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Règlement (UE) n° 1151/2012 du Parlement Européen et du Conseil du 21 novembre 2012 relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires, Union européenne

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Détails Détails Année de version 2012 Dates Adopté/e: 21 novembre 2012 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Indications géographiques Notes L'article 58 du présent règlement stipule que le règlement n° 509/2006 est abrogé à l'exception de l’article 13 qui continue à s’appliquer pour les demandes relatives à des produits ne relevant pas du champ d’application du titre III du présent règlement, reçues par la Commission avant la date d’entrée en vigueur du présent règlement.

L'article 59 du règlement stipule qu'il entre en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne, à l'exception des articles 12(3) et 23(3) qui seront applicables à partir du 4 janvier 2016, sans préjudice des produits déjà mis sur le marché avant cette date.

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Texte(s) principal(aux) Textes connexe(s)
Texte(s) princip(al)(aux) Texte(s) princip(al)(aux) Français Règlement (UE) n° 1151/2012 du Parlement Européen et du Conseil du 21 novembre 2012 relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires         Anglais Regulation (EU) No. 1151/2012 of the European Parliament and of the Council of 21 November 2012 on quality schemes for agricultural products and foodstuffs         Espagnol Reglamento (UE) N° 1151/2012 del Parlamento Europeo y del Consejo de 21 de noviembre de 2012 sobre los regímenes de calidad de los productos agrícolas y alimenticios        
 Regulation (EU) No 1151/2012 of the European Parliament and of the Council of 21 November 2012 on quality schemes for agricultural products and foodstuffs

I

(Legislative acts)

REGULATIONS

REGULATION (EU) No 1151/2012 OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL

of 21 November 2012

on quality schemes for agricultural products and foodstuffs

THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION,

Having regard to the Treaty on the Functioning of the European Union, and in particular Article 43(2) and the first paragraph of Article 118 thereof,

Having regard to the proposal from the European Commission,

After transmission of the draft legislative act to the national parliaments,

Having regard to the opinion of the European Economic and Social Committee (1),

Having regard to the opinion of the Committee of the Regions (2),

Acting in accordance with the ordinary legislative procedure (3),

Whereas:

(1) The quality and diversity of the Union’s agricultural, fisheries and aquaculture production is one of its important strengths, giving a competitive advantage to the Union’s producers and making a major contribution to its living cultural and gastronomic heritage. This is due to the skills and determination of Union farmers and producers who have kept traditions alive while taking into account the developments of new production methods and material.

(2) Citizens and consumers in the Union increasingly demand quality as well as traditional products. They are also concerned to maintain the diversity of the agri­ cultural production in the Union. This generates a demand for agricultural products or foodstuffs with iden­ tifiable specific characteristics, in particular those linked to their geographical origin.

(3) Producers can only continue to produce a diverse range of quality products if they are rewarded fairly for their effort. This requires that they are able to communicate to buyers and consumers the characteristics of their product under conditions of fair competition. It also requires them to be able to correctly identify their products on the marketplace.

(4) Operating quality schemes for producers which reward them for their efforts to produce a diverse range of quality products can benefit the rural economy. This is particularly the case in less favoured areas, in mountain areas and in the most remote regions, where the farming sector accounts for a significant part of the economy and production costs are high. In this way quality schemes are able to contribute to and complement rural devel­ opment policy as well as market and income support policies of the common agricultural policy (CAP). In particular, they may contribute to areas in which the farming sector is of greater economic importance and, especially, to disadvantaged areas.

(5) The Europe 2020 policy priorities as set out in the Commission Communication entitled ‘Europe 2020: A strategy for smart, sustainable and inclusive growth’, include the aims of achieving a competitive economy based on knowledge and innovation and fostering a high-employment economy delivering social and terri­ torial cohesion. Agricultural product quality policy should therefore provide producers with the right tools to better identify and promote those of their products that have specific characteristics while protecting those producers against unfair practices.

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/1

(1) OJ C 218, 23.7.2011, p. 114. (2) OJ C 192, 1.7.2011, p. 28. (3) Position of the European Parliament of 13 September 2012 (not yet

published in the Official Journal) and decision of the Council of 13 November 2012.

(6) The set of complementary measures envisaged should respect the principles of subsidiarity and proportionality.

(7) Agricultural product quality policy measures are laid down in Council Regulation (EEC) No 1601/91 of 10 June 1991 laying down general rules on the defi­ nition, description and presentation of aromatized wines, aromatized wine-based drinks and aromatized wine-product cocktails (1); Council Directive 2001/110/EC of 20 December 2001 relating to honey (2) and in particular in Article 2 thereof, Council Regulation (EC) No 247/2006 of 30 January 2006 laying down specific measures for agriculture in the outermost regions of the Union (3) and in particular in Article 14 thereof; Council Regulation (EC) No 509/2006 of 20 March 2006 on agricultural products and foodstuffs as traditional specialities guaranteed (4); Council Regu­ lation (EC) No 510/2006 of 20 March 2006 on the protection of geographical indications and designations of origin for agricultural products and foodstuffs (5); Council Regulation (EC) No 1234/2007 of 22 October 2007 establishing a common organisation of agricultural markets and on specific provisions for certain agricultural products (Single CMO Regulation) (6) and in particular in Part II, Title II, Chapter I, Section I and in Section Ia, Subsection I thereof; Council Regulation (EC) No 834/2007 of 28 June 2007 on organic production and labelling of organic products (7); and Regulation (EC) No 110/2008 of the European Parliament and of the Council of 15 January 2008 on the definition, description, pres­ entation, labelling and the protection of geographical indications of spirit drinks (8).

(8) The labelling of agricultural products and foodstuffs should be subject to the general rules laid down in Directive 2000/13/EC of the European Parliament and of the Council of 20 March 2000 on the approximation of the laws of the Member States relating to the labelling, presentation and advertising of foodstuffs (9), and in particular the provisions aimed at preventing labelling that may confuse or mislead consumers.

(9) The Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions on agricultural product quality policy identified the achievement of a greater overall coherence and consistency of agricultural product quality policy as a priority.

(10) The geographical indications scheme for agricultural products and foodstuffs and the traditional specialities

guaranteed scheme have certain common objectives and provisions.

(11) The Union has for some time been pursuing an approach that aims to simplify the regulatory framework of the CAP. This approach should also be applied to regulations in the field of agricultural product quality policy, without, in so doing, calling into question the specific character­ istics of those products.

(12) Some regulations that form part of the agricultural product quality policy have been reviewed recently but are not yet fully implemented. As a result, they should not be included in this Regulation. However, they may be incorporated at a later stage, once the legislation has been fully implemented.

(13) In the light of the aforementioned considerations, the following provisions should be amalgamated into a single legal framework comprising the new or updated provisions of Regulations (EC) No 509/2006 and (EC) No 510/2006 and those provisions of Regulations (EC) No 509/2006 and (EC) No 510/2006 that are main­ tained.

(14) In the interests of clarity and transparency, Regulations (EC) No 509/2006 and (EC) No 510/2006 should therefore be repealed and replaced by this Regulation.

(15) The scope of this Regulation should be limited to the agricultural products intended for human consumption listed in Annex I to the Treaty and to a list of products outside the scope of that Annex that are closely linked to agricultural production or to the rural economy.

(16) The rules provided for in this Regulation should apply without affecting existing Union legislation on wines, aromatised wines, spirit drinks, product of organic farming, or outermost regions.

(17) The scope for designations of origin and geographical indications should be limited to products for which an intrinsic link exists between product or foodstuff char­ acteristics and geographical origin. The inclusion in the current scheme of only certain types of chocolate as confectionery products is an anomaly that should be corrected.

(18) The specific objectives of protecting designations of origin and geographical indications are securing a fair return for farmers and producers for the qualities and characteristics of a given product, or of its mode of production, and providing clear information on products with specific characteristics linked to geographical origin, thereby enabling consumers to make more informed purchasing choices.

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(1) OJ L 149, 14.6.1991, p. 1. (2) OJ L 10, 12.1.2002, p. 47. (3) OJ L 42, 14.2.2006, p. 1. (4) OJ L 93, 31.3.2006, p. 1. (5) OJ L 93, 31.3.2006, p. 12. (6) OJ L 299, 16.11.2007, p. 1. (7) OJ L 189, 20.7.2007, p. 1. (8) OJ L 39, 13.2.2008, p. 16. (9) OJ L 109, 6.5.2000, p. 29.

(19) Ensuring uniform respect throughout the Union for the intellectual property rights related to names protected in the Union is a priority that can be achieved more effec­ tively at Union level.

(20) A Union framework that protects designations of origin and geographical indications by providing for their inclusion on a register facilitates the development of those instruments, since the resulting, more uniform, approach ensures fair competition between the producers of products bearing such indications and enhances the credibility of the products in the consumers’ eyes. Provision should be made for the devel­ opment of designations of origin and geographical indi­ cations at Union level and for promoting the creation of mechanisms for their protection in third countries in the framework of the World Trade Organisation (WTO) or multilateral and bilateral agreements, thereby contributing to the recognition of the quality of products and of their model of production as a factor that adds value.

(21) In the light of the experience gained from the implemen­ tation of Council Regulation (EEC) No 2081/92 of 14 July 1992 on the protection of geographical indi­ cations and designations of origin for agricultural products and foodstuffs (1) and Regulation (EC) No 510/2006, there is a need to address certain issues, to clarify and simplify some rules and to streamline the procedures of this scheme.

(22) In the light of existing practice, the two different instruments for identifying the link between the product and its geographical origin, namely the protected designation of origin and the protected geographical indication, should be further defined and maintained. Without changing the concept of those instruments, some modifications to the definitions should be adopted in order to better take into account the definition of geographical indications laid down in the Agreement on Trade-Related Aspects of Intellectual Property Rights and to make them simpler and clearer for operators to understand.

(23) An agricultural product or foodstuff bearing such a geographical description should meet certain conditions set out in a specification, such as specific requirements aimed at protecting the natural resources or landscape of the production area or improving the welfare of farm animals.

(24) To qualify for protection in the territories of Member States, designations of origin and geographical indi­ cations should be registered only at Union level. With effect from the date of application for such registration at Union level, Member States should be able to grant tran­ sitional protection at national level without affecting intra-Union or international trade. The protection

afforded by this Regulation upon registration, should be equally available to designations of origin and geographical indications of third countries that meet the corresponding criteria and that are protected in their country of origin.

(25) The registration procedure at Union level should enable any natural or legal person with a legitimate interest from a Member State, other than the Member State of the application, or from a third country, to exercise their rights by notifying their opposition.

(26) Entry in the register of protected designations of origin and protected geographical indications should also provide information to consumers and to those involved in trade.

(27) The Union negotiates international agreements, including those concerning the protection of designations of origin and geographical indications, with its trade partners. In order to facilitate the provision to the public of information about the names so protected, and in particular to ensure protection and control of the use to which those names are put, the names may be entered in the register of protected designations of origin and protected geographical indications. Unless specifically identified as designations of origin in such international agreements, the names should be entered in the register as protected geographical indications.

(28) In view of their specific nature, special provisions concerning labelling should be adopted in respect of protected designations of origin and protected geographical indications that require producers to use the appropriate Union symbols or indications on pack­ aging. In the case of Union names, the use of such symbols or indications should be made obligatory in order to make this category of products, and the guar­ antees attached to them, better known to consumers and in order to permit easier identification of these products on the market, thereby facilitating checks. Taking into account the requirements of the WTO, the use of such symbols or indications should be made voluntary for third-country geographical indications and designations of origin.

(29) Protection should be granted to names included in the register with the aim of ensuring that they are used fairly and in order to prevent practices liable to mislead consumers. In addition, the means of ensuring that geographical indications and designations of origin are protected should be clarified, particularly as regards the role of producer groups and competent authorities of Member States.

(30) Provision should be made for specific derogations that permit, for transitional periods, the use of a registered name alongside other names. Those derogations should

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(1) OJ L 208, 24.7.1992, p. 1.

be simplified and clarified. In certain cases, in order to overcome temporary difficulties and with the long-term objective of ensuring that all producers comply with the specifications, those derogations may be granted for a period of up to 10 years.

(31) The scope of the protection granted under this Regu­ lation should be clarified, in particular with regard to those limitations on registration of new trade marks set out in Directive 2008/95/EC of the European Parliament and of the Council of 22 October 2008 to approximate the laws of the Member States relating to trade marks (1) that conflict with the registration of protected desig­ nations of origin and protected geographical indications as is already the case for the registration of new trade marks at Union level. Such clarification is also necessary with regard to the holders of prior rights in intellectual property, in particular those concerning trade marks and homonymous names registered as protected designations of origin or as protected geographical indications.

(32) Protection of designations of origin and geographical indications should be extended to the misuse, imitation and evocation of the registered names on goods as well as on services in order to ensure a high level of protection and to align that protection with that which applies to the wine sector. When protected designations of origin or protected geographical indications are used as ingredients, the Commission Communication entitled ‘Guidelines on the labelling of foodstuffs using protected designations of origin (PDOs) or protected geographical indications (PGIs) as ingredients’ should be taken into account.

(33) The names already registered under Regulation (EC) No 510/2006 on 3 January 2013 should continue to be protected under this Regulation and they should be auto­ matically included in the register.

(34) The specific objective of the scheme for traditional specialities guaranteed is to help the producers of tradi­ tional products to communicate to consumers the value- adding attributes of their product. However, as only a few names have been registered, the current scheme for traditional specialities guaranteed has failed to realise its potential. Current provisions should therefore be improved, clarified and sharpened in order to make the scheme more understandable, operational and attractive to potential applicants.

(35) The current scheme provides the option to register a name for identification purposes without reservation of the name in the Union. As this option has not been well understood by stakeholders and since the function of identifying traditional products can be better achieved at Member State or regional level in application of the principle of subsidiarity, this option should be discon­ tinued. In the light of experience, the scheme should

only deal with the reservation of names across the Union.

(36) To ensure that names of genuine traditional products are registered under the scheme, the criteria and conditions for registration of a name should be adapted, in particular those concerning the definition of ‘traditional’, which should cover products that have been produced for a significant period of time.

(37) To ensure that traditional specialities guaranteed comply with their specification and are consistent, producers organised into groups should themselves define the product in a specification. The option of registering a name as a traditional speciality guaranteed should be open to third-country producers.

(38) To qualify for reservation, traditional specialities guar­ anteed should be registered at Union level. The entry in the register should also provide information to consumers and to those involved in the trade.

(39) In order to avoid creating unfair conditions of competition, any producer, including a third-country producer, should be able to use a registered name of a traditional speciality guaranteed, provided that the product concerned complies with the requirements of the relevant specification and the producer is covered by a system of controls. For traditional specialities guar­ anteed produced within the Union, the Union symbol should be indicated on the labelling and it should be possible to associate it with the indication ‘traditional speciality guaranteed’.

(40) In order to protect registered names from misuse, or from practices that might mislead consumers, their use should be reserved.

(41) For those names already registered under Regulation (EC) No 509/2006 that, on 3 January 2013, would otherwise not be covered by the scope of this Regulation, the terms of use laid down in Regulation (EC) No 509/2006 should continue to apply for a transitional period.

(42) A procedure should be introduced for registering names that are registered without reservation of name pursuant to Regulation (EC) No 509/2006, enabling them to be registered with reservation of name.

(43) Provision should also be made for transitional measures applicable to registration applications received by the Commission before 3 January 2013.

(44) A second tier of quality systems, based on quality terms which add value, which can be communicated on the internal market and which are to be applied voluntarily,

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(1) OJ L 299, 8.11.2008, p. 25.

should be introduced. Those optional quality terms should refer to specific horizontal characteristics, with regard to one or more categories of products, farming methods or processing attributes which apply in specific areas. The optional quality term ‘mountain product’ has met the conditions up to now and will add value to the product on the market. In order to facilitate the appli­ cation of Directive 2000/13/EC where the labelling of foodstuffs may give rise to consumer confusion in relation to optional quality terms, including in particular ‘mountain products’, the Commission may adopt guide­ lines.

(45) In order to provide mountain producers with an effective tool to better market their product and to reduce the actual risks of consumer confusion as to the mountain provenance of products in the market place, provision should be made for the definition at Union level of an optional quality term for mountain products. The defi­ nition of mountain areas should build on the general classification criteria employed to identify a mountain area in Council Regulation (EC) No 1257/1999 of 17 May 1999 on support for rural development from the European Agricultural Guidance and Guarantee Fund (EAGGF) (1).

(46) The added value of the geographical indications and traditional specialities guaranteed is based on consumer trust. It is only credible if accompanied by effective verifi­ cation and controls. Those quality schemes should be subject to a monitoring system of official controls, in line with the principles set out in Regulation (EC) No 882/2004 of the European Parliament and of the Council of 29 April 2004 on official controls performed to ensure the verification of compliance with feed and food law, animal health and animal welfare rules (2), and should include a system of checks at all stages of production, processing and distribution. In order to help Member States to better apply provisions of Regulation (EC) No 882/2004 for the controls of geographical indications and traditional specialities guar­ anteed, references to the most relevant articles should be mentioned in this Regulation.

(47) To guarantee to the consumer the specific characteristics of geographical indications and traditional specialities guaranteed, operators should be subject to a system that verifies compliance with the product specification.

(48) In order to ensure that they are impartial and effective, the competent authorities should meet a number of oper­ ational criteria. Provisions on delegating some competences of performing specific control tasks to control bodies should be envisaged.

(49) European standards (EN standards) developed by the European Committee for Standardisation (CEN) and

international standards developed by the International Organisation for Standardisation (ISO) should be used for the accreditation of the control bodies as well as by those bodies for their operations. The accreditation of those bodies should take place in accordance with Regulation (EC) No 765/2008 of the European Parliament and of the Council of 9 July 2008 setting out the requirements for accreditation and market surveillance relating to the marketing of products (3).

(50) Information on control activities for geographical indi­ cations and traditional specialities guaranteed should be included in the multiannual national control plans and annual report prepared by the Member States in accordance with Regulation (EC) No 882/2004.

(51) Member States should be authorised to charge a fee to cover the costs incurred.

(52) Existing rules concerning the continued use of names that are generic should be clarified so that generic terms that are similar to or form part of a name or term that is protected or reserved should retain their generic status.

(53) The date for establishing the seniority of a trade mark and of a designation of origin or a geographical indi­ cation should be that of the date of application of the trade mark for registration in the Union or in the Member States and the date of application for protection of a designation of origin or a geographical indication to the Commission.

(54) The provisions dealing with the refusal or coexistence of a designation of origin or a geographical indication on the ground of conflict with a prior trade mark should continue to apply.

(55) The criteria by which subsequent trade marks should be refused or, if registered, invalidated on the ground that they conflict with a prior designation of origin or geographical indication should correspond to the scope of protection of designation of origin or a geographical indication laid down.

(56) The provisions of systems establishing intellectual property rights, and particularly of those established by the quality scheme for designations of origin and geographical indications or those established under trade mark law, should not be affected by the reservation of names and the establishment of indications and symbols pursuant to the quality schemes for traditional specialities guaranteed and for optional quality terms.

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(1) OJ L 160, 26.6.1999, p. 80. (2) OJ L 165, 30.4.2004, p. 1. (3) OJ L 218, 13.8.2008, p. 30.

(57) The role of groups should be clarified and recognised. Groups play an essential role in the application process for the registration of names of designations of origin and geographical indications and traditional specialities guaranteed, as well as in the amendment of specifications and cancellation requests. The group can also develop activities related to the surveillance of the enforcement of the protection of the registered names, the compliance of the production with the product specification, the information and promotion of the registered name as well as, in general, any activity aimed at improving the value of the registered names and effectiveness of the quality schemes. Moreover, it should monitor the position of the products on the market. Nevertheless, these activities should not facilitate nor lead to anti- competitive conduct incompatible with Articles 101 and 102 of the Treaty.

(58) To ensure that registered names of designations of origin and geographical indications and traditional specialities guaranteed meet the conditions laid down by this Regu­ lation, applications should be examined by the national authorities of the Member State concerned, in compliance with minimum common provisions, including a national opposition procedure. The Commission should subsequently scrutinise applications to ensure that there are no manifest errors and that Union law and the interests of stakeholders outside the Member State of application have been taken into account.

(59) Registration as designations of origin, geographical indi­ cations and traditional specialities guaranteed should be open to names that relate to products originating in third countries and that satisfy the conditions laid down by this Regulation.

(60) The symbols, indications and abbreviations identifying participation in a quality scheme, and the rights therein pertaining to the Union, should be protected in the Union as well as in third countries with the aim of ensuring that they are used on genuine products and that consumers are not misled as to the qualities of products. Furthermore, in order for the protection to be effective, the Commission should have recourse to reasonable budget resources on a centralised basis within the framework of Council Regulation (EC) No 1698/2005 of 20 September 2005 on support for rural development by the European Agricultural Fund for Rural Development (EAFRD) (1) and in accordance with Article 5 of Council Regulation (EC)

No 1290/2005 of 21 June 2005 on the financing of the common agricultural policy (2).

(61) The registration procedure for protected designations of origin, protected geographical indications and traditional specialities guaranteed, including the scrutiny and the opposition periods, should be shortened and improved, in particular as regards decision making. The Commission, in certain circumstances acting with the assistance of Member States, should be responsible for decision-making on registration. Procedures should be laid down to allow the amendment of product specifi­ cations after registration and the cancellation of registered names, in particular if the product no longer complies with the corresponding product specification or if a name is no longer used in the market place.

(62) In order to facilitate cross-border applications for joint registration of protected designations of origin, protected geographical indications or traditional specialities guar­ anteed, provision should be made for appropriate procedures.

(63) In order to supplement or amend certain non-essential elements of this Regulation, the power to adopt acts in accordance with Article 290 of the Treaty should be delegated to the Commission in respect of supplementing the list of products set out in Annex I to this Regulation; establishing the restrictions and derogations with regard to the sourcing of feed in the case of a designation of origin; establishing restrictions and derogations with regard to the slaughtering of live animals or with regard to the sourcing of raw materials; laying down rules which limit the information contained in the product specification; establishing the Union symbols; laying down additional transitional rules in order to protect the rights and legitimate interests of producers or stakeholders concerned; laying down further details on the eligibility criteria for the names of traditional specialities guaranteed; laying down detailed rules relating to the criteria for optional quality terms; reserving an additional optional quality term, laying down its conditions of use and amending those conditions; laying down derogations to the use of the term ‘mountain product’ and establishing the methods of production, and other criteria relevant for the appli­ cation of that optional quality term, in particular, laying down the conditions under which raw materials or feed­ stuffs are permitted to come from outside the mountain areas; laying down additional rules for determining the generic status of terms in the Union; laying down rules for determining the use of the name of a plant variety or of an animal breed; defining the rules for carrying out the national objection procedure for joint applications concerning more than one national territory; and for

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(1) OJ L 277, 21.10.2005, p. 1. (2) OJ L 209, 11.8.2005, p. 1.

complementing the rules of the application process, the opposition process, the amendment application process and the cancellation process in general. It is of particular importance that the Commission carry out appropriate consultations during its preparatory work, including at expert level. The Commission, when preparing and drawing up delegated acts, should ensure a simultaneous, timely and appropriate transmission of relevant documents to the European Parliament and to the Council.

(64) In order to ensure uniform conditions for the implemen­ tation of this Regulation, implementing powers should be conferred on the Commission as regards laying down rules on the form of the product specification; laying down detailed rules on the form and content of the register of protected designations of origin and protected geographical indications; defining the technical characteristics of the Union symbols and indi­ cations as well as the rules on their use on products, including the appropriate linguistic versions to be used; granting and extending transitional periods for temporary derogations for use of protected designations of origin and protected geographical indication; laying down detailed rules on the form and content of the register of traditional specialities guaranteed; laying down rules for the protection of traditional specialities guaranteed; laying down all measures relating to forms, procedures and other technical details for the application of Title IV; laying down rules for the use of optional quality terms; laying down rules for the uniform protection of indi­ cations, abbreviations and symbols referring to the quality schemes; laying down detailed rules on the procedure, form and presentation of applications for registration and of oppositions; rejecting the application; deciding on the registration of a name if an agreement has not been reached; laying down detailed rules on the procedure, form and presentation of an amendment application; cancelling the registration of a protected designation of origin, a protected geographical indication or a traditional speciality guaranteed; and laying down detailed rules on the procedure and form of the cancel­ lation process and on the presentation of the requests for cancellation. Those powers should be exercised in accordance with Regulation (EU) No 182/2011 of the European Parliament and of the Council of 16 February 2011 laying down the rules and general principles concerning mechanisms for control by Member States of the Commission’s exercise of implementing powers (1).

(65) In respect of establishing and maintaining registers of protected designations of origin, protected geographical indications and traditional specialties guaranteed, recognised under this scheme; defining the means by which the name and address of product certification bodies are to be made public; and registering a name if there is no notice of opposition or no admissible reasoned statement of opposition or in the case there is one the agreement has been reached, the Commission should be empowered to adopt implementing acts without applying Regulation (EU) No 182/2011,

HAVE ADOPTED THIS REGULATION:

TITLE I

GENERAL PROVISIONS

Article 1

Objectives

1. This Regulation aims to help producers of agricultural products and foodstuffs to communicate the product character­ istics and farming attributes of those products and foodstuffs to buyers and consumers, thereby ensuring:

(a) fair competition for farmers and producers of agricultural products and foodstuffs having value-adding characteristics and attributes;

(b) the availability to consumers of reliable information pertaining to such products;

(c) respect for intellectual property rights; and

(d) the integrity of the internal market.

The measures set out in this Regulation are intended to support agricultural and processing activities and the farming systems associated with high quality products, thereby contributing to the achievement of rural development policy objectives.

2. This Regulation establishes quality schemes which provide the basis for the identification and, where appropriate, protection of names and terms that, in particular, indicate or describe agricultural products with:

(a) value-adding characteristics; or

(b) value-adding attributes as a result of the farming or processing methods used in their production, or of the place of their production or marketing.

Article 2

Scope

1. This Regulation covers agricultural products intended for human consumption listed in Annex I to the Treaty and other agricultural products and foodstuffs listed in Annex I to this Regulation.

In order to take into account international commitments or new production methods or material, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, supplementing the list of products set out in Annex I to this Regulation. Such products shall be closely linked to agricultural products or to the rural economy.

2. This Regulation shall not apply to spirit drinks, aromatised wines or grapevine products as defined in Annex XIb to Regu­ lation (EC) No 1234/2007, with the exception of wine-vinegars.

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/7

(1) OJ L 55, 28.2.2011, p. 13.

3. This Regulation shall apply without prejudice to other specific Union provisions relating to the placing of products on the market and, in particular, to the single common organi­ sation of the markets, and to food labelling.

4. Directive 98/34/EC of the European Parliament and of the Council of 22 June 1998 laying down a procedure for the provision of information in the field of technical standards and regulations and of rules on Information Society services (1) shall not apply to the quality schemes established by this Regu­ lation.

Article 3

Definitions

For the purposes of this Regulation the following definitions shall apply:

(1) ‘quality schemes’ means the schemes established under Titles II, III and IV;

(2) ‘group’ means any association, irrespective of its legal form, mainly composed of producers or processors working with the same product;

(3) ‘traditional’ means proven usage on the domestic market for a period that allows transmission between generations; this period is to be at least 30 years;

(4) ‘labelling’ means any words, particulars, trade marks, brand name, pictorial matter or symbol relating to a foodstuff and placed on any packaging, document, notice, label, ring or collar accompanying or referring to such foodstuff;

(5) ‘specific character’ in relation to a product means the char­ acteristic production attributes which distinguish a product clearly from other similar products of the same category;

(6) ‘generic terms ’ means the names of products which, although relating to the place, region or country where the product was originally produced or marketed, have become the common name of a product in the Union;

(7) ‘production step’ means production, processing or prep­ aration;

(8) ‘processed products’ means foodstuffs resulting from the processing of unprocessed products. Processed products may contain ingredients that are necessary for their manu­ facture or to give them specific characteristics.

TITLE II

PROTECTED DESIGNATIONS OF ORIGIN AND PROTECTED GEOGRAPHICAL INDICATIONS

Article 4

Objective

A scheme for protected designations of origin and protected geographical indications is established in order to help producers of products linked to a geographical area by:

(a) securing fair returns for the qualities of their products;

(b) ensuring uniform protection of the names as an intellectual property right in the territory of the Union;

(c) providing clear information on the value-adding attributes of the product to consumers.

Article 5

Requirements for designations of origin and geographical indications

1. For the purpose of this Regulation, ‘designation of origin’ is a name which identifies a product:

(a) originating in a specific place, region or, in exceptional cases, a country;

(b) whose quality or characteristics are essentially or exclusively due to a particular geographical environment with its inherent natural and human factors; and

(c) the production steps of which all take place in the defined geographical area.

2. For the purpose of this Regulation, ‘geographical indi­ cation’ is a name which identifies a product:

(a) originating in a specific place, region or country;

(b) whose given quality, reputation or other characteristic is essentially attributable to its geographical origin; and

(c) at least one of the production steps of which take place in the defined geographical area.

3. Notwithstanding paragraph 1, certain names shall be treated as designations of origin even though the raw materials for the products concerned come from a geographical area larger than, or different from, the defined geographical area, provided that:

(a) the production area of the raw materials is defined;

(b) special conditions for the production of the raw materials exist;

ENL 343/8 Official Journal of the European Union 14.12.2012

(1) OJ L 204, 21.7.1998, p. 37.

(c) there are control arrangements to ensure that the conditions referred to in point (b) are adhered to; and

(d) the designations of origin in question were recognised as designations of origin in the country of origin before 1 May 2004.

Only live animals, meat and milk may be considered as raw materials for the purposes of this paragraph.

4. In order to take into account the specific character of production of products of animal origin, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, concerning restrictions and derogations with regard to the sourcing of feed in the case of a designation of origin.

In addition, in order to take into account the specific character of certain products or areas, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts in accordance with Article 56, concerning restrictions and derogations with regard to the slaughtering of live animals or with regard to the sourcing of raw materials.

These restrictions and derogations shall, based on objective criteria, take into account quality or usage and recognised know-how or natural factors.

Article 6

Generic nature, conflicts with names of plant varieties and animal breeds, with homonyms and trade marks

1. Generic terms shall not be registered as protected desig­ nations of origin or protected geographical indications.

2. A name may not be registered as a designation of origin or geographical indication where it conflicts with a name of a plant variety or an animal breed and is likely to mislead the consumer as to the true origin of the product.

3. A name proposed for registration that is wholly or partially homonymous with a name already entered in the register established under Article 11 may not be registered unless there is sufficient distinction in practice between the conditions of local and traditional usage and presentation of the homonym registered subsequently and the name already entered in the register, taking into account the need to ensure equitable treatment of the producers concerned and that consumers are not misled.

A homonymous name which misleads the consumer into believing that products come from another territory shall not be registered even if the name is accurate as far as the actual territory, region or place of origin of the products in question is concerned.

4. A name proposed for registration as a designation of origin or geographical indication shall not be registered

where, in the light of a trade mark’s reputation and renown and the length of time it has been used, registration of the name proposed as the designation of origin or geographical indication would be liable to mislead the consumer as to the true identity of the product.

Article 7

Product specification

1. A protected designation of origin or a protected geographical indication shall comply with a specification which shall include at least:

(a) the name to be protected as a designation of origin or geographical indication, as it is used, whether in trade or in common language, and only in the languages which are or were historically used to describe the specific product in the defined geographical area;

(b) a description of the product, including the raw materials, if appropriate, as well as the principal physical, chemical, microbiological or organoleptic characteristics of the product;

(c) the definition of the geographical area delimited with regard to the link referred to in point (f)(i) or (ii) of this paragraph, and, where appropriate, details indicating compliance with the requirements of Article 5(3);

(d) evidence that the product originates in the defined geographical area referred to in Article 5(1) or (2);

(e) a description of the method of obtaining the product and, where appropriate, the authentic and unvarying local methods as well as information concerning packaging, if the applicant group so determines and gives sufficient product-specific justification as to why the packaging must take place in the defined geographical area to safeguard quality, to ensure the origin or to ensure control, taking into account Union law, in particular that on the free movement of goods and the free provision of services;

(f) details establishing the following:

(i) the link between the quality or characteristics of the product and the geographical environment referred to in Article 5(1); or

(ii) where appropriate, the link between a given quality, the reputation or other characteristic of the product and the geographical origin referred to in Article 5(2);

(g) the name and address of the authorities or, if available, the name and address of bodies verifying compliance with the provisions of the product specification pursuant to Article 37 and their specific tasks;

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/9

(h) any specific labelling rule for the product in question.

2. In order to ensure that product specifications provide relevant and succinct information, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, laying down rules which limit the information contained in the specification referred to in paragraph 1 of this Article, where such a limitation is necessary to avoid excessively voluminous applications for registration.

The Commission may adopt implementing acts laying down rules on the form of the specification. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 8

Content of application for registration

1. An application for registration of a designation of origin or geographical indication pursuant to Article 49(2) or (5) shall include at least:

(a) the name and address of the applicant group and of the authorities or, if available, bodies verifying compliance with the provisions of the product specification;

(b) the product specification provided for in Article 7;

(c) a single document setting out the following:

(i) the main points of the product specification: the name, a description of the product, including, where appro­ priate, specific rules concerning packaging and labelling, and a concise definition of the geographical area;

(ii) a description of the link between the product and the geographical environment or geographical origin referred to in Article 5(1) or (2), as the case may be, including, where appropriate, the specific elements of the product description or production method justifying the link.

An application as referred to in Article 49(5) shall, in addition, include proof that the name of the product is protected in its country of origin.

2. An application dossier referred to in Article 49(4) shall comprise:

(a) the name and address of the applicant group;

(b) the single document referred to in point (c) of paragraph 1 of this Article;

(c) a declaration by the Member State that it considers that the application lodged by the applicant group and qualifying for the favourable decision meets the conditions of this Regu­ lation and the provisions adopted pursuant thereto;

(d) the publication reference of the product specification.

Article 9

Transitional national protection

A Member State may, on a transitional basis only, grant protection to a name under this Regulation at national level, with effect from the date on which an application is lodged with the Commission.

Such national protection shall cease on the date on which either a decision on registration under this Regulation is taken or the application is withdrawn.

Where a name is not registered under this Regulation, the consequences of such national protection shall be the sole responsibility of the Member State concerned.

The measures taken by Member States under the first paragraph shall produce effects at national level only, and they shall have no effect on intra-Union or international trade.

Article 10

Grounds for opposition

1. A reasoned statement of opposition as referred to in Article 51(2) shall be admissible only if it is received by the Commission within the time limit set out in that paragraph and if it:

(a) shows that the conditions referred to in Article 5 and Article 7(1) are not complied with;

(b) shows that the registration of the name proposed would be contrary to Article 6(2), (3) or (4);

(c) shows that the registration of the name proposed would jeopardise the existence of an entirely or partly identical name or of a trade mark or the existence of products which have been legally on the market for at least five years preceding the date of the publication provided for in point (a) of Article 50(2); or

(d) gives details from which it can be concluded that the name for which registration is requested is a generic term.

2. The grounds for opposition shall be assessed in relation to the territory of the Union.

Article 11

Register of protected designations of origin and protected geographical indications

1. The Commission shall adopt implementing acts, without applying the procedure referred to in Article 57(2), establishing and maintaining a publicly accessible updated register of protected designations of origin and protected geographical indications recognised under this scheme.

ENL 343/10 Official Journal of the European Union 14.12.2012

2. Geographical indications pertaining to products of third countries that are protected in the Union under an international agreement to which the Union is a contracting party may be entered in the register. Unless specifically identified in the said agreement as protected designations of origin under this Regu­ lation, such names shall be entered in the register as protected geographical indications.

3. The Commission may adopt implementing acts laying down detailed rules on the form and content of the register. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

4. The Commission shall make public and regularly update the list of the international agreements referred to in paragraph 2 as well as the list of geographical indications protected under those agreements.

Article 12

Names, symbols and indications

1. Protected designations of origin and protected geographical indications may be used by any operator marketing a product conforming to the corresponding specifi­ cation.

2. Union symbols designed to publicise protected desig­ nations of origin and protected geographical indications shall be established.

3. In the case of products originating in the Union that are marketed under a protected designation of origin or a protected geographical indication registered in accordance with the procedures laid down in this Regulation, the Union symbols associated with them shall appear on the labelling. In addition, the registered name of the product should appear in the same field of vision. The indications ‘protected designation of origin’ or ‘protected geographical indication’ or the corresponding abbreviations ‘PDO’ or ‘PGI’ may appear on the labelling.

4. In addition, the following may also appear on the labelling: depictions of the geographical area of origin, as referred to in Article 5, and text, graphics or symbols referring to the Member State and/or region in which that geographical area of origin is located.

5. Without prejudice to Directive 2000/13/EC, the collective geographical marks referred to in Article 15 of Directive 2008/95/EC may be used on labels, together with the protected designation of origin or protected geographical indi­ cation.

6. In the case of products originating in third countries marketed under a name entered in the register, the indications referred to in paragraph 3 or the Union symbols associated with them may appear on the labelling.

7. In order to ensure that the appropriate information is communicated to the consumer, the Commission shall be

empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, establishing the Union symbols.

The Commission may adopt implementing acts defining the technical characteristics of the Union symbols and indications as well as the rules of their use on the products marketed under a protected designation of origin or a protected geographical indication, including rules concerning the appropriate linguistic versions to be used. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 13

Protection

1. Registered names shall be protected against:

(a) any direct or indirect commercial use of a registered name in respect of products not covered by the registration where those products are comparable to the products registered under that name or where using the name exploits the reputation of the protected name, including when those products are used as an ingredient;

(b) any misuse, imitation or evocation, even if the true origin of the products or services is indicated or if the protected name is translated or accompanied by an expression such as ‘style’, ‘type’, ‘method’, ‘as produced in’, ‘imitation’ or similar, including when those products are used as an ingredient;

(c) any other false or misleading indication as to the prov­ enance, origin, nature or essential qualities of the product that is used on the inner or outer packaging, advertising material or documents relating to the product concerned, and the packing of the product in a container liable to convey a false impression as to its origin;

(d) any other practice liable to mislead the consumer as to the true origin of the product.

Where a protected designation of origin or a protected geographical indication contains within it the name of a product which is considered to be generic, the use of that generic name shall not be considered to be contrary to points (a) or (b) of the first subparagraph.

2. Protected designations of origin and protected geographical indications shall not become generic.

3. Member States shall take appropriate administrative and judicial steps to prevent or stop the unlawful use of protected designations of origin and protected geographical indications, as referred to in paragraph 1, that are produced or marketed in that Member State.

To that end Member States shall designate the authorities that are responsible for taking these steps in accordance with procedures determined by each individual Member State.

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/11

These authorities shall offer adequate guarantees of objectivity and impartiality, and shall have at their disposal the qualified staff and resources necessary to carry out their functions.

Article 14

Relations between trade marks, designations of origin and geographical indications

1. Where a designation of origin or a geographical indication is registered under this Regulation, the registration of a trade mark the use of which would contravene Article 13(1) and which relates to a product of the same type shall be refused if the application for registration of the trade mark is submitted after the date of submission of the registration application in respect of the designation of origin or the geographical indi­ cation to the Commission.

Trade marks registered in breach of the first subparagraph shall be invalidated.

The provisions of this paragraph shall apply notwithstanding the provisions of Directive 2008/95/EC.

2. Without prejudice to Article 6(4), a trade mark the use of which contravenes Article 13(1) which has been applied for, registered, or established by use if that possibility is provided for by the legislation concerned, in good faith within the territory of the Union, before the date on which the application for protection of the designation of origin or geographical indi­ cation is submitted to the Commission, may continue to be used and renewed for that product notwithstanding the regis­ tration of a designation of origin or geographical indication, provided that no grounds for its invalidity or revocation exist under Council Regulation (EC) No 207/2009 of 26 February 2009 on the Community trade mark (1) or under Directive 2008/95/EC. In such cases, the use of the protected designation of origin or protected geographical indication shall be permitted as well as use of the relevant trade marks.

Article 15

Transitional periods for use of protected designations of origin and protected geographical indications

1. Without prejudice to Article 14, the Commission may adopt implementing acts granting a transitional period of up to five years to enable products originating in a Member State or a third country the designation of which consists of or contains a name that contravenes Article 13(1) to continue to use the designation under which it was marketed on condition that an admissible statement of opposition under Article 49(3) or Article 51 shows that:

(a) the registration of the name would jeopardise the existence of an entirely or partly identical name; or

(b) such products have been legally marketed with that name in the territory concerned for at least five years preceding the

date of the publication provided for point (a) of Article 50(2).

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

2. Without prejudice to Article 14, the Commission may adopt implementing acts extending the transitional period mentioned in paragraph 1 of this Article to 15 years in duly justified cases where it is shown that:

(a) the designation referred to in paragraph 1 of this Article has been in legal use consistently and fairly for at least 25 years before the application for registration was submitted to the Commission;

(b) the purpose of using the designation referred to in paragraph 1 of this Article has not, at any time, been to profit from the reputation of the registered name and it is shown that the consumer has not been nor could have been misled as to the true origin of the product.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

3. When using a designation referred to in paragraphs 1 and 2, the indication of country of origin shall clearly and visibly appear on the labelling.

4. To overcome temporary difficulties with the long-term objective of ensuring that all producers in the area concerned comply with the specification, a Member State may grant a transitional period of up to 10 years, with effect from the date on which the application is lodged with the Commission, on condition that the operators concerned have legally marketed the products in question, using the names concerned continuously for at least the five years prior to the lodging of the application to the authorities of the Member State and have made that point in the national opposition procedure referred to in Article 49(3).

The first subparagraph shall apply mutatis mutandis to a protected geographical indication or protected designation of origin referring to a geographical area situated in a third country, with the exception of the opposition procedure.

Such transitional periods shall be indicated in the application dossier referred to in Article 8(2).

Article 16

Transitional provisions

1. Names entered in the register provided for in Article 7(6) of Regulation (EC) No 510/2006 shall automatically be entered in the register referred to in Article 11 of this Regulation. The corresponding specifications shall be deemed to be the specifi­ cations referred to in Article 7 of this Regulation. Any specific transitional provisions associated with such registrations shall continue to apply.

ENL 343/12 Official Journal of the European Union 14.12.2012

(1) OJ L 78, 24.3.2009, p. 1.

2. In order to protect the rights and legitimate interests of producers or stakeholders concerned, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, concerning additional transitional rules.

3. This Regulation shall apply without prejudice to any right of coexistence recognised under Regulation (EC) No 510/2006 in respect of designations of origin and geographical indications, on the one hand, and trade marks, on the other.

TITLE III

TRADITIONAL SPECIALITIES GUARANTEED

Article 17

Objective

A scheme for traditional specialities guaranteed is established to safeguard traditional methods of production and recipes by helping producers of traditional product in marketing and communicating the value-adding attributes of their traditional recipes and products to consumers.

Article 18

Criteria

1. A name shall be eligible for registration as a traditional speciality guaranteed where it describes a specific product or foodstuff that:

(a) results from a mode of production, processing or composition corresponding to traditional practice for that product or foodstuff; or

(b) is produced from raw materials or ingredients that are those traditionally used.

2. For a name to be registered as a traditional speciality guaranteed, it shall:

(a) have been traditionally used to refer to the specific product; or

(b) identify the traditional character or specific character of the product.

3. If it is demonstrated in the opposition procedure under Article 51 that the name is also used in another Member State or in a third country, in order to distinguish comparable products or products that share an identical or similar name, the decision on registration taken in accordance with Article 52(3) may provide that the name of the traditional speciality guaranteed is to be accompanied by the claim ‘made following the tradition of’ immediately followed by the name of a country or a region thereof.

4. A name may not be registered if it refers only to claims of a general nature used for a set of products, or to claims provided for by particular Union legislation.

5. In order to ensure the smooth functioning of the scheme, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, concerning further details of the eligibility criteria laid down in this Article.

Article 19

Product specification

1. A traditional speciality guaranteed shall comply with a specification which shall comprise:

(a) the name proposed for registration, in the appropriate language versions;

(b) a description of the product including its main physical, chemical, microbiological or organoleptic characteristics, showing the product’s specific character;

(c) a description of the production method that the producers must follow, including, where appropriate, the nature and characteristics of the raw materials or ingredients used, and the method by which the product is prepared; and

(d) the key elements establishing the product’s traditional char­ acter.

2. In order to ensure that product specifications provide relevant and succinct information, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, laying down rules which limit the information contained in the specification referred to in paragraph 1 of this Article, where such a limitation is necessary to avoid excessively voluminous applications for registration.

The Commission may adopt implementing acts laying down rules on the form of the specification. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 20

Content of application for registration

1. An application for registration of a name as a traditional speciality guaranteed referred to in Article 49(2) or (5) shall comprise:

(a) the name and address of the applicant group;

(b) the product specification as provided for in Article 19.

2. An application dossier referred to in Article 49(4) shall comprise:

(a) the elements referred to in paragraph 1 of this Article; and

(b) a declaration by the Member State that it considers that the application lodged by the group and qualifying for the favourable decision meets the conditions of this Regulation and the provisions adopted pursuant thereto.

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/13

Article 21

Grounds for opposition

1. A reasoned statement of opposition as referred to in Article 51(2) shall be admissible only if it is received by the Commission before expiry of the time limit and if it:

(a) gives duly substantiated reasons why the proposed regis­ tration is incompatible with the terms of this Regulation; or

(b) shows that use of the name is lawful, renowned and econ­ omically significant for similar agricultural products or foodstuffs.

2. The criteria referred to in point (b) of paragraph 1 shall be assessed in relation to the territory of the Union.

Article 22

Register of traditional specialities guaranteed

1. The Commission shall adopt implementing acts, without applying the procedure referred to in Article 57(2), establishing and maintaining a publicly accessible updated register of tradi­ tional specialties guaranteed recognised under this scheme.

2. The Commission may adopt implementing acts laying down detailed rules on the form and content of the register. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 23

Names, symbol and indication

1. A name registered as a traditional speciality guaranteed may be used by any operator marketing a product that conforms to the corresponding specification.

2. A Union symbol shall be established in order to publicise the traditional specialities guaranteed.

3. In the case of the products originating in the Union that are marketed under a traditional speciality guaranteed that is registered in accordance with this Regulation, the symbol referred to in paragraph 2 shall, without prejudice to paragraph 4, appear on the labelling. In addition, the name of the product should appear in the same field of vision. The indication ‘traditional speciality guaranteed’ or the corresponding abbreviation ‘TSG’ may also appear on the labelling.

The symbol shall be optional on the labelling of traditional specialities guaranteed which are produced outside the Union.

4. In order to ensure that the appropriate information is communicated to the consumer, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, establishing the Union symbol.

The Commission may adopt implementing acts defining the technical characteristics of the Union symbol and indication, as well as the rules of their use on the products bearing the name of a traditional speciality guaranteed, including as to the appropriate linguistic versions to be used. Those implementing

acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 24

Restriction on use of registered names

1. Registered names shall be protected against any misuse, imitation or evocation, or against any other practice liable to mislead the consumer.

2. Member States shall ensure that sales descriptions used at national level do not give rise to confusion with names that are registered.

3. The Commission may adopt implementing acts laying down rules for the protection of traditional specialities guar­ anteed. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 25

Transitional provisions

1. Names registered in accordance with Article 13(2) of Regulation (EC) No 509/2006 shall be automatically entered in the register referred to in Article 22 of this Regulation. The corresponding specifications shall be deemed to be the specifications referred to in Article 19 of this Regulation. Any specific transitional provisions associated with such registrations shall continue to apply.

2. Names registered in accordance with the requirements laid down in Article 13(1) of Regulation (EC) No 509/2006, including those registered pursuant to applications referred to in the second subparagraph of Article 58(1) of this Regulation, may continue to be used under the conditions provided for in Regulation (EC) No 509/2006 until 4 January 2023 unless Member States use the procedure set out in Article 26 of this Regulation.

3. In order to protect the rights and legitimate interests of producers or stakeholders concerned, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, laying down additional transitional rules.

Article 26

Simplified procedure

1. At the request of a group, a Member State may submit, no later than 4 January 2016, to the Commission names of tradi­ tional specialities guaranteed that are registered in accordance with Article 13(1) of Regulation (EC) No 509/2006 and that comply with this Regulation.

Before submitting a name, the Member State shall initiate an opposition procedure as defined in Article 49(3) and (4).

If it is demonstrated in the course of this procedure that the name is also used in reference to comparable products or products that share an identical or similar name, the name may be complemented by a term identifying its traditional or specific character.

ENL 343/14 Official Journal of the European Union 14.12.2012

A group from a third country may submit such names to the Commission, either directly or through the authorities of the third country.

2. The Commission shall publish the names referred to in paragraph 1 together with the specifications for each such name in the Official Journal of the European Union within two months from reception.

3. Articles 51 and 52 shall apply.

4. Once the opposition procedure has finished, the Commission shall, where appropriate, adjust the entries in the register set out in Article 22. The corresponding specifications shall be deemed to be the specifications referred to in Article 19.

TITLE IV

OPTIONAL QUALITY TERMS

Article 27

Objective

A scheme for optional quality terms is established in order to facilitate the communication within the internal market of the value-adding characteristics or attributes of agricultural products by the producers thereof.

Article 28

National Rules

Member States may maintain national rules on optional quality terms which are not covered by this Regulation, provided that such rules comply with Union law.

Article 29

Optional quality terms

1. Optional quality terms shall satisfy the following criteria:

(a) the term relates to a characteristic of one or more categories of products, or to a farming or processing attribute which applies in specific areas;

(b) the use of the term adds value to the product as compared to products of a similar type; and

(c) the term has a European dimension.

2. Optional quality terms that describe technical product qualities with the purpose of putting into effect compulsory marketing standards and are not intended to inform consumers about those product qualities shall be excluded from this scheme.

3. Optional quality terms shall exclude optional reserved terms which support and complement specific marketing standards determined on a sectoral or product category basis.

4. In order to take into account the specific character of certain sectors as well as consumer expectations, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, laying down detailed rules relating to the criteria referred to in paragraph 1 of this Article.

5. The Commission may adopt implementing acts laying down all measures related to forms, procedures or other technical details, necessary for the application of this Title. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

6. When adopting delegated and implementing acts in accordance with paragraphs 4 and 5 of this Article, the Commission shall take account of any relevant international standards.

Article 30

Reservation and amendment

1. In order to take account of the expectations of consumers, developments in scientific and technical knowledge, the market situation, and developments in marketing standards and in international standards, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, reserving an additional optional quality term and laying down its conditions of use.

2. In duly justified cases and in order to take into account the appropriate use of the additional optional quality term, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, laying down amendments to the conditions of use referred to in paragraph 1 of this Article.

Article 31

Mountain product

1. The term ‘mountain product’ is established as an optional quality term.

This term shall only be used to describe products intended for human consumption listed in Annex I to the Treaty in respect of which:

(a) both the raw materials and the feedstuffs for farm animals come essentially from mountain areas;

(b) in the case of processed products, the processing also takes place in mountain areas.

2. For the purposes of this Article, mountain areas within the Union are those delimited pursuant to Article 18(1) of Regu­ lation (EC) No 1257/1999. For third-country products, mountain areas include areas officially designated as mountain areas by the third country or that meet criteria equivalent to those set out in Article 18(1) of Regulation (EC) No 1257/1999.

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/15

3. In duly justified cases and in order to take into account natural constraints affecting agricultural production in mountain areas, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, laying down derogations from the conditions of use referred to in paragraph 1 of this Article. In particular, the Commission shall be empowered to adopt a delegated act laying down the conditions under which raw materials or feedstuffs are permitted to come from outside the mountain areas, the conditions under which the processing of products is permitted to take place outside of the mountain areas in a geographical area to be defined, and the definition of that geographical area.

4. In order to take into account natural constraints affecting agricultural production in mountain areas, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, concerning the establishment of the methods of production, and other criteria relevant for the application of the optional quality term established in paragraph 1 of this Article.

Article 32

Product of island farming

No later than 4 January 2014 the Commission shall present a report to the European Parliament and to the Council on the case for a new term, ‘product of island farming’. The term may only be used to describe the products intended for human consumption that are listed in Annex I to the Treaty the raw materials of which come from islands. In addition, for the term to be applied to processed products, processing must also take place on islands in cases where this substantially affects the particular characteristics of the final product.

That report shall, if necessary, be accompanied by appropriate legislative proposals to reserve an optional quality term ‘product of island farming’.

Article 33

Restrictions on use

1. An optional quality term may only be used to describe products that comply with the corresponding conditions of use.

2. The Commission may adopt implementing acts laying down rules for the use of optional quality terms. Those imple­ menting acts shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 57(2).

Article 34

Monitoring

Member States shall undertake checks, based on a risk analysis, to ensure compliance with the requirements of this Title and, in the event of breach, shall apply appropriate administrative penalties.

TITLE V

COMMON PROVISIONS

CHAPTER I

Official controls of protected designations of origin, protected geographical indications and traditional specialities guar­

anteed

Article 35

Scope

The provisions of this Chapter shall apply in respect of the quality schemes set out in Title II and Title III.

Article 36

Designation of competent authority

1. In accordance with Regulation (EC) No 882/2004, Member States shall designate the competent authority or auth­ orities responsible for official controls carried out to verify compliance with the legal requirements related to the quality schemes established by this Regulation.

Procedures and requirements of Regulation (EC) No 882/2004 shall apply mutatis mutandis to the official controls carried out to verify compliance with the legal requirement related to the quality schemes for all products covered by Annex I to this Regulation.

2. The competent authorities referred to in paragraph 1 shall offer adequate guarantees of objectivity and impartiality, and shall have at their disposal the qualified staff and resources necessary to carry out their functions.

3. Official controls shall cover:

(a) verification that a product complies with the corresponding product specification; and

(b) monitoring of the use of registered names to describe product placed on the market, in conformity with Article 13 for names registered under Title II and in conformity with Article 24 for names registered under Title III.

Article 37

Verification of compliance with product specification

1. In respect of protected designations of origin, protected geographical indications and traditional specialities guaranteed that designate products originating within the Union, verifi­ cation of compliance with the product specification, before placing the product on the market, shall be carried out by:

(a) one or more of the competent authorities as referred to in Article 36 of this Regulation; and/or

(b) one or more of the control bodies within the meaning of point (5) of Article 2 of Regulation (EC) No 882/2004 operating as a product certification body.

ENL 343/16 Official Journal of the European Union 14.12.2012

The costs of such verification of compliance with the specifi­ cations may be borne by the operators that are subject to those controls. The Member States may also contribute to these costs.

2. In respect of designations of origin, geographical indi­ cations and traditional specialities guaranteed that designate products originating in a third country, the verification of compliance with the specifications before placing the product on the market shall be carried out by:

(a) one or more of the public authorities designated by the third country; and/or

(b) one or more of the product certification bodies.

3. Member States shall make public the name and address of the authorities and bodies referred to paragraph 1 of this Article, and update that information periodically.

The Commission shall make public the name and address of the authorities and bodies referred to in paragraph 2 of this Article and update that information periodically.

4. The Commission may adopt implementing acts, without applying the procedure referred to in Article 57(2), defining the means by which the name and address of product certification bodies referred to in paragraphs 1 and 2 of this Article shall be made public.

Article 38

Surveillance of the use of the name in the market place

Member States shall inform the Commission of the names and addresses of the competent authorities referred to in Article 36. The Commission shall make public the names and addresses of those authorities.

Member States shall carry out checks, based on a risk analysis, to ensure compliance with the requirements of this Regulation and, in the event of breaches, Member States shall take all necessary measures.

Article 39

Delegation by competent authorities to control bodies

1. Competent authorities may delegate, in accordance with Article 5 of Regulation (EC) No 882/2004, specific tasks related to official controls of the quality schemes to one or more control bodies.

2. Such control bodies shall be accredited in accordance with European Standard EN 45011 or ISO/IEC Guide 65 (General requirements for bodies operating product certification systems).

3. Accreditation referred to in paragraph 2 of this Article may only be performed by:

(a) a national accreditation body in the Union in accordance with the provisions of Regulation (EC) No 765/2008; or

(b) an accreditation body outside the Union that is a signatory of a multilateral recognition arrangement under the auspices of the International Accreditation Forum.

Article 40

Planning and reporting of control activities

1. Member States shall ensure that activities for the control of obligations under this Chapter are specifically included in a separate section within the multi-annual national control plans in accordance with Articles 41, 42 and 43 of Regulation (EC) No 882/2004.

2. The annual reports concerning the control of the obligations established by this Regulation shall include a separate section comprising the information laid down in Article 44 of Regulation (EC) No 882/2004.

CHAPTER II

Exceptions for certain prior uses

Article 41

Generic terms

1. Without prejudice to Article 13, this Regulation shall not affect the use of terms that are generic in the Union, even if the generic term is part of a name that is protected under a quality scheme.

2. To establish whether or not a term has become generic, account shall be taken of all relevant factors, in particular:

(a) the existing situation in areas of consumption;

(b) the relevant national or Union legal acts.

3. In order to fully protect the rights of interested parties, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, laying down additional rules for determining the generic status of terms referred to in paragraph 1 of this Article.

Article 42

Plant varieties and animal breeds

1. This Regulation shall not prevent the placing on the market of products the labelling of which includes a name or term protected or reserved under a quality scheme described in Title II, Title III, or Title IV that contains or comprises the name of a plant variety or animal breed, provided that the following conditions are met:

(a) the product in question comprises or is derived from the variety or breed indicated;

(b) consumers are not misled;

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/17

(c) the usage of the name of the variety or breed name constitutes fair competition;

(d) the usage does not exploit the reputation of the protected term; and

(e) in the case of the quality scheme described in Title II, production and marketing of the product had spread beyond its area of origin prior to the date of application for registration of the geographical indication.

2. In order to further clarify the extent of rights and freedoms of food business operators to use the name of a plant variety or of an animal breed referred to in paragraph 1 of this Article, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, concerning rules for determining the use of such names.

Article 43

Relation to intellectual property

The quality schemes described in Titles III and IV shall apply without prejudice to Union rules or to those of Member States governing intellectual property, and in particular to those concerning designations of origin and geographical indications and trade marks, and rights granted under those rules.

CHAPTER III

Quality scheme indications and symbols and role of producers

Article 44

Protection of indications and symbols

1. Indications, abbreviations and symbols referring to the quality schemes may only be used in connection with products produced in conformity with the rules of the quality scheme to which they apply. This applies in particular to the following indications, abbreviations and symbols:

(a) ‘protected designation of origin’, ‘protected geographical indication’, ‘geographical indication’, ‘PDO’, ‘PGI’, and the associated symbols, as provided for in Title II;

(b) ‘traditional speciality guaranteed’, ‘TSG’, and the associated symbol, as provided for in Title III;

(c) ‘mountain product’, as provided for in Title IV.

2. In accordance with Article 5 of Regulation (EC) No 1290/2005, the European Agricultural Fund for Rural Devel­ opment (EAFRD) may, on the initiative of the Commission or on its behalf, finance, on a centralised basis, administrative support concerning the development, preparatory work, moni­ toring, administrative and legal support, legal defence, regis­ tration fees, renewal fees, trade mark watching fees, litigation fees and any other related measure required to protect the use of the indications, abbreviations and symbols referring to the quality schemes from misuse, imitation, evocation or any other

practice liable to mislead the consumer, within the Union and in third countries.

3. The Commission shall adopt implementing acts laying down rules for the uniform protection of the indications, abbreviations and symbols referred to in paragraph 1 of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 45

Role of groups

1. Without prejudice to specific provisions on producer organisations and inter-branch organisations as laid down in Regulation (EC) No 1234/2007, a group is entitled to:

(a) contribute to ensuring that the quality, reputation and auth­ enticity of their products are guaranteed on the market by monitoring the use of the name in trade and, if necessary, by informing competent authorities as referred to in Article 36, or any other competent authority within the framework of Article 13(3);

(b) take action to ensure adequate legal protection of the protected designation of origin or protected geographical indication and of the intellectual property rights that are directly connected with them;

(c) develop information and promotion activities aiming at communicating the value-adding attributes of the product to consumers;

(d) develop activities related to ensuring compliance of a product with its specification;

(e) take action to improve the performance of the scheme, including developing economic expertise, carrying out economic analyses, disseminating economic information on the scheme and providing advice to producers;

(f) take measures to enhance the value of products and, where necessary, take steps to prevent or counter any measures which are, or risk being, detrimental to the image of those products.

2. Member States may encourage the formation and func­ tioning of groups on their territories by administrative means. Moreover, Member States shall communicate to the Commission the name and address of the groups referred to in point 2 of Article 3. The Commission shall make this information public.

Article 46

Right to use the schemes

1. Member States shall ensure that any operator complying with the rules of a quality scheme set out in Titles II and III is entitled to be covered by the verification of compliance estab­ lished pursuant to Article 37.

ENL 343/18 Official Journal of the European Union 14.12.2012

2. Operators who prepare and store a product marketed under the traditional speciality guaranteed, protected desig­ nation of origin or protected geographical indication schemes or who place such products on the market shall also be subject to the controls laid down in Chapter I of this Title.

3. Member States shall ensure that operators willing to adhere to the rules of a quality scheme set out in Titles III and IV are able to do so and do not face obstacles to partici­ pation that are discriminatory or otherwise not objectively founded.

Article 47

Fees

Without prejudice to Regulation (EC) No 882/2004 and in particular the provisions of Chapter VI of Title II thereof, Member States may charge a fee to cover their costs of managing the quality schemes, including those incurred in processing applications, statements of opposition, applications for amendments and requests for cancellations provided for in this Regulation.

CHAPTER IV

Application and registration processes for designations of origin, geographical indications, and traditional specialities

guaranteed

Article 48

Scope of application processes

The provisions of this Chapter shall apply in respect of the quality schemes set out in Title II and Title III.

Article 49

Application for registration of names

1. Applications for registration of names under the quality schemes referred to in Article 48 may only be submitted by groups who work with the products with the name to be regis­ tered. In the case of a ‘protected designations of origin’ or ‘protected geographical indications’ name that designates a trans-border geographical area or in the case of a ‘traditional specialities guaranteed’ name, several groups from different Member States or third countries may lodge a joint application for registration.

A single natural or legal person may be treated as a group where it is shown that both of the following conditions are fulfilled:

(a) the person concerned is the only producer willing to submit an application;

(b) with regard to protected designations of origin and protected geographical indications, the defined geographical area possesses characteristics which differ appreciably from those of neighbouring areas or the characteristics of the product are different from those produced in neighbouring areas.

2. Where the application under the scheme set out in Title II relates to a geographical area in a Member State, or where an application under the scheme set out in Title III is prepared by a group established in a Member State, the application shall be addressed to the authorities of that Member State.

The Member State shall scrutinise the application by appropriate means in order to check that it is justified and meets the conditions of the respective scheme.

3. As part of the scrutiny referred to in the second subparagraph of paragraph 2 of this Article, the Member State shall initiate a national opposition procedure that ensures adequate publication of the application and that provides for a reasonable period within which any natural or legal person having a legitimate interest and established or resident on its territory may lodge an opposition to the appli­ cation.

The Member State shall examine the admissibility of oppositions received under the scheme set out in Title II in the light of the criteria referred to in Article 10(1), or the admissibility of oppositions received under the scheme set out in Title III in the light of the criteria referred to in Article 21(1).

4. If, after assessment of any opposition received, the Member State considers that the requirements of this Regulation are met, it may take a favourable decision and lodge an appli­ cation dossier with the Commission. It shall in such case inform the Commission of admissible oppositions received from a natural or legal person that have legally marketed the products in question, using the names concerned continuously for at least five years preceding the date of the publication referred to in paragraph 3.

The Member State shall ensure that its favourable decision is made public and that any natural or legal person having a legitimate interest has an opportunity to appeal.

The Member State shall ensure that the version of the product specification on which its favourable decision is based, is published, and shall provide electronic access to the product specification.

With reference to protected designations of origin and protected geographical indications, the Member State shall also ensure adequate publication of the version of the product specification on which the Commission takes its decision pursuant to Article 50(2).

5. Where the application under the scheme set out in Title II relates to a geographical area in a third country, or where an application under the scheme set out in Title III is prepared by a group established in a third country, the application shall be lodged with the Commission, either directly or via the auth­ orities of the third country concerned.

6. The documents referred to in this Article which are sent to the Commission shall be in one of the official languages of the Union.

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/19

7. In order to facilitate the application process, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, defining the rules for carrying out the national objection procedure for joint applications concerning more than one national territory and comple­ menting the rules of the application process.

The Commission may adopt implementing acts laying down detailed rules on procedures, form and presentation of appli­ cations, including for applications concerning more than one national territory. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 50

Scrutiny by the Commission and publication for opposition

1. The Commission shall scrutinise by appropriate means any application that it receives pursuant to Article 49, in order to check that it is justified and that it meets the conditions of the respective scheme. This scrutiny should not exceed a period of six months. Where this period is exceeded, the Commission shall indicate in writing to the applicant the reasons for the delay.

The Commission shall, at least each month, make public the list of names for which registration applications have been submitted to it, as well as their date of submission.

2. Where, based on the scrutiny carried out pursuant to the first subparagraph of paragraph 1, the Commission considers that the conditions laid down in this Regulation are fulfilled, it shall publish in the Official Journal of the European Union:

(a) for applications under the scheme set out in Title II, the single document and the reference to the publication of the product specification;

(b) for applications under the scheme set out in Title III, the specification.

Article 51

Opposition procedure

1. Within three months from the date of publication in the Official Journal of the European Union, the authorities of a Member State or of a third country, or a natural or legal person having a legitimate interest and established in a third country may lodge a notice of opposition with the Commission.

Any natural or legal person having a legitimate interest, estab­ lished or resident in a Member State other than that from which the application was submitted, may lodge a notice of opposition with the Member State in which it is established within a time limit permitting an opposition to be lodged pursuant to the first subparagraph.

A notice of opposition shall contain a declaration that the application might infringe the conditions laid down in this Regulation. A notice of opposition that does not contain this declaration is void.

The Commission shall forward the notice of opposition to the authority or body that lodged the application without delay.

2. If a notice of opposition is lodged with the Commission and is followed within two months by a reasoned statement of opposition, the Commission shall check the admissibility of this reasoned statement of opposition.

3. Within two months after the receipt of an admissible reasoned statement of opposition, the Commission shall invite the authority or person that lodged the opposition and the authority or body that lodged the application to engage in appropriate consultations for a reasonable period that shall not exceed three months.

The authority or person that lodged the opposition and the authority or body that lodged the application shall start such appropriate consultations without undue delay. They shall provide each other with the relevant information to assess whether the application for registration complies with the conditions of this Regulation. If no agreement is reached, this information shall also be provided to the Commission.

At any time during these three months, the Commission may, at the request of the applicant extend the deadline for the consultations by a maximum of three months.

4. Where, following the appropriate consultations referred to in paragraph 3 of this Article, the details published in accordance with Article 50(2) have been substantially amended, the Commission shall repeat the scrutiny referred to in Article 50.

5. The notice of opposition, the reasoned statement of opposition and the related documents which are sent to the Commission in accordance with paragraphs 1 to 4 of this Article shall be in one of the official languages of the Union.

6. In order to establish clear procedures and deadlines for opposition, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, complementing the rules of the opposition procedure.

The Commission may adopt implementing acts laying down detailed rules on procedures, form and presentation of the oppositions. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 52

Decision on registration

1. Where, on the basis of the information available to the Commission from the scrutiny carried out pursuant to the first subparagraph of Article 50(1), the Commission considers that the conditions for registration are not fulfilled, it shall adopt implementing acts rejecting the application. Those imple­ menting acts shall be adopted in accordance with the exam­ ination procedure referred to in Article 57(2).

ENL 343/20 Official Journal of the European Union 14.12.2012

2. If the Commission receives no notice of opposition or no admissible reasoned statement of opposition under Article 51, it shall adopt implementing acts, without applying the procedure referred to in Article 57(2), registering the name.

3. If the Commission receives an admissible reasoned statement of opposition, it shall, following the appropriate consultations referred to in Article 51(3), and taking into account the results thereof, either:

(a) if an agreement has been reached, register the name by means of implementing acts adopted without applying the procedure referred to in Article 57(2), and, if necessary, amend the information published pursuant to Article 50(2) provided such amendments are not substantial; or

(b) if an agreement has not been reached, adopt implementing acts deciding on the registration. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

4. Acts of registration and decisions on rejection shall be published in the Official Journal of the European Union.

Article 53

Amendment to a product specification

1. A group having a legitimate interest may apply for approval of an amendment to a product specification.

Applications shall describe and give reasons for the amendments requested.

2. Where the amendment involves one or more amendments to the specification that are not minor, the amendment appli­ cation shall follow the procedure laid down in Articles 49 to 52.

However, if the proposed amendments are minor, the Commission shall approve or reject the application. In the event of the approval of amendments implying a modification of the elements referred to in Article 50(2), the Commission shall publish those elements in the Official Journal of the European Union.

For an amendment to be regarded as minor in the case of the quality scheme described in Title II, it shall not:

(a) relate to the essential characteristics of the product;

(b) alter the link referred to in point (f)(i) or (ii) of Article 7(1);

(c) include a change to the name, or to any part of the name of the product;

(d) affect the defined geographical area; or

(e) represent an increase in restrictions on trade in the product or its raw materials.

For an amendment to be regarded as minor in the case of the quality scheme described in Title III, it shall not:

(a) relate to the essential characteristics of the product;

(b) introduce essential changes to the production method; or

(c) include a change to the name, or to any part of the name of the product.

The scrutiny of the application shall focus on the proposed amendment.

3. In order to facilitate the administrative process of an amendment application, including where the amendment does not involve any change to the single document and where it concerns a temporary change in the specification resulting from the imposition of obligatory sanitary or phytosanitary measures by the public authorities, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56, comple­ menting the rules of the amendment application process.

The Commission may adopt implementing acts laying down detailed rules on procedures, form and presentation of an amendment application. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

Article 54

Cancellation

1. The Commission may, on its own initiative or at the request of any natural or legal person having a legitimate interest, adopt implementing acts to cancel the registration of a protected designation of origin or of a protected geographical indication or of a traditional speciality guaranteed in the following cases:

(a) where compliance with the conditions of the specification is not ensured;

(b) where no product is placed on the market under the tradi­ tional speciality guaranteed, the protected designation of origin or the protected geographical indication for at least seven years.

The Commission may, at the request of the producers of product marketed under the registered name, cancel the corresponding registration.

Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

2. In order to ensure legal certainty that all parties have the opportunity to defend their rights and legitimate interests, the Commission shall be empowered to adopt delegated acts, in accordance with Article 56 complementing the rules regarding the cancellation process.

The Commission may adopt implementing acts laying down detailed rules on procedures and form of the cancellation process, as well as on the presentation of the requests referred to in paragraph 1 of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 57(2).

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/21

TITLE VI

PROCEDURAL AND FINAL PROVISIONS

CHAPTER I

Local farming and direct sales

Article 55

Reporting on local farming and direct sales

No later than 4 January 2014 the Commission shall present a report to the European Parliament and to the Council on the case for a new local farming and direct sales labelling scheme to assist producers in marketing their produce locally. That report shall focus on the ability of the farmer to add value to his produce through the new label, and should take into account other criteria, such as the possibilities of reducing carbon emissions and waste through short production and distribution chains.

That report shall, if necessary, be accompanied by appropriate legislative proposals on the creation of a local farming and direct sales labelling scheme.

CHAPTER II

Procedural rules

Article 56

Exercise of the delegation

1. The power to adopt the delegated acts is conferred on the Commission subject to the conditions laid down in this Article.

2. The power to adopt delegated acts referred to in the second subparagraph of Article 2(1), Article 5(4), the first subparagraph of Article 7(2), the first subparagraph of Article 12(5), Article 16(2), Article 18(5), the first subparagraph of Article 19(2), the first subparagraph of Article 23(4), Article 25(3), Article 29(4), Article 30, Article 31(3) and (4), Article 41(3), Article 42(2), the first subparagraph of Article 49(7), the first subparagraph of Article 51(6), the first subparagraph of Article 53(3) and the first subparagraph of Article 54(2) shall be conferred on the Commission for a period of five years from 3 January 2013. The Commission shall draw up a report in respect of the delegation of power not later than nine months before the end of the five-year period. The delegation of power shall be tacitly extended for periods of an identical duration, unless the European Parliament or the Council opposes such extension not later than three months before the end of each period.

3. The delegation of power referred to in the second subparagraph of Article 2(1), Article 5(4), the first subparagraph of Article 7(2), the first subparagraph of Article 12(5), Article 16(2), Article 18(5), the first subparagraph of Article 19(2), the first subparagraph of Article 23(4), Article 25(3), Article 29(4), Article 30, Article 31(3) and (4), Article 41(3), Article 42(2), the first subparagraph of Article 49(7), the first subparagraph of Article 51(6), the first subparagraph of Article 53(3) and the first subparagraph of Article 54(2) may be revoked at any time by the European Parliament or by the Council. A decision to revoke shall put an end to the delegation of the power specified in that decision.

It shall take effect the day following the publication of the decision in the Official Journal of the European Union or at a later date specified therein. It shall not affect the validity of any delegated acts already in force.

4. As soon as it adopts a delegated act, the Commission shall notify it simultaneously to the European Parliament and to the Council.

5. A delegated act adopted pursuant to the second subparagraph of Article 2(1), Article 5(4), the first subparagraph of Article 7(2), the first subparagraph of Article 12(5), Article 16(2), Article 18(5), the first subparagraph of Article 19(2), the first subparagraph of Article 23(4), Article 25(3), Article 29(4), Article 30, Article 31(3) and (4), Article 41(3), Article 42(2), the first subparagraph of Article 49(7), the first subparagraph of Article 51(6), the first subparagraph of Article 53(3) and the first subparagraph of Article 54(2) shall enter into force only if no objection has been expressed either by the European Parliament or the Council within a period of two months of notification of that act to the European Parliament and the Council or if, before the expiry of that period, the European Parliament and the Council have both informed the Commission that they will not object. That period shall be extended by two months at the initiative of the European Parliament or of the Council.

Article 57

Committee procedure

1. The Commission shall be assisted by the Agricultural Product Quality Policy Committee. That committee shall be a committee within the meaning of Regulation (EU) No 182/2011.

2. Where reference is made to this paragraph, Article 5 of Regulation (EU) No 182/2011 shall apply.

Where the committee delivers no opinion, the Commission shall not adopt the draft implementing act and the third subparagraph of Article 5(4) of Regulation (EU) No 182/2011 shall apply.

CHAPTER III

Repeal and final provisions

Article 58

Repeal

1. Regulations (EC) No 509/2006 and (EC) No 510/2006 are hereby repealed.

However, Article 13 of Regulation (EC) No 509/2006 shall continue to apply in respect of applications concerning products falling outside the scope of Title III of this Regulation, received by the Commission prior to the date of entry into force of this Regulation.

2. References to the repealed Regulations shall be construed as references to this Regulation and be read in accordance with the correlation table in Annex II to this Regulation.

ENL 343/22 Official Journal of the European Union 14.12.2012

Article 59

Entry into force

This Regulation shall enter into force on the twentieth day following that of its publication in the Official Journal of the European Union.

However, Article 12(3) and Article 23(3) shall apply from 4 January 2016, without prejudice to products already placed on the market before that date.

This Regulation shall be binding in its entirety and directly applicable in all Member States.

Done at Strasbourg, 21 November 2012.

For the European Parliament The President M. SCHULZ

For the Council The President

A. D. MAVROYIANNIS

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/23

ANNEX I

AGRICULTURAL PRODUCTS AND FOODSTUFFS REFERRED TO IN ARTICLE 2(1)

I. Designations of Origin and Geographical indications

— beer,

— chocolate and derived products,

— bread, pastry, cakes, confectionery, biscuits and other baker’s wares,

— beverages made from plant extracts,

— pasta,

— salt,

— natural gums and resins,

— mustard paste,

— hay,

— essential oils,

— cork,

— cochineal,

— flowers and ornamental plants,

— cotton,

— wool,

— wicker,

— scutched flax,

— leather,

— fur,

— feather.

II. Traditional specialities guaranteed

— prepared meals,

— beer,

— chocolate and derived products,

— bread, pastry, cakes, confectionery, biscuits and other baker’s wares,

— beverages made from plant extracts,

— pasta,

— salt.

ENL 343/24 Official Journal of the European Union 14.12.2012

ANNEX II

CORRELATION TABLE REFERRED TO IN ARTICLE 58(2)

Regulation (EC) No 509/2006 This Regulation

Article 1(1) Article 2(1)

Article 1(2) Article 2(3)

Article 1(3) Article 2(4)

Article 2(1), point (a) Article 3, point (5)

Article 2(1), point (b) Article 3, point (3)

Article 2(1), point (c) —

Article 2(1), point (d) Article 3, point (2)

Article 2(2), first to third subparagraph —

Article 2(2), fourth subparagraph —

Article 3 Article 22(1)

Article 4(1), first subparagraph Article 18(1)

Article 4(2) Article 18(2)

Article 4(3), first subparagraph —

Article 4(3), second subparagraph Article 18(4)

Article 5(1) Article 43

Article 5(2) Article 42(1)

Article 6(1) Article 19(1)

Article 6(1), point (a) Article 19(1), point (a)

Article 6(1), point (b) Article 19(1), point (b)

Article 6(1), point (c) Article 19(1), point (c)

Article 6(1), point (d) —

Article 6(1), point (e) Article 19(1), point (d)

Article 6(1), point (f) —

Article 7(1) and (2) Article 49(1)

Article 7(3), points (a) and (b) Article 20(1), points (a) and (b)

Article 7(3), point (c) —

Article 7(3), point (d) —

Article 7(4) Article 49(2)

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/25

Regulation (EC) No 509/2006 This Regulation

Article 7(5) Article 49(3)

Article 7(6), points (a), (b) and (c) Article 49(4)

Article 7(6), point (d) Article 20(2)

Article 7(7) Article 49(5)

Article 7(8) Article 49(6)

Article 8(1) Article 50(1)

Article 8(2), first subparagraph Article 50(2), point (b)

Article 8(2), second subparagraph Article 52(1)

Article 9(1) and (2) Article 51(1)

Article 9(3) Article 21(1) and (2)

Article 9(4) Article 52(2)

Article 9(5) Article 52(3) and (4)

Article 9(6) Article 51(5)

Article 10 Article 54

Article 11 Article 53

Article 12 Article 23

Article 13(1) —

Article 13(2) —

Article 13(3) —

Article 14(1) Article 36(1)

Article 14(2) Article 46(1)

Article 14(3) Article 37(3), second subparagraph

Article 15(1) Article 37(1)

Article 15(2) Article 37(2)

Article 15(3) Article 39(2)

Article 15(4) Article 36(2)

Article 16 —

Article 17(1) and (2) Article 24(1)

Article 17(3) Article 24(2)

ENL 343/26 Official Journal of the European Union 14.12.2012

Regulation (EC) No 509/2006 This Regulation

Article 18 Article 57

Article 19(1), point (a) —

Article 19(1), point (b) Article 49(7), second subparagraph

Article 19(1), point (c) Article 49(7), first subparagraph

Article 19(1), point (d) Article 22(2)

Article 19(1), point (e) Article 19(1), point (f)

Article 51(6) Article 54(1)

Article 19(1), point (g) Article 23(4)

Article 19(1), point (h) —

Article 19(1), point (i) —

Article 19(2) Article 25(1)

Article 19(3), point (a) —

Article 19(3), point (b) Article 25(2)

Article 20 Article 47

Article 21 Article 58

Article 22 Article 59

Annex I Annex I (Part II)

Regulation (EC) No 510/2006 This Regulation

Article 1(1) Article 2(1) and (2)

Article 1(2) Article 2(3)

Article 1(3) Article 2(4)

Article 2 Article 5

Article 3(1), first subparagraph Article 6(1)

Article 3(1), second and third subparagraph Article 41(1), (2) and (3)

Article 3(2), (3) and (4) Article 6(2), (3) and (4)

Article 4 Article 7

Article 5(1) Article 3, point (2), and Article 49(1)

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/27

Regulation (EC) No 510/2006 This Regulation

Article 5(2) Article 49(1)

Article 5(3) Article 8(1)

Article 5(4) Article 49(2)

Article 5(5) Article 49(3)

Article 5(6) Article 9

Article 5(7) Article 8(2)

Article 5(8) —

Article 5(9), first subparagraph —

Article 5(9), second subparagraph Article 49(5)

Article 5(10) Article 49(6)

Article 5(11) —

Article 6(1), first subparagraph Article 50(1)

Article 6(2), first subparagraph Article 50(2), point (a)

Article 6(2), second subparagraph Article 52(1)

Article 7(1) Article 51(1), first subparagraph

Article 7(2) Article 51(1), second subparagraph

Article 7(3) Article 10

Article 7(4) Article 52(2) and (4)

Article 7(5) Article 51(3) and Article 52(3) and (4)

Article 7(6) Article 11

Article 7(7) Article 51(5)

Article 8 Article 12

Article 9 Article 53

Article 10(1) Article 36(1)

Article 10(2) Article 46(1)

Article 10(3) Article 37(3), second subparagraph

Article 11(1) Article 37(1)

Article 11(2) Article 37(2)

ENL 343/28 Official Journal of the European Union 14.12.2012

Regulation (EC) No 510/2006 This Regulation

Article 11(3) Article 39(2)

Article 11(4) Article 36(2)

Article 12 Article 54

Article 13(1) Article 13(1)

Article 13(2) Article 13(2)

Article 13(3) Article 15(1)

Article 13(4) Article 15(2)

Article 14 Article 14

Article 15 Article 57

Article 16, point (a) Article 5(4), second subparagraph

Article 16, point (b) —

Article 16, point (c) —

Article 16, point (d) Article 49(7)

Article 16, point (e) —

Article 16, point (f) Article 51(6)

Article 16, point (g) Article 12(7)

Article 16, point (h) —

Article 16, point (i) Article 11(3)

Article 16, point (j) —

Article 16, point (k) Article 54(2)

Article 17 Article 16

Article 18 Article 47

Article 19 Article 58

Article 20 Article 59

Annex I and Annex II Annex I (Part I)

EN14.12.2012 Official Journal of the European Union L 343/29

 Reglamento (UE) no 1151/2012 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 21 de noviembre de 2012, sobre los regímenes de calidad de los productos agrícolas y alimenticios

I

(Actos legislativos)

REGLAMENTOS

REGLAMENTO (UE) No 1151/2012 DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO

de 21 de noviembre de 2012

sobre los regímenes de calidad de los productos agrícolas y alimenticios

EL PARLAMENTO EUROPEO Y EL CONSEJO DE LA UNIÓN EUROPEA,

Visto el Tratado de Funcionamiento de la Unión Europea y, en particular, su artículo 43, apartado 2, y su artículo 118, párrafo primero,

Vista la propuesta de la Comisión Europea,

Previa transmisión del proyecto de acto legislativo a los Parla­ mentos nacionales,

Visto el dictamen del Comité Económico y Social Europeo (1),

Visto el dictamen del Comité de las Regiones (2),

De conformidad con el procedimiento legislativo ordinario (3),

Considerando lo siguiente:

(1) La calidad y diversidad de la producción agrícola, pes­ quera y acuícola de la Unión constituye uno de sus im­ portantes puntos fuertes, lo que ofrece una ventaja com­ petitiva para sus productores y contribuye de manera importante al patrimonio cultural y gastronómico vivo de la Unión. Ello se debe a las habilidades, conocimientos y determinación de los agricultores y productores de la Unión, quienes han mantenido vivas las tradiciones a la vez que han tenido en cuenta la evolución de los nuevos métodos y materiales de producción.

(2) Los ciudadanos y consumidores de la Unión demandan cada vez más productos de calidad y productos tradicio­ nales. El mantenimiento de la diversidad que ofrece la

producción agrícola de la Unión es algo que les interesa y les preocupa. Esto genera una demanda de productos agrícolas y alimenticios con características específicas que puedan identificarse, en especial aquellas vinculadas a su origen geográfico.

(3) Los productores solo pueden seguir produciendo una variada gama de productos de calidad si son recompen­ sados equitativamente por su esfuerzo. Para ello, necesi­ tan comunicar a compradores y consumidores las carac­ terísticas de su producción en el marco de una compe­ tencia leal. Necesitan, asimismo, poder identificar correc­ tamente sus productos en el mercado.

(4) La economía rural puede beneficiarse de la aplicación de regímenes de calidad para los productores que recompen­ sen sus esfuerzos para producir una diversidad de pro­ ductos de calidad. Tal es particularmente el caso de las zonas menos favorecidas, de las zonas de montaña y de las regiones más remotas, cuyo sector agrario representa una parte significativa de su economía y cuyos costes de producción son elevados. En este sentido, los regímenes de calidad pueden contribuir y servir de complemento tanto a la política de desarrollo rural, como a las políticas de apoyo al mercado y de sostenimiento de la renta que se aplican en el marco de la política agrícola común (PAC). Pueden, en particular, contribuir a las zonas en que el sector agrario reviste la mayor importancia eco­ nómica, en especial a las zonas desfavorecidas.

(5) Entre las prioridades de la estrategia Europa 2020 que establece la Comunicación de la Comisión titulada «Eu­ ropa 2020 — Una estrategia para un crecimiento inteli­ gente, sostenible e integrador», figuran la consecución de una economía competitiva basada en el conocimiento y la innovación y el fomento de una economía de alto empleo que ofrezca cohesión social y territorial. La polí­ tica de calidad de los productos agrícolas debe por tanto proporcionar a los productores los instrumentos adecua­ dos no solo para identificar y promover mejor aquellos de sus productos que presenten características específicas, sino también para proteger a dichos productores de las prácticas desleales.

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/1

(1) DO C 218 de 23.7.2011, p. 114. (2) DO C 192 de 1.7.2011, p. 28. (3) Posición del Parlamento Europeo de 13 de septiembre de 2012 (no

publicada aún en el Diario Oficial) y Decisión del Consejo de 13 de noviembre de 2012.

(6) El conjunto de medidas complementarias que aquí se contempla debe respetar los principios de subsidiariedad y proporcionalidad.

(7) Las medidas de política de calidad de los productos agrí­ colas están establecidas en el Reglamento (CEE) no 1601/91 del Consejo, de 10 de junio de 1991, por el que se establecen las reglas generales relativas a la defi­ nición, designación y presentación de vinos aromatiza­ dos, de bebidas aromatizadas a base de vino y de cócteles aromatizados de productos vitivinícolas (1); la Directiva 2001/110/CE del Consejo, de 20 de diciembre de 2001, relativa a la miel (2), y en particular su artículo 2; el Reglamento (CE) no 247/2006 del Consejo, de 30 de enero de 2006, por el que se establecen medidas especí­ ficas en el sector agrícola en favor de las regiones ultra­ periféricas de la Unión (3), y en particular su artículo 14; el Reglamento (CE) no 509/2006 del Consejo, de 20 de marzo de 2006, sobre las especialidades tradicionales garantizadas de los productos agrícolas y alimenticios (4); el Reglamento (CE) no 510/2006 del Consejo, de 20 de marzo de 2006, sobre la protección de las indicaciones geográficas y de las denominaciones de origen de los productos agrícolas y alimenticios (5); el Reglamento (CE) no 1234/2007 del Consejo, de 22 de octubre de 2007, por el que se crea una organización común de mercados agrícolas y se establecen disposiciones especí­ ficas para determinados productos agrícolas (Reglamento único para las OCM) (6), y en particular su parte II, título II, capítulo I, sección I y sección I bis, subsección I; el Reglamento (CE) no 834/2007 del Consejo, de 28 de junio de 2007, sobre producción y etiquetado de los productos ecológicos (7), y el Reglamento (CE) no 110/2008 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 15 de enero de 2008, relativo a la definición, designa­ ción, presentación, etiquetado y protección de la indica­ ción geográfica de bebidas espirituosas (8).

(8) El etiquetado de los productos agrícolas y alimenticios debe regirse por las normas generales que establece la Directiva 2000/13/CE del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 20 de marzo de 2000, relativa a la aproximación de las legislaciones de los Estados miembros en materia de etiquetado, presentación y publicidad de los productos alimenticios (9), y en particular por las disposiciones diri­ gidas a evitar un etiquetado susceptible de engañar o inducir a error a los consumidores.

(9) La Comunicación de la Comisión al Parlamento Europeo, al Consejo, al Comité Económico y Social Europeo y al Comité de las Regiones sobre la política de calidad de los productos agrícolas determinó que la consecución de una mayor coherencia y congruencia global de la política de calidad de los productos agrícolas constituye una prioridad.

(10) El régimen de las indicaciones geográficas de los produc­ tos agrícolas y alimenticios y el de las especialidades tradicionales garantizadas presentan ciertos objetivos y disposiciones comunes.

(11) La Unión lleva algún tiempo tras un planteamiento que permita simplificar el marco normativo de la PAC. Este planteamiento debe trasladarse también a los reglamentos que regulan la política de calidad de los productos agrí­ colas, sin cuestionar por ello las características específicas de esos productos.

(12) Algunos de los reglamentos que forman parte de la po­ lítica de calidad de los productos agrícolas se han revi­ sado recientemente, pero no se ha llegado todavía a la plena aplicación de sus disposiciones. Por tal motivo, no procede su inclusión en el presente Reglamento. Sin em­ bargo, es posible incorporarlos posteriormente, una vez que la normativa se haya aplicado plenamente.

(13) En vista de las consideraciones que preceden, es necesario agrupar las disposiciones siguientes en un solo marco jurídico que abarque las disposiciones nuevas o actuali­ zadas de los Reglamentos (CE) no 509/2006 y (CE) no 510/2006 y las disposiciones de los Reglamentos (CE) no 509/2006 y (CE) no 510/2006 que se mantengan.

(14) Es preciso, pues, por claridad y transparencia, que los Reglamentos (CE) no 509/2006 y (CE) no 510/2006 queden derogados y sustituidos por el presente Reglamento.

(15) El ámbito de aplicación del presente Reglamento debe limitarse a los productos agrícolas destinados al consumo humano que figuran en el anexo I del Tratado, así como a una lista de productos que no se recogen en ese anexo pero que están íntimamente unidos a la producción agrí­ cola o a la economía rural.

(16) Las disposiciones del presente Reglamento deben apli­ carse sin perjuicio de la normativa actual de la Unión en materia de vinos, vinos aromatizados, bebidas espiri­ tuosas, productos de la agricultura ecológica y productos de las regiones ultraperiféricas.

(17) El ámbito de las denominaciones de origen y de las indicaciones geográficas ha de restringirse a aquellos pro­ ductos agrícolas o alimenticios cuyas características se vinculen intrínsecamente con su origen geográfico. El hecho de que en el régimen vigente solo se incluyan algunos tipos de chocolate como productos de confitería constituye una anomalía que tiene que corregirse.

(18) Los objetivos específicos que se persiguen con la protec­ ción de las denominaciones de origen y de las indicacio­ nes geográficas son asegurar a los agricultores y produc­ tores unos ingresos equitativos por las cualidades y las características de un producto determinado o de su mé­ todo de producción, y ofrecer información clara sobre los productos con características específicas vinculadas a un origen geográfico, para que los consumidores hagan sus elecciones de compra con mayor conocimiento de causa.

ESL 343/2 Diario Oficial de la Unión Europea 14.12.2012

(1) DO L 149 de 14.6.1991, p. 1. (2) DO L 10 de 12.1.2002, p. 47. (3) DO L 42 de 14.2.2006, p. 1. (4) DO L 93 de 31.3.2006, p. 1. (5) DO L 93 de 31.3.2006, p. 12. (6) DO L 299 de 16.11.2007, p. 1. (7) DO L 189 de 20.7.2007, p. 1. (8) DO L 39 de 13.2.2008, p. 16. (9) DO L 109 de 6.5.2000, p. 29.

(19) Una prioridad que puede alcanzarse con más efectividad a escala de la Unión es la de garantizar que en todo su territorio se respeten de modo uniforme los derechos de propiedad intelectual sobre los nombres que se protejan en ella.

(20) La existencia a escala de la Unión de un marco que proteja las denominaciones de origen e indicaciones geo­ gráficas disponiendo su inscripción en un registro facilita el desarrollo de tales instrumentos, dado que el enfoque más uniforme que resulta de ese marco asegura una competencia leal entre los productores de los productos que lleven esas menciones y refuerza la credibilidad de estos a los ojos del consumidor. Es necesario prever medidas dirigidas a impulsar las denominaciones de ori­ gen y las indicaciones geográficas a escala de la Unión y promover la creación de mecanismos para su protección en terceros países en el marco de la Organización Mun­ dial del Comercio (OMC) o de acuerdos multilaterales y bilaterales, contribuyendo así al reconocimiento, como factor de valor añadido, de la calidad de los productos y de su modelo de producción.

(21) A la luz de la experiencia adquirida con la aplicación del Reglamento (CEE) no 2081/92 del Consejo, de 14 de julio de 1992, relativo a la protección de las indicaciones geográficas y de las denominaciones de origen de los productos agrícolas y alimenticios (1), así como del Re­ glamento (CE) no 510/2006, es necesario abordar ciertas cuestiones para aclarar y simplificar algunas normas y racionalizar los procedimientos de este régimen.

(22) A la vista de la práctica actual, los dos distintos instru­ mentos para identificar el vínculo existente entre un pro­ ducto y su origen geográfico, a saber, las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas prote­ gidas, deben definirse mejor y mantenerse. Sin alterar el concepto propio de estos instrumentos, es preciso intro­ ducir en su definición algunas modificaciones a fin de recoger mejor la definición que da a las indicaciones geográficas el Acuerdo sobre los Aspectos de los Dere­ chos de Propiedad Intelectual relacionados con el Comer­ cio (ADPIC), así como de simplificarlos y mejorar su compresión por los operadores.

(23) Todo producto agrícola o alimenticio que ostente una descripción geográfica de este tipo debe cumplir determi­ nadas condiciones establecidas en un pliego de condicio­ nes, como por ejemplo requisitos específicos dirigidos a proteger los recursos naturales o el paisaje de la zona de producción o a mejorar el bienestar de los animales de granja.

(24) Para poder ser protegidas en el territorio de los Estados miembros, las denominaciones de origen y las indicacio­ nes geográficas solo tienen que registrarse a escala de la Unión. Con efectos a partir de la fecha de solicitud de tal registro a escala de la Unión, los Estados miembros de­ ben poder conceder a nivel nacional una protección tran­ sitoria que no afecte al comercio interior de la Unión ni al comercio internacional. Las denominaciones de origen

e indicaciones geográficas de terceros países que cumplan los criterios correspondientes y que se encuentren prote­ gidas en su país de origen también deben tener acceso a la protección que otorga el presente Reglamento basada en el registro.

(25) El procedimiento de registro a escala de la Unión debe permitir que cualquier persona física o jurídica de un Estado miembro distinto de aquel en el que se haya presentado la solicitud, o de un tercer país, que tenga un legítimo interés, ejerza sus derechos mediante la no­ tificación de su oposición.

(26) La inscripción en el registro de las denominaciones de origen protegidas y de las indicaciones geográficas prote­ gidas debe también ofrecer información a los consumi­ dores y a quienes participen en el comercio.

(27) La Unión negocia con sus socios comerciales acuerdos internacionales, entre los que se cuentan los relativos a la protección de denominaciones de origen e indicaciones geográficas. Para facilitar el suministro al público de in­ formación sobre los nombres así protegidos y, en espe­ cial, para garantizar la protección de estos y el control de su uso, los nombres pueden inscribirse en el registro de denominaciones de origen protegidas y de indicaciones geográficas protegidas. A menos que en esos acuerdos internacionales se identifiquen específicamente como de­ nominaciones de origen, los nombres deben inscribirse en el registro como indicaciones geográficas protegidas.

(28) En vista del carácter particular de las denominaciones de origen protegidas y de las indicaciones geográficas prote­ gidas, deben adoptarse a su respecto disposiciones espe­ ciales en materia de etiquetado que obliguen a los pro­ ductores a hacer figurar en los envases el símbolo de la Unión o la mención que sea pertinente en cada caso. Tratándose de nombres de la Unión, el uso de esos sím­ bolos o menciones debe hacerse obligatorio con un doble objetivo: por una parte, lograr que los consumidores puedan conocer mejor esta categoría de productos y las garantías asociadas a ellos y, por otra, facilitar la identi­ ficación de estos productos en el mercado, y de este modo facilitar los controles. En el caso de las denomina­ ciones de origen y de las indicaciones geográficas origi­ narias de un tercer país, el uso de tales símbolos o men­ ciones debe tener carácter voluntario para responder así a los requisitos decididos por la OMC.

(29) Con objeto de garantizar un uso leal de los nombres incluidos en el registro y de evitar prácticas que puedan inducir a error a los consumidores, debe concederse una protección a tales nombres. Es preciso, además, velar por que se clarifiquen los medios para garantizar la protec­ ción de las denominaciones de origen y de las indicacio­ nes geográficas, particularmente en lo que concierne al papel de las agrupaciones de productores y de las auto­ ridades competentes de los Estados miembros.

(30) Es preciso prever excepciones específicas que permitan utilizar, con carácter transitorio, un nombre registrado junto con otros nombres. Estas excepciones se deben simplificar y aclarar. En determinados casos, para superar

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/3

(1) DO L 208 de 24.7.1992, p. 1.

dificultades temporales y con el objetivo a largo plazo de asegurar que todos los productores cumplan los pliegos de condiciones, deben poderse conceder tales excepciones durante plazos de hasta diez años.

(31) Es preciso aclarar el alcance de la protección otorgada por el presente Reglamento, en especial en lo que atañe a las limitaciones al registro de nuevas marcas establecidas en la Directiva 2008/95/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 22 de octubre de 2008, relativa a la apro­ ximación de las legislaciones de los Estados miembros en materia de marcas (1), que entren en conflicto con el registro de denominaciones de origen protegidas o de indicaciones geográficas protegidas, como sucede ya en el caso del registro de nuevas marcas en la Unión. Tal aclaración es necesaria también con relación a los titula­ res de derechos de propiedad intelectual anteriores, en particular los relativos a marcas y nombres homónimos que estén registrados como denominaciones de origen protegidas o como indicaciones geográficas protegidas.

(32) Para garantizar un alto nivel de protección y adaptarlo al que se aplica al sector del vino, la protección de las denominaciones de origen y de las indicaciones geográ­ ficas debe ampliarse a los casos de uso indebido, imita­ ción o evocación de nombres registrados en bienes y en servicios. Si se emplean como ingredientes denominacio­ nes de origen o indicaciones geográficas protegidas, debe tenerse en cuenta la Comunicación de la Comisión titu­ lada «Directrices sobre el etiquetado de los productos alimenticios que utilizan como ingredientes denomina­ ciones de origen protegidas (DOP) e indicaciones geográ­ ficas protegidas (IGP)».

(33) Los nombres que ya estén registrados en virtud del Re­ glamento (CE) no 510/2006 a fecha de 3 de enero de 2013 deben seguir estando protegidos por el presente Reglamento y han de ser incluidos automáticamente en el registro.

(34) El objetivo concreto del régimen de las especialidades tradicionales garantizadas es ayudar a los productores de productos tradicionales a comunicar a los consumido­ res las cualidades que añadan valor a su producto. Sin embargo, habida cuenta del reducido número de nom­ bres registrados, puede decirse que el régimen actual de las especialidades tradicionales garantizadas no ha lo­ grado desarrollar todo su potencial. Es preciso, pues, que las disposiciones actuales se mejoren, aclaren y afi­ nen con el fin de que el régimen resulte más comprensi­ ble, operativo y atractivo para los posibles solicitantes.

(35) El régimen vigente permite registrar un nombre a efectos de identificación, sin establecer reserva de este en la Unión. Dado que esta posibilidad no ha sido bien com­ prendida por las partes implicadas y habida cuenta de que, en aplicación del principio de subsidiariedad, la fun­ ción de determinar qué productos son tradicionales puede desempeñarse mejor a nivel nacional o regional, esta posibilidad debe eliminarse. La experiencia aconseja

que el régimen se limite únicamente a la reserva de nom­ bres en el conjunto de la Unión.

(36) Con el fin de garantizar que solo puedan acogerse al régimen los nombres de productos tradicionales genui­ nos, deben adaptarse los criterios y condiciones para su registro, particularmente los relativos a la definición de «tradicional», que debe abarcar los productos que se ha­ yan producido durante un período de tiempo significati­ vo.

(37) Para asegurar que las especialidades tradicionales garanti­ zadas cumplan su pliego de condiciones y sean coheren­ tes, los productores organizados en agrupaciones deben definir ellos mismos el producto en un pliego de condi­ ciones. Además, la posibilidad de registrar un nombre como especialidad tradicional garantizada debe quedar abierta a los productores de terceros países.

(38) Para quedar reservadas, las especialidades tradicionales garantizadas han de registrarse a escala de la Unión. La inscripción en el registro debe, además, ofrecer informa­ ción a los consumidores y a las personas que ejerzan actividades comerciales.

(39) Con el fin de evitar que se originen condiciones de com­ petencia desleales, todos los productores, incluidos los productores de terceros países, deben poder utilizar un nombre registrado de una especialidad tradicional garan­ tizada, siempre que el producto de que se trate cumpla los requisitos del pliego de condiciones que le sea aplica­ ble y que el productor se someta a un sistema de con­ troles. En el caso de las especialidades tradicionales ga­ rantizadas producidas en la Unión, el símbolo de la Unión debe incluirse en el etiquetado y debe poder aso­ ciarse a la mención «especialidad tradicional garantizada».

(40) Para que los nombres registrados queden protegidos de usos indebidos o de prácticas que puedan inducir a error a los consumidores, su utilización debe reservarse.

(41) En el caso de los nombres que ya están registrados en virtud del Reglamento (CE) no 509/2006 y que no vayan a quedar de otro modo cubiertos por el presente Regla­ mento a fecha de 3 de enero de 2013, las condiciones de uso establecidas en el Reglamento (CE) no 509/2006 seguirán aplicándose durante un período transitorio.

(42) Debe introducirse un procedimiento para registrar los nombres registrados sin reserva de nombre con arreglo al Reglamento (CE) no 509/2006, a fin de que dichos nombres puedan registrarse con reserva de nombre.

(43) Por otra parte, es conveniente prever medidas transitorias aplicables a las solicitudes de registro recibidas por la Comisión antes del 3 de enero de 2013.

(44) Debe introducirse un segundo nivel de sistemas de cali­ dad, basado en términos de calidad que aporten valor añadido, puedan darse a conocer dentro del mercado interior y se apliquen de forma voluntaria. Esos términos

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(1) DO L 299 de 8.11.2008, p. 25.

de calidad facultativos se deben referir a características horizontales específicas, en relación con una o más cate­ gorías de productos, métodos de producción o atributos de transformación que se apliquen en zonas específicas. El término de calidad facultativo «producto de montaña» ha cumplido hasta ahora las condiciones y aportará un valor añadido al producto en el mercado. A fin de faci­ litar la aplicación de la Directiva 2000/13/CE, la Comi­ sión puede adoptar directrices, en los casos en que el etiquetado de los alimentos pueda inducir a confusión al consumidor por lo que se refiere a los términos de calidad facultativos, en los que se incluyen en particular los «productos de montaña».

(45) A fin de proporcionar a los productores de montaña un instrumento efectivo para mejorar la comercialización de sus productos y reducir el riesgo real de confusión de los consumidores en cuanto a la procedencia «de montaña» de productos comercializados, es preciso establecer una disposición relativa a la definición a escala de la Unión de un término de calidad facultativo para los productos de montaña. La definición de zonas de montaña debe ba­ sarse en los criterios generales de clasificación utilizados para identificar una zona de montaña que figuran en el Reglamento (CE) no 1257/1999, de 17 de mayo de 1999, sobre la ayuda al desarrollo rural a cargo del Fondo Europeo de Orientación y de Garantía Agrícola (FEOGA) (1).

(46) El valor añadido de las indicaciones geográficas y de las especialidades tradicionales garantizadas se basa en la confianza del consumidor. Este valor añadido solamente resulta verosímil si va acompañado de un sistema eficaz de verificación y control. Estos regímenes de calidad de­ ben someterse a un sistema de controles oficiales que responda a los principios que establece el Reglamento (CE) no 882/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 29 de abril de 2004, sobre los controles oficiales efectuados para garantizar la verificación del cumpli­ miento de la legislación en materia de piensos y alimen­ tos y la normativa sobre salud animal y bienestar de los animales (2), y deben incluir un sistema de inspecciones en todas las fases de la producción, la transformación y la distribución. Para contribuir a que los Estados miem­ bros apliquen mejor las disposiciones del Reglamento (CE) no 882/2004 en el control de las indicaciones geo­ gráficas y de las especialidades tradicionales garantizadas, el presente Reglamento debe remitirse a sus artículos más importantes.

(47) Con el fin de garantizar a los consumidores las caracte­ rísticas específicas de las indicaciones geográficas y de las especialidades tradicionales garantizadas, los operadores deben someterse a un sistema que verifique el cumpli­ miento de lo dispuesto en el pliego de condiciones de sus productos.

(48) Con el fin de garantizar su imparcialidad y su efectividad, las autoridades competentes tienen que cumplir una serie de criterios operativos. Debe preverse, además, la posibi­ lidad de que deleguen a algún organismo de control ciertas competencias relacionadas con la realización de tareas de inspección concretas.

(49) Deben aplicarse las normas europeas (normas EN) desa­ rrolladas por el Comité Europeo de Normalización (CEN) y las normas internacionales elaboradas por la Organiza­ ción Internacional de Normalización (ISO) para la acre­ ditación de los organismos de control así como por dichos organismos en su funcionamiento. La acreditación de dichos organismos debe efectuarse de conformidad con el Reglamento (CE) no 765/2008 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 9 de julio de 2008, por el que se establecen los requisitos de acreditación y vigilan­ cia del mercado relativos a la comercialización de los productos (3).

(50) Es necesario que, tanto en los planes de control nacio­ nales plurianuales como en los informes anuales que elaboren los Estados miembros con arreglo a lo dispuesto en el Reglamento (CE) no 882/2004, se incluya informa­ ción sobre las actividades de control destinadas a las indicaciones geográficas y a las especialidades tradiciona­ les garantizadas.

(51) Los Estados miembros deben ser autorizados a percibir una tasa administrativa destinada a cubrir los gastos co­ rrespondientes.

(52) Es preciso aclarar las normas que regulan actualmente el uso continuado de los nombres de carácter genérico, de modo que aquellos que sean similares a un nombre o término protegido o reservado o que formen parte de él sigan conservando su estatuto genérico.

(53) La fecha que debe tomarse en consideración para deter­ minar la antigüedad de una marca y la de una denomi­ nación de origen o de una indicación geográfica ha de ser la fecha en la que se haya solicitado el registro de la marca en la Unión o en los Estados miembros y la fecha en la que se haya solicitado a la Comisión la protección de la denominación de origen o de la indicación geográ­ fica.

(54) Procede seguir aplicando las disposiciones relativas a la denegación o a la coexistencia de una denominación de origen o de una indicación geográfica en los casos de conflicto con una marca anterior.

(55) Los criterios por los que una marca posterior deba re­ chazarse o, en caso de haberse ya registrado, invalidarse por entrar en conflicto con una denominación de origen o una indicación geográfica preexistente deben corres­ ponder al ámbito de aplicación de la protección otorgada a esa denominación de origen o indicación geográfica.

(56) Las disposiciones de los regímenes que regulan derechos de propiedad intelectual, particularmente los establecidos por el régimen de calidad de las denominaciones de origen y de las indicaciones geográficas o los derivados de la normativa en materia de marcas, no deben verse afectadas por la reserva de nombres y el establecimiento de menciones y símbolos con arreglo a los regímenes de calidad de las especialidades tradicionales garantizadas y de los términos de calidad facultativos.

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/5

(1) DO L 160 de 26.6.1999, p. 80. (2) DO L 165 de 30.4.2004, p. 1. (3) DO L 218 de 13.8.2008, p. 30.

(57) Es necesario aclarar y reconocer el papel de las agrupa­ ciones de productores. Estas desempeñan una función esencial en el procedimiento de solicitud de registro de los nombres a que se refieren las denominaciones de origen e indicaciones geográficas y las especialidades tra­ dicionales garantizadas, así como en la modificación de los pliegos de condiciones y en las solicitudes de anula­ ción. Las agrupaciones, además, pueden realizar tareas de vigilancia para garantizar la protección efectiva de los nombres registrados, y actividades conectadas con la ade­ cuación de su producción al pliego de condiciones y con la información y promoción de los nombres registrados, así como cualquier otra actividad de carácter general destinada a mejorar el valor de esos nombres y la eficacia de los regímenes de calidad. Además, deben realizar un seguimiento de la posición de los productos en el mer­ cado. Ninguna de estas actividades, sin embargo, debe facilitar ni determinar conductas contrarias a la compe­ tencia que sean incompatibles con los artículos 101 y 102 del Tratado.

(58) Para garantizar que los nombres registrados de denomi­ naciones de origen e indicaciones geográficas y de espe­ cialidades tradicionales garantizadas se ajusten a las con­ diciones del presente Reglamento, las solicitudes deben ser examinadas por las autoridades nacionales del Estado miembro al que se dirijan y cumplir unas disposiciones mínimas comunes, incluida la sujeción a un procedi­ miento nacional de oposición. La Comisión, por su parte, debe examinarlas posteriormente para garantizar que no contengan errores manifiestos y que en ellas se hayan tenido en cuenta las disposiciones del Derecho de la Unión y los intereses de las partes implicadas que no pertenezcan al Estado miembro de la solicitud.

(59) El registro como denominaciones de origen, indicaciones geográficas y especialidades tradicionales garantizadas debe ser posible para los nombres que se refieran a productos originarios de terceros países y que cumplan las condiciones establecidas en el presente Reglamento.

(60) Los símbolos, menciones y abreviaturas que indiquen la participación en un régimen de calidad —y los derechos sobre ellos en el marco de la Unión— han de ser pro­ tegidos en la Unión y en los terceros países con el fin de garantizar que solo se utilicen para productos auténticos y que los consumidores no sean inducidos a error en cuanto a las cualidades de los productos. Además, para que la protección sea efectiva, la Comisión debe poder acceder de manera centralizada a unos recursos presu­ puestarios razonables en el marco del Reglamento (CE) no 1698/2005 del Consejo, de 20 de septiembre de 2005, relativo a la ayuda al desarrollo rural a través del Fondo Europeo Agrícola de Desarrollo Rural (Fea­ der) (1), y de conformidad con el artículo 5 del Regla­ mento (CE) no 1290/2005 del Consejo, de 21 de junio de 2005, sobre la financiación de la política agrícola común (2).

(61) Debe abreviarse y mejorarse el procedimiento de registro de denominaciones de origen protegidas, de indicaciones geográficas protegidas y de especialidades tradicionales garantizadas, incluidos los períodos de examen y de opo­ sición, en especial por lo que se refiere a la toma de decisiones. La Comisión, en determinadas circunstancias con la asistencia de los Estados miembros, debe ser la responsable de la toma de decisiones relativas al registro. Han de establecerse procedimientos que permitan modi­ ficar el pliego de condiciones de un producto después de su registro y cancelar nombres registrados, especialmente en caso de que el producto ya no responda a su corres­ pondiente pliego de condiciones o de que un nombre haya dejado de utilizarse en el mercado.

(62) Deben establecerse procedimientos adecuados a fin de facilitar las solicitudes transfronterizas de registro con­ junto de denominaciones de origen protegidas, de indi­ caciones geográficas protegidas y de especialidades tradi­ cionales garantizadas.

(63) A fin de completar o modificar algunos elementos no esenciales del presente Reglamento, deben delegarse en la Comisión los poderes para adoptar actos con arreglo al artículo 290 del Tratado por lo que respecta al comple­ mento de la lista de productos incluida en el anexo I del presente Reglamento; al establecimiento de restricciones y excepciones respecto de la procedencia de piensos en el caso de las denominaciones de origen; al establecimiento de restricciones y excepciones respecto del sacrificio de animales vivos o de la procedencia de materias primas; al establecimiento de normas que pongan límites a la infor­ mación contenida en el pliego de condiciones; al estable­ cimiento de los símbolos de la Unión; al establecimiento de disposiciones transitorias adicionales a fin de proteger los derechos e intereses legítimos de los productores o partes implicadas de que se trate; al desarrollo de los criterios de admisibilidad aplicables a los nombres de las especialidades tradicionales garantizadas; al estableci­ miento de normas pormenorizadas relativas los criterios aplicables a los términos de calidad facultativos; a la reserva de un término de calidad facultativo suplementa­ rio, el establecimiento de las condiciones de su utilización y la modificación de dichas condiciones; al estableci­ miento de excepciones a la utilización del término «pro­ ducto de montaña» y al establecimiento de los métodos de producción y otros criterios relativos a la aplicación de dicho término de calidad facultativo, en particular estableciendo las condiciones en las que se permita que las materias primas o los piensos procedan de fuera de las zonas montañosas; al establecimiento de normas complementarias que permitan determinar el carácter ge­ nérico de los términos en la Unión; al establecimiento de normas que determinen el uso del nombre de una varie­ dad vegetal o de una raza animal; a la definición de las normas para desarrollar el procedimiento nacional de oposición relativo a las solicitudes conjuntas que se re­ fieran a más de un territorio nacional, y al complemento de las normas del procedimiento de solicitud, del proce­ dimiento de oposición, del procedimiento de solicitud de modificación y del procedimiento de anulación en gene­ ral. Reviste especial importancia que la Comisión lleve a

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(1) DO L 277 de 21.10.2005, p. 1. (2) DO L 209 de 11.8.2005, p. 1.

cabo las consultas oportunas durante la fase preparatoria, en particular con expertos. Al preparar y elaborar actos delegados, la Comisión debe garantizar que los documen­ tos pertinentes se transmitan al Parlamento Europeo y al Consejo de manera simultánea, oportuna y adecuada.

(64) A fin de garantizar condiciones uniformes de ejecución del presente Reglamento, deben conferirse a la Comisión competencias de ejecución por lo que respecta al esta­ blecimiento de normas relativas al formato del pliego de condiciones; al establecimiento de normas pormenoriza­ das relativas a la forma y al contenido del registro de denominaciones de origen protegidas y de indicaciones geográficas protegidas; a la definición de las característi­ cas técnicas de los símbolos y menciones de la Unión, así como de las normas para su utilización en los productos, incluidas las versiones lingüísticas que deban utilizarse; a la concesión y ampliación de los períodos transitorios relativos a las excepciones temporales para el uso de denominaciones de origen protegidas y de indicaciones geográficas protegidas; al establecimiento de normas por­ menorizadas relativas a la forma y el contenido del regis­ tro de especialidades tradicionales garantizadas; al esta­ blecimiento de normas para la protección de las especia­ lidades tradicionales garantizadas; al establecimiento de todas las medidas relativas a los formularios, procedi­ mientos y otros detalles técnicos para la aplicación del título IV; al establecimiento de normas para el uso de los términos de calidad facultativos; al establecimiento de normas de protección uniforme de las menciones, abre­ viaturas y símbolos referentes a los regímenes de calidad; al establecimiento de normas pormenorizadas relativas a los procedimientos, al formato y a la presentación de las solicitudes de registro y de las oposiciones; al rechazo de una solicitud; a la decisión de registro de un nombre a falta de acuerdo; al establecimiento de normas pormeno­ rizadas relativas a los procedimientos, al formato y a la presentación de una solicitud de modificación; a la anu­ lación del registro de una denominación de origen pro­ tegida, de una indicación geográfica protegida o de una especialidad tradicional garantizada, y al establecimiento de normas pormenorizadas relativas al procedimiento y a la forma del proceso de anulación, así como a la presen­ tación de solicitudes de cancelación. Dichas competencias deben ejercerse de conformidad con el Reglamento (UE) no 182/2011 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 16 de febrero de 2011, por el que se establecen las normas y los principios generales relativos a las modali­ dades de control por parte de los Estados miembros del ejercicio de las competencias de ejecución por la Comi­ sión (1).

(65) Por lo que respecta al establecimiento y llevanza de regis­ tros de denominaciones de origen protegidas, indicacio­ nes geográficas protegidas y especialidades tradicionales garantizadas reconocidas en el marco del presente régi­ men; a la definición de los medios por los que deban publicarse el nombre y la dirección de los organismos de certificación, y al registro de un nombre a falta de noti­ ficación de oposición o de declaración motivada de opo­ sición que sea admisible o a falta de acuerdo, la Comisión debe estar facultada para adoptar actos de ejecución sin que se aplique el Reglamento (UE) no 182/2011.

HAN ADOPTADO EL PRESENTE REGLAMENTO:

TÍTULO I

DISPOSICIONES GENERALES

Artículo 1

Objetivos

1. El presente Reglamento tiene por objeto ayudar a los productores de productos agrícolas y alimenticios para que in­ formen a los compradores y consumidores de las características y las cualidades de producción de dichos productos, garanti­ zando así:

a) una competencia leal para los agricultores y productores de productos agrícolas y de alimentos que presenten caracterís­ ticas y atributos con valor añadido;

b) la accesibilidad de los consumidores a información fiable relativa a tales productos;

c) el respeto de los derechos de propiedad intelectual, y

d) la integridad del mercado interior.

Las medidas establecidas en el presente Reglamento pretenden respaldar las actividades agrarias y de transformación y los mé­ todos de producción asociados a los productos de alta calidad, contribuyendo así a la realización de los objetivos de la política de desarrollo rural.

2. El presente Reglamento establece unos «regímenes de ca­ lidad» como base para la identificación y, en su caso, protección de nombres y términos que, en particular, indiquen o describan productos agrícolas con:

a) características que confieran valor añadido, o

b) atributos que aporten valor añadido como consecuencia de las técnicas agrarias o de los métodos de transformación utilizados para su producción, o de su lugar de producción o de comercialización.

Artículo 2

Ámbito de aplicación

1. El presente Reglamento se aplica a los productos agrícolas destinados al consumo humano que se enumeran en el anexo I del Tratado, así como a otros productos agrícolas y alimenticios enumerados en el anexo I del presente Reglamento.

Con el fin de tener en cuenta compromisos internacionales o nuevos métodos de producción o nuevas materias, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados, con arreglo al artículo 56, que completen la lista de productos incluida en el anexo I del presente Reglamento. Dichos productos estarán estrechamente vinculados con productos agrícolas o con la eco­ nomía rural.

2. El presente Reglamento no se aplicará a las bebidas espi­ rituosas, a los vinos aromatizados ni a los productos vitícolas, tal como se definen en el anexo XI ter del Reglamento (CE) no 1234/2007, a excepción de los vinagres de vino.

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(1) DO L 55 de 28.2.2011, p. 13.

3. El presente Reglamento se aplicará sin perjuicio de otras disposiciones específicas de la Unión relativas a la comerciali­ zación de productos y, en particular, a la organización común de mercados única y al etiquetado alimentario.

4. La Directiva 98/34/CE del Parlamento Europeo y del Con­ sejo, de 22 de junio de 1998, por la que se establece un procedimiento de información en materia de las normas y re­ glamentaciones técnicas y de las reglas relativas a los servicios de la sociedad de la información (1), no se aplicará a los regí­ menes de calidad establecidos en el presente Reglamento.

Artículo 3

Definiciones

A los efectos del presente Reglamento, se entenderá por:

1) «regímenes de calidad», los establecidos en los títulos II, III y IV;

2) «agrupación», cualquier asociación, independientemente de su forma jurídica, que esté compuesta principalmente por pro­ ductores o transformadores que trabajen con el mismo pro­ ducto;

3) «tradicional», el uso que se demuestre se haya hecho en el mercado local durante un período de tiempo que permita su transmisión entre distintas generaciones; este período será de al menos 30 años;

4) «etiquetado», las menciones, indicaciones, marcas de fábrica o comerciales, dibujos o signos relacionados con un producto alimenticio y que figuren en cualquier envase, documento, rótulo, etiqueta, faja o collarín, que acompañen o se refieran a dicho producto alimenticio;

5) «característica específica», por lo que respecta a un producto, aquellas cualidades de producción que lo distingan clara­ mente de otros productos similares de la misma categoría;

6) «términos genéricos», los nombres de productos que, pese a referirse al lugar, región o país donde un producto se pro­ dujera o comercializara originalmente, se hayan convertido en el nombre común de ese producto en la Unión;

7) «fase de producción», la producción, la transformación o la elaboración;

8) «productos transformados», los productos alimenticios obte­ nidos de la transformación de productos sin transformar. Los productos transformados podrán contener ingredientes que sean necesarios para su fabricación o para dotarlos de carac­ terísticas específicas.

TÍTULO II

DENOMINACIONES DE ORIGEN PROTEGIDAS E INDICACIO­ NES GEOGRÁFICAS PROTEGIDAS

Artículo 4

Objetivo

Se establece un régimen de denominaciones de origen protegi­ das y de indicaciones geográficas protegidas para ayudar a los productores de productos vinculados a una zona geográfica:

a) asegurándoles una remuneración justa por las cualidades de sus productos;

b) garantizando a los nombres de esos productos, como dere­ chos de propiedad intelectual, una protección uniforme en todo el territorio de la Unión;

c) proporcionando a los consumidores información clara sobre las propiedades que confieran valor añadido a dichos pro­ ductos.

Artículo 5

Requisitos para las denominaciones de origen y las indicaciones geográficas

1. A los efectos del presente Reglamento, se entenderá por «denominación de origen» un nombre que identifica un produc­ to:

a) originario de un lugar determinado, una región o, excepcio­ nalmente, un país;

b) cuya calidad o características se deben fundamental o exclu­ sivamente a un medio geográfico particular, con los factores naturales y humanos inherentes a él, y

c) cuyas fases de producción tengan lugar en su totalidad en la zona geográfica definida.

2. A los efectos del presente Reglamento, se entenderá por «indicación geográfica» un nombre que identifica un producto:

a) originario de un lugar determinado, una región o un país,

b) que posea una cualidad determinada, una reputación u otra característica que pueda esencialmente atribuirse a su origen geográfico, y

c) de cuyas fases de producción, una al menos tenga lugar en la zona geográfica definida.

3. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, algunos nom­ bres se asimilarán a las denominaciones de origen aun cuando las materias primas que se utilicen para el producto procedan de una zona geográfica más amplia que la zona geográfica definida o de una zona distinta de esta, siempre que:

a) la zona de producción de las materias primas esté delimitada;

b) existan condiciones específicas para la producción de las materias primas;

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(1) DO L 204 de 21.7.1998, p. 37.

c) se apliquen medidas de control para garantizar el cumpli­ miento de las condiciones mencionadas en la letra b), y

d) las denominaciones de origen en cuestión estén reconocidas como denominaciones de origen en el país de origen desde antes del 1 de mayo de 2004.

A efectos del presente apartado únicamente se considerarán materias primas los animales vivos, la carne y la leche.

4. Con objeto de tener en cuenta el carácter específico de la producción de productos de origen animal, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 56, relativos a restricciones y excepciones respecto de la procedencia de piensos en el caso de las denominaciones de origen.

Además, con objeto de tener en cuenta el carácter específico de determinados productos o zonas, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados, de conformidad con el artículo 56, relativos a restricciones y excepciones respecto del sacrificio de animales vivos o de la procedencia de materias primas.

Estas restricciones y excepciones tendrán en cuenta, sobre la base de criterios objetivos, la calidad, el uso, los conocimientos prácticos reconocidos o los factores naturales.

Artículo 6

Carácter genérico y conflictos con nombres de variedades vegetales y razas animales, con homónimos y con marcas

1. Los términos genéricos no se registrarán como denomi­ naciones de origen protegidas ni como indicaciones geográficas protegidas.

2. Tampoco podrá registrarse como denominación de origen ni como indicación geográfica ningún nombre que entre en conflicto con el nombre de una variedad vegetal o de una raza animal y que pueda así inducir a error al consumidor en cuanto al verdadero origen del producto.

3. Todo nombre propuesto para su registro que sea total o parcialmente homónimo de otro nombre que ya esté inscrito en el registro establecido en virtud del artículo 11 no podrá regis­ trarse a menos que en la práctica puedan distinguirse suficien­ temente las condiciones de uso tradicional y local y la presen­ tación del homónimo registrado en segundo lugar y del que ya esté inscrito en el registro, teniendo en cuenta la necesidad de garantizar un trato equitativo a los productores involucrados y de no inducir a error a los consumidores.

No se registrará una denominación homónima que induzca al consumidor a creer erróneamente que los productos son origi­ narios de otro territorio, aunque sea exacta por lo que se refiere al territorio, la región o la localidad de la que son realmente originarios los productos de que se trate.

4. Los nombres que se propongan para su registro como denominaciones de origen o indicaciones geográficas no podrán registrarse cuando, a la vista de la reputación y notoriedad de

una marca y del tiempo durante el que esta se haya venido utilizando, dicho registro pueda inducir a error al consumidor en cuanto a la verdadera identidad del producto.

Artículo 7

Pliego de condiciones

1. Las denominaciones de origen protegidas o las indicacio­ nes geográficas protegidas deberán cumplir lo dispuesto en un pliego de condiciones que contenga como mínimo lo siguiente:

a) el nombre que vaya a protegerse como denominación de origen o como indicación geográfica, tal como se utilice dicho nombre, ya sea en el comercio o en el lenguaje co­ mún, y únicamente en las lenguas que se utilicen o se hayan utilizado históricamente para describir el producto específico en la zona geográfica definida;

b) una descripción del producto, incluidas, en su caso, las ma­ terias primas utilizadas en él, así como sus principales ca­ racterísticas físicas, químicas, microbiológicas u organolépti­ cas;

c) la definición de la zona geográfica delimitada en función del vínculo contemplado en la letra f), incisos i) o ii), del pre­ sente apartado y, en su caso, los datos que permitan com­ probar el cumplimiento de los requisitos dispuestos en el artículo 5, apartado 3;

d) los elementos que prueben que el producto es originario de la zona geográfica definida a que se refieren el artículo 5, apartados 1 o 2;

e) una descripción del método de obtención del producto y, cuando así proceda, de la autenticidad e invariabilidad de los métodos locales, así como información sobre el envasado en caso de que la agrupación solicitante así lo determine y aporte una justificación específica suficiente relativa a ese producto de que el envasado deba tener lugar dentro de la zona geográfica definida para poder salvaguardar la calidad, garantizar el origen o asegurar los controles necesarios, te­ niendo en cuenta el Derecho de la Unión y, en particular, el relativo a la libre circulación de bienes y a la libre prestación de servicios;

f) datos que determinen lo siguiente:

i) el vínculo entre la calidad o las características del pro­ ducto y el medio geográfico mencionado en el artículo 5, apartado 1, o

ii) según el caso, el vínculo entre una cualidad determinada, la reputación u otra característica del producto y el origen geográfico mencionado en el artículo 5, apartado 2;

g) el nombre y dirección de las autoridades o, si se dispone de ellos, el nombre y dirección de los organismos que, de con­ formidad con el artículo 37, verifiquen el cumplimiento de lo dispuesto en el pliego de condiciones del producto, y las funciones específicas de dichas autoridades u organismos;

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h) cualquier norma específica de etiquetado aplicable al pro­ ducto en cuestión.

2. A fin de garantizar que el pliego de condiciones ofrezca información sucinta y pertinente, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados a tenor del artículo 56 que esta­ blezcan normas que limiten la información contenida en el pliego de condiciones a que se refiere el apartado 1 del presente artículo, cuando tal limitación sea necesaria para evitar la pre­ sentación de solicitudes de registro excesivamente voluminosas.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que establezcan normas relativas al formato del pliego de condiciones. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el proce­ dimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 8

Contenido de las solicitudes de registro

1. Las solicitudes de registro de denominaciones de origen o de indicaciones geográficas en virtud del artículo 49, apartados 2 o 5, contendrán como mínimo lo siguiente:

a) el nombre y dirección de la agrupación solicitante y de las autoridades o, si se dispone de ellos, el nombre y dirección de los organismos que verifiquen el cumplimiento de lo dispuesto en el pliego de condiciones del producto;

b) el pliego de condiciones del producto que se regula en el artículo 7;

c) un documento único en el que se exponga lo siguiente:

i) los elementos principales del pliego de condiciones, a saber: el nombre del producto, una descripción del mismo en la que se incluyan, en su caso, las normas específicas aplicables a su envasado y etiquetado, y una definición precisa de la zona geográfica,

ii) una descripción del vínculo entre el producto y el medio geográfico o el origen geográfico a los que se refieren, respectivamente, el artículo 5, apartados 1 o 2, incluyen­ do, en su caso, los elementos específicos de la descripción del producto o del método de producción que justifiquen el vínculo.

Las solicitudes contempladas en el artículo 49, apartado 5, contendrán, asimismo, la prueba de que el nombre del producto está protegido en su país de origen.

2. El expediente de solicitud que prevé el artículo 49, apar­ tado 4, contendrá lo siguiente:

a) el nombre y la dirección de la agrupación solicitante;

b) el documento único que contempla el apartado 1, letra c), del presente artículo;

c) una declaración del Estado miembro en la que haga constar que la solicitud presentada por la agrupación y objeto de una decisión favorable cumple las condiciones del presente Re­ glamento así como las disposiciones adoptadas en su marco;

d) la referencia de la publicación del pliego de condiciones del producto.

Artículo 9

Protección nacional transitoria

Los Estados miembros podrán conceder, solo de forma transi­ toria y a escala nacional, protección a un nombre de conformi­ dad con el presente Reglamento con efectos desde la fecha en que se haya presentado la solicitud de ese nombre a la Comi­ sión.

Tal protección nacional cesará a partir de la fecha en que se tome una decisión de registro en virtud del presente Regla­ mento o en que se retire la solicitud.

Si un nombre no está registrado en virtud del presente Regla­ mento, las consecuencias de tal protección nacional serán de responsabilidad exclusiva del Estado miembro de que se trate.

Las medidas que adopte un Estado miembro en aplicación del párrafo primero únicamente producirán efectos a escala nacio­ nal y no tendrán incidencia alguna en el comercio interior de la Unión ni en el comercio internacional.

Artículo 10

Motivos de oposición

1. Las declaraciones motivadas de oposición previstas en el artículo 51, apartado 2, solo serán admisibles si son recibidas por la Comisión dentro del plazo fijado en el citado apartado y si:

a) demuestran que se incumplen las condiciones a que se re­ fieren el artículo 5 y el artículo 7, apartado 1;

b) demuestran que el registro del nombre propuesto sería con­ trario a lo dispuesto en el artículo 6, apartados 2, 3 o 4;

c) demuestran que el registro del nombre propuesto pondría en peligro la existencia de otro nombre total o parcialmente homónimo o de una marca o la existencia de productos comercializados legalmente durante al menos los cinco años anteriores a la fecha de la publicación establecida en el artículo 50, apartado 2, letra a), o

d) aportan elementos que permiten concluir que el nombre para el que se solicita el registro es un término genérico.

2. Los motivos de oposición se evaluarán en relación con el territorio de la Unión.

Artículo 11

Registro de denominaciones de origen protegidas y de indicaciones geográficas protegidas

1. La Comisión adoptará actos de ejecución, sin aplicar el procedimiento a que se refiere el artículo 57, apartado 2, por los que se establezca y mantenga actualizado un registro accesi­ ble al público de las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas protegidas que se reconozcan en el marco del presente régimen.

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2. En ese registro podrán inscribirse las denominaciones de origen y las indicaciones geográficas de productos de terceros países que estén protegidas en la Unión en virtud de un acuerdo internacional del que esta sea Parte. A menos que consten expresamente en el acuerdo como denominaciones de origen protegidas en virtud del presente Reglamento, esos nombres se inscribirán en el registro como indicaciones geográficas prote­ gidas.

3. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que esta­ blezcan normas pormenorizadas sobre la forma y el contenido del pliego de condiciones. Dichos actos de ejecución se adop­ tarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

4. La Comisión publicará y actualizará periódicamente la lista de los acuerdos internacionales a que se refiere el apartado 2, así como la lista de las indicaciones geográficas protegidas en virtud de dichos acuerdos.

Artículo 12

Nombres, símbolos y menciones

1. Las denominaciones de origen protegidas y las indicacio­ nes geográficas protegidas podrán ser utilizadas por cualquier operador que comercialice productos conformes al pliego de condiciones que les sea aplicable.

2. Se establecerán símbolos de la Unión diseñados para dar publicidad a las denominaciones de origen protegidas y a las indicaciones geográficas protegidas.

3. En el caso de productos originarios de la Unión comer­ cializados con una denominación de origen protegida o indica­ ción geográfica protegida registrada de acuerdo con los proce­ dimientos establecidos en el presente Reglamento, figurarán en el etiquetado los símbolos de la Unión a ellas asociados. Ade­ más, el nombre registrado del producto deberá aparecer en el mismo campo visual. Podrán figurar en el etiquetado las men­ ciones «denominación de origen protegida» o «indicación geo­ gráfica protegida» o las correspondientes abreviaturas «DOP» o «IGP».

4. Adicionalmente también podrá figurar en el etiquetado los siguientes elementos: una representación de la zona geográfica de origen a que se refiere el artículo 5, así como referencias textuales, gráficas o simbólicas al Estado miembro y/o a la región donde se ubique dicha zona geográfica de origen.

5. Sin perjuicio de la Directiva 2000/13/CE, las marcas geo­ gráficas colectivas a que se refiere el artículo 15 de la Directiva 2008/95/CE podrán utilizarse en las etiquetas junto con la de­ nominación de origen protegida o la indicación geográfica pro­ tegida.

6. En el caso de productos originarios de terceros países comercializados con un nombre inscrito en el registro, podrán figurar en el etiquetado las menciones contempladas en el apar­ tado 3 o los símbolos de la Unión a ellas asociados.

7. Para garantizar que se facilite al consumidor la informa­ ción adecuada, la Comisión estará facultada para adoptar, de conformidad con el artículo 56, actos delegados que establezcan los símbolos de la Unión.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que definan las características técnicas de los símbolos y las menciones de la Unión, así como las normas para su utilización en los produc­ tos comercializados amparados por denominaciones de origen protegidas o indicaciones geográficas protegidas, incluidas las normas relativas a las versiones lingüísticas que deban utilizarse. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apar­ tado 2.

Artículo 13

Protección

1. Los nombres registrados estarán protegidos contra:

a) cualquier uso comercial directo o indirecto de un nombre registrado en productos no amparados por el registro, cuando dichos productos sean comparables a los productos registrados con ese nombre o cuando el uso del nombre se aproveche de la reputación del nombre protegido, incluso cuando esos productos se utilicen como ingredientes;

b) cualquier uso indebido, imitación o evocación, incluso si se indica el verdadero origen de los productos o servicios o si el nombre protegido se traduce o se acompaña de expresiones tales como «estilo», «tipo», «método», «producido como en», «imitación» o expresiones similares, incluso cuando esos pro­ ductos se utilicen como ingredientes;

c) cualquier otro tipo de indicación falsa o falaz en cuanto a la procedencia, el origen, la naturaleza o las características esen­ ciales de los productos, que se emplee en el envase o en el embalaje, en la publicidad o en los documentos relativos a los productos de que se trate, así como la utilización de envases que por sus características puedan crear una impre­ sión errónea acerca de su origen;

d) cualquier otra práctica que pueda inducir a error al consu­ midor acerca del verdadero origen del producto.

Cuando una denominación de origen protegida o una indica­ ción geográfica protegida contenga ella misma el nombre de un producto considerado genérico, el uso de tal nombre genérico no se considerará contraria a lo dispuesto en las letras a) y b) del párrafo primero.

2. Las denominaciones de origen protegidas y las indicacio­ nes geográficas protegidas no podrán hacerse genéricas.

3. Los Estados miembros adoptarán las medidas administra­ tivas y judiciales pertinentes para, en aplicación del apartado 1, prevenir o detener cualquier uso ilegal de denominaciones de origen protegidas y de indicaciones geográficas protegidas, pro­ ducidas o comercializadas en el Estado miembro de que se trate.

Con tal fin, los Estados miembros designarán a las autoridades competentes para adoptar dichas medidas, de conformidad con los procedimientos establecidos por cada Estado miembro.

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Dichas autoridades deberán ofrecer las adecuadas garantías de objetividad e imparcialidad, y disponer del personal cualificado y de los recursos necesarios para desempeñar sus funciones.

Artículo 14

Relaciones entre marcas, denominaciones de origen e indicaciones geográficas

1. Cuando una denominación de origen o una indicación geográfica esté registrada en virtud del presente Reglamento, el registro de una marca cuyo uso infrinja el artículo 13, apar­ tado 1, y que se refiera a un producto del mismo tipo que la denominación de origen o la indicación geográfica será dene­ gado si la solicitud de registro de la marca se presenta con posterioridad a la fecha de presentación a la Comisión de la solicitud de registro de la denominación de origen o la indica­ ción geográfica.

Se anulará cualquier marca que se registre en contra de lo dispuesto en el párrafo primero.

El presente apartado será de aplicación no obstante lo dispuesto en la Directiva 2008/95/CE.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 6, apartado 4, toda marca cuyo uso infrinja el artículo 13, apartado 1, pero que haya sido solicitada, registrada o establecida por el uso —si tal posibilidad está prevista en la legislación de que se trate— de buena fe dentro del territorio de la Unión antes de la fecha en que se haya presentado a la Comisión la solicitud de protección de una denominación de origen o de una indicación geográfica, podrá seguir utilizándose y renovándose a pesar del registro de esa denominación o indicación, siempre que no exista ningún motivo para su anulación o revocación en virtud del Regla­ mento (CE) no 207/2009 del Consejo, de 26 de febrero de 2009, sobre la marca comunitaria (1), o en virtud de la Directiva 2008/95/CE. En estos casos, se permitirá el uso conjunto de la denominación de origen protegida o de la indicación geográfica protegida y de la marca correspondiente.

Artículo 15

Períodos transitorios para el uso de denominaciones de origen protegidas y de indicaciones geográficas protegidas

1. Sin perjuicio del artículo 14, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución por los que se conceda un período transitorio de hasta cinco años durante el cual los productos originarios de un Estado miembro o un tercer país cuya denominación sea o contenga un nombre que infrinja el artículo 13, apartado 1, puedan seguir utilizando la denominación con la que hayan sido comercializados, siempre que una declaración de oposición que haya sido admitida en virtud del artículo 49, apartado 3, o del artículo 51 demuestre:

a) que el registro del nombre pondría en peligro la existencia de otro nombre total o parcialmente homónimo, o

b) que tales productos se han comercializado legalmente con dicho nombre en el territorio de que se trate durante al menos los cinco años anteriores a la fecha de la publicación a la que se refiere el artículo 50, apartado 2, letra a).

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apar­ tado 2.

2. Sin perjuicio del artículo 14, la Comisión podrá adoptar actos de ejecución que amplíen a 15 años el período transitorio previsto en el apartado 1 del presente artículo, cuando, en casos debidamente justificados, se demuestre que:

a) la denominación a que se refiere el apartado 1 del presente artículo se ha venido utilizando legalmente de manera reite­ rada y leal durante, como mínimo, los 25 años anteriores al momento en que se presentó a la Comisión la solicitud de registro;

b) el uso de la denominación a que se refiere el apartado 1 del presente artículo no tuvo por objeto en ningún momento aprovecharse de la reputación del nombre registrado, ni in­ dujo ni habría podido inducir a error al consumidor en cuanto al verdadero origen del producto.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apar­ tado 2.

3. En caso de utilizarse una denominación contemplada en los apartados 1 y 2, la mención del país de origen deberá figurar de forma visible y clara en el etiquetado.

4. Para superar dificultades temporales con el objetivo a largo plazo de garantizar que todos los productores de la zona de que se trate cumplan con el pliego de condiciones, un Estado miembro podrá conceder un período transitorio de hasta diez años, con efectos desde la fecha en que la solicitud se haya presentado a la Comisión, a condición de que los opera­ dores de que se trate hayan comercializado legalmente los pro­ ductos en cuestión utilizando los nombres de que se trate de manera continuada durante al menos los cinco años anteriores a la presentación de la solicitud a las autoridades del Estado miembro y así lo hayan manifestado durante el procedimiento nacional de oposición contemplado en el artículo 49, apartado 3.

Lo dispuesto en el párrafo primero se aplicará mutatis mutandis a las denominaciones de origen protegidas e indicaciones geográ­ ficas protegidas que correspondan a una zona geográfica situada en un tercer país, con excepción del procedimiento de oposi­ ción.

Estos períodos transitorios se indicarán en el expediente de solicitud que contempla el artículo 8, apartado 2.

Artículo 16

Disposiciones transitorias

1. Los nombres inscritos en el registro que dispone el artícu­ lo 7, apartado 6, del Reglamento (CE) no 510/2006 se inscri­ birán automáticamente en el registro contemplado en el artícu­ lo 11 del presente Reglamento. Los pliegos de condiciones correspondientes se considerarán pliegos de condiciones a efec­ tos del artículo 7 del presente Reglamento. Seguirán siendo de aplicación todas las disposiciones transitorias específicas asocia­ das a las correspondientes inscripciones en el registro.

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(1) DO L 78 de 24.3.2009, p. 1.

2. Para proteger los derechos e intereses legítimos de los productores o partes implicadas de que se trate, la Comisión estará facultada para adoptar, de conformidad con el artículo 56, actos delegados relativos a disposiciones transitorias adicionales.

3. El presente Reglamento se aplicará sin perjuicio de los derechos de coexistencia, reconocidos en virtud del Reglamento (CE) no 510/2006, de denominaciones de origen e indicaciones geográficas, por un lado, y de marcas, por el otro.

TÍTULO III

ESPECIALIDADES TRADICIONALES GARANTIZADAS

Artículo 17

Objetivo

Se establece un régimen de especialidades tradicionales garanti­ zadas para proteger los métodos de producción y las recetas tradicionales ayudando a los productores de productos tradicio­ nales a comercializar sus productos y a informar a los consu­ midores de los atributos de sus recetas y productos tradicionales que les confieran valor añadido.

Artículo 18

Criterios

1. Se podrán registrar como especialidades tradicionales ga­ rantizadas los nombres que describan un producto o alimento específico que:

a) sea el resultado de un método de producción, transforma­ ción o composición que correspondan a la práctica tradicio­ nal aplicable a ese producto o alimento, o

b) esté producido con materias primas o ingredientes que sean los utilizados tradicionalmente.

2. Para que se admita el registro como especialidad tradicio­ nal garantizada de un nombre, este deberá:

a) haberse utilizado tradicionalmente para referirse al producto específico, o

b) identificar el carácter tradicional o específico del producto.

3. Con objeto de distinguir productos comparables o pro­ ductos que compartan un nombre idéntico o similar, en caso de que durante el procedimiento de oposición en virtud del artícu­ lo 51 quede demostrado que el nombre también se utiliza en otro Estado miembro o en un tercer país, la decisión sobre el registro que se adopte de conformidad con el artículo 52, apar­ tado 3, podrá estipular que el nombre de la especialidad tradi­ cional garantizada vaya acompañado de la mención «elaborado según la tradición de» inmediatamente seguida por el nombre del país o la región correspondiente.

4. No podrán registrarse nombres que se refieran únicamente a alegaciones de carácter general que se utilicen para un con­ junto de productos, ni a alegaciones que estén previstas en una normativa particular de la Unión.

5. A fin de velar por el funcionamiento fluido del régimen, se facultará a la Comisión para que adopte actos delegados, de conformidad con el artículo 56, en desarrollo de los criterios de admisibilidad establecidos en el presente artículo.

Artículo 19

Pliego de condiciones

1. Las especialidades tradicionales garantizadas deberán cum­ plir con un pliego de condiciones que contenga lo siguiente:

a) el nombre que se proponga para el registro, en las versiones lingüísticas pertinentes;

b) una descripción del producto que incluya sus principales características físicas, químicas, microbiológicas u organolép­ ticas que le confieran su carácter específico;

c) una descripción del método de producción que deban seguir los productores, que incluya, si procede, la naturaleza y características de las materias primas o ingredientes que se utilicen, así como el método de elaboración empleado, y

d) los elementos esenciales que establecen el carácter tradicional del producto.

2. Para garantizar que el pliego de condiciones ofrezca infor­ mación sucinta y pertinente, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados a tenor del artículo 56 que establezcan normas que limiten la información contenida en el pliego de condiciones a que se refiere el apartado 1 del presente artículo, cuando tal limitación sea necesaria a fin de evitar la presenta­ ción de solicitudes de registro excesivamente voluminosas.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que establezcan normas relativas al formato del pliego de condiciones. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el proce­ dimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 20

Contenido de las solicitudes de registro

1. Las solicitudes de registro de especialidades tradicionales garantizadas que se contemplan en el artículo 49, apartados 2 o 5, comprenderán lo siguiente:

a) el nombre y la dirección de la agrupación solicitante;

b) el pliego de condiciones del producto que se regula en el artículo 19.

2. El expediente de solicitud que prevé el artículo 49, apar­ tado 4, contendrá lo siguiente:

a) los elementos que se indican en el apartado 1 del presente artículo, y

b) una declaración del Estado miembro en la que se haga cons­ tar que la solicitud presentada por la agrupación y objeto de una decisión favorable cumple las condiciones del presente Reglamento así como las disposiciones adoptadas en virtud del mismo.

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/13

Artículo 21

Motivos de oposición

1. Las declaraciones motivadas de oposición previstas en el artículo 51, apartado 2, solo serán admisibles si son recibidas por la Comisión antes de que expire el plazo fijado y si:

a) aducen motivos debidamente justificados por los que el re­ gistro propuesto resulte incompatible con las disposiciones del presente Reglamento, o si

b) ponen de manifiesto que el nombre se utiliza de forma legal, notoria y económicamente significativa en productos agríco­ las o alimenticios similares.

2. El criterio que dispone el apartado 1, letra b), se evaluará en relación con el territorio de la Unión.

Artículo 22

Registro de especialidades tradicionales garantizadas

1. La Comisión adoptará actos de ejecución, sin aplicar el procedimiento previsto en el artículo 57, apartado 2, por los que establecerá y mantendrá actualizado un registro accesible al público de las especialidades tradicionales garantizadas que se reconozcan en el marco del presente régimen.

2. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que esta­ blezcan normas pormenorizadas relativas a la forma y el con­ tenido del registro. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 23

Nombres, símbolos y menciones

1. Los nombres registrados como especialidades tradicionales garantizadas podrán ser utilizados por cualquier operador que comercialice productos conformes al pliego de condiciones que les sea aplicable.

2. Se establecerá un símbolo de la Unión para dar publicidad a las especialidades tradicionales garantizadas.

3. En el caso de los productos originarios de la Unión que se comercialicen como una especialidad tradicional garantizada que está registrada en el marco del presente Reglamento, el símbolo al que se refiere el apartado 2 deberá, sin perjuicio del apartado 4, figurar en el etiquetado. Además, el nombre del producto deberá aparecer en el mismo campo visual. Tam­ bién podrá figurar en el etiquetado la mención «especialidad tradicional garantizada» o la correspondiente abreviatura, «ETG».

En el caso de las especialidades tradicionales garantizadas que estén producidas fuera de la Unión, la presencia del símbolo en el etiquetado será facultativa.

4. Para garantizar que se facilite al consumidor la informa­ ción adecuada, la Comisión estará facultada para adoptar, de conformidad con el artículo 56, actos delegados que establezcan el símbolo de la Unión.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que definan las características técnicas del símbolo de la Unión y la mención, así como las normas para su utilización en los productos que lleven el nombre de una especialidad tradicional garantizada, incluidas, según proceda, las versiones lingüísticas que deban utilizarse. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformi­ dad con el procedimiento de examen al que se refiere el artícu­ lo 57, apartado 2.

Artículo 24

Restricciones de uso de los nombres registrados

1. Los nombres registrados serán protegidos contra todo uso indebido, imitación o evocación y contra cualquier otra práctica que pueda inducir a error al consumidor.

2. Los Estados miembros garantizarán que las denominacio­ nes de venta que se utilicen a nivel nacional no puedan con­ fundirse con nombres que hayan sido registrados.

3. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que esta­ blezcan normas para la protección de las especialidades tradi­ cionales garantizadas. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 25

Disposiciones transitorias

1. Los nombres registrados de conformidad con el artícu­ lo 13, apartado 2, del Reglamento (CE) no 509/2006 se ins­ cribirán automáticamente en el registro que dispone el artícu­ lo 22 del presente Reglamento. Los pliegos de condiciones correspondientes a esos nombres se considerarán pliegos de condiciones a tenor del artículo 19 del presente Reglamento. Seguirán siendo de aplicación todas las disposiciones transitorias específicas asociadas a las correspondientes inscripciones en el registro.

2. Los nombres registrados de conformidad con los requisi­ tos establecidos en el artículo 13, apartado 1, del Reglamento (CE) no 509/2006, así como los registrados en virtud de las solicitudes a las que se refiere el artículo 58, apartado 1, del presente Reglamento, podrán seguir utilizándose hasta el 4 de enero de 2022 en las condiciones que establece el Reglamento (CE) no 509/2006, a menos que los Estados miembros utilicen el procedimiento establecido en el artículo 26 del presente Re­ glamento.

3. Para proteger los derechos e intereses legítimos de los productores o partes implicadas de que se trate, la Comisión estará facultada para adoptar, de conformidad con el artículo 56, actos delegados que establezcan disposiciones transitorias adi­ cionales.

Artículo 26

Procedimiento simplificado

1. Previa petición de una agrupación, un Estado miembro podrá presentar a la Comisión, a más tardar el 4 de enero de 2015, los nombres de las especialidades tradicionales garantiza­ das que hayan sido registradas de conformidad con el artícu­ lo 13, apartado 1, del Reglamento (CE) no 509/2006 y sean conformes al presente Reglamento.

Antes de presentar un nombre, el Estado miembro iniciará un procedimiento de oposición según se define en el artículo 49, apartados 3 y 4.

En caso de que durante dicho procedimiento quede demostrado que el nombre también se utiliza para referirse a productos comparables o a productos que comparten un nombre idéntico o similar, el nombre en cuestión podrá complementarse con un término que identifique su carácter tradicional o su carácter específico.

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Una agrupación de un tercer país podrá presentar tales nombres a la Comisión directamente o a través de las autoridades del tercer país de que se trate.

2. La Comisión publicará los nombres a que se refiere el apartado 1, junto con los pliegos de condiciones correspondien­ tes a cada uno de ellos, en el Diario Oficial de la Unión Europea dentro de los dos meses siguientes a su recepción.

3. Serán de aplicación las disposiciones de los artículos 51 y 52.

4. Una vez concluido el procedimiento de oposición, la Co­ misión adaptará, si procede, las entradas en el registro a que se refiere el artículo 22. Los pliegos de condiciones correspondien­ tes a esos nombres se considerarán pliegos de condiciones a tenor del artículo 19.

TÍTULO IV

TÉRMINOS DE CALIDAD FACULTATIVOS

Artículo 27

Objetivo

Se establece un régimen de términos de calidad facultativos para facilitar la comunicación por sus productores, dentro del mer­ cado interior, de las características o atributos de los productos agrícolas que aporten valor añadido.

Artículo 28

Normas nacionales

Los Estados miembros podrán mantener normas nacionales so­ bre términos de calidad facultativos que no estén cubiertos por el presente Reglamento, siempre que dichas normas sean con­ formes con el Derecho de la Unión.

Artículo 29

Términos de calidad facultativos

1. Los términos de calidad facultativos deberán cumplir los criterios siguientes:

a) se referirán a una característica de una o más categorías de productos, o a un atributo de su producción o transforma­ ción, que se aplique en zonas específicas;

b) su uso añadirá valor al producto en comparación con pro­ ductos de tipo similar, y

c) deberán tener una dimensión europea.

2. Los términos de calidad facultativos que describan cuali­ dades técnicas de un producto con vistas a la implantación de normas de comercialización obligatorias y que no tengan por objetivo informar de esas cualidades a los consumidores queda­ rán excluidos de este régimen.

3. Los términos de calidad facultativos excluirán los términos reservados facultativos que respalden y complementen normas de comercialización específicas determinadas con base sectorial o por categorías de productos.

4. Con el fin de tener en cuenta el carácter específico de algunos sectores así como a las expectativas de los consumido­ res, la Comisión estará facultada, de conformidad con el artícu­ lo 56, para adoptar actos delegados que establezcan normas pormenorizadas relativas a los criterios indicados en el apartado 1 del presente artículo.

5. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que esta­ blezcan todas las medidas relativas a los formularios, procedi­ mientos y otros detalles técnicos, que resulten necesarias para la aplicación del presente título. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

6. Cuando adopte actos delegados y actos de ejecución de conformidad con los apartados 4 y 5 del presente artículo, la Comisión tendrá en cuenta las normas internacionales que sean pertinentes en este ámbito.

Artículo 30

Reserva y modificación

1. Con el fin de atender a las expectativas de los consumi­ dores, así como al progreso de los conocimientos científicos y técnicos, a la situación del mercado y a la evolución de las normas de comercialización y de las normas internacionales, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 56 por los que reserve un término de calidad facultativo adicional y establezca las condiciones de su utilización.

2. En casos debidamente justificados, y con objeto de tener en cuenta la función adecuada del término de calidad facultativo adicional, la Comisión estará facultada para adoptar actos dele­ gados de conformidad con el artículo 56 por los que modifique las condiciones de utilización mencionadas en el apartado 1 del presente artículo.

Artículo 31

Producto de montaña

1. Se establece el término «producto de montaña» como un término de calidad facultativo.

Este término se empleará únicamente para describir productos destinados al consumo humano incluidos en el anexo I del Tratado, en relación con los cuales:

a) tanto las materias primas como los piensos destinados a los animales de granja provengan fundamentalmente de zonas de montaña;

b) en el caso de los productos transformados, la transformación se efectúa igualmente en zonas de montaña.

2. A los efectos del presente artículo, se entenderá por «zo­ nas de montaña» dentro de la Unión las zonas definidas como tales en el artículo 18, apartado 1, del Reglamento (CE) no 1257/1999. En el caso de los productos procedentes de terceros países, las zonas de montaña comprenderán las designadas ofi­ cialmente como tales por el tercer país o las que cumplan criterios equivalentes a los establecidos en el artículo 18, apar­ tado 1 del Reglamento (CE) no 1257/1999.

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/15

3. En casos debidamente justificados, y con objeto de tener en cuenta las limitaciones naturales que afectan a la producción de las zonas de montaña, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 56 por los que se establezcan excepciones a las condiciones de utilización mencionadas en el apartado 1 del presente artículo. En particular, la Comisión estará facultada para adoptar un acto delegado que establezca las condiciones en las que se permitirá que las materias primas o los piensos procedan de fuera de las zonas montañosas, las condiciones en las que se permitirá que la transformación de los productos se efectúe fuera de las zonas montañosas de una zona geográfica que habrá de definirse, y la definición de dicha zona geográfica.

4. Con objeto de tener en cuenta los limitaciones naturales que afectan a la producción agrícola de las zonas de montaña, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados con arreglo al artículo 56 en lo referente al establecimiento de métodos de producción y otros criterios pertinentes para la aplicación del término de calidad facultativo establecido en el apartado 1 del presente artículo.

Artículo 32

Productos de la agricultura insular

A más tardar el 4 de enero de 2013, la Comisión presentará un informe al Parlamento Europeo y al Consejo sobre la conve­ niencia de adoptar un nuevo término: «producto de la agricul­ tura insular». Este término solo podrá emplearse para describir los productos destinados al consumo humano que se enumeran en el anexo I del Tratado y cuyas materias primas procedan de zonas insulares. Además, para que este término pueda aplicarse a los productos transformados, dicha transformación deberá también realizarse en zonas insulares en los casos en que ello afecte sustancialmente a las características específicas del pro­ ducto final.

Este informe irá acompañado, si procede, de las propuestas legislativas apropiadas para la reserva del término de calidad facultativo «producto de la agricultura insular».

Artículo 33

Restricciones de uso

1. Los términos de calidad facultativos solo podrán utilizarse para describir productos que cumplan las condiciones de uso a ellos aplicables.

2. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que esta­ blezcan normas para el uso de los términos de calidad faculta­ tivos. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 34

Seguimiento

Los Estados miembros realizarán, sobre la base de un análisis de riesgos, controles para garantizar el cumplimiento de las dispo­ siciones del presente título y, en caso de infracción, impondrán las sanciones administrativas pertinentes.

TÍTULO V

DISPOSICIONES COMUNES

CAPÍTULO I

Controles oficiales de las denominaciones de origen protegidas, de las indicaciones geográficas protegidas y de las especiali­

dades tradicionales garantizadas

Artículo 35

Ámbito de aplicación

Las disposiciones del presente capítulo se aplicarán a los regí­ menes de calidad de los títulos II y III.

Artículo 36

Designación de la autoridad competente

1. En aplicación del Reglamento (CE) no 882/2004, los Es­ tados miembros designarán a la autoridad competente o a las autoridades encargadas de realizar los controles oficiales que permitan comprobar el cumplimiento de los requisitos legales aplicables a los regímenes de calidad establecidos en el presente Reglamento.

Los procedimientos y requisitos del Reglamento (CE) no 882/2004 se aplicarán mutatis mutandis a los controles oficiales que se realicen para comprobar el cumplimiento de los requi­ sitos legales aplicables a los regímenes de calidad de los pro­ ductos que figuran en el anexo I del presente Reglamento.

2. La autoridad o autoridades competentes a las que se re­ fiere el apartado 1 ofrecerán garantías suficientes de objetividad e imparcialidad y dispondrán del personal cualificado y de los recursos necesarios para desempeñar sus funciones.

3. Los controles oficiales:

a) verificarán que un producto cumple el pliego de condiciones correspondiente, y

b) supervisarán el uso que se haga de los nombres registrados para describir los productos comercializados, de conformi­ dad con el artículo 13 para los nombres registrados en virtud del título II, y de conformidad con el artículo 24 para los nombres registrados en virtud del título III.

Artículo 37

Verificación del cumplimiento de los pliegos de condiciones

1. En el caso de las denominaciones de origen protegidas, de las indicaciones geográficas protegidas y de las especialidades tradicionales garantizadas que designen productos originarios de la Unión, la verificación del cumplimiento del pliego de condiciones previa a la comercializarse del producto competerá a:

a) una o varias de las autoridades competentes contempladas en el artículo 36 del presente Reglamento, y/o

b) uno o varios de los organismos de control a tenor del ar­ tículo 2, punto 5, del Reglamento (CE) no 882/2004 y que actúen como organismos de certificación del producto.

ESL 343/16 Diario Oficial de la Unión Europea 14.12.2012

Los costes derivados de la verificación del cumplimiento del pliego de condiciones podrán ser sufragados por los operadores que estén sujetos a tales controles. Los Estados miembros tam­ bién podrán contribuir a dichos costes.

2. En el caso de las denominaciones de origen, de las indi­ caciones geográficas y de las especialidades tradicionales garan­ tizadas que designen productos originarios de terceros países, la verificación del cumplimiento del pliego de condiciones previa a la comercialización del producto competerá a:

a) por una o varias autoridades públicas designadas por el ter­ cer país, y/o

b) uno o varios organismos de certificación de productos.

3. Los Estados miembros publicarán el nombre y dirección de las autoridades y organismos a los que se refiere el apartado 1 del presente artículo y actualizarán periódicamente dicha in­ formación.

La Comisión publicará el nombre y dirección de las autoridades y organismos a los que se refiere el apartado 2 del presente artículo, y actualizará periódicamente dicha información.

4. La Comisión podrá adoptar actos de ejecución, sin aplicar el procedimiento previsto en el artículo 57, apartado 2, que definan los medios por los que se harán públicos el nombre y la dirección de los organismos de certificación de productos a los que se refieren los apartados 1 y 2 del presente artículo.

Artículo 38

Supervisión del uso de los nombres en el mercado

Los Estados miembros comunicarán a la Comisión los nombres y direcciones de las autoridades competentes a las que se refiere el artículo 36. La Comisión publicará los nombres y direcciones de esas autoridades.

Los Estados miembros realizarán, sobre la base de un análisis de riesgos, los controles que sean necesarios para garantizar el cumplimiento de las disposiciones del presente Reglamento y, en caso de infracción, los Estados miembros adoptarán las me­ didas oportunas.

Artículo 39

Delegación por parte de las autoridades competentes en organismos de control

1. De conformidad con el artículo 5 del Reglamento (CE) no 882/2004, las autoridades competentes podrán delegar en uno o varios organismos de control la realización de tareas especí­ ficas relacionadas con los controles oficiales de los regímenes de calidad.

2. Dichos organismos serán acreditados de acuerdo con la norma europea EN 45011 o la Guía ISO/CEI 65 (Requisitos generales para los organismos que operan sistemas de certifica­ ción de productos).

3. La acreditación mencionada en el apartado 2 del presente artículo solo podrá ser realizada por:

a) un organismo nacional de acreditación perteneciente a la Unión que cumpla las disposiciones del Reglamento (CE) no 765/2008, o

b) un organismo de certificación no perteneciente a la Unión que sea signatario de un acuerdo de reconocimiento multi­ lateral auspiciado por el Foro Internacional de Acreditación.

Artículo 40

Planificación e información de las actividades de control

1. Los Estados miembros garantizarán que las actividades de control de las obligaciones que establece el presente capítulo se recojan expresamente en una sección separada dentro de los planes nacionales de control plurianuales que se regulan en los artículos 41, 42 y 43 del Reglamento (CE) no 882/2004.

2. Los informes anuales sobre el control de las obligaciones establecidas en el presente Reglamento incluirán una sección separada con la información prevista en el artículo 44 del Re­ glamento (CE) no 882/2004.

CAPÍTULO II

Excepciones aplicables a determinados usos anteriores

Artículo 41

Términos genéricos

1. Sin perjuicio del artículo 13, el presente Reglamento no afectará al uso en la Unión de términos de carácter genérico, incluso aunque estos formen parte de nombres que estén pro­ tegidos en virtud de un régimen de calidad.

2. Para determinar si un término se ha convertido o no en genérico, deberán tenerse en cuenta todos los factores pertinen­ tes, particularmente:

a) la situación existente en las zonas de consumo;

b) los actos normativos nacionales o de la Unión que sean pertinentes.

3. Con el fin de proteger plenamente los derechos de las partes implicadas, la Comisión estará facultada para adoptar, de conformidad con el artículo 56, actos delegados que esta­ blezcan normas complementarias que permitan determinar el carácter genérico de los términos a los que se refiere el apartado 1 del presente artículo.

Artículo 42

Variedades vegetales y razas animales

1. El presente Reglamento no obstará a la comercialización de productos cuyo etiquetado incluya un nombre o término que esté protegido o reservado en virtud de alguno de los regímenes de calidad que se regulan en los títulos II, III y IV y que con­ tenga o constituya el nombre de una variedad vegetal o de una raza animal, siempre que se cumplan las siguientes condiciones:

a) el producto en cuestión constituya la variedad o raza indi­ cada o se deriven de ella;

b) los consumidores no sean llevados a error;

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/17

c) el uso del nombre de la variedad o raza se enmarque en un contexto de competencia leal;

d) dicho uso no se aproveche de la reputación del término protegido, y

e) en el caso del régimen de calidad del título II, los productos hayan venido produciéndose y comercializándose fuera de su zona de origen antes de la fecha de solicitud de registro de la indicación geográfica.

2. Con el fin de aclarar el alcance de los derechos y libertades de los operadores del sector alimentario en la utilización de los nombres de variedades vegetales o de razas animales a los que se refiere el apartado 1 del presente artículo, la Comisión estará facultada para adoptar, de conformidad con el artículo 56, actos delegados relativos a normas que determinen el uso de esos nombres.

Artículo 43

Relación con la propiedad intelectual

Los regímenes de calidad que se regulan en los títulos III y IV se aplicarán sin perjuicio de las disposiciones de la Unión o de las de los Estados miembros que rijan la propiedad intelectual y, en especial, de las relativas a las denominaciones de origen e indi­ caciones geográficas y las marcas, así como de los derechos concedidos al amparo de tales disposiciones.

CAPÍTULO III

Menciones y símbolos de los regímenes de calidad y papel de los productores

Artículo 44

Protección de menciones y símbolos

1. Las menciones, abreviaturas y símbolos referentes a los regímenes de calidad solo podrán utilizarse en relación con productos que se produzcan de conformidad con las normas del régimen de calidad al que correspondan. Esta disposición se aplicará en especial a las menciones, abreviaturas y símbolos siguientes:

a) en el título II, a «denominación de origen protegida», «indi­ cación geográfica protegida», «indicación geográfica», «DOP», «IGP», y los símbolos correspondientes;

b) en el título III, a «especialidad tradicional garantizada», «ETG» y el símbolo correspondiente;

c) en el título IV, a «producto de montaña».

2. En aplicación del artículo 5 del Reglamento (CE) no 1290/2005, el Fondo Europeo Agrícola de Desarrollo Rural (Feader) podrá, a iniciativa de la Comisión o por cuenta propia, financiar de manera centralizada medidas de apoyo administra­ tivo al desarrollo, trabajos preparatorios, tareas de seguimiento, medidas de asistencia jurídica y administrativa, actividades de defensa jurídica y tasas de registro, de renovación, de vigilancia de marcas y a procedimientos contenciosos o cualquier otra medida similar que sea necesaria para proteger las menciones, abreviaturas y símbolos de los regímenes de calidad contra el uso indebido, imitación, evocación y demás prácticas que pue­

dan inducir a error a los consumidores dentro de la Unión y en terceros países.

3. La Comisión adoptará actos de ejecución que establezcan normas para que se protejan de modo uniforme las menciones, abreviaturas y símbolos a los que se refiere el apartado 1 del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 45

Papel de las agrupaciones

1. Sin perjuicio de las disposiciones específicas que establece el Reglamento (CE) no 1234/2007 para las organizaciones de productores y las organizaciones interprofesionales, las agrupa­ ciones estarán facultadas para:

a) contribuir a velar por que la calidad, la reputación y la autenticidad de sus productos estén garantizadas en el mer­ cado, supervisando el uso que se haga en el comercio de los nombres registrados y, en caso necesario, informando a las autoridades competentes a las que se refiere el artículo 36 o a cualquier otra autoridad competente en virtud del artícu­ lo 13, apartado 3;

b) adoptar medidas que garanticen una protección jurídica ade­ cuada de la denominación de origen protegida o de la indi­ cación geográfica protegida y de los demás derechos de propiedad intelectual directamente relacionados con ellas;

c) realizar actividades de información y promoción con objeto de comunicar a los consumidores los atributos que confieran valor añadido a sus productos;

d) desempeñar actividades cuyo objetivo sea garantizar el cum­ plimiento por los productos de lo dispuesto en su pliego de condiciones;

e) adoptar medidas que permitan mejorar el funcionamiento de los regímenes, como el desarrollo de conocimientos econó­ micos especializados, la realización de análisis económicos, la difusión de información económica sobre los regímenes o la prestación de asesoramiento a los productores;

f) adoptar medidas dirigidas a valorizar los productos y, cuando sea menester, adoptar medidas para impedir o con­ trarrestar las medidas que sean perjudiciales o entrañen el riesgo de ser perjudiciales para la imagen de esos productos.

2. Los Estados miembros podrán fomentar la constitución y el funcionamiento de agrupaciones en sus territorios por medios administrativos. Además, los Estados miembros comunicarán a la Comisión el nombre y la dirección de las agrupaciones a que se refiere el artículo 3, apartado 2. La Comisión hará pública esa información.

Artículo 46

Derecho de acceso a los regímenes

1. Los Estados miembros garantizarán que todo operador que cumpla las disposiciones de uno de los regímenes de cali­ dad establecidos en los títulos II o III pueda acogerse a la verificación del cumplimiento en virtud del artículo 37.

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2. Los operadores que elaboren y almacenen un producto comercializado al amparo de los regímenes de especialidades tradicionales garantizadas, denominaciones de origen protegidas o indicaciones geográficas protegidas o que comercialicen tales productos estarán sujetos también a los controles establecidos en el capítulo I del presente título.

3. Los Estados miembros garantizarán que los operadores que deseen acogerse a las disposiciones de uno de los regímenes de calidad establecidos en los títulos III y IV puedan hacerlo sin enfrentarse para su participación en él a obstáculos que sean discriminatorios o que carezcan de motivación objetiva.

Artículo 47

Tasas

Sin perjuicio del Reglamento (CE) no 882/2004 y, en especial, de las disposiciones de su título II, capítulo VI, los Estados miembros podrán cobrar una tasa para cubrir los costes que sufran por la gestión de los regímenes de calidad, incluidos los derivados de la tramitación de las solicitudes, declaraciones de oposición y solicitudes de modificación o de anulación enmar­ cadas en el presente Reglamento.

CAPÍTULO IV

Procedimientos de solicitud y de registro de las denominacio­ nes de origen, indicaciones geográficas y especialidades tra­

dicionales garantizadas

Artículo 48

Ámbito del procedimiento de solicitud

Las disposiciones del presente capítulo se aplicarán a los regí­ menes de calidad de los títulos II y III.

Artículo 49

Solicitud de registro de nombres

1. Las solicitudes de registro de nombres enmarcadas en los regímenes de calidad a los que se refiere el artículo 48 solo podrán ser presentadas por agrupaciones que trabajen con los productos cuyo nombre vaya a registrarse. En el caso de un nombre de «denominación de origen protegida» o de «indicación geográfica protegida» que designe una zona geográfica trans­ fronteriza o en el caso de un nombre de una «especialidad tradicional garantizada», varias agrupaciones de distintos Estados miembros o terceros países podrán presentar una solicitud con­ junta de registro.

Una persona física o jurídica única podrá ser considerada una agrupación cuando demuestre que se cumplen las dos condicio­ nes siguientes:

a) que la persona de que se trate sea el único productor que desea presentar una solicitud;

b) por lo que respecta a las denominaciones de origen protegi­ das y a las indicaciones geográficas protegidas, que la zona geográfica definida tenga características que la distingan no­ tablemente de las zonas vecinas o que las características del producto sean distintas de las de los productos de las zonas vecinas.

2. Las solicitudes correspondientes al régimen del título II que atañan a una zona geográfica de un Estado miembro y las correspondientes al régimen del título III que hayan sido elaboradas por una agrupación establecida en un Estado miem­ bro se dirigirán a las autoridades de ese Estado miembro.

El Estado miembro examinará las solicitudes que reciba con los medios adecuados para comprobar que estén justificadas y cum­ plan las condiciones del régimen al que correspondan.

3. Como parte del examen mencionado en el apartado 2, párrafo segundo, del presente artículo el Estado miembro ini­ ciará un procedimiento nacional de oposición que garantice una publicación adecuada de la solicitud y establezca un plazo ra­ zonable durante el cual cualquier persona física o jurídica que ostente un interés legítimo y esté establecida o resida en su territorio podrá declarar su oposición a la solicitud.

El Estado miembro examinará la admisibilidad de las declara­ ciones de oposición recibidas al amparo del régimen establecido en el título II a la luz de los criterios contemplados en el artículo 10, apartado 1, o la admisibilidad de las oposiciones recibidas al amparo del régimen establecido en el título III a la luz de los criterios contemplados en el artículo 21, apartado 1.

4. En caso de que, tras evaluar las declaraciones de oposición recibidas, considere que se cumplen los requisitos del presente Reglamento, el Estado miembro podrá adoptar una decisión favorable y presentar a la Comisión un expediente de solicitud. En tal caso, informará a la Comisión de las oposiciones admisi­ bles recibidas de personas físicas o jurídicas que hayan comer­ cializado legalmente el producto en cuestión utilizando de forma continua los nombres correspondientes durante al menos los cinco años anteriores a la fecha de publicación a que se refiere el apartado 3.

El Estado miembro garantizará que su decisión favorable se haga pública y que cualquier persona física o jurídica legítima­ mente interesada disponga de la oportunidad de interponer recurso.

El Estado miembro garantizará la publicación de la versión del pliego de condiciones en la que haya basado su decisión favo­ rable, y proporcionará el acceso al pliego de condiciones por medios electrónicos.

Por lo que atañe a las denominaciones de origen protegidas y a las indicaciones geográficas protegidas, el Estado miembro ve­ lará asimismo por la adecuada publicación de la versión del pliego de condiciones del producto en el que la Comisión haya basado su decisión con arreglo al artículo 50, apartado 2.

5. Las solicitudes correspondientes al régimen del título II que atañan a una zona geográfica de un tercer país y las co­ rrespondientes al régimen del título III que hayan sido elabora­ das por una agrupación establecida en un tercer país se dirigirán a la Comisión, bien directamente, bien a través de las autorida­ des de ese tercer país.

6. Los documentos previstos en el presente artículo que se dirijan a la Comisión estarán redactados en alguna de las len­ guas oficiales de la Unión.

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7. A fin de facilitar el proceso de solicitud, la Comisión estará facultada para adoptar, de conformidad con el artículo 56, actos delegados que definan las normas para desarrollar el pro­ cedimiento nacional de oposición relativo a las solicitudes con­ juntas que se refieran a más de un territorio nacional, y que complementen las normas del proceso de solicitud.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que establezcan normas detalladas sobre los procedimientos, la forma y la pre­ sentación de las solicitudes, incluso por para las solicitudes que se refieran a más de un territorio nacional. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 50

Examen por la Comisión y publicación a efectos de oposición

1. La Comisión someterá al debido examen toda solicitud que reciba con arreglo al artículo 49 para comprobar que esté justificada y cumpla las condiciones del régimen al que corres­ ponda. Este examen no deberá prolongarse más de seis meses. En caso de rebasarse este plazo, la Comisión indicará por escrito al solicitante los motivos de la demora.

La Comisión hará pública, al menos mensualmente, la lista de nombres para los que se le haya presentado una solicitud de registro, así como la fecha de tal presentación.

2. Cuando, sobre la base del examen realizado en virtud del párrafo primero del apartado 1, la Comisión considere que se cumplen las condiciones establecidas en el presente Reglamento, publicará en el Diario Oficial de la Unión Europea:

a) el documento único y la referencia a la publicación del pliego de condiciones del producto, en el caso de las solici­ tudes correspondientes al régimen del título II;

b) el pliego de condiciones, en el caso de las solicitudes corres­ pondientes al régimen del título III.

Artículo 51

Procedimiento de oposición

1. Dentro de los tres meses siguientes a la fecha de publica­ ción en el Diario Oficial de la Unión Europea, las autoridades de un Estado miembro o de un tercer país, así como cualquier persona física o jurídica que tenga un legítimo interés y se halle establecida en un tercer país, podrán presentar a la Comisión una notificación de oposición.

Las personas físicas o jurídicas que tengan un legítimo interés y estén establecidas o sean residentes en un Estado miembro que no sea aquel en el que se haya presentado la solicitud podrán presentar al Estado miembro en que estén establecidas una notificación de oposición en un plazo que permita la interpo­ sición de una oposición de conformidad con el párrafo primero.

La notificación de oposición contendrá una declaración a tenor de la cual la solicitud podría infringir las condiciones estableci­ das en el presente Reglamento. Será nula toda notificación de oposición que no contenga tal declaración.

La Comisión transmitirá sin demora la notificación de oposición a la autoridad u organismo que haya presentado la solicitud.

2. En caso de que la Comisión reciba una notificación de oposición que vaya seguida dentro de los dos meses siguientes de una declaración motivada de oposición, la Comisión exami­ nará la admisibilidad de esta declaración motivada de oposición.

3. Dentro de los dos meses siguientes a la recepción de una declaración motivada de oposición admisible, la Comisión invi­ tará a la autoridad o persona que haya formulado la oposición y a la autoridad u organismo que haya presentado la solicitud a proceder a las consultas oportunas durante un plazo razonable que no exceda de tres meses.

La autoridad o la persona que haya formulado la oposición y la autoridad u organismo que haya presentado la solicitud inicia­ rán sin demora las consultas que resulten oportunas. Se facili­ tarán mutuamente la información necesaria para valorar si la solicitud de registro cumple las condiciones del presente Regla­ mento. De no llegarse a un acuerdo, se transmitirá también esta información a la Comisión.

En cualquier momento durante el curso de estos tres meses, y a instancia del solicitante, la Comisión podrá ampliar el plazo de consultas en otros tres meses como máximo.

4. Cuando, a raíz de las consultas previstas en el apartado 3 del presente artículo, se haya modificado sustancialmente la documentación publicada en virtud del artículo 50, apartado 2, la Comisión procederá de nuevo al examen que dispone el artículo 50.

5. La notificación de oposición, la declaración motivada de oposición y demás documentos que se remitan a la Comisión en virtud de los apartados 1 a 4 del presente artículo estarán redactados en alguna de las lenguas oficiales de la Unión.

6. Con objeto de establecer procedimientos y plazos claros para la oposición, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con el artículo 56 que com­ plementen las normas del procedimiento de oposición.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que establezcan normas pormenorizadas relativas a los procedimientos, al for­ mato y a la presentación de las oposiciones. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 52

Decisión de registro

1. Cuando, atendiendo a la información de la que disponga a raíz del examen realizado en virtud del artículo 50, apartado 1, párrafo primero, la Comisión considere que no se cumplen las condiciones de registro necesarias, adoptará actos de ejecución por los que se deniegue la solicitud. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

ESL 343/20 Diario Oficial de la Unión Europea 14.12.2012

2. En caso de que no reciba ninguna notificación de oposi­ ción ni ninguna declaración motivada de oposición admisible en virtud del artículo 51, la Comisión adoptará actos de ejecución por los que se registre el nombre, sin aplicar el procedimiento al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

3. En caso de que reciba una declaración motivada de opo­ sición que sea admisible, la Comisión, tras las consultas previs­ tas en el artículo 51, apartado 3, y teniendo en cuenta sus resultados, procederá:

a) si se ha alcanzado un acuerdo, a registrar el nombre por medio de actos de ejecución adoptados sin aplicar el proce­ dimiento al que se refiere el artículo 57, apartado 2, y, si fuere necesario, a modificar la documentación que se haya publicado en virtud del artículo 50, apartado 2, cuando las modificaciones que deban introducirse no sean sustanciales, o bien

b) si no se ha alcanzado un acuerdo, a adoptar actos de ejecu­ ción por los que se decida el registro. Dichos actos de eje­ cución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

4. Los actos de registro y las decisiones de denegación se publicarán en el Diario Oficial de la Unión Europea.

Artículo 53

Modificación de los pliegos de condiciones

1. Toda agrupación que tenga un legítimo interés podrá so­ licitar que se aprueben las modificaciones que desee introducir en el pliego de condiciones de un producto.

En las solicitudes se describirán y motivarán las modificaciones propuestas.

2. La solicitud deberá seguir el procedimiento establecido en los artículos 49 a 52 cuando con ella se proponga introducir en el pliego de condiciones una o más modificaciones de cierta importancia.

No obstante, si las modificaciones propuestas son menores, la Comisión aprobará o denegará la solicitud. En caso de aproba­ ción de modificaciones que impliquen una modificación de los elementos a los que hace referencia el artículo 50, apartado 2, la Comisión publicará dichos elementos en el Diario Oficial de la Unión Europea.

Para que una modificación pueda considerarse menor en el caso del régimen de calidad descrito en el título II, la modificación no deberá:

a) estar relacionada con las características esenciales del produc­ to;

b) modificar el vínculo a que se refiere el artículo 7, apartado 1, letra f), incisos i) o ii);

c) incluir un cambio de nombre del producto o de una parte de su nombre;

d) afectar a la zona geográfica definida, ni

e) suponer un aumento de las restricciones impuestas al comer­ cio del producto o de sus materias primas.

Para que una modificación pueda considerarse de menor impor­ tancia en el caso del régimen de calidad descrito en el título III, la modificación no deberá:

a) estar relacionada con las características esenciales del produc­ to;

b) introducir cambios esenciales en el método de producción, ni

c) incluir un cambio de nombre del producto o de una parte de su nombre.

El examen de la solicitud se centrará en la modificación pro­ puesta.

3. A fin de facilitar la tramitación administrativa de una solicitud de modificación, inclusive cuando la modificación no implique modificación alguna del documento único y se refiera a una modificación temporal del pliego de condiciones derivada de medidas sanitarias o fitosanitarias obligatorias impuestas por las autoridades públicas, la Comisión estará facultada para adop­ tar, de conformidad con el artículo 56, actos delegados que complementen las normas del proceso de solicitud de modifi­ cación.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución que establezcan normas pormenorizadas relativas a los procedimientos, al for­ mato y a la presentación de una solicitud de modificación. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

Artículo 54

Anulación

1. La Comisión, a iniciativa propia o a solicitud de cualquier persona física o jurídica que tenga un legítimo interés, podrá adoptar actos de ejecución para anular el registro de una deno­ minación de origen protegida, de una indicación geográfica protegida o de una especialidad tradicional garantizada en los siguientes casos:

a) cuando no esté asegurado el cumplimiento de lo dispuesto en el pliego de condiciones;

b) cuando un producto no se comercialice al amparo de la especialidad tradicional garantizada, la denominación de ori­ gen protegida o la indicación geográfica protegida durante al menos siete años.

La Comisión podrá también anular el registro de un nombre a solicitud de los productores del producto que se comercialice con ese nombre.

Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apar­ tado 2.

2. Con objeto de garantizar la seguridad jurídica de que todas las partes tengan la oportunidad de defender sus derechos y sus legítimos intereses, la Comisión estará facultada para adoptar actos delegados de conformidad con lo dispuesto en el artícu­ lo 56 que complementen las normas relativas al proceso de anulación.

La Comisión podrá adoptar actos de ejecución por los que establezca normas pormenorizadas relativas a los procedimien­ tos y a la forma del proceso de anulación, así como a la presentación de las solicitudes aludidas en el apartado 1 del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen al que se refiere el artículo 57, apartado 2.

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/21

TÍTULO VI

DISPOSICIONES PROCEDIMENTALES Y FINALES

CAPÍTULO I

Producción agrícola local y venta directa

Artículo 55

Informe sobre la producción agrícola local y las ventas directas

A más tardar el 4 de enero de 2013, la Comisión presentará un informe al Parlamento Europeo y al Consejo sobre la conve­ niencia de adoptar un nuevo sistema de etiquetado para la producción agrícola local y las ventas directas, con el fin de ayudar a los productores a comercializar su producción en el ámbito local. Dicho informe se centrará en la capacidad de los agricultores para añadir valor a sus productos mediante el nuevo etiquetado y tendrá en cuenta otros criterios, como la posibilidad de reducir las emisiones de carbono y los residuos mediante cadenas cortas de producción y distribución.

Este informe irá acompañado, si procede, de las propuestas legislativas apropiadas para la creación de un sistema de etique­ tado para la producción agrícola local y la venta directa.

CAPÍTULO II

Disposiciones procedimentales

Artículo 56

Ejercicio de la delegación

1. La facultad de adoptar actos delegados conferida a la Co­ misión estará sujeta a las condiciones que dispone el presente artículo.

2. Se conferirá a la Comisión, por un período de cinco años a partir del 3 de enero de 2012, la facultad de adoptar los actos delegados contemplados en el artículo 2, apartado 1, párrafo segundo, el artículo 5, apartado 4, el artículo 7, apartado 2, párrafo primero, el artículo 12, apartado 5, párrafo primero, el artículo 16, apartado 2, el artículo 18, apartado 5, el artículo 19, apartado 2, párrafo primero, el artículo 23, apartado 4, párrafo primero, el artículo 25, apartado 3, el artículo 29, apartado 4, el artículo 30, el artículo 31, apartados 3 y 4, el artículo 41, apartado 3, el artículo 42, apartado 2, el artículo 49, apartado 7, párrafo primero, el artículo 51, apartado 6, párrafo primero, el artículo 53, apartado 3, párrafo primero, y el artículo 54, apartado 2, párrafo primero. La Comisión elaborará un informe sobre esa delegación de poderes a más tardar nueve meses antes de que finalice el período de cinco años. La delegación de poderes se prorrogará tácitamente por períodos de idéntica du­ ración, excepto si el Parlamento Europeo o el Consejo se opo­ nen a dicha prórroga a más tardar tres meses antes del final de cada período.

3. El Parlamento Europeo o el Consejo podrán revocar en cualquier momento la delegación de competencias a que se refieren el artículo 2, apartado 1, párrafo segundo, el artículo 5, apartado 4, el artículo 7, apartado 2, párrafo primero, el artícu­ lo 12, apartado 5, párrafo primero, el artículo 16, apartado 2, el artículo 18, apartado 5, el artículo 19, apartado 2, párrafo primero, el artículo 23, apartado 4, párrafo primero, el artícu­ lo 25, apartado 3, el artículo 29, apartado 4, el artículo 30, el artículo 31, apartados 3 y 4, el artículo 41, apartado 3, el artículo 42, apartado 2, el artículo 49, apartado 7, párrafo

primero, el artículo 51, apartado 6, párrafo primero, el artícu­ lo 53, apartado 3, párrafo primero, y el artículo 54, apartado 2, párrafo primero. La decisión de revocación pondrá término a la delegación de los poderes que en ella se especifiquen. Surtirá efecto el día siguiente al de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea o en la fecha posterior que en ella se precise. No afectará a la validez de ningún acto delegado que ya esté en vigor.

4. La Comisión remitirá de inmediato al Parlamento Europeo y al Consejo una notificación simultánea por cada uno de los actos delegados que adopte.

5. Un acto delegado adoptado de conformidad con el artícu­ lo 2, apartado 1, párrafo segundo, el artículo 5, apartado 4, el artículo 7, apartado 2, párrafo primero, el artículo 12, apartado 5, párrafo primero, el artículo 16, apartado 2, el artículo 18, apartado 5, el artículo 19, apartado 2, párrafo primero, el ar­ tículo 23, apartado 4, párrafo primero, el artículo 25, apartado 3, el artículo 29, apartado 4, el artículo 30, el artículo 31, apartados 3 y 4, el artículo 41, apartado 3, el artículo 42, apartado 2, el artículo 49, apartado 7, párrafo primero, el ar­ tículo 51, apartado 6, párrafo primero, el artículo 53, apartado 3, párrafo primero, y el artículo 54, apartado 2, párrafo prime­ ro, entrará en vigor únicamente si el Parlamento Europeo y el Consejo no han formulado objeción alguna en el plazo de dos meses desde la notificación del acto al Parlamento Europeo y al Consejo, o si, antes de que culmine dicho plazo, tanto el Par­ lamento Europeo como el Consejo han informado a la Comi­ sión que no presentarán objeciones. Este plazo se prorrogará por dos meses a iniciativa del Parlamento Europeo o del Con­ sejo.

Artículo 57

Procedimiento de comité

1. La Comisión estará asistida por el Comité de la Política de Calidad de los Productos Agrícolas. Este será un comité en el sentido del Reglamento (UE) no 182/2011.

2. En los casos en que se haga referencia al presente aparta­ do, será de aplicación el artículo 5 del Reglamento (UE) no 182/2011.

Si el Comité no emite dictamen alguno, la Comisión no adop­ tará el proyecto de acto de ejecución y se aplicará el artículo 5, apartado 4, párrafo tercero, del Reglamento (UE) no 182/2011.

CAPÍTULO III

Disposiciones derogatorias y finales

Artículo 58

Derogaciones

1. Quedan derogados los Reglamentos (CE) no 509/2006 y (CE) no 510/2006.

No obstante, el artículo 13 del Reglamento (CE) no 509/2006 seguirá aplicándose a aquellas solicitudes que, teniendo por ob­ jeto productos que no entren en el ámbito de aplicación del título III del presente Reglamento, sean recibidas por la Comi­ sión antes de la fecha de entrada en vigor del presente Regla­ mento.

2. Las referencias a los Reglamentos derogados se entenderán hechas al presente Reglamento y se leerán de acuerdo con la tabla de correspondencias que figura en el anexo II de este.

ESL 343/22 Diario Oficial de la Unión Europea 14.12.2012

Artículo 59

Entrada en vigor

El presente Reglamento entrará en vigor a los veinte días de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

No obstante, el artículo 12, apartado 3, y el artículo 23, apartado 3, serán aplicables a partir del 4 de enero de 2015, sin perjuicio de los productos que ya se hayan comercializado antes de dicha fecha.

El presente Reglamento será obligatorio en todos sus elementos y directamente aplicable en cada Estado miembro.

Hecho en Estrasburgo, el 21 de noviembre de 2012.

Por el Parlamento Europeo El Presidente M. SCHULZ

Por el Consejo El Presidente

A. D. MAVROYIANNIS

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/23

ANEXO I

PRODUCTOS AGRÍCOLAS Y ALIMENTICIOS MENCIONADOS EN EL ARTÍCULO 2, APARTADO 1

I. Denominaciones de origen e indicaciones geográficas

— cerveza,

— chocolate y productos derivados,

— productos de panadería, pastelería, repostería y galletería,

— bebidas a base de extractos de plantas,

— pastas alimenticias,

— sal,

— gomas y resinas naturales,

— pasta de mostaza,

— heno,

— aceites esenciales,

— corcho,

— cochinilla,

— flores y plantas ornamentales,

— algodón,

— lana,

— mimbre,

— lino espadillado,

— cuero,

— pieles,

— plumas.

II. Especialidades tradicionales garantizadas

— platos preparados,

— cerveza,

— chocolate y productos derivados,

— productos de panadería, pastelería, repostería y galletería,

— bebidas a base de extractos de plantas,

— pastas alimenticias,

— sal.

ESL 343/24 Diario Oficial de la Unión Europea 14.12.2012

ANEXO II

TABLA DE CORRESPONDENCIAS MENCIONADA EN EL ARTÍCULO 58, APARTADO 2

Reglamento (CE) no 509/2006 Presente Reglamento

Artículo 1, apartado 1 Artículo 2, apartado 1

Artículo 1, apartado 2 Artículo 2, apartado 3

Artículo 1, apartado 3 Artículo 2, apartado 4

Artículo 2, apartado 1, letra a) Artículo 3, punto 5

Artículo 2, apartado 1, letra b) Artículo 3, punto 3

Artículo 2, apartado 1, letra c) —

Artículo 2, apartado 1, letra d) Artículo 3, punto 2

Artículo 2, apartado 2, párrafos primero, segundo y tercero —

Artículo 2, apartado 2, párrafo cuarto —

Artículo 3 Artículo 22, apartado 1

Artículo 4, apartado 1, párrafo primero Artículo 18, apartado 1

Artículo 4, apartado 2 Artículo 18, apartado 2

Artículo 4, apartado 3, párrafo primero —

Artículo 4, apartado 3, párrafo segundo Artículo 18, apartado 4

Artículo 5, apartado 1 Artículo 43

Artículo 5, apartado 2 Artículo 42, apartado 1

Artículo 6, apartado 1 Artículo 19, apartado 1

Artículo 6, apartado 1, letra a) Artículo 19, apartado 1, letra a)

Artículo 6, apartado 1, letra b) Artículo 19, apartado 1, letra b)

Artículo 6, apartado 1, letra c) Artículo 19, apartado 1, letra c)

Artículo 6, apartado 1, letra d) —

Artículo 6, apartado 1, letra e) Artículo 19, apartado 1, letra d)

Artículo 6, apartado 1, letra f) —

Artículo 7, apartados 1 y 2 Artículo 49, apartado 1

Artículo 7, apartado 3, letras a) y b) Artículo 20, apartado 1, letras a) y b)

Artículo 7, apartado 3, letra c) —

Artículo 7, apartado 3, letra d) —

Artículo 7, apartado 4 Artículo 49, apartado 2

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/25

Reglamento (CE) no 509/2006 Presente Reglamento

Artículo 7, apartado 5 Artículo 49, apartado 3

Artículo 7, apartado 6, letras a), b) y c) Artículo 49, apartado 4

Artículo 7, apartado 6, letra d) Artículo 20, apartado 2

Artículo 7, apartado 7 Artículo 49, apartado 5

Artículo 7, apartado 8 Artículo 49, apartado 6

Artículo 8, apartado 1 Artículo 50, apartado 1

Artículo 8, apartado 2, párrafo primero Artículo 50, apartado 2, letra b)

Artículo 8, apartado 2, párrafo segundo Artículo 52, apartado 1

Artículo 9, apartados 1 y 2 Artículo 51, apartado 1

Artículo 9, apartado 3 Artículo 21, apartados 1 y 2

Artículo 9, apartado 4 Artículo 52, apartado 2

Artículo 9, apartado 5 Artículo 52, apartados 3 y 4

Artículo 9, apartado 6 Artículo 51, apartado 5

Artículo 10 Artículo 54

Artículo 11 Artículo 53

Artículo 12 Artículo 23

Artículo 13, apartado 1 —

Artículo 13, apartado 2 —

Artículo 13, apartado 3 —

Artículo 14, apartado 1 Artículo 36, apartado 1

Artículo 14, apartado 2 Artículo 46, apartado 1

Artículo 14, apartado 3 Artículo 37, apartado 3, párrafo segundo

Artículo 15, apartado 1 Artículo 37, apartado 1

Artículo 15, apartado 2 Artículo 37, apartado 2

Artículo 15, apartado 3 Artículo 39, apartado 2

Artículo 15, apartado 4 Artículo 36, apartado 2

Artículo 16 —

Artículo 17, apartados 1 y 2 Artículo 24, apartado 1

Artículo 17, apartado 3 Artículo 24, apartado 2

ESL 343/26 Diario Oficial de la Unión Europea 14.12.2012

Reglamento (CE) no 509/2006 Presente Reglamento

Artículo 18 Artículo 57

Artículo 19, apartado 1, letra a) —

Artículo 19, apartado 1, letra b) Artículo 49, apartado 7, párrafo segundo

Artículo 19, apartado 1, letra c) Artículo 49, apartado 7, párrafo primero

Artículo 19, apartado 1, letra d) Artículo 22, apartado 2

Artículo 19, apartado 1, letra e) Artículo 51, apartado 6

Artículo 19, apartado 1, letra f) Artículo 54, apartado 2

Artículo 19, apartado 1, letra g) Artículo 23, apartado 4

Artículo 19, apartado 1, letra h) —

Artículo 19, apartado 1, letra i) —

Artículo 19, apartado 2 Artículo 25, apartado 1

Artículo 19, apartado 3, letra a) —

Artículo 19, apartado 3, letra b) Artículo 25, apartado 2

Artículo 20 Artículo 47

Artículo 21 Artículo 58

Artículo 22 Artículo 59

Anexo I Anexo I (parte II)

Reglamento (CE) no 510/2006 Presente Reglamento

Artículo 1, apartado 1 Artículo 2, apartados 1 y 2

Artículo 1, apartado 2 Artículo 2, apartado 3

Artículo 1, apartado 3 Artículo 2, apartado 4

Artículo 2 Artículo 5

Artículo 3, apartado 1, párrafo primero Artículo 6, apartado 1

Artículo 3, apartado 1, párrafos segundo y tercero Artículo 41, apartados 1, 2 y 3

Artículo 3, apartados 2, 3 y 4 Artículo 6, apartados 2, 3 y 4

Artículo 4 Artículo 7

Artículo 5, apartado 1 Artículo 3, apartado 2, y artículo 49, apartado 1

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/27

Reglamento (CE) no 510/2006 Presente Reglamento

Artículo 5, apartado 2 Artículo 49, apartado 1

Artículo 5, apartado 3 Artículo 8, apartado 1

Artículo 5, apartado 4 Artículo 49, apartado 2

Artículo 5, apartado 5 Artículo 49, apartado 3

Artículo 5, apartado 6 Artículo 9

Artículo 5, apartado 7 Artículo 8, apartado 2

Artículo 5, apartado 8 —

Artículo 5, apartado 9, párrafo primero —

Artículo 5, apartado 9, párrafo segundo Artículo 49, apartado 5

Artículo 5, apartado 10 Artículo 49, apartado 6

Artículo 5, apartado 11 —

Artículo 6, apartado 1, párrafo primero Artículo 50, apartado 1

Artículo 6, apartado 2, párrafo primero Artículo 50, apartado 2, letra a)

Artículo 6, apartado 2, párrafo segundo Artículo 52, apartado 1

Artículo 7, apartado 1 Artículo 51, apartado 1, párrafo primero

Artículo 7, apartado 2 Artículo 51, apartado 1, párrafo segundo

Artículo 7, apartado 3 Artículo 10

Artículo 7, apartado 4 Artículo 52, apartados 2 y 4

Artículo 7, apartado 5 Artículo 51, apartado 3, y artículo 52 apartados 3 y 4

Artículo 7, apartado 6 Artículo 11

Artículo 7, apartado 7 Artículo 51, apartado 5

Artículo 8 Artículo 12

Artículo 9 Artículo 53

Artículo 10, apartado 1 Artículo 36, apartado 1

Artículo 10, apartado 2 Artículo 46, apartado 1

Artículo 10, apartado 3 Artículo 37, apartado 3, párrafo segundo

Artículo 11, apartado 1 Artículo 37, apartado 1

Artículo 11, apartado 2 Artículo 37, apartado 2

ESL 343/28 Diario Oficial de la Unión Europea 14.12.2012

Reglamento (CE) no 510/2006 Presente Reglamento

Artículo 11, apartado 3 Artículo 39, apartado 2

Artículo 11, apartado 4 Artículo 36, apartado 2

Artículo 12 Artículo 54

Artículo 13, apartado 1 Artículo 13, apartado 1

Artículo 13, apartado 2 Artículo 13, apartado 2

Artículo 13, apartado 3 Artículo 15, apartado 1

Artículo 13, apartado 4 Artículo 15, apartado 2

Artículo 14 Artículo 14

Artículo 15 Artículo 57

Artículo 16, letra a) Artículo 5, apartado 4, párrafo segundo

Artículo 16, letra b) —

Artículo 16, letra c) —

Artículo 16, letra d) Artículo 49, apartado 7

Artículo 16, letra e) —

Artículo 16, letra f) Artículo 51, apartado 6

Artículo 16, letra g) Artículo 12, apartado 7

Artículo 16, letra h) —

Artículo 16, letra i) Artículo 11, apartado 3

Artículo 16, letra j) —

Artículo 16, letra k) Artículo 54, apartado 2

Artículo 17 Artículo 16

Artículo 18 Artículo 47

Artículo 19 Artículo 58

Artículo 20 Artículo 59

Anexos I y II Anexo I (parte I)

ES14.12.2012 Diario Oficial de la Unión Europea L 343/29

 Règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012 relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires

I

(Actes législatifs)

RÈGLEMENTS

RÈGLEMENT (UE) No 1151/2012 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

du 21 novembre 2012

relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EURO­ PÉENNE,

vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 43, paragraphe 2, et son article 118, premier alinéa,

vu la proposition de la Commission européenne,

après transmission du projet d’acte législatif aux parlements nationaux,

vu l’avis du Comité économique et social européen (1),

vu l’avis du Comité des régions (2),

statuant conformément à la procédure législative ordinaire (3),

considérant ce qui suit:

(1) La qualité et la diversité de la production agricole, halieu­ tique et aquacole de l’Union constituent l’un de ses grands atouts, conférant un avantage concurrentiel aux producteurs de l’Union et apportant une contribution majeure à son patrimoine culturel et gastronomique vivant. Cela tient aux compétences et à la détermination des agriculteurs et des producteurs de l’Union qui ont su préserver les traditions tout en tenant compte de l’évo­ lution des nouvelles méthodes et des nouveaux matériels de production.

(2) Les citoyens et les consommateurs de l’Union exigent de plus en plus des produits de qualité ainsi que des produits traditionnels. Ils souhaitent également préserver la diversité de la production agricole dans l’Union. Cette

volonté se traduit par une demande de produits agricoles ou de denrées alimentaires aux caractéristiques spéci­ fiques identifiables, en particulier celles liées à leur origine géographique.

(3) Les producteurs ne peuvent continuer à produire une gamme variée de produits de qualité que s’ils sont équi­ tablement récompensés de leurs efforts. Cela exige qu’ils soient en mesure d’informer les acheteurs et les consom­ mateurs au sujet des caractéristiques de leurs produits dans des conditions de concurrence loyale. Il faut égale­ ment qu’ils soient en mesure d’identifier correctement leurs produits sur le marché.

(4) Il peut être profitable à l’économie rurale que l’on mette en place des systèmes de qualité en faveur des produc­ teurs qui les récompensent des efforts qu’ils consentent pour produire une gamme variée de produits de qualité. Cela est particulièrement vrai dans les zones défavorisées, les zones de montagne et les régions ultrapériphériques, dans lesquelles l’agriculture constitue un secteur écono­ mique important et les coûts de production sont élevés. De cette manière, les systèmes de qualité peuvent apporter une contribution et un complément à la poli­ tique de développement rural, ainsi qu’aux mesures de soutien du marché et aux politiques de soutien aux revenus de la politique agricole commune (PAC). Ils peuvent notamment apporter une contribution dans les zones où le secteur agricole revêt une importance écono­ mique plus marquée, et en particulier dans les zones défavorisées.

(5) Les priorités stratégiques Europe 2020 établies dans la communication de la Commission intitulée «EUROPE 2020 — Une stratégie pour une croissance intelligente, durable et inclusive» visent entre autres à développer une économie compétitive fondée sur la connaissance et l’in­ novation et à encourager une économie à fort taux d’em­ ploi favorisant la cohésion sociale et territoriale. Il convient donc que la politique de qualité des produits agricoles fournisse aux producteurs les outils appropriés leur permettant de mieux identifier et promouvoir parmi leurs produits ceux qui sont dotés de caractéristiques spécifiques tout en protégeant ces producteurs contre les pratiques déloyales.

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/1

(1) JO C 218 du 23.7.2011, p. 114. (2) JO C 192 du 1.7.2011, p. 28. (3) Position du Parlement européen du 13 septembre 2012 (non encore

parue au Journal officiel) et décision du Conseil du 13 novembre 2012.

(6) Il convient que l’ensemble des mesures complémentaires envisagées respectent les principes de subsidiarité et de proportionnalité.

(7) Les mesures relatives à la politique de qualité des produits agricoles sont établies dans le règlement (CEE) no 1601/91 du Conseil du 10 juin 1991 établissant les règles générales relatives à la définition, à la désignation et à la présentation des vins aromatisés, des boissons aromatisées à base de vin et des cocktails aromatisés de produits vitivinicoles (1); la directive 2001/110/CE du Conseil du 20 décembre 2001 relative au miel (2), et notamment son article 2; le règlement (CE) no 247/2006 du Conseil du 30 janvier 2006 portant mesures spéci­ fiques dans le domaine de l’agriculture en faveur des régions ultrapériphériques de l’Union (3), et notamment son article 14; le règlement (CE) no 509/2006 du Conseil du 20 mars 2006 relatif aux spécialités tradition­ nelles garanties des produits agricoles et des denrées alimentaires (4); le règlement (CE) no 510/2006 du Conseil du 20 mars 2006 relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires (5); le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur (règlement «OCM unique») (6), et notamment la section I, du chapitre I, du titre II de sa partie II et la sous-section I de sa section I bis; le règlement (CE) no 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques (7); ainsi que le règle­ ment (CE) no 110/2008 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2008 concernant la définition, la désignation, la présentation, l’étiquetage et la protection des indications géographiques des boissons spiri­ tueuses (8).

(8) Il convient que les produits agricoles et les denrées alimentaires soient soumis, en ce qui concerne leur étiquetage, aux règles générales établies dans la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 mars 2000 relative au rapprochement des législations des États membres concernant l’étiquetage et la présenta­ tion des denrées alimentaires ainsi que la publicité faite à leur égard (9), et en particulier aux dispositions visant à empêcher tout étiquetage susceptible de créer des confu­ sions chez les consommateurs ou de les induire en erreur.

(9) La communication de la Commission au Parlement euro­ péen, au Conseil, au Comité économique et social euro­ péen et au Comité des régions sur la politique de qualité des produits agricoles a défini comme une priorité le renforcement de la cohérence et de l’homogénéité globales de la politique de qualité des produits agricoles.

(10) Le système des indications géographiques des produits agricoles et des denrées alimentaires et le système des spécialités traditionnelles garanties partagent certains objectifs et dispositions.

(11) L’Union suit, depuis un certain temps, une approche visant à simplifier le cadre réglementaire de la PAC. Il y a lieu d’appliquer cette approche également aux règle­ ments dans le domaine de la politique de qualité des produits agricoles, sans pour autant remettre en question les caractéristiques spécifiques de ces produits.

(12) Certains règlements s’inscrivant dans la politique de qualité des produits agricoles ont été réexaminés récem­ ment mais ne sont pas encore intégralement mis en œuvre. Par conséquent, ils ne devraient pas être inclus dans le présent règlement. Toutefois, ils pourraient être intégrés à un stade ultérieur, une fois la législation inté­ gralement mise en œuvre.

(13) Compte tenu des considérations qui précèdent, il convient de fusionner en un cadre juridique unique les dispositions nouvelles ou mises à jour des règlements (CE) no 509/2006 et (CE) no 510/2006 ainsi que les dispositions des règlements (CE) no 509/2006 et (CE) no 510/2006 qui sont maintenues.

(14) Dans un souci de clarté et de transparence, il y a donc lieu d’abroger les règlements (CE) no 509/2006 et (CE) no 510/2006 et de les remplacer par le présent règle­ ment.

(15) Il convient que le champ d’application du présent règle­ ment soit restreint aux produits agricoles destinés à la consommation humaine énumérés à l’annexe I du traité et à une liste de produits, ne relevant pas de ladite annexe, qui sont étroitement liés à la production agricole ou à l’économie rurale.

(16) Il convient que les règles prévues au présent règlement s’appliquent sans préjudice de la législation de l’Union concernant les vins, les vins aromatisés, les boissons spiritueuses, les produits de l’agriculture biologique ou les régions ultrapériphériques.

(17) Il y a lieu de restreindre le champ d’application des appellations d’origine et des indications géographiques aux produits pour lesquels il existe un lien intrinsèque entre les caractéristiques du produit ou de la denrée alimentaire et l’origine géographique. L’inclusion de seule­ ment certains types de chocolat en tant que produits de confiserie dans le système actuel constitue une anomalie qu’il y a lieu de corriger.

(18) En ce qui concerne la protection des appellations d’ori­ gine et des indications géographiques, les objectifs spéci­ fiques sont de garantir un revenu équitable pour les agri­ culteurs et les producteurs au vu des qualités et des caractéristiques d’un produit déterminé ou de son mode de production et de fournir des informations claires sur les produits possédant des caractéristiques spécifiques liées à l’origine géographique, de manière à permettre aux consommateurs de prendre leur décision d’achat en meilleure connaissance de cause.

FRL 343/2 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

(1) JO L 149 du 14.6.1991, p. 1. (2) JO L 10 du 12.1.2002, p. 47. (3) JO L 42 du 14.2.2006, p. 1. (4) JO L 93 du 31.3.2006, p. 1. (5) JO L 93 du 31.3.2006, p. 12. (6) JO L 299 du 16.11.2007, p. 1. (7) JO L 189 du 20.7.2007, p. 1. (8) JO L 39 du 13.2.2008, p. 16. (9) JO L 109 du 6.5.2000, p. 29.

(19) Garantir le respect uniforme dans l’ensemble de l’Union des droits de propriété intellectuelle liés à des dénomina­ tions protégées dans l’Union constitue un objectif priori­ taire qui peut être réalisé plus efficacement au niveau de l’Union.

(20) Un cadre établi au niveau de l’Union qui protège les appellations d’origine et les indications géographiques en prévoyant leur inscription dans un registre facilite le développement de ces instruments du fait que l’approche plus uniforme qui en résulte garantit des conditions de concurrence égale entre les producteurs de produits portant ces mentions et renforce la crédibilité de ces produits aux yeux des consommateurs. Il convient de prévoir des dispositions visant au développement des appellations d’origine et des indications géographiques au niveau de l’Union et d’œuvrer en faveur de la création de mécanismes pour leur protection dans les pays tiers, dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou d’accords multilatéraux et bilatéraux, qui contribueraient ainsi à ce que la qualité des produits et leur mode de production soient reconnus comme des facteurs de plus-value.

(21) À la lumière de l’expérience acquise à la suite de la mise en œuvre du règlement (CEE) no 2081/92 du Conseil du 14 juillet 1992 relatif à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et des denrées alimentaires (1) et du règlement (CE) no 510/2006, il est nécessaire de remédier à certaines difficultés, de clarifier et de simplifier certaines règles et de rationaliser les procédures de ce système.

(22) À la lumière des pratiques existantes, il convient de définir plus précisément et de maintenir les deux instru­ ments différents permettant d’identifier le lien entre le produit et son origine géographique, à savoir l’appellation d’origine protégée et l’indication géographique protégée. Sans changer le concept de ces instruments, il y a lieu d’adopter certaines modifications de leurs définitions afin de mieux prendre en compte la définition des indications géographiques établie dans l’accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle touchant au commerce et d’en rendre la compréhension plus simple et plus claire pour les opérateurs.

(23) Il convient qu’un produit agricole ou une denrée alimen­ taire portant une telle référence géographique réponde à un certain nombre de conditions énumérées dans un cahier des charges, telles que des exigences particulières visant à protéger les ressources naturelles ou le paysage de la zone de production ou à améliorer le bien-être des animaux d’élevage.

(24) Pour bénéficier d’une protection sur les territoires des États membres, il convient que les appellations d’origine et les indications géographiques soient enregistrées uniquement au niveau de l’Union. Il convient que les États membres puissent octroyer, avec effet à compter de la date de la demande de cet enregistrement au niveau de l’Union, une protection transitoire au niveau national sans porter préjudice au commerce à l’intérieur de l’Union ou au commerce international. Il y a lieu

d’offrir de la même manière la protection conférée par le présent règlement, dès l’enregistrement, aux appellations d’origine et aux indications géographiques des pays tiers qui respectent les critères correspondants et qui sont protégées dans leur pays d’origine.

(25) Il convient que la procédure d’enregistrement au niveau de l’Union permette à toute personne physique ou morale d’un État membre, autre que l’État membre de demande, ou d’un pays tiers, ayant un intérêt légitime, de faire valoir ses droits en notifiant son opposition.

(26) L’inscription dans le registre des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées devrait permettre également de fournir des informations aux consommateurs et aux acteurs commerciaux.

(27) L’Union négocie avec ses partenaires commerciaux des accords internationaux, qui incluent des accords portant sur la protection d’appellations d’origine et d’indications géographiques. Afin de faciliter l’information du public au sujet des dénominations ainsi protégées et notamment de garantir la protection et le contrôle de l’utilisation prévue pour ces dénominations, les dénominations peuvent être inscrites dans le registre des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées. À moins qu’elles ne soient spécifiquement désignées comme des appellations d’origine dans ces accords internationaux, il convient d’inscrire les dénomi­ nations dans le registre en tant qu’indications géogra­ phiques protégées.

(28) Compte tenu de leur spécificité, il convient d’arrêter des dispositions particulières concernant l’étiquetage en matière d’appellations d’origine protégées et d’indications géographiques protégées, qui exigent que les producteurs fassent figurer sur les conditionnements les symboles de l’Union ou les mentions appropriés. Pour les dénomina­ tions de l’Union, l’emploi de ces symboles ou de ces mentions devrait être rendu obligatoire afin de mieux faire connaître aux consommateurs cette catégorie de produits et les garanties y afférentes et de rendre l’iden­ tification de ces produits sur le marché plus aisée, ce qui facilitera les contrôles. Compte tenu des exigences de l’OMC, il y a lieu de rendre facultative l’utilisation de tels symboles ou mentions pour les indications géogra­ phiques et les appellations d’origine de pays tiers.

(29) Il y a lieu d’octroyer une protection aux dénominations incluses dans le registre, l’objectif étant de garantir leur bonne utilisation et de prévenir des pratiques pouvant induire le consommateur en erreur. En outre, il convient que les moyens assurant la protection des indications géographiques et des appellations d’origine soient clari­ fiés, en ce qui concerne en particulier le rôle des grou­ pements de producteurs et des autorités compétentes des États membres.

(30) Il y a lieu de prévoir des dérogations spécifiques permet­ tant, pendant des périodes transitoires, l’utilisation d’une dénomination enregistrée parallèlement à d’autres déno­ minations. Ces dérogations devraient être simplifiées et

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/3

(1) JO L 208 du 24.7.1992, p. 1.

clarifiées. Dans certains cas, afin de surmonter des diffi­ cultés temporaires et dans l’objectif à long terme de s’as­ surer que tous les producteurs respectent le cahier des charges, ces dérogations peuvent être accordées pour une durée maximale de dix ans.

(31) Il y a lieu de clarifier le champ de la protection octroyée au titre du présent règlement, en particulier pour ce qui est des limitations applicables à l’enregistrement de nouvelles marques énoncées dans la directive 2008/95/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2008 rapprochant les législations des États membres sur les marques (1), lorsqu’il existe un conflit avec l’enregistrement d’appellations d’origine protégées et d’indications géographiques protégées, comme c’est déjà le cas pour l’enregistrement de nouvelles marques au niveau de l’Union. Cette clarification est également nécessaire en ce qui concerne les détenteurs de droits de propriété intellectuelle antérieurs, notamment pour ce qui touche aux marques et aux dénominations homo­ nymes enregistrés en tant qu’appellations d’origine proté­ gées ou en tant qu’indications géographiques protégées.

(32) Il y a lieu d’étendre la protection des appellations d’ori­ gine et des indications géographiques aux usurpations, imitations et évocations des dénominations enregistrées concernant des biens ainsi que des services afin de garantir un niveau de protection élevé et l’aligner sur celle applicable au secteur du vin. Lorsque des appella­ tions d’origine protégées ou des indications géogra­ phiques protégées sont employées comme ingrédients, il convient de tenir compte de la communication de la Commission intitulée «Lignes directrices sur l’étiquetage des denrées alimentaires utilisant des appellations d’ori­ gine protégées (AOP) et des indications géographiques protégées (IGP) comme ingrédients».

(33) Il convient que les dénominations déjà enregistrées au titre du règlement (CE) no 510/2006 au 3 janvier 2013 continuent à être protégées au titre du présent règlement et soient automatiquement inscrites au registre.

(34) L’objectif spécifique du système des spécialités tradition­ nelles garanties est d’aider les producteurs de produits traditionnels à informer les consommateurs des propriétés conférant une valeur ajoutée à leurs produits. Toutefois, étant donné que seulement quelques dénomi­ nations ont été enregistrées, le système actuel des spécia­ lités traditionnelles garanties n’a pas réalisé tout son potentiel. Il convient donc d’améliorer, de clarifier et de préciser les dispositions actuelles afin de rendre le système plus compréhensible, plus opérationnel et plus attrayant pour les demandeurs éventuels.

(35) Le système actuel offre la possibilité d’enregistrer une dénomination à des fins d’identification sans que la déno­ mination soit réservée dans l’Union. Étant donné que cette option n’a pas été bien comprise par les parties prenantes et que l’identification d’un produit traditionnel peut être mieux réalisée au niveau national ou régional

en application du principe de subsidiarité, il y a lieu de supprimer cette possibilité. À la lumière de l’expérience acquise, il convient que le système ne concerne que la réservation de dénominations pour l’ensemble de l’Union.

(36) Afin de garantir que les dénominations de produits tradi­ tionnels authentiques soient enregistrées dans le cadre du système, il y a lieu d’adapter les critères et les conditions pour l’enregistrement d’une dénomination, notamment ceux concernant la définition de «traditionnel», qui devrait couvrir des produits qui ont été produits pendant une période de temps significative.

(37) Pour garantir la conformité des spécialités traditionnelles garanties avec le cahier des charges et leur cohérence, il convient que les producteurs rassemblés en groupements définissent eux-mêmes le produit dans un cahier des charges. Il convient d’offrir aux producteurs des pays tiers la possibilité de faire enregistrer une dénomination en tant que spécialité traditionnelle garantie.

(38) Pour bénéficier d’une réservation, il convient que les spécialités traditionnelles garanties soient enregistrées au niveau de l’Union. L’inscription dans un registre devrait permettre également d’assurer l’information des consom­ mateurs et des acteurs commerciaux.

(39) Pour éviter que ne se créent des conditions de concur­ rence déloyale, il importe que tous les producteurs, y compris ceux des pays tiers, puissent utiliser une déno­ mination enregistrée d’une spécialité traditionnelle garan­ tie, pour autant que le produit en question respecte les exigences du cahier des charges correspondant et que le producteur soit soumis à un système de contrôle. Pour les spécialités traditionnelles garanties produites dans l’Union, il convient que le symbole de l’Union figure sur l’étiquetage et qu’il puisse être associé à la mention «spécialité traditionnelle garantie».

(40) Afin de protéger les dénominations enregistrées contre toute usurpation ou toute pratique pouvant induire le consommateur en erreur, il y a lieu de réserver leur utilisation.

(41) En ce qui concerne les dénominations déjà enregistrées au titre du règlement (CE) no 509/2006 qui autrement n’entreraient pas dans le champ d’application du présent règlement au 3 janvier 2013, il convient que les condi­ tions d’utilisation établies dans le règlement (CE) no 509/2006 continuent à s’appliquer pendant une période transitoire.

(42) Il convient de prévoir une procédure d’enregistrement des dénominations qui ont été enregistrées sans réservation du nom, en application du règlement (CE) no 509/2006, qui permette leur enregistrement avec réservation du nom.

(43) Il convient par ailleurs de prévoir des mesures transitoires applicables aux demandes d’enregistrement parvenues à la Commission avant le 3 janvier 2013.

(44) Il y a lieu d’introduire un deuxième niveau de systèmes de qualité, fondé sur des mentions de qualité conférant une valeur ajoutée, qui peuvent faire l’objet d’une communication sur le marché intérieur et qui doivent

FRL 343/4 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

(1) JO L 299 du 8.11.2008, p. 25.

être utilisées volontairement. Ces mentions de qualité facultatives devraient se référer à des caractéristiques hori­ zontales spécifiques en ce qui concerne une ou plusieurs catégories de produits, aux méthodes de production ou aux propriétés de transformation qui s’appliquent dans des zones spécifiques. La mention de qualité facultative «produit de montagne» a rempli jusqu’ici les conditions requises et apportera une valeur ajoutée au produit sur le marché. Afin de faciliter l’application de la directive 2000/13/CE lorsque l’étiquetage des denrées alimentaires risque d’entraîner une confusion dans l’esprit des consommateurs à propos des mentions de qualité facul­ tatives, en particulier celle de «produit de montagne», la Commission peut adopter des lignes directrices.

(45) Afin d’offrir aux producteurs de montagne un véritable outil permettant de mieux commercialiser leurs produits et de réduire les risques réels de confusion dans l’esprit des consommateurs quant au fait que les produits présents sur le marché proviennent bien d’une zone de montagne, il convient de prévoir la définition au niveau de l’Union d’une mention de qualité facultative pour les produits de montagne. La définition des zones de montagne devrait reposer sur les critères généraux de classification retenus pour qualifier une zone de montagne dans le règlement (CE) no 1257/1999 du 17 mai 1999 concernant le soutien au développement rural par le Fonds européen d’orientation et de garantie agricole (FEOGA) (1).

(46) La valeur ajoutée des indications géographiques et des spécialités traditionnelles garanties repose sur la confiance du consommateur. Elle ne peut être crédible que si elle s’accompagne de vérifications et de contrôles efficaces. Il convient que ces systèmes de qualité soient soumis à un système de suivi au moyen de contrôles officiels conformes aux principes énoncés dans le règle­ ment (CE) no 882/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif aux contrôles officiels effectués pour s’assurer de la conformité avec la législa­ tion sur les aliments pour animaux et les denrées alimen­ taires et avec les dispositions relatives à la santé animale et au bien-être des animaux (2), et qu’ils comprennent un système de vérifications réalisées à tous les stades de la production, de la transformation et de la distribution. Afin d’aider les États membres à mieux appliquer les dispositions du règlement (CE) no 882/2004 relatives aux contrôles des indications géographiques et des spécialités traditionnelles garanties, il convient de mentionner les références aux articles les plus pertinents dans le présent règlement.

(47) Dans le but de garantir au consommateur que le produit possède les caractéristiques spécifiques des indications géographiques et des spécialités traditionnelles garanties, il convient que les opérateurs soient soumis à un système qui vérifie si le cahier des charges du produit a été respecté.

(48) Il importe que les autorités compétentes satisfassent à un certain nombre de critères opérationnels, de manière à garantir leur impartialité et leur efficacité. Il y a lieu d’envisager la délégation de certaines compétences à des organismes de contrôle pour la réalisation de contrôles spécifiques.

(49) Il convient d’utiliser les normes européennes (normes EN) mises au point par le Comité européen de normalisation (CEN) et les normes internationales mises au point par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) en ce qui concerne l’accréditation des organismes de contrôle et il convient que ces organismes les utilisent en ce qui concerne leur fonctionnement. Il y a lieu que ces orga­ nismes soient accrédités conformément au règlement (CE) no 765/2008 du Parlement européen et du Conseil du 9 juillet 2008 fixant les prescriptions relatives à l’accré­ ditation et à la surveillance du marché pour la commer­ cialisation des produits (3).

(50) Il y a lieu d’inclure les informations relatives aux activités de contrôle pour les indications géographiques et les spécialités traditionnelles garanties dans les plans de contrôle nationaux pluriannuels et dans les rapports annuels élaborés par les États membres conformément au règlement (CE) no 882/2004.

(51) Il convient que les États membres soient autorisés à percevoir une redevance destinée à couvrir les frais supportés.

(52) Il convient de clarifier les règles existantes relatives au maintien de l’utilisation de dénominations génériques de manière que les mentions génériques qui sont simi­ laires à une dénomination ou à une mention protégée ou réservée, ou qui la composent, conservent leur caractère générique.

(53) La date permettant d’établir l’ancienneté d’une marque et d’une appellation d’origine ou d’une indication géogra­ phique devrait être, pour une marque, la date de demande d’enregistrement dans l’Union ou dans les États membres et, pour une appellation d’origine ou une indication géographique, la date de demande de protection auprès de la Commission.

(54) Il y a lieu de maintenir les dispositions relatives au refus ou à la coexistence d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique en raison d’un conflit avec une marque préexistante.

(55) Les critères selon lesquels des marques apparues par la suite devraient être refusées ou, si elles sont déjà enregis­ trées, annulées, au motif qu’elles entrent en conflit avec une appellation d’origine ou une indication géographique préexistante devraient correspondre au champ de la protection d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique établie.

(56) Il convient que les dispositions des systèmes établissant des droits de propriété intellectuelle, et notamment les droits établis par le système de qualité applicable aux appellations d’origine et aux indications géographiques ou ceux établis dans le cadre de la législation relative aux marques, ne soient pas affectées par la réservation de dénominations et la définition de mentions et de symboles conformément aux systèmes de qualité applica­ bles aux spécialités traditionnelles garanties et aux mentions de qualité facultatives.

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/5

(1) JO L 160 du 26.6.1999, p. 80. (2) JO L 165 du 30.4.2004, p. 1. (3) JO L 218 du 13.8.2008, p. 30.

(57) Il convient de clarifier et de reconnaître le rôle des grou­ pements. Les groupements jouent un rôle essentiel dans la procédure de demande d’enregistrement des dénomi­ nations des appellations d’origine et indications géogra­ phiques et des spécialités traditionnelles garanties, ainsi que pour la modification de cahiers des charges et les demandes d’annulation. Les groupements peuvent égale­ ment mettre en place des activités liées à la surveillance de la mise en œuvre de la protection des dénominations enregistrées, à la conformité de la production avec le cahier des charges du produit, à l’information et à la promotion des dénominations enregistrées ainsi que, de façon générale, toute activité visant à améliorer la valeur des dénominations enregistrées et l’efficacité des systèmes de qualité. Ils devraient en outre surveiller la position des produits sur le marché. Néanmoins, il importe que ces activités ne favorisent ni n’entraînent de comportement anticoncurrentiel qui serait incompatible avec les articles 101 et 102 du traité.

(58) Afin de veiller à ce que les dénominations enregistrées des appellations d’origine et indications géographiques et des spécialités traditionnelles garanties satisfassent aux conditions établies par le présent règlement, il convient que l’examen des demandes soit effectué par les autorités nationales de l’État membre concerné, dans le respect de dispositions communes minimales incluant une procé­ dure nationale d’opposition. Il convient que la Commis­ sion procède ensuite à un examen approfondi des demandes afin de s’assurer qu’elles ne comportent pas d’erreurs manifestes et qu’elles ont tenu compte du droit de l’Union et des intérêts des parties prenantes en dehors de l’État membre de demande.

(59) Il y a lieu d’ouvrir aux dénominations de produits origi­ naires de pays tiers l’enregistrement en tant qu’appella­ tions d’origine, indications géographiques et spécialités traditionnelles garanties qui satisfont aux conditions établies par le présent règlement.

(60) Il y a lieu de protéger dans l’Union ainsi que dans les pays tiers les symboles, mentions et abréviations démon­ trant la participation à un système de qualité, ainsi que les droits sur ceux-ci relatifs à l’Union, afin de garantir qu’ils sont utilisés pour des produits authentiques et que les consommateurs ne sont pas trompés sur les qualités des produits. En outre, aux fins d’une protection efficace, il convient que la Commission ait recours à des ressources budgétaires raisonnables sur une base centra­ lisée dans le cadre du règlement (CE) no 1698/2005 du Conseil du 20 septembre 2005 concernant le soutien au développement rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) (1) et conformément à l’article 5 du règlement (CE) no 1290/2005 du Conseil du 21 juin 2005 relatif au financement de la politique agricole commune (2).

(61) Il y a lieu de raccourcir et d’améliorer, notamment en ce qui concerne la prise de décision, la procédure d’enregistrement des appellations d’origine protégées, des indications géographiques protégées et des spécialités traditionnelles garanties, y compris les périodes d’examen et d’opposition. La Commission, assistée dans certains cas des États membres, devrait être responsable de la prise de décision en matière d’enregistrement. Il convient que des procédures soient établies afin de permettre la modifica­ tion du cahier des charges du produit après l’enregistre­ ment ainsi que l’annulation des dénominations enregis­ trées, notamment si le produit ne respecte plus le cahier des charges correspondant ou si une dénomination n’est plus utilisée sur le marché.

(62) Il convient de prévoir des procédures appropriées afin de faciliter les demandes transfrontières visant l’enregistre­ ment conjoint d’appellations d’origine protégées, d’indi­ cations géographiques protégées ou de spécialités tradi­ tionnelles garanties.

(63) Il convient de déléguer à la Commission, conformément à l’article 290 du traité, le pouvoir d’adopter des actes qui complètent ou modifient certains éléments non essentiels du présent règlement, à savoir compléter la liste de produits énoncée à l’annexe I du présent règlement; établir les restrictions et les dérogations concernant la provenance des aliments pour animaux dans le cas d’une appellation d’origine; établir des restrictions et des dérogations concernant l’abattage d’animaux vivants ou la provenance des matières premières; établir des règles limitant les informations contenues dans le cahier des charges du produit; définir les symboles de l’Union; établir des règles transitoires supplémentaires afin de protéger les droits et les intérêts légitimes des produc­ teurs et des parties prenantes concernés; détailler les critères d’admissibilité des dénominations des spécialités traditionnelles garanties; établir des règles détaillées rela­ tives aux mentions de qualité facultatives; réserver une mention de qualité facultative supplémentaire, préciser ses conditions d’utilisation et les modifier; établir des dérogations aux conditions d’utilisation de la mention «produit de montagne» et définir les méthodes de produc­ tion et d’autres critères pertinents pour l’application de cette mention de qualité facultative, notamment les conditions dans lesquelles les matières premières ou les aliments pour animaux peuvent provenir de l’extérieur des zones de montagne; fixer des règles supplémentaires afin de déterminer le caractère générique de mentions dans l’Union; établir des règles pour l’utilisation du nom d’une variété végétale ou d’une race animale; définir les règles d’exécution de la procédure nationale d’opposition pour ce qui est des demandes communes concernant plusieurs territoires nationaux; et compléter les règles relatives à la procédure de demande, à la procé­ dure d’opposition, à la procédure de demande de modi­ fication et à la procédure d’annulation en général. Il importe particulièrement que la Commission procède aux consultations appropriées durant son travail prépara­ toire, y compris au niveau des experts. Il convient que,

FRL 343/6 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

(1) JO L 277 du 21.10.2005, p. 1. (2) JO L 209 du 11.8.2005, p. 1.

lorsqu’elle prépare et élabore des actes délégués, la Commission veille à ce que les documents pertinents soient transmis simultanément, en temps utile et de façon appropriée, au Parlement européen et au Conseil.

(64) Afin d’assurer des conditions uniformes d’exécution du présent règlement, il convient de conférer des compé­ tences d’exécution à la Commission en ce qui concerne l’établissement de règles relatives à la forme du cahier des charges du produit; l’établissement de règles détaillées relatives à la forme et au contenu du registre des appel­ lations d’origine protégées et des indications géogra­ phiques protégées; la définition des caractéristiques tech­ niques des symboles de l’Union et des mentions, ainsi que les règles relatives à leur utilisation sur les produits, y compris en ce qui concerne les versions linguistiques adéquates à utiliser; l’octroi et l’extension de périodes transitoires concernant des dérogations temporaires pour l’utilisation des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées; l’établissement de règles détaillées relatives à la forme et au contenu du registre des spécialités traditionnelles garanties; l’éta­ blissement de règles pour la protection des spécialités traditionnelles garanties; l’établissement de toutes les mesures relatives aux formulaires, procédures et autres détails techniques nécessaires à l’application du titre IV; l’établissement des règles relatives à l’utilisation des mentions de qualité facultatives; l’établissement des règles relatives à la protection uniforme des mentions, abréviations et symboles concernant les systèmes de qualité; l’établissement de règles détaillées relatives aux procédures, à la forme et à la présentation des demandes d’enregistrement et d’opposition; le rejet des demandes; la décision d’enregistrer une dénomination si aucun accord n’a pu être trouvé; l’établissement de règles détaillées relatives aux procédures, à la forme et à la présentation des demandes de modification; l’annulation de l’enregis­ trement d’une appellation d’origine protégée, d’une indi­ cation géographique protégée ou d’une spécialité tradi­ tionnelle garantie et l’établissement de règles détaillées relatives aux procédures et à la forme de la procédure d’annulation, ainsi qu’à la présentation des demandes d’annulation. Ces compétences devraient être exercées en conformité avec le règlement (UE) no 182/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011, établissant les règles et principes généraux relatifs aux modalités de contrôle par les États membres de l’exercice des compétences d’exécution par la Commission (1).

(65) En ce qui concerne l’établissement et la tenue des regis­ tres des appellations d’origine protégées, des indications géographiques protégées et des spécialités traditionnelles garanties, reconnues au titre du présent système; la défi­ nition des moyens par lesquels sont rendus publics le nom et l’adresse des organismes de certification de produits; et l’enregistrement d’une dénomination en l’ab­ sence d’acte d’opposition ou de déclaration d’opposition motivée recevable ou dans le cas contraire si un accord a été trouvé, il y a lieu de conférer à la Commission le pouvoir d’adopter des actes d’exécution sans appliquer le règlement (UE) no 182/2011,

ONT ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:

TITRE I

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article premier

Objectifs

1. Le présent règlement vise à aider les producteurs de produits agricoles et de denrées alimentaires à communiquer aux acheteurs et aux consommateurs les caractéristiques des produits et les propriétés de production de ces produits et denrées alimentaires en garantissant de la sorte:

a) une concurrence loyale pour les agriculteurs et les produc­ teurs dont les produits agricoles et les denrées alimentaires présentent des caractéristiques et des propriétés leur confé­ rant une valeur ajoutée;

b) la disponibilité pour les consommateurs d’informations fiables relatives à ces produits;

c) le respect des droits de propriété intellectuelle; et

d) l’intégrité du marché intérieur.

Les mesures énoncées au présent règlement visent à promouvoir les activités agricoles et de transformation, ainsi que les modes de production associés à des produits de haute qualité, et contri­ buent ainsi à la mise en œuvre des objectifs de la politique de développement rural.

2. Le présent règlement établit des systèmes de qualité, qui constituent le cadre de base permettant l’identification et, le cas échéant, la protection des dénominations et des mentions qui, en particulier, indiquent ou décrivent des produits agricoles possédant:

a) des caractéristiques conférant une valeur ajoutée, ou

b) des propriétés conférant une valeur ajoutée en raison des méthodes de production ou de transformation utilisées lors de la production ou en raison du lieu de production ou de commercialisation.

Article 2

Champ d’application

1. Le présent règlement couvre les produits agricoles destinés à la consommation humaine énumérés à l’annexe I du traité et d’autres produits agricoles et denrées alimentaires énumérés à l’annexe I du présent règlement.

Afin de tenir compte des engagements internationaux, des nouvelles méthodes de production ou des nouveaux matériaux, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués complétant la liste de produits énoncée à l’annexe I du présent règlement. Ces produits sont étroitement liés à des produits agricoles ou à l’économie rurale.

2. Le présent règlement ne s’applique pas aux boissons spiri­ tueuses, aux vins aromatisés ou aux produits de la vigne définis à l’annexe XI ter du règlement (CE) no 1234/2007, à l’exception des vinaigres de vin.

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/7

(1) JO L 55 du 28.2.2011. p. 13.

3. Le présent règlement s’applique sans préjudice d’autres dispositions spécifiques de l’Union relatives à la mise de produits sur le marché, et notamment à l’organisation commune unique des marchés et à l’étiquetage alimentaire.

4. La directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’informa­ tion dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’informa­ tion (1) ne s’applique pas aux systèmes de qualité établis par le présent règlement.

Article 3

Définitions

Aux fins du présent règlement, on entend par:

1) «systèmes de qualité»: les systèmes établis en vertu des titres II, III et IV;

2) «groupement»: toute association principalement composée de producteurs ou de transformateurs concernés par le même produit, quelle que soit sa forme juridique;

3) «traditionnel»: dont l’utilisation sur le marché intérieur pendant une période permettant une transmission entre générations a été prouvée; cette période doit être d’au moins 30 ans;

4) «étiquetage»: les mentions, indications, marques de fabrique ou de commerce, images ou signes se rapportant à une denrée alimentaire et figurant sur tout emballage, document, écriteau, étiquette, bague ou collerette accompagnant ou se référant à cette denrée alimentaire;

5) «spécificités»: en ce qui concerne un produit, les propriétés de production caractéristiques qui permettent de distinguer clai­ rement un produit d’autres produits similaires de la même catégorie;

6) «mentions génériques»: les dénominations de produits qui, bien que se rapportant au lieu, à la région ou au pays de production ou de commercialisation initiale, sont devenues la dénomination commune d’un produit dans l’Union;

7) «étape de production»: la production, la transformation ou l’élaboration;

8) «produits transformés»: les denrées alimentaires résultant de la transformation de produits non transformés. Les produits transformés peuvent contenir des substances qui sont néces­ saires à leur fabrication ou pour leur conférer des caractéris­ tiques spécifiques.

TITRE II

APPELLATIONS D’ORIGINE PROTÉGÉES ET INDICATIONS GÉOGRAPHIQUES PROTÉGÉES

Article 4

Objectif

Un système d’appellations d’origine protégées et d’indications géographiques protégées est établi afin d’aider les producteurs de produits liés à une zone géographique:

a) en assurant des revenus équitables au regard des qualités de leurs produits;

b) en garantissant une protection uniforme des dénominations en tant que droit de propriété intellectuelle sur le territoire de l’Union;

c) en fournissant aux consommateurs des informations claires sur les propriétés du produit lui conférant une valeur ajoutée.

Article 5

Exigences applicables aux appellations d’origine et aux indications géographiques

1. Aux fins du présent règlement, on entend par «appellation d’origine» une dénomination qui identifie un produit:

a) comme étant originaire d’un lieu déterminé, d’une région, ou, dans des cas exceptionnels, d’un pays;

b) dont la qualité ou les caractéristiques sont dues essentielle­ ment ou exclusivement au milieu géographique comprenant les facteurs naturels et humains; et

c) dont toutes les étapes de production ont lieu dans l’aire géographique délimitée.

2. Aux fins du présent règlement, on entend par «indication géographique» une dénomination qui identifie un produit:

a) comme étant originaire d’un lieu déterminé, d’une région ou d’un pays;

b) dont une qualité déterminée, la réputation ou une autre propriété peut être attribuée essentiellement à son origine géographique; et

c) dont au moins une des étapes de production a lieu dans l’aire géographique délimitée.

3. Nonobstant le paragraphe 1, certaines dénominations sont assimilées à des appellations d’origine bien que les matières premières des produits concernés proviennent d’une aire géogra­ phique plus vaste ou différente de l’aire géographique délimitée, pour autant que:

a) l’aire de production des matières premières soit délimitée;

b) il existe des conditions particulières pour la production des matières premières;

FRL 343/8 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

(1) JO L 204 du 21.7.1998, p. 37.

c) il existe un régime de contrôle assurant le respect des condi­ tions visées au point b); et

d) que les appellations d’origine en question aient été reconnues comme appellations d’origine dans le pays d’origine avant le 1er mai 2004.

Seuls les animaux vivants, la viande et le lait peuvent être considérés comme des matières premières aux fins du présent paragraphe.

4. Afin de tenir compte des spécificités de la production de produits d’origine animale, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués relatifs à des restrictions et à des dérogations concernant la provenance des aliments pour animaux dans le cas d’une appellation d’ori­ gine.

En outre, afin de tenir compte des spécificités de certains produits ou zones, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués relatifs à des restrictions et à des dérogations concernant l’abattage d’animaux vivants ou la provenance des matières premières.

Ces restrictions et dérogations tiennent compte, sur la base de critères objectifs, de la qualité ou de l’usage et du savoir-faire reconnu ou des facteurs naturels.

Article 6

Caractère générique, conflits avec des noms de variétés végétales et de races animales, des homonymes et des

marques

1. Les dénominations génériques ne peuvent être enregistrées en tant qu’appellations d’origine protégées ou indications géographiques protégées.

2. Une dénomination ne peut être enregistrée en tant qu’ap­ pellation d’origine ou indication géographique lorsqu’elle entre en conflit avec le nom d’une variété végétale ou d’une race animale et qu’elle est susceptible d’induire le consommateur en erreur quant à la véritable origine du produit.

3. Une dénomination proposée à l’enregistrement qui est partiellement ou totalement homonyme avec une dénomination déjà inscrite dans le registre établi conformément à l’article 11 ne peut être enregistrée à moins que les conditions d’usages locaux et traditionnels et la présentation de l’homonyme enre­ gistré ultérieurement soient suffisamment distinctes en pratique de la dénomination déjà inscrite au registre, compte étant tenu de la nécessité d’assurer un traitement équitable des producteurs concernés et de ne pas induire le consommateur en erreur.

Une dénomination homonyme qui laisse le consommateur penser à tort que les produits sont originaires d’un autre terri­ toire n’est pas enregistrée, même si elle est exacte pour ce qui est du territoire, de la région ou du lieu dont les produits en question sont originaires.

4. Une dénomination proposée à l’enregistrement en tant qu’appellation d’origine ou indication géographique n’est pas enregistrée lorsque, compte tenu de la réputation d’une marque, de sa renommée et de la durée de son usage, cet enregistrement est de nature à induire le consommateur en erreur quant à la véritable identité du produit.

Article 7

Cahier des charges du produit

1. Une appellation d’origine protégée ou une indication géographique protégée respecte un cahier des charges qui comporte au moins les éléments suivants:

a) la dénomination devant être protégée en tant qu’appellation d’origine ou indication géographique telle qu’elle est utilisée dans le commerce ou dans le langage commun, et unique­ ment dans les langues qui sont ou étaient historiquement utilisées pour décrire le produit spécifique dans l’aire géogra­ phique délimitée;

b) une description du produit, y compris les matières premières, le cas échéant, ainsi que les principales caractéristiques physiques, chimiques, microbiologiques ou organoleptiques du produit;

c) la définition de l’aire géographique délimitée au regard du lien visé au point f) i) ou ii), du présent paragraphe, et, le cas échéant, les exigences indiquant le respect des conditions prévues à l’article 5, paragraphe 3;

d) des éléments prouvant que le produit est originaire de l’aire géographique délimitée visée à l’article 5, paragraphes 1 ou 2;

e) une description de la méthode d’obtention du produit et, le cas échéant, des méthodes locales, loyales et constantes, ainsi que des informations relatives au conditionnement, lorsque le groupement demandeur estime et justifie de manière satis­ faisante par des arguments spécifiques au produit que le conditionnement doit avoir lieu dans l’aire géographique délimitée afin de sauvegarder la qualité, de garantir l’origine ou d’assurer le contrôle, compte tenu du droit de l’Union, notamment en matière de libre circulation des biens et de libre prestation des services;

f) les éléments établissant:

i) le lien entre la qualité ou les caractéristiques du produit et le milieu géographique visé à l’article 5, paragraphe 1; ou

ii) le cas échéant, le lien entre une qualité déterminée, la réputation ou une autre caractéristique du produit et l’ori­ gine géographique visée à l’article 5, paragraphe 2;

g) le nom et l’adresse des autorités ou, s’ils sont disponibles, le nom et l’adresse des organismes contrôlant le respect des dispositions du cahier des charges du produit conformément à l’article 37 ainsi que leurs tâches spécifiques;

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/9

h) toute règle spécifique d’étiquetage pour le produit en ques­ tion.

2. Afin de garantir que le cahier des charges du produit fournisse des informations appropriées et succinctes, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués établissant des règles limitant les informations comprises dans le cahier des charges qui sont visées au paragraphe 1 du présent article si cette limitation est nécessaire pour éviter que les demandes d’enregistrement ne soient trop volumineuses.

La Commission peut adopter des actes d’exécution établissant des règles relatives à la forme du cahier des charges. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

Article 8

Contenu de la demande d’enregistrement

1. Une demande d’enregistrement d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique en vertu de l’article 49, para­ graphe 2 ou 5, comprend au moins les éléments suivants:

a) le nom et l’adresse du groupement demandeur et des auto­ rités ou, s’ils sont disponibles, des organismes vérifiant le respect des dispositions du cahier des charges du produit;

b) le cahier des charges du produit prévu à l’article 7;

c) un document unique dans lequel figurent:

i) les éléments principaux du cahier des charges du produit: la dénomination, une description du produit, y compris, le cas échéant, les règles spécifiques applicables à son conditionnement et à son étiquetage, ainsi qu’une descrip­ tion succincte de la délimitation de l’aire géographique;

ii) une description du lien entre le produit et le milieu géographique ou l’origine géographique visés à l’article 5, paragraphe 1 ou 2, selon le cas, y compris, le cas échéant, les éléments spécifiques de la description du produit ou de la méthode de production justifiant le lien.

Une demande visée à l’article 49, paragraphe 5, inclut en outre la preuve que la dénomination du produit est protégée dans son pays d’origine.

2. Le dossier de demande visé à l’article 49, paragraphe 4, comprend:

a) le nom et l’adresse du groupement demandeur;

b) le document unique visé au paragraphe 1, point c), du présent article;

c) une déclaration de l’État membre indiquant qu’il estime que la demande déposée par le groupement demandeur et béné­ ficiant de la décision favorable remplit les conditions du présent règlement et les dispositions adoptées en vertu de celui-ci;

d) la référence de la publication du cahier des charges du produit.

Article 9

Protection nationale transitoire

Un État membre peut, à titre transitoire uniquement, accorder à une dénomination une protection au niveau national au titre du présent règlement, celle-ci prenant effet à compter de la date de dépôt d’une demande auprès de la Commission.

Cette protection nationale cesse d’exister à la date à laquelle une décision sur l’enregistrement est prise au titre du présent règle­ ment ou à la date à laquelle la demande est retirée.

Dans le cas où une dénomination n’est pas enregistrée confor­ mément au présent règlement, les conséquences de cette protec­ tion nationale relèvent de la seule responsabilité de l’État membre concerné.

Les mesures prises par les États membres au titre du premier alinéa ne produisent leurs effets qu’au niveau national et n’ont aucune incidence sur le commerce à l’intérieur de l’Union ou le commerce international.

Article 10

Motifs d’opposition

1. Une déclaration d’opposition motivée telle que visée à l’article 51, paragraphe 2, est recevable uniquement si elle parvient à la Commission dans les délais énoncés au présent paragraphe et si:

a) elle démontre que les conditions visées à l’article 5 et à l’article 7, paragraphe 1, ne sont pas remplies;

b) elle démontre que l’enregistrement de la dénomination proposée serait contraire à l’article 6, paragraphe 2, 3 ou 4;

c) elle démontre que l’enregistrement de la dénomination proposée porterait préjudice à l’existence d’une dénomination totalement ou partiellement identique ou d’une marque, ou à l’existence de produits qui se trouvent légalement sur le marché depuis au moins cinq ans précédant la date de la publication prévue à l’article 50, paragraphe 2, point a); ou

d) elle précise les éléments permettant de conclure que la déno­ mination dont l’enregistrement est demandé est générique.

2. Les motifs d’opposition sont évalués par rapport au terri­ toire de l’Union.

Article 11

Registre des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées

1. La Commission adopte, sans appliquer la procédure visée à l’article 57, paragraphe 2, des actes d’exécution qui établissent et tiennent à jour un registre accessible au public des appella­ tions d’origine protégées et des indications géographiques proté­ gées reconnues au titre du présent système.

FRL 343/10 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

2. Les indications géographiques relatives à des produits de pays tiers qui sont protégés dans l’Union au titre d’un accord international auquel l’Union est partie contractante peuvent être inscrites dans le registre. Les dénominations en question sont inscrites dans le registre en tant qu’indications géographiques protégées à moins qu’elles n’aient été spécifiquement désignées dans ledit accord comme étant des appellations d’origine proté­ gées au titre du présent règlement.

3. La Commission peut adopter des actes d’exécution qui établissent des règles détaillées relatives à la forme et au contenu du registre. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, para­ graphe 2.

4. La Commission rend publique et met régulièrement à jour la liste des accords internationaux visés au paragraphe 2, ainsi que la liste des indications géographiques protégées au titre de ces accords.

Article 12

Dénominations, symboles et mentions

1. Les appellations d’origine protégées et les indications géographiques protégées peuvent être utilisées par tout opéra­ teur commercialisant un produit conforme au cahier des charges correspondant.

2. Des symboles de l’Union conçus pour assurer la publicité des appellations d’origine protégées et des indications géogra­ phiques protégées sont établis.

3. Dans le cas de produits originaires de l’Union, commer­ cialisés sous une appellation d’origine protégée ou une indica­ tion géographique protégée enregistrée conformément aux procédures établies dans le présent règlement, les symboles de l’Union qui y sont associés figurent sur l’étiquetage. En outre, il convient que la dénomination enregistrée du produit figure dans le même champ visuel. Les mentions «appellation d’origine protégée» ou «indication géographique protégée» ou les abrévia­ tions «AOP» ou «IGP» correspondantes peuvent également figurer sur l’étiquetage.

4. En outre, peuvent également figurer sur l’étiquetage: des reproductions de l’aire géographique d’origine visée à l’article 5, tout comme des références sous forme de texte, de représenta­ tion graphique ou de symboles relatives à l’État membre et/ou à la région où est située l’aire géographique d’origine.

5. Sans préjudice de la directive 2000/13/CE, il est permis de faire figurer sur l’étiquetage, outre l’appellation d’origine protégée ou l’indication géographique protégée, les marques collectives géographiques visées à l’article 15 de la directive 2008/95/CE.

6. Dans le cas de produits originaires de pays tiers commer­ cialisés sous une dénomination inscrite dans le registre, les mentions visées au paragraphe 3 ou les symboles de l’Union qui y sont associés peuvent figurer sur l’étiquetage.

7. Afin de garantir la communication des informations appropriées au consommateur, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués établis­ sant les symboles de l’Union.

La Commission peut adopter des actes d’exécution qui établis­ sent les caractéristiques techniques des symboles de l’Union et des mentions, ainsi que les règles relatives à leur utilisation sur les produits commercialisés sous une appellation d’origine protégée ou une indication géographique protégée, y compris les règles concernant les versions linguistiques adéquates à utili­ ser. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

Article 13

Protection

1. Les dénominations enregistrées sont protégées contre:

a) toute utilisation commerciale directe ou indirecte d’une dénomination enregistrée à l’égard des produits non couverts par l’enregistrement, lorsque ces produits sont comparables à ceux enregistrés sous cette dénomination ou lorsque cette utilisation permet de profiter de la réputation de la dénomi­ nation protégée, y compris quand ces produits sont utilisés en tant qu’ingrédients;

b) toute usurpation, imitation ou évocation, même si l’origine véritable des produits ou des services est indiquée ou si la dénomination protégée est traduite ou accompagnée d’une expression telle que «genre», «type», «méthode», «façon», «imi­ tation», ou d’une expression similaire, y compris quand ces produits sont utilisés en tant qu’ingrédients;

c) toute autre indication fausse ou fallacieuse quant à la prove­ nance, l’origine, la nature ou les qualités essentielles du produit qui figure sur le conditionnement ou l’emballage, sur la publicité ou sur des documents afférents au produit concerné, ainsi que contre l’utilisation pour le conditionne­ ment d’un récipient de nature à créer une impression erronée sur l’origine du produit;

d) toute autre pratique susceptible d’induire le consommateur en erreur quant à la véritable origine du produit.

Lorsqu’une appellation d’origine protégée ou une indication géographique protégée contient en elle-même le nom d’un produit considéré comme générique, l’utilisation de ce nom générique n’est pas considérée comme contraire au premier alinéa, point a) ou b).

2. Les appellations d’origine protégées et les indications géographiques protégées ne peuvent pas devenir génériques.

3. Les États membres prennent les mesures administratives ou judiciaires appropriées pour prévenir ou arrêter l’utilisation illégale visée au paragraphe 1 d’appellations d’origine protégées ou d’indications géographiques protégées qui sont produites ou commercialisées sur leur territoire.

À cette fin, les États membres désignent, conformément aux procédures que chaque État membre a établies, les autorités chargées de prendre ces mesures.

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Ces autorités offrent des garanties adéquates d’objectivité et d’impartialité et disposent du personnel qualifié et des ressources nécessaires à l’exercice de leurs fonctions.

Article 14

Relations entre marques, appellations d’origine et indications géographiques

1. Lorsqu’une appellation d’origine ou une indication géogra­ phique est enregistrée au titre du présent règlement, l’enregis­ trement d’une marque dont l’utilisation enfreindrait l’article 13, paragraphe 1, et qui concerne un produit de même type est refusé si la demande d’enregistrement de la marque est présentée après la date de dépôt auprès de la Commission de la demande d’enregistrement relative à l’appellation d’origine ou à l’indication géographique.

Les marques enregistrées en violation du premier alinéa sont annulées.

Les dispositions du présent paragraphe s’appliquent sans préju­ dice des dispositions de la directive 2008/95/CE.

2. Sans préjudice de l’article 6, paragraphe 4, une marque dont l’utilisation enfreint l’article 13, paragraphe 1, et qui a été déposée, enregistrée, ou acquise par l’usage dans les cas où cela est prévu par la législation concernée, de bonne foi sur le territoire de l’Union, avant la date du dépôt auprès de la Commission de la demande de protection relative à l’appel­ lation d’origine ou à l’indication géographique, peut continuer à être utilisée et renouvelée pour ce produit nonobstant l’enregis­ trement d’une appellation d’origine ou d’une indication géogra­ phique, pour autant qu’aucun motif de nullité ou de déchéance, au titre du règlement (CE) no 207/2009 du Conseil du 26 février 2009 sur la marque communautaire (1) ou de la directive 2008/95/CE, ne pèse sur la marque. En pareil cas, l’utilisation tant de l’appellation d’origine protégée ou de l’indication géogra­ phique protégée que des marques concernées est autorisée.

Article 15

Périodes transitoires pour l’utilisation des appellations d’origine protégées et des indications géographiques

protégées

1. Sans préjudice de l’article 14, la Commission peut adopter des actes d’exécution qui octroient une période transitoire de cinq ans au maximum afin que des produits qui sont originaires d’un État membre ou d’un pays tiers et dont l’appellation est constituée ou composée d’un nom enfreignant l’article 13, para­ graphe 1, puissent continuer à utiliser l’appellation sous laquelle ils étaient commercialisés, à condition qu’une déclaration d’op­ position recevable au titre de l’article 49, paragraphe 3, ou de l’article 51 démontre que:

a) l’enregistrement de la dénomination porterait préjudice à l’existence d’une dénomination totalement ou partiellement identique; ou

b) ces produits ont été légalement commercialisés sous cette dénomination sur le territoire concerné pendant au moins cinq ans précédant la date de la publication prévue à l’ar­ ticle 50, paragraphe 2, point a).

Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

2. Sans préjudice de l’article 14, la Commission peut adopter des actes d’exécution qui étendent à 15 ans la période transi­ toire mentionnée au paragraphe 1 du présent article, dans des cas dûment justifiés, lorsqu’il est démontré que:

a) l’appellation visée au paragraphe 1 du présent article a été utilisée légalement sur la base des usages constants et loyaux pendant au moins vingt-cinq ans avant le dépôt de la demande d’enregistrement auprès de la Commission;

b) l’utilisation de l’appellation visée au paragraphe 1 du présent article n’a eu, à aucun moment, pour objet de profiter de la réputation de la dénomination enregistrée et elle n’a pas induit ni n’a pu induire le consommateur en erreur quant à la véritable origine du produit.

Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

3. Lorsqu’une appellation visée aux paragraphes 1 et 2 est utilisée, la mention du pays d’origine figure de façon claire et visible sur l’étiquetage.

4. Afin de surmonter certaines difficultés temporaires liées à la réalisation de l’objectif à long terme qui est de faire respecter le cahier des charges par tous les producteurs de la zone concer­ née, un État membre peut accorder une période transitoire de dix ans au maximum, prenant effet à compter de la date du dépôt de la demande auprès de la Commission, à condition que les opérateurs concernés aient légalement commercialisé les produits en question en utilisant les dénominations concernées de façon continue pendant au moins les cinq années précédant le dépôt de la demande auprès des autorités de l’État membre et qu’ils aient précisé ce fait dans la procédure nationale d’oppo­ sition visée à l’article 49, paragraphe 3.

Le premier alinéa s’applique mutatis mutandis à une appellation d’origine protégée ou à une indication géographique protégée se référant à une zone géographique située dans un pays tiers, à l’exception de la procédure d’opposition.

Les périodes transitoires sont indiquées dans le dossier de demande visé à l’article 8, paragraphe 2.

Article 16

Dispositions transitoires

1. Les dénominations inscrites dans le registre prévu à l’ar­ ticle 7, paragraphe 6, du règlement (CE) no 510/2006 sont automatiquement inscrites dans le registre visé à l’article 11 du présent règlement. Les cahiers des charges correspondants sont assimilés aux cahiers des charges visés à l’article 7 du présent règlement. Toute disposition transitoire particulière liée à ces enregistrements reste applicable.

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(1) JO L 78 du 24.3.2009, p. 1.

2. Afin de protéger les droits et les intérêts légitimes des producteurs ou des parties prenantes concernés, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués établissant des règles transitoires supplémentaires.

3. Le présent règlement s’applique sans préjudice de tout droit de coexistence, reconnu au titre du règlement (CE) no 510/2006, des appellations d’origine et des indications géographiques d’une part, et des marques d’autre part.

TITRE III

SPÉCIALITÉS TRADITIONNELLES GARANTIES

Article 17

Objectif

Un système applicable aux spécialités traditionnelles garanties est établi afin de sauvegarder les méthodes de production et recettes traditionnelles en aidant les producteurs de produits traditionnels à commercialiser leur production et à communi­ quer aux consommateurs les propriétés conférant une valeur ajoutée à leurs recettes et produits traditionnels.

Article 18

Critères

1. Une dénomination peut être enregistrée en tant que spécialité traditionnelle garantie lorsqu’elle décrit un produit ou une denrée alimentaire spécifique:

a) qui résulte d’un mode de production, d’une transformation ou d’une composition correspondant à une pratique tradi­ tionnelle pour ce produit ou cette denrée alimentaire; ou

b) qui est produit à partir de matières premières ou d’ingré­ dients qui sont ceux traditionnellement utilisés.

2. Pour être enregistrée en tant que spécialité traditionnelle garantie, une dénomination:

a) a été traditionnellement utilisée en référence au produit spécifique; ou

b) identifie le caractère traditionnel du produit ou ses spécifici­ tés.

3. Si, dans le cadre de la procédure d’opposition engagée au titre de l’article 51, il est démontré que la dénomination est également utilisée dans un autre État membre ou dans un pays tiers, afin de distinguer des produits comparables ou des produits ayant une dénomination identique ou similaire, la déci­ sion d’enregistrement adoptée conformément à l’article 52, paragraphe 3, peut prévoir que la dénomination de la spécialité traditionnelle garantie doit être accompagnée de la mention «produit selon la tradition» immédiatement suivie du nom du pays ou de la région en question.

4. Une dénomination ne peut être enregistrée si elle fait référence uniquement à des allégations d’ordre général utilisées pour un ensemble de produits ou à des allégations prévues par une législation particulière de l’Union.

5. Afin de garantir le bon fonctionnement du système, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués qui détaillent les critères d’admissibi­ lité établis dans le présent article.

Article 19

Cahier des charges du produit

1. Une spécialité traditionnelle garantie respecte un cahier des charges comportant les éléments suivants:

a) la dénomination proposée à l’enregistrement, dans les versions linguistiques adéquates;

b) une description du produit, comprenant ses principales caractéristiques physiques, chimiques, microbiologiques ou organoleptiques, démontrant ses spécificités;

c) une description de la méthode de production à suivre par les producteurs, comprenant, le cas échéant, la nature et les caractéristiques des matières premières ou des ingrédients utilisés, et la méthode d’élaboration du produit; ainsi que

d) les éléments essentiels qui prouvent le caractère traditionnel du produit.

2. Afin de garantir que le cahier des charges du produit fournit des informations appropriées et succinctes, la Commis­ sion est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués établissant des règles limitant les informations contenues dans le cahier des charges qui sont visées au para­ graphe 1 du présent article si cette limitation est nécessaire pour éviter que les demandes d’enregistrement ne soient trop volu­ mineuses.

La Commission peut adopter des actes d’exécution établissant les règles relatives à la forme du cahier des charges. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

Article 20

Contenu de la demande d’enregistrement

1. Une demande d’enregistrement d’une dénomination en tant que spécialité traditionnelle garantie telle que visée à l’ar­ ticle 49, paragraphe 2 ou 5, comprend:

a) le nom et l’adresse du groupement demandeur;

b) le cahier des charges du produit tel que prévu à l’article 19.

2. Le dossier de demande visé à l’article 49, paragraphe 4, comprend:

a) les éléments visés au paragraphe 1 du présent article; et

b) une déclaration de l’État membre indiquant qu’il estime que la demande déposée par le groupement et bénéficiant de la décision favorable remplit les conditions du présent règle­ ment et les dispositions adoptées en vertu de celui-ci.

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/13

Article 21

Motifs d’opposition

1. Une déclaration d’opposition motivée visée à l’article 51, paragraphe 2, est recevable uniquement si elle parvient à la Commission dans les délais impartis et si:

a) elle fournit des motifs dûment étayés de l’incompatibilité de l’enregistrement proposé avec les dispositions du présent règlement; ou

b) elle démontre que l’utilisation de la dénomination est légale et renommée et revêt une importance économique pour des produits agricoles ou des denrées alimentaires similaires.

2. Les critères visés au paragraphe 1, point b), sont évalués par rapport au territoire de l’Union.

Article 22

Registre des spécialités traditionnelles garanties

1. La Commission adopte, sans appliquer la procédure visée à l’article 57, paragraphe 2, des actes d’exécution qui établissent et tiennent à jour un registre accessible au public des spécialités traditionnelles garanties reconnues au titre du présent système.

2. La Commission peut adopter des actes d’exécution qui établissent des règles détaillées relatives à la forme et au contenu du registre. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, para­ graphe 2.

Article 23

Dénominations, symbole et mention

1. Une dénomination enregistrée en tant que spécialité tradi­ tionnelle garantie peut être utilisée par tout opérateur commer­ cialisant un produit qui est conforme au cahier des charges correspondant.

2. Il est établi un symbole de l’Union destiné à assurer la publicité des spécialités traditionnelles garanties.

3. Dans le cas de produits originaires de l’Union, qui sont commercialisés en tant que spécialité traditionnelle garantie enregistrée conformément au présent règlement, le symbole visé au paragraphe 2 figure, sans préjudice du paragraphe 4, sur l’étiquetage. En outre, la dénomination du produit devrait figurer dans le même champ visuel. La mention «spécialité tradi­ tionnelle garantie» ou l’abréviation correspondante «STG» peut également figurer sur l’étiquetage.

L’apposition du symbole sur l’étiquetage des spécialités tradi­ tionnelles garanties produites en dehors de l’Union est faculta­ tive.

4. Afin de garantir la communication des informations appropriées au consommateur, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués établis­ sant le symbole de l’Union.

La Commission peut adopter des actes d’exécution établissant les caractéristiques techniques du symbole de l’Union et de la mention, ainsi que les règles relatives à leur utilisation sur les produits portant la dénomination d’une spécialité traditionnelle garantie, y compris en ce qui concerne les versions linguistiques adéquates à utiliser. Ces actes d’exécution sont adoptés en

conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, para­ graphe 2.

Article 24

Restriction concernant l’utilisation des dénominations enregistrées

1. Les dénominations enregistrées sont protégées contre toute usurpation, imitation ou évocation ou contre toute autre pratique susceptible d’induire le consommateur en erreur.

2. Les États membres veillent à ce qu’il ne puisse y avoir de confusion entre les dénominations de vente utilisées au niveau national et les dénominations qui sont enregistrées.

3. La Commission peut adopter des actes d’exécution établis­ sant des règles relatives à la protection des spécialités tradition­ nelles garanties. Ces actes d’exécution sont adoptés en confor­ mité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

Article 25

Dispositions transitoires

1. Les dénominations enregistrées conformément à l’ar­ ticle 13, paragraphe 2, du règlement (CE) no 509/2006 sont automatiquement inscrites dans le registre visé à l’article 22 du présent règlement. Les cahiers des charges correspondants sont assimilés aux cahiers des charges visés à l’article 19 du présent règlement. Toute disposition transitoire particulière liée à ces enregistrements reste applicable.

2. Les dénominations enregistrées conformément aux exigences établies à l’article 13, paragraphe 1, du règlement (CE) no 509/2006, y compris celles enregistrées en vertu des demandes visées à l’article 58, paragraphe 1, deuxième aliéna, du présent règlement, peuvent continuer à être utilisées confor­ mément aux conditions prévues par le règlement (CE) no 509/2006 jusqu’au 4 janvier 2023, à moins que les États membres n’aient recours à la procédure énoncée à l’article 26 du présent règlement.

3. Afin de protéger les droits et les intérêts légitimes des producteurs ou des parties prenantes concernés, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués établissant des règles transitoires supplémentaires.

Article 26

Procédure simplifiée

1. À la demande d’un groupement, un État membre peut soumettre, au plus tard le 4 janvier 2016, à la Commission des dénominations de spécialités traditionnelles garanties qui sont enregistrées conformément à l’article 13, paragraphe 1, du règlement (CE) no 509/2006 et qui sont conformes au présent règlement.

Avant de soumettre une dénomination, l’État membre engage une procédure d’opposition selon les modalités définies à l’ar­ ticle 49, paragraphes 3 et 4.

Si, au cours de cette procédure, il est démontré que la dénomi­ nation est également utilisée à propos de produits comparables ou de produits ayant une dénomination identique ou semblable, la dénomination peut être complétée d’une mention identifiant son caractère traditionnel ou ses spécificités.

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Un groupement d’un pays tiers peut soumettre ces dénomina­ tions à la Commission, soit directement, soit par l’intermédiaire des autorités de son pays.

2. La Commission publie les dénominations visées au para­ graphe 1, accompagnées de leur cahier des charges respectif, au Journal officiel de l’Union européenne dans les deux mois suivant leur réception.

3. Les articles 51 et 52 s’appliquent.

4. À l’issue de la procédure d’opposition, la Commission adapte, le cas échéant, les mentions dans le registre visé à l’article 22. Les cahiers des charges correspondants sont assi­ milés aux cahiers des charges visés à l’article 19.

TITRE IV

MENTIONS DE QUALITÉ FACULTATIVES

Article 27

Objectif

Un système applicable aux mentions de qualité facultatives est établi afin d’aider les producteurs dont les produits agricoles présentent des caractéristiques ou des propriétés leur conférant une valeur ajoutée à communiquer ces caractéristiques ou propriétés sur le marché intérieur.

Article 28

Règles nationales

Les États membres peuvent conserver des règles nationales concernant les mentions de qualité facultatives qui ne sont pas couvertes par le présent règlement, pour autant que ces règles soient conformes au droit de l’Union.

Article 29

Mentions de qualité facultatives

1. Les mentions de qualité facultatives répondent aux critères suivants:

a) la mention a trait à une caractéristique d’une ou plusieurs catégories de produits, ou à une propriété de production ou de transformation s’appliquant à des zones spécifiques;

b) l’utilisation de la mention apporte une valeur ajoutée au produit par rapport aux produits comparables; et

c) la mention a une dimension européenne.

2. Les mentions de qualité facultatives qui décrivent les qualités techniques d’un produit aux fins de l’application de normes de commercialisation obligatoires et ne sont pas destinées à informer les consommateurs de ces qualités sont exclues de ce système.

3. Les mentions de qualité facultatives excluent les mentions réservées facultatives utilisées à l’appui et en complément de normes de commercialisation spécifiques définies sur une base sectorielle ou de catégorie de produit.

4. Afin de tenir compte des spécificités de certains secteurs ainsi que des attentes des consommateurs, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués établissant des règles détaillées relatives aux critères visés au paragraphe 1 du présent article.

5. La Commission peut adopter des actes d’exécution établis­ sant toutes les mesures relatives aux formulaires, procédures et autres détails techniques nécessaires à l’application du présent titre. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

6. Lorsqu’elle adopte des actes délégués et des actes d’exécu­ tion conformément aux paragraphes 4 et 5 du présent article, la Commission tient compte de toute norme internationale perti­ nente.

Article 30

Réservation et modification

1. Afin de tenir compte des attentes des consommateurs, des progrès en matière de connaissances scientifiques et techniques, de la situation du marché et de l’évolution des normes de commercialisation et des normes internationales, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués réservant une mention de qualité facultative supplé­ mentaire et établissant ses conditions d’utilisation.

2. Dans des cas dûment justifiés et afin de tenir compte de l’utilisation appropriée de la mention de qualité facultative supplémentaire, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l’article 56, des actes délégués établissant les modifications des conditions d’utilisation visées au paragraphe 1 du présent article.

Article 31

Produit de montagne

1. La mention «produit de montagne» est établie en tant que mention de qualité facultative.

Cette mention ne peut être utilisée que pour décrire des produits destinés à la consommation humaine énumérés à l’an­ nexe I du traité à l’égard desquels:

a) à la fois, les matières premières et les aliments pour animaux d’élevage proviennent essentiellement de zones de montagne;

b) en ce qui concerne les produits transformés, la transforma­ tion a également lieu dans des zones de montagne.

2. Aux fins du présent article, les zones de montagne de l’Union sont celles délimitées en vertu de l’article 18, paragraphe 1, du règlement (CE) no 1257/1999. Pour les produits de pays tiers, les zones de montagne incluent les zones officiellement désignées comme zones de montagne par le pays tiers ou répondant à des critères équivalents à ceux qui sont énoncés à l’article 18, paragraphe 1, du règlement (CE) no 1257/1999.

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/15

3. Dans des cas dûment justifiés et afin de tenir compte de contraintes naturelles ayant une incidence sur la production agricole dans les zones de montagne, la Commission est habi­ litée à adopter, en conformité avec l’article 56, des actes délé­ gués établissant des dérogations aux conditions d’utilisation visées au paragraphe 1 du présent article. En particulier, la Commission est habilitée à adopter un acte délégué établissant les conditions selon lesquelles les matières premières ou les aliments pour animaux peuvent provenir de l’extérieur des zones de montagne, les conditions selon lesquelles la transfor­ mation des produits est autorisée à l’extérieur des zones de montagne dans une zone géographique à définir, ainsi que la définition de ladite zone géographique.

4. Afin de tenir compte des contraintes naturelles ayant une incidence sur la production agricole dans les zones de montagne, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués, en conformité avec l’article 56, en ce qui concerne la définition des méthodes de production et d’autres critères pertinents pour l’application de la mention de qualité facultative visée au paragraphe 1 du présent article.

Article 32

Produits de l’agriculture insulaire

Au plus tard le 4 janvier 2014, la Commission présente un rapport au Parlement européen et au Conseil sur l’opportunité d’établir une nouvelle mention «produit de l’agriculture insu­ laire». La mention ne peut être utilisée que pour décrire les produits destinés à la consommation humaine qui sont énumérés à l’annexe I du traité dont les matières premières proviennent de zones insulaires. En outre, pour ce qui concerne la mention à utiliser pour les produits transformés, la trans­ formation doit elle aussi avoir lieu dans des zones insulaires lorsqu’elle influence considérablement les caractéristiques spéci­ fiques du produit final.

Ce rapport est, si nécessaire, accompagné de propositions légis­ latives appropriées visant à réserver la mention de qualité facul­ tative «produit de l’agriculture insulaire».

Article 33

Restrictions concernant l’utilisation

1. Une mention de qualité facultative peut uniquement être utilisée pour décrire des produits qui respectent les conditions d’utilisation correspondantes.

2. La Commission peut adopter des actes d’exécution établis­ sant des règles relatives à l’utilisation des mentions de qualité facultatives. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visé à l’article 57, paragraphe 2.

Article 34

Suivi

Les États membres réalisent des contrôles, sur la base d’une analyse de risques, afin de veiller au respect des exigences établies au présent titre et, en cas de violation, appliquent les sanctions administratives appropriées.

TITRE V

DISPOSITIONS COMMUNES

CHAPITRE I

Contrôles officiels applicables aux appellations d’origine protégées, aux indications géographiques protégées et aux

spécialités traditionnelles garanties

Article 35

Champ d’application

Les dispositions du présent chapitre s’appliquent aux systèmes de qualité énoncés aux titres II et III.

Article 36

Désignation de l’autorité compétente

1. Conformément au règlement (CE) no 882/2004, les États membres désignent la ou les autorités compétentes responsables des contrôles officiels effectués afin de vérifier le respect des exigences légales relatives aux systèmes de qualité établis par le présent règlement.

Les procédures et exigences prévues au règlement (CE) no 882/2004 s’appliquent mutatis mutandis aux contrôles offi­ ciels effectués afin de vérifier le respect des exigences légales relatives aux systèmes de qualité pour tous les produits couverts par l’annexe I du présent règlement.

2. Les autorités compétentes visées au paragraphe 1 offrent des garanties d’objectivité et d’impartialité adéquates et disposent du personnel qualifié ainsi que des ressources nécessaires pour s’acquitter de leurs fonctions.

3. Les contrôles officiels comprennent:

a) la vérification de la conformité d’un produit avec le cahier des charges correspondant; et

b) le suivi de l’utilisation des dénominations enregistrées pour décrire le produit mis sur le marché conformément à l’ar­ ticle 13 pour les dénominations enregistrées en vertu du titre II et conformément à l’article 24 pour les dénominations enregistrées en vertu du titre III.

Article 37

Vérification du respect du cahier des charges du produit

1. En ce qui concerne les appellations d’origine protégées, les indications géographiques protégées et les spécialités tradition­ nelles garanties désignant des produits originaires de l’Union, la vérification du respect du cahier des charges du produit, avant la mise sur le marché des produits, est assurée par:

a) une ou plusieurs autorités compétentes visées à l’article 36 du présent règlement; et/ou

b) un ou plusieurs organismes de contrôle au sens de l’article 2, point 5), du règlement (CE) no 882/2004 agissant en tant qu’organisme de certification de produits.

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Les coûts afférents à cette vérification du respect du cahier des charges peuvent être supportés par les opérateurs soumis à ces contrôles. Les États membres peuvent aussi contribuer à la prise en charge de ces coûts.

2. En ce qui concerne les appellations d’origine, les indica­ tions géographiques et les spécialités traditionnelles garanties désignant des produits originaires d’un pays tiers, la vérification du respect du cahier des charges, avant la mise sur le marché des produits, est assurée par:

a) une ou plusieurs autorités publiques désignées par le pays tiers; et/ou

b) un ou plusieurs organismes de certification de produits.

3. Les États membres rendent publics et mettent à jour de manière périodique le nom et l’adresse des autorités et orga­ nismes visés au paragraphe 1 du présent article.

La Commission rend publics et met à jour de manière pério­ dique le nom et l’adresse des autorités et organismes visés au paragraphe 2 du présent article.

4. La Commission peut adopter des actes d’exécution, sans appliquer la procédure visée à l’article 57, paragraphe 2, défi­ nissant les moyens par lesquels sont rendus publics le nom et l’adresse des organismes de certification de produits visés aux paragraphes 1 et 2 du présent article.

Article 38

Surveillance de l’utilisation de la dénomination sur le marché

Les États membres communiquent à la Commission le nom et l’adresse des autorités compétentes visées à l’article 36. La Commission rend publics le nom et l’adresse de ces autorités.

Les États membres effectuent des contrôles, sur la base d’une analyse de risques, afin de veiller au respect des exigences du présent règlement et, en cas de violation, prennent toutes les mesures nécessaires.

Article 39

Délégation à des organismes de contrôle par les autorités compétentes

1. Les autorités compétentes peuvent déléguer des tâches spécifiques liées aux contrôles officiels des systèmes de qualité à un ou plusieurs organismes de contrôle, conformément à l’article 5 du règlement (CE) no 882/2004.

2. Ces organismes de contrôle sont accrédités selon la norme européenne EN 45011 ou au guide ISO/CEI 65 (exigences géné­ rales relatives aux organismes procédant à la certification de produits).

3. L’accréditation visée au paragraphe 2 du présent article peut être réalisée uniquement:

a) par un organisme national d’accréditation situé dans l’Union conformément aux dispositions du règlement (CE) no 765/2008; ou

b) par un organisme d’accréditation situé hors de l’Union qui est signataire d’un dispositif multilatéral de reconnaissance mis en place par le Forum international de l’accréditation.

Article 40

Planification et compte-rendu des activités de contrôle

1. Les États membres veillent à ce que les activités de contrôle des obligations prévues au titre du présent chapitre soient spécifiquement incluses dans une section distincte dans les plans de contrôle nationaux pluriannuels conformément aux articles 41, 42 et 43 du règlement (CE) no 882/2004.

2. Les rapports annuels concernant le contrôle des obliga­ tions établies par le présent règlement incluent une section distincte comprenant les informations établies à l’article 44 du règlement (CE) no 882/2004.

CHAPITRE II

Exceptions pour certaines utilisations antérieures

Article 41

Mentions génériques

1. Sans préjudice de l’article 13, le présent règlement n’a pas d’incidence sur l’utilisation des mentions qui sont génériques dans l’Union, même si la mention générique fait partie d’une dénomination qui est protégée au titre d’un système de qualité.

2. Pour déterminer si une mention est devenue générique, il est tenu compte de tous les facteurs pertinents et notamment:

a) de la situation existante dans les zones de consommation;

b) des actes juridiques pertinents de l’Union ou nationaux.

3. Afin de protéger pleinement les droits des parties intéres­ sées, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués établissant des règles supplémen­ taires afin de déterminer le caractère générique de mentions visées au paragraphe 1 du présent article.

Article 42

Variétés végétales et races animales

1. Le présent règlement n’empêche pas la mise sur le marché de produits dont l’étiquetage comprend une dénomination ou une mention protégée ou réservée au titre d’un système de qualité décrit au titre II, III ou IV qui contient ou constitue le nom d’une variété végétale ou d’une race animale, pour autant que les conditions suivantes soient remplies:

a) le produit en question constitue la variété ou la race indiquée ou en est issu;

b) les consommateurs ne sont pas trompés;

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/17

c) l’utilisation du nom de la variété ou de la race respecte les règles de concurrence loyale;

d) l’utilisation ne profite pas de la réputation de la mention protégée; et

e) dans le cas du système de qualité décrit au titre II, la produc­ tion et la commercialisation du produit se sont étendues au- delà de sa zone d’origine avant la date de demande d’enregis­ trement de l’indication géographique.

2. Afin de préciser davantage la portée des droits et des libertés des opérateurs du secteur alimentaire d’utiliser le nom d’une variété végétale ou d’une race animale visé au paragraphe 1 du présent article, la Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l’article 56 en ce qui concerne les règles relatives à la détermination des conditions d’utilisation de ces noms.

Article 43

Lien avec la propriété intellectuelle

Les systèmes de qualité décrits aux titres III et IV s’appliquent sans préjudice des règles de l’Union ou des règles des États membres régissant la propriété intellectuelle et notamment de celles qui concernent les appellations d’origine, les indications géographiques et les marques, ainsi que les droits octroyés en vertu de ces règles.

CHAPITRE III

Mentions et symboles des systèmes de qualité et rôle des producteurs

Article 44

Protection des mentions et symboles

1. Les mentions, abréviations et symboles se référant aux systèmes de qualité peuvent uniquement être utilisés en lien avec les produits élaborés conformément aux règles du système de qualité correspondant. Cette disposition s’applique notamment aux mentions, abréviations et symboles suivants:

a) «appellation d’origine protégée», «indication géographique protégée», «indication géographique», «AOP», «IGP», et les symboles associés, tel que prévu au titre II;

b) «spécialité traditionnelle garantie», «STG», et le symbole asso­ cié, tel que prévu au titre III;

c) «produit de montagne», tel que prévu au titre IV.

2. Conformément à l’article 5 du règlement (CE) no 1290/2005, le Fonds européen agricole pour le développe­ ment rural (Feader) peut, à l’initiative de la Commission ou pour son compte, financer, de manière centralisée, les actions de soutien administratif concernant le développement, les travaux de préparation, le suivi, l’appui administratif et juridique, la défense juridique, les frais d’enregistrement, les frais de renou­ vellement, les frais de surveillance des marques, les frais de contentieux et toute autre mesure associée nécessaire afin de protéger l’utilisation des mentions, abréviations et symboles faisant référence à des systèmes de qualité contre toute usurpa­

tion, imitation ou évocation ou contre toute autre pratique susceptible d’induire le consommateur en erreur, dans l’Union et dans les pays tiers.

3. La Commission adopte des actes d’exécution établissant des règles relatives à la protection uniforme des mentions, abré­ viations et symboles visés au paragraphe 1 du présent article. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

Article 45

Rôle des groupements

1. Sans préjudice des dispositions spécifiques concernant les organisations de producteurs et les organisations interprofes­ sionnelles telles qu’elles sont établies dans le règlement (CE) no 1234/2007, un groupement est habilité à:

a) contribuer à garantir la qualité, la réputation et l’authenticité de leurs produits sur le marché en assurant le suivi de l’uti­ lisation de la dénomination dans le commerce et, si néces­ saire, en informant les autorités compétentes visées à l’ar­ ticle 36, ou tout autre autorité compétente dans le cadre de l’article 13, paragraphe 3;

b) agir pour assurer la protection juridique adéquate de la déno­ mination d’origine protégée ou de l’indication géographique protégée et des droits de propriété intellectuelle qui lui sont directement liés;

c) mettre en place des activités d’information et de promotion visant à communiquer aux consommateurs les propriétés conférant une valeur ajoutée aux produits;

d) mettre en place des actions visant à garantir la conformité d’un produit à son cahier des charges;

e) prendre des mesures pour améliorer la performance du système, notamment en développant une expertise écono­ mique, en effectuant des analyses économiques, en diffusant des informations économiques sur le système et en fournis­ sant des conseils aux producteurs;

f) lancer des initiatives visant à valoriser les produits et, le cas échéant, prendre des mesures destinées à empêcher ou à contrecarrer les initiatives affectant ou susceptibles d’affecter l’image de ces produits.

2. Les États membres peuvent encourager, par des moyens administratifs, la constitution et le fonctionnement de groupe­ ments sur leur territoire. En outre, ils communiquent à la Commission le nom et l’adresse des groupements visés à l’ar­ ticle 3, point 2. La Commission rend publiques ces informa­ tions.

Article 46

Droit d’utiliser les systèmes

1. Les États membres veillent à ce que tout opérateur qui respecte les règles d’un système de qualité énoncé aux titres II et III soit en droit d’être couvert par le système de vérification du respect du cahier des charges établi en vertu de l’article 37.

FRL 343/18 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

2. Les opérateurs qui élaborent et stockent un produit commercialisé au titre des systèmes de «spécialité traditionnelle garantie», d’appellation d’origine protégée ou d’indication géographique protégée ou qui mettent ces produits sur le marché sont également soumis au système de contrôle établi au chapitre I du présent titre.

3. Les États membres veillent à ce que les opérateurs souhai­ tant adhérer aux règles d’un système de qualité énoncées aux titres III et IV soient en mesure de le faire et ne rencontrent pas d’obstacles à leur participation qui soient discriminatoires ou qui ne soient pas objectivement fondés.

Article 47

Redevances

Sans préjudice du règlement (CE) no 882/2004 et notamment des dispositions du titre II, chapitre VI, les États membres peuvent exiger le paiement d’une redevance destinée à couvrir les frais encourus pour la gestion des systèmes de qualité, y compris ceux exposés lors du traitement des demandes, des déclarations d’opposition, des demandes de modification et des demandes d’annulation prévues au présent règlement.

CHAPITRE IV

Procédures de demande et d’enregistrement applicables aux appellations d’origine, indications géographiques et spécialités

traditionnelles garanties

Article 48

Champ d’application des procédures de demande

Les dispositions du présent chapitre s’appliquent aux systèmes de qualité énoncés aux titres II et III.

Article 49

Demande d’enregistrement de dénominations

1. Les demandes d’enregistrement de dénominations au titre des systèmes de qualité visés à l’article 48 ne peuvent être présentées que par des groupements travaillant avec les produits dont la dénomination doit être enregistrée. Dans le cas d’une «appellation d’origine protégée» ou d’une «indication géogra­ phique protégée» qui désignent une zone géographique trans­ frontalière ou dans le cas d’une «spécialité traditionnelle garan­ tie», plusieurs groupements émanant de différents États membres ou pays tiers peuvent déposer une demande d’enregis­ trement commune.

Une personne physique ou morale unique peut être assimilée à un groupement lorsqu’il est démontré que les deux conditions suivantes sont remplies:

a) la personne concernée est le seul producteur disposé à présenter une demande;

b) en ce qui concerne les appellations d’origine protégées et les indications géographiques protégées, l’aire géographique déli­ mitée possède des caractéristiques sensiblement différentes de celles des zones voisines ou les caractéristiques du produit diffèrent de celles des produits élaborés dans les zones voisines.

2. Lorsque la demande au titre du système énoncé au titre II concerne une aire géographique dans un État membre ou lorsqu’une demande au titre du système énoncé au titre III est préparée par un groupement établi dans un État membre, la demande est adressée aux autorités de cet État membre.

L’État membre examine la demande par les moyens appropriés afin de vérifier qu’elle est justifiée et qu’elle remplit les condi­ tions du système correspondant.

3. Dans le cadre de l’examen visé au paragraphe 2, deuxième alinéa, du présent article, l’État membre entame une procédure nationale d’opposition garantissant une publicité suffisante de la demande et octroyant une période raisonnable pendant laquelle toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime et établie ou résidant sur son territoire peut déclarer son opposi­ tion à la demande.

L’État membre examine la recevabilité des oppositions reçues au titre du système énoncé au titre II à la lumière des critères visés à l’article 10, paragraphe 1, ou la recevabilité des oppositions reçues au titre du système énoncé au titre III à la lumière des critères visés à l’article 21, paragraphe 1.

4. Si, après avoir évalué les déclarations d’opposition reçues, l’État membre considère que les exigences du présent règlement sont respectées, il peut rendre une décision favorable et déposer un dossier de demande auprès de la Commission. Dans ce cas, il informe la Commission des oppositions recevables déposées par une personne physique ou morale ayant légalement commercia­ lisé les produits en question en utilisant les dénominations concernées de façon continue pendant au moins cinq ans précé­ dant la date de publication visée au paragraphe 3.

L’État membre veille à ce que sa décision favorable soit portée à la connaissance du public et à ce que toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime dispose de voies de recours.

L’État membre veille à ce que la version du cahier des charges du produit sur laquelle il a fondé sa décision favorable soit publiée et soit accessible par voie électronique.

En ce qui concerne les appellations d’origine protégée et les indications géographiques protégées, l’État membre veille égale­ ment à ce que soit publiée la version du cahier des charges du produit sur laquelle la Commission prend sa décision confor­ mément à l’article 50, paragraphe 2.

5. Lorsque la demande au titre du système énoncé au titre II concerne une aire géographique dans un pays tiers ou lorsqu’une demande au titre du système énoncé au titre III est préparée par un groupement établi dans un pays tiers, la demande est déposée auprès de la Commission, soit directe­ ment, soit par l’intermédiaire des autorités du pays tiers concerné.

6. Les documents visés au présent article qui sont envoyés à la Commission sont rédigés dans l’une des langues officielles de l’Union.

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/19

7. Afin de faciliter la procédure de demande, la Commission est habilitée, en conformité avec l’article 56, à adopter des actes délégués définissant les règles d’exécution de la procédure natio­ nale d’opposition pour ce qui est des demandes communes concernant plusieurs territoires nationaux et complétant les règles relatives à la procédure de demande.

La Commission peut adopter des actes d’exécution établissant des règles détaillées relatives aux procédures, à la forme et à la présentation des demandes, y compris pour les demandes concernant plusieurs territoires nationaux. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

Article 50

Examen par la Commission et publication aux fins d’opposition

1. La Commission examine par des moyens appropriés toute demande qu’elle reçoit conformément à l’article 49, afin de vérifier qu’elle est justifiée et qu’elle remplit les conditions du système correspondant. Cet examen ne devrait pas durer plus de six mois. Lorsque ce délai est dépassé, la Commission indique par écrit les raisons de ce retard au demandeur.

Au moins une fois par mois, la Commission rend publique la liste des dénominations ayant fait l’objet d’une demande d’en­ registrement, ainsi que la date de leur dépôt.

2. Lorsque, en se fondant sur l’examen réalisé en vertu du paragraphe 1, premier alinéa, la Commission estime que les conditions définies dans le présent règlement sont remplies, elle publie au Journal officiel de l’Union européenne:

a) pour les demandes au titre du système énoncé au titre II, le document unique et la référence à la publication du cahier des charges du produit;

b) pour les demandes au titre du système énoncé au titre III, le cahier des charges.

Article 51

Procédure d’opposition

1. Dans un délai de trois mois à compter de la date de publication au Journal officiel de l’Union européenne, les autorités d’un État membre ou d’un pays tiers ou une personne physique ou morale ayant un intérêt légitime et étant établie dans un pays tiers peuvent déposer un acte d’opposition auprès de la Commission.

Toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime, établie ou résidant dans un État membre autre que celui dont émane la demande, peut déposer un acte d’opposition auprès de l’État membre dans lequel elle est établie dans des délais permet­ tant de déposer une opposition conformément au premier alinéa.

Un acte d’opposition contient une déclaration selon laquelle la demande pourrait enfreindre les conditions fixées dans le présent règlement. Un acte d’opposition ne contenant pas cette déclaration est nul.

La Commission transmet sans délai l’acte d’opposition à l’auto­ rité ou l’organisme qui avait déposé la demande.

2. Si un acte d’opposition est déposé auprès de la Commis­ sion et est suivi dans les deux mois d’une déclaration d’oppo­ sition motivée, la Commission examine la recevabilité de ladite déclaration.

3. Dans un délai de deux mois suivant la réception d’une déclaration d’opposition motivée recevable, la Commission invite l’autorité ou la personne à l’origine de l’opposition et l’autorité ou l’organisme qui a déposé la demande à engager des consultations appropriées pendant une période de temps raisonnable ne dépassant pas trois mois.

L’autorité ou la personne à l’origine de l’opposition et l’autorité ou l’organisme qui a déposé la demande engagent dans les meilleurs délais les consultations appropriées. Chacune des parties communique à l’autre les informations pertinentes afin d’évaluer si la demande d’enregistrement répond aux conditions du présent règlement. Si aucun accord n’a été trouvé, ces infor­ mations sont également transmises à la Commission.

À tout moment au cours de ces trois mois, la Commission peut, à la demande du demandeur, proroger le délai imparti pour les consultations de trois mois au maximum.

4. Si, à la suite des consultations appropriées visées au para­ graphe 3 du présent article, les éléments publiés conformément à l’article 50, paragraphe 2, ont été substantiellement modifiés, la Commission procède de nouveau à l’examen visé à l’ar­ ticle 50.

5. L’acte d’opposition, la déclaration d’opposition motivée et les documents y relatifs qui sont envoyés à la Commission conformément aux paragraphes 1 à 4 du présent article sont rédigés dans l’une des langues officielles de l’Union.

6. Afin de définir des procédures et des délais clairs pour l’opposition, la Commission est habilitée à adopter, en confor­ mité avec l’article 56, des actes délégués complétant les règles applicables à la procédure d’opposition.

La Commission peut adopter des actes d’exécution fixant des règles détaillées relatives aux procédures, à la forme et à la présentation des oppositions. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’ar­ ticle 57, paragraphe 2.

Article 52

Décision concernant l’enregistrement

1. Lorsque, sur la base des informations dont elle dispose et à partir de l’examen effectué conformément à l’article 50, para­ graphe 1, premier alinéa, la Commission estime que les condi­ tions requises pour l’enregistrement ne sont pas remplies, elle adopte des actes d’exécution rejetant la demande. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

FRL 343/20 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

2. Si la Commission ne reçoit aucun acte d’opposition ou aucune déclaration d’opposition motivée recevable au titre de l’article 51, elle adopte des actes d’exécution sans appliquer la procédure visée à l’article 57, paragraphe 2, pour enregistrer la dénomination.

3. Si la Commission reçoit une déclaration d’opposition motivée recevable, elle procède, à la suite des consultations appropriées visées à l’article 51, paragraphe 3, et compte tenu des résultats de ces consultations:

a) si un accord a été trouvé, à l’enregistrement de la dénomi­ nation au moyen d’actes d’exécution adoptés sans appliquer la procédure visée à l’article 57, paragraphe 2, et, si néces­ saire, à la modification des informations publiées en vertu de l’article 50, paragraphe 2, pour autant que les changements ne soient pas substantiels; ou

b) si aucun accord n’a pu être trouvé, à l’adoption d’actes d’exé­ cution décidant de l’enregistrement. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

4. Les actes d’enregistrement et les décisions de rejet sont publiés au Journal officiel de l’Union européenne.

Article 53

Modification du cahier des charges d’un produit

1. Un groupement ayant un intérêt légitime peut demander l’approbation d’une modification du cahier des charges d’un produit.

La demande décrit les modifications sollicitées et les justifie.

2. Lorsque la modification entraîne une ou plusieurs modifi­ cations du cahier des charges qui ne sont pas mineures, la demande de modification est soumise à la procédure établie aux articles 49 à 52.

Toutefois, si les modifications proposées sont mineures, la Commission approuve ou rejette la demande. En cas d’appro­ bation de modifications impliquant un changement des éléments visés à l’article 50, paragraphe 2, la Commission publie ces éléments au Journal officiel de l’Union européenne.

Pour qu’une modification soit considérée comme mineure dans le cas du système de qualité décrit au titre II, elle ne doit pas:

a) avoir trait aux caractéristiques essentielles du produit;

b) altérer le lien visé à l’article 7, paragraphe 1, point f) i) ou ii);

c) comporter un changement en tout ou en partie de la déno­ mination du produit;

d) affecter l’aire géographique délimitée; ou

e) entraîner des restrictions supplémentaires en ce qui concerne la commercialisation du produit ou de ses matières premières.

Pour qu’une modification soit considérée comme mineure dans le cas du système de qualité décrit au titre III, elle ne doit pas:

a) avoir trait aux caractéristiques essentielles du produit;

b) apporter des changements majeurs à la méthode de produc­ tion; ou

c) comporter un changement en tout ou en partie de la déno­ mination du produit.

L’examen de la demande porte principalement sur la modifica­ tion proposée.

3. Afin de faciliter la procédure administrative relative à une demande de modification, y compris lorsque la modification n’implique pas de changement du document unique et lorsqu’elle concerne une modification temporaire du cahier des charges résultant de l’adoption par les pouvoirs publics de mesures sanitaires ou phytosanitaires obligatoires, la Commis­ sion est habilitée à adopter, en conformité avec l’article 56, des actes délégués complétant les règles de la procédure de demande de modification.

La Commission peut adopter des actes d’exécution fixant des règles détaillées relatives aux procédures, à la forme et à la présentation des demandes de modification. Ces actes d’exécu­ tion sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

Article 54

Annulation

1. La Commission peut, de sa propre initiative ou à la demande d’une personne physique ou morale ayant un intérêt légitime, adopter des actes d’exécution afin d’annuler l’enregis­ trement d’une appellation d’origine protégée, d’une indication géographique protégée ou d’une spécialité traditionnelle garantie dans les cas suivants:

a) lorsque le respect des conditions du cahier des charges n’est pas assuré,

b) lorsque aucun produit n’a été mis sur le marché sous la spécialité traditionnelle garantie, l’appellation d’origine protégée ou l’indication géographique protégée pendant au moins sept ans.

La Commission peut, à la demande des producteurs du produit commercialisé sous la dénomination enregistrée, annuler l’enre­ gistrement correspondant.

Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

2. Afin garantir la sécurité juridique quant au fait que toutes les parties aient la possibilité de défendre leurs droits et intérêts légitimes, la Commission est habilitée à adopter, en conformité avec l’article 56, des actes délégués complétant les règles concer­ nant la procédure d’annulation.

La Commission peut adopter des actes d’exécution fixant des règles détaillées relatives aux procédures et à la forme de la procédure d’annulation, ainsi qu’à la présentation des demandes visées au paragraphe 1 du présent article. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 57, paragraphe 2.

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/21

TITRE VI

PROCÉDURES ET DISPOSITIONS FINALES

CHAPITRE I

Agriculture locale et vente directe

Article 55

Rapports concernant l’agriculture locale et la vente directe

Au plus tard le 4 janvier 2014, la Commission présente un rapport au Parlement européen et au Conseil sur l’opportunité d’établir un nouveau système d’étiquetage applicable à l’agricul­ ture locale et à la vente directe, visant à aider les producteurs à commercialiser leurs produits localement. Ce rapport porte principalement sur la capacité de l’exploitant à conférer une valeur ajoutée à ses produits grâce à la nouvelle étiquette et devrait tenir compte d’autres critères, tels que les possibilités de réduire les émissions de carbone et les déchets grâce au raccourcissement des chaînes de production et de distribution.

Ce rapport est, si nécessaire, accompagné de propositions légis­ latives appropriées concernant la création d’un système d’étique­ tage applicable à l’agriculture locale et à la vente directe.

CHAPITRE II

Règles de procédure

Article 56

Exercice de la délégation

1. Le pouvoir d’adopter des actes délégués conféré à la Commission est soumis aux conditions fixées au présent article.

2. Le pouvoir d’adopter des actes délégués visé à l’article 2, paragraphe 1, deuxième alinéa, à l’article 5, paragraphe 4, à l’article 7, paragraphe 2, premier alinéa, à l’article 12, para­ graphe 5, premier alinéa, à l’article 16, paragraphe 2, à l’ar­ ticle 18, paragraphe 5, à l’article 19, paragraphe 2, premier alinéa, à l’article 23, paragraphe 4, premier alinéa, à l’article 25, paragraphe 3, à l’article 29, paragraphe 4, à l’article 30, à l’ar­ ticle 31, paragraphes 3 et 4, à l’article 41, paragraphe 3, à l’article 42, paragraphe 2, à l’article 49, paragraphe 7, premier alinéa, à l’article 51, paragraphe 6, premier alinéa, à l’article 53, paragraphe 3, premier alinéa et à l’article 54, paragraphe 2, premier alinéa, est conféré à la Commission pour une période de cinq ans à compter du 3 janvier 2013. La Commission élabore un rapport relatif à la délégation de pouvoir au plus tard neuf mois avant la fin de la période de cinq ans. La délé­ gation de pouvoir est tacitement prorogée pour des périodes d’une durée identique, sauf si le Parlement européen ou le Conseil s’oppose à cette prorogation trois mois au plus tard avant la fin de chaque période.

3. La délégation de pouvoir visée à l’article 2, paragraphe 1, deuxième alinéa, à l’article 5, paragraphe 4, à l’article 7, para­ graphe 2, premier alinéa, à l’article 12, paragraphe 5, premier alinéa, à l’article 16, paragraphe 2, à l’article 18, paragraphe 5, à l’article 19, paragraphe 2, premier alinéa, à l’article 23, para­ graphe 4, premier alinéa, à l’article 25, paragraphe 3, à l’ar­ ticle 29, paragraphe 4, à l’article 30, à l’article 31, paragraphes 3 et 4, à l’article 41, paragraphe 3, à l’article 42, paragraphe 2, à l’article 49, paragraphe 7, premier alinéa, à l’article 51, para­ graphe 6, premier alinéa, à l’article 53, paragraphe 3, premier

alinéa et à l’article 54, paragraphe 2, premier alinéa, peut être révoquée à tout moment par le Parlement européen ou le Conseil. La décision de révocation met fin à la délégation de pouvoir qui y est précisée. La révocation prend effet le jour suivant celui de la publication de ladite décision au Journal officiel de l’Union européenne, ou à une date ultérieure qui est précisée dans ladite décision. Elle ne porte pas atteinte à la validité des actes délégués déjà en vigueur.

4. Aussitôt qu’elle adopte un acte délégué, la Commission le notifie au Parlement européen et au Conseil simultanément.

5. Un acte délégué adopté en vertu de l’article 2, paragraphe 1, deuxième alinéa, de l’article 5, paragraphe 4, de l’article 7, paragraphe 2, premier alinéa, de l’article 12, paragraphe 5, premier alinéa, de l’article 16, paragraphe 2, de l’article 18, paragraphe 5, de l’article 19, paragraphe 2, premier alinéa, de l’article 23, paragraphe 4, premier alinéa, de l’article 25, para­ graphe 3, de l’article 29, paragraphe 4, de l’article 30, de l’ar­ ticle 31, paragraphes 3 et 4, de l’article 41, paragraphe 3, de l’article 42, paragraphe 2, de l’article 49, paragraphe 7, premier alinéa, de l’article 51, paragraphe 6, premier alinéa, de l’ar­ ticle 53, paragraphe 3, premier alinéa et de l’article 54, para­ graphe 2, premier alinéa, n’entre en vigueur que si le Parlement européen ou le Conseil n’a pas exprimé d’objections dans un délai de deux mois à compter de la notification de cet acte au Parlement européen et au Conseil ou si, avant l’expiration de ce délai, le Parlement européen et le Conseil ont tous deux informé la Commission de leur intention de ne pas exprimer d’objec­ tions. Ce délai est prolongé de deux mois à l’initiative du Parle­ ment européen ou du Conseil.

Article 57

Comité

1. La Commission est assistée par le comité de la politique de qualité des produits agricoles. Ledit comité est un comité au sens du règlement (UE) no 182/2011.

2. Lorsqu’il est fait référence au présent paragraphe, l’article 5 du règlement (UE) no 182/2011 s’applique.

Lorsque le comité n’émet aucun avis, la Commission n’adopte pas le projet d’acte d’exécution et l’article 5, paragraphe 4, troisième alinéa, du règlement (UE) no 182/2011 s’applique.

CHAPITRE III

Abrogation et dispositions finales

Article 58

Abrogation

1. Les règlements (CE) no 509/2006 et (CE) no 510/2006 sont abrogés.

L’article 13 du règlement (CE) no 509/2006 continue cependant à s’appliquer pour les demandes relatives à des produits ne relevant pas du champ d’application du titre III du présent règlement, reçues par la Commission avant la date d’entrée en vigueur du présent règlement.

2. Les références faites aux règlements abrogés s’entendent comme faites au présent règlement et sont à lire selon le tableau de correspondance figurant à l’annexe II du présent règlement.

FRL 343/22 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

Article 59

Entrée en vigueur

Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.

Toutefois, l’article 12, paragraphe 3, et l’article 23, paragraphe 3, sont applicables à partir du 4 janvier 2016, sans préjudice des produits déjà mis sur le marché avant cette date.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Fait à Strasbourg, le 21 novembre 2012.

Par le Parlement européen Le président M. SCHULZ

Par le Conseil Le président

A. D. MAVROYIANNIS

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/23

ANNEXE I

PRODUITS AGRICOLES ET DENRÉES ALIMENTAIRES VISÉS À L’ARTICLE 2, PARAGRAPHE 1

I. Appellations d’origine et indications géographiques

— bière,

— chocolat et produits dérivés,

— produits de la boulangerie, pâtisserie, confiserie, biscuiterie,

— boissons à base d’extraits de plantes,

— pâtes alimentaires,

— sel,

— gommes et résines naturelles,

— pâte de moutarde,

— foin,

— huiles essentielles,

— liège,

— cochenille,

— fleurs et plantes ornementales,

— coton,

— laine,

— osier,

— lin teillé,

— cuir,

— fourrure,

— plumes.

II. Spécialités traditionnelles garanties

— plats cuisinés,

— bière,

— chocolat et produits dérivés,

— produits de la boulangerie, pâtisserie, confiserie, biscuiterie,

— boissons à base d’extraits de plantes,

— pâtes alimentaires,

— sel.

FRL 343/24 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

ANNEXE II

TABLEAU DE CORRESPONDANCE VISÉ À L’ARTICLE 58, PARAGRAPHE 2

Règlement (CE) no 509/2006 Présent règlement

Article 1, paragraphe 1 Article 2, paragraphe 1

Article 1, paragraphe 2 Article 2, paragraphe 3

Article 1, paragraphe 3 Article 2, paragraphe 4

Article 2, paragraphe 1, point a) Article 3, point 5

Article 2, paragraphe 1, point b) Article 3, point 3

Article 2, paragraphe 1, point c) —

Article 2, paragraphe 1, point d) Article 3, point 2

Article 2, paragraphe 2, premier, deuxième et troisième alinéa

Article 2, paragraphe 2, quatrième alinéa —

Article 3 Article 22, paragraphe 1

Article 4, paragraphe 1, premier alinéa Article 18, paragraphe 1

Article 4, paragraphe 2 Article 18, paragraphe 2

Article 4, paragraphe 3, premier alinéa —

Article 4, paragraphe 3, deuxième alinéa Article 18, paragraphe 4

Article 5, paragraphe 1 Article 43

Article 5, paragraphe 2 Article 42, paragraphe 1

Article 6, paragraphe 1 Article 19, paragraphe 1

Article 6, paragraphe 1, point a) Article 19, paragraphe 1, point a)

Article 6, paragraphe 1, point b) Article 19, paragraphe 1, point b)

Article 6, paragraphe 1, point c) Article 19, paragraphe 1, point c)

Article 6, paragraphe 1, point d) —

Article 6, paragraphe 1, point e) Article 19, paragraphe 1, point d)

Article 6, paragraphe 1, point f) —

Article 7, paragraphes 1 et 2 Article 49, paragraphe 1

Article 7, paragraphe 3, points a) et b) Article 20, paragraphe 1, points a) et b)

Article 7, paragraphe 3, point c) —

Article 7, paragraphe 3, point d) —

Article 7, paragraphe 4 Article 49, paragraphe 2

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/25

Règlement (CE) no 509/2006 Présent règlement

Article 7, paragraphe 5 Article 49, paragraphe 3

Article 7, paragraphe 6, points a), b) et c) Article 49, paragraphe 4

Article 7, paragraphe 6, point d) Article 20, paragraphe 2

Article 7, paragraphe 7 Article 49, paragraphe 5

Article 7, paragraphe 8 Article 49, paragraphe 6

Article 8, paragraphe 1 Article 50, paragraphe 1

Article 8, paragraphe 2, premier alinéa Article 50, paragraphe 2, point b)

Article 8, paragraphe 2, deuxième alinéa Article 52, paragraphe 1

Article 9, paragraphes 1 et 2 Article 51, paragraphe 1

Article 9, paragraphe 3 Article 21, paragraphes 1 et 2

Article 9, paragraphe 4 Article 52, paragraphe 2

Article 9, paragraphe 5 Article 52, paragraphes 3 et 4

Article 9, paragraphe 6 Article 51, paragraphe 5

Article 10 Article 54

Article 11 Article 53

Article 12 Article 23

Article 13, paragraphe 1 —

Article 13, paragraphe 2 —

Article 13, paragraphe 3 —

Article 14, paragraphe 1 Article 36, paragraphe 1

Article 14, paragraphe 2 Article 46, paragraphe 1

Article 14, paragraphe 3 Article 37, paragraphe 3, deuxième alinéa

Article 15, paragraphe 1 Article 37, paragraphe 1

Article 15, paragraphe 2 Article 37, paragraphe 2

Article 15, paragraphe 3 Article 39, paragraphe 2

Article 15, paragraphe 4 Article 36, paragraphe 2

Article 16 —

Article 17, paragraphes 1 et 2 Article 24, paragraphe 1

Article 17, paragraphe 3 Article 24, paragraphe 2

FRL 343/26 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

Règlement (CE) no 509/2006 Présent règlement

Article 18 Article 57

Article 19, paragraphe 1, point a) —

Article 19, paragraphe 1, point b) Article 49, paragraphe 7, deuxième alinéa

Article 19, paragraphe 1, point c) Article 49, paragraphe 7, premier alinéa

Article 19, paragraphe 1, point d) Article 22, paragraphe 2

Article 19, paragraphe 1, point e) Article 19, paragraphe 1, point f)

Article 51, paragraphe 6 Article 54, paragraphe 1

Article 19, paragraphe 1, point g) Article 23, paragraphe 4

Article 19, paragraphe 1, point h) —

Article 19, paragraphe 1, point i) —

Article 19, paragraphe 2 Article 25, paragraphe 1

Article 19, paragraphe 3, point a) —

Article 19, paragraphe 3, point b) Article 25, paragraphe 2

Article 20 Article 47

Article 21 Article 58

Article 22 Article 59

Annexe I Annexe I (Partie II)

Règlement (CE) no 510/2006 Présent règlement

Article 1, paragraphe 1 Article 2, paragraphes 1 et 2

Article 1, paragraphe 2 Article 2, paragraphe 3

Article 1, paragraphe 3 Article 2, paragraphe 4

Article 2 Article 5

Article 3, paragraphe 1, premier alinéa Article 6, paragraphe 1

Article 3, paragraphe 1, deuxième et troisième alinéa Article 41, paragraphes 1, 2 et 3

Article 3, paragraphes 2, 3 et 4 Article 6, paragraphes 2, 3 et 4

Article 4 Article 7

Article 5, paragraphe 1 Article 3, point 2, et article 49, paragraphe 1

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/27

Règlement (CE) no 510/2006 Présent règlement

Article 5, paragraphe 2 Article 49, paragraphe 1

Article 5, paragraphe 3 Article 8, paragraphe 1

Article 5, paragraphe 4 Article 49, paragraphe 2

Article 5, paragraphe 5 Article 49, paragraphe 3

Article 5, paragraphe 6 Article 9

Article 5, paragraphe 7 Article 8, paragraphe 2

Article 5, paragraphe 8 —

Article 5, paragraphe 9, premier alinéa —

Article 5, paragraphe 9, deuxième alinéa Article 49, paragraphe 5

Article 5, paragraphe 10 Article 49, paragraphe 6

Article 5, paragraphe 11 —

Article 6, paragraphe 1, premier alinéa Article 50, paragraphe 1

Article 6, paragraphe 2, premier alinéa Article 50, paragraphe 2, point a)

Article 6, paragraphe 2, deuxième alinéa Article 52, paragraphe 1

Article 7, paragraphe 1 Article 51, paragraphe 1, premier alinéa

Article 7, paragraphe 2 Article 51, paragraphe 1, deuxième alinéa

Article 7, paragraphe 3 Article 10

Article 7, paragraphe 4 Article 52, paragraphes 2 et 4

Article 7, paragraphe 5 Article 51, paragraphe 3, et Article 52, paragraphes 3 et 4

Article 7, paragraphe 6 Article 11

Article 7, paragraphe 7 Article 51, paragraphe 5

Article 8 Article 12

Article 9 Article 53

Article 10, paragraphe 1 Article 36, paragraphe 1

Article 10, paragraphe 2 Article 46, paragraphe 1

Article 10, paragraphe 3 Article 37, paragraphe 3, deuxième alinéa

Article 11, paragraphe 1 Article 37, paragraphe 1

Article 11, paragraphe 2 Article 37, paragraphe 2

FRL 343/28 Journal officiel de l’Union européenne 14.12.2012

Règlement (CE) no 510/2006 Présent règlement

Article 11, paragraphe 3 Article 39, paragraphe 2

Article 11, paragraphe 4 Article 36, paragraphe 2

Article 12 Article 54

Article 13, paragraphe 1 Article 13, paragraphe 1

Article 13, paragraphe 2 Article 13, paragraphe 2

Article 13, paragraphe 3 Article 15, paragraphe 1

Article 13, paragraphe 4 Article 15, paragraphe 2

Article 14 Article 14

Article 15 Article 57

Article 16, point a) Article 5, paragraphe 4, deuxième alinéa

Article 16, point b) —

Article 16, point c) —

Article 16, point d) Article 49, paragraphe 7

Article 16, point e) —

Article 16, point f) Article 51, paragraphe 6

Article 16, point g) Article 12, paragraphe 7

Article 16, point h) —

Article 16, point i) Article 11, paragraphe 3

Article 16, point j) —

Article 16, point k) Article 54, paragraphe 2

Article 17 Article 16

Article 18 Article 47

Article 19 Article 58

Article 20 Article 59

Annexes I et II Annexe I (Partie I)

FR14.12.2012 Journal officiel de l’Union européenne L 343/29


Législation Se rapporte à (1 texte(s)) Se rapporte à (1 texte(s)) est modifié(e) par (2 texte(s)) est modifié(e) par (2 texte(s)) Est mis(e) en application par (27 texte(s)) Est mis(e) en application par (27 texte(s))
Versions historiques Abroge (2 texte(s)) Abroge (2 texte(s))
Aucune donnée disponible

N° WIPO Lex EU184