e n.o 2 — (1) —

Artigo 188.o-A, n.o 3 e n.o 4 — —

Artigo 188.o-A, n.o 5 a n.o 7 [Artigo 223.o] —

Artigo 189.o [Artigo 223.o] —

Artigo 190.o — —

Artigo 190.o-A — —

Artigo 191.o Artigo 221.o —

Artigo 192.o Artigo 223.o —

Artigo 193.o — —

Artigo 194.o — Artigos 62.o e 64.o

Artigo 194.o-A — Artigo 61.o

Artigo 195.o Artigo 229.o —

Artigo 196.o — —

Artigo 196.o-A Artigo 227.o —

Artigo 196.o-B Artigo 229.o —

Artigo 197.o — —

Artigo 198.o — —

Artigo 199.o — —

Artigo 200.o — —

PTL 347/852 Jornal Oficial da União Europeia 20.12.2013

Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Artigo 201.o Artigo 230.o, n.o 1 e n.o 3 —

Artigo 202.o Artigo 230.o, n.o 2 —

Artigo 203.o — —

Artigo 203.o-A Artigo 231.o —

Artigo 203.o-B Artigo 231.o —

Artigo 204.o Artigo 232.o —

Anexo I Anexo I (Partes I a XX, XXIV/1) —

Anexo II Anexo I (Partes XXI a XXIII) —

Anexo III Anexo II —

Anexo IV Anexo III —

Anexo V Anexo IV —

Anexo VI Anexo XII —

Anexo VII — —

Anexo VIIa — —

Anexo VIIb — —

Anexo VIIc — —

Anexo VIII Anexo XIII —

Anexo IX — (1) —

Anexo X — (1) —

Anexo Xa — —

Anexo Xb Anexo VI —

Anexo Xc — —

Anexo Xd — —

Anexo Xe — —

Anexo XI — —

Anexo XIa Anexo VII, Parte I —

Anexo XIb Anexo VII, Parte II —

Anexo XII Anexo VII, Parte III —

Anexo XIII Anexo VII, Parte IV —

Anexo XIV.A Anexo VII, Parte VI —

Anexo XIV.B Anexo VII, Parte V —

Anexo XIV.C Artigo 75.o, n.os 2 e 3 (1) —

Anexo XV Anexo VII, Parte VII —

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Regulamento (CE) n.o 1234/2007 Presente regulamento Regulamento (UE) n.o 1306/2013

Anexo XVa Anexo VIII, Parte I —

Anexo XVb Anexo VIII, Parte II —

Anexo XVI Anexo VII, Parte VIII —

Anexo XVIa [Artigo 173.o, n.o 1, alínea i)] —

Anexo XVII [Artigo 180.o] —

Anexo XVIII [Artigo 180.o] —

Anexo XIX — —

Anexo XX — —

Anexo XXI — —

Anexo XXII Anexo XIV —

(1) Ver também regulamento do Conselho que deve ser adotado nos termos do artigo 43.o, n.o 3, do TFUE. (2) Contudo, ver artigo 230.o.

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